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S.A.R.L. au capital de 1 000 Euros
TVA FR 82 454 067 661
Identification : 454 067 661 00024 RCS CLERMONT-FERRAND
Hôtel du Département
MOULINS(03)
Étude de réduction des émergences sonores
des installations techniques existantes
dans la propriété de M. Tracol
61 bis boulevard Gustave Flaubert
63000 CLERMONT FERRAND
Tél. : 04 73 28 33 67
www.echologos.com
auvergne@echologos.com
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Maître d'ouvrage :
Conseil Général de l'Allier
Direction des équipements Département aux
Service des bâtiments
1 avenue Victor Hugo
BP 1669
03016 MOULINS CÉDEX
Contact :
M. Séraphin TEIXEIRA
Ouvrage :
Hôtel du Département
Direction des équipements Département aux
Service des bâtiments
1 avenue Victor Hugo
BP 1669
03016 MOULINS CÉDEX
Objet :
Étude de réduction des émergences sonores
des installations techniques existantes
dans la propriété de M. Tracol
Dates des mesurages :
du 23/10/2013 au 24/10/2013
du 05/05/2014 au 06/05/2014
Auteur :
Yohan LECHEVALIER
Gérant, acousticien, ingénieur INSA
Rapport n° :
YL/141040
indice A, le 16 octobre 2014
MOULINS HD – YL/141040
Mesures acoustiques chez M. Tracol
le 16 octobre 2014
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Table des matières
1 OBJET DES MESURAGES.........................................................................................................4
2 DÉFINITIONS..............................................................................................................................4
3 MÉTHODOLOGIE DES MESURAGES...................................................................................4
4 PLAN DES LIEUX - INDICATION DU POINT DE MESURE..............................................5
5 CONDITIONS DE MESURAGE................................................................................................5
5.1 LOCALISATION
5.2 DATES DES MESURAGES
5.3 CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES
5.4 APPAREILLAGE UTILISÉ
5.5 RÉGLAGES DE L'APPAREIL
5
5
5
6
6
6 ÉMERGENCE AUTORISÉE......................................................................................................7
6.1 CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE
7
7 IDENTIFICATION DES SOURCES SONORES ET PRÉCONISATIONS..........................7
7.1 CTA DU BÂTIMENT B
7.2 GROUPES VRV
7.3 CHAUDIÈRES
7.4 CAISSON D'EXTRACTION EN TOITURE ÉQUIPÉ D'UN PIÈGE À SON CIRCULAIRE
7.5 REJET D'UNE CTA DU BÂTIMENT A
10
11
13
15
16
8 SYNTHÈSE DES PRÉCONISATIONS....................................................................................17
9 ANNEXE 1 – DEFINITIONS....................................................................................................19
9.1 NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE CONTINU ÉQUIVALENT PONDÉRÉ A, LAEQ,T
9.2 NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE CONTINU ÉQUIVALENT PONDÉRÉ A « COURT », LAEQ,
9.3 NIVEAU ACOUSTIQUE FRACTILE, LAN,
9.4 INTERVALLE DE MESURAGE
9.5 INTERVALLE D’OBSERVATION
9.6 INTERVALLE DE RÉFÉRENCE
9.7 BRUIT AMBIANT
9.8 BRUIT PARTICULIER
9.9 BRUIT RÉSIDUEL
9.10 BRUIT IMPULSIONNEL
9.11 ÉMERGENCE
MOULINS HD – YL/141040
Mesures acoustiques chez M. Tracol
le 16 octobre 2014
19
19
19
19
20
20
20
20
20
21
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1
OBJET DES MESURAGES
Ce document a pour objet d'identifier les sources sonores parmi les équipements techniques de
l'Hôtel du Département de l'Allier, perçues comme gênantes dans la propriété de M. Tracol, à
MOULINS (03) et de définir les traitements acoustiques à prévoir pour réduire les nuisances
sonores.
2
DÉFINITIONS
Nous donnons, en annexe 1, les principales définitions pour les besoins de la compréhension de ce
document.
3
MÉTHODOLOGIE DES MESURAGES
Du fait des difficultés pour la mise en marche et arrêt forcés des équipements, les mesurages ont
dû être réalisés en 2 campagnes de mesures distinctes. 2 sonomètres étaient utilisés afin de corréler
au mieux les niveaux sonores mesurés chez M. Tracol avec les niveaux en toiture des bâtiments de
l'Hôtel du Département.
