Recueil national des statistiques sanitaires au Liban Édition 2004

Transcription

Recueil national des statistiques sanitaires au Liban Édition 2004
Recueil national
des statistiques sanitaires
au Liban
Édition 2004
Tous droits réservés, 2004
Ministère de la Santé publique
Coopération Italienne pour le Développement
Institut de gestion de la santé et de la protection sociale (IGSPS) – Université Saint-Joseph
IGSPS – USJ
Campus des sciences médicales – rue de Damas
B.P. 11-5076
Riad el-Solh, 1107 2180
Beyrouth, Liban
Tél. 01 614 001-2 ext. 270
Fax 01 612 428
e-mail : igsps@usj.edu.lb
http://www.igsps.usj.edu.lb
L’Institut de gestion de la santé et de la protection sociale (IGSPS)
tient à remercier
Son Excellence M. Sleiman Frangieh, Ministre de la Santé,
et Son Excellence M. Franco Mistretta, Ambassadeur d’Italie,
sans qui la réalisation de ce recueil n’aurait pas été possible.
4
Ce document a été réalisé par l’équipe de l’Institut de gestion de la santé et de la
protection sociale (IGSPS) de l’Université Saint-Joseph.
Directeur de l’IGSPS
Dr Tobie ZAKHIA
Chefs de projet
Michèle KOSREMELLI ASMAR
Dr Nada GHOSN
Enquêteurs et opérateurs
Mary FARAH MADBAK
Elias MOUSSALLEM
Deuxièmes lecteurs
Dr Walid KHOURY
Hana NASSIF
Joumana YERETZIAN
Secrétariat
Marie AWAD
Christiane BAKHACHE
La liste ci-dessus est citée par ordre alphabétique.
5
MOT DU MINISTRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE
Les statistiques sont des éléments indispensables dans tout processus de décision réfléchie. Dans le secteur de la santé, les statistiques sont vitales pour dessiner l’état de santé
de la population, pour identifier ses besoins et pour définir des objectifs permettant de
bâtir des stratégies futures efficaces et ciblées.
Le ministère de la Santé publique s’est engagé durant ces dernières années à diffuser des
statistiques fiables : les études et rapports nationaux sur les dépenses de santé, sur les
dépenses des ménages et sur les maladies transmissibles et non transmissibles en
constituent des exemples réels.
Aujourd’hui, nous sommes allés plus loin en recensant les statistiques sanitaires existant
au Liban et en les rassemblant en un seul recueil. Cet ouvrage s’adresse aux décideurs
politiques, aux gestionnaires et aux professionnels de santé. Il leur permet d’appuyer
leurs décisions stratégiques, de rationaliser l’utilisation des ressources et de planifier des
interventions orientées vers une meilleure promotion de la santé.
Je suis confiant que cette publication constitue un pas important vers une coordination
accrue entre les acteurs concernés du secteur de la santé pour une plus grande fiabilité
des données. Contrairement à l’idée courante, ces dernières existent en quantité suffisante : il s’agit maintenant de les exploiter et d’en tirer profit. Ceci nécessite une contribution continue des personnes concernées et dépend de la volonté de chacun à maintenir cet effort.
Je saisis l’occasion pour remercier toutes les instances concernées par la santé d’avoir
accepté de communiquer les données en leur possession et d’avoir rendu ce travail possible. Je remercie aussi la Coopération italienne pour tout le support qu’elle continue à
offrir au ministère de la Santé ainsi que l’Institut de gestion de la santé et de la protection
sociale de l’Université Saint-Joseph pour sa contribution et son apport dans ce projet.
Sleiman Frangieh
Ministre de la Santé publique
INTRODUCTION
Comment introduire un premier recueil de statistiques sanitaires ? Faut-il parler de ces
statistiques, de leurs caractéristiques et de leurs spécificités, ou faut-il évoquer le travail
des nombreuses personnes qui ont permis la réalisation et la présentation de ce recueil ?
En peu de mots, ces statistiques ont pour caractéristique leur diversité : certaines proviennent des déclarations obligatoires prévues par les textes des ministères concernés,
d’autres résultent d’enquêtes ayant un objectif déterminé ou de rapports d’activité, etc.
Je vais évoquer ensemble le travail des personnes et le produit de leur labeur.
Je m’adresse d’abord aux personnes qui sont à l’origine de ces informations pour leur
dire les nombreux avantages de cette première publication :
• Elle fait connaître votre travail, travail réalisé dans l’ombre mais avec l’intention
d’être utile aux scientifiques, aux planificateurs et aux responsables politiques.
• Elle vous encourage à améliorer la fiabilité des informations dont vous avez la
charge.
• Elle vous permet de situer vos informations parmi celles fournies par d’autres.
• Elle vous donne la satisfaction de voir que le résultat de votre travail est publié et
pris en considération.
Je m’adresse de même aux utilisateurs de ce recueil, pour leur dire que nous mettons à leur
disposition, en un seul volume, les statistiques sanitaires actuelles disponibles au Liban.
J’associe aux tableaux présentés les remarques suivantes :
• Un premier inventaire est toujours incomplet, donc ne cherchez pas systématiquement l’exhaustivité dans ce recueil.
• Un premier inventaire dépend de ceux qui ont bien voulu nous fournir les informations établies par leurs institutions.
• Cette première publication requiert de votre part une prudence certaine dans
l’utilisation des chiffres fournis, car :
- De telles statistiques sont réalisées pour des objectifs bien définis mais différents, donc elles ne sont pas forcément « ajustables » ou « comparables » à
cent pour cent.
- Les statistiques socio-humaines n’ont jamais la précision mathématique.
Mais malgré cette approximation ces statistiques fournissent un ordre de
grandeur suffisant pour entreprendre des actions dans le domaine sanitaire.
Chers lecteurs,
Cet inventaire mis à votre disposition aura atteint son objectif si vous y participez vousmêmes de la façon que vous pouvez : par exemple faire connaître ce recueil, nous envoyer
vos critiques, vos suggestions, vos propositions et même nous indiquer vos besoins en
information sanitaire.
Notre souhait est que cet immense travail qui a été réalisé grâce à la participation de tous
ceux qui sont concernés par cette chaîne d’information autour de la santé et, qui a été
mis à jour par l’IGSPS puisse continuer et prendre l’ampleur qu’il mérite.
Le Liban a besoin dans le domaine particulier de la santé d’informations bien définies,
chiffrées, fiables et suivies dans le temps. Cette nécessité est garante de la possibilité
d’une amélioration de la qualité de toute intervention dans le domaine de la santé quelle
qu’elle soit : médicale, politique, administrative, sociale, financière, économique etc.
À partir de ce constat je lance un appel pour la création d’un Observatoire de la santé au
Liban, observatoire qui collecte non seulement des informations et aide les chercheurs
à les améliorer et à les développer, mais aussi qui entreprend des recherches dans le
contexte complexe de la santé au Liban.
En ce qui concerne l’IGSPS, notre apport a été, grâce à une équipe performante :
• de rassembler ces statistiques ;
• de les présenter de façon objective pour aider les lecteurs dans la prise de
connaissance de ces informations et de leurs limites.
Pour cette raison nous nous sommes attachés à indiquer pour chaque document son
origine, son contexte, ses objectifs, la méthode utilisée, la périodicité, le champ couvert
par ces statistiques, et enfin à les commenter brièvement en donnant les références.
Je me permets en terminant cette présentation de vous faire part de trois sentiments que
j’ai éprouvé tout au long de la préparation de ce recueil :
• Un sentiment de gratitude envers tous ceux qui ont accepté le risque de publier
des informations qu’ils veulent exactes, mais qui peuvent ne pas être exhaustives
et complètes du premier coup.
• Un sentiment de satisfaction car il y a des statistiques valables au Liban. Elles ne
sont pas toujours connues et pas toujours utilisées ou appréciées à leur juste
valeur. Nous avons découvert ce trésor.
• Un sentiment d’humilité car le travail de l’IGSPS a été le révélateur de cette
richesse.
En conclusion, ce travail a un triple aspect :
• Un défi assumé et réalisé : collecter en un seul volume la majorité des informations sanitaires disponibles au Liban.
• Un appel pour que ce recueil puisse être reconduit et mis à la disposition des
personnes et institutions intéressées.
• Un espoir de voir cet outil s’enrichir au fur et à mesure des années, d’informations encore plus nombreuses et plus justes pour la connaissance de la santé au
Liban.
Docteur Tobie Zakhia
Directeur de l’Institut de Gestion
de la Santé et de la Protection Sociale
TABLE DES MATIÈRES
Liste des abréviations
15
Méthodologie
16
Indicateurs de santé nationaux
18
I- Statistiques du ministère de la Santé publique
21
A- Rapports d’activité
1234567891011121314-
Vaccination – Programme national de vaccination (2001)
Vaccination – Statistiques des centres de lutte contre la rage (2001-2002)
Vaccination – Service de quarantaine (2001)
Mère et enfant – Distribution des carnets de santé de l’enfant (2002)
Mère et enfant – Programme national de santé reproductive (2002)
Mère et enfant – Sécurité maternelle (2002)
Programme de réhabilitation des centres de soins primaires (2002)
Statistiques des dispensaires et centres (2002)
Maladies chroniques – Programme de distribution des médicaments, YMCA (2002)
Statistiques de la Centrale de distribution des médicaments (2000-2003)
Bureau central de délivrance de visas de Beyrouth (2002)
Statistiques du Laboratoire central de santé publique (2001)
Services périphériques : activité des médecins de caza (2002)
Base de données du personnel (2003)
22
25
28
30
31
33
35
38
42
44
46
51
53
57
B- Déclarations
12345678910-
Maladies transmissibles (2001-2002)
Maladies transmissibles – Programme de surveillance des paralysies flasques aiguës (2002)
Maladies transmissibles – Programme de surveillance des méningites (2001-2002)
Maladies transmissibles – Programme de surveillance de la rougeole (2002)
Maladies transmissibles – Intoxication alimentaire (2002)
Maladies transmissibles – Programme national de lutte contre la tuberculose (2002)
Maladies transmissibles – Paludisme (2002)
Maladies transmissibles – Programme national de lutte contre le VIH-Sida (2002)
Maladies chroniques – Registre national du cancer (2002)
Analyse des statistiques vitales (2002)
59
64
67
71
73
78
80
82
84
87
C- Études nationales
1- Mère et enfant – Étude Pap Child (1996)
2- Programme national de lutte contre la carence en iode – Étude de l’excrétion urinaire
de l’iode (1997)
3- Mère et enfant – Étude nationale relative aux garderies (1997-1998)
4- Carte sanitaire (1998)
5- Étude des dépenses et utilisation des services de santé – NHEUSS (1999)
6- Étude des comptes nationaux de santé – NHA (1998)
7- Mère et enfant – Enquête nationale périnatale (1999-2000)
8- Maladies transmissibles – Maladie de Creutzfeld Jacob (2001)
9- Vaccination – Étude des effets indésirables secondaires à la vaccination (2001)
10- Programme national de lutte contre la carence en iode – Étude du sel iodé
du marché libanais (2001)
11- Étude d’accréditation des établissements de santé (2001-2002)
10
94
98
100
103
109
125
131
138
140
142
144
II- Statistiques du ministère des Finances
1- Budget national (2001-2002)
2- Douanes – Importations et exportations des produits pharmaceutiques (2002)
III- Statistiques de l’Administration centrale de la statistique
1- Études des conditions de vie des ménages (1997)
2- Étude de l’état de l’enfant au Liban – MICS2 (2000)
IV- Statistiques du ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur
1- Santé scolaire dans les écoles primaires publiques (2002)
2- Centre de recherche et de développement pédagogique (2001-2002)
3- Université Libanaise – Faculté de santé publique (1998-2002)
V- Statistiques du ministère des Affaires sociales
1- Rapport d’activité du ministère des Affaires sociales (2002)
2- Étude de recensement de la population et des habitats (1994-1996)
147
148
153
155
156
159
165
166
169
174
177
178
180
VI- Statistiques du ministère de l’Intérieur, des Municipalités et des Affaires rurales 183
12345-
Direction
Direction
Direction
Direction
Direction
générale
générale
générale
générale
générale
de
de
de
de
de
l’état civil – Statistiques vitales (2001-2002)
la sécurité intérieure – Service médical (2002)
la sécurité intérieure – Prisons (2001-2002)
la sécurité intérieure – Accidents de la voie publique (2001-2002)
la sûreté générale – Service des affaires médicales (2001-2002)
VII- Statistiques du ministère de la Défense nationale
1- Service médical militaire (2001-2002)
VIII- Statistiques du ministère du Travail
184
185
189
191
195
197
198
201
1- Caisse nationale de Sécurité sociale (2001-2002)
202
IX- Statistiques du ministère de l’Agriculture
209
1- Direction des ressources animales – Statistiques des zoonoses (2001)
2- Direction des Coopératives – Mutuelles sociales (2002)
X- Conseil des ministres
1- Mutuelle des fonctionnaires d’État (2002)
2- Conseil du développement et de la reconstruction (2001-2002)
XI- Statistiques du ministère de l’Économie et du Commerce
1- Direction des assurances privées (2003)
XII- Statistiques du Conseil national de la recherche scientifique
1- Conseil national de la recherche scientifique (1999-2001)
2- Centre national de l’énergie atomique – Dépistage néonatal (1998)
3- Réseau néonatal périnatal national (1999-2001)
XIII- Statistiques des organismes assureurs
1- Arope (2001-2002)
2- Mednet (2001-2002)
XIV- Statistiques des ordres professionnels
12345-
Ordre des infirmiers et infirmières du Liban (2003)
Ordres des médecins dentistes du Liban et du Liban-Nord (2002)
Ordres des médecins du Liban et du Liban-Nord (2002)
Ordre des pharmaciens du Liban (2003)
Ordre des physiothérapeutes du Liban (2002)
210
212
215
216
218
223
224
227
228
231
233
239
240
243
249
250
251
253
258
261
11
XV- Statistiques des syndicats professionnels
123456789-
Syndicat
Syndicat
Syndicat
Syndicat
Syndicat
Syndicat
Syndicat
Syndicat
Syndicat
des
des
des
des
des
des
des
des
des
biologistes (2003)
dépôts dentaires (2003)
hôpitaux privés (2003)
importateurs de médicaments et droguistes (2000)
opticiens (2003)
orthoprothésistes (2002)
techniciens de laboratoire (2002)
techniciens d’électro-radiologie (2002)
travailleurs sociaux (2002)
XVI- Statistiques des associations professionnelles
1- Association libanaise des assistants sociaux (2004)
2- Associations des infirmiers et infirmières
a- Institut de formation des infirmiers – Croix-Rouge libanaise (2002)
b- Institut des sciences paramédicales – Hôpital Notre-Dame du Liban (2002)
c- Institut supérieur des infirmiers – Makassed (2002)
d- Faculté des sciences infirmières – USJ (2002)
e- Nurses Chapter – Alumni Association of AUB (2002)
3- Association libanaise des psychomotriciens (2002)
4- Association des sages-femmes – USJ (2002)
5- Association libanaise de l’industrie pharmaceutique (1999-2003)
264
266
267
269
272
274
275
277
278
281
282
283
285
287
288
290
291
293
295
XVII- Statistiques des organisations non gouvernementales (ONG)
299
1234567891011121314151617-
300
304
306
308
310
313
315
319
321
324
326
328
335
337
339
342
345
Ajialouna (2001-2002)
Amel (2001-2002)
Arc-en-ciel (2002)
Caritas (2001-2002)
Chronic Care Center (2002)
Comité d’aide populaire (2003)
Croix-Rouge libanaise (2001-2002)
Dar al Amal (2003)
Fondation Hariri (2001-2002)
Fondation René Moawad (2002)
Howard Karagheusian Commemorative Corporation (2000-2002)
IDRAC – Rapid Situation of Trends of Drug Abuse in Lebanon (1999-2001)
Jeunesse contre drogue (2001-2002)
Makassed (2002)
Ordre souverain de Malte – Fondation de l’Ordre de Malte Liban (2001-2002)
Oum el Nour (2002)
Soins infirmiers et développement communautaire – SIDC (2002)
XVIII- Statistiques des études universitaires
12345-
UL – Accidents d’exposition de l’infirmière au sang (2002)
USJ – Accidents domestiques
USJ – Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban (2001)
USJ – Dépistage néonatal (1995-2002)
AUB – Mosquito Species of Lebanon (1998-1999)
XIX- Statistiques des organisations internationales
123456-
12
263
UNRWA – Rapport d’activité (2001)
UNRWA – Maladies transmissibles (2001)
UNICEF – Analyse des pratiques médicales (2001-2002)
OMS – Espérance de vie des Libanais (2000)
OMS – Indicateurs de santé (2001-2002)
OMS – Oral Health Programme in Lebanon (2000)
349
350
352
354
359
361
363
364
368
370
373
375
380
XX- Statistiques d’autres organisations de santé
1234-
Banque nationale des yeux (2001-2003)
Doctors at Home (2003)
Home Care Lebanon (2003)
Centre médical – Hôpital Saint-Charles (1999-2002)
XXI- Statistiques des regroupements de malades
12345-
Association des amis des handicapés (2003)
Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda (2002-2003)
Lebanese Down Syndrome Association (1998-2003)
Union libanaise de l’handicapé physique (2002)
Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental (2002)
385
386
387
388
390
393
394
396
399
400
402
XXII- Sites Internet
405
Annexes
407
Références
419
13
LISTE DES ABRÉVIATIONS
ACS
AUB
BID
BM
CDR
CNEA
CNRDP
CNRS
CNSS
FARES
FSI
LCSP
MA
MAS
MDN
MEC
MCES
MFE
MIMAR
MS
MSP
NHA
OML
OMN
OMS
ONG
PNUD
SG
UE
UNFPA
UNICEF
UNRWA
USE
USJ
Administration centrale de la statistique
American University of Beirut
Banque islamique de développement
Banque mondiale
Conseil du développement et de la reconstruction
Centre national de l’énergie atomique
Centre national de recherche et de développement pédagogique
Conseil national de la recherche scientifique
Caisse nationale de Sécurité sociale
Fonds arabe pour le développement économique et social
Forces de sécurité intérieure
Laboratoire central de santé publique (MSP)
Ministère de l’Agriculture
Ministère des Affaires sociales
Ministère de la Défense nationale
Ministère de l’Économie et du Commerce
Ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur
Mutuelle des fonctionnaires d’État
Ministère de l’Intérieur, des Municipalités et des Affaires rurales
Mutuelles sociales
Ministère de la Santé publique
National Health Account (Étude des comptes nationaux de santé)
Ordre des médecins libanais
Ordre des médecins du Nord
Organisation mondiale de la santé
Organisation non gouvernementale
Programme des Nations unies pour le développement
Sûreté Générale
Union européenne
Fonds des Nations unies pour la population
Fonds des Nations unies pour l’enfance
United Nation Relief and Works Agency
Unité de surveillance épidémiologique (MSP)
Université Saint-Joseph
15
MÉTHODOLOGIE
Contexte
Le présent projet consiste à élaborer un recueil national des statistiques sanitaires au Liban.
Financé par l’Ambassade d’Italie à Beyrouth, ce projet s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le ministère de la Santé publique (MSP) et l’Institut de gestion de la santé et de
la protection sociale (IGSPS) de l’Université Saint-Joseph.
Objectif
L’objectif principal est de mettre à la disposition des professionnels de santé et des décideurs
un recueil national des statistiques sanitaires, outil d’aide à la décision et à la planification.
Ce document procure au public une présentation générale du secteur sanitaire au Liban.
Méthodologie
Un plan préliminaire est élaboré. Il est mis à jour au cours du travail. Différentes étapes et
procédures sont suivies pour élaborer le présent recueil :
• Établir la liste des institutions sources de statistiques sanitaires.
• Contacter les institutions sources.
• Collecter les données existantes relatives à la santé.
• Sélectionner et exploiter les données à publier.
• Mettre en forme les tableaux et saisir les données.
• Rédiger les commentaires associés.
• Vérifier les documents finaux.
La liste des établissements et des institutions du secteur sanitaire est établie, incluant les principales institutions gouvernementales, internationales, professionnelles, universitaires et
certaines organisations non gouvernementales.
De multiples contacts sont entrepris auprès des institutions. Ils sont effectués par courrier,
téléphone, e-mail, fax et entretien. Une lettre officielle du ministère de la Santé publique
est envoyée afin de formaliser la procédure et de présenter le projet auprès des différentes
structures.
La collecte des données a ciblé les statistiques sanitaires disponibles relatives aux ressources,
services et résultats des différentes institutions. Les rapports annuels d’activité sont demandés.
Les sites Internet disponibles sont exploités. Une fiche de collecte des données standardisée,
parfois personnalisée est utilisée auprès des institutions professionnelles et de formation.
Les statistiques transmises sont sélectionnées prenant en compte la pertinence des données,
leur nature, leur fiabilité, leur exhaustivité et leur périodicité. Les données brutes communiquées sont traitées. Le calcul de prévalence, incidence et ratio par habitant est effectué selon
les projections de l’étude statistique « Conditions de vie des ménages en 1997 » réalisée par
l’Administration centrale de la statistique (ACS). Pour certaines institutions, les systèmes
d’information sont étudiés.
Les tableaux sont élaborés et les statistiques sont présentées à l’échelle nationale et régionale
(Mohafazat).
16
La rédaction des commentaires a considéré le contexte, les objectifs, la méthodologie, l’analyse
des résultats, la périodicité, l’exhaustivité et la source des données.
Des vérifications sont réalisées lors de la collecte et l’exploitation des données, la mise en
forme des tableaux et la rédaction des commentaires. Une vérification finale est entreprise
avant l’édition du rapport. Les erreurs rencontrées dans le calcul des totaux sont rectifiées
lorsque c’est possible (en prenant en compte les nouvelles sommes calculées).
Le présent recueil est organisé en 22 chapitres. Chaque chapitre représente une institution,
source d’information. Un même sujet peut être retrouvé dans plus d’un chapitre selon qu’il
soit traité par différentes institutions.
Une équipe de l’IGSPS formée d’un médecin, d’un administratif de la santé et de deux gestionnaires avait en charge la collecte des données, la mise en forme des tableaux, leur vérification et l’élaboration des commentaires. Deux lecteurs, un médecin et une statisticienne,
ont apporté leurs commentaires en terme de contenu, d’analyse et de pertinence.
17
INDICATEURS DE SANTÉ NATIONAUX
1
Indicateurs économiques, sociaux et démographiques : données officielles
Indicateur
Valeur
Unité
Année
Source
Gross Domestic Product GDP (L.L.)
25 188
Milliards L.L.
2001
MF
Gross Domestic Product GDP ($)
16 708
Millions $
2001
MF
Taux de change du dollar
1 507,8
L.L.
2001
MF
1,5
%
2001
MF
Économie
Taux de croissance du GDP
Population
Total population
4 005 025
Habitants
1997
CAS
Total naissances enregistrées
85 588
Naissances
2002
MIM
Total décès enregistrés
18 619
Décès
2002
MIM
8 259 308
Milliards L.L.
2003
MF
283 894
Millions L.L.
2003
MF
3,4
%
2003
MF
Total dépenses en santé (TDS)
2 994 027
Millions L.L.
1998
Dépenses de santé / GDP, %
11,7
%
1998
Dépenses générales de l’État
Total dépenses
Total dépenses de l’État pour le MSP
Total dépenses de l’État pour le MSP, %
Dépenses en santé
NHA
NHA et MF
Sources de financement de santé
État (TDS)
15,0
%
1998
NHA
MSP (TDS)
10,4
%
1998
NHA
Sécurités sociales CNSS / MFE (TDS)
11,4
%
1998
NHA
Secteur privé (TDS)
72,5
%
1998
NHA
Assurances privées (TDS)
11,2
%
1998
NHA
Ménages (TDS)
59,6
%
1998
NHA
0,9
%
1998
NHA
Dépenses en santé par type de soins
Soins hospitaliers publics
Soins hospitaliers privés
22,8
%
1998
NHA
Soins ambulatoires privés
42,0
%
1998
NHA
Médicaments et appareillage
25,4
%
1998
NHA
2
Indicateurs économiques, sociaux et démographiques : données estimées
Indicateur
Valeur
Unité
1,7
%
Population
4 073 110
GDP
GDP per capita
Dépenses de santé
Taux de croissance population
Dépenses de santé per capita
18
Année
Source
Habitants
1998
ACS / estimation
24 509 000
Millions L.L.
1998
MF
6 017 269
L.L.
1998
2 994 027
Millions L.L.
1998
735 071
L.L.
1998
NHA
3
Indicateurs de santé : données officielles
Indicateur
Valeur
Unité
Année
Source
Taux de mortalité périnatale
27
Pour 1 000 naissances
1999-2000
EPN
Taux de mortalité de moins d’un an
27
Pour 1 000 naissances vivantes
2000
MICS2
Taux de mortalité infantile (de moins de 5 ans)
35
Pour 1 000 naissances vivantes
2000
MICS2
Taux de mortalité maternelle
104
Pour 100 000 naissances
1996
Pap Child 96
9
%
1999-2000
EPN
Taux de faible poids à la naissance
7
%
1999-2000
EPN
Taux global de césariennes
23
%
1999-2000
EPN
Taux de grossesses (≥ 4 consultations prénatales)
81
%
1999-2000
EPN
Couverture vaccinale OPV3 (13-23 mois)
93,2
%
2000
MICS2
Couverture vaccinale rougeole (13-23 mois)
79,2
Indicateurs de santé
Taux de prématurité
%
2000
MICS2
Année du dernier cas de poliomyélite autochtone
1994
2002
ESU
Année du dernier cas de poliomyélite importé
2003
2003
ESU
Pour 100 000 habitants
2002
ESU
Incidence de rougeole
0,9
Incidence du paludisme autochtone
0
Pour 100 000 habitants
2002
D prévention
Prévalence de tuberculose
13
Pour 100 000 habitants
2002
D prévention
Prévalence de tuberculose pulmonaire avec excrétion BK
4
Pour 100 000 habitants
2002
D prévention
Indicateurs d’infrastructures sanitaires
Nombre de lits / 1 000 habitants
2
Lits / 1 000 hab.
2001
Carte sanitaire
Nombre de médecins / 10 000 habitants
23
Méd. / 10 000 hab.
2002
OML & OMN
Nombre de pharmacies / 10 000 habitants
3,5
Phar. / 10 000 hab
200
O. Pharm.
Taux d’habitants ayant accès à un réseau d’eau potable public
78,9
%
1999
NHEUSS
Taux d’habitants ayant accès à un réseau d’égout
59,4
%
1999
NHEUSS
19
STATISTIQUES DU MINISTÈRE
DE LA SANTÉ PUBLIQUE
I
IA1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
VACCINATION – PROGRAMME NATIONAL DE VACCINATION
(2001)
Contexte
La vaccination des enfants contre les maladies infectieuses est une priorité de toute stratégie
nationale de prévention. Avant la guerre, les établissements de santé assuraient déjà cette
activité. En 1987, cette activité prend la forme d’un Programme national de vaccination établi conjointement par le MSP, l’UNICEF et l’OMS.
Objectif
Prévenir et limiter la morbidité et la mortalité liées à certaines maladies infectieuses chez
l’enfant, qui sont : la poliomyélite, le tétanos, la diphtérie, la coqueluche, la rougeole, la
rubéole, les oreillons, l’hépatite virale B et les infections par l’haemophilus influenzae b.
Pour la poliomyélite, l’objectif est l’éradication globale du virus. Pour la rougeole, l’objectif
est d’éliminer la maladie et d’en limiter la transmission indigène.
On estime que le Programme national de vaccination assure la couverture vaccinale de la
moitié des enfants cibles, tandis que l’autre moitié est couverte par le secteur privé.
Méthode
Les composantes du programme national de vaccination sont : la définition du calendrier
vaccinal national par un comité scientifique national, la participation des dispensaires et
centres médicaux du secteur public et philanthropique (au nombre de 600), la mise en place
d’un réseau de distribution des vaccins et de contrôle de la chaîne du froid depuis le dépôt
central jusqu’aux dispensaires.
Les statistiques du programme proviennent du système d’information relatif à la distribution des vaccins et aux activités vaccinales des dispensaires. Dans chaque dispensaire, tout
enfant vacciné est enregistré sur des formulaires spécifiques nominatifs. Ceux-ci sont à leur
tour résumés sur des formulaires d’activité mensuelle et rassemblés au niveau des cazas, des
mohafazats et au niveau central (département de médecine préventive) où elles sont concaténées et analysées.
Des projets pilotes sont en cours pour informatiser les données du programme aussi bien au
niveau central qu’au niveau périphérique.
Résultats
On dénombre en 2001, à l’échelle nationale :
• 34 854 enfants ayant reçu trois doses du vaccin contre l’hépatite virale B (21 725 chez
les moins d’un an et 13 129 chez les plus d’un an).
• 27 257 enfants ayant reçu au moins trois doses contre la poliomyélite et le DTP (22 368
chez les moins d’un an et 4 889 chez les plus d’un an).
• 35 480 enfants de moins d’un an ayant reçu leur première dose de MMR et 20 793
enfants leur seconde dose de MMR.
En estimant le nombre de nouveau-nés à 70 000 naissances annuelles, on constate que près
de la moitié des enfants sont couverts par le programme national. Cependant, l’absence d’un
calcul précis du dénominateur (population cible) rend difficile le calcul du taux de vaccination assuré par le programme. Également, l’absence des statistiques de vaccination du sec-
22
teur privé rend aléatoire le calcul systématique du taux de couverture vaccinale nationale des
enfants au Liban.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les données transmises par les dispensaires et centres médicaux participant au programme national de vaccination.
Références
MSP – Département de médecine préventive – Rapport annuel, 2001.
23
24
209
884
114
195
516
Metn
Baabda
Aley
Chouf
29 660
24 963
5 717
472
192
60
758
173
221
1 876
21 725
5 183
437
181
90
641
118
178
1 645
192
76
1 877
2 145
751
242
249
1 336
2 578
252
618
1 316
1 659
378
4 223
156
80
98
281
2 008
724
2 604
5 951
dose 3
29 158
7 247
543
261
93
1 076
382
348
2 703
206
1 748
1 327
3 281
744
274
205
1 480
2 703
302
779
1 614
2 304
400
5 399
190
70
119
393
2 952
929
3 172
7 825
dose 1
25 983
6 235
476
242
83
993
296
308
2 398
250
1 380
1 376
3 006
754
264
205
1 476
2 699
281
770
1 427
2 308
383
5 169
178
67
103
400
2 524
840
2 364
6 476
DPT / Polio
dose 2
Enfants de moins d’un an
Source : MSP – Département de médecine préventive – Rapport annuel, 2001.
LIBAN
6 795
267
Kesrouan
Beyrouth
275
Jbeil
2 251
229
Mont-Liban
Jezzine
856
1 937
1 696
725
3 002
2 243
588
Bint Jbeil
139
Tyr
125
Marjeyoun
202
Saida
150
Hasbaya
1 565
2 631
4 168
1 409
294
702
1 399
2 167
438
5 000
159
63
75
326
2 534
861
2 719
6 737
Sud
2 272
Nabatieh
Nabatieh
790
Zahlé
330
2 549
1 697
Baalbeck
Rachaya
417
Bekaa Gharby
5 783
Bekaa
96
Koura
Hermel
340
Zgharta
59
3 106
Tripoli
129
1 002
Minyeh Diniyeh
Batroun
3 659
Bcharré
8 391
Nord
Akkar
dose 1
HVB
dose 2
Doses délivrées (2001)
Caza /
région
1
22 368
5 280
424
233
65
977
229
255
2 183
201
455
1 329
1 985
722
254
216
1 462
2 654
262
699
1 385
1 724
373
4 443
156
71
94
338
2 240
704
2 220
5 823
dose 3
1 386
558
54
26
14
76
38
31
239
-
-
35
35
30
29
4
-
63
-
-
-
-
-
0
6
7
6
-
202
69
201
491
Rougeole
10 050
2 299
260
96
177
1 228
857
260
2 878
75
41
255
371
110
12
3
521
646
83
260
347
726
105
1 521
279
2
30
257
724
226
817
2 335
dose 1
9 665
1 702
254
92
194
986
860
262
2 648
78
1 363
156
1 597
125
15
-
511
651
59
179
291
622
134
1 285
181
4
22
158
411
210
796
1 782
HVB
dose 2
13 129
1 607
264
145
244
1 354
833
325
3 165
144
2 316
256
2 716
188
16
-
720
924
78
283
389
582
162
1 494
404
17
32
230
597
279
1 664
3 223
dose 3
3 266
738
49
47
4
176
72
17
365
28
21
38
87
24
7
1
-
32
35
171
222
482
65
975
17
3
18
58
339
121
513
1 069
dose 1
3 506
698
42
46
8
164
71
27
358
10
353
67
430
16
6
1
-
23
42
151
224
469
79
965
23
1
7
54
284
126
537
1 032
4 889
545
78
71
12
471
56
63
751
21
1 062
91
1 174
50
11
1
-
62
41
153
254
520
93
1 061
25
9
17
48
339
176
682
1 296
DPT / Polio
dose 2
dose 3
Enfants de 1 à 2 ans
24 030
4 628
564
202
119
2 094
317
449
3 745
209
1 426
1 266
2 901
778
301
255
1 429
2 763
233
666
1 265
1 680
303
4 147
238
87
126
420
2 065
730
2 180
5 846
rappel 1
788
210
5
5
9
2
27
14
62
-
87
21
108
172
-
2
232
406
-
-
-
-
-
0
-
-
-
-
-
-
2
2
Rougeole
35 480
8 255
571
143
150
1 729
455
784
3 832
228
800
2 014
3 042
283
235
145
380
1 043
334
1 228
2 074
3 040
457
7 133
271
114
788
796
4 300
1 761
4 145
12 175
MMR
dose 1
15 137
3 113
296
87
109
1 759
965
246
3 462
152
682
783
1 617
367
230
77
818
1 492
156
524
831
1 286
201
2 998
160
49
52
172
777
327
918
2 455
20 793
5 421
886
338
208
1 719
969
268
4 388
163
2 850
619
3 632
875
369
256
2 269
3 769
49
263
666
781
148
1 907
264
32
167
126
393
52
642
1 676
MMR
dose 2
DT
5 780
1 641
91
52
115
1 154
183
183
1 778
22
129
312
463
19
25
-
111
155
19
185
250
191
71
716
180
18
91
170
288
69
211
1 027
Enfants > 2 ans
DPT/polio
rappel 2
IA2
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
VACCINATION – STATISTIQUES DES CENTRES DE LUTTE
CONTRE LA RAGE (2001-2002)
Contexte
La rage humaine est une maladie mortelle. Les moyens de prévention sont au nombre de
trois : la vaccination antirabique des animaux, la lutte contre les animaux errants et la vaccination post-exposition des blessés.
Objectif
Prévenir la survenue de rage humaine chez les personnes blessées par morsures d’animaux.
Méthode
Il existe sur l’ensemble du territoire libanais, 6 centres de lutte contre la rage répartis comme
suit : Beyrouth (2), Tripoli (1), Zahleh (1), Saida (1) et Nabatieh (1). Ces centres sont sous la
supervision du Département de médecine préventive (DMP) du MSP.
Chaque patient, ayant été mordu ou blessé par un animal domestique ou errant peut consulter gratuitement l’un de ces centres. Suite au diagnostic, les vaccins et le sérum antirabiques
sont administrés selon un protocole fixé conformément aux recommandations de l’OMS.
Les centres remplissent pour chaque patient une fiche relative aux données démographiques,
aux conditions de blessures et aux modes de prise en charge. Les fiches sont centralisées au
niveau de la Direction de la prévention où elles sont saisies et traitées au sein de l’Unité de
surveillance épidémiologique (USE) du MSP.
Résultats
En 2001, 437 cas de morsures ont été orientés et traités dans les centres de lutte contre la rage.
En 2002, ils sont 433 cas. Parmi les animaux responsables des morsures, 51,5% sont des
chiens domestiques et 41,8% des chiens errants.
En 2002, la plupart des morsures sont observées au Mont-Liban (27,2%), du Nord (24,9%)
et en particulier durant la période s’étendant du mois d’avril au mois d’août avec un pic au
mois de juin. Les victimes appartiennent en majorité aux groupes d’âge 20-59 ans (51%) et 619 ans (36,5%). Les membres inférieurs (40,2%) et supérieurs (39,3%) sont les plus atteints.
Les centres qui enregistrent une grande activité sont l’hôpital de la Quarantaine (31,6%) et
le centre de Tripoli (23,1%). La mise en observation de l’animal a été possible dans 42,5%
des cas. 93,3% des patients ont reçu les vaccins antirabiques.
Périodicité des données
Un rapport d’activité semestriel des centres de lutte contre la rage est préparé par l’USE. Les
données sont disponibles sur le site du MSP.
Exhaustivité des données
Les données concernent tous les cas de morsures ou blessures déclarés dans un des centres
de lutte contre la rage du MSP.
Références
MSP – DMP et USE – Rapport annuel de l’activité des centres de lutte contre la rage, 2001.
MSP – DMP et USE – Rapport annuel de l’activité des centres de lutte contre la rage, 2002.
25
1
Morsures d’animaux (2001)
TOTAL
Chiens
domestiques
Chiens
errants
Animaux
sauvages
Chats
Ruminants
Rongeurs
Autres
437
238
171
0
15
4
8
1
Nord
165
95
59
-
8
2
1
-
Bekaa
41
23
17
-
1
-
-
-
Nabatieh
26
17
6
-
2
1
-
-
Sud
27
15
12
-
-
-
-
-
Mont-Liban
135
69
56
-
4
1
5
-
Beyrouth
35
16
16
-
-
-
2
1
Inconnue
2
-
2
-
-
-
-
-
Non-résident
6
3
3
-
-
-
-
-
21
8
11
-
2
-
-
-
Total morsures
Région de résidence
Mois de survenue des morsures
Janvier
Février
7
3
4
-
-
-
-
Mars
30
18
12
-
-
-
-
-
Avril
51
27
20
-
-
1
2
1
Mai
43
20
20
-
1
-
2
-
Juin
41
23
16
-
2
-
-
-
Juillet
53
26
25
-
2
-
-
-
Août
66
44
20
-
-
2
-
-
Septembre
40
20
15
-
2
1
2
-
Octobre
21
11
8
-
1
-
1
-
Novembre
32
14
13
-
5
-
-
-
Décembre
32
24
7
-
-
-
1
-
Âge des victimes
< 1 an
0
-
-
-
-
-
1-5 ans
22
12
8
-
-
-
2
-
6-19 ans
177
105
64
-
3
2
2
1
20-59
203
105
85
-
9
2
2
-
≥ 60
34
16
13
-
3
-
2
-
Inconnu
1
1
-
-
-
-
-
3
5
-
-
-
1
-
1
6
1
Localisation des plaies
Face et nuque
9
Membres supérieurs
136
66
54
-
8
Membres inférieurs
222
124
92
-
5
Tronc
21
12
5
-
2
Multiples
30
20
9
-
Inconnue
19
13
6
Tamliss
55
17
Hôpital de la Quarantaine
127
71
Tripoli
163
Saida
33
Zahlé
Nabatieh
1
-
2
-
-
-
1
-
-
-
-
-
-
-
31
-
2
-
4
1
50
-
2
1
3
-
93
59
-
8
2
1
-
18
14
-
-
1
-
-
36
22
13
-
1
-
-
-
23
17
4
-
2
-
-
-
Oui
181
167
10
-
4
-
-
-
Non
127
12
106
-
5
2
1
1
Tué
36
21
12
-
1
1
1
-
Inconnue
93
38
43
-
5
1
6
-
Centres de référence
Mise en observation de l’animal
Prise en charge
Simple stérilisation
13
6
-
-
-
-
7
-
Simple observation de l’animal
52
49
3
-
-
-
-
-
Vaccins
372
183
168
-
15
4
1
1
Source : MSP – DMP et USE – Rapport annuel de l’activité des centres de lutte contre la rage, 2001.
26
2
Morsures d’animaux (2002)
TOTAL
Chiens
domestiques
Chiens
errants
Animaux
sauvages
Chats
Ruminants
Rongeurs
Autres
433
223
181
1
13
3
7
5
Nord
108
75
28
-
1
3
-
1
Bekaa
68
43
24
-
1
-
-
-
Nabatieh
37
27
7
-
2
-
-
1
Sud
42
24
13
1
3
-
-
1
Mont-Liban
118
39
74
-
3
-
2
-
Beyrouth
56
15
33
-
3
-
4
1
Inconnue
2
-
-
-
-
-
1
1
Non-résident
2
-
2
-
-
-
-
-
Janvier
26
15
9
-
1
-
1
-
Février
29
15
12
-
1
1
-
-
Mars
32
15
16
-
-
-
1
-
Avril
44
24
18
-
1
-
-
1
Mai
44
24
16
-
2
1
-
1
Juin
48
27
15
1
2
-
2
1
Juillet
43
21
21
-
-
-
1
-
Août
44
25
17
-
1
-
1
-
Septembre
31
16
13
-
1
-
-
1
Octobre
39
21
15
-
2
1
-
-
Novembre
40
11
25
-
2
-
1
1
Décembre
13
9
4
-
-
-
-
-
Total morsures
Région de résidence
Mois de survenue des morsures
Âge des victimes
< 1 an
1
1
-
-
-
-
-
1-5 ans
21
14
5
-
2
-
-
-
6-19 ans
158
87
61
-
5
1
-
4
20-59
221
105
102
1
5
1
7
-
> = 60
31
16
13
-
1
1
-
-
Inconnu
1
-
-
-
-
-
-
1
8
6
-
-
1
-
-
1
Membres supérieurs
170
79
69
1
11
1
7
2
Membres inférieurs
174
93
80
-
-
1
-
-
Tronc
19
13
6
-
-
-
-
-
Multiples
58
32
23
-
1
1
-
1
Inconnue
4
-
3
-
-
-
-
1
Tamliss
42
14
21
-
3
-
4
-
Hôpital de la Quarantaine
137
37
91
-
4
-
3
2
Tripoli
100
72
24
-
-
3
-
1
Saida
61
37
19
1
3
-
-
1
Zahlé
59
38
20
-
1
-
-
-
Nabatieh
34
25
6
-
2
-
-
1
Oui
184
170
5
-
6
-
1
2
Non
189
36
143
-
7
2
-
1
Tué
26
8
17
-
-
-
1
-
Inconnue
34
9
16
1
-
1
5
2
Localisation des plaies
Face et nuque
Centres de référence
Mise en observation de l’animal
Prise en charge
Simple stérilisation
6
2
-
-
-
-
4
-
Simple observation de l’animal
23
22
1
-
-
-
-
-
Vaccins
404
199
180
13
13
3
3
5
Source : MSP – DMP et USE – Rapport annuel de l’activité des centres de lutte contre la rage, 2002.
27
IA3
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
VACCINATION – SERVICE DE QUARANTAINE (2001)
Contexte
Les programmes de prévention du MSP incluent les activités de prévention des maladies transmissibles susceptibles d’être acquises à l’étranger, telle la fièvre jaune. D’autre part, les mouvements de pèlerinage vers l’Arabie Saoudite sont un facteur de risque de méningites à neisseria meningitidis.
Objectif
Assurer les mesures de prévention pré-exposition aux personnes se rendant dans les pays
endémiques ou à haut risque, contre la fièvre jaune et contre les méningites à méningocoque.
Méthode
Le Service de quarantaine à l’Aéroport international de Beyrouth assure gratuitement les
activités de routine de vaccination contre la fièvre jaune et les méningites à méningocoque.
D’autre part, à la saison du pèlerinage vers La Mecque, les activités de vaccination de masse
se déroulent aussi au niveau des services de santé des cazas, de certains dispensaires et hôpitaux publics.
Les personnes bénéficiaires reçoivent un carnet de vaccination international. Les listes des personnes vaccinées sont préparées et transmises au Service de quarantaine et au Département de
médecine préventive.
Résultats
Durant la saison du pèlerinage de 2001, 17 408 personnes ont pu être vaccinées contre la
méningite à méningocoque, dont 14,3% par le Service de quarantaine de l’aéroport de
Beyrouth, 17,8% par le Service de quarantaine du port de Tripoli, 29,4% par les dispensaires
publics et 37,3% par les services des cazas.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement par le Service de quarantaine.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent les données de la campagne de vaccination relative au pèlerinage à
la Mecque.
Références
MSP – Service de quarantaine – Rapport annuel, 2001.
28
1
Activité de vaccination relative au pèlerinage à la Mecque (2001)
N
%
Service de quarantaine – Aéroport international de Beyrouth
2 482
14,3
Service de quarantaine – Port de Tripoli
3 102
17,8
Services de cazas
6 492
37,3
Dispensaires publics
5 123
29,4
Hôpitaux publics
177
1,0
Autres dispensaires
32
0,2
17 408
100,0
TOTAL
Source : MSP – Service de quarantaine – Rapport annuel, 2001.
29
IA4
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
MÈRE ET ENFANT
DISTRIBUTION DES CARNETS DE SANTÉ DE L’ENFANT (2002)
Contexte
Le carnet de santé de l’enfant a été élaboré et appliqué dans le cadre de la protection maternoinfantile. Le partage des informations médicales entre les professionnels de santé contribue
à une meilleure prise en charge préventive et curative de l’enfant.
Objectif
Disposer d’un document de santé qui permet d’assurer la continuité des soins des enfants.
Méthode
La loi issue en 1996 spécifie qu’un carnet de santé doit être délivré par l’établissement hospitalier à tout nouveau-né.
Le Service de la santé de la mère, de l’enfant et de la santé scolaire au MSP assure l’édition
des carnets et leur distribution aux différents établissements de santé et professionnels.
Des statistiques sont établies quant au nombre de carnets distribués aux établissements.
Résultats
En 2002, 89 559 carnets de santé ont été distribués par le MSP aux établissements dont 52,6%
au Mont-Liban, 15,1% au Nord, 11,5% à Beyrouth, 10,9% au Sud, 7,8% dans la Bekaa et
2,1% à Nabatieh.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement et présentées dans le rapport d’activité du
Service de la santé de la mère et de l’enfant et de la santé scolaire.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent uniquement le nombre de carnets distribués aux établissements par le
MSP et non le nombre de carnets distribués aux nouveau-nés.
Références
MSP – Service de la santé de la mère, de l’enfant et de la santé scolaire – Rapport annuel, 2002.
1
Distribution des carnets de santé « enfant » aux établissements de santé (2002)
N
%
Beyrouth
10 300
11,5
Mont-Liban
47 089
52,6
Nord
13 510
15,1
Bekaa
7 000
7,8
Sud
9 760
10,9
Nabatieh
1 900
2,1
TOTAL
89 559
100,0
Source : MSP – Service de la santé de la mère, de l’enfant et de la santé scolaire – Rapport annuel, 2002.
30
IA5
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
MÈRE ET ENFANT
PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ REPRODUCTIVE (2002)
Contexte
Le Programme national de santé reproductive du MSP a démarré en 1998 sous la forme d’un
projet de santé financé conjointement par le gouvernement libanais et l’UNFPA.
Objectif
Promouvoir la santé reproductive tant sur le plan de la planification familiale que de la sécurité maternelle.
Méthode
Les actions du programme comprennent des activités de formation, d’équipement, de réhabilitation et de distribution de médicaments à travers un réseau de centres médicaux et de
dispensaires distribués sur tout le territoire libanais. Le réseau est coordonné au niveau régional et central.
Afin de mesurer les résultats du programme, un système d’information est établi. Les centres
et dispensaires médicaux participant dans le programme transmettent au MSP un rapport
d’activité mensuel standardisé. Ce dernier est saisi et exploité au niveau central dans le
Département de la santé sociale.
Résultats
En 2002, 355 centres et dispensaires médicaux sont inclus dans le réseau.
Géographiquement, les centres et dispensaires sont localisés dans toutes les régions libanaises : Sud-Nabatieh (33,8%), Beyrouth et Mont-Liban (27,6%), Nord (23,1%) et Bekaa
(15,5%).
90 331 personnes ont bénéficié des services du programme. Les tranches d’âge les plus
atteintes sont les tranches d’âge de 30 à 39 ans (36,9%) et 20 à 29 ans (35,8%).
848 920 services ont été rendus. Ils comportent la prise en charge thérapeutique (24,1%), le
suivi périnatal – pré et postnatal – (17,9%), l’éducation pour la santé et les conseils (21,7%),
la distribution de moyens contraceptifs – pilules, DIU, ovules, IM, préservatifs – (22,3%), le
dépistage de cancer mammaire et cervical (12,3%) et la prise en charge de maladies sexuellement transmissibles (1,2%).
Périodicité des données
Le Programme national de santé reproductive présente au MSP des rapports d’activité trimestriels et annuels.
Exhaustivité des données
Les données reflètent l’activité déclarée des centres et dispensaires médicaux affiliés au programme national de santé reproductive.
Références
MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
31
1
Répartition des bénéficiaires du Programme national de santé reproductive par région (2002)
Région
N
%
Beyrouth et Mont-Liban
98
27,6
Nord
82
23,1
Bekaa
55
15,5
Sud et Nabatieh
120
33,8
TOTAL
355
100,0
Source : MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
2
Répartition des bénéficiaires par âge tout au long du projet (1998-2002)
TOTAL, N
1998
1999
2000
2001
2002
38 763
113 100
137 073
121 857
90 331
15-19, %
8,1
6,8
7,0
6,9
8,6
20-29, %
39,6
36,6
35,5
35,0
35,8
30-39, %
39,8
46,0
44,0
39,8
36,9
40-49, %
12,5
10,6
13,5
18,3
18,7
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
TOTAL, %
Source : MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
3
Répartition des services du Programme national de santé reproductive par région (2002)
LIBAN
TOTAL, N
Bekaa
Sud et
Nabatieh
194 472
350 209
158 125
146 114
%
%
%
%
%
Pilules
67 887
8,0
4,5
7,9
8,1
14,2
Pose DIU
29 122
3,4
2,9
2,7
3,2
5,2
Révision DIU
48 106
5,7
6,7
3,4
8,4
3,5
Ablation DIU
7 483
0,9
0,9
0,7
0,7
1,2
Ovules
6 157
0,7
0,8
0,8
0,6
0,7
IM
623
0,1
0,1
0,1
0,1
-
Préservatifs
30 318
3,6
3,8
2,9
2,6
4,5
Conseils
88 890
10,5
9,1
15,4
12,0
7,8
Éducation
95 142
11,2
7,9
16,0
14,2
11,0
Suivi prénatal
123 805
14,6
12,3
14,3
18,1
16,3
Complications
12 878
1,5
3,2
0,1
0,8
0,1
Suivi postnatal
15 294
1,8
3,6
0,4
0,5
0,7
Traitement thérapeutique
204 703
24,1
26,5
21,0
23,8
22,5
Examens des seins
55 149
6,5
7,3
9,3
3,4
5,1
Frottis cervical
48 997
5,8
8,8
3,9
2,7
4,1
MST
10 233
1,2
1,2
0,4
0,3
2,5
Stérilité
4 133
0,5
0,3
0,7
0,4
0,7
TOTAL
848 920
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Source : MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
32
Nord
N
Détails actes et motifs
848 920
Beyrouth et
Mont-Liban
IA6
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
MÈRE ET ENFANT – SÉCURITÉ MATERNELLE (2002)
Contexte
Suite à l’étude périnatale nationale 1999-2000, le Programme national de santé reproductive
a mis en place un système d’information hospitalier relatif aux accouchements.
Objectif
Mesurer en permanence les indicateurs périnatals.
Méthode
Depuis avril 2002, tous les établissements de santé qui effectuent des accouchements sont
priés de transmettre au MSP, une fiche mensuelle standardisée spécifiant le nombre d’accouchements, le mode d’accouchement (voie basse instrumentale ou non, césarienne), l’âge
gestationnel (à terme, prématuré), le poids à la naissance (< 2,5 kg, 2,5 à 4,2 kg, > 4,2 kg),
l’anesthésie péridurale, les mort-nés, les décès durant le séjour hospitalier, les interruptions
de grossesses et les décès maternels.
Les fiches remplies par les services d’obstétrique sont transmises successivement aux Services de
santé des cazas, des régions et au Département de santé sociale où elles sont saisies et analysées.
Résultats
Durant la période juin-décembre 2002, 16 603 accouchements sont dénombrés et analysés.
Les modes d’accouchement sont dans 60,5% des cas par voie basse non instrumentale, dans
10,1% par voie basse instrumentale et dans 30,1% par césarienne.
Le recours à l’anesthésie loco-régionale est observé dans 12,2 % des cas.
À la naissance, 4,9% des nouveau-nés sont prématurés et 8,4 % sont de faible poids (< 2,5 kg).
251 mort-nés sont enregistrés, ce qui correspond à un taux de mortinatalité de 15,5 pour
mille naissances.
Durant le séjour hospitalier, sont décédés 66 nouveau-nés et 4 mères.
Par ailleurs, 2 191 interruptions de grossesses sont déclarées.
Périodicité des données
Le système mis en place depuis avril 2002 est un système continu de collecte de données relatives aux établissements d’accouchement. Un rapport est édité annuellement.
Exhaustivité des données
Les statistiques ne sont pas exhaustives. En effet, elles reflètent uniquement les données des
établissements transmises au Département de santé sociale du MSP.
Références
MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
33
1
Statistiques de la sécurité maternelle (avril-décembre 2002)
TOTAL accouchements
N
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL
3 672
2 805
1 059
3 348
4 002
1 717
16 603
Selon le mode d’accouchement
Voie basse non instrumentale
%
582
62,1
51,5
50,2
68,0
71,2
60,5
Voie basse instrumentale
%
17,0
8,4
8,1
18,1
1,8
2,5
10,1
Césarienne
%
26,6
33,7
37,8
29,9
30,4
26,2
30,1
Utilisation d’une anesthésie loco-régionale %
28,6
18,2
13,9
5,4
2,1
1,1
12,2
Anesthésie
Selon l’âge gestationnel
Accouchements à terme
%
83,6
92,4
99,1
90,8
92,1
93,2
90,6
Accouchements prématurés
%
7,5
4,4
2,5
4,4
4,5
3,2
4,9
Non précisé
%
8,9
3,2
-1,6
4,8
3,4
3,6
4,6
Selon le poids à la naissance
Naissances de moins de 2,5 kg
%
12,0
11,0
9,3
6,5
6,2
4,7
8,4
Naissances entre 2,5 et 4,2 kg
%
86,8
86,4
89,1
90,0
91,0
90,3
88,9
Naissances de plus de 4,2 kg
%
1,2
2,6
1,7
3,5
2,8
4,9
2,7
N
3 731
2 585
722
3 336
3 886
1 718
15 978
N
41
53
14
55
65
23
251
%
10,9
20,1
19,0
16,2
16,5
13,2
15,5
N
N
12
306
12
298
1
94
16
507
17
748
8
238
66
2 191
N
0
1
0
0
2
1
4
Naissances vivantes
Mort-nés
Taux de mortinatalité
(pour 1000 naissances)
Nouveau-nés décédés durant
l’hospitalisation de la mère
Interruptions de grossesses
Décès maternels
Source : MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
34
IA7
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
PROGRAMME DE RÉHABILITATION DES CENTRES
DE SOINS PRIMAIRES (2002)
Contexte
La promotion de la santé primaire est une stratégie universellement adoptée. Elle vise à
mettre en valeur le secteur ambulatoire à travers des centres médicaux qui assurent des soins
préventifs et curatifs de première ligne.
Objectif
Développer la qualité des services rendus par les centres médicaux au Liban.
Méthode
Le programme s’articule autour de trois composantes :
• La sélection du réseau de centres médicaux selon des critères géographiques et
fonctionnels.
• La mise en place d’activités de formation, d’équipement et de suivi.
• L’élaboration d’un système d’information relatif aux services rendus.
Résultats
En 2002, le nombre de centres de soins inclus dans le programme s’élève à 47.
25,5% se trouvent à la Bekaa, 23,4% au Nord, 19,1% au Sud et Nabatieh, 17% au Mont-Liban
et 14,9% à Beyrouth. Ils appartiennent en majorité à des ONG (51,1%). Les autres relèvent du
MSP (29,8%), du partenariat entre le MSP, les ONG et les municipalités (12,8%) et du MAS
(6,4%).
Sur le plan national, en 2002, les 47 centres ont pu offrir des services à 298 497 bénéficiaires,
dont 51,2% sont des femmes, 35,5% des hommes et 13,3% des enfants.
Les consultations les plus demandées sont : la médecine générale (27,9%), la pédiatrie
(14,7%), les soins dentaires (17,9%), la gynéco-obstétrique (9,5%) et l’ophtalmologie
(7,1%).
La dispensation de médicaments a totalisé 3 485 sirops de fer, 22 516 actes de vaccination,
152 255 médicaments pour maladies chroniques et 269 566 pour médicaments essentiels.
D’autre part, 6 769 visites à domicile et 897 visites scolaires ont pu être assurées.
Périodicité et exhaustivité des données
Mise à jour annuelle.
Références
MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
35
1
Répartition des centres de soins de santé primaire selon les régions et les secteurs (2002)
N
%
47
100,0
7
14,9
Mont-Liban
8
17,0
Nord
11
23,4
Bekaa
12
25,5
Sud et Nabatieh
9
19,1
47
100,0
Par région
Beyrouth
Par secteur
MSP
14
29,8
MSP + ONG + municipalités
6
12,8
MAS
3
6,4
ONG
24
51,1
MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
2
Bénéficiaires des centres (2002)
Total enfants
Total femmes enceintes
Total femmes
Total hommes
TOTAL bénéficiaires (consultations, médicaments…)
N
%
39 590
13,3
9 960
3,3
143 102
47,9
105 845
35,5
298 497
100,0
MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
3
Répartition en pourcentage des consultations et de leurs bénéficiaires par spécialité (2002)
Consultations
Bénéficiaires
326 434
211 474
Médecine générale
27,9
21,5
Pédiatrie
14,7
16,1
Gynéco-obstétrique
9,5
9,0
Cardiologie
5,3
6,1
Neurologie
1,1
1,2
Gastrologie
0,5
0,5
Pneumologie
0,4
0,4
Dermatologie
1,7
1,0
Endocrinologie
1,2
1,5
Chirurgie générale
2,7
3,3
TOTAL, N
Orthopédie et rhumatologie
5,1
5,8
Ophtalmologie
7,1
8,6
ORL
1,6
4,8
Néphro-urologie
1,2
1,5
Santé bucco-dentaire
17,9
16,7
Échographie
2,0
1,9
100,0
100,0
TOTAL, %
MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
36
4
Répartition des consultations et de leur personnel et bénéficiaires par région (2002)
Consultations
Beyrouth
Bénéficiaires
Médecins
N
%
N
%
N
%
55 132
16,9
46 749
22,1
271
24,5
Mont-Liban
73 372
22,5
63 823
30,2
213
19,3
Nord
44 559
13,7
30 127
14,2
247
22,4
Bekaa
88 311
27,1
21 244
10,0
231
20,9
Sud
44 989
13,8
31 803
15,0
108
9,8
Nabatieh
20 071
6,1
17 728
8,4
35
3,2
TOTAL
326 434
100,0
211 474
100,0
1 105
100,0
MSP – Département de la médecine sociale – Rapport annuel, 2002.
5
Délivrance de médicaments par région (2002)
Enfant ayant reçu
Maladies chroniques
Maladies essentielles
Gouttes de Fer
Vaccination
Ordonnances
Médicaments
Ordonnances
Médicaments
261
2 606
3 485
8 842
11 994
21 035
Beyrouth
Mont-Liban
484
6 624
17 828
44 182
29 951
38 655
Nord
596
3 525
14 880
37 462
19 876
39 051
Bekaa
1 280
6 423
13 213
34 235
50 838
115 536
Sud
191
1 471
6 908
19 480
15 876
28 093
Nabatieh
673
1 867
3 618
8 054
11 540
27 196
TOTAL
3 485
22 516
59 932
152 255
140 075
269 566
MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
6
Autres services rendus (2002)
N
Visites à domicile
6 769
Visites scolaires
897
Sessions d’éducation pour la santé
216
MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002.
37
IA8
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
STATISTIQUES DES DISPENSAIRES ET CENTRES (2002)
Contexte
Au Liban, les dispensaires et centres de santé jouent un rôle majeur au niveau des soins de
santé primaire dispensés à la population. Officiellement, on recense plus de 700 dispensaires
et centres de santé. Ces derniers appartiennent au gouvernement (MSP, MAS…), aux municipalités ou à des organisations non gouvernementales. La plupart d’entre eux participent à
des programmes nationaux de vaccination et de santé reproductive.
Objectif
Les objectifs des statistiques des dispensaires et centres médicaux sont de deux ordres :
• Mesurer les activités des dispensaires.
• Promouvoir la déclaration obligatoire des maladies transmissibles de la part des dispensaires du secteur ambulatoire.
Méthode
Selon la loi du 19 décembre 1955, les dispensaires doivent présenter un rapport d’activité
mensuel au MSP.
La circulaire 67 du MSP, issue le 4 juillet 2002, exige que tous les dispensaires remplissent
un formulaire spécifique rapportant leurs activités mensuelles et déclarant les maladies
transmissibles. Ce formulaire est transmis à l’Unité de surveillance épidémiologique (USE)
du MSP où les données sont saisies, analysées et archivées dans une base de donnée spécifique. Une copie du formulaire est envoyée à la Direction des soins du MSP.
Résultats
En 2002, 941 rapports d’activité mensuels des dispensaires ont été reçus. Le taux d’exhaustivité est de 8,6% pour toute l’année et 17,7% pour le quatrième trimestre.
Au total 265 799 consultations médicales sont enregistrées. Le nombre moyen de consultations est 282 par dispensaire et par mois. Les spécialités le plus souvent rencontrées sont la
médecine générale (24,4%), la pédiatrie (22,4%), les soins dentaires (10,6%) et la gynécologie (9,4%).
248 088 personnes ont bénéficié de ces consultations, soit une moyenne de 271 par dispensaire et par mois. Le profil démographique des bénéficiaires est constitué de 29,1% enfants
de moins de 16 ans, 33% d’adultes, 11,4% de personnes âgées (65 ans et plus) et 26,6% d’âge
non spécifié.
Les maladies transmissibles à déclaration obligatoire et immédiate sont rarement orientées
vers les dispensaires, mis à part les intoxications alimentaires (106 cas) et la rougeole/rubéole
(50 cas). Quant aux autres maladies transmissibles à déclaration différée et mensuelle, les
parasitoses intestinales (443 cas), la brucellose (224 cas), la dysenterie (191 cas), la fièvre
typhoïde (121 cas) et les oreillons (143 cas) sont très souvent rencontrés.
38
Périodicité des données
Les données sont collectées mensuellement à partir des rapports des centres et dispensaires.
Un rapport national est édité annuellement.
Exhaustivité des données
Les données couvrent l’ensemble des dispensaires et centres de santé œuvrant au Liban qui
ont transmis au MSP des rapports mensuels. Les centres de santé primaire inclus dans le projet de réhabilitation de la Banque mondiale ont été exclus. Les statistiques présentent un
faible taux de remplissage et une absence de définition commune.
Références
MSP – USE – « Dispensary monthly report for the year 2002 ».
1
Rapports mensuels reçus (2002)
Dispensaires
Beyrouth
1er trimestre
N
%
97
10,6
-
2e trimestre
Rapports
Taux
reçus
d’exhaustivité
3e trimestre
4e trimestre
Année 2002
Rapports
reçus
Taux
d’exhaustivité
Rapports
reçus
Taux
d’exhaustivité
Rapports
reçus
Taux
d’exhaustivité
Rapports
Taux
reçus d’exhaustivité
-
-
-
1
0,3
1
0,3
2
0,2
Mont-Liban
253
27,7
5
3,6
8
6,2
75
52,2
95
59,2
183
30,3
Nord
192
21,0
-
-
-
-
169
161,2
192
175,0
361
84,1
Bekaa
136
14,9
21
30,8
27
52,7
44
82,7
51
110,6
143
69,3
Sud
110
12,0
11
11,3
10
10,7
42
32,2
67
47,8
130
25,5
Nabatieh
127
13,9
-
-
-
-
43
29,8
79
60,1
122
22,5
TOTAL
915
100,0
37
1,3
45
1,6
374
13,6
485
17,7
941
8,6
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique – « Dispensary monthly report for the year 2002 ».
2
Profil démographique des bénéficiaires des consultations médicales (2002)
Région
Total patients déclarés
Groupe d’âge
Sexe
≤ 16 ans
Adultes
≥ 65 ans
Inconnu
Hommes
Femmes
248 088
72 103
81 778
28 275
65 932
77 205
96 626
501
111
287
103
-
168
333
-
Mont-Liban
49 647
12 887
21 348
8 550
6 862
14 451
20 359
14 837
Nord
97 288
29 980
34 244
11 270
21 794
36 182
43 609
17 497
Bekaa
37 750
9 212
4 407
1 517
22 614
4 893
5 496
27 361
Sud
24 896
7 395
7 492
2 759
7 250
8 181
10 207
6 508
Nabatieh
38 006
12 518
14 000
4 076
7 412
13 330
16 622
8 054
TOTAL, %
100,0
29,1
33,0
11,4
26,6
31,1
38,9
29,9
Beyrouth
100,0
22,2
57,3
20,6
-
33,5
66,5
-
Mont-Liban
100,0
26,0
43,0
17,2
13,8
29,1
41,0
29,9
Nord
100,0
30,8
35,2
11,6
22,4
37,2
44,8
18,0
Bekaa
100,0
24,4
11,7
4,0
59,9
13,0
14,6
72,5
Sud
100,0
29,7
30,1
11,1
29,1
32,9
41,0
26,1
Nabatieh
100,0
32,9
36,8
10,7
19,5
35,1
43,7
21,2
TOTAL, N
Beyrouth
Non spécifié
74 257
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique – « Dispensary monthly report for the year 2002 ».
39
40
41 682
24 487
34 136
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL, %
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
28,5
42,1
21,1
20,7
23,9
25,3
24,4
9 727
10 313
8 794
23 499
12 267
123
64 723
Médecine
générale
27,8
23,6
24,6
20,1
21,4
22,8
22,4
9 500
5 791
10 253
22 787
10 988
111
59 430
7,7
6,9
5,3
8,6
8,7
25,3
7,9
2 616
1 700
2 201
9 771
4 493
123
20 904
1,3
2,1
1,9
2,3
1,9
-
2,0
434
512
783
2 613
965
-
5 307
Pédiatrie Gynécologie Pneumolgie
4,3
2,8
2,2
3,6
7,3
22,2
4,1
1 478
691
924
4 051
3 737
108
10 989
Cardiovasculaire
ORL
4,1
3,8
1,9
10,1
4,6
-
6,4
1 398
929
795
11 443
2 356
-
16 921
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique – « Dispensary monthly report for the year 2002 ».
113 604
Nord
51 403
487
Mont-Liban
265 799
Beyrouth
TOTAL
3,9
2,1
2,3
2,7
6,6
-
3,5
1 342
518
966
3 076
3 406
-
9 308
Ophtalmologie
1,8
1,4
0,6
2,2
2,6
2,9
1,9
618
354
230
2 457
1 342
14
5 015
Digestive
0,3
1,1
0,3
1,4
1,9
-
1,1
102
273
106
1 604
959
-
3 044
Endocrinologie
CONSULTATIONS
0,6
1,2
0,9
2,3
1,2
1,6
1,5
219
284
355
2 612
603
8
4 081
Neurologie
Consultations médicales déclarées dans les rapports mensuels reçus des dispensaires (2002)
TOTAL, N
3
0,4
0,3
0,1
0,1
0,8
-
0,3
141
67
52
112
407
-
779
Psychiatrie
6,4
4,3
21,3
10,1
9,0
-
10,6
2 171
1 058
8 859
11 515
4 628
-
28 231
Dentaire
3,4
1,3
0,7
1,4
2,2
-
1,7
1 174
318
282
1 628
1 106
-
4 508
0,6
0,1
0,4
0,3
0,7
-
0,4
193
30
159
380
365
-
1 127
Urologie Nephrologie
8,9
6,7
16,6
14,1
7,4
-
11,8
3 023
1 649
6 923
16 056
3 781
-
31 432
Autres
280
188
291
315
281
244
282
MOYENNEDES
DES
MOYENNE
CONSULTATIONS/
CONSULTATIONS/
RAPPORTS
REÇUS
RAPPORTS REÇUS
4
Déclaration des maladies transmissibles par les dispensaires et centres (2002)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
LIBAN
Paralysies flasques aiguës
-
-
-
-
-
-
-
Choléra
-
-
-
-
-
-
-
Diphtérie
-
-
-
-
-
-
-
Intoxication alimentaire
-
2
82
1
11
10
106
Paludisme
-
-
-
-
-
-
-
Méningite
-
-
-
-
-
-
-
Tétanos néonatal
-
-
-
-
-
-
-
Rage
-
-
-
-
-
-
-
Rougeole / Rubéole
-
-
37
-
5
8
50
Typhus
-
-
22
-
-
-
22
Bilharziose
-
-
-
-
-
-
-
Brucellose
-
2
209
13
-
-
224
Dysenterie
-
-
99
40
11
41
191
Hépatite virale A
-
1
33
3
4
8
49
Hépatite virale B
-
-
9
31
2
3
45
Hépatite virale C
-
-
-
-
-
-
-
Kyste hydatique
-
-
-
-
-
-
-
Leishmaniose
-
-
1
-
-
-
1
Lèpre
-
-
-
-
5
-
5
Oreillons
-
-
123
16
-
4
143
Parasitoses intestinales
-
7
388
10
15
23
443
Coqueluche
-
-
15
24
-
-
39
Syphilis
-
-
-
-
-
-
-
Tétanos
-
-
-
-
-
-
-
Trichinose
-
-
-
-
-
-
-
Tuberculose
-
-
3
2
-
-
5
Fièvre typhoïde
-
-
117
4
-
-
121
TOTAL
0
12
1 138
144
53
97
1 444
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique – « Dispensary monthly report for the year 2002 ».
41
IA9
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
MALADIES CHRONIQUES – PROGRAMME DE DISTRIBUTION
DES MÉDICAMENTS, YMCA (2002)
Contexte
Le programme des médicaments pour maladies chroniques est un programme conjoint
entre le MSP et l’Association des Jeunes Chrétiens (YMCA).
Objectif
Participer à la prise en charge ambulatoire des maladies chroniques de la population.
Méthode
La liste des médicaments du programme est établie par un comité national officiellement désigné. Le MSP assure l’approvisionnement en médicaments et le support financier de YMCA
(3 900 millions L.L. en 2002). YMCA intervient dans l’établissement du réseau ambulatoire de
distribution à travers les dispensaires et les centres médicaux publics et philanthropiques.
Les patients, inscrits et pris en charge médicalement par le réseau ambulatoire, bénéficient
de ce programme. De leur part, les dispensaires et les centres médicaux transmettent des
rapports mensuels à l’association YMCA, qui les saisit et les exploite.
Résultats
En 2002, 398 dispensaires participent dans le réseau. La moyenne nationale est 9 dispensaires ambulatoires de distribution pour 100 000 habitants.
144 714 bénéficiaires ont profité du programme, ce qui correspond à 34 bénéficiaires pour 1 000
habitants et une moyenne de 364 bénéficiaires par dispensaire ambulatoire de distribution.
80% des maladies prises en charge regroupent les troubles cardiovasculaires (43%), l’HTA
(15,6%), le diabète (13,2%) et l’hypercholestérolémie (8,9%).
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les personnes bénéficiant du programme conjoint de distribution
de médicaments pour maladies chroniques.
Références
MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour
maladies chroniques, 2002.
1
Répartition géographique des dispensaires (2002)
N
%
Dispensaires /100 000 hab.
Beyrouth
69
17,3
16
Mont-Liban et banlieue
129
32,4
8
Nord
72
18,1
8
Bekaa
49
12,3
8
Sud et Nabatieh
79
19,8
10
398
100,0
9
LIBAN
Source : MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002.
42
2
Répartition géographique des bénéficiaires (2002)
Bénéficiaires
Bénéficiaires / 1,000 hab.
Bénéficiaires / Dispensaires
Beyrouth
25 217
57
365
Mont-Liban & Banlieue
36 470
22
283
Nord
31 443
36
437
Bekaa
22 801
39
465
Sud et Nabatieh
28 783
35
364
144 714
34
364
LIBAN
Source : MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002.
3
Répartition des maladies prises en charge (2002)
Maladies
%
Troubles cardio-vasculaires
43,0
Hypertension artérielle (HTA)
15,6
Diabète
13,2
Hypercholestérolémie
8,9
Épilepsie
5,5
Ulcère gastro-duodénal
5,2
Troubles neurologiques
2,1
Asthme
2,0
Troubles endocriniens
1,6
Autres maladies (rhumatismes, goutte, glaucome…)
2,9
TOTAL
100,0
Source : MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002.
4
Répartition des bénéficiaires par trouble, groupe d’âge et lieu de résidence (2002)
Diabète, %
Groupe d’âge
Trouble cardiovasculaires, %
Hypertension
artérielle, %
Cholestérol, %
100,0
100,0
100,0
100,0
< 25 ans
0,2
0,4
0,5
0,3
25-45 ans
4,7
5,1
4,0
8,9
45-65 ans
41,6
35,5
32,4
47,6
65-80 ans
45,3
46,8
48,7
38,7
> 80 ans
8,2
12,2
14,4
4,5
100,0
100,0
99,9
100,0
Beyrouth
18,2
18,0
17,5
22,8
Mont-Liban
22,7
24,6
24,4
25,1
Nord
19,7
19,5
21,9
23,0
Bekaa
15,4
16,2
16,5
14,2
Sud et Nabatieh
24,0
21,7
19,6
14,9
Région
Source : MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002.
43
I A 10
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
STATISTIQUES DE LA CENTRALE DE DISTRIBUTION
DES MÉDICAMENTS (2000-2003)
Contexte
Depuis 1993, la Centrale de distribution de médicaments a repris ses activités de délivrance
de médicaments coûteux aux patients souffrant de pathologies chroniques et sévères. Depuis
2000, le Centre bénéficie du support de l’OMS.
Objectif
Participer à la prise en charge thérapeutique des Libanais ne bénéficiant pas des services de
la Caisse nationale de la Sécurité sociale (CNSS) ou d’autres organismes assureurs.
Méthode
La délivrance de médicaments aux patients suit un processus selon lequel le patient présente
une ordonnance, une lettre du médecin traitant, les résultats paracliniques (anatomopathologie…) et une preuve de non-couverture par la Sécurité sociale. Le dossier ainsi formé est
étudié par un comité national, qui accorde ou non l’autorisation à la Centrale des médicaments de délivrer les médicaments en question.
Au niveau de la Centrale, les données relatives aux médicaments et aux patients sont informatisées.
Résultats
Durant la période 2000 à 2003, les pathologies prises en charge par la Centrale de distribution
des médicaments sont : les cancers (39,1 %), les maladies du système nerveux central (31,9%),
l’épilepsie (5,7%), l’insuffisance rénale (3,7%), l’ostéoporose (3,3%), la sclérose en plaque
(2,9%), la transplantation (2,8%), l’insuffisance en hormone de croissance (1,9%)…
Les patients bénéficiant de ce programme proviennent de différentes régions : Beyrouth
(30,4%), Mont-Liban (29,6%), Nord (15%), Bekaa (9,2%), Sud (9%) et Nabatieh (6,8%).
Le coût des médicaments a atteint en 2002 approximativement 26 500 millions de L.L. dont
47,3% sont consacrés aux médicaments anticancéreux, 15,1% pour la sclérose en plaque,
13,6% pour d’autres maladies du système nerveux central et 7,6% pour le traitement antiVIH.
Périodicité des données
Des statistiques sont issues annuellement et à la demande.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent les délivrances de médicaments par la Centrale.
Références
MSP – Centrale de distribution des médicaments, mars 2003.
44
1
Maladies prises en charge par la Centrale de distribution (2000 – mars 2003)
Maladies
N
%
Cancer
8 004
39,1
Maladie du système nerveux central
6 527
31,9
Épilepsie
1 161
5,7
Insuffisance rénale
750
3,7
Ostéoporose
679
3,3
Sclérose en plaque
597
2,9
Transplantation d’organes (cœur, reins)
574
2,8
Insuffisance en hormone de croissance
399
1,9
Dialyse
340
1,7
Hépatites virales B et C
190
0,9
Asthme
180
0,9
Sida
173
0,8
Hémophilie
121
0,6
Anémie
120
0,6
Diabète
120
0,6
Maladie du crohn
70
0,3
Acromégalie
22
0,1
Divers
450
2,2
20 477
100,0
TOTAL
Source : MSP – Centrale de distribution des médicaments, mars 2003.
2
Répartition des bénéficiaires de la Centrale de distribution par région (2000 – mars 2003)
Régions
N
%
Beyrouth
5 068
30,4
Mont Liban
4 935
29,6
Nord
2 505
15,0
Bekaa
1 544
9,2
Sud
1 504
9,0
Nabatieh
1 141
6,8
TOTAL
16 697
100,0
Source : MSP – Centrale de distribution des médicaments, mars 2003.
3
Coût des médicaments en millions de L.L. de la Centrale de distribution (2002)
Médicaments de la Centrale
Dépenses
%
Anticancéreux et adjuvants
12 500
47,3
Interférons pour la sclérose en plaque
4 000
15,1
Médicaments du système nerveux central
3 600
13,6
Anti-VIH
2 000
7,6
Immunosuppresseurs et médicaments de l’insuffisance rénale
1 730
6,5
Immunoglobulines et facteurs de coagulation
1 255
4,7
Hormones de croissance
500
1,9
Médicaments pour l’hépatite virale C
477
1,8
Laits spéciaux pour les troubles métaboliques
250
0,9
Médicaments de l’ostéoporose
94
0,4
Divers
TOTAL
46
0,2
26 452
100,0
Source : MSP – Centrale de distribution des médicaments, mars 2003.
45
I A 11
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
BUREAU CENTRAL DE DÉLIVRANCE DE VISAS DE BEYROUTH
(2002)
Contexte
L’affaiblissement du secteur hospitalier public et l’absence de couverture médicale globale de
la population ont conduit le gouvernement libanais à instituer la prise en charge des admissions hospitalières en secteur privé des citoyens ne bénéficiant pas de couverture médicale.
Objectif
Prendre en charge les services curatifs hospitaliers des citoyens dépourvus de couverture
médicale en leur accordant une couverture officielle du MSP.
Méthode
Tout citoyen ne bénéficiant pas de couverture médicale peut initier les démarches de prise
en charge hospitalière par le MSP. Les conditions d’initiation d’une demande sont de :
• Présenter une condition de maladie nécessitant une hospitalisation (prescription
médicale),
• Être de nationalité libanaise (pièce d’identité) et ne bénéficiant pas de la Sécurité
sociale (certificat de non-bénéficiaire).
Le Visa d’hospitalisation est issu après accord de l’hôpital, du médecin contrôleur et du
bureau de délivrance de visas. Il donne accès aux seuls hôpitaux ayant signé un accord avec
le MSP.
L’hospitalisation est remboursée par le MSP à la vue des factures et résumés de sortie, vérifiés par le médecin contrôleur à l’hôpital et par un comité central au MSP.
Différents formulaires spécifiques sont utilisés :
• Le formulaire de demande de visa. Il sert à décrire la condition initiale du malade et
les actes chirurgicaux prescrits. Il est conjointement signé par l’hôpital et le MSP.
• Le formulaire de visa. Il fait valoir le droit à une hospitalisation au frais du MSP. Il spécifie l’identité du malade, sa condition, les actes prescrits accordés et l’hôpital d’accueil.
• Le formulaire de facture sur lequel tout frais hospitalier est coté et facturé.
• Le formulaire de résumé de sortie qui décrit le motif d’hospitalisation, le diagnostic
final et l’acte réalisé.
L’informatisation des données relatives aux hospitalisations au frais du MSP est centralisée
et demeure incomplète. Seul le siège central (le bureau de délivrance de visas à Beyrouth)
informatise et codifie les demandes et les visas accordés.
Un projet d’informatisation globale et périphérique est en cours, dans lequel les factures des
hôpitaux sont saisies à la source et envoyées au MSP et les demandes et visas sont informatisés dans les bureaux périphériques.
Les données traitées sont utilisées par la Direction des soins, le Service de statistiques sanitaires et l’Unité de planification.
46
Résultats
En 2002, les bureaux de délivrance de visas du MSP sont au nombre de 20. Ils sont répartis
sur l’ensemble du territoire libanais : 1 à Beyrouth, 5 au Mont-Liban, 6 au Nord, 5 dans la
Bekaa, 2 au Sud et 1 à Nabatieh.
Chaque année, les hôpitaux contractuels et le nombre de lits accordés au MSP sont spécifiés
par décret. Le décret 7 363 de février 2002 spécifie les 77 hôpitaux contractuels qui mettent à
disposition du MSP 1 539 lits.
En 2002, 135 établissements de santé, services et centres spécialisés ont signé un contrat avec
le MSP. Ils regroupent des établissements hospitaliers de court séjour (62), des centres de
dialyse rénale (22), des centres pour traitement de maladies chroniques (22) et autres centres
de traitement spécialisés (29). Parmi eux, 78,5% assurent des hospitalisations diverses et
21,5% des soins ambulatoires.
Le bureau central de délivrance de visa à Beyrouth a accordé 44 243 visas en 2002. 78,8 %
concernent des admissions de court séjour et 13,3% des séances de dialyse rénale. Leurs coûts
s’élèvent à environ 91 milliards L.L. 34% de ses dépenses concernent des hospitalisations
sans forfait, 26,3% des hospitalisations avec forfait et 14,3% des prises en charge de maladies
mentales. Selon la classification internationale des maladies, effectuée pour 37 330 visas, les
5 groupes de pathologies les plus fréquents sont : les néoplasmes (18,4%), les maladies du
système circulatoire (17,6%), les grossesses et accouchements (10,3%), les maladies du système digestif (9%) et les maladies de l’appareil respiratoire (7,3%).
D’autre part, les statistiques du bureau de délivrance de visa de Beyrouth révèlent que parmi
les 37 162 visas analysés (par l’Unité de Planification), 29,5% concernent des admissions
dans des hôpitaux du Sud et Nabatieh, 24,1 % du Mont-Liban, 22,2% de Beyrouth, 15,8%
de la Bekaa et 8,5% du Nord.
Les visas accordés couvrent essentiellement des hospitalisations chirurgicales non cardiaques
(36,6%), des hospitalisations médicales adultes (31,2%), des interventions cardiaques (9,7%)
et des accouchements (7,3%).
Les visas pour intervention cardiaque sont centralisés à Beyrouth. Ils représentent 3 620 actes.
63,8 % sont accordés aux hommes. L’acte est une chirurgie à cœur ouvert dans 42,8 %, un
cathétérisme dans 29,7 % et une implantation de ballon/ressort dans 27,5 % des cas.
Périodicité des données
Les données sont issues à la demande.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les données du bureau central de délivrance de visas de Beyrouth.
Références
MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003.
MSP – Unité de planification, 2003.
47
1
Bureaux de délivrance de visas (2002)
Région
N
%
Beyrouth
1
5,0
Mont-Liban
5
25,0
Nord
6
30,0
Bekaa
5
25,0
Sud
2
10,0
Nabatieh
1
5,0
TOTAL
20
100,0
Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003.
2
Nombre d’hôpitaux contractuels et lits accordés – décret 7 363 (2002)
Région
Hôpitaux
Lits
N
%
N
%
Beyrouth
8
10,4
298
19,4
Mont-Liban
23
29,9
485
31,5
Nord
18
23,4
240
15,6
Bekaa
12
15,6
241
15,7
Sud
11
14,3
235
15,3
Nabatieh
5
6,5
40
2,6
TOTAL
77
100,0
1,539
100,0
Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003.
3
Bureau central de Beyrouth : types de visas accordés (2002)
Centres
Couverture
N
%
N
%
Hospitalisations court séjour
Hospitalisation
62
45,9
34 856
78,8
Dialyse rénale
Ambulatoire
22
16,3
5 864
13,3
Radiothérapie
Ambulatoire
6
4,4
864
2,0
Demande de visas
Maladies mentales et psychiatriques
Hospitalisation
5
3,7
721
1,6
Paralysie et handicap chroniques
Hospitalisation
3
2,2
543
1,2
Maladies chroniques
Hospitalisation
22
16,3
520
1,2
Paralysie et handicap non chroniques
Hospitalisation
6
4,4
425
1,0
Plasmaphérèse
Ambulatoire
1
0,7
338
0,8
Greffe rénale
Hospitalisation
4
3,0
32
0,1
Centres des brûlés
Hospitalisation
2
1,5
30
0,1
Maladies respiratoires
Hospitalisation
1
0,7
1
0,0
Réhabilitation des usagers de drogues
Hospitalisation
TOTAL
Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003.
48
Établissements contractuels
1
0,7
49
0,1
135
100,0
44 243
100,0
49
4 100
40
654
49
85
114
181
158
32
709
328
461
44
140
253
393
53
58
136
183
1
28
100,0
1,0
16,0
1,2
2,1
2,8
4,4
3,9
0,8
17,3
8,0
11,2
1,1
3,4
6,2
9,6
1,3
1,4
3,3
4,5
0,0
0,7
TOTAL, N
Maladies infectieuses et parasitaires
Néoplasme
Maladies du sang
Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques
Maladies psychiques et de comportement
Maladies du système nerveux
Maladies des yeux
Maladies de l’oreille et de la mastoïde
Maladies du système circulatoire
Maladies du système respiratoire
Maladies du système digestif
Maladies de la peau et du tissu subcutané
Maladies du système musculaire et des tissus connectifs
Maladies du système génito-urinaire
Grossesses et accouchements
Certaines conditions en période périnatale
Malformations congénitales
Résultats de laboratoire anormaux
Blessures intoxications et causes externes
Causes externes de morbidité et mortalité
Facteurs influençant l’état de santé
TOTAL, %
Maladies infectieuses et parasitaires
Néoplasme
Maladies du sang
Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques
Maladies psychiques et de comportement
Maladies du système nerveux
Maladies des yeux
Maladies de l’oreille et de la mastoïde
Maladies du système circulatoire
Maladies du système respiratoire
Maladies du système digestif
Maladies de la peau et du tissu subcutané
Maladies du système musculaire et des tissus connectifs
Maladies du système génito-urinaire
Grossesses et accouchements
Certaines conditions en période périnatale
Malformations congénitales
Résultats de laboratoire anormaux
Blessures, intoxications et causes externes
Causes externes de morbidité et mortalité
Facteurs influençant l’état de santé
Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003.
Janv.
CODE CIM-10
3 652
48
573
43
81
104
126
145
30
586
397
372
27
127
240
393
46
52
103
139
4
16
100,0
1,3
15,7
1,2
2,2
2,8
3,5
4,0
0,8
16,0
10,9
10,2
0,7
3,5
6,6
10,8
1,3
1,4
2,8
3,8
0,1
0,4
Fév.
3 785
35
621
43
84
100
162
142
29
672
395
311
32
143
246
397
40
51
100
161
2
19
100,0
0,9
16,4
1,1
2,2
2,6
4,3
3,8
0,8
17,8
10,4
8,2
0,8
3,8
6,5
10,5
1,1
1,3
2,6
4,3
0,1
0,5
Mars
4 060
38
728
50
78
122
146
171
35
760
310
386
48
169
268
363
40
51
124
156
0
17
100,0
0,9
17,9
1,2
1,9
3,0
3,6
4,2
0,9
18,7
7,6
9,5
1,2
4,2
6,6
8,9
1,0
1,3
3,1
3,8
0,0
0,4
Avril
3 111
33
581
47
52
88
125
127
23
589
231
250
27
114
201
315
33
47
87
127
2
12
100,0
1,1
18,7
1,5
1,7
2,8
4,0
4,1
0,7
18,9
7,4
8,0
0,9
3,7
6,5
10,1
1,1
1,5
2,8
4,1
0,1
0,4
Mai
Bureau central de Beyrouth : répartition des visas par maladie et mois (2002)
4
Juin
2 944
36
576
46
53
79
115
134
20
571
197
264
32
88
187
277
33
39
67
119
1
10
100,0
1,2
19,6
1,6
1,8
2,7
3,9
4,6
0,7
19,4
6,7
9,0
1,1
3,0
6,4
9,4
1,1
1,3
2,3
4,0
0,0
0,3
2 881
37
595
42
64
77
114
101
19
472
211
258
28
90
171
312
34
41
75
123
2
15
100,0
1,3
20,7
1,5
2,2
2,7
4,0
3,5
0,7
16,4
7,3
9,0
1,0
3,1
5,9
10,8
1,2
1,4
2,6
4,3
0,1
0,5
Juillet
2 539
33
503
45
39
79
91
67
14
456
168
256
21
76
162
291
28
31
82
88
1
8
100,0
1,3
19,8
1,8
1,5
3,1
3,6
2,6
0,6
18,0
6,6
10,1
0,8
3,0
6,4
11,5
1,1
1,2
3,2
3,5
0,0
0,3
Août
2 618
30
505
45
53
93
104
77
23
424
165
233
23
75
188
303
23
28
99
111
2
14
100,0
1,1
19,3
1,7
2,0
3,6
4,0
2,9
0,9
16,2
6,3
8,9
0,9
2,9
7,2
11,6
0,9
1,1
3,8
4,2
0,1
0,5
Sept.
Oct.
2 927
37
554
46
41
102
126
91
20
477
181
250
26
101
223
348
32
34
99
120
1
18
100,0
1,3
18,9
1,6
1,4
3,5
4,3
3,1
0,7
16,3
6,2
8,5
0,9
3,5
7,6
11,9
1,1
1,2
3,4
4,1
0,0
0,6
138
210
13
72
150
326
35
26
80
80
12
100,0
1,1
20,7
1,6
1,1
3,7
3,9
3,2
0,5
17,5
0,0
5,6
8,6
0,5
2,9
6,1
13,3
1,4
1,1
3,3
3,3
0,5
2 443
26
505
38
27
90
96
78
13
428
Nov.
Déc.
2 270
32
482
35
25
90
105
49
7
426
148
173
12
48
110
291
31
15
80
97
0
14
100,0
1,4
21,2
1,5
1,1
4,0
4,6
2,2
0,3
18,8
6,5
7,6
0,5
2,1
4,8
12,8
1,4
0,7
3,5
4,3
0,0
0,6
37 330
425
6 877
529
682
1 138
1 491
1 340
265
6 570
2 731
3 352
530
1 184
2 321
3 833
719
482
1 078
1 504
96
183
100,0
1,1
18,4
1,4
1,8
3,0
4,0
3,6
0,7
17,6
7,3
9,0
1,4
3,2
6,2
10,3
1,9
1,3
2,9
4,0
0,3
0,5
TOTAL
5
Bureau central de Beyrouth : coût des visas accordés en milliers de L.L. (2002)
Montant
31 050 774
24 038 448
13 088 072
10 475 728
362 300
660 732
943 794
10 148 701
269 450
196 800
91 234 799
Hospitalisations sans forfait
Hospitalisations avec forfait
Maladies mentales
Chirurgie et intervention cardiaque
Plasmaphérèse
Implantation de membres artificiels
Radiothérapie
Dialyse
Greffes rénales
Brûlés
TOTAL
%
34,0
26,3
14,3
11,5
0,4
0,7
1,0
11,1
0,3
0,2
100,0
Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003.
6
Bureau central de Beyrouth : répartition des visas accordés selon le lieu d’admission (2002)
N
8 240
8 958
3 152
5 858
10 954
37 162
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
TOTAL
%
22,2
24,1
8,5
15,8
29,5
100,0
Source : MSP – Unité de planification, 2003.
7
Bureau central de Beyrouth : répartition des visas par service (2002)
Types d’hospitalisation
Chirurgie
Chirurgie et intervention cardiaque
Soins intensifs
Urgences
Accouchements
Pédiatrie
Maladies mentales
Maladies Internes
Maladies chroniques
Brûlés
Greffes de reins
Phytothérapie
Paralysie en cours de rééducation
Sourds-muets
TOTAL
N
13 605
3 620
1 107
6
2 721
2 093
882
11 586
506
30
29
885
90
2
37 162
%
36,6
9,7
3,0
0,0
7,3
5,6
2,4
31,2
1,4
0,1
0,1
2,4
0,2
0,0
100,0
Source : MSP – Unité de planification, 2003.
8
Bureau central de Beyrouth : visas pour interventions cardiaques (2002)
Femmes
Cœur ouvert pour valve cardiaque
Cœur ouvert pour malformation congénitale
Cathétérisme cardiaque
Ballon / Ressort
Cœur ouvert, non précisé
TOTAL, N
TOTAL, %
Source : MSP – Unité de planification, 2003.
50
Hommes
TOTAL
N
134
49
%
10,2
3,7
N
125
47
%
5,4
2,0
N
259
96
%
7,2
2,7
447
308
373
1 311
34,1
23,5
28,5
100,0
36,2
628
686
823
2 309
27,2
29,7
35,6
100,0
63,8
1 075
994
1 196
3 620
29,7
27,5
33,0
100,0
100,0
I A 12
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
STATISTIQUES DU LABORATOIRE CENTRAL DE SANTÉ PUBLIQUE
(2001)
Contexte
La Direction générale de la santé regroupe 3 directions : la Direction des soins, la Direction
de la prévention et la Direction des laboratoires de santé publique. Cette dernière regroupe
le Laboratoire central de santé publique et les laboratoires régionaux.
Objectif
Les fonctions du Laboratoire central, selon le décret réglementaire 8 377 du 31/12/1961 et la
loi du 10/4/1963, sont de réaliser les analyses en relation avec le contrôle sanitaire de l’eau,
des aliments, des médicaments et narcotiques et d’effectuer le diagnostic et le contrôle des
maladies transmissibles.
Outre le rôle de contrôle, il remplit également un rôle normatif dans le domaine de l’analyse
médicale.
Méthode
L’organisation actuelle du laboratoire regroupe 3 départements en activité : les départements
de bactériologie, de chimie et de virologie. Il existe par ailleurs deux départements non opérationnels depuis plus de 20 ans : le département d’anatomo-pathologie et la banque de sang.
Les examens se font sur les échantillons collectés dans le cadre de l’inspection effectuée par
les institutions gouvernementales (MSP, MEC, Douanes, Forces armées…) ou locales
(municipalités). Les motifs des examens sont :
• Examens de contrôle de routine.
• Examens pour l’exportation et l’importation de produits.
• Examens relatifs à l’investigation d’épidémies ou autres accidents.
Le laboratoire participe à un contrôle externe de qualité en sérologie virale.
Les résultats des tests sont rendus au service qui a réalisé l’échantillonnage et à la Direction
de la prévention du MSP. Ils sont édités manuellement. L’informatisation des données a été
introduite récemment dans le département de virologie. Elle est en cours pour les autres
départements.
Résultats
En 2001, 18 230 tests furent demandés au Laboratoire Central. Parmi ceux-ci, 18 168 furent
réalisés dont 64 % en bactériologie, 30 % en chimie et 6% en virologie.
Le département de bactériologie a réalisé 11 636 analyses dont 61,5% de tests de produits alimentaires, 21,4% d’analyses d’eau et 11,9% d’analyses de spécimens cliniques.
Le département de chimie a réalisé 5 464 analyses dont 70,9% portant sur les produits alimentaires, 19,4% d’analyses de médicaments et narcotiques et 9,7% d’analyses d’eau.
Le département de virologie a pu effectuer 1 068 analyses dont 45,8% de sérologie VIH et
54,2% de sérologies pour les hépatites virales.
Périodicité des données
Les données sont publiées deux fois par an.
51
Exhaustivité des données
Les chiffres présentés reflètent l’activité annuelle du Laboratoire central du MSP.
Références
MSP – Direction des Laboratoires de santé publique – Rapport annuel, 2001.
1
Activité du Laboratoire central de santé publique (2001)
Demandés, N
Réalisés, N
Département %
Labo. central, %
Département de bactériologie
11 636
11 636
100.0
64
Eau
2 488
2 488
21.4
14
Produits alimentaires et oligineux
7 155
7 155
61.5
39
Sérologie bactérienne (VDRL)
609
609
5.2
3
Spécimens cliniques (selles, sang, urines, gorge)
Département de biochimie
1 384
11.9
8
5 464
100.0
30
Eau
529
529
9.7
3
Produits alimentaires et oligineux
3 873
3 873
70.9
21
Produits pharmaceutiques
687
625
11.4
3
Narcotiques
437
437
8.0
2
1 068
1 068
100.0
6
489
489
45.8
3
54.2
Département de virologie
Sérologie VIH
Sérologies hépatites virales (A, B)
579
579
TOTAL Laboratoire central
18 230
18 168
MSP – Direction des Laboratoires de santé publique – Rapport annuel, 2001.
52
1 384
5 526
3
100
I A 13
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
SERVICES PÉRIPHÉRIQUES : ACTIVITÉ DES MÉDECINS DE CAZA
(2002)
Contexte
Selon le décret réglementaire 8 377 du 30 décembre 1961, le MSP est composé sur le plan
administratif et géographique de 3 niveaux : le niveau central (administration centrale),
le niveau régional (services de santé des mohafazats) et le niveau périphérique (services
de santé des cazas).
Au Liban, il existe 25 cazas et par conséquent 25 services de santé de caza.
Selon les articles 83 et 84 du décret ci-mentionné, ces derniers assurent des services de
santé curatifs et préventifs et des activités d’inspection sanitaire.
Objectif
Les statistiques des services de santé des cazas ont pour objectif la mesure de leurs activités.
Méthode
Chaque service de santé de caza présente un rapport mensuel d’activité au niveau central. Les rapports sont édités selon deux formats (ancien ou nouveau format) ou en texte
libre.
Au niveau central, les rapports sont regroupés à l’Unité de surveillance épidémiologique
où les données sont normalisées, saisies et analysées.
Résultats
En 2002, 171 rapports d’activité ont été transmis au niveau central. Le taux d’exhaustivité des
rapports est 57%.
Les services ont pu assurer 440 visites scolaires durant lesquelles 20 939 élèves ont été examinés.
Quant au programme national de vaccination, les services de cazas ont déclaré dans leurs
rapports mensuels avoir distribué 179 218 vaccins aux différents dispensaires et centres médicaux. 42,7% sont des vaccins anti-DTP.
D’autre part, 45117 consultations médicales ont pu être assurées par les dispensaires rattachés aux services de casa. Les spécialités les plus demandées sont les consultations de pneumologie (6,5%), de l’appareil digestif (5,1%) et de l’appareil cardio-vasculaire (4,8%). 0,9%
des consultations sont dédiées à la délivrance de certificats médicaux, soit 390 certificats en
2002.
Dans le domaine de l’inspection sanitaire relative à la sécurité alimentaire, les services des
cazas ont inspecté 1 902 boucheries, 185 abattoirs, 344 fermes de produits laitiers, 1 203 boulangeries, 3 264 épiceries et 991 restaurants. Parmi eux, les taux des institutions en défaut par
rapport aux normes nationales sont : 26,4% pour les boucheries, 13,5% pour les abattoirs,
35,8% pour les fermes de produits laitiers, 20,9% pour les boulangeries, 9,4% pour les épiceries et 20,1% pour les restaurants.
734 échantillons d’eau ont été collectés. 2 978 institutions de troisième classe, 1 184 de
seconde classe et 472 de première classe ont pu être inspectées. 567 avertissements écrits et
2 415 oraux ont été délibérés.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
53
Exhaustivité des données
Les données présentes reflètent les rapports reçus des services de cazas durant 2002.
Références
MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ».
1
Rapports mensuels reçus (1997-2002)
Année
Raports mensuels reçus
Rapports mensuels attendus
Taux d’exhaustivité
1997
134
300
44,7
1998
142
300
47,3
1999
103
300
34,3
2000
152
300
50,7
2001
160
300
53,3
2002
171
300
57,0
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ».
2
Santé scolaire et éducation à la santé (1997-2002)
Année
Écoles visitées
Élèves examinés
Sessions de santé
1997
383
14 846
14
1998
248
32 056
18
1999
206
20 304
1
2000
385
11 566
485
2001
820
7 820
205
2002
440
20 939
51
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ».
3
Vaccination (1997-2002)
Vaccins
distribués
OPV
DTP
DT
Rougeole
MMR
Hépatite
virale B
Non
spécifié
1997
75 381
20 511
31 370
2 585
10 465
8 443
-
1998
185 644
29 965
75 955
6 435
17 965
21 164
34 160
-
1999
123 624
33 692
44 482
2 345
7 225
11 835
22 975
1 070
2000
107 662
27 316
18 299
1 483
4 279
9 762
11 754
34 769
Nombre
2 007
2001
97 724
4 390
13 753
1 631
1 411
7 180
9 711
59 648
2002
179 218
29 335
76 588
2 790
1 086
11 967
27 819
29 633
1997
100,0
27,2
41,6
3,4
13,9
11,2
-
2,7
1998
100,0
16,1
40,9
3,5
9,7
11,4
18,4
-
1999
100,0
27,3
36,0
1,9
5,8
9,6
18,6
0,9
2000
100,0
25,4
17,0
1,4
4,0
9,1
10,9
32,3
2001
100,0
4,5
14,1
1,7
1,4
7,3
9,9
61,0
2002
100,0
16,4
42,7
1,6
0,6
6,7
15,5
16,5
Pourcentage
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ».
54
55
Année
315
28 347
44 754
33 707
45 117
1999
2000
2001
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
1998
1999
2000
2001
2002
0,7
1,7
1,0
2,8
10,8
5,0
439
781
6,5
2,4
3,2
9,1
11,2
13,4
2 926
795
1 425
2 584
1 467
2 157
Pneumologie
5,1
2,7
2,7
3,8
6,6
6,8
2 302
914
1 218
1 085
865
1 100
Appareil
digestif
1,3
0,7
0,9
1,8
2,8
3,4
603
243
424
501
372
541
2,1
1,4
1,6
1,9
6,0
4,4
945
463
696
551
781
716
DermatoUrologie néphrologie
1,4
0,5
1,3
2,6
8,1
5,3
631
161
565
733
1 062
848
Endocrinologie
1,7
0,7
1,0
1,2
4,8
3,1
766
229
465
330
633
494
Neurologie
1 100
1 453
799
1 324
1 150
1 902
1998
1999
2000
2001
2002
26,4
31,2
35,6
20,4
13,1
2,9
Défaut %
Boucheries
Inspectés
1997
Année
185
91
113
68
121
64
Inspectés
13,5
26,4
46,0
42,6
22,3
6,3
Défaut %
Abattoirs
41,0
35,8
344
37,7
32,8
10,8
2,2
Défaut %
212
244
174
250
93
Inspectés
4,8
2,3
3,3
2,6
10,2
8,4
2 162
760
1 494
747
1 340
1 361
Cardiovasculaire
Fermes produits laitiers
Activités d’inspection relatives à la sécurité alimentaire (1997-2002)
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ».
5
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ».
