BEM 2015 - Première page
Transcription
BEM 2015 - Première page
Course “Stop au Diabète” à Alger Près de 200 participants Dans les wilayas productrices de dattes Plus de 88 millions de dinars pour la lutte contre le boufaroua et le myelois P 24 N° 3327 - DIMANCHE 14 JUIN 2015 P6 Site web : www.lecitoyendz.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr Affaire Khalifa La défense a déposé plainte contre des cadres de la Banque d’Algérie, l’administrateur et le liquidateur P3 Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants 120 millions d’enfants entre 5 et 14 ans astreints au travail BEM 2015 542.041 candidats entameront les épreuves dès aujourd’hui P3 Assurances : note de conjoncture du marché au 1er trimestre 2015 Un chiffre d’affaires de 33,9 milliards de DA P 3 Armée nationale populaire Gaid Salah en visite de travail à la 3ème région militaire à P4 Bechar Quelque 542.041 candidats concourront, à partir de dimanche, aux épreuves du brevet d’enseignement moyen (BEM) pendant trois jours. P3 Parachèvement de la transition démocratique au Burkina Faso Lamamra réitère le sou en de l’Algérie P 4 Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) L’Algérie saluée pour son “engagement”lors du séisme du Népal P 24 ACTUALITE 2 Dimanche 14 juin 2015 Assurances : note de conjoncture du marché au 1er trimestre 2015 Un chiffre d’affaires de 33,9 milliards de DA Contrairement aux assurances dommages qui enregistrent une baisse de 1,2%, les assurances de personnes et les acceptations internationales connaissent des hausses respectives de 18,7% et 3,5%. L e chiffre d’affaires réalisé par le secteur des assurances (y compris les acc e p t a t i o n s internationales de la CCR) au titre du premier (1er) trimestre 2015, est estimé à 33,9 milliards de dinars contre 34 milliards de dinars pour la même période 2014, soit une quasi-stabilité (très légère régression de 0,1%). C’est ce que révèle la note de conjoncture du premier trimestre du conseil national des assurances. Contrairement aux assurances dommages qui enregistrent une baisse de 1,2%, les assurances de personnes et les acceptations internationales connaissent des hausses respectives de 18,7% et 3,5%. En baisse de 1,2% comparativement au premier trimestre de l’année 2014, le chiffre d’affaires réalisé par les sociétés d’assurance de dommages au premier trimestre 2015 a atteint 31,5 milliards de dinars, ce qui lui octroie 92,5% de la part de marché du secteur des assurances. Hormis les deux branches « IRD » et « transport », qui accusent des régressions respectives de 7,6% et 19,1%, toutes les autres branches affichent des hausses. « Assurance automobile »: hausse de 2,4% La branche automobile, qui représente 64% de la production des assurances de dommages, enregistre 20,1 milliards de dinars, en progression de 2,4% par rapport à la même période de l’exercice précédent. Ce taux est en ralentissement, comparativement à l’année 2014, (+8% aupremier trimestre 2014) en raison de la baisse des importations des véhicules qui se poursuit pour la 2ème année consécutive (-19,1%). Les garanties facultatives enregistrent une hausse de 2,3% par rapport au premier trimestre 2014. Par ailleurs, la garantie « responsabilité civile » progresse de 2,9% avec une part dans le portefeuille automobile qui s’élève à 15,6% «Assurance IRD» : repli de 7,6% La branche Incendie et Risques Divers « IRD » enregistre un chiffre d’affaires de 8,9 milliards de dinars au titre du premier trimestre 2015, marquant ainsi une diminution de 7,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Les assurances « incendie » et « construction » capitalisent près de 78% de la production de la branche « IRD ». Leurs parts respectives sont de 44,5% et de 33,6%, affichant, ensemble, une progression de 9,7% par rapport à la même période 2014. Cette évolution est tirée en grande partie par la production de la sous-branche « construction » qui enregistre une importante hausse de 31,5%. Néanmoins, la branche « incendie » a reculé de 2,5%. Les risques divers accusent une baisse de 40,8%, due essentiellement à un décalage d’enregistrement d’importants contrats. L’assurance contre les effets des catastrophes naturelles enregistre une baisse de 2,5%, soit une décroissance en valeur qui avoisine les 17 millions de DA. Sa part dans la branche« IRD » s’élève à 7,5%. De même pour l’assurance « responsabilité civile », dont la part est estimée à 8,7% du portefeuille de la branche, qui affiche une régression de 8,7% par rapport à l’année 2014. «Assurance Transport » : baisse de 19,1% La branche « transport » enregistre une régression de 19,1% conséquence des baisses constatées au niveau des sousbranches « transport maritime » (-31,9%) et « transport aérien » (-10,2%). Le transport « terrestre » enregistre, quant à lui, un accroissement de 25,1% par rapport à l’année 2014. La structure de la branche « transport », au premier trimestre 2015, se compose de 61,6% pour le « maritime », de 30,7% pour le « terrestre » et de 7,7% pour l’« aérien ». « Assurances agricoles2» : hausse de 17,6% Les risques agricoles maintien- nent leur croissance, ils marquent une forte progression de 17,6% comparativement au1er trimestre 2014. Cette hausse est expliquée par les crédits agricoles octroyés « RFIG », d’une part, et par l’augmentation du volume des primes des sousbranches « engins et matériels agricoles » (+24,1%), « production animale » (+21,5%) et « production végétale» (+0,7%), d’autre part. La seule contre performance de la branche est enregistrée par l’assurance « responsabilité civile des agriculteurs » qui recule de 0,6%. « Assurance-crédit » : hausse de 11,3% En comparaison avec les réalisations du premier trimestre 2014, la branche affiche une production additionnelle de 28 millions de dinars marquant ainsi une augmentation de 11,3%. Cet accroissement est engendré essentiellement par le « crédit à l’exportation » et l’« insolvabilité générale » qui enregistrent, respectivement, 15,7 millions de DA et 107,2 millions de DA (en progression de 33% et de 19,9%, dans l’ordre, par rapport à la même période de l’année 2014). L’assurance crédit immobilier, quant à elle, marque une augmentation de 4,4% avec une production de 153,3 millions de DA. Par ailleurs, la part de la branche « IRD » diminue de 2 points (cette dernière passe de 30,4% au 1er trimestre 2014 à 28,4% au 1er trimestre 2015) alors que la branche « automobile » passe de 61,7% à 64,0% au courant du 1er trimestre 2015. Toutefois, la structure des autres branches n’a pas subi de grands bouleversements. Concernant les indemnisations, l e montant des sinistres réglés par les sociétés de dommages, au titre du 1er trimestre 2015, a atteint 12,1 milliards de DA pour un total de près de 265 761 dossiers réglés, dont 257 995 dossiers en automobile et 4 179 dossiers en « IRD ». Le montant total des sinistres réglés est prédominé à 80% par la branche « automobile », suivie par la branche « IRD » avec une part de15,5%. Le stock des sinistres à payer s’élève à 65,4 milliards de DA, dont 51,6% dédié à la branche «automobile » et 33,1% à l’ « IRD ». Selon l’origine des capitaux, la part revenant aux sociétés à capitaux privés atteint 27,0% au premier trimestre 2015, leur chiffre d’affaires d’un montant de 9,1 milliards de dinars, connaît une hausse de 1,9% comparativement à la même période de l’année 2014, soit une valeur additive de 166,6 millions de DA. Avec une progression de 18,7%, le chiffre d’affaires des assurances de personnes passe de 1,9 milliards de DA, au premier trimestre 2014, à 2,3 milliards de DA à la même période de l’année 2015, détenant ainsi une part de 6,7% du total des réalisations du secteur des assurances. La branche « prévoyance collective » occupe 20,1% du portefeuille des assurances de personnes et accuse une régression de 20,1%. La branche « vie & décès », qui canalise une part de 36,1%, marque une progression de 53,8%. La branche « maladie » passe de 8,5 millions de DA au trimestre premier 2014 à 38,9 millions de DA durant le 1er trimestre 2015, soit une évolution de 355,7%. Les branches « accidents » et « assistance » évoluent, respectivement, de 19,3% et 19,6% comparativement au 31/03/2014. Au titre du premier trimestre 2015, le montant des règlements s’élève à 361 millions de DA. Une importante part a été versée au titre de la branche «groupe» avec un montant de 222,6 millions de DA, soit 61,6% du total des règlements. Les branches « vie & décès », « accident » et « maladie » occupent des parts respectives de 32,4%, 4,1% et 1,7%. L’« assistance » affiche, quant à elle, une part résiduelle de 0,2%. Pour ce qui est des sinistres à payer, le montant a atteint 2,3 milliards de DA. Ce dernier est prédominé à 78,7% par la branche « groupe », suivie par la branche «vie & décès » avec un taux de 11%. Les branches « assistance » et « accident » occupent, dans l’ordre, 7,1% et 2,8%.Le montant de primes acceptées en affaires nationales s’élève, au premier trimestre 2015, à 6,6 milliards de DA. En ce qui concerne les acceptations internationales, le montant réalisé au titre du premier trimestre de l’année 2015 est estimé à 260 millions de DA. En termes de sinistres, le montant des règlements en affaires nationales a atteint 1,7 milliards de dinars. Par ailleurs, le montant des sinistres réglés en affaires internationales est de 55 millions de DA, soit une part de 3,1% du total des règlements. Mouloud Ait-Ali 3 A C T U A L I T E BEM 2015 Dimanche 14 juin 2015 542.041 candidats entameront les épreuves dès aujourd’hui Quelque 542.041 candidats concourront, à partir de dimanche, aux épreuves du brevet d’enseignement moyen (BEM) pendant trois jours. L e nombre global des candidats au BEM a enregistré une baisse de 12,09 % par rapport à l’année précédente (591.509 candidats), selon l’Office national des Examens et des Concours (ONEC). Le nombre de candidats libres est estimé à 7512 alors que celui des filles est supérieur à celui des garçons avec respectivement 280.129 contre 261.912. Parmi le nombre global des candidats, 3898 sont issus des écoles privées, 174 candidats aux besoins spécifiques, 5922 candidats issus des centres de rééducation et 602 étrangers passeront des épreuves du BEM. Concernant les élèves concernés par l’examen du dessin, leur nombre est estimé à 280.591 candidats, alors que le nombre des élèves concernées par l’examen de la musique est estimé à 157.608 candidats. Les élèves ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20 accèderont automatiquement en classe de première année secondaire sur la base de la moyenne décrochée à l’examen national et celle de l’évaluation continue de l’année. Les résultats du BEM seront annoncés le 4 juillet. Le taux de réussite national à l’examen du Brevet d’enseignement moyen de l’année précédente était de 59,54 %. Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants 120 millions d’enfants entre 5 et 14 ans astreints au travail A travers son message présenté à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant, le premier juin de cette année, Son Excellence, Monsieur le Président de la République avait insisté sur l’intérêt porté à cette frange de la population. A cet égard, il avait notamment déclaré que « Les efforts déployés par les pouvoirs publics et la société civile ont permis de réaliser de grandes avancées dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique de sauvegarde de l’enfance qui trouve son ancrage dans des plans rigoureux et ambitieux figurant en bonne place dans le programme de développement consacré par l’approbation du peuple à l’occasion de l’élection présidentielle ». Et c’est dans cette esprit que s’inscrit notre action par rapport au dossier qui « nous réuni aujourd’hui ». C’est par ce passage du discours du président de la république que le ministre du travail, M Mohamed El Ghazi, a entamé son allocution à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants. « A l’instar de plusieurs pays dans le monde et comme c’est de tradition depuis plusieurs années, l’Algérie célèbre cette date symbolique, exprimant ainsi et avec force l’attachement des hautes autorités du pays à lutter contre l’emploi des enfants », souligne le ministre. Cette année, la journée mondiale contre le travail des enfants portera, selon lui, un intérêt particulier sur l’importance qu’une éducation de qualité joue dans la lutte contre le travail des enfants, en consacrant le slogan retenu par l’Organisation Internationale du travail 2015 « Non au travail des enfants, oui à une éducation de qualité ». La communauté internationale aura à examiner à travers l’expérience des dernières années les raisons pour lesquelles les objectifs de développement en matière d’éducation n’ont pas été atteints, et fixera de nouveaux objectifs de stratégie. En effet, les estimations mondiales indiquent que quelque 120 millions d’enfants entre 5 et 14 ans sont astreints au travail, et donc loin des bancs de l’école et du système éducatif de manière générale. Pour cette année, à l’occasion de la journée mondiale contre le travail des enfants, la communauté internationale est interpellée pour mettre en place tous les moyens afin de garantir une éducation de qualité, gratuite et obligatoire, au moins jusqu’à l’âge minimum d’admission au travail, et des mesures pour atteindre ceux qui sont actuellement en situation de travail des enfants. Il faut également, affirme le ministre, « multiplier les efforts pour s’assurer que les politiques nationales sur le travail des enfants et l’éducation soient cohérentes et efficaces et mettre en place des politiques qui garantissent l’accès à une éducation de qualité et des investissements dans le domaine de l’enseignement ». et d’ajouter : «nous remarquons tous ici, que ces objectifs, l’Algérie les a fait siennes depuis toujours, et sans être d’un optimisme excessif, les efforts pour atteindre pleinement cette stratégie reste largement à la portée de notre pays, où quelque 8,3 millions d’enfants entre 6 et 16 ans sont scolarisés, de manière gratuite et obligatoire, avec un taux de scolarisation qui est estimé à 98% ». C’est ainsi que tout est mis en œuvre afin d’éviter à l’enfant de rejoindre la vie active à un âge précoce. L’Etat leur offre à ce titre la possibilité d’acquérir un savoir faire, nécessaire à leur insertion dans le monde du travail. En matière de contrôle, avoue M El Ghazi, il est procédé de manière permanente au renforcement des mécanismes de lutte contre le travail des enfants à travers le contrôle des services d’inspection du travail. En effet, l’Inspection du travail a procédé dans ce cadre à plusieurs enquêtes pour s’enquérir de l’état de l’application de la loi en matière de respect de l’âge légal au travail. Les résultats de ces enquêtes confirment, chaque fois, les données établies lors des années précédentes et qui démontrent que ce phénomène est marginal (Ce taux ne dépasse guère les 0,5% d’enfants au travail par rapport aux effectifs des travailleurs présents sur les différents lieux de travail contrôlés). Il convient de souligner en outre, qu’aucun cas n’a été signalé en ce qui concerne l’existence des pires formes de travail des enfants selon le concept de la convention 182 ratifiée par l’Algérie. Mouloud Ait-Ali Affaire Khalifa La défense a déposé plainte contre des cadres de la Banque d’Algérie, l’administrateur et le liquidateur L a défense de Rafik Abdelmoumene Khelifa a annoncé samedi avoir présenté au procureur général près la cour de Blida une “plainte officielle” contre des cadres de la Banque d’Algérie, l’administrateur et le liquidateur de Khalifa Bank, estimant que ces responsables étaient coupables “d’actes que criminalise la loi”. Les personnes concernées par la plainte sont Mohamed Laksaci, Gouverneur de la Banque d’Algérie, Ali Touati, vice gouver- neur, Mohamed Khemoudj, qui était DG de la Commission bancaire, Mohamed Djellab, ex administrateur de la banque et Moncef Badsi, le liquidateur de Khalifa Bank, a précisé l’avocat Merouane Medjehouda, lors de sa plaidoirie pour Abdelmoumen Khelifa, accusé principal dans l’affaire Khalifa. Me Medjehouda a expliqué que le dossier remis au procureur général et au juge Antar Menouar contenait des preuves attestant “des faits commis par les personnes citées que la loi criminalise”. “les faits retenus contre eux sont liés l’opération de contrôle de la banque Khalifa par les inspections de la Banque d’Algérie, la décision portant suspension du commerce extérieur de la banque en 2002, la décision du retrait de l’agrément ainsi que l’entame de la liquidation”, a expliqué l’avocat. “Des dépassements d’ordre juridique ont été commis par ces responsables, ce qui justifie leur poursuite en justice”, a-t-il ajouté A C T U A L I T E 4 Dimanche 14 juin 2015 Armée nationale populaire (ANP) Gaid Salah en visite de travail à la 3ème région militaire à Bechar Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a effectué, jeudi et vendredi, une visite de travail et d’inspection à la 3ème région militaire à Bechar. L e chef d’Etat-major a entamé sa visite par une rencontre avec les cadres et les personnels de la 3ème Région militaire, où il a prononcé une allocution d’orientation qui a été suivie, par visioconférence, par l’ensemble des unités de la région. A cette occasion, Gaid Salah a mis l’accent sur “les missions constitutionnelles assignées à l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, veillant au renforcement de nos capacités militaires et à la revalorisation de ses moyens dissuasifs pour faire face à toute tentative d’atteinte à la souveraineté de l’Algérie et à sa sécurité nationale”.Il a également exhorté l’assistance à “faire preuve de plus de vigilance et de travail appliqué et fructueux dans tous les domaines, à même de se tenir à un état prêt et opérationnel”.”La grande conscience qu’ont les fils fidèles de l’Algérie de l’intérêt national suprême était la principale motivation qui leur a donné la force nécessaire pour que notre pays ait, aujourd’hui, sous le commandement et le soutien de son excellence M. le président de la République, chef suprême des forces Armées, ministre de la Défense nationale, cette immunité sécuritaire et ce haut niveau de sécurité, de sérénité et de stabilité, et puisse franchir toutes ces étapes du parcours de développement socio-économique, en dépit des situations difficiles que connaît le monde d’aujourd’hui sur les plans territorial et interna- tional”, a encore relevé le chef d’état-major de l’ANP. L’occasion a, ensuite, été donnée aux éléments de la Région qui ont exprimé leur “grande fierté de faire partie des rangs de l’ANP et de leur immuable engagement à défendre la Nation et préserver sa souveraineté, sa stabilité et sa sécurité”. Au cours de la deuxième journée de sa visite à la 3ème Région militaire, le général de corps d’Armée a supervisé, au niveau du champ de manœuvre de la 40ème division d’infanterie mécanisée, un exercice tactique avec munition réelle, ayant pour thème “la division d’infanterie