Cristiano Ronaldo : football, fortune, femme

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Cristiano Ronaldo : football, fortune, femme
le magazine gratuit du Luxembourg
numéro 5
numéro
‡ culture ‡ voyage ‡ mode ‡ clubbing ‡ musique ‡ voiture ‡ interviews ‡ agenda ‡
Cristiano
Ronaldo :
football,
fortune,
femme
‡ Tiësto
‡ Modeselektor
‡ Kaiser Chiefs
‡ Art Basel Miami
‡ dEUS
dito
Aussi vieux que mes robes…
C’est aussi vieux que mes robes : chaque fois qu’une crise
a pointé le bout de son nez, la seule caste de nantis qui a
pu s’offrir une année sympathique, alors que tout s’écroulait autour d’elle, reste celle des darons de la drogue. Pas
que ces malotrus aient inventé le fil à couper l’eau chaude,
mais plutôt que ce marché ne semble pas tenir compte des
fluctuations du crack 40.
Derrière le pont de Bonnevoie, les arrivages de brown sugar rappellent encore à de nombreux junkies, leur madeleine de Proust bien à eux, heureux qui, comme devant le
foyer Ulysse, ont fait un beau voyage. Pas folle la guêpe,
punaise ça filerait presque le bourdon…
Certains vieux briscards, bien habitués du refuge pour
SDF, te diront que le pauvre Popol, assis là-haut en mode
solitaire, était un grand banquier en Porsche Cayenne et
que la dope l’a désarçonné de sa vie bien pépère, avant
que la crise s’en mêle follement. C’est bien connu, la came
isole… Cette légende urbaine a au moins le don de faire
patienter tous ces pauvres hères jusqu’à l’heure bénie de
leur verre de méthadone : demande à un aveugle s’il veut
boire ?
La vie est chienne et tous ces désillusionnés aimeraient
bien lui rendre l’appareil, même si la plupart ne feront pas
de vieux zoo. Jean Monnet disait que les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité, et ils ne voient la
nécessité que dans la crise.
Je pense qu’il est nécessaire, avec la crise, de mettre un peu
d’eau dans son bain et d’adopter un profil bas, exactement
comme le bel éphèbe de notre couverture qui clame haut
et fort qu’il est le meilleur joueur de football du monde.
Ce n’est pas que l’arrogance, la luxure et le talent me déplaisent, mais en cette vilaine période économique, j’aurais
tendance à me concentrer sur la valeur des hommes, à
avoir envie de voyager, un peu comme nos deux journalistes, que nous avons envoyés découvrir Milan pour notre
rubrique Metropolis… et qui sont revenus avec des tickets
de carte visa plus longs que le Tibre, des numéros de téléphone de femmes felliniennes plus perfides que Berlusconi, des gigas de photos plus explosives que le Vésuve et
tutti chianti… J’étais pourtant prêt à jurer sur le serment
d’hypocrite que les voyages forment la jeunesse.
Sébastien
numéro 5

sommaire
Luxuriant 05
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numéro 5
Rédaction
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Ben Andrews
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Oliver Tanson
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Antoine Weber
Thomas Decker
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Les Ducs
Liberty Ducarme
Paul Genaud
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Caroline Puerta
Géraldine Grisey
Léa Revon
Christophe Hanesse
Régis Kuckaertz
Joanne Goebbels
Marc Thill
Kawe
A.R
Jean-Gabriel Becker
Guillaume Le Goff
Editorial...........................................................................................03
Luxorama
Claude Frisoni................................................06
Matthias Naske...............................................08
Kaiser Chiefs...................................................10
Rockhal.............................................................11
Carlos Manaça.................................................12
dEUS.................................................................14
d:qliq.................................................................15
Tiësto................................................................16
Modeselektor..................................................18
Fashion Comme Des Garçons by H&M...................20
Art
Art Basel Miami.............................................24
Images/hommage.........................................26
Sport
Cristiano Ronaldo.........................................28
Décibel
Eldoradio.........................................................................................32
Metropolis
Milan.................................................................34
Vitrine...............................................................................................38
Punky B...........................................................42
Trippin David Garrel...................................................44
La nuit..............................................................................................46
Photographes
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Frédéric Berns
Stéphanie L.
Fraenz Schintgen
Emmanuel Claude/Focalize
Illustrations
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Minisushi
Gilles Uzan
Tirage
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Parutions
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10 numéros par an
Zap....................................................................................................50
Tea & Biscuits.................................................................................52
En route............................................................................................54
Extrabold.........................................................................................58
À table..............................................................................................60
Epicure Urban Belval...................................................61
Théâtre de l’Opéra........................................62
LFI....................................................................................................64
Steve’s corner...................................................................................68
Blabla...............................................................................................70
Hangover..........................................................................................74
In web we trust................................................................................76
Neighbourhood................................................................................77
Cinéma.............................................................................................78
Agenda.............................................................................................80
Horoscope.........................................................................................82
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Claude
Frisoni
Homme de lettres et « homme de main » de la culture
luxembourgeoise, Claude Frisoni s’est confié à Luxuriant dans les anciennes geôles de l’Abbaye de Neumünster, métamorphosées depuis 2004, en Centre
Culturel de Rencontre. Entretien avec le maton du
savoir !
• Comment se définit le geôlier du CCRN ?
J’aime employer le néologisme « humoraliste » qui me permet
d’influer avec humour et autodérision sur la réalité sociale, politique et philosophique, de cette grande maison de la culture
qu’est l’Abbaye de Neumünster.
• Un amuseur aux commandes d’un ancien établissement carcéral ?
J’avais confié à Mc Solaar en 1995, en présence du Grand-Duc,
que le Luxembourg était un pays merveilleux, car il venait
de confier son plus gros projet culturel à un comique. Claude
Mc m’avait répondu que bien souvent, les plus grands clowns
étaient aussi les hommes les plus sérieux.
• Que trouve-t-on dans vos cachots ?
Beaucoup de savoir et d’humanisme, car nous tentons le pari de
transformer ces cellules sombres en cellules grises.
• Avec quelles pierres est bâti ce pénitencier ?
Celles de la rencontre, de la découverte, de l’ouverture et de
l’harmonisation sociale.
• Quels bagnards drainez-vous ?
Les 132 nationalités qui résident au Grand-duché et les frontaliers, qui devraient avoir le réflexe de tenter, après leur boulot,
l’expérience culturelle et la détente au Luxembourg, et de ne
surtout pas rentrer immédiatement chez eux.
• L’idée est un peu de se dégager de la prison du
lieu de travail en lui rattachant une extension quotidienne plus ludique ?
Oui, c’est surtout d’élargir le prisme de son lieu de travail au
lieu de vie et par extension, d’abolir les frontières. Quand j’étais
enfant, j’imaginais les petits pointillés sur les anciennes cartes
du monde comme des points de sutures et non comme des murs.
Je pense qu’il est salutaire d’apprendre à connaître son voisin,
de partager sa culture et d’annihiler les préjugés, comme il est
salutaire d’aller boire une bière avec des potes ou des collègues
après le boulot. †
Sébastien

numéro 5
« Nous tentons
le pari
de transformer
ces cellules sombres
en cellules grises. »
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Interview Matthias Naske
Mélomane et humaniste, Matthias Naske, le directeur de la Philharmonie a réussi à établir la salle de
concerts tant au niveau européen que mondial. Entretien avec celui qui dirige la Philharmonie depuis
janvier 2003.
• Votre fonction vous apporte beaucoup de privilèges ?
Mon privilège est de pouvoir exercer une profession qui me
passionne et de pouvoir profiter d’une programmation de qualité.
• Vous consommez combien de concerts par an ?
Rien qu’à la Philharmonie, j’assiste à près de 200 concerts organisés par nos soins mais aussi par l’Orchestre philharmonique
du Luxembourg, par des Solistes européens ou bien par l’ensemble « Les Musiciens ».
• Vous devez avoir une sacrée collection d’autographes alors ?
Personnellement je ne collectionne pas d’autographes, mais il
est vrai que notre livre d’or pourrait certainement faire quelques envieux. Pour ma part, je m’engage plutôt à faire découvrir
la ville, ses petits coins typiques et ses charmes atypiques aux
artistes qui viennent à la Philharmonie. J’aime quand l’échange
avec l’artiste dépasse le simple concept du concert, et que la
communication s’établisse bien au-delà.
• Qui a le plus apprécié Luxembourg ?
Je crois bien que c’est Woody Allen. Le New-Yorkais a adoré
l’architecture et les charmes de la vieille ville.
• Alors vous êtes potes maintenant ?
Je n’irais pas jusque-là, mais au moins, il connaît le pays.
• C’est important la communication avec les artistes ?
Mon souhait serait que le public puisse, après chaque concert,
échanger le plus simplement possible son point de vue avec
l’artiste autour d’un bon verre de vin et d’un morceau de fromage. J’aimerais qu’une interaction puisse s’opérer naturellement et que l’information n’aille pas que dans un sens. Pour
l’instant nous n’en sommes pas encore là, mais nous travaillons
en ce sens en organisant pour bon nombre d’événements des
« Backstage ».
• Comment la Philharmonie séduit les jeunes ?
Plus de la moitié des concerts organisés par l’établissement est
vouée aux enfants de un à douze ans avec un concept ludique
très séduisant.
• Pour les juste un peu moins jeunes ?
Nous proposons des réductions de 40 % pour les moins de 27
ans, étudiants ou non, car nous partons du principe qu’à cet
âge-là, le budget disponible est plutôt limité.
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numéro 5
« Nous faisons
très attention à ne
pas être une maison
pour les nantis. »
• Et pour les plus vieux sans beaucoup de
moyens ?
Nous faisons très attention à ne pas être une maison pour les
nantis. À qualité égale voire supérieure, nos spectacles sont
deux fois moins chers que dans d’autres salles à l’étranger.
Nous sommes ouverts à tous.
• C’est très anti-bourgeois ?
Non, juste un véritable espace de découverte à l’écoute du
monde qui l’entoure ! †
Sébastien
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dcibel
Interview
Kaiser Chiefs
« Ce dernier opus a de l’énergie,
mais dans le sens punk. »
Leur blase vient du Kaizer Chiefs Football Club, équipe sud-africaine dans laquelle a brillé Lucas Radebe,
ancien capitaine de Leeds, la petite bourgade dont
ils sont originaires et par extension, supporters. En
attendant de les voir retourner la Rockhal, le vendredi 23 juin, Luxuriant vous propose un entretien
avec leur batteur Nick Hodgson.
• Le Kaizer Chiefs Football Club a enfin massacré
les Orlando Pirates lors du championnat d’Afrique
du Sud ?
Yes, et j’en suis ravi. Nous nous sommes rendus en Afrique du
Sud en mars dernier avec Lucas Radebe, le défenseur de Kaiser
Chiefs, qui était venu jouer quelques saisons à Leeds. C’était
amusant de les rencontrer après avoir emprunté leur nom pour
notre groupe.
• Bonne saison de foot pour Leeds ?
Ça ne se passe pas trop mal pour Leeds United, nous sommes
en milieu de tableau. J’ai un abonnement à l’année, mais j’ai
assez peu l’occasion de m’y rendre. En fait, nous essayons d’y
aller tous le samedi depuis quelques temps. Nous devrons affronter prochainement Colchester, dont l’intérêt principal est
d’être la ville d’origine de Blur. On verra…
• De quoi est composé un « good day » ?
De moments comme aujourd’hui… Nous jouons pour l’enregistrement de l’émission de Noël de Tops Of The Pops, qui sera
diffusée le 25 décembre…
• Un « Bad day »?
Une journée où je dois me lever très tôt pour aller prendre
l’avion.
• Best spanish metal band?
Ah… J’hésite entre deux… She… Pal… Tu… Reu…
• Sepultura?
Voilà! Enfin ils sont du Venezuela, du Brésil, ou de quelque
chose comme ça, donc ils parlent espagnol ou portugais, donc
on va dire que ça convient…
• Un samedi soir à Leeds ?
C’est ultra cool. Nous ne sommes pas harcelés par les paparazzis, mais les gens nous reconnaissent et sont très sympas… Ils
sont fiers que des jeunes de leur bled aient réussi…
• Vous vous êtes déjà pris une cuite au Dream Bags
Jaguar Shoes à Londres ?
Oui, car je vis à Londres dans ce microcosme qu’est Shoreditch,
le quartier où les gens t’expliquent comment tu dois t’habiller
et passent beaucoup de temps à se regarder dans le miroir, c’est
très distrayant…
• “Off with their heads”, votre troisième et dernier
album, plus punky ou plus danceflloor?
Ce dernier opus a de l’énergie, mais dans le sens punk… En
gros, il a toutes les caractéristiques des Kaiser Chiefs, mêlant
la New Wave, le punk, la dance et le psychédélique… Un très
bel album ! †
Jean-Gabriel Becker

