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,E MEILLEUR DE s s s s s s s s *EANS "LOUSON $OUDOUNE 3WEAT #HEMISE 4SHIRT 0ULLS #EINTURE … Mensuel d’information du Haut-Doubs www.presse-pontissalienne.fr NOVEMBRE 2013 N° 169 2,50€ RUE DE LA 2ÏPUBLIQUE s 0/.4!2,)%2 IMPÔTS LOCAUX TAXES FONCIÈRES : LE PALMARÈS DES AUGMENTATIONS COMMUNE PAR COMMUNE L’ÉVÉNEMENT en p. 6 à 8 URBANISME Le dossier. en p. 21 à 25 Urbanisation : éviter le grand n’importe Même si la plupart d’entre elles se dotent d’un document d’urbanisme, sous la pression foncière, certaines communes du HautDoubs sont défigurées par un urbanisme anarchique. Illustrations. POLÉMIQUE p. 4 et 5 Gérard Guinot témoigne Dans les coulisses de l’affaire Léonarda ""+!, )6$%!, +' ('"(+- 4 (.-!, %!, #+' !, &+*.!, ! %$-!+$! +!%1-$(' 5 )+-$+ ! 1995€ ('- !()+- €) !' 1 /($+ (' $-$(', !' &#,$' =ZeVcZV 8:C2C5 www.literie-girard.com , ! $ 2 % 3 3 % $ % 6 / 4 2 % " ) % . ´ 4 2 % =Vd 8cR_Ud A]R_TYR_ed A@?E2C=:6C !$ )" $) )! ') Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com 2 RETOUR SUR INFO La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 Éditorial Outrance L’extrémisme, qu’il soit de droite ou de gauche, est à fuir. L’attitude de certaines associations comme Réseau éducation sans frontière (R.E.S.F.) qui a médiatisé l’affaire Léonarda mioctobre s’apparente à de l’extrémisme et confine à l’outrance, sous couvert d’un humanisme à tous crins. Comment peut-on employer, comme ce réseau l’a fait à longueur de communiqués de presse, des termes aussi effroyables que “régime dictatorial”, “police corrompue”, “infiltration”, “traître”, “capture” ou encore “rafle” comme l’a par ailleurs osé un député socialiste bien-pensant ? Ont-ils la moindre idée tous ces pourfendeurs de la République de la portée de tous ces mots ? Auraient-ils connu ne seraitce que pendant une journée les affres de l’occupation allemande qu’ils s’y prendraient à deux fois avant d’oser formuler de telles insultes à la loi, ainsi qu’aux policiers qui ont la tâche ingrate de la faire respecter. Comment faire entendre à ces talibans de l’intégration que le fait de régulariser tous les sans-papiers comme ils le suggèrent ne réglera d’aucune manière la question de l’intégration ? Que font-ils d’autre que vociférer contre la loi, accueillent-ils à leur domicile au moins un de ces naufragés de l’Europe ? Faut-il rappeler à ces esprits finalement beaucoup plus étriqués que ce qu’ils veulent laisser paraître que le Kosovo n’est plus un pays en guerre ? Cette affaire Léonarda que les médias ont d’ailleurs traité sans la moindre tentative de discernement - la faute à ces journalistes incultes - ne doit pas enfin masquer la réalité de beaucoup d’autres réfugiés en perdition que les villes françaises n’ont même plus la capacité, non seulement d’intégrer, mais seulement même de loger. Fautil leur tourner le dos, rester dans l’indifférence et les traiter comme des parias ? Sûrement pas. Faut-il faire tomber toutes les frontières et faire cesser les contrôles liés à l’immigration irrégulière ? Encore moins. C’est à une vraie politique de coopération intra-européenne que les élus doivent réfléchir et à une harmonisation rapide des législations, notamment du travail, pour retrouver un peu d’équilibre entre des pays au fonctionnement moyenâgeux et les pays dits développés. C’est aussi l’échec patent de l’Europe qui a engendré Léonarda. I Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Celt Keys. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le taux de pauvreté dans le Haut-Doubs plus faible qu’ailleurs Lʼ I.N.S.E.E. confirme ce que lʼon pouvait supposer. Le Haut-Doubs est en Franche-Comté le territoire où le nombre de ménages concernés par la pauvreté est le plus faible. Cʼest dans le Pays Horloger que la part de la population vivant avec des bas revenus est la plus faible, elle y est inférieure à 6,83 % au kilomètre carré, alors quʼelle dépasse les 27,19 % à Besançon, Montbéliard ou Belfort. À lʼévidence, lʼemploi frontalier est la raison principale à la bonne situation sociale du Haut-Doubs. Cependant, Pontarlier se situe dans une tranche intermédiaire. Le niveau de pauvreté y est plus élevé : de 12,42 % à 14,99 %. Une proportion qui sʼexplique. “La population vivant avec un bas revenu se concentre principalement dans les villes et dans les milieux ruraux” rappelle lʼI.N.S.E.E. Les 10 % des ménages francscomtois les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 730 euros. “À lʼautre extrémité, les 10 % des ménages régionaux qui ont les revenus les plus aisés ont un niveau de vie supérieur à 33 590 euros.” Au vu de cet écart entre les ménages, plus faible quʼailleurs en France, la Franche-Comté se situe au 17ème rang des régions métropolitaines. Cʼest dans le Doubs que le niveau de vie médian est le plus élevé (19 500 euros) et en Haute-Saône quʼil est le plus faible (18 090 euros). I La proportion de jeunes de 18 à 25 ans non insérée est inférieure à 22 % dans le bassin pontissalien. Ce qui est faible, comparé au nord Franche-Comté où il dépasse les 31,75 %. L L’ancienne décharge définitivement encapsulée L Les élus ont découvert la membrane géocomposite qui recouvre l’ancienne décharge. a nature reprend ses droits au sud des Gravilliers. Là où lʼon enfouissait jadis à cœur joie des montagnes dʼordures ménagères et de déchets industriels se dresse désormais une belle colline artificielle. Plus aucune trace de lʼancienne décharge exploitée de 1972 à 2002, suite à la fermeture du dépôt des Étraches également en cours de réhabilitation. Au sud des Gravilliers, le principal risque était lié au transit des eaux de pluie à travers les déchets. La circulation dʼeau induite par cette infiltration était susceptible dʼentraîner des pollutions dans le ruisseau du Bief Rouge tout proche et par conséquent dans la nappe phréatique. Plutôt inquiétant quand on sait que cette ressource alimente en eau potable le bassin de vie pontissalien. Dʼoù lʼimportance dʼassurer lʼétanchéité de la couverture de la décharge et de maî- triser la circulation des eaux tombant à cet endroit. Après quatre ans de démarche, le chantier de réhabilitation a débuté en mai dernier. “Le terrain a été nivelé puis remodelé par les entreprises. Elles ont également creusé un drain tout autour du site pour récupérer les eaux de ruissellement”, explique Dominique Jeannier, maire de Vuillecin et responsable de la commission déchets à la C.C.L. La suite du programme consistait à poser un géocomposite étanche recouvert de 30 cm de terre végétale sur toute la surface du site, soit 4,5 hectares. Le montant de cette opération dʼencapsulage sʼélève à 600 000 euros. Du sommet de la butte sʼouvre un joli point de vue sur la plaine de lʼArlier. “On pourrait aménager un cheminement piéton”, suggère Patrick Genre. Une façon comme une autre de méditer sur nos chers déchets. I Maisons-du-Bois : la friche vendue aux enchères e 26 septembre, le bâtiment en friche situé en bordure de la départementale 437 à lʼentrée du village de Maisons-du-Bois a été vendu aux enchères à lʼétude notariale de Levier. Mis à prix 150 000 euros, il a été adjugé au terme de la séance. Selon nos informations, il y a eu peu dʼenchères pour ce bien qui appartenait à la S.C.M. Immobilier de Pontarlier, société mise en liquidation judiciaire le 9 juillet dernier. Cette vente est lʼépilogue de lʼhistoire chaotique dʼun programme immobilier démarré il y a environ cinq ans. Lʼopération consistait à aménager 18 appartements du T2 au T5 dans lʼancienne ferme située au bord de la départementale. Pour commencer, les promoteurs ont entièrement démonté la maison. Ils ont engagé ensuite la construction dʼun bâtiment neuf dont lʼarchitecture conservait les lignes dʼune ferme comtoise. Le chantier a été stoppé après la réalisation du rez-de-chaussée. Depuis, il est resté en plan malgré diverses tentatives pour le relancer. Le dernier épisode en date remonte à lʼautomne 2012, date à laquelle les promoteurs ont confié à une agence immobilière du Haut-Doubs le soin de commercialiser les logements. En vain. Pour lʼinstant, lʼacquéreur de la friche veut rester discret. Il sʼagit dʼune entreprise qui étudie aujourdʼhui la possibilité de raser les murs inachevés en béton qui jurent dans le paysage, pour développer son activité. I L’eau et le gel ont fragilisé la structure en béton qui devrait être rasée. Publi-information CHAUFFAGE : optez pour F le granulé bois La société Voegtlin se spécialise de plus en plus dans les poêles et chaudières à granulés. Des solutions de chauffage performantes, économiques et particulièrement bien adaptées aux frimas du Haut-Doubs. ondée en 1890, la maison Voegtlin a toujours su répondre aux défis de son temps sans jamais renier sur son savoirfaire et la qualité de services qui font sa réputation. Quand cette entreprise de chauffage, sanitaire et couverture-zinguerie sʼest orientée vers le granulé au début des années 2000, elle Alléger votre facture carbone. 310g Emissions de CO2 en g/kWh Electricité 180g Gaz Fioul 280g est restée fidèle à ses valeurs. Pas question de faire lʼimpasse sur la qualité. “Avec une installation aux granulés bois, on économise dʼemblée 40 % sur la facture de chauffage par rapport aux énergies fossiles”, indique le dirigeant. Même si lʼinvestissement de départ est plus élevé, lʼaffaire sʼavère très vite rentable. Dʼautant plus quand vous vous adressez à un installateur “Qualibois” comme Voegtlin. Cette marque rassemble des professionnels qualifiés dans lʼinstallation dʼappareils de chauffage au bois. Une garantie supplémentaire qui donne également droit au crédit dʼimpôts. “Toutes les installations devront être certifiées Qualibois à partir de juillet 2014.” Voegtlin a fait le choix de travailler avec les poêles à granulés Hoben. Petit cocorico, ces appareils de fabrication française sont à la pointe du progrès. “Cʼest le poêle le plus silencieux et économe du marché”, confie le chauffagiste. Tout est pensé dans les moindres détails : flamme esthétique, régulation par écran La performance energétique des granulés bois est démontré. tactile dʼune grande simplicité, ce produit bien français a été plusieurs fois récompensé pour ses innovations et lʼintuitivité de sa technologie. “On insconfiance au fabricant autrichien Oko- chaudières Okofen peuvent chauffer talle une soixantaine de poêles Hoben fen, le premier a avoir homologué une tout type de bâtiment en sʼappuyant par an”, poursuit le dirigeant qui a mis chaudière automatique à granulés de sur une technologie simple, évidente, en place une centrale bois sur le marché. Ce pro- intuitive, économique et écologique. dʼachat granulés qui perduit disponible dans plusieurs Le professionnalisme de la maison met aux clients de versions de puissance cumu- Voegtlin se décline aussi dans les sersʼapprovisionner plus faciA la pointe le les avantages. 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Sérieusement critiqué pour son attitude, il nous livre sa version des faits dans cette affaire qui a enflammé la France au plus haut niveau du pouvoir. a Presse Pontissalienne : Depuis quand suiviez-vous cette famille ? Gérard Guinot : Le comité de soutien a travaillé pendant trois ans avec cette famille qui est arrivée clandestinement en France en 2009. Il y avait déjà mensonge sur le pays d’origine puisqu’en fait ils venaient d’Italie. J’ai eu droit à trois versions sur la disparition des papiers. L L.P.P. : Lesquelles ? G.G. : Au départ, ils auraient brûlé en 2004 dans l’incendie de la maison qu’ils occupaient lors du conflit entre les Serbes et les Albanais. Puis, quand le responsable de la C.A.D.A. (commission d’accès aux documents administratifs) a demandé les certificats de naissance, le père m’a répondu “ils sont bien planqués.” La dernière version remonte au centre de rétention à Mulhouse où il a prétendu que c’était le passeur qui leur avait piqué les papiers. L.P.P. : Le père semble assez difficile à cerner… G.G. : C’est un Rom dans toute sa splendeur qui peut être coléreux et parfois violent. L.P.P. : Ce qui ne vous a pas empêché de l’aider ? G.G. : On l’a accompagné dans son parcours d’intégration en l’aidant par exemple à réaliser un C.V. Je lui ai trouvé un emploi saisonnier sur la station de Métabief par le biais d’E.P.P.I. mais la demande de contrat de travail a été refusée par le préfet. L.P.P. : Son comportement n’était pas toujours exemplaire ? G.G. : Je n’étais même pas courant de certains vols. J’ai quand même été averti de ces actes de violence sur ses filles qui ont donné lieu à un signalement. L.P.P. : Estimez-vous être allé au bout des recours légaux ? G.G. : Oui. Les procédures ont été engagées depuis 2009. Comme l’O.F.P.R.A. (Office français de protection des réfugiés et apatrides) a rejeté la demande d’asile, un recours a été fait devant la Cour Nationale du Droit d’Asile qui a répondu négativement en estimant qu’il n’y avait pas d’avancée significative dans la volonté de s’intégrer. Cette décision a finalement abouti à la première O.Q.T.F. (Obligation de Quitter le Territoire Français). On a fait appel sans succès avant d’aller à la cour administrative d’appel de Nancy. La démarche a échoué et la seconde O.Q.T.F. a été prononcée en juin dernier. À partir de là, on a refait appel au Tribunal administratif et le père a demandé alors l’assignation en résidence. Pontarlier. L.P.P. : Sa mère ne savait pas où elle était ? G.G. : Apparemment non. On s’est finalement rendu au collège Aubrac où j’ai retrouvé Léonarda qui m’a dit “Ça y est, c’est foutu !” Elle ne voulait pas y croire même si elle était prévenue de l’issue de l’affaire. Ses camarades étaient partis quand les policiers l’ont emmenée sous les yeux des collégiens d’Aubrac qui arrivaient en bus. On est retourné à Levier avec deux profs pour “Le père consoler la famille qui s’est renétait due en minibus à l’aéroport de Lyon pour décoller à 13 heures. venu pour Le père m’a téléphoné le merprofiter credi matin depuis la mairie de Pristina et je lui ai répondu des d’aller récupérer sa famille à allocations.” l’aéroport. Ensuite, ils sont allés L.P.P. : Comment s’est- à Mitrovitca dans le secteur il retrouvé au centre de rétention à albanais. Mulhouse ? G.G. : Quand il s’est rendu dans L.P.P. : Vous avez fait la une médiacette ville pour récupérer une tique… voiture, il a été intercepté par G.G. : J’en ai bavé. C’est moi qui les forces de l’ordre avec seule- ai tout pris toute la journée. Le ment son O.Q.T.F. en poche. Le jeudi, j’ai eu droit à 15 interpréfet du Haut-Rhin a décidé views et 5 reportages télé. Je de l’expulsion, d’où le choix de connais bien ma leçon. le garder au centre de rétention à partir du 28 août. À partir de L.P.P. : Pensiez-vous que ce moment-là, on ne peut plus cette affaire allait prendre rien faire. On restait en liaison “J’ai une telle ampleur ? avec un comité local de l’ordre G.G. : Évidemment décidé de Malte mais il n’est plus quesnon. J’ai été surpris d’arrêter.” comme tout le montion de retour à Levier. de qu’on puisse en L.P.P. : L’expulsion était inévitable ? arriver là. G.G. : La seule solution, c’était L.P.P. : R.E.S.F. 25 (Réseau de demander le regroupement éducation sans frontièfamilial. On est allé au bout des re) s’est montré très cripossibilités. Le préfet du Hauttique sur votre attitude ? Rhin a demandé deux laissezG.G. : Ils m’ont traité passer. Le premier était à destination de la Serbie mais comme de délateur, de renéle père a refusé, il est retourné gat, sans respect visau centre de rétention. Le pasà-vis des enfants. sage au tribunal a confirmé Avec les enseignants, ils auraient voulu l’expulsion pour le Kosovo. La qu’on donne priorité police l’a finalement embarqué aux enfants et qu’on au Bourget le lundi 14 octobre refuse l’expulsion. à destination de Pristina. L’expulsion n’était pas notre objectif. L.P.P. : Étiez-vous au courant du jour de départ du reste de la famille ? L.P.P. : Rares sont ceux G.G. : Le mardi soir, j’étais chez qui sont venus vous aider eux à Levier avec des enseiau comité… gnants et Louis Philippe qui les G.G. : Au départ, on a beaucoup aidés. J’ai été préétait une bonne vingvenu du jour de départ le mertaine. Quand les deux credi matin suite à un appel de responsables sont Louis Philippe. On a alors cherpartis dans le Midi, ché à joindre Léonarda qui doron est resté 4 ou 5 mait en fait chez une copine à “Ce qui arrive aux enfants n’est qu’une conséquence”, regrette Gérard Guinot en annonçant son retrait du comité de soutien des sans papiers. dans ce comité et on n’a jamais L.P.P. : Ce n’est pas toujours le cas ? vu aucun membre de R.E.S.F. G.G. : D’autres familles ont été de Besançon. Je sais ce que j’ai intégrées mais elles ont monfait. J’ai mes soutiens. Ce qui tré une réelle volonté même en arrive aux enfants n’est qu’une restant sous le coup d’une assiconséquence. J’ai cherché à gnation. défendre du mieux possible le père qui dans cette affaire a L.P.P. : Que pensez-vous du cadre régletotalement manipulé ses enfants. mentaire ? G.G. : La circulaire de Manuel L.P.P. : Il n’a jamais eu l’intention de Valls a le mérite d’être plus cars’intégrer ? rée et moins subjective. J’ai écrit G.G. : Il était venu pour profiter au gouvernement pour qu’elle des allocations. La famille aurait prenne plus en compte les dû quitter le Centre d’accueil demandeurs d’asile qui n’ont de Levier en avril. Il a refusé en pas la possibilité de travailler. déclarant que si la police inter- J’ai aussi demandé de raccourvenait, il ferait sauter l’immeuble cir les délais de présence des et toute sa famille. C’est un cas adultes de 5 à 3 ans et de deux compliqué, un gueulard au sang ans de scolarité pour les enfants. chaud. On n’avait aucune chan- Ces demandes ont été refusées. ce de le garder et de garder les Du coup, j’ai repassé le dossier à l’Inspection Générale de enfants. l’Administration. L.P.P. : Est-ce que cette affaire a été instrumentalisée ? G.G. : Tout est politisé, même pas par le Front de gauche car apparemment c’est encore plus à gauche que ça… J’assimile les réactions des jeunes lycéens à du Mélenchonnisme pur et dur. On manipule les gamins pour des choses qu’ils ne connaissent pas. L.P.P. : Allez-vous continuer ? G.G. : Mon épouse m’a dit : c’est fini, tu arrêtes. Effectivement, je vais arrêter. Les gens de R.E.S.F. 25 ont dépassé les bornes au niveau agression et incompréhension. J’ai fait tout le boulot. Je pense aussi qu’Harlem Désir aurait pu se renseigner avant de s’exprimer. I Propos recueillis par F.C. PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 ÉVÉNEMENT 5 Un rapport et des témoignages “Affaire Léonarda” : l’expulsion était inévitable Le soufflé est retombé, mais l’effarante tempête médiatico-politique autour de l’expulsion de la famille Dibrani pourrait laisser des traces. e rapport d’enquête adminis- le début de l’année scolaire actuelle.” trative présenté au ministre Ces éléments auraient dû suffire à de l’Intérieur Manuel Valls a stopper nette l’effarante tempête médiaconfirmé mi-octobre que tico-politique qui a monté en épingle l’expulsion de la famille Dibra- “l’affaire Léonarda”. Le soufflé est ni était “conforme aux procédures en retombé, mais toute cette polémique vigueur en France.” Tout, dans ce docu- aussi stérile qu’inutile dans laquelle ment, indique qu’il n’y avait pas de s’est fourvoyé, entre autres, le présiraison d’accorder un titre de séjour à dent Hollande pourrait laisser des cette famille rom kosovar, entrée irré- traces. Beaucoup de familles sansgulièrement sur le territoire en 2009. papiers, en attentent d’un titre de Hébergée à Levier au Centre d’accueil séjour, ou de renouvellement de ce derdes demandeurs d’asile, elle avait épuinier, redoutent de voir sé tous les recours possibles. À propos leurs efforts d’intégration du père, Resat Dibrani, le préfet du “On m’a ruinés par cette histoire. Doubs souligne dans le rapport que “le demandé “Je ne suis pas inquiète. comportement général de l’intéressé ne Mais le problème est de dénotait pas une réelle volonté de de les créer l’amalgame. Le risque s’intégrer à la société française.” On aider.” est de mettre tout le mondécouvre encore que les enfants de la de dans le même panier” famille n’étaient pas assidus à l’école. observe une mère de familLéonarda, âgée de 15 ans, scolarisée le originaire des Balkans. au collège André Malraux à PontarArrivée en France en 2005, lier aurait manqué “66 demi-journées elle va renouveler pour la en 6ème, 31 en 5ème, 78 en 4ème, et 21 depuis troisième année consécu- Des familles étrangères redoutent de voir ruinés leurs efforts d’intégration à cause de cette histoire. L tive sa carte de séjour qui lui permet de travailler. Elle accepte aujourd’hui de témoigner mais de façon anonyme pour éviter de compromettre ses chances compte tenu des événements récents. “J’ai entendu des gens exaspérés dire “foutez le camp les étrangers”. Cela me rend malheureuse” confie-t-elle. Depuis qu’elle est entrée en France, cette trentenaire met toutes les chances de son côté pour s’intégrer. Ses deux enfants sont scolarisés, elle a appris le français, “c’est le minimum” et a décroché un travail dans le service à la personne. Dans deux ans, elle pourra demander la nationalité française. En attendant, elle essaie de joindre les deux bouts. “Je gagne environ 1 000 euros par mois. Je n’ai pas droit aux prestations familiales, à l’exception des 35 euros de la C.A.F. Honnêtement, quand je fais les comptes, je gagnais autant lorsque je bénéficiais des aides de l’État, lorsque je faisais partie des demandeurs d’asile” avoue la jeune femme. Le cas de cette personne est un exemple d’intégration pour Erika Fathalloui, une habitante de Levier qui est mobilisée pour aider des demandeurs d’asile dont la cause lui semble juste. Selon elle, la mobilisation pour la famille Dibrani était disproportionnée. “Je suis scotchée de voir tout ce qu’il y autour de cette famille. On m’a demandé une fois de les aider, j’ai dit non car elle n’a montré aucune envie de s’intégrer. Ce n’est d’ailleurs pas la première famille dans ce cas, ce ne sera pas la dernière. Les gens en ont ras-le-bol de toute cette histoire qui a presque fait oublier qu’il y avait aussi de la misère en France. Elle a pris beaucoup de place par rapport à d’autres familles qui sont en détresse” dit-elle. Au bilan, c’est le Front National qui grimpe dans les sondages. I T.C. 5&6 % 23 avenue Fontaine Argent • 3, 5, 7 et 9 rue Chopard • 25000 Besançon Bureau de vente Résidence Le Montana • 128 rue de Belfort 25000 Besançon 30, rue Denis Papin • B.P. 35 25301 PONTARLIER CEDEX - Tél. 03 81 46 71 87 www.de-giorgi.fr Tél. 03 81 80 63 56 Permanence les mardi, jeudi et vendredi de 15h00 à 18h00 L’ÉVÉNEMENT 6 La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 TAXE FONCIÈRE : L’INJUSTICE FISCALE La fiscalité suit le rythme de la nature. Les feuilles d’impôt de toute sorte tombent chaque année à l’automne, toujours plus lourdes. L’occasion de passer au peigne fin la taxe foncière dont l’évolution reflète assez bien la manière dont progressent les impôts directs locaux. Le palmarès des communes du Haut-Doubs montre de gros écarts d’une collectivité à l’autre. Ils masquent aussi les imperfections d’un système archaïque et particulièrement injuste selon que l’on soit propriétaire en ville ou à la campagne. PONTARLIER Charges de centralité Le choix d’une politique fiscale modérée ÉVOLUTION Haut-Doubs forestier Taxe foncière : +21,6 entre 2007 et 2012 % Les propriétaires du Haut-Doubs sont logés à la même enseigne qu’ailleurs même si le palmarès publié par l’Union Nationale de la Propriété Immobilière masque de grandes disparités entre la ville et la campagne. i les variations sont fortes entre Bouverans à - 7,5 % et Boujailles qui, avec 40 %, figure parmi les plus fortes évolutions du Haut-Doubs, la réalité des chiffres est beaucoup plus atténuée. D’abord car le record de Bouverans tient plutôt à un cadeau fiscal de la commune octroyée à ses habitants en 2012. Ensuite quand ces évolutions s’appliquent sur des bases de calcul assez basses, ce qui est le cas pour les deux communes, le résultat n’est pas aussi contrasté que le laissent supposer les pourcentages. Tout réside dans le mode de calcul de cette taxe foncière sur le bâti dont le produit alimente le budget des communes, communautés de communes et Département. La Région n’étant plus bénéficiaire depuis la réforme de la fiscalité directe locale en 2010 marquée par la suppression de la taxe professionnelle. La taxe foncière sur le bâti s’applique aux propriétaires d’un bien. Son montant reflète le calcul d’un taux communal, intercommunal et départemental sur une base d’imposition. La base d’imposition est égale à 50 % de la valeur locative du bien imposable. Cette valeur suit les changements affectés au bien et prend en compte l’évolution des loyers. Le coefficient de revalorisation qui en résulte suit l’inflation et varie entre 1,2 et 1,8 % S Les taxes foncières ont augmenté deux fois plus vite que l’inflation sur tout le Haut-Doubs. chaque année. “Entre 2007 et 2012, les bases d’imposition ont été majorées automatiquement de 9,43 %”, précise l’Union Nationale de la Propriété Immobilière. Chaque collectivité applique ensuite son taux, revalorisé ou pas, sur cette base d’imposition. En France et dans le Haut-Doubs, leurs taux cumulés ont augmenté de 10 à 15 % entre 2007 et 2012. En combinant la hausse des taux à celle des bases, on obtient une évolution globale autour de 20 %. Jusque-là rien d’anormal sauf que même actualisées de l’inflation, les valeurs locatives sont aujourd’hui dépassées : elles sont liées aux valeurs de marché de 1970. On voit de suite l’écart qui peut exister entre un loyer appliqué aujourd’hui dans une commune frontalière et sa valeur initiale. Cette injustice fiscale devrait changer avec le projet de révision des valeurs locatives déjà engagé sur les locaux professionnels et qui s’appliquera aux habitations à l’horizon 2018 (voir page suivante). Ces modifications s’étaleront probablement sur plusieurs années. On n’a certainement pas fini d’en parler. I F.C. La taxe foncière progresse raisonnablement dans la capitale du Haut-Doubs qui touche moins de dotations et doit supporter des charges de centralité assez pénalisantes. ieux vaut se garder des comparaisons fiscales entre Pontarlier et les autres communes du Haut-Doubs. Pour un bien équivalent, la taxe foncière peut varier du simple au double. La différence relevant avant tout des valeurs locatives qui sont souvent faibles en milieu rural. Entre 2007 et 2012, le propriétaire pontissalien a vu le montant global de sa taxe foncière progresser de 19,32 %, soit une évolution légèrement inférieure à la moyenne départementale qui se situe à 21,6 %. Le taux communal a quant à lui progressé dans la même période de 8,5 %. Ce qui revient à 1,4 % par an. En y ajoutant l’évolution des bases fixée par les services fiscaux, on arrive à une augmentation de 16,6 % sur six années, ou 2,7 % par an pour un bien n’ayant pas fait l’objet d’extension ou de travaux de rénovation susceptibles de modifier sa valeur locative initiale. “Depuis 2001, l’évolution moyenne des taux est de 1,44 %. On se situe au-dessous de la moyenne départementale ou régionale observée dans des villes de taille sensiblement identiques”, explique Patrick Genre. Pontarlier compte environ 11 000 foyers. La prise en compte des constructions nouLa taxe velles et de tous les changements susceptibles de foncière a valoriser le bâti existant rapporté se répercute également 3,858 sur la base d’imposition qui sert d’assiette au calmillions cul. Ce que l’on qualifie d’euros aussi d’augmentation physique a progressé de en 2012. 