mécanisée dans la contre-attaque”. Cet exercice, portant le nom “Tornade 2015”, a vu la participation des unités de la 40ème division d’infanterie mécanisée, soutenues par les moyens aériens, un régiment de missiles sol-air, le régiment régional des transmissions ainsi que le bataillon technique d’entraînement. Le chef d’état-major a suivi avec beaucoup d’intérêt les phases de l’exercice qui s’est déroulé dans de bonne conditions, conformément au plan tactique tracé et selon l’agenda établi, où les unités participantes ont démontré une grande aptitude à la maîtrise, l’organisation et la planification des opérations de combat et la conduite des unités sur le terrain, ainsi qu’aux capacités de manœuvre et de contrôle des moyens de coordination et de coopération requises, ce qui vient confirmer les qualifications opérationnelles et de combat du corps de bataille de l’Armée nationale populaire. Le général de corps d’Armée, dans son évaluation de l’exercice, a donné des instructions tactico-opérationnelles aux commandants d’unités, au cadres et aux subalternes. “Je voudrais, en premier lieu, en cette honorable occasion, vous assurer que nous croyons fermement que les grands résultats ne s’obtiennent qu’en fournissant de grands efforts, qui nécessitent, comme vous le savez tous, une foi inébranlable en la noblesse des missions et des objectifs escomptés, et une pleine conscience des défis futurs à relever et des enjeux à gagner”, a souligné Gaid Salah. “L’enjeu du renforcement du développement et de la modernisation de l’Armée nationale populaire et de la faire aboutir aux fins projetées, est le défi que nous avons et continuons à relever, avec l’aide de Dieu Le Tout-Puissant, sous l’égide de son excellence le président de la République, chef suprême des forces Armées, ministre de la Défense nationale, afin de parfaire son parcours réussi et de décrocher ses résultats souhaités”, a-t-il ajouté. Gaid Salah a réaffirmé que “ce qui a été concrétisé, aujourd’hui, en termes de résultats sur le terrain de cet exercice, est le fruit des efforts consentis par le Haut commandement de l’ANP, à tous les niveaux, notamment en matière de formation, d’entraînement, de modernisation des équipements et des engins de combat, à même d’être en adéquation avec les objectifs tracés et les ambitions prospectées”. “Cet exercice s’est déroulé dans de bonnes conditions conformément au plan tactique tracé et selon l’agenda établi, où les participants ont pu démontrer une grande capacité d’assimilation du contenu de ce plan, ce qui a démontré leur degré de maîtrise en matières d’organisation, de planification des opérations de combat et de conduite des unités sur le terrain, ainsi que leur capacité de manœuvre et de contrôle des moyens de coordination et de coopération requises”, a-t-il relevé. Parachèvement de la transition démocratique au Burkina Faso L Lamamra réitère le soutien de l’Algérie e ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a réitéré vendredi à Johannesburg le soutien de l’Algérie pour le parachèvement de la transition démocratique au Burkina Faso. M. Lamamra qui a représenté l’Algérie à la 3ème réunion ministérielle du Groupe international de suivi et d’accompagnement du Burkina Faso, tenue en marge des travaux du Conseil exécutif de l’Union africaine, a exprimé le soutien de l’Algérie aux efforts de transition en cours en vue de la réalisation, à travers les prochaines élections, de la paix et la démocratie au Burkina Faso. Rappelant les relations d’amitié entre l’Algérie et le Burkina Faso et l’importance de la stabilisation de ce pays pour l’espace sahélosaharien, le chef de la diplomatie algérienne a salué la coopération constructive établie entre les Nations Unies, l’Union africaine et la CEDEAO en vue d’assister ce pays ami dans cette œuvre. Dans cette perspective, le ministre a mis l’accent sur la nécessité pour Ramtane Lamamra, a eu vendredi des entretiens avec ses homologues tanzanien et malien, à Johannesburg, en marge des travaux de la 27ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA). les parties prenantes burkinabés d’œuvrer pour une réconciliation nationale et pour un processus inclusif qui favoriseront une sortie de crise consensuelle. Le Groupe international de suivi et d’accompagnement du Burkina Faso qui comprend l’Union africaine, la Commission économique pour le développe- ment de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les Etats voisins et amis du Burkina Faso ainsi que d’autres représentants de la Communauté internationale a été saisi d’un rapport de la Commission électorale burkinabé sur l’état des préparatifs des prochaines échéances électorales qui mettront fin à la période de transition. Et rencontré son homologue tanzanien M. Lamamra a rencontré son homologue tanzanien, M. Bernard Membe. Les deux ministres ont, à cette occasion, passé en revue les différents aspects liés à la coopération algéro-tanzanienne dans le cadre du suivi des conclusions de la visite d’Etat effectuée en mai dernier à Alger par le chef de l’Etat tanzanien. M. Lamamra s’est également entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération Internationale du Mali, M. Abdoulaye Diop, avec lequel il a échangé sur le suivi des mesures convenues dans le cadre de la réunion de consultations tenue à Alger en vue du parachèvement, le 20 juin, du processus de signature de l’Accord de Paix et de Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger. La 5 Dimanche 14 juin 2015 Le 25e sommet de l’UA sera «capital» et «historique» pour la cause sahraouie Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé vendredi à Pretoria (Afrique du Sud) que le 25e sommet de l’Union africaine (UA) sera “capital” et “historique” pour la cause sahraouie. “ L e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA sera capital et historique, compte tenu de l’importance des rapports sur la cause sahraouie qui seront débattus, dont le rapport de la Commission africaine qui exhorte les Nations unies à accélérer l’organisation d’un référendum au Sahara occidental”, a déclaré le ministre sahraoui des Affaires étrangères dans un entretien à l’APS. Il s’agira également, a-t-il dit, de l’examen de la résolution adoptée en mars dernier par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, adoptée jeudi par les ministres africains lors de la 27e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA et devant être soumise au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement pour examen, les 14 et 15 juin à Johannesburg. Evoquant le rôle de l’UA en vue de trouver une solution à la question sahraouie, M. Ould Salek a rappelé que l’UA était le “deuxième garant du plan de règlement approuvé par les parties sahraouie et marocaine en 1991 sous les auspices de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et l’ONU”, soulignant que l’UA “s’efforce d’accomplir son rôle et reven- dique l’organisation d’un référendum”. Le ministre sahraoui a, par ailleurs, critiqué le rôle du Conseil de sécurité, qui “gère techniquement l’organisation du référendum”, affirmant que ce dernier “se trouve dans une position qui l’empêche de jouer son rôle du fait de la présence de forces et d’Etats membres permanents qui opposent leur droit de veto, notamment la France, entravant tous les efforts et dé- marches”. “Le problème ne réside pas dans le refus du Maroc d’obtempérer aux résolutions des Nations unies et de mettre en oeuvre ce qui a été conclu” mais “vient de l’intérieur du Conseil de sécurité où les démarches de la communauté internationale sont entravées”, a-til enchaîné. Les dirigeants africains au niveau de l’UA “ont pris acte de cette question et tentent d’agir pour y mettre un terme”, a fait sa- voir le chef de la diplomatie sahraouie, rappelant la résolution du sommet africain, il y a deux ans, portant désignation de l’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, en tant qu’envoyé spécial pour la Sahara occidental, toutefois, a-t-il déploré, le Conseil de sécurité “n’a pas voulu entendre les rapports de ce dernier en raison des entraves de la France au processus d’organisation d’un référendum”. L’enquête onusienne sur la mort de Dag Hammarskjold terminée Les enquêteurs mandatés par les Nations unies sur la mort, en 1961, du deuxième secrétaire général de l’ONU, le suédois Dag Hammarskjold, ont remis leur rapport, assorti de recommandations, au secrétaire général Ban Ki-moon, a indiqué vendredi l’ONU. L’équipe d’experts indépendants nommés en mars afin de rouvrir l’enquête, ont interrogé “de nouveaux témoins” en Zambie, lieu de l’accident d’avion qui avait coûté la vie au diplomate suédois, et “ont recueilli des éléments nouveaux supplémentaires”, a précisé le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric. Ces informations nouvelles “proviennent d’Etats membres et d’autres sources, dont des archives nationales et privées en Belgique, en Suède et au Royaume uni”, a ajouté M. Dujarric. M. Ban va étudier soigneusement le rapport des experts et le rendra public, ainsi que ses propres recommandations, “dès que possible”, a-t-il fait savoir. Dag Hammarskjold avait été tué le 18 septembre 1961 quand son DC-6 s’était écrasé près de Ndola, en Rhodésie du Nord (actuelle Zambie) alors qu’il effectuait une mission de paix au Congo nouvellement indépendant. Il avait 56 ans. L’incendie dans un magasin d’électroménager à Saïd-Hamdine maîtrisé début du travail de la police scientifique L a police scientifique a pris le relais samedi matin de la centaine d’éléments de la Protection civile qui avaient lutté jusque tard dans la nuit de vendredi contre l’incendie qui a ravagé un magasin de produits électroménagers à Said Hamdine, dans la comme de Bir Miroud Raïs à Alger, a-t-on constaté. ‘’L’incendie s’est déclaré dans le magasin où étaient entreposés des appareils de l’électroménager. L’incendie s’est propagé sur près de 120 mères, à l’inté- rieur du magasin et de l’entrepôt de stockage’’, a indiqué un officier de la protection civile, le visage noirci par la fumée. Il ajoute :’’ nous avons travaillé pratiquement toute la nuit pour éteindre le feu., qui était très important’’. Pour éviter la propagation de l’incendie aux appartements situés au dessus de ce magasin, pour protéger les habitants et pour qu’il ne s’étende vers les autres immeubles, ‘’nous avons isolé le magasin par un dispositif, qui nous a permis de nous concentrer sur le feu’’, ajoute un autre officier de la protection civile rencontré sur place. Dans la matinée, le directeur général de la protection civile Mustapha Lehbiri s’était rendu sur place en compagnie de hauts responsables de la protection civile. Le feu, qui s’est déclaré vers 16h54min, a occasionné d’importants dégâts matériels, ‘’mais heureusement, on ne déplore aucune perte humaine ou des blessés’’, précise le même officier. Une centaine de sapeurs pompiers, au moins 20 véhicules dont des camions anti-incendie, deux échelles télescopiques, quatre ambulances et un important matériel de lutte contre les incendies ont été déployés par la protection civile de l’unité centrale et de la wilaya d’Alger. Après la maîtrise de l’incendie, la police scientifique avait, quant à elle, entamé dans la matinée le long travail d’investigation pour déterminer l’origine et les raisons de ce sinistre. Près de 1500 migrants clandestins interpellés dans les Alpes-Maritimes P rès de 1500 migrants en situation irrégulière, venus principalement d’Erythrée et du Soudan via l’Italie, ont été interpellés ces sept derniers jours dans les Alpes-Maritimes, a annoncé vendredi la préfecture. Le nombre de procédures de réadmission en Italie a été renforcé proportionnellement avec 1097 sur 1439 migrants raccompagnés dans ce pays au cours de la même période, a précisé le préfet Adolphe Colrat lors d’une conférence de presse, soulignant que les moyens des forces de l’ordre ont été plusieurs fois renforcés face à cette situation qui dure depuis environ deux mois. Les interpellations se déroulent dans une bande de 20 kilomètres autour de la frontière francoitalienne ainsi que, depuis quelques semaines, dans les gares internationales de Nice et de Cannes. même période de sept jours, avait culminé à 1100 personnes. 6 R É G I O N S Dimanche 14 juin 2015 Tiaret 360 millions de dinars pour la solidarité avec les nécessiteux durant le Ramadhan U ne enveloppe de 360 millions de dinars est consacrée pour l’action de solidarité avec les familles nécessiteuses durant le mois de Ramadhan dans la wilaya de Tiaret, a-t-on appris du directeur local de l’action sociale. A cette action de solidarité contribuent les communes de la wilaya avec 300 millions de dinars, le ministère de la Solidarité nationale avec 40 millions de dinars, la Direction des affaires religieuses (12 millions de dinars) et les services de la wilaya et de l’APW (7 millions de dinars), a indiqué Mohamed Kacem. Le montant global permettra de fournir 83 000 couffins de Ramadhan (denrées alimentaires au profit) des familles nécessiteuses, soit 4000 DA par couffin. La Direction de l’action sociale a recensé à ce jour, en collaboration avec les communes, 70 000 familles démunies à travers la wilaya. Les listes définitives n’ont pas encore été établies, a-t-on signalé de même source. L’opération de distribution des couffins du Ramadhan a été lancée à travers les communes. Par ailleurs, 18 restaurants de l’iftar seront ouverts à travers des communes dans le cadre du même élan de solidarité pour servir des repas chauds aux nécessiteux et aux passants, une opération chapeautée par le Croissant-Rouge algérien. Aéroport d’Oran Les conditions d’accueil de la communauté se sont améliorées Les conditions d’accueil, au niveau de l’aéroport international Ahmed-Ben Bella d’Oran, de la communauté algérienne établie à l’étranger, se sont améliorées en dépit de contraintes et entraves, ont estimé, à Oran, les membres de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration à l’Assemblée populaire nationale (APN). « L es conditions d’accueil de la communauté algérienne établie à l’étranger, tout comme les autres passagers, sont en amélioration progressive à l’aéroport d’Oran, malgré certains points qui nécessitent encore des efforts pour les parfaire», a souligné le président de la commission, M. Boualem Bousmaha, lors de la visite d’une délégation parlementaire au niveau de cette infrastructure aéroportuaire. L’interlocuteur a mis en relief, dans son intervention en présence des différents intervenants dans l’aéroport d’Oran, les efforts consentis pour alléger le traitement des voyageurs, notamment par le renforcement des ressources humaines des corps de la Police des frontières et des Douanes, tout en déplorant l’absence de couloirs au niveau des bureaux de contrôle des deux corps, dédiés aux femmes enceintes, handicapés et personnes âgées. Pour sa part, le membre de la même commission, le député Ab- delkebir Maatali a valorisé les résultats donnés par l’annulation de la fiche de police qui a permis, entre autres, le traitement rapide des voyageurs au départ et à l’arrivée, saluant ce diapositif qui contribue à atténuer la tension des files d’attente et ses répercussions sur le passager. Les membres de la délégation, qui ont suivi de visu les conditions d’accueil à l’arrivée d’un vol en provenance de Paris (France), ont passé en revue le dispositif mis en place pour mieux accueillir les membres de la communauté algérienne de retour au pays durant la saison estivale qui coïncide avec le mois de Ramadhan et l’Aïd El Fitr. La lenteur dans la réception des bagages lors des arrivées, les déclarations des devises au niveau des contrôles douaniers ainsi le retards des vols, ont été au centre des débats lors de cette visite. De son côté, le directeur général-adjoint de la Société de gestion des aéroports de l’ouest, Miloud Djemaï a soulevé l’incapacité de la structure de l’aéroport d’Oran à contenir le volume du trafic estimé à une moyenne de 1,5 million de passagers par an sur les lignes inté- rieures et internationales. La capacité théorique ne dépasse pas la moyenne de 850 000 passagers, at-il fait remarquer. Pour leur part, le chef d’inspection divisionnaire des douanes Oran-extérieure, Mustapha Bentayeb et le chef de la brigade aérienne de police des frontières, le commissaire divisionnaire, Abdelmadjid Belagoune ont évoqué des impératifs sécuritaires en matière de facilitation du traitement des vols, soulignant l’importance de la vigilance et des actions préventives afin de contrecarrer toutes formes de trafic menaçant la santé, la sécurité publique et l’économie nationale. Le directeur régional de la compagnie nationale Air Algérie, Fouad Chentouf a déploré les moyens modestes dont dispose la structure de l’aéroport d’Oran, surtout en période estivale. La moyenne des vols traités quotidiennement passe de 60 à 72 vols durant cette saison d’été connue par un grand flux des membres de la communauté établie à l’étranger. Aïn-Temouchent Formation d’auxiliaires de vie pour les malades alités L’ association «El Rafik» de Béni-Saf compte lancer une formation d’auxiliaires de vie pour la prise en charge à domicile des malades alités, a-ton appris en marge d’une sortie de plein air dont a bénéficié une trentaine de malades à la forêt «Camérata». «Cette opération permettra à 60 malades adhérents à l’association d’être accompagnés dans leur quotidien, notamment en matière d’hygiène, entretien et alimentation», a souligné Mme Benouissifia, membre du bureau exécutif de l’association. Cette cadre infirmière en retraite et élue à l’APC de Béni-Saf a indiqué que des démarches ont été entamées dans ce sens avec la Direction de l’ac- tion sociale de la wilaya d’Aïn-Temouchent qui a donné son accord, et la Cnas, la commune et le Centre de formation professionnelle de Béni-Saf, pour l’aboutissement de cet important projet. Les futurs auxiliaires de vie, des bénévoles dans leur très grande majorité, suivront une formation de 8 à 12 mois qui leur permettra de prendre en charge ces malades lourds, a-t-elle ajouté tout en rappelant que cette filière existe déjà à Alger et Oran. Un autre projet, initié par «El Rafik», concerne l’édification d’une salle de rééducation propre à l’association pour prendre en charge les malades alités, surtout ceux atteints d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), a signalé, pour sa part, le vice-président de l’association, Belghomari Brahim déclarant «actuellement, nous faisons appel à des rééducateurs privés». La sortie de plein air a énormément fait plaisir aux malades alités dont certains n’étaient pas sortis de leur domicile durant une année, a-t-on souligné. Au programme de cette sortie, une animation de clown, des chants et musique, ainsi qu’un déjeuner champêtre. Créée en 2008 selon son président, M. Yousfi Zoubir, infirmier instrumentiste à l’hôpital 19-Mars-1962 de Béni-Saf, cette association d’accompagnement des malades alités, composée de médecins, psychologues, infirmiers et anesthésistes, prodigue, à titre bénévole, des