tranquille

Transcription

tranquille
17
ARTE Magazine
21 avril
>
27 avril 2001
La farce
tranquille
Coluche 81,
du canular à la candidature
Mercredi 25 avril à 20.45
17
Semaine du 21 avril au 27 avril 2001
14.00
19.00
> 19.00
> 03.00
Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
amedi 21
Dimanche 22
Lundi 23
Mardi 24
4.00
14.00
ola
Voilà l’Europe !
4.30
14.30
Voyages, voyages
14.00
Cuisines
des terroirs
ans la vallée
e l’Elbe
Bali
5.15
15.15
es enfants de
Refus global”
Le jeûne
16.45
6.30
Architectures
es 100 photos
u siècle
L’école de Siza
6.40
racks
17.15
Un suspect
idéal
9.45
étéo
9.50
RTE Info
0.00
e dessous
es cartes
0.15
chitectures
es
orte-avions
1.40
etropolis
2.40
iction
envol
3.50
Music Planet
ick Cave
0.50
ola Montès
14.00
14.00
14.00
14.00
Hippocrate
Cartoon
Factory
360°
Le reportage
GEO
360°
Le reportage
GEO
14.30
14.30
Album
de famille
La basse vallée
de l’Oder
15.15
15.15
Kamikazes
Richard II
14.30
Wallonie
Et Dieu créa
le mouton
14.30
Biographies
15.15
Michel
Friedman
15.15
Metropolis
15.15
Baria et le
grand mariage
15.45
16.45
16.05
17.25
Cours Belsunce
Manger Dieu
17.20
16.55
La tresse
d’Aminata
Le passager
clandestin
Le cuisinier,
le voleur,
sa femme
et son amant
19.00
Connaissance
19.00
Voyages, voyages
Si les bêtes
pouvaient
parler (4)
La Loire
Nick Cave
17.20
15.55
19.00
Nature
Archimède
José Cura
chante
et dirige Verdi
Nucléaire :
les poubelles
débordent
19.45
19.45
19.45
19.50
Météo
Météo
ARTE Info
20.15
Reportage
19.50
19.50
ARTE Info
ARTE Info
20.15
Cartoon
Factory
19.00
Météo
Saumon
sauce dioxine
Rwanda :
opération
sourire
Istanbul :
foot, foot,
foot ! !!
Gadjo Dilo
Apparatchiks
et businessmen
20.45
Court-circuit
Un, deux,
trois, soleil
22.30
Cinéma
22.25
La nuit
de la veille
de la Saint-Jean
Cours Belsunce
01.20
2.45
Metropolis
es 100 photos
u siècle
02.20
Cartoon
Factory
ARTE Info
20.15
Reportage
Voleurs de luxe
Marseille,
d’ici et d’ailleurs
00.45
19.50
20.15
Reportage
20.45
La vie en face
Marseille
19.50
Météo
20.15
Reportage
20.45
Cinéma
00.00
19.45
Météo
19.45
ARTE Info
20.45-01.20
Thema
Baria et le
grand mariage
Le Brésil
Les thermes
de pierre
Les 100 photos
du siècle
16.15
14.30
Voyages, voyages
Architectures
19.00
Maestro
es thermes
e pierre
0.45
aventure
umaine
Vendredi 27
La belle
histoire
ourt-circuit
e magazine)
istoire
arallèle
Jeudi 26
Happy
Together
7.25
9.00
Mercredi 25
22.25
Coluche
21.40-00.30
Thema
Les années pop
00.10
Le cuisinier,
le voleur,
sa femme
et son amant
02.10
La maison
de Bordeaux
02.30
Les 100 photos
du siècle
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
La thérapie
par les animaux
20.45
Fiction
Taules
et taulards
Paris Deauville
20.45
22.15
Grand format
Quatorze jours
à perpétuité
L’agence
Magnum
22.30
23.45
Cinéma
Le Freischütz
21.40
Pop art & Co
22.40
(2)
21.40
Musica
Tracks
20.45-01.20
Thema
La farce tranquille
(1)
23.40
Court-circuit
20.45
Les mercredis
de l’histoire
19.00
00.20
Profil
Trop tôt
pour pardonner
Quadrophenia
La danse des
chevaux de feu
23.50
00.30
01.20
Monty Python,
sacré Graal !
Entretien avec
Loïc Wacquant
La nuit
de la veille
de la Saint-Jean
00.00
01.55
Kamikazes
02.30
Niveau 9
Les chevaux
de feu
01.20
Le dessous
des cartes
L’île
des oubliés
01.30
01.20
02.45
Nos années
sauvages
Les 100 photos
du siècle
Le cameraman
Les grands rendez-vous
P. 9 La ville
où personne n’est étranger
“C’est tous des cinglés au bled. Franchement,
minot, le cours Belsunce,
c’est quand même mieux !” (Karim)
Thema
Marseille, d’ici et d’ailleurs
Dimanche 22 avril à 20.45
P. 18 Quand l’art
P. 23 Le mec
était mis en boîte
qui voulait devenir président
“Le pop’art est : populaire (conçu pour un grand
public), éphémère (solution à court terme),
consommable (facilement oublié), bon marché,
fabriqué en série, jeune (destiné aux jeunes),
spirituel, érotique, fantaisiste, glamour, lucratif.”
(Richard Hamilton)
“Mesdames, messieurs, j’espère
que vous n’oublierez pas d’aller vous inscrire
avant le 31 décembre.
C’est dans bientôt. Il faut s’inscrire pour aller voter
pour moi. J’espère que vous allez voter pour moi.
Je me présente pour vous.” (Coluche)
Thema
Les années pop
Mardi 24 avril à 21.40
Les mercredis de l’histoire
Coluche, la farce tranquille
Mercredi 25 avril à 20.45
Four Kisses, Ouistiti Ritter, 2001, coll. ARTE Magazine.
Les films de la semaine
Lola Montès
de Max Ophuls
Gadjo Dilo
Samedi 21 avril à 00.50
de Terry Gilliam et Terry Jones
Mardi 24 avril à 00.30
Un, deux, trois, soleil
Quatorze jours
à perpétuité
de Bertrand Blier
Dimanche 22 avril à 20.45
de Roland Suso Richter
Gadjo Dilo
Jeudi 26 avril à 20.45
de Tony Gatlif
Nos années
sauvages
Lundi 23 avril à 20.45
La nuit de la veille
de la Saint-Jean
de Wong Kar-wai
Jeudi 26 avril à 01.20
de Youri Ilienko
Les chevaux de feu
Lundi 23 avril à 22.30
et mercredi 25 avril à 01.20
Le cuisinier,
le voleur, sa femme
et son amant
Monty Python,
sacré Graal !
La belle histoire
de Claude Lelouch
de Sergueï Paradjanov
Vendredi 27 avril à 23.45
Mardi 24 avril à 15.55
Le cameraman
de Peter Greenaway
Quadrophenia
Vendredi 27 avril à 01.30
Lundi 23 avril à 00.10
et jeudi 26 avril à 16.55
de Franc Roddam
Mardi 24 avril à 22.40
d’Edward Sedgwick et Buster Keaton
samedi 21 avril
14.00
Lola
e magazine au féminin
Rediffusion du 3 avril 2001)
14.30
Dans la vallée
de l’Elbe
Rediffusion du 9 avril 2001)
15.15
Les enfants
de “Refus global”
17.25 Câble et satellite.
Court-circuit
(le magazine)
Rédaction en chef : Luc Lagier
Réalisation : Philippe Truffault
(France, 2001-1h30mn)
Coproduction : ARTE France, MK2TV
ARTE FRANCE
Rediffusion du 20 avril 2001)
16.30
Les 100 photos du siècle
Mai 68
Rediffusion du 13 mai 1998)
16.40
racks
Rediffusion du 20 avril 2001)
17.25
Court-circuit
le magazine)
Chaque samedi, le magazine du court
métrage. Au sommaire du n° 12 :
● Poche, de James Pilkington.
● Toujours, de Jophi Ries.
● Frissons anglais : à l’occasion de la sortie
en vidéo d’un programme de six courts
métrages “noirs” anglais, enquête sur une
programmation et une sortie en salles qui
ont réussi l’exploit de tenir l’affiche pendant
quatre mois en 1996.
● Tea Tattoo, de Robert Schmitz Gill.
19.00
Histoire parallèle
Chiffon rouge
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.00
Le dessous des cartes
20.15
Architectures
Les thermes de pierre
20.45
’aventure humaine
Documentaire de Peter Bardehle
Metropolis
22.40
Fiction
’envol
éléfilm d’Alex Pillai
23.50
Music Planet
Nick Cave
Straight to you
19.00
Histoire parallèle
Lola Montès
Rediffusion du 8 avril 2001)
02.45
Les 100 photos du siècle
Lady Di
Jacques Revel
Président de l’EHESS.
Dernières publications :
direction et présentation du
numéro
spécial
des
Annales, “Les mondes de
l’art” (1993), Jeux d’échelles - La micro-analyse à l’expérience (Seuil/Gallimard, 1996,
sous la direction de J. Revel), Une école
pour les sciences sociales - De la VI e section à l’École des hautes études en sciences
sociales (Cerf, 1996, sous la direction de J.
Revel et N. Wachtel), l’Ogre historien Autour de Jacques Le Goff (avec JeanClaude Schmitt, Gallimard, 1998), Fernand
Braudel et l’histoire (présenté par J. Revel,
Hachette Littératures, 1999).
20.00
Le dessous
des cartes
Semaine du 21 avril 1951
À chacun son Paris
Marc Ferro reçoit Jacques Revel
Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor
Réalisation : Frédéric Ramade (2001-10mn)
ARTE FRANCE
Une émission proposée par Louisette Neil
Réalisée par Didier Deleskiewicz (2001-50mn)
ARTE FRANCE
Montagne : y a-t-il
un déterminisme géographique ?
En partenariat avec
Documentaire de Nanni Jacobson
00.50
En parallèle : – À Paris, document soviétique
(1947, extrait, Arkeion). – Damals in Paris,
extrait du film de Kurt Balhaus (1956,
Propress Film, Allemagne de l’Est). – Un
Américain à Paris, extrait du film de Vincente
Minelli (1951, Alpa Média). – Les Oubliés,
extrait du film de Peter Dreessen (1956,
Mazan Film, Allemagne de l’Ouest). – Sous
le ciel de Paris, extrait du film de Julien
Duvivier (1951, Les Films Ariane). – Cartes
postales de Paris, extrait du film d’Alex
Strasser (1951, Pathé).
● Chiffon
rouge , moyen métrage de
Lodewijk Crijns.
Les porte-avions
21.40
nements (Pathé). – Le banquet de 2 000
vieux Parisiens (Gaumont). – Paris a 2 000
ans (NDW, Allemagne de l’Ouest).
N° 611
Paris a 2 000 ans, nous dit-on. Mais une fois
énoncés les lieux communs sur Paris (ses
fêtes, ses rues, son passé…), que retient-on
de Paris en 1951, six ans après la Seconde
Guerre mondiale et en pleine guerre froide ?
Placer les conflits à travers le monde systématiquement sur la carte montre qu’ils sont
situés d’abord en zone de montagnes. Y
aurait-il, pour une fois, déterminisme géographique ? À défaut d’apporter la totalité
de la réponse, le Dessous des cartes a
voulu creuser la question.
En partenariat avec
Rediffusion du 26 août 1998)
Actualités de la semaine :
– Paris a 2 000 ans (Paramount). – ChampsÉlysées : rétrospective sur les grands évé-
Le Dessous des cartes du 14 avril
a pour thème : “Eau : prospective 2025”.
20.15
Architectures
Dans les coulisses de l’aéronavale.
Les thermes de pierre
Documentaire de Richard Copans
(France, 2000-26mn)
Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici,
Le Centre Georges-Pompidou,
Direction de l’architecture et du patrimoine
ARTE FRANCE
Inédit
À Vals, les thermes imaginés par Peter
Zumthor mettent en scène l’eau, la pierre et
la lumière dans une expérience à la fois spirituelle et sensuelle.
À Vals-les-Bains, entre Zurich et Locarno, on
exploite depuis un siècle une eau qui jaillit
de la montagne à 29 °. Dans les années 90,
la fréquentation du complexe touristique et
thermal est en chute constante. La commune décide de construire un nouvel établissement et choisit le projet de Peter Zumthor.
Le bâtiment est d’abord un volume : un
parallélépipède qui semble à moitié enfoui
à flanc de montagne. De la route qui traverse le village, on ne voit qu’un grand mur qui
semble fait de pierres plates, avec de larges
ouvertures qui ressemblent à des failles. Si
l’on s’approche, les couches de gneiss –
cette pierre traditionnelle utilisée pour les
toits des chalets – se superposent par la
tranche, toutes identiques et de la même
épaisseur, et tracent des lignes horizontales
semblables. Une précision et une horlogerie
de pierre qui se développent sur des murs
de 60 mètres de long, à l’intérieur des
grands bains, le long des terrasses. Partout
la même pierre, comme le tissu unique d’une
expérience unique, soumis aux variations de
lumière et en même temps rassurant et
immuable.
20.45
Les porte-avions
Les porte-avions n’ont cessé de se moderniser
depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce sont
aujourd’hui de véritables villes flottantes, bourrées
de technologie. Peter Bardehle retrace leur histoire
à l’aide d’archives militaires et présente la vie
quotidienne de l’équipage du Charles-de-Gaulle.
Documentaire de Peter Bardehle
(Allemagne, 1999-53mn)
NDR
(Rediffusion du 18 septembre 1999)
Véritables villes flottantes, les porte-avions
abritent plusieurs centaines d’habitants qui
vivent en autarcie complète. Au lieu d’atterrir sur 2 kilomètres de ciment, les pilotes
s’exercent à se poser sur les 80 mètres de
pont à 240 km/h ! Pour les superpuissances
mondiales, ces aéroports mobiles sont
devenus une composante militaire incontournable. Le récent conflit au Kosovo en est
une nouvelle preuve : en cas de crise internationale, les porte-avions font partie des
cartes maîtresses d’une nation.
