brochure du festival - Cinema Espagnol ANNECY
Transcription
brochure du festival - Cinema Espagnol ANNECY
Les Images Hispano-Américaines, le reflet de populations en quête de mouvement. De l’irrationnel du quotidien à l’inaccessible rêve américain, de l’espoir d’un jour à l’éternelle désillusion, de cette légèreté pesante à cette lourdeur si friable, de ces émotions retenues à l’explosion des sentiments, de ces immensités naturelles à la solitude de l’individu, le cinéma hispano-américain projette sur grand écran des tranches de vie posées avec tendresse et violence, avec passion et sagesse. Ce cinéma nous fascine, nous éclaire, nous sensibilise, nous agresse, nous émeut, nous bouleverse, nous transporte si loin de nous, si près de nous. Et si ce cinéma-là, de la Terre de feu au Río Grande, c’était juste la vie, la vraie ? Plus qu’un écran, un miroir. Cuba, énigmatique qui interroge, Cuba qui soupire, Cuba qui danse, Cuba qui promet, Cuba qui attend, Cuba qui crie, Cuba qui rêve et qui fait rêver. Il y a aussi Cuba la belle, Cuba la nostalgique, Cuba la rebelle, Cuba “la débrouille”, Cuba, la révolutionnaire, celle qu’on hait ou qu’on jalouse. Cuba au féminin, Cuba au masculin, confusion des genres, confusion tout court. Ce pays méritait bien qu’on le mette à l’honneur pour cette 11 ème édition. Projection, débat, musique, journaliste pour tenter de démêler le fil d’Ariane de cette île et comprendre l’héritage du père Fidel. Les rencontres, les festivités, les avant-premières, les inédits et … vous, public fidèle, nombreux, à chaque fois, de plus en plus. On aime. Merci. Les Images Hispano-Américaines, c’est tout ça à la fois et bien plus encore. Luc Rodriguez Président de l’A.D.C.H. 2 Sarah Quintric Déléguée générale Images Hispano-américaines identifie avec force dans la ville ce que sont les salles et les programmations culturelles, art et essai. D’abord parce que la manifestation est réputée pour son rôle éminent de transmission du cinéma en milieu scolaire, ensuite parce que la programmation est repérable, assumée, garantie sans pollution intempestive de visite de bornes de confiserie et de collisions publicitaires, enfin parce que le public, tout le public, y est accompagné, choyé, dans son droit à la parole, au jugement, à l’échange, pour exprimer ce qu’il pense des découvertes qu’il fait. Les associations partenaires L’ADCH et PLAN LARGE ne se contentent pas d’une offre en terme de clientèle, et de l’équipement qui irait avec. Ils nouent des liens avec les profs, les médiateurs sociaux, les associations amies, les exploitants de salles, les cinéphiles, les gens, pour les renseigner, les initier. Ils multiplient les échanges pour rendre convivial l’accueil vers la salle, ils font durer le plaisir, installent les bavardages, les futilités pas si vaines des spectateurs ordinaires. Ibérica : créée en 2003 pour développer les relations franco-espagnoles à travers l’organisation de diverses activités. Elle accompagne en particulier le jumelage entre les villes de Malgrat-de-Mar (Catalogne) et de Seynod. 16 rue des grandes Teppes . 74600 Seynod . 04 50 51 18 92 Voilà qui n’est pas rien, qui donne envie d’aller au cinéma, très nombreux, ensemble, avec tous les autres, pour découvrir des films dont chacun sait bien qu’ils ne sont proposés qu’à ce moment-là et pas ailleurs. René Richoux Président de Plan Large CAFE (Club Amical Franco Espagnol) : a pour but de favoriser les rencontres autour de la culture hispanique. Il propose des cours d’espagnol et diverses activités. Bureau Marie Biennier . 7 quai des Clarisses . 74000 Annecy . 04 50 23 48 94 CDPC (Centre départemental pour la promotion du cinéma) : il gère et anime le cinéma La Turbine de Cran-Gevrier ainsi que le circuit Ecran Mobile. 3 av. de la Plaine . 74000 Annecy . 04 50 52 30 03 imagespassages : intervient dans le champ de l’art contemporain par des œuvres vidéos : installations et projections. 26 rue Sommeiller . 74000 Annecy . 09 67 38 99 73 imagespassages.com Nous tenons à remercier pour leur soutien tous les partenaires, adhérents, bénévoles, amis ... sans qui cette manifestation ne pourrait avoir lieu. 3 SALTA LA LIEBRE, TAREA FINA & METALUNA PRODUCTIONS PRéSENTENT écrans Junior Cannes Meilleur Film Generation Meilleur film, Meilleur scénario, Meilleure actrice - Guadalajara Ventana Sur Cinéma Miami Cinélatino Toulouse CAñADA Design graphique : MORRISON un film de Matías Lucchesi SALTA LA LIEBRE & TAREA FINA pRéSENTENT “NATURAL SCIENCES” AvEC pAULA HERTZOG | pAOLA BARRIENTOS | ALvIN ASTORGA | SERGIO BORIS EN COpROdUCTION AvEC METALUNA pROdUCTIONS vENTES INTERNATIONALES URBAN dISTRIBUTION INTERNATIONAL pROdUCTEURS ExéCUTIFS MATIAS LUCCHESI JUAN pABLO MILLER pROdUCTEUR ASSOCIé GALE CINE SERvICES dE pROdUCTION EL CALEFON CINE dIRECTEUR ARTISTIqUE AdRIAN SUAREZ dIRECTEUR dE pROdUCTION JUAN MARISTANY INGéNIEUR dU SON MARTIN LITMANOvICH MONTAGE dELFINA CASTAGNINO MUSIqUE ORIGINALE NACHO CONdE CHEF OpéRATEUR SEBASTIAN FERRERO pROdUCTEURS MATIAS LUCCHESI JUAN pABLO MILLER FABRICE LAMBOT SCéNARIO MATIAS LUCCHESI GONZALO SALAYA RéALISATEUR MATIAS LUCCHESI dISTRIBUTION FRANCE URBAN dISTRIBUTION / CanadaMorrison Jimena, qui officie dans un pensionnat isolé, ne sait pas quoi faire de Lila, une élève intelligente mais qui semble avoir d’autres préoccupations dans la vie que ses études. En fait, la petite fille, qui n’a jamais connu son père, est obsédée par l’idée de le retrouver. Elle tente par tous les moyens d’arriver à son but en s’échappant plusieurs fois du pensionnat. Avec l’un de ses amis, elle ira même jusqu’à voler une voiture qu’elle ne sait évidemment pas conduire. Touchée par la quête de Lila, Jimena va l’aider à retrouver la trace d’un père dont elle ne sait rien, pas même le nom. Le jour où on va célébrer la finale du championnat de foot entre le Club Universitaire Sportif et Alianza Lima, et parallèlement le « Seigneur des Miracles » par une procession très populaire, trois hommes entrecroisent leur destin à la recherche d’une rédemption pour eux-mêmes et d’un miracle pour quelqu’un de leur entourage. Un policier ripoux qui essaie de sauver sa femme d’un mal inconnu qui l’entraîne vers la tombe faute d’argent pour la soigner ; un ancien chauffeur de bus qui a provoqué un accident où plusieurs personnes ont péri et qui cherche le rachat de son âme en essayant de se faire accepter dans la confrérie de ceux qui sont chargés de porter dans la rue la statue du « Seigneur des Miracles » ; enfin, un jeune étudiant, à la tête d’un groupe de fans du Club Universitaire en guerre contre ceux du club rival, qui cherche à sortir son frère mineur de prison. Situations périlleuses car installées sur la poudrière que constitue la société péruvienne corrompue, pauvre et violente. Prix du jury à Génération, Berlinale 2014 Prix Cine en Construcción, Mar del Plata 2013 Meilleur film, meilleur scénario et meilleure actrice, Festival de Guadalajara 2014 Prix du Public au 17° festival de cinéma de Lima Argentine. 2013. 71’. Couleur Réalisation Matías Lucchesi Scénario Matías Lucchesi, Gonzalo Salaya Photo Sebastián Ferrero Montage Delfina Castagnino Musique Nacho Conde Production Salta la Liebre, Tarea Fina Distribution Urban Distribution Interprétation Paula Galinelli Hertzog, Paola Barrientos, Alvin Astorga, Sergio Boris, Vanesa Wainberg, Arturo Goetz 4 Filmographie 2009 : Savana (cm) 2009 : Distancias (cm) 2014 : Cañada Morrison critiques « Un cours de bio, dans un pensionnat au fin fond de l’Argentine : « Que faut-il à une graine pour germer ? » demande l’instit. De l’eau, de l’oxygène, une bonne température... Que faut-il à une petite fille pour bien grandir ? Connaître ses origines, répond le réalisateur Matías Lucchesi. Pour son premier long métrage, il nous embarque dans un road-movie avec la jeune Lila, 12 ans, préado à la recherche de son géniteur. Dans un décor de western, paysage désolé où rien ne pousse, il rejoue l’une de ces quêtes au bord du vide qu’affectionnent Jim Jarmusch (Broken Flowers) ou Wim Wenders (Alice dans les villes). Le scénario, dépouillé et malin, réserve de jolis rebondissements. Tout en cherchant son père, à partir d’un indice bien mince (une plaque de métal), la petite recompose sa cellule familiale : l’institutrice qui l’accompagne, formidable mère de substitution. Le cinéaste ne verse jamais dans le sentimentalisme. Les silences des personnages, d’une grande pudeur, valent mieux que tous les mots. » Nicolas Didier, Télérama, novembre 2014 critiques « Le nouveau film péruvien El evangelio de la carne du réalisateur Eduardo Mendoza est, au-delà de bien d’autres qualités, une critique virulente, impitoyable, du Pérou néolibéral officiel qui se prétend moderne, développé et modèle de réussite. Et, symptôme de toute œuvre d’art aboutie, il le