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«Nous
sommes
heureux»
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Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
Paris dévoile, aujourd’hui,
les premiers éléments
l À CAUSE DE LA FIÈVRE APHTEUSE
Les sages-femmes
Les prix des viandes rouges en colère
l LE P-DG DE MOBILIS À PROPOS DU
SPONSORING DE LA FAF :
l CIRCONSTANCES DU CRASH
DU VOL AH 5017
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risquent d’augmenter
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Alger retrouve
timidement ses plages
l Les prix des viandes rouges risquent d’augmenter d’ici quelques semaines,
à l’approche de l’Aïd El Kébir. Une hausse provoquée notamment par la
propagation de la fièvre aphteuse qui affecte actuellement une partie du cheptel
bovin et commence à s’étendre aux ovins.
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Photo : Samir Sid.
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Le Bonjour du «Soir»
La paix ne viendra pas
toute seule...
Directement menacée par ce qui se passe en
Libye, l'Algérie renforce ses troupes à la
frontière avec ce pays, mais est-ce suffisant ?
Les autorités qui n'ont retenu ni la leçon du
fameux Mujao au Mali, ni celle de Tiguentourine
chez nous, continuent de se conformer à cette
sacro-sainte «interdiction de sortie» qui frappe
nos troupes et qui serait, selon elles, une
constante de la politique extérieure de notre
pays, oubliant que nos soldats et aviateurs ont
déjà franchi nos frontières pour de nobles
missions.
Il y a, politiquement et moralement, des raisons
qui tiennent la route à la base de cette décision
ferme et inflexible de laisser les hommes et les
blindés à la maison. Mais, devant le danger
imminent d'un encerclement massif de notre
pays par des troupes obscurantistes armées et
financées par le wahhabo-sionisme, les vieilles
recettes peuvent s'avérer inopérantes.
Des actions ponctuelles et non coûteuses en
pertes humaines peuvent annihiler ce risque et
nous éviter bien des déboires. Nous sommes
en guerre contre le terrorisme islamiste et
attendre tranquillement qu'il se renforce chez le
voisin avant de nous attaquer massivement,
n'est pas une bonne méthode de prévention.
Sans être des va-t-en-guerre, nous pensons
qu'il y a quelque chose à faire pour empêcher
ces «états islamiques» sanguinaires et ces
khalifats de la terreur, de souiller notre pays.
Et si nous n'y allons pas au bon moment,
d'autres pourraient le faire et je ne pense ni à
l'Otan, ni à la France qui n'ont pas pour vocation
d'éteindre les feux qu'elles allument. Mais à un
voisin qui n'aime pas beaucoup l'Algérie...
farahmadaure@gmail.com
JEUDI 7 AOÛT 2014 - 11 CHOUWAL 1435 - N° 7247- PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
DIGOUTAGE
L’UGTA
fossile
Par Arris Touffan
J'ai du mal à imaginer
qu'en 2014, l'UGTA, la
prestigieuse UGTA, puisse
encore fonctionner comme
si le mur de Berlin n'était
jamais tombé, octobre 1988
n'avait jamais eu lieu, le
monde
et
l'Algérie
n'avaient jamais franchi le
Rubicond. On a du mal,
parole ! Et pourtant,
comme si de rien n’était,
comme
si
tous
ces
bouleversements
ne
s'étaient jamais produits,
notre
vieille
Centrale
syndicale, qui tient plus du
central que du syndicat,
persiste dans ce contreemploi qui consiste à
aligner les positions des
travailleurs sur celles des
intérêts de la bureaucratie.
Non,
c’est
bien
vrai.
L’UGTA est encore le bras
séculier du pouvoir dans le
monde ouvrier. C’est à
croire que c’est à titre
muséographique. Et bien,
non ! Venez visiter la
dernière curiosité du siècle.
A. T.
arrisetouffan@yahoo.fr
P
ERISCOOP
Tebboune à la place de Belaïz ?
Soirperiscoop@yahoo.fr
lors qu’on évoque ça et là un remaniement
gouvernemental durant cet été, des
indiscrétions laissent entendre que l’actuel
ministre de l’Intérieur, M. Belaïz, serait
remplacé par l’actuel ministre de l’Habitat
Abdelmadjid Tebboune.
A
La bourde des services de Ghoul
Ce mardi en fin d’après-midi, les rédactions des
quotidiens sont destinataires d’un fax émanant du
ministère des Transports.
Il annonce l’annulation d’une conférence de presse
prévue pour mercredi matin à Djenan-El-Mithak et qui
devait être animée par le ministre Amar Ghoul. Les services
du ministère ne font pas relecture du texte expédié aux
journaux et autres médias avec cette bourde nommable : au
lieu de cellule de crise, on écrit cellule cerise.
Alger-Nice déprogrammé
La direction des opérations d’Air Algérie n’a pas
autorisé, hier, un avion qu’elle a affrété à faire le vol
Alger-Nice.
Motif avancé, le personnel navigant n’est
pas qualifié par l’aéroport de Nice. A rappeler
que cet avion a plus de 19 ans d’âge.
Un jour, un sondage
Avez-vous
l’intention
de prendre
le bateau
pour
la navette
Alger-La
Madrague ?
OUI
NON
Sans opinion
Seriez-vous favorable à une grande
augmentation du prix du tabac ?
Résultat sondage
Oui :
76,77%
Non :
19,4%
Jeudi 7 août 2014 - Page 3
S. opinion :
3,83%
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 7 août 2014 - PAge
Paris dévoile, aujourd’hui, les premiers éléments
CIRCONSTANCES DU CRASH DU VOL AH 5017
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Paris garde la main sur la gestion
du crash du vol AH 5017 d’Air
Algérie. Les premiers éléments
d’informations sur les circonstances de cette catastrophe
aérienne seront rendus publics
aujourd’hui, à l’aéroport du
Bourget, par les experts du
Bureau d’enquêtes et d’analyses.
Officiellement, l’initiative est
revenue au BEA puisque la délégation d’enquête a été confiée à la
France par le Mali, pays où s’est
produit le crash. «Avec l’accord
du président de la commission
d’enquête, et en sa présence, un
point d’avancement de l’enquête
– dont des premiers éléments
d’information validés par les
enquêteurs sur les circonstances
de l’accident du McDonnell
Douglas MD 83 survenu le 24
juillet 2014 — sera présenté au
cours d’un point presse qui se
tiendra au BEA», précise un communiqué de cette instance.
Cette action de communication
intervient une semaine après un
autre communiqué du BEA alertant les médias à propos d’informations non confirmées sur les
causes du crash.
«Des tentatives d'explication
du déroulement de l'accident circulent actuellement dans les
médias et il est parfois suggéré
que ces explications résulteraient
des paramètres de vol issus du
Flight Data Recorder récemment
Le AH 5017 s’est crashé le 2 juillet dans le nord du Mali.
lu dans les locaux du BEA. Le
BEA alerte les journalistes sur le
fait que ces tentatives d'explication ne s'appuient nullement sur
ces enregistrements. En effet, leur
DÉNONÇANT L’ABSENCE DU PRÉSIDENT
DE LA RÉPUBLIQUE
exploitation est toujours en cours
et aucune information sur leur
contenu n'a été communiquée».
L’Algérie et l’Espagne, pays
d’origine des compagnies Air
Soufiane Djillali veut le départ
du système dans sa «totalité»
La revendication de l’application de l’article 88 de la
Constitution, portant procédure de destitution du président
de la République pour incapacité, un temps mise entre
parenthèses, vient d’être remise au goût du jour.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et
c’est le président de Jil Jadid qui
relance «l’idée». Lors d’une conférence de presse, hier mercredi, il interpelle le Conseil constitutionnel, l’invitant
à enclencher les procédures d’application de l’article 88 de la Constitution.
«Le président est absent et est
incapable de défendre le pays, de proposer des perspectives et de s’adresser directement à son peuple auquel il
a été imposé», dira Soufiane Djillali,
pour qui la scène nationale est
empreinte d’un vide sidéral avec l’incapacité du pouvoir à gérer le pays».
Et d’enfoncer le clou en estimant que
le pays est à l’abandon et avouant ne
pas savoir qui gère le pays. «Un président qui se fait représenter par un
ministre ici et par un autre là», poursuivra-t-il, non sans mettre en avant
l’impératif «patriotique» d’aider ce
système à partir» dans sa «totalité».
Un départ que le premier responsable de Jil Jadid dira vouloir se
concrétiser dans la «douceur» et la
«sérénité», d’où l’option d’une transition démocratique qu’il prône au
même titre que nombre de partis et
autres acteurs et personnalités dans
le cadre de la Coordination nationale
pour les libertés et la transition démocratique, et même en dehors. Car il ne
s’agit pas d’adopter l’option révolutionnaire, radicale et immédiate, porteuse de violences surtout, ajoutera-t-
il, que le système a «gangrené, et les
institutions et la société».
Une transition démocratique à propos de laquelle la CNLTD vient
d’ailleurs, de rendre publique la nouvelle feuille de route actualisée à la
lumière des recommandations de la
conférence du 10 juin dernier. Et ce
document a, selon Djillali, commencé
à être distribué parmi les participants
au rendez-vous de Zéralda, avant
qu’un nouveau au round de concertations ne soit engagé.
Et au président de Jil Jadid d’exclure tout élargissement de la CNLTD,
estimant que la commission de suivi
des prochains conciliabules, qui sera
installée prochainement, fera la part
belle aux autres partis, acteurs associatifs et autres personnalités nationales, qui partagent l’option de transition démocratique.
M. K.
Le ras-le-bol des derniers habitants
de Diar-Echems
DES FAMILLES ONT FERMÉ HIER LA ROUTE
Les opérations de relogement se suivent
et se multiplient depuis juin dernier, et les
412 dernières familles de l’une des plus
vieilles cités populaires de l’Algérois, DiarEchems, ne comprennent pas pourquoi ce
sont toujours les habitants des bidonvilles
qui sont prioritaires.
Mehdi Mehenni - Alger
(Le Soir) - La colère a fini
par gagner les habitants des
quatre derniers immeubles
de la cité coloniale DiarEchems. Femmes, hommes
et enfants ont investi hier,
vers 11h30, la rue, pour couper à la circulation la route
du Ravin de la Femme
Sauvage, à l’aide de
grosses pierres, de ferrailles
et de branchages.
Contrairement aux mani-
festations
précédentes,
habituellement violentes,
celle-ci a été plutôt pacifique. Les forces de l’ordre
n’ont d’ailleurs pas jugé utile
de dépêcher un grand
nombre de policiers sur les
lieux. Point d’affrontements,
ni hostilités. Par contre,
quelques jeunes du quartier,
le visage voilé, sont restés
postés en haut de la cité
pour riposter à une éventuelle intervention musclée
des agents de l’ordre public.
A midi, des banderoles
sur lesquelles on peut lire :
«Barakat el hogra», ou
encore «Barakat de la misère », ont été portées par les
protestataires. «Je suis né
dans l’étroitesse et j’ai peur
de perdre la vie dans les
mêmes conditions », clame
un père de famille.
En effet, avec le récent
séisme, l’état de délabrement de la cité s’est aggravé. «Nos immeubles tiennent à peine debout, alors
que les toits de nos appartements croulent continuellement. Mon frère a été
blessé au crâne le jour
du
séisme. Ça ne peut
pas continuer ainsi», se
plaint un autre habitant.
D’autres affirment que pendant l’hiver, ils dorment sous
la table de la salle à manger
pour éviter l’eau qui s’égoutte des plafonds fissurés.
Mais le témoignage le plus
marquant a été celui de ce
quadragénaire, qui jure de
ne plus se souvenir de la
dernière fois où il a eu un
moment d’intimité avec son
épouse, car il partage une
seule chambre avec le reste
de sa famille.
«Je vais finir par faire
comme les jeunes couples
non mariés, qui s’isolent dans
les jardins publics ou encore
les plages interdites à la baignade…», se révolte-t-il.
M. M.
Photo : DR
Les premiers éléments d’analyses des boîtes noires
du Mc Donnell Douglas MD 83 de la compagnie espagnole Swiftair, affrété par Air Algérie, seront rendus
publics aujourd’hui par le Bureau français d’enquêtes
et d’analyses.
4
Algérie et Swiftair, continuent de
jouer les seconds rôles dans cette
affaire. Prises de court sur tous les
plans, les autorités algériennes
tentent actuellement d’axer leurs
efforts sur les aspects d’ordre judiciaire. Ainsi, la Direction générale
de la Sûreté nationale et le
Commandement
de
la
Gendarmerie nationale ont envoyé
des experts en France afin de participer aux opérations d’identification de l’identité des victimes.
Par ailleurs, les enquêteurs de
la Gendarmerie nationale ont été
chargés de mener des investigations sur les procédures d’affrètements d’aéronefs appliquées par
la compagnie Air Algérie.
Rappelons que le vol AH 5017
reliait, le 24 juillet, Ouagadougou
à Alger. L’avion s’est crashé dans
le nord du Mali moins d'une heure
après son décollage provoquant
la mort de 116 personnes.
T. H.
Les sages-femmes
en colère
Elles se battent au quotidien pour améliorer leurs conditions de travail. Elles sont chaque jour sous le choc, de l’accident fatal et du risque juridique qui en découle. Elles revendiquent haut et fort leur droit d’acquérir un statut hospitalier.
Elles, ce sont les sages-femmes qui sont montées au créneau et revendiquent une reconnaissance à la hauteur de
leurs missions.
Structurées au sein d’un syndicat national, affilié à la
Fédération nationale des travailleurs de la santé sous l’égide
de l’UGTA, les sagesfemmes algériennes se mobilisent pour
défendre leur statut, voire procéder à son amélioration. Elles
espèrent que cette fois-ci, leurs revendications ne vont pas
accoucher d’une souris.
C’est le souhait exprimé par la secrétaire générale par intérim du Syndicat national des sages-femmes, Mme Chetti
Rachida, qui nous a fait état de la «détermination» de celles
qui donnent «la vie à longueur de journée», à faire reconnaître
leur «compétence» et la «revalorisation» de leur statut.
Les revendications sont contenues dans une plateforme
adressée à la tutelle et dans laquelle ses rédacteurs plaident
la «révision du statut particulier», la «revalorisation du régime
indemnitaire» et la mise en place «d’une loi sanitaire».
Selon notre interlocutrice, «il est urgent de revoir les dispositions transitoires d’intégration afin de corriger une injustice
commise à l’égard des sages-femmes ayant été victimes de la
non-application des articles du statut abrogé portant N°91/11».
«Nous proposons dans le cas échéant, l’intégration des sagesfemmes ayant une ancienneté de 10 années et classées
actuellement à la catégorie 11, à la catégorie 12, l’intégration
directe des sages-femmes de la catégorie 11 et ayant une
ancienneté de 20 ans et plus à la catégorie 13 et l’intégration
des sages-femmes de la catégorie 12 ayant une ancienneté de
5 années à la catégorie 13 et réintroduire un second poste
supérieur, notamment celui de la sage-femme inspectrice, qui
a été supprimé dans le statut n°11/122 », a-t-elle expliqué.
Au sujet du régime indemnitaire, elles revendiquent «l’attribution d’une prime de contagion», la mise en place d’une
«indemnité de disponibilité permanente ou bien d’astreinte»,
une «prime d’indemnité spécifique aux sages-femmes qui
exercent au sud du pays» et «l’instauration des primes de
documentation et d‘encadrement en adéquation avec l’article
20 du décret exécutif 11/122».
Sur un autre chapitre, le syndicat des sages-femmes
revendique «des lois juridique claires pour les protéger
dans l’exercice de leur fonction et même de les défendre en
cas de complications ou d’anomalies survenues pendant
ou après l’accouchement».
Selon une source médicale, «les sages-femmes, en plus
d’une charge de travail hors norme, souffrent d’un manque
d’équipements médicaux essentiels. Elles sont chaque jour
sous le choc, de l’accident fatal et du risque juridique qui en
découle. Le taux de mortalité maternelle, causée généralement par les hémorragies de la délivrance, demeure élevé en
Algérie».
Cela dit, il est à noter que le syndicat national des sagesfemmes algériennes organisera le 25 septembre prochain une
conférence nationale, lors de laquelle il sera débattu des perspectives des travailleurs du secteur.
Abder Bettache
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 7 août 2014 - PAGE
5
Les prix des viandes rouges risquent d’augmenter
FIÈVRE APHTEUSE
Chérif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - Si la maladie virale n’est pas
maîtrisée, une hausse des prix des
ruminants serait prévisible. Certes,
des éleveurs subissent déjà «une
perte», relevait, hier, Mohamed
Tahar Ramram, qui préside le
Comité national des commerçants
de viandes lors d’une conférence
organisée sous l’égide de l’Union
générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).
Ainsi, des éleveurs se retrouvent dans une situation de quasi –
faillite. Certes, un dispositif d’indemnisation à hauteur de 80%
pour la vache laitière, voire à 100%
en recourant à la vente de la carcasse, existe au profit des opérateurs qui déclarent des cas de
contamination. Mais ce dispositif
ne pourra cependant être lancé
qu’après évaluation des pertes
enregistrées. Or, l’estimation de
cette perte, de cette «catastrophe»
reste à affiner, d’autant que le
nombre des têtes contaminées
et/ou abattues reste encore inconnu selon le représentant des com-
EN CES TEMPS
D’ÉPIDÉMIE PRÉVALANT
EN ALGÉRIE
merçants de viandes. Notons dans
ce contexte qu’un millier de bovins
aurait été contaminé sur un effectif
total de 1,9 million de têtes, outre
les quelque 23 millions de têtes
d’ovins.
Ce faisant, des éleveurs ont été
en effet obligés de baisser leurs
prix de vente des têtes de bovins
d’environ 30% à 50% à l’est du
pays et notamment dans la région
sétifienne où les premiers foyers de
l’épidémie ont été déclarés et les
marchés à bestiaux fermés. Ainsi,
les prix des carcasses ont décru de
800 dinars le kilogramme à 500
dinars, voire à 200 dinars le kg
dans plusieurs localités de cette
région. Une diminution du revenu
des éleveurs, certes, et qui devrait
profiter aux distributeurs et commerçants et par conséquent, aux
consommateurs.
Néanmoins une baisse qui ne
devrait pas durer, et les prix des
bovins mais aussi des ovins
devraient repartir à la hausse en
raison de la spéculation et autres
pratiques commerciales plus ou
Les vétérinaires
demandent plus de moyens
pour y faire face
Devant l’évolution sévère de l’épidémie de la fièvre aphteuse dans plusieurs
contrées de notre pays, le Syndicat
national des vétérinaires fonctionnaires
de l’administration publique (SNVFAP)
sort de sa réserve pour tirer la sonnette
d’alarme devant le danger qui menace le
cheptel algérien. En effet, cette structure
syndicale interpelle les autorités sanitaires algériennes à mettre plus de
moyens pour activer sur le terrain. A travers le communiqué parvenu à notre
rédaction, il est demandé ou plutôt exigé
un matériel spécifique de haute technologie ainsi que des véhicules de transport. Plus concrètement, le listing
demandé est axé sur quatre catégories.
Il s’agit de kits complets, à savoir des
tenues complètes à usage unique
(gants, caches, bottes…), de véhicules
assez spacieuses et un approvisionnement conséquent en carburant. En étant
sur le terrain, ces spécialistes de la
santé aimeraient disposer de moyens de
communication comme les téléphones et
fax. Sur un autre plan, celui de relation
de travail avec les services ministériels,
ce syndicat voudrait la redéfinir pour
qu’elle soit en adéquation avec «ce qui
se passe ailleurs». Et pour être en
conformité avec les recommandations
de l’Organisation mondiale de la santé.
Pour le SNVFAP, l’autonomie structurelle, matérielle et surtout financière doit
être effective. En conclusion, ce syndicat
qui a déposé un projet de création d’un
syndicat national d’une direction générale des services vétérinaires en 2012 au
niveau du ministère de l’Agriculture,
lance un pressant appel pour tirer les
conclusions des précédentes expériences et converger dans le sens d’une
association de tous les partenaires et
acteurs de cette filière. Pour ce syndicat,
il y va de l’intérêt national et de l’économie de notre pays.
