LES PLUS BELLES MAISONS DU HAUT
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LES PLUS BELLES MAISONS DU HAUT
Mensuel d’information du Haut-Doubs www.presse-pontissalienne.fr N° 174 AVRIL 2014 2,50€ SPÉCIAL IMMOBILIER HAUT DE GAMME ELLES SONT À VENDRE LES PLUS BELLES MAISONS DU HAUT-DOUBS L’ÉVÉNEMENT en p. 6 à 9 DÉLINQUANCE p. 5 LE DOSSIER Après les élections Une pétition lancée par les commerçants p. 18 à 25 À la rencontre de votre nouveau maire Face à la violence récurrente d’un individu, 90 commerçants du centre-ville réagissent. jusqu’au toutes les dimensions - tous les conforts 27 avril UN SEUL PRIX IMBATTABLE* votre ensem ble TEMPUR en 180x200cm (ou 160x200cm ou 140x190cm) 2 890€ *Voir conditions en magasins au lieu de 4 556€* EXTRA LES JOURS LARGE Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com 2 RETOUR SUR INFO La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 Éditorial Désespoir Le coup de semonce envoyé par les électeurs lors des municipales sonne comme un ultime avertissement à nos élus. Bien sûr, le Haut-Doubs a été épargné par le vote extrémiste et la colère des citoyens, faute de candidat Front National en lice. Bien sûr, le focus a été mis sur les quelques villes conquises par le parti de Marine Le Pen à l’issue de ce scrutin, quelques-unes sur les milliers que compte le territoire national. Mais ce vote, qui va désormais bien au-delà de la réaction épidermique de quelques dizaines de milliers d’électeurs froissés, s’ajoute à la Bérézina socialiste et montre à quel point le citoyen français a perdu toute confiance en ses dirigeants et en un système à bout de souffle. En FrancheComté, on l’a constaté dans les plus grandes villes comme Belfort, Montbéliard et même Besançon où le maire sortant aura été malmené jusqu’au bout, presque désavoué. Pire encore, il y a désormais cette autre partie de la France, invisible et muette, qui n’a même pas cru bon de se déplacer aux urnes parce qu’elle ne se sent plus impliquée du tout dans le destin du pays. Le HautDoubs reste un peu à part dans ce paysage électoral bouleversé. Cette terre de droite n’a pas failli à sa tradition, même si là encore, de nombreux maires n’ont été élus qu’avec moins de la moitié des électeurs inscrits. Exemples frappants dans certaines petites communes, des élus sont devenus maires avec les voix d’à peine 20 % des électeurs : à cause de l’abstention d’abord et ensuite à cause du nombre impressionnant de bulletins nuls, rayés par des électeurs qui ne s’y retrouvent plus. Du HautDoubs, il apparaît donc que rien ne bouge vraiment. Mais il serait illusoire de le penser. Parce qu’ici comme ailleurs, le personnel politique a grandement perdu de son aura et le sentiment général qui prédomine est que quelque maire que l’on élise, il ne faut pas espérer en lui qu’il améliore la vie quotidienne de ses concitoyens. Ce sentiment est feutré dans le Haut-Doubs, région riche. Il suffit de se promener ailleurs en France pour constater que la détresse et le sentiment d’impuissance qui va avec s’est accélérée de manière exponentielle en six ans. Plus qu’un recours crédible, le vote Front National a été pour ces milliers d’électeurs un cri de désespoir. À la nouvelle équipe gouvernementale de se saisir de cette douloureuse question, au plus vite. I Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Avril 2014 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Agences immobilières, Rotary. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Orange recrute des jeunes francs-comtois J eudi 13 mars, Daniel Bonnet, délégué régional d’Orange en FrancheComté a présenté le programme de recrutement de jeunes en alternance. L’opérateur compte déjà 5 000 jeunes alternants sur le territoire national, en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation. Il lance aujourd’hui un plan de recrutement de 1 000 alternants supplémentaires sur les métiers du Très Haut Débit (4G, Fibre), pour construire les réseaux de demain. “L’ambition de ce plan est forte puisqu’Orange proposera un C.D.I. à 800 d’entre eux après l’obtention de leur diplôme : 400 en 2015 puis 400 en 2016” note le délégué régional. Sur la direction Orange Est (Alsace, Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté), 380 alternants ont déjà été recrutés, dont une cinquantaine en Franche-Comté répartis sur les quatre départements. Les alternants sont majoritairement positionnés sur des métiers liés au domaine client et à la technique (techniciens réseaux, informatique…). “80 jeunes supplémentaires en alternance seront accueillis à la rentrée 2014 dont une vingtaine en Franche-Comté. Ces nouveaux recrutements seront réalisés dans deux établissements partenaires de longue date d’Orange, le lycée Montjoux à Besançon et l’I.U.T. de Belfort-Montbéliard” ajoute Daniel Bonnet. Orange est partenaire du Lycée Montjoux dans le cadre de l’apprentissage depuis plus de cinq ans. Dix-sept jeunes scolarisés dans cet établissement ont été accueillis en stage chez Orange. Cette année, l’Unité d’intervention de Bourgogne-FrancheComté va accueillir 27 nouveaux apprentis sur les métiers du Très Haut Débit. Les niveaux recherchés sont des Bac à Bac + 3. I Clément Bertrand, apprenti chez Orange après un Bac Pro et Emmanuel Gay, son tuteur. Plus belle sera la bûche Rémi Mouchart, le vainqueur du premier concours Vert Sapin. e concours de pâtisserie s’est déroulé le 20 mars dernier au lycée Toussaint-Louverture. Six jeunes candidats actuellement en C.A.P. pâtisserie s’étaient pris au jeu de préparer un entremets en forme de bûche avec pour ingrédient de base la liqueur Vert Sapin pour les uns et le concentré de bourgeons dont elle était tirée pour les autres. Deux spécialités de la distillerie Pierre Guy qui parrainait ce concours présidé par Claude Roy, président régional des chocolatiers, pâtissiers et glaciers. Rien n’est trop beau pour le Vert Sapin. Les meilleurs chefs et pâtissiers comtois