Pour la seule
année 1999,
le budget consacré
au Charles-de-Gaulle
s’élève à 1,3 milliard
de francs...
Monstres de guerre
L’architecture de Peter Zumthor crée un monde
où tous les sens sont sollicités.
Le rôle actuel des porte-avions est illustré
par la présentation du Charles-de-Gaulle, le
bâtiment nucléaire français entré en service
en 2001. Les témoignages des équipes à
bord, dont l’amiral Oudot de Dainville, du
commandant du Charles-de-Gaulle Wilmot
Roussel, du vétéran de l’US Navy Hector
Giannasca et du pilote Pierre Vaudier nous
permettent de mieux comprendre le rôle
stratégique, militaire et politique de ces
géants des mers, dont la construction et
l’entretien coûtent des milliards de francs...
samedi 21 avril
21.40
Metropolis
Magazine culturel européen
(Allemagne, 2001-59mn)
ARD/SWR
● Instruments
Un très joli premier
film sur l’adolescence,
l’appartenance
culturelle et le schisme
que vit la première
génération d’enfants
d’immigrés.
de musique du monde
Un moine tibétain avec un coquillage sonore, de jeunes Zoulous d’Afrique du Sud
tapant sur des bambous ou un joueur de
sarangi à Jodhpur, voilà quelques-unes des
236 photos en couleur rassemblées dans
l’ouvrage Instruments de musiques du
monde (La Martinière, 2000). Ethnologue et
musicienne, Lucie Rault y décrit les rapports
étroits qui lient les hommes et leurs instruments de musique.
22.40
L’envol
● Art
culinaire :
“Slow food” dans le Piémont
En choisissant l’escargot comme emblème,
“Slow Food” annonce la couleur. Ce mouvement fondé en 1986 en Italie s’est fixé
comme but la redécouverte du goût et
comme règles la qualité des ingrédients et
la préparation des mets dans le respect de
la nature.
● Architecture : Zaha Hadid
au musée d’Art de Wolfsburg
En décidant de construire un “Science
Center”, la ville de Wolfsburg a voulu se
démarquer de sa réputation de “ville de la
voiture”. Le bâtiment n’existe pour l’instant
que sous forme de maquettes et d’images
de synthèse ; on peut toutefois en avoir un
avant-goût grâce au hall d’accueil du musée
d’Art de Wolfsburg. Comme le futur Centre,
celui-ci a été conçu par l’architecte londonienne d’origine irakienne Zaha M. Hadid,
championne du monde de l’architecture
déconstructiviste.
Mina Anwar
Dans la banlieue
de Manchester,
Shikha, jeune Bengali
de 17 ans, vit une
histoire passionnelle
avec un lycéen
musulman. Lorsqu’il
apprend l’existence
de cette relation,
son père entre
dans une rage folle.
Soutenue par sa mère,
la jeune fille s’enfuit
à Londres...
(Flight)
Téléfilm d’Alex Pillai
(Royaume-Uni, 1997-1h10mn) - VF
Scénario : Tanika Gupta
Avec : Roshan Seth (Baba), Mina Anwar
(Shikha), Shaheen Khan (Ma), Kulvinder Ghir
(Anil), Michelle Kent (Indrani), Sarah Patel
(Sharmila), Bhasker Patel (Nitai)
Photographie : Mike Spragg
Son : Giancarlo Dellapina
Coproduction : BBC, Hindi Pictures
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 9 avril 1999)
Fipa d’argent 1998
Shikha a 17 ans. D’origine bengali, elle vit à
Accrington, dans la banlieue de Manchester.
Elle est l’aînée de trois sœurs. Son père,
Baba, handicapé depuis un accident de travail, n’a d’yeux que pour elle. Un ami de son
père, Amil, chauffeur de taxi, est amoureux
de Shikha. Mais la jeune femme le dédaigne.
Elle vit une relation passionnée et secrète
avec un élève musulman de son lycée. Amil,
qui se doute de quelque chose, les surprend. Le père entre alors dans une rage froide : il laisse Amil rouer de coups sa fille, puis
l’enferme dans sa chambre. Plus question
pour elle d’intégrer l’université. Au contraire,
on va lui trouver un bon mari. Mais la mère
de Shikha, qui souffre depuis longtemps de
la tyrannie qu’exerce son mari, décide de l’aider. Elle lui donne l’argent nécessaire pour
23.50 Music Planet.
Nick Cave
Straight to you
Le premier
portrait autorisé
Documentaire de Nanni Jacobson
(Allemagne, 1994-52mn)
Production : MME Films
ZDF
(Rediffusion du 6 février 1999)
de Nick Cave,
chanteur
(“Henry’s Son”),
acteur
(les Ailes du désir)
et poète
(King Ink,
éd. Le Serpent
à Plumes).
Archives rares,
concerts
et entretiens avec
un génial outsider.
Portrait d’une figure culte du rock contemporain. Du blues vaudou au succès pop, de
Birthday Party à Kylie Minogue, rencontre
avec le lyrisme sombre d’un authentique
écorché vif.
Depuis le début de sa carrière, l’éminence
noire australienne Nick Cave est une figure
culte bien au-delà des frontières de son
pays. Entre kitsch et grand art, incantations
vaudoues et romantisme noir, ses chansons
surprennent et envoûtent. Mais Nick Cave
n’est pas seulement chanteur et compositeur, il écrit aussi des poèmes et des pièces
de théâtre, joue au cinéma et compose des
musiques de film.
partir à Londres ainsi que l’adresse d’un refuge pour femmes en détresse...
Partir un jour
L’Envol a été produit par Hindi Pictures, une
société travaillant avec un département de
la BBC sans équivalent dans une télévision
publique puisqu’il s’intéresse uniquement
aux populations étrangères résidant en
Grande-Bretagne. Toutefois, même si l’histoire de Shikha illustre bien ce que vivent les
jeunes filles d’origine indienne à Manchester,
“il s’agit plutôt de montrer comment une
famille en apparence heureuse peut se
désintégrer ; et combien les relations entre
un père et sa fille peuvent être à la fois fortes
et destructrices”, explique Tanika Gupta. Si
l’Envol tient ses promesses, c’est largement
grâce à l’interprétation de ses deux principaux acteurs. Roshan Seth (Baba) campe
un chef de famille qui construit sa propre prison. À la fois tyrannique et aimant, incapable
de comprendre le besoin d’émancipation de
sa fille, il perd le contrôle de lui-même,
entraînant toute la famille dans son isolement. Mina Anwar (Shikha), qui a elle-même
vécu à Accrington, joue avec beaucoup de
retenue son personnage de jeune femme
partagée entre deux cultures, obligée de
rompre avec son père. Alex Pillai, dont c’est
le premier long métrage, a très bien su
exploiter la force de ces deux acteurs dans
une mise en scène d’une grande sobriété,
qui laisse leur force d’expression aux nondits, aux regards et aux silences.
Tourné en 1994 en coopération avec l’artiste, ce documentaire retrace les grandes
étapes de sa carrière. De très rares archives
de 1977 avec le groupe The Birthday Party
qui l’a révélé, des interviews, des extraits de
concerts et de films où il a joué résument
l’histoire de sa vie, mais aussi les quinze
années de succès avec son groupe The Bad
Seeds. Tourné en Allemagne, au Brésil et en
Angleterre, où Nick Cave travaille désormais, le documentaire donne aussi la parole
à ses amis comme à ses intimes, Blixa
Bargeld, Mick Harvey et Wim Wenders.
dimanche 22 avril
14.00
oilà l’Europe !
Rediffusion du 31 mars 2001)
14.30
oyages, voyages
Bali
Rediffusion du 19 avril 2001)
15.15
Le jeûne
19.00 Maestro.
José Cura chante
et dirige Verdi
Avec le London Symphony Orchestra
placé sous la direction de Pier Giorgio Morandi
Réalisation : Jonathan Fullford (2001-43mn)
ZDF
Rediffusion du 12 avril 2001)
vaut une renommée internationale. Après
avoir remporté la Placido Domingo
International Vocal Competition en 1994, il
voit arriver des offres d’engagement de
toutes les grandes maisons.
L’hommage à Verdi continue sur ARTE !
Rendez-vous la semaine prochaine
dans “Maestro”, pour Viva Verdi,
musicien populaire.
En partenariat avec
16.45
Architectures
’école de Siza
20.15
Cartoon Factory
Rediffusion du 14 acril 2001)
17.15
Un suspect idéal
Rediffusion du 20 avril 2001)
Série de dessins animés
(2000-26mn)
ARTE G.E.I.E.
19.00
Maestro
José Cura chante
et dirige Verdi
Dix-sept épisodes inédits de dessins animés américains des années 30.
Réalisation : Jonathan Fullford
19.45
Newman’s Laugh-O-Grams
Météo
(1920, “Augh-O-Grams”)
19.50
Le premier dessin animé de Walt Disney.
ARTE Info
20.15
Nurse Maid
Cartoon Factory
(1932, “Flip the Frog”)
Série de dessins animés
José Cura
20.45-01.20
Thema
Marseille,
d’ici et d’ailleurs
20.45
Film
Un, deux, trois, soleil
ilm de Bertrand Blier
22.25
Baria et le grand
mariage
Documentaire de Manu
Bonmariage
00.00
(PDC : 23.55)
Marseille
ous les parfums
du monde
Documentaire de Charles Castella
00.45
(PDC : 00.40)
Cours Belsunce
Moyen métrage d’Augustin Burger
01.20
(PDC : 01.15)
Metropolis
Rediffusion du 21 avril 2001)
02.20
Il a tout du “latin lover”. Tour à tour ténor,
chef d’orchestre ou compositeur, José Cura
exalte le public des salles d’opéra et de
concert du monde entier par la puissance et
la force expressive de sa voix.
Au Barbican Center à Londres en février
2001, José Cura manie pour la première fois
la baguette en public et dirige le London
Symphony Orchestra aux côtés de Pier
Giorgio Morandi, tout au long d’un programme composé d’extraits et d’arias de
Nabucco, Il Corsaro, Ernani et Aïda. Le duo
avec la soprano italienne Daniela Dessi
constitue indéniablement le temps fort de ce
concert exceptionnel, donné en hommage
à Verdi.
(PDC : 02.15)
Cartoon Factory
Rediffusion du 8 avril 2001)
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Flip, livreur de journaux malheureux, va se
reconvertir dans la garde d’enfants…
Boom, Boom
(1936, “Looney Tunes”)
José Cura
Né en 1962 à Rosario, en Argentine, José
Cura apprend tout d’abord la guitare et la
composition. Très vite, il chante dans le
chœur du Teatro Colón à Buenos Aires. Ce
n’est qu’à vingt ans qu’il commence – parallèlement à d’autres activités qu’il exerce
pour subvenir à ses besoins – à se vouer
plus intensément à l’opéra. Son interprétation magistrale d’Albert Gregor dans l’Affaire
Makropoulos de Janàcek en 1993 à Turin, lui
La guerre est déclarée. Beans et ses camarades, terrés dans leur tranchée, attendent
l’assaut de l’ennemi.
Superman in the Underground World
(1943, “Superman”)
Lois, Clark et un explorateur partent visiter
les catacombes…
20.45-01.20
Marseille, d’ici et d’ailleurs
Marseille, ville mosaïque, excessive, chaotique et généreuse…
Des cités Nord au cours Belsunce, du Vieux-Port aux îles Comores, ARTE
part à la rencontre de ces Marseillais qui conjuguent l’ici et l’ailleurs.
ARTE FRANCE
20.45 Film
Un, deux,
trois, soleil
Film de Bertrand Blier
(France, 1993-1h34mn)
Avec : Anouk Grinberg (Victorine
La Spada-Le Garrec), Marcello Mastroianni
(Constantin La Spada), Myriam Boyer (Danièla),
Olivier Martinez (Petit Paul), Jean-Michel Noirey
(Maurice Le Garrec), Claude Brasseur
(l’enfoiré), Jean-Pierre Marielle (le solitaire
généreux), Patrick Bouchitey (Marcel)
Image : Gérard De Battista
Décors : Théobald Meurisse, Jean-Jacques
Caziot, Georges Glon
Son : Pierre Befve, Paul Bertault
Montage : Claudine Merlin
Musique : Khaled, Anton Bruckner
Production : Gaumont, Ciné Valse,
France 3 Cinéma, Canal+
L’inoubliable rencontre entre Victorine (Anouk Grinberg)
et Maurice, son “futur mari” (Jean-Michel Noirey, de dos).
d’un numéro, comme en prison.
Un jour, elle rencontre Maurice,
son futur mari, dans un train de
banlieue désert. Ils auront deux
enfants, deux de plus perdus
dans la cité…
Au pays des merveilles…
César de la meilleure musique de film
en 1994
Une adolescente aspire à une vie meilleure
dans la banlieue de Marseille. Entre rêve et
réalité, une fable lumineuse sur les dérives
simples de l’imaginaire enfantin.
Victorine a grandi dans la banlieue de
Marseille entre terrains vagues et HLM. Née
d’un père grec accro au pastis et d’une mère
oppressive qui débloque, elle a besoin d’affection et rêve de changer de vie. Avec,
pour commencer, une nouvelle maman.
Gladys, Africaine bien en chair, femme de
CRS, lui donnerait tout l’amour dont elle a
besoin. Un premier homme ensuite. Petit
Paul, spécialiste de l’amour, lui apprendrait
toutes ces choses-là. Victorine aimerait bien
changer de quotidien aussi, loin de tous ces
bâtiments et de toutes ces portes frappées
“En banlieue, les petits enfants
ont besoin de changer de maman.”
