Juin 2007 - Chapters Site - The Institute of Internal Auditors
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Juin 2007 - Chapters Site - The Institute of Internal Auditors
. INSTITUT DES VÉRIFICATEURS INTERNES – SECTION DE MONTRÉAL L’Auditeur Libre Site internet : www.ivim.com Juin 2007 Volume 63, Numéro 3 MOT DU PRÉSIDENT MOT DE L’ÉDITRICE (par intérim) Dans le thème connu « Où est Charlie » on pourrait se dire « Où est passé Luc ». Notre éditeur nous a annoncé, lors de la dernière parution, qu’il quittait son poste d’éditeur de l’Auditeur libre et qu’il allait continuer à œuvrer dans le milieu de la vérification interne dans un rôle bien différent mais très stimulant. Son aveu nous a laissé comme un film que l’on a regardé avec passion et qui termine à plat sans que l’on sache vraiment la vraie fin. Mais maintenant on la connaît sa fin, en tant qu’éditeur mais aussi son début dans son nouveau rôle. Il aura fallu l’Institut des vérificateurs internes - Canada pour d’abord le tenter et finalement l’emmener de leur côté ! L’expression « Un de perdu, dix de retrouvés » ne tient pas. Suite à cette surprise, on s’est alors regroupé, pour nous consoler d’avoir perdu le cœur de notre Journal, mais on s’est dit qu’à la gang, on finirait par rassembler ce qu’il faut. L’édition qui vous est offerte, n’est pas signée d’un seul éditeur mais représente le fruit de toute une gang ! Cependant, c’est promis, pour la prochaine parution vous aurez un nouvel éditeur avec photo en prime. En cette édition, je veux rendre un hommage très spécial à Luc Lavoie, celui qui a, depuis l’an 2000, œuvré de façon exceptionnelle à la réalisation de ce journal pour nous. L’IVIM déborde d’activités, d’initiatives et il y a une foule de choses à vous raconter chaque fois. Luc a sans relâche, sollicité des articles à vous partager et régulièrement, il a du, il faut bien l’avouer, en rédiger plus d’un. Jusqu’à la composition de ses courriels de sollicitations d’articles auprès des collaborateurs qui était très recherchée, songée et adressée avec tant de doigté. Avec autant de talent, le remplacer est un grand mandat ! Avec cette parution, une nouvelle rubrique vous est offerte : une entrevue avec une personnalité du monde de la vérification interne. Nous ne pouvions penser qu’à Luc Lavoie pour lancer cette première. Nous vous invitons donc à lire l’entrevue qu’a réalisée Isabelle Toussaint. Son nouveau rôle est tout à fait taillé pour lui. Nous lui sou(Suite page 2) Exit l’hiver, vivement le printemps et l’été! C’est ce que j’ai entendu fréquemment à droite et à gauche depuis quelque temps! De mon côté, je dis vivement mai et juin 2007! Je reste très impressionné par la qualité et le nombre d’activités proposées à nos membres, notamment en cette fin d’année 2006-2007. Tout d’abord, permettez-moi de débuter avec le lancement d’un nouveau programme universitaire court de deuxième cycle en vérification interne offert par l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Une première au Canada! Comme vous le verrez dans les pages suivantes, le lancement de ce programme s’est fait le 29 mars dernier, sous la présidence d’honneur de monsieur Olivier Lecat, président du conseil canadien de la vérification interne (CCVI). En plus des dignitaires de l’UQÀM et des responsables et professionnels de la vérification interne, étaient aussi présents madame Veronica Johnson, Director Academic Relations de l’IIA et monsieur Luc Lavoie, directeur général du CCVI. Les premiers cours seront offerts dès l’automne 2007 et la période d’inscription va bon train. Je vous encourage à vous inscrire dès maintenant à ce programme en accédant le lien internet qui suit : http://www.programmes.uqam.ca/0719. La date limite d’inscription est le 15 juin 2007. Deuxièmement, la tenue de la conférence PasseportFormation qui a eu lieu du 7 au 10 mai et qui a réuni plus de 150 professionnels de la gouvernance, de la gestion du risque, du contrôle interne et de la vérification interne, à un moment ou à un autre au cours de cette période de 3 jours. Un immense succès qui démontre l’importance de la profession de la vérification interne à Montréal, et aussi de l’IVIM comme leader incontesté. Je souhaite remercier très chaleureusement Jean-Charles Dion et tous les membres du comité organisateur qui ont conçu un programme remarquable qui n’a rien à envier aux autres grandes conférences! Un merci tout spécial aussi à tous les conférenciers qui ont accepté de partager leur savoir avec l’ensemble des participants à la conférence; des conférenciers venus du Canada, des Etats-Unis et de l’Europe! Le mois de juin sera aussi un mois très occupé en commençant par notre dernier déjeuner-causerie de l’année avec comme conférencier monsieur André Lepage, associé principal chez Leclerc Juricomptables - Navigant Consulting, (Suite page 3) SOMMAIRE Mot de l’éditrice ……………………………………………….. 1 Bienvenue aux nouveaux membres ……………………….. 2 Table ronde ……………….............................................. … 3 Formation 2006-2007 - Revue ......................................... 5 Prix d’excellence en vérification …..…………………………. 5 Table ronde du 30 mai 2007 …………………………………7 Simplifier SOX …......……………….………………………….. 9 Prévenir la fraude ..............................................................10 Le vérificateur et le télétravail ……………………………..13 Le mot d’Ysiof ………………………………………………..15 Mot du président …………………………………………….….. 1 Merci à nos bénévoles …....…………………………………….. 3 Programme court universitaire de 2è cycle en vérification ....... 4 Déjeuners-causerie ………………………………….................. 5 Entrevue avec Luc Lavoie ...................................................... 6 Leadership Conference 2007 .................………………………8 Le vol ou usurpation d’identité ...............................................10 Risk-Based Audit Planning ……………………………………12 Remise de bourses aux HEC …………………………………..13 Conseil de l’IVIM 2006/2007 …………………………………….16 MOT DE L’ÉDITRICE PAR INTÉRIM (Suite) L’Auditeur Libre haitons le meilleur des succès et en fait, on se réjouit qu’il ne soit pas trop loin quand même. Nous avons été très privilégiés de l’avoir aussi longtemps … Prochaine date de tombée : 10 septembre 2007 Avant l’arrivée du prochain éditeur, nous pouvons déjà vous lancer un appel afin de solliciter votre collaboration au journal. N’hésitez pas à nous écrire, nous transmettre vos articles, nous partager vos idées. Date de parution : 18 septembre 2007 Même si l’été s’installe bientôt et que le mot « vacances » revient dans les conversations d’ascenseur, l’IVIM a encore des activités en cours. N’oubliez pas notre cocktail du 13 juin, et surveillez bien nos dates d’assemblée générale annuelle et de notre tournoi de golf ! « L’Auditeur Libre » paraît habituellement quatre fois par année. Bon été à tous Mireille Harnois, Vice-présidente Relations publiques et …. Éditrice par intérim « L’Auditeur Libre » is the official journal of the Montreal Chapter of the Institute of Internal Auditors. BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES Nom, Prénom Alexandre, Jacques Alexandre, Kate Allard, Laurence Al-Tawil, Rim Archambault, Mathieu Arguin, Daniel Artegoitia, Carolina Barbarush, Mindy Barras, Martine Beaulieu, Eric Beauregard, Olivier Blais, David Bordeleau, Dominic Boucher, Patricia Bourque, Suzanne Bowles, Mark Brandes, Jennifer Carignan, Josee Carreno, Christian Cecere, Massimo Cesari, Caterina Chao, Chen Cournoyer, Louis Couto, Susie Couture, Alain Del Testa, Catherine Desloges, Francois Despatie, Philippe Di Flumeri, Angela Dods, Robert Dubeau, Gabriel Dufour, Bernard Dumas, Christiane Durand, Louis Martin Erryahi, Abdenbi Farmer, Nathalie Fono, Gabriel Friad, Ariane Gagnon, Karine Gagnon, Madeleine Gallo, Angelo Gaudreau, Martin Gignac, Lynn Grimes, Don Haeck, Christiane Hansen, Thomas Organisation Hydro-Québec ACCELIA division de Fujitsu Consulting CAE Inc. Quebecor Media Inc. Quebecor Media Inc. Ministère emploi et sécurité sociale Groupe CGI ACE Aviation Banque Nationale du Canada Quebecor Media Inc. Groupe CGI ACCELIA division de Fujitsu Consulting Bell Canada Quebecor Media Inc. STM ARAMARK Canada Ltée Standard Life Quebecor Media Inc. Bombardier inc. RSM Ritcher Standard Life Domtar Audit Services Canada Transports Canada Transports Canada Quebecor Media Inc. Groupe CGI Bell Canada Bell Canada Canadien National Banque Nationale du Canada Quebecor Media Inc. Agence métropolitaine de transport ACCELIA division de Fujitsu Consulting Samson Bélair Deloitte & touche Groupe CGI Loblaw Ltée Sureté du Québec Quebecor Media Inc. Quebecor Media Inc. Telus Canadian National Banque Laurentienne du Canada Canadien Pacifique Transports Canada Bombardier inc. L’Auditeur Libre « L’Auditeur Libre » est le journal officiel de la section de Montréal de l’Institut des vérificateurs internes. 