Mamie goes to the bush

Transcription

Mamie goes to the bush
30
ARTE Magazine
20 juillet
>
26 juillet 2002
Mamie goes
to the bush
Spider & Rose, un film australien de Bill Bennett
jeudi 25 juillet à 20.45
Cycle : le cinéma allemand d’après-guerre
du 22 au 31 juillet
Le festival pop de Glastonbury
samedi 20 juillet
30
Semaine du 20 au 26 juillet 2002
14.00
19.00
amedi 20
> 19.00
> 03.00
Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
Dimanche 21
Lundi 22
Mardi 23
Mercredi 24
Jeudi 25
Vendredi 26
4.00
14.00
14.00
14.00
14.00
14.00
14.00
oilà l’Europe
Création(s)
Lola
Piémont
Album
de famille
Hippocrate
Sample
4.30
14.30
14.30
14.30
14.30
La Rioja
Un monde
à réinventer
Monserrat
Caballé
présente (1)
14.30
14.30
ylva
15.15
Irlande :
fin de partie
5.15
15.15
a course
ux terres
ustrales
Grossesse
à risques
(5)
6.45
aléidoscope
7.15
t l’homme
escendit du
nge (3)
8.00
s chemins de
markand (2)
9.00
lash Info
9.00
iographies
sabella
ossellini
9.45
RTE Info
0.00
16.45
15.45
Cuisines
des terroirs
Deportation
Class
Piémont
Inorganisables ?
Les grands
duels du sport
16.55
0.45
a lucarne
16.15
16.15
Échecs – Les
fous du damier
Le casino
des manitous
Les animaux
s’amusent
Jouer, c’est
apprendre
16.45
16.45
16.45
Sample
Création(s)
16.45
18.15
17.25
Court-circuit
(le magazine)
n° 78
Dérapage
non contrôlé
Peau d’homme,
cœur de bête
17.25
19.00
19.00
Freedom
Highway
Flash Info
Flash Info
19.00
Connaissance
19.00
Voyages, voyages
Le lac de Garde
Paul Bocuse
Jizda
19.00
19.00
Flash Info
Flash Info
Flash Info
19.00
Maestro
19.00
Nature
19.00
L’odyssée
d’un papillon
19.45
Et l’homme
descendit
du singe (4)
19.45
ARTE Info /
Météo
19.45
19.00
Monserrat
Caballé
présente (1)
19.45
ARTE Info /
Météo
20.15
Danse
Le comte de
Monte-Cristo
22.30
À livre ouvert :
Alexandre
Dumas
23.30
Sur les traces
du comte de
Monte-Cristo
00.05
Black Adder
00.35
Mic Mac
ARTE Info /
Météo
20.15
ARTE Reportage
Esclaves
blanches
20.45
Cinéma
Les assassins
sont parmi
nous
Archimède
20.15
ARTE Reportage
20.45-23.00
Thema
20.45
20.15
ARTE Reportage
Un cœur
de titan
20.45
Première séance
Spider & Rose
20.45
Les mercredis
de l’histoire
La science
au service
de la guerre
Flash Info
19.00
20.15
ARTE Reportage
U Trinichellu
ARTE Info /
Météo
Abkasie,
nouvelle
Tchétchénie ?
22.20-01.00
Thema
20.45
Fiction
Je ne l’ai pas
voulu
22.10
La vie en face
La famille
de mon père
Max Ophüls
23.10
22.20
Au delà
de la UFA
La vie,
un manège
00.20
23.30
Berlin
Alexanderplatz
22.05
Grand format
Chambres
d’hôtes dans
le Sahel
Freedom
Highway
21.45
21.35
Musica
Trois sœurs
23.40
Majorque,
île cobaye
La ronde
(5)
Court-circuit
(le magazine)
n° 78
22.15
23.20
Cinéma
01.05
01.20
Safari polaire
Mariage
dans l’ombre
Berlin
Alexanderplatz
00.25
23.00
Music Planet
01.00
Une nuit au
La Villette Jazz
Festival 1999
Berlin
Alexanderplatz
Berlin
Alaxanderplatz
(2)
01.25
Qui aime
a raison
(1)
(5)
02.05
(4)
Why are you
creative?
23.55
02.00
02.10
Cinémaniac
2001, l’odyssée
de l’assiette
La course aux
terre australes
00.40
Berlin
Alexanderplatz
2.05
Berlin
Alexanderplatz
(1)
(3)
02.30
01.40
L’étape
ARTE Info /
Météo
20.15
ARTE Reportage
Les nouveaux
territoires
du tourisme
19.00
Tracks
19.45
Les patinettes
du Congo
01.05
2.10
16.15
Lola
onneur
ux dames
Why are you
eative?
Les chemins de
Samarkand (3)
Album
de famille
20.45
estival de
lastonbury
002
16.15
15.15
(4)
17.20
0.15
2.40
Music Planet
Irlande :
fin de partie
17.25
RTE Météo
etropolis
(3)
17.25
En garde !
Alexandre
Dumas
s chemins de
markand (3)
15.15
Voilà l’Europe
0.10
0.45
aventure
umaine
15.15
Et l’homme
descendit
du singe (3)
Basket
20.45-00.35
Thema
alettes
16.10
17.30
e dessous
es cartes
1.45
Tous en blanc
Peter Eötvös
6.15
l’école des
m-pom girls
15.10
La Rioja
Isabella
Rossellini
Why are you
creative?
ès Meknès
01.45
Le mystère
de Vanikoro
Why are you
creative?
01.25
Grossesse
à risques
Les grands rendez-vous
P. 6 Pop party
Air, Coldplay, Faithless, Garbage, Mercury Rev,
The Doves… : ils sont tous au Festival de Glastonbury,
“Music Planet” aussi !
Music Planet
Festival de Glastonbury 2002
Samedi 20 juillet à 22.40
P. 12 Fassbinder show
Deux ans avant sa mort, Rainer Werner Fassbinder
adaptait Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin,
l’un des plus grands romans allemands du XXe siècle.
Une fiction fleuve (14 épisodes !) à découvrir du 21 juillet
au 3 août.
Programmation spéciale
Berlin Alexanderplatz
À partir du dimanche 21 juillet à 01.05
<
P. 19 Tourist tour
Les nouveaux touristes sont en quête de séjours
plus proches de la nature et des habitants.
Reportages au Burkina Faso, à Majorque
et dans l’Antarctique.
Thema
Les nouveaux territoires du tourisme
Mardi 23 juillet à 20.45
En attendant le touriste.
Les films de la semaine
Le comte de Monte-Cristo
de David Greene
Dimanche 21 juillet à 20.45
Les assassins sont parmi nous
de Wolfgang Staudte
Lundi 22 juillet à 20.45
Mariage dans l’ombre
de Kurt Maetzig
Mercredi 24 juillet à 23.20
Peau d’homme, cœur de bête
Jeudi 25 juillet à 17.20
Spider & Rose
de Bill Bennett
Jeudi 25 juillet à 20.45
es Assassins sont parmi nous , un grand classique qui
naugure le cycle “Cinéma allemand d’après-guer re”.
La ronde
de Max Ophüls
Jeudi 25 juillet à 23.30
d’Hélène Angel
samedi 20 juillet
14.00
19.00 Biographies
Isabella Rossellini
oilà l’Europe
Rediffusion du 29 juin)
14.30
Sylva
Rediffusion du 15 juillet)
15.15
La course aux ter res
australes
Documentaire de Gero von Boehm
(Allemagne, 2001-43mn)
ZDF
(Rediffusion du 4 octobre 2001)
Rediffusion du 7 juillet)
16.15
À l’école
des pom-pom girls
(5)
Rediffusion du 12 juillet)
20.15
Palettes
Bonnard
L’atelier au mimosa
Le mimosa mimétique (1939-1946)
Centre Georges-Pompidou, Paris
Réalisation : Alain Jaubert (France, 1998-26mn)
Coproduction : ARTE France,
Centre Georges-Pompidou, Palette Production
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 4 décembre 1998)
16.45
Kaléidoscope
En partanariat avec
Rediffusion du 6 juillet)
17.15
Et l’homme
descendit du singe
(3)
Rediffusion du 17 juillet)
18.00
Les chemins
de Samarkand
(2)
Rediffusion du 13 juillet)
19.00
Flash Info
19.00
Biographies
sabella Rossellini
19.45
ARTE Info
20.00
Le dessous des cartes
20.10
ARTE Météo
20.15
Palettes
Bonnard
20.45
’aventure humaine
Les chemins
de Samarkand
Actrice, top-model et femme d’affaires,
Isabella Rosselini se raconte.
Fille d’Ingrid Bergmann et de Roberto
Rossellini, Isabella Rossellini arrive à New
York en 1972. D’abord traductrice, puis journaliste pour la RAI, elle rencontre Martin
Scorsese qu’elle épouse en 1979. À 28 ans,
elle entame une carrière de mannequin, travaille avec les plus grands photographes,
puis fait ses débuts au cinéma. En 1986, elle
croise le chemin de David Lynch qui lui
confie le rôle de la troublante Dorothy Vallens
dans Blue Velvet, l’imposant définitivement
comme comédienne. Gero von Boehm l’a
rencontrée sur le tournage du Napoléon
d’Yves Simoneau – où elle incarne Joséphine
avec Christian Clavier en Napoléon – et dans
l’intimité de sa maison de Long Island.
Un de ces absolus chefs-d’œuvre, à la fois
magnifique et énigmatique, et qui mérite à
lui seul une analyse détaillée.
De format carré, parcouru des rythmes de
ses multiples obliques, éclatant de couleurs
flamboyantes,
c’est
l’une
des
dernières grandes œuvres de Bonnard, mort
en 1947. Le tableau doit être mis en relation
avec tous ceux que Bonnard a peints entre
1927 et 1947 dans sa petite maison du
Cannet : de perpétuelles fêtes de la couleur
et de la lumière, l’opposition répétée entre
extérieur et intérieur, des moments de méditation pure et silencieuse. Chaque coin de
jardin, chaque pièce de la maison est source de cadrages savants et de combinaisons
mystérieuses de couleurs. Toute une aventure picturale, qui rappelle celle de Monet à
Giverny, est menée là en vingt ans et sur
plus de 200 toiles.
Rediffusion le 25 juillet à 14.30
(3)
Documentaire de Rolf Lambert
t Bernd Girrbach
21.45
Metropolis
22.40
Music Planet
Festival de Glastonbury
2002
00.45
(PDC : 00.40)
La lucarne
Honneur aux dames
Documentaire de Viola Stephan
20.00
Le dessous
des cartes
Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor
Réalisation : Frédéric Lernoud
(France, 2001-11mn)
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 8 décembre 2002)
02.05
Why are you creative?
Hannelore Elsner
02.10
(PDC : 02.00)
Fès Meknès
Rediffusion du 4 juillet)
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Amnesty International : 40 ans
d’action pour les droits de l’homme
Le Dessous des cartes dresse une géographie de la violation de ces droits dans le
monde et montre comment Amnesty
International y répond depuis quarante ans.
Les nombreuses photos de Henri CartierBresson montrant le peintre au travail, les
lieux aujourd’hui préservés, les objets
(assiette-palette, pinceaux, couleurs) et les
carnets seront présentés en contrepoint de
ces analyses.
Rediffusion le 28 juillet à 01.15
20.45
Les chemins de Samarkand (3)
La porte de Medrese Mir-I-Arab,
à Buchara (Ouzbékistan).
Documentaire en trois parties
de Rolf Lambert et Bernd Girrbach
(Allemagne, 2000-58mn)
BR
(Rediffusion du 20 mai 2000)
Coupoles bleues, caravanes fabuleuses, Khans cruels et grands
savants… : l’Asie centrale continue d’exciter l’imagination.
ARTE part sur les chemins de Samarkand à la découverte d’une
région où se sont épanouies de brillantes civilisations islamiques.
Associé à celui de l’Asie centrale, le nom de
Samarkand fait rêver depuis des siècles.
Samarkand, ce sont les fastes de l’architecture islamique, les coupoles bleues et les
minarets projetés sur le ciel, la splendeur du
portail monumental du Shir Dar Madrasa, la
richesse de trésors bien à l’abri derrière les
étendues désertiques du Turkménistan ou
les cols enneigés du Pamir.
Les deux premiers épisodes de ce grand
documentaire nous ont fait découvrir
l’éblouissante architecture de la ville et
toutes les richesses de la région, liées aux
échanges commerciaux et culturels qui se
développaient le long de la route de la soie
dont Samarkand était l’un des plus brillants
comptoirs. Le dernier volet montre à
quelles attaques a été soumise la civilisation islamique qui a régné durant des
siècles sur cette région du monde, comment elle a survécu et comment la ville de
Samarkand demeure en dépit de la répression soviétique un haut lieu de l’islam.
3. La route des cavaliers
Rediffusion le 26 juillet à
15.15 et le 27 juillet à 18.00
Après avoir approché Samarkand par
l’ouest et le désert du Turkménistan, puis
par l’est en suivant la route de la soie, nous
partons cette fois du nord, à la frontière de
la Russie. Empruntant le chemin qui traverse la grande steppe du Kazakhstan, nous
sommes sur la trace des “cavaliers”, c’està-dire des hordes mongoles qui envahirent
la région au XIIIe siècle et détruisirent
presque entièrement Samarkand en 1220.
La civilisation islamique passa sous la
domination mongole pour plus d’un siècle,
avant que Samarkand ne retrouve son
lustre en devenant la capitale de l’empire
de Timur-i Lang. Au XXe siècle, le passage
sous administration soviétique a représenté la deuxième grande césure dans la culture islamique de la région. Le documentaire montre comment l’islam a résisté à ces
diverses influences et “colonisations”, comment et pourquoi il se développe à nouveau
avec force depuis la création de la république d’Ouzbékistan dont Samarkand
reste l’un des plus beaux joyaux.
samedi 20 juillet
22.40 Festival
de Glastonbury 2002
21.45
Metropolis
Magazine culturel européen coordonné
par Pierre-André Boutang et Peter Wien
(Allemagne, 2002-52mn)
SWR
> Vera Lutter, artiste-photographe
Vera Lutter travaille avec une camera
oscura depuis plus de dix ans : un jour elle
l’installe dans une maison délabrée sur
l’East River, le lendemain dans un hôtel de
Times Square, un autre jour à Vienne, en
face du bâtiment de la Sécession, un autre
encore sur la rive du lac de Constance ou
dans un conteneur, au milieu de l’aéroport
de Francfort… Pour Vera Lutter, chaque
espace fermé est une camera oscura
potentielle. Ses sujets sont urbains, de
grandes dimensions et très structurés. Ses
images, toujours uniques, sont comme une
histoire peinte directement par la lumière.
