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l HAMOU AHMED TOUHAMI,
WALI DE BÉJAÏA :
CORRUPTION
«J’ai entendu dire que
le colonel Bencherif
est malade»
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
Ould Kablia
défend son texte
PAGE 8
«Je persiste,
je signe et je me
porte comme un
charme»
TRANSITIONS
INCERTAINES
PAGE 3
l LOI SUR LES PARTIS
l AHMED BENCHERIF :
PAGE 3
RÉVOLUTIONS ARABES
Photos : Samir Sid
Le quota des
femmes, une
escroquerie
politique PAGE 3
TRIBUNAL DE SKIKDA
Perpétuité contre
un juge en fuite
La perpétuité a été prononcée mercredi
dernier par le tribunal correctionnel de Skikda à
l’encontre d’un ex-juge, actuellement en fuite,
pour «faux et usage de faux et abus de pouvoir».
Installé actuellement en France, le mis en cause
avait exercé à la cour de Souk Ahras avant
d’être muté à Guelma. En 2010, une commission
d’enquête ministérielle avait conclu à
l’implication du juge dans une opération
d’«abus de confiance», dont la victime était son
collègue. Le juge, selon l’accusation, a usé
frauduleusement du cachet humide du
magistrat pour falsifier des documents
administratifs ayant trait à une affaire pendante
devant le tribunal de Skikda relative à un
scandale survenu au sein de la DJS de Skikda.
B. Yacine
l ÉGYPTE :
Le peuple veut… chasser l’armée
l YÉMEN :
L’immunité accordée à Saleh
relance la contestation
l SYRIE :
Damas sérieusement
exposé aux sanctions
L’islamisme à l’assaut des urnes
l Les islamistes ont-ils changé ?
l MAROC :
Photo : DR
l LOUISA HANOUNE
À PARTIR DE SÉTIF
PAGES 4, 5 et 6
VEND. 25 - SAM. 26 NOVEMBRE 2011 - 1er MOUHARAM 1433 - N° 6418 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Préférence
nationale
Suite à une instruction de
Youcef Yousfi, l’Apru aurait
décidé de passer commande d’ampoules à basse
consommation d’énergie
auprès de fabricants nationaux.
La production des deux
entreprises privées algériennes viendrait ainsi en
appoint aux quantités déjà
importées
par
l’Apru
auprès
d’un
fabricant
allemand,
précise-ton.
P
ERISCOOP
La CNEP veut
déménager la Bourse
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - Page 3
O
utre les banques et autres institutions
financières, les responsables de la CNEP
espèrent ramener la Bourse d’Alger dans
les filets de la Cité financière d’Alger, dont le projet
est sur le point de passer à sa phase ultime.
Le projet de la CNEP comprend, en effet, une grande salle des marchés, qui pourrait
convaincre les responsables de la
Cosob de déménager.
Virée oranaise
Le PC chinois
à Alger
Une délégation du Parti
communiste chinois sera
en visite en Algérie à partir
de ce dimanche.
Elle sera reçue par des
dirigeants de partis politiques, en particulier ceux
de l’Alliance présidentielle.
La délégation chinoise
quittera Alger après deux
jours de visite.
Soirperiscoop@yahoo.fr
L’on croit savoir que le président de la République
sera à Oran le 24 février prochain.
L’occ asion pour le chef de l’Eta t d’ina ugur er le
Centre des conventions d’Oran, encore non officiellement ouvert, ainsi que d’autres installations, lors de sa
e
visite qui coïnc idera avec le 40 anniv ersai ree de la
nationalisation des hydrocarbures et le 56 anniversaire de la création de l’UGTA.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que les nouveaux textes de loi sur les partis,
les élections et la participation de la femme vont permettre
de dynamiser la scène politique algérienne ?
OUI
NON
Sans opinion
Résultats du dernier sondage
Pensez-vous que le président Saleh va respecter
l’accord conclu hier avec l’opposition yéménite ?
OUI : 29,41 %
NON : 64,62 %
S. Opinion : 5,97%
Déposez votre réponse sur le site
du Soir d’Algérie
www.lesoirdalgerie.com
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
CORRUPTION
HAMOU AHMED TOUHAMI,
LA RÉPONSE
WALI DE BÉJAÏA :
D’AHMED BENCHERIF :
3
Ayant trouvé l’hospitalité dans les
colonnes du journal El Watan dans sa version du week-end, le wali de Béjaïa a répondu à Ahmed Benchérif, quelques jours seulement après les accusations publiques de
corruption portées par ce dernier à son
encontre. Toutefois, selon le rédacteur de
l’article, les déclarations recueillies auprès
du wali de Béjaïa ne sont pas considérées
comme une réaction publique aux propos
tenus à son encontre par l’ex-patron de la
Gendarmerie nationale, puisque l’auteur de
l’article dira que «sa mise au point doit
d’abord avoir le ok de sa tutelle». Or, le wali
de Béjaïa a longuement commenté les propos de Ahmed Benchérif. Ainsi, Hamou
Ahmed Touhami dira qu’il «réfute complètement ces allégations», tout en martelant que
son «bilan est sur le terrain, ahaba men hab,
kariha men kariha (qu’on le veuille ou non).»
Et d’ajouter : «C’est aux citoyens et à la
société civile de répondre à une telle question. J’invite les journalistes à aller à Djelfa
pour voir ce qui a été fait en bien et en mal
dans les 36 communes de la wilaya, de discuter avec les citoyens, de constater d’euxmêmes et d’en tirer un bilan.» En guise de
conclusion, le journaliste d’El Watan s’est
interrogé si le wali de Béjaïa «est prêt à
affronter son accusateur devant la justice».
Et l’ex-wali de Djelfa de répondre : «J’ai
entendu dire que le colonel Benchérif est
malade.
S’agissant d’un grand révolutionnaire, un
grand commis de l’Etat et grand notable des
Oueld Naïl, et l’ayant connu pendant la
période où j’étais à Djelfa, je ne peux que lui
souhaiter un prompt rétablissement, santé
et longue vie.» «Si M. Benchérif «a des
dossiers comme il le prétend, qu’il les présente à qui de droit», a-t-il conclu.
R. N.
Monsieur le directeur,
suite aux propos du wali de
Béjaïa recueillis par le quotidien El Watan du 25
novembre 2011 (page 3),
où mon nom a été cité à
maintes reprises, permettez-moi d’apporter les précisions suivantes :
1- J’assume pleinement
les accusations portées
contre l'actuel wali de
Béjaïa, M. Hamou Ahmed
Touhami, publiées dans
votre quotidien en date du
23 novembre 2011.
2- Je persiste et signe,
l’ouverture d’une enquête
sérieuse sur la gestion
catastrophique des biens
publics dans la wilaya de
Djelfa durant le «règne» de
Hamou Ahmed Touhami
est plus qu'indispensable. Il
s’agit de la crédibilité de
l’Etat et celle de la
République.
3- Je tiens à rassurer M.
Touhami quant à ma santé,
je me porte comme un
charme.Seul l’intérêt supérieur de la nation m’importe. Ayant exercé les responsabilités qui étaient les
miennes dans l’édification
de l’Etat algérien, il ne me
viendrait pas à l’esprit de
Photos : DR.
«J’ai entendu dire que le colonel «Je persiste, je signe et je me
Benchérif est malade»
porte comme un charme»
songer à mettre en difficulté ceux qui sont en charge
des affaires publiques du
pays, particulièrement la
tutelle du wali que je
dénonce.
Ahmed Bencherif
Quota des femmes,
une escroquerie politique
LOUISA HANOUNE À PARTIR DE SÉTIF
Louisa Hanoune a orienté l’essentiel de son intervention sur l’actualité politique et la situation qui
prévaut dans le Maghreb et en
Afrique. La secrétaire générale du
Parti des travailleurs a d’emblée
signalé que l’appel de son parti à
«la mobilisation des peuples face
aux puissances impérialistes qui,
du fait de la crise économique,
multiplient leur ingérence dans les
affaires internes de certains
Etats», a été suivi d’effet.
Elle a ainsi annoncé l’organisation d’une conférence internationale d’urgence les 10, 11 et 12
décembre prochain à Alger.
Selon ses propos, cette
réunion, à laquelle sont invitées
plusieurs
personnalités
du
Maghreb, des pays du Sahel et de
l’Afrique subsaharienne, des pays
membres de l’Otan, des pays victimes des interventions militaires
comme l’Afghanistan, le Pakistan,
l’ex-Yougoslavie, Haïti et la Côte
d’Ivoire ainsi que des pays de
l’Amérique latine, se veut une
prise de position concrète contre
les guerres d’occupation, un refus
de l’ingérence de l’étranger dans
les affaires internes des pays et
surtout une réaction pour la défense et l’intégrité du pays. Focalisant
son discours sur la situation qui
prévaut en Libye, elle a qualifié
celle-ci de menace latente pour
toutes les nations de la région.
Selon Mme Hanoune, jamais dans
l’Histoire de l’humanité autant
d’armes n’ont été distribuées aux
populations civiles.
«Il y a aujourd’hui en Libye 1
million de ces armes aux mains de
groupes de toutes sortes, 100 000
AK 47 (kalachnikovs) et 15 000
missiles sol-air, déclara-t-elle, une
armada qui pourrait servir Al Qaïda
au Maghreb islamique (Aqmi), et
les attentats qui ont frappé
l’Algérie récemment, à Jijel et
l’Académie
interarmes
de
Cherchell, en sont la preuve. «Ils
veulent nous faire entrer dans le
bourbier libyen.
C’est une menace sérieuse
pour la sécurité nationale, le ministère de la Défense nationale en est
conscient. Nous avons 950 km de
frontières communes avec la
Libye, et le MDN a pris ses dispositions en créant un nouveau commandement militaire dans la
wilaya d’Illizi parce que les responsables savent que le danger vient
de ce côté et que nous sommes
particulièrement visés», dira-t-elle.
Revenant sur la situation en
Algérie, Louisa Hanoune a appelé
le président de la République à
faire une deuxième lecture du projet des réformes politiques qui a
été plombé par l’APN, notamment
les élus du FLN, du RND et certains élus «privés». «Nous demandons au président de la
République de faire une deuxième
lecture du projet des réformes politiques avant qu’il soit trop tard, ou
bien dissoudre l’APN.
L’Assemblée actuelle s’oppose
aux directives présidentielles et ne
peut rien apporter de nouveau, elle
est archaïque et obsolète. Et au
président de la République de légiférer par ordonnance», a-t-elle
ajouté. Abordant le sujet de la
représentativité de la femme dans
les sphères de décision, Hanoune
déclare que son parti est opposé à
la question des quotas qui est,
selon elle, une véritable escroquerie politique.
«L’APN a décidé l’octroi de
20% de sièges aux femmes.
Supposons que dans une région,
seuls quatre sièges sont pourvus,
que va donc obtenir la femme ?
Tout simplement rien du tout,
aucun siège. Ou encore dans certains pays étrangers où le pourcentage a été porté à 50% et où il
n’existe qu’un seul siège, comment fera-t-on ? Fera-t-on appel
aux hermaphrodites (mi-homme,
mi-femme) pour se présenter ?»
s’est-elle interrogée.
Mme Hanoune a aussi appelé à
Photo : New Press
C’est à la salle du parc d’attractions de Sétif que Louisa
Hanoune a animé, hier, un meeting avec les militants de sa
formation issus des wilayas de Sétif, Bordj Bou Arréridj,
Béjaïa, Mila, Jijel et M’sila, en présence de nombreux observateurs.
la renationalisation des groupes
publics ayant fait l’objet de privatisation, et ce à la lumière d’une
vague de protestations et de
grèves, initiées par les travailleurs
de différentes entités économiques, appelant publiquement à
la renationalisation de leurs entreprises respectives.
Enfin, et concernant la nonapplication de la revalorisation des
pensions des retraités, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a estimé que c’est une
grande honte et que les pouvoirs
publics doivent respecter leurs
engagements.
Imed Sellami
Actualité
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
Transitions incertaines
RÉVOLUTIONS ARABES
Les révolutions arabes n’ont pas
fait long feu. C’est le constat qu’il est
donné de faire, à présent que quatre
révoltes, tunisienne, égyptienne,
libyenne et yéménite, ont, sinon
abouti, réalisé l’essentiel et que,
d’autres, sous un formidable effet
d’entraînement, travaillent toujours à
rapprocher le crépuscule d’autres
dictateurs. Ceci même si force est
d’observer par ailleurs que les
peuples ne se sont pas toujours vu
servir ce qu’ils ont ardemment souhaité et réclamé.
Les Tunisiens, qui inaugurèrent
cette chasse ouverte aux despotes
arabes, se retrouvent contraints de
faire l’expérience de l’islamisme,
non en tant que vecteur politique
dans l’opposition mais en tant que
force institutionnelle prépondérante.
En effet, c’est le parti Ennahda de
l’extrémiste Rachid Ghannouchi qui
s’est adjugé une place de choix dans
l’Assemblée constituante. Et le pire
est peut-être à venir, déjà que
Ghannouchi se voit réserver les protocoles dignes d’un chef d’Etat.
Chez l’autre voisin de l’Est, la Libye,
le Conseil national de transition
(CNT) n’a pas mis beaucoup de
temps après la proclamation de la
libération du pays pour annoncer
que la Charia sera la source de toute
législation. Quoi de meilleur fertilisant pour la germination des graines
islamistes que cette sentence décrétée par le président du CNT,
4
dente, a pour épicentre la place
Tahrir. Mais l’Egypte n’est pas hors
de portée de l’islamisme. Les législatives de lundi prochain sont aussi
incertaines qu’étaient les élections
pour la Constituante en Tunisie. Le
même islamisme se positionne en
force incontournable dans l’échiquier électoral marocain où ont eu
lieu hier les élections législatives.
Il est vrai que le trône marocain
n’a pas connu l’épreuve de révoltes
populaires semblables à celles
vécues par la Tunisie, l’Egypte et la
Libye mais il n’est pas pour autant
immunisé contre l’islamisme. Plus
loin que le Maroc, au Yémen, infesté
par Al Qaïda, la persistance de la
révolte a fini par avoir raison de l’entêtement de Ali Saleh à s’accrocher
au pouvoir. Reste alors la Syrie où la
situation s’enlise dangereusement
de jour en jour. Bachar Al Assad,
auquel la Ligue arabe a tendu la
perche, maintient son tout répressif,
au risque de voir le Conseil de sécurité de l’ONU se résoudre à voler au
secours de la population en danger.
L’on sait où cela conduit.
Sofiane Aït Iflis
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
Mustapha Abdeldjalil ? En Egypte,
où les islamistes adoptent un profil
bas et attendent leur heure, ce sont
les militaires qui semblent vouloir
s’établir durablement au pouvoir. Ce
qui vaut au pays de la vallée du Nil
de replonger dans une nouvelle protesta, laquelle, comme celle précé-
Le peuple veut… chasser l’armée
UNE SEMAINE DE RASSEMBLEMENT PLACE TAHRIR EN ÉGYPTE
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le
Soir) - Place Tahrir n’a pas
désempli depuis une semaine.
C’est par dizaines, voire par
centaines de milliers que les
Cairotes y ont afflué pour
réclamer le départ du pouvoir
militaire et son remplacement
par un pouvoir civil. Hier, ils
ont réussi le pari de tenir un
méga-rassemblement dit de
«la dernière chance».
Mais le maréchal Tantaoui
et ses galonnés de subalternes ne semblent pas près
d’abandonner un pouvoir
auquel ils ont pris goût visiblement.
Ils résistent, usent de promesses et de subterfuges,
après avoir recouru, une
semaine durant, à une répression meurtrière.
Quarante et une personnes
ont péri lors des affrontements
entre manifestants et forces
de sécurité.
Le Conseil suprême des
forces armées, qui a présenté
ses excuses pour la mort de
ces personnes, est demeuré
inflexible quant à la principale
revendication formulée par les
campeurs de la place Tahrir,
en l’occurrence le passage de
témoin à un pouvoir civil.
Vendredi, alors que place
Tahrir, noire de monde, grondait sa colère contre les militaires, le CSFA a pourvu le
poste de chef de gouvernement, resté vacant après la
démission lundi de Essam
Charaf.
Le nouveau nommé à la
tête du gouvernement égyptien, Kamal el Ganzouri, a
déjà officié en tant que
Premier ministre (1996-1999)
sous Hosni Moubarak.
Pas de quoi soulever les
acclamations du côté de la
place Tahrir. C’est même avec
scepticisme et méfiance que
cette nomination a été
accueillie.
Les partis et organisations,
qui ont décidé de donner naissance à l’acte II de la révolu-
tion égyptienne, restent résolument engagés à cueillir le
fruit de cette formidable mobilisation populaire. Une résolution qui leur a dicté de rejeter
la promesse du CSFA d’organiser les élections présidentielles à la fin juin, début juillet
2012.
Pour eux, l’armée travaille
à remettre en cause les acquis
de la révolution. Aussi réclament-ils son départ illico du
pouvoir. Cette révolte contre
le pouvoir militaire a germé
après que le CSFA eut cru bon
d’élaborer une charte qui
soustrairait l’armée au contrôle du Parlement.
Les partis, les libéraux,
comme ceux de gauche, ainsi
que les organisations de la
société civile ont perçu cette
initiative comme une tentative
de l’armée de renforcer son
élections législatives, prévues, faut-il le rappeler, pour
ce lundi. Exclus de l’équation
politique durant le régime de
Hosni Moubarak, les Frères
musulmans pensent pouvoir
profiter de la situation présente en Egypte pour s’aménager
en douce une assise dans les
institutions.
C’est donc pleins de ruse
qu’ils sont restés en marge de
cette révolte d’automne, s’affichant par là même respectueux du pacte politique passé
avec les autorités militaires
qui assument la transition en
Egypte.
En la circonstance, pareille
attitude vaut soutien au CSFA.
Un soutien, peut-être même
actif, tant est que rien ne dit
que les Frères musulmans
n’ont pas été de la manifestation de soutien au CSFA,
organisée vendredi au quartier Abbasiya, à quelques kilomètres de la place Tahrir.
L’attitude des Frères musulmans, d’apparence timorée,
procède donc d’une stratégie
politique affinée, laquelle voit
en la conjoncture faite de transition et d’incertitude une
aubaine inespérée pour la
récolte de dividendes électoraux.
Mais en même temps, les
Frères musulmans et les islamistes égyptiens en général
fournissent par cette attitude
observée la preuve de ce que
la révolte qui a mis fin au
règne de Moubarak ne leur
doit rien. La démonstration
actuelle place Tahrir l’atteste.
S. A. I.
Photo : DR
Les Egyptiens, qui se
sont
mobilisés
pour
déchoir Hosni Moubarak et
son régime, ne veulent pas
rester sur une révolution
inaccomplie. Dans leur
viseur à présent : le renvoi
du Conseil suprême des
forces armées (CSFA), qui
exerce le pouvoir de transition, et la consécration de
la primauté du civil sur le
militaire.
assise et s’accaparer durablement le pouvoir.
Les Frères musulmans
restent à l’écart
Si le Conseil suprême des
forces armées se trouve sevré
du soutien d’Al Azhar, la principale institution religieuse du
pays, qui, hier, a appuyé les
manifestants de la place
Tahrir, il peut cependant se
réjouir du désengagement des
Frères musulmans et des
salafistes de la révolte populaire qui a présentement cours
dans le pays.
En restant à l’écart de la
révolte, les Frères musulmans
donnent la preuve tangible
qu’ils acquiescent au calendrier de la transition tel qu’élaboré par le pouvoir militaire.
Pour sûr, ils calculent de s’investir dans les prochaines
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
Damas sérieusement exposé
aux sanctions
SYRIE
5
secrétaire général des Nations
unies Ban Ki-moon à prendre les
nécessaires
pour
mesures
appuyer les efforts de la Ligue
arabe pour résoudre la crise en
Syrie. Un appel à l’intervention
de l’ONU faisant suite à une liste
de sanctions qui n’a pas fait frémir Damas. Les ministres arabes
des Finances qui doivent se
réunir pour décider de la mise en
place desdites sanctions qui,
selon la Ligue arabe, prévoient
«la suspension des vols vers la
Syrie, des transactions avec la
banque centrale, des transactions commerciales avec le gouvernement à l'exception de celles
portant sur les biens de première
nécessité pour le peuple, le gel
des avoirs financiers du gouvernement et l'arrêt des transactions
financières avec ce dernier». La
Syrie s’expose désormais non
seulement à ces sanctions mais
à une intervention de l’ONU dont
la forme n’a pas encore été déci-
LE YÉMEN, TOUJOURS
EN PROIE AUX VIOLENCES
L’immunité accordée à Saleh
relance la contestation
L’accord dit de transition, paraphé mercredi sous l’auspice des
Saoudiens, n’a pas ramené le calme au Yémen. Au contraire, l’impunité négociée par le président Ali Abdallah Saleh a relancé la protestation. Des milliers de Yéménites ont réinvesti les rues pour exiger le
jugement d’un président ayant prolongé son séjour en Arabie saoudite
pour «raisons médicales» et refusant de quitter le pouvoir avant une
période de trois mois.
Le président yéménite s’accroche toujours à son poste, tentant à
travers l’accord signé mercredi de prolonger son règne, ne serait-ce
que pour quelques mois, ignorant le bain de sang dans lequel continuent de baigner ses opposants choqués par l’immunité qui lui a été
accordée ainsi qu’à ses proches.
Ledit accord a été suivi par la signature d’un mécanisme d’application en vertu duquel le président yéménite doit remettre le pouvoir pour
une période intérimaire à son vice-président, Abd Rabbo Mansour
Hadi, en échange de l'immunité pour lui-même et ses proches.
Abd Rabbo Mansour Hadi devra procéder à la formation d'un gouvernement d'union avec l'opposition, qui sera chargé de superviser un
dialogue national et d'élaborer une nouvelle Constitution. Ali Abdallah
Saleh demeurera président à titre honorifique pendant une période de
90 jours. A l'issue de ce délai, Abd Rabbo Mansour Hadi sera désigné
président pour une période intérimaire de deux ans, au terme de
laquelle des élections législatives et présidentielle seront organisées.
Ce plan qui a pleinement satisfait les partisans du président yéménite
a relancé la contestation.
Des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté hier à Sanaa
pour rejeter l'immunité accordée au président Ali Abdallah Saleh en
contrepartie de son engagement à quitter le pouvoir. Des partisans du
président yéménite ont tiré sur une manifestation réclamant sa traduction en justice, faisant cinq morts. Saleh se trouve toujours en Arabie
saoudite où il doit subir dans la capitale saoudienne de nouveaux examens. Aucune date n'a été fixée pour son départ de Riyad. Cela
dépendra des résultats des examens et s'il peut continuer à être soigné en Arabie saoudite ou aux Etats-Unis, déclarait hier son ministre
des Affaires étrangères. Si les résultats sont rassurants, il retournera au
Yémen, disait-il. Il y retrouvera un pays toujours en proie à une violence que rien ne semble arrêter.