fait avec la subtilité du réalisme, évitant les discours trop explicites tant sur le plan idéologique que politique. Il se contente simplement de montrer. Il donne à voir, et rien d’autre. La construction solide, souvent parfaite, de la plupart des personnages ; la toile de fond des extérieurs dans une Lima si naturelle qu’elle ressemble à celle que nous arpentons tous les matins sans nous en rendre compte ; mais surtout l’exposé rigoureux de l’environnement social, réussissent le miracle de rendre visible de manière indiscutable ce que la propagande du pouvoir et les collectivités, bien servis par les monopoles médiatiques, essaient de cacher sous le tapis. Il est question d’individus marginalisés, de ce tiers de la population de Lima dont parfois nous apprenons à travers une enquête statistique à peine divulguée qu’ils sont encore exclus des services d’eau potable, mais que dans le même temps ils sont invités à profiter, hypnotisés, du spectacle magique et en couleurs du Parc des Eaux, à seulement quatre sols l’entrée et deux sols pour l’aller et retour de la navette qui les descend de leur colline et les y remonte. Mais, bien que représentant une part significative de la société, ils ne sont assurément pas la majorité, et, comme le montre si bien le film, ils évoluent à l’ombre et aux abords gênants, suspects et menaçants de la Lima officielle. » Ricardo Jimenez A, ricardogimeneza.blogspot.fr, 27.10.2013 Pérou 2013. 110’. Couleur Réalisation Eduardo Mendoza de Echave Scénario Eduardo Mendoza de Echave, Úrsula Vilca García Photo Mario Bassino Montage Eric Williams Musique Jorge Sabogal Production La Soga Producciones Distribution Bobine Films Interprétation Giovanni Ciccia, Jimena Lindo, Lucho Cáceres, Sebastián Monteghirfo, Aristóteles Picho, Gianfranco Brero, Ebelin Ortiz, Ismael Contreras, Norma Martínez Filmographie 2001 : TQ-1992 2005 : Mañana te cuento 2008 : Mañana te cuento 2 2011 : Bolero de noche 2011 : Snuff dogs 2013 : El evangelio de la carne 5 Une épidémie fulgurante ravage la capitale péruvienne. Eusebio est un limpiador, un nettoyeur, chargé de vider les rues de leurs cadavres et de stériliser les lieux contaminés. Lors d’une de ses missions, il récupère un jeune garçon, Joaquín, rescapé miraculeux de la pandémie qui a décimé sa famille. Cette rencontre pourrait bien bousculer sa solitude désabusée. Nomination aux Oscars 2014 Nomination au Festival International du Film de Chicago 2012 Meilleur Premier Film au Festival de La Havane 2012 Mention spéciale du Jury au Festival de San Sebastián 2012 critiques «Dans le passage du collectif à l’individuel qui l’éloigne du spectaculaire comme du théorique, El Limpiador trouve son enjeu majeur, cette inespérée (re)connexion humaine, bouleversante. Saba resserre son sujet sur l’apocalypse intime qui se joue chez Eusebio (Víctor Prada, impeccable). L’apocalypse n’est pas seulement synonyme de l’annonce de la fin du monde, mais signifie d’abord le dévoilement et la révélation. Au cœur de la mort, le lien filial ramène le triste Eusebio à la vie. Père de substitution du gamin rejeté par son véritable paternel, il est aussi un fils qui reprend contact avec son propre père, sans que jamais l’émotion ne dévie la poésie mélancolique du film vers les clichés du happy end. Le dernier plan redonne à la caméra toute sa puissance d’évocation par un léger mouvement, inespéré, qui sort la mort de l’indifférence et ramène la fatalité à une belle abnégation. Et la vie continue…» Estelle Bayon Critikat.com 17.12.2013 Pérou. 2012. 95’. Couleur Réalisation Adrián Saba Scénario Adrián Saba Photo César Fé Montage Justin Beach Musique Karin Zelinski Production Flamingo films, Emergencia Audiovisual, La Gris Films Distribution Bobine Films Interprétation Víctor Prada, Adrián Du Bois, Miguel Iza, Carlos Gassols 6 Filmographie sélective 2012 : El Limpiador «C’est en effet d’amitié et de tolérance qu’il s’agit dans cette œuvre, où il est question de démontrer que les extrêmes se touchent, ce d’autant plus qu’il est vite évident que l’adulte va être bientôt contaminé à son tour. En témoigne d’ailleurs le comportement du gosse, qui lui aussi s’isole du monde en portant, comme un casque sur le crâne, une caisse en carton vide qui pourrait ressembler à un poste de télévision vu de l’intérieur. Voici donc un film taiseux et en plans fixes, éloigné de tout spectaculaire, même si les lieux, le décor, pouvaient y inciter, hormis une découverte finale de la plage qui apporte une once de couleur et d’optimisme dans un ensemble par ailleurs frigorifiant, unique instant où le jeu dans sa fonction ludique retrouve enfin ses droits. Ce premier long métrage, candidat du Pérou dans la course aux oscars, distingué par le prix de la critique internationale après avoir été remarqué au festival de Saint-Sébastien, est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire encore récente du cinéma péruvien». Jean Roy, l’Humanité, 18.12.2013 Au Mexique, la famille d’Estela, une jeune fille de 12 ans est prise dans un engrenage de violence lorsqu’elle tombe amoureuse d’un jeune policier impliqué dans un détournement de drogue. interdit -16 ans Prix du meilleur réalisateur, Cannes 2013 Ariel Awards Mexico 2014, meilleur réalisateur Sélectionné pour les Oscar 2014 catégorie meilleur film de langue étrangère Louve d’Or au Montréal Film Festival 2013 Meilleur réalisateur au Stockholm Film Festival, ... etc critiques « On était sans nouvelles d’Amat Escalante depuis Los Bastardos (2009). Tant mieux, car il fallait bien cinq ans pour s’en remettre. De ce film choc, une scène nous hante, celle du visage d’une femme explosé plein cadre par un fusil à pompe. Avec Heli, le réalisateur mexicain prouve qu’il n’a rien perdu de son goût pour la transgression. Les images dérangeantes sont plus nombreuses encore que dans son dernier film. Or, plutôt que de décupler l’émoi, leur répétition crée ici de la distance. Détaché, on observe les pendaisons et autres tortures non plus avec dégoût mais avec une certaine fascination, tant ses trucages sont absolument bluffants. Sacré meilleur réalisateur à Cannes en 2013, succédant ainsi à Carlos Reygadas (ici producteur), Amat Escalante partage avec son compatriote une qualité précieuse : lui aussi sait clore ses films en beauté. Ainsi, à défaut de captiver tout du long, Heli laisse une marque profonde chez son spectateur. » Hendy Bicaise, Première « Voilà un cinéaste, au moins, qui part de très loin, et qui ne figure pas dans la liste des favoris. La raison ? Une radicalité qui déplaît au plus grand nombre, une ambition qui défrise jusque dans le camp de la critique la plus cinéphile. Ami et collègue, par surcroît, de son compatriote Carlos Reygadas, qui s’est fait recevoir à jets de pierres ici même en 2012 avec Post Tenebras Lux, lequel coproduit aujourd’hui le film de son cadet. Comment lui donner tort, face au talent et à la puissance de ce jeune cinéaste ? Peu de réalisateurs filment le Mexique, la fatalité de sa violence, la démonétisation de la vie, la féodalité mafieuse et l’impuissance de l’Etat comme Escalante. Avec si peu de pathos, si peu de graisse et d’apitoiement, et tant de justesse dans le regard, tant d’acuité dans l’évocation de l’horreur et de l’accablement, tant d’humour aussi parfois, surréel, insolite, cruel, buñuelien pour tout dire… Histoire superbement composée dans l’espace et dans le temps, filmée en plans fixes posés sans ciller sur cette réalité mexicaine qui vaut à elle seule bien des films d’horreur. » Jacques Mandelbaum, Le Monde, 13.05.2013 Mexique, Allemagne, Pays Bas, France. 2013. 