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KAZACHOK LICENSING MAG' c h r i s t m n°7 - juin - septembre 2006 ual g n i l i b n versio a s 2 0 0 6 par/by Nathalie Chouraqui sommaire Les Licences font les yeux doux aux 0-2 ans Licensing coos 0-2 year-olds (p26) Actu / News p 06 Rencontres / Happenings Vue d’ensemble du 5ème Hong Kong Licensing Show ! The 5th Hong Kong Licensing Show: overview! p 10 Focus marché / Market Focus Charte graphique : la boîte à outils indispensable Style guide: the key toolbox Grandir avec les Filles – NPD License Tracker Growing up with Girls – NPD License Tracker p 12 p 14 Focus propriété / Property Focus Ruby Gloom : un nouveau phénomène très mode ! Ruby Gloom: a new phenomenon very trendy! Miss Dolly : un nouveau design à suivre… Miss Dolly: an interesting new concept… Viva Piñata : que la fête commence ! Viva Piñata, let the party begin! p 16 p 18 p 20 Stratégie / Strategy Interview Axel Dauchez Taffy Entertainment a Moonscoop Company Interview Lorenzo De Rose - Lamborghini p 22 p 24 Dossier / Hotfile Les Licences font les yeux doux aux 0-2 ans Licensing coos 0-2 year-olds p 26 Interview Luc Besson, PDG EuropaCorp Un bel été en perspective ! Les filles «n’comptent pas pour des prunes» p 34 Droit à l’image des sportifs : la compétition est ouverte Sports figures representation rights: the competition has begun! p 38 Théâtralisation : lever de rideau pour les licences In store display: the curtain rises on licensing p 42 Reportage / Reports Cyber Group : un producteur pas comme les autres ! Cyber Group: a new producer with a different approach! Chers lecteurs, Ce numéro du Kazachok Licensing Mag’ va presque faire le tour du monde ! Il sera d’abord présent à Annecy pour le Marché International du Film d’Animation puis diffusé sur le plus gros salon mondial de la licence à New York en juin. En juillet, vous le retrouverez au Hong Kong Licensing Show et enfin de nouveau en France sur les divers salons professionnels de Paris en septembre. Certaines tendances émergent doucement puis s’installent petit à petit dans l’approche économique des produits. Nous avons tenté de dévoiler les tenants et les aboutissants de ces nouvelles approches du marché. Dans un premier temps : les 0-2 ans. Ce marché attire le regard et la réflexion des plus grands. Comment aborder ces tout-petits en respectant leur développement et leur éveil tout en gagnant la confiance de leurs parents, ce qui est un gage de pérennité pour la marque. C’est le sujet du dossier central. Une autre tendance se confirme, la licence par genre ! Depuis quelques temps maintenant, les propriétés pour filles, et exclusivement destinées aux filles, prennent une place de plus en plus importante sur le marché des produits dérivés dans des secteurs autres que le jouet et le textile. Un reportage permet d’éclairer les pourquoi et les comment de cet angle en plein « boum ». Cette approche de création spécifiquement pour les filles prend une revanche sur les acquis de pensée comme quoi les licences mixtes sont des licences garçons. Enfin, au centre du magazine, vous trouverez un Hors Série dédié au 3ème Forum des Décideurs de la Licence qui s’est tenu à Paris le 16 mai dernier. Ce rendez vous a trouvé sa place au milieu des rencontres internationales en accueillant plus de 300 participants, 26 exposants et 14 conférences suivies avec passion. Je tenais à re m e rcier pers o n n e l lement le s organisateurs, exposants et participants, grâce à qui cette journée s’est déroulée dans la convivialité et le professionnalisme. p 32 Tendances / Trends The triumphant return of girls! édito p 46 Saga des produits dérivés / Licensing Saga Que la Force soit avec les produits dérivés 3ème période : «de la fin de L’ORTF aux années Lucas» Dear readers, This edition of your Kazachok Licensing Mag’ will practically go around the world! It will be dist r i b u ted in Annecy during the International Animation Market before being circulated during the biggest licensing event in the world in New York in June. In July you will find it at the Hong Kong Licensing Show and then back to France for the various professional fairs in September. Certain tendencies are slowly emerging that are increasingly taken into account in economic approaches. We have tried to reveal some of the issues involved in these new market attitudes. The main topic is 0 to 2 year-olds. This market is under scrutiny by major brands. How can infant products respect children’s development, trigger the curiosity of babies as well as win their parents’ confidence? Because when parents trust a brand, it lasts. Another tendency is gaining strength: gender licensing! For some time now, lines of licensed products specifically dedicated to girls and only girls are gaining market shares in fields other than toys and textile. Our report will help you understand how and why this tendency is booming. This creative approach specifically geared for girls shows that the preconception about mixed licenses being boy licenses is loosing steam. Finally in the middle of the magazine, you will find a Special Edition dedicated to the 3rd Licensing Forum that was held in Paris on May 16th. This event has found its place among international meetings. This year the Licensing Forum welcomed 300 participants, 26 exhibitors and 14 conferences that were followed with much enthusiasm. I wish to take this opportunity to personally thank all of those – organizers, exhibitors and visitors – who make this event possible by helping it occur in a professional and nonetheless warm atmosphere. May we all spend a lovely summer! May the Force be with Licensed Products 3rd period: «from the end of the ORTF to the Lucas years» p 48 Agenda / Diary p 51 Nathalie Chouraqui Joint Manager Avec et pour Sandra - with and for Sandra Kazachok Licensing Mag’ est édité par : actu news Évènements préscolaires à la BBC Worldwide ! Il y a seulement un an que Charlie & Lola a commencé à être diffusé sur Disney Channel US. À ce jour, 26 pays ont acheté la pre m i è re série, dont TF1 pour la France. Une seconde saison produite par Tiger Aspect Productions pour la BBC est en cours de production. Elle est basée sur les livres pour enfants de Lauren Child. Le pro g ramme utilise un mélange d’animation 2D CelAction, de papiers découpés, de tissus, de vraies textures et de photomontage. Les histoires racontent comment Charlie (7 ans) utilise son imagination et sa drôlerie pour aider sa p e t i te sœur Lola à surmonter le s “épreuves” de la vie, comme de manger une tomate par exemple! Charlie & Lola est une marque-clé pour la BBC Worldwide qui détient les droits mondiaux (hors TV US et édition mondiale). Copyright Promotions a été nommé agent pour la France. Ils ont signé pour 3 ans et examineront les possibilités de développement licences dans les principaux secteurs. Marina Narishkin, Dire c t r i ce de Copyright Promotions Fra n ce, nous dit: “La charte graphique est en fait un cahier de tendances, ce qui est parfait pour une approche de marque classique en France. Nous sommes convaincus de pouvoir pérenniser la marque”. Pour expliquer l’engouement suscité par Charlie & Lola, Anna Hewitt, la Directrice du Département Licence International de la BBC Worldwide, ajoute: “Charlie & Lola ne ressemble à aucune propriété sur laquelle nous ayons jamais travaillé, et c’est un plus énorme. Le marché du préscolaire est hautement compétitif et donc les licenciés et les distributeurs sont à la recherche de propriétés qui sortent du lot”. BBC prépare aussi un grand évènement pour 2007: le10ème anniversaire des Teletubbies. Pour célébrer dignement l’occasion un nouveau style très actuel “Teleterrific” sera lancé de façon globale avec un design plus conséquent pour enrichir le futur marketing ainsi que les nouveaux produits. “Teleterrific” sera une approche nouvelle et ludique du design des Teletubbies qui apportera de nouvelles opportunités rafraîchissantes pour les lignes de cadeaux y compris des éditions limitées, une nouvelle gamme de jouets chez Tomy et des DVDs. L’anniversaire sera aussi fêté par des campagnes de marketing cross media, et une présence sur les lieux de vente par des opérations promotionnelles et évènementielles. Un très beau partenariat pour Babar ! Le Minist è re de l’Eco logie et du Déve loppement Durable, en partenariat avec les Autoroutes ParisRhin-Rhône, Tiji et Nelvana, s’ a ssocie au plus cé l è b re des éléphants en publiant le livre t pédagogique «Babar Le P’Tit Eco lo». Ce livret t é l é c h a r g e a b le s u r l e s i t e d u M i n i s t è re www.ecologie.gouv.fr - a pour but de sensibiliser les enfants de moins de 8 ans aux enjeux de l’écologie en leur expliquant les gestes quotidiens à avoir afin d'agir pour la protection de la nature et de l’environnement. Le lancement de ce kit se fe ra le 19 juin dans le cadre d’une journée consacrée à Babar lo rs du Salon du Timbre. Des animations spéciales seront mises en place à cet effet. Par la suite, 500 000 exemplaires seront distribués au départ des grandes vacances sur les autoroutes Paris-Rhin-Rhône et lors de la Tournée des Plages de Canal J en juillet et août 2006. Pour plus d ’ i n formations sur l’opération re n d e z - vous sur www.babar.com. Preschool events for BBC Worldwide! It’s only a year since Charlie & Lola was first shown on Disney Channel US. To date, 26 countries have acquired the first series, including TF1 for France. Made by Tiger Aspect Productions for BBC, a 2nd series is now in production. It is based on children’s books by Lauren Child. The show uses a mix of 2D CelAction animation, paper cutout, fabric design, real textures and photomontage. The stories focus on the imaginative and quirky ways in which 7 year-old Charlie helps his younger sister Lola overcome some of life’s ‘big’ challenges – like eating a tomato! Charlie & Lola is a key b rand for BBC Worldwide which controls worldwide rights (exc. US TV and worldwide book publishing). Copyright Promotions has been appointed as agent in France. They have signed up for 3 years and will seek licensing opportunities in the main categories. Marina Narishkin, Managing Director of Copyright Promotions France, says: “The style guide is in fact a design guide which is perfect for the classic brand approach in France. We are convinced that we can build a brand for the long-term. ” Explaining the appeal of Charlie & Lola, BBC Worldwide’s head of international licensing Anna Hewitt adds: “Charlie & Lola is unlike any property we’ve ever worked with before, but that is its great strength. In a highly competitive preschool market, licensees and retailers are looking for properties, which stand out.” BBC prepares also a big event in 2007: the 10th anniversary of Teletubbies. To celebrate, a fresh, n ew style direction, “Teleterrific”, will be launched globally, with a broader design-style being imple m e n ted for future product and marketing design. “Tele terrific” will see a fun and novel approach to Teletubbies design, resulting in refreshing new opportunities for gift ranges including limited edition lines, a new toy range from Tomy and DVDs. The anniversary will also be celebrated through consumer cross-media marketing and retail activity, including promotions and events. 6 Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 A beautiful partnership for Babar! The French Department of Environment and Lasting Development will be teaming up with Babar the famous elephant character and the Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, Tiji and Nelvana to publish educational booklet «Babar Le P’Tit Ecolo». The booklet can be downloaded on the o fficial we b s i t e of the Governme nt Departmen t www.ecologie.gouv.fr. It is meant to make children under 8 years old aware of environmental issues. The kit will be launched on the 19th of June during a day devoted to Babar at the Stamp Fair. Specific animations are planned. Afterwards, 500 000 copies will be dist r i b u ted when the summer va cation starts on the Pa r i s - R h i n - R h ô n e highways and during Canal J’s Beach Tour in July and A u g u st 2006. For more information please go to www.babar.com. actu news La Fox confirme l’arrivée des Simpson sur grand écran ! “Nouky & Friends”, des peluches… aux personnages 3D ! Le très attendu lo n g m é t rage déri vé de l’emblématique série d’animation Les Simpson est annoncé pour une sortie m o n d i a le le 27 juille t 2007. La 20th Century Fox a c réé l 'évènement avec u ne surprise générale en diffusant aux Etats-Unis le premier teaser de «The Simpsons Movie» avant la projection de L'Age de Glace 2 en avril dernier. Le specta teur a pu déco u v r i r Homer assis sur son canapé, proclamant «Uh uh ! On ferait bien de s'y mettre.» Le casting américain de voix est déjà annoncé. Le long métrage sera réalisé par David Silverman (Monst res & Cie). Aux commandes du script : Matt Groening avec la même équipe de s cé n a r i stes que celle de la série. Copyright Promotions Europe t ra va i l le déjà sur le programme de produits dérivés. De belles surprises devraient être annoncées ! Le spécialiste belge de la peluche et de la puériculture Noukie’s lance une série d’animation 3D pour les tout-petits : «Nouky & Friends ». Créée il y a 10 ans, cette marque a fait naître Nouky, Pa co et Lola, 3 peluches en «veloudoux» également déclinées en ligne de vêtements pour enfants de 0 à 6 ans et en articles de puériculture. Noukie’s Pictures, le département audiovisuel de Noukie’s, travaille sur une série d’animation ludoé d u ca t i ve en 3D de 26x5’. Actuellement en production, s a l i v r ai s o n e s t pré v u e pour avril 2007 . Le cô t é pédag ogique est ass u ré p a r l’ i n t e r v e n t i o n d e 2 psychologues d’enfants dans les scénarios. Le co n ce p t “Quand la tendresse se met au service de l’ é d u ca t i o n ” vise à développer de façon harmonieuse et intelligente l’imagination du jeune spectateur pour lui permettre de comprendre les petits mystères de la vie de tous les jours. A l’aide d’un tableau noir en 2D, une voix off paternelle explique à nos 3 amis - Nouky, l’ours, Pa co, l’âne et Lola la vache - ce que sont les ombres, ce qu’est un rêve, comment créer des couleurs, ce qu’est un reflet, etc. La série est déjà vendue dans une dizaine de pays dont la Belgique, la Norvège, la Finlande et la Hongrie. La France devrait être annoncée très prochainement. Aujourd’hui, la marque Noukie’s est présente dans 26 pays et 5.000 points de ve n te. Il ex i ste 14 boutiques en pro p re (Fra n ce, Ita l i e , Belgique,…) et un total de 20 est prévu pour fin 2006. Près de 2 millions de peluches se sont déjà vendues à travers le monde. Le programme de licence se développe, l’édition e st actuellement en cours. Une très belle marque qui devrait faire parler d’elle ! Fox confirms the Simpsons’ arrival in movie theaters! The Simpson’s much expected film version will be released worldwide on July 27th 2007. 20th Century Fox created a stir when they showed the teaser of «The Simpsons’ Movie» before the screening of « Ice Age 2 » last April. Viewers discovered Homer sitting on his couch saying «Oh ho! We better get going». The American voice casting has already been announced. The fulllength feature will be directed by David Silverman (Monste rs & C°). The script will be written by Matt Groening with the same crew of scriptwriters as the series. Copyright Promotions Europe has already started working on the licensing program. Les Cotoons intègrent le portefeuille de licences de VIP L'Agence VIP gère le merchandising et le programme de licences de la série d’animation (26x7') Les Cotoons sur le monde. Co-produite par Zone 3 au Canada et Film en Stock en France, cette série pour les tout-petits mélange 3D et prises de vues réelles. Les Cotoons sont de petites créatures qui vivent dans un monde coloré, doux et cotonneux ! Mais quand Punky, Zoom, Wabap et Tulipe quittent leur monde confortable pour explorer le monde des hommes, ils font de nombreuses découvertes qui ne manqueront pas d’éveiller leur curiosité... Cette série est diffusée sur France 5 dans «Midi les Zouzous» depuis le 17 avril. Carrère Group, actionnaire principal de VIP, a en charge les droits internationaux de distribution TV hors Canada et France. La série a été présentée en avril au dernier Mipcom de Cannes et a été très bien accueillie par les acheteurs ! “Nouky & Friends” : from soft toys to 3D characters! The Belgian soft toy and infant products specialist Noukie’s is announcing a 3D animation series for toddlers «Nouky & Friends ». The brand was created 10 years ago and it has marketed 3 soft toys in a special soft fabric called « velvetsoft » also used for their line of clothes for children 0 to 6 years old and baby we l fare products. Noukie’s Pictures, the audiovisual department of Noukie’s is working on an entertaining educational 3D animation series (26x5’). The series is currently in VIP welcomes Cotoons production and is expected to be delivered in April 2007. Two psychologists are V IP w i l l b e h a n d l i n g t h e worldwide merc h a n d i s i n g and licensing of animated TV series (26x7') Cotoons. The series is a Zone 3 (Canada) and Film en Stock (France) coproduction that premiered on France 5 in «Midi les Zouzous» on April 17th. This series for toddle rs is a combination of 3D and film. Cotoons are little creatures that left their comfortable world to explore the world of humans where many surprises await them! Carrère Group, VIP’s main shareholder, has the international TV distribution rights except for Canada and France. The series was very well received by buye rs during the last Mipcom in Cannes in April! supervising the educational input during the script development. The concept ”A s weet way of learning” aims to stimulate young viewers’ imagination. A fatherly voice-over is used to comment the chalk drawings on a 2D blackboard for the three little heroes: Nouky the bear, Paco the donkey and Lola the cow. They learn what a shadow is; what a dream is; how to create colors, etc. The series has already been sold in a dozen countries. The French contract should be announced in the near future. The Noukie’s brand is present in 26 countries and 5 000 sales points. There are 14 home stores and there should be 20 by the end of 2006. Over 2 million soft toys have been sold throughout the world. The licensing program is under development and booklets are soon to be published. You will certainly be hearing more about this lovely brand! Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 7 actu news Un catalogue haut en couleurs pour 4Kids Entertainment ! 4Kids Ente r tainment annonce une très fo r te actualité sur l’ensemble des ses propriétés en 2006/2007 : A commencer par les Tortues Ninja ! La sortie du long métrage 3D est en effet prévue au Printemps 2007 et s’ a n n o n ce comme un évè n e m e n t majeur. The Dog est arrivé en masse sur le territoire français a v e c l e s 1 ères pel uches chez Auchan et Cora depuis le mois de juin. Elles seront disponibles dans d ’ a u t res magasins pour Noël. Eaglemoss, partenaire publishing, lance également des fascicules cet été. Une opération promotionnelle e s t p rév u e av e c le fa b r i c a n t d’aliments pour chien Fido qui i n c l u ra des st i c ke rs Panini en primes dire c tes, (septe m b re / o c to b re 2006). De plus, Pa n i n i l a n c e r a u n a l b u m / s t i c ke r à l’ a u tomne. Une belle actualité française qui ne s’arrêtera pas là… Pa ra l l è lement Chaotic est une n o u ve l le propriété multi réseaux i ssue d’un jeu de trading cards. Chaque carte à un code unique qui peut être entré dans une base de données permettant un accès au jeu via un ord i n a teur ou un téléphone mobile. Une série d’animation est en développement. Enfin, 4Kids travaille au lancement de Viva Piñata pour les 6-12 ans. Ce nouveau jeu vidéo, décliné en série d’animation 3D, est le fruit d'une collaboration entre Microsoft Game Studios, le studio Rare et 4Kids Entertainment. Un important plan de licences est en cours. 4Kids Entertainment: a highly colorful catalogue! 