Al-Anon face à l`alcoolisme 2016 - Al
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Al-Anon face à l`alcoolisme 2016 - Al
Al-Anon face à l’alcoolisme 2016 De la force et de l’espoir pour les amis et les familles des buveurs problèmes Que pouvez-vous faire lorsqu’un de vos proches boit trop? Table des matières 9 Les membres de la famille peuvent trouver du soutien dans Al-Anon pendant et après la thérapie Michael Yeager, B.A., LCDC, CAS 10 Je n’en suis pas la cause, je ne puis le contrôler et je ne puis guérir l’alcoolique 11 J’ai appris que je n’étais pas responsable de la consommation d’alcool de mon conjoint 12 Alateen est un endroit sécuritaire qui offre du soutien et de l’équilibre 14 15 On m’a encouragée à revenir 16 Je croyais que mes problèmes familiaux étaient un cas isolé 17 Je suis entrée dans la salle et j’ai entendu des gens raconter mon histoire 20 Alateen m’a permis de développer une bonne relation avec mon père 22 Le rétablissement pour les membres de la famille contribue à la réhabilitation du buveur Karen D., Virginie Chris W., Alberta Gail Barker, LCPC Sharon A., Alberta Mon épouse buvait, mais était-elle vraiment alcoolique? Rob A., Minnesota David, Rhode Island Christina F., Oregon Jackie Cynthia Moreno-Tuohy, BSW, NCACII, SAP 9 10 11 14 12 15 16 17 22 20 Cher lecteur, Vivre avec une personne alcoolique en phase active est accablant, déroutant et provoque la solitude. Une enfance dans le contexte de l’alcoolisme ou le fait de vivre auprès d’un membre de notre famille qui a grandi dans ces mêmes conditions – mais n’a jamais recherché de l’aide – est une situation tout aussi destructrice. La perte de l’estime de soi entraîne les membres de la famille à douter de leurs propres aptitudes – voire de leur bon jugement –, lorsque les gens se sentent obligés de nier qu’ils ont entendu des querelles, vu des bagarres, ou enduré des sévices. Garder le secret de nos sévices peut devenir pesant, et pourtant, nous n’étions pas autorisés à en parler avec notre famille ou à l’extérieur. Les membres de la famille apprennent à ne pas discuter avec d’autres personnes de ce qui se passe à la maison. La famille considère cet acte comme une violation et un manque de loyauté envers la famille. Aussi, l’idée d’aller à une réunion et de parler avec d’autres personnes de la façon de minimiser les ravages de l’alcoolisme dans notre propre vie semble impossible. Après tout, comment le fait de se confier à de parfaits étrangers pouvait-il nous aider? Et si je rencontrais une personne que je connais; et si cette personne allait rapporter à ma famille ce que j’avais dit? Toutes ces questions sont des questions communes que les gens se posent avant de se rendre à leur première réunion Al-Anon. Là-bas, nous apprenons tous que ce qui se dit dans la réunion reste dans la réunion, y compris qui nous y voyons. Les membres Al-Anon ne donnent pas de conseils, mais ils partagent comment ils utilisent le programme pour surmonter le sentiment de désolation qu’ils ressentaient avant d’y être allés. Les membres comprennent ce que nous ressentons parce que nous avons eu des émotions semblables, qu’elles soient grandes ou petites à première vue. Les réunions mettent l’accent sur nous et sur la façon d’améliorer notre vie, que l’alcoolique continue de boire ou non. Nous ne parlons pas souvent de l’alcoolique parce que la plupart d’entre nous savent ce qu’est la vie dans le contexte de l’alcoolisme. Nous discutons de solutions pour nous-mêmes, nous offrons de l’espoir. Alors, si un de vos proches boit trop, pourquoi ne pas essayer une réunion Al-Anon dans votre localité ou dans une communauté près de chez vous? Il n’y a ni cotisations ni frais; vous n’avez pas besoin d’un rendez-vous et vous n’êtes pas obligé de parler lorsque vous venez. Une chaise vous attend. Pourquoi ne pas essayer quelques réunions pour voir si Al-Anon peut vous aider? Le programme est efficace pour moi et je sais qu’il pourrait l’être pour vous. Avec gratitude, Ric B., Directeur général Al-Anon Family Headquarters, Inc. Comment savoir si Al-Anon peut m’aider? Il est commun que les personnes qui boivent excessivement nient que leur consommation d’alcool constitue un problème sérieux. De la même façon, leurs proches ont tendance à minimiser à quel point l’abus d’alcool de cette personne les a affectés eux. Dans des conditions parfois insoutenables, ils font en sorte de maintenir une certaine normalité. Les questions suivantes peuvent vous aider à identifier si vous pouvez trouver du soutien et de la compréhension auprès d’un groupe familial Al-Anon. 1. La quantité d’alcool consommée par une autre personne vous préoccupe-t-elle? 2. Avez-vous des ennuis d’argent à cause de la consommation d’alcool d’une autre personne? 3. Mentez-vous pour cacher la consommation d’alcool d’une autre personne? 4. Croyez-vous que si le buveur vous aimait, il cesserait de boire pour vous faire plaisir? 5. Les projets sont-ils fréquemment chambardés ou annulés? 