105’. Couleur Réalisation Amat Escalante Scénario Amat Escalante, Gabriel Reyes Photo Lorenzo Hagerman Montage Natalia López Musique Lorenzo Hagerman Production Foprocine, Lemming Film, Mantarraya Producciones, No Dream Cinema, Le Pacte, Ticoman, Tres Tunas, Unafilm Distribution Le Pacte Interprétation Armando Espitia, Linda González, Juan Eduardo Palacios, Andrea Vergara, Reina Julieta Torres Filmographie 2005 : Sangre 2008 : Los bastardos 2013 : Heli 7 H I S T O R I A S C I N E M AT O G R Á F I C A S en coproduction avec P Y R A M I D E P R O D U C T I O N S , W A N D A V I S I Ó N et H U M M E L F I L M présentent Le Médecin de FaMiLLe ALEX BRENDEMÜHL NATALIA OREIRO un film de DIEGO PERETTI LUCÍA PUENZO © 2013 PYRAMIDE DISTRIBUTION / © PHOTO : SEBASTIAN PUENZO Ils vivaient avec l’un des plus grands criminels de l’Histoire. Ils n’en savaient rien. avec la participation exceptionnelle de ELENA ROGER GUILLERMO PFENING et pour la première fois à l’écran FLORENCIA BADO HISTORIAS CINEMATOGRÁFICAS EN COPRODUCTION AVEC PYRAMIDE PRODUCTIONS, WANDA VISIÓN, HUMMELFILM, STAN JAKUBOWICZ, MOVIECITY, TELEFE, DISTRIBUTION COMPANY EN ASSOCIATION AVEC ENDEMOL ARGENTINA, CINE.AR AVEC LA PARTICIPATION DE AIDE AUX CINÉMAS DU MONDE, CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE, MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, INSTITUT FRANÇAIS PRÉSENTENT UN FILM DE LUCÍA PUENZO ALEX BRENDEMÜLH, NATALIA OREIRO, DIEGO PERETTI, ELENA ROGER, GUILLERMO PFENING, ALAN DAICZ ET POUR LA PREMIÈRE FOIS À L’ÉCRAN FLORENCIA BADO CASTING MARÍA LAURA BERCH COSTUMES BEATRIZ DI BENEDETTO MAQUILLAGE ET COIFFURE ALBERTO MOCCIA DÉCORS MARCELO CHAVES DESSINS DE MENGELE ANDY RIVA PHOTOGRAPHIES DE PLATEAU SEBASTIÁN PUENZO EFFETS SPÉCIAUX 3DNETWORK MUSIQUE DANIEL TARRAB, ANDRÉS GOLDSTEIN, WARREN ELLIS, DIRTY THREE SON FERNANDO SOLDEVILA MONTAGE HUGO PRIMERO IMAGE NICOLÁS PUENZO PRODUCTION EXÉCUTIF NICOLÁS BATLLE COPRODUIT PAR AXEL KUSCHEVATZKY COPRODUIT PAR FABIENNE VONIER PRODUCTEUR ASSOCIÉ STÉPHANE PARTHENAY PRODUCTEUR GÉNÉRAL DE HISTORIAS CINEMATOGRÁFICAS LUIS PUENZO PRODUIT PAR LUCÍA PUENZO ÉCRIT ET RÉALISÉ PAR LUCÍA PUENZO AVEC Patagonie, 1960. Une famille argentine, dont la mère, d’ascendance germanique, parle couramment l’allemand, fait la connaissance d’un médecin allemand. Il vient s’installer à Bariloche, mais au lieu de louer une chambre en ville il devient le premier client de l’hôtel qu’ouvrent les parents, Enzo et Eva. Il s’intéresse particulièrement à Lilith, leur fillette de 12 ans, qui souffre d’un retard de croissance, et propose à ses parents un traitement expérimental pour y remédier. Il surveille aussi la grossesse d’Eva, qui s’avère attendre des jumeaux. Prix du Jury et de la mise en scène section un Certain Regard au Festival de Cannes 2013 Prix du Jury Œcuménique – Mention spéciale au Festival de Cannes 2013 France, Argentine, Espagne, Norvège. 2013 . 93’. Couleur Réalisation Lucía Puenzo Scénario Lucía Puenzo Photo Nicolás Puenzo Montage Hugo Primero Musique Andrés Goldstein, Daniel Tarrab Production Historias Cinematográficas Cinemanía, Pyramide Productions, Wanda Visión, Hummefilm, The Stan JaKubowicz Co Distribution Pyramide Distribution Interprétation Alex Brendemühl, Natalia Oreiro, Diego Peretti, Elena Roger, Florencia Bado, Guillermo Pfening 8 Filmographie sélective 2007 : XXY 2009 : El niño pez 2013 : Le médecin de famille critiques «Une ambiance erratique et ombrageuse plane sur Le médecin de famille. Lucía Puenzo, la réalisatrice, traduit cette inquiétude par de petits indices qu’elle porte à l’écran. On peut par exemple noter cette usine d’assemblement de poupées morbides avec des corps de porcelaine démantelés, des crânes encore chauves et des visages inanimés. Une fois assemblées, ces poupées aryennes incarnent alors la perfection obsessionnelle recherchée par le criminel. La photographie est percutante et morbide à la fois, de par ces images et cette atmosphère sinistre. Une image pourtant souvent adoucie par la beauté du paysage profane de la Patagonie. Si on s’intéresse à l’histoire contemporaine, on découvre que la période que Josef Mengele passe à Bariloche demeure l’une des plus mystérieuses concernant sa cavale en Amérique Latine. » Mathilde Parapiglia, aVoir-a Lire.com, 06.1.2013 « Toute la tension du film se niche dans la fascination de Lilith, la petite fille de la campagne, pour le démiurgique Hector Gregor, l’être aux manières civilisées et au savoir encyclopédique, avec lequel elle développe une relation privilégiée, entre admiration et crainte. La mise en scène prend un soin particulier à explorer les émotions fines d’une famille dont l’unité se craquelle lentement, comme infestée par la présence de ce médecin trop attentionné. Mais la réelle horreur, masquée par ses traits avenants, demeure de l’ordre de la suggestion. Quelques plans sur des archives gribouillées et des croquis anatomiques, puis la démonstration d’une fabrique de poupées à la perfection systématisée suggèrent la présence insidieuse d’une activité nazie dans ces terres reculées de Patagonie, quand l’identité véritable d’Hector Gregor est tue jusqu’au carton final.». Caroline Milleliri Critikat 05.11.2013 Claudia a 22 ans et vit seule dans une grande ville du Mexique. Une nuit, elle atterrit aux urgences pour une crise d’appendicite. Elle se lie d’amitié avec Martha, qui occupe le lit voisin. Martha a 46 ans, 4 enfants, et une inépuisable joie de vivre malgré le mal qui la ronge et dont elle ne veut pas parler. A sa sortie de l’hôpital, Martha invite Claudia à habiter chez elle. D’abord désorientée par l’organisation chaotique de la maisonnée, Claudia trouve progressivement sa place dans la tribu. Et tandis que la santé de Martha s’affaiblit, le lien de Claudia avec chaque membre de la famille se renforce jour après jour. Festival de Locarno 2013, Grand prix de la jeunesse Festival de Toronto 2013, prix de la presse internationale Festival de Biarritz 2013, prix d’interprétation féminine pour l’ensemble des comédiennes critiques « Cette histoire-là est à la fois fragile et immensément précieuse. Elle vient de la vie... Quand elle avait 22 ans, Claudia Sainte-Luce a rencontré Martha, une femme gravement malade, qui lui a ouvert les portes de sa maison, l’a accueillie dans sa famille. Elle en est remerciée, aujourd’hui, par ce film où s’exprime la fidélité au passé, où les personnages portent le nom de leurs modèles. La première rencontre de Martha et de la future réalisatrice a lieu dans une chambre d’hôpital : quelques mots sont échangés, rien d’important. Et pourtant, tout l’est. Tout commence... En regardant sa propre histoire, la réalisatrice explore, avec délicatesse, un mystère. Que s’est-il passé, que s’est-il joué entre elle et Martha ? Claudia, qui vit dans une grande solitude, est, d’abord, spectatrice de cette tribu où chacun a son grain de folie. Et puis, progressivement, elle entre dans la danse... Pour Martha, ce temps d’adaptation n’existe pas. Auprès d’elle, Claudia a tout de suite sa place. Comme si elles se reconnaissaient... Une jeune fille qui n’a pas eu de mère en trouve une, et une femme qui aime ses enfants trouve une fille de plus. La réalisatrice réussit à suggérer la grâce de ce croisement miraculeux. Au moment où la vie se dénoue — car chacun sait Martha condamnée — un lien se noue. C’est dit avec une pudeur magnifique, à l’image du titre, qui désigne un petit aquarium cocasse et accessoire, chargé d’une affection secrète. L’attachement est une drôle d’histoire. Qui finit, ici, par devenir carrément déchirante. » Frédéric Strauss, Télérama, 28.05.2014 Mexique, France. 2013. 89’. Couleur Réalisation Claudia Sainte-Luce Scénario Claudia Sainte-Luce Photo Agnès Godard Montage Santiago Ricci Musique Madame Récamier Production Good Lap Production, Jaqueca Films, Cine Caníbal Distribution Pyramide Distribution Interprétation Ximena Ayala, Lisa Owen, Sonia Franco, Wendy Guillén, Andrea Baeza, Alejandro Ramírez Múñez, Vera Wilson, Cynthia Bordes Filmographie 2013 : Les drôles de poissons-chats 9 Six histoires mordantes sur l’Argentine d’aujourd’hui, où les personnages sont confrontés à des situations qui leur font perdre leurs repères. Dans un avion, deux passagers découvrent qu’ils ont une connaissance en commun ; au restaurant, la serveuse reconnaît un courtier qui a provoqué la ruine de son père ; deux automobilistes s’insultent sur la route ; un père de famille dont la voiture part en fourrière se rebelle ; le fils d’une riche famille renverse une femme enceinte alors qu’il est au volant ; le jour de son mariage, une femme découvre que son mari l’a trompée avec une femme présente à la cérémonie ... Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs Agées respectivement de 57, 50 et 47 ans, Justa, Lucía et Luciana Quispe ont vécu leur existence entière sur l’Altiplano du Nord du Chili, dans la paix et le plus grand isolement. En 1974, peu de temps après le coup d’Etat de Pinochet, et encore sous le poids du deuil de l’une de leurs sœurs qui vient de décéder, elles apprennent par le colporteur qui les visite de temps à autre, l’existence d’une nouvelle loi – la Ley de la erosión – qui menace leur cheptel d’être abattu, remettant en question l’intégralité de leur mode de vie. Le questionnement existentiel que cette nouvelle provoquera en elles, les conduira à un choix dramatique. Prix du public et d’interprétation féminine, Biarritz 2013 Meilleur film, meilleur réalisateur aux César Argentins (Premios Sur) Prix du meilleur film ibéro-américain au Mar del Plata Film Festival 2013 Meilleure photographie au Festival de Venise 2013 Argentine, Espagne. 2014. 