7,82 % entre 2007 et 2012. Ce critère reflète le dynamisme immobilier de Pontarlier avec comme exemple significatif la réalisation du M quartier des Épinettes. La taxe foncière sur les propriétés bâties a rapporté 3,858 millions d’euros en 2012 contre 3,102 millions d’euros en 2007. Soit 27 % du produit de la fiscalité directe. La principale source de revenu fiscal étant de loin et logiquement la taxe d’habitation avec 5,142 millions d’euros. En face des recettes, on trouve bien sûr des investissements et des charges : salaires, entretien des bâtiments, de la voirie… Les dépenses de fonctionnement sont passées de 16,1 à 16,7 millions d’euros sur la période d’observation. Les efforts pour limiter la pression fiscale ne rapportent malheureusement pas grand-chose de l’État. Pontarlier dispose d’un potentiel fiscal élevé qui donne droit à moins de dotations. Inversement, d’un point de vue communal, on peut considérer que la gestion économique de dépenses qui permet de limiter l’impôt n’est pas récompensée. D’autant plus que le contribuable pontissalien est mis à contribution pour entretenir des équipements communaux qui profitent tous les habitants du Haut-Doubs. C’est le lot de la plupart des petites capitales administratives abritant sous-préfecture, hôpital, lycée… “Pontarlier concentre des charges de centralité comme la piscine ou la médiathèque supportées essentiellement par les Pontissaliens. À l’avenir, il faudra réfléchir à mieux distribuer ces charges sinon on pourrait être contraint d’augmenter le prix d’entrée pour les non Pontissaliens”, estime Patrick Genre qui a toujours tenu à limiter le recours à l’emprunt à son sens “générateur de fiscalité”. Le maire de Pontarlier soutient à fond la révision des bases locatives et trouve “aberrant” que les biens n’aient pas été réévalués depuis plus de 40 ans. I F.C. La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 TAXES FONCIÈRES Haut-Doubs Le palmarès, commune par commune Dans la première colonne figure la somme des taux de taxe foncière (taux du département, de la commune, de l’intercommunalité). Dans la seconde colonne, le chiffre indiqué traduit l’augmentation de la taxe foncière en 5 ans. G Communauté de communes du Larmont COMMUNES TAUX DE TAXE FONCIERE 2012 (département + bloc communal) hors taxe ordures ménagères, en % Chaffois Dommartin Doubs Granges-Narboz Houtaud La Cluse-et-Mijoux Pontarlier Sainte-Colombe Verrières-de-Joux Vuillecin AUGMENTATION TAXE FONCIERE entre 2007 et 2012 (hors taxe ordures ménagères) en % 33,97 34,18 31,77 31,11 38,38 29,83 37,93 32,59 32,58 28,53 19,65 16,99 18,59 21,34 18,06 31,62 19,32 17,69 19,77 22,97 TAUX DE TAXE FONCIERE 2012 AUGMENTATION TAXE FONCIERE G Communauté de communes des Hauts-du-Doubs COMMUNES Brey-et-Maison-du-Bois Chapelle-des-Bois Châtelblanc Chaux-Neuve Gellin Le Crouzet Les Pontets Les Villedieu Mouthe Petite-Chaux Reculfoz Rondefontaine Sarrageois RÉFORME 34,43 42,75 34,19 36,44 34,38 31,55 34,47 32,04 37,23 33,94 32,32 33,34 33,71 18,08 16,60 16,22 17,76 19,28 17,81 16,11 18,08 15,14 16,32 24,43 25,04 18,17 G Canton de Vercel COMMUNES Adam-les-Vercel Athose Avoudrey Belmont Bremondans Chasnans Chaux-les-Passavant Chevigney-les-Vercel Courtetain-et-Salans Épenouse Épenoy Étalans Étray Eysson Fallerans Hautepierre-le-Chatelet Longechaux Longemaison Magny-Chatelard Nods Orsans Passonfontaine Rantechaux Valdahon Vanclans Vercel Villedieu-le-Camp Vernierfontaine Verrières-du-Grosbois COMMUNES Fourcatier-Maison Neuve Jougne La Planée Labergement-Ste-Marie Les Fourgs Les Grangettes Les Hopitaux-Neufs Les Hopitaux-Vieux Longevilles-Mont-d'Or Malbuisson Malpas Métabief Montperreux Oye-et-Pallet Remoray-Boujeons Rochejean Saint-Antoine Saint-Point-Lac Touillon-et-Loutelet Risque de surchauffe fiscale sur le Haut-Doubs frontalier La révision de la valeur locative des habitations qui sert d’assiette au taux de la taxe foncière aura forcément plus d’impact sur les secteurs ruraux où les prix de l’immobilier ont flambé depuis 1970. L 27,22 29,85 31,02 32,09 42,92 35,66 30,21 26,34 33,19 27,42 29,42 31,72 27,65 28,67 29,64 36,60 33,17 25,13 27,90 33,58 27,96 30,03 29,49 33,70 31,06 25,20 31,70 32,20 AUGMENTATION TAXE FONCIERE 49,78 26,46 27,94 19,87 85,79 24,59 21,24 27,03 53,33 21,14 19,82 22,08 21,80 20,29 19,69 14,31 17,83 23,60 20,80 22,63 20,76 22,21 25,35 21,74 24,65 22,90 21,15 18,29 G Communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs Entrée en vigueur à partir de 2018 a taxe foncière sur les propriétés bâties est calculée selon le revenu net cadastral qui constitue en fait la moitié de la valeur locative annuelle de l’habitation. Cette valeur est censée refléter le marché locatif de la commune et devrait donc évoluer suivant la surface du bien, son niveau de confort, son environnement et son état d’entretien. Sauf que cette valeur locative est déterminée forfaitairement à partir des conditions du marché en 1970. “Le système aurait besoin d’une révision pour tenir compte des réalités économiques même si on applique chaque année des coefficients de revalorisation indexés sur l’inflation”, indique Jean-Christophe Royer, directeur du pôle Gestion fiscale à la Direction régionale des Finances publiques de Franche-Comté et du département du Doubs. TAUX DE TAXE FONCIERE 2012 7 En septembre dernier, le ministère de l’Économie a donné le coup d’envoi de la révision des valeurs locatives des habitations. Cette réévaluation est actuellement en cours pour les locaux professionnels soumis à la Contribution Économique Territoriale qui remplace la taxe professionnelle. Elle doit entrer en vigueur en 2015. Cette révision portait sur 3,5 millions de locaux professionnels. Le chantier est tout autre avec la taxe foncière sur la propriété bâtie puisqu’elle touche 46 millions de locaux : 35 millions d’habitations et logements et 11 millions de dépendances. Le projet va s’étaler sur plusieurs années et se concrétisera à partir de 2018. “On est dans l’attente d’un décret du Conseil d’État qui nous permettra ensuite de constituer une commission départementale composée d’élus, de repré- TAUX DE TAXE FONCIERE 2012 24,96 33,41 26,66 31,21 30,07 27,25 32,43 27,52 29,63 31,41 29,27 30,26 29,52 32,29 26,74 34,88 27,74 27,03 26,68 AUGMENTATION TAXE FONCIERE 24,11 22,82 27,16 23,02 23,38 21,89 17,85 22,83 20,25 20,53 28,12 26,89 23,76 19,89 25,03 17,53 21,53 23,23 22,33 sentants syndicaux et professionnels. Cette commission aura pour mission de valider la grille tarifaire. Au final, on obtiendra une carte départementale avec différentes catégories de prix dont le montant variera suivant que l’on se situe en ville ou à la campagne”, résume Jean-Claude Royer. Le détail de la réforme n’est pas encore finalisé. Elle devrait respecter quelques grands principes. “Comme pour les locaux professionnels, on travaillera à enveloppe constante, ce qui signifie que les collectivités percevront le même produit qu’avant. Il y aura donc des transferts.” Les collectivités auront comme aujourd’hui toute latitude pour définir les taux qui les concernent en sachant que leur marge de manœuvre reste encadrée à la hausse comme à la baisse. Les conséquences de cette révision se répercuteront avec plus d’impact dans les petites communes où les bases sont très faibles. Celles où il n’y avait pas encore de marché locatif dans les années soixante-dix. La donne a changé sur certains secteurs. On pense bien sûr à la bande frontalière où le prix des loyers dans les villages se rapproche maintenant des valeurs urbaines. Une mise à niveau ne semble pas illogique. “Cette révision n’a de sens que si elle procure davantage d’équité fiscale.” Pas sûr qu’on digère ce principe d’égalité dans toutes les chaumières du Haut-Doubs… I POUR VENDRE VOTRE OR, ADRESSEZ-VOUS À DES PROFESSIONNELS. 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Ici, entre 2007 et 2012, le taux communal de la taxe foncière est passé de 6,7 % à 10,08 %.Tout confondu, l’évolution atteint 40 % en 5 ans. S Cette hausse s’applique sur des bases locatives qui n’ont rien à voir avec ce que l’on peut trouver dans une ville comme Pontarlier. “La valeur locative moyenne atteint 1 981 euros à Boujailles alors qu’elle s’établit à 2 312 euros au niveau de la communauté de communes Frasne-Drugeon”, observe le maire Gérard Paulin. Pour une maison de 150 à 200 m2, la facture taxe foncière avoisine 550 euros. Cette progression traduit une politique fiscale volontariste. “Comme on n’a plus de taxe professionnelle, on avait besoin d’augmenter les autres recettes fiscales et je ne vois pas comment on pourrait s’exonérer de cette tendance avec les baisses de dotation d’État.” Le maire reconnaît que la forêt constitue une ressource importante à Boujailles. Cette manne résineuse représente bon an Le taux de la taxe foncière est passé à Boujailles de 6,7 à 10, 08 % en 5 ans. mal an un tiers des recettes. “Cela nous permet de rembourser les prêts.” Les habitants de Boujailles ont été mis à contribution pour la bonne cause. Pendant ce mandat, l’équipe municipale a réalisé des travaux importants : assainissement, voirie, sans oublier l’entretien de l’église. Vu la taille du monument, la facture est vite élevée. “Il y a un comportement vertueux. Les gens ne sont pas dupes. Au conseil, on était bien d’accord sur les décisions qui étaient prises. Depuis 2010, on a modéré les hausses avec la volonté d’avoir la main lourde.” Les taux communaux de la taxe foncière sur le bâti ont été figés à 9,6 % en 2010 et 2011. Puis à 10,08 les deux années suivantes. Gérard Paulin rappelle également que les aides sont maintenant liées à l’effort fiscal des communes. “Je trouve que cette règle n’est pas idiote car certaines communes fiscalisaient peu et bénéficiaient de subventions importantes. Ce dispositif va inciter les communes à trouver des ressources par elles-mêmes.” Il estime aussi que le rebasage des taux en 2010 n’a pas été favorable à sa commune.“Aujourd’hui, sur 90 000 euros de revenus fiscaux, on doit reverser 22 260 euros au titre de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle.” I État civil d’octobre 2013 NAISSANCES 21/09/13 – Julia de Samuel BELLENOUE, entraîneur sportif et de Anne-Sophie BARD, agent technique de l'environnement. 20/09/13 – Sacha de Philippe BINETRUY, chef de centre dans les travaux publics et de Sabrina DALLOZ, adjoint administratif. 20/09/13 – Mahon de Fabien FAIGNEZ, électricien et de Nassira TAHRI-BOUKOUBLI, aide à domicile. 21/09/13 – Elodie de Christophe DUVERNEUIL, employé grande surface et de Claire BOUVRET, sans profession. 21/09/13 – Léo de Cyril JEANNEROD, grutier et de Cathy BLANC, conseillère en locations. 21/09/13 – Victor de Florent NICOD, dessinateur topographe et de Mélanie TISSERAND, adjoint administratif. 21/09/13 – Mathys de Loïc BARTHET, technico-commercial et de Fleur LANÇON, gérante de magasin. 22/09/13 – Erwan de Olivier MICHEL, technicien production et de Amélie MICHEL, assistante maternelle. 22/09/13 – Zoé de Matthieu RASSEL, monteur en bâtiment et de Ambre PASQUA, agent de production. 22/09/13–MorgandeDavyCORDIER,agentdeméthodes et de Céline HENRIET, horlogère. 22/09/13 – Océane de Sébastien GUYON, intérimaire et de Aurélie MARECHAL, secrétaire commerciale. 22/09/13 – Tom de Grégory MELOY, mécanicien soudeur et de Aude REUILLE, gouvernante. 22/09/13 – Lévi de Loïc PAGE, conseiller sportif et de Coralie GROS, infirmière. 23/09/13 – Ela de Sevket AKÖZ, polisseur et de Nurkiye YILDIRIM, horlogère. 23/09/13 - Lilou de Sylvain CUENOT, conducteur de travaux et de Sophie VERNEREY, secrétaire. 23/09/13 – Constance de Antoine SALVI, professeur de musiqueetdeCharlotteSEIGNE,assistanted'éducation. 23/09/13 – Tiago de Joël GORDO, sans profession et de Julie CHATELAIN, secrétaire. 23/09/13 – Léana de Romain FERTEZ, commercial et de Aurélie ROUSSEAU, assistante dentaire. 23/09/13 – Emma de Frédéric SAUGE, micromécanicien et de Iuliia SAKHAROVA, coiffeuse. 23/09/13 – Anouk de Albin CORDIER, agriculteur et de Mélanie CAGNON, infirmière. 24/09/13 – Hugo de Sébastien THOUVEREY, agriculteur et de Émilie LAFAY, infirmière. 24/09/13 – Jules de Pierre BOITEUX, conseiller en sécurité et de Lydia BISHOP, chargée de communication. 24/09/13 – Dorian de David REUFLY, agriculteur et de MélaniePOURCELOT,consultanteressourceshumaines. 25/09/13 – Maëlys de Laurent GAGLIARDI, cuisinier et de Nathalie SARRON, sans profession. 25/09/13 – Loïs de Cédric SIRJEAN, microtechnicien et de Elodie SIMON-CHOPARD, coiffeuse. 25/09/13 – Clarisse de Nicolas COLOTTI, entrepreneur de travaux forestiers et de Emilie NICOLET, éducatrice sociale. 25/09/13 – Noah de Benoît ROUSSET, décolleteur et de Lisa VOINET, préparatrice en pharmacie. 26/09/13 – Edenn de Denis VERNEREY, exploitant forestier et de Mélody GALY, gestionnaire en stock. 26/09/13 – Aloïs de Adrien PHILIPPE, technicien de production pharmaceutique et de Delphine VIONNET, coiffeuse. 26/09/13 – Nino de Cyrille FONTAINE, restaurateur et de Mylène BULLE, responsable de caisse. 26/09/13 – Amalia de Antoine FAYOLLE, dessinateur et de Vanessa GIORGIANNI, auxiliaire de puériculture. 26/09/13 – Inès de Franck MALBRUNOT, technicien méthode et de Claire SALOMON, sans profession. 26/09/13 – Esteban de Cyril PORTAS, contrôleur qualité et de Amélie BORLE, opératrice. 26/09/13 – Enzo de Matthieu POLLONGHINI, plombier chauffagiste et de Florence TIQUET, assistante maternelle. 27/09/13 – Naïla de Mohamed BERRABAH, chauffeur poids lourds et de Kheira BENYAHIA, vendeuse. 27/09/13–OcéanedeSébastienANGOT,ingénieurinformatique et de Mélanie WIRZ, employée de commerce. 27/09/13 – Roxanne de Eddy BLAISE, opérateur et de Anaïs TERRET, chef d’équipe. 28/09/13 – Juliana de Stéphane NICOLAS, boucher et de Virginie LEROY, hôtesse de caisse. 29/09/13 – Mathis de Christophe MICHEL, artisan électricien et de Maud CHIAVÉGATO, sans profession. 29/09/13 – Ela de Recai AKCAGLAR, polisseur et de Asiye YALCIN, sans profession. 29/09/13 – Emilio de Matthieu TODESCHINI, régleur et de Aurélie FAIVRE, vendeuse. 30/09/13 – Zoé de Rémi GRUIBLE, vendeur et de Mylène HAUFF, enseignante. 30/09/13 – Ryan de Renaud PERRIN, directeur et de Natacha DANIEL, secrétaire. 01/10/13 – Nina de Mustapha WAII, opérateur régleur et de Élodie DUNAUX, aide soignante. 02/10/13 – Adélie de Armand MARESCHAL, agriculteur et de Lydie DORNIER, préparatrice en pharmacie. 02/10/13 – Alix de Mathias HOLZER, assistant de communication et de Aurélie KUENZI, assistante de vente. 02/10/13 – Alix de David PERRET, menuisier et de Elise FOURNIER, conseillère en économie sociale et familiale. 02/10/13–NaïsdeVictorBOIS, ouvrieretdeClaireCHOLET, technicienne de laboratoire. 03/10/13–LounadeDidierSIRE,agriculteuretdeMyriam SANCEY-RICHARD, agent des services hospitaliers. 03/10/13 – Maïssa de Didier CORNILLE, sans profession et de Manel BENABDELOUAHAB, sans profession. 03/10/13 – Tom de Cindy DECREUSE, sans profession. 01/10/13 – Laura de Freddy CHATELAIN, agriculteur et de Christelle JEANNIN, agricultrice. 03/10/13 – Nolwenn de Emmanuel HENRIET, mécanicien agricole et de Déborah BELAUBRE, secrétaire. 03/10/13 – Timothé de Benoît BARBET, infirmier et de Christelle FÉVRIER, assistante administrative. 04/10/13 – Zoé de Sylvain JOUAN, menuisier et de Ludivine HUMBERT, aide soignante. 04/10/13 – Léopoldine de Romain GELIN, électricien et de Maryline VUITTENEZ, éducatrice spécialisée. 05/10/13 – Yusuf de Musa ERYIGIT, ouvrier et de Havva CEYLAN, ouvrière. 05/10/13 – Manoé de Cyril VEMBOULY, électricien et de Marlène VUILLERMOZ, opératrice en horlogerie. 05/10/13 – Charly de Fabrice JEANNINGROS, fontainier et de Marie SANCEY-RICHARD, secrétaire. 05/10/13 – Elona de Jonathan LUCAS, assistant de gestion et de Cindy THÉVOZ, horlogère. 05/10/13 – Eva de Michaël HERANNEY, gardien de la paix et de Stéphanie PERROT, infirmière. 06/10/13 – Léonie de Vivian LOUVEL, ingénieur et de Elodie FAMEL, artiste libre. 06/10/13 – Robin de Simon BACHELEY, horloger et de Stéphanie MARILLY, assistante commerciale. 06/10/13 – Candice de Christophe CLAYRAC, agent de développement et de Lucie MOUGIN, secrétaire export. 07/10/13 – Julian de Fabrice BORDY, expert automobile et de Stéphanie CATTET, infirmière. 07/10/13 – Enora de Damien GUILLAUME, auto-entrepreneur et de Laure SOARES, commerciale. 07/10/13 – Shémayah de François INGADASSAMY, ouvrier en horlogerie et de Pascale CHOUCOUTOU, femme de ménage. 07/10/13 – Candyce de Etienne MILLOZ, boulanger et de Stéphanie PIOCHE, vendeuse en boulangerie. 08/10/13 – Eléna de Florian BOULCOURT, conducteur de ligne et de Amélie PESEUX, sans emploi. 08/10/13 – Stacy de Yohan DICHAMP, charpentier et de Karine MILLET, aide à la personne. 08/10/13 – Lisa de Ludovic BOURGEOIS, éducateur sportif et de Marine CRETIN, professeur des écoles. 08/10/13 – Marian de Vincent BRUTILLOT, dessinateur constructeur et de Marlène CLERC, secrétaire standardiste. 08/10/13 – Colleen de Jérôme SIMONIN, comptable général et de Marjorie MASTIN, opératrice. 08/10/13 – Maëlle de Cédric FERNANDEZ, dessinateur bureau d'étude et de Amélie VIENNET, éducatrice spécialisée. Taux zéro en 2012 champion départemental de la pause fiscale Il n’y a qu’un seul exemple dans le Doubs où l’on observe une évolution négative de la taxe foncière. Une exception expliquée et commentée. u’est-ce qui se passe à Bouverans ? Alors que la taxe foncière sur le foncier bâti a progressé en moyenne de 20 % dans le Doubs entre 2007 et 2012, la courbe s’infléchit au pays des Vairons pour afficher un surprenant - 7 %. Cette évolution relève d’une politique communale. Les propriétaires ont été exemptés de la part communale sur la fiscalité directe en 2012. “On supportait de plus en plus difficilement d’avoir une taxe d’habitation aussi élevée. À 13,20 %, c’est nettement supérieur à la moyenne. Bouverans est même en tête de la communauté de communes Frasne-Drugeon sur cet indicateurlà”, indique Catherine Marmier, maire de Bouverans. D’un commun accord, les élus ont donc décidé de réduire le taux de la taxe d’habitation, ce qui impliquait de relever les autres taux en taxe foncière et en foncier non bâti. Avant de passer à l’acte, ils ont préféré remettre les compteurs à zéro en s’octroyant une pause fiscale en 2012. Cette stratégie s’est forcément traduite Q 09/10/13 – Raphaël de Mickaël JACQUET, chef d'atelier et de Aline LAITHIER, vendeuse. 10/10/13 – Ugo de Jérôme GARNIER, chauffeur livreur et de Émilie LÉPEULE, chef de réception en hôtellerie. 10/10/13 – Loïs de Antoine DUSSOUILLEZ, fromager et de Dorine PEYLABOUD, aide soignante. 10/10/13 – Angelina de Jeremy D'ONOFRIO, régleur et de Saliha BENAÏCHE, contrôleuse qualité. 11/10/13 – Merlin de Marc HAMARD, berger et de Amelie LANGLOIS, mère au foyer. 10/10/13 – Elisabeth de Nicolas BONHOURE, ingénieur et de Thérèse DE LA BROSSE, interne en médecine. 10/10/13 – Océane de Vincent VALROFF, technicien et de Sophie TEITGEN, opératrice. 10/10/13 – Adriana de Mickaël DA ROCHA, maroquinier et de Ana TENORIO DE OLIVEIRA, sans profession. 11/10/13 – Enora de Charles THIRAULT, horloger et de Aline GAGNEUX, horlogère. 12/10/13 – Zoé de Emmanuel BILON, agriculteur et de Bérénice POUX, enseignante. 12/10/13 – Rayan de Patrick PANTALEÂO, opérateur régleur en horlogerie et de Hayat OUBENNACEUR, animatrice sécurité. 12/10/13 – Maxence de Florian BESCHET, électricien et de Fanny BAVEREL, agent de service. 10/10/13 – Olivia de Kévin SAULNIER, chef d'entreprise et de Fanny ROYER, secrétaire. 13/10/13 – Paul de Jérémie FERREUX, conducteur d'engins et de Maud LANDRY, secrétaire médicale. 13/10/13 – Gabin et Léo de Thomas COURDIER, ouvrier et de Josiane MIVELLE, aide-soignante. 13/10/13 – Louka de Rémy TOSOLINI, gérant en restauration et de Sophie LADYGA, assistante gérante en restauration. 13/10/13 – Nolan de David MORLAT, opérateur régleur et de Aurélie GARCIA, auxiliaire de puériculture. 13/10/13 – Loris de Nicolas JACOT, opérateur qualité et de Amandine BITON, sans profession. 13/10/13 – Malya de Arnaud OEUVRARD, menuisier et de Floriane LAURENT, psychomotricienne. 14/10/13 – Mathéo de David MAUGAIN, cheminot et de Jessica SAMSON, comptable. 14/10/13 – Louise de Julien DROZ-VINCENT, agriculteur et de Marie DREZET, agricultrice. 15/10/13 – Nina de Mathieu FOURCAULT, électricien et de Marie GABRY, infirmière. 15/10/13 – Elvin de Servet KARAKURT, maçon et de Fatma AKCAY, sans profession. 17/10/13 – Célian de Grégory DEBOIS, technicien de maintenance et de Florence CARENA, infirmière libérale. 17/10/13 – Dina de Radouane LAMRI, ouvrier et de Razika KHELFA, sans profession. 18/10/13 – Shannon de Ronan LOTTE, boucher et de Céline BUET, employée. Heureux sont les propriétaires au pays des Vairons où la taxe foncière a évolué à la baisse entre 2007 et 2012. par une chute assez nette du produit et une évolution à la baisse de la taxe foncière. La commune avait les moyens d’offrir ce cadeau fiscal aux habitants. “On a su gérer en s’appuyant sur de bonnes ressources forestières”, poursuit Catherine Marmier. Mais il s’agit bien d’une pause et les affaires sérieuses ont repris en 2013. I 17/10/13 – Charly de Franck MONNIER, agriculteur et de Emilie DUVAL, agricultrice. 18/10/13 – Sacha de Laurent TATU, technicien de laboratoire et de Sarah MAIROT, orthophoniste. 18/10/13 – Marissa de Romain GIAMMARCHI, boucher et de Charline BICHARD, émailleuse. 18/10/13 – Clémence de Olivier RÉGNIER, agriculteur et de Jennifer TRANCHANT, infirmière. 19/10/13 – Kim de Victor FARRUGIA, menuisier et de Isabelle SAILLARD, coiffeuse. 19/10/13 – Louis de Yvan CLERC, commercial et de Sandra ADENOT, assistante administrative de production. 19/10/13 – Ebubekir de Ali SENTÜRK, ouvrier maçon et de Ümmü ÖZKARACA, ouvrière. 19/10/13–LinadeNajibBACCOUCHE,éducateursocial et de Aida AMRI, assistante maternelle. 20/10/13 – Juline de Anthony FAIVRE, responsable qualité et Virginie JEUNET, animatrice. 20/10/13 – Louka de Pierre VIEILLE, paysagiste et de Flavie ROBBE-DADY, sertisseuse. 20/10/13 – Ethan de Guillaume HENZELIN, agriculteur et de Audrey BONNEFOY, aide-soignante. 21/10/13 – Liam de Jerome BOYER, horloger et de Virginie VAUTHIER, horlogère. 22/10/13 – Killian de Nicolas BROCHARD, horloger et de Stéphanie ZELLER, aide-soignante. 22/10/13 – Laura de Florent GRITTI, opérateur de production et de Aïda HASANAGIC, hôtesse de caisse. 22/10/13 – Caroline de Mickael TAVARES, mécanicien et de Delphine TOURNIER, employée de fromagerie. 22/10/13 – Maëlys de Sébastien CALU, chef de produit et de Marlou BORLAZA CARDINES, sans profession. 22/10/13 – Célestin de Yoann GIROD, employé agricole et de Mathilde PILLOUD, employée de commerce. 22/10/13 – Adoline de Cyril ROBBE, agriculteur et de Angélique TROSSAT, kinésithérapeute. 23/10/13 – Achille de Damien GAUDINOT, médecin et de Odile HENON, professeur des écoles. 23/10/13 – Pauline de Gilles COURRET, professeur et de Muriel YVERT, professeur des écoles. 23/10/13 – Eren de Ilhan FINDIK, décolleteur et de Ebru EREN, sans profession. 23/10/13 – Noah de David MAIRE, maçon et de Céline CANONE, aide médico-psychologique. 24/10/13 – Célestine de Cyril WENGER, commercial et de Marie ROBBE, infirmière. 24/10/13 – Lana de Maxime REMY, ouvrier et de Aurélie AMIOT, employée de commerce. 24/10/13 – Nolan de Antony FOURNIER, ouvrier et de Sandrine SCHWARTZMANN, sans profession. 24/10/13 – Nila de Sylvère JOLY, opérateur de production et de Réna SUNASSEE, sans profession. Mélanie WARLET, saisonnière. 04/10/13 – Veli CAGLAR, opérateur régleur et Gizem AKÇAY, sans profession. 12/10/13 – Sébastien PERRIN, préparateur en pharmarcie et Loreen PORTMANN, préparatrice en pharmacie. DÉCÈS 15/09/13 – Nicole MICHAUD, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Georges DENISOT. 26/09/13 – Ana RODRIGUES DA SILVA, 85 ans, retraitée, domiciliée à Houtaud (Doubs), épouse de José FERREIRA CASTIÇO. 29/09/13 – Madeleine VUEZ, 82 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gabriel GUYON. 06/10/13 – Paul MORA, 52 ans, aide soignant, domiciliéàMalbuisson(Doubs),épouxdeJulieROBBE-GRILLET. 07/10/13 – Pierre GENRE-JAZELET, 83 ans, retraité, domiciliéà LesFourgs(Doubs), époux deMichelle PETIT. 08/10/13 – Joëlle SERRETTE, 62 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 08/10/13 – Louis RONOT, 84 ans, retraité, domicilié à Reugney (Doubs), époux de Geneviève GRESSET. 09/10/13 – Suzanne HUGUENIN, 82 ans, retraitée, domiciliée à Pierrefontaine-les-Varans (Doubs), épouse de Charles DREZET. 13/10/13 – Léonie MARGUIER, 96 ans, retraitée, domiciliéeàOrchamps-Vennes(Doubs),veuvedeJeanVIEILLE. 12/10/13 – Marcel JACQUET, 88 ans, retratié, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura), époux de Yvette FUMEYBADOZ. 14/10/13 – Marcel TOURNIER, 75 ans, retraité, domicilié à Le Russey (Doubs) époux de Colette BILLOD. 15/10/13 – Pascal SCHALLER, 50 ans, employé, domicilié à Morteau (Doubs) célibataire. 17/10/13 – Pierre BILLOT, 83 ans, retraité, domicilié à Arc-Sous-Cicon (Doubs) époux de Michel BARTHOD. 20/10/13 – Léonard PAROLA, 64 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Angela GIUDILLI. 19/10/13 – Andrée L'HOMME, 77 ans, retraitée, domiciliée à Aubonne (Doubs), épouse de Pierre LOMBARDOT. 21/10/13 – Elisabeth DÉTOUILLON, 83 ans, retraitée, domiciliée à Mont-de-Laval (Doubs), veuve de Charles MONNOT. 21/10/13 – Andrée GUILLOT, 82 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs), veuve de René TAILLARD. 22/10/13 – Maurice BOURDENET, 72 ans, retraité de la Gendarmerie, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Assunta VALERIO. 23/10/13 – Wéra HAPANOWITSCH, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Elie GLORIOD. 22/10/13 – Saïd LAOUAR, 69 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs), célibataire. MARIAGES 24/10/13–ChristianeDARTEVEL,65ans,retraitée,domi28/09/13 – Ibrahim SARITAS, peintre en bâtiment et ciliéeàTarcenay(Doubs),épousedeJean-MarieGOMOT. n o s i e a r n Liv tom Au 4 1 20 one s i ra mn v i L uto A 4 1 20 Goux-les-Usiers CARACTÉRISTIQUES & AVANTAGES 6appartementsT3avecgarageetterrasse Pasdefraisdecopropriété BâtimentBBC Appartementslivrésentièrementfinis CONTACT ET RÉSERVATION (Cuisine,Rangements…) Finitionintérieurssur-mesures Espacedejeuxpourenfants AssuranceDécennale Àpartirde175 000 € 03 8149 36 50 CONTACT ET RÉSERVATION 07 78 20 75 53 03 8149 36 50 07 78 20 75 53 7 rue Claude Chappe 25300 Pontarlier / oxilys.fr 7 rue Claude Chappe 25300 Pontarlier / oxilys.fr 7 rue Claude Chappe 25300 Pontarlier / oxilys.fr PONTARLIER 10 C.C.L. La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 Priorité aux services administratifs La maison de l’intercommunalité opérationnelle d’ici 2015 Après des travaux engagés pour un montant de 3,7 millions d’euros, il est prévu de transférer dans un premier temps les services administratifs avant de déménager le Centre Technique Municipal en 2015. i certains projets structurants baignent toujours dans le flou artistique, celui de la future maison de l’intercommunalité avance bon train. “On a lancé une consultation pour aménager la structure”, indiquait Patrick Genre au conseil communautaire du 8 octobre dernier. Pour mémoire, la C.C.L. avait saisi cette “opportunité” de racheter l’ancien bâtiment Sbarro pour centraliser les centres techniques municipal et intercommunal, regrouper les services administratifs de la S C.C.L. et les services mutualisés. “Ces transferts nous permettront de libérer des locaux à la Belle Vie à Houtaud et de ne plus occuper différents sites sur Pontarlier comme le garage global, le centre technique municipal ou des ateliers rue des Lavaux, soient autant de nouvelles surfaces à urbaniser.” Mais avant de converger aux Grands Planchants, il s’avère nécessaire de réhabiliter l’ancien bâtiment Sbarro. “On a fixé une somme maximale que l’on ne peut pas dépasser au niveau du Plan Pluriannuel d’Investissement.” Ce plafond atteint 3,7 millions d’euros (H.T.). À partir de cette somme, l’équipe de maîtrise d’œuvre dont le mandataire est le cabinet Archi.Tech a proposé une solution qui s’inscrit dans le cadre de l’Avant-Projet Sommaire. Bonne nouvelle énergétique, le bâtiment continuera à être chauffé avec le réseau de chaleur de Préval comme c’était le cas au temps de Sbarro. Les travaux consisteront à refaire l’étanchéité complète du bâtiment et Le bâtiment disposera d’un nouveau bardage et l’étanchéité sera complètement refaite (Archi.Tech). tout le bardage extérieur. Suite à quoi, il sera possible de procéder au déménagement. Quand exactement ? “Le plus tôt possible en 2014.” Le transfert débutera donc avec l’ensemble des services administratifs pénalisés par l’absence de fibre optique à la Belle Vie. “On gagnera ainsi en capacité de traitement. Cela permet aussi de mieux positionner les services qui PHÉNOMÈNE accueillent du public. Les locaux libérés sur la Belle Vie seront loués ou vendus.” Les rentrées d’argent induites serviront à financer la seconde tranche des travaux dont le montant global est évalué à 5,8 millions d’euros. Après l’administratif suivront les services mutualisés et le C.T.I. Le personnel du Centre Technique Municipal devra F.C. patienter jusqu’en 2015. Une forte clientèle suisse La vapot’attitude embaume le Haut-Doubs L’engouement autour de la cigarette électronique se traduit par l’ouverture coup sur coup de deux commerces spécialisés sur cette nouvelle façon de fumer. ourquoi avoir attendu si longtemps avant d’ouvrir ce type de boutique quand on connaît le succès des initiatives commerciales sur le bassin pontissalien ? D’autant plus que la proximité de la frontière est là aussi favorable car les recharges contenant de la nicotine ne sont pas commercialisées en Suisse même si on peut s’en procurer en ligne. Sur ce point, les deux nouveaux commerces de cigarettes électroniques pontissaliens sont d’accord, le fumeur repenti suisse afflue en masse dans leur commerce. L’une et l’autre ont ouvert leurs portes à quelques jours d’intervalle. “Simple coïncidence” en convient Régis Salesse qui tient “La pause e-clop” avec son épouse Delphine. C’est le troisième magasin qui ouvre sous cette enseigne dont le propriétaire n’est autre qu’un ami du couple. “Il nous a proposé cette opportunité en constatant qu’il n’y avait pas ce type de commerce dans le Haut-Doubs”, poursuit Régis Salesse qui s’est finalement installé rue de Salins, près du café Springboks. La P “On propose un choix étoffé de cigarettes électroniques”, souligne Nathalie Regard qui s’est installée rue de Besançon. “La première visite dure facilement 45 minutes”, note Régis Salesse qui gère avec son épouse la Pause e-clop. “pause e-clop” fonctionne avec une marque référence, à savoir Ego pour le matériel. “On a plusieurs fournisseurs pour les liquides. On propose une trentaine d’arômes dont l’absinthe”, complète Delphine Salesse. L’autre boutique est située pas très loin, du côté de la rue de Besançon. Elle fait partie du groupe Aquatiz qui est une marque américaine de cigarettes électroniques. “J’ai d’abord songé à Champagnole mais il n’y avait pas forcément le potentiel, d’où le choix de venir sur Pontarlier”, indique Nathalie Regard qui a mis plusieurs mois avant de trouver un local proche du centre-ville. Ses affaires marchent plutôt bien avec un développement d’activité supérieur aux prévisions. La force d’Aquatiz réside notamment dans l’offre de supports qui va de la simple cigarette électronique à la pipe en “Une passant par toutes trentaine les tailles. “On prod’arômes pose une cinquantaine d’arômes avec dont sans nicotine”, l’absinthe.” poursuit la commerçante. Le succès de ces deux enseignes ne réside pas seulement dans la proximité frontalière. Le vapotage est une activité à part entière qui nécessite des conseils, des produits et de la disponibilité que l’on ne trouve pas forcément dans les autres commerces proposant une petite offre dédiée à la cigarette électronique. “On organise toujours une séance dégustation au nouveau client. C’est nécessaire si l’on veut trouver l’arôme et le type de cigarette qui correspond le mieux à ses besoins”, note Nathalie Regard. Cette assistance fait la force des boutiques spécialisées qui récupèrent aussi les déçus d’Internet et les consommateurs mal conseillés. F.C. PONTARLIER SPORT La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 EN BREF Haut-Doubs Performance Team H.D.P. : quand l’union fait la force Créée il y a un peu plus d’un an, cette équipe qui réunit 19 athlètes du Haut-Doubs actifs dans des disciplines différentes permet à chacun d’eux de progresser dans son sport. e vert citronné de leurs tenues détonne dans les pelotons. C’est la couleur du Team H.D.P. Trois lettres qui signifient Haut-Doubs Performance, comme le nom du magasin de sport de Mouthe qui est à l’origine de cette équipe. Créée en 2012, elle réunit 19 sportifs de haut niveau issus de six disciplines : le ski de fond, le triathlon, le duathlon, le trail, le V.T.T. et le canoëkayak, originaires de la “Un vrai région frontalière. Chacun plus pour dans leur domaine, ils disputent pour certains des progresser.” championnats régionaux et pour d’autres de compétitions internationales. Mais tous bénéficient du soutien du team qui les aide à défendre leurs chances de progresser dans leur sport. L Littérature Mardi 26 novembre, rencontre littéraire “Les petites Fugues” à 18 h 30 à la Bibliothèque municipale de Valdahon. L’écrivain Tatiana Arfel, psychologue de formation, inspirée par des missions en tant que psychologue en entreprise et par son expérience d’employée, s’intéresse particulièrement au mal-être psychique et physique lié au monde du travail. L’auteur présentera son parcours, son inspiration d’écrivain, son témoignage dans un temps d’échange convivial. Entrée libre. Ski nordique Les athlètes du Team H.D.P. évoluent chacun dans différents sports et à des niveaux différents. Grâce à cette structure, les athlètes profitent d’un encadrement adapté qu’ils n’auraient pas par ailleurs faute de moyens suffisants. “L’aide est matérielle pour commencer. Par exemple, le team fournit des tenues pour les cyclistes. Mais elle aide aussi dans la préparation physique et mentale de chacun d’entre nous. Le team nous a apporté un vrai plus pour progresser” précise Charles Fernandes de Oliveira qui est le seul kayakiste de la athlètes assurent non seulement la probande. motion de leur discipline, mais celle de Plusieurs fois par an, en dehors de leur tout un massif jurassien propice à la praparcours personnel, les membres du team tique de ces activités. Actuellement, le H.D.P. participent à de grandes mani- team H.D.P. est un des premiers teams festations sportives, plus d’une vingtai- outdoor de France en nombre de membres. ne au total, comme la Transju, l’ultra trail La diversité des sports qu’il représente du Mont-Blanc, le Saugeathlon, la permet à cette équipe d’être active touTrans’roller, ou les 10 kilomètres de Lau- te l’année, en été comme en hiver. I T.C. sanne. Par le biais de cette équipe, ces RÉNOVATION THERMIQUE Par quoi commencer ? 