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KAZACHOK
LICENSING MAG'
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n°7 - juin - septembre 2006
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versio
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par/by Nathalie Chouraqui
sommaire
Les Licences font les
yeux doux aux 0-2 ans
Licensing coos 0-2 year-olds
(p26)
Actu / News
p 06
Rencontres / Happenings
Vue d’ensemble du 5ème Hong Kong Licensing Show !
The 5th Hong Kong Licensing Show: overview!
p 10
Focus marché / Market Focus
Charte graphique : la boîte à outils indispensable
Style guide: the key toolbox
Grandir avec les Filles – NPD License Tracker
Growing up with Girls – NPD License Tracker
p 12
p 14
Focus propriété / Property Focus
Ruby Gloom : un nouveau phénomène très mode !
Ruby Gloom: a new phenomenon very trendy!
Miss Dolly : un nouveau design à suivre…
Miss Dolly: an interesting new concept…
Viva Piñata : que la fête commence !
Viva Piñata, let the party begin!
p 16
p 18
p 20
Stratégie / Strategy
Interview Axel Dauchez
Taffy Entertainment a Moonscoop Company
Interview Lorenzo De Rose - Lamborghini
p 22
p 24
Dossier / Hotfile
Les Licences font les yeux doux aux 0-2 ans
Licensing coos 0-2 year-olds
p 26
Interview
Luc Besson, PDG EuropaCorp
Un bel été en perspective !
Les filles «n’comptent pas pour des prunes»
p 34
Droit à l’image des sportifs : la compétition est ouverte
Sports figures representation rights: the competition has begun!
p 38
Théâtralisation : lever de rideau pour les licences
In store display: the curtain rises on licensing
p 42
Reportage / Reports
Cyber Group : un producteur pas comme les autres !
Cyber Group: a new producer with a different approach!
Chers lecteurs,
Ce numéro du Kazachok Licensing Mag’ va presque faire le tour du monde !
Il sera d’abord présent à Annecy pour le Marché International du Film
d’Animation puis diffusé sur le plus gros salon mondial de la licence à New York
en juin. En juillet, vous le retrouverez au Hong Kong Licensing Show et enfin de
nouveau en France sur les divers salons professionnels de Paris en septembre.
Certaines tendances émergent doucement puis s’installent petit à petit dans
l’approche économique des produits. Nous avons tenté de dévoiler les tenants
et les aboutissants de ces nouvelles approches du marché. Dans un premier
temps : les 0-2 ans. Ce marché attire le regard et la réflexion des plus grands.
Comment aborder ces tout-petits en respectant leur développement et leur
éveil tout en gagnant la confiance de leurs parents, ce qui est un gage de
pérennité pour la marque. C’est le sujet du dossier central.
Une autre tendance se confirme, la licence par genre ! Depuis quelques temps
maintenant, les propriétés pour filles, et exclusivement destinées aux filles,
prennent une place de plus en plus importante sur le marché des produits
dérivés dans des secteurs autres que le jouet et le textile. Un reportage permet
d’éclairer les pourquoi et les comment de cet angle en plein « boum ». Cette
approche de création spécifiquement pour les filles prend une revanche sur les
acquis de pensée comme quoi les licences mixtes sont des licences garçons.
Enfin, au centre du magazine, vous trouverez un Hors Série dédié au 3ème Forum
des Décideurs de la Licence qui s’est tenu à Paris le 16 mai dernier.
Ce rendez vous a trouvé sa place au milieu des rencontres internationales
en accueillant plus de 300 participants, 26 exposants et 14 conférences
suivies avec passion. Je tenais à re m e rcier pers o n n e l lement le s
organisateurs, exposants et participants, grâce à qui cette journée s’est
déroulée dans la convivialité et le professionnalisme.
p 32
Tendances / Trends
The triumphant return of girls!
édito
p 46
Saga des produits dérivés / Licensing Saga
Que la Force soit avec les produits dérivés
3ème période : «de la fin de L’ORTF aux années Lucas»
Dear readers,
This edition of your Kazachok Licensing Mag’ will practically go around the world!
It will be dist r i b u ted in Annecy during the International Animation Market before being
circulated during the biggest licensing event in the world in New York in June. In July you will
find it at the Hong Kong Licensing Show and then back to France for the various professional
fairs in September. Certain tendencies are slowly emerging that are increasingly taken into
account in economic approaches. We have tried to reveal some of the issues involved in these
new market attitudes. The main topic is 0 to 2 year-olds. This market is under scrutiny by
major brands. How can infant products respect children’s development, trigger the curiosity of
babies as well as win their parents’ confidence? Because when parents trust a brand, it lasts.
Another tendency is gaining strength: gender licensing! For some time now, lines of licensed
products specifically dedicated to girls and only girls are gaining market shares in fields other
than toys and textile. Our report will help you understand how and why this tendency is
booming. This creative approach specifically geared for girls shows that the preconception
about mixed licenses being boy licenses is loosing steam.
Finally in the middle of the magazine, you will find a Special Edition dedicated to the 3rd
Licensing Forum that was held in Paris on May 16th. This event has found its place among
international meetings. This year the Licensing Forum welcomed 300 participants, 26
exhibitors and 14 conferences that were followed with much enthusiasm. I wish to take this
opportunity to personally thank all of those – organizers, exhibitors and visitors – who make
this event possible by helping it occur in a professional and nonetheless warm atmosphere.
May we all spend a lovely summer!
May the Force be with Licensed Products
3rd period: «from the end of the ORTF to the Lucas years»
p 48
Agenda / Diary
p 51
Nathalie Chouraqui
Joint Manager
Avec et pour Sandra - with and for Sandra
Kazachok Licensing Mag’ est édité par :
actu news
Évènements préscolaires à la BBC Worldwide !
Il y a seulement un an que Charlie & Lola
a commencé à être diffusé sur Disney
Channel US. À ce jour, 26 pays ont acheté
la pre m i è re série, dont TF1 pour la
France. Une seconde saison produite par
Tiger Aspect Productions pour la BBC est
en cours de production. Elle est basée sur
les livres pour enfants de Lauren Child.
Le pro g ramme utilise un mélange
d’animation 2D CelAction, de papiers
découpés, de tissus, de vraies textures et
de photomontage. Les histoires racontent
comment Charlie (7 ans) utilise son
imagination et sa drôlerie pour aider sa
p e t i te sœur Lola à surmonter le s
“épreuves” de la vie, comme de manger une tomate par exemple! Charlie & Lola est une
marque-clé pour la BBC Worldwide qui détient les droits mondiaux (hors TV US et édition
mondiale). Copyright Promotions a été nommé agent pour la France. Ils ont signé pour 3
ans et examineront les possibilités de développement licences dans les principaux secteurs.
Marina Narishkin, Dire c t r i ce de Copyright Promotions Fra n ce, nous dit: “La charte
graphique est en fait un cahier de tendances, ce qui est parfait pour une approche de
marque classique en France. Nous sommes convaincus de pouvoir pérenniser la marque”.
Pour expliquer l’engouement suscité par Charlie & Lola, Anna Hewitt, la Directrice du
Département Licence International de la BBC Worldwide, ajoute: “Charlie & Lola ne
ressemble à aucune propriété sur laquelle nous ayons jamais travaillé, et c’est un plus
énorme. Le marché du préscolaire est hautement compétitif et donc les licenciés et les
distributeurs sont à la recherche de propriétés qui sortent du lot”.
BBC prépare aussi un grand évènement pour 2007: le10ème anniversaire des Teletubbies.
Pour célébrer dignement l’occasion un nouveau style très actuel “Teleterrific” sera lancé
de façon globale avec un design plus conséquent pour enrichir le futur marketing ainsi que
les nouveaux produits. “Teleterrific” sera une approche nouvelle et ludique du design des
Teletubbies qui apportera de nouvelles opportunités rafraîchissantes pour les lignes de
cadeaux y compris des éditions limitées, une nouvelle gamme de jouets chez Tomy et des
DVDs. L’anniversaire sera aussi fêté par des campagnes de marketing cross media, et une
présence sur les lieux de vente par des opérations promotionnelles et évènementielles.
Un très beau partenariat pour Babar !
Le Minist è re de l’Eco logie et du Déve loppement
Durable, en partenariat avec les Autoroutes ParisRhin-Rhône, Tiji et Nelvana, s’ a ssocie au plus
cé l è b re des éléphants en publiant le livre t
pédagogique «Babar Le P’Tit Eco lo». Ce livret t é l é c h a r g e a b le s u r l e s i t e d u M i n i s t è re
www.ecologie.gouv.fr - a pour but de sensibiliser
les enfants de moins de 8 ans aux enjeux de
l’écologie en leur expliquant les gestes quotidiens à
avoir afin d'agir pour la protection de la nature et de
l’environnement. Le lancement de ce kit se fe ra le
19 juin dans le cadre d’une journée consacrée à
Babar lo rs du Salon du Timbre. Des animations
spéciales seront mises en place à cet effet.
Par la suite, 500 000 exemplaires seront distribués
au départ des grandes vacances sur les autoroutes
Paris-Rhin-Rhône et lors de la Tournée des Plages
de Canal J en juillet et août 2006. Pour plus
d ’ i n formations sur l’opération re n d e z - vous sur
www.babar.com.
Preschool events for BBC Worldwide!
It’s only a year since Charlie & Lola was first shown on Disney Channel US. To date, 26 countries
have acquired the first series, including TF1 for France. Made by Tiger Aspect Productions for
BBC, a 2nd series is now in production. It is based on children’s books by Lauren Child. The show
uses a mix of 2D CelAction animation, paper cutout, fabric design, real textures and photomontage.
The stories focus on the imaginative and quirky ways in which 7 year-old Charlie helps his younger
sister Lola overcome some of life’s ‘big’ challenges – like eating a tomato! Charlie & Lola is a key
b rand for BBC Worldwide which controls worldwide rights (exc. US TV and worldwide book
publishing). Copyright Promotions has been appointed as agent in France. They have signed up for
3 years and will seek licensing opportunities in the main categories. Marina Narishkin, Managing
Director of Copyright Promotions France, says: “The style guide is in fact a design guide which is
perfect for the classic brand approach in France. We are convinced that we can build a brand for
the long-term. ” Explaining the appeal of Charlie & Lola, BBC Worldwide’s head of international
licensing Anna Hewitt adds: “Charlie & Lola is unlike any property we’ve ever worked with before,
but that is its great strength. In a highly competitive preschool market, licensees and retailers are
looking for properties, which stand out.”
BBC prepares also a big event in 2007: the 10th anniversary of Teletubbies. To celebrate, a fresh,
n ew style direction, “Teleterrific”, will be launched globally, with a broader design-style being
imple m e n ted for future product and marketing design. “Tele terrific” will see a fun and novel
approach to Teletubbies design, resulting in refreshing new opportunities for gift ranges including
limited edition lines, a new toy range from Tomy and DVDs. The anniversary will also be celebrated
through consumer cross-media marketing and retail activity, including promotions and events.
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Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
A beautiful partnership for Babar!
The French Department of Environment and Lasting
Development will be teaming up with Babar the famous
elephant character and the Autoroutes Paris-Rhin-Rhône,
Tiji and Nelvana to publish educational booklet «Babar Le
P’Tit Ecolo». The booklet can be downloaded on the
o fficial we b s i t e of the Governme nt Departmen t
www.ecologie.gouv.fr. It is meant to make children under
8 years old aware of environmental issues. The kit will be
launched on the 19th of June during a day devoted to
Babar at the Stamp Fair. Specific animations are planned.
Afterwards, 500 000 copies will be dist r i b u ted when the
summer va cation starts on the Pa r i s - R h i n - R h ô n e
highways and during Canal J’s Beach Tour in July and
A u g u st 2006. For more information please go to
www.babar.com.
actu news
La Fox confirme l’arrivée des Simpson sur grand écran !
“Nouky & Friends”, des peluches… aux personnages 3D !
Le très attendu lo n g
m é t rage déri vé de
l’emblématique série
d’animation Les
Simpson est annoncé
pour une sortie
m o n d i a le le 27 juille t
2007. La 20th Century Fox a
c réé l 'évènement avec u ne
surprise générale en diffusant aux Etats-Unis
le premier teaser de «The Simpsons Movie» avant la projection de
L'Age de Glace 2 en avril dernier. Le specta teur a pu déco u v r i r
Homer assis sur son canapé, proclamant «Uh uh ! On ferait bien de
s'y mettre.» Le casting américain de voix est déjà annoncé. Le long
métrage sera réalisé par David Silverman (Monst res & Cie). Aux
commandes du script : Matt Groening avec la même équipe de
s cé n a r i stes que celle de la série. Copyright Promotions Europe
t ra va i l le déjà sur le programme de produits dérivés. De belles
surprises devraient être annoncées !
Le spécialiste belge de la peluche et de la puériculture Noukie’s lance
une série d’animation 3D pour les tout-petits : «Nouky & Friends ».
Créée il y a 10 ans, cette marque a fait naître Nouky, Pa co et Lola, 3
peluches en «veloudoux» également déclinées en ligne de vêtements
pour enfants de 0 à 6 ans et en articles de puériculture.
Noukie’s Pictures, le département audiovisuel de Noukie’s, travaille sur
une série d’animation ludoé d u ca t i ve en 3D de 26x5’.
Actuellement en production,
s a l i v r ai s o n e s t pré v u e
pour avril 2007 . Le cô t é
pédag ogique est ass u ré
p a r l’ i n t e r v e n t i o n d e 2
psychologues d’enfants dans
les scénarios. Le co n ce p t
“Quand la tendresse se met
au service de l’ é d u ca t i o n ”
vise à développer de façon harmonieuse et intelligente l’imagination du
jeune spectateur pour lui permettre de comprendre les petits mystères
de la vie de tous les jours. A l’aide d’un tableau noir en 2D, une voix off
paternelle explique à nos 3 amis - Nouky, l’ours, Pa co, l’âne et Lola la
vache - ce que sont les ombres, ce qu’est un rêve, comment créer des
couleurs, ce qu’est un reflet, etc. La série est déjà vendue dans une
dizaine de pays dont la Belgique, la Norvège, la Finlande et la Hongrie.
La France devrait être annoncée très prochainement.
Aujourd’hui, la marque Noukie’s est présente dans 26 pays et 5.000
points de ve n te. Il ex i ste 14 boutiques en pro p re (Fra n ce, Ita l i e ,
Belgique,…) et un total de 20 est prévu pour fin 2006. Près de 2 millions
de peluches se sont déjà vendues à travers le monde. Le programme de
licence se développe, l’édition e st actuellement en cours. Une très belle
marque qui devrait faire parler d’elle !
Fox confirms the Simpsons’ arrival in movie theaters!
The Simpson’s much expected film version will be released worldwide on
July 27th 2007. 20th Century Fox created a stir when they showed the teaser
of «The Simpsons’ Movie» before the screening of « Ice Age 2 » last April.
Viewers discovered Homer sitting on his couch saying «Oh ho! We better get
going». The American voice casting has already been announced. The fulllength feature will be directed by David Silverman (Monste rs & C°). The
script will be written by Matt Groening with the same crew of scriptwriters as
the series. Copyright Promotions Europe has already started working on the
licensing program.
Les Cotoons intègrent le portefeuille de licences de VIP
L'Agence VIP gère le merchandising et le programme de licences de la
série d’animation (26x7') Les Cotoons sur le monde. Co-produite par Zone
3 au Canada et Film en Stock en France, cette série pour les tout-petits
mélange 3D et prises de vues réelles. Les Cotoons sont de petites
créatures qui vivent dans un monde coloré, doux et cotonneux ! Mais
quand Punky, Zoom, Wabap et Tulipe quittent leur monde confortable
pour explorer le monde des hommes, ils font de nombreuses découvertes
qui ne manqueront pas d’éveiller leur curiosité... Cette série est diffusée
sur France 5 dans «Midi les Zouzous» depuis le 17 avril. Carrère Group,
actionnaire principal de VIP, a en charge les droits internationaux de
distribution TV hors Canada et France. La série a été présentée en avril au
dernier Mipcom de Cannes et a été très bien accueillie par les acheteurs !
“Nouky & Friends” : from soft toys to 3D characters!
The Belgian soft toy and infant products specialist Noukie’s is announcing a 3D
animation series for toddlers «Nouky & Friends ». The brand was created 10
years ago and it has marketed 3 soft toys in a special soft fabric called « velvetsoft »
also used for their line of clothes for children 0 to 6 years old and baby we l fare
products.
Noukie’s Pictures, the audiovisual department of Noukie’s is working on an
entertaining educational 3D animation series (26x5’). The series is currently in
VIP welcomes Cotoons
production and is expected to be delivered in April 2007. Two psychologists are
V IP w i l l b e h a n d l i n g t h e
worldwide merc h a n d i s i n g
and licensing of animated TV
series (26x7') Cotoons. The
series is a Zone 3 (Canada)
and Film en Stock (France) coproduction that premiered on France 5 in «Midi
les Zouzous» on April 17th. This series for toddle rs is a combination of 3D
and film. Cotoons are little creatures that left their comfortable world to
explore the world of humans where many surprises await them! Carrère
Group, VIP’s main shareholder, has the international TV distribution rights
except for Canada and France. The series was very well received by buye rs
during the last Mipcom in Cannes in April!
supervising the educational input during the script development. The concept ”A
s weet way of learning” aims to stimulate young viewers’ imagination. A fatherly
voice-over is used to comment the chalk drawings on a 2D blackboard for the
three little heroes: Nouky the bear, Paco the donkey and Lola the cow. They learn
what a shadow is; what a dream is; how to create colors, etc. The series has
already been sold in a dozen countries. The French contract should be announced
in the near future. The Noukie’s brand is present in 26 countries and 5 000 sales
points. There are 14 home stores and there should be 20 by the end of 2006. Over
2 million soft toys have been sold throughout the world. The licensing program is
under development and booklets are soon to be published. You will certainly be
hearing more about this lovely brand!
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
7
actu news
Un catalogue haut en couleurs pour 4Kids Entertainment !
4Kids Ente r tainment annonce une
très fo r te actualité sur l’ensemble
des ses propriétés en 2006/2007 : A
commencer par les Tortues Ninja !
La sortie du long métrage 3D est en
effet prévue au Printemps 2007 et
s’ a n n o n ce comme un évè n e m e n t
majeur.
The Dog est arrivé en masse sur le
territoire français
a v e c l e s 1 ères
pel uches chez
Auchan et Cora
depuis le mois de
juin. Elles seront
disponibles dans
d ’ a u t res magasins pour Noël.
Eaglemoss, partenaire publishing,
lance également des fascicules cet
été. Une opération promotionnelle
e s t p rév u e av e c le fa b r i c a n t
d’aliments pour chien Fido qui
i n c l u ra des st i c ke rs Panini en
primes dire c tes, (septe m b re
/ o c to b re 2006). De plus, Pa n i n i
l a n c e r a u n a l b u m / s t i c ke r à
l’ a u tomne. Une belle actualité
française qui ne s’arrêtera pas là…
Pa ra l l è lement Chaotic est une
n o u ve l le propriété multi réseaux
i ssue d’un jeu de trading cards.
Chaque carte à un code unique qui
peut être entré dans une base de
données permettant un accès au jeu
via un ord i n a teur ou un téléphone
mobile. Une série d’animation est en
développement.
Enfin, 4Kids travaille au lancement
de Viva Piñata pour les 6-12 ans. Ce
nouveau jeu vidéo, décliné en série
d’animation 3D, est le fruit d'une
collaboration entre Microsoft Game
Studios, le studio Rare et 4Kids
Entertainment. Un important plan
de licences est en cours.
4Kids Entertainment:
a highly colorful catalogue!
4Kids Ente r tainment is announcing
major novelties for the 2006/2007
periods:
First the muchex p e c ted Ninja
Turtles’ 3D fullle n g t h m ov i e
that will be
released during
the spring of 2007. It should be quite an
event.
The Dog will be taking France by storm
with the first soft toys in Auchan and Cora
in June. The soft toys will also be
available in other stores by Christmas.
Eaglemoss, the publishing partner, will
be offering booklets this summer. A
promotion is scheduled with Fido dog
food: Panini stickers will be included in
the products as an immediate bonus
( S e p te m b e r / O c tober 2006). Finally ,
Panini will follow up with a sticker album
during the fall. Chaotic is a new multinetwork property sustained by a game of
t rading cards. Each card comes with a
unique code that can be entered in a data
bank to access the game via a computer
or a cell phone. An animation series is
being developed.
Finally, 4Kids Entertainment is launching
Viva Piñata for 6-12 year-olds. Microsoft
Game Studios, Rare Studio and 4Kids
Entertainment joined forces to create this
n ew video game that will also be
available as a 3D animation series.
Kirikou et les bêtes sauvages : l’événement en DVD !
Après le record historique de Kirikou et les Bêtes Sauvages avec
plus d’1,8 millions d’entrées en salle, le DVD et UMD (Universal
Media Disc) sortent le 17 août 2006 (éditeur : France Télévisions
Distribution). La mise en place de 350 000 exemplaires sera
accompagnée d’un plan média exceptionnel : TV, presse, radio et
affichage extérieur. Kirikou, c’est aujourd’hui également :
> 21 parte n a i res licenciés dont : Alca ra, Claire fo n ta i n e ,
Pa p e teries Sill, Leblon-Delienne, Novadis, Papo, Tennessee,
D e s camps, Cle m e n toni, Gipsy, Kerlude, Milan, Lansay,
R a ve n s b u rger, Jeu d’A u j o u rd’hui, Sweet Concept, Sca m a r k ,
Fra n ce Télévisions Distribution, Kindy, Rondinaud et Universal
Music.
> Le m essa ger de l’ U n i cef :
L’ensemble des licenciés reverse
u n p o u rce n t a g e d u c h i f f re
d’affaires réalisé avec les produits
dérivés à l’Unicef.
www.kirikou-lefilm.com
“Kirikou and the wild animals” :
the DVD!
« Kirikou and the wild animals » was
seen by over 1,8 million viewers in
movie theaters - a historical box-office
record. France Télévisions Distribution
will release the DVD and the UMD on The 17th of August. The marketing of
the initial 350 000 copies will be sustained by an exceptional media plan:
TV, pre ss, radio and outside billboards. To this day, Kirikou also means:
> 21 licensing partners including: Alcara, Clairefontaine, Pa p e teries Sill,
Leblon-Delienne, Novadis, Papo, Tennessee, Descamps, Clementoni,
Gipsy, Kerlude, Milan, Lansay, Ravensburger, Jeu d’Aujourd’hui, ...
> Kirikou is a Unicef representative: all of the licensees turn over part of
their licensing revenues to Unicef.
www.kirikou-lefilm.com
Kazachok développe «The World Licensing Guide to Wheels» pour 2007 !