Lors des 2 campagnes de mesures, un certain nombre d'équipements étaient en panne, avec un
fonctionnement non conforme au scénario annoncé ou avec une commande inaccessible par le
technicien de maintenance présent pour les mesurages. En conséquence, il n'a pas été possible de
procéder à la caractérisation de la conformité réglementaire des émissions sonores de l'Hôtel du
Département. Toutefois, la multiplicité des scénarios de fonctionnement testés a permis, par des
analyses détaillées, de tirer des conclusions sur les principales sources sonores du site.
Les émergences sonores sont caractérisées par la différence entre le niveau de bruit ambiant
contenant le bruit particulier (équipement considéré de l'Hôtel du Département) et le niveau de
bruit en l’absence du bruit particulier (équipement considéré de l'Hôtel du Département à l'arrêt).
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4
PLAN DES LIEUX - INDICATION DU POINT DE MESURE
Hôtel du
Département
Propriété
TRACOL
Localisation du point de mesurage
Le microphone est installé successivement sur la terrasse, dans la chambre fenêtre ouverte et dans
la chambre fenêtre fermée.
Un second microphone de contrôle mobile a été disposé en face des différentes sources sonores en
toiture de l'Hôtel du Département de manière à observer les mises à l'arrêt successives des
équipements techniques.
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5
CONDITIONS DE MESURAGE
5.1 Localisation
Les microphones sont placés à 1,5 m du sol et à plus de 1 m de toute surface réfléchissante.
5.2 Dates des mesurages
Les mesurages ont été effectués du 23/10/2013 au 24/10/2013 et du 05/05/2014 au 06/05/2014.
5.3 Conditions météorologiques
Octobre 2013 :
Le vent est nul et le ciel couvert.
Mai 2014 :
Les mesures ont été réalisées après une journée chaude. Le ciel est dégagé et on note un vent du
sud relativement important qui a tendance à amplifier le bruit de fond et atténuer les contributions
sonores provenant de la toiture de l'Hôtel du Département.
L'influence de ces conditions météorologiques est prise en compte dans les préconisations de
traitement acoustique.
5.4 Appareillage utilisé
•
Sonomètre analyseur 01dB type Solo Gris n°11604 équipé d'un microphone GRAS type
MCE212 n°90460.
•
Sonomètre analyseur 01dB type Blue Solo n°60899 équipé d'un microphone GRAS type
MCE212 n°90590.
•
Source sonore étalon 01dB type CAL21 n°51231384.
Pour éviter que les résultats des mesurages soient influencés par le bruit causé par le vent sur le
microphone, une bonnette anti-vent a été montée sur le microphone.
Les sonomètres, les microphones, la source sonore étalon et le logiciel de dépouillement sont des
matériels homologués de classe 1.
5.5 Réglages de l'appareil
On s’est assuré que la dynamique et le bruit de fond du sonomètre ou de la chaîne de mesure sont
compatibles avec les signaux à mesurer.
Avant et après les essais, un contrôle de la qualité acoustique globale de l'appareillage a été
effectué avec la source sonore étalon constituée par le calibreur.
La durée d'intégration est de 1 seconde.
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6
ÉMERGENCE AUTORISÉE
6.1 Contexte réglementaire
Dans le cadre de la réglementation relative aux bruits de voisinage, l'indicateur réglementaire
utilisé est l'émergence sonore, correspondant à la différence entre le niveau de bruit ambiant
comprenant le bruit particulier (installation en fonctionnement) et le niveau de bruit résiduel (en
l'absence du bruit généré par l'installation).
Les valeurs admises pour l'émergence globale tiennent compte de la durée cumulée d'apparition du
bruit particulier et sont différenciées pour les périodes diurne et nocturne. Elles sont données dans
le tableau suivant.
Émergence autorisée
en décibels A
Durée cumulée
d’apparition du bruit particulier : T
Période diurne
(7h-22h)
Période nocturne
(22h-7h)
11
10
9
8
7
6
5
9
8
7
6
5
4
3
T ≤ 1 minute
1 minute < T ≤ 5 minutes
5 minutes < T ≤ 20 minutes
20 minutes < T ≤ 2 heures
2 heures < T ≤ 4 heures
4 heures < T ≤ 8 heures
T > 8 heures
L'infraction n'est pas constituée lorsque le niveau de bruit ambiant mesuré, comportant le bruit
particulier, est inférieur à 25 dB(A) si la mesure est effectuée à l'intérieur des pièces principales
d'un logement d'habitation, fenêtres ouvertes ou fermées, ou à 30 dB(A) dans les autres cas.
