Commençons par un beau sourire
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Commençons par un beau sourire
Mardi 9 Mars 2010 LE “ RENDEZ-VOUS DES ARTISTES” (6ème ÉDITION) organisé par le journal “L’Opinion” et “LeNoble Traiteur” Un hommage spécial sera rendu à des artistes au cours d’une grande Soirée à Rabat Distribution des Prix aux lauréats de nos deux grands Concours Commençons par un beau sourire * UNE FEMME se regarde debout devant la glace. Elle dit à son époux : --- Je me trouve horrible à regarder, grasse et ridée... J'ai besoin d'un compliment de ta part aujourd’hui. Le mari répond : ---Tu as une bonne vue, ma chérie. * UN HOMME, excédé du caractère exécrable de son épouse, se rend chez son avocat : --- Maître, je désire divorcer ! --- Bien. Avant toute chose, monsieur, voulez-vous me dire sous quel régime vous êtes mariés ? --- Sous le régime dictatorial, maître ! * DEUX INDUSTRIELS se rencontrent dans un grand restaurant : --- Comment vont les affaires ? --- Très mal, mon cher ! C’est la crise ! --- Pourtant, vous dînez toujours dans les endroits chics ? Tourya Jabrane Safya Zyani Nouâmane Lahlou Nadia Ayoub ? * La remise des Prix aura lieu lors de la Grande Soirée annuelle Un Artisan marocain Musique et bonheur La musique crée une ambiance De bonheurs purs et de bonheurs libres Chacun, comment il pense De sa valeur et de ses fibres. Celui qui l’exerce a plus de chance De comprendre son rythme dans la nature Chante et chante encore ! Pour soulager les coeurs morts Chante et chante toujours Ta belle chanson d’amour. Chante, chante et chante Mon âme a soif de toi Que cette caresse arrachante Brise la mélodie de ta loi. La musique rustique C’est la musique naturelle Douce et magnifique survolant le ciel ! “Le Rendez-Vous des Artistes” qui se déroulera à Rabat le vendredi 12 mars 2010 (l’accompagnement musical de la Soirée sera assuré par le grand orchestre de musique arabe “Barakat”) * NOUS VIVONS DILUÉS dans les systèmes de nos routines et de nos habitudes, notre perception du monde et notre interprétation des chapitres d’une vie que nous menons sans regrets. Pendant cette vie, nos angoisses se manifestent, nos phobies apparaissent. Tout en avançant, nous comprenons mieux le monde, nous expliquons ses signes, et nous travaillons dur à atteindre ce bonheur longtemps convoité, un bonheur figurant sous une infinité de formes . Quand j’étais jeune, je rêvais d’ailes et de pouvoirs, d’avoir une tenue comme celle de Superman et de combattre tous les méchants sur terre. Au primaire, j’étais super excité à l’idée de couvrir de bisous cette jeune petite fille qui faisait chavirer mon cœur . * AUJOURD’HUI j’ai perdu mon innocence, je ne suis plus ce que j’ ai été à mon arrivée au monde ni celui que la prof’ au Primaire complimentait tellement . J’ai grandi d’un coup, j’ai avancé à grands pas dans une vie qui me semble avoir à peine commencé. J’ai sombré longtemps dans mes idées, mes rêves, ma révolte, mon envie de ne vouloir plus être celui que j’avais tendance à être. J’ai menacé le monde de me métamorphoser en ce qu’il n’avait jamais encore vu en moi: un adulte. Le monde avait peur que je grandisse, j’ai * QUI VIVRA VERRA. Auparavant, l’université Dhar Mahraz à Fès était un symbole de savoir et de compétence, voire un emblème de militantisme et un canal vers le changement. Elle est fameuse à l’échelle nationale et arabe par ses sacrifices et ses victimes. L’action estudiantine avait eu l’impact sur les équations et les décisions au sein de l’administration et ailleurs. L’étudiant à l’époque était le pivot et avait un statut crucial dans le processus universitaire. * HÉLAS ! Venez voir aujourd’hui la situation douloureuse de notre mère-université ; dont