étaient L présents pour composer un jury d’exception : Jacques Barnachon, Édouard Hirsinger, Marc Faivre, Jean-Paul Jeunet, Philippe Feuvrier et Roland Pfaadt. Du beau monde mis à contribution pour évaluer, noter la technique de montage, la réalisation du biscuit, le savoir-faire des élèves qui ont bûché trois heures trente sur le sujet. Au final, c’est Rémi Mouchart, 20 ans qui l’emporte avec sa bûche profiteroles au sapin. Une belle récompense pour ce talent prometteur déjà titulaire d’un B.E.P. et d’un Bac pro en cuisine. Ses camarades Nicolas, Alexis, Quentin et les deux Margaux n’ont pas démérité. L’avenir leur appartient. I Préval : jusqu’au bout de la valorisation L e chantier du nouveau centre multifilières a débuté depuis quelques semaines sur le site de Préval au bord de la rocade pontissalienne. “Avec 65 % de la population en redevance incitative, le volume d’ordures ménagères ne cesse de diminuer et inversement la collecte sélective est en constante augmentation. D’où l’intérêt de traiter ce gisement sur place pour faire fonctionner l’unité de valorisation énergétique”, résume Jean-Yves Meuterlos, le directeur de Préval Haut-Doubs. La nouvelle structure s’étendra sur 5 500 m2 et comprendra une unité de broyage d’encombrants et un centre de tri des déchets à recycler. À titre d’exemple, la collective sélective représente un volume annuel de 7 300 tonnes de déchets, livrés aujourd’hui sur plusieurs centres exter- nalisés et qui seront demain traités sur place. Le bâtiment en construction se veut être exemplaire sur le plan environnemental et l’intégration paysagère d’autant plus qu’il marquera l’entrée de la ville. La livraison est prévue début 2015. Le centre fera l’objet d’une exploitation déléguée à la société S.I.T.A., filiale du groupe Suez comme Novergie qui gère aujourd’hui l’unité de valorisation énergétique. La nouvelle structure va générer la création de 18 emplois. Coût global du projet : 7,5 millions d’euros hors taxes avec 20 % d’aide de l’A.D.E.M.E. L’avancée du chantier est filmée en continu par webcam. (http://preval.fr/). I La livraison du chantier est prévue début 2015. T I S S O T L U X U R Y A U T O M AT I Q U E . M O U V E M E N T P OW E R M AT I C 8 0 O F F I C I E L L E M E N T C E R T I F I É C H R O N O M È T R E PA R L E C O S C ( C O N T R Ô L E O F F I C I E L S U I S S E D E S C H RO N O M È T R E S ) , O F F R A N T J USQU’À 80 HEURES DE RÉSERVE DE MARCHE AVEC UN BOÎTIER EN ACIER INOXYDABL E 316L. INNOVATEURS PAR TRADITION. T I S S O T S H O P. C O M GRANGIER B I J O U T E R I E - J O A I L L E R I E - H O R LO G E R I E ** 3 4 , R U E D E L A R É P U B L I Q U E - P O N TA R L I E R T E L - 0 3 8 1 4 6 5 5 16 *J USQ U ’À 8 0 HEURES D E RÉS ERV E D E M A RCHE **M O N T RES SUIS SES D E L ÉGEN D E D EP UIS 18 5 3 L’INTERVIEW DU MOIS La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 4 CULTURE Rachat de la librairie L’Intranquille “L’exception pontissalienne en matière de commerce se vérifie aussi dans le livre” Emmanuel Vandelle qui dirige les Éditions du Belvédère rachète la librairie L’Intranquille. Un projet parmi d’autres pour cet éditeur-libraire plein d’ambitions culturelles. Entretien. a Presse Pontissalienne : Qu’est-ce qui motive l’acquisition de cette librairie pontissalienne ? Emmanuel Vandelle : On est dans une logique d’intérêts partagés. Pour ma part, j’avais envie de me diversifier et de m’investir dans ce type d’activité. Michel Méchiet le propriétaire de L’Intranquille souhaitait quant à lui se consacrer davantage à la création d’une nouvelle librairie généraliste à Besançon qui ouvrira ses portes cet automne. L L.P.P. : Avait-il besoin de revendre Pontarlier pour mieux s’installer à Besançon ? E.V. : Non, je ne pense pas. L.P.P. : Vous faites une bonne affaire ? E.V. : Le rachat porte sur l’ensemble des parts sociales de la librairie. L’acquisition est financée uniquement sur fonds propres. Cette librairie propose aujourd’hui plus de 30 000 livres dans tous les domaines et abrite un espace papeterie et carterie, le tout sur 350 m2. Elle a réalisé 1,3 million d’euros de chiffre d’affaires en 2013 et emploie 6 personnes. Toutes seront reprises dans la nouvelle entité qui s’intitulera librairie L’Intranquille-Mirabeau. J’ai déposé la marque. va aussi profiter de l’aménagement du quartier Saint-Bénigne pour travailler en bonne intelligence avec la librairie-papeterie Rousseau. C’est une chance d’avoir encore deux librairies indépendantes dans une ville de cette taille. L.P.P. : Comment expliquer cette résistance ? E.V. : Je pense que l’exception pontissalienne en matière de commerce se vérifie aussi dans le livre. C’est une question de pouvoir d’achat et d’habitudes de lecture qu’on ne retrouve pas forcément ailleurs. En règle générale, on constate que les libraires indépendantes se portent assez bien si ce n’est mieux que les enseignes du type Cultura spécialisées dans les biens et les loisirs culturels. À noter également, le projet d’organiser un festival du livre à Pontarlier en 2015. Cet événement serait comparable au salon “À mots comptés” qui existait avant dans la capitale du Haut-Doubs. L.P.P. : Allez-vous poursuivre vos activités dans l’édition ? E.V. : Bien sûr. L’achat de L’Intranquille s’inscrit d’ailleurs au sein du pôle librairie de Belvédère Holding nouvellement constitué. Cette opération relève d’une stratégie globale de développement des éditions du Belvédère qui forment le second pôle de la L.P.P. : Songez-vous déjà à faire évoluer cet outil ? holding. E.V. : On va procéder à des travaux d’extension avec la volonté de développer les rayons L.P.P. : Comment se porte cette maison d’édition ? sciences humaines, jeunesse, loisirs créa- E.V. : Les éditions du Belvédère publient tifs et bandes dessinées. Je vais communi- chaque année une cinquantaine d’ouvrages quer davantage en lançant une campagne dans les régions du Grand Est de la Frand’affichage publicitaire au centre-ville et ce : Franche-Comté, Alsace, Pays de Savoie, en Suisse voisine. On prévoit Bourgogne, Lorraine. On est l’une des rares de créer un site Internet. On maisons d’édition franco-suisse. 