122’. Couleur Réalisation Damián Szifrón Scénario Damián Szifrón Photo Javier Julia Montage Pablo Barbieri Carrera, Damián Szifrón Musique Gustavo Santaolalla Production El Deseo, Kramer&Sigman Films, Distribution Warner Bros Interprétation Ricardo Darín, Oscar Martínez, Leonardo Sbaraglia, Erica Rivas, Dario Grandinetti, Julieta Zyberberg, Rita Cortese, María Marull, Mónica Villa 10 Filmographie 2003 : El fondo del mar 2005 : Tiempo de valientes 2014 : Les nouveaux sauvages critiques « Le film est baroque, pétaradant, totalement inattendu dans ce contexte cannois, incroyablement shooté, superbement musical, et drôle aussi. Très drôle. Parfois très très drôle. Les influences ? Un peu Risi, un peu Monty Python, un peu Chuck Jones, un peu les Coen aussi. Le fil rouge ? Des vignettes saignantes mettant en scène des relations sociales hystérisées et un pays au bord de l’explosion : deux types rejouent Duel façon cartoon sur une route désertique, Ricardo Darín (géant) se prend le PV de trop et pète les plombs, un mariage tourne au jeu de massacre, etc, etc. Il y a des segments géniaux, d’autres franchement bof, mais on en sort avec la certitude qu’on reverra ce film. Et peut-être qu’alors, à la deuxième vision, on comprendra que les moments « creux » étaient voulus, pensés et théorisés par le réalisateur comme seul moyen de faire respirer le métrage, de lui donner le carburant nécessaire pour tenir deux heures jusqu’à son climax cathartique, et passer ainsi de la case « film à sketches » à la case « film » tout court. Des pleins et des déliés, des petits moments de flottement, avant de décocher l’uppercut au bon moment. » Frédéric Foubert, Première « Une réussite totale, grâce à un scénario original, cathartique et jouissif, une tension qui ne retombe jamais, des personnages en lâcher-prise. Avec une dose vertigineuse d’humour noir, le réalisateur raconte comment d’honnêtes citoyens, confrontés à des situations ordinaires, disjonctent et décident de passer à l’acte pour réparer les injustices. Une bouffée d’air frais, un pur bonheur. » Stéphanie Belpêche, le JDD critiques « Une histoire de fin du monde. Sans cataclysmes, ni effets spéciaux. On n’y voit — à part quelques brèves rencontres — que trois femmes mûres, isolées dans la montagne chilienne. Bergères de l’Altiplano, elles vivent en silence une apocalypse intime et sociale. Leurs lointains voisins, gardiens de chèvres comme elles, se sont tous volatilisés. Pourquoi, comment ? Sebastián Sepúlveda (premier long métrage) filme avec une précision d’ethnologue d’énigmatiques survivantes, opiniâtres et sèches comme les rares arbustes du paysage. Elles s’enracinent dans cette terre aride, occupées, du matin au soir, à répéter des gestes ancestraux : traire et soigner les bêtes, faire du feu... Elles ignorent qu’à Santiago un certain général Pinochet vient d’arracher le pouvoir à Salvador Allende. Qu’il a promulgué une loi qui interdit aux bergers d’exercer leur métier comme avant. Ce film âpre, crépusculaire, aborde la dictature de manière métaphorique : une entreprise de désertification et de dépossession, la mise à mort d’un mode de vie. C’est la contagion du désespoir que le cinéaste montre avec maestria : la fratrie (deux comédiennes professionnelles et... la nièce des vraies sœurs Quispe, toutes trois formidables) semble insidieusement avalée par le vide, dans une nature belle mais stérile. » Cécile Mury, Télérama Chili, France, Argentine. 2013. 83’. Couleur Réalisation Sebastián Sepúlveda Scénario Sebastián Sepúlveda Photo Inti Briones Montage Santiago Otheguy Production Dolce Vita Films, Fabula Productions, Cinema Uno S.A. Distribution Nour Films Interprétation Digna Quispe, Catalina Saavedra, Francisca Gavilán, Alfredo Castro Filmographie 2013 : Les sœurs Quispe 11 Dans la journée, Ras est ouvrier dans le bâtiment. Mais tous les soirs après le travail, il tague des graffitis sur les murs du quartier dans l’est de Calí (Colombie). Ras n’a pas dormi depuis longtemps et commence à rêvasser en plein jour. Quand il vole plusieurs pots de peinture pour finir une immense fresque murale, il est renvoyé. Sans un sou, il arpente la ville à la recherche de Calvín, un autre artiste graffeur qui a fait des études d’art et traverse une période difficile depuis le divorce de ses parents. Kaplan mène une vie ordinaire. Rien ne le différencie de ses autres amis juifs qui ont fui l’Europe pour l’Amérique du Sud à cause de la Seconde Guerre mondiale. Atteindre l’âge de 70 ans a eu un effet étrange sur lui : il refuse d’accepter qu’il se fait vieux. Grincheux, énervé par le nouveau rabbin, sa communauté et le manque d’intérêt de sa famille pour leur héritage, il se lance dans un inhabituel et donquichottesque projet : capturer le propriétaire d’un restaurant, qui - il en est convaincu - est un nazi en fuite. Sourd aux inquiétudes de sa femme concernant son état de santé, Jacob recrute secrètement un officier de police plus loyal qu’honnête nommé Contreras. Ensemble, ils vont tenter de reproduire la capture historique d’Adolf Eichmann en démasquant et en kidnappant un vieil allemand tranquille pour le livrer secrètement à Israël. Prix spécial du jury au Festival international de Locarno Prix Hubert Bals Fund au Festival international de Rotterdam Nomination aux oscars 2015 Colombie, France, Argentine, Allemagne. 2014. 103’. Couleur Réalisation Oscar Ruiz Navia Scénario Oscar Ruiz Navia, César Augusto Acevedo, Marietta Von Hausswolff von Baumgarten Photo Sofía Oggioni Hatty Montage Felipe Guerrero Musique Sebastián Escoffet, Zalama Crew, La Llegada Del Dios Rata Production Contravía Films, Burning blue, Arizona Films Distribution Arizona Films Interprétation Jovan Alexis Marquínez Angulo “Ras”, Calvín Buenaventura Tascón, Atala Estrada, Gustavo Ruiz Montoya, María Elvira Solis, Dominique Tonnelier, Ángela García 12 Filmographie 2010 : El vuelco del cangrejo 2013 : Solecito (cm) 2014 : Los Hongos critiques «Le réalisateur incorpore, avec sensibilité d’ailleurs, des approches multiples de l’espace urbain et du milieu social, tissant ainsi une toile d’unions entre diverses classes et quartiers, toutes habilement incarnées par les deux protagonistes. Le film s’attaque aussi à la politique conventionnelle, cherchant à montrer le désintérêt des jeunes pour la politique. Pourtant, le film est loin d’être uniquement un commentaire politisé sur la société colombienne. Oscar Ruiz Navia a plutôt essayé d’offrir une perspective sur les problèmes typiques des adolescents, liés à la situation particulière de Calí : l’amour et le sexe, le manque d’argent, la nécessité de se construire soi-même, etc... Ces expériences sont pourtant extensibles aux quatre coins du globe, permettant ainsi au spectateur de s’identifier facilement aux personnages. C’est un récit initiatique en quelque sorte, mais placé dans un contexte un peu spécial. En effet, Oscar Ruiz Navia imprègne tout le film d’une atmosphère fantastique, qu’on pourrait même oser rapprocher du réalisme magique. Le réalisateur a, par exemple, construit une cage dorée pour que Norma vive ses derniers jours sous la forme d’une maison pleine de faune et de flore, contraste saisissant avec sa propre condition. C’est ce côté fantaisiste qui rend le film si intéressant d’un point de vue esthétique, c’est aussi, après tout, un hommage à la ville de Calí, pleine de couleurs, et à ses habitants. Et quelle meilleure façon de le faire qu’au travers de sa jeunesse ? » Afonso Boliveira, Mural, 15.10.2014 critiques «L’uruguayen Alvaro Brechner a voulu faire son film à lui sur les personnes âgées et leur place dans la société. Il le fait avec un humour mordant et en même temps plein de tendresse qui réussit à dédramatiser les choses pour nous faire parvenir plus simplement le message qu’il veut faire passer. Il s’agit d’une tragi-comédie déguisée en thriller où les paroles de Kaplan et surtout ses silences constituent le devenir d’une histoire où l’on voit les deux pôles bien distincts de sa vie, d’une part sa vie domestique et familiale avec des problèmes liés à l’âge et à la condescendance avec laquelle tous ses proches le traitent et qui frôle parfois l’insupportable, et d’autre part sa vie secrète qui a pour objectif de laisser une trace sur terre en capturant un nazi. En dépit du ton léger et désinvolte que l’on trouve dès la première séquence, le film porte un message profond qui pénètre progressivement le spectateur le plus endurci. Des séquences comme celle qui clôt le film invitent à la réflexion sur un thème qui nous touche tous. Les désirs et les espoirs de Mr Kaplan pourraient être les désirs et les espoirs de n’importe qui, ce qui fait que nous nous sentirons tous identifiés à la fin du film, ce qui est le propre d’un bon scénario. En fin de compte, la force de Mr Kaplan est d’être aussi universel qu’intemporel, avec de surcroît le mérite de ne pas en être resté au niveau d’une simple anecdote. » Miguel de la Asunción, Cine Maldito, 22.12.2014 Uruguay, Espagne, Allemagne. 2012. 