A RTE Magazine

Transcription

A RTE Magazine
1
ART E Magazine
30 décembre 2000
>
5 janvier 2001
Le 1er janvier 2001,
ARTE change d’habillage.
Vous savez combien ARTE a pris l’habitude
de surprendre le téléspectateur par des
habillages originaux, humoristiques,
de véritables créations reflétant l’esprit
d’invention de la chaîne et qui nous ont valu
de nombreuses récompenses. Avec les
jumelles et leur top horaire, les trois mamies
sur leur sofa ou les moutons déroulant le
compte à rebours jusqu’à l’an 2000, ARTE
a accompagné la décennie par des images
décalées, amusantes et surtout différentes.
Dans un univers télévisuel en expansion,
la tendance est d’attirer le téléspectateur
par des annonces toujours plus spectaculaires
et criardes. Notre nouvel habillage, créé
par l’agence internationale Razorfish, reflète
l’inventivité d’ARTE et y ajoute le souci
de ménager une respiration au téléspectateur :
sur ARTE, nous prenons le temps de vivre,
de nous laisser charmer, de nous laisser
surprendre.
Notre volonté est de faire parler les images
et, à travers elle, la création. Avec des images
et des sons naturels, des clins d’œil
au quotidien, des personnages qui reviendront
régulièrement accompagner vos soirées
et vos après-midi sur ARTE, c’est une nouvelle
personnalisation de la chaîne que nous recherchons et que nous revendiquons, en France,
en Allemagne et dans toute l’Europe.
Jérôme Clément
Président d’ARTE France
Vice-président d’ARTE G.E.I.E.
Nouvelle an
nouvel
À partir du 6 janvier 2001, ARTE diffusera de nouveaux
programmes dans la tranche horaire 14h-19h.
ARTE Magazine présentera ces nouveaux rendez-vous
de l’après-midi dans son prochain numéro.
>
Le 1 er janvier 2001, ARTE donne une
nouvelle forme à son habillage.
La chaîne européenne souhaite être
plus proche de ses téléspectateurs
en se démarquant nettement
des tendances et du rythme actuels
du design télévisuel. Place à de petites
scènes de la vie quotidienne pleines
d’émotion et qui serviront désormais
de fil conducteur entre les programmes.
Créé par l’agence internationale
Razorfish, le nouvel habillage d’ARTE
affirme sa singularité.
> Chassez le naturel
née,
habillage
Conception et réalisation
Conception et production Razorfish, New York
Production exécutive Entropie, Paris
Réalisation Thierry Rajic, Sylvie Peyre
Conception et composition sonore Novaprod, Paris
100 scénarios ont été sélectionnés et tournés. Leur traitement
visuel est naturel. Que ce soit
par la tendresse, l’émotion ou
l’humour, la complicité est toujours induite entre la chaîne et
ses téléspectateurs.
La campagne, la montagne,
la mer, mais aussi les univers citadins ont servi de décors.
Des personnages s’y glissent :
enfants rêveurs, peintre du macadam, maraîcher paresseux, amoureux cachés, mais aussi escargots
en escadron, lapin mauve ou père
Noël iconoclaste…
Pas de texte, pas de voix, mais
de vrais instruments et des
sons naturels : clocher d’église, aboiements
dans le lointain, pédalier d’un vélo, pluie,
notes de musique...
Le nouvel habillage est décliné au rythme
des quatre saisons. Sa sonorité repose
sur trois notes dominantes suggérant
la clarté, la simplicité et la tranquillité.
Hiver : percussions pour décrire la terre
et ses bruits.
Printemps : trio avec instruments à vent,
clarinette, hautbois, cor anglais et flûte.
Été : percussions, guitare, saxophone
et piano.
Automne : quatuor à cordes.
Les téléspectateurs retrouveront, à la fin
de la troisième séquence, le fameux cadre
penché qui caractérise la chaîne et reste,
avec le logo, le signe distinctif d’ARTE.
1
Semaine du 30 décembre 2000 au 5 janvier 2001
> 19.00
> 19.00
19.00 > 03.00
06.15
14.00
Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite
Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
amedi 30
Dimanche 31
Lundi 1er
4.00
14.00
racks
Thaïlande
4.45
14.45
14.45
ric la panique
Chasseurs
d’ouragans
Chasseurs
d’ouragans
(1)
Mardi 2
Mercredi 3
Jeudi 4
Vendredi 5
14.00
14.00
14.00
14.00
14.00
Nature
Zizi Jeanmaire,
récital
Mallorca
Super volcans
Archimède
14.45
Chasseurs
d’ouragans
14.45
14.45
14.45
(2)
5.15
Chasseurs
d’ouragans
e trouvère
15.15
15.15
Super volcans
15.15
7.40
La route du sel
au Tibet
16.00
Lagrimas
negras
henyang,
e nouveau
que chinois
17.30
Absolutely
Fabulous
Cobayes
(3)
15.15
16.10
16.30
Super volcans
17.15
Le carrosse
d’or
La vache
qui voulait
sauter pardessus l’église
16.20
Max linder,
ce père que je
n’ai pas connu
19.00
istoire
arallèle
Moby Dick
9.45
étéo
9.50
RTE Info
0.00
e dessous
es cartes
0.15
arie et Marie
19.00
Maestro
19.30
Musica en direct
La Périchole
(1)
ARTE Info
20.35
ARTE Info
Périchole
- coulisses
20.15
22.50
La Périchole
Le carrosse
d’or
2.15
iction
23.50
0.40
allroom
ancing (r)
étroit
mousquetaire
20.45
La vie en face
Alamo
L’Amérique,
c’est comme
l’Albanie
23.30
Cinéma
Visage
de femme
21.45-00.45
Thema
00.05
01.05
Le décalogue
de la créativité
Sérénade
à trois (r)
Court-circuit
Vœux d’ARTE
00.45
01.35
01.35
Soyez ma
femme (r)
Sept ans
de malheur
Hey Joe
(r)
19.45
Fraise et
chocolat
Météo
Survivre dans
le désert (2)
20.45
Les mercredis
de l’histoire
Les
monarchies
modernes (4)
Grand et petit
miracle (r)
19.50
19.50
ARTE Info
Survivre dans
le désert (3)
Macbeth
Ça c’est
vraiment toi
(r)
20.15
360 °
Survivre dans
le désert (4)
20.45-00.40
Thema
20.45
Fiction
Recherche
famille
désespérément
D’amour
et d’eau salée
20.45
Les liens
de sang, une
saga islandaise
21.40
Musica
Jingle Bells
Météo
Météo
20.15
360 °
20.15
360 °
00.20
La lucarne
(r)
19.45
Tracks
ARTE Info
02.15
(r)
02.15
2.10
20.50
Cinéma
(2)
risonniers
e la banquise
r Bowie
t Mr Jones
Survivre dans
le désert (1)
Crazy English
Costa Rica
ARTE Info
Black Adder
16.35
19.00
19.50
20.15
360 °
Prisonniers
de la banquise
19.00
Voyages,
voyages
19.45
19.50
17.20
19.00
Connaissance
19.50
19.45
16.10
Grand et petit
miracle
Jingle Bells
Viva Cuba !
Météo
19.45
16.45
L’étroit
mousquetaire
Soyez
ma femme
Sept ans
de malheur
La cannelle,
l’arôme du
jardin des sens
ARTE Info
22.10
Programmation
spéciale
3.45
Music Planet
Zizi Jeanmaire,
récital
Météo
20.30
0.45
aventure
umaine
e sourire
es papillons
19.00
Archimède
Geri, une
ex-Spice Girl
Les
monarchies
modernes :
Liechtenstein
17.30
17.35
9.00
Reportage
(5)
15.15
15.10
Dr Bowie
et Mr Jones
17.30
Haute pègre
(4)
Chasseurs
d’ouragans
22.15
Grand format
Freedom
Highway
21.40
23.45
Cinéma
Nom de famille
Just married
22.40
01.05
Tu n’es pas
un ange
Le dessous
des cartes (r)
23.45
01.15
Le rêve
de Pinkas
00.40
La route du sel
au Tibet (r)
02.30
Haute pègre
(r)
02.45
La vache qui
voulait sauter
par-dessus
l’église (r)
Les grands rendez-vous
<
P. 10 Décoiffant
Offenbach et Jérôme Savary en direct de l’OpéraComique : musique, humour et french-cancan pour fêter
le Nouvel An.
Musica
La Périchole
Dimanche 31 décembre à 19.40
P. 18 Tonifiant
Construire une cité modèle, planter une muraille verte,
réadapter de jeunes délinquants : les mille et une
manières de vivre dans le désert.
360 ° - Le reportage GEO
Survivre dans le déser t
Du mardi 2 au vendredi 5 janvier à 20.15
P. 27 Vertigineux
“Il faut connaître son passé pour construire son avenir” :
une soirée pour saisir les liens entre la quête
généalogique, l’identité, la famille… et la recherche
génétique.
Thema
Recherche famille désespérément
Jeudi 4 janvier à 20.45
La Périchole, la dernière
comédie musicale de l’année.
Les films de la semaine
Ballroom Dancing
de Baz Luhrmann
Samedi 30 décembre à 00.40
Le carrosse d’or
de Jean Renoir
Dimanche 31 décembre à 22.10
Sérénade à trois
d’Ernst Lubitsch
Dimanche 31 décembre à 00.05
< Alamo
de John Wayne
Lundi 1 er janvier à 20.50
Alamo, le premier western
réalisé et interprété par
John Wayne.
Visage de femme
de Gustav Molander
Lundi 1 er janvier à 23.30
Fraise et chocolat
de Tomás Gutiérrez Alea
Mardi 2 janvier à 00.45
Just married
de Rudolf Thome
Vendredi 5 janvier à 23.45
Haute pègre
d’Ernst Lubitsch
Vendredi 5 janvier à 01.15
samedi 30 décembre
19.00
19.00
Histoire parallèle
Histoire parallèle
Semaine
du 30 décembre 1950
Souvenons-nous
de l’année 50
Marc Ferro reçoit
Jean Lacouture
Semaine du 30 décembre 1950
Souvenons-nous de l’année 50
Marc Ferro reçoit Jean Lacouture
Une émission proposée par Louisette Neil
Réalisée par Didier Deleskiewicz (2000-43mn)
ARTE FRANCE
19.45
Météo
20.00
Le dessous
des cartes
Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor
Réalisation : Natacha Nisic (2000-10mn)
ARTE FRANCE
Forêts
19.50
En partenariat avec
ARTE Info
20.00
N° 595
Le dessous des cartes
À travers les rétrospectives des actualités
de l’année 50, Jean Lacouture évoque ses
propres souvenirs : jeune journaliste, il a
“couvert” à l’époque les grands événements de cette année charnière, qu’il commente avec Marc Ferro.
Magazine géopolitique
e Jean-Christophe Victor
orêts
20.15
Marie et Marie
Au travers du cas français, le Dessous des
cartes analyse à plusieurs échelles (nationale, régionale et locale) les diverses fonctions de la forêt, mettant ainsi en perspective le lien entre environnement et politique,
et les conséquences de l’exceptionnelle
tempête de décembre 1999.
En partenariat avec
La beauté d’un faux
Actualités françaises (INAn° 52) :
Une évocation des événements qui ont
marqué la dernière année du demi-siècle.
Entre autres : le plan charbon-acier de
Schuman ; la visite du roi du Maroc ; la
situation en Indonésie et en Indochine, etc.
Actualités américaines (Paramount n° 39) :
L’histoire de douze mois cruciaux : particulièrement la guerre de Corée et le renvoi de
MacArthur par Truman.
Actualités allemandes (NDW n° 48) : – Une
revue de l’année. – Parade de la jeunesse
à Berlin. – Manifestation en Belgique contre
le retour de Léopold. – La guerre de Corée.