30% Mon Pass Saison Nordique Montagnes du Jura : plus je m’y prends tôt, plus j’y gagne ! Jusqu’au 20 décembre, offrez-vous toutes les pistes de ski nordique du massif du Jura, françaises comme suisses pour moins de 100 euros. Et jusqu’au 17 novembre, bénéficiez d’une réduction de 20 euros sur votre Pass saison (soit le Pass à 84 euros). Pour les moins pressés, du 18 novembre au 20 décembre, achetez votre Pass pour 94 euros. 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Les principales fuites observées sont : LES FENÊTRES, LA TOITURE, LES MURS, … 11 DISTRIBUTEUR EXCLUSIF pour le HAUT-DOUBS. *n° 1 en EUROPE. (QWTPGVU.WKUCPU À 6©N www.myotteduquet.com Une maison rénovée prend de la valeur. 12 PONTARLIER SOUVENIR La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 La traditionnelle visite des élus Le cimetière, un livre d’histoire Tous les ans à la Toussaint, la Ville de Pontarlier organise à destination des élus et de la population une visite guidée à travers les allées du cimetière Saint-Roch. Quand la petite histoire rencontre la grande Histoire. Jean-Yves Frelet, directeur du service population à la Ville de Pontarlier fait une visite guidée thématique tous les ans le jour de la Toussaint. Un “devoir de mémoire” selon l’adjointe Marie-Claude Masson. es premières inhumations au cimetière communal de Pontarlier remonte aux années 1820. Cet ancien cimetière était celui des pestiférés, d’où le nom de Saint-Roch, le patron des malades de la peste. Il est officiellement devenu le cimetière L $,'( (7 $&&203$*1(0(17 & ØßO 55ßO 55O 5 l 7RLOHWWH OHYHU FRXFKHU UHSDV WUDYDX[ PpQDJHUV HQWUHWLHQ GX OLQJH DLGH j OD PRELOLWp FRXUVHV DQLPDWLRQV « 3RQWDUOLHU HW DOHQWRXUV 5e'8&7,21 '·,03Ñ76 $*5e0(17 48$/,7e 1DGLQH )$ ,95( Ironie du sort, la tombe de l’ancien maire Joseph Pillod, antic-clérical affiché, fait face à la tombe des anciens curés de Pontarlier. municipal de Pontarlier en 1828 et compte aujourd’hui près de 4 000 sépultures référencées, même si “le nombre global de personnes inhumées doit atteindre les 20 000” indique Jean-Yves Frelet, le directeur du service population à la Ville de Pontarlier qui est à l’initiative de cette visite thématique annuelle. Il deviendra cimetière communal en 1905 lors de la séparation de l’Église et de l’État et rebaptisé “cimetière des marguerites”, un nom que beaucoup de Pontissaliens méconnaissent. Un deuxième cimetière municipal ouvrira en 1983 aux Marneaux. Le cimetière Saint-Roch abrite notamment les sépultures de 18 anciens maires de Pontarlier. La plus ancienne tombe de maire est celle d’Étienne Demesmay, maire de 1805 à 1815. Beaucoup de Pontissaliens qui ont marqué la commune sont également enterrés à SaintRoch : Xavier Marmier est sans doute le plus célèbre d’entre eux. Sont enterrés également ici le docteur Grenier et d’autres qui ont laissé leur empreinte et à qui Jean-Yves Frelet a rendu hommage cette année comme le photographe Paul Stainacre qui aurait eu 100 ans cette année ou Émile Thomas, né en 1863, ancien directeur du Journal de Pontarlier qui fit de son titre de presse un journal politique dreyfusard et anti-clérical. Ou MarieHélène Wuilleumier, une résistante blessée au cours des combats de La Planée et achevée par un officier S.S. le 13 juillet 1944. Des soldats prussiens, un soldat anglais et de nombreux soldats français sont également inhumés ici. Comme ce malheureux soldat de la première guerre mondiale, Alfred Choulet, qui avait déjà perdu trois de ses frères dans le conflit. Pour épargner sa vie, on l’envoya garder le fort du Larmont réputé très tranquille. Alors qu’il faisait une ronde autour du fort avec son fusil à baïonnette, la foudre tombe sur sa baïonnette et le tue… I J.-F.H. Cette étonnante sépulture est celle d’un soldat mort lors des batailles de La Cluse-et-Mijoux à la guerre de 1870. Sa tombe est faite avec le rocher qui l’a tué. Ici la tombe de trois soldats prussiens qui avaient refusé d’exécuter des représailles contre les soldats français à l’occasion des combats de la guerre de 1870. C’est la Ville qui l’entretient aussi. 4 # 5 & La tombe du docteur Grenier, unique musulman inhumé dans ce cimetière. Toutes les tombes d’anciens maires se distinguent par la présence de “palmes” distinctives. Ici celle de Georges Bourdin, maire de 1949 à 1959 qui a notamment créé le camping municipal. C’est la commune qui assure leur entretien. Sur cette stèle, don de Camille Demesmay, une inscription en latin dit : “De ces ossements renaîtra notre vengeance.” C’était après la cuisante défaite de 1870. PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 POLITIQUE 13 Tour d’horizon Municipales 2014 : Il faudra probablement patienter encore quelques semaines avant de voir plus clair dans les listes engagées dans la bataille des municipales à Pontarlier. Si bataille il y a… les certains, les probables et les surprises À quatre mois du premier tour de scrutin, chacun s’interroge encore sur les noms des potentiels candidats qui viendraient égayer une campagne encore dans les starting-blocks. État des lieux. a vraie surprise serait Pontarlier. Au poste frontière qu’il ne se représente des élections, Patrick Genre n’a pas. Tout le monde l’a encore rien à déclarer. Il reste compris, il s’agit bien d’ailleurs à bonne distance, se sûr du maire sortant de concentrant probablement sur la composition de sa liste, symphonie toujours délicate à harmoniser. Même s’il peut aujourd’hui se targuer d’une certaine expérience en la matière, à l’aube d’un probable troisième mandat en capitaine du navire. Au rayon des probabilités justement, la présence de JeanLouis Gagelin venu assister “en bon citoyen” au dernier conseil municipal n’est pas passée inaperçue. Interrogé son son éventuelle participation aux prochaines élections, celui qui ferait sans doute un bon adjoint botte en touche. L’autre nom qui circule dans les couloirs, c’est Sylvie Dabère. “Effectivement, on m’a proposé quelque chose. Quand je m’engage, c’est toujours à 200 %. Mais là, ce serait très compliqué de mener tout de front avec le travail, la famille, la vie associative sans compter que c’est toujours délicat d’être commerçant et de faire de la politique.” Pour les certitudes, il faut tourner à gauche ou voir la vie en vert. Au P.S., on connaît le duo de tête : Jean-Yves Bouveret et Karine Grosjean. Pas d’autre nom à signaler pour l’instant. “On fonctionne toujours sur le principe d’une liste de rassemblement qui n’est pas réservée L exclusivement aux encartés”, précise Karine Grosjean. Les Verts partiront sans leurs deux conseillers municipaux actuels. Ils ont fait le choix d’une liste autonome conduite par Claire Rousseau des Verts du HautDoubs. “Les portes ne sont pas fer- Jean-Louis mées. Cette liste Gagelin, autonome, on la Sylvie regrette”, déplore Karine Grosjean Dabère. pour qui il semble nécessaire de se regrouper davantage dans la perspective de franchir le premier tour. L’argumentaire tient la route vu la popularité du gouvernement Hollande et la confortable marge de manœuvre dont disposerait certainement Patrick Genre si l’envie lui venait de se représenter. Au Front de gauche, rien de bien concret à annoncer. Comme au F.N. où personne ne s’est encore manifesté sur Pontarlier. Quelques certitudes se font jour à l’U.D.I. “En l’état actuel des choses, il n’y a pas de liste U.D.I.”, explique Pierre Simon qui attend l’officialisation d’une autre candidature pour lui confirmer son soutien. À chacun son genre. I EN BREF Laboratoires Suite à l’article consacré à la fusion des laboratoires d’analyses, publié dans notre précédent numéro, il est bon de préciser que seules les analyses du laboratoire Millon de Pontarlier sont transmises à Besançon. Les activités analytiques du laboratoire BIOHD de Pontarlier (Farina), Morteau (Nattero) et Valdahon (Laporte), qui travaille historiquement avec les établissements de soins du HautDoubs, sont toujours réalisées dans le Haut-Doubs. En parallèle, BIOHD travaille au maintien de cette activité de proximité en réalisant des échanges quotidiens d’analyses avec le laboratoire du Centre Hospitalier de Pontarlier. Salaires Le salaire perd progressivement de sa “valeur”. Gel des rémunérations, précarisation des emplois (C.D.D., intérim, temps partiel imposé…). Que devient alors le salarié dans son statut et son rôle ? Peut-il espérer être reconnu comme “producteur unique de richesse” ? “Oui” répond le sociologue Bernard Friot : la sécurité sociale, la retraite par répartition quand elle maintient le niveau de salaire et les rémunérations de la fonction publique préfigurent déjà un autre système dans lequel le salaire ne découle pas du temps passé à produire pour un patron, mais d’une qualification reconnue d’office à tous les travailleurs. Deux rendez-vous sont proposés : le 15 novembre à 20 h 30 au théâtre du Lavoir, 2 rue Jeanne d’Arc à Pontarlier, conférence-débat organisée par le comité Haut-Doubs du parti de Gauche. Le 16 novembre de 9 h 30 à 12 h 30 à l’Esperluète, 5 rue Vannolles à Pontarlier, atelier de formation animé par Bernard Friot organisé par le comité Haut-Doubs d’A.T.T.A.C. Rens.: 03 81 49 93 41. 14 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 SOCIAL SOLIDARITÉ Parent, le plus dur métier du monde ? Les Restos du cœur : Deux mères de familles du Haut-Doubs ont créé l’association Parent’aise pour répondre aux questions des parents confrontés aux difficultés de l’éducation. Une conférence est programmée le 15 novembre à Morteau et le 16 à Pontarlier. Entre 1988 et l’an dernier, on est passé de 13 815 à plus de 30 000 repas servis au local des casernes Marguet tous les ans. Pas d’éclaircie à l’horizon. aëlle Bonneville et Muriel Richard habitent La Chaux-de-Gilley. Aucune des deux n’est originaire du Haut-Doubs. Chacune maman de deux enfants, elles ont eu toutes les deux la même envie de se retrouver autour des mêmes questions : comment cheminer vers une parentalité bienveillante. Elles ont alors créé en avril dernier l’association “Doubs Parent’aise”. “L’idée est de se retrouver et de discuter en toute simplicité des questions basiques concernant l’éducation des enfants. Comme nous n’avons pas notre famille vers nous, et que c’est désormais le cas de beaucoup de familles, la transmission générationnelle ne se fait plus comme avant” plaide Muriel Richard. L’association créée par les deux Saugettes d’adoption se donne pour mission d’aider les parents en questionnement sur la manière d’éduquer les enfants dans le respect et la bien- G Gaëlle Bonneville et Muriel Richard : “Nous ne sommes ni thérapeutes, ni médecins, nousproposons juste des espaces de discussion.” 25 ans de campagne à Pontarlier veillance. Attention, bienveillance ne signifie pas laxisme aux yeux des deux mamans. “Non, il y a des choses négociables avec les enfants, d’autres pas.On veut juste montrer que l’éducation peut se passer sans violence, en respectant nos enfants, en évitant de les humilier ou de les maltraiter” disent-elles. L’association créée il y a quelques mois a déjà organisé plusieurs cafés-parents sur ces thèmes de la “parentalité positive” comme elles l’appellent, à Morteau et à Pontarlier. “Ce sont tout simplement des échanges de bonnes pratiques. L’idée est de co-consctruire avec l’enfant. Un règlement autoritaire et unilatéral d’un conflit, ce n’est pas la solution” ajoute Gaëlle Bonneville. Après les cafés-parents qui ont déjà eu lieu à cinq reprises, trois à Pontarlier et trois à Morteau, l’association Parent’aise lance des ateliers de parents, selon une méthode de deux pédagogues américaines, Faber et Mazlish, pour ceux qui veulent aller encore plus loin dans une éducation pragmatique basée sur la coopération et le respect. Le premier est en route, il est intitulé “Parler pour que l’enfant écoute”. Dernière forme d’animation proposée par l’association qui cherche à renforcer ses effectifs : les conférences. Une première est programmée le vendredi 15 novembre à 20 heures à Morteau (Médiathèque) et le samedi 16 novembre à 10 heures à Pontarlier (salle Morand). Le thème : “Fesser, punir, mettre au coin… Et si on faisait autrement ?” Elle sera animée par David Dutarte, membre de l’observatoire de la violence éducative ordinaire. Quelques affaires comme celle, dramatique de la petite Fiona, ou de ce père récemment condamné pour avoir administré une fessée à son fils remettent toutes ces questions à l’ordre du jour. I J.-F.H. “Les bénévoles sonttoujours les bienvenus”, confie Marie Delgrandi (à gauche). /(6 15-16-17 REVO 32Ç/( ¬ GRANULÉS SCENA 32Ç/( ¬ %2,6 9HQH] GpFRXYULU QRV GLIIpUHQWV PRGqOHV « 5RXWH GH &KDPSDJQH +287$8' 7pO FRQWDFW#YDOFRQIRUWHQHUJLHIU est un anniversaire dont on se serait inchangés le lundi et le mercredi bien passé mais qui reflète qu’il y a de 14 heures à 16 h 30. “On propoaussi et depuis longtemps des per- se toujours un repas chaud aux S.D.F. sonnes en difficulté dans la capitale le mercredi. Les bénévoles se mobidu Haut-Doubs. Au point d’organiser des cam- lisent aussi le mardi après-midi pagnes d’été qui remportent malheureusement pour des activités ludiques : cuisiun franc succès. On y retrouve un public cos- ne, gymnastique, jeux de cartes, jeux mopolite de travailleurs précaires, de victimes de société… On espère pérenniser de la crise économique, de familles mono-paren- l’atelier de coiffure si on trouve des tales… Beaucoup d’entre eux seront encore là professionnelles bénévoles dispole 25 novembre au lancement de la campagne nibles ce jour-là”, indique Marie Deld’hiver qui se prolongera jusqu’en mars 2014. grandi, la présidente fidèle aux ResLes horaires de distribution des repas restent tos depuis plus de 20 ans. Comme partout, les nouveaux sont toujours les bienvenus pour donner un coup de main aux 35 bénévoles qui forment l’équipe pontissalienne des Restos. 30 645 repas ont été 129 distribués lors de la précédente cam415 pagne à 415 bénéficiaires, dont 18 bénéfibébés. À l’échelle du département, on recensait 7 602 personnes insciaires crites en fin de campagne. dont L’approvisionnement alimentaire s’organise à différents niveaux. Avec 18 bébés. 32Ç/( 0,;7( des aides européennes ou grâce à %2,6 (7 des partenariats établis avec des GRANULÉS enseignes locales comme A.T.A.C. à Jougne et à Levier. “On reçoit également des coups de main de deux boulangeries : le Pétrin Ribeirou et le Fournil du Larmont.” Avant chaque campagne, les bénévoles pontissaliens participent aux grandes collectes nationales du mouvement lancé par Coluche et vont solliciter la générosité des consommateurs dans les grandes surfaces alimentaires locales. Au fil du temps, Marie Delgrandi observe un fort développement de l’aide à la personne qui vient en complément de la distribution des repas. Trousseau maternité, vestiaires enfants, animations à Noël, coin café, aide dans les démarches administratives : l’éventail d’activités s’élargit de plus en plus. Emmaüs s’implique même dans un dispositif de micro-crédit piloté par une banque. “Il s’agit surtout d’apporter une aide matérielle ponctuelle qui permet par exemple de financer la réparation d’une voiture. Le montant de ces prêts à taux réduit peut s’élever jusqu’à 3 000 euros sous réserve bien sûr que le souscripteur soit en capacité de rembourser”, conclut une présidente toujours surprise de voir des personnes qui travaillent être obligées de venir aux Restos du cœur. I C’ Contact : doubsparentaise@yahoo.fr 3257(6 289(57(6 Appel à bénévoles =$ /HV 3UpV 0RXFKHWV /(6 ),16 7pO 3RUWDEOH www.valconfortenergie.fr ,1'82 PONTARLIER SPORT La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 15 Route et V.T.T. Max, prof de vélo Titulaire du brevet d’État de cyclisme, Maxime Barone propose ses services aux clubs, collectivités, structures touristiques et aux particuliers. ette forme d’encadrement d’une activité sportive s’apparente tout simplement à du coaching. Reste à savoir si cela fonctionnera pour le V.T.T. ou le vélo de route dans le Haut-Doubs ? Surtout quand on souhaite exercer de façon indépendante en entrant donc en concurrence avec des structures spécialisées dans l’encadrement sportif et qui n’ont plus besoin de se faire connaître. Inversement, un indépendant peut proposer dans sa spécialité des compétences et une flexibilité qu’on ne retrouve pas toujours ailleurs. Quoi qu’il en soit, Maxime Barone a bien l’intention de vivre de sa passion du deux roues sans moteur. “J’ai pratiqué un peu de tout en compétition. Petit, je faisais du cyclo-cross et je me suis mis au V.T.T. en m’installant en Franche-Comté. Aujourd’hui, je m’oriente plutôt sur les épreuves V.T.T. C Maxime Barone souhaite s’investir davantage dans le coaching cycliste. marathon tout en roulant encore un peu sur la route.” Originaire de Lorraine, il est venu à Besançon passer ses diplômes d’éducateur sportif. Première étape avant de rejoindre Pontarlier en 2006 où il se forme aux métiers de la moyenne montagne. Il optimise sur cursus l’an dernier en obtenant son brevet d’État de cyclisme. “Avec ce diplôme, je peux encadrer une équipe, animer et concevoir des entraînements, accompagner des groupes et des Intervenir individuels”, explique Maxime Barone, actueldans les lement mécano chez un marchand de cycles local. écoles. Licencié au Vélo Club de Pontarlier, il encadre la section V.T.T. Autant d’expériences complémentaires qui l’incitent à croire à son projet. Avec l’arrivée des premiers frimas, les choses sérieuses commenceront au printemps 2014. Ce qui laisse à cet auto-entrepreneur le temps d’aller à la rencontre de ses clients potentiels. “J’ai déjà quelques rendez-vous avec les collectivités. L’idée étant d’intervenir dans les écoles, les centres de vacances, les clubs. J’envisage aussi de me rapprocher du club de V.T.T. des Fourgs.” Côté fonctionnement, Maxime Barone passera par le biais du syndicat des Moniteurs Cyclisme Français dont il est membre. “C’est l’équivalent de l’E.S.F.” Le champ d’action du jeune coach s’étend aussi aux sorties découvertes et aux raids V.T.T. sur plusieurs jours dans le massif jurassien ou ailleurs. I Rens. au 06 08 75 57 39 mail : moncoach1max@gmx.fr Éric Niedergang, directeur informatique de Publipresse/360HD 16 PONTARLIER HISTOIRE La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 Le projet sidérant des Nazis Quand Pontarlier devait changer de nom et de population C’est un épisode méconnu de l’histoire. En 1940, l’Allemagne envisageait d’annexer une partie de la Franche-Comté pour y loger les habitants du Sud-Tyrol poussés à l’exil. C’est parce que la Franche-Comté présentait de nombreuses similitudes avec le Trentin-Haut-Adige qu’elle a été ciblée. es Francs-Comtois l’ont échappé belle. Si le cours de la seconde guerre mondiale n’avait pas tourné, ils seraient tous en Germanie, “à parler de je-ne-sais-quoi, à saluer je-ne-sais-qui” comme le chantait Michel Sardou. En 1940, l’Allemagne avait en effet un plan pour ce territoire. Elle envisageait de l’annexer, d’en chasser ses habitants et d’installer à leur place les Sud-Tyroliens. Les instigateurs de ce projet avaient tout prévu, jusqu’à changer le nom des villes afin que les futurs occupants germanophones ne se sentent pas dépaysés.Ainsi, Pontarlier devait être rebaptisée du nom de Mals, le même que celui de la bourgade située dans le Trentin-Haut-Adige. Besançon devenait Bozen et Dole Brixen. L’historien bisontin Joseph Pinard détaille cet épisode méconnu de l’histoire dans son dernier livre “Quand la Franche-Comté faillit disparaître, le projet nazi d’expulsion en 1940.” Son contenu est sidérant. L’auteur revient sur cette machination stupéfiante, conséquence du sort qui fut réservé au Tyrol au lendemain de la première guerre mondiale. Après leur victoire sur l’Allemagne et l’Autriche, les alliés de la Triple Entente (France, Angleterre, Russie) attribuèrent à l’Italie des territoires dont le Sud-Tyrol. Dans cette région autrichienne “vivait une popu- L Le livre de Joseph Pinard est édifiant. Il nous raconte comment les nazis avaient prévu de chasser les Francs-Comtois de leur territoire pour que puissent s’y installer les Sud-Tyroliens. TRAITEMENT lation à 92 % de langue et de civi- l’Europe un “paradis aryen”, envi- devait devenir un nouvel état lisation germanique !” écrit Jose- sagea un plan pour ces futurs germanique dont la capitale serait ph Pinard. Il ajoute : “Très vite colons germaniques représentés Besançon. Les prospecteurs pass’appliqua une politique par l’Association des optants Sud- sèrent par la Suisse pour arrid’italianisation forcée qui se dur- Tyroliens (A.O.D.) à la tête de ver dans le Haut-Doubs. Séduits, cit quand Mussolini prit le pou- laquelle siégeait Peter Hofer. les experts sud-tyroliens voir. Le Duce déclara le 27 février Avec la caution de Hitler, on déci- s’imaginaient déjà vivre là. L’un 1926, “le pays doit devenir ita- da d’attribuer à ces migrants une d’eux raconte dans un document lien.” Les mesures d’oppression partie de la Franche-Comté. “Elle exceptionnel que publie Joseph se succédèrent jusqu’à la veille de doit être regardée comme une Pinard : “Peu après la frontière, la seconde guerre mondiale.” région idéale pour l’établissement nous sommes arrivés au bord Alors, le rapprochement entre du groupe ethnique sud-tyrolien. d’un lac long de 6 km (lac de l’Allemagne, qui venait d’annexer Le caractère du paysage, la struc- Saint-Point) où devraient cerl’Autriche (mars 1938) et l’Italie, ture économique, les communi- tainement s’établir les habitants changea le sort des Sud-Tyro- cations et l’ensemble des condi- de Reschen-Graun et de Haid. liens. Hitler ambitionnait de fai- tions de vie sont aussi proches 5 km plus loin, nous avons atteint re entrer dans le Reich toutes les que possibles des conditions Pontarlier. La ville est beaucoup populations allemandes qui en actuelles, de sorte que la Volks- plus grande et plus somptueuse étaient encore exclues. Il transi- gruppe (le groupe ethnique) puis- que Mals et c’est pourquoi il y gea avec Mussolini sur la ques- se trouver rapidement dans cet- aurait de la place pour les viltion du Sud-Tyrol où la culture te région une lages du Obervinschgau.” La délégermanique n’avait pas disparu. Heimat (petite gation passera à l’église SaintLe 21 mars 1939, les deux dic- “Pontarlier patrie)” écrivait Bénigne jugée “sombre”, et par tateurs signèrent un accord dans en 1940 un digni- la porte Saint-Pierre qualifiée plus lequel l’Italie conservait la maîtaire nazi. de “monumentale.” Le plan prétrise de ce territoire. En revanche, somptueuse Cette même voyait que les Francs-Comtois elle laissait le libre choix aux que Mals.” année, une délé- domiciliés dans le périmètre Tyroliens du Sud de langue allegation formée de annexé par l’Allemagne soient mande, qui refusait d’être itatrois leaders sud- chassés afin que les Sud-Tyrolianisés de force, de rejoindre le tyroliens effec- liens puissent s’installer comme Reich. “Au 31 décembre 1939, tua en Franche- chez eux. date d’expiration du délai Comté une Heureusement, ce projet nazi ne d’option, 185 000 personnes sur tournée se concrétisera jamais malgré 267 000 soit 69 %, avaient choid’inspection en l’insistance de l’Association des si l’Allemagne” écrit Joseph vue d’une future optants du Sud-Tyrol. La tourPinard. Dès lors, cette populamigration dans nure de la guerre le fit capoter. I T.C. tion fut contrainte de quitter la une région qui terre de ses ancêtres, mais pour aller où ? “Quand la Franche-Comté faillit disparaître” Himmler, un des plus hauts digniJoseph Pinard, édition Cêtre taires nazis, qui voulait faire de À partir du 18 novembre Le service de chimiothérapie s’étend à Pontarlier Installé dans ses nouveaux locaux, le service est dimensionné pour prendre en charge 60 patients par semaine contre 20 aujourd’hui. Autant de malades qui n’iront plus à Besançon pour être traités. e 18 novembre, l’hôpital de Pontarlier ouvrira son nouveau service de chimiothérapie. Il s’agit d’une extension de l’unité actuelle. Elle est transférée dans de nouveaux locaux qui accueilleront également la pharmacie dédiée à la préparation des traitements. La capacité du service va tripler, puisqu’elle passe de 20 patients par semaine pris en charge à 60. Le pôle chimiothérapie fonctionne en étroite collaboration avec le C.H.U. de Besançon. Dans L chaque spécialité, un médecin cier de la même prise en chardu centre hospitalier universi- ge. “Il n’y a pas de doute à avoir, taire se rendra une fois par ce sont les mêmes protocoles que semaine à Pontarlier pour suivre ceux du C.H.U. qui seront applises patients. Un qués. Un hôpital comme le nôtre modèle qui fonc- ne peut plus s’en sortir seul. Il “On ne peut tionne déjà entre faut tisser ce genre de liens qui le C.H.U. et tirent vers le haut la qualité de plus s’en d’autres hôpitaux nos services” estime Olivier Volsortir seul.” périphériques le, directeur de l’hôpital de Poncomme celui de tarlier. Vesoul. L’établissement de soins invesAinsi, qu’il soit tit 1 million d’euros dans ce protraité à Besançon jet (dont 700 000 euros ou à Pontarlier, le d’équipements) qu’Olivier Volpatient va bénéfi- le juge “stratégique.” Il vient L’hôpital de Pontarlier pourra prendre en charge trois fois plus de patients traités par chimiothérapie. compléter l’offre de soins de proximité. Des patients du HautDoubs qui jusque-là devaient se rendre au C.H.U. de Besançon pour leurs séances de chimiothérapie seront accueillis à Pontarlier. “Dès lors que le C.H.U. permet que les chimiothérapies, souvent lourdes, puissent être faites à l’hôpital local, c’est un confort pour les patients” estime Roger Defrasne, un des représentants des usagers et membre de la commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (C.R.U.C.) à Pontarlier. Par la même occasion, l’extension de cette unité devrait permettre de diminuer le nombre de transports des malades en ambulance ou en taxi à Besançon. C’est un facteur d’économie pour l’assurance-maladie. I PONTARLIER ARGENT PUBLIC La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 17 Du bonnet d’âne au premier de la classe Votre maire est-il dépensier ? L’association “Contribuables associés” a noté sur 20 chaque maire de France en fonction de l’évolution des dépenses communales. Les résultats de l’enquête sont intéressants mais soumis à caution. otre maire est-il dépen- communes et les communautés de comsier ?” La question est munes. D’autres voix s’élèvent, composée par Contribuables me celle du parlementaire socialiste associés qui y répond sur René Dosière, pour demander que l’État son site Internet. L’association a attri- et les collectivités se mettent enfin au bué une note sur 20 à chaque com- régime. mune de France qui sanctionne Dans ce contexte de tensions, l’évolution de ses dépenses de 2008 à l’association Contribuables associés 2012. “Cette note est établie sur la base joue les poils à gratter en notant les d’éléments fournis par Bercy” précise