numéro 5
Rockhal
Sébastien Tellier 12.02.09
De Enter Shikari en passant par Sébastien Tellier ou
Novastar, la Rockhal débute 2009 comme elle a terminé 2008 : avec une programmation dense, passionnée et éclectique.
Enter Shikari 22.01.09
Avec un nouveau single « We can breathe in space », un tout
nouvel album prévu début 2009 et une tournée anglaise qui
affiche déjà complet, Enter Shikari est le groupe hardcore
qui monte. C’est le seul combo qui a su combiner la rage du
hardcore avec le groove du rock. Doté d’une réputation live
puissante et festive, Enter Shikari sera à la Rockhal le 22 janvier pour une date unique dans la région.
Novastar 29.01.09
Novastar fait partie de ces artistes qui ont fait de la mélancolie
et du romantisme, leurs compagnons de voyage. Star immense
chez nos voisins belges, Novastar est de retour avec de nouvelles perles comme « Tunnelvision » ou le fantastique single
« Because », et sera, pour la première fois à Luxembourg le
29 janvier prochain, deux mois seulement après avoir rempli
deux soirs de suite l’Ancienne Belgique de Bruxelles !
Signé sur le label du groupe Air, et produit par la moitié du
duo Daft Punk, Tellier a fait grand bruit à la sortie du merveilleux « Sexuality », un 4ème album au titre des plus explicites et soutenu par un son vintage, qui donne à sa musique
une identité dont il est le seul à connaître les codes.
La musique de Tellier oublie son côté glacial pour venir se réchauffer avec volupté à l’ombre d’un soleil de plomb. Artiste
aux multiples facettes, il semble avoir décidé de jouer la carte
de l’irrévérence, et a pris pour habitude de faire de chacune
de ses prestations un live exceptionnel. Le club de la Rockhal
trépigne d’impatience d’accueillir le 12 février prochain, l’un
des plus grands artistes contemporains. †
numéro 5

dcibel
Interview
Carlos Manaça
« Les bons producteurs
sont obligés d’avoir
un autre job à côté
pour pouvoir survivre. »
Le Byblos invite Carlos Manaça, la troisième plus
grosse star portugaise, juste derrière Cristiano Ronaldo et Christophe Colomb, à prendre place dans sa
cabine DJ. Luxuriant a mandaté DJ Floor pour interviewer son confrère, et nous mettre l’eau à la bouche
pour sa prestation du vendredi 23 janvier, rue du Fort
Neipperg.
• Tes premiers pas derrière les platines ?
En 1984, j’ai commencé à passer des disques dans des soirées
étudiantes. Ensuite en 1986, j’ai posé mon flycase pour travailler à plein temps dans le club Os Francese qui s’appelle
désormais le DNA, dans ma propre ville, à Barreiro près de
Lisbonne.
• T’as kidnappé l’ancien résident du club pour
prendre sa place ?
Non (rires), le résident du club était mon voisin. C’est d’ailleurs
lui qui m’a appris à mixer sur ses propres platines et, quand il a
dû partir pour son service militaire, j’ai pris sa place et depuis,
je n’ai jamais lâché la musique.
• Le futur de l’electro?
J’ai plutôt envie de parler du futur de la musique en général
qui, à mon avis est assez obscur. Les gens achètent de moins
en moins d’ albums et les bons producteurs sont obligés d’avoir
un autre job à côté pour pouvoir survivre. C’est dommage, je
préférerais qu’ils se concentrent sur leur son.
• Le Luxembourg ?
Un super public, enthousiaste, qui aime faire la fête ! J’adore
venir chez vous pour jouer, et des amis DJs m’ont déjà dit que
le Byblos était un des meilleurs clubs electro du pays avec un
pur sound system. D’ailleurs, merci à mon pote DJ Chich, qui
m’a invité le vendredi 23 janvier à cette soirée.
• Tes propres disques qui embrasent un dancefloor ?
Mes productions qui dépotent vraiment sont “The Strong
Rhythm” by Carlos Manaça, Chus & Ceballos, mon remix de
“Feel The Drums” et aussi mon remix de “Give It Up” de Victor
Calderone. †
DJ Floor

numéro
numéro5 5
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dcibel
Backstage dEUS
« On aime être près de notre public. »
Pour la seconde année consécutive, dEUS est venu
nous mettre le feu au slip à l’Atelier, histoire de nous
montrer que les patriarches du rock belge savent toujours donner la fièvre dans les règles de l’art.
Les concerts de ces routards expérimentés ne passent jamais
inaperçus, et de fait les places sont parties à vitesse grand V,
déchaînant une frénésie de coups de cartes visa assénés au site
de l’A! tel Steven Seagal dans L’Ombre Blanche. Pour remédier
à ce drame, la bande décida de faire une date supplémentaire,
ce qui eut vite fait de calmer les foules.
Que dire si ce n’est que ce fut l’extase ? Mauro, guitariste habile adulé par la foule, s’exprime en ces mots: “Tout ce qu’on
veut faire c’est de la bonne musique, tout le temps, c’est notre
passion. Et c’est l’éclate, surtout sur scène, on aime être près de
notre public. Salut maman!” L’éclate… Celui qui a déjà vécu
les transes de Tom Barman sur scène qui, tel un vieux chaman,
nous envoûte au moyen de chants dont lui seul a le secret, sait
à quoi l’ami Mauro fait référence.

numéro 5
Vantage Point, le nouvel opus du quintet, est “aussi authentique que possible, chaque membre apporte une partie de sa
personnalité et des influences qu’il absorbe au travers de ses
side-projects.” Pour sûr, si ces influences sont à l’origine de
cette orgie de sons, cette cacophonie orchestrée dont nos corps
ont subi les assauts, alors il se peut qu’enfin dEUS ait trouvé le
combo idéal pour évoluer. Mauro, lui, fait dans le free-jazz, une
musique “très expérimentale, très fusion… c’est compliqué.”
J’abandonne de suite et bois ses dernières paroles avant de le
quitter: “regarde Mauro, je peux plier cette cuillère avec la
pensée, gnnnniii…”
Que nous réserve 2009 ? Après tout, le groupe aura 20 ans, par
Toutatis! “Après la tournée, on retourne en studio pour enregistrer à nouveau.” Eh bien vite, bande de sioux! Cette semaine,
nous acclamions, fébriles et les yeux mouillés, leur victoire tandis qu’ils sonnaient l’hallali et repartaient, le scalpe entre les
dents, vers de nouvelles conquêtes. †
Régis
Come into 2009 with style
and good music…
Le d:qliq a décidé de prendre quelques bonnes résolutions pour 2009 et c’est désormais officiel, Manu
et Fred vous proposeron un nouveau groupe chaque
semaine soit plus de 52 live sur 365 jours. Alléluia !
En plus des soirées « Back In Time » du mercredi, des désormais incontournables « Blindtest », le spot de la rue du Saint
Esprit démarre méga fort avec, fin janvier, le festival Electric
Feel. Les hostilités musicales débuteront le vendredi 30 janvier
par le trio electro-rock Pitchtuner et la teuf se terminera par
un déluge de tubes mixés par le duo incontournable, les Bud
Spencers !
Le lendemain, rebelote avec les britons de Winterkids dans un
registre pop mélodramatique teinté de folk-rock. Attention depuis leur signature sur Tapete Records, le groupe envoie du
lourd niveau testostérones. C’est au dandy Ben Andrews que
reviendra le privilège de finir la nuit en beauté. Cheers !
fraîchement signé sur le label luxembourgeois Own Records,
squattera la scène du d:qliq. Emmené par leur frontman, Ben
Shepard, les ricains défendront leur dernier album Headworms,
d’ores et déjà disponible sur le site Internet d’Own Records et
chez les quelques bons disquaires qui survivent encore !
Alors, rendez-vous au d:qliq en 2009, pour le plus grand plaisir
de vos oreilles ! †
N’oubliez pas de marquer d’une croix rouge sur votre calendrier la date du 4 février car, ce soir là, le groupe Uzi & Ari,
www.dqliq.com
Joanne Goebbels
numéro5 5
numéro

dcibel
Interview Tiësto
« It was a great experience
to play live in front of
billions of people. »
Tiësto, the first DJ in the world to sell out a solo stadium event for over 25,000 people, will be playing exclusively for us at Rockhal on Saturday 31st January.
We managed to get an interview with the best DJ in
the world…
• What influences did the far east have on you while
you were recording your album Sunrise 7: Asia
Asia is an awesome continent with amazing people and a fabulous atmosphere, everything about the place is inspirational.
• Did you find it tough remixing “Not Falling Apart”
from Maroon 5’s second album?
It was very exciting to be given the opportunity to put my stamp
on Maroon 5’s music, I’m a big fan of ‘Not falling apart’.
• You’ve had an outstanding season playing on
Mondays as a resident at Privilege, but do you
think the Ibiza vibe is changing?
I don’t think Ibiza will ever change. In my eyes it will always be
the best summer destination for clubbing. Ibiza rules!
• Has Playstation 3’s “Alone In The Dark: Inferno”
turned you into a hardcore gamer?
Yes, since making the music for the game I haven’t moved from
my sofa!
• What do you think will be the new look for 2009?
Reeboks and an Armani suit?
My own Tiësto Reeboks are great for when I’m out clubbing
and djing and Armani, my new sponsor, make the some of the
best clothes in the world. The superstar look!
• Do you want to take a hit out on Armin Van Buuren for beating you to first place in DJMag’s Top
100 DJs Poll?
Oh my god, you guys are crazy! But, next year I promise I will
be at the top of the poll! Armin Van Buuren is a cool guy and he
makes great tunes, I’ll give him a run for his money next time.
• How did you find it playing at the Olympic Games
in Athens?
It was a great experience to play live in front of billions of people during the Parade at the official opening ceremony. This
year I’ve made a track for The Beijing Olympic Games for Coca
Cola. I’m hoping they will give me the chance to DJ in London
for the games in 2012.
• How much are Abraxas paying you to play in
Luxembourg?
An absolute fortune… with two beautiful models, a private jet
and a personal chef. Fantastic!
• With 10 beautiful fans in tow after your show at the
Rockhal, what do you think your plans will be?
A huge party with lots of… †
Marc Thill

numéro 5
dcibel
Interview
MODESELEKTOR
« We didn’t hear you. »
Here is one of the most incredible and ingenious
bands in Berlin. Guilty of 2 albums on Ellen Alien
BPitch Control’s label, and a lot of remixes and
contributions with artists as famous as Thom Yorke
from Radiohead, Puppetmastaz or French hip hop
band TTC.
After their show in Luxembourg in December, Gernot and Sebastian from Modeselektor made a quick
pause in our medical centre. Just because Luxuriant
always helps people feel better…
• After so many years distorting and pushing
sounds to the extreme, how are your ears feeling
now?
What’s that? Could you say that again? We didn’t hear you….
• Just be careful. You don’t want to become deaf
some day.
Say that again?
• About Berlin: does the history of the city inspire
your music?
Definitely! Without the wall and its fall we wouldn’t be who we
are today. Berlin is a very big part of us.
• For your next album, which mode will you select?
We’ll see … Before our next Modeselektor album in May, we’ll
release an album with our side project «Moderat” (BPitch
Control) which is a collaboration between Apparat and Modeselektor. We are still in the studio but will soon finish all the
tracks. We’ll have some really nice vocals by Apparat himself

numéro 5
and one with the lead singer of Seeed. It will be phat! We’ll
also tour between May and September. We’ll have a great live
show: 3 good looking guys on stage, a lot of smoke machines,
champagne and so on and so on…
• Is your universe as crazy as your albums’ artwork?
Oh yes!
• Why did you choose a monkey as a symbol?
The monkey is a symbol for who we are and what we do. Our
music is sometimes very silly, like being a clown in front of a
mirror, doing stupid stuff…
• Please tell the doctor what’s really on your
mind…
We don’t forget anything!
• One word about your show in Luxembourg (Exit
07 on 5/12/08), about the audience…
It was a very nice atmosphere. The audience had fun, at least
we hope so… Exit 07 is a cool club, and we’ll most probably
go back!
• How many bottles of champagne does each show
cost you?
Normally around 5 bottles.
• Like Nostradamus, make some predictions for
2009 - your visions of the world…
Japan will become part of the EU. †
Christophe Hanesse
fashion
Comme des (petits) Garçons
dans un magasin de jouets
Le jour où l’on m’apprend l’éventuelle collaboration
entre H&M et Comme des garçons, l’information reste
secrètement gardée. Ma taupe, dont je ne peux dévoiler l’identité, fait partie des rares privilégiés qui
accèdent à certains mystères entretenus par la griffe
japonaise. Connaissant ma passion déraisonnée pour
Comme des Garçons, sa langue brûle mais elle me fait
jurer une discrétion totale « jusqu’à ce que l’information soit diffusée dans la presse ». Fier de partager un
petit bout de complicité avec la créatrice Rei Kawakubo, je deviens une carpe japonaise.
Quelques mois plus tard, mon silence est divinement récompensé lorsque j’apprends que le lancement a lieu le 08 novembre, à Tokyo, alors que je suis au Japon. En parfait disciple, je
m’engage alors, à faire partie des premiers campeurs qui franchiront les portes du magasin d’Harajuku. Malheureusement,
les rencontres nocturnes et le saké remettent parfois en question les principes les plus solides. Le jour de l’ouverture des
portes, les veines encore pleines d’alcool et le cœur déjà plein
de larmes, j’arrive à midi, pour assister au spectacle tragique
d’une guirlande de plusieurs kilomètres de fans. La sentence
est trop lourde et ma complice décide d’appliquer la méthode
dite « de la carte de visite ». Sept minutes de négociations avec
la responsable des Relations presse suffisent pour obtenir des
badges qui nous donnent accès à la porte « VIP ». Précisons
que nous n’avons pas hésité, en toute immoralité, à multiplier
les mots magiques tels que (dans le désordre) : « Magazine de
mode, Paris, France, journaliste, exclusivité, long voyage, ami
de, article, Paris, mode, copain de, magazine, Paris, … » et un
tourbillon de « name dropping » à faire mourir de jalousie Jean
Roch…