soins et des conseils aux malades et à leurs familles pour assurer un bon suivi de la situation des patients. «Nous essayons, autant que faire se peut, de doter les malades alités en matelas anti-escarres très coûteux et fauteuils roulants pour faciliter leurs déplacements», a-til déclaré appelant les bienfaiteurs et les autorités locales à les soutenir pour venir en aide aux malades. Le rêve de cette association demeure, selon M. Yousfi Zoubir, l’acquisition d’une ambulance pour le transport de ces malades alités. «Nous avons adressé des demandes dans ce sens à la wilaya, ainsi qu’à la Direction de l’action sociale de la wilaya d’Aïn-Temouchent», a-t-il indiqué. Dans les wilayas productrices de dattes Plus de 88 millions de dinars pour la lutte contre le boufaroua et le myelois U ne enveloppe de plus de 88 millions de dinars a été allouée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural pour la lutte préventive contre le boufaroua et myelois dans les wilayas productrices de dattes, a-t-on appris du directeur des services agricoles (DSA) de Ghardaïa. Cette opération de surveillance préventive et de lutte contre ces parasites du palmier, au titre de la campagne 2015, touchera près de quatre millions de palmiers dattiers des wilayas d’Adrar, Béchar, Biskra, El-Bayadh, El-Oued, Khenchela, Ghardaïa, Illizi, Ouargla, Tamanrasset et Tindouf, a précisé M. Ali Bendjoudi. Le financement de cette opération a été puisé du Fonds de promotion zoo-sanitaire et de protection phytosanitaire (FZPP), a-t-il expliqué, ajoutant que le traitement contre ces parasites destructeurs de la production de dattes sera confiée aux services de l’Institut national de protection des végétaux (INPV), en sous-traitance avec les micros entreprises locales de jeunes créées dans le cadre des programmes du Plan national de développement de l’agriculture (PNDA). Selon le même responsable, les services de l’INPV sont également chargés du suivi et du contrôle de l’opération à tra- vers l’ensemble des wilayas concernées par cette campagne. Considéré comme un moteur du développement économique et social local de type oasien, par ses multiples fonctions, le palmier dattier (phœnix dactylifera), qui compte en Algérie prés de 20 millions palmiers, dont plus de 11 millions productifs, fournit un réservoir génétique important évalué à plus d’un millier de variétés, dont les plus répandues sont Deglet Nour , El-Ghars, Degla Beïda, Timjouhert, Bent Kbala et autres. Les maladies du boufaroua et du myelois sont générées par des vers qui tissent autour d’un régime de dattes une toile semblable à celle de l’araignée, et rongent le fruit et étouffent le palmier, causant une baisse sensible de sa productivité et de la qualité de son fruit, selon les spécialistes de la DSA de Ghardaïa. Pour faire face à titre préventif contre une éventuelle infestation de ces parasites destructeurs de la production phenicicole, la wilaya de Ghardaïa va traiter quelque 340 000 palmiers dattiers. Le plus grand nombre de palmiers dattiers à traiter est circonscris dans les wilayas d’El-Oued et Biskra avec 1,2 millions de palmiers chacune, suivi de celle d’Ouargla avec 620 000 palmiers productifs. R E G I O N S 7 Dimanche 14 juin 2015 Médéa Regain d’intérêt pour la culture du cerisier La culture de la cerise dans la wilaya de Médéa connaît un regain d’intérêt au sein de la communauté agricole, mais également chez les responsables du secteur qui redoublent d’efforts en vue de sa relance, a-t-on constaté. C ette activité a périclité au cours des dernières décades, en raison de son abandon par les exploitants agricoles, lui préférant d’autres cultures arboricoles plus rentables, rappelle-t-on. La récolte record obtenue, durant la saison agricole 2013-2014, qui a dépassé, selon les statistiques de la Direction des services agricoles, les 17 000 de quintaux, toutes variétés confondues, a quelque peu conforté la démarche engagée par ces services, dans le but de préserver le potentiel existant et d’entamer, en parallèle, des actions susceptibles d’impulser une nouvelle dynamique à la culture du cerisier. Un programme d’extension du potentiel local a été lancé dans cette perspective par la Direction des services agricoles, portant plantation de mille hectares de cerisier, à travers les communes, jouissant déjà d’une expérience dans ce domaine, à l’instar des communes de Benchicao, Ouzera, El-Omaria, Si-Mahdjoub et Ouled-Brahim. La superficie réservée à cette culture a été portée, grâce aux nouvelles plantations réalisées au niveau de ces communes, à 1473 hectares, contre à peine 400 hectares exploités de façon irrégulière par ces propriétaires, dont seulement 320 hectares étaient en production, a-t-on expliqué à la DSA. L’objectif tracé par la DSA consiste en l’extension graduelle des superficies consacrées à la culture du cerisier, notamment dans les zones disposant d’un potentiel et d’un savoir-faire dans ce domaine, l’introduction de cette culture dans de nouvelles zones, en vue de diversifier l’activité agricole, d’élargir la variété de cerisiers et ne plus se contenter des traditionnelles variétés produites localement, telles que le «bigarreau», le «burlat», le «Napoléon» ou le «cœur de pigeon», a-t-on fait savoir de même source. Deux nouvelles variétés, l’une locale appelée «Tixeraïne», l’autre étrangère, connue sous le nom de «Hedelfengen», ont été testées avec succès dans certaines exploitations agricoles de la ré- gion, d’après les responsables de la DSA, qui révèlent que des expériences sont menées, depuis quelques temps, au niveau de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (Itaf) de Benchicao sur une trentaine de variétés, dont une quinzaine de variétés ont donné des résultats concluants et devraient être introduites progressivement sur certaines exploitations de la région. Bouira L Coup d’envoi des travaux de réalisation d’un hôpital de 120 lits à Aïn-Bessem es travaux du projet de réa- santé publique dont sa livraison duire la tension sur les autres d’après le plan du projet pré- lisation d’un hôpital de 120 lits dans la commune d’AïnBessem (Ouest de Bouira) ont été lancés, par les autorités locales de la wilaya, a-t-on constaté. Au niveau du site où est implanté le projet, le wali, Nacer Maskri, a procédé à la pose de la première pierre pour la construction de cette infrastructure de est prévue pour juin 2017, selon les détails contenus dans la fiche technique du projet. Un montant de plus de 960 millions de dinars est alloué pour la concrétisation de cette opération dans un délai de 24 mois. Ce projet est destiné à renforcer le secteur de la santé dans la commune d’Aïn-Bessem et à ré- structures sanitaires de Bouira et de celles des communes voisines. Cette future structure de trois étages sera composée, notamment d’un bloc administratif, d’un réfectoire, ainsi que de services de maternité, de pédiatrie, médecine interne, une imagerie et un pavillon des urgences et un autre service de chirurgie, senté aux autorités locales au cours de la visite. Le premier responsable de la wilaya, qui s’est enquis du plan général de cette future infrastructure, a instruit les entreprises réalisatrices pour qu’elles entament «rapidement» les travaux et respectent les délais contractuels. Aïn-Temouchent Une soixantaine d’enseignants bientôt recrutés par le Centre universitaire Pas moins de 58 nouveaux enseignants seront recrutés, cette année, par le Centre universitaire d’Aïn-Temouchent (CUAT), a-t-on appris de cet établissement de l’enseignement supérieur. Ces enseignants renforceront l’encadrement pédagogique de l’établissement, qui vient de lancer une annonce au titre de l’année universitaire 2015-2016 pour le recrutement de 58 enseignants en vue de «contribuer à la résorption des déficits enregistrés dans certaines matières», selon la source. Il s’agit essentiellement de l’informatique (6 postes), des mathématiques (5), de la chimie et du droit (4 chacune) et la physique, la comptabilité et le droit privé (3 chacune), a-t-on précisé. Cet apport en encadrement, inscrit dans le cadre du programme de recrutement du CUAT pour l’exercice 2015, servira également à couvrir en enseignants les nouvelles filières qui seront ouvertes prochainement, à l’instar de la littérature et de la civilisation anglaises, ajoute-ton. Le nouveau recrutement mettra l’accent sur la qualité, puisque des enseignants seront recrutés sur titre pour les détenteurs du grade de docteur ou un titre équivalent. Les autres seront recrutés sur concours pour les détenteurs d’un diplôme de magistère ou son équivalent, a-t-on indiqué. Inscrite dans le cadre du plan de gestion des ressources humaines pour le prochain exercice, cette opération permettra l’ouverture des nouveaux domaines programmés par le CUAT et le renforcement de ceux déjà existants. Ceci portera l’encadrement pédagogique du CUAT à près de 300 enseignants, dont un peu plus de 30% ont le grade de professeur et le rang magistral, selon la même source. Aïn-Temouchent D Déploiement de dix brigades mobiles à travers la wilaya ix brigades mobiles relevant de la Conservation des forêts sillonneront la wilaya d’Aïn-Temouchent dans le cadre du plan de lutte contre les feux de forêts 2015, apprend-on du chef de bureau protection de la faune et de la flore à la conservation. Ces brigades seront approvisionnées en eau par deux camions ravitailleurs afin de limiter les déplacements lors des interventions, a indiqué M. Hachemi Farid. Ce dispositif est renforcé par la mise en place de cinq postes de vigie pour la surveillance et la prévention contre les feux de forêts, notamment au niveau des zones les plus sensibles, à l’instar de Hassasna, Sidi-Boumediene, Béni-Saf, M’saïd et Ouled-Boujemaa, ajoute-t-on. Ces postes de vigie compteront sur une vingtaine de surveillants qui sont affectés à ces tâches à travers les forêts de la wilaya en vue de prévenir d’éventuels incendies. En cas d’incendie, les entreprises du secteur seront mobilisées, alors que les ou- vriers seront chargés du désherbage des lisières des forêts et leur nettoiement, a-t-il souligné. L’objectif de la conservation des forêts d’Aïn-Temouchent pour cet exercice est réduire au maximum les risques, a-t-on signalé, rappelant, qu’en 2014, 37 foyers d’incendie détruisant 180 hectares ont été enregistrés dont deux ont détruit, à eux seuls, 95 ha à Skhouna et Béni-Ghenam dans la commune Emir-Abdelkader et Béni-Saf. Le taux de couverture forestière de la wi- laya a atteint 12%, soit une superficie de 30 970 ha contre les 25% fixés par les normes internationales, a fait savoir M. Hachemi Farid indiquant, par ailleurs, que plusieurs mesures préventives ont été engagées en prévision de l’échéance du 1er juin dernier. Ainsi, la direction des travaux publics est chargée de libérer les accotements de routes des broussailles et mauvaises herbes, alors que la conservation doit réaliser des tourières à proximité des forêts pour les séparer des parcelles agricoles, des travaux sylvicoles et l’ouverture et l’aménagement de pistes. Les services de la SDO (Sonelgaz) réaliseront, pour leur part, des tranchées pare-feux et le désherbage autour des poteaux électriques de haute et moyenne tension. La wilaya d’Aïn-Temouchent a approuvé, fin mai dernier, le plan anti-feux de forêts, aux côtés de l’installation des comités de wilaya, de daïras et de communes, sans oublier les 31 comités de riverains qui contribuent à la vigilance et à l’alerte. 8 MONDE Dimanche 14 juin 2015 Yémen Cameroun La vieille ville de Sanaa touchée par une frappe aérienne de la coalition Deux soldats tués lors d’une opération contre Boko Haram Deux soldats camerounais ont été tués et plus d’une vingtaine d’autres blessés suite à l’explosion d’une grenade lors d’une intervention visant à contrer une incursion des membres du groupe terroriste nigérian Boko Haram dans la nuit de mercredi à jeudi dans l’Extrême-Nord, selon un bilan communiqué vendredi par des sources sécuritaires. Deux soldats du Bataillon d’intervention rapide (force spéciale de l’armée camerounaise) sont morts et plus d’une vingtaine d’autres blessés après l’explosion d’une grenade tombée au sol alors que ces militaires s’empressaient de monter à bord d’un camion de transport de troupes. Neuf blessés graves sont dénombrés par les soldats.”Ils ont été évacués à Maroua (la principale ville de la région de l’ ExtrêmeNord)”, d’après un responsable sécuritaire. Selon les mêmes sources, Boko Haram aurait en outre attaqué et emporté trois camions transportant des marchandises et un car de transport en commun, sur l’axe Mora-Kousseri, menant jusqu’à la capitale tchadienne N’Djamena. Lutte contre Ebola Un couvre-feu au nord du Sierra Leone pour éradiquer le virus Le président sierra-léonais, Ernest Bai Koroma a décidé vendredi un couvre-feu de 18h00 à 6h00 dans deux districts dans le nord du pays, dans le but d’atteindre zéro infection au virus Ebola à travers le pays. M. Koroma a également ordonné un déploiement militaire et policier massif pour identifier tous les cas d’Ebola dans les districts. Selon les chiffres officiels publiés jeudi, sept cas ont été enregistrés à Kambia et deux à Port Loko.”Nous ne pouvons pas être déclarés libérés du virus Ebola tant que le pays n’arrive pas à passer 42 jours sans enregistrer un nouveau cas”, a-t-il souligné, appelant le peuple à rester vigilants face à la propagation de la maladie.”Nous devons continuer à signaler tous les cas des malades et des morts aux autorités compétentes afin qu’ils fassent un enterrement en toute sécurité et dans la dignité jusqu’à ce que nous atteignons zéro infections”, a ajouté le président Koroma. Une frappe aérienne de la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite a touché vendredi la vieille ville de Sanaa, classé au patrimoine mondial de l’humanité, faisant cinq morts et détruisant trois maisons. U n missile est tombé dans le quartier de Qassimi, détruisant des maisons de trois étages, situé dans une zone qui comprend des milliers de maisons vieilles de plusieurs siècles, et tuant cinq personnes, dont une femme et un enfant, ont indiqué des sources médicales et des témoins cités par l’AFP. Edifiée dans une vallée au milieu des montagnes à 2200 mètres d’altitude, Sanaa était au VIIe et VIIIe siècles un important centre de propagation de l’islam. On y décompte 103 mosquées, 14 hammams et quelque 6000 maisons, dont des maisons-tours ou d’autres en pisé, construites avant le XIe siècle. En mai, l’Unesco s’était alarmée des “sérieux dégâts” causés par des bombardements sur la vieille ville et avait appelé “toutes les parties en présence à tenir le patrimoine culturel hors de portée des conflits”. Des habitants avaient déjà indiqué auparavant que des maisons de la vieille ville avaient été endommagées par des frappes aériennes visant le ministère de la Défense, situé non loin de là. Des avions de la coalition ont également frappé vendredi des positions et dépôts d’armes appartenant aux rebelles et à leurs alliés (des forces restées fidèles à l’ex-président Ali Abdallah Saleh) à Sanaa ainsi que dans la province pétrolière de Marib (est).Treize organisations humanitaires ont appelé plus tôt dans un communiqué à un cessezle-feu “immédiat et permanent pour sauver des millions” de vies au Yémen où 80% des civils sont affectés par la guerre et ont besoin d’assistance. Syrie L’armée reprend le contrôle d’un aéroport dans le Sud L es forces gouvernementales syriennes ont repris vendredi le contrôle d’un aéroport dans le sud du pays des mains des rebelles qui avaient occupé pendant quelques heures une partie des installations, rapporte l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme (OSDH).”Les rebelles se sont retirés des zones qu’ils ont contrôlées à l’aéroport al-Thala après les intenses frappes aériennes du régime et l’arrivée de renforts des Forces de Défense nationale et des comités populaires”, des milices loyalistes, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, cité par l’AFP. Les rebelles avaient pris jeudi des zones de cet aéroport, selon l’OSDH. AlThala, l’un des plus grands aéroports militaires dans le Sud, et situé dans la province de Soueida, l’une des rares à être quasi totalement aux mains du gouvernement. Par ailleurs, l’émissaire spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, a condamné le massacre par la branche syrienne d’Al-Qaeda, le Front AL-Nosra, de 20 villageois dans un village de la province d’Idleb (nord-ouest), une région quasi totalement aux mains de ce groupe terroriste et de ses alliés rebelles. Afghanistan 114 rebelles talibans et 14 soldats tués en deux jours A u total 114 rebelles talibans et 14 soldats ont été tués dans des opérations de sécurité et des attentats ces dernières 48 heures en Afghanistan, a annoncé hier le ministère afghan de la Défense. “Un total de 114 terroristes ont été tués et 103 autres blessés durant des opérations militaires et des conflits depuis jeudi matin”, a indiqué le ministère dans un communiqué. “Quatorze membres de l’armée ont perdu la vie dans l’explosion de mines terrestres et sous le feu ennemi à travers le pays durant la même période”, selon le communiqué. L’Afghanistan a enregistré ces derniers mois une escalade de violences perpétrée par l’insurrection talibane, alors que les forces de sécurité du pays ont pris la suite des forces de l’Otan pour assumer l’entière responsabilité pays depuis le 1er janvier dernier. Burundi D 17 partis d’opposition menacent de boycotter les élections ix-sept formations burundaises opposées à un troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza ont menacé vendredi de ne pas participer aux législatives du 29 juin et à la présidentielle du 15 juillet si le calendrier est maintenu et si le pouvoir refuse de reprendre le dialogue.”Si les élections se déroulent dans les conditions que veut imposer le pouvoir de Nkurunziza, on ne peut pas par- ticiper car ce seront des élections organisées en toute illégalité qui n’auront aucune légitimité”, a déclaré Jérémie Minani, un porte-parole de cette plate-forme politique.”Nous demandons à la communauté internationale de les rejeter et d’isoler toute institution issue de (telles) élections”, a-t-il ajouté. “Les résultats ainsi que les institutions qui sont issues de ces élections n’engageront pas l’opposition politique, n’auront aucune légitimité constitutionnelle et ouvriront la voie au chaos”, a-t-il affirmé. Selon M. Minani, ces “17 partis et organisations politiques de l’opposition ont écrit une lettre au président (tanzanien) Jakaya Kikwete, président en exercice de l’EAC (la Communauté estafricaine), pour constater le refus du dialogue par le gouvernement du Burundi”. Elles y dénoncent un calendrier électoral “fixé unilatéralement”, la décision du Président Nkurunziza de “modifier les règles de délibération de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) toujours unilatéralement” et le refus du gouvernement de discuter “de la question du troisième mandat, ce qui signifie que le gou- vernement