N. I.
dée. Hier, le Comité de l'ONU
contre la torture dénonçait des
«violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme
en Syrie, et qui ont lieu dans l'impunité». Il affirmait avoir «examiné de nombreux rapports cohérents et justifiés faisant état de
violations systématiques des
droits dans le pays» et s’est dit
«préoccupé par des rapports faisant référence à des enfants qui
ont subi la torture et des mutilations lors de détentions et des
exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires». Alors que
l’avenir du pays se jouait, sur le
terrain, les affrontements n’ont
pas cessé. Plus de 50 personnes, dont 13 civils, ont été
tuées selon un nouveau bilan de
l'Observatoire syrien des droits
de l'Homme. Douze civils ont péri
dans la région de Homs, dont
quatre dans le quartier de
Bayyada. Depuis le déclenchement des manifestations antirégime en mars, la répression a
fait plus de 3 500 morts, un
nombre inconnu de blessés et
des dizaines de milliers d'arrestations, selon l'ONU. Un bilan
appelé à s’alourdir au regard de
l’entêtement du régime de
Bachar Al Assad.
N. I.
leur participation à la coalition
gouvernementale.
Ayant compté 47 députés
dans l’Assemblée sortante, le
PJD, un parti qui intègre l’opposition modérée, caresse le rêve
d’emboîter le pas au parti
Ennahda tunisien et rafler la mise
à l’occasion de ce scrutin. Ce
n’est pas utopique, même si le
ministre
marocain
de
la
Communication, Khalid Naciri, a
évoqué un scrutin ouvert où les
scores électoraux ne comporteraient pas de grands écarts. «Le
scrutin n’a jamais été aussi
ouvert (…) et le parti le plus puissant ne dépassera sans doute
pas les 16 à 18 % des votes», at-il déclaré à l’AFP. Si les islamistes parviennent à récolter la
majorité des suffrages lors de
cette élection, ils sont assurés de
tenir les rênes du gouvernement.
Car la nouvelle Constitution préconise un renforcement des pouvoirs du Parlement et du Premier
ministre, ce dernier étant obligatoirement choisi par le roi au sein
du parti arrivé en tête du scrutin.
Notons que 31 partis ont pris part
à ces élections législatives marocaines. Rappelons aussi que traditionnellement, la participation
électorale au Maroc est faible.
S. A. I.
L’islamisme à l’assaut des urnes
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES AU MAROC
Les Marocains avaient
rendez-vous hier avec les
urnes. Les élections législatives, seconde étape, après
la
révision
de
la
Constitution, d’une réforme
politique engagée par le
royaume dans le sillage du
printemps arabe qui n’a pas
tant fleuri au Maroc, pourraient faire la part belle aux
islamistes.
Sofiane Aït Iflis - Alger
(Le Soir)- Les observations et
les analyses politiques, qui ont
pallié l’absence de sondages
rigoureux, donnaient le Parti de
la justice et du développement
(PJD) comme le grand favori
dans cette compétition, boycottée, il faut le dire, par le
Mouvement du 20 Février qui
aurait pu prétendre peser dans la
balance électorale.
Les islamistes marocains,
regroupés autour du PJD, le plus
prépondérant des partis de la
mouvance, pourraient saisir l’aubaine de la désaffection de
l’électorat pour s’adjuger un
maximum de strapontins au
Parlement. D’autant que, comme
principaux rivaux, le parti de
Abdallah Benkirane ne compte
que le traditionnel Istiqlal du
Premier ministre Abbas El Fassi
et le Rassemblement national
des indépendants (RNI) de
Salaheddine Mezouar. Ces deux
partis peuvent faire les frais de
Photo : DR
Nawal Imès - Alger (Le Soir)
- La menace de sanctions agitée
par la Ligue arabe n’a pas fait fléchir le régime syrien. L’ultimatum
lancé par les pays arabes n’a
reçu aucune réponse officielle.
Damas s’est, au contraire, montré virulent. Par le biais de l’agence de presse syrienne, la Syrie a
regretté que la Ligue arabe «soit
devenue un instrument pour une
ingérence étrangère». Elle accuse également l'organisation de
«servir des objectifs occidentaux
pour semer le trouble dans la
région».
La Ligue arabe avait, en effet,
dès jeudi, lancé un nouvel ultimatum à Damas pour accepter l'envoi d'observateurs sous peine de
sanctions et de faire appel à
l'ONU pour régler la crise en
Syrie. Après avoir été réticents à
l’internationalisation de la question syrienne, les ministres
arabes des Affaires étrangères
avaient finalement appelé le
Photo : DR
Les événements s’accélèrent en Syrie. L’ultimatum
lancé par la Ligue arabe, sommant le régime d’accepter
l’envoi d’observateurs, a expiré sans que Damas y réponde. Pire encore, la Syrie accusait la Ligue arabe d’être «un
instrument pour une ingérence étrangère» au moment où
l’organisation s’apprêtait à passer le flambeau à l’ONU
pour le «règlement de la crise».
Les islamistes ont-ils changé ?
Après la victoire, même relative,
des islamistes en Tunisie en octobre
dernier, tous les regards sont de
nouveau tournés et braqués sur le
Maroc où devraient se dérouler, ce
vendredi 25 novembre 2011, des élections législatives pas comme les
autres et peut-être même un scrutin à
hauts risques pour la classe politique
traditionnelle du royaume chérifien.
Les résultats de ce scrutin pourraient
confirmer la tendance générale qui
se dessine sur la scène arabe.
L’arrivée du PJD, un parti islamiste
qui monte dans les sondages, en tête
de peloton à l’issue de ce scrutin va,
à coup sûr, donner des ailes aux
autres mouvements de même obédience dans les pays arabes.
A cela, il faut ajouter la prédominance
des islamistes dans la configuration du
Conseil national provisoire libyen qui
gère les affaires courantes en attendant
la tenue d’élections dans six à huit mois
selon les prévisions arrêtées par la
même structure, les responsables
libyens post-Kadhafi ont, il faut le souligner, annoncé la couleur dès le début
dans des déclarations euphoriques et
triomphalistes tenues au lendemain de
la chute du dictateur. La situation n’est
pas différente en Egypte où auront lieu
des élections législatives le 28 novembre
prochain dans un contexte marqué par la
reprise de la révolution dans sa seconde phase à la place Tahrir.
Une élection qui s’annonce favorable
aux islamistes, courant le plus préparé
au moment où les autres tendances tentent de s’organiser et se structurer.
En Algérie, même si les choses sont
différentes, le risque d’une «victoire» des
islamistes n’est pas à exclure. En dépit
du fait qu’ils se présenteront en rangs
dispersés, ils risquent de décrocher une
majorité relative à l’image de ce qui se
passe dans les autres pays arabes.
Les futures législatives en Algérie
constituent une aubaine pour ce courant
pour tenter de décrocher le maximum de
sièges à l’Assemblée nationale pour
constituer une majorité parlementaire,
moment qu’ils attendaient depuis fort
longtemps. Il y a quelques années, le
président du MSP, Bouguerra Soltani,
avait déclaré : «Nous aurons la majorité
en 2012.» Cette prophétie qui n’avait
pas été prise au sérieux et avait même
été tournée en dérision dans les milieux
politiques risque fort de se réaliser
durant les futurs scrutins.
Les islamistes algériens se préparent
pour cette nouvelle situation depuis longtemps, car ils veulent se présenter en
alternative aux différentes majorités qui
ont gouverné le pays ces dernières
années, même si un des partis de ce
courant siège dans les gouvernements
qui se succédé depuis 1995. Pourquoi
les islamistes algériens risquent de
constituer, même en rangs dispersés,
une majorité au sein de la future
Assemblée nationale ?
L’annonce des réformes politiques
par le chef de l’Etat en avril dernier et la
perspective de l’agrément de nouveaux
partis qui interviennent dans un contexte
régional marqué par des révoltes populaires encouragent les tenants de ce
courant à redoubler d’efforts, d’activités,
pour se préparer aux futures échéances
électorales qui auront lieu en 2012.
Celles-ci constituent pour eux une occa-
Actualité
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
Par Mourad Aït Oufella
Rashed Ghannouchi.
sion à ne pas rater et une chance à saisir. La grande question qui reste posée
est de savoir qui incarnera le modèle
turc en Algérie ? Même si le MSP de
Bouguerra Soltani revendique et met
souvent en avant sa proximité avec le
parti de l’AKP, il n’en demeure pas moins
que celui qui incarne par sa démarche et
ses idées le parti au pouvoir en Turquie
est incontestablement le secrétaire
général du FLN, Abdelaziz Belkhadem.
C’est à la lumière des résultats des législatives de mars 2012 qu’on saura qui
sera l’Erdogan algérien.
Dix ans après les attentats du 11 septembre 2001, les tenants de ce courant
qui se présente comme victime et la tendance qui a été persécutée par les dictatures opèrent un retour en force surprenant et inattendu sur la scène politique dans plusieurs pays arabes. C’est
sur cette fibre qu’ils jouent pour gagner
la sympathie de l’opinion publique et des
masses populaires, et se présenter ainsi
en alternative au moment où les autres
forces politiques et sociales, surprises
par l’ampleur du changement, tentent de
s’organiser et se préparer pour s’adapter
à cette nouvelle situation créée par les
révoltes populaires.
Ils ont longtemps cherché cette réhabilitation pour s’imposer comme première force dans tous les pays arabes. Et ils
sont en passe de réussir leur objectif.
Cette nouvelle situation induite par les
révoltes arabes ne pourrait être fortuite.
C’est le fruit d’une stratégie qui vise à
installer les islamistes au pouvoir pour
neutraliser les radicaux et faire face à
l’avancée du courant chiite véhiculé par
les Iraniens. Ces derniers ont réussi à
attirer des sympathies chez les peuples
en raison des pressions qu’ils subissent
des Occidentaux sur le dossier du
nucléaire. Sous la houlette de cheikh
El-Kardhaoui, une référence religieuse
et une voix très écoutée par les islamistes modérés, se développe une nouvelle vision de l’islam politique.
Le président de l’Union mondiale des
ulémas musulmans a ouvertement soutenu et continue à le faire publiquement
les partisans de l’islamisme modéré «elwassatia», il ne cesse de lancer des
appels aux peuples arabes à voter pour
les islamistes. A partir de Doha où il a élu
domicile, El-Kardhaoui prône «el-wassatia», nouvelle théorie de l’exercice du
pouvoir. Le Qatar, qui aspire à jouer un
rôle de plus en plus important dans le
monde arabe, adoube les islamistes et
les encourage à prendre le pouvoir.
Ce n’est pas par hasard si Doha a
été la première
capitale visitée en
Recep Tayyip Erdogan.
octobre dernier par Rashed Ghannouchi,
leader du mouvement tunisien Ennahda
et vice-président de l’organisation que
dirige El- Kardhaoui. A cela il faut ajouter
que plusieurs membres du CNT libyen
sont soit membres de cette structure soit
des dirigeants de l’Union mondiale des
ulémas musulmans. Cette structure joue
un rôle de plus en plus important, elle est
en passe de devenir une référence aux
côtés de celle qui regroupe les Frères
musulmans.
La feuille tracée et qui prévoit entre
autres l’arrivée des Frères musulmans
dans les pays arabes est minutieusement exécutée par ceux chargés de la
mettre en application sous l’œil approbateur de la Turquie d’Erdogan dont le rôle
ne cesse de grandir dans le monde
arabe, faisant rappeler le règne de l’empire ottoman. La Turquie revient et
gagne du terrain dans cette région —
qui lui avait tournée le dos en raison de
sa proximité politique avec Israël —
grâce à son modèle politique qui est
aujourd’hui encensé et valorisé.
L’empire ottoman était convoité dans
le temps où il était l’homme malade de
l’Europe par les Occidentaux avant de
se voir dépossédé de ses territoires.
Aujourd’hui, la Turquie moderne est
convoitée pour son modèle politique de
gestion des affaires de l’Etat que des
forces internationales veulent calquer
sur les pays arabes dans le cadre de
redéfinition de la carte géostratégique
dans cette région aux intérêts multiples.
C’est quoi donc le modèle turc ? Quels
sont ses caractéristiques ? Dans la
Turquie d’aujourd’hui, historiquement et
constitutionnellement laïque, le pouvoir
– presque tous les pouvoirs – sont aux
mains d’un parti islamiste, l’AKP en l’occurrence. Un parti qui gère le pays dont
le système a été bâti par Kamel Atatürk
en 1924, et dont l’un des fondements est
incontestablement la laïcité. Le modèle
turc est vanté par le fait qu’un parti islamiste a pu et su conduire le pays sans
changer le système de 1924. Cette
cohabitation et la capacité d’adaptation a
fait du parti d’Erdogan, l’AKP en l’occurrence, un modèle qui suscite admiration
des uns et le respect des autres. Tout en
gardant son identité, l’AKP a réussi à
maintenir la Turquie dans le giron des
pays émergents et à lui faire jouer un
rôle politique et diplomatique important,
notamment dans la région du MoyenOrient. Cité en exemple dans les pays
arabes et adopté comme modèle par les
islamistes, la question qui se pose avec
acuité est : sauront-ils reproduire le système turc dans sa globalité, fondement,
6
Constitution et identité ? Pas si sûr
même si les tenants du courant islamiste en 2011 ont donné beaucoup de
signaux apaisants et positifs en direction
de la société et de l’opinion publique
internationale. Ils ont tiré les leçons des
échecs subis par le courant qu’ils représentent ces dernières années dans plusieurs pays. Ils optent actuellement pour
la logique du compromis et de la cohabitation pour les autres tendances politiques. Ils se disent prêts à partager le
pouvoir mais ils se considèrent et se
comportent en force majoritaire.
Le cas d’Ennahda en Tunisie est le
plus illustratif de cette nouvelle orientation des islamistes. Impressionnés et
subjugués par le modèle turc, les
Occidentaux encouragent sa reproduction dans les pays arabes pour contrer
les mouvements radicaux et extrémistes
et par la même occasion voir les résultats de leur gestion des affaires de l’Etat
par les islamistes.
Cette participation sera un test
sérieux pour eux lorsqu’ils seront
confrontés aux problèmes réels et
concrets des citoyens loin des théories
et autres analyses de salons qu’ils développent quotidiennement sur la conduite
des affaires publiques. S’ils ne réussissent pas au bout de quelques mois, ils
seront lâchés par les peuples et seront
banalisés dans les futures joutes électorales. C’est pour cette raison qu’ils
essayent de donner des gages d’assurance et modifient en profondeur leur
philosophie et stratégie du pouvoir en
abandonnant les anciennes méthodes.
Leur arrivée au pouvoir constitue pour
eux un examen sérieux et risqué.
Ils seront jugés sur leur bilan au bout
d'un mandat. L’encouragement à adopter et s’inspirer du modèle turc entre
dans le cadre d’une stratégie de redéfinition de la carte au Moyen-Orient et
dans le monde arabe.
Cette région est en train de connaître
des bouleversements géostratégiques
dont les résultats ne seront connus que
dans les prochains mois voire des
années. C’est le Grand Moyen-Orient
(GMO), pompeusement annoncé au
temps de l’administration de Bush avant
d’être ajourné, qui est aujourd’hui remis
sur le tapis avec quelques modifications
et adaptations politiques. Dans un discours prononcé dans la capitale égyptienne, Le Caire, en juin 2009 le président américain Barack Obama a explicité la nouvelle vision des relations qu’aura son pays avec les musulmans et le
monde arabe en particulier.
Dans cette allocution, il trace la
feuille de route que son administration
tâche de concrétiser sur le terrain.
Ce passage résume à lui seul le fond
de la démarche des Etats-Unis actuellement : «Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les EtatsUnis et les musulmans du monde entier,
qui se fonde sur un intérêt et un respect
mutuels ; qui se fonde sur le fait que
l’Amérique et l’islam ne sont pas exclusifs l’un de l’autre et ne sont pas voués à
se faire concurrence.
Au lieu de cela, ils se chevauchent et
partagent des principes communs : justice et progrès, tolérance et dignité de
tous les êtres humains.»
M. A. O.
Photos: D. R.
Le Soir
d’Algérie
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
«Deux conditions pour des élections
démocratiques»
SAÏD SADI AUX MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU RCD IMMIGRATION :
7
De notre bureau de Paris,
Khadidja Baba-Ahmed
L’Etat des lieux décrit par le docteur Sadi
évoque un «désastre» qui s’est abattu sur le
pays et menace l’Algérie dans «sa cohésion,
sa stabilité et son intégrité». «Les citoyens
sont aujourd’hui victimes d’un système qui a
fait de la vie publique, une scène où tout ce qui
est dit dans les institutions n’est qu’apparat
pour ne pas dire apparence et l’essentiel est
toujours fait et décidé derrière les rideaux».
Cela n’est pas nouveau et depuis 1957 «avec la mort de Abane, tué par les nôtres et
Ben M’hidi par les Français … l’Algérie n’a pu
s’émanciper des forces occultes - MALG, puis
sécurité militaire et aujourd’hui le DRS qui ont
détourné l’essentiel des intelligences».
Corruption généralisée, provocation
en Kabylie et manipulation de l’islamisme
Dans le système de répartition du pouvoir
et son exercice qui exclut la citoyenneté et qui
plonge le pays dans une espèce de tourmente, Saïd Sadi répertorie trois paramètres, mis
en branle et vérifiables lors de toute crise et
période critique : la corruption généralisée, la
manipulation de l’islamisme tant à l’intérieur
qu’à l’extérieur et les provocations et manipulations souvent criminelles en Kabylie pour
faire diversion et «distraire l’opinion». Pour
chacun de ces paramètres, le patron du RCD
a successivement argumenté en rappelant les
actions et mesures prises par le régime et
avec moult détails. On vient, dit-il, de dilapider,
entre janvier et juin 2011, pratiquement quatre
fois le budget de l’Etat à travers des mécanismes que personne, même pas le
Parlement, n’en connaît ni le mécanisme, ni
l’origine, ni la structure qui gère ces dépenses.
«On est en train d’utiliser le Trésor public
comme les pompiers utilisent les lances à eau
pour éteindre les foyers d’incendie.» En voulant calmer la situation, l’on est en train de
mettre en place les conditions de l’embrasement social généralisé. Les augmentations de
salaire octroyées portent sur des salaires non
productifs et l’on sait, explique-t-il, que c’est là
le meilleur moyen de nourrir l’inflation. On colmate des trous avec l’argent public et cette
tendance à la corruption est en train d’être
systématisée. L’essentiel est que «la bouche
soit pleine pour éviter que la contestation ne
s’exprime». Le budget 2012, a encore dit Sadi,
est un «budget de guerre», une guerre contre
l’ennemi interne, le citoyen en l’occurrence : la
part dédiée à l’investissement n’était déjà pas
énorme et vient d’être réduite de 29% ; le budget consacré à l’éducation, comparativement à
ceux des pays qui se soucient de la formation
de leur société, ne constitue que le douzième
du budget de ces pays. Et dans le même
temps, la part réservée à tout ce qui est du
domaine répressif – armée, police, propagande du système – explose.
En Kabylie, la provocation fait partie inévitablement du «condiment de la recette du pouvoir». Tout est fait de telle sorte que vous ne
puissiez pas contenir la colère de la population. Sur les dernier événements, Sadi dira
que le pouvoir voulait faire un 2001 bis en
«zoomant sur la Kabylie pour contrer ce qu’il
appelle «l’ennemi intérieur» et préserver
«l’unité nationale» et pendant ce temps, ils
recomposent et rééquilibrent les clans. Son
plan, grâce à la mobilisation notamment des
élus, a échoué.
Sur l’islamisme, toutes les fois que le pouvoir est sous pression , «il manipule le phénomène de telle sorte que le curseur soit à un
niveau suffisamment élevé pour terroriser la
société mais pas au point d’arriver à remettre
en cause le système». Tous les réseaux de
propagande du régime sont actuellement
déployés pour dire attention, si jamais il y avait
élections, ce sont les islamistes, comme en
Tunisie, qui arriveraient au pouvoir. C’est proprement insensé, selon Sadi, et «je ne vois
pas pourquoi ce qui s’est passé en Tunisie
devrait effrayer le pouvoir algérien parce qu’un
parti islamiste va figurer dans le gouvernement». Et de poursuivre : «Ça fait 20 ans qu’ils
ont installé un parti islamiste au gouvernement. Ils devraient être contents que leur formule soit en train de faire des petits.» On est
en plein dans le double discours et la manipulation. Le responsable d’Ennahda vient d’être
reçu en grande pompe y compris par le chef
de l’Etat, au mépris d’ailleurs du protocole en
la matière. Le message est clair pour Sadi : la
Tunisie est enfin sur la formule algérienne
dans l’établissement d’une société islamoconservatrice. On est dans la manipulation
permanente : d’un côté on crie au loup et de
l’autre on déroule le tapis. Le même procédé
est utilisé à l’échelle internationale. A cette
cible, le pouvoir avertit que si jamais il s’effondrait, il allait y avoir une explosion générale et
Aqmi risque de déstabiliser toute la région
sahélo-saharienne, avec des contagions et les
conséquences sur l’immigration clandestine
sur toute l’Europe. C’est là, dit Sadi, «l’argument par lequel les services algériens
essayent de pérenniser leur tutelle».
L’ouverture ? Un leurre pour gagner
du temps et tromper à l’extérieur
Dans la situation actuelle, il ne faut pas trop
attendre de lucidité ni de responsabilité de la
part des dirigeants. Comme pour donner la
preuve de son inaction et même plus de sa
détermination à bloquer toute évolution, Saïd
Sadi évoque les projets lancés pour faire taire
l’opinion et décrit avec précision les contenus
de ces leurres qui ne constituent que l’expression de la paralysie, de la panique et de l’absence de projet et de perspective du pouvoir
en place et «sont signifiantes d’une démarche
contraire à l’ouverture qu’ils prônent pour
gagner du temps et qu’ils essayent de vendre
à la communauté internationale». Il suffit, pour
ce faire, d’analyser les textes envoyés à
l’Assemblée nationale. Le code communal, qui
devait sortir le pays d’une centralisation sans
pareille de toutes les décisions au niveau
d’Alger, vient dans le projet soumis de réduire
encore plus les prérogatives de l’élu. Même la
tenue de la réunion du conseil communal est
soumise à l’autorisation du wali. Le projet de
statut de l’avocat n’est pas en reste et a même
réussi à faire sortir la corporation dans la rue.
Dans une de ses dispositions, le texte stipule
que si le président de la cour estime que dans
sa plaidoirie un avocat a utilisé un propos qui
ne convient pas, il peut le disqualifier. Quant
au texte devant régir l’audiovisuel, une phrase,
mise en bas de page portant sur une structure
composée pour moitié de journalistes et pour
l’autre d’administratifs, chute par cette précision «ce sont en dernière instance les pouvoirs publics qui décideront».
Officiellement, le FLN n’est pas un parti
islamiste et c’est là toute l’ambiguïté
Dans la nouvelle loi sur les partis, il est
suggéré la parité hommes/femmes. Or, de
quoi s’agit-il ? s’interroge Sadi et de répondre
: «On laisse en place le code de la famille –
institué en 1984 par ce pouvoir, un code qui
minore à vie la femme, qui la transforme en
élément périphérique, marginal, sinon parasitaire de la société et on fait semblant de vouloir lui donner une visibilité dans les institutions. Qu’on enlève, tonne Sadi, «le code de la
famille et vous verrez que la femme algérienne va se battre, apparaître et se mobiliser».
Ce n’est pas le FIS, qui n’existait pas encore
en 1984, qui a promulgué ce code de la famille, «la pire des catastrophes qu’ait connue
l’Algérie indépendante, mais c’est le FLN.
