& dealmakers - Leaders League

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& dealmakers - Leaders League
n°18
& dealmakers
Mardi 5 Mai 2015
nous investissons notre propre capital permanent de plus de
7 MD€ : un atout qui nous permet d'être plus flexibles quant
à la durée de détention de nos participations ou quant au
profil de business plan. Enfin, le fait d’être coté à Londres et
membre du FTSE 100 confère, de fait, plus de transparence
et de crédibilité. Nos sociétés peuvent s’appuyer sur ce statut
dans un climat de confiance quand il s'agit de présenter leur
actionnariat à des clients, fournisseurs ou partenaires, dans
le monde entier.
a la une
cette
semaine
Décideurs. En tant qu’acteur côté et implanté à l’international,
Rémi Carnimolla
Managing Director France et Espagne, 3i
Décideurs. L’internationalisation vous aide-t-elle à faire de plus
belles affaires ?
Rémi Carnimolla. Tout à fait. Et les chiffres sont clairs. Sur
120 deals « complets » (achetés et revendus) effectués par 3i
depuis 2001, les « participations internationales » ont permis
un retour moyen de 2,8 fois notre investissement à comparer
aux moins de 2 fois pour les transactions
sur des sociétés « domestiques ». Potentiel de croissance supérieur, plus grand
nombre d'acquisitions possibles, un projet d’entreprise plus excitant qui permet
d’attirer des managers de premier plan,
des primes stratégiques à la sortie... Tout
cela explique logiquement cette surperformance.
vous devez forcément avoir une préférence pour les sociétés exportatrices ou désireuses de l’être ?
R. C. Effectivement, notre degré d’internationalisation est bien
supérieur à la moyenne. Nos équipes sont implantées sur 3
continents. Sur les 15 associés private equity, nous comptons
9 nationalités différentes et autant de Français que d'Anglais,
d'Allemands ou d'Américains. De plus, 80 % des sociétés
en portefeuille sont mondiales, 60 % d’entre elles réalisent
l’essentiel de leur chiffre d’affaires en dehors de leur marché
domestique. Prenons comme exemple Geka, leader mondial
de la brosse à mascara, un des derniers deals de 3i France :
entreprise allemande, sa principale factory et sa R&D sont en
Allemagne, ses clients sont internationaux, elle possède une
usine aux États-Unis et prochainement une autre au Brésil... et
son CEO est français ! 3i fait partie des très rares capital-investisseurs capables de faire des deals mid-cap internationaux, mais surtout, et, c’est le plus important, capables de les
accompagner efficacement partout dans
le monde.
« Les participations internationales ont un retour
moyen de 2,8 fois contre
2 fois pour les sociétés
domestiques »
Décideurs. Et cette surperformance fait-elle de 3i un acteur
spécial ?
R. C. 3i est, par nature, un acteur singulier dans l’univers du
capital-investissement. Contrairement à la majorité des fonds,
Décideurs. Concrètement, comment accompagnez-vous vos entreprises conquérir
le monde ?
R. C. Internationaliser, c’est comprendre
qu’on marche toujours mieux quand on
est bien accompagné ! Si une participation veut s’implanter en Chine, on va pouvoir s’appuyer sur nos 18 sociétés locales. En une semaine,
nous organisons un business trip et nous étudions les moyens
de pénétrer le marché grâce au cumul des expériences et des
contacts vivants et actifs du réseau 3i, et cela dans 80 pays…
Sommaire
2.
4.
5.
6.
7.
L’essentiel
Insider
Tour de table
International
Nominations
L’essentiel ///
Norbert Dentressangle
devient américain
elis
salesforce
l'essentiel
Norbert Dentressangle
devient américain
XPO Logistics s’offre le transporteur lyonnais pour 3,24 MD€.
Les deux groupes ont signé un accord définitif prévoyant l’acquisition par
l'américain de 67 % des actions Norbert Dentressangle SA et le lancement
d’une offre publique d’achat simplifiée sur le capital restant. Avec un prix par
action de 217,5€, payé en numéraire aux porteurs, le montant de la transaction s’établit à 3,24 MD€ soit 9,1 fois l’Ebitda, et inclut également la reprise
de 1,08 MD€ de dettes. Spécialiste mondial de la logistique (notamment dans
l’e-commerce), du transport, de l’affrètement, ainsi que du freight-forwarding,
Norbert Dentressangle compte 662 sites et 42 350 collaborateurs. Au 31 décembre 2014, le groupe, dont le siège social est situé à Lyon, a réalisé un chiffre
d’affaires annuel pro forma de plus de 5 MD€. À l’issue du rapprochement, Hervé Montjotin, président du directoire de Norbert Dentressangle, deviendra CEO
des activités européennes de XPO Logistics et président (au sens américain)
du groupe. Les centres de décision européens de Norbert Dentressangle resteront situés en France, à Lyon pour le siège social, Malakoff (Hauts-de-Seine)
pour la logistique et Beausemblant (Drôme) pour le transport.