Désormais, ses œuvres sont exposées au
Museum of Modern Art et au Whitney
Museum de New York, à la Neue Galerie de
Vienne, au Museum of Contemporary
Photography de Chicago et au Kunstverein
de Munich.
> Les éditions Diogenes ont 50 ans
“Tous les genres sont bons, hors le genre
ennuyeux.” Les éditions suisses Diogenes
(du nom du philosophe Diogène de Sinope)
ont fait leur la maxime de Voltaire. Depuis
cinquante ans, elles publient exclusivement
des écrits littéraires, avec succès.
Diogenes, c’est aujourd’hui un catalogue
de 3 347 titres pour un tirage global de
150 millions d’exemplaires : des œuvres
classiques comme celles de Shakespeare,
Molière, William Faulkner et George Orwell,
mais aussi le Parfum de Süskind (le livre de
langue allemande le plus vendu du
XXe siècle), les livres de Patricia Highsmith
et les thrillers économiques de Martin Suter.
Metropolis revient sur ces cinquante
années de succès commercial et critique.
Trop de monde aux Vieilles Charrues ? Heureusement,
il y a Glastonbury ! ARTE présente les meilleurs
moments de ce grand festival pop européen.
Au programme cette année : de grosses pointures
de la musique électronique (Air, Groove Armada…),
le chanteur pop iconoclaste Badly Drawn Boy,
The Doves (la nouvelle sensation rock),
Coldplay et plein de nouveaux talents à découvrir.
Air
Présenté par Alex Taylor
Réalisation : Mark Kidel
(France/Royaume-Uni, 2002-2h)
Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, BBC
ARTE FRANCE
En plus de trente ans d’existence, le
Festival de Glastonbury s’est imposé
comme l’événement incontournable des
fans de rock. Chaque année, plus de
150 000 personnes se retrouvent pendant
trois jours dans le Sommerset, dans le sud-
Coldplay
En partenariat
avec
La lucarne
00.45
Honneur
aux dames
Scènes de la vie
en Occident
Documentaire de Viola Stephan
(Allemagne, 1999-1h19mn)
Coproduction : SWR, BR, SFB, ARTE
SWR
(Rediffusion du 24 novembre 2000)
Mercury Rev
“Je n’ai jamais imaginé
travailler dix heures par
jour ; j’ai toujours fait
attention à ne pas me
lever trop tôt.” (Roosje)
Garbage
ouest de l’Angleterre, pour une fête sans
pareille : une dizaine de scènes qui proposent avant tout du rock, mais aussi de la
world et du jazz, avec une affiche imbattable où des valeurs sûres côtoient les dernières découvertes. Il y a également du
théâtre de rue, un chapiteau de cirque, des
tipis… ARTE sera sur scène, en backstage,
sous les tentes et auprès du public pour diffuser les meilleurs moments du festival.
À l’affiche : Air, Coldplay, Faithless,
Garbage, Mercury Rev, Badly Drawn Boy,
Groove Armada, The Doves, Isaac Hayes,
White Stripes, Beta Band, Beverley Knight,
Bilal, Kosheen…
Viola Stephan a filmé ses amies modernes
et chic dans leur environnement quotidien.
Joliment réalisé, le portrait de six
Allemandes BCBG qui tentent de se
débrouiller avec la vie sans renoncer à leur
indépendance.
Elles ont entre quarante et cinquante ans,
vivent dans de grands appartements meublés design, s’habillent avec élégance,
déjeunent dans des self chic, organisent
des vernissages, se déplacent à bicyclette
et s’inquiètent pour les études de
leur fils/fille unique. Mais derrière
leurs airs de grandes bourgeoises, qui sont Trixi, Tina,
Marlies, Ruth, Roosje et Faride ?
Viola Stephan a filmé le quotidien
de ses copines avec autant
d’amour que d’humour. S’y révèlent des femmes faussement
superficielles, très attachées à
leur indépendance – professionnelle, financière et affective – et
bien décidées à vivre comme
elles l’entendent…
Petits arrangements
avec la vie
“C’est curieux de voir comme
les mites ont une prédilection
pour Alaïa, Issey Miyake et tous les
vêtements de haute couture.” (Trixi)
Honneur aux dames n’est pas un
film de confidences. Plutôt que
d’interroger ses amies sur leurs
choix, Viola Stephan les a filmées
dans leur vie de tous les jours. Et
pas n’importe comment : la réalisation est
impeccable et pleine d’humour. À certaines
séquences très drôles, parfois à la limite de
la caricature, succèdent des scènes plus
en demi-teintes. Parfois teinté de nostalgie,
le film n’est cependant jamais triste. Viola
Stephan montre simplement comment
ses amies “s’arrangent” avec la vie. Sans
grands discours. À trois reprises, la
réalisatrice remplace le son direct (dialogues, ambiance) par de la musique.
L’effet est saisissant : aussitôt, les gestes
et les visages prennent du relief. Jusqu’à
acquérir une part d’universel.
dimanche 21 juillet
14.00
14.00 Câble et satellite
Création(s)
Création(s)
14.30
La Rioja
Chemins d’artistes
Rediffusion du 18 juillet)
Émission de Serge Moati
Rédaction en chef : Sophie Artaud, Sylvie Nicolet
Réalisation : Patrice Le Van Hiep (2001-26mn)
Production : ARTE France, Image et Compagnie
ARTE FRANCE
15.15
Grossesse à risques
Rediffusion du 19 juillet)
16.45
Cuisines des terroirs
Piémont
Rediffusion du 5 août 2001)
Olivier Ducastel et Jacques Martineau
17.30
À deux semaines du tournage de Ma vraie
vie à Rouen, les réalisateurs lisent le scénario avec Ariane Ascaride et Hélène Surgère.
Les grands duels
du sport
Basket-ball
18.15
Thomas Langhoff
Paul Bocuse
Thomas Langhoff monte Père de Strindberg.
Lors d’une répétition, il incite ses acteurs à
décrypter le cheminement intérieur de leur
personnage.
Rediffusion du 13 juillet)
19.00
Flash Info
19.00
Maestro
Keiichi Tahara
Monserrat Caballé
présente (1)
19.00 Maestro
Monserrat Caballé
présente (1)
Les stars de demain
Réalisation : Élisabeth Malzer (2000-43mn)
Avec : Katarina Jovanovic, Paul Gay,
François Leleux
ZDF
(Rediffusion du 4 mars 2001)
ARTE fête les jeunes virtuoses, présentés
par la diva Monserrat Caballé.
Ce soir, François Leleux (hautbois) interprète le concerto de Pasculli, d’après la Favorita
de Donizetti ; le baryton-basse Paul Gay
chante “Tutto è disposto” des Noces de
Figaro (Mozart) ; la soprano Katarina
Jovanovic interprète le célèbre “air des
bijoux” du Faust de Gounod, avant de chanter, en duo avec Paul Gay, “La ci darem la
mano” de Don Giovanni (Mozart).
Les stars de demain
Réalisation : Élisabeth Malzer
19.45
ARTE Info / Météo
20.15 Danse
Jugendsinfonie
20.15
Danse
Jugendsinfonie
20.45-00.35
Thema
En garde !
Alexandre Dumas
20.45
Pour préparer un son et lumière dans la baie
du Mont-Saint-Michel, le photographe fait
appel au sopraniste Patrick Husson.
Film
Le comte
de Monte-Cristo
Réalisation : Petra Wirbatz (Allemagne, 1981-25mn)
Chorégraphie : Tom Schilling
Musique : Symphonie n° 28 en ut majeur
(K 200) de W. A. Mozart
ARD/MDR
En partenariat avec
et
ilm de David Greene
22.30
( PDC : 22.25)
livre ouvert :
Alexandre Dumas
Documentaire de Holger Preusse
3.30
(PDC : 23.25)
Sur les traces du comte
de Monte-Cristo
Documentaire
e Razvan Georgescu
Une collection dirigée par Serge Laget
et Max Urbini (France, 2001-41mn)
Coproduction : ARTE France, Ethan Productions
ARTE FRANCE
00.05
Black Adder
Série comique
0.35
(PDC : 00.00)
Mic Mac
(PDC : 00.25)
Berlin Alexanderplatz
éléfilm en quatorze épisodes
e Rainer Werner Fassbinder
02.30
’étape
Rediffusion du 8 juillet)
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Basket-ball : Duke/North Carolina
Réalisation : Antoine Roux
Rediffusion du 28 avril)
1.05
17.30 Câble et satellite
Les grands duels
du sport
Un ballet tout en finesse de Tom Schilling,
sur une symphonie de jeunesse de Mozart.
Tom Schilling a marqué vingt-cinq ans de
chorégraphie en RDA. Initiateur d’une forme
de théâtre dansé qui reprend la conception
du “théâtre musical réaliste”, il a aussi créé
un vaste répertoire mêlant danse classique
et expression contemporaine. Sur la
Symphonie n° 28 de Mozart, il a imaginé des
mouvements qui accompagnent à merveille
la musique concertante.
(1)
Le 31 janvier 2002, l’équipe de basket de
l’université de Caroline du Nord (sud des
États-Unis) recevait sa voisine de l’université de Duke pour le Final Four, la fameuse
finale du tournoi du basket universitaire
américain. Une rivalité sportive qui remonte
aux années 20 et à laquelle les joueurs
noirs n’ont pu participer qu’au terme de
plusieurs décennies de revendications…
Danser avec Mozart selon Tom Schilling
20.45-00.35
En garde ! Alexandre Dumas
D’Artagnan, Porthos, Edmond Dantès, Milady de Winter… : ces noms suffisent à exciter
l’imagination, à évoquer l’aventure, même chez ceux qui n’ont jamais lu un seul roman
d’Alexandre Dumas. À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, le 24 juillet,
et de son prochain transfert au Panthéon, ARTE fait revivre l’un des écrivains les plus
populaires et les plus prolifiques de tous les temps.
ZDF
20.45 Film
Le comte
de Monte-Cristo
(The Count of Monte-Cristo)
Film de David Greene
(États-Unis, 1975-1h40mn) - VF
Scénario : Sidney Caroll, d’après le roman
d’Alexandre Dumas
Avec : Richard Chamberlain (Edmond Dantès),
Tony Curtis (Fernand Mondego), Trevor Howard
(l’abbé Faria), Louis Jourdan (de Villefort),
Donald Pleasance (Danglars), Taryn Power
(Valentine de Villefort), Kate Nelligan
(Mercedes), Angelo Infanti (Jacopo),
Alesio Orlando (Caderousse), Dominic Girard
(Albert Mondego), Isabelle de Valvert (Haydee),
Harold Bromley (M. Morel), George Willing
(André Morel)
Musique : Allyn Ferguson
Production : ITC, Norman Rosemont Producions
La vengeance du comte de Monte-Cristo
revue par David Greene, avec Richard
Chamberlain et Tony Curtis.
Le jeune marin Edmond Dantès est sur le
point de devenir capitaine et d’épouser sa
fiancée, la belle Mercedes. Mais il gêne
trois hommes qui complotent contre lui :
Danglas, Caderousse et Mondego. Accusé
de bonapartisme à la veille de la
Restauration, Dantès est fait prisonnier le
jour même de ses noces. Emprisonné quatorze ans au château d’If, il y rencontre l’abbé Faria qui lui transmet ses connaissances. Ce dernier dévoile à Dantès
l’emplacement d’un trésor enfoui sur l’île de
Monte-Cristo. Après son évasion, Edmond
Dantès devient le comte de Monte-Cristo et
se prépare à assouvir une vengeance impitoyable envers ses anciens amis, aujourd’hui puissants…
22.30
À livre ouvert :
Alexandre Dumas
Avec mademoiselle de Villefor t
(Taryn Power), le comte
de Monte-Cristo (Richard
Chamberlain) mène la danse
chez ses ennemis…
Documentaire de Holger Preusse
(Allemagne, 2002-60mn)
Le 5 décembre 1870, Dumas s’éteint en
regardant la mer sur la côte normande. Il
laisse derrière lui, selon ses indications,
quelque 300 romans. Le documentaire présente la vie mouvementée de ce grand
romancier populaire à la productivité sans
égale dans l’histoire de la littérature.
Avec des romans comme le Comte de
Monte-Cristo ou les Trois Mousquetaires,
Alexandre Davy de la Pailleterie, plus
connu sous le nom d’Alexandre Dumas
père, a créé des mythes ancrés dans l’histoire de France mais connus dans le monde
entier. À l’âge de 20 ans, ce fils de général
et petit-fils d’une esclave noire vient chercher à Paris la fortune et la gloire littéraire.
Celle-ci lui sourit d’abord au théâtre : “Je
crois que l’on appréhende mal les ●●●
Fernand Mondego (Tony Curtis).
dimanche 21 juillet
En garde ! Alexandre Dumas
●●● romans de Dumas si l’on ne tient pas
compte de ses drames. (…) Le génie de
Dumas est avant tout le génie du dialogue”,
dit Claude Schopp, l’un de ceux qui
connaissent le mieux la vie et l’œuvre de
Dumas.
Pour Alain Decaux, “Alexandre Dumas se
nourrit d’histoire, il est imprégné d’histoire,
à laquelle vient se mêler son extraordinaire
imagination.” Il sait en effet comme nul
autre insuffler vie aux figures figées du
passé, dépoussiérer les vêtements d’apparat des rois et des reines, des ministres
et des cardinaux, des maîtresses et des
favoris, et mettre à nu le côté (trop) humain
des “grands hommes”.
Et les lecteurs en redemandent. La plupart
des œuvres de Dumas paraissent d’abord
en feuilleton dans la presse quotidienne.
Pour satisfaire à la demande, il engage
dans son “usine à romans” toute une équipe de collaborateurs anonymes. Ils lui fournissent la trame de récits qu’il enrichit de
détails et surtout d’un style dont lui seul a le
secret. En fait, dit Alain Decaux, “si Dumas
avait vécu à notre époque, il aurait été scénariste de séries télévisées et on lui aurait
fait un pont d’or, mais il ne lui en serait pas
resté davantage au bout du compte.”
