Melua la mélodieuse - L`Orient
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Melua la mélodieuse - L`Orient
ABONNEMENT Crash en Ukraine Proche-Orient « Dans une petite heure, je serai dans l’avion pour la Malaisie... » Netanyahu fait taire à sa droite ; Abbas accusé de protéger l’occupant Page 10 Page 11 samedi 19-dimanche 20 juillet 2014 | N°14095 Quotidien libanais d’expRession française www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Réactions Page 3 / Jeanine JALKH Éclairage Page 3 / Scarlett HADDAD Irak Page 11 « La cause palestinienne ne mobilise plus que le Liban » Oslo aurait dégagé les prémices d’un rapprochement syro-US « Pour la première fois dans l’histoire, Mossoul se vide de ses chrétiens » L’éditorial Missiles en tous genres Ils monopolisent tous deux, en ce moment, les lugubres bulletins de nouvelles. Ce n’est pas là le seul point commun, cependant, entre l’avion de ligne malaysien abattu par un tir de missiles au-dessus de l’Ukraine et le brasier de Gaza. Ici et là en effet, c’est le même mépris de la vie humaine : celle de civils innocents, et notamment d’enfants, impitoyablement broyés par la frénésie guerrière des hommes. C’est aussi l’hallucinante prolifération d’armements de plus en plus sophistiqués dont disposent, de nos jours, un peu partout dans le monde, les organisations, milices, groupuscules, mouvements de résistance et autres combattants pour la liberté, appelez-les comme vous voudrez. Ce n’est pas la première fois hélas qu’un longcourrier bourré de passagers est pulvérisé en plein vol. Outre les attentats terroristes à la bombe, de telles horreurs ont été plus d’une fois le fait d’États, et non des moindres, affirmant avoir agi par souci maniaque de leur propre sécurité, qu’ils jugeaient menacée. On cite le plus fréquemment, à ce propos, les précédents du Boeing coréen fourvoyé par erreur en 1983 dans l’espace aérien soviétique et du vol d’Iranair descendu en 1988 au-dessus du golfe Persique par un bâtiment de guerre américain. Et on évoque moins souvent, on peut d’ailleurs s’en étonner, celui de la Libyan Airlines abattu en 1973 par la chasse israélienne au-dessus du Sinaï égyptien, encore sous occupation à cette époque. Sensiblement différent cependant est le cas de l’infortunée compagnie aérienne malaisienne, qui en est à sa deuxième catastrophe majeure en l’espace de quatre mois. Pour le gouvernement de Kiev, la Russie, déjà convaincue d’avoir détruit récemment, à partir de son propre territoire, deux appareils militaires ukrainiens, est plus que jamais, bien sûr, le mal incarné. Mais ce sont les protégés de celle-ci, les séparatistes de l’Ukraine de l’Est dotés à l’en croire de missiles Bouk, qu’il met directement en cause cette fois. Que se trouvent confirmées ces allégations, et l’on serait entré dans une ère nouvelle d’angoisse planétaire : le terrible pouvoir de rayer du ciel un avion de ligne croisant paisiblement à dix mille mètres d’altitude, jusqu’ici réservé aux puissances, pouvant être à la portée, désormais, de forces aussi obscures qu’irresponsables, de nonÉtats plus ou moins contrôlés. Que resterait-il alors de cette sécurité aérienne si indispensable à la vie des nations, à l’ordre international, à la civilisation et qu’empoisonne déjà le fléau terroriste ? Les grands mots étant lâchés, reste à se demander de quelle civilisation il peut être encore question au spectacle des barbares bombardements israéliens de Gaza, auxquels venait s’ajouter hier une ample offensive terrestre. Quelles valeurs défend donc Barack Obama, le chef de la plus grande démocratie du monde, quand il cautionne objectivement la frénésie criminelle de Benjamin Netanyahu et se contente de déplorer cette tragédie qu’est son effarant bilan ? C’est sur ce point précis que les frustes roquettes du Hamas, qui tiennent sous leur feu désormais toutes les villes israéliennes, peuvent se targuer, elles, de tenir tête à l’oppression. Ce qu’elles viennent rappeler, ces roquettes, c’est qu’aucun occupant ne peut prétendre tout à la fois à la terre des autres et à la sécurité chez soi. Les quatre bombes à fragmentation de Hariri Humain, trop (in)humain Page 2, l’article de Ziyad MAKHOUL Citoyen grognon Attention, déviation ! Culture Festivals Marcel Khalifé, sur Byblos comme au ciel Page 6, l’article de Béchara MAROUN Économie Sécheresse « Les agriculteurs sont victimes de l’indifférence de l’État » Page 8, l’article de Dalal MEDAWAR International Le discours éminemment politique de Saad Hariri hier fera sans doute date. l l Déchaînement de l’ancien PM contre le rôle régional du Hezbollah Refus absolu d’une nouvelle prorogation du mandat de la Chambre Page 2, nos informations et l’article de Michel TOUMA Melua la mélodieuse ! Vol MH 17 / Malaysia Airlines Albert et Marie Rizk ont failli, à la dernière minute, échapper à leur triste sort Page 4 Commentaire Page 10, l’article de Said A. ARJOMAND Liban Page 4, l’article d’Anne-Marie EL-HAGE Issa GORAIEB Un nouvel Iran ? Aujourd’hui Un petit brin de femme, une voix limpide et claire sur un tapis de guitare. L’Anglo-Géorgienne Katie Melua a soufflé sur le palais de Beiteddine une douce brise de mélodies douces et harmonieuses. Rafraîchissant ! M.G.H. l l Photo Michel Hallak Détermination farouche à sortir de l’impasse présidentielle Attachement à Taëf et non catégorique au décompte communautaire Analyse Là-bas les espoirs, ici les crises... Page 11, l’article d’Anthony SAMRANI Un peu plus de... Like a virgin Page 15, l’article de Médéa AZOURI Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet, météo 7 Bourse 8 Petites annonces 9 Télévision 13 Horoscope, jeux 14 BEYROUTH min. max. 23° / 31° 2 Liban samedi 19 juillet 2014 La situation Les débordements du rôle du Hezbollah remis sur le tapis Michel TOUMA Les apparences sont souvent trompeuses. Surtout en politique. Et plus particulièrement au Liban. Serait-ce le cas pour la conjoncture présente sur la scène locale ? Il est prématuré, à l’évidence, d’apporter une réponse tranchée à cette interrogation. Tout ce qu’il est possible de faire pour l’heure, c’est d’avancer des constatations... Le plus aisé est de commencer par les apparences. L’élection présidentielle demeure toujours dans l’impasse et tout indique que le Hezbollah reste jalousement attaché à la carte du défaut de quorum dans le but de permettre à l’Iran de monnayer, le cas échéant, cette carte dans le cadre de son bras de fer stratégique et géopolitique avec le camp occidental. Téhéran jouait jusqu’à récemment la carte du blocage politique en Irak en rejetant tout départ de son poulain, le Premier ministre Maliki. En Syrie, le jeu iranien n’échappe à personne. À Gaza, l’Iran a remis sur le tapis la carte du Hamas en provoquant une escalade sur le terrain. Idem pour le Yémen où la tête de pont iranienne, les Houthiyines, s’est livrée à une offensive aux portes de Sanaa. Et pour boucler la boucle, le Hezbollah place la présidentielle au Liban dans l’impasse. De Bagdad à Haret Hreik, en passant par Sanaa, Gaza et Damas, le régime iranien – serait-il plus exact de dire l’aile dure représentée par les pasdarans ? – a abattu ainsi ses cartes de façon quasi concomitante. C’est précisément ce rôle joué par le Hezbollah dans ce cadre que le leader du courant du Futur, Saad Hariri, a dénoncé hier soir, sans détour et loin de toute complaisance. L’ancien Premier ministre a tenu à rappeler noir sur blanc ce qui paraît comme une lapalissade et que le 14 Mars et le courant du Futur ne cessent de souligner depuis de nombreuses années, à savoir que le Hezbollah serait le bienvenu sur la scène politique libanaise s’il joue le jeu dans le cadre des institutions et sous l’ombrelle de l’État, sans se laisser engluer dans un projet régional qui le dépasse et qui dépasse le Liban. En termes plus clairs, le rejet par le Hezbollah du fondement de la déclaration de Baabda (qui prône la neutralité du Liban dans les conflits régionaux) ne saurait être agréé et toléré par les autres composantes libanaises. Nouvelle donne pour la présidentielle Appliquant cette position de principe au contexte présent, le leader du courant du Futur a rejeté de manière catégorique que la présidentielle reste otage de considérations régionales ou d’une volonté de retourner à l’hégémonie syrienne au Liban, affirmant que ce cas de figure constituerait une atteinte à la coexistence consacrée par l’accord de Taëf. Dans les faits – et il s’agit là d’un développement nouveau d’une importance certaine –, M. Hariri a indiqué qu’il entamera sous peu des concertations avec ses alliés du 14 Mars « ainsi qu’avec les différentes forces politiques en dehors du 14 Mars », afin d’examiner le moyen de mettre un terme à la vacance au niveau de la présidence dans les plus brefs délais. Cela signifie, à n’en point douter, que le courant du Futur penche désormais pour un candidat d’entente susceptible d’être agréé par M. Walid Joumblatt d’abord, et par certaines factions du 8 Mars ensuite – ou même par le Hezbollah directement –, afin d’aboutir à l’élection d’un président rassembleur. C’est là que se situerait peutêtre la partie invisible de l’iceberg qui va au-delà des apparences. On chuchote en effet dans certains milieux que les décideurs occidentaux, inquiets des retombées sécuritaires du blocage politique actuel, tentent de prospecter le terrain en vue de paver la voie à l’élection d’un président consensuel, partant du principe que les principales forces politiques locales, y compris le Hezbollah, sont désormais conscientes des graves risques qu’entraîne l’absence d’un locataire à Baabda. La démarche est, certes, sage et bienvenue, mais reste à savoir si le régime des mollahs iraniens est réellement disposé à se dessaisir de la carte du défaut de quorum alors que les négociations sur le dossier nucléaire n’ont pas encore abouti aux résultats escomptés. Il faudra encore patienter pour déterminer si oui ou non le blocage de la présidentielle est appelé à se prolonger plusieurs mois ou si l’impasse n’est à ce stade qu’une apparence. Dans l’attente que cette incertitude soit levée, M. Hariri a tenu à clarifier hier soir deux autres points fondamentaux : le rejet d’une nouvelle prorogation du mandat de la Chambre, souhaitée par le Hezbollah (ce qui implique obligatoirement qu’un nouveau président doit être élu avant les élections législatives), et surtout le refus de toute remise en question des fondements de Taëf. En soulignant sans ambages que pour lui Taëf signifie le refus du « décompte (démographique) à caractère communautaire », M. Hariri a apporté une fin de non-recevoir aux velléités du Hezbollah de modifier les équilibres confessionnels au niveau de l’exercice du pouvoir à différents niveaux. En avançant cette feuille de route à quadruple facette, le leader du courant du Futur a pratiquement défini en quelque sorte des lignes rouges – fussent-elles théoriques – au rôle du Hezbollah au double plan local et régional. Mais il s’agit là peut-être d’un message adressé surtout au décideur iranien, pour lui signifier sans doute les limites de ses manœuvres sur la scène libanaise, car en définitive le Hezbollah n’est nullement maître de ses décisions lorsque les intérêts de Téhéran sont en jeu. Pour sortir de l’impasse, Hariri y va carrément par quatre chemins Partis Le chef du Futur se déchaîne contre le rôle régional du Hezbollah, affiche sa détermination à une présidentielle avant toute chose et refuse une nouvelle prorogation du mandat de la Chambre, mais aussi un quelconque décompte communautaire qui dynamiterait Taëf. Si certains affirmaient que le discours tenu hier par l’ancien Premier ministre Saad Hariri allait faire office d’une véritable « percée politique », comparable à celle qui avait précédé la formation du gouvernement Salam, quand son courant avait finalement accepté que ses ministres siègent aux côtés de ceux du Hezbollah, la feuille de route présentée hier soir par le chef du Futur n’a aucunement témoigné d’une ouverture en direction du Courant patriotique libre et du Hezbollah. Pourtant, plusieurs éléments nouveaux se dégagent de cette allocution retransmise en direct à partir de la résidence de Saad Hariri à Djeddah, en Arabie saoudite, à plusieurs iftars organisés par le courant du Futur à Beyrouth et dans d’autres régions libanaises. D’abord, l’attachement de Saad Hariri à mettre fin à la vacance présidentielle, « priorité avant toute autre mission nationale ». Une élection présidentielle qui serait suivie, selon Hariri, par la formation d’un nouveau cabinet à l’image du gouvernement actuel, et qui se chargerait d’organiser des élections parlementaires. Ensuite, un refus total de toute forme de prorogation du mandat parlementaire ou d’élections législatives précédant la présidentielle, « parce que les élections législatives sans un président de la République signifient que le gouvernement sera considéré comme démissionnaire, et il sera impossible de former un nouveau gouvernement ». « Qui pourra mener alors les consultations parlementaires et qui va signer le décret constituant le gouvernement en l’absence du président de la République ? » s’est interrogé Saad Hariri, assimilant cette éventualité à un « scénario d’effondrement total de l’État que certaines parties souhaitent ». « Une véritable menace... » Indiquant sur ce plan que son parti entamera des négociations « avec ses alliés et avec toutes les autres forces politiques libanaises » pour mettre fin à la vacance présidentielle, Saad Hariri a également réitéré son attachement à l’accord de Taëf et à la parité. « Que les Libanais s’habituent à l’absence de président et à l’absence de son image, de son rôle et de sa responsabilité constitue une véritable menace à la présidence. C’est une mise à l’écart inacceptable de cette symbolique que constitue l’unique président chrétien dans l’Orient islamique et arabe. C’est aussi poignarder les fondements de la formule sur laquelle le Liban a été créé et à travers laquelle les Libanais ont convenu que le débat sur la présidence aurait lieu exclusivement entre les dirigeants, experts et personnes compétentes au sein de la communauté maronite. De là est venue notre ouverture envers les leaders politiques et spirituels chrétiens, pour éviter de tomber dans le vide et tenter de rechercher des dénominateurs communs qui aideraient le pays à relever les défis. » Et d’ajouter : « Le Liban est plus important que nous tous. Toute tentative visant à porter atteinte à la formule d’entente nationale et à l’accord de Taëf est un saut dans l’inconnu qui ne fera que rendre plus difficile la réalité politique actuelle. Nous n’avons de veto sur personne, nous participons à toutes les sessions parlementaires et nous sécuriserons le quorum quel que soit le résultat. Nous sommes un facteur d’aide pour l’élection du président, et non pas le facteur déterminant, ce dernier étant le consensus entre les chrétiens, et nous l’accepterons sans aucune réserve. Cependant, nous ne pouvons plus nous contenter de regarder l’obstruction permanente du quorum sous prétexte d’absence d’un consensus chrétien. Cela menace les bases de l’existence du Liban, donc les bases de la présence des chrétiens et des musulmans au Liban, donc aussi les bases de l’existence de l’État du Liban. Nous allons entamer des consultations avec nos alliés du 14 Mars et un dialogue avec les différentes forces politiques en dehors du 14 Mars afin de trouver un moyen de mettre fin à la vacance présidentielle dès que possible, pour être en mesure de poursuivre les étapes constitutionnelles ultérieures, de l’élection d’un Parlement à la formation d’un gouvernement et au rétablissement d’un fonctionnement normal de l’État et de ses institutions. Garder la présidence en otage en pariant sur des changements externes met en danger la formule de participation nationale et les règles de parité consacrées par l’accord de Taëf, qui est la base de notre perception du Liban, fondée sur le rejet du recensement sectaire et confessionnel au profit de la coexistence et du partenariat indépendamment du nombre, des majorités ou des minorités. » « Personne ne peut sauver Assad... » Enfin, l’ancien Premier ministre a fixé l’élaboration d’un plan d’urgence officiel pour faire face à la crise des réfugiés syriens au Liban et le retrait du Hezbollah de la guerre syrienne comme priorités dans sa feuille de route, appelant à l’élaboration d’un plan national pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, et soulignant que la réponse au terrorisme est une responsabilité nationale, et non pas celle d’une partie ou d’une communauté particulière. « Ce serait une Grincements entre le courant du Futur et Berry Le dialogue établi entre le courant du Futur et le président de la Chambre, Nabih Berry, au sujet du dossier législatif en matière de finances semble sérieusement compromis s’il faut croire le commentaire fait à ce sujet par M. Berry qui l’a pratiquement « enterré », selon des propos qui lui ont été attribués par la presse. Réagissant au quart de tour à ce commentaire, le courant du Futur a accusé le président de la Chambre de chercher à « marquer des points politiques ». Durant nos réunions avec lui, « nous avons passé en revue toutes les solutions et pavé la voie à plein de possibilités. Malheureusement, il est évident que Berry et son équipe sont davantage intéressés par marquer des points politiques que par la réalisation de progrès ou par la dynamisation de l’action du Parlement et des institutions », a-t-il dit, en rappelant les propositions faites par son courant pour un règlement du dossier législatif et les arguments avancés pour les rejeter. Il a dénoncé dans ce cadre « une opposition populiste », avant de relever au sujet des salaires dans l’administration que le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, « raconte à tout le monde qu’il a les fonds nécessaires jusqu’en septembre pour cela, mais se comporte sur la base de pressions ou de chantage politique ». Il l’a accusé de « ne pas respecter les règles juridiques qui l’obligent à présenter le budget prévu pour 2014 ». « Ce qui lui importe, c’est que le Parlement légifère simplement afin de pouvoir marquer des points. Nous avons tout donné sans que la partie opposée ne fasse le moindre pas en notre direction. Nous ne sommes pas disposés à aller plus loin », a-t-il dit. Prié de commenter les propos selon lesquels l’opposition du courant du Futur à la politique du ministre des Finances s’explique par le fait que celui-ci essaie de couvrir les dépenses très contestées des 11 milliards de livres sous le gouvernement Siniora, il a répondu : « Il ne s’agit pas de couvrir ces dépenses. Et si ces 11 milliards avaient été dépensés (hors budget), c’est parce que les portes du Parlement étaient fermées en 2006, 2007 et 2008 et que la Chambre refusait de réceptionner les projets de budget qu’on lui envoyait. Le problème c’est qu’ils (le 8 Mars) ont continué en 2009 et 2010 d’engager des dépenses de manière illégale », a poursuivi M. Fatfat. En dépit de ces accusations contre le clan Berry, le député a annoncé que le dialogue « n’est pas interrompu » avec lui. « Nous ne voulons pas le couper et je ne sais vraiment pas pourquoi Berry a annoncé qu’il ne servait à rien », a-t-il encore dit. Son collègue, Jean Oghassabian, s’est dit étonné de ce que ce dossier ait été soulevé de la sorte en cette période, en rappelant que la loi sur la comptabilité publique autorise le déblocage des salaires des fonctionnaires. « Quel est l’intérêt de susciter actuellement une question conflictuelle ? » s’est-il interrogé dans une interview à la télévision. Mais pour son collègue des Forces libanaises, Antoine Zahra, ce qui se passe « est somme toute normal, parce que lorsqu’un corps est sans tête, c’est tout le corps qui est perturbé ». Selon lui, la seule solution réside dans l’élection d’un président de la République le plus tôt possible. Abondant dans le même sens, le Parti national libéral, qui a tenu sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Dory Chamoun, a relevé l’impact de l’absence d’un chef de l’État sur le fonctionnement de l’ensemble des institutions du pays et, par voie de conséquence, sur la vie des Libanais au quotidien. Cette absence est d’autant plus grave qu’elle intervient alors que les pays de la région sont en ébullition, a relevé le PNL dans son communiqué. bonne chose pour le Hezbollah que de faire partie d’un projet national libanais dirigé par l’État pour faire face au terrorisme, a-t-il noté. Mais que le Hezbollah fasse partie d’un triangle dirigé par l’Iran, qui comprend l’État d’al-Maliki en Irak et l’État d’Assad en Syrie, est un lourd fardeau pour le Liban et la sécurité du peuple libanais. La dernière expression de ce fardeau a été l’échange de services sécuritaires et militaires entre le Hezbollah et l’armée du régime syrien, au détriment de la souveraineté libanaise et de la sécurité des Libanais, et nous assistons quotidiennement au bombardement aérien syrien des territoires libanais sous le prétexte de soutenir les combats du Hezbollah dans les zones frontalières. » Et de conclure : « Pendant deux ans, nous avons demandé et exigé le retrait du Hezbollah de Syrie. Malheureusement, le Hezbollah a estimé qu’il pouvait sauver le régime d’Assad, mais la vérité est que personne ne peut sauver le régime d’Assad. Notre position découle du fait que la participation du Hezbollah dans cette guerre est un projet fou qui attire la même folie sur nos terres et, malheureusement, nous l’observons concrètement au quotidien à travers le terrorisme, les attentats-suicides, la peur, la paralysie économique et la crise sociale. » En dents de scie de Ziyad Makhoul Humain, trop (in)humain Mets-toi à ma place. Se glisser, parce qu’il le faut, du moins dans un premier temps, parce qu’il faut essayer de comprendre, parce que rien n’est figé, que tout est fifty shades of grey, dans la peau de cette Israélienne qui a ramené des caramels, des bonbons, des pop-corn pour regarder, spectatrice privilégiée là-haut sur la montagne de Sderot, entourée de ses amis, en live et en 3D, le bombardement holocauste de Gaza. Essayer de trouver ne serait-ce qu’un infime plus petit dénominateur commun, entre elle et nous, mais lequel, pour applaudir, frétiller, se féliciter, comme elle. Se mettre dans la peau de cet Israélien qui a menacé Diana Magnay, la veulent résister ainsi, par la culture, l’éducation, l’argent et la diplomatie, pas par les ceintures de TNT ni en attendant les dizaines de vierges au paradis ou en enfer. Se mettre dans la peau de cet homme, de cette femme, qui encourage, par ses actes cette barbarie des gouvernements israéliens successifs, qui l’enfle, la décuple, la gigantise, la justifierait presque. Se mettre dans la peau de ceux-là mêmes qui deviennent complices en barbarie, parce que leur geste, aussi désespéré soitil, tsunami à mort, entraîne des centaines et des centaines de cadavres, 296 en une semaine. Se glisser dans leur peau, puis en ressortir d’un coup, horrifié, pantelant. de comprendre, lentement, quelles peurs, quelles angoisses doivent être les siennes pour qu’il en arrive, sans ciller, à sacrifier sa vie pour une cause qui ne devrait en aucun cas être la sienne, à ouvrir le Liban à tous les vents mauvais, à métastaser l’État et noyer le seul pays qui soit le sien. Se glisser dans ces peaux-là, puis en ressortir d’un coup, noyé de sueur et de rage froide. Mets-toi à ma place. Se glisser, parce qu’il le faut, du moins dans un premier temps, parce qu’il faut essayer de comprendre, parce que rien n’est figé, que tout est fifty shades of grey, dans la peau de ces femmes, de ces hommes, tous milieux socioculturels confondus, qui journaliste de CNN, effarée, anéantie par ces réactions déréelles, et qui a été obligée d’effacer son tweet, qu’elle a terminé par le mot scum, avec un point final, épithète sublime et définitive assénée à la gueule de ces genslà. Se glisser dans leur peau, puis en ressortir d’un coup, ivre de dégoût, de honte, d’incrédulité aussi, et se demander ce qui a bien pu se passer pour en arriver là. Mets-toi à ma place. Se glisser, parce qu’il le faut, du moins dans un premier temps, parce qu’il faut essayer de comprendre, parce que rien n’est figé, que tout est fifty shades of grey, dans la peau de cet homme, de cette femme, du Hamas, Palestinien(ne) ou pas, qui n’ont toujours pas compris, des décennies après, que le terrorisme n’a jamais été la solution, que leurs enfants rêvent d’aller faire des études de médecine à l’Université américaine de Beyrouth, ou d’intégrer Polytechnique, ou mélanger finance et british literature en minor à Yale, qu’ils Mets-toi à ma place. Se glisser, parce qu’il le faut, du moins dans un premier temps, parce qu’il faut essayer de comprendre, parce que rien n’est figé, que tout est fifty shades of grey, dans la peau de ce sunnite fondamentaliste qui égorge 115 personnes d’un coup sur un champ gazier de Homs ou lapide à mort une femme à Raqqa pour... adultère, essayer d’envisager, de rationaliser l’humiliation intense devenue la sienne après des années d’oppression menée tambour battant de l’Iran au Liban en passant par l’Irak et la Syrie, par le croissant chiite : ayatollahsMaliki-Assad-Hezbollah. Se glisser, parce qu’il le faut, du moins dans un premier temps, parce qu’il faut essayer de comprendre, parce que rien n’est figé, que tout est fifty shades of grey, dans la peau de ce Libanais, membre du Hezbollah, passé de résistant french style superbe jusqu’à l’an 2000 à vulgaire milicien puis à mercenaire à la solde d’un gang au pouvoir en Syrie, tenter s’enfoncent dans un lyrisme hallucinant, une transe quasi mystique, pour condamner, dans tous les termes et tous les excès possibles la (certes très condamnable) sauvagerie de l’État hébreu contre les enfants palestiniens, sans un instant n’évoquer, ne serait-ce qu’en un mot, un seul, les mêmes exactions, aussi monstrueuses, commises par les Assad contre les enfants de Syrie. Se glisser dans leur peau, puis en ressortir d’un coup, terrifié par l’ampleur de cette schizophrénie, son évidente incurabilité. Mets-toi à ma place. Dans ce Proche-Orient épicentre depuis toujours de tous les séismes, berceau ensanglanté de toutes les religions monothéistes, Ground Zero, donc, de l’anamorphose de l’humanité, jamais, au grand jamais, l’on ne s’est approché à ce point (de non-retour ?) du degré zéro de cette humanité, jamais autant approché du degré zéro, naturellement, du et de la politique. Le TSL se prononcera le 24 juillet sur sa compétence dans l’affaire de la NTV Une audience est prévue le jeudi 24 juillet au Tribunal spécial pour le Liban, chargé de juger les assassins de Rafic Hariri, a précisé hier un communiqué publié par le TSL. Au cours de cette audience, une décision relative à la compétence du TSL dans les poursuites pour outrage au tribunal contre la New TV SAL et contre Karma Mohammad Tahsine al-Khayat sera délivrée. Le juge chargé d’examiner l’affaire, Nicola Lettieri, rendra par ailleurs une décision sur la compétence du tribunal pour connaître des affaires d’outrage en ce qui concerne les personnes morales. Rappelons que la défense avait contesté la compétence du TSL en la matière par le biais d’une requête déposée le 16 juin dernier. À ce jour, 18 mémoires amicus relatifs à la question de la compétence ont été présentés par des personnes et des organisations au Liban et ailleurs. Dans son ordonnance, le juge compétent en matière d’outrage souligne que les points de droit soulevés revêtent une grande importance aux yeux du tribunal et du public libanais. Le juge lira un résumé de la décision et délivrera la version écrite intégrale de ladite décision lors d’une audience publique qui débutera à 15h00, heure de La Haye. Liban samedi 19 juillet 2014 « La cause palestinienne ne mobilise plus que le Liban » Réactions Interrogé par « L’Orient-Le Jour », le porte-parole de l’ambassade palestinienne relève que les mouvements de rue restent symboliques et que les camps de réfugiés sont acculés à garder profil bas. Jeanine JALKH L’offensive israélienne menée contre Gaza continue de susciter la colère parmi les réfugiés palestiniens et l’opinion publique au Liban, le seul pays, de l’aveu de l’ambassade palestinienne à Beyrouth, à avoir fait preuve de solidarité avec la cause. Hier encore, des mouvements de soutien ont essaimé en plusieurs endroits de la ville alors que les camps palestiniens ont trouvé utile de démontrer leur rancœur à leur manière. À Aïn el-Heloué, le Front démocratique pour la libération de la Palestine a effectué des manœuvres militaires « symboliques », exhibant des maquettes représentant des lance-roquettes, « une façon d’exprimer le droit des Palestiniens à la résistance, face à l’agression israélienne », commente Fouad Othman du FDLP. Depuis que les tirs de roquettes sur Israël à partir du Liban ont mobilisé les services de sécurité, les réfugiés palestiniens se plient, bon gré mal gré, aux consignes locales, rejoignant l’avis quasi unanime des factions palestiniennes qui préconisent le respect des lois internes du pays. Certes, des exceptions sont toujours à prévoir comme cela s’est vu à Tyr, mais la retenue reste de mise. Ailleurs, plus précisément devant le siège de l’Union européenne, les membres de plusieurs associations palestiniennes, accompagnés par des enfants, se sont mobilisés pour protester contre l’offensive israélienne. Un mémo a été lu par un enfant à l’adresse de l’Europe l’invitant à « préserver sa réputation en matière de justice, de respect de la dignité humaine et des droits de l’homme ». Tripoli est venue rejoindre à son tour l’élan humanitaire et politi- que avec la Jamaa islamiya cette fois-ci qui a organisé un sit-in de solidarité aux côtés du Hamas, devant les locaux de la Croix-Rouge. Les protestataires ont dénoncé « l’arrogance de la machine militaire israélienne qui s’ingénue à tuer la population civile à Gaza ». Ils seront suivis par la ligue des enseignants du secondaire qui ont élevé leur voix et crié leur révolte contre les massacres perpétrés aux mains des Israéliens. « Ce sont autant de mouvements populaires spontanés qui entendent véhiculer une compassion et un soutien au Liban, mais aussi partout dans le monde, en Europe notamment, en Amérique du Sud et même dans le Nord », commente le porte-parole de l’ambassade de Palestine au Liban, Hassan Chechniyé. Dans un entretien accordé à L’Orient-Le Jour, le porteparole a fait le point sur l’impact de ce dernier round de violence entre Gaza et Israël sur l’opinion publique. Selon lui, la mobilisation est incontestable parmi les Palestiniens qui vivent à l’étranger, que ce soit les réfugiés ou les résidents qui, a-t-il dit, « constituent un seul et même bloc » face à l’offensive israélienne. « Ils sont unifiés dans le malheur et font front commun face à Israël », dit-il. Cependant, le Liban est le pays qui a le plus fait preuve de soutien et de compassion envers les Palestiniens. « Aucun pays arabe n’a exprimé une telle mansuétude à l’égard de notre cause », assure M. Chechniyé. « C’est non seulement le Liban officiel qui nous a soutenus, mais également les médias qui, sur une initiative du rédacteur en chef d’as-Safir, Talal Salmane, ont décidé de produire une séquence unifiée dans les nouvelles demain (aujourd’hui) sur la guerre contre Gaza », dit-il. Le Liban a toutefois des limites, note le responsable : tout d’abord celles qui sont imposées par la 1701 à la Résistance qui voit ses mains liées par cette résolution. Ensuite, le fait que les camps palestiniens restent soumis à une règle sacro-sainte, celle du respect de la souveraineté libanaise. « Nous ne permettrons en aucun cas que la souveraineté libanaise soit violée ou que le Liban soit entraîné dans une guerre qui ne sert pas ses intérêts », a-t-il dit en guise de rappel. « Le monde nous a lâchés... » Et le responsable palestinien d’exprimer un souhait en invitant les médias arabes à