Mamie goes to the bush
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Mamie goes to the bush
30 ARTE Magazine 20 juillet > 26 juillet 2002 Mamie goes to the bush Spider & Rose, un film australien de Bill Bennett jeudi 25 juillet à 20.45 Cycle : le cinéma allemand d’après-guerre du 22 au 31 juillet Le festival pop de Glastonbury samedi 20 juillet 30 Semaine du 20 au 26 juillet 2002 14.00 19.00 amedi 20 > 19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS Dimanche 21 Lundi 22 Mardi 23 Mercredi 24 Jeudi 25 Vendredi 26 4.00 14.00 14.00 14.00 14.00 14.00 14.00 oilà l’Europe Création(s) Lola Piémont Album de famille Hippocrate Sample 4.30 14.30 14.30 14.30 14.30 La Rioja Un monde à réinventer Monserrat Caballé présente (1) 14.30 14.30 ylva 15.15 Irlande : fin de partie 5.15 15.15 a course ux terres ustrales Grossesse à risques (5) 6.45 aléidoscope 7.15 t l’homme escendit du nge (3) 8.00 s chemins de markand (2) 9.00 lash Info 9.00 iographies sabella ossellini 9.45 RTE Info 0.00 16.45 15.45 Cuisines des terroirs Deportation Class Piémont Inorganisables ? Les grands duels du sport 16.55 0.45 a lucarne 16.15 16.15 Échecs – Les fous du damier Le casino des manitous Les animaux s’amusent Jouer, c’est apprendre 16.45 16.45 16.45 Sample Création(s) 16.45 18.15 17.25 Court-circuit (le magazine) n° 78 Dérapage non contrôlé Peau d’homme, cœur de bête 17.25 19.00 19.00 Freedom Highway Flash Info Flash Info 19.00 Connaissance 19.00 Voyages, voyages Le lac de Garde Paul Bocuse Jizda 19.00 19.00 Flash Info Flash Info Flash Info 19.00 Maestro 19.00 Nature 19.00 L’odyssée d’un papillon 19.45 Et l’homme descendit du singe (4) 19.45 ARTE Info / Météo 19.45 19.00 Monserrat Caballé présente (1) 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 Danse Le comte de Monte-Cristo 22.30 À livre ouvert : Alexandre Dumas 23.30 Sur les traces du comte de Monte-Cristo 00.05 Black Adder 00.35 Mic Mac ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Esclaves blanches 20.45 Cinéma Les assassins sont parmi nous Archimède 20.15 ARTE Reportage 20.45-23.00 Thema 20.45 20.15 ARTE Reportage Un cœur de titan 20.45 Première séance Spider & Rose 20.45 Les mercredis de l’histoire La science au service de la guerre Flash Info 19.00 20.15 ARTE Reportage U Trinichellu ARTE Info / Météo Abkasie, nouvelle Tchétchénie ? 22.20-01.00 Thema 20.45 Fiction Je ne l’ai pas voulu 22.10 La vie en face La famille de mon père Max Ophüls 23.10 22.20 Au delà de la UFA La vie, un manège 00.20 23.30 Berlin Alexanderplatz 22.05 Grand format Chambres d’hôtes dans le Sahel Freedom Highway 21.45 21.35 Musica Trois sœurs 23.40 Majorque, île cobaye La ronde (5) Court-circuit (le magazine) n° 78 22.15 23.20 Cinéma 01.05 01.20 Safari polaire Mariage dans l’ombre Berlin Alexanderplatz 00.25 23.00 Music Planet 01.00 Une nuit au La Villette Jazz Festival 1999 Berlin Alexanderplatz Berlin Alaxanderplatz (2) 01.25 Qui aime a raison (1) (5) 02.05 (4) Why are you creative? 23.55 02.00 02.10 Cinémaniac 2001, l’odyssée de l’assiette La course aux terre australes 00.40 Berlin Alexanderplatz 2.05 Berlin Alexanderplatz (1) (3) 02.30 01.40 L’étape ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Les nouveaux territoires du tourisme 19.00 Tracks 19.45 Les patinettes du Congo 01.05 2.10 16.15 Lola onneur ux dames Why are you eative? Les chemins de Samarkand (3) Album de famille 20.45 estival de lastonbury 002 16.15 15.15 (4) 17.20 0.15 2.40 Music Planet Irlande : fin de partie 17.25 RTE Météo etropolis (3) 17.25 En garde ! Alexandre Dumas s chemins de markand (3) 15.15 Voilà l’Europe 0.10 0.45 aventure umaine 15.15 Et l’homme descendit du singe (3) Basket 20.45-00.35 Thema alettes 16.10 17.30 e dessous es cartes 1.45 Tous en blanc Peter Eötvös 6.15 l’école des m-pom girls 15.10 La Rioja Isabella Rossellini Why are you creative? ès Meknès 01.45 Le mystère de Vanikoro Why are you creative? 01.25 Grossesse à risques Les grands rendez-vous P. 6 Pop party Air, Coldplay, Faithless, Garbage, Mercury Rev, The Doves… : ils sont tous au Festival de Glastonbury, “Music Planet” aussi ! Music Planet Festival de Glastonbury 2002 Samedi 20 juillet à 22.40 P. 12 Fassbinder show Deux ans avant sa mort, Rainer Werner Fassbinder adaptait Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin, l’un des plus grands romans allemands du XXe siècle. Une fiction fleuve (14 épisodes !) à découvrir du 21 juillet au 3 août. Programmation spéciale Berlin Alexanderplatz À partir du dimanche 21 juillet à 01.05 < P. 19 Tourist tour Les nouveaux touristes sont en quête de séjours plus proches de la nature et des habitants. Reportages au Burkina Faso, à Majorque et dans l’Antarctique. Thema Les nouveaux territoires du tourisme Mardi 23 juillet à 20.45 En attendant le touriste. Les films de la semaine Le comte de Monte-Cristo de David Greene Dimanche 21 juillet à 20.45 Les assassins sont parmi nous de Wolfgang Staudte Lundi 22 juillet à 20.45 Mariage dans l’ombre de Kurt Maetzig Mercredi 24 juillet à 23.20 Peau d’homme, cœur de bête Jeudi 25 juillet à 17.20 Spider & Rose de Bill Bennett Jeudi 25 juillet à 20.45 es Assassins sont parmi nous , un grand classique qui naugure le cycle “Cinéma allemand d’après-guer re”. La ronde de Max Ophüls Jeudi 25 juillet à 23.30 d’Hélène Angel samedi 20 juillet 14.00 19.00 Biographies Isabella Rossellini oilà l’Europe Rediffusion du 29 juin) 14.30 Sylva Rediffusion du 15 juillet) 15.15 La course aux ter res australes Documentaire de Gero von Boehm (Allemagne, 2001-43mn) ZDF (Rediffusion du 4 octobre 2001) Rediffusion du 7 juillet) 16.15 À l’école des pom-pom girls (5) Rediffusion du 12 juillet) 20.15 Palettes Bonnard L’atelier au mimosa Le mimosa mimétique (1939-1946) Centre Georges-Pompidou, Paris Réalisation : Alain Jaubert (France, 1998-26mn) Coproduction : ARTE France, Centre Georges-Pompidou, Palette Production ARTE FRANCE (Rediffusion du 4 décembre 1998) 16.45 Kaléidoscope En partanariat avec Rediffusion du 6 juillet) 17.15 Et l’homme descendit du singe (3) Rediffusion du 17 juillet) 18.00 Les chemins de Samarkand (2) Rediffusion du 13 juillet) 19.00 Flash Info 19.00 Biographies sabella Rossellini 19.45 ARTE Info 20.00 Le dessous des cartes 20.10 ARTE Météo 20.15 Palettes Bonnard 20.45 ’aventure humaine Les chemins de Samarkand Actrice, top-model et femme d’affaires, Isabella Rosselini se raconte. Fille d’Ingrid Bergmann et de Roberto Rossellini, Isabella Rossellini arrive à New York en 1972. D’abord traductrice, puis journaliste pour la RAI, elle rencontre Martin Scorsese qu’elle épouse en 1979. À 28 ans, elle entame une carrière de mannequin, travaille avec les plus grands photographes, puis fait ses débuts au cinéma. En 1986, elle croise le chemin de David Lynch qui lui confie le rôle de la troublante Dorothy Vallens dans Blue Velvet, l’imposant définitivement comme comédienne. Gero von Boehm l’a rencontrée sur le tournage du Napoléon d’Yves Simoneau – où elle incarne Joséphine avec Christian Clavier en Napoléon – et dans l’intimité de sa maison de Long Island. Un de ces absolus chefs-d’œuvre, à la fois magnifique et énigmatique, et qui mérite à lui seul une analyse détaillée. De format carré, parcouru des rythmes de ses multiples obliques, éclatant de couleurs flamboyantes, c’est l’une des dernières grandes œuvres de Bonnard, mort en 1947. Le tableau doit être mis en relation avec tous ceux que Bonnard a peints entre 1927 et 1947 dans sa petite maison du Cannet : de perpétuelles fêtes de la couleur et de la lumière, l’opposition répétée entre extérieur et intérieur, des moments de méditation pure et silencieuse. Chaque coin de jardin, chaque pièce de la maison est source de cadrages savants et de combinaisons mystérieuses de couleurs. Toute une aventure picturale, qui rappelle celle de Monet à Giverny, est menée là en vingt ans et sur plus de 200 toiles. Rediffusion le 25 juillet à 14.30 (3) Documentaire de Rolf Lambert t Bernd Girrbach 21.45 Metropolis 22.40 Music Planet Festival de Glastonbury 2002 00.45 (PDC : 00.40) La lucarne Honneur aux dames Documentaire de Viola Stephan 20.00 Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Frédéric Lernoud (France, 2001-11mn) ARTE FRANCE (Rediffusion du 8 décembre 2002) 02.05 Why are you creative? Hannelore Elsner 02.10 (PDC : 02.00) Fès Meknès Rediffusion du 4 juillet) es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Amnesty International : 40 ans d’action pour les droits de l’homme Le Dessous des cartes dresse une géographie de la violation de ces droits dans le monde et montre comment Amnesty International y répond depuis quarante ans. Les nombreuses photos de Henri CartierBresson montrant le peintre au travail, les lieux aujourd’hui préservés, les objets (assiette-palette, pinceaux, couleurs) et les carnets seront présentés en contrepoint de ces analyses. Rediffusion le 28 juillet à 01.15 20.45 Les chemins de Samarkand (3) La porte de Medrese Mir-I-Arab, à Buchara (Ouzbékistan). Documentaire en trois parties de Rolf Lambert et Bernd Girrbach (Allemagne, 2000-58mn) BR (Rediffusion du 20 mai 2000) Coupoles bleues, caravanes fabuleuses, Khans cruels et grands savants… : l’Asie centrale continue d’exciter l’imagination. ARTE part sur les chemins de Samarkand à la découverte d’une région où se sont épanouies de brillantes civilisations islamiques. Associé à celui de l’Asie centrale, le nom de Samarkand fait rêver depuis des siècles. Samarkand, ce sont les fastes de l’architecture islamique, les coupoles bleues et les minarets projetés sur le ciel, la splendeur du portail monumental du Shir Dar Madrasa, la richesse de trésors bien à l’abri derrière les étendues désertiques du Turkménistan ou les cols enneigés du Pamir. Les deux premiers épisodes de ce grand documentaire nous ont fait découvrir l’éblouissante architecture de la ville et toutes les richesses de la région, liées aux échanges commerciaux et culturels qui se développaient le long de la route de la soie dont Samarkand était l’un des plus brillants comptoirs. Le dernier volet montre à quelles attaques a été soumise la civilisation islamique qui a régné durant des siècles sur cette région du monde, comment elle a survécu et comment la ville de Samarkand demeure en dépit de la répression soviétique un haut lieu de l’islam. 3. La route des cavaliers Rediffusion le 26 juillet à 15.15 et le 27 juillet à 18.00 Après avoir approché Samarkand par l’ouest et le désert du Turkménistan, puis par l’est en suivant la route de la soie, nous partons cette fois du nord, à la frontière de la Russie. Empruntant le chemin qui traverse la grande steppe du Kazakhstan, nous sommes sur la trace des “cavaliers”, c’està-dire des hordes mongoles qui envahirent la région au XIIIe siècle et détruisirent presque entièrement Samarkand en 1220. La civilisation islamique passa sous la domination mongole pour plus d’un siècle, avant que Samarkand ne retrouve son lustre en devenant la capitale de l’empire de Timur-i Lang. Au XXe siècle, le passage sous administration soviétique a représenté la deuxième grande césure dans la culture islamique de la région. Le documentaire montre comment l’islam a résisté à ces diverses influences et “colonisations”, comment et pourquoi il se développe à nouveau avec force depuis la création de la république d’Ouzbékistan dont Samarkand reste l’un des plus beaux joyaux. samedi 20 juillet 22.40 Festival de Glastonbury 2002 21.45 Metropolis Magazine culturel européen coordonné par Pierre-André Boutang et Peter Wien (Allemagne, 2002-52mn) SWR > Vera Lutter, artiste-photographe Vera Lutter travaille avec une camera oscura depuis plus de dix ans : un jour elle l’installe dans une maison délabrée sur l’East River, le lendemain dans un hôtel de Times Square, un autre jour à Vienne, en face du bâtiment de la Sécession, un autre encore sur la rive du lac de Constance ou dans un conteneur, au milieu de l’aéroport de Francfort… Pour Vera Lutter, chaque espace fermé est une camera oscura potentielle. Ses sujets sont urbains, de grandes dimensions et très structurés. Ses images, toujours uniques, sont comme une histoire peinte directement par la lumière. Désormais, ses œuvres sont exposées au Museum of Modern Art et au Whitney Museum de New York, à la Neue Galerie de Vienne, au Museum of Contemporary Photography de Chicago et au Kunstverein de Munich. > Les éditions Diogenes ont 50 ans “Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux.” Les éditions suisses Diogenes (du nom du philosophe Diogène de Sinope) ont fait leur la maxime de Voltaire. Depuis cinquante ans, elles