“Un, deux, trois, soleil. On ne
bouge plus !” Entre rêve et réalité, Bertrand Blier a su immortaliser à merveille le thème de la fantasmagorie enfantine dans un film bleu comme
l’azur. Le réalisateur des Valseuses, connu
pour ses effets d’écriture, crée la confusion
des genres dans une tentative plutôt réussie
de distanciation temporelle où l’imaginaire
prend souvent le dessus sur la réalité. Une
réalité où l’enfance n’a pas d’âge. Danièla
(Myriam Boyer), la mère de Victorine (Anouk
Grinberg), vacille entre lucidité adulte et
délire puéril – “Je peux très bien mourir si je
veux !”. Son père, Constantin (Marcello
Mastroianni), est quant à lui bien incapable
de rentrer chez lui après sa pause pastis
quotidienne – “Je suis un homme qui ne trouve jamais sa maison”. Le film joue sur les
●●●
dimanche 22 avril
Marseille,
d’ici et d’ailleurs
●●●
thèmes de l’absurde et du dérèglement de
tous les sens, cher à Rimbaud. En toile de
fond, deux personnages hallucinants :
Claude Brasseur, l’enfoiré maniaque au 22
long rifle, prêt à tuer pour son magnétoscope, et Jean-Pierre Marielle, solitaire généreux, accueillant à bras ouverts le premier
cambrioleur venu (Petit Paul en l’occurrence,
qui, comme toutes les personnes qu’on
aime, ne mourra pas). Une brochette d’acteurs décalés dans un film gorgé de soleil.
L’amour, la liberté,
la soumission,
la dot, la virginité…
autant
de questions que
la jeune Baria
doit affronter.
“Il était une fois Baria,
jeune fille des îles
Comores, née
à Marseille. Elle vivait
avec ses copines
de lycée dans la joie
et les peines liées
à l’insouciance
de l’adolescence.
22.25
Baria
et le grand mariage
Documentaire de Manu Bonmariage
(France, 2001-1h22mn)
Coproduction : ARTE France, Les Films à Lou,
Nota Bene, RTBF, Wallonie Image Production
Elle nourrissait le secret
espoir d’y trouver l’élu
de son cœur. Nous, gens
d’Occident, partageons
volontiers son désir
légitime, ignorant
que peut-être là-bas
la tradition la brime…”
Baria est une Comorienne de dix-sept ans
qui vit à Marseille. Elle a été promise en
mariage, avant sa naissance, à un homme
de son village… Entre conte et cinéma-vérité, un film tissé d’émotions sur une jeune
fille partagée entre l’affirmation de son indépendance et le respect de la tradition.
Baria, une Comorienne de dix-sept ans, vit à
Marseille avec sa famille. Elle a été promise
en mariage, avant sa naissance, à un
homme de son village.
L’homme, Maoulida, cuisinier
dans un restaurant de Nice, est
âgé de 34 ans. Les promis font
connaissance. Baria suit des
cours de vente dans un centre
de formation professionnelle.
Ses amis de classe la pressent
de questions. En apparence,
Baria est une jeune fille comme
les autres. Elle va danser dans
les discothèques et s’habille
comme tous les jeunes de son
âge. Les interrogations tournent
autour de la contradiction entre
cette union et l’idéal amoureux des adolescents. Une contradiction qui existe également au sein de la famille, avec plus ou
moins d’intensité. On découvre peu à peu
l’importance du “grand mariage”, cérémonie
qui assure à l’homme un rang au sein de la
communauté comorienne. C’est le rite fondateur du groupe, où la femme est soumise.
Baria vit ses derniers instants de liberté à
Marseille. Elle voit ses amis, rend visite à un
petit ami de son âge à Paris. Le jour fatidique
arrive. La fête a lieu aux Comores, dans le
village natal de Maoulida. Accueilli comme
un héros, il offre une fête de neuf jours à la
communauté. Baria, le corps huilé, le visage
peint, est cloîtrée dans sa chambre pendant
les festivités, comme le veut la tradition. Sa
sœur l’initie à son nouveau statut : servir et
honorer l’homme. Le lendemain de la nuit de
noces, les femmes du village chantent la virginité de Baria, qui s’interroge silencieusement sur le prix à payer pour garder sa place
au sein de la communauté.
00.00
Marseille
Tous les parfums du monde
Documentaire de Charles Castella
(France, 2000-43mn)
Dans la collection “Voyages, voyages”
Coproduction : ARTE France, Arcapix
(Rediffusion du 22 février 2001)
Rencontre avec une ville, une enfance et le
boxeur Yacine Kingbo – 22 combats et 20
victoires dont 12 par KO !
Charles Castella, l’enfant de Marseille, retrouve sa ville : une ville anarchique, une ville de
tous les contraires, mais aussi une ville où
l’on prend le temps de vivre et de se rencontrer. Il y a Gérard, son ami de toujours, dont
les dessins lui font retrouver les saveurs de
son enfance. Il y a Georges, énervé et
joyeux, qui ne sait vivre que dehors et qui n’a
“pas lu un livre de toute sa p… de vie”. Il y a
Yacine Kingbo, le boxeur, dont tout un quartier espère la victoire lors des Rencontres
internationales de boxe où il doit affronter le
Finlandais Tony Halme. Bien sûr, il y a la zone
commerciale qui s’étend derrière la ville, les
usines de l’étang de Berre et leurs fumées
toxiques… Mais les gosses sautent toujours
dans l’eau du port, le mistral joue toujours
avec les jupes des filles, et Notre-Dame-dela-Garde continue à veiller sur la ville.
00.45
Cours Belsunce
Moyen métrage d’Augustin Burger
(France, 1999-32mn)
Scénario : Augustin Burger
et Joseph Guinvarc’h
Avec : Nassim Kaddour (Djamel),
Mostefa Stiti (Hocine), Axel Aïdan (Karim),
Kawther Fadel (Assia), Lucien Layani
(le vieux juif), Abel Jefri (Slimane)…
Image : Michel Dunan
Son : Moustapha Delleci
Production : Les Films du Poisson
L’apprentissage de la ville et de l’exil par un
jeune Algérien de huit ans, tout frais débarqué à Marseille. Une tranche de vie peinte
avec justesse.
Laissant en Algérie une mère apeurée, un
père islamiste et fugitif, le petit Djamel, âgé
de huit ans, débarque pour la première fois
à Marseille chez son oncle Hocine. En attendant d’être inscrit à l’école, l’enfant aide
celui-ci dans son café. Il découvre avec
envie les livres de classe de sa cousine
Assia, arpente les rues du quartier, fréquente Karim, un jeune voyou auquel il voudrait
ressembler. Djamel porte en lui, invisible et
douloureux bagage, l’absence de son père.
Seule trace de cette figure évanouie, une
carte postale avec, griffonnés au dos,
quelques mots en arabe…
Djamel (Nassim Kaddour)
et sa cousine Assia
(Kawther Fadel).
Blessures secrètes
Il y a l’oncle Hocine, personnage haut en
couleur, à la fois sympathique et repoussant,
qui exprime à lui seul tous les pièges et
toutes les séductions de l’immigration. Il y a
Assia, la cousine espiègle qui ne parle pas
un mot d’arabe. Il y a Karim, jeune truand et
brillant causeur qui se donne l’illusion d’avoir
rompu tous les liens avec l’Algérie. Et il y a
le petit peuple du cours Belsunce, cœur du
quartier immigré de la ville : le vendeur de
cassettes maghrébin, le marchand de
chaussures juif, le marabout africain, les
mêmes en joueurs de cartes… Mais il y a
également ceux qui sont restés au pays, de
l’autre côté de la mer, qui peuplent la mémoire de Djamel ou celle de ses proches. De
ceux-là, on apprend parfois les nouvelles
tragiques à la radio – informations
effrayantes et incompréhensibles qui
réveillent les blessures secrètes de l’exil. Par
touches rapides, allant droit à l’essentiel, ce
film dépeint avec réalisme une tranche de
vie marseillaise, chacun des personnages
portant avec lui l’ombre du réfugié ou de
l’émigré qu’il est ou qu’il a été.
“C’est tous
des cinglés au bled…
Franchement, minot,
le cours Belsunce,
c’est quand même
mieux !” (Karim)
lundi 23 avril
14.00
19.50
ARTE Info
Cuisines des terroirs
allonie
Rediffusion du 1er avril 2001)
L’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
(2001-25mn)
ARTE G.E.I.E.
14.30
Biographies
Michel Friedman
Rediffusion du 5 avril 2001)
Tous les jours de la semaine, de 19.50 à
20.15, l’information est à l’honneur avec
ARTE Info. En première partie, l’actualité
internationale du jour tout en images. En
seconde partie, l’information se décline au
futur : il ne s’agit pas tant d’expliquer les
événements d’hier que de comprendre les
enjeux de demain.
15.15
Metropolis
Rediffusion du 21 avril 2001)
16.15
Nick Cave
Rediffusion du 21 avril 2001)
17.20
Happy Together
Rediffusion du 13 avril 2001)
19.00
20.15 Reportage.
Saumon
sauce dioxine
Nature
Nucléaire :
s poubelles débordent
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
Saumon sauce dioxine
20.45
Cinéma
Gadjo Dilo
ilm de Tony Gatlif
22.25
Court-circuit-1re partie
Duel
22.30
Cinéma
La nuit de la veille
de la Saint-Jean
ilm de Youri Ilienko
23.40
Court-circuit - 2 e partie
Pas de printemps
pour Elsie
Niveau 9
00.10
Le cuisinier, le voleur,
a femme et son amant
Rediffusion du 12 avril 2001)
02.10
a maison de Bordeaux
Rediffusion du 7 avril 2001)
02.30
Les 100 photos du siècle
omoko dans son bain
Rediffusion du 22 juillet 1998)
19.00 Nature.
Nucléaire :
les poubelles
débordent
Documentaire de Nicola von Oppel
et Dethlev Cordts (Allemagne, 1999-43mn)
ZDF
(Rediffusion du 11 octobre 1999)
À ce jour, aucune solution probante n’a été
trouvée en matière de gestion des déchets
radioactifs.
L’industrie nucléaire, dont le but premier était
de fabriquer des bombes, a été confrontée
au problème des déchets radioactifs dès la
fin de la guerre froide. Quand on détruit des
stocks d’armes nucléaires, on récupère
préalablement le plutonium qu’elles contiennent. En Russie, des entreprises allemandes
et françaises fabriquent une nouvelle génération de barres combustibles selon des
techniques formellement interdites en
Europe de l’Ouest... Les réalisateurs présentent la situation actuelle de l’industrie atomique en Europe et aux États-Unis. Puis ils
nous emmènent en Sibérie, où les infrastructures nucléaires secrètes d’autrefois
devraient bientôt héberger – contre nos
devises – les déchets radioactifs que nous
ne pouvons plus stocker chez nous...
Rectificatif : c’est le documentaire
L’Est sauvage - Le parc national
de Vilsandi en Estonie, de Bernd Niestroj
et Jürgen Rehberg, qui sera diffusé
dans “Nature” le 9 avril à 19.00.
Réalisation : Cécile Allegra,
Cecilia Gabizon et Marc Garmirian
(2001-26mn)
Coproduction : ARTE, Agence Capa
ARTE G.E.I.E.
Les Européens n’ont pas fini de scruter le
fond de leur assiette… Après le scandale de
la vache folle, les inquiétudes liées aux
OGM et à la fièvre aphteuse, c’est le saumon d’Écosse qui devrait à son tour semer
le trouble chez les consommateurs.
Reconnu comme l’un des meilleurs au
monde, le saumon d’Écosse aurait un taux
de dioxine anormalement élevé, selon le
rapport d’une biologiste britannique établi
en janvier 2001. Un rapport qui provoque
un scandale. Tandis que les experts diagnostiquent les causes – les saumons d’Écosse sont nourris de petits poissons de la
mer Baltique contaminés par cette substance cancérigène concentrée dans leur
graisse –, les producteurs écossais incriminés démentent la toxicité de la dioxine. Il
faut dire que le saumon est un enjeu économique majeur pour la région. 370 fermes
en vivent. Il représente 40 % des exportations alimentaires, et 6 500 emplois dont la
majorité dans des zones rurales autrement
vouées à la désertification.
20.45 Gadjo Dilo
Subjugué par la voix
d’une mystérieuse
chanteuse tsigane dont
il ne connaît que le nom,
Stéphane, un jeune
Français, part à la
recherche de son égérie
en pleine campagne
roumaine. Un milieu cher
à Tony Gatlif, filmé
plus vrai que nature.
Film de Tony Gatlif
(France, 1997-1h37mn)
Scénario : Tony Gatlif
Avec : Romain Duris (Stéphane), Rona Hartner
(Sabina), Izidor Serban (Izidor), Ovidiu Balan
(Sami), Dan Astileanu (Dimitriu), Valentin
Teodosiu (Denech), Florin Moldovan (Adriani),
Mandra Ramcu (Mandra)
Image : Eric Guichard
Montage : Monique Dartonne
Musique : Tony Gatlif
Son : Nicolas Naegelen
Coproduction : Princes Films, Canal+, Centre
National de la Cinématographie, SACEM
ARTE FRANCE
César 1998 de la meilleure musique
Il ne l’a jamais vue. Et pourtant il n’a d’yeux
que pour elle. Stéphane est sur les routes
enneigées de Roumanie avec une seule
idée en tête : rencontrer Nora Luca, une
chanteuse tsigane dont il ne possède
qu’une cassette – celle que son père écoutait inlassablement juste avant de mourir.
Après des heures de marche dans le froid,
Stéphane arrive de nuit dans un village
désert ou il est accueilli avec quelques
verres de vodka par Izidor. Malgré la barrière de la langue, le courant passe bien entre
le jeune Français et le vieux Tsigane, d’autant qu’Izidor connaît Nora Luca.
Complètement saouls, les deux hommes
s’endorment chez Izidor. Mais au réveil, c’est
la panique dans le village. Qui est ce gadjo
(“étranger”) hirsute aux chaussures trouées
qui a dormi dans le lit d’Izidor ? Un voleur
de poules ? Le vieillard prend immédiatement le jeune Français sous son aile.