80 % de “Le monde renforcera également les ani- l’activité se concentre sur le territoire franmations auteurs avec des çais et on publie environ une dizaine du livre, ce séances de signatures-dis- d’ouvrages par an en Suisse romande. n’est pas la cussions et des manifestations à thème. Notez bien qu’il L.P.P. : Une belle réussite ? sinistrose.” n’est pas question de deve- E.V. : Oui et en partant de rien. Dans ce nir une librairie régionale, métier de l’édition, il y a beaucoup de paraon continuera à faire venir mètres à maîtriser : choix des contenus, des auteurs connus. On tra- développement des collections, réseau vaillera également de concert d’auteurs, gestion du volet pré-presse, traavec Michel Méchiet car il me vail avec les correcteurs et les imprimeurs. semble plus facile d’attirer Sans oublier la partie distribution, diffules auteurs sur Besançon pour sion et en bout de chaîne, les salons, la proqu’ils fassent ensuite un motion. Il faut être chef d’entreprise en détour jusqu’à Pontarlier. On plus d’être créatif et original dans la concep- “Au second semestre 2014, on va ouvrir un bureau et une galerie d’art en plein cœur de Strasbourg”, indique Emmanuel Vandelle, propriétaire désormais de la librairie L’Intranquille. Bio express Né à Salins-les-Bains, 45 ans Études : Institut d’Études Politiques de Paris Institut universitaire de hautes études internationales (H.E.I.) de Genève Création des Éditions du Belvédère en 2001 à Sainte-Croix (Suisse) Installation des Éditions du Belvédère à Pontarlier en 2005 Création de la galerie Âme Couleur à Fleurier (Suisse) en 2005 Rachat de la librairie L’Intranquille en 2014 Président du Festival du livre Les Mots voyageurs-Vallée de Joux (Suisse) Membre du Syndicat national de l’édition - Paris tion. En 2013, le chiffre d’affaires s’élevait à 800 000 euros pour un catalogue de 220 titres. Au final, près d’une douzaine de personnes gravitent autour des Éditions du Belvédère. mateurs de livres. En moyenne, les Français lisent une quinzaine de livres par an. Le monde du livre, ce n’est pas la sinistrose. On n’est pas à l’abri de pépin mais l’évolution est assez saine. L.P.P. : Vous travaillez uniquement à l’échelle du Grand Est ? E.V. : Les Éditions du Belvédère présentent la particularité d’être implantée à Pontarlier sans être axées uniquement sur la région Franche-Comté qui représente tout au plus un quart des ouvrages publiés. Trois collections consacrées à la montagne, au ski et à la nature ont été créées à l’échelon national. L.P.P. : Avez-vous aussi des projets en lien avec vos activités dans l’édition ? E.V. : Au second semestre 2014, on va ouvrir un bureau et une galerie d’art en plein cœur de Strasbourg afin de poursuivre le développement de l’activité éditoriale en Alsace et en Lorraine. Le plus gros projet, ce sera pour 2015 avec la création des Éditions Mirabeau. Sous cette entité, on publiera des livres à vocation nationale dans les domaines des sciences humaines grand public. Les éditions Mirabeau s’appuieront sur trois sites : Pontarlier et Strasbourg pour la partie administrative et technique et Paris pour l’éditorial et les relations presse. On agrandit aussi le siège pontissalien qui s’étendra sur 200 m2 dans la rue des remparts. Dernier projet à signaler au début de l’année 2015 où il est prévu d’ouvrir une librairie généraliste dans une grande ville de Franche-Comté qui en est désormais dépourvu. I Propos recueillis par J.-F.H. L.P.P. :Y a-t-il encore un avenir dans l’édition papier ? E.V. : Le livre papier, c’est 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. C’est un domaine qui s’en sort assez bien même si l’on note un recul d’1 % en 2013. On nous prédisait la disparition du livre physique qui serait remplacé par les supports numériques. Ce marché ne décolle pas. Avec la multiplication des loisirs, les gens prennent moins le temps de lire. Les études montrent aussi une diminution du nombre de gros lecteurs. 70 % des Français sont toujours consom- La vraie maison en bois massif … nt e s ica r d on br cteu ais a F ru e m sif t ns t d as co ts e is m ale bo ch en · Des maisons bois 100% sur mesure · En kit, hors d’eau - hors d’air, ou clé en main · Du traditionnel au contemporain Depuis 20 ans, tous les goûts sont permis chez Finn-Est ! 6 et 7, rue des Dolines - 25500 Le Bélieu Tél. 03 81 67 90 30 - info@finn-est.com www.finn-est.com Demandez la brochure sur notre site internet PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 5 Des commerçants signent une pétition contre un Pontissalien jugé menaçant M SÉCURITÉ Patrick Genre : “Nous allons prendre des mesures” Ils disent “stop” Bien connu des services de police, un homme d’une quarantaine d’années intimide des commerçants depuis plusieurs mois. Exaspérés, ces derniers ont signé une pétition pour alerter les forces de l’ordre. Crachats, invectives, bagarres : le climat se tend à Pontarlier. on image d’Épinal de ville “montagnarde tranquille”, Pontarlier l’aurait-elle perdue ? Invectives, bagarres, menaces S verbales, créent un sentiment de peur. Certes, Pontarlier n’est pas Chicago… mais pour la première fois, des commerçants se mobilisent : ils disent “stop”. Une solution trouvée pour faire déguerpir une bande de jeunes : ouvrir les deux portes de la bibliothèque plutôt que les refermer. aire de Pontarlier, Patrick Genre a conscience que le climat dʼinsécurité sʼest développé dans sa ville. Des caméras de surveillance (dont le marché est lancé) seront installées au centre-ville dʼici quelques semaines. Le maire prévoit lʼembauche dʼun policier municipal supplémentaire, de développer lʼîlotage en lien avec la Police nationale. Lʼédile ne veut pas noircir le tableau : “Nous savons