Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Soient f,g â L(E)
Transcription
Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Soient f,g â L(E)
MPSI 1 2009-2010 R´evisions 1. Soit M ∈ H. Montrer que la suite k 7→ M k n’est pas injective. En d´eduire que H est un sous-groupe de GL(n, R). 1 X 2. Soit q = Card H et P = M . Montrer que pour tout M ∈ H, M P = q Exercice 1 : Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Soient f, g ∈ L(E) telles que f ◦ g = 0 et f + g ∈ GL(E). Montrer que rg f + rg g = dim E. Exercice 2 : Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E). On suppose que pour tout x ∈ E, (x, f (x)) est une famille li´ee. Montrer que f est une homoth´etie. En d´eduire le centre de L(E), c’est-`a-dire l’ensemble des endomorphismes qui commutent ` a tous les endomorphismes. M ∈H P M = P . En d´eduire que P 2 = P . 3. Trouver un suppl´ementaire dans Mn (R) de \ ker(M − In ) stable par tous M ∈H Exercice 3 : Soit A ∈ Mn (C) de rang r. Calculer dim{B ∈ Mn (C)/ABA = 0}. les ´el´ements de H. Exercice 4 : D´eterminer les matrices M ∈ Mn (R) telles que Com M = M . Exercice 11 : Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie. Soit G une partie de L(E) qui est un groupe pour la loi de composition. 1. Montrer que tous les ´el´ements de G ont mˆeme rang. 2. Montrer qu’il existe unebase de E telle que dans laquelle les matrices de g A 0 sont toutes de la forme . 0 0 Exercice 5 : Soit E un K espace vectoriel de dimension finie n et u ∈ L(E). On se propose de d´emontrer le th´eor´eme de Cayley-Hamilton : χu (u) = 0. 1. Soit F un sous-espace de E stable par u. On note uF la restriction de u `a F . Montrer que χuF divise χu . 2. Soit d´esormais x ∈ E non nul. Montrer l’existence de r ∈ N∗ tel que la famille (x, u(x), . . . , ur−1 (x)) est libre et ur (x) ∈ Vect(uk (x))06k6r−1 . On note Fx = Vect(uk (x))06k6r−1 . 3. Soit (a) (b) (c) 3. Montrer que Fx est le plus petit sous-espace de E stable par u et contenant x. Quelle est sa dimension ? 4. D´eterminer le polynˆ ome caract´eristique de ux = uFx . g ∈ L(E). Montrer que les propositions suivantes sont ´equivalentes : Il existe une partie G contenant g qui est un groupe pour la composition ; rg g = rg g 2 : E = Ker g ⊕ Im g. Exercice 7 : Soient A, B ∈ Mn (Z) telles que det A et det B sont premiers entre eux. Montrer qu’il existe U, V ∈ Mn (Z) telles que AU + BV = In . Exercice 12 : Soit K un corps infini. Soient A, B ∈ Mn (K). On note χM le polynˆome caract´eristique de M . On se propose de montrer que χAB = χBA . 1. Montrer le r´esultat lorsque A ∈ GLn (R). En d´eduire le r´esultat pour K = R. 2. Pour tout k = (k1 , . . . , kp ) ∈ Np , on consid´ere la fonction polynomiale d´efinie sur Rp par Mk (x1 , . . . , xp ) = xk11 · · · xkpp . Montrer que la famille (Mk )k∈Np est libre. 