être vigilants pour ce qui est de la description des hostilités qui ont lieu. Il s’agit, dit-il, de ne pas tomber dans l’erreur qui consiste à qualifier cette guerre comme étant une offensive contre Israël, « lequel fait de son mieux pour montrer que c’est lui qui est sous la puissance de feu des Palestiniens et non l’inverse », dit-il. « Il n’y a qu’à voir ce qui se passe sur le terrain, en prenant en considération la puissance militaire et technologique de l’État hébreu et les dégâts occasionnés à Gaza, en termes de destructions et de vies humaines », fait remarquer le porte-parole. Ce sont deux cent quatre-vingt personnes qui ont trouvé la mort depuis le début de l’offensive, dont 55 enfants et 50 femmes. Également parmi les décès, 35 jeunes écoliers qui venaient juste d’obtenir leur bac, précise l’interlocuteur. La tragédie de l’avion malaisien abattu avec ses 295 passagers au même moment où I’armée israélienne avancait en direction de Gaza ne Ali : l’offensive contre Gaza nécessite une relecture de la situation régionale Le chef du législatif, Nabih Berry, a reçu hier, à Aïn el-Tiné, l’ambassadeur de Syrie Ali Abdelkarim Ali, avec lequel il a passé en revue les derniers développements. « Nous avons notamment discuté de la situation de la sécurité dans la région et des relations fraternelles entre le Liban et la Syrie, a affirmé l’ambassadeur à l’issue de la rencontre. M. Berry lui a fait part de son inquiétude et de ses craintes, mais également de son opti- misme suite aux victoires réalisées par la Syrie », notamment la présidentielle syrienne et la lecture pointue présentée par le président Assad dans son discours d’investiture. Abordant par ailleurs le sujet de l’offensive israélienne sur Gaza, M. Ali a assuré que « la Palestine est et restera une cause primordiale pour la Syrie, et l’offensive contre Gaza nécessite une lecture profonde et une analyse concernant le futur de la région ». Sur un autre plan, M. Berry s’est respectivement entretenu avec une délégation du syndicat des experts-comptables, le président du groupe Blom Bank Neeman el-Azhari et le président du conseil d’adminsitration de la banque Saad el-Azhari. Il a enfin reçu la ligue des anciens députés présidée par Michel Maalouli qui a salué « les efforts déployés par Nabih Berry pour sauver le pays des dangers qui l’entourent ». Ahdab appelle à la libération des détenus de Bab el-Tebbané L’ancien député Misbah elAhdab a organisé un iftar dans sa résidence de Tripoli destiné aux religieux qui L’ancien député Misbah el-Ahdab a donné un iftar aux religieux qui s’occupent du dossier des détenus tripolitains. suivent le dossier des détenus tripolitains. M. Ahdab a souligné que « si les responsables politiques poursuivent leurs atermoiements en ce qui concerne le dossier des détenus tripolitains, si les forces de sécurité continuent de traiter chaque citoyen sunnite comme un terroriste qu’il faut à tout prix arrêter, si les détenus ne sont pas transférés de la prison de Rihaniyé qui n’est pas une prison destinée aux civils et si les personnes arrêtées lors des derniers événements de Tripoli ne sont pas libérées, nous agirons de façon spectaculaire après la fête du Fitr ». M. Ahdab a également noté que « tous les membres de la communauté sunnite sont sous le seuil de la loi ». « Il s’avère malheureusement que le gouvernement couvre les agissements de certains services de sécurité qui considèrent qu’une communauté libanaise fait partie de la résistance et qu’une autre communauté est terroriste. Cela ne va certes pas dans l’intérêt du Liban et mènera inévitablement à une explosion », a-til poursuivi. risque-t-elle pas de monopoliser l’opinion publique internationale qui semblait bien plus préoccupée par cet incident que par le sort des Palestiniens qui mouraient à Gaza ? « L’intérêt qu’ont montré les États arabes pour la cause palestinienne était déjà quasiment inexistant. Ce n’est donc pas cet incident en particulier qui va détourner leur attention. Le même constat s’applique à la communauté internationale dont les préoccupations sont ailleurs depuis bien longtemps », dit-il. « De toute manière, depuis le début de ce qu’on a appelé le printemps arabe, plus personne ne s’intéresse à la Palestine », ajoute le porte-parole. Quant à la décision prise par le gouvernement israélien de lancer une attaque terrestre contre Gaza, M. Chechniyé précise que les Palestiniens n’ont guère été surpris, et qu’ils la voyaient venir de toute manière. « Israël a immédiatement exploité le refus du Hamas d’accepter l’initiative égyptienne d’un cessez-le-feu pour s’acharner contre la bande de Gaza. » M. Chechniyé a tenu à rappeler le motif qui a servi à justifier le début de cette agression, soulignant qu’il n’existe qu’une seule version – celle des Israéliens – pour le rapt et l’assassinat des trois adolescents, insistant sur le fait qu’à ce jour, personne d’autre n’a pu avoir des informations à ce propos. « Personne de chez nous non plus n’a revendiqué le crime, sachant que le Hamas a nié toute responsabilité », fait-il remarquer. Le porte-parole de l’ambassade remonte encore plus loin dans l’histoire pour avancer des éléments de preuve démontrant l’intérêt de l’État hébreu à ranimer une telle guerre. Selon lui, ce dernier était en mauvaise posture, notamment après le boycott imposé par les banques européennes aux banques israéliennes qui ont accepté de traiter avec les colonies. « L’impasse s’est ensuite resserrée avec la formation du gouvernement d’unité nationale et le refus du président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, de choisir, comme l’a contraint à le faire Benjamin Natanyahu, entre “Israël et une organisation terroriste”. » Ce à quoi Abou Mazen avait clairement répondu, dit-il, citant les propos du chef de l’Autorité palestinienne : « Je choisis l’option de la paix avec Israël et non Israël en tant que tel », rappelle encore M. Chechniyé, qui reste convaincu que les Palestiniens sont aujourd’hui lâchés par le monde entier. Les axes menant à Nahr el-Bared coupés En milieu de soirée, les axes menant au camp de Nahr elBared ont été coupés par des manifestants qui protestaient contre les jugements émis à l’encontre des prisonniers appartenant au groupuscule Fateh el-Islam. Fayad : Les massacres de Gaza risquent de déstabiliser la région Le député Ali Fayad a rencontré hier le coordonnateur spécial des Nations unies pour le Liban, Derek Plumbly, avec lequel il a passé en revue les derniers développements sur les scènes locale et régionale. S’exprimant à l’issue de la rencontre, M. Fayad a exprimé ses craintes quant aux possibles répercussions des massacres israéliens à Gaza, « lesquels risquent de déstabiliser la région ». Mesures exceptionnelles de l’armée au Sud pour empêcher les tirs de roquettes Des sources sécuritaires au Liban-Sud, citées par l’agence d’information al-Markaziya, ont indiqué que l’armée a adopté à partir de la nuit de jeudi dernier des mesures de sécurité exceptionnelles au Liban-Sud, notamment dans la région de Tyr, afin d’empêcher les tirs de roquettes contre le territoire israélien. Les mêmes sources précisent que ces mesures ont été prises à la suite de « mouvements inhabituels » décelés par la troupe dans la zone méridionale du pays. Un milicien palestinien a été arrêté dans ce cadre tandis que trois autres ont réussi à prendre la fuite. Les milieux précités ajoutent que le pouvoir souligne sur ce plan que les tirs de roquettes à partir du Sud ne sauraient être justifiés par la volonté de diminuer la pression sur Gaza ou de relancer la cause palestinienne du fait qu’un tel objectif ne saurait être réalisé qu’en ouvrant tous les fronts arabes et non pas uniquement le Liban-Sud. De ce fait, l’armée serait déterminée à éviter que le Liban devienne un champ de manœuvre pour servir des intérêts régionaux au détriment de la raison d’État libanaise. « L’auteur de l’attentat de Bourgas de 2012 est franco-libanais... » Le porteur de l’explosif dans l’attentat anti-israélien à Bourgas en Bulgarie qui avait fait six morts en juillet 2012 et qui a causé l’inscription de la branche armée du Hezbollah sur la liste noire de l’UE en 2013 est un homme avec la double nationalité francolibanaise, ont annoncé hier le parquet et la police bulgare . Le 18 juillet 2012, cinq touristes israéliens avaient trouvé la mort à l’aéroport de Bourgas, dans l’explosion d’une bombe dans un bus assurant la liaison entre le terminal de l’aéroport et le lieu de vacances des voyageurs. Le chauffeur du bus ainsi que le poseur du sac avaient également perdu la vie. « L’auteur de l’attentat est Mohammad Hassan el-Husseini. Il est né au Liban le 27 mai 1989 et a les nationalités libanaise et française », avaient indiqué le parquet et l’Agence de sécurité nationale dans une déclaration publiée deux ans jour pour jour après l’attentat. Le ministère bulgare de l’Intérieur avait révélé en juillet 2013 l’identité de deux complices présumés d’origine libanaise : l’Australien Meliad Ferah, 32 ans, également connu sous le nom de Hussein Hussein, et le Canadien Hassan el-Hajj Hassan, 25 ans, qui seraient liés à la branche armée du Hezbollah. C’est notamment Hassan qui aurait provoqué à distance l’explosion de la bombe dans le sac que déposait dans le compartiment à bagages de l’autobus des touristes israéliens le jeune homme nouvellement identifié. L’autre complice, Meliad Ferah, aurait monté la bombe qui a fait 35 blessés en plus des sept personnes décédées. 3 Éclairage Oslo aurait dégagé les prémices d’un rapprochement syro-US Scarlett HADDAD Le discours d’investiture pour le second mandat du président syrien Bachar el-Assad a été suivi avec beaucoup d’intérêt par les différentes parties libanaises. Les proches du 14 Mars ont préféré y voir une attitude triomphaliste hors de propos et qualifier le président d’extraterrestre qui vit hors des réalités, alors que les proches du 8 Mars y ont vu le discours du chef d’un pays qui a surmonté de longues années d’épreuves et qui est en train de tourner la page de la guerre tout en ayant préservé son intégrité et ses choix politiques. Pour le 14 Mars, Assad n’a rien compris à ce qui s’est passé au cours des trois dernières années. Il n’entend pas les protestations de son peuple et son discours d’investiture ne montre aucune intention d’ouvrir un dialogue sérieux avec l’opposition installée à l’étranger ni de procéder à des réformes de nature à réduire les prérogatives présidentielles. Le 8 Mars répond à ces conclusions par l’argumentation suivante : les dernières élections ont montré que le président Assad est effectivement appuyé par son peuple, puisque non seulement il a obtenu un nombre important de suffrages, surtout en tenant compte des circonstances difficiles dans lesquelles les élections se sont déroulées en Syrie même dans les capitales internationales, mais plus de 60 % des suffrages qu’il a obtenus sont ceux des électeurs sunnites. En d’autres termes, un grand nombre de sympathisants de la révolution ont donc changé d’avis en cours de route en voyant que l’opposition est désormais contrôlée par les groupes extrémistes dans la mouvance d’el-Qaëda, dans lesquels les Syriens ne se reconnaissent pas. En votant Assad, ils ont opté pour l’État syrien contre les milices, les divisions religieuses et confessionnelles, et contre le chaos. Pour le 8 Mars, Assad a donc réellement remporté une victoire pour son pays, pour l’unité de la Syrie et pour l’État, et dans son discours, il a effectivement exclu un dialogue avec les composantes de l’opposition installées à l’étranger, qui, selon lui, ne représentent pas réellement le peuple syrien. Les sources du 8 Mars sont convaincues que le vent en Sy- rie est en train de tourner. Ces sources racontent les détails de la visite de la conseillère du président syrien, Bouthayna Chaabane, à Oslo et ses entretiens avec de nombreuses personnalités occidentales, dont le ministre norvégien des Affaires étrangères, l’ancien président américain Jimmy Carter, l’ancien émissaire de l’Onu en Syrie, Kofi Annan, et le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les questions politiques Jeffrey Feltman. Les sources du 8 Mars précisent ainsi que Mme Chaabane avait commencé par recevoir un mail pour participer à ce forum qui se tient chaque année à Oslo. Elle en a parlé au président Assad qui l’a encouragée à poursuivre le contact. Après avoir fait part de son intérêt pour ce forum, Mme Chaabane a donc reçu une invitation officielle pour y participer. Elle s’est donc envolée pour Oslo et dès son arrivée, elle voit une limousine qui l’attendait. Ce traitement est en général réservé aux émissaires présidentiels et montre donc indirectement que la Norvège reconnaît son statut officiel et celui du président syrien. D’ailleurs, à peine installée dans son hôtel, Bouthayna Chaabane est sollicitée par le ministre norvégien des Affaires étrangères avec lequel elle a un entretien constructif. Le lendemain, le forum a lieu et après son intervention, Mme Chaabane a un échange avec l’ancien président Jimmy Carter auquel elle rappelle sa rencontre avec l’ancien président Hafez el-Assad. Au cours de la séance qui précède la clôture du forum, elle reçoit un mot de la part de Feltman qui souhaite la rencontrer. Chaabane accepte volontiers cette demande consciente de l’importance d’un tel entretien, Feltman ayant, comme il l’aurait dit lui-même, « une double casquette », celle de l’Onu et celle de l’ancien fonctionnaire de l’administration américaine. Les sources du 8 Mars affirment que d’emblée, le secrétaire général adjoint des Nations unies dit à son interlocutrice que l’administration américaine est convaincue que le président Assad est indéboulonnable et que l’opposition syrienne n’est pas en mesure de le faire chuter. Mais il précise à Mme Chaabane que le président des États-Unis ne peut pas procéder à une aussi impor- Le commentaire tante volte-face sans risquer de se discréditer. Il faut donc trouver un scénario qui lui permette de sauver la face. C’est alors que Bouthayna Chaabane propose l’organisation sous l’égide de l’Onu d’un congrès international pour la lutte contre le terrorisme, auquel le président syrien serait convié, au même titre que de nombreux autres dirigeants concernés par cette lutte. L’idée peut être retenue, mais elle a besoin de temps pour mûrir et se concrétiser. Feltman aurait aussi demandé à Mme Chaabane si le président syrien préfère une personnalité arabe ou occidentale pour prendre le relais de Lakhdar Brahimi qui a démissionné de sa fonction d’émissaire spécial de l’Onu chargé du dossier syrien. Mme Chaabane a aussitôt indiqué que l’État syrien préfère que ce ne soit pas une personnalité arabe et c’est ainsi que l’Italo-Suédois Staffan di Mistura a été désigné. Les sources du 8 Mars estiment que le fait d’inviter Bouthayna Chaabane à ce forum en Norvège est déjà un message clair de la part de la communauté internationale, les autorités d’Oslo n’auraient pas lancé une telle invitation sans avoir obtenu au préalable l’aval de l’Onu, le forum se déroulant sous sa houlette, et de ceux qui y sont influents comme les États-Unis. De plus, les contacts établis par Mme Chaabane en marge de ce forum montrent aussi que la communauté internationale a modifié son approche de la crise syrienne. Cela ne signifie certes pas que la guerre en Syrie est finie ni que les ambassades occidentales vont rouvrir leurs portes à Damas rapidement. Mais simplement que la guerre a aujourd’hui un titre clair : il ne s’agit plus d’un conflit interne entre un régime et son opposition, mais de la lutte d’un État et d’une population contre des groupes terroristes. De même, les contacts diplomatiques et sécuritaires avec l’État syrien ont repris, même s’ils sont encore discrets. Le processus est donc amorcé et pour s’en convaincre, il n’y a qu’à entendre les vives critiques adressées par certaines figures du 14 Mars à la Norvège après l’invitation adressée à Mme Chaabane. Mais le 8 Mars est convaincu que cette visite à Oslo n’est que le début d’un changement irréversible en faveur du régime syrien, même s’il doit prendre du temps. d’Émile Khoury Présidentielle : l’extérieur contraint de temporiser Dans certains milieux diplomatiques, on estime que les raisons du blocage qui empêche l’élection d’un président de la République au Liban ne sont pas uniquement intérieures, mais également extérieures, dans la mesure où des États concernés par la situation au pays du Cèdre préfèrent temporiser dans l’attente des développements militaires et politiques dans la région. Dans l’esprit de ceux qui attendent, il y a en effet deux possibilités : ou bien les développements imposeraient au Liban un président de compromis, ou au contraire ce serait un président incarnant la victoire d’un camp sur l’autre. Or à ce stade, il est impossible de savoir lequel des deux profils il faudrait privilégier sans tomber dans l’erreur. Il y a trois ans et demi, la Syrie de Bachar el-Assad s’était crue suffisamment forte pour amener ses alliés au Liban à provoquer la chute du gouvernement de Saad Hariri, en violation de l’accord qui avait été conclu en 2008 à Doha et aux termes duquel les ministres s’engageaient à ne pas démissionner du cabinet. À l’époque, le timing de la démission des ministres du 8 Mars avait eu une signification symbolique voulue par le régime syrien, parce qu’il avait coïncidé avec l’entrée de M. Hariri dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche pour un entretien avec le président américain Barack Obama. Après la chute du gouvernement, on sait comment l’épisode des « chemises noires » du Hezbollah et la prorogation pour une semaine des consultations parlementaires pour désigner un Premier ministre ont mené au retournement du chef du PSP, Walid Joumblatt et, du coup, un basculement de la majorité parlementaire en faveur de Nagib Mikati. Mais en créant les conditions de la mise en place d’un gouvernement qui devait incarner son retour en force sur la scène libanaise, le régime syrien ignorait que la révolte allait éclater presque en même temps en Syrie. Une révolte qui, à terme, allait contraindre le nouveau cabinet à prendre ses distances à l’égard de ce régime, en élaborant la doctrine de la « distanciation » à l’égard de la crise syrienne. Cette politique de « distanciation » est restée à l’épreuve pendant un certain temps jusqu’à ce que l’Iran, craignant que Damas ne tombe aux mains de la rébellion syrienne, demande au Hezbollah, qui faisait partie intégrante du cabinet, d’intervenir militairement en Syrie pour venir en aide au régime de Bachar el-Assad. Cette intervention, contraire à la politique du gouvernement ainsi qu’à la déclaration de Baabda adoptée en 2012 à l’unanimité des parties prenantes du dialogue national sous l’égide du président Michel Sleiman, a causé au final la chute du gouvernement Mikati. Il a fallu dix mois pour qu’un cabinet de compromis lui succède sous la férule de Tammam Salam. Ce cabinet tient la route actuellement et assure l’intérim de la présidence vacante. Jusqu’à quand ? On ne le sait pas. Ce qu’on sait, c’est que l’Iran, qui a largement pris la place de la Syrie au pays du Cèdre, préfère temporiser au sujet de la présidentielle pour ne pas rééditer l’erreur de Bachar el-Assad en 2011 qui a cru pouvoir gouverner le Liban à distance par le biais d’un cabinet monochrome. En fait, c’est le coup de force de l’État islamique (exDaech) en Irak qui a poussé Téhéran à faire preuve de prudence. La République islamique aurait agi différemment si le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, avait réussi à s’imposer dans son pays. Il n’est pas parvenu à le faire et cela change la donne. En gros, cela signifie que le Liban devra attendre les développements en Irak, et peut-être aussi l’évolution des négociations sur le nucléaire américain, pour connaître enfin le nom de son futur président. Mais cette attente risque de durer trop longtemps et se révéler très préjudiciable. C’est pourquoi, en misant sur la volonté extérieure de maintenir la stabilité du Liban, certains milieux politiques tentent actuellement d’œuvrer en vue d’une dissociation du dossier présidentiel libanais de l’évolution régionale par le biais de la mise en place d’un mécanisme qui permettrait, en concertation avec les puissances concernées, de nommer un certain nombre de candidats présidentiels et d’inviter les députés à trancher en faveur de l’un d’eux. Reste à savoir s’ils vont réussir à obtenir cette dissociation ou bien si le Liban doit rester indéfiniment tributaire de ce qui se passe dans la région. 4 Liban samedi 19 juillet 2014 Vol MH17/Malaysia Airlines Albert et Marie Rizk ont failli, à la dernière minute, échapper à leur triste sort Deux Australiens d’origine libanaise, Albert et Marie Rizk, font partie des 298 victimes du crash du Boeing de Malaysia Airlines en Ukraine jeudi, a indiqué à L’Orient-Le Jour une source du ministère des Affaires étrangères. Le consul du Liban à Sydney, Georges Bitar al-Ghanem, a pour sa part déclaré à L’Orient-Le Jour n’avoir obtenu aucune information indépendante sur les deux victimes. Il dit ne pas savoir s’ils étaient détenteurs du passeport libanais ou pas, étant donné qu’ils voyageaient avec leur passeport australien. Selon plusieurs médias, Marie et son époux Albert Rizk étaient tous deux âgés d’une cinquantaine d’années. L’AFP rapporte que Marie et Albert Rizk rentraient à Melbourne en provenance d’Amsterdam après un mois de vacances en Europe. Selon le Mail online, les Rizk voyageaient avec des amis, qui avaient toutefois décidé de rentrer plus tôt. Le Herald Sun rapporte que le couple, qui avait deux enfants, James et Vanessa, avait essayé de changer de réservation à la dernière minute pour éviter une escale trop longue à Kuala Lumpur, mais n’avait pu le faire. Selon l’agence Associated Press (AP) et d’autres médias, Marie et Albert vivaient depuis une vingtaine d’années à Sunbury, près de Melbourne, où Albert était agent immobilier, directeur de Raine & Horne. Le couple était impliqué dans le club de football Sunbury. Marie y tenait la cantine le jour des matchs, alors que son fils James officiait sur la pelouse. Selon le Herald Sun, leur fils James comptait toujours honorer son engagement de participer à un match des Sunbury Lions hier, malgré la tragédie. « C’étaient des personnes très sympathiques, a déclaré Phil Lithgow, le président du club de football, à AP. Personne n’avait rien à dire de mauvais sur eux, ils étaient très généreux et donnaient de leur temps pour la communauté. » M. Lithgow a précisé que les membres du club prévoient de porter un brassard noir lors du match de samedi en souvenir des Rizk. Selon le Bombala Times, des bouquets ont été déposés devant les bureaux de Raine & Horne à Sunbury, ainsi que des messages. « J’ai acheté ma maison par votre intermédiaire... Vous avez changé nos vies pour toujours », pouvait-on lire sur un message. « Vos services manqueront terriblement à cette magnifique ville. Vous étiez un membre exceptionnel de cette communauté », étaitil écrit ailleurs. Les médias australiens rapportent également que Marie était la belle-fille de Kaylene Mann, une Australienne qui avait déjà perdu son frère, Rod Burrows, et sa belle-sœur Mary dans un autre drame aérien impliquant la Malaysia Airlines : la disparition mystérieuse du vol MH370 le 8 mars au-dessus de l’océan Indien. Le frère de Rod Burrows, Greg, a confirmé cette nouvelle à l’AFP. Il s’est refusé à parler au nom de la famille Rizk, mais a déclaré « ne pas avoir de grief à l’encontre de Les photos d’Albert et Marie Rizk, diffusées par les médias australiens. la Malaysia Airlines ». « Personne ne pouvait prévoir celui-ci », a-t-il dit à propos du Boeing tombé en Ukraine. « Et rien n’a été prouvé en ce qui concerne le premier » avi- on. « Nous attendons toujours des réponses sur le premier », a-t-il ajouté. Bassil facilite les formalités administratives de la diaspora Le ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil a annoncé hier sur son compte Twitter de nouvelles mesures diplomatiques et consulaires visant à faciliter les démarches administratives des Libanais à l’étranger. « Nous avons transmis une circulaire à toutes les missions diplomatiques et consulaires à l’étranger en date du 17 juillet 2014, afin de faciliter et d’accélérer les démarches administratives des Libanais dans le monde », pouvait-on lire sur le compte Twitter du ministre. Le ministère des Affaires étrangères a ainsi encouragé les Libanais à ne pas hésiter à présenter leurs demandes administratives à toutes les chancelleries et consulats libanais à l’étranger. Cette circulaire, issue conformément à la loi du 10 juin 1942, s’inscrit dans le cadre de la politique du ministère visant à rendre plus faciles les formalités administratives des émigrés libanais, en concordance avec la mise en application des décisions prises par les chefs des délégations diplomatiques de la diaspora lors de leur réunion en avril dernier, et des recommandations issues de la conférence de l’énergie de la diaspora qui s’est tenue au mois de mai. Drame Un ouvrier syrien tué dans l’effondrement d’un mur à Kfardebiane Diaspora Le village de Dimane rend hommage à une ministre canadienne Un soldat a été poignardé de plusieurs coups de couteau, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la région de Henniyé à Tyr. Cet incident a provoqué la tension dans la région et l’armée a ratissé la zone, bloquant la route menant de Ras el-Aïn à Ras el-Naqoura. Elle a arrêté trois suspects non libanais. L’enquête est en cours. Ligne bleue Patrouilles de la Finul et de l’armée au Liban-Sud L’armée libanaise et la Finul ont intensifié, hier, leurs patrouilles le long de la ligne bleue ; la troupe a dressé des barrages dans divers villages, vérifiant l’identité des passagers de certains véhicules. Les Casques bleus ont également patrouillé en hélicoptère. De l’autre côté de la frontière, les soldats israéliens ainsi que les fermiers des kibboutzim étaient invisibles, hier, pour les Libanais. Mais un drone israélien a survolé la région de Marjeyoun. Sinistre Deux pompiers blessés dans un incendie Deux pompiers de la Défense civile ont été blessés alors qu’ils tentaient d’éteindre un incendie dans le village de Aitit, dans la Békaa-Ouest. Les flammes, qui ont été éteintes après l’intervention de la Défense civile et de l’armée libanaise, ont dévoré une forêt de la localité. De véritables forteresses. C’est à cela que ressemblent désormais les rues de Beyrouth. Parsemées de panneaux de signalisation empêchant l’accès à tel quartier, à telle ruelle. Coupées à la circulation automobile ou même piétonne par des barrières, des chaînes, des blocs de béton, des pneus. Du jour au lendemain, une ruelle paisible, sans histoire, prend subitement l’allure d’un bunker, avec interdiction formelle d’y pénétrer, sous peine de... C’est dire la psychose qui règne. Pas un quartier de la capitale ou de ses environs n’échappe aujourd’hui à la ghettoïsation. Dès lors qu’il s’y trouve une caserne militaire, un poste de gendarmerie, un bâtiment de la Sûreté générale, ou tout juste un immeuble abritant les bureaux d’une quelconque institution pu- blique. Souvent, les routes prohibées s’avèrent être des artères principales qui longent malencontreusement les locaux d’une cible potentielle. Ici, une ruelle fermée aux automobilistes héberge les bureaux d’une télévision partisane. Plus loin, tout un quartier est bouclé : normal, une haute personnalité politique craint pour sa vie. À quelques centaines de mètres de là, rebelote : le leader d’un bord politique adverse est cloîtré dans sa cage dorée. Des dizaines de vigiles veillent à sa sécurité, caméras de surveillance à l’appui. Et gare à qui fera mine de s’approcher sans montrer patte blanche. Même les lieux de culte, églises et mosquées, craignent à présent pour leur sécurité, pour celle des croyants surtout. Les hôpitaux ne sont pas en reste. En un rien de temps, la circula- tion est détournée une fois de plus et les sites protégés, par deux, voire trois rangées de barbelés, de blocs de béton armé, de fortifications en fer. La peur des attentats terroristes devient irraisonnée, frôlant l’hystérie. Quoi de plus normal, certes ! Mais à ce rythme, chaque ruelle du Grand-Beyrouth sera très bientôt bunkérisée, protégée du monde extérieur, isolée. Et tant pis pour les automobilistes qui ont toutes les peines à se retrouver dans les dédales de leur ville. Cette ville qu’ils ne reconnaissent plus car elle a perdu sa convivialité. Chacun de leurs trajets prend alors l’allure d’un parcours du combattant. Car les embouteillages font rage et paralysent jusqu’aux entrées de la capitale... sans parler des crises de nerfs qui gagnent les plus fragiles. Attention déviation ! Dans « L’Orient » du 19 juillet 1958 Veto soviétique à l’envoi d’une force internationale au Liban Par huit voix contre une (URSS) et deux abstentions (Suède et Japon), le Conseil de sécurité a repoussé la résolution soviétique demandant le retrait des forces anglo-américaines du Moyen-Orient. Dès l’ouverture de la séance du Conseil de sécurité, M. Karim Azkoul, délégué libanais, premier orateur inscrit, nie l’efficacité des observateurs de l’Onu au Liban. Les observateurs, dit-il, évitent de s’approcher des régions frontalières en raison du danger que cela représente et, d’autre part, « ils sont dupes des mises en scène des rebelles ». M. Henry Cabot Lodge, parlant au nom des ÉtatsUnis, donne au délégué d’Irak, qui l’avait demandé, l’assurance inconditionnelle que les forces américaines se retireront du Liban dès que le gouvernement libanais le demandera. Une déclaration similaire avait été faite par sir Pierson Dixon en ce qui concerne le retrait éventuel des forces britanniques de Jordanie (...) Le Conseil passe au vote. La résolution soviétique, qui demandait le retrait immédiat des troupes américaines et britanniques du Liban et de Jordanie, est repoussée (...) L’URSS met le veto à la résolution américaine qui prévoyait la constitution de contingents internationaux pour effectuer la relève des troupes américaines au Liban (...) Le Conseil a ensuite repoussé la résolution suédoise qui proposait de suspendre jusqu’à nouvel ordre les activités des observateurs des Nations unies au Liban (...) Les avocats suspendent leur grève à Nabatiyé Un mur s’est effondré dans la nuit de jeudi à vendredi à Kfardebiane, caza du Kesrouan, sur quatre ouvriers syriens. La Croix-Rouge est vite arrivée sur les lieux, elle a pu sauver trois ouvriers qui ont été blessés et transportés à l’hôpital alors qu’un quatrième est mort sur place. Sécurité Un soldat poignardé à Tyr Attention, déviation ! d’Anne-Marie el-Hage La mémoire des 90 ans Brèves Au village de Dimane, dans le caza de Bécharré, une cérémonie a été organisée pour rendre hommage à une enfant du pays devenue ministre au Canada. Lina Metlej Diab, avocate originaire de Dimane et qui est actuellement au Liban en vacances, occupe actuellement le poste de ministre de la Justice et de l’Émigration de la fédération de Nova Scotia. Dans son allocution, Mme Metlej Diab a indiqué qu’elle est fière d’être originaire du Liban, mettant l’accent également sur son appartenance canadienne. Citoyen grognon Les secours sur le lieu de l’effondrement à Kfardebiane. Photo ANI À Dimane, hommage à une enfant du pays devenue ministre au Canada. Les avocats de Nabatiyé, qui avaient entamé une grève il y a quelques semaines pour protester contre le manque de juges au Palais de justice du caza, reprendront lundi leur travail. Une délégation de l’ordre des avocats présidée par le bâtonnier Georges Jreige s’est entretenue, hier, avec le président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Fahd, qui a souligné qu’il œuvrera à résoudre ce problème. La délégation a reçu les mêmes promesses du ministre de la Justice, Achraf Rifi. Source d’avenir L’Orient des Campus samedi 19 juillet 