6. Faites-vous des menaces telles que : « Si tu ne cesses pas de boire, je vais te quitter? » 7. Avez-vous peur de contrarier l’alcoolique par crainte de provoquer une cuite? 8. Avez-vous déjà été blessé ou gêné par la conduite de l’alcoolique? 9. Fouillez-vous pour trouver de la boisson cachée? 10. La peur ou l’anxiété vous font-elles refuser des invitations? 11. Éprouvez-vous parfois un sentiment d’échec en songeant que vous ne pouvez contrôler l’alcoolique? 12. Pensez-vous que vos problèmes seraient résolus si l’alcoolique cessait de boire? Si vous avez répondu « oui » à une ou plusieurs de ces questions, Al-Anon ou Alateen peuvent vous aider. AFA2016 3 Lorsqu’un proche boit trop… Quelquefois, le buveur problème est un époux ou un conjoint de fait. D’autres fois, la consommation d’alcool d’un enfant inquiète ses parents. Dans d’autres circonstances, le buveur est – ou était – un parent, un autre membre de la famille, un collègue de travail, ou un ami. Al-Anon et Alateen : l’endroit où vous pouvez trouver de l’aide… Al-Anon est un programme de soutien mutuel pour les gens qui vivent – ou ont vécu – avec une personne dont la consommation d’alcool a créé des problèmes pour eux-mêmes ou d’autres personnes. Les réunions Alateen, lesquelles se tiennent dans divers endroits, sont pour les jeunes (en général des adolescents) dont la vie a été affectée par la consommation d’alcool d’une autre personne. Bien que les membres Alateen animent leurs propres réunions, les adultes qui sont des Guides de groupe doivent s’être conformés aux exigences de sécurité et de conduite Alateen de leur Circonscription. Un de mes proches est toxicomane Les Groupes Familiaux Al-Anon ont un seul objectif : aider les amis et les familles des alcooliques. Le Sondage de 2015 effectué auprès des membres Al-Anon rapporte que 40 pour cent des membres Al-Anon sont allés aux Groupes Familiaux Al-Anon pour la première fois à cause de la toxicomanie d’un ami ou d’un parent. Le sondage a également montré que 85 pour cent de ces membres ont fini par réaliser que la consommation d’alcool avait aussi un effet négatif sur leur vie. 4 Pour qu’Al-Anon soit efficace, que devrait être la sévérité du problème du buveur? D’un point de vue Al-Anon, que le buveur soit alcoolique ou non importe peu. La question la plus importante à poser est plutôt : la consommation d’alcool d’une autre personne vous préoccupe-t-elle? Des conséquences à long terme… Même s’il n’y a pas d’alcoolisme en phase active dans votre vie actuelle, une relation avec un buveur problème peut parfois avoir des conséquences à long terme. Al-Anon et Alateen offrent une opportunité de rétablissement et de croissance personnelle. Les membres s’entraident pour comprendre et se rétablir des conséquences durables de la consommation d’alcool d’une autre personne, que le buveur soit en phase active ou non. Expliquer la maladie à de jeunes enfants « Il est facile de nous leurrer en pensant que nos enfants ne savent pas ce qui se passe. Mais si nous sommes vraiment honnêtes, nous verrons que nos enfants savent que quelque chose va terriblement mal. Les enfants ont une étonnante capacité de faire face à la vérité. Envelopper la maladie de mystères et de mensonges fait beaucoup plus peur qu’une conversation réaliste concernant la maladie de l’alcoolisme. Pour expliquer la maladie à de jeunes enfants, il est bon de la comparer à une allergie. Nous pouvons souligner que l’alcoolique est malade et qu’il ne pense pas les choses qu’il dit quand il a bu. Nous devrions prendre soin d’expliquer à nos enfants qu’ils ne sont nullement responsables de la consommation d’alcool et nous devons leur rappeler que nous les aimons. » Extrait de Comment puis-je aider mes enfants? (FP-9) AFA2016 5 Visitez le site Web al-anon.org pour entendre les commentaires (en anglais seulement) concernant le rétablissement de la famille et les bienfaits des Groupes Familiaux Al-Anon. Cliquez sur l’icône pour écouter la série de balados intitulée First Steps to Al-Anon Recovery. Voici ce qu’un membre Al-Anon partage sur le balado intitulé « Connections between families, the Association for Addiction Professionals, and Al-Anon Family Groups ». « Je suis heureuse d’avoir fait confiance à mon intuition et d’être allée à Al-Anon. » « En écoutant cette entrevue, je me suis dit combien cela aurait été formidable si un professionnel dont j’avais sollicité l’assistance m’avait dirigée vers Al-Anon. Le médecin ne pouvait rien m’offrir d’autre que des antidépresseurs. Un conseiller matrimonial m’a dit que le terme “ alcoolique ” avait une connotation négative et que je devais accepter la décision de mon conjoint de continuer de boire. Un psychiatre m’a dit que mon époux avait un comportement déviant et mon père disait que mon mari était un “ sociopathe ”. Je suis heureuse d’avoir fait confiance à mon intuition et d’être allée à Al-Anon. La solitude décrite dans cette entrevue m’était très familière. J’avais l’impression que