Dans la foulée, et comme autre «exploit» du
FLN, l’éducation offerte «à l’extrémisme religieux» et dont les Algériens peuvent vérifier
dans le contenu des programmes «le crime
pédagogique». Le pire, dit-il encore, c’est
qu’on «se paye encore du FLN, du Hamas et
probablement du Djaballah qu’ils veulent
apparemment récupérer et ils continuent à
faire des concessions à une islamisation rampante, bien avancée, sans que les signes
d’alerte de la société ne se mettent en mouvement parce qu’officiellement, le FLN n’est pas
un parti islamiste» !
Nous sommes aujourd’hui dans cette situation «dominée par une pollution et la désinformation» et dans le même temps, dit-il, «le pouvoir délivre des messages à la communauté
internationale pour dire qu’il vaut mieux nous
tolérer parce qu’on a compris et qu’on va faire
en sorte que…».
Que doit-on faire dans cette conjoncture ?
Miser sur la communication de proximité
pour contrer les mensonges du régime
Saïd Sadi appelle à la prudence et à la vigilance : «Ce que l’on doit éviter à l’Algérie
aujourd’hui, c’est de faire subir au pays l’erreur
qui a été commise en 1988 où une ouverture
politique biaisée et contrôlée et même médiatique a fini par donner un sursis à un régime
qui a commis encore plus de dégâts.»
Tout porte à croire qu’ils essayent de
rejouer ce scénario mais ils se trompent, expliquera-t-il. L’Algérie n’est plus celle de 1988 et
sa jeunesse n’est plus la même aussi. Même
s’ils acceptent l’argent qu’on leur donne pour
Photo : Samir Sid
Pourquoi faut-il aller aux élections prochaines et à quelles
conditions ? Avant de développer largement ces deux points et
d’en débattre avec les militants et sympathisants du RCD immigration, Saïd Sadi a d’abord décrit, jeudi dernier à Paris, le climat politique et social national et les bouleversements du champ régional
et international. Deux nouvelles donnes – interne et externe – qui
imposent d’abord aux militants du RCD une communication de
proximité auprès des citoyens pour battre en brèche le double discours développé aujourd’hui par le système pour se préserver et
perdurer et ensuite des exigences claires pour toute élection
démocratique : un cahier des charges et une surveillance internationale.
les faire taire «ils se sont exonérés du système
politique et se sont libérés des mosquées et
dédouanés de la tentation islamique». Aussi,
préconise Sadi, il va falloir communiquer et
communiquer encore pour expliquer à qui on a
fait croire que les politiques sont tous pourris,
que c’est une propagande du régime pour les
tenir démobilisés et que tout n’est pas désespéré.
Il va falloir, explique l’orateur, que les militants s’investissent fortement dans une communication de proximité, au plus près des la
population, dans les cafés, partout et qu’ils
contrent le discours officiel distillé. C’est sur le
terrain que ça va se jouer. «Il va falloir porter
la parole d’une manière directe et comprise. Il
y a donc un véritable travail de mobilisation
militante sur le terrain, donner des éléments
clairs au citoyen et lorsque c’est fait, ça paye».
Oui aux élections à condition d’un cahier
des charges clair et d’une surveillance
internationale
Si élection il y a, le RCD ne peut postuler à
une élection véritablement démocratique qu’à
la condition de la mise en place d’un cahier
des charges clair. Il faudra être très intransigeant et ne il ne pourra postuler à cette élection que s’ils acceptent les termes et les délais
de ce cahier des charges.
Et à ceux qui s’interrogent sur une participation qui verrait les islamistes concourir, Sadi
répond que ne participeront que les partis ou
indépendants qui s’engageraient à respecter
scrupuleusement tous les termes de ce cahier
des charges.
L’autre condition de participation du RCD
aux élections est qu’elles soient organisées
sous une surveillance internationale.
Aujourd’hui, échaudée par l’expérience de
2004, l’Union européenne a officiellement dit
que si elle n’était pas en mesure de faire une
véritable observation telle qu’elle la pratique
partout ailleurs, avec les structures qu’il faut et
les délais qu’il faut, elle se refusera à servir
d’appât. Pour l’instant, a encore dit Sadi, «le
régime algérien semble disposé à accepter
une surveillance sérieuse, parce qu’il y aurait
un accord de principe avec la communauté
internationale : voilà où en sont les choses,
mais «toutes les procédures qui doivent
accompagner une telle action ne sont pas
encore prises».
K.-B. A.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Ould Kablia défend son texte
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
LOI SUR LES PARTIS POLITIQUES
Kamel Amarni - Alger (Le
Soir) - Intervenant jeudi dernier à
l’issue des débats en plénière
autour du projet de loi sur les partis politiques, Daho Ould Kablia a
déclaré : «Je ne connais aucun
pays qui permet la création de partis politiques sur la base d’un système déclaratif. Ce serait un raccourci trop dangereux et complètement illégal. Cela ouvrirait la voie à
la confusion et à l’anarchie.» Dans
un pays qui a connu le FIS et ses
dégâts occasionnés à la nation, il
serait effectivement suicidaire
d’opter pour un «système déclaratif», c'est-à-dire pour quiconque
émettant le vœu de constituer un
parti politique. Il faut dire que ce
n’était pas tant la procédure qui
avait jusque-là empêché la création de nouveaux partis qu’une
volonté politique publiquement
revendiquée par ailleurs par
Abdelaziz Bouteflika et à maintes
reprises. «Tant que je serai là, il n’y
aura plus aucun autre nouveau
parti politique», avait même déclaré l’actuel locataire d’El Mouradia
fera une entorse toutefois à son
propre engagement lorsque, pour
de strictes considérations tactiques, il donne l’agrément au
MRN de Abdellah Djaballah. Tout
comme il s’apprête encore à le
faire avec le même Abdellah
Djaballah pour les mêmes considérations. Il est de notoriété
publique en fait qu’avant même
l’adoption de la nouvelle loi sur les
partis politiques, la formation encore embryonnaire de Djaballah aura
son agrément et un rôle prépondérant lors des prochaines législatives. En compagnie de ceux de
Abdelmadjid Menasra et de
Mohamed Saïd que l’on prévoit
également d’agréer, le parti de
Djaballah aura à donner corps à la
nouvelle architecture institutionnelle que le pouvoir prévoit à l’issue
des prochaines élections législatives. Une stratégie qui consiste en
l’octroi d’une majorité aux partis
islamistes mais en la répartissant
sur plusieurs partis de sorte à ce
que le pouvoir n’aura pas affaire à
un seul grand parti.
K. A.
Photo : Samir Sid
Le ministre de l’Intérieur
et des Collectivités locales
réplique fermement aux
députés plaidant pour un
simple système déclaratif
dans la procédure d’agrément des partis politiques.
Une procédure que soutiennent notamment les parlementaires du PT de Louisa
Hanoune et du MSP de Abou
Djerra Soltani.
8
aux tout premiers mois de son arrivée au pouvoir. L’homme fort du
pays n’a jamais caché son aversion pour le multipartisme qu’il a
toujours considéré être à la source
de tous les maux de l’Algérie. Il
Les syndicalistes pressent Sidi Saïd
REVALORISATION DES PENSIONS DE RETRAITE
Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Si le
principe d’augmenter les pensions de retraite est, désormais, acquis conformément aux
recommandations de la dernière tripartite, il
n’en demeure pas moins que son entrée en
application reste la grande inconnue. Lors
du rassemblement organisé par des retraités en ce début du mois au siège de la
Centrale syndicale, le secrétaire général de
celle-ci a déclaré que «la revalorisation en
question entrera en vigueur à la fin du mois
en cours (ndlr, novembre)». Toutefois, la
décision d’augmentation ne sera effective
que lors de la réunion du Conseil des
ministres, soit sûr arrêt du premier magistrat
Il faut un texte réglementaire qui doit passer
par le gouvernement, le Conseil des
ministres, et que le président de la
République, «d’ici peu de temps», pourrait
trouver ce créneau». «On ne peut pas fixer
une date, mais ils auront une augmentation
en bonne et due forme. Il ne faut pas que les
retraités se sentent marginalisés ni délaissés», a-t-il conclu. Pour sa part, il y a à
peine un mois, le ministre du Travail, de
l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb
Louh, avait laissé entendre que le niveau de
cette augmentation reste à définir en fonction de la disponibilité financière, ajoutant
que cette question «sera prochainement
tranchée». Cette mesure exceptionnelle
«sera prise en charge par le budget de l’Etat
pour l’amélioration du pouvoir d’achat de
cette catégorie», a-t-il précisé.
Toutefois, les assurances du ministre ne
semblent pas suffire pour redonner le sourire aux centaines de milliers de retraités qui
pataugent dans la précarité. Au pouvoir
d’achat érodé et à la santé fragile quand elle
n’est pas critique, les retraités, dont le
nombre est estimé à plus de deux millions,
ont exprimé par différents moyens pacifiques leur vive colère. Rien qu’en octobre
dernier, en réaction à la réunion tripartite qui
Photo : Samir Sid
Très attendue pour ce mois de
novembre, la décision de revalorisation des pensions de retraite est tributaire de la tenue de la prochaine
réunion du Conseil des ministres. A
ce propos, on apprend de source
proche de la Fédération nationale
des travailleurs retraités (FNTR) que
le premier responsable de l’UGTA a
été mandaté par les syndicalistes
retraités pour intervenir auprès des
hautes autorités du pays pour le
«règlement» du dossier en question.
du pays. Or, dans les milieux des retraités,
on s’interroge et on s’impatiente quant à l’officialisation de cette mesure. C’est dans
cette optique que les cadres syndicaux de la
FNTR ont interpellé, il y a quelques jours, le
secrétaire général de l’UGTA, en sa qualité
du premier responsable de la Centrale syndicale, pour agir et peser dans la perspective «d’un règlement rapide de cette question». Lors de sa dernière sortie médiatique,
c’est-à-dire lors de la 9e conférence des travailleurs de Sonatrach, Abdelmadjid Sidi
Saïd avait affirmé qu’«il n’y a aucun blocage
sur ce dossier qui est en voie de finalisation.
a renvoyé le dossier des retraités à un groupe de travail, des centaines d’entre eux ont
manifesté devant le siège de la Centrale
syndicale à Alger. A travers leur fédération
(FNTR), affiliée à l’UGTA, les retraités ont
tenté de maintenir la pression sur le gouvernement durant des mois, dans l’espoir de le
voir leur accorder une augmentation correspondant au coût actuel de la vie. La FNTR,
faut-il le rappeler, avait exigé, lors de la tripartite d’octobre dernier, une augmentation
de 40 % des pensions de retraite. Ce taux
est justifié par le niveau de la détérioration
du pouvoir d’achat des retraités et l’important rattrapage nécessaire. Il faut savoir que
50 % des retraités perçoivent des pensions
inférieures au Salaire national minimum
garanti (qui passera de 15 000 à 18 000 DA
en janvier 2012) et que quelque
360 000 autres ont encore une pension inférieure à 10 000 DA.
Cela en dépit de la promesse faite par le
président Bouteflika lui-même lors de son
discours devant les walis le 25 juin 2006. A
l’époque, le chef de l’Etat, qui trouvait inhumain de laisser ces retraités dans le dénuement, avait juré qu’il n’y aurait plus de pension inférieure à 10 000 DA.
A. B.
Le verdict sera rendu le 7 décembre
AFFAIRE EN APPEL DE SONATRACH-SAFIR
Drôle de coïncidence puisque
dans cette affaire, c’est par un
mois de décembre 2010 que les
prévenus (à l’exception de l’ex Pdg de Sonatrach qui, lui, avait été
mis sous contrôle judiciaire)
s’étaient retrouvés derrière les
barreaux, poursuivis pour «violation de la loi régissant la passation
des marchés publics». Une situation que tous espèrent ne plus
revivre.
Ainsi, lors du jugement en première instance par le pôle pénal
spécialisé d'Oran au mois de mai
dernier, Meziane Mohamed, l’exPdg de la compagnie pétrolière
nationale, a été condamné à deux
ans de prison dont un an ferme, le
vice-président du groupe et P-dg
de la filiale Activité aval à la période des faits, Feghouli Abdelhafid,
à un an de prison dont quatre mois
fermes, au même titre que les trois
autres accusés : Benamar Touati
(P-dg de la filiale Sonatrach
Cogiz), Henni Mekki (DG des
études et du développement de
Sonatrach) et Nechnech Tidjini
(DG de la coentreprise algérofrançaise Safir).
Suite à quoi, un double appel
avait été interjeté par les accusés,
ro-française d'engineering et de
réalisation Safir SPA, impliquant
les ex-numéros un et deux de la
compagnie pétrolière nationale,
respectivement
Meziane
Mohamed et Feghouli Abdelhafid,
a été jugée en appel. Un froid a
été jeté parmi les accusés lorsque
le représentant du ministère public
avait requis «l’aggravation des
peines» prononcées en mai dernier à l’issue du premier jugement.
Le 7 décembre 2011, la cour
d’appel rendra son verdict, une
attente angoissante pour les accusés qui semblaient très détendus
au début du procès en appel, mais
ils le seront moins durant les jours
qui les séparent du verdict.
Amel Bentolba
Photo : Samir Sid
Suite aux plaidoiries des avocats représentant les cinq accusés dans l’affaire dite Sonatrach-Safir, qui fut jugée ce mercredi
par la cour d’appel d’Oran, le verdict a été mis en délibéré et
devrait, selon des sources judiciaires, être rendu d’ici deux
semaines, plus précisément le 7 décembre 2011.
d'un côté, et le ministère public, de
l'autre. Ce mercredi, cette affaire
des transactions de «gré à gré»
conclues
entre
le
groupe
Sonatrach et la coentreprise algé-
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
La politique énergétique algérienne
autrement perçue
LE P-DG DE SONELGAZ À LA CLÔTURE DES TRAVAUX DU CME À ORAN
9
Chérif Bennaceur –
Oran (Le Soir) - Selon
Noureddine Boutarfa, qui
préside le Comité algérien de
l’énergie (CAE), hôte jeudi
soir d’un dîner de clôture, les
experts et institutionnels
énergéticiens de 42 pays
participants ont pu justement
constater l’engagement affirmé de l’Algérie en matière de
satisfaction des besoins
énergétiques et de développement socioéconomique,
de promotion maturée de
tous types d’énergies.
Et ceci, sur la base d’un
mix énergétique rationalisé,
la promotion des énergies
nouvelles et renouvelables
sur le long terme tout en
poursuivant l’optimisation
des ressources hydrocarbures.
Un engagement de mettre
en œuvre un modèle de
développement
«stable,
propre et prospère» que
Noureddine Boutarfa entend
concrétiser, dans le cadre de
la dynamique énergétique
prônée par le CME, sur la
base d’une accessibilité,
d’une disponibilité, acceptabilité et d’une responsabilité
meilleures, optimales en
matière d’énergie. D’autant
que l’expertise algérienne a
pu servi un modèle d’analyse, lors des travaux de cette
assemblée. Certes, d’autres
modèles
sud-américains,
européens ou asiatiques ont
focalisé
les
également
débats, lors des divers atede
discussions.
liers
Néanmoins, le modèle algérien semble pertinent, dans le
contexte de l’interdépendance énergétique mondiale,
des spécificités régionales,
de la nécessité de satisfaire
l’ensemble des besoins. Une
pertinence qu’agrée le président du CME,
Pierre Gadonneix, qui
s’est déclaré, lors du discours de clôture, tant satisfait
par ces travaux qui ont permis l’échange et le dialogue
qu’«impressionné», au-delà
de toute rhétorique de courtoisie, par la démarche algérienne. Comme Jean-Eudes
Moncomble, secrétaire général du Conseil français de
l’énergie, membre également
du CME, l’était par la
démarche algérienne. A charge cependant pour cette dernière de miser, notamment,
sur le long terme, la diversifi-
cation, la rationalité et la préservation de l’environnement, dans le cadre de la
promotion du dialogue le plus
large et l’amélioration des
pratiques et enjeux de la gou-
vernance. Et ceci dans le
contexte où l’Algérie contribue à garantir la sécurité et la
Photo : Samir Sid
La politique énergétique algérienne est autrement
mieux perçue maintenant, selon le président-directeur général de Sonelgaz, au sein du Conseil mondial
de l’énergie (CME) dont une assemblée exécutive
s’est tenue, du 21 au 25 novembre dernier, au Centre
des conventions d’Oran.
diversification de l’approvisionnement énergétique de
l’Europe.
C. B.
DÉVELOPPEMENT DES HYDROCARBURES NON CONVENTIONNELS
Une des solutions, selon le SG du Conseil français de l’énergie
Le développement des hydrocarbures non conventionnels, tel le gaz de schiste, est une solution entre autres de la
problématique énergétique mondiale, selon le secrétaire
général du Conseil français de l’énergie. Représentant la
France à l’Assemblée exécutive du Conseil mondial de l’énergie à Oran, Jean-Eudes Moncomble a estimé, en marge de la
rencontre, qu’il «ne faut pas isoler» le gaz de schiste des
autres sources énergétiques. «C’est un bout de la solution»,
dira cet expert, dans la mesure où toutes les sources d’énergies sont nécessaires, les ressources disponibles étant
datées, le nucléaire représentant encore une alternative pour
nombre de pays émergents et développés. A ce propos, le
PROMOTION DU SECTEUR
DE L’ARTISANAT TRADITIONNEL
Beaucoup de choses
restent à faire
Les exposants professionnels qui ont pris part à l’ouverture du Salon international de l’artisanat traditionnel sont unanimes à dire que les difficultés du
secteur restent nombreuses et que beaucoup de choses restent à faire. Pas
moins de 203 exposants algériens exerçant dans les différentes filières de
l’artisanat et 18 autres de nationalités étrangères, ont pris part au Salon international de l’artisanat traditionnel qui se déroule du 23 au 28 novembre 2011
au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Les exposants étrangers sont
l’Inde avec une entreprise d’ameublement, le Pakistan avec une entreprise de
bijoux traditionnels, le Viêtnam avec trois artisans de différentes filières, à
savoir habit, bijoux, cuir… l’Indonésie avec dix participants exerçant dans différents métiers, et enfin, la France avec deux représentants de deux associations d’artisanat. Les objectifs de ce Salon international, selon Djamel Challal,
chargé de communication au niveau du ministère du Tourisme et de
l’Artisanat, s’inscrivent dans une logique «d’échange d’expérience et de
savoir-faire entre les artisans nationaux d’une part et les artisans étrangers
d’une autre part, tester les produits algériens par rapport à la concurrence des
produits étrangers, motiver et encourager les artisans pour plus d’efforts dans
les domaines de l’innovation et la créativité, faire intéresser les jeunes à investir dans le secteur de l’artisanat, à travers la présence au Salon des institutions d’appui et de financements». Interrogés, les différents exposants nationaux sont unanimes à dire que le secteur souffre d’une véritable concurrence
déloyale, entre autres l’importation de produits artisanaux étrangers notamment chinois, ce qui entrave considérablement la commercialisation des produits algériens. «Nous faisons de père en fils de la tapisserie traditionnelle, un
véritable produit de qualité, que ce soit au niveau de la matière première ou
du façonnage. Mais avec l’importation de produits chinois, nous n’arrivons
plus, depuis quelques années, à écouler nos produits sur le marché. Ce sont
généralement des produits de bas prix mais aussi et surtout de basse qualité», dira un exposant. Un autre exposant exerçant dans le domaine de la
céramique et de la poterie d’art dira à son tour : «Certains produits en provenance du Maroc nous cassent carrément le marché, car ils sont proposés à
des prix indéfiables. La matière première au Maroc est disponible à des prix
très raisonnables, contrairement à chez nous, pourtant l’Algérie en possède
un plus grand potentiel naturel en la matière.»
Mehdi Mehenni
représentant français relève que des pays émergents et
même certains pays européens ont relancé leurs commandes
de réacteurs nucléaires, après le récent accident de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, et même si plusieurs
pays européens prônent un désengagement du nucléaire, un
désengagement prévisible dans le cas de l’Allemagne. Sans
omettre le charbon, dont le rôle reste encore important.
Comme il s’avère nécessaire, afin de garantir une offre d’énergie sûre et pérenne, de savoir et pouvoir mobiliser les financements, là où ils existent et sur la base d’une démarche solidaire, coordonnée, relève le représentant français.
C. B
Des cas autochtones de
paludisme déclarés à Ghardaïa
ALORS QU’EN GÉNÉRAL LA MALADIE EST IMPORTÉE
Des cas autochtones de paludisme déclarés dans
la wilaya de Ghardaïa suscitent les craintes de la
population de la région. Selon un responsable au
ministère de la Santé, le microfoyer de cette maladie
tropicale a toujours existé dans cette région et dans
celle de Bordj Badji Mokhtar où une moyenne de 70
cas sont enregistrés par an dont la plupart sont
importés des pays africains limitrophes.
F.-Zohra B. - Alger (Le
Soir) - Des cas autochtones
de paludisme, ou malaria,
maladie qui renvoie à des
pathologies moyenâgeuses,
ont encore été enregistrés au
sud du pays, plus exactement
dans les régions de Ghardaïa
et de Bordj Badji Mokhtar. La
maladie tropicale a fait une
victime dans la région de
Daia, à Ghardaïa.
Ceci alors qu’au moins
deux autres
cas ont été
signalés dans la région et traités sur place.
Selon un responsable au
ministère de la Santé, les victimes
du
paludisme
à
Ghardaïa ont été identifiées
et leurs familles et proches
ont été aussi traités en vue
d’éviter la contagion et la propagation de la maladie.
Ces régions du sud du
pays, expliquent les spécialistes, sont particulièrement à
risque, du fait qu’elles abritent
des microfoyers de la pathologie.
Ces derniers sont favorisés par la remontée des eaux,
problème récurrent dans la
vallée du M’zab, et par la multitude de points d’eau stagnante.
Une autre région enregistre souvent des cas de
paludisme, c’est celle de
Bordj Badji Mokhtar, à l’ extrême sud de la wilaya d’Adrar,
aux frontières avec le Mali.
Dans cette région, existe
un point d’eau qui attire l’anophèle femelle, le moustique
vecteur du paludisme. Selon
des responsables au ministère de la Santé, il est toutefois
difficile d’éradiquer ce point
d’eau stagnante qui continue
de constituer un risque de
contamination par les piqûres
de moustiques.
Lieu où aussi les pluies
reviennent régulièrement.
Pour les cas déclarés dans
la région de Ghardaïa, les
spécialistes évoquent un problème de gestion des eaux
usées, récurrent dans la vallée du M’zab.
Chaque année, le ministère de la Santé enregistre 70
cas de paludisme dont quatre
en moyenne sont des cas
autochtones dans les régions
de Ghardaïa et de Bordj Badji
Mokhtar, alors que l’anophèle
femelle n’existe pas hors des
régions du sud du pays, précisent les spécialistes.
Les cas sont en général
importés des pays africains
limitrophes.
Depuis la fin des années
70, les épidémies de malaria,
ou paludisme, ont nettement
régressé en Algérie alors que
la maladie était endémique à
l’Indépendance, et donc courante, et ce, même, au nord
du pays.
Un programme spécial a
été mis en place et concerne
notamment le traitement et la
surveillance des points d’eau
jugés suspects dans les
régions ciblées du sud du
pays.
F.-Z. B.