Car s’il produit tant, c’est qu’il a besoin d’ar-
Alexandre Dumas par Nadar.
“Qu’est-ce que l’histoire ?
Un clou auquel
j’accroche mes romans.”
(Alexandre Dumas)
Alexandre Dumas à 26 ans
(lithographie d’Achille Devéria).
gent. “Chaque livre sert à régler des dettes,
il doit écrire vite, il doit écrire beaucoup
pour ne pas faire faillite. Souvent, il n’a le
choix qu’entre écrire ou aller en prison”,
explique Claude Schopp.
Aujourd’hui, la patrie reconnaissante va
rendre hommage à son grand homme en le
faisant entrer au Panthéon. Une consécration que l’on doit en grande partie à l’action
acharnée de Didier Decoin, scénariste de
plusieurs adaptations et président de la
Société des amis d’Alexandre Dumas.
23.30
Sur les traces
du comte de
Monte-Cristo
Documentaire de Razvan Georgescu
(Allemagne, 2002-30mn)
Grâce au Comte de Monte-Cristo, Dumas
est devenu en 1846 le roi du feuilleton
littéraire, et, depuis, ce roman a été le livre
culte de générations entières. Correspondt-il toujours aux goûts et aux besoins
d’aujourd’hui ? À quelles questions peut-il
encore répondre ?
Au début était une promesse faite par
Dumas au retour d’un voyage : que le nom
si joliment sonore de la petite île italienne
de Montecristo apparaisse dans l’un de ses
romans. C’était en 1838 et il fallut attendre
quelques années pour que la promesse
soit tenue. Depuis, l’île est célèbre dans le
monde entier, et le roman l’un des plus
connus de Dumas.
Razvan Georgescu a interrogé quelquesuns des lecteurs qui, pour une raison ou
une autre, vivent sous le charme du Comte
de Monte-Cristo. Paolo del Lama, pêcheur
et poète, a passé dix ans de sa vie sur l’île
comme gardien des lieux. Ioan Ionaid,
ancien prisonnier des geôles politiques roumaines, y a entendu pour la première fois
l’histoire de Monte-Cristo et raconte sa relation toujours aussi forte avec le roman.
Dernière station : l’Angleterre et Stephen
Fry qui, dans l’Île du Dr Mallo, reprend la
structure du roman de Dumas et montre
que sa recette fonctionne toujours aussi
00.35
Mic Mac
Magazine de la création proposé par Claudio
Pazienza, Benoît Peeters, Gérard Preszow,
Jean-François Bastin, Michel Caulea
(France/Belgique, 2002-26mn)
Coproduction : ARTE, RTBF, Triangle 7
ARTE/RTBF
(Rediffusion du 28 avril 2002)
Magazine sur la créativité et la diversité des
cultures européennes, qui marie l’humour,
l’émotion et l’impertinence, Mic Mac porte
un regard créateur sur l’actualité.
> L’Harmonie royale des Finances
Réalisation : Michel Caulea
À l’occasion du printemps, le 21 mars 2002,
l’Harmonie royale des Finances donne un
concert pour les fonctionnaires du ministère des Finances belge…
> Paris-Roller
Réalisation : Michel Caulea
Nous, Bruxellois, vivons dans une ville où
l’automobile est reine. Nous sommes fascinés de voir qu’à Paris on ferme la voie
publique à la circulation pour l’ouvrir à la
foule qui roule, roule, roule en rollers…
Fax
ARTE et Les Lutins
Le festival parisien Les Lutins
du court métrage a décerné
le Lutin du meilleur film
d’animation à Jérôme Boulbès
pour la Mort de Tau. Diffusé
sur ARTE dans Court-circuit
(le magazine) le 3 juin dernier,
ce court métrage a été coproduit
par Lardux Films en association
avec ARTE France.
Il est possible de télécharger
la Mort de Tau sur le site Interne
d’ARTE (www.arte-tv.com) dans
rubrique “court métrage”.
Contact presse :
Agnès Buiche/Martina Banger
01 55 00 70 47 / 73 43
> Un beau geste
Réalisation : Benoît Peeters
La fameuse île de Montecristo.
bien. Preuve s’il en était besoin que MonteCristo est demeuré un morceau de littérature vivante et que la lignée de ses héritiers
n’est pas près de s’éteindre.
Mic Mac a passé commande au peintre
Martin Vaughn-James.
> Effets secondaires : Jihad
Réalisation : Benoît Peeters
Jihad a 17 ans et habite à Bruxelles.
Comment vit-il son prénom ?
00.05
Black Adder
Réalisation : Mandie Fletcher
(Royaume-Uni, 1987-29mn) - VOSTF
Avec : Rowan Atkinson (Edmund Black Adder)
(Rediffusion du 4 décembre 1999)
> Tranche de ville
Réalisation : Gérard Preszow
Une fanfare composée de musiciens chevronnés et amateurs – “Yiddish Brisl” – prépare la “Zinneke parade” en répétant de la
musique kletzmer.
> À la loupe
Les trois mousquetaires ont eu des héritiers
en tous genres, et pas seulement en
France. Pour clore la soirée, Rowan
Atkinson se bat en duel...
Réalisation : Claudio Pazienza
Une séquence, une image est passée à la
loupe.
> Ah, vous voilà
Duel et dualisme
Réalisation : Claudio Pazienza
Parce qu’il s’est mal conduit avec la nièce
de Lord Wellington, le prince régent est
provoqué en duel par celui-ci.
Un invité surprise – enfermé dans une boîte
– répond à des questions sur son parcours
et ses idéaux.
Sorties de disques
la sélection d’ARTE
Le site Internet et le Télétexte
d’ARTE lancent une nouvelle
rubrique consacrée aux sorties
de disques. Chaque lundi,
deux critiques musicaux
(Emmanuel Dosda et Mathias
Heizmann) livrent leur sélection
des meilleurs albums
rock/pop/électro et classiques.
Ces chroniques sont disponibles
sur www.arte-tv.com
et en page 650 et suivantes
du Télétexte d’ARTE.
dimanche 21 juillet
01.05 Berlin Alexanderplatz
Après “Thema” le 9 juin dernier, ARTE poursuit son hommage à Rainer Werner Fassbinder
avec l’œuvre maîtresse qu’il a tournée deux ans avant sa mort. Une série en quatorze
épisodes, adaptée du monument de la littérature allemande d’Alfred Döblin, où l’enfant
terrible du cinéma allemand, à l’apogée de son art, condense tous ses fantasmes et ses
peurs. Inédit et immanquable.
Eva (Hanna Schygulla).
Lina (Elisabeth
Trissenaar), l’ange
gardien de Franz.
Franz (Günter Lamprecht) et son ami Reinhold (Gottfried John) que “quelque chose
de mystérieux rapproche, plus que ce qui est décent entre hommes.” (Fassbinder)
“Quand je lisais Berlin
“Ce roman était gravé
Téléfilm en 14 épisodes
de Rainer Werner Fassbinder
D’après le roman d’Alfred Döblin
(Allemagne, 1980-1h21mn) - VOSTF
Avec : Günter Lamprecht (Franz),
Elisabeth Trissenaar (Lina), Karin Baal (Minna),
Franz Buchrieser (Meck), Peter Kollek
(Nachum), Brigitte Mira (Mme Bast), Mechthild
Grossmann (Paula), Barbara Valentin (Ida),
Hans Zander (Eliser), Yaak Karsunke
(le gardien), Gottfried John (Reinhold),
Roger Fritz (Herbert), Hanna Schygulla (Eva)
Image : Xaver Schwarzenberger
Musique : Peer Raben
Production : Bavaria Film, Rai, WDR
dans mon esprit, ma
Inédit en France
Alexanderplatz, à
chaque page, il me
semblait de plus en plus
clair que ce que je
considérais être moi
n’était rien d’autre
que ce que décrivait
Döblin dans son roman.”
(Rainer Werner
Fassbinder)
chair, mon corps entier
et dans mon âme.”
(Rainer Werner
Fassbinder)
Le châtiment va commencer
1928. Franz Biberkopf sort de la maison
pénitentiaire de Berlin-Tegel où il a été
incarcéré pour le meurtre de son amie Ida.
Se réhabituer à la vie “normale” n’est pas
chose facile, mais Franz jure ses grands
dieux de vivre désormais en honnête
homme. Il compte d’ailleurs sur l’aide de
Lina, une Polonaise dont il vient de faire la
connaissance…
Une chronique sans fard
Paru en 1929, œuvre clé de la littérature
allemande
du
XXe
siècle,
Berlin
Alexanderplatz est une chronique sans fard
de la vie berlinoise et l’une des premières
descriptions de la frénésie des activités
urbaines. À travers le personnage de Franz
Biberkopf, c’est aussi une certaine vision
de la société et de la République de
Weimar. Une vision suffisamment pertinente pour déplaire aussi bien aux communistes qu’aux conservateurs d’alors. Le
caractère évocateur et précis des scènes
de Döblin, son sens inné des enchaînements, du découpage et du montage ont
amené les critiques de l’époque à comparer le livre à une œuvre de cinéma, parlant
d’un “film de mots” et d’un “défilement
d’images”. Döblin lui-même était parfaitement conscient du fait que Berlin
Alexanderplatz pourrait être adapté et
diffusé sur tous les nouveaux supports
modernes. Il en tira d’ailleurs une pièce
radiophonique dès l’automne 1930 et signa
avec Hans Wilhelm le scénario de l’adaptation cinématographique réalisée en 1931
par Phil Jutzi (diffusée en 1996 sur ARTE).
Le film fut aussi controversé que le roman
deux ans auparavant. Il fascina les
cinéastes allemands jusque bien après la
guerre. Et il fallait s’appeler Fassbinder
pour oser s’attaquer, cinquante ans plus
tard, à une nouvelle adaptation de cette
œuvre d’une exceptionnelle densité.
finale, en forme de rêve exubérant, semble
pouvoir apaiser. Exploitant avec force les
thèmes chers à son cinéma (obscénité,
violence amoureuse, personnages marginaux, lieux underground…), Fassbinder
réalise ainsi avec Berlin Alexanderplatz son
œuvre “totale”.
Œuvre totale
Fasciné depuis l’adolescence par ce roman
où il retrouvait sa propre vie, ses peurs
et ses désirs homosexuels, Fassbinder
déclarait que la lecture, puis l’adaptation
de Berlin Alexanderplatz “l’aidèrent à survivre”. En mettant en scène Biberkopf, un
homme aux prises avec ses contradictions,
n’assumant pas sa virilité, vivant au milieu
des voleurs, des maquereaux, des putains,
des tueurs et des nazis, c’est tout son univers qu’il retrouve. Fassbinder tire le film
vers la confession intime, quitte à développer des interprétations personnelles,
notamment à propos de la relation entre
Biberkopf et son ami Reinhold, qu’il teinte
d’une homosexualité latente. Tourné essentiellement en studio, le film nous entraîne
dans des univers obscurs et étouffants
(caves, appartements étroits, bouges…) et
dans un Berlin décadent. L’esthétique si
particulière de Fassbinder est mise au
service de ses sujets favoris : la pression
sociale destructrice et la fatalité avec
laquelle les gens exploitent et font souffrir
ceux qu’ils aiment. Des expériences
douloureuses que seule la séquence
Franz et sa petite amie
Ida (Barbara Valentin)
qu’il tuera avec
un batteur à œufs.
Fränze,
une prostituée.
Retrouvez Berlin Alexanderplatz tous les soirs,
du 21 juillet au 3 août.
1. Le châtiment va commencer
Dimanche 21 juillet à 01.05
2. Comment vivre quand on ne veut pas mourir ?
Lundi 22 juillet à 00.25
3. Un coup d’assommoir sur la tête peut blesser l’âme
Mardi 23 juillet à 00.40
4. Une poignée d’humains tout au fond du silence
Mercredi 24 juillet à 01.00
5. Un faucheur tenant sa force du bon Dieu
Jeudi 25 juillet à 01.05
6. Un amour, c’est toujours très coûteux
Vendredi 26 juillet à 00.20
7. Un serment, ça s’ampute aussi
Samedi 27 juillet à 01.30
8. Le soleil chauffe la peau parfois jusqu’à la brûler
Dimanche 28 juillet à 00.15
9. De l’infinie distance entre les masses et quelques-uns
Lundi 29 juillet à 00.30
10. La solitude ouvre dans les murs les fissures de la folie
Mardi 30 juillet à 00.50
11. Savoir, c’est pouvoir, et le monde appartient à ceux
qui se lèvent tôt
Mercredi 31 juillet à 00.15
12. Le serpent dans l’âme du serpent
Jeudi 1er août à 01.15
13. L’intérieur, l’extérieur et le secret de la peur du secret
Vendredi 2 août à 00.20
14. Épilogue : le rêve de Franz Biberkopf
Samedi 3 août à 00.45
lundi 22 juillet
14.00
19.45
ARTE Info
Lola
Rediffusion du 1er mai 2001)
14.30
Un monde à réinventer
Le journal de la rédaction d’ARTE
(2002-28mn)
ARTE G.E.I.E.
Rediffusion du 16 juillet)
15.10
ous en blanc
Rediffusion du 16 juillet)
15.45
(PDC : 15.40)
Deportation Class
Rediffusion du 16 juillet)
16.10
norganisables ?
Rediffusion du 16 juillet)
16.55
(PDC : 16.50)
oilà l’Europe
Rediffusion du 29 juin)
19.00 Nature
L’odyssée
d’un papillon
Documentaire de Karlheinz Baumann
(Allemagne, 2001-43mn)
WDR
(Rediffusion du 11 juin 2001)
17.25
Jizda
Rediffusion du 17 juillet)
19.00
Flash Info
19.00
Nature
’odyssée d’un papillon
Documentaire
e Karlheinz Baumann
19.45
ARTE Info / Météo
Il peut voler à 50 km/h, butiner 1 500 fleurs
par jour et parcourir 2 000 km. Le morosphinx ne pèse pourtant que quelques
grammes…
Ce papillon qui ne paie pas de mine est
capable de multiples exploits : voler sur
place comme le colibri, se nourrir grâce à
sa longue trompe d’un nectar inaccessible
aux autres insectes… Papillon migrateur, il
parcourt 2 000 km au long desquels il dispose judicieusement ses œufs.