Après le Guide des Licences et des Produits
D é r i vés, Kazachok étend son co n cept à un
n o u veau te r r i to i re et pré p a re le «Wo r l d
Licensing Guide to Wheels». Ce nouveau Guide,
accessible également sur Internet, référencera
sur le monde entieres les déte n te u rs de
marques, leurs agents et les licenciés issus des
domaines roulants : auto m o b i les, motos,
t rains, vé los, tra c te u rs… - et secte u rs
périphériques : pétrolier, pneumatiques,
évènements racing, équipes, associations…
Uniquement édité en anglais, sa sortie est
8
Kazachok Licensing Mag'
prévue dès janvier 2007. Contactez-nous pour
vous référencer ! aa@kazachok.com
robmile swat so n@w anado o.fr ou
tel : 33 1 40 82 71 00
Kazachok prepares «The World Licensing
Guide to Wheels» for 2007!
A f ter the Kazachok Licensing Guide, Kazachok
creates a new co n cept on a new territory: The
World Licensing Guide to Wheels. This new Guide,
also on line, will registered the rights holder, their
licensing agents and licensees for all categories of
wheeled transport : automobiles, two wheele rs ,
juin - septembre 06
trucks, tractors, construction vehicles, trains… - and
related Industries : fuels, oils, accessories, tyres,
racing events, teams, associations… Only published
in English, this Guide will be launched in January
2 0 0 7 . C on tact u s to b e re g i s te re d !
aa@kazachok.com / robmileswatson@wanadoo.fr
or by phone +33 (0)1 40 82 71 00
Les
Looney Tunes
reviennent en Force
Exubérants, irrévérencieux et hilarants, les Looney Tunes ne cessent de captiver le public le dimanche matin sur
France 3 avec 17.6% de part de marché sur les 4 ans et plus*. On peut retrouver leurs aventures dans le magazine
officiel des Looney Tunes avec des BD, des jeux et un cadeau avec chaque parution en kiosque tous les deux mois.
Les Looney Tunes se déclinent désormais à travers quatre programmes
distincts, au grand plaisir des fans de toutes générations :
TWEETY
Le plus adorable des canaris bénéficie
depuis 2006 d’un univers graphique en
accord avec ses valeurs et d’une charte
packaging dédiée.
Tweety prendra définitivement son envol
cet été avec un magazine à son nom,
édité par Cyber Press et un site Internet
TAZ
Dirigé par son instinct puissant et sa
vo racité, Taz est un vé r i ta b le
tourbillon d’énergie et
d’entêtement. Le plus turbulent des
Looney Tunes lancera à la rentrée
sa no uvelle collectio n de
chaussures avec TSS, de linge de
maison avec CTI et d’habillement
BUGS BUNNY
S u p e rstar inco n te stée du dess i n
animé, sa célébrité n’a rien à
envier à ce l le des acte u rs de
cinéma. Bugs Bunny est un lapin
v raiment cool et son humour
séduit les petits comme les grands.
Avec ses longues dents, ses grandes
accessible sur www.tweety.fr. Les filles
re t ro u vent désormais tout l’ u n i ve rs
tendance de Tweety à travers une offre
de plus de trente partenaires qui viendra
s’enrichir l’année prochaine afin de
s’ imp ose r com me la ma rq u e
incontournable pour les filles !
avec Suncity. Une nouvelle gamme
d’articles de plage pour l’été 2007
est en cours de développement par
S m o b y. Une charte gra p h i q u e
dédiée viendra renforcer sa visibilité
en magasin et des événements sont
p ro g rammés pour acc ro î t re sa
présence dans les médias.
o re i l le s e t s a ca ro t t e , i l e s t
instantanément reconnu ! La toute
n o u ve l le charte graphique sera
d i s p o n i b le d è s c e t é t é . L e s
n o stalgiques dev ront patiente r
jusqu’en 2007 pour assister au retour
du lapin au flegme légendaire.
Valeurs de la marque
Fun
Mig
n
o
n
Esp
i è
g
l e
Cib
l e
Toutes lesfill es !!!
Valeurs dela marque
Cor i a
c
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Éne
r g
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u
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Pri m
i t i f
Cib
l e
s
Primaire: Garçons4 - 8an s
Secondaire: H o m m e s
18 anset pl us
Valeursd elama rque
Hum
o
u
r
Coo
l
Rus é
Rét r o
Cib
l e
s
Primaire : Enfants4 - 8an s
Secondaire: H ommes/ F emm
e
s
18an se t plus
LES LOONEY TUNES
A ssociez plusieurs pers o n n a g e s
d e s L o o n e y Tu n e s e t v o u s
obtiendrez un cocktail explosif ! Ce
qui les différencie des autres : leur
attitude. Le pro g ramme Looney
Tunes avec son nouveau logo fera
son apparition sur les prochaines
collections, tels que les véhicules
Majorette qui feront sensation en
2007. Les Looney Tunes n’ont pas
fini de vous étonner !
E n t re nove m b re et déce m b re
2006, les Looney Tunes font leur
show en province et à Paris ave c
Bugs Bunny sur Glace.
Contact : Warner Bros. Consumer Products
115 - 123 Avenue Charles de Gaulle - 92525 Neuilly sur Seine
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Cib
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Enfants 4- 8an s
rencontres happenings
Vue d’ensemble du
g
5 Hong KonLicensing
Show !
ème
Le Hong Kong Licensing Show se
tiendra au Hong Kong Convention
& Exhibition Centre du 4 au 6 juillet
2006. Cette manifestation s’est
rapidement imposée comme le
plus grand salon asiatique de la
licence en attirant ayant droits et
agents locaux et internationaux.
La session 2006, organisée par le
Hong Kong Trade Development
Council et sponsorisée par LIMA,
a cc u e i l le r a p l u s d e 7 0 e x p o s a n t s
repré s e n tant plus de 250 propriétés et
marques. Plus de 10.000 visite u rs sont
attendus. “Hong Kong est reconnu comme
la porte d’entrée du sourcing vers le marché
Chinois, dont les ventes au détail de produits
dérivés se sont élevées à 1 milliard d’US$ à
la fin 2004 - soit 59% des ventes totales de
produits dérivés en Asie”, commente Sophia
Chong, le porte-parole des organisateurs.
Des manifestations internationales comme
les Jeux Olympiques de 2008 à Beijing,
donnent un coup de projecteur à la région
et créent des opportunités économiques.
Chong explique que Hong Kong “est en train
de devenir une plate-forme économique de
prédilection, vers laquelle convergent les
l i cenciés ainsi que les propriétaires de
licences, afin d’explorer ou d’accroître leurs
activités en matière de licensing à travers la
Chine et le reste de l’Asie”.
The 5th Hong Kong Licensing Show:
overview!
This event will ta ke place at the Hong Kong
C o n vention & Exhibition Centre from July 4 to 6,
2006. It has quickly established itself as Asia’s
foremost trade fair for the global licensing business,
attracting internationally and local Asian intellectual
property owners and agents.
>
examineront les derniers développements
et les tendances tout en partageant leur
vision du marché de la licence en Chine. Les
principales conférences sous le thème “les
marques et le sport”, porte ront sur: les
sports internationaux en Chine; le Licensing
Collégial; opportunités économiques de la
licence sportive; l’extension de marques; les
licences artistiques; les te n d a n ces du
marché américain de la licence; les licences
de personnages.
Quatre pavillons apporteront une touche
spécifique à la manifestation: le retour des
pavillons Corée du Sud et Taiwan; le nouveau
Pa v i l lon des Sports; et le Pavillon Digital
Entertainment, Design et Trade Service.
Un solide programme
de conférences!
Des conférences sur le Licensing auront lieu
pe n dan t le s 3 j ou r s du s alo n . D es
pro fe ssionnels internationaux et lo ca u x
Les Premier Asian Licensing Awards: une cérémonie importante !
Le salon accueillera la cérémonie des « Premier Asian Licensing Awards » et son
Dîner de Gala. Plus de 190 nominations ont été soumises par des sociétés à travers
l’Asie en 2005 parmi lesquelles les finalistes ont été choisis par le Comité d’Évaluation
des Asian Licensing Awards en Avril 2006. Les 6 catégories sont: Meilleure Licence de
divertissement, Meilleure Licence Hors Divertissement, Meilleur Licencié, Meilleure
Nouvelle Propriété, Meilleure Agence et Meilleure Campagne Marketing à Hong Kong.
Pour concourir, tous les produits dérivés et programmes marketing devaient avoir été
développés en 2005. Cette année l’organisateur du salon, le Hong Kong TDC travaille
en partenariat presse avec Kazachok pour proposer un vo te par le biais de sa
newsletter afin de connaître le point de vue du marché français !
10
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
The next session - organised by the Hong Kong Trade
Development Council and sponsored by the LIMA will feature near 70 exhibitors representing some 250
properties and brands. More than 10.000 visitors are
expected”. Hong Kong is now recognised as the sourcing
gateway to the Chinese mainland, whose retail sales
of licensed merchandise amounted to US$1bn at the
end of 2004 - a massive 59% of Asia’s total retail sales
of licensed merchandise.” says Sophia Chong,
spokesperson for the organisers.
I n ternational events are helping to bring gre a te r
a t tention to the region and creating business
opportunities. Chong says that Hong Kong “is fa st
b e coming the preferred business platform, where
potential licensees and licensors converge to explore
or expand their licensing activities throughout China
and the rest of Asia”.
A programme of conference
well-established!
There will be a 3 day Licensing Conference. International
and local licensing professionals will share their insights
on the licensing business on the mainland. Key sessions
are: International Sport Games in China, Collegiate
Licensing, Business Opportunities in Sports Licensing,
B rand Extension, Art Licensing, Trends in the US
Licensing Market, Character Licensing.
Four pavilions will add a distinctive touch to the show:
returning pavilions from South Korea and Taiwan, a
new Sports Pavilion, the Digital Entertainment, Design,
and Trade Service Pavilion.
The Premier Asian Licensing Awards:
a strong ceremony!
The show include the Premier Asian Licensing Awards
P re s e n tation Ceremony where more than 190
nominations were submitted by companies throughout
Asia in 2005 and short-listed for voting by the Awards
Evaluation Committee in April 2006. The nominations
were submitted for the following 6 categories: Best
License Entertainment, Best License Non-Entertainment,
B e st Licensee, Best New Property, Best Licensing
Agency and Best Marketing Campaign in Hong Kong.
To qualify as a nominee, all licensed products or
marketing programmes must have been developed,
launched or promoted during the 2005 calendar year.
This year the Hong Kong TDC works with Kazachok
as a pre ss partner with the organisation of a vo te
through its e-newle t ter to have the French market
point of view!
Brands & Properties / 2700 Active Companies
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focus marché market focus
Charte graphique :
la boîte à outils indispensable
Plus une charte est détaillée, plus la marque sera respectée. Une règle parfois oubliée par certains
ayant droits et licenciés en quête de rentabilité immédiate.
«Réaliser une charte graphique
co m p l è te et précise, ça co û te
cher, et ça prend du temps, lance
d’emblée le graphiste Pako Garrido, qui a
travaillé durant plus de 14 ans chez Disney
avant de devenir indépendant. Mais c’est
impératif. Trop de professionnels l’oublient
encore.» Il est vrai que dans l’absolu, le
point de vue des agents n’est pas celui des
licenciés, et que les premiers ne sont pas
ceux qui exploitent les chartes. Pourquoi
donc s’en préoccuper ? « Plus une charte
e st riche, plus les lice n ces pourro n t
perdurer dans le temps, affirme Nathalie
Delin, chez JCP, l’agent en charge de
Pucca. Le licencié n’a pas la possibilité de
réaliser ce tra vail de co n ception et
d’enrichissement. C’est au concepteur ou à
l’ayant-droit de le faire, même si à première
vue, l’utilité ne saute pas aux yeux. Mais à
terme, c’est la vie de la licence qui est en
jeu. En outre, en proposant régulièrement,
t o us le s si x m o is , de n o uv e l le s
actualisations, les licenciés, notamment
sur les créneaux de la mode, peuvent
re n o u v e l er p l u s fa c i le m en t le u rs
>
Style guide: the key toolbox
The more deta i led the st y le guide, the more
respected the brand will be. Entitled beneficiaries
o r li ce n se e s s ee ki n g i mm edi a te re t u r n s
sometimes oversee this rule.
Extrait de la charte Babar 75 ans
Abstract of the style guide :Babar 75 years
co l lections.» Et enrichir l’ u n i ve rs du
personnage, sans pour autant le trahir.
Un travail de fond et de fourmi
La tâche est lourde, et généralement ce
sont plutôt les grosses firmes à l’image de
la Warner ou de Disney qui prennent le
t e m p s d e ré a l i s e r ce t ra v a i l . L e s
documents, vérita b les boîtes à outils,
proposent des éléments de base, auxquels
s’ajoutent diverses mises en situation, qui
p e u vent elles-mêmes évoluer au fil des
saisons et des années. « Certaines vo n t
même jusqu’à montrer des déclinaisons
sur packaging, ou enco re la fa çon de
«Having a co m p le te and deta i led st y le guide
d eve loped takes time, plus it is ex p e n s i ve, sta tes
g raphic artist Pa ko Garrido. However, it is a
prerequisite». For in the end, agents don’t have the
same point of view as licensees since agents are
not re s p o n s i b le for the ex p lo i tation of the st y le
guides. So why pay so much attention to them?
«The richer the style guide, the longer the licenses
will continue ex i sting, asce r tains Nathalie Delin,
L i censing Dire c tor at JCP. The licensee does not
have the possibility to carry out this conception and
processing job. It is up to the creator or the entitled
beneficiary to see to that. There fo re if every six
months or so, the style guide is updated, licensees
find it easier to renew their collections». Thus they
can enrich the chara c te r ’s environment without
being untrue to it.
A tedious long-term necessity
The task is heavy and usually, the big companies
such as Warner or Disney who take the time to
undertake it. The documents are real toolboxes that
offer basic elements, as well as additional situations
that might vary over the course of time. «Some even
s h ow possibilities for packaging, or the best way to
> Trois questions à Michael Temim, de l’agence Cocoon
Kazachok: Comment transforme-t-on une
charte aussi ancienne et intouchable que
celle du Petit Prince ?
Michael Temim : Il fallait moderniser la
charte qui, sur certains
développements de licences, ne
correspondait plus aux attentes du
consommateur. Pour ne pas trahir
la marque, nous devions en même
temps partir des dessins originaux
d’Antoine de Saint-Exupéry. Au
final, nous avons abouti à deux
chartes : une traditionnelle, et une
plus moderne, qui s’adresse directement aux jeunes générations.
K. : Concrètement, comment cela se traduit-il ?
M.T. : La charte vintage cohabite parfaitement avec la nouvelle,
baptisée le Monde du Petit Prince. La première a, en partie, abandonné
le côté un peu trop lunaire du personnage, cette valeur étant mal
perçue dans notre monde contemporain. De la même façon, les yeux
blancs entourés de noir ne passent plus aujourd’hui car ils sont
synonymes de cécité. Dans la seconde, nous avons, entre autres,
redonné vie aux personnages secondaires, comme le serpent, le
renard et la rose, ce qui enrichit les possibilités de création et de mises
en scène.
K. : Comment les licenciés choisissent-ils leur charte ?
M.T. : La plupart d’entre eux exploitent les deux univers, car ils se
complètent l’un l’autre. Ils touchent ainsi une cible élargie de clientèle,
du jeune enfant aux grands-parents.
focus marché market focus
Miss France rajeunit !
Reprise en 2001 par Endemol, la marque Miss France avait besoin d’un lifting. Une
étude a d’abord été menée avec Marketing & Business pour mettre en évidence
tous les piliers de la marque. «Miss France disposait d’un simple logo et développait
très peu de licences», explique Axel de Charentenay, chez Endemol. Après cinq
mois de travail avec l’agence de design CBA, une charte graphique très détaillée est
mise au point, pour cibler tout particulièrement les filles de 8 à 14 ans. La marque
est désormais repérée par un
symbole fort, un logo en forme
de cœur, surmonté d’une
couronne. Dès la rentrée de
s e p te m b re, les pre m i e rs
produits dérivés fe ront le u r
apparition, «dans un réseau de
d i stri buti on u n peu plu s
sélectif que celui des produits
Star Ac’», précise le dirigeant.
Au programme, des bijoux, de la mode, de la papeterie et des jouets. A terme, Miss
France devrait élargir sa cible vers les jeunes femmes.
The new Miss France!
The Miss France brand was purchased by Endemol in 2001. It needed to be rejuvenated
a bit. A survey was conducted by Marketing & Business to highlight all of the brand’s
strong points. «Miss France only had a simple logo and very few licenses», explains
Axel de Charentenay, at Endemol. After 5 months work with the design agency CBA, a
very detailed style guide was developed for an 8-14 year-old girl target. A crowned heart
now represents the brand’s identity. In September the first licensed products will appear,
« in a slightly more selective distribution circuit than the Star Ac’ products», details the
manager. Products will include jewelry, fashion, stationary and toys. On the long-term,
Miss France should stretch its target towards young women.
position legal citations on a product, ex p l a i n s
Fra n çois-Régis Vautier, in charge of Tra d e
Marketing for Royer. Because we start working far
before the products’ pre s e n tation in stores, we need
these kinds of documents, because they represent a
t remendous save of time. We limit the risk of
misinterpretation as well as sending the products
back and forth to the right owners for validation».
With the help of computers...
The licensee has to be suitably equipped in terms of
graphic software and employees. Sticking a logo or
a character on a product doesn’t mean it will look
better or sell more. A certain amount of creativity is
n e ce ssary in order to choose the best angle, the
adequate size, or the appropriate range of colors,
even when the mandatory co lor scheme is laid
down in the style guide. This also implies computer
proficiency. «The Mediabox software enables us to
put the st y les guides online and to keep them
co n s i ste n t ly updated, happily says Marie-Laure
Marchand from Nelvana. We already experimented
this way of working for the Ruby Gloom series that
will come out during next spring and it proved to be
very efficient for everyone». The only drawback is
that: although the web has the great advantage of
being accessible to a large public of professionals as
well as less « professional » people, certain rights
owners of licenses put different style guides for the
same property online; while some are free, others
have to be purchased...
Marie Richez
Three questions for Michaël Temim,
positionner les mentions légales sur un
produit, explique François-Régis Vautier,
R e s p o n s a b le Trade marketing chez le
fabricant de chaussures Royer. Parce que
nous tra vaillons dans des délais très en
amont par rapport à la mise en place des
produits en magasin, nous sommes friands
de ce type de documents, car ils nous font
gagner un temps énorme. Nous limitions
les risques de mauvaises interprétations,
ainsi que les allers-retours pour validations
avec les ayant-droits. »
Creative Director of the Cocoon agency
Kazachok: How can such an established style
guide as the Little Prince be updated?
Michaël Temim: The st y le guide needed to be
re j u ve n a ted because it no longer suited the
ex p e c tations of clients of a number of lice n s i n g
developments. In order not to betray the brand we
had to work from the original drawings of Antoine de
Saint-Exupéry. Finally we devised two different style
guides, a traditional one and a more modern one.
Les avantages de l’informatique
Encore faut-il que le licencié soit, de son
côté, également bien équipé en termes de
matériel graphique et de personnel. Il ne
suffit pas de plaquer sur un produit un logo
ou un personnage pour que l’effet soit
esthétique et que le produit se vende. Une
certaine créativité s’impose pour choisir le
meilleur angle, le format le plus adéquat, ou
encore la variété de couleurs la plus juste,
même si les codes couleurs sont imposés
dans la charte. A cela s’ a j o u te encore la
co m p é te n ce informatique. «Grâce au
logiciel Mediabox, nous pouvons mettre en
ligne les chartes et les actualiser en temps
réel, se félicite Marie-Laure Marchand chez
Nelvana. Pour Ruby Gloom, dont la série
Extrait de la charte Pucca
Abstract of the Pucca’s style guide
sortira au prochain printemps, nous avons
déjà expérimenté ce dispositif qui s’avère
très efficace pour tout le monde.» Seule
o m b re au ta b leau : le net a le gra n d
avantage d’être facilement accessible à un
public élargi, pro fe ssionnels, co m m e
«moins» professionnels. Et sur certaines
licences, il ex i ste des ayant-droits qui
mettent en ligne pour la même propriété
des chartes gratuites et d’autres payantes...
Marie Richez
K.: How did that work out?
M.T.: The vintage guide coexists harmoniously with
the new graphic st y le guide named « The World
ofthe Little Prince». The first one partly gave up the
character’s tendency to be absentminded because
that was not well perce i ved in our contemporary
world. Along the same line, the white eyes with
black around them we ren’t suita b le anymore
because they are reminiscent of blindness. In the
s e cond st y le guide, among other things, we put
secondary characters like the snake, the fox or the
rose fo r w a rd, so as to offer more cre a t i v i t y
alternatives as well as situation possibilities.
K.: How do the licensees go about choosing their
style guide?
M . T.: M o st of them use bo th because they
complement each other. Therefore they can reach a
larger target that stretches from young children to
grandparents.
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
13
focus marché market focus
par Christopher Nash
License Tracker NPD en Grande-Bretagne
G
r
a
n
d
i
r
avec les Filles
L ’industrie des produits dérivés pour les filles de
0 à 14 ans représente un peu plus de 1.1 milliards £
pour la période décembre 2004 à décembre 2005
en Grande-Bretagne. Puisque les filles ont fait
augmenter le volume de 8% comparé à l ’année
dernière, voyons comment elles se comportent en
grandissant et à quelles licences elles restent fidèles ?
Lou - 2 ans 1/2
LES 0 - 3 ANS
Les tout petits sont fidèles
aux licences Jouets / TV
Le volume d’achats dans le domaine des
produits dérivés pour les filles de 0-3 ans
a bai ssé d’1 % du ran t l a péri ode
décembre 2004 - déce m b re 2005 (vs .
période précédente). La catégorie la plus
importante dans cette tranche d’âge est
de loin l’habillement avec près d’1£ sur
3£ dépensés, mais ce n’est pas la
catégorie qui augmente le plus vite. La
Vidéo / DVD arrive en tête, grâce
principalement aux titres Disney. Dans
ce t te tranche d’âge, les filles re stent
quasi majorita i rement attachées aux
l i ce n ces Jouet/ TV et les lice n ce s
c l a ssiques sont les plus populaires.
Winnie l’Ourson est en effet la licence
n°1 et c’est dans ce t te catégorie qu’il
e n re g i st re les plus fo r tes re n t ré e s .
Barbie, un autre classique auquel on fait
confiance, arrive juste derrière Winnie en
terme d’argent dépensé, même si elle a
connu une fo r te croissance. Bien que
Noël soit la période d’achats majeure
pour les 0-3 ans, les plus fortes ventes
devraient se faire tout au long de l’année
sans évènement particulier.