2014 Libre cours de Roula AZAR DOUGLAS Formation inédite au Centre de recherche et d’études stratégiques affilié à l’armée Lors de la formation, on reconnaît sur la photo M. Abdellatif Miraoui, président de l’AUF (debout, à droite), et M. Jacques Houngbo (debout, deuxième à partir de la gauche). L’espace virtuel est de plus en plus risqué. La cybercriminalité – terme qui indique toute action illicite visant l’intégrité d’un site informatique déterminé ou menée à l’aide d’un outil informatique – se développe à un rythme très rapide. Au Liban où le nombre d’internautes en 2017 s’élèverait à trois millions selon l’estimation des experts, cette menace est bien réelle. Partant de ce constat et de la complexité de la prise en charge des menaces sur les systèmes d’information, l’AUF, en partenariat avec le Centre de recherche et d’études stratégiques affilié à l’armée libanaise, a organisé une formation sur la gestion et la mise en place des centres d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (Csirt). Jacques Houngbo, instructeur auprès d’Africa-Csirt, a animé cette formation – la première en son genre au Liban – qui s’est tenue du 7 au 12 juillet au Centre de recherche et d’études stratégiques de l’armée. Traitement d’un incident de sécurité informatique Des officiers de l’armée libanaise et des Forces de sécurité intérieure ainsi que des spécialistes en sécurité informatique des universités libanaises ont bénéficié de cette formation. Parmi les thèmes abordés : les menaces sur les systèmes d’information ; la nécessité de mise en place de Csirt et le traitement d’un incident de sécurité de l’information. Outre les données de gestion globale d’un incident informatique, les participants ont découvert les outils techniques nécessaires à chaque étape de leur réaction à la menace informatique. Ils pourront désormais contribuer à la conception et à la mise en œuvre de la politique de sécurité de leur institution et sauront donner un appui aux parties prenantes de leurs institutions pour la mise en œuvre de processus et de procédures bien élaborés en matière de conception et de mise en œuvre de politique de sécurité. Ils pourront également participer de manière efficiente aux activités d’une équipe de réponse d’urgence aux incidents de sécurité de l’information. À noter que cette formation s’inscrit dans le cadre de la politique générale de l’AUF qui vise à renforcer les compétences en matière de technologies de l’information et de la communication (Tic) dans les pays en voie de développement, et à appuyer toute action de partenariat entre les organismes gouvernementaux et les universités telle que le développement d’un centre national de cybersécurité. Étude à l’UL sur la responsabilité médicale en droit public Le Dr Ahmad Issa, juriste et professeur à la faculté de droit de l’UL, a publié au mois de janvier, avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), sa thèse de doctorat sur la responsabilité médicale en droit public. Thèse effectuée en cotutelle entre l’Université de Grenoble et l’Université libanaise (UL). « Mon objectif à travers cette étude est de contribuer à enrichir les réflexions sur le renforcement de la sécurité du patient au Liban » : c’est par ces mots que le Dr Issa définit le but des recherches dans lesquelles il s’est lancé en 2008 après l’obtention de son master en droit administratif. Le jeune professeur, qui vient d’être nommé juge, explique : « Me rendant compte de la rareté au pays du Cèdre des juridictions administratives en matière de responsabilité médicale, j’ai décidé d’établir une étude comparative entre les hôpitaux publics et privés, d’une part, et le droit libanais et français, d’autre part. » Le Dr Issa a bénéficié d’une bourse de mobilité de recherche de l’AUF pour achever la rédaction de sa thèse et la soutenir en 2012, lors du séminaire « Droit de la personne sur son corps » organisé au Liban par l’AUF et l’école doctorale du Moyen-Orient Eddmo. Sa thèse, publiée par la maison d’édition Alpha, est disponible à la librairie Sader. L’ouvrage comporte deux parties. La première partie est consacrée à l’affirmation progressive de l’engagement de la responsabilité des établissements publics de santé et à des propositions pour améliorer les textes de jurisprudence. La seconde est réservée aux perspectives de la responsabilité médicale et de l’indemnisation Je m’appelle Éliesh et je suis citoyen du monde Jeune homme au profil polyvalent, mariant arts scéniques et chorégraphiques, lutte activiste pour le développement durable et enseignement à la faculté des beaux-arts et arts appliqués à l’Usek, Éliesh, qui ne révèle jamais son nom de famille, est un « homme aux semelles de vent », un Rimbaud itinérant et rêveur du XXIe siècle. Inutile de demander à cet homme sa nationalité ou son nom de famille. Il serait né, dit-il, dans un avion. Oui, vous avez bien compris ? « Prouvez-moi le contraire ! » lance-t-il sur un ton désinvolte et enjoué. Cela s’inscrit dans sa lutte pour la déconstruction des préjugés. « Où qu’on aille dans le monde, notre nom de famille n’a pas le même impact qu’au Liban. Ici, on nous jauge, on nous déshabille du regard, on dresse notre arbre généalogique et confessionnel à partir de ce nom de famille qui n’est autre qu’une formalité encombrante », explique le jeune homme. Et cette décision, qui frôle « l’extrémisme », selon lui, a été prise il y a cinq ans pour répondre à un désir viscéral chez lui : « Nager à contre-courant. » Éliesh vit au Liban depuis trois ans. « Ce pays constitue un défi pour moi. Il y a tout un chantier à faire », confiet-il. Dès lors, le jeune homme se mêle à toutes les sauces et assaisonne sa vie avec des condiments assez excentriques : publicités, défilés de mode, événementiel, théâtre, danse latine et contemporaine, programmes télévisés ont fini par consitituer un portfolio artistique des plus fournis. « J’aimerais bien mourir un jour en pleine action. Je resterai jeune. » Ainsi s’exprime d’Éliesh pour parler de son envie de remplir sa vie avec le plus d’activités artistiques possible. Évoquant les manifestations artistiques au Liban, il assume : « Les gens ici sont mal à l’aise en public, d’où le peu de performances en direct dans les rues, ou street art. » Le domaine universitaire est son autre jardin secret. « J’enseigne depuis trois semestres à l’Usek, et mes cours s’inscrivent dans la lignée du développement durable », ditil. En tant qu’ambassadeur de Wyse International (organisation non gouvernementale internationale spécialisée dans l’éducation des jeunes) et initiateur de l’Organisation de développement durable (ODDD), Éliesh vise la lune depuis le Liban. « Dans ce pays, je peux transmettre mes idéaux aux étudiants par le biais de l’enseignement et je sens que j’opérerai un changement, ne serait-ce que minime, dans la société libanaise », avance-t-il. Bref, rien n’est inaccessible pour ce jeune homme qui dit être « Dieu car le vrai divin réside dans l’action et l’engagement ». Maya KHADRA des préjudices médicaux. Remédier à l’absence de code médical « Le devoir d’un médecin est de sauver le patient, mais la difficulté de l’acte médical engendre parfois des accidents », affirme le Dr Issa avant de poursuivre : « Bien qu’il y ait dans la loi libanaise relative à la déontologie médicale des textes épars qui traitent de la responsabilité hospitalière, un code qui regroupe tous les textes médicaux continue de faire cruellement défaut. » Selon lui, l’absence d’une assurance professionnelle des médecins, d’une part embrouille le juge lors de l’évaluation de l’indemnité due à la victime de l’acte médical et, d’autre part, n’encourage pas cette dernière – déjà inconsciente de son droit à des réparations – à tenter d’en profiter. Traiter l’inégalité entre les secteurs privé et public Le Dr Issa s’appuie sur la loi française du 4 mars 2002 – dite loi Kouchner – relative à l’acte médical pour montrer qu’il existe encore un long chemin à parcourir pour que la juridiction libanaise s’aligne avec la juridiction française. Celle-ci, selon le Dr Issa, accepte de réparer le préjudice causé au patient suite à un accident médical, même s’il n’y a pas faute du médecin. « La loi Kouchner a introduit la notion de démocratie sanitaire relative au droit du malade à l’information et à la qualité du système de santé. L’évolution législative en France a soumis les hôpitaux publics et privés à un ensemble de règles communes tout en préservant leurs identités distinctes », indiquet-il, avant de souligner : « Au Liban par contre, la loi du 11 février 2004, calquée sur la loi Kouchner, se limite au droit à l’information et au consentement éclairé du patient et non pas à la responsabilité, qui diffère encore entre les secteurs public et privé. » Selon le juriste, les patients libanais sont traités inégalement, selon le secteur hospitalier privé ou public. « Depuis 1990, la juridiction administrative engage la responsabilité des hôpitaux publics pour des fautes simples, ce qui privilégie la réparation des préjudices. Alors que, dans le secteur privé, la responsabilité du médecin n’est engagée que lors d’une faute lourde et manifeste. » Et d’expliciter : « Le patient ayant subi un dommage dans un hôpital privé devra prouver la loi de causalité du dommage effectué pour pouvoir profiter d’une indemnisation. » D’où l’intérêt de cette étude qui, selon son auteur, essaie, à travers des propositions basées sur des fondements de loi, d’instaurer une égalité dans la responsabi- Le Dr Ahmad Issa (troisième à partir de la gauche) à l’issue de la soutenance de sa thèse de doctorat en 2012. lité dans les deux secteurs. Aboutir à un projet de loi Cette étude, qui représente une référence pour les juges et un code pour les médecins, est un début. Mais pour provoquer un changement, le Dr Issa affirme qu’il faudra agir sur deux axes. Le premier en rendant publics les résultats de son étude à travers des publications, des colloques et des séminaires destinés aux avocats. Le juriste compte égale- ment sur l’aide des associations concernées pour sensibiliser les gens sur leurs droits dans ce domaine. Le second axe en poursuivant l’analyse jusqu’à aboutir à un projet de loi sur la responsabilité médicale et à la création d’une cour spécifique. Le Dr Issa tient à remercier ceux qui ont collaboré à l’élaboration de cette thèse. « Je rends hommage à mes directeurs de thèse, les professeurs Marcel-René Tercinet et Fawzat Farhat, pour leurs conseils Une sérieuse préparation Face aux « représentants des associations » qui cherchaient à faire voter une loi protégeant la femme contre la violence conjugale, les « représentants des ministères », eux, ont avancé des arguments contraires. « Les médias sont très manipulateurs et cherchent toujours à “victimiser” la femme libanaise. » « Les hommes ne sont pas les auteurs de toutes les violences conjugales. Les femmes le sont parfois ; si ce n’est pas physiquement, c’est moralement. Mais les hommes ne portent pas plainte pour éviter le regard méprisant que porte la société libanaise sur l’homme battu par sa conjointe. » « La cellule familiale tout entière mérite une protection légale : mettre en vigueur une loi qui protège exclusivement la femme revient à établir une discrimination. » « Certaines communautés tolèrent la violence conjugale envers la femme, et tant qu’il n’existe pas de séparation stricte entre l’État et la religion, notamment en ce qui concerne le statut per- Arzé NAKHLÉ L’UL lance à la prochaine rentrée un nouveau master II en carrières juridiques et diplomatiques. Premier du genre au Liban, ce master s’étend sur deux semestres. Pour en savoir plus, Campus a rencontré Mme Dina el-Maoula, directrice de la filière francophone de droit (FFD). Pouvez-vous nous présenter ce nouveau master ? Ce master viendra compléter un master I (licence maîtrisée de quatre ans) en droit ou en sciences politiques. Il est adressé aux étudiants postulant aux concours de magistrature, du barreau et du ministère des Affaires étrangères. La filière prévoyait depuis des années des cycles préparant les étudiants à ces concours, cycles de huit semaines, à raison de trois heures par jour. Dispensés par des magistrats ou des professeurs d’université, Mme Dina el-Maoula. Des étudiants en première année de droit ont assumé les rôles de représentants d’une commission parlementaire, d’un ministère et d’une association de la société civile, et ce lors de la simulation d’un lobbying législatif organisée au mois de mai à l’USJ sur la protection juridique de la femme libanaise contre la violence conjugale. tion aucune – ainsi que dans l’article 505 du code pénal libanais qui protège les mineurs contre tout acte sexuel avec des personnes adultes. toujours pertinents, ainsi qu’à l’école doctorale de l’UL et à l’AUF qui a soutenu la publication de mon ouvrage. » Traiter la responsabilité hospitalière au Liban consititue une problématique aussi humaniste que juridique « puisque les hôpitaux sont en quelque sorte la mesure de la civilisation d’un peuple », dit le Dr Issa. Une phrase placée en exergue dans son ouvrage. Nouveau master à la filière francophone de droit de l’UL ces cycles étaient insuffisants car trop courts et la sélection aux divers concours trop rude. D’où l’idée de concevoir un master étalé sur deux semestres. Malgré l’excellence de nos résultats à ces concours, il est devenu nécessaire, vu la compétitivité du marché, d’assurer une formation de plus en plus pointue. Quelles sont les matières prévues ? Les matières ont été choisies en fonction du programme des trois concours. Donc ce sont des matières de droit privé ou de droit public. Un consortium accompagnera ce master, car même si nous préparons nos étudiants pour des métiers au Liban qui requièrent le droit libanais, nous proposerons, à travers notre partenariat avec les universités européennes, des interventions de droit comparé. Des conférences ou des cours sur les différentes juridictions seront donnés par des magistrats, pré- sidents de chambre. Des diplomates interviendront sur l’éthique et autres sujets sensibles. De plus, des cours de remise à niveau linguistique, en français et en anglais, seront dispensés par des professionnels. Quelles sont les particularités de la FFD ? Il s’agit d’une filière d’excellence créée en 1997 en partenariat avec l’ambassade de France et l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Elle ressemble plus à une grande école qu’à une université ouverte. La sélection en première année se fait sur étude de dossier, suivie d’un entretien. Nous choisissons uniquement les meilleurs candidats car les places sont limitées. Par ailleurs, la filière bénéficie d’un consortium d’appui qui regroupe les meilleures universités françaises et belges, dont Panthéon Assas Paris II, Rennes I, Grenoble II, Aix Marseille, l’Université de Montpelier 1, l’Université libre de Bruxelles, et Lille II. Ces universités nous envoient des professeurs pour un complément de cours en droit français ou en droit comparé. De plus, les meilleurs de nos étudiants, étant boursiers de l’AUF ou de l’ambassade de France, sont admis dans ces universités où ils ont l’opportunité de compléter un troisième cycle ou de préparer une thèse en cotutelle. Dispensez-vous d’autres formations de deuxième cycle ? Nous proposons un DEA (sous l’ancien régime universitaire) intitulé « Droits des affaires internes et internationales », accrédité par l’Université d’Aix Marseille, dispensé par des professeurs d’Aix Marseille et de Panthéon Assas Paris Lobbying législatif fictif à la faculté de droit de l’USJ « Comment peut-on affirmer que le Liban est le plus démocratique des pays arabes lorsqu’il n’assure pas aux femmes une protection juridique contre la violence conjugale, alors que c’est le cas, sous certaines conditions, en Arabie saoudite par exemple ? » se sont indignés les jeunes « représentants des associations ». Les autres arguments avancés par les étudiants en faveur de la protection juridique de la femme ont été puisés dans la Constitution libanaise – qui stipule que tous les Libanais sont égaux devant la loi et jouissent des mêmes droits civils et politiques sans distinc- 5 sonnel, il est toujours licite de faire prévaloir les principes religieux. » Les étudiants, qui ont fait preuve d’un sérieux travail de groupe, ont préparé méticuleusement leurs interventions pendant les semaines qui ont précédé la simulation. « La participation aux procès fictifs permet aux étudiants de mettre en application les connaissances théoriques acquises en cours, de développer le sens de l’argumentation, de s’entraîner à la prise de parole en public, à l’art du débat et de la direction des débats, et de rédiger une décision de justice. Elle leur permet également de De gauche à droite, les étudiantes May Sabbath, Christine Antaki, Nour Souhaibi, Myriam Khoury, Anna-Maria el-Kaï, Yara Souaid, Joy el-Kady, Patricia Maria Ghannoum et Iris Boudaher. faire preuve de créativité et de gagner en confiance », explique leur professeure, Mme MarieClaude Najm Kobeh, avant d’ajouter : « Dans le même temps, cet exercice permet à l’enseignant d’évaluer les acquis des étudiants, et aux étudiants n’ayant pas directement participé à l’exercice (le “public”) de donner leur avis, donc de s’associer à l’activité. » Simuler le milieu professionnel La « commission parlementaire » a écouté les raisonnements des deux parties ; et après délibération, a voté une loi protégeant la femme libanaise contre la violence conjugale. Les procès fictifs organisés par Mme Najm Kobeh à la faculté de droit, non seulement amènent les étudiants à développer diverses capacités à travers des mises en situation liées au contenu de l’enseignement, mais de plus créent un contexte simulant le milieu professionnel où les futurs diplômés sont appelés à travailler à l’avenir. Maud MAHFOUZ En partenariat avec : II. Et un DESS d’arbitrage, contentieux et modes alternatifs de règlement des conflits, accrédité par Panthéon Assas Paris II. Quelle est la date limite pour l’inscription ? L’inscription est ouverte jusqu’à fin juillet, ainsi que la première semaine de septembre. Les cours débuteront le 15 octobre. Les places sont limitées et la sélection est rude. Ce sont seulement les meilleurs dossiers qui seront retenus. Pour de plus amples informations sur le master, vous pouvez adresser vos courriels à filierefrancophonededroit@ gmail.com. Propos recueillis par Rima HARFOUCHE 6 Culture Marcel Khalifé, sur Byblos comme au ciel Festival international de Byblos Le virtuose du oud s’est produit pour la première fois dans le cadre de cet événement. Un retour aux sources tout en poésie. Béchara MAROUN Pour savoir prier il faut avoir été marin, et Marcel Khalifé en sait quelque chose. Telle une barque désespérée, il a mené pendant plus de quatre décennies des batailles courageuses, mais en vain, au nom de la résistance, de l’homme, de la patrie. Sur les scènes du monde, qu’il a enduites de mélancolie et de souffrances par sa douce musique, il a longtemps erré, portant le fardeau de son arabité minée par les drames. Mais l’homme libre toujours chérira la mer. Et Marcel Khalifé, ce soir-là, est rentré à bon port. À Byblos, où il a eu sa première communion, écrit sa première chanson et balbutié ses premiers mots comme il l’a raconté, le fils de Amchit a ramené son oud. Plus serein, plus reposé que jamais, il a partagé son histoire avec 5 000 spectateurs en toute intimité et sa musique a résonné telle une prière dans le vieux port. Pour ce retour aux sources, le chanteur, compositeur et virtuose du oud a choisi de se faire accompagner par 60 choristes des chœurs de l’Université antonine et de la NDU, par 80 musiciens de l’Orchestre philharmonique libanais, conduits par le maestro Harout Fazlian, et par les voix célestes d’Oumeima el-Khalil, de la soprano allemande Felicitas Fuchs, de Abir Nehmé et du chanteur égyptien Mohammad Mohsen. Musiciens accomplis, les deux fils du oudiste, Rami et Bachar Khalifé, aujourd’hui partie intégrante de son grou- Marcel Khalifé a chanté l’enfance, la patrie, la résistance et l’amour. pe al-Mayadeen formé en 1976, l’accompagnaient respectivement au piano et aux percussions. Après un medley orchestral des musiques que la star internationale aimait fredonner sur la « mina de Jbeil », bien avant le lancement de sa carrière et la projection d’un court métrage biographique, l’artiste est entré sur scène, tout de blanc vêtu, son emblématique foulard bleu sur les épaules. « Il n’y a rien de plus beau que de voir tout le Liban réuni ici ce soir », a-til lancé avant de faire part de son appréhension de devoir se produire à Byblos « où tout a commencé » et de présenter Ya Nassim el-Rih, poème d’alHalaj qu’il avait mis en musique sur son album Concerto d’Andalousie, coup d’envoi d’un concert d’une heure et demie. Et s’il n’était pas seul avec son instrument sur scène, comme il le fait souvent, le Moïse de la chanson arabe n’a pas su manquer à sa tradition de chanter à chaque personne du public présent. Des vers de Mahmoud Darwich Pour Byblos, Marcel Kha- lifé a choisi le parti pris de revisiter son répertoire en transformant chacune de ses compositions en véritables symphonies orchestrales sans pourtant les dénaturer, laissant souvent à ses invités le soin d’interpréter ces morceaux. Accoudé en toute piété à son instrument quand il ne taquinait pas ses cordes, en éternel penseur, lui qui chante comme il prie, c’est par un requiem interprété avec émotion par Felicitas Fuchs qu’il a choisi de pleurer les enfants de Gaza et les enfants du monde arabe « qui meurent Press Photo sous la cruauté des dictatures arabes et des mouvements extrémistes ». L’accordéoniste français Julien Labro a ensuite joué Tango pour les yeux de mon amoureuse, que Marcel Khalifé avait composé pour Caracalla, avant d’être accompagné par l’orchestre et le oud. Et c’est ensuite une véritable soirée poétique, en hommage aux vers du Palestinien Mahmoud Darwich, qui a été célébrée sous la brise estivale du port, où le charme n’a pas tardé à opérer au son des cordes orientales. Le oudiste a ainsi chanté Rita wal Bunduqiya, repris en chœur par le public, le pain de sa mère dans Oummi, rendu encore plus touchant par la voix des choristes et de la soprano allemande, et Jawaz as-Safar, interrompu pendant quelques minutes par une impressionnante démonstration de prouesse musicale présentée par les fils Khalifé, maîtres de leurs instruments, applaudis avec chaleur. De son côté, Oumeima elKhalil a repris Toflon Yaktoubou Fawqa al-Jidar et un tendre Ouhebbouka Akthar chanté a cappella avec pour seule musique le bruit des vagues, et que même les applaudissements n’osaient pas troubler. Mohammad Mohsen a pour sa part chanté Kha’ef Mina el-Kamar de Mahmoud Darwich également, avant que la grande voix de Abir Nehmé ne transcende majestueusement Ghanni Kalilan, écrit par Joseph Harb. Des musiques toutes empreintes de mélancolie et toutes signées Marcel Khalifé, auquel on reprochera pourtant de ne pas avoir suffisamment chanté lui-même. L’artiste, dont la voix n’a pas changé, a pourtant scandé Mountasib Lkamat Amchi, animant les gradins combles, avant de clôturer la soirée par Ya Bahriyeh, Héla Héla, pour qui le public s’est levé, et Nachid el-Jeser, chanté avec ses invités. Des voix venant du ciel et une musique chargée de rêves déchus et d’idéaux tombés à l’eau, balancés par-dessus bord dans la vieille mer de Byblos. Pierre Geagea brise les chaînes du silence Un signe, puis deux et trois suivis d’une foule de mimes qui épousent les lignes du corps. Un bavardage à la fois bruyant mais muet qui va déborder comme une crue. Un flot d’émotions nouvelles. Au son de la musique déstructurée et décortiquée jusqu’à l’épure de Sharif Sehnaoui (Irtijal) et Tony Elieh (cofondateur de Scrambled Eggs), Pierre Geagea apparaît en quasi-ombre chinoise. C’est cet écran même, devant lequel il se tient afin de projeter ses gestes, qui le sépare du reste du monde. Durant plus de quarante-cinq minutes, le danseur invitera le public à le rejoindre dans sa bulle. Après avoir présenté une ébauche de cette performance à l’Institut français, voilà que le chorégraphe reprend Mother Tongue en restructurant ce solo dans le cadre d’une mise en scène plus élaborée de Nadim Deaïbes et en s’entourant de deux musiciens chevronnés de l’improvisation ainsi que d’un assistant à la chorégraphie, Daniel Balabane. Geagea réalise une création personnelle, intimiste et émouvante, voire bouleversante. Car Mother Tongue est un parcours de vie que le jeune danseur partage en toute pudeur, espérant...se faire entendre. « Le Cri » de Munch Les mouvements se font rapides, diserts, comme une longue conversation qu’il entreprend avec l’autre, les autres. Sa vie défile au son de la musique. Elle caracole. Elle est d’abord énigme comme ce Rubik’s Cube qu’il essaye de déchiffrer pour se clarifier par la suite au rythme des mouvements purificateurs effectués par le danseur. Le corps de Geagea exulte. Il y a de la joie dans ses mouvements, de l’étonnement devant ce monde qu’il découvre petit à petit. Mais aussi de la mélancolie, à l’instar du cri silencieux, mais tellement dilaté de terreur de Munch. Sourd-muet de naissance, Pierre Geagea a vécu jusqu’à quinze ans dans un monde de silence. Très jeune, il s’est ini- Le courrier des bulles tié à la danse classique puis à la chorégraphie contemporaine et n’a eu de cesse d’élargir ses horizons. Il reconnaît qu’il a eu la chance – qui ne s’est pas offerte à des centaines de personnes dans son cas – de redécouvrir partiellement le son vers l’âge de quinze ans. Un hasard heureux qu’il a su développer par la suite en suivant une discipline d’exercices rigoureux. Après avoir créé Mother Tongue avec le seul soutien de ses amis, il espère poursuivre ses projets artistiques. Catharsis ? Libération ? Qu’importe le qualificatif ! Pierre Geagea brise toutes les chaînes qui l’ont gardé cloîtré jusqu’à présent et se fait sans chahut le porte-parole de nombreux malentendants qui n’ont pas les moyens de montrer leur potentiel. « Être libre, disait Nelson Mandela (dont on célébrait l’anniversaire hier), ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. » Pierre Geagea en est le témoin vivant. Avis donc au BD, quelques nouveautés Dans le lac. En Afrique centrale durant la Première Guerre mondiale, un aviateur de l’armée belge doit couler un cuirassé allemand sur le lac de Tanganyika. On lui assigne un guide atypique : un métis énigmatique en kilt qui prétend être le fils du célèbre explorateur David Livingstone. Le scénariste Christophe Cassiau-Haurie, né en 1968 près de Paris, réside actuellement à l’île Maurice après avoir vécu en République démocratique du Congo. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’état de l’édition en Afrique et sur la bande dessinée dans les pays du Sud. Le dessinateur, né en 1959 dans l’ex-Zaïre, a organisé le premier Salon Afro BD à Kinshasa. (Madame Livingstone, Congo, la grande guerre, dessin de Barly Baruti et scénario de Christophe Cassiau-Haurie, 128 pages, 22,50 euros, Glénat). Néandertal, le retour. Ins- pirée par les recherches scientifiques de la préhistorienne Marylène Patou Mathys, spécialiste des comportements des hommes préhistoriques, Les Premiers est une bande dessinée polar aux frontières du fantastique qui met en scène le retour des Néandertaliens. Léonard Chemineau, au dessin, est ingénieur de formation, spécialiste de l’environnement et du développement durable. Il a débuté sa carrière dans la BD avec Pancho Villa, publié chez Casterman en 2012. (Les Premiers, Tome 1 – Le choc, dessin de Léonard Che- mineau, scénario de Stéphane Piatzszek et couleurs de Sophie Dumas, 96 pages, 17 euros, Casterman). Destins croisés. Au même instant, en trois points du globe, des jeunes gens se préparent à partir. Pour Fany, Nico et Lila, c’est destination l’Afrique pour une mission humanitaire. Diop et Norbert quittent leur village au Congo pour une vie meilleure. Quant à Karim et Shafiq, deux cousins qui vivent en Arabie saoudite, ils s’apprêtent à embarquer pour le Sahara où ils doivent participer à une chasse. Si elles n’ont rien en commun, toutes ces personnes vont emprunter la transsaharienne et se croiser. Le scénariste Pierre Christin a collaboré avec Enki Bilal sur quelques-uns de ses albums les plus célèbres, comme Partie de chasse ou Les Phalanges de l’Ordre noir. (Rencontre sur la transsaharienne, dessin de Sébastien Verdier, scénario de Pierre Christin et couleurs d’Évelyne Tranlé, 88 pages, 19 euros, Dupuis). Agenda Cinéma Premières visions ★ Belle comme la femme d’un autre comédie fraîche et romantique de Catherine Castel avec Olivier Marchal et Zabou Breitman. Un triangle amoureux où la fidélité est à l’épreuve. Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Première ★★ How to train your dragon (3D) film d’animation américain réalisé par Dean DeBlois. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall ■ Legends of Oz, Dorothy’s return de Dan St. Pierre, avec Lea Michele et Kelsey Grammer. CinemaCity Beirut Souks (vendredi, samedi et dimanche) ★ Fish ‘n chips, best enemies for ever film animé de Dan Krech. Les nouveaux Tom and Jerry sont arrivés. Pour très petits. Cinemacity ■ Maleficient de Robert Stromberg, avec Angelina Jolie. Planète The Purge : Anarchy film d’horreur de James DeMonaco avec Frank Grillo. Des gens qui tuent pour expier leurs fautes ou se purger de leurs démons. Grand Cinemas ABC ★★ Qu’est-ce (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes, Grand Cinemas ABC Achrafieh, Dbayeh, Vox B.C. Center ❍ Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace,Vox B.C. Center, Cinemall Titeuf le film (3D) long-métrage d’animation franco-suisse écrit et réalisé par Zep, adapté des bandes dessinées et de la série télévisée Titeuf. Avec les voix de Jean Rochefort et Mélanie Bernier. Cinemacity (Beirut ■ Souks), Vox B.C. Center, Cinemall. En salle ★★ Avis de Mistral de Rose Bosch, avec Jean Reno et Anna Galiena. Léa, Adrien et leur petit frère Théo, sourd de naissance, partent en vacances en Provence chez leur grand-père. Ce sera le choc des générations. Métropolis Empire Sofil ★ Blended de Frank Coraci, avec Adam Sandler et Drew Barrymore. Après un rancart désastreux, deux parents célibataires se retrouvent dans un safari avec leurs enfants. Comédie romantique mais peu de rires. Grand Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center Cold in July de Jim Mickle, avec Michael C. Hall et Sam Shepard. Une décision prise en une demiseconde peut-elle changer notre vie ? Une suite d’événements sanglants vont bouleverser la vie d’un homme à cause d’un seul geste... Métropolis ■ Empire Sofil ★★ Dawn of the planets (3D) de Matt Reeves, avec Andy Serkis et Gary Oldman. Grand Cinemas ABC Danse Avec ses gestes qui deviennent mots et son corps tout entier vocabulaire, Pierre Geagea réinvente son propre langage. « Mother Tongue » (langue maternelle) est une performance solo qu’il interprète au Monnot*, ce soir et demain. Colette KHALAF samedi 19 juillet 2014 Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall Deliver us from evil de Scott Derrickson, avec Eric Bana. Grand ❍ Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ■ Edge of Tomorrow (3D) de Doug Liman, avec Tom Cruise et Emily Blunt. Vox B.C. Center ★★ Godzilla (3D) de Gareth Edwards, avec Aaron Taylor-Johnson et Elizabeth Olsen. Vox B.C. Center Abraj/City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall qu’on a fait au Bon Dieu ? comédie très drôle de Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier et Chantal Lauby. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity (Beirut Souks), Empire Première ★ The Amazing Spiderman (3D) de Marc Webb, avec Andrew Garfield. Reprise de l’homme-araignée mais en 3D. Cela doit-il le rendre meilleur ? Planète Abraj ★★ The Fault in our stars de Josh Boone, avec Shailene Woodley et Ansel Elgort. Grand Concorde/Las Salinas, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Planète Abraj, Vox B.C. Center, Cinemall ★ Think like a man too de Tim Story. Avec Kevin Hart et Gabrielle Union. Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première, Cinemall, Vox B.C. Center ■ Third Person de Paul Haggis, avec Liam Neeson, Mila Kunis et James Franco. Empire Première ■ 22 Jump Street de Phil Lord et Chris Miller, avec Channing Tatum et Jonah Hill. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ X-Men, days of futur past de Bryan Singer, avec Hugh Jackman et Michael Fassbender. Vox B.C. Center. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 Grand Cinemas ABC Achrafieh 01/209 109 Grand Cinemas ABC Dbayeh 04/444 650 Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity DORA 01/899 993 CinemaCity BEIRUT SOUKS 01/995 195 Métropolis Cinéma01/204 080 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ Activités diverses CONCERTS Spécial Ramadan : Ranin al-Chaar au théâtre al-Madina à 21h30. Tél. : 01/753010 Spécial Ramadan : Mohammad Mohsen et Islam Kasbaji au Centre culturel Safadi Tripoli à 22h30. Tél. : 06/410014. FESTIVALS Pierre Geagea parle avec son corps. Photo Samy Ayad ministère de la Culture... S’il entend. *Au théâtre Monnot, ce soir samedi à 20 heures et demain dimanche à 20h30. Fiche technique Conception et chorégraphie : Pierre Geagea Musique live : Sharif Sehnaoui et Tony Elieh Assistant de la chorégraphie : Daniel Balabane Éclairage : Rayan Nihawi Assistante à la mise en scène : Sara Maurice. Beiteddine art festival : Hommage à Zaki Nassif avec l’orchestre LeBam et la chorale alFayha’ à 21h00. Tél. : 01/999666 Festival Byblos international : Yanni à 21h30. Tél. : 01/999666 Festival d’été du Kulturzentrum : Barok Ensemble en l’église Notre-Dame de l’Assomption à Tannourine à 20h30. Tél. : 09/835572. CINÉ-CLUB Un monstre à Paris à la médiathèque de l’Institut français de Saïda à 11h00. Tél. : 07/720192. Expos 1930. Le célèbre violoniste belge Eugène Ysaÿe est invité à se produire au Congo, alors colonie belge. Par une suite de hasards, Ysaÿe se retrouve seul avec les domestiques de la maison où il est logé, dont Tourne-Disque, ainsi surnommé car il est chargé de gérer l’impressionnante discothèque du maître des lieux. Ce beau récit, dont le scénario est signé Zidrou, l’auteur à succès des séries pour la jeunesse L’Élève Ducobu et Tamara, est porté par le dessin expressif de Raphaël Beuchot. (Tourne-Disque, dessin de Raphaël Beuchot, scénario de Zidrou et Raphaël Beuchot et couleurs de Sarah Murat et Raphaël Beuchot, 104 pages, 17,95 euros, Le Lombard). Angoisse. Glénat réédite Abominable, un classique de la bande dessinée d’épouvante, fait de courts récits incisifs. Pour l’occasion, une nouvelle couverture a été dessinée et une histoire inédite a été écrite par Christian Godard. Hermann, né en 1938, est l’un des auteurs-phares de la BD belge. (Abominable, d’Hermann, 64 pages, 14,95 euros, Glénat). Grande guerre. Plus que l’attentat de Sarajevo, l’historien et scénariste Jean-Yves Le Naour explore dans François-Ferdinand l’amour unissant l’archiduc héritier du trône d’Autriche et sa femme Sophie, malgré les efforts de l’empereur François-Joseph pour les séparer. C’est lui qui les incite à se rendre à Sara- jevo le jour de l’ex-fête nationale de la Serbie fraîchement annexée, une provocation aux yeux des nationalistes serbes. Sophie accompagne FrançoisFerdinand. Tous deux croient l’amour plus fort que la mort. Ils se trompent. (François-Ferdinand. La mort vous attend à Sarajevo, scénario de Jean-Yves Le Naour, dessin de Chandre, 48 pages, 13,90 euros, Grand Angle). (Source : AFP) Chadia Najjar au Beirut Art Center Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018 Jean-Claude Frisque : Endé à l’Institut français de Baalbeck jusqu’au 8 août. Tél. : 08/377436 Laurent Courvaisier à l’Institut français de Nabatiyé jusqu’au 28 août. Tél. : 07/762744 Mr Brainwash et Patrick Rubinstein à la galerie 169 rue Mkhalassiyé Saifi Village jusqu’au 19 juillet. Tél. : 70/738220 Arts asiatiqueS / bouddhistes à Art Lounge Maasser Beiteddine jusqu’au 31 août. Tél. : 03/997676 Élie Khoury : Still Image Creativity of indefinite superstructures à Artlab Gemmayzé près Daraj elFan jusqu’au 26 juillet. Tél. : 03/244577 Clin d’œil 2014 à la galerie Janine Rubeiz imm. Majdalani Raouché jusqu’au 31 août. Tél. : 01/868290 Samuel Coisne : Sweet cuts à la galerie Alice Mogabgab imm. Karam Achrafieh jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/204984 Exposition collective à la galerie Espaces éphémères Saïfi quartier du port jusqu’au 19 septembre. Tél. : 01/442265 Bridge to Palestine au Beirut Exhibition Center jusqu’au 3 août. Tél. : 01/999313 Francisco Portillo ou le cubisme à Les Plumes galerie Elsie Braidi Achrafieh rue Zeidan Tabaris jusqu’au 22 juillet. Tél. : 01/333537 Magdie Zwahry à 392 Rmeil 393 jusqu’au 24 juillet. Tél. : 76/875936 Claudia Scarsella : I am the two moons à la galerie Art Factum jusqu’au 26 juillet. Tél. : 01/443263 Jan Hendrix : Trabajo de campo au souk des joailliers jusqu’au 23 juillet. Tél. : 04/418870 ext. : 110 Simone Fattal : Grès et porcelaine à la galerie Tanit Mar Mikhaël imm. East Village jusqu’au 4 septembre. Tél. : 76/557662 Exposition collective à la galerie Aïda Cherfan place de l’Étoile jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/983111 Abdallah Dadour : Merci demain à la galerie Surface libre Jal el-Dib jardin Dadour jusqu’au 31 juillet. Tél. : 04/715500 Syria’s Apex Generation à la galerie Ayyam rue Zeitouni Beirut Tower jusqu’au 2 août. Tél. : 01/374450 Forever au Metropolitan Art Society jusqu’au 31 juillet. Tél. : 70/366969 Lumière de soie – Liban, Syrie au Musée de la soie à Bsous jusqu’au 2 novembre. Tél. : 05/940767 KaDer Attia : contre nature au Beirut Art Center Adlieh Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018 Mounira al-Solh : All mother tongues are difficult à la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La Quarantaine jusqu’au 19 juillet. Tél. : 01/566550. Théâtre Come-back : Les diseurs à l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. : 09/644202-3 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath (en anglais chaque premier dimanche du mois) et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth. Tél. : 01/980650. Carnet samedi 19 juillet 2014 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Nécrologie L’Association libanaise pour la transparence lance un prix anticorruption L’architecte Pierre Neema, son époux Claire, Frédéric, Pascal, Dominique et Jean Christophe, ses enfants Sébastien, Adrien, Julien, Marion et Romain, Guillaume, Camille, Mathieu et Maxime, Alexia et Florian, ses petits-enfants ont la profonde tristesse de faire part du décès dans la paix du Seigneur de leur épouse, mère et grand-mère ODETTE NEEMA née Chevalier décédée le 22 juin 2014 dans sa 87e année. La cérémonie religieuse a été célébrée en l’église du Perpétuel Secours à Paris. L’inhumation a eu lieu le 29 juin au cimetière parisien de Bagneux, dans la plus stricte intimité. Une messe du souvenir sera célébrée le vendredi 25 juillet à 18 heures à l’évêché grec-catholique, rue de Damas. Pour tous ceux qui l’ont aimée et appréciée, une réunion de l’amitié aura lieu à partir de 17h15 dans le grand salon de l’évêché pour y évoquer son souvenir. z Georges Salem Nouhad, Vve du capitaine d’aviation Joseph Kortbaoui, ses enfants et leurs familles Souad, épouse de l’ingénieur Henri Sfeir, et famille Souhad, épouse Me Samir Chebli, et famille Siham, Vve Abdo Salem, ses enfants et leurs familles ont la douleur d’annoncer le décès, survenu jeudi 17 juillet 2014, de leur regretté père, frère, beau-frère et oncle SAMIR GEORGES SALEM Ingénieur époux de feue Dolores Raymond. L’absoute sera donnée aujourd’hui samedi 19 juillet à 15h30, en l’église Notre-Dame, à Sin el-Fil. Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 19 et demain dimanche 20 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église NotreDame, à Sin el-Fil. Condoléances Les familles Makki, Ibrahim, el-Zein, Hammoud, Hamed, Khatib, Tahan, Yassine, Horchi, Abou Zeinab et tous les habitants de Qaoussariyet el-Siyad ont la douleur d’annoncer le décès de la regrettée Hajjé CHAFICA SLEIMAN MAKKI épouse de hajj Kazem Ibrahim (président du syndicat des propriétaires de boulangerie) mère de feu Mohammad, du directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas, de Ahmad, de Charif, de Ali et de hajjé Wafica sœur de feu Anis, de feu Wafic, de feue Haniyé, épouse Mahmoud Khadra, d’Anissé, épouse Abdallah Makki, de feue Wafica et de feue Wafa’. Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 19 et demain dimanche 20 juillet, de 14h à 18h, dans la salle du siège de l’Association islamique pour la spécialisation et l’orientation scientifiques, Spinneys. Pensée pieuse Il y quatre ans, nous quittait MICHEL FOUAD RAHMÉ Tu restes toujours aussi présent dans nos cœurs et nos pensées. Sa famille prie tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir pour lui une pensée pieuse. z Pour la septième commémoration du rappel à Dieu du très regretté ÉLIAS FARÈS AKL une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connu et aimé. L’Association libanaise pour la promotion de la transparence (LTA) et le Réseau libanais anticorruption (LABN) ont annoncé le lancement d’un nouveau prix visant à récompenser « la meilleure success story de la lutte anticorruption au Liban ». La LTA, qui se concentre sur la promotion des principes de bonne gouvernance au pays du Cèdre depuis 1999, a sur ce plan lancé un appel à toutes les entreprises et propriétaires d’entreprise qui estiment avoir adopté des stratégies efficaces contre la corruption, à postuler pour l’obtention de ce prix innovateur qui vise à encourager les entreprises engagées dans ce combat. Les entreprises concernées sont priées, selon la LTA, de décrire les stratégies en question et comment elles ont réussi, documents à l’appui, par écrit ou au moyen d’un enregistrement vidéo qui devrait être envoyé au plus tard le 15 août, aux adresses mail suivantes : smaroun@transparency-leba non.org et info@transparen cy-lebanon.org. Les candidats sont également priés de présenter une brève description de leur entreprise. Au terme d’une sélection menée par le comité exécutif du LABN, la LTA désignera les trois finalistes et bénéficiaires du prix dans différents secteurs, lors d’une cérémonie massivement médiatisée qui se tiendra en septembre 2014. Les entreprises bénéficiaires seront désignées comme étant les pionnières de la lutte anticorruption, et leur stratégie sera rendue publique sur le site de l’association. Les entreprises présélectionnées feront par ailleurs l’objet d’une visite par le comité de la LTA. Pour plus d’informations, prière de contacter la responsable du programme, Sabine Maroun, au 03/410938 et l’assistant responsable du programme au sein de la LTA, Ayman Dandach, au 03/896259. Rotary Club de Beyrouth La réunion statutaire du Rotary Club de Beyrouth se tiendra le lundi 21 juillet autour d’un iftar, à la villa Linda Sursock. Au cours de cette réunion, le Dr Khaled Tadmori, architecte et président du Comité de protection des monuments historiques à la municipalité de Tripoli, donnera une conférence en arabe sur le thème « L’urbanisme de Tripoli et la conception des ses bâtiments à travers l’histoire ». Les rotariens et les rotariennes ainsi que leurs invités seront les bienvenus. Concours Le prix annuel Ignace Maroun La Fondation Mgr Ignace Maroun a annoncé qu’elle reçoit les candidatures pour l’édition 2014 de son prix annuel. Les personnes qui désirent participer doivent remettre leurs œuvres avant le 30 septembre à l’adresse suivante : Fondation Ignace Maroun, archevêché maronite de Beyrouth. Les conditions requises de participation sont les suivantes : – Nouveauté de l’œuvre sur les plans culturel, patriotique, éducatif et artistique. – Le participant ne doit avoir reçu aucun prix auparavant. – La publication de l’œuvre ne doit pas avoir dépassé les deux ans. Pour plus de renseignements, appeler Thérèse Bou Maroun, secrétaire de la fondation, aux : 03-790706, 01200312, 09-938012, ou Me Rachid Jalkh, président de la fondation, au 03-376111. Iftar de Jamhour La communauté des pères jésuites de Jamhour, M. Michel Eddé et le comité de l’Amicale des anciens élèves de Jamhour organisent un iftar, vendredi 25 juillet 2014, à 19h15, au Musée MIM, campus de l’innovation et des sports de l’USJ (rue de Damas). Les anciens élèves des communautés musulmanes y sont cordialement invités. Pour réserver, appeler au 05-924146 (9h à 13h) 03655995 (pm). Iftar de l’UFE L’Union des Français de l’étranger – représentation du Liban organise son traditionnel iftar à l’occasion du mois de ramadan, mercredi Aide humanitaire Centre social du CJC – Cas 4622 Un homme âgé de 48 ans, célibataire, étranger, à la charge de sa mère, n’ayant aucune ressource, sans couverture sociale, doit être hospitalisé pour lui poser une batterie cardiaque dont le coût est Association Signature d’un protocole de coopération entre la Fondation Safadi et l’Institut culturel italien Les directeurs généraux de la Fondation Safadi, Riad Alameddine, et de l’Institut culturel italien, Attilio De Gasperis, ont signé hier un protocole de coopération dont l’objectif est de consolider les relations libano-italiennes, en développant le dialogue et l’échange culturel au Liban-Nord. La cérémonie a eu lieu au siège de la fondation, à Tripoli. Conformément à l’accord, l’Institut culturel italien ouvrira une branche à la Fondation Safadi – qui accueille déjà les Instituts culturels espagnol, allemand et russe – et organisera conjointement avec celle-ci des activités culturelles telles que des foires, des expositions, des pièces de théâtre, des conférences et des rencontres autour de thèmes culturels. Dans son allocution, M. Alameddine a fait part de son souhait que les activités prévues contribueront au développement des individus et au renforcement des échanges entre les civilisations. À son tour, M. De Gaspe- MM. De Gasperis et Alameddine signant le protocole de coopération. ris a exprimé l’espoir qu’elles correspondront aux attentes de la société tripolitaine. Au terme de la cérémo- Hommage à l’architecte Maurice Hindié Depuis le départ de Maurice Hindié bien des années se sont écoulées. Il avait fui le Liban chassé par notre sale guerre civile. Beaucoup de personnes subirent la même infortune. Pour certains une brutale perturbation de leur vie en a été la conséquence. N’ayant suivi que de loin celle de Maurice Hindié en France, je ne puis affirmer que ce fut le cas pour lui. Ou si, au contraire, dans sa nouvelle terre d’exil, elle fut la continuation d’une brillante carrière marquée par des projets aussi importants que ceux qu’il avait réalisés au Liban. Comme par exemple le ministère de la Défense nationale et celui des Finances pour l’État libanais, l’hôtel Hollyday Inn, la Moscow Narodny Bank, et surtout des habitations privées et des chalets en site de neige qui démontrèrent son étonnante inventivité. À cette époque, des architectes, pas très nombreux il faut le dire, à l’instar de Maurice Hindié, prônaient les mêmes nouvelles idées et s’inspiraient des mêmes modèles, mondiaux plutôt que locaux. Ils se distinguèrent par l’originalité de leurs œuvres et marquèrent d’un sceau spécial l’architecture au Liban qui s’était développée après la Seconde Guerre mondiale. On la définit aujourd’hui comme étant le constituant principal du patrimoine d’architecture moderne de notre pays. L’oubli, l’éloignement, les bouleversements politiques ayant accompli leur triste besogne, la récente disparition de Maurice Hindié a affecté quelques rares personnes restées au Liban. Elles se souviennent aujourd’hui combien elles le tenaient en haute estime. Maurice Hindié me dépassait de quelques années. Pour moi il était le maître. J’étais le disciple. Il m’étonnait autant par son talent d’architecte que par son goût pour la bonne cuisine, l’élégance vestimentaire, celle du prince de Galles en particulier qu’il m’avait forcé à adopter, les belles voitures et les beaux objets. Venant d’Alep, la ville du raffinement, il avait une classe qui ne me laissait pas indifférent. Certains soutiennent que cette catégorie de personnes, par leur style de vie, n’apportent rien qui vaille à la formation des jeunes architectes. Je n’étais pas de cet avis. S’il était resté au Liban il aurait continué à m’impressionner. Maurice Hindié nous a quittés. Pour de bon cette fois-ci. Le chagrin se supporte si on se souvient de sa chaleureuse personnalité. Grégoire SEROF Annuaire Appels d’urgencE Forces de Sécurité Intérieure : 112 Pompiers : 175 Défense civile : 125 Croix-Rouge : 140 DOCTORS AT HOME 01/444400 Home Care Lebanon : 01/388344 SERVICES PUBLICS Communications internationales : 100 Information (télé.) : 1515 Ogero (réparations des lignes téléphoniques) : 139 Aéroport : 150 Électricité du Liban : 01/442720 Office des eaux de Beyrouth : 01/386760 Musées 23 juillet 2014 à 19h45 au restaurant Burj al-Hamam (Broummana). Réservations aux numéros : 04-871551 et 03-17 33 55/66. élevé. Merci de votre aide comme contribution à ce cas. Le cas 4621 est couvert. Merci. Fransabank – Tabaris n° 20.10.0302648.03. Tél. : 01/335844, cell. : 70/145301, après-midi 01/335750. 7 Le Musée national de Beyrouth ouvert tous les jours de 09h00 à 17h00 sauf les lundis. Tél. : 01/612295 Le Musée du savon, rue Moutran, Médina de Saïda, 09h00 à 18h00, fermé vendredi. Tél.: 07/733353 Le Musée de Cilicie - Antélias 10h00 à 17h00, fermé lu. Tél.: 04/523461 Robert Mouawad Museum rue de l’Armée, Zokak el-Blatt. Tél.: 01/980970 Le Musée archéologique de l’AUB 09h00 à 17h00, fermé sa./ di. Tél.: 01/340549 Planète de la découverte Musée des sciences pour enfants, rue Omar Daouk centre-ville. Tél.: 01/980650. Musée Terbol, écomusée de la Békaa 09h00 à 18h00, fermé lu. Musée du palais de Beiteddine 10h00 à 18h00, fermé lu. Tél.: 05/503650 Musée Marie Baz, palais Fakhreddine II, Deir el-Qamar, 8h30 à 20h00. Tél.: 05/511666 Musée maritime Tél.: 01/891548 – 03/626069 Le Musée de la préhistoire libanaise rue de l’Université Saint-Joseph, ma./me./ve./ sa. 09h00 à 15h00. Tél.: 01/339702 Le Musée Pépé Abed, Byblos, 10h00 à 18h00 Le Musée du palais Debbané vieille ville de Saïda, 09h00 à 18h00, fermé le vendredi. Tél.: 07/720110 Le pressoir à mélasse traditionnel à Ras-Baalbeck. Tél. : 03/360805 Musée maritime : Les merveilles de la mer, Jdeidet el-Metn. Tél.: 01/891548. Musée du Patrimoine libanais Aïn Najm, Beit Méry de 8h30 à 17h00. Tél.: 03/850800. Musée des minéraux, mim, rue de Damas sur le campus de l'innovation et du sport à l'USJ, de 10h à 13h et de 14h à 18h. Tél.: 01/421672. nie, le responsable italien a effectué une visite guidée de la ville, organisée par la fondation. Il s’est ainsi rendu à la mosquée al-Mansouri, au château Saint-Gilles, ainsi qu’aux khans et aux vieux souks. Météo Liban 11/22° 21/30° 21/29° 15/32° 15/32° 23/31° 15/32° 21/30° Vent S-O – 10 à 40 km/h. Humidité 50 à 80 %. Visibilité bonne. Mer calme, 28°. Temps stable sur le BMO jusqu’à ce soir. Aujourd’hui, temps partiellement nuageux, accompagné d’une légère baisse des températures. Demain, temps partiellement nuageux, sans changement dans les températures, vents forts et brouillard dans les hauteurs. Moyen-Orient Abou Dhabi 31/42° Dubaï 33/43° Amman 18/31° Istanbul 22/24° Ankara 17/32° Le Caire 22/36° Bagdad 28/43° Mascate 32/39° Damas 17/32° Nicosie 22/35° Djeddah 29/35° Riyad 29/40° Doha 32/44° Téhéran 28/40° International lger 25/33° Marrakech 19/37° Amsterdam 19/23° Marseille 22/32° Athènes 23/27° Milan 22/32° Berlin 19/32° Minsk 14/25° Bucarest 19/29° Montréal 17/28° Budapest 19/33° Moscou 15/23° Buenos Aires 10/19° Munich 17/31° Bruxelles 21/31° New York 19/27° Copenhague 17/21° Paris 19/31° Dublin 15/16° Prague 17/29° Genève 19/32° Rio de Janeiro 18/20° Kiev 17/28° Rome 21/33° Lisbonne 17/21° Tunis 23/35° Londres 17/28° Varsovie 15/28° Madrid 17/27° Vienne 19/33° Économie 8 samedi 19 juillet 2014 S&P 500 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 +1,02 % +0,72 % +1,60 % +0,20 % +0,44 % 1 978,2 17 100,2 3 939,9 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 8 204 Solidere A 15 352 Solidere B – Solidere - GDR 51 205 Bank Audi - SAL – Bank Audi - GDR – Bank of Beirut – Byblos Bank – BEMO Bank – BLOM Bank 216 BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro Prix Var. (%) Montant 1 197,44 12,62 12,69 12,51 6,36 6,40 19 1,60 1,82 8,77 9,35 0 +1,53 +1,52 0 –0,16 0 0 0 0 0 0 – 103 336 193 696 N/A 325 680 N/A N/A N/A N/A N/A 2 020 3,19 13,76 0 0 N/A N/A Achat 1 501 10,01 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 209,92 2 568,36 2 500,07 14,79 2,92 1 476,64 2 081,59 2 030,70 Vente 1 514 10,10 1,3 5 302,98 2 136,91 4 015,92 412,2 415,82 403,72 211,74 2 590,61 2 521,72 14,92 2,95 1 489,42 2 099,62 2 048,29 Taux croisés $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,7084 1,1137 0,0099 1,3518 £ Sterling 0,5853 – 0,6519 0,0058 0,7918 CHF Franc suisse 0,8979 1,534 – 0,0089 1,2146 ¥ Yen 101,36 173,16 112,88 – 137,11 € Euro 0,7393 1,2629 0,8233 0,0073 – Devise $ Dollar US Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. 3 m. 6 m. 1 an $ USD 0,25 0,15 0,23 0,32 0,55 £ GBP 0,50 0,49 0,55 0,71 1,06 CHF 1,00 –0,001 0,011 0,06 0,19 ¥ YEN 0,10 0,09 0,13 0,17 0,32 € EUR 0,15 0,08 0,17 0,26 0,43 Rendement Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans 4,58 % 5,77 % 2,48 % 1,57 % 1,15 % 2,57 % 0,54 % 2015 : éclatement d’une nouvelle bulle financière ? La reprise économique qu’on avait prévue semble ne pas venir, pire encore, le monde pourrait être au bord d’une crise financière et économique sans doute très grave. Même les Américains et les Britanniques qui ont affiché des performances remarquables depuis 2011 commencent à reconnaître que la bonne santé de leurs économies est très artificielle. Leur industrie financière est retombée dans les mêmes dérives qu’auparavant, alimentée par les mêmes outrances monétaires. Les chiffres sur l’emploi qui sont utilisés dans la communication officielle sont évidemment biaisés et dissimulent des nouvelles beaucoup moins bonnes. N’empêche que les experts savent qu’aux États-Unis, les mises en chantiers, les permis de construire, les commandes de biens durables, les commandes à l’industrie et la production industrielle, tous ces indicateurs sont à la baisse depuis avril. Même phénomène inquiétant en UK où les ventes au détail et les rentrées fiscales sont à la baisse depuis deux mois... À la veille du week-end dernier, une convention de banquiers américains a convenu que la politique des QE (assouplissement quantitatif monétaire), conduite par les banques centrales, n’avait pas généré grand-chose dans l’économie réelle, en dehors de la hausse spectaculaire du prix des actions dans les pays occidentaux et des prix de l’immobilier dans des régions comme le Brésil, le Canada, la Grande-Bretagne. Mais personne n’imagine pour autant un changement brutal qui aurait pour effet d’aggraver le risque de repliement. Ce scénario-là, qui est un peu la reproduction de celui de 2008, répondrait à trois séries de facteurs. Première série de facteurs, la surchauffe des marchés financiers. Tout le monde trouve les hausses boursières normales, or elles ne correspondent à rien de tangible. Elles sont principalement spéculatives. Seconde série de facteurs, une correction identique des prix de l’immobilier dans les pays qui connaissent une hausse de prix inhabituelle. Troisième série de facteurs, un accroissement des risques de défaillance bancaire un peu partout dans le monde y compris en Chine (à cause de l’immobilier) et qui recycle une partie de ses excédents en Occident. Ajoutons à ce scénario le fait que les crises liées à un déséquilibre de la création monétaire par rapport à la création de richesse surviennent environ tous les sept ans. L’amplitude du cycle est de 7 ans. En 1994, la bulle obligataire... En 2001, la bulle Internet... En 2008, la crise des subprimes... En 2015, on pourrait donc connaître l’éclatement d’une nouvelle bulle financière mais dont les répercussions économiques seraient d’autant plus graves que les structures n’ont pas été réformées. En partenariat avec www.fidus.com.lb 4 335,3 Pétrole WTI –1,01 % –0,20 % 15 215,7 103 Or 1 307,4 –0,76 % Argent 20,8 –1,22 % Euro 1,3518 –0,04 % Yen 101,4 –0,06 % Liban Hoayek : Les agriculteurs sont victimes de l’indifférence étatique Sécheresse L’Association des agriculteurs s’est rebiffée hier face à des autorités qui, selon elle, n’ont rien fait pour prévenir la catastrophe qui affecte des milliers de cultivateurs à travers le pays. Dalal MEDAWAR L’Association des agriculteurs et son président, Antoine Hoayek, ont violemment critiqué hier l’inertie des autorités étatiques qui, ont-ils estimé, n’ont rien fait pour prévenir la vague de sécheresse qui frappe le pays, et ont appelé à ignorer leurs consignes. Les propos de M. Hoayek, recueillis par L’Orient-Le Jour, sont intervenus alors que les agriculteurs sont durement affectés par une sécheresse qui perdure depuis le début de l’année ; selon le service météorologique de l’aéroport de Beyrouth, interrogé en juin, il n’est tombé à ce jour pas plus de 470 mm en 2014 au Liban, pour une moyenne annuelle de 824 mm. « Les agriculteurs, toutes régions confondues, sont touchés ; certains en sont venus à arroser leurs arbres fruitiers, non pas en vue d’une récolte, mais simplement pour que ces derniers ne meurent pas », a poursuivi M. Hoayek. Et d’indiquer que « moins d’un quart » de la quantité d’eau habituellement utilisée pour l’irrigation et l’arrosage est aujourd’hui disponible. Et encore, car des inégalités existent même à ce niveau. « Les cultivateurs qui ont la chance d’avoir à leur disposition un puits artésien sont mieux lotis que ceux qui n’ont que la possibilité d’accéder aux projets collectifs d’irrigation », a-t-il en effet relevé. Toutefois, a rappelé M. Hoayek, encore faut-il que le puits artésien soit exploitable « Corruption et gaspillage en milliards de dollars... » L’hydrologue Fathi Chatila a remis en cause hier le projet d’acquisition d’eau en Turquie afin de lutter contre la sécheresse, estimant qu’il ne servait que des intérêts personnels. « Ce projet (...) va ôter toute crédibilité au Liban ; ces études et ces projets (...) ne servent qu’à se remplir les poches grâce à des commissions. » « Des mesures urgentes vont être annoncées (...) Le Liban s’est déjà retrouvé en situation de crise dès 1957 ; le pays a alors été frappé par une sécheresse similaire à celle qui nous touche aujourd’hui. » Et pourtant, a-t-il dénoncé, rien n’a été fait pendant des décennies, « pendant que le ministère (de l’Énergie et de l’Eau) se vidait graduellement de ses ingénieurs et de ses experts ». Le résultat, selon lui : des stratégies inadaptées « et le gaspillage de dizaines de milliards de dollars ». – car autrement, il semblerait que le processus d’obtention d’une autorisation pour curer un puits soit relativement long et toute infraction sévèrement punie. Ce qui a poussé l’Association des agriculteurs à appeler les autorités locales, par exemple dans la région du Chouf, à faire preuve de flexibilité en permettant aux cultivateurs d’approfondir leurs puits sans autorisation. Parmi les autres solutions proposées – en février dernier – par l’association, figuraient également l’indemnisation des agriculteurs affectés par la sécheresse et la création d’un organisme de protection des agriculteurs contre les catastrophes naturelles. « Le projet de création d’un tel organisme, la Mutuelle nationale agricole, est gelé depuis 2005 après sa lecture par la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice », avait d’ailleurs rappelé en avril l’Association des agriculteurs à l’occasion de la vague de froid qui avait décimé de nombreuses récoltes à travers le pays. « Silence radio » Interrogé au sujet des stratégies du ministère de l’Agriculture et des autorités concernées pour faire face à la crise, M. Hoayek les a accusés d’être restés « les bras ballants ». « C’est le silence radio. Et ce en dépit des mises en gardes réitérées de l’association qui, Moins d’un quart de la quantité d’eau habituellement utilisée pour l’irrigation et l’arrosage est aujourd’hui disponible, estime le président de l’Association des agriculteurs, Antoine Hoayek. Photo Bigstockphoto.com dès février, a publié un communiqué de presse appelant à prendre des mesures de prévention », a-t-il souligné lors d’un entretien téléphonique. « Le ministère aurait apparemment distribué des tuyaux d’arrosage goutte à goutte (micro-irrigation) dans le cadre d’une campagne à l’échelle nationale, grâce à des subventions octroyées par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture E-commerce Bons du Trésor Nom 3 164,2 Nikkei (ou FAO)... Mais les 300 agriculteurs de mon village n’en ont pas vu trace », a-t-il noté. Contacté par L’Orient-Le Jour, le ministre de l’Agriculture, Akram Chehayeb, n’était pas immédiatement disponible. Dans un communiqué paru hier, l’Association des agriculteurs a, en tout cas, appelé à ignorer des consignes éventuelles que pourrait donner l’État en matière de rationnement (stopper l’irrigation des récoltes pour que l’eau soit réservée à la consommation alimentaire). « Nos précédentes expériences en matière de dédommagements aux agriculteurs pour cause de dégâts (catastrophes naturelles) nous ont donné la preuve des mensonges proférés par les autorités ; par conséquent, nous n’avons aucune confiance en eux quoi qu’ils disent et quoi qu’ils décident », a expliqué en conclusion le communiqué. Acquisition Une start-up libanaise propose aux commerçants ACCBC achète 80 % d’automatiser la création de leur site de Coca-Cola Liban Soraya HAMDAN Créer son site de vente en ligne en quelques clics, le concept, qui existe déjà depuis plusieurs années aux États-Unis et en Europe, débarque dans la région, avec la start-up libanaise Shopbuilder, lancée par Julien Fayad, 29 ans, directeur d’une agence numérique à Beyrouth, et son associé Émile Boustany, 45 ans, homme d’affaires. « Jusqu’à présent dans la région, le commerçant qui souhaitait vendre ses produits en ligne devait faire appel à une agence digitale comme la mienne pour la création de son site, explique le jeune entrepreneur dont l’idée de Shopbuilder a d’ailleurs germé grâce à son agence traditionnelle. Nous recevions des clients qui ne recherchaient pas forcément un site sur mesure, lequel nécessite beaucoup de temps et d’argent, mais simplement une interface rapide permettant de commercialiser en ligne leurs produits. » C’est ainsi qu’est née la start-up Shopbuilder, une plateforme permettant aux commerçants d’automatiser en quelques minutes la création de leur site de vente en ligne. « Notre objectif est de permettre à terme la création du site de vente en ligne sans aucune intervention humaine, précise Julien Fayad. Pour le moment, le commerçant se connecte sur notre site, choisit une mise en page qui lui convient parmi une sélection déjà préconçue, et nous créons le site en quelques minutes. » Cela fait déjà plusieurs années que l’idée trottait dans la tête du jeune ingénieur, mais dans un pays où le e-commerce suscite encore des réticences, la concrétisation de son projet a pris un peu plus de temps. « Le Liban ne représente pas une part importante des achats effectués en ligne, explique Julien Fayad, mais Shopbuilder compte actuellement 4 employés. Basée au Liban, la start-up vise principalement les pays arabes, notamment les Émirats arabes unis, le Qatar et la Jordanie. Anciens loyers Ces derniers ne décolèrent pas. Ils protestent depuis des mois contre la loi de libéralisation des anciens loyers, qu’ils jugent « anticonstitutionnelle, injuste et criminelle ». Le Conseil constitutionnel a été saisi le 11 juillet, pour