3. Montrer que χAB = χBA . (On admettra que l’anneau des fonctions polynomiales `a n variables est int´egre.) Exercice 8 : Soit E un k-espace vectoriel de dimension finie et u ∈ GL(E). D´eterminer la trace et le d´eterminant de f 7→ u ◦ f ◦ u−1 . Exercice 13 : Soit E un espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E). Montrer que u ∈ Vect(uk )k>2 si et seulement si Ker u ⊕ Im u = E. Exercice 9 : Les alg`ebres C 0 (R, R) et C 1 (R, R) sont-elles isomorphes ? (Indication : comparer les carr´es.) Exercice 14 : Soit E = K[X] et ∆ ∈ L(E) d´efinie par ∆P = XP (X + 1) − P (X). Montrer que f ∈ L(E) commute ` a ∆ si et seulement si f = an ∆n o` u an ∈ K. ´ Exercice 10 : [Sous-groupe fini de GL(n, R) (Ecole Centrale)] Soit H une partie finie non-vide de GL(n, R) stable par multiplication. ∂ . D´eterminer la famille (an ) lorsque f = ∂X 5. Montrer que (χux (ux ))(x) = 0 et conclure. Exercice 6 : D´eterminer {M ∈ Mn (C)/∃P ∈ GLn (C) telle que ∀z ∈ C, det(P − zM ) 6= 0}. n∈N 1 MPSI 1 +∞ Z Exercice 15 : On d´efinit Z A lim h(t)dt. A→+∞ 2009-2010 R´evisions 4. Montrer que (Q, +) et (Q∗+ , ·) ne sont pas isomorphes. h(t)dt comme la limite, si elle existe, 0 Exercice 19 : On consid`ere le syst`eme de suites r´eelles d´efinies par r´ecurrence : an+1 = 4an − 2bn bn+1 = an + bn 0 Z +∞ 1. Soit P ∈ R[X]. Justifier l’existence de P (t)dt. 0 On pose A = 2. Calculer Z +∞ inf (x,y)∈R2 4 −2 1 1 . 1. Pour quelles valeurs de λ ∈ R a-t-on Ker(A − λI2 ) 6= {0} ? Pour ces λ, d´eterminer une base de Ker(A − λI2 ) 6= {0}. (On trouvera deux valeurs et deux vecteurs u1 et u2 .) (t2 − xt − y)2 e−t dt 0 de deux mani`eres : 2. Soit B la base canonique de R2 et B 0 la base (u1 , u2 ). Soit P la matrice de passage de B `a B 0 . D´eterminer P −1 puis D = P −1 AP . (a) En introduisant un produit scalaire ; (b) En ´etudiant une fonction de deux variables. 3. En d´eduire (an , bn ) en fonction de n. Exercice 16 : Exercice 20 : On consid`ere an+1 bn+1 cn+1 1. Soit n > 1 un entier et k ∈ [[0, n − 1]]. Montrer que les propositions suivantes sont ´equivalentes : (a) k engendre Z/nZ : (b) k est inversible dans Z/nZ ; (c) k et n sont premiers entre eux. + (1 − m)z + 2z + 3z = = = + + + 4bn 7bn 4bn − − − 4cn 4cn . cn Exercice 21 : Soit n ∈ N∗ et E = Rn [X]. quelles valeurs de m ∈ R le syst`eme suivant est y y my = an = −2an = −2an En s’inspirant de l’exercice pr´ec´edant, exprimer les suites (an ), (bn ), (cn ) en fonction de n. 2. Montrer qu’un sous-groupe d’un groupe cyclique est cyclique. Exercice 17 : D´eterminer pour compatible : x + (1 + m)x − 2x − le syst`eme 1. Soient h0 , h1 , ..., hn des r´eels distincts. Montrer que la famille ((X +hi )n )06i6n est une base de E. On notera θh : P 7→ P (X + h). m+2 0 m+2 2. Soit A = {φ ∈ L(E) | ∀h ∈ R, ∀P ∈ E, φ(P (X + h)) = (φ(P ))(X + h)}. Montrer que A est une sous-alg`ebre de dimension n + 1 de L(E). Exercice 22 : Soit (un )n une suite r´eelle positive telle que pour tous m, n ∈ N, on a um+n 6 um + un . un unk 6 . 1. Montrer que pour tous n, k ∈ N∗ , nk n 2. Montrer que pour tout ε > 0 et tout n ∈ N ∗ , il existe N ∈ N∗ tel que k > N uk un implique 6 + ε. k n 3. Montrer que (un /n)n converge vers inf un /n. Exercice 18 : Un groupe est dit de type fini si il est engendr´e par un nombre fini de g´en´erateurs. Un groupe (G, ·) est divisible si pour tout g ∈ G et tout n ∈ N∗ , il existe un h ∈ G tel que hn = g. 1. (Q, +) est-il monog`ene ? divisible ? 