celle-ci ne cesserait jamais. Cette entrevue explique très clairement à quel point il est important pour les membres de la famille de se rétablir et pour la dynamique familiale de changer – pas seulement pour aider l’alcoolique à garder la sobriété, mais aussi pour le bien-être des membres de la famille. J’aime à entendre comment les membres de la famille trouvent de la force dans le programme Al-Anon et sont capables de transmettre le rétablissement à d’autres membres qui sont encore aux prises avec la consommation d’alcool d’une autre personne, ou même avec l’alcoolique qui a découvert la sobriété. J’ai été encouragée d’entendre dans cette entrevue que de plus en plus de thérapeutes et de conseillers sont conscients de l’importance du rétablissement de la famille et de l’existence d’Al-Anon. Cela m’a donné de l’espoir pour les générations futures. » 6 LES MEMBRES AL-ANON RAPPORTENT AVOIR REMARQUÉ « une amélioration de leur bien-être » Selon le Sondage de 2015 effectué auprès des membres Al-Anon, 92 pour cent d’entre eux rapportent qu’assister aux réunions des Groupes Familiaux Al-Anon a eu un effet très positif dans leur vie. L’ensemble des résultats sur le sondage effectué auprès des membres est disponible sur le site Web en anglais à al-anon.org sous l’onglet « For Professionals » (Pour les professionnels). AFA2016 7 « solutions » Quels types de trouverais-je dans Al-Anon? Les membres Al-Anon trouvent du soutien et de la compréhension en partageant leurs expériences sur la mise en pratique des principes Al-Anon dans leur vie quotidienne. Cet échange entre personnes partageant des expériences semblables les aide à découvrir qu’ils ont de nouveaux choix et qu’il y a d’autres façons de penser pour faire face aux conséquences de l’abus d’alcool. Ils n’échangent pas de conseils ou de directives particulières. 8 Les membres de la famille peuvent trouver du soutien dans Al-Anon pendant et après la thérapie Michael Yeager, B.A., LCDC, CAS Houston, Texas Je recommande Al-Anon à mes clients qui sont membres de la famille de personnes alcooliques. Assister aux réunions Al-Anon est un supplément au « travail » effectué par les membres de la famille quand ils sont en thérapie. Al-Anon s’avère également un programme postcure très efficace. Al-Anon donne à ces gens l’occasion de mettre fin à l’isolement qu’ils s’imposent à eux-mêmes – un comportement acquis par un environnement familial affecté par les dépendances. Les membres Al-Anon s’entraident en partageant leurs nombreuses expériences de vie bouleversantes. Les discussions lors des réunions aident les membres à découvrir de nouveaux choix et cela leur permet de se sentir libres, flexibles, et énergiques. Les bienfaits de la participation aux réunions Al-Anon sont évidents chez mes clients qui : développent et fortifient leur force intérieure et leur estime de soi; ressentent leurs émotions; reconstruisent leur vie et en assument la responsabilité; fixent des limites équilibrées; La thérapie offre aux membres de la famille un environnement sécuritaire qui leur permet de mieux comprendre leurs tendances comportementales ou leurs croyances qui peuvent être limitantes. Ils ont accès à la thérapie de temps en temps, quand la situation devient difficile à gérer. Toutefois, Al-Anon est une fraternité de soutien pour une croissance et un développement qui dureront toute la vie. AFA2016 9 Je n’en suis pas la cause, je ne puis le contrôler et je ne puis guérir l’alcoolique Karen D., Virginie « … je croyais que la consommation d’alcool de mon fils était ma faute. » Quand je suis allée à ma première réunion Al-Anon, j’avais beaucoup d’appréhension. La dernière chose que je voulais faire, c’était d’aller dans une salle remplie d’étrangers et de leur parler de mes problèmes personnels. Je ne sais comment, mais j’ai trouvé le courage d’entrer dans une salle de réunion, en dépit du fait que tout mon être voulait courir dans l’autre direction. L’une des premières choses que j’ai entendues était : « Aucune situation n’est vraiment désespérée… » J’ai aussi entendu que je n’en étais pas la cause, que je ne pouvais pas le contrôler et que je ne pouvais pas guérir l’alcoolique. C’était des mots que j’avais désespérément besoin d’entendre parce que je croyais que la consommation d’alcool de mon fils était ma faute. Quand je pleurais, je me sentais un peu stupide, mais personne ne me jugeait. Bien au contraire, sans que je dise un seul mot, tout le monde semblait comprendre ma souffrance. Je n’oublierai jamais le membre Al-Anon qui est venu me voir après la réunion et m’a dit : « Ici, vous êtes en sécurité; vous êtes au bon endroit. » « Ici, vous êtes en sécurité; vous êtes au bon endroit.» 