maires sur leurs dépenses. Ceux qui d’emblée le siège parisien de écopent d’un 0/20 n’apprécieront pas l’association qui garantit ainsi la créd’être jugés ainsi. À dibilité de son travail. l’inverse, les élus qui En quelques clics, les administrés peu- “La note obtiennent un 18/20 pourvent apprécier la gestion de leur mairont se targuer d’être de re sortant. Autant dire qu’à cinq mois dit juste bons gestionnaires. Or, des municipales, le sujet est sensible. si le maire dans les deux cas, que la Il risque de titiller un peu plus note soit bonne ou maudépense vaise, elle est insuffisanl’exaspération des Français gagnés par le ras-le-bol fiscal et qui n’acceptent ou pas.” te pour résumer le traplus d’être les vaches à lait d’un sysvail d’une municipalité tème dans lequel la dépense publique pendant un mandat. Là n’est pas suffisamment contrôlée. L’État est la limite immédiate comme les collectivités sont dans une du travail de l’association logique dépensière que la Cour des qui résume l’action d’une comptes a d’ailleurs dénoncé dans son équipe à un chiffre sans dernier rapport consacré aux dépenses plus de commentaires. locales. Elle épingle les communes et Dans cette enquête, un les communautés de communes, poinmaire est un cancre dès tant du doigt, entre autres, les dépenses lors qu’il investit sans que de personnel qui représentent 50 % l’on sache si ses choix sont d’entre elles. La Cour des comptes préutiles pour la collectiviconise un certain nombre de pistes té, comme les équipepour faire des économies comme la ments publics nécessaires mutualisation du personnel entre les au développement de sa “V La note de quelques communes du Haut-Doubs Montbenoît 20/20, Chaffois 0/20… Commune Note Pontarlier Doubs Houtaud Chaffois Les Alliés La Cluse-et-Mijoux Les Granges-Narboz Dommartin Vuillecin Sainte-Colombe Les Verrières-de-Joux Jougne Métabief Les Hôpitaux-Neufs Mouthe Les Villedieu Malbuisson Labergement-Sainte-Marie Levier Chapelle-dʼHuin Frasne La Rivière-Drugeon Bannans Gilley Montbenoît 8/20 0/20 6/20 0/20 9/20 7/20 20/20 0/20 0/20 18/20 12/20 1/20 19/20 0/20 3/20 19/20 9/20 5/20 2/20 0/20 10/20 17/20 18/20 6/20 20/20 Augmentation des dépenses 3,6 %/an 17,2 %/an 13,5 %/an 71,5 %/an 20,8 %/an 11,7 %/an -7,2 %/an 24 %/an 21,6 %/an -4,2 %/an 7,8 %/an 19,6 %/an -6,9 %/an 43,1 %/an 16,9 %/an -6,4 % 8,4 %/an 14,3 % 13,3 % 39,3 %/an 6,9 %/an -3 %/an -4,1 %/an 12,3 %/an -24,4 % Dépenses totales par habitant 1 436 euros 1 202 euros 1 193 euros 3 831 euros 1 809 euros 995 euros 820 euros 676 euros 1 674 euros 1 006 euros 930 euros 1 680 euros 2 201 euros 3 123 euros 1 737 euros 1 373 euros 1 170 euros 1 273 euros 1 134 euros 1 177 euros 962 euros 893 euros 908 euros 1 470 euros 546 euros commune (crèches, écoles…). Il peut également investir pour combler le retard pris par son prédécesseur. En effet, on pourra toujours discuter de l’opportunité de la dépense qui sera plus critiquable s’il s’agit de reconstruire la mairie plutôt qu’une salle de classe. À l’inverse, dans le tableau, un maire économe est forcément un bon élève, ce qui n’est pas toujours vrai dans les faits. Là encore, la note est soumise à caution car elle ne dit pas pourquoi un élu n’investit pas. Est-ce par frilosité, par manque d’idée ou parce que ce n’est pas nécessaire ? Ou alors a-t-il hérité de ses prédécesseurs d’une situation financière communale telle que la rigueur s’impose à lui ? Contribuables associés n’apporte pas de réponses à ces questions. L’association estime qu’elle n’en a d’ailleurs pas la vocation. “La note dit juste si le maire dépense ou pas. Plus il dépense et plus ça coûte au contribuable. Notre but, avec cet outil simple est d’amener les maires Source : Contribuables associés à s’expliquer sur leurs choix, de les conduire à rendre des comptes à leurs administrés avant les élections. Notre note qu’il a obtenu. Prudence encore ment dégradée ! Malgré toutes les rôle est de veiller à ce que l’argent public dans l’utilisation de ces chiffres car ce réserves, cette note pourrait bien soit bien employé” indiquent les repré- n’est parce qu’une commune dépense influencer le vote des contribuables. I T.C. sentants de l’association qui invitent que sa situation financière est forcédonc les administrés qui consulteront le site Internet à demander des expliRenseignements : www.contribuables.org cations à leur maire en fonction de la Vorsprung durch Technik + Attractive + Intense Nouvelle Audi A3 Berline. Un temps d’avance. À partir de 279€/mois* 3 ans de Garantie inclus**. 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Le propriétaire du nouvel espace funéraire situé rue Claude-Chappe à Pontarlier estime qu’il serait inutile d’investir dans un funérarium intercommunal. Stéphane Donier-Méroz se dit “prêt à me battre si la C.C.L. s’engage.” e Haut-Doubs pontissalien a-t-il besoin de deux nouveaux espaces funéraires ? La question mérite d’être posée à l’heure des économies budgétaires. Jusqu’à présent, on s’est contenté sans pour autant s’en satisfaire du funérarium de l’hôpital. Promiscuité, cadre, dimensionnement: tout le monde s’accorde pour dire qu’il ne correspond plus aux attentes des familles de défunts. La commission “prospectives et mutualisation” au sein de la C.C.L. étudie cette question depuis 2011. La réalisation d’un funérarium intercommunal figure désormais au menu des grands projets structurants 2014, au même titre que la piscine et la médiathèque. Sauf que la donne a changé depuis l’arrivée d’un nouvel opérateur sur le marché funéraire local. Stéphane Donier-Méroz qui a repris en 2011 l’entreprise de “300 décès pompes funèbres Prévitali a choisi chaque d’investir dans la création d’un nouannée sur le vel espace funéraire à Pontarlier. Le conseil municipal de Pontarlier secteur.” a d’ailleurs émis en mars dernier un avis favorable au dossier qui lui avait été présenté par l’entrepreneur. Aménagé dans les anciens locaux Delacroix, ce funérarium comprend quatre salons indépendants. “On a installé des toiles tendues pour créer des ambiances thématiques dans chacun. L’idée étant de ramener un peu de couleur dans ces espaces habituellement lugubres et sombres”, indique Stéphane Donier-Méroz. On passe ainsi du coucher de soleil, au sous-bois automnal avec une certaine quiétude. Ces salles de belles dimensions communiquent à l’arrière avec un couloir de service. L’ensemble comprend aussi une salle de préparation où interviendra une maquilleuse. “On a conçu cet espace funéraire pour que les gens s’approprient les lieux, qu’ils se sentent un peu chez eux. Chaque salon est équipé d’écrans et de lecteurs C.D. Un effort tout particulier a été fait sur le plan phonique.” Le choix des lieux correspond aussi à une volonté d’être accessible sans trop s’éloigner du centreville. Stéphane Donier-Méroz estime aujourd’hui que son projet contrarie les élus pontissaliens. De son avis, il n’est peut-être plus nécessaire de réaliser un autre funérarium qui ferait doublon. “Avec quatre chambres funéraires, on répond aux besoins locaux sachant qu’on enregistre en moyenne 300 décès chaque année sur le secteur. Précisons aussi que ce funérarium reste un lieu public, accessible à tous les opérateurs funéraires. Les familles ont tout à fait le droit de passer par un autre prestataire que nous pour les obsèques.” Il complète son argumentaire en soulignant que son espace funéraire n’a rien coûté aux administrés qui seraient forcément mis à contribution dans le cadre d’un projet intercommunal. Il n’apprécierait d’ailleurs pas du tout que la collectivité vienne le concurrencer avec de l’argent public. “Je suis prêt à me battre si la C.C.L. s’engage.” La suite après les élections. I F.C. L PONTARLIER ET ENVIRONS ÉTAT La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 19 Le nouveau sous-préfet * voir conditions en agence Bruno Charlot succède à Laura Reynaud Profitez d’un Taux exceptionnel 6,90%* Cet ancien commissaire divisionnaire a pris ses fonctions le 24 octobre à la tête de la sous-préfecture de Pontarlier. Présentation. de Déductible Décuctible ou non de vos impôts CONFÉRENCE Les mémoires prénatales Naître est une épreuve pour un bébé Bruno Charlot se retrouve à la tête d’un arrondissement de 155 communes. actualité ne m’a pas échappé”, indique le nouveau sous-préfet en se gardant bien de tout commentaire. Il annonce qu’il recevra prochainement l’association des frontaliers qui manifestait le 24 octobre pour défendre le droit d’option. Originaire de Mantry près de Lons-le-Saunier, Bruno Charlot est issu de la police. Cet ancien commissaire divisionnaire a notamment exercé pendant dix ans à la D.S.T. avant de s’orienter à partir de 2004 dans le corps préfectoral. il débute sa nouvelle carrière au poste de directeur de cabinet du préfet de la Manche. Ce montagnard trouve ensuite un poste plus conforme à son goût du relief en devenant sous-préfet de Briançon de 2006 à “L’ HAUT-DOUBS 2008. Il poursuit sa carrière à Clermont-Ferrand où il est directeur de cabinet du préfet d’Auvergne jusqu’en 2010. Sa dernière affectation rime toujours avec la montagne puisqu’il rejoint Grenoble pour y exercer la fonction de secrétaire général adjoint du préfet de l’Isère. Son retour vers une sous-préfecture peut surprendre. “J’ai demandé une sous-préfecture car j’avais envie de renouer avec le terrain et le contact avec les élus”, explique celui qui se considère justement comme un homme de terrain. À 51 ans, ce père de deux grands enfants compte d’abord s’imprégner du ressenti local. “J’ai encore beaucoup de choses à découvrir. Je me pose comme une interface ouverte vers les élus.” I Une collecte mensongère Faux slogans, vraie arnaque L’hypnothérapeute Isabelle Croissant organise une conférence sur le thème des mémoires prénatales qui racontent la façon dont un bébé vit sa naissance. L a naissance est une épreuve pour un enfant qui aurait un retentissement inconsciemment sur sa vie future. Les médecins Stanislav Grof et Nicole Confais se sont intéressés à ces mémoires prénatales. En utilisant l’hypnose, les deux chercheurs ont fait revivre leur naissance à un panel de personnes. Le ressenti décrit par les patients a permis de déterminer quatre étapes majeures de la naissance : de la première contraction à l’instant où le bébé respire une fois sorti du ventre de sa mère. Chacun de ces passages franchis avec plus ou moins de facilité par un enfant peut être traumatisant. “Les conditions de la naissance sont déterminantes pour le déroulement de la vie et nombre de traumatismes semblent trouver leur origine dans ce moment-là” remarque Isabelle Croissant. Hypnothérapeute de profession, elle organise une conférence grand public sur le thème des mémoires prénatales vendredi 29 novembre à 20 heures à Pontarlier, salle Morand. “Quel est l’état de conscience alors qu’on a déterminé qu’une échographie était vécue par un bébé comme une séance de “power-plate” (appareil de fitness N.D.L.R.)?”, voilà une des questions intrigantes, qui seront abordées au cours de la soirée. I Entrée 2,50 euros - mail : croissant.isabelle@wanadoo.fr Des prospectus circulent depuis quelques semaines sur la région annonçant une grande collecte de vêtements et accessoires à des fins plus ou moins caritatives. Faux, archifaux. C omme toujours dans ces opérations douteuses, la teneur des messages joue sur la corde sensible. “Un pas vers l’écologie, un geste pour la création d’emploi” ou encore “à destination des plus démunis.” Ces ramasseurs qui écument tout l’Hexagone semblent très efficaces. Ils collectent un peu de tout: chaussures, vêtements, maroquinerie, tapis, rideaux, lunettes, linge de maison. Pour cela, il suffit de déposer tel jour à telle heure les sacs dûment remplis sur le trottoir avec une étiquette distinctive, à savoir le tract distribué en boîte à lettres. Les documents font référence à “La France solidaire” ou à “La Croix Orange” dont personne n’a jamais entendu parler dans l’univers du caritatif qui s’en plaint bien sûr. “On n’est pas opposé au principe filière bien organisée avec Préval qui des collectes mais pas quand il y a men- intervient en partenariat avec le Relais songe sur le message vis-à-vis des dona- France et des associations comme teurs”, dénonce Franck Genre-Jazelet Emmaüs et Frip’Vie. “On a collecté 98 d’Emmaüs Pontarlier. tonnes en 2012”, note au passage Franck Car si le procédé flirte aux limites de Genre-Jazelet d’Emmaüs. la légalité, il manque sérieusement de Le ramassage des textiles, linges et lisibilité. La vigilance chaussures s’appuie sur un réseau de semble de mise surtout 83 bornes de collectes dans le Hautobserve une recru- Doubs. Ces dépôts sont ensuite valoriLa France qu’on descence de ces ramas- sés de différentes manières : 5 % reparsolidaire. sages dans le Haut- tent en boutique, 35 % sont recyclés en Doubs. Quitte à donner chiffons ou isolant phonique et therpour la bonne cause, mique, 45 % sont renvoyés en Afrique autant s’adresser aux opé- et 15 % finissent en incinération. “On rateurs locaux qui agis- ne triche pas avec la générosité des gens”, sent eux en toute trans- conclut Franck Genre-Jazelet. I parence. D’autant plus qu’il y a maintenant une Franck Genre-Jazelet d’Emmaüs et Claude Dussouillez le président de Préval présentent des tracts distribués en boîte aux lettres par ces récupérateurs aux procédés assez opaques AVIS D’EXPERTS ème 2 n o i t i d E INVESTIR AVEC DU RENDEMENT ET MOINS D’IMPÔT ? C’est encore possible ! ENTREE LIBRE Samedi 23 novembre 2013 I de 10h00 à 12h00 I Salle Morand I Place Morand I Pontarlier PUBLIC CONCERNE � � � Investisseurs Epargnants Retraités INSCRIPTION www .fipad.fr ou sur place selon disponibilités ENJEUX ET PERSPECTIVES AUTOUR DE L’IMMOBILIER D’INVESTISSEMENT, DE LA FISCALITE ET DE LA RETRAITE OBJECTIF DE PERFORMANCE : de 4 à 8% net Programme CONTACT : Marie TROBS 03 81 81 27 56 contact@fipad.fr IMMOBILIER D’INVESTISSEMENT � Analyse des différents marchés. � Comment cerner les risques avant d’investir ? � Comment optimiser rentabilité - sécurité – fiscalité ? ACCUEIL dés 09h30 A CHAQUE INVESTISSEUR SA STRATEGIE FISCALE � Quelles solutions pour réduire vos impôts (IR ou ISF) ? � Quel régime choisir : Revenus fonciers/BIC/RCM ? � Décryptage fiscal : location nue ou meublée � Analyse comparative Loi Duflot vs Loi Censi-Bouvard � Comment déceler les pièges de la défiscalisation ? 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'H O·RXYHUWXUH GH VRQ FDELQHW j LA CHAUX DE FONDS Rue Léopold-Robert 73, 2ème Est, CH - 2300 La Chaux de Fonds TÉL. : 03 81 90 17 79 MAIL : contact@avocat-denisleroux.com Uniquement sur rendez-vous MALPAS La surprise des élus Si elle a encore de belles marges de manœuvre devant elle, la logique du “tout lotissement” telle qu’on peut l’observer sur le Haut-Doubs devrait s’inscrire dans un cadre beaucoup plus circonscrit. La protection des terres agricoles se durcit. À cela s’ajoutent également les contraintes environnementales de plus en plus prégnantes. Certaines communes ont déjà fait les frais de ces réglementations. Pour d’autres, cela ne saurait tarder. Qu’on se rassure, il reste encore matière à bâtir dans les dents creuses qui ne manquent pas en ville comme dans nos villages. Le temps est peut-être enfin venu de la modération foncière. Avis défavorable pour un lotissement à Malpas La commission départementale de consommation d’espace agricole a refusé par deux fois le projet de lotissement que la commune de Malpas souhaitait réaliser en limite d’espace urbanisé. ominique Chardon, maire de Malpas, est toujours sous le coup de l’étonnement. “Nous qui avions décidé de suivre une politique d’urbanisation modérée, nous voilà bien récompensés”, déplore l’élue. Une quinzaine d’habitations ont été construites sur du terrain privé au cours du mandat en cours. Rien d’extravagant dans cette commune de la bande frontalière qui ne manque pas d’atouts. “On a beaucoup de demandes.” D’autres collectivités du Haut-Doubs ont été beaucoup moins mesurées dans leur urbanisation. Les possibilités constructibles sont également restreintes sur l’espace communale de Malpas. Quand le conseil communal décide de viabiliser 40 ares au Clos Neuf dans le prolongement du lotissement existant, il n’imagine même pas que ce projet puisse être contesté pour une question de consommation d’espace agricole. “Ce lotissement comprendrait 4 parcelles. Les terrains sont loués à titre précaire à deux agriculteurs membres du conseil municipal donc parfaitement au courant de l’avenir.” Pour la commune, ce projet a plusieurs utili- D tés. Il participe à la dynamique d’expansion démographique locale permettant par exemple de pérenniser les effectifs de l’école. Il génère par la vente des parcelles des ressources qui serviront à financer les travaux de sécurisation de la traversée du village. Malpas n’ayant pas de document d’urbanisme, son projet de lotissement est passé en Commission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles. Cette structure présidée par le préfet du Doubs a donné un avis négatif. “Considérant que la réalisation d’un lotissement à cet “Nous endroit serait de voilà bien nature à favoriser récompensés.” une urbanisation consommatrice d’espace agricole ayant pour effet la destruction de l’îlot fonctionnel d’une exploitation agricole et la perturbation des conditions d’exercice de cette activité.” La commission préconise en outre à la com- Le projet consiste à viabiliser 4 parcelles de 10 ares le long de la route dans le prolongement du bâti existant. mune de se doter d’un document d’urbanisme. Suite à cela, le conseil municipal a décidé le 8 août dernier de former un recours auprès du préfet. “On a développé un argumentaire sur quatre pages. On a finalement reçu une réponse identique au premier avis avec les mêmes préconisations”, regrette Dominique Chardon qui n’est pas du tout d’accord avec les arguments de la C.D.C.E.A. “Il y a suffisamment de terre agricole et les exploitants de ces 40 ares étaient tout à fait au courant du projet de lotissement. On se s’est pas engagé dans la réalisation d’un document d’urbanisme pour plusieurs raisons. Cela coûte cher, c’est très long et cela pouvait générer des problèmes au sein d’un village où il n’y a pas encore eu de remembrement.” La C.D.C.E.A. a semble-t-il buté sur l’emplacement du projet situé en limite de l’espace bâti. Là où la commune considère plutôt qu’il s’agit du prolongement d’un lotissement existant. À chacun son point de vue. Que va-til advenir? “On va réfléchir pour savoir si l’on donne une suite”, conclut Dominique Chardon. I F.C. 22 La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 PONTARLIER DOSSIER De nouveaux projets immobiliers Coup de neuf en ville Les nouvelles dispositions du P.L.U. ouvrent des possibilités d’urbanisation inédites. Plusieurs projets d’habitat haut standing sont en cours d’étude ou de réalisation au centre-ville de Pontarlier. es grues et les pelleteuses sont de retour au centre-ville de Pontarlier. Pour l’instant, il s’agit surtout de démolir et de creuser. L’effondrement accidentel d’une partie de l’ancienne maison Junod rue de Besançon a fait beaucoup causer. Il ne subsiste plus aujourd’hui qu’un vaste trou qui pourrait servir à l’aménagement de garages en sous-sol. L’incident a contraint le promoteur à réviser ses plans. “C’est trop tôt pour en dire davantage mais il y aura forcément quelque chose”, explique Patrick Bernard de Nova Promotion sans s’étendre davantage. Il confirme que le marché pontissalien reste porteur avec une demande de beaux logements insatisfaite. Du côté de la ville, on s’inscrit dans une logique de densification de l’habitat intra-muros. La révision du P.L.U. allait dans ce sens. “On a augmenté par exemple le Coefficient d’Occupation des Sols de plus de 20 %. Cela laisse “Il a à un promoteur la possipréféré bilité d’acquérir un bâtitout ment vétuste pour le rénodémolir.” ver ou partir sur un nouveau projet”, explique Daniel Defrasne, l’adjoint à l’urbanisation. Ces perspectives offrent des opportunités à de nouveaux opérateurs sur la place pontissalienne. Exemple avec la S.A.R.L. Koncept qui a fait l’acquisition de la parcelle occupée par l’ancienne station-service rue de Salins. Il est prévu d’y construire un immeuble de bon standing avec ascenseur et terrasses. “On en est encore au stade des études. Le permis doit être déposé dans les mois à venir”, indique Oli- L vier Girard le gérant. Le projet comprendra des garages souterrains, des locaux commerciaux au rez-dechaussée, un niveau réservé à des activités tertiaires et au-dessus deux étages de logements R + 2, R + 3. Livraison du chantier en 2015. La question du parking est incontournable au centre-ville. “A chaque appartement doit correspondre une place et demi de stationnement. Quand le porteur du projet se trouve dans l’impossibilité de respecter ces normes, il règle une taxe qui servira à la création de nouveaux parkings”, précise Daniel Defrasne. Le projet du Majestic rue de Besançon n’échappe pas à cette contrainte, d’où la présence de la fosse qui accueillera aussi des garages. L’opération marque l’arrivée d’Albert Pourcelot dans le monde de la promotion. Ce chef d’entreprise bien connu dans le Haut-Doubs s’était “contenté” jusqu’à présent de rénover des maisons anciennes et de louer les appartements. Plutôt que de rénover l’ancienne maison qui abritait il y a quelques années le NéoKafé, il a préféré tout démolir et partir sur un nouveau projet. Pour ce faire, il a fait appel à l’atelier M.B.A. tenu par l’architecte Marc Billamboz. Le bâtiment intégrera six logements avec terrasse dont un T4 panoramique au dernier étage. “On trouvera au rezde-chaussée un local commercial de 80 m2 qui devrait être loué par le salon de coiffure installé rue Joseph-Pillod”, explique Albert Pourcelot qui tenait à s’investir dans un projet luxueux. Des appartements sont déjà réservés par le simple jeu du bouche à oreille. Du pain bénit par celui qui se dit prêt à renouveler l’expérience. I F.C. L’écroulement imprévu en septembre dernier de l’ancienne maison Junod oblige le promoteur à réviser ses plans. Un immeuble devrait voir le jour à l’emplacement de l’ancienne station-service de la rue de Salins. Avec le projet du Majestic, l’immobilier du centre-ville se met au goût de nouvelles lignes architecturales (image atelier d’architecture M.B.A.). Tous les nouveaux projets immobiliers en ville intègrent la réalisation de garages souterrains. URBANISME Une procédure judiciaire Tensions foncières aux Ouillons La requête de la S.C.I. des Grands Champs dénonçant le classement de deux parcelles en zone non constructible n’a pas abouti. Le plaignant fait appel. out changement porté sur les documents d’urbanisme ne fait jamais que des heureux. La révision du P.L.U. de Pontarlier n’échappe pas à la règle. S’estimant lésée, la S.C.I. des Grands Champs qui n’a pas répondu à nos sollicitations, a décidé d’attaquer la Ville de Pontarlier au tribunal administratif de Besançon en mars 2012. La société requérante est propriétaire de deux parcelles de 1 090 m2 et 1 400 m2 situées de part et d’autre de la rue du Lycée juste après le jardin public des Ouillons. Elle conteste le fait que la Ville lui ait délivré deux certificats d’urbanisme positifs en septembre 2011 sans que ne lui soit précisée l’existence d’une procédure de Les deux parcelles litigieuses sont situées de part révision du P.L.U. L’intégration des et d’autre de la rue du Lycée. deux parcelles dans les trames bleues T et vertes lui semble également injustifiée. Enfin, elle s’estime victime d’une décision arbitraire liée à la qualité de propriétaire du terrain. “Ce n’est pas une décision dirigée contre qui que ce soit. Il n’y a surtout pas de volonté de nuire à qui que ce soit” réplique Daniel Defrasne, adjoint à l’urbanis“Pas de me. volonté de La Ville argumente que tout a été fait dans les nuire à qui règles, en toute transpaque ce rence. Les parcelles litisoit.” gieuses étaient déjà classées en zone inondable. Leur constructibilité s’en trouvait donc réduite. Dans son délibéré, le tribunal donne largement raison à la collectivité. “La S.C.I. les Grands Champs n’est pas fondée à soutenir qu’en lui délivrant deux certificats d’urbanisme positifs le 26 septembre 2011 pour les parcelles BE 154 et 156 sans préciser qu’une procédure de révision du P.L.U. était en cours, la commune aurait méconnu sa délibération du 20 décembre 2006 relative à la concertation.” Pour le tribunal administratif, il n’y a “pas d’erreur manifeste d’appréciation” à inclure les deux parcelles dans les trames vertes et bleues et que la décision de la Ville n’est pas du tout liée à l’identité du propriétaire du terrain. Suite au rejet de sa requête, la S.C.I. des Grands Champs a saisi la cour administrative d’appel de Nancy. “À ce niveau-là, on est obligé de prendre un cabinet d’avocats”, précise Patrick Genre. I DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 23 COÛT DU FONCIER Les intérêts de la ville La politique du prix élastique La Ville de Pontarlier a décidé de surenchérir de 46 % la valeur vénale du Garage Global qui devrait être vendu à la C.C.I. Elle avait fait exactement l’inverse en 2010 en cédant le terrain du futur Multiplexe de cinéma à un privé. ette estimation a suscité du débat au conseil municipal du 2 octobre dernier. JeanYves Bouveret du P.S. s’étonnait qu’on puisse surenchérir ainsi la valeur de ce bien et qu’il y avait peut-être là matière à conforter la pression immobilière sur Pontarlier. Cet exemple pourrait faire tache d’huile et aller vers une systématisation des surévaluations. Le bien en question est situé rue du Capitaine-Bulle en face du centre technique municipal. L’immeuble dit “Le garage global” s’étend sur 2 065 m2 et sert de garage municipal. Ces locaux seront libres suite au transfert du centre technique municipal prévu en 2015. D’où le choix de la Ville de s’en séparer et de le vendre à la Chambre de Commerce et d’industrie du Doubs. Laquelle souhaitant renforcer sa présence sur le Haut-Doubs avait manifesté son désir d’acquérir ce bien pour le démolir et y construire d’un centre incluant des espaces C RT E V U O RS U O J 7 SUR 7 de formations et des logements pour étudiants. Le 29 avril 2013, les services des Domaines ont fixé la valeur vénale de ce bien à 311 000 euros. Après divers échanges, la Ville a finalement proposé à la C.C.I. une offre d’achat à 450 000 euros. Aux interrogations de JeanYves Bouveret, le maire a répondu Deux qu’il s’agissait de poids, défendre les intérêts deux de la Ville et que l’offre à mesures. 450 000 euros restait inférieure au prix réel du marché. Ce en quoi il n’a pas tort dans l’état actuel du marché immobilier pontissalien. Il rappelle également que les ventes immobilières de la Ville représentent seulement 5 % des transactions sur Pontarlier et ne sont donc pas de nature à déstabiliser le marché pontissalien. Daniel Defrasne, l’adjoint à l’urbanisme, est sur la même ligne de défense. “Ne pas le faire serait une erreur. Les Pontissaliens accepteraient-ils que les élus bradent les biens de la Ville ? Les estimations des Domaines sont toujours inférieures à ce que l’on a pu constater sur le terrain. Inversement, cela nous est déjà arrivé d’acheter plus cher que l’évaluation.” La socialiste Liliane Lucchesi estimait qu’il serait dommageable de vendre cette partie du quartier sans avoir une vision globale de son réaménagement à venir en matière d’architecture, d’esthétisme urbain. Le conseil municipal a finalement validé le principe de cette transaction par 26 voix pour et 4 abstentions. Dominique Roy, le président de la C.C.I., n’a pas répondu à nos appels pour confirmer ou pas son engagement sur ce projet. En 2010, la Ville s’était montrée beaucoup moins attentive à la défense de ses intérêts en acceptant de sous-estimer de 42 % la valeur du terrain où se trouve aujourd’hui le Multiplexe de cinéma. Les services fiscaux avaient estimé le prix à 56 euros le m2. Le terrain a finalement été cédé à 32 euros le m2, ce qui faisait une différence au final de 136 800 euros pour les 5 700 m2 concernés. Attitude compréhensible si l’on estime que le cinéma peut être considéré comme un service à la population. Et qu’en cela il mérite un coup de pouce de la collectivité. D’aucuns rétorqueront aussi que le cinéma appartient à une société privée. Deux poids, deux mesures. I Bowling, Terrains de foot indoor, Badminton et Squash ! Thés dansants dès 14h30 le 24 Nov. avec Benoît Chabod le 8 Déc. avec Patrick Laithier Se renseigner au 03 81 46 92 30 www.lekomplex.com | 03 81 46 92 30 La ville a fixé à 450 000 euros la vente du garage Global estimé à 311 000 euros par les services des Domaines. Le Pub Brasserie Au Bureau vous accueille tous les midis avec un menu du jour varié ! 