un petit geste d`un grand réconfort

Transcription

Depuis plus
de 20 ans
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des militaires
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no
LE MERCREDI 23 SEPTEMBRE 2009
Su
pp
ort
Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192
Courtier immobilier agréé
N O TA I R E
Ou
rT
roo
ps
pp
A
Pour mieux vous servir
Adieu
Toutes nos pensées sont
tournées vers la famille, les
amis, les confrères et consœurs
des disparus pour leur apporter
un peu de réconfort dans
l'épreuve qu’ils vivent.
Nos plus sincères condoléances
Articles en p. 3 et 5
Soldat
Patrick Lormand
Soldat
Jonathan Couturier
UN PETIT GESTE D’UN GRAND RÉCONFORT
Des camps de jour de la région de Portneuf ont répondu à l’invitation de la
mère d’un militaire déployé en Afghanistan en envoyant à nos troupes de
grandes affiches pour les encourager.
- Photo : courtoisie
- Photo : cpl Francis Gauthier, Img Grn Valcartier
Campagne Centraide à Valcartier
Le coup d’envoi est donné
page 3
MARCHE DES FAMILLES
Venez marcher pour souligner
l’importante contribution des familles
de la communauté militaire à la mission
des Forces canadiennes
Le samedi 26 septembre
de 14 h à 15 h 30
Lire LA COMMUNAUTÉ DE PORTNEUF en p. 5
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Page 2 / Adsum / 23 septembre 2009
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TOURNOI DE GOLF CENTRAIDE
Coup de
départ pour
la campagne
Centraide
Par Philippe Brassard
Journal Adsum
Un e p a r t i ci p a t i on r e cor d d e 2 1 8
golfeurs au 4 e tournoi de golf Cen tr a i d e a p e r m i s d ’ a m a s s e r u n d on
de 16 313 $, ce qui démarre en force
la campagne annuelle Centraide de
la Garnison Valcartier.
Ce tournoi d’ouverture, organisé par
les Programmes de soutien du personnel
(PSP), a eu lieu le 11 septembre au terrain
de golf du Centre plein air Castor. Un
montant de 70 $ par golfeur a été recueilli pour l’inscription et le souper, sans oublier l’argent recueilli par la vente de billets pour un tirage.
Ainsi, la campagne annuelle de Centraide
commence du bon pied. Les objectifs sont
d’ailleurs plus élevés cette année. Selon le
major Serge Lapointe, coordonnateur de
la Garnison Valcartier, l’un des objectifs
est d’aller chercher une contribution
moyenne de 80 $ par personne sur la base,
par rapport à 69 $ l’an dernier. «80 $ sur
un an, ce n’est pas beaucoup, insiste-t-il.
La campagne Centraide 2009 de la Garnison Valcartier est lancée. De gauche à
droite, l’adjudant-chef Pierre Marchand, adjudant-chef du 5e Groupe-brigade
mécanisé du Canada, le colonel Jean-Marc Lanthier, commandant du 5 GBMC,
Paul Morissette, officier administrateur au coordonnateur de la Garnison
Valcartier, Kim Des Cormiers, coordonnatrice Centraide Québec/ChaudièreAppalaches, le major Serge Lapointe, coordonnateur de la Garnison Valcartier,
le colonel Daniel Genest, commandant du 5e Groupe de soutien de secteur
et l’adjudant-chef André Jutras, adjudant-chef du 5 GSS. - Photo : Section Imagerie,
Grn Valcartier
Répartis sur douze mois, ça ne fait même
pas sept dollars par mois.» Ce dernier sollicite également la contribution de 60%
des gens.
De plus, le coordonnateur souhaite
obtenir la participation d’une trentaine de
grands donateurs, c’est-à-dire les personnes qui donnent 500 $ et plus «Les grands
donateurs ont un rôle très important : ils
sont des catalyseurs qui incitent les autres
à donner», souligne le major.
En contexte de crise économique, le chômage touche des Canadiens qui ne pourront probablement pas faire de don cette
Le soldat Lormand
emporté par un engin
explosif improvisé
Fin d’ été difficile pour Valcartier.
Le soldat Patrick Lormand, âgé de 21
ans, a été tué par une bombe artisanale
le 13 septembre dans le district de
Dand, à Kandahar. Quatre militaires
ont également subi des blessures.
Vers 13 heures, heure locale, le sdt
Lormand était à bord d’un véhicule blindé
circulant sur une route à dix kilomètres au
sud-ouest de la ville de Kandahar, lorsqu’un
engin explosif improvisé a été déclenché
près du véhicule, causant sa mort.
Pour leur part, les quatre soldats blessés
ont été évacués par hélicoptère jusqu’à
l’hôpital de l’aérodrome de Kandahar, d’où
ils ont déjà reçu leur congé. Leur identité
ne sera pas publiée.
Le sdt Lormand était membre du
2 e Bataillon du Royal 22 e Régiment
(2 R22eR) basé sur la Garnison Valcartier.
Il servait au sein du Groupement tactique
du 2e R22eR à Kandahar.
Originaire de Chute-à-Blondeau en
Ontario, le jeune soldat s’était enrôlé dans
les Forces canadiennes le 9 novembre 2006.
En mars 2007, il avait suivi son cours de
Soldat Patrick Lormand
fantassin au Centre d’instruction du Secteur
du Québec de la Force terrestre (CI SQFT)
à Valcartier et il était devenu membre du
2e R22eR en octobre 2007. Puis, il s’était
envolé vers Kandahar en avril dernier pour
sa première mission outre-mer.
Patrice Bergeron, directeur général Desjardins/Caisse d’économie des
employé(e)s du ministère de la Défense nationale (Québec), le lieutenantcolonel Yvan Bouchard, commandant de l’Unité de soutien du Canada du
5e Groupe de soutien de secteur, Denis Jullien, directeur du Centre plein air
Castor et Yves Émond, gestionnaire des Programmes de soutien du personnel,
dévoilent le chèque de 16 313 $ amassés pour Centraide lors du tournoi de golf
du 11 septembre à Valcartier.
année. Le personnel de la Défense, lui,
n’est pas touché et peut donner davantage,
rappelle le major. «Je pense que c’est à nous
de remonter la barre un peu plus haute»,
fait-il valoir.
Dès maintenant, de grands efforts de sensibilisation seront en branle sur la base,
pour inciter le personnel à se montrer
généreux envers ceux qui sont dans le
besoin au Canada, comme les femmes
battues, les orphelins, les diabétiques ou
les personnes atteintes de fibrose kystique.
À Valcartier, la campagne Centraide 2009
se déroule du 11 septembre au 11 décem-
Par voie de communiqué, les membres
de la famille du sdt Lormand ont tenu à
exprimer leur gratitude à l’égard de toutes
les personnes qui leur ont manifesté jusqu’à
maintenant des témoignages de soutien et
d’affection. Les parents du soldat, Jacques
et Sylvie Lormand, ont mentionné que leur
fils était un jeune homme actif, adepte des
sports. Il aimait faire du motocross et s’adonner à l’escalade. Fervent de soccer, il avait
même déjà joué dans une ligue organisée
à Vankleek Hill, en Ontario. Il avait grandi sur une ferme appartenant à sa famille
depuis des générations, dans le village de
Chute-à-Blondeau. «Aucun mot ne peut
exprimer comme il se doit la perte d’un fils
aimé», ont dit ses parents.
Par ailleurs, le colonel Jean-Marc Lanthier,
commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), a fait une
déclaration sur son décès lors d’un point
de presse le 14 septembre à Valcartier. «La
disparition du sdt Lormand laisse un vide
immense dans nos cœurs. Nos premières
pensées de réconfort vont immédiatement
aux proches parents de Patrick : Jacques
et Sylvie Lormand, son frère, André, sa
copine Danicka, aux membres de sa famille
et à tous ses frères et sœurs d’armes,
collègues et amis», a déclaré le colonel
Jean-Marc Lanthier, commandant du
5e Groupe-brigade mécanisé du Canada
(5 GBMC). «La perte d’un de nos soldats
nous affecte toujours profondément.
Permettez-moi de me faire le porte-parole
des 5000 voix de la Garnison Valcartier qui,
comme moi, sont affligées aujourd’hui par
la perte d’un membre de notre grande
bre et les responsables visent un objectif
réaliste de 250 000 $. L’an dernier, un
don de 276 000$ avait été versé à Centraide
Québec.
Depuis 1989, la Défense nationale est
membre à part entière de Centraide
Québec. Cela fait donc 20 ans qu’elle
recueille des dons pour cet organisme sans
but lucratif qui appuie un réseau de 180
organismes communautaires. Par ailleurs,
le rôle de la Défense en tant que division
de Centraide Québec lui permet de siéger
à la table et d’acheminer certains dons
directement aux organismes.
«Patrick, tes efforts, tes accomplissements et ton
dévouement au cours de cette mission si importante méritent d’être soulignés et resteront à
jamais gravés dans nos mémoires», a déclaré le
colonel Jean-Marc Lanthier (à droite), commandant
du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, lors
d’un point de presse à Valcartier le 14 septembre.
À gauche, l’adjudant-maître Gérald Cayouette, du
2e Bataillon du Royal 22e Régiment. - Photo : cpl Francis
Gauthier, Imagerie, Grn Valcartier
famille. Je tiens à exprimer toute ma désolation et ma compassion face à cette épreuve
douloureuse que connaissent les proches
de Patrick. Vous avez, et continuerez
d’avoir, tout notre soutien pour traverser
cette période difficile», a-t-il ajouté.
Le rapatriement de la dépouille mortelle
du soldat Lormand a eu lieu le 16 septembre, à la base aérienne de Trenton, en
Ontario. Ses funérailles devraient avoir
lieu le 25 septembre, à l’église Saint-Joachim,
à Chute-à-Blondeau.
Le décès du sdt Lormand porte à 130
le nombre de militaires canadiens décédés
depuis le début de la mission en Afghanistan, en 2002.
23 septembre 2009 / Adsum / Page 3
Il me fait plaisir de m’adresser formellement
à vous pour une première fois dans l’Adsum
comme commandant du 5e Groupe-brigade
mécanisé du Canada (5 GBMC). Depuis la
prise de commandement, en compagnie du
sergent-major de la brigade, l’adjudant-chef
Pierre Marchand, j’ai eu la chance d’aller
visiter officiellement chacune des unités de
la brigade et de me familiariser de nouveau
avec leur état et les enjeux auxquels elles font
face. La brigade demeure en excellent état,
mais il est évident que la chaîne de commandement doit veiller avec énormément
d’attention à la gestion et au bien-être de ses
militaires et de leur famille.
Le tempo opérationnel n’a pas diminué au
cours des dernières années et la mission en
Afghanistan n’a pas cessé d’évoluer; ce qui
se traduit par une pression continue sur notre
équipement, sur le système d’instruction et,
en particulier, sur nos chefs subalternes.
Le tempo ne diminuera pas au cours des
prochains mois. La réintégration de la Force
opérationnelle 1-09 débutera à la fin de ce
mois. C’est une étape tout aussi importante
que l’accomplissement de la mission même.
La réintégration familiale, sociale et professionnelle de nos frères et sœurs d’armes est
cruciale, et vous, en tant que pairs, amis et
membres de la famille de ces militaires qui
ont été déployés, jouez un rôle unique dans
cette étape de réintégration.
Les militaires qui reviennent de mission
auront vécu des expériences uniques et tissé
des liens très étroits avec leurs confrères et
consœurs d’armes. Ils auront changé. Avec
un peu de recul au retour de la mission, ils
revivront certains événements de leur
déploiement. Ils voudront en parler souvent
ou, au contraire, ne désireront pas du tout
s’exprimer. Il sera normal qu’ils vivent des
émotions parfois fortes et souvent contradictoires pendant une certaine période.
Vous serez une oreille attentive à laquelle
ils pourront se confier s’ils le veulent et vous
serez en mesure aussi de voir si cette période
devient trop longue ou si leur comportement
a trop changé. Vous êtes le réseau d’avertissement hâtif qui pourra les conseiller ou les
diriger vers la chaîne de commandement et
les ressources qui existent pour les aider si
le besoin existe. Impliquez-vous.
PEU DE RÉPIT
Nous préparons également le départ du
Quartier général et Escadron des transmissions de la Force opérationnelle 6-09, qui se
déploiera cet automne. Nous soulignerons
AVEZ-VOUS TERMINÉ VOTRE SECONDAIRE V?
Importants changements
à l’horizon pour obtenir un DES
Par Fanny Bergeron
Agente à l’éducation, Centre de soutien au soldat
Avez-vous pensé à faire un retour aux
études pour développer vos compétences personnelles et professionnelles? Sachez que c’est le moment
tout indiqué pour le faire puisque le
ministère de l’Éducation, du Loisir
et du Sport a décrété que dès juillet
2010, certains cours additionnels
seront dorénavant exigés pour l’obtention du diplôme d’études secon daires (DES).
Il est encore temps de vous inscrire en
septembre et de bénéficier du régime pédagogique actuel avant qu’il n’y ait une hausse
des exigences académiques : les cours de
physique et d’histoire seront alors requis.
Les cours de formation générale aux
adultes s’offrent à temps partiel le soir, entre
autres au Centre Saint-Louis et au Centre
Louis-Jolliet qui sont situés dans la ville de
Québec. Les inscriptions sont acceptées en
continue. Notez qu’il est possible de compléter un DES à distance.
Les militaires peuvent demander le
remboursement de leurs frais de scolarité.
Pour ce faire, un plan d’apprentissage individuel (PAI) doit être complété en ligne et
approuvé au préalable avant d’entreprendre la formation. Les formulaires PAI sont
disponibles au site suivant : http://www.cdaacd.forces.gc.ca/dli-dai/er-re/eilp-paie/indexfra.asp.
Une fois votre demande approuvée en
ligne et votre cours complété avec succès,
vous pouvez obtenir votre remboursement
auprès du CSS. Le CSS offre une gamme de
service d’orientation et de développement
professionnel, d’éducation (incluant le remboursement des frais de scolarité) et de préparation à une seconde carrière ou à la
retraite. Passez le mot d’ordre : des Forces
pour le futur!
Les personnes intéressées à se procurer davantage
d’information en vue d’obtenir leur DES peuvent
consulter le site Web de la Commission scolaire de
la Capitale ou contacter l’agente en éducation au
Centre de soutien au soldat (bâtiment 534 Académie) au poste 7705.
le départ de ses membres de façon formelle
le 15 octobre, au CSEM-3, et nous assurerons
de prendre bien soin de ceux qui les attendront avec impatience!
L’opération PODIUM, qui vise à soutenir
les autorités civiles pour la conduite des Jeux
olympiques et para-olympiques de 2010, fait
aussi partie de notre agenda au cours des
prochains mois, en même temps que nous
conservons la capacité de déployer une Force
opérationnelle domestique et d’aider à
l’évacuation des non-combattants canadiens
dans des pays troublés.
Évidemment, l’instruction individuelle
pour la préparation de la Force opérationnelle
3-10 occupe la grande majorité du personnel des unités du 5 GBMC et de tous nos
partenaires des autres unités hébergées sur
la garnison.
Bref, beaucoup de tâches et peu de répit.
Nous devons toutefois éviter de penser que
nous sommes maintenant dans le dernier
droit et que la ligne d’arrivée est toute proche.
Bien que la mission de combat en Afghanistan
se termine à l’été 2011 et que nous planifions
le retrait des troupes et de l’équipement pour
la fin 2011, il n’y aura pas de pause opérationnelle en 2012.
L’Armée de terre procédera à une étape de
régénération, mais nous devrons être prêts
à continuer de remplir un rôle expéditionnaire dès 2012. Le 5 GBMC est présentement
ciblé pour être le premier élément dans l’ordre de marche du cycle de haute disponibilité opérationnelle. Pour ce faire, nous
devons donc nous assurer que chaque décision et chaque action que nous prenons maintenant tiennent compte de cet élément.
CENTRAIDE
L’automne qui frappe déjà à nos portes est
une saison très occupée et marque aussi le
début de la campagne Centraide. En tant que
communauté militaire, nous sommes choyés.
Alors que la nation a connu une récession
économique importante, que de nombreuses
pertes d’emploi sont survenues, nous sommes
demeurés relativement à l’abri de ces événements. Nos emplois, salaires et pensions ont
été épargnés. Ce n’est pas nécessairement le
cas de nos concitoyens de la communauté
civile qui nous entoure. En ces moments
difficiles, votre générosité est sollicitée.
La campagne bat maintenant son plein et
nous dépasserons certainement notre objectif de 250 000 $. Trois objectifs sont visés : un
don moyen de 80 $, ce qui représente à peine
1,54 $ par semaine avant la déduction d’impôt, un taux de participation de 60% et un
nombre de grands donateurs (don de 500 $
et plus) supérieur à 30. Le défi vous est lancé :
à vous d’être imaginatif dans vos événements
de financement pour aider les plus démunis
de notre communauté.
CRIÉE D’AUTOMNE
C’est également en octobre, le 24 plus précisément, qu’aura lieu la Criée d’automne.
Il s’agit d’une campagne de financement au
profit du Centre de la famille Valcartier. Le
mandat de celui-ci est d’accompagner l’individu et sa famille dans le développement de
son potentiel et de favoriser la solidarité au
sein de la communauté militaire de l’Est
du Québec, dans le contexte des réalités de
la vie militaire.
Vous savez tous très bien que les membres
de cette communauté sont très touchés par
les opérations militaires et les déploiements
importants que nous vivons. Les ressources
du Centre de la famille sont limitées pour
faire face aux nombreux et pressants besoins.