4Kids Ente r tainment is announcing major novelties for the 2006/2007 periods: First the muchex p e c ted Ninja Turtles’ 3D fullle n g t h m ov i e that will be released during the spring of 2007. It should be quite an event. The Dog will be taking France by storm with the first soft toys in Auchan and Cora in June. The soft toys will also be available in other stores by Christmas. Eaglemoss, the publishing partner, will be offering booklets this summer. A promotion is scheduled with Fido dog food: Panini stickers will be included in the products as an immediate bonus ( S e p te m b e r / O c tober 2006). Finally , Panini will follow up with a sticker album during the fall. Chaotic is a new multinetwork property sustained by a game of t rading cards. Each card comes with a unique code that can be entered in a data bank to access the game via a computer or a cell phone. An animation series is being developed. Finally, 4Kids Entertainment is launching Viva Piñata for 6-12 year-olds. Microsoft Game Studios, Rare Studio and 4Kids Entertainment joined forces to create this n ew video game that will also be available as a 3D animation series. Kirikou et les bêtes sauvages : l’événement en DVD ! Après le record historique de Kirikou et les Bêtes Sauvages avec plus d’1,8 millions d’entrées en salle, le DVD et UMD (Universal Media Disc) sortent le 17 août 2006 (éditeur : France Télévisions Distribution). La mise en place de 350 000 exemplaires sera accompagnée d’un plan média exceptionnel : TV, presse, radio et affichage extérieur. Kirikou, c’est aujourd’hui également : > 21 parte n a i res licenciés dont : Alca ra, Claire fo n ta i n e , Pa p e teries Sill, Leblon-Delienne, Novadis, Papo, Tennessee, D e s camps, Cle m e n toni, Gipsy, Kerlude, Milan, Lansay, R a ve n s b u rger, Jeu d’A u j o u rd’hui, Sweet Concept, Sca m a r k , Fra n ce Télévisions Distribution, Kindy, Rondinaud et Universal Music. > Le m essa ger de l’ U n i cef : L’ensemble des licenciés reverse u n p o u rce n t a g e d u c h i f f re d’affaires réalisé avec les produits dérivés à l’Unicef. www.kirikou-lefilm.com “Kirikou and the wild animals” : the DVD! « Kirikou and the wild animals » was seen by over 1,8 million viewers in movie theaters - a historical box-office record. France Télévisions Distribution will release the DVD and the UMD on The 17th of August. The marketing of the initial 350 000 copies will be sustained by an exceptional media plan: TV, pre ss, radio and outside billboards. To this day, Kirikou also means: > 21 licensing partners including: Alcara, Clairefontaine, Pa p e teries Sill, Leblon-Delienne, Novadis, Papo, Tennessee, Descamps, Clementoni, Gipsy, Kerlude, Milan, Lansay, Ravensburger, Jeu d’Aujourd’hui, ... > Kirikou is a Unicef representative: all of the licensees turn over part of their licensing revenues to Unicef. www.kirikou-lefilm.com Kazachok développe «The World Licensing Guide to Wheels» pour 2007 ! Après le Guide des Licences et des Produits D é r i vés, Kazachok étend son co n cept à un n o u veau te r r i to i re et pré p a re le «Wo r l d Licensing Guide to Wheels». Ce nouveau Guide, accessible également sur Internet, référencera sur le monde entieres les déte n te u rs de marques, leurs agents et les licenciés issus des domaines roulants : auto m o b i les, motos, t rains, vé los, tra c te u rs… - et secte u rs périphériques : pétrolier, pneumatiques, évènements racing, équipes, associations… Uniquement édité en anglais, sa sortie est 8 Kazachok Licensing Mag' prévue dès janvier 2007. Contactez-nous pour vous référencer ! aa@kazachok.com robmile swat so n@w anado o.fr ou tel : 33 1 40 82 71 00 Kazachok prepares «The World Licensing Guide to Wheels» for 2007! A f ter the Kazachok Licensing Guide, Kazachok creates a new co n cept on a new territory: The World Licensing Guide to Wheels. This new Guide, also on line, will registered the rights holder, their licensing agents and licensees for all categories of wheeled transport : automobiles, two wheele rs , juin - septembre 06 trucks, tractors, construction vehicles, trains… - and related Industries : fuels, oils, accessories, tyres, racing events, teams, associations… Only published in English, this Guide will be launched in January 2 0 0 7 . C on tact u s to b e re g i s te re d ! aa@kazachok.com / robmileswatson@wanadoo.fr or by phone +33 (0)1 40 82 71 00 Les Looney Tunes reviennent en Force Exubérants, irrévérencieux et hilarants, les Looney Tunes ne cessent de captiver le public le dimanche matin sur France 3 avec 17.6% de part de marché sur les 4 ans et plus*. On peut retrouver leurs aventures dans le magazine officiel des Looney Tunes avec des BD, des jeux et un cadeau avec chaque parution en kiosque tous les deux mois. Les Looney Tunes se déclinent désormais à travers quatre programmes distincts, au grand plaisir des fans de toutes générations : TWEETY Le plus adorable des canaris bénéficie depuis 2006 d’un univers graphique en accord avec ses valeurs et d’une charte packaging dédiée. Tweety prendra définitivement son envol cet été avec un magazine à son nom, édité par Cyber Press et un site Internet TAZ Dirigé par son instinct puissant et sa vo racité, Taz est un vé r i ta b le tourbillon d’énergie et d’entêtement. Le plus turbulent des Looney Tunes lancera à la rentrée sa no uvelle collectio n de chaussures avec TSS, de linge de maison avec CTI et d’habillement BUGS BUNNY S u p e rstar inco n te stée du dess i n animé, sa célébrité n’a rien à envier à ce l le des acte u rs de cinéma. Bugs Bunny est un lapin v raiment cool et son humour séduit les petits comme les grands. Avec ses longues dents, ses grandes accessible sur www.tweety.fr. Les filles re t ro u vent désormais tout l’ u n i ve rs tendance de Tweety à travers une offre de plus de trente partenaires qui viendra s’enrichir l’année prochaine afin de s’ imp ose r com me la ma rq u e incontournable pour les filles ! avec Suncity. Une nouvelle gamme d’articles de plage pour l’été 2007 est en cours de développement par S m o b y. Une charte gra p h i q u e dédiée viendra renforcer sa visibilité en magasin et des événements sont p ro g rammés pour acc ro î t re sa présence dans les médias. o re i l le s e t s a ca ro t t e , i l e s t instantanément reconnu ! La toute n o u ve l le charte graphique sera d i s p o n i b le d è s c e t é t é . L e s n o stalgiques dev ront patiente r jusqu’en 2007 pour assister au retour du lapin au flegme légendaire. Valeurs de la marque Fun Mig n o n Esp i è g l e Cib l e Toutes lesfill es !!! Valeurs dela marque Cor i a c e Éne r g i q u e Pri m i t i f Cib l e s Primaire: Garçons4 - 8an s Secondaire: H o m m e s 18 anset pl us Valeursd elama rque Hum o u r Coo l Rus é Rét r o Cib l e s Primaire : Enfants4 - 8an s Secondaire: H ommes/ F emm e s 18an se t plus LES LOONEY TUNES A ssociez plusieurs pers o n n a g e s d e s L o o n e y Tu n e s e t v o u s obtiendrez un cocktail explosif ! Ce qui les différencie des autres : leur attitude. Le pro g ramme Looney Tunes avec son nouveau logo fera son apparition sur les prochaines collections, tels que les véhicules Majorette qui feront sensation en 2007. Les Looney Tunes n’ont pas fini de vous étonner ! E n t re nove m b re et déce m b re 2006, les Looney Tunes font leur show en province et à Paris ave c Bugs Bunny sur Glace. Contact : Warner Bros. Consumer Products 115 - 123 Avenue Charles de Gaulle - 92525 Neuilly sur Seine Tél. +33 1 72 25 00 00 - Fax. +33 1 72 25 13 76 Valeursd e lama rque Att i t u d e Coo l Act i f Cib l e Enfants 4- 8an s rencontres happenings Vue d’ensemble du g 5 Hong KonLicensing Show ! ème Le Hong Kong Licensing Show se tiendra au Hong Kong Convention & Exhibition Centre du 4 au 6 juillet 2006. Cette manifestation s’est rapidement imposée comme le plus grand salon asiatique de la licence en attirant ayant droits et agents locaux et internationaux. La session 2006, organisée par le Hong Kong Trade Development Council et sponsorisée par LIMA, a cc u e i l le r a p l u s d e 7 0 e x p o s a n t s repré s e n tant plus de 250 propriétés et marques. Plus de 10.000 visite u rs sont attendus. “Hong Kong est reconnu comme la porte d’entrée du sourcing vers le marché Chinois, dont les ventes au détail de produits dérivés se sont élevées à 1 milliard d’US$ à la fin 2004 - soit 59% des ventes totales de produits dérivés en Asie”, commente Sophia Chong, le porte-parole des organisateurs. Des manifestations internationales comme les Jeux Olympiques de 2008 à Beijing, donnent un coup de projecteur à la région et créent des opportunités économiques. Chong explique que Hong Kong “est en train de devenir une plate-forme économique de prédilection, vers laquelle convergent les l i cenciés ainsi que les propriétaires de licences, afin d’explorer ou d’accroître leurs activités en matière de licensing à travers la Chine et le reste de l’Asie”. The 5th Hong Kong Licensing Show: overview! This event will ta ke place at the Hong Kong C o n vention & Exhibition Centre from July 4 to 6, 2006. It has quickly established itself as Asia’s foremost trade fair for the global licensing business, attracting internationally and local Asian intellectual property owners and agents. > examineront les derniers développements et les tendances tout en partageant leur vision du marché de la licence en Chine. Les principales conférences sous le thème “les marques et le sport”, porte ront sur: les sports internationaux en Chine; le Licensing Collégial; opportunités économiques de la licence sportive; l’extension de marques; les licences artistiques; les te n d a n ces du marché américain de la licence; les licences de personnages. Quatre pavillons apporteront une touche spécifique à la manifestation: le retour des pavillons Corée du Sud et Taiwan; le nouveau Pa v i l lon des Sports; et le Pavillon Digital Entertainment, Design et Trade Service. Un solide programme de conférences! Des conférences sur le Licensing auront lieu pe n dan t le s 3 j ou r s du s alo n . D es pro fe ssionnels internationaux et lo ca u x Les Premier Asian Licensing Awards: une cérémonie importante ! Le salon accueillera la cérémonie des « Premier Asian Licensing Awards » et son Dîner de Gala. Plus de 190 nominations ont été soumises par des sociétés à travers l’Asie en 2005 parmi lesquelles les finalistes ont été choisis par le Comité d’Évaluation des Asian Licensing Awards en Avril 2006. Les 6 catégories sont: Meilleure Licence de divertissement, Meilleure Licence Hors Divertissement, Meilleur Licencié, Meilleure Nouvelle Propriété, Meilleure Agence et Meilleure Campagne Marketing à Hong Kong. Pour concourir, tous les produits dérivés et programmes marketing devaient avoir été développés en 2005. Cette année l’organisateur du salon, le Hong Kong TDC travaille en partenariat presse avec Kazachok pour proposer un vo te par le biais de sa newsletter afin de connaître le point de vue du marché français ! 10 Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 The next session - organised by the Hong Kong Trade Development Council and sponsored by the LIMA will feature near 70 exhibitors representing some 250 properties and brands. More than 10.000 visitors are expected”. Hong Kong is now recognised as the sourcing gateway to the Chinese mainland, whose retail sales of licensed merchandise amounted to US$1bn at the end of 2004 - a massive 59% of Asia’s total retail sales of licensed merchandise.” says Sophia Chong, spokesperson for the organisers. I n ternational events are helping to bring gre a te r a t tention to the region and creating business opportunities. Chong says that Hong Kong “is fa st b e coming the preferred business platform, where potential licensees and licensors converge to explore or expand their licensing activities throughout China and the rest of Asia”. A programme of conference well-established! There will be a 3 day Licensing Conference. International and local licensing professionals will share their insights on the licensing business on the mainland. Key sessions are: International Sport Games in China, Collegiate Licensing, Business Opportunities in Sports Licensing, B rand Extension, Art Licensing, Trends in the US Licensing Market, Character Licensing. Four pavilions will add a distinctive touch to the show: returning pavilions from South Korea and Taiwan, a new Sports Pavilion, the Digital Entertainment, Design, and Trade Service Pavilion. The Premier Asian Licensing Awards: a strong ceremony! The show include the Premier Asian Licensing Awards P re s e n tation Ceremony where more than 190 nominations were submitted by companies throughout Asia in 2005 and short-listed for voting by the Awards Evaluation Committee in April 2006. The nominations were submitted for the following 6 categories: Best License Entertainment, Best License Non-Entertainment, B e st Licensee, Best New Property, Best Licensing Agency and Best Marketing Campaign in Hong Kong. To qualify as a nominee, all licensed products or marketing programmes must have been developed, launched or promoted during the 2005 calendar year. This year the Hong Kong TDC works with Kazachok as a pre ss partner with the organisation of a vo te through its e-newle t ter to have the French market point of view! Brands & Properties / 2700 Active Companies R KAZACHOK LA NEWSLETTEDES LICENCES L’ACTUALITÉ nde, les mo Avant tout le ws sur les licences. ne es èr ni er d inédites LE MAG’ KAZACHOK TOUS LES 3 MOIS, DES SUJETS DE FOND SUR LES LICENCES LE PACKAGE INFO LE GUIDE+LE PO LICENCES RTAIL En deux clics, toute l’i nfo que vous voulez . - Toute l’info rmation du guide des licences acce ssible sur Int ernet - Une base de donnée unique - Un moteur de recherch e dynamique ( 3 clés de tri selon critère ) - Abonnem ent annuel ou recherche ponctuelle informations - Plus de 30 par news ue et électroniq - Bimensuelle ue che dynamiq er ch re de r - Un moteu ique or ist l'h à mité - Un accès illi des articles mestriel t* annuel, se - Abonnemen l trie es m ou se POUR TOUT ESSAI GRATUIT DES OUTILS KAZACHOK CONTACTEZ NOUS ! L’EXPERTISE LICENCE 1600 1600 Marques et propriétés / 2700 Contacts L’univers des licences est à portée de main Contactez nous par e-mail à info@kazachok.com ou appelez le 33 (0) 1 40 82 71 00. WWW.KAZACHOK.COM Kazachok SARL RCS Paris 438 766 156 000 22 - Conditions générales de vente : *Réabonnement par tacite reconduction - Création : www.cocoonagency.com focus marché market focus Charte graphique : la boîte à outils indispensable Plus une charte est détaillée, plus la marque sera respectée. Une règle parfois oubliée par certains ayant droits et licenciés en quête de rentabilité immédiate. «Réaliser une charte graphique co m p l è te et précise, ça co û te cher, et ça prend du temps, lance d’emblée le graphiste Pako Garrido, qui a travaillé durant plus de 14 ans chez Disney avant de devenir indépendant. Mais c’est impératif. Trop de professionnels l’oublient encore.» Il est vrai que dans l’absolu, le point de vue des agents n’est pas celui des licenciés, et que les premiers ne sont pas ceux qui exploitent les chartes. Pourquoi donc s’en préoccuper ? « Plus une charte e st riche, plus les lice n ces pourro n t perdurer dans le temps, affirme Nathalie Delin, chez JCP, l’agent en charge de Pucca. Le licencié n’a pas la possibilité de réaliser ce tra vail de co n ception et d’enrichissement. C’est au concepteur ou à l’ayant-droit de le faire, même si à première vue, l’utilité ne saute pas aux yeux. Mais à terme, c’est la vie de la licence qui est en jeu. En outre, en proposant régulièrement, t o us le s si x m o is , de n o uv e l le s actualisations, les licenciés, notamment sur les créneaux de la mode, peuvent re n o u v e l er p l u s fa c i le m en t le u rs > Style guide: the key toolbox The more deta i led the st y le guide, the more respected the brand will be. Entitled beneficiaries o r li ce n se e s s ee ki n g i mm edi a te re t u r n s sometimes oversee this rule. Extrait de la charte Babar 75 ans Abstract of the style guide :Babar 75 years co l lections.» Et enrichir l’ u n i ve rs du personnage, sans pour autant le trahir. Un travail de fond et de fourmi La tâche est lourde, et généralement ce sont plutôt les grosses firmes à l’image de la Warner ou de Disney qui prennent le t e m p s d e ré a l i s e r ce t ra v a i l . L e s documents, vérita b les boîtes à outils, proposent des éléments de base, auxquels s’ajoutent diverses mises en situation, qui p e u vent elles-mêmes évoluer au fil des saisons et des années. « Certaines vo n t même jusqu’à montrer des déclinaisons sur packaging, ou enco re la fa çon de «Having a co m p le te and deta i led st y le guide d eve loped takes time, plus it is ex p e n s i ve, sta tes g raphic artist Pa ko Garrido. However, it is a prerequisite». For in the end, agents don’t have the same point of view as licensees since agents are not re s p o n s i b le for the ex p lo i tation of the st y le guides. So why pay so much attention to them? «The richer the style guide, the longer the licenses will continue ex i sting, asce r tains Nathalie Delin, L i censing Dire c tor at JCP. The licensee does not have the possibility to carry out this conception and processing job. It is up to the creator or the entitled beneficiary to see to that. There fo re if every six months or so, the style guide is updated, licensees find it easier to renew their collections». Thus they can enrich the chara c te r ’s environment without being untrue to it. A tedious long-term necessity The task is heavy and usually, the big companies such as Warner or Disney who take the time to undertake it. The documents are real toolboxes that offer basic elements, as well as additional situations that might vary over the course of time. «Some even s h ow possibilities for packaging, or the best way to > Trois questions à Michael Temim, de l’agence Cocoon Kazachok: Comment transforme-t-on une charte aussi ancienne et intouchable que celle du Petit Prince ? Michael Temim : Il fallait moderniser la charte qui, sur certains développements de licences, ne correspondait plus aux attentes du consommateur. Pour ne pas trahir la marque, nous devions en même temps partir des dessins originaux d’Antoine de Saint-Exupéry. Au final, nous avons abouti à deux chartes : une traditionnelle, et une plus moderne, qui s’adresse directement aux jeunes générations. K. : Concrètement, comment cela se traduit-il ? M.T. : La charte vintage cohabite parfaitement avec la nouvelle, baptisée le Monde du Petit Prince. La première a, en partie, abandonné le côté un peu trop lunaire du personnage, cette valeur étant mal perçue dans notre monde contemporain. De la même façon, les yeux blancs entourés de noir ne passent plus aujourd’hui car ils sont synonymes de cécité. Dans la seconde, nous avons, entre autres, redonné vie aux personnages secondaires, comme le serpent, le renard et la rose, ce qui enrichit les possibilités de création et de mises en scène. K. : Comment les licenciés choisissent-ils leur charte ? M.T. : La plupart d’entre eux exploitent les deux univers, car ils se complètent l’un l’autre. Ils touchent ainsi une cible élargie de clientèle, du jeune enfant aux grands-parents. focus marché market focus Miss France rajeunit ! Reprise en 2001 par Endemol, la marque Miss France avait besoin d’un lifting. Une étude a d’abord été menée avec Marketing & Business pour mettre en évidence tous les piliers de la marque. «Miss France disposait d’un simple logo et développait très peu de licences», explique Axel de Charentenay, chez Endemol. Après cinq mois de travail avec l’agence de design CBA, une charte graphique très détaillée est mise au point, pour cibler tout particulièrement les filles de 8 à 14 ans. La marque est désormais repérée par un symbole fort, un logo en forme de cœur, surmonté d’une couronne. Dès la rentrée de s e p te m b re, les pre m i e rs produits dérivés fe ront le u r apparition, «dans un réseau de d i stri buti on u n peu plu s sélectif que celui des produits Star Ac’», précise le dirigeant. Au programme, des bijoux, de la mode, de la papeterie et des jouets. A terme, Miss France devrait élargir sa cible vers les jeunes femmes. The new Miss France! The Miss France brand was purchased by Endemol in 2001. It needed to be rejuvenated a bit. A survey was conducted by Marketing & Business to highlight all of the brand’s strong points. «Miss France only had a simple logo and very few licenses», explains Axel de Charentenay, at Endemol. After 5 months work with the design agency CBA, a very detailed style guide was developed for an 8-14 year-old girl target. A crowned heart now represents the brand’s identity. In September the first licensed products will appear, « in a slightly more selective distribution circuit than the Star Ac’ products», details the manager. Products will include jewelry, fashion, stationary and toys. On the long-term, Miss France should stretch its target towards young women. position legal citations on a product, ex p l a i n s Fra n çois-Régis Vautier, in charge of Tra d e Marketing for Royer. Because we start working far before the products’ pre s e n tation in stores, we need these kinds of documents, because they represent a t remendous save of time. We limit the risk of misinterpretation as well as sending the products back and forth to the right owners for validation». With the help of computers... The licensee has to be suitably equipped in terms of graphic software and employees. Sticking a logo or a character on a product doesn’t mean it will look better or sell more. A certain amount of creativity is n e ce ssary in order to choose the best angle, the adequate size, or the appropriate range of colors, even when the mandatory co lor scheme is laid down in the style guide. This also implies computer proficiency. «The Mediabox software enables us to put the st y les guides online and to keep them co n s i ste n t ly updated, happily says Marie-Laure Marchand from Nelvana. We already experimented this way of working for the Ruby Gloom series that will come out during next spring and it proved to be very efficient for everyone». The only drawback is that: although the web has the great advantage of being accessible to a large public of professionals as well as less « professional » people, certain rights owners of licenses put different style guides for the same property online; while some are free, others have to be purchased... Marie Richez Three questions for Michaël Temim, positionner les mentions légales sur un produit, explique François-Régis Vautier, R e s p o n s a b le Trade marketing chez le fabricant de chaussures Royer. Parce que nous tra vaillons dans des délais très en amont par rapport à la mise en place des produits en magasin, nous sommes friands de ce type de documents, car ils nous font gagner un temps énorme. Nous limitions les risques de mauvaises interprétations, ainsi que les allers-retours pour validations avec les ayant-droits. » Creative Director of the Cocoon agency Kazachok: How can such an established style guide as the Little Prince be updated? Michaël Temim: The st y le guide needed to be re j u ve n a ted because it no longer suited the ex p e c tations of clients of a number of lice n s i n g developments. In order not to betray the brand we had to work from the original drawings of Antoine de Saint-Exupéry. Finally we devised two different style guides, a traditional one and a more modern one. Les avantages de l’informatique Encore faut-il que le licencié soit, de son côté, également bien équipé en termes de matériel graphique et de personnel. Il ne suffit pas de plaquer sur un produit un logo ou un personnage pour que l’effet soit esthétique et que le produit se vende. Une certaine créativité s’impose pour choisir le meilleur angle, le format le plus adéquat, ou encore la variété de couleurs la plus juste, même si les codes couleurs sont imposés dans la charte. A cela s’ a j o u te encore la co m p é te n ce informatique. «Grâce au logiciel Mediabox, nous pouvons mettre en ligne les chartes et les actualiser en temps réel, se félicite Marie-Laure Marchand chez Nelvana. Pour Ruby Gloom, dont la série Extrait de la charte Pucca Abstract of the Pucca’s style guide sortira au prochain printemps, nous avons déjà expérimenté ce dispositif qui s’avère très efficace pour tout le monde.» Seule o m b re au ta b leau : le net a le gra n d avantage d’être facilement accessible à un public élargi, pro fe ssionnels, co m m e «moins» professionnels. Et sur certaines licences, il ex i ste des ayant-droits qui mettent en ligne pour la même propriété des chartes gratuites et d’autres payantes... Marie Richez K.: How did that work out? M.T.: The vintage guide coexists harmoniously with the new graphic st y le guide named « The World ofthe Little Prince». The first one partly gave up the character’s tendency to be absentminded because that was not well perce i ved in our contemporary world. Along the same line, the white eyes with black around them we ren’t suita b le anymore because they are reminiscent of blindness. In the s e cond st y le guide, among other things, we put secondary characters like the snake, the fox or the rose fo r w a rd, so as to offer more cre a t i v i t y alternatives as well as situation possibilities. K.: How do the licensees go about choosing their style guide? M . T.: M o st of them use bo th because they complement each other. Therefore they can reach a larger target that stretches from young children to grandparents. Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 13 focus marché market focus par Christopher Nash License Tracker NPD en Grande-Bretagne G r a n d i r avec les Filles L ’industrie des produits dérivés pour les filles de 0 à 14 ans représente un peu plus de 1.1 milliards £ pour la période décembre 2004 à décembre 2005 en Grande-Bretagne. Puisque les filles ont fait augmenter le volume de 8% comparé à l ’année dernière, voyons comment elles se comportent en grandissant et à quelles licences elles restent fidèles ? Lou - 2 ans 1/2 LES 0 - 3 ANS Les tout petits sont fidèles aux licences Jouets / TV Le volume d’achats dans le domaine des produits dérivés pour les filles de 0-3 ans a bai ssé d’1 % du ran t l a péri ode décembre 2004 - déce m b re 2005 (vs . période précédente). La catégorie la plus importante dans cette tranche d’âge est de loin l’habillement avec près d’1£ sur 3£ dépensés, mais ce n’est pas la catégorie qui augmente le plus vite. La Vidéo / DVD arrive en tête, grâce principalement aux titres Disney. Dans ce t te tranche d’âge, les filles re stent quasi majorita i rement attachées aux l i ce n ces Jouet/ TV et les lice n ce s c l a ssiques sont les plus populaires. Winnie l’Ourson est en effet la licence n°1 et c’est dans ce t te catégorie qu’il e n re g i st re les plus fo r tes re n t ré e s . Barbie, un autre classique auquel on fait confiance, arrive juste derrière Winnie en terme d’argent dépensé, même si elle a connu une fo r te croissance. Bien que Noël soit la période d’achats majeure pour les 0-3 ans, les plus fortes ventes devraient se faire tout au long de l’année sans évènement particulier. LES 4 - 6 ANS École, Films et TV Les dépenses ont légèrement baiss é (6%) chez les 4-6 ans. Po u r tant ce t te cible demeure le cœur du marché pour les achats de produits dérivés, avec un peu plus d’un quart des dépenses, soit 297£ par an par petite fille ! Les jouets demeurent la catégorie phare avec 28% des achats, mais pour la première fois on commence à voir des petites filles qui s’ i n t é re ssent aux fo u r n i t u re s scolaires et à l’édition. Ces secte u rs représentent la seule croissance dans ce t te tranche d’âge. En terme de licences, Barbie remporte la mise. Elle arrive en tête, suivie des Bratz qui ont fait une formidable année 2005. Dans ce t te tranche d’âge, la majorité des d é pe n s e s e s t ré a l i s é e po u r le s anniversaires et Noël : plus d’1£ sur 2£ e st dépensé à ces moments là. Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 The UK licensed industry for girls aged 0-14 is worth a little over £1.1 billion in the twelve months to December 2005. Primarily, it is girls that have grown the licensed industry with an increase of 8% compared to the same period least year. So how do girls transition as they grow older and which licenses do they remain loyal to? Infants stick with Toy and TV L i cense spend for girls 0-3 is down by 1% in the t we lve months to December 2005 compared with 2004. The larg e st licensed ca tegory in this age group is by far Clothing with almost £1 in £3 spent here, but this isn’t the ca tegory growing fa ste st. Video / DVD is the fastest growing licensed category for the same period and this is driven primarily by D i s n ey Film titles. Girls stick almost entirely with Toy and TV licenses in this age group, and it is here where classic properties are most popular. Winnie the Pooh is the top license in this age group and this is where his spend is highest. Barbie, another trusted classic, is just behind Pooh in terms of spend but her growth is particularly strong here. Although, Christmas is the top specific occasion in the 0-3’s we see higher spend going on ad hoc purchases with no particular event in mind. School, Films and TV Spend is slightly down by 6% the 4-6’s but this remains the core market for licensed spend with slightly over a quarter of all spend going here or the equivalent of £297 per annum on each little girl! Llona - 4 ans 14 Growing up with Girls By C.Nash -NPD License Tracker in UK focus marché market focus LES 7-9 ANS Les marques de vêtements existent par elles-mêmes Dans la tranche des 7-9 ans, nous re m a rquons une cro i ss a n ce de 25% dans les dépenses de produits dérivés. Les jouets demeurent le poste le plus i m p o r tant avec une fa i b le cro i ss a n ce. C ’ e st dans cette tranche d’âge que les filles s’intére ssent pour la 1ère fois aux vê tements, et ce t te catégorie marche très bien. Bratz stimule principalement la croissance mais Barbie permet une c ro i ss a n ce à deux chiffres. Si nous examinons les propriétés leaders dans l’habillement, nous voyons les marques des grands distributeurs arriver en tête avec Tesco (Cherokee) et Asda (George) qui ont trouvé l’offre adéquate pour les f i l le s de 7 - 9 a n s . N o ë l de m e u re l’occasion privilégiée en terme d’achat mais la rentrée des classes a un impact i m p o r tant sur les achats pare n ta u x privilégiant les marques de la gra n d e distribution. LES 13 ANS ET + Les licences perdent de leur pouvoir de séduction Nous constatons la plus forte augmentation de dépenses pour des produits dérivés chez les 13 ans et +, mais il faut prendre en co m p te une faible base de départ. Il y a peu de dépenses chez les filles qui commencent à d é l a i sser les pro d u i t s dérivés pour les marques de vê tements. Lorsque l’on examine le top 10 des propriétés pour filles dans ce t te tranche d’âge il n’y a pas une seule lice n ce. Les s e u le s ca t ég o ri es q ui m o n t rent une cro i ss a n ce s o n t l’ h a b i l l e m e n t e t l’édition mais aucune licence ne domine. Quant aux dépenses ponctuelles ce sont Noël et les anniversaires qui recueillent 50% de to u te s les dépenses. Toys is still the biggest licensed category with 28% spend going here, but we start to see little girls b e come inte re sted in school equipment and publishing for the first time and this is where we see the only growth at a category level for the 46’s. Barbie spend is highest in this age group and she is the number one license, but right round the corner is Bratz with a massive perfo r m a n ce in 2005. It is in this age group where we see the h i g h e st spe nd fo r b oth the bi rthda y a nd C h r i stmas occasion. Well over £1 out of £2 is actually spent here. Clothing labels come into their own Candice -13 ans et Lina - 9 ans LES 10-12 ANS Les Préados valorisent la mode et les livres Bien que la croissance soit faible chez les 10-12 ans, les achats de produits dérivés chutent de façon significative dès 9 ans. L’habillement est la catégorie reine et les achats font plus que doubler d’année en année ! Po u r tant, il est surprenant de constater que ce n’est pas le secteur qui enregistre la plus fo r te croissance. En effet, l’édition est le secteur pour lequel nous constatons une énorme a u g m e n t at i o n d es a c h a t s . C ’ e s t principalement Jacqueline Wilson qui en est l’heureuse responsable et qui s’avère ê t re de loi n la lice n ce n°1 de la catégorie. A cet âge là, les fille s co m m e n cen t à s’ i n t é re ss e r é n o r m é m e n t a u x m a rq u e s d e vêtements et l’impact des marques haut de gamme se fait pour la 1ère fois re ss e n t i r. Des marques te l les que Matalan et Primark figurent dans le top 10 des propriétés. Les dépenses pour les filles de 10-12 ans à la période de Noël re p ré s e n tent le double de celles effectuées pour les garçons de la même tranche d’âge mais n o tons aussi que la re n t rée des classes enregistre de meilleurs résultats. Pour plus d’information, contact : Christopher Nash T : +44 (0)1932 355580 christopher_nash@npd.com ou www.npd.com Zoe, un des personnages de Gro ove High In the 7-9’s we see an increase of 25% in license spend. Toys remain the biggest ca tegory with slight growth. It is the age group, however, where we see girls transition into Clothing for the first time and this category performs strongly. Bratz is driving this growth primarily, but it is wo r t h nothing that in spite of this, Barbie contributes double digit growth. If we look at top properties overall within Clothing, we see grocer own labels topping the charts, with Tesco (Cherokee) and Asda (George) providing the right offering for the 7-9’s. Christmas remains the top occasion, but this is where the back to school occasion makes a big impact in parents purchases and again it is the grocer own labels that dominate here. Tween girls see value in fashion and books Although we see slight growth in license spend in the 10-12’s, it is worth noting that this is where we see the share of spend on licenses first drop significantly after the age of nine. Clothing is the top ca tegory and spend here has more than doubled year on year! Surprisingly it is not the category showing the biggest growth. That falls to Publishing where we see an enormous increase in spend. Primarily this is down to a certain Jacqueline Wilson who storms up the list and is by far the number one license in this category. Girls do start to transition heavily into fashion labels in this age group on the whole and we can see the impact of value brands for the first time. Value labels such as Matalan and Primark all fe a t u re in the top ten properties. Girls dominate Christmas spend in the 10-12’s with almost double that of boys and we see that spend for back to school is highest in this age group. Licenses lose their appeal We actually see the biggest increase in license spend in 13+ age group, but you should note that this comes from the smallest base. We see very little spent on license product in this age group as girls start to move heavily away from licenses and into clothing own labels. When we look at the top ten properties for girls in this age group, not a single license features. The only categories that are showing growth are clothing and publishing with no one license dominating here. When we look at spend on occasions, Christmas and Birthday account for over 50% of all spend. Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 15 focus propriété property focus Ruby Gloom : un nouveau phénomène très mode ! Imaginée par Mighty Fine, créateur et designer de French Kitty, Ruby Gloom fait ses débuts aux Etats-Unis en 2002 avec un p ro g ramme de merchandising trè s performant. Apparaissent sous la licence t-shirts, livres et un large assortiment d’accessoires. Ces produits sont d i stribués via un ré s e a u spécialisé de plus de 500 boutiques « tendance », et connaissent rapidement un grand succès. Chez Virgin M e g a sto re, le s sacs Ruby Gloom arrivent dans le top 10 des p roduits ve n d u s sous licence. To u j o u rs dans l’ a i r du temps, Ruby Gloom est très « mode » et une nouvelle chartre graphique pour les produits tex t i les est développée à chaque saison. > Largement populaire aux Etats-Unis, au Can ada et au Royau me- Un i, ce t te n o u ve l le marqu e pré s e n te u n fo r t potentiel mondial en merchandising et en distribution TV. C’est pourquoi, Nelvana et Mighty Fine se sont associés pour produire une série animée en 2D de 40 épisodes de 22 minutes qui sera destinée aux enfants de 6 à 11 ans. 16 Kazachok Licensing Mag' Ruby Gloom vit à Gloomsville, la ville des ténèbres, mais elle n’est jamais triste. En fait, c’est la jeune fille la plus optimiste du m o n d e . To u t e s l e s c r é a t u r e s e t ca u c h e m a rs qui te r rorisent les enfants tels que les monstres sous les lits, le noir, les fantômes, les garçons à deux t ê tes , Ru by G loom le s a cclame et les adore. Tout au long de ses a ve n t u res, elle d é c o u v re sa magnifique et terrifiante demeure v i c to r i e n n e et se lie d’amitié avec de nombreux personnages. Sur le marché e u ro p é e n d e s l i ce n ces, Nelvana s o u h a i te positionner Ruby Gloom, sur la cible des filles de 15–24 ans, en amont de la diffusion de la série. Les pre m i e rs produits s’orienteront ve rs le tex t i le, la papeterie fa n taisie et des accessoires d’écriture : cahiers, carnets, agenda, etc. Viendront ensuite les sacs, les accessoires de mode et autres produits. Ruby Gloom, “the Happiest Girl in the World” sera plus que tendance en 2007 ! juin - septembre 06 GGG Ruby Gloom: a new phenomenon very trendy! D eveloped by California-based graphic design firm Mighty Fine, creators of French Kitty, Ruby Gloom made her debut in the U.S. in 2002 with a successful merchandising pro g ram. Appearing on t-shirts, books and an assortment of other products, Ruby G loom was dist r i b u ted throughout specialty channels in the U.S., including 500 Hot Topic and Torrid Stores. Quickly, Ruby Gloom gained a loyal cult fo l lowing, leading to a line of bags at Virgin Megastore (USA), that listed in the top 10 SKUs sold at Virgin. A new style guide for t-shirts is created for each season, which makes the brand always fashionable. W i d e ly popular in the United Sta tes, the Unite d K ingdom and Cana da this edgy brand has worldwide merchandising and broadcast potential. Nelvana and Mighty Fine are developing the Ruby b rand with the production of a 2D animate d television series (40x22’) for kids aged 6-11. Ruby Gloom lives in Gloomsville, but she’s never gloomy. In fact, she’s the happiest girl in the world. The things that to ta l ly creep-out most kids— creatures under the bed, the pitch black of night, b e a sts, ghosts and two-headed boy s — R u b y e m b ra ces. Every day is an unex p e c ted party at Ruby’s magnificent Victorian house and every day is a chance to celebrate friendship! For the European market, Nelvana plans to launch the property ahead of the animated series and target teen girls and young adults with a range of products apparel, fashion acce ssories, stationery and bags. Ruby Gloom is definite ly the Happiest Girl in the World! GGG focus propriété property focus Miss Dolly un nouveau design à suivre… Comment peut-on résister à l’adorable Miss Dolly ? Ce design concept est né il y a environ 8 ans de l’imagination du duo Hervé Chiquet/Joanna Zurek. Petite citadine très gaie, Miss Dolly croque la vie à pleine dent et ne se sépare jamais de son petit chat. Elle vit dans un monde de rêves et de rires, et son caractère pétillant pourrait faire d’elle l’un des personnages préférés des filles de 6-10 ans ! Après la création de Tedinours e n 1 9 9 7 , H e rv é e t Jo an n a envisagent quelques années plus tard un thème fille pour l’édition. Le projet ne se développe pas tout de suite car Tedinours évolue bien et une opportunité déclenche la création de Comic Park en 2000. En 2005, le duo décide de lancer le fameux thème et pré s e n te le dossier à RMP. Pierre Gaucher, immédiate m e n t séduit par le graphisme et l’univers, en demande la gestion exclusive. Miss Dolly d ev i e n t u n e v ra i e de mo i s el le ! L e p e rsonnage et la charte gra p h i q u e p rennent forme avec une orienta t i o n éditoriale sobre et poétique. Les tests faits auprès des industriels, des parents et des fillettes sont unanimes : Miss Dolly plait à tous. Les fillettes adorent son u n i ve rs et ses repré s e n tations simple s dans des tons roses, violets. Cette petite f i l le «next-door» joue et va à l’ é co le , exactement comme elles. Les parents la trouvent charmante et malicieuse. > Le licensing démarre très vite ! Les industriels ont vite vu le potentiel et ont rejoint le cercle d’une famille destinée à s’agrandir. RMP, en charge des produits dérivés, annonce déjà : Comics Wo r l d (vê tements jour et nuit filles/junior - été 2007, et sous-vêtements), Chauss’ Europ (chaussures, chaussons - printemps/été 2007), Belltex (literie et produit éponge), Index Multimedia (images téléchargées sur mobiles), Plage (articles de décoration de la chambre). D’autres produits sont en cours : chaussettes, bagagerie, papeterie scolaire, mini-papeterie, art de la table, 18 Kazachok Licensing Mag' a ccessoires de mode, poupées-chiffons, porte-clés, édition, jouets de plein-air. Le programme international s’est établi tout aussi rapidement et des agents sont déjà nommés : Scandinavie, Royaume-Uni, Espagne, Allemagne, Thaïlande, Japon. Une charte graphique illimitée ! Une des forces de cette licence réside dans la charte graphique. Les dessins trè s tendances sont fournis par les auteurs et donc to talement adaptés aux produits. H e r vé Chiquet et Joanna Zurek ve u lent réaliser pour chaque licencié les dessins souhaités en adéquation avec les produits et les saisons, ce qui est un élément capital dans le monde de la licence. De nombreuses campagnes presse (agence de Relations Publiques Clarisse) sont d’ores et déjà prév u e s pour promouvoir les produits, et notamment les produits des licenciés a u p rè s d e s co n s o m m a t r i ce s . Un site web sera égale m e n t bientôt consacré à Miss Dolly pour p e r m e t t re aux petites filles d’intégrer son petit monde. Miss Dolly n’a pas fini de faire parler d’elle ! GGG juin - septembre 06 Miss Dolly: an interesting new concept… Miss Dolly is irresistible! Hervé Chiquet/Joanna Zurek imagined this design concept some 8 years ago. Miss Dolly is a very joyful little urbanite, never to be seen without her cat. She lives in a fantasy world full of laughter and her bright attitude might make her a favorite with little girls 6-10 years old! After creating Tedinours in 1997, Hervé and Joanna started thinking about a girl’s publishing concept. The project didn’t happen immediately because Tedinours did very well and Comic Park was created in 2000. In 2005, the team decided the time had come and presented the project to RMP. Pierre Gaucher, was immediately enthused by the graphics and the e n v i ronment. He insisted on being the exc l u s i ve representative. Miss Dolly became a real little lady ! The character and the style guide were developed with a sober yet poetic editorial orientation in mind. Licensing is already on the fast lane! Manufactures quickly realized the potential and jumped on the opportunity. Licensing agent RMP a l ready announced deals with : Comics Wo r l d (pajamas, underwear and day clothes for girls/juniors - summer 2007), Chauss’ Europ (shoes, slippers spring/summer 2007), Belltex (sheets and towels), Index Multimedia (downloadable images for mobile te lephones) and Plage (Home Deco ration). Other products are underway: socks, small leather goods, school stationary, small stationary, publishing... The international program was established just as quickly and agents have been appointed for : Scandinavia, Great Britain, Spain, Germany, Thailand and Japan. Unlimited graphic opportunities! The authors are responsible for the very trendy drawings to ensure they are totally appropriate for the products. Hervé Chiquet and Joanna Zurek are adamant about doing the desired drawings for each licensee themselves so t h ey will be suited to the products and the seasons a fundamental lice n s i n g facet. Numerous press campaigns ( C l a r i sse PR a gency) a re already planned to promote the products as well as the licensees’ lines of products and a Miss Dolly we b s i te is being deve loped. This young girl is going to be the talk of the town ! GGG focus propriété property focus VivaQuePiñata la fête commence ! 4Kids Entertainment sait ce que les enfants aiment ! Après Pokémon et Yu-Gi-Oh! , 4Kids présente une nouvelle propriété originale et innovante dont la création s ’appuie sur une coutume mexicaine : Viva Piñata. Tous les enfants mex i ca i n s co n n a i ssent la tradition de la Piñata au moment de Noël et de Pâques. Cette coutume ance st ra le consiste à taper, les yeux bandés, sur une P i ñ a ta (étoile multicolore à sept ou neuf branches) qui libère bonbons et fruits tropicaux quand on la brise. Mais tout le monde se pose la question : d’où viennent les Piñata ? Une chose est sûre, le s enfants vont être surpris ! Les Piñata sont des animaux toujours très gais vivant sur l’île «Piñata Island». Une douzaine d’espèces co h a b i tent et sont toutes différentes. Constitués de papier et de bouts de tissu, ces animaux sont le cadeau préféré des enfants. Les Piñata a t tendent donc impatiemment d’être choisis par la «Piñata Factory» pour être e n voyés, le corps rempli de bonbons et sucreries, dans les fêtes des enfants… Très colorés et avec une tendance latine en vogue les Viva Piñata débarqueront en fanfare ! > Un jeu vidéo sur Xbox… Le co n cept et les personnages ont été développés en collaboration avec Rare et Microsoft pour la Xbox 360. Le cœur de cible du jeu touche les 6-12 ans mais l’objectif est d’attirer également les adultes grâce aux multiples niveaux de jeu et à l’humour très p résent. Les joueurs seront appelés à explorer et découvrir ce monde fantastique en temps réel. Le jeu est attendu pour la fin de l’année 2006. Une série animée… 4Kids Entertainment produit en parallèle une série animée en 3D de 26x30’ adaptée du jeu et s’adressant à un plus jeune public que ce dernier. Elle sera diffusée dans l’émission 4Kids TV sur la chaîne Fox tous les samedis matins aux Etats-Unis dès septembre 2006 et devrait suivre dans d’autres territoires sur 2007. De nombreuses négociations sont encore en cours. La série nous présentera les caractères et les valeurs des six personnages principaux. Chacun des 6 héros a une personnalité précise, très bien recréé grâce à la technologie 3D utilisée. L’ambiance est basée sur des couleurs vives et flamboyantes, la musique latine fait partie intégrante de la bande son qui positionne cette série comme un rendezvous avec la joie ! Et des produits dérivés… 4 K i ds E n te r tai n men t déve lo p p e ra également un programme de merchandising sur les principaux secteurs notamment le jouet, la confiserie, les produits de fête, etc. Les premiers produits devraient arriver en magasin dès le printemps 2007. Pokémon fut construit sur ce modèle. Nous pouvons donc souhaiter à Viva Piñata au moins le même succès ! GGG 20 Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 Viva Piñata, let the party begin! 4kids Entertainment knows what kids like! After Po kemon and Yu-Gi-Oh!, 4Kids launches an i n n ova t i ve and original property ta ken from the Mexican Piñata tradition: Viva Piñata. All Mexican children are familiar with the Piñata ritual which traditionally ta kes place at Christmas and Easter. Piñatas are brightly coloured, hollow papiermâché animals which are filled with candies, ready to be cracked open by blind-folded children, letting the co n tents spilled out onto the floor. But, “Were do Piñatas come from?». One thing is certain: kids will be happily surprised! P i ñ a tas are live ly and vibrant animals that live on Piñata Island where there exist 65 unique species and 100 cro ss - b reeding possibilities! These papiermâché animals are the star guests of all children parties. They wait excitedly to be chosen by the Piñata Factory from where they are sent, filled with sweets to entertain children all over the world… Brightly coloured and with a distinctly Latin feel, Viva Piñata will explored on to our screens! A video game for Xbox… The concept and characters of the game have been developed in collaboration with Rare and Microsoft for the Xbox 360. The main target age group is 6 to12 ye a rs-old. However, the game will also attra c t a d ul t s , t ha nk s to i t s m u l t ip l e le v e l s a nd sophisticated humour. Viva Piñata invites gamers to creative immers i ve world where living Pinatas i n h a b i tat and ever-changing garden. The game is set to launch in fall 2006. A new 3D animated series… In addition to the Video Games, 4Kids Entertainment is producing a CGI animated TV series, 26x30 minutes, adapted from the video game which will target a slightly younger age group than the game. The series will be broadcast on the 4Kids TV block on the Fox Network with an international roll out planned for 2007. There are 6 main characters that each have their own unique personality which jump out of the screen thanks to the 3D technology. Viva Piñata is a wacky, zany and everything-can-happen comedy series. And merchandising … An ex te n s i ve li ce nsing pro g ramme will be developed by 4Kids Entertainment particularly in a confectionary, toys and party goods categories. The f i rst products should be ava i l a b le in-store from spring 2007. The licensing strategy for Pokemon was based on the same model and we hope to have the same success for Viva Piñata! GGG influences maison automne-hiver 2006/2007 home influences Autumn-Winter 2006/2007 1- 5 septembre / September 1- 5, 2006. Paris-Nord Villepinte influences maison printemps-été 2007 home influences Spring-Summer 2007 26 - 30 janvier / January 26 - 30, 2007. Paris-Nord Villepinte Salon international de la mode-maison : décoration, cadeau, arts de la table. International home-style exhibition: home decoration, giftware, tableware. www.maison-objet.com - info@maison-objet.com - Salon réservé aux professionnels / Trade only. Organisé par SAFI, Filiale de la chambre syndicale des Ateliers d'Art de France et de Reed Exhibitions. 