3 rue Hélène Boucher 25300 PONTARLIER infos@lekomplex.com 24 DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 SAUGEAIS Un argumentaire contre le P.L.U. Une association pour un urbanisme exigeant La préparation d’un plan local d’urbanisme sur la commune de La Longeville fait réagir Marcel Pochard, un habitant de la commune pour qui la défiguration du Saugeais par des constructions anarchiques est devenue intolérable. Il prépare la constitution d’une association. our l’instant, le maire de La Longeville a décidé de jouer la politique de l’autruche : ne pas répondre. Mais il faudra bien que l’élu défende un jour son projet de Plan local d’urbanisme devant ses administrés. Car il veut faire vite. Sans en dire plus sur ses intentions, le maire Jacques Faivre précise juste que le P.L.U. “doit être voté avant les prochaines élections municipales”, c’està-dire d’ici mars 2014. D’ici là, une enquête publique doit être organisée afin que la population locale puisse apporter ses commentaires sur le projet. Pour certains observateurs comme Marcel Pochard qui fut adjoint à La Longeville entre 1977 et 1983 et qui possède au village une résidence secondaire, le mal est fait. “Quand on voit ces lotissements si choquants et très mal organisés, le Val du Saugeais méritait mieux que cela. C’est la même chose à Montbenoît avec un lotissement du même acabit. Faire un P.L.U. main- P tenant et chaque commune dans son coin, c’est certainement trop tard et surtout totalement aberrant.” Pour faire part de ses questionnements, il a envoyé à la fin de l’été un long argumentaire au maire de La Longeville et à tous les conseillers municipaux en critiquant vertement ce projet d’urbanisme, un cour“Dans la rier resté pour l’instant précipita- sans réponse (voir plus bas). tion, ce Pour appuyer sa démarche n’est pas par des faits concrets, Marcel Pochard prévoit de raisondéposer prochainement “les statuts d’une associanable.” tion de promotion d’un urbanisme exigeant, concerté et impartial dans le Val du Saugeais dont j’attends qu’elle contribue à ce que les choix faits en matière d’urbanisme et d’habitat soient pleine- Morceaux choisis Les arguments de Marcel Pochard Le riverain de La Longeville a développé un long argumentaire pour donner sa position contre la méthode employée par la municipalité de La Longeville. Extraits. Une démarche communale isolée : “Je mʼinterroge tout dʼabord sur la signification que peut avoir un P.L.U. élaboré de façon totalement isolée par une commune qui se trouve pourtant faire partie dʼun ensemble de communes aux destinées étroitement liées et si interdépendantes entre elles que de nombreux équipements collectifs sont intercommunaux, comme lʼécole ou la station dʼépuration. On peut se demander quel sens peuvent avoir des choix effectués dans cette commune isolément des choix, éventuellement différents, retenus dans dʼautres communes. Il appartient aux communes intéressées de procéder pour le moins à une élaboration commune de leur P.L.U. respectif, cʼest-à-dire dʼétablir un diagnostic commun, notamment sur les besoins en logement et les perspectives de développement, et de retenir des axes stratégiques concertés, en tout cas compatibles sur la localisation des réalisations dʼhabitat groupé ou de zones dʼactivités, sur lʼemplacement à retenir pour les équipements collectifs, sur les réserves foncières à prévoir, sur les opérations communes à réaliser… On peut regretter que les membres du conseil municipal qui se targuent dʼune dimension intercommunale nʼaient pas eu le rayonnement, le leadership ou lʼampleur de vue nécessaires pour impulser cette dynamique du travail en commun et éviter cette situation gravement préjudiciable à lʼintérêt général.” Des lacunes graves dans le travail préparatoire : “Force est de constater quʼil nʼest procédé à aucune appréciation Les lotissements réalisés récemment sur la commune de La Longeville font bondir Marcel Pochard qui l’a fait savoir au maire. ment impartiaux et conformes à l’intérêt général” explique Marcel Pochard qui est en train de rassembler les bonnes volontés autour de sa démarche. Cette association pourra avoir pour vocation d’éventuellement “attaquer des certificats d’urbanisme ou des permis de construire” s’il le faut. Au-delà du contenu même du projet d’aménagement et de développement durables préparé par la commune de La Longeville et qui servira de base au P.L.U., ce qui choque également Marcel Pochard, c’est la méthode employée. “On ne vote pas un P.L.U. en toute fin de mandat comme ça dans de la politique suivie par la commune au cours des 15 dernières années en matière dʼurbanisme et de permis de construire. Il est simplement fait état du nombre considérable de logements autorisés, 98 de 1999 à 2011, soit une moyenne de 7,5 par an, conduisant pratiquement à un doublement de la population depuis 1975. On ne peut que relever au passage que le P.L.U. arrive largement après la bataille, constat qui amène à sʼinterroger sur les raisons dʼune telle inertie coupable du conseil municipal. Était-il opportun dʼautoriser que les constructions soient disséminées sur presque tout le territoire de la commune, au gré des demandes ou pressions individuelles, sans stratégie communale dʼensemble, avec comme conséquence le mitage du territoire de la commune et la défiguration de nombreux sites, ainsi que la neutralisation de certaines des plus belles terres agricoles. Était-il judicieux au surplus dʼautoriser toutes ces constructions en dehors de toute contrainte liée au réseau dʼégouts, en particulier pour la construction de logements groupés ? Était-il judicieux encore dʼautoriser ces constructions sans exigences minimales quant au style dʼhabitat. Le moins que lʼon puisse dire est que le résultat est celui dʼun habitat des plus hétéroclites qui soit, la précipitation, ce n’est pas raisonnable” argue le conseiller d’État honoraire. Pendant longtemps dans le Saugeais, la position des communes a été de ne pas prévoir de P.L.U. pour laisser libre cours à l’urbanisation au gré des demandes. La pression des postulants à l’acquisition de terrains, plus forte au fur et à mesure que la Suisse voisine attirait des frontaliers, a aboutit selon M. Pochard aux mêmes dérives que l’on a pu constater autour de certaines grandes villes, donnant vie à d’affreuses banlieues dortoirs. Dans le Saugeais, cette absence prolongée de documents d’urbanisme a eu pour résul- bien loin de ce qui faisait lʼunité et lʼattrait du Val du Saugeais. Nʼaurait-il pas été préférable que la commune prenne les devants et se saisisse à bras-le-corps de la question des besoins en logements, en privilégiant le choix dʼun ou deux lotissements communaux importants, à lʼexemple du lotissement des Courtots créé au début des années 1980, et dont tout le monde salue la réussite et le caractère exemplaire. Une telle solution nʼaurait-elle pas permis dʼéviter à la commune dʼêtre à la remorque des demandes individuelles dʼautorisations de construire et de valorisation de terrains, et de déterminer des critères objectifs et impartiaux dʼaccès à la construction, à lʼoccasion de la vente des lots, ce qui aurait évité lʼimpression ressentie par bien des habitants de la commune, de permis délivrés à la tête du client, dans le plus grand arbitraire ou de façon intéressée. Était-il judicieux dʼautoriser, dans le hameau de Largillat, un ensemble de constructions au pied dʼune des fermes comtoises les plus emblématiques de toute la Région, au point de figurer en maquette au musée des Traditions comtoises de Besançon. Il est frappant, voire stupéfiant, à lʼexamen du dossier des permis de construire des constructions ainsi autorisées, de constater lʼextrême légèreté avec laquelle tat d’édifier ici une salle polyvalente, là une école et ailleurs encore une zone artisanale. D’autres communes du secteur, à l’image de Ville-du-Pont et d’Hauterive-laFresse, préparent également leur plan local d’urbanisme. L’hypothèse de voir les communautés de communes récupérer cette mission d’élaboration de P.L.U. intercommunaux trouverait dans ce genre de cas tout son sens et éviterait sans doute une certaine anarchie. Car on ne peut pas dire que la cohérence paysagère soit le maître-mot dans cette partie du Haut-Doubs. J.-F.H. ces permis ont été accordés, dans un délai ultrarapide, sans aucun débat de fond, et sans autre observation de la commune, quʼune dérisoire demande relative à lʼimplantation… du compteur dʼeau ! On est là dans la quintessence dʼune gestion hasardeuse, improvisée et à court terme. Et, comble du comble, il semble quʼil soit envisagé dʼajouter encore des constructions, sous couvert de la théorie des “dents creuses” dont il sera indiqué plus loin les très grands doutes quʼelle suscite et les contre-indications quʼelle appelle.” Des questions sans réponse : “Quʼest-ce qui a pu conduire à ne pas prévoir de réserves foncières aux alentours de lʼécole intercommunale, et à rendre de ce fait particulièrement aléatoires toutes possibilités dʼextension de cette école, et dʼimplantations dʼéquipements connexes, par exemple périscolaires, au point que lʼon peut se demander comment il pourra être fait face au nouveau régime des rythmes scolaires ? Était-ce une bonne idée que de vendre lʼancienne mairie, alors quʼelle est le seul bâtiment nommément cité par le préfet dans son document dʼinformation lors du lancement des travaux du P.L.U., comme présentant un intérêt patrimonial. Nʼy a-t-il pas une ambiguïté douteuse dans lʼattitude même de commune, en tant que propriétaire de terrain communal, à faire de la vente de parcelles de ce terrain, et donc de leur constructibilité, un élément déterminant de lʼéquilibre de son budget ?” Sur la cohérence d’ensemble du P.L.U. : “Il sʼagit dʼattirer lʼattention du conseil municipal sur lʼintérêt dʼéviter toute précipitation inutile, de façon à ce que la concertation incontournable avec les autres communes intéressées puisse enfin être conduite et pour que les études et travaux supplémentaires qui sʼimposent à lʼévidence soient lancés sans attendre et que les options autres que la dissémination des constructions soient approfondies. Lʼenjeu pour la commune est considérable: il sʼagit dʼaboutir à un P.L.U. qui en soit un et non un P.L.U. factice se ramenant à un simple document de répartition arbitraire et source dʼinjustices multiples, de droits à construire. Il en va de la sauvegarde dans le Val du Saugeais de ce qui peut encore lʼêtre en matière de protection des sites, des paysages, et de la qualité de lʼhabitat, ainsi que de lʼidentité dʼune zone et dʼune population qui a su à travers lʼhistoire faire preuve de caractère et ne saurait pâtir pour des années et des années de choix insuffisamment réfléchis et étayés.” DOSSIER ENJEUX La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 25 Éric Liégeon pour la S.A.F.E.R. “Pourquoi ne pas contingenter le droit à urbaniser ?” Fatiguée de voir son parcellaire grignoté de toutes parts et pas toujours avec parcimonie, la profession agricole incite à plus de mesure et souhaite être davantage associée au débat du foncier. Entretien avec Éric Liégeon, agriculteur président du comité technique S.A.F.E.R. et responsable foncier au niveau F.D.S.E.A. a Presse Pontissalienne : Quel constat peut-on dresser à l’échelle nationale ? Éric Liégeon : Malgré une réelle prise de conscience autour de la disparition du foncier agricole, la consommation d’espace en France reste excessive. 33 000 hectares ont été urbanisés en 2011. En France, l’artificialisation des terres est deux fois plus élevée qu’en Allemagne où l’on a décidé de diviser par trois la consommation des terres agricoles d’ici 2020. L L.P.P. : Cela signifie-t-il que l’artificialisation se fait au détriment des terres agricoles ? E.L. : Oui. Il existe même un fort contraste avec les surfaces forestières qui bénéficient de très fortes mesures de protection. Conséquence : la forêt ne cesse de s’étendre. Les campagnes de reboisement qui viennent compenser les grands projets d’aménagement empiètent systématiquement sur des terres agricoles. L.P.P. : Vous abordez la question des compensations écologiques qui irrite au plus haut point les agriculteurs. E.L.: Avec ces dispositions issues du Grenelle de l’environnement, le foncier agricole se voit condamner à la double peine. On l’utilise d’abord pour réaliser les infrastructures routières, ferroviaires, les aéroports… Puis on le ponctionne ensuite pour les compensations écologiques. Si l’on continue à ce rythme, que va-til advenir des surfaces agricoles nécessaires pour nourrir la planète ? Car l’enjeu, c’est aussi de pourvoir aux besoins alimentaires. d’en faire une grande plutôt que trois petites. Pourquoi ne pas contingenter le droit à urbaniser sur la base d’une population par exemple et d’y aller progressivement ? L.P.P. : Contrairement à ce qui se fait par exemple sur la zone d’activité de Bulle entre Frasne et Pontarlier ? E.L. : On peut s’interroger sur l’intérêt de plateformer 18 hectares d’un seul coup. Ce projet aurait pu être planifié sur plusieurs tranches, ce qui laissait le temps de remplir tranquilleL.P.P. : Pour autant, il semble difficile ment la zone et d’exploiter les terrains entre deux tranches de de figer les choses. E.L. : Bien sûr. On sait bien qu’il viabilisation. faut de la place pour loger les gens et développer des infra- L.P.P.: La problématique du comté impostructures. On sait aussi qu’il se-t-elle des contraintes foncières ? faut partager l’espace, mais de E.L. : Oui. Aujourd’hui, on protèfaçon maîtrisée. On doit aller ge les corps de ferme avec une vers une autre approche de distance à respecter vis-à-vis des l’urbanisme, densifier l’habitat. pavillons mais on ne prend pas On peut supprimer l’horizontalité en compte le pâturage. Le cahier des zones commerciales. Cette des charges du comté impose de logique d’optimisation s’applique faire paître les vaches. D’où aussi aux friches industrielles. l’intérêt de pouvoir protéger les pâturages attenants aux exploiL.P.P. : Votre point de vue sur les zones tations, ce qui n’est pas le cas actuellement. d’activités ? E.L.: Je pense qu’il est préférable L.P.P. : D’autres revendications de la profession ? E.L. : On demande que la C.D.C.E.A. donne aussi son avis sur les mesures de compensations écologiques. Il semble nécessaire d’installer dans les plus brefs délais l’observatoire national de la consommation d’espace agricole. Autre souhait : la possibilité de pouvoir instaurer un délai minimal avant la révision des documents d’urbanisme. Ceci pour garantir leur stabilité. Les agriculteurs demandent instamment d’être associés à chaque étape d’élaboration de documents d’urbanisme. L.P.P. : Qu’est-ce qui peut être entrepris du côté des agriculteurs ? E.L.: Pendant des années, on nous a emprisonnés avec des primes très contraignantes qui ont figé les parcelles. Conséquences : on est resté sur des pratiques de cueillette de l’herbe et non pas de culture. Aujourd’hui que ces primes n’existent plus, on fait une demande au niveau de la profession de pouvoir renouveler une partie de nos prairies, de “On doit aller vers une autre approche de l’urbanisme”, estime Éric Liégeon, président du comité technique les rendre plus productives. I Propos recueillis par F.C. de la S.A.F.E.R. Ouverture les dimanches 10 et 17 novembre 10 h-12 h /14 h-19 h Ouvert lundi 11 novembre Sortie Espace Valentin Nord - Besançon/Miserey-Salines - Tél. 03 81 80 85 00 26 MOUTHE - RÉGION DES LACS LES FOURGS Un coup de jeune L’avenir de la station s’éclaircit Roland Bulle-Piourot s’associe avec trois repreneurs potentiels aux compétences complémentaires et surtout prêts à mouiller la chemise. Au boulot. u pays de l’or blanc, mieux vaut se méfier des illusions numériques. La mise en vente de la station l’hiver dernier sur Le Bon Coin a surtout fait le buzz médiatique assorti de quelques jolies anecdotes de repreneurs exotiques ou sulfureux. Beaucoup de doux rêveurs, fortunés peut-être, mais peu crédibles tout de même. Plus sérieuse, la piste d’un consortium jurassien n’a pas abouti. De quoi se faire quelques cheveux blancs supplémentaires pour Roland Bulle-Piourot qui a déjà largement dépassé l’âge A MALBUISSON réglementaire de la retraite. Sans candidat pour lui succéder, il était pratiquement condamné à poursuivre seul l’aventure jusqu’à la fin de la Délégation de service public qui le lie à la commune jusqu’en 2015. Il aura alors 70 ans et plus trop envie de tendre la perche. Pas forcément une bonne nouvelle non plus pour la commune des Fourgs. “S’il n’y avait pas de repreneur à cette date, on aurait presque l’obligation de racheter les installations sous réserve de s’entendre au niveau du prix. Rien ne se fera avec l’équipe municipale actuelle”, Thomas Flavier, Ludovic Duxin et Sébastien : la triplette gagnante de la station des Fourgs. indique Philippe Aymonnier, le maire des Fourgs. Le destin en a décidé autrement. La lueur d’espoir sur l’avenir de la station se décline avec un trio de candidats convaincus et plutôt convaincants. Venu La lourdeur des études d’horizons géographiques et pro- la presse spécialisée. À 22 ans, fessionnels différents, ils par- ce Cévenol a déjà travaillé plutagent en commun le goût de la sieurs saisons à la station du neige. C’est préférable aux Mont Aigoual au-dessus de Fourgs. Le plus jeune, Thomas Montpellier. Passionné de nouFlavier, a tout simplement répon- velles technologies, il a égaledu à une annonce parue dans ment conçu le site Internet et s’est occupé des outils de promotion. “Après avoir créé une pizzeria, j’ai eu envie de revenir à la neige”, explique celui qui sera chargé de donner un coup de jeune, une nouvelle identité visuelle et commerciale à la station des Fourgs. “On réfléchit à de nouvelles animations combinant par exemple les sorties dameurs et les soirées fondues.” Bourri de cœur et d’esprit, Ludovic Duxin qui est le gendre de Roland Bulle-Piourot s’inscrit dans la logique de ne pas laisser tomber l’affaire familiale. Ce menuisier a eu l’occasion d’effectuer une saison aux Rangs. L’expérience lui a plu et le voilà prêt à poursuivre. “Dans un premier temps, je vais conserver mon emploi à la menuiserie Tissot sachant que je pourrai me libérer facilement en saison hivernale.” Le troisième larron, Sébasre une étude afin de savoir si l’on mettra un élévateur. Forcément, ça modifiera les coûts de fonctionnement. C’est très compliqué d’autant qu’après 8 ans, on se rend compte que les choses évoluent !” Si tout va bien, le centre sera ouvert mi-2015. D’ici là, le syndicat aura oublié toutes ces difficultés. I E.Ch. 10 études en 5 ans pour le complexe nautique Au printemps 2014, les premiers travaux du complexe nautique de Malbuisson débuteront, après 5 longues années d’analyses qui auront coûté 200 000 euros. Souvent indispensables, certaines études sont toutefois discutables. Le président du syndicat le déplore. râce à elles, Didier Hernandez a appris qu’un lézard vivipare vivait à Malbuisson. Ou encore qu’un papillon endémique se plaisait aux Grangettes, non de loin de la base nautique. Le président du syndicat mixte des 2 Lacs en est conscient : “Les études qui nous sont imposées pour créer le complexe nautique de Malbuisson ont leur raison d’être. On ne peut pas faire n’importe quoi” dit-il. Mais l’élu qu’il est ne peut éluder le goût amer qu’elles lui laissent face à la débauche d’énergie et au temps perdu. “On a l’impression que l’État nous les impose pour tenter de diffuser les responsabilités. Plus personne ne veut trancher. Et j’ai l’impression qu’elles ne sont pas subjectives” déplore-t-il. C’est une preuve, peut-être, de la responsabilité des élus lorsqu’ils engagent 5,8 millions Partager les d’euros d’argent responsabilités. public. Le mandat de Didier Hernandez fut celui des études et des recherches : 10 en 5 ans pour un montant d’environ 200 000 euros, plus 100 000 euros pour la maîtrise d’œuvre. Et ce n’est pas fini au grand désarroi du président du syndicat qui doit enga- G ger de nouvelles démarches : “Une étude de géothermie (8 000 euros) pour chauffer le complexe nous montre que ce processus n’est pas excellent. Alors, on nous demande une étude supplémentaire. On va perdre un mois ! Personne n’ose dire que c’est bien ou non. Idem pour l’accessibilité à la base nautique des Grangettes. On va devoir fai- Zoom Les 10 études successives 1. Étude dʼopportunité et de faisabilité (30 000 euros Hors taxes). Lancée en 2007, elle est commandée à un bureau dʼétudes. Elle établit un schéma dʼaménagement et de développement des activités nautiques autour du lac Saint Point (réhabilitation complexe aquatique + aménagement bases nautiques). Les élus savent ainsi si leur projet est viable ou non. 2. Le rapport dʼexpertise sur le fonctionnement du futur complexe aquatique (30 000 euros H.T.). Un complément de lʼétude de faisabilité (2009). Il définit la fréquentation prévisionnelle et le fonctionnement. Cʼest une forme dʼétude de marché. 3. Mission dʼassistance à maîtrise dʼouvrage (33 000 euros H.T.). 2 phases réalisées par le même prestataire. Il élabore le programme fonctionnel et technique détaillé. Cʼest le dossier le plus lourd, dʼenviron 250 pages. 4. Étude de diagnostic technique. Diagnostic des installations techniques existantes afin de savoir lesquelles peuvent êtres conservées, réhabilitées ou remplacées. 5. La conduite dʼopérations (coût : 55 000 euros H.T.). Lancée en 2012, la conduite dʼopérations fait basculer le projet dans lʼopérationnel. Lʼassistant aide le maître dʼouvrage à retenir la meilleure offre au regard de critères de jugement définis. Elle analyse les documents produits par lʼéquipe de maîtrise dʼœuvre, sʼassure de la conformité de la conception et des travaux, veille au respect des délais et du budget. 6. Études de sol (5 000 H.T.). Elles ne sont pas obligatoires mais demandées par le maître dʼœuvre. 7. Le diagnostic structure (réalisé en 2012 avant le recrutement de la maîtrise dʼœuvre). 8 000 euros pour connaître lʼÉtat des éléments de structure (fondations, bassins, charpente) au regard de la nouvelle réglementation sismique. 8. Études environnementales (15000 euros H.T.). 9. Études liées au chauffage (8000 euros). 10. Assistance à maîtrise dʼouvrage pour la mise en délégation de service public du complexe (15000 euros H.T.). Elle élabore le cahier des charges de la gestion future, lance lʼappel public à la concurrence, sélectionne les candidatures, analyse les offres, mène les négociations avec les candidats et aide le maître dʼouvrage (syndicat mixte des 2 Lacs) qui va choisir le mode de gestion définitive de la piscine. tien, se distingue par ses talents culinaires. Tombé dans la marmite dès son plus jeune âge, il aura la charge de faire tourner le restaurant suite au départ de Marc Bulle-Piourot, le fils de Roland qui a repris un restaurant dans le Jura. Après avoir abandonné l’idée d’une location-vente et d’un crédit-bail, les trois nouveaux associés vont prendre des parts dans la société Téléskis des Rangs et dans le restaurant du Snabeudzi. “C’était important de les impliquer dans les trois activités que sont l’exploitation, la location et la restauration. Le domaine reste inchangé mais va gagner en lisibilité”, complète Roland Bulle-Piourot prêt à les accompagner dans ce projet de reprise. À signaler également l’investissement de la commune qui a financé les travaux d’extension du parking au pied des pistes. L’ouverture se fera dès les premières neiges sous la forme d’une belle journée dédiée à la glisse avec plein de surprises. I F.C. EN BREF Concert L’ensemble Vocalia de Pontarlier se produit au théâtre Bernard-Blier, salle ToussaintLouverture, dimanche 10 novembre à 17 h. Dans “Baltique vs Beatles”, le chœur dirigé par Sophie Hervieux interprète un répertoire qui navigue des rives nord européennes à la pop anglaise. Des chants de Scandinavie et d’Estonie emplis d’émotions aux célèbres chansons des Beatles, la promesse de Vocalia est d’entraîner le public dans un voyage musical inattendu. Entrée libre. Étalans La commune va se doter d’un défibrillateur qui sera installé aux vestiaires du foot. Il a pour but d’améliorer le taux de survie en cas d’arrêt cardiaque. MOUTHE - RÉGION DES LACS LES GRANGETTES La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 27 EN BREF Coup de gueule Ordures Les tranchées de la discorde Modifications des tournées de collecte des ordures ménagères à la C.C.L. en raison des jours fériés. La collecte du 11 novembre est annulée sur Pontarlier et reportée au jeudi 14 novembre. Celle du 11 novembre est reportée au 12 novembre aux Verrières-de-Joux. La déchetterie de Pontarlier sera fermée le lundi 11 novembre. Didier Hernandez se bat depuis des années contre les dégâts causés par les engins forestiers. La difficile adéquation entre l’exploitation économique de la forêt et ses utilisations ludique et touristique. hemin forestier creusé jusqu’à 80 cm, ornières en plein champ du plus mauvais effet visuel : le constat observé sur les hauteurs des Grangettes n’a rien d’exceptionnel. On pourrait le dresser chaque automne dans la plupart des communes du Haut-Doubs. “Les entreprises travaillent avec des engins de plus en plus puissants et sont prises par les délais. Elles massacrent les chemins et les remettent rarement en état. Je me bats depuis des années après cela. Si au moins on pouvait remettre en état les chemins de randonnée ou de V.T.T.”, explique Didier Hernandez. Sur le plan réglementaire, il n’a pas tort. Les contrats d’exploitation passés entre les communes et les entreprises de travaux forestiers stipulent bien dans l’article 2 : remise en état incluse. “Qu’est-ce qu’une remise en état?”, rétorque d’emblée François Chanal. Pour le responsable de l’unité territoriale de LabergementSainte-Marie, la notion est complexe. “Beaucoup d’usagers considèrent la forêt C comme un espace naturel et vierge. C’est une vision totalement fausse car c’est un espace complètement “anthropisé”. Les débardeurs n’ont pas d’autres choix que d’utiliser les pistes forestières. Quand les ornières font plus de 50 cm de profondeur, il faut envisager une remise en état sommaire. L’approche est plus délicate quand les chantiers sont situés sur des infrastructures touristiques. Là peut se poser la question d’une remise en état plus fine qui nécessiterait l’intervention d’engins de T.P. On sort alors du champ d’intervention des entre“Il en va aussi de la prises de travaux forestiers.” survie des Si Les Grangettes râlent, entreprises.” beaucoup d’autres communes forestières acceptent la situation, trop heureuses des revenus induits par les coupes de bois. Est-il envisageable de planifier les interventions en période R.N 57 “Je râle depuis des années après ces dégâts”, explique Didier Hernandez enfoncé jusqu’à la taille dans un nouveau chemin forestier aux allures de tranchée. sèche? Impossible répond Français Cha- Deux Lacs qui révise actuellement son nal. “La filière a besoin de bois toute schéma de sentiers pédestres et V.T.T. l’année. On est obligé d’exploiter dès qu’il François Chanal serait assez partisan n’y a plus de neige. Il en va aussi de la de détourner les parcours dans les situasurvie des entreprises de bûcheronnage tions les plus conflictuelles. Didier Heret débardage.” nandez est prêt à consacrer une partie La cohabitation des usages économique, des recettes forestières de sa commune ludique et touristique mérite réflexion. aux travaux de remise en état. Il ne resElle figure au cœur du travail mené par te plus qu’à trancher. I F.C. la communauté de communes Mont d’Or- En accord entre les services de l’État et les collectivités locales concernées, il a été décidé de tester une modification provisoire du débouché de la R.D. 437 (venant d’Oyeet-Pallet vers Pontarlier) sur la R.N. 57 (venant de La Cluse-et-Mijoux vers Pontarlier). Un feu temporaire a été installé pour réguler, aux heures de pointe du soir (16 h 15 à 19 h 15), l’accès à la R.N. depuis la R.D. 437. Il a été réglé pour mieux répartir l’équilibre des flux venant de chacune des routes, en fonction des trafics supportés. Cette expérimentation devrait encore durer une quinzaine de jours. Le bilan qui en sera tiré permettra d’alimenter des réflexions plus larges à venir sur ce secteur et d’évaluer l’intérêt de pérenniser ou non ce type de dispositif de gestion de trafic. TICKETS RESTAURANT Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 Fax : 03 81 69 39 13 28 FRASNE- LEVIER La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 ARGENT PUBLIC Semons l’Espoir répond à l’accusation Maison des familles : 100 000 euros de subvention et une interrogation Un élu du Grand Besançon se demande pourquoi la collectivité donne “aussi facilement” 100 000 euros de subventions à l’association Semons l’Espoir. Favoritisme ? Éléments de réponse. ersonne ne conteste l’immense et remarquable travail de l’association “Semons l’Espoir”. À vrai dire, qui peut s’élever contre des bénévoles qui mettent leur cœur et leur temps pour offrir aux parents d’enfants malades de l’hôpital Minjoz un lieu où dormir pendant que leur enfant soigne un cancer ou une leucémie ? Ce lieu est en construction : il s’appelle la Maison des familles, soit 33 chambres sur 1 500 m2. Initié par Pierre Dornier et sa femme Charlyne, couple qui a perdu deux de ses enfants emportés par la maladie, le projet sera terminé à la fin du printemps 2014. Au total, environ 4,5 millions d’euros auront été nécessaires dont “la moitié avec les dons” rappelle l’association. P Le Grand Besançon apporte sa pierre à l’édifice après avoir voté le 26 septembre en conseil une subvention de 100 000 euros. Sept élus se sont abstenus. Pourquoi ? Plus que le chiffre, c’est la manière dont celle-ci a été attribuée qui fait réagir Roger Stepourjine, viceprésident de 7 l’agglomération. abstentions S’il loue la qualiau conseil té de ce “beau projet qu’est la maid’aggloson des familles”, il se demande mération. “pourquoi la décision a été prise si vite alors que le dossier n’a été reçu qu’en juillet. C’est tout de même une somme de 100 000 euros. Comment répon- drons-nous à d’autres sollicitations s’il venait à y en avoir ?, s’interroge l’élu. D’un côté on demande des dossiers ficelés et de l’autre on accepte rapidement de donner à une association” ajoute-t-il. Pierre Dornier, président de l’association qui œuvre depuis plus 20 ans pour les autres répond sans ambiguïtés : “Nous avions depuis longtemps présenté un dossier de subvention à Besançon. Mais Jean-Louis Fousseret nous a dit que c’était plutôt l’agglomération qu’il fallait contacter car peu de parents bisontins utiliseront cet espace. Nous n’avions pas pensé à cette solution et avons donc perdu du temps pour déposer le dossier” explique Pierre Dornier, heureux toutefois de bénéficier de cette aide. Projet désigné “d’intérêt public”, la Maison des familles est subventionnée par la Région, le Conseil général qui a donné le terrain et des entreprises privées qui ont apporté leur contribution en matériel. “Nous n’attendons pas les subventions, rappelle Charlyne Dornier. Une grande majorité de la Maison est financée par les dons des nombreuses manifestations que LA RIVIÈRE-DRUGEON Le cerf est au centre de tous les débats cet automne. Atelier de production Showroom Epicea brossé, chauffé, huilé NOUVELLE FINITION 9 rue Petite Côte ZA Champs Begaud - LEVIER Modèle et marques déposés à lʼINPI conformité européenne n°0526 Portes panneaux sandwich avec ou sans portillon Tél. 03 81 89 57 37 - Fax 03 81 49 50 61 info@lazzeroni-alain.com www.lazzeroni-alain.com calcule le président. Les bénévoles attendent une réponse. Pas de quoi leur faire baisser les bras face à ce chantier vecteur d’espoir. I E.Ch. Exposition, conférences De retour dans le Haut-Doubs, le plus grand cervidé d’Europe suscite déjà un beau débat de société. Il sert en tout cas de prétexte à une exposition jusqu’en décembre au C.P.I.E. de La Rivière-Drugeon, agrémentée d’un programme d’animations. Une équipe à votre service depuis 30 ans ! Portes en bois avec ou sans portillon nous réalisons.” Une interrogation, de taille, demeure pour l’association : le taux de T.V.A. “Si nous passons à 19,6 % au lieu de 5,5 %, cela représentera un surcoût de 400 000 euros” À la découverte de ce “sacré cerf” on arrivée fut un peu moins tapageuse et sanguinaire que celle du loup à Chapelle-d’Huin. Mais l’impact d’une population de cerfs sur les jeunes plantations inquiète sérieusement les propriétaires. Sa présence, si elle n’est pas régulée, pourrait modifier l’équilibre forestier. Ses défenseurs considèrent au contraire qu’il s’agit d’une chance pour la biodiversité locale. D’où l’intérêt d’informer, de laisser de la place au dialogue, d’engager dès à présent une gestion concertée de ces populations qui reviennent dans les forêts du Haut-Doubs. Réalisée dans une démarche transfrontalière, l’exposition “Sacré Cerf” a été élaborée comme un outil de médiation. Son but ? Faire découvrir à la population locale du massif jurassien, le développement et le mode de vie de l'espèce cerf.