Conseils cible : financiers : JPMorgan, Rothschild ; juridique : Bredin Prat ; conseils acquéreur : financier : Morgan Stanley ; juridiques : Darrois Villey, Wachtell Lipton Rosen & Katz ; prêteur : Morgan Stanley ; conseil juridique Morgan Stanley : Davis Polk
2
Rexel quitte l’Amérique du Sud
Consolidation sucrière
Le distributeur de matériel électrique cède ses activités non rentables pour 51 M$.
Le spécialiste français de la distribution de matériel électrique se désengage de l’Amérique du Sud où il avait établi trois filiales au Brésil, au Chili et au Pérou. Il cède l’ensemble
pour 51 M$ (47 M€) à son compatriote Sonepar qui espère réaliser des synergies de coût
avec ses autres filiales brésiliennes. Le pari n’est toutefois pas gagné pour l’acquéreur.
Rexel accuse en effet 70 M€ de pertes depuis son implantation sur le continent. Avec un
chiffre d’affaires de 17,2 MD€, supérieur de 4 MD€ à celui du cédant, Sonepar compte
sur ses reins plus solides pour absorber cette ensemble de 1 400 collaborateurs, et dont
les ventes s’élèvent à 250 M€.
Conseils acquéreur : due diligence financière : Mazars ; juridique : Bredin Prat ; conseils cédants : VDD
financière : KPMG ; juridique : Clifford Chance Innate Pharma dopé par Astrazeneca
Les deux sociétés ont signé un accord de co-développement et de commercialisation évalué à 1,3 MD€.
Innate Pharma s’est entendu avec le laboratoire pharmaceutique
Astrazeneca pour co-développer et commercialiser son anticorps propriétaire IPH2201 en lien avec celui mis au point par son partenaire, le
MEDI4736. L’accord signé entre les deux parties prévoit le paiement
de droits d’Astrazeneca au français pouvant aller jusqu’à 1,275 MD€ et
des redevances à deux chiffres. Il s’agit pour Innate Pharma d’un saut
stratégique important qui a d’ailleurs été salué par les investisseurs.
Dans les deux jours qui ont suivi l’annonce, l’action d’Innate Pharma a
en effet pris près de 74 %, passant de 8,97€ à 15,6€.
Conseil juridique Innate Pharma : McDermott Will & Emery
décideurs & dealmakers
Le groupe coopératif Tereos
reprend Napier Brown Sugar
à Real Good Food pour 34 M£.
À quelques mois de la libéralisation du marché du sucre en
Europe, le cinquième producteur
mondial, Tereos, se renforce
outre-Manche en acquérant le
distributeur de sucre Napier
Brown Sugar pour 34 M£ (47 M€).
Il prend ainsi le contrôle de 20 %
du marché britannique dans la
grande distribution et s’adjuge
265 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire. Cette acquisition
permet à la coopérative française d’accélérer sa diversification sur la chaîne du sucre en
attendant la disparition des quotas dès 2017.
l'essentiel
Les bons comptes d’Elis
Le groupe multi-services vient de conclure une émission obligataire de 800 M€.
Après une introduction en Bourse réussie en février dernier, le groupe Elis vient
de clôturer une émission obligataire d’un montant de 800 M€ à travers sa filiale
détenue à 100%, Novalis S.A.S. La nouvelle obligation propose aux investisseurs un coupon fixe de 3 % et arrivera à maturité en 2022. Des titres de dettes
qui se sont vus attribuer la note « Ba2 » avec perspective stable par l’agence
de notation Moody’s et « BB » par Standard & Poor's. Le leader européen de la
location-entretien de tenues de travail, d’articles textiles ou encore d’appareils
sanitaires entend utiliser le produit net de l'émission des nouvelles obligations
2022 pour racheter la totalité de deux encours d’emprunts obligataires devant
arriver à échéance en 2018 : l’un d’un montant de 450 M€, l’autre d’un montant
de 228 M€. Ces opérations permettent, en outre, au blanchisseur de réduire le
coût moyen de sa dette, à un niveau inférieur à 3 %. En parallèle, Elis a également annoncé l’acquisition de cinq sociétés se trouvant en Allemagne, en
Espagne, en Suisse et en France, et représentant un chiffre d'affaires en base
annuelle d'une trentaine de millions d'euros. Une opération qui a réjoui Xavier
Martiré, président du directoire d'Elis, précisant que « l'intégration rapide des
sociétés acquises et les transferts de bonnes pratiques devraient contribuer à
la poursuite de la croissance d'Elis ».