Les unités de la garnison et de nombreux
donateurs ont offert des articles pour l’encan ou acheté des places au dîner de la Criée
d’automne. Vous pouvez aussi y contribuer
directement en vous procurant des billets,
au coût de 20 $ chacun, pour le tirage du
motorisé que vous voyez régulièrement stationné sur la garnison. La vente des billets
pourrait générer plusieurs centaines de milliers de dollars pour les centres de la famille
au Québec! C’est extraordinaire, mais vous
devez vous impliquer et acheter vos billets
dès que possible. Ils sont en vente au sein des
unités, des mess et dans de nombreux autres
endroits.
Le défi du colonel commandant approche
rapidement; je vous verrai donc lors de votre
entraînement sur la piste multifonctionnelle
au cours des prochains jours. Bon entraînement!
Colonel Jean-Marc Lanthier
L'Adsum déménage
Vous trouverez désormais nos bureaux au
Centre des sports, bâtiment 516, sur la Garnison Valcartier.
Veuillez noter que nos numéros de téléphone et de télécopieur ainsi
que notre adresse postale ne changeront pas.
La communauté de
Portneuf appuie ses
soldats à Kandahar
Journal Adsum
Le bombardier Manuel Jacques et l’artilleur Michel Dion du 5 e Régiment
d’artillerie légère du Canada (5 RALC),
or iginaires de Saint-R aymond-d ePortneuf et déployés à Kandahar, peuvent compter sur l’appui de leur communauté qui a multiplié les gestes
d’encouragement à leur égard.
Désireuse de remonter le moral de son
fils, la mère du bdr Jacques, Johanne Lelièvre,
lui a envoyé d’innombrables colis en
Afghanistan, en plus d’organiser des projets dans sa communauté. «Juste avant son
départ en avril, j’ai assisté aux séances
d’information au Centre de la famille de
Valcartier et elles m’ont ouvert les yeux.
Là-bas, nous avons appris que lorsque nos
militaires reçoivent un colis, c’est un peu
comme un jour de Noël. C’est à partir
de ce moment-là que j’ai commencé à lui
envoyer plein d’objets et à penser à d’autres
projets», raconte-t-elle.
Au courant de l’été, elle a ainsi obtenu
la participation des camps de jour de SaintRaymond et de Saint-Léonard, afin que les
jeunes puissent fabriquer de grandes affiches et des cartes d’encouragement, qui
ont été envoyées en Afghanistan. «J’ai fait
ça dans le but d’encourager mon fils, mais
aussi les autres militaires, pour leur montrer que nous sommes derrière eux», souligne Mme Lelièvre.
Arrivée à Kandahar en août, l’affiche du
camp de Saint-Raymond a eu un effet bénéfique sur le moral du bdr Manuel Jacques
Décès du soldat Jonathan
Couturier à Kandahar
Alors que la communauté militaire
de Québec ne s’était pas encore remise
de la mort récente du soldat Lormand,
du caporal Drouin et du major Pépin,
elle apprenait avec douleur la perte
d’ un autre soldat. Le 17 septembre,
l e s ol d a t J on a th a n Cou t u r i e r d e
Valcartier a été tué par un engin explosif
improvisé, alors qu’ il siégeait dans
un véhicule blindé en patrouille dans
le district de Panjwaï, à Kandahar.
Onze autres militaires ont été blessés.
Le drame est survenu à 10 heures 15,
heure de l’Afghanistan, à environ 25 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kandahar.
La bombe a explosé en bordure d’une route.
Les onze blessés ont été évacués par hélicoptère jusqu’aux installations médicales
multinationales de la base aérienne de
Kandahar, où leur condition est jugée bonne.
Leurs identités ne seront pas dévoilées.
Le sdt Couturier était membre du
2 e Bataillon du Royal 22 e Régiment
(2 R22eR). Le jeune soldat de 23 ans servait au sein du Groupement tactique du
2 R22eR en Afghanistan. Natif de Loretteville à Québec, il s’est enrôlé dans les
Forces canadiennes le 29 mars 2006. Il fut
déployé en Afghanistan pour sa première
mission en avril. Il avait profité de son
congé au mois d’août pour se fiancer à son
amie de coeur.
Selon la Presse canadienne, le brigadiergénéral Jonathan Vance, commandant de
la Force opérationnelle à Kandahar, a
indiqué que le soldat Couturier revenait
d’une opération destinée à protéger la
population en éliminant les centres de
commandements des insurgés et en contrôlant leurs réseaux dans le district de
Panjwaï. «Ceci veut dire s’emparer et
découvrir des caches d’armes, prévenir
le mouvement des insurgés et des armements dans les régions où des victimes
L’équipe du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada dans laquelle fait partie le bombardier Manuel
Jacques et l’artilleur Michel Dion, de Portneuf, pose avec la grande affiche fabriquée par les jeunes du
camp de jour de Saint-Raymond-de-Portneuf. Sur la photo, on peut voir l’art Dion appuyé au coin
supérieur gauche du grand panneau de bois sur lequel l’affiche est collée, tandis que le bdr Jacques est
au centre, avec les lunettes rouges. - Photo : Courtoisie
et de ses coéquipiers, indique sa mère.
«Quand il m’a appelé, mon fils m’a dit que
les gars ont adoré ça! Même que la grande
affiche est accrochée à vue dans le camp
où ils sont présentement», rapporte-t-elle.
Son deuxième projet, plus récent, consistait à recueillir des messages d’appui
dans la communauté sur un DVD, pour
ensuite l’envoyer en Afghanistan. «En premier, c’était pour mon fils, mais par la suite
j’ai su que Michel Dion, de notre région,
était déployé à la même base que lui. J’ai
donc contacté le frère de Michel, Mathieu,
pour lui demander de participer au DVD
et sa famille a embarqué», raconte Mme
Lelièvre.
De trente à quarante personnes rassemblées lors d’une soirée spéciale le 27 août
au Pub St-Alexis, à Saint-Raymond, ont
donc enregistré un message personnel pour
ces militaires. Des affiches et des drapeaux
aux couleurs de la campagne «Appuyons
nos troupes» ont agrémenté le décor pour
l’occasion.
Ce projet de DVD a nécessité la participation de plusieurs membres de la communauté locale : le poste de télévision communautaire a fourni son aide pour filmer
les messages et faire le montage vidéo, tandis que la meilleure amie de Mme Lelièvre,
Marie-Josée Fisette, et la mère de Michel
Dion, Gaétane Bédard, ont collaboré à
organiser la soirée du 27 août. Pour sa part,
le maire de Saint-Jacques, Rolland Dion,
a offert un drapeau de la municipalité, qui
a été signé durant l’événement.
Les deux militaires devraient recevoir
le colis contenant le DVD début octobre,
juste avant qu’ils quittent l’Afghanistan, le
24 octobre. Le retour du bdr Jacques sera
souligné par un party dès qu’il sera reposé,
a promis sa mère.
Soldat Jonathan Couturier
innocentes pourraient être blessées»,
a précisé le brigadier-général.
Pour sa part, le colonel Jean-Marc
Lanthier, commandant du 5 e Groupebrigade mécanisé du Canada (5 GBMC),
a présenté ses condoléances à la famille
et aux proches du soldat Couturier, lors
d’un point de presse le 17 septembre à
Valcartier. «Nous partageons cette difficile
perte d’un être cher, a-t-il affirmé. Il a
courageusement défendu son pays».
La dépouille mortelle du sdt Couturier
a été rapatriée le 20 septembre à la base
aérienne de Trenton, en Ontario. Au moment
de mettre sous presse, la date des funérailles restait indéterminée.
Ce décès porte à 131 le nombre de
soldats canadiens décédés depuis le début
de la mission, en 2002.
Funérailles du major Pépin et du caporal Drouin
La triste complainte des cornemuses
s’est encore fait entendre. Les derniers
hommages au major Yannick Pépin
et au caporal Jean-François Drouin,
décédés le 6 septembre à Kandahar,
on t é té r e n d u s r e s p e cti ve m e n t l e s
16 et 19 septembre.
Les funérailles militaires du major Pépin,
36 ans, ont eu lieu à la chapelle Sainte-
Jeanne d’Arc, sur la Garnison Valcartier,
où des centaines de personnes, militaires,
civils et membres de la famille, se sont
rassemblées. Vers 11 heures, le cortège
funèbre d’une centaine de véhicules a
quitté le complexe funéraire à l’AncienneLorette, en direction de la chapelle.
Pour l’accueillir, une haie d’honneur a
été formée par plusieurs dizaines de sol-
La garde d’honneur accompagne la dépouille du major Yannick Pépin jusqu’à la chapelle Sainte-Jeanne
d’Arc. - Photo : sdt Kate Duggan, Imagerie, Grn valcartier
NOUVELLES
EXPRESS
Élections afghanes :
les résultats se feront attendre
Les résultats préliminaires des élections
présidentielles afghanes du 20 août font
état de 54,6% des votes en faveur de Hamid
Karzaï, l’ancien président. Un pourcentage loin devant son principal adversaire,
l’ancien ministre des Affaires étrangères,
Abdullah Abdullah, qui aurait obtenu 27,7%.
Cependant, des allégations de fraudes
majeures sont présentement sous enquête
par la Commission des plaintes électorales
d’Afghanistan. Chaque plainte de fraude
devra passer par ce processus, ce qui signifie que le résultat final des élections ne
sera pas connu avant plusieurs semaines,
dans le meilleur des cas. Un pourcentage
de 50% des voix est nécessaire pour obtenir
la présidence afghane.
Une visite secrète de la gouverneure
générale en Afghanistan
La gouverneure générale du Canada et
commandante en chef du Canada, Michaëlle
La gouverneure générale du Canada, Michaëlle
Jean (à gauche) a remis l’étoile de campagne
générale et la médaille de service général à
plusieurs militaires canadiens, lors de sa visite du
8 septembre à l’aérodrome de Kandahar. - Photo : sgt
Serge Gouin, Rideau Hall
Jean, a visité Kandahar, les 8 et 9 septembre, pour manifester son soutien aux
troupes canadiennes et à la population
dats le long de la rue des Braves. Le cercueil du maj Pépin a ensuite été transporté
par sa garde d’honneur jusqu’à la chapelle.
La cérémonie s’est déroulée dans l’intimité, à la demande de la famille.
Les obsèques militaires du caporal
Jean-François Drouin ont pour leur part
eu lieu à 10 h 30, à l’église Saint-Louis-deCourville, située à Beauport. Les membres
de la famille, les amis et les militaires sont
arrivés par centaines pour assister à la céré-
monie. Une haie d’honneur avait également été formée pour accueillir le cortège.
Dans l’église, la messe s’est déroulée en
toute intimité.
Les deux militaires de Valcartier, membres du 5e Régiment du génie de combat
(5 RGC), ont été tués par l’explosion
d’une bombe artisanale près de leur véhicule blindé, dans le district de Dand, à
14 kilomètres au sud-ouest de la ville de
Kandahar.
La dépouille du caporal Drouin est transportée hors de l’église pour être conduite à sa dernière demeure.
- Photo : cpl Francis Gauthier, Imagerie, Grn valcartier
afghane. Le 8 septembre, elle s’est recueillie devant le cénotaphe érigé à la mémoire
des soldats canadiens, situé sur la base
aérienne de Kandahar. Elle a aussi rencontré de jeunes écolières afghanes. Puis,
elle a livré un message de solidarité aux
soldats canadiens, avant de s’entretenir
avec eux sur leur rôle au sein de la mission.
Le 9 septembre, la gouverneure générale
s’est rendue à la ville de Kandahar pour
y rencontrer les membres de l’Équipe provinciale de reconstruction Kandahar
(EPRK) et constater les projets humanitaires et de développement qu’ils réalisent
sur le terrain. Elle a également eu une
discussion fructueuse avec divers représentants de la société civile afghane sur les
enjeux actuels. C’était la deuxième fois que
la gouverneure générale effectuait une
visite en Afghanistan.
117 nouveaux élèves-officiers
à Saint-Jean
Le Collège militaire royal de Saint-Jean
a tenu la traditionnelle compétition de
course à obstacles pour 117 élèves-officiers
le 4 septembre. Cet événement marque
la fin de leur programme d’orientation, de
même que leur entrée officielle dans l’Esca-
dre des élèves-officiers. La compétition a
pour but de mettre à l’épreuve leur forme
physique et leur esprit d’équipe, en les
obligeant à traverser 12 obstacles. À la fin
de la journée, les élèves-officiers ont reçu
l’insigne du Collège militaire royal.
Écrasement d’hélico à Kandahar :
aucune anomalie technique
L’hélicoptère dans lequel sont morts le
caporal-chef Pat Audet, le caporal Martin
Joannette de Valcartier ainsi qu’un officier britannique, le 6 juillet à Kandahar, se
serait écrasé après être entré en collision
avec un mur de sable et de gravier, selon
le rapport préliminaire d’enquête rendu
public le 9 septembre par le ministère de
la Défense nationale. Un nuage de poussière aurait aveuglé l’équipage. Aucune
anomalie technique n’a été trouvée jusqu’à
maintenant. Le rapport indique que plusieurs mesures ont été prises depuis l’accident, notamment de nouvelles consignes
de sécurité, de même que des procédures
révisées pour la planification et l’exécution des vols selon les conditions environnementales de l’Afghanistan.
EnTREVUE ÉCLAIR
Nom : SERGENT TONY LETENDRE
FONCTION : commandant de détachement
VOTRE UNITÉ
- AVANT VOTRE DÉPART : 5e Régiment d’artillerie légère du Canada
- EN AFGHANISTAN : Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment
AVIEZ-VOUS
DÉJÀ ÉTÉ DÉPLOYÉ AUPARAVANT?
J’ai été déployé en 2004 à Kaboul et en 2006 à Kandahar.
OÙ
SE DÉROULENT LA PLUPART DE VOS JOURNÉES DE TRAVAIL?
Je travaille à la base de patrouille de Sperwan Ghar. Lors de notre arrivée sur la
base d’opérations avancée, nous nous sommes bien installés afin de passer un
beau six mois dans notre aire de travail.
EXPLIQUEZ-NOUS
EN QUOI CONSISTE VOTRE TRAVAIL.
EnTREVUE ÉCLAIR
Nom : SERGENT YANN CARPENTIER
FONCTION : commandant, détachement 35E
VOTRE UNITÉ
- AVANT VOTRE DÉPART : 5e Régiment d’artillerie légère du Canada
- EN AFGHANISTAN : Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment
AVIEZ-VOUS
DÉJÀ ÉTÉ DÉPLOYÉ AUPARAVANT?
Oui, à Visoko en 1995, Alert en 1999, Kaboul en 2004 et Kandahar.
OÙ
SE DÉROULENT LA PLUPART DE VOS JOURNÉES DE TRAVAIL?
À la base de patrouille Sperwan Ghar.
EXPLIQUEZ-NOUS
EN QUOI CONSISTE VOTRE TRAVAIL.
Mon travail consiste à superviser les opérations sur l’obusier M777 de 155 mm
ainsi que le mortier 81 mm en cas de demande de tir. Nous appuyons les opérations qui se déroulent sur 360 degrés.
Mon travail consiste à être prêt 24 heures sur 24, à fournir du tir d’artillerie précis et dans les plus brefs délais pour briser un contact, à fournir une couverture
pour une extraction, contre une batterie, pour la défense du camp, etc.
QUELLE
QUELLE
A ÉTÉ VOTRE PLUS GRANDE SURPRISE EN ARRIVANT?
Le fait que la chaleur soit toujours aussi intense.
QUELLE
A ÉTÉ VOTRE PLUS BELLE DÉCOUVERTE?
Voir le décor de ce pays si différent du nôtre.
QUEL
EST VOTRE PLUS GRAND DÉFI?
Mon plus grand défi est de toujours être le premier à tirer en cas de besoin et
ainsi sauver des vies sur le terrain.
LA
MISSION À LAQUELLE VOUS PRENEZ PART EST ÉPROUVANTE. QU’EST- CE
QUI VOUS MOTIVE À VOUS LEVER CHAQUE MATIN ET À VOUS DÉPASSER?
Ce qui me motive tous les jours c’est d’entendre les canons rugir. La puissance
de feu de cet obusier est très impressionnante.
SI VOUS DEVIEZ CONVAINCRE QUELQU’UN DE L’UTILITÉ DE LA MISSION
CANADIENNE EN SOL AFGHAN, QUE LUI DIRIEZ-VOUS?
Le fait d’être ici nous a prouvé que nous avons sauvé des vies et ces gens pourront revenir au pays retrouver leur famille.
AIMERIEZ-VOUS
ÉCRIRE UN MOT POUR VOTRE ENTOURAGE?
Mon amour, une mission en Afghanistan n’est jamais facile pour la famille. Les
vacances arrivent très vite et bientôt je pourrai vous prendre dans mes bras et
rattraper le temps perdu. Sur ce, je vous embrasse.
A ÉTÉ VOTRE PLUS GRANDE SURPRISE EN ARRIVANT?
La rapidité avec laquelle la cohésion s’est installée au sein de ma troupe.
QUELLE
A ÉTÉ VOTRE PLUS BELLE DÉCOUVERTE?
Le peuple afghan veut vraiment se sortir de la tyrannie des talibans.
QUEL
EST VOTRE PLUS GRAND DÉFI?
C’est très important pour moi de conjuguer travail et famille, que tous ensemble
on passe au travers de cet autre déploiement.
LA
MISSION À LAQUELLE VOUS PRENEZ PART EST ÉPROUVANTE. QU’EST- CE
QUI VOUS MOTIVE À VOUS LEVER CHAQUE MATIN ET À VOUS DÉPASSER?