Documentaire de Georg Pieken
t Christian Schumacher
20.45
’aventure humaine
Prisonniers
de la banquise
’expédition légendaire
de sir Shackelton
Documentaire
e Caroline Alexander
22.15
Fiction
atort - Le lieu du crime
Le sourire
des papillons
Jean Lacouture
éléfilm de Dominik Graf
23.45
Music Planet
Dr Bowie et Mr Jones
Documentaire de Gilles Nadeau
00.40
Ballroom Dancing
VOSTF-r)
Rediffusion du 21 décembre 2000)
02.10
’étroit mousquetaire
(r)
Rediffusion du 26 décembre 2000)
02.50
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Parmi ses nombreux
ouvrages publiés depuis
1956 : Hö Chi Minh (Le
Seuil, 1967), Nasser (Le
Seuil, 1971), l’Indochine
vue de Pékin (Le Seuil,
1972), André Malraux, une vie dans le
siècle (Le Seuil, Points Histoire,1976), Léon
Blum (Le Seuil, 1977, Points Histoire, 1979),
De Gaulle : 1. Le rebelle (1890-1944), 2. Le
politique (1944-1959), 3. Le souverain
(1959-1970) (Le Seuil, 1984, 1985 et 1986,
Points Histoire, 1990), Algérie : la guerre est
finie (éditions Complexe, 1985), De Gaulle
ou l’éternel défi (en collaboration avec
Roland Mehl, Le Seuil, 1988), Champollion,
une vie de lumières (Grasset, 1989),
Jésuites : 1. Les conquérants (Le Seuil,
1991), 2. Les revenants (Le Seuil, 1992), le
Citoyen Mendès France (en collaboration
avec Jean Daniel, Le Seuil, 1992),
Montaigne à cheval (Le Seuil, 1998, Points),
Mitterrand raconté par… : le roman du pouvoir (Le Seuil, 2000).
20.15
Marie et Marie
La beauté d’un faux
Documentaire de Georg Pieken et
Christian Schumacher (Allemagne, 2000-30mn)
ZDF
Un énigmatique portrait de femme du XVIIIe
siècle, une enquête digne d’un polar !
Tout commence en 1743 à Dresde, à la cour
de l’électeur de Saxe, Auguste le Fort. Ami
des arts, il attire des peintres venus de toute
l’Europe et fait réaliser des portraits de
son entourage… New York, 1892 : Odgen
Goelet, troisième fortune américaine de
l’époque, fait construire un château de style
baroque français. Il acquiert pour le décorer
des peintures du XVIIIe siècle, notamment le
portrait d’une jeune princesse française... En
1947, les héritiers Goelet font don de leur
prestigieuse résidence à une communauté
religieuse. En 1992, celle-ci décide de se
défaire de certains tableaux et le portrait de
la belle dame du XVIIIe est vendu aux
enchères. Il est acheté par le Deutsches
Historisches Museum de Berlin. Les restaurateurs vont alors de surprise en surprise :
non seulement le
portrait recouvre
un portrait antérieur, mais la
femme représentée n’est pas celle
que l’on croit !
20.45 Prisonniers de la banquise
L’expédition légendaire
de sir Shackelton
Documentaire de Caroline Alexander
(Allemagne, 2000-1h30mn)
BR
En décembre 1914, sir Ernest Shackelton
et vingt-sept hommes d’équipage partent
en direction du pôle Sud pour y planter
l’Union Jack à la gloire du roi et de l’Empire.
En janvier 1915, leur bateau Endurance
lutte pendant six jours contre de violents
vents de nord-est qui le font dériver vers la
banquise d’Elephant Island. Le naufrage
est inévitable et les glaces emprisonnent
bientôt le bâtiment. Accompagné de cinq
hommes, Shackelton part chercher de l’aide à bord d’une fragile embarcation de
sept mètres de long. Après avoir atteint l’île
civilisée de South Georgia – à plus de 1 200
km de là ! – et affronté un ouragan, le petit
groupe réussit à rejoindre le reste de l’équipage. Grâce à l’intelligence et au charisme
de leur chef, les hommes parviennent à sur-
Au début de l’année
1915, le navire de
l’expédition Shackelton
en route vers le pôle
Sud s’échoue sur la
banquise. Pendant plus
de dix-huit mois,
l’équipage tente de
survivre dans des
conditions extrêmes.
À partir de documents
photo et de films
ramenés par
un cameraman de
l’expédition,
ce documentaire
d’aventures nous fait
revivre les grandes
heures du drame et son
dénouement heureux.
vivre durant plus d’un an et demi dans ces
contrées glacées. En 1916, l’expédition rallie enfin Punta Arenas. On leur fait un
triomphe mais, de retour en Angleterre, leur
arrivée passe presque inaperçue dans une
Europe engluée dans la guerre.
Aventure dans les mers australes
Ce documentaire comporte des prises de
vues (photos et films) de Frank Hurley, un
remarquable photographe et cameraman
australien, que le lord anglais avait eu l’excellente idée d’emmener dans son expédition. Ces témoignages exceptionnels, croisés avec des extraits des journaux de bord
tenus par les hommes de Shackelton,
redonnent vie à cette terrible aventure, et
les séquences tournées sur les lieux
mêmes du drame nous font bien mesurer
les périls encourus par les marins, leur courage et leur volonté de survie.
Après le naufrage et une premièr e
expédition de secours, une longue
attente commence pour
sir Shackelton et son équipage…
samedi 30 décembre
22.15
Fiction
Tatort - Le lieu du crime
Le sourire
des papillons
(Frau Bu Lacht)
Téléfilm de Dominik Graf
(Allemagne, 1996-1h29mn) - VF
Scénario : Günter Schütter
Avec : Miro Nemec (Ivo Batic), Udo Wachtveitl
(Franz Leitmayr), Anna Villadolid (Sita Mauritz),
Barbara-Magdalena Ahren (Jenny), Maverick
Quek (Crickett), Petra Kleinert (Evangelina),
Ulrich Noethen (le Dr Zimmer)
Photographie : Benedict Neuenfels
Montage : Christel Suckow
Son : Baldur Parhammer
Production : Gloria Burkert, MTM Cineteve
GmbH
BR
(Rediffusion du 25 juillet 1997)
Une mystérieuse agence matrimoniale, un
pâtissier criblé de balles, de jeunes
Thaïlandaises au comportement étrange...
Quand Munich prend des parfums d’Asie du
Sud-Est, cela donne l’un des meilleurs épisodes de Tatort.
Le pâtissier Mauritz est
retrouvé mort. Les commissaires Franz Leitmayr et Ivo
Batic ne trouvent aucun indice sur les lieux du crime.
Ils en arrivent à soupçonner
la veuve du défunt, une
jeune Thaïlandaise venue en
Allemagne deux ans et demi
plus tôt par l’intermédiaire de
l’agence matrimoniale Flügel.
Mère d’une fillette de 5 ans,
elle risque, après le décès de
son mari, d’être expulsée
avec l’enfant. Est-ce là la seule explication à
la nervosité de la jeune femme ? L’enquête
prend une tournure inattendue le jour où les
deux policiers interrogent une autre jeune
mère thaïlandaise, Dim, qui a elle aussi
épousé un Allemand grâce à l’agence
Flügel...
Dominik Graf
Spécialiste des séries et films policiers,
Dominik Graf a réalisé une vingtaine de
films pour la télévision allemande, dont trois
pour la série Tatort. ARTE a déjà diffusé plusieurs de ses réalisations (le Chat, les Jeux
sont faits, le Scorpion…).
Tatort
sur
ARTE
6 épisodes de la série
policière culte signés par
de prestigieux réalisateurs.
Documentaire de Gilles Nadeau
Entretien : Christian Fevret
(France, 2000-52mn)
Coproduction : ARTE France, Morgane
Production
ARTE FRANCE
Enquête sur une filière thaïlandaise
qui exploite les enfants.
David Bowie ne meurt pas, ne vieillit pas,
ne faiblit pas. Le mystère entoure cet
homme-caméléon qui semble changer de
personnalité comme de look. Ce documentaire retrace la carrière extravagante du
chanteur britannique, entre images d’archives et entretien récent. À la fin des
années 60, David Jones/Bowie met les
thèmes du Velvet Underground à la portée
de tous, ce qui lui vaut un franc succès
auprès du grand public comme de l’avantgarde. Durant toute sa carrière, David
Bowie absorbe les courants les plus audacieux : glam, soul, post punk ou breakbeat,
mais maintient à partir d’influences si
diverses un style toujours personnel. En
incarnant au début des années 70 le personnage de Ziggy Stardust, nouvel Ulysse
d’une ambitieuse Space Oddity, David
Bowie met en scène son originalité. Il
devient un monstre dans tous les sens du
terme : une créature incertaine, androgyne,
prétentieuse, surhumaine, magnifique...
23.45 Dr Bowie et Mr Jones
Qui est David Bowie ? Depuis
la fin des années 60, le musicien
a toujours su anticiper, se
renouveler et s’imposer. Un
entretien avec l’inrockuptible
Christian Fevret émaillé
d’archives rares, le portrait
inédit d’un artiste unique.
“Je me suis créé un double
pour me débarrasser de
mes névroses, de ma
paranoïa, de ma timidité,
de mes inhibitions. Un sale
monstre. Le problème c’est
que je ne l’ai pas abattu
et qu’il s’habille très
élégamment ! Le monstre
le mieux habillé de toute
la Suisse…” (David Bowie)
“J’ai toujours fait
attention à renvoyer
l’ascenseur à ceux
qui m’ont influencé.
Si j’aime un artiste,
je tiens à le faire
partager. J’ai fait ça
avec Lou Reed, avec
Iggy Pop. J’étais très
connu et, comme on
m’écoutait, j’en ai
profité pour les aider.
On ne me refera pas,
je demeure un fan.”
(David Bowie)
Un alligator insolent
Non sans raison, le documentaire s’attarde
sur la tournée Ziggy Stardust. Dans ces
concerts à la mise en scène futuriste, David
Bowie intègre à l’univers du rock des
obsessions alors inédites, puisées dans la
culture japonaise comme dans l’expressionnisme allemand. Éclectique, David
Bowie sera toujours rocker, chorégraphe,
peintre, mime et comédien (en octobre
1980, superbe archive, il interprète sans
maquillage Elephant Man à Broadway).
Cette énergie ardente servie par un don
rare pour l’anticipation – et le business – fait
de lui le premier artiste a avoir été coté en
Bourse, et du même coup la rock-star britannique la plus fortunée, devant Elton John
et Paul McCartney. Malgré les périodes de
moindre succès ou de dépression (un plan
bref suffit à souligner la paranoïa cocaïnée
des années Fame), il s’en sort toujours par
sa clairvoyance. En 1977, alors que les
rock-stars semblent condamnées par la
rude sincérité du punk, il s’exile à Berlin et
conçoit une trilogie (Low, Heroes, Lodger)
qui anticipe la new-wave. Si ses années 80,
malgré le succès commercial, semblent
aujourd’hui aussi embarrassantes que le
clip de “Let’s dance”, il a encore récemment rebondi avec brio sur les rythmes syncopés de la techno (Outside) et du breakbeat (Earthling). Opportunisme ? Non. Les
mélodies restent cinglantes, les rimes élégantes, la production insolente. “La passion
du travail n’a jamais diminué”, souligne
l’homme aux yeux pers, à juste titre arrogant. Avant d’être une star, David Bowie est
un artiste. Un jeune homme timide, un fan
en colère, un infatigable travailleur. Le seul
“Rock’n’roll suicide” à avoir réussi.
Nouveautés : Hours (Virgin)
et Bowie at the Beeb (EMI).
dimanche 31 décembre
19.00
Moby Dick
Dessin animé de Natalia Orlova
19.30
(PDC : 19.40)
Réveillon en direct
La Périchole
e
partie
Spectacle musical de Jérôme
Savary et Gérard Daguerre
D’après Jacques Offenbach,
Henri Meilhac, Ludovic Halévy
Réalisation : Don Kent
20.30
ARTE Info
20.35
19.00
Moby Dick
Périchole - coulisses
Reportage d’Esti
22.50
Dessin animé de Natalia Orlova
(Royaume-Uni, 2000-26mn) - VF
Scénario : Brian Sible d’après le roman de
Herman Melville
Musique : Nigel Beaham, Powell Bell Russel
Production : Christopher Grace, S4C
ARTE G.E.I.E.