3
Echosens ouvre ses portes à
Cathay Capital et deux autres
fonds étrangers
Soutenu par ces trois nouveaux investisseurs, le fabricant de matériel médical
compte internationaliser son activité en
priorité.
Mongolia FuRui Medical Science cède
49 % de sa participation dans Echosens
à un consortium d’investisseurs mené
par le fonds franco-chinois Cathay Capital, et complété par l’américain OrbiMed
Advisors et un financier chinois non indiqué. L’actionnaire historique conserve
donc 51 % du capital du fabricant de matériel médical destiné au diagnostic en
hépatologie. Cette augmentation de capital correspond à la volonté d’Echosens
de se développer rapidement à l’international : le marché chinois est en ligne de
mire, ainsi que l’Amérique du Nord. Par
ailleurs, cet investissement est le premier du Sino French Fund, véhicule doté
de 500 M€ dont Mingpo Cai en avait fait
la présentation lors du Dealmakers du 3
février 2015 (n°5).
Conseils société : juridique : Dechert, DLA Piper
Edmond de Rothschild IP entre au capital de Rougnon
La famille fondatrice et son management profitent de l’opération
pour renforcer leur position majoritaire.
Spécialisé dans les services pour le secteur du bâtiment, Rougnon modifie son capital. LBO Partners, au capital depuis 2010, sort, et Edmond
de Rothschild Investment Partners entre par l’intermédiaire de son
fonds Winch Capital 3. Ce LBO secondaire sera financé par une dette
senior dont le montant n’a pas été communiqué.
Conseil investisseur : juridique : DLA Piper ; conseils cédants et société : juridique : Mayer Brown ; financier : Aurige Finance
Marché obligataire : ticket gagnant pour Edenred
Le groupe français a conclu avec succès une émission obligataire de 500 M€.
Edenred, groupe français de services prépayés aux entreprises et concepteur du célèbre Ticket Restaurant, vient d’émettre une émission obligataire d’un montant de 500 M€.
D'une durée de 10 ans et assortis d'un coupon de 1,375 %, les titres de dettes ont été
placés auprès de deux-cent investisseurs institutionnels internationaux. Cette opération
sursouscrite plus de cinq fois va permettre à l’entreprise de financer le rachat de 290 M€
de l'obligation à échéance octobre 2017 dont le coupon était fixé à 3,625 %. Le succès
de cette émission obligataire confirme, par ailleurs, l’excellente dynamique financière
d’Edenred. La société a, en effet, présenté pour le premier trimestre 2015 un chiffre d'affaires total en progression de 8 %, qui atteint 263 M€, reflétant une hausse de 9 % du
chiffre d'affaires opérationnel.
décideurs & dealmakers
insider
« Je suis encore chez Messier
Maris jusqu’à fin juillet »
François Guichot-Pérère
Associé-gérant, Messier Maris
4
Décideurs. Pourquoi avoir décidé de quitter Messier Maris
pour revenir chez Lazard ?
François Guichot-Pérère. C’est une décision assez naturelle. Une envie de renouvellement. C’est un vrai plaisir
de pourvoir revenir chez Lazard, mon ancienne maison.
J’y retourne en tant qu’associé-gérant avec pour mission
d’intervenir non seulement sur des opérations de restructuring mais aussi à l’occasion de transactions plus
classiques de fusions-acquisitions entre corporates ou
avec des fonds, sur des problématiques de financement,
voire de conseiller le Gouvernement si nécessaire. Pour
le moment, il n’y a aucun dossier
particulier en attente chez Lazard.
Je suis encore chez Messier Maris
jusqu’à fin juillet.
derniers mois ? La restructuration d’Areva et votre conseil
apporté à l’État ?