quʼil y a une quinzaine de personnes qui posent problème à Pontarlier. Trois ont été interpellées. Nous avons eu des agressions à lʼarme blanche mais cela reste des actes peu fréquents. Il faut des mesures et avoir courage de le dire, poursuit Patrick Genre. Ce nʼest pas une action qui réglera les problèmes mais une palette dʼactions.” Pour le cas de lʼindividu qui menace les commerçants, le maire sʼavoue impuissant : “Nous demandons aux commerçants de déposer des mains courantes. Ces pièces doivent permettre dʼalimenter un dossier. À lʼheure actuelle, nous nʼavons aucune raison, aucun droit, de lʼinterpeller.” I L’association Commerce Pon- merçants jugent “dangereux”. tarlier Centre a interpellé la S’il ne s’agit que d’un individu, mairie et les services de police bien connu des services de poliafin qu’une décision soit prise ce, ce cas est révélateur d’une contre un individu que des com- crispation : “De nombreux commerçants du centre-ville ont déjà été menacés par cette personne qui a l’alcool mauvais, témoigne un représentant de l’association. Son cas relève de la psychiatrie. Nous avons d’abord envoyé un mail à 90 commerçants et ensui- individus ont frappé sur la carte adressé notre courrier aux rosserie de sa voiture immobiforces municipales pour qu’elles lisée au stop de la rue de la Répuprennent conscience… Nous vou- blique. L’homme, à peine lons les interpeller avant que cet descendu de son véhicule, a été roué de coups. Il homme ne commette était 18 heures l’irréparable” poursuit l’association. “Avant qu’il Les passants pourtant préSans lien avec cette précédente affaire, un magasin de vête- ne commette sents - n’ont pas ments pour homme situé rue de l’irréparable.” bougé. La police a interpellé un la République à Pontarlier a individu embauché temporairement un (mineur), reconvigile. La gérante de la boutique nu par la victiet ses salariés en avaient assez me. Conduit au des menaces de groupes poste, il s’est d’individus squattant la devanéchappé avant ture du magasin. d’être rattrapé Dernier méfait en date : in extremis. Une l’agression “gratuite” en pleine tentative journée d’un automobiliste. Cinq d’évasion au poste : une première à Pontarlier. De source policière, beaucoup de faits divers ne se sont pas inscrits sur le fichier de la délinquance parce qu’il n’y a pas eu de dépôt de plainte. Courant mars, les policiers sont intervenus à la sortie d’un bar pontissalien. Ils ont récupéré un homme frappé au sol. Aucun témoin. Pas de plainte. Affaire classée. Autres méfaits, une copropriété devenue le refuge d’un groupe de jeunes ou encore ces intimidations à l’entrée de la bibliothèque municipale. Pontarlier a perdu de sa tranquillité. Le maire espère la retrouver… I E.Ch. 5&6 % 23 avenue Fontaine Argent • 3, 5, 7 et 9 rue Chopard • 25000 Besançon Bureau de vente Résidence Le Montana • 128 rue de Belfort 25000 Besançon 30, rue Denis Papin • B.P. 35 25301 PONTARLIER CEDEX - Tél. 03 81 46 71 87 www.de-giorgi.fr Tél. 03 81 80 63 56 Permanence les mardi, jeudi et vendredi de 15h00 à 18h00 L’ÉVÉNEMENT LES PLUS BELLES MAISONS À VENDRE Pour s’offrir ces biens d’exception, il faut au moins débourser 500 000 euros. Certains atteignent presque le million. Visite guidée avec La Presse Pontissalienne. G Immobilier Plus de 500 000 euros Demeures d’exception : un marché de niche Le marché des demeures d’exception est spécifique. Il intéresse une clientèle exigeante, qui a la surface financière pour acheter, mais qui ne court pas les rues. e marché des belles demeures est un marché de niche dans lequel s’engouffrent des acquéreurs exigeants, prêts à débourser plusieurs centaines de milliers d’euros pour un bien de caractère. Dans cet environnement, les attentes sont différentes. Si des clients cherchent plutôt une habitation de charme en vieilles pierres, qui traverse les âges sans perdre son cachet, d’autres au contraire sont attirés par des maisons d’architecte ultra-modernes. Florence Spiesser, responsable de l’agence HautDoubs Conseil Immobilier, côtoie les deux types de clients. Elle a fait de la vente de fermes comtoises une de ses spécialités. Ce sont des biens rares. Rénovés ou pas, ils sont prisés. “Un client qui cherche une ferme comtoise est en quête de tranquillité. Il faut de préfé“Le nombre rence qu’elle soit isolée. de visites Si la ferme est dans le périmètre d’un lotissesera ment, même si il y a 50 beaucoup ares de terrain, elle est plus réduit.” plus difficile à vendre. Nous travaillons avec des clients qui ont des moyens mais qui ont des exigences” explique Florence Spiesser. L Ces maisons, symboles du patrimoine bâti local, ne sont pas légion sur le marché de l’immobilier. Les amateurs scrutent les annonces avec attention. “Ce sont des gens aux aguets. Il y a deux sortes de clients : des personnes du cru qui rêvaient depuis longtemps de vivre dans une ferme, et des C.S.P. plus” observe la responsable de l’agence Haut-Doubs Conseil Immobilier. En moyenne, il faut débourser entre 500 000 et 1 million d’euros pour une ferme comtoise située sur la bande frontalière. Florence Spiesser accompagne aussi des acquéreurs en quête d’une habitation moderne dans laquelle ils sont prêts à mettre le prix. “Il y a une demande discrète pour de l’ultramoderne. C’est une clientèle qui veut être en ville” dit-elle. Beaucoup de professionnels s’accordent pour dire que ce marché des belles demeures est moins fluctuant que le marché de l’immobilier traditionnel. La publicité autour de ces biens est plus ciblée et utilise des canaux souvent différents pour toucher les clients potentiellement intéressés. “Pour vendre ce genre de bien, logiquement, les délais sont toujours un peu plus longs. Il faut trouver les personnes qui ont les capacités d’acheter, et également, d’entretenir. Sur certaines bâtisses, l’entretien peut Cette maison moderne, située dans le Haut-Doubs pontissalien fait partie des demeures d’exception avec son