2. Montrer que tout sous-groupe de type fini de (Q, +) est monog`ene. 3. Donner un exemple de sous-groupe non monog`ene de Q (diff´erent de Q). 2 MPSI 1 2009-2010 R´evisions Exercice 23 : Soit x un nombre r´eel. On pose ζn (x) = n X 1 et ζ(x) = kx 2. Soit A = (ai,j ) ∈ M2n (R). On suppose que pour tout i ∈ [[1, 2n]], ai,i = 0 et pour tout (i, j) ∈ [[1, 2n]]2 , i 6= j, on a ai,j = ±1. Montrer que A est inversible. k=1 lim ζn (x). 3. On dispose de 2n + 1 cailloux. On suppose que chaque sous-ensemble de 2n cailloux peut se partager en deux tas de cailloux de mˆeme masse totale. Montrer que tous les caillloux ont la mˆeme masse. n→+∞ 1. (a) Montrer que si x 6 0, la suite (ζn (x))n>1 n’est pas convergente. (b) Soit x > 0. Montrer que pour tout entier n > 2 : Z n+1 Z n 1 dt dt 6 x 6 . x x t n n−1 t n Exercice 26 : Soit P ∈ R[X] scind´e. Montrer que pour tout α ∈ R, P + αP 0 est scind´e sur R. (Indication : mutliplier par eαt .) Exercice 27 : Soit E un espace euclidien. Soit f ∈ L(E). Soit E est un espace euclidien dimension trois orient´e. (c) En d´eduire le domaine de d´efinition de ζ. 2. Montrer que ζ est strictement d´ecroissante sur ]1, +∞[ et convexe. 1. Montrer qu’il existe une constante λ ∈ R telle que pour tous u, v, w ∈ E, 3. Calculer lim ζ(x). hf (u) ∧ v|wi + hu ∧ f (v)|wi + hu ∧ v|f (w)i = λhu ∧ v|wi. x→+∞ 4. Montrer que pour tout x ∈]1, +∞[, Exprimer λ en fonction de f . x 1 6 ζ(x) 6 . x−1 x−1 2. Montrer qu’il existe un unique endomorphisme g ∈ L(E) tel que pour tous u, v ∈ E f (u) ∧ v + u ∧ f (v) = g(u ∧ v). (On pourra ´etudier le signe de 21−x + x − 2.) En d´eduire un ´equivalent de ζ en 1+ . 5. Soit (pk )k la suite croissante de tous les nombres premiers. Montrer que n Y ´ Exercice 28 : [Ecole polytechnique] Soit P ∈ R[X]. Montrer l’´equivalence entre : n X 1 1 . −x > kx 1 − pk k=1 k=1 1. Pour tout x ∈ R, P (x) > 0 ; 2. Il existe A, B ∈ R[X] tels que P = A2 + B 2 . En d´eduire une nouvelle d´emonstration du fait qu’il existe une infinit´e d’entiers X 1 premiers, puis que la s´erie diverge. pk Z 1 Exercice 29 : Soit E = Rn [X] et (P | Q) = k P (t)Q(t) dt. t=0 1. Montrer que E muni de ( | ) est un espace euclidien. Exercice 24 : 2. Soit K = Rn−1 [X]⊥ et P ∈ K \ {0}. Quel est le degr´e de P ? Z 1 3. Soit Φ : x 7→ P (t)tx dt. Montrer que Φ est une fonction rationnelle. 1. Soit ϕ(n) = Card{k ∈ [[1, n]] | k ∧ n = 1}. Montrer que lim ϕ(n) = +∞. 2. Soit τ (n) le nombre de diviseurs positifs de n. Montrer que pour tout ε > 0, on a τ (n) = o(nε ). t=0 4. Trouver Φ `a une constante multiplicative pr`es. Exercice 25 : 5. En d´eduire les coefficients de P . 1. Soit p un nombre premier. Montrer que l’application Mn (Z) → Mn (Z/pZ) d´efinie par (ai,j ) 7→ (ai,j mod p) est un homomorphisme d’alg`ebre. 6. En d´eduire une base orthogonale de E. 3 MPSI 1 Exercice 30 : Calculer 1 1 x x 1 2 2 2 x x 1 2 .. .. . . n−1 n−1 x x 1 2 x2 x3 · · · xn x1 x3 · · · xn 2009-2010 R´evisions Exercice 34 : ··· ··· ··· ··· ··· 1 xn−1 x2n−1 .. . 