la seconde fois, d’un recours en invalidation de ladite loi qui avait été votée le 1e avril dernier par le Parlement. La société saoudienne Aujan Coca-Cola Beverages Company (ACCBC), un des leaders des boissons dans la région Mena, a finalisé l’acquisition de 80 % des parts du capital de la société libanaise National Beverage Company SAL (NBC), qui produit et distribue CocaCola et Pampa au Liban. Le reste des parts continue d’être détenu par le groupe Transmed. Dans un entretien avec L’Orient-Le Jour, le PDG d’ACCBC Nicolaas Nusmeier a indiqué que sa société préférait ne pas dévoiler le montant de l’investissement. Il a toutefois tenu à mettre en avant le fait que l’investissement n’était pas uniquement d’ordre matériel, mais comprend, sur la durée, des formations, et « le partage d’un savoir-faire international ainsi que l’élargissement de la gamme de produits proposée par NBC ». « Les consommateurs pourront profiter de plus d’innovation et d’une plus grande variété de jus et de boissons gazeuses », a-t-il ainsi ajouté. La situation politico-sécuritaire n’est pas un frein à l’expansion d’ACCBC au Liban et dans la région, a indiqué le PDG. « Nous sommes présents sur un grand nombre de marchés dans la région dont plusieurs pays qui sont aujourd’hui considérés bien plus risqués que le Liban », a-t-il précisé. ACCBC a été établie à la suite d’un partenariat de près d’un milliard de dollars entre Coca-Cola et Aujan Industries. La société produit plusieurs boissons dont Rani, Barbican et Vimto. Elle opère à partir de 15 pays et ses produits sont vendus sur plus de 70 marchés. R. A. Télécoms Les locataires préparent un nouveau projet de loi « Nous n’abandonnerons pas le combat et sommes en train de plancher sur une nouvelle proposition de loi, plus juste envers les locataires, qui préserve leurs intérêts et leurs droits, et qui n’exonère pas l’État de ses responsabilités d’assurer des logements de substitution », a indiqué hier un communiqué des représentants des locataires. pour le commerçant libanais, le e-commerce est une occasion de pouvoir distribuer ses produits au-delà des frontières du pays du Cèdre, ce qui motive aujourd’hui la plupart de nos clients, en particulier dans le contexte de crise politico-économique que nous connaissons actuellement. » Avec un investissement initial de plus de 50 000 dollars, le jeune entrepreneur se fixe pour objectif deux ans pour amortissement. « Nous pensons que le paiement en ligne, c’est l’avenir, ajoutet-il. Nous continuons d’investir dans ce projet et d’y injecter des fonds. » Shopbuilder propose ainsi aux commerçants de la région un abonnement à 75 dollars par mois incluant l’utilisation de la technologie, l’hébergement du site, le certificat de sécurité, le support technique et la mise à jour de sécurité. « En passant par une agence numérique traditionnelle, il faudrait compter 10 000 euros pour la création du site et quelque 600 dollars de frais par an », précise Julien Fayad. Shopbuilder compte actuellement 4 employés. Basée au Liban, la start-up vise principalement les pays arabes, notamment les Émirats arabes unis, le Qatar et la Jordanie. Sehnaoui réfute toutes les accusations de Harb Rappelons que le Conseil constitutionnel a jusqu’au 11 août, soit un mois après la saisie, pour statuer sur ce recours au dernier jour du délai imparti après la publication de la loi au Journal officiel. Si la loi est jugée constitutionnelle, elle entrera en vigueur en décembre prochain, soit six mois après sa publication au Journal officiel. L’ancien ministre des Télécommunications Nicolas Sehnaoui a tenu une conférence de presse hier au cours de laquelle il s’en est pris à l’actuel ministre des Télécoms, Boutros Harb, réfutant toutes les accusations que ce dernier avait proférées contre lui il y a quelques jours. « Cela fait des mois que je fais l’objet d’une campagne de diffamation, qui, au-delà de viser ma personne, a clairement des visées politiques bien connues », a affirmé M. Sehnaoui. M. Harb avait accusé son prédécesseur de manque de transparence, de dépenses faramineuses sans résultats palpables, d’investissements injustifiés et de corruption. « La décision d’investir dans le secteur des télécoms, et notamment dans celui de la téléphonie mobile, est un choix stratégique que j’assume pleinement et l’amélioration du réseau est incontestable, comparée à ce qu’elle était avant et aux critères internationaux », a indiqué M. Sehnaoui. Il a par ailleurs détaillé les projets et les investissements effectués au cours de son mandat et affirmé détenir tous les documents détaillant ses dépenses. Économie 9 samedi 19 juillet 2014 International La banque des Brics, une ambition Un round de discussions s’achève, au-dessus de leurs moyens ? Traité transatlantique Pays émergents La nouvelle architecture financière des Brics, lancée lors de leur sommet au Brésil, se pose en alternative à l’Occident, une ambition qui se heurte à plusieurs obstacles pour ce club très hétérogène. Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont créé lors du récent sommet au Brésil une banque de développement et un fonds de réserve d’urgence, présentés comme une « reconfiguration de la gouvernance économique mondiale ». Érigés en contrepoids à la Banque mondiale (BM) et au Fonds monétaire international (FMI), la banque des Brics, basée à Shanghai, suscite désormais la question d’une hégémonie de Pékin. « La Chine ne pourra régner sur la banque des Brics de la même manière que les États dominent la BM ou le FMI. Les frictions entre la Chine, l’Inde et la Russie sont de longue date », indique David Yang, analyste au cabinet anglo-saxon IHS, l’un des experts consultés par l’AFP. Au Brésil, l’opposition de droite a même parfois été jusqu’à dénoncer un « néocolonialisme chinois ». « L’Inde a la crainte d’une domination de la Chine sur la banque et son impact », souligne Tanvi Madan, chargée de ce pays au sein du think tank américain Brooking Institute. Pas de « cohérence interne » La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a tempéré les ardeurs antioccidentales en soulignant que la nouvelle banque n’avait pas vocation à les « éloigner du FMI » mais au contraire aider à le « démocratiser », alors que l’agence chinoise Xinhua saluait une « alternative attendue depuis longtemps ». Le groupe des émergents semble manquer de « cohérence interne », explique Bruno Borges, professeur à l’Université pontificale catholique de Rio. « Le fait d’être si disparates et de poursuivre des objectifs différents explique pourquoi leur champ d’action reste d’ordre général jusqu’à présent », souligne-t-il. Les Brics, 40 % de la po- La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a tempéré les ardeurs antioccidentales en soulignant que la nouvelle banque de développement n’avait pas vocation à les « éloigner du FMI », mais au contraire aider à le « démocratiser ». Ueslei Marcelino/Reuters pulation et 20 % des richesses mondiales, s’entendent en revanche pour déplorer la lenteur de la réforme des institutions internationales, censées leur accorder davantage de droit de vote. « Il y a l’idée que si les institutions actuelles ne peuvent pas s’adapter, alors les puissances émergentes doivent en créer d’autres. Mais les Brics restent fortement attachées aux structures existantes », souligne Oliver Stuenkel, expert à la Fondation Getulio Vargas de São Paulo. Le FMI s’est d’ailleurs lui même déclaré « ravi » de collaborer avec la banque des Brics. L’autre objectif affiché par ce nouvel organisme est de se consacrer à l’économie réelle et non à la spéculation. « Le but premier de la banque des Brics est de résoudre le manque abyssal de financement pour les projets d’infrastructure », précise Zhenbo Hou, spécialiste des émergents au centre de réflexion britannique Overseas Development Institute (ODI). « Champ d’action limité » Mais la faiblesse des moyens engagés risque aussi de limiter la portée de ce projet. Selon un récent rapport de la BM, le besoin annuel de financement d’infrastructures des marchés émergents dépasse 1 000 milliards de dollars, alors que le capital initial de la banque des Brics s’élève à 50 milliards. Le capital de cette banque, plus de quatre fois inférieur à celui de la BM, est réduit en raison de leur volonté d’y contribuer à parts égales, y compris pour l’Afrique du Sud, plus modeste que ses partenaires. Quant à la dotation du fonds de réserve de 100 milliards, « elle est bien plus petite que celle du FMI avec ses 1 000 milliards de dollars engagés », ce qui va « limiter son champ d’action aux économies des Brics », selon un rapport de Capital Economics, cabinet de consultants basé à Londres. Enfin, le club des émergents doit encore clarifier une question cruciale : les critères d’octroi des prêts. « Leur banque va-t-elle utiliser des méthodes transparentes pour approuver les prêts ? Va-t-elle utiliser les règles comptables et les études financières internationales traditionnelles ? » interroge Edward Verona, du cabinet d’affaires américain McLarty Associates. Selon M. Verona, cité par l’AFP, la compétitivité de cette banque en « dépend ». « Si ces critères sont souples, elle aura moins de problème pour concurrencer la Banque mondiale et les autres banques de développement régionales », estime-t-il. Enquête Chypre : les visiteurs russes stimulent le tourisme Le nombre de touristes à Chypre a augmenté de 11 % en juin par rapport à la même période l’an dernier grâce à la hausse du nombre de visiteurs russes, selon des chiffres officiels dévoilés hier. L’île méditerranéenne a enregistré en juin 342 221 arrivées de visiteurs contre 308 219 sur la même période en 2013, soit une augmentation de 11 %, ont indiqué ces statistiques, rapportées par l’AFP. Les vacanciers russes sont les principaux responsables de cette hausse : leur nombre a augmenté de 22,1 %, passant de 96 618 à 117 960. Le nombre de touristes de Grande-Bretagne, d’où vient traditionnellement la majorité des vacanciers, a augmenté de 0,6 %, passant de 111 156 à 111 792, et 7 296 Israéliens se sont rendus dans l’île en juin, une hausse de 85,4 % par rapport à l’an dernier. Les Allemands ont été en revanche moins nombreux à visiter Chypre, en baisse de 14,1 %, tout comme les Suédois, 10,4 % de moins que l’an dernier. Ces excellents résultats du mois de juin ont contribué aux bons chiffres du secteur pour les six premiers mois de l’année. L’île a totalisé 979 838 entrées sur la première moitié de 2014, contre 924 135 sur la même période de 2013, une hausse de 6 %. Sur cette période, les Britanniques sont sans surprise les plus nombreux avec 351 017 visiteurs, suivis par les Russes (255 874), les Grecs (47 757) et les Suédois (42 229). En 2013, Chypre avait vu sa fréquentation touristique baisser de 2,4 %, avec 2,4 millions de visiteurs sur l’année contre 2,46 millions en 2012. Malgré cela, le secteur du tourisme a généré 2,08 milliards d’euros de revenus l’an dernier, les meilleurs résultats en dix ans. Le record de fréquentation touristique remonte à 2001, quand 2,69 millions de touristes s’étaient rendus dans l’île et y avaient dépensé l’équivalent de 2,17 milliards d’euros – un record également. Les professionnels du tourisme sont confiants pour 2014, l’ouverture de marchés plus directs devant permettre de meilleurs résultats que l’an dernier. Les bons résultats du secteur et les revenus associés attisent les espoirs que le tourisme puisse aider à redresser l’économie de l’île. Les revenus du tourisme représentent environ 12 % du produit intérieur brut (PIB) chypriote, a souligné l’AFP. L’économie de Chypre a été ébranlée par une crise financière qui a obligé l’île à recourir en mars 2013 à un plan de sauvetage de 10 milliards d’euros assorti de conditions draconiennes. L’île devrait renouer avec la croissance l’an prochain après deux années de dure récession. Les bailleurs de fonds internationaux sont actuellement en visite dans l’île pour une cinquième inspection avant l’approbation de la prochaine tranche d’aide. le manque de transparence critiqué Le sixième round de discussions entre les États-Unis et l’Union européenne (UE) sur un accord de libre-échange s’est achevé hier à Bruxelles, sur fond de critiques concernant le manque de transparence des négociations. « Nous avons eu des discussions intenses » et « très techniques », mais « c’est nécessaire pour que des décisions politiques puissent être prises plus tard », a expliqué le chef de la délégation européenne, Ignacio Garcia Bercero, au cours d’un point de presse à l’issue de cinq jours de travaux. « Beaucoup de choses ont changé depuis que nous avons entamé ces négociations » en juillet 2013, car « nous discutons maintenant sur des textes précis », a souligné son homologue américain, Dan Mullaney, cité par l’AFP. Pendant leur conférence de presse, une manifestation a rassemblé devant le siège de la Commission européenne quelques dizaines de personnes opposées au traité, appelé en anglais Tafta ou TTIP. L’une des questions les plus controversées est celle des tribunaux dat de négociation donné à la Commission. Mandat « pas public » « Nous ne rendons pas public le texte précis de négociation », a reconnu M. Mullaney, tout en insistant sur le travail d’information réalisé auprès du public. « Nous reconnaissons que nous pouvons faire mieux », a-t-il cependant ajouté. « Notre porte est toujours ouverte pour ceux qui ont un point de vue à exprimer », a souligné M. Garcia Bercero, qui s’est dit prêt « à rassurer, par une discussion rationnelle, sur le fait que certaines inquiétudes exprimées ne sont pas vraiment justifiées ». Les inquiétudes, des deux côtés de l’Atlantique, portent sur la crainte d’une érosion des normes sociales, environnementales et de santé. « Notre premier principe est que rien ne sera fait pour abaisser nos standards », a insisté M. Garcia Bercero. M. Mullaney a promis lui aussi que rien « ne saperait la capacité de nos gouvernements à réguler pour protéger les consommateurs, les travailleurs et l’environnement ». L’UE espère conclure les négociations l’an prochain, avant la fin du second mandat du président Barack Obama, a rappelé l’AFP. Une fois pleinement mis en œuvre, le TTIP pourrait stimuler l’économie européenne de 120 milliards d’euros par an, et l’économie américaine de 95 milliards, assure Bruxelles. Les négociations ont notamment porté cette semaine sur les services, les marchés publics, les perspectives pour les PME et les questions réglementaires. Dans ce domaine, les discussions se concentrent sur neuf secteurs, dont les automobiles, les produits chimiques et pharmaceutiques, le textile ou encore le matériel médical, ont expliqué les négociateurs. En matière d’énergie, la demande de l’Europe d’ouvrir un chapitre particulier au sein de l’accord qui traiterait notamment de l’exploitation et de l’exportation du gaz de schiste n’a pas encore été tranchée, a indiqué M. Mullaney. Croissance Lagarde préoccupée par une inflation « obstinément basse » en Europe La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a averti hier que la croissance en Europe pourrait être « gravement » affectée si l’inflation y demeurait « obstinément basse », et que l’orientation actuelle des marchés était « peut-être trop positive ». « Une inflation obstinément basse peut gravement nuire à la croissance » et « alourdir le poids de la dette », a-t-elle déclaré dans un discours prononcé devant la Fondation Robert Schuman à Paris et cité par l’AFP, appelant la Banque centrale européenne (BCE) à maintenir une politique monétaire « accommodante ». « La politique monétaire doit rester accommodante, pas de manière indéfinie, mais jusqu’à ce que la demande privée se soit complètement rétablie et que la BCE ait atteint son objectif de stabilité des prix », a-t-elle déclaré, dans une allusion à l’objectif d’un peu moins de 2 % d’inflation de la BCE. Interrogé par le journal Le Monde d’hier sur la faiblesse de l’inflation en Europe, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a, lui, jugé qu’il n’y avait « pour le moment aucun signe de déflation ». « Je pense que ni les banques centrales ni les économistes ne sont capables d’expliquer pourquoi, au niveau mondial, avec la masse de liquidités que l’on a et avec l’endettement très élevé des pays industriels, comparable en fait à celui de l’après-guerre, l’inflation reste si basse », a déclaré au journal M. Schäuble, qui s’est lui aussi exprimé hier devant la Fondation Robert Schuman à Paris. « Les recettes classiques de la croissance engendrée par des déficits publics ou par de la création monétaire ne fonctionnent plus », a ajouté le ministre allemand. De son côté, Christine Lagarde a toutefois présenté La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, lors de son discours prononcé hier devant la Fondation Robert Schuman à Paris. Philippe Wojazer/Reuters comme « une bonne nouvelle » que « l’économie européenne soit en train de commencer à se remettre de la crise », a rapporté l’AFP. « On le voit sur un certain nombre d’indicateurs. On le voit aussi à l’orientation très positive des marchés, peut-être trop po- sitive par rapport aux fondamentaux », a-t-elle ajouté. Dans un apparent appel du pied à l’Allemagne, elle a par ailleurs estimé que « les pays disposant de marges budgétaires suffisantes doivent pouvoir engager une politique d’investissements publics ». www.sodeco-gestion.com 15000km, dark blue on blue. Call: 76/191911. Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». offre d’emploi Grande marque française de prêt-à-porter féminin cherche sa directrice de magasin à Beyrouth. Prière aux candidates qualifiées d’envoyer leur CV à : info@zabbat.com marché. 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Tél.: 03/749898. Beit-Méry, à louer appt meublé, 3 c. à c., vue panoramique, quartier calme, parking. 70/936109 – 70/586518. Photo Bigstockphoto.com d’arbitrage, des juridictions de droit privé appelées à trancher les différends entre États et multinationales. La Commission a lancé une consultation publique pour savoir si ce thème devait faire partie des négociations. La consultation vient de se terminer et a suscité « près de 150 000 réponses », dont l’analyse ne devrait pas être terminée avant novembre, a indiqué M. Garcia Bercero. Ce sera « à la prochaine Commission d’évaluer ses résultats et d’en discuter avec le Parlement européen et les États », a-t-il indiqué. Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, avait indiqué mardi devant le Parlement européen qu’il reviendrait à la Commission européenne de trancher « quant au sort à réserver » à cette question dans le processus. Passé au gril par les eurodéputés de tous bords, particulièrement critiques sur le manque de transparence des négociations, M. De Gucht avait promis « d’injecter plus de transparence dans le processus », et appelé les États membres à publier le man- Kaslik, magasin décoré 50 + 50m2 avec bureau, loyer bon Monteverde, appartement 293m2 dont jardin 86m2, 3 chambres, cuisine équipée, jacuzzi, 540000$. Tél.: 03/807517. Paris 16e,Trocadero,appt 120m2, splendide, haussmannien, 3 ch., double living, 4e étage, parfait état, 1450000 €. Youssef Arida 03/171761, paris@odgamm.com www.odgamm.com Rmeil, appt luxueux 100m2 et 120m2, en cours de construction, 2 c. à c., 2 ascenseurs, 1 park., vue sur mer et montagne. 03/318917, www.groupacra.com Sioufi, appt 100m2, 2 ch., 1 park., a/c, 270000$. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com Kaslik, magasin neuf 180m2, vitrine sur rue principale, 4 park., 600000$. Tél.: 09/916816, À vendre terrain 670m2, Faqra, près de Faqra Club. 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Une centaine de spécialistes du sida, des familles sans histoire partant en vacances, un couple de fleuristes, des restaurateurs reconnus ou un sénateur : ils ont péri, avec tant d’autres, dans le crash du vol MH17 en Ukraine. « C’était mon frère et mon meilleur ami », assure Sander Essers, 63 ans, qui a perdu dans le crash son frère Peter, 66 ans, sa belle-sœur Jolette, 60 ans, et ses neveux Emma, 20 ans, et Valentijn, 17 ans. Jolette était une psychologue renommée tandis que Peter avait fait carrière dans l’industrie des télécommunications. « Il avait tellement de projets, son bateau est juste là, dans le port, il voulait encore voir le monde », explique M. Essers au sujet de son frère. Le visage de Jolette a fait le tour du monde jeudi soir quand une photo de son passeport, retrouvée parmi les débris de l’appareil, a été postée sur Internet. Emma, une jeune fille « pleine de vie et aventureuse », étudiait la médecine tandis que Valentijn, lycéen, excellait au football et au tennis. La famille Essers se rendait à Bornéo pour explorer la jungle pendant trois semaines avec un groupe d’amis. « La lutte contre le sida, c’était le but de sa vie » Dans l’avion se trouvaient également une centaine de spécialistes du sida se rendant à Melbourne, en Australie, pour la conférence mondiale Aids 2014, organisée tous les deux ans. Parmi eux figuraient le chercheur néerlandais Joep Lange, 59 ans, ancien président de la Société internationale sur le sida (IAS), et Glen Thomas, un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé. « La lutte contre le sida, c’était le but de sa vie », assure Jaap Goudsmit, un ami et collègue de longue date de M. Lange. Joep Lange était père de cinq enfants et voyageait en compagnie de son épouse. Citant des voisins, l’Al- Ils ont dit : l Barack Obama, président des États-Unis : L’appareil a été abattu par un missile solair tiré d’un territoire contrôlé par les séparatistes russes, et rendu possible à cause du soutien de la Russie. l Tony Abbott, Premier ministre d’Australie : L’idée que la Russie peut dire qu’elle n’a rien à voir avec cela parce que ça s’est déroulé dans l’espace aérien ukrainien ne résiste pas à un examen attentif. l Vladimir Poutine, président de la Russie : Nous sommes en contact avec le président ukrainien Petro Porochenko et j’espère qu’il va réussir à proposer à tout le peuple ukrainien, à tous les gens où qu’ils vivent, un moyen qui permettrait d’aboutir à une paix définitive, entière et durable sur cette terre. l Arseni Iatseniouk, Premier ministre ukrainien : Les Russes sont allés trop loin. C’est un crime international dont les responsables doivent être jugés à La Haye. l Angela Merkel, chancelière allemande : Je ne vois pas d’autre voie que de discuter avec Vladimir Poutine. l Najib Razak, Premier ministre malaisien : Les responsables du crash doivent être traduits en justice s’il était prouvé que l’appareil a été abattu. l Alexandre Borodaï, « Premier ministre » de la République autoproclamée de Donetsk : Les armes que nous possédons ne permettent pas d’effectuer un tel attentat. l David Cameron, Premier ministre britannique : Les responsables doivent rendre des comptes. l Laurent Fabius : Aucun Français ne figure parmi les 298 victimes du Boeing de la Malaysia Airlines qui s’est écrasé jeudi en Ukraine. gemeen Dagblad décrit une famille « intelligente et qui travaillait dur ». La benjamine de la famille, Solenn, 9 ans, « était si intelligente qu’elle avait été avancée d’une année à l’école ». Jinte, 15 ans, avait tweeté une heure avant de prendre l’avion : « Dans une petite heure, je serai dans l’avion pour la Malaisie. » Son frère Brett avait, quant à lui, publié un selfie sur les réseaux sociaux peu avant le départ. Un sénateur du parti travailliste PvdA est également décédé dans la tragédie, affirme le Sénat néerlandais. « Ils partaient en lune de miel » Les drapeaux étaient en berne hier aux Pays-Bas alors que le pays tentait d’identifier les responsables du crash aérien. Images de la carcasse de l’avion ou des passeports néerlandais retrouvés en Ukraine, cartes explicatives, photos de victimes ou de leurs proches en pleurs apprenant la terrible nouvelle, la presse consacrait non seulement ses premières pages, mais aussi de larges dossiers à la catastrophe. À l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, une vingtaine de bouquets de fleurs étaient disposés à l’extérieur de l’aéroport. « Incroyable... Reposez en paix, pensées à tous les proches », pouvait-on lire sur l’une des cartes, attachée à un bouquet de roses. « Les Pays-Bas pleurent, le monde est sous le choc, cela n’aurait jamais dû arriver », indiquait un autre message. Pradiep, 50 ans, est venu se recueillir quelques instants auprès des fleurs déposées en hommage aux victimes. Un couple au sein de sa belle-famille avait embarqué sur le vol MH17. « Ils partaient en lune de miel, ils venaient de se marier il y a à peine deux semaines, c’est tellement triste », a-t-il déclaré. De leur côté, ceux qui n’ont pas embarqué, en retard, par souci d’économie ou pour être en famille, n’en reviennent pas d’avoir échappé à ce vol funeste. En effet, quand Barry Sim s’est rendu compte qu’il ne monterait pas dans le même avion que son épouse Nour Azaani et leur bébé de 3 mois, il s’est plaint auprès de son agence de voyages. Mais l’avion étant plein, Barry n’a pas pu prendre un ticket sur le vol de midi en partance d’Amsterdam et décide donc de transférer les tickets de sa femme et de sa fille vers le vol du soir. Elle ne peut plus mentir... alors elle démissione Une journaliste de Russia Today (RT) a annoncé hier sa démission, dénonçant la couverture « mensongère » de la chaîne d’information de langue anglaise proche du Kremlin, notamment celle de la destruction de l’avion malaisien abattu dans l’est de l’Ukraine. « Nous travaillons effectivement pour Poutine. On nous demande tous les jours si ce n’est d’ignorer complètement la vérité, du moins de la déformer », a-t-elle expliqué. L’histoire d’un couple de fleuristes, Cor Schilder, 33 ans, et Neeltje Tol, 30 ans, a fait le tour du monde jeudi soir. Sur le point d’embarquer, Cor prend une photo de l’avion qu’il publie sur Facebook : « S’il devait disparaître, voilà à quoi il ressemble. » Ironisant sur la disparition en mars d’un vol Malaysia Airlines dans l’océan Indien, Cor ne se doutait pas du funeste destin qui attend l’appareil, également un Boeing 777 de la même compagnie. Photo Facebook Si Barry se dit « soulagé » et « béni », ses pensées vont aux familles des nombreuses victimes. Une autre famille, qui devait se rendre en Australie, via Kuala Lumpur, pour un enterrement, est, elle, arrivée trop tard à l’aéroport pour pouvoir acheter des tickets sur le vol MH17. « C’est un peu irréel, assure-t-elle à la télévision locale AT5, une petite fille aux boucles blondes dans les bras. Je n’en reviens pas. » (Source : AFP) Des fleurs et des bougies déposées devant l’ambassade des PaysBas à Kiev après le crash de l’avion. Sergei Supinsky/AFP Une erreur qui a coûté beaucoup trop cher Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont publié dans la soirée l’interception de ce qu’ils ont présenté comme une conversation entre deux chefs rebelles après l’examen du lieu du crash. – « Ce sont les gars du check-point Tchernoukhine qui ont abattu l’avion. Il s’est désintégré dans l’air », explique l’un d’eux, « Major ». – « Et alors ? » demande l’autre, « Grek ». – « C’est un avion civil à 100 % » (...). – « Y a-t-il des armes ? » – « Non, rien, seulement des affaires civiles. » – « Des documents ? » – « Il y en a un d’un étudiant indonésien. » Le chef des services de sécurité ukrainien Valentin Nalyvaïtchenko a convoqué dans la soirée une conférence de presse pour souligner que ces conversations « d’officiers du GRU (renseignement militaire russe) avaient été interceptées et transcrites en conformité avec la loi ». « J’ai ouvert la porte et j’ai vu des gens tomber du ciel » La crise ukrainienne prend brutalement une nouvelle dimension qui va mettre tous les protagonistes, en premier lieu les Russes, sous forte pression, estiment hier des analystes. L’ampleur du drame et son caractère inattendu ont une première conséquence : prouver s’il en était besoin que « ce qui se passe dans l’Est de l’Ukraine est bien une sorte de guerre, on n’est plus dans un contexte de conflit local », selon Camille Grand, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). « Pourquoi Kiev n’a-t-il pas interdit aux avions de voler au-dessus de notre région ? J’ai tellement honte que tout cela soit arrivé ici », se désole de son côté Artien, âgé de 24 ans. « Pour moi, cet avion, c’est le signal. Je vais partir. Nucléaire iranien Un accord... pour prolonger les discussions L’Iran et les grandes puissances se sont mis d’accord hier soir pour repousser au 24 novembre la date butoir pour la conclusion des négociations sur le programme nucléaire de Téhéran, a annoncé une source diplomatique occidentale. Auparavant, le négociateur en chef de la Chine à Vienne, Wang Qun, avait estimé également que l’Iran et les grandes puissances allaient « probablement » décider des modalités d’une prolongation des discussions. « J’ai des raisons de tirer des encouragements de ce que nous avons atteint jusqu’à présent, mais je pense qu’il y a des sujets sur lesquels nous devons nous concentrer », où les deux parties sont encore éloignées, a par ailleurs déclaré M. Wang, cité par l’AFP. En effet, l’Iran et le groupe des 5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) tentent de parvenir à un accord visant à limiter le programme nucléaire iranien, en échange d’une levée des sanctions internationales qui étranglent l’économie de la République islamique. Les États-Unis et l’Iran avaient posé les jalons en début d’une semaine d’un report de la date limite du 20 juillet, aux termes de discussions intenses à Vienne entre le secrétaire d’État John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif. Après une série de six rounds de négociations suite à l’accord intérimaire de Genève en novembre 2013, les deux parties semblent avoir rapproché leur position sur certains points, notamment sur le réacteur à eau lourde d’Arak, susceptible de fournir du plutonium pouvant entrer dans la composition de la bombe atomique, et sur une augmentation des inspections des sites nucléaires iraniens. Le principal point d’achoppement des négociations porte depuis le début sur la capacité d’enrichissement de l’uranium, qui sert à alimenter les centrales nucléaires pour la production d’électricité, mais aussi, poussé à un niveau élevé, à la fabrication de l’arme atomique. Ici, c’est dangereux et il n’y a plus rien. » « J’ai ouvert la porte et j’ai vu des gens tomber du ciel. Un corps est tombé sur mon carré de légumes », témoigne quant à elle une jeune femme, qui préfère taire son nom. De plus, la télévision officielle russe accusait hier, presque sans détour, Kiev d’être responsable de la chute de l’avion malaisien, allant jusqu’à relayer la théorie d’un complot visant Vladimir Poutine. La Russie répliquera en cas de tirs ukrainiens délibérés sur son territoire en « détruisant le point à l’origine du tir », a de son côté déclaré hier le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déclaré hier matin à Kiev que les séparatistes pro- russes, qui contrôlent la zone où s’est écrasé un avion de ligne malaisien, ne laissaient pas y accéder les enquêteurs de l’agence d’aviation ukrainienne. De plus, des secouristes ont indiqué qu’une des deux boîtes noires du Boeing a été retrouvée, mais un responsable séparatiste avait dit auparavant que ces enregistreurs de vol allaient être envoyés à Moscou pour y être décryptés. Un responsable du ministère ukrainien des Affaires étrangères a réagi à cette déclaration en soulignant que selon le droit international, les boîtes noires devaient rester sur le territoire du pays où s’est produit l’incident et que leur expédition à l’étranger serait illégale. De leurs côtés, des experts des services de renseignements américains estiment que le Boeing 777 a été abattu par un missile sol-air dont l’origine reste cependant encore incertaine. Le missile russe sol-air Bouk, vraisemblablement responsable de la destruction de l’avion, est un