Pour veiller au bien-être de mon détachement, pour m’assurer qu’ils progressent
tous bien dans le métier et surtout que tous reviennent à la maison sans problèmes
à la fin de la roto.
SI
VOUS DEVIEZ CONVAINCRE QUELQU’UN DE L’UTILITÉ DE LA MISSION
CANADIENNE EN SOL AFGHAN, QUE LUI DIRIEZ-VOUS?
Venez passer une semaine à la base de patrouille de Sperwan Ghar...
AIMERIEZ-VOUS
ÉCRIRE UN MOT POUR VOTRE ENTOURAGE?
Pour ma famille, continuez de persévérer, papa sera bientôt de retour à la maison. Je pense à vous tous les jours et je vous aime beaucoup.
38e année, No 8, mercredi 23 septembre 2009
Le journal Adsum est une publication non officielle
publiée un mercredi sur deux avec la permission du
Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les
opinions et les points de vue exprimés dans ce journal
ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et
de l’ASPFC/Personnel des FNP.
Le journal Adsum informe la communauté
militaire de la garnison et de la grande région de
Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un
des principaux outils de communication interne de
l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le
Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de
communiquer avec son personnel et les familles. Les
succès, les intérêts et les préoccupations de la grande
équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti
l’Adsum.
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PROCHAINE PARUTION
mercredi 7 octobre
DATE DE TOMBÉE
lundi 28 septembre
Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada
Le caporal Christopher Hinds des Queen’s Own Rifles of Canada de à Toronto,
est déployé avec l’Escadre aérienne de la Force opérationnelle interarmées –
Afghanistan à titre de mitrailleur de bord sur les hélicoptères tactiques CH146 Griffon qui escortent les convois routiers canadiens et les hélicoptères de
transport CH-147 Chinook. Ils sont les premiers mitrailleurs aériens à aller au
combat depuis 1945. - Photo : sgt S. Trudell, Escadre aérienne FOI-Afg
Le maître canonnier s’assied au poste du mitrailleur de porte à bord de l’hélicoptère CH146 Griffon et fait feu à l’aide de la nouvelle mitrailleuse Minigun
M134 Dillon Aero de 7,62 mm pendant un exercice d’entraînement à des polygones de tir dans le désert. - Photo : cplc R. Bottrill, Caméra de combat des Forces canadiennes
Des Griffons crachent
le feu en Afghanistan
Par Rae Joseph
Officier des affaires publiques de la 1re Escadre
La pluie s’abat sur le désert – une pluie
de métal, bien sûr – alors que la capa cité de puissance de feu provisoire de
la Force aérienne fait ses preuves aux
yeux non seulement des talibans, mais
aussi du personnel qu’elle a pour but
de protéger.
La première affectation de six mois en
Afghanistan du plus récent «membre
d’équipage» du CH146 Griffon – la
mitrailleuse Gatling M134D – est terminée
et tant le personnel naviguant que le
personnel au sol ne sauraient être plus
impressionnés par son rendement.
«On compte plusieurs missions au cours
desquelles les équipages de Griffon ont
eu à exécuter des attaques rapprochées à
l’appui de forces terrestres qui étaient en
contact avec l’ennemi», a mentionné l’adjudant Jérôme Rossignol, adjudant de
l’escadrille de CH-146 affectée à la force
d’hélicoptères du Canada en Afghanistan
[FHC (A)]. «Dans chaque cas, la puissance
de feu dont la M134D est capable s’est
révélée précise, et l’arme a constamment
produit l’effet dont les troupes appuyées
avaient besoin.»
La M134D est arrivée dans le théâtre en
janvier et est entrée en service le 1er février.
Cependant, avant que la mitrailleuse puisse
être utilisée, le fabricant de l’arme, Dillon
Aero Incorporate, a formé les mitrailleurs
et les spécialistes de la maintenance durant
l’été 2008.
«Le cours de la société Dillon était excellent et a été donné par un personnel très
compétent et passionné, aussi bien en
classe qu’au champ de tir, où nous avions
un hélicoptère pour une journée complète
d’exécution de l’ensemble des drills, les
manœuvres en cas d’enrayage et bien sûr
le tir sur cible», a indiqué l’adj Rossignol.
On compte quatre grandes différences
entre la C6 et la M134D que les mitrailleurs
de porte ont aimées dans le théâtre : la
précision, la puissance de feu, la maintenance et le nombre d’enrayages (blocage
de l’arme). Contrairement à la C6, qui fonctionne par emprunt de gaz, la M134D
n’a pratiquement aucun recul et la totalité de la charge explosive de la cartouche
sert à propulser le projectile, ce qui accroît
sa vitesse. L’effet combiné de l’absence de
recul et d’une vitesse accrue résulte en une
plus grande précision.
L’idée d’armer le CH-146 Griffon n’est
pas nouvelle. La mitrailleuse de porte C6
est utilisée à bord du CH146 depuis l’entrée en service de celui-ci en 1995. Pour
accroître la capacité du Griffon d’être utilisé dans un environnement où la menace
est grande et pour qu’il puisse servir d’escorte
pour le Chinook, il fallait trouver un système d’arme amélioré.
Par chance, en 2006, une conversation
entre deux membres de la 1re Escadre à
Kingston, l’escadre de la Force aérienne
responsable des hélicoptères tactiques, a
donné le coup d’envoi aux recherches de
la Force aérienne pour trouver un nouveau
système.
Plus d’un an plus tard, le 27 novembre
2007, l’ancien commandant de la 1re Escadre,
le brigadier-général Alain Parent, présentait au Conseil des Forces armées une vidéo
de la M134D qui montrait son impressionnante capacité; le projet du système de surveillance (escorte et reconnaissance) pour
le CH-146 Griffon (INGRESS) est né peu
après. Ce projet avait pour objet d’acquérir
un système avancé de détection électrooptique (EO) et infrarouge (IR) de même
qu’une arme améliorée de suppression des
menaces terrestres lorsque le Griffon sert
d’escorte.
Un projet d’achat et de mise à l’essai de
la M134D a été lancé. Cependant, la livraison de la version provisoire du CH-147D
Chinook et le déploiement ultérieur dans
le théâtre à la fin de 2008 d’une composante
d’escorte constituée du CH-146 Griffon ont
nécessité une accélération de la livraison
de l’arme améliorée prévue dans le cadre
du projet INGRESS. La M134D s’est imposée
comme un choix tout à fait logique.
«C’était merveilleux de recevoir des nouvelles du théâtre [par l’intermédiaire de
photos], a ajouté le major Scott (retraité).
Les photos et la couverture médiatique
positive ont été une récompense pour moi.»
C’est de l’adj Rossignol qu’est venu le
plus beau témoignage d’appréciation pour
les nombreux efforts déployés par l’ensemble de la 1re Escadre et d’autres organisations, dont l’Escadron de soutien technique
et des télécommunications et des moyens
aérospatiaux (ESTTMA) de la 8e Escadre,
le Centre d’essais techniques (Aérospatiale)
[CETA] de la 4e Escadre, l’Escadrille d’instruction tactique (Aviation) [EITA] et
les cellules de l’Escadrille d’évaluation et
d’essais – Aviation de l’Armée de terre [Ele
EEAAT] du 403e Escadron d’entraînement
opérationnel d’hélicoptères (403 EEOH),
pour déployer la M134D en Afghanistan.
«Il m’est arrivé que des soldats du groupement tactique canadien me disent au passage à quel point ils sont heureux de pouvoir compter sur notre soutien en campagne
– ça fait chaud au cœur, a-t-il expliqué. Si
nous pouvons leur offrir le soutien dont ils
ont besoin, c’est grâce à la M134D. Nous
attendons avec impatience l’arrivée des
nouveaux capteurs et armes INGRESS,
car ils accroîtront nos capacités et nous
permettrons d’offrir un niveau de soutien
amélioré à nos soldats.»
Clins d’œil d’Afghanistan
Texte et photo par le caporal-chef Pierre-Luc Moisan
Voltigeur déployé avec le GT 2 R22eR
L’avant du véhicule du caporal-chef Luc Turcotte est orné d’un toutou en
peluche jouant du tambour. La compagnie A a reçu plusieurs caisses de
toutous pour distribuer aux enfants des environs de la sous-station de police
Belanday et a ainsi décidé d’en accrocher un sur le devant d’un véhicule.
Les mouvements militaires dans la province sont
une addition complexe de plusieurs éléments
logistiques; bien souvent les militaires doivent
patienter avant et pendant les déplacements. Le
caporal-chef Luc Turcotte de la compagnie A du
Groupement tactique 2 R22eR fume une cigarette
sur son véhicule VBL III en attendant le départ du
convoi en partance de l’Aérodrome de Kandahar
en juin dernier.
Camion de transport local, aussi appelé «Jingle Truck», typique en
Afghanistan. Ces camions servent au transport du matériel sur le camp ainsi
qu’aux postes avancés à l’extérieur dans la province de Kandahar. Ils sont
appelés ainsi en raison du bruit de l’attirail (chaînes) sur le véhicule qui bouge
continuellement. Sa décoration réflète la personnalité du propriétaire.
www.journaladsum.com
4e édition
Les PSP on remis
16 313$
Merci aux 218 participants ainsi qu'à nos généreux commanditaires.
Caisse d'économie des employées et employés
du Ministère de la Défense nationale (Québec)
• Honda de la Capitale
• IGA des Sources Ste-Catherine
• Jean-Pierre Gamache, Royal Lepage Inter-Québec
• Jok-R-Ummy
• Kinequip
• Labatt
• Location équipement Cart Plus inc
• Mario Pelletier, Remax Accès
• Martin Comeau, Remax Accès
• Performance Bégin
• Polar
• PSP
• Publicité Conseil Demers, Ginette Demers
• Remparts
• Restaurant La Grolla
• Restaurant Le Gwalarn
• Rossignol
• Paul Everell, Royal Lepage Inter-Québec
• SISSIP
• Sport L.G.L. inc
• SM Sport
• SMR Recyclage de méteaux
ferreux et non ferreux
• Qualité Auto Glaces
• Ameublement Tanguay
• Arssal fabrique pièces d'aérospaciale
• Auberge Le Baluchon
• Canex
• Cartier Automobile
• Clinique multidisciplinaire Dr. Vincent Robert
• Cyclo Vac
• Desjardins
Le groupe du Centre opérations tactiques, formé d'ingénieurs de combat du 5e Régiment du génie de
combat, sur un véhicule blindé léger le 20 août à Kandahar. De gauche à droite, le caporal Éric Daraiche,
le sergent Gilles Deslandes, le sapeur Audrey Bouchard-Leblanc, le capitaine Michelle Whitty, le sergent
Mario Bénard, le sergent Marc-André Rioux et le soldat Pierre Tremblay.
Ingénieur de combat, un
métier de première ligne
Journal Adsum
Les engins explosifs, ils les connaissent et ils les cherchent. Les ingénieurs
de combat du 5 e Régiment du génie
de combat (5 RGC) n’ont pas un quotidien de tout repos. Le sergent Mario
Bé n a r d , i n g é n i e u r d e com b a t à
Kandahar, donne son aperçu de la
réalité de ce métier risqué mais gratifiant.
L’une des principales tâches des ingénieurs
de combat sur le terrain est celle de dénicher les engins explosifs improvisés (EEI),
ces bombes artisanales qu’on trouve partout
dans le secteur canadien. Ils peuvent en
trouver trois ou quatre par jour en moyenne.
Lors des patrouilles, les ingénieurs de
combat sont démontés et séparés en petits
détachements. «Nous aidons à ce que les
patrouilles puissent circuler entre le point
A et le point B de façon sécuritaire», indique
le sgt Mario Bénard, qui participe à son
troisième déploiement. Souvent, ce sont
les ingénieurs de combat qui font les premières vérifications sur le terrain. Sinon,
ils ne sont jamais bien loin : ils restent avec
les officiers, tout en étant prêts à sortir
pour vérifier le moindre signalement
suspect.
Il y a toujours des ingénieurs de combat dans un convoi, au cas où il arrive
quelque chose, et ils circulent dans des
véhicules blindés légers de modèle ingénieur.
C’est toutefois des ingénieurs spécialisés
dans le désamorçage des engins explosifs
improvisés qui prennent en charge les situations plus dangereuses. Ces derniers
ont reçu des cours spécifiques portant sur
cette tâche délicate. Les ingénieurs non
spécialisés vont plutôt faire sauter volontairement les explosifs qu’ils trouvent.
Par ailleurs, les membres du 5 RGC ne
peuvent pas couvrir tous les déplacements
dans la province de Kandahar, car leurs
effectifs sont limités. «On en fait beaucoup, mais on ne peut pas être partout en
même temps», indique le sergent.
Reste qu’ils sont appréciés sur le terrain,
selon lui. «C’est gratifiant de voir que nous
sommes appréciés, surtout quand quelqu’un
vient nous voir pour nous dire merci», ditil. «C’est sûr que c’est un métier qui n’est
pas toujours facile. Mais je ne changerais
pas pour tout l’or du monde. Ça en prend
du monde pour ce métier-là et il y a beaucoup de monde qui ne peuvent pas le faire.
C’est un métier qui demande beaucoup
physiquement et mentalement, mais une
fois que le travail est fait, on retire une
grande satisfaction», admet-il.
LES YEUX ET L’INSTINCT
Pour l’ingénieur de combat, les outils
les plus importants vont au-delà des
détecteurs de mines. «Nos meilleurs outils, ce sont nos yeux et notre feeling. Il faut
se fier à son instinct : quand vous n’êtes
pas sûr, ne prenez donc pas de chance»,
conseille le sgt Bénard. Ainsi, l’ingénieur
de combat doit pouvoir déceler ce qui
cloche dans un environnement donné.
«Par exemple, si le village se vide quand
on arrive, c’est signe que quelque chose va
se passer», souligne le sergent.
L’ingénieur de combat doit toujours
garder l’œil ouvert pour détecter des anomalies sur le terrain qui pourraient suggérer la présence d’un explosif. Le trois quarts
du temps, les talibans vont se servir d’un
dispositif qui se déclenche à distance, d’où
l’importance de savoir analyser rapidement et efficacement les alentours des
routes. «Le plus dur, c’est d’accepter de
toujours être dans le doute lorsqu’on arrive
sur un site. Et le plus gros défi, c’est que
tout notre monde puisse arriver sain et
sauf à destination», souligne le sergent.
En bout de ligne, vivre avec le danger
semble aller de soi pour l’ingénieur de combat. «Le danger, on ne le vit pas au moment
présent, avec l’adrénaline et tout. On n’y
pense pas sur le coup. C’est plus après,
quand on en discute», confie-t-il.
Au moment de mettre sous presse, cinq
ingénieurs de combat du 5 RGC avaient
perdu la vie durant l’été à Kandahar.
DES ENGINS SOURNOIS
Les ingénieurs de combat rencontrent différentes sortes d’engins explosifs improvisés à Kandahar. Il y
a d’abord un engin plus classique, appelé «command wire», qui consiste à allonger un câble électrique
jusqu’à une charge explosive. Le taliban se place à l’autre extrémité du câble et garde un œil sur la
route. Quand la cible approche, il déclenche l’engin avec une batterie ou un autre dispositif qui envoie
du courant jusqu’à la charge.
Ensuite, il y a les engins qui sont contrôlés à distance à l’aide d’un cellulaire, avec lequel le taliban
envoie un code : le déclenchement se transmet par les ondes. Certains vont plutôt être déclenchés par
une plaque de pression, un dispositif qui détecte le poids des véhicules sur la route.
Hommage au major Yannick Pépin
Le major Yannick Pépin était le commandant
du 51e Escadron de génie de campagne (51 EG),
déployé avec le Groupement tactique du
2e Bataillon du Royal 22e Régiment (GT 2 R22eR).
Homme intense et de conviction, il a rempli ses
fonctions de façon exemplaire et sans compromis. Il accordait une très grande importance à
l’accomplissement de la mission et il était
entièrement dévoué au soutien et au bien-être
de ses troupes. Toujours prêt à en faire plus,
pendant plus de cinq mois, il était le premier
dans l’ordre de marche afin d’ouvrir la route
pour 9TAC.
Le 51 EG ne sera pas sans se souvenir du legs
énorme qu’il a laissé lors de son passage en tant
que commandant. Depuis le tout début, il nous a
inculqué des valeurs très importantes lors d’un
conflit armé : la loyauté, l’intégrité, le devoir ainsi
que le courage. Sans son apport, l’escadron ne
serait pas aujourd’hui ce qu’il est devenu. Grâce
au major Pépin, nous sommes en mesure de
continuer la mission comme il nous l’a montré
depuis le début.
La perte d’un commandant et d’un frère d’arme
est une épreuve très dure à surmonter et très
éprouvante pour l’ensemble de l’escadron et
Le major Pépin (à droite) en compagnie de
l’adjudant-maître Savard.
du GT 2 R22eR. Encore aujourd’hui, l’escadron
pleure son commandant et ses frères d’armes
disparus.
Yannick était un gars d’action très impliqué et a
toujours placé ses propres intérêts en second…
Originaire de Victoriaville, il laisse dans le deuil
sa conjointe Annie ainsi que deux enfants,
Alexandra et Charles.
Hommage au soldat Patrick Lormand
Le soldat Patrick Lormand était un homme fier.
C’était un fantassin dédié à son métier.
Professionnel dans tout ce qu’il entreprenait, il
faisait preuve d’un très grand dévouement
envers ses pairs.
Lorm, comme son entourage aimait le surnommer, était un gars extraordinaire qui aimait tous
les gens de son entourage, et ce, même s’il ne
les connaissait pas réellement. Comique à ses
heures, il savait faire rire les gens avec son sens
de l’humour hors pair. Tout était drôle, selon lui.