H. C.
Les viandes rouges ne sont déjà pas à la portée des petites bourses.
moins indues et de la raréfaction essentiellement de la fermeture des
de l’offre, nonobstant le recours à marchés de bestiaux, l’interdiction
l’importation. Et ce, dans le contex- des mouvements du cheptel, l’abatte où l’Algérie ne dispose pas d’une tage sanitaire immédiat des anirace
bovine
locale,
relève maux affectés, la désinfection et
Mohamed Tahar Ramram. A charge l’assainissement des fermes et la
cependant que la fièvre aphteuse vaccination des animaux...
Notons ainsi qu’un million et
qui affecte déjà seize wilayas de
l’est et du centre du pays où plu- demi de bêtes, voire plus, ont été
sieurs cas de contamination ont été déjà vaccinées dans le cadre d’une
détectés ou suspectés puisse être opération nationale et un volume
maitrisée à temps et de manière d’un million de doses de vaccins est
annoncé disponible. Les services
efficace.
Des mesures préventives et agricoles et vétérinaires, et autres
du
ministère
de
réactives ont été certes prises par structures
les pouvoirs publics et les services l’Agriculture et du Développement
vétérinaires et agricoles. ll s’agit rural ont ainsi tenté de déployer
Photo : Samir Sid
Les prix des viandes rouges risquent d’augmenter d’ici
quelques semaines, à l’approche de l’Aïd El Kébir. Une hausse
provoquée notamment par la propagation de la fièvre aphteuse
qui affecte actuellement une partie du cheptel bovin et commence à s’étendre aux ovins.
d’importants efforts pour lutter
contre cette maladie, à travers la
mobilisation de quelque 9 000 vétérinaires, la mise en œuvre d’actions
de prospection, de sensibilisation
des éleveurs afin de les inciter à
déclarer les cas de fièvre et à vacciner leur bétail...
Des mesures que le porte-parole de l’UGCAA, Hadj Tahar
Boulenouar, approuvera, tout en
estimant que la vaccination aurait
dû être opérée de manière proactive, mieux, anticipée. Mais aussi, au
porte-parole de l’UGCAA et au président du comité national des commerçants de viandes d’en appeler à
une meilleure communication et à
davantage d’actions de sensibilisation. Comme il s’agit pour les services agricoles et vétérinaires
d’être davantage offensifs, d’assumer leurs responsabilités et d’intervenir en amont de l’élevage en se
rapprochant directement des éleveurs, sans attendre qu’ils déclarent des cas de contamination,
confirmée ou suspectée.
Rappelons que la propagation
de la fièvre aphteuse, qui n’affecte
pas l’homme, a été provoquée par
l’introduction frauduleuse d’animaux contaminés de la frontière
tunisienne à Bir El Arch (Sétif).
C. B.
Le ministre de l’Agriculture s'enquiert de l’évolution de la maladie
BÉJAÏA
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural,
Abdelouahab Nouri, a effectué une visite de travail, hier, dans
la wilaya de Béjaïa, pour s’enquérir de l’état de son secteur et
faire le point sur la situation qui prévaut localement depuis
l’apparition de la fièvre aphteuse ainsi que les mesures
prises pour faire face à cette maladie virale, très dangereuse
pour le cheptel bovin.
Abdelouahab Nouri a rappelé
les différentes mesures prises par
son département pour endiguer ce
phénomène avant qu’il ne prenne
des proportions alarmantes.
Le ministre de l’Agriculture et du
Développement rural a mis l’accent
également sur les mesures de prévention à prendre, mais aussi sur
les cellules de veille à installer,
pour prévenir et informer les services vétérinaires les plus proches
de toute apparition de cas suspect.
A El Kseur, Abdelouahab Nouri a
tenu à rassurer les éleveurs sur la
prise en charge par l’Etat de tous
les frais d’abattage et leur indemnisation à hauteur de 80% du prix de
la bête.Il convient de rappeler que
plus de 200 cas de fièvre aphteuse
ont été enregistrés depuis l’apparition de l’épidémie, il y a une semaine, sur le territoire de la wilaya de
Béjaïa. L’ensemble des bêtes
atteintes du virus ont été abattues
et incinérées à titre curatif à travers
les 22 communes touchées par la
maladie. Localement, les autorités
de la wilaya, pour éviter la propagation de la maladie, ont pris la décision de fermer tous les marchés à
bestiaux et d’interdire tout déplacement des bêtes sans une autorisation vétérinaire. Sur le régistre des
projets inscrits dans le cadre des
PPDRI dans la wilaya, le ministre
de l’Agriculture n’a pas caché sa
colère devant le retard criant
observé pour leur concrétisation
par les services concernés de la
wilaya. En visite à Oued Ghir, les
responsables des services agricoles ont présenté le bilan de la
production céréalière de 2014 dans
la wilaya. Une production en hausse de près de 5 000 quintaux par
rapport à l’année passée, avec une
récolte avoisinant les 54 000 quintaux cette année , a-t-on indiqué.
Le ministre de l’Agriculture a visité
également les unités de production
de lait de la wilaya. Les producteurs de lait de la région ont interpellé le ministre sur le manque de
moyen de production.
A. Kersani
près de 8 ans. Mais, là non plus, il
ne fera pas part de son intransigeance légendaire, acquiesçant aux
arguments peu convaincants de ses
interlocuteurs préférant arborer le
chiffre des patients qui seront pris
en charge journellement une fois
mis en service les trois accélérateurs centre. Plus tard, il martèlera
même qu’en terme d’oncologie, le
problème de la chimiothérapie fait
partie du passé et ce, au niveau
national. C’était lors de la présentation du projet du nouveau centre
hospitalier
universitaire
de
Constantine confié à un consortium
franco-autrichien (Bouygues et
Vamed) et dont l’accompagnement
médical sur 5 ans sera assuré par
Assistance Publique-Hôpitaux de
Paris (AP-HP).
A sa prise de parole, le ministre
qui évoquera vaguement la nouvelle
carte sanitaire annoncera que pas
moins de 79 000 postes budgétaires
seront créés dans le secteur de la
santé et que l’Etat n’a jamais refusé
les demandes d’équipements et que
la qualité des soins devra suivre cet
effort, exhortant les corps médicaux
à se hisser au niveau des aspirations des citoyens et des autorités
du pays. Abdelmalek Boudiaf
annoncera également que les tra-
vaux des nouveaux CHU d’Alger,
Tizi-Ouzou et Tlemcen seront lancés au mois prochain (septembre)
alors que celui de Constantine sera
entamé au mois d’octobre prochain.
Trois agréments pour l’ouverture
d’hôpitaux privés ont été accordés
par son département qui a recensé
par ailleurs 450 cliniques à travers le
territoire national. S’agissant de la
polémique née des derniers
concours de promotion des chefs de
service au sein des CHU, il rappellera que depuis 10 ans aucun
concours n’a été organisé au
moment où très rares sont les services qui disposent d’un organigramme de fonctionnement.
«Les choses doivent changer
avancera-t-il car nous avançons
vers la circonscription sanitaire et le
médecin référent et n’accepterons
plus des malades promeneurs». Tel
serait l’un des axes principaux de la
carte sanitaire version Boudiaf tant
la tentative de «réhabilitation et de
restructuration des services des
urgences de l’hôpital MustaphaPacha et du CHU de Constantine
qui connaissent un flux inimaginable
des autres wilayas a été édifiant à
bien des égards», reconnaîtra le
ministre.
K. G.
LE MINISTRE DE LA SANTÉ À PARTIR DE CONSTANTINE :
«Nous n’accepterons plus des malades promeneurs»
L’importance des dégâts matériels engendrés par l’incendie survenu lundi soir au service de gynécologie relevant de
l’hôpital Mohamed-Boudiaf dans la daïra d’El-Khroub, quasiment calciné par les flammes, n’émeut pour autant pas le
ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, qui se félicite de la
prompte réaction des autorités locales qui auraient, aussitôt
le sinistre maîtrisé, pris les dispositions nécessaires pour
requalifier cette structure qui accueillera 155 lits.
Des dégâts plus importants que
ne l’ont laissé entendre les responsables locaux suite à ce drame qui
n’a pas fait, heureusement, de victimes et qui a précipité la visite du
premier responsable du département de la santé et non moins exwali de Constantine.
Enclin par moments à promouvoir son image à travers les projets
dits structurants lancés alors qu’il
était encore en poste dans cette
wilaya, Abdelmalek Boudiaf s’est
plutôt montré confiant en l’avenir de
son secteur à Constantine en lançant qu’avec la réception prochaine
de la Maternité de Sidi-Mabrouk,
fermée pour réhabilitation, les 240
lits du centre mère-enfants de la
nouvelle-ville Ali-Mendjeli et la remise à niveau de la structure incendiée, les parturientes risqueraient
de se faire rares. S’il admet par
contre que Constantine subit le flux
des malades des autres wilayas en
tant que pôle sanitaire et de par la
notoriété de ses structures et praticiens, il reconnaîtra à demi-mots la
situation chaotique du service de la
maternité du CHU Ibn-Badis qui a
fait couler beaucoup d’encre et
continue de susciter les vives réactions des Constantinois quant à
l’état de déliquescence qui y règne.
Une structure qu’il ne visitera
pas d’ailleurs, bien qu’il se trouvait à
quelques pas seulement du bâtiment hideux qui l’abrite jouxtant le
nouveau centre anticancéreux qui
ne sera pas hélas livré de sitôt
puisque les responsables du projet
n’envisagent pas de livraison avant
une année et demie dont 6 mois
pour une présumée harmonisation
du site avec l’ancien CAC.
Un chantier qui s’éternise et que
le ministre lui-même comparera à
celui d’Annaba resté à l’abandon
Alger retrouve timidement ses plages
Actualité
Le Soir
d’Algérie
LA CAPITALE NE TOURNE PLUS LE DOS À LA MER !
6
Bab-El-Oued. Sur le front de
mer, une légère odeur d’eaux
usées mêlée à la brise marine. Le
vent d’est, celui dominant, et
favorisant la baignade, embarque
dans son sillage quelques vieux
souvenirs.
Tahar, 59 ans, accoudé sur les
bordures du front de mer se rappelle de ce fond bleu turquoise.
Aujourd’hui, d’un gris noirci, les
vagues se brisent amèrement sur
des plages dont l’espace et la
beauté ont beaucoup perdu.
D’un pas hésitant, une dame,
la cinquantaine, engage ses trois
filles, sur la descente de l’avenue
du 1er-Novembre, menant à la
plage dite « Rmilet Laâwad», en
l’occurrence «Sablettes des
Chevaux» de Kaâ Essour. Le
seul accès possible passe par un
terrain vague, érigé en parking
réservé aux employés de la
Direction générale de la Sûreté
nationale (DGSN). Il en existe un
autre, entre le Bastion 23 et le
quartier de la Marine, mais tellement difficile à emprunter qu’une
vieille dame a dû recourir à l’assistance de deux jeunes hommes
pour enjamber un obstacle.
La plage est magnifiquement
et naturellement disposée si ce
n’est cette couleur âpre d’une
eau qui sent un peu mauvais et
ces barrières rouillées qui divisent l’espace en deux quartiers :
celui de la marine qui n’est point
exploité, et celui du public qui est
peu et parfois mal fréquenté.
C’est par mesure de sécurité,
explique-t-on. «Il faut rendre la
plage au peuple», s’insurge un
père de famille. Pendant ce
temps, des couples à la
recherche d’un moment d’intimité
s’isolent du côté des rochers.
Les regards curieux ne les
quittent pas un instant. Certains
les agressent visuellement,
d’autres ne se gênent pas pour
aller s’installer à proximité d’eux,
comme si tout l’espace qu’offre la
plage ne suffisait pas. Sur le
sable, des jeunes filles de passage profitent pour faire une halte et
prendre un bain de soleil. Il n’est
pas encore midi, et quelques
familles commencent déjà à y
élire domicile.
«Il y a quelques années, cette
plage était totalement désertée
par les baigneurs. Le diktat des
années du terrorisme a fait que
seuls les intégristes la fréquentaient la journée, et une fois la
nuit tombée, c’était l’insécurité
totale. C’est un bon signe que la
plage retrouve les habitants et les
familles du quartier, même si ce
n’est plus de la même manière»,
optimise un natif de Bab-ElOued.
Même ambiance... mêmes odeurs !
Un peu plus loin, vers la place
El Kettani, même ambiance,
mêmes odeurs. La forte démographie qu’a connue Alger durant
la décennie noire a fait que les
gestionnaires de la ville n’ont pas
cherché d’autres solutions que de
laisser libre cours au déversement des eaux usées dans la
mer. Une situation qui n’a, pourtant, pas repoussé les habitants
du quartier, qui n’ont pour choix
que cette petite surface qui reste
encore de la plage El Kettani.
Les travaux de construction
d’une jetée, dans le cadre de la
structuration du territoire et l’aménagement de la promenade de la
Baie d’Alger, a réduit considérablement l’espace. Entassés sur
un 200 m2 de plage, les baigneurs jouent des coudes pour
s’arracher une place. Des parasols voilés de draps dénaturent
l’espace. A l’intérieur gisent des
silhouettes qui veulent passer
invisibles. C’est un concept typi-
Les Algérois retrouvent les plaisirs de la mer.
quement algérien. Le père de
famille monte la garde devant un
parasol érigé en tente, pendant
que l’épouse, la belle-mère ou la
sœur étouffent de chaleur et respirent mutuellement leur sueur
sous une chaleur de 34°.
De temps à autre, elles ont le
droit d’aller piquer une tête mais
toujours sous la haute surveillance du regard suspicieux et accusateur de l’homme. Certains
réflexes ont décidément la peau
dure, particulièrement ceux de la
décennie noire et la montée de
l’intégrisme dans le pays.
La mer est couverte de hidjabs et foulards dont la couleur
noire de deuil ajoute à la grisaille
de l’eau dénaturée et polluée.
Pourtant, le textile d’Arabie colle
à la peau au contact de l’eau et
les formes féminines sont encore
plus démonstratives que celles
des porteuses du bikini ou le
maillot à deux-pièces. Sur le
reste de la plage, la roche des
travaux a remplacé le sable et
seuls les enfants semblent en
profiter pour faire des plongeons.
Les spectateurs, autant ils
s’émerveillent de cette insouciance et spontanéité de la jeunesse,
autant ils s’en inquiètent, car le
moindre faux geste peut coûter la
vie à un gosse. La mer n’étant
pas suffisamment profonde pour
les plongeons, toutes sortes de
débris y sommeillent sur le fond
gris et puant.
Un regard positif
Tout n’est pas noir. Puisque il
y a au moins des maîtresnageurs de la Protection civile,
des douchettes installées sur
place et surtout la sécurité. «Le
reste viendra avec le temps»,
espère un baigneur qui ne réalise
pas encore que la plage de son
«Nous sommes heureux»
Photo : Samir Sid
Reportage réalisé par
Mehdi Mehenni
Photo : Samir Sid
En contrebas d’El Kettani, de l’avenue du 1er-Novembre,
ou encore plus loin vers la Pointe-Pescade, les plages
retrouvent en cet août 2014, leurs baigneurs, mais ce
n’est plus de la même manière, encore moins pour la
même surface. Longtemps désertées, voire abandonnées
à l’intégrisme comme à la débauche en tout genre, les
plages du centre de l’Algérois renouent à nouveau avec
leurs estivants, quoique timidement.
quartier retrouve peu à peu son
monde. Mais il se trouve que
comme à la plage Rmilet Laâwad
de la place du 1er-Novembre, à El
Kettani, quelques accès sont
encore fermés.
Des passages que les autorités ont oublié de rouvrir, le réflexe
de l’interdit subsistant toujours.
Sur l’esplanade El Kettani, c’est
un «no man’s land».
Mis à part une boutique mobile de jus de fruits, et un babyfoot
poussiéreux et délaissé, il n’y a
point de commerces, d’animation
ou d’activités. Une enseigne
géante sur laquelle est indiqué
«Plan stratégique d’Alger 20102029», indique l’objet et la nature
des travaux en cours. De temps à
autre, des passants lèvent la tête
pour y jeter un coup d’œil.
«2029… mais c’est tellement loin
pour une génération qui ne
connaîtra pas, peut-être, ce que
furent autrefois les plages
d’Alger», murmure un citoyen.
Plus bas, vers l’extrémité de la
côte, plus précisément à la
Pointe-Pescade, l’ambiance et la
mer sont plutôt meilleures, si ce
n’est ces campagnes de moralisation des militants d’un parti islamiste non agréé qui intimident les
baigneurs en les poussant à
nager avec des «Kamis» et
«Bourka» à la place du short et
maillots.
M. M.
LE P-DG DE MOBILIS À PROPOS DU SPONSORING DE LA FAF :
Mobilis succède à Oreedoo
comme sponsor de l’Équipe nationale de football pour les cinq prochaines années. Selon des
sources, l’opérateur public de la
téléphonie mobile aurait soumissionné pour 240 milliards de centimes par an contre 91 milliards de
centimes de son concurrent.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) – La
Fédération algérienne de football (FAF) a
finalement opté pour l’opérateur historique
Mobilis comme partenaire officiel pour les
cinq prochaines années. «La commission
d’évaluation des offres relatives à l’adjudication des droits marketing et de publicité
de la FAF pour le secteur de la téléphonie
mobile et fournisseur de services mobiles
a rendu ainsi ses conclusions en retenant
l’opérateur ATM Mobilis en qualité de partenaire officiel de la FAF et des équipes
nationales», a indiqué la FAF dans un
communiqué publié hier, sur son site électronique. Un choix basé sur «l’offre la
mieux-disante», précise-t-on.
ATM Mobilis a remporté ainsi son pari en
plaçant la barre haut, voire très haut. Selon
des sources, l’opérateur public de la téléphonie mobile aurait proposé 240 milliards
de centimes par an contre 91 milliards de
centimes de son concurrent Ooredoo.
Le contrat qui sera paraphé incessamment, permettra au nouveau partenaire
téléphonique de la FAF d'accompagner
les Verts jusqu'en 2019 lors des
échéances internationales. Mobilis aura
ainsi l’exclusivité des équipes de football
A, Olympique, U20, U17 et de l’équipe
féminine. Il sera également question de
l’exclusivité de l’image des joueurs, des
lots d’équipement des arbitres et de l’événementiel de la FAF. wM Mobilis. «Nous
sommes très heureux d’avoir été choisis
comme sponsor officiel de la FAF», a indiqué Saâd Damma, président-directeur
général d'Algérie Télécom Mobilis.
Fier de pouvoir accompagner l’équipe
nationale, symbole de la souveraineté
nationale, qui portera les couleurs de
Mobilis, il affirme que «l’Algérie est toujours forte avec ses hommes et ses entreprises».
Rappelant que les cinq prochaines
années soit jusqu’au 31 décembre 2019,
seront riches en échéances importantes,
entre autres trois Coupes d’Afrique dont
celle de 2017 qui, «fort possible, serait
organisée en Algérie», dit-il. Sans oublier
la Coupe du monde 2018 en Russie prévue également au calendrier.
Le patron de l'opérateur public de téléphonie mobile s'active depuis des années
en termes de sponsoring dans le monde
du football en Algérie. Il est le sponsor de
plusieurs clubs de Ligue 1 professionnelle
et a également obtenu le naming des
Ligues 1 et 2 professionnelles, sans
oublier la Supercoupe d'Algérie dont il est
le sponsor.
R. N.
Régions
Le Soir
d’Algérie
Une cité oubliée
EL TARF
Les habitants de la cité 20-Août-1956 sise au centre-ville
d’El Tarf ne savent plus où donner de la tête face à leur calvaire qui dure pratiquement depuis une quinzaine d’années.
Les multiples doléances des habitants et autres requêtes adressées au
responsables de l’OPGI (Office de promotion et de gestion immobilière) n’ont
pas été concrétisées et ce, nonobstant
les promesses données par le premier
responsable de wilaya dudit office.