Stéphane est là pour apprendre leur langue,
le romanès, et Izidor sera son professeur...
Izidor (Izidor Serban), l’homme
qui a cinq cordes à son violon,
devient le complice et le mentor
de Stéphane (Romain Duris).
En partenariat avec
La bohème
Dans le dernier volet de son triptyque sur les
Tsiganes (après les Princes et Latcho Drom),
Tony Gatlif a eu envie de “tout dire”. Tout sur
la culture tsigane – et sur la poésie de l’inattendu offerte par un casting de non-professionnels pour la plupart. À commencer par
Izidor, drôlement émouvant dans son rôle de
père adoptif, désespéré de savoir son fils en
prison et tout heureux de trouver en
Stéphane ce garçon qui lui manque tant.
Musicien de formation, Izidor Serban gagne
sa vie en jouant pour les fêtes de village
avec son groupe, “le meilleur du monde”.
C’est cette conviction du désespoir qui
donne tout son sens poétique à Gadjo Dilo.
Au-delà des mots, le film raconte l’histoire
d’un choc et d’une entente rare entre deux
cultures : Stéphane et Izidor ne parlent respectivement ni le romanès ni le français,
mais qu’importe ! Sur le tournage, l’ambiance est à la détente et le film s’en ressent. Tout
est dit dans un langage cru, sans tabous ni
complexes. Le film a été tourné à Baltani, un
ghetto à 60 kilomètres de Bucarest où les
gens n’ont peur de rien. “Si on leur coupe
l’électricité, ils se branchent directement sur
un pylône, comme je le montre dans le film”,
explique Tony Gatlif. Du coup, les conseillers
techniques du réalisateur n’ont été autres
que les habitants du village…
Vengo,
le dernier film
de Tony Gatlif,
est édité
par ARTE Vidéo.
lundi 23 avril
22.25
Court-circuit - 1 re partie
Duel
Court métrage de Jean-Loup Hubert
(France, 1999-5mn)
Avec : Jeanne Rosa, Sébastien Tavel
Image : Pascal Caubère
Son : Jean-Paul Guirado
Montage : Caroline Chatriot
Production : Les Films du Poisson
ARTE FRANCE
Sélection Clermont-Ferrand 2000
Sélection “Talents Cannes 1999”
de l’ADAMI
Par l’auteur du Grand Chemin.
Un jeune couple se laisse prendre au jeu risqué de la vérité par l’intermédiaire d’une
caméra vidéo.
Piotr a passé un pacte
avec l’esprit malin…
Un film magique du grand
réalisateur ukrainien
Youri Ilienko.
22.30
La nuit de la veille
de la Saint-Jean
(Wetscher Nakanune Ivan Kupala)
Film de Youri Ilienko
(URSS, 1968-1h09mn) - VOSTF
Scénario : Youri Ilienko, d’après Nicolaï Gogol
Avec : Larissa Kadotchnikova (Pidorka),
Boris Chmielnitzki (Piotr),
Evgueni Fridman (Bassavrouk)
Image : Vadim Iljenko
Montage : Nataly Pishchikova
Musique : Leonide Grabowski
Production : Dovchenko Studio (Kiev)
ZDF
Dans la lignée du cinéaste Sergueï
Paradjanov, un film inspiré d’une légende
populaire ukrainienne reprise par Gogol.
Piotr, paysan pauvre, voudrait épouser la
belle Pidorka, dont le père est très riche.
Piotr accepte de passer un pacte avec
Bassavrouk, un sinistre personnage qui
pourrait bien être le diable : si Piotr tue pour
lui un enfant la veille de la Saint-Jean, sa fortune sera faite...
L’école poétique
Ce film allie avec subtilité mythes paysans,
délires surréalistes, imaginaire slave, “slapstick” à la Buster Keaton, idées d’avantgarde et critique codée du système sovié-
tique. Il tomba sous le coup de la censure
et ne sortit que vingt ans après sa réalisation. La Nuit de la veille de la Saint-Jean est
l’un des exemples les plus réussis de “l’école poétique” du cinéma ukrainien.
Youri Ilienko
Né en 1936 en Ukraine, le cinéaste, cameraman et scénariste Youri Ilienko a suivi la
formation de la prestigieuse École de cinéma de Moscou, dont il sort en 1961. Il travaille d’abord pour les studios Yalta Films
puis à partir de 1963 pour les studios
Dovchenko à Kiev, où il collabore notamment avec Sergueï Paradjanov. Ses deux
premiers films sont censurés et il lui faut
attendre la perestroïka de Gorbatchev pour
enfin pouvoir les montrer. Son dernier film,
le Lac des cygnes, a reçu le prix de la
FIPRESCI à Cannes en 1999. Il travaille
actuellement à la réalisation d‘une grande
fresque historique.
Un documentaire consacré
à Youri Ilienko est diffusé
dans “Profil” mercredi à 00.20.
Les chevaux de feu,
de Sergueï Paradjanov,
est diffusé vendredi à 23.45.
Fax
23.40
Court-circuit - 2 e partie
Pas de printemps
pour Elsie
Le dernier
secret de Hitchcock
Court métrage de Birgit Lehmann
(Allemagne, 1999-28mn) - VOSTF
Image : Vita Spieß
Montage : Birgit Lehmann, Maria Wippel
Son : Irmgard Ammer
Musique : Thimo Dörrhöfer
Production : Gehrisch Filmproduction GmbH
ZDF
Nommé pour le Prix du meilleur
court métrage allemand 2000
Prix Murnau 2000
On pensait tout savoir sur Hitchcock...
Le génial cinéaste n’a jamais révélé facilement les noms de ceux ou de celles qui
l’avaient influencé. Or, il semblerait que la rencontre d’une certaine Elsie Eiermann dans
une petite ville de Thuringe l’ait profondément
marqué et soit à l’origine de Psychose. Birgit
Lehmann nous emmène à Auerstedt et
retrouve des témoins de cette rencontre riche
de conséquences. Le suspense est bien évidemment au rendez-vous…
Niveau 9
Court métrage de Maren Ade
(Allemagne, 2000-15mn) - VOSTF
Avec : Laura Tonke (Nina),
Frank Giering (Gregor)
Image : Natalie Wiedemann
Musique : Ina Siefert
Montage : Adam Hussey
Production : Janine Jackowski
Prix Max-Ophüls du meilleur court
métrage au Festival de Sarrebruck 2001
Après plusieurs années passées sans se
voir, Nina et Gregor se retrouvent lors d’une
soirée. Ils en sont ravis, flirtent et devisent
gaiement. Sortis en quête d’un distributeur
de cigarettes, ils passent par un parking
désert. Gregor se fait soudain pressant et
Nina lui impose un jeu pour désamorcer la
situation.
Nomination
du directoire
d’ARTE France
Le conseil de surveillance d’ARTE
France, qui s’est réuni le 20 mars
à Paris, vient de procéder à
la nomination du directoire d’ARTE
France pour une durée de cinq
ans. Il comporte quatre membres
● Jérôme Clément
a été reconduit dans ses fonctions
de président du directoire
d’ARTE France. Jérôme Clément
est également vice-président
d’ARTE G.E.I.E.
● Jean Rozat
a été nommé membre du directoir
et directeur général d’ARTE Franc
Jean Rozat conserve également
ses fonctions de directeur
des projets d’ARTE France.
● Hélène Font
a été nommée membre
du directoire et directrice générale
adjointe d’ARTE France.
Hélène Font, qui était secrétaire
générale d’ARTE France
et directrice du développement,
conserve ses fonctions
de directrice du développement.
● Michel Anthonioz
a été reconduit dans ses fonctions
de membre du directoire.
Michel Anthonioz est directeur
général adjoint d’ARTE France
et directeur des relations
internationales.
Le conseil de surveillance
du 15 décembre 2000
avait approuvé la modification
des statuts d’ARTE France
et décidé de porter à quatre
le nombre des membres
du directoire et de fixer la durée
de leur mandat à cinq ans.
part, Christian Vion
a été nommé secrétaire général
d’ARTE France. Il était secrétaire
général adjoint et directeur
financier.
● D’autre
mardi 24 avril
14.00
Hippocrate
Rediffusion du 2 avril 2001)
14.30
Et Dieu créa le mouton
Rediffusion du 16 avril 2001)
15.15
Architectures
Les thermes de pierre
19.00
Archimède
20.15 Reportage.
Voleurs de luxe
Magazine scientifique européen
de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,
Pierre Oscar Lévy, Hervé This, Gero von Boehm
(Allemagne, 2001-43mn)
ZDF
Réalisation : Susanne Gelhard
(2001-26mn)
Coproduction : ARTE, ZDF
ARTE G.E.I.E.
Rediffusion du 21 avril 2001)
● Lutte
15.45
Les 100 photos du siècle
La bataille d’Iwo Jima
Rediffusion du 11 mars 1998)
15.55
La belle histoire
Rediffusion du 16 avril 2001)
19.00
Archimède
Magazine scientifique européen
19.45
contre la cécité
Chacun connaît l’infarctus du myocarde,
mais il existe aussi une forme d’infarctus de
l’œil, c’est-à-dire de nécrose par obstruction
des vaisseaux, qui entraîne une perte subite
de la vision. Une équipe d’ophtalmologistes
de Fribourg a développé un protocole opératoire permettant de rétablir rapidement l’irrigation de l’œil.
● La
lumière qui soigne
Archimède montre comment la lumière et le
laser sont en train de modifier la recherche
et le système de santé publique.
Météo
19.50
ARTE Info
● Détection
20.15
Reportage
oleurs de luxe
Réalisation : Susanne Gelhard
20.45
La vie en face
Apparatchiks
et businessmen
Documentaire de Stan Neumann
21.40-00.30
Thema
aérienne des feux de forêt
Le Global Fire Monitoring Center a été créé
en 1998 à Fribourg pour améliorer la prévention des feux de forêt. On y recueille
données et observations sur les incendies
en cours et sur les régions menacées dans
toutes les parties du globe. Les chercheurs
étudient l’évolution des feux de forêt, leurs
conséquences et leurs rapports avec le climat et les conditions atmosphériques. Ils
publient une sorte de “carte météorologique du feu” consultable sur Internet.
Les années pop
● La
21.40
Pop art & Co
Documentaire de Ronan Pollès
22.40
Film
Quadrophenia
ilm de Franc Roddam
00.30
Monty Python,
sacré Graal !
Rediffusion du 15 avril 2001)
01.55
Kamikazes
Rediffusion du 18 avril 2001)
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
mouche, championne de bionique
Après avoir servi aux généticiens dans le
décryptage du patrimoine génétique, la
mouche – plus précisément la Drosophila
melanogaster – est aujourd’hui l’objet
d’études préféré des biologistes. Les
chercheurs du Centre de biologie de
Würzburg l’ont prise comme modèle pour
construire un robot autonome.
● Portrait
: Gabriele Schackert
Gabriele Schackert est professeur de neurochirurgie à l’université de Dresde et dirige
depuis 1993 le CHU de neurochirurgie de la
ville, ce qui en fait l’une des rares femmes
ayant accédé à un poste de direction dans
le domaine scientifique.
Confrontée à un vol massif de limousines,
la police polonaise traque les pirates de la
route qui n’hésitent pas à agresser les
conducteurs.
À Varsovie, le vol de limousines pourrait
presque s’apparenter à un sport national. En
1999, pas moins de 15 000 plaintes ont été
enregistrées. Et à une cadence régulière et
inquiétante. Toutes les 40 minutes, des véhicules de luxe comme des Mercedes, BMW,
Audi, changent de mains… Le système
d’alarme ultra sophistiqué dont sont pourvues ces voitures contribue à exciter l’imagination des voleurs. Pour corser l’affaire et
s’assurer du résultat final, ces derniers,
savamment organisés, n’hésitent pas à
recourir à la mise en scène d’accidents de
la route. Le conducteur, qui se voit alors
forcé de ralentir ou de sortir de son véhicule, est violemment agressé… Lasse de
défrayer la chronique, la police de Varsovie
a créé une cellule de lutte contre ces volsagressions. Une première en Europe.
Mercedes a joué le jeu en mettant à disposition quelques berlines de luxe. À l’intérieur,
un policier en civil, une caméra cachée, une
liaison satellite avec d’autres voitures de
police banalisées, destinées à prendre en
chasse et à arrêter les fuyards. Des efforts
encourageants : en 2000, une baisse de 4 %
des vols de voitures a été enregistrée…
20.45
Apparatchiks
et businessmen
Un voyage en Roumanie et dans l’ex-république soviétique de Moldavie, où ce que
l’on appelle “la transition” est un terme poli pour décrire le chaos économique et social
de l’ancien bloc socialiste. C’est aussi le temps des reconversions : des hommes
d’appareil en hommes d’affaires, des ouvriers socialistes en ouvriers capitalistes.
Documentaire de Stan Neumann
(France, 2000-52mn)
Coproduction : Les Films d’Ici, ARTE France,
RTBF, Domino Films
ARTE FRANCE
Parti à la rencontre des gagnants de l’ordre
nouveau (industriels, banquiers, hommes
d’affaires), Stan Neumann les interroge sur
leur conversion au capitalisme. D’une usine
de Moldavie destinée à l’assemblage d’ordinateurs, où les pièces en plastique sont
désormais transformées en pinces à linge,
jusqu’au grand centre commercial développé par un ancien directeur roumain du
ministère de la Construction, chacun
témoigne de son parcours. Récupération de
matériaux, recyclage de matériel agricole,
achat à moindre coût de terres aux paysans,
toutes les recettes de ces apprentis capitalistes leur ont permis de faire la transition…
De Marx au marché
“J’ai voulu voir comment c’est quand ça
commence, comment on passe de Marx au
Marché, comment une usine de missiles se
transforme en usine d’ouvre-boîtes, et des
ouvriers socialistes en ouvriers capitalistes.