numéro 5
A l’intérieur, l’hystérie est réelle mais retenue. Nous sommes
au Japon, par conséquent, le respect des autres et des choses
demeure de mise. La collection est belle, sobre et sombre, appliquée, peu chère, subtile, peu conceptuelle mais juste. Les
cintres, siglés de la collaboration, se voient dépouillés avec ferveur. Personne n’hésite : Du « Comme des » à prix H&M, ça
ne se renouvellera pas. Fières de compter parmi les premiers
occidentaux à bénéficier de l’aubaine (En Europe, la sortie de
la ligne est prévue quatre jours plus tard), nous nous régalons :
sept flacons de parfum, un sac à pois, un portefeuille à pois, six
chemises en taille « S », un cardigan, deux costumes, une robe,
un feutre. L’humeur n‘est pas sous le signe de la privation. Comment regretter le moindre achat ? Chaque vêtement labéllisé
Comme des Garçons est un « must have » ne serait-ce que parce
qu’il fait partie de l’histoire de la griffe la plus intelligente du
XXème siècle. Cette collection est historique car elle associe la
marque qui symbolise la démocratie absolue de la mode et celle
qui incarne au mieux l’exception. Après avoir inventé, lors de
sa collaboration avec Karl Lagerfeld, le « Mass tige » (Prestige
+Masse), H&M vient de donner naissance à la mode « populétiste » (Elitisme + Populaire). †
Pascal Monfort
numéro 5

fashion

numéro 5
numéro 5

art
Art Basel Miami
Notre confrère Guillaume Le Goff, rédacteur en chef
du magazine Clark à Paris, est parti se la couler douce
en Floride pour assister à la septième édition de l’Art
Basel Miami Beach, qui s’est tenue du 4 au 7 décembre. Nous lui avons mis un couteau Philippe Starck
sous la gorge pour qu’il nous ramène de chouettes
clichés et un beau papier. Voici sa prose éclairée.
Tout le monde s’est demandé si, cette année, le décrochage de
la foire d’art contemporain de Bâle sur les plages ensoleillées
de Miami, souffrirait de la crise. La cuvée 2008 a drainé 40 000
badauds, 250 galeries, 2000 artistes et a vu naître l’émergence
de nouveaux artistes issus du street art. On commence à croiser au milieu des bimbos siliconées, des milliardaires russes en
quête de culture bon marché, des Lamborghini et des hôtels
Bauhaus de luxe, une pléiade de « beautiful losers » issus de
la nouvelle scène graphique, comme Barry Mc Gee ou Larry
Clark.
Les grosses installations et les énormes volumes ont retenu l’attention des collectionneurs et ça parlait même gros sous au
Miami Beach Convention Center. Mais la récession est passée

numéro 5
par là et comme me le confiait Kamel Nour, les galeristes ont
diminué de 30 % leur chiffre d’affaires. Un spécial big up à
l’énergie qu’a dégagé l’expo Kill Your Idols avec des concerts
punk et hardcore des eighties et une expo de flyers vintage : la
claque du séjour et le vrai contre-pied du festival !
Du côté des mondanités, nous avons bu un verre au Baron, qui
avait pris ses quartiers d’hiver dans les enceintes de l’hôtel Delano. Nous y avons trinqué avec Benicio Del Toro, headbangé
pendant le concert de Grace Jones et tailler le bout de gras avec
Pharrell Williams… †
Crédit Photo : Antoine Bouillot
Guillaume Le Goff
\[e`ilg(fo
art
Images/hommage
« Rien ne se perd, rien ne se crée,
tout se transforme » Lavoisier
Une méditation sous forme d’images. L’artiste contemporain évolue sur les ruines, fondations et chantiers
hérités des maîtres du passé et se les « réapproprie
« (verbe pronominal, très en vogue dans les milieux
de l’art contemporain...).
icasso et le cubisme, ou la déconstruction sauvage ou mathéP
matique de la réalité.
acon, choc psychologique et sensoriel, imagerie épidermiB
que.
Haring, légèreté, humour et spontanéité. †
Kawe

numéro 5
sport
Interview
Cristiano Ronaldo
Cristiano Ronaldo a tout pour faire la couverture de
Luxuriant : beau comme un dieu, plus riche que la
famille grand-ducale, au moins autant coureur de jupons que notre rédac chef et ma foi, tout simplement
portugais. Ici, ça veut dire beaucoup…
Nous avons réussi à approcher l’attaquant mancunien
lors du tournage de la pub Nike, dans le Stade d’Old
Trafford à Manchester.
Le spot met en scène Albert Morgan, la cinquantaine et boss de l’équipement des Red Devils. Après un
match, Albert enfile en douce, dans les vestiaires, le
t-shirt de Cristiano Ronaldo et comme par magie, devient aussi bon, sur le terrain, que le tout jeune ballon d’or 2008… La pub est succulente. Entretien avec
Cristiano Ronaldo… et Albert bien sûr!
• C’était fun de faire ce spot ?
Ronaldo : Je me suis vraiment éclaté pendant ce tournage et
c’était d’autant plus cool que je connaissais déjà toute l’équipe.
Il y avait un super bon feeling.
Albert : Oui, aujourd’hui nous avons vécu une expérience
sympa. En plus, Ronny est un bon gamin et les joueurs étaient
fantastiques.
• Tous les joueurs étaient fantastiques, même Albert ?
R : Albie est une honte sur un terrain de football! Cependant,
il réussit quand même à mettre quelques jolis coups de pied
dans la balle. Souvent avec les potes, avant les matchs, nous
échangeons quelques passes avec lui, et nous lui faisons croire
qu’il assure au niveau du contrôle du ballon, mais ce jeu n’est
vraiment pas pour lui.
A : J’ai uniquement joué en amateur dans ma jeunesse, mais
désormais, il ne me reste plus que des vieux os… qui me permettent encore de tapoter le ballon pour le fun.
• Le t-shirt est vraiment magique ?
R : Je me sens très bien avec et il est très confortable quand je le
mets en dessous de mon maillot. J’ai l’impression qu’il me rend
plus fort et plus sûr de moi. Je l’adore !
A : Il est top et quand tu le portes, tu te sens invincible. Il peut
exaucer tous tes rêves. Par exemple en hiver, il te réchauffe
(sourire). Toute l’équipe en veut pour les matchs, alors j’en prévois un maximum en stock.
• Il est aussi confortable pour jouer au foot ?
R : Et oui, il n’a que des qualités.
A : Carrément, dès que tu le mets, tu te sens d’attaque et là sur
le terrain, t’as déjà gagné la moitié de la bataille.

numéro 5
Albert et Ronaldo
« C’est important
de lâcher un peu
la pression. »
numéro 5

sport
Albert et Ronaldo
• Les qualités de Ronaldo ?
R : J’ai grandi avec des qualités que sont la persévérance et le
dépassement de soi, mais je suis persuadé que je vais pouvoir
encore améliorer mon jeu et devenir un meilleur joueur. Le
plus important, c’est de garder la forme.
A : Un jeu de jambes époustouflant !

numéro 5
• Un programme spécial pour garder la forme ?
R : Non, je n’ai pas de programme de remise en forme particulier car entre le championnat, la Champion’s League et la coupe
nous ne nous arrêtons jamais de jouer. Je n’ai pas énormément
de temps pour m’entretenir, mais Dieu merci, je suis né comme
ça.
A : Avec la technologie actuelle, qui évolue toujours plus vite :
des protections de tibias plus légères, des chaussures chaque
fois plus performantes, des ballons qui vont mieux, tout va très
vite, et en seulement 10 ans, ceci a permis à des types comme
Ronny d’être des héros sur la pelouse.
• Un régime alimentaire spécial ?
R : Oh que non, je mange normalement et ne suis aucun régime spécial. J’ai la chance de garder la ligne sans rien faire.
Mais mon plat favori reste à jamais le Bacalhau de la délicieuse
cuisine portugaise.
• D’autres sports ?
R : Oui, je taquine un peu de ping-pong, je joue au babyfoot
avec des potes ou au snooker. J’aime aussi le tennis ou le basketball.
• C’est une façon de se détendre en pensant à autre
chose que le foot ?
R : Je vis football pratiquement 365 jours par an et donc, pour
me distraire, je trouve que c’est important de lâcher un peu la
pression et de déconner avec des amis dans d’autres activités
et sports.
• Albert, Ronaldo et ses collègues ne sont pas trop
turbulents dans les vestiaires ?
A : Des fois, je me dis que bosser avec tous ces jeunes me permet
de rester un kid. Ils sont turbulents et j’ai l’impression quelques
fois de débarquer dans une chambre de sales gosses, mais c’est
mon job et c’est un super job.
• Vous les préparez bien au niveau équipement ?
A : Je me débrouille toujours pour que tout soit nickel avant les
matchs, vous savez, les serviettes, les caleçons, les chaussettes,
trier tous les t-shirts de l’équipe, les shorts et m’assurer que tout
soit bien en place.
R : Tout le monde travaille dur pour la victoire… †
Sébastien
numéro 5

eldoradio
The Killers,
Day & Age
De Killers-Sänger Brandon Flowers ass e Fall fir d’Psychiatrie: Um 3. Album vun senger Band séngt hie vu
Kinniken, Prënzen, Models, Moundmänner an exotesche Cocktailer am Wüstesand.
Scho mam Opener „Losing Touch“ fänkt et un: en Homage
un d’Psychedelic Furs, New Wave-Helden aus den 80er, déi
d’Killers hei bis an den Detail kopéieren – inklusiv SaxophonSolo a Weltënnergangsszenario. Wat wierklech Stil huet. Bei
der éischter Single „Human“ zerwéieren The Killers sech bei
Band Aids hirem „Do They Know It’s Christmas?“ a kombinéieren dat ganzt mat engem gesellschaftskriteschen Text: „Are
we human – or are we dancers?“
Mee genee des Pluralitéit aus Genialitéit a gekonnte Referenzen zitt sech wéi e roude Fuedem duerch dat gesamt Wierk.
Sou erënnert „Spaceman“ un ee Mix aus Roxy Music an d’Flip-