«Nous sommes complètement exaspérés par les promesses non tenues
des responsables de l’office. Nous
avons eu plusieurs rencontres avec le
directeur qui s’est engagé à prendre à
bras-le-corps nos revendications. En
vain. C’est un déni d’un droit fondamental. Nous sommes des locataires exemplaires du fait que nous payons, rubis
sur l’ongle, nos loyers dans les temps
impartis. Ainsi, nous exigeons que l’office procède de sa part, illico presto, à
honorer son contrat par l’entretien périodique des blocs», a martelé le président
de l’association de la cité 20-Août-1956,
M. Bekiri Rabah.
Dans le même sillage, le secrétaire
général de l’association M. Mederbel
Abesse a été plus explicite en affirmant
que «depuis des lustres les travaux
d’étanchéité n’ont pas touché notre cité
à l’instar d’autres cités à travers la
wilaya. Aussi, les caves sont inondées
d’eau à ras bord. Une situation qui favorise la prolifération des rats et des
insectes avec leurs corollaires de maladies contagieuses et cutanées. L’eau
qui a envahi les sous-sols et les avaloirs
de la cité est la cause des courts-circuits
électriques récurrents qui ont eu comme
résultats logiques : des appartements
sans énergie électrique pendant plusieurs jours, avec leurs lots de désagréments et de contraintes».
D’ajouter que, «cerise sur le gâteau,
même le ravalement des façades n’a
C’est parti !
Installation
d'un nouveau
maire à la
commune de
Aïn-Kihel
AÏN-TÉMOUCHENT
pas été effectué et ce, depuis l’inauguration de la cité, il y a une vingtaine d’années. Le comportement des responsables de l’OPGI est assimilé par l’ensemble des habitants à un pur et manifeste mépris. Ils poussent les cent locataires de la cité à sortir dans la rue pour
exprimer leur ras-le-bol de ce calvaire
au quotidien». Quoi qu’il en soit les habitants ne comptent pas baisser les bras
et s’avouer vaincus par l’indifférence et
le laisser-aller, mais préparent des
actions plus radicales pour amener les
services de l’OPGI à remédier aux
plaies vivaces d’une cité qui, malheureusement, vit hors du temps présent.
Daoud Allam
11e EDITION DES RACONTE-ARTS DE TIZI-OUZOU
En dehors de ramener chaque
année une quarantaine d’artistes
étrangers et locaux, la nouveauté de
cette édition est la compagnie Grives
et Ours, venue avec des instruments
nouveaux qu’on ne connaît pas. Non
seulement elle en jouera mais elle
apprendra aux villageois à en fabriquer et à en jouer.
Des dizaines de participants, dont
beaucoup d’étrangers parmi les
poètes,
interprètes,
musiciens,
groupes, comédiens, écrivains et
autres conférenciers, cinéastes performers, se produiront sur la place et
dans les artères étroites de ce beau
village, vestige des temps immémoriaux. Ils montreront l’étendue de leur
art en rimant, poétisant, chantant et
méditant pour permettre au rêve de se
réaliser et à la réalité d’être rêvée dans
ces morceaux de verdure, arrachés à
la nature ingrate.
Le coup d’envoi du festival itinérant
a été donné en fin de journée d’ avanthier, mardi à la place du village, paré
de ses plus beaux atours, en présence
d’une foule nombreuse venue de plusieurs coins de la région pour un
moment de partage et de convivialité.
Ainsi, la place du village kabyle a servi
de forum international où s’est exprimée la parole libanaise venue dire son
émerveillement devant la beauté et
l’hospitalité kabyles, l’éloge tunisien
exprimant la reconnaissance au
peuple algérien, le cri palestinien pleurant sa douleur répercutée par la
magie des lieux, et enfin des artistes
qui se sont dits heureux de partager
avec les villageois ces moments de
bonheur.
Arezki Metref, subjugué par la
beauté de ce village perché, en
dehors du monde fabuleux, s’est réjoui
de l’accueil réservé à tous ces artistes
venus de différents coins du monde et
de l’impact sur la commune de tout ce
mélange autour de la culture.
Un festival pris en charge par la
population au niveau de l’organisation,
les festivaliers étant accueillis et
hébergés par les habitants pendant
plusieurs jours, comme seule la
Kabylie sait faire.
Une belle aventure humaine qui
apporte du baume au cœur, fait sortir
les villages de la grisaille et les fait
connaître aux étrangers, qui découvrent ces trésors cachés de l'Algérie.
S. Hammoum
Grogne à la cité des 110-Logements AADL
Après avoir dressé un état des lieux non reluisant de sa cité, le collectif des habitants de la cité
des 110 logements AADL de Tizi-Ouzou est sorti
de ses gonds pour interpeller les autorités locales
et les responsables de l’AADL sur la situation peu
enviable dans laquelle pataugent les locataires.
Outre les sérieuses perturbations en matière d’AEP,
viennent se greffer les problèmes tels que ceux liés à l’environnement (ramassage des ordures) et au cadre de vie dont
l’inondation des caves des immeubles provoquant la prolifération des moustiques, ce qui, avec la stagnation des eaux,
risque à terme d’entraîner la détérioration des fondations.
Des problèmes d’étanchéité sont également évoqués
par les locataires qui sont, par ailleurs, préoccupés par un
sérieux problème touchant à la sécurité de leurs enfants,
privés d’espace vital alors qu’un espace qui ne demande
qu’à être aménagé existe selon eux pour prémunir leur
progéniture des dangers de la route.
Les locataires menacent enfin de recourir à des actions
radicales telles que la «fermeture des structures concernées» si jamais leurs doléances ne sont pas prises en
considération, est-il rapporté par la déclaration remise à la
presse.
S. H.
Photo : DR
Pour sa 11 édition, la caravane magique Raconte-Arts a
choisi pour halte le village mythique d’Agoussim, dans la
commune d’Illoula-Ou-Malou pour déployer ses ailes artistiques et assouvir son thème générique d’inspiration culturelle et religieuse «kker-t a laxwan ma n ruh» ( debout,
compagnons de cœur, entamons la marche), pour porter
au loin dans ces montagnes les chants sacrés et profanes
de Kabylie et d’ailleurs.
e
7
La commune de Aïn-Kihel, distante de 15 km à l'ouest du cheflieu de wilaya, a désormais un
nouveau maire en la personne de
Si Bachir Bouazza du parti AHD
54. Celui-ci a été installé récemment par le wali par intérim
M. Abdelkader Tayane en remplacement de l'ancien maire du parti
FLN, en l'occurrence M. Derbal
Noureddine, le wali avait mis fin à
ses fonctions pour des griefs pour
mauvaise gestion et du fait qu'il fait
l'objet de poursuites judiciaires.
La décision d'installer à la tête
de la commune de Aïn-Kihel un
nouveau maire, quoique intérimaire, est venue au moment opportun
pour gérer les affaires courantes
de l'Assemblée populaire communale (APC) de cette commune,
conformément à l'article 43 du
code communal qui s'applique à
tout élu faisant l’objet de poursuites judiciaires.
Le nouveau maire est ingénieur
d'Etat à la DTP, il est âgé de 49
ans, il a pris ses fonctions depuis
jeudi dernier, lors d'une assemblée
générale convoquée pour la circonstance et présidée par le wali
intérimaire.
S. B.
Reprise du trafic
du tramway
ORAN
Ce mercredi matin, la reprise du trafic du tramway d’Oran a
été effective après 5 jours de grève, comme annoncée par la
direction de la Setram et les représentants des travailleurs.
Cette reprise décidée, au terme
de négociations entre les deux parties, si elle a mis fin à l’arrêt de travail
initié par une catégorie d’agents,
contrôle et vente des tickets, n’a pas
pour autant réglé définitivement le
conflit social.
En effet, la direction de la Setram,
chargée de l’exploitation du tramway
d’Oran n’a cédé que sur la question
du paiement des heures supplémentaires, mais pour ce qui est du rythme
de travail en 4-2, c’est-à-dire 4 jours
de travail pour 2 jours de repos, il n’a
pas été accepté pour l’instant. Il faut
savoir que ce système horaire était
revendiqué par les agents de contrôle et de la vente des tickets, arguant
de la pénibilité de leur travail, et cela
à l’instar de ce qui se fait pour les
conducteurs de rame.
Ce point n’a donc pas été accordé
aux grévistes, essentiellement cette
catégorie d’agents qui avaient été
soutenus par les conducteurs et le
personnel administratif.
Mais une nouvelle bataille syndicale s’annonce à la Setram, puisque
le syndicat d’entreprise au niveau
d’Alger doit entamer sous peu, des
négociations pour l’élaboration d’une
convention collective qui réglera justement tous ces aspects liés à l’organisation du travail et de relations de
travail.
Fayçal M.
PENSÉE
A la mémoire de notre
chère mère
Mme BOUQUERSI
Fatma-Zohra
née Amazouz
Douloureuse, amère, prions
cette journée du 7 août 1994 lorsque le destin a
frappé à notre porte pour t’emporter silencieusement vers un monde éternel.
Déjà 20 ans et ton absence est très pénible à surmonter. Notre chagrin est immense, la douleur a
pris racine dans nos cœurs. Nous avons perdu
notre support, mais nous faisons de notre mieux
pour y faire face et pour appliquer ce que tu
nous as appris durant toute ta vie.
Tes enfants, tes petits-enfants, ton mari demandent à tous ceux qui t’ont connue et aimée
d’avoir une pieuse pensée pour toi.
Repose en paix, Yemma.
«A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.»
R130098/B1
Faits divers
Le Soir
d’Algérie
Démantèlement d’un réseau de vol de
véhicules
MÉDÉA
La cellule de communication de la
police de Médéa a rendu public récemment un communiqué, faisant état du
démantèlement d’un réseau de voleurs
de voitures qui opérait au cœur de la
ville de Médéa.
Selon ce communiqué, ce fut le dépôt d’une
plainte d’une personne pour le vol de son véhicule, au niveau d’un parking de circonstance non
surveillé, sis au lieudit «Aïn El Kebira» à Médéa
qui a permis la mise en place d’un réseau de surveillance des principaux lieux de stationnement
de véhicules de la ville.
Ce réseau de surveillance, réparti sur plusieurs
endroits a porté ses fruits, puisque les allers et
retours d’un suspect et de son compère au niveau
d’un lieu de stationnement isolé, sis au quartier
«Batté» à Médéa, ont permis aux policiers en faction de renforcer l’étau de leur souricière. Le principal suspect, qui a réussi à pénétrer à l’intérieur
d’un véhicule en stationnement à l’aide d’un tour-
nevis, fut surpris par l’arrivée des policiers et tenta
de fuir. Le second compère qui était distant du lieu
du vol avait probablement senti l’approche policière et a pris la fuite.
Tandis que le voleur qui était au volant du véhicule a tenté une fuite désespérée et fut rattrapé au
bout de quelques centaines de mètres.
Ce voleur, le dénommé Z. M. qui reconnut le
vol, avoua aussi être l’auteur du vol du véhicule
signalé précédemment par une autre victime.
Larbi Houari
Un adolescent électrocuté
KOLÉA (TIPASA)
au secours de la jeune victime n’y
purent rien , car l’adolescent, victime
de brûlures et d’une décharge électrique décéda d’un arrêt cardiaque au
cours de son transfert aux urgences de
l’hôpital de Koléa.
Ce tragique accident créa l’émoi; la
colère et la tristesse furent à leur
comble lors de l’enterrement de l’adolescent. Des citoyens ont mis à l’index
Des témoins ont signalé un tragique accident qui a
endeuillé, la semaine passée, le quartier populaire et ancien
site colonial dénommé «Saint Maurice», sis sur les hauteurs
de Koléa, aux environs de la route menant vers Douaouda.
Selon les témoignages du voisinage, ce fut lors du déjeuner qu’un adolescent de 16 ans avait quitté la table
familial, pour aller acheter des bouteilles de limonade auprès de l’épicier
voisin que le drame arriva. Selon ces
sources, c’est en pénétrant à l’intérieur
du magasin que le jeune K. A., âgé de
16 ans, fut surpris par une violente
décharge électrique ;les cris à l’aide et
«la responsabilité du système de sécurité électrique ainsi que le contrôle
technique des équipements, au caractère douteux et quelquefois non conforme aux normes requises, notamment
les systèmes de mise à la terre et l’isolation électrique, martelèrent des voix
dans l’assistance lors de la cérémonie
funèbre.
L. H.
Un nourrisson de sexe masculin en vie,
abandonné à Guettar
RELIZANE
Des passants ont découvert hier, tôt dans la matinée, au douar Guenadisia, non loin de Guettar dont
il dépend administrativement, un bébé qui venait de
naître et qui avait été déposé.
Le nourrisson de sexe masculin, enveloppé dans
des guenilles a été aussitôt transporté vers l’établis-
sement hospitalier public du chef-lieu de Mazouna,
dans la wilaya de Relizane, où il se trouve sous surveillance médicale.
Les éléments de la Gendarmerie nationale qui se
sont saisis de l’affaire ont immédiatement ouvert une
enquête pour rechercher les géniteurs de ce bébé.
Trois victimes par asphyxie
TIOUT (AÏN-SEFRA)
Un jeune homme a péri par suffocation, alors que
deux autres ont été sauvés in extremis, du fond d’un
puits destiné à l’irrigation dans une ferme, située
dans la commune de Tiout (18 km d’Aïn-Sefra).
Les victimes asphyxiées qui voulaient secourir
leur coéquipier ont été sauvées et évacuées dans un
état peu compliqué vers les UMC de l’hôpital d’AïnSefra par les éléments de la Protection civile. Le
Un bébé qui devrait vraisemblablement être placé
sous tutelle judiciaire avant d’être transféré au Foyer
pour enfants abandonnés de Relizane.
La nouvelle s’est répandue tel un couperet et a
vite fait le tour des communes avoisinantes.
A. Rahmane
jeune homme qui a trouvé la mort, s’apprêtait à
mettre en marche un moteur à combustion placé à
mi-niveau du puits, mais sans doute, en insuffisance
respiratoire, il n’a pu résister à l’inhalation des gaz
d’échappement.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les
circonstances de ce drame.
B. Henine
Étouffé avec son turban, un motocycliste
trouve la mort
MOGHRAR
Un motocycliste a été trouvé
mort en pleine nature, à quelques
encablures de Moghrar (Kalaâ), en
allant vers le hameau de SidiBrahim (sud).
Selon notre source, la victime a
été trouvée éjectée à quelques
mètres en dehors de la chaussée
et étouffée avec son turban. On
apprend, toutefois, que l’accident
s’est produit au moment où le
jeune homme a perdu le contrôle
de sa moto. Ce dernier n’a pas pu se relever
après une violente chute causée,
nous dit-on, par son turban
déployé autour de ses yeux et son
cou par un coup de vent, lui voilant
complètement la vue, pour finir sa
course en bas de la chaussée.
Mais seule l’enquête ouverte à cet
effet pourrait déterminer les circonstances de cet accident.
Le corps sans vie a été transféré à la morgue de l’hôpital de AïnSefra.
B. H.
151 comprimés d’ecstasy saisis
et 3 personnes écrouées
SIDI BEL-ABBÈS
La Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès, agissant
sur la base d’information, a arrêté trois individus
accusés de s’adonner au trafic de drogue du genre
ecstasy. La perquisition chez l’un d’eux a permis la
découverte de 93 comprimés d’ecstasy. Interrogé,
le mis en cause a dénoncé ses deux complices sur
lesquels 58 comprimés ont été interceptés.
Les trois mis en cause ont été arrêtés et
écroués.
A. M.
8
Un sorcier
arrêté
à bord
d’une Ibiza
BLIDA
Dans un contrôle de
routine, les policiers du
barrage fixe dressé à l’entrée de la ville de Blida ont
pu arrêter, lundi dernier, un
sorcier à bord d’un véhicule de marque Seat Ibiza.
Constatant sa panique
lors des vérifications des
papiers, les agents de
l’ordre lui ont demandé
d’ouvrir le coffre arrière de
la voiture. Et c’est là qu’ils
découvriront un livre du
Coran entièrement scotché
avec du papier adhésif de
couleur noire, un autre
livre de magie noire, des
serrures et des clés que le
mis en cause avoue utiliser pour des besoins de
sortilèges, des manuscrits
ainsi que des cahiers sur
lesquels des écrits incompréhensibles sont annotés.
Tout comme ils y trouveront des talismans, des
photos de ses victimes
ainsi que des produits de
sorcellerie.
Le sorcier cachait aussi
dans sa malle des armes
blanches, des barres de
fer, des gourdins ainsi
qu’un vaporisateur de gaz
lacrymogène.
Il a été présenté hier,
devant le procureur de la
République qui l’a placé
sous mandat de dépôt.
M. B.
AÏN-TÉMOUCHENT
Suicide d'un jeune
à Hassi-El-Ghella
La population du douar d’El-Guetna, rattaché administrativement à
la commune de Hassi-El-Ghella, a vécu lundi dernier, une journée de
consternation profonde après qu'elle ait pris connaissance de la nouvelle du suicide du jeune K. A.
Selon des informations concordantes, ce sont les passants qui
s’apprêtaient, de bonne heure, à rejoindre leur travail qui ont aperçu
le corps du malheureux suspendu à un tronc d'arbre à la sortie du
douar ; ils avisèrent les services de la Gendarmerie nationale qui alerteront à leur tour la Protection civile. Sur les lieux, les gendarmes ne
font que constater la mort du jeune de 24 ans.
Le corps a été évacué à la morgue de l’hôpital Ahmed-Medeghri
de Aïn-Témouchent ,tandis que la Gendarmerie nationale a ouvert
une enquête d’usage pour déterminer les causes de ce suicide.
BÉNI-SAF
Un incendie ravage 70 hectares
de forêt et de maquis
Un important incendie s'est déclaré mardi matin, dans deux zones
rurales entre Sidi-Mehdi et Béni-Ghanem,à environ 15 km au sudouest de Béni-Saf.
L’incendie a mobilisé l'intervention d'une centaine de sapeurspompiers de plusieurs unités de la Protection civile de la wilaya de
Aïn Témouchent et même de la wilaya de Tlemcen pour pouvoir le
circonscrire durant presque 20 heures.
L'incendie, dont on ignore l'origine, s'est déclaré vers le coup de
8h du matin dans les deux localités précitées puis il s'est propagé
vers les hauteurs du mont Skouna.
Selon notre source, la superficie ravagée par le feu porte sur 70
hectares dont 30 en forêt, le reste est constitué de maquis et d'herbes
sèches.
A noter qu'un dispositif de surveillance a été mis en place pour
prévenir que de feux dormants ne se ravivent et causent encore de
dégâts.