publient exclusivement des écrits littéraires, avec succès. Diogenes, c’est aujourd’hui un catalogue de 3 347 titres pour un tirage global de 150 millions d’exemplaires : des œuvres classiques comme celles de Shakespeare, Molière, William Faulkner et George Orwell, mais aussi le Parfum de Süskind (le livre de langue allemande le plus vendu du XXe siècle), les livres de Patricia Highsmith et les thrillers économiques de Martin Suter. Metropolis revient sur ces cinquante années de succès commercial et critique. Trop de monde aux Vieilles Charrues ? Heureusement, il y a Glastonbury ! ARTE présente les meilleurs moments de ce grand festival pop européen. Au programme cette année : de grosses pointures de la musique électronique (Air, Groove Armada…), le chanteur pop iconoclaste Badly Drawn Boy, The Doves (la nouvelle sensation rock), Coldplay et plein de nouveaux talents à découvrir. Air Présenté par Alex Taylor Réalisation : Mark Kidel (France/Royaume-Uni, 2002-2h) Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, BBC ARTE FRANCE En plus de trente ans d’existence, le Festival de Glastonbury s’est imposé comme l’événement incontournable des fans de rock. Chaque année, plus de 150 000 personnes se retrouvent pendant trois jours dans le Sommerset, dans le sud- Coldplay En partenariat avec La lucarne 00.45 Honneur aux dames Scènes de la vie en Occident Documentaire de Viola Stephan (Allemagne, 1999-1h19mn) Coproduction : SWR, BR, SFB, ARTE SWR (Rediffusion du 24 novembre 2000) Mercury Rev “Je n’ai jamais imaginé travailler dix heures par jour ; j’ai toujours fait attention à ne pas me lever trop tôt.” (Roosje) Garbage ouest de l’Angleterre, pour une fête sans pareille : une dizaine de scènes qui proposent avant tout du rock, mais aussi de la world et du jazz, avec une affiche imbattable où des valeurs sûres côtoient les dernières découvertes. Il y a également du théâtre de rue, un chapiteau de cirque, des tipis… ARTE sera sur scène, en backstage, sous les tentes et auprès du public pour diffuser les meilleurs moments du festival. À l’affiche : Air, Coldplay, Faithless, Garbage, Mercury Rev, Badly Drawn Boy, Groove Armada, The Doves, Isaac Hayes, White Stripes, Beta Band, Beverley Knight, Bilal, Kosheen… Viola Stephan a filmé ses amies modernes et chic dans leur environnement quotidien. Joliment réalisé, le portrait de six Allemandes BCBG qui tentent de se débrouiller avec la vie sans renoncer à leur indépendance. Elles ont entre quarante et cinquante ans, vivent dans de grands appartements meublés design, s’habillent avec élégance, déjeunent dans des self chic, organisent des vernissages, se déplacent à bicyclette et s’inquiètent pour les études de leur fils/fille unique. Mais derrière leurs airs de grandes bourgeoises, qui sont Trixi, Tina, Marlies, Ruth, Roosje et Faride ? Viola Stephan a filmé le quotidien de ses copines avec autant d’amour que d’humour. S’y révèlent des femmes faussement superficielles, très attachées à leur indépendance – professionnelle, financière et affective – et bien décidées à vivre comme elles l’entendent… Petits arrangements avec la vie “C’est curieux de voir comme les mites ont une prédilection pour Alaïa, Issey Miyake et tous les vêtements de haute couture.” (Trixi) Honneur aux dames n’est pas un film de confidences. Plutôt que d’interroger ses amies sur leurs choix, Viola Stephan les a filmées dans leur vie de tous les jours. Et pas n’importe comment : la réalisation est impeccable et pleine d’humour. À certaines séquences très drôles, parfois à la limite de la caricature, succèdent des scènes plus en demi-teintes. Parfois teinté de nostalgie, le film n’est cependant jamais triste. Viola Stephan montre simplement comment ses amies “s’arrangent” avec la vie. Sans grands discours. À trois reprises, la réalisatrice remplace le son direct (dialogues, ambiance) par de la musique. L’effet est saisissant : aussitôt, les gestes et les visages prennent du relief. Jusqu’à acquérir une part d’universel. dimanche 21 juillet 14.00 14.00 Câble et satellite Création(s) Création(s) 14.30 La Rioja Chemins d’artistes Rediffusion du 18 juillet) Émission de Serge Moati Rédaction en chef : Sophie Artaud, Sylvie Nicolet Réalisation : Patrice Le Van Hiep (2001-26mn) Production : ARTE France, Image et Compagnie ARTE FRANCE 15.15 Grossesse à risques Rediffusion du 19 juillet) 16.45 Cuisines des terroirs Piémont Rediffusion du 5 août 2001) Olivier Ducastel et Jacques Martineau 17.30 À deux semaines du tournage de Ma vraie vie à Rouen, les réalisateurs lisent le scénario avec Ariane Ascaride et Hélène Surgère. Les grands duels du sport Basket-ball 18.15 Thomas Langhoff Paul Bocuse Thomas Langhoff monte Père de Strindberg. Lors d’une répétition, il incite ses acteurs à décrypter le cheminement intérieur de leur personnage. Rediffusion du 13 juillet) 19.00 Flash Info 19.00 Maestro Keiichi Tahara Monserrat Caballé présente (1) 19.00 Maestro Monserrat Caballé présente (1) Les stars de demain Réalisation : Élisabeth Malzer (2000-43mn) Avec : Katarina Jovanovic, Paul Gay, François Leleux ZDF (Rediffusion du 4 mars 2001) ARTE fête les jeunes virtuoses, présentés par la diva Monserrat Caballé. Ce soir, François Leleux (hautbois) interprète le concerto de Pasculli, d’après la Favorita de Donizetti ; le baryton-basse Paul Gay chante “Tutto è disposto” des Noces de Figaro (Mozart) ; la soprano Katarina Jovanovic interprète le célèbre “air des bijoux” du Faust de Gounod, avant de chanter, en duo avec Paul Gay, “La ci darem la mano” de Don Giovanni (Mozart). Les stars de demain Réalisation : Élisabeth Malzer 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 Danse Jugendsinfonie 20.15 Danse Jugendsinfonie 20.45-00.35 Thema En garde ! Alexandre Dumas 20.45 Pour préparer un son et lumière dans la baie du Mont-Saint-Michel, le photographe fait appel au sopraniste Patrick Husson. Film Le comte de Monte-Cristo Réalisation : Petra Wirbatz (Allemagne, 1981-25mn) Chorégraphie : Tom Schilling Musique : Symphonie n° 28 en ut majeur (K 200) de W. A. Mozart ARD/MDR En partenariat avec et ilm de David Greene 22.30 ( PDC : 22.25) livre ouvert : Alexandre Dumas Documentaire de Holger Preusse 3.30 (PDC : 23.25) Sur les traces du comte de Monte-Cristo Documentaire e Razvan Georgescu Une collection dirigée par Serge Laget et Max Urbini (France, 2001-41mn) Coproduction : ARTE France, Ethan Productions ARTE FRANCE 00.05 Black Adder Série comique 0.35 (PDC : 00.00) Mic Mac (PDC : 00.25) Berlin Alexanderplatz éléfilm en quatorze épisodes e Rainer Werner Fassbinder 02.30 ’étape Rediffusion du 8 juillet) es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Basket-ball : Duke/North Carolina Réalisation : Antoine Roux Rediffusion du 28 avril) 1.05 17.30 Câble et satellite Les grands duels du sport Un ballet tout en finesse de Tom Schilling, sur une symphonie de jeunesse de Mozart. Tom Schilling a marqué vingt-cinq ans de chorégraphie en RDA. Initiateur d’une forme de théâtre dansé qui reprend la conception du “théâtre musical réaliste”, il a aussi créé un vaste répertoire mêlant danse classique et expression contemporaine. Sur la Symphonie n° 28 de Mozart, il a imaginé des mouvements qui accompagnent à merveille la musique concertante. (1) Le 31 janvier 2002, l’équipe de basket de l’université de Caroline du Nord (sud des États-Unis) recevait sa voisine de l’université de Duke pour le Final Four, la fameuse finale du tournoi du basket universitaire américain. Une rivalité sportive qui remonte aux années 20 et à laquelle les joueurs noirs n’ont pu participer qu’au terme de plusieurs décennies de revendications… Danser avec Mozart selon Tom Schilling 20.45-00.35 En garde ! Alexandre Dumas D’Artagnan, Porthos, Edmond Dantès, Milady de Winter… : ces noms suffisent à exciter l’imagination, à évoquer l’aventure, même chez ceux qui n’ont jamais lu un seul roman d’Alexandre Dumas. À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, le 24 juillet, et de son prochain transfert au Panthéon, ARTE fait revivre l’un des écrivains les plus populaires et les plus prolifiques de tous les temps. ZDF 20.45 Film Le comte de Monte-Cristo (The Count of Monte-Cristo) Film de David Greene (États-Unis, 1975-1h40mn) - VF Scénario : Sidney Caroll, d’après le roman d’Alexandre Dumas Avec : Richard Chamberlain (Edmond Dantès), Tony Curtis (Fernand Mondego), Trevor Howard (l’abbé Faria), Louis Jourdan (de Villefort), Donald Pleasance (Danglars), Taryn Power (Valentine de Villefort), Kate Nelligan (Mercedes), Angelo Infanti (Jacopo), Alesio Orlando (Caderousse), Dominic Girard (Albert Mondego), Isabelle de Valvert (Haydee), Harold Bromley (M. Morel), George Willing (André Morel) Musique : Allyn Ferguson Production : ITC, Norman Rosemont Producions La vengeance du comte de Monte-Cristo revue par David Greene, avec Richard Chamberlain et Tony Curtis. Le jeune marin Edmond Dantès est sur le point de devenir capitaine et d’épouser sa fiancée, la belle Mercedes. Mais il gêne trois hommes qui complotent contre lui : Danglas, Caderousse et Mondego. Accusé de bonapartisme à la veille de la Restauration, Dantès est fait prisonnier le jour même de ses noces. Emprisonné quatorze ans au château d’If, il y rencontre l’abbé Faria qui lui transmet ses connaissances. Ce dernier dévoile à Dantès l’emplacement d’un trésor enfoui sur l’île de Monte-Cristo. Après son évasion, Edmond Dantès devient le comte de Monte-Cristo et se prépare à assouvir une vengeance impitoyable envers ses anciens amis, aujourd’hui puissants… 22.30 À livre ouvert : Alexandre Dumas Avec mademoiselle de Villefor t (Taryn Power), le comte de Monte-Cristo (Richard Chamberlain) mène la danse chez ses ennemis… Documentaire de Holger Preusse (Allemagne, 2002-60mn) Le 5 décembre 1870, Dumas s’éteint en regardant la mer sur la côte normande. Il laisse derrière lui, selon ses indications, quelque 300 romans. Le documentaire présente la vie mouvementée de ce grand romancier populaire à la productivité sans égale dans l’histoire de la littérature. Avec des romans comme le Comte de Monte-Cristo ou les Trois Mousquetaires, Alexandre Davy de la Pailleterie, plus connu sous le nom d’Alexandre Dumas père, a créé des mythes ancrés dans l’histoire de France mais connus dans le monde entier. À l’âge de 20 ans, ce fils de général et petit-fils d’une esclave noire vient chercher à Paris la fortune et la gloire littéraire. Celle-ci lui sourit d’abord au théâtre : “Je crois que l’on appréhende mal les ●●● Fernand Mondego (Tony Curtis). dimanche 21 juillet En garde ! Alexandre Dumas ●●● romans de Dumas si l’on ne tient pas compte de ses drames. (…) Le génie de Dumas est avant tout le génie du dialogue”, dit Claude Schopp, l’un de ceux qui connaissent le mieux la vie et l’œuvre de Dumas. Pour Alain Decaux, “Alexandre Dumas se nourrit d’histoire, il est imprégné d’histoire, à laquelle vient se mêler son extraordinaire imagination.” Il sait en effet comme nul autre insuffler vie aux figures figées du passé, dépoussiérer les vêtements d’apparat des rois et des reines, des ministres et des cardinaux, des maîtresses et des favoris, et mettre à nu le côté (trop) humain des “grands hommes”. Et les lecteurs en redemandent. La plupart des œuvres de Dumas paraissent d’abord en feuilleton dans la presse quotidienne. Pour satisfaire à la demande, il engage dans son “usine à romans” toute une équipe de collaborateurs anonymes. Ils lui fournissent la trame de récits qu’il enrichit de détails et surtout d’un style dont lui seul a le secret. En fait, dit Alain Decaux, “si Dumas avait vécu à notre époque, il aurait été scénariste de séries télévisées et on lui aurait fait un pont d’or, mais il ne lui en serait pas resté davantage au bout du compte.” Car s’il produit tant, c’est qu’il a besoin d’ar- Alexandre Dumas par Nadar. “Qu’est-ce que l’histoire ? Un clou auquel j’accroche mes romans.” (Alexandre Dumas) Alexandre Dumas à 26 ans (lithographie d’Achille Devéria). gent. “Chaque livre sert à régler des dettes, il doit écrire vite, il doit écrire beaucoup pour ne pas faire faillite. Souvent, il n’a le choix qu’entre écrire ou aller en prison”, explique Claude Schopp. Aujourd’hui, la patrie reconnaissante va rendre hommage à son grand homme en le faisant entrer au Panthéon. Une consécration que l’on doit en grande partie à l’action acharnée de Didier Decoin, scénariste de plusieurs adaptations et président de la Société des amis d’Alexandre Dumas. 