Juin 2007 - Chapters Site - The Institute of Internal Auditors

Transcription

Juin 2007 - Chapters Site - The Institute of Internal Auditors
.
INSTITUT DES VÉRIFICATEURS INTERNES – SECTION DE MONTRÉAL
L’Auditeur Libre
Site internet : www.ivim.com
Juin 2007
Volume 63, Numéro 3
MOT DU PRÉSIDENT
MOT DE L’ÉDITRICE (par intérim)
Dans le thème connu « Où est Charlie »
on pourrait se dire « Où est passé Luc ».
Notre éditeur nous a annoncé, lors de la
dernière parution, qu’il quittait son poste
d’éditeur de l’Auditeur libre et qu’il allait
continuer à œuvrer dans le milieu de la
vérification interne dans un rôle bien
différent mais très stimulant. Son aveu
nous a laissé comme un film que l’on a
regardé avec passion et qui termine à plat sans que l’on
sache vraiment la vraie fin.
Mais maintenant on la connaît sa fin, en tant qu’éditeur mais
aussi son début dans son nouveau rôle. Il aura fallu l’Institut
des vérificateurs internes - Canada pour d’abord le tenter et
finalement l’emmener de leur côté !
L’expression « Un de perdu, dix de retrouvés » ne tient pas.
Suite à cette surprise, on s’est alors regroupé, pour nous
consoler d’avoir perdu le cœur de notre Journal, mais on
s’est dit qu’à la gang, on finirait par rassembler ce qu’il faut.
L’édition qui vous est offerte, n’est pas signée d’un seul
éditeur mais représente le fruit de toute une gang !
Cependant, c’est promis, pour la prochaine parution vous
aurez un nouvel éditeur avec photo en prime.
En cette édition, je veux rendre un hommage très spécial à
Luc Lavoie, celui qui a, depuis l’an 2000, œuvré de façon
exceptionnelle à la réalisation de ce journal pour nous.
L’IVIM déborde d’activités, d’initiatives et il y a une foule de
choses à vous raconter chaque fois. Luc a sans relâche,
sollicité des articles à vous partager et régulièrement, il a du,
il faut bien l’avouer, en rédiger plus d’un.
Jusqu’à la composition de ses courriels de sollicitations
d’articles auprès des collaborateurs qui était très recherchée,
songée et adressée avec tant de doigté. Avec autant de
talent, le remplacer est un grand mandat !
Avec cette parution, une nouvelle rubrique vous est offerte :
une entrevue avec une personnalité du monde de la
vérification interne. Nous ne pouvions penser qu’à Luc
Lavoie pour lancer cette première. Nous vous invitons donc
à lire l’entrevue qu’a réalisée Isabelle Toussaint.
Son nouveau rôle est tout à fait taillé pour lui. Nous lui sou(Suite page 2)
Exit l’hiver, vivement le printemps et l’été!
C’est ce que j’ai entendu fréquemment à
droite et à gauche depuis quelque temps!
De mon côté, je dis vivement mai et juin
2007! Je reste très impressionné par la
qualité et le nombre d’activités proposées à
nos membres, notamment en cette fin
d’année 2006-2007.
Tout d’abord, permettez-moi de débuter avec le lancement
d’un nouveau programme universitaire court de deuxième
cycle en vérification interne offert par l’Université du Québec à
Montréal (UQÀM). Une première au Canada! Comme vous le
verrez dans les pages suivantes, le lancement de ce
programme s’est fait le 29 mars dernier, sous la présidence
d’honneur de monsieur Olivier Lecat, président du conseil
canadien de la vérification interne (CCVI). En plus des
dignitaires de l’UQÀM et des responsables et professionnels
de la vérification interne, étaient aussi présents madame
Veronica Johnson, Director Academic Relations de l’IIA et
monsieur Luc Lavoie, directeur général du
CCVI. Les
premiers cours seront offerts dès l’automne 2007 et la période
d’inscription va bon train. Je vous encourage à vous inscrire
dès maintenant à ce programme en accédant le lien internet
qui suit : http://www.programmes.uqam.ca/0719. La date limite
d’inscription est le 15 juin 2007.
Deuxièmement, la tenue de la conférence PasseportFormation qui a eu lieu du 7 au 10 mai et qui a réuni plus de
150 professionnels de la gouvernance, de la gestion du
risque, du contrôle interne et de la vérification interne, à un
moment ou à un autre au cours de cette période de 3 jours.
Un immense succès qui démontre l’importance de la
profession de la vérification interne à Montréal, et aussi de
l’IVIM comme leader incontesté. Je souhaite remercier très
chaleureusement Jean-Charles Dion et tous les membres du
comité organisateur qui ont conçu un programme remarquable
qui n’a rien à envier aux autres grandes conférences! Un
merci tout spécial aussi à tous les conférenciers qui ont
accepté de partager leur savoir avec l’ensemble des
participants à la conférence; des conférenciers venus du
Canada, des Etats-Unis et de l’Europe!
Le mois de juin sera aussi un mois très occupé en
commençant par notre dernier déjeuner-causerie de l’année
avec comme conférencier monsieur André Lepage, associé
principal chez Leclerc Juricomptables - Navigant Consulting,
(Suite page 3)
SOMMAIRE
Mot de l’éditrice ……………………………………………….. 1
Bienvenue aux nouveaux membres ……………………….. 2
Table ronde ……………….............................................. … 3
Formation 2006-2007 - Revue ......................................... 5
Prix d’excellence en vérification …..…………………………. 5
Table ronde du 30 mai 2007 …………………………………7
Simplifier SOX …......……………….………………………….. 9
Prévenir la fraude ..............................................................10
Le vérificateur et le télétravail ……………………………..13
Le mot d’Ysiof ………………………………………………..15
Mot du président …………………………………………….….. 1
Merci à nos bénévoles …....…………………………………….. 3
Programme court universitaire de 2è cycle en vérification ....... 4
Déjeuners-causerie ………………………………….................. 5
Entrevue avec Luc Lavoie ...................................................... 6
Leadership Conference 2007 .................………………………8
Le vol ou usurpation d’identité ...............................................10
Risk-Based Audit Planning ……………………………………12
Remise de bourses aux HEC …………………………………..13
Conseil de l’IVIM 2006/2007 …………………………………….16
MOT DE L’ÉDITRICE PAR INTÉRIM (Suite)
L’Auditeur Libre
haitons le meilleur des succès et en fait, on se réjouit qu’il ne soit pas trop loin quand
même. Nous avons été très privilégiés de l’avoir aussi longtemps …
Prochaine date de tombée :
10 septembre 2007
Avant l’arrivée du prochain éditeur, nous pouvons déjà vous lancer un appel afin de
solliciter votre collaboration au journal. N’hésitez pas à nous écrire, nous transmettre
vos articles, nous partager vos idées.
Date de parution :
18 septembre 2007
Même si l’été s’installe bientôt et que le mot « vacances » revient dans les
conversations d’ascenseur, l’IVIM a encore des activités en cours. N’oubliez pas notre
cocktail du 13 juin, et surveillez bien nos dates d’assemblée générale annuelle et de
notre tournoi de golf !
« L’Auditeur Libre » paraît
habituellement
quatre fois par année.
Bon été à tous
Mireille Harnois,
Vice-présidente Relations publiques et …. Éditrice par intérim
« L’Auditeur Libre » is the
official journal of
the Montreal Chapter of the
Institute of Internal Auditors.
BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES
Nom, Prénom
Alexandre, Jacques
Alexandre, Kate
Allard, Laurence
Al-Tawil, Rim
Archambault, Mathieu
Arguin, Daniel
Artegoitia, Carolina
Barbarush, Mindy
Barras, Martine
Beaulieu, Eric
Beauregard, Olivier
Blais, David
Bordeleau, Dominic
Boucher, Patricia
Bourque, Suzanne
Bowles, Mark
Brandes, Jennifer
Carignan, Josee
Carreno, Christian
Cecere, Massimo
Cesari, Caterina
Chao, Chen
Cournoyer, Louis
Couto, Susie
Couture, Alain
Del Testa, Catherine
Desloges, Francois
Despatie, Philippe
Di Flumeri, Angela
Dods, Robert
Dubeau, Gabriel
Dufour, Bernard
Dumas, Christiane
Durand, Louis Martin
Erryahi, Abdenbi
Farmer, Nathalie
Fono, Gabriel
Friad, Ariane
Gagnon, Karine
Gagnon, Madeleine
Gallo, Angelo
Gaudreau, Martin
Gignac, Lynn
Grimes, Don
Haeck, Christiane
Hansen, Thomas
Organisation
Hydro-Québec
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
CAE Inc.
Quebecor Media Inc.
Quebecor Media Inc.
Ministère emploi et sécurité sociale
Groupe CGI
ACE Aviation
Banque Nationale du Canada
Quebecor Media Inc.
Groupe CGI
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Bell Canada
Quebecor Media Inc.
STM
ARAMARK Canada Ltée
Standard Life
Quebecor Media Inc.
Bombardier inc.
RSM Ritcher
Standard Life
Domtar
Audit Services Canada
Transports Canada
Transports Canada
Quebecor Media Inc.
Groupe CGI
Bell Canada
Bell Canada
Canadien National
Banque Nationale du Canada
Quebecor Media Inc.
Agence métropolitaine de transport
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Samson Bélair Deloitte & touche
Groupe CGI
Loblaw Ltée
Sureté du Québec
Quebecor Media Inc.
Quebecor Media Inc.
Telus
Canadian National
Banque Laurentienne du Canada
Canadien Pacifique
Transports Canada
Bombardier inc.
L’Auditeur Libre
« L’Auditeur Libre » est le
journal officiel de la section
de Montréal de l’Institut des
vérificateurs internes.