S. B.
Le Soir
d’Algérie
LE CONFLIT
AU MALI
Menace sur l’Etat-nation
Contribution
destin presque similaire : décadence du
XIVe à nos jours, colonisations française et
italienne, indépendances au cours des
années 1950-1960. Toute cette période est
marquée par la congélation/fossilisation de
la pensée civilisationnelle musulmane. On
objectera que durant la première moitié du
XXe siècle était apparu le mouvement islah
(généralement traduit par «réformisme» qui
ne rend pas suffisant le concept islah qui
exprime l’idée de «rétablir l’état de pureté
originelle» de l’Islam. Mais ce mouvement
ne rénovait ni ne révolutionnait la pensée,
car il était fondé sur la sentence de l’imam
Mâlik b. Anas : «Ne peut redresser la situaCet ensemble donna naissance au mou- tion des dernières générations de cette
vement des Mulaththamun qui édifièrent à communauté musulmane que ce qui a assupartir de l’Ouest saharien, un empire qui ré la rectitude de ses premières généras’étendit jusqu’en Espagne au XIe siècle tions.» (Lâ yuslihu âkhira hâdhihi al umma
(fondé sur une réforme religieuse fonda- illa bima saluha bihi awwaluhâ), adoptée
mentaliste des Murâbitun), à un moment où comme devise qui figure en exergue sur la
les royaumes maghrébins étaient en pleine page de garde de la revue badissienne Al
déconfiture face à l’exode
Chihab, autrement
des Hilaliens.
dit l’islah algérien a
En Algérie, l’éducation
Lors de l’intensification
été d’essence «salanationale a été très
des coups de boutoir islafî» (salaf : prédécesrapidement investie et
mistes en 2013 dans le
seurs) qui proclame
Nord-Mali, des hommes
encadrée, en majorité, par le retour aux fondade
religion
maliens les tenants de cet islah fondé mentaux des deux
s’étaient réunis à Alger
premiers
siècles,
sur la salafiya. Il suffit de d’essence sunnite,
dans un élan en vue d’apconsulter les programmes
porter leur aide à la soluqui avait rejeté le
tion de ce qui se déroule
rationalisme
des
pour s’en rendre compte.
dans le Sahel. C’est une
mu‘tazila. La wahhaOnt été les perdants : la
louable initiative, dans
biya, apparue au
construction
de l’Etat-Nation XVIIIe siècle, prétenl’esprit de «mise en garde
contre le mal et d’exhorta- et la libération de la pensée dant redresser la
tion au bien», mais comsituation de l’Islam,
et sa rationalisation.
bien dérisoire au regard de
en est une déviation
la situation qui dépasse de
aberrante ; en s’acloin la relation morale quotidienne entre les couplant avec les Âl-Sa‘ûd, elle constitue
individus !
aujourd’hui l’ennemi des Etats-nations du
Le président de la République française Maghreb et d’Asie. La pensée médiévale
s’était rendu, le 2 février 2013, à Tombouc- maintient donc sa domination sur les
tou et avait consacré une partie de sa visite esprits. Dans le Sahel, si en son temps
à la mosquée de la ville, qui date du XIVe Ahmad Baba Al Toumboucti (1556-1627),
siècle et au centre de manuscrits anciens. ses pairs et leurs successeurs jouèrent un
C’était un geste «protecteur», dont l’aspect grand rôle dans cette partie de l’Afrique subbonhomme aurait pu à la limite être pris saharienne, leur pensée demeurait égalecomme une «balade touristique diploma- ment confinée dans l’orthodoxie conservatique», mais il ne fait en vérité qu’occulter le trice ; la sclérose règne donc partout. Le
problème, car en déclarant le réduire à des soufisme, majoritairement suivi dans l’espa«actes terroristes», se substituant «de ce saharo-sahélien, est aussi non seulefacto» à la souveraineté d’un pays souve- ment affecté de la même crise, mais est
rain, il laisse entendre qu’il représente une combattu par l’islah qui le considère
puissance tutélaire, reprenant une politique contraire au dogme.
aux relents dominateurs traçant au «domiLes pouvoirs issus des indépendances,
né» le schéma à suivre. Ce président vient, âgés aujourd’hui d’un demi-siècle, dont les
de nouveau, de faire une «descente» dans responsables sont soit influencés par cet
la région avec le même comportement islah soit eux-mêmes issus de cet islah,
«dominateur» qui rappelle celui de la SFIO n’encouragent pas l’évolution de la pensée.
des années 1956 à 1958 et les suites qui en En Algérie, l’éducation nationale a été très
avaient découlé pour la guerre de libération rapidement investie et encadrée, en majorien Algérie et même pour les mouvements té, par les tenants de cet islah fondé sur la
de libération de l’Afrique sahélienne et celui salafiya. Il suffit de consulter les prode Mitterrand en 1954 et en 1992. Alors que grammes pour s’en rendre compte. Ont été
l’initiative de descendre sur le terrain incom- les perdants : la construction de l’Etatbait d’abord et avant tout aux responsables Nation et la libération de la pensée et sa
politiques de la région. Maghreb et Sahel rationalisation.
connaissent, depuis bien longtemps, une
En effet, les résistances du XIXe siècle,
crise profonde qui affecte la pensée, la cul- puis la naissance des mouvements nationature et se traduit par un enchaînement de listes inaugurent une nouvelle phase dans
ruptures et de conflits dont la plus grave l’évolution de nos peuples. Le processus
expression est le recours à la violence d’édification de la nation moderne et son
comme argument. Peut-on continuer à corollaire l’Etat démocratique et la formation
adapter à la guerre que livrent wahhabiya, de la citoyenneté, engagé par le nationalisultra-salafiya, etc., à nos pays la grille de me radical progressiste, obtient la libération
lecture actuelle souvent imposée par les de nos pays. Mais au lieu d’aller de l’avant,
analystes euro-américains, axée essentiel- par calcul politique ou par une sorte de
lement sur l’aspect «terrorisme», ou celle «division du travail» pour avoir les mains
d’utiliser les termes cache-vérité de «tragé- libres dans l’expérimentation du dirigisme
die», d’«évènements» imposé chez nous ? d’Etat appelé «socialisme», ses architectes
Car c’est bien une guerre qui vise à détruire composèrent avec le conservatisme,
les Etats-nations de l’Afrique du Nord et de conservèrent son état civilisationnel décal’Afrique sub-saharienne et leur substituer dent, le consolidèrent et le livrèrent à la préune ou plusieurs «imâra» qui ne sont en fait dication utopique politico-religieuse de
que des «seigneuries de la guerre» avec refondation du modèle médinois dans les
une couverture religieuse pour rendre licites différents pays d’Afrique et d’Asie. On sait
leurs crimes.
ce que cette prédication a provoqué comme
En fait, ces pays qui constituent l’en- dégâts, à tous les niveaux chez nous, en
semble sahélo-maghrébin ont connu un Algérie, et ce qu’elle entraîne actuellement
La zone du Sahel (nord du Mali,
sud de l’Algérie, Mauritanie et
Sahara occidental) a été très tôt
impliquée dans l’islamisation du
nord de l’Afrique et de l’Espagne.
Tout au long du Moyen Âge et au
début des temps modernes, les
relations commerciales ont été
intenses entre les pays du Sahel et
le Maghreb. Les échanges entre
fukahâ du Maghreb et du Sahel ont
été également très importants.
Jeudi 7 août 2014 - Page
9
comme catastrophes en Irak et ailleurs, car
Par Saïd Dahmani
non seulement elle détruit les efforts d’un
siècle de fondation d’Etats-nations ouverts à et au-delà, de l’Afrique, elle est totalement
la contemporanéité moderne et de progrès, ignorée. C’est plus qu’une lacune, c’est un
mais disloque les peuples et ravive le triba- manquement fautif, qu’il faut absolument
lisme et le clanisme, les ramenant au Moyen corriger, d’autant que le Sahel et l’Afrique
Âge. Si l’Algérie s’en tire momentanément, noire sont des éléments constitutifs de la
car en 1992, elle allait vers la partition, elle formation de l’humanité algérienne.
ne pourra triompher définitivement qu’en L’Afrique sahélienne intervient dans notre
encourageant l’adoption, d’urgence et dura- patrimoine génétique. Les géographes et
blement, de la rénovation d’une pensée dif- les historiens du Moyen Âge étaient plus
férente de celle qu’elle vit aujourd’hui, d’une attentifs à ce lien Maghrib-Bilâd al Sûdân :
part, et en étendant et renforçant la politique al Yaakûbî, Ibn Hawkal, al Bakrî, al Idrîsî,
de développement total dans les trois quarts jusqu’à Hasan al Wazzân (Léon l’Africain)
s’étaient intéressés à cet espace et en
du pays que représente le Sud saharien.
Cette partie de l’Algérie, vivant dans une avaient donné des informations.
Dans la mesure où les Etats issus de
situation de quasi-isolement, est la plus vulnérable, car elle vit dans un état médiéval, la libération du colonialisme n’ont pas suffiavec une structure sociale tribale bien mar- samment pris en charge l’unification des
quée et avec un développement écono- nouvelles nations en jouant sur le clanisme
mique nettement insuffisant, alors qu’elle et le régionalisme, ils n’ont pas suscité et
fournit les 90% du revenu national ; sa vul- soutenu une vaste refonte de la pensée civinérabilité menace l’existence de l’Etat- lisationnelle et n’ont pas veillé à promouvoir
nation patiemment et dramatiquement mis un développement matériel pour tous.
Au bout des cinquante années de cette
sur les rails depuis un siècle.
Cette partie de l’Algérie est encerclée politique surgit le danger d’une remise en
sur trois façades par des pays où le tribalis- cause de l’Etat-nation, si ce n’est sa desme est le fondement des sociétés voisines, truction ; l’exemple de l’Irak est éloquent
. Le passé, anté-XIXe siècle, est suscepoù l’état civilisationnel, en plus de son retard
hérité de plusieurs siècles, est aujourd’hui la tible de se faire rappeler à la mémoire des
proie des prédicateurs de l’extrémisme de populations des zones affectées par cette
l’ultra-salafiya, où l’économie est catastro- politique. Se sentant minoritaires et margiphique. Dans cet état médiéval dans tous nalisées, elles raviveraient cette mémoire et
les domaines, la situation peut à tout se mettraient à entrevoir d’autres alternamoment prendre un virage très dangereux tives. Les mouvements, tel Azawad, en sont
qui peut nous ramener aux conjonctures la manifestation; ils pourraient même créer
politiques médiévales fondées sur la ‘asa- la contagion en Algérie.
Algérie où la situation au M’zab pourrait
biya tribale travaillée par un prédicateurdégénérer dans ce sens : l’anti-’ibadhisme
redresseur de l’orthodoxie.
En effet, les frontières politiques des nourri de siècles de sectarisme (voir les fatEtats, héritées de la colonisation, qui traver- was d’Al-Wancharisi), entre autres, pourrait
sent et divisent les territoires des confédé- déboucher sur une tendance au démembrerations tribales de l’espace géographique ment de cette partie du territoire national ;
saharo-sahélien sont ignorées de ces or, on oublie que le premier pouvoir indéensembles. Ces confédérations, qu’Ibn pendant dans l’ère musulmane en Algérie
Khaldûn présente sous le générique San- fut l’imâmat rustamide, fondé sur l’idéologie
hâdja de la seconde génération, occupaient ibadhite (IIe/VIIIe siècles).
Or, cette sorte d’irrédentisme est traveret occupent de nos jours un espace immense qui s’étend de la région de Kiddâl au sud, sée par la propagande de l’ultra-salafiya
à la région de Tindouf au nord, et s’étale de doublée de violence armée, baptisée djihâd,
l’Océan atlantique à l’ouest, à la région de et sert de prétexte aux intégristes pour réaGhadamès à l’est. C’est l’espace où sévit la liser, en apparence, leur utopique khilâfa,
prédication de la régression vers un état mais en fait atomiser notre espace en «sulmédiéval et sa prédation destructive et dans tanats». On revient ainsi à la conception
lequel le tribalisme se meut, ignorant les médiévale de la conquête du pouvoir, et de
la fondation d’une
frontières. Dans
Dans la mesure où les Etats issus dawla (qui signifie
cet espace, l’Isrègne et non Etat) ; ce
lam s’est répande la libération du colonialisme
pouvoir se fonde sur le
du progressiven’ont pas suffisamment pris en
postulat de pouvoir à
ment pour y
charge l’unification des nouvelles Dieu/al hukmu li Allâh,
devenir majoritaire. Aussi bien nations en jouant sur le clanisme et où, le «chef de guerre», pour imposer son
avant le VIIIe
le régionalisme, ils n’ont pas suscité pouvoir, réduit l’indivisiècle qu’après,
jusqu'au XIXe et soutenu une vaste refonte de la du à la soumission
siècle, des pou- pensée civilisationnelle et n’ont pas aveugle, lui laissant
croire qu’il obéit à Dieu.
voirs politiques
veillé à promouvoir un
Ce qui s’est passé au
de l’une ou de
l’autre des com- développement matériel pour tous. Mali l’année précédente, et les suites de la
posantes
de
ces confédérations s’étaient imposés aux destruction de la Libye, invitent l’Algérie à
autres segments, sans aboutir à leur unifica- méditer et à réagir rapidement. Sur le plan
tion. Les exemples sont nombreux : les sécuritaire, l’offensive à l’intérieur gagnerait
Murâbitûn, ou plus tard le royaume du Mali à être doublée d’une action offensive de
ou Mandé, celui de Songhai et celui de neutralisation des dangers extérieurs.
Kanem-Bornou. Cette mémoire nourrit, Quant à l’Etat-nation, il nécessite davantage
sans doute, le conscient des descendants d’instruments pour le consolider, en s’atteactuels de ces confédérations tribales saha- lant d’urgence à la formation d’un nouveau
ro-sahéliennes. Mais la carte politique citoyen dans une école rénovée. Pour éviter
façonnée par la colonisation s’est imposée à une «malianisation», ou même une «libyanipartir des années 1960, créant la carte sation» ces instruments doivent concourir à
actuelle, devenue intangible par la décision construire une citoyenneté forte et respondu sommet africain d’Addis-Abeba en 1963. sable de son devenir, responsable de l’édifiA ce propos, il faut noter l’absence de cation d’une nation et non d’un congloméconnaissance de la réalité historique et de rat de tribus et de clans, responsable de
notre Sud et celle de l’Afrique saharienne, l’érection d’un Etat et non d’une dawla (la
intimement liée à l’histoire de notre pays à dawla est la succession d’un règne tempoplus d’un titre. Nos programmes incluent raire à un autre, alors que l’Etat est une
l’histoire des Murabitûn, seulement dans le construction institutionnelle pérenne). Une
cycle moyen, succinctement, mais pour le philosophie nouvelle s’impose donc.
S. D.
reste plus rien ! Quant à l’histoire du Sahel
Le Soir
d’Algérie
Ghaza, échec d’une stratégie
fondée sur la force
Monde
Par Hassane Zerrouky
Certes, cette trêve conclue au
Caire grâce à la médiation de
l’Égypte qui, par la même occasion, revient dans le jeu diplomatique, reste fragile.
Mais n’eûssent été les mobilisations de plus en plus fortes des
opinions publiques en Europe et
dans le monde, y compris aux
Etats-Unis, avec cette manifestation inédite de plusieurs milliers
de personnes, samedi, devant la
Maison Blanche, et la résistance
opposée par les Palestiniens à
l’armée israélienne au prix de
1850 morts, de milliers de blessés majoritairement civils, et le
déplacement forcé de 520 000
personnes, cet arrêt des combats n’aurait sans doute pas été
possible.
Car ces opinions publiques,
choquées par les tueries commises en toute impunité quand
elles n’étaient pas implicitement
approuvées par leurs gouvernements respectifs, ont fini par
contraindre les exécutifs de leurs
propres pays (Etats-Unis et leurs
alliés européens) à user d’un ton
moins conciliant à l’égard
d’Israël. Les fermes condamnations, inhabituelles au demeu-
rant, de Washington, Paris,
Londres et, bien sûr, du secrétaire général de l’ONU Ban Kimoon, suite au bombardement
délibéré d’une école à Ghaza le 3
août – le troisième en dix jours
(Beit Hanoun le 24 juillet et
Jabaliya le 31 juillet) – tranchaient avec leurs habituelles
recommandations à leur allié
israélien à faire montre de «retenue», quand ils n’insinuaient pas
que la résistance palestinienne
se servait des civils comme
«bouclier humain !», «Tuer des
enfants», «massacres de civils»
ont soudain fait irruption dans le
vocabulaire diplomatique occidental.
Le ministre français des
Affaires étrangères Laurent
Fabius, jusque-là très prudent à
l’égard de Tel-Aviv, a même préconisé que la communauté internationale «impose» la solution
politique de deux Etats, israélien
et palestinien.
Autre allié d’Israël, la GrandeBretagne. Sous la pression de
l’opposition et de l’opinion
publique, le gouvernement de
David Cameron a décidé de
réexaminer les licences d’exportation conclues avec Israël sur
les armes et les équipements
Un Palestinien récupère quelques affaires dans les ruines
de ce qui était son immeuble.
militaires «au regard de la situation actuelle». Et signe du malaise provoqué par la guerre israélienne contre Ghaza au sein de
l’exécutif britannique, l’annonce,
hier, de la démission de Mme
Sayeda Warsi, secrétaire d’Etat
aux Affaires étrangères de son
poste, arguant de ne plus pouvoir «soutenir la politique du gouvernement sur Ghaza» qu'elle a
qualifiée de «moralement indéfendable».
Enfin, il n’est sans doute pas
inutile de rappeler le poids prépondérant des pays d’Amérique
latine et leur fermeté à l’égard
d’Israël. Le 29 juillet, le sommet
du Mercosur (Argentine, Brésil,
Venezuela, Paraguay, Uruguay)
a appelé l’ONU à prendre des
mesures rapides et concrètes
afin d’obliger Israël à mettre fin à
la guerre meurtrière.
Il
faut
rappeler
qu’en
décembre 2010, le Brésil,
l’Argentine, la Bolivie, le Guyana
puis l’Équateur avaient reconnu
l’État palestinien «à l’intérieur
des frontières de 1967». A quoi
s’ajoute le fait que les
Palestiniens ont remporté la
Photos : DR
Je ne sais pas si la trêve conclue lundi entre Israël et la
résistance palestinienne va tenir. En revanche, ce qui est
sûr, c’est que le retrait israélien de Ghaza laissant une ville
en ruines, a remis plus que jamais à l’ordre du jour la
question palestinienne, avec un Hamas sorti renforcé.
10
bataille de l’image et des réseaux
sociaux. Deux jours avant l’annonce de cette trêve, il n’était pas
du tout
question de retrait.
Samedi, Benyamin Netanyahu
ne déclarait-il pas que les opérations militaires se poursuivraient
«aussi longtemps que nécessaires» avec «toute la force
requise» ? Et le lendemain
dimanche, n’a-t-on pas entendu
un porte-parole de l’armée israélienne dire qu’elle resterait «dans
la bande de Ghaza car il y a
beaucoup d’autres missions à
terminer» ! Or, c’est le contraire
qui s’est produit. Les forces
israéliennes se sont retirées.
Pour ne pas perdre la face,
Israël explique avoir achevé sa
mission de destruction des tunnels et tué «900 terroristes» ! En
vérité, l’acceptation de cette
trêve et du retrait israélien
signent encore une fois l’échec
d’une stratégie fondée sur l’emploi de la force.
Le Hamas, loin d’être affaibli,
revient en force. Et le plus dur
reste encore à venir : Israël exige
une démilitarisation de Ghaza,
comprendre, un désarmement de
la résistance palestinienne sans
s’engager à lever le blocus imposé aux Palestiniens et, encore
moins, à leur reconnaître le droit
à vivre dans un Etat viable dans
les frontières de 1967, avec
Jérusalem-est comme capitale.
H. Z.
LES OPINIONS PUBLIQUES EUROPÉENNES OFFRENT LA VICTOIRE
AUX PALESTINIENS DE GHAZA
De notre bureau de Bruxelles,
Aziouz Mokhtari
Les opinions publiques
ont, à l’évidence, remporté
la bataille de Ghaza, elles
qui ont obligé leurs gouvernements à se démarquer
d’Israël, ont même dénoncé
en termes virulents les
crimes
de
l’exécutif
Netanyahu.
Les principales capitales européennes et les institutions de l’UE
(Parlement,
Commission,
Conseil) ont certes pendant 20
jours «rien vu», «rien entendu»,
mais depuis une semaine, ça
bouge énormément.
A Londres, à Paris, à
Bruxelles,
à
Copenhague,
Rotterdam, Amsterdam, Berlin,
Cologne, Lille, Lyon, Marseille,
Charleroi,
Manchester,
Luxembourg-City ou ailleurs à
Liverpool, Bonn, Namur, les manifestations en faveur des populations ghazaouies ont rétabli le
rapport de force et l’ont fait incliner en faveur du droit, de la justice et du bon sens.
Le président français, ami de
longue date de Netanyahu —
comment peut-on être l’ami d’un
si atroce individu, d’un criminel de
guerre de cet acabit ? — a, le premier, été contraint à un exercice
Crimes et chuchotements
périlleux et fantasque. Lors de
ces
premières
déclarations
d’après les premières heures de
l’expédition punitive des armées
israéliennes, Hollande n’allait pas
plus loin que la défense de la
«sécurité d’Israël».
Même les plus proches du sionisme parmi les membres de son
gouvernement à l’exemple de
Valls et de Cazeneuve n’ont pas
aussi éhontément pris position en
faveur du massacre des enfants,
du bombardement des écoles et
des tirs d’obus contre de
modestes demeures et mesures
palestiniennes. Sur les 2 000
morts jusque-là enregistrés par
les services de l’ONU sur place,
plus du tiers sont des civils. Le
bilan est lourd, macabre, difficile à
défendre. M. François Hollande a
donc dû se résigner aux acclamations et aux cris d’horreur de ses
citoyens. Une large majorité s’est
dessinée dans l’espace politique
français en faveur de Ghaza la
martyre.
D’où la volte-face du gouvernement français qui revient peu à
peu aux fondamentaux de la politique dite arabe de la France,
construite autour de la reconnaissance de l’Etat palestinien sur les
frontières de 1967 et la sacrosainte sécurité d’Israël. Le problème de Jérusalem étant laissé aux
négociateurs tant Palestiniens
qu’Israéliens; En Europe, même
si le positionnement des Etats du
Vieux Continent n’était pas, initialement, aussi engagé au côté de
Netanyahu, les choses étaient
compliquées. La
Commission
et
le
Parlement en instance de
vacances et en renouvellement
post-électoraux, les cabinets
chargés des affaires courantes se
sont déclarés absents comme
s’ils n’avaient pas d’existence juridique et légale. Ce qui arrangeait
énormément les affaires de l’exécutif Netanyahu qui pouvait
compter sur les complicités active
et passive de l’Union européenne
et de ces Etats membres. Il est
vrai, cependant, que des voix ont
chahuté cette atmosphère qui
couvrait la mort à Ghaza.