Je suis allé dans deux pays voisins – la petite Moldavie, une ex-république de l’Union
En partenariat avec
et
soviétique, et la Roumanie,
dirigée jusqu’en 1990 par le
‘Danube de la Pensée’,
Nicolas Ceaucescu. J’ai
choisi de ne donner la parole qu’aux gagnants de
l’ordre nouveau, ceux qui, comme on dit làbas, ont ‘réussi à changer de mentalité’ –
industriels, banquiers, hommes d’affaires –
et de ne jamais quitter le terrain de l’économie, de ne rien filmer d’autre que leurs
usines, leurs machines et leurs gens de travail. Métamorphose des hommes, métamorphose des matières et des textures du
monde. Et menant le bal, l’ultime métamorphose, celle par laquelle tout ce qui existe
devient argent. Par delà l’étrangeté des
situations, les représentants de ce capitalisme tout frais, vorace et innocent comme un
nouveau-né, n’ont cessé de me renvoyer, à
la manière d’un miroir grossissant, une
image à peine déformée de nous-mêmes,
de notre propre passé et aussi, peut-être, de
notre très proche avenir.” (Stan Neumann)
La reconversion d’anciens
dirigeants de la banque
d’État dans une banque privée.
Apparatchiks
(hommes d’appareil) :
les maîtres des anciens
pays de l’Est socialiste.
Businessmen
(hommes d’affaires) :
les maîtres
des nouveaux pays
de l’Est capitaliste.
mardi 24 avril
Populaire, éphémère,
consommable, glamour…
le pop’art et son cortège d’images
stéréotypées ont révolutionné
le monde de l’art. À l’heure
où les produits fabriqués en série
et les publicités se multipliaient,
l’objet quotidien fait irruption dans
les œuvres. ARTE nous replonge
dans ce mouvement foisonnant
et tend l’oreille à sa cousine,
la pop music, à travers le film
culte des Who, Quadrophenia.
recyclage des déchets d’Arman, des expositions allemandes où l’art devient marchandise aux accumulations de produits de
consommation de Claes Oldenburg… le
vocable “pop’art” rassemble une diversité
d’approches et de médias. Quels que soient
les courants (Pop Art en Grande-Bretagne
et aux États-Unis, “Nouveau réalisme” en
France et “Réalisme capitaliste” en
Allemagne), ils ont en commun le rejet de
l’art dominant (basé sur la subjectivité) et la
fascination de la culture populaire, notamment des objets qui désormais font intrusion
dans les œuvres. Une révolution protéiforme
où se joue une dialectique entre l’époque et
son art, l’objet et son image.
Soirée proposée par Esther Hoffenberg
ARTE FRANCE
21.40
Pop art & Co
Documentaire de Renan Pollès
(France, 2001-56mn)
Coproduction : Lapsus, ARTE France, Centre
Georges-Pompidou, en association avec la
RTBF
Des collages aux happenings, panorama
d’un mouvement foisonnant et pluridisciplinaire qui révolutionna le monde de l’art.
Des collages de Richard Hamilton aux happenings de Jean-Jacques Lebel, des
fameuses boîtes de soupe de Warhol au
Allen Jones
Organisé autour des témoignages d’artistes
qui ont tenu un rôle durant cette période –
l’Américain James Rosenquist, les Anglais
Allen Jones et Peter Blake, les Français
Arman et Jacques Monory, l’Allemand Peter
Klasen – et des films d’époque avec
Hamilton, Warhol, Martial Raysse, ce film
tente de saisir le mouvement à son origine,
d’en suivre les ramifications et d’en questionner les enjeux idéologiques et esthétiques. Publicités, magazines, concerts de
musique pop, affiches et documents d’actualité jalonnent le récit de cette révolution
foisonnante qui exploita les ressources de
la nouvelle société capitaliste et marchande. Au cours de ce voyage dans les
méandres d’un courant artistique éphémère, empruntant certains effets formels au
pop’art (gros plan, répétition et ralenti), on
découvre des œuvres dont certaines sont
“Le pop’art est :
populaire (conçu
pour un grand public),
éphémère (solution
à court terme),
consommable
(facilement oublié),
bon marché, fabriqué
en série, jeune
(destiné aux jeunes),
spirituel, érotique,
fantaisiste, glamour,
lucratif. Ce n’est
qu’un début.”
(Richard Hamilton)
“pop’art”, le terme fait fortune. D’autant
qu’on le confond souvent avec la musique
pop qui, au même moment, triomphe, particulièrement dans l’Angleterre du “Swinging
London” et des Beatles. Fascinés par l’objet, son accumulation ou sa reproduction
maniaque et mécanique, inspirés par les
images triomphantes et stéréotypées (stars
du cinéma, idoles pop, héros de comics…)
ou par la femme moderne, les artistes de
cette époque revendiquent une création
impersonnelle et le rejet de la sacro-sainte
unicité et originalité de l’œuvre d’art. Du foisonnement épars auquel donne lieu ce mouvement ludique et provocateur et dont les
ramifications restent difficiles à définir, naît
une révolution culturelle sans précédent où
la frontière entre apologie et dénonciation de
la société de consommation est très fragile.
22.40 Film
Quadrophenia
Film de Franc Roddam
(Royaume-Uni, 1979-1h55mn) - VOSTF
Scénario : Dave Humphries,
Martin Stellman, Franc Roddam
D’après le double album des Who,
Quadrophenia (1973)
Avec : Phil Daniels (Jimmy),
Mark Winget (Dave), Leslie Ash (Steph),
Philip Davis (Chalky), Garry Cooper (Pete),
Toyah Wilcox (Monkey), Sting (Ace)
Image : Brian Tufano
Montage : Sean Barton, Mike Taylor
Production : Who Film
Jacques Monory
très familières, les happenings délirants de
Jean-Jacques Lebel, d’Oldenburg et de
Kaprow, et des extraits de films d’artistes,
notamment de Martial Raysse.
Le culte des images
Vers le milieu des années 50, Robert
Rauschenberg crée ses Combine Paintings,
mélange de peinture, de sculpture et
d’images de la culture populaire (magazine,
publicité…) tandis qu’à Londres, l’exposition
“This is Tomorrow” (“Voici demain”) de la
Whitechapel Gallery accueille un collage de
Hamilton où l’on découvre avec curiosité
une gigantesque sucette marquée “pop”.
C’est Lawrence Alloway, un critique partie
prenante de cette exposition, qui désigne
pour la première fois cette culture comme
popular art. Repris sous sa forme courte de
Une exposition
“Les années pop”
se tient au Centre
Georges-Pompidou,
à Paris, jusqu’au
18 juin 2001.
Adaptée du double album des Who, cette
chronique du “Swinging London” met en
scène un jeune Anglais en quête d’identité.
Un film culte sur une génération imprégnée
de culture populaire et de rhythm’n’ blues, à
la bande son éminemment jouissive.
Londres, 1964. Sur son scooter couvert
d’une dizaine de rétroviseurs et de phares,
Jimmy rejoint ses amis. Tous ces mods sont
vêtus de costumes ceintrés “à l’italienne” ;
les cheveux plaqués “à la française”, ils se
gavent d’amphétamines et dansent au rythme des standards northern soul, du
rhythm’n’ blues noir américain et de leur
hymne, “My Generation” des Who. Employé
au service courrier d’une agence de pub où
il glande et regarde les photos de top
models, en conflit constant avec ses
parents, Jimmy ne rêve que d’une chose :
●●●
mardi 24 avril
“People try to pull us
down (Talkin’ bout my
Generation) / Just
because we get around
(Talkin’ bout my
●●●
Generation) / (...) Why
retrouver ses copains, sillonner la ville à
scooter, bastonner du rocker, aller à la
fameuse rencontre Mods de Brighton et surtout séduire Steph, une jeune fille beatnik…
don’t you all f-f-f-fade
away ? (Talkin’ bout my
Generation) / I hope
to die before I get
too old (Talkin’ bout
my Generation) /
My G-G-G-Generation !!”
(The Who)
Génération pop
Adapté du double album écrit et composé
en 1973 par Pete Townsend (guitariste,
chanteur, auteur-compositeur des Who)
comme un hommage nostalgique au
“Swinging London” des sixties, le film de
Franc Roddam restitue le récit de cet opéra
rock avec une fidélité quasi parfaite (seule
la fin a été remaniée). Chronique d’une
époque en pleine explosion “pop”,
Quadrophenia reconstitue la vie de jeunes
Anglais se revendiquant mods : un phénomène culturel et social typiquement anglais
dont les Who se sont faits les incontestables
leaders en compagnie des Kinks et des
Small Faces. Génération nourrie de télévision, d’images publicitaires, de cosmétiques
et d’idoles – une culture populaire stigmatisée à travers l’évocation de l’univers émergeant de la pub, les magazines découpés
couvrant les murs de la chambre de Jimmy,
les UV continuels de sa sœur… –, cette jeunesse révoltée se réclame d’un mode de vie
et de signes de reconnaissance bien précis
(scooter, polo Fred Perry, parka, rhythm‘n’
blues…) ; et n’oublie pas de désigner ses
ennemis : les rockers jugés trop “graisseux”
et les beatniks accusés d’être trop pacifiques. Fort de son passage à la Ealing
School Art, Peter Townsend a retenu les
leçons du pop’art américain : déjà avec The
Who Sell Out, l’objet pop (artistique et musical) ultime, il engage le rock primitif dans
une voie plus lisse et commerciale (à l’image des vêtements soignés des mods). C’est
l’émergence de la pop music, produit de la
subculture environnante, oscillant entre
rock’n’ roll et variété. Tendu comme un arc,
impressionnant de nervosité et de rage, Phil
Daniels préserve un visage doux et une
tenue proprette, incarnant ce mélange
improbable de contestation et de soumission à la cosmétique ambiante. Au rythme
d’une bande son évidemment jouissive (à
côté des chansons des Who, on retrouve
James Brown, les Kingsmen, Booker T & The
MG’s, les Cascades, Chiffons, Ronettes ou
Crystals), ce film retrace l’histoire éphémère
d’une jeunesse devenue culte et provoquera
un “Mod Revival”, coïncidant avec l’incroyable (et méritée) popularité du groupe
The Jam et de son leader Paul Weller, activiste musical toujours en scène.
Dr Jimmy
and Mr Jim
(Phil Daniels).
NOUVELLES parutions
Cinéma
Vengo
La
Cinémathèque
française
organise
du 7 au 24 juin
dans la salle
des Grands
Boulevards une
rétrospective
des films de
Im Kwon Taek.
de Tony Gatlif
César 2001 de la meilleure musique de film
Sélection officielle, Venise 2000
En VHS et DVD le 11 avril
En partenariat avec
La Noce
de Pavel Lounguine
Prix d’interprétation pour l’ensemble des acteurs,
Cannes 2000
En VHS et DVD le 11 avril
En partenariat
avec
En partenariat avec
Le chant
de la fidèle Chunhyang
de Im Kwon Taek
Sélection officielle Festival de Cannes 2000
En VHS et DVD le 13 juin
Documentaire
Alberto Giacometti
Qu’est-ce qu’une tête ? de Michel Van Zele
● Un homme parmi les autres de Jean-Marie Drot
●
En DVD le 16 mai
De Duchamp au pop’art
dans la collection “Palettes”
Marcel Duchamp, Nu descendant un escalier
● Yves Klein, Anthropométrie de l’époque bleue
● Andy Warhol, Ten Lizes d’Alain Jaubert
●
En DVD le 16 mai
En partenariat
avec
Lascaux
dans la collection “Palettes”
Lascaux, préhistoire de l’art d’Alain Jaubert
● La nuit des temps de Roger Verdier
●
En DVD le 16 mai
Contacts presse ARTE Vidéo :
Henriette Souk : 01 55 00 70 83
Assistée de Françoise Laty : 01 55 00 70 86 / E-mail : h-souk@paris.arte.fr / f-laty@paris.arte.fr
Les VHS et DVD sont en vente dans les FNAC, Virgin, magasins spécialisés,
sur le www.artefrance.fr ou au 0825 877 777 (0,99 F/min).
mercredi 25 avril
14.00
20.15 Reportage.
Rwanda :
opération sourire
Cartoon Factory
Rediffusion du 8 avril 2001)
14.30
oyages, voyages
Le Brésil
Rediffusion du 12 avril 2001)
15.15
Baria
et le grand mariage
Rediffusion du 22 avril 2001)
16.45
Cours Belsunce
Rediffusion du 22 avril 2001)
17.20
Le passager
clandestin
Rediffusion du 14 avril 2001)
19.00 Connaissance.
Si les bêtes
pouvaient parler
Réalisation : Michel Dumont
et Philippe Bergeron
(2001-26mn)
ARTE G.E.I.E.
(4)
Série documentaire de Volker Arzt
et Immanuel Birmelin
(Allemagne, 1998-42mn)
ZDF
(Rediffusion du 15 décembre 1999)
Les animaux aussi peuvent apprendre : la
culture n’est pas l’apanage de l’homme !
19.00
Connaissance
Si les bêtes
pouvaient parler
4. Conscience de soi
(4)
Série documentaire de Volker Arzt
t Immanuel Birmelin
4. Conscience de soi
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
Rwanda : opération
sourire
Réalisation : Michel Dumont
t Philippe Bergeron
20.45
Les mercredis
de l’histoire
Coluche
La farce tranquille
Documentaire de Roland Allard
t Julien Caumer
21.40
Musica
On connaît en psychologie le fameux “stade
du miroir”, c’est-à-dire le moment où, vers
l’âge d’un an et demi, le petit d’homme est
en mesure de se reconnaître dans une
glace. Il semble que la plupart des animaux
en soient incapables. Mais des expériences
récentes menées au zoo de Münster, dans le
parc national de Washington, ainsi que les
recherches du spécialiste Frans de Waal sur
des chimpanzés montrent que certaines
espèces de primates réagissent comme
l’homme face à un miroir.