100,0
1997
Pourcentage
2002
564
13 106
1998
1 419
16 137
1997
799
intestinales
TOTAL Parasitoses
Consultations médicales (1997-2002)
Nombre
4
0,1
0,7
0,5
0,3
1,6
0,4
29
247
215
93
213
61
1 203
520
673
571
738
742
Inspectés
20,9
20,4
16,5
21,0
18,7
3,2
Défaut %
0,0
0,0
0,0
0,0
0,2
0,2
17
1
1
3
20
37
Accidents Intoxication
alimentaire
Boulangeries
1,4
0,9
1,3
1,9
5,6
6,2
615
289
588
538
738
997
Ortho–
pédie
1,2
0,7
1,1
0,8
3,0
3,7
520
236
482
227
395
590
Infections
3 264
2 589
2 535
2 533
3 866
2 784
Inspectés
9,4
6,8
10,1
2,9
1,5
0,6
0,1
0,1
0,1
0,1
0,0
0,2
50
23
28
15
2
34
Psychiatrie
Défaut %
Épiceries
0,9
1,4
0,6
2,1
3,8
4,1
390
466
249
582
495
669
Certificats
médicaux
991
308
328
402
768
748
Inspectés
-
1,3
1,2
2,6
0,6
0,5
-
577
413
1 146
160
63
20,14
9,4
33,2
10,0
3,0
0,1
Défaut %
Restaurants
3,6
1,6
1,1
1,0
5,2
6,0
1 621
546
510
286
687
963
ORL Tuberculose
25,5
1,6
4,7
0,9
2,5
3,7
11 514
529
2 092
259
328
590
Autres
42,4
79,6
73,1
66,6
17,0
25,9
19 134
26 828
32 717
18 872
2 226
4 180
Non
spécifié
6
Échantillons d’eau collectés par les cazas (1997-2002)
Année
N
1997
510
1998
500
1999
386
2000
430
2001
483
2002
734
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ».
7
Activités d’inspection relatives aux institutions classées (1997-2002)
Année
Classement des institutions
Avertissements
Plaintes
1er
2nd
3ème
Oraux
Écrits
1997
675
887
1 694
1 818
663
86
691
1998
609
727
1 550
1 714
521
133
613
1999
718
794
2 050
1 509
862
149
614
2000
539
1 473
3 689
2 530
522
34
526
2001
711
1 370
3 251
2 170
459
53
693
2002
472
1 184
2 978
2 415
567
96
761
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ».
56
Contraventions
I A 14
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ)
BASE DE DONNÉES DU PERSONNEL (2003)
Contexte
Au niveau de chaque ministère, le département du « Diwan » remplit plusieurs fonctions
vitales. Une de ses fonctions est la gestion du personnel à travers le service des ressources
humaines.
Objectif
L’objectif de la base de données du personnel, établie et maintenue par le service des ressources humaines, est d’aider le service dans la gestion du personnel du ministère.
Méthode
Une fiche individuelle est remplie et saisie au niveau du service du personnel, pour chaque
fonctionnaire du MSP cadré ou non.
Résultats
En 2003, les statistiques du personnel médical et paramédical du MSP révèlent les constats
suivants :
• 513 médecins dont 13,3% sont cadrés et 86,7 % contractuels.
• 373 infirmiers et aides soignants dont 39,4 % contractuels et 59% à contrats temporaires.
• 104 inspecteurs sanitaires dont 93,3% cadrés.
• 42 sages-femmes dont 92,4% contractuels.
• 33 pharmaciens dont 48,5% cadrés et 51,5% contractuels.
• 25 dentistes dont 96% contractuels.
On constate qu’il n’existe aucun éducateur sanitaire et que les physiothérapeutes, assistantes
sociales et agents sanitaires figurent en nombre réduit.
Le personnel se répartit selon leur poste entre l’administration centrale, les administrations
périphériques (mohafazat, caza), les hôpitaux publics (ancien régime), les dispensaires, les
centres médicaux et les laboratoires.
Périodicité des données
Les données sont issues à la demande.
Exhaustivité des données
Les données reflètent le personnel médical et paramédical du MSP en fonction en
novembre 2003. Ne sont pas incluses les données relatives au personnel administratif.
Références
MSP – Service du personnel, novembre 2003.
57
1
Personnel technique du MSP selon le type de contrat (novembre 2003)
Dans le cadre
Contractuels
Temporaires
TOTAL
68
445
-
513
Dentistes
1
24
-
25
Pharmaciens
16
17
-
33
Santé publique
-
4
-
4
Éducateurs sanitaires
-
-
-
-
Infirmiers / aides-soignants
5
147
221
373
Sages-femmes
3
39
-
42
Physiothérapeuthes
4
-
-
4
Assistants sociaux
2
-
-
2
Inspecteurs sanitaires
97
-
7
104
Agents sanitaires
3
-
13
16
13,3
86,7
-
100,0
Nombre
Médecins
Pourcentage
Médecins
Dentistes
4,0
96,0
-
100,0
Pharmaciens
48,5
51,5
-
100,0
Santé publique
-
100,0
-
100,0
Éducateurs sanitaires
-
-
-
-
Infirmiers
1,3
39,4
59,2
100,0
Sages-femmes
7,1
92,9
-
100,0
Physiothérapeuthes
100,0
-
-
100,0
Assistants sociaux
100,0
-
-
100,0
Inspecteurs sanitaires
93,3
-
6,7
100,0
Agents sanitaires
18,8
-
81,3
100,0
Source : MSP – Service du personnel, novembre 2003.
58
IB1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES TRANSMISSIBLES (2001-2002)
Contexte
La loi du 31 décembre 1957 relative aux maladies transmissibles au Liban oblige tout médecin à déclarer au MSP les maladies qui constituent un risque pour la santé publique.
Objectif
Les objectifs du système de surveillance des maladies transmissibles sont :
• Détecter les épidémies et prendre les mesures préventives immédiates.
• Être un outil d’évaluation et d’aide à la décision pour les programmes de contrôle des
maladies infectieuses.
• Constituer une base de données nationale.
Méthode
Les maladies transmissibles à déclaration obligatoire sont au nombre de 35. Elles sont
regroupées en deux groupes : maladies à déclaration immédiate et maladies à déclaration
différée et mensuelle.
Les maladies cibles sont définies selon les critères de l’OMS. Une adaptation nationale a été
réalisée en 1998 avec l’édition du guide national de surveillance épidémiologique. Un formulaire standardisé est utilisé pour notifier les cas.
Les maladies sont déclarées par les médecins du secteur public ou privé, hospitalier ou
ambulatoire.
Les déclarations reçues par les différents services de santé au niveau périphérique ou central
sont regroupées au niveau de l’Unité de surveillance épidémiologique où elles sont vérifiées,
saisies et analysées.
Les mesures immédiates d’investigation et de réponse sont déclenchées au niveau périphérique ou central.
Résultats
En 2002, les maladies les plus fréquemment déclarées sont d’origine alimentaire ou
hydrique. Elles sont essentiellement la fièvre typhoïde (644 cas), l’hépatite virale A (329 cas),
la brucellose (290 cas) et la dysenterie (172 cas). Les incidences annuelles pour 100 000 habitants sont estimées à 13,4 pour la fièvre typhoïde avec un maximum de 29,12 au Nord.
L’hépatite virale A a une incidence annuelle de 7,11 pour 100 000 habitants, avec un maximum de 15,59 dans la Bekaa. Quant à la brucellose, l’incidence annuelle est de
5,94 pour 100 000 habitants avec un maximum de 22,44 dans la Bekaa.
Parmi les maladies incluses dans le programme national de vaccination, on retrouve aucun
cas de poliomyélite, 1 cas de tétanos néonatal, 1 cas de diphtérie, 51 cas de coqueluche, 37 cas
de rougeole, 10 cas de rubéole et une épidémie d’oreillons (184 cas dans le Nord). Quant à
l’hépatite virale B, 253 cas furent déclarés en 2002.
En ce qui concerne les maladies rares, on observe 1 cas de leishmaniose et 2 cas de lèpre.
Périodicité des données
Les données sont disponibles sur Internet. Une mise à jour hebdomadaire est réalisée pour
l’année en cours.
59
Exhaustivité des données
Les données reflètent uniquement les cas déclarés au MSP.
Références
MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003.
MSP – www.public-health.gov.lb, 2003.
1
Nombre de cas déclarés par région (2001)
Liban
Région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
Inconnu
Maladies incluses dans le programme national de vaccination
Coqueluche
7
-
4
2
-
-
-
1
Diphtérie
0
-
-
-
-
-
-
-
Hépatite virale B
205
25
38
6
19
71
19
27
Oreillons
39
7
7
17
1
3
-
4
Paralysie flasque aiguë
21
-
8
6
4
3
-
-
Poliomyélite
0
-
-
-
-
-
-
-
Rage
2
-
-
2
-
-
-
-
Rougeole
8
2
3
2
-
1
-
-
Rubéole
1
-
-
-
-
-
1
-
Tétanos
1
-
-
1
-
-
-
-
Tétanos néonatal
1
-
-
1
-
-
-
-
Autres maladies d’origine alimentaire / hydrique
Bilharziose
0
-
-
-
-
-
-
-
Brucellose
274
5
20
133
86
19
-
11
Choléra
0
-
-
-
-
-
-
-
2 206
9
108
2 041
6
4
25
13
Fièvre typhoïde et paratyphoïde
580
25
50
384
69
9
4
39
Hépatite virale A
319
15
53
77
105
15
35
19
Intoxication alimentaire
92
7
9
7
21
20
5
23
Kyste hydatique
10
1
2
-
-
3
3
1
Trichinose
0
-
-
-
-
-
-
-
Parasitoses intestinales
1
-
1
-
-
-
-
-
Ebola
0
-
-
-
-
-
-
-
Fièvre Jaune
0
-
-
-
-
-
-
-
Gonorrhée
0
-
-
-
-
-
-
-
Hépatite virale C
32
4
7
5
2
7
2
5
Leishmaniose
4
1
1
1
1
-
-
-
Lèpre
1
-
-
-
-
-
1
-
Méningite
108
9
31
30
6
19
6
7
Paludisme importé
42
8
5
2
1
17
6
3
Peste
0
-
-
-
-
-
-
-
Syphilis
3
-
-
-
-
1
-
2
Typhus
2
-
2
-
-
-
-
-
Dysenterie
Autres maladies transmissibles
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003.
60
2
Taux des cas déclarés pour 100 000 habitants par région (2001)
Liban
Population estimée en 2001 (ACS 1997)
Région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
432 723
1 615 215
861 162
574 108
505 558
295 623
-
4 284 389
Maladies incluses dans le programme national de vaccination
Coqueluche
0,16
-
0,25
0,23
-
-
Diphtérie
0,00
-
-
-
-
-
-
Hépatite virale B
4,78
5,78
2,35
0,70
3,31
14,04
6,43
Oreillons
0,91
1,62
0,43
1,97
0,17
0,59
-
Paralysie flasque aiguë
0,49
-
0,50
0,70
0,70
0,59
-
Poliomyélite
0,00
-
-
-
-
-
-
Rage
0,05
-
-
0,23
-
-
-
Rougeole
0,19
0,46
0,19
0,23
-
0,20
-
Rubéole
0,02
-
-
-
-
-
0,34
Tétanos
0,02
-
-
0,12
-
-
-
Tétanos néonatal
0,02
-
-
0,12
-
-
-
Autres maladies d’origine alimentaire / hydrique
Bilharziose
0,00
-
-
-
-
-
-
Brucellose
6,40
1,16
1,24
15,44
14,98
3,76
-
Choléra
0,00
-
-
-
-
-
-
Dysenterie
51,49
2,08
6,69
237,01
1,05
0,79
8,46
Fièvre typhoïde et paratyphoïde
13,54
5,78
3,10
44,59
12,02
1,78
1,35
Hépatite virale A
7,45
3,47
3,28
8,94
18,29
2,97
11,84
Intoxication alimentaire
2,15
1,62
0,56
0,81
3,66
3,96
1,69
Kyste hydatique
0,23
0,23
0,12
-
-
0,59
1,01
Trichinose
0,00
-
-
-
-
-
-
Parasitoses intestinales
0,02
-
0,06
-
-
-
-
Ebola
0,00
-
-
-
-
-
-
Fièvre Jaune
0,00
-
-
-
-
-
-
Gonorrhée
0,00
-
-
-
-
-
-
Hépatite virale C
0,75
0,92
0,43
0,58
0,35
1,38
0,68
Leishmaniose
0,09
0,23
0,06
0,12
0,17
-
-
Lèpre
0,02
-
-
-
-
-
0,34
Méningite
2,52
2,08
1,92
3,48
1,05
3,76
2,03
Paludisme importé
0,98
1,85
0,31
0,23
0,17
3,36
2,03
Peste
0,00
-
-
-
-
-
-
Syphilis
0,07
-
-
-
-
0,20
-
Typhus
0,05
-
0,12
-
-
-
-
Autres maladies transmissibles
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003.
61
3
Nombre de cas déclarés par région (2002)
LIBAN
Région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
Inconnu
5
Maladies incluses dans le programme national de vaccination
Coqueluche
51
3
6
22
14
1
0
Diphtérie
1
-
-
1
-
-
-
-
Hépatite virale B
254
34
62
22
46
37
17
36
Oreillons
184
4
5
167
3
-
3
2
Paralysie flasque aiguë
5
41
3
10
9
4
10
0
Poliomyélite
-
-
-
-
-
-
-
-
Rage
2
-
-
-
2
-
-
-
Rougeole
37
3
11
7
5
4
3
4
Rubéole
10
-
5
3
-
1
-
1
Tétanos
4
-
-
3
1
-
-
-
Tétanos néonatal
1
-
-
1
-
-
-
-
Autres maladies d’origine alimentaire / hydrique
Bilharziose
-
-
-
-
-
-
-
-
Brucellose
290
15
39
58
131
6
10
31
Choléra
-
-
-
-
-
-
-
-
Dysenterie
172
25
91
23
5
6
15
7
Fièvre typhoïde et paratyphoïde
644
26
140
255
136
19
8
60
Hépatite virale A
329
20
75
76
91
31
17
19
Intoxication alimentaire
125
20
22
9
66
5
0
3
Kyste hydatique
23
4
2
1
8
3
3
2
Trichinose
-
-
-
-
-
-
-
-
28
22
2
3
-
-
-
1
-
-
-
-
-
-
-
-
Fièvre jaune
-
-
-
-
-
-
-
-
Gonorrhée
1
-
1
-
-
-
-
-
Hépatite virale C
71
4
19
11
11
9
4
13
Leishmaniose
1
-
1
-
-
-
-
-
Parasitoses intestinales
Autres maladies transmissibles
Ebola
Lèpre
2
-
-
2
-
-
-
-
Méningite
133
15
31
46
12
12
7
10
Paludisme importé
58
4
9
4
3
22
12
4
-
-
-
-
-
-
-
-
Syphilis
10
4
2
-
-
1
-
3
Typhus
14
-
11
1
-
-
-
2
Peste
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003.
62
4
Taux des cas déclarés pour 100 000 habitants par région (2002)
LIBAN
Population estimée en 2002 (ACS, 1997)
Région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
440 080
1 642 674
875 802
583 868
514 153
300 649
-
4 357 226
Maladies incluses dans le programme national de vaccination
Coqueluche
1,06
-
0,37
2,51
-
-
Diphtérie
0,02
-
-
0,11
-
-
-
Hépatite virale B
5,00
7,73
3,77
2,51
7,88
7,20
5,65
Oreillons
4,18
0,91
0,30
19,07
0,51
-
1,00
Paralysie flasque aiguë
0,83
0,68
0,61
1,03
0,69
1,94
0,00
-
-
-
-
-
-
-
Rage
0,05
-
-
-
0,34
-
-
Rougeole
0,76
0,68
0,67
0,80
0,86
0,78
1,00
Rubéole
0,21
-
0,30
0,34
-
0,19
-
Tétanos
0,09
-
-
0,34
0,17
-
-
Tétanos néonatal
0,02
-
-
0,11
-
-
-
Poliomyélite
Autres maladies d’origine alimentaire / hydrique
Bilharziose
-
-
-
-
-
-
-
Brucellose
5,94
3,41
2,37
6,62
22,44
1,17
3,33
Choléra
-
-
-
-
-
-
-
Dysenterie
3,79
5,68
5,54
2,63
0,86
1,17
4,99
Fièvre typhoïde et paratyphoïde
13,40
5,91
8,52
29,12
23,29
3,70
2,66
Hépatite virale A
7,11
4,54
4,57
8,68
15,59
6,03
5,65
Intoxication alimentaire
2,80
4,54
1,34
1,03
11,30
0,97
0,00
Kyste hydatique
0,48
0,91
0,12
0,11
1,37
0,58
1,00
Trichinose
-
-
-
-
-
-
-
0,62
5,00
0,12
0,34
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Fièvre jaune
-
-
-
-
-
-
-
Gonorrhée
0,02
-
0,06
-
-
-
-
Hépatite virale C
1,33
0,91
1,16
1,26
1,88
1,75
1,33
Leishmaniose
0,02
-
0,06
-
-
-
-
Lèpre
0,05
-
-
0,23
-
-
-
Méningite
2,82
3,41
1,89
5,25
2,06
2,33
2,33
Paludisme importé
1,24
0,91
0,55
0,46
0,51
4,28
3,99
-
-
-
-
-
-
-
Syphilis
0,16
0,91
0,12
-
-
0,19
-
Typhus
0,28
-
0,67
0,11
-
-
-
Vers intestinaux
Autres maladies transmissibles
Ebola
Peste
Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003.
63
IB2
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES TRANSMISSIBLES – PROGRAMME DE
SURVEILLANCE DES PARALYSIES FLASQUES AIGUËS (2002)
Contexte
La surveillance des paralysies flasques aiguës a débuté au Liban en 1998. C’est une des investigations menées par la Direction de la prévention (Unité de surveillance épidémiologique) et
soutenue par l’OMS, dans le cadre du programme mondial d’éradication de la poliomyélite.
Objectif
Détecter tout cas suspect de poliomyélite, le confirmer et prendre les mesures nécessaires
afin de limiter l’expansion du virus.
De même le système de surveillance est un outil d’évaluation de progression du programme
d’éradication du poliovirus ainsi que de la capacité du pays à détecter le virus.
Méthode
La paralysie flasque aiguë définit les cas suspects de poliomyélite. Le cas devient confirmé s’il
y a eu isolement du poliovirus sauvage dans les selles du malade.
Les cas de paralysies flasques aiguës sont à déclaration obligatoire et immédiate. Les cas sont
déclarés par les médecins au MSP (Service de santé du caza périphérique ou Unité de surveillance épidémiologique).
Les cas sont investigués selon un formulaire spécifique. Afin de confirmer la présence du
poliovirus, deux échantillons de selles sont collectés dans les premiers 14 jours suivant l’apparition de la paralysie et envoyés à un laboratoire accrédité par l’OMS. Selon les résultats
de la culture virologique et la présence d’une paralysie résiduelle au 60e jour, le cas est classé
confirmé, compatible (sans confirmation) ou infirmé.
Les patients ayant des coprocultures réalisées après 14 jours de la paralysie sont revus par un
comité national d’experts qui émettent le diagnostic final.
Dans le but d’optimiser la déclaration des cas, un système de déclaration négative est instauré dans tous les hôpitaux du Liban ; chaque hôpital désigne une personne qui communique au MSP, toutes les semaines, la présence ou l’absence de cas de paralysies flasques
aiguës.
Depuis mai 2002, un système de surveillance actif, ciblant 25 hôpitaux a été mis en place.
Chaque semaine, un médecin nommé par le MSP effectue des investigations sur le terrain
afin de détecter la présence des cas de paralysies flasques aiguës.
Les données relatives aux cas, aux systèmes de déclaration négative et de surveillance active
sont saisies dans des bases de données nationales, au niveau central.
Résultats
En 2002, 16 cas ont été déclarés au MSP.
Le ratio annuel des cas de paralysies flasques aiguës pour 100 000 enfants de moins de 15 ans
est 1,32 au niveau national. Ce ratio sert d’indicateur de déclaration (en effet, il doit être
supérieur à 1).
On retrouve entre 0 à 3 cas par mois. Les patients se répartissent entre les différentes tranches
d’âge : moins d’un an (1 cas), 2 à 4 ans (4 cas), 5 à 9 ans (5 cas) et 10 à 14 ans (6 cas).
Le statut vaccinal est connu pour 15 cas. Tous ont reçu au moins 3 doses de vaccin antipoliovirus.
64
La coproculture fut réalisée pour tous les cas et dans les délais pour 81,25% des cas. Les
coprocultures furent toutes négatives.
Pour trois cas, la collecte des spécimens a été effectuée avec retard en raison d’une déclaration tardive. Tous les cas (3) ayant des coprocultures retardées et négatives furent revus et
infirmés par le comité national d’experts.
Les taux d’exhaustivité enregistrés au système de déclaration négative hebdomadaire et de
surveillance active durant l’année 2002 sont de 92 % et 98,8% respectivement.
La qualité de la surveillance des paralysies flasques aiguës peut être mesurée selon trois indicateurs ; le ratio PFA pour 100 000 enfants de moins de 15 ans (> 1) , le pourcentage de coprocultures adéquates c’est-à-dire collectées dans les 14 premiers jours (≥ 80% ) et les taux d’exhaustivité de la déclaration négative (≥ 80%).
Périodicité des données
Les données de la surveillance des paralysies flasques aiguës sont disponibles à travers des
rapports issus de l’Unité de surveillance épidémiologique et les pages Internet du site du
MSP. Celles-ci sont émises mensuellement.
Exhaustivité des données
Les données relatives représentent l’ensemble des cas déclarés au MSP.
En 2002, le Liban a pu satisfaire les différents indicateurs de performance.
Références
MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
1
Nombre de cas de PFA et leur incidence selon les régions (2002)
Population < 15 ans
Cas
N
Taux / 100 000 hab.
Beyrouth
355 114
4
1,13
Mont-Liban
150 341
4
2,67
Nord
297 773
2
0,67
Bekaa
168 153
2
1,19
Sud et Nabatieh
246 069
4
1,62
1 214 822
16
1,32
LIBAN
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
2
Distribution des cas de PFA par mois (2002)
N
%
Janvier
1
6,3
Février
1
6,3
Mars
2
12,5
Avril
-
-
Mai
2
12,5
Juin
-
-
Juillet
2
12,5
Août
-
-
Septembre
2
12,5
Octobre
1
6,3
Novembre
3
18,8
Décembre
2
12,5
TOTAL
16
100,0
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
65
3
Caractéristiques démographiques des malades atteints de PFA (2002)
Âge
Garçons
Filles
TOTAL
0-1 an
-
1
1
2-4 ans
3
1
4
5
5-9 ans
5
-
10-14 ans
5
1
6
TOTAL
13
3
16
N
%
0 dose OPV
-
-
1 dose OPV
-
-
2 doses OPV
-
-
15
93,8
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
4
Statut vaccinal des malades atteints de PFA (2002)
≥ 3 doses OPV
Inconnu
1
6,3
TOTAL
16
100,0
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
5
Qualité des spécimens des coprocultures des malades de PFA (2002)
N
%
Adéquats
13
81,3
Non adéquats
3
18,8
Pas de spécimens
-
-
16
100.0
TOTAL
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
6
Résultats des coprocultures des malades de PFA (2002)
N
%
Poliovirus sauvage
-
-
Poliovirus vaccinal
-
-
16
100,0
Négative
TOTAL
16
100,0
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
7
Classification finale des malades de PFA (2002)
N
%
Poliomyélite confirmée
-
-
Poliomyélite compatible
-
-
Poliomyélite infirmée
16
100,0
TOTAL
16
100,0
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
8
Taux d’exhaustivité (2002)
Sites hospitaliers inclus, N
Taux d’exhaustivité des rapports, %
Système des déclarations négatives hebdomadaires
140
92,0
Système de surveillance active
25
98,8
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002.
66
IB3
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES TRANSMISSIBLES – PROGRAMME DE
SURVEILLANCE DES MÉNINGITES (2001-2002)
Contexte
La surveillance des méningites est menée par l’Unité de surveillance épidémiologie (USE) et
les services périphériques des mohafazats et des cazas. Les méningites sont dans le monde
entier incluses dans tout système de surveillance des maladies transmissibles. La surveillance
des méningites au Liban bénéficie du support de l’OMS.
Objectif
Détecter les cas dus au Neisseria Meningitidis ou l’Haemophilus influenzae B en vue de déclencher les mesures prophylactiques pour l’entourage et de prévenir les cas secondaires. D’autre
part la constitution d’une base de données nationale s’avère utile pour tout effort d’étude
épidémiologique approfondie, de modélisation et de recherche.
Méthode
Au Liban, les cas de méningites sont à déclaration obligatoire et immédiate (loi des maladies
infectieuses du 31 décembre 1957).
Les cas sont déclarés par les médecins au MSP (Service de santé du caza périphérique ou
Unité de surveillance épidémiologique). Un formulaire spécifique pour l’investigation est
rempli. Les données sont centralisées dans une base de données nationale.
Résultats
En 2001, 108 cas de méningites furent déclarés au MSP. En 2002, ils sont 131 cas.
En 2002, l’agent pathogène a pu être déterminé dans 31% des cas. Parmi les agents les plus
connus, Neisseria meningitidis fut responsable de 9 cas, Haemophilus influenzae B de 4 cas et
Streptococcus pneumoniae de 11 cas. 51% des méningites sont décapitées, ce sont les cas ayant
un aspect trouble au LCR, un compte de leucocytes ≥ 100 éléments / mm3 ou une protéinorachie ≥ 1 g/dl et des cultures négatives.
Selon la répartition géographique, la région du Nord enregistre 62% des cas.
Selon les mois, un pic annuel est enregistré aux mois de juin et juillet.
La confirmation de l’agent pathogène est obtenue par la culture du LCR dans 22% des cas,
l’hémoculture dans 9% et la recherche des antigènes solubles dans 5% .
12 décès furent enregistrés en 2002. Le taux de mortalité des méningites au Liban est 9,2%.
Périodicité des données
Les données sont disponibles à travers des rapports issus de l’Unité de surveillance épidémiologique et les pages Internet du MSP qui sont mises à jour mensuellement.
Exhaustivité des données
Les données relatives représentent l’ensemble des cas déclarés au MSP. Ceci n’empêche pas
l’existence de cas non déclarés.
Références
MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2001.
MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002.
67
1a
Répartition des cas déclarés de méningites par type, région et par mois (2001)
Nombre
%
Taux / 100 000 hab.
Répartition / région
Beyrouth
Mont Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
Inconnu
Répartition / mois
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
TOTAL
Neisseria
Meningitidis
Haemophilus
influenzae B
Steptococcus
Pneumoniae
108
100,0
2,7
108
7
35
32
8
19
5
2
108
8
10
11
12
13
20
12
13
2
1
3
3
16
14,8
0,4
16
2
5
7
1
1
16
2
3
4
2
2
1
2
-
4
3,7
0,1
4
4
4
1
1
1
1
-
9
8,3
0,22
9
1
5
1
2
9
1
2
2
1
1
1
1
-
Tuberculose Autres méningites
Méningites
purulentes avec purulentes sans
germes isolés
germes isolés
1
0,9
0,02
1
1
1
1
-
3
2,8
0,07
3
3
3
1
1
1
-
49
45,4
1,22
49
3
13
16
2
10
5
49
4
5
1
5
6
10
6
7
1
2
2
Virales
Autres
17
15,7
0,42
17
1
7
1
2
6
17
1
1
3
2
3
4
3
-
9
8,3
0,22
9
2
3
3
1
9
1
1
2
2
1
1
1
Virales
Autres
17
13,0
17
3
8
2
1
1
2
17
2
1
3
7
2
1
1
6
4,6
6
1
2
2
1
6
1
1
1
1
1
1
-
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002.
1b
Répartition des cas déclarés de méningites par type, région et par mois (2002)
Nombre
%
Répartition / région
Beyrouth
Mont Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
Répartition / mois
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
TOTAL
Neisseria
Meningitidis
Haemophilus
influenzae b
Steptococcus
Pneumoniae
131
100,0
131
12
39
48
13
13
6
131
10
7
8
6
9
24
24
11
5
5
10
12
9
6,9
9
1
5
2
1
9
1
3
1
1
1
2
4
3,1
4
3
1
4
1
1
2
-
11
8,4
11
1
4
4
1
1
11
2
2
2
1
2
1
1
-
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002.
68
Tuberculose Autres méningites
Méningites
purulentes avec purulentes sans
germes isolés
germes isolés
2
1,5
2
1
1
2
1
1
15
11,5
15
3
2
5
2
2
1
15
4
1
1
3
2
1
3
67
51,1
67
2
23
26
5
9
2
67
2
2
4
4
5
17
12
4
3
3
6
5
2a
Cas déclarés de méningites (2001)
TOTAL
Répartition / âge
< 1 an
1-5 ans
6-20 ans
21-40 ans
41-60 ans
≥ 61 ans
Inconnu
Répartition / sexe
Hommes
Femmes
Ponction lombaire
% de documentation
Réalisation antibiothérapie
PL avant antibiothérapie
PL après antibiothérapie
Inconnue
Culture LCR
Positive
Négative
Inconnue
Antigènes solubles
Positifs
Négatifs
Inconnus
Hémoculture
Positive
Négative
Inconnue / Non faite
Suivi des patients
Décès
Taux de mortalité (%)
Neisseria
Meningitidis
Haemophilus
influenzae B
Steptococcus
Pneumoniae
Tuberculose Autres méningites
Méningites
purulentes avec purulentes sans
germes isolés
germes isolés
Virales
Autres
108
13
34
38
11
3
3
6
108
57
51
16
1
3
5
5
2
16
10
6
4
4
4
1
3
9
2
3
1
1
1
1
9
6
3
1
1
1
1
3
2
1
3
1
2
49
4
13
21
5
2
4
49
26
23
17
3
7
7
17
7
10
9
1
2
4
2
9
6
3
84,2
108
40
19
49
108
14
55
39
108
11
2
95
108
10
29
69
81,2
16
6
2
8
16
6
1
9
16
5
1
10
16
6
1
9
100
4
1
3
4
3
1
4
3
1
4
1
3
66,7
9
3
1
5
9
4
1
4
9
3
1
5
9
2
1
6
100
1
1
1
1
1
1
1
1
-
67
3
1
2
3
1
1
1
3
3
3
1
2
96
49
24
8
17
49
37
12
49
49
49
18
31
100
17
5
7
5
17
14
3
17
17
17
8
9
11,1
9
9
9
4
3,7
-
1
25,0
2
22,2
-
-
1
2,0
-
-
1
8
9
9
9
9
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002.
69
2b
Cas déclarés de méningites (2002)
TOTAL
Répartition / âge
< 1 an
1-5 ans
6-20 ans
21-40 ans
41-60 ans
≥ 61 ans
Inconnu
Répartition / sexe
Hommes
Femmes
Ponction lombaire
Documentation complète
Documentation incomplète
Documentation absente
Réalisation antibiothérapie
PL avant antibiothérapie
PL après antibiothérapie
Inconnu
Culture LCR
Positive
Négative
Inconnue
Antigènes solubles
Positifs
Négatifs
Inconnus
Hémoculture
Positive
Négative
Inconnue / Non faite
Suivi des patients
Décès
Taux de mortalité (%)
Neisseria
Meningitidis
Haemophilus
influenzae B
Steptococcus
Pneumoniae
131
22
34
41
19
4
7
4
131
81
50
131
86
39
6
131
59
43
29
131
29
84
18
131
7
23
101
131
12
39
80
9
1
4
3
1
9
6
3
9
4
3
2
9
3
5
1
9
4
2
3
9
1
1
7
9
2
7
4
2
2
4
3
1
4
3
1
4
2
2
4
4
4
2
2
4
1
3
11
3
3
2
3
11
8
3
11
9
2
11
6
2
3
11
11
11
4
1
6
11
4
2
5
2
1
1
2
2
2
2
2
2
2
2
2
1
1
2
2
15
4
1
5
3
2
15
9
6
15
10
5
15
9
3
3
15
10
2
3
15
3
12
15
5
2
8
12
9,2
1
11,1
2
50,0
2
18,2
-
3
20,0
Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002.
70
Tuberculose Autres méningites
Méningites
purulentes avec purulentes sans
germes isolés
germes isolés
Virales
Autres
67
16
20
19
8
1
1
2
67
40
27
67
50
17
67
28
27
12
67
62
5
67
14
53
67
30
37
17
1
6
5
1
2
2
17
12
5
17
8
9
17
8
5
4
17
14
3
17
3
14
17
5
12
6
1
2
2
1
6
3
3
6
2
4
6
1
1
4
6
2
4
6
6
6
6
2
3,0
1
5,9
1
16,7
IB4
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES TRANSMISSIBLES
PROGRAMME DE SURVEILLANCE DE LA ROUGEOLE (2002)
Contexte
La surveillance de la rougeole est une des investigations menées par l’Unité de surveillance épidémiologique. La rougeole constitue une menace pour les enfants de moins de 5 ans. La disponibilité d’un vaccin efficace et le succès d’élimination observé dans le continent américain
ont amené l’OMS à définir et soutenir le programme mondial de l’élimination de la rougeole.
Objectif
Outre la réduction de la morbidité et de la mortalité, le but du programme de l’élimination
de la rougeole est d’interrompre la circulation des virus dans les communautés et de prévenir les épidémies. Ce programme regroupe deux composantes :
• Les activités de vaccination à travers la vaccination de routine et les campagnes de vaccination.
• Le système de surveillance pour détecter, confirmer sérologiquement les cas et
prendre les mesures nécessaires en vue de vacciner. Ce type de surveillance a été mis
en place au Liban en 2002.
Méthode
Le cas de rougeole est défini par tout cas suspecté par le clinicien ou tout cas ayant une éruption maculo-papuleuse fébrile avec toux, coryza ou conjonctivite. Le cas confirmé est celui
ayant une sérologie IgM positive.
Les cas suspects sont déclarés par les médecins (hospitaliers, en cabinets…) à l’Unité de surveillance épidémiologique (USE), selon un formulaire spécifique. Quant à la sérologie, la
prise de sérum est réalisée dans le laboratoire choisi par le patient ou sa famille et le sérum
est acheminé au Laboratoire central (LCSP) du MSP qui réalise le test gratuitement. La rougeole peut être confirmée sérologiquement si le sérum a pu être pris entre le jour 0 et le jour
28 de la date de début de l’éruption cutanée.
Les données sont saisies dans une base de données nationale. Afin d’améliorer la déclaration,
un système de déclaration négative est mis en place dans tous les hôpitaux, incluant les cas
de rougeole.
Résultats
En 2002, 45 cas suspects de rougeole ont été déclarés au MSP.
Parmi ces cas, 33,3 % sont localisés au Mont-Liban (15) et 22,2 % au Nord (10). Le pic est
apparu au mois d’octobre avec 26,7% (12). La tranche d’âge la plus concernée est celle de
moins de 6 ans (38), soit 84,4%. 55,6 % des cas ont été hospitalisés. Quant au statut vaccinal,
28,9% étaient déjà vaccinés, 62,2 % non vaccinés et 8,9 % de statut vaccinal inconnu. Le test
sérologique a été effectué pour 53,3 % des cas (24 cas). Seulement 8 ont pu être confirmés.
Les cas de rougeole confirmés (8 cas) se répartissent entre les différentes régions à l’exception de la Bekaa. Ils se concentrent au 4e trimestre, date de démarrage de la confirmation
sérologique. Les groupes d’âge concernés sont 9-11 mois (1 cas), 12-24 mois (3 cas) et 2-6
ans (3 cas) et ≥ 7 ans (1 cas). Quant au statut vaccinal, 75% ne sont pas vaccinés (6 cas).
87,5% ont été hospitalisés (7 cas).
71
Périodicité des données
Un rapport est édité annuellement. Une mise à jour mensuelle devra être mise en place sur
le site du MSP.
Exhaustivité des données
Les données représentent l’ensemble des cas déclarés au MSP.
L’année 2002 a vu le démarrage de l’investigation et confirmation sérologique des cas de
rougeole. Cependant bon nombre de cas ne sont pas déclarés. En effet le taux d’hospitalisation des cas suspects (55,6 %) est très supérieur aux taux habituels (< 30%).
Références
MSP – USE et LCSP – Rapport annuel de surveillance de la rougeole, 2002.
1
Répartition des cas suspects et confirmés de rougeole (2002)
Cas suspects de rougeole
N
Répartition par région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
Inconnu
Répartition par mois
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Répartition par groupe d’âge
0-9 mois
9-12 mois
12-24 mois
2-6 ans
≥ 7 ans
Inconnu
Répartition par sexe
Homme
Femme
Hospitalisation
Hospitalisé
Non hospitalisé
Statut vaccinal
Vacciné
Non vacciné
Inconnu
Prise de sang
Prise de sang
Absence de prise de sang
Sérologie rougeole IgM positive
Source : MSP – USE et LCSP – Rapport annuel de surveillance de la rougeole, 2002.
72
45
3
15
10
5
7
3
2
45
1
1
2
5
1
3
3
4
4
12
6
3
45
7
5
13
13
6
1
45
22
23
45
25
20
45
13
28
4
45
24
21
8
%
100,0
6,7
33,3
22,2
11,1
15,6
6,7
4,4
100,0
2,2
2,2
4,4
11,1
2,2
6,7
6,7
8,9
8,9
26,7
13,3
6,7
100,0
15,6
11,1
28,9
28,9
13,3
2,2
100,0
48,9
51,1
100,0
55,6
44,4
100,0
28,9
62,2
8,9
100,0
53,3
46,7
33,3% (8/24)
Cas confirmés de rougeole
N
%
8
2
3
1
1
1
8
1
1
4
2
8
1
3
3
1
8
7
1
8
7
1
8
6
2
100.0
25,0
37,5
12,5
12,5
12,5
100,0
12,5
12,5
50,0
25,0
100,0
12,5
37,5
37,5
12,5
100,0
87,5
12,5
100,0
87,5
12,5
100,0
75,0
25,0
IB5
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES TRANSMISSIBLES
INTOXICATION ALIMENTAIRE (2002)
Contexte
Les intoxications alimentaires figurent parmi les maladies transmissibles à déclaration obligatoire et immédiate (loi du 31 décembre 1957).
Objectif
L’objectif principal de la déclaration et de l’investigation des accidents d’intoxication alimentaire est la mise en évidence des facteurs de contamination des aliments et la prise de
mesure préventive.
Méthode
Tout cas suspect d’intoxication alimentaire doit être déclaré par le médecin traitant au MSP.
L’investigation est réalisée par les équipes locales des services des cazas et l’équipe centrale de
l’Unité de surveillance épidémiologique (USE). L’investigation comprend la collecte des
données relatives aux patients, aux circonstances de l’accident, aux symptômes, aux produits
alimentaires consommés et à leurs sources. La recherche des agents infectieux est réalisée
grâce à la collecte de spécimens des malades (selles), des aliments suspects et des magasins
inspectés. Les spécimens sont testés au laboratoire central de santé publique.
Les données sont saisies dans une base de données nationale à l’USE du MSP.
Résultats
En 2002, 125 cas d’intoxication alimentaire furent déclarés au MSP, correspondant à 22 épisodes.
La plupart des épisodes sont survenus au mois d’août (36,4%), dans la Bekaa (36,4%) et à
Beyrouth (27,3 %). Les patients sont âgés de 1-39 ans (80%). 64% des patients sont hospitalisés.
Les épisodes d’au moins deux patients concernent 118 patients. La taille médiane des épisodes
est 5 patients dont 3 hospitalisés. La période d’incubation est inférieure à 6 heures dans un
tiers des épisodes. Les symptômes comprennent une diarrhée aiguë aqueuse dans 72,7% des
épisodes.
Des coprocultures ont été réalisées au Laboratoire central ou dans un laboratoire périphérique
(public ou privé) pour 36,8 % des patients, ce qui correspond à 68,2% des épisodes. Un agent
infectieux a été isolé dans 28,3% des coprocultures (13), qui ont toutes révélé des salmonelles.
L’aliment le plus incriminé est la viande crue (30,4% des épisodes). Les lieux de préparation
des aliments incriminés sont le plus souvent, le restaurant (22,7%), la boucherie (22,7%) ou
à domicile (27,3%).
Lors des investigations, 12 inspections furent réalisées (5 restaurants, 5 boucheries, 1 boulangerie et 1 snack). 50% des lieux inspectés ne sont pas autorisés.
48 spécimens alimentaires relatifs aux épisodes d’intoxication alimentaire furent collectés et
testés au Laboratoire central. Les examens ont montré 8 contaminations :
• 3 spécimens de viande crue contaminés par des coliformes.
• 1 spécimen de poulet cuisiné contaminé par des coliformes.
• 1 spécimen de poulet cuisiné contaminé par du staphylocoque.
• 1 spécimen de « falafel », 1 gâteau au riz et 1 gâteau à la crème contaminés par des coliformes.
73
Périodicité des données
Les statistiques relatives aux investigations des intoxications alimentaires sont produites
annuellement.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les cas d’intoxication alimentaire déclarés au MSP.
Références
MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ».
1
Répartition des cas et épisodes d’intoxication alimentaire selon les mois et les régions (2002)
Cas
%
N
%
125
100,0
22
100,0
Janvier
1
0,8
-
-
Février
-
-
-
-
Par mois
Mars
-
-
-
-
Avril
4
3,2
1
4,5
Mai
3
2,4
1
4,5
Juin
25
20,0
2
9,1
Juillet
16
12,8
3
13,6
Août
48
38,4
8
36,4
Septembre
15
12,0
5
22,7
Octobre
12
9,6
2
9,1
Novembre
1
0,8
-
-
Décembre
-
-
-
-
Par région
125
100,0
22
100,0
Beyrouth
20
16,0
6
27,3
Mont Liban
22
17,6
5
22,7
Nord
9
7,2
3
13,6
Bekaa
66
52,8
8
36,4
Sud
5
4,0
-
-
Nabatieh
-
-
-
-
Non spécifié
3
2,4
-
-
Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ».
74
Épisodes
N
2
Répartition des cas selon l’âge, le sexe et l’hospitalisation (2002)
Cas
Par groupe d’âge
N
%
125
100,0
< 1 an
-
-
1-4 ans
17
13,6
5-9 ans
14
11,2
10-19 ans
28
22,4
20-29 ans
16
12,8
30-39 ans
25
20,0
40-49 ans
2
1,6
50-59 ans
7
5,6
60-69 ans
1
0,8
≥ 70 ans
2
1,6
Non spécifié
13
10,4
125
100,0
Masculin
61
48,8
Féminin
64
51,2
125
100,0
Non hospitalisé
45
36,0
Hospitalisé
80
64,0
Par sexe
Par hospitalisation
Source : MSP – USE et LCSP– « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ».
3
Taille et caractéristiques des épisodes avec au moins deux personnes atteintes (2002)
Cas
Épisodes
N
%
N
%
118
-
22
-
Patients
Nombre total
Nombre moyen de patients
-
-
5,3
-
Nombre médian de patients
-
-
4
-
Minimum
-
-
2
-
Maximum
-
-
23
-
Hospitalisation
Nombre total
Taux d’hospitalisation
80
20
68%
91%
Nombre moyen d’hospitalisés
3,6
Nombre médian d’hospitalisés
3
Minimum
0
Maximum
23
Période d’incubation
22
100,0
< 6 heures
8
36,4
6-12 heures
4
18,2
> 12 heures
7
31,8
Non spécifié
3
13,6
Symptômes
22
100,0
Diarrhée aqueuse
16
72,7
Diarrhée muco-sanglante
1
4,5
Diarrhée non spécifiée
1
4,5
Vomissements sans diarrhée
2
9,1
Non spécifié
2
9,1
Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ».
75
4
Coprocultures (2002)
Cas
Épisodes
N
% / spécimen
% / cas
N
% / épisodes
avec spécimen
% / épisodes
32
-
25,6%
11
-
50,0%
Coprocultures positives
7
21,9%
4
36,4%
-
Salmonella sp
7
-
-
4
-
-
14,4%
6
-
22,7%
Laboratoires périphériques
Coprocultures
Laboratoire central
Coprocultures
18
Coprocultures positives
6
Salmonella sp
6
33,3%
2
36,4%
2
-
-
36,8%
15
-
68,2%
6
40,0%
-
6
-
Laboratoire central / périphériques
Coprocultures
46
-
Coprocultures positives
13
28,3%
Salmonella sp
13
-
-
Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ».
5
Aliments suspectés (2002)
N
%
22
100,0
Domicile
6
27,3
Restaurant
5
22,7
Snack
1
4,5
Boucherie
5
22,7
Pâtisserie
1
4,5
Regroupements
-
-
Autres
2
9,1
Non spécifié
2
9,1
22
100,0
14
63,6
Restaurant
5
22,7
Snack
-
-
Boucherie
-
-
Pâtisserie
-
-
Regroupements
1
4,5
Autres
-
-
Répartition des aliments suspectés selon le lieu de préparation
Répartition des aliments suspectés selon le lieu de consommation
Domicile
Non spécifié
2
9,1
23
100,0
Viande cuisinée
3
13,0
Viande crue
7
30,4
Nature des aliments suspectés *
Poulet
-
-
Fromage
1
4,3
Pâtisserie
3
13,0
Rolls
3
13,0
Mansaf
2
8,7
Non spécifié
1
4,3
Multiples
3
13,0
* Un épisode peut être causé par plusieurs aliments suspectés.
Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ».
76
6
Inspection (2002)
Lieux inspectés
N
Lieux
%
Oui
Autorisation
Non
NS
Restaurant
5
41,7
3
2
-
Boucherie
5
41,7
-
3
2
Boulangerie
1
8,3
-
1
-
Snack
1
8,3
-
-
1
TOTAL
12
100,0
3
6
3
Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ».
77
IB6
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES TRANSMISSIBLES – PROGRAMME NATIONAL DE
LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE (2002)
Contexte
La prévention contre la tuberculose ne devient optimale que par le dépistage et le traitement
des porteurs du bacille de Koch, qui constituent le réservoir de la maladie.
Objectif
Recenser les patients atteints de tuberculose, dépister les nouveaux cas et assurer leur prise
en charge thérapeutique.
Méthode
Tout cas de tuberculose doit être déclaré au MSP (loi du 31 décembre 1957). Toutes les
déclarations sont transmises au Programme national de lutte contre la tuberculose.
Le programme s’organise en un réseau de centres de lutte contre la tuberculose dont 2 à
Beyrouth et 6 dans les régions. Les centres assurent des consultations médicales, des services
de radiologie pulmonaire et la délivrance du traitement antituberculeux.
Pour les cas de tuberculose pulmonaire avec présence de BK dans les expectorations, l’observance directe est adoptée où le personnel des centres rend visite aux patients pour s’assurer de la bonne prise du traitement. En effet la non-observance du traitement antituberculeux est une cause d’échec du traitement et de la transmission de la maladie.
Résultats
En 2002, 516 cas ont été déclarés au programme national.
Les nouveaux cas de tuberculose pulmonaire avec excrétion de BK constituent 171 cas, soit
33,1%. On y dénombre 92 hommes (54%) et 79 femmes (46%). 56% des cas sont âgés de 15
à 34 ans.
Les rechutes de tuberculose pulmonaire avec excrétion de BK sont au nombre de 7, soit 1,4%
des cas.
Les nouveaux cas de tuberculose pulmonaire sans excrétion de BK atteignent 134 cas, soit
26%.
Finalement les 204 cas de tuberculose extra-pulmonaire dénombrés constituent 39,5%. On
compte 72 hommes (35%) et 132 femmes (65%).
Périodicité des données
Des statistiques trimestrielles sont disponibles au MSP.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent tous les cas déclarés au MSP.
Références
MSP – Direction de la prévention – Rapport annuel du Programme national de lutte contre
la tuberculose, 2002.
78
79
79
15,3
33,1
171
TOTAL
1,0
5
H
0,4
2
F
1,4
7
TOTAL
Rechutes
15,7
81
H
10,3
53
F
3
7
-
F
8
7
-
H
5-15
13
11
3
F
12
16
22
H
42
11
25
F
15-24
24
19
20
H
33
8
28
F
7
10
18
H
72
14,0
18
8
7
F
7
10
16
H
25,6
132
F
8
2
6
F
45-54
39,5
204
TOTAL
Nouveaux cas
Tuberculose
extra-pulmonaire
H
35-44
Groupes d’âge
25-34
Source : MSP – Direction de la prévention – Rapport annuel du Programme national de lutte contre la tuberculose, 2002.
2
2
Tuberculose pulmonaire
avec examen négatif
des expectorations
Tuberculose
extra-pulmonaire
-
H
0-4
Âge et sexe des patients atteints de tuberculose (2002)
Tuberculose pulmonaire
avec examen positif
des expectorations
2
26,0
134
TOTAL
Nouveaux cas
Avec
expectoration (-)
Source : MSP – Direction de la prévention – Rapport annuel du Programme national de lutte contre la tuberculose, 2002.
92
17,8
F
Nouveaux cas
Pourcentage
H
Tuberculose pulmonaire
Avec
expectoration (+)
Patients atteints de tuberculose (2002)
Nombre
1
5
11
8
H
266
F
10
2
4
F
51,6
55-64
48,4
250
H
TOTAL
7
6
8
H
65 +
100,0
516
TOTAL
5
4
5
F
72
81
92
H
132
53
79
F
TOTAL
204
134
171
TOTAL
IB7
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES TRANSMISSIBLES – PALUDISME (2002)
Contexte
Dans les années soixante, grâce aux efforts intensifs du MSP, le Liban a réussi à éliminer
l’Anophèle, vecteur du paludisme. Depuis, le système de surveillance ne détecte que des cas
de paludisme importés.
Objectif
Détecter les cas de paludisme au Liban pour les confirmer, assurer leur traitement, les classer
selon leur origine autochtone ou importée et chercher les foyers éventuels de vecteurs au
Liban.
Méthode
La détection des cas de paludisme s’effectue à travers le système de déclaration des maladies
transmissibles (loi du 31 décembre 1957). Les cas dont déclarés au MSP et transmis au service de lutte contre le paludisme. Ce dernier effectue une investigation du cas pour identifier l’agent, le vecteur et les facteurs de risque. Un formulaire standardisé est utilisé.
L’informatisation des données est réalisée à l’Unité de surveillance épidémiologique du
MSP.
Résultats
En 2002, 59 cas ont été détectés. Tous sont importés. Les agents responsables sont le plasmodium falciparum (49 cas) et le plasmodium vivax (1 cas). Le type de plasmodium n’est pas
précisé pour 9 cas.
Les pays, lieu d’infestation, sont du continent Africain.
Périodicité des données
Rapport annuel émis par le Service de lutte contre le paludisme du MSP.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent les cas déclarés au MSP.
Références
MSP – Service de lutte contre le paludisme – Rapport annuel, 2002.
80
1
Cas de paludisme déclarés selon l’agent et le pays d’infestation (2002)
Pays d’infestation
Liban
Plasmodium falciparum
Plasmodium ovale
Plasmodium vivax
Non précisé
-
-
-
-
Étranger
TOTAL
0
59
Bénin
6
-
-
1
7
Cameroun
1
-
-
1
2
Centre Afrique
2
-
-
-
2
Côte d’Ivoire
15
-
1
3
19
Éthiopie
1
-
-
-
1
Ghana
-
-
-
1
1
Guinée
1
-
-
Nigeria
7
-
-
1
Liberia
7
-
-
1
8
Pays africain non précisé
9
-
-
1
10
TOTAL
49
0
1
9
59
1
8
Source : MSP – Service de lutte contre le paludisme – Rapport annuel, 2002.
81
IB8
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES TRANSMISSIBLES – PROGRAMME NATIONAL DE
LUTTE CONTRE LE VIH-SIDA (2002)
Contexte
L’infection par le VIH figure parmi les maladies transmissibles à déclaration obligatoire
depuis 1996. Le Programme national de lutte contre le VIH-Sida fut mis en place par le MSP
avec le support de l’OMS.
Objectif
Mesurer l’extension de l’infection dans le pays et suivre l’évolution de la nouvelle maladie.
Méthode
Tout médecin doit déclarer au MSP, tout cas d’atteinte par le VIH. Un formulaire spécifique
est mis à disposition des médecins. La déclaration est faite auprès de la Direction de la prévention du MSP. Les déclarations sont regroupées au niveau du bureau du Programme
national de lutte contre le sida, où elles sont saisies et analysées.
Résultats
En 2002, 48 nouveaux cas ont été déclarés, dont 30 au stade de sida.
Parmi les malades atteints de Sida, 83% sont de sexe masculin et âgés de 20 à 49 ans. Quant
aux modes de transmission qui cumulent les différents facteurs de risques, on retrouve le
plus souvent l’hétérosexualité comme facteur de risque (34%). On note, de même une histoire de transfusion sanguine à l’étranger (3 cas).
Jusqu’à l’année 2002, le nombre cumulatif des patients atteints par le VIH est 698 dont 250
au stade de sida. Parmi les patients atteints de sida, 83% sont de sexe masculin. Tous les
groupes d’âge sont atteints avec une nette prédominance (74%) chez les 30-54 ans. Les
comportements à risque de transmission VIH sont dus dans 47% des cas à des relations
hétérosexuelles, 14% à des relations homosexuelles, 9% suite à une transfusion sanguine,
5% à l’usage de drogues par voie intraveineuse et 3% à une transmission périnatale (mèreenfant) ; 8% des cas présentent des facteurs de risque multiples.
Périodicité des données
Les données sont disponibles sur le site Internet du MSP. Un bulletin spécifique pour le programme est édité deux fois par an.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les cas déclarés au MSP selon l’année de déclaration.
Références
MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance
Report, 2002 ».
82
1
Nombre de cas de VIH-Sida (2002)
Nouveaux cas en 2002
Sida
30
Asymptomatique VIH
18
TOTAL
48
Total cumulatif
250
448
698
Source : MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ».
2
Évolution des cas de sida par année (1988-2002)
Jusqu’en 1988 1989
11
5
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
TOTAL
10
13
7
22
12
18
5
8
37
32
19
21
30
250
Source : MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ».
3
Répartition des cas de sida par âge et sexe
Âge
Nouveaux cas, 2002
TOTAL CUMULATIF
Hommes
Femmes
TOTAL
Hommes
Femmes
Inconnu
TOTAL
0-4
-
-
-
1
3
-
4
5-9
-
-
-
3
-
-
3
10-14
-
-
-
3
1
-
4
15-19
-
-
-
2
1
-
3
20-24
2
-
2
9
-
-
9
25-29
4
1
5
7
2
-
9
30-34
3
-
3
24
6
-
30
35-39
7
-
7
52
8
-
60
40-44
3
1
4
33
6
1
40
45-49
6
-
6
29
6
-
35
50-54
-
-
-
16
5
-
21
55-59
-
-
-
10
1
-
11
≥ 60
-
-
-
12
-
-
12
Inconnu
2
1
3
6
2
1
9
TOTAL
27
3
30
207
41
2
250
Source : MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ».
4
Répartition des comportements à risque de transmission du VIH parmi les cas déclarés
Modes de transmission
Hétérosexuel
Nouveaux cas, 2002
11
TOTAL CUMULATIf
138
Homosexuel
2
40
Produits sanguins
3
27
Voie intraveineuse
-
15
Mère-enfant
-
10
Autres
2
3
Multiple
2
23
Inconnu
12
37
TOTAL
32
293
Source : MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ».
83
IB9
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
MALADIES CHRONIQUES
REGISTRE NATIONAL DU CANCER (2002)
Contexte
Le Registre national du cancer est partie intégrante du Programme national de lutte contre
les maladies non transmissibles ; activité conjointe entre le MSP et l’OMS.
Les premiers efforts pour établir le Registre national du cancer ont débuté en 1997.
Cependant les premiers résultats sont apparus en 2002, grâce au programme conjoint MSP
OMS et le support financier de la Coopération italienne au Liban.
Objectif
Les objectifs du Registre national du cancer sont :
• Établir et maintenir un système de déclaration des cancers.
• Mesurer des incidences du cancer.
• Promouvoir et soutenir les recherches sur le cancer, les facteurs de risque, les études
de cohorte, les essais cliniques…
• Être un outil d’aide à la décision en matière de planification sanitaire et d’évaluation
des programmes.
Méthode
Le système d’information du Registre national du cancer est alimenté par les déclarations
des médecins traitants au MSP, à travers l’envoi d’un formulaire spécifique.
Les premières statistiques du Registre du cancer couvrent uniquement les déclarations relatives aux patients pris en charge par le MSP et le Bureau central de distribution de médicaments. Tout patient atteint de cancer et ne bénéficiant pas de la Sécurité sociale peut recourir au MSP afin d’obtenir gratuitement les produits de chimiothérapie. Le patient devrait
présenter au MSP des formulaires spécifiques dûment remplis par le médecin traitant, dont
le formulaire du Registre. Les formulaires sont rassemblés au niveau central, au Bureau des
maladies non transmissibles, où les données sont vérifiées, saisies et analysées. Les informations exploitées concernent les caractéristiques démographiques, la nature des tumeurs et
leur classification, le traitement et le suivi des patients.
Résultats
En 2002, le Registre national du cancer a pu collecter et analyser 2 124 cas de cancer, provenant du Bureau central de distribution des médicaments du MSP.
57,4% des patients sont des femmes. La moyenne d’âge d’atteinte par le cancer est de 58,3
ans pour les hommes et 53,2 ans pour les femmes. La moitié des cas enregistrés résident dans
les deux provinces : Beyrouth et Mont-Liban (55,1%).
Chez les hommes, les cinq sites de cancer les plus fréquents sont : les tumeurs de l’arbre trachéo-broncho-pulmonaire (21,8%), les lymphomes non hodgkiniens (6,9%), les tumeurs
de la prostate (19%), du colon-rectum (7,7%) et de la vessie (4,8%).
Chez les femmes, les cinq sites les plus fréquents sont : les tumeurs du sein (49,7%), des
ovaires (7,4%), du colon-rectum (4,9%), de l’arbre trachéo-broncho-pulmonaire (4,7%) et
les lymphomes non hodgkiniens (3,8%).
84
Périodicité des données
La mise à jour des données est annuelle.
Exhaustivité des données
Les données actuelles ne concernent que les patients utilisant les services du Bureau central
de distribution des médicaments. On estime que les cas déclarés dans le Registre national du
cancer représentent 40% du total des cas de cancer au Liban.
Les données sont analysées selon la date du diagnostic du cancer qui peut être découvert à
un stade précoce ou à un stade tardif. Les informations relatives à l’histologie et à la classification TNM ne sont pas encore disponibles. Le calcul des incidences de cancer est limité par
la sous-déclaration des cas. Des efforts sont en cours pour essayer de collecter les données
provenant des organismes assureurs.
Références
MSP & OMS – « National Cancer Registry, Lebanon 2002 ».
1
Caractéristiques démographiques des cas de cancer (2002)
Sexe
Hommes
Femmes
N
%
2 124
100,0
904
42,6
1 220
57,4
2 101
100,0
< 15
58
2,8
15-19
36
1,7
Groupe d’âge
20-29
79
3,8
30-39
190
9,0
40-49
357
17,0
50-59
392
18,7
60-69
528
25,1
≥ 70
461
21,9
Âge moyen (sd = standard deviation)
Hommes
m
sd
58,3
18,5
Femmes
53,2
16,5
Ensemble
55,4
17,6
Région de résidence
2 091
100,0
Beyrouth
531
25,4
Mont-Liban
622
29,7
Nord
405
19,4
Sud
228
10,9
Bekaa
124
5,9
Nabatieh
180
8,6
1
0,0
Autres
Source : MSP & OMS & NCDP – « National Cancer Registry, Lebanon 2002 ».
85
2
Répartition des patients atteints de cancer par site et par sexe (2002)
Site (CIM-10)
Hommes
Femmes
TOTAL
N
%
n
%
N
%
11
1,2
5
0,4
16
0,8
Tumeur maligne de l’œsophage (C15)
6
0,7
6
0,5
12
0,6
Tumeur maligne de l’estomac (C16)
37
4,1
23
1,9
60
2,8
-
-
-
-
-
-
69
7,7
60
4,9
129
6,1
Tumeurs malignes de la lèvre, de la cavité buccale et du pharynx (C00-C14)
Tumeur maligne de l’intestin grêle (C17)
Tumeurs malignes du colon, de la jonction recto-sigmoïdienne et du rectum (C18-C201)
Tumeur maligne de l’anus et du canal anal (C21)
-
-
1
0,1
1
0,0
Tumeurs malignes du foie, des voies biliaires et de la vésicule (C22-C24)
13
1,4
3
0,2
16
0,8
Tumeur maligne du pancréas (C25)
29
3,2
24
2,0
53
2,5
Tumeur maligne des organes digestifs, de sièges autres (C26)
10
1,1
8
0,7
18
0,8
Tumeurs malignes des fosses nasales, de l’oreille moyenne et des sinus (C30-C31)
1
0,1
-
-
1
0,0
Tumeur maligne du larynx (C32)
17
1,9
5
0,4
22
1,0
Tumeurs malignes de la trachée, des bronches et du poumon (C33-C34)
196
21,8
58
4,7
254
12,0
0,0
Tumeurs malignes du thymus, du cœur, du médiastin, de la plèvre et autres
tumeurs de l’appareil respiratoire et des organes intrathoraciques (C37-C39)
-
-
1
0,1
1
Tumeurs malignes des os et du cartilage articulaire (C40-C41)
8
0,9
15
1,2
23
1,1
Mélanome malin de la peau (C43)
1
0,1
2
0,2
3
0,1
Autres tumeurs malignes de la peau (C44)
-
-
-
-
-
-
Tumeurs malignes du tissu mésothélial et des tissus mous (C45-C49)
9
1,0
9
0,7
18
0,8
Tumeur maligne du sein (C50)
5
0,6
608
49,7
613
28,9
Tumeurs malignes de la vulve et du vagin (C51- C52)
-
-
4
0,3
4
0,2
Tumeur maligne du col de l’utérus (C53)
-
-
19
1,6
19
0,9
Tumeurs malignes de l’utérus : corps et autres (C54-C55)
-
-
13
1,1
13
0,6
Tumeur maligne de l’ovaire (C56)
-
-
90
7,4
90
4,2
Autres tumeurs malignes des organes génitaux de la femme
et tumeur du placenta (C57-C58)
-
-
-
-
-
-
Tumeur maligne de la verge (C60)
-
-
-
-
-
-
Tumeur maligne de la prostate (C61)
171
19,0
-
-
171
8,1
Tumeur maligne du testicule (C62)
22
2,4
-
-
22
1,0
Autres tumeurs malignes des organes génitaux de l’homme (C63)
2
0,2
-
-
2
0,1
Tumeur maligne du rein (C64)
9
1,0
5
0,4
14
0,7
Tumeurs malignes du bassinet et de l’uretère (C65-C66)
4
0,4
-
-
4
0,2
Tumeur maligne de la vessie (C67)
2,9
43
4,8
19
1,6
62
Autres tumeurs malignes des organes urinaires (C68)
-
-
-
-
-
-
Tumeur maligne de l’œil et de ses annexes (C69)
-
-
1
0,1
1
0,0
Tumeurs malignes des méninges et du cerveau (C70-C71)
7
0,8
7
0,6
14
0,7
Autres tumeurs malignes du système nerveux central (C72)
1
0,1
1
0,1
2
0,1
Tumeur maligne de la thyroïde (C73)
4
0,4
4
0,3
8
0,4
Tumeurs malignes de la surrénale et d’autres glandes endocrines (C74- C75)
-
-
-
-
-
-
Tumeurs malignes de sièges autres et mal définis (C76)
-
-
-
-
-
-
12
1,3
13
1,1
25
1,2
Tumeurs malignes des ganglions lymphatiques (C77)
Tumeurs malignes secondaires (C78-C79)
-
-
-
-
-
-
Tumeurs malignes de sièges non précisés (C80)
9
1,0
8
0,7
17
0,8
Maladie de Hodgkin (C81)
16
1,8
22
1,8
38
1,8
Lymphomes non hodgkiniens (C82-C85)
62
6,9
46
3,8
108
5,1
Maladies immuno-prolifératives malignes (C88)
1
0,1
-
-
1
0,0
Myélomes multiples et tumeurs malignes à plasmocytes (C90)
28
3,1
22
1,8
50
2,4
Leucémie lymphoïde (C91)
23
2,6
32
2,6
55
2,6
Leucémie myéloïde (C92)
40
4,4
37
3,0
77
3,6
Autres leucémies (C93-C95)
29
3,2
15
1,2
44
2,1
Autres tumeurs malignes des tissus lymphoïdes, hématopoïétiques et apparentées (C96)
4
0,4
4
0,3
8
0,4
Tumeurs malignes de sièges multiples indépendants (C97)
-
-
-
-
-
-
Tumeurs in situ (D00-D09)
-
-
-
-
-
-
Tumeurs bénignes (D10-D36)
2
0,2
33
2,7
35
1,6
901
100,0
1,223
100,0
2,124
TOTAL
Source : MSP & OMS & NCDP – « National Cancer Registry, Lebanon 2002 ».
86
100,0
I B 10
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS)
ANALYSE DES STATISTIQUES VITALES (2002)
Contexte
L’enregistrement des événements vitaux s’effectue au niveau des services du MIM. Les statistiques vitales sont produites par le MIM et par d’autres services de l’État dont le MSP. Durant
la guerre, le système de partage des données vitales entre le MIM et le MSP a été interrompu. La
circulaire 59 du 12 juin 2002 a été issue par le MSP dans l’objectif de réactiver ce système.
Objectif
Pour le MSP, les objectifs de l’étude des statistiques des naissances et des décès sont de :
• Connaître les caractéristiques démographiques de la population.
• Mesurer la taille de la population et des cohortes de naissances.
• Estimer l’espérance de vie des Libanais.
Méthode
Les événements vitaux sont enregistrés dans l’un des 44 services qalam rattachés au MIM et
distribués sur les 25 cazas. On dénombre 1 à 4 services qalam par caza.
Au niveau des qalams, l’enregistrement est manuel. Les listes des événements de naissances
et de décès enregistrés du mois sont transmises au service de santé du caza, selon des formulaires standardisés, mentionnant les données suivantes : nom, sexe, date et lieu de naissance,
date et lieu de décès (pour les décès). Les listes sont alors communiquées à la Direction de la
prévention où elles sont saisies, traitées et analysées sur EpiInfo par l’Unité de surveillance
épidémiologique (USE).
Résultats
En 2002, les listes des naissances parvenues au MSP représentent 61% des listes attendues.
Cinq qalams n’ont envoyé aucune liste : Beyrouth, Deir Ahmar, Douma, Halba et Hammana.
Par contre, les listes furent complètes pour 13 qalams. Au total, 45 309 naissances ont pu être
analysées. La moyenne mensuelle des naissances enregistrées varie entre 26 (qalam de Dhour
Choueir) et 504 (qalam de Tripoli).
La répartition des naissances selon la date et le lieu d’enregistrement n’est pas calquée à la
date et au lieu réel de naissance. En effet, 73,3 % des naissances enregistrées en 2002
concernent des enfants nés en 2002 et résidant dans le caza d’enregistrement.
En 2002, les listes des décès parvenues au MSP représentent 56 % des listes attendues. Aucune
liste ne fut parvenue de 7 qalams. Par contre, les listes furent complètes pour 13 qalams. Au
total, 9 039 décès ont pu être analysés. La moyenne mensuelle de décès enregistrés varie entre
9 (qalam de Barja) et 84 (qalam de Tripoli).
De même, la répartition des décès selon la date et le lieu d’enregistrement n’est pas calquée à
la date et au lieu réel des décès. En effet, 71% des décès enregistrés en 2002 concernent des
personnes décédées en 2002 et ayant résidé dans le caza d’enregistrement.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle des statistiques, via les services de caza.
Exhaustivité des données
Les données reflètent celles qui ont pu être transmises du MIM au MSP.
87
Références
MSP – USE – « Vital Registration : Birth Statistics in Lebanon, 2002 ».
MSP – USE – « Vital Registration : Death Statistics in Lebanon, 2002 ».
1
Naissance 2002 : taux d’exhaustivité des listes provenant des qalams
Qalam
Abdeh
Aley
Antélias
Baabda
Baalbeck
Barja
Batroun
Bcharré
Beiteddine
Bekaa Gharby
Bikfaya
Beyrouth
Bint Jbeil
Chmestar
Chehim
Chouwayfat
Danieh
Deir Ahmar
Dhour Choueir
Douma
Ftouh Kesrouan
Halba
Hammana
Hasbaya
Hermel
Jbeil
Jbey
Jdeideh
Jezzine
Joya
Kesrouan Jounieh
Koura
Laboueh
Marjeyoun
Minyeh
Nabatieh
Qobeit
Rachaya
Saida
Tebnine
Tripoli
Tyr
Zahlé
Zgharta
TOTAL
Source : MSP – USE – « Vital Registration : Birth Statistics in Lebanon, 2002 ».
88
Rapports reçus
2
12
12
5
9
6
7
12
6
0
11
0
12
9
6
12
11
0
12
0
8
0
0
12
7
12
2
12
6
5
8
10
8
12
11
5
3
8
5
12
12
1
7
12
322
Taux d’exhaustivité
16,7%
100,0%
100,0%
41,7%
75,0%
50,0%
58,3%
100,0%
50,0%
0,0%
91,7%
0,0%
100,0%
75,0%
50,0%
100,0%
91,7%
0,0%
100,0%
0,0%
66,7%
0,0%
0,0%
100,0%
58,3%
100,0%
16,7%
100,0%
50,0%
41,7%
66,7%
83,3%
66,7%
100,0%
91,7%
41,7%
25,0%
66,7%
41,7%
100,0%
100,0%
8,3%
58,3%
100,0%
61,0%
2
Naissance 2002 : nombre de naissances enregistrées et analysées par qalam
Qalam
Abdeh
Aley
Antélias
Baabda
Baalbeck
Barja
Batroun
Bcharré
Beiteddine
Bikfaya
Bint Jbeil
Chmestar
Chehim
Choueifat
Danieh
Dhour Choueir
Ftouh Kesrouan
Hasbaya
Hermel
Jbeil
Jbey
Jdeideh
Jezzine
Joya
Kesrouan Jounieh
Koura
Laboueh
Marjeyoun
Minyeh
Nabatieh
Qobeit
Rachaya
Saida
Tebnine
Tripoli
Tyr
Zahlé
Zgharta
TOTAL
Naissances enregistrées
516
1 657
329
912
1 949
293
405
780
1 229
732
2 463
1 169
551
584
1 977
307
291
1 329
981
1 425
156
871
465
593
610
772
1 265
3 311
1 497
1 201
556
797
1 549
1 953
6 044
366
2 135
1 290
45 310
Moyenne mensuelle
258
138
27
182
217
49
58
65
205
112
205
130
92
49
180
26
36
111
140
119
78
73
78
119
76
77
158
276
136
240
185
100
310
163
504
366
305
108
Source : MSP – USE – « Vital Registration : Birth Statistics in Lebanon, 2002 ».
89
3
Naissance 2002 : répartition des naissances enregistrées et analysées selon l’année et le lieu de naissance
Caza même
Caza, N
Akkar
Aley
Baabda
Baalbeck
Batroun
Bcharré
Bint Jbeil
Chouf
Hasbani
Hermel
Jbeil
Jezzine
Kesrouan
Koura
Marjeyoun
Metn
Minyeh Danieh
Nabatieh
Rachaya
Saida
Tripoli
Tyr
Zahlé
Zgharta
Caza, % (horizontaux)
Akkar
Aley
Baabda
Baalbeck
Batroun
Bcharré
Bint Jbeil
Chouf
Hasbani
Hermel
Jbeil
Jezzine
Kesrouan
Koura
Marjeyoun
Metn
Minyeh Danieh
Nabatieh
Rachaya
Saida
Tripoli
Tyr
Zahlé
Zgharta
À l’étranger
< 2002
2002
< 2002
2002
< 2002
33 228
901
1 648
774
3 421
311
353
2 687
1 811
875
871
1 200
301
797
513
2 072
1 705
2 539
1 048
432
1 327
4 226
772
1 829
815
73,3%
84,0%
73,5%
84,9%
78,1%
76,8%
45,3%
60,8%
87,4%
65,8%
88,8%
84,3%
64,7%
88,5%
66,5%
62,6%
76,2%
73,1%
77,2%
54,2%
85,7%
69,9%
80,5%
85,7%
63,2%
10 617
168
578
133
572
92
166
1 721
245
454
104
96
164
102
257
1 237
530
728
151
364
207
1 805
183
298
262
23,4%
15,7%
25,8%
14,6%
13,1%
22,7%
21,3%
39,0%
11,8%
34,2%
10,6%
6,7%
35,3%
11,3%
33,3%
37,4%
23,7%
21,0%
11,1%
45,7%
13,4%
29,9%
19,1%
14,0%
20,3%
114
1
5
1
53
1
8
45
0,3%
0,1%
0,5%
0,0%
6,8%
0,1%
0,2%
3,5%
43
7
1
12
23
0,1%
0,9%
0,3%
1,8%
31
1
20
7
3
0,1%
0,0%
2,6%
0,2%
0,2%
495
180
174
141
1,1%
23,1%
5,0%
10,9%
Source : MSP – USE – « Vital Registration : Birth Statistics in Lebanon, 2002 ».
90
Autres cazas
2002
Inconnu
TOTAL
781
2
15
388
2
1
7
17
5
128
2
2
2
4
6
158
1
15
13
4
8
1
1,7%
0,2%
0,7%
8,9%
0,5%
0,1%
0,2%
0,8%
0,5%
9,0%
0,2%
0,3%
0,1%
0,2%
0,2%
11,6%
0,1%
1,0%
0,2%
0,4%
0,4%
0,1%
45 309
1 072
2 241
912
4 383
405
780
4 416
2 073
1 329
981
1 424
465
901
772
3 311
2 239
3 474
1 35
797
1 549
6 044
959
2 135
1 290
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
4
Décès 2002 : taux d’exhaustivité des listes provenant des qalams
Qalam
Abdeh
Aley
Antélias
Baabda
Baalbeck
Barja
Batroun
Bcharré
Beyrouth
Beiteddine
Bekaa Gharby
Bikfaya
Bint Jbeil
Chhim
Chmestar
Chouayfat
Danieh
Deir Ahmar
Dhour Choueir
Douma
Ftouh Kesrouan
Halba
Hammana
Hasbaya
Hermel
Jbeil
Jbey
Jdeideh
Jezzine
Joya
Kesrouan
Koura
Laboueh
Marjeyoun
Minyeh
Nabatieh
Qobeit
Rachaya
Saida
Tebnine
Tripoli
Tyr
Zahlé
Zgharta
TOTAL
Listes reçues
2
12
12
9
8
6
12
5
5
12
12
6
8
12
10
12
8
6
7
12
1
12
6
5
8
12
6
11
5
3
8
5
12
12
2
2
12
298
% reçu
16,7%
100,0%
100,0%
75,0%
66,7%
50,0%
100,0%
41,7%
41,7%
100,0%
100,0%
50,0%
66,7%
100,0%
83,3%
100,0%
66,7%
50,0%
58,3%
100,0%
8,3%
100,0%
50,0%
41,7%
66,7%
100,0%
50,0%
91,7%
41,7%
25,0%
66,7%
41,7%
100,0%
100,0%
16,7%
16,7%
100,0%
56,4%
Source : MSP – USE – « Vital Registration : Death Statistics in Lebanon, 2002 ».
91
5
Décès 2002 : nombre des décès enregistrés et analysés par qalam et moyenne mensuelle
Qalam
Abdeh
Aley
Antélias
Baabda
Baalbeck
Barja
Bcharré
Beiteddine
Bekaa Gharby
Bikfaya
Bint Jbeil
Chhim
Chmestar
Chouwayfat
Danieh
Dhour Choueir
Ftouh Kesrouan
Hasbaya
Hermel
Jbeil
Jbey
Jdeideh
Jezzine
Joya
Kesrouan-Jounieh
Koura
Marjeyoun
Minyeh
Nabatieh
Qobeit
Rachaya
Saida
Tebnine
Tripoli
Tyr
Zahlé
Zgharta
TOTAL
Source : MSP – USE – « Vital Registration : Death Statistics in Lebanon, 2002 ».
92
Décès enregistrés
58
533
127
487
258
56
233
278
159
387
379
136
148
162
367
141
164
92
126
463
16
395
174
85
233
293
256
219
196
68
151
252
342
1 010
97
116
382
9 039
Moyenne mensuelle
29
44
11
54
32
9
19
56
32
32
32
23
16
14
37
12
21
15
18
39
16
33
29
17
29
24
43
20
39
23
19
50
29
84
49
58
32
6
Décès 2002 : répartition des décès enregistrés et analysés selon l’année et le lieu de décès
Caza même
Caza, N
Akkar
Aley
Baabda
Baalbeck
Bcharré
Bekaa Gharby
Bint Jbeil
Chouf
Hasbani
Hermel
Jbeil
Jezzine
Kesrouan
Koura
Marjeyoun
Metn
Minyeh Danieh
Nabatieh
Rachaya
Saida
Tripoli
Tyr
Zahlé
Zgharta
Caza, % (horizontaux)
Akkar
Aley
Baabda
Baalbeck
Bcharré
Bekaa Gharby
Bint Jbeil
Chouf
Hasbani
Hermel
Jbeil
Jezzine
Kesrouan
Koura
Marjeyoun
Metn
Minyeh Danieh
Nabatieh
Rachaya
Saida
Tripoli
Tyr
Zahlé
Zgharta
Autres cazas
À l’étranger
2002
< 2002
2002
< 2002
2002
< 2002
6 429
105
557
354
82
153
116
499
407
72
122
393
141
231
235
206
858
168
166
105
206
791
67
98
297
71,1%
83,3%
80,1%
72,7%
20,2%
65,7%
73,0%
69,2%
86,6%
78,3%
96,8%
84,9%
81,0%
58,2%
80,2%
80,5%
81,7%
28,7%
78,3%
69,5%
81,7%
78,3%
36,8%
84,5%
77,7%
1 516
21
137
78
4
48
43
221
37
20
4
70
31
20
56
50
192
62
12
46
45
219
18
18
64
17,0%
16,7%
19,7%
16,0%
1,0%
20,6%
27,0%
30,7%
7,9%
21,7%
3,2%
15,1%
17,8%
5,0%
19,1%
19,5%
18,3%
10,6%
5,7%
30,5%
17,9%
21,7%
9,9%
15,5%
16,8%
1
1
0,2%
-
4
1
1
2
0,1%
0,3%
0,7%
-
7
1
3
2
1
0,1%
0,2%
1,3%
1,1%
0,3%
54
5
29
20
0,6%
1,0%
12,4%
5,2%
Inconnu
TOTAL
1 028
49
320
1
25
145
356
34
1
97
11,4%
10,1%
78,8%
0,1%
5,3%
36,5%
60,8%
16,0%
0,4%
53,3%
-
9 039
126
695
487
406
233
159
721
470
92
126
463
174
397
293
256
1 050
586
212
151
252
1 010
182
116
382
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
Source : MSP – USE – « Vital registration : Death Statistics in Lebanon, 2002 ».
93
IC1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
MÈRE ET ENFANT – ÉTUDE PAP CHILD (1996)
Contexte
Pap Child fut réalisée en 1996, dans le cadre des programmes conjoints ente le gouvernement
Libanais (MSP et MAS), les organismes des Nations unies (UNICEF) et la Ligue des pays
arabes.
Objectif
Cette étude établit une base de données nationale pour mesurer les indicateurs relatifs à
l’état de santé de la mère, de l’enfant et les facteurs sociodémographiques, économiques et
environnementaux.
Méthode
L’étude est effectuée sur échantillon. L’unité d’échantillonnage est le foyer. L’échantillonnage
fut procédé en plusieurs étapes : un premier tirage au hasard de 637 regroupements résidentiels divisés en 4 284 îlots géographiques, un second tirage de 1 422 îlots dont 300 îlots furent
retenus. Finalement au sein de chaque îlot, 20 foyers furent choisis aléatoirement.
L’étude est réalisée par entretien auprès des femmes, à l’aide de cinq questionnaires standardisés. La collecte des données s’est déroulée de janvier à mars 1996. Les données sont saisies
et analysées grâce à une équipe regroupant des représentants du MSP, MAS et de l’UNICEF.
Résultats
L’étude a porté sur 4 600 foyers correspondant à 22 660 personnes. Parmi les différents indicateurs disponibles, nous avons retenu les suivants :
Le taux de mortalité infantile pour les 5 années précédant l’étude est estimé à 32 pour mille naissances vivantes, dont 20 durant le premier mois de vie et 28 durant la première année de vie. Le
Nord et la Bekaa enregistrent les taux les plus élevés (54/1 000 et 40/1 000 respectivement).
La morbidité infantile due aux diarrhées aiguës dans les 2 semaines précédant l’étude est
estimée à 11,7% des enfants de moins de 5 ans. Parmi eux, 7,7% ont eu une déshydratation,
54,2% ont eu un avis médical et 57% ont bénéficié de l’ORS.
Quant aux infections respiratoires aiguës, l’incidence de la toux dans les 2 semaines précédant l’étude est estimée à 56,8%. L’avis médical fut demandé pour 77,9% des cas et les antibiotiques furent prescrits dans 38,4% des cas.
Le taux de couverture vaccinale pour les enfants âgés de 13 à 23 mois est de 97% pour la troisième dose OPV-DTP et 85,7% pour le vaccin contre la rougeole. La Bekaa présente pour les
deux types de vaccins les taux les plus faibles. Le taux disponible des cartes de vaccination
est 55,8%. Les causes de non-vaccination sont l’âge de l’enfant (52,5%), l’ignorance des
bénéfices du vaccin (14,4%) et l’état de santé de l’enfant (6,3%).
Le taux de handicap est estimé à 1 712 pour 100 000 habitants. Le retard psychomoteur est
la forme la plus souvent rencontrée (44,1%).
Les indicateurs relatifs à la mère ont concerné la période de 5 années précédant l’étude. Les
grossesses sont suivies dans 86,8%. L’accouchement est réalisé par un médecin dans 72,8%.
Le taux d’accouchements à domicile est 11,9% sur le plan national et 24,7% dans le Nord.
Une césarienne est indiquée dans 17,2% des cas. À Beyrouth et au Mont-Liban, les taux de
94
césariennes sont respectivement de 22,6% et 20,3% alors qu’au Nord, il est de 12,5%.
Finalement l’estimation de la mortalité maternelle, selon la méthode des sœurs et avec un
recul de 16 ans est 104 décès maternels pour 100 000 naissances.
Périodicité des données
Étude transversale ponctuelle en 1996.
Exhaustivité des données
Étude sur échantillon représentatif sur le plan national.
Références
MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant,
PAPCHILD, 1996 ».
1
Taille de l’échantillon (1996)
Régions
Nord
LIBAN
Beyrouth
Mont-Liban
Bekaa
Sud
Nabatieh
Familles
737
1 765
888
564
391
255
4 600
Personnes
3 226
8 093
5 097
3 066
1 936
1 242
22 660
Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ».
2
Mortalité infantile (1996)
< 1 mois
< 1 an
< 5 ans
Mortalité infantile selon le recul (pour 1 000 naissances vivantes)
Recul de 0-4 ans
20,3
27,9
32,2
Recul de 5-9 ans
29,3
38,9
40,6
Recul de 10-14 ans
30,4
41
43,6
Mortalité infantile selon les provinces, recul 0-4 ans (pour 1 000 naissances vivantes)
Beyrouth
17,5
19,6
19,6
Mont-Liban
21,6
27,6
30,6
Nord
32,7
48,1
53,8
Bekaa
32,2
39,8
39,8
Sud
16,4
27,2
32,3
Nabatieh
17,2
17,2
17,2
LIBAN
20,3
27,9
32,2
Causes de mortalité infantile (%): signes présents 2 semaines précédant le décès de l’enfant (N = 59)
Éruption cutanée
3,4
Vomissements
9,7
Diarrhées
9,9
Fièvre
13,2
Convulsions
15,1
Toux-dyspnée
23,6
Autres
16,7
Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ».
95
3
Morbidité infantile (1996)
Région
Beyrouth
LIBAN
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
8,6
9,9
13,9
14,4
8,3
15,8
11,7
-
4,8
1,2
4,8
10
4,8
3,6
% de déshydratation / DA
9,5
9,5
3,5
16,7
-
4,8
7,7
% de demande d’avis médical / DA
52,4
63,5
43,5
61,9
60
47,6
54,2
% d’utilisation d’ORS/DA
57,1
54,1
58,6
54,6
69,3
59,2
57,5
Diarrhées aiguës (DA)
Incidence des DA, 2 semaines précédant l’étude
% des diarrhées sanglantes / DA
Infections respiratoires aiguës (IRA)
Incidence des IRA (toux), 2 semaines précédant l’étude
58
Incidence des IRA (toux + dyspnée), 2 sem. précédant l’étude 18,5
61
47,9
64,6
58,1
52,6
56,8
20,7
15,1
27,1
12,4
24,8
19,2
% de demande d’avis médical / IRA
76,6
79,7
70,6
81,4
82,9
80
77,9
% d’utilisation d’ATB / IRA
40,4
37,5
16,8
50,5
58,6
54,3
38,4
Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ».
4
Couverture vaccinale des enfants (1996)
Taux de couverture vaccinale d’après les cartes de vaccination
Enfants < 5 ans
Région
Nombre
% cartes
d’enfants consultées
N
OPV
DTP (1)
OPV
DTP (2)
Enfants 13-23 mois
OPV
DTP (3)
Rougeole
N
OPV
DTP (1)
OPV
DTP (2)
OPV
DTP (3)
Rougeole
Beyrouth
238
73,3
174
100,0
97,2
90,4
83,7
30
100,0
100,0
96,8
93,5
Mont-Liban
668
63,9
427
100,0
97,1
94,4
79,2
109
100,0
100,0
97,1
86,5
Nord
588
36,7
216
98,7
96,0
88,4
72,8
46
100,0
100,0
97,9
81,3
Bekaa
302
45,4
137
100,0
97,0
88,6
68,2
38
100,0
100,0
94,6
73,0
Sud
225
68,5
154
100,0
95,2
92,7
78,2
34
100,0
100,0
100,0
91,7
Nabatieh
135
69,9
94
100,0
98,9
93,5
76,6
19
100,0
100,0
94,7
94,7
TOTAL
2 156
55,8
1 202
99,8
96,8
91,8
77,1
276
100,0
100,0
97,0
85,7
Causes de non-vaccination, déclarées par les mères
Région
Beyrouth
Nombre
d’enfants
L’enfant
est petit
Ignorance de
l’importance de
la vaccination
L’enfant
est malade
Intention
de vacciner
Manque
de vaccins
22
59,1
4,5
-
9,1
-
Peur des
Éloignement
Ignorance
Autres
complications
de l’importance
des rappels
-
-
TOTAL
-
9,1
81,8
Mont-Liban
69
63,6
9,1
6,1
7,6
-
-
-
-
10,6
97,0
Nord
147
34,9
27,0
4,6
3,9
10,5
6,6
2,6
2,0
7,2
99,3
Bekaa
65
52,4
3,2
15,9
6,3
-
1,6
3,2
1,6
11,1
95,3
Sud
29
77,4
6,5
3,2
9,7
-
-
-
-
3,2
100,0
Nabatieh
20
100,0
-
-
-
-
-
-
-
-
100,0
TOTAL
352
52,5
14,4
6,3
5,7
4,4
3,0
1,7
1,1
8,0
97,1
Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ».
96
5
Handicap (1996)
Prévalence de l’handicap (pour 100 000 habitants)
< 5 ans
M
2 041
F
1 387
TOTAL
1 712
867
487
688
5-14 ans
1 349
1 424
1 385
15-64 ans
2 157
1 264
1 702
≥ 65 ans
4 775
3 576
4 145
100,0
99,9
99,1
Répartition des handicaps selon leur nature en % (N = 388)
Handicaps multiples
-
1,3
0,5
Perte de membres supérieurs
2,2
1,3
1,0
Perte de membres inférieurs
5,5
5,8
5,6
Paralysie
7,8
6,9
7,5
Aveugles
12,0
11,5
11,8
Sourds-muets
10,9
13,4
11,9
Retard mental
16,3
14,0
15,4
Retard psychomoteur
44,0
44,4
44,1
Inconnu
1,3
1,3
1,3
100,1
99,9
99,9
Maladies transmissibles
5,2
2,5
4,1
Conditions de l’accouchement
7,5
5,1
6,5
Répartition des handicaps selon leur cause en % (N = 388)
Congénitale
24
33,1
27,7
Accidents
35,5
28
32,4
Autres maladies
18,1
24,2
20,6
Autres
4,5
3,8
4,2
Inconnu
5,3
3,2
4,4
Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ».
6
Pourcentage des grossesses et accouchements, recul de 0- 4 ans (1996)
N = 2 189 naissances
Beyrouth Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
LIBAN
Suivi prénatal
98,8
95,8
71,0
86,0
93,6
82,0
86,8
Accouchement par médecin
91,0
89,3
56,7
58,3
70,0
68,4
72,8
Accouchement par sage-femme / infirmier
2,9
6,4
18,3
32,5
27,6
18,1
16,0
Accouchement par matrone
4,9
4,4
24,0
7,6
2,4
13,5
10,7
Accouchement à domicile
4,9
5,0
24,7
7,0
11,2
13,5
11,9
Taux de césariennes
22,6
20,3
12,5
14,4
16,7
16,5
17,2
Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ».
7
Estimation de la mortalité maternelle (1996)
Mortalité maternelle (pour 100 000 naissances) méthode des sœurs avec un recul 0-16 ans
104
Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ».
97
IC2
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA CARENCE EN
IODE – ÉTUDE DE L’EXCRÉTION URINAIRE DE L’IODE (1997)
Contexte
La carence en iode est une des causes de retard du développement psychomoteur de l’enfant.
Cependant la fortification en iode de l’alimentation des enfants peut prévenir tels troubles.
En 1971, le décret 1781 oblige la fortification du sel de table en iode. Dans les années quatrevingt-dix, un accord fut signé par le MSP, l’UNICEF et les industriels pour aboutir à l’application de la loi.
En 1993, une étude réalisée auprès des enfants a révélé une prévalence du goitre de 25,7% et
une médiane d’excrétion urinaire de l’iode de 5,9 mcg/dl.
Objectif
Évaluer le programme de lutte contre la déficience en iode chez les enfants à travers le dosage
de l’excrétion urinaire de l’iode.
Méthode
L’étude cible les enfants de 7 à 15 ans. Elle utilise la méthode d’échantillonnage en grappes.
La taille de l’échantillon est fixée à 30 grappes de 20 enfants chacune, soit un nombre total
de 586 enfants. Trois échantillons sont identifiés :
• Un premier représentant la région montagneuse.
• Un second représentant la région urbaine.
• Un troisième représentant les régions à haut risque de déficience en iode.
586 échantillons d’urine furent collectés des enfants et envoyés au Laboratoire du centre de
recherche des études scientifiques en Syrie pour réaliser le dosage de l’iode urinaire.
560 échantillons ont pu être analysés. L’étude fut effectuée en avril-mai 1997.
Résultats
Sur le plan national, la médiane de l’excrétion de l’iode urinaire est 9,45 mcg /dl. L’objectif
est d’atteindre 10 mcg/dl.
Au niveau des différentes régions, rurale, urbaine et à haut risque, la médiane demeure
9 mcg/dl.
Périodicité des données
L’étude de l’excrétion urinaire s’inscrit dans le cadre des études répétées selon les besoins
d’évaluation du programme.
Exhaustivité des données
Étude sur échantillon.
Références
MSP & UNICEF – « Evaluation Studies of the IDD Program in Lebanon, 1997 ».
98
1
Excrétion urinaire en iode chez les enfants
Année
Enfants N
Moyenne
excrétion urinaire
Médiane
(mcg/dl)
Proportion
E.U. < 5 mcg/dl
Proportion
E.U. < 2,5 mcg/dl
1997
586
10,25
1993
586
8,12
9,45
6,95 %
1,10 %
5,98
43,27 %
9,31 %
Médiane
(mcg/dl)
Proportion
E.U. < 5 mcg/dl
Proportion
E.U. < 2,5 mcg/dl
Source : MSP & UNICEF – « Evaluation Studies of the IDD Program in Lebanon, 1997 ».
2
Excrétion urinaire en iode selon les régions (1997)
Région
Enfants N
Moyenne
excrétion urinaire
Région montagneuse
293
10,11
9,10
10,42 %
1,21 %
Région urbaine
85
10,55
9,61
4,12 %
1,06 %
Région à haut risque
208
10,36
9,64
10,18 %
3,17 %
Ensemble
586
10,25
9,45
6,95 %
1,10 %
Source : MSP & UNICEF – « Evaluation Studies of the IDD Program in Lebanon, 1997 ».
99
IC3
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
MÈRE ET ENFANT
ÉTUDE NATIONALE RELATIVE AUX GARDERIES (1997-1998)
Contexte
Le décret 1775 du 8 février 1979 spécifie les conditions d’ouverture et de fonctionnement des
garderies. Depuis des années, on note une prolifération des garderies au Liban. Cependant,
bon nombre ne sont pas contrôlées et certaines n’ont même pas obtenu d’autorisation officielle. Une étude relative aux garderies a été entreprise dans le cadre des programmes
conjoints du MSP et de l’UNICEF.
En l’absence d’un fichier national de garderies au Liban, cette étude était une occasion de
dresser une image nationale à un moment donné. Des propositions furent émises afin de
revaloriser les garderies, améliorer leur contrôle et mettre à jour la législation existante.
Objectif
Les objectifs de l’étude sont :
• Établir une base de données nationale relative aux garderies au Liban.
• Effectuer un état des lieux exhaustif des garderies et des services offerts.
• Proposer une aide à la décision quant à la révision des textes officiels régissant l’ouverture des garderies.
Méthode
L’étude a fixé comme unité toute garderie accueillant des enfants de moins de 3 ans. La
population cible est constituée de l’ensemble des garderies privées, publiques ou ONG en
exercice légal ou illégal au Liban.
L’étude s’est déroulée selon différentes étapes successives : élaboration d’un questionnaire,
enquête sur terrain, collecte des données, saisie et analyse des données.
Résultats
L’étude a porté sur 254 garderies. La plupart sont localisées au Mont-Liban (40,6%) et à
Beyrouth (23,6%). La majorité appartient au secteur privé : 52,8% sont privées et 36,3%
appartiennent à des ONG.
27,2% des garderies fonctionnent sans avoir obtenu une autorisation.
Parmi les caractéristiques immobiliers, 84,6% occupent un bâtiment non spécifique. L’eau
potable provenant du réseau gouvernemental est assurée dans 86,2% des cas. L’eau à usage
domestique est disponible dans 97,6% des garderies.
Souvent les garderies manquent de chambre d’isolement (59,1%), de salle à manger
(44,9%), de jardin (44,0%) et de toilettes (20,9%).
Peu de garderies accueillent des enfants ayant une situation particulière : 14,2% accueillent
des enfants handicapés et 26% accueillent des orphelins.
Quant au personnel, on dénombre 788 personnes travaillant avec les enfants dont 24,6% de
niveau universitaire, 34,3% de niveau secondaire et 28,6% de niveau technique. Ils sont spécialisés en éducation dans 73,5% des cas.
Périodicité des données
Étude transversale ponctuelle.
100
Exhaustivité des données
L’étude inclut l’ensemble des garderies au Liban exerçant en 1998.
Références
MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998.
1
Dénombrement des garderies (1998)
N
254
%
100,0
Beyrouth
60
23,6
Mont-Liban
103
40,6
Nord
31
12,2
Bekaa
26
10,2
Sud et Nabatieh
34
13,4
254
100,0
Répartition / région
Répartition / secteur
Ministère des Affaires sociales
24
9,4
Organisations non gouvernementales
92
36,3
Individuelles, libérales
134
52,8
En contrat avec le ministère des Affaires sociales
3
1,2
Municipalités
1
0,4
Répartition / statut légal
254
100,0
Avec autorisation
185
72,8
Sans autorisation
69
27,2
Construction spécifique
N
254
%
100,0
Bâtiment non spécifique
215
84,6
Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998.
2
Caractéristiques des garderies (1998)
Bâtiment spécifique
Étage occupé
39
15,4
254
100,0
1er étage
136
53,5
2e-3e étages
95
37,4
4-5-6es étages
22
8,7
Non précisé
1
0,4
Eau potable
254
100,0
Réseau
219
86,2
Puits cartésien local
32
12,6
Apportée par l’enfant
3
1,2
254
100,0
248
97,6
6
2,4
Eau à usage domestique
Disponible
Non disponible
Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998.
101
3
Facilités et services disponibles (1998)
Présent,%
Absent,%
Chambre d’isolement
40,9
59,1
Salle à manger
55,1
44,9
Jardin / Cour
56,0
44,0
Toilettes
79,1
20,9
Chambre à coucher
79,5
20,5
Salle de jeux et d’activités
86,6
13,4
Ventilation
64,6
35,4
Chauffage
94,9
5,1
Jeux éducatifs
94,9
5,1
Offre de repas
43,3
44,9
Téléphone
83,9
16,1
Organisation des rencontres avec les parents
79,5
20,5
Frigidaire
93,7
6,3
78,3
21,7
Locaux
Facilités
Services de santé
Dossier médical
Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998.
4
Garderies accueillant des enfants à situation particulière (1998)
N = 254
Handicapés
N
36
%
14,2
Orphelins
66
26,0
Abandonnés
5
2,0
Niveau d’éducation du personnel travaillant avec les enfants
N
788
%
100,0
Universitaire
194
24,6
Baccalauréat
270
34,3
Complémentaire
99
12,6
Technique
225
28,6
Spécialités
612
100,0
Éducation
450
73,5
Santé / biologie
64
10,5
Autres spécialités
98
16,0
Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998.
5
Personnel des garderies travaillant avec les enfants (1998)
Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998.
102
IC4
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
CARTE SANITAIRE (1998)
Contexte
Dans le cadre du partenariat entre le MSP, le CDR et la France, une étude des dommages de
guerre et la carte sanitaire fut entreprise en 1998. L’étude a compris trois phases : étude de la
situation hospitalière au Liban, la programmation des projets prioritaires et la réalisation de
la carte sanitaire.
En 1998, le plan d’action souligne l’importance de la création d’une cellule de planification
au MSP. Ses fonctions sont : la préparation de l’action législative, réglementaire, la création
opposable de la carte sanitaire, la mise en place du Fichier national des établissements de
soins (FNES), la création des structures de concertation (comités experts), la mise en œuvre
des programmes de priorité (dont l’autonomie des hôpitaux publics, le développement du
système des soins primaires de santé) et la mise en chantier du renforcement du secteur
public hospitalier.
Objectif
L’étude de la carte sanitaire a pour objectifs :
• L’information sur l’équipement médical et son évolution (hospitalier de court, moyen
et long séjours, de psychiatrie, des centres de santé et des technologies avancées) .
• L’établissement d’un fichier national des équipements hospitaliers.
• La référence opposable d’installation d’équipement supplémentaire dans des secteurs
saturés.
Méthode
L’équipe de travail de 1998 a regroupé des responsables du MSP, du CDR et des experts français. Elle avait en charge la réalisation d’une enquête auprès des établissements de santé (hospitaliers et centres médicaux), l’élaboration des indices théoriques de la carte sanitaire qui
doivent être considérés comme des objectifs et l’initiation du fichier FNES.
Résultats
Les résultats de l’enquête réalisée auprès de 149 établissements hospitaliers de 1998 comptabilisent 11 223 lits de court séjour MCO (médecine, chirurgie et obstétrique). 78,4 % des lits appartiennent au secteur privé. Parmi les 21,6 % des lits publics, sont inclus les lits actifs (702 lits) et
les lits des hôpitaux en cours de construction ou de réhabilitation (1 725 lits). On note l’existence
de lits « polyvalents » non affectés à un service donné, ils constituent 36,3 % des lits et sont surtout localisés dans les hôpitaux privés (environ la moitié des lits des hôpitaux privés).
Les indices calculés de lits pour 1 000 habitants sont 2 pour la médecine, 1 pour la chirurgie
et 0,4 pour l’obstétrique. L’indice global MCO calculé est 3,7 (dans le calcul des indices, les
lits polyvalents ont été redistribués selon la même proportion dans les trois disciplines).
Les indices de référence proposés sont 4 lits de médecine pour 1 000 habitants à Beyrouth et
1 à 2 lits pour les régions, 2 lits de chirurgie pour 1 000 habitants à Beyrouth et 0,8 à 1,6 pour
les régions et 0,4 à 0,6 lit d’obstétrique pour 1 000 habitants à Beyrouth et dans les régions.
Parmi les caractéristiques des hôpitaux privés (128), la moitié sont de petite taille (≤ 50 lits),
le quart a une surface totale de moins de 1 500 m2 et l’indice surface par lit est insuffisante
(< 50 m2 par lit) pour 44,1%.
103
En 2001, les nouvelles statistiques de la carte sanitaire sont de 10 370 lits dont 9 889 lits fonctionnels. Ils sont distribués comme suit : 8 754 en secteur privé, 721 dans les hôpitaux
publics, 414 dans les hôpitaux publics autonomes et 899 lits publics en construction.
L’indice MCO global calculé pour 2001 est 2, il est maximal à Beyrouth (6).
Concernant les lits de moyen et long séjour, l’enquête de 1998 a dénombré 3 403 lits. Ils
appartiennent au secteur privé. L’indice national de lits pour moyen et long séjour est de
0,8 lit pour 1 000 habitants.
La psychiatrie hospitalière n’est exercée que dans 7 hôpitaux.
Dans le domaine des soins de santé primaire, l’enquête auprès des centres de santé et des dispensaires de 1998, a retrouvé 110 centres de santé (dont 6 fermés) et 824 dispensaires (dont
90 fermés). Les deux tiers de ces centres et dispensaires appartiennent aux ONG. En 2001, le
nombre des dispensaires déclarés par le MSP est 762, dont 5,5% appartiennent au MSP, 38,6
% au MAS et 53,1% à des ONG.
Dans l’objectif d’améliorer l’accès au système des soins de santé primaire, deux types de
centres de santé sont identifiés. Les centres de type A sont désignés pour les zones à haute
densité d’habitants (grandes cités et banlieues). Ils doivent offrir une médecine préventive
de qualité et assurer environ 10 000 consultations de médecine générale annuellement. Les
centres de type B sont désignés pour les zones à faible densité. Ils doivent offrir des services
de médecine préventive et curative de qualité et doivent pouvoir assurer 8 000 consultations
de médecine générale et 4 000 consultations de médecine de spécialité annuellement. En
1998, les besoins calculés sont de 49 centres de type A (à raison d’un centre pour 40 000 habitants) et 79 centres de type B (à raison d’un centre pour 15 000 habitants).
Le dernier volet de la carte sanitaire est l’étude de l’équipement en technologies avancées.
Elles comprennent les transplantations et greffes d’organes, les traitements utilisant de
hautes énergies, l’imagerie médicale, la chirurgie avec assistance technologique et autres.
En 2001, les indices nationaux d’équipement pour 1 000 000 d’habitants sont 0,9 pour les
services de greffes rénales, 1,2 pour la radiothérapie, 4,7 pour la lithotritie, 0,7 pour les
centres de brûlés, 13,3 pour le scanner, 2,8 pour l’IRM, 4,2 pour les services de chirurgie à
cœur ouvert, 8,2 pour la dialyse rénale…
Périodicité des données
La première étude fut réalisée en 1998. Suite à celle-ci, l’unité de planification a pris en charge
la mise à jour des données.
Exhaustivité des données
Les données de 1998 reflètent les résultats obtenus suite à l’étude effectuée par CEH/ ECSL
auprès des établissements de santé.
Les données de 2001 rassemblent des données obtenues du Syndicat des hôpitaux privés au
Liban et des données de l’Unité de planification du MSP.
Références
MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ».
Parlement libanais – « Rapport du Parlement libanais, 2001 ».