Il savait tourner chaque événement difficile à la
blague comme lorsqu’il devait marquer le pas
durant son QMB (cours de base). Il aimait parler
tout le temps démontrant sa joie de vivre.
Sans nécessairement le savoir, sa bonne humeur
et sa joie de vivre remontaient le moral aux
membres de sa section et du peloton. Ne
voulant pas contrarier son prochain, il aimait
laisser croire qu’il était du même avis. Il était une
bonne oreille pour ses confrères et savait
écouter leurs problèmes. Il était un homme
facile d’approche. Lorm était un homme calme
et travaillant. Rien n’arrivait à le stresser.
Adepte du motocross, c’est un sport qu’il pratiquait avec ardeur. Passionné de la conduite, Pat
pouvait conduire avec fougue tout ce qui avait
deux roues ou plus. Selon ses pairs, Lorm était
sans doute l’un des meilleurs conducteurs que
le NATO avait. Amateur inconditionné des
Sénateurs d’Ottawa, il aimait bien narguer les
gars avec les nombreuses défaites du Canadien.
Natif de l’Ontario, il était fier d’être francoontarien.
Dévoué à son éducation, il venait tout juste
d’être accepté à l’université d’Ottawa et avait
enfin eu le courage de pousser sa note de service pour demander son transfert dans une unité
de la Réserve. Il mangeait sans cesse différentes
sortes de bonbons qu’il partageait avec son
entourage. En fait, c’était un homme généreux
de son être qui donnait sans compter. Amateur
de poker et joueur à ses heures, il est certainement parti en nous laissant sa meilleure main.
Patrick, tous se rappelleront de toi comme un
être au cœur pur et grand. Tu as toujours été là
pour tes amis et frères d’armes, et tu as toujours
été apprécié de tous ceux qui ont croisé ton
chemin. Ce fut un grand honneur pour nous de
combattre à tes côtés.
Jamais nous ne t’oublierons.
Signé, tes frères et amis
de peloton, compagnie A
JE ME SOUVIENS
Le major Mario Ferland, commandant adjoint du GT 2 R22eR, le conseiller culturel et le
major Yannick Pépin.
VEUILLEZ NOTER…
Pour des raisons opérationnelles, le Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment a été
dans l’impossibilité de nous envoyer les textes rendant hommage au sapeur Drouin et au soldat
Couturier. Les hommages seront publiés dans la prochaine édition du journal Adsum.
Un nombre record d’obus tirés
par l’artillerie canadienne
Par les bombardiers Guimont et Talbot,
et l’artilleur Gagnon
Batterie R du Groupement tactique du 2e Bataillon,
Royal 22e Régiment
FEU D’APPUI CANADIEN POUR NOS ALLIÉS
Le déploiement nous a également permis
d’appuyer des forces étrangères. Nous avons
notamment fourni du tir d’artillerie aux
opérations britanniques et américaines. Nous
avons aussi eu l’occasion de discuter avec
l’armée britannique lorsqu’ils ont résidé sur
notre camp pendant quelques jours. On a pu
échanger sur nos techniques de tir, et c’était
très enrichissant de voir comment ils utilisent
l’appui feu indirect. Cet apprentissage va
Les obusiers M777 de 155 mm ont souvent fait lever la poussière cet été sur les bases avancées canadiennes. Les artilleurs assistent régulièrement les militaires canadiens, afghans et américains déployés
dans la province de Kandahar comme en témoigne le nombre record d’obus tirés au cours de leur
déploiement. Un obus de 155 mm pèse en moyenne 100 livres. - Photo : membres de la Bie R de la roto 7.
certainement nous aider à mieux comprendre leurs prochaines demandes de tir.
Pour garder le moral des membres à son
meilleur, le Groupement tactique nous a fait
parvenir des articles de bien-être, tels que
des jeux de dards, une table de poker, du
soccer sur table, un jeu de fer, un panier
de basket, etc. Tous ces articles sont fort
appréciés des artilleurs et nous aident à nous
évader de la réalité de temps à autre.
De plus, lorsque nous avons la chance de
faire des barbecues sur la base de patrouille,
ça aide à renforcer notre cohésion. Un bel
esprit de corps s’est développé au sein de
la troupe. L’équipe est travaillante et motivée, et réussit à surmonter les défis qui se
présentent à elle, autant à l’entraînement
qu’en opération.
NOS PENSÉES DIRIGÉES VERS NOS FAMILLES
On amorce maintenant la dernière partie
du déploiement. Nous allons quitter la
tête haute de tous les faits d’arme accomplis
pendant le déploiement. Malgré l’esprit de
camaraderie et l’excellent travail que l’on
fait, nos pensées sont dirigées vers nos
familles et nos proches que nous saluons
de loin.
Notre troupe d’artillerie va très bien. Elle est
formée d’une quarantaine de personnes,
membres du 5e Régiment d’artillerie légère
du Canada de Valcartier, mais qui font partie en Afghanistan de la batterie R du
Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal
22e Régiment (GT 2 R22eR). Depuis notre
arrivée le 1er avril, nous appuyons activement
les opérations du GT 2 R22eR.
La chaleur ces temps-ci est vraiment étouffante. On a enregistré un maximum de 44,3
degrés Celsius. Pas besoin de vous dire qu’il
faut adapter notre horaire à cette température! Mais ce n’est pas cette chaleur intense
qui nous arrêtera, nous sommes toujours
prêts à épauler ceux qui en ont besoin.
Il arrive souvent qu’en pleine nuit nous
ayons des missions de tir, ce qui réveille en
sursaut la majorité de la base de patrouille
sur laquelle on vit. Notre travail est très
plaisant et valorisant, sachant que chaque
obus qu’on tire vient en aide aux membres
de la coalition qui sont sur le terrain. Notre
travail est très apprécié des fantassins lorsqu’ils
sont sous feu ennemi. Jusqu’à maintenant,
notre appui a permis de sauver plusieurs
vies canadiennes.
La batterie R a à son actif un des plus
grands nombres d’obus tirés en théâtre, ce
qui démontre que notre tir précis et rapide
a gagné la confiance du groupement tactique. L’artillerie porte fièrement ses couleurs.
L’escadron de la flexibilité
Par le sergent Bruno Desjardins
Escadron B, Groupement tactique
du 2e Bataillon Royal 22e Bataillon
Comme toutes les rotations, la Roto 7 a
apporté son lot de défis.
Tout d’abord, maintenir l’Arghandab et
le district de Shah Wali Kot avec son
immense secteur a été un véritable exploit.
Malgré des ressources limitées, l’escadron
B a su accomplir une mission qui demandait
le plein rendement de chaque individu.
Les deux troupes, ayant atteint la limite de leurs ressources, ont dû se surpasser et coopérer le plus possible avec d’autres unités qui opèrent dans le secteur.
L’esca dron a donc développé des liens
étroits avec d’autres organisations comme
l’équipe de mentorat policier des ÉtatsUnis, et surtout avec nos confrères de
l’Équipe de liaison et de mentorat opérationnelle. Certains d’entre nous, comme
le capitaine Étienne Dubois ou le lieutenant David Hennessy, ont également
noué quelques liens intéressants avec des
membres de la Police nationale afghane,
et surtout le chef du renseignement afghan
dans l’Arghandab qui est reconnu pour
sa myopie légendaire.
La passation de commandement avec
la brigade américaine de Stryker a été officiellement effectuée le 8 août à 23 heures
59. Grâce à la relève qui est maintenant
en place, les troupes peuvent se concentrer sur le déménagement de l’escadron et
l’achèvement de la présence canadienne
à la base opérationnelle avancée (BOA)
Frontenac.
où il est nécessaire de rester dans le noir
pour la sécurité! Évidemment, aucun incident n’est survenu, mais on aurait pu se
croire un soir du 24 juin.
- Le caporal-chef Brignonne a appris
que le temps ne passe pas très vite quand
on s’enferme dans un conteneur à munitions et que pour plus d’une heure, personne n’entend vos cris désespérés.
Sur ce, je voudrais souligner l’excellent
soutien des familles des militaires déployés.
Sans vous, cette mission serait encore plus
difficile. Merci mille fois.
AU SUJET DE
L’ESCADRON B
Une troupe de l’escadron B (du 12e Régiment blindé du Canada) exécute un passage à gué dans une
rivière de la province de Kandahar. Un des trois Coyote est embourbé et son équipage se prépare à l’extirper de sa mauvaise position. - Photo : escadron B du GT 2 R22eR
L’endroit exact où l’escadron déménagera
n’était pas encore confirmé au moment
d’écrire ces lignes, mais on sait que notre
secteur de responsabilité se situera au sud
de la ville de Kandahar.
Durant le processus entourant les élections présidentielles, le mandat de l’escadron était d’appuyer le gouvernement
afghan, dans le but de démontrer que les
forces afghanes de sécurité nationale sont
capables de gérer la sécurité des élections
toutes seules.
ANECDOTES
Sur un tout autre registre, voici quelques
faits cocasses dignes de mention.
- Les cavaliers Gendron et Simard ont
prolongé leur HLTA (périodes de congé)
en descendant de l’hélicoptère à la BOA
Wilson au lieu de descendre à KAF.
- Le caporal-chef Rodrigo Bello Monroy
a appris à ne pas jeter son mégot dans des
poubelles imbibées d’essence, spécialement lorsqu’il est sur une base de patrouille
Les membres de l’escadron B ont mené, outre
des opérations de groupement tactique, de
nombreuses patrouilles dans le district
d’Arghandab. Leurs missions visaient notamment à assurer une présence sécuritaire, à
collecter du renseignement sur les insurgés et
à communiquer avec les civils afghans du district. Ils ont rencontré à plusieurs reprises les
chefs locaux; ceux-ci étaient généralement
accueillants. Un accueil positif plutôt normal
quand on sait que les insurgés viennent
menacer les civils et leur laissent parfois des
lettres de menaces pendant la nuit. Aujourd’hui, les membres de l’escadron B ne sont
plus basé dans le district d’Arghandab; ils ont
été remplacés par des militaires américains
qui font partie des renforts envoyés par le
nouveau président des États-Unis, Barrack
Obama. (Texte par le capitaine Mathieu
Dufour, OAP)
On déménage dans le district de Dand!
Par le capitaine Étienne Dubois
Escadron B, Groupement tactique
du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment
Avec la remise des clefs de la base d’opérations avancée (BOA) Frontenac à l’armée
américaine, l’escadron de reconnaissance
a dû rapidement trouver une nouvelle habitation dans le district de Dand qui se situe
au sud de la ville de Kandahar.
Cela a représenté un défi assez intéressant, car n’ayant pas accès aux services de
relogement des Forces canadiennes, nous
avons dû être proactifs pour organiser
notre voyage de recherche de domicile. Il
n’est pas non plus facile de trouver des
appartements suffisamment grands pour
un escadron de reconnaissance blindé.
Mais finalement le poste de commandement de l’escadron, jumelé à une troupe,
a réussi à trouver une propriété de rêve en
plein milieu d’un petit village.
L’autre troupe de l’escadron B s’est quant
à elle trouvé un impressionnant terrain de
9000 mètres carrés entouré de gigantesques
champs de marijuana et de quelques parcelles de maïs plantés illégalement.
Sur une note plus sérieuse, notre nouvelle zone de responsabilité est un peu
différente de celle que nous occupions
avant. La situation est plus calme que dans
l’Arghandab (district situé au nord de la
ville de Kandahar) et la population est très
réceptive à notre présence dans le secteur.
Notre nouvelle zone de responsabilité est
aussi beaucoup plus petite que la précédente. Nous avons beaucoup moins de
territoire à couvrir et la majorité de nos
opérations se font maintenant sous forme
de patrouilles à pied.
UNE TROUPE AU CŒUR
D’UN VILLAGE AFGHAN
Notre but premier est d’arriver à créer
les conditions de sécurité nécessaires pour
être en mesure d’entamer des projets de
développement au sein des villages dans
lesquels nous habitons.
Sur le terrain, cela se traduit par plusieurs
patrouilles à pied durant lesquelles nous
maximisons le contact avec la population
afin de créer un climat de stabilité et de
confiance.
Une fois cet objectif atteint, il devient
possible de travailler avec la COCIM
(coopération civilo-militaire) pour entamer
une phase de développement de projets
au sein du village. Par exemple, cela se
concrétise par la mise en chantier de puits
ou par des projets plus ambitieux comme
la construction d’un canal pour l’irrigation des champs.
Ce nouveau défi est extrêmement motivant pour les troupes. La troupe a travaillé extrêmement fort pour rendre agréable
la veille maison abandonnée que nous
habitons maintenant. Nous avons un
périmètre de sécurité extrêmement efficace qui a été construit par la section génie,
attachée à la troupe. Nous avons des
douches, des réfrigérateurs et des airs
climatisés, et je dois souligner l’énorme
motivation que chacun des membres de
la troupe a démontrée lors de la construction de cette maison de troupe. Nous avons
donc tout ce qui est nécessaire pour accomplir notre mission.
Le capitaine Étienne Dubois est un chef
de troupe au sein de l’escadron B du
Groupement tactique du 2e Bataillon Royal
22e Régiment.
District de Dand, Afghanistan; 28 août 2009 — La nouvelle installation de l’escadron B dans un village
situé au sud-ouest de la ville de Kandahar. Cela constitue un grand changement puisque que l’escadron
B du GT 2 R22eR avait la responsabilité d’un immense secteur comprenant les districts de l’Arghandad
et de Shaw Wali Kot alors que maintenant ses soldats, provenant principalement du 12e Régiment blindé
du Canada, se concentrent dans un secteur beaucoup plus restreint.
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40E ANNIVERSAIRE DE LA 5E AMBULANCE DE CAMPAGNE
Les techniciens médicaux en mettent plein la vue
sont alors intervenus selon leurs méthodes strictes et chacune de leurs actions a
été expliquée à la foule attentive. Leurs
communications radio pouvaient également être entendues. Le 430e Escadron
tactique d’hélicoptères (430 ETAH) a
ensuite fait son entrée, évacuant un des
faux blessés dans un hélicoptère Griffon.
Enfin, les autres victimes ont été évacuées
par des véhicules blindés médicaux de
type Bison.
Journal Adsum
Des dizaines de familles en ont eu
plein la vue, lors d’une grande journée
familiale organisée le 18 septembre
p ou r cé l é b r e r l e 4 0 e a n n i ve r s a i r e
d e l a 5 e Am b u l a n ce d e ca m p a gn e
(5 Amb C).
Les activités, ouvertes aux membres
actuels ou anciens de l’unité et à leurs
familles, se sont déroulées au bâtiment du
Centre d’instruction du Secteur du Québec
de la Force terrestre (CI SQFT). Des
jeux gonflables pour les enfants, des
véhicules médicaux modernes et des
années 50, ainsi que des kiosques racontant l’histoire de la 5 Amb C ont fait partie des attraits de la journée.
Cependant, les démonstrations ont été
les moments forts de la fête. Une première
a impliqué la collaboration du Service des
incendies de la garnison. Ainsi, pompiers
et ambulanciers ont simulé une intervention dans un accident d’automobile. Le
sergent Éric Rondeau de la 5 Amb C jouait
la victime. Les intervenants l’ont libéré,
le glissant par la fenêtre du conducteur,
pour ensuite l’évacuer par ambulance.
Puis, les pompiers ont utilisés des pinces
de désincarcération pour enlever le toit de
la voiture; il n’en fallait pas plus pour
impressionner la foule.
Plus tard, une démonstration digne
d’un film a eu lieu sur le terrain de parade
du camp des cadets, illustrant une intervention de soins tactiques. Une voiture
avait été placée au milieu du terrain, que
des militaires déguisés en soldats de
l’Armée nationale afghane ont approchée
pour examiner. Soudainement, une détonation puissante a retenti, accompagnée
d’un nuage de poudre, faisant trois fausses victimes. Les techniciens médicaux
POINTS TOURNANTS DANS
L’HISTOIRE DE LA 5 AMB C
En 1974, la 5e Unité médicale de groupement de combat change de nom pour
devenir la 5 e Ambulance de campagne
(5 Amb C). Elle compte alors 75 personnes. À l’époque, chaque unité de la Garnison Valcartier détient sa propre clinique
et ses propres techniciens médicaux
rattachés.
En 1988, les premières femmes font leur
entrée à la 5 Amb C. À la fin des années
90, le Centre de santé Valcartier, qui était
une unité distincte, devient une sous-unité
de la 5 Amb C.
Un changement majeur survient à partir du début des années 2000 : toutes les
unités de prestation de soins (UPS) de la
base se regroupent. Deux UPS se retrouvent maintenant au CSV, tandis que deux
UPS satellites se retrouvent au 5e Bataillon
des services du Canada et au 3e Bataillon
du Royal 22e Régiment. En d’autres mots,
les ressources liées aux soins se sont
concentrées et ont été regroupées sous
la 5 Amb C.
Un autre changement important depuis
2001: les techniciens médicaux de la 5 Amb
C sont maintenant tous des techniciens
ambulanciers, également. Ils doivent donc
faire des stages de plusieurs heures comme
ambulanciers au civil chaque année
et avant les déploiements, afin de garder
leurs compétences à jour.
Depuis 40 ans, la 5 Amb C retire la fierté
d’avoir participé à toutes les opérations
internationales du Canada, comme le
Koweït, la Bosnie ou l’Afghanistan, indique
l’adjudant-maître Jules Bérubé. Elle
est également intervenue dans plusieurs
crises domestiques, par exemple le déluge
du Saguenay.