Le Soir
d’Algérie
Société
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
Bataille rangée entre bandes rivales
HADJOUT (TIPASA)
La semaine dernière, la ville de Hadjout, située à 80 km
d’Alger, a connu l’horreur d’une sanglante bataille rangée
entre deux bandes rivales qui s’était soldée par trois blessés avec arme blanche.
A l’origine de cette tragédie la
découverte à minuit, à la périphérie populeuse de Hadjout, d’une
personne gravement blessée
gisant à même le sol dans une
mare de sang.
Il s’agit de M.S., un homme de
34 ans, un repris de justice,
demeurant au lieu-dit «Sentier du
cimetière chrétien», à Hadjout, une
agglomération composite, où
règnent la construction illicite et
des habitats précaires.
Ce jeune homme, selon les
déclarations de la police de
Hadjout, transporté aux urgences
par les éléments de la Protection
civile, a pu être réanimé. Il a
cependant refusé de dévoiler le
nom de ses agresseurs.
Dans la nuit de cet événement,
un jeune homme, le dénommé B.
M., 29 ans, chômeur, s’est présenté aux policiers de Hadjout,
demandant à être placé sous leur
protection, car une bande rivale, à
laquelle appartenait le blessé de la
nuit précédente, menaçait de le
tuer.
Il convient de signaler que c’est
la loi du silence qui prévaut chez
ces bandes de malfaiteurs et dans
ces lieux malfamés. Le dénommé
B. M. a avoué qu’il appartenait à
une bande rivale constituée de
quatre personnes, en majorité des
chômeurs, placée sous la responsabilité d’un quinquagénaire. W.A.,
50 ans, marié et père de 6 enfants.
B. M. a déclaré que ces derniers
s’apprêtaient à organiser une beuverie lors de cette soirée et qu’ils
avaient élu domicile dans un lieu
isolé pour s’adonner à leur vice
favori. Malheureusement, ce lieu a
été squatté par une autre bande
rivale, constituée essentiellement
de quatre repris de justice, ayant
une moyenne d’âge de 24 ans et
dirigée par M.S. 34 ans, un repris
de justice notoire.
Notre source nous a précisé
que la zone choisie par cette
bande rivale était destinée à la
construction illicite de 2 habitats
précaires.
Ne voulant pas lâcher prise,
chaque bande défendait bec et
ongles ce territoire devenu subiteet
l’objet
ment intéressant
d’enjeux.
Lors de la troisième nuit qui a
suivi l’altercation, la bande des
repris de justice s’est présentée au
domicile de B. M., qui s’était placé
SIDI BEL-ABBÈS
sous la protection de la police, l’accusant d’avoir dénoncé à la mairie
et à la police la construction des
deux habitations précaires. Ainsi,
aux environs de minuit, une
bataille rangée opposa les
membres des deux bandes, où se
mêlaient les bruits et les chocs des
sabres, couteaux, barres de fer,
fusils à harpon dans un vacarme
aux cris et hurlements des femmes
apeurées et les vaines prières des
vieux en direction de ces fous
furieux. Le voisinage, qui ne voulait pas se mêler directement à
cette sanglante vendetta, a quand
même appelé police secours.
Près de vingt policiers s’interposèrent et encerclèrent ces
furieux. Sept membres de ces
bandes furent placés sous mandat
de dépôt par le magistrat instructeur de Hadjout. L’un d’eux est toujours en fuite.
Houari Larbi
Un pharmacien de garde attaqué
Dans la soirée de mardi dernier, un pharmacien qui s’est dévoué pour assurer une permanence dans la localité de Belouladi, située à 5
km du centre-ville de Sidi Bel-Abbès, a fait les
frais de son dévouement lorsque des jeunes,
cagoulés et armés d’épées et de sabres, ont
investi vers 20h30 l’officine pour voler certainement. Mais ce pharmacien, âgé de 35 ans, bien
que gravement blessé, notamment aux
membres supérieurs avec les armes blanches,
ELLE S’ATTAQUAIT AUX
ÉTUDIANTES DE LA
FACULTÉ DE BOUDOUAOU
La bande à cinq
neutralisée
Les policiers de Boudouaou ont neutralisé
une bande de 5 délinquants, âgés de 18 à 26
ans, qui sévissait aux alentours de la faculté de
droit de la ville de Boudouaou, dans le centre
de la wilaya de Boumerdès.
Ces délinquants s’attaquaient lâchement, à
l’aide d’armes blanches, à des jeunes filles isolées et sans défense pour les délester de leurs
objets de valeur. C’est suite à plusieurs plaintes
d’étudiantes que les éléments de la police judiciaire de l’ex-Alma ont entamé les investigations pour identifier ces voyous. Une souricière
leur ayant été tendue, les cinq malfrats ont été
arrêtés. Présentés devant le procureur du tribunal de Boudouaou, ils ont été inculpés de
constitution de bande de malfaiteurs, vol sous
la menace d’armes blanches et recel d’objets
volés. Quatre ont été placé placés sous mandat
de dépôt à la prison de Tidjelabine et le cinquième est sous contrôle judiciaire.
De leur côté, les agents de la police de la
première Sûreté urbaine de la ville de
Boumerdès ont mis fin aux agissements d’une
bande de six individus, dont des repris de justice, qui ont commis un vol par effraction de nuit,
dans le centre commercial El Yamine de la
même ville.
Les malfrats avaient ciblé une bijouterie et
un magasin d’instruments de musique. C’est en
tentant d’écouler leur butin dans l’un des marchés de la wilaya de Boumerdès que les délinquants se sont fait alpaguer par les policiers. Il
y a lieu de noter que les policiers de la wilaya
de Boumerdès ont arrêté, du 15 au 22 de ce
mois, 15 personnes.
Onze sont impliquées dans les délits cités
plus haut alors que les autres sont accusées de
trafic de drogue, de port d’armes prohibées et
de divers autres délits.
Abachi L.
a quand même tenté de faire reculer les agresseurs. Ces derniers n’ont pu emporter que son
portable et 20 000 DA. Ce sont les appels au
secours du pharmacien qui ont alerté le voisinage et le pire a pu être évité en cette soirée
très sombre où il pleuvait des cordes. La victime a été admise aux urgences. Des
recherches sont lancées par la gendarmerie
pour retrouver les agresseurs qui se sont volaA. M.
tilisés à la faveur de la nuit.
SKIKDA
Les auteurs du crime
de l’ex-Espérance écroués
Trois personnes, E.M.L.,
étudiant âgé de 21 ans, O.K.,
chômeur de 28 ans et son frère
O.H., 31 ans, ont été placées
sous mandat de dépôt par le tribunal de Skikda. Les griefs
retenus contre elles sont : homicide volontaire avec préméditation et vol qualifié multiple, de
nuit et avec violence, perpétrés
à la cité Bakir Tebbal (exEspérance), le 17 novembre
2011, à l’encontre de L.N., 60
ans, employé au sud.
Le crime de l’ex-Espérance
est dionc élucidé. Les deux
principaux auteurs, E.L.M et
O.K. ont reconnu les faits qui
leur sont reprochés. Le troisième a comparu, quant à lui,
pour le chef d’accusation de
dissimulation d’objets volés.
Selon les éléments de l’enquête, E.L.M et O.K se sont
rendus respectivement à la
Sûreté d’Annaba et celle de
Skikda. Ils ont pris la fuite, à
bord d’un taxi clandestin, vers
Dréan, wilaya de Tarf, une fois
le forfait accompli. C’est sur
conseil de leurs parents respectifs qu’ils sont passés aux
aveux.
Comment s’est déroulée la
scène la nuit du crime ? On
rapporte, selon des témoins
oculaires, que la victime est
rentrée chez elle, au 3e étage
du bâtiment C, en compagnie
d’E.L.M, aux environs de 20
heures. Cinq minutes après, ce
dernier est descendu et,
remonté en compagnie de son
acolyte, O.K. Quelque temps
après, les deux individus quittent l’immeuble des sacs à la
main, lesquels sacs étaient
remplis de bijoux de valeur
(ceinture de 26 louis, 9 bracelets en métal jaune et une
boucle d’oreilles cassée). C’est
un voisin, sentant une odeur de
gaz se dégageant de l’appartement de la victime, trouvée
sans vie et gisant dans une
mare de sang, qui a expliqué
l’arrivée et la descente en
catastrophe des deux malfaiteurs.
A la lumière des aveux, le
motif du meurtre est le vol.
L’homicide a été perpétré de la
manière suivante : la victime a
été étouffée à l’aide de la ceinture de son pantalon et s’est vu
planter un couteau de cuisine
dans la partie gauche de la
gorge. Après, ils ont ouvert le
gaz pour ne donner aucun
espoir à L.N. de rester en vie.
On rapporte également que
l’un des individus serait revenu
et a tenté d’enfoncer encore
plus le couteau dans la gorge.
Les enquêteurs ont également
récupéré les objets volés.
L’affaire sera enrôlée prochainement en cour d’assises.
Zaid Zoheir
10
POUR DÉNONCER
L’AGRESSION
CONTRE DEUX
DE LEURS
CAMARADES PAR
UN RESPONSABLE
Les étudiants
de Blida
observent une
journée de
protestation
Les étudiants résidant à la
cité universitaire n° 2 de l’université Saâd-Dahleb de Blida
ont observé, jeudi dernier, une
journée de protestation pour
dénoncer l’agression contre
deux des leurs par un responsable de cette cité.
L’Union générale des étudiants libres, Ugel, dans un communiqué, a demandé l’intervention de la tutelle pour mettre fin à
de tels «agissements», qu’ils ont
qualifiés de dangereux, est-il
écrit dans le communiqué.
L’ire des étudiants a monté
d’un cran car aucune réaction
n’est venue de la part de la
tutelle, ce qui a poussé les
contestataires à observer un sitin devant la direction de
l’Université.
A noter que l’agression
contre les deux étudiants est
venue suite à la protestation de
ces derniers contre l’absence
d’eau potable. Ainsi et par solidarité avec leurs camarades,
les étudiants avaient refusé de
manger. Enfin, ils menacent de
prolonger la contestation au cas
où la situation persisterait.
M. B.
KHEMIS MILIANA
Infléchir la courbe
de la criminalité
Khemis Miliana, au regard la
densité de sa population, sa
situation géographique, l’intense
activité économique qu’elle
génère, est aussi une ville où la
criminalité et les délits en tous
genres ne manquent pas.
C’est dans le but de faire
infléchir la courbe ascendante
du taux de criminalité que les
services de police multiplient les
opérations «coups-de-poing».
L’objectif étant, selon un responsable, «d’inverser la tendance
AÏN-TÉMOUCHENT
Un motocycliste écrasé
à Hammam Bou-Hadjar
Un motocycliste âgé de 32 ans, originaire de Oued-Sebbah
et répondant aux initiales L.S., a été écrasé mercredi après-midi,
par un véhicule de marque Toyota Hilux, alors qu'il se dirigeait
vers la ville de Hammam Bou-Hadjar. L'accident est survenu au
niveau du virage de la localité de Ababsa, entre la ville de Aïn El
Arba et Hammam Bou-Hadjar, un virage classé comme point
noir eu égard aux nombreux accidents qui se sont produits à cet
endroit précis. Le conducteur voulant éviter un barrage de la
Gendarmerie nationale a écrasé le motocycliste. Evacué vers
les urgences de l’hôpital de Sidi Ayed de la cité des Thermes, le
malheureux rendit l’âme, quelques minutes plus tard. La
Gendarmerie nationale territorialement compétente a ouvert une
enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident.
S. B.
en créant l’insécurité dans les
milieux où sévit la criminalité».
Ces opérations ciblent les marchés, les alentours des gares, et
certains boulevards, où les honnêtes citoyens, en famille, font
leurs emplettes et autres achats.
C’est dans ce cadre que,
mercredi dernier en fin d’aprèsmidi, une vaste opération de
contrôle a été montée et menée
par les éléments de la Sûreté de
daïra pour laquelle d’importants
effectifs ont été mobilisés, en
tenue officielle et civil. Cette
opération, qui a ciblé sept quartiers du centre et de la périphérie
de la ville, a permis le contrôle
de vérification d’identité de 82
personnes, âgées de 18 à 45
ans, et l’interpellation de 5
autres pour divers motifs dont,
notamment, le port d’armes
blanches prohibées, commerce
de drogue, état d’ivresse sur la
voie publique. Des mandats
d’arrêt ont été délivrés par la justice contre certains.
On rappellera que cette opération fait suite à une autre similaire menée le 7 octobre dernier
et qui s’était soldée par l’interpellation de 54 individus dont 4
avaient été placés sous mandat
de dépôt.
Karim O.
Le Soir
d’Algérie
Sports
Duel des extrêmes à Alger,
le dauphin en danger à Béjaïa
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
11
FOOTBALL / CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE UNE 11e JOURNÉE
La 11e journée du championnat professionnel
de football de Ligue 1 offrira aujourd’hui aux
puristes un plateau royal avec le derby algérois
entre le MC Alger et l'USM Alger, alors que le
dauphin, l'USM Harrach, effectuera un déplacement périlleux à Béjaïa. Le 73e derby entre le
MCA et l'USMA se présentera avec des fortunes
diverses pour les deux équipes. Si l'USMA caracole seule en tête du classement avec 21 points
à son compteur, le MCA (14e, 9 points) se morfond dans le bas du classement avec une place
de relégable qui n'honore guère le statut d'un
MC ALGER-USM ALGER
Le big derby à l’épreuve
du 5-Juillet
l’adversaire d’en face. MCAUSMA sera, en fait, un énième rendez-vous qui captive
les médias, rarement les
foules. Les déclarations
d’avant-match seront les
seuls souvenirs d’une partie
où le football n’est pas certain d’être honoré. Le
Mouloudia d’Omar Ghrib
veut la victoire «à tout prix»,
alors que le dream team de
Soustara ne jure que par
le… titre. Les Rouge et Noir
d’Ollé-Nicolle seront au
grand complet tandis que
JSM BÉJAÏA
les Vert et Rouge de Bracci
seront privés de Daoud (EN
U23) et de Bensalem (blessé avec les U23 et out jusqu’en fin de saison) sans
oublier Berradja (convalescent). L’arme fatale des
Usmistes est la qualité des
secteurs médian et offensif
tandis que le Mouloudia
priera pour que le revenant
Chaouchi sorte le match
d’Oumdourman. Pour éviter
une nouvelle humiliation et
sortir de la zone rouge.
M. B.
Plus le droit à l’erreur à domicile
Après un repos de deux
jours qui a fait du bien à
l’effectif après les efforts
dépensés la journée précédente, avec à la clé une
superbe victoire contre le
CRB dans son jardin même
de Belouizdad, les Vert et
Rouge ont repris le chemin
des entraînements dans
l’après-midi d’hier au stade
de l’Unité maghrébine de
Béjaïa en prévision de leur
match prévu aujourd’hui
face à l’USMH. Une rencontre qui s’annonce difficile pour la JSMB face à un
Start
Aujourd’hui
A 15h
À Alger 20-Août : NA
Hussein Dey-MC Oran
À Béjaïa : JSMB-USM
Harrach
À Batna : CAB-CR
Belouizdad
À Constantine : CSC-MC ElEulma
A 18h
À Chlef : ASO-AS Khroub
À Alger 5-Juillet : MCAUSMA
À Saïda : MCS-JS Kabylie
À Sétif : ESS-WA Tlemcen.
adversaire réputé, aussi
très accrocheur hors de
ses bases.
Auteurs de deux semiéchecs devant leur public,
les Béjaouis savent qu’ils
n’ont plus droit à l’erreur et
que seuls, les trois points
de la victoire permettront
une réconciliation avec
leurs fans.
Le succès arraché dans
la capitale devant le
Chabab, qui a constitué
une bouffée d’oxygène
pour le mental du groupe,
n’a toutefois pas dissipé
totalement les inquiétudes
manifestées violemment
par les supporters vert et
rouge suite aux deux faux
pas concédés chez elle par
leur équipe fétiche.
Pour cette joute face au
club banlieusard d’Alger,
l’USMH, les amoureux de
la formation phare de la
Soummam ne veulent parler que de la victoire de
leur équipe pour mettre fin
à cette série de mauvais
résultats à domicile. Un
message bien reçu par les
JS KABYLIE
Un test pour la confirmation
Photo : DR
73 e du genre, le derby
algérois n’attire plus ses
habituels invités. Depuis
plus de deux décennies,
Alger, comme d’ailleurs
Constantine (CSC-MOC) et
Oran (ASMO-MCO), espère
un retour aux sources, au
beau football et à l’ambiance d’antan. Sans attrait pour
le grand public de jadis, le
derby de la capitale fait les
frais également de l’inexistence d’un stade digne de
ce nom et pouvant accueillir
dans des conditions optimales un big-derby. Ce sera
le cas ce soir quand les 22
acteurs fouleront la piteuse
pelouse du temple olympique. Un jardin qui a coûté
des milliards au Trésor
public sans offrir les garanties d’un tapis que les responsables de l’OCO n’ont
de cesse de promettre.
Aujourd’hui, la seule différence que les nostalgiques
vont constater est que les
stars de l’USM Alger, leader
du challenge national, ne
sont pas si… différentes
des vedettes surréelles de
Doyen, en manque de confiance depuis le début
de la saison. Le MCA, battu à Khroub (2-1),
devra impérativement réagir face à son voisin
pour s'extirper de la zone de turbulences, alors
que l'USMA aura à cœur de l'emporter et, du
coup, consolider sa position de leader.
capés de Bouali qui sont
déterminés à se ressaisir
et enchaîner avec une victoire devant les Harrachis.
Si la sérénité s’est
réinstallée au sein du groupe après cette belle performance en déplacement à
Alger, le staff technique
béjaoui ne cache pas ses
craintes que les efforts
fournis par leurs protégés,
appelés à enchaîner leur
troisième joute en une
semaine, ne se fassent
ressentir négativement
contre l’USMH.
Pour son empoignade
face à l’équipe harrachie,
le souci majeur du staff
technique vert et rouge
demeure pour la circonstance la récupération.
Ne disposant pratiquement que de deux journées
pour préparer ce rendezvous, le duo Bouali et
Hammouche a axé son travail sur le volet récupération et l’aspect psychologique.
A. K.
Sur le plan purement
comptable, avec ses sept
points récoltés lors des trois
derniers matches, la JSK se
porte plutôt pas mal pour une
équipe qu’on disait —qu’on dit
d’ailleurs toujours— en
convalescence. Plus encore,
les hommes d’Ighil Meziane,
sans casser la baraque sur le
plan du jeu, se retrouvent à
deux points du podium, ce qui
en soi a dû considérablement
alléger l’atmosphère autour
de l’équipe avant le match de
cet après-midi chez le MC
Saïda. Celui-ci ne s’annonce
pas de tout repos, mais offre
à Asselah et ses coéquipiers
une opportunité de «flirter»
encore plus avec les sommets. Un beau challenge qui,
entre autres objectifs, consiste à aligner deux victoires de
suite, ce qui ne leur est jamais
arrivé depuis le début de la
saison. Ce qui doit fouetter les
ardeurs des hommes de
Meziane Ighil parmi lesquels
on ne comptera pas deux
pièces
maîtresses,
Chemseddine Nessakh, sans
doute le meilleur Canari
depuis le début de cette saison, et le milieu récupérateur
Sedkaoui, lui aussi suspendu,
mais dont l’absence devrait
être compensée sans problème par El Orfi, de retour de
TURF
suspension, tout comme Nabil
Hemani qui, lui, devrait retrouver sa place devant, avec
Boulemdaïs. Quant à l’effet
induit par la défection de
Nessakh, il vaudra, selon
toute vraisemblance, un
retour de Zarabi au poste de
latéral gauche où il s’est fait
MC EL EULMA
Moral au beau fixe
Les Vert et Rouge se déplaceront aujourd’hui à Constantine
pour y rencontrer les Sanafir de Bouarata dans une rencontre et
des retrouvailles qui promettent beaucoup sur la pelouse du stade
Hamlaoui. Bouaïcha et ses camarades, qui sont passés à côté du
sujet mardi dernier contre le champion sortant, doivent se rebiffer
et croire réellement en leurs chances en abandonnant ce jeu trop
personnel qui consiste à monopoliser le ballon au maximum, ce
qui leur a coûté deux points très précieux au décompte final. Taleb
et son adjoint semblent dépassés par le laisser-faire des joueurs
une fois sur le terrrain, sinon comment expliquer cette tendance à
courir avec le ballon pour le perdre à la fin alors que le football
d’aujourd’hui est à une touche du ballon ? De même que le staff
doit revoir la composante de sa défense et intégrer Boulbaba et le
jeune Nezar qui ont donné entière satisfaction lors des rencontres
pourtant jouées à l’extérieur, en attendant le retour de Renane,
alors que les avants de pointe Kadri et Tiaïba continuent à se positionner derrière les défenseurs et ne font pas appel au ballon. Ces
failles corrigées, le groupe pourra avoir une meilleure assise et un
meilleur rendement face aux Clubistes qui les attendent de pied
ferme. Ces derniers veulent figurer parmi le premier groupe du
tableau. Bouarata, qui a redonné à l’équipe la joie de jouer,
demandera sûrement à ses joueurs de jouer l’offensive à outrance
tout en restant prudents derrière. L’affluence des grands jours qui
suivra cette rencontre constituera l’autre clou de cette journée, et
les deux teams se feront un plaisir de leur fournir un débat de qualité dans un esprit sportif total.
Mostefa Djafar
EN DIRECT DU CARROUBIER
SAMEDI 26 NOVEMBRE 2011
Pronostics ouverts
Les réunions hippiques
programmées à l’hippodrome
du Carroubier se déroulent
certes, régulièrement, mais à
chaque fois proposant des lots
de coursiers aux valeurs par-
fois différentes, mais jamais en
fin de compte dénuées d’inté-
rêt. Ce sera le cas, aujourd'hui,
aussi avec le pris L’Etoile, sup-
port au Pari mutuel urbain, où
treize arabe pur auront à en
découdre sur le parcours de
1 300 m propice à une arrivée
dans un mouchoir. Neige d’Or,
Al Mountakhab, Ghayth et
Nidhal El Forsane nous semblent les mieux indiqués pour
former le quatuor de base.
Derrière, on se bousculera au
portillon pour les accessits et
l’intrusion aux abords du
disque final d’un ou de deux
gros outsiders n’est pas à
exclure.
connaître, alors que dans
l’axe, Assami devrait retrouver
sa place à côté de Rial. C’est
en gros un onze très classique qu’alignera Ighil cet
après-midi pour le match de
la confirmation du retour de la
JSK parmi la hiérarchie.
A. M.
3e course - Prix L’Etoile / Arabe pur - Quinté
Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 300 m - Départ à 15h30
Propriétaires
Chevaux
Jockeys
PDS CDS
Mokrane/Kerkouche
1. Ghayth
B. Deifous
57 7
2. Ghazeri
S. Bendjekidel
57 9
AEK. Merimi
3. Sorali
A. Boukhachba
57 4
O. Meziani
4. Koudiat
AP. ABM. Boubakri 55 2
R. Rebbani
A. Salhi
54 12
5. Neige d’Or
N. Boudoukha
6. Ouergli
AM. Bendjekidel 54 3
MME. Aumassip
S. Benyettou
54 8
7. Khalidjia
Le petit haras
54 1
B. Bendjekidel
8. Maltok
AEK. Merimi
54 10
M. Ghennam
9. Merniya
L. Touidjine
AEK. Larek
10. Narimen
MED. Ghennam 53 6
53 5
K. Baghdad
11. Nidhal El Forsane
Le petit haras
M. Benchaïria
12. Al Moutakhab
S. Benouadjal
51 11
M. Zaâboub
13. Belkis
AP. H. Zaâboub 48 13
Entraîneurs
B. Deifous
MS. Chabane
S. Meziani
M. Saïdi
S. Attallah
Prop.