Le Belge Elio Di Ruppo (chef
du gouvernement), en France De
Villepin, ex-Premier ministre, Paul
Laurent, Parti communiste, Les
Verts, le Front et le Parti de
gauche, des sénateurs, des
députés, une foultitude de maires
et de conseillers généraux, des
personnalités du monde des arts,
de la culture, des ONG et parmi
elles des justes juifs et parfois
pro-israéliens, des figures de
proue du monde universitaire,
des gens simples répondent aux
appels de manifester et de se rassembler ont dit non à Netanyahu,
non aux crimes commis à Ghaza.
Pourtant, il serait injuste de passer sous silence les prises de
positions justes et fermes en
faveur de la Palestine de Laurent
Fabius, ministre français des
Affaires étrangères.
Il se dégage la nette impression en France que deux pôles
constituent, actuellement, la politique étrangère hexagonale. L’un
emmené par Manuel Valls, ouvertement pro-sioniste et aligné sur
les
thèses
extrêmes
de
Netanyahu et l’autre, drivé par
Fabius plus conforme à la politique gaullienne et même mitterandienne au Proche-Orient.
Ailleurs, en pays de l’UE, à
peu-près la même évolution. Des
lobbies sionistes et pro-israéliens
prennent à la gorge les exécutifs
et en espace public largement
pro-palestinien...
Actuellement, la guerre médiatique autour de la trêve a commencé et fait déjà rage.
Et si Israël n’avait rien obtenu
après un mois de massacres, de
crimes de guerre et de crimes
contre l’humanité à Ghaza ?...
A. M.
Le Soir
d’Algérie
LA DERNIÈRE
MÉTAMORPHOSE
D’APULÉE
La leçon des tempêtes
Reportage
Jeudi 7 août 2014 - Page
11
(4e partie et fin)
Par Arezki Metref
arezkimetref@free.fr
consul Claudius Maximus, il accusa Apulée de
sorcellerie et de captation d’héritage.
Deux ans auparavant, entreprenant l’un de
Apulée.
ces pèlerinages littéraires auxquels il consaZoubir dit :
crait l’héritage de 2 millions de sesterces
- Passe demain. Je t’emmènerai voir ma
légués par son père, Apulée tomba de sa mule
mère. Elle a 92 ans. Tu pourras parler kabyle
à Oea (actuelle Tripoli, en Libye), sur la route
avec elle.
d’Alexandrie. Blessé, il fut secouru par deux
Zoubir prononce tout ça avec l’accent chanpêcheurs qui le transportèrent chez une patritant de l’arabe parlé de M’daourouch. Il porte
cienne veuve, Pudentilla. Elle le soigna, le
une casquette à l’américaine qui lui fait un petit
logea puis l’épousa. Il se trouve qu’elle était la
air de Michaël Moore. Bien qu’originaire des
mère de l’un de ses condisciples à Athènes,
montagnes de Kabylie, il est né à M’daourouch
Pontianus. Elle avait la réputation d’être riche,
où il a toujours vécu. Il partage ses souvenirs
possédant des terres prospères dans l’arrièred’enfance et d’adolescence avec Maâmar et
pays de la Tripolitaine entre la côte et le Djebel
les autres. Son petit local, dans lequel il vend
Nefoussa. Pudentilla était plus âgée qu’Apudes friandises pour les enfants, est aussi une
lée, ce que ses accusateurs considérèrent
amicale, une sorte d’agora où devisent des
comme un élément à charge. On lui reprocha
gens de sa génération. J’aurai le plaisir d’asen vrac d’être un mage, un philosophe, un
sister à l’une de leurs gaâda. Ils ne se confisophiste, un médecin, un beau parleur. Ils allènent pas dans l’évocation du passé. Ils
rent jusqu’à lui faire
œuvrent à sa conservagrief de sa beauté qu’il
Son
œuvre
majeure
demeure
tion. Cela fait des années
récusait pourtant, de
que Zoubir se bat pour Les Métamorphoses, connues
se regarder dans un
faire vivre l’Association de
miroir, de se servir de
sous
le
titre
de
L’Ane
d’or
.
sauvegarde du patrimoine
cosmétiques,
et
Le premier à lui avoir
avec bien des difficultés.
notamment de dentifriMais visiblement, il n’est
rétroactivement attribué ce ce comme d’une
pas du genre à renoncer.
potion maléfique. Déjà
titre asinien est saint
Pour le moment, il s’active
très connu à l’époque,
Augustin, commentateur
avec ses potes dans la
Apulée présumait que
solidarité sociale en critique, se plaçant du point de
le procès qui lui était
faveur des orphelins.
intenté en tant qu’indivue chrétien. L’histoire est
Nous voici dans un
vidu, visait aussi sa
narrée sous forme de conte
café
en
compagnie
philosophie. Sa défend’autres copains. Des
fantastique.
se fut imparable. Il
jeunes retraités revenus
admit les accusations,
d’Alger ou d’autres lieux où ils avaient fait carpuis les réfuta une à une. Il fut évidemment
rière, sans jamais avoir perdu le contact avec
acquitté. Il s’éloigna d’Oea pour gagner Carle village.
thage où il retrouva Pudentilla dont il eut un fils.
Télescopage de souvenirs. Un passage furSa défense nous est parvenue sous le titre
tif de Ben Bella en 1964, accompagné de Boud’Apologie, un véritable traité de philosophie,
mediene, alors ministre de la Défense. La surune topique de la moralité.
prise de l’un des copains de découvrir que
Il n’est pas franchement étonnant que mes
Boumediene était rouquin et non presque noir
interlocuteurs ne comprennent pas toujours ce
comme pouvaient le laisser croire les mauque je recherche ici, car, il faut bien l’avouer,
vaises images télé en noir et blanc de
moi-même je tâtonne un peu. Cependant, je
l’époque. Dans la rue, en observant les pasfais confiance à l’intuition. Je sens que de
sants, je me suis demandé quelle allure aurait
toutes ces rencontres, de toutes ces discusApulée s’il devait se réincarner aujourd’hui.
sions surgira même indirectement la figure
Celle de ce sexagénaire de taille moyenne, le
d’Apulée, et peut-être, à défaut, une parcelle
visage caucasien et le regard bleu cobalt, qui
de son esprit. Comment aujourd’hui, en 2014,
achète une pastèque à un marchand ambulant
rattacher ce village assoupi sur sa butte à un
? Celle de ce quinquagénaire aux traits purs et
personnage aussi flamboyant, et quasi
à la carnation basanée, aux cheveux crépus et
mythique, qu’Apulée qui en est le fils ?
noirs d’ébène, lisant le journal à la terrasse
Son œuvre majeure demeure Les Métad’un café ? Celle de ce jeune homme, cheveux
morphoses, connues sous le titre de L’Ane
tombant sur la nuque, athlétique, chemise
d’or. Le premier à lui avoir rétroactivement
bleue à carreaux, lunettes d’intello en butte à
attribué ce titre asinien est saint Augustin,
un problème de logique ? Celle de cet adolescommentateur critique, se plaçant du point de
cent en survêt aux couleurs de l’équipe natiovue chrétien. L’histoire est narrée sous forme
nale de foot qui rêvasse devant un cageot de
de conte fantastique. Un aristocrate du nom de
légumes frais qu’il vend au détail ? Je ne sais
Lucius, initié aux mystères d’Isis et d’Osiris, est
pourquoi – peut-être à cause de leur profil de
métamorphosé en âne à la suite d’une malmédaille –, chacun à leur manière aurait pu en
adresse commise par sa maîtresse Photis, une
être la réincarnation.
magicienne. Il s’agit en fait de 11 mésavenApulée était, dit-on, un bel homme. Jackie
tures – onze livres – vécues par l’âne qui, pour
Pigeaud, dans l’introduction d’une édition de
recouvrer sa forme humaine, doit manger des
L’Apologie, parue chez Les Belles lettres en
roses. Dans un latin précieux et élégant, Apu2001, écrit : «Il est beau. Tout ce qui touche à
lée saisit l’occasion pour raconter diverses tril’apparence est suspect.» Ce sera l’un des
bulations qui mêlent le sang à l’amour, la
chefs d’accusation retenu contre lui lors du
réflexion à l’humour. Au-delà de son intérêt litprocès de Sebratha qui lui fut intenté en 158
téraire, ce roman est une initiation à la magie
par Emilianus, frère du premier mari de Pudenet une dénonciation ironique et spirituelle de la
tilla. Profitant de la tournée africaine du prosorcellerie. Ce n’est pas une affaire de burida-
rebroussent chemin au bout de quelques
heures. Ils ne touchent à aucun de ces rivages
rêvés de l’Europe. La seconde tentative est
carrément épique. Ils partent de nuit, l’embarcation poussée par le vent d’est au point de
pouvoir se passer de moteur. Mais là encore,
impossible d’accoster. Il faut revenir et ce
sacré vent d’est qui persiste, bénéfique à l’aller, vire au cauchemar au retour.
- Notre barque a subi une avarie, nous obligeant à cingler vers notre point de départ, en
affrontant l’épreuve du vent de face.
Mokhtar ne raconte pas les détails de ces
16 heures de dérive. Il ne raconte pas la peur
de la mort, l’éventualité concrète de ne pas
revenir. Mais on devine à ses silences entre les
mots, l’expérience et le traumatisme indicibles.
nisme comme certains spécialistes de la littéraIl ne raconte pas davantage le miracle du
ture le prétendent. L’une de ces histoires est retour. Pour souligner la gravité de ce voyage,
celle de l’amour entre Eros et Psyché. Elle fait il dit simplement :
encore à ce jour les délices de la psychanaly- Ce que je te dis là, on ne me l’a pas rapse. Marie-Louise Von Frantz, collaboratrice porté. Je l’ai vécu.
pendant plus de 30 ans de Carl Gustav Jung,
De cette aventure, il tire cette moralité :
fondateur de la psychologie des profondeurs,
- Si je vois des jeunes tentés par la harga,
s’est livrée à une étude fouillée de ce conte. Ce je leur dis : restez où vous êtes !
roman a traversé le temps, du Moyen Âge jusIl poursuit :
qu’à l’époque moderne, avec à chaque fois un
- Lorsque je suis revenu la deuxième fois,
intérêt renouvelé. On doit à Doudou, une tra- nous sommes tous descendus sains et saufs.
duction en arabe de L’Ane d’or. Mais on attend Nous avons remis la barque à sa place. Puis
toujours la traduction en berbère d’Afulay.
j’ai juré devant mes camarades que jamais
Ce qui paraît fabuleux, c’est qu’Apulée qui plus je n’essayerai de partir dans ces condiaurait pu se contenter de dilapider l’héritage tions.
paternel en coulant des jours studieux et heuOn lui donnerait des milliards, dit-il, qu’il n’y
reux à Madaure, a au contraire utilisé ce legs toucherait pas :
pour satisfaire le démon de l’errance qui squat- Parce que j’ai vu la mort de mes yeux. La
tait en lui. Dans les conditions de déplacement mort !
de l’époque, il ira étudier à Athènes, voyagera
Et puis cette expérience lui a insufflé une
en Asie mineure, se rendra en Égypte, vivra forme de lucidité :
environ deux ans à Rome en 136 où subsistent
- Normalement, avec le pays qu’on a, ce
les ruines de ce qu’on suppose avoir été sa serait à nous d’aller en vacances en France, et
demeure. Et bien sûr à Carthage.
pas de traverser la mer dans des embarcations
Ce démon du voyage qui lui prit, d’après ce aléatoires et clandestines.
que l’on sait, dix années de sa vie, a été proLe danger semble l’avoir vacciné. Il lui a
voqué autant par une certaine mode de ouvert les yeux :
l’époque qui consistait à rallier les métropoles
- Maintenant, je suis bien. Je suis bijoutier
du savoir, que peut-être, par une sorte de gène dans la boutique paternelle.
de la transhumance hérité de ses ancêtres
Je lui demande s’il faisait des bijoux locaux.
gétules. Zoubir se démènera pour me faire Il me répond que oui, mais peu. Ce sont surtout
rencontrer un grand nombre d’interlocuteurs, y des produits de grand luxe, notamment itacompris de hauts responsables de la daïra. liens, qui constituent son commerce : Graziella,
Mais aussi cet enseignant originaire de Tuni- Raïka, etc. J’ai du mal à voir en ce jeune
sie, haut en couleurs, conteur-né, doué d’une homme si serein et si malicieux dans son provision satirique parfois décapante de la réalité. pos, un miraculé. Peut-être parce que la vision
Zoubir et ses amis perpétuent, d’après ce apuléenne de sa future traversée en mer était
qu’il me semble avoir saisi, une sorte de culte déjà en germe dans le fait qu’adolescent, il
de la palabre, d’échange de parole, dans le avait enfilé ce tee-shirt frappé de l’inscription
droit fil de ce que
Titanic, à la gloire du film de
devaient
être
les
Il rit et, à peine ironique, James Cameron. Quand on
écoles
socratiques.
il dit son bonheur de vivre sait le sort du Titanic, on est
J’imagine volontiers un
fondé à parler de signe.
cours de rhétorique à M’daourouch. Un village de
Mokhtar semble être la
dispensé par Apulée taille humaine où les gens ont coqueluche de la jeunesse
sur le forum de Madaudu village :
conservé des valeurs de
re. J’ai demandé à
- Je suis connu internarencontrer des jeunes
solidarité et de respect
tional ici. Tu demandes
du village. Walid m’em- d’autrui. Bien entendu, je lui Mokhtar, ils te diront : Ah
mène voir l’un de ses
oui, Mokhtar de la gare, le
demande s’il connaît
amis. C’est dans la voifils de Hocine le bijoutier !
ture que je réalise l’enMadaure. La réponse
On m’appelle aussi Tita.
tretien. J’ai sorti l’enre- Tita, pourquoi ? lui
est oui. Et Apulée ?
gistreur capricieux :
demandai-je
- Ce devrait être à moi de
- Assure-toi qu’il
- Parce qu’un copain blafonctionne cette fois, t’en parler et pas le contraire. gueur m’avait conseillé de
conseille Walid.
ne garder que les deux preÇa marche. L’appamières syllabes de Titanic, et d’effacer le reste.
reil recueille impeccablement les propos de
Il rit et, à peine ironique, il dit son bonheur
Mokhtar, un jeune bijoutier de 34 ans qui, lui de vivre à M’daourouch. Un village de taille
aussi, saisi comme jadis Apulée par le démon humaine où les gens ont conservé des valeurs
du voyage, a voulu laisser M’daourouch derriè- de solidarité et de respect d’autrui. Bien entenre lui pour courir le monde. Comme il n’avait du, je lui demande s’il connaît Madaure. La
pas le choix, il a adopté le moyen du désespoir réponse est oui. Et Apulée ?
en faisant les harraga. Par deux fois, il embar- Ce devrait être à moi de t’en parler et pas
quera. Et par deux fois, il sera contraint par les le contraire.
éléments de revenir. Que cherchait-il en tenDans les rues du village, je croise encore
tant le diable de la harga ?
quelques femmes enhidjabées, et je me rends
- A cette époque, me raconte-t-il, l’idée de compte que, malheureusement, aucune
partir m’était venue car des gens comme moi d’entre elles ne figurera dans ce reportage. Je
ne savaient pas quoi faire de leur vie ici. Pas le déplore d’autant plus que nous sommes sur
de travail, aucun moyen pour se déplacer, les terres de cette farouche guerrière que fut la
s’habiller, s’amuser. C’est dur quand on est Kahina.
jeune. Alors, il met les voiles. Une première
A. M.
fois, avec ses compagnons d’infortune, ils
Culture
Le Soir
d’Algérie
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Les navets du Nanarland
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
POÉSIE
Noria Adel, au Festival
de littérature méditerranéenne
de Floriana
a poétesse algérienne,
Noria Adel a participé du
4 au 6 septembre, au 9e
Festival de littérature méditerranéenne de Floriana
(Malte), aux côtés d'une douzaine d'auteurs originaires
des pays de la Méditerranée.
Noria Adel, née à Alger en
1980, y a poursuivi des
études d'art et débuté sa carrière littéraire.
Elle a écrit plusieurs
recueils de poésies en langue
française dont Damas-Alger,
L'Allumeur de réverbères
(2012), Youss veillera le
marais, Acte poétique d'un
gardien (2009) et Entorse
géométrique (2009). Lauréate de la bourse pour artistes
de l'Unesco-Aschberg en
2012, Noria Adel a vécu en
France puis en Syrie qu'elle
quitte en 2011.
Durant le Festival Mediterranju tal-letteratura ta' Malta,
Noria Adel a croisé la plume
L
avec les poètes et écrivains
maltais Antoine Cassar, Clare
Azzopardi, Walid Nabhan et
Marlene Saliba.
Les autres participants
annoncés par les organisateurs étaient notamment l'Espagnol Bel Olid, le Slovène
Peter Semolic, l'Italien Giacomo Sferlazzo et la Hongroise
Anna Szabô. Des courts
métrages poétiques et des
lectures collectives furent au
programme de ce festival
durant lequel les auteurs
étaient invités à traduire les
travaux des uns et des autres
pour une «navigation poétique autour de la grande
bleue».
Le Festival de littérature
méditerranéenne de Malte,
créé en 2006 par l'organisation non gouvernementale
maltaise Inizjamed a pour
objectif la promotion des écrivains et des productions littéraires de la Méditerranée.
DEBBIH CHERIF ET L’ULTIME BATAILLE D’ALGER D’EL-HACHEMI LARABI
Le digne hommage à un héros
de la Révolution
La principale rue longeant le quartier de Soustara, à Alger, porte son nom.
A part ça, que savent les Algériens de
Debbih Cherif, un héros de la guerre de
Libération nationale ?
our certains, quelques bribes de
connaissances saisies au passage.
Quant aux jeunes générations, elles
ignorent pratiquement tout du stratège de
ce qui était appelé la Bataille d’Alger.
Pourtant, Debbih Cherif, mort à trente ans
les armes à la main, était l’exemple même
du patriotisme, du courage et de la
noblesse d’âme. Le don de soi-même
poussé à un tel niveau d’élévation — le
sacrifice suprême dans des circonstances
où le degré d’exaltation était d’abord le
fruit d’une froide intelligence — aurait
mérité que la connaissance académique
en fasse un chantier au bénéfice de la
société. Oui, Debbih Cherif pourrait représenter un modèle pour les jeunes Algériens qui ne veulent plus se contenter de
l’histoire officielle, celle génératrice d’oubli
et d’occultation. Le livre du docteur ElHachemi Larabi, le tout premier ouvrage
entièrement consacré au héros de la
Bataille d’Alger, vise précisément à créer
un tel désir d’histoire chez les citoyens
tout en contribuant à réparer la «négligence» des chercheurs et des acteurs (ou
des témoins) de l’histoire.
Cette biographie sans prétention vient
de paraître aux éditions Necib. Elle a
valeur de témoignage historique et regorge d’informations sur le personnage et sur
des moments essentiels de la révolution
armée. Il faut souligner que la position
particulière de l’auteur El-Hachemi Larabi
était l’ami et le confident de Debbih Cherif
pendant vingt ans — le rendait très proche
de son sujet. Aussi, son présent ouvrage
tend à reconstituer, bribes par bribes, une
vie en éclats saisie dans un contexte et
une dynamique historique particuliers.