l’étudiant seul flaire le malaise. Les souffrances sont nuancées et propagées par tous. La posture de la Cité où survivent les étudiants est deshumaniste et invivable, à cause de l’intensité de l’effectif à tel point qu’il y a des étudiants qui “logent” sur le trottoir ou dans un coin isolé prés des escaliers. Sans entrer dans les détails de la propreté, l’hygiène, et la qualité du restaurant. En tant qu’apprenants marocains, on a des peines et des amertumes en commun, certes, mais l’étudiant à Dhar Mhraz souffre autrement. Bienvenue au Monde Des larmes intarissables Des corps négociables Des violences intolérables Des blessures inguérissables Des dommages irréparables Des droits violables Des coupables irrécusables. été facile à élever étant jeune, je faisais attention aux conseils comme aux ordres, je répondais tout le temps : “Oui”. Aujourd’hui je ne me rappelle plus de ce sentiment d’être heureux d’accomplir une tâche qui semblait être une mission pour moi, une façon de prouver qu’on pouvait compter sur moi et que ma présence n’était pas à négliger. * TOUT ME SEMBLAIT être possible, je ne me souciais de rien, mes parents étaient heureux ensemble, la famille nous visitait souvent, nous voyagions, je nageais en plein bonheur, un bonheur dont on me prive désormais. La vie me la enlevé petit à petit le jour où j’ai décidé d’entrer à l’école, je franchissais la porte de la découverte mais j’en étais pas conscient. Christophe Colomb cherchait un passage quand il découvrit L’Amérique, moi je cherchais une raison d’être quand je fus admis à l’école . * DES JOURS S’ÉCOULERENT, des années passèrent, je fus victime des fois, d’autres fois le contraire. J’ai goûté à l’allégresse, à la tristesse, j’ai vécu cet amour innocent et j’y ai compris que le fond de la pensée a toujours été l’attraction et le plaisir, je me suis disputé, j’ai été battu, mon sang a coulé, j’y ai lu que si je ne décidai de changer le cours des choses, il continuera à couler, à former des rivières, des torrents.. * AUJOURD’HUI J’AI TIRÉ des leçons de ce peu de ma vie, j’ai saisi que rien n’était impossible, que la question fondamentale était Si “je voulais” ou “je ne voulais pas”, que je suis là pour une raison et que je devrai continuer à la chercher, que ce n’était pas par pur hasard que des rues m’aient connu et d’autres paS, que des gens ont eu leur reflet dans mes yeux et d’autres pas. J’ai appris à dire ce que je voyais comme je le voyais, et que jouer à cache-cache sans règles, pouvait agir en sorte que nous ne soyons même pas cherchés, ou que nous soyons destinés à se cacher toute la partie ( notre vie ). J’ai repris mes mots, mon miroir s’est redressé et ma vie à repris son sens. Chaque jour est le premier dans ce qui me reste à vivre, autant en faire de chaque matinée un nouveau départ en quête d’un futur surprenant, flou, mais meilleur. Un futur où chacun de nous aura le droit de prouver que Dieu n’a pas eu tort de le placer là où il l’est aujourd’hui . Reda Bouziane (ville non mentionnée) * CE DIRECTEUR d’une agence de voyages va épouser sa secrétaire. Il va falloir en recruter une nouvelle pour taper à l’ordinateur --- Ça y est chéri, je t’ai trouvé une personne charmante pour me remplacer... Oui, elle s’appelle... Bouchaïb. * UNE JEUNE DANSEUR est très épris de sa cavalière, dont il a fait la connaissance sur la plage. --- Chaque fois que je danse avec vous, les danses me paraissent courtes, très courtes. C’est bizarre. --- Je sais. --- Vous savez ? --- C’est mon fiancé qui dirige l’orchestre ? Blagues choisies par Merouane Barakate ---( BENI MELLAL )--- * EN SAISON D’EXAMEN, les étudiants se trouvent entre le marteau des professeurs et l’enclume de l’administration. Il y en a qui