LES 4 - 6 ANS
École, Films et TV
Les dépenses ont légèrement baiss é
(6%) chez les 4-6 ans. Po u r tant ce t te
cible demeure le cœur du marché pour
les achats de produits dérivés, avec un
peu plus d’un quart des dépenses, soit
297£ par an par petite fille ! Les jouets
demeurent la catégorie phare avec 28%
des achats, mais pour la première fois
on commence à voir des petites filles
qui s’ i n t é re ssent aux fo u r n i t u re s
scolaires et à l’édition. Ces secte u rs
représentent la seule croissance dans
ce t te tranche d’âge. En terme de
licences, Barbie remporte la mise. Elle
arrive en tête, suivie des Bratz qui ont
fait une formidable année 2005. Dans
ce t te tranche d’âge, la majorité des
d é pe n s e s e s t ré a l i s é e po u r le s
anniversaires et Noël : plus d’1£ sur 2£
e st dépensé à ces moments là.
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
The UK licensed industry for girls aged 0-14 is
worth a little over £1.1 billion in the twelve months
to December 2005. Primarily, it is girls that have
grown the licensed industry with an increase of 8%
compared to the same period least year. So how do
girls transition as they grow older and which
licenses do they remain loyal to?
Infants stick with Toy and TV
L i cense spend for girls 0-3 is down by 1% in the
t we lve months to December 2005 compared with
2004. The larg e st licensed ca tegory in this age
group is by far Clothing with almost £1 in £3 spent
here, but this isn’t the ca tegory growing fa ste st.
Video / DVD is the fastest growing licensed category
for the same period and this is driven primarily by
D i s n ey Film titles. Girls stick almost entirely with
Toy and TV licenses in this age group, and it is here
where classic properties are most popular. Winnie
the Pooh is the top license in this age group and this
is where his spend is highest. Barbie, another
trusted classic, is just behind Pooh in terms of
spend but her growth is particularly strong here.
Although, Christmas is the top specific occasion in
the 0-3’s we see higher spend going on ad hoc
purchases with no particular event in mind.
School, Films and TV
Spend is slightly down by 6% the 4-6’s but this
remains the core market for licensed spend with
slightly over a quarter of all spend going here or the
equivalent of £297 per annum on each little girl!
Llona - 4 ans
14
Growing up with Girls
By C.Nash -NPD License Tracker in UK
focus marché market focus
LES 7-9 ANS
Les marques de vêtements existent
par elles-mêmes
Dans la tranche des 7-9 ans, nous
re m a rquons une cro i ss a n ce de 25%
dans les dépenses de produits dérivés.
Les jouets demeurent le poste le plus
i m p o r tant avec une fa i b le cro i ss a n ce.
C ’ e st dans cette tranche d’âge que les
filles s’intére ssent pour la 1ère fois aux
vê tements, et ce t te catégorie marche
très bien. Bratz stimule principalement
la croissance mais Barbie permet une
c ro i ss a n ce à deux chiffres. Si nous
examinons les propriétés leaders dans
l’habillement, nous voyons les marques
des grands distributeurs arriver en tête
avec Tesco (Cherokee) et Asda (George)
qui ont trouvé l’offre adéquate pour les
f i l le s de 7 - 9 a n s . N o ë l de m e u re
l’occasion privilégiée en terme d’achat
mais la rentrée des classes a un impact
i m p o r tant sur les achats pare n ta u x
privilégiant les marques de la gra n d e
distribution.
LES 13 ANS ET +
Les licences perdent de
leur pouvoir de séduction
Nous constatons la plus forte
augmentation de dépenses pour des
produits dérivés chez les 13 ans et +,
mais il faut prendre en co m p te
une faible base de départ. Il y a
peu de dépenses chez les
filles qui commencent à
d é l a i sser les pro d u i t s
dérivés pour les marques
de vê tements. Lorsque l’on
examine le top 10 des
propriétés pour filles dans
ce t te tranche d’âge il n’y a
pas une seule lice n ce. Les
s e u le s ca t ég o ri es q ui
m o n t rent une cro i ss a n ce
s o n t l’ h a b i l l e m e n t e t
l’édition mais aucune licence
ne domine. Quant aux
dépenses ponctuelles ce sont
Noël et les anniversaires qui
recueillent 50% de to u te s
les dépenses.
Toys is still the biggest licensed category with 28%
spend going here, but we start to see little girls
b e come inte re sted in school equipment and
publishing for the first time and this is where we
see the only growth at a category level for the 46’s. Barbie spend is highest in this age group and
she is the number one license, but right round the
corner is Bratz with a massive perfo r m a n ce in
2005. It is in this age group where we see the
h i g h e st spe nd fo r b oth the bi rthda y a nd
C h r i stmas occasion. Well over £1 out of £2 is
actually spent here.
Clothing labels come into their own
Candice -13 ans et Lina - 9 ans
LES 10-12 ANS
Les Préados valorisent
la mode et les livres
Bien que la croissance soit faible chez les
10-12 ans, les achats de produits dérivés
chutent de façon significative dès 9 ans.
L’habillement est la catégorie reine et les
achats font plus que doubler d’année en
année ! Po u r tant, il est surprenant de
constater que ce n’est pas le secteur qui
enregistre la plus fo r te croissance. En
effet, l’édition est le secteur pour lequel
nous constatons une énorme
a u g m e n t at i o n d es a c h a t s . C ’ e s t
principalement Jacqueline Wilson qui en
est l’heureuse responsable et qui s’avère
ê t re de loi n la lice n ce n°1 de la
catégorie. A cet âge là, les fille s
co m m e n cen t à s’ i n t é re ss e r
é n o r m é m e n t a u x m a rq u e s d e
vêtements et l’impact des marques haut
de gamme se fait pour la 1ère fois
re ss e n t i r. Des marques te l les que
Matalan et Primark figurent dans le top
10 des propriétés. Les dépenses pour
les filles de 10-12 ans à la période de
Noël re p ré s e n tent le double de
celles effectuées pour les garçons
de la même tranche d’âge mais
n o tons aussi que la re n t rée des
classes enregistre de meilleurs résultats.
Pour plus d’information,
contact : Christopher Nash
T : +44 (0)1932 355580
christopher_nash@npd.com
ou www.npd.com
Zoe, un des personnages
de Gro ove High
In the 7-9’s we see an increase of 25% in license
spend. Toys remain the biggest ca tegory with
slight growth. It is the age group, however, where
we see girls transition into Clothing for the first
time and this category performs strongly. Bratz is
driving this growth primarily, but it is wo r t h
nothing that in spite of this, Barbie contributes
double digit growth. If we look at top properties
overall within Clothing, we see grocer own labels
topping the charts, with Tesco (Cherokee) and
Asda (George) providing the right offering for the
7-9’s. Christmas remains the top occasion, but
this is where the back to school occasion makes a
big impact in parents purchases and again it is
the grocer own labels that dominate here.
Tween girls see value
in fashion and books
Although we see slight growth in license spend in
the 10-12’s, it is worth noting that this is where
we see the share of spend on licenses first drop
significantly after the age of nine. Clothing is the
top ca tegory and spend here has more than
doubled year on year! Surprisingly it is not the
category showing the biggest growth. That falls
to Publishing where we see an enormous
increase in spend. Primarily this is down to a
certain Jacqueline Wilson who storms up the list
and is by far the number one license in this
category. Girls do start to transition heavily into
fashion labels in this age group on the whole and
we can see the impact of value brands for the first
time. Value labels such as Matalan and Primark
all fe a t u re in the top ten properties. Girls
dominate Christmas spend in the 10-12’s with
almost double that of boys and we see that spend
for back to school is highest in this age group.
Licenses lose their appeal
We actually see the biggest increase in license
spend in 13+ age group, but you should note that
this comes from the smallest base. We see very
little spent on license product in this age group
as girls start to move heavily away from licenses
and into clothing own labels. When we look at the
top ten properties for girls in this age group, not a
single license features. The only categories that
are showing growth are clothing and publishing
with no one license dominating here. When we
look at spend on occasions, Christmas and
Birthday account for over 50% of all spend.
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
15
focus propriété property focus
Ruby Gloom :
un nouveau
phénomène
très mode !
Imaginée par Mighty Fine,
créateur et designer de French
Kitty, Ruby Gloom fait ses
débuts aux Etats-Unis en 2002 avec un
p ro g ramme de merchandising trè s
performant. Apparaissent sous la licence
t-shirts, livres et un large assortiment
d’accessoires. Ces produits sont
d i stribués via un ré s e a u
spécialisé de plus de 500
boutiques « tendance »,
et connaissent
rapidement un
grand succès.
Chez Virgin
M e g a sto re, le s
sacs Ruby Gloom
arrivent dans
le top 10 des
p roduits ve n d u s
sous licence.
To u j o u rs dans l’ a i r
du temps, Ruby Gloom
est très « mode » et une
nouvelle chartre graphique
pour les produits tex t i les est
développée à chaque saison.
>
Largement populaire aux Etats-Unis, au
Can ada et au Royau me- Un i, ce t te
n o u ve l le marqu e pré s e n te u n fo r t
potentiel mondial en merchandising et en
distribution TV. C’est pourquoi, Nelvana et
Mighty Fine se sont associés pour
produire une série animée en 2D de 40
épisodes de 22 minutes qui sera destinée
aux enfants de 6 à 11 ans.
16
Kazachok Licensing Mag'
Ruby Gloom vit à Gloomsville, la ville des
ténèbres, mais elle n’est jamais triste. En
fait, c’est la jeune fille la plus optimiste du
m o n d e . To u t e s l e s c r é a t u r e s e t
ca u c h e m a rs qui te r rorisent les enfants
tels que les monstres sous les lits, le noir,
les fantômes, les garçons à deux
t ê tes , Ru by G loom le s
a cclame et les adore.
Tout au long de ses
a ve n t u res, elle
d é c o u v re sa
magnifique et
terrifiante
demeure
v i c to r i e n n e
et se lie
d’amitié avec
de nombreux
personnages.
Sur le marché
e u ro p é e n d e s
l i ce n ces, Nelvana
s o u h a i te positionner
Ruby Gloom, sur la cible
des filles de 15–24 ans, en
amont de la diffusion de la série. Les
pre m i e rs produits s’orienteront ve rs le
tex t i le, la papeterie fa n taisie et des
accessoires d’écriture : cahiers, carnets,
agenda, etc. Viendront ensuite les sacs, les
accessoires de mode et autres produits.
Ruby Gloom, “the Happiest Girl in the
World” sera plus que tendance en 2007 !
juin - septembre 06
GGG
Ruby Gloom:
a new phenomenon very trendy!
D eveloped by California-based graphic design firm
Mighty Fine, creators of French Kitty, Ruby Gloom
made her debut in the U.S. in 2002 with a successful
merchandising pro g ram. Appearing on t-shirts,
books and an assortment of other products, Ruby
G loom was dist r i b u ted throughout specialty
channels in the U.S., including 500 Hot Topic and
Torrid Stores. Quickly, Ruby Gloom gained a loyal
cult fo l lowing, leading to a line of bags at Virgin
Megastore (USA), that listed in the top 10 SKUs sold
at Virgin. A new style guide for t-shirts is created
for each season, which makes the brand always
fashionable.
W i d e ly popular in the United Sta tes, the Unite d
K ingdom and Cana da this edgy brand has
worldwide merchandising and broadcast potential.
Nelvana and Mighty Fine are developing the Ruby
b rand with the production of a 2D animate d
television series (40x22’) for kids aged 6-11.
Ruby Gloom lives in Gloomsville, but she’s never
gloomy. In fact, she’s the happiest girl in the world.
The things that to ta l ly creep-out most kids—
creatures under the bed, the pitch black of night,
b e a sts, ghosts and two-headed boy s — R u b y
e m b ra ces. Every day is an unex p e c ted party at
Ruby’s magnificent Victorian house and every day is
a chance to celebrate friendship!
For the European market, Nelvana plans to launch
the property ahead of the animated series and
target teen girls and young adults with a range of
products apparel, fashion acce ssories, stationery
and bags.
Ruby Gloom is definite ly the Happiest Girl in the
World!
GGG
focus propriété property focus
Miss Dolly
un nouveau design à suivre…
Comment peut-on résister à l’adorable Miss Dolly ?
Ce design concept est né il y a environ 8 ans de l’imagination
du duo Hervé Chiquet/Joanna Zurek. Petite citadine très gaie,
Miss Dolly croque la vie à pleine dent et ne se sépare jamais
de son petit chat. Elle vit dans un monde de rêves et de
rires, et son caractère pétillant pourrait faire d’elle l’un des
personnages préférés des filles de 6-10 ans !
Après la création de Tedinours
e n 1 9 9 7 , H e rv é e t Jo an n a
envisagent quelques années
plus tard un thème fille pour l’édition. Le
projet ne se développe pas tout de suite car
Tedinours évolue bien et une opportunité
déclenche la création de Comic Park en
2000. En 2005, le duo décide de lancer le
fameux thème et pré s e n te le dossier à
RMP. Pierre Gaucher, immédiate m e n t
séduit par le graphisme et l’univers, en
demande la gestion exclusive. Miss Dolly
d ev i e n t u n e v ra i e de mo i s el le ! L e
p e rsonnage et la charte gra p h i q u e
p rennent forme avec une orienta t i o n
éditoriale sobre et poétique.
Les tests faits auprès des industriels, des
parents et des fillettes sont unanimes : Miss
Dolly plait à tous. Les fillettes adorent son
u n i ve rs et ses repré s e n tations simple s
dans des tons roses, violets. Cette petite
f i l le «next-door» joue et va à l’ é co le ,
exactement comme elles. Les parents la
trouvent charmante et malicieuse.
>
Le licensing démarre très vite !
Les industriels ont vite vu le potentiel et ont
rejoint le cercle d’une famille destinée à
s’agrandir. RMP, en charge des produits
dérivés, annonce déjà : Comics Wo r l d
(vê tements jour et nuit filles/junior - été
2007, et sous-vêtements), Chauss’ Europ
(chaussures, chaussons - printemps/été
2007), Belltex (literie et produit éponge),
Index Multimedia (images téléchargées sur
mobiles), Plage (articles de décoration de
la chambre). D’autres produits sont en
cours : chaussettes, bagagerie, papeterie
scolaire, mini-papeterie, art de la table,
18
Kazachok Licensing Mag'
a ccessoires de mode, poupées-chiffons,
porte-clés, édition, jouets de plein-air.
Le programme international s’est établi
tout aussi rapidement et des agents sont
déjà nommés : Scandinavie, Royaume-Uni,
Espagne, Allemagne, Thaïlande, Japon.
Une charte graphique illimitée !
Une des forces de cette licence réside dans
la charte graphique. Les dessins trè s
tendances sont fournis par les auteurs et
donc to talement adaptés aux produits.
H e r vé Chiquet et Joanna Zurek ve u lent
réaliser pour chaque licencié les dessins
souhaités en adéquation avec les produits
et les saisons, ce qui est un élément capital
dans le monde de la licence.
De nombreuses campagnes presse (agence
de Relations Publiques Clarisse) sont d’ores
et déjà prév u e s
pour promouvoir
les produits,
et notamment les
produits des licenciés
a u p rè s d e s
co n s o m m a t r i ce s .
Un site web
sera égale m e n t
bientôt
consacré à
Miss Dolly pour
p e r m e t t re aux
petites filles
d’intégrer son petit
monde. Miss Dolly
n’a pas fini de faire
parler d’elle !
GGG
juin - septembre 06
Miss Dolly: an interesting new concept…
Miss Dolly is irresistible! Hervé Chiquet/Joanna
Zurek imagined this design concept some 8 years
ago. Miss Dolly is a very joyful little urbanite, never
to be seen without her cat. She lives in a fantasy
world full of laughter and her bright attitude might
make her a favorite with little girls 6-10 years old!
After creating Tedinours in 1997, Hervé and Joanna
started thinking about a girl’s publishing concept. The
project didn’t happen immediately because Tedinours
did very well and Comic Park was created in 2000. In
2005, the team decided the time had come and
presented the project to RMP. Pierre Gaucher, was
immediately enthused by the graphics and the
e n v i ronment. He insisted on being the exc l u s i ve
representative. Miss Dolly became a real little lady !
The character and the style guide were developed
with a sober yet poetic editorial orientation in mind.
Licensing is already on the fast lane!
Manufactures quickly realized the potential and
jumped on the opportunity. Licensing agent RMP
a l ready announced deals with : Comics Wo r l d
(pajamas, underwear and day clothes for girls/juniors
- summer 2007), Chauss’ Europ (shoes, slippers spring/summer 2007), Belltex (sheets and towels),
Index Multimedia (downloadable images for mobile
te lephones) and Plage (Home Deco ration). Other
products are underway: socks, small leather goods,
school stationary, small stationary, publishing... The
international program was established just as quickly
and agents have been appointed for : Scandinavia,
Great Britain, Spain, Germany, Thailand and Japan.
Unlimited graphic opportunities!
The authors are responsible for the very trendy
drawings to ensure they are totally appropriate
for the products. Hervé Chiquet and Joanna
Zurek are adamant about doing the desired
drawings for each licensee themselves so
t h ey will be suited to the
products and the seasons a fundamental lice n s i n g
facet.
Numerous press campaigns
( C l a r i sse PR a gency) a re
already planned to promote the products
as well as the licensees’ lines of products and
a Miss Dolly we b s i te is being deve loped. This
young girl is going to be the talk of the town !
GGG
focus propriété property focus
VivaQuePiñata
la fête commence !
4Kids Entertainment sait ce que les enfants aiment ! Après
Pokémon et Yu-Gi-Oh! , 4Kids présente une nouvelle
propriété originale et innovante dont la création s ’appuie sur
une coutume mexicaine : Viva Piñata.
Tous les enfants mex i ca i n s
co n n a i ssent la tradition de la
Piñata au moment de Noël et
de Pâques. Cette coutume ance st ra le
consiste à taper, les yeux bandés, sur une
P i ñ a ta (étoile multicolore à sept ou neuf
branches) qui libère bonbons et fruits
tropicaux quand on la brise. Mais tout le
monde se pose la question : d’où viennent
les Piñata ? Une chose est sûre, le s
enfants vont être surpris !
Les Piñata sont des animaux toujours très
gais vivant sur l’île «Piñata Island». Une
douzaine d’espèces co h a b i tent et sont
toutes différentes. Constitués de papier et
de bouts de tissu, ces animaux sont le
cadeau préféré des enfants. Les Piñata
a t tendent donc impatiemment d’être
choisis par la «Piñata Factory» pour être
e n voyés, le corps rempli de bonbons et
sucreries, dans les fêtes des enfants…
Très colorés et avec une tendance latine
en vogue les Viva Piñata débarqueront en
fanfare !
>
Un jeu vidéo sur Xbox…
Le co n cept et les personnages ont été
développés en collaboration avec Rare et
Microsoft pour la Xbox 360. Le cœur de cible
du jeu touche les 6-12 ans mais l’objectif est
d’attirer également les adultes grâce aux
multiples niveaux de jeu et à l’humour très
p résent. Les joueurs seront appelés à
explorer et découvrir ce monde fantastique
en temps réel. Le jeu est attendu pour la fin
de l’année 2006.
Une série animée…
4Kids Entertainment
produit en
parallèle une
série animée
en 3D de
26x30’
adaptée du
jeu et s’adressant à un
plus jeune public
que ce dernier. Elle
sera diffusée dans
l’émission 4Kids TV
sur la chaîne Fox tous
les samedis matins
aux Etats-Unis dès
septembre 2006 et
devrait suivre dans d’autres territoires sur
2007. De nombreuses négociations sont
encore en cours. La série nous présentera
les caractères et les valeurs des six
personnages principaux. Chacun des 6
héros a une personnalité précise, très bien
recréé grâce à la technologie 3D utilisée.
L’ambiance est basée sur des couleurs
vives et flamboyantes, la musique latine
fait partie intégrante de la bande son qui
positionne cette série comme un rendezvous avec la joie !
Et des produits dérivés…
4 K i ds E n te r tai n men t déve lo p p e ra
également un programme de
merchandising sur les principaux secteurs
notamment le jouet, la confiserie, les
produits de fête, etc. Les premiers produits
devraient arriver en magasin
dès le printemps 2007.
Pokémon fut construit sur ce
modèle. Nous pouvons donc
souhaiter à Viva Piñata au
moins le même succès !
GGG
20
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
Viva Piñata, let the party begin!
4kids Entertainment knows what kids like! After
Po kemon and Yu-Gi-Oh!, 4Kids launches an
i n n ova t i ve and original property ta ken from the
Mexican Piñata tradition: Viva Piñata.
All Mexican children are familiar with the Piñata ritual
which traditionally ta kes place at Christmas and
Easter. Piñatas are brightly coloured, hollow papiermâché animals which are filled with candies, ready to
be cracked open by blind-folded children, letting the
co n tents spilled out onto the floor. But, “Were do
Piñatas come from?». One thing is certain: kids will be
happily surprised!
P i ñ a tas are live ly and vibrant animals that live on
Piñata Island where there exist 65 unique species and
100 cro ss - b reeding possibilities! These papiermâché animals are the star guests of all children
parties. They wait excitedly to be chosen by the
Piñata Factory from where they are sent, filled
with sweets to entertain children all over the
world… Brightly coloured and with a distinctly Latin
feel, Viva Piñata will explored on to our screens!
A video game for Xbox…
The concept and characters of the game have been
developed in collaboration with Rare and Microsoft
for the Xbox 360. The main target age group is 6 to12
ye a rs-old. However, the game will also attra c t
a d ul t s , t ha nk s to i t s m u l t ip l e le v e l s a nd
sophisticated humour. Viva Piñata invites gamers
to creative immers i ve world where living Pinatas
i n h a b i tat and ever-changing garden. The game is
set to launch in fall 2006.
A new 3D animated series…
In addition to the Video Games, 4Kids Entertainment
is producing a CGI animated TV series, 26x30
minutes, adapted from the video game which will
target a slightly younger age group than the game.
The series will be broadcast on the 4Kids TV block
on the Fox Network with an international roll out
planned for 2007. There are 6 main characters that
each have their own unique personality which jump
out of the screen thanks to the 3D technology. Viva
Piñata is a wacky, zany and everything-can-happen
comedy series.
And merchandising …
An ex te n s i ve li ce nsing pro g ramme will be
developed by 4Kids Entertainment particularly in a
confectionary, toys and party goods categories. The
f i rst products should be ava i l a b le in-store from
spring 2007.
The licensing strategy for Pokemon was based on
the same model and we hope to have the same
success for Viva Piñata!
GGG
influences maison automne-hiver 2006/2007
home influences Autumn-Winter 2006/2007
1- 5 septembre / September 1- 5, 2006. Paris-Nord Villepinte
influences maison printemps-été 2007
home influences Spring-Summer 2007
26 - 30 janvier / January 26 - 30, 2007. Paris-Nord Villepinte
Salon international de la mode-maison : décoration, cadeau, arts de la table.
International home-style exhibition: home decoration, giftware, tableware.
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Organisé par SAFI, Filiale de la chambre syndicale des Ateliers d'Art de France et de Reed Exhibitions.