1 xn x2n .. . n−1 xn−1 x1 · · · xn−2 xn xn−1 n x1 · · · xn−1 1. Soit ϕ : G → G0 un homomorphisme de groupes o` u G est un groupe fini. Montrer que Card(Ker ϕ) Card(Im ϕ) = Card G. . 2. Soit ϕ : G → G un homomorphisme de groupes o` u G est un groupe fini. Montrer que Ker ϕ = Ker ϕ2 si et seulement si Im ϕ = Im ϕ2 . 3. Soit K un corps de cardinal q. Calculer Card GL(n, K) et Card SL(n, K). Reconnaitre le groupe GL(2, F2 ). 4. Soit P (K n ) l’ensemble des droites vectorielles de K n . D´eterminer son cardinal. On pourra commencer par supposer les xj non nuls. 5. Soit H le groupe des bijections de P (K n ). Montrer que l’application Φ : GL(n, K) → H d´efinie par Φ(g)(d) = g(d) (o` u g ∈ GL(n, K) et d ∈ P (K n )) est un homomorphisme de groupe. Si G est un sous-groupe de GL(n, K), on note P G son image. Reconnaitre les groupes P GL(2, Fp ) et P SL(2, Fp ) pour p = 2, 3, 5. Exercice 31 : Montrer qu’une fonction continue sur R sans extremum local est strictement monotone. Exercice 32 : [Nombres parfaits pairs] Pour n ∈ N∗ , on note S(n) la somme des diviseurs dans N∗ de n. Un nombre est parfait si S(n) = 2n. ´ Exercice 35 : [Ecole polytechnique] Soit P ∈ C[X] n’admettant que des racines simples non-nulles x1 , x2 , ..., xn . n n X X 1 1 1 = − . Que vaut ? Montrer que 0 (x ) 0 (x ) x P P (0) P i i i i=1 i=1 1. Montrer que S est multiplicative, i.e. si m et n sont premiers entre eux, alors S(mn) = S(m)S(n). 2. Soit p ∈ N tel que 2p − 1 est premier. Montrer que 2p−1 (2p − 1) est parfait ¨ (th´eorEme d’Euclide). Exercice 36 : Un d´erangement du groupe des permutations Sn est une permutation sans point fixe. Soit Dn le nombre de d´erangements de Sn . 3. Soit n parfait et pair. Montrer que n s’´ecrit n = 2p−1 (2p − 1) o˘ 2p − 1 est ¨ premier (th´eorEme d’Euler). 1. Simplifier Exercice 33 : [Nombres de Liouville (Grand classique toutes ´ecoles)] Un nombre r´eel est alg´ebrique s’il est racine d’un polynˆome non-nul `a coefficients entiers. Un nombre r´eel qui n’est pas alg´ebrique est transcendant. Soit P ∈ Z[X] irr´eductible sur Q et de degr´e d > 2 et a une racine r´eelle alg´ebrique irrationnelle de P . ¨ 1. Th´eorEme de Liouville : montrer qu’il existe un r´eel c > 0 tel que pour tous p c p ∗ d p ∈ Z, q ∈ N , on a |a − | > d . (Indication : minorer q P et raisonner q q q dans un premier temps sur [a − 1, a + 1].) p X k=0 n n−k . (−1) k p−k k (On pourra consid´erer une partition de {1, . . . , n} en trois parties.) 2. Montrer que n! = n X n j=0 j Dn−j . 3. Montrer que 2. Soit (ak )k∈N une suite de chiffres non-identiquement nulle ‡ partir d’un certain n X ak rang, i.e. ak ∈ {0, 1, 2, ..., 9}. Soit xn = . Justifier l’existence de x = 10k! k=0 lim xn et montrer qu’il est transcendant. X k n Dn = (−1) (n − k)!. k k (Partir du membre de gauche et utiliser la question pr´ec´edente.) 4 MPSI 1 2009-2010 R´evisions n X (−1)k . Justifier la convergence de la suite (sn ) et d´eterminer sa 3. Montrer qu’il existe C ∈ R tel que pour tout p ∈ N, |J| 6 C p et trouver une minoration de |J|. En d´eduire que e est transcendant. limite. 