numéro 5
pers. „Joy Ride“ ass en Ausfluch an d’Disco-Lager a liwwert di
musikalesch Grondlag fir ee Sundowner an der Sierra Madre
– mat schéine Fraen, faarwege Cocktailer an dem Bryan Ferry
als Barkeeper. Dogéint erweist sech „A Dustland Fairytale“
als Mini-Musical, an deem d’Cinderella, den Däiwel an divers
Prënzen em e Kinnekräich aus Bombast a Pathos kämpfen.
Woubäi et d’Hären aus Las Vegas heinsdo iwwerdreiwen. Grad
op der zweeter Halschent vun der CD, wou si Simple Minds mat
den Talking Heads a mam Paul Simon kombinéieren („This
Is Your Life“), de „Sunshine Reggae“ vun Laid Back operstoe
loossen (als „I Can’t Stay“), Foreigner hiren Titel „Urgent“ recycelen an dann zum finalen Knock-out usetzen: De 7 Minutte
laangen „Goodnight. Travel Well“, dat wéi The Cure an der
Bombast-Rock-Hell kléngt. An trotzdem kann een nëmme schmunzelen. Einfach, well et sou iwwerdréit an sou absurd ass,
dass et schonn nees Spaass mécht. †
Kanye West, 808s
& Heartbreak
Crédit photo : Willy Vanderperre
De Kanye West gëlt als Pionéier vum HipHop. Och op
sengem véierten Album „808s & Heartbreak“ geet en
nees nei Wee’er, fir dëse Museksgenre op en neits ze
revolutionéieren.
Den Titel vun Album gëtt d’Richtung fir, an déi hie sech des
Kéier souwuel musikalesch wéi och inhaltlech bewegt: Zum
engen huet hie sech bei der Produktioun bal exklusiv mat engem bal antiken Drumcomputer beschäftegt, dem Roland 808,
deen Ufank vun den 80er Joeren op de Maart koum an deemools de Wee fräi gemaach huet fir de Succès vun elektronescher
Musek.
Zum aneren dréit sech bei den insgesamt 12 Lidder alles em
d’Léift an all hire Spillarten, déi eben dachs och Leed an Trauer
bedeit. „Heartbreak“ eben. Dee grad mol 31 Joer alen zéngfache Grammy-Gewënner huet domat säi perséinlechsten Album virgeluegt, an et schéngt sou, wéi wann hien an de leschte
Méint e gutt Stéck méi erwuessen a méi räif gi wier.
Nodenklech an eescht Momenter gouf et zwar och op senge
leschten Alben ëmmer nees, awer des Kéier dominéiere Midtempo-Nummere mat melancholesche Kompositiounen. Bis op
„Paranoid“ sicht een emsoss no funky Dancefloor-Titelen.
Wann ee sech op des Grondstëmmung allerdéngs aléisst, dann
erschléisst sech no an no d’Villschichtegkeet vun dësem Album,
mat deem sech de Museker aus Chicago bal komplett vum klasseschen HipHop fort bewegt. Ausdrock a Gefill sti bei senger
Aarbecht am Mëttelpunkt.
Grouss Gesten kann ee beim Sange jo och wäitaus besser a
méi androcksvoll presentéiere wéi mat poléierte Rhymes. Eent
huet sech allerdéngs ëmmer nach net geännert: Iwwer mangelnd Selbstbewosstsinn musse mir eis beim Kanye West weiderhi keng Suerge man. Fir een, dee vu sech behaapt, de „Louis
Vuitton vum Pop“ ze sinn, schéngen Onsécherheet an Zweiwel
un den eegene Fäegkeeten ëmmer nach friem ze sinn. †
Christine Delvaux
numéro 5

metropolis
Milan
Shopping, patrimoine, et grand luxe au programme
de notre escapade à Milan. Encore une fois, Metropolis nous a gâtés !
Cerise sur le gâteau : mon collègue fête ses 29 ans…
Salute !
Metropolis
A peine plus d’une petite heure nous sépare de la capitale lombarde, et si le vol Luxair qui nous y emmène est certes prévu
un peu tôt, le plateau breakfast et le sourire de Tanya, notre
hôtesse, auront vite fait de nous ouvrir grand les yeux.
Arrivés à Milan, nous choisissons le transfert en bus pour rejoindre le centre-ville (pratique : ils vous attendent à la sortie
de l’aéroport, pas cher : seulement 7€) car notre hôtel est plus
qu’au centre, il est à l’hyper centre, à la croisée des chemins !
Trois jours dans une grande ville européenne, business class et
hôtel grand luxe, Metropolis s’occupe de tout. L’hôtel De La
Ville, somptueux établissement 4 étoiles situé juste derrière la
piazza del Duomo nous apparaît de suite comme le havre de
paix idéal. Chambre tout confort, espace spa où nous aurons
l’occasion de passer du sauna au jacuzzi, au hamman, au jacuzzi… et l’endroit idéal pour faire une pause digestive dans
un canapé club en cuir : le bar de l’hôtel.

numéro 5
Capitale économique chargée d’histoire
Milan, 1,5 million d’habitants, ses banquiers, ses Porsche
Cayenne prêtes à engloutir la première Smart qui tenterait de
les doubler… La ville est riche et il faut peu de temps pour être
mis au parfum. Capitale du luxe, elle nous incite à faire des
folies. A-t-elle besoin d’insister ?
Le programme est chargé car Milano la bella regorge de richesses et de surprises… Premier coup de foudre : le Duomo,
la cathédrale de Milan, considérée comme le plus bel exemple
d’architecture gothique au sud des Alpes. A peine lui avons
nous tourné le dos que nous décidons de nous engouffrer dans
la Galleria Vittorio Emmanuele, LA galerie marchande la plus
célèbre de Milan. Passage obligatoire du touriste de base, elle
reste aussi un des endroits les plus prisés des Milanais. Immédiatement nous tombons sous le charme du lieu. Dôme de
verre, inévitables boutiques de luxe (Prada, Louis Vuitton…),
elle forme, selon Kafka « une croix où l’air souffle en liberté ».
Si le ciel devient capricieux, engouffrez-vous dans le métro,
ses 3 lignes vous emmèneront partout pour seulement 1 euro.
Autre solution : le tramway, avec 287 km de voies qui traversent l’ensemble de l’agglo, c’est l’un des réseaux les plus étendus du monde.
Nombreux sont les peintres qui ont exercé à Milan. Pour ne
citer qu’eux, Il Carravaggio et Leonardo Da Vinci qui y a peint
« La Cène ». Cette œuvre, réalisée entre 1495 et 1497, représente le moment où Jésus annonce aux apôtres que l’un d’eux
le trahira. Par le geste d’un des convives qui traduit le mouvement circulaire des yeux des apôtres autour de la table, ils
se demandent qui d’eux sera le traître. Pour participer à cette
interrogation tragique, rendez-vous à la salle du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie.
Rossoneri vs Nerazzurri
Comment parler de Milan sans parler football, sans aborder le
combat des sempiternels frères ennemis que sont le Milan AC
et l’Inter ? Les deux clubs qui collectionnent titres européens
et nationaux se partagent le stade San Siro, l’une des arènes les
plus mythiques du monde du football. Chaque week-end 80
000 supporters y chantent à la gloire de leurs héros.
Ronaldo a brillé à l’Inter, s’est éteint au Milan, Kaka a pris son
ballon doré chez les rouges et noirs et aujourd’hui, l’attaquant
qui fait vibrer les fans des nerazzurris signe son nom d’un Z qui
veut dire Zlatan.
Si le cœur vous en dit, les matchs ont lieu les dimanches aprèsmidi, sinon vous pourrez tout de même ramener un souvenir
à votre pote footeux. Bouteilles de vin officielles de l’Inter ou
maillot de Sir Beckham, la nouvelle recrue du Milan, nul besoin de s’éloigner du centre pour croiser des boutiques à l’effigie des deux clubs.
Trattoria i ristorante
Midi approche, et mon compère s’interroge : « où serions-nous
le mieux maintenant ? » Réponse : attablés, bien au chaud. En
bons épicuriens qui se respectent, nous poussons la porte d’il
Kaimano, un charmant ristorante où les businessmen locaux
viennent déguster salades capreses, polpettines, papardelles,
pizze et autres rigatonis al ragù. Première approche avec la
gatronomie italienne : nous sommes convaincus.
Pour se restaurer à Milan, arpentez le quartier de la Brera (nous
y sommes désormais connus !) et choisissez comme bon vous
semble votre table, vous ne risquez pas d’être déçus. Oubliez
aussi toute idée de déguster une bouteille de vin étranger. Barbera, Nebbiolo, ou Sassela, il devrait vous falloir bien plus d’un
week-end pour faire le tour de la production régionale. Quant
à nous, nous pouvons dorénavant nous targuer de ne pas avoir
failli à cette mission.
Capitale internationale de la Mode :
Si la fashion week italienne a lieu chaque année à Milan, ce
n’est pas un hasard. La capitale économique de l’Italie vit au
rythme du luxe et de la mode. Quittez la via Brera en direction
de la via Montenapoleone, vous voici dans le temple des plus
fameux designers italiens, au royaume des plus belles griffes
du moment : Fendi, Cesare Paciotti et Costume National via
Sant’ Andrea, Sergio Rossi et Bottega Venetta via della Spiga.
Une fois (votre portefeuille) épuisé par cette belle ballade, une
petite pause autour d’un espresso ristretto ne pourra que vous
remettre d’aplomb.
numéro 5

metropolis
La notte, la notte…
Oui, nous sommes au mois de décembre, et non, il ne fait pas
chaud à Milan. Alors que faire une fois la nuit tombée ? Sortir,
et à ce sujet on peut désormais affirmer que la mode n’est pas
la seule spécialité locale… Tant de visites nous ayant épuisés,
direction la terrasse chauffée du Bar Straf, au menu : birra
italiana i antipasti misto. Le décor : art contemporain et divas
italiennes. Mise en bouche…
Passage obligatoire à table pour nos deux gastronomes car la
notte milanese ne fait que commencer, mieux vaut donc prendre des forces. Pour boire un verre et prendre la température
avant de faire des folies, essayez le quartier des Navigli (métro
Porta Genova), ici les pubs sont au bord des canaux ou mieux
encore, sur des péniches.
Il ne reste plus qu’à se laisser séduire par les clubs branchés de
la ville : club Hollywood ou il Gattopardo, ici la hype a pour
seule frontière celle du luxe. On y croise les stars locales du
Calcio venues préparer leur match du dimanche dans les bras
des plus belles raggazi de Lombardie. Petit conseil de clubber :
gardez votre coupe de Ruinart à la main, il n’y a de place sur le
bar que pour les jambes interminables des starlettes !
Fin du week-end, retour sur terre. Demain lundi, moral dans
les chaussettes. Heureusement Mike nous aide à faire passer la
pilule. Mike, c’est notre steward Luxair qui, tout sourire, nous
propose d’accompagner notre tartare de saumon par un excellent Riesling… †
Christophe Hanesse

numéro 5
Samedi 07.02.2009 20:00
Grand Auditorium
The Unusual Suspects
«Scotland’s one & only celtic big band» – cornemuse,
Brass & Cie dans le feu de l’action
Extraits audiovisuels sur notre site internet.
Tickets: 15 / 25 / 35 € (< 27: 9 / 15 / 21 €)
(+352) 26 32 26 32 // www.philharmonie.lu
vitrine

numéro 5
Mis en flacon
Réalisation : Pascal Monfort
Photos : D.R.
numéro 5

vitrine
Comme une
rencontre

numéro 5
numéro 5

vitrine
Modetrotter :
not just another e-shop
Selon vous, la mode serait la même de Paris à Berlin
en passant par New York, Londres ou Stockholm ?
Marie Courroy n’est pas de votre avis et nous explique
en quoi Modetrotter.com, son nouveau bébé, nous fait
porter un regard différent sur l’e-shopping.
• Parle-nous de ton site Mode Trotter, quelle est sa
spécificité ?
Modetrotter est un e-shop de vêtements de créateurs plutôt
haut de gamme. Il s’articule autour de 5 villes : Londres, Paris,
New York, Berlin et Stockholm et l’idée est de montrer différentes manières de porter un même vêtement selon les diffé-
rences de styles entre les pays. Autre spécificité, mes copines
font office de mannequins pour aider les clientes à s’identifier
plus facilement !
• D’où t’est venue l’idée de te lancer dans une telle
aventure ?
Elle est venue d’un manque dans le secteur du e-commerce
en Europe et particulièrement en France. La plupart des sites
américains que j’aime ne livrent pas en France et les marques
distribuées sont introuvables pour nous petites Françaises.
• Selon toi, qu’est-ce qui différencie les « modeuses » des 5 capitales sur lesquelles s’axe tout ton
concept ?
À Londres, les filles n’hésitent pas à être « overdressed ». La
Française est plus chic. A Berlin, la modeuse est ultra pointue,
mixe le vintage et le neuf. A Stockholm, on s’habille simple
mais efficace.
• Comment s’est fait le choix des marques que tu
diffuses sur ton site ? Comment choisis-tu tes collections ?
Je ne prends que des marques qui ne sont pas encore (ou très
peu) diffusées en France pour qu’il y ait un réel intérêt à venir
sur mon site. Je choisis au coup de cœur, peu importe les tendances finalement.
• As-tu l’impression que Modetrotter s’adresse à
une cible particulière ?
Modetrotter s’adresse, du fait de sa gamme de prix, à une clientèle âgée plutôt entre 25 et 40 ans. C’est surtout une histoire
de pouvoir d’achat. J’essaie de satisfaire toutes les filles. J’aime
l’idée de toucher un public relativement large.
J’essaie également de sortir du clivage mode = Paris.
Le e-commerce est une véritable mine d’or pour les filles de
province.
• Quelles sont les « it-pièces » de ta sélection été ?
J’ai eu un coup de cœur pour la marque Dévastée et pour
Roseanna. J’ai hâte également de recevoir les boyfriend jeans
Raven Denim, les sacs George et la pochette python jaune citronnelle de Lelya.
• Le petit mot de la fin ?
Modetrotter.com a été fait avec beaucoup d’amour, j’espère
qu’il montre qu’il a une âme et n’est pas juste un simple
e-shop ! †
www.punky-b.com/ Punky b

numéro 5
e
Basta
Così,
un concentré d’Italie
Buon gusto
& petits prix
Murs XVIIe
& ambiance lounge
À deux
comme à cinquante
Vins de plaisir
& grands crus
Déjeuners sur le pouce
& dîners gastronomiques
Prosecco Bar - Restaurant
10 rue Louvigny Luxembourg/Ville
Tél. : +352 26 26 85 85 - www.bastacosi.lu
trippin
David Garrel
« Je rêve d’exploser
le record du monde. »
David, c’est le genre d’animal qui énerve, galbé, racé
et férocement sympa, une espèce de beau mâle en
voie d’extinction qui gravite près des points d’eau,
toujours prêt à bondir sur le troupeau de jeunes gazelles dont justement, tu étais à l’affût depuis des
plombes. Entretien avec le windsurfer qui inscrira le
Luxembourg dans le Guiness book des records.
• Alcool, cigarette, drogue ?
T’es fou, c’est dangereux ces trucs-là.
• Tu te shootes à quoi alors ?
A l’adrénaline et au sport !
• Ça marche encore ce genre de discours ?
A plus de 70 km/h quand tu chutes, l’eau ressemble affreusement à du béton et ça te met une sorte de pression qui fait
mal.