F. G-P. Être conseil de l’Agence des participations de
l’État (APE), c’est de toute façon un rôle moins opérationnel qu’à l’accoutumée. Le dossier est encore en cours
donc nous ne pouvons pas en dire plus. Les négociations
dureront certainement encore quelques mois, même si
d’ici à la fin de l’année une solution aura certainement
été trouvée.
En revanche, nous venons de finaliser, aux côtés du président Jacques Veyrat, une acquisition pour Impala et la
restructuration d’une de leurs sociétés. Nous venons aussi
de conseiller Latécoère dans le cadre de la restructuration
de sa dette.
Décideurs. Comment voyez-vous le debt advisory pour la
suite de l’année 2015 ? Et comment jugez-vous le retour des
ratios endettement/Ebitda à des niveaux élevés au sein des
montages LBO ?
F. G-P. Il y a des vagues en ce qui concerne le conseil en
restructuration. Il faut s’attendre à plus de conseil en financement pour les 24 mois à venir.
Et s’il y a plus de restructuring,
il sera certainement dirigé vers
les corporates et aura plutôt trait
aux compétences des avocats
que des financiers, car localisé
dans le cadre de procédures
collectives.
Sur le niveau de dette dans certains dossiers, je pense que leur
retour à la hausse est principalement dû à l’inflation du prix des
cibles. Quand on regarde les rachats en UK, il n’y a quasiment plus d’actifs en vente pour moins de 9 ou 10 fois
l’Ebitda. Les niveaux d’endettement sont donc redevenus
assez tendus même si la problématique des covenants
n’est plus la même qu’avant crise. Ils sont plus légers,
les dossiers épineux concerneront essentiellement des
problèmes de remboursement d’intérêts ou de tranches
arrivant à maturité. Des enjeux non moins compliqués et
très financiers cette fois-ci.
« La hausse du niveau de la dette
Décideurs. Les allées et venues
dans certains dossiers est principalement due à l’inflation du prix
des cibles »
entre les deux banques d’affaires
sont-elles le symbole d’une relation
de « je t’aime moi non plus » ?
F. G-P. Non, je ne pense pas.
Même si ces allées et venues
existent, chaque personne
concernée a une histoire qui dépasse le seul spectre
Lazard-Messier Maris. Par ailleurs, ce sont de très bonnes
écoles, au même titre que les banques américaines ou
Rothschild, donc c’est normal qu’elles essaiment leurs
effectifs de manière importante. Je suis ravi d’avoir eu la
chance de passer par ces différentes maisons et d’avoir
participé au lancement et à la saga Messier Maris.
Décideurs. Côté dossiers, quels sont les tops de ces 18
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décideurs & dealmakers
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tour d'horizon
Webedia acquiert
Gameo Consulting
Digitaleo réunit 4 M€
Secteur : Web
Secteurs : Propriété Intellectuelle
Valeur : NC (CA 2014 cible :
2 M€)
Valeur : NC (CA cumulé cibles
2014 : 54 M€)
Conseil société : juridique : Fidal ; conseil cédant : financier :
Kagemusha Capital
Axa Global Life
place 285 M€ d’obligations
Secteur : Assurance
Valeur : 285 M€
Structuration : 2 classes
d’obligations A / B selon le
niveau de risques à couvrir
Turenne Capital
place toutes ses actions sur Euronext
Paris
Secteur : Finance
Valeur : NC
Conseils investisseur :
financier : Messier Maris ;
juridique : CVML ; conseil
cédant Sequana : Weil Gotshal
& Manges
Isai Gestion et Go Capital deviennent les nouveaux partenaires financiers de la start-up.
Digitaleo aura attendu une dizaine d’années avant de
boucler son premier tour de table, fort de 4 M€ réunis.
L’éditeur de plate-forme de marketing digital à l’attention
des commerçants et des enseignes de la distribution peut
remercier ses nouveaux actionnaires Isai Gestion et Go
Capital qui ont consenti à apporter 3,5 M€. 500 K€ supplémentaires ont été apportés par des experts du retail et du
marketing digital, cela grâce au réseau du président-fondateur, Jocelyn Denis. Après avoir réalisé l’acquisition