Dans le seul cas des pièces principales d'un logement d'habitation, fenêtres ouvertes ou fermées, et
pour des bruits ayant pour origine une activité professionnelle, l'émergence spectrale sera
également recherchée. Le respect de la réglementation impose alors la satisfaction simultanée des
critères d'émergence globale et spectrale. Au contraire des émergences en niveau global, il n'est
pas tenu compte du facteur de durée pour le calcul des émergences spectrales. Leurs valeurs
limites sont données dans le tableau suivant.
Fréquence centrale de bande
d'octave normalisée (Hz)
Valeur limite de l'émergence
spectrale (dB)
MOULINS HD – YL/141040
Mesures acoustiques chez M. Tracol
125
250
500
1000
2000
4000
7
7
5
5
5
5
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7
IDENTIFICATION DES SOURCES SONORES ET PRÉCONISATIONS
Beaucoup de difficultés ont été rencontrées pour la mise en fonctionnement et à l'arrêt forcé des
équipements lors des 2 campagnes de mesures. Aussi n'a-t-il pas été possible d'isoler totalement le
fonctionnement des équipements pour une analyse détaillée.
Néanmoins, une analyse croisée des différentes campagnes permet de dégager un certain nombre
de conclusions.
Lors des 2 campagnes de mesures, les sources sonores dont le fonctionnement a été perçu dans la
propriété de M. Tracol, et sur lesquelles des traitements sont à envisager, sont les suivantes :
1. Rejet des CTA du bâtiment B ;
2. groupes VRV ;
3. chaudières ;
4. caisson d'extraction en toiture équipé d'un piège à son circulaire ;
5. Rejet d'une CTA du bâtiment A.
Les équipements sont repérés sur les photos aériennes et plans ci-dessous.
Photo aérienne d'ensemble
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Plan d'implantation des équipements VRV en toiture du bâtiment B
Plan d'implantation des CTA en toiture du bâtiment B
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7.1 CTA du bâtiment B
La CTA B2 n'était pas en état de fonctionnement lors des campagnes de mesures.
Le rejet de la CTA B1 est orienté du côté de l'habitation de M. Tracol. Il est équipé d'un piège à
son de 50 cm de longueur avec des baffles de 100 mm et des voies d'air de 100 mm. Le niveau
sonore au rejet reste conséquent.
A la prise d'air neuf, le niveau sonore est légèrement inférieur en niveau global avec un spectre
toutefois notablement différent comme en témoignent les spectres de niveau sonore en champ
proche ci-dessous.
Spectres comparés du niveau sonore au rejet et à la prise d'air neuf de la CTA B1
Niveau sonore (dB)
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
CTA B1 rejet 1m
CTA B1 Air neuf contre la grille
125
100
200
160
315
250
500
400
800
630
1k
1.25 k
2k
3.15 k
5k
1.6 k
2.5 k
4k
Fréquences (Hz)
Par ailleurs, les niveaux sonores mesurés dans la propriété de M. Tracol mettent en évidence une
forte corrélation avec le spectre du rejet.
Corrélation du niveau sonore Toiture // Propriété Tracol
Rejet de la centrale B1
80
CTA B1 rejet 2m
CTA B1 B3 chambre Tracol
70
Recalcul avec décroissance géométrique
Niveau sonore (dB)
60
50
40
30
20
10
125
100
200
160
MOULINS HD – YL/141040
Mesures acoustiques chez M. Tracol
315
250
500
400
800
630
Fréquence (Hz)
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1.25 k
1k
2k
1.6 k
3.15 k
2.5 k
4k
5k
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Il y a par conséquent lieu d'apporter une atténuation complémentaire aux bouches de rejet des
centrales B1 et a fortiori B2. Les centrales B3 et B4 étant tournées dans l'autre sens ne semblent
pas devoir faire l'objet de ce traitement acoustique.
Les rejets sont actuellement équipés de pièges à son qui doivent être déposés et remplacés par des
pièges à son de type FRANCE AIR Arpege ou techniquement équivalent de dimensions 600 x 400
x 1500 mm équipés de baffles de 100 mm et de voies d'air 100 mm.