95’. Couleur Réalisation Álvaro Brechner Scénario Álvaro Brechner Photo Álvaro Gutiérrez Montage Nacho Ruiz Capillas Musique Mikel Salas Production Baobab Films, Expresso Films, Razor Film Produktion, GmbH Distribution Memento Films Interprétation Héctor Noguera, Néstor Guzzini, Rolph Becker, Leonor Svarcas, Anouk Ogueta, Jorge Bolani, César Jourdan, Augusto Mazzarelli Filmographie 2003 : The Nine Mile Walk (cm) 2005 : Sofía (cm) 2007 : Segundo Aniversario (cm) 2009 : Mal día para pescar 2012 : Mr Kaplan 13 Quand son oncle, mafioso local, lui demande d’infiltrer un groupe de théâtre lycéen pour enquêter sur les membres de la troupe, Mateo découvre un monde fascinant et nouveau pour lui. Très vite, il comprend qu’il lui faut quitter la voie du crime et l’univers de violence dans lequel il évolue pour que sa vie ait enfin un sens. Mónica et Aldo vivent à Melaza, un village cubain où, comme beaucoup d’autres, ils mènent une vie des plus modestes. Tous les matins, ils empruntent, main dans la main, la rue principale du village pour se rendre à leur travail : Mónica est gardienne de l’usine de rhum désaffectée et Aldo est instituteur. Melaza est une belle histoire d’amour, simple et émouvante, avec en toile de fond la routine d’un jeune couple cubain, héros du quotidien, confronté au manque de ressources et aux galères de l’île. Première mondiale au Festival International de La Havane. Sélectionné aux Festivals Internationaux de Rotterdam, de Miami et de Panama. Meilleur Premier Film et Meilleur Scénario au Festival de Miami 2014 Cuba, France, Panama. 2012. 80’. Couleur Colombie, France. 2014. 86’. couleur Réalisation María Gamboa Scénario María Gamboa, Adriana Arjona Photo Diego Jiménez Montage Gustavo Vasco, Jacques Comets Musique Marc Huri, Camilo Zanabria Production Cine Sud Promotion, Una Obra De Teatro, Día Fragma Distribution Cine Sud Production Interprétation Carlos Hernández, Felipe Botero, Samuel Lazcano 14 Filmographie 2006 : 20 mil (cm) 2014 : Mateo critiques «Mateo est un film important par rapport au processus de Paix qui se négocie à La Havane entre le gouvernement colombien et la guérilla des FARC parce qu’il parle de ce qu’est la construction de la paix au jour le jour dans une région qui a été particulièrement victime de la violence. Il parle de paix de façon tangible et non dans un sens abstrait qui échapperait à notre compréhension, surtout pour nous qui vivons dans les grandes villes éloignées de ce conflit essentiellement rural. Mateo montre ce que font vraiment bien quelques groupes de personnes qui ont reconstruit patiemment le tissu social d’une communauté maltraitée… Ce film rend visibles ces luttes et ces personnes, ces communautés qui nous redonnent de l’espoir en nous démontrant qu’il est assurément possible de reconstruire le pays car elles l’ont déjà réalisé à leur échelle. J’espère que ce film contribuera à unir et mettre en lumière les expériences de paix qui existent, dont on parle si peu et dont nous avons tellement besoin pour parvenir à la signature de l’accord de paix et commencer à mettre en œuvre le véritable défi que signifie cette signature». Cine Sud Production, 2014 critiques D’une histoire déjà vue mille fois – un couple se battant pour survivre dans un pays en proie à des difficultés économiques insurmontables – , avec une mise en scène en apparence rudimentaire, voire austère, Lechuga arrive à nous prendre à contre-pied au milieu du plan le plus évident. Cela commence dès la première scène : un couple fait l’amour dans un hangar, la caméra les observe de loin, en toute discrétion pourrait-on dire. Une fois fini, les deux se lèvent, s’habillent et s’en vont… le matelas sous le bras. Cette scène, racontée, n’a l’air de rien car il faut la «voir» pour se rendre compte de son effet. Et n’est-ce pas là qu’on trouve la vocation du cinéma? Ajouter, grâce à l’image et au mouvement, de la poésie à la réalité, à la banalité, du quotidien. En d’autres termes, le réalisme poétique qui définit si bien le cinéma latino-américain et qu’on découvre presque à chaque coin de plan dans Melaza. A cette poésie, Lechuga ajoute l’humour qui surgit des pas de côté, ou de fausses digressions d’un récit en fait simplissime. Au bout du compte, il se dégage de Melaza un sentiment de tendresse qui petit à petit imprègne le film, comme si la douce torpeur des nuits cubaines pénétrait jusque dans nos salles. Il faudra se souvenir de ce nom, Carlos Lechuga, car son premier film, Melaza, est une véritable perle qui ne cesse de nous surprendre tout au long de ses quatre-vingt minutes. www.trigon-film.org Réalisation Carlos Lechuga Scénario Carlos Lechuga Photo Ernesto Calzado, Luis Franco Brantley Montage Luis Ernesto Doñas Musique Jesús Cruz Production Producciones de la 5ta Avenida, Arte France Cinéma, 13 Productions Distribution Promenades Films Interprétation Yuliet Cruz, Armando Miguel Gómez, Luis Antonio Gotti, Ana Gloria Buduén, Carolina Márquez, Yaité Ruiz, Augusto Posso, Jorge Caballero, Enithzabel Castrellón, Doris Gutiérrez Filmographie 2006 : Cuca y el pollo (cm) 2008 : F for favor (cm) 2010 : Los bañistas (cm) 2011 : Planeta Cerquillo (cm) 2012 : Melaza 15 santa lucía cine présente SAN SEBASTIAN 2013 Compétition Nouveaux Réalisateurs BIARRITZ AMERIQUE LATINE 2013 Compétition Officielle TOKYO 2013 Compétition Officielle Prix de la meilleure contribution artistique MORELIA 2013 Sélection officielle - Mention spéciale Prix de la meilleure actrice CINELATINo 2014 Panorama UN FILM DE AARÓN FERNÁNDEZ palma real motel (las horas muertas) Sur la côte de Veracruz, Sebastián, 17 ans, doit reprendre seul la direction du petit motel de son oncle. Il loue les chambres à l’heure à des couples adultères et des amants de passage. Parmi eux, une belle jeune femme, Miranda, vient régulièrement retrouver un homme marié qui lui fait souvent faux bond. Pendant ces heures creuses, Sebastián et Miranda font peu à peu connaissance et laissent s’installer entre eux une troublante complicité. Meilleure contribution artistique au Festival international du Film de Tokyo 2013 critiques «Le charme de cette chronique plutôt simple et sans prétention tient moins à son sujet un peu passe-partout qu’à son atmosphère et à son décor plutôt isolé et absolument réel. Au lieu de proposer une intrigue linéaire, charpentée, mouvementée, ou une action spectaculaire ou croustillante, le film dépeint une série de moments aussi bien drôles que doux-amers, la plupart du temps liés au contexte (les chambres, les clients, le personnel) et à la configuration du lieu. Voire l’amitié épisodique de l’ado avec un gamin qui vend en bord de route des noix de coco piquées dans les palmiers de l’hôtel.» Argentine. 2013. 71’. Couleur Réalisation Aarón Fernández Scénario Aarón Fernández Photo Javier Morón Montage Ana Laura Calderón Musique Camilo Froideval Production Santa Lucía Cine, Tita Productions Distribution Urban Distribution Interprétation Kristyan Ferrer, Adriana Paz, Elíseo Lara Martínez, Fermín Martínez 16 Filmographie 2007 : Pièces détachées 2013 : Palma Real Motel Vincent Ostria, Les Inrockuptibles, 22.07.2014 «Aarón Fernández filme avec beaucoup de délicatesse et d’élégance la rencontre de deux solitudes, cette intimité qui naît entre un adolescent timide et une maîtresse délaissée. Entre eux, un point commun : l’ennui. Les «heures creuses». Elle n’en peut plus d’attendre un amant qui n’arrive pas. Lui se sent piégé dans ce motel fatigué dont son oncle lui a confié la gérance pour une durée de plus en plus indéterminée. L’image est sobre malgré les couleurs vives des pavillons décrépis, dont la peinture s’écorne, rongée par les embruns. Les plans sont longs, répétitifs, et pourtant toujours riches, comme ce singulier ballet de voitures qui filent se garer au bord des chambres discrètes. Sur un thème souvent évoqué au cinéma (l’éducation sentimentale d’un jeune homme par une femme plus mûre), Aarón Fernández réussit à nous surprendre avec ce joli film intimiste et charnel.» Pierre Yves Grenu, Culturebox, 18.07.2014 Agé de 9 ans, Junior vit à Caracas avec sa mère Marta et son frère de 2 ans. Junior n’est pas un petit garçon comme les autres, c’est ce que pense sa mère qui n’apprécie par la façon de danser de son fils. Selon elle, il est trop efféminé. Alors que Marta, qui adore Junior, se demande si son fils est homosexuel, celui-ci trouve refuge auprès de Carmen, son exubérante grand-mère qui l’accepte tel qu’il est. Ensemble, ils dansent, s’amusent. Carmen aide même son petit-fils à se lisser les cheveux : le petit garçon déteste ses cheveux frisés qui lui rappellent ceux de son père. Une «lubie» que sa mère, de plus en plus excédée, ne supporte plus ... Prix du meilleur film au Festival de San Sebastián 2013 Dix autres prix dans de grands festivals comme La Havane, Mar del Plata, Montréal, Thessalonique, Turin … critiques « Entre