2 Date d’adhésion Avril 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Avril 2007 Avril 2007 Janvier 2007 Février 2007 Février 2007 Janvier 2007 Avril 2007 Février 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Mars 2007 Mars 2007 Mars 2007 Mars 2007 Avril 2007 Mai 2007 Janvier 2007 Février 2007 Mai 2007 Avril 2007 Février 2007 Avril 2007 Avril 2007 Février 2007 Décembre 2006 Décembre 2006 Février 2007 Avril 2007 Avril 2007 Mai 2007 Janvier 2007 Février 2007 Février 2007 Avril 2007 Février 2007 Avril 2007 Avril 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Février 2007 Mai 2007 (Suite page 13) Juin 2007 « L’Auditeur Libre » is generally published four times a year. Veuillez faire parvenir toute correspondance à : Correspondence should be addressed to : Mireille Harnois Bureau : 842-2277 poste 328 Cellulaire : (514) 244-3259 Courriel : mharnois@accelia.ca Révision : Gaétan Foisy Montage : Gilles Dupont, Webmestre MOT DU PRÉSIDENT (Suite) MERCI À NOS BÉNÉVOLES qui nous parlera des enjeux liés au vol d’identité. Aussi, le petitdéjeuner visibilité du 6 juin, organisé conjointement par l’IVIM et RSM Richter, avec comme conférencier d’honneur, monsieur Jean-Marc Eustache, président du conseil d’administration et président et chef de la direction de Transat A.T. Puis, le cocktail annuel des membres de l’IVIM qui aura lieu le 13 juin au parquet de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Je vous invite à vous inscrire en grand nombre à cette activité de retrouvailles et de réseautage. Pour de plus amples informations, je vous invite à consulter le site de l’IVIM : www.ivim.com. Merci à toute l’équipe Passeport-Formation pour leur support et leurs efforts apportés à la conception et à la réalisation de l'évènement. Ceci a permis de présenter un évènement de qualité qui, selon la lecture des évaluations fut des plus appréciés par les participants. De plus, des éloges et des félicitations ont été adressés au cours du colloque par les conférenciers européens et d'Amérique. Il ne faudrait pas passer sous silence que la réussite de cet évènement repose aussi sur nos partenaires qui voient à répondre et satisfaire nos besoins et ceux de nos conférenciers. Les membres du Conseil canadien de l’Institut des vérificateurs internes se sont aussi réunis dans les locaux de la Banque Nationale du Canada les 7 et 8 mai derniers pour discuter de leurs objectifs stratégiques ainsi que des plus récents développements affectant la profession de la vérification interne au Canada. Pour information, la première conférence canadienne de l’IIA Canada aura lieu à Calgary à l’automne 2008. J'espère que la réussite de cet évènement va inspirer les membres de l'équipe et la relève à préparer la prochaine édition ! TABLE RONDE Le processus d’élection des membres du conseil de direction de l’IVIM ainsi que des membres du conseil d’administration dont le terme vient à échéance est maintenant bien avancé. Nous vous informerons en juin des résultats. Le 30 janvier dernier l’IVIM tenait, au Centre de conventions de l’édifice SunLife, une table ronde des vérificateurs. Le thème de cette table ronde était : Technologie analytique et juricomptable: comment renforcer le contrôle interne à l'aide de la technologie. J’aimerais terminer en soulignant le plus récent sondage effectué auprès des membres de l’IVIM qui a révélé qu’une proportion importante des répondants souhaite s’impliquer à titre de bénévoles dans l’un ou l’autre de nos comités existants. J’aimerais donc solliciter votre participation pour devenir bénévole de l’IVIM en vous demandant de me communiquer personnellement vos coordonnées à l’adresse courriel suivante : lefort.denis@rcgt.com. Je contacterai ensuite chacun(e) d’entre vous pour discuter des différentes opportunités de bénévolat et je vous mettrai en contact avec le (la) responsable du comité qui correspondra le plus à vos intérêts professionnels et aux besoins de l’IVIM. Votre participation à nos activités vous apportera un enrichissement professionnel incomparable en plus d’un réseau efficace de contacts. Lors de cette table ronde, nous avons discuté comment améliorer le contrôle interne à l'aide de technologie visant à supporter les enquêtes de fraude. De plus, nous avons examiné les informations qui peuvent être extraites des divers systèmes informatiques afin d’être analysées. Les 27 participants présents ont bien apprécié l’excellente prestation de Monsieur Jean-François Legault, directeur principal chez Samson Bélair / Deloitte & Touche à Montréal au sein de l’équipe Juricomptabilité et enquêtes. D’ailleurs, Jean-François était présent le 8 mai dernier, lors de l’activité Passeport Formation, en tant qu’animateur de l’atelier traitant des menaces émergentes en fraude informatique Dans le cadre des activités de tables rondes, les vérificateurs internes sont invités à venir partager de l'information et échanger sur leurs expériences. Toutes suggestions de sujets peuvent m’être transmises directement. L’année 2006-2007 tire déjà à sa fin. Soyez assurés qu’elle se terminera sur une excellente note! Merci de continuer à nous supporter et de participer à nos activités. Denis Lefort, CIA, CA Président IVIM Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA Vice-Présidente Programme – IVIM Zaretto.sophie_lyne@hydro.qc.ca L’Auditeur Libre 3 Juin 2007 PROGRAMME COURT UNIVERSITAIRE DE DEUXIÈME CYCLE EN VÉRIFICATION Le 29 mars dernier, la Banque Nationale était l’hôte d’un événement de haute importance : le lancement du programme court universitaire de deuxième cycle en vérification interne. En effet, l’École des sciences de la gestion et l’Institut des vérificateurs internes – section de Montréal (IVIM) ont uni leurs efforts pour offrir un nouveau programme court de deuxième cycle en vérification interne. La vice-rectrice aux Études et à la vie étudiante de l’UQAM, madame Carole Lamoureux, le doyen de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM), monsieur Pierre Filliatrault, et le président de l’Institut de vérification interne – section de Montréal (IVIM) et directeur principal Vérification interne Raymond Chabot Grant Thornton, monsieur Denis Lefort, ont eu le plaisir de procéder au lancement de ce programme, une première au Canada, en présence de Monsieur Olivier Lecat, président du Conseil canadien de l’IIA et premier vice-président Vérification interne à la Banque Nationale du Canada. Des gens heureux : Olivier Lecat, directeur du CCVI, Pierre Filiatrautl, doyen de l’ESG UQÀM et Denis Lefort, président de l’IVIM. Parmi les invités de marque, notons madame Véronica Johnson, Directrice des Relations académiques à l’IIA et monsieur Luc Lavoie, directeur général de l'Institut des vérificateurs internes –Canada. Il y a eu une mention très spéciale pour Madame Édith Jutras qui a été une pionnière dans le développement de ce programme. Malgré son absence, Madame Jutras a eu droit à toute une ovation! La communauté de vérification interne a répondu en grand nombre, démontrant ainsi le soutien de l'IVIM et de la profession de la vérification interne à Montréal à l'offre de ce programme de deuxième cycle. De gauche à droite : Jean Ducharme, directeur du Centre de perfectionnement ESG-UQÀM, Olivier Lecat, président du CCVI, Pierre Filiatrault, doyen de l’ESG UQÀM, Carole Lamoureux, vice-rectrice aux Études et à la vie étudiante, UQÀM, Veronica Johnson, directrice relations académiques à l’IIA, Luc Lavoie, directeur général de l’IIA Canada et Denis Lefort, président de l’IVIM. Dans le cadre de cet événement, notre président monsieur Denis Lefort a annoncé les trois initiatives suivantes : • remise d'une bourse universitaire de 2 000$ au premier étudiant(e) qui aura réussi, avec la note la plus élevée, les 4 modules du programme court ; • création de la nouvelle vice-présidence Relations avec les universités ; • création d'un prix d'excellence qui sera remis dès l'automne 2007 à une personnalité ayant contribué de façon exceptionnelle à l'avancement et à la reconnaissance de la VI à Montréal. De gauche à droite : Olivier Lecat, directeur du CCVI, Veronica Johnson, directrice des relations académiques à l’IIA, Luc Lavoie, directeur général de l’IIA et Denis Lefort, président de l’IVIM. Sophie Lyne Zaretto, vice-présidente Programme IVIM, Denis Lefort, président IVIM et Nathalie Lemieux, vice-présidente Développement professionnel. L’Auditeur Libre 4 Juin 2007 FORMATION 2006-2007 - REVUE DÉJEUNERS-CAUSERIES La saison de formation 2006-2007 est presque terminée et tout récemment, nous avons tenu une de nos activités importantes, soit le Passeport-Formation. Plusieurs conférences y ont présentées. Le thème cette année était l’AUDIT INTERNE - Une pièce maîtresse de l’organisation. Ce colloque a été possible grâce au travail de JeanCharles Dion et son équipe composée de M. Olivier Beauregard, Mme Carole Dorgans, M. Christophe Hervier, Mme Dominique Hueber, Mme Sophie Lyne Zaretto, M. Benoît Poulin, M. Denis Savard et M. Michel Savoie. Bravo à vous tous et merci pour le temps et l’énergie que vous y avez consacrés. De plus, une dernière formation est venue clore notre calendrier soit Initiation à la vérification interne, les 24, 25 mai et 1er juin derniers. Le 25 janvier dernier, dans le cadre de ses déjeuners-causeries, l’IVIM recevait Mme Sylvie Grondin, Secrétaire associée au Sous-secrétariat à la modernisation de l'État du gouvernement du Québec. Celle-ci nous a entretenu sur les nouvelles orientations adoptées par le gouvernement du Québec en matière de vérification interne. Devant une assistance de près d’une centaine de personnes, Mme Grondin nous a fait un bref historique des politiques, directives et lois qui ont amené le gouvernement du Québec à adopter ces orientations. De plus, elle nous a expliqué les raisons, ainsi que les objectifs et les champs d’application de celles-ci. Par ailleurs, le 6 mars, l’IVIM avait le privilège de recevoir Me Guy Cournoyer qui a été le conseiller juridique associé de la Commission d'enquête sur le programme de commandites et les activités publicitaires. Il a su capter l’attention des participants qui avaient bravé le froid durant la semaine de relâche scolaire pour assister à cet événement, autant par ses anecdotes que par l’importance des constats que la Commission a relevés. L’année se termine sur une note très positive. Nous avons atteint cette année 205 inscriptions à nos cours comparativement à 132 inscriptions en 2005-2006. Il s’agit d’une hausse remarquable. Nous avons également vendu près de 70 Passeports pour le colloque annuel, ce qui est excellent. L’IVIM désire remercier sincèrement ces deux conférenciers. Depuis la signature d’une entente de partenariat avec l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, l’IVIM offre à ses membres sur une base régulière des cours aux gens qui débutent en vérification interne. Une nouveauté s’est ajoutée cette année, le coaching CIA. Ce coaching a été offert à nos membres pour les examens de la partie 1 et 2 du CIA et a été très populaire puisque le nombre maximal de participants a été atteint et le niveau de satisfaction de ceux-ci est bon. L’IVIM et ESG UQÀM ont également offert le cours vérification opérationnelle aux membres de l’IVIQ. Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA Vice-Présidente Programme - IVIM PRIX D’EXCELLENCE EN VÉRIFICATION Lors du lancement récent du programme court universitaire en vérification interne, monsieur Denis Lefort a annoncé la création d'un prix d'excellence en vérification interne qui sera décerné dès l'automne 2007 à une personnalité ayant contribué de façon exceptionnelle et significative à la promotion, à l'avancement, à la défense ("advocacy") et à la reconnaissance de la Vérification interne à Montréal. L’IVIM a également offert d’autres sessions particulièrement appréciées par les membres. Ces formations sont la vérification fondée sur les risques, les techniques d’entrevue et les saines pratiques de gouvernance. Le calendrier de formation 2007-2008 est en cours d’élaboration; vous avez des suggestions à nous faire, n’hésitez pas à nous contacter. PROGRAMME COURT UNIVERSITAIRE DE DEUXIÈME CYCLE EN VÉRIFICATION INTERNE Le lancement du programme a eu lieu en mars dernier. Le programme court comporte quatre cours de 3 crédits chacun et il conduit à une attestation universitaire en vérification interne. Le programme court universitaire de 2e cycle sera offert dès l’automne 2007. La date limite pour les inscriptions à la première session est le 15 juin 2007. Voici le lien Internet qui vous amènera au site de l’UQÀM, dans lequel vous trouverez toute l’information sur ce programme. http://www.programmes.uqam.ca/0719 . Nathalie Lemieux Vice-présidente, développement professionnel L’Auditeur Libre 5 Juin 2007 ENTREVUE AVEC LUC LAVOIE – DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’IIA CANADA I.T. : Qu’est ce que vous avez le plus aimé de la vérification interne? Mme Isabelle Toussaint a interviewé pour l’Auditeur Libre, Luc Lavoie, directeur général de l’IIA Canada. L.L. : Ce qui m’a attiré à la vérification interne est l’aspect holistique de la profession. Notre rôle est multidimensionnel. Sur le plan technique, les compétences et champs d’expertise requis sont nombreux. Sur le plan interpersonnel, la vérification exige la capacité de gérer les relations avec les gens et de la diplomatie dans nos communications. I.T. : Pouvez-vous me donner un bref survol de votre cheminement de carrière? L.L. : J’ai obtenu une maitrise en finance en 1984 de l’université Laval. J’apprécie surtout de la vérification interne la variété des mandats. J’aime aussi l’aspect d’apprentissage continu et le challenge d’avoir à comprendre et apprendre rapidement comment fonctionnent les opérations des clients. Mon premier emploi était chez IBM Canada à Toronto. Par la suite, pendant une période de 10 ans, j’ai occupé plusieurs postes à la Commission des valeurs mobilières du Québec (aujourd’hui l’Autorité des marchés financiers). J’ai entendu un haut dirigeant de la fonction publique décrire les 3 aspects de la vérification de la façon suivante: Analyse Perspicacité - Prévoyance. Je pense que c’est une belle description de la vérification interne J’ai découvert la vérification interne lorsque j’occupais un poste dans le service des études. Ce service a eu le mandat de mettre en place un service de vérification interne en raison de son indépendance. Malgré le fait que je n’effectuais pas des vérifications à temps plein, j’ai eu l’opportunité d’apprendre ce qu’était la vérification interne et de développer une appréciation pour la fonction. J’ai trouvé mon expérience en vérification interne très intéressante parce qu’elle m’a permis d’avoir une vue d’ensemble des opérations. I.T. : Quel a été votre plus grand défi dans votre rôle de vérificateur interne? L.L. : Mon plus grand défi de carrière à été chez Microcell. J’avais la tâche de mettre en place le service de vérification interne. J’ai du faire beaucoup de travail pour communiquer ce qu’était le rôle de la vérification interne auprès des gestionnaires. Le fait d’être une jeune entreprise en pleine croissance dans un nouveau domaine a ajouté au défi. J’ai appris beaucoup de cette expérience et elle continue à me servir aujourd’hui dans mon rôle actuel de promouvoir la profession de vérificateur interne avec l’IIA Canada. Par la suite, pendant 5 ans j’ai occupé un poste en planification stratégique avec un volet de vérification interne. J’ai travaillé avec le Bureau du vérificateur général du Québec pour mettre en place un cadre de travail sur lequel la direction devait se baser pour évaluer son efficacité (les 12 dimensions de l’efficacité). Ce cadre a été élaboré par la Fondation canadienne pour la vérification intégrée. L’objectif était que la direction se prononce sur son efficacité et que le Vérificateur général atteste que la direction avait tiré des conclusions basées sur une information fiable et complète. Même si le projet ne s’est pas rendu jusqu'à l’attestation par le vérificateur général, il a permis d’augmenter significativement la quantité et la qualité des informations rapportées dans le rapport annuel de la Commission.. I.T. : Quelle importance donnez- vous à une désignation comptable pour les vérificateurs internes? L.L. : Les titres comptables sont d’excellents titres. Ils offrent une formation rigoureuse, qui apporte aussi des bonnes méthodologies et de la crédibilité auprès des autres. Mais je crois qu’il faut faire attention de ne pas se limiter en associant la vérification interne uniquement avec les titres comptables. Le domaine est beaucoup plus large que la vérification financière. Le fait que plus de 60% des membres de l’ IVIM ne sont pas des comptables reflète bien cette notion. Il y a tellement d’autres domaines de connaissances et d’expertises spécialisées qui apportent de la valeur pour la fonction de vérification interne. J’ai continué mon cheminement en vérification interne au Canadien National où j’ai occupé un poste de vérificateur interne pendant près de 3 ans. Par la suite, j’ai mis sur pied la fonction de vérification interne chez Microcell Télécommunications (Fido) où j’ai œuvré comme directeur de la vérification interne pendant cinq ans. Plus récemment, je me suis joint à l’équipe de conformité de la Banque Nationale avant d’accepter de relever un nouveau défi : en effet, au mois de janvier de cette année, j’ai obtenu le poste de directeur général du bureau canadien de l’IIA. Mon principal défi consiste a faire connaître davantage la profession, a influencer les organismes de réglementation (comme la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario), les groupes d’administrateurs d’entreprises afin d’augmenter la reconnaissance de la profession de vérificateur interne et de sa valeur ajoutée. Par exemple, nous travaillons présentement à développer des liens étroits avec l’Institut des administrateurs de sociétés. Cet institut représente un grand nombre d’administrateurs qui sont en mesure d’influencer les sociétés où ils siègent comme administrateurs afin soit de créer un groupe de vérification interne ou de consacrer plus de ressources à cette fonction. L’Auditeur Libre I.T. : Selon votre expérience, est-ce que vous croyez que les employeurs considèrent que le titre de CIA est important? L.L. : Je pense que les employeurs ne sont pas encore assez convaincus de la valeur du titre CIA. Malgré le fait que nous voyons ce titre de plus en plus dans les offres d’emplois, la détention du titre de CIA est rarement une exigence. Nous pouvons aussi constater que le pourcentage de vérificateurs internes qui ont le titre de CIA au Canada est insuffisant comparativement à celui des États-Unis. Avec le temps, et avec plus de membres qui obtiennent le titre, ainsi qu’avec la promotion continue de la valeur du titre, je pense que le titre CIA pourrait devenir une exigence pour certains postes. Le titre CIA assure un niveau de formation, d’expérience en vérification interne et un niveau de formation continue pour maintenir notre expertise. (Suite page 7) 6 Juin 2007 ENTREVUE AVEC LUC LAVOIE (Suite) TABLE RONDE DU 30 MAI 2007 I.T. : Quel a été le mandat le plus intéressant pour vous et pourquoi? L’IVIM conviait les vérificateurs internes à participer à une table ronde, le 30 mai dernier ayant pour thème : Les implicaMme Carmen Mme Jenny Dho tions du nouveau Rossiter règlement 52-109 sur les approches de conformité. Comment maîtriser les coûts de conformité. L.L. : Le mandat le plus intéressant que j’ai effectué a été une vérification en Marketing dans une grande entreprise. C’était un grand défi parce que c’est un secteur dans lequel je n’avais pas de connaissances