d’Imaginative, Digitaleo compte désormais s’attaquer au
marché européen et y conclure de nouveaux build-ups,
à commencer par l’Espagne. La firme a réalisé un chiffre
d’affaires de 7,5 M€ en 2014 et espère passer la barre des
9 M€ en 2015.
Conseil investisseurs : juridique : Cabinet Orsay ; conseils société : juridique :
Pinot de Villechenon ; financier : 66 NTH
Fizians lève 700 000 euros
Secteur : Énergie
Valeur : 15 M€
Conseils société : juridique :
Norton Rose
Electro Power
Systems rejoint la
Bourse parisienne
Secteur : Énergie
Valeur : 52,2 M€
Conseil société : juridique :
Linklaters ; conseil banques :
juridique : Gide
Cobalt Capital
cède Barat à
l’américain MCC
Secteur : Industrie papetière
Valeur : NC (CA cible 2014 :
30 M€)
Conseils cédant : financiers :
Transaction R, Raphaël
Financial Advisory ; juridique :
DLA Piper ; conseils acquéreur : financier : Crédit Suisse ;
juridiques : Ayache Salama,
Altana, Landwell
Aniplex devient
majoritaire au
capital de Wakanim
5
Secteur : Production Audio
& Vidéo
Valeur : NC
Conseils société : juridique :
STC Partners ; financier :
Sodica
RP Global conclut
son financement
obligataire
Impala prend 85 %
d’Arjowiggins et
d’Arjo Systems
Conseil investisseur : juridique : Altana ; conseil cible :
financier : Nord Transmission
Nestadio Capital et d’Ouest Angels Développement entrent
au capital de cet éditeur de logiciels de gestion.
Nouvelle levée
de fonds pour
Mediabong
Quatre ans après sa création, Fizians réalise son premier
tour de table et réussit à lever 700 000 euros auprès de
Nestadio Capital et d’Ouest Angels Développement. Les
dirigeants-fondateurs, Pierre Evenou et Louis Le Gouriellec restent au capital. La répartition n’a pas été communiquée. Grâce à cet argent, l’éditeur de logiciels de gestion
va pouvoir accélérer son développement outre-Atlantique
où il dispose déjà d’une filiale depuis février dernier. Le
marché allemand sera également une priorité. Fizians vient
de signer un partenariat avec Concat, l’un des leaders européens du stockage, pour distribuer son produit. Ses logiciels permettent d’accélérer la vitesse d’accès aux données tout en diminuant de 65 % leurs coûts de stockage.
Confiants dans leur technologie et dans la profondeur du
marché, les deux fondateurs estiment qu’un nouveau tour
de table compris entre 5 et 10 M€ sera nécessaire d’ici
deux ans.
Secteur : ESN
Valeur : 3 M€
Investisseur : Entrepreneur
Venture
Conseils société : juridique :
Walter Billet Avocats ; financier : Avolta Partners
Premier tour de
table pour V-Motech
Secteur : Industrie mécanique
Valeur : 1 M€
Investisseur : Newfund
Conseils investisseur : DD
juridique : MF2A ; financière :
SR Conseil ; conseil société :
juridique : Cabinet Colbert
décideurs & dealmakers
international
Que Salesforce soit avec eux
Valorisé à quelque 50 MD$, le spécialiste du cloud et de la gestion « relation
client » fait pâlir d’envie les géants de l’IT mais pas uniquement.
Selon une information donnée par Bloomberg, Salesforce, l’une des entreprises
les plus en vogue au sein de la tech mondiale, aurait mandaté plusieurs banquiers d’affaires pour lui trouver un repreneur. La décision du groupe fondé
par Marc Benioff en 1999 n’aurait fait que répondre à une offre présentée par
un acteur américain dont le nom n’a pas filtré. Mais qui a vraiment les moyens
de racheter une société qui pèse plus de 50 MD$ en Bourse ? Naturellement,
les regards se dirigent d’abord vers les puissants de l’IT, qui depuis quelques
années déjà, ont pris le tournant du cloud computing et pourraient largement
accélérer la cadence avec un pure player tel que Salesforce. Oracle, Microsoft, IBM et SAP seraient en première ligne. Tandis que les dirigeants de SAP
ont récemment indiqué qu’ils faisaient une halte sur le terrain du M&A, Oracle
semble lui avoir les moyens de s’offrir la pépite américaine. La firme de Larry
Ellison dispose en effet de plus de 40 MD$ de trésorerie et a réussi une émission obligataire de 10 MD$ dernièrement. Quant à Microsoft et IBM, les vieilles
dames de l’informatique, elles ont aussi un coup à jouer afin d’accélérer une
transition vers le cloud qui n’a pas été des plus simples. À moins que d’autres
acteurs moins traditionnels tels qu’Amazon, parviennent à sortir leur épingle du
jeu, et faire évoluer leur cloud d’infrastructure vers un cloud de plate-forme. Et
si jamais Salesforce n’est pas racheté, peut-être deviendra-t-il rapidement un
prédateur naturel de ses anciens potentiels acquéreurs…
6
Mylan : plutôt chasseur
que chassé
Non désireux de se faire racheter par son
rival israélien Teva, Mylan fait le forcing
afin d’acquérir l’irlandais Perrigo.