se retire ipso facto du dialogue politique”, a-t-il expliqué. M. Nkurunziza a reporté au 29 juin les législatives et communales et au 15 juillet la présidentielle, un calendrier rejeté par ses adversaires qui affirment qu’il a été pris sans concertation. Il a également modifié par décret le fonctionnement de la Céni, dont deux membres ont démissionné et fui le pays. 9 MONDE Dimanche 14 juin 2015 Ukraine Bombardement «intense» d’un village stratégique Les observateurs de l’OSCE ont annoncé hier avoir été témoins dimanche du bombardement “le plus intense” depuis le début des combats en Ukraine à la mi-février, dans le village stratégique de Chirokiné (est de l’Ukraine), ainsi que des concentrations de troupes. L’ Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a signalé des explosions à 300 mètres de l’un de ses postes d’observation, qui ont obligé son personnel à se déplacer.”Le 26 avril, une mission spéciale d’observation a constaté à Chirokiné, ce qui a été considéré comme le bombardement le plus intense... depuis le début des combats dans la région mifévrier 2015”, écrit l’OSCE dans un communiqué.”Au cours des 12 dernières heures et pendant la rédaction de ce rapport, la mission a constaté des échanges continus de tirs sporadiques d’armes légères, de mitrailleuse, de roquettes de RPG et des tirs automatiques de lance-grenades”, ajoute l’organisation depuis son siège à Vienne. Toute la journée de dimanche, l’OSCE a constaté depuis deux postes d’observation situés à l’est et à l’ouest de Chirokiné, 69 tirs de chars, 191 tirs de mortiers de 83 millimètres et 153 tirs de mortiers de 120 mm. Dimanche matin, deux “fortes” explosions, probablement des tirs d’artillerie, se sont produites à environ 300 mètres du poste d’observation de l’OSCE dans un village tenu par le gouvernement à 1,5 km à l’ouest de Chirokiné, obligeant les observateurs à se réfugier dans un autre poste. En début d’après-midi, des tirs ont éclaté sur la route de Marioupol, ville stratégique tenue par le gouvernement ukrainien à 20 ki- lomètres de là. Un drone de l’OSCE a également détecté 11 chars et quatre transports de troupes blindés, ainsi que des unités d’infanterie, traversant Kulykove, en territoire rebelle, à 15 km au nord de Chirokiné, précise l’organisation qui a régulièrement signalé des échanges de tirs d’artillerie sur le front de l’Est, en dépit du cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk de février dernier. De plus, au cours des trois jours précédents le drone avait détecté la présence de 17 chars, trois obusiers et 60 véhicules de transport de troupes dans une zone rebelle à 50 kilomètres au nord de Chirokiné, ajoute l’OSCE. Australie Un Philippin autiste menacé d’expulsion Une mère de famille philippine qui dit que son fils autiste de dix ans est menacé d’expulsion d’Australie parce qu’il représenterait une charge financière trop lourde pour le contribuable, a réuni des dizaines de milliers de signatures de soutien. Tyrone Sevilla est arrivé légalement en Australie à l’âge de deux ans et sa maladie a été diagnostiquée en 2008. Mais le tribunal des migrations a refusé de renouveler le visa de séjour accordé à la famille, arguant du “coût significatif” que représente l’état de santé du jeune garçon pour la communauté australienne, a expliqué sa mère à la radio ABC. Le visa de Maria Sevilla est arrivé à expiration. La famille a lancé une pétition demandant aux autorités de faire preuve de clémence et celle-ci a réuni plus de 120.000 signatures. Elle a été remise hier au QG électoral du ministre de l’Immigration Peter Dutton, à Brisbane. Peter Dutton a indiqué que ses services étaient en train de lui préparer un rapport sur l’affaire de Mme Sevilla et que d’ici là un visa temporaire de 28 jours lui serait octroyé. Thaïlande U Saisie de Thaïlande, pluspays deoù les3ornements tonnes d’ivoire africain d’ivoire restent très pri- national des espèces de faune et de flore sauvages mena- ne semaine seulement après une saisie record, la Thaïlande a de nouveau découvert plus de trois tonnes d’ivoire en provenance du Kenya, cachés cette fois-ci dans des conteneurs prévus pour du thé. Le navire contrôlé contenait les 511 pièces, d’une valeur totale de près 200 millions de bahts, soit 6 millions de dollars. Le chargement était à destination du Laos, ont indiqué les douanes thaïlandaises lors d’une conférence de presse hier. A l’intérieur des conteneurs, les douanes ont découvert des défenses entières certaines de près de deux mètres de long. Comme lors de la saisie de 4 tonnes de la semaine passée, les autorités thaïlandaises estiment que l’ivoire était probablement destiné à être revendu à des acheteurs de Chine ou du Vietnam. Mais il aurait aussi pu revenir en sés, malgré les restrictions. Le Laos “est de plus en plus utilisé comme un point de transit important pour les grands volumes d’ivoire illicite et d’autres produits de la faune”, a dénoncé auprès de l’AFP Chris Shepherd de l’association TRAFFIC, spécialisée dans la traque des exportations illégales d’espèces menacées. Ce pays n’a jamais fait état d’une saisie, a-t-il noté, se disant “très préoccupé” par l’augmentation des saisies à grande échelle. “Il faut enquêter pour savoir si l’ivoire provient d’éléphants fraîchement tués ou de stocks plus anciens”, a-t-il estimé. Les autorités thaïlandaises affirment avoir récemment intensifié les contrôles dans ce domaine après les remarques du Comité permanent de la Cites (Convention sur le commerce inter- cées d’extinction), qui avait donné jusqu’en août 2015 au pays pour lutter sérieusement contre le trafic d’ivoire. Selon les experts, l’éléphant d’Afrique pourrait à court terme disparaître à l’état sauvage, victime du braconnage pour l’ivoire. Au rythme de 25 à 30.000 animaux abattus par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité de cet animal qui n’a qu’un petit à la fois, après une gestation de 21 mois. C’est par les ports ou aéroports kényans et tanzaniens que la plus grande partie de l’ivoire de contrebande quitte l’Afrique. Puis “l’or blanc” transite généralement par la Malaisie, le Vietnam, les Philippines ou Hong-Kong, avant de gagner ses destinations finales, la Chine, et pour une moindre part la Thaïlande. Etats Unis Explosion de cas de VIH dans l’Indiana liée à l’injection d’antidouleurs U ne petite communauté rurale de l’Indiana, dans le nord des Etats-Unis, subit de plein fouet les conséquences de l’injection de plus en plus répandue parmi la population de puissants antidouleurs opiacés, qui a entraîné une explosion de cas de contamination au VIH, ont indiqué les autorités vendredi.142 nouveaux cas de VIH ont été identifiés depuis le début de l’année dans le comté de Scott, qui compte 4.200 habitants et un seul médecin. Ces nouveaux patients, âgés de 18 à 57 ans, sont tous liés à des injec- tions illégales d’oxymorphone, un puissant analgésique vendu sur ordonnance. Une urgence de santé publique a été décrétée le 26 mars par le gouverneur de l’Etat, et les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont émis une alerte nationale à destination des personnels de santé pour qu’ils surveillent une éventuelle épidémie d’hépatite C et de VIH parmi les drogués. Environ 3900 nouveaux cas d’infection au VIH sont attribués chaque année aux Etats-Unis à des injections de drogue, contre 35 000 à la fin des années 1980 lorsque la consommation d’héroïne avait diffusé le virus au gré du partage des seringues. L’abus d’antidouleurs sur ordonnance a fortement progressé dans le pays, où les décès par empoisonnement aux opiacés ont presque quadruplé entre 2009 et 2011. Jerome Adams, commissaire à la santé de l’Etat de l’Indiana, a indiqué qu’entre 2009 et 2013, seulement trois nouveaux cas de VIH avaient été identifiés dans le comté de Scott.”Nous avons de nouveaux cas littéralement tous les jours, chaque heure”, a déclaré M. Adams à la presse, faisant état d’une épidémie “sans précédent”. Quatre de ces nouveaux cas sur cinq ont reconnu s’injecter de la drogue, ont indiqué les services de santé, précisant que leur produit de choix était un antidouleur oral vendu sous le nom d’Opana dont ils réduisent les comprimés en poudre avant de la dissoudre dans un liquide. Certains renouvellent les injections toutes les quatre heures et partagent des aiguilles plus grosses que pour l’héroïne, ce qui augmente le risque de contamination. Chaque malade a indiqué avoir partagé son aiguille avec neuf autres personnes en moyenne. Cette addiction a commencé dans la région il y a une dizaine d’années et, désormais, “beaucoup de membres d’une même famille se droguent ensemble”, a expliqué Joan Duwve, consultante du ministère de la Santé de l’Indiana.Grands-parents, parents et enfants “vivent sous le même toit et s’injectent des drogues ensemble, comme une activité commune”, a-t-elle relevé. 11 E C ONOMIE Dimanche 14 juin 2015 Grèce Le scénario du défaut de paiement se précise Les responsables de la zone euro se préparent au pire. Ils craignent qu’un accord « réformes contre argent frais » entre Athènes et ses créanciers – Banque centrale européenne (BCE), Commission de Bruxelles et Fonds monétaire international (FMI) – ne puisse pas être trouvé. Et qu’un défaut de paiement grec, aux conséquences imprévisibles, advienne. D’ ici quelques semaines, quand la Grèce, à court d’argent, se retrouvera dans l’incapacité de rembourser le FMI (1,6 milliard d’euros, dus au 30 juin), ou la BCE (3,5 milliards d’euros dus au 20 juillet).Pour la première fois depuis le début du bras de fer avec le gouvernement de la gauche radicale du premier ministre Alexis Tsipras, il y a maintenant presque cinq mois, ses partenaires de l’union monétaire « ont évoqué la nécessité de préparer un plan B, lors de la réunion des directeurs du Trésor de la zone euro, jeudi 11 juin, à Bratislava », assure une source européenne. Selon nos informations, ces responsables se seraient inquiétés du fait que la Grèce ne dispose pas d’une loi encadrant le contrôle des capitaux. En cas de défaut de paiement de l’Etat grec, les créanciers craignent un mouvement de panique des épargnants, entrainant des sorties massives de capitaux pouvant conduire des banques à la faillite.« Il y a une prise de conscience dans les institutions [BCE, FMI, Commission européenne] qu’il faut se préparer à un défaut de paiement de la Grèce », ajoutait vendredi une autre source européenne, pourtant d’habitude très prudente. Un scénario qui a provoqué la chute de la Bourse d’Athènes le même jour (–5,92%). «Prendre la mesure de la situation» « Nous devons évaluer toutes les possibilités, mais j’espère que les autorités grecques vont prendre la mesure de la situation », a dit à l’AFP, vendredi, Rimantas Sadzius, le ministre lituanien des finances. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, qui se démène depuis des semaines pour éviter le scénario du pire, et qui a passé à nouveau deux longues heures avec M. Tsipras, jeudi à Bruxelles, « a fait à ce momentlà une dernière tentative pour rendre un “deal” possible », selon une source diplomatique. Ces Ukraine L’ messages alarmistes sont-ils un moyen d’obtenir de la Grèce le compromis décisif ? Probablement. Car même si Athènes a démenti, vendredi, que de telles discussions sur un défaut aient eu lieu, même si des sources gouvernementales ont relativité les menaces – « à chaque fois, ces cinq dernières années, que les négociations se sont tendues, on nous a dit que le “Grexit” était imminent ; les Grecs n’y croient plus » –, M. Tsipras a tout de même annoncé qu’il dépêchait une nouvelle fois à Bruxelles, samedi 13 juin, une équipe de négociateurs. Dont son bras droit, Nikos Pappas, avec dans ses bagages une proposition pour sortir de l’impasse. « Les négociations devraient reprendre dimanche et lundi et se conclure si les propositions grecques sont acceptables » précise une source à Bruxelles. Malgré ce nouveau signe d’ouverture, le sentiment était au pessimisme à Bruxelles, vendredi. Car cela fait plus de dix jours que les Européens se sont mis dans la situation de « faire le deal », depuis que la chancelière Merkel et le président Hollande ont réuni à Berlin, le 1er juin, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et M. Juncker, afin qu’ils se mettent d’accord sur un projet d’accord commun. Or, malgré la multiplication des réunions au sommet, M. Tsipras n’a pas cédé. Il a fait une première série de « contre-propositions », le 8 juin, mais n’a pas semblé com- prendre que les créanciers n’étaient plus prêts à transiger. « Ils ne peuvent pas aller plus loin dans le compromis. Cette proposition de début juin est la seule qui ait une chance de passer la barre d’un eurogroupe à dix-neuf membres de la zone euro », précisait une source proche des négociations, vendredi. Joug bruxellois Il est proposé à Athènes une marge de manœuvre budgétaire (un surplus primaire, avant paiement des dettes), de 1 % de son produit intérieur brut (PIB) en 2015 (2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % en 2018). « On a beaucoup desserré le verrou budgétaire », assure un responsable de haut niveau de la zone euro. Les créanciers exigeaient un objectif de 3,5 % pour 2015, avant l’arrivée de M. Tsipras au pouvoir. En revanche, les créanciers imposent à Athènes une nouvelle réforme des retraites et de la TVA. Mais, ils l’ont répété au premier ministre grec, ces derniers jours : ils sont flexibles. S’il refuse de supprimer les primes aux petites retraites ou d’instaurer une TVA à 23 % pour l’électricité, libre à lui de trouver des mesures alternatives. A Athènes, vendredi – signal inquiétant – les positions politiques se figeaient. Le vice-ministre de la sécurité sociale, Dimitris Stratoulis, proche de M. Tsipras, a couru les plateaux télé pour marteler qu’il n’était pas question que le gouvernement« cède aux pressions des créanciers et accepte de nouvelles baisses des retraites ». Tout au long de la journée, à mesure que les rumeurs de défaut grec enflaient à Bruxelles, Athènes a multiplié les notes aux médias expliquant pourquoi l’offre des créanciers ne pouvait être acceptée en l’état car, à part la revue à la baisse des objectifs d’excédent primaire, elle ne « reprenait aucune des propositions formulées ces quatre derniers mois par les négociateurs grecs ».L’exercice est de fait périlleux pour M. Tsipras, élu sur la promesse d’en finir avec le joug bruxellois, mais obligé de naviguer entre un parti, Syriza, qui menace de ne pas voter au Parlement un « mauvais accord » et une opinion publique partagée entre son désir d’en finir avec l’austérité et sa volonté de rester dans la zone euro. «Faire de la pédagogie» Ce qui inquiète aussi à Bruxelles, Paris ou Berlin, où le message lui a été clairement passé, c’est que le leader grec ne semble pas vouloir non plus accepter le « processus » de décision, les « règles du jeu européennes » que les créanciers veulent lui imposer. Malgré les heures passées par M. Juncker à « faire de la pédagogie » au leader grec. De fait, M. Tsipras a toujours dit vouloir un accord politique, et pourrait parier sur une résolution du conflit au Conseil européen des 25 et 26 juin.Ce sera trop tard, lui répètent ses partenaires. D’abord, il faut que la liste des réformes auxquelles s’engage Athènes soit validée par l’Eurogroupe. Une réunion de ce type est programmée le 18 juin à Luxembourg, il faudrait qu’elle soit conclusive. Puis l’accord doit décrocher le feu vert de plusieurs Parlements nationaux. Dont le Bundestag, pas un des plus favorables à Athènes… Ce processus prenant au bas mot une petite dizaine de jours, c’est pour cela qu’il« ne reste plus que quatre ou cinq jours utiles », confiait, vendredi, une source européenne proche des négociations, pour qu’un accord soit encore possible. Et que puisse être envisagé avant le 30 juin un déboursement de tout ou partie des 7,2 milliards d’euros encore à verser à la Grèce dans le cadre de son plan d’aide internationale.« Personne ne veut passer pour le responsable de l’échec des négociations », ont confié ces derniers jours au Monde des sources diplomatiques, pour expliquer les efforts répétés, à tous les niveaux, notamment au plus haut, pour décrocher un accord. « Surtout Angela Merkel », ajoute une de ces sources. « La chancelière veut aider Tsipras, elle pense qu’il est comme un étudiant en médecine à qui on demande de faire une opération à cœur ouvert », croyait savoir une source diplomatique européenne, vendredi.A la BCE, en l’absence de signal fort avant le 18 juin, on réfléchit à la conduite à tenir. Faut-il envoyer un signal aux marchés ? Une réunion des gouverneurs devrait se tenir mercredi 17 « la question d’une réponse adéquate à la situation y sera soulevée », selon une source européenne. « Si le risque d’un défaut grec grandit, la BCE devra probablement faire une annonce aux marchés » expliquait une source de même niveau ce printemps, quand déjà les inquiétudes sur un possible accident de paiement, à Athènes, étaient apparues. Kiev ne peut utiliser les réserves de sa Banque pour payer ses créanciers Ukraine ne peut pas puiser dans les réserves de sa Banque centrale pour payer ses créanciers privés dans le cadre des négociations en cours sur le rééchelonnement de sa dette, a indiqué vendredi la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.”Les réserves de la Banque nationale ukrainienne ne peuvent être utilisées pour le service de la dette extérieure sans que le gouvernement ne contracte davantage de dette ce qui serait incompatible avec le succès de l’opération”, selon Mme Lagarde, pour qui l’Ukraine a besoin de conserver d’importantes réserves monétaires pour assurer le succès de son programme de réformes économiques. Les créanciers privés de Kiev ont suggéré aux autorités ukrainiennes de puiser dans ses réserves pour les payer, une suggestion immédiatement rejetée par la ministre des Finances Natalie Jaresko. Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a pour sa part renouvelé vendredi les menaces de geler le paiement de la dette extérieure abys- sale de l’Ukraine en cas d’échec des négociations en cours sur sa restructuration, arguant que le pays doit financer le conflit dans l’Est séparatiste prorusse.Le Fonds monétaire international s’est engagé à verser à l’Ukraine 17,5 milliards de dollars sur quatre ans dans le cadre de son programme de réforme économique. 