approfondies. Il fallait que je comprenne le langage, communique avec les gens et que j’arrive à des recommandations qui ajoutent de la valeur. C’était important d’expliquer le contexte, définir l’étendue de la vérification pour bien gérer les attentes et surmonter le fait que les gens ne comprennent pas le rôle de la vérification interne. Le résultat a été positif puisque le rapport et les recommandations contenues furent bien reçus. Le 30 mars 2007, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont publié des révisions au Règlement 52109 (NI 52-109) sur l’attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs, qui prévoit des dispositions sur l’évaluation du contrôle interne à l’égard de l’information financière. Ces nouvelles exigences auront une incidence majeure pour les émetteurs et sont au cœur des efforts constants que consacrent les ACVM dans le rétablissement de la confiance des investisseurs. I.T. : Comment voyez-vous l’évolution de la profession au cours des 20 dernières années et l’avenir de la vérification interne et du rôle que le vérificateur interne sera appelé à jouer au sein des entreprises? L.L. : La profession a évolué beaucoup depuis les 20 dernières années. L’IIA a atteint près de 6 000 membres au Canada, et vit une croissance phénoménale au niveau mondial. Parmi les révisions du règlement, l’adoption d’une approche globale basée sur les plus grands risques est promue. Cette notion clé permet aux organisations de réévaluer leur approche de conformité pour assurer une attention sur les contrôles clés et peut entraîner des économies à leurs coûts de conformité. Cette table ronde avait pour but d’échanger des stratégies pour maîtriser les coûts de la conformité et rendre ce processus plus efficace. Il y a de plus en plus de reconnaissance de la profession. Avec tous les événements qui ont mené aux nouvelles réglementations telles que SOX aux États-Unis et la loi 198 au Canada, les vérificateurs internes ont pris de l’importance au sein des organisations. A mon avis, la profession va continuer de croître et à prendre de plus en plus d’importance au sein des entreprises. SOX a accéléré les choses en donnant à la profession un certain regain d’intérêt. En 2002, la revue Time a nommé comme une des personnalités de l’année le chef de vérification interne de WORLDCOM qui a dénoncé les irrégularités. Cependant, nous devons faire attention de ne pas limiter la perception de la profession à la vérification des contrôles financiers et la préparation des états financiers. La définition de la vérification interne incorpore la notion de gouvernance et d’analyse de risques. C’est une profession en soi distincte de la profession comptable. La vérification interne doit se positionner comme un secteur stratégique dans les entreprises. Carmen Rossiter et Jenny Dho ont facilité cette discussion. Mme Rossiter, directrice générale de Protiviti au Canada est spécialisée en gestion de risques et contrôles. Elle soutient les organisations chef-de-file à adresser leurs besoins en gouvernance, gestion de risques, contrôles et vérification interne, et à développer leurs solutions à l’échelle de l’entreprise. Mme Rossiter possède une base d’expériences qui s’étend à travers de multiples industries avec une concentration dans le secteur financier surtout dans le domaine bancaire, des sociétés d’assurance et des fonds de pension. Mme Rossiter est comptable agréée et est aussi membre active de l’Institut des Vérificateurs Internes et des Dirigeants Financiers Internationaux. I.T. : Vous avez occupé le rôle d’éditeur pendant 6 années. Comment avez-vous vécu cette expérience? Qu’est qu’elle vous a apportée? Mme Dho, directrice principale chez Protiviti et responsable du bureau de Montréal, possède 10 ans d’expérience en vérification interne, gestion de risques et contrôles et gouvernance, avec une expertise en sécurité des technologies de l’information qu’elle a principalement acquise à titre d’ingénieure principale à la sécurité, auprès d’Emergis, la multinationale Cognos et Ernst & Young. Spécialisée en risques technologiques, Mme Dho est très familière avec diverses stratégies et technologies disponibles pour rencontrer les besoins de ses clients. L.L. : Le rôle d’éditeur était vraiment le rôle de porte-parole de la vérification interne. Ce fut un plaisir de contribuer à faire connaître la vérification interne. L’implication demande du temps, mais c’est une expérience enrichissante. Elle m’a permis de créer des liens avec des collègues et développer un niveau de fierté de la profession. Si je ne m’étais pas autant impliqué dans la profession, je ne pense pas que j’aurais eu la chance d’obtenir un poste comme celui que j’occupe actuellement. Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA Vice-Présidente Programme - IVIM I.T. : Question Bonus : Avez-vous quelque chose de spécial à partager avec nos lecteurs? L.L. : Je pense que c’est important que nous soyons fiers de notre travail. Souvent, nous ne sommes pas assez bon vendeur de notre profession. La valeur de notre travail est (Suite page 13) L’Auditeur Libre 7 Juin 2007 Il ne faudrait pas oublier de souligner que la section de Montréal s’est vue remettre la reconnaissance Platine encore cette année pour souligner notre bon travail. Luc et moi avons accepté la plaque au nom de l’IVIM. LEADERSHIP CONFERENCE 2007 Du 29 avril au 2 mai 2007 se tenait la Destination Leadership Conference. Celle-ci, organisée par l’IIA et destinée exclusivement aux leaders nord-américains des différentes sections, se tenait cette année sur le site enchanteur de Walt Disney World en Floride. Luc Vincent et moi-même représentions le chapitre de Montréal. Luc Lavoie, notre nouveau directeur général du Conseil canadien de l’IIA (www.iiacanada.ca) était également présent comme observateur, mais aussi pour nous aider à tisser des liens avec les membres des autres sections canadiennes. Les aventuriers ont pris le chemin du retour le 2 mai, le cœur empreint de nostalgie par cette aventure qui a passé trop rapidement, mais la tête remplie de nouvelles idées que nous vous ferons découvrir tout au long de la prochaine année. Cette expédition nous a permis de constater à quel point l’IIA est une organisation structurée et imposante. Avec ses 136 000 membres répartis sur tous les continents, l’IIA propose une voix globale pour promouvoir l’intérêt de la profession de la vérification interne, agit comme leader dans la formation et offre à ses membres le programme de certification CIA (Certified Internal Auditor). Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par les responsables de l’IIA qui se sont fait un plaisir de nous présenter le programme qui nous attendait pour les trois prochains jours : conférenciers, ateliers, échanges avec les responsables de l’IIA, sans oublier les activités de réseautage avec nos pairs provenant des autres sections canadiennes et américaines. De plus, de nombreux exposants étaient présents afin de nous montrer les différents produits et services qu’ils pouvaient offrir aux vérificateurs internes : service de consultation, programme de formation, ouvrages sur la vérification interne, la fraude et autres. Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA Vice-Présidente Programme -IVIM Notre aventure a débuté dès notre arrivée, le 30 avril, par une réception au Centre de congrès du Contemporary Resort Hotel où nous avons pu fraterniser avec des membres de conseil de direction d’autres sections. Fort enthousiasmés par le programme qui nous attendait, nous avons poursuivi notre aventure le lendemain matin en assistant à la présentation du nouveau conseil nord-américain de l’IIA pour 2007-2008, ainsi que des représentants de district. Nous avons pu assister à des présentations de conférenciers reconnus tels Kevin Burns, Chuck Underwood, Steven S.Little et son « milkshake rule », Cynthia D’Amour, et autres, en plus des nombreuses présentations des responsables de l’IIA. La remise de la reconnaissance Platine au chapitre de Montréal. De gauche à droite : Dave Richards, président IIA, Sophie Lyne Zaretto, VP Programme, IVIM, Luc Vincent, Trésorier, IVIM, Anne M.Mercer, Chairperson IIA 2006-2007, Paul J.Sobel, Senior Vice Chairman IIA 2007-2008 Nos péripéties étaient loin d’être terminées lorsque nous avons été amenés dans les rues du Caire pour une aventure digne d’Indiana Jones : l’IIA avait ravivé pour nous les Raiders of the Lost Ark en nous offrant une soirée directement sur le plateau des cascades du film à Disney-MGM Studios où nous avons pu savourer un excellent repas entouré des différents objets faisant partie intégrante des tribulations des grands aventuriers. Le souper des représentants canadiens : De gauche à droite : Guy Lavallée du chapitre de Québec, Sophie Lyne Zaretto, VP Programme, IVIM, David Pine du chapitre de Newfoundland & Labrador, Jeremy Picco du chapitre de Vancouver et Jacqueline Bukaluk du chapitre de Toronto Le souper des représentants canadiens : De gauche à droite : une représentante du chapitre de Saskatoon, Luc Lavoie du Conseil canadien de l’IIA et Luc Vincent, trésorier du chapitre de Montréal L’Auditeur Libre 8 Juin 2007 Réduire les contrôles ne couvrant qu’un seul risque SIMPLIFIER SOX Après avoir identifié le sous-ensemble approprié des risques et les objectifs de contrôle informatique, HRH a ensuite apparié les contrôles qu’elle avait déjà testés pour SOX 404 avec les risques et les objectifs qu’ils doivent adresser. Ceci peut être fait avec Excel ou un logiciel