Or, on considère que celui qui se reconnaît
dans la glace peut aussi s’observer de
l’extérieur, avec le regard de l’autre. Et se
mettre ainsi dans la peau de l’autre. Avec
des conséquences diverses, qui vont de la
faculté de tromper à celle de mentir, ou
même d’apprendre. C’est ainsi que le singe
nain Kanzi a appris à parler la langue de son
soigneur et s’est chargé à son tour
d’“enseigner” cette langue à sa petite sœur.
Faut-il en conclure que certains singes ont
une conscience du Moi ?
Le Freischütz
00.20
Profil
La danse
des chevaux de feu
Le cinéma poétique
de Youri Ilienko
Documentaire d’Andrzej Klamt
01.20
La nuit de la veille
de la Saint-Jean
Rediffusion du 23 avril 2001)
02.30
Niveau 9
Rediffusion du 23 avril 2001)
Cette semaine: le stade du miroir chez les ours.
1994 : le Rwanda sombre dans la folie
meurtrière. Sept ans après, des chirurgiens
de Médecins du monde tentent de rendre le
sourire à des visages mutilés par la guerre.
Durant trois ans, 800 000 personnes,
d’origine tutsie pour la plupart, sont
massacrées à coups de machette et de
massue par le pouvoir hutu. Sept ans après
ce génocide, le Rwanda n’en finit pas de
panser ses plaies. Le pays manque
cruellement de médecins, de spécialistes et
d’infrastructures médicales. Depuis 1995,
une équipe de chirurgiens spécialisés en
“maxillo-facial” se rend chaque année à
Kigali, dans le cadre d’une opération lancée
par Médecins du monde et baptisée
“opération sourire”. Séquelles du génocide,
becs de lièvre, traumatismes balistiques…
les demandes en chirurgie réparatrice ne
manquent pas. Rendre un visage à ceux
que la guerre, la maladie ou la malnutrition
ont défigurés, c’est l’objectif des “french
doctors” dans cet après-génocide.
20.45 Coluche
La farce tranquille
“La France était coupée
en deux, maintenant elle
va être pliée en quatre.”
(Coluche)
Présenté
par Alexandre Adler
Documentaire de Roland Allard
et Julien Caumer
(France, 2001-52mn)
Coproduction : ARTE France, The Factory
ARTE FRANCE
Avec la participation de : Raymond Barre,
Christian Bonnet, Huguette Bouchardeau,
François Cavanna, Édith Cresson, MarieFrance Garaud, Gébé, Jean Glavany,
Romain Goupil, Arlette Laguiller, JeanPierre Soisson
Octobre 1980 : les Français ont du mal à se
motiver pour les élections présidentielles. Le
pays sombre dans la crise, la jeunesse broie
du noir (Trust chante “Antisocial”) et les
médias sont las d’une élection dont les jeux
semblent déjà faits. Le président sortant,
Valéry Giscard d’Estaing, est donné gagnant
face au leader de la gauche, François
Mitterrand, qui fait figure d’éternel perdant.
Un fossé de plus en plus large se creuse
entre les discours politiques et le quotidien
vécu par la population. C’est dans ce
contexte que, le 29 octobre, Coluche se
29 octobre 1980 : Coluche annonce sa candidature
à l’élection présidentielle. En quelques semaines,
le canular bouleverse le Landerneau politique…
En compagnie des principaux témoins, Roland Allard
et Julien Caumer revisitent les coulisses d’une campagne
pas comme les autres.
déclare candidat à la magistrature suprême.
Initiant une nouvelle forme de politiquespectacle, il veut dynamiter l’édifice d’une
classe politique décalée. Le “candidat nul”
cogne à tout va, ridiculise la classe politique
(accusée d’incompétence) et déclare représenter les exclus (les pédés, les prostituées,
les jeunes, les fous, les vieux, etc.) contre
tous les pouvoirs. Très vite, Coluche reçoit le
soutien de gens d’origines politiques très
variées, et même de certains intellectuels
déçus du vide politique et de l’éviction de
Michel Rocard par François Mitterrand. Si la
politique n’est plus qu’affaire de publicité et
de communication, au moins Coluche est un
professionnel ! En quelques semaines, il
réussit à mettre en crise l’élection présidentielle, obligeant les leaders politiques à se
définir par rapport à lui et même, pour certains, à négocier avec lui.
En décembre 1980,
un sondage du Journal
du Dimanche affirme
que 16,1 % des Français
ont “très envie” de voter
pour lui. C’est le début
de la fin : après avoir
tenté, sans succès,
de récupérer le clown,
le monde politique
va s’employer
à le mettre hors jeu,
à le discréditer.
●●●
mercredi 25 avril
●●●
C’est l’histoire d’un mec…
Au départ, c’est un énorme canular. Histoire
de ruer dans les brancards d’une scène
politique moribonde. Mais, au fil des
semaines, Coluche se laisse prendre au jeu.
D’autant qu’en décembre 1980 un sondage
confidentiel réalisé par le bureau politique
du parti communiste le place devant
Georges Marchais ! Coluche se sent alors
investi d’une mission, celle de représenter
jusqu’au bout les “minorités” prêtes à voter
pour lui. Il commence à se prendre au
sérieux alors même que sa candidature
reste un grand coup de bluff. Sans
complexes, son “équipe de campagne”
affirme avoir recueilli 650 signatures. Dans le
monde politique, au ministère de l’Intérieur,
on commence à s’émouvoir… Sans que l’on
sache exactement qui en est le
commanditaire, une vaste campagne de
discrédit est lancée par les renseignements
généraux. Le casier judiciaire de Michel
Colucci ressort comme par enchantement,
notamment une petite histoire de vol dans
les années 60 (canifs et porte-clés !). La
découverte, dans une carrière, du cadavre
du régisseur de Coluche vient encore
brouiller
l’image
de
l’humoriste.
Désinformation ? Complot ? Le “candidat
nul” ne recueille finalement qu’une seule
signature… et annonce son retrait en mars.
Sur un léger fond de polémique, Coluche La farce tranquille revient sur les coulisses
de l’élection et les combines de couloirs. À
la lumière d’archives et de témoignages des
acteurs politiques de l’époque, Roland
Allard et Julien Caumer proposent une
réflexion pertinente sur le phénomène
“Coluche président” et montrent comment le
monde politique est entré de plain-pied
dans celui de la communication.
Peter Konwitschny
se consacre
à la mise en scène
depuis 1980,
après avoir fait
ses classes
au Berliner Ensemble.
21.40
Le Freischütz
Le Freischütz,
chef-d’œuvre
romantique
de Carl Maria
von Weber, dans
une production
signée
Peter Konwitschny
et Ingo Metzmacher.
Un événement,
enregistré
au Staatsoper
de Hambourg.
Opéra en trois actes de Carl Maria von Weber
Livret : Johann Friedrich Kind
Mise en scène : Peter Konwitschny
Direction musicale : Ingo Metzmacher
Costumes et décors : Gabriele Koerbl
Avec : Wolfgang Rauch (le prince Ottokar),
Dieter Weller (Cuno), Charlotte Margiono
(Agathe), Sabine Ritterbusch (Annette),
Albert Dohmen (Gaspard), Poul Elming (Max),
Simon Yang (un ermite), Martin Homrich (Kilian),
Jörg Michael Koerbl (Samiel)
Les chœurs et l’orchestre
de l’Opéra de Hambourg
Réalisation : Felix Breisach
(Allemagne, 1999-2h30mn) - VOSTF
ZDF
(Rediffusion du 24 novembre 1999)
L’action se situe en Bohême, à la fin de la
guerre de Trente Ans. Le jeune chasseur
Max aime Agathe, fille du garde-forestier
Cuno. Un concours de tir doit avoir lieu : la
main d’Agathe et la succession de Cuno
seront accordées au vainqueur. Mais, par
malchance, Max perd dès la première
épreuve. C’est alors que Gaspard, un autre
garde-chasse qui s’est vendu au démon
Samiel, lui propose de le rejoindre à minuit
dans la Gorge aux Loups pour fondre des
balles magiques. Au milieu de visions et de
bruits étranges, Gaspard prépare sept
balles pour Max. Mais la dernière obéira à
la volonté de Samiel, ce que Max ignore…
00.20 Profil.
La danse des
chevaux de feu
Le cinéma poétique
de Youri Ilienko
Documentaire d’Andrzej Klamt
(Allemagne 2001-1h)
ZDF
Sur l’air du démon
Lorsque le Freischütz est créé au Théâtre
royal de Berlin en juin 1821, c’est un
triomphe. Carl Maria von Weber dirige alors
lui-même ce chef-d’œuvre novateur, l’un des
fondements du romantisme musical allemand. L’opéra, qui n’a jamais quitté l’affiche
depuis, est construit selon la forme du
Singspiel et fait alterner dialogues parlés et
airs chantés avec une fraîcheur qui confirme le talent de mélodiste de Weber. Le tandem Metzmacher/Konwitschny n’en est pas
à son coup d’essai. En effet, le chef et le
metteur en scène ont déjà signé ensemble
un magnifique Lohengrin et un Wozzeck
marquant. Enregistré pour ARTE en 1999,
cette production du Freischütz a créé l’événement : tandis que Kontwischny propose
une lecture très enlevée de l’opéra de
Weber, Metzmacher dirige une distribution
de taille : Charlotte Margiono (Agathe),
Sabine Ritterbusch (Annette), Albert
Dohmen (Gaspard) et Poul Elming (Max) sur
scène et l’orchestre de l’Opéra de
Hambourg dans la fosse.
Ingo Metzmacher
Directeur général de la musique de la ville
de Hambourg depuis 1997, il a été désigné
“chef d’orchestre lyrique de l’année” par la
revue Opernwelt en 1998. Il a gravé plus de
25 disques chez EMI Classics.
Pour accompagner la diffusion de la Nuit de
la veille de la Saint-Jean (lundi) et des
Chevaux de feu (vendredi), ARTE présente
un documentaire qui est une approche à la
fois délicate et personnelle de Youri Ilienko,
l’un des plus importants réalisateurs ukrainiens.
Ilienko est le dernier protagoniste encore
vivant de l’école poétique qui produisit
quelques chefs-d’œuvre lors de la période
de dégel que connut l’URSS au début des
années 60. Le film le plus connu de cette
école est les Chevaux de feu réalisé par
Sergueï Paradjanov, secondé par Youri
Ilienko comme chef opérateur. Tranchant
avec le réalisme socialiste des autres
cinéastes soviétiques, les représentants de
l’école poétique proposent un traitement
inhabituel des couleurs, des formes, des
sons et du montage. Le résultat est un nouveau langage filmique éminemment pittoresque et poétique.
Après le succès international des Chevaux
de feu, Youri Ilienko tourne son premier long
métrage Une source pour les assoiffés
(1965). Il connaît des problèmes avec la
censure pour “tendances formalistes”.
Après le tour de vis donné par Brejnev, les
réalisateurs de l’école poétique sont mis au
pas, interdits de tournage voire emprisonnés. En 1972, une résolution du comité central du parti communiste ukrainien considère ce cinéma comme anticommuniste,
rétrograde et favorable au nationalisme
bourgeois ukrainien. Ilienko s’arrange avec
le système et tourne des films médiocres
dont il n’aime pas parler aujourd’hui. Dans
le Lac des cygnes (sorti aussi sous le titre la
Zone et qui a obtenu le Prix de la jeunesse
au Festival de Cannes en 1990), il règle ses
comptes avec le régime soviétique en s’inspirant des souvenirs de détention de
Paradjanov (interné dans des camps de
décembre 1973 à décembre 1977). Youri
Ilienko vit aujourd’hui à Kiev où il enseigne à
l’académie des Beaux-Arts. Il a commencé
en août 2000 le tournage d’un long métrage, le premier depuis dix ans.
Youri Ilienko, chef op’
de Sergueï Paradjanov,
et réalisateur.
Les films de l’école
poétique sont
majoritairement
des adaptations
d’œuvres littéraires
ou sont influencés
par les traditions
et l’art populaire
russes.
jeudi 26 avril
14.00
20.15 Reportage.
Istanbul :
foot, foot, foot !!!
360°Le reportage GEO
Rediffusion du 11 avril 2001)
14.30
Album de famille
Réalisation : Gunnar Köhne
(2001-26mn)
ARTE G.E.I.E.
Rediffusion du 2 avril 2001)
15.15
Kamikazes
Rediffusion du 18 avril 2001)
16.05
Manger Dieu
Rediffusion du 12 avril 2001)
16.55
Le cuisinier,
e voleur, sa femme
et son amant
Rediffusion du 12 avril 2001)
19.00
oyages, voyages
La Loire
Documentaire de Christel Fomm
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
stanbul :
oot, foot, foot !! !
Réalisation : Gunnar Köhne
20.45-01.20
Thema
aules et taulards
De la vie en prison
20.45
Film
Quatorze jours
à perpétuité
ilm de Roland Suso Richter
22.30
rop tôt
pour pardonner
Documentaire de Katharin
eingartner et Reinhard Jud
19.00 Voyages, voyages.
La Loire
Documentaire de Christel Fomm
(Allemagne, 2001-43mn)
ZDF
En partenariat avec
Des volcans sauvages de l’Auvergne à la
douce vallée bordée de châteaux légendaires, “Voyages, voyages” suit le cours
capricieux de la Loire et dévoile des histoires qui ne se trouvent dans aucun guide
touristique.