2
Date d’adhésion
Avril 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Avril 2007
Avril 2007
Janvier 2007
Février 2007
Février 2007
Janvier 2007
Avril 2007
Février 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Mars 2007
Mars 2007
Mars 2007
Mars 2007
Avril 2007
Mai 2007
Janvier 2007
Février 2007
Mai 2007
Avril 2007
Février 2007
Avril 2007
Avril 2007
Février 2007
Décembre 2006
Décembre 2006
Février 2007
Avril 2007
Avril 2007
Mai 2007
Janvier 2007
Février 2007
Février 2007
Avril 2007
Février 2007
Avril 2007
Avril 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Février 2007
Mai 2007
(Suite page 13)
Juin 2007
« L’Auditeur Libre » is
generally published
four times a year.
Veuillez faire parvenir toute
correspondance à :
Correspondence should
be addressed to :
Mireille Harnois
Bureau : 842-2277 poste 328
Cellulaire : (514) 244-3259
Courriel : mharnois@accelia.ca
Révision :
Gaétan Foisy
Montage :
Gilles Dupont, Webmestre
MOT DU PRÉSIDENT (Suite)
MERCI À NOS BÉNÉVOLES
qui nous parlera des enjeux liés au vol d’identité. Aussi, le petitdéjeuner visibilité du 6 juin, organisé conjointement par l’IVIM
et RSM Richter, avec comme conférencier d’honneur,
monsieur Jean-Marc Eustache, président du conseil
d’administration et président et chef de la direction de Transat
A.T. Puis, le cocktail annuel des membres de l’IVIM qui aura
lieu le 13 juin au parquet de la Caisse de dépôt et placement
du Québec. Je vous invite à vous inscrire en grand nombre à
cette activité de retrouvailles et de réseautage. Pour de plus
amples informations, je vous invite à consulter le site de l’IVIM :
www.ivim.com.
Merci à toute l’équipe Passeport-Formation pour leur
support et leurs efforts apportés à la conception et à la
réalisation de l'évènement. Ceci a permis de présenter un
évènement de qualité qui, selon la lecture des évaluations
fut des plus appréciés par les participants.
De plus, des éloges et des félicitations ont été adressés au
cours du colloque par les conférenciers européens et
d'Amérique.
Il ne faudrait pas passer sous silence que la réussite de cet
évènement repose aussi sur nos partenaires qui voient à
répondre et satisfaire nos besoins et ceux de nos
conférenciers.
Les membres du Conseil canadien de l’Institut des vérificateurs
internes se sont aussi réunis dans les locaux de la Banque
Nationale du Canada les 7 et 8 mai derniers pour discuter de
leurs objectifs stratégiques ainsi que des plus récents
développements affectant la profession de la vérification
interne au Canada. Pour information, la première conférence
canadienne de l’IIA Canada aura lieu à Calgary à l’automne
2008.
J'espère que la réussite de cet évènement va inspirer les
membres de l'équipe et la relève à préparer la prochaine
édition !
TABLE RONDE
Le processus d’élection des membres du conseil de direction
de l’IVIM ainsi que des membres du conseil d’administration
dont le terme vient à échéance est maintenant bien avancé.
Nous vous informerons en juin des résultats.
Le 30 janvier dernier l’IVIM tenait, au Centre de conventions
de l’édifice SunLife, une table ronde des vérificateurs. Le
thème de cette table ronde était : Technologie analytique et
juricomptable: comment renforcer le contrôle interne à l'aide
de la technologie.
J’aimerais terminer en soulignant le plus récent sondage
effectué auprès des membres de l’IVIM qui a révélé qu’une
proportion importante des répondants souhaite s’impliquer à
titre de bénévoles dans l’un ou l’autre de nos comités existants.
J’aimerais donc solliciter votre participation pour devenir
bénévole de l’IVIM en vous demandant de me communiquer
personnellement vos coordonnées à l’adresse courriel
suivante : lefort.denis@rcgt.com. Je contacterai ensuite
chacun(e) d’entre vous pour discuter des différentes
opportunités de bénévolat et je vous mettrai en contact avec le
(la) responsable du comité qui correspondra le plus à vos
intérêts professionnels et aux besoins de l’IVIM. Votre
participation à nos activités vous apportera un enrichissement
professionnel incomparable en plus d’un réseau efficace de
contacts.
Lors de cette table ronde, nous avons discuté comment
améliorer le contrôle interne à l'aide de technologie visant à
supporter les enquêtes de fraude. De plus, nous avons
examiné les informations qui peuvent être extraites des
divers systèmes informatiques afin d’être analysées.
Les 27 participants présents ont bien apprécié l’excellente
prestation de Monsieur Jean-François Legault, directeur
principal chez Samson Bélair / Deloitte & Touche à Montréal
au sein de l’équipe Juricomptabilité et enquêtes. D’ailleurs,
Jean-François était présent le 8 mai dernier, lors de l’activité
Passeport Formation, en tant qu’animateur de l’atelier
traitant des menaces émergentes en fraude informatique
Dans le cadre des activités de tables rondes, les
vérificateurs internes sont invités à venir partager de
l'information et échanger sur leurs expériences. Toutes
suggestions de sujets peuvent m’être transmises
directement.
L’année 2006-2007 tire déjà à sa fin. Soyez assurés qu’elle se
terminera sur une excellente note! Merci de continuer à nous
supporter et de participer à nos activités.
Denis Lefort, CIA, CA
Président IVIM
Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA
Vice-Présidente Programme – IVIM
Zaretto.sophie_lyne@hydro.qc.ca
L’Auditeur Libre
3
Juin 2007
PROGRAMME COURT UNIVERSITAIRE DE DEUXIÈME CYCLE EN VÉRIFICATION
Le 29 mars dernier, la Banque Nationale était l’hôte d’un
événement de haute importance : le lancement du programme
court universitaire de deuxième cycle en vérification interne.
En effet, l’École des sciences de la gestion et l’Institut des
vérificateurs internes – section de Montréal (IVIM) ont uni
leurs efforts pour offrir un nouveau programme court de
deuxième cycle en vérification interne.
La vice-rectrice aux Études et à la vie étudiante de l’UQAM,
madame Carole Lamoureux, le doyen de l’École des sciences
de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM), monsieur Pierre
Filliatrault, et le président de l’Institut de vérification interne –
section de Montréal (IVIM) et directeur principal Vérification
interne Raymond Chabot Grant Thornton, monsieur Denis
Lefort, ont eu le plaisir de procéder au lancement de ce
programme, une première au Canada, en présence de
Monsieur Olivier Lecat, président du Conseil canadien de l’IIA
et premier vice-président Vérification interne à la Banque
Nationale du Canada.
Des gens heureux : Olivier Lecat, directeur du
CCVI, Pierre Filiatrautl, doyen de l’ESG UQÀM
et Denis Lefort, président de l’IVIM.
Parmi les invités de marque, notons madame Véronica
Johnson, Directrice des Relations académiques à l’IIA et
monsieur Luc Lavoie, directeur général de l'Institut des
vérificateurs internes –Canada.
Il y a eu une mention très spéciale pour Madame Édith Jutras
qui a été une pionnière dans le développement de ce
programme. Malgré son absence, Madame Jutras a eu droit à
toute une ovation!
La communauté de vérification interne a répondu en grand
nombre, démontrant ainsi le soutien de l'IVIM et de la
profession de la vérification interne à Montréal à l'offre de ce
programme de deuxième cycle.
De gauche à droite : Jean Ducharme, directeur
du Centre de perfectionnement
ESG-UQÀM,
Olivier Lecat, président du CCVI, Pierre
Filiatrault, doyen de l’ESG UQÀM, Carole
Lamoureux, vice-rectrice aux Études et à la vie
étudiante, UQÀM, Veronica Johnson, directrice
relations académiques à l’IIA, Luc Lavoie,
directeur général de l’IIA Canada et Denis Lefort,
président de l’IVIM.
Dans le cadre de cet événement, notre président monsieur
Denis Lefort a annoncé les trois initiatives suivantes :
• remise d'une bourse universitaire de 2 000$ au premier
étudiant(e) qui aura réussi, avec la note la plus élevée,
les 4 modules du programme court ;
• création de la nouvelle vice-présidence Relations avec
les universités ;
• création d'un prix d'excellence qui sera remis dès
l'automne 2007 à une personnalité ayant contribué de
façon exceptionnelle à l'avancement et à la
reconnaissance de la VI à Montréal.
De gauche à droite : Olivier Lecat,
directeur du CCVI, Veronica Johnson,
directrice des relations académiques à
l’IIA, Luc Lavoie, directeur général de
l’IIA et Denis Lefort, président de l’IVIM.
Sophie Lyne Zaretto, vice-présidente
Programme IVIM, Denis Lefort, président IVIM
et Nathalie Lemieux, vice-présidente
Développement professionnel.
L’Auditeur Libre
4
Juin 2007
FORMATION 2006-2007 - REVUE
DÉJEUNERS-CAUSERIES
La saison de formation 2006-2007 est
presque terminée et tout récemment,
nous avons tenu une de nos activités
importantes, soit le Passeport-Formation.
Plusieurs conférences y ont présentées.
Le thème cette année était l’AUDIT
INTERNE - Une pièce maîtresse de
l’organisation.
Ce colloque a été
possible grâce au travail de JeanCharles Dion et son équipe composée de M. Olivier
Beauregard, Mme Carole Dorgans, M. Christophe Hervier,
Mme Dominique Hueber, Mme Sophie Lyne Zaretto, M. Benoît
Poulin, M. Denis Savard et M. Michel Savoie. Bravo à vous
tous et merci pour le temps et l’énergie que vous y avez
consacrés. De plus, une dernière formation est venue clore
notre calendrier soit Initiation à la vérification interne, les
24, 25 mai et 1er juin derniers.