5. On tire al´eatoirement et de mani`ere ´equiprobable une permutation de Sn . Soit pn la probabilit´e que ce soit un d´erangement. Calculer lim pn . Exercice 39 : [X] Soit p ∈ N∗ et f ∈ C p (R, R). On suppose qu’il existe n ∈ [[0, p − 1]] tel que f (x) = o(xn ) lorsque |x| tend vers +∞. Montrer que f (p) s’annule en un point. 4. Soit sn = k=0 k! Exercice 37 : [R´esultant] ¨ Soient F, G deux polynˆ ome de C[X] de degr´es respectifs n et m. On considEre l’application Φ : Cm−1 [X] × Cn−1 [X] −→ Cn+m−1 (U, V ) 7−→ U F + V G Exercice 40 : [Partition de N∗ ] ¨ sup´erieure du r´eel x, i.e. l’unique entier n tel que On note dxe la partie entiEre n < x 6 n + 1. Pour tout α > 0, on d´efinit 1. Montrer que Φ est bien d´efinie et lin´eaire. Donner un condition n´ecessaire et suffisante sur F et G pour qu’elle soit injective. 2. Donner la matrice de Φ dans les bases canoniques. (On l’appelle la matrice de Sylvester.) On appelle r´esultant de F et G le d´eterminant de cette matrice. 3. On appelle discrimant du polynˆ ome P le r´esultant de P et P 0 . Donner une condition n´ecessaire et suffisante sur P pour que son discriminant soit nul. D´eterminer le discrimant du polynˆ ome g´en´eral de degr´e deux et de degr´e trois. ` quelle condition le polynˆ A ome X 4 + aX + b admet-il une racine multiple ? Montrer que les ensembles Spec(α) et Spec(β) forment une partition de N∗ si et seulement si α et β sont irrationnels et Spec(α) = {E(kα) | k ∈ N∗ }. 1 1 + = 1. α β (Tuyau : Poser N (α, n) = Card{k ∈ N∗ | E(kα) 6 n} et v´erifier que N (α, n) = n+1 d e − 1.) α Exercice 41 : [Topologie de Mn (R)] ´ Exercice 38 : [transcendance de e (Ecole Polytechnique)] 1. Montrer que l’ensemble des projecteurs de Mn (R) est un sous-ensemble ferm´e. Et l’ensemble des sym´etries ? Des r´eflexions ? 2. Montrer que GL(n, R) est un ouvert dense de R. 3. Montrer que l’ensemble des matrices de rang inf´erieur ou ´egal ` a p est un ferm´e. 4. (a) Montrer que O(n) est un ferm´e born´e. Montrer que de toute suite (gn ) d’´el´ements de O(n), on peut extraire une sous-suite convergente. (b) Montrer que l’application g 7→ g −1 de GL(n, R) dans lui-mˆeme est continue. (c) Soit T ⊂ GL(n, R) l’ensemble des matrices triangulaires sup´erieures ` a coefficients diagonaux strictement positifs. Montrer que T est un sousgroupe de GL(n, R). Montrer que l’application O(n) × T −→ GL(n, R) (k, t) 7−→ kt 1. Soit P ∈ R[X] et pour tout t ∈ R, Z t I(t) = et−u P (u)du. 0 Montrer que si deg P = q, I(t) = et q X P (i) (0) − i=0 q X P (i) (t). i=0 2. Supposons donn´es des entiers relatifs a0 , a1 , ..., an tels que a0 6= 0 et a0 +a1 e+ · · · + an en = 0. Soit p ∈ N. On pose P = X p−1 (X −1)p (X −2)p · · · (X −n)p J = a0 I(0)+a1 I(1)+· · ·+an I(n). Montrer que J est un entier. Montrer que (p − 1)! divise J et enfin que pour tout entier premier p assez grand, J 6= 0. (On regardera modulo p!.) est un hom´eomorphisme, i.e. bijective continue de r´eciproque continue. 