4, passage Roux 75850 Paris Cedex 17. France. Tel. +33 (0)1 58 07 18 00. Fax. +33 (0)1 46 73 91 54. stratégie strategy Axel Dauchez Directeur Général de Taffy Entertainment a Moonscoop Company Produite par Moonscoop en co-production avec France 3 et Canal J, Code Lyoko est un véritable succès d’audience. Série d’animation novatrice, Axel Dauchez répond à nos questions et nous dévoile la stratégie de marque mise en place en terme de licences. Kazachok : Pouvez-vous juste rappeler à nos lecteurs les origines et le principe de la série Code Lyoko ? Axel Dauchez : Dans un univers fascinant alliant 2D et 3D, la série revisite les codes de l’animation japonaise tout en mêlant comédie et ave n t u re. 4 collégiens co n n a i ss e n t l’existence d’un monde virtuel : Lyoko. Ils ont pour mission de le sauver en déjouant les plans de X.A.N.A. - virus ayant infecté l’ordinateur contrôlant Lyoko. La 1ère diffusion en 2003 sur France 3 l’a tout de suite placée dans les 5 meilleurs shows en audience. La saison 2 est actuellement en co u rs de diffusion sur France 3 et Canal J. Aujourd’hui, nous sommes sur 4 saisons, soit un total de 97 épisodes, ce qui assure une diffusion jusqu’à 2008. K. : En tant que producteur, comment avezvous initié le merchandising ? A.D. : La licence représente pour nous un vrai défi stratégique. Il s’agit d’un autre métier. Six mois après la diffusion de la série, nous avons lancé en exclusivité le DVD dans les magasins la Grande Récré, en partenariat avec Universal Vidéo. Il s’agissait de tester les consommateurs pour ensuite enclencher la st ratégie de déve loppement de produits dérivés. Fin 2004, le site Internet a crée une v raie communauté de fans générant 10 millions de pages vues par mois. une vraie marque en mettant peu à peu les produits sur le marché. Les jouets chez Marvel Toys et le jeu vidéo développé par Game Factory seront disponibles dès cet été. Une quinzaine de licenciés sont déjà partenaires et les produits dérivés seront lancés en même temps en France et aux USA. K. : Comment gérez-vous ces 2 territoires ? A.D. : En fait, la série a été diffusée sur Cartoon Network US dès avril 2004 et s’est tout de suite positionnée n°2 du blo c «Miguzi» ; Cartoon Network a d’ailleurs commandé la saison 2. La série est aujourd’hui vendue dans 50 pays mais en K. : Quelle est donc votre stratégie sur le long terme ? A.D. : Nous travaillons Code Lyoko comme 22 Kazachok Licensing Mag' juin-septembre 06 Interview of Axel Dauchez General Manager of Taffy Entertainment a Moonscoop Company Code Lyoko was produced by Moonscoop with France 3 and Canal J co p roducing. It’s a real succe ss. Axe l Dauchez answers our questions about this innovative animation series and unveils the brand strategy set up for licensing. Kazachok: Could you just remind our readers how the series Code Lyoko started and what the basics are? Axel Dauchez: The series is a mix of a 2D/3D environment and a combination of comedy and adventure. 4 high-school students are aware that a virtual world called Lyoko exists. Their mission consists in saving it by sabotaging the plans of X.A.N.A. – the virus that contaminated the computer controlling Lyoko. The first time it ran on France 3 in 2003, the series immediately ranked among the 5 best shows in terms of audience ratings. France 3 and Canal J are currently broadcasting season 2. To this day there are 4 seasons available so it will run until 2008. K.: As the producer of the series how did you start the merchandising program? A.D.: Licensing represented a real strategic challenge for us. Six months after the first season ended we launched the DVD in the outlets of « La Grande Récré » with Universal Vidéo. The idea was to te st the potential in order to define the licensing strategy. The web site opened by the end of 2004 and it enjoys tremendous following: 10 Million pages are seen every month. K.: So what will your long-term strategy be? A.D.: We work on Code Lyoko like a real b rand by slow ly introducing the products on the market. Marvel Toys and the video game developed by Game Factory will be available this summer. We already have fifteen lice n s i n g partners and the licensed products will be marketed simultaneously in France and in the USA. K.: How do you manage these two territories? A.D.: In fact, the series aired on Cartoon Network US in April 2004 and immediately ranked n°2 of the «Miguzi» bloc. The series stratégie strategy terme de licence, nous nous concentrons sur les USA où les jouets sont référencés chez Walmart, Toys’R’Us et Target. Sur ce même t e r r i t o i re , u n e g r a n d e o p é r a t i o n promotionnelle est prévue avec 3 temps forts. Un jeu concours très original et innovant a commencé en mai. Il permettra au gagnant d’être un personnage à part entière de la 4ème saison. Il y sera modélisé et intégré. Dans un 2ème temps, la série sera diffusée dans 130 cinémas en août avec 3 nouveaux épisodes de la saison 3 diffusés en matinées spéciales. Enfin, à la rentrée, une grande action sera menée dans les écoles avec les professeurs pour élire le Collège Code Lyoko. Un contenu éducatif spécial est prévu à cet effet. La stratégie aux USA est un peu différente car le marché est beaucoup plus ouvert à ce genre d’opérations. K. : Vous parlez d’une stratégie de marque, q uels so nt po ur vo us les cri t ère s fondamentaux ? A.D. : En terme marketing, 4 éléments jouent un rôle fondamental sur les taux d’audience, le site Internet et évidemment sur le s produits dérivés de Code Lyoko. 1/ Il s’agit d’un sitcom dans les collèges. Par conséquent, l’appropriation et l’identification des enfants aux héros sont évidentes. Le lien à la bande est très fort, et le leader est une fille. 2/ Le côté 3D renforce l’action et cela marche bien auprès des garçons. 3/ La révélation du secret est une clé fondamentale puisqu’elle tient le spectateur en haleine. Toutes les saisons ont été écrites ensembles et la nature du secret a bien été étudiée. 4/ Le style est vraiment différent et novateur avec la partie 3D. K. : Cette construction de marque passe également par un travail de fond avec vos partenaires ? A.D. : Effectivement, nous fédérons nos licenciés par le biais de réunion pro-actives tous les 2 mois. Elles ne permettent pas uniquement de faire de l’information, c’est l’occasion pour nos partenaires de mettre en place des opportunités croisées en cross promotion, cross retail et cross média avec des relations presse. Des vraies synergies de marque se créent. Notre agent aux EtatsUnis, FUNimation, fait de même. K. : Qu’en est-il de la notoriété de la marque aujourd’hui ? A.D. : Cette série a tout de suite eu un impact fort auprès des enfants. En revanche, la découverte de la série par les parents est plus délicate. Notre rôle aujourd’hui est de faire un vrai travail en amont d’éducation et de formation. Nous sommes très actifs pour faire connaître ce t te marque auprès des a d u l tes en général et des achete u rs. Si l’enfant souhaite trouver des produits en magasins, il est important qu’ils y soient. Nous prévoyons aussi bien des opérations de communication B to C que B to B. Nous avons d’ailleurs confié la partie RP de notre marque à une agence spécialisée. Construire une marque et la pérenniser est aujourd’hui fondamental pour nous. C’est notre mission ! has been sold in 50 countries but in terms of licensing we a re co n ce n t rating on the USA where the toys are distributed by Walmart, Toys’R’Us and Target. We have a major operation planned for that territory that will include during three main phases. A very original contest started in May. The winner will become a real character in season 4 in which he/she will be digitalized and integrated. The second step will consist of 3 episodes of the series being shown in 130 cinema theaters in August during special matinees. Finally, in the fall, a major event is scheduled in schools, with the help of the teachers, to elect the Code Lyo ko High School along with a special educational program to accompany it. The US strategy is slightly different because they are much more open to this type of program. K.: When you mention brand stra tegy, what are the fundamentals? A.D.: In marketing, 4 elements are fundamental for the audience ratings, the website and the licensed products. 1/ The program takes place in a high school. So the young viewers find it easy to identify. The bonds within the group are very strong and the hero is a girl. 2/ The 3D aspect st rengthens the action and boys particularly appreciate that. 3/ The mysterious secret is a key factor that keeps the audience hooked. All of the seasons were written jointly and the nature of the secret was studied in detail. 4/ The 3D environment adds a very novel style. K.: The brand development implies a long-term approach with your partners? A.D.: In fact we federate our licensees by hosting proactive meetings every 2 months. They enable us to do more than just circulate data. Real brand associations come about because our partners set up cross opportunities in cross promotion, cross retail and cross media with PR. Our agent in the US, FUNimation, works the same way. K.: What level of recognition has the brand obtained? A.D.: The series immediate ly had a strong impact on children. However, the parents don’t discover the series as easily. Now we need to work on future educational and introductory actions. Therefore, we are actively involved in making parents as well as buyers aware of the series. When the child wants to find products in stores, they must be there. We are planning both B to C communication as well as B to B. Building a brand up and making it become perennial is our fundamental goal. It is our mission! Kazachok Licensing Mag' Juin - Septembre 06 23 stratégie strategy Lamborghini : une stratégie de diversification bien étudiée > Interview de Lorenzo De Rose - Chargé de clientèle licence chez Lamborghini Kazachok: Quelles sont les vale u rs de la marque Lamborghini ? L o renzo De Rose : En 1947, Fe r r u cc i o Lamborghini a créé son premier tracteur en i n sta u rant une tradition de qualité et d’innovation. En 1963, la première voiture de sport est lancée mélangeant technologie dernier cri, luxe et extravagance. Ce sont ces qualités qui ont rendu nos véhicules célèbres. Lamborghini représente l’essence du st y le italien ca r Ferruccio puis son fils Tonino avaient une véritable passion pour l’ a r t e t l a c u l t u re italienne, ces va leurs continuent à nourrir nos co l lections de mode et d’accessoires. K.: Quelle est la cible de votre marque? E s t - ce l a m ê m e à travers le monde ? L.R.: Nous offrons à nos clients – hommes et femmes, de 30 à 45 ans, avec un pouvoir d’achat raisonnable - un luxe “acce ss i b le”. De plus, nous d éve loppons pour les enfants et le s adolescents des nouveaux produits. Bien que notre co m m u n i cation respecte les différences culturelles inhérentes à chaque pays nous co n statons que nos clients se ressemblent : ils ont de l’ambition et leur approche inte r n a t i o n a le déve loppe leur intérêt pour la technologie et les marques “lifestyle” italiennes. K . : Q u e lle est v o t re s t r a t é g i e d e développement de licences ? L.R.: Actuellement, nous nous focalisons à 100% sur le licensing, avec des licenciés p a r te n a i res en Europe, Asie et sur le continent américain. Nous gérons une partie du business, le reste est confié à des agents de licences reconnus qui travaillent pour des territoires et des marchés bien spécifiques.Nos services sont structurés de manière à apporter à nos partenaires le meilleur soutien possible, rapide et efficace, 24 Kazachok Licensing Mag' et de façon globale (juridique, marketing et design). Fort de notre organisation, nous souhaitons établir de nouveaux partenariats avec des licenciés et des agents pour déve lopper de nouve a u x territoires et de nouveaux domaines. K.: Quels domaines co m p te z - vo u s développer en 2006/2008? L.R : Pour acc ro î t re la visibilité de la marque, nous allons étudier les contrats de licences qui prennent fin dans certains secteurs traditionnels. Nous souhaitons aussi i n ve stir de nouveaux s e c te u rs nota m m e n t pour les enfants. Il y a déjà de la chauss u re et nous complèterons l’ o f f re s u r d e s n o u ve l les ca t é g o r i e s de produits à l’international. Au vu des exce l le n t s résultats enregistrés par nos équipements de sécurité et nos acce ss o i res multimédia, en 2006/7 nous lancerons des outils de bricolage et des tondeuses à gazon. Enfin notre département traiteur va étendre son réseau de “Tonino Lamborghini Cafés” déjà présent en Italie, Autriche et République Tchèque. K.: Envisagez-vous uniquement des co n t rats de lice n ces mondiaux ou vous intéressez-vous à des contrats nationaux? L.R : Les deux nous intéressent, en fonction du domaine et du partenaire. K.: Quel les sont vos pr iorité s géographiques pour 2006/2008? L.R : Nous souhaitons compléter notre offre en Amérique du Sud et consolider notre p ré s e n ce en Europe, où nous avo n s enregistré une forte expansion au cours des trois dernières années. Sans oublier l’Asie, où même si la licence est mature et bien établie, il existe encore un fort potentiel de développement. juin - septembre 06 The Brand extensionof Lamborghini Interview of Lorenzo De Rose - Account Manager K: What are the values of the Lamborghini brand? Lorenzo De Rose: In 1947, Ferruccio Lamborghini, created his first tractor and then develop a solid tradition of quality & innovation. In 1963, the first sports car was a blend of cutting edge technology, luxury and even extravagance. These qualities made our cars famous. Lamborghini means true Italian style, due to Ferruccio’s and his son Tonino’s lasting passion of for Italian art and culture, these values continue to be found in the fashion & acce ss o r i e s collections. K.: What is your brand’s consumer target? Is it the same all over the world? L.R.: We offer "accessible luxury" to customers - both male and female - between 30 and 45, with reasonable buying power. Nevertheless we are expanding into new areas, such as children and teenagers. Even though our communication respects the cultural differences in each country, our custo m e rs have a lot in common: ambition and an international background that makes them interested in technology and Italian lifestyle brands. K.: What is your strategy in terms of licensing development? L.R.: Today, we focus 100% on licensing with licensee partners based in Europe, Asia and America. We manage some of the business directly, and some through established licensing agencies, always under our supervision, in specific territories and market sectors. Our internal functions cover all the aspects of licensing: legal, marketing and design. They are structured to give our partners the best support, quickly and efficiently, on a global basis. We are committed (and structured) to establishing new partnerships with licensees and agents, in order to continue expanding into new territories and branches. K.: What fields will you develop during 2006/2008? L.R : During this time we'll review expiring licenses in a few "established sectors" to increase the brand exposure. We also intend to expand in many new areas. For example we want to comple te our “kids” offer, which already have fo o t wear, with new product ca tegories and new territories.Considering the excellent results of our safety equipment and multimedia accessories, in 2006/07 we will launch power tools and lawn mowers. Our coffee & deli division will also extend its network of Tonino Lamborghini Cafés, which already existing in Italy, Austria and the Czech Republic. K.: Do you only consider worldwide licensing agreements or are you also interested in single territories? L.R : We are interested in both depending on the branch and the partner. K.: What are your geographical priorities for 2006/08? L.R : We want to complete our offer in South America, and consolidate our presence in Europe, both of which grew very fast over the last three years. Notwithstanding Asia, where although business is mature and established, there remains space for further development. dossier hotfile Les Licences font les yeux doux aux 0-2 ans Avec des parents prêts à de gros efforts financiers pour leur bébé et le 2ème taux de natalité européen, le marché français des 0-2 ans se développe à grand pas. Globalement la place des licences progresse dans cet univers du tout petit où certaines catégories de produits restent malgré tout encore peu investies. En 2005, 807 400 naissances ont été enregistrées en France soit +0,9% vs. 2004. Avec 1,94 enfants par femme, la France a enregistré en 2005 le 2ème indice de fécondité de l’Europe des 25 juste derrière l’Irlande (1,99) mais l a rgement au-dessus de la moye n n e européenne (1,50). De source Insee, ces chiffres confirment une certaine dynamique sur la tranche des 0-2 ans qui suscite un i n t é rêt croissant des marq u e s , fabricants et licenciés. Certains élargissent leur gamme comme P l a y s ko o l a ve c d es j o u e t s i n te ractifs pour tout petits, d'autres, comme Fisher Price ou le groupe César, s’ o u v rent à l ' u n i ve rs de la puériculture. La production télévisée s’intéresse elle aussi à cette tranche d’âge avec des séries animées de petits formats, sans compter l’arrivée de la chaîne Baby Tv consacrée aux 0-3 ans. Les enjeux sont importants car le ma rc hé regro upe de n o m b re u s es c a té g or i es d e p roduits. La lice n ce n’y est pas présente de manière homogène car si elle progresse notablement dans le jouet et le textile, elle ne fait qu’une percée timide dans la petite puériculture et a bien du mal à aborder l’ u n i ve rs de la «gro ss e puériculture». > heureuse, du renvoi idéal d’elle-même, la licence doit donc avoir ce côté rassurant, «doudou», tant pour son enfant que pour elle-même, analyse Katherine Roumanoff, c ré a t r i ce de Di m Dam D ou m. «Les p e rsonnages de lice n ce se positionnent comme de vé r i ta b les partenaires de la maman», ajoute Hélène Lepetit, fondatrice de l’Institut des Mamans. A travers la licence, les parents sont à la recherche de valeurs positives et tendres, «mais aussi de va le u rs ludo-éducatives pour l’éveil et le développement de leur nouveau- La sensibilité de l’acheteur La maman et plus encore les primipares représentent une cible stratégique. «A travers son acte d’achat, la maman est à la recherche du reflet d’une famille Licensing coos 0-2 year-olds The French market for infants (0-2 years old) is g rowing quickly due to pare n t s’ willingness to m a ke major financial efforts for their babies. N o t w i t h standing that Fra n ce ranks second in Europe in terms of births. Glo b a l ly licensing is gaining shares in the world of toddlers although certain ca tegories of products remain untouched. In 2005, 807.400 births were re g i stered in France +0,9% vs. 2004. These figures from French survey institute Insee, confirm a dynamic tendency in the 02 years old bracket that brands, manufacturers and licensees find increasingly interesting. Playskool is enhancing their line of products with interactive toys for toddlers, while others, such as Fisher-Price or the César Group, are welcoming infant products. Finally, there are specific TV pro g rams being pro d u ced fo r babies who have their own channel, Baby TV, for 0 to 3 year-olds. The stakes involved are high for the market includes numero u s ca tegories of products. Licensing isn’t present in a homogeneous way. It has i n c reased its pre s e n ce in toys and textile but is only begining in infant care products. Customer taste Mothers and more specifica l ly, first-time mothers, represent a st ra tegic ta rget. «When the mother buys, she wants to feel like she is actively participating in her fa n tasy of her “ideal self” living in a happy fa m i ly, so the l i c e n s e d p ro d u c t m u s t h a v e a reassuring impact, something of a soft toy, both for her and for her child», analyzes Katherine Peluche chez Tomy / Plush by Tomy 26 Kazachok Licensing Mag' juin - septembre dossier hotfile né, précise Michel Monier, sales executive chez VIP. Le petit enfant étant très sensible à la couleur, le graphisme de la licence est très important, à l’image d’un Clifford ou d’un T’Choupi aux couleurs vives.». Selon «l’Observatoire des Mères d’Enfants de 0 à 36 mois» élaboré par l’Institut des Mamans et présenté en mars 2006, l’attachement à un héros est dire c tement lié à l’âge de l’enfant. A 1 an, près de 50% des enfants ont un héros pour atteindre 86% à deux ans. L’attachement, lié au statut de la maman : 62% des primipares y sont sensibles ainsi que 64% des mamans appartenant à une catégorie socio-professionnelles de type s o u tenues par aucune série d’animation télévisée et leur circuit de distribution est limité à celui des boutiques. Ce sont des l i ce n ces pérennes qui échappent à ces p hé n omè n es de mo de éph é mère s enclenchés par la télévision et réclamés par la grande distribution.». Une percée encore timide de la licence Sur le jouet, la licence s’en sort plutôt bien. «La nouveauté, c’est son dynamisme sur la catégorie nourrisson avec une progression de +30% de 2004 à 2005, explique Nicolas Houssin, marketing manager Fisher-Price. 