L'atténuation des pièges à son doit être supérieure ou égale aux valeurs indiquées dans le tableau
suivant :
Fréquences
(Hz)
63
125
250
500
1000
2000
4000
TL (dB)
6
10
16
25
46
50
50
Rejet des CTA Bâtiment B
Comparaison état existant - état projeté
Niveau sonore à 1 m (dB)
90
Etat existant
Avec nouveau silencieux
80
70
60
50
40
30
63
125
250
500
1k
2k
4k
Fréquence (Hz)
7.2 Groupes VRV
Les groupes VRV fontionnent potentiellement à pleine charge de 4h à 18h30 et en mode réduit sur
le reste du temps.
La contribution sonore des VRV à pleine puissance dans la propriété de M. Tracol est de l'ordre de
30 dB(A) sur la terrasse et 25 dB(A) dans la chambre fenêtre ouverte. Ces niveaux sont jugés
faibles mais on observe une émergence dans la bande de tiers d'octave 160 Hz de plus de 10 dB à
la mise en route des VRV à 4h du matin.
Il est donc préconisé, sous réserve de faisabilité en regard des fonctions thermiques que
remplissent ces équipements, de retarder la mise en route des VRV à pleine puissance à 7h du
matin, lorsque le niveau de bruit résiduel a notablement augmenté et pour coïncider avec le début
de la période réglementaire diurne qui autorise des émergences légèrement plus élevées. A défaut,
il devra être mis en place des écrans acoustiques le long des équipements. Le positionnement et le
dimensionnement de ces écrans ne doit pas perturber le fonctionnement aéraulique des
équipements.
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Terrasse 060899 Leq 1s A
60
24/10/13 02:00:00
33,0dB
4h00m00 SEL
74,5dB
55
50
45
40
35
30
émergence
25
20
15
10
02h
03h
Code 1
Chaudière
04h
05h
Source 500Hz
06h
Source 160Hz
Résiduel
Évolution temporelle du niveau sonore en dB(A)
sur la terrase à la mise en route des VRV pleine puissance
Terrasse 060899 1/3 Oct 160Hz 1s
60
24/10/13 02:00:00
34,3dB
4h00m00 SEL
75,8dB
55
50
45
40
35
30
émergence
25
20
15
10
02h
03h
Code 1
Chaudière
04h
Source 500Hz
05h
Source 160Hz
06h
Résiduel
Évolution temporelle du niveau sonore à 160 Hz
sur la terrase à la mise en route des VRV pleine puissance
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7.3 Chaudières
Les 3 chaudières du bâtiment A rejettent leurs gaz brûlés en toiture sans dispositif d'atténuation
sonore. Leur cycle de fonctionnement est périodique et d'une durée d'environ 3 minutes avec un
espacement d'environ 3 minutes également. La seule contribution des chaudières dans la chambre
fenêtre ouverte est de l'ordre de 25 dB(A) avec une émergence de 5 à 10 dB dans la bande de tiers
d'octave 500 Hz.
Sur la terrasse, la contribution des chaudières est comprise entre 25 et 30 dB(A) avec une
émergence d'environ 5 à 6 dB à 500 Hz et 3 dB à 250 Hz.
Terrasse 060899 Leq 1s A
40
24/10/13 02:30:04
32,1dB
2h00m09 SEL
70,6dB
Chaudières
35
30
25
20
15
10
02h40
02h50
Code 1
03h00
Chaudière
03h10
03h20
03h30
03h40
Source 500Hz
03h50
04h00
04h10
Source 160Hz
04h20 04h30
Résiduel
Évolution temporelle du niveau sonore en dB(A) sur la terrasse
(chaudières codées en rouge)
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Terrasse 060899 1/3 Oct 500Hz 1s
40
35
24/10/13 02:30:04
26,9dB
2h00m09 SEL
65,5dB
Chaudières
30
25
20
15
10
02h40
02h50
Code 1
03h00
03h10
Chaudière
03h20
03h30
03h40
Source 500Hz
03h50
04h00
04h10
Source 160Hz
04h20 04h30
Résiduel
Évolution temporelle du niveau sonore à 500 Hz sur la terrasse
(chaudières codées en rouge)
Il y a donc lieu de prévoir une atténuation sur les cheminées des chaudières.
Il sera mis en œuvre un silencieux sur chaque conduit de fumée présentant les caractéristiques
d'atténuation minimales indiquées dans le tableau ci-dessous.
Fréquences
(Hz)
63
125
250
500
1000
2000
4000
TL (dB)
2
5
5
10
10
10
10
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7.4 Caisson d'extraction en toiture équipé d'un piège à son circulaire
Il n'a pas été possible de mesurer la différence de niveau sonore avec et sans le caisson de VMC
du fait de l'impossibilité de le mettre en fonctionnement lors de la première campagne de mesures
et de l'impossibilité de le mettre à l'arrêt lors de la seconde campagne.