Le 25 janvier dernier, dans le cadre de
ses déjeuners-causeries, l’IVIM recevait
Mme
Sylvie
Grondin,
Secrétaire
associée au Sous-secrétariat à la
modernisation de l'État du gouvernement
du Québec. Celle-ci nous a entretenu
sur les nouvelles orientations adoptées
par le gouvernement du Québec en
matière de vérification interne. Devant
une assistance de près d’une centaine de personnes, Mme
Grondin nous a fait un bref historique des politiques,
directives et lois qui ont amené le gouvernement du Québec à
adopter ces orientations. De plus, elle nous a expliqué les
raisons, ainsi que les objectifs et les champs d’application de
celles-ci.
Par ailleurs, le 6 mars, l’IVIM avait le privilège de recevoir Me
Guy Cournoyer qui a été le conseiller juridique associé de la
Commission d'enquête sur le programme de commandites et
les activités publicitaires. Il a su capter l’attention des
participants qui avaient bravé le froid durant la semaine de
relâche scolaire pour assister à cet événement, autant par ses
anecdotes que par l’importance des constats que la
Commission a relevés.
L’année se termine sur une note très positive. Nous avons
atteint cette année 205 inscriptions à nos cours
comparativement à 132 inscriptions en 2005-2006. Il s’agit
d’une hausse remarquable. Nous avons également vendu
près de 70 Passeports pour le colloque annuel, ce qui est
excellent.
L’IVIM désire remercier sincèrement ces deux conférenciers.
Depuis la signature d’une entente de partenariat avec l’École
des sciences de la gestion de l’Université du Québec à
Montréal, l’IVIM offre à ses membres sur une base régulière
des cours aux gens qui débutent en vérification interne. Une
nouveauté s’est ajoutée cette année, le coaching CIA. Ce
coaching a été offert à nos membres pour les examens de la
partie 1 et 2 du CIA et a été très populaire puisque le nombre
maximal de participants a été atteint et le niveau de
satisfaction de ceux-ci est bon. L’IVIM et ESG UQÀM ont
également offert le cours vérification opérationnelle aux
membres de l’IVIQ.
Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA
Vice-Présidente Programme - IVIM
PRIX D’EXCELLENCE EN VÉRIFICATION
Lors du lancement récent du programme court universitaire
en vérification interne, monsieur Denis Lefort a annoncé la
création d'un prix d'excellence en vérification interne qui sera
décerné dès l'automne 2007 à une personnalité ayant
contribué de façon exceptionnelle et significative à la
promotion, à l'avancement, à la défense ("advocacy") et à la
reconnaissance de la Vérification interne à Montréal.
L’IVIM a également offert d’autres sessions particulièrement
appréciées par les membres. Ces formations sont la
vérification fondée sur les risques, les techniques d’entrevue
et les saines pratiques de gouvernance.
Le calendrier de formation 2007-2008 est en cours
d’élaboration; vous avez des suggestions à nous faire,
n’hésitez pas à nous contacter.
PROGRAMME COURT UNIVERSITAIRE DE DEUXIÈME
CYCLE EN VÉRIFICATION INTERNE
Le lancement du programme a eu lieu en mars dernier. Le
programme court comporte quatre cours de 3 crédits chacun
et il conduit à une attestation universitaire en vérification
interne. Le programme court universitaire de 2e cycle sera
offert dès l’automne 2007. La date limite pour les inscriptions
à la première session est le 15 juin 2007. Voici le lien Internet
qui vous amènera au site de l’UQÀM, dans lequel vous
trouverez
toute
l’information
sur
ce
programme.
http://www.programmes.uqam.ca/0719 .
Nathalie Lemieux
Vice-présidente, développement professionnel
L’Auditeur Libre
5
Juin 2007
ENTREVUE AVEC LUC LAVOIE – DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’IIA CANADA
I.T. : Qu’est ce que vous avez le plus aimé de la
vérification interne?
Mme Isabelle Toussaint a interviewé pour
l’Auditeur Libre, Luc Lavoie, directeur
général de l’IIA Canada.
L.L. : Ce qui m’a attiré à la vérification interne est l’aspect
holistique de la profession. Notre rôle est multidimensionnel.
Sur le plan technique, les compétences et champs d’expertise
requis sont nombreux. Sur le plan interpersonnel, la
vérification exige la capacité de gérer les relations avec les
gens et de la diplomatie dans nos communications.
I.T. : Pouvez-vous me donner un bref
survol de votre cheminement de
carrière?
L.L. : J’ai obtenu une maitrise en finance en 1984 de
l’université Laval.
J’apprécie surtout de la vérification interne la variété des
mandats. J’aime aussi l’aspect d’apprentissage continu et le
challenge d’avoir à comprendre et apprendre rapidement
comment fonctionnent les opérations des clients.
Mon premier emploi était chez IBM Canada à Toronto. Par la
suite, pendant une période de 10 ans, j’ai occupé plusieurs
postes à la Commission des valeurs mobilières du Québec
(aujourd’hui l’Autorité des marchés financiers).
J’ai entendu un haut dirigeant de la fonction publique décrire
les 3 aspects de la vérification de la façon suivante: Analyse Perspicacité - Prévoyance. Je pense que c’est une belle
description de la vérification interne
J’ai découvert la vérification interne lorsque j’occupais un
poste dans le service des études. Ce service a eu le mandat
de mettre en place un service de vérification interne en raison
de son indépendance. Malgré le fait que je n’effectuais pas
des vérifications à temps plein, j’ai eu l’opportunité
d’apprendre ce qu’était la vérification interne et de développer
une appréciation pour la fonction. J’ai trouvé mon expérience
en vérification interne très intéressante parce qu’elle m’a
permis d’avoir une vue d’ensemble des opérations.
I.T. : Quel a été votre plus grand défi dans votre rôle de
vérificateur interne?
L.L. : Mon plus grand défi de carrière à été chez Microcell.
J’avais la tâche de mettre en place le service de vérification
interne. J’ai du faire beaucoup de travail pour communiquer
ce qu’était le rôle de la vérification interne auprès des
gestionnaires. Le fait d’être une jeune entreprise en pleine
croissance dans un nouveau domaine a ajouté au défi. J’ai
appris beaucoup de cette expérience et elle continue à me
servir aujourd’hui dans mon rôle actuel de promouvoir la
profession de vérificateur interne avec l’IIA Canada.
Par la suite, pendant 5 ans j’ai occupé un poste en
planification stratégique avec un volet de vérification interne.
J’ai travaillé avec le Bureau du vérificateur général du Québec
pour mettre en place un cadre de travail
sur lequel la direction devait se baser pour
évaluer son efficacité (les 12 dimensions
de l’efficacité). Ce cadre a été élaboré par
la Fondation canadienne pour la
vérification intégrée. L’objectif était que la
direction se prononce sur son efficacité et
que le Vérificateur général atteste que la
direction avait tiré des conclusions basées
sur une information fiable et complète. Même si le projet ne
s’est pas rendu jusqu'à l’attestation par le vérificateur général,
il a permis d’augmenter significativement la quantité et la
qualité des informations rapportées dans le rapport annuel de
la Commission..
I.T. : Quelle importance donnez- vous à une désignation
comptable pour les vérificateurs internes?
L.L. : Les titres comptables sont d’excellents titres. Ils offrent
une formation rigoureuse, qui apporte aussi des bonnes
méthodologies et de la crédibilité auprès des autres. Mais je
crois qu’il faut faire attention de ne pas se limiter en associant
la vérification interne uniquement avec les titres comptables.
Le domaine est beaucoup plus large que la vérification
financière. Le fait que plus de 60% des membres de l’ IVIM ne
sont pas des comptables reflète bien cette notion. Il y a
tellement d’autres domaines de connaissances et d’expertises
spécialisées qui apportent de la valeur pour la fonction de
vérification interne.
J’ai continué mon cheminement en vérification interne au
Canadien National où j’ai occupé un poste de vérificateur
interne pendant près de 3 ans. Par la suite, j’ai mis sur pied la
fonction
de
vérification
interne
chez
Microcell
Télécommunications (Fido) où j’ai œuvré comme directeur de
la vérification interne pendant cinq ans. Plus récemment, je
me suis joint à l’équipe de conformité de la Banque Nationale
avant d’accepter de relever un nouveau défi : en effet, au mois
de janvier de cette année, j’ai obtenu le poste de directeur
général du bureau canadien de l’IIA. Mon principal défi
consiste a faire connaître davantage la profession, a influencer
les organismes de réglementation (comme la Commission des
valeurs mobilières de l’Ontario), les groupes d’administrateurs
d’entreprises afin d’augmenter la reconnaissance de la
profession de vérificateur interne et de sa valeur ajoutée. Par
exemple, nous travaillons présentement à développer des
liens étroits avec l’Institut des administrateurs de sociétés. Cet
institut représente un grand nombre d’administrateurs qui sont
en mesure d’influencer les sociétés où ils siègent comme
administrateurs afin soit de créer un groupe de vérification
interne ou de consacrer plus de ressources à cette fonction.
L’Auditeur Libre
I.T. : Selon votre expérience, est-ce que vous croyez que
les employeurs considèrent que le titre de CIA est
important?
L.L. : Je pense que les employeurs ne sont pas encore assez
convaincus de la valeur du titre CIA. Malgré le fait que nous
voyons ce titre de plus en plus dans les offres d’emplois, la
détention du titre de CIA est rarement une exigence. Nous
pouvons aussi constater que le pourcentage de vérificateurs
internes qui ont le titre de CIA au Canada est insuffisant
comparativement à celui des États-Unis. Avec le temps, et
avec plus de membres qui obtiennent le titre, ainsi qu’avec la
promotion continue de la valeur du titre, je pense que le titre
CIA pourrait devenir une exigence pour certains postes. Le
titre CIA assure un niveau de formation, d’expérience en
vérification interne et un niveau de formation continue pour
maintenir notre expertise.
(Suite page 7)
6
Juin 2007
ENTREVUE AVEC LUC LAVOIE (Suite)
TABLE RONDE DU 30 MAI 2007
I.T. : Quel a été le mandat le plus intéressant pour vous et
pourquoi?