Il y est bien sûr question de la Pucelle
d’Orléans, des rois de France et de nobles
dames, mais aussi d’un pape et de sa maîtresse, appelée de manière peu flatteuse
“matelas des rois”. Le château de ladite
dame est aujourd’hui une résidence de luxe
pour touristes. Le fleuve est présenté sous
des angles inhabituels, en vue aérienne audessus de Tours à partir d’une montgolfière
ou vu au contraire des habitations troglodytiques du village de Rochemenier, qui offre
aux voyageurs un hébergement original et
très prisé avec ses hôtels taillés dans le tuffeau. Plus près de la source, dans les
gorges du cours supérieur, nous rencontrons un groupe d’écologistes qui se sont fait
connaître par leur lutte contre la canalisation
de la Loire. Aujourd’hui, ce même groupe
développe un tourisme d’aventures respectueux de l’environnement, dans la région isolée des environs du Puy.
Besiktas, Fenerbahce et Galatasaray… les
clubs turcs sont partis à l’assaut des terrains
européens avec succès.
Le football connaît en Turquie un essor spectaculaire. Les derniers résultats le confirment : l’an dernier, c’est Galatasaray qui
remportait la coupe de l’UEFA et, au dernier
championnat d’Europe, la Turquie arrivait en
quart de finale. Trois clubs sont sélectionnés
pour le prochain championnat. Du jamais vu
en Europe. Ni Paris, ni Berlin, ni Rome ne
peuvent se targuer d’aligner autant de clubs
de haut niveau… Pourtant, il y a vingt ans,
lors de l’arrivée du premier entraîneur allemand Jupp Derwall, tous les stades étaient
loin d’être éclairés et ressemblaient plutôt à
des terrains vagues. Aujourd’hui, le public
remplit les stades, les salaires des stars sont
comparables à ceux des autres clubs européens, et de plus en plus de joueurs étrangers s’installent en Turquie.
23.50
Entretien
avec Loïc Wacquant
00.00
’île des oubliés
Documentaire de Thomas Keller
Andreas Weiser
01.20
Nos années sauvages
Rediffusion du 20 avril 2001)
Spectacles équestres à Chambord, le long du “dernier fleuve sauvage d’Europe”.
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
20.45-01.20 Taules et taulards
De la vie en prison
Comment vit-on en prison ? De mieux en mieux, disent certains, de plus en plus
durement, affirment d’autres, parfois très proches de l’administration pénitentiaire.
L’état du système carcéral est révélateur de celui de la société.
Pourquoi le nombre de détenus augmente-t-il aux États-Unis, alors que le taux
de criminalité est en baisse ? L’Europe risque-t-elle de connaître la même évolution,
entre autres la privatisation des prisons ?
Silvia Leifhert et Kai Wiesinger.
ZDF
20.45 Film
Quatorze jours
à perpétuité
Film de Roland Suso Richter
(Allemagne, 1997-1h43mn)
Scénario : Holger Karsten Schmidt
Avec : Kai Wiesinger, Michael Mendl,
Katharina Meinecke, Axel Pape, Silvia Leifheit
Image : Werner König
Même pour un juriste sûr de ses droits, un
séjour en prison n’est pas sans risques.
Konrad von Seidlitz est un juriste arrogant,
qui ne craint pas d’exploiter son prochain et
même sa fiancée. Payer ses contraventions
n’est pas digne de lui et il préférerait encore
purger sa peine en prison. D’ailleurs on
pourrait en tirer une action de relations
publiques, une sorte de gag. Qu’est-ce que
quatorze jours de taule ? En tant qu’avocat,
il connaît bien ses droits, même entre les
murs d’une prison. Il en profite donc pour
chicaner ses codétenus et ergoter sans fin
avec les surveillants, qui supportent ses
marottes avec une patience exemplaire.
Mais au moment de sa libération, on trouve
de la drogue dans sa cellule...
Michael Mendl et Marek Wlodarcyk.
22.30
Trop tôt
pour pardonner
Documentaire de Katharin Weingartner
et Reinhard Jud
(États-Unis/Allemagne/Autriche, 2001-1h17mn)
En Europe, l’idée d’une privatisation des prisons commence à faire son chemin dans
l’esprit de certains hommes politiques qui
lorgnent avec envie du côté des États-Unis,
où celle-ci est entamée depuis 1987. Le
tableau du système carcéral américain est
pourtant peu engageant.
L’Amérique du Nord est devenue “clean”.
Depuis le milieu des années 90, les mendiants, les SDF, les dealers et les drogués
sont systématiquement éloignés des
centres-ville. Deux millions d’individus sont
actuellement derrière les barreaux. Cette
“solution” aux problèmes de la pauvreté et
●●●
jeudi 26 avril
Taules et taulards
De la vie en prison
Ci-dessous,
l’historien Robin Kelley
qui s’intéresse de près à
la situation dans
les prisons américaines.
Sur l’ensemble
du territoire américain,
deux tiers
des jeunes Noirs
sont soit incarcérés,
soit en détention
●●●
provisoire,
du chômage touche naturellement ceux qui
en sont le plus souvent victimes, à savoir les
minorités ethniques. Dans les prisons de l’État de New York, 85 % des détenus sont des
Noirs et des Latino-Américains. Sur l’ensemble du territoire américain, deux tiers
des jeunes Noirs sont soit incarcérés, soit en
détention provisoire, soit en libération conditionnelle. À travers le portrait de jeunes détenus afro- et latino-américains, garçons et
filles, soumis à différents régimes carcéraux,
nous voyons se dessiner un système social
marqué par le contrôle et la ségrégation,
dans lequel surveillance et punition donnent
lieu au développement d’une florissante
activité économique.
Car le détenu moderne doit subvenir luimême à sa subsistance. Il fournit ainsi une
main-d’œuvre idéale pour de nombreuses
entreprises comme ce fabricant de jeans de
l’Oregon “Prison Blues” qui déclare : “Ce
soit en libération
conditionnelle.
genre de main-d’œuvre offre d’énormes
avantages. Ils sont toujours ponctuels et ne
peuvent pas trouver l’excuse d’un problème
de voiture, par exemple. Sur le marché du
travail on ne trouve plus d’ouvriers aussi
impliqués dans leur travail, des gens qui
sont reconnaissants même pour des jobs
aussi mal payés.”
En outre, la diabolisation des jeunes non
blancs, qui sert si bien les intérêts de cette
nouvelle industrie carcérale, est largement
entretenue par les médias. “Que ce soit
dans les films, les livres, les journaux télévisés ou la musique, l’image des Noirs et des
Latino-Américains est toujours stéréotypée”,
dit l’un des jeunes interviewés. Ce qui
explique sans doute que, malgré la baisse
de la criminalité, les États-Unis détiennent
aujourd’hui le triste record du taux d’incarcération, devant des pays comme la Russie,
la Chine et l’Afrique du Sud.
23.50
Entretien avec
Loïc Wacquant
(10mn)
Enseignant à l’université de Berkeley et
membre du centre de sociologie européenne du Collège de France, Loïc Wacquant a
étudié dans son ouvrage les Prisons de la
misère la face cachée du modèle carcéral
américain et analysé les liens entre la politique néolibérale de déréglementation économique et le renforcement des législations
pénales. Il dénonce la politique de la “tolérance zéro” et la tentation d’une gestion
pénale de la pauvreté et de l’insécurité, qui
tend à se développer aussi en Europe.
00.00
L’île des oubliés
Documentaire de Thomas Keller
et Andreas Weiser
(Brésil/Allemagne, 2000-1h18mn)
Après la destruction de la prison la plus terrible du Brésil, l’île sur laquelle elle s’élevait
demeure un lieu hors de l’espace et du
temps, porteur d’une étrange et inquiétante
poésie, mélange de beauté et de laideur, de
paradis et d’enfer.
Dois Rios est une plage de rêve sur l’île Ilha
Grande, le long de la côte brésilienne entre
Fax
Rio et Sao Paulo. Sur cette plage de rêve
s’élevait il y a cinq ans encore la prison la
plus redoutable du Brésil, Cãndido
Mendes, qu’un ancien détenu a décrite
comme “le lieu où la nuit étouffe le jour”.
L’établissement a été détruit à l’explosif en
1994, mais l’ombre du passé plane toujours
sur cet endroit paradisiaque où la carcasse de la prison détruite reste une plaie
ouverte. Les rares visiteurs qui s’aventurent
sur l’île y restent rarement au-delà de la
tombée de la nuit.
La population de l’île se compose aujourd’hui d’anciens gardiens de prison au chômage et d’anciens détenus désormais
libres. Car de manière étonnante, la plupart
des prisonniers sont restés sur place après
leur libération, pour des raisons économiques, par commodité ou simplement par
peur. Une situation totalement inédite qui
fait vivre côte à côte des individus autrefois
pourvus d’un pouvoir sans limite et aujourd’hui dépossédés de toute autorité et de
toute fonction, et d’autres jusqu’alors sans
aucun droit et soudainement redevenus
des hommes libres. Les réalisateurs observent comment se passe la cohabitation
après un tel bouleversement. Comment des
hommes dont la vie était autrefois réglementée jusque dans le moindre détail
vivent-ils leur liberté recouvrée ? Que signifie une liberté dans laquelle on préfère se
faire oublier ? Une vie dans laquelle taulards et matons ont soudain les mêmes
droits ?
La prison a été détruite à l’explosif en 1994, mais l’ombre du passé plane toujours sur les lieux.
Contrat
d’association entr
l’ORF et ARTE
Gerhard Weis, président-directeu
général de l’ORF, la télévision
publique autrichienne, et Jobst
Plog, président d’ARTE, ont signé
mercredi 21 mars un contrat
d’association qui entrera
en vigueur le 1 er avril 2001.
Il prévoit d’intensifier la coopérati
fructueuse engagée déjà depuis
trois ans entre les deux chaînes.
Sur la base d’un accord de
coopération conclu le 15 janvier
1998, ARTE et l’ORF ont en effet
réalisé jusqu’ici plusieurs
coproductions, parmi lesquelles
la soirée thématique sur l’Autrich
(diffusée le 26 octobre 2000)
et la retransmission de
la Flûte enchantée en direct de
l’Opéra de Vienne (17 juin 2000).
Encouragées par ces premiers
bons résultats, l’ORF et ARTE
ont donc décidé de resserrer
leurs liens : une participation
de l’ORF au programme d’ARTE
à hauteur de 60 heures d’ici à la
2002 et une diffusion, sur le rése
hertzien terrestre de l’ORF,
de programmes fournis par ARTE
Le 12 avril, l’ORF et ARTE
diffuseront la Thema
L’Homme ne vit pas que de pain
coproduite par les deux chaînes
d’autres coproductions
sont en chantier : la fiction
Polt muss weinen
(diffusion le 1 er juin 2001
sur ARTE), la retransmission
de l’opéra Ariane à Naxos depuis
Salzbourg, le film SOAP
ainsi que deux soirées Thema,
l’une sur Maria Schell et l’autre
sur André Heller.
vendredi 27 avril
14.00
360°
Le reportage GEO
Rediffusion du 12 avril 2001)
14.30
La basse vallée
de l’Oder
Rediffusion du 29 mai 1999)
15.15
Richard II
Rediffusion du 17 avril 2001)
17.25
En berbère,
raï signifie
“s’exprimer”.
La tresse d’Aminata
Rediffusion du 13 avril 2001)
19.00
racks
Magazine musical
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
La thérapie
par les animaux
Réalisation : Diego Bunuel
20.45
19.00
Tracks
Magazine musical
Rédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux
et David Combe
(France, 2001-45mn)
Coproduction : ARTE France, Program 33
ARTE FRANCE
Fiction
Paris Deauville
22.15
● Tribal
Grand format
Au cœur de Paris, 24 heures sur 24, c’est
devenu l’un des endroits les plus courus et
les plus cosmopolites du moment.
Australiens en mal de leur pays, Américains
en vacances, branchés, dragueurs, SDF,
toute la planète se donne rendez-vous ici
pour surfer, graver, “loader” ou “chatter” sur
le Web, dans cet espace en libre-service où
deux cents ordinateurs tournent à dix francs
l’heure de connexion.
’agence Magnum
Documentaire de Reiner Holzemer
23.45
Cinéma
Les chevaux de feu
ilm de Sergueï Paradschanov
01.20
Le dessous des cartes
Rediffusion du 21 avril 2001)
01.30
Le cameraman
Rediffusion du 19 avril 2001)
02.45
Les 100 photos du siècle
La Haye,
une heure du matin
Rediffusion du 1er juillet 1998)
: Net addicts
● Backstage
: la route du raï
Découvert en Europe il y a près de vingt ans,
le raï a depuis tracé son chemin dans la
world music sur les pas de Cheb Mami ou
de Cheb Aissa. Mélangeant sonorités arabisantes et tempos occidentaux (à la façon de
Zen Zilla) ou raï plus traditionnel à la sauce
funk (comme les Seba), le raï de 2001 est à
des années-lumière de celui d’un Faudel ou
de 1, 2, 3, Soleil. De l’Atlas marocain aux
cités de Lyon, Tracks vous fait découvrir les
enfants de ce genre musical (tirant son nom
d’un mot berbère signifiant “s’exprimer”), qui
est l’un des porte-voix de la communauté
maghrébine.
● Live
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Réalisation : Diego Bunuel
(2001-26mn)
Coproduction : ARTE, Capa
ARTE G.E.I.E.
En partenariat avec
éléfilm d’Isabelle Broué
Un mythe en évolution
20.15 Reportage.
La thérapie
par les animaux
: Wyclef Jean
Troisième, quatrième âge… nos sociétés
vieillissent et dépriment. La thérapie par les
animaux de compagnie ne serait-elle pas la
solution ?
De plus en plus souvent, ceux que l’on
n’ose plus appeler les vieux finissent leur
vie dans des hospices, loin des regards,
parfois loin de leurs proches. La dépression et l’ennui tuent parfois plus vite que la
maladie. Évolution inéluctable ? Pas si sûr.