À travers un jeu de formes, de sons et lumières, découvrez cette exposition composée de plusieurs consoles thématiques. De quoi enri- S Nous installons aussi toutes les menuiseries extérieures BOIS, PVC, BOIS/ALU Charlyne Dornier (au centre) est à l’origine de la Maison des familles qui sera livrée en 2014 derrière le C.H.R.U. de Besançon. D’autres bénévoles ont suivi depuis. chir de façon ludique et récréative ses connaissances sur une espèce qui avait disparu du massif jurassien à la fin du XVIIIème siècle. Plusieurs rendezvous complémentaires à signaler. D’abord la soirée d’échanges autour du cerf qui se tiendra le 14 novembre à la salle des fêtes de Chaux-Neuve en présence d’Alain Goy. Ce spécialiste interviendra après la projection du film “Quand le cerf perd la tête”. Le 22 novembre, cap sur la Maison de la Réserve à Labergement-SainteLe film Marie pour une soirée “Cerf débat sur la recolonisamoi fort.” tion du cerf sur le massif jurassien. La dernière animation aura lieu le 3 décembre à Pontarlier sous la forme d’une cinéconférence à l’Olympia en présence du réalisateur Jean-Paul Grossin qui présentera son film “Cerf moi fort.” I FRASNE- LEVIER CHEVAL La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 29 La crainte des éleveurs Le trait comtois, grand oublié de la P.A.C. La filière est sous le choc après l’échec de la prime à la jument allaitante qui n’a pas été retenue dans le cadre de la réforme de la P.A.C. Coup de gueule. n y croyait fermement que la vache allaitante n’a servi à rien. mais une fois de plus 2013 restera une année noire pour la cette prime ne verra filière équine fragilisée par l’affaire pas le jour alors Spanghero et le trafic de chevaux de qu’elle existe pour les selle impropres à la consommation. À vaches, les brebis… Le cheval doit-il cela s’ajoute la fin des haras. rester une production agricole ou alors “On nous demande de nous qu’on nous le dise franchement ? Cet- “On est restructurer. On voudrait te fois-ci, on est au fond du trou”, se au moins que le produit au fond d’une jument, c’est-à-dire le désespère Charles Boillin. Le président de l’association régionale du che- du trou.” prix du poulain, couvre les val de trait comtois est franchement frais de la jument pendant déçu. Le défilé organisé le 23 juin derun an. Ce n’est plus le cas nier par les éleveurs pour que le cheactuellement. On crie haut val de trait soit reconnu au même titre et fort que les pouvoirs “O publics viennent nous sauver. Il manque une vraie volonté politique pour que le cheval de trait comtois continue à vivre dans nos campagnes. Le président Hollande n’a jamais fait la moindre allusion au cheval dans son discours sur la P.A.C. lors au dernier sommet de l’élevage à Cournon.” Les débouchés sont là. Le cheval de trait est de plus en plus utilisé dans les parcs urbains. Sur le plan agricole, il fait bon ménage avec les bovins en consommant par exemple les refus de pâtures. Il y a aussi la piste du cheval énergie. La problématique de la viande est autrement plus complexe. “90 % de la production de viande chevaline française part en Italie alors qu’on consomme essentiellement du cheval d’importation en provenance des pays de l’Est. Lesquels n’ont pas les mêmes exigences qualitatives.” À défaut de soutien des pouvoirs publics, Charles Boillin suggère l’implication des collectivités territoriales, Région et Département, pour sauver une filière comtoise en plein marasme. Les éleveurs baissent les bras. “Sur les participations aux concours, on enregistre Le cheval comtois serait le parent pauvre de la profession agricole selon les éleveurs. FRASNE entre 25 et 30 % de désengagement.” Les éleveurs s’accrochent encore à un dernier espoir : faire reconnaître le comtois comme une race menacée et donc éligible de ce fait à une autre prime accordée dans le cadre du second pilier de la P.A.C. Seul souci, le comtois, première race de trait français, n’est pas franchement le plus mal loti. “On est victime d’avoir trop bien travaillé. Nous demandons de l’aide mais en retour on est prêt à appliquer un cahier des charges strict pour que tout soit fait dans les règles de l’art.” I 23 communes concernées E.R.D.F. va construire un nouveau poste électrique Pour sécuriser le réseau sur cette partie du Haut-Doubs, E.R.D.F. va construire à Frasne un poste d’électricité qui transformera la très haute tension en 20 000 volts. L’opérateur interviendra sur le réseau existant. Des lignes vont être déposées, d’autres seront enfouies. uand le courant passe, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? À Frasne, une nouvelle installation électrique va sortir de terre à proximité de l’imposant poste de transformation de 400 000 volts qui a été inauguré au mois de juin. Le projet que finalise en ce moment E.R.D.F. (Électricité Réseau Distribution France) est moins important puisqu’il s’agit d’aménager un poste du même gabarit que celui de Pontarlier qui transformera la très haute tension en 20 000 volts pour irriguer le réseau local. Il aura la taille d’un terrain de tennis. L’objectif de ce chantier est de sécuriser l’alimentation électrique du secteur, tout en améliorant la distribution. “La construction du bâtiment doit démarrer au deuxième semestre 2014. La mise en service de l’installation est prévue pour la Q fin de l’année 2015” précisent les services de E.R.D.F. qui ont présenté le projet aux élus locaux en octobre. Le bâtiment n’est qu’un des deux volets de l’opération. Le second consiste à tirer de nouvelles lignes, à en enfouir d’autres et à en déposer certaines. “Nous allons créer 30 kilomètres de ligne en réseau électrique souterrain 20 000 volts et déposer l’équivalent de 23 kilomètres” annonce E.R.D.F. Parmi les nouvelles lignes enterrées, l’une d’elles La taille reliera Levier à Dompierre-lesd’un ` Tilleuls. Dans la terrain de catégorie des lignes déposées qui vont tennis. disparaître du paysage, il y a la ligne aérienne entre Bonnevaux et Vaux-et-Chantegrue qui court sur 5 kilomètres. “Nous allons déposer également de plus petits tronçons sur Frasne, La Rivière-Drugeon et Levier.” Une bonne nouvelle pour les habitants qui verront disparaître de leur vue ces lignes aériennes. Au total, 23 communes du HautDoubs et du Jura dépendront de ce futur poste électrique. E.R.D.F. investit 5 millions d’euros dans ce projet dont 3 millions d’euros dans le poste électrique et 2 millions d’euros dans la restructuration du réseau qui démarrera l’été prochain. Le projet n’est pas encore entré dans sa phase opérationnelle. Pour l’instant, l’opérateur français de l’électricité concerte les communes pour organiser les travaux. L’intérêt de la discussion est de coordonner le cas échéant le projet d’enfouissement de ligne avec un projet de rénovation de voirie porté par une municipalité. I 5 kilomètres de ligne 20 000 volts seront déposés entre Bonnevaux et Vaux-et-Chantegrue (photo archives La Presse Pontissalienne). 30 AGRICULTURE AGRICULTURE La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 Polémique en zone comté Le robot de traite sur le banc des accusés La question d’utiliser le robot de traite dans la filière comté suscite toujours autant de débat. Elle se règle parfois au tribunal comme c’est le cas au G.A.E.C. Jeanningros à Ouvans. “O n est dans l’attente des conclusions de l’expertise pour savoir si le robot est compatible avec l’A.O.P. comté. Les résultats devraient nous être communiqués dans les mois qui viennent”, indique Éric Jeanningros qui travaille avec son frère Bertrand sur un G.A.E.C. de 350 000 litres de lait à comté. Les deux associés ont bon espoir que la procédure engagée depuis un an au tribunal de grande instance leur donne raison. “On reçoit beaucoup d’appels d’autres producteurs intéressés par ce système de traite. C’est rassurant et encourageant.” En 2009, ils décident de se moderniser en construisant un nouveau bâtiment équipé d’un robot de traite. Là où certains trouveraient cela risqué, eux se sentent dans leur bon droit. “On n’est pas contre le cahier des charges. Au contraire, on le défend. Ici, à l’exception du tourteau, toute l’alimentation du troupeau laitier est produite sur l’exploitation”, souligne Bertrand Jeanningros. “Le robot n’est pas interdit dans le cahier des charges. Ce qui est imposé, c’est l’obligation de traire deux fois par jour à heures régulières matin et soir. Ce robot reste avant tout un outil pour enlever de la pénibilité au travail. On n’a pas l’intention de produire plus mais mieux. Et ce n’est pas la façon de traire qui donne le goût du lait mais l’alimentation”, complète son frère Éric. Au cours de ces dernières années, la filière comté n’a cessé de se moderni- Gruyère A.O.C. suisse : même combat Après avoir toléré lʼinstallation de robots sur une dizaine dʼexploitations, lʼinterprofession du gruyère A.O.C. suisse a fait marche arrière en imposant une interdiction de traite de manière automatique et continue. “On a pris cette décision car le robot posait des problèmes dʼapplication avec le cahier des charges qui spécifie de livrer le lait deux fois par jour immédiatement après les traites”, indique Philippe Bardet, le directeur lʼinterprofession du gruyère A.O.C. suisse. Le souci nʼest pas tant dans la machine proprement dite mais dans le principe de la traite en continu qui impacte la qualité de la matière grasse. “Suite à un gros couac dans une fromagerie, trois études ont été réalisées et toutes ont mis en évidence ce mauvais goût de “rance” des fromages au lait de robot. Cʼest le pire des défauts. Au bout du compte, cʼest aux nouvelles technologies de sʼadapter au produit et pas le contraire.” I LE POINT DE VUE DU C.I.G.C. Claude Vermot-Desroches : “Le robot, c’est du n’importe quoi” Éric et Bertrand Jeanningros ont investi dans un nouveau bâtiment équipé d’un robot de traite qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser. ser avec par exemple la généralisation refus de leur coopérative. Ils contides robots de cave sans que la quali- nuent à travailler avec l’ancien systèté du fromage n’en soit affectée. “On me de traite en attendant de pouvoir automatise partout même dans les salles exploiter complètement leur nouvelle de traite et personne ne s’en plaint.” stabulation. “On reste confiant. C’est Les deux frères sont dans l’impossibilité le projet de notre vie”, conclut Éric Jeande traire avec le robot en raison du ningros. I JURA VOISIN Mise en service prochaine “Il faut savoir évoluer” La tentation du robot se propage aussi au G.A.E.C. de l’Aurore. Cette exploitation laitière située à Molain dans le Jura investit dans deux robots qui seront mis en service d’ici la fin de l’année. ntre Ouvans et Molain, la démarche est sensiblement la même avec des producteurs qui profitent de construire ou rénover leur stabulation pour s’équiper d’un robot. “On a fait un nouveau bâtiment il y a deux ans. On était en aire paillée libre. On a tout couvert. Maintenant on est en logette et tout est conçu pour le robot”, explique Robert Lacroix qui a transmis les rênes de la ferme familiale à ses fils Thierry et JeanPierre. Avec un troupeau de 75 laitières, le G.A.E.C. de l’Aurore a investi dans deux robots, condition sine qua non pour rester en phase avec les préconisations du cahier des charges du comté en matière de traite. “Aujourd’hui, on met environ 3 heures pour traire. Avec le robot, cela nous prendra peut-être 4 ou 5 heures matin et soir mais on ne sera pas dans un système de libre-service. On respectera donc tout à fait le cahier des charges qui, il semble utile de le rappeler, n’interdit le robot. Je ne vois pas pourquoi le C.I.G.C. nous empêcherait de E traire avec ce système”, poursuit Robert Lacroix. Le G.A.E.C. de l’Aurore a choisi le robot pour plusieurs raisons. Moins cher qu’un roto, cet équipement dispose en plus d’une assistance informatique de premier plan, permettant de détecter mammite, chaleur, cellule, vache qui porte… “C’est très pointu. Sur le plan de l’hygiène du lait, on peut difficilement faire mieux”, poursuit l’agriculteur. Du côté de la fruitière de la Combe d’Ain où le lait est livré, aucune consigne n’a encore été émise sur un éventuel refus du lait de robot. “Pour l’instant, la coop n’interdit rien et je ne souhaite pas que cela finisse au tribunal.” Pour Robert Lacroix, le robot ne va pas à l’encontre des valeurs du comté et ne se soustrait pas à l’homme. Il répond aussi aux attentes des jeunes agriculteurs plus forcément prêts à accepter la contrainte que représente la traite. “Ce n’est pas parce qu’on met un robot qu’on ne va plus s’occuper des vaches. Je ne suis pas remonté contre le C.I.G.C., je dis simplement qu’il faut savoir évoluer.” I Le président du C.I.G.C. reste farouchement opposé à l’arrivée du robot de traite dans le comté. Une question de goût, de qualité de lait et de cohérence avec la nature même du comté. La Presse Pontissalienne : On reproche souvent au C.I.G.C. son attitude conservatrice, qu’en pensez-vous ? Claude Vermot-Desroches : La filière comté n’a jamais été aussi moderne. Globalement, c’est dans les exploitations agricoles en lait à comté qu’il y a le plus de modernisation. L.P.P. : Pourquoi les robots n’ont pas leur place dans la filière comté ? C.V.-D. : Les robots ne sont pas compatibles en matière de lait car les fromages ont un goût de rance. Pour qu’un robot fonctionne bien, il faut beaucoup de surface à proximité. Avec 80 vaches, cela signifie 60 hectares accessibles à moins de 500 m de la stabulation. Beaucoup d’exploitations ne répondent à ce critère. On est alors obligé d’attirer les vaches avec du concentré mais quand on vend un morceau de comté, on vend des vaches qui vont pâturer. Je suis également scandalisé par la pression de certains fabricants de robots qui veulent profiter de l’opulence du comté. L.P.P. : Que dit le cahier des charges vis-à-vis du robot ? C.V.-D. : Il précise que la traite doit se faire deux fois par jour, le matin et le soir à des heures régulières. Ce qui est interdit, c’est la traite en libre-service. Quand un agriculteur prétend qu’il respectera le cahier des charges avec le robot, c’est du n’importe quoi. À part une ou deux exceptions, on sait également très bien que le cahier des charges ne sera pas respecté. L.P.P. : Certains estiment que le C.I.G.C. cherche à diaboliser le robot. C.V.-D. : On n’est pas contre la modernité mais on veut aussi être honnête avec le consommateur. On n’a jamais eu tant de pression avec des gens qui contestent ou remettent en cause les fondamentaux. Comme la filière va bien, tout leur est dû. Étonnant de voir à quel point ce qui est envié par beaucoup peut être décrié par les gens de l’intérieur. L.P.P. : Personne ne se plaint de la mécanisation dans le soin des fromages en cave. C.V.-D. : Non, bien au contraire car le robot a permis dans ce cas-là d’améliorer la qualité contrairement au robot de traite qui lui, supprime la qualité. I Propos recueillis par F.C. Pour Claude VermotDesroches, les choses sont claires : “Le lait de robot n’est pas compatible avec les pâtes pressées cuites.” PARKING GRATUIT CENTRE VILLE Tél : 03 81 35 51 42 HORAIRES D’OUVERTURE : Lundi de 14h - 19h Mardi au Samedi de 9h - 12h et de14h - 19h 32 VALDAHON - VERCEL VALDAHON La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 Le maire ne sera pas candidat aux municipales Léon Bessot : “Pourquoi j’arrête…” Après 19 années passées à la tête de la mairie de Valdahon, Léon Bessot (67 ans) ne briguera pas de quatrième mandat en mars prochain. Il laisse à ses successeurs une ville dynamique en terme de population, d’emplois. À l’inverse, l’endettement est ici plus élevé qu’ailleurs. Entretien. a Presse Pontissalienne : Pourquoi lâcher la mairie de Valdahon alors que la population vous a confirmé son soutien en vous élisant conseiller général du canton en 2011 (mandat qu’il garde) ? Léon Bessot : Parce que cela fait 19 ans que je suis maire et que j’ai fait 30 ans de mandat en tant que conseiller. Un quatrième mandat finirait par installer de la routine et je pense que les gens ont envie de voir autre chose. Pour soi-même, c’est bien de changer. Je suis réaliste : il ne faut pas tout monopoliser, sinon ce n’est pas bon pour le processus démocratique. L’idée est de souffler un peu. 20 ans, je pense que c’est raisonnable (rires) d’autant plus qu’il y a une équipe pour me succéder et une personne motivée pour prendre ma place. L L.P.P. : Qui est votre poulain ? L.B. : C’est Gérard Limat, l’actuel adjoint aux finances et à l’économie et vice-président de la communauté de communes (ancien percepteur de la Ville). S’il n’y avait eu personne pour me remplacer, je me serais représenté. TRANSPORTS L.P.P. : Avez-vous imaginé le jour où vous remettrez les clés de la mairie. Ce sera un arrachement ? L.B. : C’est un regret mais on ne fait pas ça pour soi. Il fait être au service d’une collectivité et ne pas l’user. Je me suis éclaté et m’éclate encore avec une bonne équipe qui va retrouver un nouveau souffle avec 19 nouvelles personnes. Une dizaine de personnes restent : elles sont les garantes de la mémoire de Valdahon. Il y aura donc une continuité et un renouvellement. re son travail avec plusieurs mandats ? L.B. : Lorsque vous êtes maire, conseiller général, vous avez entre 15 et 20 délégations dans des conseils d’administration. Au S.D.I.S. par exemple, je ne suis pas élu mais désigné. Je suis aussi président de Solidarité Doubs Handicap, de Consolation et j’ai des délégations dans une quinzaine d’autres structures. Je pourrai davantage travailler les dossiers en profondeur. Je veux être plus présent d’autant que les cantons, qui vont fusionner, demanderont L.P.P. : Vous qui êtes “cumulard”, est- plus de temps. ce le moyen d’anticiper le futur L.P.P. : Vous avez apporté une identi“Développer non-cumul des man- té à Valdahon et une dynamique en dats ? terme de population et d’emplois. Quel le vivre L.B. : Je me bilan dressez-vous ? Les points dont ensemble.” l’applique. Il est vous êtes fiers. clair que mon L.B. : C’est l’équipe et pas moi mandat de seul. La plus grosse satisfacconseiller géné- tion, c’est la maîtrise du foncier, ral et de président les relations franches et fortes du S.D.I.S. avec l’autorité militaire. Nous demandent du avons passé les réformes. Le temps : ce sera logement a été bien géré avec moins la cavalca- 1 127 logements neufs créés, l’économie avec 3 400 emplois de. sur la zone alors que Valdahon L.P.P. : Vous confir- ne dispose que de 2 270 actifs. mez donc qu’il est Selon les chiffres de l’I.N.S.E.E., difficile de bien fai- nous avons accueilli 1 000 habi- Léon Bessot lâchera en mars prochain la mairie pour se concentrer sur son mandat de conseiller général. tants de plus et créé 1 000 emplois de plus entre 1999 et 2009. Nous avons développé la ville en harmonie en réalisant la maison des services, la piscine, créé les zones d’activité, refait le presbytère, etc. Ici, il a fallu tout construire. et l’avons loué grâce aux sociétés d’économie mixte. Sans être acteur direct, on arrive à jouer notre rôle. Le maire, c’est le chef d’orchestre qui doit mettre en musique. L.P.P. :Vous vous dites chef d’orchestre. Parlez-nous des fausses notes sur cette “belle” partition. L.B. : La maison de santé que nous n’avons pas pu faire. Vous avez beau avoir l’envie, le budget, vous n’avez pas les médecins. Le complexe sportif est à moderniser avec un synthétique qui est attendu, les rugbymen d’Épenoy qui veulent revenir ici. Tout ça, ce sont des coûts. L.P.P. : Beaucoup de maires déclarent être impuissants pour développer l’économie. Y a-t-il une méthode “Bessot” ? L.B. : Lorsqu’un entrepreneur vient vous voir, il ne faut pas commencer à lui mettre des barrières. Il faut lui donner une boîte à outils comme nous avons pu le faire pour la réindustrialsation du site de France Ébauches, autre point de satis- L.P.P. : Et la sécurité ? faction. Pour S.I.S., nous avons L.B. : Nous avons réglé ce proproposé d’acheter le bâtiment blème. Nous sommes équipés. Ce qui est important sera de développer le vivre ensemble. Il faut de nouvelles activités culturelles, aider les associations. L.P.P. : L’autre ombre au tableau concerne la fiscalité : la dette est de 1 146 euros par habitants alors que la moyenne nationale est de 604 euros (en 2012). L’encours de la dette est de 5,8 millions d’euros. Vous laissez donc une mairie fortement endettée. Faut-il s’inquiéter ? L.B. : Non. En 1988, l’endettement était de 4 millions de francs pour 3 200 habitants. Il n’y a pas de difficulté car nous avons favorisé l’investissement et n’avons pas financé le fonctionnement. Nous avons peu de charges de personnel. Les futurs gestionnaires savent comment faire. I Propos recueillis par E.Ch. La nouvelle offre T.E.R. T.E.R. : un train en moins pour Valdahon Le train de 8 h 16 au départ de Valdahon en direction de Besançon sera supprimé suite à un arbitrage de la Région dès le 1er janvier prochain. Réaction de l’association des usagers du train qui regrette “une dégradation de l’offre”. était, soi-disant, un train sousutilisé. Vérification faite à 8 h 16, en gare de Valdahon. Quatre personnes montent dans le train en direction de Besançon pour une arrivée prévue à 8 h 59 à Besançon-Viotte. Si l’affluence est moindre qu’à 7 h 15, heure privilégiée des lycéens ou étudiants se rendant dans leur établissement bisontin, cet horaire de début de matinée a le mérite “de rendre service”. À partir du 1er janvier 2014, ce train de 8 h 16 en gare de Valdahon empruntant la ligne des horlogers sera supprimé. Ainsi en a décidé la Région Franche-Comté dans sa nouvelle convention 2013-2017. Sont impactés les arrêts du camp militaire (8 h 20), d’Étalans (8 h 25), de L’Hôpital-du-Grosbois (8 h 31), Mamirolle (8 h 38), Saône (8 h 44), Besançon-Mouillère (8 h 59) et Viotte (8 h 59). La Région, qui alloue environ 20 % de son budget dans l’offre T.E.R., reti- C’ Un train en moins le matin en gare de Valdahon à partir de 2014. re cette plage horaire occasionnant le courroux des usagers de la ligne et de la Fédération nationale des usagers des transports : “Nous espérions préserver cette desserte péri-urbaine qui a du sens” rapporte un membre de la fédération. Malgré son influence, la F.N.A.U.T. n’a pas obtenu gain de cause. Cette dernière dénonAinsi en ce “la recherche a décidé d’économies de la part la Région de la Région qui a conduit à une dégraFranchedation importante de Comté… l’offre T.E.R. avec des allégements de circulation (durant l’été), les week-ends, mais surtout des suppressions définitives de certaines liaisons” dit son président Jean-Claude Vuillemin. La fédération se dit consciente “des difficultés autant techniques que financières pour la Région” mais fustige “le manque de communication” expliquant son absence à la cérémonie de signature de cette convention. Une première dans l’histoire de la réorganisation des T.E.R. Les usagers du rail “ne seraient pas au courant des prochaines mutations concoctées” explique la F.N.A.U.T. qui donne comme exemple la diminution notable des heures d’ouverture des guichets des principales gares. Ces dégradations de l’offre ferroviaire ne doivent pas occulter “les évolutions positives comme les nouvelles relations transfrontalières depuis Pontarlier, ou plus récemment, l’annonce du rétablissement au 1er septembre 2014 de l’arrêt du T.G.V. Lyria en gare de Mouchard, véritable nœud de communication” concède la fédération. Valdahon devra se contenter des autres horaires. I VALDAHON - VERCEL SANTÉ La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 ÉTALANS Le “Tour de l’Espoir” 33 Urbanisme et histoire, difficile équation Lutte contre le cancer : des artistes se mobilisent Le périmètre de protection du château Cusenier fait réagir Touchée de près ou de loin par la maladie, Valérie Girardet a créé une œuvre qu’elle offre à l’association “OncoDoubs” qui organise le 17 novembre à Orchamps-Vennes le Tour de l’Espoir. Les œuvres seront exposées. Puis, elles égaieront le service de cancérologie de Pontarlier et Besançon. Environ 30 maisons sont concernées par le périmètre de protection finalement réduit à 200 mètres contre 500 normalement. Quelles conséquences pour les personnes qui habitent là ? hez elle, rue des FronValérie chots au Valdahon, ValéGirardet rie Girardet a aménagé un mini-atelier où elle peint et a peint une dessine. Souvent pour elle jeune fille d’ailleurs. Pour la première fois, devant son elle réalise une œuvre pour les autres. La peinture confecmiroir. Ses tionnée durant trois semaines cheveux sont par ses mains sera donnée à tombés suite l’association “OncoDoubs” qui à la maladie. organise dimanche 17 septembre, à Orchamps-Vennes, Mais un le Tour de L’Espoir. “On est tous rayon de touchés par la maladie. Mon soleil est là… père est par exemple décédé d’un cancer. En dessinant cette œuvre, sonnes autour d’une journée Xavier Pivot, chef du pôle canj’espère apporter de la couleur” sportive : un trail de 38,8 km cérologie du C.H.R.U., les docdit très simplement l’artiste. est proposé (10 ou 15 euros sur teurs Cristian Villanueva, LauLundi 18 novembre, son œuvre place) ainsi qu’une marche rent Cals et Nathalie sera exposée lors de pédestre (6 et 8 euros sur pla- Menneveau du service oncolol’inauguration de l’extension ce), une course enfants et enfin gie. Ils témoigneront. L’an derdu service de cancérologie de cette exposition culturelle. Les nier, 7 000 euros avaient été Pontarlier. Le Tour de l’Espoir bénéfices seront versés à distribués. Une partie de cette organisé par Nicolle Vuillemin l’association “OncoDoubs” et à somme a permis de former une avec l’appui des associations de “Semons l’Espoir”. esthéticienne qui intervient à foot d’Orchamps-Vennes et de Pour l’occasion, les profession- l’hôpital de Pontarlier. Son rôle : Guyans-Vennes devrait ras- nels de santé feront le dépla- permettre aux malades de sembler des centaines de per- cement à l’instar du professeur mieux se sentir. I C est la difficile équation entre protection des bâtiments historiques et développement de l’urbanisme. À Étalans, l’inscription du château Cusenier au titre des monuments historiques a des conséquences. Cette magnifique bâtisse, ancienne résidence de chasse de la famille Cusenier rachetée il y a deux ans par la famille Tupin, est classée. Elle le vaut bien. Mais le sujet a créé un certain émoi chez les riverains, inquiets de savoir que leur résidence pourrait être impactée par un périmètre de classement. La mairie a sollicité la Direction Régionale des Affaires Culturelles (D.R.A.C.) pour supprimer ce périmètre de 500 mètres autour du C’ château Cusenier et le transformer en périmètre de protection adaptée (P.P.A.). Elle a obtenu gain de cause. “Grâce à la mise en place prochaine du P.P.A. par la D.R.A.C., le nombre d’habitations impactées par cette mesure est moindre : une trentaine de constructions sont impactées contre près de 200 pour le rayon de 500 mètres” relate le maire d’Étalans, JeanMarie Roussel. Une partie du conseil aurait préféré qu’il n’y ait aucun périmètre. Le maire rappelle que le dossier a été traité en intelligence avec l’architecte des bâtiments de France Jean-Marie Russias et qu’un consensus a finalement été trouvé. Contacté par nos soins, l’architecte des bâtiments de France rappelle que la D.R.A.C. développe les plans de protections adaptés pour ne pas “trop” contraindre comme elle vient de le faire à Besançon où à Beure pour la station-service. Certes, il y aura bien un délai majoré lors de l’attribution des permis de construire. Mais l’architecte promet “qu’il ne dépassera pas trois semaines.” Concrètement, les 30 maisons inscrites dans la zone verront leur demande de réfection de façade, d’extensions de toiture, d’agrandissement, passer par l’avis de la D.R.A.C. I Le château Cusenier date de 1900. Depuis, il a peu changé. L’inscription protégera un peu plus cette magnifique bâtisse. PROGRAMME NEUF DOUBS EXCLUSIVITÉ PONTARLIER PONTARLIER Résidence La Montagne IV. Appartements du T2 au T4 avec double garages et terrasses. Frais de notaire réduits. Logements du T2 au T4 en surface brute ou clé en main au centre-ville de Pontarlier. Maison 4 chambres sur sous-sol complet. 