12 LA GAZETTE INTERNATIONALE Dimanche 14 juin 2015 Une politique régionale mise à mal par les «printemps arabes» Le splendide isolement de la Turquie Par Wendy Kristianasen «Zéro problème» avec les voisins, tel était l’objectif de la politique étrangère du Parti de la justice et du développeme nt (AKP). Mais les «printemps arabes» ont bouleversé la donne régionale, et la Turquie se trouve désormais en froid avec la Syrie, l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Egypte. Alors que le régime connaît une dérive autoritaire, le choix de la «solitude dans la dignité» constitue-t-il une option ? « L a position de la Turquie est d’ordre éthique. Notre politique régionale est fondée sur les valeurs humaines et démocratiques, que tout le monde devrait approuver. C’est pourquoi le coup d’Etat contre [le président égyptien] Mohamed Morsi [le 3 juillet 2013] était si décevant.» Tout comme M. Yasin Aktay, le vice-président chargé des relations extérieures au Parti de la justice et du développement (AKP), les proches de cette formation entament systématiquement la conversation en abordant la situation en Egypte et en insistant sur la «position éthique» du gouvernement. M. Aktay poursuit: «Nous avons pensé que l’Occident chercherait à isoler le nouveau régime. Mais il s’est contenté d’assister à l’assassinat de la démocratie — le massacre de Rabia, les médias muselés.» La non-condamnation du coup d’Etat contre M. Morsi et la poursuite de l’aide américaine à l’Egypte ont été perçus à Ankara comme une trahison de Washington. Soutien actif de M. Morsi et des Frères musulmans, le premier ministre, M. Recep Tayyip Erdogan, a appelé à sa libération et critiqué le régime qui lui a succédé, refusant de reconnaître sa légitimité. Devenu président, M. Erdogan s’est adressé à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) à New York, le 24 septembre 2014, en ces termes: «Ceux qui s’opposent aux meurtres en Irak, en Syrie et à l’assassinat de la démocratie en Egypte sont (...) accusés de soutenir le terrorisme.» Il a critiqué l’ONU ainsi que «les pays démocratiques qui se sont bornés à observer les événements». Le ministre des Affaires étrangères égyptien a riposté: «Ces mensonges ne sont pas étonnants venant d’un homme désireux de provoquer le chaos et de semer la division au ProcheOrient à travers son soutien à des groupes et à des organisations terroristes» (Reuters, 25 septembre 2014). M. Erdogan n’est pas étranger aux polémiques médiatiques. Son franc-parler, en particulier en faveur des Palestiniens, lui a valu une grande popularité dans le monde arabe. Avec le Proche-Orient dans la tourmente, celle-ci a peut-être diminué, même si le charme opère toujours: il a été élu président dès le premier tour, avec 51,7% des voix, le 10 août dernier. M. Erdogan espère une victoire suffisamment large aux législatives de juin 2015 pour imposer un changement constitutionnel et un véritable système présidentiel. A ses côtés se tient M. Ahmet Davutoglu. C’est un universitaire, pas un homme politique. Principal conseiller diplomatique de l’AKP dès l’arrivée au pouvoir de celuici, le 3 novembre 2002, il est devenu ministre des Affaires étrangères en mai 2009. Et, quand M. Erdogan a accédé à la présidence, M. Davutoglu a pris les rênes de l’AKP en même temps que la fonction de Premier ministre. Bien qu’on entende parfois que les deux hommes ne seraient pas toujours d’accord, M. Davutoglu reste un fidèle lieutenant. Pas encore usé par le pouvoir, il peut assurer la continuité du projet de l’AKP, à un moment où de nombreux députés achèvent leur troisième et dernier mandat. Ce projet de «nouvelle Turquie» — sous la conduite d’une présidence renforcée, installée dans un palais flambant neuf de plus de mille pièces, dont la construction a été estimée à 615 millions de dollars — repose sur une centralisation et un autoritarisme accrus. Sorti renforcé des urnes, le pouvoir étouffe les libertés de parole et de manifestation, bride la justice, fait licencier les journalistes, et s’est même distingué en 2014 par une tentative d’interdire Twitter et YouTube. Le 12 décembre, M. Erdogan a annoncé qu’il présiderait désormais les réunions du Conseil des ministres. Depuis les manifestations du parc Gezi de l’été 2013, toute remise en question de son autorité est perçue par lui comme une menace directe. A Istanbul, les rumeurs et les informations de seconde main ont remplacé les faits. Beaucoup de gens interrogés ne veulent s’exprimer que de manière anonyme. Le 14 décembre dernier, à l’aube, la police a effectué une descente au siège du quotidien Zaman et à celui de la chaîne de télévision Samanyolu, arrêtant principalement des journalistes connus pour leurs liens avec le dirigeant religieux réfugié aux EtatsUnis Fethullah Gülen. Ces mesures ont provoqué de fortes protestations de l’Union européenne et des Etats-Unis, ainsi que des associations de journalistes et d’éditeurs turcs. M. Gülen, qui fut un proche allié de M. Erdogan, est tombé en disgrâce depuis que des membres de sa confrérie ont divulgué, en décembre 2013, des faits de corruption impliquant des personnalités importantes de l’AKP, y compris des ministres et leurs enfants. M. Erdogan a affirmé qu’il «renverserait ce réseau de trahison et l’amènerait à rendre des comptes». LA GAZETTE INTERNATIONALE 13 Dimanche 14 juin 2015 Une politique régionale mise à mal par les «printemps arabes» Le splendide isolement de la Turquie Pour l’instant, M. Erdogan bénéficie encore de la confiance de la moitié de la population, qui partage sa vision du monde et a profité de sa politique, notamment dans le domaine économique et social. Mais qu’en est-il des Turcs qui ont fait entendre leur voix à Gezi ? Sans compter que la frange libérale de centre droit de l’AKP, que M. Erdogan a conquise en 2002 en promettant une Turquie plus inclusive, pourrait aussi se lasser de son autoritarisme croissant. Des cours de langue ottomane La «nouvelle Turquie» redéfinit également la place du pays dans le monde, convoquant son héritage ottoman et le parrainage de l’islam sunnite. M. Erdogan vient même de proposer l’introduction de cours de langue ottomane obligatoires à l’école secondaire. Tout cela entre en résonance avec une vision ancienne défendue par M. Davutoglu, celle d’une Turquie qui deviendrait une puissance mondiale en insistant sur l’unité de l’islam. Comme l’explique Behlül Özkan, professeur adjoint en relations internationales à l’université de Marmara, citant les articles et le livre du nouveau Premier ministre, «la Turquie n’est pas un Etatnation ordinaire “mais le centre de la civilisation” [ottomane], (...) [elle doit] devenir un centre politique permettant de combler le vide du pouvoir qui a émergé après la liquidation de l’Empire ottoman”». M. Davutoglu estime que, sous Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la République moderne, la Turquie a eu le tort de «choisir de devenir un élément de la périphérie sous le parapluie sécuritaire de la civilisation occidentale, plutôt que d’être un centre, même faible, de sa propre civilisation». Il critique la «crise des valeurs dans les sociétés occidentales», estimant que «les démocraties occidentales sont dangereuses parce qu’elles manquent de valeurs religieuses pour les guider». Il pense que, «si l’identité de la Turquie se fondait sur l’islam, ses frontières pourraient être élargies». Sous la responsabilité de M. Davutoglu, les politiques régionales de la Turquie ont connu un début prometteur: «zéro problème avec les voisins» et usage du pouvoir d’influence. M. Abdullah Gül, lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères (20032007), a été un acteur-clé dans les négociations d’adhésion à l’Union européenne et dans les relations avec l’Asie centrale et Chypre, tandis que M. Davutoglu portait son attention sur les relations avec le monde arabe. L’approche était entièrement pragmatique: M. Erdogan a été vu en vacances avec le dirigeant syrien Bachar AlAssad, qualifié de «frère», et a reçu un prix des Droits de l’Homme du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Sous la direction de M. Davutoglu, la Turquie a intensifié sa coopération économique, ouvert ses frontières, supprimé l’obligation de visa avec de nombreux pays du ProcheOrient, du Caucase, d’Afrique, etc. L’objectif principal était de faire grandir la confiance politique et économique envers la Turquie. Il semblait atteint avec, par exemple, des échanges commerciaux multipliés par dix avec les pays du ProcheOrient et d’Afrique du Nord entre 2002 et 2011. Puis sont survenus les «printemps arabes». M. Davutoglu a cru que les groupes islamistes arriveraient au pouvoir et y resteraient, et que, en les soutenant, la Turquie jouerait un rôle dirigeant au Proche-Orient. Cette ambition a été sans aucun doute stimulée par l’espoir occidental que la Turquie puisse servir de modèle pour l’islam modéré, encourageant l’AKP à surestimer sa main. Ahmet Insel, un universitaire libéral, explique : «Jusqu’en 2011, les idées de Davutoglu étaient romantiques, mais nous ne pouvions pas dire qu’il avait tort. Aujourd’hui, la Turquie n’a plus d’ambassadeur en Egypte, en Syrie ou en Israël.» En dépit de liens initialement étroits (Ankara a servi de médiateur entre Tel-Aviv et Damas en 2007-2008), la relation avec Israël a connu une série de crises: lors du sommet de Davos (29 janvier 2009), quand M. Erdogan a accusé le président Shimon Pérès de tuer les Palestiniens; puis avec l’attaque israélienne contre le Mavi Marmara et une flottille turque transportant de l’aide humanitaire à Ghaza (31 mai 2010), tuant neuf militants turcs; et plus récemment quand, le 2 décembre 2014, le ministre de la Défense israélien a condamné la Turquie, coupable à ses yeux d’abriter des membres du Hamas. Ministres et conseillers turcs voient ce soutien comme un autre exemple de leur «position éthique». «Nous sommes probablement le seul gouvernement en dehors du monde arabe à soutenir le Hamas», déclare un de nos interlocuteurs sous couvert d’anonymat, tout en niant que cela se fasse au détriment de l’Autorité palestinienne dirigée par le Fatah. Pourtant, malgré ces tensions, le commerce et le tourisme avec Israël ont continué à se développer. Pour ce qui concerne l’Irak, le rejet de la politique confessionnelle chiite de l’ancien Premier ministre Nouri AlMaliki (2006-2014) a conduit Ankara à améliorer ses relations avec le gouvernement régional kurde d’Erbil. La Turquie a été surprise par l’avancée de l’Organisation de l’Etat islamique (OEI), y compris sur les terres habitées par des Turkmènes. Elle a dû faire face aux prises d’otage de chauffeurs de camion turcs, puis de quarante-neuf diplomates travaillant à Mossoul en juin 2014 — leur libération a eu lieu trois mois plus tard dans des conditions qui n’ont pas été précisées. La crise en Syrie, avec laquelle la Turquie partage une frontière poreuse de huit cent quatre-vingts kilomètres, a provoqué l’arrivée d’un million six cent mille réfugiés, pour un coût estimé par le gouvernement à 5,5 milliards de dollars. Alors que les Etats-Unis voient l’OEI comme leur principal ennemi, pour Ankara ce rôle est tenu par le régime de M. Assad. Après l’Egypte, c’est en Syrie que l’AKP a subi ses plus grands revers. Contraire- ment aux espérances d’Ankara, M. Al-Assad n’est pas tombé. Soli Özel, professeur de relations internationales à l’université Kadir Has, critique la façon dont l’AKP a géré ce dossier à partir de 2012: «Ils n’ont pas réussi à contrôler l’Armée syrienne libre (ASL) et ont pris le risque, en soutenant des organisations extrémistes, de transformer la Turquie en un nouveau Pakistan avec ses propres talibans. Tout groupe était bon à soutenir du moment qu’il se battait efficacement contre Al-Assad. Nous avons vu le Front Al-Nosra et l’OEI recruter ici, et les autorités regarder ailleurs.» Dans le même temps, de nombreux Turcs considèrent que l’OEI, organisation sunnite, mérite une certaine compréhension. Comme le remarque M. Etyen Mahçupyan, le principal conseiller du Premier ministre: «L’OEI a réussi à s’implanter et à assurer des services sociaux et culturels, ce qui veut dire qu’elle représente une sorte d’autorité. Peut-être verra-ton bientôt ses membres négogier en costume-cravate.» La question kurde est délicate: les Kurdes syriens du Parti de l’union démocratique (PYD) représentent une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le groupe séparatiste —étiqueté «terroriste» par Washington et l’Union européenne — en conflit armé avec l’Etat turc depuis trente-six ans et avec qui le gouvernement est engagé dans un processus de paix secret. La tension dans le sud-est de la Turquie est devenue évidente au début du mois d’octobre 2014, lorsque des manifestations de colère ont éclaté parmi les Kurdes turcs devant la passivité du gouvernement face à l’offensive de l’OEI contre la ville de Kobané: plus de trente-cinq personnes ont été tuées en quelques jours. La Turquie a été peu disposée à prendre une place de premier plan dans la coalition militaire sous commandement américain mise en place à l’automne pour bombarder l’OEI et rompre le siège de Kobané, même si elle a répondu aux demandes internationales en accen- tuant le contrôle de sa frontière sud et en autorisant le passage de peshmergas sur son territoire. Cette pression ne peut qu’augmenter avec la participation active de l’Iran à la lutte anti-OEI en Irak, le renforcement de l’axe chiite et un rapprochement de facto de Téhéran avec l’Occident. L’économie commence à s’essouffler Déçu par les événements en Syrie et en Egypte, l’AKP a abandonné son pragmatisme en faveur d’un retour à l’idéologie baptisée «position éthique». M. Ibrahim Kalin, le principal conseiller de politique étrangère du président, l’appelle «solitude dans la dignité». Pourtant, la Turquie ne peut se permettre un trop long isolement diplomatique, comme en témoigne le cas égyptien. «La relation est asymétrique, note Mensur Akgün, professeur à l’université Kültür d’Istanbul. La Turquie a besoin des ports et des marchés de l’Egypte, mais l’Egypte peut s’approvisionner dans n’importe quel autre pays. Nous devons accroître nos exportations économiques et renforcer notre position diplomatique.» Cela est d’autant plus vrai que l’économie commence à s’essouffler: la croissance est passée en 2014 de 4 à 3,3 %, alors qu’en 2009, au début de la crise mondiale, elle était de 9 %. La politique régionale de la Turquie a-t-elle été prise en otage par la vision d’une «nouvelle Turquie» fondée sur l’héritage ottoman et l’islam sunnite ? Ou les difficultés actuelles amèneront-elles les dirigeants de l’AKP à reconstruire leurs alliances régionales ? C’était le sens du message du vice-Premier ministre Bülent Arinç d’«amitié et [de] fraternité» aux voisins de la Turquie, Syrie et Iran, et aux «amis et alliés traditionnels», Arabie saoudite, Koweït, Emirats arabes unis, Egypte ou Jordanie. Mais il faudra sans doute attendre les élections législatives du printemps prochain pour avoir une idée plus claire des orientations choisies par M. Erdogan. 14 Dimanche 14 juin 2015 9ème festival diiwan a Bechar Les musiques de Bechar assurent le show Les musiques Becharies entre diwan et style inspiré du ghiwan ont assuré dans la soirée de vendredi un spectacle survolté et festif grâce à plusieurs praticiens du diwan de tout âges confondus et le groupe “Essed” de Kenadsa qui a attiré un public très nombreux. S e produisant lors de la dernière soirée de compétition du 9ème Festival national de musique diwan, inauguré lundi à Bechar, la troupe “Sidi Blel” de Bechar détentrice du rituel et de la tradition de Damou El Hadj très connu dans la région a reproduit sur scène une partie des us et coutumes de cette confrérie.Cette troupe, qui avait présenté sur scène en 2014 la “Mhella” familiale (coffre contenant les instruments du diwan), a reproduit cette année une partie du rituel Migzawa (rites et chants en rapport avec la chasse) d’une manière très réaliste qui a reçu un accueil mitigé de la part des connaisseurs même si le public de Bechar était “ravi de revoir sur scène un rituel qui lui est familier”.Ne faisant de la scène que depuis deux ans, cette confrérie du diwan active à Bechar depuis 1962 selon son Mqeddem Mhammed Damou qui a expliqué avoir un rapport “décomplexé” avec la scène où il n’hésite pas à “montrer une partie du rituel à chaque passage”. La scène du stade Ennasr a également vu se produire une jeune troupe de Kenadsa dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 12 ans et qui a été encadrée durant une année par la maison de la Culture de Bechar et le Mqeddem Ammi Brahim qui a travaillé avec ces adolescents pour leur transmettre les techniques de chant, de danses, de jeu de goumbri et quelques bradjs.Sur scène le Mqeddem a accompagné au goumbri ses jeunes élèves qui ont interprété “Sidi Lyoum” devant quelques milliers de spectateurs qui ont exprimé leur grande fierté de voir “la relève assurée”. Le temps de deux bradjs le vieux, Mqeddem âgé de 82 ans, a remis son goumbri à son jeune musicien et a humblement accompagné la troupe au karkabou, un geste particulièrement apprécié par le public et les connaisseurs.Invité le plus attendu de chaque édition, le groupe Essed de Kenadsa s’est produit devant un public déchaîné de plus de 8000 personnes qui a fait le déplacement de plusieurs localités de la région spécialement pour le concert de cette troupe qui connaît un très grand succès dans la Saoura.S’inspirant beaucoup du Ghiwan marocain, cette troupe menée par Lahcen Bestam a présenté plusieurs titres de son dernier album sorti récemment “Elli aad sghir yetaallem ou yekra” (celui qui encore jeune doit apprendre et étudier) ainsi que de vieux succès de ses précédents opus. Avec une orchestration riche en percussions (tumba, batterie, bendir et karkabou) soutenant une mélodie alliant le son de la mandole électrifiée à multi-effet, du clavier à celui du goumbri joué par le prodige de Bechar Maallem Hakem Abdellaoui, “Essed” chante une poésie populaire particulièrement engagée qui s’inscrit dans la mouvance du groupe marocain “El Mchaheb”.Inauguré le 8 juin à Bechar, le 9ème Festival national de musique diwan prendra fin lundi soir avec un concert du groupe “Ifriqya Spirit” et la cérémonie de remise des prix aux trois lauréats sélectionnés pour prendre part au festival international prévu du 25 juin au 3 juillet à Alger. Festival international d’Oran du film arabe L Le Wihr d’or décroché est “un honneur et une fierté” e réalisateur marocain, Mohamed Mouftakir, a indiqué que le Wihr d’or du meilleur long métrage décroché vendredi à la clôture du 8e (FIOFA) pour son film “L’orchestre des aveugles”, était “un honneur et une fierté”.”Je suis très fier de remporter ce grand prix”, a déclaré Mouftakir à la presse après l’annonce de cette distinction “porteuse d’une grande symbolique”, a-t-il dit.Le long métrage “L’orchestre des aveugles” relate l’histoire d’un orchestre populaire conduit par Hocine (Younes Megri), qui réside avec son épouse Halima (Mouna Fettou) dans la maison familliale de celleci qui est une maison animée, aux personnages haut en couleurs qui vivent au rythme de l’orchestre et de ses danseuses traditionnelles, les Chikhates.Les musiciens-hommes de cet orchestre bien particuliers sont parfois obligés de se faire passer pour des aveugles afin de pouvoir jouer dans les fêtes uniquement réservées aux femmes, organisées par des familles marocaines conservatrices. Hocine est également le père de Mimou (Ilyas El Jihani). Il prend son rôle très à cœur et souhaite le meilleur pour son fils. Mais Mimou va rapidement tomber amoureux de Chama, la