L’IVIM conviait les
vérificateurs internes à
participer à une table
ronde, le 30 mai
dernier ayant pour
thème : Les implicaMme Carmen
Mme Jenny Dho
tions du nouveau
Rossiter
règlement 52-109 sur
les approches de conformité. Comment
maîtriser les coûts de conformité.
L.L. : Le mandat le plus intéressant que j’ai effectué a été une
vérification en Marketing dans une grande entreprise. C’était
un grand défi parce que c’est un secteur dans lequel je n’avais
pas de connaissances approfondies. Il fallait que je
comprenne le langage, communique avec les gens et que
j’arrive à des recommandations qui ajoutent de la valeur.
C’était important d’expliquer le contexte, définir l’étendue de la
vérification pour bien gérer les attentes et surmonter le fait que
les gens ne comprennent pas le rôle de la vérification interne.
Le résultat a été positif puisque le rapport et les
recommandations contenues furent bien reçus.
Le 30 mars 2007, les Autorités canadiennes en valeurs
mobilières (ACVM) ont publié des révisions au Règlement 52109 (NI 52-109) sur l’attestation de l’information présentée
dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs,
qui prévoit des dispositions sur l’évaluation du contrôle interne
à l’égard de l’information financière. Ces nouvelles exigences
auront une incidence majeure pour les émetteurs et sont au
cœur des efforts constants que consacrent les ACVM dans le
rétablissement de la confiance des investisseurs.
I.T. : Comment voyez-vous l’évolution de la profession au
cours des 20 dernières années et
l’avenir de la
vérification interne et du rôle que le vérificateur interne
sera appelé à jouer au sein des entreprises?
L.L. : La profession a évolué beaucoup depuis les 20
dernières années. L’IIA a atteint près de 6 000 membres au
Canada, et vit une croissance phénoménale au niveau
mondial.
Parmi les révisions du règlement, l’adoption d’une approche
globale basée sur les plus grands risques est promue. Cette
notion clé permet aux organisations de réévaluer leur
approche de conformité pour assurer une attention sur les
contrôles clés et peut entraîner des économies à leurs coûts
de conformité. Cette table ronde avait pour but d’échanger
des stratégies pour maîtriser les coûts de la conformité et
rendre ce processus plus efficace.
Il y a de plus en plus de reconnaissance de la profession.
Avec tous les événements qui ont mené aux nouvelles
réglementations telles que SOX aux États-Unis et la loi 198 au
Canada, les vérificateurs internes ont pris de l’importance au
sein des organisations. A mon avis, la profession va continuer
de croître et à prendre de plus en plus d’importance au sein
des entreprises. SOX a accéléré les choses en donnant à la
profession un certain regain d’intérêt. En 2002, la revue Time
a nommé comme une des personnalités de l’année le chef de
vérification interne de WORLDCOM qui a dénoncé les
irrégularités. Cependant, nous devons faire attention de ne
pas limiter la perception de la profession à la vérification des
contrôles financiers et la préparation des états financiers. La
définition de la vérification interne incorpore la notion de
gouvernance et d’analyse de risques. C’est une profession en
soi distincte de la profession comptable. La vérification interne
doit se positionner comme un secteur stratégique dans les
entreprises.
Carmen Rossiter et Jenny Dho ont facilité cette discussion.
Mme Rossiter, directrice générale de Protiviti au Canada est
spécialisée en gestion de risques et contrôles. Elle soutient
les organisations chef-de-file à adresser leurs besoins en
gouvernance, gestion de risques, contrôles et vérification
interne, et à développer leurs solutions à l’échelle de
l’entreprise. Mme Rossiter possède une base d’expériences
qui s’étend à travers de multiples industries avec une
concentration dans le secteur financier surtout dans le
domaine bancaire, des sociétés d’assurance et des fonds de
pension. Mme Rossiter est comptable agréée et est aussi
membre active de l’Institut des Vérificateurs Internes et des
Dirigeants Financiers Internationaux.
I.T. : Vous avez occupé le rôle d’éditeur pendant 6 années.
Comment avez-vous vécu cette expérience? Qu’est
qu’elle vous a apportée?
Mme Dho, directrice principale chez Protiviti et responsable
du bureau de Montréal, possède 10 ans d’expérience en
vérification interne, gestion de risques et contrôles et
gouvernance, avec une expertise en sécurité des
technologies de l’information qu’elle a principalement acquise
à titre d’ingénieure principale à la sécurité, auprès d’Emergis,
la multinationale Cognos et Ernst & Young. Spécialisée en
risques technologiques, Mme Dho est très familière avec
diverses stratégies et technologies disponibles pour
rencontrer les besoins de ses clients.
L.L. : Le rôle d’éditeur était vraiment le rôle de porte-parole de
la vérification interne. Ce fut un plaisir de contribuer à faire
connaître la vérification interne. L’implication demande du
temps, mais c’est une expérience enrichissante. Elle m’a
permis de créer des liens avec des collègues et développer un
niveau de fierté de la profession. Si je ne m’étais pas autant
impliqué dans la profession, je ne pense pas que j’aurais eu la
chance d’obtenir un poste comme celui que j’occupe
actuellement.
Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA
Vice-Présidente Programme - IVIM
I.T. : Question Bonus : Avez-vous quelque chose de
spécial à partager avec nos lecteurs?
L.L. : Je pense que c’est important que nous soyons fiers de
notre travail. Souvent, nous ne sommes pas assez bon
vendeur de notre profession. La valeur de notre travail est
(Suite page 13)
L’Auditeur Libre
7
Juin 2007
Il ne faudrait pas oublier de souligner que la section de
Montréal s’est vue remettre la reconnaissance Platine encore
cette année pour souligner notre bon travail. Luc et moi avons
accepté la plaque au nom de l’IVIM.
LEADERSHIP CONFERENCE 2007
Du 29 avril au 2 mai 2007 se tenait la Destination Leadership
Conference. Celle-ci, organisée par l’IIA et destinée
exclusivement aux leaders nord-américains des différentes
sections, se tenait cette année sur le site enchanteur de Walt
Disney World en Floride. Luc Vincent et moi-même
représentions le chapitre de Montréal. Luc Lavoie, notre
nouveau directeur général du Conseil canadien de l’IIA
(www.iiacanada.ca) était également présent comme
observateur, mais aussi pour nous aider à tisser des liens
avec les membres des autres sections canadiennes.
Les aventuriers ont pris le chemin du retour le 2 mai, le cœur
empreint de nostalgie par cette aventure qui a passé trop
rapidement, mais la tête remplie de nouvelles idées que nous
vous ferons découvrir tout au long de la prochaine année.
Cette expédition nous a permis de constater à quel point l’IIA
est une organisation structurée et imposante. Avec ses
136 000 membres répartis sur tous les continents, l’IIA
propose une voix globale pour promouvoir l’intérêt de la
profession de la vérification interne, agit comme leader dans
la formation et offre à ses membres le programme de
certification CIA (Certified Internal Auditor).
Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par les
responsables de l’IIA qui se sont fait un plaisir de nous
présenter le programme qui nous attendait pour les trois
prochains jours : conférenciers, ateliers, échanges avec les
responsables de l’IIA, sans oublier les activités de réseautage
avec nos pairs provenant des autres sections canadiennes et
américaines. De plus, de nombreux exposants étaient
présents afin de nous montrer les différents produits et
services qu’ils pouvaient offrir aux vérificateurs internes :
service de consultation, programme de formation, ouvrages
sur la vérification interne, la fraude et autres.
Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA
Vice-Présidente Programme -IVIM
Notre aventure a débuté dès notre arrivée, le 30 avril, par une
réception au Centre de congrès du Contemporary Resort
Hotel où nous avons pu fraterniser avec des membres de
conseil de direction d’autres sections. Fort enthousiasmés par
le programme qui nous attendait, nous avons poursuivi notre
aventure le lendemain matin en assistant à la présentation du
nouveau conseil nord-américain de l’IIA pour 2007-2008, ainsi
que des représentants de district.
Nous avons pu assister à des présentations de conférenciers
reconnus tels Kevin Burns, Chuck Underwood, Steven S.Little
et son « milkshake rule », Cynthia D’Amour, et autres, en plus
des nombreuses présentations des responsables de l’IIA.
La remise de la reconnaissance Platine au chapitre de Montréal.
De gauche à droite : Dave Richards, président IIA, Sophie Lyne
Zaretto, VP Programme, IVIM, Luc Vincent, Trésorier, IVIM, Anne
M.Mercer, Chairperson IIA 2006-2007, Paul J.Sobel, Senior Vice
Chairman IIA 2007-2008
Nos péripéties étaient loin d’être terminées lorsque nous
avons été amenés dans les rues du Caire pour une aventure
digne d’Indiana Jones : l’IIA avait ravivé pour nous les Raiders
of the Lost Ark en nous offrant une soirée directement sur le
plateau des cascades du film à Disney-MGM Studios où nous
avons pu savourer un excellent repas entouré des différents
objets faisant partie intégrante des tribulations des grands
aventuriers.
Le souper des représentants canadiens : De gauche à droite :
Guy Lavallée du chapitre de Québec, Sophie Lyne Zaretto,
VP Programme, IVIM, David Pine du chapitre de
Newfoundland & Labrador, Jeremy Picco du chapitre de
Vancouver et Jacqueline Bukaluk du chapitre de Toronto
Le souper des représentants canadiens : De gauche à
droite : une représentante du chapitre de Saskatoon, Luc
Lavoie du Conseil canadien de l’IIA et Luc Vincent,
trésorier du chapitre de Montréal
L’Auditeur Libre
8
Juin 2007
Réduire les contrôles ne couvrant qu’un seul risque
SIMPLIFIER SOX
Après avoir identifié le sous-ensemble approprié des risques
et les objectifs de contrôle informatique, HRH a ensuite
apparié les contrôles qu’elle avait déjà testés pour SOX 404
avec les risques et les objectifs qu’ils doivent adresser. Ceci
peut être fait avec Excel ou un logiciel analysant les bases de
données. Par contre, il faut s’assurer de travailler avec une
base de données relationnelle et non avec une base de
données hiérarchique. Si la description d’un contrôle visant
plusieurs risques change, il sera possible de ne la modifier
qu’une seule fois. Ce type de base de données permet aux
lecteurs de facilement voir tous les contrôles visant un risque
spécifique. Une fois cette compilation terminée, HRH a
éliminé des contrôles multiples ne couvrant qu’un seul risque.