4, passage Roux 75850 Paris Cedex 17. France. Tel. +33 (0)1 58 07 18 00. Fax. +33 (0)1 46 73 91 54.
stratégie strategy
Axel Dauchez
Directeur Général de Taffy Entertainment a Moonscoop Company
Produite par Moonscoop en co-production avec France 3 et Canal J, Code
Lyoko est un véritable succès d’audience. Série d’animation novatrice, Axel
Dauchez répond à nos questions et nous dévoile la stratégie de marque
mise en place en terme de licences.
Kazachok : Pouvez-vous juste rappeler à nos
lecteurs les origines et le principe de la série
Code Lyoko ?
Axel Dauchez : Dans un univers fascinant
alliant 2D et 3D, la série revisite les codes de
l’animation japonaise tout en mêlant comédie
et ave n t u re. 4 collégiens co n n a i ss e n t
l’existence d’un monde virtuel : Lyoko. Ils ont
pour mission de le sauver en déjouant les
plans de X.A.N.A. - virus ayant infecté
l’ordinateur contrôlant Lyoko. La 1ère diffusion
en 2003 sur France 3 l’a tout de suite placée
dans les 5 meilleurs shows en audience. La
saison 2 est actuellement en co u rs de
diffusion sur France 3 et Canal J. Aujourd’hui,
nous sommes sur 4 saisons, soit un total de
97 épisodes, ce qui assure une diffusion
jusqu’à 2008.
K. : En tant que producteur, comment avezvous initié le merchandising ?
A.D. : La licence représente pour nous un vrai
défi stratégique. Il s’agit d’un autre métier. Six
mois après la diffusion de la série, nous
avons lancé en exclusivité le DVD dans les
magasins la Grande Récré, en partenariat
avec Universal Vidéo. Il s’agissait de tester les
consommateurs pour ensuite enclencher la
st ratégie de déve loppement de produits
dérivés. Fin 2004, le site Internet a crée une
v raie communauté de fans générant 10
millions de pages vues par mois.
une vraie marque en mettant peu à peu les
produits sur le marché. Les jouets chez
Marvel Toys et le jeu vidéo développé par
Game Factory seront disponibles dès cet été.
Une quinzaine de licenciés sont déjà
partenaires et les produits dérivés seront
lancés en même temps en France et aux
USA.
K. : Comment gérez-vous ces 2 territoires ?
A.D. : En fait, la série a été diffusée sur
Cartoon Network US dès avril 2004 et s’est
tout de suite positionnée n°2 du blo c
«Miguzi» ; Cartoon Network a d’ailleurs
commandé la saison 2. La série est
aujourd’hui vendue dans 50 pays mais en
K. : Quelle est donc votre stratégie sur le
long terme ?
A.D. : Nous travaillons Code Lyoko comme
22
Kazachok Licensing Mag'
juin-septembre 06
Interview of Axel Dauchez
General Manager of Taffy
Entertainment a Moonscoop Company
Code Lyoko was produced by Moonscoop with France 3
and Canal J co p roducing. It’s a real succe ss. Axe l
Dauchez answers our questions about this innovative
animation series and unveils the brand strategy set up
for licensing.
Kazachok: Could you just remind our readers how the
series Code Lyoko started and what the basics are?
Axel Dauchez: The series is a mix of a 2D/3D environment
and a combination of comedy and adventure. 4 high-school
students are aware that a virtual world called Lyoko exists.
Their mission consists in saving it by sabotaging the plans
of X.A.N.A. – the virus that contaminated the computer
controlling Lyoko. The first time it ran on France 3 in 2003,
the series immediately ranked among the 5 best shows in
terms of audience ratings. France 3 and Canal J are
currently broadcasting season 2. To this day there are 4
seasons available so it will run until 2008.
K.: As the producer of the series how did you start the
merchandising program?
A.D.: Licensing represented a real strategic challenge for
us. Six months after the first season ended we launched
the DVD in the outlets of « La Grande Récré » with
Universal Vidéo. The idea was to te st the
potential in order to define the licensing
strategy. The web site opened by the end
of 2004 and it enjoys tremendous following:
10 Million pages are seen every month.
K.: So what will your long-term strategy
be?
A.D.: We work on Code Lyoko like a real
b rand by slow ly introducing the
products on the market. Marvel Toys
and the video game developed by Game
Factory will be available this summer.
We already have fifteen lice n s i n g
partners and the licensed products will be
marketed simultaneously in France and in
the USA.
K.: How do you manage these two territories?
A.D.: In fact, the series aired on Cartoon
Network US in April 2004 and immediately
ranked n°2 of the «Miguzi» bloc. The series
stratégie strategy
terme de licence, nous nous concentrons sur
les USA où les jouets sont référencés chez
Walmart, Toys’R’Us et Target. Sur ce même
t e r r i t o i re , u n e g r a n d e o p é r a t i o n
promotionnelle est prévue avec 3 temps forts.
Un jeu concours très original et innovant a
commencé en mai. Il permettra au gagnant
d’être un personnage à part entière de la 4ème
saison. Il y sera modélisé et intégré. Dans un
2ème temps, la série sera diffusée dans 130
cinémas en août avec 3 nouveaux épisodes
de la saison 3 diffusés en matinées spéciales.
Enfin, à la rentrée, une grande action sera
menée dans les écoles avec les professeurs
pour élire le Collège Code Lyoko. Un contenu
éducatif spécial est prévu à cet effet.
La stratégie aux USA est un peu différente
car le marché est beaucoup plus ouvert à ce
genre d’opérations.
K. : Vous parlez d’une stratégie de marque,
q uels so nt po ur vo us les cri t ère s
fondamentaux ?
A.D. : En terme marketing, 4 éléments jouent
un rôle fondamental sur les taux d’audience,
le site Internet et évidemment sur le s
produits dérivés de Code Lyoko.
1/ Il s’agit d’un sitcom dans les collèges. Par
conséquent, l’appropriation et l’identification
des enfants aux héros sont évidentes. Le lien
à la bande est très fort, et le leader est une
fille.
2/ Le côté 3D renforce l’action et cela marche
bien auprès des garçons.
3/ La révélation du secret est une clé
fondamentale puisqu’elle tient le spectateur
en haleine. Toutes les saisons ont été écrites
ensembles et la nature du secret a bien été
étudiée.
4/ Le style est vraiment différent et novateur
avec la partie 3D.
K. : Cette construction de marque passe
également par un travail de fond avec vos
partenaires ?
A.D. : Effectivement, nous fédérons nos
licenciés par le biais de réunion pro-actives
tous les 2 mois. Elles ne permettent pas
uniquement de faire de l’information, c’est
l’occasion pour nos partenaires de mettre en
place des opportunités croisées en cross
promotion, cross retail et cross média avec
des relations presse. Des vraies synergies de
marque se créent. Notre agent aux EtatsUnis, FUNimation, fait de même.
K. : Qu’en est-il de la notoriété de la marque
aujourd’hui ?
A.D. : Cette série a tout de suite eu un impact
fort auprès des enfants. En revanche, la
découverte de la série par les parents est
plus délicate. Notre rôle aujourd’hui est de
faire un vrai travail en amont d’éducation et
de formation. Nous sommes très actifs pour
faire connaître ce t te marque auprès des
a d u l tes en général et des achete u rs. Si
l’enfant souhaite trouver des produits en
magasins, il est important qu’ils y soient.
Nous prévoyons aussi bien des opérations de
communication B to C que B to B. Nous
avons d’ailleurs confié la partie RP de notre
marque à une agence spécialisée. Construire
une marque et la pérenniser est aujourd’hui
fondamental pour nous. C’est notre mission !
has been sold in 50 countries but in terms of licensing we
a re co n ce n t rating on the USA where the toys are
distributed by Walmart, Toys’R’Us and Target. We have a
major operation planned for that territory that will include
during three main phases. A very original contest started in
May. The winner will become a real character in season 4
in which he/she will be digitalized and integrated. The
second step will consist of 3 episodes of the series being
shown in 130 cinema theaters in August during special
matinees. Finally, in the fall, a major event is scheduled in
schools, with the help of the teachers, to elect the Code
Lyo ko High School along with a special educational
program to accompany it.
The US strategy is slightly different because they are much
more open to this type of program.
K.: When you mention brand stra tegy, what are the
fundamentals?
A.D.: In marketing, 4 elements are fundamental for the
audience ratings, the website and the licensed products.
1/ The program takes place in a high school. So the young
viewers find it easy to identify. The bonds within the group
are very strong and the hero is a girl.
2/ The 3D aspect st rengthens the action and boys
particularly appreciate that.
3/ The mysterious secret is a key factor that keeps the
audience hooked. All of the seasons were written jointly
and the nature of the secret was studied in detail.
4/ The 3D environment adds a very novel style.
K.: The brand development implies a long-term approach
with your partners?
A.D.: In fact we federate our licensees by hosting proactive meetings every 2 months. They enable us to do more
than just circulate data. Real brand associations come
about because our partners set up cross opportunities in
cross promotion, cross retail and cross media with PR. Our
agent in the US, FUNimation, works the same way.
K.: What level of recognition has the brand obtained?
A.D.: The series immediate ly had a strong impact on
children. However, the parents don’t discover the series
as easily. Now we need to work on future educational and
introductory actions. Therefore, we are actively involved in
making parents as well as buyers aware of the series.
When the child wants to find products in stores, they must
be there. We are planning both B to C communication as
well as B to B. Building a brand up and making it become
perennial is our fundamental goal. It is our mission!
Kazachok Licensing Mag' Juin - Septembre 06
23
stratégie strategy
Lamborghini :
une stratégie de diversification bien étudiée
> Interview de Lorenzo De Rose - Chargé de clientèle licence chez Lamborghini
Kazachok: Quelles sont les vale u rs de
la marque Lamborghini ?
L o renzo De Rose : En 1947, Fe r r u cc i o
Lamborghini a créé son premier tracteur en
i n sta u rant une tradition de qualité et
d’innovation. En 1963, la première voiture
de sport est lancée mélangeant technologie
dernier cri, luxe et extravagance. Ce sont
ces qualités qui ont rendu nos véhicules
célèbres. Lamborghini représente l’essence
du st y le italien ca r
Ferruccio puis son fils
Tonino avaient une
véritable passion pour
l’ a r t e t l a c u l t u re
italienne, ces va leurs
continuent à nourrir
nos co l lections de
mode et d’accessoires.
K.: Quelle est la cible
de votre marque?
E s t - ce l a m ê m e à
travers le monde ?
L.R.: Nous offrons à
nos clients – hommes et femmes, de 30 à
45 ans, avec un pouvoir d’achat raisonnable
- un luxe “acce ss i b le”. De plus, nous
d éve loppons pour les enfants et le s
adolescents des nouveaux produits. Bien
que notre co m m u n i cation respecte les
différences culturelles inhérentes à chaque
pays nous co n statons que nos clients se
ressemblent : ils ont de l’ambition et leur
approche inte r n a t i o n a le déve loppe leur
intérêt pour la technologie et les marques
“lifestyle” italiennes.
K . : Q u e lle est v o t re s t r a t é g i e d e
développement de licences ?
L.R.: Actuellement, nous nous focalisons à
100% sur le licensing, avec des licenciés
p a r te n a i res en Europe, Asie et sur le
continent américain. Nous gérons une
partie du business, le reste est confié à des
agents de licences reconnus qui travaillent
pour des territoires et des marchés bien
spécifiques.Nos services sont structurés de
manière à apporter à nos partenaires le
meilleur soutien possible, rapide et efficace,
24
Kazachok Licensing Mag'
et de façon globale (juridique, marketing et
design). Fort de notre organisation, nous
souhaitons établir de nouveaux
partenariats avec des licenciés et des
agents pour déve lopper de nouve a u x
territoires et de nouveaux domaines.
K.: Quels domaines co m p te z - vo u s
développer en 2006/2008?
L.R : Pour acc ro î t re la visibilité de la
marque, nous allons étudier les contrats de
licences qui prennent
fin dans certains
secteurs traditionnels.
Nous souhaitons aussi
i n ve stir de nouveaux
s e c te u rs nota m m e n t
pour les enfants. Il y a
déjà de la chauss u re
et nous complèterons
l’ o f f re s u r d e s
n o u ve l les ca t é g o r i e s
de produits à
l’international.
Au vu des exce l le n t s
résultats enregistrés par nos
équipements de sécurité et
nos acce ss o i res multimédia, en 2006/7
nous lancerons des outils de bricolage et
des tondeuses à gazon. Enfin notre
département traiteur va étendre son réseau
de “Tonino Lamborghini Cafés” déjà
présent en Italie, Autriche et République
Tchèque.
K.: Envisagez-vous uniquement des
co n t rats de lice n ces mondiaux ou vous
intéressez-vous à des contrats nationaux?
L.R : Les deux nous intéressent, en fonction
du domaine et du partenaire.
K.: Quel les sont vos pr iorité s
géographiques pour 2006/2008?
L.R : Nous souhaitons compléter notre offre
en Amérique du Sud et consolider notre
p ré s e n ce en Europe, où nous avo n s
enregistré une forte expansion au cours des
trois dernières années. Sans oublier l’Asie,
où même si la licence est mature et bien
établie, il existe encore un fort potentiel de
développement.
juin - septembre 06
The Brand extensionof Lamborghini
Interview of Lorenzo De Rose - Account Manager
K: What are the values of the Lamborghini brand?
Lorenzo De Rose: In 1947, Ferruccio Lamborghini, created
his first tractor and then develop a solid tradition of quality &
innovation. In 1963, the first sports car was a blend of
cutting edge technology, luxury and even extravagance.
These qualities made our cars famous. Lamborghini means
true Italian style, due to Ferruccio’s and his son Tonino’s
lasting passion of for Italian art and culture, these values
continue to be found in the fashion & acce ss o r i e s
collections.
K.: What is your brand’s consumer target? Is it the same
all over the world?
L.R.: We offer "accessible luxury" to customers - both male
and female - between 30 and 45, with reasonable buying
power. Nevertheless we are expanding into new areas, such
as children and teenagers. Even though our communication
respects the cultural differences in each country, our
custo m e rs have a lot in common: ambition and an
international background that makes them interested in
technology and Italian lifestyle brands.
K.: What is your strategy in terms of licensing development?
L.R.: Today, we focus 100% on licensing with licensee
partners based in Europe, Asia and America. We manage
some of the business directly, and some through established
licensing agencies, always under our supervision, in specific
territories and market sectors. Our internal functions cover
all the aspects of licensing: legal, marketing and design.
They are structured to give our partners the best support,
quickly and efficiently, on a global basis. We are committed
(and structured) to establishing new partnerships with
licensees and agents, in order to continue expanding into
new territories and branches.
K.: What fields will you develop during 2006/2008?
L.R : During this time we'll review expiring licenses in a few
"established sectors" to increase the brand exposure. We
also intend to expand in many new areas. For example we
want to comple te our “kids” offer, which already have
fo o t wear, with new product ca tegories and new
territories.Considering the excellent results of our safety
equipment and multimedia accessories, in 2006/07 we will
launch power tools and lawn mowers. Our coffee & deli
division will also extend its network of Tonino Lamborghini
Cafés, which already existing in Italy, Austria and the Czech
Republic.
K.: Do you only consider worldwide licensing agreements
or are you also interested in single territories?
L.R : We are interested in both depending on the branch
and the partner.
K.: What are your geographical priorities for 2006/08?
L.R : We want to complete our offer in South America, and
consolidate our presence in Europe, both of which grew
very fast over the last three years. Notwithstanding Asia,
where although business is mature and established, there
remains space for further development.
dossier hotfile
Les Licences
font les yeux doux
aux
0-2 ans
Avec des parents prêts à de gros efforts financiers pour leur bébé et le 2ème taux de natalité
européen, le marché français des 0-2 ans se développe à grand pas. Globalement la place des
licences progresse dans cet univers du tout petit où certaines catégories de produits restent malgré
tout encore peu investies.
En 2005, 807 400 naissances ont
été enregistrées en France soit
+0,9% vs. 2004. Avec 1,94 enfants
par femme, la France a enregistré en 2005
le 2ème indice de fécondité de l’Europe des
25 juste derrière l’Irlande (1,99) mais
l a rgement au-dessus de la moye n n e
européenne (1,50). De source Insee, ces
chiffres confirment une certaine dynamique
sur la tranche des 0-2 ans qui suscite un
i n t é rêt croissant des marq u e s ,
fabricants et licenciés. Certains
élargissent leur gamme comme
P l a y s ko o l a ve c d es j o u e t s
i n te ractifs pour tout petits,
d'autres, comme Fisher Price ou
le groupe César, s’ o u v rent à
l ' u n i ve rs de la puériculture. La
production télévisée s’intéresse elle
aussi à cette tranche d’âge avec des
séries animées de petits formats,
sans compter l’arrivée de la chaîne
Baby Tv consacrée aux 0-3 ans.
Les enjeux sont importants car
le ma rc hé regro upe de
n o m b re u s es c a té g or i es d e
p roduits. La lice n ce n’y est pas
présente de manière homogène car si
elle progresse notablement dans le jouet et
le textile, elle ne fait qu’une percée timide
dans la petite puériculture et a bien du mal
à aborder l’ u n i ve rs de la «gro ss e
puériculture».
>
heureuse, du renvoi idéal d’elle-même, la
licence doit donc avoir ce côté rassurant,
«doudou», tant pour son enfant que pour
elle-même, analyse Katherine Roumanoff,
c ré a t r i ce de Di m Dam D ou m. «Les
p e rsonnages de lice n ce se positionnent
comme de vé r i ta b les partenaires de la
maman», ajoute Hélène Lepetit, fondatrice
de l’Institut des Mamans. A travers la
licence, les parents sont à la recherche de
valeurs positives et tendres, «mais aussi de
va le u rs ludo-éducatives pour l’éveil et le
développement de leur nouveau-
La sensibilité de l’acheteur
La maman et plus encore les primipares
représentent une cible stratégique. «A
travers son acte d’achat, la maman est à
la recherche du reflet d’une famille
Licensing coos 0-2 year-olds
The French market for infants (0-2 years old) is
g rowing quickly due to pare n t s’ willingness to
m a ke major financial efforts for their babies.
N o t w i t h standing that Fra n ce ranks second in
Europe in terms of births. Glo b a l ly licensing is
gaining shares in the world of toddlers although
certain ca tegories of products remain untouched.
In 2005, 807.400 births were re g i stered in France +0,9% vs. 2004. These figures from French survey
institute Insee, confirm a dynamic tendency in the 02 years old bracket that brands, manufacturers and
licensees find increasingly interesting. Playskool
is enhancing their line of products with
interactive toys for toddlers, while others, such
as Fisher-Price or the César Group, are
welcoming infant products. Finally, there are
specific TV pro g rams being pro d u ced fo r
babies who have their own channel, Baby TV,
for 0 to 3 year-olds. The stakes involved are
high for the market includes numero u s
ca tegories of products. Licensing isn’t
present in a homogeneous way. It has
i n c reased its pre s e n ce in toys and
textile but is only begining in infant
care products.
Customer taste
Mothers and more specifica l ly,
first-time mothers, represent a
st ra tegic ta rget. «When the
mother buys, she wants to feel
like she is actively participating
in her fa n tasy of her “ideal self”
living in a happy fa m i ly, so the
l i c e n s e d p ro d u c t m u s t h a v e a
reassuring impact, something of a
soft toy, both for her and for her
child», analyzes Katherine
Peluche chez Tomy / Plush by Tomy
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Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre
dossier hotfile
né, précise Michel Monier, sales executive
chez VIP. Le petit enfant étant très sensible à
la couleur, le graphisme de la licence est
très important, à l’image d’un Clifford ou
d’un T’Choupi aux couleurs vives.». Selon
«l’Observatoire des Mères d’Enfants de 0 à
36 mois» élaboré par l’Institut des Mamans
et présenté en mars 2006, l’attachement à
un héros est dire c tement lié à l’âge de
l’enfant. A 1 an, près de 50% des enfants ont
un héros pour atteindre 86% à deux ans.
L’attachement, lié au statut de la maman :
62% des primipares y sont sensibles ainsi
que 64% des mamans appartenant à une
catégorie socio-professionnelles de type
s o u tenues par aucune série d’animation
télévisée et leur circuit de distribution est
limité à celui des boutiques. Ce sont des
l i ce n ces pérennes qui échappent à ces
p hé n omè n es de mo de éph é mère s
enclenchés par la télévision et réclamés par
la grande distribution.».
Une percée encore timide
de la licence
Sur le jouet, la licence s’en sort plutôt bien.
«La nouveauté, c’est son dynamisme sur la
catégorie nourrisson avec une progression
de +30% de 2004 à 2005, explique Nicolas
Houssin, marketing manager Fisher-Price.
1
2
3
Roumanoff, who sta r ted Dim Dam Doum. «The
mother se es li ce nsed chara c te rs like re a l
partners», adds Hélène Lepetit, founder of l’Institut
des Mamans. When they buy licensed products,
parents are looking for positive and sweet values,
«as well as amusing and educational qualities that
will stimulate the deve lopment of their newborn
child, details Michel Monier, sales executive with
VIP. Little children are very sensitive to color so the
visual aspect of the licensed product is ve r y
i m p o r tant, i.e. the bright co lo rs in Cliffo rd or
T’Choupi». Certain classic properties play on
customers’ nostalgia such as Babar, Kiki, Noody,
e tc. «Other licenses, sustained by publishing or
a n i m a ted TV series like Petit Ours Brun, T’Choupi,
or Popi are popular with all of the bro t h e rs and
sisters», explains Marie-Pierre Kahn, Development
Manager with the César Group (Nounours ) .
Licensing has bright perspectives for birth presents.
«It is a ple a s u ra b le purchase that makes the
customer feel good, she details. An exclusive brand
l i cense such as "Tartine et Chocolat" stands an
exce l lent chance». Same story with ce r ta i n
publishing licenses: «Beatrix Po t ter or Elmer do
very well with some sele c t i ve customer ta rgets,
explains Inès Pezet, Manager of IPL. The only news
they can rely on is editorial; they aren’t backed by an
a n i m a ted TV series and the distribution circuit only
includes retail stores».
Licensing makes a timid entrance
1-Biberon chez Tigex / Feeding Bottle
2-Livres chez Magnard / Books by Magnard, Biberons chez Bébé & Co / Feeding Bottles by Bébé & Co
3-Couverts chez Allègre Puériculture / Place setting by Allègre Puériculture
CSP+. Certaines licences classiques font
d i re c tement appel à la nostalgie des
acheteurs comme Babar, Kiki, Oui-Oui, etc.
«D’autres, relayées par l’édition ou des
séries animées comme Petit Ours Brun,
T’Choupi, Popi sont plébiscitées par la
fratrie lorsqu’elle est un peu plus âgée»,
explique Marie-Pierre Kahn, directrice de
développement, groupe César (Nounours).