104
1
Enquête auprès des établissements hospitaliers (1998)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
LIBAN, N
LIBAN, %
32
63
27
26
26
9
183
100,0%
Réponse reçue
30
48
20
22
21
8
149
81,4%
Pas de réponse
1
8
5
2
-
-
16
8,7%
Hôpitaux fermés
1
7
2
2
5
1
18
9,8%
2 556
3 864
1 452
1 383
1 660
308
11 223
100,0%
Champ de l’enquête
Répartition des lits de court séjour
Lits MCO publics en activité
14
27
170
301
145
45
702
6,3%
Lits MCO publics en construction
709
572
266
48
62
68
1 725
15,4%
Lits MCO privés
1 833
3 265
1 016
1 034
1 453
195
8 796
78,4%
100,0%
Répartition des lits médecine
chirurgie obstétrique par secteur
2 556
3 864
1 452
1 383
1 660
308
11 223
Lits médecine, publics
312
253
226
151
90
30
1 062
9,5%
Lits médecine, privés
816
1 068
505
234
537
-
3 160
28,2%
Lits chirurgie, publics
292
244
124
118
69
28
875
7,8%
Lits chirurgie, privés
255
389
201
151
193
-
1 189
10,6%
Lits obstétrique, publics
103
102
86
35
20
10
356
3,2%
Lits obstétrique, privés
134
167
77
37
74
-
489
4,4%
Lits polyvalents, publics
16
-
-
45
28
45
134
1,2%
Lits polyvalents, privés
628
1 641
233
612
649
195
3 958
35,3%
TOTAL lits publics
723
599
436
349
2-7
113
2 427
21,6%
TOTAL lits privés
1 833
3 265
1 -16
1 -34
1 453
195
8 796
78,4%
Répartition des lits médecine chirurgie obstétrique par spécialité
Population (MAS 1996)
380 418
1 110 926
651 023
388 152
258 062
204 721
2 993 302
Lits médecine
1 509
2 293
869
774
1 -28
172
6 645
Lits chirurgie
733
1 108
392
459
458
97
3 247
Lits obstétrique
313
463
191
150
174
38
1 329
6,72
3,48
2,23
3,56
6,43
1,50
3,75
3,97
2,06
1,33
1,99
3,98
0,84
2,22
Indices calculés : nombre lits / 1 000 habitants
Indice médecine
Indice chirurgie
1,93
1,00
0,60
1,18
1,77
0,48
1,09
Indice obstétrique
0,82
0,42
0,29
0,39
0,68
0,19
0,44
Indices théoriques : nombre lits / 1 000 habitants
Indice médecine
4
1-2
1-2
1-2
1-2
1-2
Indice chirurgie
2
0,8-1,6
0,8-1,6
0,8-1,6
0,8-1,6
0,8-1,6
0,6
0,4-0,6
0,4-0,6
0,4-0,6
0,4-0,6
0,4-0,6
Indice obstétrique
Source : MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ».
2
Caractéristique des établissements hospitaliers privés (1998)
Taille
≤ 25 lits
26 à 50 lits
> 50 lits
Surface des hôpitaux privés
≤ 1 500 m2
1 501 à 3 000 m2
> 3 000 m2
Surface par lit (norme française > 65 m2 / lit)
≤ 50 m2 / lit
> 50 m2 / lit
N
128
29
36
63
128
32
38
58
118
52
66
%
100,0%
22,7%
28,1%
49,2%
100,0%
25,0%
29,7%
45,3%
100,0%
44,1%
55,9%
Source : MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ».
105
3
État des lieux des établissements hospitaliers de court séjour (2001)
Type d’hôpitaux / région
Hôpitaux publics
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
Hôpitaux publics autonomes
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
Nouveaux hôpitaux
en construction/réhabilitation
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
Hôpitaux privés
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
LIBAN
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
Hôpitaux fonctionnels
Hôpitaux non fonctionnels
N
Lits
Lits utilisés
Lits/1 000 hab.
N
Lits
12
1
1
2
3
5
6
3
1
1
1
1 202
200
70
230
296
406
414
258
40
40
76
721
14
52
189
131
335
414
258
40
40
76
-
3
1
2
-
649
539
110
-
135
29
42
21
21
22
153
30
46
24
25
28
10 370
2 739
2 659
1 546
1 506
1 920
8 754
2 539
2 331
1 276
1 170
1 438
9 889
2 553
2 641
1 505
1 341
1849
2
6
2
2
2
4
4
2
1
1
7
1
2
2
1
1
250
140
70
40
899
539
140
110
70
40
Source : Parlement libanais – « Rapport du Parlement libanais, 2001 ».
4
Nombre de lits pour moyen/long séjour dans les établissements hospitaliers privés (2001)
Région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
TOTAL
Source : Parlement libanais – « Rapport du Parlement libanais, 2001 ».
106
Hôpitaux N
4
12
1
1
18
Lits N
813
2 265
125
200
3 403
Lits / 1 000 hab.
1,88
1,40
0,15
0,40
0,79
5
Établissements hospitaliers privés ayant des lits de psychiatrie (1998)
Région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
TOTAL
Hôpitaux, N
2
5
7
Source : MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ».
6
Enquête auprès des centres de santé et dispensaires (1998)
Beyrouth Mont-Liban
Population (MAS 1996)
380 418
1 110 926
Centres de santé
14
34
MSP
2
5
MAS
1
4
Municipalités
1
ONG
10
22
Fermé
1
2
Centres / 10 000 hab.
0,4
0,3
Dispensaires
53
244
MSP
1
11
MAS
1
41
Municipalités
2
11
ONG
41
159
Fermé
8
22
Dispensaires / 10 000 hab.
1,4
2,2
Centres et dispensaires / 10 000 hab. 1,8
2,5
Nord
651 023
16
4
11
1
0,2
185
19
35
2
121
8
2,8
3,1
Bekaa
388 152
22
7
2
11
2
0,6
116
6
14
74
22
3,0
3,6
Sud
258 062
17
1
16
0,7
119
6
16
2
85
10
4,6
5,3
Nabatieh
204 721
7
3
4
0,3
107
7
16
3
61
20
5,2
5,6
LIBAN, N
2 993 302
110
22
7
1
74
6
0,4
824
50
123
20
541
90
2,8
3,1
LIBAN, %
100,0%
20,0%
6,4%
0,9%
67,3%
5,5%
100,0%
6,1%
14,9%
2,4%
65,7%
10,9%
Source : MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ».
7
Nombre de dispensaires par secteur (2001)
MSP
MAS
Municipalités
ONG
TOTAL
N
%
42
294
21
405
762
5,5%
38,6%
2,8%
53,1%
100,0%
Source : Parlement libanais – « Rapport du Parlement libanais, 2001 ».
107
8
Répartition théorique des centres de santé (1998)
Population
Densité
400 000
1 412 000
420 000
402 000
150 000
150 000
200 000
90 000
798 000
345 000
85 000
200 000
70 000
28 000
70 000
408 000
138 000
60 000
21 000
163 000
26 000
347 000
170 000
27 000
150 000
255 000
90 000
60 000
35 000
70 000
> 10 hab. /
hectare
< 10 hab. /
hectare
222,2
7,3
22,6
14,9
3,3
6,5
5
2,4
4,1
7,3
4,7
2,8
2,5
1,9
4,1
1
3,4
1,3
0,4
0,8
0,4
3,5
6,5
1
3,7
2,3
3,4
1,3
0,4
2,8
Indices de répartition des centres
Beyrouth
Mont-Liban
Baabda
Metn
Chouf
Aley
Kesrouan
Jbeil
Nord
Tripoli et Minieh-Danieh
Zgharta
Akkar
Batroun
Bcharré
Koura
Bekaa
Zahlé
Bekaa Gharby
Rachaya
Baalbeck
Hermel
Sud
Saida
Jezzine
Tyr
Nabatieh
Nabatieh
Marjayoun
Hasbaya
Bint Jbeil
LIBAN
Centres de santé
A
B
TOTAL
1 centre /
40 000 hab.
1 centre /
15 000 hab.
9
9
28
12
40
8
2
10
8
2
10
3
3
6
3
1
4
4
2
6
2
2
4
7
20
27
7
3
10
3
3
8
8
3
3
1
1
2
2
3
26
29
5
5
3
3
3
3
3
11
14
4
4
2
10
12
2
3
5
2
2
5
5
11
11
3
3
3
3
2
2
3
3
49
79
128
Source : MSP & CDR & CEH / ECSL. « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 »
9
Technologies avancées (2001)
Transplantation et greffes
Greffes rénales
Traitements utilisant de hautes énergies
Radiothérapie (cobalt, radium)
Lithotritie
Centres de brûlés
Imagerie médicale
CT scanner
IRM
Chirurgie avec assistance technologique
Chirurgie à cœur ouvert — CEC
Autres
Dialyse rénale
Angioplastie
Procréation médicalement assistée
Source : Rapport du Parlement libanais, 2001.
108
N
N /1 000 000 hab.
4
0,9
5
20
3
1,2
4,7
0,7
57
12
13,3
2,8
18
4,2
35
19
10
8,2
4,4
2,3
IC5
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
ÉTUDE DES DÉPENSES ET UTILISATIONS DES SERVICES
DE SANTÉ – NHEUSS (1999)
Contexte
L’enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages
s’inscrit dans le cadre de la réforme du secteur sanitaire au Liban. L’enquête a été menée dans
le cadre des programmes conjoints entre le MSP, l’OMS et la Banque Mondiale.
Objectif
Les objectifs de l’enquête sont :
• L’auto-évaluation des maladies par les individus.
• L’estimation de la fréquence des services de santé utilisés en fonction des caractéristiques démographiques et socio-économiques.
• L’identification des motifs et facteurs de l’utilisation des services de santé.
• La connaissance du degré de couverture médicale de la population.
• L’estimation des dépenses de santé des ménages.
• La perception de la qualité des services de santé procurés.
Méthode
L’enquête a porté sur un échantillon de 6 544 ménages composé de 32 838 personnes pour
assurer une représentativité nationale et régionale. L’échantillonnage a eu recours à la base
du sondage des logements issu du recensement effectué par l’ACS en 1996-1997. Un taux de
sondage uniforme a été fixé à 1/128.
La collecte des données est réalisée par entretien auprès des ménages. Six différents questionnaires sont utilisés pour aborder :
• Les conditions générales de vie des ménages.
• La santé des individus.
• Le recours aux soins ambulatoires dans le mois précédent l’enquête.
• Le recours aux soins dentaires durant les 3 derniers mois.
• Le recours à l’hospitalisation de moins de 24 heures durant les 6 derniers mois.
• Le recours à l’hospitalisation de plus de 24 heures durant les 12 derniers mois.
La collecte des données a été réalisée en mai-juillet 1999.
Résultats
L’enquête a porté sur 6 544 ménages composés de 32 838 personnes.
En 1999, sur le plan démographique, la population libanaise est composée de 38,6% de moins
de 19 ans, 50,7% de 20 à 59 ans et 10,5% de plus de 60 ans. La population des régions périphériques dans le Nord, la Bekaa, le Sud et Nabatieh est plus jeune que celle de Beyrouth et
Mont-Liban.
La pyramide des âges montre un rétrécissement à la base (signe d’une baisse de la natalité) et
un creux important à partir de 30 ans (reflet de l’émigration des jeunes). Notons que le rétrécissement à la base est à redresser pour la tranche 0-4 ans ; l’âge étant calculé au 31 décembre
1999, sans prendre en considération les naissances du second semestre de cette année.
109
Le taux de célibat est élevé au Liban. Chez les jeunes de 25 à 29 ans, 74,7% des hommes et
52,2% des femmes sont célibataires. A 50 ans, le taux de célibat est 4,6% chez les hommes et
10,8% chez les femmes.
Le taux d’analphabétisme pour la population âgée de plus de 10 ans atteint 10,2%, 5,8% chez
les hommes et 14,4% chez les femmes. Par ailleurs 12,3% des individus âgés de 25 ans ou
plus (14,6% des hommes et 10,1% des femmes) ont un diplôme universitaire.
Pour la tranche d’âge 15-64 ans, une personne sur deux est active (49,9%). Le taux d’activité
globale est 76,4% chez les hommes et 25% chez les femmes. Le taux de chômage est 9,4%
pour les deux sexes, 8,6% pour les hommes et 11,6% pour les femmes. Plus de la moitié des
personnes au chômage sont des jeunes nouvellement arrivés sur le marché de l’emploi.
Les catégories professionnelles les plus observées chez les hommes sont les directeurs ou
gérants d’entreprise (14,1%), les ouvriers de bâtiment (11%) et les ouvriers du métal (8,6%).
Chez les femmes, ce sont les employées non qualifiées (18,8%), les professions de l’enseignement (18,1%) et les employées de bureau (11,8%). Le taux de féminisation est maximal
pour les professions intermédiaires de l’enseignement (81,1%) et de la santé (71,5%).
Les secteurs d’activité les plus répandus sont le commerce chez les hommes (25,9% ) et l’enseignement chez les femmes (23%). Le secteur public absorbe 12,5% des actifs. Quant au
statut professionnel, environ 2 travailleurs sur 3 sont salariés. Les travailleurs indépendants
représentent 28,3%. Le revenu annuel moyen du travailleur s’élève à environ 9 millions L.L.
(d’après les déclarations des enquêtés).
Parmi les caractéristiques des ménages, notons que la taille moyenne est de 5 individus.
Selon l’échelle proposée des revenus, 43,2% des ménages ont un revenu mensuel inférieur à
800 000 L.L. (sous réserve de sous-estimation des déclarations). Au niveau des logements,
l’équipement de confort n’est pas accessible à tous les ménages. 21% ne bénéficient pas du
réseau public d’eau potable. 41% ne disposent pas de réseau d’égout.
45,9% de la population bénéficient d’une couverture médicale. Pour l’ensemble de la population, 17,8% sont assurés par la CNSS, 8,3% par les assurances privées et 8,1% par les forces
armées (MDN & MIMAR). Par ailleurs, 46,8% de la population sont couverts pour les soins
hospitaliers, 39,4% pour les consultations, 40% pour les médicaments et 18,4% pour les
soins dentaires. Pour la population assurée, tous bénéficient d’une couverture hospitalière,
84,3% bénéficient d’une couverture des consultations, 85,6% des médicaments et 39,2% des
soins dentaires.
L’étude de la morbidité des maladies chroniques révèle que les groupes de pathologies les
plus rencontrées sont les pathologies rhumatismales (11,5%), les maladies de l’appareil circulatoire (8,4% ) et les maladies métaboliques et nutritionnelles (7,9%). Les maladies les
plus observées sont les dorsalgies (6,9%), les polyarthrites rhumatismales (5,3%), l’HTA
(5,5%), les anomalies des lipoprotéines (3,6%), les maladies cardiaques (3,5%) et le diabète
(3,1%).
Le tabagisme est déclaré chez 35,1% des hommes et 18,5% des femmes de plus de 15 ans. Le
taux de tabagisme est maximal pour la tranche d’âge 45-49 ans (59,4% chez les hommes et
34,8% chez les femmes).
Le taux d’handicap global est 2%. Ce taux varie en fonction de l’âge, il est de 4,7% pour les
personnes âgées de 60 ans et plus. Le taux de paralysie totale ou partielle est 4,8 pour mille,
il est 4,1 pour mille pour l’handicap mental. Les principales causes d’handicap sont les malformations (38,2%), les accidents (24,6%), les maladies (18,7%) et la guerre (11,9%).
Les accidents surviennent avec une fréquence d’un accident par mois. 11,6% des accidents
sont dus aux accidents de la voie publique.
Le recours aux services de santé peut être mesuré comme suit :
• Par mois, 28% des habitants ont recours aux consultations médicales.
• Par trimestre, 16% des habitants ont recours aux soins dentaires.
• Par semestre, 2% des habitants sont hospitalisés sans nuitée.
• Par an, 10,2% des habitants sont hospitalisés avec nuitée.
110
La fréquence de l’utilisation des services de santé montre :
• 3,65 consultations médicales par habitant et par mois.
• 0,66 soin dentaire par habitant et par trimestre.
• 0,05 hospitalisation de jour (sans nuitée) par habitant et par semestre.
• 0,12 hospitalisation (avec nuitée) par habitant et par an.
• 0,59 jour d’hospitalisation (avec nuitée) par habitant et par an.
Parmi les motifs de recours aux soins ambulatoires, les maladies aiguës constituent 57,1%
des cas, les maladies chroniques 20,5% et les accidents 2,8%. Par ailleurs, parmi les motifs de
recours aux soins hospitaliers avec nuitée, les maladies aiguës représentent 42,5% des cas, les
maladies chroniques 34,4%, les accouchements 11,1% et les accidents 6%.
Les consultations sont le plus souvent en relation avec les troubles de l’appareil respiratoire
(22,1%) et les maladies du système ostéo-articulaire (11,9%). Quant aux hospitalisations
(avec nuitée), elles sont principalement dues aux maladies de l’appareil circulatoire (13,2%),
de l’appareil respiratoire (12,4%), de l’appareil digestif (10,9%), aux grossesses et accouchements (10,7%) et aux troubles de l’appareil génito-urinaire (10%).
L’aide médicale du MSP a financé 25,7% de l’ensemble des hospitalisations avec nuitée et
10,2% des hospitalisations sans nuitée. Pour la population non assurée, 51,7% de leurs hospitalisations avec nuitée sont au frais du MSP.
Pour l’ensemble des consultations, 77,5% sont réalisées dans le secteur privé, 12,1% dans les
ONG et 8,2% dans le secteur public. Quant aux hospitalisations avec nuitée, 74,3% sont réalisées dans le secteur privé et 19,8% dans le secteur public.
Suite à la survenue d’un problème de santé, 79,5% de la population s’orientent vers un médecin (clinique ou hôpital). 22,7% se contentent de soins à domicile, 12,6% s’auto-médicalisent et 5,8% demandent conseil aux pharmaciens.
Le secteur des dispensaires (publics et ONG) au Liban pourvoit 45,8% des actes de vaccinations, 18,4% des consultations médicales, 14,3% des tests de laboratoire et 9,5% des examens
d’imagerie.
0,2% des consultations ont recours à la médecine traditionnelle.
Pour un ménage, la moyenne annuelle des dépenses de santé s’élève à environ 2,6 millions L.L. Ceci représente 14,1% de leur budget moyen annuel. Ils sont dépensés pour les
soins ambulatoires et achat de médicaments (51,9%), les soins dentaires (21,8%), les primes
d’assurances (14,5%) et les frais d’hospitalisation (11,8%).
Périodicité des données
Étude transversale ponctuelle réalisée en 1999.
Exhaustivité des données
Étude sur échantillon.
Références
MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de
santé par les ménages, 1999 ».
111
1
Répartition en % pondéré de la population par âge suivant le sexe et le lieu de résidence (1999)
Âge
Hommes et femmes (% verticaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminé
Hommes (% verticaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminé
Femmes (% verticaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminé
Beyrouth
99,9
5,2
8,6
8,5
9,2
9,8
8,3
6,8
6,8
6,4
5,3
5,2
5,0
5,1
3,4
6,2
0,1
100,0
5,4
9,4
9,1
9,7
10,8
8,3
5,9
5,8
5,6
5,5
4,8
4,8
4,5
3,7
6,7
99,9
5,0
7,9
7,9
8,7
9,0
8,4
7,6
7,6
7,2
5,1
5,5
5,2
5,7
3,2
5,8
0,1
Banlieue
100,0
7,4
9,3
9,1
10,5
9,3
10,0
8,9
7,5
6,1
4,7
4,2
3,3
3,1
2,7
3,8
0,1
99,9
8,1
9,1
9,8
11,1
9,2
10,4
7,8
7,3
5,7
4,2
4,1
3,3
3,4
2,7
3,7
100,0
6,7
9,4
8,5
10,0
9,5
9,7
9,9
7,7
6,4
5,1
4,3
3,2
2,8
2,7
4,0
0,1
Mt Liban
99,9
6,4
7,6
8,1
8,6
9,1
9,4
8,2
8,9
6,4
5,1
4,6
3,9
3,7
3,3
6,4
0,2
100,1
6,7
7,5
8,6
9,0
9,2
9,2
8,2
8,7
6,3
3,7
4,9
3,9
3,6
3,3
7,3
100,1
6,1
7,8
7,7
8,3
9,0
9,6
8,3
9,1
6,5
6,4
4,4
3,9
3,8
3,4
5,6
0,2
Nord
100,0
9,8
11,7
11,2
11,4
10,0
8,1
6,7
6,2
5,0
4,0
3,5
3,0
2,7
2,5
4,2
100,2
9,4
12,6
12,1
11,3
10,1
8,4
6,5
5,8
4,5
3,8
3,2
3,0
2,6
2,5
4,4
99,9
10,1
10,7
10,2
11,5
9,9
7,8
7,0
6,5
5,5
4,3
3,8
3,1
2,9
2,5
4,1
-
Bekaa
100,1
9,0
10,2
11,3
12,1
10,7
8,7
7,0
6,1
5,2
4,3
3,7
2,8
3,1
2,2
3,7
100,0
8,3
11,0
10,8
12,9
12,5
8,6
6,6
5,4
4,3
4,6
3,5
2,9
3,1
2,1
3,4
99,9
9,6
9,5
11,9
11,2
8,8
8,8
7,4
6,8
6,0
4,0
3,8
2,7
3,0
2,4
4,0
-
Sud
100,0
8,7
11,3
11,4
11,6
9,0
8,5
7,4
7,5
5,7
3,6
3,9
3,2
2,6
2,1
3,4
0,1
100,1
8,9
11,1
11,4
12,9
9,4
8,4
6,5
6,5
5,7
3,9
3,8
3,3
2,6
2,2
3,4
0,1
99,9
8,5
11,5
11,4
10,2
8,6
8,5
8,4
8,5
5,8
3,4
4,0
3,1
2,6
2,0
3,4
-
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
112
Nabatieh
99,9
9,8
11,9
11,4
10,2
8,3
7,8
7,3
7,4
5,1
3,8
3,1
2,8
3,6
2,9
4,5
99,7
9,9
12,9
12,2
8,8
8,9
7,2
6,4
7,7
4,8
3,9
3,1
3,0
3,6
2,6
4,7
100,0
9,8
11,1
10,5
11,4
7,7
8,3
8,1
7,1
5,4
3,7
3,2
2,7
3,6
3,1
4,3
-
LIBAN
99,9
8,0
10,0
10,0
10,6
9,5
8,9
7,6
7,2
5,7
4,4
4,0
3,4
3,3
2,7
4,5
0,1
100,0
8,2
10,4
10,5
11,0
10,0
8,9
7,0
6,7
5,3
4,1
3,9
3,4
3,2
2,7
4,6
0,1
99,9
7,9
9,6
9,6
10,2
9,1
8,8
8,2
7,6
6,1
4,7
4,2
3,4
3,3
2,7
4,4
0,1
2
Pyramide des âges pour 1 000 habitants (1999)
Âge
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
70 et plus
Indéterminé
TOTAL
Masculin
40
51
52
54
49
44
35
33
26
20
19
17
16
13
23
Féminin
40
49
49
52
46
45
42
39
31
24
21
17
17
14
22
492
508
M&F
80
100
101
106
95
89
76
72
57
44
40
34
33
27
45
1
1 000
Pyramide des âges
60-64
Féminin
45-49
Masculin
30-34
15-19
0-4
-60
-40
-20
0
20
40
60
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
3
Taux de célibat (% pondéré) de la population suivant l’âge et le sexe (1999)
Âge
Masculin
Féminin
M&F
< 15
100,0
100,0
100,0
15-19
99,7
94,3
97,1
20-24
96,6
74,0
85,6
25-29
74,7
52,2
63,3
30-34
43,6
32,7
37,6
35-39
21,5
26,8
24,4
40-44
12,1
16,0
14,3
45-49
5,9
13,9
10,2
50-54
4,6
10,8
7,8
55-59
4,0
7,5
5,7
≥ 60
2,0
6,4
4,2
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
113
4
Répartition de la population par âge, sexe et niveau d’éducation acquis (1999)
Âge
Hommes et femmes (% horizontaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminés
≥ 10 ans
≥ 25 ans
Hommes (% horizontaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminés
≥ 10 ans
≥ 25 ans
Femmes (% horizontaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminés
≥ 10 ans
≥ 25 ans
Illetrés
Lisent
et écrivent
Primaire
Complémentaire
Secondaire
8,5
0,1
0,8
0,8
1,6
2,5
3,4
4,9
6,3
8,6
12,4
18,7
22,8
32,8
39,5
44,5
22,9
10,2
15,2
4,8
0,1
0,7
0,7
1,5
1,7
2,7
3,1
4,0
3,8
4,9
6,5
11,6
18,8
24,4
28,1
17,5
5,8
8,7
12,0
0,1
0,9
1,0
1,7
3,4
4,2
6,5
8,3
12,7
19,0
29,7
33,8
46,0
54,0
61,3
25,7
14,4
21,1
7,7
0,4
1,3
5,0
6,4
6,3
8,0
8,2
8,3
11,3
13,7
17,8
20,4
22,5
26,7
10,9
9,3
12,3
8,6
0,7
1,9
5,5
7,2
5,9
8,7
8,8
7,7
11,6
14,2
20,3
24,8
26,9
35,5
10,5
14,1
6,8
0,2
0,7
4,4
5,5
6,8
7,3
7,7
8,7
11,0
13,3
15,3
16,2
18,3
17,6
16,6
8,2
10,7
30,6
0,2
72,8
55,6
20,2
26,5
25,2
26,6
28,7
26,7
26,5
27,7
26,1
24,2
20,7
15,1
5,5
28,4
25,2
32,8
0,2
73,4
56,7
23,5
29,4
27,2
27,9
29,5
28,4
27,4
31,0
29,3
29,3
24,0
18,9
16,2
30,9
27,4
28,5
0,2
72,3
54,3
16,8
23,4
23,2
25,5
28,1
25,4
25,7
24,8
23,0
19,4
17,6
11,3
26,1
23,3
20,9
41,8
40,9
22,5
26,4
24,0
23,7
23,6
20,8
16,3
17,2
10,9
8,1
6,4
10,2
25,5
19,8
20,9
40,3
39,6
23,8
26,7
24,3
24,0
22,7
22,0
15,9
17,4
11,6
10,4
6,7
0,0
25,7
20,0
20,9
0,0
43,5
42,3
21,2
26,1
23,7
23,5
24,3
19,8
16,8
17,0
10,2
5,9
6,1
15,4
25,4
19,6
12,5
0,1
27,8
18,7
19,2
19,9
18,8
17,9
17,3
12,4
9,0
7,1
5,8
4,9
16,2
15,3
15,0
12,2
0,1
26,6
16,8
18,1
19,2
17,7
17,8
17,9
14,8
10,1
8,2
8,8
6,7
32,5
15,0
15,2
12,8
0,1
29,0
20,7
20,4
20,5
19,7
18,1
16,7
10,2
7,9
5,9
2,8
3,0
7,7
15,6
14,9
Universitaire Universitaire Enfants bas
supérieur
âge et indét.
8,1
4,3
22,7
17,2
14,7
12,2
12,2
9,4
8,8
5,4
4,2
2,8
1,9
11,9
9,9
10,6
8,5
3,1
20,6
17,1
15,1
13,8
15,9
12,6
13,3
8,5
6,3
4,5
3,1
17,5
10,5
12,3
7,7
5,6
24,9
17,3
14,5
10,8
9,2
6,7
4,7
2,2
2,2
1,1
0,6
9
9,3
9
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 » .
114
0,9
0,5
2,0
1,7
1,9
2,5
2,1
2,3
1,7
0,4
0,4
0,6
1,1
1,7
1,2
0,4
2,3
1,6
2,0
3,8
3,7
4,3
2,8
0,9
0,7
1,0
1,5
2,3
0,7
0,6
1,7
1,7
1,7
1,5
0,7
0,5
0,5
0,2
0,1
0,8
1,1
21,5
99,6
25,9
0,4
0,5
0,3
0,4
0,3
0,4
0,1
0,2
0,1
0,1
0,1
22,4
0,3
0,2
21,8
99,7
25,2
0,4
0,2
0,1
0,1
0,4
0,2
0,2
0,2
0,0
16,2
0,3
0,2
21,2
99,6
26,7
0,4
0,5
0,5
0,5
0,3
0,4
0,1
0,3
0,2
25,6
0,4
0,3
5
Répartition de la population par âge, sexe et occupation (1999)
Âge
Hommes et femmes (% horizontaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
70 et plus
Indéterminés
15-64 ans
Hommes (% horizontaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
70 et plus
Indéterminés
15-64 ans
Femmes (% horizontaux)
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
70 et plus
Indéterminés
15-64 ans
Travaille
Cherche un
1er emploi
Chômeur
Scolarisé
Retraité
ou rentier
Autre inactif
30,8
1,4
13,1
35,8
59,1
57,2
58,3
57,9
55,4
50,5
46,5
39,6
24,2
15,1
61,8
49,9
47,1
2,1
21,3
47,4
82,4
91,6
93,5
94,7
92,4
88,6
78,2
71,2
44,2
26,6
82,5
76,4
14,9
0,1
0,6
4,5
23,5
36,3
28,6
27,9
26,9
23,6
15,7
15,2
9,7
5,0
3,3
51,2
25
1,6
0,4
5,1
6,1
3,0
1,4
0,7
0,3
0,1
-
1,5
1,4
2,5
3,3
2,5
2,4
2,1
1,7
2,1
2,2
1,6
0,9
0,5
-
30,4
12.8
95.5
94,6
67,7
27,6
4,9
1,1
0,2
0,1
10,2
3,6
0,2
0,2
0,6
1,0
1,3
1,2
2,5
3,9
8,7
12,6
25,9
34,8
6,0
32,1
87.2
4.5
3,7
12,5
27,7
29,0
36,8
37,2
38,5
40,3
43,4
42,7
46,2
49,0
49,6
22,0
2,4
0,0
2,4
4,2
4,4
4,3
2,9
3,4
3,3
4,2
4,2
3,4
1,8
0,9
-
31,1
13,8
95,4
94,4
63,6
25,8
5,7
1,0
0,1
0,1
-
6,3
0,1
0,2
0,6
0,7
1,0
1,2
3,1
6,3
16,0
23,7
47,5
65,2
17,5
11,3
86,2
4,6
3,0
5,2
15,1
4,0
1,4
2,2
0,7
1,1
0,8
1,6
1,7
6,5
7,4
-
0,6
0,4
0,8
2,1
1,0
1,9
0,9
0,3
0,3
0,2
-
29,8
11,7
95,6
94,8
72,0
29,5
4,1
1,2
0,3
0,1
15,4
1,0
0,2
0,3
0,6
1,2
1,6
1,3
1,9
1,7
1,4
2,0
5,0
3,6
-
52,4
88,3
4,3
4,4
20,1
41,1
53,6
66,2
67,3
70,2
74,0
82,3
83,2
88,3
90,0
93,1
33,4
9,4
1,9
0,5
7,4
7,2
2,7
0,9
0,3
8,6
1,3
0,3
2,8
4,8
3,3
1,8
1,1
0,6
0,2
11,6
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
115
6
Répartition de la population par profession, secteur d’activité et statut professionnel (1999)
Catégorie professionnelle
Masculin
Féminin
M&F
99,6
99,8
99,1
Forces armées
4,2
0,3
3,2
2,2
Directeurs de société
1,5
1,2
1,5
20,0
Dirigeants et gérants
14,1
3,6
11,5
7,7
Spécialistes des sciences
2,2
1,2
2,0
14,5
Spécialistes de la santé
1,0
2,2
1,3
41,8
Spécialistes de l’enseignement
3,3
18,1
7,0
63,7
Autres spécialistes en sciences et arts
1,4
2,2
1,6
34,7
Prof. intermédiaires en sciences et technologie
1,7
0,4
1,4
7,9
Prof. intermédiaires de la santé
0,3
2,4
0,8
71,5
Prof. intermédiaires de l’enseignement
0,1
1,5
0,5
81,1
Autres professions intermédiaires
3,9
5,9
4,4
33,1
Employés de bureau
3,3
11,8
5,4
53,5
Autres employés
1,2
2,1
1,4
36,3
Services aux particuliers
5,0
5,8
5,2
27,1
Vendeurs
4,0
8,0
5,0
39,4
Agriculteurs et ouvriers qualifiés de l’agriculture
7,1
2,5
5,8
10,1
Ouvriers du bâtiment
11,0
0,2
0,1
0,6
Ouvriers des métaux
8,6
0,3
8,4
1,2
Artisans d’imprimerie
0,9
0,2
6,6
8,1
Autres artisans
5,5
6,2
0,7
26,6
Conducteurs d’installations fixes
0,2
0,0
5,7
-
Conducteurs de machines
0,5
0,4
0,2
22,4
Conducteurs de véhicules
7,6
0,1
0,5
0,5
Employés non qualifiés de services
5,0
18,8
5,8
54,8
Manœuvres de l’agriculture
3,0
2,7
8,4
22,5
Manœuvres bâtiments et travaux publics
2,1
0,7
2,9
10,0
Indéterminés
0,9
1,0
1,8
27,3
100,1
100,0
100,1
Secteur d’activité
Agriculture, pêche
10,8
5,5
9,5
Industrie
11,7
9,5
11,2
Électricité, gaz et eau
0,5
0,1
0,4
Bâtiments et travaux publics
14,5
1,1
11,2
Commerce
25,9
15,8
23,4
Restaurants et hôtels
3,4
1,4
2,9
Transport et télécommunication
6,8
1,2
5,5
Services financiers
1,6
3,3
2,0
Services aux entreprises
2,7
3,4
2,9
Administration
9,6
4,1
8,2
Enseignement
4,7
23,0
9,2
Santé et travail social
1,9
9,8
3,8
Association et organisation
0,5
0,4
0,5
Activités éducatives et de loisirs
1,3
1,5
1,4
Autres services
1,9
2,6
2,1
Services aux ménages
1,4
16,3
5,0
Autres
0,3
0,5
0,4
Indéterminé
0,6
0,5
0,5
100,0
100,0
99,9
Secteur public
12,5
12,6
12,5
Secteur privé
83
79,9
82,2
Autre secteur
4,1
7,1
4,8
Indéterminé
0,4
0,4
Secteur public / privé
Statut professionnel
0,4
100,0
Indépendant
28,3
Patron
6,7
Salarié plein temps
48
Autre salarié
13,1
Aide familiale
2,9
Stagiaire
0,6
Indéterminé
0,4
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
116
Taux de féminisation
7
Caractéristiques des ménages (1999)
Beyrouth Banlieue Mont-Liban
Nombre moyen d’individus par ménage
Classe de revenu mensuel / ménage (% vertical)
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
4,4
4,8
4,6
5,6
5,8
5,2
4,9
LIBAN
5
100,0
100,1
99,9
100,0
100,0
100,1
100,0
99,9
< 300
2,6
3,2
4,2
6,6
5,2
6,8
8,0
4,9
300-500
11,0
12,0
11,0
19,4
13,1
21,4
22,7
15,0
500-800
17,8
21,0
20,3
24,2
27,2
28,1
29,3
23,3
800-1 200
22,9
21,2
22,2
21,9
25,7
19,1
23,4
22,1
1 200-1 600
16,7
14,4
15,8
11,8
13,6
11,0
9,2
13,5
1 600-2 400
14,0
14,5
12,1
8,7
9,5
7,2
5,1
10,9
2 400-3 200
8,4
7,6
7,0
3,8
4,0
3,4
0,8
5,5
3 200-5 000
3,6
3,6
3,6
2,0
1,2
1,6
1,1
2,6
> 5 000
2,9
2,4
2,6
1,5
0,4
1,1
0,4
1,8
Indéterminé
0,1
0,2
1,1
0,1
0,1
0,4
-
0,3
Revenu annuel moyen du travailleur en milliers de L.L.
10,321
10 120
10 579
7 826
7 925
8 055
7 435
9 178
Origine eau potable (% vertical)
100,0
100,0
100,0
99,9
100,0
100,1
100,0
100,0
Eau du réseau public
74,9
36,4
58,0
51,4
61,0
64,3
73,2
55,8
Eau en bouteille
12,1
26,3
11,1
7,6
2,2
11,4
6,8
12,9
Eau du réseau public et en bouteille
5,6
5,1
7,7
7,1
4,1
6,0
1,9
5,7
Source
3,4
28,3
11,9
31,5
28,2
16,0
17,2
21,1
Eau du réseau public et source
3,4
1,3
8,7
1,6
3,6
1,4
0,7
3,0
Eau en bouteille et source
0,5
2,4
2,0
0,6
0,8
0,9
0,1
1,3
Eau du réseau public, en bouteille et source
0,1
0,2
0,6
0,1
0,1
0,1
0,1
0,2
Équipement lié au logement
Eau du réseau public, %
96,0
74,3
87,7
69,1
71,7
80,2
80,5
78,9
Puits artésien, %
15,8
27,0
7,4
22,9
22,9
15,8
11,5
18,8
Réseau d’égout, %
99,3
84,8
34,3
60,3
41,7
46,7
20,9
59,4
Fosses septiques, %
0,6
14,7
65,2
38,7
58,1
53,2
78,9
40,1
Chauffage central, %
8,3
10,1
13,2
6,1
2,5
0,9
1,2
7,1
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
117
8
Répartition de la population selon la nature et le type de couverture médicale (1999)
Bénéficiaires d’assurance médicale (% vertical)
Assuré
Non assuré
Indéterminé
Type d’assurance de la population (% vertical)
Sécurité sociale
Seule
Avec une autre
Mutuelle des fonctionnaires
Seule
Avec une autre
Forces armées
Seule
Avec une autre
Assurance privée
Seule
Avec une autre
Assurance complémentaire
Ass. syndicat professionnel
Seule
Avec une autre
Assurance municipalité
Ass. scolaire ou travail
Autre type d’assurance
Seule
Avec une autre
Type de couverture de la population
Hospitalisations, %
Analyse et radiographie, %
Consultations, %
Médicaments, %
Soins dentaires, %
Beyrouth
100,0
53,2
45,3
1,5
Banlieue
100,0
49,0
48,8
2,2
Mont-Liban
100,0
51,6
46,5
1,9
Nord
100,0
40,8
57,3
1,9
Sud
100,0
51,4
46,0
2,6
Nabatieh
100,0
37,2
61,3
1,5
Bekaa
100,0
36,4
63,0
0,6
LIBAN
100,0
45,9
52,3
1,8
23,8
18,0
5,9
3,2
3,0
0,2
3,8
3,8
16,9
15,2
1,6
23,2
17,0
6,2
3,4
3,0
0,4
6,5
6,4
0,1
11,0
10,4
0,7
23,9
19,7
4,1
3,6
3,5
0,0
7,1
7,0
14,2
13,4
0,8
13,1
12,0
1,1
4,7
4,5
0,1
12,2
12,2
4,5
3,9
0,5
13,3
12,1
1,2
5,6
5,6
4,4
4,4
0,1
5,0
4,0
1,1
10,2
9,2
1,0
8,5
7,1
1,4
7,6
7,5
0,1
1,2
1,0
0,2
12,2
11,3
1,0
5,3
5,2
0,1
12,7
12,6
2,9
2,7
0,2
17,8
14,6
3,2
4,5
4,3
0,3
8,1
8,1
8,3
7,6
0,7
4,0
3,1
2,8
0,3
1,2
0,1
3,0
3,0
-
5,4
2,0
1,9
0,3
1,2
2,4
2,3
0,1
3,3
2,9
2,8
0,1
0,5
0,5
0,5
-
0,7
0,7
0,7
0,7
1,8
3,9
3,6
0,4
1,2
2,0
1,7
0,3
0,3
0,3
21,7
20,4
1,3
0,4
2,1
1,9
0,3
0,2
9,2
8,0
1,1
0,8
1,5
1,4
0,1
0,6
1,4
1,3
-
2,5
1,9
1,8
0,1
0,4
0,8
5,1
4,8
0,3
54,0
45,3
40,3
41,0
10,5
51,4
45,8
39,9
40,8
12,5
52,7
45,6
40,9
42,8
11,9
41,6
38,3
37,2
37,3
22,2
52,7
50,6
49,6
50,1
32,6
46,7
45,5
44,7
44,9
31,1
36,6
34,0
33,7
33,7
19,7
46,8
42,3
39,4
40,0
18,4
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 » .
9
Répartition de la population assurée selon la nature et le type de couverture médicale (1999)
Type d’assurance des assurés
Sécurité sociale
Seule
Avec une autre
Mutuelle des fonctionnaires
Seule
Avec une autre
Forces armées
Seule
Avec une autre
Assurance privée
Seule
Avec une autre
Ass., syndicat professionnel
Seule
Avec une autre
Ass. scolaire ou travail
Autre type d’assurance
Seule
Avec une autre
Type de couverture des assurés
Hospitalisations, %
Analyse et radiographie, %
Consultations, %
Médicaments, %
Soins dentaires, %
Beyrouth
Banlieue
Mont-Liban
Nord
Sud
Nabatieh
Bekaa
LIBAN
44,1
33,3
10,9
5,9
5,6
0,4
7,0
7,0
31,3
28,2
3,0
5,7
5,2
0,6
0,2
5,6
5,6
-
45,1
33,1
12,1
6,6
5,8
0,8
12,6
12,5
0,2
21,4
20,2
1,4
3,9
3,7
2,3
4,7
4,5
0,2
45,4
37,5
7,8
6,8
6,7
13,5
13,3
27,0
25,5
1,5
5,5
5,3
0,2
1,0
1,0
1,0
-
31,5
28,8
2,6
11,3
10,8
0,2
29,3
29,3
10,8
9,4
1,2
1,7
1,7
4,3
9,4
8,6
1,0
25,2
22,9
2,3
10,6
10,6
8,3
8,3
0,2
9,5
7,6
2,1
3,8
3,2
0,6
0,6
41,1
38,7
2,5
21,8
19,7
2,1
18,2
15,2
3,0
16,2
16,0
0,2
2,6
2,1
0,4
4,5
4,1
0,6
0,4
19,7
17,1
2,4
33,3
30,9
2,7
14,5
14,2
0,3
34,7
34,4
7,9
7,4
0,5
4,1
3,8
1,6
3,8
3,6
-
38,0
31,2
6,8
9,6
9,2
0,6
17,3
17,3
17,7
16,2
1,5
4,1
3,8
0,2
1,7
10,9
10,3
0,6
100,0
84,0
74,7
75,9
19,4
100,0
89,1
77,7
79,4
24,4
100,1
86,6
77,8
81,3
22,7
100,0
92,2
89,5
89,8
53,4
100,0
96,1
94,2
95,2
61,9
99,9
97,3
95,5
95,9
66,5
99,9
92,9
92,2
92,1
54,0
100,0
90,5
84,3
85,6
39,2
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 » .
118
10
Prévalence (%) des maladies chroniques chez la population (1999)
Prévalence des groupes de maladies chroniques
Maladies infectieuses et parasitaires
Tumeurs
Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et du système immunitaire
Maladies endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles
Troubles mentaux et du comportement
Maladies du système nerveux
Maladies de l’œil et annexes
Maladies de l’oreille et l’apophyse mastoïde
Maladies de l’appareil circulatoire
Maladies de l’appareil respiratoire
Maladies de l’appareil digestif
Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané
Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif
Maladies de l’appareil génito-urinaire
Symptômes, signes et résultats anormaux d’examens cliniques et de laboratoire non classés ailleurs
Autres
Prévalence des maladies chroniques les plus fréquentes
Affections de la thyroïde
Diabète
Anomalies du métabolisme des lipoprotéines
Migraine
Cataracte / glaucome
Hypertension artérielle
Maladies cardiaques
Asthme
Ulcère digestif
Polyarthrites rhumatismales
Dorsalgies
Insuffisance rénale
Masculin
Féminin
M et F
0,2
0,2
1,1
6,2
0,7
2
2,1
0,3
7,7
4,4
3,6
1,4
8,3
3,2
0,7
0,2
0,3
0,3
3,4
9,5
0,8
3,7
2,1
0,4
9,1
3,7
4,1
1,7
14,6
3
0,9
0,2
0,3
0,3
2,3
7,9
0,8
2,9
2,1
0,3
8,4
4,0
3,9
1,6
11,5
3,1
0,8
0,2
0,5
2,9
3,6
1,3
1,3
4,5
3,8
1,9
3,0
3,3
5,3
1,4
3,9
3,3
3,6
3,2
1,6
6,6
3,3
1,6
3,1
7,2
8,6
2,2
2,2
3,1
3,6
2,3
1,4
5,5
3,5
1,7
3,1
5,3
6,9
1,8
Masculin
6,4
21,3
35,1
46,0
50,3
53,2
59,4
48,8
51,4
Féminin
1,8
6,4
11,9
23,2
30,0
32,7
34,8
32,2
25,7
M et F
4,1
13,9
23,1
33,3
39,2
41,9
46,0
40,0
38,4
43,2
39,1
22,0
35,1
19,5
19,1
10,3
18,5
30,9
28,9
16,1
26,5
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
11
Prévalence (%) du tabagisme par âge et sexe (1999)
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Ensemble (≥ 15 ans)
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
119
12
Handicap (1999)
Prévalence (%) selon l’âge et le sexe
< 5 ans
5-14 ans
15-59 ans
≥ 60 ans
Prévalence (pour mille) des types d’handicap
Aveugle
Sourd
Muet
Amputation de la main
Amputation du pied
Handicapé mental
Paralysie partielle ou totale
Autres
Répartition (%) des causes d’handicap
Malformation
Accident
Maladie
Guerre
Autres
Masculin
2,5
0,9
1,3
2,7
5,2
2,5
2,5
2,7
1,7
1,0
1,8
4,6
5,2
8,5
Féminin
1,6
1,0
1,2
1,3
4,1
1,6
1,3
2,2
1,4
0,1
0,3
3,6
4,5
4,8
M et F
2,0
1,0
1,3
2,0
4,7
2,0
1,9
2,5
1,6
0,5
1,0
4,1
4,8
6,6
99,9
38,2
24,6
18,7
11,9
6,5
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
13
Accidents (1999)
Incidence (%) dans le mois précédant l’enquête
< 5 ans
5-14 ans
15-59 ans
60 ans et plus
Répartition (%) des causes d’accidents
Intoxication alimentaire
Brûlure
Accident de transport
Intoxication chimique
Décharge d’arme
Fractures
Autres
Masculin
1,4
0,6
1,3
1,5
1,3
Féminin
0,8
1,0
0,8
0,8
1,0
M et F
1,1
0,8
1,1
1,1
1,1
9,3
6,4
13,5
0,9
2,9
27,1
45,0
9,0
9,9
8,4
0,4
24,4
46,3
9,2
7,7
11,6
0,7
1,8
26,2
45,5
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
120
14 a
Taux (%) de recours de la population aux soins par âge et sexe (1999)
Âge
Soins ambulatoires
Taux mensuel
Soins dentaires
Taux trimestriel
Hospitalisation sans nuitée
Taux semestriel
Hospitalisation avec nuitée
Taux annuel
Masculin
< 5 ans
05-14 ans
15-59 ans
≥ 60 ans
Féminin
< 5 ans
05-14 ans
15-59 ans
≥ 60 ans
Indéterminé
M et F
24,8
48,4
22,6
20,1
38,2
31,2
43,5
21,9
29,6
47,9
16,6
28,0
15,3
0,8
12,1
19,1
11,4
16,7
1,8
12,1
21,1
10,2
8,4
16,0
2,1
1,6
1,5
2,1
4,0
2,5
0,8
0,9
2,9
4,1
2,3
9,2
11,8
5,2
7,9
22,4
11,1
6,7
3,7
12,2
21,5
8,3
10,2
< 5 ans
05-14 ans
15-59 ans
≥ 60 ans
Indéterminé
46,0
22,3
25,0
43,1
11,0
1,3
12,1
20,2
10,8
5,5
1,2
1,2
2,5
4,0
-
9,3
4,5
10,1
22,0
5,5
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
14 b
Nombre moyen de recours aux soins par âge et sexe (1999)
Âge
Masculin
< 5 ans
05-14 ans
15-59 ans
≥ 60 ans
Féminin
< 5 ans
05-14 ans
15-59 ans
≥ 60 ans
Indéterminé
M et F
< 5 ans
05-14 ans
15-59 ans
≥ 60 ans
Indéterminé
Soins
ambulatoires / mois
Soins
dentaires / trimestre
Hospitalisation
sans nuitée / semestre
Hospitalisation
avec nuitée / an
Journée
d’hospitalisation /an
3,21
6,18
2,68
2,62
5,18
4,08
5,43
2,61
3,91
6,74
5,15
3,65
5,81
2,65
3,30
5,97
4,71
0,64
0,03
0,49
0,81
0,47
0,68
0,07
0,48
0,87
0,42
0,41
0,66
0,05
0,49
0,84
0,44
0,37
0,04
0,03
0,03
0,04
0,09
0,05
0,02
0,02
0,06
0,09
0,05
0,02
0,02
0,05
0,09
-
0,11
0,15
0,06
0,10
0,29
0,13
0,09
0,04
0,14
0,28
0,30
0,12
0,12
0,05
0,12
0,29
0,28
0,60
0,72
0,26
0,48
1,80
0,59
0,40
0,15
0,56
1,72
1,41
0,59
0,56
0,21
0,52
1,76
0,93
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
121
15 a
Circonstances de recours aux services de santé (1999)
Circonstances (% vertical)
Problème de santé aigu
Maladie chronique
Accident
Chirurgie plastique
Examen général
Accouchement
Examen gynécologique
Contrat de travail
Prévention
Autres
Indéterminé
TOTAL
Hommes
59,5
20,9
4,3
2,6
0,1
10
2,5
99,9
Soins ambulatoires
Femmes
55,2
20,2
1,6
2,4
9,8
0,1
8,8
2
100,1
Hospitalisation avec nuitée
Hommes
Femmes
H et F
46,7
39,1
42,5
39,1
30,7
34,4
9,1
3,6
6,0
0,3
0,7
0,5
1,9
1,9
1,9
20,2
11,1
2,9
3,7
3,4
100,0
99,9
99,8
H et F
57,1
20,5
2,8
2,5
5,6
0,1
9,3
2,3
100,2
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
15 b
Motifs de recours aux services de santé (1999)
Motifs (% vertical)
Consultations
Maladies infectieuses et parasitaires
Tumeurs
Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et du système immunitaire
Maladies endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles
Troubles mentaux et du comportement
Maladies du système nerveux
Maladies de l’œil et annexes
Maladies de l’oreille et l’apophyse mastoïde
Maladies de l’appareil circulatoire
Maladies de l’appareil respiratoire
Maladies de l’appareil digestif
Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané
Maladies du système osteo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif
Maladies de l’appareil génito-urinaire
Grossesse, accouchement et puerperalité
Affections de la période périnatale et malformations congénitales
Symptômes, signes et résultats anormaux d’examens cliniques et de laboratoire non classés ailleurs
Lésions traumatiques, empoisonnements et autres conséquences de causes externes de morbidité
Facteurs influant sur l’état de santé et motifs de recours aux services de santé
5,2
0,5
0,9
4,5
1,4
1,2
4,6
4,6
6,5
22,1
3,5
3,6
11,9
7,5
0,2
0,1
16
3,2
17,4
Hospitalisation
sans nuitée
3,8
1,8
0,8
1,6
1,2
1,3
2,5
2,6
8,3
7,8
6,2
2,5
6,4
9,8
6,2
13,6
19
12,6
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
122
Hospitalisation
avec nuitée
5,5
2,7
1,1
2,4
2
1,2
3,2
1,3
13,2
12,4
10,9
0,8
5,5
10
10,7
0,3
14,9
8,1
3,9
16
Pourcentage de recours à l’aide du MSP (1999)
Région de résidence
Beyrouth
Banlieue
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
Revenu moyen mensuel des ménages (en milliers de L.L.)
< 300
300-500
500-800
800-1 200
1 200-1 600
1 600-2 400
2 400-3 200
3 200-5 000
> 5 000
Indéterminé
Avec nuitée
25,7
14,7
19,2
24,2
25,2
23,5
38,5
30,5
25,7
39,4
38,4
30,7
23,9
20,3
13,9
13,2
28,0
1,1
17,7
Sans nuitée
10,2
7,3
7,9
7,9
11,4
7,7
14,4
15,4
10,2
20,5
15,2
14,4
9,3
5,6
5,4
4,5
7,8
-
25,7
3,0
51,7
10,2
1,9
18,3
Présence d’une couverture médicale
Assuré
Non assuré
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
17 a
Répartition (%) des services de santé selon les secteurs (1999)
Secteurs
Public
Privés
ONG
Autres
TOTAL
Consultations
Actes médicaux
8,2
77,5
12,1
2,1
99,9
9,2
76,9
12
1,9
100,0
Hospitalisations
sans nuitée
8,7
85,7
5,6
100,0
Hospitalisations
avec nuitée
19,8
74,3
5,9
100,0
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
17 b
Choix du recours (%) aux soins suite à un problème de santé (1999)
Soins à domicile
Médicaments sans prescription médicale
Consultation du pharmacien
Consultation médicale
Hospitalisation
Indéterminé
Assuré
20,8
10,0
4,3
77,9
6,7
4,2
Non assuré
24,2
14,6
6,9
69,8
5,7
4,4
Ensemble
22,7
12,6
5,8
73,4
6,1
4,3
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
123
17 c
Choix du lieu des soins (%) selon les actes (1999)
Lieu de soins
Clinique
Clinique dans un hôpital
Laboratoire
Laboratoire dans un hôpital
Dispensaire
Pharmacie
Hôpital
Domicile/École
Médecine traditionnelle
Indéterminé
Indéterminé
TOTAL
Consultation
57,0
19,6
18,4
2,7
2,1
0,2
4,2
100,0
Tests de laboratoire
4,2
6,1
38,0
28,9
14,3
0,3
7,6
0,2
0,3
4,4
99,9
Imagerie
16,0
10,9
9,1
17,7
9,5
36,4
0,4
4,3
100,0
Vaccination
40,0
8,3
45,8
2,5
3,5
100,1
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
18
Moyenne annuelle des dépenses des ménages (1999)
Dépenses globales annuelles (en milliers de L.L.)
Alimentation
Moyenne
18 550
5 825
%
100,0
31,4
Habillements
Soins personnels
Loyer
Énergie, eau, téléphone
Entretien et réparations
Biens durables
Transports
Éducation
Santé
Loisirs
Divers
Dépenses de santé annuelles (en milliers de L.L.)
Assurance
Hospitalisation avec nuitée
Hospitalisation sans nuitée
Soins dentaires
Soins ambulatoires
Consultations médicales
Imagerie
Traitements
Laboratoires
Urgences
Vaccination
Médicaments
Transports
Autres
Médicaments, hors soins ambulatoires
985
969
340
1 699
468
395
1 435
2 163
2 609
942
721
2 609
379
264
44
570
956
377
70
18
138
5
15
304
10
20
396
5,3
5,2
1,8
9,2
2,5
2,1
7,7
11,7
14,1
5,1
3,9
100,0
14,5
10,1
1,7
21,8
36,7
14,4
2,7
0,7
5,3
0,2
0,6
11,6
0,4
0,8
15,2
Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ».
124
IC6
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
ÉTUDE DES COMPTES NATIONAUX DE SANTÉ – NHA (1998)
Contexte
L’étude des comptes nationaux de santé (NHA) a été réalisée suite à une initiative du MSP,
de la Banque Mondiale et de l’OMS dans le but d’évaluer les comptes de santé des pays de la
région.
Objectif
Identifier et mesurer les sources de financement et les dépenses de santé.
Méthode
Une équipe regroupant des représentants des organismes officiels de santé dont le MSP, les services médicaux des forces armées (MDN, FSI, SS, SG), la CNSS, la MFE et autres organismes
internationaux (OMS, BM), fut mise en place. L’équipe de travail, ainsi formée, a en charge de
collecter et d’analyser les statistiques des différents organismes assureurs publics et privés.
Les données des institutions publiques furent recueillies sur une base annuelle. Quant aux
organismes assureurs privés, des estimations furent réalisées à partir d’études sur échantillons (assurances privées, grosses firmes…). Les dépenses des ménages furent estimées à
partir de l’étude nationale sur les dépenses et utilisations des services de santé de 1999.
La présente étude reflète les comptes nationaux de santé du Liban pour l’année 1998.
Résultats
D’après les organismes assureurs, 51,2% de la population libanaise est bénéficiaire d’une
couverture médicale. 26,1% de la population bénéficie de la CNSS, 8,8% des services médicaux des différentes forces armées, 4,4% de la MFE et 8% des assurances privées.
En 1998, le coût global des services de santé s’élève à 2 994 milliards L.L.. Les ménages constituent
la première source de financement (59,6%). Les autres sources sont les budgets des différents
ministères de l’Etat (14,9%), les assurances sociales (12,5%) et les assurances privées (11,2%).
62% des dépenses nationales de santé sont versées pour les soins hospitaliers, 10% pour les
soins ambulatoires, 13% pour les médicaments, 11% pour les coûts administratifs et 3%
pour les investissements.
Selon les organismes assureurs, on constate que 71% du budget du MSP est attribué aux
soins hospitaliers et en particulier aux hospitalisations avec actes chirurgicaux (73% des hospitalisations).
La CNSS alloue 52 % de son budget aux soins hospitaliers (dont 60% pour les actes chirurgicaux) et 23% aux médicaments.
L’armée et la FSI attribuent respectivement 59% et 74% de leur budget aux soins hospitaliers.
Les hospitalisations médicales représentent 49% et 47% respectivement de leurs hospitalisations.
En 1998, le budget du MSP représente 3,19% du budget national de l’Etat. Au fil des années,
le montant alloué ne cesse d’augmenter passant de 194 milliards en 1994 à environ 253 milliards L.L. en 1998. Depuis 1996, le budget du MSP est déficitaire. Le déficit s’élève à 25 milliards en 1998.
En 1998, les dépenses de santé des ménages sont estimées à 2 088 milliards L.L.. 97% sont versés au secteur privé. Par ailleurs, 51,9% sont consacrés aux soins ambulatoires et à l’achat de
médicaments et 21,8% aux soins dentaires.
125
Périodicité des données
Étude transversale ponctuelle.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les comptes déclarés des institutions officielles et une estimation des
comptes des organismes privés.
Références
MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
1
Pourcentage de couverture médicale de la population par les tiers payants (1998)
Type de Couverture
Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS)
Mutuelle des fonctionnaires d’État (MFE)
Armée
Forces de sécurité intérieure (FSI)
Sûreté générale et Sécurité de l’État (SG)
Assurances privées, couverture complète*
Caisses des mutuelles sociales
TOTAL
*Assurances privées, couverture complémentaire
%
26,1
4,4
8,8
1,9
0,4
8,0
1,6
51,2
4,6
Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
2a
Sources de financement de santé (1998)
Trésorerie
Montant en millions de L.L.
Secteur privé
Employeurs
Gouvernement
Ministère de la Santé publique
Armée (budget de santé du Ministère de la Défense)
Armée (budget des médicaments du Ministère de la Défense)
Armée (budget administration du Ministère de la Défense)
Forces de sécurité intérieures
Sûreté générale
397 540
261 280
58 841
10 000
17 780
39 709
6 000
Sécurité d’État
Ministère des Affaires sociales
Ministère des Déplacés
Caisse des douanes
Assurances sociales
Mutuelles des fonctionnaires d’État
Caisse nationale de Sécurité sociale
Mutuelles
Entreprises et assurances privées
Assurances privées
Dépenses ménages
Employeurs
Organisations non gouvernementales
Donateurs
TOTAL
2 400
230
1 300
140 933
45 129
79 334
16 470
538 473
-
-
173 434
173 434
135 619
91 416
44 203
309 053
60 738
43 358
17 380
2 027 262
242 462
1 784 800
2 088 000
Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
126
Donateurs
TOTAL
50 853
49 640
-
448 393
310 919
58 841
10 000
17 780
39 709
6 000
1 214
-
2 400
1 214
230
1 300
375 105
45 129
296 126
33 850
2 170 621
333 878
1 784 800
44 203
6 774
966
2 994 119
Ménages
7 740
6 774
966
58 593
2b
Sources de financement de santé (1998)
Pourcentages
Trésorerie
Secteur privé
Donateurs
TOTAL
0,0
2,0
1,7
1,7
-
15,0
10,4
2,0
0,3
0,6
1,3
0,2
0,1
12,5
5,8
4,5
3,1
-
1,4
0,6
67,7
8,1
59,6
0,3
-
1,5
9,9
1,1
72,5
59,6
1,5
10,3
69,7
0,2
2,0
1,5
0,2
100,0
Employeurs
Ménages
13,3
8,7
2,0
0,3
0,6
1,3
0,2
0,1
4,7
0,0
5,8
Mutuelles des fonctionnaires de l’Etat
Caisse nationale de Sécurité sociale
Mutuelles
Entreprises et assurances privées
Assurances privées
Dépenses ménages
1,5
2,6
0,6
-
Employeurs
Organisations non gouvernementales
Donateurs
TOTAL
18,0
Gouvernement
Ministère de la Santé publique
Armée (budget de santé du ministère de la Défense)
Armée (budget des médicaments du ministère de la Défense)
Armée (budget administration du ministère de la Défense)
Forces de sécurité intérieure
Sûreté générale
Sécurité d’État
Ministère des Affaires sociales
Ministère des Déplacés
Caisse des douanes
Assurances sociales
Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
127
128
202 698
17 686
3 595
770
6 000
7 321
2 518
182 494
49 661
132 833
23 880
23 880
27 795
24 870
1 857
1 068
22 118
21 151
967
13 241
4 961
8 280
21 188
310 919
MSP
50 769
50 769
24 791
25 978
3 874
517
3 357
14 198
10 000
3 200
998
16 575
3 300
13 275
120
1 085
86 621
Armée
24 371
24 371
11 441
12 930
7 853
6 994
811
49
5 586
3 064
2 172
350
1 898
70
1 828
39 709
FSI
3 500
3 500
2 500
2 500
6 000
SG
SS
1 450
1 450
950
950
2 400
Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
Secteur hospitalier
Hôpitaux publics
Dépenses courantes
Capital
Construction
Salaires
Ménages
Hôpitaux de la CNSS
Hôpitaux privés
Séjours médicaux
Séjours chirurgicaux
Autres soins en institution
Établissements de soins infirmiers
Centres pour santé mentale
Centres pour personnes âgées
Soins hors institution
Médecins
ONG
Dentistes
Soins paramédicaux
Centres de soins ambulatoires
Laboratoires imagerie
Soins à domicile
Autres
Autres services de santé
Médicaments (budget)
Médicaments (ambulatoires)
Appareils optiques / auditifs
Équipement médical
Autres
Administration de santé
Administration publique
Salaires des fonctionnaires
Administration privée
Institutions de formation
Investissement du capital
Autres
TOTAL
Montant en
millions de L.L
3a
Montant des dépenses de santé (1998)
1 214
1 214
1 214
MAS
115
115
115
115
230
M disp.
24 337
39
24 298
10 080
14 217
18 763
2 350
16 413
1 934
260
1 674
95
45 129
MFE
107 708
562
107 146
42 159
29 601
12 558
47 541
47 541
40 000
13 000
27 000
58 718
296 126
CNSS
25 388
16 925
8 463
8 463
8 463
33 850
Mutuelles
6 774
6 774
6 774
ONG
40 074
40 074
4 129
4 129
44 203
50 082
50 082
100 163
100 163
103 502
103 502
80 131
80 131
333 878
Employeurs Assu.
privées
246 400
8 800
8 800
237 600
237 600
978 400
283 504
24 384
456 000
6 192
180 800
27 520
560 000
560 000
1 784 800
Ménages
966
966
Donateurs
23 880
23 880
1 256 022
480 826
57 241
459 678
9 549
220 139
28 588
761 408
42 678
716 416
2 315
157 907
21 591
52 057
84 259
120
23 333
58 718
2 992 819
711 430
26 486
3 595
770
6 000
7 321
8 800
3 119
681 825
TOTAL
129
6,8
0,6
0,1
0,0
0,2
0,2
0,1
6,1
1,7
4,4
0,8
0,8
0,9
0,8
0,1
0,0
0,7
0,7
0,0
0,4
0,2
0,3
0,7
10,4
Secteur hospitalier
Hôpitaux publics
Dépenses courantes
Capital
Construction
Salaires
Ménages
Hôpitaux de la CNSS
Hôpitaux privés
Sejours médicaux
Séjours chirurgicaux
Autres soins en institution
Établissements de soins infirmiers
Centres pour santé mentale
Centres pour personnes âgées
Soins hors institution
Médecins
ONG
Dentistes
Soins paramédicaux
Centres de soins ambulatoires
Laboratoires imagerie
Soins à domicile
Autres
Autres services de santé
Médicaments (budget)
Médicaments (ambulatoires)
Appareils optiques / auditifs
Équipement médical
Autres
Administration de santé
Administration publique
Salaires des fonctionnaires
Administration privée
Institutions de formation
Investissement du capital
Autres
TOTAL
1,7
1,7
0,8
0,9
0,1
0,0
0,1
0,5
0,3
0,1
0,0
0,6
0,1
0,4
0,0
0,0
2,9
Armée
0,8
0,8
0,4
0,4
0,3
0,2
0,0
0,0
0,2
0,1
0,1
0,0
0,1
0,0
0,1
1,3
FSI
0,0
0,0
0,0
0,0
0,1
0,1
0,1
0,2
SS
0,1
0,1
SG
Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
MSP
Pourcentage diagonal
3b
Pourcentage des dépenses de santé (1998)
0,0
0,0
0,0
MAS
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
M disp.
0,8
0,0
0,8
0,3
0,5
0,6
0,1
0,5
0,1
0,0
0,1
0,0
1,5
MFE
1,4
1,0
0,4
1,6
1,6
1,3
0,4
0,9
2
9,9
3,6
0,0
0,0
CNSS
0,8
0,6
0,3
0,3
0,3
1,1
Mutuelles
0,2
0,2
0,2
1,3
1,3
0,1
0,1
1,5
ONG Employeurs
3,3
3,3
103 502
3,5
2,7
2,7
11,2
1,7
1,7
Assu.
privées
32,7
9,5
0,8
15,2
0,2
6,0
0,9
18,7
18,7
59,6
8,2
0,3
0,3
7,9
0,0
0,0
Ménages Donateurs
0,8
0,8
42,0
16,1
1,9
15,4
0,3
7,4
1,0
25,4
1,4
23,9
0,1
5,3
0,7
1,7
2,8
0,0
0,8
2,0
100,0
23,8
0,9
0,1
0,0
0,2
0,2
0,3
0,1
19,2
TOTAL
4
Pourcentage des dépenses publiques dans le secteur de la santé (1998)
Catégories
Distribution selon les secteurs (%)
Secteur hospitalier
Secteur ambulatoire
Médicaments et autres traitements et services
Coûts administratifs
Investissements
Distribution des dépenses du secteur hospitalier (%)
Hospitalisations avec acte chirurgical
Hospitalisations médicales
Distribution des dépenses des soins hospitaliers (%)
Chirurgie
Honoraires des médecins
Anesthésie
Hôtellerie
Bloc opératoire
Laboratoires
Imagerie
IRM
CT Scanner
Médicaments
Équipement médical
Autres
MSP
101,0
71,0
10,08,0
5,0
7,0
100,0
73,0
27,0
100,1
16,7
8,6
4,8
15,6
12,6
12,2
7,1
0,5
2,4
15,7
2,8
1,1
CNSS
100,0
52,0
6,0
23,0
19,0
100,0
60,0
40,0
99,9
13,1
11,1
4,8
17,0
18,2
10,5
6,9
0,9
12,0
4,7
0,7
MFE
100,0
54,0
42,0
4,0
100,0
59,0
41,0
99,9
16,1
11,4
4,9
12,8
10,3
9,2
4,6
0,2
1,0
19,3
3,7
6,4
Armée
99,0
59,0
4,0
16,0
19,0
1,0
100,0
51,0
49,0
100,1
11,7
9,4
3,1
18,4
8,4
13,2
7,3
0,8
1,9
14,6
6,2
5,1
FSI
100,0
74,0
3,0
17,0
6,0
100,0
53,0
47,0
99,8
10,2
14,4
2,5
13,6
9,6
12,3
4,7
0,5
1,8
19,1
9,0
2,1
TOTAL
99,0
62,0
10,0
13,0
11,0
3,0
100,7
15,0
8,0
4,2
15,9
11,0
11,0
6,0
0,6
1,8
19,1
6,0
2,1
Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
5
Budget du ministère de la Santé publique (1994-1998)
Part du budget du MSP / budget national
Balance financière du MSP (budget en milliers de L.L.)
Budget
Dépenses
1 994
5,27
54 838 345
194 907 794
140 069 449
1 995
4,09
14 472 638
196 897 619
182 424 981
1996
3,03
-42 266 224
168 814 490
211 080 714
1997
2,48
-94 909 412
156 570 000
251 479 412
1998
3,19
-25 500 501
252 943 587
278 444 088
Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
6
Distribution des dépenses de santé des ménages par secteur et service en milliers de L.L. (1998)
Assurances
Hospitalisations
Chirurgie de jour
Soins dentaires
Soins ambulatoires
• Consultations médicales
• Imagerie
• Traitement
• Laboratoires
• Urgences
• Vaccination
• Médicaments
• Transports
• Autres procédures
Médicaments (hors soins ambulatoires)
TOTAL
Secteur public
6 336 000
2 464 000
6 192 000
6 032 000
160 000
-
Secteur privé
198 528 000
31 680 000
456 000 000
735 024 000
283 504 000
56 000 000
14 400 000
110 400 000
4 000 000
243 200 000
7 520 000
16 000 000
316 800 000
Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000.
130
ONG
6 336 000
1 056 000
24 384 000
12 064 000
12 000 000
320 000
-
TOTAL
303 200 000
211 200 000
35 200 000
456 000 000
765 600 000
301 600 000
56 000 000
14 400 000
110 400 000
4 000 000
12 000 000
243 200 000
8 000 000
16 000 000
316 800 000
2 088 000 000
TOTAL, %
14,5%
10,1%
1,7%
21,8%
36,7%
14,4%
2,7%
0,7%
5,3%
0,2%
0,6%
11,6%
0,4%
0,8%
15,2%
100,0%
IC7
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
MÈRE ET ENFANT – ENQUÊTE NATIONALE PÉRINATALE
(1999-2000)
Contexte
L’étude périnatale nationale de 1999-2000, s’inscrit dans le contexte des efforts conjoints du
MSP et de l’UNICEF visant à mieux connaître l’état de santé de la mère et de l’enfant durant
la période périnatale afin de mieux planifier les actions de protection materno-infantile.
L’étude fut réalisée en collaboration avec la Société libanaise de médecine périnatale, le
Syndicat des Hôpitaux privés, l’Association des Sages-femmes, les Sociétés de pédiatrie du
Liban et du Nord et la Société de gynéco-obstétrique.
L’étude a bénéficié du support technique de l’Unité 149 de l’INSERM France.
Objectif
L’objectif principal de l’Étude périnatale nationale est l’estimation des principaux indicateurs de l’état de santé de la femme et de l’enfant durant la période périnatale.
Les objectifs secondaires sont :
• La connaissance des pratiques médicales en période périnatale.
• L’identification des facteurs de risque de mortalité et de morbidité périnatale.
• L’établissement d’une base de données nationale périnatale.
Méthode
L’étude a ciblé toutes les naissances, vivantes ou mort-nées, d’âge gestationnel d’au moins
vingt-deux semaines d’aménorrhée ou de poids à la naissance d’au moins de 500 grammes,
ayant eu lieu dans les établissements de santé (hôpital, maternité ou cabinet privé).
Dans le caza du Akkar, les accouchements à domicile ont été inclus dans l’échantillon. Les
accouchements réalisés dans les camps palestiniens n’ont pas été inclus dans l’étude.
L’étude s’est déroulée sur deux périodes de quinze jours ; du 1er au 15 novembre 1999 et du
16 avril au 1er mai 2000.
La taille de l’échantillon a été fixée à environ 5 000 naissances au niveau national et 500 à
1 000 naissances au niveau régional afin d’assurer une représentativité des principaux indicateurs au niveau régional.
Tous les établissements d’accouchement des secteurs public et privé ont participé à l’étude.
Dans les établissements, le personnel enquêteur (364) a été identifié et formé.
La collecte des données est réalisée grâce à un questionnaire standardisé en langue arabe,
rempli après entretien avec la femme et la consultation du dossier médical.
Les données collectées et vérifiées dans chaque région sont transmises au niveau central où
elles sont revérifiées, codées, saisies et analysées. Les données sont anonymes.
La base des données nationale est actuellement à l’USE du MSP.
Résultats
Sont décrits les résultats des accouchements qui ont eu lieu dans les établissements de santé.
5 231 femmes ayant mis au monde 5 333 naissances, dans 201 établissements de santé, ont
été étudiées.
Les grossesses multiples constituent 1,8% du total des grossesses. Les accouchements sont
dans 80,1% réalisés dans les hôpitaux et maternités privées. La majorité des femmes proviennent du Mont-Liban (35,5%) et du Nord (25,3%).
131
Les caractéristiques socio-démographiques des femmes montrent une moyenne d’âge de
28 ans, une nationalité libanaise dans 94,6% des cas et le plus souvent une éducation de
niveau complémentaire (32,5%). La couverture médicale est présente chez 51,1% des
femmes. Les femmes actives qui ont exercé une activité professionnelle durant leur grossesse
constituent 14,9%. Parmi ces dernières, 37,5% n’ont pas bénéficié d’arrêt de travail durant
leur grossesse.
Quant au comportement vis-à-vis du tabac, 22,7% des femmes fument durant la grossesse.
20,5% cessent de fumer durant le troisième trimestre.
Les antécédents obstétricaux pathologiques sont rencontrés chez 22,3% des femmes, 12,1%
ont une césarienne antérieure, 7,5% un mort-né, 5,9% un enfant de faible poids à la naissance, 5,2% un prématuré et 3,4% un mort néonatal.
Durant la grossesse, 5,1% de femmes n’ont bénéficié d’aucune consultation prénatale et
6,7% d’aucune échographie obstétricale.
9,5% des femmes ont été hospitalisées durant la grossesse. Les motifs d’hospitalisation les
plus fréquents sont les pathologies fœtales (37,2%), les infections (23,6%), les pathologies
maternelles non gynécologiques (23,6%) et les syndromes vasculo-rénaux (8,1%).
Les accouchements sont caractérisés par un début spontané dans 75% des cas et une présentation céphalique dans 91,8% cas.
Le taux global de césariennes est 23,1%. Il est plus élevé pour les grossesses multiples.
Les accouchements par voie basse se font dans 68,1% des cas sans recours aux anesthésies
alors que la loco-régionale est prescrite dans 11,2% des cas. Quant aux césariennes, l’anesthésie générale prédomine dans 76,1% des cas.
À la naissance, le taux de prématurité (< 37 SA) est 9%, le taux de grande prématurité
(< 33 SA) 2,4%, le taux de faible poids (< 2 500 g) 7% et de très faible poids 1,6% (< 1 000 g).
Le taux de mortinatalité est estimé à 19 pour 1 000 naissances, le taux de mortalité néonatale
(décès de J0 à J7) est 9 pour 1 000 naissances vivantes et le taux de mortalité périnatale (de
27 SA à J7) est 27 pour mille naissances vivantes.
Les comparaisons régionales révèlent des disparités. Les régions du Nord et de la Bekaa apparaissent défavorisées par rapport aux régions du Mont-Liban et Beyrouth.
Périodicité des données
Cette étude a été réalisée pour la première fois en 1999-2000. Elle doit être conduite périodiquement afin d’être un outil de mesure des indicateurs et d’évaluation des programmes de
santé.
Exhaustivité des données
L’étude inclut tous les accouchements qui ont eu lieu dans des établissements d’accouchements (hors les camps palestiniens), durant deux périodes de 15 jours.
Références
MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
1
Répartition de l’échantillon par type de grossesse, d’établissement et de région (1999-2000)*
Femmes
Grossesses uniques et multiples
Grossesses uniques
Naissances
N
%
N
%
5 231
100,0
5 333
100,0
96,3
5 137
98,2
5 137
Grossesses gémellaires
86
1,6
172
3,2
Grossesses triples
8
0,2
24
0,5
Établissements
Établissements et secteurs d’accouchement
Accouchements
N
%
N
%
201
100,0
5 231
100,0
Hôpitaux publics
14
7,0
650
12,4
Hôpitaux privés
111
55,2
3 874
74,1
Maternités privées
7
3,5
312
6,0
Cabinets privés
69
34,3
390
7,5
-
-
5
0,1
Domicile
Lieu de résidence
Répartition selon les régions
Lieu d’accouchement
N
%
N
%
5 228
100,0
5 231
100,0
Beyrouth
365
7,0
739
14,1
Mont-Liban
1 857
35,5
1 402
26,8
Nord
1 324
25,3
1 318
25,2
Bekaa
796
15,2
795
15,2
Sud et Nabatieh
880
16,8
977
18,7
6
0,1
-
-
Étranger
* Les valeurs inconnues ont été soustraites des tableaux.
Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
133
2
Caractéristiques socio-démographiques des femmes (1999-2000)
%
Répartition par groupe d’âge (N = 5 201)
100,0
< 15 ans
0,1
15-29 ans
5,7
20-24 ans
23,1
25-29 ans
29,6
30-34 ans
24,9
35-39 ans
13,3
40-44 ans
2,9
> 44 ans
0,4
Âge moyen
28,3 (IC = 28,1-28,4)
Nationalité des femmes (N = 5 213)
100,0
Libanaise
94,6
Arabe
4,2
Autre
1,2
Répartition par niveau d’éducation (N = 5 200)
100,0
Non scolarisée
6,6
Primaire
21,9
Complémentaire
32,5
Secondaire
21,1
Universitaire
17,9
Présence d’une couverture médicale (N = 5 224)
100,0
Oui
51,1
Non
48,9
Exercice d’un emploi durant la grossesse (N = 5 202)
100,0
Femmes actives
14,9
Femmes au foyer
85,1
Arrêt de travail pour les femmes actives (N = 773)
100,0
Pas d’arrêt
37,5
Arrêt de moins de 7 jours
31,3
Arrêt de 7 jours au plus
31,2
Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
3
Habitudes tabagiques des femmes (1999-2000)
Avant la grossesse, %
Au 3e trimestre, %
Tabagisme
100,0
100,0
Fument
22,7
17,8
Ne fument pas
77,3
82,2
100,0
100,0
Cigarettes
93,6
95,0
Cigarettes et narguilé
0,9
0,7
Narguilé
5,5
4,3
100,0
100,0
Type de tabagisme chez les femmes tabagiques
Consommation des cigarettes / jour
Arrêt
-
20,5
1-9 cigarettes / jour
27,1
29,4
≥ 10 cigarettes / jour
72,9
50,1
Consommation moyenne / jour
14,9 (IC = 14,3-15,4)
12,6 (IC = 12,0-13,2)
Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
134
4
Gestité, parité et antécédents obstétricaux des femmes (1999-2000)
Gestité %
Parité %
100,0
100,0
0
26,8
30,5
1
23,5
25,6
2
17,3
17,4
3
12,3
11,5
4
7,5
5,9
≥5
12,6
Moyenne
2,1
Gestité et parité des femmes
Antécédents obstétricaux des femmes
Antécédents de mort-né
9,1
(IC = 2,0-2,2)
1,8
(IC = 1,7-1,8)
%
7,5
Antécédents de mort néonatal
3,4
Antécédents de prématuré
5,2
Antécédents de d’enfant de faible poids à la naissance
5,9
Antécédents de césarienne
12,1
Antécédent obstétrical pathologique (y compris la césarienne)
22,3
Antécédent obstétrical pathologique (césarienne exclue)
13,4
Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
5
Surveillance de la grossesse (1999-2000)
%
Nombre de consultations prénatales (N = 5 181)
100,0
0
5,1
1-3
14,0
≥4
Nombre d’échographies obstétricales (N = 4 946)
80,9
100,0
0
6,7
1
19,2
2
18,2
3
15,5
4
11,3
≥5
29,1
Nombre moyen d’échographies
Réalisation d’échographies obstétricales pour les femmes non suivies (N = 259)
3,6
Oui
6,2
Non
93,8
Participation de l’équipe responsable de l’accouchement au suivi prénatal (N = 4 939)
Oui
Non
Hospitalisation durant la grossesse (N = 5 195)
100,0
80,3
19,7
100,0
Oui
9,5
Non
90,5
Motifs d’hospitalisation des femmes (N = 478)
(IC = 3,5-3,7)
100,0
100,0
Pathologies fœtales
37,2
Infections
23,6
Pathologies maternelles non gynécologiques
23,6
Syndromes vasculo-rénaux
8,1
Pathologies des annexes
2,1
Pathologies gynécologiques
0,8
Diabète
0,6
Autres
4,0
Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
135
6
Accouchement (1999-2000)
%
Transfert in utero (N = 5 161)
100,0
Pas de transfert
97,9
Transfert pendant la grossesse
0,9
Transfert pour accouchement
1,2
Début du travail (N = 5 323)
100,0
Spontané
75,0
Induit
8,8
Césarienne avant travail
16,2
Présentation (N = 5 296)
100,0
Céphalique
91,8
Siège
6,2
Transverse
1,9
Face
0,1
Mode d’accouchement (N = 5 333)
100,0
Voie basse
72,6
Voie basse instrumentale
4,3
Césarienne
23,1
Épisiotomie chez les primipares (N = 1 168)
100,0
Oui
93,1
Non
6,9
Temps de décision des césariennes (N = 1 227)
100,0
Césariennes décidées avant le travail
70,3
Césariennes décidées au cours du travail
29,7
Indication de césarienne selon le type de grossesse
Taux de césarienne en cas de grossesse unique
21,8
Taux de césarienne en cas de grossesse gémellaire
52,9
Taux de césarienne en cas de grossesse triple
87,5
Indication de césarienne selon les antécédents obstétricaux
Première césarienne
15,3
Césarienne itérative
81,5
Anesthésie (% vertical = 100,0%)
Césariennes, %
Voies basses, %
Sans anesthésie
-
68,1
Loco-régionales
23,0
11,2
Générale
76,1
7,9
Morphine / Kétalar
0,9
12,8
Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
136
7
État à la naissance (1999-2000)
%
Sexe de l’enfant (N = 5 296)
100,0
Garçons
51,6
Filles
48,4
État à l’accouchement (N = 5 333)
100,0
Né vivant
98,1
Mort-né avant travail
1,7
Mort-né pendant le travail
0,2
Âge gestationnel en semaines d’aménorrhée (N = 5 229)
100,0
≤ 27
1,0
28-32
1,3
33-34
1,3
35-36
5,4
≥ 37
91,0
Poids à la naissance (N = 5 314)
100,0
< 1 500 g
1,6
1 500-2 500 g
5,4
> 2 500 g
93,0
Transfert postnatal (N = 5 333)
100,0
Non
92,0
Transféré dans le même hôpital
7,1
Transféré vers un autre hôpital
0,9
Transféré sans précision
0,0
Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
8
Mortalité périnatale (1999-2000)
Mortinatalité pour 1 000 naissances (de 22 SA à la naissance)
Pour 1 000
T.C.
19,0
15-23
Mortalité néonatale précoce pour 1 000 naissances vivantes (de la naissance à 7 jours)
9,0
6-11
Mortalité périnatale pour 1 000 naissances vivantes (de 22 SA in utero à 7 jours)
27,0
23-32
Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ».
137
IC8
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
MALADIES TRANSMISSIBLES
MALADIE DE CREUTZFELD JACOB (2001)
Contexte
Depuis 1996, le monde devient de plus en plus alerte à la transmission des encéphalopathies
spongiformes chez les humains. Quatre étiologies sont documentées : la forme sporadique
(pour les plus de 50 ans), la forme génétique (GSS, FFI), la forme iatrogène et la nouvelle
variante de la maladie de « Creutzfeld-Jacob » (MCJ).
Cette maladie est devenue, depuis 1998, une maladie à déclaration obligatoire au Liban. En
2001, une étude rapide relative à la MCJ a été réalisée auprès des médecins.
Objectif
L’étude a pour but d’estimer la prévalence de MCJ au Liban durant les cinq dernières années.
Il est reconnu mondialement que l’incidence annuelle des cas sporadiques est en moyenne
d’un cas pour 1 million d’habitants. Au Liban, nous devons compter 4 cas par an. Avant
2001, aucun cas n’a été déclaré au MSP. En 2001, 3 cas ont été signalés.
Méthode
L’étude a été réalisée en 2001, auprès des médecins neurologues et psychiatres libanais inscrits
aux deux Ordres des médecins du Liban et du Liban-Nord. Les médecins furent contactés par
téléphone. Une circulaire et un questionnaire standardisé furent envoyés par fax.
Les définitions des cas sont celles de l’OMS. Elles sont mentionnées dans le questionnaire.
Les médecins devaient signaler tout cas suspect de maladie de Creutzfeld-Jacob rencontré
depuis 1997. Les questionnaires sont envoyés à l’USE du MSP, où les données sont saisies et
exploitées.
Résultats
144 neurologues et psychiatres sont inscrits aux deux Ordres des médecins. 75% ont pu être
contactés. Parmi les médecins contactés, 54% ont participé à l’étude. 8 médecins neurologues ont déclaré avoir diagnostiqué 10 cas de MCJ. Cinq cas concernent l’année 2001.
Les formes rencontrées sont essentiellement sporadiques (8/10). Un cas de nouvelle variante
fut signalé, dont l’autopsie post mortem avait infirmé le diagnostic de nouvelle variante.
En 2001, l’incidence de MCJ est estimée à 1,25 cas / 1 000 000 d’habitants. Le taux de déclaration au MSP est 60% (3/5).
Périodicité des données
Étude ponctuelle réalisée en 2001.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent les cas déclarés par les médecins qui ont participé à l’étude.
Références
MSP – USE & OMS – « Rapid Study on Prevalence of CJD in Lebanon, 2001 ».
138
1
Nombre des médecins inscrits, contactés et ayant répondu (2001)
Spécialité
Neurologues
Psychiatres
TOTAL
Inscrits
96
Contactés
Ayant répondu
N
% / inscrits
N
73
76%
45
% / inscrits % / contactés
47%
62%
48
35
73%
13
27%
37%
144
108
75%
58
40%
54%
Source : MSP & OMS – « Rapid Study on Prevalence of CJD in Lebanon, 2001 ».
2
Nombre de médecins qui ont signalé des cas de MCJ (2001)
Spécialité
Cas signalés
Cas déclarés
Neurologues
8
10
Psychiatres
-
-
TOTAL
8
10
Source : MSP & OMS – « Rapid Study on Prevalence of CJD in Lebanon, 2001 ».
3
Cas déclarés de MCJ (2001)
Définition des cas
Année
1997
Cas possible sporadique
TOTAL
1998
1999
2000
2001
1
2
1
4
UN
8
Démence progressive avec au moins 2 des signes suivants :
• Myoclonie
• Troubles visuels ou syndrome cérébelleux
• Syndrome pyramidal / extrapyramidal
• Avec ou sans un tracé périodique à l’EEG
• Avec une survie < 2 ans
Iatrogénie
0
Syndrome cérébelleux progressif secondaire à l’usage d’hormones
pituitaires d’origine humaine
Démence progressive secondaire à un acte neurochirurgical (transplantation
cornéenne, greffe de dure-mère, EEC stéréotaxique)
Familial
1
*
1
**
1
Démence progressive secondaire avec un cas similaire chez le père ou la mère
Cas suspect de nouvelle variante
1***
Démence progressive avec au moins 4 des signes suivants :
• Paresthésie, dysenterie précoce
• Ataxie
• Chorée, dystonie, myoclonie
• Démence
Mutisme akinétique
Confirmé
0
Encéphalopathie spongiforme à l’anatomopathologie
TOTAL
1
2
2
5
0
10
* Alzheimer
** Démence vasculaire
*** Autopsie post mortem avait éliminé le diagnostic
Source : MSP & OMS – « Rapid Study on Prevalence of CJD in Lebanon, 2001 ».
139
IC9
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
VACCINATION – ÉTUDE DES EFFETS INDÉSIRABLES
SECONDAIRES À LA VACCINATION (2001)
Contexte
L’étude des effets et manifestations indésirables secondaires à la vaccination renforce le programme national de vaccination. La campagne nationale de vaccination contre la rougeole de
2001 fut une opportunité de réaliser une étude pilote sur les effets indésirables de vaccination.
Objectif
La surveillance des effets indésirables à la vaccination permet de :
• Détecter et estimer les effets indésirables.
• Investiguer les cas graves afin de distinguer les facteurs en cause ; programmatique,
vaccinal ou simple coïncidence.
Méthode
La campagne vaccinale nationale contre la rougeole de 2001 a ciblé les enfants âgés de 1-14
ans qui n’ont pas reçu 2 doses de MMR documentées. Le vaccin utilisé est le MR (MeaslesRubella). Un échantillon d’enfants vaccinés a été tiré au hasard des listes vaccinales de la
campagne. Les parents des enfants sélectionnés furent contactés par téléphone par l’équipe
du MSP à la recherche d’effets survenus dans les 10 jours suivant l’acte vaccinal.
Un questionnaire standardisé fut adopté. Les données furent saisies et analysées au niveau
central par le service de lutte contre les maladies transmissibles.
Résultats
L’étude est réalisée sur un échantillon de 4 815 enfants vaccinés durant la campagne.
Les enfants de l’échantillon appartiennent aux tranches d’âge : 1-4 ans (6 %), 5-9 ans (51%)
et 10-15 ans (43%).
Suite à la campagne, des effets adverses ont été observés chez 2,5 % des enfants.
Les effets adverses déclarés par les parents sont le plus souvent une fièvre (52%) ou une
éruption cutanée 28%.
Périodicité des données
Étude pilote ponctuelle réalisée en 2001.
Exhaustivité des données
Échantillon tiré au hasard de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole en
2001.
Références
MSP – Service de contrôle des maladies transmissibles – « Étude des effets indésirables de la
campagne nationale de vaccination contre la rougeole, 2001 ».
140
1
Profil de l’échantillon (2001)
(N = 4 815)
Répartition par âge
%
100,0
1-4 an
6,0
5-9 ans
51,0
10-15 ans
Répartition par sexe
43,0
100,0
Filles
52,0
Garçons
48,0
Source : MSP – Service de contrôle des maladies transmissibles – « Étude des effets indésirables de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, 2001 ».
2
Incidence des effets adverses (2001)
(N = 4 815)
%
Enfants ayant présenté des effets adverses
2,5
Source : MSP – Service de contrôle des maladies transmissibles – « Étude des effets indésirables de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, 2001 ».
3
Nature des effets adverses observés (2001)
(N = 4 815)
%
Fièvre ≥ 38,5
52,1
Fièvre et éruption cutanée
1,7
Fièvre et toux
2,5
Éruption cutanée
28,0
Éruption cutanée et diarrhée
0,8
Diarrhée aiguë
4,1
Vomissements
0,8
Nodule
2,5
Toux
4,1
Coryza
3,3
TOTAL
99,9
Source : MSP — Service de contrôle des maladies transmissibles — « Étude des effets indésirables de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, 2001 ».
141
I C 10
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA CARENCE
EN IODE – ÉTUDE DU SEL IODÉ DU MARCHÉ LIBANAIS (2001)
Contexte
Le Liban est classé parmi les pays ayant une déficience en iode modérée. Le programme de
lutte contre la carence en iode repose sur l’évaluation de plusieurs indicateurs, dont l’un est
la surveillance de la bonne application de la législation relative à la fortification du sel de
table par l’iode.
Objectif
Évaluer la fortification en iode du sel de table sur le marché libanais.
Méthode
Un travail de coordination entre l’Unité de surveillance épidémiologique (USE), le
Laboratoire central de santé publique et le Service de lutte contre la fraude du MEC fut mis
en place pour assurer une surveillance du marché. Des équipes d’inspecteurs mixtes du MSP
et du MEC sont nommées pour réaliser des inspections du marché et effectuer un échantillonnage des différents produits de sel de table. Les échantillons collectés sont transmis au
Laboratoire central où un examen chimique et un dosage de l’iode selon la méthode de titration sont effectués.
Les résultats sont communiqués au Service de lutte contre la fraude pour les mesures de
contrôle et à l’Unité de surveillance épidémiologique pour l’établissement d’une base de
données.
La première phase de surveillance du sel du marché s’est déroulée en 2001-2002. Elle a
concerné uniquement les régions de Beyrouth et du Mont-Liban.
Résultats
53 échantillons de sel furent collectés et analysés, provenant de la ville de Beyrouth (30,2%)
et des différents cazas du Mont Liban (69,8%). La majorité est de production locale (62,3%).
Le dosage de l’iode a révélé aucun échantillon non iodé et 4 échantillons insuffisamment
iodés (< 10 ppm), soit 7,5%.
Cependant, 90,6% des échantillons ne sont pas conformes vis-à-vis de la législation libanaise. En effet, de nombreux échantillons ne respectent pas les spécifications relatives à l’étiquetage et à l’emballage.
Périodicité des données
Cette étude fut réalisée pendant une année.
Exhaustivité des données
Étude sur échantillon du sel du marché.
Références
MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control
in the Market, 2001-2002 ».
142
1
Répartition des échantillons du sel selon les régions (2001-2002)
N
16
6
12
4
8
2
4
1
53
Beyrouth
Jbeil
Kesrouan
Metn
Baabda
Aley
Chouf
Non spécifié
LIBAN
%
30,2
11,4
22,6
7,5
15,1
3,8
7,5
1,9
100,0
Source : MSP & MEC & OMS – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ».
2
Répartition des échantillons du sel selon le contenu en iode (2001-2002)
N
4
18
15
5
0
11
53
0 trace
1-9 ppm
10-19 ppm
20-50 ppm
50-200 ppm
> 200 ppm
Positif sans précision
TOTAL
%
7,5
34,0
28,3
9,4
0,0
20,8
100,0
Source : MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ».
3
Répartition des échantillons de sel selon le lieu de fabrication finale (2001-2002)
N
33
19
1
53
Liban
Importé
Non spécifié
TOTAL
%
62,3
35,8
1,9
100,0
Source : MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ».
4
Répartition des échantillons du sel selon la législation relative au sel de table (2001-2002)
N
5
48
53
Conforme
Non conforme
TOTAL
%
9,4
90,6
100,0
Source : MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ».
5
Répartition des échantillons du sel selon la législation concernant le sel (2001-2002)
Emballage hermétique
Contenu ≤ 1 kg
Iode testé positivement > 10 ppm
Mention de « sel isolé »
Type d’iode utilisé mentionné
Quantité d’iode mentionnée
Type du sel mentionné
Date de production mentionnée
Nom du producteur mentionné
Adresse de la compagnie mentionnée
TOTAL, N
53
53
53
53
53
Non conformes, N
2
1
4
6
28
Non conformes, %
3,8
1,9
7,5
11,3
52,8
53
53
53
53
53
30
15
10
21
26
56,6
26,4
18,9
39,6
47,2
Source : MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ».
143
I C 11
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
ÉTUDE D’ACCRÉDITATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
(2001-2002)
Contexte
Dans le cadre de la réforme du secteur de santé et l’évaluation de la qualité des soins, un système d’accréditation des établissements hospitaliers fut entamé en 2000 au Liban avec le
concours du MSP, de la BM et du groupe australien « Overseas Projects Corporation of
Victoria ». Après la phase de développement des standards de base et de l’accréditation, une
étude nationale fut entreprise en 2001-2002 auprès des hôpitaux.
Objectif
Cette étude a pour but :
• D’évaluer la conformité des établissements hospitaliers libanais vis-à-vis des standards hospitaliers de base et de l’accréditation.
• D’assurer le rôle éducatif, consultatif et informatif auprès des établissements sur les
systèmes de qualité et d’accréditation.
Méthode
La première étape de l’initiation du système d’accréditation des hôpitaux au Liban fut le
développement des standards nationaux (mai 2000). 4 livres furent émis :
• « Basic Sandards ».
• « Accreditation Standards ».
• « Basic Guidelines ».
• « Accreditation Guidelines ».
Les standards de base représentent les critères fondamentaux qu’un hôpital doit respecter.
Quant aux standards d’accréditation, ils sont des critères requis pour assurer une qualité
hospitalière.
La deuxième étape de l’initiation du système d’accréditation consiste en une étude nationale
auprès des établissements hospitaliers qui s’est déroulée de septembre 2001 à juin 2002. Tous
les hôpitaux de court séjour, ayant des contrats avec le MSP furent inclus. Chaque hôpital a
été évalué par une équipe multidisciplinaire. Durant la visite, des scores furent accordés pour
évaluer les hôpitaux en utilisant comme référence les manuels des « standards ». Parmi les
éléments d’élaboration des indices, citons : les systèmes de qualité, la gestion des ressources
humaines, les droits du patient, les technologies médicales, la sécurité, l’état des bâtiments et
des équipements…
Résultats
128 établissements furent évalués durant l’étude. 47 établissements (36,7%) ont pu obtenir
le statut d’accréditation totale, qui requiert un indice pour les standards de base ≥ 80% et un
indice pour les standards d’accréditation ≥ 60%. 32 établissements n’ont pu répondre aux
critères standards de base.
D’autre part, l’étude a souligné la relation entre l’indice moyen obtenu et la taille de l’établissement. Ainsi, l’indice moyen obtenu est :
• 46 pour les établissements de moins de 50 lits.
• 65 pour les établissements de 50 à 100 lits.
• 71 pour les établissements de 101 à 200 lits.
• 68 pour les établissements de plus de 200 lits.
144
Périodicité des données
L’étude est ponctuelle. Elle a été réalisée pour la première fois en 2001 et 2002.
Exhaustivité des données
Étude transversale auprès de 128 établissements de soins de court séjour.
Références
WHO & EMRO – « Health System and Reform in Lebanon, 2001-2002 ».
www.public-health.gov.lb, 2003.
1
Statut d’accréditation (2001-2002)
N
%
Statut d’accréditation totale
47
36,7
Statut intermédiaire
49
38,3
Statut de non-accréditation et manque de standards de base
TOTAL
32
25,0
128
100,0
Source : WHO & EMRO – « Health System and Reform in Lebanon, 2001-2002 »
2
Indice moyen selon la taille de l’établissement (2001-2002)
Indice moyen
< 50 lits
46
50-100 lits
65
101-200 lits
71
≥ 200 lits
68
Source : WHO & EMRO – « Health System and Reform in Lebanon, 2001-2002 »
145
STATISTIQUES DU MINISTÈRE
DES FINANCES
II
II 1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES FINANCES
BUDGET NATIONAL (2001-2002)
Contexte
La loi des comptes publics, émise par le décret 14969 du 30 décembre 1963 charge le MF de
préparer le budget annuel de l’État.
Objectif
Préparer et mettre en exécution les comptes de l’État.
Méthode
Le projet de loi budgétaire est préparé par le MF en collaboration avec les différents ministères. Le projet est soumis au Conseil des ministres avant le 1er septembre de l’année précédant l’année concernée. Ce dernier étudie le budget et le transmet au Parlement avant le
15 octobre. Le Parlement débat le projet de loi en assemblée générale. D’après la législation,
le vote a lieu entre le 15 octobre et le 31 décembre. Une fois la loi du budget national votée,
le MF est responsable de sa mise en œuvre. La loi est publiée au Journal officiel.
Le budget de l’État est composé d’un budget général et d’un budget annexe relatif à la loterie nationale, aux télécommunications et au bureau des grains.
Depuis 1997, une nouvelle classification est adoptée pour étayer les différentes lignes budgétaires (Governmental Finance Statistics GDL).
Résultats
En 2002, le budget national voté est 10 452 milliards de L.L., dont 9 375 milliards L.L. pour
le budget général et 1 077 milliards L.L. pour le budget annexe.
Le budget voté alloué au MSP 385 milliards L.L., soit 3,1% du budget global des différents
ministères. Notons que, le budget du MSP occupe la 7e place. Les 6 premières sont réservées
à la dette publique (48%), aux indemnités de fin de service (9,6%), au MDN (8,7%), à l’éducation (8,4%), au Conseil des ministres (7,8%) et au MIMAR (4,1%).
Selon la classification fonctionnelle des dépenses budgétaires, 27,5% sont versées pour les
services généraux (dont la sécurité et la défense), 14,7% pour les services communautaires
et sociaux (dont la santé et l’enseignement…), 8,4% pour les services économiques et 49,3%
pour les dépenses multi-fonctionnelles (dont la dette publique).
La classification économique répartit les dépenses en dépenses courantes (91,21%) et en
dépenses de capital (8,79%). Les dépenses courantes couvrent l’achat de matériel, les services externes et les salaires. Les dépenses de capital couvrent l’acquisition de territoires,
bâtiments, équipement et maintenance.
Au niveau du MSP, les dépenses prévues par la loi de 2002 sont distribuées comme suit :
73% pour l’hospitalisation en secteur privé, 9,4% pour les salaires et 10,9% pour l’achat de
matériel et produits.
Les recettes budgétaires pour l’année 2002, sont estimées à 5 500 milliards L.L. 73,4% proviennent des impôts et 26,6% des recettes hors impôts.
Le déficit budgétaire prévu pour 2002 est 3 875 milliards L.L.. Le déficit peut excéder ce
chiffre. En effet en 2000, le déficit réel atteignit 4 105 milliards L.L. alors que la loi avait prévu
un déficit de 3 201 milliards L.L..
Le GDP, calculé pour l’année 2001, est 25 188 milliards L.L. (soit 16 708 millions USD).
148
Périodicité des données
Les données budgétaires sont émises chaque année. Elles sont disponibles sur le site Internet
ou dans le Journal officiel.
Exhaustivité des données
Les statistiques sont celles affichées par le MF
Références
MF – www.finance.gov.lb.
1
Classification administrative des dépenses budgétaires (2001-2002)
Budget voté 2001
Budget général (1)
Présidence de la République
Parlement
Présidence du Conseil des ministres
Conseil constitutionnel
Budget voté 2002
Dépenses
courantes
Dépenses
de capital
Dépenses totales
Dépenses
courantes
Dépenses
de capital
Millions L.L.
Millions L.L.
Millions L.L.
%
Rang
Millions L.L.
Millions L.L.
Millions L.L.