Evidemment, le retrait ne signifie pas la fin de son existence.
Cela veut dire que l’efficacité du contrôle n’a pas à être
évaluée dans le cadre de SOX.
NDLD : Cet article est un résumé de
l’article paru en février 2007 dans le
magazine Internal Auditor
Les sociétés ressentent toujours de la
frustration quant au manque de normes
définitives pour satisfaire les exigences de
la section 404 de la loi Sarbanes-Oxley.
Cette incertitude entraîne des coûts élevés. Alors que le
« U.S. Public Accounting Oversight Board » développe
actuellement des directives à l’intention des sociétés sujettes à
SOX, plusieurs d’entre elles ont déjà suffisamment
d’expérience pour améliorer leur processus de conformité.
C’est ce que Kristina Kendall démontre dans son article
« Streamlining Sarbanes-Oxley Compliance », paru dans le
magazine Internal Auditor de février 2007. Mme Kendall
rapporte les pratiques que Hilb Rogal & Hobb (HRH), une
société d’assurances cotée en bourse, a développées au
cours des années afin de simplifier son processus de
conformité. HRH a pu réussir à réduire ses dépenses de
conformité en simplifiant le nombre de contrôles clés
nécessaires pour soutenir les conclusions de son évaluation
SOX 404. Voici donc un aperçu de la stratégie de HRH.
Consolider les contrôles pour fin de sondages
La liste de contrôles devrait être consolidée de façon à ce que
les contrôles couvrant un même test soient traités comme un
seul. On les classifie généralement en deux catégories : les
efficaces et les défectueux. Il faut faire attention : cette
méthode incite le personnel à briser un contrôle en plusieurs
composantes, et ainsi augmenter le taux d’efficience des
contrôles.
Examiner les risques
Chez HRH, l’expérience démontre qu’un taux élevé de
contrôles efficaces ne permet pas nécessairement d’atteindre
la conformité. On doit donc garder une vision globale de
l’objectif d’une combinaison particulière de contrôles. On
évaluait aussi si un contrôle satisfaisait partiellement ou
pleinement son objectif.
Les vérificateurs internes
n’éliminaient pas des contrôles qui, lorsque juxtaposés à
d’autres, mitigeaient un risque spécifique. De plus, ils
s’assuraient que les contrôles sujets à l’élimination ne visaient
pas un autre risque.
Au cours de la première année de conformité, HRH a identifié
les comptes principaux des états financiers et les risques qui y
sont associés, pour ensuite en documenter les processus.
HRH a ensuite effectué suffisamment de sondages sur ces
contrôles pour en arriver à conclure sur le caractère adéquat
de sa structure. Suite à ce premier exercice, HRH bénéficiait
d’un inventaire de risques financiers importants. HRH a pu
utiliser cet inventaire afin de recentrer et amincir l’analyse de
ces contrôles.
Alors qu’au début, HRH désignait un nombre important de
risques liés à chaque compte majeur des états financiers, la
société a réduit sa population de risques, en considérant
davantage l’impact potentiel de ces risques sur les états
financiers et la vraisemblance que ces risques puissent se
produire. L’équipe SOX a travaillé avec les gestionnaires lors
de sessions de remue-méninges pour atteindre ce but. En
agissant ainsi, HRH a aussi renforcé son environnement de
contrôle en conscientisant ses gestionnaires aux divers
facteurs de risques. HRH n’oublie pas pour autant les risques
d’affaires; on les traite maintenant à l’extérieur du projet SOX.
Standardiser les processus dans les différentes entités
HRH a cherché à amincir son processus de conformité en
standardisant les processus dans ses diverses places
d’affaires. Quand ce n’était pas possible, HRH a au moins
donné des ressources telles des politiques et des procédures
comptables communes vers lesquelles les divisions doivent
tendre, et a aussi insisté sur l’implantation de mesures
communes de sécurité basées sur des rôles prédéterminés.
Éliminer les doublons
Créer une liste de risque IT
Au fil des ans, HRH a identifié plusieurs dédoublements de
contrôles. Se débarrasser de certains contrôles aide donc à
réduire les efforts de conformité.
Afin d’identifier ces
dédoublements, HRH a invité ses employés impliqués à
différents niveaux et à des étapes différentes des processus
d’affaires à des sessions périodiques d’autoévaluation de
contrôle. HRH tire les conclusions qui s’imposent suite à cet
exercice.
La conformité dans le domaine informatique est plus
problématique à prouver. HRH a simplifié ce processus en
utilisant les recommandations du « IT Control objectives for
Sarbanes-Oxley », publiées par le IT Governance Institute.
Ce document reprend les éléments du COBIT et du COSO,
dans le but de répondre aux exigences de SOX. Les objectifs
spécifiques à la préparation des états financiers sont la
référence pour savoir si les contrôles qui s’y rattachent seront
analysés pour SOX. Pour s’assurer que tous les objectifs
étaient couverts, HRH a lié ses contrôles informatiques à des
objectifs identifiés dans le COBIT comme étant pertinents pour
le processus de préparation des états financiers et la
protection des actifs. Tout objectif pour lequel aucun contrôle
informatique n’existait représentait un risque et une faiblesse
que HRH a depuis corrigée.
L’Auditeur Libre
Rester aux aguets des changements majeurs au niveau
des comptes
À l’aide des différentes mesures d’importance relative et
d’analyse des postes aux états financiers, HRH évalue si les
comptes majeurs sujets à l’exercice SOX sont les mêmes
d’année en année. Elle réalise ainsi que certains comptes, et
(Suite page 14)
9
Juin 2007
LE VOL OU USURPATION D’IDENTITÉ
PRÉVENIR LA FRAUDE
Le vol d’identité est devenu l’une des formes
de crime qui connaît la croissance la plus
rapide au Canada et aux États-Unis. Il
consiste à voler ou à détourner l'identité
d'une personne, ou d'une entreprise, afin de
commettre d'autres crimes.
Il n’est pas essentiel d’avoir des contacts
directs avec les individus qui commettent le
vol d’identité pour en devenir une victime; c’est d’ailleurs l’une
des raisons de l’augmentation de cette forme de crime. Ainsi, des
gestes simples tel l’utilisation d’une carte de paiement pour
acheter de l’essence ou louer une voiture, l’utilisation d’une carte
de crédit au restaurant, ou même le fait de fournir des
renseignements personnels à un employeur ou à divers palliers
de gouvernement, amènent un risque pour le consommateur de
se faire voler ses informations personnelles à son insu ou sans sa
permission.
Tout d’abord, afin de pouvoir usurper l'identité d'un individu, le
voleur doit obtenir des renseignements personnels essentiels à
son sujet. Parmi ceux-ci, on retrouve : le nom, l’adresse, la date
de naissance, le numéro d'assurance sociale, le nom de jeune
fille de la mère. L'usurpateur pourra ensuite avoir accès aux
comptes de banque de la victime et pourra ouvrir de nouveaux
comptes, transférer les soldes, faire des demandes de prêts, de
cartes de crédit ou de tout autre service, acheter des véhicules,
des voyages, des biens de luxe.
Différentes techniques sont utilisées par l’usurpateur : vol de
cartes et de documents de paiement, « piquage » du NIP,
« écrémage », « mystification », vols de renseignements
contenus dans les bases de données de compagnies ou de
gouvernements.
L’Accord sur le commerce intérieur (ACI) a mis sur pied le Comité
des mesures en matière de consommation (CMC) qui a établi une
liste de vérifications concernant le vol d’identité des
consommateurs. Celle-ci peut être visualisée à l’adresse
suivante : cmcweb.ca/epic/site/cmc-cmc.nsf/fr/fe00088f.html
Afin de mieux comprendre le vol ou usurpation d’identité, les
renseignements visés, les méthodes utilisées et les mesures
préventives, l’IVIM vous convie à son prochain déjeuner-causerie
où Monsieur André Lepage, CA•EJC, CFE, associé principal
chez Leclerc Juricomptables – Navigant Consulting, sera notre
invité.
Le déjeuner-causerie en compagnie d’André Lepage aura lieu le
19 juin prochain, de 11h45 à 13h30 au Fairmont Reine Élizabeth
à Montréal. Le coût est de 60 $ plus taxes pour les membres
(75 $ plus taxes pour les non-membres). Vous pouvez vous
inscrire en visitant notre site web à l’adresse suivante :
http://www.ivim.com/Dejeunercauserie.htm ou en composant le
514-395-2267 pour des informations relatives à cette activité.
Sophie Lyne Zaretto, CA, MBA
Vice-Présidente Programme – IVIM
Sources:
1. Jennifer FIDDIAN-GREEN, Shockingly, I was
mortgaged to the hilt, The Bottom Line, March 2007.
2. Site web SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA.
3. Site web GENDARMERIE ROYALE DU CANADA.
L’Auditeur Libre
fake-
10
Il est facile d’imaginer les nombreux
termes
péjoratifs
désignant
la
dénonciation. Médisance, trahison,
calomnie ou délation (1), la société
véhicule l’image qu’il est mal de
dénoncer. Qui n’a jamais entendu un
adolescent en ridiculiser un autre en
le traitant de « stool »"? Et qu’en est-il
du « Mêle-toi de tes affaires! » si souvent formulé? Ne pas
dénoncer est souvent vu comme une marque d’intégrité et
de confiance dans notre société. Il n’est donc pas
surprenant qu’il soit si difficile pour une entreprise
d’amener ses employés à communiquer des informations
critiques qui pourraient permettre de prévenir ou de
détecter des comportements indésirables.