nouvelle bonne de leur voisine, et pour ne pas décevoir son père, il va tricher en falsifiant son bulletin de notes.Le réalisateur Mohamed Mouftakir avait remporté de nombreux prix pour des courts et longs métrages dans des festivals cinématographiques internationaux. Palmarès de la 8ème édition du Festival Voici le palmarès des récompenses en clôture de la 8ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA: - Grand prix “Wihr d’or” des longs métrages: film “l’orchestre des aveugles” du réalisateur marocian Mohamed Mouftakir. - Prix du meilleur scénario à Amine Ramses (Egypte) dans le long métrage “A l’heure du Caire”. - Prix du meilleur rôle féminin à l’actrie syrienne Sabah El Djazairi” dans le long métrage “La mère3. - Prix du meilleur rôle masculin à l’égyptien Nour cherif dans “A l’heure du Caire”. - Prix spécial du jury au long métrage algérien “Je suis mort” de Nassim - Prix “Wihr d’or” des courts métrages: film tunisien “Et Roméo épousa Juliette” de la réalisatrice tunisienne Hind Boudjemaa. - Prix spécial du jury algérien: court métrage “Passage à niveau” du réalisateur algérien Anis Djaad. - Mention spéciale au court métrages “Dem wa ma” (Eau et sang) du réalisateur Abdallah Djaouhari - Prix “Wihr d’or” des documentaires: “Je suis avec la mariée” co-réalise par le palestinien Khaled Souleimane Ennaciri et les italiens Gabriel Del Grande et Antonio Oujoujliar. Constantine capitale de la culture arabe 2015 Voyage captivant dans le Céleste Empire avec la troupe chinoise Yiyitch-one La troupe chinoise de chant et de danse Yiyitch-one a offert jeudi soir au public de la salle Ahmed-Bey de Constantine un voyage captivant dans le Céleste Empire puisé des contes et des légendes de la plus ancienne civilisation du monde.Une heure et demi durant, les artistes de la troupe Yiyitch-one, venue de la province de Ningxia, vêtus de leurs costumes chatoyants, ont fait découvrir à l’assistance des facettes de la culture de la Chine profonde, des scènes de la vie quotidienne et des traditions ancestrales, à travers des tableaux de danses folkloriques d’acrobaties sur fond de musique séculaire.Le spectacle s’ouvre par la danse “Chant des fleurs rouges”, où, avec infiniment de grâce, les danseuses et les danseurs de la troupe, vêtus de magnifiques costumes traditionnels brodés d’or, et dans une fusion subtile entre la musique et le théâtre, ont enflammé un auditoire conquis.Les artistes enchaînent avec “Nectar des prunes” pour perpétuer, sur des rythmes ensorceleurs, une fresque illustrant la légende des prunes, symboles, dans la culture chinoise, de persévérance et de volonté, le tout dans une chorégraphie saisissante, chaleureusement ovationnée par le public dont de nombreux membres de la communauté asiatique vivant en Algérie.Réconfortée par l’ambiance chaleureuse créée par le public de la salle Ahmed-Bey, la troupe Yiyitch-one propose “Duo de la douce force”, pour ra- conter, à travers des gestes souples et bien synchronisés, une belle histoire d’amour, plongeant les spectateurs dans une atmosphère des plus romantiques. Le tableau “La symphonie du lyciet de barbarie” est entamé de suite, et les danseuses exécutent de magnifiques mouvements en spirales, perpétuent dans la bonne humeur une très vieille tradition, celle de la cueillette du fruit du lyciet de barbarie, connu sous le nom de ‘‘goji’’. Un fruit ‘‘magique’’ conseillé par les sages chinois pour atteindre l’immortalité.Des spectacles d’acrobaties mêlant force et souplesse et dégageant une étonnante énergie ont également captivé l’assistance qui a longtemps applaudi les prouesses des artistes chinois. Dans un sympathique clin d’œil à Constantine, la troupe a présenté “Salam”, des danses exécutées sur des chansons puisées du spectacle “L’Epopée de Constantine”, présenté lors de l’ouverture officielle de la manifestation “Constantine, capitale 2015 de la culture arabe”.Une belle note finale qui a mérité les applaudissements nourris du public présent.Organisée par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), dans le cadre de la manifestation “Constantine, capitale 2015 de la culture arabe”, la tournée de la troupe chinoise Yiyitch-one s’est poursuivie vendredi dernier avec un spectacle programmé à la salle El Mouggar, à Alger. 15 ARTS Dimanche 14 juin 2015 L’importance de l’oralité dans l’apprentissage, transmission et préservation des traditions algériennes. L’identité d’un peuple ne saurait se résumer à la seule connaissance de son histoire événementielle. La représentation des mythes fondateurs, contes et légendes, traditions et croyances populaires, nous propulse au cœur même du mode de fonctionnement d’une communauté. R econnues depuis l’antiquité en tant que maîtresses de foyer, du fait de la position et de la place qu’elles occupent au sein de la cellule familiale, les femmes algériennes sont « proclamées » garantes et dépositaires d’un savoir séculaire, et demeurent de façon indéniable un pilier majeur de la transmission orale et donc de l’apprentissage et de la préservation des us et coutumes algériennes. Croyances, et rituels au service d’une tradition millénaire A titre d’exemple, nous pouvons évoquer les pratiques de la population kabyle qui a longtemps baigné dans un ensemble de croyances magico-religieuses, et dont le rituel est attribué au seul fait des femmes. Parmi les rituels magiques les plus prisés, on dénombre ceux auxquels on a recours pour prendre son destin en main. On appelle cela de la magie positive, car ils interviennent le plus souvent en cas d’infortune, ou d’un destin qui se fait attendre. Il convient de préciser que dans les communautés ou la structure familiale joue un rôle prépondérant dans la bonne marche de la société, les trois choses considérées comme essentielles, et qui rythment la vie après la naissance, sont : le passage à l’âge adulte, le mariage, et la procréation. Si l’une d’elle fait défaut, la réputation de la famille s’en verra ternie, et ses relations sociales (donc économiques) altérées. Autant dire, et de façon avérée que la place de la tradition et de sa transmission jouent ici un rôle majeur dans la bonne marche de la société. Dans un autre registre, nous avons le jeu de Buqala qui est à l’origine une pratique divinatoire, devenue un jeu accompagné de courts poèmes, récités ou improvisés, pour être à la fin interprétés comme des présages. Le jeu d’el Buqala était très en vogue dans les vielles cités historiques d’Alger et ses environs, et la présence de la pratique est attestée dès le XVI e siècle en Algérie. Le jeu est pratiqué par les femmes, toujours de nuit, et de préférence la veille du mercredi, vendredi et dimanche. L’élément essentiel, et qui a donné son nom à la pratique : c’est le récipient de terre à deux anses, rempli d’eau, que l’officiante, généralement une femme âgée, tient en équilibre sur ses deux pouces tendus à hauteur du visage. Aujourd’hui, el bouqala est considérée comme un patrimoine que nous devons préserver. Si sa pratique tombe en désuétude, quelques auteurs algériens s’attellent désormais à la collecte et à la retranscription des innombrables bouqalates, dont certaines sont très révélatrices dans l’art de l’improvisation et de la versification de nos aïeuls. Contes, légendes et transmission orale par le récit Le rôle des récits des contes et légendes n’est plus à démontrer, et dans certaines régions à influence bédouine ; le récit fut longtemps diffusé par El goual : littéralement, celui qui dit. Son rôle est de relater les prouesses du héro arabo-musulman dans les endroits à large diffusion : places publiques, lieux de culte, marché hebdomadaire. La tradition du gawwal fut longtemps ancrée dans une réalité sociale et politique, car il incarne l’esprit qui veille sur « la cohésion tribale » appelée « Al assabia ».Mais les récits, que nous autres gardons en tête sont ceux rapportés par nos mères ou grands-mère. Parmi les contes algériens les plus connues : retenons celui de la belle histoire de Fatima El M’aakra ou Fatima « la Fardée », qui est l’une des vieilles légendes les plus connues d’Alger. Porteuse d’un message et d’une morale, l’influence de ce récit fut tel, que s’il vous arrive de vous promener dans les ruelles étroites de notre fière Casbah, n’hésitez pas à demander aux passants, de vous montrer la douéra de Fatima El M’aakra. « Vous pouvez être sûr que nul, qu’il soit jeune ou vieux ne trouvera de difficulté à vous l’indiquer. Une fois là- bas, frappez à la porte et demandez aux actuels occupants de la maison de vous autoriser a vous recueillir dans la chambre de la « sainte » jeune fille, et vous verrez là, au milieu de la pièce les traces encore visibles des pieds du catafalque d’El M’aakra ! » La difficile conservation des traditions, à travers un cérémonial en mutation Les traditions algériennes encore présentes aujourd’hui, sont observées à travers les cérémonies qui ponctuent nos vies : à savoir les naissances, les mariages et autres circoncisions…Par exemple le rituel du bain et la mise en beauté de la mariée forment une coutume très féminine que l’on s’obligeait (il y’a encore quelques décennies) à suivre dans le détail. A l’origine, chaque geste, toute pratique liée à cet événement est révélatrice d’une croyance. Ainsi le jour convenu du bain, tout un cortège de femmes à pied suivent la fiancée en direction du hammâm, entièrement réservé par la famille, pour l’occasion ou l’on entend sans arrêt pousser des youyous, et chanter le taqdâm. « La cérémonie ainsi que les objets nécessaires au bain, tels que la fameuse tassa en cuivre, el mahbes, el bniqa, el fouta…) font partie intégrante de notre patrimoine immatériel. »Il y’a encore quelques temps, il existait même une profession purement féminine, dont la représentante était chargée de veiller à la bonne marche des pratiques rituelles et traditionnelles lors des cérémonies de mariages : C’est le métier de ‘’ Machta. .« Extrêmement appréciée pour son rôle d’esthéticienne, et son influence par ses connaissances des us et coutumes, ses conseils forts avisés à toutes les familles qui entamaient des liens pour un éventuel mariage, el machta garantissait le respect et la pratique de la tradition ». Le métier connait aujourd’hui un renouveau incité par un regain d’intérêt des familles et un retour à nos coutumes ancestrales. Est-ce pour autant suffisant pour garantir la transmission d’un savoir qui se perd de plus en en plus ? Dans une société qui se modernise de jour en jour et qui se veut donc de moins en moins traditionnelle, les femmes sont-elles encore ces gardiennes des traditions maintenant qu’elles ont la possibilité de choisir autres choses, que ce que leurs aînées héritaient de leurs mères et grand-mère ? Aujourd’hui c’est à l’école que nous sommes censés inculquer à la jeune géné- ration si ce n’est l’intégralité de nos traditions ancestrales, le respect du savoir et du parcours de nos aïeux, à travers un enseignement revalorisé de notre histoire millénaire. Rétablir et restaurer la mémoire collective et plurielle, des algériens reste un chantier important, si ce n’est le plus important de tous, à entreprendre et poursuivre sans relâche car le retard et les lacunes sont considérables. Un peuple munis de la connaissance de son passé, décide de son présent, et futur, en toute conscience! Publicité Le Citoyen du 14/06/2015 ANEP N° 330 571 16 S A N T É Dimanche 14 juin 2015 Crise cardiaque Ce qui augmente les risques A l’annonce du décès du journaliste Benoît Duquesne, à 56 ans, nombreux sont les quinquagénaires qui se sont demandé s’ils ne risquaient pas, eux aussi, une crise cardiaque. P etit rappel des principaux risques connus. Le journaliste Benoît Duquesne est décédé d’une crise cardiaque à quelques jours de ses 57 ans. Un choc pour beaucoup de monde car, comme le rappelle la Fédération française de cardiologie: «Pour le grand public, les maladies cardiaques sont associées à la vieillesse». C’est pourtant la 2e cause de mortalité chez les hommes (juste après le cancer) et la 1re cause chez les femmes. En France, il y a dix fois plus de mort par arrêt cardiaque que de tués sur la route (200 morts environ par jour). Enfin, la crise cardiaque à tout âge, du fait de l’augmentation des risques que sont le tabac, l’obésité et le stress. Parmi les autres risques connus, on trouve: - Une consommation excessive de sucre raffiné: les personnes qui consomment un quart de leurs calories quotidiennes en sucre ajouté ont trois fois plus de risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire que les personnes qui en mangent moins. - La solitude: selon la Fédération française de cardiologie, les personnes seules ont deux fois plus de risques de développer une maladie cardiovasculaire. Tout simplement parce que le sentiment d’isolement et la solitude affaiblissent notre système immunitaire et nous rendent plus vulnérables. - La sédentarité: être debout et bouger permet de mieux éliminer le sucre dans le sang. - Le stress: pression au travail, tensions familiales ou problèmes financiers multiplient par deux le risque de crise cardiaque. Source: TopSanté La pollution sonore a un impact sur notre santé U n récent rapport de l’OMS montre que la pollution sonore présente un risque réel pour notre santé, notamment dans les grandes villes. Entre les coups de klaxon, les éclats de voix, les sirènes de pompiers et les bruits d’échappement, il n’est pas toujours facile d’être au calme, surtout en ville. Mais si la pollution sonore est (surtout) désagréable, elle a aussi un réel impact négatif sur notre santé: c’est en tout cas la conclusion d’un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celui-ci classe d’ailleurs le bruit à la deuxième place des causes environnementales de morbidité, juste derrière la pollution atmosphérique. En s’exposant à longueur de journée aux bruits de la circulation, on augmente considérablement notre taux de stress: du coup, nos chances de subir un accident vasculaire cérébral (AVC), un infarctus ou encore des troubles car- acouphènes. Bref, la pollution sonore, c’est mauvais pour notre santé ! Limiter le bruit dans les grandes villes diaques sont maximisées. Par ailleurs, au-dessus de 40 dB, impossible de dormir: c’est la porte ouverte aux troubles du sommeil et à l’insomnie. Enfin, un bruit aigu et persistant (la perceuse du voisin, par exemple) peut causer des Pour limiter l’impact santé de cette dernière, les experts de l’OMS se sont donc réunis autour d’une table avec des représentants de l’industrie automobile américaine, des universitaires et des politiques. Le but: développer davantage de murs anti-bruit dans les grandes villes, réfléchir à des moyens de transport silencieux et effectuer un travail de prévention chez les riverains… Rappelons que 60% des Européens vivent en zone urbaine. En 2010, une enquête menée dans 75 villes européennes avait par ailleurs révélé que le bruit était un problème pour près de la moitié des participants : cette proportion oscillait entre 51% à Strasbourg et… 95% à Athènes. Source: TopSanté Les différents types de frottis S i le prélèvement est toujours réalisé de la même manière, c’est le médecin qui choisit, le plus souvent en fonction du laboratoire où il sera adressé, la façon dont il sera conditionné. Sur une lame ou dans un flacon Le prélèvement peut être étalé directement sur une lame, c’est le ‘frottis conventionnel’. Soit l’écouvillon ayant recueilli les cellules est glissé dans un flacon contenant un liquide conservateur pour un ‘prélèvement en phase liquide’. Les cellules seront ensuite préparées “en couche mince” au laboratoire. Quelle que soit la technique utilisée, les résultats de l’analyse des cellules faite au microscope ne présentent pas de différence significative. Avec un test HPV en plus Ce test peut être demandé par le médecin à partir du frottis conditionné en phase liquide. Il consiste à rechercher par des techniques moléculaires (recherche de l’ADN) la présence de virus HPV ayant un poten- tiel cancérogène élevé dans le prélèvement. Comme il ne fait pas partie du dépistage de routine, il n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie (50 euros environ). «Les femmes de plus de 30 ans auraient tout de même intérêt à le demander à leur médecin, préconise le professeur Riethmuller. Si le test est négatif, elles peuvent être rassurées pour les 5 à 10 ans à venir. Un test positif ne veut pas dire pour autant qu’il existe une lésion, encore moins un cancer, mais seulement une infection, qui guérit spontanément le plus souvent. Si le frottis est normal, une simple surveillance suffira (frottis et test HPV à 1 an). En cas d’anomalie, le médecin proposera un suivi et/ou des examens complémentaires en fonction du résultat (cf. Comprendre son résultat).» Chez les jeunes filles, par contre, le test HPV ne peut pas servir de dépistage car, à cet âge, l’infection à papillomavirus est banale et très fréquente. Source: TopSanté 17 MAGA Z INE Soutien-gorge trop petit ou trop grand Attention, danger ! 75A, 80D, 95E... Les tailles de soutien-gorge, c’est bien souvent du chinois pour les non-initiées ! Pourtant, il est important de connaître son bonnet et son tour de poitrine. Un soutien-gorge inadapté peut en effet avoir de graves répercussions sur notre santé... 