analysant les bases de données. Par contre, il faut s’assurer de travailler avec une base de données relationnelle et non avec une base de données hiérarchique. Si la description d’un contrôle visant plusieurs risques change, il sera possible de ne la modifier qu’une seule fois. Ce type de base de données permet aux lecteurs de facilement voir tous les contrôles visant un risque spécifique. Une fois cette compilation terminée, HRH a éliminé des contrôles multiples ne couvrant qu’un seul risque. Evidemment, le retrait ne signifie pas la fin de son existence. Cela veut dire que l’efficacité du contrôle n’a pas à être évaluée dans le cadre de SOX. NDLD : Cet article est un résumé de l’article paru en février 2007 dans le magazine Internal Auditor Les sociétés ressentent toujours de la frustration quant au manque de normes définitives pour satisfaire les exigences de la section 404 de la loi Sarbanes-Oxley. Cette incertitude entraîne des coûts élevés. Alors que le « U.S. Public Accounting Oversight Board » développe actuellement des directives à l’intention des sociétés sujettes à SOX, plusieurs d’entre elles ont déjà suffisamment d’expérience pour améliorer leur processus de conformité. C’est ce que Kristina Kendall démontre dans son article « Streamlining Sarbanes-Oxley Compliance », paru dans le magazine Internal Auditor de février 2007. Mme Kendall rapporte les pratiques que Hilb Rogal & Hobb (HRH), une société d’assurances cotée en bourse, a développées au cours des années afin de simplifier son processus de conformité. HRH a pu réussir à réduire ses dépenses de conformité en simplifiant le nombre de contrôles clés nécessaires pour soutenir les conclusions de son évaluation SOX 404. Voici donc un aperçu de la stratégie de HRH. Consolider les contrôles pour fin de sondages La liste de contrôles devrait être consolidée de façon à ce que les contrôles couvrant un même test soient traités comme un seul. On les classifie généralement en deux catégories : les efficaces et les défectueux. Il faut faire attention : cette méthode incite le personnel à briser un contrôle en plusieurs composantes, et ainsi augmenter le taux d’efficience des contrôles. Examiner les risques Chez HRH, l’expérience démontre qu’un taux élevé de contrôles efficaces ne permet pas nécessairement d’atteindre la conformité. On doit donc garder une vision globale de l’objectif d’une combinaison particulière de contrôles. On évaluait aussi si un contrôle satisfaisait partiellement ou pleinement son objectif. Les vérificateurs internes n’éliminaient pas des contrôles qui, lorsque juxtaposés à d’autres, mitigeaient un risque spécifique. De plus, ils s’assuraient que les contrôles sujets à l’élimination ne visaient pas un autre risque. Au cours de la première année de conformité, HRH a identifié les comptes principaux des états financiers et les risques qui y sont associés, pour ensuite en documenter les processus. HRH a ensuite effectué suffisamment de sondages sur ces contrôles pour en arriver à conclure sur le caractère adéquat de sa structure. Suite à ce premier exercice, HRH bénéficiait d’un inventaire de risques financiers importants. HRH a pu utiliser cet inventaire afin de recentrer et amincir l’analyse de ces contrôles. Alors qu’au début, HRH désignait un nombre important de risques liés à chaque compte majeur des états financiers, la société a réduit sa population de risques, en considérant davantage l’impact potentiel de ces risques sur les états financiers et la vraisemblance que ces risques puissent se produire. L’équipe SOX a travaillé avec les gestionnaires lors de sessions de remue-méninges pour atteindre ce but. En agissant ainsi, HRH a aussi renforcé son environnement de contrôle en conscientisant ses gestionnaires aux divers facteurs de risques. HRH n’oublie pas pour autant les risques d’affaires; on les traite maintenant à l’extérieur du projet SOX. Standardiser les processus dans les différentes entités HRH a cherché à amincir son processus de conformité en standardisant les processus dans ses diverses places d’affaires. Quand ce n’était pas possible, HRH a au moins donné des ressources telles des politiques et des procédures comptables communes vers lesquelles les divisions doivent tendre, et a aussi insisté sur l’implantation de mesures communes de sécurité basées sur des rôles prédéterminés. Éliminer les doublons Créer une liste de risque IT Au fil des ans, HRH a identifié plusieurs dédoublements de contrôles. Se débarrasser de certains contrôles aide donc à réduire les efforts de conformité. Afin d’identifier ces dédoublements, HRH a invité ses employés impliqués à différents niveaux et à des étapes différentes des processus d’affaires à des sessions périodiques d’autoévaluation de contrôle. HRH tire les conclusions qui s’imposent suite à cet exercice. La conformité dans le domaine informatique est plus problématique à prouver. HRH a simplifié ce processus en utilisant les recommandations du « IT Control objectives for Sarbanes-Oxley », publiées par le IT Governance Institute. Ce document reprend les éléments du COBIT et du COSO, dans le but de répondre aux exigences de SOX. Les objectifs spécifiques à la préparation des états financiers sont la référence pour savoir si les contrôles qui s’y rattachent seront analysés pour SOX. Pour s’assurer que tous les objectifs étaient couverts, HRH a lié ses contrôles informatiques à des objectifs identifiés dans le COBIT comme étant pertinents pour le processus de préparation des états financiers et la protection des actifs. Tout objectif pour lequel aucun contrôle informatique n’existait représentait un risque et une faiblesse que HRH a depuis corrigée. L’Auditeur Libre Rester aux aguets des changements majeurs au niveau des comptes À l’aide des différentes mesures d’importance relative et d’analyse des postes aux états financiers, HRH évalue si les comptes majeurs sujets à l’exercice SOX sont les mêmes d’année en année. Elle réalise ainsi que certains comptes, et (Suite page 14) 9 Juin 2007 LE VOL OU USURPATION D’IDENTITÉ PRÉVENIR LA FRAUDE Le vol d’identité est devenu l’une des formes de crime qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et aux États-Unis. Il consiste à voler ou à détourner l'identité d'une personne, ou d'une entreprise, afin de commettre d'autres crimes. Il n’est pas essentiel d’avoir des contacts directs avec les individus qui commettent le vol d’identité pour en devenir une victime; c’est d’ailleurs l’une des raisons de l’augmentation de cette forme de crime. Ainsi, des gestes simples tel l’utilisation d’une carte de paiement pour acheter de l’essence ou louer une voiture, l’utilisation d’une carte de crédit au restaurant, ou même le fait de fournir des renseignements personnels à un employeur ou à divers palliers de gouvernement, amènent un risque pour le consommateur de se faire voler ses informations personnelles à son insu ou sans sa permission. Tout d’abord, afin de pouvoir usurper l'identité d'un individu, le voleur doit obtenir des renseignements personnels essentiels à son sujet. Parmi ceux-ci, on retrouve : le nom, l’adresse, la date de naissance, le numéro d'assurance sociale, le nom de jeune fille de la mère. L'usurpateur pourra ensuite avoir accès aux comptes de banque de la victime et pourra ouvrir de nouveaux comptes, transférer les soldes, faire des demandes de prêts, de cartes de crédit ou de tout autre service, acheter des véhicules, des voyages, des biens de luxe. Différentes techniques sont utilisées par l’usurpateur : vol de cartes et de documents de paiement, « piquage » du NIP, « écrémage », « mystification », vols de renseignements contenus dans les bases de données de compagnies ou de gouvernements. L’Accord sur le commerce intérieur (ACI) a mis sur pied le Comité des mesures en matière de consommation (CMC) qui a établi une liste de vérifications concernant le vol d’identité des consommateurs. Celle-ci peut être visualisée à l’adresse suivante : cmcweb.ca/epic/site/cmc-cmc.nsf/fr/fe00088f.html Afin de mieux comprendre le vol ou usurpation d’identité, les renseignements visés, les méthodes utilisées et les mesures préventives, l’IVIM vous convie à son prochain déjeuner-causerie où Monsieur André Lepage, CA•EJC, CFE, associé principal chez Leclerc Juricomptables – Navigant Consulting, sera notre invité. Le déjeuner-causerie en compagnie d’André Lepage aura lieu le 19 juin prochain, de 11h45 à 13h30 au Fairmont Reine Élizabeth à Montréal. Le coût est de 60 $ plus taxes pour les membres (75 $ plus taxes pour les non-membres). Vous pouvez vous inscrire en visitant notre site web à l’adresse suivante : http://www.ivim.com/Dejeunercauserie.htm ou en composant le 514-395-2267 pour des informations relatives à cette activité. Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA Vice-Présidente Programme – IVIM Sources: 1. Jennifer FIDDIAN-GREEN, Shockingly, I was mortgaged to the hilt, The Bottom Line, March 2007. 