MH. Benkhalifa
MS. Chabane
M. Hamaras
Prop.
S. Rouane
Prop.
D. Harkat
FAITES VOS JEUX
QUINTÉ : 5 - 12 - 1 - 11 - 3 / 9 - 10
Les partants au crible
1. Ghayth : Il négocie bien
ses sorties ces derniers temps.
2. Ghazeri : Surprise possible.
3. Sorali: En tête des battus
lors de sa dernières sortie,
capable de progrès.
4. Koudiat : Il a échoué
lamentablement la semaine écoulée, devrait vite se ressaisir.
5. Neige d’Or : Idéalement
placé dans ce lot, devrait jouer
les premiers rôles.
6. Ouergli : Souvent chuchoté sans convaincre, tentera de
rembourser ses preneurs.
7. Khalidjia : Elle a enfin
brisé son écart, ce qui augure du
bon pour les courses à venir.
8. Maltok : Il relève d’un
entraînement redoutable, méfiance donc.
9. Merniya : Elle reste sur
une belle prestation, devrait maintenir le cap.
10. Narimen : Vu sa forme
affichée, elle aura son mot à dire.
11. Nidhal El Forsane : Avec
K. Baghdad sur le dos, il aura des
preneurs.
12. Al Mountakhab : Poulain
perfectible, luttera avec ses
aînés.
13. Belkis : Pouliche bien
née, elle conserve des chances.
Le Soir
d’Algérie
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
12
Sports
FOOTBALL / CHAMPIONNAT D'AFRIQUE U-23 (1re JOURNÉE, GROUPE A)
AUGUSTINE EGUAVOEN
SÉLECTIONNEUR
DU NIGERIA) :
Le rêve peut commencer ce soir
CE SOIR (21H30) À TANGER, ALGÉRIE-SÉNÉGAL
«Nous avons bon
espoir de nous
qualifier»
Absente du tournoi de football olympique depuis sa première et dernière participation
aux Jeux de 1980 à Moscou,
l'équipe algérienne, sous la
conduite de Azzedine AïtDjoudi, est bien déterminée à
être présente à Londres l'été
prochain. A pied d’œuvre à
Tanger depuis lundi dernier, les
partenaires
du
capitaine
Mohamed Chalali préparent
dans la sérénité la première
sortie contre les Sénégalais ce
soir (21h30) au grand stade de
Tanger. Le coach national
Azzedine Aït-Djoudi a axé son
travail lors des deux derniers
jours sur l'aspect tactique ainsi
que le visionnage des matches
de l'équipe sénégalaise. «Nous
avons axé notre travail sur le
placement et le déplacement.
Nous avons également visionné plusieurs matches de notre
adversaire et apporté les corrections nécessaire à notre
jeu», a indiqué le coach national.
Réussir la première
sortie
Le premier match contre le
Sénégal ce soir s'annonce déjà
décisif pour la qualification pour
les demi-finales dans un groupe
A très relevé, avec la présence
du Nigeria et du Maroc, pays
organisateur. «Dans un tournoi
comme
le
championnat
d'Afrique, ll faut bien négocier le
premier match. Nous connaissons très bien l'équipe sénégalaise, c'est un adversaire coriace à prendre très au sérieux. Il
faut rester concentré et discipliné dans le jeu. Nous allons
faire le maximum pour engranger les trois points de la victoire», a déclaré le défenseur
Abderrezak Bitam.
La confrontation algéro-
sénégalaise de ce soir pour le
compte de la première journée
du Championnat d'Afrique des
U 23 sera la cinquième entre
les deux équipes après les
quatre amicales. Pour le
moment, c'est l'égalité parfaite
entre les deux formations avec
une victoire, deux nuls et une
défaite. Pour se défaire des
Sénégalais, le coach national
devra compter sur la vélocité et
la détermination de ses protégés qui restent sur trois victoires de rang en matches de
préparation contre respectivement le Niger (3-0) et l'Afrique
du Sud (2-0, 2-0). «L'équipe
est bien prête pour le premier
match.
Le moral du groupe est au
beau fixe. Nous allons faire de
notre mieux pour atteindre
notre objectif qui est la qualification pour les Jeux olympiques de Londres. Je suis
serein et confiant», a affirmé le
coach national.
Les Sénégalais
amoindris
De son côté, l'équipe du
Sénégal, qui rêve d'une première participation aux Jeux olympiques, a été la dernière à rallier
le Maroc avec seulement 18
joueurs après l'annonce de l'absence des professionnels
Salilou Cissé et Kara Mbidj qui
évoluent en Norvège et Zargou
Touré (Boulogne, France).
L'entraîneur
sénégalais,
Abdoulaye Sarr, qui n'a pas
préparé dans les meilleures
conditions le match face à
l'Algérie avec les défections de
dernière minute reste, cependant, confiant et croit dur
comme fer aux chances de son
équipe. «Les joueurs joueront
crânement leurs chances au
Maroc.
Programme complet du tournoi
(en heure algérienne) 1er tour
Groupe A
Samedi 26 novembre
(18h30): Nigeria-Maroc (à
Tanger)
Samedi 26 novembre
(21h30): Algérie-Sénégal (à
Tanger)
Mardi 29 novembre (18h30):
Maroc-Algérie (à Tanger)
Mardi 29 novembre (21h30):
Sénégal-Nigeria (à Tanger)
Vendredi 2 décembre (20h) :
Nigeria-Algérie (à Marrakech)
Vendredi 2 décembre (20h) :
Maroc-Sénégal (à Tanger)
Group B
Dimanche 27 novembre
(18h30) : Egypte-Gabon (à
Marrakech)
Dimanche 27 novembre
(21h30) : Afrique du Sud-Côte
d'Ivoire (à Marrakech)
Mercredi 30 novembre
(18h30) Gabon-Afrique du
Sud (à Marrakech)
Mercredi 30 novembre
(21h30) Côte d'Ivoire-Egypte
(à Marrakech)
Samedi 3 décembre (20h)
Egypte-Afrique du Sud (à
Marrakech)
Samedi 3 décembre (20h)
Gabon-Côte d'Ivoire(à Tanger)
Demi-finales :
Mardi 6 décembre (20h) : 1er
Groupe A - 2e Groupe B (à
Tanger)
Mercredi 7 décembre (20h) :
1er Groupe B - 2e Groupe A (à
Marrakech)
Match pour la 3e place :
Samedi 10 décembre 2011
(18h30) Marrakech
Finale :
Samedi 10 décembre 2011,
21h30 Marrakech
L’EN U23 a intérêt à entamer le tournoi par une victoire.
L'équipe a des arguments à
faire valoir avec son talent et
son homogénéité», a-t-il souligné, relevant que ses éléments
se sont fixé comme objectif, la
qualification aux JO 2012.
Avant de rallier le Maroc, les
Sénégalais ont disputé deux
matches
amicaux
contre
l'Egypte au Caire (1-1, 0-0).
Pour atteindre son objectif,
le coach sénégalais misera
Photos : DR
La sélection olympique algérienne de football
entame, aujourd’hui à Tanger (Maroc), le premier
championnat d'Afrique des U 23, avec l'objectif de
terminer le tournoi à l'une des trois premières
places qualificatives aux Jeux olympiques
Londres-2012.
beaucoup sur les joueurs professionnels à l'instar du
Lyonnais Lamine Gassama, le
Rennais Abdoulaye Sane ou
encore le Lillois Pape Ndiaye
Saoure.
«Le premier match est
très important»
MOHAMED CHALALI :
Le capitaine de la sélection
olympique
de
football,
Mohamed Chalali, a estimé que
le premier match de l'Algérie
face au Sénégal ce soir à
Tanger, pour le compte de la
première
journée
du
Championnat d'Afrique des
U23, est «extrêmement important» en vue de la qualification
pour les demi-finales.
«Le premier match est le
plus important parce que si
nous commençons par une victoire, je pense que nous aurons
de très bonnes chances de
nous qualifier.
Il ne faut absolument pas
perdre la première rencontre si
nous voulons prétendre aller le
plus loin possible dans cette
compétition. Sincèrement, je
suis très confiant», a déclaré à
l'APS Chalali.
Pour l'attaquant du club
écossais d'Aberdeen, l'équipe
algérienne est déterminée à
gagner son pari et composter
son billet pour les Jeux olympiques de Londres 2012.
«Le groupe est très motivé
et concentré. Nous pouvons
faire quelque chose de bon au
Maroc. Nous sommes là, solidaires entre bande d'amis qui
vivent tous ensemble au quotidien. Il faut que cette bonne
ambiance et cette bonne
humeur qui règnent dans le
groupe soient matérialisées sur
le terrain», a souligné le buteur
des Olympiques algériens.
Interrogé sur l'équipe sénégalaise, qui renferme dans ses
rangs plusieurs joueurs professionnels, le nouveau leader de
la sélection algérienne n'est nullement impressionné, mais respecte beaucoup l'adversaire.
«C'est une bonne équipe qui
pratique du beau jeu. J'ai eu
l'occasion de jouer contre elle
en matches amicaux. Elle sera
renforcée par plusieurs professionnels à l'occasion du
Championnat d'Afrique. Il faut
respecter tous les adversaires
et rester concentrés sur son
sujet», a expliqué Chalali.
Promu en leader du groupe
Algérie par l'entraîneur Aït
Djoudi depuis l'absence de
Brahim Boudebouda, suspendu
par la CAF, Chalali remplit parfaitement son rôle sur le terrain.
«Je ne pense pas que c'est
une responsabilité de plus.
C'est un honneur que le coach
emploie des mots comme celui
de leader en parlant de moi. Je
pense aujourd’hui que dans
cette équipe, nous sommes 21
leaders, sans oublier les quatre
joueurs qui ne sont pas avec
nous , j'ai une pensée pour
eux» a-t-il conclu.
Les 21 arbitres et arbitres
assistants
La Confédération africaine
de football (CAF) a retenu 21
arbitres et arbitres assistants,
dont 3 comme réserve, pour officier au premier championnat
d'Afrique des U 23, prévu au
Maroc du 26 novembre au 10
décembre prochains, et qualificatif aux Jeux olympiques de
Londres-2012. Des huit pays
qualifiés, seul le Maroc a pu placer ses arbitres pour officier des
matches de ce tournoi. AlAhrach Bouchaib (arbitre directeur) et Achik Redouane (assistant) devront assurer l’office de
certains matches de la poule B
qui regroupe l’Egypte, la Côte
d’Ivoire et l’Afrique du Sud.
Liste des 21 arbitres
Arbitres :
Al-Ahrach Bouchaib (Maroc),
Kirwa Sylvester (Kenya), Jedidi
Slim (Tunisie), Sikazwe Janny
(Zambie), Alioum Neant
(Cameroun), Nampiandraza
Hamada (Madagascar),
Gassama Bakary (Gambie),
Lemghaifry Ali (Mauritanie)
Réserve :
Bangoura A. Mario (Guinée),
Lamptey Joseph (Ghana)
Arbitres assistants :
Achik Redouane (Maroc),
Ogbamariam Angessom
(Erythrée), Birumushahu JeanClaude (Burundi), Kabanda
Félicien (Rwanda), Marwa
Range Aden (Kenya), Champiti
Moffat (Malawi), Damoo Jason
(Seychelles), Bouende Malonga
(Congo), Hmila Anouar
(Tunisie), Yanoussa Moussa
(Cameroun)
Réserve :
Egueh Yacin Hassan (Djibouti).
La sélection
nigériane olympique de football, adversaire
de l'Algérie lors
du championnat
d'Afrique
des
moins de 23
ans, abordera
l'épreuve prévue
au Maroc du 26
novembre au 10
décembre, avec l'espoir d'arracher la qualification, a indiqué le sélectionneur du
Nigeria, Augustine Eguavoen. «Les joueurs
ont passé les six dernières semaines
ensemble et ont travaillé dans un excellent
état d’esprit. J’attends les résultats sur le
terrain. Nous avons un bon espoir de nous
qualifier», a indiqué le coach nigérian au
site de la Confédération africaine de football
(CAF), ajoutant que «le niveau de la compétition est très relevé en présence de la
plupart des grandes nations du football africain». Evoquant la défection de plusieurs
joueurs évoluant en Europe, l'ancien international des Super Eagles, reste déçu. «J’ai
fait le maximum de ce qui était possible. J’ai
sillonné l’Europe pour avoir le feu vert des
clubs mais je n’ai pas obtenu satisfaction»,
a-t-il ajouté.
MAROC
Ouarga voit grand
L’entraîneur adjoint de l’équipe olympique marocaine, Hamidou Ouarga, a
déclaré que le Maroc avait toutes les
chances de remporter ce championnat.
«Nous possédons un bon contingent et
nous avons toutes les chances de remporter le tournoi. Nous allons mettre tous les
atouts de notre côté pour atteindre notre
objectif qui est la qualification du Maroc
pour les Jeux olympiques 2012 à Londres
(27 juillet-12 août)», a affirmé jeudi l’adjoint
du sélectionneur Pim Verbeek au quotidien
marocain Aujourd’hui le Maroc. Il a ajouté
que «tous les joueurs sont en bonne forme
et sont solidaires» en soulignant qu’avec un
bon état d'esprit, «nous comptons sortir le
grand jeu pour remporter les coupes et
nous qualifier aux grandes compétitions».
«Quand on représente le pays organisateur
et que les matches se déroulent sur nos terrains, cela exerce une vraie pression. Ce
n'est pas pour autant que nous allons dire
que nous ne sommes pas prêts», a-t-il fait
remarquer.
66 000 billets mis en vente
Au total, 66 000 billets ont été mis en
vente au profit des spectateurs qui veulent
suivre le tournoi final de football (zone
Afrique) qualificatif aux Jeux olympiques
2012 à Londres (27 juillet-12 août).
Le président du directoire de la Société
nationale marocaine de réalisation et de
gestion des stades (Sonarges), Khalil
Amine Benabdellah, a précisé que la
Fédération royale marocaine de football
(FRMF) et Sonarges ont réservé 33 000
billets d’entrée pour chaque ville devant
abriter la compétition. Selon Amine
Benabdellah, cité par le journal Es Sabah,
le billet d’entrée au stade de Tanger permettra à son possesseur de regarder les six
matchs programmés dans cette ville, jusqu’en demi-finale, tandis que le détenteur
du ticket pour le stade de Marrakech allait
assister à neuf rencontres, soit jusqu’à la
finale qui aura lieu dans cette cité.
La FRMF a souligné que les billets d’entrée au stade sont mis en vente pour Tanger
depuis jeudi dernier et pour Marrakech à
partir d’aujourd’hui.
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
Les Verts en regroupement dès demain
HANDBALL / EN PRÉVISION DE LA CAN 2012
Suite à la trêve du Championnat national de
la division Une, notre équipe nationale messieurs, sous la conduite de Bouchekriou Salah,
entrera en stage dès demain 27 de ce mois à
Staouéli jusqu’au 11 décembre prochain. Le
lendemain, les Verts s’envoleront pour la
Hongrie où ils effectueront une préparation jusqu’au 20 décembre avant d’aller affronter, à
Vienne en Autriche, l’équipe nationale de ce
pays à deux reprises.
Le lendemain, les Verts
rallieront par avion la ville
française d’Aubagne et y
séjourneront jusqu’au 3 janvier 2012. Là, il y aura au
menu des capés algériens
un tournoi international avec
la participation des équipes
nationales de Belgique et du
Luxembourg. En plus de ces
rencontres, un match est programmé face au Gabon pour
s’acclimater au jeu africain.
Puis, dès le 8 janvier, ce sera
Les dames en France
Ayant entamé sa dernière ligne droite préparatoire «nonstop» depuis le 19 de ce mois, notre équipe nationale dames
séjourne actuellement en France, plus exactement à Templesur-Lot à Toulouse. Lors de ce regroupement précompétitif,
notre équipe nationale dames, sous la férule d’Aït Ouarab
Mourad, a disputé et gagné deux matchs amicaux face à des
équipes de club. Avant-hier, elle a battu Bègles de la D2 française par 30 buts à 25 et hier soir elle s’est imposée face à
Mérignac sur le score de 27 buts à 22. Une fois à Alger, le
2 décembre prochain, la formation nationale entrera en
regroupement du 5 au 7 décembre et ralliera Doha avec la
délégation sportive algérienne pour participer aux jeux sportifs
Arabes prévus du 9 au 24 du même mois. Les Algériennes disputeront cette compétition, dans un tournoi avec une poule
unique de quatre équipes, en affrontant successivement les
Tunisiennes le 14 puis les Qataries le 16, ensuite les
Jordaniennes le 18. Le lendemain et sans repos, les rencontres retour se joueront comme suit : les Algériennes retrouveront leurs adversaires comme à l’aller. D’abord, elles affronteront les Tunisiennes puis deux jours après les Qataries et,
enfin les Jordaniennes le 21.
O. K.
Effectif retenu
le départ d’Alger après un
regroupement les 6 et 7 de
ce mois à l’hôtel Mehdi de
Staouéli. Concernant l’effectif
retenu pour le stage d’Alger,
il y aura 14 éléments dont
cinq joueurs du Groupement
des Pétroliers et un seul de la
JSE Skikda, lesquels réintègrent la sélection nationale
après leur participation au
dernier
Championnat
d’Afrique des clubs champions de Kaduna, au Nigeria.
Gardiens de buts :
Slahdji Abdelmalek (GS
Pétroliers), Kerbouche Samir
(CRB Baraki), Senouci
Abdelkader (CB Mila),
Bousmal Adel (GS Boufarik)
Joueurs de champ :
Zouaoui Hamza, Berkous
Messaoud, Chahbour Omar,
Chahbour Riadh (GS
Pétroliers), Daoud Hichem,
Cheikh Salah Eddine (HBC ElBiar ), Hedjaidji Abdelhafid,
Ferradj Hamza (CRB Baraki),
Hamoud Ayat Ellah Khomeiny
( ES Ain Touta) / Kaabache
Hichem (JSE Skikda)
Pour ce qui est des professionnels évoluant en France
et en Tunisie, ils rejoindront
l’équipe nationale à partir du
17 décembre.
O. K.
IL A ÉTÉ SACRÉ CHAMPION D’ASIE AVEC
LE CLUB SAOUDIEN AL-MUDHAR
Si Sofiane Hiouani m’était conté…
Une autre preuve que la
compétence n’est pas valorisée, peu reconnue en
Algérie. Sofiane Hiouani,
l’ancien sélectionneur de
l'EN juniors et du CRB Bordj
Arréridj, vient de s’offrir le
titre asiatique interclubs avec
le club saoudien d’Al-Mudhar
qu’il a rejoint il y a à peine
huit mois. Le jeune technicien, enfant de Djamaâ
Lihoud (Basse-Casbah), a
remporté le 14e Championnat
d'Asie des clubs, avec la formation saoudienne, en s'imposant en finale, disputée à
Dammam (Arabie saoudite),
face aux Libanais d’Al-Saâd
(22 à 19). Le tournoi asiatique, disputé entre les 11 et
20 novembre derniers, a vu
la participation de quatorze
clubs. L’équipe saoudienne
est qualifiée au Mondial des
clubs IHF Super Globe
qu’abritera le Qatar (du 27
août au 1er septembre 2012).
Une juste consécration pour
Sofiane Hiouani, qui a quitté
la sélection sur la pointe des
pieds, la FAHB ayant décidé
que son travail n’était pas
satisfaisant. Or, à bien voir la
sélection A conduite aujourd’hui par Salah Bouchekriou,
nombre de joueurs ont connu
leur première sélection sous
la coupe de Hiouani. Nul
n’est prophète dans son
pays, il est vrai.
M. B.
13
Le Soir
d’Algérie
MÉMENTO
Bouchekriou, le
réconciliateur
L’EN messieurs poursuit sa préparation à la CAN-2012. Demain,
les Verts entameront un nouveau
stage en perspective du rendezvous du Maroc (du 10 au 21 janvier
2012 à Rabat et Salé).
Désolé par la situation conflictuelle entre la FAHB et des clubs
(GSP, MCS et HBCEB), l’ancien
sociétaire de l’IRB/ECTA a dû quand
même convoquer des joueurs (7 au
total) appartenant au GSP et ElBiar.
Salah Bouchekriou a certainement mis en avant l’intérêt de la
sélection, lui qui a dû déchanter de
ne pas honorer le rendez-vous de
Doha (Jeux sportifs arabes) en raison des implications du boycott du
championnat par lesdits clubs, fournisseurs dans une large mesure des
joueurs à la sélection nationale.
Contrairement à certains, parmi
lesquels des clubs ayant bénéficié
de la «Rahma» de la fédération
pour demeurer ou rejoindre l’élite
nationale, Bouchekriou a fait le serment de donner le maximum de
chances de réussite à son équipe
pour revenir sur le podium du gotha
continental et pourquoi pas faire
partie des olympiades de Londres.
C’est son pari et certainement
celui des joueurs pour qui, le conflit
d’intérêt dessert plus qu’il ne sert la
dynamique de relance du handball
algérien.
Sa démarche est à saluer car
elle constitue, à l’heure actuelle, le
seul et véritable combat que les
«protecteurs d’intérêt» doivent
mener. A bon entendeur.
M. B.
Le Soir
d’Algérie
Culture
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
ARTS PLASTIQUES
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
14
Les «Expressions urbaines» d’Aghiles
U
ne telle partition accompagne, comme toujours,
le voyage au bout de la
nuit. Les murs lépreux et sombres en
sont le décor, alors que les trottoirs
sales et déserts de la cité forment la
scène. L’exposition de I. Aghiles, intitulée «Expressions urbaines», s’apparente à des photographies instantanées de
tous ces personnages déclassés qui
peuplent les nuits d’Alger. Les 25 nouvelles toiles du jeune plasticien et
qu’abrite la galerie Art 4 You jusqu’au 3
décembre prochain sont en effet
presque toutes dédiées à cet univers
parallèle, à ce monde noir qui continue
de fasciner et d’inspirer l’artiste.
Drogués, alcooliques, malades
mentaux, clochards, malfrats... représentent les acteurs d’une pièce ici
magnifiquement interprétée. Des personnages complexes, mais bien
visibles, que l’œuvre esthétique rend
profondément humains.
Chez I. Aghiles, la laideur est
accoucheuse de beauté, dans le sens
baudelairien. Le petit neveu de l’immense M’hamed Issiakhem poursuit
ainsi sa quête existentielle, une façon
de se construire. Il explore de nouvelles
pistes, pousse encore plus loin, hors
des sentiers battus de la création picturale. Cela s’appelle tout simplement
oser pour cet authentique autodidacte
dont le talent frise l’insolence. A seulement 22 ans, I. Aghiles apporte beaucoup de fraîcheur aux arts plastiques
algériens, s’affirmant au fil des mois
comme une valeur sûre qui commence
à se faire connaître et reconnaître.
Une thématique originale, mais
surtout un style personnel de mieux en
mieux maîtrisé personnalisent désormais la griffe Aghiles.