jardin d’hiver et sa piscine enterrée. (Agence Century 21 Pontarlier). atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros par an, notamment à cause des extérieurs” note ce professionnel local de l’immobilier. Le nombre de visites est aussi plus réduit. “Sur les biens classiques, en général, il y a des dizaines de visites avant de vendre le bien, mais les délais sont plus courts. Pour les biens d’exception, les délais seront plus longs mais le nombre de visites sera beaucoup plus réduit. Les visiteurs ciblent beaucoup mieux les biens susceptibles de les intéresser” complète Emmanuel Guinchard de l’agence Élixim. Il arrive aussi que l’intérieur de ces habitations ne soit pas à la hauteur de l’enveloppe. Sauf à revoir le prix à la baisse, ces biens peuvent rester longtemps sur le marché. I T.C. La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 G Ferme 7 Près de 500 m2 habitables Ferme rénovée à hautes potentialités Une ferme comtoise totalement rénovée dans un petit village au calme à 20 minutes de Pontarlier. Pour s’offrir cette propriété posée sur 82 ares de terrain, il faudra débourser 567 000 euros. L’intérieur a été rénové, dans le respect de la tradition comtoise. La piscine de 12 mètres par 4 est chauffée par aérothermie. agence Élixim propose une belle ferme rénovée située à 20 minutes de Pontarlier en direction de Besançon, et à 10 minutes de Valdahon. Le principal atout de cette vaste propriété de 14 pièces (avec 5 grandes chambres, dont une suite parentale), c’est non seulement sa surface habitable - 380 m2 - mais aussi et peut-être surtout son vaste terrain de 82 ares. “En plus de la partie habitable, il y a un appartement de 110 m2 qui peut être relié à la partie principale, ce qui peut donc faire 500 m2 habitables au total. Le bien dispose aussi d’une piscine de 12 mètres par 4, chauffée par aérothermie” décrit Emmanuel Guinchard, le responsable de l’agence Élixim. Le terrain est un grand verger d’arbres fruitiers. La propriété dispose également de six boxes à chevaux avec sellerie. “Les amateurs de chevaux peuvent aussi louer des terrains juste à côté. Ce bien correspondrait évidemment parfaitement à quelqu’un qui a des che- L’ G Secteur Houtaud Spacieuse, moderne et pleine de confort L’originalité d’une maison ne réside pas forcément dans son architecture, son emplacement ou encore ses dimensions. La preuve avec cette demeure qui s’apparente à un petit complexe de loisirs. ire qu’elle n’a pas de style serait mentir. Sa façade principale moderne et harmonieuse témoigne d’une recherche de forme élaborée qui lui confère un cachet indéniable. Elle est aussi plantureuse dans ses volumes et offre pas moins de 240 m2 habitable avec un vaste salon-séjourcuisine, deux salles de bains grand standing, quatre chambres, un double garage. La maison famille nombreuse par excellence. Jusquelà, des caractéristiques qu’on retrouve ailleurs sans qu’il soit question D vaux.” Affichée à 567 000 euros, cette propriété exceptionnelle est en vente depuis un an environ. Un délai tout à fait normal selon Emmanuel Guinchard : “Pour vendre ce type de bien très spécifique, il peut falloir deux ou trois ans. Il faut juste trouver les bonnes personnes. En général, il n’y a pas des dizaines de visites, mais les visites sont toujours très ciblées. Je ne fais pas de souci, ce bien sera vendu.” Sans doute pas au premier venu. Le profil-type de l’acheteur, c’est un grand chef d’entreprise ou encore un étranger qui souhaiterait y aménager des gîtes. Des Anglais se sont intéressés à cette propriété récemment, sans pour autant donner suite. I À côté du vaste terrain de 82 ares, il y a encore la possibilité de louer des terres pour les chevaux. G Secteur Orchamps-Vennes Cuisine équipée dernier cri. n dit que c’est la plus belle ferme du pays”, sourit la maîtresse des lieux. Après avoir fait le tour, effectivement, on ne doit pas être trop éloigné de la réalité pour qui aime bien sûr les fermes comtoises. Le vénérable tilleul agrémenté aujourd’hui d’une coquette cabane veillerait sur la bâtisse depuis plus de 250 ans. C’est dire qu’elle en a vu passer des familles de montagnons. Les derniers occupants l’ont transformée de fond en comble avec goût et beaucoup d’imagination. Bâtisseur plein de ressources, son propriétaire n’a eu de cesse de faire de cette masure un coquet logis taille XXL. L’ancienne étable a laissé place à une pièce à vivre chaleureuse, confortable et pleine de trouvailles. Les bardages d’une vieille talvanne décorent maintenant les façades des meubles de cuisine. Le résultat est superbe. À l’extérieur,l’ancienne fosse à purin d’abord transformée en piscine est aujourd’hui occupée par un petit étang qui confère “O Une ferme inspirée Coquet logis taille XXL Refaire du neuf avec de l’ancien n’est pas chose facile. Quelques restaurations de fermes comtoises sortent franchement des sentiers battus sans perdre de leur authenticité. Exemple. Cette ferme est perdue en pleine nature. 240 m2 de rareté. L’exception se traduit déjà par une belle piscine intérieure où parents et enfants peuvent batifoler toute l’année. L’installation de chauffage géothermie adoucit la facture énergétique des contraintes d’une piscine chauffée. Dans le jardin se trouve un jacuzzi extérieur. Les propriétaires ont choisi d’équiper la salle de jeu d’un projecteur en aménageant la pièce en conséquence. Comme au cinéma… Ce bien est commercialisé par l’agence pontissalienne de Bersot immobilier. I La façade dénote un travail d’architecte à la recherche de lignes harmonieuses et contemporaines. Avec son style bien à lui, le salon séjour ne manque pas de personnalité. un charme tout aquatique à l’ensemble. Ici, la vie n’est que cabanes. Cabanes dans les arbres, cabane pour déguster la fondue entre amis, cabane sauna, cabane qui abrite aussi le bain nordique. La ferme est suffisamment vaste pour abriter plusieurs appartements sans être à l’étroit. Le plus vaste dispose d’un chauffage aux granulés bois.Dans chaque pièce, on retrouve la patte du bricoleur : traîneau transformé en lit, planches de grange utilisées pour faire un rockingchair ou qui servent de marche d’escalier… Une ferme comtoise pleine de surprises. I Vue sur l’un des appartements créé de toutes pièces à la grange. Prendre un bain nordique en toutes saisons, ici c’est possible. 