5 min du centre-ville. 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Enfin, la fin du droit d’option pour les salariés frontaliers est un très mauvais signal, c’est un vrai sujet d’inquiétude. a Presse Pontissalienne : Vous venez d’être réélu pour la troisième fois à la tête du club affaires du C.A.P. rugby. Comment se porte ce club affaires après vingt ans d’existence ? David Ligier : Il se porte plutôt bien avec 11 nouvelles adhésions enregistrées en cette rentrée, ce qui porte le nombre d’entreprises adhérentes à 110. Ce club affaires répond toujours à ce double objectif d’une part d’être le principal partenaire du C.A.P. rugby à qui il apporte 77 000 euros sur son budget global de 350 000 euros, et d’autre part de créer des liens entre les adhérents à raison d’une réunion par mois.Tout cela dans une grande convivialité. L L.P.P. : Le C.A.P. rugby fait-il les bons choix, notamment en matière de recrutement avec AGROALIMENTAIRE L.P.P. : La clientèle suisse répond toujours présente ? D.L. : Malgré les fluctuations passées du franc suisse, la fréquentation suisDavid Ligier est le co-gérant du magasin Mobalpa à Pontarlier. se est constante. Dans notre magasin Mobalpa de Pontarlier, la Suisse reprédes “mercenaires” néo-zélandais qui repar- vient sans doute aussi du fait que le tissu éco- sente toujours entre 15 et 20 % de tent au bout d’une semaine ? nomique du Haut-Doubs est toujours aussi notre activité depuis notre ouverture D.L. : Non, cet épisode ne reflète pas la florissant. C’est encore le cas en cette fin il y a six ans. vraie dynamique de fond que le C.A.P. d’année 2013 ? met en place. C’est un club qui se struc- D.L. : Le bassin pontissalien reste une L.P.P. : Avec votre associé “La marge de ture et se professionnalise, avec des zone privilégiée avec des voyants tou- Mickaël Bez, vous avez progression gens de qualité dans l’encadrement jours au vert. L’année 2013 a été bon- ouvert un deuxième Mobalest encore comme l’entraîneur Alexandre Fari- ne. Mais attention, il y a tout de même pa à Besançon il y a deux na, un club qui forme des dizaines de quelques points de vigilance. ans. Les clientèles sont- importante.” jeunes, qui a des équipes dans toutes elles différentes ? les catégories d’âge et qui draine un L.P.P. : Lesquels ? D.L. : La clientèle bisonpublic toujours nombreux. Même quand D.L. : Il y a un certain manque de lisi- tine est beaucoup plus il neige, il y a toujours au moins 500 bilité sur l’avenir, qu’on sent bien en ciblée car l’offre à personnes au stade. C’est un club de discutant avec les entreprises, et notam- Besançon est beaucoup mieux en mieux structuré. Notre idée ment les industriels qui consentent plus large mais sur des est de renforcer encore le fait que Pon- des investissements de renouvelle- segments de prix diftarlier soit reconnue comme une vraie ment mais pas forcément d’innovation. férents. Ici à PontarD’autre part, les entreprises ont de lier, nous sommes à ville de rugby. plus en plus d’incertitudes du point de peu près tous en L.P.P. : L’émulation autour du club affaires vue fiscal et elles ont bien senti que la concurrence. Pour un bassin de population de cette taille, il y a beaucoup d’entreprises positionnées. Mais que ce soit à Besançon ou à Pontarlier, la marge de progression est encore importante car le taux d’équipement des ménages est bien inférieur en France que dans d’autres pays comme l’Allemagne par exemple. Le seul souci auquel on est confronté à Pontarlier, c’est de garder notre personnel. Des poseurs ou des vendeurs partent parfois en Suisse, c’est le revers de la médaille. L.P.P. : Jusqu’où ira l’expansion de la zone des Grands Planchants ? D.L. : Tant qu’il y aura du foncier… La grande majorité des entreprises qui s’y sont installées sont toujours en place aujourd’hui, c’est quand même la preuve que l’attractivité de cette zone ne se dément pas. Dès qu’une parcelle devient disponible, les grandes enseignes nationales se manifestent, c’est quand même la preuve que cette zone a toujours du potentiel. Il y a de la place pour tout le monde et la concurrence, c’est le consommateur qui en bénéficie. Charge à nous de rester performants. I Propos recueillis par J.-F.H. En Terre Adélie Le comté savouré au pôle sud Willy Cousseau et Dominique, cuisinent pour la base. Ils gèrent le stock de comté (photo W. Cousseau). Sur la base Dumont-d’Urville en Antarctique, l’équipe en place consomme du comté toute l’année. Ce fromage qui se conserve particulièrement bien est taillé sur mesure pour le grand froid. a prochaine cargaison de comté est prévue pour le mois de décembre. Elle arrivera à la base scientifique Dumont-d’Urville, située sur l'île des Pétrels, en Terre Adélie (Antarctique) par le bateau qui ravitaille la station française. Une livraison annuelle. “C’est une commande spécifique de la part de notre grossiste qui se charge d’affréter les fromages. Au total, il y a quatorze meules destinées à cette base” indique la maison d’affinage “Fromageries Vagne” de Poligny qui expor- L te ses productions à divers midi et le soir” raconte au téléendroits de la planète comme phone Willy Cousseau, boulanle Japon et le Québec. ger-pâtissier de la base DumontSur ce bout de terre glacé de d’Urville. Ce Vendéen de 21 ans l’extrême sud du qui achève sa première mission globe, coupé du en Terre Adélie s’affaire aux monde et battu fourneaux avec le cuisinier Domi“Le seul par le blizzard, où nique pour nourrir quotidienfromage les températures nement une trentaine de perqui se sont négatives la sonnes qui participent à conserve.” plus grande par- l’hivernage. Mais dans quelques tie de l’année, le semaines, l’effectif de la base comté fait partie doublera lors de la campagne des plaisirs du d’été. “C’est la période où l’on jour. “On le sert à consomme évidemment le plus tous les repas, le de comté” poursuit Willy Cous- seau. Sur place, le produit est conservé dans une réserve frigorifique où la température est de 4 °C. Ce n’est pas tout à fait par hasard si le comté est un des rares fromages à faire partie de l’alimentation courante au pôle sud. “C’est le seul qui se conser- jours le comté à table sous la ve bien et en grande quantité. Il forme d’un service. Il l’utilise est frais et en cela il est assez dans diverses préparations dont apprécié. Les autres sont conge- les fondues autour desquelles lés” rapporte le boulanger. se rassemblent les convives. Il Non seulement il se conserve flotte alors dans l’air glacé de mais il peut être facilement cui- la Terre Adélie, une odeur siné. Le chef ne sert pas tou- typique du Jura, incomparable. I ÉCONOMIE INNOVATION La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 35 Un Pontissalien en pointe Primé pour la valorisation et la dépollution des terres de chantier À défaut de couler une retraite paisible, le Pontissalien Noël Vermot a créé à 61 ans une société de traitement et de valorisation des matériaux innovante. Grâce à sa technique, les déblais pollués ou non ne sont plus stockés en décharge mais réutilisés. Il est lauréat d’un appel à projets financé par l’A.D.E.M.E. nfouir les déchets en les stockant dans le sous-sol, c’est facile. Les valoriser, c’est plus compliqué. Noël Vermot, 61 ans, dont 38 années passées dans l’entreprise de travaux publics du même nom basée à Gilley, a mis le doigt ce qui pourrait être un marché en deve- E Qu’est-ce que le mâchefer ? Le mâchefer correspond au principal résidu de lʼincinération des ordures ménagères. Il est composé essentiellement des matières nʼayant pas réagi à la combustion (inertes, verre…). Pour chaque tonne de déchet incinéré, ce sont environ 190 kg de mâchefers déferraillés qui sont valorisés en sortie dʼusine. nir. Grâce à son expérience professionnelle dans les T.P., le Pontissalien a créé la société de traitement et de valorisation des matériaux (S.T.V.M.) et a investi dans une machine capable de traiter et valoriser des déchets plutôt que de les enfouir. Sa société est basée dans la capitale du Haut-Doubs. En France, ils ne seraient que quelques-uns à maîtriser cette technique : “Nous avons par exemple réalisé le chantier de Témis Sciences à Besançon. Le terrain, qui avait servi de décharge, contenait aussi de très anciens mâchefers. La Région a fait appel à l’entreprise P.B.T.P. et à nous pour traiter 10 000 tonnes de mâchefers que nous avons triés, traités, puis réutilisés” explique l’entrepreneur qui vient de terminer un autre chantier, à Aixles-Bains. Il s’agissait, en Savoie, de dépolluer des terres contaminées par les P.C.B., au bord du lac du Bourget. Si l’argument est d’abord environnemental, le traitement des déchets est aussi financier : “Notre technique de traitement des mâchefers s’élève entre 20 et 40 euros la tonne alors que le prix est de 120 euros la tonne pour les mettre en décharge” calcule-t-il. D’ici 2020, les entreprises de travaux publics n’auront plus le choix. Elles devront se plier à la nouvelle directive européenne qui fixe comme objectifs, le réem- ploi ou la valorisation de 70 % minimum des déchets de chantiers. “Il y a encore de grands progrès à faire, résume le chef d’entreprise. En France, les volumes des déblais produits annuellement par les chantiers sont de l’ordre de 350 millions de tonnes. Pour les trois quarts des déchets générés, il n’existe pas de valorisation” explique Noël Vermot qui espère devenir leader dans le domaine. Il en prend en tout cas le chemin. La preuve avec ce prix que l’A.D.E.M.E. (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) vient de lui décerner dans la catégorie “recherche et développement” sur les déchets du B.T.P. Avec la société R.T.E. (Réseau de transport électrique), le L.E.M.T.A. ARNAQUE Ces nomades des “travaux publics” originaires d’outreManche font du porte à porte en proposant aux particuliers de refaire leur cour en enrobé. Il faut payer cash, le travail est souvent bâclé. Attention tromperie. un projet ? Exigez ! > Ossature bois et structure > Couverture > Bois de menuiserie, plateaux > Bardage, lambris, moulures 20 camions par jour 150 emplois directs Nos entreprises adhérentes SCIERIE BROSSARD SCIERIE CLERC SCIERIE GRANDPIERRE / ÔJB SCIERIE GREGOIRE SCIERIE JACQUEMIN SCIERIE JURABOIS SCIERIE LARESCHE SCIERIE LONCHAMPT SCIERIE LORIN SCIERIE RENAUD Etienne SCIERIE RENAUD Michel Société Industrielle et Forestière e scénario est classique et bien rables, selon elle, à de l’escroquerie visrodé. “Prétextant la présence à à-vis du particulier, et à de la concurproximité d’un grand chantier, ils rence déloyale à l’égard des entreprises font du porte à porte en expliquant régionales qui ont pignon sur rue. “La au particulier qu’avec ce qu’il leur res- manière de faire des bitumeurs anglais te d’enrobé ils peuvent refaire sa cour porte atteinte à notre profession et à à moindre frais” explique Sébastien Per- l’image de nos entreprises” remarque la rin, secrétaire général de la Fédération F.R.T.P. qui a interpellé les pouvoirs régionale des travaux publics. Avec un publics sur ce sujet, y compris la direc“oui” arraché à force de baratin, le chan- tion du travail. “Nous leur avons posé tier est réalisé dans la foulée et le règle- la question, ils nous disent que ces gens ment se fait de préférence en liquide. sont déclarés. Nous demandons à voir. Une fois l’opération terminée, ils se vola- Nous aimerions savoir ce qu’ils ramètilisent. Le piège a fonctionné. En géné- nent comme cotisation à l’État” ironise ral, le travail est bâclé, le revêtement Sébastien Perrin. est de mauvaise qualité, et le pigeon Récemment, les bitumeurs anglais ont peut toujours courir après le service sillonné le Haut-Doubs, et en particuaprès-vente de la soi-disant entreprise lier les routes du Saugeais. La gendarà qui il a eu le malheur de faire confian- merie les a contrôlés à plusieurs reprises ce. sans pouvoir les arrêter. “S’il n’y a pas Eux, ce sont les bitumeurs anglais, sur- de plainte déposée, nous ne pouvons pas nommés ainsi car ces nomades des “tra- faire grand-chose de plus” admet la genvaux publics” qui écument les campagnes darmerie. En revanche, des plaintes, il françaises depuis une vingtaine d’années y en a eu ailleurs en France. sont originaires du Royaume-Uni. Ils Les particuliers doivent donc faire preudébarquent sur le territoire avec leur ve de vigilance. Les camionnettes des matériel. “Ce sont des équipes de quatre, bitumeurs anglais sont trompeuses car voire cinq personnes” observe la F.R.T.P. ce sont les mêmes ou presque que celle qui lutte contre ces pratiques compa- que l’on croise sur les chantiers. La différence est qu’elles sont immatriculées en Angleterre. Ensuite, les chefs qui baratinent les particuliers ont un fort accent anglo-saxon. Mais dans l’équipe, “les personnels des travaux semblent plutôt venir d’Europe de l’Est” précise la F.R.T.P. Une ambiguïté subsiste dans ce que dénonce la Fédération Régionale des Travaux Publics. Ces bitumeurs ne pourraient pas travailler s’ils ne trouvaient pas sur place des centrales d’enrobé dans lesquelles ils s’approvisionnent. La question embarrasse la profession. “Certaines centrales refusent de leur vendre de la matière, d’autres pas. Mais on peut supposer que la tentation est forte dans certaines entreprises, compte tenu du contexte actuel, de faire entrer du cash” répond la F.R.T.P. I T.C. L le > Parquets, lames de terrasse > Séchage, rabotage, traitements insecticides et fongicides 03.81.44.41.15 03.81.86.64.34 03.84.44.87.82 03.81.43.32.53 03.84.51.60.90 03.81.68.89.89 03.81.39.58.57 03.81.69.20.25 03.81.49.89.85 03.81.69.32.07 03.81.69.20.54 03.81.69.64.59 INDEVILLERS REUGNEY FRASNE LES PONTETS Maison de la Forêt et du Bois • 20, rue François Villon - 25041 BESANCON Cedex contact@jura-superieur.fr • Fax : 33 (0)3 81 51 97 90 www.jura-superieur.fr moins de matériaux” relate le responsable de S.T.V.M. S’il confie avoir investi “davantage d’argent qu’il n’en a récupéré” depuis la création de sa société en 2009, Noël Vermot espère rapidement trouver un rythme de croisière et embaucher. S’il est un des rares à s’être embarqué dans ce projet, c’est aussi en raison de la complexité des données techniques et scientifiques qu’il faut maîtriser. L’expérience Vermot a parlé… I E.Ch. Les “bitumeurs anglais” opèrent dans le Haut-Doubs Les garanties d’une grande origine et d’une qualité reconnue… > Charpente (Université de Lorraine) et l’entreprise Vermot, S.T.V.M. va réemployer les matériaux extraits des chaussées. Ceux-ci serviront, une fois traités, à l’enrobage des gaines dans lesquelles passent les câbles électriques. Le Conseil général du Doubs, E.R.D.F. et le Syded (syndicat mixte d’électricité du Doubs) sont partenaires de ce projet. “Grâce à notre technique, nous allons réduire la consommation d’énergie en diminuant les transports par camions et préserver les ressources en consommant Plusieurs cas dans le Saugeais BOIS DE CONSTRUCTION Une gamme complète pour répondre à tous les besoins ! Avec cette machine, Noël Vermot peut traiter les terres des chantiers de travaux publics. Les gravats ne vont plus en décharge mais sont valorisés. GILLEY GRAND COMBE CHATELEU SAINTE COLOMBE MALPAS LABERGEMENT STE MARIE MOUTHE LE VAUDIOUX CHATEL DE JOUX mes origines sont ]b\b Les bitumeurs anglais ont été contrôlés par la gendarmerie dans le HautDoubs. 36 ÉCONOMIE La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 HAUT-DOUBS Résineux Une année faste pour les communes forestières Les cours sont en forte progression depuis le début de l’année. Les communes en profitent contrairement aux scieries qui ne parviennent pas à répercuter ces hausses sur les sciages. près une année 2012 morose marquée par des volumes commercialisés relativement faibles avec de forts taux d’invendus, le marché du bois dans le Doubs retrouve de la vigueur. “2013 se rapprochera des années fastes. Fin septembre, les recettes de bois communales sont en hausse de 24 % environ par rapport à l’année dernière”, indique Éric Dubois, le directeur départemental de l’O.N.F. qui s’exprimait le 18 octobre à Lièvremont lors de l’assemblée générale des communes forestières. La hausse actuelle des cours de résineux s’explique principalement par un déséquilibre entre l’offre et la demande. “On observe une reprise forte et continue des cours du bois grume supérieure à 15 % depuis le début de l’année. À cela s’ajoutent également des prix très élevés pour le billon de sciage et pour la trituration.” On manque de bois, c’est clair, comme le prouvent A des taux d’invendus historiquement bas. Le directeur départemental de l’O.N.F. estime que cette situation devrait perdurer encore quelques mois. Tout le monde attend donc avec impatience la prochaine vente de résineux organisée à Levier le 14 novembre. Les communes forestières profitent donc de cette conjoncture. Beaucoup C’est beaucoup de scieries moins évident chez les scieurs. sont en “Cette hausse de manque de grume brutale n’est pas saine. matière. On n’arrive pas à la répercuter sur nos sciages”, indique Étienne Renaud. Le président du syndicat des scieurs résineux de Franche-Comté se montre assez pessimiste. “Beaucoup de scieries sont en manque de matière. Les conditions climatiques du printemps nous ont contraints à repousser les coupes. On n’a pas réussi à rattraper le retard. Si on a le même hiver que l’an dernier, des scieries fermeront faute de matière première.” Le syndicat réclame aujourd’hui plus qu’hier une évolution dans les modes de commercialisation en tendant vers la règle des trois tiers : un tiers de vente en bloc, un tiers en prévente et un tiers en unité de produits. “Ce que l’on demande, c’est d’avoir un juste équilibre. On suggère aux communes de panacher davantage. Sur les lots très dispersés, on peut privilégier la prévente et l’unité de produit alors que sur les lots plus homogènes, la vente en bloc nous semble cohérente.” La spécificité de la forêt résineuse comtoise réside dans son hétérogénéité qui nécessite beaucoup de tri et de main-d’œuvre au niveau des scieries. D’où cette demande des scieurs d’avoir une matière première mieux triée à l’amont. Requête que les communes ne tiennent pas forcément à satisfaire car elles n’offrent pas les mêmes facilités de paiement que la vente en bloc. I F.C. MASSIF DU JURA “2013 se rapprochera des années fastes”, explique Éric Dubois, le directeur départemental de l’O.N.F. De nouveaux supports cartographiques Le nordique interactif Les sites nordiques jurassiens disposent désormais d’une couverture cartographique et numérique complète et harmonisée. Un packaging unique en France. l y a de l’avenir dans le nordique jurassien. Le bilan de la saison 2012-2013 le prouve avec un chiffre d’affaires de 2,421 millions d’euros au niveau des redevances. Soit une progression de 14 % par rapport à l’hiver précédent. “Le Jura reste le second massif nordique français derrière les Alpes du Nord”, confirme Nicolas Gotorbe de l’Espace Nordique Jurassien. Cette progression coïncide avec une réelle volonté de dépoussiérer l’image du ski nordique, de le mettre à la page des tendances. Cette démarche s’était traduite l’an dernier par le lancement de la marque Montagnes du Jura. Elle se poursuit avec le projet cartographique porté par différents acteurs, à savoir l’E.N.J., l’association Grandes Traversées du Jura, le collectif Montagne du Jura et le Parc naturel régional du Haut-Jura. “On a fait trois constats de base. La cartographie actuelle a besoin d’être réactualisée car la dernière version remonte à 1995. On déplore un manque de lisibilité entre les sites. Certains n’ont même pas un plan de pistes. Il est également urgent de moderniser les outils en passant notamment aux supports numériques.” I Nicolas Gotorbe présente le nouveau site de l’Espace Nordique Jurassien où chacun peut trouver toutes les informations nécessaires. La réponse mise en place se décline en plusieurs volets. D’abord une nouvelle collection de 11 plans au 1/50 000ème qui couvrent le massif. “On a les pistes de fond au recto et de raquettes au verso. Une carte au 1/300 000ème complète l’ensemble disponible sous coffret au prix de 19,50 euros”, poursuit Nicolas Gotorbe. L’innovation, c’est bien sûr, la carte interactive avec application smartphone pour Androïd et Apple. L’exploitation de la base de données associée à l’outil ouvre de nombreuses possibilités. “On peut orienter sa recherche en fonction des prestataires, des services, de la typologie des pistes ou du bulletin d’enneigement. C’est l’outil idéal pour préparer une sortie sur la G.T.J. par exemple.” Le dernier volet correspond au nouveau site internet de l’Espace nordique jurassien qui devient en quelque sorte le bottin du nordique en version numérique. Le montant global du projet s’élève à 213 137 euros dont 155 598 euros sous forme d’aides des collectivités Europe, État, Région, Départements. Le reste est financé par les partenaires et les sites nordiques. I ÉCONOMIE La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 37 Christian JOUILLEROT GRANDS-PLANCHANT www.christian.jouillerot.swisslife.fr Courtepaille Le lotissement économique prend forme Retraite - Épargne - Placement - Prévoyance - Auto Moto - Habitation - Loisirs - Commerce - Entreprise COMPLÉMENTAIRE SANTÉ Artisans · Commerçants · Salariés à Ce projet porté par la société DistriDoubs finalisera l’occupation de la zone commerciale des Grands-Planchants. Il reste encore six parcelles disponibles. p a rt i r d e 18 € t Sans délai d’attente adhésion sans limites d’âge TARIF t Garantie viagère immédiate jeune salarié quelque soit votre état de santé CONTRAT SPÉCIAL FRONTALIER Nombreuses formules possibles t Hospitalisation en France et en Suisse p a rt i r d e t Forfait optique progressif à t Forfait prothèse dentaire € + Bonus fidélité t Tiers payant pharmacie t Tarif réduit pour les familles Tarif Jeune t Gratuité à partir du 3e enfant 62 Assurance dépendance « SUISSE AUTONOMIE » Assurance obsèques « SUISSE OBSÈQUES » Voir conditions et souscription en agence 25 bis, Grande rue - ORCHAMPS-VENNES Tél. 03 81 43 52 56 mail : christian.jouillerot.ag@swisslife.fr Courtepaille est la première enseigne implantée sur ce lotissement économique desservi par la rue Jean-Petite, ancien architecte de la ville de Pontarlier. e développement économique n’est pas une science exacte. Cette parcelle située le long de la rocade entre le garage Peugeot et la future maison de l’intercommunalité devait initialement accueillir un hôtel et restaurant. De ce projet ambitieux, seul le volet restauration s’est finalement concrétisé avec L SANTÉ l’enseigne Courtepaille dont l’ouverture est prévue fin novembre. Le propriétaire du terrain,à savoir la famille Gagnepain d’Hyper U, avait également d’autres projets commerciaux en tête avant que la C.C.L. ne fasse l’acquisition du bâtiment Sbarro. “Après ces évolutions, on a procédé à un nouveau redécoupage en sept parcelles sachant qu’il est possible d’en diviser au besoin.Aujourd’hui, tout municipal a validé la proposition de la est viabilisé et disponible à la vente”, commission urbanisme qui proposait le précise David Gagnepain de la société nom de Jean Petite (1906-1977). Cet DistriDoubs. architecte voyer à la ville de Pontarlier Des parcelles de 12 à 27 ares construc- à partir de 1928 a participé à la réalitibles desservies par une nouvelle voi- sation de nombreux projets dont l’auberge rie privée qui sera ultérieurement rétro- de jeunesse et les écoles Cordier, Vaucédée à la ville de Pontarlier. D’où l’utilité thier, Pergaud, Joliot-Curie et Joseph de baptiser cette future rue. Le conseil Besançon. Hormis Courtepaille, aucu- ne piste ne s’est encore concrétisée sur l’occupation des lieux. Le promoteur a déjà quelques touches et tient à rester discret avant d’annoncer des noms. “On étudie tout type de proposition. On n’est pas forcément pressé par le temps”, poursuit David Gagnepain en évoquant la possibilité d’ouvrir à cet endroit un second drive pour Hyper U. I Un coût supérieur à 200 000 euros par an pour le C.H.U. Médecins spécialistes Quand l'hôpital a recours aux intérimaires Lorsqu’il n’a plus le choix, le centre hospitalier de Pontarlier fait appel à des praticiens intérimaires. Le recours à ces spécialistes est coûteux, mais reste exceptionnel. est le député socialiste Olivier Véran qui a mis les pieds dans le plat en s’attaquant à la question de l’intérim hospitalier. L’élu de l’Isère est à l’initiative d’un groupe de travail parlementaire qui va émettre prochainement un certain nombre de propositions pour mieux réguler ce secteur générateur d’un “surcoût immense” pour les établissements de soins. Selon la Fédération Hospitalière de France, le recours à l’intérim a coûté 67 millions d’euros aux hôpitaux en 2012, soit une hausse de 30 % en trois ans. “Si le nombre de médecins hospitaliers a augmenté en France, de plus en plus de postes sont vacants, notamment en anesthésie réanimation, C’ en pédiatrie, aux urgences, jusqu’à 35 % des postes en radiologie. Désormais, tous les territoires et tous les hôpitaux sont concernés. Face à ce phénomène qui s’amplifie, les hôpitaux font appel à des médecins intérimaires” écrit Olivier Véran sur son blog. Selon lui, la loi de l’offre et de la demande, ainsi que “le manque de réglementation, ou de respect de celleci” engendrent une dérive des coûts. Cependant, tous les hôpitaux n’ont pas recours à l’intérim de la même manière. Le phénomène concerne d’abord les petites structures et les établissements situés dans les territoires moins attractifs ce qui est le cas de Pontarlier. Malgré les tensions observées dans certaines disciplines, le centre hospitalier du Haut- Doubs a rarement recours à l’intérim. En 2013, le cas s’est présenté une fois, pendant l’été. L’hôpital a fait appel durant quatre jours à un chirurgien digestif intérimaire pour pallier l’arrêt maladie d’un des deux praticiens de la spécialité en exercice à Pontarlier. “L’intérim est une façon d’assurer le service public” remarque Olivier Volle, le nouveau directeur de l’hôpital. Mais ce personnel temporaire a un prix. Pour un praticien, il faut compter environ 1 100 euros par jour (montant de sa rémunération), “auxquels s’ajoutent les charges et les frais d’agence qui vont de 8 à 15 %” précise Mickaël Morisseau, directeur adjoint. Au final, l’hôpital débourse quotidiennement environ 2 000 euros pour Olivier Volle, nouveau directeur de l’hôpital de Pontarlier. un chirurgien intérimaire. Mais la rémunération est négociable en fonction de la discipline et du niveau de qualification du professionnel. S’il s’agit d’une spécialité très demandée comme anesthésiste ou urgentiste,les enchères montent naturellement. Dans le métier, il y a ce qu’on appelle des mercenaires, des médecins qui cumulent de lucratives missions intérimaires en profitant de la pénurie. Pour éviter de recourir à ce système, l’hôpital de Pontarlier a travaillé sur des solutions intermédiaires qui lui permettent de pallier l’absence de médecins. “Nous avons un réseau de remplaçants que nous sollicitons en cas de besoin. Par ailleurs, nous disposons désormais de deux assistants en urologie et orthopédie, que nous partageons avec le C.H.U. de Besançon. L’intérim est vraiment le dernier recours” poursuit Olivier Volle. Le troisième axe est le recrutement dont la réussite dépend de deux facteurs : la rareté des spécialistes dans certaines disciplines et la situation géographique de l’hôpital recruteur. Même si le centre hospitalier de Pontarlier a investi massivement dans sa modernisation ces dernières années, il aura toujours plus de mal à séduire un chirurgien qu’un C.H.U., ou un établissement situé dans de grandes agglomérations. Depuis quelques années, les hôpitaux français ont élargi leur zone de recrutement à l’Europe. À Pontarlier, près de 10 % des praticiens sont étrangers. I T.C. Lʼhôpital de Pontarlier nʼa recours quʼà des praticiens intérimaires. À lʼinverse, le C.H.U. de Besançon a exclusivement recours à lʼintérim pour pallier lʼabsence de “dernière minute” du personnel infirmier. “Dans la majorité des cas, on a recours à lʼintérim pour les nuits et les week-ends” indique le service des ressources humaines du C.H.U. Ainsi lʼhôpital a employé du personnel infirmier intérimaire pour 360 nuits et 86 jours en 2012, et 288 nuits de janvier à septembre 2013 et 5 jours. Lʼétablissement fait plus rarement appel à des aides-soignants (4 jours en 2012) et à des kinés (1 jour en 2012). “Le recours à lʼintérim nous coûte entre 200 000 et 250 000 euros par an pour le personnel non médical soit 0,1 % de la masse salariale” précise encore la direction des ressources humaines. I 38 La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 EMPLOI LA PAGE DU FRONTALIER Des prévisions plus optimistes L’économie de l’Arc jurassien sur la voie de la reprise Après avoir commencé l’année en récession, la France a renoué avec la croissance au deuxième trimestre. Malgré tout en 2013, l’emploi a progressé côté suisse mais diminué en Franche-Comté. observatoire statistique transfrontalier de l’Arc jurassien (O.S.T.A.J.) vient de livrer sa dernière étude consacrée à l’économie de l’Arc jurassien franco-suisse. Une nouvelle fois, les chiffres sont très contrastés d’un côté à l’autre de la frontière. Note optimiste côté français : le redémarrage de l’intérim en Franche-Comté cette année. Après deux années de recul, l’emploi intérimaire