numéro 5
• Ton palmarès ?
Je squatte le top 10 mondial depuis un bon bout de temps et
mon record personnel de vitesse est de 45,93 nœuds, soit 93
km/h. Je rêve d’exploser le record du monde de 49,09 nœuds.
• Le windsurf t’as rendu riche ?
Riche de passion et c’est d’ailleurs ce qui me fait toujours avancer. Pour le reste, je suis toujours à la recherche de nouveaux
sponsors.
• T’as quel âge ?
38 piges mais j’ai jamais grandi.
• Moi pareil !†
Sébastien
communiqu
L’iPhone 3G,
comment s’en passer ?
Tous les techies en raffolent, et c’est une fois qu’on
l’a dans les mains qu’on comprend pourquoi : un vrai
concentré de technologie au creux de la main, un
iPod-Youtube-Console de jeux-GPS qui en plus fait
téléphone…
La qualité des images est bluffante, de quoi vous divertir dans
les transports en commun, ou encore à une soirée particulièrement ennuyeuse!
Disponible en 8 et 16 GB, il vous permet de stocker autant de
musique qu’un iPod Nano nouvelle génération et de regarder
vos vidéos sur un écran panoramique, mais aussi de surfer à
haut débit grâce à la 3G.
Côté loisirs, l’expérience gaming rend vite accro : on vous recommande notamment PacMan en mode accéléromètre (le
personnage suit les mouvements effectués par le téléphone),
de quoi raviver des souvenirs en découvrant de nouvelles sensations.
La fonction GPS, associée à un support voiture adéquat, vous
guide pas à pas jusqu’à destination. Pratique, l’application intègre Google Earth et vous permet d’obtenir une image satellite
d’un frôlement d’écran.
Bref, avec deux doigts d’astuce, les possibilités de ce petit bijou
high tech sont illimitées… À découvrir sans plus attendre sur
iphone3g.luxgsm.lu †
numéro 5

A6CJ>I
POST-REPORT
DU KNIGHT CLUBBER!
La nuit sera toujours plus belle que le jour.
Hangover, ou comment je post-reportise les soirées
où tu n’es pas allé.
« Dieu a un plan pour toi ». J’ai reçu 1000 fois ce spam et j’ai
cru autant de fois que le Seigneur voulait m’inviter dans une
soirée privée avec open-bar champagne, mannequins, luxure et
stupre. Heureusement, certains organisateurs de soirées ne se
prennent pas pour l’Etre Suprême et n’oublient pas leur Knight
Clubber préféré, toujours à l’affût de bons plans. Les cartons
reçus, il me restait à faire un choix. Attiré par l’idée alléchante
numéro d’un open bar Perrier-Jouët, l’option fut prise d’honorer de
ma présence la sortie du dernier numéro du magazine « Made
in Luxe ». Le garage Mercedes, transformé en podium géant,
accueillait la crème de la hype luxembourgeoise pour assister à un défilé de mode et au lancement du nouveau 4X4 de
la marque allemande. Le cocktail était parfait. Le champagne
délicieux coulait à flot, les agapes variés et originaux comme le
poisson cru et le risotto milanais ont fini de nous convaincre
sur le bien-fondé de notre choix ! Dieu n’avait pas fait le déplacement mais il avait dû donner son carton aux plus ravissantes
de ses brebis… †
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Breakfast with Phoebe Winter
Mid morning with Simon Moore and Lloyd Brant
Eclectic Lunch with Ben Andrews
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
numéro 5
numéro 5

tea & biscuits
Tea and Biscuits
Tea
Well, I’m not too sure where 2008 went but it is
now drawing to a close and we can look forward to
another year, maybe one that will include a summer. We can but hope. Someone told me years ago
that the older you get the faster the years go by,
and if 2008 is anything to go by, it is certainly true.
This, the final month of 2008, sees me attempting
to list my top five favourite albums of this past year
(not easy I can assure you), in addition to all of our
regular features. Merry Christmas and all the best
for 2009!
Albums of the Year (in no particular order)
MGMT – Oracular Spectacular: I can still remember the
first time I heard ‘Time to Pretend’ and can honestly say it was
one of those songs which just hooked me immediately. I rarely
order an album on the strength of one song but I did just that
with ‘Oracular Spectacular’ and was very happy that I did. Full
of other gems such as ‘Kids’ and ‘Electric Feel’, this is a first
class debut from the boys from Brooklyn.
Cut Copy – In Ghost Colours: Picked this up in Australia last April, well before its European release and it became the soundtrack of that trip. The second album release
by this Australian indie/electro trio is so full of sun drenched cosmic pop songs like ‘Lights and Music’ and ‘Hearts
on Fire’, that it is impossible to ignore, and for that reason
among many others, I include it here.
Kings of Leon – Only By The Night: After waiting impatiently through the summer for their fourth album to be released, we were not to be disappointed. Another fine piece of
work from the Tennessee band which is so jam-packed with
tunes including ‘Sex on Fire’ and ‘Use Somebody’, that naming
this in my albums of the year was by the far one of the easiest
choices I have had to make in 2008.

numéro 5
Death Cab For Cutie – Narrow Stairs: Finally got to
see this band live very recently and was suitably impressed.
They are often compared to Coldplay, which is unfair, because these guys are a million miles better and actually not
very similar at all. This, their fifth album, includes tracks
such as ‘Cath’ and “I Will Possess Your Heart’. These songs
in particular demonstrate the genius of singer Ben Gibbard’s
lyrics and vocal talent. Brilliant band, brilliant album.
Foals – Antidotes: Was a tough choice between this and
Lykke Li’s album ‘Youth Novels’ for this, the final spot in my
top five albums of the year. I decided on Foals as I have owned
it longer and despite listening to it repeatedly I am still impressed with the fresh sound of songs such ‘Olympic Airways’
and ‘Cassius’. Vocally brilliant and refreshingly different.
Biscuits
Time for me to play Scrooge, I guess. I hate reflecting, through mirrors and I get along fine, but leafing
through memories is a non-event for me. You can
spend ages fondly paddling in the tepid pools of experience and in one way or another it (the memory)
will have changed from the original feeling. Traditionally New Year is a time for distinguishing something
was fundamentally wrong with what has gone before
and you are encouraged to list ways in order to fix ‘it’.
Often times that list isn’t worth the paper it’s written
on. So the question is ‘’Why Bother?’ Now, on a personal level 2008 is definitively one of the best years
I’ll ‘experience’ but I’ll look forward instead of backward. 2009 could, and should, offer up something
altogether different. Until then here is my year in 5
albums:
Albums of the Year
Friendly Fires - Friendly Fires: Media darlings MGMT
are eschewed here, in favour of these rapscallions from the
South of England. Jump In The Pool and Paris are as close to
Single of the Year material as you’ll likely get, that there are at
least a half dozen scuzzed up indie/funk slabs of genius on par
with the early singles, pinpoints exactly why the heat on ver
Fires (sic) is turned up high.
The Last Shadow Puppets – The Age Of The Understatement: When Alex Turner said he was going to
release something a bit different to his day job, Arctic fans
went doollaly. His teaming with Miles Kane of The Rascals
proposed a more mature sound that echoed Scott Walker.
Atmospheric, lavishly produces and if these boys don’t do
a Bond theme soon then something is very wrong in the
world.
Uzi & Ari – Headworms: Ben Shepard is improving his
craft with each and every release. His scope, range and songwriting dexterity now writ widescreen with added orchestral flourishes and less willfully awkward time signatures.
Happily, trips through Missoula, Wolf Eggs, and the divine
Thumbsucker are joyous, uplifting aural pleasures. I doff my
cap once again Sir.
TV On The Radio – Dear Science: Been a fan of this
oddball NYC crew for ages now. Dear Science is the album that
has resulted in Tunde Adebimpe & cohorts being pressed firmly
to the collective bosom of the music press. Their still out-there
but now the other-worldliness is married to a driving pop/rock
sensibility. Excellent from start to finish.
One from home:
Artaban – Landscapes: Came at me from way out of Leftfield. Which, with a dab of poetic license, surely must have
been an influence on this ambient/electro record. Sibling’s
Max & Charles have created a Boards Of Canada-esque belter
here. And with that exclamation comes a new favorite local
band to champion. The T-Shirts are natty too. †
Ben Andrews and Steps Lowe
numéro 5
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
numéro 5
numéro 5

 table
File dans ta cuisine !
Si tu en as marre des plats emballés sous vide, si dans
ton frigo, il ne reste que 3 bières et les miettes du
plat chinois d’hier, si le monsieur du kébab en bas de
chez toi t’appelle par ton prénom, tu es mon homme/
ma femme… Ohohoho ! Calme-toi et n’y vois rien de
sexuel… dis donc t’es un rapide toi !
Non, je veux dire que tu es ma cible, mon client
type… bref, cette merveilleuse rubrique culinaire
écrite par moi-je est pour toi !
Crumble aux pommes
Le principe est simple : je t’offre la possibilité une fois par mois
de te la jouer « grand chef » devant tes amis.
Courage petit scarabée de la popote, laisse-toi guider par tata
Mari. Alors pour ce premier essai, du simple, du facile et du
pas cher :
Il te faut :
- 4 pommes
- 1 cuillère à soupe de beurre
- 2 cuillères à soupe de sucre roux
- de la cannelle en poudre
- 100g de farine
- 50g de sucre
- 30g de beurre
Avec le crumble mon pote… t’as tout bon !
Impossible de se planter… IM-PO-SSIBLE !
Si, si, même toi qui découvres ton four, tu vas réussir ce dessert.
Alors moi je te propose le crumble aux pommes, mais libre à toi
d’utiliser d’autres fruits. Par exemple : poire, fruits rouges, mais
également, soyons fous, des duos de fruits (je sais c’est dingue !)
kiwis/bananes ou pommes/rhubarbe.
Tu commences par préchauffer ton four à 180°C. Puis dans tes
placards, tu cherches un plat à gratin que tu tartines de beurre.
Tu découpes tes pommes en quartiers, en cubes ou en bâtonnets… surprends-moi !
Tu les mets dans le plat à gratin, tu saupoudres de cannelle et
de sucre roux. Et tu prépares ton crumble.
Tu mélanges farine, beurre mou et sucre avec les doigts afin
d’obtenir des miettes de pâte. Attention si la pâte est trop friable, tu ajoutes quelques gouttes d’eau et si la pâte est trop compacte, tu ajoutes un peu de farine et de sucre… cette partie de
la recette se fait en free style… prends-toi en main petit !
Tu répartis les miettes de pâte sur les pommes.
Et tu mets ton plat au four pendant 30 minutes.
Bon, pour une première fois dans ta cuisine, c’est pas mal non ?
On recommence pour le prochain numéro. †
Tajine vite fait Pour 2 personnes.
- 100g de semoule
- 4 blancs de poulet
- 2 poignées d’olives vertes
- de l’huile d’olive
- sel/poivre et herbes de Provence.
Tu prépares la semoule comme indiqué sur la boite… je sais
c’est super compliqué !
Tu découpes tes blancs de poulet en dés d’environ 5cm et tu les
fais dorer dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.
Tu ajoutes les olives, les herbes de Provence, sel et poivre.
Tu laisses mijoter en touillant de temps en temps pendant
10 minutes.