8 L’ÉVÉNEMENT La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 G Arc-sous-Cicon 460 000 euros Ferme à prix d’or au pied du Crêt Moniot Cette ferme entièrement rénovée dispose de mensurations exceptionnelles avec un salon séjour de 47 m2, une pièce à vivre de 45 m2. Elle servait jusqu’à présent de gîtes et maison d’hôtes. eux solutions avec cette demeure installée à Arcsous-Cicon : vous investissez ou profitez de l’espace. Totalement rénové par les propriétaires, ce corps de ferme typique du Haut-Doubs, à la frontière avec le pays sauget, accueillait jusqu’à présent les touristes l’été et l’hiver. Ferme devenue maison d’hôtes et gîte, elle est aujourd’hui à vendre. Les 460 000 euros affichés s’expliquent Réseau immobilier, filiale du Crédit Agricole de Franche-Comté, nous recrutons pour notre agence de Pontarlier Un(e) Conseiller(e) en Gestion Locative Pourvu(e) de vraies qualités commerciales, vous justifiez d’une expérience dans la gestion locative immobilière. Vous êtes dynamique, organisé(e) et doté(e) d’une grande déontologie professionnelle ? Rejoignez-nous ! Nous vous offrons la force d’un réseau national, les moyens et les partenariats pour développer notre activité, des formations et de réelles perspectives d’évolution D Bien exposée, la ferme est installée à Arc-sous-Cicon. Ses propriétaires l’ont transformée en gîte. Envoyer CV + lettre de motivation à : soniaseyranian@squarehabitat.fr par la taille et la qualité des matériaux. Cette ferme située non loin des pistes de ski de fond comprend une cuisine meublée, un salon-séjour de 47 m², sept chambres dont quatre avec salle de bains et W.-C., un bureau, une pièce à vivre de 45 m², une buanderie, un garage double et autres dépendances… Le tout sur 24 ares de terrain. Assez bien classée sur le plan énergéUne cuisine tique, cette maison se chauffe au bois, fuel et géothermie. C’est l’agence Valalliant le dahon Immobilier qui gère la vente. moderne à “Pour ce genre de bien, il faut compter l’ancien. un délai un peu plus long pour la venderniers investissent moins que ces te” admet une conseillère immobiliè- re. Si elle peut intéresser des locaux, précédentes années en France. Elle l’habitation pourrait plaire à des étran- pourrait également séduire des perLe salon et sa décoration gers, Suisses notamment, même si ces sonnes souhaitant vivre du tourisme. I de type chalet. G Saugeais Un parc de 40 ares C’est ferme et définitivement authentique est fonctionnel et habitable même si quelques aménagements s’imposent encore pour retrouver l’accord parfait encore modernisme et temps jadis. Les deux tuyés prolongent leur course dans la grange cathédrale avec sa charpente qui témoigne encore du savoir-faire des montagnons bâtisseurs. “On trouve de moins en moins ce genre de ferme en si bon état. Ce bien s’adresse à une clientèle particulière et relève typiquement d’un coup de cœur.” I Le Haut-Doubs recèle encore de superbes fermes comtoises. Celle-ci se distingue par son double tuyé, sa piscine chauffée en plein air et son emplacement exceptionnel. Cette ferme comtoise dispose d’un superbe emplacement avec une vue imprenable sur les contreforts saugets. emplacement, La construction de cette ferme remonl’emplacement, te à la Révolution comme le confirme l’emplacement”, mar- la plaque à l’entrée d’une des deux fours tèle en souriant Flo- à pains. C’est d’ailleurs l’originalité de rence Spiesser de l’agence Haut-Doubs cette vaste bâtisse qui dispose égaleConseil Immobilier en évoquant le cadre ment de deux tuyés en parfait état de unique cette belle ferme comtoise plan- fonctionner. “Tout était conçu pour abritée au cœur du Saugeais. Vue dégagée ter deux familles.” à 180° sans voisin à la ronde, les ama- La ferme s’inscrit dans un parc de 40 teurs de calme apprécieront un bien ares et dispose aussi d’une piscine extéqui jouit également d’une superbe expo- rieure chauffée. L’intérieur abrite de sition plein sud. Le rêve jurassien en belles pièces dont certaines portent quelque sorte perché à 1 000 mètres encore les boiseries qui font le charme d’altitude. des fermes comtoises authentiques.Tout “L’ Une piscine chauffée est construite à l’arrière de la ferme. Dans la grange cathédrale, on retrouve les deux tuyés et les deux ponts de grange de cette ferme qui abritait deux familles. La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 G Saint-Point-Lac G Vallée de la Loue 630 000 euros 9 Un parc d’1 hectare exceptionnelle La vue sur le lac a un prix Une demeure ème Ce chalet construit il y a 22 ans est mis en vente par un particulier depuis le début de l’année. Récemment rénové, il surplombe le lac Saint-Point. i des personnes sont allergiques au bruit des cloches de vaches, ce n’est pas pour eux” s’amuse Yves Lehmann, le propriétaire. Son chalet érigé en 1992 sur les hauteurs de Saint-PointLac baigne dans le calme et la verdure. Seuls les tintements des clarines troublent cette quiétude… qui a un prix : comptez 630 000 euros pour vous offrir ce bien avec vue magnifique sur le lac Saint-Point. “Il était estimé à 600 000 euros il y a 3 ans, explique le propriétaire qui “S La vue sur le lac Saint-Point de lapiscine couverte et chauffée. du XVI siècle a vallée de la Loue compte beaucoup de belles demeures. L’une d’elle est à vendre sur la commune de Scey-en-Varais à quelques kilomètres d’Ornans. “C’est un véritable havre de paix” annonce l’agence Schneider de Besançon qui la commercialise. la maison cossue en vieille pierre date de du XVIème siècle. Elle dispose de 300 mètres carrés