20.15
Esclaves blanches
Réalisation : Ulrike Baur
20.45
Cinéma
Les assassins
sont parmi nous
ilm de Wolfgang Staudte
22.05
Grand format
Freedom Highway
Chants de résistance
et de liberté
Documentaire de Philip King
(PDC : 23.35)
Court-circuit
le magazine) n° 78
Un papillon super héros.
00.25
Berlin Alexanderplatz
éléfilm en quatorze épisodes
e Rainer Werner Fassbinder
01.25
Qui aime a raison
Rediffusion du 13 juillet)
(2)
“Nature” a suivi sa route depuis le sud de
l’Europe jusqu’en Suède – profitant de l’occasion pour filmer d’autres espèces de
papillons hors du commun. À l’Institut zoologique de l’université de Lund, en Suède,
les chercheurs travaillent entre autres sur
la vue chez les lépidoptères.
Rediffusion le 27 juillet à 14.30
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journal
ARTE Info propose l’essentiel de l’actualité
d’un point de vue européen.
20.15 ARTE Reportage
Esclaves blanches
Réalisation : Ulrike Baur
(Allemagne, 2002-26mn)
Coproduction : ARTE, ZDF
ARTE G.E.I.E.
ARTE Reportage
23.40
Gérard Saint-Paul et l’équipe d’ARTE Info :
Annette Gerlach, Jurgen Biehle, Vladimir Vasak,
Anette Burgdorf et Nathalie Georges.
Le parcours cauchemardesque d’une jeune
Roumaine en proie à des “passeurs” spécialistes du trafic humain.
Originaire de Roumanie, attirée par la promesse d’un emploi de serveuse à l’Ouest,
Floriniza, 19 ans, a été livrée à des Albanais
spécialistes du trafic humain. En proie à
des violences physiques répétées, elle est
finalement condamnée à se prostituer de
bars en bars sous la surveillance implacable de ses bourreaux. Une nuit, lors d’un
“transfert de filles”, la vigilance des gardecôtes italiens permet à Floriniza d’échapper à un destin sordide… 200 000 à
300 000 jeunes femmes, toutes issues des
pays pauvres des Balkans, n’auront pas sa
chance. Livrées aux griffes des trafiquants,
elles sont prostituées pour 20 dollars, avant
d’être revendues pour 20 000 dollars. Ironie
du sort : les trafiquants échappent à la justice, alors que les jeunes femmes, traitées
comme des criminelles, sont renvoyées
dans leur pays d’origine. Ulrike Baur a
recueilli le témoignage de Floriniza, qui,
sous la protection d’une association, bénéficie aujourd’hui d’un permis de séjour italien et d’un vrai travail de serveuse.
En partenariat avec
20.45
Les assassins sont parmi nous
Un ancien soldat, taraudé par le souvenir des atrocités de la guerre, décide d’assassiner
l’officier qui le commandait. Cruauté, culpabilité, conscience… : un grand classique
du cinéma allemand qui est aussi le tout premier film d’après 1945.
(Die Mörder sind unter uns)
Film de Wolfgang Staudte
(Allemagne, 1946-1h21mn) - N&B, VOSTF
Scénario : Wolfgang Staudte
Avec : Hildegarde Knef (Susanne Wallner),
Ernst Wilhelm Borchert (le Dr Hans Mertens),
Arno Paulsen (Ferdinand Brückner),
Erna Sellmer (Mme Brückner),
Christian Schwarzwald (Otto)
Image : Friedl Behn-Grund, Eugen Klagemann
Montage : Hans Heinrich
Musique : Ernst Roters
Production : DEFA
ZDF
Berlin, 1945. Susanne Wallner, une jeune
photographe rescapée des camps de
concentration, rentre chez elle. Son appartement est occupé par Hans Mertens, un
ancien soldat qui noie ses souvenirs dans
l’alcool. Susanne s’installe avec lui et l’aide
à se reconstruire peu à peu. Un jour réapparaît Ferdinand Brückner, l’ancien commandant de Mertens qui, en 1942, a fait
assassiner des civils sur le front russe. Ayant
su profiter du trouble de l’après-guerre, il est
désormais à la tête d’une entreprise prospère qui recycle les vieux casques. Mertens,
hanté par le souvenir des atrocités, décide
que Brückner doit expier ses péchés…
Nouveau départ
Premier film de l’après-guerre – le tournage
a débuté en mai 1946 – et première production de la toute jeune DEFA, les Assassins
sont parmi nous est projeté le 15 octobre
1946 à Berlin. Répondant parfaitement aux
visées didactiques et critiques de la DEFA –
sa direction est majoritairement assurée par
des communistes souhaitant former la jeunesse à la démocratie et aux valeurs
humaines –, le film de Wolfgang Staudte est
aussi l’une des productions majeures du
jeune studio. D’abord parce qu’à cette occasion la DEFA réussit à lancer sa première
star, Hildegarde Knef ; ensuite, parce que
ce film permet à la production de la zone
d’occupation soviétique de prendre de
Susanne (Hildegarde Knef) et le Dr Hans Mertens (Ernst Wilhelm Borchert),
deux existences brisées par la guer re.
Cycle
Le cinéma
l’avance sur les alliés occidentaux ; enfin,
parce que d’ores et déjà s’affirme un style.
Wolfgang Staudte cultive un réalisme sobre
et froid ponctué de séquences brèves, de
jeux de contrastes qui font apparaître le
monde comme totalement désorienté, jusqu’à troubler le spectateur. Seul réalisateur
qui ait véritablement traité en profondeur la
question des crimes de guerre, de la culpabilité et de la conscience, Staudte a obtenu
avec ce film un extraordinaire succès, preuve que beaucoup d’Allemands étaient prêts
pour un nouveau départ.
Au delà de la UFA
Wolfgang Staudte
documentaire de Peter H.
Schröder et Alexander Bohr
Né en 1906 à Sarrebruck, il tourne jusqu’en
1945 quelque cent films publicitaires et
courts métrages, et trois longs métrages :
Akrobat schö-ö-ön (1943), Ich habe von Dir
geträumt (1944) et Das Mädchen Juanita
(1945). En 1946, il rejoint la DEFA où il réalise trois des grands classiques du cinéma
allemand d’après-guerre : les Assassins
sont parmi nous (1946), Rotation (1949),
Pour le roi de Prusse (1951).
Rediffusion le 29 juillet à 01.30
allemand
d’après-guerre
Les assassins
sont parmi nous
de Wolfgang Staudte
Lundi 22 juillet à 20.45
Mariage dans l’ombre
de Kurt Maetzig
Mercredi 24 juillet à 23.20
Vendredi 26 juillet à 23.10
Film sans titre
de Rudolf Jugert
Lundi 29 juillet à 20.45
Entre hier et demain
de Harald Braun
Mercredi 31 juillet à 22.30
lundi 22 juillet
22.05 Freedom Highway
Chants de résistance et de liberté
Panorama de plus
de deux siècles
de chants militants
à travers des images
d’archives, des
reprises des grands
standards
protestataires et des
témoignages des
plus célèbres figures
de la lutte en
couplets et refrains.
Ringo Madlingozi, chanteur protestataire sud-africain.
Documentaire de Philip King
(Irlande/Écosse/Allemagne, 2000-1h30mn)
Avec : Tom Waits, Pete Seeger, Emmylou
Harris, Los Lobos, U2, Elvis Costello,
Willi Nelson, Hugh Masekela, Ringo Madlingozi.
ZDF
(Rediffusion du 5 janvier 2001)
Des premières manifestations des suffragettes aux combats pour les droits de
l’homme en passant par le mouvement des
droits civiques, la lutte anti-apartheid ou
la résistance des Tibétains, Freedom
Highway propose un regard différent sur la
fonction des chants militants. L’histoire de
ces deux derniers siècles a été en effet
accompagnée par des couplets et des
refrains dont certains sont devenus légendaires. Une histoire aux mélodies et aux
enjeux différents qui va de l’“Internationale”
à “It’s a long way to Tipperary” en passant
par l’hymne de l’ANC (African National
Congress) “Nkosi Sikelele I Afrika” et
“Please”, la chanson de Bono qui a symbolisé le processus de paix en Irlande du
Nord. Toutes ces compositions mythiques
sont proposées dans de nouvelles interpré-
Toutes les chansons
sont proposées dans une
version originale
spécialement enregistrée
pour le film.
Tom Waits,
une voix pour
l’indépendance
politique.
tations pour les besoins de ce film, tandis
que des images d’archives et des interviews permettent de découvrir ou de redécouvrir des chanteurs protestataires d’hier
et d’aujourd’hui : Pete Seeger, Tom Waits,
Hugh Masekela, Elvis Costello, Woody
Guthrie, Victor Jara, Yungchen Lhamo
(Tibet) et bien d’autres encore.
L’amour animé de Jocelyne et Raoul.
23.40
Court-circuit
(le magazine)
n° 78
Le rendez-vous du court métrage
Rédaction en chef : Luc Lagier
Direction artistique : Phillipe Truffault
(France, 2002-45mn)
Coproduction : ARTE France, MK2 TV
ARTE FRANCE
Serge
Élissalde
À l’occasion de la
diffusion de Raoul
et Jocelyne, rencontre avec son
réalisateur, Serge
Élissalde, que l’on avait découvert il y a
quelques années avec le Balayeur puis le
Lapin sidéré et la Vie secrète d’Émile Frout.
New York, Bad
Lieutenant) pour la
chanteuse Mylène
F a rm e r. California est ensuite analysé par
Nicole Brenez, programmatrice à la
Cinémathèque française.
Watt
Court métrage de Balufu Bakupa-Kanyinda
(Côte-d’Ivoire/Congo/France, 1999-20mn)
Scénario : Balufu Bakupa-Kanyinda
Avec : Catherine Curtis (Céli), Bomou Mamadou
(Blasty), Mc Claver (Quiz), Bony Power (Zip)
Image : Jean-Michel Humeau
Son : N’Diagne Adechoubou
Montage : Didier Ranz
Production : Dipanda Yoi Films, Akangbé
Productions, Cekam Productions
Raoul et Jocelyne
Court métrage d’animation de Serge Élissalde
(France, 2000-12mn)
Production : Je Suis Bien Content
C’est quoi le vrai amour ?
Jocelyne aime Raoul. Raoul aime faire
l’amour à Jocelyne dans une chambre
d’hôtel. Romance d’un après-midi ou d’une
vie ? C’est la question que pose Jocelyne
au marabout, Monsieur Kaba, qui lit dans
les entrailles de poulet aux hormones…
Blasty a deux amours : Céli… et son ghetto
blaster.
Quand ils sont invités à une fête familiale, il
n’est pas question que Blasty se sépare de
son appareil. Mais les piles sont usées et
Céli, qui s’est résignée à en chercher
des neuves, n’en
trouve pas…
Abel Ferrara : California de Mylène
Farmer
Court-circuit (le magazine) diffuse le clip
California, réalisé par Abel Ferrara (King of
Blasty et ses
deux amours.
Tous les lundis vers minuit
Tous les mardis à 17.30
sur le câble et le satellite
En liaison avec
www.arte-tv.com
Mardi 23 juillet sur le câble
et le satellite : la Voie
lente, moyen métrage
de Samia Meskaldji
mardi 23 juillet
14.00
19.00
Archimède
Piémont
Rediffusion du 21 juillet)
14.30
Monserrat Caballé
présente... (1)
Magazine scientifique européen
de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,
Pierre Oscar Lévy, Hervé This, Gero von Boehm
(Allemagne, 2002-41mn)
BR
Rediffusion du 21 juillet)
15.15
Peter Eötvös
Rediffusion du 17 juillet)
16.15
> Les secrets de l’océan
Échecs – Les fous
du damier
En cette année des sciences de la Terre,
une équipe de chercheurs allemands s’intéresse au cycle du carbone et aux évolutions climatiques de notre planète en
observant le fond des océans.
Rediffusion du 10 juillet)
16.45
Lola
Rediffusion du 22 juillet)
17.25
Court-circuit
le magazine) n° 78
> Un pistolet antifeu
vec la Voie lente, moyen métrage
e Samia Meskaldji
19.00
Flash Info
19.00
Archimède
Une casserole prend feu et c’est le drame.
Un spécialiste des incendies vient d’inventer
un pistolet qui permet de bombarder le foyer
de projectiles – type balles de ping-pong –
remplies d’un gel qui étouffe les flammes.
> Saveurs en ligne
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
Les patinettes du Congo
20.45-23.00
Thema
Les nouveaux
erritoires du tourisme
20.45
Environ 20 % des produits alimentaires sont
enrichis grâce à l’apport d’arômes étrangers à leur structure. Mais le consommateur
a bien du mal à distinguer ce qui est naturel, d’origine naturelle ou synthétique. D’où
l’idée de constituer une banque de données
où chaque élément serait doté d’un tatouage pour faciliter son identification.
> Viande de singe et HIV
Chambres d’hôtes
dans le Sahel
Documentaire de Christian Lallier
21.45
Majorque, île cobaye
Documentaire de Frédéric
Brunnquell
Les Africains sont friands de viande de
singe. Mais un laboratoire de Montpellier
qui procède depuis 1995 à des études au
Cameroun a prouvé que cette consommation avait contribué à la propagation de
deux souches de virus à l’origine du sida.
22.15
Safari polaire
Documentaire de Josh Freed
23.00
Music Planet
Une nuit au La Villette
Jazz Festival 1999
19.45
ARTE Info
Le journal de la rédaction d’ARTE
(2002-28mn)
ARTE G.E.I.E.
23.55
Cinémaniac
00.40
Berlin Alexanderplatz
(3)
éléfilm en quatorze épisodes
e Rainer Werner Fassbinder
01.40
Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journal
ARTE Info propose l’essentiel de l’actualité
d’un point de vue européen.
Why are you creative?
Abel Ferrara
01.45
(PDC : 01.40)
Le mystère de Vanikoro
Rediffusion du 7 juillet)
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Strasbourg. Les nouvelles du jour sont
mises en perspective et commentées dans
leur contexte européen. ARTE Info traite en
priorité les sujets qui dépassent les simples
frontières nationales de l’un ou l’autre pays
et accorde la plus grande attention à la plu ralité des points de vue. L’actualité du jour
est traitée dans la première partie de l’émis sion. Dans la seconde partie, des dossiers
approfondis analysent certains aspects de
l’actualité qui ne sont jamais développés
dans un journal traditionnel. ARTE Info
prend ainsi le temps de montrer plus en
détail les conditions de vie ou d’expliquer
l’incidence de grands événements sur
l’évolution de la société.