Mais pourquoi tous ces visages
laids, tristes et désespérés sur ses
toiles ? «Là-dedans, nous dit-il, il y a
une part de moi-même, mais aussi de
tous les gens que je rencontre et sur
lesquels je flashe. Le plus souvent, ce
sont des personnages de marginaux
car quand on sort la nuit à Alger, c’est
ce genre de personnes qu’on rencontre. Néanmoins, une personne pensive peut aussi m’inspirer, comme cette
femme au sourire absent... Dans le
tableau Expression urbaine 3’, j’ai par
exemple caché les yeux de la femme,
j’ai seulement gardé son sourire,
n’ayant pas ressenti son regard.» Bien
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Citizen Welles contre Citizen Kane
Par Kader Bakou
«Citizen Welles», le titre n’est pas
innocent, c’est l’histoire du citoyen Orson
Welles en train de se battre contre le
citoyen William Randolph Hearst qui veut
empêcher la sortie du film Citizen Kane.
En effet, jusqu'à aujourd’hui, Citizen
Kane est considéré comme le portrait à
peine voilé de l’homme d’affaires et
magnat de la presse écrite Hearst. Le film
étant déjà réalisé, le magnat de la presse
fait tout pour empêcher sa sortie et sa
distribution. Ses journaux font remarquer
que les patrons des studios d’Hollywood
associés dans la production ou la distribution du film sont tous des Juifs.
Dans le contexte de l’époque, c’était
une «accusation très grave» même aux
Etats-Unis. Ces majors allaient céder,
mais Orson Welles leur fait un émouvant
discours sur la liberté, qui leur fait changer d’avis. Mais Citizen Welles, diffusé
cette semaine par la Télévision algérienne, est loin d’être un portrait élogieux
d’Orson Welles. Sorti en 2000, le long
métrage de Benjamin Ross montre un
Welles ambitieux et qui, au fur et à mesu-
re que ses projets avancent, ressemble
de plus en plus à son adversaire William
Randolph Hearst. Lui aussi veut
«conquérir le monde» malgré la mise en
garde de son ami : «Pour conquérir le
monde, il faut perdre son âme.»
Orson Welles (dans le film de Ross) a
aussi essayé d’escroquer le scénariste
Herman Jacob Mankievicz en barrant
son nom et n’avait changé d’avis que
parce qu’il s’est rendu compte qu’il était
incapable de continuer seul l’écriture du
scénario.Après le fameux discours
devant les majors d’Hollywood, le patron
de RKO Pictures avait demandé à Orson
Welles s’il était sincère dans son plaidoyer sur la liberté. Welles a répondu par
une question : «C’est important ?»
Citizen Kane, sorti en 1941, est considéré par l’American Film Institut comme
étant le meilleur film de tous les temps.
Dans Citizen Welles, un film sur un film,
Orson Welles a remporté son duel contre
Hearst en devenant comme lui.
K. B.
CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA
• Samedi 26 novembre 2011 : Malika Arabi,
auteure du livre Eclats de vie (éditions Tiwizi,
2011), animera un café littéraire le samedi 26
novembre 2011 à 14h à la Maison de la culture de
Béjaïa. Une séance de Cartoonevent sera assurée par le jeune caricaturiste Aïnouche Ghilas.
AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIENNE
(BD DES MARTYRS, ALGER)
• Mardi 29 novembre à 19h30 : Concert de guitare classique par l’artiste espagnol Josep Henriquez (organisé en collaboration avec l’ambassade du royaume d’Espagne et l’Institut Cervantès
d’Alger).
INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (4
BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER)
Cycle «Les protagonistes féminines du cinéma
italien». Hommage à Margherita Buy, actrice italienne qui a marqué l’histoire du cinéma contemporain à partir des années 1990.
• 1er décembre à 18h : Film Lo spazio bianco, de
Francesca Comencini (2009).
• 8 décembre 2011 à 18h : Film Matrimoni e altri
disastri, de Nina di Majo (2010).
bakoukader@yahoo.fr
sûr, l’emploi du style figuratif mêlé de
touches abstraites et de beaucoup
d’expressionnisme fait l’originalité du
trait, mais aussi la complexité des
œuvres composées et leur profondeur.
Cela peut dérouter le public néophyte.
Le jeune artiste estime, rassurant : «Il y
a beaucoup de gens qui comprennent
mon langage. Ce qui m’intéresse en
premier, c’est surtout ce qu’ils ressentent à la vue de mes tableaux, quand ils
arrivent à s’identifier et ensuite chercher à savoir pourquoi ils s’identifient.»
Dans tous ces visages grimaçants et
laids, il y a de la poésie, une part de
vérité et des sentiments humains. Pour
le jeune plasticien (qu’on devine d’une
sensibilité à fleur de peau), il est donc
exclu de faire figurer à son registre les
Photos : D. R.
Comme chaque soir, les gens ordinaires sont
vite rentrés. Ils sont calfeutrés chez eux, bien
barricadés. A l’extérieur, la grande ville ne dort
pas tout à fait. les bruissements de la faune des
marginaux se font entendre ici et là...
êtres dénués de valeurs humaines
essentielles, à commencer par ceux qui
n’ont aucune fierté et qui cultivent le
mensonge.
Les murs et toutes ces hachures
qui égratignent ses toiles ? «Dans les
murs, il y a le graphisme, les taches...
Je m’en inspire pour la profondeur du
tableau. Quant aux hachures, elles surviennent lorsque j’entre en transe et
me défoule sur la toile. Je me libère en
quelque sorte, quand je ne suis pas
bien dans ma peau», nous explique
Aghiles. Eh oui ! quand il est cool, l’inspiration n’est jamais au rendez-vous.
Sinon, il est le genre à travailler la nuit,
parfois au petit matin, empoignant ses
pinceaux comme un enragé (ce qu’il
appelle entrer en transe). Le coup de
BOUIRA
pouce à l’inspiration, le déclic, cela fait
généralement suite à une longue
marche ou en écoutant de la musique.
Après cela, il replonge dans la solitude,
sa meilleure compagne, pour pouvoir
se noyer à son aise dans son art.
Dans la présente exposition à la
galerie Art 4 You (Sacré-Cœur), les
tableaux en grand format prédominent,
de même que les couleurs sombres au
vu des techniques utilisées. Notamment le crayon pour les œuvres
Expression urbaine 3 (60x40 cm), Système nerveux (13x9 cm, sur des feuilles
de magazine). Ou encore une technique mixte (pastel, acrylique, encre de
Chine, bétadine) pour le tableau Nos
murs sont des toiles (13x8 cm), seulement l’acrylique pour Vue de ma fenêtre
(50x25 cm). Quant au tableau intitulé
Fierté (80x50 cm), peint au charbon,
I. Aghiles a utilisé du papier kraft recyclé comme support. Les couleurs ?
«Je les utilise quand j’en ai besoin, en
fonction de ce que je ressens», fait-il
remarquer à propos de l’absence de
couleurs chaudes et vives dans ses
toiles. Pourtant, il y a bien là un tableau
dédié à Azzefoun (la région où il aime
se ressourcer), avec du bleu, celui de la
mer. Une brève immersion dans un
monde coloré car, en face, le visage
d’un cancéreux nous replonge aussitôt
dans l’univers sombre de toutes ces
«expressions urbaines»... La double
influence de M’hamed Issiakhem (tous
ces personnages torturés) et de Rembrandt (le maître du clair-obscur, si
mystique) n’est pas loin. La prochaine
expo de I. Aghiles aura d’ailleurs
comme thème le cancer, en plus de
sculptures sur le sujet (une première
pour lui). Tous ceux qui auraient préféré
découvrir de jolis paysages ou des
scènes intimistes seront peut-être
déçus, mais on ne peut modifier le
cours d’une source d’inspiration.
Le jeune Aghiles a tout l’avenir
devant lui pour explorer d’autres pistes
dans son travail de création.
Hocine T.
Le roi du raï, invité d’honneur
Cheb Khaled, le chanteur légendaire qui a fait découvrir le raï algérien en
France et dans le monde avec les
incontournable Didi, Aïcha ou encore
Trig ellici (la route du lycée), sera l’invité de la ville de Bouira et assurera, vers
la fin du mois, un spectacle inédit et
unique au grand bonheur de ses milliers de fans.Cette visite a été confirmé
par des sources sûres. Cependant,
aucune date ne semble avoir été fixée
pour le moment, et l’on hésite toujours
sur le lieu où devra se dérouler le spectacle. Un dilemme auquel les responsables doivent faire face afin d’éviter
PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA
(KOUBA, ALGER)
• Du 20 au 26 novembre : 3e Festival international de danse contemporaine.
• Jusqu’au 31 janvier 2012 : 4e Salon d’automne
des arts plastiques (à la galerie Baya).
CENTRE DE LOISIRS DES JEUNES
À ZÉRALDA
Workshop animé par les danseuses et chorégraphes de la jeune compagnie suisse Bern
Retour Kollectiv du 21 au 25 novembre 2011, à
partir de 9h.
GALERIE D’ART RIWAQ EL-FEN DE MAGHNIA (TLEMCEN)
• Jusqu’au 7 décembre : Exposition collective
de peinture par les artistes Valentina Ghanem,
Moussa Bourdine, Mustapha Nedjai et Rachid
Djemai.
PALAIS DES EXPOSITIONS DE KOUDIA
(TLEMCEN)
• Jusqu’au 7 janvier 2012 : Exposition «De terre
et d’argile» par des artistes d’Algérie, du Burkina
Faso, du Ghana, de Maurétanie, du Niger, de
France et du Portugal.
tout incident, car en raison de l'exiguïté
de la salle de spectacles de la maison
de la culture Ali-Zaâmoum, et à moins
que l’artiste n’assure un spectacle privé
pour les privilégiés de la ville, le seul
endroit qui puisse accueillir le flux de
spectateurs reste le stade BouroubaSaïd de Bouira.
Il est également à noter qu’une
autre star de la chanson sera présente
aux côtés de cheb Khaled : Allaoua, le
prodige de la chanson kabyle qui fait
vibrer les pistes de danse.
Un programme de fin d’année rythmé et festif qui pourrait ainsi satisfaire
ESPACE EL-BAHIA (DIRECTION DE LA CULTURE D’ORAN)
• Jusqu’au 30 novembre 2011 : Exposition d’arts
plastiques «Entre deux mondes» par les artistes
Ismahane Hamdaoui, Hireche Boumedienne,
Mohamed Roumane et Mohamed Halimi.
CINÉMATHÈQUE D’ALGER (26, RUE LARBIBEN-MHIDI, ALGER)
• Du 23 au 26 novembre 2011 : Cycle «Le cinéma en construction», en collaboration avec l’ambassade d’Espagne et l’Institut Cervantès d’Alger.
LIBRAIRIE EL-HADJAR (ANNABA)
• Samedi 26 novembre à 14h : Le caricaturiste
Ali Dilem sera présent pour une séance de ventedédicace de son dernier album Algérie mon
humour paru aux Editions Casbah.
AU CENTRE DE LOISIRS DES JEUNES À
ZÉRALDA
Workshop animé par les danseuses et chorégraphes de la jeune compagnie suisse Bern
Retour Kollectiv du 21 au 25 novembre 2011, à
partir de 9h.
COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI (ALGER)
• Samedi 26 novembre à 15h : Concert de rock
les Bouiris et les wilayas limitrophes et
épicer leur quotidien un peu morose.
Katya Kaci
fusion avec le groupe BB Blues (au Nadi El-Anka).
CENTRE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM
(CHENOUA, TIPASA)
• Samedi 26 novembre à 10h : Jeux de magie et
activités éducatives et divertissantes avec la troupe Nedi el-Ahrar et Amou Krimou de Douéra.
• Samedi 26 novembre à 14h : Après-midi poétique avec la collaboration des éditeurs algériens
de la ville de Tipasa (programme continu).
SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)
• Du 24 à la fin du mois de novembre (sauf le
27 novembre) : Projection du film Hors-la-loi de
Rachid Bouchareb à raison de 3 séances/jour.
• Samedi 26 novembre à 18h : Représentation
théâtrale par l’association l’Atelier El-Bahia,
théâtre et founoun d’Oran, intitulée Moukabalet el
-houkem. Texte de Bousbaâ Lotfi et mise en
scène de Dine Hanani.
SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)
• Samedi 26 novembre à 10h : Spectacle de
marionnettes par l’Association du théâtre de
Fouka intitulé Les aventures. Mise en scène de
Mohamed Amine Moussaoui.
Le Soir
d’Algérie
Culture
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
15
«Le FIFAO devient FOFA»
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ARABE
Sans grande surprise, le Festival international du film
arabe, qui se tient depuis quelques années à Oran, a subi
quelques modifications. Il devient ainsi Festival d’Oran du
film arabe (FOFA).
Benachour, à la Direction de la
communication. En somme, des
«gens» d’Oran pour l’édition du
FOFA. Dans un point de presse
animé par la commissaire du
Festival d’Oran du film arabe,
l’on apprend que pour ce qui est
des cérémonies d’ouverture et
de clôture du festival, il a été
décidé de les organiser au
niveau du Centre des conventions d’Oran. «Un lieu prestigieux qui nous fera honneur face
à
nos
invités»,
a
dit
Mme Moussaoui. Les projections
des longs et courts métrages
auront lieu dans deux salles de
cinéma, la cinémathèque et la
salle Saâda.
La salle de cinéma Maghreb
étant en réfection devrait ouvrir
pour l’occasion afin d’abriter uniquement l’aspect communication
du Festival. D’autres éléments
d’information fournis par la commissaire du FOFA, trois ateliers
de formation auront lieu au
Théâtre régional d’Oran, ainsi
qu’une exposition de la calligraphie arabe, probablement organisée au niveau d’un hôtel afin
que les festivaliers puissent y
prendre part, dit l’intervenante.
kabyle, Cherif Kheddam. Au
début des années 1960, il a produit son premier disque chez la
«Voix du Globe» avec deux chansons sur l’exil intitulées Rouh
Ayéthri (Part étoile filante) et
Lemghiba (l’Absence). Depuis, le
répertoire de Bellali s’est enrichi
d’une cinquantaine d’œuvres. Il a
également partagé la scène au
cours de galas avec d’autres
stars de la chanson kabyle,
notamment Cherif Kheddam, Akli
Yahyatène, Allaoua Zerrouki,
Salah Sadaoui.
Précisément, le chanteur fils
des Ith Yala cherche un éditeur
local pour rééditer deux albums
Attasse Llayoud et Lemghiba,
comprenant 12 chansons chacun. Mais c’est son nouvel album
qui lui tient vraiment à cœur.
C’est un véritable retour aux
sources pour Dda Rabie. En effet,
la principale chanson est un
vibrant hommage à sa région des
Ith Yala, mais surtout un hommage aux héros de la localité qui ont
fait honneur pays. «J’ai noté que
les Ith Yala, qui ont beaucoup
donné à la liberté et à la dignité
de l’Algérie, ne bénéficient pas de
l’attention méritée.
A la veille de la célébration du
50e
anniversaire
de
l’Indépendance, j’apporte ma
modeste contribution pour remédier à cet oubli», nous confiera-til, non sans cacher sa fierté à
composer ces psaumes chantés
à la gloire des martyrs. Sa liste
est en effet longue. Elle va de
Malika Gaïd à M’hamed Bougara
en passant par Khelifa Boukhalfa,
Debbih Cherif, Arezki Kihal.
L’artiste Bellali souhaite que la
nouvelle génération attache plus
d’importance aux anciennes
chansons qui donnent plus d’importance au verbe représentant la
véritable identité culturelle.
Abachi L.
Photos : D. R.
La dimension internationale
lui étant retirée. Pour les organisateurs, cela n’entamera en rien
la large participation des pays
arabes qui prendront part à la 5e
édition prévue du 15 décembre
au 22 du même mois.
Autre nouveauté cette année,
c’est la désignation d’un nouveau commissaire, en la personne de Mme Rabéa Moussaoui,
directrice de la culture de la
wilaya d’Oran, qui succède à
Mustapha Orif (directeur de
l’Agence algérienne pour le
rayonnement culturel). Un nouveau bureau a également été
désigné avec, notamment,
Nabila Rezaig comme directrice
artistique du Festival et l’écrivain-journaliste,
Bouziane
Par contre, concernant les informations que la presse attendait,
à savoir les films qui seront projetés au cours de cette 5e édition,
il faudra attendre, nous dit-on, un
autre point de presse, les éléments d’information n’étant pas
encore bien ficelés, même si une
idée globale est déjà établie.
Ainsi, on nous fait savoir que
pour la participation, la plupart
des pays arabes seront représentés. Concernant les longs
métrages, ils ne seront pas
moins d’une dizaine à être en
compétition pour décrocher le
Trophée d’or (et non l’Ahagar
d’or comme c’était le cas durant
le Fifao) et une quinzaine de
courts métrages.
En attendant de plus amples
informations autour du programme du FOFA, les organisateurs
se disent confiants et déterminés
à réussir cette 5e édition.
Amel Bentolba
Brahim Bellali, un artiste enraciné
dans les montagnes des Ith Yala
Le chanteur kabyle Brahim
Bellali est un artiste comblé. Et
cela est perceptible dans ses
chansons. Il se dégagent, en
effet, une paix et une sérénité de
ses compositions. Bellali, qui
s’est établi dans la ville des bords
de la Seine depuis les années
cinquante, a eu vie pleine. Il a
même apporté sa contribution au
sein de la Fédération FLN de
France à la lutte de libération.
Dans la ville aux mille lumières, il
a côtoyé du monde, des artistiques bien sûr, ce qui lui a permis de connaître un bon nombre
d’artistes algériens, maghrébins
et certains du Machrek, comme
le chantre de la mélodie amoureuse Farid El Atrache.
Dans
les
tumultueuses
années de feu déclenchées par
la Fédération FLN de France
pour la liberté et la dignité, il a
rencontré, en 1956, Cheikh
Missoum,
Cheikh
Arab
Bouyezgarène, Farid Ali. La
même année, il a acquis un luth
et a pris des leçons de solfège à
Clichy (Paris). Ce qui lui a ouvert
la voie vers la chanson pour
côtoyer et travailler plus tard
avec Slimane Azem, Kamel
Hamadi, Cherif Kheddam. Rabie,
de son vrai prénom, a traversé la
Méditerranée les poches vides
mais la tête pleine. Il est parti des
Ith Yala de Guenzet vers tamourth irroumiène (le pays des
Français ou romains par comparaison avec l’héritage culturel
ancestral) avec, comme seul
bagage, la culture de ses
ancêtres, chez qui la vie suit un
processus strictement codé
comme elle l’est chez tous les
Kabyles des rudes montagnes.
Bellali a hérité d’une culture
où le verbe et les mots ont une
importance
fondamentale.
L’insinuation est la méthode du
MUSIQUE
Bellali : premier à partir de la droite en compagnie d’autres artistes
aux côtés de Farid El Atrache.
narrateur des légendes et des
mélancolies amoureuses.
En effet, chez les Berbères,
l’artiste ne dit pas tout ce qu’il
veut mais use de métaphores
ciselées pour clamer son amour à
celle objet de ses rêves. Cela
s’entend dans les mélodies de
Bellali qui chante également la
vie avec ses hauts et ses bas. Il a
commencé sa carrière en 1959,
comme choriste avec une troupe
kabyle à Radio France sous les
ordres du grand de la chanson
SALLE IBN ZEYDOUN
Concert du groupe espagnol Triangulo de Amor Bizzarro
Dans le cadre des activités culturelles organisées par l’ambassade
du royaume d’Espagne à Alger, en collaboration avec l’Institut
Cervantès d’Alger, avec le concours de Repsol, le groupe espagnol
«Triangulo de Amor Bizarro» offrira un concert de style indie-rock, le
jeudi 1er décembre 2011 à 19h30 à salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth.
Triangulo de Amor Bizarro est un groupe créé en 2004. Le nom du
groupe est le titre de la chanson «Bizarre Love Triangle» du groupe
britannique New Order.
Son arrivée sur la scène musicale a provoqué une révolution d’attitude et de son, qui a influencé en grande mesure des formations
postérieures. Il a joué en première partie des groupes tels que The
Killers et Smashing Pumpkins au PepeWorld Festival, et a fait partie
de l’affiche des festivals comme le Primavera Sound 2007, Festival do
Norte 2007 et 2008.
Son premier disque «Triangulo de Amor Bizarro» est considéré
comme le deuxième meilleur disque national de 2007. Durant l’année
en cours, le groupe a été reconnu comme le meilleur représentant de
la «petite industrie musicale», celle qui se développe en marge des
grandes maisons discographiques, en obtenant quatre Prix de la
musique indépendante. En effet, son troisième disque «Año Santo»
lui a permis d’être primé par les prix aux meilleurs artistes, au meilleur
album, au meilleur album rock et au meilleur direct 2011.
Le Soir
d’Algérie
Monde
16
La vengeance des marchés
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
LE DERNIER NOËL POUR L’EURO
De notre bureau de Bruxelles,
Aziouz Mokhtari
cet
expert,
exSelon
conseiller spécial de François
Mitterrand, la maison euro brûle
et le pompier allemand ne veut
pas éteindre les flammes. Pour
Attali et une kyrielle d’économistes, tout Européen, américain, asiatique, seule la Banque
centrale peut en urgence arrêter
le sinistre.
En rachetant des obligations
d’Etat, la réserve européenne
peut tempérer les ardeurs des
marchés.
Du marché. L’Allemagne ne
veut pas entendre parler de l’intervention de la BCE en dehors
du cadre légal qui lui octroie une
totale indépendance qui lui est
impartie par les traités. A
RUSSIE
Strasbourg, avant-hier, le président français et le chef de l’exécutif italien ont tenté d’infléchir la
position allemande. Merkel a
envoyé balader Sarkozy et
Monti. Même en cas de «révision» des traités européens a,
en substance, rappelé la chancelière, «hors de question» de toucher au fonctionnement de la
Banque centrale.
Ce qui fait dire à Jacques
Attali «l’Allemagne va tuer
l’Europe». Les autres conditions
pour la survie de l’euro (perte de
souverainetés nationales au profit d’un fédéralisme aussi rigoureux sans appel, créer des eurolands et/ou mutualiser les dettes)
sont du domaine de l’utopie au
vu du fonctionnement actuel des
institutions européennes. Le pro-
La Russie prend
le contrôle
des gazoducs
bélarusses pour
2,5 mds USD
La Russie va prendre le contrôle de
la société bélarusse Beltransgaz, qui
assure le transit du gaz russe vers
l’Europe, en acquérant pour 2,5 milliards
de dollars, 50% de cette entreprise dont
elle détenait déjà la moitié du capital, a
annoncé hier le géant gazier Gazprom.
«Conformément à l’accord de vente
de 50% des actions de Beltransgaz,
Gazprom va payer 2,5 milliards de dollars. Ainsi, Gazprom deviendra le propriétaire de 100% de Beltransgaz», a
indiqué le groupe russe dans un communiqué.
Gazprom avait acquis en mai 2007 la
moitié du capital de Beltransgaz pour
2,5 milliards de dollars. L’acquisition des
50% restants était en négociations
depuis plusieurs mois entre Moscou et
Minsk, mais butait sur la question du prix
du gaz.
Le Bélarus voulait, en effet, obtenir
une baisse de ce tarif, ce que Gazprom
refusait jusqu’alors catégoriquement.