2. Site web SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA. 3. Site web GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. L’Auditeur Libre fake- 10 Il est facile d’imaginer les nombreux termes péjoratifs désignant la dénonciation. Médisance, trahison, calomnie ou délation (1), la société véhicule l’image qu’il est mal de dénoncer. Qui n’a jamais entendu un adolescent en ridiculiser un autre en le traitant de « stool »"? Et qu’en est-il du « Mêle-toi de tes affaires! » si souvent formulé? Ne pas dénoncer est souvent vu comme une marque d’intégrité et de confiance dans notre société. Il n’est donc pas surprenant qu’il soit si difficile pour une entreprise d’amener ses employés à communiquer des informations critiques qui pourraient permettre de prévenir ou de détecter des comportements indésirables. Il n’est pas nouveau que les entreprises s’intéressent au problème de la dénonciation. En effet, dès 1863, une loi américaine légitimait ce principe pour combattre la fraude au gouvernement. Quoiqu’il soit plus facile de vouloir implanter une culture d’entreprise favorable à la dénonciation et à l’imputabilité des actes que de le faire, il existe de nos jours un outil privilégié pour y parvenir : la ligne éthique. Les systèmes de dénonciation des écarts de conduite (aussi appelés « lignes éthiques » ou « Ethic Hotlines ») visent la prévention de comportements indésirables dans les entreprises. Les fraudes prennent une place prépondérante de ces écarts de conduite de par leur ampleur, leur impact sur l’entreprise et surtout leur difficulté à être détectées. Ainsi, selon l’American Institute of Certified Fraud Examiners (ACFE), les pertes des organisations américaines liées à des situations frauduleuses s’établissent à 652 milliards de dollars2, soit environ 5% de leur chiffre d’affaires! D’autre part, les organismes de réglementation ont accentué la pression sur la direction et les administrateurs d’entreprises suite à plusieurs scandales financiers fortement médiatisés. Ces pressions se sont traduites par le renforcement des lois et règlements, tel que la Loi Sarbanes-Oxley adoptée aux ÉtatsUnis, obligeant les sociétés publiques américaines, ainsi que les sociétés canadiennes cotées aux États-Unis, à recourir à de nouveaux outils de prévention des fraudes et autres malversations. L’une de ces obligations, qui vient confirmer son importance, est la mise sur pied d’un système confidentiel de dénonciation pour les employés, d’où l’arrivée des lignes éthiques. Au Canada, les délais de réaction autant législatifs que corporatifs ont limité l’implantation de ces systèmes. La Loi 198, l’équivalent ontarien de la Loi Sarbanes-Oxley, ainsi que le règlement 52-110 adopté par les différentes commissions des valeurs mobilières provinciales, encouragent la mise en place de contrôles et mécanismes d’information à l’égard des fraudes, sans toutefois être aussi restrictifs que la loi américaine. (Suite page 11) Juin 2007 PRÉVENIR LA FRAUDE (Suite) Les systèmes de dénonciation des écarts de conduite représentent un outil primé de prévention des fraudes et autres comportements contraires à l’éthique pour leur coût raisonnable en regard de leur efficacité, même dans les sociétés non sujettes à la nouvelle réglementation. En effet, selon une enquête menée en 2006 par l’ACFE, les pertes occasionnées par des fraudes dans les entreprises sans système de divulgation étaient deux fois plus importantes que dans celles qui en avaient instauré un. Fonctionnement d’une ligne éthique Le principe derrière une ligne éthique est simple : elle permet aux parties liées à l’entreprise (principalement les employés) de dénoncer, de façon strictement confidentielle, des écarts de conduite dont ils ont pu être témoin. Pour y arriver, une ligne éthique comprend une ligne téléphonique indépendante et sans frais, accessible 24 heures par jour, tous les jours de l’année. Le numéro sans frais est affiché à divers endroits qui permettent de rejoindre tous les intervenants ciblés. Un journal (« log book ») contenant toutes les informations obtenues lors des prises d’appels est tenu à jour afin de communiquer les informations pertinentes au comité de vérification (ou au conseil d’administration). Ces systèmes comportent généralement un processus appelé « callback system » qui prévoit que le preneur d’appel demande au dénonciateur de téléphoner à nouveau après une certaine période d’attente afin de compléter la collecte de renseignements. Enfin, dans le cas où le comité de vérification juge que des allégations obtenues via le système de dénonciation nécessitent une enquête plus approfondie, il dispose alors d’une quantité non négligeable d’informations qui permettent de planifier et de démarrer adéquatement l’investigation. Celui-ci a alors l’opportunité d’enclencher une enquête à l’interne ou confier le mandat à des experts indépendants. Pourquoi une ligne éthique? Chaque fraude coûte aux entreprises américaines environ 160 000 $ (ACFE, 2006). N’est-il pas alors tout à fait légitime de chercher un moyen efficace de contrer ces coûts exorbitants? D’autre part, il est intéressant de constater que près de 35% des fraudes sont initialement découvertes grâce à des dénonciations. Ceci en fait la méthode la plus courante de détection des fraudes ; devant la découverte accidentelle (25%), la vérification interne (20%), les contrôles internes (19%), la vérification externe (12%) et les services policiers (4%) (ACFE, 2006)3. Son efficacité grimpe même à 48% des cas détectés dans le cas des fraudes commises par la direction (ACFE, 2006). Une ligne éthique permettant de favoriser de telles divulgations prend donc toute son importance. tion, soit de prévenir ou détecter des comportements contraires à l’éthique. Cette communication prend généralement la forme de séances de formation des employés portant sur des sujets en lien avec l’éthique. En posant l’hypothèse qu’un tel système aurait été en place à l’intérieur d’entreprises telles qu’Enron ou Worldcom, les employés auraient peut-être encore un travail aujourd’hui! Il est donc facile de leur faire comprendre son utilité. En outre, un choix important doit être effectué lors de l’implantation du système : Impartir le service ou l’offrir à partir de ressources internes? Cette question doit être évaluée en tenant compte de plusieurs aspects, dont les plus importants sont l’expertise, le coût et, non le moindre, l’indépendance. Conclusion Dans le contexte actuel, où l’on constate une croissance du nombre de fraudes commises dans les entreprises, les systèmes de divulgation représentent un outil efficace. Ces instruments sont par contre actuellement sous-utilisés. En effet, seulement 45 % des sociétés américaines sondées par l’ACFE ont instauré une ligne éthique et ce pourcentage pourrait être encore plus faible au Canada. Dans les endroits où ils existent, les systèmes de divulgation permettent aux organisations de réagir rapidement en matière de prévention et de détection des fraudes, et de limiter l’ampleur des dommages que ce type de méfait peut occasionner. Pour terminer, les systèmes de dénonciation sauront-ils freiner la hausse des activités frauduleuses dans les organisations? ll est à souhaiter que ce soit le cas mais, entre-temps, dénonçons lorsque nécessaire. Car, après tout, y-a-t-il une différence entre le fait de divulguer une fraude et celui de signaler un vol de banque auprès des autorités policières? Jonathan Allard, CA, MBA, est conseiller en juricomptabilité au cabinet Leclerc Juricomptables Navigant Consulting à Montréal. Il suit présentement la formation de l’Université de Toronto menant à l’obtention d’un « Diploma in Investigative and Forensic Accounting (DIFA) » ainsi que du titre de CA- EJC (expert en juricomptabilité). Tout commentaire peut être envoyé à l’adresse : jonathan.allard@navigantconsulting.com Leclerc Juricomptables est une société du groupe Navigant Consulting, l’un des plus grands cabinets indépendants spécialisés en juricomptabilité au monde. (1) Le mot " délation " est d’ailleurs souvent mal utilisé. Selon le dictionnaire Le Robert, il signifie « Dénonciation inspirée par des motifs méprisables », ce qui lui confère donc un caractère nettement péjoratif. Implantation d’un système de dénonciation des écarts de conduite (2) Tous les montants présentés dans ce texte sont en dollars US Les quelques critiques publiées par les médias et associant les lignes éthiques à la délation, démontrent l’importance de la communication au moment de leur implantation. En effet, celles-ci peuvent être perçues comme étant nuisibles à un climat de confiance et portant atteinte à la vie privée. Il importe toutefois de contrecarrer ces idées préconçues véhiculées par notre société afin de rétablir le principal objectif d’un système de dénoncia- (3) La somme des pourcentages excède 100% puisque certaines fraudes furent détectées par plus d’une méthode. L’Auditeur Libre 11 Juin 2007 a means by which scarce audit resources can be targeted to areas of greatest priority and provides insight into all facets of the organization, regardless of whether an audit is actually conducted there or not; RISK-BASED AUDIT PLANNING Increasingly, Internal Audit (IA) departments are being viewed as an integral element of the organization’s corporate governance function. As a result, IA opinions are being sought out by Senior Management and the Audit Committee to provide assurance that risk management, controls and governance processes are adequate and effective. At the same time, as demand for audit increases, supply is continually strained. Consequently, the challenge inevitably becomes one of prioritization: how can IA provide the necessary coverage of the organization’s system of internal control within the suite of available resources? The answer lies in Risk-based Audit Planning (RBAP). • To Management, it provides an opportunity to contribute to the directions taken by Internal Audit and stimulates thinking on risk, control and risk management; and, • To other important corporate functions like Risk Management, Performance