Il n’est pas nouveau que les entreprises s’intéressent au
problème de la dénonciation. En effet, dès 1863, une loi
américaine légitimait ce principe pour combattre la fraude
au gouvernement. Quoiqu’il soit plus facile de vouloir
implanter une culture d’entreprise favorable à la
dénonciation et à l’imputabilité des actes que de le faire, il
existe de nos jours un outil privilégié pour y parvenir : la
ligne éthique.
Les systèmes de dénonciation des écarts de conduite
(aussi appelés « lignes éthiques » ou « Ethic Hotlines »)
visent la prévention de comportements indésirables dans
les entreprises.
Les fraudes prennent une place prépondérante de ces
écarts de conduite de par leur ampleur, leur impact sur
l’entreprise et surtout leur difficulté à être détectées. Ainsi,
selon l’American Institute of Certified Fraud Examiners
(ACFE), les pertes des organisations américaines liées à
des situations frauduleuses s’établissent à 652 milliards de
dollars2, soit environ 5% de leur chiffre d’affaires!
D’autre part, les organismes de réglementation ont
accentué la pression sur la direction et les administrateurs
d’entreprises suite à plusieurs scandales financiers
fortement
médiatisés.
Ces
pressions se sont traduites par le
renforcement
des
lois
et
règlements, tel que la Loi
Sarbanes-Oxley adoptée aux ÉtatsUnis,
obligeant
les
sociétés
publiques américaines, ainsi que
les sociétés canadiennes cotées aux États-Unis, à recourir
à de nouveaux outils de prévention des fraudes et autres
malversations. L’une de ces obligations, qui vient confirmer
son importance, est la mise sur pied d’un système
confidentiel de dénonciation pour les employés, d’où
l’arrivée des lignes éthiques.
Au Canada, les délais de réaction autant législatifs que
corporatifs ont limité l’implantation de ces systèmes. La Loi
198, l’équivalent ontarien de la Loi Sarbanes-Oxley, ainsi
que le règlement 52-110 adopté par les différentes
commissions des valeurs mobilières provinciales,
encouragent la mise en place de contrôles et mécanismes
d’information à l’égard des fraudes, sans toutefois être
aussi restrictifs que la loi américaine.
(Suite page 11)
Juin 2007
PRÉVENIR LA FRAUDE (Suite)
Les systèmes de dénonciation des écarts de conduite
représentent un outil primé de prévention des fraudes et autres
comportements contraires à l’éthique pour leur coût raisonnable
en regard de leur efficacité, même dans les sociétés non sujettes
à la nouvelle réglementation. En effet, selon une enquête menée
en 2006 par l’ACFE, les pertes occasionnées par des fraudes
dans les entreprises sans système de divulgation étaient deux
fois plus importantes que dans celles qui en avaient instauré
un.
Fonctionnement d’une ligne éthique
Le principe derrière une ligne éthique est simple : elle permet aux
parties liées à l’entreprise (principalement les employés) de
dénoncer, de façon strictement confidentielle, des écarts de
conduite dont ils ont pu être témoin. Pour y arriver, une ligne
éthique comprend une ligne téléphonique indépendante et sans
frais, accessible 24 heures par jour, tous les jours de l’année. Le
numéro sans frais est affiché à divers endroits qui permettent de
rejoindre tous les intervenants ciblés. Un journal (« log book »)
contenant toutes les informations
obtenues lors des prises d’appels est
tenu à jour afin de communiquer les
informations pertinentes au comité de
vérification
(ou
au
conseil
d’administration).
Ces
systèmes
comportent
généralement
un
processus appelé « callback system »
qui prévoit que le preneur d’appel demande au dénonciateur de
téléphoner à nouveau après une certaine période d’attente afin
de compléter la collecte de renseignements.
Enfin, dans le cas où le comité de vérification juge que des
allégations obtenues via le système de dénonciation nécessitent
une enquête plus approfondie, il dispose alors d’une quantité non
négligeable d’informations qui permettent de planifier et de
démarrer adéquatement l’investigation. Celui-ci a alors
l’opportunité d’enclencher une enquête à l’interne ou confier le
mandat à des experts indépendants.
Pourquoi une ligne éthique?
Chaque fraude coûte aux entreprises américaines environ
160 000 $ (ACFE, 2006). N’est-il pas alors tout à fait légitime de
chercher un moyen efficace de contrer ces coûts exorbitants?
D’autre part, il est intéressant de constater que près de 35% des
fraudes sont initialement découvertes grâce à des dénonciations.
Ceci en fait la méthode la plus courante de détection des
fraudes ; devant la découverte accidentelle (25%), la vérification
interne (20%), les contrôles internes (19%), la vérification externe
(12%) et les services policiers (4%) (ACFE, 2006)3. Son efficacité
grimpe même à 48% des cas détectés dans le cas des fraudes
commises par la direction (ACFE, 2006). Une ligne éthique
permettant de favoriser de telles divulgations prend donc toute
son importance.
tion, soit de prévenir ou détecter des comportements
contraires à l’éthique. Cette communication prend
généralement la forme de séances de formation des
employés portant sur des sujets en lien avec l’éthique. En
posant l’hypothèse qu’un tel système aurait été en place à
l’intérieur d’entreprises telles qu’Enron ou Worldcom, les
employés auraient peut-être encore un travail aujourd’hui!
Il est donc facile de leur faire comprendre son utilité.
En outre, un choix important doit être effectué lors de
l’implantation du système : Impartir le service ou l’offrir à
partir de ressources internes? Cette question doit être
évaluée en tenant compte de plusieurs aspects, dont les
plus importants sont l’expertise, le coût et, non le moindre,
l’indépendance.
Conclusion
Dans le contexte actuel, où l’on constate une croissance
du nombre de fraudes commises dans les entreprises, les
systèmes de divulgation représentent un outil efficace. Ces
instruments sont par contre actuellement sous-utilisés. En
effet, seulement 45 % des sociétés américaines sondées
par l’ACFE ont instauré une ligne éthique et ce
pourcentage pourrait être encore plus faible au Canada.
Dans les endroits où ils existent, les systèmes de
divulgation permettent aux organisations de réagir
rapidement en matière de prévention et de détection des
fraudes, et de limiter l’ampleur des dommages que ce type
de méfait peut occasionner.
Pour terminer, les systèmes de dénonciation sauront-ils
freiner la hausse des activités frauduleuses dans les
organisations? ll est à souhaiter que ce soit le cas mais,
entre-temps, dénonçons lorsque nécessaire. Car, après
tout, y-a-t-il une différence entre le fait de divulguer une
fraude et celui de signaler un vol de banque auprès des
autorités policières?
Jonathan Allard, CA, MBA, est conseiller en
juricomptabilité au cabinet Leclerc Juricomptables Navigant Consulting à Montréal. Il suit présentement la
formation de l’Université de Toronto menant à l’obtention
d’un « Diploma in Investigative and Forensic Accounting
(DIFA) » ainsi que du titre de CA- EJC (expert en
juricomptabilité). Tout commentaire peut être envoyé à
l’adresse : jonathan.allard@navigantconsulting.com
Leclerc Juricomptables est une société du groupe
Navigant Consulting, l’un des plus grands cabinets
indépendants spécialisés en juricomptabilité au monde.
(1)
Le mot " délation " est d’ailleurs souvent mal utilisé.
Selon le dictionnaire Le Robert, il signifie
« Dénonciation inspirée par des motifs méprisables »,
ce qui lui confère donc un caractère nettement
péjoratif.
Implantation d’un système de dénonciation des écarts de
conduite
(2)
Tous les montants présentés dans ce texte sont en
dollars US
Les quelques critiques publiées par les médias et associant les
lignes éthiques à la délation, démontrent l’importance de la
communication au moment de leur implantation. En effet, celles-ci
peuvent être perçues comme étant nuisibles à un climat de
confiance et portant atteinte à la vie privée. Il importe toutefois de
contrecarrer ces idées préconçues véhiculées par notre société
afin de rétablir le principal objectif d’un système de dénoncia-
(3)
La somme des pourcentages excède 100% puisque
certaines fraudes furent détectées par plus d’une
méthode.
L’Auditeur Libre
11
Juin 2007
a means by which scarce audit resources can be targeted
to areas of greatest priority and provides insight into all
facets of the organization, regardless of whether an audit is
actually conducted there or not;
RISK-BASED AUDIT PLANNING
Increasingly, Internal Audit (IA) departments are being viewed
as an integral element of the organization’s corporate
governance function. As a result, IA opinions are being sought
out by Senior Management and the Audit Committee to
provide assurance that risk management, controls and
governance processes are adequate and effective. At the
same time, as demand for audit increases, supply is
continually strained. Consequently, the challenge inevitably
becomes one of prioritization: how can IA provide the
necessary coverage of the organization’s system of internal
control within the suite of available resources? The answer
lies in Risk-based Audit Planning (RBAP).
• To Management, it provides an opportunity to contribute to
the directions taken by Internal Audit and stimulates
thinking on risk, control and risk management; and,
• To other important corporate functions like Risk
Management, Performance Management, Regulatory
Compliance, etc., it provides useful information on the
organization’s threats, risk exposures and controls.
Done well, these benefits can be realized in a short period of
time and can lead to strengthened risk management, controls
and governance, as well as a targeted, high value added IA
function.
RBAP is a systematic process whereby ‘auditable entities’ that
comprise an organization’s audit universe are identified,
prioritized and scheduled for audit. A robust RBAP process
has many benefits for organizations:
Too often, however, these benefits are not realized. Pitfalls
continue to exist which, with simple strategies, can be easily
overcome:
• For the Chief Audit Executive and the IA function, it provides
Common RBAP Pitfalls
The audit universe is not aligned with the
operations and realities of management. As
a result, IA is seen to be irrelevant to
management.