cherchent à corriger les étudiants par des questions obsolètes, des questions qui ne tiennent plus à la pédagogie de l’évaluation que du bourrage de crâne. Des questions admettant à la fois toutes les réponses et aucune de ces réponses ! Une tactique pour dépourvoir les étudiants de tous droits de réclamer. Parce que la question est relative et par conséquent la réponse serait subjective d’un versant et administrative d’un autre. Le jour d’apparition des résultats, dit “jour de hasard”, vous voyez la folie et la catastrophe ! Ceux qui se sont acharnés durant toute l’année récoltent des surprises, de la misère. La correction se fait à la lumière des compétences et du mérite ou à l’égard de l’humeur de “certains” professeurs sur tel ou tel genre d’étudiant ? * VRAIMENT NOSTALGIQUE, quand un exétudiant de Dhar Mahraz vient pour voir ses héritiers dans ce troisième millénaire. Où sont les principes et les attitudes ? Où sont les formalités de l’université ? E où est l’étudiant ? La masse étudiantine qui engendre la fermeté de l’étudiant est morcelée d’une manière ou d’une autre, en diverses catégories conflictuelles. D’où l’impact de l’étudiant dans l’opération reste futile. Pour terminer, j’estime énormément la posture de chaque étudiant et étudiante, subissant les différentes formes de vexations et de violences physiques et morales au sein de cette université qui allait devenir un emblème culturel et éthique au Maroc, comme c’est le cas la Sorbonne en France. Abdellah Fartout - Etudiant à l’université Dhar Mahraz - FES * Dédicace : À travers cet écrit, je tiens à remercier infiniment notre prof’ Lahbib Lamaâmri pour ses efforts louables en matière de la formation et de recherche scientifique en Sociologie. Hanane Sbaï (Etudiante-chercheuse) --- OUJDA --- J’ai tiré la leçon du peu de vie que j’ai vécu --- Oui, mais, avant j’y emmenais ma femme... L’université Dhar Mahraz à Fès Mon point de vue en tant qu’étudiant Des jeunes irresponsables Des économies vulnérables Des atmosphères irrespirables Des ennemis irréconciliables Des obstacles insurmontables Des puzzles indéchiffrables Des rêves irréalisables ...Des faits incontestables. J.B : Un lecteur assidu de Casablanca 6 La femme, histoire de toutes les gloires Tu es l’amour, tu es la haine Tu es l’esclave, tu es la reine Tu es l’obscur, tu es la lune Tu es le spectre, tu es la scène. Tu es la vie, tu es la mort Tu es la femme, tu es la sœur Tu es la mère, tu es la fille Tu es l’amie, tu es l’ennemie. Tu es le mal, tu es le bien Tu es le tout, tu es le rien Tu es le corps, tu es l’esprit Tu es le vent, tu es la pluie. Tu es le fond, tu es le bas Tu es le poisson, tu es le chat Tu es le cœur, tu es la raison Tu es l’automne, tu es le printemps. Tu es l’histoire de ces mauvaises guerres Tu es l’histoire de toutes les gloires Tu es l’histoire de chaque désespoir Tu es l’histoire de chaque espoir. Saïd Sahmi ---( Had Soualem )--* Je dédie ces vers à toutes les femmes. 7 Mardi 9 Mars 2010 Moi aussi j’ai attrapé le virus de l’ODJ C’est vrai que vous êtes un doux virus Mais vous n’êtes pas comme toutes ces puces Qu’on voit le soir et le matin Vous êtes plus qu’un gentil vaccin. Je vous ai attrapé comme loisir Et je suis devenue folle de ce désir. Vous êtes un plateau très riche Qui séduit même ceux qui s’en fichent ! FACTEURS ET LECTEURS UNIS JUSQU’A LA DERNIERE LETTRE ! L’ODJ : une présence permanente depuis 42 ans, au service de la jeunesse de l’époque et de celle d’aujourd’hui IL n’y a pas de honte à être un mendiant de l’amour de son pays Cri de cœur d’une marocaine résidant en France • BONJOUR ! ll y a quelques temps, en faisant un peu de rangement chez moi, je tombe sur une pochette, je l’ouvre et je découvre mes premières