1 2 3 Roumanoff, who sta r ted Dim Dam Doum. «The mother se es li ce nsed chara c te rs like re a l partners», adds Hélène Lepetit, founder of l’Institut des Mamans. When they buy licensed products, parents are looking for positive and sweet values, «as well as amusing and educational qualities that will stimulate the deve lopment of their newborn child, details Michel Monier, sales executive with VIP. Little children are very sensitive to color so the visual aspect of the licensed product is ve r y i m p o r tant, i.e. the bright co lo rs in Cliffo rd or T’Choupi». Certain classic properties play on customers’ nostalgia such as Babar, Kiki, Noody, e tc. «Other licenses, sustained by publishing or a n i m a ted TV series like Petit Ours Brun, T’Choupi, or Popi are popular with all of the bro t h e rs and sisters», explains Marie-Pierre Kahn, Development Manager with the César Group (Nounours ) . Licensing has bright perspectives for birth presents. «It is a ple a s u ra b le purchase that makes the customer feel good, she details. An exclusive brand l i cense such as "Tartine et Chocolat" stands an exce l lent chance». Same story with ce r ta i n publishing licenses: «Beatrix Po t ter or Elmer do very well with some sele c t i ve customer ta rgets, explains Inès Pezet, Manager of IPL. The only news they can rely on is editorial; they aren’t backed by an a n i m a ted TV series and the distribution circuit only includes retail stores». Licensing makes a timid entrance 1-Biberon chez Tigex / Feeding Bottle 2-Livres chez Magnard / Books by Magnard, Biberons chez Bébé & Co / Feeding Bottles by Bébé & Co 3-Couverts chez Allègre Puériculture / Place setting by Allègre Puériculture CSP+. Certaines licences classiques font d i re c tement appel à la nostalgie des acheteurs comme Babar, Kiki, Oui-Oui, etc. «D’autres, relayées par l’édition ou des séries animées comme Petit Ours Brun, T’Choupi, Popi sont plébiscitées par la fratrie lorsqu’elle est un peu plus âgée», explique Marie-Pierre Kahn, directrice de développement, groupe César (Nounours). L’acheteur, l’acheteuse dans 80% au moins des cas, d’un cadeau de naiss a n ce est également une cible intéressante pour la licence. Il ou elle ne veut prendre aucun risque et va rechercher la marque ou la licence qui apporte à ses yeux prestige et garantie. «C‘est un achat plaisir et qui en même temps peut va loriser son auteur, pré c i s e - t - e l le. Une licence issue d’une marque haut de gamme, à l’exemple d’un Tartine et Chocolat, a toutes ses chances.». De même, pour certaines licences issues du monde de l’édition. «Béatrix Potter ou Elmer fonctionnent particulièrement bien sur une cible élitiste de consommateurs, explique Inès Pezet, géra n te d’IPL. Leur seule actualité est édito r i a le, elles ne sont Pour autant, la sécurité, l’engagement et la connaissance par le fabricant des stades de développement du tout petit restent les prérequis pour aborder ce segment.». En p u é r i c u l t u re, la place de la lice n ce est beaucoup moins affirmée car la marque fa b r i cant est très puiss a n te. «Autant le textile et la chaussure bébé sont réceptifs aux nouvelles licences comme Ozie Boo!, autant la puériculture reste campée sur un n o m b re re st reint de lice n ces, déplore Christine Blériot, licensing manager, Cyber Group. «Pour les produits techniques ou à fo r te va leur ajoutée (baby-alarme, humidificateur, chauffe-biberon…), le besoin de ré-assurance est très fort et dépasse largement le côté sympathique et décoratif d’un personnage», analyse Christ i a n Koetzel, dire c teur marketing, Allègre Puériculture. Sur d’autres catégories de produits comme les biberons, la vaisselle… la lice n ce se confirme d’autant qu’elle affiche une notoriété mondiale. «Exportant dans le monde entier, notre choix s’est porté sur des licences dont la notoriété dépassait le cadre national, poursuit-il. L’association Licensing is doing quite well when it comes to toys. «The novelty is the dynamics of the infant category that grew +30% between 2004 and 2005», explains Nicolas Houssin, Marketing Manager for FisherPrice. In baby welfare, licensing has a much smaller impact because the reputation of company brands is strong. «While textile and baby fo o t wear are receptive to new licenses such as Ozie Boo!, baby welfare is stuck with a limited number of licenses, laments Christine Blériot, Licensing Manager at Cyber Group. «When it comes to technical products or products with st rong added value (alarms, humidifiers, bottle-warmers...), the safety aspect is far stronger than the attractive and/or decorative aspect of a character», analyzes Christian Koetzel, Marketing Director of Allègre Puériculture. In other categories of products, like baby bottles or feeding dishes, licensing confirms its position when it is based on a worldwide re p u tation. «We ex p o r t throughout the world, so we choose licenses that a re inte r n a t i o n a l ly known, he continues. The a ssociation between Winnie the Pooh and Babar and our Tigex brand has led to satisfa c tory co branding. New licenses will be given a chance for specific promotional events». In the larg e - s ca le distribution area, licensed products have to fight against company brands and distribution brands. Thus, the first steps of licensing in baby welfare are modest but consistent. Jemini developed a line of padded products (that can be seen in the dark) under the brand Luminou, which became a license. «We are doing brand stre tching so the bra n d ’s territory can spread softly but ra t i o n a l ly when considering the initial environment», details Thierry Bertoux, General Director of Jemini. Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 27 dossier hotfile de Winnie et Babar à notre marque Tigex permet un co - b randing effica ce. Les nouve l les lice n ces auront surtout le u r chance sur des opérations évènementielles.». En grande distribution, les produits sous licence doivent se frayer une place parmi les marques des fabricants et celles des distributeurs. Les premiers pas de la licence dans la puériculture restent donc modestes mais se confirment. Jemini a ainsi développé une gamme de produits rembourrés visibles dans l’obscurité et dont la marque Luminou s’ e st déclinée en l i ce n ce. «Nous pro cédons par bra n d st re tching pour que le te r r i to i re de la marque s’étende en douceur, en cohérence a vec son unive rs de départ, celui de l’ e n d o r m i ssement», précise Thierry Bertoux, directeur général de Jemini. Nous avons également abordé la puériculture avec une autre collection : Gugus Circus.» Les nouveaux challenges Dans la catégorie «grosse» puériculture, mobiliers fixes ou roulants (tro t te u rs , poussettes…), seul un très petit nombre de l i ce n ces tirent leur épingle du jeu. Le marché anglais, historiquement plus ouvert au licensing, a vu quelques licences comme Jeep se développer dans cette catégorie, notamment sur des poussettes. Il semble y avoir matière à aborder le marché français à Peluches Marsu Kids / Plush Marsu Kids Po u ssette Jeep / Troller Jeep condition que la licence soit portée par une marque caution de sécurité et de savoirfaire technologique et dont l’univers, le cœur de métier sont connus par un large public. «Il est vrai que les premiers critères sont ceux de la sécurité, du co n fort, de la maniabilité, vient ensuite une approche sur l’esthétisme et le design explique Philippe Lavoué, VP re tail et marketing, Disney Consumer Products. Pour sa part, la licence Disney est entrée sur la petite puériculture pour se développer sur la moyenne et la > Trois questions à Annette Banham, Responsable du D é p a r tement Marketing Enfant à la BBC Worldwide. Kazachok : Les Teletubbies célèbreront leur 10ème anniversaire en 2007. Comment cette licence a-t-elle évolué ? Annette Banham : Le programme Teletubbies a été vu dans 120 pays et traduit en 45 langues. Lancés en 1997, les Teletubbies ont révolutionné la programmation préscolaire et continuent à être immédiatement reconnaissables - une marque repère dans le paysage de la licence pour enfants. La BBC Worldwide a re n o u velé le contrat de Tomy comme Master Toy pour les Teletubbies. Le contrat de 3 ans englobe la distribution en Grande-Bretagne, Irlande, France, Belgique et les Pays-Bas ainsi que les droits de fabrication globale (sauf Amérique du Nord) pour les peluches et les jouets préscolaires en plastique. K. : La cible 0-2 ans est-elle particulièrement difficile ? A.B. : La cible des 0-2 ans est intéressante pour une marque TV. Pour Teletubbies, nous avons tout à fait conscience du fait qu’une The latest challenges In the «major baby infant» ca tegory of fixed or rolling apparatus (changing ta b les, walke rs , st ro l le rs, etc.), only a few licenses are dynamic. «Surely the most important topics remain security, comfort and practicality. Esthetics and design come a f ter, explains Philippe Lavoué, VP of Retail and M a r keting for Di sney Consumer Pro d u c t s . Historically, the Disney license entered «light baby welfare» before rising into the «intermediate» and «major» categories. We displayed a strong interest for the whole branch over the past two years. Our specificity is that we have a line of characters such as Winnie and the Disney Babies as well as our own Disney brand, which is exploited in a cross-sectional manner so as to reach all of the ca tegories of products». Depending on the kind of product, the character is used in a more or less stylized way. It will discreetly adorn a stroller while being much more visible on a changing table. The 0 to 2 year-old bracket shows excellent development potential for l i censes. However, it is nece ssary to ta ke the specifics of each category into consideration as well as understanding customer ex p e c tations or a n a lyzing the distribution circuits chosen by manufacturers. Anne-Françoise Moal Baby TV a new TV channel for 0-3 year-olds! Baby TV is a unique 24 hour television channel for infants and toddlers under 3 years. Baby TV is designed to enhance deve lopment and learning. It encourages parent – baby interaction for a pleasant ex p e r i e n ce in parenthood. The co n tent is produced in co l l a b o ration with leading child psyc h o lo g i sts and infant deve lo p m e n t experts. It is broadcasted already in 15 countries in four languages. Baby TV is developing licensed products. dossier hotfile grande partie de notre audience est, et c’est hautement compréhensible, extrêmement exigeante quant aux marques et aux produits auxquels elle va exposer leurs enfants. De ce fait, notre communication doit être empathique. Les nouveaux produits doivent rassurer, non seulement par une approche basée sur la qualité et la sécurité, mais par une compréhension pertinente des différents stades de développement. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir des partenaires qui possèdent un savoir-faire reconnu dans ce domaine. K. : Quels sont vos projets pour 2006/07? A.B. : 5 millions de jouets Teletubbies ont été vendus en France durant les 7 dernières années et ont connu 3 années consécutives de croissance en Grande-Bretagne, ce qui les établit au 2nd rang des licences pour enfants. Nous avons mis au point un programme étendu de déve loppement produit qui sera étayé par de puissantes et novatrices campagnes de marketing et d’investissement. grosse avec depuis deux ans, une volonté affirmée sur l’ensemble de ces catégories. Notre particularité est de décliner une palette de personnages comme Winnie et les Disney Babies de manière transversale afin de toucher toutes les catégories de de produit, décrypter les attentes des acheteurs ou encore analyser le mode de distribution choisis par les fabricants. Anne-Françoise Moal Baby TV : une nouvelle chaîne TV pour les tout-petits ! Baby TV est la seule chaîne 24h pour les enfants de moins de 3 ans ayant été conçue pour fa voriser le développement et la découverte. Elle encourage l’interactivité entre les parents et les enfants pour le plaisir partagé de la famille. Les programmes so n t p ro d u i t s e n co l l a b o r a ti o n a v e c d e s spécialistes de la petite enfance. Baby TV est déjà diffusée dans 15 pays en 4 langues. Un programme de licences autour de sa marque est déjà en cours. produit. En fonction du type de produit, le personnage sera intégré de manière plus ou moins stylisée. Discret sur une poussette, il peut s’épanouir sur une ta b le à langer. «Nous développons également la licence de notre propre marque Disney, l’idée étant de partager au-delà de seuls personnages de la maison, le style de vie Disney, poursuit-il. C’est une approche stylistique plus subtile et qui évite soigneusement le to tal look. Certaines marques ont déjà signé pour ce concept.». Le segment des 0-2 ans offre de belles perspectives de développement aux licences. Encore faut-il savoir tenir compte des spécificités propres à chaque catégorie 30 Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 Peluche chez Nounours / Plush by Nounours Three questions to Annette Banham, BBC Wo r l d w i d e’s Head of Childre n Marketing. Kazachok: Teletubbies will ce le b ra te their 10 years in 2007. How is the licence developed? Annette Banham: Teletubbies programme has been seen in 120 countries, translated into 45 different languages. Launched in 1997, Te le t u b b i e s revolutionized pre-school pro g ramming and continues to be an instantly recognisable, landmark brand within children’s licensing. BBC Worldwide has renewed Tomy’s contract as master toy licensee for Te letubies. A thre e - year co n t ract cove rs distribution in the UK, Ireland, France, Belgium and the Netherlands and global manufacturing rights ( ex-North America) for Plush and Pre - s c h o o l Plastics toys. K.: Is the target of 0-2 years particularly difficult to work about? A.B. : The 0-2 target is a very interesting market for a TV brand. For the Teletubbies brand we are very conscious of the fact that a large section of our audience ma y be new m ot hers who are understa n d a b ly cautious about the brands and p roducts that they expose their children to . Therefore our communication must be empathetic. N ew product needs to have the reassurance of a quality and safety based approach as well as the right understanding of develo p m e n tal stages, so having partners with expertise in this area is essential. K.: Which are the projects over 2006/07? A.B.: With sale of over 5 million Teletubbies toys in France over the last 7 years and 3 years consecutive growth in the UK, Teletubbies is firmly established as the number 2 infant lice n ce. We have an ex te n s i ve pro g ramme of innova t i ve pro d u c t deve lopment, which will be powe red by st ro n g marketing initiatives and investment. Peluche chez Fisher Price / Plush by Fisher Price interview Propos recueillis par Kazachok/ interviewed by Kazachok Luc Besson Président Directeur Général d’Euro p a C o r p Le 1er long métrage d’animation en 3D des Studios EuropaCorp, «Arthur et les Minimoys», arrivera sur grand écran à partir du 13 décembre 2006 dans le monde entier. Arthur, 10 ans, a des soucis : un promoteur immobilier est sur le point de s’emparer de la maison de sa grand-mère. La solution se trouve peut-être dans la découverte du trésor de son grand-père, caché quelque part au pays des Minimoys. En s’aventurant dans ce monde inconnu, Arthur rencontre la princesse Sélénia et son frère Bétamèche. Ensemble, ils vont sauver le peuple des Minimoys de la menace de M le Maudit, tout en essayant de retrouver le trésor. Luc Besson, réalisateur passionné, confie à Kazachok l’origine et les perspectives du projet Arthur... 32 Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 interview Ka z acho k : Les L iv re s Ar thur s’arrachent, aviez-vous anticipé un tel succès ? Luc Besson : Ce fut une très agré a b le surprise, 1 million d’albums ! Le « bouche à ore i l le» a fonctionné de manière incroyable entre les enfants de 8/14 ans. Filles et garçons se sont «appropriés» les aventures d’Arthur. K . : C ’ e st v o t re 1 e r lo n g m é t r a g e d’animation, est - ce Arthur qui vous a d é c lenc hé le so uha i t de p asser à l’animation ou éta i t - ce une envie de longue date ? L.B. : Je suis très sensible à tout ce qui touche l'univers des enfants, et l’animation est mon premier souvenir de cinéma. Le film sera ma petite révolution en terme de technologie. Je ne peux vous en dire plus à ce jour, cela fera partie des cadeaux de Noël 2006 ! K. : Pouvez-vous nous décrire l’univers du film, l’ a m b i a n ce, comment le héros évolue du livre au film ? L.B. : L’écologie, la générosité, l’égalité, le co u rage sont des thèmes forts du film. Le monde de l’infiniment petit regorge de tré s o r. Notre Héro s Arthur, âgé de 10 ans va passer de son 1.40 mètre à quelques millimètres pour d é couvrir le monde d e s Minimoys.Là, il va vivre des a ve n t u res trépidantes, à 300 à l’heure. D é couvrir un monde qui vit en parfa i te harmonie avec la Nature, défier les forces Luc Besson, President of EuropaCorp Kazachok: The Arthur books are selling like hot cakes! Had you anticipated such a success? Luc Besson: 1 million albums sold so far is a wonderful surprise indeed! It happened very much by word of mouth between children 8-14 years old. Girls and boys really took to Arthur’s adventures. K.: This is your first animation film. Did Arthur trigger that desire or had you been considering it for some time? L.B.: I am very much interested in everything that has to do with the world of children and animation is my first film memory. The film will be my own little technological revolution. I can’t say more for it will be released during the Christmas 2006 period! Arthur et les Minimoys bientôt sur PS2 et toutes les plateformes Arthur & the Minimoys, Soon available on PS2 and all platform de M… le maudit. Pour ré c réer ce t te incroya b le richess e souterraine, nous avons crée plus de 500 maisons Minimoys, to u te s d i f f é re n tes les unes des autres. Les maquettes sont te l lement belles qu’elle s feront sûrement l’objet d’une exposition pendant les fêtes de Noël. Le film sera ma petite révolution en terme de technologie. K . : Q u e l e s t l’ a v e n i r d’Arthur, une suite, une série TV ? L.B. : Le film Arthur et les Minimoys qui sortira le 13 Décembre en Fra n ce (en a v a n t p re m i è re a u R e x d è s l e 2 9 Novembre) est basé sur les Tomes 1 & 2. Le second film que je prévois pour fin 2008, est tiré du Tome 3 : «Arthur et la ve n g e a n ce de Malta z a rd». Et pour c l ô t u rer la trilogie, je prévois pour fin 2009, l’ a d a p tation du dernier to m e «Arthur et la guerre des deux mondes». Sortie nationale le 18 Juin 2006 www.arthuretlesminimoys.com Available in France : June 18th, 2006 K.: Could you describe the film’s atmosphere, the background and how the hero has evolved from the book to the film version? L.B.: Environmental issues, generosity, fairness and courage are among the film’s strong themes. The world of infinite smallness is full of treasures. Our hero Arthur, who is ten ye a rs old, changes from his initial height to less than an inch in order to discover the Minimoy s’ world. In this new realm he experiences wild adventures at a breathtaking pace. He discovers a world where everyone lives in perfect harmony with nature and also has to fight the forces of Evil M. To recreate this incredible underground landscape, we designed over 500 Minimoys houses that are all different. The scale models are so beautiful that t h e re ce r ta i n ly will be an exhibit during the Christmas holydays. K.: What will Arthur’s future be? A sequel, a TV series? L.B. : The film Arthur and the Minimoys that will pre m i e re in Fra n ce on the 13th of December (a p rev i ew will be held at the Rex in Paris on November 29th) is based on volumes 1 & 2. The second film I am planning for the end of 2008 will be based on volume 3: «Arthur – The Revenge of Maltazard». To close the trilogy I plan to adapt the last volume «Arthur and the War between Two Worlds» for the end of 2009. Arthur et les Minimoys Sortie mondiale Noël 2006 Début 2007 Sortie France 870 copies Casting des voix US : Madonna, Snoop Dogg, David Bowie Casting live action : Freddie Highmore (Charlie et la Chocolaterie) et Mia Farrow pour la grand-mère d’Arthur Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 33 tendances trends > Les filles “n’comptent pas pour des prunes” [p 32] > Droit à l’image des sportifs : La compétition est ouverte [p 36] > Théâtralisation : Lever de rideau pour les licences [p 40] Les filles “n’comptent pas pour des prunes” Mises à l’écart durant les années 90 au profit des super-héros, les héroïnes ont repris le devant de la scène à l’aube de l ’an 2000 grâce à la série TV Totally Spies! Depuis, les licences filles se multiplient… «Les filles sont devenues des super gagnantes, encouragées par leurs mères qui veulent en faire des stars, et la télé réalité qui ne cesse de mettre en avant les qualités de courage et de volonté autrefois réservées (à tort) aux garçons, affirme d’emblée Armelle le Bigot, Directrice du cabinet Abc +. Juste retour de l’histoire, les filles ont investi le territoire des garçons, donnant ainsi naissance à une multitude de personnages de séries TV»… Et de produits dérivés. Le jeu en vaut la chandelle si l’on se réfère au succès de la série française Totally Spies! qui arrive à sa 5ème saison et compte pas moins d’une centaine de licenciés à travers le monde. Quand il y a une décennie, il ne fa l l a i t co m p ter que sur Barbie ou Cendrillo n , aujourd’hui le choix est pléthorique, des héroïnes de la galaxie Disney à Twe e t y , Pucca, Dora, Winx, en passant par Groove High, Lou, Tutti Cuti, Hello Kitty… De quoi satisfaire toutes les filles de 2 à 14 ans, voire plus. «Pas si simple, ava n ce Philippe Lavoué, VP retail et marketing de Disney Consumer Products. On ne peut plus parler d’une seule tranche d’âge, qui s’étalerait de 2 à 12 ans. Ces deux dernières années, nous avons affiné notre segmentation, et nous pensons qu’il est poss i b le d’alle r e n co re plus loin dans ce t te analy s e . » Faisant figure de modèle marketing, la s e g m e n tation mise au point par Disney p ré conise trois niveaux de cibles. Les fillettes de 2 à 5 ans rêvent avec les Disney Princesses (Cendrillon, Blanche Neige, La B e l le au Bois Dormant…), les jeunes s co l a i res de 6 à 9 ans jouent à la Fée > 34 Kazachok Licensing Mag' C lo c h e t te avec les Disney Fairies, et les pré - a d o le s ce n tes de 9 à 12 ans ne j u rent plus que par les W. I . T.C.H. et a u t res sorc i è res. A chaque segment correspondent des plans de développement bien spécifiques de produits dérivés, et des chartes graphiques tout aussi précises. Ne pas trop embrasser « Pour insta l ler un personnage dans la d u rée, il est important de cibler trè s précisément le public visé, renchérit Pierre Gaucher chez Rmp. Sinon, on tue d’emblée le développement des licences. A vouloir trop embrasser, on finit par mal étreindre, et tuer la poule aux œufs d’or.» Chez Rmp, les 8-10 ans sont adeptes de Miss Dolly, les 12-14 ans de Tutti Cuti, et les plus de 14 ans de Betty Boop. «Avec Tutti Cuti, nous pourrions développer des jouets pour les p e t i tes filles, poursuit le dirigeant. Mais nous ne voulons pas diminuer l’impact de The triumphant return of girls! During the 90’s, fe m a le heroes lurked in the shadows of super heroes until the beginning of the year 2000 when the Totally Spies! TV series brought them back under the spotlight. And now, girl licenses are flourishing... «Girls have become winners. Their mothers are encouraging them because they want them to become stars and reality shows insist on qualities such as courage and will, traits which used to be (wrongly) seen as masculine, starts Armelle le Bigot, Director of Abc+. In what seems to be a fair turn in the course of history, a number of female TV chara c te rs appeared... ». Licensed products followed. The game is worth the candle if you consider the success of the French TV series To ta l ly Spies! Now in its 5th season, it has convinced over 100 licensees worldwide. Today there is a huge choice between the Disney productions and Tweety, Pucca, Dora, Winx, or Groove High, Lou, Tutti Cuti, Hello Kitty… There are enough options to satisfy girls from 2 to 14 years old or even older. «It’s not so simple, says Philippe Lavoué, Disney Consumer Products’ retail & marketing VP. You can’t speak of a 2 to 12 years-old bracket anymore. Over the past two years we have refined our segmentation ». Disney determined new subdivisions that suggest 3 targets. Little girls 2 to 5 dream with their Disney Princesses, elementary school girls 6 to 9 play with their Disney Fairies, and pre-teens from 9 to 12 are crazy about W.I.T.C.H. Each subdivision has its own licensing development plan and specific style guide. Being specific «Building up a character long-term implies that the target be specifically defined, adds Pierre Gaucher from Rmp. If not, you immediately kill the potential licensing development». At Rmp, the 8-10 year-olds are Miss Dolly fans, the 12-14 year-olds like Tutti Cuti, and girls over 14 years old want Betty Boop. «We could deve lop Tutti Cuti toys for little girls, continues the manager. But imagine a family where tendances trends Page de gauche : ?????Groove High Antibatik??????????