chronique sociale et tableau intimiste, le film oscille, en prenant son temps, en préservant des zones d’ombre. Pourquoi la mère a-t-elle perdu son emploi ? Pourquoi le petit frère de Junior n’est-il pas métis comme lui ? Que sont devenus les pères ? La cinéaste suggère de manière fine et sensible des blessures secrètes, des méprises. Rien de mièvre : la fin, brutale, tombe comme un couperet. Même s’il lui manque un peu de nerf et de densité, le film se distingue par son acuité et son absence de jugement moral quant au comportement de la mère, beau personnage qui aime malgré sa cruauté. » Jacques Morice, Télérama, 02.04.2014 « Le film va très fort et très loin sur le chapitre du drôle de genre. Tomboy à l’envers, l’histoire d’un petit garçon qui veut être une petite fille. La réalisatrice s’approche avec grande hardiesse d’un continent hautement sous surveillance - la sexualité des enfants -, où elle insiste sur les regards persistants de Junior sur l’anatomie pour le moins désirable d’un jeune épicier du quartier. Mais elle ne franchit pas la frontière d’un quelconque plaidoyer ou prosélytisme, renvoyant son regard aux nôtres et surtout aux angles morts que son film autorise. Par exemple quand la méchanceté récurrente de la mère à l’égard de son enfant «anormal» est soudain troublée par la dureté non moins troublante du gamin qui, par retour de missile, ne lui envoie pas dire que - lui non plus - il ne l’aime pas. La vilaine femme mute subitement en fille perdue, pathétique, compréhensive et aimable. Ça n’est pas la moindre qualité d’un film que de donner une chance, un temps d’images et de paroles, une part d’ambiguïté, à tous ses personnages. » Gérard Lefort, Libération, 01.04.2014 Venezuela, Pérou, Argentine, Allemagne. 2013. 93’. Couleur Réalisation Mariana Rondón Scénario Mariana Rondón Photo Micaela Cajahuaringa Montage Marite Ugas Musique Camilo Froideval Production Suduca Films, Hanfgam & Ufer Film und TV Produktion Distribution Pyramide Distribution Interprétation Samuel Lange Zambrano, Samantha Castillo, Nelly Ramos, Beto Benites, Alí Rondón Filmographie 1999 : A la medianoche y media 2007 : Cartes postales de Leningrad 2013 : Pelo malo 17 Un enfant, Matías, s’amuse à l’anniversaire d’un copain. Sa mère ne vient pas le chercher. Les parents de l’enfant dont c’était l’anniversaire le ramènent chez lui. Ils découvrent la mère, Laura, étendue sur le sol au milieu de verre brisé. Laura est une femme battue, qui de plus est enceinte. Si elle veut échapper à la violence de son mari et préserver l’enfant qui est en elle, elle n’a d’autre choix que de fuir. Prix UNESCO et Prix de la Meilleure Photographie au Festival de La Havane 2014 Une terrasse qui domine la Havane, le soleil se couche. Cinq amis sont réunis pour fêter le retour d’Amadeo après 16 ans d’exil. Du crépuscule à l’aube, ils évoquent leur jeunesse, la bande qu’ils formaient alors, la foi dans l’avenir qui les animait … mais aussi leurs désillusions d’aujourd’hui. Prix Venice Days à la 71e Mostra de Venise 2014 France. Argentine, Colombie, France, Pologne, Allemagne. 2014. 93’. Couleur Réalisation Diego Lerman Scénario Diego Lerman, María Meira Photo Wojtek Staron Montage Alejandro Brodersohn, Diego Lerman Musique José Villalobos Production Staron Films, Bellota Films, Campo Cine S.R.L/ Argentina, Burning Blue/ Colombia Distribution Haut et Court Interprétation María Lubos, Valentina García Guerrero, Julieta Díaz, Sebastián Molinaro Filmographie 2002 : Tan de repente 2006 : Mientras tanto 2008 : Servicios prestados 2010 : La mirada invisible 2014 : Refugiado 18 critiques « L’important, pour le cinéaste et pour nous, est le regard de Matías. Sa solaire et délicate résilience de tous les instants. Sa grâce gauche aussi, et sa frayeur ambiguë à l’égard du père dont la menace puissante mais invisible approche dangereusement, donnant parfois à ce film, jamais mélo mais émouvant, la tension d’un thriller qu’il n’est pas. A la fois réfugiés et fugitifs, l’enfant et sa mère sont accompagnés par la caméra avec une proximité rare, dans un mouvement fluide et pourtant très observateur. L’intensité de leur présence fait sommation à la nôtre : ils sont là ; nous aussi. » Olivier Séguret, Libération, 19.05.2014 «Refugiado est un film à thème (la femme battue) qui tente par tous les moyens de s’en détourner. On ne sera jamais témoin d’aucune violence envers Laura. On arrive après, une fois que le mal est fait. Elle est psychologiquement brisée, cassée au plus profond de son être et animée d’un seul sentiment omniprésent qui l’étouffe : la peur. Laura a peur que son mari la retrouve et que ça recommence, elle a peur pour son fils, pour l’enfant dans son ventre, pour elle. Elle porte sur ses frêles épaules la responsabilité de trois vies menacées par un homme invisible. Car ce mari violent nous ne le voyons jamais, nous apercevons sa silhouette vague dans le fond d’un plan, entendons sa voix au téléphone mais il est impossible de lui mettre un visage, d’associer cette peur à qui que ce soit. Une manière sans doute d’universaliser le propos, de dire que peu importe qui est cet homme, il est le même que tous ceux qui battent leurs femmes». Le Passeur Critique, 21.05.2014 critiques «Alors que le soleil se couche, la capitale est parcourue des rumeurs d’un match de base-ball, l’opium du peuple d’ici. Du crépuscule à l’aube, ces cinq-là vont boire, danser sur des rumbas ou sur le California Dreamin’ des Mamas & Papas, longtemps écouté clandestinement, et se souvenir de leur jeunesse socialiste suivie d’une gueule de bois idéologique. Entre engueulades et réconciliations, les comptes se soldent et les rancœurs contre le régime castriste s’expriment à l’air libre («Ce qu’ils ont inventé pour nous faire chier...»). À travers ce club des cinq, Laurent Cantet psychanalyse toute une génération perdue, celle née dans les années 1950-1960 et qui a grandi en pensant participer à un paradis terrestre, avant de subir la pénurie de la «période spéciale», après l’effondrement de l’URSS. Cuba, ce «truc bizarre qui ne sait pas où il va». Cuba, ou l’impossibilité d’une île … Au-delà de Cuba et de tous les îlots idéologiques, voilà un film qui donne une furieuse envie de retourner sur le bateau des Copains d’abord». Thomas Malher, Le Point, 03.12.2014 «Le temps d’une nuit, ces sexagénaires vont faire le bilan de tous les espoirs que leur génération avait pu placer dans la révolution cubaine, de leurs idéaux et de leur jeunesse envolés, de leur amitié et de leurs vies malmenées. Et le film est captivant, drôle, émouvant, parce que, sur cette terrasse qui domine la Havane, ces personnages, qui tous ont suivi des trajectoires différentes, dansent, rient, pleurent, boivent, discutent, se déchirent, se retrouvent. Malgré le dispositif assez théâtral, il y a suffisamment de rebondissements et de révélations pour que la tension soit permanente. Et il y a ce mélange de colère et de nostalgie, de regrets et de remords, qui prouve, s’il le fallait, que rien n’est simple et que Laurent Cantet a un véritable talent pour mêler l’intime et l’universel». Florence Leroy, France Info, 02.12.2014 2013.95’. Couleur Réalisation Laurent Cantet Scénario Laurent Cantet, Leonardo Padura Fuentes, Lucía López Coll, François Crozade Photo Diego Dussuel Montage Robin Campillo Musique Martin Caraux Production Full House, Orange Studio, Haut et Court, Funny Balloons, Panache Productions, La Compagnie Cinématographique Distribution Haut et Court Interprétation Isabel Santos, Jorge Perugorría, Fernando Hechavarría, Néstor Jiménez, Pedro Julio Díaz, Carmen Solar, Rone Luis Reinoso Filmographie 1996 : Jeux de plage (mm) 1997 : Les sanguinaires 1999 : Ressources humaines 2001 : L’emploi du temps 2005 : Vers le sud 2008 : Entre les murs 2012 : Foxfire, confessions d’un gang de filles 2012 : 7 jours à La Havane (un des sketches) 2014 : Retour à Ithaque 19 HOMME TUER Originaires du Guatemala, Juan, Sara et Samuel aspirent à une vie meilleure et tentent de se rendre aux États-Unis. Pendant leur périple à travers le Mexique, ils rencontrent Chauk, un indien du Chiapas ne parlant pas l’espagnol et qui se joint à eux. Mais, lors de leur voyage dans des trains de marchandises ou le long des voies de chemin de fer, ils devront affronter une dure et violente réalité … Jorge est un homme honnête qui travaille dur pour faire vivre sa famille. Une nuit, il se fait insulter par une bande de jeunes gens, menée par un ancien délinquant du quartier. Son fils se fait à son tour agresser. La crainte et l’angoisse envahissent peu à peu la famille dont le quotidien devient infernal. Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs. UN Prix Sang Neuf au Festival International du film Policier de Beaune 2014 Grand Prix dans la Catégorie Internationale du Festival de Sundance 2014 Mexique, Espagne. 