publications dans votre journal “L’Opinion Des Jeunes”. Je fus à la fois et ravie et émue. A l’époque, mon nom de plume était «Arfala ». J’ai donc décidé de reprendre l’écriture, chose que je n’ai jamais cessé de faire. Vous trouverez ci-joint un article qui s’intitule : « Il n’y a pas de honte à être un mendiant de l’amour » que je souhaiterai publier chez vous. Je ne savais comment commencer mon article parce que les commencements et les départs n’ont jamais été mon point fort. * EN PARLANT DE DÉPART, j’avoue que chaque année cette question de partir au Maroc me pose quelques problèmes. Je me dis qu’il vaut mieux que j’aille dans un autre pays parce que franchement des fois je me heurte à quelques mentalités qui m’exaspèrent. Je dis bien “certaines” et pas toutes. Je résiste, mais finalement je me retrouve comme hypnotisée face à mon ordinateur en train de chercher désespérément un billet pour le Maroc et non pas pour un autre pays. me demande souvent quelle mésaventure allais-je encore vivre ? quelle humiliation allais-je encore subir ? dans quelle déprime vont-ils encore me plonger parce que le Maroc est certes le plus beau pays du monde, mais certains compatriotes nous font payer cher les grâces de cette beauté par leur comportement, impolitesse, humiliation -- peut-être pas volontaire -- incompétence, je m’en-foutisme déconcertant et des fois ce regard méprisant qui n’est point justifiable. * JE DRAMATISE peut-être mais je ne fais que rapporter mon expérience. Vous savez quoi, le pire ce n’est pas qu’un européen vous regarde de travers parce qu’après tout il y en a qui n’aiment pas trop les étrangers, mais de retrouver ce même regard chez soi et dans son pays c’est ce qui me révolte le plus. Je ne veux pas être un traitement de faveur parce que je suis une MRE, je veux juste ne plus être considérée comme une touriste ou une étrangère qui vient claquer son fric, faire son show pendant un mois et rentrer chez elle. Alors, si c’est le cas autant me traiter comme une vraie étrangère avec tous les égards qui accompagnent ce « statut », • CECI DIT, LE PREMIER contact de la diaspora marocaine avec son pays d’origine, c’est quoi ? La douane bien sûr ! Je ne vais pas vous parler de la douane en tant qu’administration parce que de ce côté-là, je n’ai rien à leur reprocher, mais au contraire je les félicite pour le travail accompli et d’avoir facilité les formalités douanières à plus d’un millions de MRE qui devraient revoir leur mère-patrie durant la période estivale. * CEPENDANT, J’AIMERAI en parler en tant que structure «humaine». Ce que je veux dire par là, c’est comment se comporte ce douanier qui se veut être mon compatriote et mon premier interlocuteur. Je quitte Paris avec un petit pincement au cœur et je . JE NE FAIS LA MORALE à personne, je suis juste en train d’expliquer que l’amour de la patrie ne s’achète pas et ne se vend pas non plus. J’aime ma patrie, parce qu’elle est ma terre, ma mère et peut-être que ma tombe y sera aussi. Est-ce trop vous demander de bien vouloir rester aimables et compréhensifs à notre égard ? Nous ne sommes si vaches laitières ni boucs-émissaires, nous sommes et nous resterons tout simplement les enfants de cette patrie que nous chérissons et qui viennent « mendier » un peu de son amour et par la même occasion aussi le vôtre. Mlle Jasmine (alias Kahina) --- Paris --- (France) Un bouquet de citations * "Élève des corbeaux et ils t'arracheront les yeux" * "Qui se lève tôt, Dieu lui vient en aide" * "Couche-toi et fais semblant d’être malade, tu sauras qui te veut du bien et qui te veut du mal". * Par la rue «Plus tard», on arrive à la place «Jamais»". * "L'avare est un homme qui s'obstine à vivre pauvre pour mourir riche" * "Pour