La Périchole
partie
22.10
Le carrosse d’or
ilm de Jean Renoir
23.50
Les vœux d’ARTE
00.05
Sérénade à trois
(r)
Rediffusion du 22 décembre 2000)
01.35
Soyez ma femme (r)
Sept ans de malheur
(r)
Rediffusions du 26 décembre 2000)
02.15
Grand et petit miracle
Rediffusion du 25 décembre 2000)
02.50
Fin des programmes
Une très belle adaptation en dessins animés du roman de Herman Melville.
Le jeune Ishmael est tenaillé par la soif
d’aventure et fasciné par les chasseurs de
baleines. À New Bedford, le grand port
baleinier des États-Unis, il rencontre le
Polynésien Queequeg. Les deux hommes
se lient d’amitié et décident de s’embarquer sur le Pequod (nom d’une ancienne
tribu indienne autrefois massacrée). Le
navire est commandé par le redoutable
capitaine Achab qui a perdu autrefois une
jambe en tentant de capturer Moby Dick, la
légendaire baleine blanche. L’homme a
décidé de se venger coûte que coûte en
dépit des mises en garde du reste de
l’équipage. Une fois la baleinière arrivée
dans les eaux du Pacifique, une lutte sans
merci s’engage…
Le retour de la baleine blanche : un dessin animé
qui donne le goût du large.
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
En direct de l’Opéra-Comiqu
Une soirée présentée
par Jérôme Savary
et Annette Gerlach
Spectacle musical de Jérôme Savary
et Gérard Daguerre
D’après Jacques Offenbach,
Henri Meilhac, Ludovic Halévy
Mise en scène et décors :
Jérôme Savary
Direction musicale : Gérard Daguerre
Chorégraphie : Friederike Betz
Avec : François Borysse, Denis
Brandon, Élise Caron, Jacqueline
Danno, Michel Dussarrat, Mona Heftre,
Éric Huchet, Antonin Maurel,
Jérôme Savary, Sophie Tellier
Réalisation : Don Kent
(France, 2000-2h20mn)
Coproduction : ARTE France, Bel Air
Media
ARTE FRANCE
19.30
La Périchole
Après les Contes
d’Hoffmann, la Belle
Hélène, la Vie
parisienne, Jérôme
Savary propose une
nouvelle lecture
décoiffante
d’Offenbach.
La Périchole nous
entraîne dans un
univers de
saltimbanques qui
manient le gag,
le non-sens, la folie
douce avec une
habileté démoniaque.
Musique, humour
et french-cancan pour
fêter le Nouvel An.
Un spectacle éblouissant pour finir l’année en délire.
L’intrigue de la Périchole
est inspirée de la pièce de
Mérimée, le Carrosse du
Saint-Sacrement. En réalité, l’adaptation est fort éloignée de l’original. Les
librettistes d’Offenbach ont
abandonné jusqu’à la
structure de la pièce et
développé l’idée pour en
faire une satire du Second
Empire. Puis Savary est
passé par là… Il situe sa
Périchole dans une dictature sud-américaine d’hier
ou d’aujourd’hui, où sévissent les trafiquants de
drogue, les militaires et la
police, dévoués corps et
âme à leur bien-aimé Caudillo. Don Léon, le
président qui a donné l’ordre au peuple de
s’amuser, tombe fou amoureux de la
Périchole, endormie sur son tapis de saltimbanque au milieu de la place. La Périchole,
quant à elle, adore son partenaire Piquillo
(parti faire la manche dans une rue voisine),
mais elle a si faim qu’elle n’hésite pas à
l’abandonner pour aller festoyer au palais
avec le Caudillo…
Une comédie musicale d’aujourd’hui
“J’ai monté plusieurs fois la Périchole aussi
bien au théâtre qu’à l’opéra. Je la tiens pour
la plus parfaite des opérettes d’Offenbach.
Chacun des airs est un ‘tube’. Le livret n’est
pas un prétexte à chanter mais raconte une
vraie histoire, une histoire de saltimbanques,
justement, qui voudraient vivre libres mais
dépendent du pouvoir pour tout simplement
manger. Avec Gérard Daguerre, mon complice, nous avons voulu adapter la Périchole
en comédie musicale d’aujourd’hui, avec un
petit ‘combo’ de musiciens qui swinguent.
Les mélodies d’Offenbach s’y prêtent parfaitement. Car le grand Jacques était un
‘swingueur’ devant l’Éternel, comme Mozart
et Rossini. Et puis comme le dit si bien
Piquillo : ‘C’est pas parce qu’on est pauvre
qu’il faut arrêter de chanter’.” (Jérôme
Savary)
dimanche 31 décembre
Un film flamboyant, inspiré comme pour la Périchole de Prosper Mérimée.
22.10
Le carrosse d’or
Film de Jean Renoir
(France/Italie, 1952-1h39mn)
Scénario : Jean Renoir, Renzo Avenzo, Giulio
Macchi, Jack Kirkland et G. Doynel, d’après la
pièce le Carrosse du Saint-Sacrement de
Prosper Mérimée
Avec : Anna Magnani (Camilla/Colombine),
Duncan Lamont (Ferdinand), Odoardo Spadaro
(Don Antonio), Riccardo Rioli (Ramon), Paul
Campbell (Felipe), George Higgins (Martinez),
Gisela Mathews (la marquise Inès Altamirano),
Ralph Truman (le duc de Castro), Giulio
Tedeschi (Balthazar) William Tubbs
(l’aubergiste), Jean Debucourt (l’évêque de
Carmol)
Photographie : Claude Renoir, Ronald Hill
Production : Panaria Films, Hoche Production
ARTE G.E.I.E.
Au XVIIIe siècle, une troupe de la commedia dell’arte vient bouleverser la vie bien
réglée d’une cour royale, dans une colonie
espagnole d’Amérique du Sud. Un très
grand Renoir, avec Anna Magnani.
La vedette de la troupe est Camilla, qui joue
sur scène le rôle de Colombine. Elle a pour
soupirant Felipe, un bel Italien. Deux rivaux
vont se présenter : Ramon, le célèbre torero, et le vice-roi de la colonie en personne.
Entre ces trois hommes dont chacun lui promet le bonheur à sa manière, Camilla hésite. Une tentation supplémentaire est représentée par un somptueux carrosse d’or que
le vice-roi a fait venir spécialement d’Italie,
malgré les dépenses que lui vaut la guerre
qu’il mène contre les Indiens. Tout le monde
à la cour convoite ce trésor : pour couper
court aux intrigues, le vice-roi fait don du
carrosse à Camilla…
Où finit le théâtre, où commence la vie ?
Ce film, qui marquait le retour de Jean
Renoir en Europe après treize ans d’absence, a été tourné en trois versions : italienne,
anglaise et française. Il adaptait très librement la pièce de Mérimée le Carrosse du
Saint-Sacrement, pour se rapprocher plutôt
du théâtre de Goldoni. Renoir avait voulu
rendre hommage à la commedia dell’arte,
comme il honorera deux ans plus tard le caf’
conc’ français dans French Cancan. Il souhaitait intituler son film “la Comédienne, le
Théâtre et la Vie”. La réplique-clé est prononcée par Camilla/Colombine : “Où finit le
théâtre, où commence la vie.” La beauté des
couleurs, la richesse de l’accompagnement
musical, le jeu d’Anna Magnani font de
ce film un des meilleurs de Renoir. C’est
en témoignage d’admiration que François
Truffaut a appelé sa maison de production
Les Films du Carrosse.
lundi 1er janvier
19.00
Maestro
Zizi Jeanmaire, récital
Documentaire
e Jean-Christophe Averty
19.50
ARTE Info
20.15
Black Adder
Le millénium
20.50
19.00 Maestro
Zizi Jeanmaire,
récital
Documentaire de Jean-Christophe Averty
(France, 2000-43mn)
Mise en scène : Roland Petit
Costumes : Yves Saint Laurent
Coproduction : ARTE, Telmondis
ARTE FRANCE
Cinéma
Alamo
ilm de John Wayne
23.30
Cinéma
isage de femme
ilm de Gustav Molander
01.05
Court-circuit
La vache qui voulait
sauter par-dessus
’église
ourt métrage de Guillaume Casset
Jingle Bells
Court métrage d’Olivier Peyon
01.35
Hey Joe
(r)
Rediffusion du 23 décembre 2000)
02.40
Fin des programmes
Zizi Jeanmaire a fait sa rentrée 2000 à
l’Opéra-Bastille : des chansons légendaires
écrites par Gainsbourg, Prévert, Boris Vian,
Duke Ellington… pour un récital filmé par
Jean-Christophe Averty.
Le répertoire privilégie les années 1950 et
1960 du music-hall, avec une pointe de fantaisie si caractéristique de la “môme crevette”. Elle interprète des chansons qui ont fait
sa gloire : “Mon truc en plumes” de Jean
Constantin, “J’suis snob” que Boris Vian a
écrite spécialement pour elle, “les Feuilles
mortes”, “le Temps des cerises”… Menue
silhouette noire, coupe à la garçonne et toujours des jambes incroyables, la “croqueuse de diamants” revient sur scène à 76 ans,
entourée d’un quintette de musiciens et de
jeunes danseurs et habillée par Yves Saint
Laurent, dont Zizi est l’emblème depuis de
nombreuses années. Gouaille et humour
sont de la partie tandis que les chorégraphies servent d’écrin aux chansons.
“On entendait son corps se moquer
et ses jambes rire”
Bonne
année
2001 !
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
La vie entière de Zizi Jeanmaire est vouée
au spectacle. À 9 ans, elle entre à l’école de
danse de l’Opéra sous la direction de
Roland Petit, qui l’épousera en 1954. En
1949, Zizi devient une star grâce à Carmen
de Roland Petit, créée à Londres. Le monde
du spectacle lui appartient désormais.
Quittant les ballets pour un temps, elle commence une carrière indépendante. Cinéma
à Hollywood, chanson, music-hall, théâtre à
Broadway, au Casino de Paris, à
l’Alhambra… Son talent n’a d’égal que sa
passion pour le travail. Jean Cocteau dira
d’elle qu’elle est née “d’un mariage entre ce
qui s’explique : le savoir, et ce qui ne s’explique pas : l’auréole”.
“Surtout ne la croyez
pas capable de faire
la pluie et le beau
temps ! Oh, non !
Elle ne fait que le
beau temps :
c’est sa spécialité.”
(Louise de Vilmorin)
20.15
Black Adder
Le millénium
Réalisation : Paul Weiland
(Royaume-Uni, 1999-34mn) - VOSTF
Avec : Rowan Atkinson (Black Adder)
ARTE G.E.I.E.
Inédit
L’immonde Black Adder voyage dans le
temps… et croise Shakespeare et Dark
Vador ! L’ultime épisode des aventures délirantes de Rowan Atkinson (Mister Bean).
20.50 Alamo
7 000 Mexicains encerclent Fort Alamo où Davy Crockett et 185 soldats américains se
sont retranchés… Première réalisation de John Wayne, un film lyrique et spectaculaire,
avec un final impitoyable.
(The Alamo)
Film de John Wayne
(États-Unis, 1960-2h35mn) - VOSTF
Scénario : James Edward Grant
Avec : John Wayne (Davy Crockett),
Richard Widmark (le colonel James Bowie),
Laurence Harvey (le colonel William Travis),
Frankie Avalon (Smitty), Patrick Wayne
(le capitaine James Bonham), Linda Cristal
(Flaca), Joan O’Brien (Mrs Dickinson),
Chill Wills (Beekeeper), Joseph Calleia
(Juan Segrin), Ken Curtis (le capitaine
Dickinson), John Dierkes (Jocko Robertson),
Richard Boone (le général Sam Houston)
Photographie : William H. Clothier
Musique : Dimitri Tiomkin
Production : John Wayne, Batjac
ARTE FRANCE/ARD
6 nominations aux Oscars 1961
Oscar de la meilleure bande son
1836. Le Texas, province du Mexique, se
rebelle et proclame la République. Le général Sam Houston tente de constituer une
armée avant l’arrivée des troupes du général Lopez de Santa-Anna. Pour lui en donner le temps, le colonel Travis investit un
vieux monastère espagnol à Alamo afin
d’établir une première ligne de défense.