L’acheteur, l’acheteuse dans 80% au moins
des cas, d’un cadeau de naiss a n ce est
également une cible intéressante pour la
licence. Il ou elle ne veut prendre aucun
risque et va rechercher la marque ou la
licence qui apporte à ses yeux prestige et
garantie. «C‘est un achat plaisir et qui en
même temps peut va loriser son auteur,
pré c i s e - t - e l le. Une licence issue d’une
marque haut de gamme, à l’exemple d’un
Tartine et Chocolat, a toutes ses chances.».
De même, pour certaines licences issues du
monde de l’édition. «Béatrix Potter ou Elmer
fonctionnent particulièrement bien sur une
cible élitiste de consommateurs, explique
Inès Pezet, géra n te d’IPL. Leur seule
actualité est édito r i a le, elles ne sont
Pour autant, la sécurité, l’engagement et la
connaissance par le fabricant des stades de
développement du tout petit restent les prérequis pour aborder ce segment.». En
p u é r i c u l t u re, la place de la lice n ce est
beaucoup moins affirmée car la marque
fa b r i cant est très puiss a n te. «Autant le
textile et la chaussure bébé sont réceptifs
aux nouvelles licences comme Ozie Boo!,
autant la puériculture reste campée sur un
n o m b re re st reint de lice n ces, déplore
Christine Blériot, licensing manager, Cyber
Group. «Pour les produits techniques ou à
fo r te va leur ajoutée (baby-alarme,
humidificateur, chauffe-biberon…), le besoin
de ré-assurance est très fort et dépasse
largement le côté sympathique et décoratif
d’un personnage», analyse Christ i a n
Koetzel, dire c teur marketing, Allègre
Puériculture. Sur d’autres catégories de
produits comme les biberons, la vaisselle…
la lice n ce se confirme d’autant qu’elle
affiche une notoriété mondiale. «Exportant
dans le monde entier, notre choix s’est porté
sur des licences dont la notoriété dépassait
le cadre national, poursuit-il. L’association
Licensing is doing quite well when it comes to toys.
«The novelty is the dynamics of the infant category
that grew +30% between 2004 and 2005», explains
Nicolas Houssin, Marketing Manager for FisherPrice. In baby welfare, licensing has a much smaller
impact because the reputation of company brands
is strong. «While textile and baby fo o t wear are
receptive to new licenses such as Ozie Boo!, baby
welfare is stuck with a limited number of licenses,
laments Christine Blériot, Licensing Manager at
Cyber Group. «When it comes to technical products
or products with st rong added value (alarms,
humidifiers, bottle-warmers...), the safety aspect is
far stronger than the attractive and/or decorative
aspect of a character», analyzes Christian Koetzel,
Marketing Director of Allègre Puériculture. In other
categories of products, like baby bottles or feeding
dishes, licensing confirms its position when it is
based on a worldwide re p u tation. «We ex p o r t
throughout the world, so we choose licenses that
a re inte r n a t i o n a l ly known, he continues. The
a ssociation between Winnie the Pooh and Babar
and our Tigex brand has led to satisfa c tory co branding. New licenses will be given a chance for
specific promotional events». In the larg e - s ca le
distribution area, licensed products have to fight
against company brands and distribution brands.
Thus, the first steps of licensing in baby welfare are
modest but consistent. Jemini developed a line of
padded products (that can be seen in the dark)
under the brand Luminou, which became a license.
«We are doing brand stre tching so the bra n d ’s
territory can spread softly but ra t i o n a l ly when
considering the initial environment», details Thierry
Bertoux, General Director of Jemini.
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
27
dossier hotfile
de Winnie et Babar à notre marque Tigex
permet un co - b randing effica ce. Les
nouve l les lice n ces auront surtout le u r
chance sur des opérations
évènementielles.». En grande distribution,
les produits sous licence doivent se frayer
une place parmi les marques des fabricants
et celles des distributeurs. Les premiers pas
de la licence dans la puériculture restent
donc modestes mais se confirment. Jemini
a ainsi développé une gamme de produits
rembourrés visibles dans l’obscurité et dont
la marque Luminou s’ e st déclinée en
l i ce n ce. «Nous pro cédons par bra n d st re tching pour que le te r r i to i re de la
marque s’étende en douceur, en cohérence
a vec son unive rs de départ, celui de
l’ e n d o r m i ssement», précise Thierry
Bertoux, directeur général de Jemini. Nous
avons également abordé la puériculture
avec une autre collection : Gugus Circus.»
Les nouveaux challenges
Dans la catégorie «grosse» puériculture,
mobiliers fixes ou roulants (tro t te u rs ,
poussettes…), seul un très petit nombre de
l i ce n ces tirent leur épingle du jeu. Le
marché anglais, historiquement plus ouvert
au licensing, a vu quelques licences comme
Jeep se développer dans cette catégorie,
notamment sur des poussettes. Il semble y
avoir matière à aborder le marché français à
Peluches Marsu Kids / Plush Marsu Kids
Po u ssette Jeep / Troller Jeep
condition que la licence soit portée par une
marque caution de sécurité et de savoirfaire technologique et dont l’univers, le cœur
de métier sont connus par un large public.
«Il est vrai que les premiers critères sont
ceux de la sécurité, du co n fort, de la
maniabilité, vient ensuite une approche sur
l’esthétisme et le design explique Philippe
Lavoué, VP re tail et marketing, Disney
Consumer Products. Pour sa part, la licence
Disney est entrée sur la petite puériculture
pour se développer sur la moyenne et la
> Trois questions à Annette Banham, Responsable du
D é p a r tement Marketing Enfant à la BBC Worldwide.
Kazachok : Les Teletubbies célèbreront leur 10ème anniversaire en 2007.
Comment cette licence a-t-elle évolué ?
Annette Banham : Le programme Teletubbies a été vu dans 120
pays et traduit en 45 langues. Lancés en 1997, les Teletubbies ont
révolutionné la programmation préscolaire et continuent à être
immédiatement reconnaissables - une marque repère dans le
paysage de la licence pour enfants. La BBC Worldwide a
re n o u velé le contrat de Tomy comme Master Toy pour les
Teletubbies. Le contrat de 3 ans englobe la distribution en
Grande-Bretagne, Irlande, France, Belgique et les Pays-Bas
ainsi que les droits de fabrication globale (sauf Amérique du
Nord) pour les peluches et les jouets préscolaires en
plastique.
K. : La cible 0-2 ans est-elle particulièrement difficile ?
A.B. : La cible des 0-2 ans est intéressante pour une marque TV.
Pour Teletubbies, nous avons tout à fait conscience du fait qu’une
The latest challenges
In the «major baby infant» ca tegory of fixed or
rolling apparatus (changing ta b les, walke rs ,
st ro l le rs, etc.), only a few licenses are dynamic.
«Surely the most important topics remain security,
comfort and practicality. Esthetics and design come
a f ter, explains Philippe Lavoué, VP of Retail and
M a r keting for Di sney Consumer Pro d u c t s .
Historically, the Disney license entered «light baby
welfare» before rising into the «intermediate» and
«major» categories. We displayed a strong interest
for the whole branch over the past two years. Our
specificity is that we have a line of characters such
as Winnie and the Disney Babies as well as our own
Disney brand, which is exploited in a cross-sectional
manner so as to reach all of the ca tegories of
products». Depending on the kind of product, the
character is used in a more or less stylized way. It
will discreetly adorn a stroller while being much
more visible on a changing table. The 0 to 2 year-old
bracket shows excellent development potential for
l i censes. However, it is nece ssary to ta ke the
specifics of each category into consideration as well
as understanding customer ex p e c tations or
a n a lyzing the distribution circuits chosen by
manufacturers.
Anne-Françoise Moal
Baby TV
a new TV channel for 0-3 year-olds!
Baby TV is a unique 24 hour television channel
for infants and toddlers under 3 years. Baby TV
is designed to enhance deve lopment and
learning. It encourages parent – baby interaction
for a pleasant ex p e r i e n ce in parenthood. The
co n tent is produced in co l l a b o ration with leading
child psyc h o lo g i sts and infant deve lo p m e n t
experts. It is broadcasted already in 15 countries in
four languages.
Baby TV is developing licensed products.
dossier hotfile
grande partie de notre audience est, et c’est hautement compréhensible,
extrêmement exigeante quant aux marques et aux produits auxquels elle va
exposer leurs enfants. De ce fait, notre communication doit être empathique.
Les nouveaux produits doivent rassurer, non seulement par une approche
basée sur la qualité et la sécurité, mais par une compréhension pertinente des
différents stades de développement. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir des
partenaires qui possèdent un savoir-faire reconnu dans ce domaine.
K. : Quels sont vos projets pour 2006/07?
A.B. : 5 millions de jouets Teletubbies ont été vendus en France durant les 7
dernières années et ont connu 3 années consécutives de croissance en
Grande-Bretagne, ce qui les établit au 2nd rang des licences pour enfants.
Nous avons mis au point un programme étendu de déve loppement produit qui
sera étayé par de puissantes et novatrices campagnes de marketing et
d’investissement.
grosse avec depuis deux ans, une volonté
affirmée sur l’ensemble de ces catégories.
Notre particularité est de décliner une
palette de personnages comme Winnie et
les Disney Babies de manière transversale
afin de toucher toutes les catégories de
de produit, décrypter les attentes des
acheteurs ou encore analyser le mode de
distribution choisis par les fabricants.
Anne-Françoise Moal
Baby TV : une nouvelle chaîne TV pour les tout-petits !
Baby TV est la seule chaîne 24h pour les enfants de
moins de 3 ans ayant été conçue pour fa voriser le
développement et la découverte. Elle encourage
l’interactivité entre les parents et les enfants pour
le plaisir partagé de la famille. Les programmes
so n t p ro d u i t s e n co l l a b o r a ti o n a v e c d e s
spécialistes de la petite enfance. Baby TV est déjà diffusée dans 15 pays en 4
langues. Un programme de licences autour de sa marque est déjà en cours.
produit. En fonction du type de produit, le
personnage sera intégré de manière plus ou
moins stylisée. Discret sur une poussette, il
peut s’épanouir sur une ta b le à langer.
«Nous développons également la licence de
notre propre marque Disney, l’idée étant de
partager au-delà de seuls personnages de
la maison, le style de vie Disney, poursuit-il.
C’est une approche stylistique plus subtile
et qui évite soigneusement le to tal look.
Certaines marques ont déjà signé pour ce
concept.». Le segment des 0-2 ans offre de
belles perspectives de développement aux
licences. Encore faut-il savoir tenir compte
des spécificités propres à chaque catégorie
30
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
Peluche chez Nounours / Plush by Nounours
Three questions to Annette Banham,
BBC Wo r l d w i d e’s Head of Childre n
Marketing.
Kazachok: Teletubbies will ce le b ra te their 10
years in 2007. How is the licence developed?
Annette Banham: Teletubbies programme has been
seen in 120 countries, translated into 45 different
languages. Launched in 1997, Te le t u b b i e s
revolutionized pre-school pro g ramming and
continues to be an instantly recognisable, landmark
brand within children’s licensing. BBC Worldwide
has renewed Tomy’s contract as master toy licensee
for Te letubies. A thre e - year co n t ract cove rs
distribution in the UK, Ireland, France, Belgium and
the Netherlands and global manufacturing rights
( ex-North America) for Plush and Pre - s c h o o l
Plastics toys.
K.: Is the target of 0-2 years particularly difficult to
work about?
A.B. : The 0-2 target is a very interesting market for
a TV brand. For the Teletubbies brand we are very
conscious of the fact that a large section of our
audience ma y be new m ot hers who are
understa n d a b ly cautious about the brands and
p roducts that they expose their children to .
Therefore our communication must be empathetic.
N ew product needs to have the reassurance of a
quality and safety based approach as well as the
right understanding of develo p m e n tal stages, so
having partners with expertise in this area is
essential.
K.: Which are the projects over 2006/07?
A.B.: With sale of over 5 million Teletubbies toys in
France over the last 7 years and 3 years consecutive
growth in the UK, Teletubbies is firmly established
as the number 2 infant lice n ce. We have an
ex te n s i ve pro g ramme of innova t i ve pro d u c t
deve lopment, which will be powe red by st ro n g
marketing initiatives and investment.
Peluche chez Fisher Price / Plush by Fisher Price
interview
Propos recueillis par Kazachok/ interviewed by Kazachok
Luc
Besson
Président Directeur Général d’Euro p a C o r p
Le 1er long métrage d’animation en 3D des Studios EuropaCorp, «Arthur et les Minimoys»,
arrivera sur grand écran à partir du 13 décembre 2006 dans le monde entier. Arthur, 10 ans, a des
soucis : un promoteur immobilier est sur le point de s’emparer de la maison de sa grand-mère.
La solution se trouve peut-être dans la découverte du trésor de son grand-père, caché quelque
part au pays des Minimoys. En s’aventurant dans ce monde inconnu, Arthur rencontre la
princesse Sélénia et son frère Bétamèche. Ensemble, ils vont sauver le peuple des Minimoys de
la menace de M le Maudit, tout en essayant de retrouver le trésor.
Luc Besson, réalisateur passionné, confie à Kazachok l’origine
et les perspectives du projet Arthur...
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Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
interview
Ka z acho k : Les L iv re s Ar thur
s’arrachent, aviez-vous anticipé un tel
succès ?
Luc Besson : Ce fut une très agré a b le
surprise, 1 million d’albums ! Le « bouche
à ore i l le» a fonctionné de manière
incroyable entre les enfants de 8/14 ans.
Filles et garçons se sont «appropriés» les
aventures d’Arthur.
K . : C ’ e st v o t re 1 e r lo n g m é t r a g e
d’animation, est - ce Arthur qui vous a
d é c lenc hé le so uha i t de p asser à
l’animation ou éta i t - ce une envie de
longue date ?
L.B. : Je suis très sensible à tout ce qui
touche l'univers des enfants, et l’animation
est mon premier souvenir de cinéma. Le
film sera ma petite révolution en terme de
technologie. Je ne peux vous en dire plus
à ce jour, cela fera partie des cadeaux de
Noël 2006 !
K. : Pouvez-vous nous décrire l’univers
du film, l’ a m b i a n ce, comment le héros
évolue du livre au film ?
L.B. : L’écologie, la générosité, l’égalité, le
co u rage sont des thèmes
forts du film. Le monde de
l’infiniment petit regorge
de tré s o r. Notre Héro s
Arthur, âgé de 10 ans va
passer de son 1.40 mètre à
quelques millimètres pour
d é couvrir le monde d e s
Minimoys.Là, il va vivre des
a ve n t u res trépidantes, à 300 à l’heure.
D é couvrir un monde qui vit en parfa i te
harmonie avec la Nature, défier les forces
Luc Besson, President of EuropaCorp
Kazachok: The Arthur books are selling like hot
cakes! Had you anticipated such a success?
Luc Besson: 1 million albums sold so far is a
wonderful surprise indeed! It happened very much
by word of mouth between children 8-14 years old.
Girls and boys really took to Arthur’s adventures.
K.: This is your first animation film. Did Arthur
trigger that desire or had you been considering it
for some time?
L.B.: I am very much interested in everything that
has to do with the world of children and animation is
my first film memory. The film will be my own little
technological revolution. I can’t say more for it will
be released during the Christmas 2006 period!
Arthur et les Minimoys bientôt sur PS2
et toutes les plateformes
Arthur & the Minimoys, Soon available
on PS2 and all platform
de M… le maudit.
Pour ré c réer ce t te incroya b le richess e
souterraine, nous avons crée plus de 500
maisons Minimoys, to u te s
d i f f é re n tes les unes des
autres. Les maquettes sont
te l lement belles qu’elle s
feront sûrement l’objet d’une
exposition pendant les fêtes
de Noël.
Le film sera
ma petite
révolution
en terme de
technologie.
K . : Q u e l e s t l’ a v e n i r
d’Arthur, une suite, une série TV ?
L.B. : Le film Arthur et les Minimoys qui
sortira le 13 Décembre en Fra n ce (en
a v a n t p re m i è re a u R e x d è s l e 2 9
Novembre) est basé sur les Tomes 1 & 2.
Le second film que je prévois pour fin
2008, est tiré du Tome 3 : «Arthur et la
ve n g e a n ce de Malta z a rd». Et pour
c l ô t u rer la trilogie, je prévois pour fin
2009, l’ a d a p tation du dernier to m e
«Arthur et la guerre des deux mondes».
Sortie nationale le 18 Juin 2006
www.arthuretlesminimoys.com
Available in France : June 18th, 2006
K.: Could you describe the film’s atmosphere, the
background and how the hero has evolved from the
book to the film version?
L.B.: Environmental issues, generosity, fairness and
courage are among the film’s strong themes. The
world of infinite smallness is full of treasures. Our
hero Arthur, who is ten ye a rs old, changes from his
initial height to less than an inch in order to discover
the Minimoy s’ world. In this new realm he
experiences wild adventures at a breathtaking pace.
He discovers a world where everyone lives in perfect
harmony with nature and also has to fight the forces
of Evil M.
To recreate this incredible underground landscape,
we designed over 500 Minimoys houses that are all
different. The scale models are so beautiful that
t h e re ce r ta i n ly will be an exhibit during the
Christmas holydays.
K.: What will Arthur’s future be? A sequel, a TV
series?
L.B. : The film Arthur and the Minimoys that will
pre m i e re in Fra n ce on the 13th of December (a
p rev i ew will be held at the Rex in Paris on
November 29th) is based on volumes 1 & 2.
The second film I am planning for the end of 2008
will be based on volume 3: «Arthur – The Revenge
of Maltazard». To close the trilogy I plan to adapt
the last volume «Arthur and the War between Two
Worlds» for the end of 2009.
Arthur et les Minimoys
Sortie mondiale
Noël 2006
Début 2007
Sortie France
870 copies
Casting des voix US :
Madonna, Snoop Dogg, David Bowie
Casting live action :
Freddie Highmore (Charlie et la Chocolaterie)
et Mia Farrow pour la grand-mère d’Arthur
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
33
tendances trends
> Les filles “n’comptent pas pour des prunes” [p 32]
> Droit à l’image des sportifs : La compétition est ouverte [p 36]
> Théâtralisation : Lever de rideau pour les licences [p 40]
Les filles
“n’comptent pas pour des prunes”
Mises à l’écart durant les années 90 au profit des super-héros, les héroïnes ont repris
le devant de la scène à l’aube de l ’an 2000 grâce à la série TV Totally Spies!
Depuis, les licences filles se multiplient…
«Les filles sont devenues des
super gagnantes, encouragées
par leurs mères qui veulent en
faire des stars, et la télé réalité qui ne cesse
de mettre en avant les qualités de courage
et de volonté autrefois réservées (à tort) aux
garçons, affirme d’emblée Armelle le Bigot,
Directrice du cabinet Abc +. Juste retour de
l’histoire, les filles ont investi le territoire
des garçons, donnant ainsi naissance à une
multitude de personnages de séries TV»…
Et de produits dérivés. Le jeu en vaut la
chandelle si l’on se réfère au succès de la
série française Totally Spies! qui arrive à sa
5ème saison et compte pas moins d’une
centaine de licenciés à travers le monde.
Quand il y a une décennie, il ne fa l l a i t
co m p ter que sur Barbie ou Cendrillo n ,
aujourd’hui le choix est pléthorique, des
héroïnes de la galaxie Disney à Twe e t y ,
Pucca, Dora, Winx, en passant par Groove
High, Lou, Tutti Cuti, Hello Kitty… De quoi
satisfaire toutes les filles de 2 à 14 ans, voire
plus. «Pas si simple, ava n ce Philippe
Lavoué, VP retail et marketing de Disney
Consumer Products. On ne peut plus parler
d’une seule tranche d’âge, qui s’étalerait de
2 à 12 ans. Ces deux dernières années,
nous avons affiné notre segmentation, et
nous pensons qu’il est poss i b le d’alle r
e n co re plus loin dans ce t te analy s e . »
Faisant figure de modèle marketing, la
s e g m e n tation mise au point par Disney
p ré conise trois niveaux de cibles. Les
fillettes de 2 à 5 ans rêvent avec les Disney
Princesses (Cendrillon, Blanche Neige, La
B e l le au Bois Dormant…), les jeunes
s co l a i res de 6 à 9 ans jouent à la Fée
>
34
Kazachok Licensing Mag'
C lo c h e t te avec les Disney Fairies, et
les pré - a d o le s ce n tes de 9 à 12 ans ne
j u rent plus que par les W. I . T.C.H. et
a u t res sorc i è res. A chaque segment
correspondent des plans de développement
bien spécifiques de produits dérivés, et des
chartes graphiques tout aussi précises.
Ne pas trop embrasser
« Pour insta l ler un personnage dans la
d u rée, il est important de cibler trè s
précisément le public visé, renchérit Pierre
Gaucher chez Rmp. Sinon, on tue d’emblée
le développement des licences. A vouloir
trop embrasser, on finit par mal étreindre,
et tuer la poule aux œufs d’or.» Chez Rmp,
les 8-10 ans sont adeptes de Miss Dolly, les
12-14 ans de Tutti Cuti, et les plus de 14
ans de Betty Boop. «Avec Tutti Cuti, nous
pourrions développer des jouets pour les
p e t i tes filles, poursuit le dirigeant. Mais
nous ne voulons pas diminuer l’impact de
The triumphant return of girls!
During the 90’s, fe m a le heroes lurked in the
shadows of super heroes until the beginning of the
year 2000 when the Totally Spies! TV series brought
them back under the spotlight. And now, girl
licenses are flourishing...
«Girls have become winners. Their mothers are
encouraging them because they want them to become
stars and reality shows insist on qualities such as
courage and will, traits which used to be (wrongly) seen
as masculine, starts Armelle le Bigot, Director of Abc+.
In what seems to be a fair turn in the course of history,
a number of female TV chara c te rs appeared... ».
Licensed products followed. The game is worth the
candle if you consider the success of the French TV
series To ta l ly Spies! Now in its 5th season, it has
convinced over 100 licensees worldwide. Today there
is a huge choice between the Disney productions and
Tweety, Pucca, Dora, Winx, or Groove High, Lou, Tutti
Cuti, Hello Kitty… There are enough options to satisfy
girls from 2 to 14 years old or even older. «It’s not so
simple, says Philippe Lavoué, Disney Consumer
Products’ retail & marketing VP. You can’t speak of a 2
to 12 years-old bracket anymore. Over the past two
years we have refined our segmentation ». Disney
determined new subdivisions that suggest 3 targets.
Little girls 2 to 5 dream with their Disney Princesses,
elementary school girls 6 to 9 play with their Disney
Fairies, and pre-teens from 9 to 12 are crazy about
W.I.T.C.H. Each subdivision has its own licensing
development plan and specific style guide.
Being specific
«Building up a character long-term implies that the
target be specifically defined, adds Pierre Gaucher
from Rmp. If not, you immediately kill the potential
licensing development». At Rmp, the 8-10 year-olds
are Miss Dolly fans, the 12-14 year-olds like Tutti
Cuti, and girls over 14 years old want Betty Boop.