Aujourd’hui, les effectifs de cette unité
dépassent les 500 personnes, dont près de
200 civils. L’unité est ainsi devenue un
grand employeur pour le personnel civil,
qui travaille principalement au CSV. «C’est
très particulier à notre unité, précise
l’adjum Bérubé. Si nous n’avions pas les
civils, nous ne pourrions pas maintenir
nos compétences. Ils permettent de continuer à offrir des soins sur la garnison
pendant nos exercices et déploiements.»
Dans l’histoire récente, la 5 Amb C
a amené des innovations importantes
en matière de soins tactiques, qui sont
maintenant exportées ailleurs. Notamment, l’unité a développé une logistique
permettant de tenir des exercices majeurs
de soins tactiques. Sans oublier l’utilisation de porcs pour la formation en soins,
qui s’avère particulière à la 5 Amb C.
Présentement, 80 membres de l’unité
sont déployés à Kandahar depuis avril.
Des pompiers du Service des incendies de la garnison et le caporal Annie Thibeault
de la 5e Ambulance de campagne (5 Amb C) interviennent auprès du sergent Éric
Rondeau, une fausse victime d’un accident de voiture. Cette démonstration a eu lieu
lors de la journée de la famille, pour le 40e de la 5 Amb C, le 18 septembre.
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LE 40 DE LA 5 AMB C EN PHOTOS
- Photos : Philippe Brassard, Adsum
Des véhicules médicaux de la 5e Ambulance de campagne, lors de sa participation à la
crise d’Oka en 1990, à Saint-Rémi. - Photo : Courtoisie
cartier utilise une pince de désincarcération pouvant applikilogrammes de pression pour couper le toit de la voiture.
Le grand bal du 40e anniversaire de la 5 Amb C s’est tenu le 14 février dernier
au Château Frontenac. Plus de 400 personnes ont participé à cette importante
cérémonie. Le lieutenant-colonel honoraire était Georges Isabelle, vétéran
de la Deuxième guerre mondiale et du Vietnam. Sur la photo, la table des
invités d’honneur et les anciens commandants de la 5 Amb C en arrière-plan.
- Photo : Courtoisie
Lors d’une démonstration de soins tactiques sur le terrain
de parade du camp des cadets de la Garnison Valcartier,
trois membres de la 5 Amb C déguisés en soldats de
l’Armée nationale afghane ont eu une mauvaise surprise
en ouvrant le coffre de cette voiture. Après un puissant
bruit d’explosion, accompagné d’une poudre simulant de
la fumée, les techniciens médicaux ont dû intervenir pour
les secourir.
L’homme-drapeau, Dominic Lacasse, se donne en
spectacle, pendant le grand bal de la 5 Amb C, le
14 février. - Photo : Courtoisie
Des techniciens médicaux prodiguent des soins à deux «victimes» de l’attentat simulé. Chacune
de leurs actions a été expliquée à la foule attentive.
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ÉQUIPE DE CHOC
L’AFGHANISTAN
EN BREF
e
Les gars du 3 R22 R au Chili
Courtoisie et salutations
Par le sergent Sébastien Fréchette
Les Nouvelles de l’Armée, Valcartier
En Afghanistan, les saluts varient selon la région
et le groupe ethnique, mais le salut arabe est
universellement accepté. Ainsi, «Assalaam
alaikum» (La paix soit avec vous) est un salut
auquel il faut répondre par «Waalaikum
assalaam» (Et avec vous). Un salut répandu
en langue dari est «Khubus ti?» (Comment
allez-vous?) et l’équivalent en pachtoune est
«Sanga ye?».
Lorsqu’on s’adresse à d’autres personnes
dans un cadre officiel, il est essentiel d’utiliser
le titre professionnel ou académique. Un chef
religieux est un mollah (celui qui donne la connaissance). Le statut socioéconomique peut
également déterminer le titre à utiliser, par
exemple Khan, qui signifie «monsieur». Pour
faire référence respectueusement à certaines
personnes, on utilise seulement leur titre,
par exemple, Hadji Khan. Habituellement, le
nom est utilisé en combinaison avec le titre.
Hadji (pèlerin) est réservé à ceux qui se sont
rendus à La Mecque, en Arabie Saoudite.
Huit membres du 3e Bataillon du Royal
22 e Régiment (3 R22 eR) viennent tout
juste de participer à une compétition
internationale de patrouille militaire
au Chili qui se déroulait du 9 au 20
septembre. Au moment de mettre sous
presse, leurs résultats n’étaient pas
encore disponibles.
L’équipe a finalisé sa préparation le
31 août. «La tâche d’aller représenter les
Forces canadiennes nous a été confiée par
le chef d’état major de l’Armée de terre, le
lieutenant-général Andrew Leslie», a déclaré
le capitaine Chad Hauser, commandant
de la patrouille. Dès ce moment, une sélection très rigoureuse a été effectuée au sein
du bataillon pour préparer et entraîner
une équipe solide et très aguerrie.
«Nous avons essayé de conduire un
entraînement complet pour simuler les
tâches probables que nous aurons à effectuer lors de la compétition», a poursuivi
le capt Hauser. Des scénarios d’embuscade, des simulations de premiers soins,
la procédure de champs de mine ne sont
que quelques exemple de la préparation
que les membres de l’équipe ont eue.
La majorité des membres provient du
peloton de reconnaissance. «La patrouille
démontée est un élément clef de notre travail. Hier nous avons conclu notre préparation et aujourd’hui nous somme prêts à
aller représenter les Forces canadiennes
au Chili», a conclu le commandant de la
patrouille
(Source : Internet)
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L’équipe au complet (de droite à gauche) : caporalchef Sylvain Toupin-Dussault, capitaine Michael
Faber, sergent Yannick Piché, capitaine Chad
Hauser, caporal Mathieu Lechasseur, caporal
Philippe Lechasseur, caporal-chef Pierre-Olivier
Brochu, caporal-chef Sébastien St-Pierre. - Photo : sgt
Le caporal-chef Pierre-Olivier Brochu sécurise l’avant lors du déplacement de la patrouille.
S. Fréchette, Les Nouvelles de l’Armée
- Photo : sgt S. Fréchette, Les Nouvelles de l’Armée
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Gardez l’œil ouvert : la dotation collective
Votre Centre de services des ressources
humaines civiles (Région de l’Est) vous
présente dans cette publication un
premier article portant sur la dotation
collective - un sujet de pointe par les
temps qui courent. Le but est de vous
informer et possiblement de répondre
à vos questions afin de vous aider à mieux
gérer votre carrière!
Saviez-vous que la dotation collective est
désormais privilégiée auprès des gestionnaires du MDN? Cela pourrait faire en sorte
que le poste que vous convoitiez tant soit
affiché uniquement au sein d’un tel type de
processus. Alors, si vous ne voulez pas
manquer cette opportunité, gardez l’œil
ouvert!
Chaque année, des milliers de postes au
sein de la Fonction publique fédérale sont
comblés grâce à la dotation collective.
Participer à de tels processus vous ouvre
la porte à de nombreux postes sans avoir à
multiplier les envois de C.V., les entrevues et les examens. Il s’agit d’un excellent
moyen de prendre en main votre carrière.
Mais qu’est-ce que la dotation
collective?
La dotation collective est un processus
interne ou externe annoncé qui sert à établir un répertoire de candidats à partir
duquel les nominations seront faites. Le
répertoire (souvent appelé bassin) peut
servir à doter plusieurs postes avec des
critères identiques ou similaires au sein du
MDN ou d’autres ministères et organismes
fédéraux. En d’autres mots, il sert à doter
plusieurs postes à la fois plutôt que de
procéder à la pièce.
Qui peut participer à un processus
de dotation collective?
Pour les processus affichés à l’externe, le
grand public peut participer, mais une
préférence peut être accordée aux citoyens
canadiens. Cependant les processus affichés
à l’interne sont limités aux employés de
la Fonction publique et peuvent parfois
inclure les membres des Forces canadiennes. Il est important de bien lire la zone
de sélection et de vous assurer de rencontrer les critères de mérite énoncés, c’est-àdire de posséder les qualifications essentielles exigées. Donc gardez l’œil ouvert!
Quels sont les avantages pour moi?
Que vous soyez employé civil ou membre militaire, si vous désirez poursuivre
une carrière de fonctionnaire au sein du
MDN, la dotation collective vous permet
de poser votre candidature une seule fois
pour plusieurs postes, ce qui améliore votre
accès à plus d’un emploi. Vous devenez ainsi
visible pour plusieurs gestionnaires responsables du recrutement.
Comment profiter de ces avantages?
Des processus de dotation collective sont
fréquemment annoncés à l’interne sur le
Les multiples défis du 12 RBC
Par le lieutenant Gaëtan Aupin
OL, escadron A
Qui n’a pas vu le film «Retour vers le
futur»? Tout comme dans ce film, le régiment s’est adapté en modifiant ses tactiques ou méthodes d’entraînement afin
de se préparer au spectre complet des conflits.
Cela est évident avec notre engagement
anti-insurrectionnel en Afghanistan, même
en mettant de côté d’autres compétences
durement acquises dans le passé. Depuis
avril 2009 et jusqu’en mars 2010, l’escadron
A assume le rôle d’avant-garde dans le
cadre de la Force opérationnelle domestique (FO Dom) au sein de Secteur du
Québec de la Force terrestre/Force opérationnelle interarmées (Est).
Pour ce faire, nous avons dû effectuer
un retour dans le passé afin de revoir
des compétences souvent laissées de côté.
Nous devons, entre autres, être prêts à
appuyer les autorités locales, régionales
et nationales en matière de défense CBRN.
Dernièrement,
l’escadron
de
Commandement et des services nous a
grandement aidés en conduisant quatre
jours d’instruction théorique et en organisant un exercice de validation afin de
confirmer notre apprentissage.
De plus, les 7 et 8 octobre prochain, nous
serons employés sur l’exercice SOLDAT
PROPRE afin de permettre au 5e Bataillon
des services du Canada de peaufiner la
procédure de décontamination de VBC.
Nos équipes de détection et surveillance
CBRN feront également partie de l’exercice comme contrôle inférieur et elles pourront appuyer l’entraînement du groupeprincipal à l’entraînement.
En tant qu’avant-garde, l’escadron doit
être prêt à se déployer dans les 12 heures
et pour n’importe quelle mission de nature
domestique. Nous devons être avisés de
toutes situations d’urgence, débordement
de rivière, feux extrêmes en forêt, équipe
de détection et surveillance CBRN, assistance au pouvoir civil, etc. Nous avons rencontré quelques organisations, dont la
SOPFEU, afin de connaître leurs attentes
envers nous et comment nous pourrions
les aider.
LA FODom, se compose aussi d’un groupe
principal basé sur une compagnie du
1 er Bataillon du Royal 22 e Régiment.
D’autres attachés viendraient se greffer
à la force selon les tâches et les besoins.
Bien entendu, le cœur de l’organisation
de contingence au niveau de l’unité est
le poste de commandement (PC) régimentaire. Plusieurs officiers et sous-officiers
Le 3 R22eR montre son
savoir-faire à Expo-Québec
Par le sergent Sébastien Fréchette
Les Nouvelles de l’Armée, Valcartier
Le caporal Gilbert effectue une descente en rappel
de base. - Photo : Roland Lachance
Please note that English version of this
article is available on the CHRSC (Eastern)
Intranet site.
Pour tout commentaire, rejoignez-nous au :
http://hr.ottawa-hull.mil.ca/hrciv/applications/
hrcomments/fr/commentCard_f.asp
nous devons continuer de nous préparer
en fonction de la montée en puissance de
la FOI-Afg 3-10. De plus, deux escadrons
du régiment, un escadron de char et un
escadron de reconnaissance, commencent
l’instruction individuelle. Une partie du
mois d’octobre sera requis pour atteindre
les normes individuelles d’aptitude au combat (NIAC). De plus, dans le cadre de notre
tâche FO Dom, nous devrons accomplir
certains NIAC (règle engagement) et NAC
spécifiques.
Le régiment assume plusieurs responsabilités et c’est avec professionnalisme
qu’il remplira ses divers mandats.
Une équipe marque une partie de la zone contaminée dans le cadre de l’exercice de recyclage DNBC de
septembre 2009. - Photo : cpl S. Raymond, 12 RBC
Le QGET et le 713 R de Beauport
en équipe à Expo-Québec
Par le caporal-chef Stéphan Hevey
SSE, Quartier général et Escadron
des transmissions, 5 GBMC
Avec la montée en puissance et le départ
imminent du QG 6-09, c’est un secret pour
personne au Quartier général et Escadron
des transmissions (QGET) que nous
opérons l’unité avec un effectif très réduit
présentement. Ce manque de personnel
flagrant est devenu problématique quand
j’ai reçu la tâche de monter une équipe
et un kiosque représentant les métiers de
la branche Communication et électronique
(C&E) à la foire d’Expo-Québec qui se
tenait du 17 au 31 août. Après de multiples demandes de soutien aux divers pelotons des transmissions et au sein du QGET,
je me voyais à la tête d’une imposante
équipe de trois (incluant moi-même!).
C’est à ce moment que les opérations
ont eu la très bonne idée d’approcher nos
confrères du 713e Régiment des communications de Beauport en leur demandant
d’augmenter les rangs de l’équipe.
Heureusement pour nous, l’horaire d’entraînement des réservistes leur permettait
de nous fournir plusieurs membres.
Avec l’aide du caporal-chef Nolin, j’ai pu
monter une équipe complète composée
d’un signaleur et de poseurs de lignes
de la Régulière (moi-même, caporaux
Bergeron et Éthier) et de la Réserve (souslieutenant Tarrondeau, sergent Côté-
Lemieux, caporaux-chefs Maldague-Mathieu
et Verret, caporaux Caron, Quimper et
Noel).
Cette équipe a donc monté un intéressant kiosque représentent plusieurs aspect
de la branche : un VSLR PC radio, une
antenne satellite TSL, une table comprenant
plusieurs radios et une dernière table
remplie d’équipement de téléphonie et de
fibre optique. De plus, un mannequin
imitant un poseur de ligne avec son
équipement de grimpage était confor tablement installé sur un poteau de téléphone et accueillait les visiteurs qui se
présentaient à notre kiosque.
Durant toute la durée de l’exposition,
tous ces gens ont échangé avec les très
nombreux visiteurs qui sont venus nous
voir et ont pu ainsi mieux comprendre ce
qui motive nos gens à faire carrière dans
les armes et découvrir les personnes derrière les uniformes.
Cette expérience très intéressante (bien
qu’assez exigeante) a été appréciée de tous.
D’ailleurs, plusieurs membre de l’équipe
en étaient à leur deuxième participation
et s’étaient porté volontaires avec enthousiasme.
Merci au personnel du 713 R de Beauport
pour son aide précieuse, sans laquelle
le QGET aurait eu bien de la difficulté à
atteindre les objectifs de cette intéressante
activité de rayonnance.
Les membres de la cellule de montagne
du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment s’en
sont donné à cœur joie lors des démonstrations de descentes en rappel qu’ils ont
effectuées chaque jour à Expo-Québec.
«Les visiteurs qui s’arrêtent pour nous
regarder sont surpris et stupéfaits de voir
le spectacle que nous leur offrons», a déclaré
le sergent Benoit Moyen, commandant
de la section.
La démonstration consiste à présenter
les cinq façons pratiquées par une unité
d’infanterie des Forces canadiennes pour
infiltrer un bâtiment en rappel du sommet lors d’une opération de combat urbain.
Le clou du spectacle consistait en une
descente en chute libre du haut de la tour
droite de l’hippodrome de Québec. Le sgt
Moyen effectuait l’opération et activait
son système de freinage à moins de 3
mètres du sol. «Cette manœuvre démontre seulement qu’en situation d’urgence,
il est possible d’opérer de façon efficace
et rapide tout en demeurant extrêmement
sécuritaire afin d’accomplir la mission»
a ajouté le sgt Moyen.
ont reçu une formation de numérisation
afin de bien connaître et d’appliquer la
nouvelle technologie dans un PC. Cette
formation de deux jours a permis à plusieurs
de se familiariser avec ces systèmes de la
connaissance de la situation.
Le plus grand défi maintenant pour
l’escadron A et le régiment est de s’assurer d’avoir le personnel nécessaire, car
même si nous sommes sur la FO Dom,
site Annonces et notifications de dotation
de la Fonction publique sur publiservice
à : https://jobs-emplois.psea-lefp.publiser
vice.gc.ca/. Les processus externes se trouvent sur le site www.emplois.gc.ca.
De plus, n’hésitez pas à vous informer
auprès de vos gestionnaires et à vous tenir
au courant du plan des ressources humaines
de votre organisation. Assurez-vous ensuite
que vous possédez bien les qualifications
recherchées et il ne vous reste qu’à postuler
et vous qualifier aux évaluations! C’est simple, gardez l’œil ouvert!
PROMOTION
de la
SANTÉ
L’arme secrète des couples heureux :
la résolution de conflits
Lorsque deux personnes décident de s’investir dans une relation amoureuse, elles
n’imaginent pas qu’un jour elles puissent
se quereller avec l’être cher. L’attention est
plutôt mise sur l’attraction et l’intérêt
éprouvé l’une envers l’autre. Le couple est
heureux et les difficultés ne font pas partie du portrait idéal de leur vie à deux.
Cependant, cette relation idéale et sans
conflit n’est pas éternelle. Pour tous les
couples, il arrive ensuite le temps où les
différences entre les partenaires et la banalité du quotidien font surface et peuvent
aboutir en conflits. Pourtant, le conflit
et les différences d’opinions ne sont pas
automatiquement synonymes de difficultés conjugales. Ce qui importe est plutôt
la réaction de chacun des membres du
couple face à ces différends qui peut s’avérer bénéfique ou néfaste à la relation.
