Royal Cactus. 30 millions de joueurs inscrits
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Royal Cactus. 30 millions de joueurs inscrits
14 AVRIL 2015 SERVICES Royal Cactus. 30 millions de joueurs inscrits JEUX. L’éditeur aixois de jeux pour réseaux sociaux, Royal Cactus, créé par François Pacot, compte aujourd’hui 30 millions de joueurs inscrits. L’entreprise sort un nouveau jeu tous les trimestres. Rencontre... l L a société Royal Cactus a enregistré en 2014 un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros, en forte croissance, et prévoit 2 M¤ pour l’année à venir. Des chiffres qui l’ont fait intégrer en 2014 le classement Fast 50 de la société Deloitte à la 33e place. « Nous réalisons des jeux pour facebook et pour smartphone », commente en préambule François Pacot, qui a créé l’entreprise en 2011. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires est réalisé à 90 % à l’international, aux États-Unis, au Brésil et en Europe de l’Ouest. « Nous sortons en moyenne un jeu tous les trois mois. Notre modèle économique repose sur le principe du Freemium. Les jeux sont toujours gratuits, qu’ils soient sur facebook ou sur mobiles. Toutefois, pour obtenir plus de "vies", pour avancer plus vite, l’internaute peut être amené à débourser de petites sommes, de 1 à 5¤. Il y a en moyenne moins de 5 % des joueurs qui payent, mais sur un important volume d’internautes cela génère un chiffre d’affaires intéressant. King Digital Entertainement, l’éditeur du jeu Candy Crush enregistre ainsi par exemple 2 mds ¤ de CA sur de toutes petites sommes ». De leurs l côtés, les plateformes (Google, Apple, Microsoft…) prélèvent environ 30 % de ces sommes. « Ce n’est pas un montant important en regard de la visibilité qu’elles offrent ». Royal Cactus a choisi de viser une typologie de joueurs particulière : les femmes, de 25 à 55 ans, avec un cœur de cible pour les plus de 35 ans. « Il ne s’agit pas forcément d’une cible qui a l’habitude de se passionner pour les jeux vidéos. Toutefois, les femmes ont pris l’habitude de jouer avec Candy Crush et, désormais, les jeux ont tendance à se complexifier et à se diversifier. Elles sont souvent plus actives que les hommes sur les réseaux sociaux. Nous avons ainsi adapté notre approche graphique et le type de jeux à cette cible ». Un million de joueurs par jour Les jeux de Royal Cactus sortent simultanément sur facebook et sur mobiles. « Il est plus facile de conquérir des joueurs sur facebook, vu le nombre de personnes connectées. L’effet viral du réseau social fonctionne à plein quand le jeu plaît. Ce qui compte, ce n’est pas tant de savoir si le jeu est beaucoup téléchargé, ce qui est important c’est de EN BREF CMA CGM. La compagnie modernise le Marion Dufresne La compagnie marseillaise CMA CGM est actuellement en train de superviser les travaux de modernisation du navire de recherche océanographique français, le Marion Dufresne II. Les travaux, qui s’effectuent au port de Dunkerque, porteront sur le navire lui-même et sur les appareils scientifiques. Depuis 1995, CMA CGM a en charge l’équipage, l’entretien et la conduite du navire, propriété des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Le chantier devrait s’achever en juillet 2015. Canavese. Nouveau trafic de bananes dans les Bassins Est Depuis le 6 mars 2015, le groupe Canavese mise sur Marseille pour sa production ivoirienne de bananes : 30 à 40 conteneurs de bananes de Côte d'Ivoire sont ainsi déchargés chaque semaine dans les Bassins Est du Grand port maritime de Marseille. Pour le groupe familial, qui enregistre une croissance annuelle de 10 % de sa production de bananes, ce schéma logistique permet d’être plus proche de ses mûrisseries installées aux Arnavaux et au siège de l’entreprise, à Aubagne. RPDA Azur. Nouveau dépôt à Rousset La société RPDA Azur (60 salariés) a officiellement inauguré un nouvel entrepôt de Rousset. Avec quatorze poids lourds en froid dirigé, RPDA Azur livre les professionnels de la restauration de la glace, des produits surgelés et des produits frais. Le dépôt propose 11.000 m² de froid négatif et 5.000 m3 de froid positif. François Pacot, créateur de Royal Cactus. savoir comment les gens y jouent, à quelle fréquence ou encore quelle est sa viralité… » Au-delà du bouche à oreille du réseau, la PME aixoise achète des espaces de communication sur facebook afin de séduire de nouveaux joueurs. « En fonction de l’accueil des joueurs, un jeu a une plus ou moins grande durée de vie, de six mois à trois ans. Jelly Gluten, notre première création, a trois ans. Il a atteint des pics de 4 à 5 millions de joueurs par mois et d’un million de joueurs