23.30 Sur les traces du comte de Monte-Cristo Documentaire de Razvan Georgescu (Allemagne, 2002-30mn) Grâce au Comte de Monte-Cristo, Dumas est devenu en 1846 le roi du feuilleton littéraire, et, depuis, ce roman a été le livre culte de générations entières. Correspondt-il toujours aux goûts et aux besoins d’aujourd’hui ? À quelles questions peut-il encore répondre ? Au début était une promesse faite par Dumas au retour d’un voyage : que le nom si joliment sonore de la petite île italienne de Montecristo apparaisse dans l’un de ses romans. C’était en 1838 et il fallut attendre quelques années pour que la promesse soit tenue. Depuis, l’île est célèbre dans le monde entier, et le roman l’un des plus connus de Dumas. Razvan Georgescu a interrogé quelquesuns des lecteurs qui, pour une raison ou une autre, vivent sous le charme du Comte de Monte-Cristo. Paolo del Lama, pêcheur et poète, a passé dix ans de sa vie sur l’île comme gardien des lieux. Ioan Ionaid, ancien prisonnier des geôles politiques roumaines, y a entendu pour la première fois l’histoire de Monte-Cristo et raconte sa relation toujours aussi forte avec le roman. Dernière station : l’Angleterre et Stephen Fry qui, dans l’Île du Dr Mallo, reprend la structure du roman de Dumas et montre que sa recette fonctionne toujours aussi 00.35 Mic Mac Magazine de la création proposé par Claudio Pazienza, Benoît Peeters, Gérard Preszow, Jean-François Bastin, Michel Caulea (France/Belgique, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, RTBF, Triangle 7 ARTE/RTBF (Rediffusion du 28 avril 2002) Magazine sur la créativité et la diversité des cultures européennes, qui marie l’humour, l’émotion et l’impertinence, Mic Mac porte un regard créateur sur l’actualité. > L’Harmonie royale des Finances Réalisation : Michel Caulea À l’occasion du printemps, le 21 mars 2002, l’Harmonie royale des Finances donne un concert pour les fonctionnaires du ministère des Finances belge… > Paris-Roller Réalisation : Michel Caulea Nous, Bruxellois, vivons dans une ville où l’automobile est reine. Nous sommes fascinés de voir qu’à Paris on ferme la voie publique à la circulation pour l’ouvrir à la foule qui roule, roule, roule en rollers… Fax ARTE et Les Lutins Le festival parisien Les Lutins du court métrage a décerné le Lutin du meilleur film d’animation à Jérôme Boulbès pour la Mort de Tau. Diffusé sur ARTE dans Court-circuit (le magazine) le 3 juin dernier, ce court métrage a été coproduit par Lardux Films en association avec ARTE France. Il est possible de télécharger la Mort de Tau sur le site Interne d’ARTE (www.arte-tv.com) dans rubrique “court métrage”. Contact presse : Agnès Buiche/Martina Banger 01 55 00 70 47 / 73 43 > Un beau geste Réalisation : Benoît Peeters La fameuse île de Montecristo. bien. Preuve s’il en était besoin que MonteCristo est demeuré un morceau de littérature vivante et que la lignée de ses héritiers n’est pas près de s’éteindre. Mic Mac a passé commande au peintre Martin Vaughn-James. > Effets secondaires : Jihad Réalisation : Benoît Peeters Jihad a 17 ans et habite à Bruxelles. Comment vit-il son prénom ? 00.05 Black Adder Réalisation : Mandie Fletcher (Royaume-Uni, 1987-29mn) - VOSTF Avec : Rowan Atkinson (Edmund Black Adder) (Rediffusion du 4 décembre 1999) > Tranche de ville Réalisation : Gérard Preszow Une fanfare composée de musiciens chevronnés et amateurs – “Yiddish Brisl” – prépare la “Zinneke parade” en répétant de la musique kletzmer. > À la loupe Les trois mousquetaires ont eu des héritiers en tous genres, et pas seulement en France. Pour clore la soirée, Rowan Atkinson se bat en duel... Réalisation : Claudio Pazienza Une séquence, une image est passée à la loupe. > Ah, vous voilà Duel et dualisme Réalisation : Claudio Pazienza Parce qu’il s’est mal conduit avec la nièce de Lord Wellington, le prince régent est provoqué en duel par celui-ci. Un invité surprise – enfermé dans une boîte – répond à des questions sur son parcours et ses idéaux. Sorties de disques la sélection d’ARTE Le site Internet et le Télétexte d’ARTE lancent une nouvelle rubrique consacrée aux sorties de disques. Chaque lundi, deux critiques musicaux (Emmanuel Dosda et Mathias Heizmann) livrent leur sélection des meilleurs albums rock/pop/électro et classiques. Ces chroniques sont disponibles sur www.arte-tv.com et en page 650 et suivantes du Télétexte d’ARTE. dimanche 21 juillet 01.05 Berlin Alexanderplatz Après “Thema” le 9 juin dernier, ARTE poursuit son hommage à Rainer Werner Fassbinder avec l’œuvre maîtresse qu’il a tournée deux ans avant sa mort. Une série en quatorze épisodes, adaptée du monument de la littérature allemande d’Alfred Döblin, où l’enfant terrible du cinéma allemand, à l’apogée de son art, condense tous ses fantasmes et ses peurs. Inédit et immanquable. Eva (Hanna Schygulla). Lina (Elisabeth Trissenaar), l’ange gardien de Franz. Franz (Günter Lamprecht) et son ami Reinhold (Gottfried John) que “quelque chose de mystérieux rapproche, plus que ce qui est décent entre hommes.” (Fassbinder) “Quand je lisais Berlin “Ce roman était gravé Téléfilm en 14 épisodes de Rainer Werner Fassbinder D’après le roman d’Alfred Döblin (Allemagne, 1980-1h21mn) - VOSTF Avec : Günter Lamprecht (Franz), Elisabeth Trissenaar (Lina), Karin Baal (Minna), Franz Buchrieser (Meck), Peter Kollek (Nachum), Brigitte Mira (Mme Bast), Mechthild Grossmann (Paula), Barbara Valentin (Ida), Hans Zander (Eliser), Yaak Karsunke (le gardien), Gottfried John (Reinhold), Roger Fritz (Herbert), Hanna Schygulla (Eva) Image : Xaver Schwarzenberger Musique : Peer Raben Production : Bavaria Film, Rai, WDR dans mon esprit, ma Inédit en France Alexanderplatz, à chaque page, il me semblait de plus en plus clair que ce que je considérais être moi n’était rien d’autre que ce que décrivait Döblin dans son roman.” (Rainer Werner Fassbinder) chair, mon corps entier et dans mon âme.” (Rainer Werner Fassbinder) Le châtiment va commencer 1928. Franz Biberkopf sort de la maison pénitentiaire de Berlin-Tegel où il a été incarcéré pour le meurtre de son amie Ida. Se réhabituer à la vie “normale” n’est pas chose facile, mais Franz jure ses grands dieux de vivre désormais en honnête homme. Il compte d’ailleurs sur l’aide de Lina, une Polonaise dont il vient de faire la connaissance… Une chronique sans fard Paru en 1929, œuvre clé de la littérature allemande du XXe siècle, Berlin Alexanderplatz est une chronique sans fard de la vie berlinoise et l’une des premières descriptions de la frénésie des activités urbaines. À travers le personnage de Franz Biberkopf, c’est aussi une certaine vision de la société et de la République de Weimar. Une vision suffisamment pertinente pour déplaire aussi bien aux communistes qu’aux conservateurs d’alors. Le caractère évocateur et précis des scènes de Döblin, son sens inné des enchaînements, du découpage et du montage ont amené les critiques de l’époque à comparer le livre à une œuvre de cinéma, parlant d’un “film de mots” et d’un “défilement d’images”. Döblin lui-même était parfaitement conscient du fait que Berlin Alexanderplatz pourrait être adapté et diffusé sur tous les nouveaux supports modernes. Il en tira d’ailleurs une pièce radiophonique dès l’automne 1930 et signa avec Hans Wilhelm le scénario de l’adaptation cinématographique réalisée en 1931 par Phil Jutzi (diffusée en 1996 sur ARTE). Le film fut aussi controversé que le roman deux ans auparavant. Il fascina les cinéastes allemands jusque bien après la guerre. Et il fallait s’appeler Fassbinder pour oser s’attaquer, cinquante ans plus tard, à une nouvelle adaptation de cette œuvre d’une exceptionnelle densité. finale, en forme de rêve exubérant, semble pouvoir apaiser. Exploitant avec force les thèmes chers à son cinéma (obscénité, violence amoureuse, personnages marginaux, lieux underground…), Fassbinder réalise ainsi avec Berlin Alexanderplatz son œuvre “totale”. Œuvre totale Fasciné depuis l’adolescence par ce roman où il retrouvait sa propre vie, ses peurs et ses désirs homosexuels, Fassbinder déclarait que la lecture, puis l’adaptation de Berlin Alexanderplatz “l’aidèrent à survivre”. En mettant en scène Biberkopf, un homme aux prises avec ses contradictions, n’assumant pas sa virilité, vivant au milieu des voleurs, des maquereaux, des putains, des tueurs et des nazis, c’est tout son univers qu’il retrouve. Fassbinder tire le film vers la confession intime, quitte à développer des interprétations personnelles, notamment à propos de la relation entre Biberkopf et son ami Reinhold, qu’il teinte d’une homosexualité latente. Tourné essentiellement en studio, le film nous entraîne dans des univers obscurs et étouffants (caves, appartements étroits, bouges…) et dans un Berlin décadent. L’esthétique si particulière de Fassbinder est mise au service de ses sujets favoris : la pression sociale destructrice et la fatalité avec laquelle les gens exploitent et font souffrir ceux qu’ils aiment. Des expériences douloureuses que seule la séquence Franz et sa petite amie Ida (Barbara Valentin) qu’il tuera avec un batteur à œufs. Fränze, une prostituée. Retrouvez Berlin Alexanderplatz tous les soirs, du 21 juillet au 3 août. 1. Le châtiment va commencer Dimanche 21 juillet à 01.05 2. Comment vivre quand on ne veut pas mourir ? Lundi 22 juillet à 00.25 3. Un coup d’assommoir sur la tête peut blesser l’âme Mardi 23 juillet à 00.40 4. Une poignée d’humains tout au fond du silence Mercredi 24 juillet à 01.00 5. Un faucheur tenant sa force du bon Dieu Jeudi 25 juillet à 01.05 6. Un amour, c’est toujours très coûteux Vendredi 26 juillet à 00.20 7. Un serment, ça s’ampute aussi Samedi 27 juillet à 01.30 8. Le soleil chauffe la peau parfois jusqu’à la brûler Dimanche 28 juillet à 00.15 9. De l’infinie distance entre les masses et quelques-uns Lundi 29 juillet à 00.30 10. La solitude ouvre dans les murs les fissures de la folie Mardi 30 juillet à 00.50 11. Savoir, c’est pouvoir, et le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt Mercredi 31 juillet à 00.15 12. Le serpent dans l’âme du serpent Jeudi 1er août à 01.15 13. L’intérieur, l’extérieur et le secret de la peur du secret Vendredi 2 août à 00.20 14. Épilogue : le rêve de Franz Biberkopf Samedi 3 août à 00.45 lundi 22 juillet 14.00 19.45 ARTE Info Lola Rediffusion du 1er mai 2001) 14.30 Un monde à réinventer Le journal de la rédaction d’ARTE (2002-28mn) ARTE G.E.I.E. Rediffusion du 16 juillet) 15.10 ous en blanc Rediffusion du 16 juillet) 15.45 (PDC : 15.40) Deportation Class Rediffusion du 16 juillet) 16.10 norganisables ? Rediffusion du 16 juillet) 16.55 (PDC : 16.50) oilà l’Europe Rediffusion du 29 juin) 19.00 Nature L’odyssée d’un papillon Documentaire de Karlheinz Baumann (Allemagne, 2001-43mn) WDR (Rediffusion du 11 juin 2001) 17.25 Jizda Rediffusion du 17 juillet) 19.00 Flash Info 19.00 Nature ’odyssée d’un papillon Documentaire e Karlheinz Baumann 19.45 ARTE Info / Météo Il peut voler à 50 km/h, butiner 1 500 fleurs par jour et parcourir 2 000 km. Le morosphinx ne pèse pourtant que quelques grammes… Ce papillon qui ne paie pas de mine est capable de multiples exploits : voler sur place comme le colibri, se nourrir grâce à sa longue trompe d’un nectar inaccessible aux autres insectes… Papillon migrateur, il parcourt 2 000 km au long desquels il dispose judicieusement ses œufs. 20.15 Esclaves blanches Réalisation : Ulrike Baur 20.45 Cinéma Les assassins sont parmi nous ilm de Wolfgang Staudte 22.05 Grand format Freedom Highway Chants de résistance et de liberté Documentaire de Philip King (PDC : 23.35) Court-circuit le magazine) n° 78 Un papillon super héros. 00.25 Berlin Alexanderplatz éléfilm en quatorze épisodes e Rainer Werner Fassbinder 01.25 Qui aime a raison Rediffusion du 13 juillet) (2) “Nature” a suivi sa route depuis le sud de l’Europe jusqu’en Suède – profitant de l’occasion pour filmer d’autres espèces de papillons hors du commun. À l’Institut zoologique de l’université de Lund, en Suède, les chercheurs travaillent entre autres sur la vue chez les lépidoptères. Rediffusion le 27 juillet à 14.30 es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journal ARTE Info propose l’essentiel de l’actualité d’un point de vue européen. 