2013. 108’. Couleur Réalisation Diego Quemada-Díez Scénario Diego Quemada-Díez, Gibrán Portela, Lucía Carreras Photo María Secco Montage Paloma López Musique Leonardo Heiblum, Jacobo Lieberman Production Machete Producciones, Kinemascope films, Animal de Luz Films, Instituto Mexicano de Cinematografia, Efficine 226, Castafiore Films Distribution Pretty Pictures Interprétation Brandon López, Rodolfo Domínguez, Karen Martínez, Carlos Chajón, Ricardo Esquerra, Gilberto Barraza, José Concepción Macías 20 Filmographie 2006 : La Morena (cm) 2013 : Rêves d’or critiques « Deux garçons et une fille auxquels on s’attache vite… C’est leur jeunesse qui est montrée, une légèreté qui les accompagne quand ils s’amusent à marcher sur les rails comme des équilibristes sur une corde. Le monde s’ouvre à eux et semble presque donner raison à leur projet : trouver, enfin, une vie de rêve. A cet élan magnifique, le réalisateur confronte une réalité dont la dureté s’affirme inexorablement. La fuite en avant devient voyage sans retour. Au cœur de paysages écrasants, la solitude et la fragilité des adolescents sont toujours plus visibles. Ils entrent dans un parcours qui fait d’eux des clandestins. Des proies. Une condition inhumaine dont le film donne, peu à peu, toute la mesure. Avec une rigueur et une sensibilité si éclairantes qu’on a le sentiment de voir cela pour la première fois. » Frédéric Strauss, Télérama, 04.12.2013 «Ce n’est pas tellement par les sentiments et les émotions que Rêves d’or cherche à nous toucher, bien qu’il y parvienne souvent avec son récit, très bien tenu, de l’odyssée tragique de quatre adolescents fuyant le Guatemala en direction des Etats-Unis, en quête d’un Nord mythologique dont ils ne feront que mordre la poussière. Passagers clandestins de leur propre existence, Juan, Sara, Samuel et l’Indien Chauk semblent mis en mouvement par un instinct de survie qui les dépasse et les fourvoie. Ados, ils n’ont que leur amitié naissante et encore maladroite à opposer à l’épouvante du monde vers lequel ils courent : mafias, escadrons de la mort, narcos, maquereaux, flics véreux et souvent assassins, asservissant un peuple misérable, abruti par la douleur et comme désensibilisé à la criminalité… La rigueur pessimiste de Rêves d’or - dont le titre original, La Jaula de Oro, «la cage dorée», dit mieux l’illusion amère - est le meilleur rempart contre son propre sentimentalisme (ou le nôtre), et la brutalité sèche avec laquelle Diego Quemada-Díez taille dans le vif de ses personnages et de leur épopée donne à son film le contrepoids nécessaire à l’empathie trop émotive qui plombe souvent les projets de ce genre». Olivier Séguret, Libération, 02.12.2013 critiques «Du meurtre sur lequel il ne plane, dès le titre, aucun suspens, Alejandro Fernández Almendras préfère montrer la pesanteur métaphysique. Centré sur l’affliction qui touche son protagoniste (toujours théorique, car il se loge dans de longs plans fixes sur le visage de Jorge dans la nature ou dans son cadre quotidien), le film se déploie comme une série de cercles concentriques (avec un point commun : la conscience taiseuse et inébranlable de Jorge), de séquences à l’intensité croissante dont la tension se propage toujours selon un même schéma : montée progressive d’une musique saturée – qui couvre parfois, comme dans une scène nocturne dans un club, la musique ambiante – suivie d’un cut abrupt – à l’image de la scène d’ouverture qui, selon ce schéma, se coupe sur le titre-programme du film. Cette habile structure dessine les ondes qui font monter la tension le long de la trame narrative comme monte l’angoisse le long de la moelle épinière de son personnage.» Marianne Fernandez, Critikat, 30.09.2014 «Tuer un homme, plus qu’un « revenge movie » défouloir, exprime avec puissance la solitude d’un homme face à un dilemme moral… Ce n’est pas la décision ou non de se venger que le réalisateur questionne. Il observe avant tout le cheminement psychologique et la pression sociale qui s’exerce sur ses personnages. Ceux-ci ont la tête régulièrement filmée au ras du cadre, au bord du menton, tandis qu’un espace est laissé au-dessus de leurs têtes – écrasant. Alejandro Fernández Almendras sait faire du cinéma de son histoire vraie, voir son sens de l’ellipse. Deux ans passent, et l’on saisit tout en un plan muet. Après un événement traumatique, d’autres auraient filmé une dispute où l’on s’explique : Tuer un homme montre plutôt, sans dialogues, le héros et son épouse, cette dernière en larmes, dans un bar où est diffusée trop fort une musique inaudible. Tuer un homme, fait le portrait intense et poignant de cette solitude, mais aussi d’une peur qui fait basculer le quotidien dans la tragédie.» Nicolas Bardot, Filmdeculte, 01.10.2014 Chili, France. 2012. 84’. Couleur Réalisation Alejandro Fernández Almendras Scénario Alejandro Fernández Almendras Photo Inti Briones Montage Soledad Salfate Doren Musique Pablo Vergara Production El Remanso Cine, Arizona Productions Distribution Arizona Distribution Interprétation Daniel Candia, Alejandra Yañez, Daniel Antivilo, Ariel Mateluna, Jennifer Satas Filmographie 2009 : Huacho 2010 : Près du feu 2012 : Tuer un homme 21 Rafael et Lidia ont été en couple autrefois, et bien qu’ils ne se soient pas revus depuis des années, leurs vies demeurent intimement entrelacées par la monotonie hypnotique de leur travail et par le souvenir de leur enfant disparu. Rafael occupe un emploi de balayeur depuis 30 ans dans la même fabrique d’ampoules électriques. A la veille de prendre sa retraite, il apprend que son patron ne lui versera aucune pension car il est immigrant non déclaré... De son côté, Lidia fait partie des sept employés qui entourent et soignent une vieille mexicaine fortunée qui n’a d’yeux que pour son chien. Chala est un gamin dont l’enfance a été volée. Sa mère alcoolique est incapable de s’occuper de son foyer et malgré le peu d’amour qu’elle lui montre, il prend soin d’elle et de la maisonnée. Il ne connaît pas son père qui ne veut peut-être pas le reconnaître. Pour ramener de l’argent à la maison, il élève et entraîne des chiens de combat. Il élève également des pigeons pour son plaisir. Ce serait un délinquant en puissance s’il n’existait Carmela et Yeni. La première est la vieille institutrice de l’école, la seconde est la première de la classe… Meilleur film au Festival Latino-américain de Biarritz 2013 Meilleur film mexicain au Filmfestival de Guadalajara. Sélectionné pour la Berlinale 2013. Grand prix du Festival international des premiers films de Split. Colón d’or au Festival de cinéma ibero-américain de Huelva Filmar en America Latina, Genève - Prix du Public Festival de Cine iberoamericano de la Habana – Meilleur film Mexique, Allemagne. 2013. 120’. Couleur Réalisation José Luis Valle Scénario José Luis Valle Photo César Gutiérrez Miranda Montage Oscar Figueroa Musique José Miguel Enríquez Production Incine, Foprocine, Zensky Cine, CUEC,Autentika Distribution ASC Distribution Interprétation Jesús Padilla, Susana Salazar, Bárbara Perrin Rivemar, Sergio Limón, Vera Talaia, Adolfo Madera, Giancarlo Ruiz, Rey Castro Filmographie 2002 : Tomo VII (cm) 2005 : Gravísima, altisonante, mínima, dulce e imaginada historia (cm) 2006 : Quimera (cm) 2009 : El milagro del Papa (doc) 2013 : Workers 2013 : Las búsquedas 22 critiques « De la soumission à une révolte passive, sourde et tenace, c’est le mouvement qu’opère insensiblement Workers. Dans la société inégalitaire où, docilement, ils n’ont cessé de courber l’échine, ces employés vont bientôt résister à leur manière. Manifeste marxisant autant que fable politique ubuesque, où les opprimés renversent la vapeur pour sortir de leur misérable condition, cette fiction acide se pare d’une mise en scène à la rigueur géométrique. On retiendra ce plan où une large vitre sépare son patron de Rafael, à quatre pattes, en train de nettoyer le sol. José Luis Valle métaphorise, au moyen de cette seule image, deux mondes irréconciliables qui cohabitent sans se rencontrer. Mais derrière la vitre se joue bientôt une scène muette qui contrecarre la violence de l’humiliation subie par Rafael. On comprend que le chefaillon se fait limoger. C’est le déclic à un rééquilibrage des forces en présence qui va infuser tout le récit… Au-delà du témoignage sur les inégalités qui pervertissent la société mexicaine, Workers est une allégorie sur le monde prolétaire et ses moyens de résistance. Projetés de l’autre côté d’une frontière qui se dérobe, les espoirs d’une vie meilleure de ces petites gens s’échouent sur une mer impavide. » Sandrine Marques, Le Monde, 29.10.2013 critiques « Ce sont de superbes histoires d’amour qui s’additionnent. Il y a celles de Chala pour sa mère, pour