Jamais deux sans trois : Mylan, le fabricant américain de médicaments génériques, a présenté une troisième offre au
board de son concurrent irlandais Perrigo. Visé par des velléités d’absorption
de la part de l’israélien Teva, le pharma
américain a donc décidé de se défendre
par l’offensive. Ses derniers arguments,
présentés en cash et en equity, valoriseraient la cible à 29 MD$. Dans cette partie de poker à trois, difficile de dire qui
terminera en heads-up. Les dirigeants de
Mylan doivent en effet convaincre leurs
actionnaires que l’opération envisagée
avec Perrigo sera plus lucrative que de
céder aux avances de Teva. Il semblerait que l’israélien soit d’ailleurs enclin à
revoir son offre à la hausse. Cependant,
la combinaison Teva-Mylan, valorisée à
plus de 100 MD$, devra échapper aux
griffes des autorités de concurrence, ce
qui n’est pas une mince affaire.
Xinliyi prend 14,72 % dans Changjiang
Le conglomérat chinois réalise une opération en ligne avec sa
stratégie d’investisseur de long-terme.
Xinliyi, la holding chinoise engagée dans des secteurs aussi variés
que l’immobilier, la pharmacie ou encore la chimie, vient de réaliser
l’acquisition de 14,72 % du capital de Changjiang pour un montant de
1,5 MD€. Le vendeur, Qingdao Haier Investment and Development, recherchait un repreneur depuis plusieurs mois afin de récupérer les
fruits de cet investissement de longue date. La cible, spécialisée dans
le courtage de valeurs mobilières, correspond à la stratégie d’investisseur de long-terme du conglomérat Xinliyi.
LBO secondaire pour SportGroup
Equistone s’empare du leader mondial des surfaces synthétiques pour le sport et les activités récréatives.
Neuf ans après avoir fait son entrée dans la société allemande, IK Investment Partners
sort du capital au profit du fonds Equistone. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. Avec un chiffre d’affaires d’environ 300 M€, SportGroup est le leader mondial
des surfaces synthétiques pour le sport et les activités récréatives. Durant la présence du
fonds IK, la société allemande a doublé ses revenus en réalisant de nombreuses acquisitions. Une stratégie qui lui a permis d’accélérer son internationalisation. Le groupe est
désormais présent dans 70 pays.
Conseil acquéreur : juridique : Setterwalls ; conseils cédant : financier : Lincoln International ; juridique :
Willkie Farr & Gallagher
décideurs & dealmakers
nominations
Jacques Beyssade, Isabelle Maury, Christophe
Lanne, Natixis – BPCE
Jacques Beyssade occupera le poste de directeur des risques de la
BPCE en remplacement d’Isabelle Maury qui devient directeur de la
compliance.
Anciennement directeur des risques chez Natixis, Jacques Beyssade occupe désormais la même fonction pour la BPCE. Il remplace
Isabelle Maury qui devient directeur de la compliance de Natixis.
Jacques Beyssade sera quant à lui remplacé par Christophe Lanne.
Jacques Beyssade commence sa carrière en 1984 au Crédit Lyonnais, à Londres. En 2006, il devient directeur des marchés de capitaux
de Calyon pour l'Asie-Pacifique. En 2008, il est nommé responsable
de la supervision et gestion active des risques au sein de la banque
de financement et d'investissement de Natixis. Isabelle Maury débute
quant à elle en 1992 chez Deloitte en tant que senior auditeur dans le
département banques et institutions financières. En 1995, elle rejoint la
direction des marchés actions du Crédit Lyonnais et prend la responsabilité du suivi des risques de la zone Asie et de Londres.
Ben Bernanke, Citadel Investment
L’ancien président de la Réserve fédérale
américaine offrira son réseau et ses analyses macroéconomiques au hedge fund.