habitables. L’espace se décompose en plusieurs pièces de réception, quatre grandes chambres et trois salles de bains. Les combles sont aménageables. À l’extérieur, il y a des dépendances et une piscine. La demeure trône au milieu d’un parc d’1 hectare à deux pas de la Loue. Ce terrain arboré et clos d’un mur est constructible. La valeur de ce bien est inférieure à 900 000 euros. I L Un chalet rénové par les propriétaires. se sépare de cette bâtisse pour acheteurs semblaient discrets : des raisons de santé. Depuis, “J’ai eu quelques appels de pernous l’avons aménagé et moder- sonnes qui souhaitent défiscanisé avec par exemple une chau- liser mais rien de concret” prédière à granulés plutôt que du cise le propriétaire qui prévoit gaz” dit-il. de publier son bien en Suisse Le propriétaire qui a publié son voisine. Bien entretenu (repeint bien sur un site de vente en tous les deux ans), ce chalet ligne bien connu a préféré ne s’étend sur une surface de pas s’adjoindre - pour l’instant 320 m2 habitables, possède trois - les services d’une agence immo- grands garages, deux abris de bilière. “Il n’y a donc pas de jardins, une piscine couverte et frais d’agence” poursuit-il. Les chauffée. I Il y a 300 mètres carrés de surface habitable et les combles sont aménageables.. Les dépendances de la maison. 10 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 SPORT EN BREF Un match couperet Vacances Le foot rit, le rugby pleure Même nom mais destins différents pour les deux C.A.P. Les footballeurs sont premiers de C.F.A. 2 et les rugbymen proches de la relégation. Le match de dimanche 20 avril sera couperet. es rugbymen pontissaliens n’ont plus leur destin entre les mains. S’ils gagnent leur dernier match à domicile dimanche 20 avril et que dans le même temps leur concurrent direct au maintien Montmélian s’impose, ils seront relégués en Fédérale 3. Jean-Louis Gagelin le président veut croire à un signe du destin : “Tout est encore possible. Nous allons retrouver pour ce dernier match une partie de nos blessés dont Teddy Parisot (3ème ligne aile) et Steven Dechar- en partie, au nombre de blessés : 12 “Reste rière (pilier) notam- joueurs, dont la plupart étaient des cadres la chance ment.” de l’équipe. “Notre équipe est moins foradministrative.” Pontarlier, qui ne maî- te physiquement et les joueurs qui ont trise plus son destin, remplacé les blessés sont fatigués” dixit peut se mordre les Jean-Louis Gagelin. Si le C.A.P. rugby doigts : “Au premier venait à s’incliner sur le terrain, il restiers du championnat, te un espoir du côté administratif. Certes, nous pensions aux play- ce n’est pas un repêchage le plus glooffs, se remémore Jean- rieux, mais Pontarlier y pense : “Un dosLouis Gagelin. Puis, on sier va être déposé car nos finances sont a commencé a parlé du saines.” maintien…” Une chu- Pontarlier pourrait ainsi prendre la plate qui s’expliquerait, ce d’une équipe de Fédérale 3 dont les L’attaquant de Pontarlier Julien Schulzendorf peut avoir le sourire : le C.A.P. joue la montée (photo archives L.P.P.). L finances seraient bancales. Les hommes d’Alexandre Farina ont déjà connu pareille situation : rétrogradée il y a trois ans en Fédérale 3, l’équipe était parvenue à remonter la même année. Une descente n’est jamais sans répercussion : financièrement, les subventions de la Ville diminueraient de 20 000 euros. Chez les “footeux”, c’est le sentiment inverse. Les hommes de Jean-Luc Courtet ont créé la surprise. Ils sont premiers du championnat de C.F.A. 2 (équivalent de la cinquième division) à égalité de État civil de mars 2014 NAISSANCES 24/02/14 – Armand de Olivier RATTE, régleur dessinateur et de Marie GIRARDET, assistante gestion locative. 02/03/14 – Liam de Nicolas LOIDREAU, salarié agricole et de Idaline LOUVRIER, assistante de production. 28/02/14 – Elie de Thomas SPRUNCK, opérateur et de Mathilde CHOUX, laborantine. 01/03/14 – Maëlice de Mickaël MOUGET, magasinier vendeur cariste et de Pauline GRAPPIN, agent de service hospitalier. 02/03/14 – Tyméo de Prescillia REMONNAY, sans profession. 03/03/14 – Noah de Jérôme HEITMANN, chauffeur mécanicien et de Sabrina PANTALEO, sans profession. 03/03/14 – Mathis de Jean-François BULLE, sans profession et de Emmanuelle VICAIRE, sans profession. 03/03/14 – Sacha de Vincent PROST, conseiller décorateur et de Mélanie LENZI, infirmière. 03/03/14 – Lenny de Julien GRIFFOND, ouvrier travaux publics et de Sabine BOBILLIER, ouvrière en horlogerie. 04/03/14 – Leny de Yohann DUBAIL, boulanger pâtissier et de Lucie BONNOTTE, infirmière. 01/03/14 – Clémence de Marc LAVRUT, encadreur et restaurateur de peinture et de MarieEve BOIVIN, sans profession. 02/03/14 – Léo de Alexis RIEU, infirmier et de Sabrina APRILE, infirmière. 04/03/14 – Jennifer de Olivier COURDIER, maçon et de Nadine MICHEL, assistante de direction. 04/03/14 – Benjamin de Flavien HENRIET, salarié agricole et de Amélie GAGNEPAIN, employée commerciale. 04/03/14 – Laura de Thomas VERNEREY, opérateur sur commandes numériques et de Marion PERSONENI, fleuriste. 04/03/14 – Marlène de Jean-Louis ROY, fromager et de Reine MAMET, agricultrice. 04/03/14 – Mathis de Aurélien THIEBAUD, entrepreneur travaux publics et de Adeline PERROT, aide-soignante. 04/03/14 – Johan de Frédéric LINOTTE, technicien et de DE TREY Lila, sans profession. 05/03/14 – Eliott de Romain LANGLOIS, préparateur en agroalimentaire et de Stéphanie GUYOT, animatrice en périscolaire. 06/03/14 – Georgiane de Philippe GOUGET, électricien et de Karine WASYLCZYK, agent des services hospitaliers. 06/03/14 – Léa de Thomas SCUDELLER, opérateur de production et de Julie BLONDEAU, orthophoniste. 06/03/14 – Noémie de Yannick PAYET, ouvrier et de Mélanie PELAY, diététicienne. 07/03/14 – Nayana de Jacques WARLET, couvreur zingueur et de Sandra NICOD, auxiliaire de vie scolaire. 07/03/14 – Violette de Jean-Luc ROLOT, chauffeur poids lourds et de Nathalie ROY, responsable de magasin. 