L’aventurier Jim Bowie, puis le colonel Davy
Crockett se joignent à lui. Mais leurs caractères entiers se heurtent fréquemment au
tempérament autoritaire de Travis. SantaAnna arrive enfin. Son armée totalise 7 000
hommes. Les volontaires d’Alamo sont 185.
Lorsque le général demande la reddition du
fort, Travis répond par un coup de canon.
Le siège commence. Il va durer treize
jours…
Impitoyable
Grand western épique et patriotique, Alamo
est le premier film réalisé, produit et interprété par John Wayne. Lorsque débute le tournage, en 1960, l’acteur vedette travaille au
projet depuis déjà quinze ans – il y a engagé toute sa fortune personnelle. À ses yeux,
la défense du fort est l’un des épisodes les
plus glorieux de l’histoire des États-Unis.
Avec Alamo, il élève ce fait d’armes au rang
de mythe, donnant au film la
dimension d’une épopée, cherchant à glorifier le dévouement,
le courage et l’esprit civique. On
a souvent évoqué, à propos
d’Alamo, le nom de John Ford :
Richard Widmark affirmait que
certaines séquences avaient été
tournées par le cinéaste. Pour sa
part, Ford prétendait que ces
plans avaient tous été supprimés
dans le montage définitif. Le rapprochement n’a cependant rien de surprenant : John Wayne tourna plus de dix films
avec Ford et fut longtemps l’acteur fétiche
du célèbre Irlandais. De surcroît, William H.
Clothier était le directeur de la photographie
habituel de Ford. Alamo vaut surtout pour
ses spectaculaires scènes de batailles. John
Wayne y a mis les moyens : un budget de 12
millions de dollars, 81 jours de tournage et la
participation de 4 000 figurants (qui ont tous
reçu une formation militaire spéciale avant le
tournage). Pourtant, le film fait un flop à sa
sortie. Nominé six fois aux Oscars – notamment dans la catégorie du meilleur film –, il
n’obtient que l’Oscar de la meilleure bande
sonore. Une bien maigre récompense.
Wayne, ruiné, dut se remettre d’arrache-pied
au travail. Le film figure toutefois aujourd’hui
sur la liste des westerns ayant rapporté le
plus, l’échec immédiat ayant été compensé
par la vente aux télévisions.
Un modèle du genre, avec et
par John Wayne : let’s go west !
12 millions de dollars
81 jours de tournage
4000 figurants...
Hommage à
Ingrid
Bergman
Intermezzo
de Gustav Molander
Lundi 18 décembre à 22.45
Stromboli
de Roberto Rossellini
Mercredi 27 décembre
à 23.25
Visage de femme
de Gustav Molander
Lundi 1 er janvier à 23.30
La nuit
de la Saint-Jean
d’Edgren Gustav
Lundi 8 janvier à 22.30
Sonate d’automne
d’Ingmar Bergman
Lundi 15 janvier à 22.30
23.30 Cinéma
Visage de femme
(En kvinnas ansikte)
Film de Gustav Molander
(Suède, 1938-1h36mn) - Noir et blanc, VOSTF
Scénario : Gösta Stevens, d’après la pièce
de François de Croisset Il était une fois
Avec : Ingrid Bergman (Anna Holm), Tore
Svennberg (Magnus Barring), Georg Rydeberg
(Torsten Barring), Göran Bernhard (Lars-Erik
Barring), Anders Henriksson (Allan Wegert)...
Photographie : Stig Berns, Ake Dahlquist
ZDF
Une femme défigurée par une cicatrice se
voit confier une mission impossible... La
jeune Ingrid Bergman tourne sous la direction de Gustav Molander, le réalisateur qui
l’a révélée dans Intermezzo.
Anna Holm, une jeune femme défigurée par
la marque d’une brûlure, est à la tête d’une
bande de maîtres chanteurs. Un jour, elle
rencontre Torsten Barring, un aristocrate
impliqué dans des affaires douteuses, qui
se met à l’entourer de multiples attentions
pour se l’attacher et l’utiliser à son profit.
Avec sa bande, Anna essaie de faire chanter la femme du Dr Wegert, spécialiste de
chirurgie esthétique. La tentative tourne
court et Anna tombe inopinément sur
Wegert lui-même. Celui-ci constate les
ravages que la disgrâce physique a causés
chez la jeune femme et propose de l’opérer.
Le résultat est spectaculaire. Anna espère
alors que Barring va l’épouser, mais il ne
semble guère pressé de le faire. Il lui propose d’abord de l’aider à éliminer son jeune
neveu Lars-Erik afin de devenir le seul héritier de la fortune du consul Magnus Barring,
son père. Anna se fait donc embaucher
comme nurse. Mais elle a désormais bien
changé. Et plus le temps passe, plus la “mission” s’avère impossible…
01.05
Cinéma
Court-circuit
Le rendez-vous des courts métrages
ARTE FRANCE
La vache qui voulait sauter
par-dessus l’église
Court métrage de Guillaume Casset
(France, 1997-7mn)
Animation : Jean Manuel Costa, Guillaume Casset
Coproduction : Lardux Films, 24 Poètes
Secondes, Canal Plus
(Rediffusion du 7 juin 1999)
Les animaux d’une ferme high-tech se
révoltent.
Jingle Bells
Court métrage d’Olivier Peyon (France, 1999-22mn)
Avec : Malcolm Conrath (Bastien), Béatrice
Chéramy (Jeanne), Laurent Jobert (Alex)
Production : Haut et Court
(Rediffusion du 20 décembre 1999)
Nuit de Noël mouvementée pour deux
frères un peu paumés.
Paris, le soir de Noël. Bastien vient d’être
renvoyé de la pizzeria à cause de son petit
frère. Alors qu’ils se querellent, ils croisent
un père Noël sur le point d’accoucher...
Jingle Blues
“Un film trop bon pour être réservé au seul public
suédois.”(New York Daily News)
Une fable urbaine sur une jeunesse désorientée, une rencontre improbable qui fait
naître une solidarité inattendue, un drôle de
conte de Noël pour la fin du millénaire.
Fax
ARTE au palmarès
de l’Académie du
cinéma européen
L’Académie du cinéma européen
qui réunit un millier de profession
et dont le président est Wim
Wenders, a décerné ses prix lors
d’une cérémonie de prestige sam
2 décembre à Paris.
Dancer in the Dark, le film de La
von Trier, coproduit par ARTE, a
obtenu le Prix du meilleur film
européen. L’actrice islandaise Bjö
s’est vu décerner le Prix de la
meilleure actrice européenne .
Ressources humaines de Laur
Cantet, autre coproduction d’AR
a obtenu le Prix de la
découverte/Prix Fassbinder.
Enfin, le documentaire d’Agnès
Varda les Glaneurs et la glane
a reçu le Prix du meilleur
documentaire européen décerné
par ARTE.
Les grands
documentaires
d’ARTE France
sur TV5
Dans le cadre de son actionnaria
ARTE France apportera à TV5, e
2001, 40 grands documentaires d
78 à 102 minutes qui, par leur for
et leur contenu, font événement :
À la poursuite des dieux engloutis
le Partage des eaux, les Dogons,
la Terre des âmes errantes…
À partir du 7 janvier, les
téléspectateurs de TV5 Europe
et TV5 Afrique retrouveront ces
documentaires le dimanche
à 14h, ceux de TV5 Orient
le jeudi à 14h, et ceux de TV5 Asie
le samedi à 12h30 (horaires
de Paris).
Le “grand format” documentaire
s’ajoute ainsi au magazine
Archimède, aux documentaires
de 52 mn et aux reportages d’AR
G.E.I.E déjà repris régulièrement
la chaîne francophone qui, par
ailleurs, programme certaines fict
dans le cadre de ses achats.
mardi 2 janvier
19.00
Archimède
Des architectes
israéliens
conçoivent les
nouvelles cités
du désert.
Magazine scientifique européen
de Philippe Boulanger, Hervé Guérin,
Jean-Jacques Henry, François Lévy Kuentz
et Hervé This (France, 2000-43mn)
Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, Aune
Productions, avec la collaboration du CNRS
Images Média/FEMIS
ARTE FRANCE
● Voir
: radiocinématographie
Radiographie d’un homme en train de siffler.
● Expérience
: impression
Adolfo Kaminsky est chimiste et photographe. Il réalise une photographie sans
appareil sophistiqué ni laboratoire.
● Histoire
: langage sifflé
Des images de 1963 montrent le langage sifflé utilisé par les bergers des Pyrénées.
19.00
Archimède
● Sciences
Magazine scientifique européen
Archipi démontre que les cinq candidats
d’une même élection peuvent tous être élus
selon le système électoral choisi.
19.45
Météo
● Application
19.50
ARTE Info
20.15
360 °
Le reportage GEO
Survivre dans le désert
● Mise
Documentaire de Mary Crisp
20.45
La vie en face
’Amérique,
c’est comme l’Albanie
Documentaire de Rob Hof
21.45-00.45
Thema
Le décalogue
de la créativité
Documentaire de Hermann Vaske
00.45
(r)
Rediffusion du 28 décembre 2000)
02.40
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
(Allemagne, 2000-26mn)
ARTE G.E.I.E.
: modèle nucléaire
Sur le site de Cadarache, dans le sud de la
France, l’IPSN simule des accidents
nucléaires et mesure le niveau de contamination des plantes et des sols irradiés.
au point : clonage
Vous avez tous entendu parler de clonage,
mais savez-vous vraiment de quoi il s’agit ?
. Les maîtres bâtisseurs
u désert
Fraise et chocolat
animées : élection
20.15 360 ° - Le reportage GEO
Survivre
dans le désert
À côté des peuples traditionnels, de nouvelles populations élisent domicile dans les
déserts du globe. 360 ° - Le reportage GEO
part à leur rencontre.
1. Les maîtres bâtisseurs du désert
Documentaire de Mary Crisp
Nichée au cœur du désert jordanien, l’antique cité de Petra parle encore aujourd’hui
de la splendeur et de la richesse du royaume des Nabatéens, dont elle fut la capitale
du IVe siècle avant J.-C. au II e après J.-C.
Les édifices que cette civilisation fit surgir
de la pierre, les temples et les habitations qu’elle creusa dans les falaises,
restent encore aujourd’hui exemplaires d’une architecture parfaitement adaptée au désert et à ses
conditions climatiques extrêmes.
D’où l’idée d’en tirer des enseignements pour notre siècle : les architectes israéliens David Pearlmutter et
Isaac Meir, de l’Institut de recherche
sur les déserts Jacob-Blaustein, travaillent actuellement sur l’urbanisme
et les modes de construction des
cités du désert. Ils ont ainsi édifié le village
modèle de Neve Zin et pu tester l’efficacité
du savoir-faire des Nabatéens. Au point
d’emménager sur place avec leurs familles.
20.45 L’Amérique,
c’est comme l’Albanie
Portrait d’une
communauté albanaise
tout entière soumise
à des lois ancestrales
et à des codes d’honneur
dignes d’un clan sicilien.
Qu’ils soient pauvre
agriculteur ou riche
homme d’affaires
émigré aux États-Unis,
tous témoignent du poids
de cette tradition
implacable…
Documentaire de Rob Hof
(Allemagne, 2000-59mn)
BR
Les Shkreli sont un des clans les plus
célèbres d’Albanie. La moitié de la famille
est installée dans une vallée perdue des
montagnes albanaises et vit de l’agriculture à l’ancienne. L’autre partie a émigré aux
États-Unis où elle profite de l’opulence de
la société de consommation. Malgré les différences flagrantes de mode de vie et de
statut social, tous les membres du clan
obéissent à des traditions similaires encore
très vivaces, des lois implacables inspirées
par une société archaïque : le “Kanun”.