«We could deve lop Tutti Cuti toys for little girls,
continues the manager. But imagine a family where
tendances trends
Page de gauche : ?????Groove High Antibatik??????????/ Left :
Groove High and Totally Spies
Ci-contre : Winx’s Club/ Winx’s
qui croise sa petite sœur avec une poupée
Tutti Cuti… C’est la «honte»
pour la grande…» Ce qui n’empêche pas
d e d é v e l o p p e r c e r t a i n s p ro d u i t s
dérivés, comme la papeterie ou
des articles de décoration pour la chambre,
qui peuvent aussi s’adresser à des cibles
plus jeunes, ou plus âgées. Tout l’art de
l’ayant droit réside dans un bon dosage.
Gérer les groupes
A chaque segment, mais également à
chaque type de personnage, correspondent
un groupe de produits dérivés prioritaire,
puis la programmation
d’autres groupes, en fonction de l’accueil
du public. C’est là encore qu’interviennent
le s a v o i r - fa i re et le fee l i n g d es
profe ssionnels du secteur. «Il n’est pas
possible de calquer à l’identique l’audience
notre stratégie. Imaginer dans une même d’une série TV sur la clientèle des produits
famille la grande sœur pré-ado portant une d é r i vés, affirme Marc Boucharlat, co chemise de nuit à l’effigie de sa mascotte fo n d a teur de PlanetNemo. L’exe m p le le
Warner Bros. Consumer Products cible les filles avec Tweety
Pour séduire les filles de 6 à 25 ans, Warner a choisi
Tweety (ou Titi), une des figures des Looney Tunes qu’elles
apprécient le plus, études à l’appui. «Titi est mignon, fun et
i n telligent, affirme Bruno Pérez, Marketing Manager chez
Warner Bros. Consumer Products. Même si personne ne
connaît son sexe, les filles en grande majorité se
reconnaissent en lui, alo rs que les garçons plébiscitent plus naturellement
Taz.» Pour frapper un grand coup et imposer cette nouvelle marque aux filles,
Warner a décidé de s’attaquer d’abord à la cible des 18 à 25 ans, en lançant une
co l lection dédiée à Tweety avec la griffe de prêt-à-porter Antik Batik by
the older pre-teen sister wearing a nightshirt with
her fa vo r i te chara c ter runs into her little siste r
carrying a Tutti Cuti doll… The older sister would
feel “te r r i b le”! However, this doesn’t hinder the
development of certain products such as stationary
or decorative objects for the bedroom that target a
variety of ages. The rights owner simply has to
subtly dose the products.
Handling groups
Each subdivision and each chara c ter trigger a
leading category of licensed products. Afterwards
the other groups are considered, depending on the
public’s welcome. «It is impossible to copy exactly
the audience of a TV series on the licensed products
co n s u m e rs, asce r tains Marc Boucharlat, co founder of PlanetNemo». For Gro ove High,
PlanetNemo decided the priority was to launch six
novels published by Milan in September. Depending
on sales, mangas and stationary will follow. Then
will come the Web with blogs, and then mobile
telephone products. «Finally, we will deve lop a
ready-to-wear line, continues the manager. Fashion
seldom exists by itself, it needs to rely on strong
recognition».
Grabbing the chance
It is mandatory to asce r tain the ta rget and
afterwards it is important to develop leverage tools
to increase the licensed products’ following. Best
w a i ted three seasons befo re their sales of Winx
shoes literally boomed. «A license requires time to
s e t t le in, but the most important remains good
timing and appropriate products, explains Stéphane
Neveu, Commercial Director. Toys did the trick for
Winx last winte r. To such an extent that 80% of our
collection was devised step by step to satisfy the
increasing demand. In the end our sales increased
100% (vs. the previous winter)». Snow boots weren’t
initially included in the collection, but Best reacted
very quickly and launched models that sold
immediate ly. This is meant as a reminder that
coincidence or luck (?) play a part in girl licensing.
Glénat will soon publish the 3rd volume of Lou and
the animated TV series is ex p e c ted soon, however
only one year ago no one had a clue it would be such
a success.
C h r i stophe Sauvat. «En para l l è le, nous préparons avec le magazine Girls
Tomboys are charming
l’élection de Miss Tweety, poursuit Bruno Pérez. Un corner sera également
Marc Boucharlat already mentioned that the line
b e t ween products for girls and boys is quickly
vanishing. «Each individual has a masculine as well as
a feminine side, underlines Armelle Le Bigot. Children
find whatever they are looking for in TV series and
licenses, as long as fantasy remains». MLP feel sure
that « Fifi et ses Floramis », will be the rare object that
girls and boys alike will enjoy. «This license is novel
because it is the first to return to simple activities based
on environmental issues, such as gardening and D.I.Y. It
is much more universal ». By retrieving their position in
the world of children’s heroes, girls have balanced the
licensing market. This branch is curre n t ly very
dynamic. It is boosting the market, which makes
everyone feel content.
Marie Richez
mis en place dans un grand magasin parisien. Plusieurs lice n ces ont été
signées, notamment avec Sun City et MLP pour le textile, CTI pour le linge de
maison, ou enco re Olympia pour les chauss e t tes. Et dès septe m b re ,
apparaîtront en grande distribution les collections de mode pour la fillette de 6
à 12 ans, en même temps qu’un magazine.» Pour chaque saison, Warner a
décidé d’imaginer une charte graphique adaptée aux tendances de la mode,
offrant ainsi aux licenciés une large pale t te de développements, tout en
contrôlant l’image de la marque. Warner table en Europe sur le même succès
que celui que connaît Tweety for Girls, lancée l’année dernière aux Etats-Unis.
Kazachok Licensing Mag'
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35
tendances trends
mettre en place au bon moment les bons
p roduits, explique Stéphane Neve u ,
d i re c teur co m m e rcial. Les jouets ont
rempli ce t te mission pour Winx dura n t
l’hiver dernier. A tel point que 80% de notre
collection s’est faite en actualisation, c’està-dire en réponse à des demandes
croiss a n tes, au coup par coup. Au
fi nal, par rapport à l’ h i ve r
p ré cédent, n os ve n tes on t
progressé de 100%». Best a aussi su
tirer parti d’un hiver rigoureux. Alors
que les bottes de neige n’étaient
pas prévues à l’origine dans la
collection, le fabricant a réagi très
vite et lancé plusieurs modèles qui se sont
vendus immédiatement. Tout cela pour
rappeler que la part de hasard, ou de
chance (?), joue aussi un rôle dans la vie
des licences pour filles. Si Lou s’apprête à
lancer chez Glénat le 3ème tome de sa BD,
en attendant de découvrir bientôt la série
animée sur les écrans TV, rien ne laissait
p résager un tel engouement, il y a
seulement un an.
Aimer les «garçons manqués»
Lou / Lou
T-shirt manche longue Miffy /
Long Sleave Miffy
pl us ex t rême est ce lu i de l a s éri e
britannique pour garçons, Bob le Bricoleur.
La moitié des produits dérivés est, en fait,
achetée par des filles.» Pour Groove High,
PlanetNemo a décidé de lancer en priorité,
dès la rentrée de septembre, six romans,
édités chez Milan. En fonction des ventes,
des mangas et de la papeterie sero n t
e n s u i te programmés. Puis viendront le
Web avec la mise en ligne de blogs, et la
téléphonie mobile, avec le lancement de
services spécifiques. «En dernier lieu, nous
nous attacherons à une ligne de prêt-àp o r ter, poursuit Marc. La mode peut
ra rement vivre par elle-même, elle a
besoin de bénéficier d’une forte notoriété».
Saisir sa chance
S i d a n s u n p re m i e r t e m p s , i l e s t
indispensable de maîtriser sa cible, il est
i m p o r tant par la suite de déve lo p p e r
d’autres leviers pour accroître l’audience
des produits dérivés. Pour Winx, Best a dû
attendre trois saisons avant de voir les
ve n tes de ses chaussures littéralement
exploser. «Il faut du temps pour installer
une lice n ce, mais il faut surtout savo i r
36
Kazachok Licensing Mag'
Comme l’a souligné précédemment Marc
Boucharlat, la frontière entre le domaine
ré s e r vé aux filles et celui des garçons
s’annonce de plus en plus ténue. «Tout
individu a en lui une part de masculinité et
une part de féminité, souligne Armelle Le
Bigot. Chaque enfant doit trouver son
compte dans les séries et les licences qui
lui sont proposées, pourvu que la part de
rêve soit toujours présente.» Si les filles ont
aujourd’hui leurs séries réservées, elles se
m o n t ren t a u ss i t rès o u ve r t es a u x
n o m b reuses propositions du paysage
audio-visuel. Avec Fifi et ses Floramis, MLP
est convaincu d’avoir trouvé la perle rare,
celle qui réconcilie tout le monde, fille ou
garçon. «Cette licence est originale, dans
la mesure où elle est la première à revenir
sur des activités simples, autour de
l’ é co logie, du jardinage, des tra va u x
manuels. Elle cible en priorité les petites
filles de 2 à 6 ans. Mais elle s’annonce
d’ores et déjà beaucoup plus universelle.»
En re p renant une juste place dans le
monde des héros de l’enfance, les filles ont
permis de ré é q u i l i b rer le marché des
l i ce n ces. Actuellement très porteur, le
segment fille dynamise l’ e n s e m b le du
secteur. Et chacun de s’en réjouir.
Marie Richez
juin - septembre 06
Disney Fairies / Disney Fairies
FifiFifiFifiFifiFifiFifiFifi/FifiFifiFifi
Warner Bros. Consumer Products
targets girls with Tweety
To attract girls 6 to 25 years old, Warner chose Tweety
(Titi in French), one of their favorite Looney Tunes.
«Tweety is sweet, fun and bright, ascertains Bruno
P é rez, Marketing Manager at Warner Bro s .
Consumer Products. Although its gender remains
u n k n own, girls feel close to Tweety whereas boys
prefer Taz». Warner decided to start with 18 to 25
year-olds, by way of a Tweety collection by Christophe
Sauvat for the Antik Batik label. «Alongside we are
p reparing the election of Miss Tweety with the
magazine Girls, continues Bruno Pérez. A special
corner will be set up in a leading Parisian department
store. A number of licensing contracts have already
been signed, among which are Sun City and MLP for
textile lines, CTI for household linen, and Olympia for
socks. In September, fashion collections for girls 6 to
12 years old will appear in large-scale distribution
outlets as well as a magazine.» Warner decided to
imagine a style guide for each season that will follow
fashion trends so as to offer licensees a large range of
possible developments while keeping control over the
brand. Warner expects the same success in Europe
as in the US where the Tweety for Girls line that came
out last year is doing very well.
tendances trends
Droit à l’image des sportifs :
La compétition
est ouverte
L’image des sportifs constitue un élément de positionnement qui intéresse au plus haut point les annonceurs.
Un partenariat souvent fructueux pour les deux parties mais qui reste délicat à manier.
Av an t to u t e ch o s e, i l fa u t
Au delà de l’image
distinguer l’image collective et
Sports figures representation rights:
L’image du sportif, véhiculant les valeurs
l’image individuelle. L’image
the competition has begun!
de performance, de dépassement de soi,
>
collective de l’équipe à laquelle appartient
le sportif professionnel est gérée par la
société qui rémunère celui-ci. L’image
individuelle est gérée par le sportif luimême. Il en confie très souvent la gestion
à un tiers, par exemple à son agent, à sa
f é d é rati on ou à un e entrepri se de
co m m u n i cation spécialisée, vo i re à sa
propre «société d’image».
La pratique des co n t rats
d’image par lesquels le s
s po r t i f s a pp o r t e n t o u
p rê tent leur image à des
o p é rations de promotion,
de produits ou de services
s’est fortement développée
ces dernières années en
France. «Elle existe depuis
de nombreuses années
o u t re -A t l a n t i q u e , p o r t é e p a r l a
retransmission télévisée des évènements
sportifs et soutenue par des marq u e s
d’envergure internationale associant des
champions charismatiques, ex p l i q u e
Jorge Salkeld, vice-président de l’agence
Octagon. En Fra n ce, c’est vraiment la
C o u p e du M o n de 9 8 q u i c o n f i r m e
l’ex i stence et le développement de cette
pratique. «Cet événement a fait naître de
n o u veaux héros, analyse Guillaume
Coulaud, chef de produit Kick-O-Mania
chez Bandaï. C’est l’ensemble du football
et même l’ensemble du sport qui en a tiré
profit.» Aujourd’hui, la France comble son
retard avec ses propres stars d’envergure
i n te r n a t i o n a le comme Zidane, To n y
Parker, Djibril Cissé…
d’engagement, de réussite, intéresse au
plus haut point les annonce u rs. «Le
p remier critère pour qu’un sportif soit
sollicité reste le résultat, rappelle Frank
Hocquemiller, pdg de VIP-Consulting. La
publicité est avant tout axée sur le choix
de vainqueurs». Dans l’agro-alimentaire,
l’ i m a g e d u s p o r t i f
cautionne la notion
d’effort physique et du
besoin
d’une
nourriture qui se veut
saine et adaptée. C’est
le cas de Kellogg’s qui
lancera à l’occasion de
la Coupe du Monde
une opération
d’envergure associant
le cé l è b re gardien de l’OL : Gré g o r y
Coupet. Les marques inte r n a t i o n a le s
re c h e rchent une proximité avec le u r
clientèle. En associant à leur campagne
un sportif français de haut niveau, elle se
don n e u n e i mage pl us proc he des
a t te n tes et des rêves de la clientèle
n a t i o n a le. L’ e f fet «people» qui touche
certains sportifs comme Tony Parker ou
David Beckham, offre la possibilité à
l’annonceur de toucher un large public.
«Les sportifs bénéficient d’une image
multi-dimensionnelle qui dépassent les
seules performances sportives, souligne
Fra n çois Guyot, dire c teur de l’ a g e n ce
S p o r t M a r ket. La vie privée surto u t
lorsqu’elle est médiatisée,
l’esthétique sont autant d’éléments qui
L’ i n t é r ê t e t l a
mo ti v at io n du
joueur à une telle
e n t reprise sont
fondamentaux à
l a r éu ss it e du
partenariat.
38
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
Advertisers are highly interested in the image of
athletes. This kind of partnership can be ve r y
profitable for both parties, however it is a delicate
endeavor.
First of all, a distinction must be made between the
individual image and the group image. The employer
that pays the salary handles the group representation
of a professional athlete. The athlete alone handles
his/her individual image. Very often the athlete uses a
re p re s e n ta t i ve : agent, league, speci alized
communication agency... Representation contracts
connecting the athle te ’s image with promotion, or
products and services have greatly increased over the
past few years in France. «This kind of marketing has
long existed on the other side of the Atlantic because
it relies on televised sports events and internationally
renowned brands that hire charismatic champions,
explains Jorge Salkeld, VP of Octagon. In France, it
was the 1998 World Football Cup that confirmed the
ex i ste n ce and deve lopment of endors e m e n t s .
«Football as a whole and sports in general benefited
from it, analyzes Guillaume Coulaud, Kick-O-Mania
Product Manager for Bandaï. Currently, Fra n ce is
making up for lost time with its own international
stars such as Zidane, Tony Parker, Djibril Cissé…
Beyond the image itself
The athle te ’s image co n veys values such as
performance, pushing back limits, involvement and
success, which advertisers thrive on. «The first reason
for which an athle te will be approached remains
success, reminds Frank Hocquemiller, CEO of VIPConsulting. In the food industry, the athlete’s image
supports the notion of physical effort and the idea that
an athlete must eat healthy food. In example, Kellogg’s
will be launching a major campaign during the World
Football Cup endorsed by the goal of the OL team
Grégory Coupet. International brands are eager to be
close to their customers. By having their campaign
endorsed by an acclaimed French athlete, they put
fo r w a rd an image that seems to re l a te with the
national hopes and dreams. The «happy few» effect of
tendances trends
> Interview d’Yves Le Bihan
Trois questions à Yves Le Bihan, dirigeant
d’Angel Consulting et Conseil de Kellogg’s
dans son partenariat avec Grégory Coupet.
Kazachok : Quelles sont les attentes
respectives d’un annonceur et d’un
sportif dans le cadre d’un contrat
d’exploitation d’image ?
YLB : Pour l’annonceur, l’image du joueur
doit permettre une différenciation
immédiate. Elle doit être une caution
rassurante dans l’acte d’achat et générer
des ventes additionnelles. Pour le joueur,
au-delà de la rémunération, c’est une
forme de reconnaissance, un critère de
«maturité sportive» et les valeurs de la
marque qui retiendront son intérêt. Un de
ses impératifs sera de pouvoir concilier
un emploi du temps chargé avec le timing
promotionnel.
K. : Quels sont les principaux critères de
sélection de l’annonceur ?
YLB : Le degré de notoriété du joueur
auprès de la cible, mais aussi des clients
distributeurs, la conformité de son image
aux valeurs que souhaite véhiculer
l’annonceur, son actualité et pour le côté
pragmatique de choses, le coût d’accès à
l’exploitation de l’image.
K. : Quelles sont les trois règles d’or pour
réussir un bon partenariat ?
YLB : La marque doit veiller à la
cohérence entre ses valeurs et celles
véhiculées par l’image du sportif.
L’annonceur devra éviter de porter son
dévolu sur un joueur dont le territoire
publicitaire est saturé pour éviter le
risque de dilution. Enfin, un bon
partenariat doit pouvoir se développer
dans le temps et non se réaliser sur un
one-shot.
Propos recueillis par Anne-Françoise Moal
certain athletes like Tony Parker or David Beckham,
offers advertisers an opportunity to reach a large
public. «Athletes have a multi-dimensional image that
st re tches beyond their performances, underlines
François Guyot, Director of the SportMarket agency.
What it takes to make
a happy marriage
The success of these partnerships depends on the
athle te ’s level of interest and motivation. «For an
internationally renowned athlete, the financial interest
isn’t sufficient, details Jorge Salked. Higher
recognition and the opportunity to perfect their image
st ro n g ly influence their decision». Success ofte n
depends upon including the athlete in the creation of
the product and involvement in communication and
promotion. Ouaps has developed an interactive goal
with Grégory Coupet’s voice. Their partnership went
much further than simple product approva l .
Representation rights become more complicated to
handle when there are multiple and crisscrossed
p a r t n e rships invo lved. «Djibril Cissé represents
Adidas and Oakley for the entire world, cites Frank
Hocquemiller as an example. Both sponsors have
lines of sunglasses so a balanced deal was necessary
so that the two parties felt equal». Another situation,
which occurs frequently, is when individual and group
co n t ract co ex i st. For insta n ce, Jerome Rotten, a
tendances trends
Ci-dessus Amélie Mauresmo pour Gaz De
France / Up there Amélie Mauresmo for GDF
Ci-dessous Jérôme Rotten pour Lotto
Down there Jérôme Rotten for Lotto
gardien de l’OL va bien au-delà de simples
validations. « Nous misons sur une
implication personnelle du sportif dans le
développement même du produit, explique
André Delo re, responsable marketing et
déve loppement chez Ouaps. Le droit à
l’image sera d’autant plus complexe à gérer
que les partenariats sont nombreux et
s’ e n t re c rois ent. «D ji bri l Ciss é est
ambassadeur mondial d’Adidas et d’Oakley,
donne en exemple Frank Hocquemiller. Les
deux sponsors fabriquant des lunettes, il a
fallu tro u ver un équilibre pour ne léser
aucune des parties.» Il est égale m e n t
fréquent que se côtoient des contrats
individuels et co l lectifs. Ainsi, Jérôme
Rotten, footballeur du Paris Saint Germain
qui a signé avec la marque italienne Lotto
est également soumis à deux co n t rats
collectifs, celui du PSG avec Nike et celui de
l’Equipe de France avec Adidas.
D’excellentes perspectives
influencent leur image et leur notoriété. Les
sportifs à forte notoriété ne seront d’ailleurs
pas forcément les mieux notés en termes
d’image.» Aux annonce u rs de faire le u r
choix mais aussi de plaire aux sportifs…
Les exigences
d’un mariage heureux
L’intérêt et la motivation du joueur à une
te l le entreprise sont fondamentaux à la
réussite du partenariat. «Pour un athlète de
haut niveau, le seul intérêt financier ne
suffit pas, précise Jorge Salked. Une
certaine reconnaissance, la possibilité de
travailler son image autrement sont autant
d’éléments inte r venant dans la prise de
décision.» La clef de la ré u ss i te passe
souvent par l’intégration du joueur dans le
processus d’élaboration du produit jusqu’à
son implication dans sa communication et
sa promotion. Chez Ouaps qui développe
une cage de foot interactive avec la voix de
Grégory Coupet, la collaboration avec le
40
Kazachok Licensing Mag'
L e ph én omène dev rai t pre n d re de
l’ampleur car les marques qui jouent sur
l’image d’un sportif de haut nive a u
bénéficient d’une très bonne identification.
Les équipementiers sportifs se sont
naturellement imposés sur ce territoire.
Selon le baromètre Athlane(1), les 2 leaders
i n co n te stés sont Adidas et Nike ave c
respectivement 76% et 73% de citations
spontanées, largement devant Puma et
Reebok. Dans les autres secte u rs, 6
marques se détachent parmi lesquelles
McDonald’s, Lu, Coca-Cola, Volvic, Danone
et L’Oréal. «Les marques ayant de bon
score dans ce domaine sont ce l les qui
communiquent moins souvent, sur un
n o m b re limité et sta b le de sportifs»,
souligne François Guyot. A l’image de Gaz
de Fra n ce qui associe l’image d’Amélie
Mauresmo à sa marque depuis 1997, les
collaborations gagnantes sont moins des
one-shot que des co l l a b o rations à lo n g
terme. De son côté, la tendance de miser
sur l’image de sportifs dans le ca d re
d ’ évènements majeurs du sport offre de
b e l le s pe rs p e c t i v e s t an t po u r le s
a n n o n ce u rs que pour les joueurs. De
n o m b re u s e s m a rq u e s o n t d e p u i s
lo n g temps posé les jalons pour active r
leurs actions promotionnelles autour de la
Coupe du Monde, les sta rs des stades
s e ront aussi ce l les des campagnes de
publicité.
Anne-Françoise Moal
juin - septembre 06
football player for the Paris Saint Germain club,
signed an individual contract with Italian brand Lotto
while his club the PSG is under contract with Nike and
the French national football team is under contract
with Adidas.
Excellent perspectives
The phenomenon should continue increasing since
brands that hire re cognized sports icons enjoy
exce l lent re cognition. Quite natura l ly, sports
equipment manufacturers dominate this area. The
Athlane survey tool(1), shows Adidas and Nike to be
the two undisputed le a d e rs with 76% and 73% of
s p o n taneous quotes, far in front of Puma and
Reebok. In the other fields, 6 brands stand out.
Among them are McDonald’s, Lu, Coca-Cola, Volvic,
Danone and L’Oréal. Successful partnerships lean
on long-term associations rather than one-shots,
like Gaz de France for instance. They have worked
with French female tennis star Amélie Mauresmo
since 1997. The tendency to lay a wager on athletes
during major sports events suggests good
pers p e c t i ves for both advertisers and players.