Néanmoins, le niveau sonore mesuré au-dessus du caisson peut conduire à une gêne dans la
propriété de M. Tracol. Le piège à son mis en œuvre de type ALDES Octa devra être remplacé par
un modèle équivalent équipé d'un baffle à l'intérieure du silencieux (type ALDES Octa à baffle)
d'atténuation minimale suivante afin d'obtenir un gain en niveau global d'au moins 7 dB(A) et
6 dB à partir de 250 Hz.
Fréquences
(Hz)
63
125
250
500
1000
2000
4000
TL (dB)
4
5
12
21
38
35
25
Niveau sonore (dB)
VMC en toiture
70
65
60
55
50
45
40
35
30
25
20
VMC actuelle
Avec nouveau silencieux
63
125
250
500
1k
2k
4k
Fréquence (Hz)
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7.5 Rejet d'une CTA du bâtiment A
La centrale de traitement d'air installée à proximité de l'habitation de M. Tracol était réglée sur
horloge pour fonctionner en petite vitesse en période nocturne, mais fonctionnait en grande vitesse
la nuit des mesures acoustiques. Il y a lieu de vérifier le réglage du système de régulation de cet
équipement.
En grande vitesse, cet équipement génère un niveau sonore important au niveau du rejet, mais
négligeable au niveau de la prise d'air neuf (côté jardin de M. Tracol).
Niveau sonore à 2 m de la bouche (dB)
Rejet de la CTA 3 - Bâtiment A
80
État existant
Après atténuation
70
60
50
40
30
20
63
125
250
500
1k
2k
4k
Fréquences (Hz)
Un piège à son doit être ajouté sur la bouche de rejet (après dépôt de la grille) d'une longueur de
1 m avec des baffles de 200 mm espacés de 200 mm de type TROX XSA 1000-200-200 dont les
caractéristiques d'atténuation doivent satisfaire les valeurs minimales suivantes :
Fréquences
(Hz)
63
125
250
500
1000
2000
4000
TL (dB)
2
4
11
19
24
19
11
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8
SYNTHÈSE DES PRÉCONISATIONS
La gêne perçue par M. Tracol relative aux installations techniques de l'Hôtel du Département
résulte vraisemblablement du fonctionnement simultané d'un ensemble d'équipements. Les
mesures acoustiques réalisées in situ ont permis de dégager les pistes de traitement suivantes, par
ordre décroissant de priorité :
1. Remplacement des pièges à son sur le rejet des centrales B1 et B2 par des pièges à son de
longueur 1500 mm avec des baffles de 100 mm espacés de 100 mm et de spectre
d'atténuation minimale suivante :
Fréquences
(Hz)
63
125
250
500
1000
2000
4000
TL (dB)
6
10
16
25
46
50
50
2. Retardement à 7h du matin du déclenchement à pleine puissance des groupes VRV.
3. Mise en œuvre de silencieux sur les conduits de fumée des chaudières d'atténuation
minimale suivante :
Fréquences
(Hz)
63
125
250
500
1000
2000
4000
TL (dB)
2
5
5
10
10
10
10
4. Remplacement du piège à son circulaire sur le rejet du caisson d'extraction en toiture par
un piège à son circulaire à baffle de type ALDES Octa à baffle de spectre d'atténuation
minimale suivante :
Fréquences
(Hz)
63
125
250
500
1000
2000
4000
TL (dB)
4
5
12
21
38
35
25
5. Ajout sur la grille de rejet de la centrale 3 du bâtiment A d'un piège à son de longueur
1000 mm avec des baffles de 200 mm espacés de 200 mm et de spectre d'atténuation
minimale suivante :
Fréquences
(Hz)
63
125
250
500
1000
2000
4000
TL (dB)
2
4
11
19
24
19
11
Les prescriptions ci-dessus sont localisée sur la photo aérienne ci-dessous.
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9
ANNEXE 1 – DEFINITIONS
9.1 Niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, LAeq,T
Valeur du niveau de pression acoustique pondéré A d'un son continu stable qui, au cours d'une
période spécifiée T a la même pression acoustique quadratique moyenne qu'un son considéré dont
le niveau varie en fonction du temps. Il est défini par la formule :
 1 t 2 pA(t)2 
LAeq,T = 10 × log 
∫ 2 dt 
 t2 − t1 t 1 po

où :
LAeq,T est le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, en décibels, déterminé
pour un intervalle de temps T qui commence à t1 et se termine à t2 ;
p0 est la pression acoustique de référence (20 µPa) ;
pA(t) est la pression acoustique instantanée pondérée A du signal acoustique.