8 711 941
1 188 070
9 900 011
3 331
754
4 085
Dépenses totales
%
100,00%
-
8 551 059
823 943
9 375 002
100,00%
-
0,04%
27
3 219
507
3 726
0,04%
27
16
Rang
42 965
1 435
44 400
0,45%
17
42 052
1 151
43 203
0,46%
309 852
668 137
977 989
9,88%
2
253 632
478 382
732 014
7,81%
5
1 777
6
1 783
0,02%
28
1 708
4
1 712
0,02%
28
Ministère de la Justice
47 033
2 780
49 813
0,50%
16
45 813
2 643
48 456
0,52%
15
Ministère des Affaires étrangères
93 583
5 234
98 817
1,00%
12
90 776
3 186
93 962
1,00%
11
Ministère de l’Intérieur, des Municipalités
et des Affaires rurales
382 510
34 606
417 116
4,21%
6
367 437
18 077
385 514
4,11%
6
Ministère des Finances
155 088
17 050
172 138
1,74%
10
76 679
9 930
86 609
0,92%
12
8
Ministère des Travaux publics et du Transport
47 709
239 087
286 796
2,90%
8
42 849
151 455
194 304
2,07%
Ministère de la Défense nationale
852 007
34 748
886 755
8,96%
3
798 299
13 596
811 895
8,66%
3
Ministère de l’Éducation et des Beaux-Arts
728 923
83 685
812 608
8,21%
5
727 094
64 832
791 926
8,45%
4
Ministère de la Santé publique
312 301
2 973
315 274
3,18%
7
287 740
1 787
289 527
3,09%
7
Ministère de l’Économie et du Commerce
21 437
6 040
27 477
0,28%
18
6 024
2 237
8 261
0,09%
23
Ministère de l’Agriculture
54 016
6 116
60 132
0,61%
14
30 998
3 850
34 848
0,37%
17
Ministère des Postes et des Télécommunications 13 108
300
13 408
0,14%
22
13 808
99
13 907
0,15%
21
14
Ministère du Travail
58 076
69
58 145
0,59%
15
57 378
44
57 422
0,61%
Ministère de l’Information
19 024
4 924
23 948
0,24%
21
20 230
866
21 096
0,23%
19
Ministère de l’Eau et de l’Énergie
27 545
52 390
79 935
0,81%
13
11 838
51 489
63 327
0,68%
13
Ministère du Tourisme
10 235
1 490
11 725
0,12%
23
9 016
998
10 014
0,11%
22
Ministère de la Culture et de
l’Enseignement supérieur
20 445
4 828
25 273
0,26%
19
15 187
3 611
18 798
0,20%
20
Ministère de l’Environnement
3 238
5 755
8 993
0,09%
24
3 373
2 022
5 395
0,06%
25
Ministère des Affaires des Déplacés
6 952
235
7 187
0,07%
25
6 605
123
6 728
0,07%
24
Ministère de la Jeunesse et des Sports
9 975
15 185
25 160
0,25%
20
9 427
12 932
22 359
0,24%
18
106 573
148
106 721
1,08%
11
106 118
61
106 179
1,13%
10
6 364
95
61
Ministère des Affaires sociales
Ministère de l’Industrie
6 459
0,07%
26
5 128
5 189
0,06%
26
4 300 000
4 300 000
43,43%
1
4 500 000
4 500 000
48,00%
1
Indemnités de fin de services
878 000
878 000
8,87%
4
900 000
900 000
9,60%
2
Réserves budgétaires
199 874
199 874
2,02%
9
118 631
118 631
1,27%
9
Service de la dette
Budget annexe (2)
1 090 928
111 413
1 202 341
-
-
1 007 082
70 378
1 077 460
-
-
Loterie nationale
69 488
12
69 500
-
-
73 988
12
74 000
-
-
Bureau des Grains et du Sucre
94 250
66
94 316
-
-
59 374
86
59 460
-
-
927 190
111 335
1 038 525
-
-
873 720
70 280
944 000
-
-
Télécommunications
TOTAL (1+2)
9 802 869
1 299 483 11 102 352
9 558 141
894 321 10 452 462
Source : MF – www.finance.gov.lb.
149
2
Classification fonctionnelle des dépenses budgétaires (2001-2002)
Budget voté 2001
Services généraux du gouvernement
Services publics généraux
Budget voté 2002
Millions L.L.
%
Millions L.L.
%
2 759 659
27,88%
2 580 644
27,53%
1 378 967
13,93%
1 308 320
13,96%
Affaires et services de défense
985 836
9,96%
902 672
9,63%
Ordre public et affaires de sécurité
394 856
3,99%
369 652
3,94%
1 510 759
15,26%
1 383 556
14,76%
Services communautaires et sociaux
Affaires et services d’enseignement
812 608
8,21%
791 926
8,45%
Affaires et services de santé
315 274
3,18%
289 527
3,09%
Affaires et services sociaux
218 092
2,20%
158 517
1,69%
Affaires et services de l’habitat
84 625
0,85%
76 394
0,81%
Affaires et services récréationnels et culturels
77 116
0,78%
63 957
0,68%
3 044
0,03%
3 235
0,03%
1 129 708
11,41%
792 168
8,45%
65 397
0,66%
38 782
0,41%
0,15%
Affaires et services religieux
Services économiques
Affaires et services de l’agriculture
Affaires et services de production, essence et énergie
24 035
0,24%
14 083
Affaires et services des transports et télécommunications
278 929
2,82%
187 506
2,00%
Autres affaires et services économiques
761 347
7,69%
551 797
5,89%
4 499 874
45,45%
4 618 631
49,27%
Dépenses multi-fonctionnelles
Transactions de la dette publique
TOTAL
4 499 874
45,45%
4 618 631
49,27%
9 900 000
100,00%
9 374 999
100,00%
Source : MF – www.finance.gov.lb.
3
Classification économique des dépenses budgétaires (2001-2002)
Budget voté 2001
Dépenses courantes
%
Millions L.L.
%
8 711 939
88,00%
8 551 059
91,21%
Matériels et produits
170 462
1,72%
132 226
1,41%
Services externes
128 387
1,30%
111 982
1,19%
Salaires
2 088 995
21,10%
2 061 456
21,99%
Subventions et transferts
1 572 040
15,88%
1 397 214
14,90%
272 181
2,75%
245 367
2,62%
4 300 000
43,43%
4 500 000
48,00%
179 874
1,82%
102 814
1,10%
8,79%
Autres dépenses
Charges financières
Réserves générales non allouées
Dépenses de capital
1 188 061
12,00%
823 942
Acquisition de territoires
10 600
0,11%
425
0,00%
Acquisition d’immobiliers
22 500
0,23%
2 550
0,03%
2 000
0,02%
2 763
0,03%
13 000
0,13%
8 288
0,09%
-
-
-
-
83 264
0,84%
38 672
0,41%
954 864
9,65%
677 196
7,22%
Maintenance
80 779
0,82%
63 652
0,68%
Autres dépenses relatives au capital
21 054
0,21%
30 396
0,32%
9 900 000
100,00%
9 375 001
100,00%
Acquisition pour construction de routes, ports et aéroports
Acquisition pour construction de réseaux d’eau
Acquisition pour construction de réseaux d’électricité
Équipement
Construction en cours
TOTAL
Source : MF – www.finance.gov.lb.
150
Budget voté 2002
Millions L.L.
4
Budget alloué au MSP (2001-2002)
Budget voté 2001
Millions L.L.
%
Budget voté 2002
Millions L.L.
%
Direction générale de la Santé – Affaires administratives
68 610
17,46%
78 096
27,13%
Partie I
67 050
17,07%
76 471
26,57%
31 503
10,95%
Matériels et produits
Services externes
1 586
0,55%
Salaires
27 135
9,43%
Subventions et transferts
14 589
5,07%
Autres dépenses
Partie II
1 560
0,40%
Equipements
Travaux en construction
1 658
0,58%
1 625
0,56%
988
0,34%
637
0,22%
Direction générale de la Santé – Hospitalisation
180 861
46,04%
210 076
72,99%
Partie I
180 861
46,04%
210 000
72,96%
180 861
46,04%
210 000
72,96%
76
0,03%
Hospitalisations
Partie II
Maintenance
76
0,03%
Laboratoire central de santé publique
860
0,22%
1 352
0,47%
Partie I
746
0,19%
1 268
0,44%
455
0,16%
Matériels et produits
Services externes
Salaires
Autres dépenses
Partie II
114
0,03%
86
0,03%
704
0,24%
23
0,01%
84
0,03%
Équipements
78
0,03%
Maintenance
6
0,00%
287 815
100,00%
Autres dépenses de santé
144 215
36,71%
TOTAL
392 872
100,00%
Source : MF – www.finance.gov.lb.
5
Recettes budgétaires (2001-2002)
2001
Loi
Milliards L.L.
Impôts (1)
Impôts sur les revenus, profits
Impôts sur les propriétés
Impôts domestiques sur les produits et services
Réel
Milliards L.L.
2002
Réel
%
Loi
Milliards L.L.
Loi
%
3 447
2 960
69,03%
4 036
73,38%
758
627
14,62%
650
11,82%
403
273
6,37%
332
6,04%
1 067
1 014
23,65%
1 940
35,27%
Impôts sur le commerce international et transactions
960
856
19,96%
879
15,98%
Autres impôts
259
190
4,43%
235
4,27%
Revenus hors impôts (2)
1 453
1 328
30,97%
1 464
26,62%
Revenus des entreprises publiques
737
800
18,66%
898
16,33%
Charges administratives
421
386
9,00%
444
8,07%
Amendes et confiscations
10
34
0,79%
11
0,20%
Autres revenus
TOTAL (1+2)
285
108
2,52%
111
2,02%
4 900
4 288
100,00%
5 500
100,00%
Source : MF – www.finance.gov.lb.
151
6
Balance budgétaire (2000-2002)
2000
(Milliards L.L.)
2001
2002
Loi
Réel
Loi
Réel
Loi
Réel
5 389
4 085
4 900
4 288
5 500
5 400
Impôts
3 731
2 917
3 447
2 960
4 036
3 997
Revenus hors impôts
1 658
1 168
1 453
1 328
1 464
1 403
8 590
8 190
9 900
9 375
Dépenses courantes
7 854
-
8 712
8 551
Dépenses courantes : service de dette
4 500
TOTAL revenus
TOTAL dépenses
3 900
4 197
4 300
Dépenses de capital
736
-
1 188
824
Déficit budgétaire
-3 201
-4 105
-5 000
-3 875
Source : MF – www.finance.gov.lb.
7
GDP (1996-2001)
GDP
Taux d’échange USD
GDP
Source : MF – www.finance.gov.lb.
152
1996
19097
2000
1998
1999
2000
2001
Milliards L.L.
20 417
22 880
24 816
24 509
24 816
24 816
25 188
L.L.
1 571
1 539
1 508
1 516
1 508
1 508
1 508
Millions USD
12 996
14 867
16 462
16 167
16 462
16 462
16 708
II 2
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES FINANCES
DOUANES – IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS
DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES (2002)
Contexte
Le service des douanes est une administration publique rattachée au MF. La nouvelle loi de
novembre 2000 relative aux douanes modifie l’ancienne loi du 30 juin 1954. Désormais, le
rôle premier des douanes est la collecte des taxes et impôts relatifs aux marchandises importées et à certains produits exportés.
Objectif
Le service des douanes a pour rôle de :
• Collecter impôts et taxes relatifs à l’importation et l’exportation.
• Veiller à l’application des lois et réglementations nationales.
• Contrôler et interdire toute entrée ou sortie illégale de marchandises.
• Contrôler les différents points d’entrée et de sortie terrestres, aériens et maritimes.
• Faciliter les démarches de déclaration et œuvrer pour la transparence et l’information
du public et des concernés.
Méthode
Les points d’entrée et de sortie sous le contrôle du service des douanes sont :
• l’aéroport international de Beyrouth,
• les ports de Beyrouth, Tripoli, Arida, Saida et Tyr,
• les points terrestres de Masnaa, Kaa et Aboudieh.
Chaque entrée ou sortie de marchandise doit être vérifiée par les services de douanes afin de
déterminer le montant imposable et de détecter les marchandises illégales.
Depuis 1993, on observe une réactivation du centre informatique des douanes libanaises et
le développement du système d’information NAJM. Le système NAJM est un système d’information pour l’automatisation du dédouanement. Ses objectifs sont de faciliter les
démarches du commerce international (réduction du coût et du temps) tout en préservant
une conformité vis-à-vis des lois et réglementations nationales. Après la révision du système
tarifaire et l’adoption d’un système international HS, NAJM a pu être implanté au port de
Beyrouth (septembre 1997), à l’aéroport de Beyrouth (en août 1998), et au port de Tripoli
(dès février 2001).
En 2001, le système NOOR fut développé. Il donne accès au système NAJM on line. Ainsi les
concernés peuvent faire leurs déclarations à distance et suivre ultérieurement leurs marchandises on line.
Le système LITE (Lebanon International Trade Exchange), mis en service en novembre 2001
rend disponible aux professionnels et au public l’accès aux statistiques et aux tarifs du service des douanes à travers le site Internet.
Résultats
En 2002, le montant global des importations est 9 719 milliards de L.L. contre un montant
d’exportations de 1 340 milliards de L.L.
La part des produits pharmaceutiques dans les importations est 5,2% soit 502 milliards
de L.L. Quant aux exportations, leur part représente 0,5% des exportations globales, soit
6,7 milliards de L.L.
153
Périodicité des données
Les données sont mises à jour régulièrement sur le site Internet des douanes.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les données du système d’information NAJM en 2002.
Références
MF – www.customs.gov.lb, décembre 2003.
1
Importations et exportations de produits pharmaceutiques (2002)
Libellé
IMPORTATIONS
EXPORTATIONS
milliers $
millions L.L.
%
milliers $
millions L.L.
%
Glandes et autres organes à usage organo-thérapeutique, déshydraté, en poudre ou non ; extraits de glandes ou autres organes ou de leurs sécrétions à usage
organo-thérapeutique, héparine et dérivés ; autres substances d’origine animale ou humaine à usage thérapeutique ou prophylactique, non mentionnées ailleurs.
Glandes et autres organes déshydratés, en poudre ou non
Extraits de glandes ou autres organes ou de leurs sécrétions
182
274
0,05
Autres
12
18
0,00
Sang humain, sang animal à usage thérapeutique, prophylactique ou diagnostique ; antisera et autres fractions du sang et produits immunologiques modifiés,
obtenus ou non par des procédés biothechnologiques ; vaccins, toxines, cultures de micro-organismes et produits similaires
Antisera et autres fractions du sang et produits immunologiques
modifiés, obtenus ou non par des procédés biothechnologiques
4 727
7 129
1,42
14
21
0,31
Vaccins à usage humain
4 820
7 269
1,45
58
87
1,30
Vaccins à usage vétérinaire
1 953
2 945
0,59
Autres
100
152
0,03
42
63
0,94
Médicaments composés d’au moins deux constituants additionnés pour usage thérapeutique ou prophylactique, non contenus sous forme de produits finaux
Contenant pénicilline ou dérivés ayant une structure
d’acide penicillanique, ou streptomycine ou dérivés
Contenant d’autres antibiotiques
203
306
0,06
Contenant des hormones ou autres produits non antibiotiques
Contenant de l’insuline
1
2
Autres hormones et produits non antibiotiques
5
7
31
47
0,70
Contenant des alcaloïdes ou dérivés non hormonaux
Autres
1 676
2 527
0,50
32
48
0,72
Médicaments composés de produits pour usage thérapeutique ou prophylactique, sous forme de produits finaux
Contenant pénicilline ou dérivés ayant une structure
d’acide pénicillanique, streptomycine ou dérivés
7 758
11 700
2,33
Contenant d’autres antibiotiques
17 113
25 806
5,13
Contenant des hormones ou autres produits non antibiotiques
Contenant de l’insuline
1 285
1 937
0,39
Contenant des hormones corticostéroïdes,
leurs dérivés ou leurs analogues structuraux
3 205
4 833
0,96
Autres hormones et produits non antibiotiques
8 877
13 387
2,66
Contenant des alcaloïdes ou dérivés non hormonaux
2 054
3 098
0,62
Autres médicaments contenant des vitamines ou autres produits
6 962
10 499
2,09
Autres
264 394
398 706
79,32
-
-
-
-
-
-
14
37
4 130
21
57
6 227
0,31
0,85
93,26
Gaz, bandages et articles similaires, imprégnés de substances pharmaceutiques ou mis sous forme de produits à usage médical, chirurgical dentaire ou vétérinaire
Adhésives
911
1 374
0,27
Autres
1 984
2 991
0,60
20
30
0,45
Gaz, bandages et articles similaires non imprégnés de substances pharmaceutiques
Produits pharmaceutiques
Matériel chirurgical stérile
Réagents pour groupage sanguin
Préparations pour examens XR ; réagents à administrer au patient
Cément dentaire et autres amalgames dentaires ;
céments pour reconstruction osseuse
Boite de premiers gestes de secourisme
Préparations chimiques contraceptives contenant
des hormones ou autres produits ou des spermicides
Gels à usage humain ou vétérinaire comme lubrifiant corporel
pour interventions chirurgicales ou examens physiques
ou agent intermédiaire entre corps et instruments médicaux
Déchets pharmaceutiques
TOTAL import et export des produits pharmaceutiques
TOTAL import / export global
Importations et exportations des produits
pharmaceutiques / globaux, %
Source : MF – www.customs.gov.lb, décembre 2003.
154
1 950
11
1 839
2 941
17
2 773
0,59
0,00
0,55
14
10
22
15
0,33
0,22
884
15
1 333
23
0,27
0,00
5
7
0,10
390
588
0,12
6
9
0,13
32
48
0,01
15
23
0,34
333 343
6 445 000
502 683
9 719 094
100,00
4 428
889 000
6 677
1 340 617
100,00
5,2
5,2
0,5
0,5
STATISTIQUES DE
L’ADMINISTRATION CENTRALE
DE LA STATISTIQUE
III
III 1
STATISTIQUES DE L’ADMINISTRATION CENTRALE DE LA STATISTIQUE
ÉTUDE DES CONDITIONS DE VIE DES MÉNAGES (1997)
Contexte
L’étude des conditions de vie des ménages fut réalisée par l’ACS (créée en 1960). Elle fait
suite au recensement exhaustif de tous les immeubles, logements et établissements réalisé en
1995-1997. L’étude est une référence pour le calcul de la taille de la population libanaise.
Objectif
L’enquête vise à établir des statistiques sur la vie économique et sociale du pays. Elle met à
la disposition des décideurs, des chercheurs et du public les données propres à la population
libanaise, ses caractéristiques socio-économiques, ses niveaux de vie et les problèmes qu’elle
rencontre dans la satisfaction de ses besoins sur le plan du logement, de la santé et de l’éducation des enfants.
Méthode
L’enquête a porté sur l’ensemble des ménages résidant sur le territoire libanais à partir d’un
échantillon aléatoire de 20 432 logements. La liste de sondage est constituée par l’ensemble
des logements principaux dénombrés selon le recensement exhaustif des bâtiments, des
logements et des établissements de 1996. Un taux de sondage uniforme a été fixé à 1/50.
La collecte des données s’est effectuée par des entretiens à domicile selon le questionnaire
composé de quatre parties, portant sur la composition du ménage, l’activité économique des
membres actifs, les charges et les revenus.
L’étude s’est déroulée en mai et juin 1997. L’enquête a porté sur 16 330 ménages composés
de 80 217 individus résidant sur l’ensemble du territoire libanais.
La région du Mont-Liban a été scindée en deux pour faire apparaître la banlieue de Beyrouth.
La définition de la banlieue adoptée est celle de la région métropolitaine de Beyrouth telle
que délimitée par les services de l’urbanisme en 1983 : elle s’étend du Nahr-el-Kelb au Nord
à Nahr Damour au Sud et à une altitude moyenne de 400 m à l’Est.
Résultats
Seulement les résultats relatifs au recensement de la population seront exposés Les autres
résultats ont été repris et remis à jour par l’Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation
des services de santé par les ménages de 1999.
En 1997, la population libanaise est estimée à 4 005 025 individus. Ils sont repartis comme
suit : 22,5% dans la banlieue de Beyrouth, 10,1% à Beyrouth, 15,2% au Mont-Liban, 13,4%
dans la Bekaa, 11,8% au Sud et 6,9% à Nabatieh.
Avec un taux de croissance estimé à 0,0017, on peut estimer la population libanaise pour les
années suivantes. En 2002, on estime la population libanaise à 4 357 225 individus.
Les régions de résidence ne sont pas calquées sur les régions d’enregistrement de l’état civil.
Par exemple, la ville de Beyrouth compte 50,4% d’habitants enregistrés à Beyrouth, 12,6%
au Mont-Liban, 11,8% à Nabatieh.
La population étrangère représente 7,6% avec un taux maximal de 22,7% au Sud.
156
Périodicité des données
La présente étude s’inscrit dans le cadre de réalisation d’enquêtes nationales répétitives afin
de mieux cerner les caractéristiques de la population libanaise.
Exhaustivité des données
Étude nationale sur échantillon.
Références
ACS – Études statistiques N. 9 – « Conditions de vie des ménages, 1997 », février 1998.
1
Estimation de la population selon les régions de résidence (1997)
Année
Nord
Bekaa
Nabatieh
Sud
Mont-Liban
Banlieue
Beyrouth
LIBAN
N
807 204
539 448
275 372
472 105
607 767
899 792
403 337
4 005 025
%
20,1
13,4
6,9
11,8
15,2
22,5
10,1
100,0
1998
818 695
545 797
281 045
480 627
619 113
916 450
411 384
4 073 110
1999
832 613
555 075
285 822
488 798
629 638
932 029
418 378
4 142 353
2000
846 767
564 512
290 681
497 107
640 342
947 874
425 490
4 212 773
2001
861 162
574 108
295 623
505 558
651 227
963 988
432 723
4 284 390
2002
875 802
583 868
300 649
514 153
662 298
980 376
440 080
4 357 225
2003
890 691
593 794
305 760
522 893
673 557
997 042
447 561
4 431 298
2004
905 833
603 888
310 957
531 782
685 008
1 013 992
455 170
4 506 630
1997
Source : ACS – Études statistiques N. 9 – « Conditions de vie des ménages, 1997 », février 1998.
2
Répartition de la population par lieu d’enregistrement par rapport à la région de résidence (1997)
Région de résidence
Lieu
d’enregistrement
Nord
Bekaa
Nabatieh
Sud
Mont-Liban
Banlieue
Beyrouth
LIBAN
Nord
91,4
-
-
0,1
5,1
4,2
3,2
20,4
Bekaa
0,5
96,3
0,2
0,6
2,4
14,4
3,5
17,2
Nabatieh
0,1
0,5
94,9
5,3
0,8
17,0
11,8
12,3
Sud
0,2
0,2
1,9
69,0
1,8
9,4
7,7
11,4
Mont-Liban
0,5
0,6
0,2
1,2
82,8
35,7
12,6
22,2
Beyrouth
0,3
0,3
2,2
1,1
3,5
13,0
50,4
8,9
Étrangers
6,8
2,0
0,6
22,7
3,5
6,2
10,4
7,6
LIBAN
99,8
99,9
100,0
100,0
99,9
99,9
99,6
100,0
Source : ACS – Études statistiques N. 9 – « Conditions de vie des ménages, 1997 », février 1998.
157
3
Pourcentage de la répartition de la population par lieu de résidence et par âge (1997)
Âge
Nord
Bekaa
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminé
TOTAL
9,9
11,8
12,0
11,7
9,7
8,7
7,0
6,1
4,2
3,7
3,3
2,9
2,9
2,2
3,4
0,4
99,9
8,0
9,5
11,3
12,6
11,3
8,7
7,0
5,3
4,6
4,2
4,4
3,9
3,1
2,3
3,6
0,1
99,9
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminé
TOTAL
10,0
12,4
12,2
11,4
10,4
8,8
6,7
5,6
4,0
3,5
3,3
2,6
3,0
2,2
3,5
0,4
100,0
7,9
9,6
11,3
12,8
12,4
8,9
6,6
4,8
4,3
3,9
4,1
3,9
3,5
2,5
3,4
0,2
100,1
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
≥ 70
Indéterminé
TOTAL
9,9
11,2
11,8
11,9
8,9
8,6
7,4
6,5
4,5
3,9
3,4
3,2
2,9
2,2
3,4
0,4
100,1
8,1
9,4
11,3
12,5
10,1
8,6
7,4
5,9
5,0
4,6
4,7
3,9
2,7
2,1
3,7
0,1
100,1
Nabatieh
Sud
Mont-Liban
MASCULIN ET FÉMININ
8,1
9,2
6,7
9,9
11,1
7,7
10,2
11,1
8,3
10,6
11,5
9,5
9,3
9,8
9,4
8,4
9,1
9,4
7,8
8,0
9,0
6,1
6,5
7,8
4,6
4,4
6,1
4,6
4,0
5,1
4,1
3,3
4,6
4,0
3,0
4,6
3,7
2,9
3,7
3,0
2,4
3,1
5,4
3,6
4,8
0,0
0,1
0,1
99,8
100,0
99,9
MASCULIN
8,2
9,8
6,5
10,7
10,7
8,0
10,6
11,3
8,7
11,6
11,5
9,5
9,8
10,8
9,9
7,5
8,9
9,4
7,2
7,6
8,5
5,3
6,0
7,5
4,7
4,3
5,5
4,3
3,5
5,1
3,5
3,3
4,7
4,6
2,9
4,8
3,4
3,0
3,9
3,4
2,4
3,1
5,2
3,7
5,1
0,1
100,0
99,8
100,2
FÉMININ
8,1
8,5
7,0
9,3
11,5
7,5
9,8
10,9
7,8
9,6
11,5
9,6
8,8
8,8
8,8
9,3
9,2
9,5
8,3
8,5
9,5
7,0
6,9
8,1
4,6
4,4
6,7
5,0
4,4
5,2
4,6
3,3
4,4
3,4
3,1
4,5
4,0
2,8
3,6
2,7
2,4
3,0
5,6
3,5
4,5
0,1
0,2
100,1
99,8
99,9
Source : ACS – Études statistiques N. 9 – « Conditions de vie des ménages, 1997 » – février 1998.
158
Banlieue
Beyrouth
TOTAL
7,8
9,7
9,2
10,5
10,0
9,5
8,6
7,2
5,7
5,0
4,3
3,5
3,1
2,5
3,1
0,2
99,9
5,1
7,9
8,3
10,4
9,6
8,6
8,2
7,0
6,6
5,8
5,5
4,2
4,3
3,2
4,9
0,5
100,1
8,0
9,8
10,1
11,0
9,9
9,0
8,0
6,6
5,2
4,6
4,2
3,7
3,3
2,6
3,9
0,2
100,1
7,9
10,4
9,5
10,7
10,2
9,4
8,1
6,8
5,2
5,0
4,4
3,8
3,2
2,5
2,9
0,1
100,1
5,1
8,6
9,3
11,5
10,0
8,5
7,2
5,9
5,7
5,8
5,5
4,4
4,1
3,0
5,2
0,2
100,0
8,1
10,2
10,4
11,2
10,5
8,9
7,4
6,1
4,8
4,4
4,1
3,7
3,4
2,6
3,9
0,2
99,9
7,6
9,1
8,9
10,3
9,8
9,7
9,2
7,6
6,1
5,1
4,3
3,3
3,0
2,4
3,3
0,3
100,0
5,1
7,3
7,3
9,3
9,3
8,7
9,2
8,0
7,4
5,8
5,4
4,1
4,4
3,3
4,5
0,8
99,9
7,9
9,4
9,8
10,8
9,3
9,1
8,5
7,1
5,6
4,8
4,2
3,6
3,2
2,5
3,9
0,3
100,0
III 2
STATISTIQUES DE L’ADMINISTRATION CENTRALE DE LA STATISTIQUE
ÉTUDE DE L’ÉTAT DE L’ENFANT AU LIBAN – MICS2 (2000)
Contexte
La présente étude s’inscrit dans le cadre des programmes conjoints entre le gouvernement
libanais et l’UNICEF.
Objectif
Les objectifs de l’étude sont :
• Connaître l’état de santé des femmes et des enfants.
• Mesurer les indicateurs d’évaluation des programmes de santé.
• Développer les bases de données nationales relatives à l’enfant.
Méthode
L’étude utilise la méthode “Multiple Indicator Cluster Survey (MICS)” pour évaluer les
besoins et les programmes de santé des enfants.
MICS2 est réalisée sur un échantillon représentatif à l’échelle nationale et régionale. La taille
de l’échantillon est fixée à 1 625 foyers par région (Nabatieh et Sud regroupés). L’unité statistique est le foyer. La base de sondage a utilisé celle du recensement des habitats de 1996.
L’échantillonnage est procédé en deux étapes : un premier tirage au hasard de 65 îlots dans
chaque région et un second tirage aléatoire de 25 foyers dans chaque îlot.
Les entretiens ont été effectués à domicile par des enquêteurs formés, à l’aide d’un questionnaire standardisé. La collecte des données a eu lieu en juillet-septembre 2000. Elles sont saisies sur Oracle et traitées par l’ACS.
Résultats
L’étude a porté sur un échantillon de 6 834 foyers, 4 244 femmes de 15 à 49 ans et 2 786 enfants
de moins de 5 ans.
Parmi les caractéristiques démographiques des mères, 25% sont mariées à un proche et 7,1%
sont illettrées. Le nombre moyen de naissances vivantes est 3. Il varie selon l’âge de la femme.
17,2% des femmes mariées exercent un emploi. 40,5% ont recours aux méthodes modernes
de contraception et 22,1% aux méthodes traditionnelles.
La mortalité des enfants de moins d’un an est 27 pour mille naissances vivantes. La mortalité infantile de moins de 5 ans est 35 pour mille naissances vivantes. 53% des décès surviennent durant la période néonatale précoce (0-7 jours). Les causes de mortalité infantile
varient selon l’âge. Elles sont principalement dues à la prématurité, à l’hypotrophie, aux malformations congénitales, aux pneumonies et aux accidents.
Chez les enfants de moins de cinq ans, l’incidence des diarrhées aiguës dans les 2 semaines
précédant l’étude est 19,3%. L’ORS est utilisé chez 44,4% des patients. L’incidence des infections respiratoires aiguës est 3,5%. Parmi ces derniers, 0,3% furent hospitalisés.
L’incidence annuelle des accidents est 10,4%. Les circonstances des accidents les plus rencontrées sont le dérapage et le contact avec des liquides chauds. Les accidents surviennent le
plus souvent dans la salle de séjour (28,2%) pour les moins de 3 ans et dans la cuisine (18,4%)
pour les enfants de 3 à 5 ans. Les blessures causées varient entre plaies (47%), brûlures (24%)
et fractures (12%). La famille a recours aux soins ambulatoires dans 32.,8% des cas et aux
soins hospitaliers dans 32,4%.
159
L’allaitement maternel est déclaré pour 60,3% des nouveau-nés de moins de 3 mois, 35,2%
des enfants de 6-9 mois, 34,5% des enfants de 12-15 mois et 10,6% des enfants de 20-23 mois.
Chez les enfants de moins d’un an, la couverture vaccinale pour la 3ème dose de DTP-polio
est 98,3%. Pour les enfants de 13 à 23 mois, le taux de couverture vaccinale pour le DTPpolio est 93,6% et pour la rougeole 79,2%.
L’utilisation de sel de table suffisamment iodé (≥ 15 ppm) est prouvée dans 86,5% des foyers.
Périodicité des données
Étude ponctuelle, réalisée selon les besoins en indicateurs.
Exhaustivité des données
Étude sur échantillon.
Références
ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
1
Données démographiques (2000)
Statut marital des femmes / 1 000 femmes
Niveau d’éducation des femmes
Illetrée
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
57
273
543
692
797
846
861
TOTAL
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
99,9
100,0
-
0,9
4,2
4,6
6,1
9,4
17,9
7,1
Primaire & intermédiaire
76,7
32,0
52,4
48,2
51,6
57,5
52,5
53,8
≥ secondaire
23,3
67,1
43,4
47,2
42,3
33,1
29,5
39,1
18,5
13,0
15,5
15,0
14,7
14,2
13,7
15,0
10,0
Mariage consanguin
Famille proche
8,0
10,5
11,5
9,0
10,0
9,5
11,6
Naissances vivantes (nombre moyen)
Famille lointaine
0,8
1,3
2,2
3,1
3,6
3,9
4,6
3,2
Exercice d’un emploi (%)
3,0
9,0
18,0
17,0
19,0
21,0
17,0
17,2
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
2
Méthodes de contraception utilisées par les femmes (2000)
%
Méthodes modernes
15,0
Dispositifs intra-utérins
17,7
Préservatifs
4,4
Autres
Méthodes traditionnelles
3,3
22,1
Retrait
9,4
Prolongement de l’allaitement maternel
1,4
Etude du cycle
10,7
Autres
0,6
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
160
40,5
Pilules contraceptives
3a
Mortalité infantile : taux de décès pour 1 000 naissances vivantes (2000)
Taux de mortalité d’enfants < 1 an
Taux de mortalité d’enfants < 5 ans
Beyrouth
21
26
Mont Liban
10
23
Nord
37
51
Bekaa
40
58
Sud & Nabatieh
34
47
Ensemble
27
35
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
3b
Mortalité infantile : pourcentage des décès selon l’âge (2000)
%
1-7 jours
53,0
7-30 jours
11,0
1-11 mois
18,0
1-4 ans
18,0
TOTAL
100,0
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon 2000”.
3c
Mortalité infantile : causes des décès (2000)
Naissance prématurée
Faible poids à la naissance < 2,5 kg
1-7 jours
7-30 jours
1-11 mois
1-4 ans
26,2
-
-
-
4,3
-
-
-
Malformation congénitale
26,2
40,0
50,0
28,6
Accouchement difficile
21,7
-
-
-
Ictère
4,3
-
-
-
Méningites / hémorragie cérébrale
4,3
-
-
-
Pneumonie
-
20,0
12,5
-
Insuffisance pondérale
-
20,0
-
-
Accidents
-
-
25,0
42,9
Tumeurs
Non spécifié
TOTAL
-
-
-
14,3
25,9
20,0
12,5
14,3
100,0
100,0
100,0
100,1
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
4a
Morbidité infantile : incidence des diarrhées aiguës chez les moins de 5 ans (2000)
Incidence dans les 2 dernières semaines (%)
Recours à l’ORS (%)
Beyrouth
18,1
61,1
Mont-Liban
18,5
40,5
Nord
19,4
45,0
Bekaa
22,8
49,3
Sud et Nabatieh
19,1
41,5
Ensemble
19,3
44,4
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
161
4b
Morbidité infantile : incidence des infections respiratoires chez les moins de 5 ans (2000)
Incidence
Beyrouth
Recours en %
(%)
Hospitalisation
Dispensaire
Médecin privé
Pharmacien
1,9
0,0
0,0
1,9
0,0
Mont Liban
3,4
0,3
0,5
1,4
0,0
Nord
3,5
0,7
0,4
1,3
0,0
Bekaa
2,8
0,0
0,0
1,3
0,4
Sud et Nabatieh
4,4
0,2
1,8
1,7
0,4
Ensemble
3,5
0,3
0,7
1,4
0,1
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
5
Accidents chez les enfants de moins de 5 ans (2000)
Groupes d’âge
Incidence annuelle des accidents, %
Circonstances des accidents, %
< 3 ans
3-5 ans
< 5 ans
8,7
15,7
10,4
100,0
100,0
Brûlure par eau chaude / huile
11,6
10,9
Heurtant des objets fixes
14,3
8,5
3,7
2,2
47,5
59,5
Heurtant des objets mobiles
Dérapage
Accidents de la voie publique
2,3
0,8
Intoxication médicamenteuse
2,2
1,6
Non spécifiée
Lieux de survenue des accidents, %
Salle de séjour
Chambre d’invités
100,0
100,0
28,2
13,4
8,6
6,7
Cuisine
13,3
18,4
Chambre à coucher
10,7
7,3
Escalier
8,3
10,3
Balcon
11,5
11,3
Toilette
3,7
2,9
À l’extérieur de la maison
100,0
15,8
29,7
100,0
100,0
100,0
Plaie
38,0
53,0
47,0
Brûlure
29,0
18,0
24,0
Fracture
11,0
14,0
12,0
3,0
3,0
3,0
19,0
12,0
14,0
Type de blessure, %
Intoxication
Autres
Type de prise en charge, %
Soins à domicile (pas de consultations)
100,0
34,8
Soins ambulatoires (consultations de médecins, infirmiers, pharmaciens)
32,8
Soins hospitaliers (urgences)
32,4
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
162
TOTAL
100,0
6
Allaitement maternel : répartition par groupe d’âge et région (2000)
0-3 mois,
allaitement
exclusif
0-3 mois,
allaitement
exclusif / eau
6-9 mois,
allaitement
maternel / solides
12-15 mois,
allaitement
maternel
20-23 mois,
allaitement
maternel
23,3
66,2
54,0
46,4
12,9
Beyrouth
Mont Liban
27,9
59,6
26,0
48,5
3,8
Nord
35,3
72,5
46,7
33,4
20,7
Bekaa
12,9
42,6
20,2
37,1
16,9
Sud et Nabatieh
19,2
49,2
40,4
20,5
6,0
Ensemble
26,6
60,3
35,2
34,7
10,6
DPT 1
Polio 1
DPT 2
Polio 2
DPT 3
Polio 3
Rougeole
100,0
100,0
98,3
100,0
96,6
95,3
93,6
79,2
Vaccination documentée
60,0
58,7
57,0
50,7
Vaccination non documentée
36,6
36,6
36,6
28,5
3,4
4,7
4,7
20,8
Enfants de 13-23 mois (n = 41 473)
95,3
95,3
93,2
79,2
Beyrouth
94,2
91,1
94,2
87,9
Mont Liban
100,0
98,1
98,1
91,7
Nord
92,5
91,0
86,6
59,6
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
7
Couverture vaccinale (2000)
Enfants < 1 an (n = 41 473)
Vacciné
Non vacciné
Bekaa
92,6
92,2
92,0
68,8
Sud et Nabatieh
99,6
99,6
96,8
90,0
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
8
Utilisation de sel iodé par les ménages et résultat du test rapide (2000)
Sel iodé
Test rapide
< 15 ppm
> 15 ppm
Beyrouth
97,0
8,9
91,1
Mont Liban
96,9
18,2
81,8
Nord
99,3
8,4
91,6
Bekaa
96,6
13,3
86,7
Sud et Nabatieh
96,6
11,4
88,6
Ensemble
97,3
13,5
86,5
Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”.
STATISTIQUES DU MINISTÈRE
DE LA CULTURE ET DE
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
IV
IV 1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
SANTÉ SCOLAIRE DANS LES ÉCOLES PRIMAIRES PUBLIQUES
(2002)
Contexte
Dans les années 1990, l’Unité de l’éducation pour la santé a été créée au sein du MCES. Mis
à part les fonctions d’élaboration et d’intégration des programmes d’éducation pour la santé
au sein du curriculum scolaire, l’Unité est en charge de la coordination des activités de
consultations médicales et de dépistage dans les écoles primaires publiques.
Objectif
Dépister les troubles médicaux chez les écoliers afin de les orienter vers les structures appropriées pour la prise en charge.
Méthode
Les consultations médicales de dépistage s’effectuent chaque année dans les établissements
scolaires et primaires du secteur public. Elles sont réalisées par les médecins des centres et
dispensaires médicaux gouvernementaux (MSP, MAS) et philanthropiques (ONG). La
coordination de cette activité est assurée par l’Unité de l’éducation du MCES et par l’équipe
des éducateurs sanitaires localisés au sein des établissements scolaires.
Différents formulaires spécifiques sont utilisés, un propre à l’élève examiné et un autre
propre à l’école. Ce dernier résume les données médicales des élèves. Les données sont rassemblées au niveau des régions puis au niveau central à l’Unité de l’éducation.
Les données sont traitées manuellement. Les troubles dépistés sont regroupés par appareil
ou système. Les résultats finaux sont disponibles dans l’unité mentionnée.
Résultats
Durant l’année scolaire 2001-2002, l’activité de dépistage a concerné 632 établissements et
113 385 élèves. Ils représentent 78,2% des établissements scolaires primaires et 77,7% des
élèves du primaire.
Parmi les 88 060 élèves examinés, 34,3% présentent un ou plusieurs troubles médicaux.
40 troubles médicaux sont dépistés pour chaque 100 élèves examinés.
La prise en charge de troubles médicaux est immédiate dans 27,6% des cas. Dans 72,4% des
cas, elle nécessite l’orientation vers des spécialistes.
Les cinq premiers groupes de pathologies rencontrées sont : les troubles bucco-dentaires
(rencontrés chez 17,3% des élèves examinés), les troubles laryngés (4,5%), les troubles cutanés (4,3%), les troubles de l’oreille (3,7%) et les troubles ophtalmologiques (2,4%).
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les chiffres disponibles reflètent les écoles ayant participé aux activités de dépistage et qui
ont envoyé leurs propres données pour l’année 2001-2002.
Les statistiques sont incomplètes pour les raisons suivantes :
• Manque d’exhaustivité des rapports reçus des écoles.
166
• Difficultés rencontrées par l’équipe lors de la collecte des données dans certaines
régions (Nabatieh, Nord…).
• Exclusion des statistiques appartenant à 43 écoles à Beyrouth et à 6 cliniques scolaires.
• Exclusion des statistiques relevant du dépistage médical spécialisé et du suivi des cas
(ophtalmologie et dentaire).
Par ailleurs, l’absence d’un codage médical universel selon la CIM-10 limite l’analyse des
données provenant de l’examen scolaire à un niveau national.
Références
MCES – Unité de l’éducation, juin 2003.
1
Nombre des établissements scolaires primaires publics (2001-2002)
Écoles primaires
Total, N
Examinées, N
Examinées,%
Mont-Liban
137
121
88,3
Nord
162
150
92,6
Bekaa
211
131
62,1
Sud
122
92
75,4
TOTAL
632
494
78,2
Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003.
2
Nombre des élèves des écoles primaires publiques (2001-2002)
Élèves du primaire
Total, N
Examinés, N
Examinés,%
Mont-Liban
16 128
13 958
86,5
Nord
35 968
33 591
93,4
Bekaa
32 215
18 556
57,6
Sud
29 074
21 955
75,5
TOTAL
113 385
88 060
77,7
Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003.
3
Pourcentage des élèves en bonne santé ou ayant des troubles médicaux (2001-2002)
Élèves du primaire
Examinés, N
En bonne santé,%
Mont-Liban
13 958
59,3
Troubles médicaux,%
40,7
Nord
33 591
72,4
27,6
Bekaa
18 556
60,0
40,0
Sud
21 955
64,4
35,6
TOTAL
88 060
65,7
34,3
Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003.
4
Nombre et ratio des troubles de santé dépistés (2001-2002)
Élèves du primaire
Examinés, N
Troubles dépistés, N
Mont-Liban
13 958
7 068
Troubles / 100 élèves examinés
50,6
Nord
33 591
11 366
33,8
Bekaa
18 556
7 896
42,6
Sud
21 955
8 998
41,0
TOTAL
88 060
35 328
40,1
Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003.
167
168
1 120
9 743
35 328
TOTAL
15,8
27,6
28,6
29,4
32,8
25 561
6 423
5 577
7 637
5 924
72,4
71,4
70,6
67,2
83,8
Troubles de santé référés
N
%
33 591
18 556
21 955
88 060
Bekaa
Sud
TOTAL
1,2
0,6
0,7
1,4
2,3
Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003.
13 958
Nord
Élèves
Statut
examinés, N général
4,3
3,6
2,8
6,2
2,9
Dermatologique
17,3
22,7
21,1
7,0
28,4
Buccodentaire
0,9
1,1
0,9
0,9
0,4
Rhinologique
3,7
3,1
4,1
2,2
7,9
Otologique
4,5
3,3
5,7
5,5
2,3
2,4
1,4
2,0
2,9
3,0
0,2
0,0
0,1
0,4
0,1
0,9
0,4
1,0
1,1
0,8
Laryngo- Ophtalmo- Endocrino- Cardiologique
logique
logique vasculaire
0,7
0,9
0,8
0,5
0,4
Pulmonaire
1,6
0,7
0,7
2,7
1,6
Urogénital
1,0
1,5
0,9
0,9
0,2
Digestif
Pourcentage des troubles médicaux dépistés chez les élèves examinés par groupes de pathologies (2001-2002)
Mont-Liban
6
2 319
2 575
7 896
8 998
3 729
Sud
Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003.
Élèves du primaire
Troubles traités immédiatement
N
%
Bekaa
7 068
11 366
Nord
Troubles dépistés
N
Traitement des troubles de santé dépistés (2001-2002)
Mont-Liban
5
0,4
0,7
0,6
0,3
0,1
Orthorhumatologique
0,3
0,1
0,4
0,4
0,2
Neuropsychiatrique
0,4
0,4
0,2
0,6
0,1
Laboratoire
0,5
0,5
0,5
0,8
0,0
Autres
IV 2
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
CENTRE DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT
PÉDAGOGIQUE (2001-2002)
Contexte
Le Centre de recherche et de développement pédagogique (CRDP) est un établissement
public créé en 1971 (décret 1637 du 11 août 1971) et placé sous la tutelle du MCES. Il est
chargé du développement de l’enseignement pré-universitaire. Il conçoit les projets relatifs
aux plans éducatifs. Il analyse les programmes d’enseignement. Il décide de l’adoption et de
la production des livres scolaires. Il assure la formation initiale et permanente du corps enseignant. Il décide du système d’évaluation des examens officiels. Il entreprend des recherches
pédagogiques. Il propose les conditions des bâtiments scolaires.
Objectif
Prendre en charge les statistiques éducatives et diffuser les bulletins périodiques à cet effet.
Méthode
L’unité des statistiques du bureau des recherches pédagogiques, possède une équipe qui
regroupe plus de 100 enquêteurs. Ceux-ci rassemblent, vérifient les statistiques des établissements scolaires suite à des visites sur terrain et collectent les données nominatives relatives
aux élèves. À chaque élève, est assigné un numéro d’identification.
Les statistiques relatives aux établissements d’enseignement technique et universitaire sont
collectées par questionnaire.
Les données saisies constituent une base de données centrale.
Résultats
Durant l’année scolaire 2001-2002, 899 508 élèves sont inscrits dans les 41 281 classes des
2 698 établissements scolaires publics et privés où enseignent 83 464 enseignants.
Selon les cycles d’enseignement scolaire, 17% des élèves sont inscrits dans le cycle pré-primaire, 60,2% dans le cycle primaire, 21% dans le cycle intermédiaire et 11,8% dans le cycle
secondaire.
L’enseignement technique compte 82 647 étudiants inscrits dans les 396 établissements
publics et privés. Selon le niveau de diplôme, 1,2% des étudiants sont inscrits en CAP, 5,4%
en Brevet Professionnel, 1% en SP, 42,6% en Baccalauréat Technique, 19,9% en Technique
Supérieur, 1,8% en Licence Technique, 0,4% en Licence d’Education Technique et 27,8% en
attestations privées.
L’enseignement technique pour les métiers de santé compte 12 311 étudiants inscrits et 2 146
étudiants nouvellement diplômés en 2001. Les soins infirmiers représentent 41,9% des nouveaux diplômés.
L’enseignement universitaire dénombre 124 730 étudiants inscrits dans les 36 établissements
universitaires. 35,2% des étudiants sont inscrits à l’Université Libanaise. Durant l’année universitaire 2002-2003, les études universitaires pour les métiers de santé ont attiré 12 758 étudiants : 2 121 en médecine, 1 864 en études infirmières, 1 195 en pharmacie et 616 en médecine dentaire.
Périodicité des données
Les données sont collectées, vérifiées et éditées chaque année.
169
Exhaustivité des données
Les données reflètent les statistiques des établissements d’enseignement scolaire, technique
et universitaire au Liban.
Références
MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ».
CRDP – www.crdp.org.
1
Répartition des élèves de l’enseignement scolaire (2001-2002)
Public
Privé gratuit
Privé
TOTAL, N
TOTAL, %
2 503
3 588
18 792
24 883
2,8
Pré-primaire
Garderie
(1)
15 931
9 911
33 762
59 604
6,6
(2)
19 645
11 151
37 471
68 267
7,6
(1)
22 683
15 723
33 985
72 391
8,0
(2)
22 997
15 359
33 250
71 606
8,0
(3)
24 234
14 958
32 822
72 014
8,0
(4)
39 035
15 582
33 896
88 513
9,8
(5)
28 619
14 597
32 451
75 667
8,4
(6)
27 633
12 789
31 437
71 859
8,0
(7)
39 193
-
37 464
76 657
8,5
(8)
28 675
-
32 096
60 771
6,8
(9)
22 255
-
28 728
50 983
5,7
(1)
23 953
-
17 678
41 631
4,6
(2)s
9 801
-
12 817
22 618
2,5
(2)h
7 995
-
4 265
12 260
1,4
(3)lh
2 986
-
1 843
4 829
0,5
Primaire
Intermédiaire
Secondaire
(3)se
5 344
-
3 788
9 132
1,0
(3)s
1 879
-
2 418
4 297
0,5
(3)sv
5 816
-
5 710
11 526
1,3
TOTAL
351 177
113 658
434 673
899 508
100,0
Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ».
2
Répartition des élèves et des établissements d’enseignement scolaire selon les cycles (2001-2002)
Pré-primaire
Élèves / région
152 754
Primaire
Intermédiaire
Secondaire
TOTAL
452 050
188 411
106 293
899 508
Beyrouth
13 525
37 695
19 664
15 454
86 338
Banlieue
37 000
101 530
44 829
25 633
208 992
Mont-Liban
17 874
47 619
22 520
14 156
102 169
Nord
35 120
115 628
40 367
19 886
211 001
Bekaa
21 710
66 597
26 682
13 914
128 903
Sud
16 668
51 082
21 026
11 081
99 857
Nabatieh
10 857
31 899
13 323
6 169
62 248
65
833
1 184
616
2 698
39
335
769
218
1 361
6
364
-
-
370
20
134
415
398
967
Établissements
Public
Privé gratuit
Privé
Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ».
170
3
Répartition des élèves, classes, enseignants et établissements scolaires selon les régions (2001-2002)
Élèves, N
Élèves, %
Public
Privé gratuit
Privé
Classes, N
Classes, %
Public
Privé gratuit
Privé
Enseignants, N
Enseignants, %
Public
Privé gratuit
Privé
Établissements, N
Établissements, %
Public
Privé gratuit
Privé
Beyrouth
86 338
9,6
19 673
8 492
58 173
3 780
9,2
797
333
2 650
8 776
10,5
2 516
508
5 752
198
7,3
61
22
115
Banlieue
208 992
23,2
42 354
21 236
145 402
9 000
21,8
1 591
989
6 420
18 384
22,0
5 166
1 092
12 126
468
17,3
113
69
286
Mont-Liban
102 169
11,4
35 190
10 858
56 121
5 265
12,8
2 137
452
2 676
11 217
13,4
5 323
658
5 236
372
13,8
187
41
144
Nord
211 001
23,5
118 253
20 358
72 390
9 271
22,5
5 458
802
3 011
18 819
22,5
12 161
1 019
5 639
663
24,6
439
74
150
Bekaa
128 903
14,3
54 399
29 693
44 811
6 116
14,8
3 069
1 161
1 886
11 791
14,1
6 938
1 478
3 375
487
18,1
266
92
129
Sud
99 857
11,1
49 483
11 763
38 611
4 632
11,2
2 355
513
1 764
8 682
10,4
4 893
629
3 160
272
10,1
152
35
85
Nabatieh
62 248
6,9
31 825
11 258
19 165
3 217
7,8
1 714
512
991
5 795
6,9
3 602
574
1 619
238
8,8
143
37
58
TOTAL
899 508
100,0
351 177
113 658
434 673
41 281
100,0
17 121
4 762
19 398
83 464
100,0
40 599
5 958
36 907
2 698
100,0
1 361
370
967
Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ».
4
Répartition des étudiants, classes, enseignants et établissements techniques / région (2001-2002)
Élèves, N
Élèves, %
Public
Privé
Étudiants, N
Étudiants, %
CAP, public
CAP, privé
BP, public
BP, privé
SP, public
SP, privé
BT, public
BT, privé
TS, public
TS, privé
LT, public
LT, privé
LET, public
LET, privé
Attestation 3 mois, privé
Attestation 1 an, privé
Enseignants, N
Enseignants,%
Public
Privé
Étab. techniques, N
Étab. techniques, %
Public
Privé
Beyrouth
13 235
16,0%
3 982
9 253
13 235
16,0%
214
16
323
13
1 465
3 036
2 114
1 751
345
29
2 125
1 804
1 580
14,1%
594
986
61
15,4%
5
56
Banlieue
31 047
37,6%
6 065
24 982
31 047
37,6%
94
0
1 054
168
1 999
8 797
2 638
4 312
1 077
183
72
6 282
4 371
3 388
30,2%
877
2 511
128
32,3%
7
121
Mont-Liban
7 526
9,1%
1 565
5 961
7 526
9,1%
74
178
296
61
1 229
1 594
97
426
2 782
789
931
8,3%
301
630
52
13,1%
6
46
Nord
12 874
15,6%
4 002
8 872
12 874
15,6%
12
441
95
1 208
259
2 611
3 965
943
1 277
82
1 644
337
2 122
18,9%
843
1 279
74
18,7%
6
68
Bekaa
8 035
9,7%
5 311
2 724
8 035
9,7%
27
34
494
157
142
3 387
1 221
1 252
676
9
451
185
1 469
13,1%
1 122
347
31
7,8%
9
22
Sud
7 042
8,5%
3 135
3 907
7 042
8,5%
42
123
270
109
2 603
1 459
300
365
838
933
1 209
10,8%
720
489
32
8,1%
6
26
Nabatieh
2 888
3,5%
1 858
1 030
2 888
3,5%
18
4
187
88
77
1 434
422
142
131
302
83
526
4,7%
383
143
18
4,5%
5
13
TOTAL, N
82 647
100,0%
25 918
56 729
82 647
100,0%
57
903
1 093
3 396
829
14 728
20 494
7 486
8 938
1 513
212
72
14 424
8 502
11 225
100,0%
4 840
6 385
396
100,0%
44
352
TOTAL, %
100,0
31,4
68,6
100,0
0,1
1,1
1,3
4,1
1,0
17,8
24,8
9,1
10,8
1,8
0,3
0,1
17,5
10,3
100,0
43,1
56,9
100,0
11,1
88,9
Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ».
171
5
Nombre des étudiants inscrits et diplômés des établissements d’enseignement technique (2001-2002)
Métiers de santé
Inscrits en 2002
LET
Diplômés en 2001
N
%
N
%
63
0,5
76
3,5
Soins infirmiers, LET
29
0,2
32
1,5
Laboratoire, LET
27
0,2
35
1,6
Technicien radiologie, LET
LT
Opticien-lunettier, LT
TS
Laboratoire, TS
Soins infirmiers, TS
7
0,1
9
0,4
161
1,3
6
0,3
161
1,3
6
0,3
2,386
19,4
400
18,6
398
3,2
47
2,2
1,635
13,3
258
12,0
Laboratoire dentaire, TS
28
0,2
30
1,4
Opticien-lunettier, TS
112
0,9
20
0,9
Technicien radiologie, TS
184
1,5
14
0,7
Équipement médical, TS
23
0,2
-
-
Nutrition, TS
6
-
-
-
Service social, TS
-
-
11
0,5
Physiothérapie, TS
-
-
20
0,9
3,130
25,4
629
29,3
Soins infirmiers, BT
2,958
24,0
610
28,4
Aide-dentistes, BT
47
0,4
8
0,4
Inspecteur sanitaire, BT
125
1,0
11
0,5
SP
-
-
BP
316
2,6
316
2,6
2,146
100,0
BT
Aide infirmier, BP
CAP
-
-
Attestation
131
1,1
Secourisme
95
0,8
Technicien radiologie
36
0,3
12,311
100,0
TOTAL
Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ».
6
Nombre des étudiants et des enseignants universitaires (2001-2002)
Universités
Étudiants
Inscrits (2002)
N
%
N
%
UL
70 711
56,7
6 998
44,6
3 876
35,2
UAB
8 898
7,1
2 061
13,1
656
6,0
USJ
7 845
6,3
1 896
12,1
1 738
15,8
AUB
5 771
4,6
1 409
9,0
810
7,4
LAU
4 905
3,9
871
5,6
155
1,4
USEK
4 374
3,5
632
4,0
790
7,2
Autres (30)
TOTAL
22 226
17,8
1 819
11,6
2 985
27,1
124 730
100,0
15 686
100,0
11 010
100,0
Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ».
172
Enseignants
Diplômés (2001)
N
%
7
Étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement universitaire (2001-2002)
Métiers de santé
UL
Privé
TOTAL
N
%
N
%
N
%
Médecine générale
515
7,5
1,041
17,6
1 556
12,2
Spécialités médicales
143
2,1
340
5,7
483
3,8
Spécialités chirurgicales
34
0,5
48
0,8
82
0,6
Médecine du travail
-
-
16
0,3
-
-
Médecine dentaire
137
2,0
364
6,1
501
3,9
Spécialités dentaires
79
1,2
27
0,5
106
0,8
Chirurgie dentaire
9
0,1
-
-
9
0,1
Pharmacie, UL
215
3,1
980
16,5
1 195
9,4
Infirmier, UL
911
13,3
953
16,1
1 864
14,6
Sage-femme, UL
242
3,5
45
0,8
287
2,2
Laboratoire, UL
283
4,1
321
5,4
604
4,7
Phytothérapie, UL
195
2,8
197
3,3
392
3,1
Assistante sociale, UL
216
3,2
20
0,3
236
1,8
Administration santé
-
-
74
1,2
74
1,2
Assurance et sécurité
-
-
237
4,0
237
4,0
Codage médical
-
-
34
0,6
34
0,6
45
0,7
130
2,2
175
1,4
Laboratoire dentaire
-
-
162
2,7
162
2,7
Manipulation radiologie
-
-
17
0,3
17
0,3
Nutrition
-
-
225
3,8
225
3,8
Orthophonie, UL
47
0,7
40
0,7
87
0,7
Psychologie, UL
3 748
54,8
490
8,3
4 238
33,2
24
0,4
2
-
26
0,2
Santé publique
-
-
159
2,7
159
2,7
Sciences en neurologie
-
-
3
0,1
3
0,1
Éducateur, UL
Réhabilitation des handicapés, UL
Sciences pharmacie
TOTAL
-
-
6
0,1
6
0,1
6 843
100,0
5 931
100,0
12 758
100,0
Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ».
173
IV 3
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
UNIVERSITÉ LIBANAISE – FACULTÉ DE SANTÉ PUBLIQUE
(1998-2002)
Contexte
L’Université Libanaise (UL) a été fondée par l’État libanais par un décret-loi de 1953.
Cependant, ses activités ne démarrent qu’en 1959 (décret-loi 2883). Elle est la prolongation
de l’École Normale Supérieure. Elle représente l’institution de l’enseignant supérieur universitaire du secteur public. En 1967, l’UL devient au terme de la loi 75/67 une personne morale
indépendante et jouit d’une autonomie administrative, académique et financière. En 2002,
l’UL compte quatorze facultés et instituts assurant 51 spécialisations. Elle est dirigée par un
recteur nommé par décret ministériel et un conseil d’université composé de 32 membres.
La Faculté de Santé publique (FSP) de l’UL a été fondée par le décret du 20 octobre 1981.
Elle comporte 5 sections réparties sur l’ensemble du territoire libanais.
Objectif
La FSP a pour objectif de former les jeunes libanais en sciences infirmières, sciences de laboratoire, assistance médico-sociale, physiothérapie, sages-femmes, orthophonie et ergothérapie. Elle délivre des diplômes de niveau de licence. Par ailleurs, elle assure des études pour le
DEA de santé publique, en collaboration avec l’Institut de santé publique, d’épidémiologie
et de développement de l’Université de Bordeaux II.
Méthode
Les statistiques des étudiants sont réalisées grâce à la collecte de données lors de l’inscription. A chaque étudiant, est accordé un numéro de dossier. La FSP est informatisée. Un
fichier relatif aux étudiants des 5 sections est maintenu au niveau central (Fanar).
Résultats
De 1981 à 2002, la FSP a formé 3 444 professionnels de santé : 1 305 licenciés en sciences
infirmières, 793 en laboratoire, 568 en physiothérapie, 418 en étude de sages-femmes, 227
en assistances médico-sociales, 47 licenciés en orthophonie et 18 en ergothérapie, 39 DEA
de santé publique et 29 DESS de gestion hospitalière.
En 2002, le nombre de diplômés en sciences infirmières est 187. Il est en augmentation régulière. Les études de laboratoire, de physiothérapie et de sage-femme enregistrent environ
une soixantaine annuellement. 24 assistantes médico-sociales, 12 orthophonistes et 8 ergothérapeutes sont diplômés en 2002.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent le nombre d’étudiants diplômés dans l’ensemble des cinq secteurs de la
FSP de l’UL.
Références
UL – FSP (Fanar) – Liste des diplômés par spécialisation, 2003.
UL – www.UL.edu.lb.
174
1
Nombre de diplômés par section et département d’enseignement de la FSP (1981-2002)
Licence
Section I
Section II
Section III
Section IV
Section V
TOTAL
Unesco
FANAR
TRIPOLI
ZAHLE
SAIDA
LIBAN
785
1 114
631
260
586
3 376
Sciences infirmières
174
393
341
134
263
1 305
Sciences de laboratoire
212
264
125
53
139
793
Physiothérapie
169
178
114
-
107
568
Sage-femme
104
113
51
73
77
418
Assistante médico-sociale
108
119
-
-
-
227
Orthophonie
-
47
-
-
-
47
Ergothérapie
18
-
-
-
-
18
-
68
-
-
-
68
DEA (1995-2001)
-
39
-
-
-
39
DESS Gestion hospitalière (2000-2001)
-
29
--
-
-
29
TOTAL, N
785
1 182
631
260
586
3 444
TOTAL, %
22,8
34,3
18,3
7,5
17,0
100,0
Enseignement supérieur
Source : UL – FSP (Fanar) – Liste des diplômés par spécialisation, 2003.
175
2
Évolution du nombre des diplômés de la FSP (1998-2002)
Département
Section I
Section II
Section III
Section IV
Section V
TOTAL
Unesco
FANAR
TRIPOLI
ZAHLE
SAIDA
LIBAN
2002
28
31
37
30
61
187
2001
23
35
29
22
60
169
2000
16
26
20
15
36
113
1999
14
20
19
23
31
107
1998
5
23
16
4
16
64
2002
14
12
12
14
13
65
2001
15
16
14
16
13
74
2000
17
18
14
10
13
72
1999
12
17
13
13
13
68
1998
12
13
14
-
17
56
2002
15
19
9
-
12
55
2001
11
10
18
-
2000
17
13
10
-
11
51
1999
16
19
14
-
10
59
1998
14
14
12
-
9
49
Sciences infirmières
Sciences de laboratoire
Physiothérapie
39
Physiothérapie cat.1
66
Physiothérapie cat.2
58
Physiothérapie cat.3
193
Sage-femme
2002
11
12
14
11
11
59
2001
10
13
15
14
11
63
2000
9
8
9
10
7
43
1999
11
17
9
5
1998
8
13
4
6
4
35
2002
13
11
-
-
-
24
2001
13
8
-
-
-
21
2000
7
11
-
-
-
18
1999
8
13
-
-
-
21
1998
5
11
-
-
-
16
2002
-
12
-
-
-
12
2001
-
11
-
-
-
11
2000
-
12
-
-
-
12
1999
-
12
-
-
-
12
2002
8
-
-
-
-
8
2001
10
-
-
-
-
10
42
Assistante médico-sociale
Orthophonie
Ergothérapie
DEA
2002
-
-
-
-
-
-
2001
-
2
-
-
-
2
2000
-
12
-
-
-
12
1999
-
4
-
-
-
4
1998
-
21
-
-
-
21
2002
-
-
-
-
-
-
2001
-
29
-
-
-
29
DESS Gestion hospitalière
Source : UL – FSP (Fanar) – Liste des diplômés par spécialisation, 2003.
176
STATISTIQUES DU MINISTÈRE
DES AFFAIRES SOCIALES
V
V1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES
RAPPORT D’ACTIVITÉ DU MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES
(2002)
Contexte
La création du MAS date de la loi 212 du 2 avril 1993 et du décret réglementaire 5734 du
29 septembre 1994. Avant cette date, le MAS était une direction du MSP.
Objectif
Assurer un triple rôle ; social, sanitaire et éducatif envers la société et en particulier envers les
enfants, les personnes âgées, les handicapés et les personnes délinquantes ou à risque de
délinquance.
Méthode
Les stratégies de fonctionnement du MAS reposent sur :
• La réponse aux besoins des familles défavorisées.
• La complémentarité entre le secteur public et les ONG.
• La décentralisation du travail social.
Le MAS assure ses fonctions à travers :
• Des équipes sociales, médicales et éducatives.
• Les centres médico-sociaux.
• Le partenariat avec les ONG, leurs centres et leurs dispensaires.
• Le partenariat avec les organisations gouvernementales et internationales.
Résultats
En 2002, le réseau médico-social du MAS se compose de 315 centres médicaux dont 140 sont
des centres du MAS, 3 des centres syndicaux et 172 des centres ONG.
Au niveau des soins médicaux, les différents centres du MAS ont pu assurer 353 445 consultations médicales dont 53 672 de santé reproductive, 46 102 de pédiatrie et 82 743 de médecine générale.
Au niveau de la prise en charge des handicapés, la carte d’handicapé fut délivrée pour 6 819
personnes. Depuis 1995, le nombre total de bénéficiaires de carte d’handicapé est 40 650.
D’autre part 5 732 handicapés ont pu bénéficier d’aide en équipement médical. Les dispenses de taxes sont accordées à 7 523 bénéficiaires.
Quant aux personnes âgées, le MAS a pu prendre en charge 555 personnes dans les 13 centres
spécialisés partenaires.
En ce qui concerne l’enfance, 9 842 demandes d’aides, 8 755 formations techniques en
externe et 22 462 formations techniques en interne sont accordées.
D’autre part, le programme du repas scolaire s’est étendu à 27 écoles et 2002 élèves. Quant
au programme « Lait à l’école », 331 enfants en petites maternelles et 445 en grandes maternelles ont pu en profiter.
Par ailleurs, le MAS gère 38 garderies dont 34,2% au Sud-Nabatieh.
Périodicité des données
Un rapport d’activité est édité annuellement.
178
Exhaustivité des données
Les données reflètent les activités du MAS citées dans le rapport annuel.
Références
MAS – Rapport annuel, 2002.
1
Statistiques de l’activité du MAS dans les domaines médical et social (2002)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
Les centres médicaux
LIBAN
315
Centres principaux
-
-
-
-
-
64
Centres périphériques
-
-
-
-
-
76
Centres sociaux des syndicats
1
-
1
-
1
3
Partenariat avec les centres ONG
-
66
42
22
32
172
Services médicaux
Bénéficiaires
-
-
-
-
-
353 445
Soins de santé reproductive
1 414
19 906
6 405
6 913
19 034
53 672
Consultations de pédiatrie
1 247
10 244
8 531
6 901
19 179
46 102
Consultations de médecine générale
-
-
-
-
-
82 743
Soins dentaires
-
-
-
-
-
12 344
11
21
10
6
10
58
Handicapés activité 2002
Partenariat avec des centres, N
Demande de carte d’handicapés, N
417
935
367
263
343
2 325
Bénéficiaires de carte d’handicapé, %
7,5%
23,1%
22,0%
16,3%
20,0%
6 819
Bénéficiaires d’aide en équipement médical, %
7,8%
36,4%
12,5%
17,0%
26,5%
5 732
Bénéficiaires de soins, %
11,3%
47,6%
4,2%
11,4%
16,0%
2 325
Bénéficiaires de dispense de taxes, %
9,8%
45,0%
14,4%
9,5%
21,2%
7 523
Handicapés, bénéficiaires 1995-2002
-
-
-
-
-
40 650
Partenariat avec des centres pour PA
1
5
5
1
1
13
Bénéficiaires
50
275
170
35
25
555
Personnes âgées
Enfance : orphelins / conditions sociales particulières
Demande d’aides
551
4 507
1 680
1 604
1 500
9 842
Bénéficiaires de la formation technique en externat
1 750
4 100
1 357
673
875
8 755
Bénéficiaires de la formation technique en internat
4 418
8 085
2 528
2 818
4 613
22 462
16
71
24
16
23
150
6
4
4
3
10
27
256
314
210
426
796
2002
Partenariat avec des centres sociaux
Repas scolaire
Ecoles bénéficiaires
Elèves bénéficiaires
Programme « Lait » à l’école
Enfants en Petites Maternelles
23
66
91
66
85
331
Enfants en Grandes Maternelles
26
45
131
92
151
445
5
11
7
2
13
38
Garderies
Source : MAS – Rapport annuel, 2002.
179
V2
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES (MAS)
ÉTUDE DE RECENSEMENT DE LA POPULATION ET DES HABITATS
(1994-1996)
Contexte
L’étude de recensement de la population libanaise et des habitats de 1994-1996 s’inscrit
dans le cadre de coopération entre le MAS et le PNUD.
Objectif
Les principaux objectifs de cette étude sont :
• Établir une base de données nationale relative à la taille de la population et des habitats.
• Décrire les caractéristiques sociales, économiques, professionnelles et le niveau
d’éducation des habitants.
• Fournir une base de sondage nationale pour différentes études et recherches.
Méthode
Un comité national fut créé par l’arrêté du MSP 1095/1 du 10 novembre 1993 composé de
représentants du MSP, MAS, ACS, CDR, OMS, UNICEF et des universités. Il a en charge
d’établir le protocole et de réaliser l’étude de recensement.
L’étude a porté sur un échantillon de 64 472 familles.
La collecte des données s’est déroulée entre janvier et mars 1996. La durée totale de l’étude
depuis la rédaction du protocole à l’édition du rapport final s’est étalée sur deux ans et
demi.
Dans l’étude, la banlieue de Beyrouth est comprise dans le Mont-Liban. Elle regroupe des
communes et des quartiers localisés dans trois cazas : Metn, Baabda et Aley.
Résultats
Seuls les résultats relatifs au recensement de la population sont décrits.
En 1996, la population libanaise est estimée à 2 993 305 habitants. Pour 100 000 habitants
37 114 demeurent au Mont-Liban, 21 749 au Nord, 12 967 à Nabatieh, 12 709 à Beyrouth,
8 621 au Sud et 6 893 dans la Bekaa
Périodicité des données
Étude de recensement ponctuelle et transversale.
Exhaustivité des données
Étude nationale sur échantillon.
Références
MAS & PNUD – « Statistiques de recensement de la population et des habitants, 1994-1996 ».
180
181
22 756
32 407
7 931
9 116
Metn
Baabda
Aley
Chouf
Batroun
9 161
4 764
2 093
Zahlé
Bekaa Gharby
Rachaya
10 193
1 441
3 289
4 678
Nabatieh
Hasbaya
Marjeyoun
Bint Jbeil
5-9
303 713
6 169
4 471
1 712
11 524
23 876
1 069
15 944
13 759
30 772
2 679
6 240
11 409
18 838
4 743
43 909
3 196
1 388
3 951
4 486
25 019
12 136
27 749
77 925
10 527
10 350
36 594
26 604
9 574
5 286
98 935
28 296
10-14
317 041
6 933
4 267
1 792
10 077
23 069
1 019
15 760
13 487
30 266
3 043
6 828
13 027
19 721
5 222
47 841
3 217
1 388
4 660
4 578
27 326
12 500
26 105
79 774
11 487
10 330
36 878
30 156
10 650
5 707
105 208
30 883
15-19
302 039
6 012
4 118
1 842
8 030
20 002
1 209
14 234
11 784
27 227
2 720
6 348
12 298
17 174
4 396
42 936
2 969
1 821
4 498
4 811
25 039
11 680
21 494
72 312
10 711
8 934
35 315
32 791
10 454
6 048
104 253
35 309
20-24
290 559
5 115
3 887
2 252
8 712
19 966
1 079
12 063
11 280
24 422
2 315
5 316
11 778
15 529
4 264
39 202
2 660
1 489
4 447
4 030
21 537
9 988
17 569
61 720
11 733
8 303
37 053
34 509
11 375
5 547
108 520
36 729
25-29
258 115
3 975
3 615
1 922
8 342
17 854
1 199
10 824
10 624
22 647
1 810
4 416
9 870
13 936
3 417
33 449
3 072
1 710
3 454
4 202
17 448
8 003
14 631
52 520
11 314
7 300
32 779
31 494
10 174
5 697
98 758
32 887
Source : MAS & PNUD – « Statistiques de recensement de la population et des habitants, 1994-1996 ».
254 736
19 601
Nabatieh
TOTAL
739
12 739
Tyr
Jezzine
11 834
Saida
25 312
15 083
Baalbeck
Sud
3 896
Hermel
34 997
1 127
2 330
Bcharré
Bekaa
4 496
3 191
Koura
Tripoli
Zgharta
10 424
21 496
Minieh Danieh
24 711
Akkar
67 775
7 338
Kesrouan
Nord
4 393
Jbeil
83 941
Mont-Liban
0-4
23 110
Beyrouth
244 192
3 721
2 908
1 572
8 654
16 855
1 239
9 769
10 221
21 229
1 880
3 780
9 401
11 358
2 458
28 877
3 165
1 418
3 708
4 598
15 182
6 777
12 699
47 547
10 016
8 634
31 489
32 148
10 826
5 677
98 790
30 894
30-34
194 191
2 800
2 392
901
5 808
11 901
919
7 260
7 187
15 366
1 365
3 096
7 263
8 292
1 969
21 985
2 588
1 127
2 968
3 278
13 060
5 359
9 821
38 201
7 737
7 910
23 150
26 931
10 060
5 065
80 853
25 885
35-39
158 902
2 327
1 672
821
4 003
8 823
749
5 796
5 846
12 391
1 193
2 364
6 364
7 115
1 683
18 719
1 907
714
2 776
2 578
11 392
3 860
7 062
30 289
5 979
5 770
18 559
22 588
8 435
3 821
65 152
23 528
40-44
GROUPES D’ÂGE
Estimation de la population libanaise par caza et groupes d’âge (1996)
Région
1
45-49
129 042
1 709
1 508
871
2 893
6 981
719
4 209
4 647
9 575
940
2 232
5 195
5 227
1 326
14 920
1 392
654
2 320
1 594
9 332
2 968
5 617
23 877
5 386
4 477
15 805
18 488
6 541
2 778
53 475
20 214
50-54
118 606
1 721
1 332
831
2 499
6 383
919
3 728
4 465
9 112
880
1 860
4 845
5 329
1 204
14 118
1 206
594
2 127
1 715
7 488
2 522
5 329
20 981
4 619
3 485
13 728
17 254
5 993
2 036
47 115
20 897
55-59
110 005
1 782
1 454
831
2 673
6 740
699
3 512
3 669
7 880
708
1 716
4 206
4 486
1 163
12 279
1 382
644
2 198
1 786
6 695
2 553
4 641
19 899
3 914
3 340
12 908
16 812
5 423
2 357
44 754
18 453
60-64
102 668
1 612
1 495
781
2 962
6 850
809
3 328
3 447
7 584
506
1 488
3 906
3 228
1 132
10 260
1 773
825
1 996
2 050
5 799
1 985
4 064
18 492
4 078
2 471
11 072
16 105
5 423
2 387
41 536
17 946
65+
207 982
4 157
4 417
1 802
5 426
15 802
2 228
6 001
5 998
14 227
1 597
3 804
7 682
9 541
1 989
24 613
3 835
1 921
4 741
3 948
10 218
4 285
10 538
39 486
8 707
6 214
19 980
29 049
9 646
5 356
78 952
34 902
NS
1 514
-
-
10
12
22
-
20
30
50
-
-
40
-
10
50
-
10
41
10
82
71
10
224
20
31
350
242
21
20
684
484
2 993 305
52 711
40 825
19 381
91 808
204 725
14 595
125 187
118 278
258 060
23 729
54 252
116 445
154 857
38 872
388 155
34 692
16 830
47 076
48 160
217 113
95 111
192 040
651 022
115 344
95 480
358 067
357 927
121 933
62 175
1 110 926
380 417
TOTAL
182
0-4
107
38
78
Zgharta
Koura
Bcharré
Batroun
70
Bekaa Gharby
Rachaya
25
655
341
48
110
156
Jezzine
Nabatieh
Nabatieh
Hasbaya
Marjeyoun
Bint Jbeil
5-9
10 146
206
149
57
385
798
36
533
460
1 028
89
208
381
629
158
1 467
107
46
132
150
836
405
927
2 603
352
346
1 223
889
320
177
3 305
945
10 592
232
143
60
337
771
34
527
451
1 011
102
228
435
659
174
1 598
107
46
156
153
913
418
872
2 665
384
345
1 232
1 007
356
191
3 515
1 032
10-14
10 090
201
138
62
268
668
40
476
394
910
91
212
411
574
147
1 434
99
61
150
161
837
390
718
2 416
358
298
1 180
1 095
349
202
3 483
1 180
15-19
9 707
171
130
75
291
667
36
403
377
816
77
178
393
519
142
1 310
89
50
149
135
720
334
587
2 062
392
277
1 238
1 153
380
185
3 625
1 227
20-24
Source : MAS & PNUD – « Statistiques de recensement de la population et des habitants, 1994-1996 ».
8 510
426
Tyr
TOTAL
395
Saida
846
159
Zahlé
Sud
504
306
Baalbeck
130
Hermel
1 169
150
Tripoli
Bekaa
348
718
Minieh Danieh
826
2 264
Akkar
Nord
305
1 083
Baabda
265
760
Metn
Chouf
245
Aley
147
Kesrouan
2 804
772
Jbeil
Mont-Liban
Beyrouth
8 623
133
121
64
279
596
40
362
355
757
60
148
330
466
114
1 117
103
57
115
140
583
267
489
1 755
378
244
1 095
1 052
340
190
3 299
1 099
25-29
8 158
124
97
53
289
563
41
326
341
709
63
126
314
379
82
965
106
47
124
154
507
226
424
1 588
335
288
1 052
1 074
362
190
3 300
1 032
30-34
6 488
94
80
30
194
398
31
243
240
513
46
103
243
277
66
734
86
38
99
110
436
179
328
1 276
258
264
773
900
336
169
2 701
865
35-39
5 309
78
56
27
134
295
25
194
195
414
40
79
213
238
56
625
64
24
93
86
381
129
236
1 012
200
193
620
755
282
128
2 177
786
40-44
GROUPES D’ÂGE
4 311
57
50
29
97
233
24
141
155
320
31
75
174
175
44
498
47
22
78
53
312
99
188
798
180
150
528
618
219
93
1 786
675
45-49
3 962
57
44
28
83
213
31
125
149
304
29
62
162
178
40
472
40
20
71
57
250
84
178
701
154
116
459
576
200
68
1 574
698
50-54
3 675
60
49
28
89
225
23
117
123
263
24
57
141
150
39
410
46
22
73
60
224
85
155
665
131
112
431
562
181
79
1 495
616
55-59
Estimation de la distribution de la population libanaise (pour 100 000 hab.) par caza et groupes d’âge (1996)
Région
2
3 430
54
50
26
99
229
27
111
115
253
17
50
130
108
38
343
59
28
67
68
194
66
136
618
136
83
370
538
181
80
1 388
600
60-64
65+
6 948
139
148
60
181
528
74
200
200
475
53
127
257
319
66
822
128
64
158
132
341
143
352
1 319
291
208
667
970
322
179
2 638
1 166
51
0
0
0
0
1
0
1
1
2
0
0
1
0
0
2
0
0
1
0
3
2
0
7
1
1
12
8
1
1
23
16
NS
100 000
1 761
1 364
647
3 067
6 839
488
4 182
3 951
8 621
793
1 812
3 890
5 173
1 299
12 967
1 159
562
1 573
1 609
7 253
3 177
6 416
21 749
3 853
3 190
11 962
11 958
4 074
2 077
37 114
12 709
TOTAL
STATISTIQUES DU MINISTÈRE
DE L’INTÉRIEUR,
DES MUNICIPALITÉS
ET DES AFFAIRES RURALES
VI
VI 1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS
ET DES AFFAIRES RURALES
DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ÉTAT CIVIL
STATISTIQUES VITALES (2001-2002)
Contexte
D’après la loi du 7 décembre 1951 relative aux registres de l’état civil et le décret 2 867 du
16 décembre 1959 relatif à l’organisation du MIMAR, tout événement de naissance, de décès,
de mariage ou de divorce, doit faire l’objet de déclaration et d’enregistrement auprès des services de la Direction générale de l’état civil.
Objectif
Enregistrer les données relatives aux événements vitaux : naissances, décès, mariages et
divorces des citoyens libanais.
Méthode
Le MIMAR dispose de 44 offices d’état civil répartis sur tout le territoire libanais. Leur rôle
principal est d’enregistrer les actes de naissance, de décès, de mariage et de divorce dans les
cazas.
Des formulaires spécifiques pour chacun des événements sont mis à disposition et remplis.
Les offices transmettent les statistiques mensuelles à la Direction générale de l’état civil ainsi
qu’un résumé du nombre des différents actes enregistrés dans le mois, quels que soient la
date et le lieu réel de l’événement. Au niveau central, les statistiques nationales sont émises
en cumulant les statistiques des 44 offices.
Résultats
En 2001, les offices de l’état civil ont enregistré 86 925 actes de naissances et 18 054 décès.
En 2002, les offices de l’état civil ont enregistré 85 588 actes de naissances, 18 619 décès,
33 732 mariages et 4 361 divorces.
Périodicité des données
Les statistiques sont issues mensuellement et annuellement.
Exhaustivité des données
Les statistiques mentionnées ne reflètent pas les chiffres réels de naissances et de décès de
l’année. En effet, il existe un retard dans l’enregistrement des actes qui peut être dû à différentes raisons : négligence des citoyens, émigration…
Références
MIMAR – Direction générale de l’état civil, juillet 2003.
1
Actes de naissances, de décès, de mariages et de divorces enregistrés (2001-2002)
Naissances
H
Décès
F
TOTAL
H
F
TOTAL
Divorces
2001
44 402
42 523
86 925
10 140
7 914
18 054
31 924
4 451
2002
43 466
42 122
85 588
10 362
8 257
18 619
33 732
4 361
Source : MIMAR – Direction générale de l’état civil, juillet 2003.
184
Mariages
VI 2
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS
ET DES AFFAIRES RURALES
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SECURITÉ INTÉRIEURE
SERVICE MÉDICAL (2002)
Contexte
D’après les décrets 1157 (Organisation à l’organigramme de la force de sécurité intérieure)
et 1485 (Organisation de l’administration de la force de sécurité intérieure), la santé du personnel et des familles de la FSI est prise en charge par le service médical de la FSI.
Les bénéficiaires sont estimés à 100 000 personnes. Ils représentent les forces armées, le personnel de la FSI, le personnel des douanes, leurs familles et les prisonniers.
Objectif
Les fonctions du service médical sont :
• Assurer une couverture médicale aux bénéficiaires.
• Émettre les spécifications du matériel et équipement médical de la FSI et organiser les
dossiers d’achat.
• Entretenir un dossier médical pour chaque bénéficiaire.
Méthode
Le service médical dispose d’un réseau de centres médicaux, d’hôpitaux contractuels, de
laboratoires et autres structures médicales.
Toute demande d’hospitalisation au frais de la FSI est vérifiée et accordée par le service médical central. A ce niveau, les demandes relatives au personnel et prisonniers sont codées et saisies. La CIM 10 est utilisée pour coder les diagnostics d’entrée et de sortie.
Quant aux services ambulatoires, les données ne sont pas regroupées au niveau central et ne
sont pas informatisées.
Au niveau des prisons, un laboratoire central affilié au service médical assure le dépistage systématique du VIH, de l’hépatite virale B et de la syphilis. Les données sont traitées manuellement.
Résultats
Le service médical de la FSI regroupe 323 personnes dont 24% du personnel médical et paramédical et 76% du personnel administratif.
Les services de santé sont délivrés dans les 15 centres médicaux de la FSI. Des partenariats
sont établis avec le secteur privé, à savoir avec 107 hôpitaux, 39 laboratoires, 19 centres de
radiologie et 65 centres de physiothérapie.
En 2002, 22 372 hospitalisations ont été prises en charge dont 26% pour le personnel et 73,4%
pour leurs familles. Chez le personnel de la FSI, les 3 premiers diagnostics de sortie sont les
pathologies du système circulatoire (20,75%), du système génito-urinaires (10,33%) et du
système respiratoire (10,19%). Pour les prisonniers, les 3 premiers diagnostics de sortie sont
les pathologies du système circulatoire (17,3%), les lésions traumatiques et empoisonnements (15,14%) et les pathologies du système génito-urinaires (12,4%).
Dans les prisons, le dépistage systématique du VIH, de l’hépatite virale B et de la syphilis, a
révélé 193 cas d’hépatite virale B pour 7 953 prisonniers, soit un taux de prévalence de 24%.
Périodicité des données
Les statistiques sont disponibles à la demande.
185
Exhaustivité des données
Les données relatives aux diagnostics de sortie des séjours hospitaliers concernent seulement
le personnel de la SI et les prisonniers.
Références
FSI – Service médical, 2003.
1
Personnel du service médical de la FSI (2002)
Nord
Békaa
Sud
Nabatieh
TOTAL, N
Médecin militaire
Beyrouth Mont-Liban
2
5
-
2
-
1
10
3,1
Médecin
2
3
2
1
1
-
9
2,8
Dentiste militaire
3
3
4
1
1
-
12
3,7
Dentiste
6
8
2
-
-
-
16
5,0
Pharmacien militaire
4
-
-
-
-
-
4
1,2
Pharmacien
1
-
-
-
-
-
1
0,3
Infirmier
8
-
1
-
-
-
9
2,8
Cadre administratif militaire
21
29
4
6
5
5
70
21,7
Personnel administratif
79
52
13
14
8
10
176
54,5
Technicien de laboratoire
5
-
-
-
-
-
5
1,5
Technicien dentaire
6
1
1
1
2
-
11
3,4
137
101
27
25
17
16
323
100,0
TOTAL
TOTAL, %
Source : FSI – Service médical, 2003.
2
Établissements et services de santé partenaires avec le service médical de la FSI (2002)
Centres médicaux
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL
Hôpitaux privés
12
31
20
25
14
5
107
Laboratoires
12
11
6
4
3
3
39
Centres de radiologie
9
6
4
-
-
-
19
Centres de physiothérapie
9
15
27
6
6
2
65
Source : FSI – Service médical, 2003.
3a
186
3
Séjours hospitaliers pris en charge par la FSI pour les agents et leurs familles (2002)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL
AGENTS
TOTAL, N
1 602
1 878
827
945
550
152
5 954
TOTAL, %
26,9
31,5
13,9
15,9
9,2
2,6
100,0
Janvier
160
189
73
52
49
14
537
Février
145
199
60
87
58
9
558
Mars
161
206
100
89
65
26
647
Avril
176
160
77
74
62
14
563
Mai
125
129
81
86
40
13
474
Juin
124
133
76
69
43
12
457
Juillet
118
134
61
78
50
8
449
Août
98
139
40
94
44
7
422
Septembre
129
128
61
72
32
15
437
Octobre
138
158
69
84
38
10
497
Novembre
110
148
48
53
30
11
400
Décembre
118
155
81
107
39
13
513
FAMILLES
TOTAL, N
3 101
4 333
2 677
3 330
1 999
978
16 418
TOTAL, %
18,9
26,4
16,3
20,3
12,2
6,0
100,0
Janvier
340
478
270
304
346
92
1 830
Février
316
441
312
395
167
96
1 727
Mars
340
435
239
404
200
118
1 736
Avril
313
462
187
366
203
102
1 633
Mai
264
372
255
277
185
93
1 446
Juin
299
375
261
299
169
89
1 492
Juillet
277
353
219
293
150
88
1 380
Août
181
250
166
223
124
54
998
Septembre
182
284
190
185
129
65
1 035
Octobre
195
243
203
225
126
58
1 050
Novembre
195
311
194
154
105
47
1 006
Décembre
199
329
181
205
95
76
1 085
TOTAL SÉJOURS, N
4 703
6 211
3 504
4 275
2 549
1 130
22 372
TOTAL SÉJOURS, %
21,0
27,8
15,7
19,1
11,4
5,0
100,0
Source : FSI – Service médical, 2003.
187
4
Diagnostic de sortie des séjours hospitaliers des agents de la FSI et des prisonniers (2002)
Chapitres CIM (10)
Forces
Prisonniers
N
%
N
%
Maladies infectieuses et parasitaires
163
2,90
55
3,85
Tumeurs
512
9,10
23
1,61
Tumeurs / Maladies du sang
92
1,64
12
0,84
Maladies endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles
69
1,23
19
1,33
Troubles mentaux et du comportement
27
0,48
33
2,31
Maladies du système nerveux
85
1,51
30
2,10
Maladies de l’œil, oreille et de la mastoïde
163
2,90
15
1,05
Maladies de l’appareil circulatoire
1 167
20,75
253
17,73
Maladies de l’appareil respiratoire
573
10,19
74
5,19
Maladies de l’appareil digestif
477
8,48
92
6,45
Maladies de la peau et du tissu sous-cutané
86
1,53
32
2,24
Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif
294
5,3
22
1,54
Maladies de l’appareil génito-urinaire
581
10,33
177
12,40
Grossesse, accouchement et puerpéralité
16
0,28
12
0,84
Malformations congénitales et anomalies chromosomiques
1
0,02
3
0,21
Symptômes, signes et résultats anormaux d’examens
886
15,75
120
8,41
Lésions traumatiques, empoisonnement et causes externes
407
7,24
343
24,04
Causes externes de morbidité et mortalité
22
0,39
112
7,85
Facteurs influençant l’état de santé et motif de recours aux services de santé
3
0,05
-
-
5 624
100,00
1 427
100,00
Positif
Négatif
TOTAL
Taux de positifs
TOTAL
Source : FSI – Service médical, 2003.
5
Résultat du dépistage obligatoire dans les prisons (2002)
Maladie
HIV
HIV DVO
-
7 953
7 953
-
Hépatite virale B
HBS AG
193
7 760
7 953
2,4
VDRL
-
7 953
7 953
-
Syphilis
Source : FSI – Service médical, 2003.
188
Test
VI 3
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS
ET DES AFFAIRES RURALES
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE
PRISONS (2001-2002)
Contexte
La loi de 1946 (revue en 1960) considère l’usage de drogue comme criminel. Cependant la
nouvelle loi de 1998 a reconsidéré l’usager de drogue comme un patient, qui doit être orienté
vers une structure de soins appropriée.
Objectif
La lutte contre l’usage de drogue s’effectue par la réduction de la demande (éducation pour la
santé et prise en charge des patients) et par la réduction de l’offre (lutte contre les stupéfiants).
Méthode
Au Liban, l’usager et le trafiquant de drogues sont arrêtés et conduits dans une des prisons
de l’État.
Aucune saisie et traitement informatique ne sont effectués au niveau des prisons ou de la
direction générale.
Résultats
En 2001-2002, 1 540 arrestations pour usage et/ou trafic de drogues ont été recensées dans
les régions administratives du Mont-Liban, du Nord, de la Bekaa et du Sud-Nabatieh. La
région du Mont-Liban présente le taux le plus élevé (61,8% des arrestations).
Les causes des arrestations sont dans 52,5% des cas pour usage et trafic de drogues dans
26,8% pour usage et dans 14,5% pour trafic de drogue.
La nationalité des personnes arrêtées et le caractère récidive du crime ne sont pas spécifiés
dans la majorité des cas (75,5% et 67,4% respectivement).
Dans les prisons du Nord et du Sud-Nabatieh, 13% des arrêtés sont des étrangers (48/378)
et le rapport des nouvelles arrestations par rapport aux récidives est de 1:2,2.
Périodicité des données
Les statistiques sont issues à la demande. Les chiffres parvenus par les différentes régions ne
respectent pas un format standardisé des données.
Exhaustivité des données
Les données parvenues par les différentes régions du Mont-Liban, du Nord, de la Bekaa et
du Sud-Nabatieh, couvrent la totalité des arrestations effectuées par la FSI en 2001-2002.
Références
MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003.
189
1
Nombre d’arrestations pour usage et/ou trafic de drogues (2001-2002)
N
%
Mont-Liban
952
61,8
Nord
296
19,2
Bekaa
200
13,0
Sud et Nabatieh
92
6,0
1 540
100,0
TOTAL
Source : MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003.
2
Répartition des arrestations selon l’usage ou le trafic des drogues (2001-2002)
Usager
Trafiquant
Usager et trafiquant
Mont-Liban
197
41
Nord
115
82
Bekaa
100
-
Sud et Nabatieh
Non spécifié
TOTAL
714
-
952
94
5
296
100
-
-
200
-
-
92
92
TOTAL, N
412
223
808
97
1 540
TOTAL, %
26,8
14,5
52,5
6,3
100,0
Source : MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003.
3
Répartition des arrestations selon la nationalité (2001-2002)
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Libanais
Étranger
Non spécifié
TOTAL
-
-
952
952
246
40
10
296
200
-
-
200
Sud et Nabatieh
84
8
-
92
TOTAL, N
330
48
1 162
1 540
TOTAL, %
21,4
3,1
75,5
100,0
Source : MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003.
4
Répartition des arrestations selon les récidives (2001-2002)
Nouveaux
Récidives
Non spécifié
TOTAL
-
-
952
952
Nord
11
199
86
296
Bekaa
-
-
200
200
Mont-Liban
Sud et Nabatieh
84
8
-
92
TOTAL, N
95
207
1 238
1 540
TOTAL, %
6,2
13,4
80,4
100,0
Source : MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003.
190
VI 4
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS
ET DES AFFAIRES RURALES
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE
ACCIDENTS DE LA VOIE PUBLIQUE (2001-2002)
Contexte
Le Comité des urgences de la voie publique a été créé au sein du MIMAR. Les accidents de la
voie publique au Liban sont une des causes de décès prématurés et d’handicaps chez les
jeunes.
Objectif
Le Comité des urgences de la voie publique a été mis en place dans le but d’établir une base
de données nationale, outil d’aide à la décision dans l’application de mesures préventives
auprès de la population. Ce comité joue un rôle important au niveau de la sensibilisation de
la population aux dangers du trafic.
Méthode
Tout accident de la voie publique est pris en charge par la gendarmerie qui doit faire état de
l’accident, des circonstances et des conséquences selon des formulaires spécifiques.
Résultats
Entre 2001 et 2002, les accidents de la voie publique ont passé de 2 499 à 2 145 (soit une diminution de 14,6%). De même, le nombre de blessés a diminué de 17% passant de 3 865 en
2001 à 3 206 en 2002. En contrepartie, le nombre de décès a subi une augmentation de 3 5%
passant de 323 en 2001 à 334 en 2002.
En 2002, le Mont-Liban est la région qui compte le plus en nombre d’accidents (718), de
blessés (1 038) et de décès (147).
La majorité des accidents, des blessés et des décès sont principalement dus à des collisions de
voitures (76,8%, 80,5% et 77,2% respectivement en 2002). Cependant, les accidents dus aux
camions représentent le plus haut taux de décès par rapport aux autres types de collisions.
En 2002, le taux de décès pour 100 accidents de véhicules est 26 pour les camions, 15 pour
les voitures et 12 pour les deux roues.
Les mécanismes en cause des accidents, en 2002, résultent de collisions de voitures (53,8%)
de collisions de piétons (29,9%), de dérapage (9%) et de collision d’objets solides (7,4%). Les
mécanismes dus aux collisions d’objets solides et de dérapage représentent le plus haut taux
de décès (26 décès pour 100 accidents).
En 2002, les principales causes des accidents résultent de l’inattention du conducteur
(39,9%), de la vitesse du véhicule (19 3%) et de l’action conjointe de la vitesse et de l’inattention (18 9%). Plus encore, 40 6% des accidents ont eu lieu entre 12 h et 18 h, surtout les
samedis et dimanches.
Les victimes sont en majorité des hommes. En 2002, ils représentent 74,1% des blessés et
79,4% des décès. La catégorie d’âge la plus touchée est celle de 18 à 40 ans qui compte en 2002
33,4% des blessés et 21,3% de décès.
Périodicité des données
Des statistiques annuelles sont émises par le Comité des urgences de la voie publique.
191
Exhaustivité des données
Les données reflètent la totalité des accidents répertoriés par la gendarmerie au Liban.
Références
MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003.
1
Nombre d’accidents de la voie publique (2001-2002)
Mois, N
2001
2002
Accidents
Blessés
Décès
Accidents
Blessés
Décès
Janvier
209
324
23
169
253
16
Février
180
269
19
179
271
23
Mars
194
295
17
140
204
19
Avril
173
251
29
153
233
24
Mai
214
374
22
199
279
25
Juin
194
295
20
166
241
31
Juillet
235
378
33
176
274
29
Août
225
376
32
216
352
22
Septembre
209
305
33
195
292
42
Octobre
223
337
41
197
271
38
Novembre
201
288
28
188
265
39
Décembre
TOTAL
242
373
26
167
271
26
2 499
3 865
323
2 145
32
334
Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003.
2
Répartition des accidents de la voie publique par région (2001-2002)
2001
Région, N
Blessés
Décès
Accidents
Blessés
Décès
334
2 499
3 865
323
2 145
3 206
Beyrouth
299
364
12
220
257
13
Mont-Liban
867
1 298
113
718
1 038
147
Nord
448
619
69
437
640
66
Bekaa
464
840
80
389
685
62
Sud
246
388
31
173
264
28
Nabatieh
Région, %
175
356
18
208
322
18
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Beyrouth
12,0
9,4
3,7
10,3
8,0
3,9
Mont-Liban
34,7
33,6
35,0
33,5
32,4
44,0
Nord
17,9
16,0
21,4
20,4
20,0
19,8
Bekaa
18,6
21,7
24,8
18,1
21,4
18,6
Sud
9,8
10,0
9,6
8,1
8,2
8,4
Nabatieh
7,0
9,2
5,6
9,7
10,0
5,4
MI – Comité des urgences de la voie publique – 2003.
192
2002
Accidents
3
Répartition des accidents de la voie publique suivant le véhicule en cause (2001-2002)
2001
2002
Accidents
Blessés
Décès
Accidents
Blessés
Décès
Véhicules, N
2 499
3 865
323
2 145
3 206
334
Voitures
1 981
3 203
250
1 648
2 580
258
Camions
141
207
48
109
177
29
Deux roues
377
455
25
388
449
47
Véhicules %
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Voitures
79,3
82,9
77,4
76,8
80,5
77,2
Camions
5,6
5,4
14,9
5,1
5,5
8,7
Deux roues
15,1
11,8
7,7
18,1
14,0
14,1
Véhicules, pour 100 accidents
Voitures
100
161
12
100
156
1
Camions
100
146
34
100
165
26
Deux roues
100
120
6
100
115
12
Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003.
4
Répartition des accidents de la voie publique suivant le mécanisme de l’accident (2001-2002)
2001
Mécanisme, N
2002
Accidents
Blessés
Décès
Accidents
Blessés
Décès
334
2 499
3 865
323
2 145
3 206
Collision de véhicules
1 367
2 456
103
1 153
2 044
108
Collision de piétons
672
633
119
642
584
134
Collision d’objets solides
214
334
43
158
267
42
Dérapage
246
442
58
192
311
50
Mécanisme %
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Collision de véhicules
54,7
63,5
31,9
53,8
63,8
32,3
Collision de piétons
26,9
16,4
36,8
29,9
18,2
40,1
Collision d’objets solides
8,6
8,6
13,3
7,4
8,3
12,6
Dérapage
9,8
11,4
18,0
9,0
9,7
15,0
Collision de véhicules
100
179
7
100
177
9
Collision de piétons
100
94
17
100
90
20
Collision d’objets solides
100
156
20
100
168
26
Dérapage
100
179
23
100
161
26
Mécanisme, pour 100 accidents
Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003.
5
Répartition des accidents par cause (2001-2002)
Causes
2001
2002
N
%
N
%
Inattention
944
37,8
855
39,9
Vitesse du véhicule
589
23,6
413
19,3
Vitesse et inattention
425
17,0
406
18,9
Panne mécanique
132
5,3
147
6,9
Dérapage de la voiture
69
2,8
29
1,4
Non-respect des règlements par les piétons
15
0,6
43
2,0
Autres
325
13,0
252
11,7
TOTAL
2 499
100,0
2 145
100,0
Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003.
193
6
Répartition sociodémographique des victimes (2001-2002)
2001
2002
Blessés %
Décès %
Blessés %
Décès %
100,0
100,0
100,0
100,0
Hommes
73,3
75,5
74,1
79,4
Femmes
26,7
24,5
25,9
20,6
99,4
99,6
0-5 ans
1,8
3,2
6-9 ans
2,7
3,8
10-14 ans
3,9
8,5
15-17 ans
5,9
4,8
18-25 ans
33,4
21,3
26-40 ans
27,5
19,8
41-50 ans
10,6
8,3
51-60 ans
5,9
7,1
≥ 61 ans
7,7
22,8
Répartition par sexe
Répartition par âge
Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003.
7
Rapport des accidents de la voie publique selon le jour et l’heure de l’accident (2001-2002)
En % diagonal
0-3 h
3 h-6 h
6 h-12 h
12 h-18 h
18 h-21 h
21 h-24 h
TOTAL
4,6
3,2
23,9
39,9
18,6
9,7
100,0
Dimanche
1,0
1,2
2,4
5,8
3,3
1,5
15,1
Lundi
0,7
0,2
4,0
5,0
2,3
1,6
13,9
2001
Mardi
0,4
0,4
3,8
5,6
2,5
0,8
13,4
Mercredi
0,4
0,4
4,0
5,0
2,3
1,1
13,2
Jeudi
0,5
0,3
3,1
5,2
2,9
1,1
13,2
Vendredi
0,7
0,4
2,6
6,2
2,6
1,6
14,2
Samedi
1,0
0,4
3,9
7,1
2,7
1,8
17,0
3,8
3,3
24,3
40,6
18,9
9,1
100,0
Dimanche
1,2
1,2
3,4
7,0
3,4
1,4
17,7
Lundi
0,5
0,3
3,8
5,7
2,8
1,0
14,1
2002
Mardi
0,3
0,5
3,5
5,8
2,4
1,2
13,8
Mercredi
0,4
0,4
3,3
5,7
1,8
0,9
12,4
Jeudi
0,3
0,2
2,8
5,9
2,5
1,3
13,0
Vendredi
0,4
0,3
3,9
4,3
2,6
1,5
13,0
Samedi
0,8
0,4
3,6
6,1
3,3
1,8
16,0
Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003.
194
VI 5
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS
ET DES AFFAIRES RURALES
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÛRETÉ GÉNÉRALE
SERVICE DES AFFAIRES MÉDICALES (2001-2002)
Contexte
Le Service des affaires médicales est une entité du Bureau des affaires administratives de la
Direction générale de la sûreté générale.
Objectif
Assurer une couverture médicale pour le personnel de la sûreté générale et de leurs familles.
Méthode
Le Service des affaires médicales fonctionne à travers un centre médical central à Beyrouth et
un réseau d’établissements et de structures de santé privés contractuels.
Toute demande de prise en charge nécessite l’accord du service des affaires médicales. Les
prises en charge accordées sont traitées dans deux services distincts, un pour les soins ambulatoires et un pour les soins hospitaliers. Les services offerts sont :
• Les consultations médicales dans le centre médical de Beyrouth.
• Le remboursement des consultations médicales.
• La prise en charge des soins hospitaliers dans les hôpitaux contractuels.
• La prise en charge des soins et examens ambulatoires dans les services agréés.
L’informatisation du système d’information du service des affaires médicales est en cours.
Résultats
En 2002, les services hospitaliers rendus sont résumés somme suit :
• Pour le personnel, 5 741 demandes de soins hospitaliers sont enregistrées dont 743
hospitalisations, 223 admissions aux urgences, 63 cures de chimiothérapie et 3 087
examens de laboratoires, radiologie et physiothérapie.
• Pour les familles, 2 081 demandes de soins hospitaliers dont 1 756 hospitalisations.
Quant au secteur ambulatoire, le centre médical a pu assurer 2 081 consultations dont 70,8%
pour le personnel, 28,1% pour les retraités et 1,1% pour les arrêtés.
Les aides médicales relatives aux services de santé effectués dans le secteur privé s’élèvent à
23 563 aides dont 97,2% des consultations médicales.
Périodicité des données
Les statistiques d’activité sont issues mensuellement, annuellement et sur demande.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les services de santé accordés par le Service des affaires médicales de
la Direction générale de la Sûreté générale
Références
MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003.