Code de vie tenant lieu de justice, il édicte
des règles de loyauté, d’hospitalité et
d’honneur inaliénables, impose le culte des
Des ânes pour les uns, des limousines
pour les autres, mais la même loi
intraitable pour tous : portrait d’une
famille albanaise dont une partie des
membres est restée au pays, alors
que l’autre moitié vit aux États-Unis.
anciens et relègue la femme à un
rôle subalterne. Quiconque viole
ces lois encourt la mort. La loyauté à l’égard du clan s’étend à tous ses
membres, fussent-ils cousins au septième
ou au huitième degré. Et s’applique aussi à
ceux qui ont quitté depuis longtemps le territoire albanais… Même si les moyens de
respecter la tradition peuvent largement
différer : ainsi, lors d’un mariage, la coutume veut que les cousins et les frères du
fiancé aillent chercher la promise dans un
attelage tiré par des chevaux… En
Amérique, ils louent carrément un avion !
Pourtant, les Shrekli forment une communauté étroitement soudée et hiérarchisée,
digne des clans siciliens, comme l’illustre
la séquence où le “parrain” proclame publiquement devant la famille éplorée qu’il
accorde son pardon au clan ennemi et ne
répondra pas par le sang au crime qui a été
commis…
mardi 2 janvier
21.45-00.45
Le décalogue de la créativité
C’est désormais
un fait acquis : la
publicité dépasse les
frontières de la vente
et du marketing.
Par son art de l’image
et du mot, elle flirte
souvent, sinon avec
l’art, du moins avec
la création. Dans
le troisième volet
d’une trilogie sur
la pub de notre temps
commencée en 1996,
Hermann Vaske
nous fait découvrir
des “créatifs” de tous
horizons.
Avec : Dennis Hopper,
Peter Ustinov, Steven
ZDF
Spielberg, Elie Wiesel,
Bono, Quentin Tarantino,
Harvey Keitel, Leander
Haussmann, B.B. King,
Malcolm McLaren,
Dave Trott, Joe Pytka,
21.45-00.45
Le décalogue
de la créativité
David Bowie, Salman
Documentaire de Hermann Vaske
(Allemagne, 2000-3h)
Scénario et réalisation : Hermann Vaske
Musique : Willvonseder, Bono
Rushdie, Isabella
Inédit
Wim Wenders, Roman
Polanski, le dalaï-lama,
Rossellini, Jeff Koons,
Nina Hagen...
Après les Géants de la pub et Coups de pub
de A à Z diffusés sur ARTE en 1996 et 1998,
Hermann Vaske achève ici sa trilogie sur la
place de la publicité dans la culture de notre
temps : un troisième volet au titre provocateur, avec Dennis Hopper dans le rôle d’un
fils de pub en panne d’idées...
À partir de la référence biblique, le cinéas-
te explore à sa manière iconoclaste l’état
dans lequel se trouve le monde de la création au XXIe siècle et met en scène avec
talent et humour les vues excentriques de
divers “gods of creativity”. Cette expédition
sur les terres de la créativité tente d’en
montrer toutes les facettes, intellectuelles,
artistiques, spirituelles, philosophiques,
politiques et… publicitaires. Les faiseurs de
pub ne s’appellent-ils pas, d’ailleurs, des
“créatifs” ? Comme s’ils étaient abonnés à
une source secrète qu’eux seuls savent
faire jaillir. Mais qu’advient-il lorsque la
source se tarit ?
Dennis Hopper joue le rôle d’un publicitaire
atteint dans la réalité par cette situation de
cauchemar qu’imagine tout artiste au moins
une fois dans sa vie : il n’a plus d’idées.
Seule une aide divine pourrait le sauver de
l’enfer. Et Dieu, en effet, sous les traits de
Peter Ustinov, lui envoie deux ordinateurs
portables contenant les tables de la Loi…
Pourvu de ces dix commandements que
Fax
Guirlande de prix pour ARTE
● Premier Prix et Prix du public à la Semaine du
documentaire de création européen de Strasbourg
pour Oscar Niemeyer, un architecte engagé dans
le siècle de Marc-Henri Wajnberg, une coproduction
ARTE France, Panic Productions, Wajnbrosse
Production, Polo de Imagem et RTBF. Ce
documentaire sera diffusé dans “Profil” le 31 janvier
2001.
Dennis Hopper (à gauche)
au pays des créatifs,
avec Bono, le dalaï-lama,
et tout ce qui fait vendre.
● Prix Découverte de la Scam 2000 et Prix du CMCA
du meilleur programme exprimant les enjeux
euroméditerranéens pour le documentaire de Djamila
Sahraoui, Algérie, la vie quand même.
● Lauriers 2000 de la radio et de la télévision au
Sénat décernés par le Club de l’audiovisuel de Paris,
Premier Prix du documentaire au Festival de Florence,
Premier Prix au Festival
Traces de vies à ClermontFerrand et Mention spéciale
aux Écrans documentaires
de Gentilly pour la Terre
des âmes errantes de
Rithy Panh.
● Prix des cinéclubs aux Rencontres internationales
de cinéma de Lisbonne pour la Devinière de Benoit
Dervaux.
Thomas Mann appelait “l’ABC des comportements humains”, Dennis Hopper, en
Moïse moderne, va donc en chercher l’application dans le contexte des médias et de
la publicité. En quête des secrets de la
créativité, il rencontre des gens de
musique, de théâtre et de cinéma, des
créateurs de mode, des acteurs, des écrivains, des psychologues, des publicitaires,
mais aussi des représentants des quatre
grandes religions, chrétiens, juifs, musulmans et bouddhistes.
Sur les centaines d’heures d’interviews qu’il
a tournées pendant plus de deux ans sur
cinq continents, Hermann Vaske n’a retenu
que les moments forts et les anecdotes originales, à partir desquelles il a composé
cette chevauchée fantastique et décoiffante au pays de la créativité.
Les Géants de la pub a été diffusé sur
ARTE le 17 novembre 1996 et Coups de
pub de A à Z le 18 octobre 1998.
● Prix du meilleur documentaire de création au
Festival international du documentaire de Kalamata
(Grèce) pour les Illuminations de Mme Nerval de
Charles Najman.
● Prix de l’enquête au Festival international du scoop
et du journalisme pour ELF, une Afrique sous
influence de Jean-Michel Meurice.
● Prix “L’or des chevaux d’Arman” au Festival Epona
du film d’actualité consacré au cheval pour Tachis Le retour des chevaux mongols , un documentaire
de Martin Weiss et Michèle Minelli.
● Prix des Écrans documentaires de Gentilly
et Deuxième Prix au Festival Traces de vies
à Clermont-Ferrand pour Un ticket
de bains-douches de Didier Cros.
● Prix de l’aventure scientifique au Festival
international du scoop et du journalisme pour
la Tombe du prince scythe de Marc Jampolsky.
mercredi 3 janvier
19.00
Connaissance
La cannelle, l’arôme
du jardin des sens
Documentaire de Holger Preusse
19.45
Météo
19.00 Connaissance
La cannelle,
l’arôme du jardin
des sens
Documentaire de Holger Preusse
(Allemagne, 2000-43mn)
ZDF
19.50
ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
Survivre dans
le désert
(Allemagne, 2000-26mn)
ARTE G.E.I.E.
20.15
360 °
Le reportage GEO
Survivre dans le déser t
Premier épisode d’une série de trois émissions consacrées aux épices : la cannelle,
le gingembre et le safran.
. Tombouctou
À côté des peuples traditionnels, de nouvelles populations élisent domicile dans les
déserts du globe. 360 °- Le reportage GEO
part à leur rencontre.
Documentaire de Nicolas Brown
2. Tombouctou
20.45
Documentaire de Nicolas Brown
Les mercredis
de l’histoire
Les monarchies
modernes
. La Belgique
Série documentaire
’Andrea Klüting
21.40
Sur le marché des épices.
Musica
Macbeth
Opéra en quatre actes
e Giuseppe Verdi
Direction musicale : Riccardo Muti
Réalisation : Graham Vick
00.20
La lucarne
Ça c’est vraiment toi
éléfilm de Claire Simon
02.15
Jingle Bells
(r)
Rediffusion du 1er janvier 2001)
02.45
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Transportées dès l’Antiquité par les caravanes, les épices ont été longtemps entourées de mystère. Les commerçants s’ingéniaient à cacher la provenance de ces
substances végétales exotiques pour les
négocier au prix fort. Ce fut longtemps le
cas de la cannelle (famille des lauracées).
Il semble qu’elle soit la plus ancienne des
épices. On la localise depuis des siècles
en Chine, dans le sud de l’Inde et à Ceylan
(Sri Lanka). Cette île prétend d’ailleurs être
le seul pays qui fournisse la cannelle
authentique. Les Portugais colonisèrent
cette contrée pour exploiter la succulente
écorce poussant alors encore à l’état sauvage. Il faudra attendre l’arrivée des
Hollandais un siècle plus tard pour qu’apparaissent des plantations de canneliers.
De nos jours, l’extraction de la mince
couche aromatique reste exclusivement
manuelle. Les différentes opérations que
doit subir cette épice sont très complexes
et sont, au Sri Lanka, l’apanage de la caste
des Salagama.
La cité du désert a longtemps nourri l’imaginaire des Européens. Mais il est bien difficile aujourd’hui d’y retrouver les traces de
la splendeur passée. Au début du XII e
siècle, Tombouctou était un simple lieu de
campement pour les nomades touaregs.
Cent ans plus tard, une ville se dresse là,
au carrefour des routes de caravanes.
Plusieurs peuples et communautés s’y
côtoient et la cité devient bientôt un centre
de rayonnement de l’islam. On y compte
alors 120 000 âmes dont 20 000 étudiants
répartis sur 180 écoles qui enseignent le
L’ancienne cité de Tombouctou aujourd’hui menacée
par les sables.
Coran ainsi que les sciences exactes et
naturelles. De nos jours, seulement 30 000
personnes habitent encore à Tombouctou.
Les conditions de vie sont très difficiles, en
raison de la progression du désert – de 10
à 20 mètres par an. Le fleuve Niger, qui
arrosait autrefois la ville, coule maintenant
à 20 kilomètres de là. Un projet de lutte
contre la désertification a été mis en place
avec l’aide de l’Union européenne : il
consiste à protéger Tombouctou par une
immense muraille verte composée de 4 millions d’arbres et d’arbustes.
20.45
Les monarchies modernes
(4)
On les pensait vouées à
disparaître, elles semblent
plus solides et plus aimées
que jamais. ARTE visite la
cour et l’arrière-cour de
quatre monarchies
européennes (Danemark,
Espagne, Liechtenstein et
Belgique) pour comprendre,
entre mystères
et potins, à quoi tient cet
attachement durable.
Série documentaire d’Andrea Klüting
(Allemagne, 2000-52mn)
ZDF
Si l’on en croit Farouk, dernier souverain
d’Égypte, seules cinq maisons royales
devaient survivre au siècle : le roi de trèfle,
le roi de pique, le roi de cœur, le roi de carreau… et la maison d’Angleterre. Vision
pessimiste : les monarchies ont plus que
jamais le vent en poupe. D’où vient cette
fascination ? Les maisons princières ontelles su s’adapter aux défis de notre
temps ? Ou bien monarchie et modernité
sont-elles à jamais incompatibles ?
Les auteurs ont visité quatre pays exemplaires : le Danemark, plus vieux royaume
du monde ; l’Espagne, où la renaissance
monarchique est allée de pair avec le
retour à la démocratie ; la Belgique, où la
maison royale a du mal à rester un élément
fédérateur dans les crises à répétition ; le
Liechtenstein, principauté richissime en
dépit de sa petite taille.
Le fil conducteur des quatre émissions est
fourni par le Belge Jan van der Berghe,
spécialiste de la noblesse, et par
l’Allemande Ines Imdahl, psychologue axée
sur l’étude des médias au RheingoldInstitut de Cologne. Ils analysent notamment les questions de succession et la
fonction des familles royales ainsi que les
aspects mythiques et médiatiques qui passionnent le public. Des interviews avec
divers membres des maisons royales présentées permettent de pénétrer au cœur de
leur univers.
Le roi Albert II de Belgique.