En effet, les situations conflictuelles
peuvent être une occasion de remise en
question, de changement, d’adaptation ou
d’ajustement aux attentes de l’autre. Il est
particulièrement important d’apprendre
à gérer ces situations conflictuelles pour
éviter une escalade de la crise conjugale
jusqu’à un niveau où il devient presque
impossible de rétablir la situation.
Il est possible d’éviter certains conflits
conjugaux. Malheureusement, plusieurs
couples abordent les sujets délicats seulement une fois que le conflit a éclaté. Il est
beaucoup plus bénéfique pour les membres du couple d’aborder ces sujets délicats pendant les moments de calme et d’ouverture à l’autre.
Les petits irritants du quotidien qui ne
font pas l’objet d’une discussion ouverte
alimentent trop souvent les chicanes conjugales. Ils jettent de l’huile sur le feu et
peuvent prendre une ampleur démesurée
et devenir plus blessants qu’ils le sont en
réalité.
Ces irritants, quoique souvent sans importance, relèvent souvent de besoins qui
ne sont pas exprimés. Donc un moyen
facile et efficace d’éviter certains conflits
conjugaux est d’aborder ces sujets sensibles lors des moments d’accalmie, pour
conserver un bon jugement et une objectivité. Plus on est en colère, moins notre
jugement est bon.
Lorsque le conflit est inévitable, voici
quelques étapes faciles pour appliquer une
saine résolution de conflits et retrouver
l’harmonie conjugale.
1. ABORDER UN SEUL PROBLÈME
À LA FOIS
Le point de départ de la résolution de
conflits est évidement de choisir de quel
aspect du problème il sera question. Lors
d’une chicane, il est possible que le sujet
de discorde initial ait pris tant d’ampleur,
que la querelle bifurque vers d’autres sujets
conflictuels. Cependant, il est impossible
de s’attaquer à tous ces problèmes à la fois.
Le couple doit donc choisir de discuter
d’un seul sujet pour le régler de manière
satisfaisante pour chacun.
Il sera possible ensuite de régler les plus
petites mésententes qui gravitent autour
de la situation. Pendant la discussion du
problème retenu, choisissez un moment
propice où tout le monde est calme. Il est
possible que la discussion devienne émotive, mais faites attention de nommer les
faits sans faire de reproches ni blâmer
l’autre. Pour être efficace, la discussion
doit demeurer rationnelle.
2. ABORDER LE PROBLÈME
EN DOUCEUR
La manière dont le problème est abordé influence grandement le ton de la discussion. Les cris, les insultes, le mépris,
le blâme et la critique sont de forts indi-
La manière dont le problème est abordé influence grandement le ton de la discussion.
cateurs que le conflit risque de dégénérer
en crise conjugale. Il est beaucoup plus
bénéfique pour le couple d’aborder le sujet
conflictuel calmement et de bonne foi pour
simplifier les réajustements que chacun
doivent apporter.
3. PRENDRE UN TEMPS DE PAUSE
LORSQUE LA TENSION
EST TROP ÉLEVÉE
Lorsqu’une personne devient trop émotive ou trop en colère, prendre un temps
de pause peut être un moyen très efficace
de diminuer la tension du conflit. Cette
période d’arrêt doit être utilisée d’un commun accord entre les partenaires pour
reprendre ses esprits. Par exemple, prendre quelques minutes pour marcher dehors,
prendre une bouffée d’air, pratiquer les
techniques de respiration profonde. Le
temps d’arrêt ne doit pas être utilisé comme
fuite pour éviter la discussion. Après le
temps d’arrêt, lorsqu’il y a un retour au
calme, il doit y avoir un retour à la discussion qui permet de procéder à la saine résolution du conflit.
4. RÉFLÉCHIR À DES SOLUTIONS
ORIGINALES ET DIVERSIFIÉES
Lorsqu’une situation crée du stress et
de la tension chez les membres du couple,
il peut être intéressant de chercher des
solutions innovatrices et originales. En
plus de créer un vent de fraîcheur dans la
routine conjugale, souvent lorsque le conflit éclate, le couple a déjà épuisé toutes
les issues plus traditionnelles et déjà connues. Donc n’ayez pas peur d’innover et
de proposer des suggestions positives,
humoristiques ou cocasses. Évitez de critiquer les idées de l’autre. Il n’y a pas de
mauvaises idées, seulement que des mauvaises interprétations.
5. ÉTABLIR UNE ENTENTE
ET APPRENDRE À FAIRE
DES COMPROMIS
Dans une relation conjugale, tout comme
dans toutes les relations interpersonnelles,
il est impossible de ne jamais être contrarié. Cependant, l’objectif de la recherche
de solutions n’est pas de prouver à l’autre
que nos arguments sont plus forts, mais
plutôt de trouver une solution qui répond
aux besoins et exigences de chacun des
membres du couple. Donc le compromis
est de mise pour que chacun des membres
du couple soit satisfait et se sente épanoui.
Finalement, aucun couple n’est à l’abri
des disputes et des tempêtes de larmes. Le
secret est de savoir gérer ces moments plus
laborieux. Lors des périodes particulièrement difficiles, rappelez-vous pourquoi
vous êtes devenu amoureux fou de cette
personne qui partage votre vie. Les bons
souvenirs, l’humour et le plaisir partagé
avec l’être aimé vous donneront un coup
de pouce pour être tolérant et accepter
l’autre avec ses travers. Après tout, peutêtre que ce sont ces maladresses qui vous
ont fait craquer…
PROMOTION DE LA SANTÉ
Formations et ateliers
Ateliers conjugaux :
maintenez l’harmonie conjugale
La Promotion de la Santé vous propose
trois ateliers qui vous aideront à maintenir
la stabilité, l’harmonie et votre satisfaction conjugale. Ces ateliers sont offerts à
tous les militaires et à leurs conjoint(e)s.
Cependant il ne s’agit pas d’un service de
consultation, mais plutôt d’un processus
d’apprentissage de techniques de communication efficace, de négociation et de règlement de conflits.
Lieu : Centre plein air Castor
Heure : de 19 h à 21 h
DATE ET SUJETS :
13 octobre : Appliquer une saine
communication conjugale
20 octobre : L’expression des besoins,
limites et attentes dans le couple
27 octobre: Maîtrise des moments de
conflits conjugaux
Composez avec le stress
au quotidien…
Une bonne gestion du stress est vitale
pour augmenter notre niveau d’énergie,
améliorer la qualité de nos relations et de
notre vie.
C’est ce que vous
propose le département de la Promo tion de la santé en
permettant une prise
de conscience de vos
habitudes de vie et
en vous offrant des
outils afin de maîtriser votre stress au
quotidien.
Ce programme de
gestion du stress est
proposé sous forme
de cours d’une durée
de deux heures tous
les mercredis entre
13 h 30 et 15 h 30,
pour une durée de six
semaines à compter
du 30 septembre.
Pour avoir un aperçu du programme,
participez à la séance d’information qui
aura lieu au centre communautaire,
édifice 93, le mardi 22 septembre de
13 h 30 à 14 h 30. Notez que vous devez
vous inscrire à l’avance pour ces ateliers.
Cap vers le bien-être
et la santé!
Atteindre et maintenir un poids santé
n’est pas qu’une simple question d’ap-
parence, c’est améliorer son bienêtre au quotidien
et augmenter ses
chances de vivre
en bonne santé.
Pour pouvoir
mener à bien vos
projets et profiter
de longues années
de bonheur avec
vos proches, adoptez de saines
habi tudes de vie
dès maintenant. Petits changements
deviendront grands!
Vous vous demandez si vous avez un
poids santé et un mode de vie sain?
Inscrivez-vous au programme Poids-santé
et préparez-vous à changer vos habitudes
alimentaires ainsi qu’à vous remettre en
forme!
OBJECTIFS
- Apprendre sur la nutrition
- Apprendre sur les pratiques d’activités
physiques bénéfiques.
BÉNÉFICES RECHERCHÉS
- Perdre du poids (si nécessaire)
- Maintenir un poids santé à long terme
- Améliorer votre santé
- Mieux vous sentir dans votre peau.
Apportez votre lunch et venez assister
au programme Poids-santé qui aura lieu
aux deux semaines, les jeudis du 15
octobre au 10 décembre de 11 h à 13 h.
Restez calme, restez cool !
Être pris dans le trafic, fiston qui renverse
son verre de lait ou
encore se faire dépasser dans la file d’attente au supermarché,
grrr… Qu’on se
l’avoue, on a tous nos
moments de colère!
Péché capital la
colère? Bien sûr que
non, il s’agit avant tout
d’une émotion, normale et naturelle, dont
on fait l’expérience en
moyenne une fois par
jour. L’essentiel réside
donc dans notre capacité à bien gérer cette
émotion mal aimée, taboue, que l’on confond souvent avec l’agressivité.
Pour y parvenir, le programme Gérer les
moments de colère vous propose une série
de six ateliers de trois heures chacun.
Il s’agit d’un programme de prévention
psycho-éducatif qui vous permettra de
développer de nouvelles stratégies d’adaptation efficaces et constructives face à votre
colère. Vos relations interpersonnelles,
professionnelles, votre bien-être personnel ainsi que votre habileté à résoudre
des problèmes en seront positivement
affectés.
Pour toute information ou inscription, composez le
844-5000, poste 4677, ou envoyez un courriel à
PromoSante.Valc@forces.gc.ca.
Annie Fougere et Anake Jr Intasorn se sont mariés le 6 décembre 2008 à la
chapelle Sainte-Jeanne d’Arc à la Citadelle. «Nous tenions à célébrer cet
événement dans un lieu d’appartenance... et à avoir la chance de pouvoir le
faire dans ce lieu historique. En plus, il paraît que ce fut le premier mariage
militaire hivernal pour 2008... Nous tenions à réaliser ce merveilleux projet
si important à nos yeux...»
Rachel Comeau et Éric Nadeau se sont mariés le 5 janvier 2009 à Varadero,
Cuba.
Cindy Gaumond et Éric Poirier se sont mariés le 20
juin 2009 à Shannon.
Julie Laurin et Daniel Michaud se sont mariés le 6 juin 2009 à Saint-Raymond.
Annie Boudreault et Éric Fortier se sont mariés à Punta Cana, en République Dominicaine le 15 décembre 2008.
Pascale Fortin et Daniel Paquette se sont mariés le 28 février 2009 à Québec.
Véronique Goupil et Francis Monzerolle Lauzon se
sont mariés le 3 avril 2009 à Québec. «Dès le premier jour où nous nous sommes rencontrés, nous
savions que nous étions faits l’un pour l’autre.
Notre complicité incroyable, nos fous rires et
l’amour que nous avons est vraiment unique à
nous deux! Et le 9 mars 2010, notre premier enfant
viendra continuer cette belle et merveilleuse histoire d’amour!»
Samantha Bécotte et Francis Létourneau se sont mariés le 22 août 2009 à
Kingsey Falls.
Manon Tremblay et François Gignac se sont mariés
25 juillet 2009 à Baie-Comeau.
Une mère soucieuse d’aider ses pairs
des pédiatres, des médecins généralistes,
des infirmières, des consultantes en allaitement et les rédacteurs du guide. Le 19 juin,
tous se sont rencontrés pour discuter de
la section d’allaitement du nouveau-né.
«On a essayé d’apporter des solutions et
on a proposé des corrections. On leur a
aussi expliqué ce que nous, en tant que
parents, n’avons pas apprécié», dit le slt
Côté. Elles ont insisté pour que des
ressources d’aide soient ajoutées au livre.
Tout ce qui a été dit a été travaillé durant
l’été et un texte renouvelé a été envoyé aux
membres du groupe récemment.
Maintenant, leur travail consistera à
réviser le texte et à en rediscuter le 23 septembre. Selon elle, le texte explique maintenant aux gens que «l’allaitement, c’est
mieux pour leur enfant, mais qu’il arrive
des circonstances où la mère peut devoir
opter, pour différentes raisons, pour un
autre mode d’allaitement ou un allaitement complémentaire», en plus de proposer des ressources d’aide régionales.
Journal Adsum
Soucieuse d’aider les nouvelles mamans
du Québec aux prises avec des problèmes d’allaitement, le sous-lieutenant
Marie-Julie Côté contribue à l’édition
2010 du guide Mieux Vivre avec notre
enfant, afin d’améliorer la section traitant du sujet.
Le slt Côté a deux filles âgées d’un an et
de sept ans, ainsi qu’un jeune garçon de
trois ans. Lorsqu’elle met au monde son
deuxième enfant en 2006, elle pense avoir
tous les acquis. «On nous dit que l’allaitement est inné chez la femme», soulignet-elle.
Néanmoins, ça ne l’empêche pas de
ressentir de vives douleurs en allaitant son
nouveau-né, ce qui devient problématique.
«Lorsqu’on a des problèmes, c’est dans ce
temps-là qu’on se dirige vers les
ressources. Alors moi, je me suis tourné
vers Mieux vivre, puisque c’est un guide
qu’on nous donne au Québec. C’est là que
je me suis aperçu que le guide était axé sur
l’idée qu’en ce qui concerne l’allaitement,
tout va bien dans le meilleur des mondes
et personne n’a de problème», souligne
l’officier du 5e Bataillon des services du
Canada (5 Bn S du C). Elle utilise alors
le biberon, dont on ne faisait pas mention
dans le document. «On finit par se demander si on est normale», confie-t-elle.
Par la suite, la jeune mère entreprend
une pénible recherche d’information sur
les ressources d’aide en l’allaitement. Elle
finit par consulter son pédiatre, qui la
réfère à un groupe d’aide spécialisé.
Constatant que plusieurs amies autour
d’elle vivent des situations similaires, elle
décide d’intervenir auprès de l’équipe du
Mieux Vivre : elle leur envoie un courriel
soulevant les lacunes du guide. «J’ai sorti
toutes les pages du guide où l’on parle de
Le sous-lieutenant Marie-Julie Côté, entourée de sa plus vieille Maïka Côté, sept ans, son garçon, RyanPhilipp Noël, trois ans et sa fille, Victoria Grace Noël, un an. - Photo : slt Dennis Noël, conjoint du slt Côté
l’allaitement et je leur ai expliqué comment on peut se sentir démunie devant
une situation problématique et qu’il n’y a
pas de ressources d’aide à l’intérieur du
livre», indique l’avocate au civil.
Une ressource pour l’allaitement à Québec :
Centre Mère-Enfant, au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) 418 525-4444.
UN RÔLE À JOUER
Chaque année, plus de 100 000 copies du guide
Mieux Vivre avec notre enfant : de la grossesse
à deux ans sont distribuées gratuitement aux
parents québécois. Chaque femme enceinte peut
l’obtenir en visitant le site Web :
www.inspq.qc.ca/MieuxVivre/ - Photo : INSPQ.qc.ca
En 2009, elle reçoit un appel de l’équipe
de rédaction du guide de l’Institut national de santé publique du Québec, qui sollicite sa participation à un groupe de rencontre pour la mise à jour de l’édition 2010.
Sans tarder, elle accepte. Son amie, MaryAndrée Laroche, aux prises avec tous les
problèmes d’allaitement imaginables, la
suit également dans le processus.
Les deux mères ont donc siégé dans
un groupe constitué de 13 personnes, dont
Adsum,
devise latine qui signifie
PRÉSENT
Le journal Adsum, présent depuis 1972 au
sein de la communauté militaire de Québec
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Hommage à la directrice du
Centre de la famille Valcartier
Journal Adsum
«Pour ceux qui ne le savent pas, Mme Michaud a
déjà reçu une mention élogieuse. Ce soir, c’est un peu
plus discret, mais ça vient du fond du cœur», a-t-il
signifié. Le col Lanthier a également salué le succès du CFV, qui se démarque comme tête de file au
Canada, en plus de souhaiter 15 autres belles années
de service à Mme Michaud. L’honorable Gilles
Lamontagne, ancien ministre de la Défense nationale,
l’a également félicitée.
Émue, la directrice a tenu à souligner le rôle important de l’équipe qui l’entoure. «Un leader seul, vous
savez, ça n’accomplit pas grand-chose. L’équipe du
CFV, elle est géniale, dévouée. Ce sont des gens qui
y croient aussi et qui ont à cœur les familles», a
affirmé Mme Michaud, qui s’est dite fière de servir
la communauté militaire.
Afin de souligner les 15 années de dévouement
de Marie-Claude Michaud, directrice du Centre
de la famille Valcartier (CFV), un hommage lui a
été rendu au début de l’assemblée générale annuelle, le 16 septembre.
Mme Michaud n’a pas pu cacher sa surprise lorsque,
sans crier gare, Mélanie Fournier, présidente du conseil d’administration du CFV, a ajouté «hommage à
la présidente» à l’ordre du jour de l’assemblée générale.
Le secret avait été bien gardé.
Dans la salle, sa famille, ses amis, ses collègues et
plusieurs dignitaires étaient rassemblés pour l’occasion. «Le Centre de la famille Valcartier tient à rendre hommage à Marie-Claude
pour ses 15 années de travail
extraordinaire au service de la
communauté militaire de l’Est
du Québec. Par sa passion, elle
a marqué l’histoire du CFV.
Femme dévouée, talentueuse,
elle a su mener le CFV sur le sentier du succès», a déclaré Mme
Fournier. «Au nom de toute la
communauté militaire, nous lui
offrons ce modeste mais très
sincère merci», a-t-elle ajouté.
