Commençons par un beau sourire

Transcription

Commençons par un beau sourire
Mardi 9 Mars 2010
LE “ RENDEZ-VOUS DES ARTISTES” (6ème ÉDITION)
organisé par le journal “L’Opinion”
et “LeNoble Traiteur”
Un hommage spécial sera rendu à des artistes
au cours d’une grande Soirée à Rabat
Distribution des Prix aux lauréats de nos deux grands Concours
Commençons
par un beau
sourire
* UNE FEMME se regarde debout
devant la glace.
Elle dit à son époux :
--- Je me trouve horrible à regarder,
grasse et ridée... J'ai besoin d'un compliment de ta part aujourd’hui.
Le mari répond :
---Tu as une bonne vue, ma chérie.
* UN HOMME, excédé du caractère exécrable de son épouse, se rend chez son
avocat :
--- Maître, je désire divorcer !
--- Bien. Avant toute chose, monsieur,
voulez-vous me dire sous quel régime
vous êtes mariés ?
--- Sous le régime dictatorial, maître !
* DEUX INDUSTRIELS se rencontrent
dans un grand restaurant :
--- Comment vont les affaires ?
--- Très mal, mon cher ! C’est la crise !
--- Pourtant, vous dînez toujours dans
les endroits chics ?
Tourya Jabrane
Safya Zyani
Nouâmane Lahlou
Nadia Ayoub
?
* La remise des Prix
aura lieu lors
de la Grande Soirée annuelle
Un Artisan marocain
Musique et bonheur
La musique crée une ambiance
De bonheurs purs et de bonheurs libres
Chacun, comment il pense
De sa valeur et de ses fibres.
Celui qui l’exerce a plus de chance
De comprendre son rythme dans la nature
Chante et chante encore !
Pour soulager les coeurs morts
Chante et chante toujours
Ta belle chanson d’amour.
Chante, chante et chante
Mon âme a soif de toi
Que cette caresse arrachante
Brise la mélodie de ta loi.
La musique rustique
C’est la musique naturelle
Douce et magnifique survolant le ciel !
“Le Rendez-Vous
des Artistes”
qui se déroulera à Rabat
le vendredi 12 mars 2010
(l’accompagnement musical
de la Soirée sera assuré
par le grand orchestre de
musique arabe “Barakat”)
* NOUS VIVONS DILUÉS dans les systèmes de nos routines et de nos habitudes,
notre perception du monde et notre interprétation des chapitres d’une vie que nous
menons sans regrets.
Pendant cette vie, nos angoisses se manifestent, nos phobies apparaissent. Tout en
avançant, nous comprenons mieux le
monde, nous expliquons ses signes, et
nous travaillons dur à atteindre ce bonheur
longtemps convoité, un bonheur figurant
sous une infinité de formes .
Quand j’étais jeune, je rêvais d’ailes et de
pouvoirs, d’avoir une tenue comme celle
de Superman et de combattre tous les
méchants sur terre. Au primaire, j’étais
super excité à l’idée de couvrir de bisous
cette jeune petite fille qui faisait chavirer
mon cœur .
* AUJOURD’HUI j’ai perdu mon innocence,
je ne suis plus ce que j’ ai été à mon arrivée au monde ni celui que la prof’ au Primaire complimentait tellement .
J’ai grandi d’un coup, j’ai avancé à grands
pas dans une vie qui me semble avoir à
peine commencé. J’ai sombré longtemps
dans mes idées, mes rêves, ma révolte,
mon envie de ne vouloir plus être celui que
j’avais tendance à être. J’ai menacé le
monde de me métamorphoser en ce qu’il
n’avait jamais encore vu en moi: un adulte.
Le monde avait peur que je grandisse, j’ai
* QUI VIVRA VERRA. Auparavant, l’université Dhar Mahraz à Fès était un symbole de
savoir et de compétence, voire un emblème
de militantisme et un canal vers le changement. Elle est fameuse à l’échelle nationale et
arabe par ses sacrifices et ses victimes.
L’action estudiantine avait eu l’impact sur les
équations et les décisions au sein de l’administration et ailleurs. L’étudiant à l’époque
était le pivot et avait un statut crucial dans le
processus universitaire.