Par devoir de fidélité, l’auteur dévoile
un portrait juste et humain, sans rien
cacher du personnage, évitant ainsi les
pièges de la dithyrambe et de l’hommage
hypocritement flatteur. Dans un souci
d’honnêteté intellectuelle, El-Hachemi
Larabi inscrit également sa démarche
dans le cadre d’une histoire collective
appréhendée dans sa globalité. Tout cela
fait de Debbih Cherif et l’ultime bataille
d’Alger une précieuse contribution à
l’écriture de l’histoire contemporaine de
l’Algérie. L’autre contribution citoyenne de
l’auteur à pareil chantier, ce sont ses volumineux mémoires autobiographiques intitulés Chroniques d’un Algérien heureux,
publiés la même année et chez le même
éditeur. Dans ce témoignage vivant, le
lecteur peut déjà découvrir de nombreuses informations et anecdotes sur
Debbih Cherif depuis l’enfance partagée
jusqu’à l’engagement révolutionnaire et le
sacrifice suprême. Un ouvrage à lire
absolument pour mieux apprécier le
deuxième livre consacré au héros de la
P
révolution. Il faut également rappeler
qu’El-Hachemi Larabi projetait de publier
son livre hommage depuis bien longtemps
déjà. Sauf que, pour compléter ses souvenirs et donner plus de crédibilité à son
projet, il avait besoin des témoignages
d’autres acteurs de l’histoire, d’ouvrages,
de documents d’archives... Las, ses
recherches ont été décevantes, tout était
à réinventer. Résultat, écrit-il dans la postface, «Debbih Cherif, malgré sa contribution à l’ultime bataille d’Alger n’a eu droit
qu’à quatre lignes sur le livre de Yacef
Saâdi La bataille d’Alger. Il s’interroge :
«Cette négligence m’a toujours intrigué,
les protagonistes de la Bataille d’Alger
encore en vie n’ont jamais voulu me parler
du rôle éminent que Debbih Cherif a joué
pendant cette période. Ce rôle a été complètement occulté.» Dans son livre, ElHachemi Larabi voulait justement ajouter
ce chaînon manquant, cette «ultime
bataille» de Debbih dont il avait eu des
échos alors qu’il se trouvait à l’étranger.
Le dernier élément d’une vie en éclats et
dont il voulait reconstituer le puzzle, il le
découvre enfin, avec bonheur, dans
Mémoires d’une combattante de l’ALN de
Zohra Drif. Le rôle joué par Si Mourad (le
nom de guerre de Debbih) lors de la
Bataille d’Alger, sa mort héroïque sont,
pour la première fois, rapportés dans le
détail dans ce récit magistral. «Madame
Zohra Drif a qualifié Debbih de géant. Je
lui ai demandé l’autorisation de reprendre
quelques chapitres de son livre où elle
parle de cet énorme révolutionnaire», précise-t-il encore dans la postface.
Préfacé par Lamine Bechichi, le livre
(enfin édité) fait s’imbriquer l’évocation de
souvenirs communs à des événements,
des personnages et des lieux de l’histoire
collective (la grande Histoire). El-Hachemi
Larabi propose ici de la matière vivante
destinée au large lectorat. L’ouvrage se lit
Mardi 12 août : Concerts de Tang
Dynasty, Maâlem Abdeslam Alikkane
& Tyour Gnaoua.
Mercredi 13 août : Concerts de Aziz
Sahmaoui & University of Gnawa, Hna
Mssalmine.
THÉÂTRE DE VERDURE DE L’OREF Jeudi 14 août : Concerts de Maâlem
COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPA- (EL-MADANIA, ALGER)
Mustapha Baqbou & Rja Fallah, Vieux
SA)
Du 8 au 14 août à partir de 20h :
Farka Touré.
Jusqu’au 15 août : Exposition d’arts Festival international de la musique
NOUVEAU THÉÂTRE
plastiques de l’artiste peintre Saddek
diwane (prix d’accès : 300 DA).
Marouch (Biskra).
Vendredi 8 août : Concerts de Keziah DE LA VILLE ANTIQUE DE
TIMGAD (WILAYA DE BATNA)
Jeudi 7 août à 22h : Concerts de
Jones, Diwan Sidi Blel.
Jusqu’au 9 août à 22h : 36e édition
Samah Akla, Omar Belkhoudja, Sid
Samedi 9 août : Concerts de Global
du Festival international de Timgad.
Ahmed Laâfia et Fatiha Nessrine.
Gnawa, Ezza Groove.
Vendredi 8 août à 22h : Concerts de Dimanche 10 août : Concerts de
cheb Lamine Chelfi, Amina Zohir,
Nguyên Lê, Celebrating Jimi Hendrix, Jeudi 7 août à 22h : Spectacle
Farah el Tourath de la troupe
Jil Saêd.
Radja Meziane et Abdenour
Lundi 11 août : Concerts de Jupiter & Caracalla (Liban). Concerts de
Souad Asla et de Abdelhamid
GALERIE D’ART AÏCHA-HADDAD
Okwess international, Noujoum
Bouzaher.
(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,
diwane.
SALLE EL-MOUGGAR (ALGERCENTRE)
Jusqu’au 31 août : Projection du film
Quantum Of Solace de Marc Forste, à
raison de 4 de séance par jour.
12
ie
En librair
Par Kader Bakou
Finalement, la politique aujourd’hui, c’est pire que
dans ce supernanar de Rambo 3 dont les scènes
supposées se passer en Afghanistan, ont étés tournées dans le désert du Néguev en Israël. Les avions
de chasse «soviétiques» sont, par contre, des Kfirs
de fabrication israélienne.
Aujourd’hui, les Russes ont toujours le mauvais
rôle. Mais leurs adversaires se gardent bien d’avouer
qu’ils en veulent à la Russie. Le problème, selon eux,
c’est Poutine, rien que Poutine.
Alors dans les médias, on a Poutine par- ci, Poutine
par-là. On a même vu un banal geste, come le fait de
croquer une pomme (en Pologne), considéré comme
«contre Poutine», par les médias occidentaux.
Le président de la Fédération de Russie est même
accusé nommément d’être le responsable du crash
de l’avion malaisien en territoire ukrainien. Si on
applique la même logique, c’est François Hollande
qui a abattu l’appareil d’Air Algérie en territoire
malien.
Mais les «araboïdes» sont supposés connaître la
chanson. Ils ont vu la guerre contre «l’armée de
Sadam Hussein» et ses désastreux résultats. Ils ont
aussi vu la guerre contre les «pro-Khadafi» et ses tout
aussi désastreux résultats. Ils ont aussi vu la guerre
contre le «régime de Bachar Al Assad» et ses
néfastes effets sur la région. Cet unanimisme, en tout
cas, prouve que la plupart des médias du «monde
libre» sont aux ordres des mêmes lobbies ou pire du
même gourou. Quand la réalité dépasse la fiction !
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
ALGER)
Jusqu’au 16 août : Exposition de
Mahieddine Saïdani intitulée
«Traditions algériennes entre hier et
aujourd’hui».
d’une seule traite, grâce notamment à un
style d’écriture simple et direct, et à une
démarche libérée du carcan académique.
Dans la première partie, le lecteur
apprend à se familiariser avec Debbih
Cherif. Il y a là un parcours de vie complet, depuis la naissance à Harbil (un village en Kabylie), l’enfance et l’adolescence
à Alger (quartier la Redoute, actuel ElMouradia), l’école de la vie et du scoutisme, la découverte des bandes dessinées
et la soif de lecture, puis le militantisme et
les moments d’exaltation ou de déceptions..., jusqu’à la veille du déclenchement
du 1er Novembre 1954. Par ricochet, le lecteur apprend aussi nombre de détails sur
Didouche Mourad, le mouvement national, la réunion des 22, etc. Ou comment,
par exemple, «la Révolution éclata sans
qu’’il (Debbih) en sût le moindre détail, lui,
l’ami de Didouche, son adjoint, son bras
droit, son frère !» Malgré cela, Debbih
Cherif allait devenir l’un des acteurs
majeurs de la Révolution, principalement
à Alger (la deuxième partie du livre).
Avant cet engagement dans l’action
armée, le lecteur en connaît déjà beaucoup sur le personnage, sa personnalité,
sa façon de vivre, ses motivations, son
aspect physique... Ainsi, «il était plutôt
brun pâle ; mais d’une pâleur hindoue.
Des petits yeux brillants tirés vers le haut
lui donnaient un petit air mongol ou japonais que lui-même reconnaissait.
De taille, il ne dépassait pas un mètre
soixante. Mais on l’appelait (moi surtout)
‘‘la classe’’, car il en avait de la classe».
Féru de mécanique, «sportif par nécessité», Debbih Cherif n’avait pas fréquenté
l’école (deux ans en tout et pour tout) mais
«il lisait... Il lisait... Il lisait. Il était un malade de la lecture du journal le Monde».
Ce personnage attachant sera l’un des
acteurs-clés de la guerre contre le colonialisme. Dans la deuxième partie de l’ouvrage, El-Hachemi Larabi nous fait justement «revivre la mémoire d’un homme qui
donna un exemple rare de courage et
d’abnégation». Parmi les actions d’éclats
à mettre à son actif, l’attentat contre le
commissaire Freddy à la fin de l’année
1955, son rôle de stratège au cours de la
Bataille d’Alger et l’ultime combat où il
meurt en héros.
Ce jour-là, «le 26 août 1957, Debbih
Cherif est tombé au champ d’honneur
sous les grenades et les obus de la horde
barbare». Le livre dédié à Debbih Cherif
est également riche d’autres témoignages
et de documents historiques (dont un
volet iconographique). Un ouvrage complet. La leçon, comme le souligne Lamine
Bechichi, c’est que «le courage de Debbih, la grandeur de son geste devraient
servir d’exemples aux générations
futures». Le genres de livre qui crée le
désir de connaître notre histoire un peu
plus chaque jour.
Hocine Tamou
El Hachemi Larabi, Debbih Cherif et
l’ultime bataille d’Alger, Necib Editions,
Alger 2013, 202 pages.
Vendredi 8 août à 22h : Concerts
de Selamnesh Badume’s Band
(Ethiopie), Mister You (Maroc), Karim
El Gang, Abdelkader Khaldi,
Nouredine Allane et Salim Chaoui.
Samedi 9 août à 22h : Concerts de
Carole Samaha (Liban), Youba,
Hmida El Nayli, cheb Khalas et
Zahouania.
THÉÂTRE DE VERDURE CASIF DE
SIDI FREDJ (WILAYA D’ALGER)
Jeudi 7 août à 22h : Concerts de
Zohra Lajnef (Tunisie) et du Bollywood
Masala Orchestra (Inde).
Vendredi 8 août à 22h : Spectacle du
Ballet Caracalla (Liban).
Samedi 9 août à 22h : Concerts de
Selamnesh Badume’s Band (Ethiopie),
Mister You (Maroc) et Azzou.
Dimanche 10 août à 22h : Concert de
Carole Samaha (Liban).
LIBRAIRIE LA RENAISSANCE NIVEAU
112, RIADH EL-FETH (EL-MADANIA,
ALGER)
Jusqu’au 5 septembre : Foire du livre
durant les vacances d’été.
Cette foire vise un large public
(médecine, littérature et technique,
informatique, architecture, etc.) et sera
enrichie par des livres pour enfants
(contes, livres d’activités et
d’apprentissage, livres parascolaires pour
tous les niveaux).
CENTRE COMMERCIAL ARDIS (PINS
MARITIMES, ALGER)
Jusqu’au 23 août : Cirque Amar.
Horaires : du dimanche au jeudi, les
spectacles commencent à 19h. Les
vendredi et samedi, deux séances, à
16h et à 19h.
magfemme03@yahoo.fr
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 7 août 2014 - PAGE 13
Le
Aiguillettes
de poulet au
gingembre
2 blancs de poulet, 1 bouquet de persil, le jus d’un
citron jaune, 3 c. à s. de gingembre en poudre, sel,
poivre
magazine de la femme
Comment savoir si
un grain de beauté
est anormal ?
Page animée par Hayet Ben
Dans 80% des cas, le
mélanome apparaît sur une
peau normale et dans 20%
des cas, à partir d'un grain
de beauté déjà existant qui
change d'aspect. Dans tous
les cas, un grain de beauté
qui apparaît ou qui évolue
car c'est une partie du
corps où ils sont nombreux
mais peu visibles.
- N'oubliez pas que la
plupart des mélanomes se
développent à partir d'une
peau normale et donc pas
forcément à partir d'un
TRUCS ET
ASTUCES
La carotte est riche en
bêtacarotène
Prendre un verre de jus
semble qu'une modification
s'est produite récemment.
- Seul un diagnostic
précoce permet un
traitement adapté, c'est-àdire le retrait du mélanome.
Si le diagnostic se fait trop
tardivement, il existe un
de carotte chaque matin
redonnera éclat et santé
à votre teint et vous
redynamisera.
Exercice relaxant
Pressez une grosse
pince à plusieurs reprises
pour fortifier votre prise
et relâcher votre tension.
Eliminer une poussière
dans l'œil
Eplucher, couper un
oignon et laissez couler
Coupez les blancs de poulet en lamelles et ajoutez-y le
gingembre moulu ainsi que le jus de citron. Laissez
mariner 12 heures au frais. Faites revenir les morceaux
de poulet dans une poêle antiadhésive pendant
quelques minutes. Une fois le poulet bien doré,
déglacez avec un petit verre d’eau. Laissez réduire
environ 2 minutes et servez chaud.
Attendre l'été
pour la propreté
de bébé
La propreté, ça
veut dire une
période
d'apprentissage...
L'enfant doit savoir
reconnaître l'envie
du pipi, ce qui
n'est pas évident,
des incidents
peuvent arriver et
l'enfant être
mouillé.
Alors, mieux vaut
attendre l'été pour
la propreté et pour
enlever la couche.
Vous pourrez laisser votre enfant se promener en culotte
ou en caleçon chez vous sans qu'il prenne froid. Les
incidents seront vite nettoyés et surtout vite oubliés par
petit bout. Mieux vaut enlever une culotte mouillée
rapidement que trois épaisseurs de vêtements l'hiver
avec tout le stress que cela implique.
Pommade pour
douleurs musculaires
Quand vous vous massez
avec une pommade pour
une douleur quelconque,
celle-ci s'évapore
rapidement avec ses
principes actifs ; pour éviter
ce problème et rendre son
action plus efficace, il suffit,
après massage,
d'envelopper la partie du
corps massée (cheville,
cuisse, poignet, genou....)
avec du film transparent de
cuisine ou un sachet
plastique dont vous aurez
découpé le fond ; entourez
d'une bande pour bien
maintenir le tout et gardez
le «bandage» pendant
plusieurs heures (12
heures, voire plus).
Photos : DR
PARENTS
doit être montré à un
dermatologue.
Si un grain de beauté
présente les aspects
suivants, il doit être montré
immédiatement à un
dermatologue :
- Il change de couleur ou
prend de multiples teintes.
- Il change de forme ou de
texture.
- Sa bordure devient floue
ou irrégulière.
- Il change de taille
rapidement.
- Il saigne ou accroche
facilement.
- Il est douloureux, il brûle
ou il démange.
grain de beauté déjà
existant.
- Ayez le bon réflexe de
consulter à temps un
dermatologue s'il vous
risque de récidive. Par
contre, s'il est dépisté au
début, il y a une grande
chance de guérison.
vos larmes, jusqu'à ce
que la poussière soit
entraînée avec elles.
Contre le rhume
Préparez une tisane a
base de citron, de miel et
de clous de girofle.
Sauce au chocolat
Les bons réflexes à adopter
- Prenez l'habitude de
surveiller vos grains de
beauté et observez
particulièrement votre dos
3 tasses de lait, 1 tasse de lait, 1/2
tasse de sucre, 4 c. à s. de fécule de
maïs, 4 c. à s. de cacao, 2 pincées
de sel, 4 c. à c. de margarine
Dans une casserole, chauffer la
première quantité de lait à feu doux.
Dans un bol, bien mélanger la
deuxième quantité de lait, le sucre, la
fécule de maïs, le cacao et le sel.
Incorporer au lait chaud.
Porter à ébullition en remuant
constamment.
Laisser mijoter jusqu'à épaississement.
Ajouter la margarine, bien mélanger.
Ideale avec les crêpes.
Tarte soufflée aux poires
200 g de poires, 2 jaunes d'œufs, 1 c. à s. de confiture de poires, 5 blancs d'œufs, 75 g de sucre. Pour la pâte
: 115 g de farine, 50 g de beurre, 70 g de poudre d'amandes,10 g de sucre glace, 50 g de sucre semoule, 1 œuf
Préparez la pâte en mélangeant tous les ingrédients.
Réservez. Pochez les poires dans de l'eau bouillante sucrée.
Coupez-en 100 g en quartiers et réservez. Réduisez le reste
des poires en purée. Rajoutez les jaunes d'œufs et la confiture
de poires. Mélangez. Montez les blancs en neige et serrez
avec le sucre. Puis mélangez-les à la purée de poires.
Préchauffez le four à 180°C (th. 6). Etalez la pâte et garnissez
4 moules individuels. Mettez à cuire 10 min. Sortez les
tartelettes du four et déposez sur les pâtes quelques dés de
poire. Versez le mélange de poires et les blancs en neige pardessus. Puis remettez à cuire environ 8 min à 185°C. Placez
une tartelette soufflée dans chaque assiette et disposez les
quartiers de poire restants tout autour.
FOOTBALL
Djebbour s'engage avec
l'Apoel Nicosie
L'attaquant international algérien, Rafik
Djebbour, libéré par le club anglais de
Nottingham Forest (division 2 de football), s'est
engagé mardi avec la formation chypriote de
l'Apoel Nicosie, rapporte le site du quotidien
sportif l'Equipe.
Djebbour pourrait donc prendre part à la
Ligue des champions, puisque l'Apoel dispute
le troisième tour préliminaire (2-2 en Finlande
lors du match aller, retour hier contre
Helsinki). La durée du contrat n'a pas été
dévoilée.
D'autres clubs ont manifesté leur intérêt
pour Djebbour à l'image de Lens, Malaga, ou
encore Francfort, mais sa préférence a débouché sur le club chypriote.
Djebbour, formé à l'AJ Auxerre, faisait partie de la liste élargie des retenus pour la Coupe
du monde 2014 au Brésil. Il n'a pas été retenu
parmi les 23.
Mostefa proche du
FC Lorient
L'international algérien Mehdi Mostefa, libre
de tout contrat après deux ans passés à l'AC
Ajaccio, est sur le point de rejoindre le FC
Lorient (Ligue 1 française), selon le journal
l'Equipe.
A la recherche d'un milieu défensif de
métier depuis le début de l'été, le FC Lorient
est en passe de finaliser ce dossier, précise la
même source.
Agé de 30 ans, Mehdi Mostefa avait pris
part avec la sélection algérienne à la Coupe du
monde 2014 au Brésil. Il avait joué le premier
match contre la Belgique (0-1) et le huitième
de finale perdu face à l'Allemagne (1-2 a.p.).
Mehdi Mostefa qui peut également évoluer
sur le côté droit avait entamé sa carrière à
Dijon en 2004. Il a également joué à Hanovre
(Allemagne) et à Nîmes Olympique.
QATAR SC
Première apparition
de Halliche
Le défenseur international algérien,
Rafik Halliche, a effectué sa première sortie
sous les couleurs de sa nouvelle équipe, le
Qatar Sport Club à l'occasion du match amical contre une formation italienne amateur
(7-0) disputé lundi soir à Rome (Italie) dans
le cadre de sa préparation en prévision de
la nouvelle saison du championnat du Qatar
de première division (QSL).
Incorporé par l'entraîneur Ivan Hazek,
l'ancien défenseur de l'Academica Coimbra
a été crédité d'une belle prestation, selon le
site officiel du club.
Halliche avait rejoint les rangs du Qatar
SC lors du mercato estival pour un contrat
de trois ans en provenance du club portugais de l'Academica Coimbra.
Outre Halliche, la rencontre a été également marquée par le baptême du feu des
deux autres recrues du club, le Tunisien
Hamdi Al Harbaoui et le Sud-Coréeen
Young Cho.
Un second match amical est au programme du Qatar SC mardi soir contre le
club italien de l'union sportive de Latina qui
évolue en deuxième division.
Le Qatar SC entamera le championnat
qatari, saison 2014-2015 dont le coup d'envoi sera donné le 21 août prochain, face au
champion en titre, Lekhwiya.
Ziani entre Fujaïrah
et Ajman
L'ex-international algérien Karim Ziani,
courtisé par les clubs émiratis de Fujaïrah et
d'Ajman, était attendu hier à Dubaï pour discuter avec son manager de sa prochaine destination, rapporte la presse locale.
Selon le journal émirati Al Khaleedj Al
Arabi, le milieu de terrain algérien va s'entretenir avec son manager Adel Amri de ces deux
propositions puis choisir la meilleure offre.