/ Left : Groove High and Totally Spies Ci-contre : Winx’s Club/ Winx’s qui croise sa petite sœur avec une poupée Tutti Cuti… C’est la «honte» pour la grande…» Ce qui n’empêche pas d e d é v e l o p p e r c e r t a i n s p ro d u i t s dérivés, comme la papeterie ou des articles de décoration pour la chambre, qui peuvent aussi s’adresser à des cibles plus jeunes, ou plus âgées. Tout l’art de l’ayant droit réside dans un bon dosage. Gérer les groupes A chaque segment, mais également à chaque type de personnage, correspondent un groupe de produits dérivés prioritaire, puis la programmation d’autres groupes, en fonction de l’accueil du public. C’est là encore qu’interviennent le s a v o i r - fa i re et le fee l i n g d es profe ssionnels du secteur. «Il n’est pas possible de calquer à l’identique l’audience notre stratégie. Imaginer dans une même d’une série TV sur la clientèle des produits famille la grande sœur pré-ado portant une d é r i vés, affirme Marc Boucharlat, co chemise de nuit à l’effigie de sa mascotte fo n d a teur de PlanetNemo. L’exe m p le le Warner Bros. Consumer Products cible les filles avec Tweety Pour séduire les filles de 6 à 25 ans, Warner a choisi Tweety (ou Titi), une des figures des Looney Tunes qu’elles apprécient le plus, études à l’appui. «Titi est mignon, fun et i n telligent, affirme Bruno Pérez, Marketing Manager chez Warner Bros. Consumer Products. Même si personne ne connaît son sexe, les filles en grande majorité se reconnaissent en lui, alo rs que les garçons plébiscitent plus naturellement Taz.» Pour frapper un grand coup et imposer cette nouvelle marque aux filles, Warner a décidé de s’attaquer d’abord à la cible des 18 à 25 ans, en lançant une co l lection dédiée à Tweety avec la griffe de prêt-à-porter Antik Batik by the older pre-teen sister wearing a nightshirt with her fa vo r i te chara c ter runs into her little siste r carrying a Tutti Cuti doll… The older sister would feel “te r r i b le”! However, this doesn’t hinder the development of certain products such as stationary or decorative objects for the bedroom that target a variety of ages. The rights owner simply has to subtly dose the products. Handling groups Each subdivision and each chara c ter trigger a leading category of licensed products. Afterwards the other groups are considered, depending on the public’s welcome. «It is impossible to copy exactly the audience of a TV series on the licensed products co n s u m e rs, asce r tains Marc Boucharlat, co founder of PlanetNemo». For Gro ove High, PlanetNemo decided the priority was to launch six novels published by Milan in September. Depending on sales, mangas and stationary will follow. Then will come the Web with blogs, and then mobile telephone products. «Finally, we will deve lop a ready-to-wear line, continues the manager. Fashion seldom exists by itself, it needs to rely on strong recognition». Grabbing the chance It is mandatory to asce r tain the ta rget and afterwards it is important to develop leverage tools to increase the licensed products’ following. Best w a i ted three seasons befo re their sales of Winx shoes literally boomed. «A license requires time to s e t t le in, but the most important remains good timing and appropriate products, explains Stéphane Neveu, Commercial Director. Toys did the trick for Winx last winte r. To such an extent that 80% of our collection was devised step by step to satisfy the increasing demand. In the end our sales increased 100% (vs. the previous winter)». Snow boots weren’t initially included in the collection, but Best reacted very quickly and launched models that sold immediate ly. This is meant as a reminder that coincidence or luck (?) play a part in girl licensing. Glénat will soon publish the 3rd volume of Lou and the animated TV series is ex p e c ted soon, however only one year ago no one had a clue it would be such a success. C h r i stophe Sauvat. «En para l l è le, nous préparons avec le magazine Girls Tomboys are charming l’élection de Miss Tweety, poursuit Bruno Pérez. Un corner sera également Marc Boucharlat already mentioned that the line b e t ween products for girls and boys is quickly vanishing. «Each individual has a masculine as well as a feminine side, underlines Armelle Le Bigot. Children find whatever they are looking for in TV series and licenses, as long as fantasy remains». MLP feel sure that « Fifi et ses Floramis », will be the rare object that girls and boys alike will enjoy. «This license is novel because it is the first to return to simple activities based on environmental issues, such as gardening and D.I.Y. It is much more universal ». By retrieving their position in the world of children’s heroes, girls have balanced the licensing market. This branch is curre n t ly very dynamic. It is boosting the market, which makes everyone feel content. Marie Richez mis en place dans un grand magasin parisien. Plusieurs lice n ces ont été signées, notamment avec Sun City et MLP pour le textile, CTI pour le linge de maison, ou enco re Olympia pour les chauss e t tes. Et dès septe m b re , apparaîtront en grande distribution les collections de mode pour la fillette de 6 à 12 ans, en même temps qu’un magazine.» Pour chaque saison, Warner a décidé d’imaginer une charte graphique adaptée aux tendances de la mode, offrant ainsi aux licenciés une large pale t te de développements, tout en contrôlant l’image de la marque. Warner table en Europe sur le même succès que celui que connaît Tweety for Girls, lancée l’année dernière aux Etats-Unis. Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 35 tendances trends mettre en place au bon moment les bons p roduits, explique Stéphane Neve u , d i re c teur co m m e rcial. Les jouets ont rempli ce t te mission pour Winx dura n t l’hiver dernier. A tel point que 80% de notre collection s’est faite en actualisation, c’està-dire en réponse à des demandes croiss a n tes, au coup par coup. Au fi nal, par rapport à l’ h i ve r p ré cédent, n os ve n tes on t progressé de 100%». Best a aussi su tirer parti d’un hiver rigoureux. Alors que les bottes de neige n’étaient pas prévues à l’origine dans la collection, le fabricant a réagi très vite et lancé plusieurs modèles qui se sont vendus immédiatement. Tout cela pour rappeler que la part de hasard, ou de chance (?), joue aussi un rôle dans la vie des licences pour filles. Si Lou s’apprête à lancer chez Glénat le 3ème tome de sa BD, en attendant de découvrir bientôt la série animée sur les écrans TV, rien ne laissait p résager un tel engouement, il y a seulement un an. Aimer les «garçons manqués» Lou / Lou T-shirt manche longue Miffy / Long Sleave Miffy pl us ex t rême est ce lu i de l a s éri e britannique pour garçons, Bob le Bricoleur. La moitié des produits dérivés est, en fait, achetée par des filles.» Pour Groove High, PlanetNemo a décidé de lancer en priorité, dès la rentrée de septembre, six romans, édités chez Milan. En fonction des ventes, des mangas et de la papeterie sero n t e n s u i te programmés. Puis viendront le Web avec la mise en ligne de blogs, et la téléphonie mobile, avec le lancement de services spécifiques. «En dernier lieu, nous nous attacherons à une ligne de prêt-àp o r ter, poursuit Marc. La mode peut ra rement vivre par elle-même, elle a besoin de bénéficier d’une forte notoriété». Saisir sa chance S i d a n s u n p re m i e r t e m p s , i l e s t indispensable de maîtriser sa cible, il est i m p o r tant par la suite de déve lo p p e r d’autres leviers pour accroître l’audience des produits dérivés. Pour Winx, Best a dû attendre trois saisons avant de voir les ve n tes de ses chaussures littéralement exploser. «Il faut du temps pour installer une lice n ce, mais il faut surtout savo i r 36 Kazachok Licensing Mag' Comme l’a souligné précédemment Marc Boucharlat, la frontière entre le domaine ré s e r vé aux filles et celui des garçons s’annonce de plus en plus ténue. «Tout individu a en lui une part de masculinité et une part de féminité, souligne Armelle Le Bigot. Chaque enfant doit trouver son compte dans les séries et les licences qui lui sont proposées, pourvu que la part de rêve soit toujours présente.» Si les filles ont aujourd’hui leurs séries réservées, elles se m o n t ren t a u ss i t rès o u ve r t es a u x n o m b reuses propositions du paysage audio-visuel. Avec Fifi et ses Floramis, MLP est convaincu d’avoir trouvé la perle rare, celle qui réconcilie tout le monde, fille ou garçon. «Cette licence est originale, dans la mesure où elle est la première à revenir sur des activités simples, autour de l’ é co logie, du jardinage, des tra va u x manuels. Elle cible en priorité les petites filles de 2 à 6 ans. Mais elle s’annonce d’ores et déjà beaucoup plus universelle.» En re p renant une juste place dans le monde des héros de l’enfance, les filles ont permis de ré é q u i l i b rer le marché des l i ce n ces. Actuellement très porteur, le segment fille dynamise l’ e n s e m b le du secteur. Et chacun de s’en réjouir. Marie Richez juin - septembre 06 Disney Fairies / Disney Fairies FifiFifiFifiFifiFifiFifiFifi/FifiFifiFifi Warner Bros. Consumer Products targets girls with Tweety To attract girls 6 to 25 years old, Warner chose Tweety (Titi in French), one of their favorite Looney Tunes. «Tweety is sweet, fun and bright, ascertains Bruno P é rez, Marketing Manager at Warner Bro s . Consumer Products. Although its gender remains u n k n own, girls feel close to Tweety whereas boys prefer Taz». Warner decided to start with 18 to 25 year-olds, by way of a Tweety collection by Christophe Sauvat for the Antik Batik label. «Alongside we are p reparing the election of Miss Tweety with the magazine Girls, continues Bruno Pérez. A special corner will be set up in a leading Parisian department store. A number of licensing contracts have already been signed, among which are Sun City and MLP for textile lines, CTI for household linen, and Olympia for socks. In September, fashion collections for girls 6 to 12 years old will appear in large-scale distribution outlets as well as a magazine.» Warner decided to imagine a style guide for each season that will follow fashion trends so as to offer licensees a large range of possible developments while keeping control over the brand. Warner expects the same success in Europe as in the US where the Tweety for Girls line that came out last year is doing very well. tendances trends Droit à l’image des sportifs : La compétition est ouverte L’image des sportifs constitue un élément de positionnement qui intéresse au plus haut point les annonceurs. Un partenariat souvent fructueux pour les deux parties mais qui reste délicat à manier. Av an t to u t e ch o s e, i l fa u t Au delà de l’image distinguer l’image collective et Sports figures representation rights: L’image du sportif, véhiculant les valeurs l’image individuelle. L’image the competition has begun! de performance, de dépassement de soi, > collective de l’équipe à laquelle appartient le sportif professionnel est gérée par la société qui rémunère celui-ci. L’image individuelle est gérée par le sportif luimême. Il en confie très souvent la gestion à un tiers, par exemple à son agent, à sa f é d é rati on ou à un e entrepri se de co m m u n i cation spécialisée, vo i re à sa propre «société d’image». La pratique des co n t rats d’image par lesquels le s s po r t i f s a pp o r t e n t o u p rê tent leur image à des o p é rations de promotion, de produits ou de services s’est fortement développée ces dernières années en France. «Elle existe depuis de nombreuses années o u t re -A t l a n t i q u e , p o r t é e p a r l a retransmission télévisée des évènements sportifs et soutenue par des marq u e s d’envergure internationale associant des champions charismatiques, ex p l i q u e Jorge Salkeld, vice-président de l’agence Octagon. En Fra n ce, c’est vraiment la C o u p e du M o n de 9 8 q u i c o n f i r m e l’ex i stence et le développement de cette pratique. «Cet événement a fait naître de n o u veaux héros, analyse Guillaume Coulaud, chef de produit Kick-O-Mania chez Bandaï. C’est l’ensemble du football et même l’ensemble du sport qui en a tiré profit.» Aujourd’hui, la France comble son retard avec ses propres stars d’envergure i n te r n a t i o n a le comme Zidane, To n y Parker, Djibril Cissé… d’engagement, de réussite, intéresse au plus haut point les annonce u rs. «Le p remier critère pour qu’un sportif soit sollicité reste le résultat, rappelle Frank Hocquemiller, pdg de VIP-Consulting. La publicité est avant tout axée sur le choix de vainqueurs». Dans l’agro-alimentaire, l’ i m a g e d u s p o r t i f cautionne la notion d’effort physique et du besoin d’une nourriture qui se veut saine et adaptée. C’est le cas de Kellogg’s qui lancera à l’occasion de la Coupe du Monde une opération d’envergure associant le cé l è b re gardien de l’OL : Gré g o r y Coupet. Les marques inte r n a t i o n a le s re c h e rchent une proximité avec le u r clientèle. En associant à leur campagne un sportif français de haut niveau, elle se don n e u n e i mage pl us proc he des a t te n tes et des rêves de la clientèle n a t i o n a le. L’ e f fet «people» qui touche certains sportifs comme Tony Parker ou David Beckham, offre la possibilité à l’annonceur de toucher un large public. «Les sportifs bénéficient d’une image multi-dimensionnelle qui dépassent les seules performances sportives, souligne Fra n çois Guyot, dire c teur de l’ a g e n ce S p o r t M a r ket. La vie privée surto u t lorsqu’elle est médiatisée, l’esthétique sont autant d’éléments qui L’ i n t é r ê t e t l a mo ti v at io n du joueur à une telle e n t reprise sont fondamentaux à l a r éu ss it e du partenariat. 38 Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 Advertisers are highly interested in the image of athletes. This kind of partnership can be ve r y profitable for both parties, however it is a delicate endeavor. First of all, a distinction must be made between the individual image and the group image. The employer that pays the salary handles the group representation of a professional athlete. The athlete alone handles his/her individual image. Very often the athlete uses a re p re s e n ta t i ve : agent, league, speci alized communication agency... Representation contracts connecting the athle te ’s image with promotion, or products and services have greatly increased over the past few years in France. «This kind of marketing has long existed on the other side of the Atlantic because it relies on televised sports events and internationally renowned brands that hire charismatic champions, explains Jorge Salkeld, VP of Octagon. In France, it was the 1998 World Football Cup that confirmed the ex i ste n ce and deve lopment of endors e m e n t s . «Football as a whole and sports in general benefited from it, analyzes Guillaume Coulaud, Kick-O-Mania Product Manager for Bandaï. Currently, Fra n ce is making up for lost time with its own international stars such as Zidane, Tony Parker, Djibril Cissé… Beyond the image itself The athle te ’s image co n veys values such as performance, pushing back limits, involvement and success, which advertisers thrive on. «The first reason for which an athle te will be approached remains success, reminds Frank Hocquemiller, CEO of VIPConsulting. In the food industry, the athlete’s image supports the notion of physical effort and the idea that an athlete must eat healthy food. In example, Kellogg’s will be launching a major campaign during the World Football Cup endorsed by the goal of the OL team Grégory Coupet. International brands are eager to be close to their customers. By having their campaign endorsed by an acclaimed French athlete, they put fo r w a rd an image that seems to re l a te with the national hopes and dreams. The «happy few» effect of tendances trends > Interview d’Yves Le Bihan Trois questions à Yves Le Bihan, dirigeant d’Angel Consulting et Conseil de Kellogg’s dans son partenariat avec Grégory Coupet. Kazachok : Quelles sont les attentes respectives d’un annonceur et d’un sportif dans le cadre d’un contrat d’exploitation d’image ? YLB : Pour l’annonceur, l’image du joueur doit permettre une différenciation immédiate. Elle doit être une caution rassurante dans l’acte d’achat et générer des ventes additionnelles. Pour le joueur, au-delà de la rémunération, c’est une forme de reconnaissance, un critère de «maturité sportive» et les valeurs de la marque qui retiendront son intérêt. Un de ses impératifs sera de pouvoir concilier un emploi du temps chargé avec le timing promotionnel. K. : Quels sont les principaux critères de sélection de l’annonceur ? YLB : Le degré de notoriété du joueur auprès de la cible, mais aussi des clients distributeurs, la conformité de son image aux valeurs que souhaite véhiculer l’annonceur, son actualité et pour le côté pragmatique de choses, le coût d’accès à l’exploitation de l’image. K. : Quelles sont les trois règles d’or pour réussir un bon partenariat ? YLB : La marque doit veiller à la cohérence entre ses valeurs et celles véhiculées par l’image du sportif. L’annonceur devra éviter de porter son dévolu sur un joueur dont le territoire publicitaire est saturé pour éviter le risque de dilution. Enfin, un bon partenariat doit pouvoir se développer dans le temps et non se réaliser sur un one-shot. Propos recueillis par Anne-Françoise Moal certain athletes like Tony Parker or David Beckham, offers advertisers an opportunity to reach a large public. «Athletes have a multi-dimensional image that st re tches beyond their performances, underlines François Guyot, Director of the SportMarket agency. What it takes to make a happy marriage The success of these partnerships depends on the athle te ’s level of interest and motivation. «For an internationally renowned athlete, the financial interest isn’t sufficient, details Jorge Salked. Higher recognition and the opportunity to perfect their image st ro n g ly influence their decision». Success ofte n depends upon including the athlete in the creation of the product and involvement in communication and promotion. Ouaps has developed an interactive goal with Grégory Coupet’s voice. Their partnership went much further than simple product approva l . Representation rights become more complicated to handle when there are multiple and crisscrossed p a r t n e rships invo lved. «Djibril Cissé represents Adidas and Oakley for the entire world, cites Frank Hocquemiller as an example. Both sponsors have lines of sunglasses so a balanced deal was necessary so that the two parties felt equal». Another situation, which occurs frequently, is when individual and group co n t ract co ex i st. For insta n ce, Jerome Rotten, a tendances trends Ci-dessus Amélie Mauresmo pour Gaz De France / Up there Amélie Mauresmo for GDF Ci-dessous Jérôme Rotten pour Lotto Down there Jérôme Rotten for Lotto gardien de l’OL va bien au-delà de simples validations. « Nous misons sur une implication personnelle du sportif dans le développement même du produit, explique André Delo re, responsable marketing et déve loppement chez Ouaps. Le droit à l’image sera d’autant plus complexe à gérer que les partenariats sont nombreux et s’ e n t re c rois ent. «D ji bri l Ciss é est ambassadeur mondial d’Adidas et d’Oakley, donne en exemple Frank Hocquemiller. Les deux sponsors fabriquant des lunettes, il a fallu tro u ver un équilibre pour ne léser aucune des parties.» Il est égale m e n t fréquent que se côtoient des contrats individuels et co l lectifs. Ainsi, Jérôme Rotten, footballeur du Paris Saint Germain qui a signé avec la marque italienne Lotto est également soumis à deux co n t rats collectifs, celui du PSG avec Nike et celui de l’Equipe de France avec Adidas. D’excellentes perspectives influencent leur image et leur notoriété. Les sportifs à forte notoriété ne seront d’ailleurs pas forcément les mieux notés en termes d’image.» Aux annonce u rs de faire le u r choix mais aussi de plaire aux sportifs… Les exigences d’un mariage heureux L’intérêt et la motivation du joueur à une te l le entreprise sont fondamentaux à la réussite du partenariat. «Pour un athlète de haut niveau, le seul intérêt financier ne suffit pas, précise Jorge Salked. Une certaine reconnaissance, la possibilité de travailler son image autrement sont autant d’éléments inte r venant dans la prise de décision.» La clef de la ré u ss i te passe souvent par l’intégration du joueur dans le processus d’élaboration du produit jusqu’à son implication dans sa communication et sa promotion. Chez Ouaps qui développe une cage de foot interactive avec la voix de Grégory Coupet, la collaboration avec le 40 Kazachok Licensing Mag' L e ph én omène dev rai t pre n d re de l’ampleur car les marques qui jouent sur l’image d’un sportif de haut nive a u bénéficient d’une très bonne identification. Les équipementiers sportifs se sont naturellement imposés sur ce territoire. Selon le baromètre Athlane(1), les 2 leaders i n co n te stés sont Adidas et Nike ave c respectivement 76% et 73% de citations spontanées, largement devant Puma et Reebok. Dans les autres secte u rs, 6 marques se détachent parmi lesquelles McDonald’s, Lu, Coca-Cola, Volvic, Danone et L’Oréal. «Les marques ayant de bon score dans ce domaine sont ce l les qui communiquent moins souvent, sur un n o m b re limité et sta b le de sportifs», souligne François Guyot. A l’image de Gaz de Fra n ce qui associe l’image d’Amélie Mauresmo à sa marque depuis 1997, les collaborations gagnantes sont moins des one-shot que des co l l a b o rations à lo n g terme. De son côté, la tendance de miser sur l’image de sportifs dans le ca d re d ’ évènements majeurs du sport offre de b e l le s pe rs p e c t i v e s t an t po u r le s a n n o n ce u rs que pour les joueurs. De n o m b re u s e s m a rq u e s o n t d e p u i s lo n g temps posé les jalons pour active r leurs actions promotionnelles autour de la Coupe du Monde, les sta rs des stades s e ront aussi ce l les des campagnes de publicité. Anne-Françoise Moal juin - septembre 06 football player for the Paris Saint Germain club, signed an individual contract with Italian brand Lotto while his club the PSG is under contract with Nike and the French national football team is under contract with Adidas. Excellent perspectives The phenomenon should continue increasing since brands that hire re cognized sports icons enjoy exce l lent re cognition. Quite natura l ly, sports equipment manufacturers dominate this area. The Athlane survey tool(1), shows Adidas and Nike to be the two undisputed le a d e rs with 76% and 73% of s p o n taneous quotes, far in front of Puma and Reebok. In the other fields, 6 brands stand out. Among them