20.15 ARTE Reportage Esclaves blanches Réalisation : Ulrike Baur (Allemagne, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, ZDF ARTE G.E.I.E. ARTE Reportage 23.40 Gérard Saint-Paul et l’équipe d’ARTE Info : Annette Gerlach, Jurgen Biehle, Vladimir Vasak, Anette Burgdorf et Nathalie Georges. Le parcours cauchemardesque d’une jeune Roumaine en proie à des “passeurs” spécialistes du trafic humain. Originaire de Roumanie, attirée par la promesse d’un emploi de serveuse à l’Ouest, Floriniza, 19 ans, a été livrée à des Albanais spécialistes du trafic humain. En proie à des violences physiques répétées, elle est finalement condamnée à se prostituer de bars en bars sous la surveillance implacable de ses bourreaux. Une nuit, lors d’un “transfert de filles”, la vigilance des gardecôtes italiens permet à Floriniza d’échapper à un destin sordide… 200 000 à 300 000 jeunes femmes, toutes issues des pays pauvres des Balkans, n’auront pas sa chance. Livrées aux griffes des trafiquants, elles sont prostituées pour 20 dollars, avant d’être revendues pour 20 000 dollars. Ironie du sort : les trafiquants échappent à la justice, alors que les jeunes femmes, traitées comme des criminelles, sont renvoyées dans leur pays d’origine. Ulrike Baur a recueilli le témoignage de Floriniza, qui, sous la protection d’une association, bénéficie aujourd’hui d’un permis de séjour italien et d’un vrai travail de serveuse. En partenariat avec 20.45 Les assassins sont parmi nous Un ancien soldat, taraudé par le souvenir des atrocités de la guerre, décide d’assassiner l’officier qui le commandait. Cruauté, culpabilité, conscience… : un grand classique du cinéma allemand qui est aussi le tout premier film d’après 1945. (Die Mörder sind unter uns) Film de Wolfgang Staudte (Allemagne, 1946-1h21mn) - N&B, VOSTF Scénario : Wolfgang Staudte Avec : Hildegarde Knef (Susanne Wallner), Ernst Wilhelm Borchert (le Dr Hans Mertens), Arno Paulsen (Ferdinand Brückner), Erna Sellmer (Mme Brückner), Christian Schwarzwald (Otto) Image : Friedl Behn-Grund, Eugen Klagemann Montage : Hans Heinrich Musique : Ernst Roters Production : DEFA ZDF Berlin, 1945. Susanne Wallner, une jeune photographe rescapée des camps de concentration, rentre chez elle. Son appartement est occupé par Hans Mertens, un ancien soldat qui noie ses souvenirs dans l’alcool. Susanne s’installe avec lui et l’aide à se reconstruire peu à peu. Un jour réapparaît Ferdinand Brückner, l’ancien commandant de Mertens qui, en 1942, a fait assassiner des civils sur le front russe. Ayant su profiter du trouble de l’après-guerre, il est désormais à la tête d’une entreprise prospère qui recycle les vieux casques. Mertens, hanté par le souvenir des atrocités, décide que Brückner doit expier ses péchés… Nouveau départ Premier film de l’après-guerre – le tournage a débuté en mai 1946 – et première production de la toute jeune DEFA, les Assassins sont parmi nous est projeté le 15 octobre 1946 à Berlin. Répondant parfaitement aux visées didactiques et critiques de la DEFA – sa direction est majoritairement assurée par des communistes souhaitant former la jeunesse à la démocratie et aux valeurs humaines –, le film de Wolfgang Staudte est aussi l’une des productions majeures du jeune studio. D’abord parce qu’à cette occasion la DEFA réussit à lancer sa première star, Hildegarde Knef ; ensuite, parce que ce film permet à la production de la zone d’occupation soviétique de prendre de Susanne (Hildegarde Knef) et le Dr Hans Mertens (Ernst Wilhelm Borchert), deux existences brisées par la guer re. Cycle Le cinéma l’avance sur les alliés occidentaux ; enfin, parce que d’ores et déjà s’affirme un style. Wolfgang Staudte cultive un réalisme sobre et froid ponctué de séquences brèves, de jeux de contrastes qui font apparaître le monde comme totalement désorienté, jusqu’à troubler le spectateur. Seul réalisateur qui ait véritablement traité en profondeur la question des crimes de guerre, de la culpabilité et de la conscience, Staudte a obtenu avec ce film un extraordinaire succès, preuve que beaucoup d’Allemands étaient prêts pour un nouveau départ. Au delà de la UFA Wolfgang Staudte documentaire de Peter H. Schröder et Alexander Bohr Né en 1906 à Sarrebruck, il tourne jusqu’en 1945 quelque cent films publicitaires et courts métrages, et trois longs métrages : Akrobat schö-ö-ön (1943), Ich habe von Dir geträumt (1944) et Das Mädchen Juanita (1945). En 1946, il rejoint la DEFA où il réalise trois des grands classiques du cinéma allemand d’après-guerre : les Assassins sont parmi nous (1946), Rotation (1949), Pour le roi de Prusse (1951). Rediffusion le 29 juillet à 01.30 allemand d’après-guerre Les assassins sont parmi nous de Wolfgang Staudte Lundi 22 juillet à 20.45 Mariage dans l’ombre de Kurt Maetzig Mercredi 24 juillet à 23.20 Vendredi 26 juillet à 23.10 Film sans titre de Rudolf Jugert Lundi 29 juillet à 20.45 Entre hier et demain de Harald Braun Mercredi 31 juillet à 22.30 lundi 22 juillet 22.05 Freedom Highway Chants de résistance et de liberté Panorama de plus de deux siècles de chants militants à travers des images d’archives, des reprises des grands standards protestataires et des témoignages des plus célèbres figures de la lutte en couplets et refrains. Ringo Madlingozi, chanteur protestataire sud-africain. Documentaire de Philip King (Irlande/Écosse/Allemagne, 2000-1h30mn) Avec : Tom Waits, Pete Seeger, Emmylou Harris, Los Lobos, U2, Elvis Costello, Willi Nelson, Hugh Masekela, Ringo Madlingozi. ZDF (Rediffusion du 5 janvier 2001) Des premières manifestations des suffragettes aux combats pour les droits de l’homme en passant par le mouvement des droits civiques, la lutte anti-apartheid ou la résistance des Tibétains, Freedom Highway propose un regard différent sur la fonction des chants militants. L’histoire de ces deux derniers siècles a été en effet accompagnée par des couplets et des refrains dont certains sont devenus légendaires. Une histoire aux mélodies et aux enjeux différents qui va de l’“Internationale” à “It’s a long way to Tipperary” en passant par l’hymne de l’ANC (African National Congress) “Nkosi Sikelele I Afrika” et “Please”, la chanson de Bono qui a symbolisé le processus de paix en Irlande du Nord. Toutes ces compositions mythiques sont proposées dans de nouvelles interpré- Toutes les chansons sont proposées dans une version originale spécialement enregistrée pour le film. Tom Waits, une voix pour l’indépendance politique. tations pour les besoins de ce film, tandis que des images d’archives et des interviews permettent de découvrir ou de redécouvrir des chanteurs protestataires d’hier et d’aujourd’hui : Pete Seeger, Tom Waits, Hugh Masekela, Elvis Costello, Woody Guthrie, Victor Jara, Yungchen Lhamo (Tibet) et bien d’autres encore. L’amour animé de Jocelyne et Raoul. 23.40 Court-circuit (le magazine) n° 78 Le rendez-vous du court métrage Rédaction en chef : Luc Lagier Direction artistique : Phillipe Truffault (France, 2002-45mn) Coproduction : ARTE France, MK2 TV ARTE FRANCE Serge Élissalde À l’occasion de la diffusion de Raoul et Jocelyne, rencontre avec son réalisateur, Serge Élissalde, que l’on avait découvert il y a quelques années avec le Balayeur puis le Lapin sidéré et la Vie secrète d’Émile Frout. New York, Bad Lieutenant) pour la chanteuse Mylène F a rm e r. California est ensuite analysé par Nicole Brenez, programmatrice à la Cinémathèque française. Watt Court métrage de Balufu Bakupa-Kanyinda (Côte-d’Ivoire/Congo/France, 1999-20mn) Scénario : Balufu Bakupa-Kanyinda Avec : Catherine Curtis (Céli), Bomou Mamadou (Blasty), Mc Claver (Quiz), Bony Power (Zip) Image : Jean-Michel Humeau Son : N’Diagne Adechoubou Montage : Didier Ranz Production : Dipanda Yoi Films, Akangbé Productions, Cekam Productions Raoul et Jocelyne Court métrage d’animation de Serge Élissalde (France, 2000-12mn) Production : Je Suis Bien Content C’est quoi le vrai amour ? Jocelyne aime Raoul. Raoul aime faire l’amour à Jocelyne dans une chambre d’hôtel. Romance d’un après-midi ou d’une vie ? C’est la question que pose Jocelyne au marabout, Monsieur Kaba, qui lit dans les entrailles de poulet aux hormones… Blasty a deux amours : Céli… et son ghetto blaster. Quand ils sont invités à une fête familiale, il n’est pas question que Blasty se sépare de son appareil. Mais les piles sont usées et Céli, qui s’est résignée à en chercher des neuves, n’en trouve pas… Abel Ferrara : California de Mylène Farmer Court-circuit (le magazine) diffuse le clip California, réalisé par Abel Ferrara (King of Blasty et ses deux amours. Tous les lundis vers minuit Tous les mardis à 17.30 sur le câble et le satellite En liaison avec www.arte-tv.com Mardi 23 juillet sur le câble et le satellite : la Voie lente, moyen métrage de Samia Meskaldji mardi 23 juillet 14.00 19.00 Archimède Piémont Rediffusion du 21 juillet) 14.30 Monserrat Caballé présente... (1) Magazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry, Pierre Oscar Lévy, Hervé This, Gero von Boehm (Allemagne, 2002-41mn) BR Rediffusion du 21 juillet) 15.15 Peter Eötvös Rediffusion du 17 juillet) 16.15 > Les secrets de l’océan Échecs – Les fous du damier En cette année des sciences de la Terre, une équipe de chercheurs allemands s’intéresse au cycle du carbone et aux évolutions climatiques de notre planète en observant le fond des océans. Rediffusion du 10 juillet) 16.45 Lola Rediffusion du 22 juillet) 17.25 Court-circuit le magazine) n° 78 > Un pistolet antifeu vec la Voie lente, moyen métrage e Samia Meskaldji 19.00 Flash Info 19.00 Archimède Une casserole prend feu et c’est le drame. Un spécialiste des incendies vient d’inventer un pistolet qui permet de bombarder le foyer de projectiles – type balles de ping-pong – remplies d’un gel qui étouffe les flammes. > Saveurs en ligne 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Les patinettes du Congo 20.45-23.00 Thema Les nouveaux erritoires du tourisme 20.45 Environ 20 % des produits alimentaires sont enrichis grâce à l’apport d’arômes étrangers à leur structure. Mais le consommateur a bien du mal à distinguer ce qui est naturel, d’origine naturelle ou synthétique. D’où l’idée de constituer une banque de données où chaque élément serait doté d’un tatouage pour faciliter son identification. > Viande de singe et HIV Chambres d’hôtes dans le Sahel Documentaire de Christian Lallier 21.45 Majorque, île cobaye Documentaire de Frédéric Brunnquell Les Africains sont friands de viande de singe. Mais un laboratoire de Montpellier qui procède depuis 1995 à des études au Cameroun a prouvé que cette consommation avait contribué à la propagation de deux souches de virus à l’origine du sida. 22.15 Safari polaire Documentaire de Josh Freed 23.00 Music Planet Une nuit au La Villette Jazz Festival 1999 19.45 ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2002-28mn) ARTE G.E.I.E. 23.55 Cinémaniac 00.40 Berlin Alexanderplatz (3) éléfilm en quatorze épisodes e Rainer Werner Fassbinder 01.40 Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journal ARTE Info propose l’essentiel de l’actualité d’un point de vue européen. Why are you creative? Abel Ferrara 01.45 (PDC : 01.40) Le mystère de Vanikoro Rediffusion du 7 juillet) es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Strasbourg. Les nouvelles du jour sont mises en perspective et commentées dans leur contexte européen. ARTE Info traite en priorité les sujets qui dépassent les simples frontières nationales de l’un ou l’autre pays et accorde la plus grande attention à la plu ralité des points de vue. L’actualité du jour est traitée dans la première partie de l’émis sion. Dans la seconde partie, des dossiers approfondis analysent certains aspects de l’actualité qui ne sont jamais développés dans un journal traditionnel. ARTE Info prend ainsi le temps de montrer plus en détail les conditions de vie ou d’expliquer l’incidence de grands événements sur l’évolution de la société. L’information par des Européens pour des Européens L’émission est préparée par une équipe de journalistes franco-allemands et présentée en alternance par un journaliste français ou allemand, en direct des studios de 20.15 ARTE Reportage Les patinettes du Congo Réalisation : Éric Pierrot (France, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, Productions Tony Comiti ARTE G.E.I.E. Le quotidien de conducteurs de “tchoukoudous”, grosses patinettes en bois sur lesquelles on transporte les marchandises au Congo. Sur la route pierreuse du marché de Goma, en République démocratique du Congo, c’est chaque jour le ballet ahurissant des “tchoukoudous”, de grosses patinettes en bois sur lesquelles on entasse jusqu’à une demi-tonne de marchandises. Dans les descentes, elles peuvent atteindre jusqu’à 60 km/h avec pour seul frein un bout de caoutchouc frottant sur la roue arrière. Et, dans les montées, il faut se faire aider pour pousser ces étonnants attelages. L’équipe d’“ARTE Reportage” a suivi le quotidien de Baati, Gilbert, Patrick et beaucoup d’autres pour