une grande faim, il n'y a pas de pain dur qui tienne". * "Mieux vaut un oiseau dans la main que cent oiseaux en vol" * "L'oiseau a son nid, l'araignée sa toile, et l'homme l'amitié". * "Prouver que j'ai raison serait accorder indirectement que j’ai eu tort". * Ce n'est rien d'entreprendre une chose dangereuse, mais d'échapper au péril en la menant à bien". * "Le mariage est un saut périlleux dans l'avenir". Pensées proposées par Saloua Ben Drif (secrétaire) ---( CASABLANCA )-- Notre 1er anniversaire C’est déjà un an passé Sur mon amour pour toi, Garbi. Avec toi j’ai vécu la joie Et tu m’as fais oublier le dur autrefois J’ai envie que tu sois toujours prés de moi Afin d’écouter tes histoires et ta voix. Tout ce temps, j’ai eu du respect pour toi Et j’ai pris tes paroles comme premier choix. Jamais personne ne te prendra de moi Parce que mon cœur, en réalité, c’est toi. Hamid Herba (notre lecteur a omis de citer sa ville) * Je dédie ce poème à Garbine (tomate basquaise) la femme que j’aime beaucoup. La naissance d’un amour sincère entre cette femme espagnole et moi date d’il y a tout juste un an. * “Le sage montre à l'imbécile la lune et l'imbécile regarde le doigt...” Vous êtes l’espoir de chaque départ Aussi cette belle chance pour être star Vous êtes l’illustration de mon apprentissage Et le chemin exact pour être sage. Vous êtes l’espoir de chaque départ Aussi cette belle chance pour tout prévoir. Vous êtes l’illustration de mon apprentissage Et le chemin exact proné par tous les adages. Vous êtes ce monde que j’ai rêvé conquérir Et l’expression de mon chagrin et de mon sourire. Je n’ai plus besoin de prêcher dans le désert Car, vous êtes ce monde doux et sincère. Bref, vous êtes l’extase de toutes les saisons Aimer l’ODJ, c’est brûler au cœur d’un volcan. Mlle Amina Chaïn --- Laâyoune --(Sahara marocain) Vaincre ma paresse Commencer ma modeste histoire Pour moi, c’est une gloire Car vivre dans mon petit monde Des heures et des jours à la ronde C’est comme préparer ma tombe ! On le nomme le bateau Il fait partie de mes membres vitaux On y trouve de tout Des trucs fous, bons et normaux Et si vous faites un jour une visite Vous rencontreriez peut-être des parasites. Avec tout ce monde autour de moi Je commence à perdre la foi Non en mon Dieu, mais simplement en moi. J’ignore si c’est là un SOS Ou un appel de détresse Mais ce dont je suis absolument sûr C’est que j’ai vaincu toutes mes paresses. Mohamed Jazouli ---( TANGER )--- Tais-toi et reste coi UN PETIT SOURIRE * DEUX GARS sont en train de discuter et l'un d'entre eux dit à l’autre : --- Si la fin du monde arrivait dans 15 minutes, qu'estce que tu ferais ? --- Moi, je tirerai sur tout ce qui bouge ! Et toi ? --- Moi, je ne bougerai pas ! * UN MENDIANT frappe à la porte d'une maison bourgeoise. Il tente alors d'attendrir la maîtresse de maison. --- Ma bonne dame, j'ai perdu un bras ! --- Mon brave, vous ne le trouverai pas ici ! * UN HOMME A ÉTÉ cambriolé. Le lendemain, le commissariat le prévient qu'on a arrêté le voleur et on le convoque. L'homme demande au policier : --- Puis je parler au voleur ? --- Pour lui dire quoi ? --- Ecoutez, monsieur le commissaire, il a pénétré chez moi à 2 heures du matin sans réveiller ma femme. S'il m'explique comment il s'y est pris, je retire ma plainte ! * UN COUPLE de randonneurs à la campagne. La femme, fascinée : --- Chéri...Ce paysage me laisse sans voix ! --- Parfait ! répond le mari. Nous campons ici ! Blagues proposées par Mustapha Ben Ali ---( SETTAT )--- * “C’est une question de propreté: il faut changer d’avis comme de chemise” (un humoriste) Tais-toi Et reste coi Ne dis pas pourquoi Une minute de silence Sur la raison et son absence Cesse le tapage des fanfares