195
1
Demande de soins hospitaliers pour le personnel de la SG (2002)
Services
N
%
Hospitalisations
743
12,9
Admissions aux urgences
223
3,9
Cures de chimiothérapie
63
1,1
Appareils optiques
222
3,9
Examens de laboratoire, de radiologie et de physiothérapie
3 087
53,8
IRM
1 323
23,0
Scanner
80
1,4
TOTAL
5 741
100,0
Source : MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003.
2
Demande de soins hospitaliers pour les familles du personnel de la SG (2002)
Services
N
%
1 756
84,4
Admissions aux urgences
27
1,3
Cures de chimiothérapie
47
2,3
Examens de laboratoire, de radiologie et de physiothérapie
82
3,9
IRM
106
5,1
Hospitalisations
Scanner
63
3,0
TOTAL
2 081
100,0
Source : MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003.
3
Consultations du centre médical de Beyrouth (2002)
Consultations
N
%
Personnel
14 214
70,8
Retraités
5 637
28,1
Arrêtés
230
1,1
TOTAL
20 081
100,0
N
%
Source : MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003.
4
Aides médicales (2002)
Aides médicales
Consultations dans le privé
22 912
97,2
Soins dentaires pour le personnel
382
1,6
Soins dentaires pour les familles
269
1,1
23 563
100,0
TOTAL
Source : MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003.
196
STATISTIQUES DU MINISTÈRE
DE LA DÉFENSE NATIONALE
VII
VII 1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE
SERVICE MÉDICAL MILITAIRE (2001-2002)
Contexte
Le Service médical militaire est une des unités de support des forces de l’armée. Le décret
3 771 du 22 janvier 1981 et le décret réglementaire 102 du 16 septembre 1983 revu par la loi
24/87 du 5 juin 1987 définissent ses fonctions et ses bénéficiaires.
Objectif
Assurer les soins médicaux des militaires (en service ou en retraite), du personnel de l’armée
de sa famille ainsi que des appelés du service militaire. De même, ce service entreprend des
mesures préventives et nécessaires relatives aux armes de destruction massive.
Méthode
Le service médical assure des services à travers un réseau constitué par :
• L’hôpital militaire de Beyrouth.
• Cinq centres médicaux régionaux.
• Des hôpitaux privés contractuels.
Toute demande de soins et de services dans le secteur privé doit obtenir l’accord du Service
médical.
Sur le plan administratif, il existe un système d’information centralisé où tous les services couverts par l’hôpital militaire, les centres médicaux et les hôpitaux privés sont comptabilisés.
Résultats
En 2002, le Service médical a pu couvrir 47 855 hospitalisations, 1 380 043 consultations
médicales et 89 557 consultations pour soins dentaires.
Sur le plan thérapeutique, ont été délivrées 698 598 prescriptions de produits pharmaceutiques et ont été réalisées 78 676 séances de rééducation fonctionnelle, 11 954 séances de dialyse, 7 813 de séances de rééducation, 94 séances de lithotritie, 3 700 séances de chimiothérapie et 4 160 séances de radiothérapie.
En ambulatoire, 332 322 tests de laboratoire, 172 429 radios XR, 6 202 scanners et 3 746 IRM
ont été effectués.
Périodicité des données
Les statistiques sont collectées et traitées mensuellement et annuellement.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les services médicaux couverts par le Service médical de l’armée.
Références
MDN – Service médical militaire, novembre 2003.
198
1
Statistiques du Service médical du MDN (2001-2002)
2001
2002
53 308
47 855
1 213 800
1 380 043
86 413
121 807
101 170
89 557
Hospitalisations
Séjours hospitaliers
Consultations
Consultations médicales
Consultations aux urgences
Consultations médecine dentaire
Paraclinique
Radio XR
168 465
172 429
IRM
4 834
3 746
Scanner
5 110
6 202
Endoscopie
Tests de laboratoire (par patient)
3 384
3 527
220 316
332 322
651 055
698 598
Traitement
Ordonnances médicales délivrées
Rééducation (patients)
11 940
7 813
Rééducation (séances)
85 431
78 676
8 366
11 954
211
199
Dialyse (séances)
Aphérèse lipoprotéines (séances)
Lithotritie
779
94
Chimiothérapie (cures)
2 694
3 700
Radiothérapie (séances)
2 564
4 160
128
324
Correction de la vue par laser
Source : MDN – Service médical militaire, novembre 2003.
199
STATISTIQUES DU MINISTÈRE
DU TRAVAIL
VIII
VIII 1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DU TRAVAIL
CAISSE NATIONALE DE SÉCURITÉ SOCIALE (2001-2002)
Contexte
La Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) a vu le jour le 26 septembre 1963 par le décret
13955. Elle est composée de quatre branches bénéficiant chacune d’une indépendance financière : indemnités de fin de service (1965), allocations familiales (1965), maladie et maternité (1970-1971) et maladie du travail. Le décret 155 du 22 juillet 1992 a incorporé les aides
scolaires aux prestations de la branche des allocations familiales.
La CNSS est une institution autonome à caractère social dotée d’une personnalité morale et
d’une autonomie financière et administrative. Son siège central est à Beyrouth. Elle dispose de
plusieurs bureaux locaux et régionaux. Elle est dirigée par un conseil d’administration, une
commission technique et un secrétariat général assujetti à l’autorité du directeur général.
Les recettes des caisses proviennent des cotisations des employeurs et des employés.
Objectif
Procurer les meilleurs services socio-médicaux aux assurés en particulier et à la population
libanaise en général.
Méthode
Les bénéficiaires de la CNSS sont les salariés libanais, le corps enseignant des établissements
privés, les ressortissants libanais travaillant pour le compte de l’État, les municipalités ou
toute administration ou établissement public, les étudiants libanais et étrangers et d’autres
professions comme les chauffeurs de taxi, les boulangers… La loi 248 du 9 août 2000 a mis
en place un règlement d’assurance-maladie facultatif pour les personnes âgées au Liban.
La caisse d’assurance-maladie et maternité couvre les prestations des maladies (ne résultant
pas d’accidents de travail), de maternité (grossesses, accouchements et suites), d’incapacité
temporaire et les frais funéraires.
Les prestations des services médicaux comportent les prestations ambulatoires et les prises
en charge hospitalières. Les prestations ambulatoires sont remboursées à la vue du rapport
médical, de l’ordonnance, de l’attestation de travail, de l’identification de l’assuré (numéro)
et des emballages des médicaments utilisés. Seuls sont pris en compte les médicaments
acceptés par la CNSS et les médecins et autres professionnels de santé affiliés à la Caisse. Les
prises en charge hospitalières sont de deux types : celles avec accord préalable et celles avec
accord après admission. La demande de prise en charge hospitalière nécessite les documents
suivants : demande d’hospitalisation, attestation de travail, identification de l’assuré et rapport médical justifiant l’hospitalisation.
L’indemnité d’incapacité temporaire pour maladie concerne chaque jour ouvrable ou non à
partir du 4e jour d’invalidité. L’indemnité de maternité couvre une période de 10 semaines
au cours desquelles l’accouchement a eu lieu.
Pour chaque assuré, il existe un dossier établi dans le bureau de la caisse de la zone d’enregistrement. Toute prestation d’un assuré s’effectue à travers le bureau de la zone d’enregistrement. Pour tout processus de remboursement, les étapes se résument à la réception des
documents, leur vérification par la caisse, leur contrôle par le personnel administratif et
médical et la comptabilité.
202
La caisse est dotée de plusieurs unités de contrôle dont la Direction de l’inspection (auprès
des institutions d’emploi) et le contrôle médical… Le contrôle médical, établi en 1966, a
pour but la protection des assurés et la lutte contre les abus, les fraudes et les excès de prescriptions. Il se déroule à la caisse et à l’hôpital.
Les statistiques sont établies périodiquement en exploitant les rapports d’activité mensuels
et annuels des différentes unités de la caisse. Un projet d’informatisation de la CNSS est en
cours, avec le support du CDR.
Résultats
La CNSS compte 35 bureaux régionaux répartis sur l’ensemble du territoire libanais.
En 2002, le nombre d’assurés est 353 751 personnes. Entre 2000 et 2002, on constate une augmentation du nombre d’assurés de 16%. En 2001, les nouveaux inscrits sont constitués essentiellement de salariés (55,3%) et d’étudiants (36,8%).
En 2002, les institutions inscrites à la CNSS sont au nombre de 42 861. Les trois premiers secteurs bénéficiaires sont le commerce et l’assurance (40,17%), les services (25,73%) et l’industrie (15,62%).
Les dépenses de l’assurance-maladie ont atteint environ 375 milliards de L.L. 52,2% sont
alloués aux admissions hospitalières. 191 519 demandes d’admissions hospitalières ont été
traitées par la CNSS. Elles ont coûté environ 191 milliards de L.L.
Les taux de croissance annuels du nombre et du montant des séjours hospitaliers pour l’année 2002 par rapport à 2001 sont 2,7% et 8,9% respectivement. En 2001, les taux de croissance annuels enregistrés (par rapport à 2000) étaient 16 3% pour le nombre de séjours et
47,9% pour les coûts.
En 2001, 16 261 assurés ont profité des indemnités de fin de service. 50,6% des indemnités
de fins de service sont dues à une démission.
En 2001, les recettes des différentes branches s’élèvent à environ 255 milliards de L.L. pour
la maladie-maternité, 227 milliards pour les allocations familiales et 566 milliards pour la
retraite. Seule la branche maladie-maternité connaît un déficit d’environ 107 milliards en
2001. En effet, les deux autres branches présentent une balance positive d’environ 26 milliards pour les allocations familiales et 301 milliards pour la retraite.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement et publiées sous forme de rapports internes.
Exhaustivité des données
Les données cumulées représentent l’ensemble des activités de la CNSS.
Références
CNSS – Rapport annuel, 2001
CNSS, 2003.
Voir annexe 2 – Liste des activités de la Caisse nationale de Sécurité sociale (en arabe).
203
1
Bureaux régionaux affiliés à la CNSS (2002)
N
%
4
11,4
11
31,4
Nord
7
20,0
Bekaa
5
14,3
Sud
3
8,6
Nabatieh
5
14,3
TOTAL
35
100,0
Beyrouth
Mont-Liban
Source : CNSS, 2003.
2
Répartition des assurés par région (2000-2002)
2000
2001
N
N
N
2002
%
Beyrouth
134 703
142 712
151 359
42,8
Mont-Liban
117 673
128 108
138 590
39,2
Nord
21 133
23 098
25 006
7,1
Bekaa
14 425
15 773
17 103
4,8
Sud
13 985
15 563
17 027
4,8
Nabatieh
3 775
4 246
4 666
1,3
TOTAL
305 694
329 500
353 751
100,0
Source : CNSS, 2003.
3
Répartition des nouveaux inscrits (2001)
N
%
Salariés
38 212
55,3
Étudiants
25 435
36,8
Chauffeurs
5 409
7,8
Bénéficiaires
69 056
100,0
Associations
3 759
Source : CNSS – Rapport annuel, 2001.
204
4
Nombre des institutions inscrites et des bénéficiaires des catégories professionnelles
Institutions (21/5/2003)
N
%
Bénéficiaires (2002)
N
%
Agriculture
1. Agriculture, chasse et pêche
2. Exploitation forestière
3. Chasse et reproduction du gibier
4. Pêche marine et eau douce
5. Emballage des fruits et agrumes
6. Fermes d’élevage
7. Travaux agricoles non spécifiés
Exploitation de la terre
11. Exploitation du charbon
12. Exploitation des métaux bruts
13. Exploitation du pétrole brut et du gaz naturel
14. Exploitation des matières du bâtiment
19. Exploitation d’autres carrières
Industries
20. Industrie alimentaire
21. Industrie des boissons
22. Industrie du tabac
23. Industrie du tissage
24. Industrie de la confection
25. Industrie du bois
26. Industrie de l’ameublement
27. Industrie du papier et dérivés
28. Industrie de l’imprimerie
29. Industrie du cuir, de la fourrure et dérivés
30. Industrie du caoutchouc
31. Industrie chimique
32. Industrie des produits dérivés du pétrole et du charbon
33. Industrie des produits dérivés des carrières non minérales
34. Industrie minérale
35. Industrie des outils minéraux
36. Industrie des équipements
37. Industrie des machines, outils et installations électriques
38. Industrie des outils de transport
39. Industries diverses non mentionnées ailleurs
Constructions et travaux publics
40. Constructions et travaux publics
Électricité, gaz et eau
51. Electricité, gaz et vapeur
52. Distribution de l’eau et sanitation
Commerce, assurance
59. Commerce divers
60. Commissions et fabriques
61. Commerce divers
62. Banques et institutions financières
63. Assurances
64. Travaux fonciers
Dépôt et transport
71. Transports
72. Dépôts et entrepôts
73. Télécommunications
Services
81. Services gouvernementaux
82. Écoles, hôpitaux
83. Services nécessaires aux institutions
84. Loisirs
85. Services personnels
86. Enseignants
87. Étudiants universitaires
88. Conducteurs des transports en commun
Emplois non spécifiés
90. Emplois non spécifiés
91. Mokhtars
92. Médecins
94. Secteurs de la marine
95. Assurés volontaires
700
612
1
2
5
75
5
41
41
6 695
1 070
85
1
176
828
216
707
62
774
81
40
391
6
450
233
384
151
219
482
339
917
917
98
39
59
17 219
3 080
2 404
10 713
385
264
373
4 179
4 056
70
53
11 028
211
4 632
3 169
284
2 645
87
1 984
1 984
-
1,63
1,43
0,01
0,17
0,01
0,10
0,10
15,62
2,50
0,20
0,41
1,93
0,50
1,65
0,14
1,81
0,19
0,09
0,91
0,01
1,05
0,54
0,90
0,35
0,51
1,12
0,79
2,14
2,14
0,23
0,09
0,14
40,17
7,19
5,61
24,99
0,90
0,62
0,87
9,75
9,46
0,16
0,12
25,73
0,49
10,81
7,39
0,66
6,17
0,20
4,63
4,63
-
1 635
884
5
12
43
46
641
4
233
15
17
17
168
16
53 222
8 302
3 436
1 374
2 534
4 684
952
3 632
3 079
6 253
608
104
4 081
288
5 398
1 586
2 457
974
932
1 043
1 505
6 264
6 264
6 449
3 974
2 475
106 209
15 057
16 560
47 661
21 602
3 517
1 812
19 867
14 770
279
4 818
152 841
19 743
89 505
23 060
2 315
17 673
59
486
7 047
1 796
1 298
3 953
-
0,46
0,25
0,01
0,01
0,18
0,07
0,05
15,04
2,35
0,97
0,39
0,72
1,32
0,27
1,03
0,87
1,77
0,17
0,03
1,15
0,08
1,53
0,45
0,69
0,28
0,26
0,29
0,43
1,77
1,77
1,82
1,12
0,70
30,02
4,26
4,68
13,47
6,11
0,99
0,51
5,62
4,18
0,08
1,36
43,20
5,58
25,30
6,52
0,65
5,00
0,02
0,14
1,99
0,51
0,37
1,12
-
TOTAL
42 861
100,00
353 767
100,00
Source : CNSS, 2003.
205
5
Dépenses de l’assurance-maladie (2000-2002)
En millions de L.L.
2000
2001
2002
2002, %
Hospitalisé
116 818
183 466
195 486
52,2
Externe
110 840
141 346
179 189
47,8
TOTAL
227 658
324 812
374 676
100,0
Source : CNSS, 2003.
6
Hôpitaux et admissions hospitalières (2000-2002)
Région
Admissions
Dépenses
N
(en millions de L.L.)
Beyrouth
49 146
69 501
Mont-Liban
68 837
71 125
Nord
23 817
18 511
Bekaa
16 747
12 577
Sud et Nabatieh
32 972
23 289
191 519
195 002
Hôpitaux
Admissions
TOTAL
Source : CNSS, 2003.
7
Admissions hospitalières (2001)
Beyrouth
25
48 129
Mont-Liban
49
61 207
Nord
21
24 347
Bekaa
24
17 214
Sud et Nabatieh
TOTAL
23
30 705
142
181 602
Source : CNSS – Rapport annuel, 2001.
8
Évolution des demandes d’admissions et de leurs dépenses
Admissions
Dépenses
N
Taux de croissance annuel
En millions de L.L.
Taux de croissance annuel
2001 par rapport à 2000
191 467
16,33%
178 971
47,93%
2002 par rapport à 2001
191 519
2,72%
195 002
8,96
Source : CNSS, 2003.
9
Indemnités de fin de service accordées (2001)
Causes
N
%
Âge de la retraite
2 821
17,3
20 ans de service
4 061
25,0
Démission
8 227
50,6
Mariage
703
4,3
Handicap / invalidité
38
0,2
Décès
TOTAL
Source : CNSS – Rapport annuel, 2001.
206
411
2,5
16 261
100,0
10
Recettes et dépenses des différentes branches (2001)
En millions de L.L.
Recettes
Dépenses
Balance
Maladie / Maternité
255 444
362 660
-107 216
Allocations familiales
227 365
201 399
25 966
Retraite
565 718
265 002
300 716
Source : CNSS – Rapport annuel, 2001.
11
Balance par branches et par année (1998-2000)
En millions de L.L.
Maladie / Maternité
Allocations familiales
Retraite
Balance
1998
302 229
113 807
1 101 634
1 517 670
1999
5 772
107 287
226 391
339 450
2000
85 711
146 232
283 241
515 184
2001
-107 216
25 966
300 716
219 466
Source : CNSS – Rapport annuel, 2001.
207
STATISTIQUES DU MINISTÈRE
DE L’AGRICULTURE
IX
IX 1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
DIRECTION DES RESSOURCES ANIMALES
STATISTIQUES DES ZOONOSES (2001)
Contexte
Les organismes internationaux FAO et OIE recommandent que chaque pays développe son
système de déclaration des maladies chez les animaux.
Objectif
Disposer des statistiques des zoonoses chez les animaux afin d’établir, d’évaluer et d’ajuster
les programmes de contrôle des maladies transmissibles chez les animaux et chez les
hommes.
Méthode
Les vétérinaires doivent déclarer à la direction des ressources animales, les cas de maladies à
déclaration obligatoire. Celles-ci sont divisées en 2 listes : Liste A et liste B. Les données sont
analysées au niveau central.
Résultats
Les statistiques disponibles pour l’année 2001, estiment au Liban 85 000 bovins, 350 000,
ovins, 450 000 caprins et 62 000 000 oiseaux.
Le système de déclaration des maladies retrouve des cas de brucellose et d’hydatidose. De
rares cas de rage animale sont retrouvés chez des animaux abattus.
Le personnel vétérinaire dénombre 105 vétérinaires dont 38% travaillent dans les institutions de l’État et 77 professionnels assistants.
Périodicité des données
Un rapport annuel est disponible au MA et au bureau régional de l’OIE (Organisation
Internationale des Epizooties).
Exhaustivité des données
Les données reflètent les maladies déclarées au MA.
Références
MA – Direction des Ressources Animales – Statistiques des zoonoses, 2003.
OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ».
210
1
Ressources animales au Liban (2001)
Population
85 000
350 000
450 000
3 140
20 000
62 000 000
4 000 000
131 000
Bovins
Ovins
Caprins
Equidae
Porcins
Oiseaux
Poissons
Abeilles
Établissements
13 500
5 250
7 166
351
47
2 500
45
7 000
Source : OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ».
2
Maladies zoonotiques déclarées (2001)
Maladies Listes A
Fièvre Rift valley
Maladies Listes B
Anthrax
Echinococcosis
Fièvre Q
Rage
Paratuberculose
Brucellose bovine
Tuberculose bovine
Encéphalopathie spongiforme bovine
Brucellose caprine / ouine
Tremblante des moutons
Brucellose porcine
Leishmaniose
Épidémies
Cas
Décès
Vaccinés
-
-
-
-
1
-
1
-
-
20000
12
15
-
240
50
-
-
50
-
Source : OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ».
3
Maladies zoonotiques rapportées par le système de surveillance au Liban (1995-1999)
Brucellose
Rage *
Hydatidose
Trichinose
Intoxication alimentaire
Leishmaniose
1995
188
2
44
4
46
-
1996
302
1
57
95
-
1997
316
35
33
-
1998
285
49
11
185
1
1999
184
1
32
228
-
* Animaux abattus
Source : OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ».
4
1
Personnel vétérinaire (2001)
N
%
105
100,0
Dans les services de l’État
40
38,1
Dans les laboratoires, universités
5
4,8
Personnel vétérinaire : médecins vétérinaires
Dans les cabinets privés
60
57,1
77
100,0
Personnel assistant pour la santé animale
62
80,5
Personnel assistant pour la sécurité alimentaire
15
19,5
Personnel assistant
TOTAL
182
Source : OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ».
211
IX 2
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
DIRECTION DES COOPÉRATIVES
MUTUELLES SOCIALES (2002)
Contexte
Les mutuelles sociales (MS) sont des associations coopératives régies par le décret 17 199 du
18 août 1964 et le décret 2898 du 17 mars 1972. Les associations coopératives sont rattachées
à la Direction générale des coopératives. Préalablement cette direction appartenait au ministère de l’Habitat et des Coopératives. Depuis 2000, la direction est rattachée au MA.
Objectif
Améliorer les conditions socio-économiques des bénéficiaires.
Méthode
Toute demande de création d’une association coopérative doit être faite auprès de la direction générale des coopératives. Cette dernière vérifie le dossier et prépare les textes réglementaires nécessaires à chaque association. Les associations coopératives doivent communiquer à la direction : le nombre et l’identité des bénéficiaires, le champ d’action, les zones
géographiques couvertes, les recettes (incluant les aides reçues), les dépenses et les comptes
rendus des réunions.
Les associations sont dotées d’un conseil d’administration, d’une assemblée générale et d’un
comité de contrôle.
La Direction des coopératives tient un registre des associations coopératives et unions. Les
données sont exploitées manuellement.
Résultats
En 2002, 71 caisses mutuelles sont enregistrées au MA. Le nombre total de bénéficiaires
déclaré est 33 998. Les années 1998 et 1999 ont enregistré la création de nombreuses nouvelles caisses.
Périodicité des données
Les données ne sont pas publiées. Elles sont mises à jour régulièrement.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les mutuelles sociales enregistrées et ayant communiqué leurs données
à la Direction générale des coopératives.
Références
MS – Direction générale des coopératives, 2003.
Voir annexe 3 – Liste des coopératives et des mutuelles sociales (en arabe).
212
1
Membres adhérant aux mutuelles sociales (2002)
N
Caisse mutuelle des députés 1/2
Caisse mutuelle de 1/6 zº«µæe{
Caisse mutuelle des étudiants de l’École Saint-Joseph (Cornet Chehwan) 1/11
Caisse mutuelle des membres des coopératives de la région de Batroun 1/13
Caisse mutuelle des anciens étudiants des écoles de Ghadir au Liban 1/1
Caisse mutuelle sociale démocrate 1/15
Caisse mutuelle Makassed 1/16
Caisse mutuelle socio-sanitaire 1/17
Caisse mutuelle des employés et ouvriers de l’administration du tabac et du tombac 1/19
Caisse sanitaire mutuelle 1/20
Caisse mutuelle du groupe Fattal 1/21
Caisse mutuelle de la protection sanitaire et sociale 1/22
Caisse mutuelle socio-sanitaire 1/23
Caisse mutuelle des anciens de l’École Notre-Dame de Jamhour (NDJ) 1/24
Caisse mutuelle de la « solidarité humaine » 1/25
Caisse mutuelle sanitaire des agriculteurs d’Akkar 1/26
Caisse mutuelle catholique 1/27
Caisse mutuelle pour le soutien social 1/28
Caisse mutuelle de la fraternité de « Bissarieh » 1/29
Caisse nationale mutuelle sanitaire 1/30
Caisse mutuelle médico-sociale du Nord 1/32
Caisse mutuelle des employés de la société libanaise « Lexico à Kfarchima » 1/34
Caisse mutuelle médico-sociale d’Auxilia 1/35
Caisse mutuelle sanitaire libanaise 1/36
Caisse mutuelle sanitaire HMO 1/37
Caisse mutuelle des ouvriers et employés du secteur agricole au Sud 1/38
Caisse mutuelle syriaque 1/39
Union des caisses mutuelles sanitaires 1/40
Caisse mutuelle des artisans de Zahlé et de la Bekaa 1/41
Caisse mutuelle des employés et membres des coop du Liban1/42
Caisse mutuelle des médecins 1/43
Caisse mutuelle du diocèse grec orthodoxe de Jbeil et Batroun et environs 1/45
Caisse mutuelle des membres du syndicat des ouvriers de mécanique et de métallurgie au Liban 1/46
Caisse mutuelle des ouvriers agricoles de la Bekaa 1/47
Caisse mutuelle Afhel 1/48
Caisse mutuelle de l’Université Saint-Esprit Kaslik 1/49
Caisse mutuelle des artisans au Liban 1/50
Caisse nationale de solidarité pour la santé 1/51
Caisse mutuelle sanitaire de la région du Sud 1/52
Caisse mutuelle des médias 1/53
Caisse mutuelle nationale des syndicats des ouvriers et des employeurs au Liban 1/54
Caisse mutuelle des journalistes photographes au Liban 1/55
Caisse mutuelle de l’association « Olivier » au Liban 1/54
Caisse mutuelle des experts au Liban 1/57
Caisse mutuelle des membres du syndicat des experts comptables au Liban 1/58
Caisse mutuelle de la protection 1/59
Caisse mutuelle des dentistes 1/60
Caisse mutuelle orthodoxe du Nord 1/61
Caisse mutuelle de la cité industrielle de Baouchrieh et environs 1/62
Caisse mutuelle des employés de la Caisse nationale de sécurité sociale 1/63
Caisse mutuelle des « Officiers d’état civil » 1/64
Caisse Sociale Arabe 1/65
Caisse mutuelle du syndicat des artistes du Liban 1/66
Caisse mutuelle des membres de la chambre du commerce, de l’industrie et de l’agriculture 1/67
Caisse mutuelle Sociale du Nord (CMSN) 1/68
Caisse mutuelle familiale du Metn-Sud 1/69
Caisse mutuelle de la famille libanaise 1/70
Caisse mutuelle des dentistes du Nord 1/71
Caisse mutuelle du Metn-Nord 1/72
Caisse mutuelle de la solidarité Sociale 1/73
Caisse mutuelle Omega Liban 1/74
Mutuelle du syndicat des agents des travaux publics et construction 1/75
Caisse mutuelle des employés de l’Université arabe de Beyrouth 1/76
Caisse mutuelle des fratries du Liban 1/77
Mutuelle des agents de marchandises au Liban 1/79
Mutuelle Ajial de Beyrouth 1/80
Mutuelle « Rajaa » de la Bekaa Ouest et Rachaya 1/81
Mutuelle Jet-Med 1/82
Caisse mutuelle de la banlieue (Dahyé) 1/83
Mutuelle Med-Cross 1/84
Caisse mutuelle des employés et salariés de l’Université Libanaise 1/85
TOTAL
55
1 094
36
60
41
81
247
50
51
66
50
58
70
74
315
90
532
240
300
3 193
130
317
3 467
3 225
100
1 000
116
32
135
3 500
3 393
54
266
400
1 415
55
650
50
50
69
76
128
1 793
50
50
62
1 342
341
54
1 011
65
709
151
234
36
50
59
215
50
50
1 500
61
205
63
54
80
50
63
50
50
69
33 998
Source : MS – Direction générale des coopératives, 2003.
213
2
Mutuelles sociales enregistrées par année
> 1990
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
TOTAL
Source : MS – Direction générale des coopératives, 2003.
214
N
4
1
2
6
3
2
2
5
4
14
16
6
3
3
71
CONSEIL DES MINISTRES
X
X1
CONSEIL DES MINISTRES
MUTUELLE DES FONCTIONNAIRES D’ÉTAT (2002)
Contexte
La Mutuelle des fonctionnaires d’État (MFE) fut créée en vertu de la loi émise par le décret
14 273 du 29 octobre 1963. La MFE est un organisme public sous la tutelle du Conseil des
ministres.
Objectif
Assurer les fonctions d’une caisse de sécurité sociale destinée aux fonctionnaires de l’État.
Méthode
La MFE regroupe une administration centrale et cinq bureaux régionaux. Les services
offerts sont :
• La couverture médicale.
• Les allocations familiales en cas de décès du fonctionnaire ou un de ses proches.
• Les allocations pour mariage et naissance.
• Les allocations d’éducation.
Les bénéficiaires de la MFE sont les fonctionnaires des administrations publiques, de la justice et de l’Université Libanaise, à l’exception du personnel des forces armées (MDN &
MIMAR).
Résultats
En 2002, la MFE a pu couvrir 131 703 demandes d’aides. Leur coût s’élève à un montant
global de 125 milliards L.L.
77,9% des demandes concernent des aides hospitalières et/ou médicales qui représentent
55,3% des dépenses. Par ailleurs, 39,8% des dépenses de la MFE sont consacrées aux allocations éducatives.
En 2002, les recettes, provenant de l’État et des employés, s’élèvent à 141 milliards de L.L.,
dont 125 milliards furent dépensés, laissant un surplus de 16 milliards de L.L.
Périodicité des données
Un rapport d’activité annuel est émis par la MFE.
Exhaustivité des données
Les données reflètent l’activité annuelle de la MFE.
Références
MFE – Rapport d’activité annuel, 2002.
216
1
Répartition des demandes d’aides de la MFE (2002)
Administration
centrale
Beyrouth /
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
42 542
25 474
25 741
14 548
13 751
Nombre des demandes
Nabatieh
LIBAN
9 647
131 703
Aides hospitalières
12 361
5 454
4 760
2 899
-
576
26 050
Aides médicales
22 845
14 428
13 890
7 544
-
6 987
65 694
-
-
-
-
10 843
-
10 843
109
-
-
-
-
-
109
Allocations éducatives
6 182
-
5 862
3 613
2 582
1 828
20 067
Allocations maritales de naissance et décès
1 045
-
1 229
492
326
256
3 348
-
5 592
-
-
-
-
5 592
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Aides hospitalières et médicales
Allocations pour traitement
Allocations éducatives/maritales/naissance/décès
Pourcentage des demandes
Aides hospitalières
29,1
21,4
18,5
19,9
-
6,0
19,8
Aides médicales
53,7
56,6
54,0
51,9
-
72,4
49,9
-
-
-
-
78,9
-
8,2
0,3
-
-
-
-
-
0,1
14,5
-
22,8
24,8
18,8
18,9
15,2
2,5
-
4,8
3,4
2,4
2,7
2,5
-
22,0
-
-
-
-
4,2
Aides hospitalières et médicales
Allocations pour traitement
Allocations éducatives
Allocations maritales, de naissance et décès
Allocations éducatives/maritales/naissance/décès
Source : MFE – Rapport d’activité annuel, 2002
2
Répartition des subventions de la MFE (2002)
Administration
centrale
Beyrouth /
Mont-Liban
46 213 828
24 044 755
22 856 425
13 562 563
11 715 655
6 365 485
124 758 711
21 353 465
6 402 321
4 309 830
2 819 088
3 756 091
384 432
39 025 227
9 926 855
6 380 242
6 158 078
2 922 579
2 582 756
1 965 686
29 936 196
Allocations éducatives
12 955 568
10 150 588
10 958 239
7 170 000
4 787 191
3 602 462
49 624 048
Allocations de mariage
311 384
109 988
147 174
70 972
64 663
47 812
751 993
Allocations de naissance
194 008
109 285
134 722
91 259
59 047
48 096
636 417
1 472 548
892 331
1 148 382
488 665
465 907
316 997
4 784 830
Montant en milliers L.L.
Aides hospitalières
Aides médicales
Allocations de décès
Pourcentages des dépenses
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
LIBAN
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Aides hospitalières
46,2
26,6
18,9
20,8
32,1
6,0
31,3
Aides médicales
21,5
26,5
26,9
21,5
22,0
30,9
24,0
Allocations éducatives
28,0
42,2
47,9
52,9
40,9
56,6
39,8
Allocations de mariage
0,7
0,5
0,6
0,5
0,6
0,8
0,6
Allocations de naissance
0,4
0,5
0,6
0,7
0,5
0,8
0,5
Allocations de décès
3,2
3,7
5,0
3,6
4,0
5,0
3,8
Source : MFE – Rapport d’activité annuel, 2002.
3
Recettes et dépenses de la MFE (2002)
Montant en milliers L.L.
Recettes
Dépenses
Balance
Aides hospitalières
40 409 556
39 025 227
1 384 329
Aides médicales
33 641 317
29 936 196
3 705 121
Allocations éducatives
60 028 640
49 555 068
10 473 572
Allocations de mariage
1 017 586
751 993
265 593
Allocations de naissance
1 023 786
636 417
387 369
Allocations de décès
5 104 156
4 784 830
319 326
141 225 041
124 689 731
16 535 310
TOTAL
Source : MFE – Rapport d’activité annuel, 2002.
217
X2
CONSEIL DES MINISTRES
CONSEIL DU DÉVELOPPEMENT ET DE LA RECONSTRUCTION
(2001-2002)
Contexte
Le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) a été créé en vertu du décretloi 7 du 31 janvier 1977. Il remplace l’ancien ministère de la Planification. Il fonctionne sous
la tutelle de la présidence du Conseil des ministres. Après la guerre, il a été réactivé en 1991.
Objectif
Le CDR remplit des fonctions de planification, d’expertise, d’exécution, ainsi que des fonctions financières et de contrôle. Le CDR a en charge d’établir les priorités nationales en
matière de projets de développement et de reconstruction. Par ailleurs, il cherche et collecte
des fonds extérieurs, exécute ou veille à l’exécution des projets.
Méthode
Depuis 1992, le CDR a élaboré et entrepris la mise en œuvre du Plan national de reconstruction prioritaire où l’accent fut mis sur les projets de grande envergure relatifs aux infrastructures physiques. Par la suite, l’accent fut mis sur les projets relatifs aux infrastructures
sociales, les projets de modernisation de l’administration libanaise et l’élaboration d’un plan
de réforme.
Les sources de financement combinent des sources d’origine budgétaire interne et externe.
En effet, le CDR essaie de mobiliser des ressources auprès des organismes de financement
internationaux et les banques privées.
Dans le cadre des efforts du gouvernement pour contenir et réduire le déficit budgétaire et
la dette publique, les orientations actuelles se dirigent vers :
• Le lancement de projets de développement à haute valeur ajoutée.
• Le lancement de projets d’investissement.
• Le recours aux financements extérieurs à long terme.
• L’obtention de crédits bonifiés.
Résultats
Les projets du CDR relatifs au secteur sanitaire déjà achevés en 2001 concernent 5 études de
politique sectorielle, la construction de 16 nouveaux centres médicaux, la réhabilitation de
11 centres médicaux et la construction de 7 nouveaux hôpitaux publics.
Parmi les projets en cours, on note la construction de 4 nouveaux hôpitaux dont l’Hôpital
Gouvernemental Universitaire de Beyrouth et la réhabilitation de 9 hôpitaux publics.
En 2001, les projets adjugés pour le secteur santé sont au nombre de 30. 21 projets concernent les hôpitaux publics, 7 les centres médicaux et 2 la formation infirmière. Leur montant
global est de 33 millions de dollars. 79% du montant est alloué à l’Hôpital gouvernemental
universitaire de Beyrouth.
Depuis la création du CDR, le montant total du financement externe est de 4 421 millions
dont 85% sont des prêts. Les 8 principaux bailleurs qui assurent 80% du financement extérieur sont : la Banque Mondiale, le Fonds Arabe pour le Développement Economique et
Social, la Banque Islamique de Développement, le Koweit, la Banque Européenne
d’Investissement, l’Arabie Saoudite, l’Italie et les banques commerciales.
218
19% des allocations financières sont accordées à l’infrastructure sociale dont la santé
publique l’éducation et l’environnement.
Périodicité des données
Rapport annuel disponible sur le site Internet du CDR.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les informations communiquées par le CDR sur le site Internet.
Références
CDR – « Rapport annuel, 2001 »
CDR – www.cdr.gov.lb
1
Nombre de projets réalisés et en cours relatifs au secteur de la santé (2001)
N
Projets réalisés et achevés
39
Études de politique sectorielle / assistance technique
5
Carte sanitaire (1998)
Analyse des modes de gestion des infrastructures de santé (1998)
Analyse des coûts des actes médicaux
Classification des hôpitaux
Autonomie des hôpitaux publics (phase I)
Construction de nouveaux centres médicaux
16
Arsal, Deir Ahmar, Chmistar, Nabi Chit, Qartaba, Bar Elias, Aakkar Atique, Hammana
(don koweitien)
Réhabilitation des centres médicaux
11
Halba, Zahlreih, Beiteddine, Zahlé, Beyrouth, Choueifat, Saida, Nabatieh, Ehden, Minieh, Bcharré
Construction de nouveaux hôpitaux
7
Nabatieh (75 lits), Tannourine (40 lits), Rachaya (40 lits), Sir Dinieh, Halba (75 lits),
Sibline (75 lits), Hermel (75 lits)
Saksakieh, Ras Nabeh, Bab Tabaneh, Hrajel, Jbaa, Barouk, Zahlé, Khiam (don saoudien)
Projets en cours
Études de politique sectorielle / assistance technique
18
5
Réforme financement du système des soins et de la comptabilité nationale de la santé
Autonomie des hôpitaux publics (phase II)
Assistance MSP pour la planification
Formation des infirmières
Activité nationale pour l’éducation
Construction de nouveaux hôpitaux
4
Hôpital Universitaire de Beyrouth (540 lits), Kesrouan /Bouar (75 lits), Zahlé (125 lits),
Saida (125 lits)
Réhabilitation d’hôpitaux
9
Baabda (125 lits), Tibnine, Hermel, Sibline, Tripoli, Baalbeck, Dahr Bachek, Chahar Garby
Source : CDR – « Rapport annuel, 2001 ».
219
2
Contrats adjugés en 2001 relatifs au secteur de la santé (2001)
Centres médicaux et services de santé régionaux
Meubles et équipement
Montant ($)
%
409 115
1,2
211 000
0,6
Source
BIRD
Acquisition d’équipements médicaux
34 540
0,1
BIRD
Acquisition d’imprimantes
43 225
0,1
BIRD
Acquisition de meubles et d’équipements
17 950
0,1
BIRD
1 990
0,0
Étude et supervision du centre médical de Bcharré
Réhabilitation et équipement du centre médical de Bcharré
39 581
0,1
Réhabilitation des centres médicaux à Tripoli et Jbaa
60 829
0,2
69 650
0,2
41 400
0,1
Italie
Italie
Formation infirmière
Assistance technique de formation nationale d’infirmiers
Programme de formation national d’infirmiers
Hôpitaux publics
Hôpital de la Quarantaine
Supervision de la réhabilitation de l’hôpital
Hôpital universitaire de Beyrouth
28 250
0,1
32 330 541
98,5
77 550
0,2
77 550
0,2
26 019 590
79,3
Étude des routes dans l’enceinte de l’hôpital
28 000
0,1
DAO pour la fourniture de logiciels et d’équipements
60 000
0,2
285 000
0,9
Supervision, coordination et montage d’équipements médicaux
Supervision et construction de la route d’accès à l’hôpital
58 816
0,2
Étude – Instruments médicaux pour l’hôpital
25 000
0,1
5 613
0,0
80 000
0,2
DAO pour équipement
Sécurité et entretien pour l’hôpital et les bâtiments annexes
Construction d’une route d’accès pour l’hôpital
1 307 017
4,0
22 661 539
69,1
955 288
2,9
12 935
0,0
Hôpital public de Halba
270 191
0,8
Acquisition de meubles
270 191
0,8
2 248 149
6,9
2 224 734
6,8
BIRD
BIRD
Équipements médicaux
Acquisition d’équipements médicaux et meubles
Déblayage des bâtiments dans l’enceinte de l’hôpital
Hôpital public de Dahr el Bashek
Travaux de réhabilitation de l’hôpital
Système d’information électronique
12 000
0,0
Fourniture de hardware pour l’hôpital et le MSP
11 415
0,0
3 146 352
9,6
10 000
0,0
Hôpital de Baabda
Supervision, réhabilitation et équipements
Réhabilitation de l’hôpital
Hôpital de Sibline
Sécurité et entretien de l’hôpital
Acquisition de meubles
Hôpital de Hermel
Acquisition de meubles
TOTAL
Source : CDR – « Rapport annuel, 2001 ».
220
3 136 352
9,6
298 518
0,9
36 000
0,1
262 518
0,8
270 191
0,8
270 191
0,8
32 809 306
100,0
BID
FODI
BID
BID
3
Financements extérieurs et allocations selon les secteurs (données cumulatives jusqu’en 2002)
Montant ($)
%
4 421
100,0
Dons
662
15,0
Prêts
Nature des financements extérieurs, en millions de $
3 759
85,0
Prêts concessionnels
1 812
41.0
Autres prêts : prêts commerciaux, crédits à l’export, prêts à conditions intermédiaires
1 947
Source des financements extérieurs
Banque Mondiale (BIRD)
44,0
100,0
15,0
Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FARES)
14,0
Banque Islamique de Développement (BID)
10,0
Koweit
9,0
Banque Européenne d’Investissement
9,0
Arabie Saoudite
8,0
Italie
8,0
Banques commerciales
7,0
Autres
Allocations selon les secteurs
20,0
100,0
Infrastructure physique (électricité, routes…)
37,0
Infrastructure sociale (santé, éducation, environnement…)
19,0
Services publics de base (eaux, eaux usées, déchets…)
21,0
Autres (agriculture, aéroport, ports…)
23,0
Source : CDR – « Rapport annuel, 2001 ».
221
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE
L’ÉCONOMIE ET DU COMMERCE
XI
XI 1
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DU COMMERCE
DIRECTION DES ASSURANCES PRIVÉES (2003)
Contexte
L’ancienne et la nouvelle loi (9 812 de 1968 et 94 de 1999) relatives aux assurances privées
stipulent l’enregistrement obligatoire des assurances auprès du MEC.
Objectif
Accorder les licences, réguler, superviser et contrôler l’industrie des assurances tout en assurant la protection du consommateur.
Méthode
La direction des assurances privées regroupe deux divisions : la division de contrôle et la
division des compagnies d’assurance. Cette dernière a en charge l’enregistrement et la mise
en jour des licences dérivées aux compagnies d’assurance.
Les données disponibles ont trait aux types d’assurances et non à leur activité (secteurs,
nationalité et capital).
Résultats
En 2003, 60 compagnies d’assurances privées et 4 compagnies de réassurances sont déclarées
au MEC. Parmi les assurances privées :
• 56 offrent une assurance contre accident (incluant la maladie).
• 55 offrent une assurance contre incendie.
• 54 offrent une assurance transport.
• 42 offrent une assurance-vie.
Périodicité des données
Les données présentées sont disponibles et mises à jour sur le site Internet du MEC.
Exhaustivité des données
Les données reflètent le nombre d’assurances privées enregistrées au MEC.
Références
MEC – www.economy.gov.lb, décembre 2003.
224
1
Liste des compagnies d’assurances privées au Liban (décembre 2003)
Arabia Insurance Company Ltd SAL
Compagnie Libanaise d’Assurances SAL
Alpina Insurance Co. Ltd
American Life Insurance Company
Al-Itihad al-Watani (L’Union nationale) SAL
Assicurazioni Generali SPA
Libano-Suisse SAL Société d’Assurances
Middle East Assurance & Reinsurance Co SAL
Al Mashrek Insurance & Reinsurance Co SAL
Commercial Insurance Co SAL – Lebanon Commercial Insurance
Société Nationale d’Assurances (SNA) SAL
La Phénicienne Insurance & Reinsurance Co SAL
Al-Nisr Insurance Company SAL
Fidelity Assurance & Réassurances Co SAL
Berytus Insurance & Reinsurance Co SAL
Bankers Assurance SAL
The Overseas Insurance & Reinsurance Co SAL
Arope Insurance SAL
Société Libano-Française d’Assurances et de Réassurances SAL
Libano-Arabe SAL
United Commercial Insurance Co SAL
Byblos Insurance Company SAL
International Trust Insurance Company SAL
Sté Franco-Arabe d’Assurance et de Réassurance SAL – SOFRACE
North Assurance SAL
As-Salam Compagnie d’Assurances SAL
Cumberland Insurance & Reinsurance Co SAL
Assurex Sté Anonyme Libanaise
United Assurance Co SAL
Compass Insurance SAL
SOGENAR Société Générale d’Assurance et Réassurance SAL
Arab Universal Insurance & Reinsurance Co SAL – MEDGULF
Amana Insurance Co SAL
Al-Madina Insurance & Reinsurance Co SAL
La Securité SAL
Adonis Insurance & Reinsurance – ADIR CO SAL
AMECO Insurance Co SAL
Crédit Général d’Assurance & Reassurances SAL
Arab Life Insurance Co SAL
The Capital Insurance & Reinsurance Co SAL
Continental Trusts Insurance & Reinsurance Co SAL
Union Franco Arabe d’Assurance & Réassurance
Crédit Libanais d’Assurances et de Réassurances SAL
SONAR Assurances & Réassurances SAL
Al-Bahria Insurance & Reinsurance SAL
Al-Aman Tkaful Insurance SAL
Leaders Insurance & Reinsurance SAL
L’Horizon Sté d’Assurances & Réassurances SAL
Al-Fajr Société d’Assurances & Réassurances SAL
Confidence Insurance Group SAL
ALIG LIFE (fusion avec ALIG)
Dubai for Insurance & Reinsurance
American Underwriters Group
Groupement Arabe Libanais ALIG
LUI
Trust Insurance & Reinsurance
Bancassurances SAL
SOGEGAP Liban
Lebanon for Reinsurance
AIG
Source : MEC – www.economy.gov.lb, décembre 2003.
225
2
Liste des compagnies de réassurances privées au Liban (décembre 2003)
Caisse Centrale de Réassurance
Kolnishe Ruckversicherungs Gesellschaft AG Colone
BEST RE
ERC Frankona Reinsurance AS
Source : MEC – www.economy.gov.lb, décembre 2003.
3
Secteurs d’assurances des compagnies d’assurances privées au Liban (décembre 2003)
N = 60
N
%
Accidents
56
91,8
Incendie
55
90,2
Transports
54
88,5
Vie
42
68,9
Source : MEC – www.economy.gov.lb, décembre 2003.
226
STATISTIQUES DU CONSEIL
NATIONAL DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
XII
XII 1
STATISTIQUES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(1999-2001)
Contexte
Le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) fut créé au Liban en 1962 dans une
initiative d’intégrer les sciences et la recherche au sein de la stratégie nationale. Le CNRS est
directement rattaché au Conseil des ministres.
Objectif
Les objectifs du CNRS sont :
• Formuler la stratégie nationale relative aux recherches scientifiques.
• Établir et supporter des projets de recherche.
• Développer des programmes de subvention pour la recherche.
Méthode
Le CNRS fonctionne à travers :
• Une commission administrative.
• Un secrétariat général qui regroupe 6 divisions : génie et technologies, sciences environnementales, sciences agricoles, sciences médicales et santé publique, sciences fondamentales et administration et finance.
• Des centres de recherche spécialisés : la Commission libanaise de l’énergie atomique,
le Centre national des sciences marines, le Centre national de télédétection et le
Centre national de géophysique.
Les activités de recherche sont répertoriées dans la base de données « Abhas » au centre de
documentation scientifique du CNRS. D’autre part, les activités sont mentionnées dans le
bulletin du CNRS et dans le site Internet.
Résultats
Durant la période 1999-2001, 326 projets de recherche furent supportés par le CNRS, dont
30,1% appartiennent au domaine des sciences médicales et de la santé publique (soit 98 projets).
Depuis 1993, le nombre annuel de bourses accordées en médecine / santé publique n’a cessé
de progresser. Il est passé de 1 en 1993 à 30 en 2001.
Parmi les 98 projets de recherche médicale et de santé publique, 85,7% (84 projets) sont
alloués aux universités. Les facultés de médecine en sont les premières bénéficiaires (63,1%
des projets accordés aux universités).
Les thèmes de recherche se répartissent comme suit : 25,5% d’études épidémiologiques
(étude de prévalence et / ou incidence de maladies, études de facteurs de risque, dépistage,
registres…), 23,5% de recherche fondamentale médicale, 22,4% d’études d’approches thérapeutiques médicales et chirurgicales, 10,2% d’études génétiques et 5,1% pour la médecine
parallèle et plantes médicinales.
Périodicité des données
Les données sont publiées sur Internet (base « Abhas »). Un répertoire des différents sujets
est édité tous les 2-3 ans.
228
Exhaustivité des données
Les données reflètent les projets subventionnés par le CNRS pour la période 1999-2001.
Références
CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002.
CNRS – www.cnrs.edu.lb.
Voir annexe 4 – Liste des Études sanitaires du Conseil national de la recherche scientifique
(CNRS)
1
Répartition de l’ensemble des bourses de recherche selon les domaines (1999-2001)
Domaines
N
%
Médecine et santé publique
98
30,1
Sciences fondamentales
29
8,9
Sciences environnementales
62
19,0
Génie et technologies
75
23,0
Sciences agricoles
49
15,0
Énergie nucléaire et renouvelable
TOTAL
13
4,0
326
100,0
Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002.
2
Répartition des bourses de recherche en médecine et santé publique par année (1993-2001)
Année
N
%
1993
1
1,0
1994
2
2,0
1995
1
1,0
1996
2
2,0
1997
9
9,2
1998
18
18,4
1999
13
13,3
2000
22
22,4
2001
30
30,6
TOTAL
98
100,0
Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002.
3
Répartition des bourses de recherche en médecine en fonction des organismes (1999-2001)
Organismes bénéficiaires
N
%
Universités
84
85,7
Hôpitaux
9
9,2
CNRS
2
2,0
Laboratoires de recherche
2
2,0
Autres
1
1,0
TOTAL
98
100,0
Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002.
229
4
Répartition des bourses de recherche en médecine en fonction des facultés (1999-2001)
Facultés bénéficiaires
N
%
Facultés de médecine
53
63,1
Facultés de santé publiques / sciences de santé
11
13,1
Facultés de pharmacie
3
3,6
Facultés de médecine dentaire
5
6,0
Autres facultés de sciences
12
14,3
TOTAL
84
100,0
Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002.
5
Répartition des bourses de recherche en médecine et santé publique par thème (1999-2001)
Thème
N
%
Épidémiologie
25
25,5
Recherche fondamentale
23
23,5
Approches thérapeutiques
22
22,4
Génétique
10
10,2
Médecine parallèle
5
5,1
Approches diagnostiques et techniques de laboratoire
4
4,1
Environnement
4
4,1
Promotion de la santé
3
3,1
Démographie de population et professionnelle
2
2,0
TOTAL
98
100,0
Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002.
230
XII 2
STATISTIQUES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
CENTRE NATIONAL DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE
DÉPISTAGE NÉONATAL (1998)
Contexte
L’hypothyroïdisme congénital est une des causes de retard du développement psychomoteur
chez les enfants. Un dépistage et une prise en charge précoces permettent de prévenir un tel
retard. Un projet pilote de dépistage néonatal de l’hypothyroïdisme congénital a démarré en
1998 avec le support de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Objectif
Dépister les cas d’hypothyroïdisme congénital et estimer son incidence au Liban afin d’élaborer un programme national de dépistage.
Méthode
Le projet pilote comporte deux parties :
• Développement de techniques de laboratoire au Centre national de l’énergie atomique
(CNEA) relatives au dosage de l’hormone hypophysaire TSH (méthode IRMA) et de
l’hormone thyroïdienne TT4 (radio immunoassay).
• Mise en place d’un système de dépistage chez les nouveau-nés. La population cible est
toute naissance sur le territoire libanais. Des contacts ont été réalisés avec les hôpitaux
publics et privés afin de collecter des spécimens des nouveau-nés. Les spécimens collectés
étaient soit du sang total pris au 4-7es jour, soit du sang du cordon pris à la naissance.
Après acheminement au laboratoire de référence, un premier test du dosage du TSH est réalisé. En cas de valeur anormale, limite ou élevée, un second test de dosage de la TT4 est réalisé. Les valeurs seuils étant fixées à 20 mµ/L comme borne supérieure pour la TSH et
50 nmoles /l comme borne inférieure pour la TT4.
Un cas d’hypothyroïdisme congénital est défini comme un cas ayant une valeur élevée de la
TSH et une valeur abaissée de la TT4.
Résultats
12 000 échantillons ont pu être collectés et testés au cours du projet. Parmi eux, 4 cas d’hypothyroïdisme congénital furent dépistés. L’incidence peut être estimée à 1 cas pour
3 000 naissances. Notons que 2 des 4 enfants sont de familles non libanaises.
Le dépistage des 12 000 spécimens a coûté 18 000 USD et a pu sauver l’avenir de 4 enfants. Il
est de loin inférieur au coût de prise en charge des 4 enfants durant 10 ans (115 200 USD). Le
coût annuel d’un enfant handicapé est estimé par l’étude à 2 880 USD.
Périodicité des données
Étude ponctuelle réalisée par le CNEA.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent les naissances dans les hôpitaux qui ont participé à l’étude réalisée.
Références
CNEA – Article « Neonatal Screening for Congenital Hypothyroidism in Lebanon », Fifth
Arab Conference on the Peaceful Uses of Atomic Energy, 13-17 November 2000.
231
1
Résultat du dépistage (1998)
N
Nouveau-nés inclus
Nouveau-nés ayant une hypothyroïdémie congénitale
Incidence
12 000
4
1 cas pour 3 000 naissances
Source : CNEA – Article « Neonatal Screening for Congenital Hypothyroidism in Lebanon », Fifth Arab Conference on the Peaceful Uses of Atomic Energy, 13-17 November 2000
2
Coût du dépistage (1998)
USD
Coût du dépistage
18 000
Coût de la prise en charge de 4 enfants pendant 10 ans
115 200
Coût de la prise en charge d’un enfant handicapé par an
2 880
Source : CNEA – Article « Neonatal Screening for Congenital Hypothyroidism in Lebanon », Fifth Arab Conference on the Peaceful Uses of Atomic Energy, 13-17 November 2000
232
XII 3
STATISTIQUES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
RÉSEAU NÉONATAL PÉRINATAL NATIONAL (1999-2001)
Contexte
Le Réseau néonatal périnatal national est le fruit d’une collaboration entre les hôpitaux universitaires de Beyrouth et du Mont Liban. Il a été initié en 1999 grâce au support financier
du CNRS et de l’OMS.
Objectif
Développer un système d’information continu de collecte des données et de mesure des indicateurs périnatals relatifs aux grossesses, accouchements, naissances et transferts néonatals
dans les hôpitaux du réseau.
Méthode
Pour tout accouchement dans les hôpitaux du réseau, un ensemble de questionnaires relatifs à l’état de santé de la mère et du nouveau-né sont collectés. Par ailleurs, les nouveau-nés
font l’objet d’un suivi à un mois et à un an. La collecte des données est réalisée à travers l’entretien avec la mère et la consultation du dossier médical hospitalier. L’étude permet de réaliser des études de cohortes.
Les données sont centralisées, saisies, et exploitées sous SPSS par une équipe désignée par le
réseau néonatal au centre médical de l’hôpital américain.
Résultats
9 hôpitaux font partie du réseau. Ce sont : AUH-MC, Hôtel-Dieu, Makassed, Middle East,
Najjar, Rassoul Azam, Rizk, Sahel et Saint-Georges.
Les résultats de la seconde année (avril 2000-mars 2001) peuvent être résumés comme suit :
9 385 naissances vivantes sont dénombrées dont 4,5% issues de grossesses multiples, 26,9%
de césariennes et 14,7% transférées dans les unités de soins néonatals.
Les mères sont principalement âgées de 25-29 ans (32%). 67,9% résident au Mont Liban.
34,8% ont un niveau d’éducation intermédiaire et 30,5% sont de niveau universitaire. 22,6%
des femmes exercent un emploi. Les mariages consanguins sont observés dans 11,2% des cas.
32,9% sont primipares.
Durant leur grossesse, 0,3% n’ont pas été suivies et 1,7% n’ont pas bénéficié d’échographie
obstétricale. Le taux de femmes tabagiques est de 11,3%.
A l’accouchement, les voies basses sont réalisées sans anesthésie (4,1%) ou avec anesthésie
locale (65,7%). Le recours à la péridurale est noté dans 25,9%. Quant aux césariennes, elles
sont réalisées sous anesthésie générale dans 55,5% des cas.
A la naissance, le taux des enfants de faible poids (< 2 500 g) est 9,5% et le taux de prématurité (< 37 SA) est 8,8%.
La durée moyenne du séjour hospitalier des nouveau-nés est 2 à 4 jours en pouponnière et
12 à 15 jours en soins néonatals.
Chez les nouveau-nés admis en soins néonatals, la morbidité néonatale est dominée par l’hyperbilirubinémie (46,6%), les troubles pulmonaires (19%) et les cardiopathies congénitales
(5,9%). Parmi les traitements réalisés, on note la photothérapie (41,4%), l’exsanguino-transfusion (1,7%), la réanimation pulmonaire (29,9%), le recours au surfactant (4,6%), la prescription d’inotropes (4,7%) et l’antibiothérapie (67,4%). Un acte chirurgical fut réalisé dans 6,2%.
233
101 nouveau-nés sont décédés durant leur séjour hospitalier, dont 15,8% durant le premier
jour de vie et 37,6% durant la première semaine de vie. Parmi les causes de décès, on retrouve
les pathologies congénitales (22,8%), la prématurité (14,6%) et les infections (9,9%)
Périodicité des données
Édition d’un rapport annuel.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent uniquement les femmes enceintes et les nouveau-nés admis dans les
hôpitaux du réseau.
Références
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000March 2001 ».
1
Hôpitaux inclus dans le réseau périnatal
1999–2000
2000–2001
Beyrouth
6
6
Mont-Liban
3
3
Nord
-
-
Bekaa
-
-
Nabatieh et Sud
-
-
TOTAL, N
9
9
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
2
Caractéristiques générales de l’échantillon
1999 – 2000
2000 – 2001
Naissances, N
9 356
9 385
Ratio par sexe
1,01
1,06
Type de grossesse, N
9 356
9 385
96,2
95,5
Unique, %
Multiple, %
3,8
4,5
8 951
9 057
Voie basse, %
75,1
73,1
Césarienne, %
24,9
26 9
Mode d’accouchement, N
Admission, N
9 356
9 385
Pouponnière, %
86,3
85,3
Réanimation néonatale, %
13,7
14,7
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
234
3
Caractéristiques des mères
1999-2000
2000-2001
Résidence, N
8 208
8 501
Beyrouth, %
29,4
27,4
Mont-Liban, %
66,7
67,9
Nord, %
1,0
1,1
Bekaa, %
0,9
0,8
Sud et Nabatieh, %
1,6
2,6
À L’étranger, %
Âge, N
0,4
0,2
9 346
8 821
< 15 ans, %
-
0,1
15-29 ans, %
3,8
4,1
20-24 ans, %
18,0
19,3
25-29 ans, %
31,2
32,0
30-34 ans, %
25,7
27,3
≥ 35 ans, %
21,2
17,2
Âge moyen, (SD)
28,75 (5,50)
28,81 (5,68)
8 707
8 964
Libanaise, %
96,7
95,3
Étrangère, %
3,3
4,7
Éducation, N
7 138
7 474
Illettrée, %
1,5
1,5
Primaire, %
9,1
7,4
Intermédiaire, %
26,4
34,8
Secondaire, %
21,0
18,1
Technique, %
8,2
7,7
Universitaire, %
33,8
30,5
7 263
7 400
Travaille, %
24,2
22,6
Ne travaille pas, %
75,8
77,4
Nationalité, N
Exercice d’un emploi, N
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
4
Antécédents obstétricaux des mères
Gravité, N
1999-2000
2000-2001
9 350
8 948
I, %
30,3
32,9
II+, %
69,7
67,1
9 348
9 383
0, %
72,2
70,7
≥ 1, %
27,8
29,3
14,6
11,2
Antécédent d’interruption de grossesse, N
Mariage consanguin, %
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
235
5
Surveillance de la grossesse
Consultations prénatales, N
Grossesses suivies,%
Nombre moyen de consultations prénatales (SD)
Échographie obstétricale, N
Grossesses ayant eu ≥ 1 échographie
Nombre moyen d’échographies (SD)
Tabagisme durant la grossesse, N
Tabagisme, %
1999-2000
7 376
99,6
9,38 (3,06)
7 278
94,9
4,20 (3,09)
6 663
14,4
2000-2001
7 684
99,7
9,08 (2,53)
7 661
98,3
4,42 (3,23)
7 649
11,3
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
6
Type d’anesthésie
Anesthésie pour les voies basses, N
Absence, %
Péridurale, %
Locale, %
Spinale, %
1999-2000
5 503
3,5
37,7
56,6
0,1
2000-2001
6 381
4,1
29,5
65,7
0,2
Générale, %
Autres, %
Anesthésie pour les césariennes, N
Péridurale, %
Locale, %
Spinale, %
Générale, %
Autres, %
0,7
1,3
2 005
8,5
1,7
24,4
63,9
1,4
0,4
0,2
2 292
6,0
3,0
32,6
55,5
2,9
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
7
État de l’enfant à la naissance
Poids à la naissance, N
≤ 1 500 g, %
1500-2500 g, %
> 2 500 g, %
Âge gestationnel, N
≤ 27 SA, %
28-37 SA, %
≥ 37 SA, %
1999-2000
9 132
1,2
7,5
91,3
8 622
0,5
8,0
91,5
2000-2001
9 277
1,2
8,1
90,5
9 115
0,2
8,6
91,2
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
8
Durée du séjour des nouveau-nés à l’hôpital
1999-2000
2000-2001
Issus des voies basses
Durée moyenne en pouponnière (SD)
Durée moyenne en soins néonatals (SD)
2,97 (7,24)
12,90 (16,9)
2,63 (2,86)
12,10 (13,18)
Issus des césariennes
Durée moyenne en pouponnière (SD)
Durée moyenne en soins néonatals (SD)
5,10 (11,6)
15,95 (17,1)
4,26 (1,87)
15,68 (16,75)
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
236
9
Morbidité néonatale
N
Ensemble des nouveau-nés
1999 – 2000
% / soins
néonatals
/ 1,000
naissances
vivantes
9 356
Indirecte
Directe
2000 – 2001
% / soins
néonatals
/ 1,000
naissances
vivantes
9 385
Ensemble des nouveau-nés en soins néonatals 1 279
Hyperbilirubinémie
N
1 375
515
40,3%
55,0
641
46,6%
68,3
478
37,4%
51,1
637
46,3%
67,9
37
2,9%
4,0
8
0,6%
0,9
331
25,9%
35,4
261
19,0%
27,8
Pneumonie
125
9,8%
13,4
74
5,4%
7,9
Maladies des membranes hyalines
102
8,0%
10,9
81
5,9%
8,6
Tachypnée
89
7,0%
9,5
53
3,9%
5,6
Apnée
52
4,1%
5,6
70
5,1%
7,5
Pneumothorax
39
3,0%
4,2
30
2,2%
3,2
Hypertension pulmonaire
14
1,1%
1,5
9
0,7%
1,0
Hémorragie pulmonaire
4
0,3%
0,4
8
0,6%
0,9
Hernie diaphragmatique
3
0,2%
0,3
4
0,3%
0,4
Hypoplasie pulmonaire
3
0,2%
0,3
2
0,1%
0,2
Troubles pulmonaires
Sepsis
Staphylocoque coagulase négatif
32
2,5%
3,4
27
2,0%
2,9
Pseudomonas
31
2,4%
3,3
9
0,7%
1,0
Echerichia coli
28
2,2%
3,0
6
0,4%
0,6
Klebsiella
18
1,4%
1,9
13
0,9%
1,4
Streptocoque groupe B
6
0,5%
0,6
4
0,3%
0,4
Entérobacteries
6
0,5%
0,6
2
0,1%
0,2
Mycotique
-
-
-
2
0,1%
0,2
Cardiopathies congénitales
64
5,0%
6,8
81
5,9%
8,6
Perméabilité du canal artériel
34
2,7%
3,6
39
2,8%
4,2
Communication interventriculaire
11
0,9%
1,2
12
0,9%
1,3
Perméabilité du foramen ovale
8
0,6%
0,9
8
0,6%
0,9
Coarctation de l’aorte
6
0,5%
0,6
8
0,6%
0,9
Hypoplasie du cœur gauche
5
0,4%
0,5
6
0,4%
0,6
Canal atrio-ventriculaire
4
0,3%
0,4
14
1,0%
1,5
Communication interauriculaire
2
0,2%
0,2
11
0,8%
1,2
Transposition des gros vaisseaux
4
0,3%
0,4
9
0,7%
1,0
Convulsions
39
3,0%
4,2
30
2,2%
3,2
Hémorragie intraventriculaire
10
0,8%
1,1
7
0,5%
0,7
Shunt hydrocéphalique
6
0,5%
0,6
9
0,7%
1,0
Troubles neurologiques
Autres
Rétinopathie des prématurés
12
0,9%
1,3
21
1,5%
2,2
Entérocolite nécrosante
10
0,8%
1,1
14
1,0%
1,5
Troubles de l’audition
-
-
-
6
0,4%
0,6
Anomalies chromosomiques
-
-
-
8
0,6%
0,9
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
237
10
Traitement néonatal et résultats paracliniques
N
1999 – 2000
% / soins
néonatals
/ 1 000
naissances
vivantes
2000 – 2001
% / soins
néonatals
N
Ensemble des nouveau-nés
9 356
9 385
Ensemble des nouveau-nés en soins néonatals
1 279
1 375
/ 1 000
naissances
vivantes
Hyperbilirubinémie
Photothérapie
558
43,6%
436,3
569
41,4%
60,6
Exsanguino transfusion
53
4,1%
41,4
24
1,7%
2,6
Réanimation pulmonaire
330
25,8%
35,3
411
29,9%
43,8
Surfactant
84
6,6%
9,0
63
4,6%
6,7
Ventilation mécanique
168
13,1%
18,0
170
12,4%
18,1
Ventilation à haute fréquence
58
4,5%
6,2
45
3,3%
4,8
CPAP
138
10,8%
14,7
106
7,7%
11,3
Cultures positives
219
17,1%
23,4
235
17,1%
25,0
Cultures urines positives
48
3,8%
5,1
39
2,8%
4,2
Hemocultures positives
61
4,8%
6,5
63
4,6%
6,7
Cultures LCR positives
7
0,5%
0,7
9
0,7%
1,0
Troubles pulmonaires
Sepsis
Cultures autres positives
134
10,5%
14,3
175
12,7%
18,6
Antibiothérapie
950
74,3%
101,5
927
67,4%
98,8
53
4,1%
5,7
64
4,7%
6,8
Cardiovasculaire
Inotropes
Digoxine
9
0,7%
1,0
5
0,4%
0,5
Chirurgie cardiaque
8
0,6%
0,9
14
1,0%
1,5
92
7,2%
9,8
37
2,7%
3,9
46
3,6%
4,9
85
6,2%
9,1
Troubles neurologiques
Electroencéphalogramme
Chirurgie
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
11
Décès néonatals hospitaliers
1999 – 2000
Âge au décès
2000 – 2001
N
%
N
%
113
100,0
101
100,0
< 24 heures
35
31,0
16
15,8
1-7 jours
38
33,6
38
37,6
1-4 semaines
20
17,7
20
19,8
> 4 semaines
17
15,0
8
7,9
Inconnu
3
2,7
19
18,8
Causes du décès
101
100,0
Congénital
23
22,8
Prématurité
15
14,9
Infections
10
9,9
Asphyxie
8
7,9
Autres
45
44,6
Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ».
CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ».
238
STATISTIQUES DES
ORGANISMES ASSUREURS
XIII
XIII 1
STATISTIQUES DES ORGANISMES ASSUREURS
AROPE (2001-2002)
Contexte
L’assurance AROPE fut fondée par la banque libanaise BLOM en 1974.
Objectif
Vendre et promouvoir des services d’assurance.
Méthode
AROPE offre une variété de services d’assurance dont l’assurance-maladie. Celle-ci
comporte la couverture des soins hospitaliers (in-patient), en option les soins ambulatoires
(out-patient) et les accidents de travail. Lors de la première adhésion, les nouveaux bénéficiaires doivent être âgés de 15 jours à 65 ans.
Le système d’information médical relatif aux assurés fournit des données sur les examens
médicaux systématiques et des données relatives aux demandes de soins.
Résultats
En 2002, l’assurance AROPE compte 5 branches et 59 employés.
Les services de santé sont couverts dans 51 hôpitaux, 41 centres et laboratoires d’analyse
médicale ou d’imagerie et 10 centres de rééducation. La majorité des structures sont localisées à Beyrouth et au Mont-Liban (78,6% des hôpitaux, 78,1% des centres combinatoires et
90% des centres de rééducation).
5 315 personnes sont couvertes par l’assurance dont 81,9% sont des premiers bénéficiaires.
Elles se répartissent selon trois types de polices d’assurance : la police individuelle (30,42%),
la police pour travailleurs étrangers (11,25%) et la police pour groupe médical (58,33%).
Les trois catégories socio-professionnelles des premiers bénéficiaires les plus fréquentes sont
les professions intermédiaires (37,5%), les hauts responsables (14%) et les femmes au foyer
(13,9%).
En 2002, les recettes de l’assurance médicale furent 2 058 000 USD et les dépenses 1 451 000
USD. 65,4% des dépenses sont versées pour les soins hospitaliers.
Périodicité des données
Les données sont issues à la demande. Un site Internet affiche les chiffres globaux et annuels
de l’assurance.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent les bénéficiaires de l’assurance-maladie.
Références
AROPE, 2003.
AROPE – www.arope.com
240
1
Répartition du personnel dans les différentes branches d’AROPE (2002)
Branche
N
%
Agence principale à Hamra
46
78,0
Dora
6
10,2
Tripoli
3
5,1
Saida
3
5,1
Zahlé
1
1,7
TOTAL
59
100,0
Source : AROPE, 2003.
2
Établissements ayant un contrat avec Arope (2002)
Région
Hôpitaux
Centres ambulatoires
Centres de rééducation
N
%
N
%
N
%
Beyrouth
12
23,5
17
41,5
5
50,0
Mont-Liban
23
45,1
15
36,6
4
40,0
Nord
4
7,8
3
7,3
1
10,0
Bekaa
6
11,8
3
7,3
-
-
Sud et Nabatieh
6
11,8
3
7,3
-
-
TOTAL
51
100,0
41
100,0
10
100,0
Source : AROPE, 2003.
3
Type de bénéficiaires par police (2001-2002)
Type de police
2001
2002
1er
bénéficiaire
2e
bénéficiaire
TOTAL
1er
bénéficiaire
2e
bénéficiaire
TOTAL
Individuel
573
850
1 423
656
961
1 617
Travailleur étranger
578
-
578
598
-
598
Groupe médical
3 000
-
3 000
3 100
-
3 100
TOTAL, N
4 151
850
5 001
4 354
961
5 315
TOTAL, %
83,0
17,0
100,0
81,9
18,1
100,0
Source : AROPE, 2003.
4
Catégories socioprofessionnelles des premiers bénéficiaires (2001-2002)
2001
Catégories
N
2002
%
N
%
13,9
Hauts responsables
221
38,3
91
Professions intellectuelles et scientifiques supérieures
67
11,6
55
8,4
Profession intermédiaire
63
10,9
246
37,5
Employés administratifs
46
8,0
50
7,6
Employés de service ou de commerce
13
2,3
17
2,6
Agriculteurs ou pêcheurs qualifiés
2
0,3
4
0,6
Artisans
29
5,0
34
5,2
Ouvriers industriels
21
3,6
23
3,5
Ouvriers non qualifiés
11
1,9
7
1,1
-
-
2
0,3
Forces militaires
Étudiants
9
1,6
9
1,4
Femmes au foyer
83
14,4
93
14,2
Non codés / inconnus
TOTAL
12
2,1
25
3,8
577
100,0
656
100,0
Source : AROPE, 2003.
241
5
Recettes de l’assurance-maladie en dollars (2001-2002)
Type de police
Individuelle
2001
2002
N
%
N
%
835 963
44,5
946 668
46,0
Travailleur étranger
59 550
3,2
61 172
3,0
Groupe médical
982 780
52,3
1 050 470
51,0
1 878 393
100,0
2 058 310
100,0
TOTAL
Source : AROPE, 2003.
6
Dépenses de l’assurance-maladie en dollars (2001-2002)
Dépenses
2002
N
%
N
%
Hôpitaux
78 606 701
91,4
949 602
65,4
Ambulatoires
7 393 471
8,6
162 688
11,2
Autres
-
-
339 323
23,4
TOTAL
86 000 172
100,0
1 451 613
100,0
Source : AROPE, 2003.
242
2001
XIII 2
STATISTIQUES DES ORGANISMES ASSUREURS
MEDNET (2001-2002)
Contexte
Le groupe MedNet Liban a été fondé en 1991 par « Bankers assurance » et Libano-Suisse en
collaboration avec « Munich Re » (le premier réassureur mondial).
Lors de sa constitution, le groupe MedNet faisait partie de « Murex Holding » qui comprenait par ailleurs « Geme Liban » et « Murex immobilière ». MedNet est devenue la première
compagnie au Liban pour la gestion des programmes de couvertures de santé.
La mission de MedNet est de « donner aux services relatifs aux soins de santé une valeur
supérieure par la gestion des différents programmes d’assurances santé administrés par une
équipe dévouée à améliorer la santé physique et morale du public assuré ».
Objectif
Fournir des services administratifs aux tiers payants et aux fournisseurs de soins de santé.
Méthode
MedNet regroupe différentes boîtes d’assurances privées et de caisses mutuelles. Elle compte
7 bureaux régionaux couvrant les différentes régions libanaises et offre un large éventail de
produits et de plans.
Un département de statistiques est développé pour la saisie et l’analyse des données relatives
aux adhérents et aux services rendus.
Résultats
MedNet regroupe 10 assurances privées et 10 caisses mutuelles qui siègent à Beyrouth et au
Mont-Liban.
206 personnes travaillent à MedNet. 6,3% sont des médecins, 21,4% du personnel paramédical et 72,3% du personnel administratif.
1 263 établissements de santé constituent le réseau de fournisseurs du groupe. On compte
90 hôpitaux, 680 cabinets privés, 248 pharmacies, 95 laboratoires de biologie et 33 centres de
radiologie.
171 228 personnes bénéficient des services du groupe. 49,6% sont des seconds bénéficiaires.
Ce chiffre n’inclut pas le portfolio international, les accidents de travail et les responsabilités
civiles des clients. Les adhérents sont des différentes régions du Liban avec 59,1% du MontLiban et 26,9% de Beyrouth.
Parmi les caractéristiques des soins de santé couverts par MedNet en 2002, on observe :
• Les soins hospitaliers chirurgicaux représentent 64,6% des séjours et 82,4% des
dépenses relatifs à l’ensemble des séjours hospitaliers.
• Les accouchements par césarienne représentent 33,6% des accouchements et 50,8%
des dépenses relatifs à l’ensemble des accouchements.
• Les consultations de médecine spécialisée représentent 82,6% des consultations et
86,1% des dépenses de l’ensemble des consultations.
Les motifs d’hospitalisations pris en charge sont très variés. En 2002, les 5 premiers motifs
sont : les troubles de l’appareil respiratoire (13,02%), les complications de grossesses et les
accouchements (13,34%), les troubles de l’appareil digestif (11,6%), les troubles de l’appareil cardio-vasculaire (10,4%) et les tumeurs (11,42%).
243
12708 accidents ont été pris en charge en 2002, soit le double du chiffre de 2001 (6 800). Les
deux types d’accidents les plus fréquents sont les accidents domestiques (62,2%) et les accidents de la voie publique (19,7%).
En matière de mortalité hospitalière, 229 décès sont recensés durant la période 2001-2002,
dont 61% sont des femmes. Les causes de décès sont principalement dues aux troubles cardio-vasculaires (36,7%) et aux tumeurs (36,2%). Le taux de mortalité pour 1 000 bénéficiaires hospitalisés est 5,6 en 2001 et 8,01 en 2002.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour périodiquement.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les personnes couvertes et les services rendus par le groupe MedNet
sur l’ensemble du territoire libanais.
Références
MedNet Liban, juin 2003.
1
Répartition géographique du regroupement MedNet (Juin 2003)
Beyrouth
Assurances privées
Caisses mutuelles
N
6
N
4
TOTAL
N
10
%
50,0
Mont-Liban
4
6
10
50,0
TOTAL
10
10
20
100,0
N
%
Source : MedNet Liban, juin 2003.
2
Personnel du regroupement MedNet (Juin 2003)
Personnel médical
13
6,3
Personnel paramédical
44
21,4
Personnel administratif
149
72,3
TOTAL
206
100,0
Source : MedNet Liban, juin 2003.
3
Établissements de santé en contrat avec MedNet (Juin 2003)
N
Hôpitaux
90
Cabinets privés
680
Centres médicaux
Centres de soins dentaires
Radiologie
33
Laboratoires biologiques
95
Pharmacies
248
Physiothérapies
99
Centres d’auditions
2
Médecines nucléaires
TOTAL
Source : MedNet Liban, juin 2003.
244
4
2
1,263
4
Répartition des adhérents de MedNet selon premier / second bénéficiaire (30 juin 2003)
N
%
Premier bénéficiaire
86 317
50,4
Second bénéficiaire
84 911
49,6
171 228
100,0
TOTAL
Source : MedNet Liban, juin 2003.
5
Répartition des bénéficiaires de MedNet par région (juin 2003)
N
%
Mont-Liban
101 247
59,1
Beyrouth
45 992
26,9
Bekaa
10 239
6,0
Nord
8 305
4,9
Sud-Nabatié
5 445
3,2
171 228
100,0
TOTAL
Source : MedNet Liban, juin 2003.
6
Caractéristiques des soins de santé couverts par MedNet (2001-2002)
2001
Total séjours hospitaliers
2002
% du nombre
total
% du montant
total
% du nombre
total
% du montant
total
100,0
100,0
100,0
100,0
Séjours hospitaliers médicaux
36,6
17,6
35,4
17,6
Séjours hospitaliers chirurgicaux
63,4
82,4
64,6
82,4
100,0
Total accouchements
100,0
100,0
100,0
Accouchement par césarienne
31,4
48,2
33,6
50,8
Accouchement par voie basse
68,6
51,9
66,4
49,2
100,0
100,0
100,0
100,0
Consultations de spécialistes
79,6
80,6
82,6
84,1
Consultations de médecine générale
20,4
19,4
17,4
15,9
100,0
100,0
100,0
100,0
16,2
9,2
16,2
8,8
Total consultations ambulatoires
Total examens paracliniques ambulatoires
Radiologie
Laboratoires
53,0
47,2
56,2
53,9
Autres
30,9
43,7
27,6
37,4
Source : MedNet Liban, juin 2003.
245
7
Motifs (%) des hospitalisations prises en charge (2001-2002)
Cause de prise en charge
2001
2002
Troubles de l’appareil respiratoire
14,07
13,02
Complications de grossesse et accouchements
12,79
13,34
Troubles de l’appareil digestif
11,47
11,60
Troubles de l’appareil cardio-vasculaire
10,76
10,40
Tumeurs
10,02
11,42
Troubles de l’appareil génito-urinaire
9,61
9,69
Troubles du système nerveux et des organes sensoriels
6,68
6,18
Maladies infectieuses et parasitaires
6,54
5,40
Accidents et intoxications
5,15
5,15
Troubles de l’appareil musculo-squelettique et des tissus conjonctifs
4,93
4,49
Symptômes, signes et conditions de maladies
4,07
3,97
Troubles dermatologiques et des tissus subcutanés
1,40
1,49
Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques
1,26
1,27
Services de santé rendus pour des procédures spécifiques et de suivi
0,20
0,89
Troubles hématologiques
0,54
0,82
Troubles congénitaux
0,22
0,34
Certaines conditions de la période périnatale
0,21
0,26
Services de santé dans d’autres occasions
0,01
0,09
Troubles dépistés lors des examens divers
0,01
0,06
Troubles mentaux
0,05
0,05
Recours aux mesures prophylactiques ou d’isolement
Greffes et transplantations
-
0,02
0,01
0,01
Sujets dont la santé peut être menacée en raison d’antécédents personnels et familiaux
-
0,01
Nouveau-nés affectés liés à l’accouchement
-
0,01
Recours aux services de santé pour des motifs liés à la reproduction
-
-
Soins d’urgence
-
-
100,00
99,98
TOTAL
Source : MedNet Liban, juin 2003.
8
Causes des accidents pris en charge (2001-2002)
2001
%
N
%
7
0,1
21
0,2
Accidents de travail
315
4,6
352
2,8
Courant électrique
1
-
4
-
Chutes d’objets
71
1,0
466
3,7
Feu, armes ou explosifs
5
0,1
2
-
Accidents domestiques
Objets coupants
4 808
70,7
7,909
62,2
Accidents sportifs
8
0,1
33
0,3
Accidents scolaires
47
0,7
109
0,9
Accidents dus à la guerre
42
0,6
76
0,6
Autres accidents
513
7,5
824
6,5
9
0,1
22
0,2
Morsures d’animaux
Intoxications chimiques, irradiations
Accidents de la voie publique
5
0,1
19
0,1
192
2,8
360
2,8
0,1
Homicides
-
-
8
Suicides
-
-
1
-
Inconnus
777
11,4
2 502
19,7
TOTAL
6 800
100,00
12 708
100,0
Source : MedNet Liban, juin 2003.
246
2002
N
9
Mortalité hospitalière (2001-2002)
2001
Nombre de décès hospitaliers
2002
99
130
Mortalité hospitalière pour 1 000 bénéficiaires
0,57
0,75
Mortalité hospitalière pour 1 000 bénéficiaires hospitalisés
5,60
8,01
Source : MedNet Liban, juin 2003.
10
Causes de mortalité hospitalière (2001-2002)
N
%
Troubles de l’appareil cardiovasculaire
84
36,7
Tumeurs
83
36,2
Troubles de l’appareil respiratoire
14
6,1
Troubles de l’appareil digestif
12
5,2
Maladies infectieuses et parasitaires
8
3,5
Accidents et intoxications
7
3,1
Troubles du système nerveux et des organes sensoriels
5
2,2
Troubles hématologiques
4
1,7
Troubles de l’appareil génito-urinaire
3
1,3
Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques
2
0,9
Symptômes, signes et conditions de maladies
2
0,9
Certaines conditions de la période périnatale
2
0,9
Complications de grossesse et de l’accouchement
1
0,4
Services de santé rendus pour des procédures spécifiques et de suivi
1
0,4
Troubles congénitaux
TOTAL
1
0,4
229
100,0
Source : MedNet Liban, juin 2003.
11
Profil démographique des décédés hospitaliers (2001-2002)
Hommes
Femmes
TOTAL
N
%
N
%
N
%
> 1 an
2
2,2
3
2,1
5
2,2
1-17 ans
5
5,6
2
1,4
7
3,1
18-44 ans
7
7,9
9
6,4
16
7,0
45-64 ans
25
28,1
44
31,4
69
30,1
50,2
65-79 ans
40
44,9
75
53,6
115
≥ 80 ans
10
11,2
7
5,0
17
7,4
TOTAL
89
100,0
140
100,0
229
100,0
Source : MedNet Liban, juin 2003.
247
STATISTIQUES DES
ORDRES PROFESSIONNELS
XIV
XIV 1
STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS
ORDRE DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES DU LIBAN (2003)
Contexte
La loi numéro 479 promulguée en décembre 2002 autorise la création de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Liban. Cet Ordre, dont le siège est à Beyrouth, a pour but de regrouper tous les infirmiers et infirmières du Liban autorisés à exercer la profession infirmière par
le MSP sur le territoire libanais.
En février 2003, ont eu lieu les élections pour le premier conseil de l’Ordre. Ce dernier est
formé de 12 membres dont 9 sont porteurs d’une licence universitaire et 3 d’une licence
technique (BT ou TS).
Objectif
La mission de l’Ordre est professionnelle, orientée vers la santé, scientifique et de direction.
Ses principaux objectifs sont :
• Unifier la profession des infirmiers et infirmières, veiller sur leurs droits et intérêts,
élever le niveau professionnel et veiller sur l’éthique.
• Procurer des prestations de soins infirmiers de qualité.
• Collaborer avec le MSP, les différentes administrations publiques, les institutions et
les municipalités en matière de projets et de services infirmiers.
• Participer dans la prise de décision de la politique sanitaire à travers le Conseil supérieur de la santé et autres comités et conseils nationaux.
• Coordonner avec les Ordres professionnels et en particulier l’Ordre des médecins.
• Créer une caisse mutuelle pour la vieillesse et l’handicap.
• Établir la discipline professionnelle.
Méthode
Un formulaire préétabli a été diffusé par fax à l’ensemble des institutions concernées permettant ainsi une collecte des données par le biais des inscriptions à l’Ordre.
La saisie des données se fera ultérieurement lors de la mise en place du système d’information au cours du développement.
Résultats
L’Ordre étant nouvellement créé, il n’existe actuellement pas des données disponibles. La
création d’une base de données relative à la profession est en cours d’élaboration.
Périodicité des données
La périodicité des données dépendra du système d’information développé.
Exhaustivité des données
Les données couvriront l’ensemble des diplômés inscrits à l’Ordre.
Références
Ordre des infirmiers et infirmières – Revue « Association des infirmières diplômées de la
Croix-Rouge Libanaise », n° 18, 2003, p. 19-28.
250
XIV 2
STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS
ORDRE DES MÉDECINS DENTISTES DU LIBAN ET DU LIBANNORD (2002)
Contexte
Les deux Ordres des médecins dentistes du Liban et du Liban-Nord furent créés en vertu de
la loi 17/66 du 4 mars 1966 et de la loi du 27 juin 1940.
Objectif
Les deux Ordres assurent des fonctions à visée professionnelle, scientifique et administrative.
Ils protègent la profession et maintiennent la discipline professionnelle. Ils étudient les projets de loi et la législation en relation avec la profession. Ils participent aux manifestations
scientifiques. Finalement, ils établissent une couverture médicale et une caisse de retraite
pour les adhérents.
Méthode
L’exercice de la profession de médecin dentiste au Liban nécessite une inscription au service
des professions médicales du MSP et une inscription à l’un des deux Ordres des médecins
dentistes.
À l’Ordre des médecins dentistes du Liban, une base de données relative aux membres est
établie, maintenue et mise à la disposition du public via le site Internet.
À l’Ordre des médecins dentistes du Liban-Nord, les données sont archivées sous fichier
Excel et sont communiquées à la demande.
Résultats
En 2002, 4 231 médecins dentistes sont inscrits aux deux ordres, dont 87,9% à l’Ordre du
Liban.
La distribution géographique par lieu de résidence montre que 43,7% proviennent du MontLiban, 24,9% de Beyrouth, 12,1% du Nord, 8,5% du Sud et Nabatieh et 5,6% de la Bekaa.
À l’Ordre des médecins dentistes du Liban, 84,4% inscrits sont actifs.
Sur le plan national, le ratio de médecins dentistes pour 10 000 habitants est 19. Le ratio est
24 à Beyrouth et 2 à Nabatieh. Le nombre d’habitants pour un médecin dentiste est de 538.
Des 428 dentistes spécialistes, 82,7% sont spécialisés en médecine dentaire et 17,3% en chirurgie dentaire.
Périodicité des données
Les données de l’Ordre des médecins dentistes du Liban sont disponibles sur Internet et
mises à jour annuellement.
Les données de l’Ordre des médecins dentistes du Nord sont mises à jour régulièrement sous
fichier Excel.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les médecins dentistes inscrits aux deux Ordres.
Références
Ordre des médecins dentistes du Liban – www.lda.org.lb, 2003.
Ordre des médecins dentistes du Liban-Nord, 2003.
251
1
Répartition des médecins dentistes en exercice inscrits aux deux Ordres par région (2002)
Région
Liban
Nord
N
N
N
% vertical
TOTAL
Rapport /
10 000 habitants
NB habitants /
dentistes
Beyrouth
1 053
-
1 053
24,9
24
418
Mont-Liban
1 847
-
1 847
43,7
11
889
Nord
-
510
510
12,1
6
1 717
Bekaa
236
-
236
5,6
4
2 474
Sud
296
-
296
7,0
6
1 737
Nabatieh
64
-
64
1,5
2
4 698
Non spécifié
225
-
225
5,3
-
-
TOTAL, N
3 721
510
4 231
100,0
19
538
TOTAL, %
87,9
12,1
100,0
Source : Ordre des médecins dentistes du Liban – www.lda.org.lb, 2003. Ordre des médecins dentistes du Liban-Nord, 2003.
2
Répartition des médecins dentistes inscrits à l’Ordre des médecins du Liban selon leur statut (2002)
Région
Beyrouth
Enregistrés
1 053
En exercice
885
Décédés
2
Retraités
160
Ratifiés
6
5
Mont Liban
1 847
1 671
4
167
Bekaa
236
213
-
23
-
Sud
296
258
1
37
-
Nabatieh
64
59
-
5
-
Non spécifié
225
55
115
7
48
TOTAL, N
3 721
3 141
122
399
59
TOTAL, %
100,0
84,4
3,3
10,7
1,6
Source : Ordre des médecins dentistes du Liban – www.lda.org.lb, 2003.
3
Répartition des médecins dentistes par spécialité inscrits aux deux Ordres (2002)
Liban
Spécialité en médecine dentaire
Dentisterie pédiatrique
Nord
TOTAL
N
%
N
%
N
%
321
82,7
33
82,5
354
82,7
30
7,7
1
2,5
31
7,2
Dentisterie restauratrice
14
3,6
1
2,5
15
3,5
Endodontie
20
5,2
2
5,0
22
5,1
Gnatologie
6
1,5
-
-
6
1,5
Implantologie
8
2,1
-
-
8
2,1
Orthodontie
126
32,5
21
52,5
147
34,3
Parodontie
53
13,7
5
12,5
58
13,6
Pathologie orale
8
2,1
-
-
8
2,1
Prosthodontie
43
11,1
3
7,5
46
10,7
Radiologie orale et maxillo-faciale
2
0,5
-
-
2
0,5
Autres
11
2,8
-
-
11
2,8
67
17,3
7
17,5
74
17,3
35
0,1
7
0,2
42
0,1
Spécialité en chirurgie dentaire
Chirurgie orale
Chirurgie orale et maxillo-faciale
TOTAL
32
0,1
-
-
32
0,1
388
100,0
40
100,0
428
100,0
Source : Ordre des médecins dentistes du Liban – www.lda.org.lb, 2003. Ordre des médecins dentistes du Liban-Nord, 2003.
252
XIV 3
STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS
ORDRE DES MÉDECINS DU LIBAN ET DU LIBAN-NORD (2002)
Contexte
Les deux Ordres des médecins du Liban et du Liban-Nord furent créés en vertu de la loi issue
le 7 décembre 1946 et revue le 9 avril 2001.
Objectif
Les objectifs des deux Ordres sont :
• La protection de la profession médicale.
• L’établissement des règles de discipline et leur contrôle.
• La coordination avec les institutions de l’Etat et le MSP.
• La définition du curriculum des écoles de médecine et la promotion de la formation
continue.
• La mise au point des systèmes de caisse de retraite, de couverture médicale pour les
médecins et leurs familles.
• La fixation des honoraires médicaux.
Méthode
Afin de pouvoir exercer au Liban, tout médecin doit s’inscrire à l’un des deux Ordres.
L’inscription nécessite la constitution d’un dossier comprenant : l’identification du médecin,
les diplômes de médecine générale et de spécialités, le certificat de réussite à l’examen du
Colloquium, l’inscription au MSP, le diplôme du Baccalauréat… Le dossier est examiné par
un comité désigné. Les données relatives aux médecins inscrits sont saisies dans une base de
données à l’OML (Liban) et sur fichier Excel à l’OMN (Nord).
Résultats
En 2002, 10 006 médecins sont inscrits aux deux Ordres des Médecins, dont 89,1% à l’Ordre
des médecins du Liban (OML) et 10,9% à l’Ordre des médecins du Liban-Nord (OMN).
Sur le plan national, on compte 230 médecins pour 100 000 habitants. Ce ratio est élevé à
Beyrouth (619) et faible à Nabatieh (98).
Dans les années 90, le nombre de nouveaux inscrits a considérablement augmenté avec plus de
500 nouveaux inscrits par an. Depuis 2000, on observe un ralentissement du nombre des nouveaux médecins. Ils sont 322 en 2002. Les lieux d’obtention des diplômes de Médecine
Générale (MG), obtenus avant la spécialisation sont : le Liban (35,1%), les pays de l’Europe de
l’Est (27,5%), les pays de l’Europe de l’Ouest (14,4%) et les pays arabes (10,6%).
Les lieux d’obtention des diplômes de médecine de spécialité sont principalement : l’Europe
de l’Ouest (31,9%), l’Europe de l’Est (29,2%), le Liban (24,1%) et l’Amérique du Nord (9,6%).
Les diplômes de spécialités regroupent 3 775 spécialités médicales (52,4%), 3 229 spécialités
chirurgicales (44,8%) et 199 autres spécialités (2,8%). Un médecin peut obtenir un, deux, voire
3 diplômes de spécialités. Le ratio de spécialités médicales pour 100 000 habitants est 87. Il est
74 pour les spécialités chirurgicales. À l’échelle nationale, le ratio de spécialité est 165.
Périodicité des données
Les données de l’OMN sont issues sur demande. Les données de l’OML sont mises à jour
annuellement. Elles sont disponibles sur le site Internet.
253
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent les médecins inscrits à l’un des deux Ordres.
Références
Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003.
Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003.
1
Répartition des médecins inscrits aux deux Ordres par région (2002)
Région
Liban
Nord
N
N
Beyrouth
Mont Liban (Banlieue incluse)
2 725
3 997
Nord
162
1 093
TOTAL
N
% vertical
Rapport /
100 000 hab.
N hab. /
1 médecin
2 725
3 997
27,2
39,9
619
243
161
411
1 255
12,5
143
698
767
Bekaa
761
761
7,6
130
Sud
973
973
9,7
189
528
Nabatieh
295
295
2,9
98
1 019
100,0
230
435
TOTAL, N
8 913
1 093
10 006
TOTAL, %
89,1
10,9
100,0
Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003.
2
Évolution du nombre de médecins inscrits aux deux Ordres (1975-2002)
Année
OML
OMN
Nouveaux
inscrits
Total
Inscrits
Nouveaux
inscrits
Total
inscrits
2002
8 913
279
1 093
43
10 006
322
2001
8 634
400
1 050
70
9 684
470
2000
8 234
415
980
28
9 214
443
1999
7 819
504
952
75
8 771
579
1998
7 315
543
877
71
8 192
614
1997
6 772
493
806
44
7 578
537
1996
6 279
580
762
74
7 041
654
1995
5 699
676
688
82
6 387
758
1994
5 023
500
606
41
5 629
541
1993
4 523
525
565
66
5 088
591
1992
3 998
622
499
58
4 497
680
1991
3 376
329
441
16
3 817
345
1990
3 047
190
425
34
3 472
224
1989
2 857
124
391
13
3 248
137
1988
2 733
179
378
17
3 111
196
1987
2 554
267
361
45
2 915
312
1986
2 287
233
316
29
2 603
262
1985
2 054
166
287
25
2 341
191
1984
1 888
110
262
13
2 150
123
1983
1 778
331
249
23
2 027
354
1982
1 447
179
226
19
1 673
198
1981
1 268
226
207
22
1 475
248
1980
1 042
218
185
23
1 227
241
1979
824
158
162
20
986
178
1978
666
104
142
24
808
128
1977
562
140
118
19
680
159
1976
422
-
99
2
521
2
1975
422
112
97
8
519
120
Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003.
254
TOTAL
Total
inscrits
Nouveaux
inscrits
OML
OMN
OMN
02
OML
20
75
19
76
19
77
19
78
19
79
19
80
19
81
19
82
19
83
19
84
19
85
19
86
19
87
19
88
19
89
19
90
19
91
19
92
19
93
19
94
19
95
19
96
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
19
20
02
19
75
19
76
19
77
19
78
19
79
19
80
19
81
19
82
19
83
19
84
19
85
19
86
19
87
19
88
19
89
19
90
19
91
19
92
19
93
19
94
19
95
19
96
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
Nombre total d'inscrits aux deux Ordres depuis 1975
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
Total Liban
Nombre des nouveaux inscrits aux deux Ordres depuis 1975
800
700
600
500
400
300
200
100
0
Total Liban
255
3
Lieu de remise des diplômes de médecine générale (jusqu’en 2002)
OML
OMN
TOTAL
N
%
N
%
N
%
3 489
39,1
25
2,3
3 514
35,1
Amérique du Nord
43
0,5
-
-
43
0,4
Amérique Latine et du Sud
80
0,9
1
0,1
81
0,8
Pays arabes
1 042
11,7
14
1,3
1 056
10,6
Europe de l’Ouest
1 431
16,1
8
0,7
1 439
14,4
Europe de l’Est
Liban
2 697
30,3
50
4,6
2 747
27,5
Afrique
43
0,5
-
-
43
0,4
Asie
87
1,0
3
0,3
90
0,9
Australie
1
0,0
-
-
1
0,0
Inconnu
-
-
992
90,8
992
9,9
TOTAL
8 913
100,0
1 093
100,0
10 006
100,0
Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003.
4
Lieu de remise des diplômes de médecine de spécialités (jusqu’en 2002)
OML
Liban
OMN
%
N
%
N
%
1 638
25,4
91
12,5
1 729
24,1
Amérique du Nord
683
10,6
4
0,5
687
9,6
Amérique latine et du Sud
46
0,7
5
0,7
51
0,7
Pays arabes
212
3,3
41
5,6
253
3,5
Europe de l’Ouest
2 208
34,2
83
11,4
2 291
31,9
Europe de l’Est
1 622
25,1
473
65,0
2 095
29,2
Afrique
12
0,2
-
-
12
0,2
Asie
32
0,5
2
0,3
34
0,5
Australie
1
0,0
-
-
1
0,0
Inconnu
-
-
29
4,0
29
0,4
TOTAL
6 454
100,0
728
100,0
7 182
100,0
Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003.
256
TOTAL
N
5
Répartition des médecins par spécialité (2002)
Population estimée à 4 357 255
Spécialités médicales
Allergologie et immunologie
Allergologie infantile
Anatomo-pathologie
Anatomo-pathologie et biologie médicale
Anesthésie réanimation
Cardiologie
Cardiologie infantile
Dermatologie
Échographie
Endocrinologie
Endocrinologie pédiatrique
Gastro-entéro-hépatologie
Gastro-hépatologie pédiatrique
Génétique pédiatrique
Gériatrie
Hémato-oncologie
Hématologie
Hématologie pédiatrique
Homéopathie
Infectiologie
Infectiologie pédiatrique
Maladies héréditaires
Maladies tropicales
Médecine de famille
Médecine interne
Médecine nucléaire
Néonatologie
Néphrologie
Néphrologie infantile
Neurologie
Neurologie infantile
Oncologie
Onco-hématologie pédiatrique
Oncologie pédiatrique
Pédiatrie
Pneumologie pédiatrique
Pneumologie
Psychiatrie
Psychiatrie infantile
Radiodiagnostic
Radiodiagnostic et Radiothérapie
Radiothérapie
Réanimation
Réanimation pédiatrique
Rééducation physique et fonctionnelle
Rhumatologie
Urgences
Spécialités chirurgicales
Chirurgie Générale
Chirurgie digestive
Chirurgie cardiovasculaire
Chirurgie maxillo-faciale
Chirurgie pédiatrique
Chirurgie plastique
Chirurgie plastique et stomatologie
Chirurgie tête et cou
Chirurgie thoracique
Chirurgie vasculaire
Gynécologie / obstétrique
Neurochirurgie
Ophtalmologie
ORL
Orthopédie
Stomatologie
Urologie
Autres spécialités
Biologie médicale
Biologie médicale et hématologie
Médecine légale
Médecine préventive
Santé publique
Médecine du travail
TOTAL
OML
N
3 389
21
2
52
7
369
396
11
169
1
125
6
234
3
1
8
25
32
2
1
44
2
1
1
94
222
10
19
84
8
123
9
22
6
3
795
2
130
59
1
189
4
7
10
1
18
53
7
2 899
651
2
75
45
73
6
2
30
805
84
246
274
351
7
248
187
151
1
16
2
15
2
6 475
OMN
N
386
2
5
34
55
26
15
35
7
1
7
23
11
13
93
19
7
20
10
3
330
78
1
5
4
8
97
13
35
31
32
26
12
8
3
1
728
N
3 775
23
2
57
7
403
451
11
195
1
140
6
269
3
1
8
32
32
2
1
45
2
1
1
101
245
10
19
95
8
136
9
22
6
3
888
2
149
66
1
209
4
7
10
1
18
63
10
3 229
729
2
75
1
50
77
6
2
8
30
902
97
281
305
383
7
274
199
159
1
19
2
16
2
7 203
TOTAL
% vertical
52,4
0,3
0,0
0,8
0,1
5,6
6,3
0,2
2,7
0,0
1,9
0,1
3,7
0,0
0,0
0,1
0,4
0,4
0,0
0,0
0,6
0,0
0,0
0,0
1,4
3,4
0,1
0,3
1,3
0,1
1,9
0,1
0,3
0,1
0,0
12,3
0,0
2,1
0,9
0,0
2,9
0,1
0,1
0,1
0,0
0,2
0,9
0,1
44,8
10,1
0,0
1,0
0,0
0,7
1,1
0,1
0,0
0,1
0,4
12,5
1,3
3,9
4,2
5,3
0,1
3,8
2,8
2,2
0,0
0,3
0,0
0,2
0,0
100,0
méd./100 000 hab.
86,6
0,5
1,3
0,2
9,2
10,4
0,3
4,5
3,2
0,1
6,2
0,1
0,2
0,7
0,7
1,0
2,3
5,6
0,2
0,4
2,2
0,2
3,1
0,2
0,5
0,1
0,1
20,4
0,0
3,4
1,5
4,8
0,1
0,2
0,2
0,4
1,4
0,2
74,1
16,7
0,0
1,7
0,0
1,1
1,8
0,1
0,0
0,2
0,7
20,7
2,2
6,4
7,0
8,8
0,2
6,3
4,6
3,6
0,4
0,4
165,3
Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003.
257
XIV 4
STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS
ORDRE DES PHARMACIENS DU LIBAN (2003)
Contexte
L’Ordre des pharmaciens au Liban fut créé en vertu de la loi du 7 novembre 1970. Il remplit
des fonctions d’ordre professionnel, scientifique et administratif.
Objectif
Les objectifs de l’Ordre sont :
• Unifier les membres de la profession.
• Protéger la profession.
• Maintenir la discipline professionnelle.
• Participer à l’élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs à la profession.
• Établir une caisse mutuelle de retraite.
Méthode
Tout pharmacien qui souhaite exercer au Liban doit préalablement obtenir une autorisation du
MSP (Service des professions médicales et paramédicales) et s’inscrire à l’Ordre des pharmaciens.
À l’Ordre, il est établi une base de données relative aux pharmaciens et aux pharmacies.
Résultats
En 2003, le nombre de pharmaciens diplômés inscrits à l’Ordre des pharmaciens au Liban
est 3 702 dont 2 700 (72,9%) sont actifs.