numéro 5
Mari
epicure
Urban
Belval
Le tout nouveau restaurant-bar Urban Belval plaza
assure à Esch une connexion avec l’Urban City, son
frère aîné de Luxembourg-ville, en misant toujours
sur la qualité et l’originalité, le tout dans un cadre
convivial: des atouts qui ont permis, au spot de la rue
de la Boucherie, de gagner en 2007 et en 2008, aux
CLC award, le prix de la meilleure ambiance des bars
du pays. Maintenant, présentation du nouvel éden de
Belval plaza…
Les frangins Ray et Tom sont aux commandes, depuis 2002, de
l’Urban au centre-ville et viennent d’accoucher, depuis novembre, de leur nouvel établissement à Esch/Belval. Jouxtant la
Rockhal et situé directement à l’entrée du centre commercial
Plaza 1, l’Urban Belval est en résumé un excellent bar qui fait
une excellente cuisine. Le design intérieur est issu de la symbiose du travail de deux architectes, la luxembourgeoise A+T
et l’anglais Julian Taylor. Les deux artistes ont pensé et dessiné
un cadre vraiment sympa. L’endroit est équipé de deux grands
écrans et de plusieurs plasmas pour suivre en direct le foot, le
rugby et les suggestions culinaires du jour.
Aux fourneaux, le chef Christophe Karleskind mitonne ses spécialités avec fierté sur ses pierres de lave, rendant aux grillades un fumet incomparable. Le marmiton a déjà eu l’honneur
de bosser chez les plus grands chefs étoilés : Bocuse, Loiseau,
Lameloise et, last but not least, a également eu l’honneur de
travailler pour l’ancien président français, Jacques Chirac.
L’Urban Belval confie ses platines chaque vendredi et samedi
à des DJs et assurent, lors des gros concerts à la Rockhal, des
soirées en adéquation avec la programmation de la salle. On
se souvient de la soirée Sigur Rós ou de l’after de Slipknot.
Il manquait, avenue du Rock’n Roll, un vrai lieu pour boire
un dernier verre après les concerts et finir la soirée agréablement, c’est désormais chose faite avec l’Urban Belval, ouvert
365 jours par an dès 9 h du matin… †
Urban Belval
Plaza 1, 7 Avenue du Rock’n’Roll, Esch/Belval L-4361
Tel : 00352 26573281
www.urban.lu
Sébastien
numéro 5

epicure
Théâtre
de l’Opéra
Déjà quinze ans que le théâtre de l’Opéra séduit, au
100 rue du Rollingergrund, les gourmets de la capitale. Cette belle bâtisse au passé sulfureux abritait une
maison close et s’est désormais reconvertie en maison Clausse pour le plaisir des passionnés de bonne
table.
Le mercredi 3 décembre, Marc Clausse et son équipe ont soufflé les quinze bougies du restaurant. La fête d’anniversaire était
particulièrement réussie et la direction tient à remercier ses
partenaires : Bernard Massard, Othon Schmitt, Nestlé-Waters,
Coca et Moka d’or.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore le restaurant ou qui
seraient arrivés récemment sur la place luxembourgeoise, le
Théâtre de l’Opéra s’agence sur 3 niveaux, 4 salles, 2 terrasses
d’été et 80 couverts. Le cadre combine les charmes de cette
demeure du 19ème siècle à une déco résolument dans l’air du
temps. Le second étage s’ouvre sur une mezzanine centrale et
dispose d’une cheminée au feu de bois : effet garanti. Les murs
de l’établissement exposent, à la manière d’une galerie, les œuvres d’artistes et c’est actuellement Dani Neumann qui exhibe
ses tableaux.
Le chef, Yvon Bruno, pratique subtilement son art culinaire en
prenant soin de célébrer chaque douceur de la culture méditerranéenne et c’est un véritable cadeau qu’il nous fait partager
dans nos assiettes. La maison a pris soin de sélectionner les
meilleurs vins pour accompagner les mets délicats qu’elle propose au fil de sa carte. †
Théâtre de l’Opéra
100 rue du Rollingergrund
L-2440 Luxembourg
Tel 25 10 33
Fax 25 10 29
www.opera.lu
opera@pt.lu
Ouvert de 12h à 14 h et de 19 h à 22 h.
Fermé samedi midi, dimanche et jours fériés
Sébastien

numéro 5
Byblos Club, 58 rue du Fort Neipperg
L-2230 Luxembourg
Tel : +352 2487 3321 / Fax : +352 2487 3321
Heures d’ouverture Mercredi-Jeudi : 24h à 6h
Vendredi-Samedi : 23h à 8h / Dimanche : 24h à 6h
reservations@byblos.lu
www.byblos.lu
lfi
Crise,
vous avez dit crise ?
Pour en finir avec cette idée selon laquelle « la crise »
serait bien parmi nous, j’ai aujourd’hui envie d’en finir avec le politiquement correct et de tordre le cou
aux idées reçues.
Premier constat : la crise que nous connaissons aujourd’hui
est, rappelons-le, ni plus ni moins qu’une crise financière qui
touche avant tout les épargnants. A ce jour, peu de personnes
dans la population détiennent un portefeuille de valeurs mobilières dont la chute serait directement nuisible à leur pouvoir
d’achat. La baisse des portefeuilles n’affectera pas la consommation, puisque ces avoirs sont destinés à être conservés par
leurs propriétaires sur une période longue. Donc pas trop de
soucis à se faire de ce côté.
Deuxième constat : la crise du secteur automobile. Cette crise affecte un secteur certes pourvoyeur d’emplois, mais à ce
jour, la consommation de véhicules reste relativement faible
en Europe : connaissez-vous beaucoup de ménages changeant
de véhicules tous les ans ? Pas moi en tout cas… La baisse
de production dans le secteur automobile ne fait que traduire
une frilosité des automobilistes à vouloir changer leur véhicule compte tenu de la pression médiatique faisant état d’un
contexte pour le moins difficile.
Troisième constat : il suffit de se rendre dans les rues en ce
moment, afin de se rendre compte que les consommateurs font
le plein : les caddies sont toujours aussi garnis et les paniers
de victuailles n’ont manifestement pas de soucis de conjoncture, d’autant plus que les prix de nombreux produits ont cessé
d’augmenter ou ont même commencé à baisser grâce à la chute
des prix des matières premières. La crise de la consommation
dont les médias nous ont tant rabattu les oreilles ne fait pas
encore parler d’elle.
Quatrième constat : d’un point de vue strictement économique,
les opérations d’acquisition ou de création d’entreprise, bien
qu’elles aient effectivement marqué le pas, ne sont pas pour
autant au point mort ; nombre d’entrepreneurs considèrent
aujourd’hui que ce point bas du marché est au contraire une
opportunité à saisir pour créer de nouveaux business ou en
racheter d’autres. Là encore, la « crise » semble ne pas avoir eu
le dernier mot.
Somme toute, bien qu’un mouvement de ralentissement soit
certes perceptible, il ne faut pas perdre de vue que la terre
continue de tourner. Cette récession n’est que conjoncturelle et
ne sera plus qu’un mauvais souvenir dans quelques mois.
Ps : sur ce, je vous laisse, j’ai mes emplettes à faire… †
Paul Genaud
Illustration Gilles Uzan

numéro 4
numéro 4

lfi
Interview Marc Geib
« C’est capital pour
nous d’être proches
de notre clientèle. »
Petit détour par le sud du pays, pour faire connaissance avec Marc Geib, le jeune directeur dynamique
et sportif de l’agence ING de Differdange.
• Tous les directeurs sont-ils hyper jeunes chez
ING ?
La plupart oui et c’est d’ailleurs une des principales caractéristiques d’ING d’encourager les jeunes talents bourrés de motivation.
• Votre parcours ?
Je suis entré chez ING en 2005, au département Desk Clientèle
Professionnelle; pendant plus d’un an, j’y ai exercé la fonction
de support au réseau d’agences pour le suivi de la clientèle
professionnelle et en novembre 2006, j’ai été promu directeur
de l’agence de Differdange.
• Adoptez-vous une philosophie spéciale à Differdange ?
ING est un grand groupe mondial d’origine néerlandaise, présent dans plus de 50 pays mais aussi très actif au niveau de
la population locale. C’est capital pour nous d’être proches de
notre clientèle et de bien saisir la mentalité de ceux qui nous
font confiance. Differdange, c’est une ville mixte du sud, qui
compte 20 000 habitants, issus pour la plupart de la sidérurgie. La ville bouge et avec ING, nous motivons activement ce
dynamisme.
• Vous participez aux activités locales ?
Bien sûr, par exemple, en ce moment nous sommes sponsor
officiel de la piste de ski de fond de la municipalité et toute
l’agence participera à cet événement. Nous avons un stand
pour dialoguer avec nos clients en dehors du cadre bancaire
et je prends aussi le départ de la course de relais avec d’autres
directeurs d’agence, des hommes politiques et des sportifs de
haut niveau comme les frères Schleck.
• Vous êtes proche de votre clientèle ?
Nous essayons d’être disponibles en dehors des heures d’ouverture, d’assurer un suivi complet de chaque projet et d’étudier
chaque problématique au cas par cas.

numéro 4
• Differdange for ever ?
Exactement, et tous les employés de l’agence sont de Differdange. Je joue moi-même au handball dans le club de la ville.
• C’est une bonne équipe ?
Nous nous améliorons beaucoup et notre équipe est actuellement troisième du classement national.
• Vous participerez cette année au Marathon ING
de Luxembourg Ville ?
C’est prévu, reste à savoir si j’aurai suffisamment de temps pour
m’entraîner. †
Sébastien
Que représentent 25 € par mois pour vous ?
Que représentent 25 € par mois
pour vous ?
Imaginez que demain quelqu’un vous
C’est surtout cette form
les offre, est-ce que vous pensez
scolaire qui permettra plus ta
que ce geste sympa pourrait
ces enfants de briser le c
changer quelque chose à votre vie?
vicieux de la pauvreté et de m
Imaginez que demain
quelqu’un
vousimaginez
les offre,
Probablement
pas,
mais
une qu’un
vie libre
et indépendante.
Qu’est-ce
parrainage?
est-ce que vous pensez que ce geste sympa
qu’avec
ces mêmes 25 €, vous Dans ce programme, nous cherchons à motipourrait changer quelque chose à votre vie?
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mêmes 25 €, vous
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une contribution
de 25 € par
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duperspective
tiers monde.
humainà beaucoup
moinsdechance
Ces 25 € permettent
l’orphelinat d’abriter,
monde.
nourrir, de contribuer,
vêtir, de soigner et
unde donner
tant une
soit pe
formation à des enfants abandonnés.
l’amélioration des conditions d
C’est surtout cette formation scolaire qui perTiers
Monde.
mettra plusde
tardces
à cesoubliés
enfants dedu
briser
le cercle vicieux de la pauvreté et de mener une vie
libre et indépendante.
Pour vous aussi ?
Pour nous, le parrainage est le moyen de tendre la main à un être humain beaucoup moins
chanceux et de contribuer, un tant soit peu,
Si oui, trouvez de plus am
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steve's corner
EVENT TIPP
SKA PUNK FESTIVAL
Den 10. Januar 2009 ass nees de renoméierten Ska
Punk Festival an der Escher Rockhal. 6 Acts rocken
de ganzen Owend a brengen de Public zum danzen.
Ech hu mech am Virfeld mam Organisateur Paul Matzet vun Ashcan Records iwer de Festival ënnrhaalen.
• Wéi koum et zum Ska Punk Festival?
Ashcan Records (a.s.b.l.) ass e Collectiv vun ongeféier 10 Leit.
Mir organiséieren lokal Concerten am (Ska)-Punk Beräich a
wollten aus dem üblechen Caféen eraus. Dobei koum dass mir
och emol méi grouss Ska Punk Acts op Lëtzebuerg brengen
wollten. D’Rockhal war als Location perfekt, an esou schaffen
mir zanter 4 4 Joer mat hinnen zesummen.
• Gëtt et dann eigentlech eng Ska-Szeen hei am
Land?
Wou mier firun 5 Joer den éischten Ska Punk Festival organiseiert hun gouf et eng gut etabléiert Ska Punk Szeen hei a
Lëtzebuerg. D’Toxkäpp waren eng vun den gefrootstenen Band
an haten sech eng grouss Fanbase opgebaut! Wou et mat den
Toxkäpp eriwer war, ass och déi esougenannten Szeen gestuerwen. Demno kann een haut net méi vun enger richteger „Ska
Punk Szeen“ schwetzen. Waat ons um Festival allerdengs ganz
staark opgefall ass, ass dass all Joers Leit aus deenen verschiddensten Genren zesummen komme fir sech hei een Owend ze
emseséieren. Ska Punk ass einfach eng Musek déi een zum
danzen brengt an déi der einfach seet: Maach Party! An ech
mengen daat kann jiddereen, oder? ☺
• Wéi gesäit de Line Up 2009 aus?
Dest Joer hu mir e wierklech internationalen Line-Up. Aus
Lëtzebuerg kommen d’Six Pax, dei d’Leit secher zum matsangen brëngen werten. Och The Disliked sin eng lokal Band. Si
presentéieren eis um Festival hieren neien Album. Dann kommen Spy Kowlik aus Treier déi hei am Land emmer nees gudd
ukommen. Aus Holland kommen Jaya The Cat, eng Band déi
eigendlech zu Boston doheem ass, sech allerdengs elo zu Amsterdam etabléiert huet a mat hierem Mix aus Reggae a Punk de
Public secherlech iwerzeegen wert. Freygolo brengen Energie
vu Nice op
Lëtzebuerg, hei gëtt et Ska Punk vum feinsten. Zu gudder
Läscht hu mir den Mr T-Bone aus Italien. Desen Kënschtler
huet schons a villen italienenschen Bands gespillt a wert ons
den 10ten Januar weisen dass hien op engem ganz héigen Niveau mathaalen kann!
• Paul, ech well Ticketen. Wéi, wou, waat?
Ma wéi all Joers hu mir probéiert den Ticketspräiss esou niddereg wéi méigelech ze halen. Mat enger Prevente vu 15 Euro
fir 6 Bands denken ech dass eis daat nawell gelongen ass. Ticketen kritt een bei allen VVK-Plaatzeb vun der Rockhal, online op www.rockhal.lu an am Olliewood/Gspot Skateshop an
der Stadt! D’Oweskees ass iwerengens 20 Euro. Also léiwer elo
schon en Ticket sëcheren ;). †
Steve Kugener
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numéro 5
numéro 5