Agé de 31 ans, Ziani a évolué dans plusieurs clubs français entre autres Troyes,
Lorient, Sochaux et l'O Marseille avant de
rejoindre le club allemand de Wolfsburg.
Ziani a également porté les couleurs de
l'équipe turque de Keyserispor avant d'embrasser une expérience au Qatar respectivement à
Al Jeich et Al Arabi.
L'ancien meneur des Verts avait participé
avec la sélection algérienne à la Coupe
d'Afrique des nations CAN-2010 en Angola et
au Mondial-2010 en Afrique du Sud.
Paulo Alves : « Le départ de
Slimani serait un revers »
L'entraîneur portugais Paulo Alves a considéré qu'un éventuel départ de l'attaquant international algérien Islam Slimani du Sporting
Lisbonne lors du mercato d'été constitue «un
revers» pour la direction du club de la capitale.
«Montero et Tanaka sont bons, mais ils ne
sont pas de vrais attaquants de pointe typique.
Le club a besoin d'un joueur avec les caractéristiques du joueur algérien. Un départ de
Slimani serait un revers», a déclaré Paulo
Alves, ancien attaquant international du
Sporting Lisbonne à la radio Renaissance.
Auteur d'une belle Coupe du monde 2014,
ponctuée par deux buts, l'ancien attaquant du
CR Belouizdad est très courtisé en cette période du mercato estival.
L'équipe de Leicester, nouveau promu en
Premier League est revenue cette semaine à
la charge en proposant au Sporting Lisbonne
une offre alléchante de 8 millions d'euros 2 millions en bonus d'objectif pour bénéficier des
services de Slimani.
Hillel Soudani, Mayence
s’intéresse
El Arbi Hillel Soudani a de la cote en
Allemagne. Après Hanovre qui s’intéresse à
l’international algérien, c’est désormais
Mayence qui se lance à ses trousses, le directeur sportif de Mayence s’est déplacé en
Croatie dans le but de s’attacher les services
de Soudani.
A en croire la presse croate, le club de la
Bundesliga aurait proposé 3.5M d’euros, le
Dinamo Zagreb se montre ferme et ne cédera
pas Soudani à moins de 6 M d’euros. Le
manager du Dinamo Zdravko Mamic précise
que des offres supérieures étaient déjà arrivées notamment de Montpellier pour 4M d’euros à laquelle Zagreb n’a pas donné suite, et
même une offre d’Angleterre des Queen Park
Rangers, avant que ce club ne se ravise
échaudé par la participation probable de l’international à la CAN 2015. Quoiqu’il en soit,
Soudani qui devait jouer hier le match retour
des préliminaires de Champions League,
devrait entrevoir son avenir en Bundesliga.
Ibrahimovic, saison 3
PARIS SG
Il est LA star incontestée du Championnat de
France qu'il éclabousse de tout son talent depuis
deux saisons: Zlatan Ibrahimovic entame son troisième exercice avec le Paris SG qu'il veut
conduire à un 3e titre et surtout au sacre en Ligue
des champions.
Reposé après de longues vacances, sa sélection n'ayant pas participé au Mondial brésilien, le
Suédois, qui aura 33 ans en octobre, est déjà
affamé et affûté au moment d'ouvrir le championnat avec le club de la capitale, à Reims vendredi.
Son doublé à Pékin, samedi dernier contre
Guingamp (2-0), pour conserver le Trophée des
champions en a été la preuve évidente.
En Chine, sa seule présence a largement
contribué au rayonnement grandissant du PSG
sur un marché qu'il rêve de conquérir, dans le
sillage des autres grands clubs européens. Son
but acrobatique d'un geste digne du kung-fu, il y a
une semaine à l'entraînement, est évidemment
tombé à pic au pays des arts martiaux et a fait,
comme de nombreux autres réussis ces deux
dernières années, le tour des réseaux sociaux à
travers le monde.
Pour Paris, avoir Ibrahimovic dans son équipe
est à la fois une garantie d'obtenir des résultats
probants, de marquer de nombreux buts et d'offrir
un grand spectacle. Ajoutés à cela une personnalité très forte et un physique hors norme que nul
ne peut ignorer, Zlatan ne peut que demeurer
encore cette saison la tête de gondole de ce PSG
qui ne cesse de vouloir «rêver plus grand».
Hormis la Liga espagnole où son passage au
Barça n'a pas convaincu, dans un club où le roi
ne pouvait qu'être Lionel Messi, Zlatan a souvent
écrasé la concurrence dans les championnats où
il a évolué: néerlandais (Ajax), italien (Inter, AC
Milan) et donc français depuis 2012.
Lors de ses deux premiers exercices en
France, ses statistiques domestiques ont été
étourdissantes: 30 et 26 buts, 7 et 11 passes
décisives, en respectivement 34 et 33 matches.
La saison passée, toutes compétitions confondues, il a inscrit 48 buts en 54 rencontres, un total
qui aurait pu encore être plus important s'il n'avait
pas été blessé à la cuisse durant un mois au printemps.
Vers un double triplé ?
Cet épisode, arrivé au pire moment, lors du
quart de finale aller de la Ligue des champions
remporté contre Chelsea (3-1), avait fortement
pénalisé les Parisiens, éliminés la semaine suivante par les Blues (2-0). «L'Ibra-dépendance»
du PSG avait été manifeste, même si le titre en
L1 et la Coupe de la Ligue ont finalement bien été
assurés.
Jusqu'à sa blessure, Zlatan avait été au sommet de son art, sans qu'Edinson Cavani, arrivé
l'été dernier pour un montant record de 64 millions d'euros, ne puisse lui disputer la position
14
d'attaquant axial et encore moins faire oublier son
absence lors du rendez-vous si crucial à
Stamford Bridge.
Outre ses qualités de buteur et de passeur, sa
vision du jeu et sa capacité à décrocher pour initier les attaques se sont révélées diablement efficaces la saison passée dans l'animation en 4-3-3
mise en place par Laurent Blanc. Cette saison, la
cohabitation avec Cavani pourrait conduire l'entraîneur parisien à varier les schémas, en revenant à deux pointes ou en faisant reculer ostensiblement le Suédois en soutien de l'Uruguayen.
Pour «Ibra», l'arme maîtresse offensive de
Paris, ces variations ne devraient guère poser de
problème sur les pelouses de L1, où sa domination est souvent apparue outrancière sur les
défenses. L'imaginer réaliser un double triplé
«champion de France-meilleur buteur» est tout à
fait réaliste.
Mais ce n'est pas tant dans le championnat
de France qu'Ibrahimovic sera attendu, même si
sa perpétuelle réinvention du foot fait de lui un
ambassadeur de luxe. Il aura surtout l'ambition de
mener le PSG au sommet de la Ligue des champions.
Avant le Trophée des champions, il déclarait :
«Depuis deux ans, j'ai gagné cinq trophées.
Quand je suis venu à Paris, j'ai dit que je voulais
marquer l'histoire, on l'a fait et on continue à le
faire. Mais mon travail n'est pas encore terminé.»
Le temps presse, mais l'Europe est prévenue.
Photo : DR
Mercato des Verts
Sports
Le Soir
d’Algérie
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Le Soir
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LIGUE DES CHAMPIONS D'AFRIQUE
DE FOOTBALL (5e J)
ES Sétif-ES Tunis : Kheireddine
Madoui vise la victoire
ATHLÉTISME
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE
La participation de Taoufik
Makhloufi confirmée
Le champion olympique du 1 500 m à Londres, Taoufik
Makhloufi, participera finalement au 800 m des championnats
d’Afrique d’athlétisme prévus du 10 au 14 août à Marrakech au
Maroc.
«Makhloufi nous a confirmé sa présence au Maroc sur le
800 m», nous a indiqué le Directeur technique national (DTN)
M. Ahmed Boubrit qui a précisé que «l’athlète a été engagé sur
le 1 500 et le 800 m et la décision finale sera prise sur place».
Auparavant, Makhloufi avait déclaré que ce rendez-vous
continental n’était pas son objectif. L’athlète qui s’était éclipsé
de la compétition durant près de 18 mois pour des raisons de
santé, est revenu en force au mois de juin dernier pour réaliser
3:30.40 sur le 1 500 m à Doha, avant de confirmer sa forme
une semaine plus tard sur le 800 m de Shangai en 1:44.73.
Par la suite, l’athlète s’est contenté des chronos de 3:52.13
sur le mile d’Eugue (Etats-Unis) et de 3 :35.12 sur le 1500 m à
Rome.
C. C.
L'entraîneur de l'ES Sétif
(Ligue
1
algérienne),
Kheireddine Madoui vise la
victoire ce samedi au stade du
8 mai 1945 face à l'ES Tunis
(20h 30), pour arracher la qualification pour les demi-finales
de la Ligue des champions
d'Afrique de football.
SK LIERSE
Illies Bruylandts signe
pour trois ans
première journée nous a fait beaucoup
de bien, notamment sur le plan psychologique, et nous a permis de croire
en nos chances», a-t-ajouté.
Le club tunisien boucle
sa liste africaine
L'Espérance Sportive de Tunis (EST) a bouclé sa liste africaine, en ajoutant
les deux dernières licences permises par la Confédération africaine de football
(CAF), rapporte mardi la presse locale.
Après les joueurs Sami Helal, Mohamed Ali Yaakoubi et Fousseny Coulibaly,
l'Espérance a ajouté, les deux joueurs de l’équipe professionnelle, Seifeddine
Jerbi et Ali Abdi, à la liste des joueurs aptes à disputer la Ligue des champions
africaine.
L’Espérance ST affrontera l'ES Sétif, samedi 9 août au stade du 8 mai 1945
de Sétif (20h30), pour le compte de la 5e journée (Gr. B) de la Ligue des champions d’Afrique.
La direction sétifienne avait émis le voeu d’avancer ce match d’une journée,
mais l’instance africaine a finalement maintenu ce rendez-vous à sa date initiale.
L’ES Sétif, leader du groupe B avec huit points, pourrait assurer sa qualification au dernier carré de l’épreuve en cas de victoire lors de son prochain match,
alors que les chances de l’Espérance sont compromises.
Les Tunisois, battus lors de la précédente journée par le CS Sfaxien (1-0),
ferment la marche de cette deuxième poule avec trois unités. L’autre match du
groupe opposera ce vendredi, au stade Zouiten à 18h00, le CS Sfaxien à la formation libyenne du Ahly Benghazi.
Une réussite
«BAHIA FOOT 2014»
C’est dans une ambiance de fête populaire et en apothéose,
que s’est terminée la 16e édition du tournoi «Bahia Foot», au
mini complexe sportif Reguig-Abdelkader, et ce, en présence
d’un nombreux public avide de beau football.
Cette grande manifestation du sport de proximité, qui anime
l’été oranais, a vu la consécration de l’équipe du quartier des
Planteurs, qui a pris le dessus sur celle de Medioni. Le capitaine de
l’équipe vainqueur, Takichi, a reçu la coupe des mains du président
du Comité olympique, celui de la Radieuse, sous les applaudissements du public présent. Mais il n’y avait pas que du football à la
finale de ce tournoi. Car, fidèle à ses traditions, la Radieuse a eu
des gestes de solidarité et de soutien, envers ses invités.
Les handicapés, qui ont reçu le respect et l’estime du public,
n’ont pas été oubliés. Ils ont reçu un vibrant hommage, de la
part de la Radieuse et des présents, pour leur grand défi face à
leur handicap et, comme toujours, continuent à donner des
leçons de courage et de persévérance aux personnes valides.
Bien entendu, et football oblige, les acteurs du Mondial brésilien n’ont pas été oubliés. D’abord, l’arbitre international,
Djamel Haïmoudi, devenu en deux grandes saisons internationales, une vedette mondiale et qui a marqué la participation du
football algérien à la Coupe du monde. Ensuite, c’était au tour
de la presse sportive, à la suite de l’excellent travail médiatique
réalisé au Brésil. Et enfin les supporters qui ont soutenu les
Verts au Brésil.
Enfin, il est à noter l’hommage particulier fait à l’ancienne
grande star de la boxe algérienne, qui vit à New York, le boxeur
emblématique, Omar Goudih.
A. R.
Toutefois, le coach de l'Aigle Noir
reste prudent à trois jours de cette rencontre décisive, face à un adversaire
«qui tentera de réaliser un bon résultat
à Sétif pour se relancer». «Les
Tunisiens vont effectuer le déplacement
avec la ferme intention de nous piéger.
Il faut rester vigilants, l'EST n'est pas
encore éliminée», a-t-il prévenu.
Pour Madoui, en poste depuis la saison dernière, l'ESS compte jouer son
va-tout dans cette compétition, d'autant
que l'équipe est à un pas d'une qualification pour les demi-finales. «A partir
du moment que nous avons réussi à
faire face à des clubs de renom en
Afrique à l'image de l'EST et Sfax, je
pense qu'on aura un bon coup à jouer
dans cette édition, à nous de croire en
nos moyens. En dépit du départ de plusieurs cadres, l'équipe s'est bien comportée et nous allons essayer de rester
sur cette voie», a-t-il conclu.
Côté effectif, l'ESS sera appelée à
se passer des services des deux défenseurs, Abdelghani Demou, blessé, et
Farid Mellouli, suspendu.
Dans l'autre match du groupe B, Al
Ahly Benghazi accueillera ce vendredi
les Tunisien du CS Sfaxien.
Photo : DR
«Nous sommes devant une belle
occasion pour composter notre billet
pour le dernier carré de la compétition.
Même si un seul point suffirait à notre
bonheur, nous allons tenter de gagner
cette rencontre, une manière de continuer sur notre bonne dynamique», a
indiqué à l'APS le premier responsable
technique du club sétifien.
L'ESS est leader du groupe B avec
8 points, à une longueur de son poursuivant, le CS Sfaxien (7 pts). Les
Libyens du Ahly Benghazi et les
Tunisiens de l'ES Tunis suivent respectivement avec 4 et 3 points.
«Notre parcours dans cette épreuve est excellent jusque-là. Je pense
que la victoire décrochée en déplacement (ndlr, face à l'ES Tunis) lors de la
15
Le jeune milieu offensif français d'origine algérienne Illies
Bruylandts, formé à l'Académie Jean-Marc Guillou (Belgique), a
signé un contrat professionnel de trois ans avec le SK Lierse, en
première division belge.
Malgré son jeune âge, ce joueur de 19 ans est déjà passé par
plusieurs clubs belges, puisqu'en plus de Tourcoing et le centre de
formation de l'Académie Jean-Marc Guillou, il avait passé également cinq saisons à Mouscron.
Mis à l'épreuve à son arrivée à Lierse, Illies Bruylandts s'est
montré à la hauteur des attentes de son nouvel entraîneur, en marquant un joli but dès le 1er match.
Cela s'est passé à la 39e minute du match contre Tienen (D3
belge) où le jeune joueur a réussi à prendre le gardien adverse à
contre-pied, contribuant à la victoire finale des Jaune et Noir de
Lierse (5-3).
Néanmoins, malgré cette belle entrée en matière, et bien que
signataire d'un contrat professionnel, Illies Bruylandts devra commencer avec l'équipe réserve de Lierse avant d'intégrer le groupe
professionnel, drivé par le coach Rami Bensebaïni.
Illies Bruylandts est suivi également par la Fédération algérienne de football (FAF) qui pourrait lui adresser prochainement une
convocation, pour intégrer la sélection olympique algérienne.
Pas de clause morsure
pour Suarez
BARÇA
Dans une interview accordée, Josep Maria Bartomeu est revenu sur le transfert de Luis Suarez au Barça. «La seule chose que je
peux dire, c'est que quand nous avons approché Suarez, c'était
avant la Coupe du monde, a déclaré le président du club catalan. Il
a le bon âge, l'expérience... Nous savons qu'il avait de meilleures
offres que la nôtre, mais il est venu à Barcelone.»Bartomeu n'a
jamais pensé retourner sa veste après la morsure de l'Uruguayen
sur Giorgio Chiellini, qui lui a valu quatre mois de suspension en
attendant que l'appel soit étudié par le Tribunal Arbitral du Sport
vendredi. «Il a reconnu son erreur et s'est excusé, ce qui est très
important pour nous». Avant de conclure qu'il n'existe «pas de
clause» concernant un éventuel cas de récidive. «Si la clause existait, nous ne le dirions pas, mais elle n'existe pas.»
VISITE D’UNE DÉLÉGATION SPORTIVE
DU MOZAMBIQUE
Les hôtes de l’Algérie impressionnés
Entrant dans le cadre de la coopération algéromozambicaine dans le domaine des sports, la
visite de la délégation mozambicaine conduite
par Martinho Fernandes, conseiller du ministre de
la Jeunesse et des Sports mozambicain qui a
débuté depuis dimanche dernier, s’est caractérisée, hier par une tournée au niveau de trois fédérations sportives nationales que sont celles du
football, du handball et du judo.
Accompagné par deux
cadres du ministère des
Sports, à savoir M. Djebab
et Mme Habiba, les hôtes de
l’Algérie, au nombre de cinq
cadres représentent des institutions sportives ainsi que
le ministère des Affaires
étrangères de ce pays, ont
été les hôtes de trois fédérations sportives nationales. M
Martinho s’est entretenu
avec chacun des présidents
des instances sportives. Ces
derniers l’ont mis au courant
de tout ce qui concerne la
pratique spécifique nationale
et la projection internationale
, à travers la participation
des équipes nationales de
ces trois fédérations.
A travers les impressions
recueillies auprès des
membres de cette déléga-
tion mozambicaine, les différents lieux visités les ont
impressionnés. Ce qui les a
poussés à être plus curieux
dans leurs discussions afin
d’être imprégnés par le travail de gestion administrative
et technique. Il faut dire que
le choix des infrastructures
et d’établissements sportifs
tels que le Fonds national de
la promotion des initiatives
de la jeunesse et des pratiques sportives, le stade du
5-Juillet et le Complexe nautique, relevant de l’Office
Olympique
MohamedBoudiaf, l’Ecole supérieure
des sciences et technologies
du sport de Dely Brahim, le
Centre national de médecine
du sport et l’Institut national
de formation supérieure des
cadres de sport de Aïn
Bénian.
La délégation mozambicaine se rendra également
dans la wilaya de Bouira
pour visiter le Centre national des loisirs de Tikjda.
Le séjour de cette délégation qui prendra fin aujourd’hui, comprend aussi des
séances de travail avec les
responsables du ministère
des Sports entre les deux
parties pour renforcer la
coopération entre l’Algérie et
le Mozambique dans le
domaine sportif. Ce séjour
sera ponctué par un protocole d’accord lors de l’audience accordée par le secrétaire général du ministère des
Sports, Kamel Guemmar.