44,4% des pharmaciens résident au Mont-Liban. 64,6% exercent en libéral contre 28,4%
salariés. Ils sont répartis dans les secteurs d’activité suivants :
• 71,8% dans les officines et pharmacies d’hôpitaux.
• 10,3% dans les dépôts pharmaceutiques.
• 9,6% dans l’enseignement et les bureaux scientifiques.
• 4,2% dans le secteur public.
• 2,5% dans les laboratoires de biologie médicale.
• 1,5% dans l’industrie pharmaceutique.
Le diplôme de pharmacie est principalement obtenu au Liban (61,5%). En 2003, 222 pharmaciens sont nouvellement inscrits à l’Ordre.
En 2000, le nombre d’officines recensées par l’Ordre est 1 479. À l’échelle nationale, il existe
35 officines pour 100 000 habitants.
Périodicité des données
Mise à jour systématique à chaque inscription. Statistiques communiquées à la demande.
Exhaustivité des données
Les statistiques présentées reflètent les pharmaciens inscrits à l’Ordre des pharmaciens.
Références
Ordre des pharmaciens du Liban, 2003.
Brochure « Démographie pharmaceutique », 2000.
258
1
Répartition des pharmaciens inscrits selon l’activité (2003)
N
%
Actifs
2 700
72,9
Inactifs
1 002
27,1
TOTAL
3 702
100,0
Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003.
2
Répartition des pharmaciens actifs par région (2003)
N
%
Beyrouth
677
25,1
Mont Liban
1 198
44,4
Nord
324
12,0
Bekaa
202
7,5
Sud
198
7,3
Nabatieh
101
3,7
TOTAL
2 700
100,0
Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003.
3
Statut professionnel des pharmaciens actifs (2003)
Salariés
Propriétaires
TOTAL, N
TOTAL, %
Officines
188
1 614
1 802
66,7
Dépôt pharmaceutique
187
91
278
10,3
Bureaux scientifiques
260
-
260
9,6
Pharmacies d’hôpitaux
138
-
138
5,1
Institutions publiques
113
-
113
4,2
Laboratoires d’analyse
31
37
68
2,5
Industrie pharmaceutique
39
2
41
1,5
TOTAL, N
956
1 744
2 700
100,0
TOTAL, %
35,4
64,6
100,0
Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003.
4
Répartition des pharmaciens par lieu d’obtention du diplôme (2003)
Liban
N
%
2 276
61,5
États-Unis
135
3,6
Europe de l’Ouest
297
8,0
Europe de l’Est
566
15,3
Pays arabes
369
10,0
Autres
59
1,6
TOTAL
3 702
100,0
Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003.
259
5
Nombre des nouveaux inscrits à l’Ordre par année (1995-2003)
N
2003
222
2002
183
2001
230
2000
226
1999
226
1998
207
1997
186
1996
230
1995
252
Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003.
6
Répartition des pharmacies (2000)
Beyrouth Mont Liban
Structures professionnelles
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL
253
826
251
165
167
70
1 820
Officines
188
708
221
150
145
67
1 479
Pharmacies d’hôpitaux
23
39
21
11
16
3
113
Usines pharmaceutiques
-
8
-
1
-
-
9
Drogueries générales
8
14
6
2
5
-
35
Importateurs
34
57
3
1
1
-
96
Laboratoires de biologie médicale privés
-
-
-
-
-
-
56
Laboratoires de biologie médicale hospitaliers
-
-
-
-
-
-
32
12,7
47,9
14,9
10,1
9,8
4,5
100,0
44
45
26
27
29
23
35
Répartition et ratio des officines
Officines, %
Officines pour 100 000 habitants
Source : Brochure « Démographie Pharmaceutique », 2000.
260
XIV 5
STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS
ORDRE DES PHYSIOTHÉRAPEUTES DU LIBAN (2002)
Contexte
L’Ordre des physiothérapeutes du Liban a été créé par décret 3 695, le 23 mars 2000. Avant
cette date, les physiothérapeutes étaient regroupés en un syndicat professionnel.
Objectif
L’Ordre des physiothérapeutes vise à :
• Regrouper les physiothérapeutes.
• Protéger les droits et intérêts de la profession.
• Relever le niveau de la profession.
• Maintenir la discipline et l’éthique de la profession.
• Participer aux décisions gouvernementales.
• Établir une caisse de retraite et de vieillesse aux membres.
Méthode
Tout physiothérapeute doit être inscrit à l’Ordre. Lors de l’inscription, le nouveau membre
doit fournir les documents relatifs à son identité, les diplômes obtenus et l’autorisation
d’exercice au Liban décernée par le MSP.
Une base de données relatives aux membres est maintenue par l’Ordre.
Résultats
En 2002, on compte au Liban, 984 physiothérapeutes. 31,2% travaillent au Mont-Liban,
28,6% à Beyrouth, 12,3% au Nord, 7,5% au Sud et 3,6% dans la Bekaa.
En 2002, le nombre de nouveaux inscrits était 83.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour systématiquement lors de nouvelles inscriptions.
Exhaustivité des données
Les données couvrent l’ensemble des membres adhérents à l’Ordre.
Références
Ordre des physiothérapeutes au Liban, mars 2003.
261
1
Répartition des membres de l’Ordre par région d’exercice (2002)
N
%
Beyrouth
281
28,6
Mont-Liban
307
31,2
Nord
121
12,3
Bekaa
35
3,6
Sud
74
7,5
Inconnu
166
16,9
LIBAN
984
100,0
Source : Ordre des physiothérapeutes au Liban, mars 2003.
2
Nombre des physiothérapeutes nouvellement inscrits à l’Ordre (1997-2002)
N
2002
83
2001
108
2000
75
1999
81
1998
70
1997
67
Source : Ordre des physiothérapeutes au Liban, mars 2003.
262
STATISTIQUES DES SYNDICATS
PROFESSIONNELS
XV
XV 1
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES BIOLOGISTES (2003)
Contexte
Le Syndicat des biologistes du Liban a été fondé en 1975. Depuis sa création, il œuvre à faciliter le travail des biologistes. Il essaie de regrouper les laboratoires d’analyses médico-biologique privés. Il regroupe 210 personnes, dont la plupart sont diplômés de l’Europe de l’Est,
spécialement de la Russie.
Le syndicat est composé d’un comité élu, d’une commission scientifique et du LEQAS
(Lebanese External Quality Assurance Scheme).
Objectif
Les objectifs du syndicat sont de :
• Protéger la profession.
• Défendre les droits et intérêts des biologistes.
• Assurer une formation continue aux membres adhérents par le biais de congrès,
conférences nationales, régionales et internationales.
Méthode
Tout biologiste propriétaire d’un laboratoire d’analyse biologique peut adhérer au Syndicat.
À l’adhésion, les données élémentaires relatives aux laboratoires sont collectées. Celles-ci
sont utilisées pour constituer un fichier national des laboratoires.
Résultats
En juillet 2003, le Liban compte 67 laboratoires d’hôpitaux et 119 laboratoires privés, soit un
total de 186 laboratoires.
De façon générale, il y a plus de laboratoires privés que de laboratoires d’hôpitaux, à l’exception de la Bekaa.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement.
Exhaustivité des données
Les données couvrent l’ensemble des laboratoires privés adhérents au Syndicat.
Références
Syndicat des biologistes du Liban, juillet 2003.
Syndicat des biologistes du Liban – www.sdbliban.org.
264
1
Répartition des laboratoires par région (juillet 2003)
Région
Laboratoires des hôpitaux
Laboratoires privés
TOTAL
Beyrouth
20
33
53
Mont-Liban
35
23
58
Nord
9
18
27
Bekaa
9
7
16
Sud
9
18
27
TOTAL
82
99
181
Source : Syndicat des biologistes du Liban, juillet 2003.
2
Répartition (%) des laboratoires suivant la région (juillet 2003)
Région
Laboratoires des hôpitaux
Laboratoires privés
TOTAL
Beyrouth
24,4
33,3
29,3
Mont-Liban
42,7
23,2
32,0
Nord
11,0
18,2
14,9
Bekaa
11,0
7,1
8,8
Sud
11,0
18,2
14,9
100,0
100,0
100,0
Laboratoires privés
TOTAL
TOTAL
Source : Syndicat des Biologistes du Liban, juillet 2003
3
Répartition (%) des laboratoires par type d’institution (juillet 2003)
Région
Laboratoires des hôpitaux
Beyrouth
37,7
62,3
100,0
Mont-Liban
60,3
39,7
100,0
Nord
33,3
66,7
100,0
Bekaa
56,3
43,8
100,0
Sud
33,3
66,7
100,0
TOTAL
45,3
54,7
100,0
Source : Syndicat des biologistes du Liban, juillet 2003.
265
XV 2
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES DEPÔTS DENTAIRES (2003)
Contexte
Fondé à Beyrouth en 1946 par le décret 4776, le Syndicat des dépôts dentaires regroupe toute
personne ou compagnie faisant commerce d’équipements et de matériels dentaires au Liban.
Objectif
Les objectifs du Syndicat sont :
• Regrouper les membres et renforcer la solidarité.
• Protéger les intérêts de la profession.
• Contribuer à l’évolution de la profession.
• Représenter les membres auprès des instances officielles.
• Interdire toute ingérence politique.
Méthode
Tout propriétaire de dépôt dentaire peut adhérer au Syndicat.
Les statistiques du syndicat reposent sur la collecte de données lors de l’adhésion personnelle
des membres au Syndicat. Il n’existe aucun système d’information pour la gestion des données et leur analyse.
Résultats
En 2003, le syndicat compte 13 centres adhérents parmi les 36 existants.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour à chaque fois qu’il y a une nouvelle inscription au syndicat.
Exhaustivité des données
Les données se limitent aux membres inscrits au Syndicat.
Références
Syndicat des dépôts dentaires, 2003.
1
Nombre des dépôts adhérents au syndicat par rapport aux centres existants (2003)
Centres existants
Centres adhérents
Beyrouth
4
7
Mont-Liban
18
4
Nord
3
1
Bekaa
5
1
Sud et Nabatieh
6
-
LIBAN
Pourcentage des adhérents / existants
Source : Syndicat des dépôts dentaires, 2003.
266
36
13
100,0
36,1
XV 3
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES HÔPITAUX PRIVÉS (2003)
Contexte
Le Syndicat des hôpitaux privés du Liban a été créé le 15 novembre 1965 par le décret ministériel 523/1. Il est le représentant officiel des hôpitaux privés au Liban. Il est le négociateur
envers les administrations publiques et privées, les organisations et les institutions du secteur
de la santé. Le Syndicat est membre de plusieurs organisations, fédérations, comités et conseils.
Objectif
Le Syndicat des hôpitaux privés promeut des soins de qualité en :
• Mettant à la disposition des hôpitaux privés des standards assurant la qualité, la disponibilité et l’accessibilité des services.
• Assurant la coordination entre les différents partenaires.
• Disséminant des informations pour les professionnels de santé et patients.
Méthode
Les données sont collectées directement auprès des hôpitaux privés à l’aide d’un questionnaire pré-établi. Un fichier relatif aux hôpitaux privés est maintenu par le Syndicat.
Résultats
Au Liban, 140 hôpitaux privés sont inscrits au syndicat. Ils mettent en fonction 9 805 lits. Sur
le plan national, le ratio de lits privés pour 1 000 habitants est 2. Ce ratio est maximal à
Beyrouth (6) et au Mont-Liban (4).
En terme d’équipement médical avancé, les hôpitaux privés mettent en service 38 centres de
dialyse, 30 services de cathétérisme cardio-vasculaire, 19 services de chirurgie à cœur ouvert,
25 centres de lithotripsie, 23 IRM…
Périodicité des données
Mise à jour continuelle.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent le secteur hospitalier privé déclaré au Syndicat des hôpitaux privés.
Références
Syndicat des hôpitaux privés du Liban, mai 2003.
Syndicat des hôpitaux privés du Liban – www.hospitals-synd.org.lb.
267
1
Nombre des hôpitaux privés inscrits au Syndicat (mai 2003)
Hôpitaux, N
Lits, N
Beyrouth
23
2 755
6
Mont-Liban
49
2 713
4
Bekaa
22
1 304
2
Nord
23
1 454
2
Sud
23
1 579
3
140
9 805
2
TOTAL
Ratio lits /1 000 hab.
* Par rapport à la population estimée en 2002
Source : Syndicat des hôpitaux privés du Liban, mai 2003.
2
Équipements en technologies médicales avancées dans les hôpitaux privés (mai 2003)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Cathétérisme
11
8
5
3
3
30
7
Chirurgie à cœur ouvert
7
5
3
2
2
19
4
Traitement au cobalt
3
3
1
1
-
8
2
Lithotripsie
6
7
6
4
2
25
6
Transplantation moelle épinière
3
-
-
-
-
3
1
Greffe rénale
4
-
-
-
-
4
1
Centre de dialyse
9
12
11
6
4
5
38
Centre de désintoxication
-
1
-
-
-
1
-
Centre des brûlés
1
2
1
-
-
4
1
Fertilisation in vitro
4
3
-
-
2
9
2
Centre d’ophtalmologie
1
7
1
-
-
9
2
PET Scan
-
1
-
-
-
1
-
11
3
3
3
3
23
5
I.R.M
Source : Syndicat des hôpitaux privés du Liban, mai 2003.
268
TOTAL Ratio/1 000 000 hab.
XV 4
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES IMPORTATEURS DE MÉDICAMENTS
ET DROGUISTES (2000)
Contexte
Le Syndicat des importateurs de médicaments et droguistes a été fondé en vertu du décret
5 638 du 3 mars 1948.
Objectif
L’action du syndicat consiste à faire observer et évoluer les lois en vigueur, avec le souci
constant d’assurer au consommateur libanais des médicaments de qualité à des prix contrôlés. Le syndicat vise à être l’interlocuteur des importateurs et des distributeurs de médicaments
auprès des ministères, commissions parlementaires et associations professionnelles, concernés
par l’enregistrement, la tarification, la classification et les lois relatives au médicament.
Méthode
Le Syndicat négocie pour le compte des importateurs et distributeurs les projets de lois et les
réglementations concernant le médicament. L’activité interne du Syndicat s’articule autour
de commissions de travail, d’un conseil d’administration et d’une assemblée générale.
Le Syndicat ne possède pas de base de données relative au médicament. Il utilise les données
du MSP et de l’Ordre des pharmaciens.
Résultats
En 2000, le Syndicat regroupe 27 importateurs localisés au Mont Liban et à Beyrouth. Les
médicaments les plus importés sont les antibiotiques (18%), les anti-rhumatismaux (14%),
les médicaments cardio-vasculaires (9%) et les vitamines et sels minéraux (6%).
L’importation selon le nom générique est minime et ne représente que 2%.
Au niveau local, les médicaments importés sont absorbés en majorité par le secteur privé
(60%) et par la CNSS (20%).
Au niveau international, la France (19%), la Grande-Bretagne (14%), l’Allemagne (13%) et
la Suisse (13%) se partagent environ 60% du marché des médicaments importés au Liban.
Par ailleurs les 355 fabricants pharmaceutiques étrangers enregistrés au Liban sont à 68%
issus de ces 4 pays.
Périodicité des données
Un rapport annuel est émis afin de mettre les résultats des différentes activités du Syndicat à
la disposition des membres et du public.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les produits enregistrés au MSP.
Références
« Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes,
novembre 2001.
269
1
Nombre des importateurs de médicaments (2000)
Importateur
N
%
Mont-Liban
13
48,1
Beyrouth
14
5,9
TOTAL
27
100,0
Source : Article de la revue L’économie libanaise et des pays arabes, numéro spécial Le dossier des médicaments au Liban, novembre 2001.
2
Répartition des médicaments importés selon leur groupe (2000)
Médicaments
%
Antibiotiques
18,0
Anti-rhumatismes
14,0
Cardio-vasculaires
9,0
Vitamines et sels minéraux
6,0
Stéroïdes
5,0
Anti-ulcéreux
4,0
Ophtalmologiques
3,0
Autres
41,0
TOTAL
100,0
Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001.
3
Part d’importation de produits pharmaceutiques selon le nom commercial / scientifique (2000)
Importation
Importation au nom commercial
Importation au nom scientifique (générique)
TOTAL
%
98,0
2,0
100,0
Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001.
4
Répartition des produits pharmaceutiques importés selon les secteurs (2000)
Secteurs
%
Privé
60,0
Caisse nationale de Sécurite sociale (CNSS)
20,0
Ministère de la Santé publique (MSP)
6,0
Ministère de la Défense nationale (MDN)
9,0
Mutuelle des fonctionnaires de l’État (MFE)
TOTAL
5,0
100,0
Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001.
5
Part des pays étrangers dans le marché phamaceutique libanais (2000)
Pays
%
France
19,0
Grande-Bretagne
14,0
Allemagne
13,0
Suisse
13,0
États-Unis
8,0
Autres
33,0
TOTAL
100,0
Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001.
270
6
Pays d’origine des fabricants pharmaceutiques étrangers enregistrés (2000)
Pays
N
%
France
100
28,2
Bretagne
61
17,2
Allemagne
46
13,0
Suisse
36
10,1
États-Unis
33
9,3
Italie
29
8,2
Espagne
21
5,9
Belgique
11
3,1
Danemark
9
2,5
Hollande
9
2,5
TOTAL
355
100,0
Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001.
271
XV 5
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES OPTICIENS (2003)
Contexte
Le syndicat des opticiens a été créé en 1951 par décret ministériel et régie par la loi 68/10. En
1993, l’École d’optique-optométrie de niveau technique est ouverte à Dekwaneh.
Objectif
Le Syndicat des opticiens du Liban vise à :
• Promouvoir la profession.
• Défendre les droits des membres.
• Améliorer le niveau d’enseignement.
Méthode
Tout diplômé d’optique-optométrie peut adhérer au syndicat. À l’inscription, un formulaire
préétabli est rempli par les nouveaux adhérents. Les données sont traitées manuellement.
Résultats
En juin 2003, 154 membres sont inscrits au Syndicat. 72,7% des diplômes sont obtenus à
l’étranger dont 44,1% dans les pays de l’Europe de l’Ouest.
Périodicité des données
La mise à jour n’est pas régulière.
Exhaustivité des données
D’après le Syndicat, les données ne sont pas complètes par manque d’informatisation.
Références
Syndicat des opticiens du Liban, juin 2003.
272
1
Répartition des opticiens suivant le pays de remise du diplôme (Juin 2003)
Moyen-Orient
Liban
Égypte
N
%
44
28,6
42
27,3
2
1,3
74
48,1
Allemagne
5
3,2
Angleterre
1
0,6
Belgique
18
11,7
Espagne
6
3,9
France
34
22,1
Grèce
2
1,3
Europe de l’Ouest
Italie
8
5,2
14
9,1
Bulgarie
3
1,9
Russie
1
0,6
Tchécoslovaquie
2
1,3
Ukraine
4
2,6
Yougoslavie
4
2,6
11
7,1
USA
9
5,8
Canada
2
1,3
11
7,1
Inde
5
3,2
Japon
5
3,2
Thaïlande
1
0,6
154
100,0
Europe de l’Est
États-Unis
Extrême-Orient
TOTAL
Source : Syndicat des opticiens du Liban, juin 2003.
273
XV 6
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES ORTHOPROTHÉSISTES (2002)
Contexte
Le Syndicat des orthoprothésistes a été créé en 1995.
Objectif
Les objectifs du Syndicat sont :
• Améliorer le statut légal de la profession.
• Protéger les intérêts et droits des membres adhérents.
• Organiser la formation continue.
Méthode
Tout orthoprothésiste peut adhérer au Syndicat. À l’inscription, le nouveau membre remplit un formulaire d’adhésion.
Résultats
En 2002, le Syndicat compte 62 membres inscrits. 79% de leur diplôme sont obtenus au
Liban.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement.
Exhaustivité des données
Les données concernent les membres du Syndicat inscrits jusqu’en 2002.
Références
Syndicat des orthoprothésistes, 2003.
1
Pays de remise du diplôme des différents membres du syndicat (jusqu’en 2002)
Pays
N
%
Liban
49
79,0
Europe de l’Ouest
10
16,1
Amérique du Nord
2
3,2
Amérique latine et du Sud
1
1,6
TOTAL
62
100,0
Source : Syndicat des orthoprothésistes, 2003.
274
XV 7
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES TECHNICIENS DE LABORATOIRE (2002)
Contexte
Le Syndicat des techniciens de laboratoire a été créé par le décret 1/21 du 11 février 1988.
Objectif
Le Syndicat vise à :
• Protéger la profession.
• Défendre les intérêts et droits des membres.
• Développer des activités sociales.
• Offrir des aides professionnelles et financières.
Méthode
Tout technicien de laboratoire peut s’inscrire au Syndicat. Lors de l’inscription, les nouveaux
adhérents doivent remplir des formulaires d’adhésion.
Actuellement, le Syndicat effectue en 2004 des visites sur terrain pour actualiser les données
existantes relatives aux membres. Les données ne sont pas encore informatisées.
Résultats
En 2002, le Syndicat compte 682 techniciens de laboratoire. Selon les régions de résidence, la
majorité se trouve au Mont-Liban (30,1%), au Nord (26,4%) et au Sud (23,9%).
Périodicité des données
Les données sont mises à jour tous les deux ans.
Exhaustivité des données
Les données ne concernent que les membres inscrits au Syndicat.
Références
Syndicat des techniciens de laboratoire, 2003.
275
1
Répartition des techniciens de laboratoire adhérents au syndicat par lieu de résidence (2002)
N
%
Beyrouth
94
13,8
Mont-Liban
205
30,1
Nord
180
26,4
Bekaa
40
5,9
Sud
163
23,9
LIBAN
682
100,0
Source : Syndicat des techniciens de laboratoire, 2003.
2
Nombre des nouveaux inscrits par année d’adhésion
N
%
2002
143
21,0
2000
76
11,1
1998
84
12,3
1996
379
55,6
LIBAN
682
100,0
Source : Syndicat des techniciens de laboratoire, 2003.
276
XV 8
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES TECHNICIENS D’ÉLECTRO-RADIOLOGIE (2002)
Contexte
Le Syndicat a été créé par arrêté numéro 1/807 en date du 24/12/1970 sous le nom de Syndicat
des techniciens de radiologie du Liban. Ce nom a été modifié par l’arrêté numéro 1/552 le
14/11/1994 pour devenir le Syndicat des techniciens d’électro-radiologie du Liban. Il regroupe
les personnes travaillant dans les secteurs suivants : rayons X, IRM, échographie et scanner.
Objectif
Le syndicat des techniciens d’électro-radiologie vise à :
• Rassembler les membres de la profession.
• Élever le niveau professionnel.
• Aider les jeunes dans le marché du travail.
• Protéger les droits des techniciens.
Méthode
Tout technicien peut adhérer au Syndicat. Cependant, le Syndicat cherche activement les
adhérents potentiels. Il collecte directement les données des hôpitaux lors de visites du terrain ou par courrier.
Une base de données relative aux membres est établie au sein du Syndicat. Un bulletin d’information est édité mensuellement sur les dernières techniques et les activités du Syndicat.
Résultats
D’après les statistiques de 2002, le syndicat compte 368 membres. 39 sont inactifs (décès,
émigration, arrêt de travail…).
Entre 1996 et 2002, le nombre annuel de nouveaux adhérents est passé de 26 à 5 membres.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement.
Exhaustivité des données
Les données du Syndicat couvrent l’ensemble des personnes inscrites.
Références
Syndicat des techniciens d’électro-radiologie, novembre 2003.
1
Nombre des nouveaux adhérents au Syndicat par année d’inscription (1996-2002)
Année
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
N
5
8
8
11
9
24
26
Source : Syndicat des techniciens d’électro-radiologie, novembre 2003.
277
XV 9
STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS
SYNDICAT DES TRAVAILLEURS SOCIAUX (2002)
Contexte
Le Syndicat des travailleurs sociaux a été fondé le 1er février 1997 par la décision ministérielle
41/1 et a paru dans le journal officiel du 20/02/97.
Objectif
Les objectifs du Syndicat sont :
• La protection de la profession.
• La défense des intérêts et des droits des membres.
• L’éthique professionnelle.
• L’élaboration de projets : techniques, sportifs, sociaux, éducatifs, coopératifs et mutuels.
• La formation continue et l’organisation des séminaires, congrès et conférences libanaises, régionales et internationales.
• L’échange d’expériences avec d’autres professionnels de santé et sociaux.
• Participer dans l’élaboration de lois relatives à la profession.
Méthode
Tout diplômé en travail social peut adhérer au syndicat. À l’inscription, les nouveaux
membres remplissent la demande d’adhésion.
Les données sont informatisées sous document Word.
Résultats
En 2002, 94 travailleurs sociaux sont inscrits au Syndicat. 85,1% exercent à Beyrouth et au
Mont-Liban.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour à chaque inscription.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les membres inscrits au Syndicat.
Références
Syndicat des travailleurs sociaux, 2003.
Syndicat des travailleurs sociaux – www.socialworkerslb.org.
278
1
Répartition par région de travail et année d’inscription au Syndicat (1997-2002)
Année
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Sud
Étranger
TOTAL
2002
-
1
2
-
-
3
2001
2
2
-
-
-
4
2000
7
1
-
-
-
8
1999
1
2
2
1
1
7
1998
15
9
-
1
1
26
1997
18
22
3
2
1
46
TOTAL, N
43
37
7
4
3
94
TOTAL, %
45,7
39,4
7,4
4,3
3,2
100,0
Source : Syndicat des travailleurs sociaux, 2003.
2
Répartition par région de résidence et année d’inscription au Syndicat (1997-2002)
Année
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Sud
Étranger
TOTAL
2002
-
1
2
-
-
3
2001
3
1
-
-
-
4
2000
1
7
-
-
-
8
1999
1
3
1
1
1
7
1998
14
10
-
1
1
26
1997
16
26
2
1
1
46
TOTAL, N
35
48
5
3
3
94
TOTAL,%
37,2
51,1
5,3
3,2
3,2
100,0
Source : Syndicat des travailleurs sociaux, 2003.
279
STATISTIQUES
DES ASSOCIATIONS
PROFESSIONNELLES
XVI
XVI 1
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION LIBANAISE DES ASSISTANTS SOCIAUX (2004)
Contexte
L’association libanaise des assistants sociaux, créée en 1954, regroupe les diplômés en service social de l’USJ et de tout établissement d’enseignement supérieur.
Objectif
Les principaux objectifs de l’association sont :
• Valoriser et promouvoir la profession d’assistant social.
• Collaborer avec les ONG et les structures gouvernementales.
• Promouvoir la formation continue.
Méthode
Tout diplômé en service social (ou équivalent) peut s’inscrire à l’association. L’association
s’efforce d’organiser des séminaires de formation continue et d’assister les jeunes diplômés
à trouver un emploi.
L’association n’est pas informatisée et ne dispose pas de fichier relatif aux membres.
Résultats
En 2004, l’association compte environ 160 membres.
Périodicité des données
Données communiquées à la demande.
Exhaustivité des données
Données approximatives des diplômés inscrits à l’association, y compris les diplômés inactifs, émigrés, à la retraite ou décédés.
Références
Association libanaise des assistants sociaux, 2004.
282
XVI 2 a
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES – INSTITUT
DE FORMATION DES INFIRMIÈRES – CRL (2002)
Contexte
C’est en 1946 que la Croix-Rouge libanaise (CRL) a établi son Institut de formation d’infirmiers. Ultérieurement d’autres centres de formation furent ouverts et l’Association des
diplômées fondée.
Objectif
Les objectifs de l’association sont de :
• Regrouper les diplômés.
• Promouvoir la profession.
• Améliorer le niveau professionnel.
Méthode
Tout diplômé de l’Institut de formation des Infirmières de la CRL peut adhérer à l’association.
L’association organise des activités sociales et encourage la formation à l’étranger. Elle édite la
revue Les Infirmières de la Croix-Rouge Libanaise orientée vers la formation continue.
Les données relatives aux membres sont issues de l’Institut de formation des infirmières.
L’Institut regroupe 7 centres de formation répartis sur le territoire libanais. Jusqu’en 2000, il
collaborait avec l’UL pour le diplôme de Licence en sciences infirmières. Depuis 2001, il assure
uniquement des formations de BT et TS en sciences infirmières et BP d’aides-soignants.
Résultats
En 2002, l’association compte 1 452 diplômés.
Pour l’année académique 2001-2002, 145 étudiants sont inscrits à l’institut dont 45 en BT et
114 en TS.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les diplômés de l’Institut de formation des infirmières de la CRL (non
compris les aides-soignants).
Références
CRL – Institut de formation des infirmières, 2003.
CRL – Revue Les Infirmières de la Croix-Rouge Libanaise, numéro 17, 2002.
283
1
Nombre des infirmières diplômées de l’Institut de formation de la CRL (2002)
N
Ain Wazein
34
Baabda
791
Saida
54
Spears
97
Tripoli
377
Zahlé-Karak
99
TOTAL
1 452
Source : CRL – Institut de formation des infirmières, 2003.
2
Nombre des étudiants inscrits à l’Institut de formation des infirmières de la CRL (2001-2002)
Baccalauréat technique (BT)
Technique supérieur (TS)
TOTAL
Baabda
6
81
87
Falougha
21
-
21
Saida
18
-
18
Tripoli
-
33
33
TOTAL
45
114
159
Source : CRL – Institut de formation des infirmières, 2003.
284
XVI 2b
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES – INSTITUT
DES SCIENCES PARAMÉDICALES – N.-D. DU LIBAN (2002)
Contexte
En 1972, l’hôpital Notre-Dame du Liban a inauguré l’Institut des sciences paramédicales de
Jounieh. L’Institut offre des formations en sciences infirmières, laboratoire, radiologie, physiothérapie, diététique, gestion hospitalière…
Les diplômes délivrés sont de niveau BT et TS.
Objectif
L’association des infirmières de Notre-Dame du Liban a pour objectif de :
• Regrouper les diplômés en sciences infirmières de l’Institut.
• Assurer une présence active dans l’Ordre professionnel.
• Améliorer le niveau professionnel.
Méthode
Tout diplômé de l’Institut des sciences paramédicales de Jounieh peut adhérer à l’association. L’institut utilise les enquêtes et la correspondance pour collecter les données relatives
aux membres. Un journal propre à l’Association est édité.
Résultats
En 2002, l’association compte 331 adhérents. 68% sont originaires du Mont-Liban. Depuis
2000, une vingtaine de nouveaux membres adhèrent à l’association.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour lors de l’inscription de nouveaux adhérents.
Exhaustivité des données
Les données reflètent le nombre des membres inscrits à l’association et diplômés de l’Institut
des sciences paramédicales de l’Hôpital Notre-Dame du Liban.
Références
Hôpital Notre-Dame du Liban – Institut des sciences paramédicales, 2003.
285
1
Nombre des membres (2002)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
2002, N
24
224
41
27
15
LIBAN
331
2002, %
7,3
67,7
12,4
8,2
4,5
100,0
Source : Hôpital Notre-Dame du Liban – Institut des sciences paramédicales, 2003.
2
Évolution du nombre des nouveaux inscrits (1993-2002)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Békaa
Sud
Liban
2002
1
17
5
3
1
27
2001
1
16
5
1
3
26
2000
-
20
5
1
1
27
1999
2
13
3
-
-
18
1998
1
12
4
-
-
17
1997
1
15
1
1
-
18
1996
-
10
4
2
-
16
1995
-
5
1
3
-
9
1994
-
7
4
-
-
11
1993
-
7
3
-
4
14
Source : Hôpital Notre-Dame du Liban – Institut des sciences paramédicales, 2003.
286
XVI 2c
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES – INSTITUT
SUPÉRIEUR DES INFIRMIERS – MAKASSED (2002)
Contexte
Etablie en 1946, l’Institut supérieur des infirmières de Makassed offre des diplômes de soins
infirmiers et de techniciens de laboratoires médicaux. Les diplômes délivrés sont de niveau
BS (Bachelor of Science), BT (Baccalauréat technique) et BP (Brevet pratique). L’association
des infirmiers diplômés de l’Institut a vu le jour en 1962.
Objectifs
Les objectifs de l’association sont :
• Promouvoir la profession d’infirmiers dans la communauté.
• Développer la formation initiale et continue.
• Améliorer le niveau professionnel.
• Soutenir les élèves de l’école.
• Créer une garderie.
Méthode
Tout étudiant de l’Institut est automatiquement inscrit. L’association maintient un fichier
relatif aux membres.
Résultats
En 2002, l’association compte 1 240 adhérents. Les diplômes de soins infirmiers sont principalement de niveau BT (34,4%), BP (26,5%) et BS (21,2%).
Périodicité des données
Les données sont mises à jour lors de l’inscription de nouveaux adhérents.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les membres inscrits à l’association.
Références
www.makassed.com, 2003.
1
Répartition des diplômés en soins infirmiers de l’Institut de Makassed (2002)
BS soins infirmiers (1989-2002)
N
%
263
21,2
BT soins infirmiers – ancien programme (1978-1982)
76
6,1
BT soins infirmiers – nouveau programme (1983-1999)
137
11,0
BP soins infirmiers (1965-2002)
329
26,5
TS soins infirmiers (1985-1988)
9
0,7
Diplôme technique de soins infirmiers (1950-1977)
TOTAL
426
34,4
1 240
100,0
Source : www.makassed.com, 2003.
287
XVI 2d
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES
FACULTÉ DES SCIENCES INFIRMIÈRES – USJ (2002)
Contexte
L’association des diplômés de l’Université Saint-Joseph (USJ) a été fondée par décret
nº 10830 le 9 octobre 1962. C’est un organisme professionnel qui regroupe les infirmières de
la Faculté des Sciences Infirmières en vue de transmettre à ses adhérents le dynamisme et
l’émulation capables d’engendrer plus de cohésion et de créativité.
Objectif
L Association des infirmières diplômées de l’USJ vise à :
• Établir entre les anciens de la Faculté des sciences infirmières un centre de relation
amicale, professionnelle et scientifique.
• Créer et administrer un fond de secours.
• Unifier les efforts entre les infirmières pour relever le niveau éducatif et valoriser la
profession infirmière.
• Représenter les infirmières devant les instances officielles et les organisations nationales et internationales.
Méthode
L’association regroupe les diplômés de la Faculté des sciences infirmières de l’USJ. Lors de
l’inscription, un formulaire préétabli relatif aux informations personnelles, professionnelles
et éducatives est rempli et remis à l’association soit en mains propres, soit par courrier soit
par e-mail (le formulaire étant disponible sur le site Web de l’association). L’association est
informatisée.
Résultats
En mars 2003, l’association compte 911 adhérents. Leur répartition par lieu de travail est
comme suit : 47,6% à Beyrouth, 26% au Mont Liban, 14,9% dans la Bekaa, 7,2% au SudNabatieh et 4,2% au Nord.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement. L’Association met à la disposition de ses adhérents une revue quotidienne Journal de l’infirmière qui relate les différentes activités de
l’Association.
Exhaustivité des données
Les données couvrent l’ensemble des infirmiers diplômés de l’USJ adhérents à l’Association.
À signaler que ce nombre a augmenté considérablement en 2003, vu qu’un grand nombre
de personnes y ont adhéré pour participer aux élections du président de l’Ordre.
Références
Association des infirmiers et infirmières diplômés de l’USJ, 2003.
Association des infirmiers et infirmières diplômés de l’USJ – www.fsi.usj.edu.lb/anciens.
288
1
Répartition par région des infirmiers adhérents à l’Association de l’USJ (12/3/03)
N
%
Beyrouth
434
47,6
Mont-Liban
237
26,0
Bekaa
136
14,9
Sud et Nabatieh
66
7,2
Nord
38
4,2
TOTAL
911
100,0
Source : Association des infirmiers et infirmières diplômés de l’USJ, 2003.
2
Nouveaux adhérents par année de promotion et région (1993-2002)
Beyrouth / Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
LIBAN
2002
28
8
9
3
48
2001
36
11
7
9
63
2000
38
10
11
7
66
1999
42
5
15
3
65
1998
42
-
20
3
65
1997
46
-
11
5
62
1996
31
-
8
3
42
1995
33
-
4
-
37
1994
32
-
2
-
34
1993
25
-
5
5
35
Source : Association des Infirmiers et Infirmières diplômés de l’USJ, 2003
289
XVI 2e
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES
NURSES CHAPTER – ALUMNI ASSOCIATION OF AUB (2002)
Contexte
L’association de l’AUB est rattachée à l’Alumni AUB. Elle regroupe les professionnels qui ont
suivi des études à l’École des sciences infirmières de l’AUB.
Objectif
Les objectifs de l’association sont :
• Regrouper les diplômées de la Faculté des sciences infirmières de l’AUB.
• Promouvoir les standards de la pratique infirmière.
• Protéger les intérêts et droits professionnels des membres.
• Améliorer la formation en sciences infirmières.
Méthode
Tout diplômé en sciences infirmières de l’AUB et tout infirmier diplômé d’autres instituts
mais ayant suivi deux années consécutives d’études infirmières à l’AUB ou une formation
supérieure d’au moins un an à l’AUB est systématiquement membre de l’association.
Lors de l’adhésion, un formulaire relatif au profil personnel, professionnel et académique est
rempli. Les données sont collectées, centralisées et saisies au niveau du système d’information
de l’Association mère, l’AUB Alumni association.
Résultats
En 2002, le nombre de nouveaux membres est environ 150.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent approximativement les infirmiers récemment diplômés de l’AUB.
Références
Nurses Chapter of the Alumni Association of AUB, 2003.
AUB – www.aub.edu.lb.
1
Nombre des nouveaux inscrits (1999-2002)
LIBAN
2002
150
2001
150
2000
75
1999
100
Source : Nurses Chapter of the Alumni Association of AUB, 2003.
290
XVI 3
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION LIBANAISE DES PSYCHOMOTRICIENS (2002)
Contexte
Le projet de la naissance du comité fondateur de l’Association libanaise des psychomotriciens s’est effectué en décembre 2000. La création de l’association a eu lieu le 14 septembre
2002 et est apparue dans le journal officiel en octobre 2002. Au Liban, l’Institut de psychomotricité de l’USJ est le seul qui délivre ce diplôme.
Objectif
L’Association libanaise des psychomotriciens (ALDP) est une association à but thérapeutique, rééducatif et social. Ses principaux objectifs sont :
• Établir entre les professionnels groupés au sein de l’association une solidarité effective
pour la défense de leurs intérêts.
• Assurer et maintenir tous les contacts entre les universités, associations et institutions
qui sont concernés par le travail rééducatif et thérapeutique.
• Promouvoir la formation initiale et la recherche en psychomotricité.
Méthode
Tout psychomotricien peut adhérer à l’Association. Les données sont collectées à partir d’une
fiche signalétique propre à chaque adhérent comportant les renseignements de base ainsi qu’un
aperçu sur les différents employeurs (institutions, écoles) et l’éventuel exercice en libéral.
Actuellement, l’informatisation du système est en cours.
Résultats
En 2002 le nombre total de psychomotriciens adhérant à l’association est de 33 avec une
majorité de femmes (97%).
Le nombre total de nouveaux licenciés en psychomotricité entre 2000 et 2002 est 19. L’année
2000 présente le taux le plus élevé de licenciés (42%). Ce taux diminue progressivement
entre 2000 et 2002. Par ailleurs, 13 personnes ont obtenu leur maîtrise en science de l’éducation entre 1994 et 1999. 39% des diplômés ont une maîtrise en science de l’éducation et
61% ont une licence en psychomotricité. 9% des adhérents exercent en libéral, 33% en institutions et 39% dans les deux secteurs. 12% des adhérents sont inactifs. Parmi les diplômés,
45,5% exercent dans la région du Mont-Liban et 27,3% à Beyrouth.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour mensuellement lors des réunions du comité exécutif de
l’Association. Les informations sont diffusées en fonction du besoin, lors de l’assemblée
générale de l’Association, en septembre de chaque année.
Exhaustivité des données
Les données concernent l’ensemble des psychomotriciens dans le pays, même ceux qui ne
sont pas membres.
Références
Association des psychomotriciens, novembre 2003.
USJ – Institut de psychomotricité, 2003.
291
1
Pourcentage de couverture médicale de la population par les tiers payants (2002)
N
%
Hommes
1
3,0
Femmes
32
97,0
TOTAL
33
100,0
Source : USJ – Institut de psychomotricité, 2003.
2
Répartition des psychomotriciens diplômés par promotion
Date d’obtention du diplôme
Maîtrise en science de l’éducation
Licence en psychomotricité
TOTAL
Juin 1994
6
-
6
1997
5
-
5
1998
1
-
1
1999
1
-
1
2000
-
8
8
2001
-
6
6
2002
-
5
5
13
19
32
-
1
1
N
%
À l’étranger
2
6,1
Libéral
3
9,1
N’exercent pas
4
12,1
Institution ou École
11
33,3
TOTAL USJ
TOTAL France
Source : USJ – Institut de psychomotricité, 2003.
3
Répartition des psychomotriciens par secteur de travail (2002)
Mixte
13
39,4
LIBAN
33
100,0
Source : USJ – Institut de psychomotricité, 2003.
4
Répartition des psychomotriciens par lieu de travail (2002)
N
%
Beyrouth
9
27,3
Mont-Liban
15
45,5
Nord
1
3,0
Bekaa
1
3,0
Sud
1
3,0
À l’étranger
2
6,1
N’exercent pas
4
12,1
LIBAN
33
100,0
Source : USJ – Institut de psychomotricité, 2003.
292
XVI 4
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION DES SAGES-FEMMES – USJ (2002)
Contexte
L’Association des sages-femmes de l’USJ a été fondée en 1949. Elle regroupe l’ensemble des
sages-femmes diplômées de l’École de sages-femmes de l’USJ. Depuis 1970, l’association est
affiliée à la Confédération des sages-femmes francophones. En 1973, elle participe à la fondation de la Confédération internationale des sages-femmes.
Objectif
L’Association des sages-femmes diplômées de l’USJ vise à :
• Resserrer les liens de confraternité entre les sages-femmes.
• Relever le niveau de la profession
• Promouvoir la formation continue et les progrès scientifiques.
• Protéger les droits et intérêts des diplômées.
• Défendre la profession contre l’exercice illégal.
Méthode
Toute sage-femme diplômée de l’USJ adhère à l’Association. Un fichier relatif aux adhérentes est entretenu à partir des archives disponibles, des contrats des diplômées et lors des
formations continues. L’association édite un rapport annuel.
Résultats
Durant les 10 dernières années (1993-2002), le nombre des nouvelles diplômées de l’USJ est
passé de 14 en 1993 à 2 en 2002. Le nombre total de diplômées durant cette période est 80
dont 32,5% au Mont-Liban, 30% à Beyrouth et 23,8% à l’étranger.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement.
Exhaustivité des données
Les données couvrent les personnes inscrites à l’association.
Références
USJ – École des sages-femmes, 2003.
293
1
Répartition des adhérents en fonction de l’année d’inscription et du lieu de travail
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Étranger
Ne travaille pas
LIBAN
2002
2
-
-
-
-
-
-
2
2001
3
1
-
-
-
1
-
5
2000
3
2
-
-
-
4
1
10
1999
2
2
1
-
-
3
-
8
1998
4
1
-
-
1
-
-
6
1997
1
3
-
-
-
1
-
5
1996
1
6
-
-
-
3
1
11
1995
4
3
-
-
-
4
-
11
1994
-
2
1
2
-
2
1
8
1993
4
6
-
-
-
1
3
14
TOTAL, N
24
26
2
2
1
19
6
80
TOTAL,%
30,0
32,5
2,5
2,5
1,3
23,8
7,5
100,0
Source : USJ – École des sages-femmes, 2003.
294
XVI 5
STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
ASSOCIATION LIBANAISE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
(1999-2003)
Contexte
L’association libanaise de l’industrie pharmaceutique fut fondée en 1971 et réactivée en 1994.
Objectif
Consolider l’industrie pharmaceutique libanaise et promouvoir ses produits dans le marché
local et international.
Méthode
Toute industrie pharmaceutique peut adhérer à l’association qui est un terrain d’échange
d’information et d’expérience.
L’association n’est pas informatisée. Les données relatives à l’association sont collectées selon
les besoins.
Résultats
En 2002, l’association libanaise compte 8 adhérents :
• ALGORITHM SAL fondée en 1961 (sous le nom initial de Charles FROSST). Elle produit des médicaments à visée cardiologique, anti-infectieuse, du système nerveux central et de l’incontinence urinaire. Elle possède des licences de MSD, Eli Lilly, Recordati,
Biogen et Menarini.
• ALFA LABORATORIES SAL établie en 1973 et spécialisée dans la production de solutions diverses.
• CHALHOUB PHARMACEUTICALS CHA-PHA SAL, établie en 1964. Elle a des
licences de Marion Merrell Dow et de N.V. Organon.
• MEDIPHAR LABORATORIES, fondée en 1973. Elle produit des médicaments analgésiques, anti-diabétiques, anti-infectieux, anti-néoplasiques, anti-allergiques, antiinflammatoires, psychothérapeutiques, sédatifs, cardio-vasculaires et des vitamines.
• MEPHICO SAL (Middle East Pharmaceutical & Industrial COmpany), établie en
1956. Elle possède des licences de NOVARTIS AG (anciennement CIBA-GEIGY).
• PHARMADEX SAL, établie en 1970.
• PHARMALINE SAL, opérationnelle depuis 1987. Elle produit des médicaments cardio-vasculaires, anti-néoplasiques, anti-inflammatoires, gastro-intestinaux, dermatologiques, respiratoires et endocrinologiques. Elle possède une licence des laboratoires
PIERRE FABRE.
• SERUM PRODUCTS SAL, établie en 1973. Elle est spécialisée dans la production des
solutions.
D’après une étude réalisée par le MEC en 1999-2000, auprès des producteurs pharmaceutiques nationaux, l’industrie pharmaceutique nationale dispose de 5 pharmaciens Ph. D. et
de 11 pharmaciens d’état. La production nationale regroupe 541 produits dont la majorité
sont des médicaments à visée dermatologique (81), anti-infectieuse (80), neuro-psychiatrique (54), cardio-vasculaire (52), pneumologique (50) et gastro-entérologique (45).
Périodicité des données
Communication des données à la demande.
295
Exhaustivité des données
Les données reflètent les informations déclarées par l’Association et les industries pharmaceutiques.
Références
Association libanaise de l’industrie pharmaceutique – Brochure, 2003.
UNDP & MEC – « Promoting Pharmaceutical Exports based on a regional market study »,
juin 2000.
CHAPHA – www.cph.com.lb.
PHARMALINE – www.pharmaline.com.lb.
1
Industrie pharmaceutique libanaise (2003)
Nom
ALGORITHM SAL
Création
1961
ALFA LABORATORIES SAL
CHALHOUB PHARMACEUTICALS CHA-PHA SAL
1973
1964
MEDIPHAR LABORATORIES
1973
MEPHICO SAL
PHARMADEX SAL
PHARMALINE SAL
1956
1970
1987
SERUM PRODUCTS SAL
1973
Type de produits
cardiologiques, anti-infectieux, du système nerveux
central et de l’incontinence urinaire
solutions diverses
Marion Merrell Dow,
N.V. Organon
analgésiques, anti-diabétiques, anti-infectieux, anti-néoplasiques,
anti-allergiques, anti-inflammatoires, psychothérapeutiques,
sédatifs, cardio-vasculaires et des vitamines.
NOVARTIS AG
cardio-vasculaires, anti-néoplasiques, anti-inflammatiques,
PIERRE FABRE.
gastro-intestinaux, dermatologiques, respiratoires et endocrinologiques
solutions
Source : Association libanaise de l’industrie pharmaceutique – Brochure, 2003.
296
Licences étrangères
MSD, Eli Lilly, Recordati,
Biogen, Menarini.
2
Produits de l’industrie pharmaceutique nationale (1999-2000)
Catégories thérapeutiques
Produits, N
Fabricants, N
1
Allergologie
11
4
2
Analgésiques
26
4
3
Anesthésiologie
1
1
4
Antibiotiques
80
5
5
Anti-inflammatoires
33
6
6
Anti-spasmodiques
5
1
7
Cardio-vasculaire
52
5
8
Dermatologie
81
5
9
Diagnostics
1
1
10
Endocrinologie
15
1
11
Gastro-entérologie
45
6
12
Gynécologie
6
2
13
Hématologie
4
3
14
Hémostase
2
2
15
Hépatologie
1
1
16
Immunologie
-
-
17
Métabolisme et nutrition
13
3
18
Neurologie et psychiatrie
54
5
19
Oncologie
7
3
20
Ophtalmologie
4
3
21
Otologie
2
2
22
Parasitologie
17
5
23
Pneumologie
50
6
24
Rhumatologie
11
3
25
Rhinologie
10
3
26
Stomatologie
6
4
27
Toxicologie
1
1
28
Urologie et néphrologie
3
2
29
Produits diététiques
-
-
TOTAL
541
Source : UNDP & MEC – « Promoting Pharmaceutical Exports Based on a Regional Market Study », juin 2000.
3
Ressources humaines de l’industrie pharmaceutique nationale (1999-2000)
Personnel
Producteurs
Ph. D. pharmaciens
3
2
Pharmaciens
7
4
Food Engineer
1
1
MS Biology
1
1
BS Chemists
6
2
BS Medical Lab
3
2
Biologist
3
2
Baccalauréat-II
2
1
Source : UNDP & MEC – « Promoting Pharmaceutical Exports Based on a Regional Market Study », juin 2000.
297
STATISTIQUES DES
ORGANISATIONS
NON GOUVERNEMENTALES
XVII
XVII 1
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
AJIALOUNA (2001-2002)
Contexte
Ajialouna est une organisation non gouvernementale créée en 1995 pour renforcer le programme de santé scolaire dans les écoles publiques.
Objectif
Soutenir les efforts gouvernementaux dans le programme de santé scolaire pour les classes
maternelles et primaires des établissements scolaires publics des villes de Beyrouth et Tripoli.
Méthode
Le programme de santé scolaire d’Ajialouna comprend :
• Des consultations systématiques des élèves lors de la rentrée scolaire.
• Des consultations à la demande dans les cliniques de l’association.
À chaque rentrée scolaire, les élèves bénéficient d’une consultation médicale de dépistage. Si
un problème de santé est détecté, l’élève est référé à la clinique ou chez un spécialiste. Les cliniques reçoivent les élèves tout au long de l’année.
L’association prend en charge le coût financier du programme dans les écoles, les cliniques
et les hôpitaux. Également des sessions d’éducation de la santé sont effectuées selon les
besoins.
Les données des consultations scolaires sont saisies et analysées. Les données médicales sont
codées par regroupement de pathologie, appareil ou système.
Résultats
Durant l’année scolaire 2001-2002, l’association Ajialouna dispose de six centres médicaux, de
deux cliniques pour soins dentaires et d’un département de soins ambulatoire.
42 écoles maternelles et primaires et 9 136 élèves ont bénéficié de ce programme.
Le profil sociodémographique des élèves montre une majorité de filles (61,4%), âgés de 812 ans (57,7%) et de nationalité libanaise (82%).
Les consultations médicales de dépistage à l’entrée scolaire 2001-2002 ont concerné 5 957
élèves et ont révélé 4 726 troubles médicaux, soit 79 troubles médicaux pour 100 élèves examinés. Les 5 premiers groupements de pathologies rencontrées sont : les troubles de l’appareil digestif (38,2% pour 100 élèves examinés), les troubles de la sphère ORL (10,9%), les
maladies infectieuses (10%), les troubles de la vue (5,6%) et les troubles de l’appareil respiratoire (3,6%).
Durant l’année scolaire 2001-2002, les cliniques ont pris en charge 2 989 états pathologiques.
Les plus fréquents sont les troubles de l’appareil respiratoire (26,7%), les troubles de la vue
(11,6%), les troubles de l’appareil digestif (10,5%), les maladies infectieuses (10,2%) et les
troubles de la sphère ORL (9,7%).
Dans l’ensemble, Ajialouna a procuré 7 930 services de santé dont 57,2% sont des consultations médicales au sein des cliniques Ajialouna. Les autres services sont des soins dentaires
(18,4%), des orientations vers des consultations médicales spécialisées (8,2%), des admissions à l’hôpital (0,8%)…
Depuis sa création, les services de l’association n’ont cessé d’augmenter pour passer de 480
en 1996 à 7 930 en 2002.
300
Périodicité des données
Édition d’un rapport d’activité annuel.
Exhaustivité des données
Les statistiques présentes reflètent les écoliers bénéficiaires du programme de santé d’Ajialouna.
Mais l’absence d’un codage médical approprié (CIM-10) limite l’analyse des données provenant de l’examen médical scolaire et sa comparaison aux autres données des divers programmes de santé scolaire.
Références
Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ».
1
Nombre des centres médicaux d’Ajialouna, des écoles et élèves bénéficiaires (2001-2002)
Centres médicaux
Beyrouth
Tripoli
TOTAL
4
2
6
2
2
Cliniques pour soins dentaires
Département de soins ambulatoires
1
Écoles
30
12
42
5 943
3 193
9136
Elèves bénéficiaires
1
Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ».
2
Profil socio-démographique des écoliers bénéficiaires d’Ajialouna (2001-2002)
N
%
9 136
100,0
Garçon
3 529
38,6
Fille
5 607
61,4
9 136
100,0
4-7 ans
2 485
27,2
8-12 ans
5 272
57,7
13-17 ans
1 335
14,6
> 17 ans
19
0,2
Non précisé
25
0,3
Nationalité
9 136
100,0
Libanaise
7 490
82,0
Syrienne
579
6,3
Sexe
Âge
Palestinienne
95
1,0
Autres
972
10,6
9 136
100,0
Maternelle – Petite section
569
6,2
Maternelle – Grande section
822
9,0
Maternelle – 12ème
1 030
11,3
Éducation de Base 1 – 11ème
1 073
11,7
Éducation de Base 2 – 10ème
1 169
12,8
Éducation de Base 3 – 9ème
1 768
19,4
Éducation de Base 4 – 8ème
1 384
15,1
Éducation de Base 5 – 7ème
1 321
14,5
Niveau d’éducation
Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ».
301
3
Troubles médicaux dépistés lors des consultations médicales systématiques (2001-2002)
(Élèves examinés 5 957)
N
Troubles de l’appareil digestif
2 274
% élèves examinés
38,2
Troubles de la sphère ORL
651
10,9
Maladies infectieuses
596
10,0
Troubles ophtalmologiques
333
5,6
Troubles de l’appareil respiratoire
213
3,6
Troubles métaboliques
148
2,5
Troubles dermatologiques
128
2,1
Troubles du développement / état général
82
1,4
Troubles de l’appareil génital masculin
80
1,3
Troubles de l’appareil cardio-vasculaire
54
0,9
Troubles hématologiques
44
0,7
Avis et conseils médicaux
29
0,5
Troubles congénitaux
27
0,5
Accidents
19
0,3
Troubles de l’appareil musculo-squelettique
15
0,3
Troubles de l’appareil rénal
13
0,2
Troubles du système nerveux
12
0,2
Troubles psychiatriques / du comportement
8
0,1
4 726
79,3
Troubles médicaux dépistés
Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ».
4
Troubles médicaux pris en charge dans les 6 cliniques d’Ajialouna (2001-2002)
(Élèves pris en charge 6 651)
N
%
Troubles de l’appareil respiratoire
799
26,7
Troubles ophtalmologiques
346
11,6
Troubles de l’appareil digestif
314
10,5
Maladies infectieuses
305
10,2
Troubles de la sphère ORL
291
9,7
Troubles dermatologiques
203
6,8
Troubles de l’appareil génital urinaire
135
4,5
Troubles du système nerveux
83
2,8
Accidents
78
2,6
Troubles de l’appareil musculo-squelettique
71
2,4
Troubles hématologiques
54
1,8
Troubles de l’appareil cardio-vasculaire
35
1,2
Troubles métaboliques
19
0,6
Troubles psychiatriques / du comportement
8
0,3
Troubles congénitaux
Autres maladies
Troubles diagnostiqués pris en charge
Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ».
302
4
0,1
244
8,2
2 989
100,0
5
Répartition des services médicaux rendus et orientés par Ajialouna dans les écoles (2001-2002)
(Ensemble des services 7 930)
N
%
Consultations d’ophtalmologie
279
3,5
Consultations d’ORL
159
2,0
Consultations de cardiologie
19
0,2
Consultations de dermatologie
53
0,7
Consultations de médecin de famille
65
0,8
Consultations de neurologie
15
0,2
Consultations de pédiatrie
22
0,3
Autres consultations spécialisées
38
0,5
Consultations médicales spécialisées
Hôpitaux
Transfert aux urgences
4
0,1
Transfert pour chirurgie
53
0,7
387
4,9
Consultations et soins spécialisés
Consultations pour surdité
Consultations pour énurésie
Soins dentaires
Lunettes / Lentilles
76
1,0
1 462
18,4
169
2,1
Examens paracliniques
Examens de laboratoire
511
6,4
Examens de radiologie
72
0,9
Autres examens paracliniques
Consultations médicales dans les cliniques Ajialouna
12
0,2
4 534
57,2
Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ».
6
Consultations médicales rendues et orientées par Ajialouna (1996-2002)
1996
1997
1998
1999
2000
2001
Consultations médicales dans les cliniques Ajialouna
366
678
728
3 046
3 200
2 859
2002
4 534
Consultations médicales orientées
114
230
339
800
143
2 303
3 396
• Consultations médicales spécialisées
50
100
136
376
390
491
650
• Hôpitaux
11
15
32
29
37
53
57
• Consultations pour surdité
-
-
-
-
-
316
387
• Consultations pour énurésie
-
-
-
-
-
220
76
• Soins dentaires
-
-
-
-
170
760
1 462
• Lunettes / Lentilles
12
31
41
139
131
163
169
• Examens paracliniques
41
84
130
256
415
300
595
480
908
1 067
3 846
4 343
5 162
7 930
TOTAL Consultations
Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ».
303
XVII 2
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
AMEL (2001-2002)
Contexte
L’association Amel a vu le jour en 1979. C’est une ONG, reconnue d’utilité publique par
décret présidentiel.
Sur le plan national, Amel est membre fondateur du Collectif des ONG et travaille en collaboration avec les municipalités, le MSP et le MAS.
Sur le plan international, Amel est membre du Conseil international des organisations
volontaires (ICVA) et a le statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC (Nations unies)
depuis 2001.
Objectif
L’association Amel a pour objectif de contribuer de façon active et concrète au développement du Liban en :
• Améliorant les conditions de vie et la situation économique des populations les plus
défavorisées.
• Renforçant la participation active des populations locales.
• Favorisant la promotion des partenariats et la mise en place de réseaux.
Méthode
L’Association met à la disposition de la population défavorisée une série de services médicaux
et de dispensaires. Elle participe aux programmes nationaux de vaccination et de santé scolaire.
Les services de santé rendus par les dispensaires et les équipes médicales (de santé scolaire)
sont quantifiés dans des rapports annuels. Au niveau central, les données sont informatisées.
Résultats
En 2001-2002, Amel compte 14 structures et 11 dispensaires et centres médicaux qui sont
répartis sur l’ensemble du territoire libanais, avec une forte concentration dans la Bekaa
(36,4%), au Sud (27,3%) et au Mont-Liban (27,3%).
Le nombre total de bénéficiaires est passé de 20 605 en 2001 à 28 565 en 2002.
Les services rendus pour des programmes nationaux de prévention sont passés de 9 429 en
2001 à 7 071 en 2002.
Depuis sa création et jusqu’en 2001, l’Association a rendu au total 3 046 353 services dont
73,2% en soins de santé primaire.
Périodicité des données
Un rapport annuel est mis à jour au niveau central de l’Association.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les activités des différents centres et dispensaires de l’Association.
Références
Association Amel, 2003.
304
1
Structures et services offerts par Amel (2001-2002)
Structures
Établissements
Dispensaire / centre médical, n
Dispensaire / centre médical,%
Garderie
Dépôt pharmaceutique
Type de services offerts
Programme de vaccination
Service de PMI
Consultation spécialisée
Consultation de santé mentale
Service de laboratoire
Radiologie
Échographie
Service de rééducation
Clinique dentaire
Pharmacie
Beyrouth
Mont-Liban
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL
1
1
5
3
27,3%
1
-
4
4
36,4%
-
3
3
27,3%
-
1
1
9,1%
-
14
11
100,0%
1
1
-
2
2
2
2
1
1
3
4
1
1
-
3
3
3
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
-
8
9
7
1
4
1
4
2
3
-
2
4
3
-
9
Source : Association Amel, 2003.
2
Bénéficiaires de l’Association Amel (2001-2002)
2001
Dispensaires
Cliniques spécialisées
Pharmacies
Laboratoires
Physiothérapie
Cliniques dentaires
Cliniques gynécologiques
Échographie
Santé mentale
Radiologie
TOTAL
2002
n
7 014
2 023
3 036
3 987
2 775
341
741
636
52
-
%
34,0
9,8
14,7
19,3
13,5
1,7
3,6
3,1
0,3
-
n
8 260
3 547
5 918
4 893
3 743
110
881
643
159
411
%
28,9
12,4
20,7
17,1
13,1
0,4
3,1
2,3
0,6
1,4
20 605
100,0
28 565
100,0
2001
7 813
727
889
9 429
2002
6 164
420
487
7 071
N
2 231 323
7 113
2 270
508
805 139
3 046 353
%
73,2
0,2
0,1
0,0
26,4
100,0
Source : Association Amel, 2003
3
Services rendus pour les programmes nationaux de prévention (2001-2002)
Programme national de vaccination
Délivrance de médicaments
Programme de santé reproductive
TOTAL
Source : Association Amel, 2003.
4
Nombre de services rendus depuis la création de l’Association Amel (1980-2001)
Soins de santé primaire
Formation professionnelle
Programme d’alphabétisation
Programme de réhabilitation
Défense civile
TOTAL
Source : Association Amel, 2003.
305
XVII 3
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
ARC-EN-CIEL (2002)
Contexte
Arc-en-ciel est une association de réinsertion sociale, à but non lucratif, autorisée par le
MIMAR sous le décret 162/AD, le 21 novembre 1985 et reconnue d’utilité publique le
18 novembre 1995.
Objectif
Répondre aux besoins et aux sollicitations des personnes en difficultés grâce à son travail,
dans la communauté et dans ses centres de références.
Méthode
L’Association développe ses programmes et ses activités de manière à étendre son groupe
cible à toute personne en difficulté (personnes handicapées, personnes en situation de
détresse psychologique, jeunes, cas sociaux…). La stratégie d’action d’arc-en-ciel s’appuie
en effet sur trois piliers essentiels : le travail communautaire, les centres de référence et le
programme public.
Arc-en-ciel fonctionne à travers trois divisions (Grand-Beyrouth, Nord et Bekaa) regroupant six
implantations géographiques. Elle gère cinq programmes relatifs à la réhabilitation, la jeunesse,
la santé, le développement agricole et la préservation des ressources naturelles et les prisons.
Le programme « santé pour tous » intervient au niveau des soins médicaux (médecine générale et spécialisée, paramédical, aides techniques, médicaments, oxygénothérapie…) dans les
centres de référence et à domicile. Une restructuration est en cours afin d’assurer notamment
des programmes : d’hospitalisation à travers un petit centre hospitalier, d’hospitalisation à
domicile et de santé mentale.
Chaque demande de service effectuée dans les différents centres d’Arc-en-ciel est informatisée, ainsi que les renseignements concernant chaque bénéficiaire.
Les services sont tous répertoriés selon une nomenclature prédéfinie. Le logiciel d’Arc-enciel permet, entre autres, le suivi des demandes de la production, de la livraison et l’édition
de rapports de contrôle. Il permet aussi la répartition des charges couvertes par les différents
tiers payants et la gestion comptable automatique des paiements. Le transfert des données
entre les différents centres d’Arc-en-ciel se fait périodiquement par modem.
Résultats
Arc-en-ciel compte six centres : 3 dans le Grand-Beyrouth, 2 au Nord et 1 à la Bekaa. 42 personnes travaillent dans le programme de santé dans des groupes multidisciplinaires dont 36
de professions médicales et paramédicales.
En 2002, le nombre total de bénéficiaires ayant profité des services de réhabilitation et des
services de santé est respectivement 6 283 et 1 838. Le nombre total de services de réhabilitation et de santé est respectivement 310 094 et 21 623. Les 21 623 services se répartissent à 58%
pour des soins de kinésithérapie et à 22,6% pour des soins dentaires. À noter que les services
de pharmacie et d’oxygénothérapie ne sont offerts qu’à Grand Beyrouth.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour régulièrement au centre de Jisr el Wati-Beyrouth.
306
Exhaustivité des données
Les données couvrent l’ensemble des activités offertes par le programme de santé d’Arc-enciel dans ses divers centres.
Références
Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002.
1
Structure des centres d’Arc-en-ciel (2002)
Région
Grand-Beyrouth
Nord
Bekaa
TOTAL
N
3
2
1
6
%
50,0
33,3
16,7
100,0
Nord
2
2
1
2
2
9
Bekaa
1
1
1
2
5
TOTAL
11
13
2
7
1
8
42
Réhabilitation
N
%
4 524
72,0
1 100
17,5
659
10,5
6 283
100,0
N
1 287
165
386
1 838
Réhabilitation
N
%
229 470
74,0
46 514
15,0
34 110
11,0
310 094
100,0
N
15 720
4 757
1 146
21 623
%
72,7
22,0
5,3
100,0
Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002.
2
Personnel de santé (2002)
Personnel
Médecin
Dentiste
Infirmier
Kinésithérapeute
Pharmacien
Administratif
TOTAL
Grand-Beyrouth
8
10
1
4
1
4
28
Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002.
3
Répartition des bénéficiaires (2002)
Région
Grand-Beyrouth
Nord
Bekaa
TOTAL
Santé
%
70,0
9,0
21,0
100,0
Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002.
4
Répartition des services (2002)
Régions
Grand-Beyrouth
Nord
Bekaa
TOTAL
Santé
Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002.
5
Services procurés par le programme de santé d’Arc-en-ciel (2002)
Services
Consultations médicales et paramédicales
Soins infirmiers
Kinésithérapie
Soins dentaires
Pharmacie
Oxygénothérapie
TOTAL
Grand-Beyrouth
1 315
471
Nord
457
135
Bekaa
62
-
TOTAL, N
1 834
606
TOTAL,%
8,5
2,8
7 584
1 480
4 833
37
15 720
3 913
252
4 757
1 084
1 146
12 581
1 732
4 833
37
21 623
58,2
8,0
22,4
0,2
100,0
Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002.
307
XVII 4
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
CARITAS (2001-2002)
Contexte
Caritas Liban est une ONG reconnue d’utilité publique par l’État libanais. Elle a été fondée
en 1972. Elle appartient au réseau international de Caritas. Son activité est concentrée sur
trois volets : la santé, le social et le développement socio-économique.
Objectif
Les objectifs du programme de santé concernent :
• L’amélioration des accès aux services de soins de santé primaires aux individus et aux
familles défavorisées.
• La prévention et la promotion de la santé au niveau des collectivités défavorisées.
Méthode
Le programme santé de Caritas fonctionne à travers les centres médico-sociaux (Sin-el-Fil,
Sarba, Rayfoun, Deir-Kamar, Dahr-el-Ain, Zahlé, Saida et Tyr) et les cliniques mobiles
(Akkar, Bekaa-Gharby et Chouf). Les équipes des centres comportent un corps médical de
médecins généralistes et de spécialité, une équipe paramédicale (infirmières, assistantes
sociales, aides-soignants, assistantes dentaires) et un personnel administratif.
Les services médicaux offerts comportent :
• Des services curatifs dont les consultations médicales.
• Des services de prévention dont la santé scolaire, l’éducation pour la santé, l’hygiène
orale et dentaire et la santé maternelle et infantile.
Les données du programme santé de Caritas sont directement informatisées et exploitées à
la fin de chaque mois et à la fin de chaque projet.
Résultats
En 2002, Caritas compte 8 centres médico-sociaux et 3 cliniques mobiles.
L’activité des centres médicaux a enregistré 76 348 services rendus durant une période de
12 mois (juillet 2001–juin 2002). Les services offerts concernent la distribution de produits
pharmaceutiques (59%), les consultations médicales (23,2%) et les soins dentaires (10,3%).
D’autre part, les cliniques mobiles ont pu effectuer 3 826 consultations sur terrain et délivrer
13 679 produits pharmaceutiques.
Dans le domaine de la santé scolaire, 2 649 élèves ont pu être examinés et 2 256 troubles
médicaux ont été dépistés. Les troubles médicaux les plus fréquents sont les troubles de la
dentition et les caries dentaires (43,1%), l’obésité (14,7%), les troubles ORL (12,5%), les
troubles cutanés dont la pédiculose (10,7%) et les troubles ophtalmologiques (9,4%).
Périodicité des données
Les statistiques sont communiquées sur demande mais un rapport annuel est publié à la fin
de chaque année. De même, Caritas publie des revues trimestrielles dans trois langues (arabe,
français et anglais).
308
Exhaustivité des données
Les données reflètent les résultats d’activité du programme santé de Caritas incluant les
8 centres médico-sociaux et les 3 cliniques mobiles.
Références
Caritas, 2003.
Revue « Caritas » n° 66 (septembre 2002) et n° 67 (décembre 2002).
Caritas – www.Caritas.org.lb
1
Structures, services et activités de Caritas
Beyrouth
et banlieue
MontLiban
Nord
Bekaa
SudNabatieh
N
LIBAN
8
%
Structures médicales (2002)
Centres médicaux
1
3
1
1
2
Cliniques mobiles
-
1
1
1
-
3
14 283
27 426
11 032
12 364
11 243
76 348
100,0%
Consultations
2 844
6 620
2 528
2 628
3 110
17 730
23,2%
Pharmacie
9 634
16 311
6 317
7 147
5 618
45 027
59,0%
14
86
72
150
38
360
0,5%
-
-
-
-
31
31
0,0%
Services des centres médicaux (Juil. 01-Juil. 02)
Échographie
Mammographie
Clinique dentaire
961
2 724
1 457
1 005
1 721
7 868
10,3%
Vaccins
234
1 075
217
746
321
2 593
3,4%
Injections
246
37
86
48
3
420
0,6%
Pansements
10
22
105
34
5
176
0,2%
Lavage d’oreilles
36
42
14
111
-
203
0,3%
0,1%
Petite chirurgie
-
3
38
-
-
41
E.C.G.
21
106
37
116
39
319
0,4%
T. glucose/ lab
264
350
106
376
310
1 406
1,8%
Audiométrie
0,0%
19
-
-
-
-
19
T. grossesse/ frottis
-
24
55
3
47
129
0,2%
T. épreuve d’effort
-
26
-
-
-
26
0,0%
Activité des cliniques médicales mobiles (Juillet 2001-Juillet 2002)
Consultations
-
-
592
3 234
-
3 826
Médicaments
-
2 938
4 667
6 074
-
13 679
Nombre d’élèves examinés
299
1 013
-
383
954
2 649
Maladies et anomalies dépistées
509
502
-
289
956
2 256
100%*
Cardio-vasculaire dépistées (souffle cardiaque)
3
2
-
-
14
19
0,8%
Respiratoire (bronchite, asthme)
4
-
-
2
16
22
1,0%
Ophtalmologique (myopie, strabisme)
14
75
-
49
74
212
9,4%
O.R.L (laryngite, amygdales, otite, audition…)
38
91
-
93
59
281
12,5%
Dentition et caries dentaires
Santé scolaire (2001-2002)
182
216
-
112
462
972
43,1%
Dermatologie
4
3
-
4
15
26
1,2%
Pédiculose
2
2
-
-
211
215
9,5%
Endocrinologie (glandes thyroïdes et lymphatiques)
-
1
-
-
5
6
0,3%
Génital (ectopie testiculaire…)
4
2
-
10
-
16
0,7%
Urinaire
-
1
-
1
17
19
0,8%
Gastro-intestinal
2
-
-
10
47
59
2,6%
Motricité (squelette et articulation)
-
-
-
1
28
29
1,3%
Psychique/ retard mental
3
-
-
-
1
4
0,2%
Excès de poids/ obésité
253
71
-
3
5
332
14,7%
Retard staturo-pondéral
-
38
-
4
2
44
2,0%
* Le pourcentage des troubles par rapport à l’ensemble des troubles dépistés
Source : Caritas, 2003.
309
XVII 5
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
CHRONIC CARE CENTER (2002)
Contexte
Chronic Care Center (CCC) est une institution médico-sociale, à but non lucratif, spécialisée dans le traitement et le suivi des maladies chroniques de l’enfance : la thalassémie et le
diabète insulino-dépendant. Elle est fondée en 1992 et inaugurée officiellement en juin 1994.
Elle fonctionne en partenariat avec le MSP, MAS, OMS et UE. Elle est en relation avec les
associations des parents et les clubs des jeunes thalassémiques et diabétiques.
Les estimations nationales du CCC pour ces deux maladies sont :
• 1 500 patients atteints de thalassémie (majeure).
• Un Libanais sur 50 porteur du gène récessif de la thalassémie.
• Un enfant sur 1 000 atteint de diabète insulino-dépendant.
Objectif
Assurer aux enfants touchés par la thalassémie et le diabète insulino-dépendant, une qualité
de soins maximale et une assistance psycho-sociale régulière.
Méthode
L’activité du CCC comprend un volet curatif et un volet préventif.
CCC dispose d’une équipe pluridisciplinaire composée de médecins spécialisés, infirmières
éducatrices, assistances sociales, diététiciennes et psychologues.
La prise en charge des enfants comprend : les consultations spécialisées d’endocrinologie,
d’ophtalmologie, d’hématologie, les consultations de psychologie, les soins infirmiers, les
soins dentaires, la fourniture de médicaments et matériel, les examens de laboratoire et
banque de sang, les transfusions de sang et desféral, la surveillance thérapeutique, les conseils
nutritionnels, l’éducation du patient, le service social, le soutien des parents …
La participation du patient au coût global du traitement est presque symbolique (0-25%
selon la situation économique de la famille).
Les programmes de prévention sont exercés à travers des sessions de formation, des campagnes, des activités éducatrices et récréatives et des sessions de conscientisation publique.
Résultats
Jusqu’à 2002, le CCC a pris en charge 579 patients thalassémiques et 869 patients diabétiques.
Les patients thalassémiques sont dans 50,3% des enfants de moins de 15 ans. 90,2% sont
libanais dont 27,2% de la région du Nord. 73,7% sont régulièrement suivis par le centre. En
2002, ils ont bénéficié de 3 181 consultations médicales.
Les patients diabétiques sont dans 93,9% des Libanais dont 30% du Sud-Nabatieh. 81,6%
sont régulièrement suivis par le centre, dont 45,7% âgés de 15 ans ou moins. En 2002, ils ont
bénéficié de 3 879 consultations médicales.
Périodicité des données
Édition d’un rapport d’activité annuel. Communication des statistiques à la demande.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les patients pris en charge par CCC.
310
Références
Chronic Care Center – « The Chronic Care Center Report 2001 ».
Chronic Care Center, 2003.
1
Effectif du personnel (2002)
N
12
5
2
1
1
1
2
4
1
1
2
6
1
11
38
Médecin
Endocrinologue
Hématologue
Ophtalmologue
Dentiste
Cardiologue
Médecin de laboratoire
Infirmière
Pharmacien
Psychologue
Service social
Technicien
Prévention
Service administratif
TOTAL
Source : Chronic Care Center, 2003.
2
Thalassémiques (jusqu’en 2002)
Répartition par sexe
Hommes
Femmes
Répartition par groupe d’âge
0-5
5-10
10-15
15-20
20-30
30-45
> 45
Inconnu
Répartition par nationalité
Libanais
Palestiniens
Syriens
Irakiens
Inconnus
Répartition des patients libanais par région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
Suivi des malades
Suivis
Perdus de vue
Décédés
Bénéficiaires par année
Total patients
Nouveaux patients
Services réalisés par année
Consultations médicales
Transfusions sanguines
Patients sous desféral, %
1993
312
1993
1994
362
50
1994
1 489
1995
416
54
1995
2 003
240
76%
1996
447
31
1996
2 875
809
72%
1997
489
42
1997
3 613
1 041
68%
1998
512
23
1998
3 512
1 150
67%
1999
531
19
1999
3 154
1 225
67%
2000
544
13
2000
3 037
1 396
63%
N
579
313
266
579
48
109
134
102
115
47
7
17
579
522
31
16
5
5
522
72
62
142
98
148
579
427
131
21
2001
561
17
2001
3 084
%
100,0
54,1
45,9
100,0
8,3
18,8
23,1
17,6
19,9
8,1
1,2
2,9
100,0
90,2
5,4
2,8
0,9
0,9
100,0
13,8
11,9
27,2
18,8
28,4
100,0
73
22,6
3,6
2002
579
18
2002
3 181
Source : Chronic Care Center, 2003.
311
3
Diabétiques (jusqu’en 2002)
Répartition par sexe des patients suivis
Hommes
Femmes
Répartition par groupe d’âge des patients suivis
0-5
5-10
10-15
15-20
20-30
30-45
> 45
Inconnu
Répartition par nationalité de l’ensemble des patients
Libanais
Egyptien
Palestinien
Syrien
Irakien
Jordanien
Inconnu
Répartition des patients libanais par région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
Inconnu
Suivi des malades
Suivis
Perdus de vue / décédés
Bénéficiaires par année
1993
Total patients
232
Nouveaux patients
Services réalisés par année
1993
Consultations médicales
Source : Chronic Care Center, 2003.
312
1994
315
83
1994
1 709
1995
414
99
1995
2 118
1996
500
86
1996
2 828
1997
562
62
1997
3 217
1998
607
45
1998
3 177
1999
670
63
1999
3 485
2000
733
63
2000
3 669
N
709
355
354
709
39
98
187
163
199
21
1
1
869
816
2
23
18
2
1
7
816
93
185
150
130
245
13
869
709
160
2001
798
65
2001
3 740
%
100,0
50,1
49,9
100,0
5,5
13,8
26,4
23,0
28,1
3,0
0,1
0,1
100,0
93,9
0,2
2,6
2,1
0,2
0,1
0,8
100,0
11,4
22,7
18,4
15,9
30,
1,6
100,0
81,6
18,4
2002
869
69
2002
3 879
XVII 6
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
COMITÉ D’AIDE POPULAIRE (2003)
Contexte
Le Comité d’aide populaire est une ONG fondée le 20 avril 1978 (décret présidentiel 7119).
Il est reconnu d’utilité publique.
Objectif
Offrir des services médico-sociaux et organiser des programmes de développement pour la
population.
Méthode
Le Comité participe à différents programmes de santé à travers un réseau de dispensaires et
centres.
Il offre des consultations médicales, des soins dentaires, des soins infirmiers, des examens de
laboratoire et d’imagerie, de la physiothérapie…
Il organise des formations techniques et informatiques, des sessions de formation aux premiers secours et à la défense civile.
Il est partenaire dans différents programmes de santé nationaux : santé scolaire, vaccination,
éradication de la poliomyélite, maladies chroniques, éducation pour la santé…
D’autre part, il assure des services de dons de sang, de secourisme, de transport des malades
et blessés et de défense civile.
Résultats
En 2003, le Comité dispense des services médicaux à travers 13 dispensaires et 5 centres médicaux répartis sur l’ensemble du territoire libanais.
De janvier jusqu’en octobre 2003, le Comité a assuré 81 968 consultations, 2 317 interventions de la défense civile populaire et 4 807 services de vaccination et de santé scolaire.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les activités réalisées par le Comité.
Références
Comité d’aide populaire, 2003.
313
1
Structures (2003)
Région
Dispensaires
Centres
TOTAL
Beyrouth
2
1
3
Mont-Liban
3
1
4
Nord
4
2
6
Bekaa
2
Sud et Nabatieh
2
1
3
TOTAL
13
5
18
2
Source : Comité d’aide populaire, 2003.
2
Actes et interventions médicaux (1er janvier – 30 octobre 2003)
Actes
Consultations (dispensaires et centres)
N
%
81 968
92,0
Programme de vaccination et de santé scolaire
4 807
5,4
Défense civile populaire
2 317
2,6
89 092
100,0
TOTAL
Source : Comité d’aide populaire, 2003.
3
Actes et interventions médicaux au fil des années
Année
89 092
2002
108 825
2001
105 599
2000
86 048
1990
184 467
1980
17 210
Source : Comité d’aide populaire, 2003.
314
N
2003
XVII 7
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
CROIX-ROUGE LIBANAISE (2001-2002)
Contexte
La Croix-Rouge libanaise (CRL) est une organisation nationale humanitaire. En 1946, elle
fut reconnue par l’Etat comme une organisation à but non lucratif et comme une équipe
auxiliaire au service médical de l’Armée libanaise. En 1947, la CRL adhère à la Croix Rouge
Internationale et au mouvement du Croissant Rouge.
Objectif
La CRL assure l’aide aux victimes de désastres naturels et humains, répond aux urgences,
assure des fonctions de banque de sang et allège les souffrances des plus vulnérables.
Méthode
La CRL exerce ses activités à travers un réseau de banque du sang, centres médicaux et cliniques mobiles.
Les données des rapports d’activité des différents centres sont collectées, regroupées, informatisées et exploitées au niveau central. Des statistiques mensuelles sont distribuées aux
centres.
Résultats
En 2002, la CRL met en fonction 9 banques du sang, 57 centres médicaux et 15 cliniques
mobiles.
Les banques du sang ont prélevé 15 714 unités de sang et délivré 15 096 unités. Les cinq premières causes de prescriptions d’unités de sang sont les opérations (29,7%), les anesthésies
(20,8%), les thalassémies (15,3%), la chirurgie à cœur ouvert (11,1%) et le cancer (7,8%).
Quant aux autres produits de sang, 3 413 unités de plasma et 1 226 unités de creyo précipité
ont été délivrées.
Les centres médicaux et cliniques mobiles ont enregistré 85 311 consultations médicales dont
30,7% pour des maladies cardio-vasculaires (y compris HTA), 23,2% de consultations de
médecine générale, 20,5% de pédiatrie, 12% pour diabète et 7,3% de gynécologie (y compris
le planning familial et le suivi prénatal). 80 130 actes de soins infirmiers et examens paracliniques sont réalisés dont 18 267 actes de vaccination, 1 957 pap smear, 878 échographies et
207 mammographies.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour mensuellement et éditées sous forme de rapport.
Exhaustivité des données
Les données représentent l’ensemble des activités des centres de la CRL.
Références
CRL – Statistiques du département médico-social, 2003.
CRL – Rapport des banques du sang, 2003.
315
316
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud et Nabatieh
TOTAL
Structure de la Croix-Rouge Libanaise (2002)
Banques du sang
2
3
1
1
2
9
-
-
Planning familial
Soins dentaires
57
• Diabète
• Troubles neurologiques
-
Hémoglucotest
397
627
20
Piqûres
Vaccinations
Physiothérapie
TOTAL / région
Source : CRL – Statistiques du Département médico-social, 2003.
F
12 046
18
632
763
316
2 050
135
2 427
-
51
82
57
505
7 036
104
683
793
858
-
176
16
780
444
1 156
5 010
18 073
6 027
338
Pansement
TOTAL / sexe
1 237
Prise de tension artérielle
96
-
Ostéodensitométrie
ECG
-
Mammographie
378
-
Echographie
Actes de Laboratoire
-
Pap Smear
3 093
513
• HTA
Différents services
443
587
• Maladies cardio-vasculaires
Consultations pour maladies chroniques
-
-
Suivi prénatal
509
Gynécologie
825
Pédiatrie
2 934
Beyrouth
Médecine générale
Consultations
H
F
19 601
-
924
1 171
448
2 039
285
2 100
19
305
94
363
649
8 397
783
1 799
2 255
1 979
-
164
167
645
1 406
2 006
11 204
37 259
17 658
-
1 162
1 361
551
1 934
206
1 221
29
42
-
9
-
6 515
998
1 827
2 166
2 398
-
-
-
-
1 551
2 203
11 143
H
Mont-Liban
Bilan des activités des centres médicaux de la CRL (2001)
2a
Source : CRL – Statistiques du Département médico-social, 2003.
1
19
1 181
365
429
1 042
107
350
35
211
-
256
336
4 331
859
349
1 547
849
336
58
140
488
2 404
2 213
9 243
F
13 574
Nord
22 852
9 278
12
1 161
434
515
1 063
71
110
30
7
-
37
-
3 440
487
231
660
621
336
-
-
-
2 304
1 199
5 838
H
H
417
816
829
1 295
228
264
232
492
2 980
2 155
18 429
-
3 273
822
680
2 589
244
318
307
210
-
-
278
8 721
33 391
14 962
-
3 229
607
697
2 285
149
165
373
17
-
-
-
7 522
346
593
552
1 068
143
-
-
-
3 113
1 625
9 708
F
1 699
-
832
7
79
13
-
-
-
-
-
-
-
931
81
77
-
248
19
-
-
-
165
178
3 487
F
1 788
-
717
28
86
10
-
-
-
44
-
14
39
938
58
76
-
213
35
5
1
40
147
275
850
Nabatieh
768
H
Cliniques mobiles
3
3
4
5
15
Bekaa
7 440
Centres médicaux
4
10
7
8
28
57
Sud
F
43 157
-
7 277
4 203
1 725
9 170
529
123
745
86
-
76
459
24 393
1 137
1 871
2 284
2 275
67
671
492
991
4 312
4 664
18 764
78 860
35 703
-
7 655
3 874
1 676
7 100
453
64
459
4
-
-
-
21 285
1 175
1 383
1 716
1 762
93
-
-
-
4 568
3 721
14 418
H
9 751
12 469
108 595
37
14 004
7 352
3 684
16 900
1 300
5 318
1 106
907
176
766
2 266
53 816
3 358
5 594
7 708
7 469
666
1 338
1 048
3 436
11 693
193 922
85 327
32
14 666
6 680
3 856
13 632
975
1 938
891
70
-
46
-
42 786
3 144
4 624
5 681
6 540
591
-
-
-
12 210
F
54 779
LIBAN
42 541
H
22 220
193 922
69
28 670
14 032
7 540
30 532
2 275
7 256
1 997
977
176
812
2 266
96 602
6 502
10 218
13 389
14 009
1 257
1 338
1 048
3 436
23 903
%
0,1
29,7
14,5
7,8
31,6
2,4
7,5
2,1
1,0
0,2
0,8
2,3
100,0
6,7
10,5
13,8
14,4
1,3
1,4
1,1
3,5
24,6
22,8
100,0
LIBAN
97 320
N
317
-
-
Planning familial
Soins dentaires
93
• Diabète
• Troubles neurologiques
Hémoglucotest
445
614
-
Piqûres
Vaccinations
Physiothérapie
TOTAL / région
Source : CRL – Statistiques du département médico-sociale, 2003.
F
10 739
-
546
747
234
1 912
85
2 477
-
-
24
97
367
6 489
159
647
605
548
-
156
8
663
341
1 123
4 250
15 910
5 171
215
Pansement
TOTAL / sexe
1 035
Prise de tension artérielle
28
-
-
Ostéodensitométrie
ECG
-
Mammographie
292
-
Échographie
Actes de laboratoire
-
Pap Smear
2 629
468
• HTA
Différents services
405
503
• Maladies cardio-vasculaires
Consultations pour maladies chroniques
-
-
Suivi prénatal
318
Gynécologie
755
Pédiatrie
2 542
Médecine générale
Consultations
H
Beyrouth
F
-
1 270
662
425
1 497
151
2 186
94
106
91
183
675
7 340
382
1 733
1 916
2 808
13
205
162
775
1 185
2 270
35 517
16 728 18 789
-
1 326
877
522
1 533
100
1 193
12
-
-
4
-
5 567
425
1 803
2 018
3 000
10
-
-
-
1 392
2 513
11 161 11 449
H
Mont-Liban
Bilan des activités des centres médicaux de la CRL (2002)
2b
Nord
F
14 340
26
1 277
410
514
1 396
97
765
35
125
45
202
170
5 062
657
548
1 463
864
344
100
81
501
2 210
2 510
9 278
24 265
9 925
2
1 239
447
606
1 271
58
252
28
3
-
41
-
3 947
342
371
730
591
343
-
-
-
2 117
1 484
5 978
H
397
1 017
919
1 592
200
384
369
546
2 125
2 120
18 350
-
2 749
1 169
591
2 938
48
391
358
191
21
-
225
8 681
32 589
14 239
-
2 697
697
809
2 228
15
185
378
-
-
-
-
7 009
310
703
558
1 115
155
-
-
-
2 812
1 577
F
9 669
Bekaa
7 230
H
1 145
-
633
4
80
9
-
-
-
-
-
-
-
726
-
23
58
166
2
-
-
-
86
84
2 418
F
1 273
-
553
4
81
5
-
-
-
54
12
-
30
739
-
77
55
135
7
8
-
26
67
159
534
Nabatieh
419
H
Sud
F
30 796
-
2 795
3 600
1 201
7 612
413
101
472
132
14
205
490
17 035
856
1 643
1 774
1 689
-
635
610
958
2 398
3 198
13 761
53 668
22 872
-
2 568
3 341
1 247
5 868
385
13
258
6
-
146
-
13 832
716
1 195
1 364
1 327
-
-
-
-
2 456
1 982
9 040
H
LIBAN
F
94 287
26
9 190
6 592
3 046
15 360
794
5 920
959
608
207
687
1 957
45 346
2 451
5 665
6 732
7 636
564
1 488
1 230
3 469
8 326
11 380
48 941
164 367
70 080
2
9 077
5 811
3 479
11 944
586
1 935
676
9
-
191
-
33 710
1 886
4 563
5 231
6 604
510
-
-
-
9 181
8 395
36 370
H
LIBAN
164 367
28
18 267
12 403
6 525
27 304
1 380
7 855
1 635
617
207
878
1 957
79 056
4 337
10 228
11 963
14 240
1 074
1 488
1 230
3 469
17 507
19 775
85 311
N
%
0,0
23,1
15,7
8,3
34,5
1,7
9,9
2,1
0,8
0,3
1,1
2,5
100,0
5,1
12,0
14,0
16,7
1,3
1,7
1,
4,1
20,5
23,2
100,0
318
3 840
5 427
4 034
1 131
813
527
15 772
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL N
31,8
100,0
5 759
3 878
1 228
938
714
15 714
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL
TOTAL %
3 197
Beyrouth
1 006
719
258
721
164
3 413
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
TOTAL
Source : CRL – Rapport des banques du sang, 2003.
545
15,3
2 309
113
397
206
865
325
403
Thalassémie
Plasma
20,8
3 140
128
101
238
806
1 198
669
Anesthésie
14,6
2 213
92
414
165
883
291
368
Thalassémie
Beyrouth
29,7
4 479
155
79
309
814
1 999
1 123
Opération
20,5
3 097
88
84
161
804
1 185
775
Anesthésie
Région
Unité livrée (2002)
100,0
15 096
607
893
1 148
3 744
5 548
3 156
N, délivrées
Unités de sang
N, prélevées
Région
Source : CRL – Rapport des banques du sang, 2003.
4
4 819
116
58
327
820
2 065
1 433
Opération
15 141
472
773
1 001
3 905
5 170
3 820
N, délivrées
Rapport des banques du sang de la CRL (2002)
3b
Source : CRL – Rapport des banques du sang, 2003.
TOTAL %
N, prélevées
Région
Unités de sang
Rapport des banques du sang de la CRL (2001)
3a
7,8
1 181
82
52
84
400
443
120
Cancer
Causes de prescription
7,5
1 142
47
17
83
389
426
180
Cancer
Causes de prescription
1 226
-
9
252
-
10
955
Creyo précipité
11,1
1 677
13
13
67
441
789
354
Cœur ouvert
12,1
1 833
23
15
88
628
636
443
Cœur ouvert
7,7
1 160
63
22
4
231
562
278
Hémopathie
7,1
1 074
76
18
7
220
389
364
Hémopathie
6,1
926
47
227
237
73
183
159
Dialyse
5,0
764
29
167
144
91
126
207
Dialyse
0,8
116
-
-
2
30
48
36
Bl. Acc
0,9
132
1
-
6
30
49
46
Bl. Acc
0,7
108
6
2
1
84
1
14
Divers
0,4
67
-
-
20
40
3
4
Divers
XVII 8
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
DAR AL AMAL (2003)
Contexte
Dar al Amal est une organisation non gouvernementale créée en 1970 et reconnue d’utilité
publique par le décret 9176 en date du 8/7/1974. Elle a été fondée par des assistantes sociales
et par des religieuses franciscaines en réponse à un besoin lancé par des femmes et des filles
exerçant la prostitution. Actuellement, Dar al Amal offre un programme de prévention pour
des mineurs ayant des problèmes familiaux et sociaux. De même, elle offre un programme
de réhabilitation et de réinsertion dans la société des femmes prisonnières au Liban ou des
femmes ayant des problèmes de prostitution.
Dar al Amal est gérée par un conseil d’administration et une équipe multidisciplinaire soutenue par des bénévoles.
L’association coordonne des activités avec les secteurs publics et privés tant localement
qu’internationalement pour la prévention auprès des enfants à problèmes et le renforcement
du statut de la femme.
Objectif
Le but principal de Dar al Amal est de renforcer le statut de la femme au Liban à travers différentes actions :
• Recevoir des femmes et des filles prostituées pour leur offrir une formation.
• Aider à changer les habitudes de vie des femmes prostituées.
• Recevoir des enfants vivant dans des conditions sociales et familiales difficiles afin de
prévenir la délinquance.
Méthode
Lors d’une nouvelle prise en charge, un dossier est ouvert au nom de la personne. Chaque
centre recèle ses propres informations indépendamment des autres centres.
Il n’existe aucun système informatique pour analyser et regrouper les informations des différents centres.
Résultats
Les services de Dar al Amal sont offerts par trois centres. Au total, depuis sa création jusqu’à
septembre 2003, l’Association a rendu service à 698 bénéficiaires dont 23% de mineures et
77% de majeures. Le centre de Baabda enregistre 69,5% des bénéficiaires, le centre de Nabaa
18,6% et le centre de Sin el Fil 11,9%. Les mineures sont essentiellement prises en charge par
le centre de Nabaa (80,7%).
Périodicité des données
Les statistiques sont éditées à la demande.
Exhaustivité des données
Les chiffres représentent l’ensemble des cas pris en charge par Dar al Amal.
Références
Dar al Amal, septembre 2003.
Dar al Amal – Brochures, 2003.
319
1
Bénéficiaires des activités des trois centres (2002-2003)
Centres
Mineures
Majeures
TOTAL
Nabaa
130
-
130
Sin el Fil
11
72
83
Baabda
20
465
485
TOTAL, N
161
537
698
TOTAL, %
23,1
76,9
100,0
Majeures
TOTAL
Source : Dar al Amal, septembre 2003.
2
Pourcentage vertical des bénéficiaires par centre (2002-2003)
Centres
Nabaa
80,7
-
18,6
Sin el Fil
6,8
13,4
11,9
Baabda
12,4
86,6
69,5
TOTAL
100,0
100,0
100,0
Source : Dar al Amal, septembre 2003.
320
Mineures
XVII 9
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
FONDATION HARIRI (2001-2002)
Contexte
La Direction de santé et des services sociaux de la Fondation Hariri a été fondée en 2000. Elle
joue un rôle actif dans la dispensation des soins et des services sociaux.
Objectif
Assurer des services de santé de haute qualité, des soins continus et globaux tant curatifs que
préventifs et au moindre coût à la population.
Méthode
La Direction de santé et des services sociaux dispose :
• D’un réseau de 8 centres médicaux (8 en 2002).
• D’un service dentaire formé de plus de 30 dentistes.
• D’une équipe médicale formée d’au moins 150 professionnels de santé.
• D’un service de laboratoire.
• D’un département informatique.
La Fondation possède un système d’information médicale informatisé avancé. Tout patient
bénéficiaire est muni d’une carte de santé de type magnétique et d’un « mot de passe » qui
permettent aux professionnels d’accéder rapidement au dossier médical informatisé propre
au patient. Ce dossier est constitué lors de la première consultation. Il comprend les données
démographiques, les antécédents médicaux et familiaux, les informations sur les habitudes
et style de vie et les données relatives aux différents services médicaux rendus.
Résultats
En 2002, les services de santé dispensés à la population comprennent :
• 15 119 consultations médicales assurées à travers les 8 centres médicaux localisés à
Beyrouth (6), au Mont-Liban (1) et au Sud (1). Les 3 spécialités les plus demandées
sont l’ophtalmologie (16,5%), la gynéco-obstétrique (14,4%) et l’ORL (10,8%).
• 15 171 vaccins administrés.
• 16 417 soins dentaires réalisés.
Le nombre total de bénéficiaires est 50 580 dont 61,2% sont de nouveaux patients.
Périodicité des données
Les statistiques sont issues automatiquement grâce au système informatique développé, qui
relie les différents centres de la Fondation. Des tableaux de bord sont élaborés à chaque service rendu.
Exhaustivité des données
Les données reflètent l’activité des centres médicaux de la Direction de santé et services
sociaux de la Fondation Hariri.
Références
Fondation Hariri, 2003.
Fondation Hariri – www.Haririmed.org.
321
1
Consultations médicales (2001-2002)
Consultations
Cardiologie
2001
2002
Beyrouth
MontLiban
Sud
LIBAN
N
LIBAN
%
Beyrouth
MontLiban
Sud
LIBAN
N
LIBAN
%
1 062
166
128
1 356
7,6%
934
104
101
1 139
7,1%
Cardiologie pédiatrique
31
-
-
31
0,2%
52
-
-
52
0,3%
Chirurgie générale
445
171
111
727
4,1%
434
177
99
710
4,4%
Chirurgie pédiatrique
123
9
4
136
0,8%
124
7
1
132
0,8%
Chirurgie plastique
114
11
-
125
0,7%
114
5
-
119
0,7%
Chirurgie vasculaire
166
19
-
185
1,0%
139
21
1
161
1,0%
Dermatologie
1 002
226
221
1 449
8,1%
964
181
202
1 347
8,4%
Diététique
729
145
7
881
4,9%
612
111
12
735
4,6%
Endocrinologie
484
63
55
602
3,4%
484
59
72
615
3,8%
Gastroentérologie
350
89
28
467
2,6%
385
54
23
462
2,9%
Gynéco-obstétrique
1 530
636
290
2 456
13,8%
1 470
525
323
2 318
14,4%
Hémato-oncologie pédiatrique
99
-
-
99
0,6%
102
-
-
102
0,6%
Hématologie-oncologie
15
-
-
15
0,1%
11
-
-
11
0,1%
Maladies Infectieuses
36
3
-
39
0,2%
85
-
-
85
0,5%
Néphrologie
132
13
30
175
1,0%
105
17
22
144
0,9%
5
-
1
6
0,0%
2
1
1
4
0,0%
Néphrologie pédiatrique
Neurochirurgie
44
3
3
50
0,3%
60
6
-
66
0,4%
Neurologie
321
58
5
384
2,2%
400
59
20
479
3,0%
Neurologie pédiatrique
70
7
1
78
0,4%
63
11
-
74
0,5%
Ophtalmologie
2 742
346
614
3 702
20,7%
1 986
217
445
2 648
16,5%
ORL
1 309
315
250
1 874
10,5%
1 294
214
228
1 736
10,8%
Orthopédie
1 274
251
177
1 702
9,5%
1 237
164
152
1 553
9,7%
Pneumologie
164
41
27
232
1,3%
170
34
18
222
1,4%
Psychothérapie
98
4
-
102
0,6%
164
24
-
188
1,2%
Rhumatologie
319
54
3
376
2,1%
276
43
7
326
2,0%
Urologie
463
70
72
605
3,4%
551
56
55
662
4,1%
TOTAL
13 127
2 700
2 027
17 854
100%
12 218
2 090
1 782
16 090
100,0%
Source : Fondation Hariri, 2003
2
Vaccins administrés (2001-2002)
Mois
2001
Beyrouth MontLiban
2002
Sud
LIBAN
N
LIBAN
%
Beyrouth MontLiban
Nord
Sud
LIBAN
N
LIBAN
%
Janvier
1 749
275
-
-
2 024
11,3%
849
346
-
73
1 268
8,4%
Février
968
275
-
23
1 266
7,1%
691
276
-
62
1 029
6,8%
Mars
1 305
405
-
20
1 730
9,7%
866
354
45
86
1 351
8,9%
Avril
1 450
428
-
37
1 915
10,7%
974
363
50
115
1 502
9,9%
Mai
1 077
436
-
37
1 550
8,7%
825
365
83
149
1 422
9,4%
Juin
929
387
-
48
1 364
7,6%
689
336
80
124
1 229
8,1%
Juillet
864
330
-
56
1 250
7,0%
801
339
80
111
1 331
8,8%
Août
772
357
-
61
1 190
6,7%
688
350
69
95
1 202
7,9%
Septembre
1 089
440
-
104
1 633
9,1%
1 009
393
63
159
1 624
10,7%
Octobre
1 124
447
-
73
1 644
9,2%
904
424
49
134
1 511
10,0%
836
300
-
40
1 176
6,6%
642
195
48
107
992
6,5%
1 148
6,4%
710
4,7%
Novembre
Décembre
TOTAL
Source : Fondation Hariri, 2003.
322
Nord
765
314
-
69
12 928
4 394
-
568
17 890 100,0%
428
167
35
80
9 366
3 908
602
1 295
15 171 100,0%
3
Consultations pour soins dentaires (2001-2002)
Mois
2001
Beyrouth MontLiban
2002
Nord
Sud
LIBAN
N
LIBAN
%
Beyrouth MontLiban
Nord
Sud
LIBAN
N
LIBAN
%
Janvier
1 544
432
-
-
1 976
10,3%
1 117
283
-
213
1 613
9,8%
Février
1 307
401
-
-
1 708
8,9%
955
230
13
208
1 406
8,6%
Mars
1 142
368
-
-
1 510
7,8%
952
168
25
240
1 385
8,4%
Avril
1 053
317
-
-
1 370
7,1%
1 066
222
15
284
1 587
9,7%
Mai
1 183
357
-
146
1 686
8,8%
969
309
32
264
1 574
9,6%
Juin
1 031
340
-
185
1 556
8,1%
878
185
41
251
1 355
8,3%
Juillet
1 170
371
-
191
1 732
9,0%
876
300
41
180
1 397
8,5%
Août
1 232
413
-
187
1 832
9,5%
892
214
33
258
1 397
8,5%
Septembre
1 188
359
-
219
1 766
9,2%
948
286
39
317
1 590
9,7%
Octobre
1 308
344
-
199
1 851
9,6%
851
270
15
259
1 395
8,5%
Novembre
965
259
-
157
1 381
7,2%
477
116
3
138
734
4,5%
Décembre
628
165
-
94
887
4,6%
502
202
65
215
984
6,0%
13 751
4 126
10 483
2 785
TOTAL
1 378
19 255 100,0%
322 2 827
16 417 100,0%
Source : Fondation Hariri, 2003.