are McDonald’s, Lu, Coca-Cola, Volvic, Danone and L’Oréal. Successful partnerships lean on long-term associations rather than one-shots, like Gaz de France for instance. They have worked with French female tennis star Amélie Mauresmo since 1997. The tendency to lay a wager on athletes during major sports events suggests good pers p e c t i ves for both advertisers and players. N u m e rous brands have been preparing their promotional actions for the World Football Cup for some time already and the stars of the stadium will also be starring in advertising campaigns. Anne-Françoise Moal (1) Athlane-Sport Market barometer of recognition and image of athletes in France Interview of Yves Le Bihan Three questions for Yves Le Bihan, General Manager of Angel Consulting and Kellogg’s consultant for their partnership with Grégory Coupet. K: What are the expectations of an advertiser and an athlete as to a representation contract? Y.LB.: For the advertiser, the athlete’s image must mean immediate differentiation. It must also have a re a ssuring effect on the purchase as well as generating additional sales. Apart from the financial aspect, the athlete considers the level of recognition (with something of a “pro fe ss i o n a l ly mature ” dimension) as well as the values the brand stands for. K.: What are the decisive factors that influence the advertiser’s choice? Y.LB.: The level of recognition the athlete has within the target as well as the distributing clients; how close the image of the athlete is to the values the a d vertiser wishes to display; what the athlete’s n ews is and last but not le a st, how much the athlete’s representation rights will cost. K.: W hat are the three golden rules for a successful partnership? Y.LB.: The brand must be careful to chose an athlete whose image suits the values of the product it sells. The advertiser will avoid an athlete who already has signed many endorsements to avoid the risk of a diluting effect. Finally a good partnership should not be developed short-term but on the long run. ITV conducted by Anne-Françoise Moal tendances trends Théâtralisation : lever de rideau pour les licences Les trois coups retentissent aussi dans les magasins. Les points de vente deviennent autant de scènes, l'instant d'un jour ou d'un mois. Mais qu 'appelle-t-on exactement «théâtralisation» ? Est-ce une tendance lourde ? Quels en sont les freins ou les moteurs ? Quand en 1852, Aristide B o u c i caut rachète le magasin parisien «Au Bon Marché», il a déjà comme projet de le transformer en un lieu commercial où tout sera pensé pour rendre la plus agréable possible la visite du consommateur. Développer une o f f re co m m e rc i a le a u - d e là d es caractéristiques intrinsèques des produits est son mot d'ordre. La mise en scène du point de vente et la mise à disposition de s e r v i ces annexes aux co n s o m m a te u rs sont ses moyens. Aujourd'hui, les «malls» à l'américaine ont poussé ce co n cept à s o n p a r o x y s m e . Te m p l e s d e l a consommation où les lieux dev i e n n e n t des ce n t res d'ex p re ssion avec ses a c te u rs, ses scénarios, ses déco rs, ses évènements… La théâtralisation thématise un lieu de vente, elle tente d e ré e n c h a n t e r l ' é c h a n g e marchand. Les évènements du calendrier (jour de l'an chinois, Noël, Pâques, Halloween...) sont des prétextes c l a ssiques de mises en scène qui ont le désavantage d'être communs à tout le monde - donc peu «différenciant» - et par définition fixes dans le temps. Entrent en scène les licences qui, déjà bien établies dans la d i stribution, offre n t de s u n i v e rs r i c h e s e t co n stamment re n o u ve l é s . > 42 Kazachok Licensing Mag' Proches - vo i re émotionnellement très p roches - des co n s o m m a te u rs, elle s présentent to u tes les qualités pour être déclinées en opérations de mises en s cène dans les magasins. «Le licensing promotionnel se développe... [parce que] la promo classique perd de son effe t » , souligne Arnaud Masson de Licences & Promotions, «la théâtralisation in-store re n fo rce l'effet événementiel». Po u r Michel Azorin de Nikita, depuis 2 ans les programmes se font plus nombreux, « les co n s o m m a te u rs sont trè s demandeurs, les centrales le sont devenues aussi», confirme-t-il. L’ o bj e c t i f p ou r s u i v i pa r l a d i stribution est de créer une a t m o s p h è re à l’intérieur du point de ve n te ca p a b le de modifier fa vo ra b lement le comportement du co n s o m m a teur enve rs l’enseigne, le magasin et les produits. Concrètement augmenter les ve n tes, mais auss i renouer avec l e s m a rg e s , s e différencier de la co n c u r re n ce , f i d é l i se r le c l i en t , cré e r d u t r a f i c Cinderella - Nikita Cinderella by Nikita juin - septembre 06 In-store Display: the curtain rises on licensing The three knocks are also heard in stores. Outlets are being turned into stages, for one day or one month. But what exactly is « in-store display »? Is it a major trend? What are the drawbacks or the incentives? Dramatization gives a sales outlet an identity and tries to make trade exchange enchanting anew. Calendar events (Chinese New Year, Christmas, Easte r , H a l loween...) are classic opportunities fo r dramatization that have the disadvantage of being shared by all – thus not very « outstanding » – and by definition fixated in time. This is when licenses come on stage. They have the advantage of being well established in distribution circuits, and of having rich and co n stantly shifting environments. They are close - even intimately close to custo m e rs – and they offer all of the qualities needed for staging in stores. «Promotional licensing is developing... [because] classic promotion is losing steam», underlines Arnaud Masson from Licences & Promotions, « in-store display reinforces the factual event dimension ». Michel Azorin at Nikita sees the events as having increased over the past 2 years: «clients are very much in demand, and buyers have followed», he confirms. The goal of distributors is to create an atmosphere in the sales outlet that will favorably influence clients’ reactions about the chain, the store and the products. Basically it is about boosting sales, standing out against competitors, increasing following as well as creating supplementary traffic. However, «each chain has its own reasoning», reminds Marina Narishkin at Copyright Promotions Europe. In terms of organization, although everyone agrees to say that an important promotion re q u i res a p re p a ration delay of 9 to 12 months betwe e n co n ception and setting up, a promotion that has already been approved only requires about one month’s work. The form, the connection and the organization itself vary a lot depending on distribution circuits. «In England, everything befalls to the chain and the distribution circuit; it is very well organized», specifies Marina, «H & M or Zara for instance, are easy because they have a closed circuit». In France, it seems that buyers work more with the marketing department. The success of an operation carried out within the entire national network depends on how centralized the head operation of the chain is. Olivier tendances trends s u p p l é m e n ta i re. Mais i l re ste qu e «chaque enseigne a ses propres raisons», rappelle Marina Narishkin de Copyright Promotions Europe. En terme d'organisation, si tout le monde s'acco rde à dire qu'il faut 9-12 mois de préparation pour la conception et la mise en place une opération importa n te, le déploiement d'une opération déjà validée n e pren d qu ' u n moi s e nv i ron . Les modalités, les relations et l'organisation sont quant à elles très variables selon les d i st r i b u te u rs. «En Angle terre, c'est par en sei g ne et par ci rc ui t; c 'es t t rè s organisé», précise Marina, «H & M, Zara, par exe m p le, c'est plus fa c i le, car en circuit fermé». En France, il semble que les acheteurs travaillent de plus en plus e n re l a t i o n a v e c l e d é p a r t e m e n t m a r keting. Le succès du déploiement d'une opération au niveau de l'ensemble d'un réseau national dépend du degré de ce n t ralisation de l'enseigne mère. Pour Olivier Lepers de United Labels, l'emplacement est le facteur de succès e ss e nt i el . «I déale men t , u n g ra n d changement dans la grande distribution, serait de créer un espace de 200-300 m2 regroupant des univers de licences autour de la vidéo et du CD, de la bande dessinée, Lepers from United Labels says that the location is the essential component for success. «Ideally, and this would represent a major change in large-scale distribution, there would be a space of about 200-300 square mete rs that would enco m p a ss different licensing environments such as video, CDs, comic books - for kids, teens and collection enthusiasts», explains Olivier. When it comes to multi-territorial actions, the rule remains: «think global, act local», notes Marina Narishkin. There are numerous in-store display tools. Totems, rolls, hanging items, kakemonos, co st u m e d characte rs, box-ranges, soundtracks, dramatized interaction with the public, 3D chara c ters, etc. Copyright Promotions Europe has developed a «tent poles» concept for Dora the Explorer. There also are activities based on an episode simulta n e o u s ly Oui-Oui chez Auchan, une opération réussie ! Voici l'objectif des hypermarchés Auchan, vous faire rencontrer Oui-Oui en chair et en os ! Le pantin préféré des tout-petits est la 3ème licence préscolaire en France. La série animée approche les 40% de PDM sur France 5 chez les 4-10 ans. Quant aux parents, 90% reconnaissent le pantin dont les aventures leur sont familières, et dont la plupart apprécient la gentillesse et la bonne humeur. Jusqu'au 10 mai 2006, 25 hypermarchés Auchan ont théâtralisé leurs points de vente. - Présence de Oui-Oui et de son amie Mirou, l'oursonne en peluche (personnages costumés). - Podium où les tout-petits pouvaient être photographiés en compagnie de leur pantin préféré. - Corners dédiés, boxes et PLV pour présenter les produits phares de quelques-uns des 54 licenciés Oui-Oui. - Relais de l'opération sur catalogue, dans la presse TV et sur le site Internet Auchan www.auchan.fr > Interview d’ Albert Milhado Directeur Général de Leomil Europe Kazachok: Pouvez-vous nous ex p l i q u e r en quoi consiste l’ a c t i v i t é d e Leomil Europe? A.M.: Leomil a déve loppé son pro p re "Corner" qui est maintenant présent dans environ 1800 magasins Europe. Nous ne présentons que les lice n ces que nous exploitons sous une ombrelle de marque, pour que le concept soit très accessible. K.: Comment voye z - vous l’évolution de ce type d’opération ? A.M.: Notre groupe offre aux principales enseignes européennes un concept clair qui regroupe la chauss u re et le textile. Grâce à un support marketing fort, nous sommes à même de présenter les produits licenciés au consommateur de la meilleure fa çon poss i b le. Les achete u rs peuve n t fa i re le u rs achats tex t i le et chauss u re auprès d’un seul fournisseur et présenter K . : Q u e l l e s s o n t l e s d e r n i è r e s les produits ensemble, ce qui donne une campagnes de marketing in-store que image beaucoup plus puiss a n te. Enfin, vous avez gérées ? nous organisons des opérations “cadeaux”. Albert Milhado: Le Groupe Leomil Group i n tervient en licensing en proposant un s e r v i ce co m p let dans la mode et la chaussure aux enseignes et aux marques les plus importa n tes en Europe. Pa r m i les principales marques et lice n ces que nous représentons, il y a : Playmobil, Bob le bricoleur, Disney, Pokemon, Charlotte aux fraises, Yu-Gi-Oh!, Bob l’ é p o n g e , Pucca, KangaROOS et Ellesse... appearing on TV - TF1 and Nicke lodeon – that underemphasize the property’s environment (Dora and the pirates, Dora and the explorers, etc.). For instance for the end of 2006, United Labels will install cardboard houses in large-scale distribution outlets that include a number of properties, including Noddy. «The evolution is huge. The dramatization market is becoming more professional as well as developing. The pro g rams are more and more important and licenses are seen as indispensable sales tools », concludes Michel Azorin. However it remains difficult to identify how larges ca le distribution outlets quantify the co st of dramatization – without including products. Is it a commercial effort on behalf of the agent or of the supplier? Is it part of the operational marke t i n g budget of the outlet? A tra d e - m a r keting co-op budget? Since programs are not only becoming more s i g n i f i cant but seemingly vital for larg e - s ca le distribution, it might be a good idea if they were also became more obvious. Laurent Lathieyre - llathieyre@gmail.com Noddy at Auchan: a successful venture! Auchan supermarkets want you to meet the real N o d d y! Little children’s favorite puppet is the 3rd Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 43 tendances trends K.: Quels sont les fa c te u rs ess e n t i e l s pour ré u ssir une bonne st ratégie de théâtralisation sur le lieu de vente? A.M.: Il faut re ster ouvert et être prêt à changer sa façon de penser. Ce type de promotion est nouveau pour l’industrie de la chaussure, donc il faut que toutes les parties concernées aient une ouverture d’esprit et acce p tent une présentation qui diffère de la présentation habituelle dans les magasins. Nombre d’enseignes européennes majeures ont déjà intégré cette nouvelle approche. K.: Ce type d’opérations rencontre-t-il des réticences? Peut-on les circonvenir? A.M.: Il n’y a guère de ré s i sta n ce car la plupart des départements marke t i n g ainsi que la majorité des acheteurs ont accueilli cette nouvelle approche de façon très positive. K.: Grâce à vo t re ex p é r i e n ce des territoires européens, pouvez-vous nous parler de leurs spécificités ? A.M.: Nous sommes présents en Scandinavie, Allemagne, Suisse, Autriche, Fra n ce, Espagne, Hollande, Belgique et nous travaillons aussi en Europe de l’Est. La plupart de nos contrats de lice n ce sont paneuropéens. (Interview réalisée par email) Dispositif Pucca par Nikita Pucca by Nikita Box Dora pour Albin Michel Box Dora for Albin Michel preschool license in France. The animated TV series enjoys close to 40% of market shares on France 5 with 4-10 year-olds. And 90% of parents recognize the puppet. Until the May 10th 2006, 25 Auchan supermarkets have set up in-store display in their sales points. - Noody and his female friend Mirou, the teddy bear, were present in the outlets (costumed actors). - A stage was set up so that little children could be photographed with their favorite puppet. - Dedicated corners, boxes and presentation of pointof-sale promotion of 54 licensees’ major products. - The operation is sustained by ca ta logue, TV magazines and on the Auchan website: www.auchan.fr Interview: Albert Milhado Managing Director of Leomil Europe K: Could you please tell us what Leomil Europe does? Albert Milhado: The Leomil Group is active in licensing. It provides a full range of fo o t wear and fashion to major re ta i lers and brands in Europe. Among the major brands and licenses we handle are Playmobil, Bob the Builder, Disney, Pokemon, Yu-GiOh!, Strawberry Shortca ke, Spongebob, Pucca , KangaROOS and Ellesse... K.: What we re the latest in-store trade-marketing operations involving licenses did you conduct? A . M . : Leomil has deve loped its own "Character corner" which is now present in about 1800 stores in Europe. We only present the licenses we handle under an umbrella brand, to make the concept very clear. pour enfants, ados et co l lectionneurs», explique Olivier. Quant aux opéra t i o n s multi-territoires la règle reste «think g lobal, act lo cal», co n sta te Marina Narishkin. Les outils de la théâtralisation sont n o m b re u x. To te ms e t en ro u le u rs , suspensions et kakemonos, personnages costumés, box-palettes, ambiance sonore, interactions scénarisées avec le «public», personnages 3D, etc. Copyright P romotions Europe a déve loppé un co n cept de «tent poles» (littéra le m e n t piquets de tente) pour Dora l'Exploratrice. Des animations liées à une diffusion d'un épi sode en si mu ltan é - sur TF1 et N i c ke lodeon - qui permettent de sous thématiser l'univers de la licence (Dora et les pirates, Dora et les explorateurs, etc.). En fin d'année 2006, United Labels va, par 44 Kazachok Licensing Mag' exemple, déployer en grande distribution des maisonnettes en ca r ton regroupant plusieurs licences, dont celle de Oui-Oui. «L'évolution est énorme. Le marché de la théâtralisation se professionnalise et se développe, les programmes deviennent de plus en plus importants et les licences, des éléments inco n to u r n a b les de la vente», conclut Michel Azorin. Reste qu'il semble difficile d'identifier comment est comptabilisé le coût - hors p roduits - de la théâtralisation par le s e n s e i g n e s d e di s t r i bu t i o n . G e s te commercial du fournisseur ou de l'agent ? Budget marketing opérationnel de l'enseigne ? Budget co-op de tra d e m a r keting ? Les pro g rammes devenant de plus en plus importants et, semble-t-il, cruciaux pour la distribution, sans doute que tous les acteurs auraient à gagner à plus de transparence. Laurent Lathieyre - llathieyre@gmail.com juin - septembre 06 K.: How do you see the evolution of this kind of operation? A.M.: Our group is offering the main European retailers a clear concept that covers footwear and textile. By way of a strong marketing support, we a re able to offe r the best poss i b le lice n s e presentation to the public. Buye rs can buy textile and footwear from one supplier and then present the products together, which has a much stronger impact. In addition, we organize give-aways. K.: What are the essentials to have a good in-store display strategy? A.M.: You must keep an open mind and be ready to change your way of thinking. This is something new for the fo o t wear trade, so all of the co n ce r n e d parties have to be open-minded and accept a p re s e n t a t i o n th a t d i f f e rs f ro m t h e u s ua l presentation in sto res. Major European re ta i lers have already agreed to this new approach. K.: Are there any sales outlets that don’t agree to this kind of operation? Can they be convinced? A.M.: There is no resistance since most marketing departments as well as most buyers have received this new approach in a very positive way. K.: K.: Considering your know ledge of European territories could you tell us about the specifics of European countries? A.M.: We have sales repre s e n tations in Scandinavia, Germany, Switzerland, Austria, Fra n ce, Spain, Holland, Belgium and we also work with Eastern Europe. Most ly our license agreements are panEuropean. This interview was conducted by email reportage reports Un nouveau producteur pas comme les autres ! Cyber Group Animation a réussi en tout juste 2 ans à se faire une place non seulement sur les marchés de la production et distribution de séries d ’animation, mais aussi sur le développement de licences ! Pierre Sissmann et Billy se sont re n co n t rés en 1996 dans la grande maison de Mickey. Le 1er est alors PDG Europe de The Walt Disney Company, le 2nd vient de re j o i n d re le groupe pour animer la nouvelle version du Disney Club sur TF1. Quelques années plus ta rd, Billy puis Pierre Sismann quittent Disney. Billy monte sa propre maison de production « E steban» avec Olivier Lelardoux. En 2002, ils créent en 2 coups de crayon des pingouins, 1 fille et 4 garçons, aya n t chacun des traits de caractère différent. Ils réalisent un pilote et le présentent à Pierre Sissmann qui, en sent tout de suite le potentiel, détermine le concept de la série - «Ozie Boo! C’est apprendre à vivre ensemble» - et trouve immédiatement le diffuseur : Disney TV en Europe. La 1ère saison voit le jour en 2004 et sera vendue dans + de 40 pays sur tous les con tin en ts, avant même d’avoir la confirmation d’une chaîne hertzienne en France. 18 licenciés se sont déjà engagés et constituent la base des partenaires de la série. > Une société à la pointe de l’innovation ! Une des forces du projet Ozie Boo est le dévelop pem ent 3D b a sé sur u ne technologie spéciale, à base de logiciel Softimage, et accompagné de déve loppement en temps réel ; Cyber A new producer with a different approach! In bare ly 2 ye a rs Cyber Group Animation has s u cceeded in entering not only the production and distribution market of animated TV series but also that of licensing! CosmoBob & Lady B Group Animation a d’ailleurs reçu le label ANVAR/OSEO en janvier 2006. L’originalité est d’avoir utilisé cette technique pour la c i b le pré s colaire sur des formats trè s courts en adéquation avec la capacité d’attention des petits. Cette démarc h e permet de s’adresser à un large public audelà de la France. D’ailleurs, la stratégie de la société est de concevoir ses marques en s’appuyant simultanément sur tous le s circuits multimédia existants : série TV, DVD, cd audio, jeu vidéo, téléphonie mobile, p re sse, édition et en complément le s p roduits dérivés sur tous les autre s secteurs. Un exemple : en même temps que la production de la saison 2 d’Ozie Boo!, les décors et musiques sont Pierre Sissmann and Billy met in 1996 at Mickey’s house. Sissmann was the European CEO of the Walt Disney Company, while Billy had just been hired by the group to host the new ve rsion of the Disney Club on TF1. A few years later, Billy and then Pierre Sismann left D i s n ey. Billy sta r ted his own production company «Esteban» with Olivier Lelardoux. In 2002, they created a program with penguins and shot a pilot. T h ey presented it to Sissmann, who immediately sensed the potential, imagined the concept: «Ozie Boo! Learning to live together» - and found a broadcaster: Disney TV in Europe. The first season came about in 2004 and was sold in 40 countries b e fo re even having a te r re strial bro a d ca st i n g contract in France. 