10 C’est dans les salles d’Al-Anon que j’ai appris que je n’étais pas seule, et que c’était en partageant la souffrance et la honte que je ressentais à cause de l’alcoolisme de mon conjoint, que je pourrais commencer à guérir. J’ai cessé d’essayer de le changer et j’ai commencé à prendre soin de moi. Manette M., Californie J’ai appris que je n’étais pas responsable de la consommation d’alcool de mon conjoint. Chris W., Alberta « J’avais honte du fait que mon mari fût un alcoolique et je me sentais responsable de son alcoolisme. » Je suis allée à ma première réunion avec beaucoup de crainte et d’appréhension. Certaines de mes craintes étaient les suivantes : « Qui allais-je voir là-bas? » et « Et si c’était quelqu’un que je connaissais? » Quand j’étais enfant, mon père était l’ivrogne du quartier et cela me faisait terriblement honte. Si une personne de ma ville natale assistait à la réunion, elle saurait immédiatement que j’avais épousé un alcoolique. J’avais honte du fait que mon mari fût un alcoolique et je me sentais responsable de son alcoolisme. Ce que je n’avais pas réalisé à l’époque, c’était que ceux et celles qui assistaient à la réunion étaient tous là pour la même raison : leur vie était affectée par la consommation d’alcool d’une autre personne. Je n’étais pas au courant du principe de protection de l’anonymat dans Al-Anon : nous ne parlons pas de qui nous voyons aux réunions; nous ne divulguons pas ce que nous y entendons; et ce fut pour moi un grand soulagement. Apprendre que je n’étais pas responsable de la consommation d’alcool de mon époux fut également un grand soulagement. Après cette première réunion, j’ai eu envie d’en entendre davantage et Al-Anon est devenu ma bouée de sauvetage. « Al-Anon est devenu ma bouée de sauvetage. » AFA2016 11 Alateen est un endroit sécuritaire qui offre du soutien et de l’équilibre Gail Barker, LCPC Conseillère pédagogique Idaho « Je les entends souvent dire qu’Alateen est le seul endroit sécuritaire qu’ils ont dans leur vie. » Nous avons eu notre réunion de groupe Alateen aujourd’hui et je dois vous dire combien je suis reconnaissante envers Alateen. Ce programme a fait une différence extraordinaire dans la vie de ces étudiants. Un grand nombre d’entre eux ont confié qu’ils s’entendent maintenant beaucoup mieux avec les membres de leur famille – aussi bien ceux qui boivent que ceux qui ne boivent pas. Je les entends souvent dire qu’Alateen est le seul endroit sécuritaire qu’ils ont dans leur vie : un endroit où ils peuvent librement dire ce qu’ils ont sur le cœur, où ils ne seront pas jugés, où les autres ne divulgueront pas ce qui se dit et ne se fâcheront pas contre eux. Voir la transformation de ces étudiants est une chose formidable. 12 D’adolescents complètement abattus, en colère et désespérés qui étaient aux prises avec les conséquences de l’alcoolisme au foyer, je les vois progressivement se transformer, ressentir et découvrir la paix, l’espoir et la force chez les autres et échanger de l’amour et de la joie. C’est un tel plaisir à voir! Alateen leur donne l’assurance et l’espoir qu’aucun conseiller ne serait capable de leur offrir. C’est un processus de groupe et un processus inspirant. Le fait d’avoir cette opportunité à l’école est formidable, puisque la plupart de ces enfants ne seraient pas en mesure de se rendre à une réunion en soirée dans la communauté. Leur vie de famille dans le contexte de l’alcoolisme est telle qu’ils ne seraient pas en mesure « Voir la transformation de ces étudiants est une chose formidable. » d’obtenir un moyen de transport la nuit ou se sentir libre de le faire. Alateen est pour eux un endroit sécuritaire qui offre du soutien et de l’équilibre. Les enfants qui proviennent de familles affectées par l’alcoolisme ne savent pas ce qu’est l’équilibre, mais dans Alateen, ils apprennent à faire confiance. Cela modifie leur perspective, leur estime de soi, leurs notes à l’école, leurs relations amicales et familiales, leur confiance en soi, leur capacité à avoir de la considération envers autrui, leur patience, leur tranquillité d’esprit – et tant d’autres choses qu’ils ne trouveraient probablement nulle part ailleurs. Lorsqu’ils déménagent ou passent dans le secondaire, les étudiants AFA2016 demandent si le programme Alateen sera disponible. Pour eux, c’est un filet de protection. Ils comptent sur le programme et je suis extrêmement reconnaissante que nous ayons été en mesure d’avoir Alateen dans tant d’autres écoles. Je remercie les Guides de groupe Alateen qui viennent fidèlement chaque semaine. Les membres Alateen les estiment beaucoup. Ma gratitude envers le programme Alateen est immense! Je sais sans l’ombre d’un doute les changements que ce programme a apportés dans la vie de ces enfants – des changements et des outils qu’ils garderont avec eux et qui auront un effet positif sur leur vie entière. 