5 MPSI 1 2009-2010 R´evisions (c) Pour tout k ∈ [[0, n]], on note Mk = kf (k) k∞ . Montrer par r´ecurrence sur n que Exercice 42 : [D´eterminants de Vandermonde lacunaires (ENS Cachan)] 1. Soit P un polynˆ ome ayant exactement k monˆomes non-nuls. Montrer le lemme de Descartes : P admet au plus k −1 racines strictement positives. Qu’en est-il des racines strictement n´egatives ? Et sur R tout entier ? Mk 6 2 k(n−k) 2 k 1− n M0 k Mnn . Exercice 44 : (Les trois questions sont ind´ependantes.) 2. Soient maintenant k nombres r´eels strictement positifs x1 < x2 < · · · < xk et k entiers naturels tels que n1 < n2 < · · · < nk . Montrer que le d´eterminant n1 x1 · · · xnk 1 .. .. .. . . . n x k · · · x nk 1 k 1. Soit un = n X e−k/n . D´eterminer un ´equivalent aussi simple que possible de k=1 un . 2. D´eterminer la limite de la suite de terme g´en´eral : 1p n (n + 1) · · · (n + n). n est strictement positif. 3. D´eterminer un ´equivalent simple u(x) en +∞ de x 7→ x(x 1/x ´equivalent de x(x ) − u(x). Exercice 43 : [In´egalit´e de Kolmogorov] 1. Soit f ∈ C 2 (R, R). On suppose que f et f 00 sont born´ees et on pose M0 = kf k∞ et M2 = kf 00 k∞ . 1/x ) . D´eterminer un Exercice 45 : Applications propres. Soit f : R+ −→ R une application continue. (a) Montrer que f 0 est born´ee et que si M1 = kf 0 k∞ , alors p M1 6 2 M0 M2 . 1. Montrer que si lim |f (t)| = +∞, alors lim f (t) existe dans R. t→+∞ t→+∞ 2. Montrer l’´equivalence entre : (Utiliser une formule de Taylor entre x et x + h.) (a) (b) Montrer que M1 6 p (b) l’image r´eciproque par f de toute partie born´ee de R est une partie born´ee. 2M0 M2 . (Utiliser une formule de Taylor entre x et x − h en plus.) ´ Exercice 46 : Equivalent d’une suite r´ecurrente. 2. Soit f ∈ C n (R, R). On suppose que f et f (n) sont born´ees et on pose M0 = kf k∞ et Mn = kf (n) k∞ . 1. Soit I un segment ou R et f une fonction de classe C 1 de I dans I. Soit x0 un point fixe de f . (a) Soit A ∈ Mn (R) et k.k une norme sur Mn,1 (R). Montrer que |||A||| = kAXk sup d´efinit une norme sur Mn (R) telle que pour tout X, kXk6=0 kXk kAXk 6 |||A||| kXk. (On v´erifiera que |||A||| = sup kAXk.) (a) On suppose que |f 0 (x0 )| < 1. Montrer qu’il existe h > 0 tel que pour tout u0 ∈ I ∩ [x0 − h, x0 + h], la suite un+1 = f (un ) converge vers x0 . (On dit que la suite est attractive au voisinage de x0 .) Que se passe-t-il si f 0 (x0 ) = 0 ? kXk=1 0 lim |f (t)| = +∞ ; t→+∞ (b) On suppose que |f 0 (x0 )| > 1. Montrer que la suite un+1 = f (un ) converge vers x0 si et seulement si elle est stationnaire et stationne ` a x0 . (On dit que la suite est r´epulsive au voisinage de x0 .) (n−1) (b) Soit x ∈ R et X = (f (x), f (x), ..., f (x)). En consid´erant une in´egalit´e de Taylor-Lagrange et des r´eels 0 < h1 < h2 < · · · < hn , montrer que pour tout k ∈ [[0, n]], f (k) est born´ee. 6 MPSI 1 2009-2010 R´evisions Exercice 47 : Soient a, b : R → R deux fonctions continues telles que lim b(t) = 2. Soit (un ) une suite r´eelle. t→+∞ 0 et pour tout t ∈ R, on a a(t) > 