L’information par des Européens
pour des Européens
L’émission est préparée par une équipe de
journalistes franco-allemands et présentée
en alternance par un journaliste français ou
allemand, en direct des studios de
20.15 ARTE Reportage
Les patinettes
du Congo
Réalisation : Éric Pierrot
(France, 2002-26mn)
Coproduction : ARTE, Productions Tony Comiti
ARTE G.E.I.E.
Le quotidien de conducteurs de “tchoukoudous”, grosses patinettes en bois sur lesquelles on transporte les marchandises au
Congo.
Sur la route pierreuse du marché de Goma,
en République démocratique du Congo,
c’est chaque jour le ballet ahurissant des
“tchoukoudous”, de grosses patinettes en
bois sur lesquelles on entasse jusqu’à une
demi-tonne de marchandises. Dans les
descentes, elles peuvent atteindre jusqu’à
60 km/h avec pour seul frein un bout de
caoutchouc frottant sur la roue arrière. Et,
dans les montées, il faut se faire aider pour
pousser ces étonnants attelages. L’équipe
d’“ARTE Reportage” a suivi le quotidien de
Baati, Gilbert, Patrick et beaucoup d’autres
pour qui le “tchoukoudou” est le seul
moyen d’existence. Un travail épuisant et
dangereux pour un bien maigre salaire, qui
ne les empêche pas de se passionner pour
cette drôle de machine en bois.
20.45-23.00 Les nouveaux
territoires du tourisme
Confrontés aux ravages du tourisme de masse – voir le bétonnage
des Baléares dans les années 60 –, les voyageurs d’aujourd’hui sont
en quête de séjours plus proches de la nature et des habitants…
Reportages au bout du monde.
ARTE FRANCE
(Déprogrammation du 30 avril 2002)
20.45
Chambres d’hôtes
dans le Sahel
Documentaire de Christian Lallier
(France, 2001-59mn)
Coproduction : Gédéon Programmes,
ARTE France
O
Sous-titrage pour sourds
et malentendants
Sur les plateaux arides du Sahel, un petit
village cherche à tirer profit de la nouvelle
tendance du “tourisme solidaire”. Chez les
villageois burkinabés, l’espoir de mieux
vivre renaît malgré quelques craintes. La
communauté ne risque-t-elle pas d’être perturbée par les effets du tourisme ?
Des jardins potagers, du bétail et un peu
d’or, voilà les ressources des habitants de
Koïrézena, un village dans le nord du
Burkina Faso. Avec l’aide de l’association
Tourisme et développement solidaire (TDS),
ils se lancent dans le tourisme rural. Leur
projet : proposer des séjours en pension
complète, et utiliser l’argent récolté au profit de la collectivité. Cette fois, il ne s’agit
pas d’être une étape éclair d’un parcours
fléché conçu par un voyagiste. Les habitants veulent être eux-mêmes gestionnaires
et animateurs de leur propre offre touristique : les vacanciers seront initiés aux pratiques artisanales, participeront à la vie
quotidienne des villageois et visiteront les
sites touristiques de la région guidés par
les habitants eux-mêmes.
Choc des mondes : le village de Koïrézena, dans le nord du Burkina Faso, accueille son premier
groupe de touristes.
Un touriste “solidaire”
reste un touriste
Un séjour-test d’une dizaine de personnes
est programmé par l’association TDS afin
d’évaluer la capacité des villageois à
s’organiser pour accueillir un groupe de
touristes. Pour les deux groupes, les villageois d’une part et les touristes de l’autre,
c’est un apprentissage. Les habitants de
Koïrézena ont du mal à comprendre l’intérêt que leur portent leurs hôtes. Quant à
ceux–ci, même si leurs intentions sont bienveillantes, ils sont conscients que leur seule
présence modifie les équilibres dans la
communauté. Une belle rencontre, tout de
même, que cette découverte mutuelle de
deux cultures si différentes, mais qui laisse
inquiet quant à l’avenir de Koïrézena. La
communauté villageoise va-t-elle réussir à
maîtriser cette nouvelle activité de valorisation de son patrimoine ou va-t-elle y perdre
son âme ?
Rediffusion le 29 juillet à 14.35
“J’avais envie d’aller
à l’essentiel, au cœur
des choses, dans le vrai.
Pas d’aborder les choses
par des tour operators.”
“Ils donneraient toute
leur richesse culturelle
pour nous faire plaisir.”
“Par le fait même
qu’on entre, on détruit
leur culture.”
(paroles de touristes
solidaires)
mardi 23 juillet
Les nouveaux territoires du tourisme
Développement tolérable ?
Le concept de développement durable a
certes sauvé les îles du bétonnage et d’une
désertion progressive de la clientèle mais,
avec une croissance de 7 % par an, l’équilibre entre économie, tourisme et société
n’a toujours pas été trouvé. Le développement social est loin d’avoir suivi le boom
économique. Les jeunes cessent d’étudier
à 15 ans pour profiter de l’argent facile. À
Majorque, les inégalités sociales sont les
plus grandes d’Espagne.
Rediffusion le 29 juillet à 15.35
Mer, soleil et béton :
Majorque est le paradis du
tourisme de masse.
21.45
Majorque,
île cobaye
Documentaire de Frédéric Brunnquell
(France, 2001-28mn)
Coproduction : Capa, ARTE France
“Le tourisme nous
a permis de passer
du Moyen Âge au XXIe
siècle.” (un Majorquin)
Dans les années 60, Majorque, île paradisiaque réputée pour la beauté de ses paysages, devient une véritable usine à touristes. Elle échappe à l’étouffement grâce à
une prise de conscience collective. Reste
une question : comment conserver l’authenticité du territoire sans renoncer au chiffre
d’affaires ?
Dans les années 80, le gouvernement
majorquin décide de mettre un terme à la
“baléarisation”, autrement dit la construction anarchique de complexes hôteliers en
front de mer. Une série de lois et de plans
d’aménagement s’ensuivent, qui ont pour
objectif un “développement durable” : protection du littoral, modernisation du complexe hôtelier, embellissement des zones
touristiques. Effet pervers : l’île se fait peu
à peu grignoter par de nouvelles constructions au cœur des terres, qui attirent le tourisme haut de gamme, et les résidences
luxueuses prolifèrent en bordure de zones
protégées. Cette autre forme de tourisme
n’est pas moins dangereuse pour l’avenir
de l’île. Majorque accueille tous les ans 3,5
millions de touristes, mais aussi des
Allemands, Hollandais et Anglais proches
de la retraite qui s’installent pour profiter du
climat et qui s’intègrent difficilement.
22.15
Safari polaire
Documentaire de Josh Freed
(Canada, 2000-42mn)
Production : CBC
“Vivez une véritable odyssée de l’Arctique” :
un slogan accrocheur pour des amateurs de
chasse au porte-monnaie bien garni.
20 000 dollars pour partager pendant une
dizaine de jours la vie de chasseurs Inuit, et
peut-être rapporter le plus beau des trophées : un ours blanc. Randy, millionnaire
canadien en quête d’émotions fortes et
chasseur invétéré, s’est laissé tenter. Avec
Nat, un Inuit, il va faire l’expérience du froid
polaire (- 30 °C) et
de l’attente dans
les
immenses
étendues glacées
de l’Arctique. Peu
à peu, il va troquer ses tenues
high-tech dernier
cri
pour
une
bonne vieille peau
de caribou… Au
delà du parcours
individuel de Randy, le documentaire expose les contradictions qui agitent la communauté inuit. Faut-il ou non laisser se développer cette forme de tourisme ? Les
chasseurs-guides font fructifier leur savoir,
mais l’ours polaire risque de devenir une
espèce en voie de disparition…
Rediffusion le 29 juillet à 16.00
Sam Rivers
Get funky
23.00 Music Planet
Une nuit au
La Villette Jazz
Festival 1999
Steve Coleman Council
of Balance et Sam Rivers
RivBea All Star Orchestra
Réalisation : Gilles Daude
(France, 1999-52mn)
Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 3 juillet 1999)
Deux orchestres – l’un emmené par le saxophoniste Steve Coleman, l’autre par le
multi-instrumentiste Sam Rivers – réunis
sur la même scène pour une rencontre
explosive.
Pour l’occasion, Steve Coleman a décidé
d’ajouter à son noyau dur des Fives
Elements – où l’on remarque le saxophoniste Ravi Coltrane – des voix et des cordes.
Quant à Sam Rivers, il convie quatorze
musiciens à la fête. Cet ensemble alterne
allègrement les improvisations et les compositions pour “double band” écrites par
Sam Rivers.
Cet été, ARTE se met
au jazz avec des portraits
et des concerts chaque
semaine : Abbey Lincoln
(16 juillet), Steve Coleman
et Sam Rivers (23 juillet),
David Krakauer (30 juillet),
Ray Baretto
et Michel Camillo en direct
de Marciac (13 août)…
À travers ces deux personnalités, deux générations du jazz
sont réunies en un big band
extra large. Compositeur et
multi-instrumentiste de renom,
Sam Rivers fit ses premières
gammes dans les années 50.
Son interprétation du jazz,
empreinte de blues et de
swing, demeure liée à des
racines traditionnelles. Son
cadet Steve Coleman préserve
le ferment du jazz mais aime à
y mélanger les sonorités funk
et les rythmes rap. Pourtant,
ces deux défricheurs de nouvelles voies se rejoignent dans
leur exigence quasi obsessionnelle de composition : ils font
appel à des orchestres, des
cordes et des voix, peaufinent
sans cesse les arrangements.
Rien d’étonnant alors que leurs
chemins se soient croisés :
pupitre dans l’ensemble de Sam Rivers au
début des années 80, Steve Coleman a
décidé de produire son aîné. De cette collaboration fructueuse naissent deux
albums, Culmination et Inspiration, un univers gorgé de soul et de blues, émaillé de
solos qui fusent de tous côtés.
23.55
Cinémaniac
Série animée de Brendon Small,
Loren Bouchard, H. Jon Benjamin,
Paula Poundstone et Melissa Bardin Galsky
Réalisation : Loren Bouchard
(États-Unis, 2000-22mn)
ARTE G.E.I.E.
(Rediffusions du 24 juin et du 22 juillet 2001)
Histoire de rire
Brendon décide d’ajouter quelques notes
comiques dans son documentaire consacré au grand-père de Melissa.
Jeux de billes et jeux d’emprunts
L’entraîneur McGuirk décide d’acheter un
appartement mais il a du mal à obtenir un
prêt. Pendant ce temps, Brendon réalise un
film éducatif à l’intention des enfants…
mercredi 24 juillet
14.00
Album de famille
Rediffusion du 3 juillet)
14.30
La Rioja
Rediffusion du 18 juillet)
15.15
rlande : fin de partie
(3)
Rediffusion du 11 juillet)
16.15
Le casino des manitous
Rediffusion du 9 juillet)
16.45
Sample
19.00 Connaissance
Et l’homme
descendit
du singe (4)
Documentaire en six parties de John Lynch
(Royaume-Uni, 2000-43mn)
Production : BBC
NDR
(Rediffusion du 1er novembre 2000)
Rediffusion du 3 juillet)
17.25
Dérapage non contrôlé
Rediffusion du 12 juillet)
19.00
Flash Info
Du singe à l’homme, la grande aventure de
l’évolution. Avec toutes les ressources de la
simulation numérique et les explications des
meilleurs spécialistes, une série documentaire à suivre chaque mercredi.
20.15 ARTE Reportage
Abkasie, nouvelle
Tchétchénie ?
Réalisation : Bertram von Boxberg
(Allemagne, 2002-26mn)
Coproduction : ARTE, Tu. G – Films
ARTE G.E.I.E.
19.00
Connaissance
Et l’homme descendit
du singe (4)
Documentaire en six parties
e John Lynch
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
Abkasie, nouvelle
chétchénie ?
Un petit pas pour l’ Homo sapiens ?
Réalisation : Bertram von Boxberg
4. Exode
20.45
Les mercredis
de l’histoire
La science au service
de la guerre
Série documentaire de Lisa Jones
. Gaz de combat :
a mort invisible
21.35
Musica
rois sœurs
Opéra en trois actes
e Peter Eötvös
23.20
(PDC : 23.15)
Cinéma
Mariage dans l’ombre
ilm de Kurt Maetzig
01.00
(PDC : 00.55)
Berlin Alexanderplatz
(4)
éléfilm en quatorze épisodes
e Rainer Werner Fassbinder
02.00
(PDC : 01.55)
2001, l’odyssée
de l’assiette
Rediffusion du 7 janvier 1999)
À quelle époque l’Homo sapiens sapiens
est-t-il apparu sur la Terre ? Pendant près
d’un siècle, les scientifiques ont cru que
l’homme moderne s’était développé en
Europe il y a environ 10 000 ans. À partir
des années 70, on a émis l’hypothèse que
l’homme moderne existait depuis bien plus
longtemps. Enfin, des découvertes de fossiles ont permis d’attester que l’homme
moderne et sa culture dataient de plus de
100 000 ans, qu’il avait connu ses débuts
en Afrique avant de conquérir l’Asie pour
s’installer enfin en Europe et en Australie.
Aujourd’hui, de nombreuses découvertes
semblent corroborer cette thèse. Mais cette
hypothèse ne fait pas l’unanimité parmi les
paléo-anthropologues. Le documentaire
montre les lieux des fouilles, comment les
scientifiques les font parler pour reconstituer la vie quotidienne de nos lointains
ancêtres.
Province de Georgie réclamant son
indépendance, l’Abkasie, soutenue par les
Russes, est de nouveau en proie à des tensions violentes.
Avril 1992, nouveaux bruits de bottes entre la
Russie et la Géorgie. À l’origine du conflit : la
province d’Abkasie, un petit territoire de la
République de Georgie qui revendique son
indépendance avec le soutien des Russes.
Il faudra l’intervention courageuse du président géorgien, Edouard Chevardnadze pour
éviter une nouvelle guerre dans cette région.