7 femmes sur 10 ne connaissent pas leur taille de soutien-gorge 7 femmes sur 10 ne connaissent pas précisément leur taille de soutien-gorge: le chiffre (révélé par une étude belge, en 2011) est impressionnant. Nombreuses sont en effet les femmes qui évaluent «à la louche» leur tour de poitrine et qui choisissent donc leur «soutif» avant tout sur des critères esthétiques... Pourtant, pour une question de confort et, surtout, pour ne pas nuire à la santé, un soutien-gorge (comme une paire de chaussures !) se doit d’être à la bonne taille. Trop petit, trop grand, trop serré, trop lâche… Autant de paramètres qui ont en effet des conséquences sur notre santé… et, en premier lieu, sur l’état de notre dos. qui peut même monter jusqu’à 1kg pendant la grossesse ! En soutenant la poitrine par en dessous (grâce aux armatures) et par au-dessus (grâce aux bretelles), le soutien-gorge maintient la poitrine, permet une répartition équitable de la masse mammaire entre le dos et les épaules et, donc, nous empêche d’avoir à «porter» ce poids. «Mais si une femme a un soutiengorge dont la taille n’est pas adaptée à sa morphologie (trop grand ou trop petit), le poids des seins va se faire sentir, et un déséquilibre risque d’apparaître au niveau du corps, explique Laure Abensur, sagefemme à Jarville La Malgrange (54). En clair, notre corps va être attiré vers l’avant. Et pour compenser ce déséquilibre, on va avoir tendance à se cambrer, ce qui peut causer des lordoses lombaires.» La lordose, c’est une déformation de la colonne vertébrale, qui est cambrée vers l’avant au niveau des reins: c’est la fameuse «chute de reins». Si elle n’est pas traitée rapidement par kinésithérapie, la lordose peut entraîner de l’arthrose… Tout ça pour un soutien-gorge pas à la bonne taille ! trine, le «soutif» bloquerait le drainage lymphatique, provoquant le stockage des toxines et le développement de tumeurs. «Cette théorie est complètement fumeuse, explique cependant Laure Abensur. Si les femmes des tribus africaines sont moins victimes du cancer du sein, c’est avant tout parce qu’elles consomment moins de calories que les occidentaux et boivent aussi moins d’alcool. Or, on sait aujourd’hui que les facteurs principaux qui déclenchent le cancer du sein sont l’obésité et la consommation excessive d’alcool. Les deux populations étudiées ne sont pas comparables ! Par ailleurs, le soutien-gorge n’a que très peu d’impact sur le drainage lymphatique mammaire, dont une partie se fait d’ailleurs par des voies qui passent derrière le sternum, donc qui sont protégées par les os. A ce jour, aucune étude fiable ne montre donc le lien entre soutien-gorge et cancer du sein.» Vérifier régulièrement sa taille de soutien-gorge Soutien-gorge et cancer du sein Attention, légende urbaine ! En 1995, une nouvelle théorie voit le jour: porter un soutien-gorge trop serré pourrait causer le cancer du sein… Derrière la rumeur, un livre (Dressed to kill, traduisez «Dressés pour tuer»), publié par un couple d’anthropologues américains. Après un voyage en Afrique, ces derniers ont en effet observé que les femmes de certaines tribus africaines (sans soutien-gorge, donc) étaient moins sujettes aux tumeurs mammaires que les femmes occidentales. Ils en ont donc déduit que le soutien-gorge était un facteur déterminant dans l’apparition du cancer du sein : en comprimant la poi- C uisine La recette du jour Ingridients Mousse au chocolat blanc Préparation 150 gr de chocolat blanc concassé 300 ml de crème liquide 2 gr de gélatine 8 cuillères a soupe de lait 100 gr de framboises 4 personnes facile 20 minutes H o r o s c o p Bélier Ce dimanche, la provocation devient une seconde nature aujourd'hui. Cela vous aidera à débusquer le pot aux roses. Vous avez besoin de mobiliser votre endurance pour augmenter votre vitalité. Evitez les efforts violents. Taureau Une rencontre prometteuse, utile%u2026 et agréable? Une relation qui vous permet de contracter des accords, de contacter des partenaires sociaux sérieux ? A exploiter ce jour pour sécuriser le long terme. Gémeaux Attendez-vous à une journée riche en rebondissements. Ne restez pas buté sur vos positions. Vous serez plus réceptif à votre corps, davantage enclin à prendre soin de vous, n'hésitez pas à suivre ce mouvement, et à ralentir la cadence. Cancer Cette journée de dimanche va vous donner le tournis. Ne vous laissez pas dépasser par des broutilles. Vous bénéficiez d'une énergie souterraine qui vous soutient positivement. Ménagez votre système nerveux malgré tout, évadez vous du quotidien ! Lion Les relations amicales sont placées sous le signe de la chance et de l'expansion ce dimanche. Si vous êtes seul, vous aurez l'occasion de faire une rencontre amicale très riche en potentiel, ne restez pas chez vous. Vierge L'agitation qui vous environne ne doit pas vous perturber ce dimanche. Restez concentré sur vos objectifs. Votre forme générale est à nouveau en hausse, il vous sera plus facile de vous défaire d'une mauvaise habitude. Un soutien-gorge adapté pour préserver son dos Bonne nouvelle pour toutes celles qui arborent un bonnet A: d’un point de vue strictement médical, ces «petites poitrines» n’ont pas besoin de soutien-gorge. Par contre, à partir du bonnet B, le port du soutiengorge devient une question de santé. En moyenne, nos deux seins pèsent en effet 500 grammes, un poids Dimanche 14 juin 2015 Faites ramollir la gélatine dans le lait froid dans une casserole. Une fois ramollie, placez la casserole sur feu doux et ajoutez le chocolat. Laisser le chocolat fondre tout en remuant a l'aide d'une cuillère. Une fois fondu, retirer du feu et laisser refroidir. Entre temps, battre la crème a l'aide d'un batteur. Incorporez le chocolat a la crème et mélangez délicatement. Remplir vos ramequins jusqu'à la moitié avec la mousse. Couvrir avec les framboises et terminez avec une autre couche de mousse. Réfrigérez pendant au minimum 2 heures de temps de préférence 4 heures. Décorez avec 3 framboises ou selon votre goût. En moyenne, c’est vers l’âge de 11 ans que les jeunes filles enfilent leur tout premier soutien-gorge. Mais évidemment, notre tour de poitrine et notre bonnet évoluent au fil du temps: c’est la raison pour laquelle il est important d’actualiser régulièrement sa taille de soutien-gorge… «En général, notre taille de soutien-gorge évolue lorsque l’on prend ou lorsque l’on perd du poids, explique Laure Abensur. En effet, nos seins sont composés à 80% de graisse: ils suivent donc le mouvement lorsque l’on maigrit et lorsque l’on grossit. Par ailleurs, l’adolescence, la grossesse, l’allaitement et la ménopause sont des moments de bouleversements hormonaux et peuvent aussi affecter le volume de nos seins et, donc, notre taille de soutien-gorge.» Source: TopSanté Balance Votre persévérance accrue vous fatigue au plan musculaire sans que vous en ayez conscience, donnez vous le repos qui vous est indispensable. Votre bienveillance et votre humeur conviviale vous portera chance. Il y a de nouveaux liens amicaux en perspective. Scorpion Vos échanges sont forts agréables, aujourd'hui. Vous aurez plaisir à vous occuper des autres et on vous le rendra positivement. Il sera indispensable de ne pas vous lancer dans des travaux de titans, attention aux foulures et faux mouvements, maîtrisez vos impulsions. Sagittaire Mars guide vos actions dans le bon sens, vous serez bien inspiré de boucler vos affaires en cours. Malgré vos obligations, vous seriez bien inspiré de vous consacrer à une activité de détente pure en fin de journée, pour vous évader l'esprit. Capricorne Aujourd'hui, vous ne vous laissez pas faire, et avec le sourire... Vous désarmerez par votre calme. Un sentiment de bien être intérieur vous permet de relativiser bon nombre de vos idées, le calme vous renforce. Verseau Vous voila plus sélectif dans vos liens, votre instinct ne vous trompera pas ce dimanche. Vous préparez ainsi un futur meilleur. Vous serez ce qu'il faut à temps pour vous recentrer sur vous même, le sommeil sera récupérateur. Poissons Votre ardeur combative favorise positivement votre créativité, ne restez pas sur des hésitations. De subtils changements se mettent en place dans votre psychisme. Cela renforce progressivement votre énergie. e 18 SPORTS JSS Djallit troisième recrue L’attaquant du MC Alger Mustapha Djallit s’est engagé jeudi soir pour un contrat de deux saisons avec la JS Saoura, devenant la troisième recrue estivale du club du Sud. Djallit qui a passé trois saisons et demie au MCA, rejoint ainsi à Saoura son ancien coéquipier au Mouloudia le gardien de but Houari Djemili, ainsi que le défenseur de l’ES Sétif, Mohamed Lagraâ, tous signataires d’un contrat de deux saisons. La direction de la JSS que préside Mohamed Djebbar poursuit son opération de recrutement pour renforcer l’effectif en vue de la saison prochaine. Par ailleurs, le club n’a toujours pas sollicité l’entraîneur Mohamed Henkouche pour prolonger son contrat, ce qui pourrait être traduit par une volonté de la JSS de mettre fin à la collaboration liant les deux parties. La formation de Béchar a dû attendre la 29e et avant dernière journée pour assurer son maintien en Ligue, terminant la saison à la 13e place au classement avec 39 points. JSK Hannachi songe -t-il à recruter un nouvel entraîneur De passage sur les ondes de la radio nationale Chaine III, ce vendredi 12 juin, Moh Cherif Hannachi a laissé entendre qu’il pourrait embaucher un nouvel entraîneur dans les jours à venir. « Tout le monde s’inquiète à ce sujet. Pour le moment, Karouf est à l’étranger pour suivre une formation. Dès qu’il rentrera, on abordera cette question », a-t-il affirmé. Ainsi, il semble que Hannachi ne soit pas rassuré à l’idée de confier l’équipe à Karouf qui a pourtant réussi à maintenir l’équipe parmi l’élite. Dimanche 14 juin 2015 Ligue 1 Un marché des transferts à deux vitesses En ce début de mercato estival, certaines équipes ont déjà fait le plein en bouclant pratiquement leur recrutement, alors que d’autres sont à la traîne et peinent à trouver les renforts adéquats. D ans la première catégorie, on retrouve en tête de liste la JS Kabylie qui compte, jusqu’à aujourd’hui, sept nouvelles recrues, avec en prime le maintien de ses cadres, à l’instar de Doukha et Yesli. Ce qui devrait permettre à la formation kabyle d’aspirer à jouer les premiers rôles la saison prochaine. C’est du moins l’avis de son président, Moh Chérif Hannachi, qui s’est exprimé sur le sujet, ce vendredi 12 juin, sur les ondes de la radio nationale Chaîne III. « Nous avons réalisé un bon recrutement. L’équipe de la saison prochaine sera meilleure que celle du précédent exercice. Après les 7 joueurs que nous avons engagés, il nous reste encore à engager un défenseur et un attaquant pour boucler cette opération. Cela sans oublier les deux joueurs étrangers que nous attendons », a déclaré le boss des Canaris. Dans la rubrique des équipes actives sur le marché des transferts, on peut ajouter l’USM El Harrach avec pas moins de cinq nouveaux éléments. Elle est suivie du MC Alger et du CR Belouizdad qui ont enregistré chacun quatre nouvelles arrivées. Ces clubs pourraient être devancés, dans les tout prochains jours, par l’ES Sétif qui a assuré, jusqu’à présent, trois nouvelles recrues. « Nous sommes en contact avan- cés avec trois joueurs issus du championnat national avec lesquels on devrait conclure dimanche ou lundi, au plus tard», a annoncé, ce matin, le premier responsable de l’Entente, Hassen Hammar, sur les ondes de la radio nationale. À l’opposé, il y a des clubs qui n’arrivent pas à concrétiser leurs contacts. C’est le cas de l’USM Alger qui se contente pour le moment de deux joueurs alors qu’elle s’apprête à entamer la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique. Il y a aussi le MC Oran avec un seul joueur recruté, jusqu’à présent. Mais c’est toujours mieux que l’ASM Oran, du RC Arbaâ et de l’USM Blida qui n’ont enregistré aucune recrue. Un retard qui pourrait se répercuter négativement sur leur préparation et, du coup, sur leur rendement au cours de la saison qui se profile. Toutefois, le mercato ne fait que débuter, ça pourrait évoluer rapidement pour les uns et les autres. Reste à savoir qui fera un recrutement de qualité. Pour cela, il faudra attendre le début de la compétition pour en avoir une idée. État de recrutement des clubs de Ligue 1 au jour d’aujourd’hui : – JSK : Gagaâ, Benmelouka, Bou- laouidat, Seddiki, Boumechra, Berchiche, Rahal. – USMH : Methazem, Chahmi, Benkhalfallah, Ouadji, Attachi. – MCA : Bouhenna, Mokdad, Matijas, Merzougui. – CRB : Ouali, Yahia Cherif, Nekkache, Feham. – RCR : Zaïdi, Boulahia, Djerrar. – ESS : Chenine, Hachi, Tebbal. – CSC : Cheklam, Abdat, Fall. – DRBT : Elmouaden, Goumidi, Berak. – NAHD : Benyahia, Allia, Benaldjia – JSS : Legraâ, Djemili, Djallit. – USMA : Mazari, Atrous. – MCO : Moussi et Ziad. – MOB : Mebarki. RCK S Le président Samir Baha jette l’éponge amir Baha, président du RC Kouba pensionnaire de la division nationale amateur de football, a décidé de démissionner de son poste, a-t-on appris hier auprès de l’intéressé. “Je devais déposer ma démission jeudi au cours de l’assemblée générale, mais en raison du comportement scandaleux de certains pseudos supporters qui ont investi les lieux, et la non atteinte du quorum, cette AG n’a pu se tenir. Dimanche, je dépose ma démission au niveau de la direction de la jeunesse et des sports (DJS)”, a affirmé Baha, soulignant que sa décision de démissionner” est irrévocable”. La démission de Baha, en poste depuis juillet 2012, intervient après le mouvement de protestation entrepris par certains supporters du club qui ont réclamé le départ de Baha, qui a fini par céder. Des groupes de supporters du RCK ont organisé des sit-in au niveau du stade Benhaddad de Kouba pour réclamer le départ de l’actuelle direction.”Je pars avec le sentiment du devoir accompli, mais en laissant le club livré à lui même et dont l’avenir est incertain. Avec moi, le RCK a toujours joué l’accession, en se classant respectivement 2e et 3 lors des deux dernières saisons, j’espère que mon successeur parviendra à faire revenir le club en Ligue2”, a-t-il conclu. USMA A près une saison jugée décevante selon un avis unanime du côté de Soustara, la direction de l’USM Alger ne veut plus revivre ce genre de scénarios lors des prochaines saisons. En effet, puisque la direction des Rouge et Noir veut tout simplement renouer avec les premiers rôles dès la prochaine saison que se soit en championnat ou en Ligue des champions africaine où l’USM Alger est qualifiée pour la phase de poules en compagnie de l’ES Sétif et le MC El Eulma. Pour atteindre les objectifs escomptés, la délégation usmites se Les Rouge et Noir depuis hier à Casablanca trouve depuis hier au Maroc et plus exactement, à Casablanca pour effectuer son stage d’intersaison jusqu’au 21 juin. Une délégation composée de 35 membres dont 21 joueurs, qui a choisi l’hôtel Wellness Center un lieu qui offre toutes les commodités et toutes les conditions pour se bien se préparer. La direction veut surtout mettre les joueurs dans de très bonnes conditions, avant le début de la phase des poules de la ligue des champions. Ce stage qui va durer une semaine sera consacré au volet physique. Les joueurs seront soumis à un travail physique intense durant toute la semaine du rassemblement avec un travail spécifique individuel. L’objectif recherché à travers ce stage est la remise en forme des joueurs avant d’aborder ensuite le volet technico tactique et la préparation du premier match de la LDC prévue le 27 juin face à l’ESS. Les rouge et noir ont débuté la préparation le 8 juin avec un groupe restreint de joueurs mais progressivement le groupe est en train de se compléter en attendant que l’effectif soit au complet d’ici la fin de la semaine prochaine. C’est le préparateur physique Mohamedi Boudje- maa et le trio Zeghdoud Meftah et Hadj Adléne qui assureront le travail durant le stage Marocain. Après avoir ramené un préparateur physique en la personne de Boujemaâ Mohammedi, voilà que la direction de l’USM Alger vient de recruter un entraîneur adjoint. Il s’agit du Franco-Algérien Miloud Hamdi (44 ans). Un technicien qui occupait le poste d’entraîneur des jeunes au sein de l’équipe saoudienne, Al Ettifaq. Il a également drivé par le passé la formation marseillaise de CFA Consolat durant la période 2009-2012. Il est curieux, voire étrange, que la di- rection usmiste recrute un adjoint et un préparateur physique avant d’engager un coach. À moins que ces deux techniciens soient venus en « éclaireurs » pour baliser la route au prochain entraîneur en chef. Beaucoup pensent qu’il s’agit de Djamel Belmadi qui a travaillé avec le préparateur physique Mohammedi au Qatar. Pour rappel, Belmadi a déjà été sollicité par les dirigeants de l’USMA, il y a quelques semaines, mais il a refusé leur offre. A-t-il changé d’avis depuis ? Farès Hamid 19 S P ORT S Dimanche 14 juin 2015 Il n’a pas oublié ses origines algériennes Quand Zinedine Zidane parle de ses parents de l’Algérie et des Verts Zinedine Zidane a toujours porté l’Algérie dans son cœur et le montre souvent même s’il n’aime pas beaucoup parler de lui, on le sait. D ans la deuxième partie d’un long entretien accordé au quotidien algérien El Chourouk, publié samedi 12 juin, Zizou a confié qu’il suit les rencontres de l’Algérie avec attention, pour preuve il a analysé le parcours des Verts lors de la dernière Coupe du Monde 2014 en affirmant que les Verts étaient capables de créer la surprise face aux Allemands et leur qualification au deuxième tour n’était que le fruit d’un long et dur travail. « Le Football algérien s’est amélioré ces dernières années, en particulier après la participation des Verts à la dernière Coupe du monde au Brésil. Footballistiquement parlant, cette équipe est capable de tout, elle a des joueurs talentueux qui ne manquent pas d’atouts, surtout lors des grands évènements parce qu’ils sont des joueurs conscients et professionnels », a-t-il affirmé. Le numéro 10 des Bleus a admis qu’il avait rêvé d’un Algérie – France aux quarts de finale de la Coupe du Monde, mais comme il l’a toujours fait, Zizou a préféré rester neutre sur son équipe favorite. « Je m’attendais à un Algérie – France avec impatience. Ça aurait pu être une rencontre historique entre les deux pays dans le légendaire stade du Maracana, j’aurais directement pris l’avion pour assister à cette rencontre ». La star mondiale du football, Zinedine Zidane, a rendu un hommage appuyé à son pays d’origine, l’Algérie, et à ses parents qui l’ont toujours soutenu durant sa car- rière. « Je suis sensible aux marques de sympathie venant de l’Algérie qui m’a soutenu tout au long de ma carrière de footballeur. Il y a aussi les très bons conseils de mes parents qui m’ont accompagné dans ma vie. Je n’oublierai jamais ma visite en Algérie en 2006, ce voyage je l’ai fait spécialement pour mes parents, parce qu’ils ont fait de moi la personne que je suis devenue aujourd’hui. Visiter l’Algérie avec eux était probablement l’un des plus beaux jours de ma vie car mon père est parti en France pieds nus, il n’avait rien. Alors, un retour à son pays natal et recevoir un accueil plus que chaleureux de la part des Algériens était énorme pour lui ». Boxe L Karim Bouzidi nommé directeur exécutif de l’AIBA e président de l’Association internationale de boxe (AIBA), le Taiwanais ChingKuo Wu, a désigné l’Algérien Karim Bouzidi au poste du directeur exécutif en remplacement du Sud-Coréen Ho Kim, a-ton appris hier auprès de l’instance mondiale. “Afin d’éviter une interruption des travaux de l’AIBA après le licenciement de Ho Kim, le président de l’AIBA a immédiatement nommé l’Algérien Karim Bouzidi au poste de directeur exécutif”, a indiqué la même source. Karim Bouzidi occupe également le poste du directeur général de la World Séries of Boxing (WSB) depuis la création de cette compétition semi-professionnelle en 2010. “Il est temps pour l’AIBA et le monde de la boxe de se déplacer dans la bonne di- rection. Je pense que la nouvelle vision et le leadership sont deux facteurs primordiaux pour atteindre notre plan dans les quatre prochaines années”, a déclaré le président de l’AIBA, Ching-Kuo Wu. Le président de l’AIBA a tenu toutefois à saluer le Sud-Coréen Ho Kim pour sa contribution au développement de l’AIBA tout au long des huit dernières années. Préparation de la CAN-2015 de football (U23) Algérie-Sénégal le 7 juillet à Alger L e sélectionneur de l’équipe sénégalaise de football des moins de 23 ans (U-23), Serigne Saliou Dia a fait appel à 23 joueurs en vue du match amical face à l’Algérie, le 7 juillet à Alger, en vue des préparatifs aux Jeux Africains prévus au Congo Brazzaville (4-19 septembre), a annoncé vendredi la Fédération sénégalaise (FSF).Cette rencon- tre sera précédée par un stage des Sénégalais à Mbour du15 au 20 juin 2015, précise la même source. Outre les Jeux Africains, le Sénégal prépare le championnat d’Afrique des nations CAN2015 de la catégorie, dont il est le pays hôte, prévu du 28novembre au 12 décembre prochains. De son côté, le sélection algérienne olympique effectue de- puis lundi dernier un stage au centre des sports olympiques d’Al Baz à Sétif, qui sera ponctué par deux tests amicaux face à l’ES Sétif les 15 et 18 juin. Exemptée des deux premiers tours des éliminatoires, l’Algérie accueillera la Sierra Leone le 19 juillet prochain à Blida en match aller avant la manche retour prévue entre le 31 juillet et le 2 août prochain dans un pays qui reste à désigner en raison de l’interdiction imposée par la CAF à la Sierra Leone d’organiser des match sur son sol frappé par l’épidémie Ebola. La Sierra Leone a réalisé un retentissant exploit lors du tour précédent en sortant le Cameroun, lors la double confrontation qui s’est déroulée à Yaoundé (0-0, 1-1). Championnats arabes d’athlétisme (jeunes catégories) L’Algérie termine à la 5e place La sélection algérienne d’athlétisme des jeunes catégories (cadets/cadettes) a terminé les championnats arabes, organisés du 7 au 9 juin à Tunis, à la cinquième place avec un total de sept médailles (3 or, 2 argent et 2 bronze). La Tunisie, pays organisateur, a décroché le titre de champion arabe avec 34 médailles (14 or, 9 argent et 11 bronze), devant l’Egypte avec 25 médailles (7 or, 10 argent et 8 bronze), alors que la troisième place est revenue à l’Irak avec 4 médailles en or. Après avoir remporté la précédente édition qui s’est déroulée en Egypte (21-23 juin 2013) avec 25 médailles dont 13 en or, la représentation algérienne a été cette foisci en deçà des attentes, en terminant la compétition à la 5e place derrière l’Irak et le Soudan. 