projectile autopropulsé et guidé capable d’atteindre des cibles aériennes volant à 22 000 mètres, mais qui requiert un lourd dispositif au sol, selon les experts. Tout le monde se mobilise pour faire avancer l’enquête. La France a envoyé deux experts et Interpol a annoncé hier soir qu’il s’apprêtait à envoyer d’ici à 48 heures une cellule de crise pour aider à l’identification des victimes. De plus, une trentaine d’inspecteurs de l’OSCE sont arrivés Un nouvel Iran ? L’anniversaire de la première année au pouvoir du président iranien Hassan Rohani a été marqué non seulement par ses sourires, mais aussi par des avancés dans son programme de réformes intérieures et vers son objectif de réorientation géostratégique. Pour l’Iran, l’un et l’autre vont de pair, et il en est ainsi de longue date. Rohani dit maintenant que l’Iran serait prêt à travailler avec les USA sur le dossier irakien. La sinistre menace que fait peser l’État islamiste (précédemment dénommé État islamique en Irak et au Levant) sur les intérêts iraniens et américains n’a pu que rapprocher les deux pays. Depuis l’anniversaire de l’élection de Rohani, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, ne fait plus de réserves et se montre optimiste quant à la conclusion d’un accord international sur le programme nucléaire de son pays à la date limite fixée initialement au 20 juillet. Si le rapprochement avec l’Occident se concrétise, la levée des sanctions internationales liées au programme nucléaire iranien donnera un formidable élan à la politique économique de Rohani. C’est d’autant plus important qu’il y a consacré beaucoup d’énergie et en a fait un enjeu majeur de son mandat. À son arrivée au pouvoir, il avait une priorité : remettre sur pied l’économie iranienne mise à genoux par les huit ans de gestion démagogique de l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad. Il a remplacé les affidés incompétents de ce dernier par un cabinet de personnes relativement compétentes et de bons administrateurs, et a initié un programme ambitieux de développement économique, de santé publique et de protection de l’environnement. Bien qu’il n’ait guère fait de progrès dans la lutte contre une inflation rampante, les petites entreprises et une classe moyenne d’entrepreneurs semblent prospérer. Début juin, à Chiraz, en face du Grand Hôtel, un nouvel établissement de luxe récent, j’ai été étonné de voir un nouvel ensemble de restaurants huppés remplis de clients aisés. Rohani entretient des liens économiques étroits avec les pays du Golfe, notamment avec le Koweït dont il a reçu le dirigeant début juin. Peu après, il s’est rendu en visite officielle en Turquie où il a signé 10 contrats destinés à doubler les échanges commerciaux bilatéraux qui devraient atteindre 30 milliards de dollars en 2015. Sur le front de l’environnement, il s’efforce de réparer les dégâts commis par son prédécesseur. À Téhéran, depuis l’introduction iranien. Contrairement au d’essence à haut indice d’ocprédécesseur réformiste tanes et l’adoption d’autres d’Ahmadinejad, Mohammad mesures réglementaires, la Khatami, qui se comportait pollution de l’air a diminué. davantage en leader d’une opAuparavant, les personnes position loyale qu’en chef de souffrant d’affection respil’exécutif, Rouhani travaille ratoire accusaient l’essence en étroite collaboration avec d’Ahmadinejad à faible indice Khamenei. d’octanes d’en Dans son être la cause. Enfin, Rodiscours pour hani a lancé commémorer un programle 25e annime d’assuranversaire de ce-maladie au la mort de niveau natiol’ayatollah nal et ordonKhomeyni né aux hôpile 4 juin, taux publics Khamenei qui dominent s’est approle secteur prié les idées de la santé des religieux de limiter la dissidents participation favorables f i n a n c i è r e Said A. Arjomand est à Khatami. des patients à professeur de sociologie et Par exemple, 10 % du coût directeur du Stony Brook il a qualifié Institute for Global Studies des soins. Il a le régime de à l’université de New York à supprimé un Stony Brook. Khomeyni grand nomde démocrabre de subtie religieuse ventions et veut financer les dans laquelle tous les postes dépenses de santé en suppriimportants au sein de l’État mant l’allocation mensuelle – y compris le sien – tirent versée à plus de 74 millions leur légitimité de la volonté de citoyens à l’époque d’Ahdu peuple ainsi exprimée lors madinejad. des élections. Le facteur essentiel en faMais Rohani a besoin de veur de Rohani est le soutien davantage que le soutien de de l’ayatollah Ali Khamenei, Khamenei. Âgé de 74 ans, le dirigeant suprême du pays, ce dernier n’est pas en très à sa politique intérieure ainsi bonne santé. Le président du que dans les négociations Conseil des experts (l’organe sur le programme nucléaire formé de religieux qui élit le dirigeant suprême), Mohammad Reza Mahdavi, 83 ans, étant gravement malade, Ghorbanali Dorri-Najafabadi, membre influent de ce Conseil et ancien ministre des Renseignements et de la Sécurité nationale, a proposé que le Conseil élise dès maintenant le successeur de Khamenei. L’élite religieuse se préoccupe donc de son leadership après Khamenei. Si le processus de succession devait débuter prochainement, la marge de manœuvre de Rohani serait plus limitée. Les relations de Rohani avec les gardiens de la révolution et d’autres forces de sécurité peuvent poser problème à plus court terme. Ainsi le mois dernier, l’assassinat d’un homme d’affaires milliardaire détenu par les forces de sécurité qui l’accusaient de corruption traduit une division tacite du pouvoir entre le président et les forces de sécurité du pays. Néanmoins, les tensions couvent sous la surface. Rouhani semble avoir mis fin à l’expansion de l’empire économique des gardiens de la révolution. Mais leur commandant, le général Mohammad Ali Jafari, a publiquement exprimé son hostilité au gouvernement de Rohani, alors que le chef d’état-major des forces armées, le général Hassan Firouzabadi, a déclaré son soutien au président. hier sur les lieux de la chute de l’avion malaisien alors que la Commission européenne a annoncé hier avoir pris des mesures pour assurer la sécurité des vols après la catastrophe aérienne en Ukraine. De son côté, le FBI et l’autorité américaine des transports s’apprêtent à envoyer des enquêteurs. L’avion avait « un carnet d’entretien en ordre », a déclaré hier Malaysia Airlines, précisant qu’il y avait en définitive 189 Néerlandais à son bord. Enfin, contacté par L’OrientLe Jour, le service de presse du ministère néerlandais des Affaires étrangères a expliqué qu’il ne pouvait pas donner plus de détails avant la fin de l’enquête, mettant en avant les « risques diplomatiques » d’une erreur d’appréciation. Par Said A. ARJOMAND C’est cependant du coté de l’Irak que l’Iran est confronté à un mélange complexe de défis et d’opportunité. Déterminé à empêcher la désintégration du pays, l’Iran soutient le gouvernement du Premier ministre Nouri alMaliki tant sur le plan politique que militaire. Il y a donc alignement de la politique de l’Iran et des USA car ils sont tous deux déterminés à s’opposer à l’avancée des forces radicales islamistes en Irak et en Syrie. L’entourage de Rohani est prêt à nouer des contacts avec les USA pour faire face à cette crise. Après une année au pouvoir, le programme de développement économique, de santé publique et de lutte contre la pollution de Rohani se déroule sans heurts. Mais étant donné les incertitudes liées au contexte politique intérieur et international, il n’est pas sûr qu’il réussira. Beaucoup va dépendre du fait que l’Iran et la communauté internationale parviendront ou non à un accord. La probabilité d’y parvenir a augmenté de manière inattendue en raison de l’intérêt commun de l’Iran et des USA à éviter l’effondrement de l’Irak. Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz. © Project Syndicate, 2014. International 11 samedi 19 juillet 2014 Netanyahu fait taire à sa droite ; Abbas accusé de protéger l’occupant Analyse Là-bas les espoirs, ici les crises... Proche-Orient Le PM israélien est entré dans Gaza, mais ne compte pas y rester ; le président palestinien ultracritiqué par ses compatriotes. En ordonnant l’entrée des troupes dans Gaza, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en sourdine les critiques de ses alliés de droite. Il s’est même dit prêt hier à « élargir de manière significative l’opération terrestre » lancée dans la nuit de jeudi à vendredi dans la bande de Gaza après 10 jours de bombardements. L’action comme le discours ont été accueillis plutôt positivement à sa droite qui dénonçait un manque d’engagement et de fermeté sur le terrain. Ainsi, Danny Danon, limogé du poste de vice-ministre de la Défense cette semaine pour qualifié d’« échec » les opérations militaires, a exprimé hier « son soutien » au chef du gouvernement. Opérations limitées Mais pour les commentateurs israéliens, il est clair que M. Netanyahu n’a pas pour objectif d’engager son armée en profondeur dans Gaza et d’y rester, notant que les opérations menées depuis la nuit de jeudi à vendredi restent limitées à des objectifs précis, comme le réseau de tunnels souterrains. Le général de réserve et ex-élu du Likoud, Uzi Dayan, abonde dans ce sens. « Nous n’avons pas l’intention de réoccuper Gaza, c’est clair pour tout le monde », observe le neveu du général Moshe Dayan, le vainqueur de la guerre des Six-Jours. Dans la presse aussi, on souligne que M. Netanyahu n’a pas envie de se retrouver plongé dans un bourbier à Gaza, avec encore plus de morts civils palestiniens, des condamnations internationales en nombre et des cercueils de soldats en série. « Netanyahu connaît le calcul politique : les guerres sont un poison, et pas seulement pour les généraux », relève Nahum Barnea, l’éditorialiste vedette du Yediot Aharonot. Benjamin Netanyahu, conscient des difficultés, relève quant à lui qu’il n’y a pas de « garantie de succès à 100 % », mais qu’il n’avait plus d’alternative. Abbas, le « collabo » De l’autre côté de la barrière, la colère monte contre l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas en Cisjordanie, accusée de rester passive devant l’assaut d’Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza, malgré la récente réconciliation entre les deux frères ennemis. Des manifestants ont été empêchés à maintes reprises par les forces de sécurité du président Abbas de marcher sur les barrages de l’armée israélienne pour exprimer leur solidarité avec les « frères » de Gaza. Et le refus de l’Autorité de les laisser manifester laisse un goût amer aux activistes palestiniens. Pour Nachaat alAqtach, professeur à l’université de Bir Zeit, cette interdiction est « dangereuse car aux yeux de l’opinion, cela veut dire que l’Autorité protège l’occupant ». Cible des critiques, Mahmoud Abbas, 79 ans, une figure modérée, est carrément accusé de La rue palestinienne critique de plus en plus Mahmoud Abbas pour son manque de réaction face à l’offensive contre Gaza, et pour avoir empêché en Cisjordanie des manifestations de solidarité envers l’enclave. Abbas Momani/AFP « collaboration » avec Israël, surtout sur les réseaux sociaux qui lui reprochent une attitude par trop conciliante avec « l’occupant ». La coopération active entre les forces de sécurité de l’Autorité et l’armée israélienne, en particulier, passe mal. Pour beaucoup, la relative discrétion de M. Abbas depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza est la goutte qui fait déborder le vase. « Le peuple palestinien n’a pas ressenti durant cette guerre israélienne contre Gaza qu’il a un leader proche de lui et qui reflète ses aspirations », accuse ainsi Moammar Ourabi, un militant de la société civile. Il faut dire que le Fateh de Mahmoud Abbas a été chassé par la force de la bande de Gaza par le Hamas islamiste en 2007 et que la récente réconciliation entre les deux frères ennemis « Israël a fait preuve d’une grande retenue »... Le Conseil de sécurité de l’Onu s’est réuni hier soir d’urgence pour discuter de la situation à Gaza, où est attendu aujourd’hui le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, qui entend « montrer sa solidarité avec les Israéliens et les Palestiniens et les aider, en coordination avec les acteurs régionaux et internationaux, à mettre fin à la violence et à trouver une solution » au conflit, selon le secrétaire général adjoint pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman. Au cours du débat, l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour a appelé le Conseil « à adopter une résolution condamnant l’agression militaire israélienne (...) demandant qu’elle prenne fin immédiatement et réclamant la levée du blocus israélien de Gaza », avant de menacer de se tourner vers les organes judiciaires de l’ONU et le système international, en référence implicite à la Cour pénale internationale (CPI). L’ambassadeur israélien Ron Prosor a de son côté répété qu’Israël « n’avait pas eu d’autre choix » devant les tirs de roquettes du Hamas et avait fait preuve d’« une grande retenue ». L’assaut terrestre israélien, a-t-il plaidé, a pour but « de prévenir le prochain barrage de roquettes, le prochain kidnapping ou le prochain attentat-suicide. Nous opérons uniquement contre des cibles terroristes et nous déplorons sincèrement toute perte civile », a-t-il encore affirmé. Reprenant des déclarations du président Barack Obama, l’ambassadrice américaine Samantha Power a, elle, réaffirmé « qu’Israël avait le droit de se défendre » mais que Washington était « préoccupé » par les pertes humaines grandissantes. Elle a aussi critiqué le Hamas pour avoir refusé une proposition égyptienne de cessez-le- feu. L’Union européenne s’est déclarée « très préoccupée » estimant « plus urgent que jamais » la recherche d’un cessez-le-feu. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas au Caire, a dit vouloir « briser la spirale de la violence ». Il est attendu aujourd’hui en Israël. Selon lui, M. Abbas a demandé à la France « de joindre les Turcs et les Qataris », car ces pays peuvent « exercer une influence particulière sur le Hamas ». Quant à Moscou et Téhéran, ils ont réclamé « un arrêt immédiat du conflit ». « Pour la première fois dans l’histoire, Mossoul se vide de ses chrétiens » Les chrétiens de Mossoul, une ville contrôlée par les jihadistes de l’État islamique (EI), fuyaient en masse hier après un ultimatum de ce groupe ultraradical leur donnant quelques heures pour quitter les lieux, selon le patriarche chaldéen. « Les familles chrétiennes se dirigent vers Dohouk et Erbil » dans la région autonome du Kurdistan irakien, a indiqué Mgr Louis Sako, déplorant que « pour la première fois dans l’histoire de l’Irak, Mossoul se vide de ses chrétiens ». Selon des témoins, des messages relayés depuis les haut-parleurs de plusieurs mosquées ont intimé aux chrétiens de quitter la ville aujourd’hui. Dans un communiqué attribué à l’EI, les jihadistes avaient déjà mis en garde la semaine dernière la minorité chrétienne de Mossoul, deuxième ville du pays peuplée de 2 millions d’habitants avant l’offensive d’insurgés sunnites lancée le 9 juin. « Nous avions été choqués par la distribution de ce communiqué appelant les chrétiens à se convertir à l’islam, ou à payer une taxe spéciale ou à défaut à quitter la ville (...), après quoi leurs maisons appartiendraient à l’État islamique », a expliqué Mgr Sako. Le communiqué affirmait également : « Il n’y aura pour eux rien d’autre que l’épée » si les chrétiens rejettent ces conditions. Talabani rentre au pays C’est dans ce contexte que le président irakien Jalal Talabani, qui se trouvait en Allemagne depuis fin 2012 pour des soins médicaux, rentrera au pays aujourd’hui, a annoncé son parti, l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), dans un communiqué. « Il va reprendre ses fonctions de président de la République de l’Irak », précise le communiqué. Son fils Qoubad Talabani, également vice-Premier ministre de la région autonome du Kurdistan irakien, a confirmé le retour au pays de son père. M. Talabani arrivera en Irak à la veille de la date limite du dépôt des candidatures pour le poste de président de la République. Il est cependant peu probable qu’il se représente. Par ailleurs, Bagdad a annoncé hier le rappel de son ambassadeur en Jordanie, deux jours après une réunion à Amman d’opposants sunnites qui avaient appelé à une « révolte populaire » en Irak, selon le ministère irakien des Affaires étrangères sur son site Internet sans donner de détails. Lors de cette réunion, les participants, dont des membres de l’Association des ulémas musulmans (sunnite) et des représentants du parti Baas dissous (de l’ancien président sunnite Saddam Hussein), ont appelé la communauté internationale à cesser son soutien à M. Maliki, Premier ministre depuis 2006 et qui cherche à briguer un troisième mandat. À Najaf, le lieu le plus animé est... le cimetière Tôt le matin, dans la ville sainte chiite de Najaf, le lieu le plus animé est le cimetière, l’un des plus grands au monde où sont enterrées les dizaines de victimes du dernier cycle de violences en Irak. De tristes cortèges de familles se succèdent, accompagnant les corps de jeunes hommes dans des cercueils de fortune attachés sur le toit de voitures ou transportés dans des camionnettes, vers cette ville située à 150 km au sud de la capitale irakienne. Cette fois, les corps proviennent de Jurf alSakhr, une localité plus au nord où les forces de sécurité avaient combattu quelques jours auparavant les insurgés sunnites menés par les jihadistes de l’État islamique (EI) qui ont lancé le 9 juin une vaste offensive en Irak. « On ne nous a remis le corps que maintenant, après cinq jours au soleil. De l’acide a été versé sur son visage », raconte Ammar Karim, 27 ans, au sujet de son cousin Amer Kazem, 25 ans, policier fédéral tué. « Nous n’avons pu l’identifier que grâce à son uniforme », dit-il au cimetière, connu sous le nom de Wadi alSalam, ou « Vallée de la paix ». « Une tête dans une boîte » « Nous recevons toutes sortes de corps : des cadavres brûlés, juste une tête dans une boîte ou un sac contenant des kilos de chair », déclare, consterné, Sayed al-Yasseri, 47 ans, chef de la morgue de Najaf dans l’enceinte du cimetière. Depuis la chute de Mossoul, première ville à être tombée aux mains des insurgés le 10 juin, « nous recevons beaucoup plus de corps de jeunes nés dans les années 1990, la plupart originaires du Sud », ajoutet-il dans son bureau, où s’entassent des piles de linceuls blancs. Dans une pièce austère, les morts sont, selon la tradition, lavés sur une dalle noire. Du détergent stocké dans de vieilles bouteilles d’eau minérale sert à nettoyer la plupart des cadavres. Mais pour les organes en décomposition ou brûlés, on utilise de la terre, gardée dans un sac, pour purifier rituellement les restes. « Nous lavons nos frères, des compatriotes irakiens. C’est douloureux », se lamente Hussein Jabbour, 29 ans, un employé de la morgue qui dit devoir travailler 24 heures d’affilée. « Nous avons vu pire, ajoute-t-il. Des corps empilés et brûlés ensemble de sorte que nous ne pouvons pas les identifier. » insurgés qui ont tué son cousin ont utilisé son téléphone portable pour menacer sa famille. La famille d’un autre jeune policier tué à Jurf al-Sakhr, Ahmad Dhia, a reçu un appel anonyme depuis le téléphone d’un collègue mort, la mettant au défi de récupérer le corps « si vous êtes des hommes ». Debout près de la tombe de Dhia, un voisin en larmes, Ahmad Hussein, dit avoir reçu des appels téléphoniques du jeune policier, blessé au combat, avant qu’il ne soit abattu. Son corps a finalement été récupéré, le visage brûlé à l’acide. Après le lavage, le corps est transporté dans un cercueil sur les épaules des parents et amis autour du mausolée de l’imam Ali, cousin et gendre du prophète Mohammad et importante figure du chiisme. Tandis que des hautparleurs diffusent des textes religieux, le corps est porté autour du dôme doré du sanctuaire avant d’être enterré dans le cimetière. Les tombeaux s’étendent à perte de vue, décorés de guirlandes de fleurs en plastique et de photos de jeunes hommes. Sur la tombe de Dhia, perdue au milieu des autres stèles, flotte un drapeau irakien. (Source : AFP) « Nous recevons toutes sortes de corps : des cadavres brûlés, juste une tête dans une boîte ou un sac contenant des kilos de chair » « Si vous êtes des hommes... » Certaines familles, déjà éprouvées par le deuil, reçoivent des appels téléphoniques ou des SMS de ceux qui ont tué leur fils, leur frère ou leur père. Ammar Karim raconte que les du mouvement national palestinien reste très fragile. Et depuis le début des bombardements israéliens sur Gaza, qui vise à détruire l’infrastructure militaire du Hamas, Mahmoud Abbas a adopté un profil bas. Certes, il a dénoncé publiquement un « génocide » mais il en a été réduit à demander à l’ONU une « protection internationale » pour les Palestiniens. Seule arme à sa disposition, la poursuite de l’adhésion de la Palestine à des traités et conventions internationaux, comme son accession au rang d’État non membre à l’ONU en novembre 2011, lui en donne le droit. De même, M. Abbas était hier au Caire, où il a rencontré les dirigeants égyptiens et le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, avant de se rendre en Turquie dans le cadre des efforts internationaux pour arracher un cessez-le-feu. Les partisans de M. Abbas se défendent (faiblement) toutefois de « collaboration » entre le Fateh et Israël. « Il s’agit simplement d’une campagne d’incitation (à la haine) interne contre la direction palestinienne », rétorque un responsable gouvernemental palestinien. Ce dernier en veut pour preuve une « attaque orchestrée » contre le ministre de la Santé du gouvernement d’union (composé de personnalités indépendantes mais soutenu par le Hamas), Jawad Awad, contraint d’annuler une visite de solidarité à Gaza et retourner en Cisjordanie via l’Égypte. Le convoi du ministre venu de Ramallah a été en effet la cible de jets d’œufs et de chaussures par des jeunes en colère au terminal de Rafah, à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza. (Source : AFP) Anthony SAMRANI En ce XXIe siècle qui démarre, plusieurs éléments semblaient condamner le Proche et le Moyen-Orient à jouer un rôle marginal dans le concert des nations : le désengagement des États-Unis en Irak et en Afghanistan, qui signifiait la fin du projet du Grand Moyen-Orient, et le retour à une politique moins ambitieuse, plus pragmatique et surtout moins coûteuse ; l’exploitation nouvelle du gaz de schiste qui rendait la première puissance mondiale moins dépendante énergétiquement des pays du Golfe, et donc moins disposée à sécuriser à tout prix les voies de transport, et cette phrase prononcée par Barack Obama au début de son premier mandat et qui désignait au monde entier le nouveau centre du monde : « Je veux être le président du Pacifique. » Ainsi, tous les regards se sont portés vers l’Est, promesse de croissance et, par conséquent, de forte consommation. Si la vieille Europe n’a pas suivi ce bouleversement et n’apparaît donc plus, aujourd’hui, comme l’épicentre du monde, quel est alors le devenir de ce Proche-Orient, autrefois carrefour des civilisations – les plus pessimistes allant jusqu’à lui prédire un destin à l’africaine ? Mais, à deux reprises, l’actualité s’est employée à démontrer la fragilité de cette thèse. Le printemps arabe, d’abord, et la vague d’optimisme qu’il a provoquée : les peuples arabes ont investi les rues pour réclamer leurs droits contre des régimes oppressifs et, avec des moyens de communication inédits pour eux, les Égyptiens, Tunisiens, Syriens et autres ont offert au monde l’image d’une jeunesse maîtrisant parfaitement les codes de la modernité et susceptible d’y participer activement. La région ayant le taux le plus élevé de bilinguisme au monde devenait en quelques mois le symbole de ce début de siècle. Ensuite, et surtout, cette actualité qui ne ménage rien ni personne est venue rappeler au mauvais souvenir des uns et des autres à quel point cette région demeure le plus grand foyer de crises et de tensions à l’échelle planétaire. Une bien triste distinction difficile à détrôner : la Syrie, l’Irak, le nucléaire iranien, le Yémen, l’Égypte, l’Afghanistan et enfin l’idéal type conflit israélo-palestinien pour le seul début d’été 2014. De ce fait, ni les ÉtatsUnis ni par conséquent le reste du monde ne peuvent ignorer l’évolution politique de cette région. D’autant plus que ces crises ont des répercussions directes sur le nouveau dossier phare de la diplomatie internationale : la lutte contre le terrorisme. Désormais, le dilemme stratégique présente une balance extrêmement déséquilibrée pour les pays occidentaux : une intervention militaire ne peut être motivée par aucun gain à moyen terme, et une absence d’intervention politique serait quand à elle synonyme d’un risque de pertes considérable. Une vraie quadrature de cercle, éminemment vicieux de surcroît. Près de 300 Palestiniens tués au 11e jour de l’offensive israélienne Au moins 51 Palestiniens ont péri dans la bande de Gaza depuis le début de l’offensive terrestre lancée jeudi soir par Israël, portant à 296 le nombre de Palestiniens tués au 11e jour de l’opération israélienne contre l’enclave palestinienne. Hier soir entre autres, trois membres d’une même famille ont péri dans un raid aérien sur le sud de l’enclave palestinienne, peu après que huit autres personnes, également membres d’une même famille, ont été tuées par un obus de char sur leur maison à Beit Hanoun, selon le porte-parole des services d’urgence locaux, Achraf al-Qoudra. En outre, un soldat israélien a été tué par un « tir ami » au cours de l’offensive terrestre, alors que l’armée israélienne a commencé à détruire hier des tunnels à Gaza utilisés par le Hamas pour ses opérations armées. À Gaza, le nombre de déplacés a presque doublé en 24 heures, pour atteindre 40 000 personnes, selon l’agence de l’Onu et le Programme alimentaire mondial espère pouvoir y distribuer de la nourriture à 85 000 personnes dans les prochains jours. Les principales ONG israéliennes de défense des droits de l’homme ont exigé des « couloirs humanitaires » pour évacuer les blessés et pour que « les personnels médicaux puissent remplir leur mission sans mettre leur vie en danger ». L’EI poursuit ses massacres : 115 personnes tuées à Homs Syrie Combats près de l’aéroport de Deir ez-Zor ; l’Onu parvient à entrer dans Mouadamiyat al-Cham. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a dénoncé hier le « massacre » d’au moins 115 personnes la veille par les jihadistes de l’État islamique (EI) lors de la prise d’un champ gazier à Homs dans le centre de la Syrie. Selon un nouveau bilan de l’OSDH, lors de l’attaque du champ gazier de Chaar, à l’est de Palmyre, « la plus importante menée par l’EI contre le régime, au moins 11 employés civils et 104 gardes dépendant du ministère du Pétrole et des miliciens prorégime des Forces de défense nationale ont été tués ». Auparavant, cette organisation avait fait état de la mort de 90 personnes dont 25 employés civils. En outre, le sort de 250 autres personnes travaillant sur le site demeure inconnu, précise cette organisation. « Les exécutions sommaires de combattants ou de civils sont un crime de guerre, quelle que soit la partie qui les commet dans le conflit. Ce sont des prisonniers de guerre et ils ne doivent pas être exécutés », a affirmé le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. Le gouvernement n’a pas pour le moment confirmé ces morts, mais des partisans du chef de l’État Bachar elAssad ont posté sur Internet des photos de cadavres et ont qualifié l’attaque de « massacre ». Un partisan du régime écrit sur Twitter : « Trente dépouilles mortelles ont été transportées de Chaar à l’hôpital de Homs. Homs continue à saigner. » L’État islamique, qui a proclamé un califat sur les régions qu’il a conquises en Syrie et en Irak voisin, s’est déjà rendu maître de plusieurs champs pétrolifères dans la province orientale syrienne de Deir ez-Zor. Toujours dans cette province, les forces du régime ont affronté des combattants de l’EI hier aux abords de l’aéroport du même nom, contrôlé par les forces gouvernementales, selon l’OSDH. L’aéroport est l’un des derniers sites stratégiques de la province échappant à l’emprise des jihadistes, qui se sont également emparés en juin de vastes portions de territoires de l’autre côté de la frontière, dans le nord et l’ouest de l’Irak. L’armée syrienne a riposté en bombardant plusieurs secteurs autour de l’aéroport, qui permet le ravitaillement de ses forces déployées dans l’est du pays, a déclaré l’OSDH, qui ne fournit aucun décompte de victimes. Lapidation à Raqqa Les jihadistes ne se sont pas arrêtés là. À Raqqa, où l’EI a établi la « capitale » de ce califat, des jihadistes ont lapidé à mort une femme, a également affirmé hier l’OSDH. Selon cette organisation, il s’agit de la première « exécution » de ce type commise par l’EI. « L’EI a promulgué sa première condamnation à mort par lapidation contre une femme à Tabaqa, sous l’accusation d’adultère », a indiqué l’OSDH, en parlant d’une localité située dans la province de Raqqa, qui est contrôlée presque entièrement par les jihadistes. Un militant de cette région a Les affrontements entre les rebelles et les forces loyalistes se sont poursuivis hier, notamment à Jobar, dans la banlieue de Damas. Bassam Khabieh/Reuters confirmé cette information précisant que l’exécution avait eu lieu en public sur une place de la ville. Un second militant de Raqqa, Hadi Salamé, a affirmé que la femme, âgée d’une trentaine d’années, avait été condamnée à mort par un tribunal religieux de l’État islamique. Pendant ce temps, les affrontements entre les rebelles et les forces loyalistes se sont poursuivis hier, notamment à Jobar, dans la banlieue de Damas, à Alep, Hama et Idlib, toutes ces localités subissant également raids aériens et barils explosifs lancés par l’aviation syrienne. Aide humanitaire Par ailleurs, l’Onu a annoncé hier être parvenue à entrer à Mouadamiyat alCham, une localité proche de Damas assiégée par les autorités, pour distribuer de l’aide à des milliers de personnes. Selon une porte-parole du Programme alimentaire mondial (Pam) de l’Onu, Élisabeth Byrs, la distribution de vivres dans cette localité située à 8 km au sud-ouest de la capitale syrienne se poursuivait depuis le 14 juillet. Jusqu’à présent, « un total de 2 900 rations alimentaires ont été distribuées » à 14 500 personnes, a-t-elle expliqué. L’opération devait initialement durer quatre jours, mais les agences de l’Onu ont décidé de la prolonger trois jours pour venir en aide à un plus grand nombre de personnes. C’est la première fois, depuis début 2012, que l’Onu parvient à distribuer de l’aide dans cette localité de 20 000 habitants. Mais cette « aide est si maigre qu’elle ne sera pas suffisante pour les habitants de la localité », a affirmé un militant, Nour Bitar. (Sources : agences et rédaction) 12 Sports samedi 19 juillet 2014 Formule 1 Auto Journée de sport mécanique sur les cimes de Kfardébian Mercedes encore devant, mais de justesse, aux essais de Hockenheim GP d’Allemagne Les deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg le matin puis Lewis Hamilton l’après-midi, ont dominé les essais libres, hier sur le circuit de Hockenheim, mais leurs rivaux se sont rapprochés. L’après-midi, en 1 minute 18 secondes et 341/1000, Hamilton n’a devancé que de 24 millièmes de seconde son coéquipier allemand Nico Rosberg, leader du championnat du monde avec quatre points d’avance sur lui. Le jeune marié avait signé le meilleur temps de la 1re séance, vendredi matin, avec 65 millièmes d’avance sur Hamilton. « Il n’y a pas de problème, c’est surtout une question de clarté, de transparence, de communication », a dit Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport vendredi soir, histoire de couper court aux questions sur le duel entre ses deux pilotes qui sont « de grands professionnels », a-t-il rappelé. À un dixième de seconde seulement de la meilleure Mercedes, l’Australien Daniel Ricciardo (Red Bull), victorieux au Canada, a montré que le moteur Renault et l’écurie Red Bull Racing, championne du monde en titre, auraient peut-être un coup à jouer demain. Ricciardo a devancé deux pilotes nordiques, le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferra- Les horaires Les heures sont données en heure de Beyrouth. Aujourd’hui 13h00 à 14h00 : 3e séance d’essais libres 16h00 à 17h00 : séance de qualifications Demaine 16h00 : Grand Prix d’Allemagne. ri), apparemment bien remis de son gros choc, à 200 km/h contre le rail de sécurité au premier tour du GP de Grande-Bretagne, début juillet à Silverstone, et le Danois Kevin Magnussen (McLaren), 5e chrono de cette séance torride. Le matin, c’est Fernando Alonso (Ferrari) qui avait signé le 3e chrono, à trois dixièmes seulement de Rosberg, sur un circuit où il a déjà triomphé trois fois (2005, 2010 et 2012). Les 22 pilotes ont dû rouler sans bénéficier de la suspension interconnectée (Fric), entre le train avant et le train arrière, qu’ils utilisaient depuis le début de la saison et qui avait été développée ces derniers mois par la plupart des équipes. Celle-ci a été bannie par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) en raison de ses effets probables sur l’aérodynamique des monoplaces, notamment en termes de hauteur de caisse. 