est reparti à la hausse (+ 9,5 % de hausse trimestrielle, la première depuis début 2011). “Ce retournement semble témoigner de meilleures perspectives pour L’ ÉCONOMIE l’économie comtoise” disent les analystes, après une année 2012 qui avait été particulièrement difficile. Côté suisse, si l’année 2012 a sensiblement ralenti par rapport à 2011 (une croissance d’1,4 % en 2012 contre 4 % en 2011), elle est restée pour autant assez dynamique malgré un franc fort et l’essoufflement de la demande extérieure. “Dans l’Arc jurassien suisse, les exportations sont restées dynamiques et le marché de l’emploi n’a pas fléchi” observe l’O.S.T.A.J. Avec son profil industriel et exportateur, le canton de Neuchâtel enregistre la plus forte croissance annuelle de son P.I.B. (+ 8,2 %) grâce en particulier à la bonne santé de l’industrie horlogère. “De même, les bonnes performances de l’industrie du canton du Jura conduisent à une progression soutenue du P.I.B. cantonal (+ 3,7 %). Pour l’économie vaudoise, plus diversifiée, la progression du P.I.B. est de 2,6 %” précisent les statisticiens. Les prévisions sont à nouveau optimistes côté suisse. Selon l’O.S.T.A.J., la conjoncture de l’Arc jurassien suisse devrait connaître une amélioration, Les entreprises du canton de Neuchâtel emploient plus de 10 500 travailleurs frontaliers en 2013. d’abord modérée en 2013, puis plus nette en 2014. L’institut C.R.E.A. (de la faculté des hautes études commerciales de Lausanne) a prévu que la croissance du P.I.B. de l’Arc jurassien suisse devrait s’élever à + 0,6 % au terme de l’année 2013 et à Un Pontissalien dans le Val-de-Travers Un Français fait tourner les platines d’une discothèque suisse Basée à Fleurier, la boîte de nuit le “V.S.D.”, en cessation d’activité, est reprise par Marc Monteiro, un Pontissalien connu du monde de la nuit. Il souhaite apporter un nouveau concept. u’un Suisse embauche un Français, c’est la norme. L’inverse est nettement plus original. Depuis le 19 octobre, Marc Monteiro, Pontissalien de 31 ans a repris les rênes du Vallon’S Disco Club, nom de la discothèque installée au cœur de Fleurier, village bien connu des frontaliers travaillant dans le Val-de-Travers. Le Pontissalien, marié à une Suissesse et papa, arrive en terrain connu. Il reprend une structure en cessation d’activité. Programmateur d’événements pour les discothèques suisses et françaises, Marc a organisé de nombreuses soirées ici. Et parfois, il prit place derrière les platines. “J’ai commencé le job de D.J. il y a dix ans avant de créer une société d’animation et ensuite j’ai joué à Lausanne, Genève, Milan” dit-il. Le faire Anciennement, vivre en l’Alambic, boîte de nuit branchée devenu le semaine. V.S.D., l’espace capable d’accueillir 800 personnes sur deux niveaux retrouve une nouvelle vie dans ce lieu constitué de plusieurs salles, plusieurs ambiances. Jusque-là, rien d’exceptionnel. Marc veut toutefois apporter un nouveau concept et une rigueur avec Jérôme, son associé : “Il y a tout à refaire ici. Il faut se reconnecter à la réalité Q musicale pour donner aux personnes l’envie de revenir. Le challenge, c’est par exemple avoir un D.J. différent tous les week-ends, et une fois par mois des guests. Le public est demandeur : il faut le faire mordre et l’empêcher qu’il parte à Zurich ou Lausanne” note-til. Comme en France, le monde de la nuit peine à trouver la lumière en matière financière. Marc a toutefois sa petite idée : “Beaucoup de responsables de discothèques ont négligé la gérance et ont surfé sur les ouvertures qui drainent beaucoup de public. Pour ma part, j’ai déjà supprimé des intermédiaires et je limiterai les coûts. Par exemple, j’organiserai par exemple moi-même mes soirées” explique-t-il. Les normes, qu’elles soient suisses ou françaises, sont draconiennes. À une différence près : les personnes de 16 ans sont acceptées et peuvent consommer de l’alcool (bière). Quant au prix, il diffère peu : 10 francs suisses l’entrée “et la possibilité de payer en euros avec un taux de change intéressant” explique le jeune entrepreneur qui a gardé une partie de l’ancien staff, composée de 5 personnes. En moyenne, les clients dépensent entre 30 et 45 C.H.F. lors de la soirée. Objectif du responsable : attirer de ce côté de la frontière. Et il y a de la place. Marc Monteiro confirme : depuis la reprise, il juge la courbe de fréquentation “positive.” Certes, ce n’est pas - encore - 1 500 personnes pour un week-end mais les bases sont là. De quoi lui donner des idées : “Il faut à terme que ce lieu vive tous les jours. Pour les milliers de personnes qui tra- vaillent dans le Val-de-Travers, nous allons créer un espace de restauration le midi. Nous ouvrirons le dimanche aux concerts de musette et le mercredi aux enfants. Nous espérons attirer les 7 à 77 ans” explique-t-il. Le Pontissalien a déjà rencontré les élus locaux, ravis de savoir que l’activité allait perdurer. Du gagnant-gagnant. I E.Ch. + 1,5 % en 2014. “Ce regain de dynamisme attendu s’expliquerait principalement par le redressement “L’emploi économique qui industriel semble se profiler francprogressivement comtois dans les pays avancés” notent les spé- à son plus cialistes. bas Le contraste dans le domaine de niveau.” l’emploi est encore plus saisissant d’un côté à l’autre de la frontière. En Franche-Comté, entre les premiers trimestres 2012 et 2013, l’emploi salarié marchand non agricole s’est contracté de 2,7 %, soit 6 900 emplois perdus sur la période. “L’emploi industriel franc-comtois est à son plus bas niveau depuis 10 ans” note l’O.S.T.A.J. L’emploi de l’Arc jurassien suisse, lui, ne s’étiole pas.Au deuxième trimestre 2013 dans le canton de Neuchâtel par exemple, on compte un total de 90 700 emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. Par rapport à la même période de l’année précédente, l’emploi neuchâtelois est en hausse de 0,9 % au premier trimestre et de + 1,3 % au deuxième. En globalisant les chiffres français et suisse, la balance est négative sur le front de l’emploi. En 2012, on a dénombré 10 300 chômeurs supplémentaires dans le territoire transfrontalier. Au premier trimestre 2013, l’Arc jurassien comptait au total 83 500 chômeurs : 55 400 en Franche-Comté et 28 100 sur l’Arc jurassien suisse. Sur une année, le nombre de chômeurs a augmenté de 14 % dans l’Arc jurassien. Cette hausse est plus marquée dans la partie française (+ 15,7 %) que dans la partie suisse (+ 10,9 %). Côté suisse, c’est dans la partie nord du canton de Berne que la hausse est la plus spectaculaire (+ 30 %). Du côté de l’emploi frontalier enfin, après une pause fin 2012, il est reparti à la hausse début 2013. À fin juin 2013, ils étaient 43 200 frontaliers de nationalité étrangère à exercer une activité dans l’Arc jurassien suisse. Le canton de Vaud en occupe plus de la moitié (24 100), le canton de Neuchâtel près d’un quart (10 500) et le dernier quart est réparti entre le canton du Jura (6 900) et le nord du canton de Berne (1 700). En une année, l’Arc jurassien emploie 2 350 frontaliers supplémentaires. I Le V.S.D., une boîte de nuit à Fleurier, est repris par un Pontissalien. INFORMATIONS AuTOMNe 2013 Attestation de résidence fiscale Comme chaque année, il vous faudra remettre à votre employeur avant la fin décembre, votre attestation de résidence fiscale pour l’année 2014. Si vous êtes frontalier depuis un certain nombre d’années, cette attestation vous sera envoyée automatique par votre centre des impôts à la mi-novembre. Passé ce délai si vous n’avez rien reçu, adressez vous à votre centre des impôts. Si c’est votre 1ère année d’activité en Suisse, il faudra vous rendre auprès de votre centre des impôts pour faire viser votre attestation de résidence fiscale. Celle-ci est téléchargeable sur internet ou disponible au centre des impôts ou dans nos bureaux. Vous devrez également vous munir des pièces justificatives suivantes : le certificat de salaire ou fiche de paye une pièce d’identité un justificatif de domicile Si l’attestation n’est pas remplie et retournée aux services fiscaux, le frontalier sera doublement imposé. Cependant il pourra obtenir le remboursement des prélèvements à la source en Suisse s’il régularise assez rapidement la situation auprès de l’administration cantonale. Maintien du droit d’option : rien n’est joué !!! Le 1er octobre, les services du ministère des Finances, ont présenté la proposition suivante : La création d’un régime spécifique pour les travailleurs frontaliers au sein du régime général de la Sécurité Sociale. Le mode de cotisation serait basé sur le Revenu Fiscal de Référence avec un taux de 6 % la 1ère année et de 8 % à partir de la 2ème année. Ce taux englobe la cotisation à la sécurité sociale et la CSG. Valérie Pagnot, Juriste Il n’a à aucun moment été abordé les propositions que le collectif avait faites, la labellisation des contrats frontaliers et la mise en place d’une contribution au désendettement de la sécurité sociale. Le 16 à Paris et le 20 octobre à Pontarlier vous avez été nombreux à vous mobiliser à l’appel du collectif « Frontalier Ou Bien ? ». Nous avons ainsi pu exprimer nos inquiétudes vis-à-vis de l’échéance du droit d’option fin mai 2014. Nous Les associations ont unanimement exprimé leur vous en remercions. désaccord avec cette proposition puisqu’elle ne tient pas compte du statut particulier du tra- Rien n’est joué !!! Il faut donc continuer à se vailleur frontalier et des conséquences écono- mobiliser pour faire entendre notre mécontenmiques néfastes sur nos zones frontalières. tement et nos propositions. www.amicale-frontaliers.org A la Frontalière, prenez soin de votre corps avec votre forfait médecine douce de 150€ par an concerne uniquement les actes chez un praticien reconnu Votre devis sur : www.mutuelle-lafrontaliere.fr JOUGNE 03 81 49 67 99 PONTARLIER 03 81 46 45 47 MORTEAU 03 81 67 00 88 MAICHE 03 81 64 12 24 40 Agenda La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 TÉLÉTHON - PRISE DE POSTE Damien Mehdi, nouveau coordinateur Téléthon Haut-Doubs Plusieurs candidats s’étaient manifestés pour remplacer Jean Garreau. Son successeur a 38 ans, il vit à Belfays (vers Maîche) et prend toute la mesure du challenge qu’il devra gérer. Entretien caritatif avant le Téléthon des 6 et 7 décembre. C Zoom Pontarlier : retour à la simplicité omme lʼan dernier, lʼédition pontissalienne du Téléthon se concentre sur la journée du samedi. “Tout se passera à la salle Toussaint-Louverture sous le théâtre Blier”, précise Romuald Vivot de la troupe Yacapa Théâtre qui a pris le relais des Compagnons solidaires. Lʼassociation faisait déjà partie du collectif en charge dʼorganiser le Téléthon sur le territoire de la C.C.L. “On privilégie la simplicité. Cʼest plus facile à maîtriser. Nous nʼavons pas les moyens et la disponibilité de nous engager sur deux jours. On continue bien sûr à fonctionner en partenariat avec la Ville qui nous apporte notamment son soutien logistique.” Les organisateurs savent aussi quʼils peuvent compter sur dʼautres associations locales fidèles depuis longtemps à lʼévénement. Au total, elles seront une quinzaine à se mobiliser. Début des festivités à 15 heures. Le choix de la salle Toussaint-Louverture procède de la volonté de profiter de lʼattrait du centre-ville pour attirer davantage de monde. Un bel après-midi récréatif avec des démonstrations sportives et culturelles sans oublier le club canin qui se produira à lʼextérieur. Le club 60 vendra différents petits objets au profit de lʼA.F.M. En fin après-midi, tirage de la tombola avant lʼapéritif animé par le Small Orchestra. La suite, cʼest un repas dansant avec plusieurs formations musicales. La soirée sʼachèvera par un bal. Cadeau utile à signaler : les calendriers vendus par le club de la Belle Époque. Soyons généreux. La cause en vaut la chandelle. G Renseignements : 06 30 50 93 49 Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier … a Presse Pontissalienne : Pourquoi cet te en conviennent, il faut au moins trois ans pour être au top. Le temps de maîengagement au profit du Téléthon ? triser les rouages d’une organisation Mehdi Damien : La cause m’a toujours assez complexe avec de grosses resintéressé. Petit, je regardais déjà le Télé- ponsabilités à gérer sur le plan de la thon à la télévision. Puis j’ai eu envie sécurité, de la gestion et des remond’aller au-delà du simple rôle de spec- tées de dons à l’A.F.M. On n’a pas trop tateur en agissant sur le terrain. Quand le droit à l’erreur. je suis venu m’installer sur le HautDoubs, j’ai intégré le comité L.P.P. : Comment a évolué la contribution du d’organisation du Téléthon sur le pla- Haut-Doubs au Téléthon au cours des deux teau de Maîche. Après deux années com- dernières éditions ? me simple bénévole, on m’a proposé M.D. : La Force T a récolté 136 222 euros d’intégrer le comité d’organisation. en 2012 contre 171 005 euros l’année précédente. Les remontées du 36 37 au L.P.P. : Vous étiez candidat à la succession ? niveau du Doubs sont passées de M.D. : Tout à fait. Je suis content d’avoir 334 900 euros à 360 602 euros été retenu car on était plusieurs à pos- entre 2011 et 2012. tuler sur le poste. J’ai déjà passé quelques jours en formation au Génépôle à Évry. L.P.P. : Quel sera le thème de l’édition 2013 et qui sera le parrain ? L.P.P. : C’est rare de trouver un coordinateur de M.D. : Cette année, le thème est : “le 38 ans… combat des parents : la vie des enfants”. M.D. : Détrompez-vous. Nous étions trei- C’est Patrick Bruel qui parrainera ze à cette session de formation et la l’événement. moyenne d’âge avoisinait, je pense, la trentaine. Cela prouve qu’il n’y a pas L.P.P. : Peut-on faire un point des manifestad’âge pour s’investir dans le bénévolat. tions organisées à l’échelle du Haut-Doubs ? L.P.P. : Comment définiriez-vous votre rôle ? “Il n’y a pas M.D. : Les Fins et FramM.D. : Je dois veiller à faire remonter bouhans sont les seuls les contrats accrédités à chaque mani- d’âge pour villages Téléthon à se festation Téléthon sur le Haut-Doubs. s’investir.” mobiliser sur 30 heures. Pontarlier organise son Je ne suis pas seul pour effectuer ce traditionnel loto et un travail. Je fonctionne avec quatre resaprès-midi festif le sameponsables secteurs : à savoir Jacky di qui se terminera en Desarménien, Michel Faure, Pierre soirée dansante. Il y aura Vaufrey et Jean Garreau qui reste touaussi des manifestations jours disponible pour l’A.F.M. à Jougne, Vaux-et-Chantegrue, La Cluse-etL.P.P. : Ou serez-vous les 6 et 7 décembre proMijoux ainsi qu’à Fraschains ? ne, Arc-sous-Cicon et M.D. : J’ai prévu de visiter le plus de Levier. sites possible. Cette année, je me situe plus en situation d’observation car L.P.P. : Comment expliquer un j’arrive en plein milieu des préparatel dynamisme à Framboutifs. Ceux qui m’ont précédé à ce pos- L hans ? M.D. : C’est une super-commune pour l’animation qui peut s’appuyer sur un comité très dynamique. Plusieurs défis sont relevés. Ils s’articulent le plus souvent autour du sport. Les clubs proposeront différentes démonstrations de gym, judo, modélisme, danse country… Les participants et visiteurs profiteront d’un grand pôle restauration. On peut signaler par exemple la fondue du vendredi soir agrémentée d’un tarot à Charquemont. L.P.P. : Quelques mots sur Les Fins ? Recevez chez vous Abonnez-vous à un tarif préférentiel. au lieu de 30€ 27 €50 les 12 numéros 1 numéro GR ATUIT au lieu de 60€ 52 €50 3 numéros GRATUITS les 24 numéros Ou abonnez-vous en ligne : www.presse-pontissalienne.fr Rende z-Vous La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 41 Livre Du bon usage des plantes sauvages Ce livre signé François Nicod et Jean-Paul Lonchampt illustré de nombreuses photographies est un guide sur l’utilisation des plantes sauvages dans notre vie quotidienne. Une centaine de plantes, classées par ordre alphabétique sont présentées avec les desfriptions botaniques suffisamment complètes pour les identifier dansla nature, les utilisations culinaires et quelques recettes, les savoirs ancestraux, les vertus médicinales empiriques et les propriétés scientifiquement reconnues. Sont abordées séparément les espèces les plus toxiques dont les principes actifs sont de puissants médicaments. Quelques conseils concernant la cueillette et la consommation de champignons sont également donnés. Une évocation des miels, dont les caractéristiques dépendent des fleurs butinées, termine l’ouvrage. Les deux auteurs locaux n’en sont pas à leur première, ils avaient déjà publié “Cueillir et cuisiner les plantes sauvages du massif jurassien”. Du bon usage des plantes sauvages - 24 euros - Éditions du Belvédère Théâtre Le théâtre Alcyon joue Hitchcock “Qui a tué Harry ?” et “La corde” : deux films adaptés au théâtre par le théâtre Alcyon dirigé par Patrick Mélior. “Depuis quelques années, nous nous amusons à penser le théâtre, à le créer, à partir de film marquant du XXème siècle note M. Mélior. En 2010, nous avons présenté une adaptation de “La Chevauchée Fantastique” de John Ford. La nécessaire traduction de l’image cinématographique en langage théâtral est un exercice passionnant de transpositions, de jeu avec les conventions. L’association des formes a priori “inadéquates” devient sujet de constructions ironiques, de plaisirs intempestifs. L’imagination s’en trouve décuplée, sublimée, le propos de l’œuvre initiale est libéré des poncifs. Mettre Hitchcock sur une scène de théâtre, c’est démonter son œuvre. Voilà qui aide à la comprendre, l’apprécier au-delà des apparences communes.” Durée du spectacle : 1 h 50. Représentation samedi 23 novembre à 20 heures au théâtre Blier Concert Le seigneur des anneaux De simple spectateur à la coordination Téléthon sur le Haut-Doubs, Mehdi Damien a gravi tous les échelons. Bel engagement. programme s’inspire des éditions précédentes. Notons en passant la participation d’Émile Péquignet associé à Manu Maugain sur un petit air d’accordéon. M.D. : Je n’ai pas le détail de toutes les animations. Parmi les temps forts, il y aura le loto du vendredi organisé par le comité des fêtes. Samedi, Roland Motte, le jardinier de France Bleu Besançon, viendra dédicacer son dernier livre et proposera également un L.P.P. : Des nouveautés à souligner ? concert. Le fil rouge du Val de Morteau M.D. : On vient d’ouvrir des comptes faceconsistera à construire un chalet de book et tweeter dédiés au Téléthon du jardin qui servira aussi de lot princi- Haut-Doubs. I pal à la grande tombola. Le reste du Propos recueillis par F.C. BULLETIN D’ABONNEMENT Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : LA PRESSE PONTISSALIENNE B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX 1 an (12 numéros) = 27,50€ au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit Pour son concert d’automne, l’harmonie municipale de Pontarlier interprète la première symphonie de Johan de Meij “Le seigneur des anneaux”. Les présentations des mouvements composés par Patrick Érard sont interprétées par la soprano lyrique Marie Daher. Ce spectacle associe également la section arts plastiques du lycée des Augustins dont les photos en lien avec l’œuvre de Johan de Mej seront projetées en première partie. Autre collaboration, celle de l’artiste graffeur Michaël Gros qui réalise en direct une toile géante pendant la seconde partie du concert. L’entrée est libre sous réserve de l’obtention d’un billet disponible dès le 2 novembre à l’Office du tourisme de Pontarlier. Concert harmonie à l’espace Pourny - samedi 9 novembre à 20 h 30 dimanche 10 novembre à 17 heures - lundi 11 novembre à 17 heures Théâtre “Paroles en marge”, le théâtre s’ouvre à vous La 19ème édition de “Paroles en marge” se déroule du 19 au 24 novembre au théâtre du Lavoir et au théâtre Bernard-Blier à Pontarlier. Cet événement se veut le carrefour des arts dans le HautDoubs. Il est organisé par l’association Théâtr’Ouvert. La programmation est riche et éclectique avec mardi 19 novembre une représentation à 14 h 30 de Sherlock Holmes puis le lendemain à 14 h 30 (Théâtre du lavoir). Vendredi à 20 h 30 au théâtre Bernard-Blier, représentation de l’Hôtel du Libre-échange, un vaudeville. Samedi 23, pièce le “C.V. de dieu” à 17 heures au théâtre Bernard-Blier. Synopsis : “Dieu s’ennuie ! Il cherche du travail, rédige son C.V. et passe un entretien avec un D.R.H.”. À 20 heures, soirée Hitchcock avec la pièce “La Corde”. Le festival se clôt dimanche 24 novembre avec la pièce “Ma vie rêvée” au théâtre Bernard-Blier. Festival Paroles en marge - Du 19 au 24 novembre Renseignements : theatrouvert.free.fr - Tarifs : 8 euros et 5 euros en réduit Du 19 au 24 novembre au théâtre du Lavoir et au théâtre Bernard-Blier à Pontarlier Exposition “Jean Moulin, une vie d’engagements” Nom ....................................................................................................... Prénom .................................................................................................. N°/Rue .................................................................................................. Code ......................... Ville ....................................................................... Téléphone ................................. Email .................................................... L’Office National des Anciens Combattants et la Ville de Pontarlier rendent hommage à Jean Moulin (1899-1943) en lui consacrant une exposition à découvrir du 11 novembre au 3 décembre dans le hall de la mairie. De nombreux documents d’archives guideront le visiteur dans l’histoire remarquable de cet homme, passionné d’art, qui fut nommé plus jeune préfet de France en 1938, avant de devenir le symbole de la Résistance française que l’on connaît. Artisan du Conseil National de la Résistance (C.N.R.), il est arrêté le 21 juin 1943 à Caluire-et-Cuire (Rhône). Torturé par la Gestapo, Jean Moulin meurt le 8 juillet 1943 en gare de Metz lors de son transfert en Allemagne. L’exposition articulée autour de 15 tableaux parcourt la vie de ce grand homme qui repose au Panthéon (son corps n’a jamais été clairement identifié). “Jean Moulin, une vie d’engagements” a été réalisée dans le cadre du 70ème anniversaire du C.N.R. cette année. En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. “Jean Moulin, une vie d’engagements” Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier - Du 11 novembre au 3 décembre 2 ans (24 numéros) = 52,50€ au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits 42 AGENDA MUSIQUE La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 Concert le 30 novembre Quand la fée verte enfile le kilt Le groupe pontissalien des Celt Keys sort un nouvel album qui fleure bon le terroir sans renier ses racines celtiques. Trop sérieux s’abstenir. près 25 ans d’existence, on pourrait presque considérer qu’ils font partie du patrimoine musical pontissalien voire du Haut-Doubs. Des pionniers, il ne subsiste plus que Laurent, toujours fidèle au manche de sa basse. Philippe le guitariste et Sébastien le batteur font aussi partie des meubles. Pour le reste, c’est tout nouveau, tout jeune. À commencer par Étienne A Les Celt Keys signent là leur quatrième album. le chanteur à qui il ne manque plus que quelques fûts de Guinness pour avoir ce timbre âpre à la façon de Shane MacGowan, le mythique chanteur des Pogues. Plus sérieusement parlant, la nouvelle voix des Celt Keys a déjà du répondant, le sens du rythme et sait enthousiasmer son auditoire. Le cerveau qui lui est associé semble bien fonctionner, assez pour composer musiques et textes des morceaux français du nouvel album “La fée verte” qui sort le album, soit sept sur dix. Les autres 30 novembre à l’occasion du concert étant l’œuvre de Jean-Michel Bre- organisé au théâtre Blier à 20 h 30. tand. Les Celt Keys se conjuguent “On a voulu apporaussi au féminin avec Angéline ter une petite touche au chant et piano et Anna au vio- Un groupe locale dans nos lon. Le duo apporte de solides compositions. Notre bases musicales et un certain équi- plus soudé région a des racines libre au groupe plus soudé que que jamais. celtiques et on est jamais dans sa version actuelle. en fier”, sourit C’est du moins le sentiment de Étienne, prêt à Sébastien le batteur. “On partavaloriser cet hérige sensiblement la même culture tage. musicale. On est là pour se faire Le quatrième C.D. plaisir, faire plaisir et partager.” des Celt Keys a mis L’expérience aidant et le niveau à contribution des nouvelles recrues ouvrent de d’autres artistes du nouveaux horizons. coin. Nathalie Démonstration avec ce nouvel Dupin, artiste pon- tissalienne, a dessiné la pochette. L’album a été enregistré à Lausanne dans le studio de Xavier Dromard, technicien lui aussi originaire du Haut-Doubs. Aucun membre nouveau ou ancien ne dérogera aux valeurs des Celt Keys. Tous revêtiront donc le fameux kilt qui participe à l’identité du groupe rock mélodique celtique. Après le rendez-vous du 30 novembre, des pistes sont à l’étude pour se produire l’an prochain aux Promos du Locle et peutêtre au festival interceltique de Lorient programmé en août 2014. Allez savoir, peut-être le début d’une carrière internationale. I Le groupe sera en concert le 30 novembre à 20 h 30 au théâtre Blier. LE PORTRAIT JOUGNE La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013 43 Ancien correspondant d’Europe 1 Guy Moyse, la voix de l’info Guy Moyse a fait ses gammes de journalistes dans le Doubs avant de s’expatrier sur Lyon où il a multiplié les expériences radiophoniques sans pour autant oublier ses racines. on dernier livre “La Ferrière, sous le Mont d’Or, 3 000 ans d’histoire” nous convie aux origines d’une région et d’un hameau dont le destin est étroitement lié aux gisements de fer locaux et à la proximité frontalière. Tout commence avec Rohar, le pionnier imaginaire venu des rives du lac de Neuchâtel s’établir au pied du Mont d’Or. Tout finit avec le projet de pompage de l’eau de la Jougnena pour alimenter la réserve collinaire de la station de Métabief. Entre les deux, beaucoup d’activités métallurgiques, beaucoup de souvenirs d’un jeune Ferraillard (de la Ferrière) né en 1940 et qui a grandi au fond de la vallée. “Un jour, un de mes enfants m’a demandé pourquoi il y avait des Moyse à la Ferrière”, explique S Guy Moyse. Même en retraite, le chasseur d’info qui sommeille dans tout (bon) journaliste s’est remis au boulot. “Je suis parti dans les recherches.” Tout commence avec l’arrière-grandpère Philippe Moyse qui a quitté le Val de Il suivra la Morteau pour rejoindre la vallée de la Jougnepremière na après la guerre de campagne 1870. Tout finit avec Guy Moyse, fils unique d’Edgar dont aucun des cinq Faure. enfants ne vit aujourd’hui dans le Doubs. “Dans mes souvenirs d’enfance, il n’y a pas de solitude car mes grands-parents maternels et paternels tenaient des commerces. On vivait à deux pas d’un immeuble rempli d’enfants. De cette jeunesse à la Ferrière, j’en garde un excellent souvenir.” C’est ici aussi que le jeune Guy Moyse du haut de ses dix ans s’employait déjà à afficher les résultats des étapes du Tour du France sur un tableau à la vue des passants. Naissance d’une vocation. À la fin de ses études, il devient pendant quelques mois correspondant local au quotidien des Dépêches avant l’incorporation au service militaire. Mobilisé sur une base aérienne au Sénégal, il en profite pour lancer un journal agrémenté d’une sonorisation. L’initiative a donné naissance à une radio. “Je suis entré dans le journalisme un peu par défi”, poursuit celui qui de retour de l’armée part travailler à la rédaction Guy Moyse a débuté sa brillante carrière de journaliste au hameau de la Ferrière en acceptant le poste de correspondant local pour le journal Les Dépêches. bisontine des Dépêches. “En 1962, j’ai ver un autre challenge radiophonique proposé à la station Europe 1 de deve- à Lyon. Je me suis planté. Ce sera mon nir leur correspondant régional.” Top seul échec sur une dizaine de créalà. Dix ans plus tard, il couvre l’affaire tions.” La suite de sa carrière se pourLip. “J’ai explosé alors le compteur de suivra toujours sur les ondes de mes collaborations avec Europe 1 qui diverses radios : Classique F.M., Frém’a proposé d’ouvrir un bureau à quence Jazz… Lyon.” Entre-temps, il suivra la pre- À l’heure de la retraite en 2005, il mière campagne d’Edgar Faure dans s’accomplit en réalisant quelques le Haut-Doubs. “Je lui ai collé aux documentaires, histoire de boucler la basques pendant trois semaines. C’est boucle des supports d’information. “Il aussi un très bon souvenir.” Il réali- faut essayer de toucher à tout. Ce qui se également en 1973 un documen- me passionne, c’est de lancer des trucs. taire touristique sur la Franche-Com- Dans ce métier, il faut être climax, té en compagnie de Bernard Clavel. sentir ce qui se passe autour de soi”, Guy Moyse n’est pas du genre à se conclut-il en mentionnant que le livre satisfaire de la routine d’un emploi sur la Ferrière est disponible sur interconfortable. En 1982, il quitte Euro- net (www.editions-de-la-jougnena.fr). pe 1 pour entrer à Radio France et Sentir les choses et ne pas perdre le diriger des équipes sur Lyon et Gre- nord commercial. I F.C. noble. “On m’a proposé ensuite de rele- qui vous feront découvrir des viandes sélectionnées chez nos éleveurs de la Région. Photos non contractuelles Des professionnels * identifiés par le logo sur l’étiquette E V A U U! O N Venez au rayon traiteur-charcuterie une gamme de produits* élaborés sur place par notre Chef-Traiteur ** porc origine Franche-Comté Pâté croûte**, ■ Terrine de campagne**, de sanglier aux pommes, ■ Salade franc-comtoise**, piémontaise, museau de porc**, ■ Coquilles saumon, surimi, crevettes, ■ Tartelette fromage, croissant jambon**, roulé fromage, ■ Tartine morbier ou chèvre-ciboulette ... ■
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