13 Je suis arrivée à Al-Anon tremblante, en sanglots et fatiguée de vivre auprès d’un conjoint alcoolique. J’étais une nouvelle venue, et c’était évident! Quelques membres très attentionnés, remarquant ma souffrance, se sont assis à côté de moi pendant que je pleurais et m’ont dit : « Vous êtes au bon endroit! Cela ne semble peut-être pas évident pour le moment, mais tout ira mieux. Revenez! » Je suis une de ces membres Al-Anon qui s’assied avec les nouveaux venus. Al-Anon vaut bien le temps que cela nous prend parfois de nous rendre à une réunion. Janette H., Californie On m’a encouragée à revenir « … je sais que tout ira bien. » Sharon A., Alberta Je me rappelle parfaitement ce brouillard épais que mon univers était devenu avant de découvrir ma première réunion Al-Anon. J’avais tout essayé pour faire face à la santé mentale de mon fils qui se dégradait, à ses notes scolaires qui chutaient et à sa dépendance à l’alcool et aux drogues. Mon inquiétude à son sujet, le fait de le surveiller, ou mes tentatives pour lui trouver de l’aide semblaient inefficaces. Bien au contraire, je sombrais de plus en plus dans le désespoir, la confusion, la culpabilité, le doute et la peur. Comment en étions-nous arrivés là? À ma première réunion Al-Anon, je n’ai pas entendu grand-chose, mais je savais que j’étais avec des gens qui me comprenaient. C’était comme si j’étais enfin dans un endroit suffisamment sécuritaire pour me permettre d’admettre que la solitude, l’isolation, la souffrance et le chaos avaient pris le dessus dans ma vie. Ce jour-là, j’ai un peu partagé mon histoire avec le groupe et j’ai été vraiment soulagée de recevoir l’accueil et le soutien chaleureux de ce groupe de membres, de même que leur compréhension silencieuse. Ils m’ont encouragée à persévérer dans Al-Anon et m’ont confié que, si je continuais à revenir, j’allais finir par trouver moi-même les réponses aux questions que je me posais. C’est exactement ce que j’ai fait! En assistant aux réunions de façon plus régulière, j’ai commencé à remarquer un sentiment grandissant d’espoir, d’acceptation, de gratitude et de foi en l’idée que je devais travailler sur mon propre rétablissement afin d’être en bonne santé pour moi-même et pour ma famille, tandis que nous faisons face aux défis et aux conséquences de la dépendance. Grâce à Al-Anon, je continue de progresser. J’ai désormais les outils et le soutien dont j’ai besoin pour faire face à l’avenir, et je sais que tout ira bien. 14 Mon épouse buvait, mais était-elle vraiment alcoolique? Rob A., Minnesota Je ne savais pas si Al-Anon était pour moi ou non. Je ne savais pas si les habitudes de consommation d’alcool de mon épouse étaient vraiment de l’alcoolisme. Il se trouve que cela n’avait aucune importance. Al-Anon m’a appris à être responsable de ma propre vie et de mes propres sentiments, pas des siens. « J’ai entendu des tas d’histoires d’espoir de personnes qui étaient dans des situations semblables à la mienne, voire pires. » Le soutien que j’ai trouvé dès que je suis entré dans une salle de réunion était incroyable. J’ai entendu des tas d’histoires d’espoir de personnes qui étaient dans des situations semblables à la mienne, voire pires. Je craignais qu’on ne me dise ce que je devais faire, mais les membres m’ont mis à l’aise en me disant : « Prenez ce qui vous plaît et laissez le reste. » Mon instinct me disait que je pouvais faire confiance aux membres quand ils me disaient que j’étais au bon endroit. J’ai décidé que je voulais assister à autant de réunions que possible afin d’en apprendre autant que possible sur le rétablissement des conséquences de la consommation d’alcool d’une autre personne. Je n’étais plus seul dans ma souffrance; j’avais l’impression d’entrer dans une salle remplie de vieux amis qui me comprenaient et se souciaient vraiment de moi. Je suis allée à Al-Anon pour rechercher de l’aide pour mon alcoolique, et parce que je savais que j’étais « au bout du rouleau ». Je continue d’aller à Al-Anon à cause de la chaleur, des vastes connaissances et de l’espoir que je reçois et que je peux communiquer à d’autres personnes. Merci à tous ceux qui m’ont précédée et à tous ceux qui viendront après moi. Sandy T., Minnesota AFA2016 15 Je croyais que mes problèmes familiaux étaient un cas isolé David, Rhode Island « … Je me suis dit : “Si seulement je pouvais être plus rusé que lui, si je pouvais mener la cadence et surveiller son comportement plus intensément… j’arriverais à le changer.” » Avant d’aller à ma première réunion Al-Anon, je croyais que l’abus d’alcool et de drogues de mon fils adolescent était un cas isolé. J’ai essayé de cacher le problème aux autres parents et aux enseignants. Je me suis isolé, j’ai enfoui mes émotions et j’ai eu recours à la violence verbale. J’avais honte et j’avais peur. Les actions de mon fils dominaient notre vie familiale; alors, je me suis dit : « Si seulement je pouvais 16 être plus rusé que lui, si je pouvais mener la cadence et surveiller son comportement plus intensément… je pourrais le changer. » À la fin, aucune de mes actions à la maison n’a contribué au changement du comportement de mon fils. Le fait de jouer les martyres ne faisait rien d’autre que de me heurter moi. L’« anxiété anticipatoire » que je ressentais dans tous les domaines de ma vie n’avait d’autre fin que de me rendre malade. C’est grâce au « cadeau » du désespoir que j’ai assisté à ma première réunion Al-Anon. Ma vie était un tel « secret » que j’avais même songé à utiliser un faux prénom à l’ouverture de cette première réunion. J’ai appris que je pouvais partager certaines facettes de moi-même d’une manière confidentielle, sans crainte d’être jugé et de devoir recevoir de conseils – chose que je ne voulais pas. Je suis humain – et donc je ne suis pas parfait – et, comme tout le monde, je traverse des moments heureux et tristes. Je ne peux pas régler le monde, mais je peux m’y retrouver. Les outils d’Al-Anon m’ont aidée à apprendre comment redevenir qui je suis vraiment. J’ai appris que j’ai des choix – et que plus important encore, que je ne suis pas seule. Adrianna B., Iowa Je suis entrée dans la salle et j’ai entendu des gens raconter mon histoire Christina F., Oregon « … Je pouvais m’asseoir et écouter — et c’était un soulagement incroyable. » Les conséquences d’une enfance dans une famille affectée par l’alcoolisme m’ont grandement affectée. Je savais que j’avais besoin d’aide, mais j’avais honte de l’admettre. Une amie m’a invitée à aller à une réunion Al-Anon avec elle et je suis si heureuse qu’elle l’ait fait. Je suis entrée dans la salle et j’ai entendu des gens raconter mon histoire. Pour la première fois de ma vie, je n’avais pas à faire semblant de connaître quoi que ce soit. Je pouvais m’asseoir et écouter et — c’était un soulagement incroyable. Personne n’attendait quoi que ce soit de moi. Tout ce que j’avais à faire, c’était d’aller aux réunions. AFA2016 17 Quelle est la différence entre les réunions « ouvertes » et « fermées »? Quiconque est préoccupé par la consommation d’alcool d’une autre personne est bienvenu dans n’importe quelle réunion Al-Anon, que celle-ci soit répertoriée « ouverte » ou « fermée » dans une liste de réunions locales. Une réunion « fermée » est accessible à toute personne affectée par la consommation d’alcool d’une autre personne. Cependant, une réunion « ouverte » accueille également les invités, les étudiants et les professionnels intéressés qui souhaitent s’informer en observant une réunion Al-Anon. Il est demandé aux personnes qui observent une réunion Al-Anon ouverte de se conformer aux principes qui guident la participation à toutes les réunions des Groupes Familiaux Al-Anon, et plus particulièrement aux principes de confidentialité et d’anonymat qui protègent ses membres. Si la réunion Al-Anon se tient dans une église… Les réunions Al-Anon incluent des personnes de diverses convictions religieuses, de même que des personnes qui n’ont aucune croyance spirituelle. Une réunion Al-Anon qui se tient dans une église n’est aucunement affiliée à celle-ci. Al-Anon est un programme spirituel, non un programme religieux et n’est affilié à aucune église ou religion, tout comme il n’est affilié à aucune organisation privée ou publique. De nombreux groupes Al-Anon se réunissent dans des bibliothèques, des hôpitaux, ou d’autres établissements. Les groupes Al-Anon mettent exclusivement l’accent sur les sujets concernant l’aide aux amis et aux familles des buveurs problèmes. Les discussions ou le contenu de la réunion n’ont aucun rapport avec l’endroit où celle-ci se tient. 18 Comment trouver une réunion Al-Anon ou Alateen? Composez le 1-888-4 AL-ANON (1-888-425-2666) ou visitez al-anon.org pour obtenir des renseignements sur les réunions. Il se peut aussi qu’Al-Anon figure dans l’annuaire téléphonique de votre localité. Les réunions en ligne et téléphoniques sont parfois un supplément – plutôt qu’un remplacement – des réunions régulières Al-Anon. Celles-ci sont également pratiques pour les personnes qui sont confinées à la maison, pour celles qui vivent dans les zones rurales, de même que pour les voyageurs qui peuvent ainsi assister aux réunions dans n’importe quelle partie du monde. Pour obtenir la liste des réunions Al-Anon électroniques, visitez al-anon.org, ou envoyez-nous un courriel à wso@al-anon.org. Les rendez-vous ne sont pas nécessaires Quiconque est préoccupé par la consommation d’alcool d’une autre personne peut se présenter et assister à une réunion. AFA2016 Il n’y a ni cotisation ni frais d’inscription? Les membres font des contributions volontaires parce que chaque groupe subvient à ses propres besoins et refuse les contributions provenant de l’extérieur. La plupart des groupes font une collecte à chaque réunion pour aider à couvrir les dépenses courantes, telles que la location d’une salle de réunion, l’aide aux services Al-Anon et l’achat de la documentation. 