* HÉLAS ! Venez voir aujourd’hui la situation
douloureuse de notre mère-université ; dont
l’étudiant seul flaire le malaise. Les souffrances sont nuancées et propagées par
tous. La posture de la Cité où survivent les
étudiants est deshumaniste et invivable, à
cause de l’intensité de l’effectif à tel point
qu’il y a des étudiants qui “logent” sur le
trottoir ou dans un coin isolé prés des escaliers. Sans entrer dans les détails de la propreté, l’hygiène, et la qualité du restaurant.
En tant qu’apprenants marocains, on a des
peines et des amertumes en commun, certes,
mais l’étudiant à Dhar Mhraz souffre autrement.
Bienvenue au Monde
Des larmes intarissables
Des corps négociables
Des violences intolérables
Des blessures inguérissables
Des dommages irréparables
Des droits violables
Des coupables irrécusables.
été facile à élever étant jeune, je faisais
attention aux conseils comme aux ordres,
je répondais tout le temps : “Oui”.
Aujourd’hui je ne me rappelle plus de ce
sentiment d’être heureux d’accomplir une
tâche qui semblait être une mission pour
moi, une façon de prouver qu’on pouvait
compter sur moi et que ma présence
n’était pas à négliger.
* TOUT ME SEMBLAIT être possible, je ne
me souciais de rien, mes parents étaient
heureux ensemble, la famille nous visitait
souvent, nous voyagions, je nageais en
plein bonheur, un bonheur dont on me
prive désormais. La vie me la enlevé petit à
petit le jour où j’ai décidé d’entrer à l’école,
je franchissais la porte de la découverte
mais j’en étais pas conscient. Christophe
Colomb cherchait un passage quand il
découvrit L’Amérique, moi je cherchais
une raison d’être quand je fus admis à
l’école .
* DES JOURS S’ÉCOULERENT, des
années passèrent, je fus victime des fois,
d’autres fois le contraire. J’ai goûté à l’allégresse, à la tristesse, j’ai vécu cet amour
innocent et j’y ai compris que le fond de la
pensée a toujours été l’attraction et le plaisir, je me suis disputé, j’ai été battu, mon
sang a coulé, j’y ai lu que si je ne décidai
de changer le cours des choses, il continuera à couler, à former des rivières, des
torrents..
* AUJOURD’HUI J’AI TIRÉ des leçons de
ce peu de ma vie, j’ai saisi que rien n’était
impossible, que la question fondamentale
était Si “je voulais” ou “je ne voulais pas”,
que je suis là pour une raison et que je
devrai continuer à la chercher, que ce
n’était pas par pur hasard que des rues
m’aient connu et d’autres paS, que des
gens ont eu leur reflet dans mes yeux et
d’autres pas. J’ai appris à dire ce que je
voyais comme je le voyais, et que jouer à
cache-cache sans règles, pouvait agir en
sorte que nous ne soyons même pas cherchés, ou que nous soyons destinés à se
cacher toute la partie ( notre vie ).
J’ai repris mes mots, mon miroir s’est
redressé et ma vie à repris son sens.
Chaque jour est le premier dans ce qui me
reste à vivre, autant en faire de chaque
matinée un nouveau départ en quête d’un
futur surprenant, flou, mais meilleur. Un
futur où chacun de nous aura le droit de
prouver que Dieu n’a pas eu tort de le placer là où il l’est aujourd’hui .
Reda Bouziane
(ville non mentionnée)
* CE DIRECTEUR d’une agence de
voyages va épouser sa secrétaire.
Il va falloir en recruter une nouvelle
pour taper à l’ordinateur
--- Ça y est chéri, je t’ai trouvé une personne charmante pour me remplacer...
Oui, elle s’appelle... Bouchaïb.
* UNE JEUNE DANSEUR est très épris
de sa cavalière, dont il a fait la connaissance sur la plage.
--- Chaque fois que je danse avec vous,
les danses me paraissent courtes, très
courtes. C’est bizarre.
--- Je sais.
--- Vous savez ?
--- C’est mon fiancé qui dirige
l’orchestre ?
Blagues choisies par
Merouane Barakate
---( BENI MELLAL )---
* EN SAISON D’EXAMEN, les étudiants se
trouvent entre le marteau des professeurs et
l’enclume de l’administration. Il y en a qui
cherchent à corriger les étudiants par des
questions obsolètes, des questions qui ne
tiennent plus à la pédagogie de l’évaluation
que du bourrage de crâne.