Pour sa part, le colonel JeanMarc Lanthier, commandant du
5e Groupe-brigade mécanisé du
Canada (5 GBMC), a remercié
Mme Michaud. «Merci au nom
des papas, des mamans, des petits
bouts de chou, des ados, des
bénévoles, des conjoint(e)s, des
parents et des grands-parents qui
forment la communauté. Merci
À gauche, Marie-Claude Michaud, directrice du Centre de la famille Valcartier (CFV),
pour ton dynamisme, ton lea - écoute le colonel Jean-Marc Lanthier, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du
dership, ton dévouement, ta pas- Canada, qui la félicite pour ses 15 années de service. Au centre, Mélanie Fournier, présision», a-t-il dit chaleureusement. dente du conseil d’administration du CFV. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
CHRONIQUE LECTURE
SUDOKU NINJA : NIVEAU 2,
LA VENGEANCE DU NINJA
Cette fois-ci, on vous propose de faire travailler vos méninges. Le petit
livre Sudoku Ninja : Niveau 2, la vengeance du Ninja est le deuxième
d’une série de quatre livres conçus pour les mordus de sudoku. Le livre
de niveau 2 (intermédiaire) regroupe 250 grilles de ce jeu populaire
où il faut jongler avec les chiffres. Compléter toutes ces grilles sera
un défi de taille, mais essentiel à votre développement de maître du
sudoku. Bien entendu, toutes les solutions sont incluses à la fin du
volume. À vos crayons (sans oublier l’efface, de préférence)!
TITRE : Sudoku Ninja : niveau 2, la vengeance du Ninja
TEXTE : Frank Longo
ÉDITEUR : Éditions Bravo !
INFORMATIONS TECHNIQUES :
324 pages, 10,8 x 16,6 cm, couverture souple
ISBN 978-2-92372-028-9 9,95$
ÉNIGMES DE PENSÉE LATÉRALE
Un homme venait d’engager sept employés. Après quelques semaines,
il remarqua que seulement six étaient présents à la fois et que, chaque
jour, un employé différent ne se présentait pas au travail. Pourquoi?
Voici une énigme de pensée latérale. Ces énigmes vous obligent à
penser différemment et à développer votre acuité mentale, seul ou en
groupe. Elles peuvent se présenter sous la forme de mises en situation
intrigantes, ou encore de casse-têtes visuels, en passant par les problèmes diaboliques, qui sont plus difficiles! Vous devez vous creuser les
méninges pour trouver la réponse qui est souvent devant votre nez,
tout en testant vos capaci tés mentales et de déduction logique.
Heureusement, des indices et des solutions sont inclus.
TITRE : Énigmes de pensée latérale
TEXTE : Paul Sloane et Des MacHale
ÉDITEUR : Éditions Bravo !
INFORMATIONS TECHNIQUES :
123 pages, 13,4 x 21 cm, couverture souple
ISBN 978-2-92372-044-9 4,95$
Gagnez ces livres
Vous pourriez gagner ces livres en soumettant tout simplement votre nom et numéro
de téléphone par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou par télécopieur au 844-6934
au plus tard le jeudi 1er octobre.
La gagnante de notre dernier tirage
Mme Nadine Careau est l’heureuse gagnante du livre présenté dans notre chronique
du 10 septembre 2009 : «Les secrets culinaires de maman».
Félicitations!
FIMMQ : la Musique des
Voltigeurs a livré une
lourde commande
Par le caporal Jean-Philippe Côté-Angers
et le capitaine Paul Saccà
35e Groupe-brigade du Canada
La Musique des Voltigeurs de Québec
s’est particulièrement illustrée lors de
sa 11e participation au Festival international de musiques militaires de
Québec (FIMMQ) qui avait lieu du 25
au 30 août.
L’édition de 2009 du FIMMQ, s’étalant
sur six jours et comptant trois représentations du Tattoo au Colisée Pepsi, s’avérait
exigeante pour les musiciens des Voltigeurs
dont on avait sensiblement augmenté la
tâche.
En seulement deux soirées plus deux
jours complets de préparation, ils ont relevé
le défi de mémoriser la musique et la chorégraphie d’une scène d’environ huit minutes, en plus de monter un programme
d’une demi-heure pour le concert canadien du Palais Montcalm, sans compter la
préparation nécessaire aux autres scènes
du Tattoo, aux cérémonies d’ouverture et
PAROLE D’AUMÔNIER
Les funérailles,
un signe essentiel
d’humanité
Par June Reid
Coordonnatrice des activités pastorale,
chapelle Sainte-Jeanne d’Arc
Il n’y a pas un être humain sur terre qui
n’est pas, un jour ou l’autre, confronté à
la mort : la sienne, celle d’un frère, d’une
sœur, d’un ami ou d’un parent. Devant la
mort, l’être humain est en mesure de toucher à sa fragilité et conséquemment à des
questions de sens. La perte de soldats au
combat en Afghanistan fait ressurgir avec
choc et scandale le mystère que représente
l’au-delà et nos propres croyances face à
celui-ci.
Si une grande part du mystère de ce qui
se passe après la mort demeure présente,
la célébration du passage de la vie à la mort
demeure une manifestation importante
chez les humains. En effet, les rites liés à
la mort et aux funérailles sont un signe
essentiel d’humanité. Ainsi, les anthropologues considèrent généralement que les
rituels funéraires sont un des fondements
ou critères du passage à la civilisation.
Aussi, peu importe les croyances, chaque
religion a son rite funéraire et bien que
ceux-ci soient habituellement l’adage
des religions, l’émergence de l’athéisme
suscite un nouveau type de rites ou de
cérémonies.
La célébration chrétienne des funérailles
marque l’accompagnement de l’Église
auprès des familles endeuillées et se veut
un lieu par excellence pour réaffirmer
notre foi en la résurrection du Christ et
par conséquent, notre espérance que la
vie continue même après la mort.
Depuis quelques mois, nous avons vécu,
à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc de
Valcartier les funérailles de militaires
décédés en théâtre opérationnel. Si la souffrance et la douleur font partie intégrante
de la célébration, on peut également toucher l’expression de ce qu’il y a de plus
beau chez l’humain : l’amour et l’Amour
avec un grand A. La manière dont les
célébrations sont vécues, les hommages
exprimés et le souci constant de bien faire
les choses sont autant de manifestations
de respect, de solidarité et de dignité
humaine dont nous sommes rarement
témoins. Il y a certainement là déjà une
victoire de la vie!
de clôture pour terminer avec le défilé du
festival.
Le premier défi d’envergure est survenu
dès l’ouverture du premier concert au
Palais Montcalm, une première pour les
Voltigeurs dans le cadre du FIMMQ. Le
programme comptait notamment la marche
Mercury de Jan Van der Roost, deux pièces
de Philip Sparke, L’esprit du séquoia,
qui a donné son nom au dernier album de
la Musique, et Échos du Saint-Laurent,
une composition dédicacée aux Voltigeurs.
Pour le carrousel militaire, le fameux
Tattoo du Colisée, la Musique des Voltigeurs
avait hérité de rôles aussi nombreux que
variés : participation aux scènes de masse,
musique synchronisée avec des images
des films de Charlie Chaplin, de La mélodie
du bonheur, de West Side Story et des
Choristes; scène chorégraphiée; enfin,
musique d’ambiance pour le numéro
Sous la direction du capitaine François Dorion, la Musique des Voltigeurs de Québec a atteint un niveau
qui lui permet maintenant de relever les défis les plus imposants. - Photo : David Cannon, FIMMQ
humoristique des Papis volants de la Police
de Hambourg.
La chorégraphie des Voltigeurs, qui ouvrait
le bal des scènes individuelles, avait été
créée grâce au travail conjoint du capitaine François Dorion, du sergent David
Gagnon et du caporal-chef Dominique
Beaulieu. Elle se démarquait notamment
Une infirmière pour
répondre à vos questions
Par Sheila Lai
Infirmière en santé communautaire
Le vocabulaire médical peut sembler être
du chinois à vos oreilles. Il est tout à fait
à votre avantage de bien comprendre votre
état de santé. Ainsi, en ayant une bonne
compréhension, il devient plus facile et
motivant de prendre votre santé en main.
L’infirmière en santé communautaire
est disponible pour vous rencontrer afin
de vous donner de l’enseignement et répondre à vos questions sur cinq problèmes de
santé. Cette dernière travaille en étroite
collaboration avec une nutritionniste.
Le premier problème est l’intolérance
au glucose : définition de l’intolérance au
glucose, facteurs de risque modifiables et
non modifiables, critères diagnostiques,
valeurs cibles à atteindre, explication des
résultats des prises de sang, adoption de
saines habitudes de vie et les conséquences.
Les militaires peuvent également trouver des réponses au sujet de l’hypercholestérolémie : définir l’hypercholestérolémie, les signes et les symptômes, les cibles
à atteindre, l’indice de masse corporelle
(IMC) et le tour de taille, l’adoption de
saines habitudes de vie et les conséquences
à long terme.
L’enseignement de l’asthme fait aussi
partie des services proposés : définir
l’asthme, les conditions d’un asthme
maîtrisé, les signes d’une détérioration de
l’asthme, le débitmètre de pointe, la médication, les techniques d’inhalation, la chambre d’espacement et l’assainissement de
l’environnement.
L’infirmière compte également dans ses
spécialités le problème du diabète de type
II : définition du diabète de type II, fac-
Un merci
avant le retour
au bercail
teurs de risque modifiables et non modifiables, critères diagnostiques, valeurs
cibles à atteindre, explication des résultats de laboratoire, signes et symptômes
d’hyperglycémie, que faire en cas d’hypoglycémie, adoption de saines habitudes
de vie, traitement, conséquences si le diabète est mal contrôlé et soins des pieds.
Enfin, le problème d’hypertension
artérielle peut être démystifié : définir
l’hypertension artérielle, les signes et symptômes, les cibles à atteindre, les conséquences d’une hypertension non contrôlée,
les stratégies gagnantes et les impacts des
changements aux habitudes de vie.
Pour prendre rendez-vous avec l’infirmière, vous
devez appeler à votre unité de prestation de soins
(UPS) : UPS 1 : poste 5566; UPS 2 : poste 8242 ou
8243; UPS 3 : poste 3067 ou 5410; UPS 4 : poste
3188. Les consultations ont lieu au Centre de santé
Valcartier, bâtiment 109, bureau 1011.
Avez-vous pensé à devenir bénévole?
Par Chantal Thompson
Organisatrice communautaire et responsable des
bénévoles, Centre de la famille Valcartier
L’équipe des bénévoles du Centre de la
famille Valcartier est dynamique, pleine
d’idées et composée de personnes comme
vous qui désirent faire connaissance avec
d’autres et donner un peu d’elles-mêmes!
Vous trouverez certainement quelque
chose qui vous plaira parmi les différents
secteurs du Centre de la famille Valcartier :
enfance, jeunesse, communautaire et
administration.
par son utilisation d’extraits des trames
de quelques grands classiques du cinéma
des années 1950 et 1960 dont Ben-Hur,
Il était une fois dans l’Ouest et Le gendarme
de Saint-Tropez.
Par le succès qu’elle a obtenu dans chacun des rôles qui lui ont été confiés, la
Musique des Voltigeurs de Québec a démontré de hautes qualités de constance et de
polyvalence. C’est d’ailleurs cette recette
gagnante qu’elle entend reprendre avec
l’année qu’elle prépare en ce moment,
où elle entend relever des défis nouveaux,
dont une participation relevée à la Messe
des Vétérans 2009, qui aura lieu à la
Basilique-cathédrale Notre-Dame de
Québec, le 1er novembre.
Nous recherchons présentement des
personnes voulant organiser des fêtes
familiales et des fêtes d’enfants, des personnes aimant travailler en comité de jour
ou en soirée et des personnes pour laver
des jouets et s’occuper de plantes.
Le service de garde pour vos enfants
est offert gratuitement pendant que vous
vous adonnez à vos activités bénévoles.
Cela vous intéresse? Communiquez
avec Chantal Thompson, responsable des
bénévoles au 418-844-6060.
Bientôt, je vais être de retour à la maison et je voulais simplement dire merci
à ma conjointe Caroline, à mes enfants,
Amélie, Juliette et Catherine, à ma famille
et à mes amis, pour m’avoir soutenu tout
au long de cette mission.
Dès le début, ce n’était pas une mission facile pour un paquet de raisons,
comme le danger, le stress, les mauvaises nouvelles, l’éloignement, le décalage
horaire, etc. Mais malgré tout ça, on a
passé au travers. Oui, on parle présentement du déploiement, mais il ne faut
pas oublier l’entraînement, qui a duré
plus d’une année, dont plusieurs mois à
l’extérieur de la maison afin d’être formé
et préparé.
Il y a également eu le grand départ,
de même que le petit départ après les
vacances; des moments qui sont toujours difficiles. Merci d’avoir attendu
pas loin du téléphone ou tout près de
l’ordinateur parce que j’allais peut-être
écrire ou appeler. Et encore là, des fois
je devais mettre fin à notre conversation,
soit parce qu’il n’y avait plus de minutes
pour parler, soit que la journée en
Afghanistan venait de se terminer ou de
commencer. Sans oublier la ligne, qui
souvent était mauvaise ou indisponible,
ce qui rendait la communication encore
plus difficile.
Merci à ma blonde, pour avoir démonté l’abri d’auto, coupé le gazon et pour
s’être occupée de la maison toute seule.
Merci aux enfants, qui se sont un peu
moins chicanés et qui ont fait un peu
plus de tâches dans la maison, ce qui a
rendu la vie un peu plus facile. Merci à
ma famille et aux amis, qui m’ont appuyé
dans cette folle aventure. Encore merci
à ma blonde, pour être là à mon retour,
puisque sans toi, je n’aurais pas pu passer au travers.
Martin
Bloc-note
25 septembre
SOIRÉE BAVAROISE
Une soirée bavaroise aura lieu le 25 septembre dès 18 h au Centre plein air Castor,
au coût de 25$ par personne. Info : 418 8443272.
COURS DE SURVIE EN FORÊT
Un cours de survie en forêt gratuit est
organisé le 25 septembre de 18 h à 22 h
au Centre plein air Castor. Les jeunes de
13 à 17 ans constituent la clientèle cible.
Les inscriptions doivent être faites avant
le 21 septembre. Info : 418 844-5000, poste
8143.
26 septembre
CERCLE DE FERMIÈRES
Dans le cadre des Journées de la culture,
le Cercle de fermières de Val-Bélair vous
invite à leur journée portes ouvertes, qui
aura lieu le samedi 26 septembre de 10 h
à 16 h, au local des fermières (1829, boulevard Pie XI Nord). Info : Solange Lemieux,
au 418 840-4672.
PIÈCE DE THÉÂTRE
Une pièce de théâtre gratuite aura lieu
à la Citadelle de Québec le 26 septembre. Intitulée Un soldat du 22 à Vimy,
elle raconte l’histoire de Charles Bourque,
20 ans, soldat qui vit un moment unique
et historique qui transformera sa vie pour
toujours. Sous les ordres du jeune lieutenant-colonel Thomas-Louis Tremblay,
il participe à Vimy (France) à une bataille
décisive devant mener à la victoire de la
Première Guerre mondiale. Deux représentations sont prévues : 13 h à 14h et de
15 h à 16 h. Réservation nécessaire, au
418 694-2815.
2 octobre
C’EST VENDREDI, ON S’ART
Un spectacle à caractère culturel se tiendra le premier vendredi de chaque mois
au Centre communautaire de la Garnison
Valcartier. Le prochain aura lieu le 2 octobre à 20 h. Cette activité s’adresse à une
clientèle de 13 ans et plus. Les enfants
de 12 ans et moins peuvent participer s’ils
sont accompagnés d’un adulte. Aucune
inscription requise. Info : 418 844-5000,
poste 8143.
Divers
MARCHÉ AUX PUCES : CORRECTION
Dans la dernière édition de l’Adsum,
nous aurions dû lire que le marché aux
puces de la garnison, situé au Centre communautaire, ouvre ses portes les lundis de
13 h à 15 h et de 19 h à 21 h, de même que
les jeudis de 13 h à 16 h. Mille excuses.
VOTRE SUDOKU
Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne
et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.
VÉLO-VILLE VALCARTIER
MARIAGE
Depuis ce printemps, la Garnison
Valcartier offre gratuitement 20 vélos
en libre-service à tous les militaires et
membres du personnel civil de la base.
Vous pouvez emprunter un vélo à l’une
des 12 stations réparties dans le secteur
administratif. La saison n’est pas terminée : vous avez jusqu’à la mi-octobre pour
profiter de ce service. Sur la base, le vélo
s’avère souvent plus rapide qu’un véhicule
à moteur. C’est un total de 150 prêts qui
ont été effectués depuis le début de la
saison : il faut continuer! Info : Céline
Porcher, 418 844-5000, poste 6433, ou sur
la page d’accueil de l’Intranet, où un lien
explique la procédure de prêt.
Si vous avez un projet de mariage que
vous souhaitez concrétiser, vous pouvez
contacter le service administratif de
l’aumônerie de la chapelle Sainte-Jeanne
d’Arc, au 418 844-5000, poste 5473, et
ce, au moins six mois à l’avance. La première rencontre dure 30 minutes, l’enquête prénuptiale, 120 minutes, et la
session de préparation au mariage, une
journée. Info : Mme J. Reid, au 418 8445000, poste 6380.