blabla
Blabla
Résolution n°1 – On mange et bien ! Il est des jours où il faut
savoir prendre le temps… que l’on n’a pas forcément. Un temps
nécessaire pour soi, pour les autres, ou simplement pour éveiller
nos sens.
Si cette décision de s’accorder un petit break est enfin prise, c’est
chez Léa Linster qu’il faut aller savourer les merveilles qu’elle
seule sait réaliser avec tant de finesse et d’attention.
Ce n’est pas un simple repas qui vous attend : vous allez chez
Léa, à sa table, vous êtes ses invités, dans sa maison et c’est « Avec
Amour » que vous serez reçu.
Sa cuisine de tradition, doit-on le rappeler, est étoilée de multiples récompenses, chef de l’année GaultMillau 2009 ou Bocuse
d’or en 1989, l’éventail de ses talents est reconnu à l’échelle internationale. Pour honorer les rendez-vous avec tous les passionnés de cuisine du monde, elle court, elle court Léa, mais elle se
pose pour vous recevoir avec ce regard qui pétille autant que les
bulles dans votre verre !
C’est la passion qui motive cette femme Chef et cuisinière de
génie, un amour de la table qui compte sur les meilleurs produits du terroir pour vous régaler. Il faut se laisser damner par
sa fameuse selle d’agneau en croûte de pomme de terre, son saumon confit (exceptionnel !) et sa salade de homard à la sauce
estragon… Une valeur sûre qui reste un moment d’exception à
savourer avec délectation.
Ne vous privez pas de ces délicieuses saveurs de l’hiver et offrez
un repas à votre bien-aimé, ce moment restera gravé dans votre
mémoire pour une éternité toute relative à votre envie d’y retourner !!
Crédit photos: Marc Theis
Bon ok, on a terminé de manger tous les chocolats
du calendrier de l’avent… et tous ceux qu’on nous
avait offerts aussi d’ailleurs. Mais ce n’est pas grave
parce qu’un début d’année, c’est plein de bonnes résolutions, alors même si on est tentée de rester collée
à son Netbook, emmitouflée sous un plaid avec des
grosses chaussettes au coin du feu, on se met un petit
coup de pied au popotin pour sortir de la léthargie
hivernale.
Après tout, même quand il neige le monde continue
de tourner ! La preuve, pendant que Guy Richie émet
l’idée de faire tourner Rocco dans un prochain film,
Luxuriant émet quelques propositions de très bonnes
résolutions à prendre pour la rentrée 2009… Prêtes ?
Partez !
Se restaurer – Léa Linster

numéro 5
Se bichonner – Wool and the Gang
Résolution n°2 – On tricote hype, beau et douillet. Vite!
Le tricot branché existe. Vous rêvez de vous confectionner le
bonnet loose de la saison version grosse maille ? Alors direction
le site de Wool and the Gang créé par la très modeuse écolo,
Nadège Winter (ex-femme de Pédro Winter, le manager de Justice… on soupire).
Le concept est simple et ultra fashion : on commande son kit
chic composé d’une pelote de laine, certifiée 100% d’origine péruvienne, ses aiguilles en bois et le patron du modèle choisi sur
le site. Il ne reste plus qu’à s’y mettre ! Personne n’aura le même
knitting project que sa voisine et ça n’a pas de prix.
C’est de la crazy sexy wool je vous dis, avec des couleurs chatoyantes et des matières douces qui donneront vie à des very
private collectors : « fait main, fait malin, fait plaisir, crée le désir »… J’affirme que tester, c’est approuver : easy, funky, funny,
stylie… C’est la Wool du Gang !
www.woolandthegang.com
numéro 5

blabla
Se cultiver – Jérôme Beck
Résolution n°3 – Lire, lire, lire au coin du feu de la cheminée à
l’éthanol que vous avez accrochée au mur à la place de cet écran
plat qui ne sert vraiment plus à rien depuis que le plaisir de lire
est revenu.
A chacune ses délires, on aime l’odeur du papier ou son toucher,
on s’épanche sur un roman ou on rigole sur un tabloïd, moi je
conseille le mix parfait entre le mag et le pavé, j’ai découvert un
Jérôme Beck complètement farfelu au travers des pages de son
bouquin « De quoi tu te plains ? ».
Ex-stagiaire de France 2 chez Christine Bravo (bien avant Ruquier), il a fait un passage par la télé en tant qu’animateur sur
RTL Télé Luxembourg et avec Evelyne Thomas sur RTL9…
Son expérience des coulisses du petit écran, il nous la livre dans
ces 112 pages délicieuses : amour, haine, jalousie et vengeance,
des petites aux immenses frustrations, des menus plaisirs aux
bonheurs intenses, on saura tout de ce que ce « gars d’ici » a
découvert en rôdant derrière l’écran de notre chère télé.
Il est touchant et drôle, accroché au rêve que ce média, qui
squatte notre salon, saura toujours répondre à nos besoins, anticiper nos envies et surtout, surtout, nous faire rêver. Utopique
Jérôme Beck ? Oui, mais c’est sûrement ce qui fera de lui le prochain gai luron malicieux de nos chaînes, après Danielle Gilbert
et Denise Fabre, notre Rupert Everett local a de l’avenir.
Croyez-moi ! Et lisez-le…
www.editions-schortgen.lu
Secrets d’alcôve – Proenza Schouler
Résolution n°4 – On dit adieu aux cartables de bureau et autres
serviettes affreusement ringardes…
On l’attendait avec impatience, le voilà enfin lancé ! PS1, le premier sac de Proenza Schouler, s’annonce déjà comme le it bag
de la saison.
Le duo de créateurs new-yorkais, Lazaro Hernandez et Jack McCollough, s’est amusé à revisiter la besace classique en imaginant
un cartable à porter en bandoulière ou à la main. Il est disponible en cuir, en daim ou en python, un modèle un brin fifties à
adopter en toutes circonstances !
La Cinquième résolution, je vous la laisse. Un peu d’initiative
que diable ! †
Caro
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hangover
Le Parcours Electronique
by the Knight Clubber
Le parcours électronique ou comment devenir hype
sans t’en rendre compte.
La marque de fringue du mois : Cindez
Cindez est la marque de fringue qui colle le mieux avec un
certain esprit clubbing, underground et décalé. Gérée par
Cédric et FX, elle se positionne dans ce mouvement de « gatecrasheurs » de soirées, ces personnes qui s’incrustent dans les
partys les plus privées, les plus courues sans y être conviées.
Leur premier tee-shirt arborait un homme cagoulé, type nationaliste corse, avec l’inscription « Not On The Guest-List ».
L’image résume parfaitement leurs collections qui s’adressent
directement à un public d’anti-clubbers, jamais listés mais qui
réussissent toujours à entrer partout!
Les créateurs s’inscrivent pleinement dans les nouvelles tendances de la communication avec des actions de streetmarketing où les aficionados n’hésitent pas à coller des affiches de
pub dans les endroits les plus divers de la planète (Es Vedra à
Ibiza, Place Stanislas à Nancy, Palais Royal à Paris…)
Cindez fait la jonction entre le streetwear et le monde de la
nuit, la griffe est pas mal plébiscitée par les DJs et les noctambules de l’underground.
Cindez est disponible au magasin Nude,
7-9 rue du Nord, Luxembourg-ville
www.cindez.com
Le disque du mois :
« Darling presents Primary School »
Axel Le Baron, fondateur du label Darling Records, tente un
pari osé en cette fin d’année 2008 qui a consacré l’electro saturée de Justice et du label Edbanger. Son but affiché est de
relancer la house filtrée qui a fait la renommée de la French
Touch dont les meilleurs ambassadeurs restent les Daft Punk
mais qui a valu, hélas, la gloire à un certain nombre de faux artistes pour pseudo mannequins qui se trémoussent (mal) dans
des clubs sans âme. Le pari est risqué pour Darling Records
mais Axel a choisi une stratégie à contre-pied de l’industrie
musicale. Il revient au tout vinyle et ses morceaux basés sur
des boucles filtrées rappellent les meilleurs tracks du Knight
Club ou des Buffalo Bunch. L’artwork s’inscrit dans la lignée de
Crydamoure, le label de Guy-Man et de Rico. Ce dernier signera d’ailleurs son grand retour à la production pour la deuxième
sortie de Darling Records. Une véritable consécration !
Retrouvez ce maxi sur www.darling-records.com. †
Laurent

numéro 5
in web we trust
5 sites Web
pour l’expression artistique
Si tu es de ceux qui sentent monter en eux le besoin
d’exprimer leur créativité, inutile de te couper une
oreille. Quel que soit le moyen que tu as choisi pour
t’exprimer, il existe des solutions très prometteuses et
surtout moins douloureuses.
Threadless
http://threadless.com/
Commençons par le commencement. N’as-tu jamais
rêvé de voir les gens parader
dans la rue en arborant avec
fierté un slogan, une photo ou
une illustration dont tu es
l’auteur? Eh bien sache que
désormais, tu n’as plus d’excuse pour te lancer. Threadless crée des t-shirts, c’est
aussi simple que ça. Non... Threadless crée TES t-shirts. Ils
s’occupent de tout, à toi ensuite de les vendre.
Lulu
http://lulu.com/
Si tu fais partie de la secte
de la plume acerbe qui n’attend qu’un public pour s’exprimer, si tu fais partie des
dessineux à la recherche d’un
support pour exposer leur talent, ou si tu désires simplement te débarrasser du look
cheap d’un fichier PDF histoire de faire jalouser la
concurrence, Lulu est là pour t’aider. Lulu imprime et recouvre tes œuvres, afin que tu puisses les distribuer, que dis-je, les
commercialiser. C’est beau, non?
CreateSpace
http://createspace.com/
J’ai envie de m’adresser
aux musicos qui attendent désespérément qu’on les remarque. Avec CreateSpace, fini de
jacasser pour trouver un producteur, c’est lui qui t’a trouvé. Envoie tout le matos et
vend tes créations sur Amazon, ou même sur ton propre
site.
Ah hé finalement, le magazine que tu tiens entre les
mains... tu penses pouvoir faire mieux? Alors sache que
MagCloud n’attend que toi.
Oui, tu peux vendre ton propre magazine, imprimé et publié sur un papier nickel qui
fera des envieux. A toi de
jouer ! †
JPG Magazine
http://jpgmag.com/
Les photographes en herbe
vont trouver leurs maîtres en
parcourant ce site. JPG Mag
est un peu le Flickr dopé aux
amphét. C’est très simple: tous
les deux mois, un thème. Chacun publie sa propre interprétation photographique du sujet; un jury déterminera la
qualité. Les vainqueurs sélectionnés seront publiés dans un magazine vendu dans toutes les
librairies et tous les kiosques des States mais aussi dans le reste
du monde grâce à l’abonnement en ligne.
MagCloud
http://magcloud.com
Régis