Des questions admettant à la fois toutes
les réponses et aucune de ces réponses !
Une tactique pour dépourvoir les étudiants
de tous droits de réclamer. Parce que la
question est relative et par conséquent la
réponse serait subjective d’un versant et
administrative d’un autre.
Le jour d’apparition des résultats, dit “jour
de hasard”, vous voyez la folie et la catastrophe ! Ceux qui se sont acharnés durant
toute l’année récoltent des surprises, de la
misère. La correction se fait à la lumière des
compétences et du mérite ou à l’égard de
l’humeur de “certains” professeurs sur tel
ou tel genre d’étudiant ?
* VRAIMENT NOSTALGIQUE, quand un exétudiant de Dhar Mahraz vient pour voir ses
héritiers dans ce troisième millénaire.
Où sont les principes et les attitudes ?
Où sont les formalités de l’université ?
E où est l’étudiant ?
La masse étudiantine qui engendre la fermeté de l’étudiant est morcelée d’une manière ou d’une autre, en diverses catégories
conflictuelles. D’où l’impact de l’étudiant
dans l’opération reste futile.
Pour terminer, j’estime énormément la posture de chaque étudiant et étudiante, subissant les différentes formes de vexations et
de violences physiques et morales au sein
de cette université qui allait devenir un
emblème culturel et éthique au Maroc,
comme c’est le cas la Sorbonne en France.
Abdellah Fartout
- Etudiant à l’université Dhar
Mahraz - FES
* Dédicace : À travers cet écrit, je tiens à
remercier infiniment notre prof’ Lahbib
Lamaâmri pour ses efforts louables en
matière de la formation et de recherche
scientifique en Sociologie.
Hanane Sbaï
(Etudiante-chercheuse)
--- OUJDA ---
J’ai tiré la leçon du peu de vie que j’ai vécu
--- Oui, mais, avant j’y emmenais ma
femme...
L’université Dhar Mahraz à Fès
Mon point de vue en tant qu’étudiant
Des jeunes irresponsables
Des économies vulnérables
Des atmosphères irrespirables
Des ennemis irréconciliables
Des obstacles insurmontables
Des puzzles indéchiffrables
Des rêves irréalisables
...Des faits incontestables.
J.B : Un lecteur assidu de Casablanca
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La femme, histoire de toutes les gloires
Tu es l’amour, tu es la haine
Tu es l’esclave, tu es la reine
Tu es l’obscur, tu es la lune
Tu es le spectre, tu es la scène.
Tu es la vie, tu es la mort
Tu es la femme, tu es la sœur
Tu es la mère, tu es la fille
Tu es l’amie, tu es l’ennemie.
Tu es le mal, tu es le bien
Tu es le tout, tu es le rien
Tu es le corps, tu es l’esprit
Tu es le vent, tu es la pluie.
Tu es le fond, tu es le bas
Tu es le poisson, tu es le chat
Tu es le cœur, tu es la raison
Tu es l’automne, tu es le printemps.
Tu es l’histoire de ces mauvaises guerres
Tu es l’histoire de toutes les gloires
Tu es l’histoire de chaque désespoir
Tu es l’histoire de chaque espoir.
Saïd Sahmi
---( Had Soualem )--* Je dédie ces vers à toutes les femmes.
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Mardi 9 Mars 2010
Moi aussi j’ai attrapé
le virus de l’ODJ
C’est vrai que vous êtes un doux virus
Mais vous n’êtes pas comme toutes ces puces
Qu’on voit le soir et le matin
Vous êtes plus qu’un gentil vaccin.
Je vous ai attrapé comme loisir
Et je suis devenue folle de ce désir.
Vous êtes un plateau très riche
Qui séduit même ceux qui s’en fichent !
FACTEURS ET LECTEURS UNIS JUSQU’A LA DERNIERE LETTRE !
L’ODJ : une présence permanente depuis 42 ans,
au service de la jeunesse de l’époque et de celle d’aujourd’hui
IL n’y a pas de honte à être un mendiant
de l’amour de son pays
Cri de cœur d’une marocaine résidant en France
• BONJOUR ! ll y a quelques temps, en faisant un peu
de rangement chez moi, je tombe sur une pochette, je
l’ouvre et je découvre mes premières publications
dans votre journal “L’Opinion Des Jeunes”.