H. C.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Outil
---------------Enduits
Son univers
Adverbe
---------------Bout
d’éponge
Pronom
---------------Note
---------------Boisson
Six à Rome
---------------Attacher
Champignons
---------------Eculés
---------------Possessif
Néon
---------------Bernés
---------------Pariée
Eliminas
---------------Cassée
Cérium
---------------Vedettes
---------------Pour deux
Draines
---------------Exprimer
Règle
---------------Article
---------------Pouffé
ENUMÉRATION
Sa
vocation
Lancée
---------------Agit
Rigoles
---------------Fruit
---------------Démonstratif
Son
pays
Consonne
double
---------------Insectes
---------------Fer
Mépris
---------------Géant
---------------Tissa
Erigés
---------------Brasier
Bave
---------------Ingurgite
Attaché
---------------Belle
Via
---------------Griffes
Sa
puissance
R
K
N
D
N
A
V
W
S
E
1- JONGBLOED
2- POORTVILET
4- BRANDTS
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K
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A
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9- W. VAN DE
KERKHOF
10- REP
11- RENSENBRIK
MOT RESTANT = VAN BASTEN
3- KROL
A N D T S J A
T E L I V T R
G B L O E D P
A
N
D
E
F O H K R E K
T E N K I R B
P R E N S E N
5- JANSEN
6- HAAN
7- NEESKENS
8- R. VAN DE
KERKHOF
Gère le
Sport
Fine
---------------Manches
Pied
---------------Vaut
---------------Mesure
Règle
---------------Fin de série
---------------Prime
Hutte
---------------Aluminium
---------------Meurs
Forgé
Hardiesse
---------------Habit
Ternie
---------------Grecque
---------------Argon
Idiotie
---------------Connaît
Calée
---------------Nazis
---------------Terre (inv)
H
I
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1
2
3
4
5
B
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V
A
N
B
A
R
Sa
passion
L ET T R E S D E : Hiroshima
Ces colonnes abritent les noms de onze joueurs de
l’équipe de Hollande de 1978 finaliste de la Coupe du
monde.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant = «Ballon d’or»
L
O
J
K
E
R
K
H
O
F
18
Par Tayeb Bouamar
Prévenus
---------------Flânes
Osmium
---------------Monnaies
---------------Parasite
6
7
8
9
1- RÉGION
2- EMPEREUR
3- LUI A CONSACRÉ UN FILM
4- DELTA
5- ILE
6- MONUMENT
7- CONSTRUCTION
10
8- BOMBE
11
9- PAYS
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
SECOURISME-DEGEL
PRAIA-ROUGES-LUE
OGRE-FAUTES-BA-G
NOS-FA-DEE-CASAGT-AI-SES-SAS-SC
I-EVENTE-CE-AMER
ESTONIE-DEVENU-E
OU-RTA-MERITE-SA
SUITE-DELICE-BIT
ETRE-DENISE-BA-I
-EE-CENTRE-SALTO
SS-SALUEE-BALLON
E-MARIES-BA-TENDUALITE-GARDES-E
ASILES-MORDES-ON
TIRES-GOMMES-BUT
INES-AU-MAS-NO-O
FES-CAIMAN-COUSU
SE-HO-NUS-AR-SIR
-STUPIDE-DIODE-E
S-OTITE-KORSO-LS
TANTES-POTES-NOUM-ES-VO-ES-HAIR
PETS-HALER-TAIRE
ERE-MERES-DONT-V
UE-FERAS-COUT-FI
R-HURON-OUTRAGES
SECTES-ELLES-ARE
MOTS FLÉCHÉS
-HERZOG-BAVIEREWONS-SALUT-BUEES
ETA-PE-IT-VERTSRE-TURIN-HEROS-S
N-MILAN-FANES-SI
ETABLI----IS-TAG
RARES-----N-FOIN
-ROT-M-----HENNE
CTC-MATER-HARDES
AE-MAUVE-DORME-D
M-TAIRE-COUPE-ME
ECRITE-NATTE-LEV
RUA-R-BIS-T-MURI
A-COEURDEVERRE-E
LETTRES DE
HIPPONE
------ALGERIE-----SAINTAUGUSTIN
----VANDALES------CESAR-------------BASILIQUE---MOSAIQUES----
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
19
Par Tayeb Bouamar
Réprimande
---------------Egare
Arme
---------------Effectuées
Réclamées
---------------Musique
Registre
---------------Dans la
fosse
---------------Flatteur
Dans l’œil
---------------Repose
---------------Disposées
Voyelle
double
---------------Possessif
---------------Arme
Plat (ph)
---------------Arsenic
---------------Chrome
Radium
---------------Cri d’arène
---------------Forme de
pouvoir
Démonstratif
---------------Pieds
---------------Renonce
Têtes
blondes
---------------Enchères
Rejetés
---------------Risques
Equipés
---------------Stopper
---------------Abandonna
Arme
---------------Monnaie
(inv)
Possessif
---------------Gros titre
Possessif
---------------Substance
---------------Adulé
Pronom
---------------Rongeur
Cuivre
---------------Pointes
Corde
---------------Conjonction
---------------Ville du
Viêtnam
Essayées
---------------Gonflement
---------------Calcium
Savouras
---------------Adverbe
Boxeur
algérien
---------------Posséderas
Cycles
---------------Loupa
Partiras
---------------Fruit
---------------Nuit
Agrafe
---------------Début de
soirée
Démonstratif
---------------Flatteur
Ceinture
---------------Lots
---------------Approuva
Posa
---------------Sommets
Arsenic
---------------Ministère
Cobalt
---------------Ecole
Trompés
---------------Découvert
Récidiviste
---------------Invitera
Inutile
---------------Supériorité
Périls
---------------Assurances
Emprisonna
---------------Roche
---------------Pays
Partie
---------------Dans l’œil
Osmium
---------------Cacha
Travaux
---------------Emblème
---------------Monnaie
Tresses
---------------Bouse
Voyelle
double
---------------Gaie
Argon
---------------Astate
Trafic
---------------Apre
---------------Cantatrices
Ville
engloutie
---------------Dinar
---------------Sodium
Partiras
---------------Chaîne TV
Exprimée
---------------Livides
Piège (ph)
---------------Fruit
Possessif
---------------Habits
Infinitif
---------------Situa
Arbre
---------------Tailla
Progressa
---------------Allé
Fictif
---------------Sinistres
Couleur
---------------Acariâtre
Racontera
---------------Erbium
Pronom
---------------Caché
Roman
---------------Piégea
Golfe
---------------Attaques
Note
---------------Rail
Spécimens
---------------Rigole
---------------Célébré
Mutilé
---------------Orifices
Troublé
---------------Glace
anglaise
Lots
---------------Dérobas
Adepte
---------------Chicanes
Planète
Adverbe
---------------Lac
---------------Frotta
Surface
---------------Cache
Foot à Alger
---------------Passé
Touche
---------------Affecte
Fin de série
---------------Interpellés
Confiante
Détérioré
---------------Champ
Mangeas
---------------Tellure
Condition
---------------Shoot
Placé
---------------Travaux
Liaison
---------------Entreprise
Cachés
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Choix
Griffe
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Comparatif
Piété
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Le Soir
d’Algérie
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structures de santé (ETBT hospitalière et EPSP). - 2. Formations qualifiantes : Vendeur en
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CCP : N° 14653.59
Registre du commerce :
RC N° 0013739.B.00
MEMBRES FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
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Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
BUREAUX REGIONAUX :
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2e étage,
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Tél.: 0780 23 35 82 F118657/B13
VEILLÉE
La famille Saâd, parents et
alliés, informe qu’une cérémonie aura lieu demain vendredi 08 août 2014 en
mémoire de leur cher défunt
Belkacem
SAAD
décédé le 29 juillet 2014 à
l’âge de 68 ans.
La cérémonie aura lieu dans
son village natal d’Ighil
Imoula, dans la commune de
Tizi N’tleta.
«A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.»
(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : MPS
Tél.: 0550 17 26 03
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
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Le Soir
d’Algérie
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lot Amyoud, prix 890 u. nég.
NECROLOGIE
DÉCÈS
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Les familles Ouarem, Guettab,
Ouaksel et Hached ont la douleur de faire
part du décès d eleur cher père, grandpère
Ouarem Achour dit Aghour
à l’âge de 82 ans.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui
7 août au village Tizi-Hibel, BeniDouala. A Dieu nous appartenons, à Lui
nous retournons.
––––––––––––––––––––
PENSÉES
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Il y a une année, disparaissait
Hadj Kaddour
Tahalaiti Abdelkrim
En cette émouvante
circonstance, sa famille,
ses proches, ses voisins
ainsi que ses anciens collègues du Trésor
des années 70 se souviennent de cet
homme, qui reste un exemple pour les
générations à venir.
Aussi, nous demandons à tous ceux
qui ont connu le défunt d’avoir une pieuse pensée pour son âme. Puisse Dieu l’accueillir en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.
«La vie est une belle saison qui s’accompagne toujours d’un automne.»
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de la perte d’un cachet rectangle portant la
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Par conséquent, l’entreprise dégage toutes
ses responsabilités liées à son utilisation.
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e Sahel ! Mon Dieu, que de
souvenirs ! Je parle de
notre Sahel à nous, de ces
terres savoureuses baignées de soleil et d’air marin, de
cet art de vivre qui, de La
Madrague aux farouches rivages
du Chenoua, se nourrissait de farniente, de poésie et de camaraderie à travers des paysages divers
qui vont du sable d’or de Moretti
aux
plages
escarpées
et
rocheuses de Tipasa… Le Sahel
commençait à la fin de ce long corridor humide et bruyant qui se terminait sur le pont métallique
enjambant la voie express venant
de Frais-Vallon et se poursuivant
jusqu’au stade du 5-Juillet.
Chevalley, les grands hangars de
la RSTA, la mosquée imposante et
puis la route, solitaire après le
Golf, qui débouche sur un charmant village aux toits vermeil :
Chéraga.
A partir des hauteurs d’Alger, il
n’y avait que cette petite route
pour se rendre à la côte ouest. Un
filet de goudron coulant au milieu
des champs gorgés d’eau, tantôt
sentant bon les fleurs et le maraîchage, tantôt plantés d’arbres fruitiers aux récoltes prometteuses. Il
n’y avait pas d’autoroute, juste ce
serpent décoloré qui passait, sans
trop s’attarder, devant l’Auberge
du Moulin, le Souk-El Fellah, l’usine Sonipec et le domaine
Bouchaoui où l’on produisait du
vin, du whisky algérien (le fameux
Duncan’s) et d’excellents jus de
raisin. Bouchaoui, une blessure
qui ne guérira jamais et qui interpelle tous les patriotes non encore
corrompus par les différents
«Destruktors» qui se sont succédé
au fil des décennies pour chaparder les meilleures terres du pays.
Qu’il est triste de voir ce grand
domaine de l’agriculture socialiste
tomber entre les mains des nouveaux nababs, ces anciens
pauvres, enrichis par le système.
L
Plus bas, leurs copains «institutionnels» ont dressé des murailles
pour nous empêcher d’aller barboter dans l’eau du Club-des-Pins et
de Moretti. Les colons ne l’ont pas
fait ! Mais heureusement que nous
avons eu la chance d’emmener
nos enfants là-bas, du temps où
personne ne pouvait barrer la
route de quelque endroit que ce
soit au peuple. Heureux que mes
quatre gosses aient plongé pour la
première fois dans les eaux tumultueuses de cette plage agitée car
tournée vers le Nord… Personne
ne venait nous demander de quitter les lieux.
Le Sahel, c’était aussi Staouéli
et Zéralda, deux perles blanches
fardées du rouge de leurs toitures,
sommeillant
flegmatiquement
dans un écrin de verdure. On arrivait en plein centre-ville de
Staouéli et la première impression
qui se dégageait des lieux était ce
silence imposant, à peine rompu
par l’appel du muezzin qui émanait de la mosquée mitoyenne.
Des arbres strictement alignés et
taillés par des mains expertes,
émanait le chant d’une multitude
d’oiseaux qui emplissaient l’air de
leurs babillages bourdonnants. Le
cinéma n’était pas bien loin, juste
à côté des deux cafés aux terrasses baignées de soleil. Toute
l’industrie actuelle de la bouffe
n’existait pas. Pour bien manger, il
fallait quitter la route que nous
empruntions depuis Alger pour
prendre la perpendiculaire allant à
Sidi-Fredj. On pouvait aussi
rebrousser chemin, par la route
côtière, pour aller Chez Sauveur, à
La Madrague, le must de la gastronomie, sans le faste et le snobisme qui vont avec. Dans la simplicité et la convivialité, on était
servis comme des rois. Et si le
poisson était le maître des lieux,
c’est certainement à la crevette
royale que revenait le titre de
Reine de ce restaurant fréquenté
E S T I V A L E S
par le Tout-Alger. Avec nos petits
salaires, nous pouvions nous
payer le meilleur menu et le sourire du patron en prime.
Ah, années d’insouciance et de
sérénité ! Pas de voiture, le portefeuille bien maigre, nous y allions
pour des soirées magnifiques qui
se prolongeaient à Dar-Essalam
où ammi Salah Soufi nous invitait
souvent à partager sa table.
Retour à Staouéli pour reprendre
la route de Zéralda, petite fleur
multicolore
des
champs…
Zéralda, c’était le souffle de la mer
sur les près riants, un mariage
unique de terre et d’océan. J’y
allais souvent et même très souvent. Pour rencontrer celui qui fut
mon ami durant de longues
années : Rachid, l’animateur du
coin. Victime d’un accident de
moto qui le cloua dans un fauteuil
roulant, Rachid ne m’a jamais
donné l’impression d’être ce que
l’on appelle un «handicapé» et je
n’ai jamais pu le voir comme tel. Il
débordait d’intelligence et d’enthousiasme. C’était le maître des
soirées estivales et tout le monde
le connaissait et l’appelait par son
prénom. J’ai en mémoire le jour où
il avait obtenu, enfin, un logement.
Il était comblé de joie en voyant
que l’on avait aménagé une rampe
pour lui permettre de circuler librement avec son fauteuil roulant.
Pardon, frère Rachid, de ne pas
avoir repris contact avec toi depuis
longtemps. Nous nous trouvons
des excuses pour justifier cette
sécheresse des cœurs et cette
paresse qui nous empêchent de
donner à l’amitié le souffle et la
pérennité sans lesquels la fidélité
est un mot creux ! Tu m'as demandé avec insistance de retourner
chez toi en compagnie de Zoubir
Souissi et Mohamed Benchicou
que tu tenais tant à saluer.
Attends-moi car j'ai juré de ne pas
venir sans eux !
Le Mazafran n’avait pas encore
les couleurs de la sordidité et coulait tranquillement, sous l’ancien
pont étroit qui menait vers l’autre
rive, vers Douaouda et ses magnifiques plages de sable blond. Il y
avait, là-bas, adossée à un monticule herbé, une guinguette où l’on
servait la meilleure paella de la
côte ouest. Sous l’ombrage des
roseaux, on honorait ce plat
typique et bariolé en oubliant les
tracas de la ville. Le sirocco arrivait par rafales qui allaient mourir
dans le bleu de la mer et cette torpeur, accentuée par la digestion,
nous poussait parfois à nous
abandonner aux bras de Morphée,
juste en face du restaurant, sous
l’ombre de quelques palmiers agités par les vents chauds. FoukaVille, sa rue des moulins, sa placette et son café bondé les
dimanches matin… J’y ai habité
quelque temps et pour m’y rendre,
je prenais, chaque soir, le car de la
TPSM qui garait rue de la Liberté,
en face du cinéma Triomphe.
C’était un voyage coloré qui, malgré sa répétition quotidienne,
offrait des paysages léchés par les
couchers de soleil flamboyants
que l’on ne se lassait jamais d’admirer…
Comment oublier
FoukaMarine et ses nombreux restaurants aux terrasses ouvertes aux
quatre vents. La plage, bourrée
d’oursins, n’était pas très fréquentée et les clients y étaient peu
nombreux. Quelques couples, les
cheveux dans le vent et les yeux
dans les yeux, se disaient les mots
que répètent les amoureux depuis
la nuit des temps. Mots emportés
par les courants du large et qui
seront, un jour, de vieux souvenirs
jaunis par le temps. Quand, les
tempes grisonnantes et les
genoux flageolants, des septuagénaires romantiques tireront, d’un
vieux carton ébréché, des photos
qui diront les folles passions de la
jeunesse… Bou-Ismaïl… J’ai eu
Par Maâmar Farah
farahmadaure@gmail.com
les larmes aux yeux en longeant
sa promenade abandonnée et qui
fut un joyau que l’on ne peut
oublier. La plage est fermée. Des
odeurs pestilentielles montent de
partout. Où sont les familles endimanchées défilant à travers ce
long boulevard élégant ? Où sont
les restaurants typiques sentant
bon les effluves de la soupe de
poisson et de la bisque de crevettes ? Où est la joie de vivre ?
Comment cette douceur et cette
sérénité que tu as vécues du
temps de la «dictature» peuventelles se transformer en puanteur
et en mocheté à l’heure de la
«démocratie» et des coffres de la
République pleins de dollars ?
Pleure, mon Sahel et noie tes
larmes dans l’eau de la
Méditerranée… Il n’y a plus rien !
Seules les gueules des faux riches
et des vrais imbéciles traînent
comme un soir maudit sur les carrefours où clignotent, comme un
signal de détresse, le vert et le
rouge. Couleurs d’une Révolution
trahie.
M. F.
La sonde Rosetta a rejoint la comète qu'elle
poursuit depuis 10 ans
près un périple de 10 ans à la
poursuite de sa cible, la sonde
européenne Rosetta a rejoint hier
comme
prévu
la
comète
Tchourioumov-Guérassimenko, devenant le
premier engin spatial à réussir cet extraordinaire rendez-vous, une aventure scientifique unique qui doit durer au moins jusqu'à
fin 2015.
Cette première doit permettre de récolter des indices inédits sur l'origine du système solaire.
«On est arrivé à la comète», a fièrement
lancé à 9h29 GMT (11h29 heure de Paris)
Sylvain Lodiot, responsable des opérations
de vol de Rosetta à l'Agence spatiale européenne (ESA), depuis le Centre de contrôle
de Darmstadt (Allemagne).
Pour le prouver, la sonde a envoyé trois
heures plus tard de nouvelles images étonnantes, prises à l'aide de sa caméra Osiris
depuis son point de rendez-vous, à 100 km
de la comète. Relief lisse ou escarpé,
rochers à la surface, «cou» reliant les deux
lobes du noyau : avec une résolution de 2,4
mètres, on peut y découvrir des détails
inédits de Tchourioumov-Guérassimenko,
baptisée «Tchouri» par certains scienti-
A
PREMIÈRE SPATIALE
fiques. Que l'on ne s'y trompe pas, ces clichés où le gris domine sont retravaillés par
ordinateurs et ne reflètent pas fidèlement
les couleurs de la comète, «en réalité encore plus noire que de l'asphalte frais», souligne un expert de l'ESA.
Lancée en 2004, Rosetta a parcouru au
total plus de six milliards de km dans l'espace, effectuant quatre orbites autour du
Soleil et frôlant à trois reprises la Terre et
une fois Mars pour accélérer sa course.
Et c'est à plus de 400 millions de km de
notre planète, quelque part entre Jupiter et
Mars, que la sonde s'est enfin positionnée
hier près de Tchouri, qui file dans le vide
spatial à quelque 55 000 km/h.
«La sonde européenne Rosetta est
désormais le premier véhicule spatial de
l'histoire à avoir effectué un rendez-vous
cométaire, ce qui constitue un jalon majeur
dans l'exploration de nos origines. C'est
maintenant que les découvertes vont vraiment commencer !», s'est réjoui le directeur
général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain.
Si tout se passe comme prévu, Rosetta
ne lâchera plus d'une semelle la comète,
l'escortant dans sa course vers le Soleil,
dont elle passera au plus près en août
2015. Equipée de 11 instruments scientifiques (caméras, spectromètres, analyseurs de poussière et de particules...),
Rosetta va étudier sous toutes les coutures
le noyau de la comète, ainsi que les gaz et
la poussière éjectés (la coma ou «chevelure») à son approche du Soleil.
Atterrir sur la comète
Et le 11 novembre, elle tentera un autre
tour de force spatial et scientifique : larguer
sur la comète son robot-laboratoire Philae,
grand comme un réfrigérateur et lui aussi
bardé de capteurs.
«Rosetta est une mission unique,
unique par son objectif scientifique, la compréhension de nos origines, qui est sûrement le meilleur moyen de comprendre
notre futur», a souligné M. Dordain.
Les comètes sont en effet considérées
comme des témoins de la matière primitive
à partir de laquelle s'est formé le système
solaire, il y a 4,6 milliards d'années. Elles
pourraient même pour certains scientifiques détenir la clé de l'origine de la vie sur
Terre.
Désormais parvenue à destination, la
sonde doit ensuite «diminuer graduelle-
ment sa distance et la véritable mise en
orbite aura lieu à partir de mi-septembre»,
quand Rosetta ne sera plus qu'à 60 km d'altitude, dans le champ de gravité de la
comète, selon le Cnes, l'agence spatiale
française.
Rosetta va encore se rapprocher de
Tchouri, glanant au fur et à mesure de ses
observations des informations sur la forme,
la masse et l'intensité du champ gravitationnel du noyau.
Autant d'éléments indispensables pour
déterminer les meilleurs sites possibles
pour le largage de Philae qui poursuivra les
investigations sur le terrain.
En fonction de l'activité de la comète,
Rosetta devrait s'approcher jusqu'à 10 km
de la surface du noyau, et même encore
plus près (2 à 3 km seulement) en
novembre pour larguer son passager.
L'espérance de vie de Philae sur le
noyau de la comète est limitée, de 4 à 6
mois. Mais Rosetta continuera d'escorter la
comète encore au-delà.
D'un coût total de quelque 1,3 milliard
d'euros, la mission Rosetta, lancée il y a 20
ans, est prévue pour durer au moins jusqu'en décembre 2015.

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