19 Alateen m’a permis de développer une bonne relation avec mon père Jackie Ma vie entière, je savais que mon père était un alcoolique, mais ce ne fut qu’à ma première année d’études secondaires que j’en ai vraiment ressenti le poids. Mes parents ont divorcé et je suis allée vivre avec mon père. Vivre dans cette maison, c’était comme marcher sur des œufs. J’essayais d’être discrète et de rester dans mon coin ne pas me faire remarquer et éviter qu’il ne se mette en colère avec moi. J’évitais aussi d’inviter des amis. Les soirs, quand il était ivre mort, j’allais immédiatement dans ses cachettes et je vidais l’alcool dans l’évier. Quand il me laissait seule dans la voiture, je me mettais à chercher les cannettes de soda remplies de vodka. Il ne m’était pas venu à l’esprit qu’il était adulte, qu’il pouvait simplement se procurer d’autres bouteilles d’alcool et que tout ce que je faisais, c’était verser de l’argent dans le drain. Quand je ne jouais pas le rôle de la « gardienne » de mon père, mon comportement devenait mauvais – je provoquais des querelles à la maison, je buvais et je fraternisais avec les mauvaises personnes. J’espérais secrètement pouvoir attirer son attention et lui ouvrir les yeux. Je cherchais désespérément un certain contrôle dans une situation apparemment désespérée. Ma mère a commencé à aller aux réunions Al-Anon pour trouver de l’aide et du réconfort pour faire face à la consommation d’alcool de mon père. Elle m’a suggéré d’aller à un groupe appelé Alateen, pour les enfants qui sont aux prises avec l’alcoolisme de leurs parents, mais j’ai maintenu que je pouvais m’en sortir toute seule. Je n’avais pas besoin d’aide, mais jouer les « gardiennes » à la maison avait un impact négatif sur mes devoirs, et mes notes en ont rapidement souffert. Le conseiller pédagogique m’a lui aussi fermement suggéré d’essayer Alateen. Peu de temps après, j’ai eu de plus en plus de mal à « mettre un pied devant l’autre » et j’ai commencé à « craquer » de plus en plus souvent. Je suis finalement allée à ma première réunion. La réunion était étrange et inconfortable au début, mais j’ai rapidement trouvé du réconfort dans cette salle, à écouter les histoires des autres et à entendre la façon dont ils surmontaient la vie auprès d’une personne alcoolique. Nous partagions tous la même histoire, la seule différence, c’était les détails. 20 Entendre que d’autres personnes traversaient la même chose que moi soulageait mon esprit de ses problèmes. Pendant la période de temps où j’étais à la réunion – chaque lundi soir –, j’oubliais complètement ce qui se passait à la maison; je pouvais souffler pendant un moment. J’ai appris que la seule personne que je pouvais contrôler, c’était moi-même. Apprendre à accepter que je n’avais aucun contrôle sur la maladie de mon père fut une révélation qui m’a soulagée d’un énorme poids. Deux ans et deux rechutes plus tard, je commençais à perdre espoir que j’allais un jour retrouver l’homme qui m’avait élevée. Quelqu’un m’a dit jadis que les alcooliques portent leur maladie comme si celle-ci était un chien enragé enchaîné à eux qui les suivait partout où ils allaient. J’avais passé tellement de temps à me concentrer sur la façon dont la maladie avait affecté ma famille, que je ne m’étais jamais arrêtée pour me dire que mon père, lui non plus, ne voulait pas porter ce fardeau. Cela semble être une chose évidente, mais quand on vit avec une personne alcoolique, il est facile de voir leurs actions comme des désirs égoïstes plutôt que des compulsions avec lesquelles ils luttent. Lorsque j’ai cessé de considérer mon père comme une déception ou un ennemi, j’ai vu un homme brisé qui avait besoin d’aide. J’ai commencé à éprouver de la compassion pour lui. Il n’avait pas fait ces choses-là volontairement, et peut-être, se sentait-il tout aussi perdu que moi. Cela semble fou de dire que je suis reconnaissante pour la maladie de mon père, mais sans elle, je ne serai pas là où j’en suis aujourd’hui. Mon père et moi n’aurions pas la relation que nous avons aujourd’hui et je ne serais pas capable de dire qu’il est un de mes meilleurs amis. Je n’aurais pas trouvé le soutien et les amis que j’ai trouvés dans Alateen; je n’aurais pas appris les leçons que j’ai apprises et je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui. AFA2016 21 Lepour rétablissement les membres de la famille contribue & à la réhabilitation du buveur Un entretien avec Cynthia Moreno-Tuohy, BSW, NCACII, SAP, Directrice générale, NAADAC, Association pour les professionnels spécialistes des dépendances, Alexandria, Virginie Cet entretien est une adaptation de la série de balados d’Al-Anon Family Group Headquarters Inc. : First Steps to Recovery (Les premiers pas vers le rétablissement) est-il important que les membres de la famille des Q Pourquoi alcooliques reçoivent de l’aide? Que l’alcoolique reçoive un traitement ou maintienne la sobriété ou R non, la famille doit progresser vers le rétablissement. Quand les membres de la famille reçoivent de l’aide et de l’information, ils sont capables de fournir un système de support et aider à construire un filet de protection à la maison pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Chaque membre de la famille devrait savoir qu’il y a de l’aide. En tant que professionnels spécialistes des dépendances, notre protocole consiste en partie à observer ce qui se passe dans la famille. Nous ne voulons pas oublier la famille. Il est essentiel que les membres de la famille participent à la soirée d’information ou à un programme de traitement pour la famille, s’il y en a un au centre de traitement. On y parle également d’Al-Anon. Si l’alcoolique est ou a été en traitement, il est important que la famille comprenne que le traitement ralentit la progression de la dépendance, mais ne la guérit pas. Le rétablissement est un processus quotidien et progressif, aussi bien pour les alcooliques que pour les membres de leur famille. 