Je fus à la fois et ravie et émue. A l’époque, mon nom
de plume était «Arfala ». J’ai donc décidé de
reprendre l’écriture, chose que je n’ai jamais cessé de
faire. Vous trouverez ci-joint un article qui s’intitule : «
Il n’y a pas de honte à être un mendiant de l’amour »
que je souhaiterai publier chez vous. Je ne savais
comment commencer mon article parce que les commencements et les départs n’ont jamais été mon point
fort.
* EN PARLANT DE DÉPART, j’avoue que chaque
année cette question de partir au Maroc me pose
quelques problèmes. Je me dis qu’il vaut mieux que
j’aille dans un autre pays parce que franchement des
fois je me heurte à quelques mentalités qui m’exaspèrent. Je dis bien “certaines” et pas toutes.
Je résiste, mais finalement je me retrouve comme
hypnotisée face à mon ordinateur en train de chercher
désespérément un billet pour le Maroc et non pas
pour un autre pays.
me demande souvent quelle mésaventure allais-je
encore vivre ? quelle humiliation allais-je encore subir
? dans quelle déprime vont-ils encore me plonger
parce que le Maroc est certes le plus beau pays du
monde, mais certains compatriotes nous font payer
cher les grâces de cette beauté par leur comportement, impolitesse, humiliation -- peut-être pas volontaire -- incompétence, je m’en-foutisme déconcertant
et des fois ce regard méprisant qui n’est point justifiable.
* JE DRAMATISE peut-être mais je ne fais que rapporter mon expérience. Vous savez quoi, le pire ce
n’est pas qu’un européen vous regarde de travers
parce qu’après tout il y en a qui n’aiment pas trop les
étrangers, mais de retrouver ce même regard chez soi
et dans son pays c’est ce qui me révolte le plus.
Je ne veux pas être un traitement de faveur parce
que je suis une MRE, je veux juste ne plus être considérée comme une touriste ou une étrangère qui vient
claquer son fric, faire son show pendant un mois et
rentrer chez elle. Alors, si c’est le cas autant me traiter comme une vraie étrangère avec tous les égards
qui accompagnent ce « statut »,
• CECI DIT, LE PREMIER contact de la diaspora
marocaine avec son pays d’origine, c’est quoi ?
La douane bien sûr ! Je ne vais pas vous parler de la
douane en tant qu’administration parce que de ce
côté-là, je n’ai rien à leur reprocher, mais au contraire
je les félicite pour le travail accompli et d’avoir facilité
les formalités douanières à plus d’un millions de MRE
qui devraient revoir leur mère-patrie durant la période
estivale.
* CEPENDANT, J’AIMERAI en parler en tant que
structure «humaine». Ce que je veux dire par là, c’est
comment se comporte ce douanier qui se veut être
mon compatriote et mon premier interlocuteur.
Je quitte Paris avec un petit pincement au cœur et je
. JE NE FAIS LA MORALE à personne, je suis juste
en train d’expliquer que l’amour de la patrie ne
s’achète pas et ne se vend pas non plus. J’aime ma
patrie, parce qu’elle est ma terre, ma mère et peut-être
que ma tombe y sera aussi. Est-ce trop vous demander de bien vouloir rester aimables et compréhensifs
à notre égard ? Nous ne sommes si vaches laitières
ni boucs-émissaires, nous sommes et nous resterons
tout simplement les enfants de cette patrie que nous
chérissons et qui viennent « mendier » un peu de son
amour et par la même occasion aussi le vôtre.
Mlle Jasmine (alias Kahina)
--- Paris --- (France)
Un bouquet de citations
* "Élève des corbeaux et ils t'arracheront les yeux"
* "Qui se lève tôt, Dieu lui vient en aide"
* "Couche-toi et fais semblant d’être malade, tu sauras qui te veut du bien et qui te veut du mal".
* Par la rue «Plus tard», on arrive à la place
«Jamais»".
* "L'avare est un homme qui s'obstine à vivre
pauvre pour mourir riche"
* "Pour une grande faim, il n'y a pas de pain dur qui
tienne".
* "Mieux vaut un oiseau dans la main que cent
oiseaux en vol"
* "L'oiseau a son nid, l'araignée sa toile, et l'homme
l'amitié".
* "Prouver que j'ai raison serait accorder indirectement que j’ai eu tort".