Plus d’un an après son départ de la Fed,
Ben Bernanke rejoint le fonds Citadel Investment. Il interviendra en tant que conseiller
auprès de Ken Griffin, le fondateur et dirigeant de Citadel. Un choix étrange puisque ce dernier avait largement critiqué la politique monétaire de l’ancien président de la
Réserve fédérale (Fed). Le fonds semble néanmoins avoir besoin
d’aide puisque ce dernier à réaliser une perte d'un milliard de dollars liée au courtage des obligations souveraines de pays développés. Citadel profitera également de son réseau dans le monde
de la finance. Enfin, son CV rassurera les investisseurs institutionnels, principaux souscripteurs du fonds. Une nomination qui n’est
pas un cas isolé. Les hedge funds apprécient le profil des hauts
fonctionnaires. Récemment, Jeremy Stein, un ancien de la Fed, a
été nommé conseiller du hedge fund BlueMountain.
Romain Massiah, Easton CF
À 34 ans, Romain Massiah est promu director.
Après avoir passé six ans chez DC Advisory, il participe à la fondation d’Easton Corporate Finance en 2009. Auparavant, il avait commencé sa carrière chez Lazard Frères à Paris. Il aura plus
particulièrement en charge les secteurs des loisirs, de la distribution, des biens de la consommation et des services aux entreprises. Au cours de ces dernières années, il s’est illustré dans le
secteur des fusions et acquisitions en participant à de nombreuses opérations. Il a notamment
conseillé les actionnaires familiaux de l’Hôpital Privé d’Evry dans la cession à Almaviva Santé
ou encore le groupe Viadom dans la restructuration de son actionnariat et de son endettement.
7
Thierry Laborde, BNP Paribas
Il prendra la tête des activités de banque de détail en Europe.
Tout va bien pour la plus grande banque française : les résultats du premier trimestre
sont supérieurs aux prévisions (le produit net bancaire a progressé de 11,6 % à 11 065
millions d’euros) et le remplaçant de François Villeroy de Galhau a déjà été trouvé. C’est
Thierry Laborde, actuel patron de BNP Paribas Personal Finance qui prendra la tête des
activités de banque de détail en Europe. Néanmoins, les deux hommes n'occuperont
pas exactement les mêmes fonctions. Thierry Laborde a été nommé directeur général
adjoint et non directeur général délégué. Il reprend ainsi les responsabilités opérationnelles de François Villeroy de Galhau, en arrivant à la tête des domestic markets.
Léovic Lecluze, Federal Finance
Gestion
Il sera à la tête du nouveau fonds Federal
Conviction Grande Asie.
Federal Finance Gestion a dévoilé discrètement son nouveau fonds Federal Conviction Grande Asie et annonce par la même
occasion l’arrivée de Léovic Lecluze au
sein de son équipe de gestion Actions.
Ce gérant spécialiste des marchés asiatiques, japonais et émergents, est basé
à Paris et gère exclusivement le nouveau
fonds Federal Conviction Grande Asie.
Grégory Erphelin, Predica
Predica nomme Grégory Erphelin directeur
des finances.
Ce polytechnicien diplômé des Ponts, des
Eaux et des Forêts est titulaire d’un MBA
du Collège des ingénieurs. Il a commencé au ministère de l’Agriculture comme
responsable du bureau du crédit et de
l’assurance. Quatre ans plus tard, il prend
en charge la régulation des assurances de
biens au sein de la direction générale du
Trésor. Il rejoint les rangs du groupe Crédit Agricole en 2008, et devient ensuite
directeur financier de Crédit Agricole Assurances, poste qu’il conserve.
Chrystelle Busque,
Caisse Centrale de Réassurance
Elle devient responsable de la direction financière de la CCR.
Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Ensta-Paris Tech et d’un DESCF, Chrystelle Busque a démarré sa carrière au sein du cabinet
Arthur Andersen. En 2001, elle intègre les Assurances générales de France (AGF, devenu
Allianz), où elle prend en charge les dossiers
de développement dans la zone MoyenOrient et Afrique du Nord. Depuis 2008, elle
dirigeait la gestion des risques, le contrôle
interne et l’actuariat corporate de la CCR.
décideurs & dealmakers
La croissance, une ardente opportunité, l’entrepreneuriat, une passion profonde
célébrons les entreprises de croissance...
1er juillet 2015
Pavillon d’Armenonville
Les partenaires platines
Les partenaires institutionnels
Organisé par