4 étoiles sur les casques allemands Ce changement peut-il expliquer que Ferrari et Red Bull aient comblé l’écart, hier, avec les Flèches d’argent ? Il faudra attendre les séances d’aujourd’hui, et surtout les qualifications de l’après-midi, pour savoir si cette hypothèse se vérifie. En attendant la composition de la grille de départ de leur GP national, qui pourrait être très perturbé par des orages, dimanche après-midi, les pilotes allemands, Rosberg et Vettel en tête, ont rendu hommage à la Mannschaft victorieuse dimanche dernier au Mondial de football au Brésil. Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) a réalisé le meilleur temps de la 2e séance d’essais libres du Grand Prix d’Allemagne de formule 1, 10e manche de la saison 2014, hier après-midi sur la piste brûlante (58°C) du circuit de Hockenheim. Patrik Stollarz/AFP Le leader du championnat et le champion du monde en titre portent ce week-end à Hockenheim un casque spécial arborant quatre étoiles dorées. Celles de Rosberg sont plus grosses, alors que Vettel, lui aussi grand amateur de football, a fait un peu plus sobre, avec un aigle allemand et des étoiles plus petites. Rosberg a dû faire repeindre son casque car la première version intégrait aussi une image de la Coupe du monde qui a aussitôt été interdite par la Fifa. Et son écurie, Mercedes-AMG, avait aussi quatre étoiles sur son motor-home, dans le paddock, mais la quatrième était une étoile Mercedes. L’Écossaise Susie Wolff, entrée dans l’histoire à Sil- verstone en étant la première femme à rouler lors d’un week-end de GP depuis 22 ans, a pu boucler 22 tours en Allemagne et s’en est très bien sortie : 15e chrono le matin, à deux dixièmes seulement de son coéquipier Felipe Massa, en pole au Canada et qui a 200 GP au compteur et des milliers de kilomètres dans la Williams. Deux séances sont prévues samedi, la 3e séance d’essais libres à 12h00 puis les qualifications à partir de 15h00 (heure de Beyrouth). Une seule chose est sûre, la piste sera brûlante (58°C vendredi) et il fera très chaud sous les casques. Quant à dimanche, la météo est pessimiste. Elle prévoit des températures en chute libre et de gros orages. Tennis Cinquième journée de l’Open de l’ATCL Ce qui pourrait bien faire l’affaire d’Alonso. ©AFP Un groupe d’amoureux, de mordus des courses de voitures, à leur tête Billy Karam, ancien champion du Liban des rallyes et des courses de côte, Jean Akiki, président de la municipalité de Kfardébian, ainsi que deux pilotes, Charbel et Joseph Kahi, et d’autres ont effectué une randonnée à bord de leurs véhicules de 4 roues motrices (4x4) sur les sommets de Kfardébian. Le soleil chaleureux d’été était propice au déroulement de cette magnifique promenade montagnarde accomplie à l’initiative de l’association « Camel Cedars Trophy ». Lors de cette journée sportive par excellence et pour la clôturer en beauté, Billy Karam et Jean Akiki ont mis en terre, dans la réserve de Kfardébian, deux plants de cèdre portant leurs noms. Cette opération avait pour objectif l’invitation expresse à une plantation massive d’arbres à Kfardébian et à Rabieh. Les frères Kahi ont offert à Karam et à Akiki deux plaques commémoratives de l’événement. Toutes les personnes présentes ont enfin fait honneur à un gâteau délicieux, terminant la randonnée par un temps de repos et de détente. Programme de la réunion du samedi 19 juillet 2014 1re course à 14h00 Prix de Kfarbite : (course à réclamer) handicap pour chevaux âgés, ayant gagné de 4 à 8 courses, prix : 2 000 000 LL, distance : 1 600 mètres. Propriétaires 1 - T. Frenn 2 - F. Najjar 3 - W. Achi 4 - W. Achi 5 - W. Achi Chevaux Sayel Akaber Free Style Mahboub Andy Dere’ el-Amir 1 4 2 3 5 Jamil Adnane Badr Issam Ragheb 61 56,5 51,5 50,5 49 3,0,2 1,3,4 0,3,1 1,4,1 2,4,1 Galop léger Galop léger 1m 56s demi-galop Galop léger 1m 52s demi-galop Nos pronostics : 4, 3, 2. Outsider : 1. 2e course à 14h35 Prix de Sarafand : pour chevaux de 3 ans, n’ayant jamais gagné, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres. Propriétaires 1 - T. Nasr 2 - M. Pharaon 3 - M. Haddara 4 - F. Khoury 5 - T. Frenn Chevaux Start Jockeys Poids D.P. Galops Mared el-Janoub Chahm el-Midane Sultan el-Zamane Star Sana’ 3 2 1 5 4 Adnane Garly Issam Moulham Ragheb 52 52 51 51 50,5 4,0,2 3,2,2 2,2,2 0,3,0 4,1,4 Galop léger 1m 53s demi-galop 1m 23s les 1 000 m 1m 57s demi-galop 1m 56s demi-galop à 15h10 Prix d’Ansarieh : pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné 2 ou 3 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres. Propriétaires 1 - M. Dabaghi 2 - M. Pharaon 3 - M. Dabaghi 4 - M. Pharaon 5 - M. Pharaon Chevaux Rabi’ el-Arab Ghazwan el-Barr Sahil Misk el-Khitam Sitt el-Habayeb Start Jockeys Poids D.P. Galops 4 1 3 2 5 Badr Garly Adnane Mhannad Ragheb 52 52 51 51 50,5 4,0,2 3,2,2 2,2,2 0,3,0 4,1,4 Galop léger Galop léger 1m 10s de la porte 1m 08s de la porte 1m 53s demi-galop Nos pronostics : 2, 5, 1. Outsider : 3. 4e course à 15h45 Prix de Zaghdraya : pénalité pour chevaux de 4 ans, ayant gagné d’une à 3 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres. Voici les résultats des rencontres disputées hier et comptant pour la cinquième journée de l’Open de tennis organisé actuellement par l’ATCL sur ses courts à Kaslik, sous le patronage de la Fédération libanaise de tennis : Kevin Chahoud bat Karim Slaiby 6-0, 6-2 (garçons moins de 18 ans) Mohammad Nour Koleen bat Jean-Marie Yazbeck 6-4, 6-3 (garçons - de 18 ans) Michael Chaker bat Chaker Mardini 6-0, 6-1 (garçons - de 18 ans) Michel Saadé bat Abdo Obeid 6-0, 6-0 (simple hommes) Amer Naw bat Amine Sfeir 6-0, 3-ret (simple hommes) Yaacoub Makhzoumi bat Roland Daoud 6-0, 6-1 (simple hommes). Voici par ailleurs les convocations pour aujourd’hui Lynn Matta vs Ghada Batour (filles moins de 14 ans) Hicham Khatervs Joe Tabet (Vétérans plus de 45) Miled Abi Ghanem vs Mohammad Siblini (Vétérans + de 45) Samir Chehadé vs Karl Propriétaires Sahyoun ou Peter Abou Aoun (simple hommes) Amer Naw ou Amine Sfeir vs Robin Harb ou Maher Yehyan ( s i m p l e hommes) Yaacoub Makhzoumi ou Ronald Daoud vs Michael Chaker ou Martin Stattler (simple hommes) Bob Abou Chahine ou Charbel Hfeich vs Toufic Slim ou Eddy Mrad (simple hommes) Sabah Baz vs Mounir Bekhazi (vétérans + de 45) Michel Saadé vs Mark Doumit (simple hommes) Fadi Aoun vs Élie Mhasseb(vétérans + de 45) Daoud Daoudian vs Abdel Salam Marhaba (vétérans + de 45) Élie Hayek vs Nassif Maalouly (vétérans + de 45) Edy Sayad vs Marc Kesrouany (vétérans + de 45) Mouhaseb-Hadad vs Kabalan-Bou Aoun (double hommes) Baz-Achkar vs Abou Chedid-Rawas ( d o u b l e hommes) Debahy-Chehadé vs Choukair-Chalah ou SlimMrad (double hommes) Jad Slaiby vs Abdo Obeid (simple hommes) Slaiby-Will vs SadekZoviguian (double hommes). 1 - M. Dabaghi 2 - M. Dabaghi 3 - M. Dabaghi 4 - T. Nasr 5 - F. Khoury Chevaux Bachouche Jamal Ezz el-Arab Ghali Mahboub Géo Start Jockeys Poids D.P. Galops 3 2 1 5 4 Garly Moulham Badr Adnane Ayman 56 56 56 53 52 1,2,1 1,3,1 4,0,1 1,2,2 1,4,4 1m 21s les 1 000 m 1m 07s de la porte 1m 08s de la porte 1m 22s les 1 000 m 1m 47s ferme Nos pronostics : 2, 4, 1. Outsider : 3. 5e course à 16h30 Prix de Miyyeh w Miyyeh : pénalité pour poneys de 4 ans, ayant gagné une seule course, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres. Propriétaires 1 - M. Pharaon 2 - T. Nasr 3 - M. Pharaon 4 - T. Nasr 5 - M. Dabaghi Chevaux Bahr el-Ahmar Jabal Tourbol Alyane Mhajjal Jameha Start Jockeys Poids D.P. Galops 5 3 1 4 2 Ragheb Adnane Garly Ayman Mhannad 54 54 54 54 52,5 0,3,4 3,4,2 3,1,3 0,0,4 4,4,3 1m 09s de la porte 1m 11s de la porte 1m 19s les 1 000 m 1m 52s demi-galop 1m 09s de la porte Nos pronostics : 4, 3, 1. Outsider : 2. 6e course ==Propriétaires Chevaux Cyclisme Tour de France Victoire pour le maillot jaune Nibali L’Italien Vincenzo Nibali (Astana) a remporté la 13e étape du Tour de France, hier, à Chamrousse, et conforté sa position en tête du classe- à 17h15 Prix de Abra : (course à réclamer) handicap pour chevaux âgés, ayant gagné 9 courses et plus, prix : 2 000 000 LL, distance : 1 000 mètres. Amer Naw. ment général. Nibali a signé son troisième succès d’étape depuis le départ, dans cette première arrivée au sommet dans les Alpes. 1 - S. Khodr 2 - M. Fouladfard 3 - F. Khoury 4 - M. Haddara 5 - M. Pharaon 6 - N. Abi Habib Mousta’jel Jamil el-Awssafe Yekhzi el-Aïn Majd el-Arab Rim el-Fala Wahj Start Jockeys Poids D.P. Galops – 5 2 1 4 6 – Issam Moulham Ragheb Garly Badr 57 56 54,5 53,5 52 51 0,0,1 2,2,2 2,0,4 0,4,2 4,3,3 0,0,3 Non partant 1m 21s les 1 000 m Galop léger Galop léger 1m 08s de la porte 1m 22s les 1 000 m Nos pronostics : 5, 3, 2. Outsider : 4. 7e course à 18h00 Prix de Adloun : pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné 8 courses et plus, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres. Propriétaires 1 - J. Sehnaoui 2 - M. Dabaghi 3 - M. Dabaghi 4 - M. Pharaon Chevaux Mamlouk Ghanmane Captain Mahlak 5 - J. Sehnaoui Start Jockeys Poids D.P. Galops 2 1 4 3 Adnane Garly Mhannad Ragheb 64 58 56 53 1,4,2 1,1,1 2,0,3 2,4,2 1m 55s demi-galop 1m 56s demi-galop 1m 58s demi-galop 1m 53s demi-galop Mahoul 5 Ala’ 52 1,1,1 1m 54s demi-galop Nos pronostics : 5, 2, 1. Outsider : 3. Le cheval du jour 6e course : Rim el-Fala Start Jockeys Poids D.P. Galops 3e course Amine Safar. Billy Karam en pleine action. COURSES Nos pronostics : 1, 2, 3. Outsider : 4. Raya Hayek. Photo souvenir des pilotes avec leurs véhicules. La course française (n° 1) à 15h15 Hippodrome de la Teste de Buch - prix de Pyla : (R 2 C 4) « plat » pour chevaux de 3 ans, prix : 15 000 euros, distance : 2 100 mètres. Chevaux 1 - Simolensko 2 - Sky Rasta 3 - Procurator Dmancha 4 - Serandy 5 - Stolen Filly 6 - Philhentte Royale 7 - Helvire 8 - Billie Eve 9 - Harri Bizia 10 - Bells de Gane Jockeys J. Victoire D. Morisson J.-B. Hamel J.-B. Vigie Fx. Bertras D. Michaux Ma. Bernadet J. Auge J. Grosjean R. Auray Poids D.P. Start 58 58 58 58 56,5 56,5 54 56 56 54,5 2,5,5 3,0,0 0,0 0 4,5,3 0,0,0 5,5,0 5,0,2 5,0,6 Inédite 7 2 10 1 5 8 6 3 4 9 Nos pronostics : 8, 1, 5. Outsider : 9. La course française (n° 2) à 16h08 Hippodrome d’Enghien - prix de la Porte Montmartre : (R 1 C 6) « attelé » pour chevaux de 6 à 10 ans, prix : 55 000 euros, distance : 2 150 mètres. Chevaux Jockeys 1 - Utopie Cehère M. Abrivard 2 - Uvevering du Gite P. Vercruysse 3 - Quiqui Gaillard B. Piton 4 - Team Job F. Ouvrie 5 - Sonia des Bordes A. Abrivard 6 - Un Diamant d’Amour E. Raffin 7 - Rififi Nonantais R. Derieux 8 - Upman Y. Lebourgeois 9 - Marimari Ch. Martens 10 - Ravenna R. Andreghetti 11 - Noir d’été D. Thomain 12 - Ragtime Bourbon M. Mottier 13 - Quadrinio Jiel J. Verbeeck 14 - Vasterbocheckpoint J.-M. Bazire 15 - Mito Gas N. Venturi 16 - Une de Chelun J. Koubiche Specs D.P. F 6 M 6 H 10 H 7 F 8 H 6 H 9 H 6 M 8 M 6 M 7 H 9 H 10 M 9 M 8 F 6 3,0,0 2,6,3 0,3,6 5,0,0 0,0,0 1,0,0 0,0,5 5,0,6 0,0,0 4,1,5 2,0,0 0,0,0 0,0,5 1,4,1 0,0,0 0,5,0 Nos pronostics : 14, 2, 10. Outsider : 6. La course française (n° 3) à 16h55 Hippodrome de la Teste de Buch - prix du Pau : (R 2 C 7) « haies » pour chevaux de 4 et 5 ans, prix : 15 000 euros, distance : 3 900 mètres. Chevaux 1 - Syr Alberto 2 - Vodka Pontadour 3 - Djahilor 4 - Folie Guerrière 5 - Apple Blue 6 - Axel Lauteix 7 - Anitzka 8 - Matiss 9 - Victoria d’Écupillac 10 - Dona Celia Jockeys Poids D.P. D. Ulinski E. Esan P. Blot F. Barrao F. Pamart B. Fouchet S. Massinot M.a. Mermel K. Aubree N. Desoutter 70 66 65 67 65 62 64 63 61 63 4,6,2 1,5,5 4,6,0 6,0,0 1,3,1 4,0,1 3,6,0 Inédit 0 4,1,0 Nos pronostics : 10, 5, 6. Outsider : 7. La course française (n° 4) à 17h40 Hippodrome de Dieppe - prix de Clieu : (R 3 C 1) « plat » pour chevaux de 3 ans, prix : 20 000 euros, distance : 1 800 mètres. Chevaux 1 - Hamarkhis 2 - Maninthemirror 3 - Rinaldo 4 - Kingscote 5 - Baroudar 6 - Alforrocho 7 - Next Temptation 8 - Prince Jean d’O 9 - Yume 10 - Hokulaya 11 - Top of the Moon 12 - Pont d’Arcole 13 - Prairie Salsa Jockeys S. Ruis A. Hamelin S. Pasquier C.-P. Lemaire G. Mosse M. Berto J. Cabre A. Lemaître M. Lerner T. Bachelot P. Bazire M. Delalande F. Veron Poids D.P. Start 58 58 58 58 58 55,5 58 58 58 56,5 53 56,5 56,5 0,0,0 6 4,4,3 2 3,2,3 3,3,0 0 6 0,0,0 0 3,4 Inédit 6,4,2 1 13 5 10 7 8 9 4 12 6 3 2 11 Nos pronostics : 3, 4, 5. Outsider : 6. Mony ESSEILY Sports 13 samedi 19 juillet 2014 Football Télévision Sélection du week-end réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Samedi Chaînes locales Dimanche Chaînes locales LBCI LBCI Future TV Future TV 07:00 Infos 07:30 Al-Ekhwa 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Bouab el-Rih 12:30 Ghazl el-Banet 14:30 Infos 15:00 Bab el-Hara 15:50 Bouab el-Rih 16:40 Ghazl el-Banet 19:53 Journal 20:40 Bab el-Hara 6 23:00 Saheb el-Saãda 23:30 Infos. 07:00 Journal 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 15:00 Infos 16:00 Aaja’b al-Ossass Fi el-Coran 16:30 Taouk el-Banat 17:30 Kalam Aala Warak 18:30 Eh Bass Bass 19:00 Kheyr el-Kalam 19:30 Journal 20:30 Taouk el-Banat 21:30 Kalam Aala Warak 22:30 Mood min el-Dohek 23:00 Khalli el-Sahra Enna 00:30 Eh Bass Bass. OTV 07:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 14:15 Infos 14:45 Layali el-Ounss maa Roula 16:30 Journal arménien 17:00 Kazadoo 19:45 Journal 20:30 Layali el-Ounss maa Roula 23:00 Dohki min el-Alb 23:30 Infos. MTV 07:20 Revue de presse 08:00 Infos 08:20 MTV Alive 14:00 Beyrouth el-Yaoum 16:00 Mini-studio 16:30 @ MTV 19:52 Journal 20:45 Law 21:45 Aachra Aabid Zghar 23:00 Wala Tehlam. Chaînes câblées TF1 17:55 Ghost Whisperer 19:00 50 min Inside 21:50 Qui veut gagner des millions? 00:25 Série CSI. France 2 19:50 Mot de passe 21:45 Divertissement Fort Boyard 23:35 Rendez-vous en terre inconnue. France 3 18:35 Slam 19:15 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Zorro 21:45 Téléfilm Tout est bon dans le cochon 23:50 Série Les piliers de la Terre. M6 19:35 Un trésor dans votre maison 20:45 Le 19.45 21:05 Scènes de ménages 21:50 Série XIII. Arte 21:00 360°, géo. La Birmanie 21:45 Documentaire Vue du ciel. La Mer du Nord 23:20 La mode des années 90 23:35 Documentaire Trop jeune pour mourir. Kurt Cobain. 07:00 Infos 09:00 Messe 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Bouab el-Rih 12:30 Ghazl el-Banet 14:30 Infos 15:00 Bab el-Hara 15:50 Bouab el-Rih 16:40 Ghazl el-Banet 19:53 Journal 20:40 Bab el-Hara 6 23:00 Saheb el-Saãda 23:30 Infos. 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 15:00 Infos 16:00 Aaja’b al-Ossass Fi el-Coran 16:30 Taouk el-Banat 17:30 Kalam Aala Warak 18:30 Eh bass bass 19:00 Khayr el-Kalam 19:30 Journal 20:30 Taouk el-Banat 21:30 Kalam Aala Warak 22:30 Mood min el-Dohek 23:00 Khalli el-Sahra Enna. OTV 08:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Kass wa Aalam 14:15 Infos 14:45 Layali el-Ounss 18:00 Enna bi Lebnen 19:00 Layle min el-Omer 19:45 Journal 20:30 Layali el-Ounss maa Roula 22:00 Kass wa Aalam 23:00 Beyti 23:30 Infos. MTV 08:00 Infos 09:00 Messe 14:00 Infos 16:00 Mini-studio 17:30 Preview 18:00 Motorshow 18:50 Tahkik 19:52 Le journal 20:45 Law 21:45 Aachra Aabid Zghar 23:00 Wala Tehlam. Chaînes câblées TF1 17:20 Série CSI 21:50 Comédie dramatique La fille du puisatier 00:05 Série Criminal Minds. France 2 18:30 Stade 2 19:50 Pyramide 21:45 Drame Le gamin au vélo 23:15 Magazine Non élucidé. France 3 18:55 Questions pour un super champion 21:15 Zorro 21:45 Série Miss Fisher enquête. M6 18:15 66 minutes 19:40 66 minutes: grand format 21:50 Capital – Bons plans: vacances d’été à prix cassés 00:00 La réunion: vacances spectaculaires. Arte 18:40 MuCEM, naissance d’un musée 20:15 Campagnes de rêves 21:45 Thriller Basic Instinct 23:45 Comédie dramatique Génération 90. TV5 Monde Europe 18:03 Partir autrement 19:25 Terriennes 19:29 L’invité 19:38 Fort Boyard 21:30 Le journal de France 2 21:57 Le film du Tour 22:07 Le village préféré des Français 00:12 Le journal de la RTS. 18:02 Les carnets du bourlingueur 19:00 64’ Le monde en français – 1re partie 19:26 Le JT des nouvelles technos 19:30 L’invité 19:40 Nus & culottés 20:31 Rio, gravité zéro 21:30 Le journal de France 2 21:57 Le film du Tour 22:06 Diabolo menthe 23:44 Argile. TV5 Monde Orient TV5 Monde Orient TV5 Monde Europe 20:20 L’invité 20:30 64’ l’essentiel 20:34 Nus & culottés 21:30 Le journal de France 2 22:00 Le film du Tour 22:06 Nuit blanche 23:44 L’incertitude d’Heisenberg 00:00 TV5 Monde le journal d’Afrique. 20:20 L’invité 20:30 64’ l’essentiel 20:34 Ports d’attache 21:30 Le journal de France 2 22:01 Le film du Tour 22:07 Fort Boyard 23:41 On n’est pas que des cobayes ! 00:00 TV5 Monde le journal Afrique. Radio Liban 96,2 FM 10:00 RL Flash-back 12:00 RL Rush-Hour 13:00 RL Journal + Aprem 13:30 RFI En direct 16:00 RL L’interview de samedi 17:00 RL Poivre noir, piment rouge 18:00 RL Espresso-Double 19:00 RL Journal 20:00 RL Ruptures 21:00 RL Saturday Night Show 22:00 RL PatchWork 23:00 RL Programme arménien. Le capitaine Philipp Lahm quitte la sélection allemande 07:00 RFI En direct 10:00 RL Décalages 12:00 RL Programme anglais 13:00 RL Journal + Aprem 13:30 RFI En direct 17:00 RL Poivre noir, piment rouge 18:00 RL Espresso-Double 19:00 RFI En direct 20:00 RL Champ sonore 21:00 RL The Trip 22:00 RL Blues & Rock 23:00 RFI Le fil musical. Le capitaine de l’Allemagne Philipp Lahm reçoit la Coupe du monde des mains de la présidente brésilienne Dilma Rousseff à Rio de Janeiro. Le « kapi » tire sa révérence : cinq jours après avoir soulevé la 4e Coupe du monde remportée par l’Allemagne, Philipp Lahm, le meilleur latéral droit depuis plusieurs années, a pris sa retraite internationale, à 30 ans à peine mais au sommet. Là où d’autres s’évertuent à vouloir danser une dernière valse après avoir goûté à l’ivresse d’un sacre ou d’un titre, avant de très souvent finir par un échec, Lahm a donc décidé de sortir par la grande porte, sur la plus suprême des victoires, aux dépens de l’Argentine (1-0 a.p.), en finale du Mondial 2014. La stupéfaction prédomine forcément dans toute l’Allemagne. Au moment où il s’est saisi dimanche soir du trophée des mains de Dilma Rousseff, la présidente d’un Brésil humilié par la Mannschaft (7-1) en demi-finale, personne ne pouvait se douter que le Bavarois s’arrêterait à 113 sélections (5 buts), après 10 ans à tenir le couloir droit de l’équipe nationale. Pas même le Christ rédempteur juché sur la colline du Corcovado de Rio de Janeiro. « Là, j’ai pris pour moi la décision que la Coupe du monde au Brésil serait mon dernier tournoi. C’est le bon moment pour moi » après ce titre, a-t-il expliqué, cité par son agent Roman Grill. Lahm part donc sur un succès, lui qui depuis 2004 avait connu tant d’échecs aux portes de la gloire sous le maillot frappé de l’aigle et qui a déjà tout gagné en club, entre Bundesliga et Ligue des champions avec le Bayern Munich. Fini le « loser magnifique » Car celui qui avait forcé les portes du capitanat au Mondial 2010, en l’absence de Michael Ballack blessé, une prise d’initiative qui avait été jugée quelque peu cavalière dans le giron de la Mannschaft, a longtemps symbolisé cette nouvelle Allemagne joueuse, inventive, plaisante à voir, mais qui ne savait plus gagner depuis l’Euro 1996. Il a emmené dans son sillage une génération talentueuse (Klose, Schweinsteiger, Podolski...) mais longtemps complexée par le poids de devoir écrire sa propre histoire. Philipp Lahm en compagnie de son épouse Claudia, lors de la soirée organisée par son club après la victoire en Coupe d’Allemagne, à Berlin, en mai dernier. Avec comme guides Jürgen Klinsmann (2004-2006) et Joachim Löw (depuis 2006), qu’on a eu tôt fait de qualifier de « loser magnifique » après deux troisièmes places aux Mondiaux 2006 et 2010, une finale perdue à l’Euro 2008 et une demi-finale perdue à l’Euro 2012. « L’équipe est mûre », assurait pourtant Lahm à qui voulait l’entendre, avant la finale contre les Argentins. Et luimême s’avouait « conscient de disputer peut-être (sa) dernière Coupe du monde », soulignant : « Je vais donc jeter toutes mes forces dans la bataille, être encore plus concentré. » Détermination et concentration, voilà deux autres caractéristiques de l’équipe d’Allemagne, dont Lahm est lui-même un concentré. Seul l’Euro manque à son palmarès Sa qualité technique, son intelligence tactique, sa polyvalence, qui l’a vu investir régulièrement depuis un an, avec une réussite implacable, le flanc droit du milieu de terrain sous l’influence de Josep Guardiola au Bayern, font de ce joueur, qui ne paie pas de mine avec son 1,70 m, le meilleur latéral droit allemand de l’histoire. Nul doute que les tentatives de faire revenir à la raison le capitaine ne manqueront pas à l’avenir, notamment pour tenter de le convaincre de remporter l’Euro 2016 en France, le seul trophée manquant désormais à son palmarès. Pourtant, alors que la chan- celière allemande Angela Merkel lui a exprimé vendredi son « plus grand respect pour tout ce qu’il a fait pour l’équipe nationale », le président de la fédération allemande (DFB) Wolfgang Niersbach déclarait pour sa part avoir « très vite compris qu’il n’était pas question de le faire revenir sur sa décision ». Bien avant le flot d’hommages qui devraient à présent se succéder, Guardiola avait dit, peu après sa prise de fonctions en août 2013, que Lahm est « peut-être le joueur le plus intelligent (qu’il ait) entraîné dans (sa) carrière ». L’Espagnol pourra au moins en profiter pleinement encore quelques années. Jusqu’en 2018, date de sa fin de contrat au Bayern. ©AFP Ligue des champions : Lille à l’épreuve de Grasshopper Zurich en tour préliminaire Lyon affrontera Mlada Boleslav ou Siroki Brijeg René Girard a été exaucé. L’entraîneur de Lille avait dit souhaiter rencontrer Zurich ou Feyennord lors du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, histoire notamment d’éviter un long déplacement. Eh bien, le Losc a hérité du club suisse du Grasshopper Zurich, selon le tirage au sort effectué ce vendredi à Nyon (Suisse), au siège de l’Uefa. Le coach lillois pourra même sonder l’ancien entraîneur de Lyon Rémi Garde à propos du club suisse, puisque l’OL avait eu affaire à cet adversaire il y a un an, exactement au même stade de la compétition, avec deux victoires serrées au bout, à chaque fois 1 à 0. Ensuite, les « Gones » avaient été éliminés en barrage par la Real Sociedad et reversés en Ligue Europa. Lyon, qui fait partie des 18 équipes qualifiées d’office pour le 3e tour préliminaire de l’Europa League, en sait plus sur son futur adversaire qui sera Mlada Boleslav ou Siroki Brijeg, selon le tirage au sort effectué hier à Nyon (Suisse) au siège de l’UEFA. Difficile de tirer quelque conclusion que ce soit avant de savoir lequel du 3e du championnat de République tchèque ou du 2e du championnat de Bosnie affrontera l’OL le 31 juillet (aller) et le 7 août (retour) à Gerland. Lors de la première manche du 2e tour, Mlada Boleslav l’avait emporté (2-1). Le qualifié sera connu jeudi prochain. « Il va falloir commencer à étudier ces deux équipes pour préparer au mieux cette double confrontation », a commenté Hubert Fournier, le nouvel entraîneur lyonnais, sur le site Internet du club. « Ces tours préliminaires de Coupe d’Europe sont toujours compliqués. On fait face à des équipes qu’on ne connaît pas. Il faut donc rester vigilant et avoir de l’humilité pour aborder ce genre de ren- contres. » En 2006, Mlada Boleslav avait surpris Marseille à ce même stade de la C3, éliminant l’OM après notamment un 4-2 infligé en Bohême. S’il se qualifie, l’OL devra ensuite franchir un tour de barrages, pour lequel est déjà qualifié Saint-Étienne (4e la saison dernière en Ligue 1) pour avoir le droit de participer à la phase de poules, où Guingamp (vainqueur de la Coupe de France) entrera alors en lice. Lyon, quart-de-finaliste l’an passé, éliminé par la Juventus, est engagé dans la C3 pour la troisième saison consécutive. Parmi les autres clubs de renom également en lice pour le 3e tour préliminaire, le PSV Eindhoven affrontera soit Botev Plovdiv (Bul), soit Sankt Pölten (Aut), la Real Sociedad se mesurera soit à Aberdeen (Éco) soit à Groningen (P-B), Hull City jouera contre Trencin (Slo) ou Vojvodina (Ser), et le Torino rencontrera l’IF Brommapojkarna (Suè) ou Crusaders FC (Nir). s’apprête à quitter le Brésil pour retourner aux Émirats arabes unis, au Dibba al-Fujairah. Il n’a effectué qu’une brève incursion en Europe au cours de sa carrière, commençant la saison 2003-2004 en Espagne au Rayo Vallecano pour la terminer en Suisse au Servette de Genève. Il connaît au Brésil une grande popularité, qu’il a failli payer très cher en juin 2012, quand il a été séquestré en plein São Paulo, avec son épouse, par des hommes armés qui les ont libérés au bout de deux heures contre rançon. disputé 24 matches et inscrit 14 buts. En 2013, il avait permis aux Girondins, son club formateur, de remporter la Coupe Gambardella aux dépens de Sedan en inscrivant l’unique but de la finale. L’avantage de recevoir au match retour Le Losc n’en est pas encore là et, en attendant de devoir disputer un éventuel barrage, devra prendre au sérieux le 2e du dernier championnat suisse, qui compte notamment dans ses rangs le vétéran (35 ans) et ancien Auxerrois Stéphane Grichting. Lille se déplacera au match aller, le 29 ou le 30 juillet, puis recevra au retour, le 5 ou le 6 août. S’il fait partie des quinze qualifiés, le Losc atteindra les barrages où figurent Basket-ball gagner et je veux gagner. Je pense qu’il veut que ses partenaires s’entraînent durement et je m’entraînerai durement. J’espère lui donner des raisons de me respecter et que nous pourrons bien collaborer », a-t-il ajouté. Lin, 25 ans, premier Américain d’origine chinoise à jouer en NBA, a signé à Houston pour trois ans en 2012, pour 25 millions de dollars (18,5 millions d’euros), mais ne s’attendait pas à passer autant de temps sur le banc lors de sa seconde saison, a-t-il expliqué. Son départ des Rockets était attendu, éventuellement pour faire de la place à Carmelo Anthony ou Chris Bosh, visés par la franchise. ©AFP Foot express Jeremy Lin quitte Houston pour les Lakers Jeremy Lin, le meneur des Houston Rockets devenu célèbre par ses exploits avec les New York Knicks en 20112012, qui avaient suscité dans les médias une éphémère « Linsanity » (« linsomanie »), rejoint les Los Angeles Lakers, a-t-il annoncé hier. « Je suis vraiment impatient de rejoindre les Lakers, je pense que c’est une très bonne opportunité, j’espère apporter une plus grande contribution, jouer un rôle plus important », a-t-il déclaré en conférence de presse à Taipei (Taïwan), où il est en tournée de promotion. Le joueur s’est dit impatient aussi de jouer aux côtés de Kobe Bryant. « Kobe veut d’ores et déjà cinq très sérieux clients qu’il lui faudra espérer éviter au tirage au sort : Arsenal, Naples, Porto, l’Athletic Bilbao et le Bayer Leverkusen. Valdivia jette l’éponge Le nouveau meneur de jeu des Los Angeles Lakers, Jeremy Lin, lors d’une conférence de presse, hier, à Taipei. SamYeh/AFP Mais l’un et l’autre ont finalement prolongé, Anthony aux Knicks et Bosh à Miami. ©AFP Jorge Valdivia, le meneur de jeu du Chili, a annoncé sa retraite internationale, sur son compte Twitter, peu après la fin du Mondial 2014 qu’il a disputé au Brésil. Le milieu de terrain de 30 ans aux 60 sélections n’a pas donné les raisons de sa décision. « On m’a demandé si j’ai décidé de quitter la sélection, et la réponse est oui », indique-t-il seulement. « Merci pour tout et pardon pour les erreurs que j’ai pu commettre. À partir d’aujourd’hui, je suis du même côté que vous, comme supporteur, avec tous mes vœux pour mes coéquipiers et pour le Chili », conclut-il. Au Mondial, Valdivia n’avait joué qu’un match, en phase de poules, marquant l’un des trois buts de la victoire contre l’Australie (3-1). Vedette du Palmeiras depuis 2006, avec une parenthèse de deux saisons à el-Aïn, il Bordeaux prête son jeune attaquant Laborde à Brest Bordeaux (L1) va prêter son jeune attaquant Gaëtan Laborde pour une saison à Brest (L2), ont annoncé les Girondins hier. Laborde, 20 ans (1,81 m, 81 kg), international U20, avait été prêté la saison dernière au Red Star (Nat) avec lequel il a Fofana absent pour six mois Le milieu de Lyon Gueïda Fofana sera indisponible six mois après avoir été opéré d’une cheville cette semaine, a annoncé hier le président de l’OL, Jean-Michel Aulas. L’intervention a été effectuée à Porto par le professeur néerlandais Niek Van Dijk. Fofana, 23 ans, n’avait pas terminé la dernière saison, souffrant depuis plusieurs mois de cette articulation. Selon l’entraîneur Hubert Fournier, le recrutement d’un joueur complémentaire au milieu de terrain pourrait être étudié en fonction du marché des transferts. 14 Détente samedi 19 juillet 2014 Moyen Sudoku moyen 408 4 1 8 1 Ce texte contient 20 erreurs. Marquez un point chaque fois que vous en trouvez une et essayez d’obtenir 20 sur 20. 5 9 8 9 7 6 6 2 3 4 7 2 8 3 2 3 5 6 5 Solution du précédent numéro Règle du jeu Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf cases. Un tiphon s’était-il abattu sur ce repère du bon sens ? On n’y verouillait plus les coffre-forts, la billeterie s’en allait à veau-l’eau, les clients trompettaient leurs désarrois... C’est que la banque toute entière flémardait, rêvant à New York et à ses gratte-ciels ! Jusqu’au boss qui, négligant agios et barêmes, ne cherchait plus même à... donner le change : son bureau ministre était désormais squatter par les mémentaux de grammaire ! Lui, c’est le banquier. Il ne regrette pas d’avoir évité le jardin. L’auraient assailli, de but en blanc, les fragrances pourtant discrètes du gerbera, du pirètre et du gloccinia. Étant donné son allergie, cela eût entraîné une rhinite, un oedème subit, peut-être même cet incoërcible prurit, qu’il aborrhait par-dessus tout. C’est idiot, mais ça le fait sourire : au Crédit Agricole, et grâce à l’insatiable Pivot, on a mieux que des talents à conjuguer... Le texte exact. En italique, les mots qui ont été modifiés. 