qui le “tchoukoudou” est le seul moyen d’existence. Un travail épuisant et dangereux pour un bien maigre salaire, qui ne les empêche pas de se passionner pour cette drôle de machine en bois. 20.45-23.00 Les nouveaux territoires du tourisme Confrontés aux ravages du tourisme de masse – voir le bétonnage des Baléares dans les années 60 –, les voyageurs d’aujourd’hui sont en quête de séjours plus proches de la nature et des habitants… Reportages au bout du monde. ARTE FRANCE (Déprogrammation du 30 avril 2002) 20.45 Chambres d’hôtes dans le Sahel Documentaire de Christian Lallier (France, 2001-59mn) Coproduction : Gédéon Programmes, ARTE France O Sous-titrage pour sourds et malentendants Sur les plateaux arides du Sahel, un petit village cherche à tirer profit de la nouvelle tendance du “tourisme solidaire”. Chez les villageois burkinabés, l’espoir de mieux vivre renaît malgré quelques craintes. La communauté ne risque-t-elle pas d’être perturbée par les effets du tourisme ? Des jardins potagers, du bétail et un peu d’or, voilà les ressources des habitants de Koïrézena, un village dans le nord du Burkina Faso. Avec l’aide de l’association Tourisme et développement solidaire (TDS), ils se lancent dans le tourisme rural. Leur projet : proposer des séjours en pension complète, et utiliser l’argent récolté au profit de la collectivité. Cette fois, il ne s’agit pas d’être une étape éclair d’un parcours fléché conçu par un voyagiste. Les habitants veulent être eux-mêmes gestionnaires et animateurs de leur propre offre touristique : les vacanciers seront initiés aux pratiques artisanales, participeront à la vie quotidienne des villageois et visiteront les sites touristiques de la région guidés par les habitants eux-mêmes. Choc des mondes : le village de Koïrézena, dans le nord du Burkina Faso, accueille son premier groupe de touristes. Un touriste “solidaire” reste un touriste Un séjour-test d’une dizaine de personnes est programmé par l’association TDS afin d’évaluer la capacité des villageois à s’organiser pour accueillir un groupe de touristes. Pour les deux groupes, les villageois d’une part et les touristes de l’autre, c’est un apprentissage. Les habitants de Koïrézena ont du mal à comprendre l’intérêt que leur portent leurs hôtes. Quant à ceux–ci, même si leurs intentions sont bienveillantes, ils sont conscients que leur seule présence modifie les équilibres dans la communauté. Une belle rencontre, tout de même, que cette découverte mutuelle de deux cultures si différentes, mais qui laisse inquiet quant à l’avenir de Koïrézena. La communauté villageoise va-t-elle réussir à maîtriser cette nouvelle activité de valorisation de son patrimoine ou va-t-elle y perdre son âme ? Rediffusion le 29 juillet à 14.35 “J’avais envie d’aller à l’essentiel, au cœur des choses, dans le vrai. Pas d’aborder les choses par des tour operators.” “Ils donneraient toute leur richesse culturelle pour nous faire plaisir.” “Par le fait même qu’on entre, on détruit leur culture.” (paroles de touristes solidaires) mardi 23 juillet Les nouveaux territoires du tourisme Développement tolérable ? Le concept de développement durable a certes sauvé les îles du bétonnage et d’une désertion progressive de la clientèle mais, avec une croissance de 7 % par an, l’équilibre entre économie, tourisme et société n’a toujours pas été trouvé. Le développement social est loin d’avoir suivi le boom économique. Les jeunes cessent d’étudier à 15 ans pour profiter de l’argent facile. À Majorque, les inégalités sociales sont les plus grandes d’Espagne. Rediffusion le 29 juillet à 15.35 Mer, soleil et béton : Majorque est le paradis du tourisme de masse. 21.45 Majorque, île cobaye Documentaire de Frédéric Brunnquell (France, 2001-28mn) Coproduction : Capa, ARTE France “Le tourisme nous a permis de passer du Moyen Âge au XXIe siècle.” (un Majorquin) Dans les années 60, Majorque, île paradisiaque réputée pour la beauté de ses paysages, devient une véritable usine à touristes. Elle échappe à l’étouffement grâce à une prise de conscience collective. Reste une question : comment conserver l’authenticité du territoire sans renoncer au chiffre d’affaires ? Dans les années 80, le gouvernement majorquin décide de mettre un terme à la “baléarisation”, autrement dit la construction anarchique de complexes hôteliers en front de mer. Une série de lois et de plans d’aménagement s’ensuivent, qui ont pour objectif un “développement durable” : protection du littoral, modernisation du complexe hôtelier, embellissement des zones touristiques. Effet pervers : l’île se fait peu à peu grignoter par de nouvelles constructions au cœur des terres, qui attirent le tourisme haut de gamme, et les résidences luxueuses prolifèrent en bordure de zones protégées. Cette autre forme de tourisme n’est pas moins dangereuse pour l’avenir de l’île. Majorque accueille tous les ans 3,5 millions de touristes, mais aussi des Allemands, Hollandais et Anglais proches de la retraite qui s’installent pour profiter du climat et qui s’intègrent difficilement. 22.15 Safari polaire Documentaire de Josh Freed (Canada, 2000-42mn) Production : CBC “Vivez une véritable odyssée de l’Arctique” : un slogan accrocheur pour des amateurs de chasse au porte-monnaie bien garni. 20 000 dollars pour partager pendant une dizaine de jours la vie de chasseurs Inuit, et peut-être rapporter le plus beau des trophées : un ours blanc. Randy, millionnaire canadien en quête d’émotions fortes et chasseur invétéré, s’est laissé tenter. Avec Nat, un Inuit, il va faire l’expérience du froid polaire (- 30 °C) et de l’attente dans les immenses étendues glacées de l’Arctique. Peu à peu, il va troquer ses tenues high-tech dernier cri pour une bonne vieille peau de caribou… Au delà du parcours individuel de Randy, le documentaire expose les contradictions qui agitent la communauté inuit. Faut-il ou non laisser se développer cette forme de tourisme ? Les chasseurs-guides font fructifier leur savoir, mais l’ours polaire risque de devenir une espèce en voie de disparition… Rediffusion le 29 juillet à 16.00 Sam Rivers Get funky 23.00 Music Planet Une nuit au La Villette Jazz Festival 1999 Steve Coleman Council of Balance et Sam Rivers RivBea All Star Orchestra Réalisation : Gilles Daude (France, 1999-52mn) Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo ARTE FRANCE (Rediffusion du 3 juillet 1999) Deux orchestres – l’un emmené par le saxophoniste Steve Coleman, l’autre par le multi-instrumentiste Sam Rivers – réunis sur la même scène pour une rencontre explosive. Pour l’occasion, Steve Coleman a décidé d’ajouter à son noyau dur des Fives Elements – où l’on remarque le saxophoniste Ravi Coltrane – des voix et des cordes. Quant à Sam Rivers, il convie quatorze musiciens à la fête. Cet ensemble alterne allègrement les improvisations et les compositions pour “double band” écrites par Sam Rivers. Cet été, ARTE se met au jazz avec des portraits et des concerts chaque semaine : Abbey Lincoln (16 juillet), Steve Coleman et Sam Rivers (23 juillet), David Krakauer (30 juillet), Ray Baretto et Michel Camillo en direct de Marciac (13 août)… À travers ces deux personnalités, deux générations du jazz sont réunies en un big band extra large. Compositeur et multi-instrumentiste de renom, Sam Rivers fit ses premières gammes dans les années 50. Son interprétation du jazz, empreinte de blues et de swing, demeure liée à des racines traditionnelles. Son cadet Steve Coleman préserve le ferment du jazz mais aime à y mélanger les sonorités funk et les rythmes rap. Pourtant, ces deux défricheurs de nouvelles voies se rejoignent dans leur exigence quasi obsessionnelle de composition : ils font appel à des orchestres, des cordes et des voix, peaufinent sans cesse les arrangements. Rien d’étonnant alors que leurs chemins se soient croisés : pupitre dans l’ensemble de Sam Rivers au début des années 80, Steve Coleman a décidé de produire son aîné. De cette collaboration fructueuse naissent deux albums, Culmination et Inspiration, un univers gorgé de soul et de blues, émaillé de solos qui fusent de tous côtés. 23.55 Cinémaniac Série animée de Brendon Small, Loren Bouchard, H. Jon Benjamin, Paula Poundstone et Melissa Bardin Galsky Réalisation : Loren Bouchard (États-Unis, 2000-22mn) ARTE G.E.I.E. (Rediffusions du 24 juin et du 22 juillet 2001) Histoire de rire Brendon décide d’ajouter quelques notes comiques dans son documentaire consacré au grand-père de Melissa. Jeux de billes et jeux d’emprunts L’entraîneur McGuirk décide d’acheter un appartement mais il a du mal à obtenir un prêt. Pendant ce temps, Brendon réalise un film éducatif à l’intention des enfants… mercredi 24 juillet 14.00 Album de famille Rediffusion du 3 juillet) 14.30 La Rioja Rediffusion du 18 juillet) 15.15 rlande : fin de partie (3) Rediffusion du 11 juillet) 16.15 Le casino des manitous Rediffusion du 9 juillet) 16.45 Sample 19.00 Connaissance Et l’homme descendit du singe (4) Documentaire en six parties de John Lynch (Royaume-Uni, 2000-43mn) Production : BBC NDR (Rediffusion du 1er novembre 2000) Rediffusion du 3 juillet) 17.25 Dérapage non contrôlé Rediffusion du 12 juillet) 19.00 Flash Info Du singe à l’homme, la grande aventure de l’évolution. Avec toutes les ressources de la simulation numérique et les explications des meilleurs spécialistes, une série documentaire à suivre chaque mercredi. 20.15 ARTE Reportage Abkasie, nouvelle Tchétchénie ? Réalisation : Bertram von Boxberg (Allemagne, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, Tu. G – Films ARTE G.E.I.E. 19.00 Connaissance Et l’homme descendit du singe (4) Documentaire en six parties e John Lynch 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Abkasie, nouvelle chétchénie ? Un petit pas pour l’ Homo sapiens ? Réalisation : Bertram von Boxberg 4. Exode 20.45 Les mercredis de l’histoire La science au service de la guerre Série documentaire de Lisa Jones . Gaz de combat : a mort invisible 21.35 Musica rois sœurs Opéra en trois actes e Peter Eötvös 23.20 (PDC : 23.15) Cinéma Mariage dans l’ombre ilm de Kurt Maetzig 01.00 (PDC : 00.55) Berlin Alexanderplatz (4) éléfilm en quatorze épisodes e Rainer Werner Fassbinder 02.00 (PDC : 01.55) 2001, l’odyssée de l’assiette Rediffusion du 7 janvier 1999) À quelle époque l’Homo sapiens sapiens est-t-il apparu sur la Terre ? Pendant près d’un siècle, les scientifiques ont cru que l’homme moderne s’était développé en Europe il y a environ 10 000 ans. À partir des années 70, on a émis l’hypothèse que l’homme moderne existait depuis bien plus longtemps. Enfin, des découvertes de fossiles ont permis d’attester que l’homme moderne et sa culture dataient de plus de 100 000 ans, qu’il avait connu ses débuts en Afrique avant de conquérir l’Asie pour s’installer enfin en Europe et en Australie. Aujourd’hui, de nombreuses découvertes semblent corroborer cette thèse. Mais cette hypothèse ne fait pas l’unanimité parmi les paléo-anthropologues. Le documentaire montre les lieux des fouilles, comment les scientifiques les font parler pour reconstituer la vie quotidienne de nos lointains ancêtres. Province de Georgie réclamant son indépendance, l’Abkasie, soutenue par les Russes, est de nouveau en proie à des tensions violentes. Avril 1992, nouveaux bruits de bottes entre la Russie et la Géorgie. À l’origine du conflit : la province d’Abkasie, un petit territoire de la République de Georgie qui revendique son indépendance avec le soutien des Russes. Il faudra l’intervention courageuse du président géorgien, Edouard Chevardnadze pour éviter une nouvelle guerre dans cette région. Depuis l’éclatement de l’Union soviétique, les Abkases n’ont en effet jamais accepté leur statut de province autonome rattachée à la Géorgie. Coincé entre la mer Noire et les massifs du Caucase, ce territoire que Staline considérait comme un “petit paradis” a déjà connu deux années de guerre civile qui ont provoqué la mort de 300 000 Géorgiens et Abkases. Depuis, une vive tension demeure. La Russie soutenant ouvertement les indépendantistes, les risques que cette région devienne une nouvelle Tchétchénie sont de plus en plus grands. Rediffusion le 27 juillet à 17.15 Militaires russes et émissaires de l’ONU dans la tourmente abkase. es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. 