par jour et nous continuons encore à le faire vivre », rappelle François Pacot. À la différence d’autres studios, Royal Cactus a choisi de ne pas se cantonner à un seul type de jeu. « Nous avons construit notre expertise en nous basant sur des mécanismes existants et puis, peu à peu, nous avons développé notre style. Maintenant, nous pouvons créer des produits novateurs, prendre certes davantage de risques, mais aussi créer de nouveaux buzzs, de nouvelles tendances. Le marché du jeu social est différent de celui du jeu vidéo traditionnel où l’éditeur diffuse un produit qu’il vend. Nous, nous proposons nos jeux, mais nous devons parfaitement cibler la catégorie d’utilisateurs que nous voulons viser afin de répondre au mieux à leurs attentes. C’est ensuite le réseau social qui "fait le travail". Sur facebook, les internautes créent des groupes autour de jeux, pour en discuter, échanger des astuces… » Après une levée de fonds de 500.000 ¤ réalisée en 2011, lors de la création de l’entrepri- se, qui a vu le jour dans les locaux du CEEI Provence, Royal Cactus poursuit aujourd’hui son développement sur ses fonds propres. La PME est par ailleurs également installée à Montréal où elle compte quatre salariés. Didier Gazanhes ROYAL CACTUS (Aix-en-Provence) François Pacot 15 salariés CA 2014 : 1,5 M¤ company.royalcactus.com Dune. Cinq nouveaux centres en France d’ici à trois ans TOURISME. La société Dune vient de dresser le bilan de sa première année d’exploitation d’un centre de plongée et de snorkeling à La Pointe Rouge, à Marseille. l La société Dune a vu le jour en 1997, créée par Gérard Besse. Spécialisée dans les loisirs subaquatiques, notamment la plongée, elle était alors basée à Safaga en Egypte, au bord de la Mer Rouge où elle organisait des croisières-plongée. Xavier Descamp entre dans le capital de l’entreprise en 2010 et transfère le siège de Dune à Marseille, où il dirige par ailleurs son entreprise, Sport Away. Depuis cette date, la société a ouvert de nouveaux sites aux Maldives et au Soudan, puis, en 2014, à Marseille. Elle envisage aujourd’hui d’ouvrir cinq nouveaux centres en France d’ici à trois ans. Suite au lancement en mars 2014 de son premier centre français dédié à la plongée sous-marine et au snorkeling (plongée avec masque, tuba et palme), le groupe Dune a ainsi créé à la fin 2014 une filiale France, dont la direction a été confiée à Édouard Cailleau, initiateur de ce premier centre marseillais, dont les résultats dépassent déjà les attentes des créateurs. « Avec ce premier centre de snorkeling, nous avons souhaité nous ouvrir au grand-public et proposer des activités pour tous, encadrées par des profes- Edouard Cailleau, directeur de Dune France. sionnels et par un moniteur diplômé. C’est une activité qui a connu un engouement important dans les Caraïbes ou en Mer Rouge, mais l’encadrement n’est souvent pas à la hauteur », confie Édouard Cailleau. « Nous avons voulu faire un site pilote et, pour des raisons de proximité, nous avons choisi Marseille, à quelques encâblures du Parc national des calanques ». 6.000 immersions en 2014 Sur sa première année, 6.000 immersions ont d’ores et déjà LE JOURNAL DES ENTREPRISES été effectuées dans le site des calanques, dont 2.500 liées au snorkeling. Le centre de la Pointe Rouge a par ailleurs vu le jour en partenariat avec l’entreprise Beuchat qui disposait d’un showroom à La Pointe Rouge et qui fournit notamment le matériel nécessaire pour les activités subaquatiques. « Pour l’activité de snorkeling, nous sommes soutenus par la Ville de Marseille, la Fédération française de plongée et l’Office de tourisme de Marseille qui nous envoie pas mal de mon- de », confie Édouard Cailleau, qui, pour 2015, table sur un doublement de l’activité et envisage 11.000 immersions à Marseille. « Nous mettons en outre en place une offre séminaire et incentive à la journée, incluant la location d’un espace de réunion, un déjeuner et une sortie en mer l’après-midi pour 69 euros par personne ». L’entreprise envisage ainsi d’étendre son activité dans le Sud de la France, sur la façade méditerranéenne, soit par l’implantation de centres permanents comme celui de Marseille, soit par la création de kiosques temporaires, durant l’été. « Nous étudions différents dossiers avec les municipalités concernées. Notre ambition est vraiment d’ouvrir un nouveau centre en 2015, puis cinq d’ici à trois ans en France ». Sur le plan international, Dune prévoit également en 2015 de s’implanter au Mexique et en Indonésie (à Bali). Didier Gazanhes DUNE (Marseille) Xavier Descamp 100 salariés CA : 14,5 millions d’euros 04 88 66 48 13 www.dune-world.com