4. La Belgique
Déchirée par la guerre linguistique entre les
Flamands et les Wallons depuis des décennies, épuisée par les scandales autour des
pédophiles, des produits alimentaires fraudés, la Belgique semble rester unie par la
seule grâce de la Maison royale… Le roi
Albert II a succédé en 1993 à son frère
Baudouin, qui avait dirigé consciencieusement le pays pendant plus de quarante
ans. Aujourd’hui, il lui appartient de dominer les conflits et d’affirmer l’unité. Car dans
les tiroirs politiques attendent depuis longtemps des scénarios pour la dissolution de
la Belgique… Mais le roi et son successeur
au trône sont-ils toujours en mesure de
mener la Belgique en toute sécurité dans
l’Europe du XXIe siècle ?
mercredi 3 janvier
21.40 Macbeth
L’hommage à Verdi continue sur ARTE ! Voici Macbeth, de Giuseppe Verdi, mis en scène
par Graham Vick, dirigé par l’actuel directeur musical de la maison, Riccardo Muti,
et servi par une distribution éblouissante – Maria Guleghina (Lady Macbeth), Renato
Bruson (Macbeth), Roberto Alagna (MacDuff). Un événement enregistré en décembre
1997 à la Scala de Milan.
Elle se donne la mort, tandis que Macbeth
est cerné dans son château par les
hommes de Malcolm, le fils de Duncan, qui
vient venger la mort de son père. Macbeth
se jette dans la mêlée et meurt.
Un opéra hanté par le théâtre
Opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi
Livret : Francesco Maria Piave
Direction musicale : Riccardo Muti
Mise en scène : Graham Vick
Avec : Maria Guleghina (Lady Macbeth), Renato
Bruson (Macbeth), Roberto Alagna (MacDuff),
Fabio Sartori (Malcolm), Carlo Colombara
(Banquo)...
Les Chœurs et l’Orchestre de la Scala de Milan
Décors et costumes : Maria Bjornson
Réalisation : Graham Vick
(1997-2h30mn) - VOSTF
Coproduction : ARTE, RAI, NHK, TVE, France
Supervision, BBC
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 16 décembre 1997)
Roberto Alagna (MacDuff), la star
du chant français, sur la scène
de la Scala.
En partenariat avec
Sur la lande, des sorcières prédisent à
Macbeth son avenir en termes terrifiants.
Peu après, à l’instigation de sa femme,
Macbeth assassine le roi d’Écosse,
Duncan, puis, devenu roi, il fait tuer son ami
Banquo. En proie au remords, il croit voir,
au cours d’un festin, le spectre de Banquo
surgir devant lui. Pendant une crise de
somnambulisme, Lady Macbeth est hantée
par le sang innocent qu’elle a fait verser.
Retrouvez le grand jeu
concours Verdi
sur www.arte-tv.com
Parmi ses œuvres, Macbeth était l’une de
celles que Verdi préférait. Pourtant, après
la première représentation de la version
révisée de l’opéra, à Paris, en 1865, les
critiques reprochèrent au compositeur
de n’avoir rien compris à Shakespeare.
Furieux, Verdi retorqua : “Que je ne
connaisse pas, que je ne comprenne pas
Shakespeare,
non,
que Dieu me garde,
non ! Il est l’un de mes
poètes préférés, et je
l’ai lu et relu sans
cesse depuis ma plus
tendre enfance.” Pour
adapter la pièce à la
scène lyrique, Verdi a
concentré l’argument
sur Macbeth, Lady
Macbeth et les sorcières. Le rôle de Lady
Macbeth, qui atteint
son apogée dans la
scène de somnambulisme, est l’un des plus
beaux qui aient été écrits par Verdi. Il exige
de son interprète qu’elle soit une tragédienne autant qu’une cantatrice. Dans cette
production mise en scène par l’Anglais
Graham Vick et dirigée par Riccardo Muti,
la grande Maria Guleghina promet d’être
une Lady Macbeth puissante, hallucinée,
qui poussera son époux, chanté par Renato
Bruson, aux affres de la folie avant de
mettre fin à ses jours. Par ailleurs, Roberto
Alagna (déjà applaudi sur ARTE dans Don
Carlos de Verdi et l’Élixir d’amour de
Donizetti) interprète avec le brio qu’on lui
connaît le rôle de MacDuff.
Un chassé-croisé amoureux dont les protagonistes sont joués successivement par plusieurs jeunes comédiens.
00.20 La lucarne
Ça c’est vraiment
toi
Téléfilm de Claire Simon
Dans la collection “Génération TNS”
(France, 1999-1h55mn)
Scénario : Jean-François Goyet, Claire Simon
Avec : Stéphanie Pasquet, Sophie Rodrigues,
Marie-Éléonore Pourtois, Claire Delaporte,
Marika Peyronne (Cléo), Alexandre Zlotto, Ismael
Ruggiero, Sébastien Bravard, Olivier Constant,
Thomas Nedelkovitch, Yann Policar (Antoine)
Coproduction : La Sept ARTE, Agat Films, TNS
ARTE FRANCE
(Déprogrammation du 28 juin 2000)
Grand prix du jury long métrage français,
Grand prix du jury documentaire
et Dotation Procirep au Festival
Entrevues 2000 de Belfort
Dans l’effervescence du Parlement européen, Antoine et Cléo vont-ils s’aimer à nouveau ? Claire Simon (Coûte que coûte )
réalise le dernier film de la collection
“Génération TNS” avec les jeunes comédiens de l’École du Théâtre national de
Strasbourg.
Un jeune homme, Antoine, arrive à
Strasbourg pour trouver un stage d’assistant au Parlement européen. En fait,
Antoine veut surtout retrouver Cléo, qui travaille ici comme monteuse pour la télévision. Mais Cléo a très mal vécu leur séparation. Furieuse, elle cherche à l’éviter,
tandis qu’Antoine découvre au contact des
députés le fonctionnement et les débats du
Parlement européen…
Je est six autres
La collection “Génération TNS” impose une
contrainte. Il s’agit d’inventer une fiction qui
permette de faire jouer, pour la première
fois à l’écran, les jeunes apprentis comédiens en dernière année à l’École du
Théâtre national de Strasbourg. Dans l’Âge
des possibles, Pascale Ferran avait multiplié les rôles : chacun défendait sa petite
tranche de vie. Claire Simon, au contraire,
imagine un dispositif audacieux : les deux
personnages principaux sont incarnés successivement par des comédiens différents !
Six garçons jouent Antoine et cinq filles
Cléo, parfois au cours de la même scène.
En gardant les mêmes vêtements, et, surtout, les mêmes soucis. Car il n’y a bien
qu’un seul Antoine et qu’une seule Cléo,
dont les tourments amoureux font la trame
de la fiction. Avec beaucoup de finesse, les
dialogues jouent le jeu de cette poly-interprétation : “Je ne te reconnais plus”, “Mes
yeux n’ont pas changé”, “Tu es toujours le
même”… La multiplicité des comédiens
renvoie ainsi à de classiques débats amoureux. Sans parler du titre même du film, qui
trouve une résonance savoureuse ! Mieux
encore, le Parlement européen n’est pas
qu’une toile de fond : son fonctionnement,
ses intrigues, ses débats, font aussi écho à
cette question fondamentale de l’identité.
En faisant intervenir les députés dans leurs
propres rôles (Aline Pailler, Daniel CohnBendit, Catherine Lalumière…), Claire
Simon inscrit son histoire dans les débats
les plus aigus du moment : fédéralisme,
nationalisme, guerre du Kosovo, question
kurde, homosexualité… Bref : peut-on rester le même en devenant un autre ?
Des députés européens jouent
leur propre rôle dans cette fiction
sur la notion d’identité, qu’elle
soit sentimentale ou politique.
Génération TNS
L’âge des possibles
de Pascale Ferran
diffusé le 3 mai 1996
Culpabilité zéro
de Cédric Kahn
diffusé le 16 décembre 1997
Qui sait ?
de Nicolas Philibert
diffusé le 26 mai 1999
Ça c’est vraiment toi
de Claire Simon
diffusé le 3 janvier 2001
jeudi 4 janvier
19.00 Voyages, voyages
Costa Rica
19.00
oyages, voyages
Documentaire d’Ute Kleineidam
(Allemagne, 2000-43mn)
ZDF
Costa Rica
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
360 °
Le reportage GEO
Survivre dans le désert
. Le fruit qui venait du désert
20.45-00.40
Thema
Une promenade le long de la légendaire
“Panamericana”, depuis la péninsule de
Nicoya, au nord-ouest du pays, jusqu’au
port de Puerto Limón sur la mer des
Caraïbes.
Le Costa Rica, petit pays situé entre le
Nicaragua et le Panama, offre au touriste
un programme de visites des plus variées :
de la forêt tropicale humide aux hauts plateaux volcaniques, de l’activité fébrile de sa
capitale San José à la vie dans les plantations de café, du tourisme écologique dans
les gîtes de la forêt vierge au farniente sur
les plages des hôtels de luxe au bord du
Pacifique… De plus, chaque année a lieu
un spectaculaire carnaval dédié à
Christophe Colomb.
Recherche famille
désespérément
20.15 360 ° - Le reportage GEO
Survivre dans
le désert
(Allemagne, 2000-26mn)
ARTE G.E.I.E.
La culture du !Nara (sic) permettra-t-elle
aux Topnaar de revenir vivre
sur les terres de leurs ancêtres ?
20.45
À côté des peuples traditionnels, de nouvelles populations élisent domicile dans les
déserts du globe. 360 ° - Le reportage GEO
part à leur rencontre.
Les liens de sang,
une saga islandaise
3. Le fruit qui venait du désert
Documentaire de Béatrice Corck
Documentaire de Nicolas Brown
Les mystères
de la généalogie
21.40
Nom de famille
Documentaire de Macky Alston
22.40
u n’es pas un ange
Le volcan Arena en activité.
Documentaire de Marie Dumora
23.45
Le rêve de Pinkas
Documentaire de Ruth Walk
00.40
La route du sel au
ibet (r)
Rediffusion du 29 décembre 2000)
02.30
Pinocchio
(r)
Rediffusion du 25 décembre 2000)
02.40
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Sur la route “Panamericana”.
Le désert du Namib, dans le sud-ouest de
l’Afrique, est l’une des régions les moins
arrosées de la planète. C’est ici que vivent
les Topnaar, des aborigènes du désert dont
le mode d’existence traditionnel est fortement menacé. Ils ne sont plus que 400 sur
les 3 000 que compte leur peuple. Les
autres ont déjà migré vers la ville. Mais l’un
d’entre eux, Rudolf Dauseb, pense que le
salut pourrait venir d’une plante merveilleuse qui a permis pendant des siècles à ses
ancêtres de survivre dans le désert : le
!Nara (sic), fruit d’un arbuste épineux et
persistant. Il est à mi-chemin entre le
concombre et le melon. Ses graines, très
riches en protéines, sont soit séchées et
consommées telles quelles, soit pressées
pour produire une huile cinq fois plus nutritive que les autres. Des chercheurs pensent également à mettre en valeur les principes actifs de ce fruit exotique dans
l’industrie cosmétique. D’où l’idée de
Rudolf Dauseb d’en développer la culture
systématique dans de grandes plantations,
dans l’espoir de faire revenir les Topnaar
sur les terres de leurs ancêtres.
20.45-00.40
Recherche famille désespérément
Les mystères de la généalogie
Où sont mes racines ? Quelles sont mes origines ? Quelle est mon histoire ?
Des familles dispersées aux enfants abandonnés, ARTE propose quatre histoires
singulières. Quatre documentaires particulièrement émouvants sur les liens
de parenté, la généalogie, l’identité...
ARTE FRANCE
20.45
Les liens de sang,
une saga islandaise
Documentaire de Béatrice Corck
(France, 2000-52mn)
Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici
Les Islandais ont deux passions : la conservation et la généalogie. La conjugaison des
deux les place à la tête d’un stock d’informations unique : archives photographiques,
arbres généalogiques, dossiers médicaux,
banque de tissus humains… Autant de données fondamentales pour la recherche
génétique.
Les Islandais connaissent leur généalogie.
Depuis des temps très reculés, ils aiment se
raconter et transmettre ce savoir ancestral.
Ils ont aussi la passion de la conservation :
ce qui était hier le fait de la pauvreté – on ne
jette pas ce qui peut servir demain – devient
aujourd’hui source de richesses potentielles
énormes.