20.45 La science au service de la guerre (1) Gaz de combat, armes biologiques, missiles nucléaires : comment sont nées ces terrifiantes armes de mort ? Cette série en trois volets analyse les rapports ambigus qu’entretiennent scientifiques et militaires depuis la Première Guerre mondiale. Ce soir : la mise au point de gaz mortels par deux chercheurs allemands. En partenariat avec Spécialiste du gaz moutarde qui fit des milliers de victimes dans les tranchées de 14, le chimiste Fritz Haber a ensuite élaboré le tristement célèbre Zyklon B. Série documentaire en trois parties de Lisa Jones (Royaume-Uni, 2000-48mn) Production : BBC NDR (Rediffusion du 12 juillet 2000) 1. Gaz de combat : la mort invisible Au début de la Première Guerre mondiale, Fritz Haber étudie les effets du phosgène, du gaz moutarde et des gaz à base de chlore. Sur les champs de bataille, ces nouveaux produits feront des dizaines de milliers de victimes, lesquelles périront dans des douleurs atroces. En Allemagne, Fritz Haber fait alors figure de héros national. Il reçoit même le Prix Nobel de chimie en 1919 ! Par la suite, il travaillera à l’élaboration du tristement célèbre Zyklon B, utilisé dans les chambres à gaz des camps d’extermination. Gerhard Schrader était, quant à lui, un spécialiste des herbicides et insecticides chez IG Farben. En 1936, il découvre les propriétés paralysantes du tabun – notamment son action sur le système nerveux, qui provoque la mort en quelques minutes. À l’automne 1942, les nazis lancent la fabrication industrielle du tabun dans une usine de la vallée de l’Oder. On prévoit d’en produire 1 000 tonnes par mois. Ce rendement ne sera jamais atteint (on estime à 15 000 tonnes la production totale). Lorsque l’usine tombe aux mains des Soviétiques, on découvre que tout le tabun disponible était stocké dans des obus et des bombes aériennes... On sait aujourd’hui que le tabun a été utilisé durant la guerre entre l’Iran et l’Irak et qu’il en reste encore des réserves considérables dans le monde. Car même si les armes chimiques sont bannies depuis 1993 – officiellement, elles ont même été détruites –, plusieurs pays semblent toujours en détenir. Rediffusion le 31 juillet à 15.15 Deuxième partie mercredi 31 juillet à 20.45 Présenté par Alexandre Adler mercredi 24 juillet 21.35 Trois sœurs ARTE rend hommage au Hongrois Peter Eötvös. Après la diffusion d’un portrait réalisé par Judit Kele (le 17 juillet), “Musica” présente Trois sœurs, le premier opéra du compositeur, salué par une critique unanime. Trois sœurs contre-ténor Opéra de Peter Eötvös en trois séquences D’après les Trois sœurs d’Anton Tchekhov Livret : Claus H. Henneberg et Peter Eötvös, traduit en russe par Krzysztof Wiernicki Direction musicale : Kent Nagano et Peter Eötvös Mise en scène, scénographie et lumières : Ushio Amagatsu Décor et peintures : Natsuyuki Nakanishi Costumes et maquillages : Sayoko Yamaguchi Avec : Gary Boyce (Natacha), Alain Aubin (Olga), Bejun Mehta (Macha), Oleg Riabets (Irina), Peter Hall (Tcheboutykine), Alexei Grigorev (Rodé), Albert Schagidullin (Andreï), Nikita Storojev (Koulyguine), Wojcieh Drabowicz (Verchinine), Gregor Dalal (Touzenbach), Valery Serkin (Fedotik) L’Orchestre philharmonique de Radio France Réalisation : Don Kent (France, 2001-1h41mn) Coproduction : Reiner Moritz Associates, LGM, Théâtre musical de Paris-Châtelet, Muzzik, en association avec ARTE France ARTE FRANCE Crée le 13 mars 1998 à l’Opéra national de Lyon, Trois sœurs s’est imposé d’emblée comme une œuvre lyrique majeure de notre époque. Composé en trois séquences d’après la pièce de Tchekhov, sur un livret de Claus Henneberg, chanté en russe, il est dirigé par Peter Eötvös d’une part, et par le chef nippon-américain Kent Nagano, d’autre part. L’opéra a été enregistré pour ARTE à l’automne 2001 au Théâtre musical du Châtelet à Paris. “Mon cerveau s’est desséché, j’ai maigri, je suis devenue moche, j’ai vieilli. Comment je continue à vivre, je ne le sais guère.” (Irina) Le Balcon de Peter Eötvös est créé cette année au Festival d’Aix-en-Provence. Alors que la pièce de Tchekhov se découpe en quatre actes qui suivent la chronologie des évé nements, l’opéra de Peter Eötvös est construit en trois séquences centrées chacune sur un person nage – Irina, Andreï puis Macha. L’œuvre de Tchekhov, ici purgée de toute anecdote, se résout au mal de vivre d’Olga, Macha, Irina et de leur frère Andreï. La singularité du pro jet est renforcée par le choix de quatre hommes (au registre de contre-ténor) pour interpréter les rôles féminins : les trois sœurs, Olga, Macha et Irina, et leur belle sœur Natacha. La mise en scène, la scéno graphie et les éclairages sont dus à Ushio Amagatsu, maître du butoh. Le décor – constitué de panneaux mobiles transparents délicatement tachés par le peintre Natsuyuki Nakanishi –, les costumes et les maquillages – d’une inventive sobriété, conçus par la topmodel et styliste Sayoko Yamaguchi – déve loppent une esthétique qui conjugue les attraits jumelés du nô et du kabuki. La for mation orchestrale préconisée par Eötvös est également innovante : Kent Nagano offi cie dans la fosse, ayant à charge une for mation de chambre de dix-huit musiciens propice à l’intime et au parlé-chanté, tandis qu’en fond de scène, le compositeur-chef d’orchestre anime une phalange sympho nique forte de cinquante instrumentistes. Rediffusion le 30 juillet à 15.15 Le CD de Trois sœurs, enregistré à l’Opéra de Lyon en 1998, est édité par Deutsche Grammophon. Il a obtenu le Grand Prix de la critique 1997/1998, le Prix Claude-Rostand 1998, et les Victoires de la musique classique et jazz 1999 23.20 Cinéma Mariage dans l’ombre (Ehe im Schatten) Film de Kurt Maetzig (Allemagne, 1947-1h37mn) - N&B, VOSTF Scénario : Kurt Maetzig, d’après une nouvelle de Hans Schweikart Avec : Paul Klinger (Hans Wieland), Ilse Steppat (Elisabeth Maurer), Claus Holm (le Dr Herbert Blohm), Alfred Balthoff (Kurt Bernstein), Willy Prager (le Dr Louis Silbermann), Hans Leibelt (Fehrenbach) Image : Friedl Behn-Grund, Eugen Klagemann Musique : Wolfgang Zeller Montage : Alice Ludwig Production : DEFA ZDF Dans l’Allemagne des années 30, un acteur célèbre tente de protéger sa femme juive des persécutions nazies. Un récit tragique et très émouvant. Berlin, 1933. La comédienne Elisabeth Maurer fête son premier grand succès dans la pièce de Schiller Cabale et amour. Mais la prise de pouvoir d’Hitler vient bouleverser la vie de la jeune artiste juive. Son ami, le docteur Herbert Blohm, attiré par la perspective d’une brillante carrière dans la bureaucratie, s’engage dans le parti hitlérien et la quitte. Au théâtre, elle se voit également priée de ne plus venir aux répétitions. Seul Hans Wieland, un collègue comédien, reste fidèlement à ses côtés et c’est lui qu’elle finit par épouser. Par ce mariage, Hans espère pouvoir protéger sa femme des persécutions nazies… Dix millions d’entrées Mariage dans l’ombre est inspiré de la nouvelle Es wird schon nicht so schlimm (“Ça ne sera pas si grave”) de Schweikart dans laquelle l’auteur retrace la tragique destinée de son ami Joachim Gottschalk et de son épouse Meta, qui choisirent le suicide pour échapper aux persécutions des nazis. Kurt Maetzig a fait de cette histoire une tragédie émouvante et complexe qui connut un vif succès international. Les moyens esthétiques mis en œuvre par Maetzig sont ceux de l’ancienne UFA ; c’est aussi ce qui permit au film de trouver son public dans toute l’Allemagne. La première, qui eut lieu le 3 octobre 1947 à Berlin, fut suivie de projections dans les quatre zones d’occupation simultanément. Mariage dans l’ombre, qui était alors l’un des rares films allemands Hans Wieland (Paul Klinger) et Elisabeth Maurer (Ilse Steppat), acteurs malgré eux du drame nazi. Condamné à l’exil, le comédien juif Alfred Balthoff (Kurt Bernstein) doit dire adieu à l’Allemagne et à ses amis Hans et Elisabeth. distribués en Allemagne, fit dix millions d’entrées en l’espace de trois ans. Kurt Maetzig Kurt Maetzig est l’une des personnalités les plus importantes de l’histoire du cinéma de la RDA. En 1945, il fait partie des activistes de la première heure qui œuvrent à la renaissance du cinéma allemand. Leurs efforts se concrétisent avec la projection, en février 1946, de la première Wochenschau (actualités hebdomadaires filmées). Kurt Maetzig est membre du groupe “Filmaktiv” qui, le 17 mai 1946, obtient une licence soviétique pour créer la DEFA (Deutsche Film AG), la première société de production cinématographique de l’immédiat après-guerre. Il a dirigé l’École du film de Potsdam et a été cofondateur de l’École supérieure du cinéma de Babelsberg. Cycle Le cinéma allemand d’après-guerre “Je voulais parler de l’opportunisme des intellectuels allemands qui, en détournant élégamment leur regard de la politique, ont contribué à leur propre chute.” (Kurt Maetzig) jeudi 25 juillet 14.00 Hippocrate Rediffusion du 4 juillet) 14.30 sabella Rossellini 20.15 ARTE Reportage Un cœur de titan Rediffusion du 20 juillet) 15.15 rlande : fin de partie (4) Rediffusion du 12 juillet) 16.15 Les animaux s’amusent Rediffusion du 12 juillet) 19.00 Voyages, voyages Le lac de Garde 16.45 Création(s) Rediffusion du 21 juillet) Documentaire de Christel Fromm (Allemagne, 2002-41mn) ZDF 17.20 Peau d’homme, cœur de bête Rediffusion du 18 juillet) 19.00 Flash Info 19.00 oyages, voyages Le lac de Garde Documentaire de Christel Fromm 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Un cœur de titan Réalisation : Olivier Pässler 20.45 Première séance Spider & Rose ilm de Bill Bennett 22.20-01.00 Thema Max Ophüls Magicien du grand écran 22.20 La vie, un manège Les essais et la première transplantation d’un cœur en titane filmés en exclusivité par “ARTE Reportage”. Trop malade pour attendre une éventuelle implantation d’un nouveau cœur humain, un vieux routier berlinois va bénéficier d’une première mondiale : la transplantation d’un cœur artificiel en titane, une sorte de pompe révolutionnaire bourrée de technologie mise au point par le Centre des maladies cardiaques de Berlin. L’équipe d’“ARTE-Reportage” a été la seule autorisée à filmer cette opération et tous les essais qui pendant 18 mois ont permis de mettre au point cette technique de l’espoir. Car si à l’origine cette pompe en titane devait servir à sauver les patients en attendant un donneur, les médecins espèrent aujourd’hui qu’elle sera assez performante pour se passer de l’implantation de cœur humain. Si cela était vrai, des milliers de malades pourraient ainsi être sauvés… Rediffusion le 28 juillet à 14.30 et le 31 juillet à 14.30 Max Ophüls et son œuvre Documentaire de Georg Bense 23.30 Farniente, promenades en amoureux, vacances sportives... “Voyages, voyages” découvre les rives du lac de Garde. Situé au cœur des hautes montagnes alpines, bordé de parcs magnifiques plantés de pins et de cyprès, le lac de Garde est un lieu de villégiature privilégié. Même Goethe s’est laissé séduire. Pourtant, on aurait tort de se fier à son apparente tranquillité : ses conditions de vent exceptionnelles sont bien connues des amateurs de voile du monde entier. Alessandro, moniteur de planche à voile, est l’un de ces férus de glisse : il nous fait une démonstration de ses plus belles figures et joue les guides lors de la rencontre internationale de véliplanchistes de Torbole. À quelques encablures de là, la ville de Vérone est inlassablement arpentée par les amoureux venus des quatre coins du monde marcher sur les traces de Roméo et Juliette… Réalisation : Oliver Pässler (Allemagne, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, Cinéplus ARTE G.E.I.E. Film La ronde ilm de Max Ophüls 01.05 (PDC : 01.00) Berlin Alexanderplatz (5) éléfilm en quatorze épisodes e Rainer Werner Fassbinder 02.05 Why are you creative? Blixa Bargeld 02.10 (PDC : 02.00) La course aux ter res australes Rediffusion du 7 juillet) es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Vérone, paradis des romantiques. 