* Ce n'est rien d'entreprendre une chose dangereuse, mais d'échapper au péril en la menant à bien".
* "Le mariage est un saut périlleux dans l'avenir".
Pensées proposées par
Saloua Ben Drif (secrétaire)
---( CASABLANCA )--
Notre 1er anniversaire
C’est déjà un an passé
Sur mon amour pour toi, Garbi.
Avec toi j’ai vécu la joie
Et tu m’as fais oublier le dur autrefois
J’ai envie que tu sois toujours prés de moi
Afin d’écouter tes histoires et ta voix.
Tout ce temps, j’ai eu du respect pour toi
Et j’ai pris tes paroles comme premier choix.
Jamais personne ne te prendra de moi
Parce que mon cœur, en réalité, c’est toi.
Hamid Herba
(notre lecteur a omis
de citer sa ville)
* Je dédie ce poème à Garbine (tomate basquaise) la femme que j’aime beaucoup. La naissance
d’un amour sincère entre cette femme espagnole
et moi date d’il y a tout juste un an.
* “Le sage montre
à l'imbécile la lune
et l'imbécile regarde le doigt...”
Vous êtes l’espoir de chaque départ
Aussi cette belle chance pour être star
Vous êtes l’illustration de mon apprentissage
Et le chemin exact pour être sage.
Vous êtes l’espoir de chaque départ
Aussi cette belle chance pour tout prévoir.
Vous êtes l’illustration de mon apprentissage
Et le chemin exact proné par tous les adages.
Vous êtes ce monde que j’ai rêvé conquérir
Et l’expression de mon chagrin et de mon sourire.
Je n’ai plus besoin de prêcher dans le désert
Car, vous êtes ce monde doux et sincère.
Bref, vous êtes l’extase de toutes les saisons
Aimer l’ODJ, c’est brûler au cœur d’un volcan.
Mlle Amina Chaïn
--- Laâyoune --(Sahara marocain)
Vaincre ma paresse
Commencer ma modeste histoire
Pour moi, c’est une gloire
Car vivre dans mon petit monde
Des heures et des jours à la ronde
C’est comme préparer ma tombe !
On le nomme le bateau
Il fait partie de mes membres vitaux
On y trouve de tout
Des trucs fous, bons et normaux
Et si vous faites un jour une visite
Vous rencontreriez peut-être des parasites.
Avec tout ce monde autour de moi
Je commence à perdre la foi
Non en mon Dieu, mais simplement en moi.
J’ignore si c’est là un SOS
Ou un appel de détresse
Mais ce dont je suis absolument sûr
C’est que j’ai vaincu toutes mes paresses.
Mohamed Jazouli
---( TANGER )---
Tais-toi et reste coi
UN PETIT SOURIRE
* DEUX GARS sont en train de discuter et l'un d'entre
eux dit à l’autre :
--- Si la fin du monde arrivait dans 15 minutes, qu'estce que tu ferais ?
--- Moi, je tirerai sur tout ce qui bouge ! Et toi ?
--- Moi, je ne bougerai pas !
* UN MENDIANT frappe à la porte d'une maison bourgeoise. Il tente alors d'attendrir la maîtresse de maison.
--- Ma bonne dame, j'ai perdu un bras !
--- Mon brave, vous ne le trouverai pas ici !
* UN HOMME A ÉTÉ cambriolé.
Le lendemain, le commissariat le prévient qu'on a
arrêté le voleur et on le convoque.
L'homme demande au policier :
--- Puis je parler au voleur ?
--- Pour lui dire quoi ?
--- Ecoutez, monsieur le commissaire, il a pénétré
chez moi à 2 heures du matin sans réveiller ma
femme. S'il m'explique comment il s'y est pris, je retire
ma plainte !
* UN COUPLE de randonneurs à la campagne.
La femme, fascinée :
--- Chéri...Ce paysage me laisse sans voix !
--- Parfait ! répond le mari. Nous campons ici !
Blagues proposées par
Mustapha Ben Ali
---( SETTAT )---
* “C’est une question de propreté:
il faut changer d’avis comme
de chemise” (un humoriste)
Tais-toi
Et reste coi
Ne dis pas pourquoi
Une minute de silence
Sur la raison et son absence
Cesse le tapage des fanfares
Allume les chemins sans phares
Parle et exprime-toi sans fard.