9.2 Niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A « court », LAeq,τ
Valeur du niveau de pression acoustique pondéré A obtenu sur un intervalle de temps « court ».
Cet intervalle de temps, appelé durée d’intégration, a pour symbole τ. Le LAeq court est utilisé pour
obtenir une représentation fine de l’évolution temporelle des événements acoustiques pendant
l’intervalle de mesurage. La durée d’intégration retenue dépend de la durée des phénomènes que
l’on veut mettre en évidence. Elle est généralement de durée inférieure ou égale à 10 s. Dans ce
cas on peut calculer le niveau continu équivalent du bruit particulier par la formule :
 1 N
0,1(L
) 
L Aeq,Tpart = 10 × log 
τ × 10 Aeq,τ i 
∑
 Tpart i = 1

où :
Tpart est la durée totale d’apparition du bruit particulier : Tpart = τ × N ;
τ est la durée d’intégration choisie pour la détermination des LAeq courts ;
N est le nombre total de valeurs de LAeq courts décrivant la contribution énergétique du bruit
particulier considéré ;
LAeq,τ est le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A « court ».
9.3 Niveau acoustique fractile, LAN,τ
Par analyse statistique de LAeq courts, on peut déterminer le niveau de pression acoustique pondéré
A qui est dépassé pendant N % de l’intervalle de temps considéré, dénommé « Niveau acoustique
fractile ».son symbole est LAN, τ (par exemple LA90, 1s est le niveau de pression acoustique continu
équivalent pondéré A dépassé pendant 90 % de l’intervalle de mesurage, avec une durée
d’intégration égale à 1 s).
9.4 Intervalle de mesurage
Intervalle de temps au cours duquel la pression acoustique quadratique pondérée A est intégrée et
moyennée (voir figure).
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9.5 Intervalle d’observation
Intervalle de temps au cours duquel tous les mesurages nécessaires à la caractérisation de la
situation sonore sont effectués en continu ou par intermittence.
Note : Dans le premier cas, la somme des durées des intervalles de mesurage est égale à la durée
de l’intervalle d’observation. Dans le second cas, les intervalles de mesurage sont suivis
d’un intervalle sans mesurage et la somme des durées des intervalles de mesurage est
inférieure à la durée de l’intervalle d’observation.
9.6 Intervalle de référence
Intervalle de temps retenu pour caractériser une situation acoustique et pour déterminer de façon
représentative l’exposition au bruit des personnes (voir figure). Il peut être spécifié dans des
normes ou par les pouvoirs publics de façon à englober les activités humaines typiques et les
variations de fonctionnement des sources de bruit dans une situation donnée.
9.7 Bruit ambiant
Bruit total existant dans une situation donnée pendant un intervalle de temps donné. Il est composé
de l’ensemble des bruits émis par toutes les sources proches et éloignées.
9.8 Bruit particulier
Composante du bruit ambiant qui peut être identifiée spécifiquement et que l’on désire distinguer
du bruit ambiant notamment parce qu’il est l’objet d’une requête.
Ce peut être, par exemple, un bruit dont la production ou la transmission est inhabituelle dans une
zone résidentielle ou un bruit émis ou transmis dans une pièce d’habitation de fait du non-respect
des règles de l’art de la construction ou des règles de bon usage des lieux d’habitation.
9.9 Bruit résiduel
Bruit ambiant, en l’absence du (des) bruit(s) particulier(s), objet de la requête considérée.
Ce peut être par exemple, dans un logement, l’ensemble des bruits habituels provenant de
l’extérieur et des bruits intérieurs correspondant à l’usage normal des locaux et équipements.
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9.10 Bruit impulsionnel
Bruit consistant en une ou plusieurs impulsions d’énergie acoustique, ayant chacune une durée
inférieure à environ 1 s et séparées par des intervalles de temps, de durées supérieures à 0,2 s.
9.11 Émergence
Modification temporelle du niveau du bruit ambiant induite par l’apparition ou la disparition d’un
bruit particulier. Cette modification porte sur le niveau global ou sur le niveau mesuré dans une
bande quelconque de fréquence.
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