Planning and prioritization is done on a “gut
feel” basis or worse, using a “same as last
year” approach. This makes it difficult to
substantiate or justify the rationale for
conducting an audit (or not) and increases
the risk that Internal Audit may not audit
something that is in need of independent
oversight.
Strategies for Success
Be sure to align your audit universe with the organization’s strategic objectives
and operational activities. Talking the same language and focusing on the
same priorities will pay dividends in terms of relevance.
Equally important is the corporate culture that supports an effective working
relationship between IA and management, aimed at solving important
problems. The “gotcha” mentality serves no one and should be eliminated
from the audit planning thinking.
Using a structured prioritization process, based on tangible criteria ensures
that you’re auditing the right things and provides you with a strong rationale for
auditing (or not) in a particular area.
Interis’ methodology, which is being planned for deployment across the
federal government, uses a simple, weighted criteria based approach whereby
auditable entities are prioritized according to three simple criteria: risk,
significance and public visibility. This process, combined with good auditor
judgment and input from management and the Audit Committee, provides
assurance that the Internal Audit plan is on track.
Audit planning is based on risk information Where good corporate risk information exists, leverage it. Some investment
that is not robust or reliable. This can either will be needed to gain confidence that the information is reliable, but
be the result of an immature corporate risk reinventing the wheel is costly and should be avoided at all costs.
management process (which limits Internal
Where risk information isn’t available, recognize this and then develop and
Audit’s
ability
to
leverage
existing
apply rigorous risk analysis tools. These tools are a necessary part of the
information), or from a lack of understanding
audit toolkit anyway and shouldn’t be seen as a replacement for
of risk on the part of internal audit. In either
management’s risk management responsibilities; indeed, there may be
case, the risk of inappropriate audit priorities
opportunity to kick-start good risk management corporately.
is heightened.
Key to your organization’s ability to pursue these strategies is having the right tools and processes in place to support effective
risk-based audit planning in a repeatable and systematic fashion. Finally, the most fundamental factor enabling good audit
planning is a corporate culture that values open and constructive consultation on risk and control, value-added approaches to
internal audit and calculated risk taking.
Carmen Abela-Reid, CIA, CCSA
Associée déléguée, Interis Consulting
L’Auditeur Libre
12
Juin 2007
LE VÉRIFICATEUR ET LE TÉLÉTRAVAIL
REMISE DE BOURSES AUX HEC
Le télétravail gagne beaucoup d’adeptes au
Canada comme dans le monde entier. Les
avantages sont nombreux, tant pour les
entreprises que pour les employés.
Les
vérificateurs n’échappent pas à cette réalité.
Le 4 avril dernier, dans le cadre de la cérémonie de remises
de bourses d’excellence, pour la session Hiver 2007, notre
président monsieur Denis Lefort, remettait les deux bourses
de l’Institut des vérificateurs internes (IVIM) d’une valeur de
5 000$ à chacune des récipiendaires :
Il existe plusieurs définitions de télétravail, mais
en général, il se définit comme le concept
d’effectuer son travail dans un endroit autre que le lieu habituel.
Rappelons que « tele », est un préfixe Grec, qui veut dire
“distant”, donc tout travail effectué dans un lieu autre que le lieu
habituel, peut se définir comme du télétravail. Le nombre
d’employés qui ont choisi ce mode de travail pour au moins 8
heures par mois connaît un taux de croissance d’environ 10%
par année depuis les 5 dernières années. Du côté des
télétravailleurs plus assidus qui optent pour ce mode à raison
de plus de 8 heures par semaine, le taux de croissance se
situe aussi à environ 10%. On prédit une hausse constante de
ces taux au cours des prochaines années.
• Catherine Lopez, étudiante MSc option comptabilité. Le
titre de son projet d'étude: « De la stratégie à la
performance grâce aux contrôles: étude de cas
comparative dans deux organismes à but non lucratif
artistique ».
• Mélanie Roussy, étudiante au programme de doctorat.
Le titre de son projet d'étude: « La vérification interne et
la gouvernance: les interactions issues de l'échiquier de
pouvoir en place entre les membres du triangle de la
gouverne formé par le conseil d'administration et la haute
direction des organismes des secteurs privés et publics,
les vérificateurs internes et les vérificateurs externes ».
Félicitations aux récipiendaires !
L’impact sur les mandats de vérifications
En tant que vérificateurs, nous sommes appelés à identifier,
rencontrer et interviewer les personnes clés d’une fonction. Il
est donc important de considérer l’impact qu’a ce mode de
travail sur la disponibilité de ces employés.
Voici donc quelques règles à appliquer dès le début du
mandat, afin de faciliter une vérification dans un environnement
de télétravail.
• déterminer le nombre de télétravailleurs dans la fonction
auditée;
• obtenir l’horaire des télétravailleurs afin de déterminer leur
disponibilité sur le site;
• convenir d’un mode de communication pour les employés
concernés;
• convenir de délais acceptables pour obtenir réponse aux
questions posées par le vérificateur;
• il est préférable que les télétravailleurs soient présents
simultanément sur le site à quelques occasions, afin de
faciliter la communication; et
ENTREVUE AVEC LUC LAVOIE (Suite)
souvent reconnue par les autres mais cette fierté est
essentielle pour communiquer la valeur de notre profession
et de notre travail. Nous devons saisir toutes les opportunités
qui se présentent à nous pour expliquer ce que nous faisons
pour que les gens comprennent l’importance de notre travail.
La vérification interne est un domaine passionnant et
intéressant qui est souvent mal compris.
alternatives
Dans mon nouveau travail avec IIA Canada, je suis très
chanceux d’avoir le rôle de représentant de la profession au
Canada.
Plusieurs risques apparaissent avec le télétravail. Parmi les
plus importants, on peut noter les suivants :
Il y a plusieurs choses qui se feront prochainement. Nous
avons déjà lancé le nouveau site web d’IIA Canada :
www.iiacanada.ca
• si
possible,
d’information.
identifier
des
sources
• la sécurité des données sur des postes de travail distants;
• les politiques et procédures de télétravail sont souvent
absentes;
• les réseaux sont élargis, offrant un plus grand nombre de
points d’entrée potentiels.
À l’inverse, les télétravailleurs atténuent un risque non
négligeable. En cas de pandémie, de grève ou de crise, les
outils mis en place pour les télétravailleurs pourront servir à
assurer une partie des services essentiels de la compagnie.
Également, nous tiendrons en 2008, pour la première fois,
une conférence nationale a Calgary. Visitez régulièrement
notre site web pour en savoir plus sur les développements de
la profession au Canada.
Il y a beaucoup de travail à faire et beaucoup de beaux défis
qui m’attendent.
Isabelle Toussaint
Martin Saumure, CISA
L’Auditeur Libre
13
Juin 2007
BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES (Suite)
Nom, Prénom
Hariman, Mendy
Hitt, Edith
Ilieva, Radosveta
Jaouani, Hajer
Jean, Martin
Kalenga, Mathieu
Kunder, Gurinder Singh Jim
Laferrière, Philippe
Lafontaine, Martin
Landry, Karine
Larrivee, Mathieu
Lavallee, Martin
Leftakis, Magdaliinie
Leong, David
Lessard, André
Lord, Sophie
Loudin, Radek
MacIsaac, Margaret
Maki, Steven
Mastrostefano, Adriana
Merrett, Victoria
Morin, Richere
Morin, Yannick
Morlon, Patrick
Noslen, Karine
Nzakimuena, Sandy
Oberleitner, Barbara
O'Leary, Martin
Ouellet, Lucie
Paquette, André
Paquin, Luc
Parent, Richard
Philippe, Gilles
Poirier, Martin
Popa, Sanda
Proulx, Marylene
Ranger, Lucille
Richards, Steven
Rimonti, Michael
Rudowski, Arnaud
Sabatini, Stéphanie
Sakha, Georgette
Sarghi, Daniela
Savoie, Michel
Simard, Normand
Soulhi, Fouad
St-Laurent, Anne
St-Pierre, Dany
Sullivan, Andre
Travers, Jean-François
Tsagaroulis, Fotini
Vallee, Marie-Chantal
Vandette, Marc
Vassallo, Andrei
Venkatachalam,
Neelakantan
Verge, René
Organisation
Banque de Montréal
Ernst & Young LLP
Bell Canada
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Rona inc.
CCQ
Quebecor Media Inc.
Hydro-Québec
Transat
Bell Canada
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Canadien National
Rona inc.
Canadien National
Quebecor Media Inc.
Transports Canada
Transports Canada
Quebecor Media Inc.
Gaz Metropolitain
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
PricewaterhouseCoopers LLP
Quebecor Media Inc.
Pages Jaunes
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Loto-Québec
ACCELIA division de Fujitsu Consutling
Min. Immigration et Comm. Culturelles
Transports Canada
Ministère de la Sécurité publique
Caisse de dépôt et placement du Québec
CAE inc.
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Quebecor Media Inc.
Bell Canada
Domtar inc
Ernst & Young LLP
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Transat
Ministère emploi et sécurité sociale
Caisse de dépôt et placement du Québec
Groupe CGI
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Banque Nationale du Canada
PricewaterhouseCoopers LLP
Banque Nationale du Canada
Transat
Standard Life
Loblaw Ltée
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
Bombardier inc.