Management, Regulatory Compliance, etc., it provides useful information on the organization’s threats, risk exposures and controls. Done well, these benefits can be realized in a short period of time and can lead to strengthened risk management, controls and governance, as well as a targeted, high value added IA function. RBAP is a systematic process whereby ‘auditable entities’ that comprise an organization’s audit universe are identified, prioritized and scheduled for audit. A robust RBAP process has many benefits for organizations: Too often, however, these benefits are not realized. Pitfalls continue to exist which, with simple strategies, can be easily overcome: • For the Chief Audit Executive and the IA function, it provides Common RBAP Pitfalls The audit universe is not aligned with the operations and realities of management. As a result, IA is seen to be irrelevant to management. Planning and prioritization is done on a “gut feel” basis or worse, using a “same as last year” approach. This makes it difficult to substantiate or justify the rationale for conducting an audit (or not) and increases the risk that Internal Audit may not audit something that is in need of independent oversight. Strategies for Success Be sure to align your audit universe with the organization’s strategic objectives and operational activities. Talking the same language and focusing on the same priorities will pay dividends in terms of relevance. Equally important is the corporate culture that supports an effective working relationship between IA and management, aimed at solving important problems. The “gotcha” mentality serves no one and should be eliminated from the audit planning thinking. Using a structured prioritization process, based on tangible criteria ensures that you’re auditing the right things and provides you with a strong rationale for auditing (or not) in a particular area. Interis’ methodology, which is being planned for deployment across the federal government, uses a simple, weighted criteria based approach whereby auditable entities are prioritized according to three simple criteria: risk, significance and public visibility. This process, combined with good auditor judgment and input from management and the Audit Committee, provides assurance that the Internal Audit plan is on track. Audit planning is based on risk information Where good corporate risk information exists, leverage it. Some investment that is not robust or reliable. This can either will be needed to gain confidence that the information is reliable, but be the result of an immature corporate risk reinventing the wheel is costly and should be avoided at all costs. management process (which limits Internal Where risk information isn’t available, recognize this and then develop and Audit’s ability to leverage existing apply rigorous risk analysis tools. These tools are a necessary part of the information), or from a lack of understanding audit toolkit anyway and shouldn’t be seen as a replacement for of risk on the part of internal audit. In either management’s risk management responsibilities; indeed, there may be case, the risk of inappropriate audit priorities opportunity to kick-start good risk management corporately. is heightened. Key to your organization’s ability to pursue these strategies is having the right tools and processes in place to support effective risk-based audit planning in a repeatable and systematic fashion. Finally, the most fundamental factor enabling good audit planning is a corporate culture that values open and constructive consultation on risk and control, value-added approaches to internal audit and calculated risk taking. Carmen Abela-Reid, CIA, CCSA Associée déléguée, Interis Consulting L’Auditeur Libre 12 Juin 2007 LE VÉRIFICATEUR ET LE TÉLÉTRAVAIL REMISE DE BOURSES AUX HEC Le télétravail gagne beaucoup d’adeptes au Canada comme dans le monde entier. Les avantages sont nombreux, tant pour les entreprises que pour les employés. Les vérificateurs n’échappent pas à cette réalité. Le 4 avril dernier, dans le cadre de la cérémonie de remises de bourses d’excellence, pour la session Hiver 2007, notre président monsieur Denis Lefort, remettait les deux bourses de l’Institut des vérificateurs internes (IVIM) d’une valeur de 5 000$ à chacune des récipiendaires : Il existe plusieurs définitions de télétravail, mais en général, il se définit comme le concept d’effectuer son travail dans un endroit autre que le lieu habituel. Rappelons que « tele », est un préfixe Grec, qui veut dire “distant”, donc tout travail effectué dans un lieu autre que le lieu habituel, peut se définir comme du télétravail. Le nombre d’employés qui ont choisi ce mode de travail pour au moins 8 heures par mois connaît un taux de croissance d’environ 10% par année depuis les 5 dernières années. Du côté des télétravailleurs plus assidus qui optent pour ce mode à raison de plus de 8 heures par semaine, le taux de croissance se situe aussi à environ 10%. On prédit une hausse constante de ces taux au cours des prochaines années. • Catherine Lopez, étudiante MSc option comptabilité. Le titre de son projet d'étude: « De la stratégie à la performance grâce aux contrôles: étude de cas comparative dans deux organismes à but non lucratif artistique ». • Mélanie Roussy, étudiante au programme de doctorat. Le titre de son projet d'étude: « La vérification interne et la gouvernance: les interactions issues de l'échiquier de pouvoir en place entre les membres du triangle de la gouverne formé par le conseil d'administration et la haute direction des organismes des secteurs privés et publics, les vérificateurs internes et les vérificateurs externes ». Félicitations aux récipiendaires ! L’impact sur les mandats de vérifications En tant que vérificateurs, nous sommes appelés à identifier, rencontrer et interviewer les personnes clés d’une fonction. Il est donc important de considérer l’impact qu’a ce mode de travail sur la disponibilité de ces employés. Voici donc quelques règles à appliquer dès le début du mandat, afin de faciliter une vérification dans un environnement de télétravail. • déterminer le nombre de télétravailleurs dans la fonction auditée; • obtenir l’horaire des télétravailleurs afin de déterminer leur disponibilité sur le site; • convenir d’un mode de communication pour les employés concernés; • convenir de délais acceptables pour obtenir réponse aux questions posées par le vérificateur; • il est préférable que les télétravailleurs soient présents simultanément sur le site à quelques occasions, afin de faciliter la communication; et ENTREVUE AVEC LUC LAVOIE (Suite) souvent reconnue par les autres mais cette fierté est essentielle pour communiquer la valeur de notre profession et de notre travail. Nous devons saisir toutes les opportunités qui se présentent à nous pour expliquer ce que nous faisons pour que les gens comprennent l’importance de notre travail. La vérification interne est un domaine passionnant et intéressant qui est souvent mal compris. alternatives Dans mon nouveau travail avec IIA Canada, je suis très chanceux d’avoir le rôle de représentant de la profession au Canada. Plusieurs risques apparaissent avec le télétravail. Parmi les plus importants, on peut noter les suivants : Il y a plusieurs choses qui se feront prochainement. Nous avons déjà lancé le nouveau site web d’IIA Canada : www.iiacanada.ca • si possible, d’information. identifier des sources • la sécurité des données sur des postes de travail distants; • les politiques et procédures de télétravail sont souvent absentes; • les réseaux sont élargis, offrant un plus grand nombre de points d’entrée potentiels. À l’inverse, les télétravailleurs atténuent un risque non négligeable. En cas de pandémie, de grève ou de crise, les outils mis en place pour les télétravailleurs pourront servir à assurer une partie des services essentiels de la compagnie. Également, nous tiendrons en 2008, pour la première fois, une conférence nationale a Calgary. Visitez régulièrement notre site web pour en savoir plus sur les développements de la profession au Canada. Il y a beaucoup de travail à faire et beaucoup de beaux défis qui m’attendent. Isabelle Toussaint Martin Saumure, CISA L’Auditeur Libre 13 Juin 2007 BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES (Suite) Nom, Prénom Hariman, Mendy Hitt, Edith Ilieva, Radosveta Jaouani, Hajer Jean, Martin Kalenga, Mathieu Kunder, Gurinder Singh Jim Laferrière, Philippe Lafontaine, Martin Landry, Karine Larrivee, Mathieu Lavallee, Martin Leftakis, Magdaliinie Leong, David Lessard, André Lord, Sophie Loudin, Radek MacIsaac, Margaret Maki, Steven Mastrostefano, Adriana Merrett, Victoria Morin, Richere Morin, Yannick Morlon, Patrick Noslen, Karine Nzakimuena, Sandy Oberleitner, Barbara O'Leary, Martin Ouellet, Lucie Paquette, André Paquin, Luc Parent, Richard Philippe, Gilles Poirier, Martin Popa, Sanda Proulx, Marylene Ranger, Lucille Richards, Steven Rimonti, Michael Rudowski, Arnaud Sabatini, Stéphanie Sakha, Georgette Sarghi, Daniela Savoie, Michel Simard, Normand Soulhi, Fouad St-Laurent, Anne St-Pierre, Dany Sullivan, Andre Travers, Jean-François Tsagaroulis, Fotini Vallee, Marie-Chantal Vandette, Marc Vassallo, Andrei Venkatachalam, Neelakantan Verge, René Organisation Banque de Montréal Ernst & Young LLP Bell Canada ACCELIA division de Fujitsu Consulting Rona inc. CCQ Quebecor Media Inc. Hydro-Québec Transat Bell Canada ACCELIA division de Fujitsu Consulting ACCELIA division de