Ce documentaire croise plusieurs témoignages. Mère de famille, Olöf Björnsdóttir est
à la recherche de ses ancêtres : sa quête
passe par le département iconographique
du Musée national d’Islande. Thorsteinn
Jónsson, généalogiste et éditeur de la société Genealogica Islandorum, collecte les
documents d’archive afin d’alimenter une
banque de données historiques. Álfred Árnason, généticien à l’université d’Islande,
évoque l’énorme source de connaissance
que représentent les banques de tissus
humains pour la recherche génétique ; mais
il lance un avertissement contre l’exploitation
de celles-ci à des fins mercantiles…
Une exception islandaise
Les Islandais sont les seuls à conserver les
vestiges du passé avec autant de minutie.
Les photographies, bien sûr, mais aussi les
tissus prélevés lors d’opérations chirurgicales (on ne jette pas les appendices !). Le
pays est ainsi devenu en quelques années
le terrain idéal pour les compagnies de biotechnologie ; et ce savoir accumulé est la
proie de marchands en tous genres. Cette
fascination pour le passé puise ses racines
dans la tradition islandaise : une lutte permanente contre l’oubli et un grand respect
pour l’homme, principale richesse de ce
pays au climat si peu hospitalier. En suivant
le parcours d’une femme en quête de sa
filiation, la réalisatrice interroge l’importance
des liens familiaux, la construction de l’identité par l’hérédité, mais aussi les problèmes
éthiques liés à la génétique. Comment vivre
quand sa généalogie devient synonyme de
maladies génétiques et que la recherche
n’apporte pas de solutions ? Qu’advient-il de
nous dans un monde où tout est marchandise potentielle ?
Aujourd’hui, l’Islande compte 270 000
habitants. Les photos des ancêtres
sont soigneusement conservées,
mais aussi les tissus prélevés lors
des opérations. Depuis la fin du XIXe
siècle, 250 000 Islandais sont
ainsi répertoriés dans une banque
de tissus humains.
“Un des problèmes de
notre société : les gens
se connaissent tous.
Il est si facile
de tout savoir sur tout
le monde.”
jeudi 4 janvier
Recherche famille
désespérément
“Je m’attendais à ce
que les Alston noirs
éprouvent du
ressentiment et que les
Alston blancs
se sentent coupables…”
(Macky Alston)
22.40
Tu n’es pas un ange
21.40
Nom de famille
Documentaire de Macky Alston
(États-Unis, 1997-55mn)
Production : Opelika Pictures
“Il faut connaître son
passé pour construire
son avenir.”
re et les Noirs oscillent entre la volonté d’oublier et l’incapacité de se souvenir, faute de
documents et de filiation claire. À force d’insister, les langues se délient : Macky Alston
parvient à reconstituer l’histoire de sa famille ainsi que celle des esclaves de ses
ancêtres. L’esclavagisme devenant indissociable de ses recherches généalogiques,
Macky adopte un point de vue intimiste :
plutôt que d’exposer une suite d’événements historiques, il interroge des personnes dont il partage le nom. Une manière
originale de confronter la société américaine à son passé.
Un jeune Américain blanc cherche à élucider l’histoire de sa famille : une enquête qui
le plonge dans la vie des anciens esclaves
noirs et de leurs descendants.
Macky Alston s’interroge : comment se faitil que lui, jeune Américain blanc vivant dans
le sud des États-Unis, porte le même nom
de famille que des Américains noirs vivants
dans la même région ? Il décide alors d’élucider ce qui se révèlera être un secret de
famille. De l’Alabama à New York, de
réunions de famille en consultations d’archives administratives, Macky fait des
découvertes généalogiques de plus en
plus surprenantes…
Documentaire de Marie Dumora
(France, 1999-1h05mn)
Production : Quark
Mention spéciale au Festival du film
documentaire de Vic-le-Comte
Mention spéciale au Festival du film
de Belfort “Entrevues”
“Qui sont mes parents ? Pourquoi m’a-t-on
abandonné ?” : deux employés de la DDASS
du Bas-Rhin doivent répondre chaque jour à
ces questions. Une tâche difficile qu’ils remplissent avec tact et habileté. Sans spectaculaire ni pathos, un documentaire bouleversant, d’une formidable densité émotionnelle.
Un héritage tabou
On le comprend dès les premières minutes
du film : Macky est le descendant d’une
grande famille d’esclavagistes américains.
Ébranlé par cette révélation, le réalisateur
revisite avec un autre regard ses souvenirs
d’enfance dans la grande propriété familiale de ses vacances : une plantation où les
instruments de supplice sont encore
visibles. La parole est largement donnée
aux arrière-petits-enfants des anciens
esclaves noirs. Étrangement, il semble qu’il
y ait une faille dans les discours : l’esclavagisme reste un tabou pour ces héritiers. Les
Blancs occultent cette partie de leur histoi-
Employés
de la DDASS,
Jean-Jacques
Ott et Francis
Streicher
remplissent
une mission
difficile avec
beaucoup de
psychologie.
Jean-Jacques Ott et Francis Streicher,
employés de l’administration de la DDASS
(direction départementale de l’action sanitaire et sociale) de la région de Strasbourg,
ont la mission délicate de recevoir des personnes abandonnées à leur naissance.
Elles viennent ici consulter le dossier dans
lequel l’administration a consigné tout ce
qu’on sait de leur histoire : le nom de leur
mère, le procès-verbal rédigé lors de
l’abandon, les étapes de leur placement ou
de leur adoption. Depuis 1978, en effet, la
loi permet aux enfants abandonnés d’accéder au dossier de leurs origines.
Enfants de l’administration
Dans des petits bureaux impersonnels
se déroulent des scènes dignes de la tragédie antique : Jean-Jacques Ott et Francis
Streicher renseignent, quand ils le peuvent,
des personnes démunies de généalogie.
Celles-ci n’ont pour tout héritage que de
simples dossiers en guise d’album de famille, avec, selon les cas, un nom, un lieu de
naissance, une profession, les motifs de
l’abandon... ou parfois rien. Certains veulent
connaître leur passé, d’autres retrouver leur
famille ; viennent aussi des mères éplorées à
la recherche de leur enfant. Tous profitent de
l’accueil bienveillant des fonctionnaires qui
accompagnent avec beaucoup de tact les
étapes de la révélation. Mais l’administration
est souvent confrontée à des cas de
conscience : doit-on trahir des secrets pour
venir en aide à des adultes en mal de vivre ?
23.45
Le rêve de Pinkas
Documentaire de Ruth Walk (Israël, 1998-52mn)
Production : Nahora Films
Après un rêve étrange, un vieil Israélien
décide de rendre visite à sa sœur au
Kurdistan et de faire venir sa famille dans
son pays. Une histoire d’amour étonnante
et émouvante, menacée par les haines religieuses et le mensonge…
Pinkas, un fermier israélien de 75 ans qui a
quitté son Kurdistan natal il y a cinquante
ans, a été troublé par un rêve étrange : sa
sœur, Shima, mariée à un musulman et restée au Kurdistan, lui est apparue... Bien
qu’il ne lui ai jamais pardonné d’être devenue “goy”, il décide de mettre fin à son
inquiétude et de lui rendre visite. Il
découvre là-bas non seulement une sœur
mais aussi dix neveux et de nombreux
enfants vivant dans une misère effroyable.
De retour chez lui, il décide de faire venir
les membres de sa nouvelle famille en
Israël afin que sa sœur puisse finalement
le rejoindre…
Auprès de mon arbre
Après cinquante ans de séparation et de
ressentiment, un vieil Israélien redécouvre le
sentiment fraternel… Une émotion telle qu’il
fait un pari un peu fou dont il ne comprend
pas lui-même les motivations : faire venir
toute la famille de sa sœur en Israël, soit plus
de cinquante personnes, leur donner une
éducation et les convertir… Un pari perdu
d’avance, d’après sa femme : l’incompréhension entre Arabes et juifs sera toujours
un obstacle au rêve de Pinkas. De l’arrivée
des premiers expatriés à leur départ à la
sauvette, Ruth Walk relate l’histoire de cet
homme partagé entre utopie, déception et
colère, à travers les rebondissements des
trois années de sa vie consacrées à son
rêve impossible. Porté par ce film magnifique et sans cesse étonné par la tournure
des événements, le spectateur sympathise, compatit et s’émeut de cet homme que
l’amour perdra…
Sur le thème “Familles perdues, familles
retrouvées”, ARTE diffusera pendant
six semaines une programmation
exceptionnelle dans “La vie en face”,
du 16 janvier au 20 février 2001 à 20.45.
“Si tu ne sais pas où tu
vas, souviens-toi d’où tu
viens.”
(proverbe arabe)
vendredi 5 janvier
19.00
Tracks
Magazine musical (Allemagne, 2000-43mn)
WDR
20.15 360 ° - Le reportage GEO
Survivre
dans le désert
● Tribal : anti-dotcoms
(Allemagne, 2000-26mn)
ARTE G.E.I.E.
Depuis que la génération Internet est
partie à l’assaut de l’ancienne métropole
hippie de San Francisco, le paradis pour
artistes fauchés a fait son temps : les loyers
et le coût de la vie ont grimpé à une vitesse fulgurante. Si d’aucuns ont préféré fuir
la ville, d’autres tentent de faire de la résistance…
19.00
À côté des peuples traditionnels, de nouvelles populations élisent domicile dans les
déserts du globe. 360 ° - Le reportage GEO
part à leur rencontre.
4. Sursis dans le désert
Documentaire de Johanna Gibbon
racks
● Dream : Joe Jackson
Magazine musical
Joe Jackson, jazzman britannique,
innove depuis près d’un quart de
siècle. Ses recherches tous azimuts
qui confinent parfois à l’excès lui ont
valu quelques critiques, mais le
musicien et compositeur reste
imperturbable.
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
360 °
Le reportage GEO
Survivre dans le désert
. Sursis dans le déser t
Documentaire de Johanna Gibbon
20.45
Fiction
D’amour et d’eau salée
éléfilm d’Edwin Baily
● Backstage : les branchés
de Bangalore
Avec ses 6 millions d’habitants,
Bangalore est la grande métropole
du sud de l’Inde. Elle est actuellement en pleine expansion. On ne
compte plus les start-up et une jeunesse yuppie version indienne se
presse dans les discothèques.
22.15
Grand format
Freedom Highway
Chants de résistance
et de liberté
Documentaire de Philip King
23.45
Cinéma
● Live : Phoenix
Des Français, on connaît surtout la house,
le hip hop et les chansons d’auteur. Les
accords de guitare tonitruants et la vraie
musique rock sont plus rares, c’est pourquoi l’exemple du groupe Phoenix est intéressant.
Just married
ilm de Rudolf Thome
01.05
Le dessous
des cartes (r)
01.15
Haute pègre
(r)
Rediffusion du 25 décembre 2000)
02.45
La vache qui voulait
sauter par-dessus
’église (r)
03.00
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
Une nouvelle maison de redressement pour les
jeunes délinquants américains : le désert.
Phoenix
Aux États-Unis, une expérience judiciaire
intéressante a pour cadre le désert de
l’Arizona. Des juges et des éducateurs donnent à des jeunes une seconde chance pour
sortir du cercle infernal de la délinquance.
Au lieu d’aller en prison, les prévenus sont
transférés dans un camp isolé du reste
du monde pour participer durant deux mois
à un programme de survie de la Fondation
Anasazi. Sous la houlette d’Ezechiel Sanchez,
un Indien Totonac, les jeunes apprennent à
vivre dans le désert comme les membres de
la tribu indienne – depuis longtemps disparue – des Anasazi. Ici, ni menaces ni punitions. Il s’agit par contre de marcher chaque
jour 15 kilomètres dans une nature hostile et
sous des températures de 43 ° en moyenne.
Ces épreuves ont apparemment un effet très
salutaire sur les jeunes : elles leur permettent
d’apprendre à respecter la nature et les
autres, de s’adapter à des conditions
extrêmes, de se retrouver eux-mêmes, de
réfléchir à leur comportement et de se forger des personnalités plus stables. À l’issue
de ce programme, le taux de récidive est dix
fois inférieur à ce qu’il est pour les individus
détenus dans des conditions classiques.