1. Montrer que toute solution de l’´equation diff´erentielle y 0 + ay = b tend vers 0 en +∞. n−1 1X (a) On suppose que (un ) converge vers l ∈ R. Montrer que uk converge n k=0 vers l. Exercice 48 : Soit u0 ∈ R+ . D´eterminer un d´eveloppement asymptotique ` a trois √ termes de la suite v´erifiant un+1 = n + un . (b) On d´esigne par ∆(u) la suite de terme g´en´eral un+1 − un . On suppose un que lim ∆(u)(n) = l ∈ R. Montrer que lim = l. n un+1 (c) On suppose un > 0 pour tout entier naturel n. Montrer que si lim = un √ n α, alors lim un = α. Exercice 49 : [Produit eul´erien de la fonction sin] 1. Montrer la formule pour x ∈ R et n ∈ N∗ : 1 n−1 n−1 sin nx = 2 sin x sin x + π · · · sin x + π . n n (d) En d´eduire (sans la formule de Stirling) la limite de la suite de terme g´en´eral : 1p n 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1). n (R´esoudre (1 + z)n = e2inx .) 2. Montrer les ´egalit´es pour n = 2p + 1 impair : sin2 x sin2 x ··· 1 − sin nx = n sin x 1 − sin2 π/n sin2 pπ/n tan2 x tan2 x sin nx = n cosn x tan x 1 − · · · 1 − tan2 π/n tan2 pπ/n 3. Soit f une fonction r´eelle continue d´efinie sur un intervalle I de R contenant 0. On suppose qu’au voisinage de 0, f (x) = x − axβ + o(xβ ) avec a > 0 et β > 1. Soit (un ) la suite d´efinie par r´ecurrence par u0 et un+1 = f (un ). x tan x sin x > > . sin y y tan y 4. En d´eduire que pour tout r´eel x, (b) D´eterminer le signe, la monotonie et la convergence de (un ). (c) D´eterminer γ ∈ R tel que − uγn ∗ sin x = x converge vers l ∈ R . +∞ Y n=1 (d) En d´eduire un ´equivalent de un . (e) Application : pour les fonctions suivantes, donner un intervalle maximal J =]0, h[⊂ R+ tel que pour u0 ∈ J, un > 0 et lim un = 0, puis un ´equivalent de la suite un+1 = f (un ) : f1 (x) = xe−x (2) ´ 3. Etablir, pour 0 < x < y < π/2 les in´egalit´es : (a) Montrer qu’il existe un r´eel h > 0 tel que f (]0, h[) ⊂]0, h[ et pour tout x ∈]0, h[, on a f (x) < x. En d´eduire que pour u0 ∈]0, h[, la suite (un ) est bien d´efinie. On suppose d´esormais u0 ∈]0, h[. uγn+1 (1) x2 1− 2 2 n π . Exercice 50 : [Une interpr´etation de la divergence] Soit k un entier, k > 1. ´ 1. Enoncer et d´emontrer le th´eor`eme de rel`evement. 2. Soit f = (f1 , f2 ) : R2 → R2 de classe C 1 . Justifier que la matrice jacobienne de f est sym´etrique en tout point si et seulement si il existe une fonction ϕ : R2 → R de classe C 2 telle que fj = ∂j ϕ. f2 (x) = sin x. Faire un dessin lisible. 7 MPSI 1 R´evisions 3. Soit F : R2 → Cu = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 = 1} une fonction de classe C k . Montrer qu’il existe une fonction α : R2 → R de classe C k telle que pour tout (x, y) ∈ R2 , on a F (x, y) = eiα(x,y) . 4. Soit u : R2 → R une fonction de classe C 2 dont le gradient ne s’annule jamais. On note ~ (x, y) = grad u(x, y) . N kgrad u(x, y)k Montrer que ~ = −γ divN en tout (x0 , y0 ) o` u γ est la courbure de la ligne de niveau passant par (x0 , y0 ). ~ soit positivement li´e (On oriente localement la ligne de niveau de sorte que N a ν.) ` 8 2009-2010