Par ailleurs, Moscou et Minsk se sont
mis d’accord sur une baisse du prix du
gaz russe fourni au Bélarus à partir de
2012.
«Le prix du gaz pour le Bélarus s’établira en 2012 à 165,6 dollars les
1 000 m3», a indiqué Gazprom, ajoutant
que Minsk achèterait l’année prochaine
22,5 milliards de mètres cubes de gaz.
Les deux pays ont aussi signé un accord
prévoyant l’octroi par la Russie d’un crédit pour la construction d’une centrale
nucléaire au Bélarus, a rapporté l’agence Interfax.
Cette série d’accords, signés à l’occasion d’une visite à Moscou de l’autoritaire président bélarusse Alexandre
Loukachenko, intervient alors que le
Bélarus est confronté à une grave crise
et sous le coup de sanctions occidentales en raison de la répression des
opposants au régime.
chain sommet des chefs d’Etat et
de gouvernement, qui se tiendra
à Bruxelles les 8 et 9 décembre
prochain, enseignera si oui ou
non l’euro survivra à Noël. Ce qui
est sûr, par contre, c’est que
Photos : DR.
Jacques Attali, juif algérien, économiste de renom, fondateur de Planet-Finance, n’est pas un hurluberlu de la
chose économique. Il prédit «une chance sur deux pour
que l’euro n’existe plus à Noël».
l’Europe ne croit plus au… père
Noël.
A. M.
Le pétrole en baisse à New York
ÉNERGIE
Les prix du pétrole
baissaient hier à l’ouverture à New York, où les
opérateurs s’inquiétaient
de l’aggravation de la
crise de la dette dans la
zone euro et de ses répercussions sur la demande
d’énergie.
Vers 14h10 GMT, sur le New
York Mercantile Exchange, le
baril de «light sweet crude»
pour livraison en janvier
s’échangeait à 95,95 dollars, en
recul de 22 cents par rapport à
mercredi.
Le marché new-yorkais était
resté fermé jeudi en raison de la
fête de Thanksgiving aux EtatsUnis. Le volume d’échanges
était attendu faible vendredi.
L’attention des opérateurs
pétroliers, comme sur l’ensemble des marchés financiers,
se portait une nouvelle fois sur
la crise de la dette dans la zone
euro. Pour les analystes de
Barclays Capital, «l’affaiblissement continu de la confiance»
des investisseurs leur fait
«perdre foi dans les perspectives économiques, et donc de
demande».
Les marchés se sont montrés déçus par le mini-sommet
organisé jeudi à Strasbourg, qui
a réuni l’Allemagne, la France
et l’Italie. Aucune avancée décisive n’a été annoncée et une
implication plus large de la
Banque centrale européenne
(BCE), que beaucoup d’opérateurs de marché espèrent pour
endiguer la crise, a été écartée
pour le moment.
Hier, l’Italie a été contrainte
d’offrir des rendements record
pour emprunter 10 milliards
d’euros, jugés insoutenables
pour la troisième économie de
la zone euro.
Proches de 100 dollars le
baril cependant, «les cours du
pétrole restent étonnamment
robustes malgré les vents
contraires sur les marchés
financiers», ont estimé les analystes de Commerzbank, qui
ont expliqué cette résistance
par «le recul des stocks pétroliers aux Etats-Unis et les
risques qui pèsent sur l’offre».
La France a annoncé qu’elle
allait arrêter d’acheter «à titre
national» du pétrole à l’Iran,
accusé de travailler à la mise au
point de l’arme atomique.
Le monde ne peut se passer
du pétrole iranien
SELON UN RESPONSABLE IRANIEN
Les réserves iraniennes de
pétrole et de gaz sont si importantes qu’elles ne peuvent être
exclues des marchés mondiaux,
comme le préconise la France, a
déclaré le responsable de la
Compagnie nationale iranienne de
pétrole, cité hier par l’agence Mehr.
«L’Iran possède d’énormes réserves de
gaz et de pétrole», a dit Ahmad Qalebani,
également vice-ministre du Pétrole, estimant que la communauté internationale ne
pouvait s’en passer.
L’annonce par la France qu’elle arrêterait
bientôt d’importer du pétrole de l’Iran est
creuse, a-t-il jugé.
«La Compagnie nationale iranienne de
pétrole n’exporte pas de pétrole brut à la
France qui pourrait être soumis à des sanctions», a-t-il dit.
La France a indiqué jeudi qu’elle allait
arrêter d’acheter du pétrole à l’Iran, en précisant que cela se ferait «en liaison» avec
les autres pays européens.
Selon les chiffres 2010 du département
américain de l’Energie (EIA), 2% du pétrole
iranien va à la France avec 49 000 barils
par jour.
Lundi, Les Etats-Unis, la GrandeBretagne et le Canada ont adopté de
concert de nouvelles sanctions contre les
secteurs bancaire, pétrolier et pétrochimique de l’Iran à cause de son programme
nucléaire controversé.
Le même jour, le président français
Nicolas Sarkozy a proposé à l’Allemagne,
au Canada, aux Etats-Unis, au Japon, au
Royaume-Uni «de geler dès à présent les
avoirs de la Banque centrale d’Iran et d’interrompre les achats de pétrole iranien».
Pour M. Qalebani, les sanctions canadiennes sur les ventes de technologie et
équipement pétrochimiques ne sont également que des mots. «L’Iran n’importe
aucun équipement de pétrole ou de gaz du
Canada. Ce pays ne joue aucun rôle dans
la fourniture de pièces ou équipements pour
l’industrie pétrolière de l’Iran», a-t-il affirmé.
Le programme nucléaire iranien a déjà
fait l’objet de quatre séries de mesures économiques et financières adoptées par
l’ONU depuis 2007. S’y ajoutent les sanctions
prises
séparément
par
les
Occidentaux, qui vont plus loin.
Téhéran dément fermement que son
programme nucléaire dissimule un volet.
Le Soir
d’Algérie
Le
magfemme03@yahoo.fr
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE 17
ALIMENTATION
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Chassez vos toxines
elles permettent d'affiner la silhouette
en délogeant les kilos superflus.
Chaque jour, les toxines provenant de
l'alimentation — lorsqu'elle est trop riche en
graisses saturées, en produits raffinés et en
sucre — et de la pollution s'accumulent
dans l'organisme. Dès lors, celui-ci accuse
fatigue et manque de tonus. D'où
l'importance d'effectuer régulièrement des
cures de drainage. Outre son action
bénéfique sur la santé et la vitalité, cette
méthode naturelle, associée à une bonne
hygiène de vie, peut de plus aider à
retrouver la ligne. En effet, certaines plantes
sont de véritables alliées de la minceur :
utilisées au cours d'une cure de drainage,
Bon à savoir
Drainer et mincir
Pendant un régime amaigrissant,
le corps libère de nombreuses toxines
qui doivent être éliminées. Il est donc
très important de drainer l'organisme.
La meilleure solution consiste à
associer des plantes qui chassent les
toxines à celles qui agissent
spécifiquement sur la silhouette. Les
plantes aux vertus drainantes et
détoxifiantes parmi lesquelles on
trouve le céleri, le fenouil ou encore la
reine-des-prés,
drainent
en
profondeur les surplus d'eau chargés
de toxines et les éliminent en douceur.
Tandis que les plantes aux effets
minceur, dont notamment le thé vert
ou le chiendent, freinent l'assimilation
des sucres et leur transformation en
graisses tout en favorisant la
combustion et le déstockage des
graisses superflues.
Boire, c'est important
Pour lutter efficacement contre vos
rondeurs, votre cure de drainage minceur
doit être associée à une alimentation saine
et équilibrée et à la pratique régulière d'un
exercice physique. Pas question de régime
draconien et restrictif, il suffit juste de
corriger quelques erreurs (trop de graisses
ou de sucres, repas irréguliers etc.). Enfin
buvez au moins 1,5 l d'eau par jour entre les
repas car pendant une cure de drainage
minceur, l'organisme rejette beaucoup de
toxines.
Gâteau
aux raisins secs
125 g de raisins secs, 3 œufs,
50 cl de lait, 20 g de beurre, 4 c à soupe d'eau
de fleur d'oranger, 5 c. à s. de farine,
3 c. à s. de sucre, 1/2 c. à café de sel
Faites macérer les raisins 1h dans l’eau de fleur
d'oranger et préchauffez le four. Dans un saladier,
mélangez la farine, le sel, le sucre et les œufs.
Incorporez le lait tiède au mélange avec un batteur
électrique pour obtenir une pâte lisse et fluide. Ajoutez
les raisins et l’eau de fleur d’oranger et mélangez.
Beurrez un plat à four, versez la pâte dedans et
mettez au four 1h. Servez tiède ou froid dans le plat de
cuisson.
Comment conserver une haleine fraîche
La mauvaise haleine n’est pas
nécessairement due à un
manque d’hygiène. Sa cause
n’est pas toujours retrouvée,
mais il est souvent possible
d’atténuer ce désagrément,
source de gêne importante
- Si vous avez la bouche
«chargée» le matin, buvez un
grand verre d’eau ou sucez une
pastille mentholée.
- Lavez-vous les dents après
chaque repas et changez de
brosse tous les deux à trois mois.
Utilisez éventuellement un fil
dentaire pour déloger les débris
alimentaires, source de
mauvaises odeurs.
- Après un repas épicé (ail,
oignons, etc.), croquez un grain
de café, ou mâchez un brin de
Quiche à la tomate
Pour 6 personnes, préparation 30 min,
cuisson 40 min.
250 g de pâte brisée non sucrée, 6 gros
oignons, 5 tomates bien mûres, 150 g
d’olives noires, 6 anchois au sel, 2 cuil. à
soupe d’huile d’olive, 2 brins de basilic,
farine, beurre, sel et poivre
persil ou de menthe.
- Consultez votre dentiste au
moins une fois par an : un
détartrage annuel est
indispensable, surtout chez les
fumeurs. Faites vérifier l’état de
vos dents : une couronne abîmée
ou un bridge descellé favorisent
l’accumulation de déchets
alimentaires.
- S’il ne s’agit pas d’un problème
Éplucher les oignons, puis les émincer en
rondelles très fines. Faire chauffer l’huile dans
une poêle et y faire revenir les rondelles
d’oignons pendant 10 min, à feu très doux, tout
en remuant avec une cuillère en bois. Sur un plan
de travail fariné, étaler la pâte brisée et en garnir
un moule à tarte beurré et légèrement fariné. Ôter
avec soin l’excédent de pâte à l’aide d’une lame de couteau. Disposer ensuite les
oignons dans le fond du moule. Laver les tomates, bien les essuyer et les couper en
tranches bien régulières mais pas trop fines. En garnir le moule en les disposant en
rosace. Saler légèrement et poivrer. Rincer soigneusement les anchois sous un filet
d’eau froide afin d’oter tout l’excédent de sel. Puis les répartir sur le dessus de la
tarte. Dénoyauter les olives et les disposer joliment. Placer le moule dans le four
préchauffé à 220°C et laisser cuire pendant 30 min. Laver le basilic et l’essuyer. En
décorer la quiche juste avant de la présenter à table. Servir chaud ou froid.
Bon à savoir
dentaire, consultez votre
généraliste. Une rhinite ou une
sinusite chronique, des
amygdales cryptiques infectées
(c’est-à-dire «trouées» par des
germes) ou une infection
pulmonaire peuvent expliquer une
mauvaise haleine. Votre médecin
recherchera aussi une cause
digestive.
Quels sont les signes
d'un diabète ?
Trucs
et astuces
Améliorer l'efficacité
des gels et des
crèmes pour les yeux
Pour améliorer
l'efficacité des gels et
des crèmes pour les
yeux, on peut les
conserver au
réfrigérateur.
L'application d'une
crème froide permettra
d'améliorer la
circulation autour des
yeux.
Éliminer les poux
Pour se débarrasser
des poux, enduisez
généreusement les
cheveux de gel coiffant.
Les poux restent pris
dans le gel. Laissez
sécher et peignez les
cheveux au lieu de les
brosser.
Anti-hoquet
Pour soulager un
hoquet, il suffit de
mettre sa tête vers le
bas pendant environ 30
secondes afin de créer
une pression sur le
diaphragme.
Apaiser les verrues
plantaires
Une façon simple
d'apaiser les verrues
consiste à les frotter
avec un morceau d'ail
pendant 3 à 5 jours.
Les symptômes sont les mêmes quel que soit le
type de diabète. Attention toutefois, en cas de
diabète de type 2, les symptômes sont souvent
encore plus insidieux. En effet, le diabète est souvent longtemps silencieux
pour ne se déclarer que tardivement avec des symptômes parfois discrets et
non spécifiques. C'est ainsi que nombre de cas de diabète sont dépistés
tardivement, au stade des complications, ou fortuitement à l'occasion d'un bilan
pour une autre affection.
- Envie d'uriner fréquente (jour et nuit).
- Soif importante.
- Augmentation de la faim.
- Fatigue et faiblesse excessives.
- Amaigrissement.
- Infections récurrentes
touchant la peau, les
gencives, la vessie, la
vulve ou le prépuce.
- Mauvaise cicatrisation.
- Engourdissement,
fourmillements dans les
mains, les pieds.
Mais parfois, ce sont les signes des
complications qui indiquent un
diabète :
- Troubles visuels (vision floue).
- Douleurs ou crampes des
jambes.
Impuissance.
- Pathologie
cardiaque ou
vasculaire.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son
prénom
Dans l’arène
Singe
---------------Stylo
---------------Alité
Baudet
---------------Note
---------------Classés
---------------Habitant
---------------Gelé
Soigneur
---------------Illusion
---------------Os
Touché
---------------Va à
Londres
Son pays
Vieille
---------------Société
Ville de
France
---------------Choisi
Dans le
grain
---------------Arme
Divinité
---------------Accordée
---------------Rive
ENUMÉRATION
Libéra
---------------En l’état
Issus
---------------Redit
---------------Consonne
double
A N E L K A I
O J W O L P G
E N K L O P A
R
C
I
A
O I D R A U G
W E N G E R A
L I V E R D N
1- DEL BOSQUE
2- FERGUSON
3- RUDI GARCIA
4- GUARDIOLA
5- JURGEN
KLOPP
6- LOW
7- JOSE
MOURINHO
8- WENGER
D
U
R
N
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S
U
G
R
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D
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L
B
O
S
Q
U
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F
9- ANDRE
VILLAS-BOAS
10- TABAREZ
MOT RESTANT = ANELKA
Z
S
G
R
U
J
A
L
O
L
Seaborgium
---------------Ingrédient
---------------Voyelle
double
Poissons
---------------Isolé
Planète
---------------Saut
Sensé
---------------Arrivé
Son poste
Coloré
---------------Fin de
soirée
---------------Sommet
Inscrit
---------------Fleuve
Joua à
Santos
---------------Flotte
---------------Lithium
Pronom
---------------Urgences
---------------Organe
Cri de
douleur
---------------Polonium
Drame
---------------Support
---------------Rasoir
Son club
Ces colonnes abritent les noms de
10 entraîneurs nominés (2011).
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Joueur français»
E
E
M
O
U
R
I
N
H
A
Durée
---------------Préposition
---------------Elargi
Souverain
---------------Eculés
Réalisations
Trompée
R
A
G
A
T
S
A
O
B
S
Son coach
Personnel
---------------Ville de
France
Coutumes
---------------Amoureux
---------------Champ
18
Par Tayeb Bouamar
Article
Dans
l’espace
---------------Terre
Vend. 25 - Sam. 27 novembre 2011 - PAGE
Périmètre
---------------Pour
monsieur
---------------Restrictif
Possessif
---------------Près de
M’sila
Sodium
---------------Fin anglaise
Enfantin
---------------Article
---------------Radon
L ET T R E S D E : Wallonie
1
2
3
4
5
6
7
B
R
A
B
A
N
T
1- PAYS
2- PLATEAU
3- LANGUE
4- PROVINCE
5- VILLE
6- CAPITALE
7- PROVINCE
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
DECLARATION-KIEV
EPOUSE-REVAIT-NE
TANGO-DI-AGE-DTN
E-GE-DEBILE-SORT
RUE-VITALE-VIRAI
ME-SU-ELS-LA-AIL
I-BE-ANE-HALE-NA
NORMAND-PASSER-T
ERREUR-CAUSES-ME
EG-EX-RENTES-COU
SUES-SOSIES-TOUR
-ET-GOSSES-PARTCS-LE-EAR-BAN-OA
O-FERMAI-CERNENT
NOUVEAU-FAN-ER-M
SUR-TS-SOLIDE-SO
TRIAS-BURINS-CAS
EDEN-BAIGNE-MRAP
LIS-PRISES-GAO-H
LE-CRASSE-LAISSE
A-CROSSE-SOIRS-R
TEBESSA-LAINE-ME
IS-TEA-TIGRE-FAOSEES-PA-AS-MI-F
NA-S-LEMAN-SIERA
-IL-AIR-N-NIER-U
D-IVRAIE-REEL-AT
CONSTITUTION-FIE
MOTS FLÉCHÉS
-ZAROUR-FCDIJONCAGES-EPIEE-AP-D
HIER-OP-ET-AMENE
ARE-ARLES-DIARAF
HE-TANIT-RADIE-E
E-ER-E----MES-NN
RETOUR----ER-RAS
-CAIN-----S-HATE
MOTS-STERE-MATOU
ILS-FAUTE-GAIS-R
SE-MOUES-TRIS-RE-LUIRE-S-AN-CAB
ROUERA-SARI-VELU
ENTRAINEMENT-SET
LETTRES
MAGHREB
----TAMAZIGHT------ATLAS--------GABES------SAHARA--------ORAN------DJANET--------ARABE-----------------------------------------------------------------------
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Gaines
---------------Terrains
---------------Décoration
Détente
Spécimen
---------------Dans le sol
---------------Prénom
Enlève
---------------Palmipède
---------------Situé
Squelette
---------------Germanium
Destruction
---------------Hypothèses
Démonstratif
Arme
---------------Stoppa
Sélénium
---------------Docteur
---------------Rompue
Primates
---------------Arbre
Fatigué
---------------Foot à
Casablanca
Bernas
---------------Tempête
Crack
---------------Hélium
Processus
---------------Capitale
Nations
---------------Kermesses
Article
---------------Adpete
---------------Cuivre
Boucherie
---------------Rayon
---------------Epaulé
(inv.)
Sport
---------------Lunettes
---------------Sied
Note
---------------Tournant
Aseptisées
---------------Va à
Londres
---------------Salie
Institut
---------------Piégées
Coupé
court
---------------Renvoi
Liquide
---------------Mitoyen
---------------Répares
Tics
---------------Trois pieds
---------------Dirigées
Canine
---------------Acteur
français
Fête
---------------Trompé
---------------Dinar
Calepin
----------------
Préposition
---------------Avocat du
diable
Demandée
---------------Circuler
Gué
---------------Peintures
Confiantes
---------------Velu
Liées
---------------Quartier à
New York
Etoffe
---------------Auteur
français
Calcium
---------------Dormeur
---------------Engendre
Acheteur
---------------Raisons
---------------Jeta
---------------Imbécile
Dinar
---------------Rongeur
Colère (inv.)
Couleur
---------------Pouffes
Affecte
---------------Prénom
Lettres
d’Iran
---------------Monnaie
---------------Graffiti
Chef
Tristesse
---------------Mouture
Président
sénégalais
---------------Berné
Article
---------------Plantes
Sportif
---------------Lithium
Note
Agitées
---------------- ---------------Gorge
Accords
Radon
---------------Choix
---------------Cacha
Dégonflas
---------------Rongeur
Exprime
---------------Pronom
Pareil
Feuilleton
Peinture
---------------Capitale
---------------Adhésif
---------------Fin de série
Démonstratif
Possessif
---------------Comparatif
Limite
---------------Monnaie
Par Tayeb Bouamar
---------------induration
Praséodyme
Gauches
---------------Obstinée
19
Semelles
---------------Colère
---------------Consonne
double
Cube
---------------Confie
---------------Abat
Mesure
---------------Issus
Oiseaux
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Capitale
---------------Brin
Théâtre
---------------Service
d’ordre
---------------Dommages
Promenades
Possédais
---------------Mer
anglaise
(inv.)
Précieux
---------------Part
Possessif
---------------Apprendras
Coutumes
---------------Fruit
---------------Misée
Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
Manger
---------------Ville
Père de
Tintin
---------------Pagayer
Oiseau
---------------Planète
---------------Singulier
Songea
---------------Hurlement
Sucer
(pho.)
---------------Habit
Entravas
---------------Palpa
Rongeur
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Consonne
double
---------------Démonstratif
Sous-sol
---------------Expert
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Jeune fille âgée de 30 ccans,
atteinte d’une maladie rare
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l’étranger, lance un appel à toute
âme charitable pouvant l’aider.
Prière contacter le
n° tél.: 0771 29 62 14 - Merci.
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Dame, malade chronique, 67 ans,
famille à charge, ne pouvant pouvant
plus faire face aux frais de soins et
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accumulées, demande aide
financière des bienfaiteurs (puisse
Dieu vous le rendre). 0551 400 050
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des affaires. Expédier CV par fax :
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2e AST, cher. prof. d’anglais à
Chéraga. - 021 360 796 0790 90 20 22 F126798
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Ahmed Fouad, 12 ans, handicapé
100 %, enfant d’une famille sans
ressources, démunie, lance un appel
de détresse aux âmes charitables
pour l’aider et lui procurer des
couches 3e âge et 1er âge adultes
(p/nuit) et à sa maman malade les
médicaments : Sectral 200 + Sarpril
25 mg + Aspegic. Contact :
0792 99 33 98 - Dieu vous le rendra !
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Sauvez ma famille de la mort !
Une famille sans ressources aucune
souffre ! Lance appel à âme
charitable ! L’épouse est atteinte
d’un cancer de la vessie ; clouée
au lit depuis très longtemps par la
maladie du fait de la misère et de la
pauvreté.
Mère de quatre enfants, dont l’une
des filles doit faire une transfusion
régulière du sang et l’autre
complètement édentée nécessitant
une intervention chirurgicale et un
troisième enfant devant subir
impérativement une intervention
chirurgicale en urgence.
Pour compliquer les choses ! Une
belle-mère à charge, au crépuscule
de la vie, qui a pratiquement perdu
la vue à force de pleurer… Les
médecins lui donnant une chance de
recouvrer sa vue par le biais d’une
intervention aussi compliquée.
La hawla oua la qouata illa Billah !
0775 87 17 34
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de contacter le journal qui
transmettra.
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formations en secrétaire ou secrétaire médicale (4 à
6 mois), maquettiste/infographiste (4 mois). Cours de
langues : anglais, français, espagnol, allemand, italien.
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Belcourt. Tél.: 021 66 04 13 / 65 31 84 F126699
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SMATECH (SCHOOL OF MANAGEMENT &
TECHNOLOGY), école agréée par l’Etat, lance pour
l’année 2011/2012, les formations suivantes :
Formations diplômantes : Techniciens en
documentations et archives - Techniciens en transit et
dédouanement - CAP Banque - CAP magasinier BP assurance et CMTC comptabilité. - Formations
qualifiantes : 1. Bureautique niv. 1 et 2 - Administrateur
et maintenance Windows - Maintenance et réseaux
informatique - CISCO (préparation à l’examen de
certification (70-290 et CCNA). - 2. IAS-IFRS
(Basculement du PCN au SCF) et langues étrangères. Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez
nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 0550 906 951 - Adresse : rue des frères Oudahmane
(axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou.