Fujitsu Consulting Canadien National Rona inc. Canadien National Quebecor Media Inc. Transports Canada Transports Canada Quebecor Media Inc. Gaz Metropolitain ACCELIA division de Fujitsu Consulting PricewaterhouseCoopers LLP Quebecor Media Inc. Pages Jaunes ACCELIA division de Fujitsu Consulting Loto-Québec ACCELIA division de Fujitsu Consutling Min. Immigration et Comm. Culturelles Transports Canada Ministère de la Sécurité publique Caisse de dépôt et placement du Québec CAE inc. ACCELIA division de Fujitsu Consulting Quebecor Media Inc. Bell Canada Domtar inc Ernst & Young LLP ACCELIA division de Fujitsu Consulting Transat Ministère emploi et sécurité sociale Caisse de dépôt et placement du Québec Groupe CGI ACCELIA division de Fujitsu Consulting Banque Nationale du Canada PricewaterhouseCoopers LLP Banque Nationale du Canada Transat Standard Life Loblaw Ltée ACCELIA division de Fujitsu Consulting Bombardier inc. Mittal Canada Inc ACCELIA division de Fujitsu Consulting L’Auditeur Libre 14 SIMPLIFIER SOX (Suite) Date d’adhésion Mars 2007 Février 2007 Février 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Février 2007 Février 2007 Janvier 2007 Avril 2007 Février 2007 Janvier 2007 Décembre 2006 Janvier 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Février 2007 Février 2007 Février 2007 Avril 2007 Février 2007 Février 2007 Avril 2007 Mars 2007 Janvier 2007 Mars 2007 Avril 2007 Mars 2007 Janvier 2007 Mai 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Février 2007 Mai 2007 Février 2007 Mai 2007 Janvier 2007 Avril 2007 Janvier 2007 Mars 2007 Mars 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Janvier 2007 Février 2007 Février 2007 Janvier 2007 Mars 2007 Avril 2007 Mars 2007 Février 2007 Février 2007 Avril 2007 Janvier 2007 Mai 2007 Mai 2007 Janvier 2007 Juin 2007 par ricochet leurs contrôles, peuvent se soustraire à l’évaluation de conformité, du moins temporairement. Réduire succès pour obtenir du Entre la 1e et la 2e année de conformité, HRH a réduit de 30% sa liste de contrôles clés, et a néanmoins reçu une évaluation favorable de ses vérificateurs externes. Les réductions de coûts se répéteront, comme HRH a de moins en moins de suivi à effectuer sur ces contrôles dans le cadre de SOX 404. En se basant sur les résultats de cette société, il semble que qu’un examen attentif de la liste de contrôles soit une étape de planification importante. René Lessard cela va-t-il m’affecter, probablement en peu de choses car je ne serai peut-être même plus capable de jouer au golf à ce moment…et si la nature nous permet d'abuser encore 500 ans avant de se rebeller, alors là je m’en gratte le nombril avec le pinceau de l’indifférence. LE MOT D’YSIOF Mieux vaut être riche et méchant que pauvre et bon Ce matin il pleut, une petite pluie froide et grise, revigorant la terre mais laissant sur les toits, sur les autos et dans les rues de grosses coulisses brunâtres de poussière et de suie. Ce n’est pas un matin où brille l’optimisme, pas un matin à sortir de sous les couvertes. Qu’il y ait 3 millions de numéros d’assurance sociale de plus qu’il n’y a de personnes au Canada, en quoi cela peut-t-il me déranger? Bon d’accord, il y a peut être quelques personnes qui abusent du système et quelques autre qui, bien qu’ayant un numéro d’assurance sociale, oublient de faire un rapport d’impôt, mais qu’y peut-on, on est quand même pas pour payer quelques millions en salaires à des fonctionnaires pour ne sauver que quelques milliards au cochon de payeur d’impôt…en fait, peut-être, je ne sais plus trop, c’est bien trop compliqué pour que j’y réfléchisse. Depuis quelques semaines, j’écrivais sur un bout de papier des petites phrases résumant diverses nouvelles glanées dans les journaux , à la télé ou à la radio qui m’ont scandalisé et dont je voulais vous parler, entre autres : Les hommes, femmes et enfants s’entretuent un peu partout dans d’exotiques pays lointains, c’est bien loin de chez nous et ils ont sûrement de bonnes raisons. Comment pensez-vous que quelqu’un de sain, bien portant et heureux pourrait se faire sauter et tuer tous ceux et celles qui l’entourent? Non, il y a certainement un petit quelque chose qu’on ne pige pas dans leur façon de vivre ou de mourir, on a beau leur dire, ils ne veulent pas comprendre qu’on veut leur bien, ou leur biens peut-être. • Hérouxville; • la chanson du policier sur les accommodements raisonnables; • les 2 jumeaux de 10 ans qui poursuivent l’Université d’Ottawa devant les droits de la personne pour ne pas les avoir acceptés; • le salaire des dirigeants des universités dans le cadre des Une fusillade a lieu aux Etats-Unis dans une université, plus de 30 personnes tuées. Mais pourquoi bon sang tous les étudiants n’étaient-ils pas armés, ils auraient pu tirer tous ensemble sur le tireur fou et on aurait ainsi sauvé beaucoup de personnes…c’est sûr que cela aurait pu dégénérer en panique et que certains auraient pu tirer un peu partout, faisant quelques centaines de morts, mais là n’est pas la question quand même. déficits de ces institutions; • la quantité de passeports émis au Canada versus le nombre de citoyens qui y ont droit; • les 3 millions de numéros d’assurance sociale en sus de la population canadienne; • les 500 000 livres envoyés au dépotoir; Au lieu de vous assaillir avec les sept plaies d’Égypte, j’aimerais vous parler de la quintessence de la vie : • le plaisir de se promener entre le fédéral et le provincial et leurs différentes annexes avant de réussir à calculer l’impôt à payer ou à recevoir pour un couple lorsqu’on fait les rapports d’impôt à la main; • ce matin, malgré la pluie, j’ai vu une tulipe de mon jardin tenter d’éclore…j’espère juste qu’elle ne va pas retourner sous terre en voyant dans quelle atmosphère elle pointe le nez; • le bateau rempli de déchets toxiques qui se promène entre l’Europe et l’Afrique pour pouvoir décharger ses cochonneries au moindre coût possible sans tenir compte des humains qui pourraient en souffrir; • cet hiver, j’ai été au Mont Mégantic et j’ai pu observer des millions d’étoiles qu’on ne peut voir dans le ciel trop éclairé et impur de Montréal…pourvu qu’elles soient encore visibles pour nos enfants et petits-enfants; • le plagiat des étudiants universitaires qui font du copier/coller dans leurs travaux de recherche; • les bourgeons commencent à éclore, c’est tellement • le nombre de personnes seules qu’on voit en auto aux • les millions accordés à certaines personnes annuellement beau la nature qui se réveille…à Haïti les gens ne savent même plus ce qu’est une feuille, ils n’ont plus d’arbres, ils les ont tous abattus pour se faire des petits repas au charbon de bois ou en prime pendant que des millions de personnes crèvent de faim, de froid et de bien d’autres choses; • les lacs dégèlent, la vie renaît, la pêche va bientôt heures de pointe alors que la pollution fait des ravages à notre planète; commencer…l’océan se pollue, la nappe phréatique s’épuise, les pluies acides brûlent tout sur leur passage et les émirats construisent à coup de milliards de dollars des îles artificielles avec des maisons super de luxe pour les riches de cette planète. • l’arrêt potentiel du courant du Gulfstream et les changements climatologiques que cela amènera si les humains n’arrêtent de polluer; • la quantité épouvantable de morts journalièrement au nom de la religion et ceux encore plus nombreux qui resteront marqués à vie; Nos parents ont trimé dur pour nous laisser un bel environnement, nos enfants vont devoir se retrousser les manches pour remettre en état ce qu’on bousille, bof, comme dirait Chichille, pourquoi s’en faire lorsqu’on n’y peut rien…un Hummer avec cela? • etc…etc…etc; Mais heureusement j’ai décidé de ne pas vous achaler avec ces élucubrations. Sereinement vôtre, ?? Pourquoi s’en faire pour des choses qui nous touchent à peine? Si le climat se dérègle dans 20, 30 ou 50 ans, en quoi L’Auditeur Libre Ysiof Natéag 15 Juin 2007 CONSEIL DE L’IVIM 2006-2007 Conseil de direction Président Premier vice-président VP – Services aux membres VP – Dév. professionnel VP – Programme VP – Relations publiques VP – Trésorerie VP – Secrétariat VP – Programme CIA Ancien président Administrateurs 2006-2009 2005-2008 2004-2007 Nom Denis Lefort Thierry Pejot-Charrost Jacques Lavallée Nathalie Lemieux Sophie Lyne Zaretto Mireille Harnois Luc Vincent Gaétan Lussier Suzanne Martineau Olivier Lecat Téléphone 514 393-4832 514 987-1660 # 4014 514 684-5460 514 384-6450 # 3248 514 289-2211 # 6611 514 842-2277 # 328 514 992-4541 514 592-3425 514 393-5278 514 394-6914 Courriel lefort.denis@rcgt.com thierry.pejot-charrost@transat.com jlavallee@lacaisse.com lemieuxn@lacoop.coop zaretto.sophie_lyne@hydro.qc.ca mharnois@accelia.ca lvincent@gim.ca gaetanLussier@sympatico.ca smartineau@deloitte.ca olivierh.lecat@bnc.ca Alphonse Galluccio Jean Élie Roger Martel François Monette Jean-Charles Dion Michel Lavigne René Leprohon Martin Larose Michael O’Bree Michel Maisonneuve Yves Gauthier Vacant 450 640 1222 # 42 514 738-4520 514 877-5183 514 861-9481 514 841-3200 450 445-2363 514 840-2690 514 282-8000 514 340-1555 514 393-7820 514 281-7822 amgalluccio@decimal.ca anelie@videotron.ca roger.martel@Quebecorworldinc.com francois.monette@bombardier.com jean-charles.dion@cgi.com mi.lavigne@videotron.ca rleprohon@kpmg.ca martin.larose@loto-quebec.com mobree@stlawrencecement.com mmaisonneuve@deloitte.ca yves.gauthier@vmd.desjardins.com L’Auditeur Libre 16 Juin 2007
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