N u m e rous brands have been preparing their
promotional actions for the World Football Cup for
some time already and the stars of the stadium will
also be starring in advertising campaigns.
Anne-Françoise Moal
(1) Athlane-Sport Market barometer of recognition
and image of athletes in France
Interview of Yves Le Bihan
Three questions for Yves Le Bihan, General Manager
of Angel Consulting and Kellogg’s consultant for
their partnership with Grégory Coupet.
K: What are the expectations of an advertiser and
an athlete as to a representation contract?
Y.LB.: For the advertiser, the athlete’s image must
mean immediate differentiation. It must also have a
re a ssuring effect on the purchase as well as
generating additional sales. Apart from the financial
aspect, the athlete considers the level of recognition
(with something of a “pro fe ss i o n a l ly mature ”
dimension) as well as the values the brand stands for.
K.: What are the decisive factors that influence the
advertiser’s choice?
Y.LB.: The level of recognition the athlete has within
the target as well as the distributing clients; how
close the image of the athlete is to the values the
a d vertiser wishes to display; what the athlete’s
n ews is and last but not le a st, how much the
athlete’s representation rights will cost.
K.: W hat are the three golden rules for a
successful partnership?
Y.LB.: The brand must be careful to chose an athlete
whose image suits the values of the product it sells.
The advertiser will avoid an athlete who already has
signed many endorsements to avoid the risk of a
diluting effect. Finally a good partnership should not
be developed short-term but on the long run.
ITV conducted by Anne-Françoise Moal
tendances trends
Théâtralisation :
lever de rideau pour les licences
Les trois coups retentissent aussi dans les magasins. Les points de
vente deviennent autant de scènes, l'instant d'un jour ou d'un mois.
Mais qu 'appelle-t-on exactement «théâtralisation» ? Est-ce une tendance
lourde ? Quels en sont les freins ou les moteurs ?
Quand en 1852, Aristide
B o u c i caut rachète le magasin
parisien «Au Bon Marché», il a
déjà comme projet de le transformer en
un lieu commercial où tout sera pensé
pour rendre la plus agréable possible la
visite du consommateur. Développer une
o f f re co m m e rc i a le a u - d e là d es
caractéristiques intrinsèques des produits
est son mot d'ordre. La mise en scène du
point de vente et la mise à disposition de
s e r v i ces annexes aux co n s o m m a te u rs
sont ses moyens. Aujourd'hui, les «malls»
à l'américaine ont poussé ce co n cept à
s o n p a r o x y s m e . Te m p l e s d e l a
consommation où les lieux dev i e n n e n t
des ce n t res d'ex p re ssion avec ses
a c te u rs, ses scénarios, ses déco rs,
ses évènements… La théâtralisation
thématise un lieu de vente, elle tente
d e ré e n c h a n t e r l ' é c h a n g e
marchand. Les évènements du
calendrier (jour de l'an chinois,
Noël, Pâques, Halloween...)
sont des prétextes
c l a ssiques de mises en
scène qui ont le
désavantage d'être
communs à tout le
monde - donc peu
«différenciant» - et par
définition fixes dans le
temps.
Entrent en scène les
licences qui, déjà bien
établies dans la
d i stribution, offre n t
de s u n i v e rs r i c h e s e t
co n stamment re n o u ve l é s .
>
42
Kazachok Licensing Mag'
Proches - vo i re émotionnellement très
p roches - des co n s o m m a te u rs, elle s
présentent to u tes les qualités pour être
déclinées en opérations de mises en
s cène dans les magasins. «Le licensing
promotionnel se développe... [parce que]
la promo classique perd de son effe t » ,
souligne Arnaud Masson de Licences &
Promotions, «la théâtralisation in-store
re n fo rce l'effet événementiel». Po u r
Michel Azorin de Nikita, depuis 2 ans les
programmes se font plus nombreux,
« les co n s o m m a te u rs sont trè s
demandeurs, les centrales le sont
devenues aussi», confirme-t-il.
L’ o bj e c t i f p ou r s u i v i pa r l a
d i stribution est de créer une
a t m o s p h è re à l’intérieur du
point de ve n te ca p a b le de
modifier fa vo ra b lement le
comportement du
co n s o m m a teur enve rs
l’enseigne, le magasin
et les produits.
Concrètement
augmenter les
ve n tes, mais auss i
renouer avec
l e s m a rg e s , s e
différencier de la
co n c u r re n ce ,
f i d é l i se r le
c l i en t , cré e r
d u t r a f i c
Cinderella - Nikita
Cinderella by Nikita
juin - septembre 06
In-store Display:
the curtain rises on licensing
The three knocks are also heard in stores. Outlets
are being turned into stages, for one day or one
month. But what exactly is « in-store display »? Is
it a major trend? What are the drawbacks or the
incentives?
Dramatization gives a sales outlet an identity and tries
to make trade exchange enchanting anew. Calendar
events (Chinese New Year, Christmas, Easte r ,
H a l loween...) are classic opportunities fo r
dramatization that have the disadvantage of being
shared by all – thus not very « outstanding » – and by
definition fixated in time.
This is when licenses come on stage. They have the
advantage of being well established in distribution
circuits, and of having rich and co n stantly shifting
environments. They are close - even intimately close
to custo m e rs – and they offer all of the qualities
needed for staging in stores. «Promotional licensing
is developing... [because] classic promotion is losing
steam», underlines Arnaud Masson from Licences &
Promotions, « in-store display reinforces the factual
event dimension ». Michel Azorin at Nikita sees the
events as having increased over the past 2 years:
«clients are very much in demand, and buyers have
followed», he confirms.
The goal of distributors is to create an atmosphere in
the sales outlet that will favorably influence clients’
reactions about the chain, the store and the products.
Basically it is about boosting sales, standing out
against competitors, increasing following as well as
creating supplementary traffic. However, «each chain
has its own reasoning», reminds Marina Narishkin at
Copyright Promotions Europe.
In terms of organization, although everyone agrees to
say that an important promotion re q u i res a
p re p a ration delay of 9 to 12 months betwe e n
co n ception and setting up, a promotion that has
already been approved only requires about one
month’s work. The form, the connection and the
organization itself vary a lot depending on distribution
circuits. «In England, everything befalls to the chain
and the distribution circuit; it is very well organized»,
specifies Marina, «H & M or Zara for instance, are
easy because they have a closed circuit». In France, it
seems that buyers work more with the marketing
department. The success of an operation carried out
within the entire national network depends on how
centralized the head operation of the chain is. Olivier
tendances trends
s u p p l é m e n ta i re. Mais i l re ste qu e
«chaque enseigne a ses propres raisons»,
rappelle Marina Narishkin de Copyright
Promotions Europe.
En terme d'organisation, si tout le monde
s'acco rde à dire qu'il faut 9-12 mois de
préparation pour la conception et la mise
en place une opération importa n te, le
déploiement d'une opération déjà validée
n e pren d qu ' u n moi s e nv i ron . Les
modalités, les relations et l'organisation
sont quant à elles très variables selon les
d i st r i b u te u rs. «En Angle terre, c'est par
en sei g ne et par ci rc ui t; c 'es t t rè s
organisé», précise Marina, «H & M, Zara,
par exe m p le, c'est plus fa c i le, car en
circuit fermé». En France, il semble que
les acheteurs travaillent de plus en plus
e n re l a t i o n a v e c l e d é p a r t e m e n t
m a r keting. Le succès du déploiement
d'une opération au niveau de l'ensemble
d'un réseau national dépend du degré de
ce n t ralisation de l'enseigne mère. Pour
Olivier Lepers de United Labels,
l'emplacement est le facteur de succès
e ss e nt i el . «I déale men t , u n g ra n d
changement dans la grande distribution,
serait de créer un espace de 200-300 m2
regroupant des univers de licences autour
de la vidéo et du CD, de la bande dessinée,
Lepers from United Labels says that the location is
the essential component for success. «Ideally, and
this would represent a major change in large-scale
distribution, there would be a space of about 200-300
square mete rs that would enco m p a ss different
licensing environments such as video, CDs, comic
books - for kids, teens and collection enthusiasts»,
explains Olivier. When it comes to multi-territorial
actions, the rule remains: «think global, act local»,
notes Marina Narishkin.
There are numerous in-store display tools. Totems,
rolls, hanging items, kakemonos, co st u m e d
characte rs, box-ranges, soundtracks, dramatized
interaction with the public, 3D chara c ters, etc.
Copyright Promotions Europe has developed a «tent
poles» concept for Dora the Explorer. There also are
activities based on an episode simulta n e o u s ly
Oui-Oui chez Auchan, une opération réussie !
Voici l'objectif des hypermarchés Auchan, vous faire rencontrer Oui-Oui en chair et en os ! Le pantin préféré
des tout-petits est la 3ème licence préscolaire en France. La série animée approche les 40% de PDM sur France
5 chez les 4-10 ans. Quant aux parents, 90% reconnaissent le pantin dont les aventures leur sont familières, et
dont la plupart apprécient la gentillesse et la bonne humeur.
Jusqu'au 10 mai 2006, 25 hypermarchés Auchan ont théâtralisé leurs points de vente.
- Présence de Oui-Oui et de son amie Mirou, l'oursonne en peluche (personnages costumés).
- Podium où les tout-petits pouvaient être photographiés en compagnie de leur pantin préféré.
- Corners dédiés, boxes et PLV pour présenter les produits phares de quelques-uns des 54 licenciés Oui-Oui.
- Relais de l'opération sur catalogue, dans la presse TV et sur le site Internet Auchan www.auchan.fr
> Interview d’ Albert Milhado
Directeur Général de Leomil Europe
Kazachok:
Pouvez-vous
nous ex p l i q u e r
en quoi consiste
l’ a c t i v i t é d e
Leomil Europe?
A.M.: Leomil a déve loppé son pro p re
"Corner" qui est maintenant présent dans
environ 1800 magasins Europe. Nous ne
présentons que les lice n ces que nous
exploitons sous une ombrelle de marque,
pour que le concept soit très accessible.
K.: Comment voye z - vous l’évolution de
ce type d’opération ?
A.M.: Notre groupe offre aux principales
enseignes européennes un concept clair
qui regroupe la chauss u re et le textile.
Grâce à un support marketing fort, nous
sommes à même de présenter les produits
licenciés au consommateur de la meilleure
fa çon poss i b le. Les achete u rs peuve n t
fa i re le u rs achats tex t i le et chauss u re
auprès d’un seul fournisseur et présenter
K . : Q u e l l e s s o n t l e s d e r n i è r e s les produits ensemble, ce qui donne une
campagnes de marketing in-store que image beaucoup plus puiss a n te. Enfin,
vous avez gérées ?
nous organisons des opérations “cadeaux”.
Albert Milhado: Le Groupe Leomil Group
i n tervient en licensing en proposant un
s e r v i ce co m p let dans la mode et la
chaussure aux enseignes et aux marques
les plus importa n tes en Europe. Pa r m i
les principales marques et lice n ces que
nous représentons, il y a : Playmobil, Bob
le bricoleur, Disney, Pokemon, Charlotte
aux fraises, Yu-Gi-Oh!, Bob l’ é p o n g e ,
Pucca, KangaROOS et Ellesse...
appearing on TV - TF1 and Nicke lodeon – that
underemphasize the property’s environment (Dora
and the pirates, Dora and the explorers, etc.). For
instance for the end of 2006, United Labels will install
cardboard houses in large-scale distribution outlets
that include a number of properties, including Noddy.
«The evolution is huge. The dramatization market is
becoming more professional as well as developing.
The pro g rams are more and more important and
licenses are seen as indispensable sales tools »,
concludes Michel Azorin.
However it remains difficult to identify how larges ca le distribution outlets quantify the co st of
dramatization – without including products. Is it a
commercial effort on behalf of the agent or of the
supplier? Is it part of the operational marke t i n g
budget of the outlet? A tra d e - m a r keting co-op
budget? Since programs are not only becoming more
s i g n i f i cant but seemingly vital for larg e - s ca le
distribution, it might be a good idea if they were also
became more obvious.
Laurent Lathieyre - llathieyre@gmail.com
Noddy at Auchan:
a successful venture!
Auchan supermarkets want you to meet the real
N o d d y! Little children’s favorite puppet is the 3rd
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
43
tendances trends
K.: Quels sont les fa c te u rs ess e n t i e l s
pour ré u ssir une bonne st ratégie de
théâtralisation sur le lieu de vente?
A.M.: Il faut re ster ouvert et être prêt à
changer sa façon de penser. Ce type de
promotion est nouveau pour l’industrie
de la chaussure, donc il faut que toutes
les parties concernées aient une ouverture
d’esprit et acce p tent une présentation
qui diffère de la présentation habituelle
dans les magasins. Nombre d’enseignes
européennes majeures ont déjà intégré
cette nouvelle approche.
K.: Ce type d’opérations rencontre-t-il
des réticences? Peut-on les circonvenir?
A.M.: Il n’y a guère de ré s i sta n ce car la
plupart des départements marke t i n g
ainsi que la majorité des acheteurs ont
accueilli cette nouvelle approche de façon
très positive.
K.: Grâce à vo t re ex p é r i e n ce des
territoires européens, pouvez-vous nous
parler de leurs spécificités ?
A.M.: Nous sommes présents en
Scandinavie, Allemagne, Suisse, Autriche,
Fra n ce, Espagne, Hollande, Belgique et
nous travaillons aussi en Europe de l’Est.
La plupart de nos contrats de lice n ce
sont paneuropéens.
(Interview réalisée par email)
Dispositif Pucca par Nikita
Pucca by Nikita
Box Dora pour Albin Michel
Box Dora for Albin Michel
preschool license in France. The animated TV series
enjoys close to 40% of market shares on France 5 with
4-10 year-olds. And 90% of parents recognize the
puppet. Until the May 10th 2006, 25 Auchan
supermarkets have set up in-store display in their
sales points.
- Noody and his female friend Mirou, the teddy bear,
were present in the outlets (costumed actors).
- A stage was set up so that little children could be
photographed with their favorite puppet.
- Dedicated corners, boxes and presentation of pointof-sale promotion of 54 licensees’ major products.
- The operation is sustained by ca ta logue, TV
magazines and on the Auchan website: www.auchan.fr
Interview: Albert Milhado
Managing Director of Leomil Europe
K: Could you please tell us what Leomil Europe does?
Albert Milhado: The Leomil Group is active in
licensing. It provides a full range of fo o t wear and
fashion to major re ta i lers and brands in Europe.
Among the major brands and licenses we handle are
Playmobil, Bob the Builder, Disney, Pokemon, Yu-GiOh!, Strawberry Shortca ke, Spongebob, Pucca ,
KangaROOS and Ellesse...
K.: What we re the latest in-store trade-marketing
operations involving licenses did you conduct?
A . M . : Leomil has deve loped its own "Character
corner" which is now present in about 1800 stores in
Europe. We only present the licenses we handle under
an umbrella brand, to make the concept very clear.
pour enfants, ados et co l lectionneurs»,
explique Olivier. Quant aux opéra t i o n s
multi-territoires la règle reste «think
g lobal, act lo cal», co n sta te Marina
Narishkin.
Les outils de la théâtralisation sont
n o m b re u x. To te ms e t en ro u le u rs ,
suspensions et kakemonos, personnages
costumés, box-palettes, ambiance sonore,
interactions scénarisées avec le «public»,
personnages 3D, etc. Copyright
P romotions Europe a déve loppé un
co n cept de «tent poles» (littéra le m e n t
piquets de tente) pour Dora l'Exploratrice.
Des animations liées à une diffusion d'un
épi sode en si mu ltan é - sur TF1 et
N i c ke lodeon - qui permettent de sous
thématiser l'univers de la licence (Dora et
les pirates, Dora et les explorateurs, etc.).
En fin d'année 2006, United Labels va, par
44
Kazachok Licensing Mag'
exemple, déployer en grande distribution
des maisonnettes en ca r ton regroupant
plusieurs licences, dont celle de Oui-Oui.
«L'évolution est énorme. Le marché de la
théâtralisation se professionnalise et se
développe, les programmes deviennent de
plus en plus importants et les licences,
des éléments inco n to u r n a b les de la
vente», conclut Michel Azorin.
Reste qu'il semble difficile d'identifier
comment est comptabilisé le coût - hors
p roduits - de la théâtralisation par le s
e n s e i g n e s d e di s t r i bu t i o n . G e s te
commercial du fournisseur ou de l'agent ?
Budget marketing opérationnel de
l'enseigne ? Budget co-op de tra d e m a r keting ? Les pro g rammes devenant
de plus en plus importants et, semble-t-il,
cruciaux pour la distribution, sans doute
que tous les acteurs auraient à gagner à
plus de transparence.
Laurent Lathieyre - llathieyre@gmail.com
juin - septembre 06
K.: How do you see the evolution of this kind of
operation?
A.M.: Our group is offering the main European
retailers a clear concept that covers footwear and
textile. By way of a strong marketing support, we
a re able to offe r the best poss i b le lice n s e
presentation to the public. Buye rs can buy textile
and footwear from one supplier and then present
the products together, which has a much stronger
impact. In addition, we organize give-aways.
K.: What are the essentials to have a good in-store
display strategy?
A.M.: You must keep an open mind and be ready to
change your way of thinking. This is something new
for the fo o t wear trade, so all of the co n ce r n e d
parties have to be open-minded and accept a
p re s e n t a t i o n th a t d i f f e rs f ro m t h e u s ua l
presentation in sto res. Major European re ta i lers
have already agreed to this new approach.
K.: Are there any sales outlets that don’t agree to
this kind of operation? Can they be convinced?
A.M.: There is no resistance since most marketing
departments as well as most buyers have received
this new approach in a very positive way.
K.: K.: Considering your know ledge of European
territories could you tell us about the specifics of
European countries?
A.M.: We have sales repre s e n tations in Scandinavia,
Germany, Switzerland, Austria, Fra n ce, Spain,
Holland, Belgium and we also work with Eastern
Europe. Most ly our license agreements are panEuropean.
This interview was conducted by email
reportage reports
Un nouveau producteur
pas comme les autres !
Cyber Group Animation a réussi en tout juste 2 ans à se faire une place non seulement sur les marchés
de la production et distribution de séries d ’animation, mais aussi sur le développement de licences !
Pierre Sissmann et Billy se sont
re n co n t rés en 1996 dans la
grande maison de Mickey. Le 1er
est alors PDG Europe de The Walt Disney
Company, le 2nd vient de re j o i n d re le
groupe pour animer la nouvelle version
du Disney Club sur TF1.
Quelques années plus ta rd, Billy puis
Pierre Sismann quittent Disney. Billy
monte sa propre maison de production
« E steban» avec Olivier Lelardoux. En
2002, ils créent en 2 coups de crayon des
pingouins, 1 fille et 4 garçons, aya n t
chacun des traits de caractère différent.
Ils réalisent un pilote et le présentent à
Pierre Sissmann qui, en sent tout de suite
le potentiel, détermine le concept de la
série - «Ozie Boo! C’est apprendre à vivre
ensemble» - et trouve immédiatement le
diffuseur : Disney TV en Europe.
La 1ère saison voit le jour en 2004 et sera
vendue dans + de 40 pays sur tous les
con tin en ts, avant même d’avoir la
confirmation d’une chaîne hertzienne en
France. 18 licenciés se sont déjà engagés et
constituent la base des partenaires de la
série.
>
Une société à la pointe
de l’innovation !
Une des forces du projet Ozie Boo est le
dévelop pem ent 3D b a sé sur u ne
technologie spéciale, à base de logiciel
Softimage, et accompagné de
déve loppement en temps réel ; Cyber
A new producer
with a different approach!
In bare ly 2 ye a rs Cyber Group Animation has
s u cceeded in entering not only the production
and distribution market of animated TV series but
also that of licensing!
CosmoBob & Lady B
Group Animation a d’ailleurs reçu le label
ANVAR/OSEO en janvier 2006. L’originalité
est d’avoir utilisé cette technique pour la
c i b le pré s colaire sur des formats trè s
courts en adéquation avec la capacité
d’attention des petits. Cette démarc h e
permet de s’adresser à un large public audelà de la France. D’ailleurs, la stratégie de
la société est de concevoir ses marques en
s’appuyant simultanément sur tous le s
circuits multimédia existants : série TV,
DVD, cd audio, jeu vidéo, téléphonie mobile,
p re sse, édition et en complément le s
p roduits dérivés sur tous les autre s
secteurs. Un exemple : en même temps
que la production de la saison 2 d’Ozie Boo!,
les décors et musiques sont
Pierre Sissmann and Billy met in 1996 at Mickey’s
house. Sissmann was the European CEO of the
Walt Disney Company, while Billy had just been
hired by the group to host the new ve rsion of the
Disney Club on TF1.
A few years later, Billy and then Pierre Sismann left
D i s n ey. Billy sta r ted his own production company
«Esteban» with Olivier Lelardoux. In 2002, they
created a program with penguins and shot a pilot.
T h ey presented it to Sissmann, who immediately
sensed the potential, imagined the concept: «Ozie
Boo! Learning to live together» - and found a
broadcaster: Disney TV in Europe. The first season
came about in 2004 and was sold in 40 countries
b e fo re even having a te r re strial bro a d ca st i n g
contract in France. 18 licensees have already signed
deals.
A technologically innovative company!
One of the strengths of the Ozie Boo project is the
3D development based on a special technology that
relies on software ca l led Softimage as well as
s i m u l taneous development. For this reason, Cyber
Group Animation was gra n ted the ANVAR/OSEO
label in January 2006. The novelty was to use this
technology for the pre-school target with very short
modules that are appro p r i a te for the concentration
capacity of very small children. This approach
makes the program of interest to a large public that
ex tends far beyond French audiences. The
company’s strategy is to create brands that rely on
> Questions à Pierre Sissmann
K : Quelles sont les différentes filiales de la holding Cyber Group ?
Pierre Sismann : J’ai créé Cyber Group Europe en 1999 avec Dominique
Bourse, un de mes amis et collègues de Disney. La 1ère filiale Cyber
Capital est associée à un partenaire financier et investie dans des startup dédiées aux nouvelles technologies et contenus dans les médias.Elle
a été ,entre autre, actionnaire de Chapitre.com, NPTV( TV interactive),
Photoways ou NotreFamille…..
La 2ème filiale, Cyber Group Animation se dédie totalement à l’animation et
a été créée en septembre 2005. Parallèlement, une augmentation de
capital de +2 M d’€ a été réalisée pour se donner les moyens techniques
de se structurer. Elle a été souscrite par Viveris (une filiale de la Caisse
d’Epargne de la région PACA), une filiale de la compagnie financière
Edmond de Rothschild et un fond de capital risque étranger.
Il existe également une filiale de distribution Cyber Group Entertainment
basée à Los Angeles et Cyber Group média qui fait du développement
pour les média. Cyber Group lie des partenariats partout dans le monde :
aux USA, en Inde, en Russie et prochainement dans les pays de l’est.