Allume les chemins sans phares Parle et exprime-toi sans fard. Tais-toi Et reste coi Ne dis pas pourquoi Jette ton arme Remplis ton âme La vertu s’habille de noir Son corps devient blafard Les larmes du ciel sont taries La lumière de mon étoile est flétrie Tais-toi Et reste coi Ne dis pas pourquoi Personne n’est mon chef Puisque nul ne pense à ma joie. Le tronc de ce monde craque Ses feuilles s’éparpillent en vrac La brume emmaillote la raison L’arc-en ciel a vendu sans raison Les superbes couleurs de nos saisons ! Tais-toi Et reste coi Ne dis pas pourquoi Le pognon est une flèche pourrie Enfoncée dans le cœur de l’humanité Entre le songe et la réalité Le mensonge a tué la pitié… Tais-toi Et reste coi Ne dis surtout pas pourquoi Ma plume saigne Le silence règne Et ma pauvres muse stagne Mohamed Rougie VAL D’OISE ---( îLE DE FRANCE ) * “C'est au pied du mur que l'on voit le mieux le mur” Dans une file d’attente, tous les gens ne sont pas égaux Ceux qui passent avant les autres ! * DANS n’importe quelle file de gens qui se forme devant une administration quelconque, qu’elle soit publique ou privée, il se trouve toujours des énergumènes impatients -- remarquez que le terme rime à merveille avec inconscient -- qui tiennent à passer avant tout le monde ! Ces “brûleurs d’étapes” ont toujours cette hantise de faire la queue comme les autres mortels et ils éprouvent toutes les difficultés du monde à daigner s’abaisser pour jouer avec eux d’égal à égal. Et même avec l’informatisation de la file par un système de “numérotation démocratique”, ces messieurs cherchent toujours quelques fissures par où s’infiltrer et passer à travers le filet des numéros ! * Généralement s’appuyant sur de belles apparences attrayantes mais trompeuses, ils font l’impossible pour attirer l’attention et s’ingénient même à décliner leur identité pour un “oui” ou pour un ...nom, histoire d’épater davantage la galerie afin de pouvoir passer... Histoire aussi de jouer au personnage important trop pressé d’aller fouetter d’autres chats et qui doit bénéficier d’égards et... de priorité à droite et à gauche de la file ! Eh oui ! C’est toujours comme ça les gens arrogants et dépouvus de politesse. Quant à ceux qui font la queue, tranquilles et impuissants, afin de parvenir à régler leurs affaires dans la sérénité d’esprit, ils ne trouvent hélas plus que leurs yeux pour... regarder ceux qui les devancent avec une insolence à faire pleurer et rire à la fois. Mounir RAHMOUNI Les lecteurs désirant partciper à l’ODJ sont priés d’envoyer leurs écrits (textes, poèmes, blagues, etc) à l’e-mail : mounir_rahmouni@yahoo.fr IMPORTANT : nous prions nos correspondants (es) de ne pas oublier de mentionner leur ville de résidence Ceux et celles qui ne disposent pas d’ordinateur peuvent nous écrire par lettre à l’adresse suivante : “L’OPINION DES JEUNES” Boîte postale 10 --- Rabat --- (Maroc) CONNAISSEZ-VOUS LA “DERNIERE” * UN HOMME ROULE sur une petite route sinueuse de montagne. Une femme roule sur la même route, mais dans l'autre sens. Au moment où ils se croisent, la femme baisse sa vitre et crie : --- Cochon ! Cochon ! L'homme ouvre immédiatement sa fenêtre et répond : --- Petite folle ! Chacun poursuit sa route et, au moment où l'homme prend le prochain virage, il emboutit brusquement un gros cochon qui se trouvait au milieu de la route et et perd l’équilibre... * C'EST L'HISTOIRE d'un garçon qui regarde des chevaux dans un champ aux côtés de sa grand-mère. Il lui dit : --- Oh ! regarde des chevals ! --- Non, c’est des chevaux. --- Ah bon ! ça ressemble beaucoup a des chevals. Blagues proposées par Mme Anissa B. M’Rabet ---( SAFI )--- * “L’homme n’est pas fait pour travailler... La preuve c’est que ça le fatigue !”