4
Nouveaux bénéficiaires (2001-2002)
Mois
2001
Beyrouth MontLiban
Janvier
3 019
771
2002
Nord
Sud
LIBAN
N
LIBAN
%
Beyrouth MontLiban
-
-
3 790
9,8%
1 961
Nord
Sud
LIBAN
N
LIBAN
%
426
360
545
3 292
10,6%
Février
2 257
538
-
686
3 481
9,0%
1 712
392
270
485
2 859
9,2%
Mars
2 027
512
-
472
3 011
7,8%
1 711
430
180
531
2 852
9,2%
Avril
2 129
550
-
412
3 091
8,0%
1 689
383
211
463
2 746
8,9%
Mai
2 288
553
-
432
3 273
8,5%
1 656
474
93
482
2 705
8,7%
Juin
2 039
535
-
380
2 954
7,7%
1 598
354
87
278
2 317
7,5%
Juillet
2 289
621
-
538
3 448
9,0%
1 737
491
139
468
2 835
9,2%
Août
2 377
592
-
810
3 779
9,8%
1 659
391
101
483
2 634
8,5%
Septembre
2 194
563
-
741
3 498
9,1%
1 533
358
112
591
2 594
8,4%
Octobre
2 316
530
-
643
3 489
9,1%
1 639
412
70
629
2 750
8,9%
Novembre
1 752
380
-
527
2 659
6,9%
1 012
236
58
382
1 688
5,5%
Décembre
1 279
325
-
412
2 016
5,2%
916
232
156
360
1 664
5,4%
25 966
6 470
-
6 053
18 823
4 579
1 837
5 697
TOTAL
38 489 100,0%
30 936 100,0%
Source : Fondation Hariri, 2003.
5
Nouveaux et anciens bénéficiaires (2001-2002)
2001
2002
Beyrouth
Mt-Liban
Nord
Sud
LIBAN
Beyrouth
Mt-Liban
Nord
Sud
LIBAN
Patients, N
38 354
9 195
-
8 330
55 879
30 459
7 287
3 507
9 327
50 580
Nouveaux patients
25 966
6 470
-
6 053
38 489
8 823
4 579
1 837
5 697
30 936
Anciens patients
Patients, %
12 388
2 725
-
2 277
17 390
11636
2 708
1 670
3 630
19 644
100,0%
100,0%
-
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
Nouveaux patients, %
67,7%
70,4%
-
72,7%
68,9%
61,8%
62,8%
52,4%
61,1%
61,2%
Anciens patients, %
32,3%
29,6%
-
27,3%
31,1%
38,2%
37,2%
47,6%
38,9%
38,8%
Source : Fondation Hariri, 2003.
323
XVII 10
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
FONDATION RENÉ MOAWAD (2002)
Contexte
La Fondation René Moawad (FRM) est une ONG à but non lucratif. Elle a été créée le
22 novembre 1990, un an après l’assassinat du président René Moawad.
Depuis sa création, la FRM a mis en place de multiples projets qui visent à répondre le mieux
possible aux problèmes les plus cruciaux qui se posent au Liban.
C’est ainsi que la FRM assure les soins médicaux aux plus défavorisés, qu’elle développe
l’agriculture, l’artisanat et les petites industries, qu’elle mène des campagnes d’alphabétisation et de formation professionnelle et qu’elle protège l’environnement.
Objectif
Ses objectifs principaux sont :
• Le développement économique, social et rural des communautés.
• La promotion d’une société civile responsable afin de consolider l’unité nationale.
Méthode
La Fondation offre ses services à travers un réseau de structures sanitaires et sociales. Sur le
plan de la santé, des dispensaires fixes et mobiles sont mis à la disposition de la population
rurale.
Des rapports d’activité sont édités par les dispensaires et envoyés à l’administration centrale
où ils sont saisis et analysés.
Résultats
En 2002, la Fondation dispose d’un dispensaire fixe et de trois dispensaires mobiles localisés
au Nord.
28 personnes travaillent à la Fondation dont 20 médecins, 5 infirmiers, 2 pharmaciens et 1
administratif.
20 482 services de santé ont pu être assurés par les dispensaires, dont 48% par les dispensaires mobiles.
Le budget du programme de santé constitue 8% du budget global de la Fondation.
Périodicité des données
La mise à jour des données est mensuelle et annuelle.
Exhaustivité des données
Les statistiques présentes reflètent l’activité des dispensaires de la Fondation.
Références
FRM, 2003.
FRM – www.rmf.org.lb.
324
1
Structures médicales (2002)
N
%
Dispensaire fixe
1
25
Dispensaires mobiles
3
75
TOTAL
4
100
Source : FRM, 2003.
2
Personnel des dispensaires (2002)
N
%
Médecins
20
71
Infirmiers
5
18
Pharmaciens
2
7
Administratif
1
4
TOTAL
28
100
N
%
Distribution de médicaments – dispensaire fixe
9 180
45
Consultations et distribution de médicaments – dispensaires mobiles
9 756
48
Soins dentaires
466
2
Examens de laboratoire d’analyse médicale
1 080
5
20 482
100
Source : FRM, 2003.
3
Services procurés par les dispensaires (2002)
Services
TOTAL
Source : FRM, 2003.
4
Dépenses (2002)
Montant
%
Dépenses agricoles et rurales
1 500 000
50,0
Dépenses prévisionnelles
510 000
17,0
Social (formation, jeunes, femmes)
390 000
13,0
Administration et communication
300 000
10,0
Santé
240 000
8,0
Forum politique
60000
2,0
TOTAL budget
3 000 000
100,0
Source : FRM, 2003.
325
XVII 11
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
HOWARD KARAGHEUSIAN COMMEMORATIVE
CORPORATION (2000-2002)
Contexte
Howard Karagheuzian Commemorative Corporation (HKCC) est une fondation créée en
1921 à New York. Un bureau pour le Liban et la Syrie a été établi en 1941.
Objectif
Assurer le bien-être physique, moral, social et spirituel des enfants.
Méthode
La HKCC offre des services médicaux et sociaux à travers 3 centres, un à Bourj Hammoud,
un à Anjar et un à Mejdel. Elle assure des consultations de pédiatrie, d’ophtalmologie, de
gynécologie, d’audiométrie, de soins dentaires, un programme de santé scolaire et un service social. Chaque centre dispose de ses propres statistiques d’activité.
Résultats
Seules sont présentées les statistiques du centre de Bourj Hammoud en 2002.
La clinique pédiatrique a enregistré 10 536 actes dont 3 171 consultations pédiatriques et
5 679 actes de vaccinations. Près de la moitié des actes de vaccination sont contre la polio.
La clinique gynécologique a réalisé 9 849 actes dont 1 741 consultations, 3 198 examens de
laboratoire, 318 échographies et 94 mammographies. Le programme de santé scolaire réalisé dans les écoles arméniennes a examiné 4 061 élèves. 85,2% sont en bonne santé. 15,9%
présentent une obésité, 10,2% une insuffisance pondérale, 2,8% une parasitose intestinale et
0,1% une anémie. L’examen ophtalmologique effectué auprès de 5 946 enfants a dépisté des
troubles de la réfraction chez 12,4% des élèves. Le bilan audiométrique est réalisé auprès de
2 234 enfants. 608 audiogrammes sont effectués et 26 avis spécialisés sont demandés.
Le service social a assuré 6 047 visites et demandé 457 avis spécialisés, 135 placements en institution et 131 hospitalisations.
En 2002, le budget global de HKCC au Liban s’élève à 539 mille U.S.D dont 33% sont alloués
à l’assistance médico-sociale.
Périodicité des données
Édition d’un rapport annuel.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent l’activité du centre de Bourj Hammoud de HKCC.
Références
HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
1
Actes rendus par la clinique pédiatrique de Bourj-Hammoud (2000-2002)
Année
2002
2001
2000
Consultations pédiatriques
3 171
3 234
3 028
Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
326
Vaccinations
5 679
5 794
7 586
Examens de laboratoire
1 686
1 962
1 932
TOTAL
10 536
10 990
12 546
2
Actes de vaccination rendus à la clinique pédiatrique de Bourj-Hammoud (2000-2002)
Année
2002
2001
2000
Polio
2 354
2 339
3 878
D.T.P.
1 057
983
1 012
D.T.
49
19
413
Rougeole
389
1 101
917
Hépatite B
1 022
989
1 198
TOTAL
4 871
5 431
7 418
Autres
3 610
2 870
2 319
TOTAL
9 849
7 766
6 712
Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
3
Activité de la clinique gynécologique de Bourj-Hammoud (2000-2002)
Année
2002
2001
2000
Consultations
1 741
1 547
1 447
Laboratoires
3 198
2 498
2 092
Mammographies
94
95
64
Échographies
318
277
255
Médicaments
888
479
535
Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
4
Programme de santé scolaire dans 32 écoles arméniennes : examen général (2000-2002)
Année
2001-2002
2000-2001
2001-2002
2000-2001
Enfants examinés
4 061
4 138
100,0%
100,0%
Bonne santé
3 458
3 487
85,2%
84,3%
Obésité
645
747
15,9%
18,1%
Insuffisace pondérale
414
462
10,2%
11,2%
Anémie
6
16
0,1%
0,4%
Parasitoses intestinales
114
103
2,8%
2,5%
Éneurésie
87
96
2,1%
2,3%
Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
5
Programme de santé scolaire dans les écoles arméniennes : examen ophtalmologique (2000-2002)
Année
Écoles
N
36
39
36
39
2001-2002
2000-2001
2001-2002
2000-2001
Élèves
examinés
5 946
6 385
100,0%
100,0%
Demandes
d’avis spécialisés
2 263
2 351
38,1%
36,8%
Consultations
ophtalmo.
1 046
1 143
17,6%
17,9%
Troubles
de la réfraction
737
686
12,4%
10,7%
Lunettes
conseillées
475
523
8,0%
8,2%
Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
6
Programme de santé scolaire dans les écoles arméniennes : examen audiométrique (2000-2002)
Année
2002
2001
2000
Écoles
46
28
19
Consultations
2 234
1 671
1 154
Audiogrammes
608
659
539
Lavage d’oreille
27
24
26
Référé à un spécialiste
26
45
55
Prise en
charge médicale
48
386
333
Hospitalisations
Placements
en institution
135
134
124
Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
7
Interventions du service social de HKCC (2000-2002)
Année
2002
2001
2000
Visites
6 047
6 267
5 109
Visistes
à domicile
114
201
200
Référés à un
spécialiste
457
406
446
131
108
123
Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
8
Budget de HKCC (2000-2002)
Année
Budget en USD
2002
2001
2000
539 000
529 000
487 000
Dépenses pour assistance médico-sociale
Montant
%
178 000
33,0%
165 000
31,2%
120 000
24,6%
Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ».
327
XVII 12
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
IDRAC – RAPID SITUTATION OF TRENDS OF DRUG ABUSE IN
LEBANON (1999-2001)
Contexte
Le gouvernement Libanais en coopération avec le bureau des Nations unies des drogues et
crimes a lancé en 2001 une étude « Rapid situation assessment of trends of drug abuse in
Lebanon ». Cette étude a été menée par IDRAC (Institute for Development, Research and
Applied Care), une ONG libanaise spécialisée en santé mentale. Elle a été réalisée en coopération avec les ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Santé et d’autres ONG.
Objectif
Permettre une meilleure connaissance et compréhension de la nature, fréquence et évolution de l’usage des drogues au Liban.
Méthode
L’étude est transversale. Elle combine différentes techniques de collecte de données relatives
à l’usage des drogues auprès de différents échantillons.
Les échantillons constitués comprennent des élèves du secondaire, des étudiants universitaires, des usagers arrêtés ou emprisonnés par la FSI, des usagers pris en charge par les centres
d’accueil, de réhabilitation ou hospitalisés et des usagers rencontrés dans les rues.
L’échantillon des élèves provient des établissements scolaires du secteur privé, des villes de
Beyrouth et Banlieue, Sidon, Zahlé et Tripoli. Des 19 établissements sélectionnés, 10 ont
participé à l’étude. Lors des examens, un questionnaire standardisé fut distribué aux élèves
qui l’ont rempli sous la supervision des enquêteurs. La collecte des données s’est déroulée en
avril-mai 2001.
L’échantillon des étudiants universitaires est intégré dans une étude de suivi déjà entamée
depuis 1991 et reprise en 1999. Les étudiants proviennent de 2 universités privées. Le questionnaire standardisé adapté est distribué et rempli par les étudiants d’une manière anonyme.
L’échantillon des arrêtés par la FSI est constitué par les personnes arrêtées pour cause de
drogue durant la période du 15 avril au 30 juin 2001. Les grands trafiquants de drogues
furent exclus. La collecte des données s’est effectuée par entretien avec les arrêtés grâce aux
agents de la FSI, formés au remplissage du questionnaire standardisé.
L’échantillon des patients comprend les patients vus en consultation ou en admission par les
hôpitaux ayant un département de psychiatrie et les centres d’accueil et de réhabilitation
d’Oum-El-Nour. Cinq des six hôpitaux sélectionnés ont participé à l’étude. Le questionnaire standardisé fut envoyé au chef de service et rempli par le personnel. La collecte des
données s’est étalée de janvier à avril 2001.
L’échantillon des usagers de drogues des rues est constitué par les usagers identifiés dans les
rues des régions à risque : Beyrouth, Tripoli, Bekaa et Sidon. Seuls Beyrouth et Mont-Liban
ont pu être couverts par l’étude. Une équipe de travailleurs sociaux de SIDC (Soins infirmiers et développement communautaire) fut formée à l’identification des usagers de
drogues dans les rues et à la collecte des données par entretien. La collecte des données s’est
déroulée en avril jusqu’en juin 2001.
L’échantillon des prisonniers a compris les prisonniers arrêtés pour cause de drogues dans
la seule prison de Roumieh durant la période de juillet–septembre 2001. Une équipe désignée (AJEM) a entrepris la collecte des données par entretien auprès des prisonniers.
328
Résultats
L’étude a été réalisée auprès de 1 303 élèves de secondaire, 1 837 étudiants universitaires et
381 usagers de drogues (52 arrêtés, 64 prisonniers, 72 patients hospitalisés, 57 personnes
vues par le centre d’accueil et 33 par le centre de réhabilitation d’Oum-El-Nour et 103 personnes dans la rue).
En milieu scolaire, 17,3% se déclarent tabagiques. Pour 34,3%, la consommation quotidienne dépasse 10 cigarettes. 7,4% des élèves consomment de l’alcool avec abus. Une
consommation quotidienne du cannabis est déclarée chez 1,3%, 0,2% pour l’héroïne, 0,7%
pour la cocaïne. La disponibilité des drogues est perçue facile chez 33,3% pour le cannabis,
11,4% pour l’héroïne et 13,7% pour la cocaïne. L’usage du cannabis devrait être considéré
comme légalement permis pour 13,4% des élèves et comme une violation mineure pour
30,4%. D’autre part, l’usage de la cocaïne et de l’héroïne devrait être considéré comme légalement permis pour 10% des élèves.
En milieu universitaire, 21,9% se déclarent tabagiques. Leur consommation quotidienne
dépasse 10 cigarettes pour 68,7%. Parmi les étudiants, 9,1% se déclarent consommateurs
réguliers d’alcool, 3,3% de différents psychotropes, 1,7% du cannabis, 1,1% de divers stimulants, 0,3% de l’héroïne et 0,1% de la cocaïne.
La consommation de drogues a été recherchée dans l’entourage des élèves et étudiants. Les
taux de réponse des enquêtés ont varié entre 73,8% et 80,9%. Parmi les élèves du secondaire,
36,9% ont déclaré avoir au moins 1 ami usager de drogues illicites, 27,2% un ami usager de
drogues licites et 11,3% des parents usagers de drogues licites. Parmi les étudiants universitaires, 42% déclarent avoir des amis usagers de drogues.
Les échantillons des usagers de drogues ont une moyenne d’âge de 28 à 33 ans. Les substances les plus consommées sont le cannabis, la cocaïne, l’héroïne et les psychotropes (opiacés, barbituriques et tranquillisants). L’usage de drogues par voie intraveineuse varie de
25,4% à 51,5% dans les différents groupes. Le partage des seringues varie de 8,7% à 63%.
Une prise en charge antérieure est déclarée par 31,3% à 68,4%. Une arrestation antérieure
est enregistrée chez 32,4% à 68,8%.
Périodicité des données
Étude transversale ponctuelle.
Exhaustivité des données
Étude sur échantillon.
Références
IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
1
Caractéristiques démographiques de l’échantillon scolaire et universitaire
Secondaire (2001)
Universitaire (1999)
N
%
N
%
1 303
100,0
1 837
100,0
Hommes
675
51,8
870
47,4
Femmes
628
48,2
967
52,6
Sexe
Âge
1 302
100,0
1 800
100,0
≤ 18 ans
1 243
95,5
257
14,3
19-21 ans
59
4,5
1 213
67,4
≥ 21 ans
-
-
330
18,3
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
329
2
Habitudes tabagiques en milieu scolaire et universitaire
Secondaire (2001)
Universitaire (1999)
N
%
N
%
1 078
100,0
1 832
100,0
Oui
225
17,3
402
21,9
Non
853
82,7
1 430
78,1
219
100,0
377
100,1
< 15 ans
81
37,0
30
8,0
15-19 ans
68
63,0
286
75,9
61
16,2
Fumeurs réguliers (n’importe quel moment)*
Âge au début du tabagisme
≥ 20 ans
Nombre des cigarettes consommées par jour**
< 5 cigarettes
207
100,0
376
100,0
85
41,1
53
14,1
5-9 cigarettes
51
24,6
65
17,3
10-20 cigarettes
46
22,2
95
25,3
> 20 cigarettes
25
12,1
163
43,4
* Consommation quotidienne durant les 30 jours précédents
** Nombre maximal de cigarettes consommées par jour
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
3
Usage d’alcool en milieu scolaire et universitaire
Secondaire (2001)
Abus d’alcool (DSM-IV)
Universitaire (1999)
N
%
N
%
90
7,4
167
9,1
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
4
Fréquence de l’usage de drogues en milieu scolaire et universitaire
À un moment
donné
N
%
Dans les 12
derniers mois
N
%
Dans les 30
derniers jours
N
%
Au moins
5 fois
N
%
Tous les jours dans les
2 dernières semaines
N
%
Secondaire (2001)
Cannabis
88
6,8
57
4,4
28
2,2
31
2,4
17
1,3
Héroïne
10
0,8
10
0,8
5
0,4
6
0,5
2
0,2
Cocaïne
22
1,7
15
1,2
9
0,7
11
0,8
9
0,7
XTC
36
2,8
26
2
15
1,2
15
1,2
7
0,5
Amphétamines / Stimulants
15
1,2
7
0,5
3
0,2
6
0,5
7
0,5
Tranquillisants
43
3,3
29
2,2
15
1,2
17
1,3
9
0,7
Psychotropes opiacés / Barbituriques
16
1,2
9
0,7
3
0,2
7
0,5
3
0,2
Cannabis
155
8,8
92
5,2
52
3
76
4,2
31
1,7
Héroïne
15
0,8
4
0,2
3
0,2
5
0,3
5
0,3
Cocaïne
22
1,2
13
0,7
7
0,4
11
0,6
2
0,1
Amphétamines / Stimulants
76
4,3
32
1,8
16
1
41
2,2
20
1,1
Tranquillisants
231
13,1
116
6,7
63
3,7
89
5
39
2,1
Psychotropes opiacés / Barbituriques
92
5,2
37
2
18
1
57
3,1
24
1,3
Universitaire (1999)
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
5
Age au début de l’usage de drogues en milieu scolaire et universitaire
Secondaire (2001)
Universitaire (1999)
Âge moyen
IC
Âge moyen
IC
16,06
1,49
17,72
1,83
Hachich / Marijuana
Héroïne
15,17
1,72
17,91
2,02
Cocaïne
15,00
2,63
18,06
1,98
XTC
16,00
1,70
Amphétamines
15,62
1,26
16,95
2,09
Tranquillisants
15,72
1,33
17,54
2,66
Psychotropes opiacés/barbituriques
15,67
1,30
15,86
3,68
Alcool
13,26
2,78
16,13
2,64
Cigarettes
14,75
1,97
17,52
2,11
N
%
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
6
Perception des élèves du secondaire (2001)
Perception de danger
L’usage du cannabis mène à l’usage des drogues dures
1 252
100,0
Non
791
63,2
Oui
108
8,6
Ne savent pas
353
28,2
L’usage du cannabis est aussi dangereux que l’usage de l’héroïne et la cocaïne
1 258
100,0
Non
352
28,0
Oui
335
26,6
Ne savent pas
571
45,4
1 259
100,0
Non
455
36,2
Oui
128
10,1
Ne savent pas
676
53,7
1 147
100,0
Légalement permis
154
13,4
Une violation mineure
336
29,3
Un crime
657
57,3
1 121
100,0
Légalement permis
133
11,9
Une violation mineure
341
30,4
Un crime
647
57,7
1 141
100,0
Légalement permis
114
10,0
Une violation mineure
163
14,3
Un crime
864
75,7
Cannabis
435
33,3
Héroïne
149
11,4
cocaïne
179
13,7
XTC
350
26,8
Amphétamines
343
26,2
Tranquillisants
487
37,3
Psychotropes opiacés / barbituriques
248
19,0
L’usage de l’héroïne est aussi dangereux que l’usage de la cocaïne
L’usage du cannabis devrait être considéré comme
L’usage de l’XTC devrait être considéré comme
L’usage de la cocaïne et de l’héroïne devrait être considéré comme
Perception de la disponibilité des drogues (n = 1 307)
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
331
7
Usage des drogues dans l’entourage des élèves et étudiants
Secondaire (2001)
Universitaire (1999)
N
N
%
%
Usage de drogues illicites chez
Au moins un ami proche
695
42
Au moins un ami proche avec usage régulier
390
36,9
274
16,5
Les parents
28
2,9
17
0,9
La fratrie
36
3,7
34
1,9
Usage de drogues licites chez
Au moins un ami proche avec usage régulier
264
27,2
Les parents
110
11,2
330
18,2
La fratrie
20
2,1
45
2,5
Au moins un ami proche
754
46,5
Les parents
107
5,9
La fratrie
42
2,3
Usage d’alcool chez
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
8a
Caractéristiques démographiques des usagers de drogues
Âge et sexe
Sexe
Arrêtés par la FSI
Dans les prisons
Dans les rues
Au centre d’accueil
En réhabilitation
Dans les hôpitaux
Âge
Âge
TOTAL
H
F
< 20
20-24
25-29
30-34
35-39
> 40
Moyenne
SD
N
52
48
4
3
9
4
6
7
11
33,8
12,44
%
100
94,1
5,9
7,5
22,5
10
15
17,5
27,5
33,27
8,19
33,83
11,13
30,45
9,64
28,09
9,82
31,1
11,89
N
64
64
-
-
9
17
15
6
17
%
100
100
-
-
14,1
26,6
23,4
9,4
26,6
N
103
85
18
4
15
19
14
28
22
%
100
82,5
17,5
3,9
14,7
18,6
13,7
27,5
21,6
N
57
54
3
4
14
10
8
10
9
%
100
96,4
3,6
7,2
25,5
18,2
14,5
18,2
16,4
N
33
27
6
3
12
9
4
1
4
%
100
81,8
18,2
9,1
36,4
27,3
12,1
3
12,1
N
72
58
14
6
25
10
7
6
17
%
100
81,7
18,3
8,5
35,2
14,1
9,9
8,5
23,9
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
8b
Caractéristiques sociales des usagers de drogues
Éducation
Arrêtés par la FSI
Dans les prisons
Dans les rues
Au centre d’accueil
En réhabilitation
Dans les hôpitaux
Occupation
TOTAL
Illettré
Elémentaire
Secondaire
/ BT
Universitaire
/ TS
TOTAL
Au chômage
Étudiant
Travaille
N
52
8
21
13
10
51
8
11
32
%
100
15
40,4
25
19,2
100
15,7
21,6
62,7
N
64
7
31
18
8
63
1
7
55
%
100
10,9
48,4
28,1
12,5
100
1,6
11,1
87,3
N
103
-
24
52
27
101
24
8
69
%
100
-
23,3
50,5
26,2
100
23,8
7,9
68,3
N
57
4
17
16
20
57
42
5
10
%
100
7
29,8
28,1
35,1
100
73,7
8,8
17,5
N
33
-
6
12
15
32
-
14
18
%
100
-
18,2
36,4
45,5
100
-
43,7
56,3
N
72
1
19
15
37
72
19
17
36
%
100
1,4
26,4
20,8
51,4
100
26,4
23,6
50
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
332
9
Caractéristiques de la consommation des usagers de drogues
FSI
(N = 52)
Consommation (12 derniers mois)
n
%
Prisons
(N = 64)
n
%
Accueil
(N = 57)
n
%
Réhabilitation
(N = 33)
n
%
Hôpitaux
(N = 72)
Rue
(N = 103)
n
%
n
%
Cannabis
23
85,2
56
87,5
53
93,0
32
97,0
53
73,6
100
97,1
Cocaïne
14
56,0
56
87,5
52
91,2
30
90,9
44
61,1
93
90,3
Hallucinogènes
6
30,0
23
35,9
17
29,8
23
69,7
20
27,8
22
21,4
Héroïne
30
88,2
38
59,4
47
82,5
28
84,8
42
58,3
77
74,8
XTC
2
13,3
12
18,8
18
31,6
17
51,5
28
38,9
35
34,0
Tranquillisants / Barbituriques
13
44,8
34
53,1
51
89,5
30
90,9
51
70,8
94
91,3
Psychotropes opiacés
5
23,8
22
34,4
32
56,1
22
66,7
20
27,8
77
74,8
Stimulants / Amphétamines
1
5,3
12
18,8
12
21,1
15
45,5
12
16,7
23
22,3
Alcool
37
72,5
60
93,8
52
91,2
33
100,0
65
90,3
102
99,0
Age au début de la consommation moyenne SD moyenne SD moyenne SD moyenne SD moyenne SD moyenne SD
Cannabis
21,55
6,86
18,22
5,95
16,89
3,1
16,22
2,87
18,23
3,83
17,07
3,05
Cocaïne
25,57
9,6
21,71
6,4
19,92
4,2
19,53
4,16
20,45
4,43
20,22
4,6
Hallucinogènes
Héroïne
XTC
18
1
19,22
5,16
19,94
3,58
19,17
2,9
20,05
4,43
22,8
5,23
24,17
7,19
23,58
7,13
21,81
8,04
18,86
2,16
20,83
6,08
20,84
3,51
21
2,83
21,67
5,33
19,83
2,55
19
2,24
20,65
4,05
29,79
8,12
Tranquillisants / Barbituriques
24,25
9,72
21,97
5,77
22
6,25
19,7
5,15
23,56
8,92
18,4
3,94
Psychotropes opiacés
18,67
1,15
23,32
6,42
23,52
7,39
20,09
4,83
23,15
8,18
25,03
5,23
18
21,42
6,36
21
5,96
19,27
3,17
20,73
4,38
25,47
5,64
18,78
4,83
16,37
3,14
15,33
3,73
13,3
2,78
17,47
5,7
14,79
2,8
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
Cannabis
7
13,5
54
84,4
40
70,2
29
87,9
41
56,9
83
80,6
Cocaïne
1
1,9
49
76,6
29
50,9
25
75,8
26
36,1
50
48,5
Hallucinogènes
2
3,8
15
23,4
9
15,8
9
27,3
7
9,7
5
4,9
Héroïne
9
17,3
40
62,5
33
57,9
27
81,8
23
31,9
63
61,2
XTC
1
1,9
10
15,6
9
15,8
13
39,4
10
13,9
9
8,7
Tranquillisants / Barbituriques
4
7,7
44
68,8
32
56,1
28
84,8
35
48,6
70
68,0
Psychotropes opiacés
4
7,7
30
46,9
22
38,6
26
78,8
18
25,0
57
55,3
Stimulants / Amphétamines
1
1,9
9
14,1
11
19,3
13
39,4
4
5,6
9
8,7
Stimulants / Amphétamines
Alcool
Perception de la disponibilité
Comportement à risque
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
21
43,8
23
35,9
28
50
17
51,5
18
25,4
27
26,7
Partage de seringues
7
33,3
2
8,7
7
25
6
35,3
6
33,3
17
63
Rapports sexuels
25
67,6
57
89,1
51
89,5
30
90,9
52
78,8
90
90,9
Usage de préservatifs
17
70,8
26
45,6
29
58
11
36,7
21
40,4
21
24,1
Usage de drogues par voie intraveineuse
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
333
10
Prise en charge et arrestation des usagers de drogues
FSI
(N = 52)
Prisons
(N = 64)
Accueil
(N = 57)
Réhabilitation
(N = 33)
Hôpitaux
(N = 72)
Rue
(N = 103)
Historique des traitements
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
Admis au préalable
52
100,0
64
100,0
57
100,0
33
100,0
72
100,0
103
100,0
Oui
17
32,7
20
31,3
39
68,4
17
51,5
39
54,2
37
35,9
Non
35
67,3
44
68,8
18
31,6
16
48,5
33
45,8
66
64,1
14
100,0
22
100,0
39
100,0
17
100,0
36
100,0
37
100,0
Mode de traitement
Patient externe
1
7,1
-
-
2
5,1
2
11,8
4
11,1
-
-
Patient interne
9
64,3
17
77,3
26
66,7
11
64,7
31
86,1
6
16,2
4
28,6
5
22,7
11
28,2
4
23,5
1
2,8
31
83,8
Référé par
Réhabilitation
14
100,0
21
100,0
67
100,0
44
100,0
75
100,0
45
100,0
Soi-même
12
85,7
15
71,4
43
64,2
17
38,6
34
45,3
7
15,6
La famille
1
7,1
4
19,0
19
28,4
19
43,2
29
38,7
24
53,3
Les amis
-
-
-
-
2
3,0
3
6,8
3
4,0
10
22,2
La FSI
1
7,1
2
9,5
2
3,0
-
-
1
1,3
1
2,2
Fuite des FSI
-
-
-
-
1
1,5
4
9,1
7
9,3
1
2,2
Suite à une overdose
-
-
-
-
-
-
1
2,3
1
1,3
-
-
Autre
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2
4,4
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
Historique des arrestations
Arrêté antérieurement
27
55,1
44
68,8
28
49,1
15
45,5
22
32,4
37
35,9
Causes de l’arrestation
21
100,0
49
100,0
30
100,0
15
100,0
20
100,0
35
100,0
Usage de drogues
18
85,7
31
63,3
17
56,7
9
60,0
4
20,0
11
31,4
Trafic de drogues
2
9,5
4
8,2
1
3,3
2
13,3
2
10,0
3
8,6
22,9
Possession de drogues
-
-
2
4,1
5
16,7
-
-
3
15,0
8
Autre
-
-
-
-
1
3,3
-
-
4
20,0
1
2,9
1
4,8
12
24,5
6
20,0
4
26,7
7
35,0
12
34,3
Arrestations non liées à la drogue
Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ».
334
XVII 13
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
JEUNESSE CONTRE DROGUE (2001-2002)
Contexte
Jeunesse contre drogue (JCD) a été fondée le 4 février 1994 par autorisation numéro 75/AD.
C’est une association humanitaire à but non lucratif dont le but est de sensibiliser le public
aux dangers de la drogue et d’aider les usagers de drogues à se débarrasser de ce fléau, tout
en assurant le soutien nécessaire aux familles.
Objectif
Les objectifs de la JCD sont :
• Corriger la vision de la loi et de la société envers les usagers de drogues et lutter contre
la notion de criminalité qui lui est associée.
• Réduire le nombre de décès, de délinquance et de crimes secondaires à l’usage des
drogues.
• Réduire la souffrance des usagers de drogues et de leur famille.
• Soutenir les usagers de drogues afin d’assurer leurs responsabilités de citoyens vis-àvis de la société.
Méthode
JCD offre ses services à travers 15 centres. Elle a mis en place divers programmes pour la
prise en charge des usagers de drogues et de leur famille : accueil, sensibilisation, traitement,
réhabilitation, soutien aux parents et suivi. Pour chaque prise en charge, un dossier est établi et informatisé.
Résultats
Entre 2001 et 2002, le nombre d’usagers de drogues pris en charge est passé de 5 à 52. Le
nombre des hommes est passé de 4 à 46 et celui des femmes de 1 à 6. En 2002, 50% (26/52)
sont âgés de 20 à 24 ans.
En 2002, 75% des patients présentaient une poly-toxicomanie. Les substances en cause sont
l’héroïne (100% des cas), la cocaïne (36,5% ), le cannabis (32,7%), l’ecstasy (25%), le LSD
(13,5%) et l’alcool (5,8%).
Périodicité des données
Les statistiques sont mises à jour chaque semestre.
Exhaustivité des données
Les données couvrent les personnes accueillies par JCD.
Références
JCD – Revue, 2001.
JCD – Document de présentation, 2003.
335
1
Répartition par sexe et âge des usagers de drogues (2001-2002)
2001
2002
Hommes
Femmes
Hommes
Femmes
< 20 ans
1
-
4
-
20-24
1
1
20
6
25-29
1
-
5
-
30-34
-
-
5
-
35-39
1
-
2
-
40-44
-
-
6
-
≥ 45
-
-
4
-
TOTAL / sexe
4
1
46
TOTAL
5
6
52
Source : JCD – Document de présentation, 2003.
2
Répartition des usagers de drogues par nombre de substances (2001-2002)
2001
2002
N
%
N
%
Substance unique
1
20,0
13
25,0
Héroïne, cocaïne, ecstasy
4
80,0
39
75,0
TOTAL
5
100,0
52
100,0
Source : JCD – Document de présentation, 2003.
3
Nature des substances utilisées par les usagers de drogues (2001-2002)
2001
Héroïne
%
N
%
5
100,0
52
100,0
Cocaïne
1
20,0
19
36,5
Cannabis
1
20,0
17
32,7
LSD
-
-
7
13,5
Ecstasy
1
20,0
13
25,0
Alcool
-
-
3
5,8
Autres
3
60,0
7
13,5
Source : JCD – Document de présentation, 2003.
336
2002
N
VXII 14
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
MAKASSED (2002)
Contexte
L’Association islamique philanthropique Makassed a été créée en 1878. Elle vise à remplir
des fonctions de bienfaisance, éducatives, sanitaires et culturelles.
La direction de la santé de Makassed offre depuis 1983 des services sanitaires et sociaux : programme de santé scolaire, programme d’orientation et de conseils et programme d’éducation.
Objectif
Les programmes de la Direction de la santé de Makassed ont pour objectifs :
• Délivrer des soins de santé primaire.
• Développer des activités d’éducation sanitaire et d’éducation préventive.
• Sensibiliser la population à l’environnement.
Méthode
La Direction de la santé regroupe des centres médicaux qui appliquent les programmes de
santé de l’association. Le programme de santé scolaire s’effectue à travers la formation des
intervenants agissant auprès des élèves, l’éducation à la santé et les consultations médicales
de dépistage. Lors des visites médicales dans les écoles, le dossier médical de chaque élève est
mis à jour. Tous les centres éditent un rapport d’activité envoyé à la direction où les données
sont saisies et analysées dans des fichiers Excell.
Résultats
En 2002, Makassed possède 8 centres médicaux. 7 sont localisés à Beyrouth et au Mont-Liban.
Le personnel médical et paramédical s’élève à 60 personnes : 4 médecins généralistes, 36
médecins spécialistes, 15 personnels infirmiers et 5 dentistes.
15 804 élèves de 45 écoles ont pu profiter des services de santé scolaire qui couvre les différentes régions libanaises. 53% des élèves sont du Nord, Bekaa et Sud-Nabatieh. Les classes
examinées concernent le cycle pré-scolaire (18%), le cycle primaire (68%), le cycle intermédiaire (8%) et le cycle secondaire (6%).
Au total 8 269 troubles ont pu être dépistés lors des consultations. Ceci représente 52 troubles
pour 100 élèves examinés. Les 5 principaux troubles médicaux dépistés sont : les troubles
dentaires (31,4% pour 100 élèves examinés), les troubles ORL (9,2%), les troubles ophtalmiques (4,3%), les troubles endocriniens (2,1%) et les troubles cutanés (2,1%).
Le nombre total de bénéficiaires des centres médicaux hors santé scolaire est de 27 757.
Parmi eux, 69% ont bénéficié de médicaments.
Périodicité des données
Un rapport annuel est édité par la Direction de la santé de Makassed.
Exhaustivité des données
Les chiffres reflètent l’activité de Makassed relative à la santé scolaire et aux centres médicaux.
Références
Makassed – Rapport annuel, 2002.
337
1
Rapport d’activité de la Direction des affaires médicales de Makassed (2002)
Beyrouth/Mt-Liban
Nord
Centres médicaux et personnel
Structure
Les centres
7*
**
Personnel
Médecins généralistes
Médecins de spécialité
Personnel infirmier
Dentistes
Santé scolaire : écoles et élèves examinés
Ecoles et élèves bénéficiaires
Nombre de médecins
7
4
Nombre d’écoles
10
15
Nombre d’élèves
7 437
3 748
Nombre d’élèves examinés / niveau d’étude
7 437
3 748
Pré-scolaire
1 265
548
Primaire
4 132
3 101
Intermédiaire
1 167
99
Secondaire
873
Santé scolaire : résultats
Morbidité globale
Nombre d’élèves
7 437
3 748
Nombre de troubles dépistés
3 662
1 905
Troubles dépistés / 100 élèves
49
51
Pourcentages d’élèves ayant des troubles médicaux détectés par région
Troubles dentaires %
26,8
31,8
Troubles d’ORL %
8,3
9,1
Troubles ophtalmiques %
6,0
1,9
Troubles endocriniens %
2,8
1,6
Troubles cutanés %
2,3
2,2
Troubles pulmonaires %
0,8
0,2
Troubles cardiologiques %
0,8
0,6
Troubles neurologiques %
0,2
1,0
Troubles urologiques %
1,1
0,6
Troubles digestifs %
0,1
1,7
Santé scolaire : évolution des troubles dépistés (troubles pour 100 élèves) selon les années
Troubles dentaires
1996-1997
26,6
35,7
1997-1998
23,6
30,3
1998-1999
27,8
32,9
1999-2000
20,2
34,5
2000-2001
26,9
30,3
2001-2002
26,8
31,8
Troubles ORL
1996-1997
8,1
15,7
1997-1998
8,0
8,0
1998-1999
6,7
12,5
1999-2000
4,1
11,9
2000-2001
6,9
7,9
2001-2002
8,3
9,1
Troubles ophtalmiques
1996-1997
3,2
2,9
1997-1998
4,4
3,5
1998-1999
6,4
2,4
1999-2000
4,1
2,2
2000-2001
6,1
3,7
2001-2002
6,0
1,9
Bénéficiaires des services médicaux (hors santé scolaire)
Bénéficiaires des consultations médicales
Bénéficiaires des médicaments
Médicaments pour affections aiguës
Médicaments pour affections chroniques
Insuline
* 2 centres furent fermés en février 2002 et 1 fut ouvert en septembre 2002.
** 1 Centre sera ouvert en 2003 à Wadi Khaled.
Source : Makassed – Rapport annuel, 2002.
338
Bekaa
Sud-Nabatieh
LIBAN
-
1
8
-
-
4
36
15
5
7
13
3 369
3 369
682
2 619
68
-
3
7
1 250
1 250
284
966
-
21
45
15 804
15 804
2 779
10 818
1 334
873
3 369
1 918
57
1 250
784
63
15 804
8 269
52
36,1
11,0
4,7
0,4
2,0
0,1
0,9
0,4
0,7
0,7
44,6
10,6
0,7
3,5
1,2
0,2
1.,
0,2
0,6
0,0
31,4
9,2
4,3
2,1
2,1
0,4
76,2
35,4
41,4
26,2
38,8
36,1
27,7
367,7
36,2
50,9
33,6
44,6
32,3
29,8
32,0
27,1
30,6
31,4
64,7
13,4
8,6
11,4
10,9
11,0
9,3
146,9
11,9
20,1
16,0
10,6
14,0
10,0
8,7
8,5
8,7
9,2
14,1
5,3
2,7
3,5
4,4
4,7
2,8
53,1
2,1
3,8
1,3
0,7
3,9
4,7
4,5
3,5
4,8
4,3
27 757
19 189
14 908
3 928
353
100,0
69,1
53,7
14,1
1,3
0,4
0,9
0,6
XVII 15
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
ORDRE SOUVERAIN DE MALTE
FONDATION DE L’ORDRE DE MALTE LIBAN (2001-2002)
Contexte
Durant la guerre, l’action caritative de l’Ordre de Malte était placée sous la responsabilité de
l’ambassade de l’Ordre au Liban. Au printemps 2000, fut établie la « Fondation de l’Ordre de
Malte » pour le Liban. Elle réunit différents partenaires : l’association Malte Liban, l’association libanaise des Chevaliers de Malte, les Oeuvres hospitalières françaises de l’Ordre de
Malte et l’association allemande des Chevaliers de Malte.
Objectif
Mobiliser les aides nécessaires à l’action de bienfaisance et d’assistance.
Méthode
Au sein de la Fondation, il existe un partage des responsabilités entre Malte Liban et l’association libanaise des Chevaliers de Malte. La première supervise les centres de Kefraya, Roum,
Siddikine, Yaroun, Zouk Mikhael, Khaldieh, les unités mobiles de Marjayoun et du
« Toutenkamion », le centre thérapeutique pour enfants infirmes moteurs-cérébraux de
Bhannès et le dépôt central pharmaceutique. La seconde association gère trois centres : Ain
El Remmaneh, Kobayat et Barqua.
Toute personne peut bénéficier des soins du centre. Les centres éditent des rapports d’activité mensuels qui sont transmis au niveau central pour analyse et exploitation (sous Excel).
Résultats
En 2002, 9 centres médico-sociaux de soins primaires et une unité mobile (Toutenkamion)
fonctionnaient sous l’égide de la fondation de l’Ordre Malte. Trois sont situés au MontLiban (dont l’unité mobile), 3 au Sud-Nabatieh, 2 au Nord et 2 dans la Bekaa.
138 professionnels de santé travaillent à Malte Liban dont 77 médecins. Ils ont assuré 49 611
consultations médicales, 25 054 soins, 9 999 soins dentaires, 16 900 examens de laboratoire et
de radiologie et la distribution de 44 855 médicaments.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent l’activité des centres de la Fondation à l’exception du centre de
Bhannès et l’unité mobile de Marjayoun.
Références
Ordre Souverain de Malte – « Rapport annuel, 2002 ».
Ordre Souverain de Malte, 2003.
339
1
Répartition des centres de l’ensemble de la Fondation par région (2002)
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
TOTAL
Malte Liban
4
1
1
4
10
Centres médicaux-sociaux
1
1
1
3
6
Centres de soins spécialisés
1
-
-
-
1
Unités médicales mobiles
1
-
-
1
2
Organismes logistiques
1
-
-
-
1
Association libanaise des Chevaliers de Malte
1
1
1
-
3
Centres médicaux-sociaux
1
1
1
-
3
TOTAL
5
2
2
4
13
Source : Ordre Souverain de Malte – « Rapport annuel, 2002 ».
2
Répartition du personnel de Malte Liban par région (2002)*
Médecins
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
TOTAL
8
45
10
22
77
Dentistes
3
3
1
2
6
Infirmières
1
3
-
6
9
Sages-femmes
-
-
1
1
2
Assistantes sociales
-
1
-
-
1
Assistantes dentaires
-
1
1
1
3
Aides-pharmaciennes
-
-
1
1
2
Aides-soignantes
-
-
-
1
1
Techniciens de laboratoire
-
2
-
1
3
Techniciens de radiologie
-
1
-
-
1
Intendantes
-
-
-
1
1
Autres
2
6
5
7
18
TOTAL
14
62
19
43
138
*Non compris le personnel de l’association libanaise des Chevaliers de Malte
Source : Ordre Souverain de Malte – « Rapport annuel, 2002 ».
3
Activités des centres médico-sociaux et unités mobiles de la Fondation par région (2001)**
Actes de soins
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
TOTAL, N
Consultations
15 399
11 604
9 149
18 865
55 017
Soins
5 678
10 511
2 556
4 660
23 405
Dentaires
6 433
922
1 446
1 895
10 696
Physiothérapie
78
232
-
-
310
Échographies
209
496
342
-
1 047
Laboratoires
2 461
4 918
659
1 876
9 914
Radiologies
362
407
532
141
1 442
13 529
16 482
7 688
6 650
44 349
-
799
-
-
799
Médicaments délivrés
Visite scolaire
** Non compris l’unité de Marjayoun et le centre spécialisé de Bhannès
Source : Ordre Souverain de Malte, 2003.
340
4
Activités des centres médico-sociaux et unités mobiles de la Fondation par région (2002)**
Actes de soins
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
TOTAL, N
Consultations
11 051
11 900
8 709
17 951
49 611
Soins
5 640
13 015
2 663
3 736
25 054
Dentaires
9 999
5 561
714
1 756
1 968
Physiothérapie
50
403
-
-
453
Échographies
339
854
365
127
1 685
Laboratoires
2 642
8 180
643
1 886
13 351
Radiologies
Médicaments délivrés
565
812
487
-
1 864
15 647
17 227
6 122
5 859
44 855
** Non compris l’unité de Marjayoun et le centre spécialisé de Bhannès
Source : Ordre Souverain de Malte, 2003.
341
XVII 16
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
OUM EL NOUR (2002)
Contexte
Le regroupement Oum El Nour a été créé le 15 juin 1985. Il est enregistré sous le
numéro 120/AD (6/9/1990). Il est officiellement reconnu par le décret 7897 du 30 janvier
1996. Le groupe bénéficie du support financier du MAS.
Objectif
Entreprendre des activités médico-sociales de réhabilitation des usagers de drogues et handicapés pour une meilleure insertion sociale.
Méthode
Le regroupement Oum El Nour dispose d’une équipe multi-disciplinaire composée d’administratifs, médecins, pédagogues, psychologues, travailleurs sociaux, éducateurs, avocats… et un comité de volontaires formés de 15 personnes.
Le groupe offre des services gratuits à tout usager de drogues ou handicapé indépendamment de la nationalité.
Tout usager de drogues qui a suivi une cure de désintoxication peut se présenter au centre
d’accueil de Zouk Mikhael, suivre une prise en charge dans l’un des 3 centres de réhabilitation du groupe (Faytroun, Achkout et Shailé) et bénéficier du support du centre de suivi de
Dekwaneh.
Le traitement réalisé est de type « Therapeutic Community Treatment » qui consiste en des
réunions individuelles et collectives. La durée de la réhabilitation varie entre 12 et 18 mois.
Elle se déroule selon 4 phases : l’accompagnement du patient, l’abord des problèmes, d’autrui et l’apprentissage d’une profession, la responsabilisation et la réintégration sociale.
En parallèle, le groupe assure un programme de soutien auprès des parents des usagers de
drogues et un programme d’éducation de la santé auprès des écoles et universités.
Pour toute prise en charge, les données relatives aux patients bénéficiaires sont collectées.
Résultats
Entre 1993 et 2002, 1 348 personnes ont bénéficié d’Oum El Nour dont 45,8% (618) ont
suivi le programme de réhabilitation.
En 2002, 274 personnes furent suivies et 69 ont bénéficié du programme de réhabilitation.
D’autre part, ont été réalisées 312 consultations individuelles, 72 consultations médicales,
459 appels aux tribunaux, 60 hospitalisations…
207 parents ont suivi le programme de soutien des familles.
Le profil des usagers de drogues, pris en charge depuis 1993 jusqu’en 2002, se résume par
56% ayant débuté avant l’âge de 20 ans, 65% célibataires, 48% de niveau secondaire ou supérieur. Les 3 drogues les plus fréquemment consommées par les patients sont : l’héroïne
(61%), le cannabis (40,6%) et la cocaïne (36,9%).
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
342
Exhaustivité des données
Les données reflètent les statistiques des personnes prises en charge par Oum El Nour
Références
Oum El Nour – Rapport d’activité annuel, 2002.
Oum El Nour, 2003.
1
Bénéficiaires (1993-2002)
N
Programme de réhabilitation
2002
274
69
2001
270
107
2000
177
58
1999
149
55
1998
134
52
1997
107
77
1996
99
55
1995
53
54
1994
58
52
1993
27
39
1 348
618
TOTAL
Source : Oum El Nour – Rapport d’activité annuel, 2002.
2
Services offerts (2002)
N
Services médicaux
Consultations médicales
72
Hospitalisations
60
Visites chez le dentiste
468
Services sociaux
Dynamiques de groupe
1 404
Thérapies de groupe
1 248
Visites de parents
270
Consultations individuelles
312
Entretiens
1 050
Services judiciaires
Appels aux tribunaux
459
Éducation pour la santé
Séminaires
624
Autres
Appels téléphoniques
2 000
Source : Oum El Nour – Rapport d’activité annuel, 2002.
343
3
Nombre de parents ayant participé au programme de réhabilitation (1993-2002)
N
2002
207
2001
321
2000
174
1999
165
1998
156
1997
231
1996
165
1995
162
1994
156
1993
117
TOTAL
1 854
Source : Oum El Nour – Rapport d’activité annuel, 2002.
4
Profil des usagers de drogues
%
Âge au début de l’usage de drogues (1993-2002) (N = 1 319)
100
< 20
56
20-24
20
25-29
11
30-34
6
35-39
4
40-44
2
≥ 45
Statut civil (1993-2002) (N = 1 319)
1
100
Célibataire
65
Mariés
26
Divorcés
Niveau d’éducation (1993-2002) (N = 1 319)
9
100
Analphabète
4
Primaire
18
Complémentaire
29
Secondaire
16
TS
12
Universitaire
20
Autre
État des familles (2002) (N = 274)
1
100
Famille unie
47
Divorce
28
Orphelinat
24
Adoption
1
Substances consommées (1993-2002) (N = 1 319)*
Héroïne
61
Cannabis
41
Cocaïne
37
Amphétamine/ Ecstasy
29
Alcool
32
LSD
6
* Un usager de drogues peut consommer une ou plusieurs substances
Source : Oum El Nour, 2003.
344
XVII 17
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
SOINS INFIRMIERS ET DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
SIDC (2002)
Contexte
Soins infirmiers et développement communautaire (SIDC) est une ONG fondée en 1987.
C’est une association à but non lucratif.
Objectif
Les objectifs principaux de SIDC sont de :
• Valoriser la profession d’infirmier au sein de la communauté.
• Promouvoir la santé de la population, des groupes marginalisés et des patients à travers l’éducation sanitaire et leur participation dans leur propre prise en charge
médico-sociale.
Méthode
SIDC dispose d’une équipe formée d’infirmiers, d’aides soignants, d’éducateurs et des spécialistes de santé publique. Les activités sont organisées à travers 6 programmes spécifiques
de soins ou de prévention pour les communes de Sin-El-Fil, Nabaa, et Bourj-Hammoud.
Le programme de soins infirmiers à domicile est orienté vers la prise en charge des patients
atteints de maladies chroniques. Il comprend la délivrance de soins infirmiers, le soutien et
la formation des familles, l’organisation de sessions d’éducation et la mise à jour de listes des
professionnels et des structures médicales de voisinage.
Le programme de soins pour le diabète s’intéresse aux patients diabétiques. Il assure l’éducation, la formation et le soutien des patients pour l’auto-surveillance. Il leur fournit le matériel nécessaire, réalise des tests de laboratoire et organise des sessions de formation pour les
patients et professionnels.
Le programme de prévention «VIH-Sida » informe les jeunes sur l’infection par le VIH et les
moyens de prévention. Il assure des services de soutien et d’orientation médico-sociale pour
les patients atteints de sida. Il met en service une ligne verte.
Le programme de prévention «Toxicomanie » organise des activités d’information sur les
drogues et leurs dangers. Il assure le suivi des jeunes toxicomanes à travers les entretiens
individuels, l’orientation thérapeutique, l’intervention auprès des familles, la réinsertion
sociale et l’assistance judiciaire.
Le programme de prévention «Club de Santé » développe chez les jeunes l’esprit du bénévolat. Il les forme à organiser des activités éducatives et préventives et à intervenir dans l’éducation des paires.
Le programme de prévention « Maison des Jeunes » accueille des jeunes à risque de délinquance. Il offre un lieu d’asile où les jeunes bénéficient d’activités culturelles, éducatives et
récréatives.
Résultats
En 2002, le programme des soins infirmiers à domicile, a pris en charge 350 personnes
atteintes de maladies chroniques, dont 140 nouveaux patients. 81% des patients sont âgés de
50 ans et plus. 2 661 actes ont été réalisés dont 78% à domicile.
Le programme de soins pour le diabète s’est occupé de 113 patients diabétiques dont 50 de
nouveaux patients. 18 infirmiers ont été formés à la surveillance du diabète.
345
Le programme de prévention «VIH-Sida » a procuré un soutien psycho-social pour 12
malades atteints de Sida. Ses activités d’éducations ont atteint environ 2000 bénéficiaires. La
ligne verte « VIH-Sida » a enregistré 70 appels de demandes d’information et d’orientation.
Le programme de prévention « Toxicomanie » a suivi 22 usagers de drogues. 86,4% sont des
hommes. 77,3% consomment de l’héroïne.
Le programme de prévention « Club de Santé » a formé 15 jeunes pour le travail éducatif et
préventif. Leurs activités ont atteint 1 050 bénéficiaires.
Le programme de prévention « Maison des Jeunes » a accueilli 50 jeunes de 8 à 14 ans et
40 jeunes de 14 à 25 ans.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les bénéficiaires et les activités des 6 programmes de SIDC.
Références
SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002.
1
Programme des soins infirmiers à domicile (2002)
%
Bénéficiaires
350
Moyenne mensuelle
59
Nouveaux bénéficiaires
140
Répartition par sexe
350
Femmes
60%
Hommes
40%
Répartition par âge
350
≤ 50 ans
19%
50-70 ans
46%
≥ 70 ans
35%
Répartition par région
350
Sin El Fil
57%
Bourj-Hammoud
39%
Autres régions
4%
Visites
1 357
Actes
2 661
À domicile
78%
Sur site
22%
Autres
Examens de laboratoire
Matelas d’eau
Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002.
346
136
130
6
2
Programme de soins pour les diabétiques (2002)
%
Bénéficiaires
Nouveaux bénéficiaires
113
50
Glycémie
Total prise de sang pour glycémie
122
Total gluco-test rapide
542
Moyenne mensuelle, gluco-test rapide
50
Formation au suivi du diabète
Personnel infirmier
18
Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002.
3
Programme de prévention VIH-Sida (2002)
N
Support psycho-social aux patients atteints du Sida
Ligne verte : nombre d’appels reçus
Bénéficiaires des activités d’éducation sur le VIH-Sida
12
70
2000
Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002.
4
Programme de prévention « Toxicomanie » (2002)
%
Nombre d’usagers de drogues bénéficiaires
Répartition (%) par sexe
Femmes
Hommes
Répartition (%) par âge
22
100,0
13,6
86,4
100,0
6-20 ans
31,8
21-30 ans
40,9
31-40 ans
22,7
≥ 41 ans
4,5
Substances consommées (%)
Héroïne
77,3
Calmants
9,1
Hachich
22,7
Arak
9,1
Alcool
4,5
Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002.
5
Programme de prévention « Club de Santé » (2002)
N
Nombre de jeunes de 19-24 ans formés
Nombre de jeunes bénéficiaires
15
1 050
Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002.
6
Programme de prévention « Maison des Jeunes » (2002)
N
Nombre de jeunes de 8-14 ans bénéficiaires
50
Nombre de jeunes de 14-25 ans bénéficiaires
40
Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002.
347
STATISTIQUES DES ÉTUDES
UNIVERSITAIRES
XVIII
XVIII 1
STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES
UL – ACCIDENTS D’EXPOSITION DE L’INFIRMIÈRE AU SANG
(2002)
Contexte
Au Liban, rares sont les enquêtes de mesure et études des facteurs relatifs aux accidents d’exposition au sang (AES) chez le personnel soignant.
Objectif
Cette étude vise à mesurer l’incidence des accidents d’exposition au sang parmi le personnel
infirmier des hôpitaux de Beyrouth et banlieue. De même, elle mesure le niveau de connaissances des infirmières en matière d’AES, de pathologies secondaires, des méthodes de protection pré et post-exposition et des comportements vis-à-vis de la prévention et de la prise
en charge des AES.
Méthode
L’étude est rétrospective sur échantillon d’hôpitaux et d’infirmiers. La taille de l’échantillon
a été fixée à 100 infirmiers pour évaluer une incidence de 30% avec risque alpha à 5% et un
niveau de précision de 10%. 8 hôpitaux de Beyrouth et banlieue sont tirés au hasard. 12 à
13 infirmiers des services des urgences, de soins intensifs et de médecine adulte sont choisis
dans chaque hôpital.
La collecte des données est réalisée grâce à un entretien avec le personnel infirmier et à l’aide
d’un questionnaire standardisé.
Résultats
100 infirmiers ont participé à l’étude. Les hôpitaux qui ont participé à l’étude sont : Beyrouth,
Gitawi, Hôtel-Dieu, Makassed, Middle East, Rassoul Aazam, Saint-Georges et Zahraa.
En 2001, le taux d’incidence des AES chez le personnel infirmier est estimé à 23 pour
100 infirmiers par an.
L’étude a pu recenser 37 AES. Ils sont survenus le plus souvent par piqûre (94,6%), avec une
aiguille (75,7%), lors d’une injection (40,5%) ou d’un prélèvement (35,1%), après le geste
(73,0%), en l’absence de port de gant (75,7%) et en l’absence de conteneur (75,7%).
Le comportement du personnel infirmier retrouve l’absence de port de gants dans 63% des
cas et la pratique du recapuchonnage des aiguilles dans 31% des cas. Seulement une faible
portion du personnel infirmier (16%) utilise systématiquement le système « vacutainer ».
Périodicité des données
L’étude présente est une étude ponctuelle qui s’est déroulée en 2002 dans le cadre d’un
mémoire de fin d’études en sciences infirmières.
Exhaustivité des données
Cette étude est basée sur un échantillon d’infirmiers des hôpitaux de Beyrouth et Banlieue.
Références
Université Libanaise, FSP – Département des sciences infirmières, Section I – « Accidents
d’exposition de l’infirmier(e) au sang, 2002 ».
350
1
Accidents d’exposition de l’infirmière au sang (2002)
%
Incidence des AES (n = 100 infirmiers)
Pourcentage d’infirmières ayant eu ≥ 1 AES en 2001
14,0 IC = (8-22)
Pourcentage d’AES pour 100 infirmières / an
23,0 IC = (15-32)
Circonstances des AES (n = 37)
Nature de l’exposition
100,0
Piqûre
94,6
Coupure
2,7
Projection
Tâches en cours
2,7
100,0
Injection
40,5
Prélèvement
35,1
Perfusion
16,2
Nettoyage
5,4
Pansement
2,7
Temps de survenue
100,0
Avant le geste
5,0
Pendant le geste
22,0
Après le geste
73,0
Matériel en cause
100,0
Aiguille
75,7
Angiocathéter
21,6
Aiguille de vacutainer
0,0
Autre à préciser : ciseaux
2,7
Port de gants
24,3
Usage d’un conteneur
24,3
Comportement (n = 100)
Absence de gants lors des prélèvements sanguins
63,0
Utilisation du système vacutainer
40,0
• Toujours
16,0
• Parfois
24,0
Pratique de recapuchonnage de l’aiguille
31,0
Source : Université Libanaise, FSP – Département des sciences infirmières, Section I – « Accidents d’exposition de l’infirmier(e) au sang, 2002 ».
351
XVIII 2
STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES
USJ – ACCIDENTS DOMESTIQUES
Contexte
Dans le cadre de l’obtention d’un diplôme de docteur en pharmacie à l’USJ, des études relatives aux accidents chez les enfants sont réalisées, avec le concours des services de pédiatrie
et des urgences de différents hôpitaux au Liban.
Objectif
Connaître la fréquence des intoxications chez les enfants au Liban et les produits incriminés.
Méthode
La première étude est une étude rétrospective portant sur les registres et dossiers médicaux
des urgences de 4 hôpitaux : Hôtel-Dieu de France, Notre Dame du Liban, Saint-Georges
Ajaltoun et Notre Dame Maritime. La période étudiée s’étale de 1987 à 1996 à l’exception de
l’hôpital Notre Dame Maritime (1995-1996).
La seconde étude est une étude rétrospective portant sur les registres et dossiers médicaux
des urgences de 2 hôpitaux : Hôtel-dieu de France et Notre Dame du Liban. Les années étudiées sont 1994 et 1995.
Résultats
En 1987-1996, 55 176 admissions aux urgences pour les enfants (0-18 ans) ont été enregistrées dans les hôpitaux de l’Hôtel-dieu de France, de Notre Dame du Liban, de Saint-Georges
Ajaltoun et de Notre Dame Maritime. 1% des admissions sont dues à des intoxications et
0,2% sont secondaires à des intoxications domestiques. Les hydrocarbures sont responsables
de 40% des intoxications domestiques étudiées.
En 1994-1995, 11 658 admissions aux urgences pour les enfants (0-18 ans) ont été enregistrées dans les hôpitaux de l’Hôtel-dieu de France et de Notre Dame du Liban. 34,3% des
admissions sont dues à des accidents et 1,4% à des accidents d’intoxication. Les médicaments sont responsables de 54% des intoxications étudiées.
Périodicité des données
Études ponctuelles.
Exhaustivité des données
Études relatives aux admissions des services des urgences de 4 hôpitaux à Beyrouth et au
Mont-Liban
Références
USJ, Faculté de pharmacie – « Intoxication par les produits domestiques chez l’enfant au
Liban, 1997 ».
USJ, Faculté de pharmacie – « Les intoxications chez l’enfant : Étude au Liban, 1995-1996 ».
352
1
Statistiques des admissions aux urgences pour les enfants 0-18 ans dans 4 hôpitaux (1987-1996)
Pour les enfants âgés de 0-18 ans
Admissions
Admissions hospitalisées
% hosp.
/ admissions
N
%
N
% vertical
55 176
100,0
5 739
100,0
10,4
Admissions pour intoxications
535
1,0
174
3,0
32,5
Admissions pour intoxications domestiques
105
0,2
30
0,5
28,6
Produits des intoxications domestiques
105
100,0
30
100,0
28,6
42
40,0
11
36,7
26,2
10,3
Admissions aux urgences
Hydrocarbures
Eau de javel
29
27,6
3
10,0
Détergents
12
11,4
1
3,3
8,3
Raticides
7
6,7
7
23,3
100,0
Produits corrosifs et caustiques
5
4,8
3
10,0
60,0
Naphtalène
4
3,8
1
3,3
25,0
Multiples
4
3,8
3
10,0
75,0
Inconnu
2
1,9
1
3,3
50,0
Source : USJ, Faculté de pharmacie – « Intoxication par les produits domestiques chez l’enfant au Liban, 1997 ».
2
Statistiques des admissions aux urgences pour les enfants 0-18 ans dans 2 hôpitaux (1994-1995)
Pour les enfants âgés de 0-18 ans
Admissions
Admissions hospitalisées
% hosp.
/ admissions
N
%
N
% vertical
Admissions aux urgences
11 658
100,0
1 235
100,0
Admissions pour accidents
4 000
34,3
295
23,9
7,4
161
1,4
66
5,3
41,0
Admissions pour accidents d’intoxication
Types d’accidents
Chutes
100,0
41,9
Accidents de la voie publique
5,6
Brûlures
6,5
Intoxications
3,9
Autres
2,9
Diverses
39,2
Produits des intoxications domestiques
Médicaments
10,6
100,0
54,0
Produits ménagers
14,3
Produits alimentaires
11,8
Produits alcoolisés
6,8
Gaz toxique
5,6
Produits agricoles
4,4
Eau contaminée
2,5
Divers
0,6
Source : USJ, Faculté de pharmacie – "Les intoxications chez l’enfant : Étude au Liban, 1995-1996 "
353
XVIII 3
STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES
USJ – AIDANTS FAMILIAUX DE PERSONNES ÂGÉES
EN PERTE D’AUTONOMIE AU LIBAN (2001)
Contexte
Dans le cadre des études subventionnées par l’OMS, la présente étude est réalisée par la
Faculté des sciences infirmières de l’USJ. Elle essaie de combler l’absence de connaissances
sur les aidants familiaux des personnes âgées. Son but principal est l’identification des facteurs liés à la santé des aidants familiaux. Ces données sont nécessaires pour élaborer une
politique de santé relative aux personnes âgées en perte d’autonomie et de leurs aidants.
Objectif
Les objectifs de l’étude sont de :
• Décrire les caractéristiques socio-démographiques des aidants familiaux et des personnes âgées en perte d’autonomie.
• Décrire les problèmes de santé des personnes âgées.
• Identifier les tâches d’aide et de soins effectuées par l’aidant pour la personne âgée.
• Décrire les ressources dont dispose l’aidant familial dans la situation d’aide.
• Décrire l’impact de la situation d’aide sur la santé de l’aidant familial.
• Identifier les facteurs associés à la santé des aidants selon deux indicateurs : bien-être
et fardeau.
Méthode
L’étude s’appuie sur la théorie du stress de Lazarus et Folkman (1984). Un devis corrélationnel a été utilisé pour identifier la contribution des facteurs retenus à expliquer la santé
des aidants familiaux.
L’échantillon est de type non probabiliste à partir de quotas de distribution géographique et
de classe sociale calculés par une firme statistique libanaise (Reach Mass, 2000). Elle a porté
sur 319 sujets qui répondaient aux critères d’éligibilité à l’étude, soit :
• Être libanais, âgé de plus de 18 ans et parler l’arabe.
• Être, depuis au moins six mois, l’aidant principal, soit assurer d’une façon prépondérante
de l’aide à une personne âgée de 65 ans et plus qui a une perte d’autonomie dans les AVQ.
• Procurer, au moins une fois par semaine, de l’aide concernant au moins une AVQ
(activité de la vie quotidienne) ou une AVD (activité de la vie domestique).
• Cohabiter avec la personne âgée en perte d’autonomie.
Les variables étudiées sont : les facteurs de stress, l’évaluation cognitive, le support social, le
profil socio-démographique de l’aidant familial et de son proche âgé, ainsi que les indicateurs de santé bien-être et fardeau.
Sept instruments ont été utilisés :
1. Système de mesure de l’autonomie fonctionnelle (SMAF Hébert, Carrier et Bilodeau,
1998) et l’évaluation cognitive.
2. Revised Memory and Behavioral Checklist (Teri et al.,) et l’évaluation cognitive.
3. Echelle des tâches effectuées par l’aidant.
4. Inventory of Social Supportive Behaviors (ISSB-M Kraus 1995).
5. General Well-Being Schedule (Dupuy 1977).
6. Zarit Burden Interview (1985).
7. Questionnaire identifiant les profils socio-démographiques.
354
La collecte des données a été effectuée par la firme Reach Mass en juin et juillet 2001. Les données furent saisies et analysées sur SPSS-10. Des analyses de tendance centrale furent effectuées
ainsi que des analyses de corrélation et de régression multiple de type hiérarchique.
Résultats
Seules les caractéristiques sociaux-démographiques des personnes âgées sont décrites cidessous. L’étude a porté sur 319 aidants familiaux. La majorité sont des femmes (83,7%),
leur moyenne d’âge est de 46,1 ans. L’aidant est pour la personne âgée soit la fille ou le fils
(48%) ; soit le conjoint (22,6%) ; soit le gendre ou la belle-fille (18,5%). 58% sont mariés et
32,6% sont célibataires. Plus que la moitié des aidants familiaux ont été scolarisés. 68% n’ont
aucune assurance médicale. 66,8% n’exercent aucune activité professionnelle. 27,9% ont un
revenu inférieur à 500 USD et 64,3% n’ont aucun revenu.
Quant aux personnes âgées, plus que la moitié est de sexe féminin (60,8%), veufs ou veuves
(55,2%). Leur moyenne d’âge est de 76,3 ans. 57,4% sont analphabètes. 73,4% n’ont aucune
assurance médicale. 87,1% n’ont aucun revenu.
Les maladies chroniques et les problèmes de santé dont souffre la personne âgée sont les
maladies cardio-vasculaires (46,4%), les troubles de mémoire (40,7%), l’incontinence urinaire ou fécale (27,2%), les maladies endocriniennes (25,4%), les maladies du système ostéoarticulaire (21,9%), les troubles mentaux et les insomnies (21%), les maladies du système
nerveux (15,4%).
Au cours des six derniers mois, 33,9% des aidants familiaux ont eu recours aux services des
centres communautaires pour leurs proches âgés. Les services les plus fréquemment reçus
par les aidants familiaux sont les soins médicaux (28,8%), les explorations (21,6%), les soins
infirmiers au centre (8,2%) et les soins à domicile (6%).
Périodicité des données
Étude transversale ponctuelle.
Exhaustivité des données
Étude réalisée sur échantillon retenu de convenance et non au hasard. Ceci est dû à l’absence
de recensement récent de la population libanaise. De ce fait, les résultats de cette étude ne
peuvent pas être généralisés.
D’autres limites sont à noter. Le général « well-being schedule » de Dupuy est un instrument
de mesure du bien-être général et n’est pas spécifique à la situation d’aide familiale. Un test
de statut mental aurait dû être utilisé afin de catégoriser les personnes âgées démentes des
personnes âgées non démentes. Les instruments de mesure utilisés sont d’origine nord-américaine. En l’absence de normes libanaises, il a été difficile de comparer les mesures prévalentes pour des sujets d’une autre culture à nos sujets. Enfin, une autre limite est liée à la
désirabilité sociale. Les participants peuvent ne pas avoir exprimé leurs mauvaises opinions
par crainte de rejet.
Références
USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban :
contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 ».
USJ, FSI – www.fsi.usj.edu.lb.
355
1
Profil socio-démographique des aidants familiaux (2001)
%
Genre
Femmes
Hommes
Âge
100,0
83,7
16,3
99,7
< 30 ans
10,6
30-49 ans
52,3
50-59 ans
17,2
60-69 ans
10,6
> 70 ans
Âge moyen
Écart-type
État civil
9,0
46,1
14,5
100,0
Célibataire
32,6
Marié
58,0
Divorcé
5,3
Veuf
Lien de parenté avec la PA
4,1
100,0
Époux(se)
22,6
Fils, fille
48,0
Gendre, belle fille
18,5
Frère, sœur
3,8
Petits fils et autres
7,1
Niveau d’éducation
100,1
Analphabète
16,0
Savent lire et écrire
18,2
Niveau primaire
18,2
Niveau complémentaire
21,3
Niveau secondaire et plus
26,4
Assurance médicale
99,9
Aucune assurance
68,0
CNSS
16,6
Assurance publique (Coop., Armée, FSI)
9,1
Assurance privée
Activité professionnelle
6,2
100,0
Aucune activité
66,8
Emploi à temps plein
22,6
Emploi à mi-temps
5,6
Emploi saisonnier
5,0
Types d’activité
100,0
Employés
43,3
Ouvriers
23,5
Cadres moyens
22,6
Autres
Revenus
10,6
100,0
Aucun revenu
64,3
< 500 $
27,9
Entre 500-899 $
5,6
900-1 500 $
2,2
Source : USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 » .
356
2
Profil socio-démographique des personnes âgées (2001)
%
Genre
Femmes
Hommes
Âge
100,0
60,8
39,2
99,8
65 et 69 ans
26
70 et 74 ans
20,3
75 et 79 ans
19,4
80 et 84 ans
17,2
≥ 85 ans
16,9
Âge moyen
76,3
Écart-type
État civil
Célibataire
Marié(e)
8,65
100,0
5
36,7
Divorcé(e)
3,1
Veuf(ve)
55,2
Niveau d’éducation
100,1
Analphabète
57,4
Savent lire, écrire
30,1
Niveau primaire
6,3
Niveau complémentaire et au-delà
Assurance individuelle
6,3
100,1
Aucune
73,4
CNSS
16,3
Assurance publique (Coop., Armée, FSI)
9,1
Assurance privée
1,3
Activité professionnelle
Ne travaille pas
2,6
97,4
Revenu
99,8
Aucun
87,1
< 500 $
10,8
> 500 $
1,9
Source : USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 » .
357
3
Distribution des personnes âgées selon les maladies chroniques et les problèmes de santé (2001)
N
%
Maladies cardio-vasculaires
148
46,4
Présence de troubles de mémoire
130
40,7
Incontinence urinaire ou fécale
87
27,2
Maladies endocriniennes
81
25,4
Maladies ostéo-articulaires
70
21,9
Troubles mentaux et insomnie
67
21,0
État morbide
57
17,9
Maladies du système nerveux
49
15,4
Maladies ophtalmologiques
35
0,1
Maladies de l’appareil digestif
27
8,5
Maladies de l’appareil génito-urinaire
24
7,5
Maladies de l’appareil respiratoire
23
7,2
Traumatismes
18
5,6
ORL
15
4,7
Tumeurs hématologie
10
3,1
Maladies infectieuses
9
2,8
Source : USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 » .
4
Distribution des services reçus* auprès des centres communautaires par type de service (2001)
N
%
Soins / biens médicaux (consultation médicale, médicaments)
92
28,8
Explorations (laboratoire, radio, ECG, Echo…)
69
21,6
Soins infirmiers au centre (pansement, prise de tension, injection…)
26
8,2
Soins infirmiers à la maison (pansement, prise de tension, injection…)
19
0,1
Physiothérapie
9
2,8
Suivi social
9
2,8
Équipements (bâton, chaise roulante, prothèse…)
6
1,9
Petite chirurgie
6
1,9
Autres (aide alimentaire, aide financière, divertissements…)
19
0,1
* Services rendus aux personnes âgées et aux aidants familiaux.
Source : USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 » .
358
XVIII 4
STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES
USJ – DÉPISTAGE NÉONATAL (1995-2002)
Contexte
Le dépistage néonatal des maladies congénitales comme l’hypothyroïdie congénitale, la phénylcétonurie, la galactosémie congénitale, offrent la possibilité d’un diagnostic précoce,
d’une prise en charge précoce et la prévention de retard du développement psychomoteur
de l’enfant et autres séquelles.
En 1991, un projet de loi fut préparé pour rendre obligatoire le dépistage néonatal au Liban.
Cependant aucune décision ne fut prise à l’époque.
Depuis 1995, dans le cadre du programme de recherche et d’études, la Faculté de médecine
de l’USJ a pu bénéficier du support du MSP et du CNRS pour initier le dépistage néonatal
au Liban.
Objectif
Le programme de dépistage néonatal permet de :
• Dépister dès la naissance les cas d’hypothyroïdie congénitale, de phénylcétonurie, de
galactosémie congénitale et de glucose 6 phosphate déshydrogénase.
• Prendre en charge précocement des maladies congénitales.
• Prévenir des troubles du développement de l’enfant.
Méthode
Le dépistage néonatal repose sur une coordination entre les maternités et le laboratoire de la
Faculté de médecine de l’USJ.
Un prélèvement sanguin est pris dans les maternités sur tout nouveau-né âgé de plus de
48 heures. Le prélèvement est fait par piqûre au talon. Les gouttes de sang sont récupérées
sur un papier-filtre de la carte de Guthrie. Les données relatives à l’identité du nouveau-né
sont enregistrées. Les cartes sont conservées dans des sacs hermétiques à 4 degrés et expédiées au laboratoire de la Faculté par un service accrédité dans un container isotherme. Au
laboratoire, les tests sont réalisés. En cas de résultat positif, un second prélèvement est
demandé.
Le dépistage coûte aux ménages 5 à 10 USD pour un nouveau-né.
Résultats
Durant la période de 1995 à 2002, 35 hôpitaux ont participé au dépistage néonatal de l’USJ
et environ 70 000 nouveau-nés furent testés, soit 10 000 tests par an.
44 cas d’hypothyroïdie congénitale furent dépistés, soit 62 tests positifs pour 100 000 tests
réalisés et 1 cas d’hypothyroïdie congénitale pour 1 591 naissances.
8 cas de phénylcétonurie furent découverts, soit 11 tests positifs pour 100 000 tests réalisés
et 1 cas de phénylcétonurie pour 8 750 naissances.
2 cas de galactosémie congénitale furent découverts, soit 3 tests positifs pour 100 000 tests
réalisés et 1 cas de galactosémie congénitale pour 35 000 naissances.
Enfin, 373 cas de déficit en glucose 6 phosphate déshydrogénasse (G6PD) furent mis en évidence, soit 533 tests positifs pour 100 000 tests réalisés et 1 cas de G6PD pour 188 naissances.
359
Périodicité des données
Les données sont mises à jour annuellement.
Exhaustivité des données
Les données reflètent le dépistage réalisé sur les nouveau-nés des maternités collaborant avec
le programme de l’USJ.
Références
USJ, FM – Laboratoire de dépistage néonatal, 2003.
1
Hôpitaux participant au programme de dépistage (1995-2002)
N
%
Beyrouth
7
20,0
Mont-Liban
19
54,3
Nord
4
11,4
Bekaa
-
-
Sud-Nabatieh
5
14,3
TOTAL
35
100,0
Dépistés positifs
N
44
Taux de dépistage /
100 000 tests
62,86
Naissance pour
1 cas positif
1 591
Phénylcétonurie
8
11,43
8 750
Galactosémie congénitale
2
2,86
35 000
373
532 86
188
Source : USJ, FM – Laboratoire de dépistage néonatal, 2003.
2
Dépistage néonatal (1995-2002)
Hypothyroïdie congénitale
Déficit en glucose 6 phosphate déshydrogénase
Source : USJ, FM – Laboratoire de dépistage néonatal, 2003.
360
XVIII 5
STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES
AUB – MOSQUITO SPECIES OF LEBANON (1998-1999)
Contexte
L’étude s’inscrit dans le cadre d’un inventaire de la population des moustiques au Liban. Les
études relatives à la population des moustiques au Liban datent des années quarante et
soixante-dix. À l’époque, le Liban connaissait des cas de paludisme autochtones véhiculés
par les moustiques du genre anophèle et des épidémies de la dengue véhiculées par les moustiques du genre aedes.
En 1956, le gouvernement libanais a entrepris un programme d’éradication du paludisme et
des anophèles. De 1963 à 1974, aucun nouveau cas de paludisme autochtone ne fut déclaré.
Depuis, les cas de paludisme déclarés sont importés. Cependant, en 1997, quatre cas de paludisme sont apparus et ne purent être reliés à l’importation et furent classés autochtones.
Aucun autre cas de paludisme autochtone n’apparut par la suite.
Objectif
Mettre à jour les données sur la population des moustiques au Liban.
Méthode
Un travail de collecte des moustiques adultes et de larves fut entrepris durant une période
d’une année, de juillet 1998 à juillet 1999. Les moustiques furent collectés à l’extérieur et à
l’intérieur. La classification est réalisée selon les clefs d’identification de Dubose, Curtin,
Harbah et Jayson. La taxonomie fut confirmée par le Musée d’histoire naturelle de Londres.
Résultats
3 981 moustiques ont pu être collectés des différentes régions du Liban. L’espèce la plus rencontrée est le culex pipiens (78,7%). On a pu retrouver 1,6% des anophèles claviger (vecteur
du paludisme) dans la région d’Ain Saadé. À signaler que les quatre espèces aedes et le culex
judaicus apparaissent pour la première fois au Liban.
Périodicité des données
Cette étude est ponctuelle. Elle a été effectuée dans le cadre d’une thèse pour l’obtention
d’une maîtrise.
Exhaustivité des données
Cette étude est effectuée sur échantillon.
Références
AUB, Department of Biology of the Faculty of Arts and Sciences – Thèse « Mosquito species
of Lebanon, 1999 ».
361
1
Inventaire de la population des moustiques (juillet 1998 – juillet 1999)
Espèces
N
%
3 135
78,7
Culex (Culex) laticinctus
104
2,6
Culex (Culex) mimeticus
62
1,6
Culex (Maillotia) hortensis
23
0,6
Culex (Neoculox) judaicus
6
0,2
Aedes caspius
451
11,3
Aedes cretinus
24
0,6
Aedes geniculatus
14
0,4
Aedes pulcritarsis
1
0,0
Culiseta longireolata
96
2,4
Culex (Culex) pipiens
Anophèles claviger
TOTAL
Source : AUB, Department of Biology of the Faculty of Arts and Sciences – Thèse « Mosquito species of Lebanon, 1999 ».
362
65
1,6
3 981
100,0
STATISTIQUES
DES ORGANISATIONS
INTERNATIONALES
XIX
XIX 1
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
UNRWA – RAPPORT D’ACTIVITÉ (2001)
Contexte
L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency) est une organisation des Nations unies
qui a vu le jour en vertu de la résolution de l’Assemblée générale 302 (IV) du 8 décembre 1949,
suite au conflit arabo-israélien.
L’UNRWA a débuté ses fonctions en mai 1950. Son mandat a été renouvelé jusqu’au 30 juin
2005. L’organisation est financée principalement par les pays donateurs et les Nations unies.
Objectif
Les objectifs de l’UNRWA sont de :
• Entreprendre les activités d’assistance et de secours pour les réfugiés palestiniens dans
les territoires occupés et dans les pays hôtes.
• Assurer les services de base relatifs à l’éducation, la santé et les services sociaux pour
les réfugiés palestiniens.
• Préparer l’ère d’après le conflit.
Méthode
L’administration de l’UNRWA comprend un siège social à Gaza, un bureau central en
Jordanie, des bureaux dans les pays hôtes et dans les territoires occupés.
Les services de santé sont gérés par le département de santé. Ils sont dispensés à travers un
réseau de centres médicaux de soins primaires et des hôpitaux contractuels.
Au Liban, le réseau est constitué du siège central à Beyrouth et des centres médicaux dans
les camps palestiniens.
Les réfugiés enregistrés et pris en charge par les centres de l’UNRWA sont suivis régulièrement. Leurs données médicales sont collectées et archivées dans des dossiers médicaux
spécifiques et standardisés.
Résultats
En 2001, la population palestinienne réfugiée au Liban est estimée à 385 000 personnes dont
56% résident dans les camps palestiniens (12). Les réfugiés palestiniens représentent 11,3%
des habitants du Liban.
Les structures de santé disponibles pour l’UNRWA comprennent 25 centres médicaux dont
13 sont situés à l’intérieur des camps.
Les ressources humaines regroupent 316 personnes dont 51 médecins, 106 infirmiers et
13 médecins dentistes. Le ratio pour 10 000 réfugiés est 1,3 médecin, 2,8 infirmiers et
0,3 médecin dentiste.
Le programme de planification familiale a pu atteindre 8 916 femmes dont 1 902 sont de
nouvelles bénéficiaires. 64,7% des femmes bénéficiaires ont recours aux méthodes modernes
de contraception. L’intervalle moyen entre les naissances est de 35 mois.
Dans le domaine de la sécurité maternelle, on estime 9 000 femmes enceintes par an. 50,4%
sont suivies par les centres médicaux de l’UNRWA. Parmi les femmes enceintes enregistrées,
93,9% ont eu au moins quatre consultations prénatales. 4 291 accouchements sont enregistrés par l’UNRWA. Le taux d’accouchement à domicile est 4,3%. La mortalité maternelle est
364
estimée à 16,8 pour 10 000 naissances vivantes. Le taux de faible poids à la naissance
(< 2 500 g) est 5,8%. 30,2% des nouveau-nés bénéficient d’un allaitement maternel exclusif
durant les quatre premiers mois.
Le programme de vaccination pour lutter contre les maladies transmissibles de l’enfance
assure un taux de couverture de 100% pour l’OPV-DTP chez les enfants de moins d’un an et
un taux de 99% pour le MMR chez les enfants de 13 à 23 mois.
Le programme des maladies non transmissibles estime le taux de prévalence du diabète à
4,6% et de l’HTA à 8,9% chez les adultes.
En 2001, le département de santé de l’UNRWA au Liban a assuré 1 006 835 consultations
médicales, paramédicales et soins dentaires, 17 601 séjours hospitaliers et 40 759 journées
d’hospitalisation. La durée moyenne des séjours hospitaliers est 2,3. Le nombre moyen de
consultation par médecin et par jour est 92.
En 2001, le budget alloué au programme santé représente 1% du budget global de l’agence
au Liban.
Périodicité des données
Un rapport d’activité annuel est édité. Les statistiques sont disponibles sur le site Internet.
Exhaustivité des données
Les données reflètent la population des réfugiés palestiniens utilisant les centres de l’UNRWA.
La population a aussi accès à d’autres services de santé au sein ou en dehors de camps.
Références
UNRWA – Rapport « Annual report of the Department of Health, 2001 ».
UNRWA – www.un.org/unrwa.
365
1
Rapport d’activité de l’agence UNRWA au Liban (2001)
Agence du Liban
Indicateurs démographiques
Population réfugiée
Population réfugiée enregistrée, N
Pourcentage de la population réfugiée / population du pays
Taux de croissance de la population réfugiée
Taux de fertilité
Pourcentages des enfants de moins de 15 ans
Pourcentages de femmes en âge de procréation (15-49 ans)
Pourcentage de la population adulte (> 40 ans)
Population réfugiée des camps
Nombre des camps
Population réfugiée des camps
Pourcentage de la population résidante dans les camps
Infrastructure sanitaire de l’UNRWA
Structures
Centres médicaux de soins de santé primaires (SSP)
Dans les camps
Hors camps
Ensemble des agences
385 000
11,3%
1,3%
2,6%
27,5%
26,0%
29,8%
3 926 000
13,0%
3,1%
3,5%
34,2%
24,0%
24,5%
12
216 000
56,1%
58
1 247 000
31,8%
25
13
12
122
68
54
15
17
25
24
4
-
96
88
122
112
16
13
6
1
316
51
13
2
106
50
38
56
2 244
317
68
12
855
353
264
375
1,3
0,3
2,8
0,8
0,2
2,2
8 916
1 902
87 060
20 774
64,7%
34,8%
33,3%
33,3%
19,7
17,1%
35
17,1%
49,9%
28,4%
48,6%
20,4%
19,7
30,2%
34,3
19,3%
9 000
4 534
50,4%
98,7%
35,0%
35,0%
130 000
76 149
58,6%
85,0%
98,5%
34,4%
Autres services intégrés dans les centres de SSP
Laboratoires
Cliniques pour soins dentaires
Services de planification familiale et de santé reproductive
Soins spéciaux pour les maladies non transmissibles
Services d’imagerie médicale
Cliniques de physiothérapie
Maternités
Hôpitaux
Personnel
Total personnel
Médecins
Médecins dentistes
Pharmaciens
Infirmiers
Autre personnel paramédical
Personnel administratif
Autres
Professionnels de santé pour 10 000 réfugiés enregistrés
Médecins
Médecins dentistes
Infirmiers
Indicateurs relatifs à l’état de santé des réfugiés enregistrés
Planification familiale
Nombre de femmes bénéficiaires
Nombre de nouvelles femmes bénéficiaires
Prévalence de femmes en âge de procréation
utilisant les moyens de contraception à travers les services de l’UNRWA
Pourcentage de femmes bénéficiaires ayant recours à la pilule contraceptive
Pourcentage de femmes bénéficiaires ayant recours au DIU
Pourcentage de femmes bénéficiaires ayant recours au préservatif
Âge moyen du mariage pour les femmes (en année)
Pourcentage des femmes mariées à l’âge de 18 ans
Intervalle moyen entre les naissances (en mois)
Pourcentage de femmes ayant un intervalle inter-naissances < 18 mois
Sécurité maternelle
Nombre de femmes enceintes attendu
Nombre de femmes enceintes enregistrées
Femmes enceintes suivies par les centres UNRWA, %
Pourcentage de femmes enceintes ayant ≥ 4 consultations prénatales
Pourcentage de femmes enceintes ayant reçu le vaccin anti-tétanique
Taux des grossesses à risque
366
Nombre d’accouchements enregistrés
Taux d’accouchement à domicile
Taux d’accouchement en maternité
Taux d’accouchement en cabinets privés
Pourcentage de femmes ayant reçu des soins post-partum
Taux de mortalité maternelle (par rapport à 10 000 naissances vivantes)
Nombre de naissances vivantes attendues
Nombre de naissances vivantes enregistrées
Taux de naissances de faible poids (< 2 500 grammes)
Allaitement maternel
Pourcentage de nouveau-nés allaités pour au moins un mois
Prévalence de l’allaitement maternel exclusif pour au moins 4 mois
Programme de vaccination élargie
Nombre d’enfants enregistrés de moins d’un an
Nombre d’enfants enregistrés âgés d’un an
Nombre d’enfants enregistrés âgés de 2 ans
Taux de couverture vaccinale pour les moins d’un an
• OPV-DTP
• BCG
• Rougeole
• Hépatite virale B
Taux de couverture vaccinale pour les 13-23 mois
• MMR
• OPV-DTP
Maladies transmissibles
4 291
4,3%
93,0%
2,7%
99,0%
16,8
9 140
4 258
5,8%
66 056
3,3%
84,6%
5,8%
95,6%
13,4
126 570
66 441
4,2%
87,2%
30,2%
78,9%
32,7%
4 487
4 379
4 406
76 591
72 118
66 884
100,0%
100,0%
99,8%
100,0%
99,3%
99,9%
98,4%
99,2%
99,0%
99,0%
96,5%
94,5%
3,4
1,3
120,0
50,0
4,6%
57,1%
8,9%
87,3%
4,7%
43,1%
7,1%
63,0%
1 006 835
801 827
166 006
635 821
85 773
119 235
8 531 092
6 660 503
1 660 291
5 000 212
1 123 854
746 735
17 601
40 759
2,3
51 946
137 601
2,6
92
36
106
37
96,3%
58,0%
96,1%
73,9%
44 319
23 408
9 372
5 954
2 502
3 083
21,1%
611 283
328 371
107 703
62 442
30 460
82 307
17,6%
Incidence de certaines maladies transmissibles pour 100 000 habitants
Tuberculose pulmonaire avec excrétion de BK
Diphtérie
Coqueluche
Tétanos néonatal
Poliomyélite
Rougeole
Maladies non transmissibles
Prévalence du diabète parmi les adultes (%)
Pourcentage de patients diabétiques suivis
Prévalence de l’HTA parmi les adultes (%)
Pourcentage de patients hypertendus suivis
Indicateurs d’utilisation des services de soins de santé primaire de l’UNRWA
Soins ambulatoires
Consultations médicales
Premières visites
Visites de suivi
Consultations paramédicales
Consultations de soins dentaires
Soins hospitaliers pris en charge
Séjours hospitaliers pris en charge
Nombre de journées d’hospitalisation prises en charge
Durée moyenne du séjour hospitalier
Taux d’utilisation par la population réfugiée
Nombre moyen de consultations par médecin et par jour
Nombre moyen de consultations par dentiste et par jour
Autres indicateurs
Pourcentage de camps ayant accès à l’eau potable
Pourcentage de camps ayant accès à un système d’égout organisé
Indicateurs relatifs au budget
Distribution des dépenses de l’UNRWA en 2001 (en milliers USD)
Programme éducation
Programme santé
Assistance et affaires sociales
Services opérationnels
Services communs
Pourcentage des allocations pour la santé / budget global de l’UNRWA
Source : UNRWA – Rapport « Annual report of the Department of Health, 2001 ».
367
XIX 2
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
UNRWA – MALADIES TRANSMISSIBLES (2001)
Contexte
L’UNRWA est une organisation des Nations unies qui a vu le jour grâce à la résolution de
l’Assemblée générale des Nations unies 302 (IV) du 8 décembre 1949, suite au conflit araboisraélien. L’organisation a débuté ses fonctions en mai 1950. Son mandat a été renouvelé jusqu’au 30 juin 2005. L’UNRWA est financé principalement par les pays donateurs et les
Nations unies. La lutte contre les maladies transmissibles est une des missions du
Département de la santé de l’UNRWA.
Objectif
Le Département de la santé de l’UNRWA vise en ce qui concerne les maladies transmissibles à :
• Établir un système de surveillance utile pour contrôler les maladies transmissibles, à
travers des programmes de contrôle, d’élimination (rougeole) ou d’éradication
(poliomyélite).
• Entreprendre les mesures prophylactiques et curatives immédiates nécessaires.
• Évaluer et adapter les programmes de lutte contre les maladies transmissibles.
Méthode
Une liste des maladies transmissibles à déclaration obligatoire est définie. Elle comprend :
• Les maladies qui nécessitent des actions immédiates : Choléra, polio, méningites.
• Les maladies pour lesquelles il existe un programme de vaccination : rougeole, diphtérie, poliomyélite, tétanos, coqueluche, rubéole, oreillons.
• Les maladies transmises par voie sexuelle ou sanguine : VIH, gonorrhée.
• Les maladies qui peuvent être transmises par l’eau, les aliments : les diarrhées aiguës,
la fièvre typhoïde, la brucellose…
Chaque centre médical de l’UNRWA transmet, toutes les semaines, un rapport relatif aux
statistiques des maladies transmissibles au bureau central de Beyrouth. Les données sont saisies et analysées par le Département de la santé. L’exploitation hebdomadaire mesure :
• Les fréquences des maladies déclarées par semaine et par camp.
• Les incidences des maladies déclarées par an et par camp.
Résultats
En 2002, les centres de soins de santé primaire de l’UNRWA ont détecté et déclaré 3 cas de
méningites, 3 cas de rougeole, une épidémie d’oreillons dans le Nord (454 cas), 6 cas de
tuberculose, 13 cas de brucellose, 4 cas d’infection par le VIH et 3 cas de fièvres typhoïdes.
Les centres ont aussi déclaré 2 406 cas de diarrhées aiguës chez les moins de 3 ans et 496 cas
de diarrhées mucosanglantes. Le Sud (Saida) représente les chiffres les plus élevés.
Aucun cas de poliomyélite, de choléra, de diphtérie ou de tétanos néonatal ne fut notifié en
2002.
Périodicité des données
Les statistiques relatives aux maladies transmissibles à déclaration obligatoire sont issues
toutes les semaines et communiquées au MSP.
368
Exhaustivité des données
Les données reflètent uniquement les cas diagnostiqués par les centres de soins de santé primaire de l’UNRWA ou les admissions hospitalières prises en charge par l’organisation.
Références
UNRWA – « Report of Infectious Diseases, 2001 ».
1
Maladies transmissibles à déclaration obligatoire déclarées par le bureau UNRWA – Liban (2001)
Brucellose
Choléra
Coqueluche
Diarrhée (0-3 ans)
Diarrhée aiguë mucco-sanglante
Diphtérie
Fièvre typhoïde
Gonorrhée
Hépatites virales
HIV-Sida
Leishmaniose
Méningite
Oreillons
Paralysie flasque aiguë
Rougeole
Rubéole
Tétanos néonatal
Tuberculose pulmonaire, avec expectoration de BK
Tuberculose pulmonaire, sans expectoration de BK
Tuberculose extra pulmonaire
Beyrouth et Banlieue
9
848
62
5
5
1
25
1
Nord
2
968
43
15
282
3
1
4
2
2
Bekaa
794
71
4
-
Sud
1
2 933
668
29
1
3
7
2
1
9
5
7
LIBAN
12
5 543
844
9
49
314
5
2
13
7
10
Source : UNRWA – « Report of Infectious Diseases, 2001 ».
2
Maladies transmissibles à déclaration obligatoire, déclarées par le bureau UNRWA – Liban (2002)
Brucellose
Choléra
Coqueluche
Diarrhée (0-3 ans)
Diarrhée aiguë mucco-sanglante
Diphtérie
Fièvre typhoïde
Gonorrhée
Hépatites virales
HIV-Sida
Leishmaniose
Méningite
Oreillons
Paralysie flasque aiguë
Rougeole
Rubéole
Tétanos néonatal
Tuberculose pulmonaire, avec expectoration de BK
Tuberculose pulmonaire, sans expectoration de BK
Tuberculose extra pulmonaire
Beyrouth et Banlieue
Nord
Bekaa
Sud
LIBAN
417
26
8
1
2
2
-
12
272
127
1
23
2
454
2
434
41
-
1
1 283
302
2
18
1
1
2
1
13
2 406
496
3
49
4
3
458
3
-
1
-
2
-
3
-
2
4
-
Source : UNRWA – « Report of Infectious Diseases, 2001 ».
369
XIX 3
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
UNICEF – ANALYSE DES PRATIQUES MÉDICALES (2001-2002)
Contexte
L’enquête sur la pratique des soins prénatals au Liban fait suite à l’enquête nationale périnatale de 1999-2000. Elle s’inscrit dans le cadre des priorités nationales dont l’amélioration
du suivi de la grossesse des femmes. Cette étude fut réalisée auprès des professionnels de
santé. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’UNICEF, l’École nationale de santé
publique de Rennes (France), la Société libanaise de médecine périnatale et le MSP.
Objectif
Cette enquête a pour but de :
• Faire un état des lieux qualitatif sur la pratique des visites prénatales au Liban.
• Recueillir le point de vue des professionnels de santé sur ce que devrait être le suivi
prénatal au Liban.
Méthode
Le champ de l’enquête a regroupé différentes professions (gynéco-obstétriciens et sagesfemmes), différents types de maternités (établissements hospitaliers et cabinets privés) et
différentes régions (à faible risque et à haut risque).
16 maternités et 5 cabinets privés furent tirés au hasard, en utilisant une stratification sur les
régions, parmi les maternités assurant une activité minimale de 10 accouchements par mois
et les cabinets privés ayant une activité minimale de 5 accouchements par mois.
Un entretien dirigé avec les gynéco-obstétriciens et les sages-femmes fut entrepris à l’aide
d’un questionnaire relatif aux pratiques du suivi prénatal.
L’enquête s’est déroulée entre le 9 et le 17 janvier 2002.
Résultats
Il n’existe pas au Liban un consensus ou un protocole écrit relatif à la surveillance de la grossesse.
Toutefois, les professionnels se rejoignent sur certains points :
• Importance de la première consultation prénatale pour l’évaluation de l’état de la
femme (95,2%) et des risques de la grossesse (95,2%).
• Importance de l’examen clinique lors de la première consultation (pesée, prise de la
TA, examen et palpation abdominale).
• Importance des examens paracliniques dès la première consultation : groupe sanguin, NFS, glycémie, créatinémie, sérologies de la toxoplasmose et de la rubéole et
examens des urines.
• Importance d’établir un plan de surveillance dès la première visite.
• Importance de l’information sur le tabac, la nutrition et les médicaments.
Cependant, il existe une divergence des pratiques concernant les points suivants :
• Le nombre de consultations prénatales.
• Le nombre d’échographies obstétricales.
• La date idéale de la première consultation prénatale.
• Le lieu de prise en charge des grossesses à risque.
• Le dépistage des MST.
• La supplémentation en vitamines et minéraux…
370
Périodicité des données
L’enquête sur les soins prénatals est une étude ponctuelle.
Exhaustivité des données
Cette enquête est réalisée auprès d’un échantillon de professionnels de santé.
Références
ENSP & UNICEF & MSP & SLMP – « Enquête sur la pratique des soins prénatals au Liban,
2001-2002 ».
1
Les pratiques médicales de surveillance prénatale (2001-2002)
%
Objectifs des soins périnatals
Suivre la femme enceinte pendant sa grossesse
Assurer un bon démarrage du bébé dans la vie
Préparer l’accouchement dans les meilleures conditions
Évaluer l’état du bébé
Évaluer les risques de la grossesse
Faire diminuer les risques pour la mère et l’enfant
Repérer les pathologies du bébé
Rassurer les parents
66,7
66,7
57,1
57,1
52,4
47,6
42,9
14,3
L’existence d’un protocole pour le suivi des grossesses à bas risque
Oral
Écrit
La date de la première consultation prénatale
Dès le retard des règles
Au cours du premier trimestre
Dès le retard des règles pour les primipares et au cours du premier trimestre, pour les multipares
Objectifs de la première consultation prénatale
Évaluer l’état de la femme
Évaluer les risques de la grossesse
Pratiquer des examens
Confirmer le diagnostic de grossesse
Faire un dossier pour la femme
Informer la patiente sur la grossesse et le suivi
100,0
100,0
100,0
57,1
28,6
14,3
Prescrire des médicaments
Sensibiliser à la préparation à l’accouchement
Les comportements face à une grossesse à risque lors de la première consultation prénatale
Orientation vers un spécialiste
Suivi par eux-mêmes + avis de collègue ou d’autres médecins
L’examen général pratiqué lors de la première consultation prénatale comprend
Une pesée
Une mesure de la pression artérielle
Une recherche d’œdèmes
Une auscultation cardio-pulmonaire
Un examen des seins
L’examen obstétrical pratique lors de la première consultation prénatale comprend
Un examen de l’abdomen
Une palpation abdominale
Un examen de la vulve et du périnée
Un toucher vaginal
Un examen au speculum
Les examens complémentaires demandés lors de la première consultation prénatale
9,5
4,8
100,0
61,9
38,1
Groupe sanguin
Formule / numération
Glycémie
Examens d’urines au laboratoire
95,2
95,2
57,1
42,9
42,9
19,0
100,0
100,0
95,2
95,2
95,2
81,0
81,0
57,1
28,6
14,3
100,0
95,2
90,2
90,5
371
Examens d’urines par bandelettes
Échographie
Créatinine
Dépistage de la rubéole
Dépistage de la toxoplasmose
Dépistage de l’hépatite B
Dépistage de la VIH
Dépistage de la syphilis
Recherche d’anticorps irréguliers
Dépistage biologique du risque de trisomie 21
Prélèvements vaginaux
Sont prescrits systématiquement les médicaments de supplémentation suivants
Acide folique
Calcium
Vitamines
Fer
Iode
L’organisation du suivi de la grossesse et de l’accouchement
Établir lors de la première consultation un plan de surveillance de la grossesse
Préciser le lieu d’accouchement pour les grossesses normales et à risque
L’information de la future mère sur les thèmes suivants
Tabac
Nutrition
Usage de médicaments
Consommation d’alcool
Préparation à l’accouchement
Activités sportives
Remise des dépliants par les professionnels
Disponibilité des dépliants
Les objectifs des autres consultations prénatales (jusqu’au 8e mois de grossesse)
Surveiller l’état de la mère et du fœtus
Suivre les risques de la grossesse
Veiller au bien-être de la future mère et du bébé
Faire un dossier pour la femme
Confirmer les informations obtenues à la première visite
Les thèmes de discussion abordés au cours des autres consultations prénatales
Répondre aux questions de la future mère
Parler de ce qui est normal pendant la grossesse
Parler des premiers signes de problème
Sensibiliser à la prise de médicaments
Encourager à la préparation de l’accouchement
Informer sur les questions de sexualité pendant la grossesse
L’examen clinique pratiqué au cours des autres consultations prénatales comprend
Une pesée
Une mesure de la pression artérielle
Une mesure de la hauteur utérine
Une auscultation des bruits du cœur fœtal
Une palpation abdominale
Un toucher vaginal
Proposition du nombre et répartition des consultations prénatales au cours de la grossesse
≤ 3 consultations
4-8 consultations
≥ 9 consultations
Proposition du nombre et répartition des échographies au cours d’une grossesse normale
2 échographies
3 échographies
4 échographies
9 échographies
Source : ENSP & UNICEF & MSP & SLMP – « Enquête sur la pratique des soins prénatals au Liban, 2001-2002 ».
372
4,8
90,5
85,7
76,2
71,4
61,9
42,9
33,3
19,0
9,5
4,8
71,4
66,7
57,1
57,1
4,8
100,0
57,1
100,0
100,0
100,0
66,7
61,9
57,1
71,4
19,0
100,0
100,0
28,6
42,9
4,8
95,2
76,2
76,2
4,8
4,8
4,8
100,0
100,0
85,7
85,7
76,2
9,5
100,1
4,8
28,6
66,7
100,0
33,3
47,6
4,8
14,3
XIX 4
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
OMS – ESPÉRANCE DE VIE DES LIBANAIS (2000)
Contexte
Le calcul des espérances de vie procure un indicateur de santé qui reflète à la fois le degré du
développement socio-économique, l’infrastructure sanitaire et l’état de santé de la population. Chaque année, l’OMS tache de produire les tables de mortalité et de suivre les espérances de vie des différentes populations.