Depuis l’éclatement de l’Union soviétique,
les Abkases n’ont en effet jamais accepté
leur statut de province autonome rattachée
à la Géorgie. Coincé entre la mer Noire et
les massifs du Caucase, ce territoire que
Staline considérait comme un “petit paradis”
a déjà connu deux années de guerre civile
qui ont provoqué la mort de 300 000
Géorgiens et Abkases. Depuis, une vive tension demeure. La Russie soutenant ouvertement les indépendantistes, les risques que
cette région devienne une nouvelle
Tchétchénie sont de plus en plus grands.
Rediffusion le 27 juillet à 17.15
Militaires russes et émissaires de l’ONU
dans la tourmente abkase.
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
20.45 La science au service
de la guerre (1)
Gaz de combat, armes biologiques, missiles nucléaires : comment sont nées ces
terrifiantes armes de mort ? Cette série en trois volets analyse les rapports
ambigus qu’entretiennent scientifiques et militaires depuis la Première Guerre
mondiale. Ce soir : la mise au point de gaz mortels par deux chercheurs allemands.
En partenariat avec
Spécialiste du gaz moutarde qui fit des milliers de victimes dans les tranchées de 14, le chimiste Fritz Haber a ensuite élaboré le tristement célèbre Zyklon B.
Série documentaire en trois parties
de Lisa Jones (Royaume-Uni, 2000-48mn)
Production : BBC
NDR
(Rediffusion du 12 juillet 2000)
1. Gaz de combat : la mort invisible
Au début de la Première Guerre mondiale,
Fritz Haber étudie les effets du phosgène,
du gaz moutarde et des gaz à base de
chlore. Sur les champs de bataille, ces
nouveaux produits feront des dizaines de
milliers de victimes, lesquelles périront
dans des douleurs atroces. En Allemagne,
Fritz Haber fait alors figure de héros
national. Il reçoit même le Prix Nobel de
chimie en 1919 ! Par la suite, il travaillera à
l’élaboration du tristement célèbre Zyklon
B, utilisé dans les chambres à gaz des
camps d’extermination.
Gerhard Schrader était, quant à lui, un
spécialiste des herbicides et insecticides
chez IG Farben. En 1936, il découvre les
propriétés paralysantes du tabun – notamment son action sur le système nerveux, qui
provoque la mort en quelques minutes. À
l’automne 1942, les nazis lancent la fabrication industrielle du tabun dans une usine de
la vallée de l’Oder. On prévoit d’en produire
1 000 tonnes par mois. Ce rendement ne
sera jamais atteint (on estime à 15 000
tonnes la production totale). Lorsque l’usine
tombe aux mains des Soviétiques, on
découvre que tout le tabun disponible était
stocké dans des obus et des bombes
aériennes...
On sait aujourd’hui que le tabun a été utilisé
durant la guerre entre l’Iran et l’Irak et qu’il
en reste encore des réserves considérables
dans le monde. Car même si les armes chimiques sont bannies depuis 1993 – officiellement, elles ont même été détruites –, plusieurs pays semblent toujours en détenir.
Rediffusion le 31 juillet à 15.15
Deuxième partie mercredi 31 juillet
à 20.45
Présenté par
Alexandre Adler
mercredi 24 juillet
21.35 Trois sœurs
ARTE rend hommage au
Hongrois Peter Eötvös.
Après la diffusion d’un
portrait réalisé par
Judit Kele (le 17 juillet),
“Musica” présente
Trois sœurs, le premier
opéra du compositeur,
salué par une critique
unanime.
Trois sœurs contre-ténor
Opéra de Peter Eötvös en trois séquences
D’après les Trois sœurs d’Anton Tchekhov
Livret : Claus H. Henneberg et Peter Eötvös,
traduit en russe par Krzysztof Wiernicki
Direction musicale : Kent Nagano et Peter Eötvös
Mise en scène, scénographie et lumières :
Ushio Amagatsu
Décor et peintures : Natsuyuki Nakanishi
Costumes et maquillages : Sayoko Yamaguchi
Avec : Gary Boyce (Natacha), Alain Aubin
(Olga), Bejun Mehta (Macha), Oleg Riabets
(Irina), Peter Hall (Tcheboutykine),
Alexei Grigorev (Rodé), Albert Schagidullin
(Andreï), Nikita Storojev (Koulyguine),
Wojcieh Drabowicz (Verchinine), Gregor Dalal
(Touzenbach), Valery Serkin (Fedotik)
L’Orchestre philharmonique de Radio France
Réalisation : Don Kent (France, 2001-1h41mn)
Coproduction : Reiner Moritz Associates,
LGM, Théâtre musical de Paris-Châtelet,
Muzzik, en association avec ARTE France
ARTE FRANCE
Crée le 13 mars 1998 à l’Opéra national de
Lyon, Trois sœurs s’est imposé d’emblée
comme une œuvre lyrique majeure de notre
époque. Composé en trois séquences
d’après la pièce de Tchekhov, sur un livret
de Claus Henneberg, chanté en russe, il est
dirigé par Peter Eötvös d’une part, et par le
chef nippon-américain Kent Nagano,
d’autre part. L’opéra a été enregistré pour
ARTE à l’automne 2001 au Théâtre musical
du Châtelet à Paris.
“Mon cerveau s’est
desséché, j’ai maigri,
je suis devenue moche,
j’ai vieilli. Comment
je continue à vivre,
je ne le sais guère.”
(Irina)
Le Balcon de Peter Eötvös
est créé cette année au
Festival d’Aix-en-Provence.
Alors que la pièce de Tchekhov
se découpe en quatre actes qui
suivent la chronologie des évé nements, l’opéra de Peter Eötvös
est construit en trois séquences
centrées chacune sur un person nage – Irina, Andreï puis Macha. L’œuvre de
Tchekhov, ici purgée de toute anecdote, se
résout au mal de vivre d’Olga, Macha, Irina
et de leur frère Andreï. La singularité du pro jet est renforcée par le choix de quatre
hommes (au registre de contre-ténor) pour
interpréter les rôles féminins : les trois
sœurs, Olga, Macha et Irina, et leur belle
sœur Natacha. La mise en scène, la scéno graphie et les éclairages sont dus à Ushio
Amagatsu, maître du butoh. Le décor –
constitué de panneaux mobiles transparents
délicatement tachés par le peintre Natsuyuki
Nakanishi –, les costumes et les maquillages
– d’une inventive sobriété, conçus par la topmodel et styliste Sayoko Yamaguchi – déve loppent une esthétique qui conjugue les
attraits jumelés du nô et du kabuki. La for mation orchestrale préconisée par Eötvös
est également innovante : Kent Nagano offi cie dans la fosse, ayant à charge une for mation de chambre de dix-huit musiciens
propice à l’intime et au parlé-chanté, tandis
qu’en fond de scène, le compositeur-chef
d’orchestre anime une phalange sympho nique forte de cinquante instrumentistes.
Rediffusion le 30 juillet à 15.15
Le CD de Trois sœurs, enregistré à l’Opéra
de Lyon en 1998, est édité par Deutsche
Grammophon. Il a obtenu le Grand Prix
de la critique 1997/1998, le Prix
Claude-Rostand 1998, et les Victoires
de la musique classique et jazz 1999
23.20 Cinéma
Mariage
dans l’ombre
(Ehe im Schatten)
Film de Kurt Maetzig
(Allemagne, 1947-1h37mn) - N&B, VOSTF
Scénario : Kurt Maetzig, d’après une nouvelle
de Hans Schweikart
Avec : Paul Klinger (Hans Wieland), Ilse Steppat
(Elisabeth Maurer), Claus Holm (le Dr Herbert
Blohm), Alfred Balthoff (Kurt Bernstein),
Willy Prager (le Dr Louis Silbermann),
Hans Leibelt (Fehrenbach)
Image : Friedl Behn-Grund, Eugen Klagemann
Musique : Wolfgang Zeller
Montage : Alice Ludwig
Production : DEFA
ZDF
Dans l’Allemagne des années 30, un acteur
célèbre tente de protéger sa femme juive
des persécutions nazies. Un récit tragique
et très émouvant.
Berlin, 1933. La comédienne Elisabeth
Maurer fête son premier grand succès dans
la pièce de Schiller Cabale et amour. Mais
la prise de pouvoir d’Hitler vient bouleverser la vie de la jeune artiste juive. Son ami,
le docteur Herbert Blohm, attiré par la perspective d’une brillante carrière dans la
bureaucratie, s’engage dans le parti
hitlérien et la quitte. Au théâtre, elle se voit
également priée de ne plus venir aux
répétitions. Seul Hans Wieland, un collègue
comédien, reste fidèlement à ses côtés et
c’est lui qu’elle finit par épouser. Par ce
mariage, Hans espère pouvoir protéger sa
femme des persécutions nazies…
Dix millions d’entrées
Mariage dans l’ombre est inspiré de la nouvelle Es wird schon nicht so schlimm (“Ça
ne sera pas si grave”) de Schweikart dans
laquelle l’auteur retrace la tragique destinée de son ami Joachim Gottschalk et de
son épouse Meta, qui choisirent le suicide
pour échapper aux persécutions des nazis.
Kurt Maetzig a fait de cette histoire une tragédie émouvante et complexe qui connut
un vif succès international. Les moyens
esthétiques mis en œuvre par Maetzig sont
ceux de l’ancienne UFA ; c’est aussi ce qui
permit au film de trouver son public dans
toute l’Allemagne. La première, qui eut lieu
le 3 octobre 1947 à Berlin, fut suivie de projections dans les quatre zones d’occupation simultanément. Mariage dans l’ombre,
qui était alors l’un des rares films allemands
Hans Wieland (Paul Klinger)
et Elisabeth Maurer
(Ilse Steppat), acteurs malgré
eux du drame nazi.
Condamné à l’exil,
le comédien juif Alfred
Balthoff (Kurt Bernstein) doit
dire adieu à l’Allemagne et
à ses amis Hans et Elisabeth.
distribués en Allemagne, fit dix millions
d’entrées en l’espace de trois ans.
Kurt Maetzig
Kurt Maetzig est l’une des personnalités les
plus importantes de l’histoire du cinéma de
la RDA. En 1945, il fait partie des activistes
de la première heure qui œuvrent à
la renaissance du cinéma allemand.
Leurs efforts se concrétisent avec la projection, en février 1946, de la première
Wochenschau (actualités hebdomadaires
filmées). Kurt Maetzig est membre du groupe “Filmaktiv” qui, le 17 mai 1946, obtient
une licence soviétique pour créer la DEFA
(Deutsche Film AG), la première société de
production cinématographique de l’immédiat après-guerre. Il a dirigé l’École du film
de Potsdam et a été cofondateur de l’École
supérieure du cinéma de Babelsberg.
Cycle
Le cinéma
allemand
d’après-guerre
“Je voulais parler
de l’opportunisme
des intellectuels
allemands qui, en
détournant élégamment
leur regard de la
politique, ont contribué
à leur propre chute.”
(Kurt Maetzig)
jeudi 25 juillet
14.00
Hippocrate
Rediffusion du 4 juillet)
14.30
sabella Rossellini
20.15 ARTE Reportage
Un cœur de titan
Rediffusion du 20 juillet)
15.15
rlande : fin de partie
(4)
Rediffusion du 12 juillet)
16.15
Les animaux s’amusent
Rediffusion du 12 juillet)
19.00 Voyages, voyages
Le lac de Garde
16.45
Création(s)
Rediffusion du 21 juillet)
Documentaire de Christel Fromm
(Allemagne, 2002-41mn)
ZDF
17.20
Peau d’homme,
cœur de bête
Rediffusion du 18 juillet)
19.00
Flash Info
19.00
oyages, voyages
Le lac de Garde
Documentaire de Christel Fromm
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
Un cœur de titan
Réalisation : Olivier Pässler
20.45
Première séance
Spider & Rose
ilm de Bill Bennett
22.20-01.00
Thema
Max Ophüls
Magicien du grand écran
22.20
La vie, un manège
Les essais et la première transplantation
d’un cœur en titane filmés en exclusivité par
“ARTE Reportage”.
Trop malade pour attendre une éventuelle
implantation d’un nouveau cœur humain,
un vieux routier berlinois va bénéficier
d’une première mondiale : la transplantation d’un cœur artificiel en titane, une sorte
de pompe révolutionnaire bourrée de technologie mise au point par le Centre des
maladies cardiaques de Berlin. L’équipe
d’“ARTE-Reportage” a été la seule autorisée à filmer cette opération et tous les
essais qui pendant 18 mois ont permis de
mettre au point cette technique de l’espoir.
Car si à l’origine cette pompe en titane
devait servir à sauver les patients en attendant un donneur, les médecins espèrent
aujourd’hui qu’elle sera assez performante
pour se passer de l’implantation de cœur
humain. Si cela était vrai, des milliers de
malades pourraient ainsi être sauvés…
Rediffusion le 28 juillet à 14.30
et le 31 juillet à 14.30
Max Ophüls et son œuvre
Documentaire de Georg Bense
23.30
Farniente, promenades en amoureux,
vacances sportives... “Voyages, voyages”
découvre les rives du lac de Garde.
Situé au cœur des hautes montagnes
alpines, bordé de parcs magnifiques plantés de pins et de cyprès, le lac de Garde
est un lieu de villégiature privilégié. Même
Goethe s’est laissé séduire. Pourtant, on
aurait tort de se fier à son apparente tranquillité : ses conditions de vent exceptionnelles sont bien connues des amateurs de
voile du monde entier. Alessandro, moniteur de planche à voile, est l’un de ces
férus de glisse : il nous fait une démonstration de ses plus belles figures et joue les
guides lors de la rencontre internationale
de véliplanchistes de Torbole. À quelques
encablures de là, la ville de Vérone est
inlassablement arpentée par les amoureux
venus des quatre coins du monde marcher
sur les traces de Roméo et Juliette…
Réalisation : Oliver Pässler
(Allemagne, 2002-26mn)
Coproduction : ARTE, Cinéplus
ARTE G.E.I.E.
Film
La ronde
ilm de Max Ophüls
01.05
(PDC : 01.00)
Berlin Alexanderplatz
(5)
éléfilm en quatorze épisodes
e Rainer Werner Fassbinder
02.05
Why are you creative?
Blixa Bargeld
02.10
(PDC : 02.00)
La course aux ter res
australes
Rediffusion du 7 juillet)
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Vérone,
paradis
des
romantiques.
20.45
Spider
& Rose
Spider
l’ambulancier
doit conduire
la vieille Rose
chez son fils.
