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Du 5 février 2014 au 9 février 2014 Réalisateur/Metteur en Scène Johanny Bert Interprète Isabelle Monier-Esquis Julien Geskoff Maïa Le Fourn Christophe Noël Yan Raballand Un pas de deux insolite entre un danseur et un personnage de papier. Sous nos yeux ébahis Krafff prend vie. Par étapes, le papier froissé devient ce grand personnage, animé à vue par quatre marionnettistes. A ses côtés, un humain danse (remarquable Yan Raballand). Ils se découvrent, s’observent, s’apprivoisent, avant d’entamer une danse complice, ludique et harmonieuse qui étreint autant qu’elle fait rire. Ensemble et chacun, ils nous offrent avec humilité et une aisance rare, un pur moment de grâce qui embrase les petits comme les grands. Un spectacle créé en 2007, et recréé en 2011, par le jeune metteur en scène Johanny Bert, volontiers transdisciplinaire, qui confirme la la force et l'originalité de son théâtre de marionnettes. Thierry Voisin 28 NOV 13 Quotidien OJD : 178584 Surface approx. (cm²) : 175 Page 1/1 SPECTACLE • Trois soirées pour « Trois duos » Carton plein pour le Fracas C'est devant une salle quasi comble que Johanny Bert et sa troupe se sont produits, mardi soir, au Fracas, pour la première du spectacle « Trois duos ». Sarah Douviiy e n'est pas une, ni deux représentations qu'a proposé le Fracas à son public mardi soir, mais trois. Dans une ambiance à couper le souffle, Johanny Bert, metteur en scène et directeur du Fracas, a présente trois spectacles sur le thème du duo. C Une ambiance intimiste et captivante C'est dans une ambiance intimiste et captivante que s'est déroulée la première pièce, « Deux doigts sur l'épaule ». Une toute nouvelle création qui était présentée pour la première fois aux spectateurs. Ce duo entre Johanny Bert et Lèvent Beskardes, un comédien sourd, a su troubler toute l'assemblée. Pas un murmure ne s'échapper des bouches, le public donnait presque l'impres- sion de s'excuser d'être présent. Et pourtant la beauté du moment les a ravis une fois le noir fait. Dans une autre ambiance, Yan R a b a l l a n d et Evguenia Chtchelkova ont écrit une histoire qu'on pourrait presque qualifiée d'amour entre deux corps. Les deux danseurs ne sont plus eux-mêmes, comme si une force inexplicable les dirigeait et les faisait exécuter une danse délicate et pleine d'émotion. La dernière scène, qui est la plus ancienne des trois créations, met en avant une marionnette, Kraff, et un danseur, Yan Raballand. Une rencontre entre deux personnages à part entière qui a enthousiasmé le public. Dans un autre registre, Kraff et son corps en papier ont su faire rire les spectateurs, tout en les attendrissant. Une première réussie pour Johanny Bert et le Fracas. •fr Pratique. Dernière représentation ce soir à 20 h 30, espace Boris Vian, au Fracas Prix des places de 4 a 18 € Tél 0470038618 c671654e55d0c70b62914cd4a00b453438e3402d816f3a8 FESTIN 4041738300501/MRJ/MDP/2 Eléments de recherche : JOHANNY BERT : directeur du théâtre du Fracas, toutes citations Le Quotidien du Festival d’Avignon depuis 2003 Partenaire Avignon 2007 du quotidien Métro COUP DE COEUR RUEDUTHEATRE Krafff [marionnette et danse] Au théâtre de l’Alizée à 14h45 DE L’ÉPHÉMÈRE A L’ÉTERNITÉ Rencontre improbable entre un danseur et une marionnette de papier, Krafff décline sobrement toute une palette de poésie tendre et humaine. photos ©Vincent Jolfre Un spectacle éphémère qui marque indélébilement ! Intelligent mélange de théâtre de marionnette et de danse, Krafff est définitivement un spectacle hors norme. Surprenant et esthétique, il invite le public dans un monde de rêve où la poésie le dispute à la tendresse. Et au ravissement. Tel un sphinx qui renaît de ses cendres, le surprenant partenaire de ce pas de deux renait tous les jours sur la scène du Théâtre de l’Alizée. Personnage de papier qui prend soudainement forme. Puis vie. Car, on le jurerait, le bonhomme de papier respire. Il marche, s’étonne, s’effondre. Et danse. Etonnamment. Grâce à l’extraordinaire manipulation des quatre