20.45 D’amour et d’eau salée
Depuis qu’il a croisé la belle Yasmina, Patrick, sous-chef de gare à Tourcoing, n’est
plus le même. Fou d’amour, persuadé que leurs chemins doivent se croiser à nouveau,
le jeune homme entraîne son ami Kowalski dans une série d’aventures où le tonus
le dispute à la tendresse.
Téléfilm d’Edwin Baily
(France, 1996-1h28mn)
Scénario et dialogues : Pierre Flament
Adaptation : Pierre Flament et Edwin Baily
Avec : Éric Berger (Patrick), Nozha Khouadra
(Yasmina), Virgile Bayle (Kowalski)
Photographie : Pierre-Laurent Chenieux
Musique : Alexandre Desplat et Safy Boutella
Coproduction : Raphael Films, France 2, ARTE
France
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 30 mai 1997)
Un beau matin, les regards de Patrick et de
Yasmina se croisent sur le quai de la gare de
Tourcoing. La voyageuse est perdue ; le souschef de gare s’empresse de la renseigner.
Mais le départ du train de la jeune Algérienne
arrache Patrick, complètement subjugué par
la beauté de Yasmina, à ce court instant de
bonheur. Comment la revoir ? Le soir même,
Patrick se rend à Paris avec son ami
Kowalski et se retrouve dans un concert de
raï. Par le plus beau des hasards, l’amoureux transi découvre Yasmina, qui est en
fait choriste dans un groupe algérien, sur
la scène de concert. Une belle histoire
d’amour s’ébauche lorsque Yasmina est
appelée à retourner dans son pays natal.
Patrick est prêt à tout pour rejoindre sa
fiancée...
À vos amours
Seriez-vous prêt à faire des kilomètres pour
retrouver votre belle ? À traverser la
Méditerranée en solitaire sur un pédalo ?
Patrick, lui, n’a pas hésité à s’engager sur
les flots bleus. Pendant cinq jours, le héros
n’a vécu que d’amour et d’eau salée. Il frôle
Patrick
(Éric Berger) est
prêt à tout pour
retrouver sa belle.
mille morts mais survit à tous les dangers
et remporte cette ultime épreuve. Le réalisateur Edwin Baily fait graviter autour de
cette histoire passionnelle des sujets de
société problématiques mais sans être sentencieux, pour ne pas “faire fuir un public
saturé d’images et d’informations terrifiantes”, selon ses propres termes. À travers
le personnage de Yasmina, il oppose une
culture musulmane à une autre européenne, soulève le problème de l’intégrisme
auquel est confronté sa famille en Algérie,
et prend position sur l’exclusion. D’amour et
d’eau salée est une comédie alerte tout en
tendresse qui réveille le côté fleur bleue
dont nous gardons tous un soupçon.
“- Elle habite où, Miss
Maghreb ?
- J’sais pas. Mais tu vois,
je suis sûr que je vais la
revoir...
- Ça c’est sûr, toutes
les filles passent
un jour ou l’autre à la
gare de Tourcoing.”
vendredi 5 janvier
22.15 Freedom
Highway
Chants de résistance
et de liberté
Panorama de plus de
deux siècles de
chants militants à
travers des images
d’archives, des
reprises des grands
standards
protestataires et des
témoignages des
plus célèbres figures
de la lutte en
couplets et refrains.
Toutes les chansons
sont proposées
dans une version
originale spécialement
enregistrée pour le
film.
Documentaire de Philip King
(Irlande/Écosse/Allemagne, 2000-1h30mn)
Avec : Tom Waits, Pete Seeger, Emmylou
Harris, Los Lobos, U2, Elvis Costello, Willi
Nelson, Hugh Masekela, Ringo Madlingozi
ZDF
Des premières manifestations des suffragettes aux combats pour les droits de
l’homme en passant par le mouvement des
droits civiques, la lutte anti-apartheid ou
la résistance des Tibétains, Freedom
Highway propose un regard différent sur la
fonction des chants militants. L’histoire de ces
deux derniers siècles a été en effet accompagnée par des couplets et des refrains dont
certains sont devenus légendaires. Une histoire aux mélodies et aux enjeux différents qui
va de l’“Internationale” à “It’s a long way to
Tipperary”, en passant par l’hymne de l’ANC
(African national congress) “Nkosi Sikelele I
Afrika” et “Please”, la chanson de Bono qui a
symbolisé le processus de paix en Irlande du
Nord. Toutes ces compositions mythiques
sont proposées dans de nouvelles interprétations pour les besoins de ce film, tandis que
des images d’archives et des interviews
permettent de découvrir ou de redécouvrir
des chanteurs protestataires d’hier et
d’aujourd’hui : Pete Seger, Tom Waits, Hugh
Masekela, Elvis Costello, Woody Guthrie,
Victor Jara, Yungchen Lhamo (Tibet) et bien
d’autres encore.
23.45 Cinéma
Just married
Film de Rudolf Thome
(Allemagne, 1998-1h17mn) - VOSTF
Avec : Laura Maori Tonke (Frangipani),
Marquard Bohm (Willi Klein), Herbert Fritsch
(Friedrich Bär), Johannes Herrschmann (Harry
Buntfuss), Valeska Hanel (Elisabeth Weiss)
Photographie : Carsten Thiele
Musique : Benjamin Rinnert
ARD
Au moment où Paradiso de Rudolf Thome
(Ours d’argent à Berlin) sort sur les écrans
français, ARTE propose de voir son film précédent. Où l’on retrouve les thèmes chers à
l’auteur : heurs et malheurs du couple, atermoiements du cœur, errements des corps,
complicités et malentendus…
Berlin, fin des années 90. Frangipani est la
fille de Willi Klein, un propriétaire de salle
de cinéma bien connu. Cette dernière a
trouvé le grand amour de sa vie en la personne d’un jeune producteur qui possède
également un cinéma d’art et d’essai.
Friedrich est hélas très absorbé par son travail. Même le voyage de noces en Italie ne
se déroule pas vraiment comme prévu. Un
an après, le couple attend un enfant mais
les choses vont de mal en pis...
Filmographie de Rudolf Thome
Il tourne son premier film Détective en
1968. Suivent Supergirl (1970), Made in
Germany und USA (1974, un film composé
de dialogues improvisés sur une crise
conjugale), Berlin Chamissoplatz (1980), la
Main dans l’ombre (1983), Tarot (1985, une
adaptation des Affinités électives), le
Microscope (1987), le Philosophe (1988),
Sept Femmes (1989), le Coup de foudre
(1991), la Déesse du soleil (1993), le Secret
de l’amour (1994). La plupart de ses films
ont été diffusés sur ARTE.
Scènes de la vie conjugale à Berlin.
> L’événement Palettes
2 DVD et 8 VHS inédites
Une collection de films de 26 minutes
proposée et réalisée par Alain Jaubert,
coproduite par ARTE France
et Palettes Production.
Une coédition ARTE Vidéo et les Éditions
Montparnasse.
> Les plus belles toiles des plus grands
DVD > La collection
“Music Planet”
De Cuba au Cap-Vert, du Pakistan au Brésil
en passant par les pays celtes : une
collection de DVD musicaux pour découvrir
cinq artistes majeurs. Avec en bonus
des concerts inédits, des clips, des plages
musicales, des entretiens inédits…
artistes impressionnistes et modernes
disponibles en 2 DVD
Les impressionnistes
Monet, Manet, Renoir
Les
modernes
Picasso, Matisse, Bonnard
Compay
Segundo
(118 mn)
Cesaria
Evora
(100 mn)
> 8 VHS pour découvrir
les mille et un secrets
d’un tableau
Nusrat Fateh
Ali Khan
Warhol Ten Lizes
(122 mn)
Caravage le Martyre
de saint Mathieu
Bonnard l’Atelier au mimosa
Carlinhos
Brown
Manet Olympia
(108 mn)
Grunewald le Retable d’Issenheim
Paolo Uccello la Bataille
de San Romano
Hokusai la Vague
Shitao les Monts Jingting
en automne
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Henriette Souk :
01 41 46 56 30 / 54 61
Françoise Laty :
01 41 46 56 18
E-mail : h-souk@paris.arte.fr / f-laty@paris.arte.fr
Alan
Stivell
(105 mn)
Chaque DVD : 158 F
Tous ces DVD sont disponibles dans les FNAC,
Virgin, magasins spécialisés,
sur le www.arte-tv.com/boutique,
le www.artefrance.fr
ou au 08 25 87 77 77 (0,99 F/mn).
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ISSN 1168-6707
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ARTE Éditions, ARTE Vidéo
Henriette Souk
01 41 46 56 30
© Couverture : DR
Directeur de la publication : Jérôme Clément
Exemplaire n° 1 jeudi 7 décembre 2000
Impression STIPA, Montreuil
La semaine prochaine (2)
(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 6 janvier
19.00 Histoire parallèle
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.15 Frank Gehry à Bilbao, documentaire
20.45 L’aventure humaine : Méditerranée
21.40 Metropolis
22.40 Fiction : Dans le rouge (1),
00.10 Music Planet : Hip hop de luxe
01.05 Le carrosse d’or (r)
Dimanche 7 janvier
19.00 Maestro :
Maxim Vengerov aux Proms 99
19.50 ARTE Info
20.15 Cartoon Factory, dessins animés
20.45 Thema : Eh bien chantez maintenant,
avec le film le Maître de musique
de Gérard Corbiau
00.10 Metropolis (r)
01.10 Viva Cuba ! (r)
02.35 La poudrière (r)
Dans le rouge
Lundi 8 janvier
19.00 Nature
19.45 ARTE Info
20.15 Feuilleton documentaire :
À l’école hôtelière (1)
20.45 Cinéma : Conte de printemps,
film d’Éric Rohmer
22.30 Court-circuit (1)
22.40 Cinéma : La nuit de la Saint-Jean,
film de Gustaf Edgren
23.55 Court-circuit (2)
00.20 Fraise et chocolat (r)
02.05 Black Adder (r)
Mardi 9 janvier
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info
20.15 Feuilleton documentaire :
À l’école hôtelière (2)
20.50 Programmation spéciale :
Israël et les Arabes, documentaire
de Brian Lapping
23.50 Haute pègre (r)
01.10 Absolutely Fabulous (r)
02.35 Pinocchio (r)
Mercredi 10 janvier
19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info
20.15 Feuilleton documentaire :
À l’école hôtelière (3)
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Martin, documentaire
21.35 Musica : Alfred Brendel, l’homme
et ses masques
22.45 Brendel joue Mozart
23.10 Profil : Georges Duby, documentaire
00.20 La lucarne : À la mémoire
d’un guerrier bontoc, documentaire
01.15 Les sagards (r)
Jeudi 11 janvier
19.00 Voyages, voyages : Santiago du Chili
19.45 ARTE Info
20.15 Feuilleton documentaire :
À l’école hôtelière (4)
20.45 Thema : De quoi j’me mêle !
Le Proche-Orient
23.45 Le muet du mois : Les mains d’Orlac,
film de Robert Wiene
01.20 Sérénade à trois (r)
Vendredi 12 janvier
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Racket au restaurant, téléfilm
22.25 Grand format : Garde du corps
de Raphaël
23.25 Cinéma : Tang le onzième,
film de Daï Si Jie
00.55 Le dessous des cartes (r)
01.05 Max Linder, ce père que je n’ai pas
connu (r)
02.20 L’étroit mousquetaire (r)
Terreur dans la City :
un serial killer s’attaque
aux banquiers. Entre
deux pintes de bière,
les journalistes de la BBC
flairent un bon sujet.
Les politiciens aussi.
Et “Tue ton banquier”
grimpe au Top 50.
Une minisérie anglaise
loufoque et sauvagement
drôle, samedi 6 janvier.
1
ARTE G.E.I.E.
2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 14 22 22
ARTE France
8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux
cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland
(Allemagne)
Schützenstraße 1
76530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers
1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
Torrespaña
Alcade Sainz de Baranda, 92
28007 Madrid
Tél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse
(Suisse)
Giacomettistrasse 3
case postale 26
3000 Berne
Tél. 00 41 031 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St
00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A
1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, Helsinki
FIN-00024 Yleisradio
Tél. 00 358 9 14801
www.arte-tv.com

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