1 La dictée piégée de L’Orient-Le Jour Un typhon s’était-il abattu sur ce repaire du bon sens ? On n’y verrouillait plus les coffres-forts, la billetterie s’en allait à vau-l’eau, les clients trompetaient leur désarroi... C’est que la banque tout entière flemmardait, rêvant à New York et à ses gratte-ciel ! Jusqu’au boss qui, négligeant agios et barèmes, ne cherchait plus même à... donner le change : son bureau ministre était désormais squatté par les mémentos de grammaire ! Lui, c’est le banquier. Il ne regrette pas d’avoir évité le jardin. L’auraient assailli, de but en blanc, les fragrances pourtant discrètes du gerbera, du pyrèthre et du gloxinia. Étant donné son allergie, cela eût entraîné une rhinite, un œdème subit, peut-être même cet incoercible prurit, qu’il abhorrait par-dessus tout. C’est idiot, mais ça le fait sourire : au Crédit Agricole, et grâce à l’insatiable Pivot, on a mieux que des talents à conjuguer... SU|DO|KU Les motsfléchés fléchés d’Argos Mots Utiles après fractures Comité Mandataires Au diapason Remise en état N° 3758 Prétentieux Faire l’innocent Obligés Mettre en doute Douces, elles polluent peu Combat à l’épée Qualifie un courrier moderne Au-dedans Maladie épidémique Usine à papier La mienne Charges de bourricots Cerné de toutes parts Dentition amovible Bénéficiaires de legs Au pain Défini pluriel Cesser de couler Soumettre à un test Margot Se servir de, employer Chasse Interminable Traques dans la savane Navire Grand voyageur Obligation Faire carême Formuler, préciser Marchands d’esclaves Enterré Évalué Altération musicale Langage médiéval Do un peu démodé Bête à galeries Divinité marine Faire son choix Abîmer une tasse FABRICATION FAIRE FEMME FEUTRE FIBRE FILE FLATTER FOULE FROID CHALE CHANGE CHAPEAU CHEMISE CHOISIR COSTUME COULEUR COUTURIER CREATION CREER OPTER OUBLIE HISTOIRE HOMME LACHE LAINE SAISON E P A R T R T I E N F A N T E T I A E D N O M A N I E R E T P O H T Y D U E T O F F E E S E B O R Q C O U L E U R F S A G M I S R I E U N B T E E E E R N I R U M T U L F E A E U N E T U E N R A T E C E E E S M N S !I A N " # $E D%S H A A S E R R E R R E U O L S R I S R E E T D O A V U A G E N D O R U T U O C A B R I C O G L S A R E I I O O M R D A S M L E S E I F U E T R S I E I V V F I R R G I E I A T I O N T B L U R T C R N O B L E S S E A E N T U L F S I L P E G D F O U L E F H B A A G A C R E A T I O N M T C P N N R L T M N M E E E R E H C A T A T S U M I T R S O I N E R H H E R E E S A T I N N E E R C C C E V I T E G R E R Marche à suivre : Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite Doublé en 14 En forme de T Encore et encore ! Aride, stérile Bande de tapisserie ) * S ! ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. L’horoscope Problème n° 14 095 VERTICALEMENT A. Elle a plus de valeur à Limoges que sur le littoral. - B. Des transports de courte durée. C. Suivre à la trace. Trop long pour le court. - D. Baie du Japon. Liquide contenant un médicament dissous. - E. Largeur d’une étoffe. Cadre supérieur. F. Un punch pas particulièrement antillais. Existences. - G. Feux de conduits. Fit preuve de courage. - H. Pareil. Chant allemand. - I. Amener à réfléchir. Un homme et une femme. - J. Elles se répartissent sur vingttrois cantons. &E U'R R(E Solution du précédent mot secret : PLAISANT Les mots croisés HORIZONTALEMENT 1. Elles sont ouvertes pendant les fêtes. - 2. Sautée par erreur. Il n’en fait qu’à son idée. - 3. Beauté piquante. Réduisis en poudre. - 4. Coupure de cinéma. Manche outre-Manche. Unité de vitesse. - 5. Ils transforment les visages pâles en peaux rouges. - 6. Petit rongeur. Désigne le roi. - 7. Astate symbolisé. Monnaie bulgare. 8. De même. Vivifiants. - 9. Ils ne prennent pas parti. Opposés sur une carte. - 10. Villa d’Italie. En bonne santé. VALEUR VENTE VESTE VETIR S E A UNIFIER UNIFORME RANG RAYON REGARDER RIGUEUR ROBES RUINER IDEE INDIVIDU ENFANT ENSEMBLE ETAT TAFFETAS TENUE TOILE TOQUE TISSU PARTAGER PARTIES PATRONS PLIS PORTES PREFERENCE GAMME GANT GROSSIER DESSINE DURABLE SATIN SECHER SERGE SERRER SOIE SOULIER STYLE NOBLESSE " # $ % & ' ( ) * BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : C’est la période de l’année où l’aspect esthétique prend le plus d’importance pour vous. Modifiez vos habitudes alimentaires et faites un peu d’exercices physiques si vous voulez arriver à vos fins. TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Une chose est à surveiller attentivement aujourd’hui. Votre tempérament. Évitez de faire des colères à votre travail, même si vous jugez que vous êtes victime d’injustice. GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Le domaine du cœur pourrait vous décevoir si vous concevez des espérances déraisonnables. Ce qui est en ce moment favorisé, c’est la mise en route de nouveaux projets domestiques. CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Vos ! " # $ % & ' ( ) * ! 0 0 2 % # ) % % 3 # , / ) 3 / . . % 4 ! 4 % & / . 4 % 5 . ) # % & 5 2 ! " # $ % & ' ( ) * 0 2 %! # )2 % % 3 / 2 4 ) % 3 ! 0 ! # , / ) 3 / . . % 4 ! 4 % & / . 4 % , / 2 . % % . 5 5 . ) # % & 5 2 ! ! 2 / 2 4 ) % 3 & 2 ) 4 % /)2 .' % %. . % 5 , ) ' . % & 2 ) 4 % ) / . 3 $ % 3 3 3 )% / .3 3 3 $ 3 % 2 4 / 2 % ' % % % 2 4 2 6 % 2 4 3 ! 3 / 2 % ' % 2 % 6 % 4 3 ! 2 3 (Référence : Petit Larousse 2004) Au menu 1,5 kg de pommes, 1 verre d’eau, 30 g de beurre, sel, poivre, feuilles de sauge fraîche, 800 g de longe de porc. Près du ré Côté de l’Alsace MAISON MANCHES MANIERE MODELE MONDE Longe de porc aux pommes Ardoise Temps à soi Ouvre les baies ETOFFE ETUDE EVITE BOTTE Solution des mots fléchés du précédent numéro Multiplié par trois Moment de bronzer Carnaval célèbre Associe des mots Offre en hommage Bandage de roue Enfin ! Places enviables Impotent Une île de France Gros piquet pointu ABONDANCE ACHETER ADULTE ALOI ARGENT ARTISAN Solution du n° 14 094 (Sans) attendre Méchante femme Geste nerveux Accessoire de couture UN MOT DE 9 LETTRES : LES VÊTEMENTS À relever Sorcier Carte à jouer Fait atchoum Avoir le cran Accusé anonyme Passages d’air Le mot secret Cuire les pommes 15 minutes et les passer au tamis. Garder au chaud. Assaisonner la viande placée dans un plat. L’arroser d’un verre d’eau. Cuire au four, th. 5,1 heure 15 minutes en arrosant souvent. Retourner le rôti en cours de cuisson. Déglacer avec un peu d’eau. Présenter la sauce en saucière. Servir chaud avec la purée. relations familiales vous épuisent. Vous ne savez plus où donner de la tête. On a besoin de vous pour tout et tous. Prenez quelques minutes pour vous-même. LION (23 Juillet au 22 Août) : Un article de luxe peut se révéler moins précieux qu’il ne vous semblait. Les questions juridiques ne sont guère favorisées. Un bavardage privé avec un ami vous réchauffe le cœur. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Gardez solidement les pieds sur terre dans vos démarches financières. Projets certes ambitieux, mais jusqu’à l’irréalisme. En ce moment, vous êtes particulièrement apte à la communication. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : Baisse rapide de vos énergies. Vous avez un besoin urgent de repos et de soins médicaux. On pourra sans doute vous proposer certains traitements chocs et des suppléments alimentaires. SCORPION (23 Octobre au 21 No- vembre) : Vous recevez maintenant l’argent pour lequel vous avez travaillé si dur. Ne vous mettez pas pour autant en devoir de le dépenser. Une responsabilité professionnelle supplémentaire peut vous échoir. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Gardez-vous de sousestimer les difficultés d’une tâche qui vous est assignée. Un voyage, ou même des visites chez des amis en ville sont préférables à des réceptions chez vous. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Des nouvelles surprenantes vous arrivent de loin. Ne perdez pas votre temps en bavardages inutiles et préférez les fréquentations prometteuses d’entretiens sérieux. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Une personne âgée vous causera des problèmes. Cela ne cessera que si vous vous décidez à ne plus lui porter attention. Elle a déjà trop abusé de vous. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Vous avez la parole facile et cela a pour effet de vous attirer la confiance de tout votre entourage. On vous consultera beaucoup aujourd’hui pour connaître votre opinion sur différents sujets. À voir, à écouter 15 samedi 19 juillet 2014 Un peu plus de... de Médéa Azouri Like a virgin Au début, il n’y a rien. Il n’y a rien qu’une page blanche où tout commence. Une page immaculée. Qui n’a pas vu sa blancheur obstruée par les mots, noircie par les lignes. Au début, il y a une page blanche impénétrable. Cette angoissante page blanche. Aujourd’hui, elle trône là, devant. Narguant les sujets, les verbes, les épithètes, les compléments. Elle fait un pied de nez aux points de suspension. Elle se moque du vocabulaire, de la grammaire et de l’orthographe. L’orthographe, aujourd’hui, elle s’en fout. Elle se fout des mots sans « s », d’un « er » à la place d’un « é ». Elle se fout de la ponctuation. Elle se fout des alinéas, des paragraphes, des chapitres et des points finaux. Aujourd’hui, la page blanche veut rester blanche. Elle ne me laissera pas aligner mes mots, trouver un titre, introduire, trouver une chute, compter les 4 000 et quelque 300 signes qui l’ornent chaque semaine. Cette fois, elle s’y oppose. Ça lui arrive de temps en temps. Ça lui arrive souvent quand elle sait qu’il n’y rien à dire. Ni sur le temps qu’il fait ou qu’il fera. La page blanche n’a pas envie de m’entendre converser comme les marins à l’aube de leur périple. Elle n’a pas envie de me voir parler du Liban ou des Libanais. Ils savent très bien le faire d’eux-mêmes. Elle ne m’autorisera pas à mettre mes idées en phrases. Elle sait que souvent les mots pervertissent la pensée. Qu’il n’y a jamais de mots justes. Ces mots que l’on croit adéquats tombent toujours à côté. Pas en deçà, juste à côté. Écrire, c’est toujours déformer, raturer, corriger, effacer et, en somme, trahir. Pas de trahison aujourd’hui. Pas de séduction non plus avec des mots sophistiqués, des mots d’amour, des mots amers et doux. Pas d’erreurs, de mauvais mots. De mots blessants, mal compris. Des mots stupides, sans intérêt. Ces mots qu’on dit pour combler le silence, pour noyer dans le bruit ses craintes, pour boucher les trous. La page blanche veut le silence. Mon silence. Elle sait que je ne sais pas quoi écrire. À quoi ça servirait de dire des choses qu’on ne pense pas, comme on tait parfois ce qu’on pense. Aujourd’hui la page blanche ne veut pas perdre sa virginité. Elle a envie que je ne décroche pas un mot, ni en écorche. Elle ne veut pas de figures de style, de cette langue cassée. De ces phrases sans verbe. De ces métaphores, de ces mots libanais qui viennent flâner entre deux lignes. Elle ne veut pas d’ailleurs que j’écrive entre les lignes. La page blanche ne veut pas de message subliminal. Elle ne veut pas que je parle des autres pour parler de moi. Que j’en dise trop. Ou pas assez. Parce que l’écriture, c’est se complaire à sa personnalité pas à son style. On désespère d’écrire mal. De ne pas savoir accorder ce que l’on sent à ce qu’on écrit. De ne pas plaire. On veut toujours écrire mieux. On se relit, on retouche. On abandonne. On n’aime jamais. On ne s’aime jamais. On se trouve tour à tour plat, vide, vulgaire, vaniteux, vindicatif. La page blanche ne veut pas que les autres se méprennent. Qu’ils me lisent au premier degré ou pas. La page blanche ne pliera pas cette fois. Ni en deux et encore moins en quatre. Elle ne veut pas que je me couche sur le papier. Elle sait qu’il est pénible de trouver les mots justes. Elle n’aime pas qu’on les galvaude. Qu’ils perdent leur symbolique et leur sens. Le propre et le figuré. Elle n’a pas envie d’être salie par l’encre des autres. Qu’ils crachent sur son voile. Elle sait que les mots douloureux sont plus dans la vérité que les mots tendres. Qu’ils se croisent et s’entrecroisent. Vont dans la marge. Sautent des lignes. N’emploient pas de virgule ni de majuscule. Aujourd’hui, la page blanche ne veut pas de ça. Elle ne veut pas d’eux. Aujourd’hui, elle veut l’absence. L’absence des gros et des petits mots. C’est son mot d’ordre. Tu ne cafouilleras pas. Tu ne bredouilleras pas en pattes de mouche. Tu n’arrondiras pas tes lettres. Tu n’écriras pas à demi-mots. Parce qu’elle sait intimement cette garce que quelles que soient les joies et les douleurs qui viendront la noircir, sous nos ratures, elle restera blanche. On pourra jouer avec les mots autant que l’on veut. Faire des anagrammes et des oxymores, elle restera vierge. Et chaque fois, elle nous contemplera, le sourire en coin, nous rappelant qu’à n’importe quel instant, elle peut dire non. Et bien, la prochaine fois, je prendrai peut-être une feuille rose. Les CD Les DVD JASON MRAZ Yes ! SAM SMITH In the Lonely Hour À l’instar de SIA, beaucoup de chanteurs ont commencé leur carrière en faisant des featuring sur les morceaux des autres. C’est le cas de Sam Smith qui a été découvert par le grand public sur les tubes mondiaux : La La La avec Naughty Boy et Latch avec Disclosure. Il a donc décidé de se lancer en solo et ce premier album est un des événements musicaux les plus attendus de l’année. FRERO DELAVEGA Frero Delavega Le voilà de retour avec un cinquième album. Le chanteur américain Jason Mraz, fort du succès de ses morceaux phares I’m Yours et I Won’t Give Up, a décidé d’enregistrer ces nouvelles chansons en prises live. « Yes ! » à quoi ? À qui ? On n’en sait rien. Toujours est-il que le chanteur a déclaré (en toute modestie ?) que Hello, You Beautiful Thing, Long Drive, 3 Things et Love Someone font partie de la même famille que ses hits. Nous seuls pourront juger. JACK ET LA MÉCANIQUE DU CŒUR Mathias Malzieu, Stéphane Berla SON ÉPOUSE Michel Spinoza Ils sont arrivés aux portes des demi-finales de la dernière session de The Voice, mais le duo n’a pas pu aller plus loin. L’un s’appelle Jérémy Fréro, l’autre Flo Delavega. Alors qu’ils étaient voisins depuis 20 ans, ils ne s’étaient jamais rencontrés jusqu’à ce qu’un live les rapproche. Cela fait plus de deux ans qu’ils postent sur YouTube des reprises et certaines de leurs compositions réussissant à drainer 700 000 vues. Là, ils sortent leur premier album. Charlotte Gainsbourg est une des meilleures actrices de sa génération. L’enfant surdouée et timide a fait beaucoup de chemin depuis. Ici, elle incarne Catherine, une femme disparue dans des circonstances mal élucidées. Et Gracie, jeune Tamoule vivant à Madras, est victime de troubles du comportement, hantée par le souvenir de Catherine. Joseph (Yvan Attal, monsieur Gainsbourg à la ville), veuf inconsolé, va la retrouver pour réparer ses erreurs. D’après le livre du même nom de Mathias Malzieu, membre du groupe Dionysos. Le livre avait déjà donné lieu à un album de Dionysos, également intitulé La Mécanique du cœur. Puis l’homme d’Olivia Ruiz a décidé de faire de l’histoire de Jack, qui a une horloge mécanique à la place du cœur, un film d’animation où l’on retrouve les voix de sa compagne et celle de Grand Corps Malade. Poésie romantique et subtile, empreinte d’une touche de mélancolie. Très beau. La semaine sur votre petit écran À ne pas manquer de Rania Raad TAWK In the Name of the Father Samedi Peace, Love and Misunderstanding Américain, comédie dra- matique, 2012. Réalisation de Bruce Beresford, avec Jeffrey Dean Morgan, Chace Crawford et Catherine Keener. Un avocat de New York, coincé et conservateur, emmène ses deux enfants adolescents en vacances chez leur grand-mère, une nostalgique des années 60 qui vit à Woodstock. OSN Movies HD, 20:00. Dimanche La Fille du puisatier Français, Irlandais, britannique, 1994. Réalisation de Jim Sheridan, avec Daniel-Day Lewis, Pete Postlethwaite et Emma Thompson. En 1975, Gerry Conlon, jeune délinquant originaire de Belfast, est arrêté par la police londonienne qui l’accuse d’être l’instigateur des attentats terroristes à Guildford pour le compte de l’IRA. Sous la pression des policiers, Gerry signe des aveux fabriqués de toutes pièces qui non seulement le mettent en cause mais également Pau Hill, son ami d’enfance, un couple d’amis hippies, ainsi que plusieurs membres de sa famille, dont son propre père. Nommé pour les Oscars en 1994 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur scénario adapté, meilleur acteur dans un second rôle, meilleure actrice dans un second rôle et meilleur montage). Difficile de contourner ce film captivant sur le conflit irlandais avec une prestation farouche et déchirante de Daniel-Day Lewis. Mardi sur OSN Movies Festival HD. comédie dramatique, 2011. Réalisation de Daniel Auteuil, avec Astrid Bergès-Frisbey, Daniel Auteuil et Kad Merad. En coupant à travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia rencontre Jacques. Elle est jolie, il est pilote de chasse et beau garçon. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde rencontre. Il n’y aura pas de troisième rendez-vous : Jacques est envoyé au front. Patricia attendra un enfant de cette rencontre. TF1, 21:55. Basic Instinct Américanofrançais, 1992. Réalisation de Paul Verhoeven, avec Michael Douglas et Sharon Stone. À San Francisco, un policier enquête sur un meurtre sauvage. Ses soupçons se portent sur une brillante romancière « Hemingway et Gellhorn ». nymphomane, proche de la victime. Arte, 21:45. Lundi Hemingway et Gellhorn Américain, comédie dramatique, 2012. Réalisation de Philip Kaufman, avec Clive Owen, Nicole Kidman, Larry Tse et Robert Duvall. La vie de Martha Gellhorn, journaliste engagée, qui vécut aux côtés d’Ernest Hemingway des années d’intense passion amoureuse et intellectuelle. Canal+, 21:55. Mardi Eastern Promises Américain, thriller, 2007. Réalisation de David Cronenberg, avec Vincent Cassel, Viggo Mortensen et Naomi Watts. Interdit aux moins de 12 ans. Bouleversée par la mort d’une jeune fille qu’elle aidait à accoucher, Anna tente de retrouver la famille du nouveau-né en s’aidant du journal intime de la disparue, écrit en russe. En remontant la piste de l’ouvrage qu’elle tente de faire décrypter, la sage-femme rencontre Semyon. Elle ignore que ce paisible propriétaire du luxueux restaurant Trans-Siberian est en fait un redoutable chef de gang et que le document qu’elle possède va lui attirer de sérieux problèmes avec la mafia russe à Londres. France 2, 23:35. Mercredi Run for your Wife Britannique, comédie, 2012. Réalisation de Ray Cooney et John Luton, avec Danny Dyer, Denise Van Outen et Sarah Harding. John Smith, chauffeur de taxi, est marié à Stéphanie et à Michelle, l’une vivant dans le nord de Londres et l’autre au sud de la ville. Un jour, les autorités découvrent sa situation. Il va alors devoir faire en sorte que ses deux épouses ne se rencontrent pas. OSN Movies HD, 20:00. Jeudi Un pont trop loin Américain, film de guerre, 1977. Réali- sation de Richard Attenborough, avec Dirk Bogarde, James Caan et Michael Caine. Le récit de la bataille d’Arnhem, aux Pays-Bas, épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale. France 3, 21:45. OSS 117 : Rio ne répond plus Français, comédie, espionnage, 2009. Réalisation de Michel Hazanavicius, avec Jean Dujardin, Louise Monot et Alex Lutz. Douze ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l’autre bout du monde. Lancé sur les traces d’un microfilm compromettant pour l’État, le plus célèbre des agents français va devoir faire équipe avec la plus séduisante des lieutenants-colonels du Mossad pour capturer un nazi maître chanteur. M6, 21:45. « Basic Instinct ». Vendredi Le grand méchant loup Français, comédie, 2013. Réalisation de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, avec Benoît Poelvoorde, Kad Merad, Zabou Breitman et Charlotte Le Bon. Trois frères très différents se retrouvent à l’hôpital au chevet de leur mère dans le coma. Cet événement douloureux bouscule l’existence bien rangée de ces quadras gentiment frustrés. Canal+, 21:55. « Eastern Promises ». L’AMOUR EST UN CRIME PARFAIT Arnaud et Jean-Marie Larrieu D’après le roman Incidences, de Philippe Djian. Les frères Larrieu plongent une fois de plus dans une histoire à la fois hitchcockienne, polanskienne et kafkaïenne. Des personnages énigmatiques tournent autour de Marc, le fidèle Mathieu Amalric, collectionneur d’aventures avec ses étudiantes. L’ambiance est à la fois sombre, surréaliste et romantique. Des rôles complexes pour Karin Viard et Maïwenn, des dialogues au rasoir. Rien de glauque, mais un coup de théâtre final un peu bizarre. 16 Ici et ailleurs samedi 19 juillet 2014 « XIII », la BD qui se dévore comme une série télé Loisirs La série culte célèbre ses 30 ans. La longue traque a débuté en 1984 et n’a pas fini de tenir en haleine les lecteurs : en 30 ans, « XIII » s’est imposée comme l’une des séries cultes de la BD en mêlant le thriller à l’actualité. « Il y a 30 ans, je n’imaginais pas du tout que « XIII » puisse connaître un tel succès. Nous partions vraiment dans l’inconnu », témoigne le scénariste Jean Van Hamme qui, avec le dessinateur William Vance, a donné vie au plus célèbre héros amnésique du 9e art. Le duo belge a happé le lecteur dès l’entame du premier album, Le jour du soleil noir : un couple de retraités découvre sur la plage le corps inanimé d’un homme blessé par balle à la tempe. Sauvé de justesse, le bel inconnu brun a totalement perdu la mémoire. Seul le chiffre XIII, tatoué sur sa clavicule gauche, le relie à un passé qu’on devine tumultueux au regard du nombre de tueurs à ses trousses. « Le succès de la série repose sur ce départ formidable et sur la force du dessin, froid et tendu » de William Vance, avance l’éditeur Yves Schlirf, qui supervise « XIII » depuis 27 ans. Avec plus de 12 millions d’albums vendus depuis 1984 pour l’édition en français, « “XIII” est probablement le plus grand succès dans la BD réaliste franco-belge », assure-t-il. Même si la série a connu des hauts et des bas, avec un âge d’or au début des années 2000, chaque nouvel album est assuré de figurer parmi les meilleures ventes de l’année pour l’éditeur Dargaud. Ce devrait être encore le cas du 23e album, La flèche Wampanoag, qui sortira le 28 novembre. « “XIII” a réussi à fidéliser les lecteurs, un peu comme l’ont fait les grands personnages de cinéma », se félicite Yves Schlirf. Le dessin de pinter plus beau terrain d’inspiration que les États-Unis, ce « pays de névroses » où les « complots » foisonnent, du maccarthysme à l’assassinat du président Kennedy en passant par les coups fourrés de la CIA ? Comme Jason Bourne « XIII », le bel inconnu brun amnésique. comme dans les séries télé », constate Joël Callède. Également réputé pour les séries « Thorgal » et « Largo Winch », Jean Van Hamme a cherché à travailler « comme un feuilletoniste du XIXe siècle, sans savoir où l’histoire allait mener ». « Je piège le lecteur qui adore se faire piéger et déjouer les pièges », résume-t-il. Et, pour cela, quel Après 18 albums réalisés en 23 ans, Van Hamme et Vance ont passé en 2007 le témoin de « XIII » à un nouveau duo, le scénariste Yves Sente et le dessinateur Iouri Jigounov. À charge pour eux de cultiver le souffle et l’esprit d’une saga en quête de nouveaux lecteurs, notamment les jeunes. Au-delà du talent des auteurs, « XIII » doit en partie son succès à l’usage du marketing, inconnu dans l’univers artisanal et familial de la BD jusqu’aux années 1980. Avec le premier spot publicitaire consacré à un album au cinéma, la prépublication dans la presse et des accords avec les éditeurs de jeux, notamment La Française des Jeux, « XIII » a multiplié les « premières ». Il a ainsi contribué à ouvrir les portes de la grande distribution à la BD adulte. « XIII » a été également adapté en série télé en 2008 puis, sur 26 épisodes, en 2011. Un studio américain étudie un éventuel long métrage, même si le héros amnésique, proche du personnage de Jason Bourne, reste méconnu aux États-Unis. (Source : AFP) Je piège le lecteur... Le mérite en revient à Jean Van Hamme, considéré aujourd’hui comme « un maître du scénario » par de nombreux auteurs de BD comme Joël Callède, qui vient de publier Betty Barnowsky, le tome 7 de « XIII Mystery », une série parallèle consacrée aux héros secondaires de « XIII ». « Avec “XIII”, Jean Van Hamme a révolutionné la BD franco-belge en créant un polar à l’américaine basé sur un scénario à tiroir et un grand nombre de personnages qui s’entrecroisent. C’est devenu aujourd’hui banal dans la BD L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 abonnement@lorientlejour.com Administration Fax 05/454201 administration@lorientlejour.com Rédaction Fax 05/957444 redaction@lorientlejour.com Carnet, petites annonces Tél. Fax 05/454108 Régie publicitaire - Pressmedia Tél. 01/577000 - Fax 01/561380 Sherlock Holmes perd une première bataille à la Cour suprême US Les héritiers de l’auteur de Sherlock Holmes ont perdu une première bataille à la Cour suprême des ÉtatsUnis, qui a refusé de se saisir de leur recours dans une affaire de propriété intellectuelle, mais n’ont pas dit leur dernier mot. Sans le moindre commentaire, la juge Elena Kagan a rejeté la requête des héritiers de l’écrivain écossais sir Arthur Conan Doyle, qui demandaient la suspension d’une décision de justice en leur défaveur, a-t-on appris auprès d’un porte-parole de la Haute Cour. Mais leur avocat, Benjamin Allison, a annoncé un prochain recours au fond « dans les mois qui viennent ». Sherlock Holmes et le Dr Watson, apparus pour la première fois en 1887 sous la plume de sir Doyle, figurent dans quatre romans et 56 nouvelles publiés aux ÉtatsUnis jusqu’en 1927. Ces publications sont entrées dans le domaine public, à l’exception des dix dernières, publiées entre 1923 et 1927, qui restent soumises à des droits d’auteur jusqu’au 31 décembre 2022. Or, l’écrivain Leslie Klinger s’apprête à publier un second recueil d’histoires contemporaines inspirées du célèbre détective vieux de plus d’un siècle. Après avoir payé des droits pour le premier tome publié en 2011, Klinger, qui a créé un site internet baptisé free-sherlock.com (libérezsherlock.com), argue que le nouveau livre évoque des personnages créés avant 1923 et donc tombés intégralement dans le domaine public. Klinger a obtenu gain de cause devant une cour d’appel fédérale, le 16 juin, permettant la publication de son ouvrage. Les héritiers de sir Doyle protestent, estimant que le livre emprunte des éléments des dix dernières nouvelles et que son manuscrit n’a même pas été soumis à la justice. Ils jugent que la décision de la cour d’appel a été rendue sur la base d’une seule et vague « liste d’éléments narratifs qui ne comprennent pas explicitement les personnages de Holmes et Watson, mais listent des traits de caractère et des idées ». Le livre de Leslie Klinger s’intitule The Estate of Sir Arthur Conan Doyle. Le 19 juillet dans l’histoire Le scénariste Jean Van Hamme. 1799 : naissance de Sophie Feodorovna Rostopchine, comtesse de Ségur (morte le 9 février 1874). 1900 : inauguration à Paris de la ligne n°1 du métro. 1954 : Elvis Presley enregistre son premier et énorme succès avec That’s All Right Mama. 1957 : décès de l’écrivain Le dessinateur William Vance. italien Curzio Malaparte. 1969 : le Britannique John Fairfax achève sa traversée en solitaire de l’Atlantique à la rame en six mois. 1976 : découverte à Nice du cambriolage du siècle, évalué à 50 millions de francs (31 millions d’euros), à la Société générale, par Albert Spaggiari. 1989 : le général Jaruzelski est élu président de la République de Pologne. 2005 : décès d’Alain Bombard, biologiste et médecin français qui, en 1952, a traversé l’Atlantique en canot pneumatique sans vivres ni assistance en se nourrissant de planctons. Batman souffle ses 75 bougies Histoires à succès Le ténébreux superhéros a encore un bel avenir devant lui en dépit de son âge canonique. Président-directeur général Michel EDDÉ Administrateur délégué Nayla de FREIGE Éditorialiste Issa GORAIEB Rédacteur en chef Nagib AOUN Rédacteurs en chef adjoints Abdo CHAKHTOURA (directeur responsable) Gaby NASR Secrétaire général de la rédaction Michel TOUMA (directeur responsable) Liban Élie FAYAD Tilda ABOU RIZK Culture Maria CHAKHTOURA International Antoine AJOURY Économie Rana ANDRAOS Sports Makram HADDAD Rédaction Web Émilie SUEUR Directeur financier Georges CHAMIEH Informatique Ghassan KHNAISSER Département technique Fady SAAIBY Yehya HAMDAN Mystère Batman est né en mai 1939. Depuis, il est devenu une icône de la culture populaire dans le monde entier. Le superhéros américain Batman fête ses 75 ans plus en forme que jamais, adulé par d’innombrables fans et avec devant lui encore beaucoup d’aventures, de films et de jeux vidéo. L’anniversaire de l’homme chauve-souris sera officiellement célébré le 23 juillet, déclaré « jour de Batman », avec la réédition du numéro de la bande dessinée dans laquelle il fit sa première apparition. À Los Angeles, une exposition de Warner Bros. VIP Studio Tour marquera aussi l’occasion avec présentation de Batmobiles, capes, masques et autres souvenirs de tournage. Batman est né en mai 1939, fruit de la collaboration du dessinateur Bob Kane et du scénariste Bill Finger, chargés par la maison d’édition DC Comics de créer un nouveau superhéros, dans la foulée du succès de Superman. Kane et Finger conçoivent un personnage aux antipodes, en mettant l’accent sur son côté sombre. Le succès est immense et l’homme chauvesouris devient une icône de la culture populaire dans le monde entier. Au milieu de la fièvre des superhéros qui enflamme actuellement les salles de cinéma, avec notamment des films sur Captain America, Spider- Le dessinateur Bob Kane et le scénariste Bill Finger ont créé un personnage aux antipodes de Superman, en mettant l’accent sur son côté sombre. La légende de l’homme chauve-souris était née. man ou Iron Man, Batman contraste avec sa condition d’homme « normal ». Alors que Superman, l’archétype du superhéros, a des pouvoirs surnaturels, porte un costume aux couleurs vives, montre son visage et se déplace en plein jour, Bruce Wayne est un industriel richissime qui, la nuit venue, s’habille de noir, se dissimule derrière un masque, et ne compte que sur sa force physique, son intellect et sa fortune pour rendre justice dans Gotham City. La foi dans l’être humain Pour l’acteur américain Danny DeVito, qui incarnait le maléfique Pingouin dans Batman : le défi en 1992, le triomphe de Batman tient au manque de foi dans la classe politique et entrepreneuriale. « Le monde n’a pas de héros », a déploré l’acteur, ajoutant qu’il n’y a « vraiment personne qui inspire l’espoir ». Selon lui, Batman représente encore, 75 ans plus tard, la possibilité de la « foi » dans l’être humain. Bruce Wayne est resté populaire à travers les décennies grâce à de nombreuses déclinaisons, comme la série télévisée « Batman », avec Adam West et Burt Ward, dont le succès pendant les années 1960 a relancé les ventes des bandes dessinées. « Pour ses fans, Batman est un mode de vie. Les gens se tatouent des images de Batman sur tout le corps », a fait valoir Jim Lee, dessinateur et coéditeur chez DC Entertainment, maisonmère de DC Comics, lors de la présentation de l’exposition Warner. Ses adaptations cinématographiques ont largement contribué à inscrire l’engouement autour de Batman dans la durée, avec notamment la trilogie réalisée par Christopher Nolan, où le rôle-titre est tenu par Christian Bale. Les sept films ont récolté au total 3,7 milliards de dollars dans le monde, selon les chiffres du site spécialisé boxofficemojo. com. Du côté des produits dérivés, outre les tee-shirts, casquettes, posters et blogs, Batman s’est aussi fait une place de choix dans le marché des jeux vidéo. Lors du Salon E3 qui s’est tenu il y a quelques semaines à Los Angeles, les studios Rocksteady ont ainsi fait les délices des aficionados en dévoilant leur prochain jeu Batman : Arkham Knight, où le héros sera équipé d’une Batmobile ultralégère mais capable de se transformer en tank blindé pour barrer le passage au chevalier noir, le « Dark Knight ». En 2016, Batman reviendra sur les écrans pour la première fois aux côtés de Superman, avec Ben Affleck pour interprète. Un défi pour l’acteur qui devra se montrer crédible dans ce rôle alors que son choix a été accueilli avec scepticisme par les critiques à Hollywood. (Source : AFP)