comédiens, la marionnette a une existence propre. Une existence fugace qui la conduit face au danseur. Tous deux s’observent, se jaugent, se défient, se confrontent. Et s’apprivoisent enfin. Pour un pas de deux aussi insaisissable que le vent. D’une beauté indéfinissable. L’esthétique des tableaux qui se succèdent est d’une rare perfection. Et si la musique participe à l’ensemble, la compagnie n’a pas peur du silence. Et en joue remarquablement. L’impressionnante manipulation de la marionnette, plus encore que la chorégraphie, est sans doute l’une des clés de la réussite du spectacle. Toute l’émotion se concentre dans les froissures du papier qui donnent vie au personnage. Un éblouissant spectacle, qui brille au firmament d’une étoile éternelle. Magique. Et simple. Comme les plus grands. Karine PROST www.ruedutheatre.info Vendredi 27 juillet 2007 RUEDUTHEATRE : le Magazine du Théâtre européen et en Europe - Le Quotidien du Festival d'Avignon depuis 2003. Retrouvez toute l’année au quotidien les critiques de la scène européenne avec le premier réseau européen de critiques théâtre. 30 collaborateurs dans 6 pays européen. En savoir plus : www.ruedutheatre.info Le Figaro 17 juillet 2007 LE TOUCHER DU BOUT DU KRAFT Dérouler, couper, plier, compresser, tordre. Le froissement du papier glisse jusqu’aux oreilles. Dérouler, couper, plier, compresser, tordre, assembler. Un corps prend forme. Torsader, nouer. Plier, replier. Fixer. Un bonhomme se dessine. Naissance merveilleuse d’un être de papier. Découverte de ce corps si fragile aux premiers pas incertains. En face, un homme danse. Regards croisés… « Il est étrange ce personnage qui remue ! Qui est-il ? Que fait-il ? » C’est ce que pourrait bien se dire le personnage manipulé. Cette figure de papier, Krafff, timidement reproduit les mouvements du danseur. Un duel sympathique s’installe : qui saura mieux faire ce pas, ce saut, ce geste ? L’homme ou l’être de papier ? Confrontation ou élan généreux ? Se nourrir de l’autre. S’effleurer, se toucher du bout du kraft. La créature éphémère, par le souffle léger du danseur, s’épanouit dans les airs. Quatre ombres, furtives et agiles, dans l’écoute et en rythme, rôdent autour de la marionnette pour lui donner toute son aisance. Krafff, par sa puissance visuelle, interroge notre condition d’être humain. Belle rencontre entre deux danseurs de chair et de papier. Moment de grâce et de poésie à s’en mettre plein les yeux… Anaïs ANDRE-ACQUIER LES TROIS COUPS www.lestroiscoups.com « Krafff qui est vraiment une petite merveille – je dis petite parce que ça ne dure qu’une demi-heure mais grande par le talent. Krafff, par le Théâtre de Romette, au théâtre de l’Alizé, c’est le duo entre un danseur et une marionnette de papier kraft d’un mètre quatre-vingts qui est manipulée à vue par quatre manipulateurs. Pour ceux qui étaient là il y a deux ans, le Théâtre de Romette avait déjà fait Histoires post-it où ils avaient des petits post-it au bout des doigts. C’est absolument merveilleux. » Charlotte Lipinska France-Inter, Le Masque et la Plume / 21 juillet 2007 Krafff Fünf junge Leute formen aus Papier eine Marionette. Sie hat erst einige Schwierigkeiten aufzusetzen, doch dann beobachtet sie aufmerksam ihren Meister Yan Raballand und versucht seine eleganten Bewegungen nachzumachen. Aus dem Gegensatz von Marionette und Mensch wird sichtbar, wie schwierig die scheinbar leichten Bewegungen sind. Erwachsene und Kinder freuen sich über das heitere Tanz-Spiel und zollen begeistert Beifall. Georg J. Vigier http://kulturnetz.de.vu juillet 2007 Cinq jeunes gens fabriquent une marionnette avec du papier. Elle a d’abord quelques difficultés à se mettre debout. Mais ensuite elle observe attentivement son maître Yan Raballand et cherche à reproduire ses élégants mouvements. De la confrontation entre la marionnette et l’humain, on comprend combien il est difficile d’effectuer des mouvements en apparence légers. Adultes et enfants prennent plaisir à cette danse aérienne et applaudissent avec enthousiasme. (traduction Théâtre de Romette)