Carmela sa vieille institutrice, pour Yeni, la petite fille sage. Ensuite, celle de Carmela pour les enfants qui lui sont confiés. La vieille institutrice montre une volonté inébranlable pour les protéger et défendre l’avenir de «ses» enfants. Il y a enfin, l’amour qu’exprime le réalisateur pour son pays, ou plutôt pour les gens qui habitent son pays. Tout cela donne un film paradoxalement et incroyablement optimiste au regard de la misère humaine et de la rigidité sociale qu’il met en scène car le film exprime une chaleur humaine qui semble capable de tout emporter avec elle. » Trigon-film.org « Dans Conducta, Daranas a combiné dans une même histoire une réflexion sur les valeurs, l’éthique, l’honnêteté, la bureaucratie, la spiritualité et la dignité, dans un des plus beaux films de l’histoire du cinéma cubain. C’est un film dont on peut tirer tant de réflexions intéressantes qu’il invite même à le revoir plusieurs fois pour pouvoir en saisir toutes les nuances. Le film est également une critique perspicace et intelligente des rigidités dans lesquelles s’est installé le régime cubain qui maintient des dogmes et une rhétorique qui empêchent une certaine adaptation des idées et des façons de comprendre le monde à partir d’un point de vue vraiment personnel ou individuel… Sur le plan esthétique, Daranas a particulièrement soigné le choix de ses lieux de tournage et de ses décors, la direction et la mise en scène d’acteurs excellents et l’utilisation fréquente d’une caméra portée à l’épaule qui s’adapte parfaitement au sujet. » José Luis García, cinestel.com, 28.03.2014 Cuba. 2014. 108’. Couleur Réalisation Ernesto Daranas Scénario Ernesto Daranas Photo Alejandro Pérez Montage Pedro Suárez Musique Juan Antonio Leyva, Magda Rosa Galván Production Mincult, ICAIC, RTV Distribution ... Interprétation Alina Rodríguez, Armando Valdés Freire, Silvia Águila, Yuliet Cruz, Armando Miguel Gómez, Amaly Junco, Miriel Cejas, Idalmis García, Tomás Cao, Héctor Noas Filmographie sélective 2002 : Un cuento de camino 2009 : Los dioses rotos 2010 : Knepp 2014 : Conducta 23 ous v z e d n nne re A M É vous N I T C N S E E NÉ TEM R R U A P O T É x D u a LE do Italien Cinéma émoire n atio Ciné M im n ’A in d a méric Cinéma pano-a is H a m Ciné PROJECTIONS EN MARS 2015 22 Le Vox Chamonix cinemavox-chamonix.com 19h00 23 Auditorium Seynod auditoriumseynod.com 20h30 24 Cinétoiles Cluses cinetoiles.org 18h30 26 L’Espace Douvaine douvaine.fr 20h30 26 Ciné Actuel Annemasse cineactuel.fr 21h 27 Le Parnal Thorens-Glières leparnal.net 21h00 Suivez notre actualité . • Articles de presse en V.O • Débats et interviews • Extraits de films • Commentaires audio • Suppléments V.O.scope • Archives numériques • Jeux et exercices • Quiz de compréhension OUTILS PÉDAGOGIQUES PROGRESSER VIVRE SES PASSIONS EN V.O. www.vocable.fr - Espace enseignants 56, rue Fondary - 75015 Paris 01 44 37 97 97 – vocablecinema@vocable.fr Les films de 16H et 21H seront précédés de vidéos courtes d’artistes cubains présentées par imagespassages, association pour les arts visuels et numériques. Mercredi 18 mars CINÉMA MJC NOVEL Soirée de lancement des 11è Images Hispano-américaines MJC Novel Avant-première du film de Diego Lerman, REFUGIADO (Argentine) Détail des œuvres vidéos sur www.annecinespagnol.fr Sortie nationale le 6 mai 2015 19h30 Apéritif 20h30 Projection du film REFUGIADO (1h35) / MJC Novel Séance présentée par l’association Plan Large VENDREDI 20 mars CINÉMA LES NEMOURS CINÉMA MJC NOVEL Rencontre avec Eduardo Mendoza Réalisateur du film EL EVANGELIO DE LA CARNE (Pérou) présenté en avant-première Sortie nationale le 25 mars 2015 Séances en sa présence 16h30 EL EVANGELIO DE LA CARNE / Les Nemours 20h30 EL EVANGELIO DE LA CARNE / MJC Novel CUBA, POUR MÉMOIRE Peu de pays au monde ont suscité comme Cuba, autant de rêves, autant de fantasmes, autant d’espoirs, de joie et d’images de bonheur, d’envie de voyager, de danser, de faire de la musique et du cinéma, même dans les moments les plus sombres, même à l’heure des déceptions. Malgré les dernières bonnes nouvelles, ce rapprochement tant et si longtemps espéré entre les frères ennemis, entre l’Amérique du Président Obama et l’île des frères Castro, la crise est profonde à Cuba, économique de toute évidence, mais aussi politique. La relève est-elle là ? Il semblerait que oui, mais elle tarde à émerger et l’impatience se manifeste. Côté cinéma, le constat est là : la crise a frappé, la production est en berne et le choix de films restreint. Pour autant, et parce que nous aimons Cuba, que nous ne voulons pas l’oublier, nous avons tenu à consacrer un temps de nos Images Hispano-Américaines à trois films qui nous paraissent refléter avec intelligence et courage quelques aspects de la vie actuelle à Cuba et des réflexions qu’elle suscite. Les trois films sont à voir absolument. Raoul Rodriguez A.D.C.H. SAMEDI 21 mars SAMEDI 21 mars CINÉMA LA TURBINE voir détail P.27 « Lumière sur Cuba » 26 « Lumière sur Cuba » A partir de 16h - Cinéma La Turbine Cran-Gevrier Projection de 3 films présentés par Françoise Escarpit, journaliste spécialiste de l’Amérique latine. Les films seront précédés de vidéos courtes d’artistes cubains, présentées par l’association imagespassages. 16H RETOUR À ITHAQUE de Laurent Cantet, 95’ 18H CONDUCTA de Ernesto Daranas, 108’ 20H Apéritif et animation musicale avec le groupe Machasq’a 21H MELAZA de Carlos Lechuga, 80’ CINÉMA LA TURBINE CRAN-GEVRIER Françoise Escarpit, journaliste spécialiste de l’Amérique latine, ancienne correspondante de l’Humanité à Cuba, accompagnera ces trois séances et animera les débats, qui promettent d’être passionnants, avec le public. 27 films les Tous projetés sont en VO -titrée sous çais fran Mercredi 18 mars Nemours MJC Novel La Turbine 14h . 93’ LE MÉDECIN DE FAMILLE 16h30 . 122’ LES NOUVEAUX SAUVAGES 18h15 . 71’ Cañada MORRISON 19h . 120’ WORKERS 19H30 Apéritif 18H30 . 95’ LES DRÔLES DE POISSONS CHATS 21h15 . 95’ EL LIMPIADOR 20h45 . 86’ MATEO 20h30 . 95’ REFUGIADO 14h . 86’ MATEO Jeudi 19 mars 16h30 . 120’ WORKERS 19h . 105’ HELI 18H30 . 100’ TUER UN HOMME 18H30 . 108’ RÊVES D’OR 21h15 . 100’ PALMA REAL MOTEL 20h30 . 93’ PELO MALO 20h45 . 103’ LOS HONGOS 14h . 93’ PELO MALO Vendredi 20 mars 16h30 . 110’ EL EVANGELIO DE en présence DE LA CARNE d’un invité 18H30 . 95’ EL LIMPIADOR 19h . 90’ LES SŒURS QUISPE 20h30 . 110’ 18H30 . 71’ Cañada MORRISON 20h45 . 100’ EL EVANGELIO PALMA REAL MOTEL 21h15 . 93’ présence LE MÉDECIN DE FAMILLE DE LA CARNE en d’un invité Lumière sur Cuba 14h . 100’ PALMA REAL MOTEL Samedi 21 mars 16h30 . 93’ PELO MALO 19h . 98’ MR. KAPLAN 21h15 . 105’ HELI 14h . 95’ LES DRÔLES DE POISSONS CHATS Dimanche 22 mars 16H30 . 95’ EL LIMPIADOR 19H . 95’ REFUGIADO 21h15 . 80’ MELAZA 16h30 . 86’ MATEO 16h . 95’ RETOUR À ITHAQUE 18h . 108’ CONDUCTA 18h30 . 93’ LE MÉDECIN DE FAMILLE 20h Apéritif musical 21h . 80’ 20h30 . 122’ LES NOUVEAUX SAUVAGES MELAZA 16h30 . 98’ MR. KAPLAN 16h30 . 110’ EL EVANGELIO DE LA CARNE 18h30 . 95’ LES DRÔLES DE POISSONS CHATS 18h30 . 120’ WORKERS 20h30 . 103’ LOS HONGOS 20H45 . 100’ TUER UN HOMME 18H30 . 108’ RÊVES D’OR 18h30 . 98’ MR. KAPLAN 20h30 . 90’ LES SŒURS QUISPE 20h45 . 105’ HELI 14H . 71’ Cañada MORRISON Lundi 23 mars 16H30 . 100’ TUER UN HOMME 19H . 108’ CONDUCTA 21H15 . 95’ RETOUR À ITHAQUE organisé par A.D.C.H 4 Passage de la Cathédrale . 74 000 Annecy Tel. +33 (0)4 50 51 30 14 adch.cine@gmail.com www.annecinespagnol.fr Plan Large 26 rue Sommeiller . 74000 Annecy lieux de projections Cinéma Les 4 Nemours 22 rue Sainte-Claire . 74 000 Annecy Tel. 04 50 45 47 88 / www.4nemours.com Bus : lignes 1,2,3,4,5,6,7,9,10. Arrêt Gare. MJC Novel Place Annapurna . 74 000 Annecy Tél. 04 50 23 06 12 www.mjcnovel.fr Bus : ligne 5. arrêts Annapurna ou Novel. La Turbine Place Chorus . Rue de l’arlequin 74960 Cran Gevrier Tél. 09 64 40 04 71 www.laturbine.fr Bus : lignes 1,8 et 15. arrêt Chorus. Ecran mobile / CDPC Renseignements : Tél. 04 50 52 30 03 / www.fol74.org tarifs La Turbine & MJC Novel de 4 à 6 euros (tarifs habituels) Les 4 Nemours Plein tarif : 7 euros - tarif réduit : 6 euros* Les abonnements habituels des salles sont acceptés. * -26 ans, chômeurs, adhérents ADCH, Ibérica, CAFE, Plan Large, imagespassages et carte Cezam images & graphisme organisation soutien collaboration 14H . 108’ RÊVES D’OR Mardi 24 mars 16h30 . 90’ LES SŒURS QUISPE 19H . 103’ LOS HONGOS 21h15 . 98’ MR. KAPLAN 18H30 . 80’ MELAZA 18h30 . 122’ LES NOUVEAUX SAUVAGES 20h30 . 95’ RETOUR À ITHAQUE 20H45 . 95’ REFUGIADO 18H LES NOUVEAUX SAUVAGES St-Gervais St-Gervais Jeudi 19 mars 20H30 RETOUR À ITHAQUE 20H30 MÉDECIN DE FAMILLE Doussard Lundi 23 mars 20H LES NOUVEAUX SAUVAGES Passy Mardi 24 mars 20H30 LES NOUVEAUX SAUVAGES Saint-Jorioz séances écran mobile participation radio