Tais-toi
Et reste coi
Ne dis pas pourquoi
Jette ton arme
Remplis ton âme
La vertu s’habille de noir
Son corps devient blafard
Les larmes du ciel sont taries
La lumière de mon étoile est flétrie
Tais-toi
Et reste coi
Ne dis pas pourquoi
Personne n’est mon chef
Puisque nul ne pense à ma joie.
Le tronc de ce monde craque
Ses feuilles s’éparpillent en vrac
La brume emmaillote la raison
L’arc-en ciel a vendu sans raison
Les superbes couleurs de nos saisons !
Tais-toi
Et reste coi
Ne dis pas pourquoi
Le pognon est une flèche pourrie
Enfoncée dans le cœur de l’humanité
Entre le songe et la réalité
Le mensonge a tué la pitié…
Tais-toi
Et reste coi
Ne dis surtout pas pourquoi
Ma plume saigne
Le silence règne
Et ma pauvres muse stagne
Mohamed Rougie
VAL D’OISE ---( îLE DE FRANCE )
* “C'est au pied
du mur que l'on voit
le mieux le mur”
Dans une file d’attente, tous
les gens ne sont pas égaux
Ceux qui passent
avant les autres !
* DANS n’importe quelle file de gens qui
se forme devant une administration quelconque, qu’elle soit publique ou privée, il
se trouve toujours des énergumènes
impatients -- remarquez que le terme rime
à merveille avec inconscient -- qui tiennent à passer avant tout le monde !
Ces “brûleurs d’étapes” ont toujours
cette hantise de faire la queue comme les
autres mortels et ils éprouvent toutes les
difficultés du monde à daigner s’abaisser
pour jouer avec eux d’égal à égal.
Et même avec l’informatisation de la file
par un système de “numérotation démocratique”, ces messieurs cherchent toujours quelques fissures par où s’infiltrer
et passer à travers le filet des numéros !
* Généralement s’appuyant sur de belles
apparences attrayantes mais trompeuses,
ils font l’impossible pour attirer l’attention
et s’ingénient même à décliner leur identité pour un “oui” ou pour un ...nom, histoire d’épater davantage la galerie afin de
pouvoir passer...
Histoire aussi de jouer au personnage
important trop pressé d’aller fouetter
d’autres chats et qui doit bénéficier
d’égards et... de priorité à droite et à
gauche de la file !
Eh oui ! C’est toujours comme ça les
gens arrogants et dépouvus de politesse.
Quant à ceux qui font la queue, tranquilles et impuissants, afin de parvenir à
régler leurs affaires dans la sérénité
d’esprit, ils ne trouvent hélas plus que
leurs yeux pour... regarder ceux qui les
devancent avec une insolence à faire
pleurer et rire à la fois.
Mounir RAHMOUNI
Les lecteurs désirant partciper à l’ODJ
sont priés d’envoyer leurs écrits
(textes, poèmes, blagues, etc) à l’e-mail :
mounir_rahmouni@yahoo.fr
IMPORTANT : nous prions nos
correspondants (es) de ne pas oublier
de mentionner leur ville de résidence
Ceux et celles
qui ne disposent pas
d’ordinateur peuvent
nous écrire par lettre
à l’adresse suivante :
“L’OPINION DES JEUNES”
Boîte postale 10
--- Rabat --- (Maroc)
CONNAISSEZ-VOUS LA “DERNIERE”
* UN HOMME ROULE sur une petite route sinueuse de
montagne. Une femme roule sur la même route, mais
dans l'autre sens.
Au moment où ils se croisent, la femme baisse sa vitre
et crie :
--- Cochon ! Cochon !
L'homme ouvre immédiatement sa fenêtre et répond :
--- Petite folle !
Chacun poursuit sa route et, au moment où l'homme
prend le prochain virage, il emboutit brusquement un
gros cochon qui se trouvait au milieu de la route et et
perd l’équilibre...
* C'EST L'HISTOIRE d'un garçon qui regarde des chevaux dans un champ aux côtés de sa grand-mère.
Il lui dit :
--- Oh ! regarde des chevals !
--- Non, c’est des chevaux.
--- Ah bon ! ça ressemble beaucoup a des chevals.
Blagues proposées par
Mme Anissa B. M’Rabet
---( SAFI )---
* “L’homme n’est pas fait
pour travailler... La preuve
c’est que ça le fatigue !”