20.45 Spider & Rose Spider l’ambulancier doit conduire la vieille Rose chez son fils. Au départ, le voyage ne devait durer que six heures… Une comédie décapante à travers l’Australie d’aujourd’hui. Film de Bill Bennett (Australie, 1993-1h33mn) - VOSTF Scénario : Bill Bennett Avec : Simon Bossel (Spider), Ruth Cracknell (Rose), Lewis Fitzgerald (Robert), Harry Tritton (Paddy), Jennifer Cluff (Helen), Heidi Lapaine (sœur Maguire), Max Cullen (Jack) Image : Andrew Lesnie Son : Syd Butterworth, Andrew Plain Montage : Henry Dangar Musique : Cruel Sea Production : Dendy Films ARD Inédit en France Spider, 22 ans, est heureux : il s’apprête à fêter son dernier jour de travail. Fini le boulot stressant d’ambulancier ; une nouvelle vie commence. Mais auparavant, il doit accomplir sa dernière course : conduire Rose, 70 ans et veuve depuis peu, chez son fils qui habite à six bonnes heures de route. Et il n’a pas intérêt à traîner s’il veut arriver à l’heure pour sa petite soirée. Alors il fonce… Mais c’est compter sans Rose. Car la “vieille dame” déborde d’énergie et n’a pas l’intention de se laisser malmener de la sorte. Et quand Spider est contraint de s’arrêter après s’être légèrement blessé en essayant d’éviter un kangourou, elle refuse de remonter sur le siège passager : dorénavant, c’est elle qui conduit ! Autant dire que les deux personnages vont avoir le temps de faire connaissance… Pour sa dernière course, l’ambulancier Spider (Simon Bossel) aimerait “speeder” mais sa passagère Rose (Ruth Cracknell) est loin d’être de cet avis… Bill Bennett Avec Spider & Rose, Bill Bennett offre à la fois un voyage sur les routes d’Australie et une comédie décapante. Né en 1953, le réalisateur australien n’en est pas à son coup d’essai : il a réalisé une dizaine de films parmi lesquels Backlash (1986), qui a remporté le Prix spécial du jury au Festival du film policier de Cognac, et Tempted (2001), présenté en avant-première au Festival du film américain de Deauville. Rediffusion le 29 juillet à 17.20 et le 31 juillet à 01.15 jeudi 25 juillet 22.20-01.00 Max Ophüls Magicien du grand écran Le 6 mai 2002, Max Ophüls aurait eu 100 ans. En parallèle à l’hommage rendu en janvier dernier par le Festival de Sarrebruck (dont il est le parrain), ARTE consacre une soirée au plus cosmopolite des metteurs en scènes francoallemands, avec un portrait et son éblouissante Ronde. “Ce qui est merveilleux dans le cinéma, c’est de créer à partir de rien.” (Max Ophüls) SR 22.20 La vie, un manège “Il était aussi subtil Max Ophüls et son œuvre qu’on le croyait lourd, Documentaire de Georg Bense (Allemagne, 2002-1h11mn) aussi profond qu’on le croyait superficiel, aussi pur qu’on le croyait grivois. On le tenait pour démodé, désuet, archaïque, alors qu’il traitait des sujets éternels : le désir sans l’amour, le plaisir sans l’amour, l’amour sans réciprocité. Le luxe et l’insouciance ne constituaient que le cadre favorable à cette peinture cruelle.” (Rivette et Truffaut) Portrait du célèbre réalisateur de Lola Montès, homme de théâtre qui vint au cinéma pour y imprimer sa mélancolie inquiétante, son goût du baroque et du mouvement. C’était un homme possédé par l’amour du cinéma, dont les films détonnaient par leur ton à la fois fantaisiste, tendre et angoissé. Georg Bense retrace son parcours en mêlant extraits de films, entretiens avec Ophüls et témoignages de ceux qui l’ont connu ou ont travaillé avec lui : les acteurs Danielle Darrieux et Peter Ustinov, son biographe allemand Helmut Asper, son biographe français Jean-Pierre Berthomé et le comédien Gert Westphal. De Liebelei à Lola Montès De son vrai nom Max Oppenheimer, Max Ophüls naît à Sarrebruck en 1902. Sa passion première est le théâtre : acteur, puis metteur en scène, il travaille à Stuttgart, Aix- la-Chapelle, Dortmund et en Pologne, avant de s’installer à Berlin en 1930. C’est là que débute sa carrière cinématographique. En deux ans, il tourne plusieurs films dont Liebelei (1932) qui le hisse au rang des plus grands réalisateurs allemands. Contraint à l’exil par le nazisme en 1933, il réside tour à tour en France, en Italie, aux Pays-Bas et au Japon où il continue à travailler pour le théâtre, le cinéma, les cabarets, écrivant même des pièces radiophoniques. En 1938, il est naturalisé français. L’arrivée des Allemands interrompt sa nouvelle carrière. Il passe en Suisse grâce à Jouvet dont il commence à tourner la version théâtrale de l’École des femmes. De là, il gagne les ÉtatsUnis où il connaît un passage à vide avant d’adapter la célèbre nouvelle de Stefan Zweig Lettre d’une inconnue (1948). De retour en Europe en 1949, il s’installe à Paris. Ses projets semblent dans un premier temps bloqués. Puis viennent la Ronde (1950) – succès mondial –, le Plaisir (1952) et Madame de (1953) pour lesquels l’accueil est plus mitigé. Son dernier film, Lola Montès (1955), est un chef-d’œuvre, mais son ton baroque et son récit fractionné contribuent à son échec. Très affecté, Ophüls meurt en 1957 après une ultime mise en scène, à Hambourg, du Mariage de Figaro. 23.30 Film La ronde Alfred (Daniel Gélin) et Emma Breitkopf (Danielle Darrieux) emportés par la ronde des amours clandestines. Film de Max Ophüls (France, 1950-1h29mn) - Noir et blanc Scénario : Jacques Natanson et Max Ophuls D’après la pièce d’Arthur Schnitzler Der Reigen Avec : Anton Walbrook (le meneur de jeu), Simone Signoret (Léocadie, la prostituée), Serge Reggiani (Franz, le soldat), Simone Simon (Marie, la femme de chambre), Daniel Gélin (Alfred, le jeune homme), Danielle Darrieux (Emma Breitkopf, la femme mariée), Odette Joyeux (Anna, la grisette), Fernand Gravey (Charles Breitkopf, le mari d’Emma), Jean-Louis Barrault (Robert Kühlenkampf, le poète), Isa Miranda (Charlotte, la comédienne), Gérard Philippe (le comte) Image : Christian Matras Musique : Oscar Strauss (Paroles : Louis Ducreux) Production : Sacha Gordine, Ralph Baum (Rediffusion du 9 juin 1996) donnera qu’une cigarette pour salaire. Au bal, le soldat séduit une femme de chambre. Deux mois plus tard, celle-ci dépucelle un fils de bonne famille… lequel fera bientôt la conquête d’une femme mariée… et la ronde sensuelle et légère des couples s’enchaîne. Tournez manèges Oscars du meilleur décor et du meilleur scénario 1951 Voici “la ronde” des amours éphémères et cruelles, imaginée par le Viennois Arthur Schnitzler en 1900. Ce thème est décliné en 1950 dans le film éblouissant du cinéaste français Max Ophüls. Le meneur de jeu déclare au public : “Je suis vous... Je suis l’incarnation de votre désir de tout connaître.” Il montre et commente pour le spectateur la ronde des couples dans la Vienne de 1900. Une prostituée aborde un jeune soldat, qui ne lui Le meneur de jeu (Anton Walbrook) face à la jeune femme de chambre Marie (Simone Simon). La pièce de Schnitzler devient ici une comédie étincelante dotée d’une distribution prodigieuse. Et pourtant, écrit Claude Beylie dans sa biographie du cinéaste (Max Ophüls, Seghers, rééd. Lherminier 1984) : “Je ne connais, en réalité, pas de film plus désespéré, plus tragique sous son apparence légère, d’une beauté plus immaculée et d’un tel dépouillement par-delà sa frénésie ondoyante.” Par cette dimension, le film est à la fois représentatif de l’œuvre dont il s’inspire et de la manière d’Ophüls lui-même. La légèreté “viennoise” que l’on prête à l’écrivain comme au cinéaste n’est que leurre et masque. Derrière la facilité et la frivolité se cache chez l’un et l’autre une appréhension du monde profonde et souvent amère. Le baroque ophülsien, cultivé à l’extrême dans la Ronde, permet au réalisateur d’exprimer un tempérament contradictoire et complexe, de même que Schnitzler met en scène des personnages dont l’inconscient affleure sous un discours “boulevardier” ou mélancolique. La pièce de Schnitzler, publiée en 1900 à Vienne à compte d’auteur, fut montée en 1920 à Berlin où elle fit scandale et fut censurée. La société viennoise ne pourra la voir représentée sur une scène de la ville qu’en 1983. Il lui aura sans doute fallu tout ce temps pour pouvoir supporter de se voir ainsi épinglée dans ses désirs et ses mensonges, sous le regard acéré du médecin et psychanalyste qu’était aussi Arthur Schnitzler. À l’image de la pièce, le film a d’abord été accueilli dans une grande incompréhension. Mais sa profondeur et sa beauté ont eu vite raison de ces critiques à courte vue et séduit le public à juste titre. vendredi 26 juillet 14.00 Sample Rediffusion du 3 juillet) 20.15 ARTE Reportage U Trinichellu 14.30 Et l’homme descendit du singe (3) Rediffusion du 17 juillet) Réalisation : Bernard Tournois et René Letzgus (France, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, Star Productions ARTE G.E.I.E. 15.15 Les chemins de Samarkand (3) Rediffusion du 20 juillet) 16.15 Jouer, c’est apprendre Rediffusion du 11 juillet) 16.45 Album de famille 19.00 Tracks Rediffusion du 3 juillet) 17.25 Freedom Highway Rediffusion du 22 juillet) Magazine musical Rédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2002-40mn) Coproduction : ARTE France, Program 33 ARTE FRANCE 19.00 Flash Info 19.00 racks Magazine musical 20.15 ARTE Reportage U Trinichellu Réalisation : Bernard Tournois t René Letzgus 20.45 Fiction Je ne l’ai pas voulu éléfilm de Norbert Kückelmann 22.10 (PDC : 22.15) La vie en face U Trinichellu, le petit train qui traverse la Corse, a failli disparaître maintes fois. Ce symbole des revendications régionalistes va finalement être modernisé… Édifié au prix de difficultés énormes entre 1855 et 1888, devenu le catalyseur de la revendication régionaliste corse dans les années 1959-1960, le chemin de fer U Trinichellu a valeur de symbole. Maintes fois promis à la démolition par Paris pour cause de vétusté et de gouffre financier, le petit train corse a survécu. Mieux encore, il est aujourd’hui l’un des rares sujets qui fasse l’objet d’un accord unanime entre le gouvernement de la République et les élus corses. Un financement de 160 millions d’euros vient d’être décidé pour moderniser le réseau, dans le cadre du processus de Matignon. Loin de l’attraction pour touristes, U Trinichellu devient un programme phare en matière de désenclavement des vallées corses, d’aménagement du territoire et de prise en compte des réalités régionales. La famille de mon père Documentaire de Solveig Klassen 23.10 (PDC : 23.05) Au delà de la UFA Documentaire d’Alexander Bohr et Peter H. Schröder 00.20 (PDC : 00.15) Berlin Alexanderplatz (5) éléfilm en quatorze épisodes e Rainer Werner Fassbinder 01.20 Why are you creative? Hans-D. Genscher 01.25 (PDC : 01.15) Grossesse à risques Rediffusion du 19 juillet) es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Plongez dans le bain de la culture underground avec les best of de Tracks. Les best of de Tracks : pendant tout l’été, une sélection des meilleurs sujets. Cette semaine, le magazine musical revient sur cinq ans de musique et de découvertes. Toute la planète, toutes les musiques, tout l’underground et tous les héros cultes : cinq ans de révolution en images et en deux épisodes (le premier a été diffusé le 19 juillet). Le petit train corse de nouveau sur les rails. 20.45 Je ne l’ai pas voulu Reconnu coupable de viol et de meurtre, Armin souffre d’une maladie mentale que seul un traitement psychiatrique permettrait de soigner. Pour son jeune avocat, c’est le seul moyen d’éviter la récidive. Mais nul ne semble vouloir l’écouter… (Ich hab es nicht gewollt - Anatomie eines Mordfalls) Téléfilm de Norbert Kückelmann (Allemagne, 2002-1h28mn) - VF Avec : Franziska Walser (le Dr Gerlach), Fabian Busch (Maître Pohl), Axel Sichrovsky (Armin Sperr), Anna Brüggemann (Melanie Probst), Christian Doermer (le Dr Römer), Jörg Hube (le juge Voss), Robert Giggenbach (le procureur général Brenner), Elert Bode (l’expert judiciaire Böhme) Image : Igor Luther Montage : Sigrun Jäger-Amado Musique : Markus Urchs Coproduction : FFAT, ZDF, ARTE ZDF Melanie a 19 ans et, ce soir-là, elle prend un verre dans un bar quand un homme l’aborde. Deux jours plus tard, on retrouve le cadavre de la jeune fille dans une décharge. La police met rapidement la main sur le meurtrier, Armin Sperr, un jeune employé de bureau plutôt discret. Aussitôt la presse s’empare de l’affaire et l’opinion publique réclame une condamnation exemplaire de l’accusé. L’expertise psychiatrique est d’ailleurs formelle : le jeune homme est pleinement responsable de ses actes et devra être condamné en conséquence. Seul l’avocat qui lui a été commis d’office n’est pas convaincu par ce verdict prononcé avant l’heure. À sa demande est menée une contre-expertise qui révèle que le meurtrier est atteint d’un grave trouble de la personnalité. Voilà qui motive le jeune défenseur à requérir la levée des poursuites judiciaires au profit d’un internement psychiatrique. Pourtant, c’est la condamnation à perpétuité qui est prononcée. Peine vite écourtée par l’évasion du jeune meurtrier… Difficile pour Maître Pohl (Fabian Busch, à gauche) de convaincre le juge Voss (Jörg Hube, au milieu) et le procureur Brenner (Robert Giggenbach) d’interner son client… Soigne ton droit ! Ce téléfilm soulève un vrai problème de société : celui de l’efficacité de la justice dans le cas d’affaires où les criminels souffrent de graves troubles d’ordre mental. Avocat lui-même, le réalisateur et auteur munichois Norbert Kückelmann connaît bien son