FORMATION EN RELATION HUMAINE
Vous aimeriez vivre des relations plus
vraies ou plus agréables? L’association
sans but lucratif L’Aidant propose cet
automne des cours de formation en
relation humaine. Ces cours, qui commencent fin septembre, s’intituleront : «La
négociation d’un changement de comportement à l’aide des règles d’or»
(10 mardis de 19 h à 22 h), «Subir ou
choisir l’influence de mes émotions»
(6 lundis de 13 h à 15 h 30 ou 6 soirs de
19 h à 21 h 30), «Comment mieux écouter
et comprendre l’autre» (6 mardis de 13 h
30 à 15 h 30 ou 6 soirs de 19 h à 21 h 30),
«Comment aider votre proche sans vous
épuiser» (6 jeudis de 19 h à 21 h 30) et
«Comment cheminer dans la foi» (6 lundis
de 19 h à 21 h 30). Ils seront donnés par
le psychothérapeute Gilles Gosselin et son
équipe, au Centre de formation L’Aidant
(2301, 1re avenue). Info : Céline, au 418 6275058, poste 230.
EUCHARISTIE
La rencontre d’information et d’inscription pour le sacrement de la réconciliation à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc aura
lieu le 7 octobre à 19 h. Elle est offerte pour
les parents seulement. Veuillez apporter
la copie du certificat de baptême de votre
enfant. L’enfant doit être âgé de huit ou
neuf ans (4e année du primaire) pour être
éligible. Coût de 20 $ (manuel). Rencontre
parents et enfants le 18 novembre de 18 h
30 à 19 h 30. Présences aux messes dominicales. Célébration le 7 décembre à 19 h.
Info : Capt H.R. Bouchard, au 418 8445000, poste 5199.
BAPTÊME
Les parents qui souhaitent le baptême
pour leur enfant doivent se présenter au
service administratif de l’aumônerie, situé
à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, entre
7 h 30 et 15 h 30, afin de compléter un
formulaire d’inscription au moins trois
mois à l’avance. Vous devez fournir une
copie du certificat ou de la déclaration
de naissance de l’enfant. Il n’est pas possible de réserver votre date par téléphone.
Info : Mme J. Reid, au 418 844-5000, poste
6380.
COMPTOIR DES AUBAINES
Le comptoir des aubaines de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier, situé au
sous-sol de l’église (2, rue Jolicoeur) sera
ouvert le samedi 26 septembre de 13 h 30
à 16 h. Le comptoir sera aussi ouvert le
samedi 3 octobre de 9 h à 16 h et le
dimanche 4 octobre de 9 h à 13 h, de même
que les samedis 10, 17 et 24 octobre de
13 h 30 à 16 h, le samedi 31 octobre de
9 h à 16 h et le dimanche 1 er novembre
de 9 h à 13 h.
CONCOURS DE PHOTOGRAPHIE DU MDN 2009
À vos caméras! Le concours de photographie du ministère de la Défense nationale
(MDN) est lancé. Les participants ont
jusqu'au 1er octobre 2009 pour soumettre
un maximum de huit photos. Cette épreuve
vise à encourager la création d'images qui
illustrent les multiples facettes de la vie
militaire. Le concours est ouvert à tous les
employés du MDN et les photographes
peuvent s'inscrire dans la classification
professionnelle ou amateur. Les catégories
proposées sont la vie militaire, la vie de
famille, l'environnement, les animaux,
le portrait, les effets spéciaux, les sports
et sujet libre. À noter que seul le format
numérique sera accepté. Des prix en argent
comptant ou des produits seront remis
aux gagnants. Info : http://www.dnd photocontest.ca
SOLUTION SUDOKU
Prochaine parution
du Bloc-Note
7 octobre
Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard
le 28 septembre par la poste (voir notre adresse dans
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SPORTS
COUPE DU QUÉBEC DE VÉLO DE MONTAGNE
Une compétition
d’envergure à Valcartier
Journal Adsum
Plus de 900 cyclistes, enfants comme
adultes, ont participé à la finale de la
Coupe du Québec de vélo de montagne,
qui a eu lieu les 5 et 6 septembre sur la
Garnison Valcartier pour la toute première fois.
Un trajet en loupe de 6,2 kilomètres avait
été spécialement aménagé dans les sentiers forestiers du Centre Myriam-Bédard.
Le sergent Éric Lortie et Patrick Lachance
du Club de vélo de montagne de Valcartier
(Club-VMV) ont organisé cette finale provinciale, avec l’appui des Programmes de soutien du personnel (PSP), du Centre plein
air Castor et de la boutique Ryno
Performance.
Parmi tous les participants, deux cyclistes
reconnus se sont distingués en cross-country olympique, qui nécessite plusieurs tours
de piste. D’abord, Raphaël Gagné, un ath-
lète de calibre canadien, a terminé premier dans la catégorie Senior Elite, avec
un temps de 1 heure, 24 minutes, 42 secondes. Quant à Pierre Harvey, ancien cycliste
et skieur olympique, il a décroché la première place dans la catégorie Maître Expert
50-59 ans, avec un chrono de 1 heure,
1 minute, et 41 secondes.
Pour sa part, le capitaine Bruno
Lafontaine, un cycliste expérimenté, a terminé neuvième sur 26 dans la catégorie
Senior Elite. Il a enregistré un temps de
1 heure 32 minutes et 37 secondes et ce,
même s’il participait à sa première compétition de l’année. «Je suis quand même
content du résultat, en considérant que je
n’avais pas le même entraînement que
d’habitude. J’ai atteint mon objectif : me
placer dans le top 10», a confié l’officier
du 12 e Régiment blindé du Canada
(12 RBC).
Quand le capt Lafontaine a su que la
Coupe du Québec aurait lieu à Valcartier,
Le caporal Sébastien Gaudet monte une côte pendant la course des militaires, dans un sentier du
Centre Myriam-Bédard. - Photo : sdt Kate Duggan,
Imagerie, Grn Valcartier
Voici les fiers gagnants de la course des militaires,
qui a eu lieu après les compétitions de la Coupe du
Québec de vélo de montagne, le 6 septembre. De
gauche à droite, le sergent Alain Boudreau, le
caporal-chef Rémi Légaré, le caporal Sébastien
Gaudet et l’organisateur, le sergent Éric Lortie,
président du Club de vélo de montagne de
Valcartier. - Photo : sdt Kate Duggan, Imagerie, Grn Valcartier
il a décidé de reprendre du service, lui qui
faisait beaucoup moins de vélo qu’avant,
faute de temps. En 2002, il a notamment
décroché une troisième place au podium dans le circuit de la Coupe Canada, en
plus de finir sixième au classement général.
Il a aussi été champion québécois.
UNE COURSE ENTRE MILITAIRES
Exceptionnellement, onze militaires de
Valcartier ont pu faire une course amicale
de deux tours sur le parcours, à la fin du
week-end. Le sgt Lortie, président du ClubVMV, avait organisé cette épreuve militaire avec la permission de la Fédération
québécoise des sports cyclistes (FQSC).
«Le parcours qu’on avait là était très relevé.
J’ai voulu faire courir les militaires làdedans pour leur montrer c’est quoi un
circuit provincial», a indiqué le sergent du
5e Régiment d’artillerie légère du Canada
(5 RALC).
Certains d’entre eux étaient néophytes,
d’autres avancés, mais tous ont bien fait,
prenant en moyenne 21 minutes par tour.
Au podium, le caporal-chef Rémi Légaré
du 12 RBC a décroché la première position. Ce dernier a impressionné en enregistrant un tour d’environ 19 minutes. Le
caporal Sébastien Gaudet du 5e Bataillon
des services du Canada (5 Bn S du C) a fini
deuxième, tandis que le sergent Alain
Boudreau du 5 RALC a obtenu la troisième
place.
GROSSIR L’ÉVÉNEMENT
Cette compétition provinciale de vélo
de montagne devrait revenir ici chaque
année, a indiqué le sgt Lortie. Il aimerait
aussi que l’événement prenne plus d’ampleur. «C’est le début d’une dynastie, a-til dit avec enthousiasme. L’année prochaine,
on devrait tenir une course régionale sur
route en même temps sur la base. On attend
juste d’avoir la sanction cet automne pour
le faire. Le but, c’est d’amener ça encore
plus gros.»
Dans l’ensemble, le trajet avait été pensé
pour satisfaire autant les cyclistes ayant
une meilleure capacité cardio-vasculaire
que ceux qui excellent sur le plan technique. «On avait une bonne balance entre
technique et rapidité pour le parcours», a
signalé le sgt Lortie.
Du côté des cyclistes, ça semble avoir
été apprécié. «Il y avait beaucoup de pistes
étroites et tortueuses, avec plusieurs montées graduelles. C’était technique, mais en
même temps, c’était plaisant. La course a
été appréciée et le travail a été bien fait»,
a fait valoir le capt Bruno Lafontaine.
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SPORTS
De Québec à
Ottawa en vélo
contre le cancer
L’Équipe Canada a rendu visite aux troupes canadiennes déployées en Afghanistan au
début du mois. Ce groupe est formé de personnalités, dont des joueurs retraités de
hockey de la Ligue nationale de hockey, de la Ligue canadienne de football et d’autres
disciplines sportives, ainsi que des personnalités des milieux artistique et journalistique. Le but de cette visite est de donner l’occasion à ces personnalités de venir démontrer leur appui aux soldats déployés. Pendant leur visite, les membres d’Équipe Canada
ont rencontré les troupes dans leur milieu de travail, donné un concert et joué une
partie de hockey balle avec les soldats.
Journal Adsum
Le caporal-chef Francis Bachand et le
caporal-chef Jonathan Dupuis, du
12 e Régiment blindé du Canada
(12 RBC) ont pédalé la distance de 550
kilomètres entre Québec et Ottawa, du
14 au 20 septembre, afin d’amasser des
fonds pour la lutte au cancer.
Leur initiative, portant le nom de
«Combattre pour la vie», représente 100
kilomètres de vélo par jour. Les deux militaires ont donc parcouru les routes 138,
144 et 148 jusqu’à Ottawa, en s’arrêtant
dans plusieurs villes pour reprendre leurs
forces en cours de chemin.
Ce périple en vélo aura permis d’amasser un don de 2500 $ pour le régiment,
dans le cadre de la campagne Centraide.
Les deux militaires ont notamment organisé une collecte de fonds, un tirage 50-50
et le tirage d’un sac de golf, en plus de
recevoir l’appui d’une douzaine de commanditaires. Ultimement, tout l’argent
sera versé à la Société canadienne du cancer, notamment parce que la tante de
la conjointe du cplc Bachand est atteinte
de cette grave maladie.
Une fois à destination, il n’était pas question pour les deux militaires de prendre
du repos. En effet, ils ont participé au
demi-marathon de la Course de l’armée,
le 20 septembre à Ottawa. Là-bas, ils ont
couru 21,1 kilomètres en compagnie
d’athlètes de partout en Amérique du Nord.
Au moment de mettre sous presse, leurs
résultats n’étaient toutefois pas connus.
Des personnalités rendent
visite aux troupes à Kandahar
Le caporal-chef Francis Bachand et le caporal-chef
Jonathan Dupuis, du 12e Régiment blindé du
Canada, ne manquent pas de détermination : ils
sont prêts à pédaler les 550 kilomètres entre
Québec et Ottawa pour la cause du cancer! - Photo :
Courtoisie
BIEN PRÉPARÉ
Cette grande épreuve physique ne semblait pas faire peur au cplc Bachand avant
son départ, le 14 septembre. Ce dernier
est membre de l’équipe de vélo de la garnison depuis trois ans et d’une autre équipe
civile. Il profite de la saison morte de vélo
pour se mettre à la course à pied.
Également, l’athlète se rend toujours au
travail en vélo. Mais il a exceptionnellement allongé son parcours depuis quelques
semaines. «J’ai obtenu la permission du
régiment de faire moins de parade pour
pouvoir pédaler 70 kilomètres chaque
matin», indique-t-il. Il ajoute à sa routine
deux séances de course à pied par semaine.
Ainsi, il n’a pas nécessairement besoin
d’un entraînement spécial. «Tout ce qu’on
fait c’est augmenter un peu nos distances»,
précise-t-il.
Bien entendu, une alimentation sportive
sera de mise tout au long de la semaine.
Le soir venu, les deux militaires pourront
reposer leur corps dans des lits confortables : ils auront à leur disposition une
chambre d’hôtel chaque jour, grâce à une
donation du 12 RBC.
Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, ainsi que le général Walt Natynczyk, chef d’État major
de la Défense, font la mise au jeu protocolaire lors de la partie de hockey d’Équipe Canada, en compagnie de Guy Lafleur et du caporal Jonathan Grondin du 438e Escadron tactique d’hélicoptère. - Photo : sgt R.
Duchesne, Imagerie Garnison Valcartier
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Par Marie-Ève Houde et Kerry-Ann Dow
Monitrices en Conditionnement physique,
Centre des sports
Guy Lafleur s’échappe avec la balle à l’occasion de la partie de hockey qui s’est tenue le 8 septembre
avec les membres de la FO 1-09 de l’opération ATHENA sur la base de Kandahar à l’occasion de la visite
d’Équipe Canada. - Photo : sgt R. Duchesne, Imagerie Garnison Valcartier
Le 9 septembre, le groupe canadien Finger Eleven a présenté un show rock aux soldats de la base de
Kandahar. Ci-dessus, le guitariste James Black en plein milieu d’une performance. - Photo : sgt R. Duchesne,
Imagerie Garnison Valcartier
Selon vous, quelle est l’utilité d’un étirement
statique (passif) avant le début de votre
entraînement? Un mythe veut que l’étirement statique soit un échauffement ou une
période de récupération servant à diminuer
la douleur qui suivra l’entraînement. C’est
complètement faux. Le but de l’étirement
statique est plutôt d’obtenir un gain en
flexibilité (amplitude musculaire).
L’effet des étirements statiques sera
perceptible à long terme, puisque ce genre
d’entraînement nécessite un programme
qui sera spécifique à l’amélioration de
l’amplitude musculaire. D’autre part, le but
premier d’un échauffement est de faire augmenter la température corporelle, d’augmenter la circulation sanguine et également
de faire augmenter le rythme respiratoire
dans l’intention de préparer le corps à subir
un effort physique.
Les étirements statiques ne fournissent
aucune adaptation physiologique nécessaire
pour débuter un entraînement. L’étirement
statique consiste à maintenir une position
durant une période de 45 secondes à une
minute, qui n’amène aucune douleur mais
qui est inconfortable. L’objectif d’un pareil
entraînement est de parvenir à allonger
le muscle désiré en favorisant son relâchement.
Les points importants à surveiller sont :
l’activation du réflexe myotatique, c’est-àdire la contraction lors de l’étirement, et
l’arrêt de la circulation sanguine causé par
une tension susceptible de réduire l’apport sanguin. Ces deux points ont un effet
sur la préparation sportive ainsi que sur la
récupération post-entraînement.
Par contre, depuis quelques années, il y a
une sorte d’étirement qui est de plus en plus
présente dans la routine d’échauffement,
les étirements dynamiques (actifs). Après
l’activation du corps, par exemple grâce à
un léger jogging, il suffit de faire quelques
mouvements de grandes amplitudes sans
toutefois appliquer une pression sur le muscle. La tension s’obtient dans la partie terminale du geste tout en restant dans une
amplitude propre à chaque individu.
Il existe différentes sortes d’étirements
dynamiques qui restent spécifiques à la tâche
pratiquée. Les avantages d’un étirement
dynamique, c’est qu’il amène le muscle dans
des conditions semblables à la pratique
du sport, celui-ci apprend donc à réagir
rapidement sans se blesser.
Ce type d’étirement peut être fait en 2
ou 3 séries de 8 à 10 répétitions dépendamment de l’intensité de votre activité. L’important est de solliciter le muscle sur toute sa
longueur et également de le travailler sous
plusieurs angles puisque les muscles ne sont
pas tous droits et uniformes.
Malgré le mythe existant sur l’étirement
statique en échauffement, il est toutefois
nécessaire de faire des entraînements d’étirement quelques fois par semaine afin de conserver un bon équilibre physique.
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(VALEUR DE 1 200$)
COMPTANT
PAR MOIS / 60 MOIS
P
TRANSPORT ET PRÉPARATION INCLUS
PLUS POUR >
MOINS
ÉCONOMIE
D’ESSENCE
>
TECHNOLOGIE
DE POINTE
>
ÉQUIPEMENT
DE SÉCURITÉ
AVANCÉE
>
VALEUR
DE REVENTE
>
FIABILITÉ,
MOINS
D’ENTRETIEN
†Le prix est pour le coupé Civic DX manuelle 2009 neuve (modèle FG1129E). Transport et préparation de 1 395 $ en sus. *L’offre de location-bail est faites par Services Financiers Honda Inc., sur acceptation du crédit. Cette offre porte sur le véhicule neuf 2009 mentionné ci-après. Pour le véhicule, est identifié
: a) le paiement mensuel, b) le montant initial requis ou échange équivalent. Période de location de 60 mois : Civic berline DX automatique 2009 (modèle FA1629EX) : a) 218 $, b) 0 $. Franchise de kilométrage de 120 000 km; frais de 0,12 $ le kilomètre excédentaire. Transport et préparation inclus en location
seulement. Les frais de RDPRM (jusqu’à 46$), taxes et droits, assurances, immatriculation et frais d’administration (le cas échéant) sont en sus. O res valides seulement pour les résidants du Québec chez les concessionnaires Honda du Québec participants. Le concessionnaire peut vendre ou louer à prix moindre.
Photos à titre indicatif seulement. Offres d’une durée limitée sujettes à changement sans préavis par le manufacturier. Valides sur les véhicules en inventaire seulement. Voyez votre concessionnaire Honda pour plus de détails.
Sur Henri-IV Nord, Sortie 5,
Ste-Geneviève, (Val-Bélair et Lorettville)
418 845-6060
www.hondadelacapitale.com

un petit geste d`un grand réconfort

Transcription

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