numéro 5
neighborhood
Musiques Volantes #13
L’hiver en Lorraine est rythmé par le festival Musiques Volantes. L’émergence de formes sonores et artistiques inédites en est le crédo, par le biais d’artistes
performers, de ciné-concerts, d’installations sonores,
de danse et d’art vidéo. À Metz, la 13ème édition du
festival à dimension nationale (des soirées satellites
se tiennent à Nancy, Luxembourg, Montreuil, Montpellier et Poitiers) a réuni beaucoup de monde, grâce
à l’idée de découvertes esthétiques, unifiées par un
balisage thématique : une soirée rock, une autre,
electro-hip hop et une dernière, folk.
Pensée par le collectif national de programmateurs, cette formule a plu car elle a permis au public de s’y retrouver dans
cette sélection d’artistes souvent peu connus. Que ce soit avec
Alva Noto et son électro minimale, Thee Silver Mt Zion et son
post-rock émotionnel, Mahjongg et son afrobeat généreux, ou
avec la tête d’affiche, Alela Diane et son folk intimiste, l’auditoire a pu trouver ce qui lie toutes ces énergies : l’exigence.
La performance du trio parisien, La Chatte, véritable coup de
cœur de cette 13ème édition, peut en témoigner : la chanteuse,
Vava, sorte de panthère noire à la Grace Jones meets Brigitte
Fontaine, se cache sous son voile blanc, laissant apercevoir un
étonnant costume animalier sur fond de grognements sentimentalo-absurdes en français. Des mouvements de foule entre
la Chapelle et le Caveau rendent l’ambiance du festival chaleureuse. Le public déambule, et se restaure au bar à soupe:
c’est dans ce cadre humanisé que le chanteur de Why ? fait un
happening, que l’on apprendra par la suite être un « Concert à
emporter » pour la Blogothèque ! Le dimanche pluvieux sera
contrebalancé par la chaleur du ciné-concert de Charlie O (et
pour cause, les images projetées sont du porno-soft) et une belle performance dansée -sorte d’éloge de la lenteur- de Myriam
Gourfink, en collaboration avec le FRAC Lorraine. Il paraîtrait
que l’hiver par ici est de plus en plus fréquentable ! †
Véronique Doussot
Crédit photos : Patrick Secco
numéro 5
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Agenda Cinéma
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Bedtime stories
Comédie
Avec Adam Sandler, Keri Russell,
Guy Pearce
Réalisé par Adam Shankman
Role Models
Comédie
Avec Seann William Scott,
Paul Rudd, Jane Lynch
Réalisé par David Wain
Twilight
Fantastique
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson,
Cam Gigandet
Réalisé par Catherine Hardwicke
Australia
Guerre
Avec Nicole Kidman, Hugh Jackman,
David Wenham
Réalisé par Baz Luhrmann
Seven pounds
Drame
Avec Will Smith, Rosario Dawson,
Woody Harrelson
Réalisé par Gabriele Muccino
Brideshead Revisited
Drame
Avec Matthew Goode, Thomas Morrison,
Anna Madeley
Réalisé par Julian Jarrold
Valkyrie
Thriller
Avec Tom Cruise, Carice Van Houten,
Bill Nighy
Réalisé par Bryan Singer
Largo Winch
Aventure
Avec Tomer Sisley, Kristin Scott Thomas,
Miki Manojlovic
Réalisé par Jérôme Salle
Revolutionary road
Drame
Avec Kate Winslet, Leonardo DiCaprio,
Kathy Bates
Réalisé par Sam Mendes
Wild Child
Comédie
Avec Emma Roberts, Alex Pettyfer,
Aidan Quinn
Réalisé par Nick Moore
Tout sauf en famille
Comédie
Avec Vince Vaughn, Reese Witherspoon,
Robert Duvall
Réalisé par Seth Gordon
Louise Michel
Comédie
Avec Yolande Moreau, Bouli Lanners,
Benoît Poelvoorde
Réalisé par Gustave Kervern,
Benoît Delépine
The Curious Case
of Benjamin Button
Romance
Avec Brad Pitt, Cate Blanchett,
Julia Ormond
Réalisé par David Fincher
I feel good
Musical
Avec Joe Benoit, Helen Boston,
Louise Canady
Réalisé par Stephen Walker
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agenda
Vendredi 9 janvier
Vernissage P.Mery. Extrabold
Terry.M. Jamaica
Guillaume Cantillon.
Purple Lounge Mondorf
Andy Weber. Melusina
Samedi 10 janvier
Jo’s. Melusina
Sir Oliver. Byblos
Marco Bailey. Double Deuce
DJ Seb. Jamaica
Dimanche 11 janvier
Les Nuits de l’Erotisme. Byblos
Mardi 13 janvier
Winter Fest. Rockhal
Panik am Paradäis. Kulturfabrik
Mercredi 14 janvier
Back in Time Party. Dqliq
Hjal Talin. Exit07
Panik am Paradäis. Kulturfabrik
Jeudi 15 janvier
Bimbo Theater. Ab. Neumunster
Vendredi 16 janvier
Jo’s. Melusina
Nathan Fake. Exit07
DJ John C. Jamaica
La Dame de Pique. Grand Théâtre
Eternal Tango. Wiltz
Bigger Bang. Verso
Le Chef d’Orchestre à la Baguette
de Bambou. TNL
Panik am Paradäis. Kulturfabrik
No Use For A Name. Atelier
Lundi 19 janvier
The Picture of Dorian Gray.
Ab. Neumünster
Jeudi 29 janvier
Radio_heads. Exit07
Novastar. Rockhal
Mardi 20 janvier
Blindtest. Dqliq
La Dame de Pique. Grand Théâtre
Gier. Kasemattentheater
Le Chef d’Orchestre à la Baguette
de Bambou. TNL
Vendredi 30 janvier
D’Scheier Rockt Festival. Buschdorf
Be My Guest. Exit07
Andy Weber. Melusina
Electric Feel Festival. Dqliq
Urban Social Club. Double Deuce
Les hommes viennent de Mars.
Galaxie Amnéville
DJ John C. Jamaica
Mercredi 21 janvier
Poetry Slam Night. dqliq
Soirée croix Rouge-Burundi. Jamaica
Le Chef d’Orchestre à la Baguette
de Bambou. TNL
Kabarä: Téitschen am Blech.
Kleinbettingen
Bomb Song. Théâtre d’Esch
Jeudi 22 janvier
Bingo Sonore. Exit07
Enter Shikari. Rockhal
Vendredi 23 janvier
Kaiser Chiefs. Rockhal
Funky. Melusina
Valy, Jérôme. The Point
Carlos Manaça. Byblos
Zaza Fournier.
Purple Lounge Mondorf
Alfredo Anceschi Aterballetto:
Romeo und Julia. Grand Théâtre
Les dimanches de farine.
Théâtre du Centaure
Readydot. dqliq
DJ Adonis. Jamaica
50 Jahr blondes Haar.
Théâtre d’Esch
Samedi 31 janvier
Hauschka. Exit07
D’Scheier Rockt Festival. Buschdorf
Tiësto. Rockhal
Carlos do Carmo: A magia do fado.
Philharmonie
Jo’s. Melusina
Electric Feel Festival. Dqliq
Autre Regards IV: La pauvreté.
Ab. Neumünster
DJ Adonis. Jamaica
Eternal Tango. Entrepôt Arlon
Dimanche 1 février
Mindless Self Indulgence. Atelier
Les Nuits de l’Erotisme. Byblos
Mardi 3 février
Emiliana Torrini. Atelier
Mercredi 4 février
Cirque National De Chine. Rockhal
Uzi and Ari. dqliq
Vendredi 6 février
Rays Said Outajajt. Kulturfabrik
The Christians. Purple Lounge
Schickimicki. Differdange
Abba-The Show. Rockhal
Daniele Sylvestri. dqliq
Saxon & Iced Earth. Atelier
DJ Nico. Jamaica
Mercredi 11 février
Back in Time Party. Dqliq
Jeudi 12 février
Sébastien Tellier
Huis clos. TOL
Vendredi 13 février
DJ Seb. Jamaica
Ellen Ten Damme. Atelier
Samedi 14 février
Bad Taste Party. dqliq
Fruits de la passion. Jamaica
Please copy, right?.
Trifolion – Echternach
Vortice. Dance Company.
Théâtre d’Esch
Dimanche 15 février
Metronomy. Rockhal
Peter Fox feat. Cold Steel. Atelier
Pussycat Dolls. Rockhal
Les Nuits de l’Erotisme. Byblos
G5B. Mondercange
Mardi 17 février
Darwin. Théâtre des Capucins
Mercredi 18 février
Michelle Lowry Via Katlehong Dance
Jeudi 19 février
Benabar. Kulturfabrik
Vendredi 20 février
Martin Solveig. Rockhal
André Mergenthaler. Purple Lounge
DJ John C. Jamaica
Samedi 17 janvier
Oli K. Melusina
DJ Teddy-O. Byblos
D’Wallis / De Beichtstull.
Veräinsbau - Tarchamps
Space Disco Night. dqliq
DJ Nico. Jamaica
King’s X. Atelier
Ein Teil der Gans.
Théâtre Des Capucins
Valy. XS Lounge
La Chatte sur un toit brûlant. TNL
L’Envers du décor. Tétange
Samedi 24 janvier
Roots Festival. Kulturfabrik
Andy Weber. Melusina
Kunst. Cube 521
Rebels Rebelles. dqliq
Lapin Coquin. Jamaica
Alfredo Anceschi Aterballetto:
Romeo und Julia. Grand Théâtre
Dimanche 18 janvier
La Chatte sur un toit brûlant. TNL
La Dame de Pique. Grand Théatre
Les Nuits de l’Erotisme. Byblos
Metalboerse. Kulturfabrik
Jeff Herr Corporation.
Ab. Neumünster
Lundi 26 janvier
Quoi Qu’on Caquette.
Ab. Neumünster
Dimanche 8 février
Evocations: Hugo. Philharmonie
Les Nuits de l’Erotisme. Byblos
Death in Venice. Grand Théâtre
Samedi 28 février
Eng gudd partie. Cube 521
Burrigbrennen. Wiltz
Mardi 27 janvier
Turisas. Rockhal
Lundi 9 février
Ayo. Rockhal
Mardi 3 mars
Yuri Buenaventura. Atelier
Mercredi 28 janvier
Back in Time Party. Dqliq
Mardi 10 février
Blindtest. Dqliq
Mercredi 4 mars
Steve Lukather. Atelier

numéro 5
Dimanche 25 janvier
Jens Böckamp Quartet.
Ab. Neumünster
Les Nuits de l’Erotisme. Byblos
Samedi 7 février
Les Shades. Rockhal
DJ L-Flx. Byblos
Daniele Sylvestri. dqliq
DJ Adonis. Jamaica
Samedi 21 février
DJ Adonis. Jamaica
Dimanche 22 février
Cavalcade. Diekirch
Concert en trio. Bourglinster
Zirkus Gala. Cube 521
Mercredi 25 février
The Rasmus. Rockhal
Jeudi 26 février
Christophe Sorrelli. Casino 2000
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Horoscope
BELIER (21 mars — 20 avril) :
Amour : Mangez des tomates mes amours.
Travail : Voici une chanson à mémoriser en cas de
coup dur : C’est à boire, à boire, à boire, c’est à boire qu’il nous
faut. Oh ! oh ! oh ! oh !
TAUREAU (21 avril — 20 mai) :
Amour : Si vous voulez VRAIMENT perdre 4 kg,
arrêtez VRAIMENT de manger du chocolat.
Travail : Ah, le mythe de la photocopieuse ! Je comprends que
cela vous excite mais de là à ne plus pouvoir travailler…
GEMEAUX (21 mai — 21 juin) :
Amour : Censuré.
Travail : Le paradis blanc c’est très sympa le soir, mais
très dur le lendemain matin.
CANCER (21 juin — 22 juillet) :
Amour : Si vous voulez sortir avec quelqu’un de
votre âge, arrêtez de draguer à la sortie des lycées.
Travail : Faites un break, prenez un KitKat.
LION (22 juillet — 23 août) :
Amour : Soyez obscène.
Travail : Changez de veine.
VIERGE (23 août — 23 septembre) :
Amour : Soyez prétentieux(se), quand quelqu’un
vous fait un compliment, ne dites jamais merci.
Travail : Il y a une règle ancestrale à respecter au travail : ne
parlez pas la bouche pleine !
BALANCE (23 septembre — 23 octobre) :
Amour : Levez les bras… sur le rythme de nos
voix… laissez le groove guider vos pas.
Travail : Téléchargez Tétris sur votre ordinateur, c’est toujours
mieux que de jouer au solitaire.
numéro SCORPION (23 octobre — 22 novembre) :
Amour : Rock you like a Hurricane.
Travail : Si vous êtes blond(e), faites attention aux
peaux de bananes.
SAGITTAIRE (22 novembre — 22 décembre) :
Amour : Ne jouez pas avec votre nourriture.
Travail : Achetez-vous un hamster et construisez
lui une superbe cage avec des tuyaux multicolores. Vous allez
a-do-rer !
CAPRICORNE (22 décembre — 21 janvier) :
Amour : Le total look, c’est total naze.
Travail : Vous devriez laver vos mains plus régulièrement…
VERSEAU (21 janvier — 20 février) :
Amour : Ne faites jamais semblant de vous suicider
pour récupérer votre fiancé(e). Draguer son ou sa
meilleur(e) ami(e).
Travail : Partez faire un safari.
POISSONS (20 février — 21 mars) :
Amour : Un petit cours de Wii Fit ne vous ferait pas
de mal, histoire de digérer tous vos excès de gourmandise.
Travail : Je suis désolée d’avoir à vous l’apprendre, mais non,
le Père Noël n’existe pas. Alors secouez-vous un peu. †
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