Au départ,
le voyage
ne devait durer
que six heures…
Une comédie
décapante
à travers
l’Australie
d’aujourd’hui.
Film de Bill Bennett
(Australie, 1993-1h33mn) - VOSTF
Scénario : Bill Bennett
Avec : Simon Bossel (Spider), Ruth Cracknell
(Rose), Lewis Fitzgerald (Robert), Harry Tritton
(Paddy), Jennifer Cluff (Helen), Heidi Lapaine
(sœur Maguire), Max Cullen (Jack)
Image : Andrew Lesnie
Son : Syd Butterworth, Andrew Plain
Montage : Henry Dangar
Musique : Cruel Sea
Production : Dendy Films
ARD
Inédit en France
Spider, 22 ans, est heureux : il s’apprête à
fêter son dernier jour de travail. Fini le boulot stressant d’ambulancier ; une nouvelle
vie commence. Mais auparavant, il doit
accomplir sa dernière course : conduire
Rose, 70 ans et veuve depuis peu, chez
son fils qui habite à six bonnes heures de
route. Et il n’a pas intérêt à traîner s’il veut
arriver à l’heure pour sa petite soirée. Alors
il fonce… Mais c’est compter sans Rose.
Car la “vieille dame” déborde d’énergie et
n’a pas l’intention de se laisser malmener
de la sorte. Et quand Spider est contraint
de s’arrêter après s’être légèrement blessé
en essayant d’éviter un kangourou, elle
refuse de remonter sur le siège passager :
dorénavant, c’est elle qui conduit ! Autant
dire que les deux personnages vont avoir
le temps de faire connaissance…
Pour sa dernière course,
l’ambulancier Spider (Simon Bossel)
aimerait “speeder” mais sa
passagère Rose (Ruth Cracknell)
est loin d’être de cet avis…
Bill Bennett
Avec Spider & Rose, Bill Bennett offre à la
fois un voyage sur les routes d’Australie et
une comédie décapante. Né en 1953, le
réalisateur australien n’en est pas à son
coup d’essai : il a réalisé une dizaine de
films parmi lesquels Backlash (1986), qui a
remporté le Prix spécial du jury au Festival
du film policier de Cognac, et Tempted
(2001), présenté en avant-première au
Festival du film américain de Deauville.
Rediffusion le 29 juillet à 17.20
et le 31 juillet à 01.15
jeudi 25 juillet
22.20-01.00 Max Ophüls
Magicien du grand écran
Le 6 mai 2002, Max
Ophüls aurait eu 100 ans.
En parallèle à l’hommage
rendu en janvier
dernier par le Festival
de Sarrebruck
(dont il est le parrain),
ARTE consacre
une soirée au plus
cosmopolite des metteurs
en scènes francoallemands, avec
un portrait et son
éblouissante Ronde.
“Ce qui est merveilleux
dans le cinéma, c’est de créer
à partir de rien.” (Max Ophüls)
SR
22.20
La vie, un manège
“Il était aussi subtil
Max Ophüls et son œuvre
qu’on le croyait lourd,
Documentaire de Georg Bense
(Allemagne, 2002-1h11mn)
aussi profond qu’on le
croyait superficiel, aussi
pur qu’on le croyait
grivois. On le tenait pour
démodé, désuet,
archaïque, alors qu’il
traitait des sujets
éternels : le désir sans
l’amour, le plaisir sans
l’amour, l’amour sans
réciprocité. Le luxe et
l’insouciance ne
constituaient que le
cadre favorable à cette
peinture cruelle.”
(Rivette et Truffaut)
Portrait du célèbre réalisateur de Lola
Montès, homme de théâtre qui vint au cinéma pour y imprimer sa mélancolie inquiétante, son goût du baroque et du mouvement.
C’était un homme possédé par l’amour du
cinéma, dont les films détonnaient par leur
ton à la fois fantaisiste, tendre et angoissé.
Georg Bense retrace son parcours en
mêlant extraits de films, entretiens avec
Ophüls et témoignages de ceux qui l’ont
connu ou ont travaillé avec lui : les acteurs
Danielle Darrieux et Peter Ustinov, son biographe allemand Helmut Asper, son biographe français Jean-Pierre Berthomé et le
comédien Gert Westphal.
De Liebelei à Lola Montès
De son vrai nom Max Oppenheimer, Max
Ophüls naît à Sarrebruck en 1902. Sa passion première est le théâtre : acteur, puis
metteur en scène, il travaille à Stuttgart, Aix-
la-Chapelle, Dortmund et en Pologne, avant
de s’installer à Berlin en 1930. C’est là que
débute sa carrière cinématographique. En
deux ans, il tourne plusieurs films dont
Liebelei (1932) qui le hisse au rang des plus
grands réalisateurs allemands. Contraint à
l’exil par le nazisme en 1933, il réside tour à
tour en France, en Italie, aux Pays-Bas et au
Japon où il continue à travailler pour le
théâtre, le cinéma, les cabarets, écrivant
même des pièces radiophoniques. En 1938,
il est naturalisé français. L’arrivée des
Allemands interrompt sa nouvelle carrière. Il
passe en Suisse grâce à Jouvet dont il commence à tourner la version théâtrale de
l’École des femmes. De là, il gagne les ÉtatsUnis où il connaît un passage à vide avant
d’adapter la célèbre nouvelle de Stefan
Zweig Lettre d’une inconnue (1948). De
retour en Europe en 1949, il s’installe à Paris.
Ses projets semblent dans un premier temps
bloqués. Puis viennent la Ronde (1950)
– succès mondial –, le Plaisir (1952) et
Madame de (1953) pour lesquels l’accueil
est plus mitigé. Son dernier film, Lola Montès
(1955), est un chef-d’œuvre, mais son ton
baroque et son récit fractionné contribuent
à son échec. Très affecté, Ophüls meurt en
1957 après une ultime mise en scène, à
Hambourg, du Mariage de Figaro.
23.30 Film
La ronde
Alfred (Daniel Gélin)
et Emma Breitkopf
(Danielle Darrieux)
emportés par la ronde
des amours clandestines.
Film de Max Ophüls
(France, 1950-1h29mn) - Noir et blanc
Scénario : Jacques Natanson et Max Ophuls
D’après la pièce d’Arthur Schnitzler Der Reigen
Avec : Anton Walbrook (le meneur de jeu),
Simone Signoret (Léocadie, la prostituée),
Serge Reggiani (Franz, le soldat),
Simone Simon (Marie, la femme de chambre),
Daniel Gélin (Alfred, le jeune homme),
Danielle Darrieux (Emma Breitkopf, la femme
mariée), Odette Joyeux (Anna, la grisette),
Fernand Gravey (Charles Breitkopf,
le mari d’Emma), Jean-Louis Barrault
(Robert Kühlenkampf, le poète), Isa Miranda
(Charlotte, la comédienne), Gérard Philippe
(le comte)
Image : Christian Matras
Musique : Oscar Strauss (Paroles : Louis Ducreux)
Production : Sacha Gordine, Ralph Baum
(Rediffusion du 9 juin 1996)
donnera qu’une cigarette pour salaire. Au
bal, le soldat séduit une
femme de chambre. Deux mois plus tard,
celle-ci dépucelle un fils de bonne famille…
lequel fera bientôt la conquête d’une femme
mariée… et la ronde sensuelle et légère des
couples s’enchaîne.
Tournez manèges
Oscars du meilleur décor et du meilleur
scénario 1951
Voici “la ronde” des amours éphémères et
cruelles, imaginée par le Viennois Arthur
Schnitzler en 1900. Ce thème est décliné
en 1950 dans le film éblouissant du cinéaste français Max Ophüls.
Le meneur de jeu déclare au public : “Je
suis vous... Je suis l’incarnation de votre
désir de tout connaître.” Il montre et commente pour le spectateur la ronde des
couples dans la Vienne de 1900. Une prostituée aborde un jeune soldat, qui ne lui
Le meneur de jeu
(Anton Walbrook) face
à la jeune femme
de chambre Marie
(Simone Simon).
La pièce de Schnitzler devient ici une comédie étincelante dotée d’une distribution prodigieuse. Et pourtant, écrit Claude Beylie
dans sa biographie du cinéaste (Max
Ophüls, Seghers, rééd. Lherminier 1984) :
“Je ne connais, en réalité, pas de film plus
désespéré, plus tragique sous son apparence légère, d’une beauté plus immaculée et
d’un tel dépouillement par-delà sa frénésie
ondoyante.” Par cette dimension, le film est
à la fois représentatif de l’œuvre dont il s’inspire et de la manière d’Ophüls lui-même. La
légèreté “viennoise” que l’on prête à l’écrivain comme au cinéaste n’est que leurre et
masque. Derrière la facilité et la frivolité se
cache chez l’un et l’autre une appréhension
du monde profonde et souvent amère. Le
baroque ophülsien, cultivé à l’extrême dans
la Ronde, permet au réalisateur d’exprimer
un tempérament contradictoire et complexe,
de même que Schnitzler met en scène des
personnages dont l’inconscient affleure sous
un discours “boulevardier” ou mélancolique.
La pièce de Schnitzler, publiée en 1900 à
Vienne à compte d’auteur, fut montée en
1920 à Berlin où elle fit scandale et fut censurée. La société viennoise ne pourra la voir
représentée sur une scène de la ville qu’en
1983. Il lui aura sans doute fallu tout ce
temps pour pouvoir supporter de se voir
ainsi épinglée dans ses désirs et ses
mensonges, sous le regard acéré du médecin et psychanalyste qu’était aussi Arthur
Schnitzler. À l’image de la pièce, le film a
d’abord été accueilli dans une grande
incompréhension. Mais sa profondeur et sa
beauté ont eu vite raison de ces critiques à
courte vue et séduit le public à juste titre.
vendredi 26 juillet
14.00
Sample
Rediffusion du 3 juillet)
20.15 ARTE Reportage
U Trinichellu
14.30
Et l’homme descendit
du singe (3)
Rediffusion du 17 juillet)
Réalisation : Bernard Tournois et René Letzgus
(France, 2002-26mn)
Coproduction : ARTE, Star Productions
ARTE G.E.I.E.
15.15
Les chemins
de Samarkand
(3)
Rediffusion du 20 juillet)
16.15
Jouer, c’est apprendre
Rediffusion du 11 juillet)
16.45
Album de famille
19.00
Tracks
Rediffusion du 3 juillet)
17.25
Freedom Highway
Rediffusion du 22 juillet)
Magazine musical
Rédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux
et David Combe
(France, 2002-40mn)
Coproduction : ARTE France, Program 33
ARTE FRANCE
19.00
Flash Info
19.00
racks
Magazine musical
20.15
ARTE Reportage
U Trinichellu
Réalisation : Bernard Tournois
t René Letzgus
20.45
Fiction
Je ne l’ai pas voulu
éléfilm de Norbert Kückelmann
22.10
(PDC : 22.15)
La vie en face
U Trinichellu, le petit train qui traverse la
Corse, a failli disparaître maintes fois. Ce
symbole des revendications régionalistes va
finalement être modernisé…
Édifié au prix de difficultés énormes entre
1855 et 1888, devenu le catalyseur de la
revendication régionaliste corse dans les
années 1959-1960, le chemin de fer
U Trinichellu a valeur de symbole. Maintes
fois promis à la démolition par Paris pour
cause de vétusté et de gouffre financier, le
petit train corse a survécu. Mieux encore, il
est aujourd’hui l’un des rares sujets qui
fasse l’objet d’un accord unanime entre le
gouvernement de la République et les élus
corses. Un financement de 160 millions
d’euros vient d’être décidé pour moderniser
le réseau, dans le cadre du processus de
Matignon. Loin de l’attraction pour touristes,
U Trinichellu devient un programme phare
en matière de désenclavement des vallées
corses, d’aménagement du territoire et de
prise en compte des réalités régionales.
La famille de mon père
Documentaire de Solveig Klassen
23.10
(PDC : 23.05)
Au delà de la UFA
Documentaire d’Alexander Bohr et
Peter H. Schröder
00.20
(PDC : 00.15)
Berlin Alexanderplatz
(5)
éléfilm en quatorze épisodes
e Rainer Werner Fassbinder
01.20
Why are you creative?
Hans-D. Genscher
01.25
(PDC : 01.15)
Grossesse à risques
Rediffusion du 19 juillet)
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Plongez dans le bain de la culture underground
avec les best of de Tracks.
Les best of de Tracks : pendant tout l’été,
une sélection des meilleurs sujets. Cette
semaine, le magazine musical revient sur
cinq ans de musique et de découvertes.
Toute la planète, toutes les musiques, tout
l’underground et tous les héros cultes : cinq
ans de révolution en images et en deux épisodes (le premier a été diffusé le 19 juillet).
Le petit train corse de nouveau sur les rails.
20.45 Je ne l’ai pas voulu
Reconnu coupable de viol et de meurtre, Armin souffre d’une maladie mentale que
seul un traitement psychiatrique permettrait de soigner. Pour son jeune avocat, c’est
le seul moyen d’éviter la récidive. Mais nul ne semble vouloir l’écouter…
(Ich hab es nicht gewollt - Anatomie eines Mordfalls)
Téléfilm de Norbert Kückelmann
(Allemagne, 2002-1h28mn) - VF
Avec : Franziska Walser (le Dr Gerlach),
Fabian Busch (Maître Pohl), Axel Sichrovsky
(Armin Sperr), Anna Brüggemann (Melanie
Probst), Christian Doermer (le Dr Römer),
Jörg Hube (le juge Voss), Robert Giggenbach
(le procureur général Brenner), Elert Bode
(l’expert judiciaire Böhme)
Image : Igor Luther
Montage : Sigrun Jäger-Amado
Musique : Markus Urchs
Coproduction : FFAT, ZDF, ARTE
ZDF
Melanie a 19 ans et, ce soir-là, elle prend
un verre dans un bar quand un homme
l’aborde. Deux jours plus tard, on retrouve
le cadavre de la jeune fille dans une décharge. La police met rapidement la main sur le
meurtrier, Armin Sperr, un jeune employé de
bureau plutôt discret. Aussitôt la presse
s’empare de l’affaire et l’opinion publique
réclame une condamnation exemplaire de
l’accusé. L’expertise psychiatrique est
d’ailleurs formelle : le jeune homme est pleinement responsable de ses actes et devra
être condamné en conséquence. Seul l’avocat qui lui a été commis d’office n’est pas
convaincu par ce verdict prononcé avant
l’heure. À sa demande est menée une
contre-expertise qui révèle que le meurtrier
est atteint d’un grave trouble de la personnalité. Voilà qui motive le jeune défenseur à
requérir la levée des poursuites judiciaires
au profit d’un internement psychiatrique.