18 licensees have already signed deals. A technologically innovative company! One of the strengths of the Ozie Boo project is the 3D development based on a special technology that relies on software ca l led Softimage as well as s i m u l taneous development. For this reason, Cyber Group Animation was gra n ted the ANVAR/OSEO label in January 2006. The novelty was to use this technology for the pre-school target with very short modules that are appro p r i a te for the concentration capacity of very small children. This approach makes the program of interest to a large public that ex tends far beyond French audiences. The company’s strategy is to create brands that rely on > Questions à Pierre Sissmann K : Quelles sont les différentes filiales de la holding Cyber Group ? Pierre Sismann : J’ai créé Cyber Group Europe en 1999 avec Dominique Bourse, un de mes amis et collègues de Disney. La 1ère filiale Cyber Capital est associée à un partenaire financier et investie dans des startup dédiées aux nouvelles technologies et contenus dans les médias.Elle a été ,entre autre, actionnaire de Chapitre.com, NPTV( TV interactive), Photoways ou NotreFamille….. La 2ème filiale, Cyber Group Animation se dédie totalement à l’animation et a été créée en septembre 2005. Parallèlement, une augmentation de capital de +2 M d’€ a été réalisée pour se donner les moyens techniques de se structurer. Elle a été souscrite par Viveris (une filiale de la Caisse d’Epargne de la région PACA), une filiale de la compagnie financière Edmond de Rothschild et un fond de capital risque étranger. Il existe également une filiale de distribution Cyber Group Entertainment basée à Los Angeles et Cyber Group média qui fait du développement pour les média. Cyber Group lie des partenariats partout dans le monde : aux USA, en Inde, en Russie et prochainement dans les pays de l’est. K. : Quels sont les objectifs de Cyber Group Animation ? P.S. : D’abord de produire des séries et éventuellement du long-métrage reportage reports Un catalogue de nouvelles séries pour toutes les cibles ! Sur le preschool tous les projets sont en 3D. - Ozie Boo! : 52x7’ pour les 2/6 ans, 2ème saison commandée par Tiji - Tatonka : 26x7’ pour les 4/8ans - Manon : 52x7’ pour les 2/6 ans en coproduction avec PlanetNemo Sur la cible des 6/10 ans les projets allient 2D et 3D. - Cosmobob et Lady B : 26x7’ pour les 6/10 ans pour Canal J - Commando Nature, écrite en collaboration avec une ONG de renommée mondiale : 26x26’ pour les 8/12 ans - 2 projets avec Marvel dont Wolverine et une série 2D sur les sports extrêmes avec effets spéciaux 3D en cours d’écriture. Cyber Group Animation prévoit de livrer au moins 2 de ces séries en 2008. En parallèle, un projet pour les 12 ans et + qui a reçu un accueil très favorable au dernier MIP : Les Blondes adaptées des bandes dessinées de Soleil Productions avec un format 2D de 100 x 1’30 , et destiné à une chaîne cablée. A catalog of new TV series for every target! All of the preschool programs are 3D. - For Tiji, 2nd season of Ozie Boo! : 52x7’ for 2-6 year-olds - Tatonka: 26x7’ for4-8 year-olds - Manon: 52x7’ for 2-6 year-olds - a PlanetNemo coproduction 6-10 year old programs mix 2D & 3D. - For Canal J, Cosmobob and Lady B: 26x7’ for6-10 year-olds - Earth Commando was written with an internationally renowned NGO: 26x26’ for 8/12 year olds - 2 projects with Marvel are announced among which Wolverine and a 2D series about extreme sports with SFX in 3D that is being developed Cyber Group Animation plans to deliver at least two of these series by 2008 Notwithstanding a project for 12 year-olds + that was very well received during the last MIP: Blonds is a 2D adaptation of the comic books published by Soleil Productions -100 x 1’30 – for one cable channel. immédiatement ex p loités sur d’autre s supports. C’est une des bases du «business model» La créativité et l’esprit d’équipe sont les moteurs de la production. Pierre et Billy commentent : «on doit se faire plaisir avec la création, la technologie et des concepts trans-nationaux. On cherche à s’émerveiller nous-mêmes en mettant la barre très haute sur les plans qualitatif et technique, ce qui nous interdit toute compromission, et nous impose la rigueur d’un grand gro u p e rapportée aux exigences d’une PME. Nous vo u lons aussi que les gens qui nous rejoignent soient contents d’apporter leur contribution aux différents projets», comme Philippe Soutter aux ventes qui vient de M6 , Hélène Maret,à la production exécutive , Cécilia Dubois ex - D i s n ey à la Direction Générale et Christine Blériot ex-Sony/BMG et VIP aux droits dérivés. GGG à partir de la France en s’appuyant sur des concepts originaux, ou des lice n ces pré ex i sta n tes, mais à compréhension trans-nationale. Puis et surtout, pour chaque projet, s’entourer de «top talents», tous n°1 dans leur domaine : Gilles Luka écrit la musique de Cosmobob ; Régis Don Simoni dessine Commando Nature ; Thérésa Plummer, ex-directrice des programmes jeunesse de la BBC, est consultante pour tous les scripts internationaux. Pour finir, mais j’aurais pu commencer par là, au delà d’une idée créative bétonnée, nous souhaitons que l’image et le son soient très forts, d’une qualité irréprochable et surprennent toujours plus. Ozie Boo ! all ex i sting multimedia circuits: TV series, DV D , audio CD, video games, cell phones, press and publishing as well as licensed products in all the other fields. Creativity and team spirit are the p ro d u c t i o n ’s driving fo rces. Pierre and Billy comment: «we try to please ours e lves when it comes to the cre a t i ve aspect, the technology and international co n cepts. We want to succeed in impressing ourselves by being very serious about quality and te c h n o logy, so we can’t make any concessions. We function with the thoroughness of a big group ta i lored to the demands of small and medium-sized enterprises». GGG Interview of Pierre Sissmann, Director of Cyber Group. Kazachok: What are the subsidiaries of the Cyber Group holding? Pierre Sismann: I cre a ted Cyber Group Europe in 1999 with Dominique Bourse. The first subsidiary is Cyber Capital, in association with a financial partner. It invests in new technology and specific media contents start-up ventures. The second subsidiary is Cyber Group Animation, which is totally dedicated to animation. It was created in September 2005. We also co n d u c ted a capital i n c rease of +2 Million € to allow us to have the technical means to structure the operation. It was underwritten by Viveris (a subsidiary of Caisse d’Epargne PACA), a subsidiary of the Edmond de Rothschild financial company and a foreign capital risk investment fund. We also have a distribution branch called Cyber Group Ente r tainment that is based in Los Angeles and then there is Cyber Group media dedicated to media development. Cyber Group is developing partnerships everywhere in the world: in the US, in India, in Russia and soon in the Eastern European countries. K .: W ha t are C yb er G ro u p Animation’s goals? P.S.: Our main goal is producing animation series and eventually fulllength features from our French base that will rely on original concepts or preexisting licenses that have transnational potential. Each project will involve top talent, people who are number One in their field such as Gilles Luka, Régis Don Simoni or Thérésa Plummer. Finally, and I should actually have begun with this aspect, our priority will be topnotch sound and visuals so that our productions will be evermore amazing. Les Blondes Kazachok Licensing Mag' 47 la saga des produits dérivés Que la Force soit avec les produits dérivés ! > 3ème période : “De la fin de L’ORTF aux années Lucas” Les années 70, référence actuelle en matière de vintage, furent elles aussi passionnantes. Elles marquent surtout le début d’une nouvelle ère venue d’une galaxie lointaine, très lointaine… Les seventies et l’ensemble de la décennie qui va suivre sont, p o u r l’ a u d i o v i s u e l , p u i s finalement pour les licences et produits dérivés, des années charnières. L’agonie de l’ORTF, qui co m m e n ce dès 1972, a m è n e ra rapidement de n ouve l le s chaînes, de nouveaux programmes et donc moult produits dérivés. À ce t te même époque, tel un avant programme, JVC, Sony et Matsushita inventent le VHS (enco re dix ans pour voir cet appare i l débarquer dans les foyers) et la possibilité d’enregistrer ces mêmes nouveaux programmes. > Les ré formes co n cernant le cinéma p o r n o g raphique changent avec l’arrivée du nouveau et jeune président Gisca rd ( ce r tes, les produits dérivés sont plutôt ra res dans ce domaine) et les pre m i e rs jeux vidéo arrivent dans les cafés. Enfin, le choc pétrolier de 1974 change la donne, y compris dans le monde du jouet qui aura te n d a n ce à développer des figurines 4 p o u ces (10 cm) au détriment des 12 pouces (30 cm) avec moins de plastique… mais autant de succès. Une étoile est née En 1971, déjà dans un but économique, les poupées de la société Mego, aujourd’hui très recherchées par les collectionneurs, commencent à reproduire les visages de personnages célèbres avec une stratégie : limiter les coups de fabrication. Car, outre l’achat des licences, la firme qui utilise le même corps pour chaque pers o n n a g e n ’ h é s i te pas à re c yc le r. En 1974, par exe m p le, Mego ré c u p è re le s droits de la série «La planète des singe s». L a série ne m a rche pas aussi bien que p ré v u , M e g o ré c u p è r e l e s invendus et recycle les mains des singes pour en fa i re… la base de ce l les de certains super héros ! Po u r tant, Mego, l’une des plus importantes sociétés à ex p lo i ter des lice n ces dans ce s années 70, va faire une énorme erreur : refuser de prendre des risques sur la licence d’un petit film de science-fiction qui se p ré p a re, réalisé par un jeune m e t teur en scène, père d’un culte (et occulte !) «THX 11 38» et d ’« A mer i ca n G raf f i t i » : George Lucas et sa «Guerre des May the Force be with licensed products! 3rd period: «from the end of the ORTF to the Lucas years» The 70’s have become a vintage fashion reference. This fascinating period saw the beginning of a new era that originated in a faraway galaxy... The whole of the seventies we re ex t re m e ly i m p o r tant for the audiovisual industry in genera l and licensing in particular. The ORTF sta r te d declining as soon as 1972. This agony paved the way for new channels, new programs and many licensed products. Pornographic films were subjected to new laws when President Giscard d’Estaing was elected ( h owever, there are very few licensed products in that field) and the first video games arrived in coffee shops. Finally the energy crisis in 1974 had a worldwide impact, including on licensed products. Manufacturers started developing smaller figurines (10 cm instead of 30 cm) because they required less plastic, but size had no effect on their success. A star is born In 1971, the Mego brand started to pro d u ce dolls with famous faces. They used the same body for all their models. Only the fa ce differed. Today these dolls have become colle c tor items. Their st ra tegy wa s to cut produ cti on costs . W hen t he manufacturer bought a license they wanted to maximize their inve stment. For instance, in 1974 t h ey purchased the rights to the «Planet of the Apes» series but the program didn’t do as well as they had expected so Mego called back the figurines that hadn’t been sold and recycled the ape hands to put them on other figurines. They became the new hands of super heroes! Unfortunately, Mego refused to take the risk of buying the licensing rights to a small science-fiction film that was in the making: « S tar Wa rs» dire c ted by George Lucas. His signature might have kept the company from going bankrupt five ye a rs later. May the Force… Many people think that George Lucas «invented» licensed products. Kazachok re a d e rs know bette r (see part 1 & 2 of the licensed product saga in our Dark Vador, Force du Mal de la saga Star Wars, existe aussi sous forme de bain moussant. licensing saga étoiles». Une signature qui aurait peutêtre évité la faillite de la firme, cinq ans plus tard, après dix ans au sommet et une sixième place au hit-parade des fabricants. Que la Force… G e o rge Lucas, justement, beauco u p l’imaginent comme «l’ i n ve n teur» du produit dérivé, le père de la licence. Les deux précédents numéros de Kazachok p ro u vent que non. En revanche Maître George est bien le premier à avoir senti que le merchandising allait et pouvait faire partie intégra n te du montage de certains films. Son histoire en est la preuve : pour rester maître de «La Guerre des étoiles», Lucas se prive totalement de salaire, mais négocie, entre autres, auprès de la Fox, 100 % des royalties sur l’ensemble des produits dérivés de son film. Une misère en 1977, une mine d’or aujourd’hui ! D ’ a u tant qu’après ce premier ca r to n planétaire, ce n’est plus un film, mais six, que va gérer Lucas avec ce même contrat. Pourtant, dira Lucas, «J’ai pris le contrôle du merchandising, non parce que je pensais que cela allait me rendre riche, mais parce que je voulais en avoir le contrôle. Je ne voulais pas que quelqu’un utilise le nom de «La Guerre des étoiles» pour une cochonnerie…». Et d’ajoute r , toujours lors de la sortie du film en 1977 : «J’ai une affection particulière pour le s jeux et jouets. Tout ça faisait partie du film, l’envie de lancer des jouets sur le m a rché, sans doute que je n’ai pas grandi…». L’après 77 Lucas a en effet changé les règles du jeu, d’autant que «La Guerre des étoiles» se mondialise, devient saga et «Star Wars». Une saga cinématographique mais aussi une saga de produits dérivés, des milliers de produits du téléphone au slip en passant par des gadgets les plus fous et bien évidemment des jeux et jouets. Alors qu’un second film : «L’ e m p i re co n t re attaque» (1980) puis un troisième en 1983 «Le Retour du Jedi», ca r tonnent eux a u ssi, Steven Spielberg, le «copain de George», donne naissance à «ET : l’ExtraTe r re st re» (1982) et à ses jouets par milliers. Un film encore plus grand public et avec des produits plus affectifs. Un film aussi qui déve lo p p e ra un fléau connu depuis toujours, Disney s’en plaignait déjà en 1930, les produits non plus sous… mais sans licence ! Il faut dire que beauco u p des peluches et figurines d’E.T. vendues visaient des enfants n’ayant pas le s mêmes ex i g e n ces que le u rs aînés en m a t i è re de copyright et que pour le s parents, à l’achat, un faux vaut to u j o u rs moins cher qu’un vrai. Depuis, le s earlier editions). However, Master George was definitely the first to understand that licensing could and would play a major part in certain film budgets. His story is indicative: in order to keep control over «Star Wars» he negotiated a co n t ract with Fox in which he gave up his salary but obtained 100% of the licensing rights for his film. In 1977 that represented very little, today it is the equivalent of a gold mine! Fu r t h e r m o re, after the planeta r y s u cce ss of the first film, Lucas used the same Maquette à construire, figurines de la première heure et pub pour le lancement de la peluche ET… c’est le début de la folie ! so mme s e n jeu sont t ellement importantes — on parle de 4 milliards de dollars dans la poche de Lucas entre 1977 et 1997 pour Star Wars — que les avocats sont à l’affût et les «faux» se raréfient. Et chez nous ? Il n’y a pas que «Star Wars» dans la vie et, une fois n’est pas coutume, revenons à notre chère patrie. En 1974, l’année même où Valery Gisca rd D’Estaing (enco re lui) décide le démembrement de l’ORTF, «L’île aux enfants» débarque sur les écrans de TV. En ve d e t te, un ce r tain Casimir ave c des centaines de produits qui retrouvent aujourd’hui une seconde jeunesse ave c l’engouement des années vintage et la g é n é ration «kidulte». À l’époque, le s fa b r i cants ne sachant pas enco re qui r e m p l a c e l’ O R T F s i g n e n t l e u r s emballages d’un « Télévision Française ». Le 5 janvier 1975, ils peuvent enfin changer ces mots et les remplacer par : contract for the six following ones. Lucas has said that: «I wanted to control the licensing, not because I thought it would make me rich, but because I wanted complete control. I didn’t want someone to put «Star wars» on a piece of junk...». When the film came out in 1977, he added: «I love toys and games. They were part of the film and I wanted to market toys, probably because I never really grew up...» Post 77 Indeed, Lucas changed the rules of the game because «Star Wars» had a worldwide impact and b e came a saga. Not only a film saga but also a licensing saga, with thousands of products, from te lephones to underwear, including wild gadgets and numerous toys and games. In 1980 «The Empire strikes back» and in 1983 «The return of the Jedi» we re huge blo c k b u ste rs. In1982 Steve n Spielberg’s «E.T.» was another incredible success that came complete with thousands of toys. The film reached an even wider audience and the licensed products had a more emotional undertone. The film also triggered the increase of an already wellknown problem (Disney started complaining about the issue back in 1930): products started circulating without any legal licensing rights! Many of the E.T. Kazachok Licensing Mag' juin - septembre 06 49 la saga des produits dérivés TF1, Antenne 2 ou FR3. C’est le début de notre saga télévisuelle… à nous. Car si e n t re temps, en 1 974 , le mythique fa b r i cant de fi guri nes JIM (Jou ets Modernes Inca ss a b les) vient de rendre l’âme après 27 ans de création, Goldorak, le p hé no m è ne d’ u ne gé n é ra t i o n télévisuelle, arrive ! Pour beaucoup, c’est la découve r te de l’univers des robots et des produits dérivés à grande échelle avec même l’édition de plusieurs magazines. Loin de cet univers japonais, de nouvelles têtes comme celles des héros du Muppet S h ow, Kermit la grenouille en tête, font le u rs apparitions à la télé et dans le s magasins de jouets en laissant, quand même, de la place aux «anciens» : Astérix, Lucky Luke, Tintin… mais aussi les héros de Disney ou Wa r n e r. Rayon cinéma, rien ne bouge véritablement, «La P l a n è te sauvage» (1973) est présenté à Cannes (Prix du jury) mais le film de L a loux et Topor n’offre pas de pro d u i t d é r i vé. En revanche, «Les Maîtres du temps», toujours signé Laloux mais cette fois avec Moebius (1982) propose au public quelques créations : masques, panoplies, ca r ta b les, figurines… entre temps, il est vrai, la défe r l a n te Lucas est p a ssé par là ! Reste aussi qu’à ce t te période, la télévision reste le média fort et que le cinéma ne se porte pas très bien. La Fra n ce multiplie les petites salles et les co m p lexes , l a n otion de gra n d spectacle est rare… Goldorak et Kermit la grenouille, stars des années 70, s’affichent en robots et peluche… l’histoire du cinéma. Une récente analyse montra i t qu’un tiers des recettes de « J u ra ssic Park», de Steven Spielberg (1993) provenait des produits dérivés et qu’aujourd’hui 50% de l’industrie du jouet américain est lié à des thèmes cinématographiques… ça fait réfléchir, et nous aurons l’ o ccasion de le fa i re ! À suivre… Vincent Vidal Le re-retour ! C ’ e st une nouve l le fois, le ta n d e m Lucas-Spielberg qui donne, sans le s a voir, un coup de pied dans la fo u r m i l i è re. Après la saga «Sta r Wa rs», ce l le d’«Indiana Jones» à pa rtir de 1 98 0, ou celle d e «Superman» dont le pre m i e r vo let signé Richard Donner sort en 1978, re d o n n e n t goût au spectacle et de ce fait aux produits dérivés, véritables souvenirs de ces films. Certes, ce point de vue est p e r s o n n e l , ma i s notre tandem co l lectionne le s plus grand succès en s alles et en marchandising de 50 soft toys and figurines in circulation were intended for smal le r a nd le ss de mandi ng chi ldre n , notwithstanding that the cheaper copies tempted parents. Ever since, the sums involved have become so huge - Lucas is said to have made $4 billion between 1977 and 1997 on Star Wars - that lawyers are alert and bogus products are fewer. And in France? In 1974, French President Valery Giscard D’Estaing decided to dismantle the ORTF while «L’île aux enfants» arrived on TV. The star was Casimir and hundreds of licensed products came with him. Today these products are enjoying a second life because of the vintage trend and the «kid-adult» generation. At the time, the manufacturers didn’t k n ow what would re p l a ce the ORTF so they stamped their products «French TV». From the 5th of January 1975 on, they finally were able to put TF1, A n tenne 2 or FR3 on the products. That was the beginning of our own national licensing saga. In the m e an ti m e , i n 1 9 74 , t he m y thi ca l fig uri ne manufacturer JIM had closed down after 27 years of ex i ste n ce. Just when Goldorak appeared! The c h a ra c ter was a real TV sensation. A whole generation discovered robots and licensed products. There even were a number of magazines dedicated to Goldorak. Then, new heroes like Kermit the frog from the Muppet Show, that we re very diffe rent f rom the Japanese bots, sta r ted to appear on French TV and in toy stores. They shared the market with the «oldies» such as Astérix, Lucky Luke , Tintin… and Disney or Warner characters. The second return! Publicité pour les céréales Gremlins, bain moussant Jurassic Park ou poupées Mego… c’est la décennie des produits dérivés. Once again the Lucas-Spielberg association to o k the world by storm and shook the coconut tree. In 1978 the first «Superman» dire c ted by Richard Donner and in 1980 «Indiana Jones» rekindled the public’s flame for super shows and the re l a te d licensed products, seen as tokens. Together, Lucas and Spielberg enjoy the biggest box-office returns ever as well as the biggest licensing sales in the history of movies. A recent analysis indicates that one third of the returns from Steven Spielberg’s «Jurassic Park»(1993) came from merchandising and that today 50% of the U.S. toy industry relies on movie themes... Quite an interesting consideration! To be continued… Vincent Vidal agenda diary MIFA Annecy – France, 7-9 juin 06 (7-9 June 06) www.annecy.org New York Licensing Show Jacob K. Javitz Convention Center, 20-22 juin 06 (20-22 June 06) www.licensingshow.com Hong Kong Licensing Show Hong Kong Convention & Exhibition Center, 4-6 juillet 06 (4-6 July 06) www.hklicensingshow.com Who’s Next Po r te de Versailles, Paris, 1-4 septembre 06 (1-4 September 06) www.whosnext.com Bijorhca Porte de Versailles, Paris, 1-4 septembre 06 (1-4 September 06) www.bijorhca.com Maison & Objet Parc des Expositions, Villepinte, 1-5 septembre 06 (1-5 September 06) www.maison-objet.com Tradexpo Le Bourget, Paris, 1-6 septembre 06 (1-6 september 06) www.tradespo-paris.com Salon de la Maroquinerie Po r te de Versailles, Paris, 2-4 septembre 06 (2-4 September 06) www.ff-maroquinerie.fr Midec Po r te de Versailles, Paris, 2-4 septembre 06 (2-4 September 06) www.midec-paris.tm.fr Cosmeeting Parc des Expositions, Villepinte, 11-13 septembre 06 (11-13 September 06) www.cosmeeting.com Kazachok Licensing Mag’ 44 rue La Bruyère 75009 Paris – France – T. 33 (0) 1 40 82 71 00/ F. 33 (0) 1 48 78 12 43 www.kazachok.com Publishing Director : Nathalie Chouraqui (nc@kazachok.com) Editor Manager : Virginie Lopez (vl@kazachok.com) Advertising Manager : Ariane Binet-Prévost (abp@kazachok.com) Subscriptions : info@kazachok.com -subscription rates per year 48€/52€ (outside France) Contributing writers : Laurent Lathieyre, Marie Richez, Anne-Françoise Moal, Vincent Vidal, Alexia Cellier, Emilie Blelly Translation by : Katheryn Walton Ward (kww@club-internet.fr) Conception : lebookdejulien.com All illustrations are reproduced by permission of their owners. Photo page 13, avec l'aimable autorisation de Sacha Lombardi Commission paritaire : 0307T86147 - ISSN : 1779-854X KAZACHOK LICENSING MAG’ - Bulletin d’Abonnement 48E (France) / 52E (Étranger) à renvoyer par Fax au 01 48 78 12 43 ou par e-mail à info@kazachok.com r Oui, je m’abonne au Kazachok Licensing Mag’ pour 1 an (4 numéros) à 48E ttc France métropolitaine. r Yes, I subscribe to Kazachok Licensing Mag’ for one year (4 issues) at 52E (outside France) Je règle par : Carte Bleue Visa– No : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Expire le _ _ / _ _ Chèque bancaire ou postal à l’ordre de Kazachok – 44 rue la Bruyère 75009 Paris Une facture vous sera adressée en retour de cet ordre d’abonnement. An invoice will be sent upon receipt of this order. 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