K. : Quels sont les objectifs de Cyber Group Animation ?
P.S. : D’abord de produire des séries et éventuellement du long-métrage
reportage reports
Un catalogue de nouvelles séries pour toutes les cibles !
Sur le preschool tous les projets sont en 3D.
- Ozie Boo! : 52x7’ pour les 2/6 ans, 2ème saison commandée par Tiji
- Tatonka : 26x7’ pour les 4/8ans
- Manon : 52x7’ pour les 2/6 ans en coproduction avec PlanetNemo
Sur la cible des 6/10 ans les projets allient 2D et 3D.
- Cosmobob et Lady B : 26x7’ pour les 6/10 ans pour Canal J
- Commando Nature, écrite en collaboration avec une ONG de renommée
mondiale : 26x26’ pour les 8/12 ans
- 2 projets avec Marvel dont Wolverine et une série 2D sur les sports extrêmes
avec effets spéciaux 3D en cours d’écriture. Cyber Group Animation prévoit de
livrer au moins 2 de ces séries en 2008.
En parallèle, un projet pour les 12 ans et + qui a reçu un accueil très favorable au
dernier MIP : Les Blondes adaptées des bandes dessinées de Soleil Productions
avec un format 2D de 100 x 1’30 , et destiné à une chaîne cablée.
A catalog of new TV series for every target!
All of the preschool programs are 3D.
- For Tiji, 2nd season of Ozie Boo! : 52x7’ for 2-6 year-olds
- Tatonka: 26x7’ for4-8 year-olds
- Manon: 52x7’ for 2-6 year-olds - a PlanetNemo coproduction
6-10 year old programs mix 2D & 3D.
- For Canal J, Cosmobob and Lady B: 26x7’ for6-10 year-olds
- Earth Commando was written with an internationally renowned NGO: 26x26’ for 8/12
year olds
- 2 projects with Marvel are announced among which Wolverine and a 2D series about
extreme sports with SFX in 3D that is being developed
Cyber Group Animation plans to deliver at least two of these series by 2008
Notwithstanding a project for 12 year-olds + that was very well received during the
last MIP: Blonds is a 2D adaptation of the comic books published by Soleil Productions
-100 x 1’30 – for one cable channel.
immédiatement ex p loités sur d’autre s
supports. C’est une des bases du «business
model» La créativité et l’esprit d’équipe sont
les moteurs de la production. Pierre et Billy
commentent : «on doit se faire plaisir avec la
création, la technologie et des concepts
trans-nationaux. On cherche à s’émerveiller
nous-mêmes en mettant la barre très haute
sur les plans qualitatif et technique, ce qui
nous interdit toute compromission, et nous
impose la rigueur d’un grand gro u p e
rapportée aux exigences d’une PME. Nous
vo u lons aussi que les gens qui nous
rejoignent soient contents d’apporter leur
contribution aux différents projets», comme
Philippe Soutter aux ventes qui vient de M6 ,
Hélène Maret,à la production exécutive ,
Cécilia Dubois ex - D i s n ey à la Direction
Générale et Christine Blériot ex-Sony/BMG
et VIP aux droits dérivés.
GGG
à partir de la France en s’appuyant sur des concepts
originaux, ou des lice n ces pré ex i sta n tes, mais à
compréhension trans-nationale. Puis et surtout, pour chaque
projet, s’entourer de «top talents», tous n°1 dans leur domaine :
Gilles Luka écrit la musique de Cosmobob ; Régis Don Simoni dessine
Commando Nature ; Thérésa Plummer, ex-directrice des programmes
jeunesse de la BBC, est consultante pour tous les scripts internationaux.
Pour finir, mais j’aurais pu commencer par là, au delà d’une idée créative
bétonnée, nous souhaitons que l’image et le son soient très forts, d’une
qualité irréprochable et surprennent toujours plus.
Ozie Boo !
all ex i sting multimedia circuits: TV series, DV D ,
audio CD, video games, cell phones, press and
publishing as well as licensed products in all the
other fields. Creativity and team spirit are the
p ro d u c t i o n ’s driving fo rces. Pierre and Billy
comment: «we try to please ours e lves when it
comes to the cre a t i ve aspect, the technology and
international co n cepts. We want to succeed in
impressing ourselves by being very serious about
quality and te c h n o logy, so we can’t make any
concessions. We function with the thoroughness of
a big group ta i lored to the demands of small and
medium-sized enterprises».
GGG
Interview of Pierre Sissmann,
Director of Cyber Group.
Kazachok: What are the subsidiaries of the Cyber
Group holding?
Pierre Sismann: I cre a ted Cyber Group Europe in
1999 with Dominique Bourse. The first subsidiary is
Cyber Capital, in association with a financial partner. It
invests in new technology and specific media contents
start-up ventures.
The second subsidiary is Cyber Group Animation,
which is totally dedicated to animation. It was created
in September 2005. We also co n d u c ted a capital
i n c rease of +2 Million € to allow us to have the
technical means to structure the operation. It was
underwritten by Viveris (a subsidiary of Caisse
d’Epargne PACA), a subsidiary of the Edmond de
Rothschild financial company and a foreign capital
risk investment fund.
We also have a distribution branch called
Cyber Group Ente r tainment that is
based in Los Angeles and then there is
Cyber Group media dedicated to media
development. Cyber Group is developing
partnerships everywhere in the world:
in the US, in India, in Russia and soon in
the Eastern European countries.
K .: W ha t are C yb er G ro u p
Animation’s goals?
P.S.: Our main goal is producing
animation series and eventually fulllength features from our French base
that will rely on original concepts or preexisting licenses that have transnational potential.
Each project will involve top talent, people who are
number One in their field such as Gilles Luka, Régis
Don Simoni or Thérésa Plummer. Finally, and I
should actually have begun with this aspect, our
priority will be topnotch sound and visuals
so that our productions will be evermore amazing.
Les Blondes
Kazachok Licensing Mag'
47
la saga des produits dérivés
Que la Force soit
avec les produits dérivés !
> 3ème période : “De la fin de L’ORTF aux années Lucas”
Les années 70, référence actuelle en matière de vintage, furent elles aussi passionnantes. Elles
marquent surtout le début d’une nouvelle ère venue d’une galaxie lointaine, très lointaine…
Les seventies et l’ensemble de
la décennie qui va suivre sont,
p o u r l’ a u d i o v i s u e l , p u i s
finalement pour les licences et produits
dérivés, des années charnières. L’agonie
de l’ORTF, qui co m m e n ce dès 1972,
a m è n e ra rapidement de n ouve l le s
chaînes, de nouveaux programmes et
donc moult produits dérivés. À ce t te
même époque, tel un avant programme,
JVC, Sony et Matsushita inventent le VHS
(enco re dix ans pour voir cet appare i l
débarquer dans les foyers) et la possibilité
d’enregistrer ces mêmes
nouveaux programmes.
>
Les ré formes co n cernant le cinéma
p o r n o g raphique changent avec l’arrivée
du nouveau et jeune président Gisca rd
( ce r tes, les produits dérivés sont plutôt
ra res dans ce domaine) et les pre m i e rs
jeux vidéo arrivent dans les cafés. Enfin,
le choc pétrolier de 1974 change la donne,
y compris dans le monde du jouet qui aura
te n d a n ce à développer des figurines 4
p o u ces (10 cm) au détriment des 12
pouces (30 cm) avec moins de plastique…
mais autant de succès.
Une étoile est née
En 1971, déjà dans un but économique, les
poupées de la société Mego, aujourd’hui
très recherchées par les collectionneurs,
commencent à reproduire les visages de
personnages célèbres avec une stratégie :
limiter les coups de fabrication. Car, outre
l’achat des licences, la firme qui utilise le
même corps pour chaque pers o n n a g e
n ’ h é s i te pas à re c yc le r. En 1974, par
exe m p le, Mego ré c u p è re le s
droits de la série «La planète
des singe s». L a série ne
m a rche pas aussi bien que
p ré v u , M e g o ré c u p è r e l e s
invendus et recycle les mains des singes
pour en fa i re… la base de ce l les de
certains super héros ! Po u r tant, Mego,
l’une des plus importantes sociétés à
ex p lo i ter des lice n ces dans ce s
années 70, va faire une énorme
erreur : refuser de prendre des
risques sur la licence d’un petit
film de science-fiction qui se
p ré p a re, réalisé par un jeune
m e t teur en scène, père d’un
culte (et occulte !) «THX 11 38»
et d ’« A mer i ca n G raf f i t i » :
George Lucas et sa «Guerre des
May the Force be with
licensed products!
3rd period: «from the end of the ORTF
to the Lucas years»
The 70’s have become a vintage fashion reference.
This fascinating period saw the beginning of a new
era that originated in a faraway galaxy...
The whole of the seventies we re ex t re m e ly
i m p o r tant for the audiovisual industry in genera l
and licensing in particular. The ORTF sta r te d
declining as soon as 1972. This agony paved the way
for new channels, new programs and many licensed
products. Pornographic films were subjected to new
laws when President Giscard d’Estaing was elected
( h owever, there are very few licensed products in
that field) and the first video games arrived in coffee
shops. Finally the energy crisis in 1974 had a
worldwide impact, including on licensed products.
Manufacturers started developing smaller figurines
(10 cm instead of 30 cm) because they required less
plastic, but size had no effect on their success.
A star is born
In 1971, the Mego brand started to pro d u ce dolls
with famous faces. They used the same body for all
their models. Only the fa ce differed. Today these
dolls have become colle c tor items. Their st ra tegy
wa s to cut produ cti on costs . W hen t he
manufacturer bought a license they wanted to
maximize their inve stment. For instance, in 1974
t h ey purchased the rights to the «Planet of the
Apes» series but the program didn’t do as well as
they had expected so Mego called back the figurines
that hadn’t been sold and recycled the ape hands to
put them on other figurines. They became the new
hands of super heroes! Unfortunately, Mego refused
to take the risk of buying the licensing rights to a
small science-fiction film that was in the making:
« S tar Wa rs» dire c ted by George Lucas. His
signature might have kept the company from going
bankrupt five ye a rs later.
May the Force…
Many people think that George Lucas «invented»
licensed products. Kazachok re a d e rs know bette r
(see part 1 & 2 of the licensed product saga in our
Dark Vador, Force du Mal de la saga Star Wars, existe aussi sous forme de bain moussant.
licensing saga
étoiles». Une signature qui aurait peutêtre évité la faillite de la firme, cinq ans
plus tard, après dix ans au sommet et une
sixième place au hit-parade des
fabricants.
Que la Force…
G e o rge Lucas, justement, beauco u p
l’imaginent comme «l’ i n ve n teur» du
produit dérivé, le père de la licence. Les
deux précédents numéros de Kazachok
p ro u vent que non. En revanche Maître
George est bien le premier à avoir senti
que le merchandising allait et pouvait faire
partie intégra n te du montage de certains
films. Son histoire en est la preuve : pour
rester maître de «La Guerre des étoiles»,
Lucas se prive totalement de salaire, mais
négocie, entre autres, auprès de la Fox,
100 % des royalties sur l’ensemble des
produits dérivés de son film. Une misère
en 1977, une mine d’or aujourd’hui !
D ’ a u tant qu’après ce premier ca r to n
planétaire, ce n’est plus un film, mais six,
que va gérer Lucas avec ce même contrat.
Pourtant, dira Lucas, «J’ai pris le contrôle
du merchandising, non parce que je
pensais que cela allait me rendre riche,
mais parce que je voulais en avoir le
contrôle. Je ne voulais pas que quelqu’un
utilise le nom de «La Guerre des étoiles»
pour une cochonnerie…». Et d’ajoute r ,
toujours lors de la sortie du film en 1977 :
«J’ai une affection particulière pour le s
jeux et jouets. Tout ça faisait partie du
film, l’envie de lancer des jouets sur le
m a rché, sans doute que je n’ai pas
grandi…».
L’après 77
Lucas a en effet changé les règles du jeu,
d’autant que «La Guerre des étoiles» se
mondialise, devient saga et «Star Wars».
Une saga cinématographique mais aussi
une saga de produits dérivés, des milliers
de produits du téléphone au slip en
passant par des gadgets les plus fous et
bien évidemment des jeux et jouets. Alors
qu’un second film : «L’ e m p i re co n t re attaque» (1980) puis un troisième en 1983
«Le Retour du Jedi», ca r tonnent eux
a u ssi, Steven Spielberg, le «copain de
George», donne naissance à «ET : l’ExtraTe r re st re» (1982) et à ses jouets par
milliers. Un film encore plus grand public
et avec des produits plus affectifs. Un film
aussi qui déve lo p p e ra un fléau connu
depuis toujours, Disney s’en plaignait déjà
en 1930, les produits non plus sous… mais
sans licence ! Il faut dire que beauco u p
des peluches et figurines d’E.T. vendues
visaient des enfants n’ayant pas le s
mêmes ex i g e n ces que le u rs aînés en
m a t i è re de copyright et que pour le s
parents, à l’achat, un faux vaut to u j o u rs
moins cher qu’un vrai. Depuis, le s
earlier editions). However, Master George was
definitely the first to understand that licensing could
and would play a major part in certain film budgets.
His story is indicative: in order to keep control over
«Star Wars» he negotiated a co n t ract with Fox in
which he gave up his salary but obtained 100% of
the licensing rights for his film. In 1977 that
represented very little, today it is the equivalent of a
gold mine! Fu r t h e r m o re, after the planeta r y
s u cce ss of the first film, Lucas used the same
Maquette à construire, figurines de la première heure et pub pour le lancement
de la peluche ET… c’est le début de la folie !
so mme s e n jeu sont t ellement
importantes — on parle de 4 milliards de
dollars dans la poche de Lucas entre 1977
et 1997 pour Star Wars — que les avocats
sont à l’affût et les «faux» se raréfient.
Et chez nous ?
Il n’y a pas que «Star Wars» dans la vie et,
une fois n’est pas coutume, revenons à
notre chère patrie. En 1974, l’année même
où Valery Gisca rd D’Estaing (enco re lui)
décide le démembrement de l’ORTF, «L’île
aux enfants» débarque sur les écrans de
TV. En ve d e t te, un ce r tain Casimir ave c
des centaines de produits qui retrouvent
aujourd’hui une seconde jeunesse ave c
l’engouement des années vintage et la
g é n é ration «kidulte». À l’époque, le s
fa b r i cants ne sachant pas enco re qui
r e m p l a c e l’ O R T F s i g n e n t l e u r s
emballages d’un « Télévision Française ».
Le 5 janvier 1975, ils peuvent enfin
changer ces mots et les remplacer par :
contract for the six following ones. Lucas has said
that: «I wanted to control the licensing, not because
I thought it would make me rich, but because I
wanted complete control. I didn’t want someone to
put «Star wars» on a piece of junk...». When the film
came out in 1977, he added: «I love toys and games.
They were part of the film and I wanted to market
toys, probably because I never really grew up...»
Post 77
Indeed, Lucas changed the rules of the game
because «Star Wars» had a worldwide impact and
b e came a saga. Not only a film saga but also a
licensing saga, with thousands of products, from
te lephones to underwear, including wild gadgets
and numerous toys and games. In 1980 «The
Empire strikes back» and in 1983 «The return of the
Jedi» we re huge blo c k b u ste rs. In1982 Steve n
Spielberg’s «E.T.» was another incredible success
that came complete with thousands of toys. The film
reached an even wider audience and the licensed
products had a more emotional undertone. The film
also triggered the increase of an already wellknown problem (Disney started complaining about
the issue back in 1930): products started circulating
without any legal licensing rights! Many of the E.T.
Kazachok Licensing Mag'
juin - septembre 06
49
la saga des produits dérivés
TF1, Antenne 2 ou FR3. C’est le début de
notre saga télévisuelle… à nous. Car si
e n t re temps, en 1 974 , le mythique
fa b r i cant de fi guri nes JIM (Jou ets
Modernes Inca ss a b les) vient de rendre
l’âme après 27 ans de création, Goldorak,
le p hé no m è ne d’ u ne gé n é ra t i o n
télévisuelle, arrive ! Pour beaucoup, c’est
la découve r te de l’univers des robots et
des produits dérivés à grande échelle avec
même l’édition de plusieurs magazines.
Loin de cet univers japonais, de nouvelles
têtes comme celles des héros du Muppet
S h ow, Kermit la grenouille en tête, font
le u rs apparitions à la télé et dans le s
magasins de jouets en laissant, quand
même, de la place aux «anciens» :
Astérix, Lucky Luke, Tintin… mais aussi
les héros de Disney ou Wa r n e r. Rayon
cinéma, rien ne bouge véritablement, «La
P l a n è te sauvage» (1973) est présenté à
Cannes (Prix du jury) mais le film de
L a loux et Topor n’offre pas de pro d u i t
d é r i vé. En revanche, «Les Maîtres du
temps», toujours signé Laloux mais cette
fois avec Moebius (1982) propose au
public quelques créations : masques,
panoplies, ca r ta b les, figurines… entre
temps, il est vrai, la défe r l a n te Lucas est
p a ssé par là ! Reste aussi qu’à ce t te
période, la télévision reste le média fort et
que le cinéma ne se porte pas très bien.
La Fra n ce multiplie les petites salles et
les co m p lexes , l a n otion de gra n d
spectacle est rare…
Goldorak et Kermit la grenouille, stars des années 70, s’affichent en robots et peluche…
l’histoire du cinéma.
Une récente
analyse montra i t
qu’un tiers des
recettes de
« J u ra ssic Park», de
Steven Spielberg
(1993) provenait des produits dérivés et
qu’aujourd’hui 50% de l’industrie du jouet
américain est lié à des thèmes
cinématographiques… ça fait réfléchir, et
nous aurons l’ o ccasion de le fa i re ! À
suivre…
Vincent Vidal
Le re-retour !
C ’ e st une nouve l le fois, le ta n d e m
Lucas-Spielberg qui donne, sans le
s a voir, un coup de pied dans la
fo u r m i l i è re. Après la saga «Sta r
Wa rs», ce l le d’«Indiana Jones» à
pa rtir de 1 98 0, ou celle d e
«Superman» dont le pre m i e r
vo let signé Richard Donner
sort en 1978, re d o n n e n t
goût au spectacle et de ce
fait aux produits dérivés,
véritables souvenirs de
ces films. Certes, ce
point de vue est
p e r s o n n e l , ma i s
notre tandem
co l lectionne le s
plus grand succès
en s alles et en
marchandising de
50
soft toys and figurines in circulation were intended
for smal le r a nd le ss de mandi ng chi ldre n ,
notwithstanding that the cheaper copies tempted
parents. Ever since, the sums involved have become
so huge - Lucas is said to have made $4 billion
between 1977 and 1997 on Star Wars - that lawyers
are alert and bogus products are fewer.
And in France?
In 1974, French President Valery Giscard D’Estaing
decided to dismantle the ORTF while «L’île aux
enfants» arrived on TV. The star was Casimir and
hundreds of licensed products came with him.
Today these products are enjoying a second life
because of the vintage trend and the «kid-adult»
generation. At the time, the manufacturers didn’t
k n ow what would re p l a ce the ORTF so they
stamped their products «French TV». From the 5th
of January 1975 on, they finally were able to put TF1,
A n tenne 2 or FR3 on the products. That was the
beginning of our own national licensing saga. In the
m e an ti m e , i n 1 9 74 , t he m y thi ca l fig uri ne
manufacturer JIM had closed down after 27 years of
ex i ste n ce. Just when Goldorak appeared! The
c h a ra c ter was a real TV sensation. A whole
generation discovered robots and licensed products.
There even were a number of magazines dedicated
to Goldorak. Then, new heroes like Kermit the frog
from the Muppet Show, that we re very diffe rent
f rom the Japanese bots, sta r ted to appear on
French TV and in toy stores. They shared the market
with the «oldies» such as Astérix, Lucky Luke ,
Tintin… and Disney or Warner characters.
The second return!
Publicité pour les céréales Gremlins,
bain moussant Jurassic Park ou
poupées Mego… c’est la décennie des
produits dérivés.
Once again the Lucas-Spielberg association to o k
the world by storm and shook the coconut tree. In
1978 the first «Superman» dire c ted by Richard
Donner and in 1980 «Indiana Jones» rekindled the
public’s flame for super shows and the re l a te d
licensed products, seen as tokens. Together, Lucas
and Spielberg enjoy the biggest box-office returns
ever as well as the biggest licensing sales in the
history of movies. A recent analysis indicates that
one third of the returns from Steven Spielberg’s
«Jurassic Park»(1993) came from merchandising
and that today 50% of the U.S. toy industry relies on
movie themes... Quite an interesting consideration!
To be continued…
Vincent Vidal
agenda diary
MIFA
Annecy – France, 7-9 juin 06 (7-9 June 06)
www.annecy.org
New York Licensing Show
Jacob K. Javitz Convention Center, 20-22 juin 06 (20-22 June 06)
www.licensingshow.com
Hong Kong Licensing Show
Hong Kong Convention & Exhibition Center, 4-6 juillet 06 (4-6 July 06)
www.hklicensingshow.com
Who’s Next
Po r te de Versailles, Paris, 1-4 septembre 06 (1-4 September 06)
www.whosnext.com
Bijorhca
Porte de Versailles, Paris, 1-4 septembre 06 (1-4 September 06)
www.bijorhca.com
Maison & Objet
Parc des Expositions, Villepinte, 1-5 septembre 06 (1-5 September 06)
www.maison-objet.com
Tradexpo
Le Bourget, Paris, 1-6 septembre 06 (1-6 september 06)
www.tradespo-paris.com
Salon de la Maroquinerie
Po r te de Versailles, Paris, 2-4 septembre 06 (2-4 September 06)
www.ff-maroquinerie.fr
Midec
Po r te de Versailles, Paris, 2-4 septembre 06 (2-4 September 06)
www.midec-paris.tm.fr
Cosmeeting
Parc des Expositions, Villepinte, 11-13 septembre 06 (11-13 September 06)
www.cosmeeting.com
Kazachok Licensing Mag’ 44 rue La Bruyère 75009 Paris – France – T. 33 (0) 1 40 82 71 00/ F. 33 (0) 1 48 78 12 43
www.kazachok.com Publishing Director : Nathalie Chouraqui (nc@kazachok.com) Editor Manager : Virginie Lopez (vl@kazachok.com)
Advertising Manager : Ariane Binet-Prévost (abp@kazachok.com) Subscriptions : info@kazachok.com -subscription rates per year
48€/52€ (outside France) Contributing writers : Laurent Lathieyre, Marie Richez, Anne-Françoise Moal, Vincent Vidal, Alexia Cellier,
Emilie Blelly Translation by : Katheryn Walton Ward (kww@club-internet.fr) Conception : lebookdejulien.com
All illustrations are reproduced by permission of their owners. Photo page 13, avec l'aimable autorisation de Sacha Lombardi
Commission paritaire : 0307T86147 - ISSN : 1779-854X
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