Pourtant, c’est la condamnation à perpétuité qui est prononcée. Peine vite écourtée
par l’évasion du jeune meurtrier…
Difficile pour Maître Pohl (Fabian Busch, à gauche) de convaincre le juge Voss
(Jörg Hube, au milieu) et le procureur Brenner (Robert Giggenbach) d’interner son client…
Soigne ton droit !
Ce téléfilm soulève un vrai problème de
société : celui de l’efficacité de la justice
dans le cas d’affaires où les criminels souffrent de graves troubles d’ordre mental.
Avocat lui-même, le réalisateur et auteur
munichois Norbert Kückelmann connaît
bien son sujet et tente de montrer que la
prise en charge psychiatrique du coupable
ne doit pas être vécue comme un affront fait
à la victime, mais bien comme une contribution supplémentaire à sa protection,
puisqu’elle permet de réduire les risques
de récidive. Un regard critique sur la justice que le réalisateur a développé dès 1972
avec Die Sachverständigen pour ensuite se
consacrer à des mises en scène de marginaux et de jeunes gens en conflit avec la
société : Inquisition en Bavière (1992, diffusé sur ARTE le 25 février 1993), les
Complices du silence (1996, diffusé le
20 juin 1998) et le Fléau de la balance
(1997, diffusé le 11 décembre 1999).
Rediffusion le 28 juillet à 15.15
Armin Sperr (Axel Sichorosvsky)
et sa victime Melanie
(Anna Brüggemann).
vendredi 26 juillet
22.10 La famille de mon père
Deux fois deux jumelles à un an d’intervalle : avec leurs enfants,
monsieur et madame Klassen ont fait les gros titres de la presse
à sensation en Allemagne… Mais, loin du conte de fées, leur histoire
est celle d’une lutte quotidienne contre l’échec social. Dans ce
documentaire au ton intimiste, la réalisatrice, elle-même demi-sœur des
filles jumelles, pose un regard critique et tendre sur sa première famille.
La cinquième fille de la famille
Solveig Klassen raconte l’histoire particulière d’une famille pourtant ordinaire qui
redoute l’échec social. Le regard porté sur
cette famille patriarcale modeste est à la
fois critique et tendre, ému et amusé. Car
Solveig Klassen est un peu la “cinquième
fille” de la famille, celle que Friedhelm a eue
d’un premier mariage et qui venait garder
ses demi-sœurs pendant les vacances
d’été. La réalisatrice, qui a grandi chez sa
mère à Munich, a fait son chemin loin de
son père et c’est en tant que cinéaste qu’elle revient vers lui et ses proches. Elle se
heurte alors à un homme inerte, rigide, qui
ne voit pas que tout s’effrite autour de lui.
Si la famille tient bon, c’est plutôt grâce à
sa femme et à leurs quatre filles qui, malgré les difficultés, n’ont rien perdu de leur
joie de vivre. Après Jenseits von Tibet (Prix
bavarois du film documentaire, Jeune Lion
2000), Solveig Klassen signe là un beau
documentaire intimiste et personnel.
En Allemagne, l’histoire de la “famille aux quatre filles”
a fait le tour de la presse à sensation.
Documentaire de Solveig Klassen
(Allemagne, 2000-58mn)
SWR
Un an après la naissance de leurs deux
premières filles, Friedhelm Klassen et sa
femme Evi ont de nouveau des jumelles. À
l’époque, la photo de la “famille aux quatre
filles” fait le tour de la presse à sensation
allemande. Vingt ans plus tard, les filles ont
grandi et la situation a changé : depuis que
Friedhelm s’est brutalement retrouvé au
chômage, elles travaillent pour rembourser
les dettes accumulées au fil des ans et permettre à la famille de garder la tête hors de
l’eau. Jusque-là, Friedhelm arrive encore à
s’imposer comme le chef de famille, mais
bientôt ses enfants partiront et il devra faire
face seul à la situation…
Friedhelm
et Evi
Klassen
font la fête
malgré
les dettes.
23.10
Au delà de la UFA
Documentaire de Peter H. Schröder
et Alexander Bohr (Allemagne, 2002-1h09mn)
ZDF
La création de la UFA, en 1917, avait ouvert
la voie du succès au cinéma allemand. Mais
le secteur ayant été dévoyé par le nazisme,
les Alliés n’ont qu’un objectif en 1945 : le
démanteler. Ce faisant, ils sonnent le glas
de la créativité outre-Rhin.
Peter H. Schröder et Alexander Bohr retracent ici le parcours de l’“après-UFA”,
étayant leurs propos par des extraits de la
Wochenschau (les actualité filmées estallemandes) et des interviews de témoins
jadis très impliqués dans le développement
du cinéma allemand d’après-guerre. La
parole est ainsi donnée à Marcel ColinReval, ancien officier français délégué à la
culture, à Eric Pleskow, son homologue
américain, à Kurt Maetzig, réalisateur et
cofondateur de la DEFA, aux producteurs
Hans Abich, Wolf Schwarz et Gyula
Trebitsch, au spécialiste du cinéma Hans
Helmut Prinzler ainsi qu’au pionnier du “film
de terroir”, Franz Antel.
Le réalisateur Wolfgang Staudte et la star Hildegard Knef sur le tournage des Assassins sont parmi no
Cycle
Le cinéma
allemand
d’après-guerre
Le réalisateur Franz Antel, pionnier
du “film de terroir” à l’Ouest.
Les assassins
sont parmi nous
de Wolfgang Staudte
Lundi 22 juillet à 20.45
Mariage dans l’ombre
de Kurt Maetzig
La fin d’un rêve
Au lendemain de la guerre, l’Allemagne est
divisée en quatre zones et occupée par les
Alliés. En matière de cinéma, leur politique
culturelle consiste avant tout à démanteler
la UFA, la société qui produisit les films
de Lang, Murnau ou encore Papst.
Décentralisée, la production cinématographique devient tributaire des choix effectués dans chaque zone d’occupation.
Rapidement, les Soviétiques prennent une
longueur d’avance sur les Alliés occidentaux avec la diffusion des premières actualités filmées dès 1946, la création peu de
temps après de la mythique DEFA et la
projection du tout premier film d’aprèsguerre, les Assassins sont parmi nous, de
Wolfgang Staudte (diffusé lundi 22 juillet).
Mais cette renaissance n’est qu’éphémère,
et si le cinéma allemand est remis sur les
rails, il n’atteindra plus jamais les sommets
des années passées. À l’Ouest, on produit
Mercredi 24 juillet à 23.20
Au delà de la UFA
documentaire de Peter H.
Schröder et Alexander Bohr
Vendredi 26 juillet à 23.10
Film sans titre
Artur Brauner, producteur de Wolfgang Staudte.
essentiellement des “films de terroir” –
idylles campagnardes idéologiquement
conservatrices –, tandis qu’à l’Est, le
cinéma se fait de plus en plus idéologique.
D’un côté, la production est sous le joug
des banques ; de l’autre sous celui du parti.
Les studios de Babelsberg (à l’Est) et la
Münchner Bavaria (à l’Ouest) deviennent
des usines à rêves. Les films ne se ressemblent plus que par leur nationalisme
étriqué. Le caractère universel du cinéma
allemand, si cher à Truffaut, Chabrol et
Godard, n’est plus d’actualité.
de Rudolf Jugert
Lundi 29 juillet à 20.45
Entre hier et demain
de Harald Braun
Mercredi 31 juillet à 22.30
ARTE FRANCE
Communication
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Fax 01 55 00 77 00
Service de presse
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ARTE G.E.I.E.
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Directeur du développement
et de la coordination
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03 88 14 20 02
Presse et relations publiques
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03 88 14 21 45
Relations grand public et marketing
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03 88 14 21 43
Multimédia
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03 88 14 21 61
Service de presse
Documentaires
Céline Chevalier
Nadia Refsi
Rima Matta (assistante)
Spectacles/Metropolis
Frédérique Champs
Cécile Braun (assistante)
01 55 00 70 41
c-chevalier@artefrance.fr
01 55 00 70 23
n-refsi@artefrance.fr
01 55 00 70 40
r-matta@artefrance.fr
Soirées thématiques
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01 55 00 70 42
(En remplacement de Françoise Landesque)
g-mauban@artefrance.fr
Souad Khaldi (assistante)
01 55 00 70 43
s-khaldi@artefrance.fr
Dorothée van Beusekom (assistante)
01 55 00 73 25
d-vanbeusekom@artefrance.fr
Fiction
Virginie Doré
Service téléspectateurs
03 88 14 22 55
Minitel
3615 ARTE
(1,29 F/mn)
Internet
www.arte-tv.com
www.artepro.com
> ARTE Magazine
et les dossiers de presse
des programmes
sont téléchargeables
sur www.artepro.com
RTBF
Téléphone (32) 2 737 25 57
Communication
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01 55 00 70 45
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01 55 00 70 44
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Cinéma/ARTE France Cinéma
Agnès Buiche
01 55 00 70 47
a-buiche@artefrance.fr
Martina Bangert
01 55 00 73 43
(assistante + grille de programmes)
m-bangert@artefrance.fr
Florence Bouché (assistante)
ARTE DEUTSCHLAND TV
Téléphone (49) 7221/93690
Communication et marketing
Thomas P. Schmid
01 55 00 70 46
v-dore@artefrance.fr
01 55 00 70 48
f-bouche@artefrance.fr
Forum, Le dessous des cartes
Isabelle Courty
01 55 00 72 90
i-courty@artefrance.fr
ARTE Info, Reportage, Reportage GEO
Nadia Refsi
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Fichier presse
Souad Khaldi
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Service photo
Elisabetta Zampa
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Olivier de Clarembaut
01 55 00 70 49
(assistant)
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Geneviève Duigou
01 55 00 70 53
(assistante)
g-duigou@artefrance.fr
ARTE Éditions, ARTE Vidéo
Henriette Souk
ARTE MAGAZINE
Publication d’ARTE France
ISSN 1168-6707
Rédacteur en chef
Olivier Apprill et/ou Nicolas Bertrand
01 55 00 70 58
o-apprill@artefrance.fr
01 55 00 70 56
n-bertrand@artefrance.fr
Secrétaire de rédaction
Anne-Claire Bouzanne
01 55 00 73 83
ac-bouzanne@artefrance.fr
Maquettiste
Serdar Gunduz
01 55 00 70 55
s-gunduz@artefrance.fr
Scanneriste
Armelle Ritter
Collaboration Jacqueline Letteron,
Emelie De Jong, Catherine Weinzorn,
Josie Mély, Esther Lehoczky,
Barbara Levendangeur, Clarisse Bonanni,
Anne-Cécile Fontaine
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute reproduction
des photos sans autorisation est interdite.
© Couverture : DR
Directeur de la publication : Jérôme Clément
Exemplaire n° 30 jeudi 27 juin 2002
01 55 00 70 83
h-souk@artefrance.fr
01 55 00 70 57
a-ritter@artefrance.fr
Impression STIPA, Montreuil
La semaine prochaine (31)
(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 27 juillet
19.00 Biographies : Peter Ruzicka
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.10 ARTE Météo
20.15 Palettes :
Anges et bourreaux / Caravage
20.45 L’aventure humaine :
Les routes du vent
21.45 Metropolis
22.40 Fiction : Pepe Carvalho
00.05 La lucarne : Absolitude
01.30 Berlin Alexanderplatz (7)
02.30 Watt (r)
Dimanche 28 juillet
19.00 Maestro : Stars de demain (2)
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Danse : Concertante
20.45 Thema : L’appel des sommets,
avec le film Premier de cordée,
d’Édouard Niermans
et Pierre-Antoine Hiroz
00.15 Berlin Alexanderplatz (8)
01.15 Palettes (r)
01.45 Metropolis (r)
Lundi 29 juillet
19.00 Nature
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Cinéma :
Film sans titre, de Rudolf Jugert
22.20 Grand format
23.40 Court-circuit (le magazine) n° 79
00.30 Berlin Alexanderplatz (9)
01.30 Les assassins sont parmi nous (r)
Mardi 30 juillet
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Thema : Vivre en musulman
23.00 Music Planet : David Krakauer
00.00 Die Nacht / La Nuit
00.50 Berlin Alexanderplatz (10)
01.50 Alexandre Dumas (r)
Mercredi 31 juillet
19.00 Connaissance :
Et l’homme descendit du singe (5)
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Les mercredis de l’histoire :
La science au service de la guerre (2)
21.35 Musica : Joseph Kosma
22.30 Entre hier et demain,
film de Harald Braun
00.15 Berlin Alexanderplatz (11)
01.15 Spider & Rose (r)
Jeudi 1 er août
19.00 Voyages, voyages
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Première séance :
Le trio, de Hermine Huntgeburth
22.20 Thema : Les Papous
01.15 Berlin Alexanderplatz (12)
02.15 Palettes (r)
Vendredi 2 août
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Fiction
22.15 La vie en face : Père de fortune
23.10 Profils : Annemarie Schwartz
00.10 Le dessous des cartes (r)
00.20 Berlin Alexanderplatz (13)
01.20 Peau d’homme, cœur de bête (r)
Vivre
en musulman
Pour mieux comprendre
le mode de vie de plus
d’un milliard de personnes
et éviter les amalgames
terrorisme/islam,
ARTE plonge au cœur des
communautés musulmanes
dans “Thema”,
mardi 30 juillet à 20.45.
30
ARTE G.E.I.E.
2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 14 22 22
ARTE France
8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux
cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland
(Allemagne)
Schützenstraße 1
76530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers
1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
Torrespaña
Alcade Sainz de Baranda, 92
28007 Madrid
Tél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse
(Suisse)
Giacomettistrasse 3
case postale 26
3000 Berne
Tél. 00 41 31 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St
00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A
1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, Helsinki
FIN-00024 Yleisradio
Tél. 00 358 9 14801
www.arte-tv.com
NPS (Pays-Bas)
Postbus 29000
1202MA Hilversum
Tél. 00 31 35 677 93 33

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