Depuis quelques années, des médecins
américains ont fait un constat tout bête : les
animaux ont un effet calmant sur les personnes âgées. Avec un niveau de stress
moins élevé, le risque d’infarctus est réduit,
les petites infections sont moins fréquentes… Des centaines de maisons de
retraite ont ainsi vu arriver de nouveaux
pensionnaires : chiens, chats, oiseaux
redonnent du goût à la vie des personnes
âgées. Les vieux se reparlent, sortent promener les animaux ; bref, ils vont mieux.
D’autres associations ont décidé d’aller
plus loin et installent des animaux de compagnie au domicile des personnes âgées,
une manière de reculer leur entrée dans un
hospice. Encore faut-il ne pas placer un
chiot chez un octogénaire ! Un reportage
plein de tendresse et d’enseignement, qui
souligne aussi les limites de cette thérapie.
20.45 Paris Deauville
De retour d’un week-end passé chez sa mère, Claire se fait enlever en bas
de chez elle par un inconnu. Entre drame et comédie, huis clos familial et road-movie,
un premier long métrage en toute liberté, filmé avec une caméra numérique.
Téléfilm d’Isabelle Broué
(France, 2000-1h30mn)
Scénario : Virgine Boda
Avec : Alexandra London (Claire), Jean-Pierre
Lorit (Christophe), Bruno Slagmulder (Philippe),
Catherine Ferran (Monique), Philippe Duclos
(Pierre), Florence Loiret (Béa), Jean-Baptiste
Montagut (Yann), Mireille Perrier (Anne-Marie),
Andrée Tainsy (Mme Gauvin)
Image : Jean-Claude Moireau
Musique : Philippe Rombi
Coproduction : ARTE France, TéléImages
Création
ARTE FRANCE
Comme chaque dimanche, Christophe et
Claire viennent de déjeuner en famille chez
Monique, la mère de Claire. Sur le chemin
du retour à Paris, Christophe craque : il ne
supporte plus ce rituel du repas dominical
chez sa belle-mère, gentille mais un peu
encombrante à son goût. Claire laisse passer la colère de son mari jusqu’à leur arrivée
à Paris. Exaspéré par le mutisme de sa
femme, Christophe sort de la voiture, le
temps d’aller chercher le bip du garage,
oublié dans l’appartement. En un instant, un
individu armé d’un couteau s’empare du
volant et enlève Claire. La jeune femme se
débat mais ne peut résister à son agresseur
qui l’emmène à Deauville…
Histoires parallèles
Paris Deauville raconte le parcours d’un
jeune femme qui, “grâce” à une agression,
apprend à s’affirmer, à devenir elle-même.
Comme l’explique la réalisatrice, “Claire est
le personnage central du film : soit on est
avec elle, soit on est avec sa famille qui
parle d’elle et permet de la comprendre
d’une autre manière, ‘en creux’. Car Claire
est une jeune femme qui ne se livre pas, et
il est difficile de savoir ce qu’elle pense ou
ce qui lui ferait plaisir. Sa rencontre forcée
avec Philippe lui donne l’occasion de parler
et d’apprendre à dire non. Quand Philippe
la laisse sur le bord de la route, elle est à la
croisée des chemins, tout est possible…”
Claire (Alexandra London)
et son ravisseur
(Bruno Slagmulder)
se retrouvent
sur les planches
de Deauville.
Ci-contre :
Claire et Christophe
avant la tempête...
Deux histoires parallèles structurent le film,
road-movie d’un côté, huis clos familial de
l’autre. La réalisatrice a su parfaitement jouer
de la différence de rythmes, qui fonctionnent
en opposition avant de se rejoindre en un
mouvement plus dramatique. Car en contrepoint de “l’échappée belle” de Claire, ce film
est aussi un drame familial qui prend parfois
des airs de comédie. La famille est source
de conflits mais, dans les moments difficiles,
ils répondent tous présent. “Au final, dit
encore Isabelle Broué, il y a de l’amour, de
l’amour qui fait mal, mais de l’amour toujours. Les personnages se découvrent petit
à petit les uns les autres, apprennent à
mieux se connaître, et se révèlent finalement
tous plus complexes et plus fragiles qu’au
premier abord. Je tenais beaucoup à leur
donner leur chance à tous.”
“La DV permet
un découpage en plans
séquences qui procure
un vrai bonheur
dans le travail
avec les comédiens.”
(Isabelle Broué)
vendredi 27 avril
22.15 L’agence Magnum
Un mythe en évolution
Visite au cœur de l’une des plus célèbres agences photos du monde.
Les méthodes de travail des photographes, les clichés les plus célèbres...
et l’un des rares portraits d’Henri-Cartier Bresson à la veille de ses 90 ans.
De haut en bas
et de gauche à droite :
René Burri, Martin Parr,
Denovan et Max Wylie,
Philip Jones Griffiths.
Documentaire de Reiner Holzemer
(Allemagne, 1999-1h28mn)
SWR
(Rediffusion du 17 septembre 1999)
Ils partageaient la même envie d’observer le
monde par le biais de la photo. En 1947,
Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, David
Seymour et George Rodger fondent à New
York l’agence Magnum, aujourd’hui probablement la plus célèbre du monde. Magnum
a su imposer deux principes à ses clients :
premièrement, les photographes conservent
leurs droits d’auteur sur les clichés qu’ils réalisent. Ainsi, ils ne sont pas liés aux intérêts
des groupes d’édition et peuvent vendre
leurs reportages à plusieurs journaux. Enfin,
la réalité des photos ne doit pas être retouchée. Magnum est, aujourd’hui encore,
garante d’authenticité et de véracité.
Portraits en pied
Reiner Holzemer montre des photographes
de l’agence au travail. Certains d’entre eux,
comme l’Anglais Martin Parr ou le Canadien
Larry Towell, ne s’étaient encore jamais laissé approcher de la sorte et ont accepté pour
la première fois de jouer au photographe
photographié. Le documentaire offre aussi
l’occasion de voir la grande diversité des
clichés estampillés Magnum et fait apparaître les tendances actuelles. En plus de
cinquante ans d’existence, l’agence n’a pas
échappé à certaines évolutions. Tandis que
beaucoup, parmi les plus anciens, voudraient persévérer dans la voie du photojournalisme traditionnel, les jeunes réclament une orientation radicalement nouvelle,
visant un style très personnel de photographie documentaire. Magnum compte actuellement cinquante photographes en activité
et possède des bureaux à Paris, Londres,
New York et Tokyo. Malgré sa réputation de
club très fermé, c’est une organisation
démocratique dont les nouveaux membres
sont élus en assemblée générale.
23.45 Cinéma.
Les chevaux de feu
(Teni Sabytych Predkow)
Film de Sergueï Paradjanov
(URSS, 1964-1h32mn) - VOSTF
Scénario : Ivan Tchendei et Sergueï Paradjanov,
d’après la nouvelle de Mikhaïl Kotsoubinski,
l’Ombre des ancêtres oubliés
Avec : Ivan Nikolaïtchouk (Ivan), Larissa
Kadotchnikova (Marichka), Tatiana Besteva
(Palagna), Spartak Bagachvili (Jura le sorcier)
Image : Youri Ilienko
Musique : J. Skorik
Production : Studios Dovchenko, Kiev
ZDF
Inédit à la télévision française
La vie tragique d’Ivan, berger dans les
Carpates au XIX e siècle. Une grande beauté visuelle, une dramaturgie subtile : le chefd’œuvre de Paradjanov.
Un jour de fête, le jeune Ivan est témoin de
la haine ancestrale que se vouent son père
Politchouk et le riche paysan Goutientchouk.
Politchouk est blessé à mort. Tenté de se
venger sur Marichka, sa camarade de jeux
qui est aussi la fille du meurtrier, Ivan succombe à son charme fragile et enfantin. Des
années plus tard, Ivan et Marichka sont des
adolescents qui s’aiment à la folie malgré la
rivalité funeste de leurs familles. Un jour, Ivan
doit partir dans les alpages pour gagner sa
vie comme berger...
simplicité naïve du sujet va de pair avec une
parfaite maîtrise de la technique cinématographique. Paradjanov invente dans ce film
un nouveau registre de couleurs : chaque
“chapitre” a sa teinte : le rouge, le jaune, le
noir et le bleu font signe et posent les jalons
d’une dramaturgie particulièrement subtile.
Le traitement du son sert aussi le déroulement de l’action en un mélange étrange
d’instruments, de bruits de la nature, de voix
chantées et parlées qui s’intègrent sans rupture dans la musique composée pour le film.
Roméo et Juliette en Ukraine
Sergueï Paradjanov
Les Chevaux de feu suit les étapes de la vie
d’Ivan, de sa première rencontre avec la
mort (à travers celle de son frère) jusqu’à sa
propre fin tragique. Au XIXe siècle, les
drames et la violence sont souvent à l’ordre
du jour dans cette société pastorale du sud
des Carpates, oubliée des dieux et des
hommes. Paradjanov dépeint à travers le
destin d’Ivan celui du petit peuple des
Goutzouls, menacé de disparition. Il présente avec une précision ethnographique les
travaux des mois et de jours, les fêtes et les
rites, les danses et les processions.
Paradjanov a lui-même séjourné plusieurs
mois dans les Carpates ukrainiennes pour
se familiariser avec les us et coutumes de
ces paysans et de ces bergers vivant à
l’écart du monde. L’homme s’inscrit dans
une nature dont la beauté est encore intacte ;
il est partie prenante de son environnement
et vit en harmonie avec lui. À aucun moment
les images de Paradjanov ne versent dans
une facilité flatteuse ou dans une idéalisation de cet univers et de ses habitants. La
Né en 1924 de parents arméniens, Sergueï Paradjanian
(russifié Paradjanov) fait des
études de danse et de chant
avant de suivre les cours de l’École de cinéma de Moscou. Il
réalise plusieurs films aux
Studios Dovjenko de Kiev et
obtient la consécration avec les
Chevaux de feu en 1965.
Personnage excentrique et
volontiers sarcastique, il est mal
vu des officiels ; son film Sayat
Nova (1968), véritable symphonie visuelle, est très critiqué par
les autorités. Paradjanov a de
plus en plus de mal à travailler.
Il se heurte à la censure et est
même interné dans les camps
de 1973 à 1977. Après sa libération, nombre de ses projets
sont refusés ; il parvient tout de
même à tourner deux films. Il
meurt en 1990.
Ivan (Ivan Nikolaïtchouk)
sur son lit de mort,
veillé par son ami Miko
(Leonid Jengibarov).
Rien ni personne
ne peuvent empêcher Ivan
de penser à Marichka.
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ARTE Info, Reportage, Reportage GEO
Le dessous des cartes
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ARTE MAGAZINE
Publication d’ARTE France
ISSN 1168-6707
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Chef d’édition
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Secrétaire de rédaction
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Scanneriste
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Collaboration Jacqueline Letteron,
Emelie De Jong, Catherine Weinzorn,
Josie Mély, Jonathan Chaintrier, Bärbel Lange
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© Couverture : Raemy / SYGMA
Directeur de la publication : Jérôme Clément
Exemplaire n° 17 jeudi 29 mars 2001
Impression STIPA, Montreuil
La semaine prochaine (18)
(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Mercredi 2 mai
19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Jeux de rôle à Carpentras
22.20 Musica : Montpellier danse 2000
00.05 Profil : “Je ne suis jamais content”,
moments avec Karl Lagerfeld
01.05 La lucarne : Riverglass
01.45 Nick Cave (r)
Samedi 28 avril
19.00 Histoire parallèle
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.15 Architectures : Le familistère de Guise
20.45 L’aventure humaine
21.45 Metropolis
22.45 Fiction : Mon copain Balou
00.15 Music Planet : Robbie Williams
01.10 Quatorze jours à perpétuité (r)
Dimanche 29 avril
19.00 Maestro
19.45 ARTE Info
20.15 Cartoon Factory
20.45 Thema : En cavale, avec le film
Le secret de Robert Enrico
00.30 Quadrophenia (r)
02.20 Les 100 photos du siècle :
Che Guevara
Contre la guerre
Lundi 30 avril
19.00 Nature
19.45 ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
20.45 Cinéma : Jules et Jim,
film de François Truffaut
22.30 Court-circuit (1)
22.40 Cinéma : La grande illusion,
film de Jean Renoir
00.35 Court-circuit (2)
01.00 Un, deux, trois, soleil (r)
02.45 Sous le ciel de Paris :
le Barbier, court métrage.
Mardi 1er mai
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
20.45 La vie en face : Charbons ardents
22.15 Thema : La vie en rouge
01.35 Un vivant qui passe (r)
02.40 Les 100 photos du siècle :
L’enfant du ghetto
Jeudi 3 mai
19.00 Voyages, voyages : L’île de Pâques
19.45 ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
20.45 Thema : Algérie
01.05 Le secret (r)
02.45 Sous le ciel de Paris :
graveur-imprimeur, court métrage
Vendredi 4 mai
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Les Alsaciens
ou les deux Mathilde (1)
22.15 Grand format :
Le monde de Zhouzhou
23.10 Cinéma : L’île du diable,
film de Fridrik Thór Fridriksson
00.50 Le dessous des cartes (r)
01.00 Gadjo Dilo (r)
02.40 Pas de printemps pour Elsie (r)
Que se passe-t-il
en Algérie ?
Depuis janvier 1992,
les affrontements entre
groupes armés et forces
de sécurité ont fait
plus de 100 000 morts.
Malgré la loi sur
la “concorde civile”
et l’amnistie décrétée
par le président Bouteflika,
les massacres
se poursuivent en Algérie.
Violences, chômage,
corruption… :
“Thema” enquête,
jeudi 3 mai à 20.45.
17
ARTE G.E.I.E.
2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 14 22 22
ARTE France
8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux
cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland
(Allemagne)
Schützenstraße 1
76530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers
1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
Torrespaña
Alcade Sainz de Baranda, 92
28007 Madrid
Tél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse
(Suisse)
Giacomettistrasse 3
case postale 26
3000 Berne
Tél. 00 41 31 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St
00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A
1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
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FIN-00024 Yleisradio
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