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infographie, Autocad, Archicad, 3 DS Max, MapInfo,
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bureautique. Horaires aux choix. Tél.: 021 27 59 36/73 0551 959 000 F1131
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D’HÔTELLERIE ET TOURISME «E.S.I.H.T.», sise à
Tizi-Ouzou, en partenariat avec le Groupe ESIG, lance
les formations suivantes : Dans le domaine de la
gastronomie : chef de partie, chef de rang, cuisinier,
aide-cuisinier, pâtissier et pizzaïolo. - Dans le domaine
de l’hôtellerie et du tourisme : Superviseur, intendant,
technicien supérieur agence de voyages, chef de
réception, 1er réceptionniste, réceptionniste et commis
de réception. - Ces formations sont assurées et
encadrées par des enseignants professionnels
renommés. - Le stage pratique est garanti dans les
hôtels des chaînes internationales et dans les sociétés
de catering du Sud avec aide au recrutement en fin de
formation. - L’accès à ces formations est ouvert pour
tous les niveaux de la 7e AM à la 3e AS et plus, y
compris pour les bac+3, suivant la spécialité
choisie. - Régime des études : internat/externat. -
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Vend. 25 - Sam. 26 novembre 2011 - PAGE
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L’enfant Guelicha Mohamed
Imadeddine, âgé de 5 ans, risque
de perdre la vue. Il est atteint d’une
infection post-natale pulmonaire et
d’une anomalie bilatérale avec
nystagnus horizontal. Sa mère,
handicapée visuelle (aveugle), et
son père, sans emploi, lancent un
appel de détresse pour un transfert à
l’étranger ou autre aide. Dieu vous le
rendra. Tél.: 0663 63 41 96
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Enfants malades handicapées
100 % : Asma, 6 ans, et Aïcha,
18 ans, demandent de l’aide en leur
procurant des couches 3e âge et
couches adultes. Dieu vous le
rendra. - 0557 36 91 07 - Merci.
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Jeune Melissa,
handicapée moteur à
100 %, âge 15 ans, sa
maman, sans
ressources, demande
à toute âme charitable
de l’aider en lui procurant : couches
bébé, médicament : lait (son aliment
quotidien doit être en liquide) Loya
ou Candia. Merci. Allah vous le
rendra ! Contact : 0552 400 208
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Informations/inscriptions : Se présenter à ESIHT
Villa n° 13, lotissement El-Bordj, Tizi-Ouzou.
Tél.: 026 212 212 ou 026 213 213 - Mobile :
0550 50 39 94 - Fax : 026 21 17 68 117868/B13
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GROUPE ESIG, précurseur de la formation HSE en
Algérie, école de formation supérieure agréée par l’Etat,
en partenariat avec Alsace Synergie Consulting,
organisme de formation européen basé à
Strasbourg, France, spécialisé en management de
transition et démarche QHSE, lance de nouvelles
promotions en HSE : 1. Manager QHSE (Qualité,
Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau d’accès :
bac+5 ou bac+4 avec expérience, ou cadre
d’exploitation. - Durée de la formation : 06 mois en
formule bloquée ou alternée + placement en stage
d’induction en milieu professionnel de trois (03) mois
avec soutenance du sujet de recherche. 2. Superviseur en HSE (Hygiène, Sécurité et
Environnement). - Niveau d’accès : BTS, DEUA ou
bac+3 et plus. - Durée de la formation : 15 semaines
plus trois (03) mois de stage pratique assuré. 3. Inspecteur en HSE (Hygiène, Sécurité et
environnement). - Niveau d’accès : bac ou 3e AS et plus.
- Durée de la formation : 12 semaines plus deux
(02) mois de stage pratique assuré. - 4. Agent de
sécurité en HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement).
- Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. - Durée de la
formation : 08 semaines plus un (01) mois de stage
pratique assuré. - Ces formations sont assurées et
encadrées par des experts consultants formateurs
avec sorties et voyages d’études durant le cycle de
la formation. - En fin de formation, les titres obtenus
sont cosignés par le partenaire français
A.S.C. Strasbourg France et valables à l’étranger. Le marché de l’emploi est particulièrement porteur
pour les spécialistes en QHSE et sollicités par les
entreprises pour anticiper les risques et faire
respecter la réglementation HSE. - Régimes des
études : internat/externat. Informations/Inscriptions : Se présenter à
ESIG/Département HSE, route de l’université
Hasnaoua. Tél.: 026 21 16 16 ou 026 21 18 18 Mobile : 0661 40 40 58 - Fax : 026 21 17 68 F117868/B13
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ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE
COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», agréée par
l’Etat, en partenariat avec la Chambre algérienne de
commerce et de l’industrie, «CACI», lance les
formations supérieures de l’année 2011/2012 dans les
spécialités : 1. Ingénieur d’affaires. 2. Ingénieur
informatique : niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3
et plus ; durée des études 18 mois dont 06 mois en
stage pratique. 3. Diplôme d’études supérieures
spécialisées (DESS) en finances comptabilité, audit,
marketing, force de vente, management,
assurances, GRH, communication. Niveau d’accès :
BTS, DEUA ou bac+3 et plus ; durée de la formation :
12 mois dont 02 mois de stage pratique.
4. Commissionnaire en douanes : niveau d’accès :
licence et plus ; durée de la formation : 12 mois. - N.B.:
Cette formation permet d’accéder à l’agrément de
commissionnaire en douanes. - Important : les
diplômes obtenus sont cosignés par la CACI. Régimes des études : internat/externat. Les
inscriptions sont ouvertes. Pour plus
d’informations, se présenter à ESIG, route de
l’université Hasnaoua. Tél.: 026 21 16 16 ou
026 21 18 18 - Mobile : 0661 70 54 06 - Fax :
026 21 17 68 117868/B13
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GROUPE ESIG, Ecole de formation supérieure agréée
par l’Etat, en partenariat avec Alsace Synergie
Consulting, organisme de formation européen basé
à Strasbourg, France, lance une formation accélérée
de 31 jours pour devenir gestionnaire des stocks et
approvisionnements avec initiation au logiciel de
gestion des stocks. Cette formation est assurée et
encadrée par des experts formateurs avec sorties
d’études en milieu professionnel. - En fin de
formation, le titre délivré est cosigné par le
partenaires français A.S.C. Strasbourg France et
valable à l’étranger. - La gestion des stocks est une
spécialité très demandée sur le marché du travail. Régime des études : internat/externat. Informations/Inscriptions : Se rapprocher de l’ESIG,
route de l’université Hasnaoua. - Tél.: 026 21 16 16
ou 026 21 18 18 - Mobile : 0550 16 83 74 F117894/B13
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ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE
COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», agréée par
l’Etat, lance de nouvelles promotions pour la rentrée
2011/2012 : Pour le niveau 3e AS et plus : Métreurvérificateur/étude de prix - Commerce international Marketing - Management-GRH - Comptabilité et gestion
- Banque - Informatique - Educatrice de jeunes enfants Secrétaire médicale - Déclarant en douane. - Pour le
niveau de 2e AS : Technicien transit et dédouanement Agent commercial et Brevet professionnel banque. Pour le niveau 9e AF ou 4e AM et plus : Certificat de
maîtrise professionnelle dans les spécialités banque,
comptabilité, magasinier et assistante maternelle. Régime des études : internat/externat. Informations/inscriptions : se rapprocher de l’ESIG,
route de l’université Hasnaoua. Tél.: 026 21 16 16 ou
026 21 18 18 F117894/B13
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SMATECH (SCHOOL OF MANAGEMENT &
TECHNOLOGY), école agréée par l’Etat, spécialisée en
HSE et en partenariat avec BOSHA/OSHA Academy
des USA, assure la formation en HSE (hygiène, sécurité
et environnement) pour : manager en HSE (bac+4) Superviseur en HSE (universitaire) - Inspecteur en HSE
(3e AS) et agent de sécurité et de prévention (4e AM ou
9e AF). - NB : lancement de session spéciale week-end.
- Les attestations sont délivrées par OSHA Academy
des USA. - Pour plus de renseignements et inscriptions,
veuillez nous contacter aux : 026 200 506 0550 906 950 - 0550 906 951 - Adresse : rue des frères
Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane),
Tizi-Ouzou. F117834/B13
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d’Algérie
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PENSÉE
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Cela fait 15 ans, le 26 novembre 1996,
que nous a quittés pour un monde
meilleur notre regrettée tante et mère
Mlle Aït Mokhtar
Fatma Zohra
dite «Tata»
Tu es partie en
silence, laissant derrière toi un vide que
seuls les souvenirs
nous aident à combler. Tu as été toujours notre protectrice tout au long de notre vie. Tu tendais
la main à tous. Tu ne pensais qu’au bienêtre de la famille. Beaucoup de choses ont
changé depuis. Ton handicap ne t’a pas
empêché de vivre normalement et cela
grâce à ton intelligence.
Nous prions humblement tous ceux
qui t’ont connue et aimée d’avoir une
pieuse pensée à ta mémoire.
Tes nièces Chahra et Sadika. F124333/B4
––––––––––––––––––––
REMERCIEMENTS
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Les familles Taïbi et alliées d’Akbou,
El Flaye, Sidi-Aïch, Alger et Annaba, très
touchées par les marques de sympathie
qui leur ont été témoignées lors du décès
de leurs très chers parents :
leur mère et grand-mère
El Hadja Baya
décédée le 11 novembre 2011 ;
leur fils, père et frère
Belkacem
décédé le 10 octobre 2011
et leur fille, sœur et nièce
Zina
décédée le 20 juillet 2011
remercient toutes celles et tous ceux qui,
de près ou de loin, ont compati à leur douleur par leur présence ou leurs messages
et les ont accompagnées dans ces
épreuves. Elles les prient d’avoir une
pieuse pensée à la mémoire des défunts.
Que Dieu le Tout-Puissant leur accorde Sa Sainte Miséricorde et les accueille
en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
F126956
retournons.
Edité par la SARL
SIÈGE :
DIRECTION-RÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai - Alger Tél. :
021 67.06.58 - 021
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JH, 31 ans, TS informatiqje 6 ans d’exp., maîtrise hard/soft,
admi. réseau, cherche emploi stable. Tél.: 0554 21 70 41
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J. femme cherche emploi comme garde-malade ou gardeenfants. Tél.: 0561 36 20 45
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JH, 25 ans, licencié en droit + attestation en journalisme,
cherche emploi dans le domaine ou autre.
Tél.: 0550 65 50 53
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JF, titulaire d'un diplôme d’Etat en géologie, option géologie
de l’ingénieur (géotechnique), année universitaire
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Tél.: 0775 15 77 53
MEMBRES
FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
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Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
BUREAUX REGIONAUX :
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«Résidence Badi», bt 3, 2e étage,
RN n° 24, Boumerdès-ville
Tél./fax : (024) 81 64 18
Email : lesoirboumerdes@yahoo.fr
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Tél. : 038 86.54.22
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Blida
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JF, titulaire d'un diplôme d’Etat en géologie, option géologie
de l’ingénieur (géotechnique), année universitaire
2010/2011 (USTHB Bab-Ezzouar). Tél.: 0559 61 41 06
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Jeune fille, 25 ans, ingénieur d’Etat en géologie, option
géologie de l’ingénieur (géotechnique), cherche emploi,
maîtrise l’outil informatique. Tél.: 0773 49 90 00
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une année comme opérateur qualifié + une année comme
électricien industriel, cherche emploi dans le domaine.
Tél.: 0556 99 46 79
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J. femme, 30 ans licenciée en droit + CAPA, 4 ans
d’expérience dans le domaine, cherche emploi dans le privé
ou étatique. Tél.: 0550 64 36 71
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Retraité, licencié en sciences de l’éducation et en droit,
longue expérience dans les domaines pédagogiques et
administratifs, cherche emploi dans un établissement
d’éducation ou d’enseignement privé, Alger ou wilaya
avoisinante. Tél.: 0555 36 74 86
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JH, 25 ans, architecte, maîtrise parfaite de l’outil
informatique, un an d’expérience, cherche emploi.
Tél.: 0696 36 19 51
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JH, 28 ans, TS en électrotechnique, 2 ans d’expérience,
résidant à Alger, cherche emploi dans le domaine.
Tél.: 0554 61 77 64 - e-mail : hilal.guessabi@hotmail.com
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Retraité, 53 ans, ex-cadre dans une entreprise publique,
cherche emploi comme responsable de publicité dans un
journal algérien ou étranger, revue, magazine, radio,
télévision. Tél.: 0554 03 49 83
DÉCÈS
Les familles Khabatou, Ider,
Brick-Chaouch ont l’immense
douleur de faire part du décès
de leur fille
Ider Nabila
née Khabatou
à l’âge de 43 ans.
L’enterrement aura lieu le
samedi 26 novembre au cimetière d’El Kettar.
La levée du corps se fera en
son domicile, 12, rue
Mohamed
Sekkat,
El
Mouradia.
«Que Dieu accueille la
défunte en Son Vaste
Paradis.»
9, rue Bouderbala
(ex, rue petit), Constantine
Tél. : 031 92.34.23
Fax : 031 92.34.22
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3, rue Kerras Aoued.
Tél. : 041 33.23.95
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Rue du Fida, centre
commercial Zedioui
1re étage, Sétif.
Tél. : 036 91 48 59
Fax : 036 84 18 37
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(à côté de la CNEP)
2e étage, gauche
Tél. : 026 22.87.04
Fax : 026 22.87.01
MASCARA
Rue Senouci Habib
Maison de la presse.
Tél./Fax : 045 80.28.43
TLEMCEN
Cité R’hiba Bt n°2 RDC.
Tél. : 043 27.30.61 /
Fax : 043 27.30.82
BOUIRA
Gare Routière. Lot N°1.
e
3 étage - Tél. : 026 94 29
19
E-Mail : lesoirbouira@hotmail.com
BATNA
5, rue des Aurès - Batna
Tél./Fax : 033.80.24.20
BÉJAÏA
19, rue Larbi Ben-M’hidi
(rue Piétonnière),
Béjaïa-ville 06000
Tél. : 034 21.14.51
Fax : 034 21.18.60
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Hamdine, Hydra, Birkhadem, Aïn-Naâdja, ElAchour et environs. - 0770 400 400 0661 511 511 F496/B1
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OFFICE PUBLIC NOTARIAL
MAÎTRE KHALID BENCHAÂ
RUE DE LA RÉPUBLIQUE GHAZAOUET CODE 00004486
NANTISSEMENT
DE MATÉRIEL
Aux termes d’un acte reçu en l’étude en
date de 15/11/2011, enregistré, M. Selhami
Ahmed Khadir commerçant, né à
Ghazaouet le 04/01/1987, demeurant à
Zaouet El-Yagoubi, commune de Nedroma
(wilaya de Tlemcen), a nanti en deuxième
rang au profit de l’Agence Nationale de
soutien à l’Emploi des jeunes (ANSEJ) le
matériel objet de la facture n°130/2011 en
date du 18/04/2011 délivrée par
SNC.COM.AGR.IND Chiali & Associé en
garantie d’un montant de 325 971,00.DA.
Deux expéditions des actes seront déposées au Centre National du Registre du
commerce de la wilaya de Tlemcen.
Pour avis, le notaire.
F028/011/B14
BORDJ-BOU-ARRERIDJ
2, rue Cherifi Mohamed
(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : KDPO
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
APN : les «indignés» de la 25 heure
LETTRE DE PROVINCE
C
PANORAMA
e qu’il y a de cocasse dans l’épidémie
des critiques qui
atteint l’APN est assurément sa nature tardive.
Nos chers députés, habituellement disciplinés face
aux propositions de l’exécutif, découvrent, sur le
départ, l’hygiène élémentaire de la démocratie.
Celle qui consiste à amender et censurer au nom du
bien public. Longtemps, ils
s’en étaient abstenus,
considérant cet impératif
primordial de leur rôle
comme contraire à leur
devoir. Celui qu’ils nomment ainsi et qui n’a jamais
été autre chose qu’un
euphémisme sémantique
pour désigner la servitude.
Investi de la lourde mission d’adopter une batterie
de projets de lois organiques, le Parlement algérien se divise tout aussi
bien sur des questions de
fond que sur des points de
détail. Même le clivage traditionnel «majorité-opposition» n’a pas résisté à cet
inattendu vent d’indignation. Et l’Alliance présidentielle, incapable d’accorder
ses violons, est la première
à en faire les frais à travers
la désolidarité du MSP.
Point d’orgue du désaccord général auquel est
confronté le gouvernement, l’examen de la loi sur
les partis. Le sujet, par sa
sensibilité et les enjeux
immédiats qu’il implique
dans la reconfiguration de
l’espace politique et la
future représentativité, ne
pouvait qu’emporter, dans
la tornade de la polémique,
tous les anciens consensus sur lesquels se sont
bâties les cohabitations si
nécessaires au président
de la République.
Ceci dit, l’impression qui
émane de ce débat houleux
est-elle uniquement explicable par le désir des
députés de s’affranchir des
tutorats des appareils au
moment où ils ont le sentiment qu’une période historique est en voie d’achèvement ? Au contraire, est-on
simplement en présence
d’une ultime mise en
scène, destinée à doter
d’un semblant de crédibilité un processus de
réformes
dénoncé
de
toutes parts ?
A priori, l’on ne conçoit
que difficilement la première hypothèse. Celle qui
octroie, comme une révélation de la dernière heure, le
scrupule de la conscience
face aux graves défis que
doit résoudre la démocratie dans le pays. En effet,
comment gommer le passé
d’une chambre de la
claque, faite sur mesure,
lorsqu’elle s’adonne à la
colère feinte ? Le spectacle
est inhabituel et, par voie
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
laalamh@yahoo.fr
laalamhakim@hotmail.com
hlaalam@gmail.com
de conséquence, sa sincérité douteuse. On l’aura
compris, ce qui se joue au
Parlement n’est qu’agitation facétieuse sur le
thème des libertés dont le
commanditaire, «malmené» en apparence, est le
pouvoir lui-même ! La ficelle est usée et ne dupe plus
personne. Celle qui consiste à encourager, via les
chefs organiques, des
députés-croupions
afin
qu’ils s’adonnent à la critique et alimentent une
contradiction
dans
l’unique but de torpiller
toute structuration autonome d’un interlocuteur hors
institution. Celui qui se
revendique du label de la
société civile, que l’on
interdit, par la force policière, de s’exprimer dans
la rue et que craint avant
tout le pouvoir.
Qui peut croire, par
conséquent, un Parlement
légendairement compromis lorsqu’il prétend agir
au nom de la société et
qu’il s’arroge la compétence d’interlocuteur pour
conduire les réformes. En
référence à son extraction
et ses défaillances par le
passé, devait-il d’ailleurs
être le destinataire exclusif
des lois organiques ?
En somme, l’échec de
l’institution législative est
notoire pour être encore
sollicité et «consulté» sur
des projets aussi décisifs.
L’opinion n’a plus besoin
de longues explications
pour se rendre compte que
l’APN ne débat que sur
commande. Et que le chahut actuel ne diffère guère
des manœuvres du passé
sauf que, cette fois-ci, il
aborde les thèmes cruciaux qui ne devaient
concerner que les futurs
mandataires. Par la persistance de son compagnonnage, malgré la crise brutale et quasi-violente qui a
ébranlé le pouvoir, l’institution législative ne lui fournit pas seulement une
bouée de sauvetage, elle
creuse également la tombe
des courants politiques
dont elle prétend promouvoir
leur
existence.
Etonnamment, l’électeur
algérien a commencé à se
désintéresser de son acte
civique au moment où, non
seulement, la fraude des
urnes s’est institutionnalisée mais surtout lorsqu’il a
pu jauger et juger les élus
dans leur quotidien de
mandataires. Sans qu’ils
soient tous des «ripoux»,
comme il se dit trivialement, la plupart se révélèrent à lui comme de parfaits opportunistes avec,
en moins, une solide culture politique. Ceci expliquant cela, si les derniers
scrutins ont été sanctionnés par l’abstention massi-
e
Par Boubakeur Hamidechi
hamidechiboubakeur@yahoo.fr
ve, sait-on que les bases
militantes des partis sont
désertées pour les mêmes
raisons. Or, si en Algérie la
démocratie est en panne,
la cause se trouve en grande partie dans la praxis
d’une élite préfabriquée à
l’éthique plus qu’improbable.
Voilà pourquoi il ne
semble pas excessif de
qualifier
ces
pseudodébats de mascarade mortelle à l’avenir. Car depuis
quand demande-t-on à des
mutants de la politique en
voie d’extinction de dire ce
que sera le futur de ce
pays ?
B. H.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
Misère ou Miziria, c’est kif ! kif
douleur !
Quelle différence entre le programme politique des islamistes tunisiens d’Ennahda et celui des islamistes marocains du PJD ?
La taille du bikini !
Ainsi donc, les députés veulent aussi nous interdire de parler français. En fait, ils veulent interdire
l’usage du français aux partis politiques, ce qui, au
fond, ne nous y trompons pas, revient à la même
chose. Ils ont raison, les bougres de mal-élus ! S’il y
avait encore un truc à nous interdire, c’était ça, la
parole. Ils s’y attellent donc ! Avec ce zèle qui leur
est si particulier. Surtout lorsqu’il s’agit de restreindre encore l’espace des libertés, diminuer un
peu plus les réserves d’oxygène et nous fourrer
encore vivants dans des cercueils en attente d’incinération. Le fait même qu’en ces moments de crise
mondiale, de printemps arabes qui virent aux hivers
sanglants, de cohortes citoyennes en quête de
quelque pitance dans les décharges publiques,
d’hôpitaux mouroirs, de cancéreux littéralement
euthanasiés par des agendas de rendez-vous kafkaïens, c’était celle-là l’urgence et pas une autre,
celle de nous faire parler arabe, et surtout pas français ou anglais. La mal-vie en arabe doit être plus
supportable, dans cette logique «APNéique».
E-mail :
info@lesoirdalgerie.com
Abdallah Q’Bili, le jeune avocat au chômage, aurait
peut-être différé son immolation par le feu si les responsables de l’emploi lui avaient dit «dégage !» en
arabe, n’est-ce pas ? La violence faite aux femmes
aurait été plus «douce`» si les frappeurs avaient
accompagné leurs coups et leur maltraitance de
phrases en arabe, yek ? En vérité, le fait même de
savoir que des mecs et des nanas sont payés,
vachement bien payés juste pour décider dans quelle langue nous devons vivre le calvaire m’insupporte au plus haut point. Pourquoi devrais-je, avec mes
impôts, rétribuer des «élus» qui gambergent sur la
seule langue autorisée dans notre galère quotidienne ? J’assimile cette situation abracadabrante à un
crime économique. Le député qui touche un salaire
pour ne proférer que de telles insanités me vole,
moi, Hakim Laâlam, contribuable algérien affilié au
régime normal des salariés imposables et saigné par
un IRG féroce. C’est du vol ! Et je peux le dire, le redire et le redire encore en arabe, en tamazight, en français, en anglais, en espagnol, en italien, en javanais
ou en peuhle ! Du vol caractérisé ! Pis, un cambriolage, un casse en plein jour dans le magasin de nos
priorités. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.