Objectif
Le calcul de l’espérance de vie des populations.
Méthode
Le calcul de l’espérance de vie nécessite la disponibilité de la taille de la population et le
nombre de décès par groupes d’âge, sexe et par an.
Les tables de mortalité permettent de calculer les taux de mortalité spécifique, les probabilités de mourir ou de survivre à un âge donné et l’espérance de vie à un âge donné.
Les sources des données utilisées pour ce calcul sont les études nationales relatives à la taille
de la population et les registres de décès du MIMAR.
Résultats
En 2000, les estimations de l’OMS pour le Liban sont : une espérance de vie à la naissance de
69 pour les hommes et de 73 ans pour les femmes.
Périodicité des données
Les calculs des espérances de vie sont effectués annuellement.
Exhaustivité des données
Les données sont relatives à un pays étudié et à l’année de l’étude.
Références
OMS – « Mortalité mondiale en 2000 : tables de mortalité pour 191 pays ».
373
1
Table de mortalité (2000)
Âge
< 1 an
Espérance
de vie
69,1
HOMMES
Mortalité
actuelle
622
Population
actuelle
33 931
Espérance
de vie
73,3
FEMMES
Mortalité
actuelle
458
Population
actuelle
32 408
1-4 ans
69,4
139
137 459
73,4
135
131 528
5-9 ans
65,6
92
195 011
69,7
78
187 348
10-14 ans
60,8
84
188 846
64,8
68
182 282
15-19 ans
55,9
200
170 657
59,9
117
166 920
20-24 ans
51,2
261
158 853
55,1
135
157 138
25-29 ans
46,6
281
168 307
50,4
164
165 302
30-34 ans
42,0
316
161 679
45,6
208
158 453
35-39 ans
37,4
303
116 866
40,9
252
132 304
40-44 ans
32,9
302
78 930
36,3
326
113 102
45-49 ans
28,4
402
67 945
31,7
374
85 515
50-54 ans
24,2
504
54 136
27,4
404
61 699
55-59 ans
20,3
598
41 015
23,2
484
50 101
60-64 ans
16,6
922
40 319
19,2
692
46 672
65-69 ans
13,3
1 363
38 622
15,5
1 006
43 406
70-74 ans
10,4
1 674
30 370
12,1
1 347
35 161
75-79 ans
7,9
1 473
17 180
9,2
1 357
21 343
80-84 ans
5,9
900
6 672
6,7
970
8 995
85-89 ans
4,3
660
3 226
4,8
826
4 745
90-94 ans
3,1
204
683
3,4
300
1 122
95-99 ans
2,3
31
73
2,5
59
150
> 100 ans
1,8
2
4
1,8
6
11
11 333
1 710 784
9 766
1 785 705
TOTAL
Source : OMS – « Mortalité mondiale en 2000 : tables de mortalité pour 191 pays ».
374
XIX 5
STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
OMS – INDICATEURS DE SANTÉ (2001-2002)
Contexte
Chaque année, l’OMS édite un rapport national de santé « World Health Report ».
Objectif
Le rapport tente de résumer la situation sanitaire mondiale, de récapituler les principaux
événements de santé de l’année et de communiquer les principales statistiques de mortalité
et morbidité remis à jour pour les pays membres (192) de l’OMS.
Méthode
L’élaboration des indicateurs fait appel aux données fournies par les études disponibles de
recensement, de population et des systèmes de registres civils mis en place. Les données relatives aux populations, leur taille et structures sont élaborées selon la division de population
des Nations unies.
Les pays sont regroupés en strates selon la région et le niveau de mortalité infantile et adulte.
14 sous-régions sont identifiées. Le Liban figure dans la région de la Méditerranée orientale
à faible taux de mortalité infantile et adulte. Cette dernière regroupe : Bahrain, Emirats
Arabes Unis, Iran, Jordanie, Koweit, Libye, Oman, Qatar, Syrie, Tunisie.
Les causes de décès sont extrapolées à partir de données de 112 pays ayant un système national de registre des causes de décès. Les causes sont codées selon la classification internationale des maladies (CIM-10). Les tables de mortalité sont développées pour tous les pays
membres.
Le calcul des DALY (année de vie en bonne santé perdue) comprend l’ensemble des années
de vie perdues par décès celles perdues pour cause d’handicap. L’indicateur HALE estime
l’espérance de vie en bonne santé. Les calculs sont effectués grâce aux données des causes de
décès de 2002, l’étude « Global burden of disease study 2000 » et les études réalisées dans différents pays.
Les comptes des dépenses de santé sont élaborés grâce aux références statistiques financières
internationales.
Résultats
En 2002, la population libanaise est estimée à 3,5 millions d’habitants. Le taux de croissance
de 1992 à 2002 est 2,3%. Pour 100 habitants, 56 sont dépendants et 8 sont âgés de 60 ans ou
plus. Le taux de fertilité est 2,2. À la naissance, l’espérance de vie est 69,8 ans pour les deux
sexes. Pour 1 000 naissances vivantes, 35 garçons et 29 filles décèdent avant l’âge de 5
ans. Pour 1 000 adultes âgés de 15-60 ans, 201 hommes et 139 femmes décèdent chaque
année. À la naissance, l’espérance de vie en bonne santé est 60,4 ans, pour les deux sexes (59,2
ans pour les hommes et 61,6 ans pour les femmes).
En 2001, au Liban, les dépenses totales de santé représentent 12,2% du GDP. La contribution du gouvernement représente 28,1 % versus 71,9 % pour le privé. Dans le budget du
gouvernement, les fonds alloués à la santé représentent 9,5%. La sécurité sociale couvre
50,6% des dépenses de santé du gouvernement. Quant aux dépenses des ménages, ils représentent 81,2% des dépenses privées de santé. Les dépenses totales de santé per capita sont
500 USD dont 141 USD du gouvernement.
375
En 2002, pour la région de la Méditerranée orientale à faible taux de mortalité infantile et
adulte, le nombre de décès est estimé à 706 000 décès. 13% sont secondaires aux maladies
transmissibles, conditions maternelles, périnatales et déficits nutritionnels, 71% aux maladies non transmissibles et 15,9% aux accidents. Les trois principales causes de décès sont les
maladies cardio-vasculaires (40,2 %), les accidents non intentionnels (13,9%) et les tumeurs
malignes (10,8%).
L’étude des DALYs estime 24 079 années perdues en 2002 pour la région. 18,5 % sont dues
aux maladies transmissibles, conditions périnatales et déficits nutritionnels, 61,8 % aux
maladies non transmissibles et 19,8 % aux accidents. Les trois principales causes sont les
maladies neurologiques / psychiatriques (18%), les accidents non intentionnels (17,5%) et
les maladies cardio-vasculaires (12,3%).
Périodicité des données
Édition d’un rapport annuel.
Exhaustivité des données
Données mondiales.
Références
OMS – « World Health Report 2003 : Shaping the Future ».
376
377
Source : OMS – « World Health Report 2003 : Shaping the Future ».
Taux de mortalité 15-60 ans (2002)
Hommes
Femmes
Indicateurs HALE
Espérance de vie en bonne santé (2002)
Deux sexes – A la naissance
Hommes – A la naissance
Femmes – A la naissance
Hommes – A 60 ans
Femmes – A 60 ans
Indicateurs relatifs aux dépenses de santé
Dépenses totales de santé (2001)
Contribution du gouvernement dans les dépenses totales de santé (2001)
Contribution du privé dans les dépenses totales de santé (2001)
Part des dépenses de santé dans le budget du gouvernement (2001)
Contribution des ressources externes dans les dépenses totales de santé (2001)
Contribution de la sécurité sociale dans les dépenses de santé du gouvernement (2001)
Contribution des ménages dans les dépenses de santé du privé (2001)
Indicateurs relatifs aux dépenses de santé per capita
Dépenses de santé per capita (2001)
Dépenses de santé per capita (2001)
Dépenses de santé du gouvernement per capita (2001)
Dépenses de santé du gouvernement per capita (2001)
Indicateurs fondamentaux
Population (2002)
Taux de croissance 1992-2002
Taux de dépendance (1992)
Taux de dépendance (2002)
% ≥ 60 ans (1992)
% ≥ 60 ans (2002)
Taux de fertilité (1992)
Taux de fertilité (2002)
Espérance de vie à la naissance (2002)
Pour les 2 sexes
Hommes
Femmes
Taux de mortalité < 5 ans (2002)
Garçons
Filles
Liban
60,4
59,2
61,6
11,3
12,6
12,2
28,1
71,9
9,5
0,2
50,6
81,2
500
673
141
189
années
années
années
années
années
% / GDP
% / dépenses totales de santé
% / dépenses totales de santé
% / budget de gouvernement
% / dépenses totales de santé
% / dépenses de santé du gouvernement
% / dépenses de santé du privé
USD – au taux de change moyen
USD – au taux de change international
USD – au taux de change moyen
USD – au taux de change international
35
29
pour 1 000 naissances vivantes
Pour 1 000 naissances vivantes
201
139
69,8
67,6
72
ans
ans
ans
Pour 1 000
Pour 1 000
3 596
2.3
65
56
8.3
8,6
2,9
2,2
Valeur
Milliers d’habitants
%
Pour 100 habitants
Pour 100 habitants
%
%
Unité
Principaux indicateurs de santé nationaux et internationaux (2001-2002)
1
4 887
4 887
2 550
2 497
13,9
98,8
85,1
32,3
62,9
96,5
100
73,4
72,3
77,7
16,9
20,5
821
789
332
303
81,9
78,4
85,3
1 302 307
4.6
114
111
22.4
24,5
8
8
Etats-Unis
Etats-Unis
Norvège
Norvège
Etats-Unis
Kribati
Cambodge
Etats Arabes Unis
Chad
France
62 pays
San Marino
Japon
Japon
Australie
Monaco
Zimbabwe
Zimbabwe
Sierra Leone
Sierra Leone
Japon
Japon, Islande
Japon
Chine
Liberia
Yémen
Ouganda
Suède
Italie, San Marino
Niger
Niger
Pays
Maximum
Valeur
1
12
1
5
2
16
1,2
1,9
0
0
20,8
31,4
27,2
33,2
7,9
9,2
81
31
4
3
34
32,4
35,7
2
1.4
38
37
1,8
2,4
1,3
1,1
Liberia
Rép. démocratique du Congo
Éthiopie
Rép. démocratique du Congo, Myanmar
Guinée Equatoriale, Madagascar
Côte d’Ivoire
Kribati
Nigéria
46 pays
72 pays
Afrique de Sud
Lesotho
Sierra Leone
Lesotho
Liberia
Sierra Leone
Koweit
San Marino
Finlande, Islande, Japon, Singapour, Suède
Finlande, Islande, Singapour, Suède, Monaco,
San Marino
Sierra Leone
Sierra Leone
Sierra Leone
Niue
Estonie
Singapour
Etats Arabes Unis
Etats Arabes Unis
Etats Arabes Unis
Allemagne, San Marino, Espagne
Bulgarie, Latvia
Pays
Minimum
Valeur
2
Causes des décès et estimations des DALYs dans le monde et au Moyen-Orient (2002)
Causes des décès
Monde
entier*
DALYS
Moyen-Orient** à faible
mortalité infantile et adulte
Monde
entier
Moyen-Orient à faible
mortalité infantile et adulte
N (000)
%
N (000)
%
N (000)
%
N (000)
%
Maladies transmissibles, conditions maternelles
et périnatales et déficits nutritionnels
18 416
32,3
92
13,0
612 194
41,0
4 444
18,5
Maladies infectieuses et parasitaires
11 122
19,5
38
5,4
356 824
23,9
1 523
6,3
1 605
2,8
7
1,0
35 361
2,4
140
0,6
Maladies sexuellement transmissibles (non compris le VIH) 167
• Syphilis
157
• Chlamydia
9
• Gonorrhée
1
0,3
0,3
0,0
0,0
-
-
11 348
4 200
3 571
3 365
0,8
0,3
0,2
0,2
144
3
100
39
0,6
0,0
0,4
0,2
VIH-Sida
2 821
4,9
1
0,1
86 072
5,8
43
0,2
Maladies diarrhéiques
1 767
3,1
14
2,0
61 095
4,1
564
2,3
Maladies de l’enfance
• Coqueluche
• Poliomyélite
• Diphtérie
• Rougeole
• Tétanos
1 360
301
1
5
760
292
2,4
0,5
0,0
0,0
1,3
0,5
-
-
49 844
13 052
152
184
27 058
9 398
3,3
0,9
0,0
0,0
1,8
0,6
58
39
4
9
5
0,2
0,2
0,0
0,0
0,0
Méningite
173
0,3
2
0,3
6 195
0,4
84
0,3
Hépatite Virale B
103
0,2
1
0,1
2 177
0,1
24
0,1
Hépatite Virale C
53
0,1
1
0,1
1 001
0,1
12
0,0
1 222
2,1
2
0,3
44 716
3,0
92
0,4
130
48
14
15
51
-
0,2
0,1
0,0
0,0
0,1
-
-
-
12 255
1 535
667
1 702
2 090
5 777
484
0,8
0,1
0,0
0,1
0,1
0,4
0,0
45
30
16
-
0,2
0,1
0,1
-
Tuberculose
Paludisme
Maladies Tropicales
• Trypanosomiose
• Maladie de Chagas
• Schistosomiase (bilharziose)
• Leishmaniose
• Filariose lymphatique
• Onchocercose
Lèpre
6
0,0
-
-
199
0,0
-
-
Dengue
19
0,0
-
-
616
0,0
10
0,0
Encéphalique japonaise
14
0,0
-
-
709
0,0
-
-
-
-
-
-
2 329
0,2
91
0,4
12
3
3
3
0,0
0,0
0,0
0,0
-
-
2 951
1 817
1 006
59
0,2
0,1
0,1
0,0
1
-
0,0
-
Trachome
Nématodes intestinaux
• Ascardiase
• Infections à Trichuris trichiuria
• Ankylostomiase
Infections respiratoires
3 845
6,7
20
2,8
90 252
6,1
559
2,3
Infection de l’appareil respiratoire inférieur
3 766
6,6
19
2,7
87 022
5,8
511
2,1
Infection de l’appareil respiratoire supérieur
75
0,1
-
-
1 795
0,1
10
0,0
Otite moyenne
4
0,0
-
-
1 434
0,1
38
0,2
1,7
Conditions maternelles
510
0,9
3
0,4
33 625
2,3
412
Conditions périnatales
2 464
4,3
28
4,0
97 423
6,5
1 319
5,5
475
0,8
4
0,6
34 070
2,3
631
2,6
250
0,4
2
0,3
16 565
1,1
174
0,7
7
0,0
-
-
3 519
0,2
121
0,5
Avitaminose A
23
0,0
-
-
793
0,1
-
-
Anémie par carence en fer
137
0,2
1
0,1
12 224
0,8
334
1,4
Maladies non transmissibles
33 424
58,6
501
71,0
696 632
46,7
14 872
61,8
Tumeurs malignes
7 106
12,5
76
10,8
75 407
5,1
983
4,1
Cancers de la bouche et de l’oropharynx
317
0,6
2
0,3
3 560
0,2
24
0,1
Cancer de l’œsophage
446
0,8
4
0,6
4 247
0,3
34
0,1
Déficit nutritionnel
Malnutrition protéino-énergétique
Carence en iode
Cancer de l’estomac
849
1,5
12
1,7
8 087
0,5
117
0,5
Cancers du colon/rectum
620
1,1
5
0,7
5 802
0,4
58
0,2
Cancer du foie
619
1,1
6
0,8
7 146
0,5
63
0,3
Cancer du pancréas
229
0,4
2
0,3
1 962
0,1
17
0,1
Cancers de la trachée, bronches et poumons
1 239
2,2
10
1,4
11 189
0,8
98
0,4
Mélanomie et autres cancers cutanés
66
0,1
1
0,1
688
0,0
10
0,0
Cancer du sein
477
0,8
4
0,6
6 165
0,4
76
0,3
Cancer du col utérin
239
0,4
1
0,1
3 284
0,2
20
0,1
Cancer du corps utérin
71
0,1
1
0,1
1 121
0,1
13
0,1
Cancer de l’ovaire
134
0,2
1
0,1
1 632
0,1
16
0,1
Cancer de la prostate
268
0,5
3
0,4
1 621
0,1
25
0,1
Cancer de la vessie
178
0,3
2
0,3
1 473
0,1
19
0,1
Lymphomes, myélomes multiples
334
0,6
5
0,7
4 303
0,3
76
0,3
Leucémies
264
0,5
7
1,0
4 680
0,3
147
0,6
Autres tumeurs
148
0,3
9
1,3
1 746
0,1
128
0,5
378
Diabète sucré
987
1,7
15
2,1
16 191
1,1
412
Troubles nutritionnels / endocriniens
243
0,4
5
0,7
7 966
0,5
209
0,9
1 105
1,9
22
3,1
193 136
12,9
4 342
18,0
Troubles dépressifs unipolaires
13
0,0
-
-
67 295
4,5
1 259
5,2
Troubles affectifs bipolaires
1
0,0
-
-
13 952
0,9
380
1,6
Troubles neuro-psychiatriques
1,7
Schizophrénie
23
0,0
-
-
16 144
1,1
471
2,0
Épilepsie
125
0,2
2
0,3
7 327
0,5
123
0,5
Alcoolisme
86
0,2
2
0,3
20 247
1,4
55
0,2
Maladie d’Alzheimer et autres démences
395
0,7
2
0,3
10 383
0,7
101
0,4
Maladie de Parkinson
98
0,2
2
0,3
1 554
0,1
40
0,2
Scléroses multiples
16
0,0
-
-
1 475
0,1
35
0,1
Toxicomanie
88
0,2
7
1,0
7 413
0,5
562
2,3
Stress post-traumatique
-
-
-
-
3 335
0,2
84
0,3
Troubles obsessionnels et compulsifs
-
-
-
-
4 923
0,3
191
0,8
Accès de panic
-
-
-
-
6 758
0,5
186
0,8
Insomnie
-
-
-
-
3 477
0,2
35
0,1
Migraine
-
-
-
-
7 666
0,5
136
0,6
-
-
-
-
69 380
4,7
2 108
8,8
Glaucome
-
-
-
-
3 866
0,3
216
0,9
Cataracte
-
-
-
-
25 251
1,7
570
2,4
Perte de la vue
-
-
-
-
14 191
1,0
757
3,1
Perte de l’audition
-
-
-
-
26 034
1,7
564
2,3
16 655
29,2
284
40,2
147 541
9,9
2 952
12,3
Troubles des organes des sens
Maladies cardio-vasculaires
Cardiopathie rhumatismale
328
0,6
4
0,6
5 872
0,4
101
0,4
Cardiopathie hypertensive
907
1,6
30
4,2
7 622
0,5
254
1,1
Cardiopathie ischémique
7 168
12,6
143
20,3
58 334
3,9
1 376
5,7
Maladies vasculo-cérébrales
5 494
9,6
54
7,6
49 118
3,3
576
2,4
Cardiopathie inflammatoire
402
0,7
11
1,6
5 818
0,4
133
0,6
3 696
6,5
27
3,8
55 060
3,7
840
3,5
1,4
Troubles respiratoires
Maladie pulmonaire obstructive chronique
2 746
4,8
15
2,1
27 708
1,9
346
Asthme
239
0,4
2
0,3
15 325
1,0
280
1,2
1 963
3,4
22
3,1
46 300
3,1
687
2,9
Ulcère peptique
265
0,5
2
0,3
4 644
0,3
34
0,1
Cirrhose du foie
783
1,4
8
1,1
13 909
0,9
124
0,5
Appendicite
21
0,0
-
-
393
0,0
6
0,0
Troubles digestifs
Troubles de l’appareil génito-urinaire
847
1,5
21
3,0
15 214
1,0
375
1,6
Néphrite / néphrose
677
1,2
9
1,3
8 390
0,6
112
0,5
Hypertrophie bénigne de la prostate
31
0,1
1
0,1
2 460
0,2
59
0,2
Maladies de la peau
69
0,1
1
0,1
3 749
0,3
67
0,3
Maladies musculo-squelettiques
106
0,2
1
0,1
30 168
2,0
518
2,2
Arthrite rhumatoïde
25
0,0
-
-
4 867
0,3
101
0,4
Ostéo-arthrite
5
0,0
-
-
14 861
1,0
216
0,9
Anomalies congénitales
493
0,9
19
2,7
27 402
1,8
942
3,9
Maladies de la bouche
1,3
2
0,0
-
-
7 372
0,5
312
Caries dentaires
-
-
-
-
4 769
0,3
197
0,8
Maladies péridontales
-
-
-
-
302
0,0
5
0,0
-
-
-
-
2 185
0,1
106
0,4
Accidents
Edentulisme
5 188
9,1
112
15,9
182 591
12,2
4 763
19,8
Non intentionnels
3 562
6,2
98
13,9
133 468
8,9
4 214
17,5
1 192
2,1
57
8,1
38 660
2,6
1 836
7,6
Empoisonnement
355
0,6
3
0,4
7 519
0,5
74
0,3
Chute
393
0,7
6
0,8
16 262
1,1
509
2,1
Incendie
311
0,5
7
1,0
11 841
0,8
292
1,2
Noyade
385
0,7
5
0,7
10 893
0,7
154
0,6
Autres accidents
928
1,6
19
2,7
48 682
3,3
1 350
5,6
1 626
2,9
15
2,1
49 123
3,3
549
2,3
Accident de la voie publique
Intentionnels
Auto-infligés
877
1,5
9
1,3
20 836
1,4
261
1,1
Violence
559
1,0
5
0,7
21 427
1,4
244
1,0
Guerre
TOTAL
178
0,3
-
-
6 505
0,4
26
0,1
57 027
100,0
706
100,0
1 491 416
100,0
24 079
100,0
* Population mondiale 6 224 985 milliers.
** Population des pays du Moyen-Orient à faible mortalité 142 528 milliers.
Source : OMS – « World Health Report 2003 : Shaping the Future ».
379
XIX 6
STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES)
OMS – ORAL HEALTH PROGRAMME IN LEBANON (2002)
Contexte
Dans le cadre des programmes conjoints entre l’OMS et le MSP, une étude relative à l’état
de santé bucco-dentaire a été réalisée avec l’assistance technique du « World Health
Organization Collaborating Center in Oral Health – University of Texas Health Science
Center at San Antonio ».
Au Liban, selon des études antérieures, l’indice de caries dentaires (DMF-T) pour les enfants
de 12 ans est passé de 1,2 en 1961 à 5,7 en 1993. Afin de réduire les caries dentaires, il a été
envisagé l’étude de l’utilité d’un programme de supplémentation du sel de table par le fluor.
Objectif
Les objectifs principaux de l’étude sont :
• Connaître l’état dentaire chez les enfants de 6-8 ans, 12 et 15 ans.
• Déterminer la concentration de fluor dans les réseaux d’eau potable.
• Estimer le niveau d’apport du fluor par l’étude de l’excrétion rénale du fluor chez les
enfants de 3-5 ans.
• Connaître l’usage des dentifrices fluorés chez les enfants âgés de 3 à 5 ans.
Méthode
L’étude de l’état dentaire chez les enfants a été réalisée sur un échantillon tiré au hasard de
la liste des élèves scolarisés du MCES (pour l’année 1999-2000). Une stratification a été réalisée sur le caza et le statut de l’école (public, privé payant et privé non payant). Les enfants
sélectionnés furent examinés selon les techniques recommandées par l’OMS. Un test de calibration des examineurs (avec test de Kappa) fut aussi effectué. L’indice DMFT (CAOD)
représente le nombre moyen de dents cariées, obturées ou absentes.
L’étude de l’excrétion urinaire du fluor chez les enfants de 3-5 ans a été réalisée sur un échantillon tiré au hasard de la liste des garderies et maternelles de 26 communes. L’échantillon
est constitué d’une grappe (40 à 50 enfants) par région. La collecte des urines a concerné un
intervalle de 16 à 18 heures divisées en 3 périodes (nocturne, matinale et midi). Les urines
collectées furent transmises et testées au Laboratoire central de santé publique. Un questionnaire relatif aux habitudes d’hygiène dentaire (brossage des dents, dentifrices…) fut mis
et remplis par les parents des enfants.
L’étude de la concentration en fluor des eaux potables fut réalisée sur un échantillon représentant 201 communes. Les échantillons d’eau furent transmis et testés au Laboratoire central de santé publique
Résultats
L’étude de l’état dentaire chez les enfants a porté sur 1 433 élèves dont 477 âges de 6-8 ans,
479 de 12 ans et 477 de 15 ans. Chez les 6-8 ans, la prévalence de caries sur les dents primaires est 88,5% dont 86,2% ne sont pas traitées. La prévalence de caries sur les dents permanentes est 20% pour les enfants âgés de 6-8 ans, 80% pour les 12 ans, 90,6% pour les
15 ans. L’indice moyen DMFT des dents primaires est 5,15 pour les enfants de 6-8 ans.
380
L’indice moyen DMFT des dents permanentes est 3,4 pour les enfants âgés de 12 ans et 5,4
pour les 15 ans. L’absence de fluorose dentaire est enregistrée chez 88% des enfants.
L’étude d’excrétion urinaire du fluor a été réalisée sur 155 enfants âgés de 3 à 5 ans. L’âge
moyen des enfants varie entre 3,8 et 4,6 selon les régions. La durée moyenne de collecte des
urines varie entre 14,8 à 18,6 heures. L’excrétion moyenne du fluor est 249 µg / jour à
Beyrouth, 152 au Mont-Liban, 151 au Nord, 118 dans la Bekaa et 170 au Sud-Nabatieh.
L’étude des habitudes d’hygiène dentaire réalisée chez 192 enfants âgés de 1 à 5 ans a révélé
que 60% débutent le brossage des dents à partir de 3 ans, 51,4% brossent leurs dents deux
fois par jour et 67% sont supervisés par leurs parents. La supplémentation en fluor est déclarée chez 26% des enfants.
L’étude de la concentration du fluor dans l’eau potable a été effectuée sur 271 échantillons
prélevés de 229 sites. 30,3% des échantillons ont une concentration inférieure à 0,1 mg/l,
64,2% de 0,11-0.49 mg/l, 4,8% de 0,5-0,99 mg/l et 0,7% supérieur ou égal à 1 mg/l.
Périodicité des données
Étude ponctuelle.
Exhaustivité des données
Étude sur échantillons d’eau et d’enfants.
Références
World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health
Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon – “Technical Assistance
Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”.
381
1
État dentaire des enfants libanais (2000)
6-8 ans
Taille de l’échantillon
Nombre
Répartition par région
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud
Nabatieh
477
55,8
6,3
37,9
24,9
18,2
12,4
0,2
Groupes d’âge
12 ans
15 ans
479
50,3
18,6
31,1
18,8
12,7
12,7
6,1
TOTAL
477
30,6
18,9
50,5
11,9
6,3
12,2
0,2
1 433
45,6
14,6
39,8
18,6
12,4
12,4
2,2
Indice DMFT (Decayed Missing or Filled Teeth) = CAOD (Dents cariées absentes ou obturées)
Dents primaires
Prévalence (%)
• Caries sur les dents primaires
• Dents primaires non traitées
Répartition (%) selon le DMFT
• DMFT = 0
• DMFT = 1-3
• DMFT = 4-6
• DMFT ≥ 7
Indice moyen DMFT (standard error)
88,1
86,2
100,0
12,0
20,1
34,0
34,0
5,15 (0,16)
22,1
21,9
100,0
77,9
19,0
3,1
0,45 (0,05)
2,5
2,3
100,0
97,5
2,5
0,04 (0,01)
37,5
36,8
100,0
62,5
13,9
12,4
11,3
1,88 (0,08)
30,0
28,7
100,0
12,0
20,1
34,0
34,0
0,6 (0,05)
80,4
75,2
100,0
77,9
19,0
3,1
3,42 (0,14)
90,6
81,6
100,0
97,5
2,5
5,44 (0,17)
67,0
61,8
100,0
62,5
13,9
12,4
11,3
3,15 (0,09)
100,0
88,8
8,9
1,2
1,2
-
100,0
87,5
2,8
3,6
3,8
2,1
0,2
100,0
88,1
4,1
3,4
3,2
0,6
0,6
100,0
88,0
4,6
3,0
3,0
1,1
0,3
Dents permanentes
Prévalence (%)
• Caries sur des dents permanentes
• Dents permanentes non traitées
Répartition (%) selon le DMFT
• DMFT = 0
• DMFT = 1-3
• DMFT = 4-6
• DMFT ≥ 7
Indice moyen DMFT (standard error)
Fluorose dentaire
Prévalence (%)
• Absente
• Douteuse
• Très faible
• Faible
• Modérée
• Sévère
Source : World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon –
“Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”.
382
2
Détermination des concentrations de fluor dans les urines des enfants libanais (2000)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
18
37
34
30
36
Échantillon d’urines collectées, N
96
115
71
106
115
Âge moyen
4,6
3,8
4,5
4,2
4,1
0,6
0,5
0,58
0,3
0,4
0,57-0,66
0,4-0,62
0,48-0,68
0,24-0,37
0,32-0,43
0,4-0,8
0,2-1,9
0,19-1,54
0,1-0,9
0,2-1
10,4
6,3
6,3
4,9
7,1
Sujets
Nombre d’enfants, N
Concentration du fluor en ppm
Moyenne
Intervalle de confiance
Rang
Excrétion du fluor par 24 heures en ug/h
Moyenne
Intervalle de confiance
10,7-13,7
4,7-7,8
5,2-7,4
2,8-6,7
6,0-8,1
Rang
4,3-21,7
1,2-21,5
2,1-13,5
1,1-30,4
3,1-17,8
249,1
152,3
151
118,7
170,7
Excretion du fluor en ug / 24 heures
Moyenne
Intervalle de confiance
257-328
112-187
124-179
68-160
144-194
103,7-520
27,7-516,5
51-324
25,3-728,9
74,4-426,5
Moyenne
435,6
298,2
283
380,6
449,6
Deviation Standard
172,2
132,2
146
193,7
119,7
Rang
Flux urinaire en ml / 24 heures
Source : World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon –
“Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”.
3
Habitudes d’hygiène dentaire chez les enfants âgés de 1 à 5 ans (2000)
Beyrouth Mont-Liban
Âge au début du brossage des dents (N = 135)
Nord
Bekaa Sud-Nabatieh TOTAL
100,0
100,0
0,0
100,0
1 an
-
15,8
3,0
-
-
5,2
2 ans
-
44,7
42,4
18,8
31,3
34,8
3 ans
-
34,2
39,4
50,0
56,3
44,4
4 ans
-
5,3
15,2
31,3
9,4
14,8
5 ans
100,0
100,0
-
-
-
-
3,1
0,7
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
1 fois
-
60,0
42,4
64,7
53,1
43,0
2 fois
100,0
40,0
48,5
23,5
37,5
51,4
Fréquence quotidienne de brossage des dents (N = 179)
3 fois
-
-
9,1
11,8
9,4
5,6
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Oui
-
92,5
82,9
97,0
70,0
67,0
Non
100,0
7,5
14,3
-
10,0
27,7
Supervision par les parents (N = 188)
Inconnu
-
-
2,9
3,0
20,0
5,3
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Oui
-
71,8
28,6
18,4
12,5
26,0
Non
100,0
28,2
71,4
81,6
87,5
74,0
Supplémentation fluorée (N = 192)
Source : World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon –
“Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”.
383
4
Détermination des concentrations du fluor dans les eaux libanaises (2000)
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
Nombre de sites
4
48
42
62
73
TOTAL
229
Nombre d’échantillons
5
53
60
67
86
271
Répartition (N) des échantillons selon la concentration en fluor en mg / l
≤ 0.10
1
14
40
25
2
82
0,11-0,49
4
34
16
41
79
174
0,50-0,99
-
3
4
1
5
13
≥1
-
2
-
-
-
2
TOTAL
5
53
60
67
86
271
Répartition (%) des échantillons selon la concentration en fluor en mg / l
≤ 0,10
20,0
26,4
66,7
37,3
2,3
30,3
0,11-0,49
80,0
64,2
26,7
61,2
91,9
64,2
0,50-0,99
-
5,7
6,7
1,5
5,8
4,8
≥1
-
3,8
-
-
-
0,7
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
TOTAL
Source : World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon –
“Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”.
384
STATISTIQUES D’AUTRES
ORGANISATIONS DE SANTÉ
XX
XX 1
STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ
BANQUE NATIONALE DES YEUX (2001-2003)
Contexte
La Banque nationale des yeux a été créée en 1995. C’est une association à but non lucratif.
Avant cette date, il existait au Liban des greffes de cornées. Les premières ont eu lieu en 1946
à l’Hôpital américain de Beyrouth avec de cornées importées des États-Unis. En 1949, l’HôtelDieu débute ce type d’opérations. Les premiers donateurs libanais sont apparus en 1972.
Entre 1972 et 1984, plusieurs tentatives ont été effectuées sous l’égide de la Croix-Rouge libanaise pour créer la Banque nationale des yeux. Entre 1979 et 1995, 70 greffes de la cornée ont
eu lieu. Actuellement, il existe des centaines de cas sur la liste d’attente de la Banque.
Objectif
Les principaux objectifs de la Banque nationale des yeux sont :
• Assurer des cornées aux personnes nécessiteuses gratuitement à partir de donateurs
libanais et étrangers.
• Élaborer des études, des documents éducatifs et scientifiques relatifs aux cornées et
greffes.
Méthode
La Banque est mise au courant du décès d’un donateur dans un délai ne dépassant pas les
6 heures. Un médecin et une équipe de la Banque retirent la cornée qui sera greffée à une des
personnes sur la liste d’attente.
Les données sont collectées à partir de demandes reçues par la Banque.
Résultats
Jusqu’en mars 2003, la banque des yeux a pu assurer 173 dons de cornées.
Entre 2001 et 2002, on note une augmentation des dons de l’ordre de 45%. Ceci reflète une
meilleure éducation et information du public.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour à chaque donation.
Exhaustivité des données
Les données représentent les dons de cornées offerts à la Banque des yeux.
Références
Banque nationale des yeux, mars 2003.
1
Nombre de dons de cornée (2001-mars 2003)
2003 (1er trimestre)
2002
2001
Source : Banque nationale des yeux, mars 2003.
386
N
48
74
51
XX 2
STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ
DOCTOR’S AT HOME (2003)
Contexte
Doctor’s at Home est un regroupement de médecins ayant pour but l’amélioration de la qualité de vie des patients dans les centres et à domicile.
Objectif
Assurer un système de garde médicale, au moindre coût, 7 jours /7 et 24 heures /24 dans les
régions de Grand-Beyrouth, Rabieh, Broummana et Faqra.
Méthode
Le personnel de Doctor’s at Home comprend une vingtaine de médecins de différentes spécialités, des infirmières diplômées et des aides soignantes. Les services offerts comportent :
• Les consultations médicales à domicile par des médecins équipés de matériel d’urgence (bonbonne d’oxygène, nébulisateur, trousse de suture et pharmacie d’urgence).
• Le transport dans une ambulance médicalisée qui assure un monitoring continu.
• La garde chez les patients âgés ou atteints de la maladie d’Alzheimer.
• Les séances de physiothérapie.
Toute personne nécessitant une intervention médicale d’urgence peut contacter « Doctors at
Home » moyennant une somme symbolique.
Toute intervention est signalée au niveau central de Beyrouth où les données sont informatisées.
Résultats
En 2003, le groupe Doctor’s at Home fonctionne avec 19 médecins dont 7 généralistes et 3 de
médecine d’urgence.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour régulièrement au niveau central.
Exhaustivité des données
Les données reflètent le personnel médical du groupe.
Références
Doctor’s at Home, 2003.
1
Nombre de médecins contractuels par spécialité (2003)
Médecine générale
Médecine d’urgence
Gynécologie
Pédiatrie
Orthopédie
ORL
Cardiologie
Psychiatrie
Dermatologie
TOTAL
N
7
3
2
2
1
1
1
1
1
19
%
36,8
15,8
10,5
10,5
5,3
5,3
5,3
5,3
5,3
100,0
Source : Doctor’s at Home, 2003.
387
XX 3
STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ
HOME CARE LEBANON (2003)
Contexte
Home Care Lebanon est un groupe créé en 1997 et spécialisé dans le traitement de patients
semi-aigus et chroniques à domicile.
Objectif
Assurer des soins et améliorer la qualité de vie des patients à domicile et au moindre coût.
Méthode
Home Care Lebanon dispose de professionnels de santé, de médecins, infirmiers, sagesfemmes, physiothérapeutes et aides soignants. Les soins médicaux effectués à domicile offerts
sont : les traitements antibiotiques intraveineux, la chimiothérapie, la nutrition parentérale
et entérale, la thérapie respiratoire, les soins infirmiers, les pansements post-chirurgicaux, les
soins corporels, la garde d’enfants, la dispensation de médicaments, des examens de laboratoire, de l’équipement médical…
Les services sont rendus moyennant une somme d’argent. Ils sont assurés 7 jours / 7 et
24 heures /24.
Les données relatives aux services sont informatisées.
Résultats
Jusqu’en octobre 2003, Home Care Lebanon est remboursable par 37 compagnies d’assurances.
Des milliers de personnes ont bénéficié de Home Care Lebanon. Les patients pris en charge
présentent dans 17,7% des maladies du système musculo-squelettique, 17,4% des néoplasmes, 11,2% des maladies du système nerveux, 8,6% des maladies infectieuses et 8,4% des
maladies du sang…
Périodicité des données
Mise à jour systématique.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les patients pris en charge par Home Care Lebanon.
Références
Home Care Lebanon, octobre 2003.
Home Care Lebanon – www.homecarelebanon.com.
388
1
Assurances traitant avec Home Care Lebanon (Octobre 2003)
Groupe
N
ALIG
1
Berytus
1
Cumberland
1
International Insurance Co
1
La Médicale
1
La Phénicienne
1
MedEX
6
MedGulf
1
MedNet
12
Municipalité de Beyrouth
10
SNA
1
Union Nationale
1
TOTAL
37
Source : Home Care Lebanon, octobre 2003.
2
Maladies des patients pris en charge par Home Care Lebanon (1997 – Octobre 2003)
Maladies
%
Maladies du système musculo-squelettique
17,7
Néoplasmes
17,4
Maladies du système nerveux
11,2
Maladies infectieuses et parasitaires
8,6
Maladies du sang
8,4
Maladies pédiatriques
7,1
Maladies du système respiratoire
6,8
Maladies endocriniennes, nutritionnelles, métaboliques
6,1
Maladies du système génito-urinaire
5,7
Maladies du système circulatoire
4,7
Maladies dermatologiques
4,0
Maladies du système digestif
1,9
Intoxications
0,6
Maladies mentales
0,5
Complications de grossesse et suites d’accouchements
0,5
Anomalies congénitales
0,2
Complications du puerpérium
-
Maladies ORL
-
Greffes d’organe ou de tissus
-
Autres maladies
-
TOTAL
101,3
Source : Home Care Lebanon, octobre 2003.
389
XX 4
STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ
CENTRE MÉDICAL – HÔPITAL SAINT-CHARLES (1999-2002)
Contexte
L’hôpital Saint-Charles dispose depuis 1991 d’un centre médical spécialisé pour la prise en
charge des personnes toxicomanes et alcooliques
Objectif
Le centre médical de l’Hôpital Saint-Charles a pour objectif d’offrir les meilleurs soins possibles pour les usagers de drogues dans le cadre d’un hôpital général.
Méthode
Le centre médical spécialisé est doté d’une capacité de 30 lits divisés en 2 unités. Il assure un service d’accueil de jour et de nuit et une urgence médicale permanente. Il assure des cures de
désintoxication aux usagers de drogues et d’alcool. Il dispose d’une équipe multidisciplinaire
formée de médecins, psychologues, assistantes sociales, infirmières et personnels administratifs.
À l’admission du patient, un dossier est rempli manuellement. Le dossier contient des informations personnelles relatives à l’individu ainsi que des données bio-psycho-sociales.
Résultats
En 2002, 143 patients usagers de drogues furent traités dans le service.
Parmi les caractéristiques des patients, 67,8% sont usagers d’héroïne, 57,4% sont âgés de 20
à 29 ans et 88,1% sont des hommes.
Une fois pris en charge, la majorité des usagers de drogues subissent un traitement complet.
Ils sont 86% en 2002.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour régulièrement.
Exhaustivité des données
Les données couvrent les personnes admises et traitées au centre médical spécialisé de
l’Hôpital Saint Charles.
Références
Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003.
390
1
Répartition des usagers de drogues selon les substances utilisées (1999-2002)
1999
Héroïne (± psychotropes)
N
71
2000
%
74,7
N
120
2001
%
71,0
N
115
2002
%
83,9
N
97
%
67,8
Morphine (± psychotropes)
1
1,1
-
-
-
-
-
-
Cocaïne (± psychotropes)
10
10,5
15
8,9
7
5,1
15
10,5
Psychotropes
12
12,6
30
17,8
10
7,3
6
4,2
Thinner (solvant)
1
1,1
-
-
-
-
-
-
Multiple
-
-
4
2,4
5
3,6
25
17,5
TOTAL
95
100,0
169
100,0
137
100,0
143
100,0
Source : Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003.
2
Répartition des usagers de drogues par âge (1999-2002)
Âge
1999
2000
2001
2002
< 20 ans
N
15
%
15,8
N
27
%
16,0
N
22
%
16,1
N
19
%
13,3
20-24 ans
11
11,6
49
29,0
60
43,8
62
43,4
25-29 ans
20
21,1
35
20,7
20
14,6
20
14,0
30-34 ans
17
17,9
15
8,9
8
5,8
14
9,8
35-39 ans
21
22,1
21
12,4
13
9,5
10
7,0
40-44 ans
10
10,5
14
8,3
10
7,3
7
4,9
≥ 45 ans
1
1,1
8
4,7
4
2,9
11
7,7
TOTAL
95
100,0
169
100,0
137
100,0
143
100,0
Source : Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003.
3
Répartition des usagers de drogues par sexe (1999-2002)
Hommes
Femmes
TOTAL
2002
N
126
%
88,1
N
17
%
11,9
N
143
%
100,0
2001
113
82,5
24
17,5
137
100,0
2000
139
82,2
30
17,8
169
100,0
1999
77
81,1
18
18,9
95
100,0
Source : Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003.
4
Répartition des usagers de drogues selon l’issue de la prise en charge (1999-2002)
Traitement complet
Traitement incomplet
TOTAL
2002
N
123
%
86,0
N
20
%
14,0
N
143
%
100,0
2001
119
86,9
18
13,1
137
100,0
2000
1999
86
90,5
9
9,5
169
100,0
95
100,0
Source : Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003.
391
STATISTIQUES DES
REGROUPEMENTS DE MALADES
XXI
393
XXI 1
STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES
ASSOCIATION DES AMIS DES HANDICAPÉS (2003)
Contexte
L’Association des amis des handicapés (AAH) a été fondée en 1978 par un groupe de parents
d’enfants présentant des handicaps. En 1980, AAH a ouvert une institution de soins intégrés à Chemlane.
Objectif
L’AAH se propose de pourvoir aux besoins vitaux et éducatifs des enfants par :
• L’identification et la mise en valeur de leurs aptitudes potentielles.
• La structuration et la modification des méthodes d’enseignement en vue de les rendre
conformes aux besoins et aux capacités d’absorption des enfants inadaptés.
• Le développement chez l’enfant d’une vision positive de la vie et sa participation dans
des activités productives.
• La promotion de la confiance en soi et de l’intégration de l’enfant dans son entourage.
Méthode
L’AAH fournit des services de réhabilitation à travers un centre pour les classes pré-scolaires,
un centre de formation pré-professionnelle et un centre pour l’habilitation professionnelle.
Pour chaque enfant adhérant, un dossier médico-social est préparé rassemblant des renseignements de base sur la famille, les résultats souhaités, les résultats des visites à domicile, de l’examen médical et de l’examen psychologique. Les renseignements ainsi recueillis sont examinés
par un groupe de travail polyvalent, regroupant un médecin, une assistance sociale, une psychologue et des thérapeutes spécialisés en pédagogie, en comportement et en réhabilitation.
A la lueur des standards de performance usuels, une stratégie de soins et d’enseignement
adaptée aux besoins de l’enfant est proposée et mise en application pour une période d’essai de deux semaines. Par la suite, une évaluation avancée et intensive est réalisée pour déterminer les performances et les capacités d’adaptation de l’enfant et décider quant à son admission à l’AAH.
Résultats
En 2003, L’AAH a rendu service à 84 enfants.
34 enfants sont pris en charge dans le centre Marie-Rose Boulos, 25 dans le centre de l’AAH
pour la formation pré-professionnelle et 25 adultes dans le centre de Fadi Osseiran.
35,7% des bénéficiaires souffrent de la trisomie 21 et 42,9% sont âgés de 11 à 20 ans.
Périodicité des données
La mise à jour des données se fait annuellement.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les personnes prises en charge par l’AAH.
Références
AAH, 2004.
AAH – Brochures, 2003.
394
1
Distribution des bénéficiaires selon les centres d’accueil (2003)
Centre
Type d’enseignement
N
%
Centre Marie-Rose Boulos
Classes pré-scolaires et préparatoires
34
40,5
Centre de l’AAH pour la formation pré-professionnelle
Education primaire et formation professionnelle
25
29,8
Centre Fadi Osseiran pour l’habilitation professionnelle
Formation professionnelle
TOTAL
25
29,8
84
100,0
Source : AAH – Brochures, 2003.
2
Distribution des bénéficiaires selon l’étiologie de l’handicap (2003)
Étiologie
N
%
Trisomie 21
30
35,7
Autisme
11
13,1
Troubles d’apprentissage
6
7,1
Paralysie cérébrale
5
6,0
Épilepsie
3
3,6
Troubles de l’attention et de l’hyperactivité
3
3,6
Multiple
3
3,6
Syndrome du chromosome fragile X
2
2,4
Troubles du langage
2
2,4
Spina Bifida
1
1,2
Phénylcétonurie
1
1,2
Syndrome Torrete
1
1,2
Autre
16
19,0
TOTAL
84
100,0
Source : AAH, 2004.
3
Distribution des bénéficiaires selon l’âge (2003)
Âge
N
%
3-10 ans
18
21,4
11-20 ans
36
42,9
21-30 ans
22
26,2
> 30 ans
8
9,5
TOTAL
84
100,0
Source : AAH, 2004.
395
XXI 2
STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES
INSTITUT LIBANAIS POUR LES NON-VOYANTS
ET LES DÉFICIENTS AUDITIFS DE BAABDA (2002-2003)
Contexte
En 1953, la Société libanaise des aveugles et des sourds fut créée. Elle établit l’Institut libanais
pour les non-voyants et déficients auditifs de Baabda. Elle fonda l’école des Aveugles en 1955
et l’école des Sourds en 1956.
Objectif
Offrir un toit, une éducation et une formation professionnelle aux enfants non-voyants et
aux déficients auditifs afin de leur assurer une vie digne et indépendante adaptée à leur handicap et environnement.
Méthode
L’institut accueille gratuitement des enfants de toutes les régions libanaises. Il s’occupe de la
formation académique, de l’orientation et de la formation professionnelle. Il assure de même
des services médicaux.
La formation académique adopte le programme du MCES. Le programme prépare les étudiants pour les examens officiels et les études universitaires. En 1979, et pour la première fois
au Liban, les élèves se sont présentés à l’examen de baccalauréat officiel. Par ailleurs, le programme offre la possibilité d’intégration dans les écoles ordinaires.
Des matières supplémentaires sont enseignées : la méthode de Braille (lire et écrire), la dactylographie, l’orientation à l’aide de la canne blanche et le cours d’adaptation personnelle et
sociale. L’éducation des déficients auditifs se base sur le langage parlé et écrit plutôt que les
signes.
Des activités parascolaires sont organisées : enseignement musical, chant, travaux manuels,
théâtre, travaux domestiques, éducation physique, exercice de mobilité, sorties…
Le programme de formation technique comprend les métiers de tissage, menuiserie, couture
et massages.
Depuis 1997, l’informatique est introduite dans l’institut. Les données relatives aux enfants
sont partiellement informatisées.
Résultats
Durant l’année académique 2002-2003, l’Institut libanais pour les non-voyants et déficients
auditifs de Baabda a accueilli 83 élèves non-voyants et 55 mal-entendants. Ils sont 16 en
maternelle, 46 en primaire, 24 en secondaire et 16 en formation technique.
Les types de cécité les plus observés chez les enfants sont : l’atteinte de la rétine (26,5%), l’atteinte du nerf optique (18,1%) et la cataracte (18,1%). Les circonstances de cécité les plus fréquentes sont la consanguinité et l’hérédité (57,8%), les causes d’origine maternelle (13,3%)
et les maladies de l’enfance (10,8%).
Les soins médicaux sont dispensés par 16 professionnels dont 5 médecins et 2
dentistes. Pour 100 élèves non-voyants, 13 présentent des troubles dentaires et 13 des
troubles ORL.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
396
Exhaustivité des données
Les statistiques reflètent les élèves non-voyants inscrits à l’Institut libanais pour les nonvoyants et les déficients auditifs de Baabda.
Références
Institut Libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda, 2003.
Revue « The Lebanese School for the Blind and Deaf », Baabda, 2003.
1
Bénéficiaires (2002-2003)
Non-voyants
Mal-entendants
83
55
Petit et grand jardins
7
9
12ème
6
-
11ème
-
10
10ème
-
6
9ème
4
-
8ème
5
7
7ème
8
-
5ème et 6ème
6
12
3ème
6
-
Classe spécialisée
12
11
École ordinaire
13
-
Formation technique artisanale
16
-
Par sexe
83
55
Garçons
48
35
Filles
35
20
Par classe
Source : Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda, 2003.
2
Types et causes de cécité (2002-2003)
N
%
83
100,0
Atteinte de la rétine
22
26,5
Atteinte du nerf optique
15
18,1
Cataracte
15
18,1
Glaucome
10
12,0
Microphtalmie
8
9,6
Nystagmus
4
4,8
Infections
4
4,8
Autres
5
6,0
Types
Causes
83
100,0
Hérédité – Consanguinité
48
57,8
Secondaire à l’atteinte de la mère (toxoplasmose, rubéole) ou à la prise de médicaments durant la grossesse
11
13,3
Maladies de l’enfance
9
10,8
Accidents et traumatismes
6
7,2
Autres causes périnatales
4
4,8
Inconnus
5
6,0
Source : Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda, 2003.
397
3
Soins médico-sociaux (2002-2003)
N
Personnel
Généraliste
2
Pédiatre
1
Ophtalmologue
1
ORL
1
Dentiste
2
Psychologue
2
Orthophoniste
1
Assistante sociale
1
Éducatrice spécialisée
5
Troubles dépistés chez les non-voyants (N = 83)
113
Troubles ophtalmologiques
83
100
Troubles dentaires
11
13
Troubles ORL
11
13
Troubles cardiovasculaires
3
4
Troubles urologiques
2
2
Troubles endocriniens
1
1
Troubles cutanés
1
1
Troubles neurologiques
1
1
Source : Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda, 2003.
398
Troubles / 100 Non-voyants
16
XXI 3
STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES
LEBANESE DOWN SYNDROME ASSOCIATION (1998-2003)
Contexte
La Lebanese Down Syndrome Association (LDSA) est une organisation indépendante fondée en 1998 et dirigée par les parents des malades.
Objectif
Les objectifs de la LDSA sont :
• Établir un réseau de communication et d’information pour les parents d’enfants
atteints de trisomie 21.
• Sensibiliser positivement l’opinion publique.
• Développer des services de qualités adéquats et adaptés.
• Promouvoir l’éducation spécialisée et adaptée pour les enfants atteints de trisomie 21.
• Faire intégrer les enfants dans la société.
Méthode
L’association est en contact avec les médecins, les professionnels de santé et les établissements hospitaliers. Ces derniers signalent tout cas de trisomie 21 à l’association. Cependant,
le cas n’est répertorié officiellement dans l’association que si les parents entrent en contact
avec elle.
Résultats
L’association compte depuis sa création environ 160 familles.
Périodicité des données
Les données sont présentées annuellement lors de l’assemblée générale de l’association.
Exhaustivité des données
Seuls les cas pris en charge par l’association sont recensés.
Références
Lebanese Down Syndrome Association – Brochure, 2000.
399
XXI 4
STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES
UNION LIBANAISE DE L’HANDICAPÉ PHYSIQUE
Contexte
L’Union libanaise de l’handicapé physique (ULHP) a été fondée en 1981.
Objectif
L’ULHP vise à :
• Protéger les droits des personnes handicapées physiques.
• Participer à l’élaboration de lois protégeant les personnes handicapées physiques.
• Modifier l’opinion de la société vis-à-vis de l’handicap.
Méthode
L’ULHP compte 7 centres sociaux : 1 à Beyrouth, 1 au Nord, 2 au Sud et 3 à la Bekaa.
Tout handicapé physique peut s’inscrire à L’ULHP. L’inscription peut se faire par place ou
via l’Internet. Une base de donnée établie est relative aux adhérents et aux caractéristiques
de l’handicap.
Résultats
En 2002, L’UHPL compte 536 adhérents. 50,9% sont des handicapés physiques de naissance,
23,3% des handicapés physiques de guerre, 13,1% atteints de poliomyélite et 12,7% handicapés secondaires à des accidents.
Selon les régions, les adhérents sont originaires du Sud dans 32% des cas, de la Bekaa dans
28,9%, de Beyrouth dans 25,2%, du Mont-Liban dans 12,7% et du Nord dans 1,1%.
Périodicité des données
Les données sont mises à jour mensuellement et annuellement.
Exhaustivité des données
Les statistiques de l’ULHP reflètent uniquement les personnes inscrites à l’Union. L’ULHP
estime le nombre d’handicapés physiques à 41 000 au Liban.
Références
L’ULHP, 2003.
L’ULHP – www.lphu.com.
400
1
Étiologies de l’handicap physique (2002)
Causes
N
%
Guerre
125
23,3
Accident
68
12,7
Naissance
273
50,9
Polio
70
13,1
TOTAL
536
100,0
Source : L’ULHP, 2003.
2
Répartition des handicapés physiques par région et par année d’inscription (1993-2002)
Année
Beyrouth
Mont-Liban
Nord
Bekaa
Sud-Nabatieh
LIBAN
2002
6
2
-
3
2
13
2001
5
3
-
5
2
15
2000
1
-
-
3
4
8
1999
5
1
1
4
6
17
1998
2
4
2
6
8
22
1997
3
3
-
6
3
15
1996
-
-
-
3
4
7
1995
4
-
-
3
2
9
1994
3
3
-
5
3
14
1993
106
52
3
117
138
416
TOTAL, N
135
68
6
155
172
536
TOTAL, %
25,2
12,7
1,1
28,9
32,1
100,0
Source : L’ULHP, 2003.
401
XXI 5
STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES
UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DES PARENTS
ET INSTITUTIONS POUR LE RETARD MENTAL (2002)
Contexte
L’Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental a été
fondée en 1991 (décret 270 AD). Elle regroupe les associations et ONG travaillant dans le
cadre de la prise en charge des enfants atteints d’un retard psychomoteur.
Objectif
Les objectifs principaux de l’Union sont de :
• Coordonner l’activité des différentes ONG et associations membres.
• Améliorer la qualité et la quantité des services offerts.
• Participer dans la prise de décision dans le domaine de prise en charge des personnes
atteintes de retard psychomoteur.
Méthode
L’Union organise des séminaires et congrès nationaux et internationaux. Elle soutient les
projets médicaux des différentes ONG et encourage la formation en physiothérapie, orthophonie et ergothérapie au Liban et à l’étranger.
L’Union dispose d’une liste des associations membres et de leurs bénéficiaires.
Résultats
En 2002, l’Union compte 37 associations membres réparties sur l’ensemble du territoire
libanais. Ils prennent en charge 2 991 patients dont 63% du Mont-Liban.
Périodicité des données
Mise à jour annuelle.
Exhaustivité des données
Les données reflètent les déclarations des associations membres de l’Union.
Références
Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental, 2003.
1
Associations-membres (2002)
N
Beyrouth
3
8,1
Mont-Liban
20
54,1
Nord
3
8,1
Bekaa
5
13,5
Sud et Nabatieh
6
16,2
TOTAL
37
100,0
Source : Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental, 2003.
402
%
2
Répartition des patients bénéficiaires par région (2002)
N
%
282
9,4
1 884
63,0
Nord
196
6,6
Bekaa
266
8,9
Sud et Nabatieh
363
12,1
2 991
100,0
Beyrouth
Mont-Liban
TOTAL
Source : Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental au Liban, 2003
3
Liste des associations membres de l’Union et des bénéficiaires (2002)
Bénéficiaires, N
Beyrouth
Association des amis des handicapés
Association libanaise pour l’éducation spécialisée
Association Fista – Beyrouth
Mont-Liban
Centre Jbeil pour les soins de jour
Centre « Al Yanbouh »
Maison de l’enfant
Centre « Axioville »
CRC « Contact & Research Center »
Centre « Zawartentis »
Association « Al Zawrak »
Centre « Massaken Hayat »
Associations « Iman & Nour »
Association « Al Amal »
Association des parents des handicapés
Association « Dr Mohamed Khaled »
Association culturelle « Ghassan Kanafany »
Centre National pour le développement et la réhabilitation
« Beit Al Hanane »
« Al Kafaat »
Association libanaise pour la trisomie
Association libanaise pour l’union
Sesobel
Comité local pour la prise en charge des handicapés
Nord
Centre « Wahat Al Farah »
Centre Fista – Tripoli
Centre « Al Mabarrah Al Islamiah »
Bekaa
« Dar Bahij »- Hermel
« Dar Al Hanane » – Bechwet
Centre « Imdad »
Association « Ayam Al Rajaa »
Institut « Al Karmeh » – Zahleh
Sud-Nabatieh
Centre « Al Beit Said »
École « Hadiqat Al Salam »
Centre Moussan
Centre Aita Chaab pour l’éducation spécialisée
Association des handicapés – Jabel Amel
« Maison de l’enfant handicapé »
225
57
25
37
85
78
35
65
98
45
500
85
27
47
76
32
135
21
500
14
86
65
45
29
15
79
97
46
45
65
105
45
47
56
Source : Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental au Liban, 2003
403
SITES INTERNET
XXII
406
ADRESSE
www.public-health.gov.lb
www.socialaffaires.gov.lb
www.cdr.gov.lb
www.finance.gov.lb
www.customs.gov.lb
www.cnrs.edu.lb
www.crdp.org
www.agriculture.gov.lb
www.cas.ov.lb
www.lebanon.com/isf
www.cnss.gov.lb
www.loponline.org
www.atebba.org
www.opl.org.lb
www.lda.org.lb
www.hospitals-synd.org.lb
www.who.
www.emro.who.
www.worldbank.com
www.undp.org
www.oecd.org
ORGANISMES
Sites gouvernementaux
Ministère de la Santé publique
Ministère des Affaires sociales
Conseil du Développement et de la Reconstruction
Ministère des Finances
MF – Douanes
Conseil national pour la recherchescientifique
Centre de recherche et de dévelopement pédagogique
Ministère de l’Agriculture
Administration centrale de la statistique
Forces de sécurité intérieure
Caisse nationale de Sécurité sociale
Ordres et Syndicats
Ordre des médecins du Liban
Ordre des médecins du Liban-Nord
Ordre des pharmaciens du Liban
Ordre des dentistes du Liban
Syndicat des hôpitaux privés du Liban
Organismes internationaux
Organisation mondiale de la santé
OMS – Bureau régional pour le Moyen-Orient
Banque mondiale
Programme des Nations unies pour le développement
Organisation for Economic Co-operation and Development
Démographie des médecins dentistes
Élèves, étudiants, corps enseignant
et établissements d’enseignement
Rapport d’enquêtes
(statistiques agricoles)
Indice des prix
à la consommation
HIV-Sida, maladies transmissibles
STATISTIQUES
Rapports annuels
Rapports budgétaires
RAPPORT D’ACTIVITÉ
Pharmaciens,
pharmacies
et médicaments
Population (MI),
accidents de la voie
publique (FSI)
Projets subventionnés
Lite
BASE DE DONNÉES
LDA Journal
Revue libanaise des
sciences médicales
La revue pharmaceutique
libanaise
Periodical-Nachra, Lebanese
Science Journal, Lebanese
Science Bulletin, Lebanese
Scientific Research Reports
Newsletter (HIV)
PÉRIODIQUES
ANNEXES
ANNEXE 1
LETTRE OFFICIELLE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE
409
ANNEXE 2
LISTE DES ACTIVITÉS
DE LA CAISSE NATIONALE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
áeÉ©dG ∫ɨ°T’Gh AÉæÑdG
áeÉ©dG ∫ɨ°T’Gh AÉæÑdG .40
√É«ŸG ,RɨdG ,AÉHô¡µdG
QÉîÑdGh RɨdG ,AÉHô¡µdG .51
áeÉ©dG äÉØ«¶æàdGh √É«ŸG ™jRƒJ .52
ájQÉ≤©dG ∫ɪY’G ,ÚeCÉàdG ,IQÉéàdG
∑QÉÑa AÓchh ¿ƒ«°ùeƒb .60
É¡YGƒfG ≈∏Y IQÉéàdG - 16 - 59
á«dÉŸG äÉ°ù°SDƒŸGh ±QÉ°üŸG .62
ÚeCÉàdG .63
ájQÉ≤©dG ∫ɪY’G .64
äÉYOƒà°ùŸG , äÉ«∏≤ædG
äÉ«∏≤ædG .71
¿RÉıGh äÉYOƒà°ùŸG .72
äÓ°UGƒŸG .73
äÉeóÿG
á∏≤à°ùŸG ídÉ°üŸG ôFGhO , á«eƒµ◊G ôFGhódG .81
( ¢SGQóe í°üe - ≈Ø°ûà°ùe ) áeÉ©dG äÉeóÿG .82
äÉ°ù°SDƒŸG É¡«dG êÉà– »àdG äÉeóÿG .83
á«aÎdGh á«∏°ùàdG πLG øe äÉeóÿG .84
á«°üî°ûdG äÉeóÿG .85
(¢SQóe) ᫪«∏©àdG á«Ä¡dG OGôaG .86
äÉ©eÉ÷G ÜÓW .87
¿ƒ«eƒª©dG ¿ƒ≤FÉ°ùdG .88
áë°VGh IQƒ°üH áæ«©ŸG ÒZ ∫ɪY’G
áë°VGh IQƒ°üH á«æ©ŸG ÒZ ∫ɪY’G .90
¿hQÉàıG .91
AÉÑW’G .92
ôëÑdG ´É£b .94
¿ƒjQÉ«àN’G ¿ƒfƒª°†ŸG .95
410
¿GƒjódG
…ôëÑdGh …ÈdG ó«°üdG êGôM’G ,áYQGQõdG .1
äÉHɨdG Qɪãà°SGh êGôM’G áYGQR .2
ó«°üdG ójôW ôKɵJ ≈∏Y πª©dG ïØdG ᣰSGƒH ó«°üdG ,ÈdG ó«°S .3
ô¡ædG ó«°U ,ôëÑdG ó«°U .4
äÉ«°†ª◊Gh ¬cGƒØdG Ö«°VƒJ .5
øLGhódGh äÉfGƒ«◊G ´QGõe .6
áë°VGh IQƒ°üH áæ«©ŸG ÒZ á«YGQõdG ∫ɪY’G .7
¢VQ’G øe êGôîà°S’G áYÉæ°U
…ôé◊G ºëØdG êGôîà°SG .11
á«fó©ŸG äGõ∏ØdG êGôîà°SG .12
»©«Ñ£dG RɨdGh ΩÉÿG ∫hÎÑdG êGôîà°SG .13
πeôdGh QÉîØdGh AÉæÑdG ôéM êGôîà°SG .14
á«fó©ŸG ÒZ ºLÉæŸG π«°UÉfi êGôîà°SG .19
äÉYÉæ°üdG
äÉHhô°ûŸG GóY Ée á«FGò¨dG OGƒŸG áYÉæ°U .20
äÉHhô°ûŸG áYÉæ°U .21
≠ÑàdG áYÉæ°U .22
è«°ùædG áYÉæ°U .23
á«£Z’Gh äÉ°VÉ«ÑdG ∞∏àflh äÉ°SƒÑ∏ŸGh ájòM’G áYÉæ°U .24
äÉ°ThôØŸG áYÉæ°U GóY Ée Ú∏ØdGh Ö°ûÿG áYÉæ°U .25
äÉ°ThôØŸG áYÉæ°U .26
¥QƒdG øe Ió©ŸG ±Éæ°U’Gh ¥QƒdG áYÉæ°U .27
É¡d á©HÉàdG äÉYÉæ°üdGh ô°ûædGh áYÉÑ£dG áYÉæ°U .28
hôØdGh ó∏÷G øe áYƒæ°üŸG ±Éæ°U’Gh ,hôØdGh ,ó∏÷G áYÉæ°U .29
•É£ŸG áYÉæ°U .30
ájhɪ«µdG áYÉæ°üdG .31
…ôé◊G ºëØdGh ∫hÎÑdG äÉ≤à°ûe äÉYÉæ°U .32
á«fó©ŸG ÒZ ºLÉæŸG äÉLôîà°ùe äÉYÉà°U .33
¿OÉ©ª∏d á«°SÉ°S’G áYÉæ°üdG .34
π≤ædG äGó©eh ä’B’G GóY Ée á«fó©ŸG äGhO’G áYÉæ°U .35
á«FÉHô¡µdG ä’B’G GóY Ée ä’B’G áYÉæ°U .36
á«FÉHô¡µdG äGõ«¡éàdGh äGhO’Gh ä’B’G áYÉæ°U .37
π≤ædG äGó©e áYÉæ°U .38
ôNBG ¿Éµe ‘ IQƒcòe ≈à°T äÉYÉæ°U .39
ANNEXE 3
LISTE DES COOPÉRATIVES ET DES MUTUELLES SOCIALES
1/41 ´É≤ÑdGh á∏MR »«aô◊ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .39
á«fhÉ©àdG á«©ª÷G ‘ AÉ°†Y’Gh Ú∏eÉ©∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .40
1/42 ¿ÉæÑd ‘ á«LÉàf’Gh á«cÓ¡à°S’G
Ωhô∏d º¡à«∏YÉah ¿hÎÑdGh π«ÑL á«°TôHG AÉæH’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .41
1/45 ¢ùcPƒJQ’G
1/43 …ó°VÉ©àdG Ö«Ñ£dG ¥hóæ°U .42
1/48 zπ«¡aCG{ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .43
¿ÉæÑd ‘ ¿hÉ©ŸGh ∂«fɵ«ŸG ∫ɪYh áHÉ≤f AÉ°†Y’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .44
1/46
1/47 ´É≤ÑdG ‘ Ú«YGQõdG ∫ɪ©∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .45
1/51 áë°üdG πLG øe øeÉ°†à∏d ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .46
1/54 ¿ÉæÑd ‘ Úeóîà°ùŸGh ∫ɪ©dG äÉHÉ≤æd »æWƒdG ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .47
1/50 ¿ÉæÑd ‘ ÚaÎÙG Úæjõª∏d ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .48
1/52 ܃æ÷G á≤£æŸ »ë°üdG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .49
1/53 á«eÓY’G Iô°SÓd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .50
1/55 ¿ÉæÑd ‘ Ú«Øë°üdG øjQƒ°üª∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .51
1/54 OLIVER ¿ÉæÑd ¿hÉ©J á«©ª÷ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .52
1/57 ¿ÉæÑd ‘ AGÈî∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .53
1/49 ∂«∏°ùµdG ¢Só≤dG ìhôdG á©eÉ÷ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .54
1/59 ájɪ◊G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .55
¿ÉæÑd ‘ øjRÉÛG áÑ°SÉÙG AGÈN áHÉ≤f AÉ°†Y’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .56
1/58
1/70 á«fÉæÑ∏dG á∏FÉ©dG ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .57
1/69 »Hƒæ÷G ÏŸG - »∏FÉ©dG ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .58
1/73 »YɪàL’G øeÉ°†à∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .59
1/72 ‹Éª°ûdG ÏŸG ó°VÉ©J ¥hóæ°U .60
1/71 ∫ɪ°ûdG ‘ ¿Éæ°S’G AÉÑW’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .61
á«fÉæÑ∏dG AÉæÑdGh áeÉ©dG ∫ɨ°T’G ‹hÉ≤e áHÉ≤æd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .62
1/75 ¿ÉæÑd ‘ º¡«ØXƒeh
1/74 ¿ÉæÑd - OMEGA ó°VÉ©J ¥hóæ°U .63
1/76 á«Hô©dG ähÒH á©eÉL ‘ Ú∏eÉ©∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .6
1/79 ¿ÉæÑd ‘ Ú°üNôŸG ™FÉ°†ÑdG »°ü∏ı …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .65
1/80 z∫É«LCG{ ähÒH áæjóe ‘ …ó°VÉ©àdG¥hóæ°üdG .66
¬¡«fƒc Ió∏H AÉæHCG øe Ú«aô◊Gh ∑ɪ°S’G »©FÉÑd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .67
1/78
1/77 ¿ÉæÑd ‘ äÉjƒN’G á£HGôd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .68
1/85 á«fÉæÑ∏dG á©eÉ÷G »eóîà°ùeh AGôLGh »ØXƒŸ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .69
1/81 É«°TGQh »Hô¨dG ´É≤ÑdG ‘ zAÉLQ{ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .70
1/84 Med Cross …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .71
1/82 Jet Med …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .72
1/83 …ó°VÉ©àdG á«MÉ°†dG ¥hóæ°U .73
1/61 ∫ɪ°ûdG ‘ »°ùcPƒJQ’G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .1
1/2 Ú«dÉ◊Gh Ú≤HÉ°ùdG ÜGƒæ∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .2
1/6. …ó°VÉ©àdG ¿Éæ°S’G Ö«ÑW ¥hóæ°U .3
1/62 ÉgQGƒLh ájô°TƒÑdG - …ó°VÉ©àdG á«YÉæ°üdG áæjóŸG ¥hóæ°U .4
1/64 ¿ÉæÑd ‘ øjQÉîª∏d ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .5
zº«µæe{ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .6
1/66 ∞°Sƒj QÉe á°SQóe ¿ÉæÑd ‘ ÚfÉæØdG áHÉ≤f ó°VÉ©J ¥hóæ°U .7
1/65 »YɪàL’G »Hô©dG ¥hóæ°üdG .8
»YɪàL’G ¿Éª°†∏d »æWƒdG ¥hóæ°üdG »eóîà°ùŸ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .9
1/63
‘ áYGQõdGh áYÉæ°üdGh IQÉéàdG áaôZ AÉ°†Y’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .10
1/67 ¿ÉæÑd
1/10 ∞°Sƒj QÉe á°SQóe …ó°VÉ©àdG ÖdÉ£dG ¥hóæ°U .11
CMSN 1/68 ‹Éª°ûdG »YɪàL’G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .12
1/14 ¿ÉæÑd ‘ ôjôØdG ¢SQGóe ≈eGó≤d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .13
1/13 ¿hÎÑdG á≤£æe ‘ äÉ«fhÉ©àdG AÉ°†Y’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .14
1/15 »YɪàL’G »WGôbƒÁódG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .15
1/16 …ó°UÉ≤ŸG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .16
1/17 »ë°üdG »YɪàL’G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .17
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411
ANNEXE 4
LISTE DES ÉTUDES SANITAIRES DU CONSEIL NATIONAL
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (CNRS)
MD.081 : Physiology, anatomy and pharmacology of somatic sensori
system.
Début du projet : 01/1994
Durée : 60 mois
JABBUR Suhayl – SAADÉ Nayef
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.086 : The effect of increase in sympathetic and parasympathetic
activity and of imipramine on the cardiodynamic, arrythmogenic and
lethal action of ouabain in the cat heart-lung preparation.
Début du projet : 01/1993
Durée : 84 mois
SIMAAN Joseph – FAWAZ George
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.150 : Etude des plantes toxiques du Liban: phytochimie et activités biologiques.
Début du projet : 07/1996
Durée : 36 mois
TAOUBI Khalil
Lebanese University – Faculty of Pharmacology
MD.205 : Valorisation des plantes médicinales libanaises : activité
pharmacologique.
Début du projet : 06/1994
Durée : 60 mois
OUEIDA Fathi – YASSIN Ahmad – RIFAI Muhamed – HABIB Jean –
EL-KAK Assem
Lebanese University – Faculty of Pharmacology
MD.217 : Characterization of genes and mutations responsible for the
Usher syndrome in Lebanon.
Début du projet : 01/1995
Durée : 48 mois
SLIM Rima
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.256 : The neuroprotective effects of creatine, creatine phosphate
and cyclocreatine in seizure related brain injury in the developing brain.
Début du projet : 07/1997
Durée : 36 mois
MIKATI Mohamad – RAHMEH Amal – KURDI Rana – LTEIF Lena
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.274 : Establishing a national Children’s Cardiac Registry Center
(CCRC)
Début du projet : 01/1997
412
Durée : 60 mois
BITAR Fadi – OBEID Mounir – ABYAD Abdul Razzak –
ALAM Samir
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.275 : PCR detection of the etiology of bacterial otitis with effusion in infected children.
Début du projet : 07/1996
Durée : 36 mois
FAYAD Michel – MATAR Ghassan – HADI Ussama
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.302 : Assessment of the prevalence of musculoskeletal diseases
osteoporotic fractures and related risk factors in the Lebanese population.
Début du projet : 07/1997
Durée : 12 mois
BADDOURA Rafic
Hôtel-Dieu de France Hospital – Centre Hospitalier Universitaire
MD.306 : Endotxin clearance binding and uptake by rat liver.
Début du projet : 07/1997
Durée : 24 mois
BIKHAZI Anwar
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.309 : Cellular mechanism of the action of Amphotericin B and a
comparison with Liposomal Amphotericin B
Début du projet : 01/1997
Durée: 24 mois
SABRA Ramzi – ABDELNOOR Alexander M.
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.310 : The national collaborative perinatal neonatal network
(NCPNN): patterns of neonatal, infant and five-year, morbidity and
mortality in greater Beirut.
Début du projet : 07/1997
Durée : 60 mois
YUNIS Khaled – MOUNLA Nabil – USTA Ihab –
KASPAR Hanna – HELOU Maya
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.311 : Robot-assisted surgery for the insertion of screws in vertebral pedicles.
Début du projet : 07/1997
Durée : 12 mois
ABDEL-MALEK Karim – HAIDAR Rachid – MRAD Fouad
American University of Beirut – Faculty of Engineering and
Architecture
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.388 : Targeting of the ceramide pathway by viral proteins.
MD.322 : Structural changes in right vertricular hypertrophy and in
the pulmonary arterial wall in monocrotaline-induced pulmonary
hypertension.
Début du projet: 07/1997
Durée: 36 mois
NASSER Michel – SLIM Rima – MEDAWAR Walid –
KASPAR Hanna – JAMALEDDINE Ghassan
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.380 : Antimicrobial effect of “Hypericum tymifolium” against
pathogenic bacteria and yeasts in the human being.
Début du projet : 07/1998
Durée : 12 mois
HILAN Christo – SFEIR Rabiha
Lebanese Institute for Agriculture Research – Fanar Station
MD.381 : Regulation of intestinal epithelial cell function by interlukin-1.
Début du projet : 01/1998
Durée : 48 mois
HOMEIDAN Fadia – EL-SABBAN marwan – DBAIDO Ghassan
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.382 : The role cell-cell communication in the control of vasomotor function.
Début du projet : 01/1998
Durée : 36 mois
EL-SABBAN Marwan
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.383 : Flt3 ligand as prognosticator and indicator of recovering
bone marrow elements.
Début du projet : 01/1998
Durée : 12 mois
HAIDAR Joud – DAHER Rose – BAZARBACHI Ali
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.385 : The effect of estrogen on pigment production by melanocytes.
Début du projet : 01/1998
Durée : 12 mois
RUBEIZ Nelly – KIBBI Abdul-Ghani – ZAYNOUN Shukrallah
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.386 : Detection of the diarrheal enterotoxin producing Bacillus
Cereus isolby PCR – Amplification of the hb1A Diarrheal
Enterotoxin gene.
Début du projet : 07/1998
Durée : 12 mois
MATAR Ghassan
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.387 : Ceramide inhibits interleukin-2 induction : mechanisms of
action.
Début du projet : 07/1998
Durée : 24 mois
DURR Ibrahim – DBAIBO Ghassan
Début du projet: 07/1998
Durée : 48 mois
DBAIBO Ghassan
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.389 : The mechanism of action of Alpha Interferon in combination with Zidovudine and/or Arsenic in treating HTLV-1 associated
adult T-Cell Lukemia/Lymphoma (ATL).
Début du projet : 07/1998
Durée : 48 mois
BAZARBACHI Ali – EL-SABBAN Marwan – DBAIBO Ghassan
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.390 : Etude de la composition chimique et des activités biologiques des huiles essentielles de certaines plantes médicales de la côte
libanaise.
Début du projet : 07/1998
Durée : 36 mois
FARAH Lizette – DIAB Youssef – CHEBIB Hanna
Lebanese University – Faculty of Sciences. Section II
MD.391 : Hypersensibilité des voies respiratoires aux aéroallergènes
au Liban.
Début du projet : 07/1998
Durée : 24 mois
KHOURY Francis – KHAYAT Georges – AOUN Zeina – SARKIS Dolla
– SAFI Najwa
Université Saint-Joseph – Faculté de médecine
MD.392 : Les Patterns dominants des régimes alimentaires des
familles selon les niveaux socio-économiques à Tripoli (Liban).
Début du projet : 07/1998
Durée : 12 mois
ZIADE Fouad – ABS Ibrahim
Lebanese University – Faculty of Public health. Section III
MD.393 : La carte médicale du Liban Nord.
Début du projet : 07/1998
Durée : 24 mois
KALAAGIE Wassim
Lebanese University – Faculty of Public health. Section III
MD.394 : Cotinine and smoking cessation.
Début du projet : 07/1998
Durée : 36 mois
CHAHINE Ramez – NAVARRO Chantal – NADAU Regenald – NASR
Laure
Lebanese University – Faculty of Medical Sciences
MD.395 : Etude clinique sur les différentes formes du syndrome de
Usher dans la population libanaise.
Début du projet : 07/1998
Durée : 12 mois
NEHMÉ Antoine Toufic – ELZIR Elie – SLIM Rima
Lebanese University – Faculty of Medical Sciences
413
MD.396 : Situational analysis of health human resources in Lebanon.
Début du projet : 07/1998
Durée : 36 mois
KASSAK Kassem – KOBEISSI Hanaa
American University of Beirut – Faculty of Health Sciences
MD.397 : The role of vitamin C, E and their analogs on ultraviolet
radiation induced effects in the skin.
Début du projet: 07/1998
Durée : 24 mois
MOHTASEB Hala – RUBEIZ Nelly
American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences
MD.398 : Copper Adenosine Triphosphatase activity in rat liver mitochondria: a new enzyme or the Wilson gene product
Début du projet : 07/1998
Durée : 12 mois
USTA Julnar – EL-SABBAN Marwan – CORTAS Nadim
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.463 : The composition of the principal compounds of (Zallouh)
Ferula Hermonis and the anti microbial effects.
Début du projet : 02/2001
Durée : 12 mois
HILAN Christo – SFEIR Rabiha – JAWISH Dallal
Lebanese Institute for Agriculture Research – Fanar Station
MD.465 : Burkholderia Cepacia: un modèle bactérien d’interface
environnement / santé publique.
Début du projet : 01/1999
Durée : 10 mois
HAMZE Mounzer
Lebanese University – Faculty of Public Health. Section III
MD.467 : Reversibility of spinal cord injury using Bosentan.
Début du projet : 01/1999
Durée : 24 mois
COMAIR Youssef – SAADÉ Nayef – LOUAK Elie
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.468 : Control of phenolic cross-linking in cell walls of food plants.
Début du projet : 11/2000
Durée : 12 mois
BAYDOUN Elias
American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences
MD.471 : The influence of pretreatment with Phenytoin Lidocaine
and Quinidine on the cardiodynamic and electrophysiological effects
of Ouabain in the cat heart-lung preparation.
Début du projet : 01/1999
Durée : 24 mois
SIMAAN Joseph
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.472 : Prévalence des affections musculo-squelettiques et recours
aux soins dans la population libanaise.
Début du projet : 07/2000
Durée : 12 mois
414
BADDOURA Rafic
Université Saint-Joseph – Faculté de médecine
MD.475 : DNA-Based identification and subtyping of Escherichia coli
0157:H7 and other pathogenic E.coli isolated from diarrheal stools of
infected individuals.
Début du projet : 11/2000
Durée : 12 mois
MATAR Ghassan – HARAKEH Hani
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.481 : Substance use and abuse among university students in
Lebanon.
Début du projet : 01/1999
Durée : 24 mois
KARAM Elie
Saint-Georges Hospital
MD.486 : Membrane bound FTL3 ligand synthesis is inhibited when
anchored to its receptor on stem cells.
Début du projet : 03/2000
Durée : 12 mois
HAIDAR Joud – BAZARBACHI Ali – DAHER Rose
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.487 : Infection with hepatitis viruses (B &C) and human retroviruses (HTL V-I and HIV) in three high risk Lebanese groups: patients
with congenital bleeding disorders – patients with sickle cell anemia
patients on cycled cancer chemotherapy.
Début du projet : 03/2001
Durée : 24 mois
RAMIA Sami – NEHMAN Roger – MAJZOUB Malak
American University of Beirut – Faculty of Health Sciences
MD.488 : An investigation into the exposure rate to hepatitis B virus
(HBV) and hepatitis C virus (HCV) among Lebanese thalassemia
patients.
Début du projet : 03/2000
Durée : 12 mois
RAMIA Sami – HARAKEH Steve – NEHMAN Roger – TAHER Ali
American University of Beirut – Faculty of Public Health
MD.489 : Changes in the level of tumor necrosis factor #alpha# and its
receptor in the blood and follicular fluid of polycystic ovarian patients.
Début du projet : 03/2000
Durée : 24 mois
NASR Sonia – TARRAF Charbel – JURJUS Abdo – KARBAJI Elie –
AWWAD Johnny
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.494 : Neurodevelopmental perspectives of the neonatal ventral
hippocampus lesion as an animal model of schizophrenia.
Début du projet : 11/1999
Durée : 24 mois
AL-AMIN Hassen – KHANI Munir – ATWEH Samir
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.495 : Prevalence of vitamin D insufficiency in school children in
Beirut.
Début du projet : 11/1999
Durée : 24 mois
FULEIHAN Ghada – SHUKEIR Mahmoud – NABULSI Mona
American University of Beirut – Faculty of Medicine
Durée : 12 mois
MÉGARBANÉ André – ESTEPHAN Edward – LOISELET Jacques –
SALEM Nabiha
Université Saint-Joseph – Faculté de médecine
MD.497 : Prevalence and selected determinants of iron deficiency
anemia in pregnant women in Lebanon.
MD.519 : Localisation et identification de gènes impliqués dans des
syndromes ataxiques à transmission autosomale récessive.
Début du projet : 07/1999
Durée : 12 mois
HWALLA Nahla
American University of Beirut – Faculty of Agricultural and Food
Sciences
Début du projet : 07/2001
Durée : 12 mois
MÉGARBANÉ André – DELAGUE Valérie – CHOUERY Eliane – SALEM
Nabiha
Université Saint-Joseph – Faculté de médecine
MD.506 : Quinoxaline 1,4 –di-N-oxides as anticancer and hypoxia –
selective drugs
MD.522 : The role of the media in educating and raising awareness
about health in Lebanon.
Début du projet : 11/2000
Durée : 24 mois
MOHTASEB Hala – HADDADIN Makhluf
American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences
MD.507 : A decade of childhood acute leukemia at the American
University of Beirut Medical Center
Début du projet : 11/2000
Durée : 12 mois
DABBOUS Ibrahim – ALBAHLAWAN Lama – FAOUR Rolla
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.512 : Approche génétique et moléculaire du déficit en glucose –6phosphate désydrogénase (G6PD) identifié par dépistage néonatal au
Liban.
Début du projet : 11/1999
Durée : 24 mois
TOUMA Elias – LOISELET Jacques – KHNEISSER Issam – CHOUERY Eliane
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.513 : Regulation of neoplastic keratinocyte proliferation and cell
cycle control by retinoid receptors.
Début du projet : 05/2001
Durée : 12 mois
DARWICHE Nadine
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.516 : The study of neural immune interactions: the model of
endotoxin-induced inflammatory hyperalgesia.
Début du projet : 11/1999
Durée : 24 mois
SAFIEH-GARABEDIAN Bared – SAADÉ Nayef
American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences
MD.517 : Mechanisms of anti-tumor-promotion by sage oil : effect on
skin cancer cell lines.
Début du projet : 03/2000
Durée : 24 mois
MOHTASEB Hala
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.518 : Génétique des anomalies de la latéralisation cardiaque.
Début du projet : 03/2000
Début du projet : 02/2001
Durée : 12 mois
SOWEID Rima – KHOGALI Mustafa
American University of Beirut – Faculty of Health Sciences
MD.525 : Factor V mutation (Leiden). A useful marker of thrombotic (and cardiovascular) complications.
Début du projet : 01/1999
Durée : 12 mois
ALMAWI Wassim – BITAR Fadi
KREIDEH R.
Saint George Hospital
– CHIKHANI G. – ELIAS G.,
MD.528 : Combined retinoic acid and arsenic treatment of adult TCell leukemic (ATL) cells: effects on cell cycle control and apoptosis.
Début du projet : 03/2000
Durée : 24 mois
DARWICHE Nadine – BAZARBACHI Ali – EL-SABBAN Marwan
American University of Beirut-Faculty of Medicine
MD.530 : Neonatal screening for the congenital hypothyroidism in
Lebanon.
Début du projet : 10/1997
Durée : 60 mois
HASHEM Huda – EL-EZZI Asmahan
National Council for Scientific Research – Lebanese Atomic Energy
Comission
MD.534 : Evaluation des pratiques de l’antibiopropylaxie chirugicale
dans les hôpitaux libanais.
Début du projet : 07/2000
Durée : 12 mois
DEMERJIAN Noura – AZZAM Raghida
Lebanese University – Faculty of Medical Sciences
MD.536 : Activité antioxydante de la salive et maladies du parodonte.
Début du projet : 11/2000
Durée : 36 mois
DIAB Ladiki – Randa
Lebanese University – Faculty of Dentistry
MD.537 : Gluten enterapathy (celiac disease).
Début du projet : 07/2000
415
Durée : 24 mois
YAZBECK André – YAZBEK Elvire
Hôpital Saint-Charles
MD.544 : Assessment of malnutrition in older adults from different
socioeconomic backgrounds in Lebanon.
Début du projet : 11/2000
Durée : 12 mois
HWALLA Nahla – MEHIO SIBAI Abla
American University of Beirut – Faculty of Agricultural and Food
Sciences
MD.545 : Effects of chronic hypoxia on the developing brain.
Début du projet : 03/2000
Durée : 24 mois
MIKATI Mohamad – BITAR Fadi
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.550 : The impact of preoperative patient education on postoperative recovery in open-heart surgery patients.
Début du projet : 11/2000
Durée : 12 mois
KARAM Nadim – DERMEJIAN Marie – JABBOUR Jean – TAMIM Hala
University of Balamand – Faculty of Medicine
MD.551 : Prevalence of CCRS#DELTA# 32 deletion (A mutation associated with resistance to HIV 1 infection) in the Lebanese population.
Début du projet : 03/2000
Durée : 12 mois
KARAM Walid – KARAM Nadim – JURJUS Abdo – EL-KHANSA Hala
University of Balamand – Faculty of Health Sciences
MD.553 : MTHFR 677/T gene variant prevalence in the Lebanese
population and its role in thrombosis.
Début du projet : 07/2001
Durée : 12 mois
SAMAHA Hanady – KARAM Walid – HAKIMEH Noha
Saint George Hospital
MD.555 : Mesure tridimensionnelle de la précision des empreintes :
double mélange aux vinylpolysiloxanes après désinfection.
Début du projet : 02/2001
Durée : 24 mois
JARROUCHE Wissam
Lebanese University – Faculty of Dentistry
MD.556 : Seroprevalence of human T-cell lymphotropic virus type 1
in blood donors in Lebanon.
Début du projet : 02/2001
Durée : 12 mois
TAMIM Hala – RAMIA Sami – NEHMAN Roger – BAZZ Elisabeth
American University of Beirut-Faculty of Health Sciences
MD.557 : Prevalence and distribution of the prothrombin (coagulation factor II 20210A) mutation in the Lebanese population.
Début du projet : 02/2001
Durée : 12 mois
HAKIMEH Noha – KARAM Walid – SAMAHA Hanady
Saint George Hospital
416
MD.558 : Effect and mechanism of action of interleukin-1 on the
Sodium - Potassium ATPase in inner medullary collecting duct cells.
Début du projet : 02/2001
Durée : 12 mois
KREYDIYYEH Sawsan
American University of Beirut-Faculty of Arts and Sciences
MD.559 : Préparation chez la souris immunodéficiente SCID d’anticorps polyclonaux et monoclonaux humains dirigés contre la protéine MsP3 du parasite plasmodium faciparum agent du paludisme
humain.
Début du projet : 02/2001
Durée : 36 mois
BOUHAROUN TAYOUN Hasnaa – CHAMAT Soulaima – NOUN Ghada
Lebanese University – Faculty of Public Health. Section II
MD.563 : Communication skills : a video companion for learners and
teachers.
Début du projet : 02/2001
Durée : 12 mois
SAAB Bassem – MAJOR Stella – MUSHARRAFIEH Umayya – USTA Jinan
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.564 : Human papilloma virus: incidence and prevalence in cervical cancer over 17 years.
Début du projet : 11/2001
Durée : 24 mois
SEOUD Muheiddine – ZALLOUA Pierre – MROUEH Adnan –
KHALIL Ali – KASPAR Hanna
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.565 : Epidemiology of Helicobacter Pylori and Hepatitis A virus
among school students in Lebanon.
Début du projet : 11/2001
Durée : 12 mois
BIZRI Abdul Rahman – MUSHARRAFIEH Umayya –
HEMADEH Ghassan – NUWAYHID Iman
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.566: Treatment of Behcet Uveitis with inflixmab (TNF Alpha
Antagonist): pilot study.
Début du projet : 11/2001
Durée : 12 mois
ARAYSSI Thuraya – BASHOUR Ziad – HOMEIDAN Fadia –
UTHMAN Imad – HAMRA Rasha
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.568 : Prevalence of antibiodies against varicella virus among
school students in Lebanon.
Début du projet : 11/1999
Durée : 24 mois
MUSHARRAFIEH Umayya – BIZRI Abdul Rahman –
HAMADELI Ghassan – NUWAYHID Iman
American University of Beirut-Faculty of Medicine
MD.570 : Universal newborn hearing screening program. Phase 1: establishment of an optimal screening protocol and follow up procedure.
Début du projet : 10/2001
Durée : 24 mois
ABOUCHACRA Kim – YUNIS Khaled – ZAYTOUN Georges –
FULEIHAN Nabil
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.575 : Prevalent environmental factors, which determine the species of Phlebotomine, sand files and related biotope in a Leishmaniasis
focus in Lebanon.
Début du projet : 07/2001
Durée : 24 mois
NUWAYRI-SALTI Nuha – KNIO Kouzama
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.576 : Bone metabolism in normo vs. hyperinsulinemic premenopausal obese females and its response to different hypocaloric diets.
Début du projet : 05/2001
Durée : 12 mois
TORBAY Naji – HWALLA Nahla – FULEIHAN Ghada
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.579 : Contribution à la chromotagrophie de pseudobioaffinité
sur histidine immobilisée : application à la séparation de molécules
d’intérêt thérapeutique, les immunoglobulines humaines.
Début du projet : 05/2001
Durée : 36 mois
EL-KAK Assem
Lebanese University – Faculty of Pharmacology
MD.580 : Etude comparative de la chlorhexidine et de l’héxétidine sur
les Candidas Albicans de l’intrados des prothèses amovibles totales.
Début du projet : 07/2001
Durée : 12 mois
AOUN Georges
Lebanese University – Faculty of Dentistry
MD.584 : Localisation du gène responsable des cinq incisives mandibulaires.
Début du projet : 07/2001
Durée : 24 mois
EL-TOUM, Sami
Lebanese University – Faculty of Dentistry
MD.585 : Contribution of motor an sensory innervation in inflammatory reactions and trophic phenomena of teeth.
Début du projet : 04/2000
Durée : 36 mois
RIFAI Khaldoun – JOHAN CHIDIAC Jose – JABBUR Suhayl –
JURJUS Abdo – SAFIEH-GARABEDIAN Bared
Lebanese University – Faculty of Dentistry
MD.594 : Bone mineral density of the Lebanese reference population
using ultrasound machine.
Début du projet : 07/2001
Durée : 24 mois
MAALOUF Ghassan – KALLAS Georges – ABOU JAOUDEH Paul –
EL-HAGE Antoine
Saint George Hospital
MD.595 : Recherche de nouvelles mutations dans le gène MEFV responsable de la fièvre méditerranéenne familiale.
Début du projet : 07/2001
Durée : 12 mois
LOISELET Jacques – DELAGUE Valérie – EL-HACHEM Myrna –
CHOUERY Eliane – SALEM Nabiha
Université Saint-Joseph – Faculté de Médecine
MD.599 : Factors that may influence the development of type 1 diabetes in Lebanese patients.
Début du projet : 02/2001
Durée : 36 mois
ZALLOUA Pierre
Chronic Care Center – Genetics Research Laboratory
MD.600 : Connaissances, attitudes et pratiques concernant les
maladies sexuellement transmissibles parmi les conscrits de l’armée
libanaise.
Début du projet : 04/2000
Durée : 12 mois
HAGE-BOUTROS Georges – ADIB Salim
Hôpital Militaire
MD.604 : Anti inflammatory and anti-cancer effects of black seed
extracts.
Début du projet : 02/2001
Durée : 12 mois
YARED Boutros – MOHTASSEB Hala
Lebanese University – Faculty of Medical Sciences
MD.605 : Effect of organochlorines on function of normal mousemammary gland cells (CID-9), normal human breast cell line (MCF10A) and human carcinoma breast cell line (MCF-7).
Début du projet : 11/2000
Durée : 12 mois
TALHOUK Rabih – KOGAN Joanna – EL-SABBAN Marwan – TARRAF
Charbel
American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences
MD.607 : Physiology and pharmacology of pain-related behavior produced by various challenges to the peripheral and central nervous system (PNS and CNS).
Début du projet : 07/1999
Durée : 36 mois
SAADÉ Nayef – JABBUR Suhayl – ATWEH Samir – BAHUTH Nadia
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.612 : Mass screening for prostate cancer : is it a necessity in
Lebanon?
Début du projet : 07/1999
Durée : 24 mois
EL-EZZI Asmahan – TAHA Mazen
National Council for Scientific Research– Lebanese Atomic Energy
Commission
MD.615 : Pesticides et effets respiratoires.
Début du projet : 07/2000
Durée : 24 mois
417
WAKED Mirna – SALAMEH Pascale
Lebanese University – Faculty of Public Health – Section I
MD.627 : A genetic approach to protein-protein interactions involving ZipA and other cell division proteins in E.coli.
Début du projet: 11/2001
Durée : 12 mois
KHATTAR Medhat
American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences
MD.628 : Antiproliferative and immunomodulatory effects of thymoquinone from Nigella Sativa.
Début du projet : 11/2001
Durée : 12 mois
JURJUS Abdo – MOHTASSEB Hala
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.633 : Leucémies/lymphomes T de l’adulte (ATL) associées au
rétrovirus HTLVI: physiopathologie de la leucémogénèse et étude du
mécanisme d’action de traitement par arsenic-interferon alpha.
Début du projet : 01/2001
Durée : 36 mois
BAZARBACHI Ali – DE THÉ Hugues – NASR Rihab
American University of Beirut – Faculty of Medicine
MD.641 : Template-directed cyclopolymerization of 4-nucleic base1,6 heptadienes : the synthesis of carbocyclic oligonucleotide analogs.
Début du projet : 11/2001
Durée : 36 mois
BOUHADIR Kamal – HALAOUI Lara – FARES Fares
American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences
MD.642 : Do we really need to leave thyroid tissue behind? Surgeons
view versus endocrinologists.
Début du projet : 11/2001
Durée : 12 mois
MNEIMNE Mustapha – SHUKEIR Mahmoud – MOUDALLAL Nada
Makassed General Hospital
Source : CNRS – « Répertoire des Projets de Recherche Subventionnés et
de Projets de Recherche Subventionnées et des Publications issues durant
1999-2001 », 2002.
418
RÉFÉRENCES
RÉFÉRENCES
Statistiques du ministère de la Santé publique
Département de médecine préventive
Unité de surveillance épidémiologique
Service de Quarantaine
Service de la santé de la mère, de l’enfant et de la santé scolaire
Département de la santé sociale
Service des statistiques sanitaires – MSP
Direction de la prévention
Laboratoires de santé publique
Service du personnel
Service de lutte contre le paludisme
Programme national de lutte contre le sida
Programme national des maladies non transmissibles
Service de planification
Direction des soins
Centrale de distribution des médicaments
Service de contrôle des maladies transmissibles
01/615 716/7/8
01/611 845
01/614 194-5-6
01/442 298
01/615 754
01/611 174-175
01/615 734
01/615 734
01/810 491
01/615 741
01/580 660
01/566 100-1-2
01/566 100-1-3
01/615 767-3
01/615 737
01/444 334
01/611 845
Statistiques du ministère des Finances
Budget national
Douanes – Importation et exportation des produits pharmaceutiques
01/642 722
01/981 084
01/520 211-2-3-4-5-6
Statistiques de l’Administration centrale de la statistique
Études des conditions de vie des ménages – 1997
Étude de l’état de l’enfant au Liban – MICS2 – 2000
01/373 160-1
01/373 160-2 – 01/613 716
01/373 160-3 – 01/981 301
Statistiques du ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur
Santé scolaire dans les écoles primaires publiques
Statistiques du Centre de recherche et du développement pédagogique
Université Libanaise – Faculté de santé publique
01/371 694
01/272 701
01/683 204-5
01/787 482
Statistiques du ministère des Affaires sociales
Statistiques du ministère de l’Intérieur et des Municipalités
Direction générale de l’état civil
Direction générale de la sécurité intérieure – Service médical
Direction générale de la sécurité intérieure – Prisons
Direction générale de la sécurité intérieure – Accidents de la voie publique
Direction générale de la sûreté générale – Service médical
01/611 260-4 – 01/754 200-1
01/741 890
01/422 000 – 01/425 250
01/422 000 – 01/425 250
01/425 610
Statistiques du ministère de la Défense nationale
Service médical militaire
05/468 800
01/391 057-58 – 01/386 500
Statistiques du ministère du Travail
Caisse nationale de Sécurité sociale – CNSS
01/556 809
01/700 281 – 01/700 411 – 01/840 520
Statistiques du ministère de l’Agriculture
Direction des ressources animales – Statistiques des zoonoses
Direction des coopératives – Mutuelles sociales
Conseil des ministres
Mutuelle des fonctionnaires d’État – MFE
Conseil pour le Développement et la Reconstruction – CDR
01/443 912
01/981 373
421
Statistiques du ministère de l’Économie et du Commerce
Direction des assurances privées
01/743 729 – 01/743 932
01/743 729 – 743 932/5/6
Statistiques du Centre national de recherche scientifique
Conseil national de la recherche scientifique – CNRS
Centre national de l’énergie atomique – CNEA – Dépistage néonatal
01/850 125 – 840 260
01/850 125 – 840 261
01/450 811
Statistiques des organismes assureurs
AROPE
MedNet
01/200 369-385
01/458 015 – 01/494 912
Statistiques des Ordres professionnels
Ordre des infirmiers et infirmières du Liban
Ordre des médecins du Liban
Ordre des médecins dentistes du Liban et du Nord
Ordre des pharmaciens du Liban
Ordre des physiothérapeutes du Liban
01/381 186
01/611 702-3 – 06/611 377-348
06/627526 – 01/611 222
01/425 651
01/488 068
Statistiques des Syndicats professionnels
Syndicat des biologistes
Syndicat des dépôts dentaires
Syndicat des hôpitaux privés
Syndicat des importateurs de médicaments et droguistes
Syndicat des opticiens
Syndicat des orthoprothésistes
Syndicat des techniciens de laboratoire
Syndicat des techniciens d’électro-radiologie
Syndicat des travailleurs sociaux
01/200 800 – 328 800
01/380 675
Statistiques des Associations professionnelles
Association des assistantes sociales
Association des infirmières
a- USJ
b- Nurses’ Chapter of the Alumni Association of AUB
c- Croix-Rouge libanaise
d- Institut des sciences paramédicales de l’hôpital Notre-Dame du Liban
e- Makassed
Association libanaise des psychomotriciens
Association des sages-femmes de l’USJ
Association libanaise de l’industrie pharmaceutique / Pharmaline
01/615 400 – 01/615 300
01/350 000
05/950 626
01/644 644
01/646 590
09/616 135
01/614 001-2
01/888 306-7
Statistiques des organisations non gouvernementales (ONG)
Ajialouna
Aamel
Arc-en-ciel
Caritas
Chronic Care Center
Comité d’aide populaire
Croix-Rouge libanaise (CRL)
Dar Al Amal
Fondation Hariri
Fondation René Moawad
Howard Karagheusian Commemorative Corporation
IDRAC
Jeunesse contre drogue (JCD)
Makassed
Ordre souverain de Malte
Oum el Nour
SIDC
422
01/426 041
09/935 740
01/616 772 – 01/611 011
01/614 142 – 01/577 171 – 388 743
01/611 755
01/363 086-7
01/304 910-01/317 293/4
01/425 365-524 – 01/564 630
01/499 767-8/701 – 483 305
01/263 940 01/48 18 99
05/456 859
01/315 963 – 01/819 650
05/372 166-803 – 04/87 07 12
01/483 508
01/855 596
01/613 367-8
01/263 030
01/585 700
09/932 649-549
01/665 511
01/425 451 – 01/492 175
09/210 285 – 01/210 736
01/482 428
Statistiques des études universitaires
UL – Accidents d’exposition de l’infirmière au sang (UL)
USJ – Accidents domestiques
USJ – Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban
USJ – Dépistage néonatal
AUB – Mosquito Species of Lebanon
UL – Santé bucco-dentaire
01/787 482 – 01/791 058
01/614 001-2 ext 165
01/614 052-3
01/615 001-2
01/340 460
01/494 446 – 01/494 831
Statistiques des organisations internationales
UNRWA
UNICEF (Analyse des pratiques médicales)
OMS
01/840 490-5 – 01/840 060-5
01/981 301
01/612 970-1-2
Statistiques d’autres organisations de santé
Banque nationale des yeux
Doctor’s at Home
Home Care Lebanon
Hôpital Saint-Charles
07/720 111 – 07/725 001-2-3-4-7
01/444 400
01/399 673-4-5
01/451 371-2
Statistiques des regroupements de malades
Association des amis des handicapés
Lebanese Down Syndrome Association
Union des handicapés mentaux
Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda
Union libanaise de l’handicapé physique
01/853 813
05/920 601
05/461 409
423
Maquette et réalisation Alarm Design House
Impression Dar el Kotob
2004