426 athlètes représentant 17 pays dont l’Algérie ont pris part aux championnats arabes d’athlétisme, disputés au stade olympique de Radès à Tunis (7-9 juin). Outre l’Algérie, les championnats arabes d’athlétisme 2015 ont vu la participation de : Tunisie (pays hôte), Arabie Saoudite, Koweït, Qatar, Bahreïn, Oman, Emirats arabes unis, Egypte, Libye, Soudan, Somalie, Djibouti, Irak, Jordanie, Palestine et Liban. Cette compétition constitue une préparation en vue des championnats du monde de la catégorie prévus du 15 au 19 juillet 2015 à Cali (Colombie). Championnat d’Algérie (contre-la-montre) L Domination des cyclistes du GSP à Guelma es cyclistes du GS Pétroliers ont dominé l’épreuve de course contre la montre qui a ouvert, jeudi, le championnat d’Algérie sur route de cyclisme réservés aux catégories Elite (hommes et dames), U23 (hommes), et Juniors et U16 (dames). Le contre-la-montre auquel ont participé 36 cyclistes, sur une distance de 30 km entre la ville de Guelma et la commune de Medjez Amar a été remporté par Abdelkader Belmokhtar du GSP avec un chrono de 42:05.21, suivi de son équipier Adel Berbari et de Lamine Saïdi de l’équipe de l’AS Sûreté Nationale (ASSN). Chez les dames qui ont couru le contre la montre sur une distance de 15 km, la première place est revenue à Aicha Tihar du GSP, devant Radja Belkacem (Rouiba) et Lydia Kacem de l’équipe de l’AS Sûreté Nationale. La première journée de cette compétition nationale organisée pour la première fois à Guelma par la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) avec le concours de la direction de la jeunesse et des sports, a été marquée par un niveau jugé ‘’bon” par le directeur des équipes nationales, Smail Douzi. Ce championnat qui réunit, en tout, 122 cyclistes, se poursuivra aujourd’hui, après la journée de repos du vendredi, par la course en ligne. La précédente édition des Championnats d’Algérie sur route s’est déroulée en juin 2014, à Mascara et avait été marquée par la participation de près de 150 coureurs. 20 Dimanche 14 juin 2015 Google dévoile un nouveau Chromebook Pixel Google vient de présenter son nouveau Chromebook Pixel équipé d’un écran de très haute résolution ainsi que de deux ports USB Type-C. G oogle vient de dévoiler son nouvel ordinateur portable haut de gamme qui tourne sous Chrome OS : le Chromebook Pixel. Il garde exactement le même design que son prédécesseur sorti il y a deux ans, tout en étant plus puissant. Chromebook Pixel 2 : le même en mieux Ce nouveau Chromebook Pixel mesure simplement un millimètre de moins et pèse deux grammes de moins que son grand frère (1,5 kg). Le Chromebook Pixel est équipé d’un écran tactile de 12,85 pouces au format 3/2 qui affiche toujours une très haute résolution de 2560 par 1700 pixels, soit 239 pixels par pouce.C’est dans ses entrailles que se trouvent les principales améliorations de la bête, qui est déclinée en deux configurations distinctes : classique ou « Ludicrous Speed » (LS, vitesse insensée), aux tarifs respectifs de 999 et 1299 dollars, ce qui correspond à la posi- tion tarifaire du Macbook Air d’Apple.La configuration classique embarque 8 Go de RAM, 32 Go de stockage flash (SSD) ainsi qu’un processeur Intel Core i5 cadencé à 2,2 GHz. La configuration LS haut de gamme double la mise et propose 16 Go de RAM, 64 Go de stockage flash et un processeur Intel Core i7 cadencé à 2,4 GHz. Autonomie de 12 h et ports USB Type-C pour le Chromebook Pixel 2 Google annonce une autonomie de 12 heures pour le nouveau Chromebook Pixel. Les 15 premières minutes de charge permettraient d’obtenir une autonomie de 2 heures.La principale nouveauté de ce Chromebook réside dans sa connectique : il est en effet équipé de deux ports USB Type-C, tout comme le nouveau Macbook d’Apple qui se contente cependant d’un seul de ces ports. L’un de ces ports sera consacré au chargeur (60 W) du Chromebook Pixel. Mais contrairement à Apple, Google ne parie pas exclusivement sur ce nouveau port et sa tonne d’adaptateurs : l’ordinateur portable embarque également deux ports USB 3.0 et un slot pour carte SD.Le Chromebook Pixel 2 jouit aussi d’une caméra frontale 720p avec un angle plus large. Enfin ce nouveau Chromebook est équipé du Wifi 802.11ac et du Bluetooth 4.0. Sa charnière est aussi plus rigide, pour mieux résister lors de l’utilisation de l’écran tactile.Pour le moment, le nouveau Chromebook est malheureusement uniquement disponible aux Etats-Unis. Il tourne sous Chrome OS, le système maison de chez Google, et est livré avec les Android apps. Vaio Phone : un smartphone milieu de gamme V aio se lance sur le marché de la téléphonie mobile en dévoilant son premier smartphone milieu de gamme.Malgré que 5 % des parts sont restées chez Sony, la marque Vaio est désormais détenue à 95 % par Japan Industrial Partners. Alors que la gamme d’ordinateurs portables et de bureau s’était lancée dans les tablettes, elle s’intéresse désormais au marché des smartphones.En effet, la marque Vaio a dévoilée officiellement hier son premier smartphone milieu de gamme, le Vaio Phone. Prochainement commercialisé au Japon, d’ici le 20 mars prochain en partenariat avec l’opérateur b-mobile, rien n’est prévu pour l’Europe, mais cela ne devrait pas être une grande perte pour nous… Les caractéristiques du Vaio Phone Vendu au prix fort de 400 euros, le Vaio Phone embarque un écran de 5 pouces affichant une définition HD ainsi qu’un Snapdragon 410 de Qualcomm en quad-core cadencé à 1,2 GHz avec 2 Go de RAM, 16 Go de ROM extensible via une microSD et une compatibilité avec la 4G.Pour le reste, le smartphone milieu de gamme de Vaio propose deux appareils photos dont un avec un capteur de 13 mégapixels et un autre avec seulement 5 mégapixels. Enfin, on termine avec une batterie de 2500 mAh et du Android 5.0 Lollipop pour le systéme d’exploitation.Sachez évidemment que le Vaio Phone sera moins cher si ce dernier est acheté avec un abonnement. Dans ce cas, il sera disponible dans les 20 euros avec des mensualités à compléter sur tout la durée de votre engagement (forfait data illimité). Vaio Phone et son clone Alors que le Vaio Phone n’est pas encore disponible à la vente, le smartphone de Vaio dispose déjà d’un clone. En effet, si certains font le rapprochement avec le Nexus 4, c’est bien le Panasonic Eluga U2 qui intrigue.Le smartphone de Panasonic dispose des mêmes spécifications et du même design que le Vaio Phone sauf qu’il est un poil moins cher et que contrairement au smartphone de Japan Industrial Partners, celui-ci embarque une dalle Full HD. Skype, Facetime ou Facebook Messenger pourraient bientôt être mis sur écoute grâce à la loi Macron À sa sortie, le poids lourd Star Citizen devrait peser 100 Go et ses mises à jour de Star Citizen : 75 millions de dollars et un poids de 100 Go U n amendement de la loi 2 à 20 Go.Alors qu’il vient de se montrer à la Pax East et de passer la barre des 75 Macron permettrait à millions de dollars amassés en financement participatif, Star Citizen refait parler de lui l’Arcep de changer le une nouvelle fois. Cette fois, c’est via les forums officiels du titre que l’on apprend une statut des logiciels de VoIP donnée aussi importante qu’évidente : la simulation spatiale de Chris Roberts sera lourde. comme Skype ou FaceAmbition et lourdeur time.Décidément, depuis Jeremy Masker, développeur chez Cloud Imperium Games déclare : « La compression des don- sa nomination, Emanuel nées du jeu et le retrait de certains fichiers ne permettra certainement pas de réduire la taille du Macron ne cesse de client autour des 30-40 Go. La taille et le nombre des données qu’il reste à implémenter signifient faire parler de lui et ce que la taille de notre client est beaucoup plus susceptible d’être 100 Go.»Il ajoute également que dans de nombreux do« Chaque patch contient des centaines de fichiers, chacun d’eux pouvant atteindre les 200 Mo, maines ! Un amendecela nous amène à des mises à jour de 2 à 6 Go, et si nous devons remanier le code, ce qui de- ment de la loi qui porte manderait de retélécharger 30 à 40 % des fichiers sur le disque dur, alors une mise à jour pourrait le nom du ministre de peser 14-20 Go. » Bref vous l’aurez compris, il va falloir faire chauffer la fibre optique et pré- l’Économie pourra donparer un SSD ou un disque dur en conséquence. ner la possibilité à l’AutoLe prix à payer rité de régulation des Malgré la gêne occasionnée, le poids probablement record de Star Citizen s’explique communications électro(et s’excuse) assez facilement. D’une part, le jeu dont certains modules sont déjà niques et des postes (ARCEP) disponibles est assez réussi graphiquement. Le CryEngine n’étant pas un poids d’obliger les services de commuplume, le moteur pèse forcément dans la balance. De plus, outre son univers nications sur Internet à se soumettre annoncé comme gigantesque, la réussite du financement participatif a au code des télécoms. incité Cloud Imperium Games à ajouter énormément de contenu Skype et ses camarades bientôt classés à son jeu (vaisseaux, module FPS, systèmes…etc.) comme opérateurs à part entière qui part un peu dans tous les sens. Un amendement de la loi Macron, passée en force à l’aide de l’article 49.3, mis en lumière par le site Les Echos devrait permettre de changer le statut des applications de messagerie et de VoIP comme Skype ou encore Facetime et Facebook Messenger pour ne citer qu’eux.Considérés jusqu’à maintenant comme simples éditeurs de logiciels, ces firmes pourraient devenir des opérateurs comme Orange ou encore Bouygues en France. L’amendement de la loi Macron donnerait en effet plus de pouvoir à l’Arcep qui pourrait statuer seule sur qui peut être considéré comme opérateur. De quoi gagner du temps dans un combat mené par l’autorité depuis 2007. Possibilité de mise sur écoute L’autorité de régulation est en effet en conflit ouvert avec Skype depuis presque huit ans maintenant afin que le service de messagerie dispose du statut d’opérateur. Le procureur de la République de Paris avait été saisi en 2013, mais aucune suite n’a été donnée à l’enquête en cours.Avec ce statut d’opérateur, les services de messagerie et de VoIP devront se soumettre à de nouvelles obligations. Ils devront par exemple mettre en place une fonctionnalité permettant de passer des appels d’urgence. Mais ce qui reste de faire grincer de nombreuses dents, c’est l’obligation de laisser l’accès aux services de police pour la mise en place d’écoute des conversations. Une chose qui sera difficile à faire accepter à de nombreux utilisateurs qui n’apprécient pas forcément que l’on puisse empiéter si facilement dans leur vie privée. N° 3327 - DIMANCHE 14 JUIN 2015 Site web : www.lecitoyendz.com E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) L’Algérie saluée pour son “engagement” lors du séisme du Népal L’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) a salué l’Algérie pour son “engagement” lors du séisme du Népal le 25 avril dernier et pour le “professionnalisme” des secouristes algériens, relevant qu’il était le “seul pays africain et arabe à être activement présent” dans ce territoire dévasté. “ J e tiens en mon nom, et au nom de l’ensemble des pays membres de l’OIPC, à vous exprimer mon immense considération et respect pour l’engagement de l’Algérie lors du séisme survenu au Népal le 25 avril dernier”, a indiqué le secrétaire général de l’organisation, Vladimir Kuvshinov, dans une correspondance adressée au directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha El Habiri. L’OIPC, une organisation intergouvernementale dont le siège est à Genève, a relevé que “l’Algérie a été le seul pays africain et arabe à être activement présent dans ce pays dévasté et les équipes d’intervention de la Protection civile algérienne ont montré, encore une fois, toute leur expertise et professionnalisme, dévouement et courage dans leur noble mission”. Le SG de l’OIPC a félicité, d’autre part, l’Algérie pour la “réussite extraordinaire” de SEISMEX 2015, qui s’impose, explique-t-il, comme un “événement phare et un des plus grands exercices pratiques au monde dans le do- maine de la protection civile”. “Suite aux rapports qui nous sont parvenus, je saisis l’occasion pour vous féliciter de la réussite extraordinaire de SEISMEX 2015 qui s’est déroulé du 22 au 26 mai dernier et qui a mobilisé plusieurs milliers d’officiers et agents ainsi que les équipements techniques les plus modernes”, a-t-il précisé. Il a affirmé que “ces deux réussites ne sont que l’expression sur le terrain de la place centrale et du rôle majeur que joue l’Algérie dans le domaine de la Protection civile, tant au niveau régional qu’international”. M. Kuvshinov a réitéré son vœu de voir l’Algérie “continuer à être une force vive et une locomotive au sein de l’OIPC et d’accroître son action et son engagement dans le cadre de ses activités de l’OIPC pour le bien de l’ensemble de la famille de la Protection civile internationale”. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a octroyé une aide financière d’un (01) million de dollars au Népal et mobilisé des moyens conséquents en guise d’assistance d’urgence, suite au séisme qui a fait plus de 8.000 morts et autant de blessés, rappelle-t-on. L’Algérie a également acheminé des médicaments, des tentes, des couvertures et d’autres équipements nécessaires pour la prise en charge des sinistrés et des blessés. Le colonel El Habiri, à la tête de la Protection civile depuis une quinzaine d’années, a décidé d’envoyer un détachement de renfort et de première intervention (DRPI) de 70 personnes spécialisées dans le domaine du sauvetage. Ce détachement, composé de plusieurs équipes de différentes disciplines, notamment cynotechnique, de localisation et de recherche ainsi que de sauvetage, était muni, entre autres, de caméras à infrarouge, de détecteurs sonores, de matériel de dernière technologie, en plus de chiens dressés pour la localisation des victimes sous les décombres particulièrement les survivants. Outre le Népal, la Protection civile algérienne, qui a gagné en maturité et perfectionné son savoir-faire ces dernières années, grâce à la rigueur disciplinaire martiale, a eu déjà, par le passé, à apporter aide et expertise à d’autres pays touchés par des catastrophes naturelles. Course “Stop au Diabète” à Alger Près de 200 participants Q uelque 200 participants issus de différentes tranches d’âge ont pris part vendredi à la forêt de Dely Brahim (Alger) à la course “Stop au Diabète” dans le cadre de la mobilisation contre la banalisation de cette maladie en Algérie. “L’objectif de cette manifestation est de sensibiliser le citoyen en général et le malade en particulier contre le diabète, en montrant l’importance de l’activité physique, le suivi d’un régime alimentaire et la nécessité de cesser de fumer, sachant que le tabac est l’une des causes de cette maladie”, a affirmé à l’APS Fayçal Ouhadda, président de l’association des diabétiques de la wilaya d’Alger. A cette occasion, des tests de dépistage de cette maladie ont été effectués par une équipe de professionnels de santé. L’interlocuteur a souligné l’organisation d’une course similaire au stade du 20août 1955 d’Alger en collaboration avec les scouts musulmans. L’association des diabétiques de la wilaya d’Alger a entamé il y a trois années son activité préventive contre le diabète au niveau des différentes localités d’Alger. “A l’approche du mois sacré de Ramadhan, nous avons choisi Dely Brahim pour l’organisation de cette manifestation pour prendre plus d’ampleur et attirer le maximum de citoyens”, a ajouté Ouhadda. L’Algérie recèle quatre millions de diabétiques, au moment où 15.000 nouveau cas sont enregistrés chaque année tous âges confondus. Basculement des clients d’Algérie Télécom vers une nouvelle plate-forme L’ Une opération réussie opérateur historique de téléphonie et services internet Algérie Télécom’ a annoncé vendredi soir avoir ‘’achevé avec succès la migration de ses clients vers une nouvelle plate-forme technique’’. Algérie Télécom a précisé, dans un communiqué, que cette ‘’opération complexe, effectuée en début de soirée de jeudi, s’est faite progressivement et sans interruption durant toute la nuit de jeudi jusqu’en fin d’après-midi de vendredi’’, grâce à la mobilisation des équipes techniques d’Algérie Télécom à l’échelle nationale ainsi que celles de ses partenaires équipementiers. ‘’Le basculement vers la nouvelle plateforme a touché la moitié du parcclients ADSL d’Algérie Télécom, soit plus de 800 000 abonnés’’, précise la même source qui a ajouté que cette opération ‘’rentre dans le cadre des efforts de modernisation du réseau d’Algérie Télécom, laquelle se traduira par une meilleure qualité des services offerts aux clients’’. Algérie Télécom a ajouté qu’’’hormis quelques perturbations, notamment dans la capitale, l’opération s’est passée sans encombres’’. La réussite de cette opération, supervisée par le DG de l’entreprise Azouaou Mehmel, est également le résultat de ‘’ la mobilisation des équipes techniques d’Algérie Télécom à l’échelle nationale ainsi que celles de ses partenaires équipementiers’’.