Mittal Canada Inc
ACCELIA division de Fujitsu Consulting
L’Auditeur Libre
14
SIMPLIFIER SOX (Suite)
Date d’adhésion
Mars 2007
Février 2007
Février 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Février 2007
Février 2007
Janvier 2007
Avril 2007
Février 2007
Janvier 2007
Décembre 2006
Janvier 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Février 2007
Février 2007
Février 2007
Avril 2007
Février 2007
Février 2007
Avril 2007
Mars 2007
Janvier 2007
Mars 2007
Avril 2007
Mars 2007
Janvier 2007
Mai 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Février 2007
Mai 2007
Février 2007
Mai 2007
Janvier 2007
Avril 2007
Janvier 2007
Mars 2007
Mars 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Janvier 2007
Février 2007
Février 2007
Janvier 2007
Mars 2007
Avril 2007
Mars 2007
Février 2007
Février 2007
Avril 2007
Janvier 2007
Mai 2007
Mai 2007
Janvier 2007
Juin 2007
par ricochet leurs contrôles,
peuvent
se
soustraire
à
l’évaluation de conformité, du
moins temporairement.
Réduire
succès
pour
obtenir
du
Entre la 1e et la 2e année de
conformité, HRH a réduit de
30% sa liste de contrôles clés, et
a
néanmoins
reçu
une
évaluation favorable de ses
vérificateurs externes.
Les
réductions
de
coûts
se
répéteront, comme HRH a de
moins en moins de suivi à
effectuer sur ces contrôles dans
le cadre de SOX 404. En se
basant sur les résultats de cette
société, il semble que qu’un
examen attentif de la liste de
contrôles soit une étape de
planification importante.
René Lessard
cela va-t-il m’affecter, probablement en peu de choses car je
ne serai peut-être même plus capable de jouer au golf à ce
moment…et si la nature nous permet d'abuser encore 500
ans avant de se rebeller, alors là je m’en gratte le nombril
avec le pinceau de l’indifférence.
LE MOT D’YSIOF
Mieux vaut être riche et méchant que
pauvre et bon
Ce matin il pleut, une petite pluie froide
et grise, revigorant la terre mais laissant
sur les toits, sur les autos et dans les
rues de grosses coulisses brunâtres de
poussière et de suie. Ce n’est pas un
matin où brille l’optimisme, pas un matin
à sortir de sous les couvertes.
Qu’il y ait 3 millions de numéros d’assurance sociale de plus
qu’il n’y a de personnes au Canada, en quoi cela peut-t-il me
déranger? Bon d’accord, il y a peut être quelques personnes
qui abusent du système et quelques autre qui, bien qu’ayant
un numéro d’assurance sociale, oublient de faire un rapport
d’impôt, mais qu’y peut-on, on est quand même pas pour
payer quelques millions en salaires à des fonctionnaires pour
ne sauver que quelques milliards au cochon de payeur
d’impôt…en fait, peut-être, je ne sais plus trop, c’est bien trop
compliqué pour que j’y réfléchisse.
Depuis quelques semaines, j’écrivais sur un bout de papier
des petites phrases résumant diverses nouvelles glanées
dans les journaux , à la télé ou à la radio qui m’ont scandalisé
et dont je voulais vous parler, entre autres :
Les hommes, femmes et enfants s’entretuent un peu partout
dans d’exotiques pays lointains, c’est bien loin de chez nous
et ils ont sûrement de bonnes raisons. Comment pensez-vous
que quelqu’un de sain, bien portant et heureux pourrait se
faire sauter et tuer tous ceux et celles qui l’entourent? Non, il
y a certainement un petit quelque chose qu’on ne pige pas
dans leur façon de vivre ou de mourir, on a beau leur dire, ils
ne veulent pas comprendre qu’on veut leur bien, ou leur biens
peut-être.
• Hérouxville;
• la chanson du policier sur les accommodements
raisonnables;
• les 2 jumeaux de 10 ans qui poursuivent l’Université
d’Ottawa devant les droits de la personne pour ne pas les
avoir acceptés;
• le salaire des dirigeants des universités dans le cadre des
Une fusillade a lieu aux Etats-Unis dans une université, plus
de 30 personnes tuées. Mais pourquoi bon sang tous les
étudiants n’étaient-ils pas armés, ils auraient pu tirer tous
ensemble sur le tireur fou et on aurait ainsi sauvé beaucoup
de personnes…c’est sûr que cela aurait pu dégénérer en
panique et que certains auraient pu tirer un peu partout,
faisant quelques centaines de morts, mais là n’est pas la
question quand même.
déficits de ces institutions;
• la quantité de passeports émis au Canada versus le
nombre de citoyens qui y ont droit;
• les 3 millions de numéros d’assurance sociale en sus de
la population canadienne;
• les 500 000 livres envoyés au dépotoir;
Au lieu de vous assaillir avec les sept plaies d’Égypte,
j’aimerais vous parler de la quintessence de la vie :
• le plaisir de se promener entre le fédéral et le provincial et
leurs différentes annexes avant de réussir à calculer
l’impôt à payer ou à recevoir pour un couple lorsqu’on fait
les rapports d’impôt à la main;
• ce matin, malgré la pluie, j’ai vu une tulipe de mon jardin
tenter d’éclore…j’espère juste qu’elle ne va pas retourner
sous terre en voyant dans quelle atmosphère elle pointe
le nez;
• le bateau rempli de déchets toxiques qui se promène
entre l’Europe et l’Afrique pour pouvoir décharger ses
cochonneries au moindre coût possible sans tenir compte
des humains qui pourraient en souffrir;
• cet hiver, j’ai été au Mont Mégantic et j’ai pu observer des
millions d’étoiles qu’on ne peut voir dans le ciel trop
éclairé et impur de Montréal…pourvu qu’elles soient
encore visibles pour nos enfants et petits-enfants;
• le plagiat des étudiants universitaires qui font du
copier/coller dans leurs travaux de recherche;
• les bourgeons commencent à éclore, c’est tellement
• le nombre de personnes seules qu’on voit en auto aux
• les millions accordés à certaines personnes annuellement
beau la nature qui se réveille…à Haïti les gens ne savent
même plus ce qu’est une feuille, ils n’ont plus d’arbres, ils
les ont tous abattus pour se faire des petits repas au
charbon de bois
ou en prime pendant que des millions de personnes
crèvent de faim, de froid et de bien d’autres choses;
• les lacs dégèlent, la vie renaît, la pêche va bientôt
heures de pointe alors que la pollution fait des ravages à
notre planète;
commencer…l’océan se pollue, la nappe phréatique
s’épuise, les pluies acides brûlent tout sur leur passage
et les émirats construisent à coup de milliards de dollars
des îles artificielles avec des maisons super de luxe pour
les riches de cette planète.
• l’arrêt potentiel du courant du Gulfstream et les
changements climatologiques que cela amènera si les
humains n’arrêtent de polluer;
• la quantité épouvantable de morts journalièrement au
nom de la religion et ceux encore plus nombreux qui
resteront marqués à vie;
Nos parents ont trimé dur pour nous laisser un bel
environnement, nos enfants vont devoir se retrousser les
manches pour remettre en état ce qu’on bousille, bof, comme
dirait Chichille, pourquoi s’en faire lorsqu’on n’y peut rien…un
Hummer avec cela?
• etc…etc…etc;
Mais heureusement j’ai décidé de ne pas vous achaler avec
ces élucubrations.
Sereinement vôtre, ??
Pourquoi s’en faire pour des choses qui nous touchent à
peine? Si le climat se dérègle dans 20, 30 ou 50 ans, en quoi
L’Auditeur Libre
Ysiof Natéag
15
Juin 2007
CONSEIL DE L’IVIM 2006-2007
Conseil de direction
Président
Premier vice-président
VP – Services aux membres
VP – Dév. professionnel
VP – Programme
VP – Relations publiques
VP – Trésorerie
VP – Secrétariat
VP – Programme CIA
Ancien président
Administrateurs
2006-2009
2005-2008
2004-2007
Nom
Denis Lefort
Thierry Pejot-Charrost
Jacques Lavallée
Nathalie Lemieux
Sophie Lyne Zaretto
Mireille Harnois
Luc Vincent
Gaétan Lussier
Suzanne Martineau
Olivier Lecat
Téléphone
514 393-4832
514 987-1660 # 4014
514 684-5460
514 384-6450 # 3248
514 289-2211 # 6611
514 842-2277 # 328
514 992-4541
514 592-3425
514 393-5278
514 394-6914
Courriel
lefort.denis@rcgt.com
thierry.pejot-charrost@transat.com
jlavallee@lacaisse.com
lemieuxn@lacoop.coop
zaretto.sophie_lyne@hydro.qc.ca
mharnois@accelia.ca
lvincent@gim.ca
gaetanLussier@sympatico.ca
smartineau@deloitte.ca
olivierh.lecat@bnc.ca
Alphonse Galluccio
Jean Élie
Roger Martel
François Monette
Jean-Charles Dion
Michel Lavigne
René Leprohon
Martin Larose
Michael O’Bree
Michel Maisonneuve
Yves Gauthier
Vacant
450 640 1222 # 42
514 738-4520
514 877-5183
514 861-9481
514 841-3200
450 445-2363
514 840-2690
514 282-8000
514 340-1555
514 393-7820
514 281-7822
amgalluccio@decimal.ca
anelie@videotron.ca
roger.martel@Quebecorworldinc.com
francois.monette@bombardier.com
jean-charles.dion@cgi.com
mi.lavigne@videotron.ca
rleprohon@kpmg.ca
martin.larose@loto-quebec.com
mobree@stlawrencecement.com
mmaisonneuve@deloitte.ca
yves.gauthier@vmd.desjardins.com
L’Auditeur Libre
16
Juin 2007

Similar documents

Volume 63, Numéro 1 - Chapters Site

Volume 63, Numéro 1 - Chapters Site « L’Auditeur Libre » est le journal officiel de la section de Montréal de l’Institut des vérificateurs internes. « L’Auditeur Libre » paraît habituellement quatre fois par année. « L’Auditeur Libre...

More information

Site internet : www.ivim.com Octobre 2007 Volume

Site internet : www.ivim.com Octobre 2007 Volume l’Auditeur Libre, et toute son équipe ont complété cette présente édition avec toute la passion qu’on leur connaît. Je les en remercie très sincèrement. J’aimerais tout d’abord souhaiter la bienven...

More information