22 Il n’est pas rare que les nouveaux venus dans Al-Anon s’interrogent Q sur ce qui a provoqué l’alcoolisme. Ils veulent identifier comment, quand, où et pourquoi leur être cher a « contracté » un problème de consommation d’alcool. R Aujourd’hui, nous savons que la maladie de l’alcoolisme ou la toxicomanie sont génétiques et que nous verrons un transfert intergénérationnel des dépendances au sein des familles. Nous savons également que l’alcoolisme a des racines dans les causes environnementales telles que les comportements inappropriés, l’insuffisance parentale et les faibles compétences de communication au sein d’une famille au cours d’une ou plusieurs générations. De ce fait, le problème de la consommation d’alcool peut être une combinaison de l’inné (causes génétiques) et de l’acquis (causes environnementales, psychologiques, sociales, ou culturelles). que les conseillers et les thérapeutes Q Recommanderiez-vous dirigent les membres de la famille vers Al-Anon? Tout à fait! La première étape pour les membres de la famille R est de comprendre qu’ils n’ont aucun pouvoir sur l’alcoolisme du buveur. Ils doivent apprendre quels problèmes et quels actes ils peuvent et ne peuvent pas ignorer. quelle mesure assister aux réunions Al-Anon est-il bénéfique Q Dans aux membres de la famille? Lorsque la famille, ou toute personne proche du buveur commence R dans le programme Al-Anon, ils doivent tout d’abord se concentrer sur eux-mêmes. Ensuite, ils peuvent commencer à apprendre certaines des techniques et meilleures façons d’approcher le membre de la famille qui est alcoolique. La famille commence à se rétablir et peut trouver le soutien dont elle a besoin en assistant aux réunions Al-Anon. AFA2016 23 Qu’en est-il de l’« anonymat »? Il y a un aspect spirituel de l’anonymat. Tout le monde est au même niveau d’humilité en ce qui concerne les défis parfois accablants des problèmes d’un être cher aux prises avec l’alcool. L’anonymat aide à garder l’emphase sur les principes plutôt que sur les situations personnelles qui font partie du problème. Lors des réunions Al-Anon, le statut social, professionnel ou le niveau d’éducation n’ont aucune importance. Conformément au principe de confidentialité, vous pouvez dire ce que vous avez sur le cœur parce que tout ce qui se dit lors d’une réunion Al-Anon reste dans cette réunion. Vous n’avez pas à vous inquiéter qu’un membre Al-Anon se dirige vers vous dans un lieu public pour discuter de vos problèmes personnels et confidentiels. 24 Énoncé de but Al-Anon face à l’alcoolisme était le titre du second livre d’Al-Anon, publié pour la première fois en 1965. Cette revue (tout comme le livre) renferme des articles de membres Al-Anon et de professionnels spécialisés dans le traitement qui partagent leur perspective personnelle sur la façon dont les Groupes Familiaux Al-Anon peuvent aider ceux qui sont affectés par la consommation d’alcool d’une autre personne. Al-Anon coopère avec les thérapeutes, les conseillers, et autres professionnels, mais n’est affilié à aucun organisme professionnel ou privé. Les articles rédigés par des membres Al-Anon reflètent seulement leurs expériences personnelles avec les Groupes Familiaux Al-Anon; ils ne sont pas la voix d’Al-Anon dans son ensemble. Les témoignages contenus dans cette revue représentent les expériences personnelles de membres Al-Anon et Alateen. Conformément à la tradition d’Al-Anon relative à l’anonymat, cette revue ne mentionne pas le nom complet des membres. Aucune des personnes dont on voit clairement le visage dans cette publication n’est un membre Al-Anon ou Alateen. Al-Anon face à l’alcoolisme 2016. Tous droits réservés. Des extraits de cette publication peuvent être reproduits seulement avec la permission écrite de l’éditeur. ©2015, Al-Anon Family Groups Headquarters, Inc., 1600 Corporate Landing Parkway, Virginia Beach, VA 23454; (757) 563-1600; Télécopieur : (757) 563-1656; wso@al-anon.org Al-Anon Family Groups Headquarters (Canada), Inc. 275 Slater Street, bureau 900, Ottawa, ON K1P 5H9 (613) 723-8484; wso@al-anon.org Afin d’en simplifier la lecture, le mot « buveur ou buveur problème » est utilisé dans l’ensemble de la revue. Il est entendu que les sujets traités s’appliquent également aux femmes. Pour obtenir des renseignements sur les réunions, composez le 1 888 4AL-ANON (1 888 425-2666) ou visitez al‑anon.org Al‑Anon figure aussi peut-être dans votre annuaire téléphonique local.