sujet et tente de montrer que la prise en charge psychiatrique du coupable ne doit pas être vécue comme un affront fait à la victime, mais bien comme une contribution supplémentaire à sa protection, puisqu’elle permet de réduire les risques de récidive. Un regard critique sur la justice que le réalisateur a développé dès 1972 avec Die Sachverständigen pour ensuite se consacrer à des mises en scène de marginaux et de jeunes gens en conflit avec la société : Inquisition en Bavière (1992, diffusé sur ARTE le 25 février 1993), les Complices du silence (1996, diffusé le 20 juin 1998) et le Fléau de la balance (1997, diffusé le 11 décembre 1999). Rediffusion le 28 juillet à 15.15 Armin Sperr (Axel Sichorosvsky) et sa victime Melanie (Anna Brüggemann). vendredi 26 juillet 22.10 La famille de mon père Deux fois deux jumelles à un an d’intervalle : avec leurs enfants, monsieur et madame Klassen ont fait les gros titres de la presse à sensation en Allemagne… Mais, loin du conte de fées, leur histoire est celle d’une lutte quotidienne contre l’échec social. Dans ce documentaire au ton intimiste, la réalisatrice, elle-même demi-sœur des filles jumelles, pose un regard critique et tendre sur sa première famille. La cinquième fille de la famille Solveig Klassen raconte l’histoire particulière d’une famille pourtant ordinaire qui redoute l’échec social. Le regard porté sur cette famille patriarcale modeste est à la fois critique et tendre, ému et amusé. Car Solveig Klassen est un peu la “cinquième fille” de la famille, celle que Friedhelm a eue d’un premier mariage et qui venait garder ses demi-sœurs pendant les vacances d’été. La réalisatrice, qui a grandi chez sa mère à Munich, a fait son chemin loin de son père et c’est en tant que cinéaste qu’elle revient vers lui et ses proches. Elle se heurte alors à un homme inerte, rigide, qui ne voit pas que tout s’effrite autour de lui. Si la famille tient bon, c’est plutôt grâce à sa femme et à leurs quatre filles qui, malgré les difficultés, n’ont rien perdu de leur joie de vivre. Après Jenseits von Tibet (Prix bavarois du film documentaire, Jeune Lion 2000), Solveig Klassen signe là un beau documentaire intimiste et personnel. En Allemagne, l’histoire de la “famille aux quatre filles” a fait le tour de la presse à sensation. Documentaire de Solveig Klassen (Allemagne, 2000-58mn) SWR Un an après la naissance de leurs deux premières filles, Friedhelm Klassen et sa femme Evi ont de nouveau des jumelles. À l’époque, la photo de la “famille aux quatre filles” fait le tour de la presse à sensation allemande. Vingt ans plus tard, les filles ont grandi et la situation a changé : depuis que Friedhelm s’est brutalement retrouvé au chômage, elles travaillent pour rembourser les dettes accumulées au fil des ans et permettre à la famille de garder la tête hors de l’eau. Jusque-là, Friedhelm arrive encore à s’imposer comme le chef de famille, mais bientôt ses enfants partiront et il devra faire face seul à la situation… Friedhelm et Evi Klassen font la fête malgré les dettes. 23.10 Au delà de la UFA Documentaire de Peter H. Schröder et Alexander Bohr (Allemagne, 2002-1h09mn) ZDF La création de la UFA, en 1917, avait ouvert la voie du succès au cinéma allemand. Mais le secteur ayant été dévoyé par le nazisme, les Alliés n’ont qu’un objectif en 1945 : le démanteler. Ce faisant, ils sonnent le glas de la créativité outre-Rhin. Peter H. Schröder et Alexander Bohr retracent ici le parcours de l’“après-UFA”, étayant leurs propos par des extraits de la Wochenschau (les actualité filmées estallemandes) et des interviews de témoins jadis très impliqués dans le développement du cinéma allemand d’après-guerre. La parole est ainsi donnée à Marcel ColinReval, ancien officier français délégué à la culture, à Eric Pleskow, son homologue américain, à Kurt Maetzig, réalisateur et cofondateur de la DEFA, aux producteurs Hans Abich, Wolf Schwarz et Gyula Trebitsch, au spécialiste du cinéma Hans Helmut Prinzler ainsi qu’au pionnier du “film de terroir”, Franz Antel. Le réalisateur Wolfgang Staudte et la star Hildegard Knef sur le tournage des Assassins sont parmi no Cycle Le cinéma allemand d’après-guerre Le réalisateur Franz Antel, pionnier du “film de terroir” à l’Ouest. Les assassins sont parmi nous de Wolfgang Staudte Lundi 22 juillet à 20.45 Mariage dans l’ombre de Kurt Maetzig La fin d’un rêve Au lendemain de la guerre, l’Allemagne est divisée en quatre zones et occupée par les Alliés. En matière de cinéma, leur politique culturelle consiste avant tout à démanteler la UFA, la société qui produisit les films de Lang, Murnau ou encore Papst. Décentralisée, la production cinématographique devient tributaire des choix effectués dans chaque zone d’occupation. Rapidement, les Soviétiques prennent une longueur d’avance sur les Alliés occidentaux avec la diffusion des premières actualités filmées dès 1946, la création peu de temps après de la mythique DEFA et la projection du tout premier film d’aprèsguerre, les Assassins sont parmi nous, de Wolfgang Staudte (diffusé lundi 22 juillet). Mais cette renaissance n’est qu’éphémère, et si le cinéma allemand est remis sur les rails, il n’atteindra plus jamais les sommets des années passées. À l’Ouest, on produit Mercredi 24 juillet à 23.20 Au delà de la UFA documentaire de Peter H. Schröder et Alexander Bohr Vendredi 26 juillet à 23.10 Film sans titre Artur Brauner, producteur de Wolfgang Staudte. essentiellement des “films de terroir” – idylles campagnardes idéologiquement conservatrices –, tandis qu’à l’Est, le cinéma se fait de plus en plus idéologique. D’un côté, la production est sous le joug des banques ; de l’autre sous celui du parti. Les studios de Babelsberg (à l’Est) et la Münchner Bavaria (à l’Ouest) deviennent des usines à rêves. Les films ne se ressemblent plus que par leur nationalisme étriqué. Le caractère universel du cinéma allemand, si cher à Truffaut, Chabrol et Godard, n’est plus d’actualité. de Rudolf Jugert Lundi 29 juillet à 20.45 Entre hier et demain de Harald Braun Mercredi 31 juillet à 22.30 ARTE FRANCE Communication Téléphone 01 55 00 77 77 Fax 01 55 00 77 00 Service de presse Fax 01 55 00 73 52 Directrice de la communication Marie-Danièle Boussières md-boussieres@artefrance.fr Nathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35 Publicité-marketing Olivia Olivi (chef de service) Françoise Lecarpentier (partenariats) 01 55 00 70 59 o-olivi@artefrance.fr 01 55 00 71 28 f-lecarpentier@artefrance.fr ARTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22 Directeur du développement et de la coordination Hans-Walter Schlie 03 88 14 20 02 Presse et relations publiques Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45 Relations grand public et marketing Paulus G. Wunsch 03 88 14 21 43 Multimédia Albrecht Frenzel 03 88 14 21 61 Service de presse Documentaires Céline Chevalier Nadia Refsi Rima Matta (assistante) Spectacles/Metropolis Frédérique Champs Cécile Braun (assistante) 01 55 00 70 41 c-chevalier@artefrance.fr 01 55 00 70 23 n-refsi@artefrance.fr 01 55 00 70 40 r-matta@artefrance.fr Soirées thématiques Grégoire Mauban 01 55 00 70 42 (En remplacement de Françoise Landesque) g-mauban@artefrance.fr Souad Khaldi (assistante) 01 55 00 70 43 s-khaldi@artefrance.fr Dorothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25 d-vanbeusekom@artefrance.fr Fiction Virginie Doré Service téléspectateurs 03 88 14 22 55 Minitel 3615 ARTE (1,29 F/mn) Internet www.arte-tv.com www.artepro.com > ARTE Magazine et les dossiers de presse des programmes sont téléchargeables sur www.artepro.com RTBF Téléphone (32) 2 737 25 57 Communication Marianne De Muylder 01 55 00 70 45 f-champs@artefrance.fr 01 55 00 70 44 c-braun@artefrance.fr Cinéma/ARTE France Cinéma Agnès Buiche 01 55 00 70 47 a-buiche@artefrance.fr Martina Bangert 01 55 00 73 43 (assistante + grille de programmes) m-bangert@artefrance.fr Florence Bouché (assistante) ARTE DEUTSCHLAND TV Téléphone (49) 7221/93690 Communication et marketing Thomas P. Schmid 01 55 00 70 46 v-dore@artefrance.fr 01 55 00 70 48 f-bouche@artefrance.fr Forum, Le dessous des cartes Isabelle Courty 01 55 00 72 90 i-courty@artefrance.fr ARTE Info, Reportage, Reportage GEO Nadia Refsi 01 55 00 70 23 n-refsi@artefrance.fr Fichier presse Souad Khaldi 01 55 00 70 37 s-khaldi@artefrance.fr Service photo Elisabetta Zampa 01 55 00 70 50 e-zampa@artefrance.fr Olivier de Clarembaut 01 55 00 70 49 (assistant) o-declarembaut@artefrance.fr Geneviève Duigou 01 55 00 70 53 (assistante) g-duigou@artefrance.fr ARTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk ARTE MAGAZINE Publication d’ARTE France ISSN 1168-6707 Rédacteur en chef Olivier Apprill et/ou Nicolas Bertrand 01 55 00 70 58 o-apprill@artefrance.fr 01 55 00 70 56 n-bertrand@artefrance.fr Secrétaire de rédaction Anne-Claire Bouzanne 01 55 00 73 83 ac-bouzanne@artefrance.fr Maquettiste Serdar Gunduz 01 55 00 70 55 s-gunduz@artefrance.fr Scanneriste Armelle Ritter Collaboration Jacqueline Letteron, Emelie De Jong, Catherine Weinzorn, Josie Mély, Esther Lehoczky, Barbara Levendangeur, Clarisse Bonanni, Anne-Cécile Fontaine Crédits photos : Photo : X-DR. Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite. © Couverture : DR Directeur de la publication : Jérôme Clément Exemplaire n° 30 jeudi 27 juin 2002 01 55 00 70 83 h-souk@artefrance.fr 01 55 00 70 57 a-ritter@artefrance.fr Impression STIPA, Montreuil La semaine prochaine (31) (Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications) Samedi 27 juillet 19.00 Biographies : Peter Ruzicka 19.45 ARTE Info 20.00 Le dessous des cartes 20.10 ARTE Météo 20.15 Palettes : Anges et bourreaux / Caravage 20.45 L’aventure humaine : Les routes du vent 21.45 Metropolis 22.40 Fiction : Pepe Carvalho 00.05 La lucarne : Absolitude 01.30 Berlin Alexanderplatz (7) 02.30 Watt (r) Dimanche 28 juillet 19.00 Maestro : Stars de demain (2) 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 Danse : Concertante 20.45 Thema : L’appel des sommets, avec le film Premier de cordée, d’Édouard Niermans et Pierre-Antoine Hiroz 00.15 Berlin Alexanderplatz (8) 01.15 Palettes (r) 01.45 Metropolis (r) Lundi 29 juillet 19.00 Nature 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Cinéma : Film sans titre, de Rudolf Jugert 22.20 Grand format 23.40 Court-circuit (le magazine) n° 79 00.30 Berlin Alexanderplatz (9) 01.30 Les assassins sont parmi nous (r) Mardi 30 juillet 19.00 Archimède 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Thema : Vivre en musulman 23.00 Music Planet : David Krakauer 00.00 Die Nacht / La Nuit 00.50 Berlin Alexanderplatz (10) 01.50 Alexandre Dumas (r) Mercredi 31 juillet 19.00 Connaissance : Et l’homme descendit du singe (5) 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Les mercredis de l’histoire : La science au service de la guerre (2) 21.35 Musica : Joseph Kosma 22.30 Entre hier et demain, film de Harald Braun 00.15 Berlin Alexanderplatz (11) 01.15 Spider & Rose (r) Jeudi 1 er août 19.00 Voyages, voyages 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Première séance : Le trio, de Hermine Huntgeburth 22.20 Thema : Les Papous 01.15 Berlin Alexanderplatz (12) 02.15 Palettes (r) Vendredi 2 août 19.00 Tracks 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Fiction 22.15 La vie en face : Père de fortune 23.10 Profils : Annemarie Schwartz 00.10 Le dessous des cartes (r) 00.20 Berlin Alexanderplatz (13) 01.20 Peau d’homme, cœur de bête (r) Vivre en musulman Pour mieux comprendre le mode de vie de plus d’un milliard de personnes et éviter les amalgames terrorisme/islam, ARTE plonge au cœur des communautés musulmanes dans “Thema”, mardi 30 juillet à 20.45. 30 ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tél. 03 88 14 22 22 ARTE France 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tél. 01 55 00 77 77 ARTE Deutschland (Allemagne) Schützenstraße 1 76530 Baden-Baden Tél. 00 49 7221 9369-0 RTBF (Belgique) 52, Boulevard Reyers 1044 Bruxelles Tél. 00 32 2 737 25 57 TVE (Espagne) Torrespaña Alcade Sainz de Baranda, 92 28007 Madrid Tél. 00 34 1 346 88 45 SRG SSR idée suisse (Suisse) Giacomettistrasse 3 case postale 26 3000 Berne Tél. 00 41 31 350 91 11 TVP (Pologne) 17, J. P. Woronicza St 00-999 Warszawa Tél. 00 48 22 547 85 01 ORF (Autriche) Würzburggasse 30 A 1136 Wien Tél. 00 43 1 87878-0 YLE (TV1) (Finlande) Radiokatu 5, Helsinki FIN-00024 Yleisradio Tél. 00 358 9 14801 www.arte-tv.com NPS (Pays-Bas) Postbus 29000 1202MA Hilversum Tél. 00 31 35 677 93 33
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