08/03/14 – Lena de Simone PAGLIAI, mécanicien monteur et de Nadège GIRARD, employée commerciale. 08/03/14 – Juliette de Nicolas BENARD, cuisinier et de Sandra JACQUET-PIERROULET, ouvrière. 08/03/14 – Serena de Slavko JOVICIC, ouvrier polyvalent et de Laurie-Anne LE COSSEC, sans profession. 09/03/14 – Zoé de Julien BOLE DU CHOMONT, mécanicien et de Jessica PARIS, responsable de magasin. 09/03/14 – Lucie de Romaric PLAISSE, conducteur d'engins et de Bénédicte LANQUETIN, comptable. 10/03/14 – Cléa de Christophe MARION, technicien en microtechnique et de Céline MÄRZENDORFER, préparatrice en pharmacie. 10/03/14 – Océane de Philippe PARIS, agriculteur et de Sonia GUINCHARD, ouvrière en horlogerie. 10/03/14 – Éline de Bruno RAGUIN, restaurateur et de Anne-Suzy CHARMETTE, restauratrice. 10/03/14 – Charlotte de Rodolphe MENETRIER, scieur et de Julie MOREL, conseillère en économie sociale et familiale. 10/03/14 – Livia de Jean-Baptiste GAUTHIER, horloger et de Leslie MULLER, employée de commerce. 11/03/14 – Manon de Christophe JEANNEROD, pompier professionnel et de Céline THIOLLET, professeur des écoles. 12/03/14 – Mohamedrayan de Said SAIS, ouvrier travaux publics et de Imane MKHIBACH, sans profession. 12/03/14 – Nohan de Illan PASTEUR, ouvrier et de Coralie NEVEU, employée restauration. 12/03/14 – Sacha de Vincent THOR, employé de distillerie et de Céline SULPIZIO, technicienne de laboratoire. 13/03/14 – Anaël de Alexis BRESSAND, ouvrier de scierie et de Audrey LOMBERGET, infirmière libérale. 13/03/14 – Elise de Sylvain GÉHANT, technicien et de Karine TRIBUT, aide médico-psychologique. 13/03/14 – Serkan de Osman SAGLAM, ouvrier et de Esma ÇAKIR, sans profession. 13/03/14 – Callen de Bruno PALMA, décolleteur horloger et de Corinne GRUET, ouvrière spécialisée. 13/03/14 – Louna de Benoit JOUSSAUME, menuisier ébéniste et de Frédérique VOUTHIER, employée de banque. 16/03/14 – Chris de Bastien MOUREAU, technicien et de Anne-Laure BAROUDEL, professeur d’anglais. 16/03/14 – Nohan de Frédéric SANTAGATA, opérateur sur commande numérique et de Marie PARROD, sans profession. 17/03/14 – Margaux de Julien LAGARDE, chef de projet industrialisation et de Ketty RIVIERE, chef de produit. 17/03/14 – Ilkay de Mustafa AKCAY, opérateur et de Hicran UZUN, sans profession. 17/03/14 – Émeric de Etienne TORRESANI, infirmier et de Cécile BRUGEROLLE DE FRAISSINETTE, sans profession. 18/03/14 – Augustin de Hervé LAMBERT, affineur fromager et de Julie BULLIARD, contrôleur de gestion. 18/03/14 – Soline de Emmanuel TROUTET, agent territorial et de Magalie MICHEL, secrétaire médicale. 19/03/14 – Mila de Tuncay BALCI, décorateur - angleur et de Céline MATRAT, responsable de rayon. points avec trois grosses écuries : la réserve professionnelle de Troyes, celle de Nancy et Metz. Les Pontissaliens sont premiers à la différence de buts. Meilleure défense du championnat (13 buts encaissés), le C.A.P. enfile également les buts avec son trio d’attaquants. La saison n’est toutefois pas terminée : deux déplacements attendent Samuel Vieille et ses coéquipiers. Le prochain match à domicile se déroule samedi 26 avril au stade Paul-Robbe (18 heures). Les supporters, du foot, ou du rugby, ont encore l’occasion de donner de la voix… I 20/03/14 – Léonie de Thomas DURHÔNE, chauffeur et de Anaëlle CLERC, gouvern 20/03/14 – Maxence de Stéphane DE MIJOLLA, responsable logistique et de Marie ORSET, responsable recrutement. 23/03/14 – Théo de Romain RENAUD, salarié agricole et de Amélie ROUSSELET, sans profession. 22/03/14 – Sarah de Yohann DAVAL, cuisinier et de Donalie VUEZ, secrétaire médicale. 22/03/14 – Élian de Sylvain MEIGNIER, moniteur en maison familiale et de Eve-Claire ANDRE, orthophoniste. 23/03/14 – Louise de Mickaël JEANNINGROS, charpentier menuisier et de Marie-Céline BEZ, sans profession. 24/03/14 – Joséphine de Mathieu JAVAUX, commercial automobile et de Maude BOLE, coiffeuse. 24/03/14 – Milo de Mathieu PERROT-AUDET, paysagiste et de Hélène BECQUART, aide soignante. 24/03/14 – Alice de Frédéric GUIBELIN, infirmier et de Delphine KRAWIEC, aide soignante. 25/03/14 – Léonel de Antoine MONTENOT, plombier chauffagiste et de Cyrielle CHATELAIN, aide médico-psychologique. 25/03/14 – Emma de Antoine CHARLES, concepteur vendeur et de Caroline CHEVREY, vendeuse. 25/03/14 – Alicia de Bertrand GLORIEUX, chauffeur et de Marie BONNEFOY, aide soignante. 25/03/14 – Roze de Quentin SIRE, ouvrier polyvalent et de Sarah CAREL, étudiante en comptabilité. 25/03/14 – Nino de Sébastien MONNOT, boulanger et de Sandy PARRIAUX, éducatrice spécialisée. 25/03/14 – Olivia de Lionel CHARTIER, majordome et de Laura PERRIN, réceptionniste. 25/03/14 – Sirrine de Housin SALHI, chauffeur de bus et de Samia LAOUAR, sans profession. 25/03/14 – Juliette de Florian VOINET, chef de projet en agencement et de Elise ALLAZ, comptable. 26/03/14 – Kevin de Samir PROSJANOVIC, employé municipal et de Hajrija MANJGAFIC, hôtesse de caisse. 26/03/14 – Gabin de Michaël FORTRYE, éducateur et de Stéphanie DANEZIS, gestionnaire d’établissement de santé. 26/03/14 – Alix de Loïc MILESI, magasiniercariste et de Elodie JACQUET, ouvrière en fromagerie. 26/03/14 – Marius de Guy ORDINAIRE, facteur et de Camille ZAHND, agent d’exploitation. 26/03/14 – Léa de Thibaud GUINCHARD, ouvrier agricole et de Emmanuelle SCHALLER, sans profession. 26/03/14 – Alice de Maxime BERNARD, opérateur de production et de Anne CUINET, laborantine. 27/03/14 – Océane de David BRESSAND, coiffeur et de Claudia COQUELLE, assistante sociale. 27/03/14 – Livia de Nicolas GAVIGNET, aide soignant et de Mélanie STELLACCI, assistante maternelle. 27/03/14 – Thomas de Pierre-Antoine GUENOT, chef de projet et de Florence CHEVALLIER, assistante service après-vente. DÉCES 02/03/14 – Denise JACQUIN, 85 ans, retraitée, domiciliée à Arc-sous-Montenot (Doubs) veuve de Laurent GRILLON. 05/03/14 – Hélène VIEILLE, 71 ans, retraitée, domiciliée à Grand’Combe-Châteleu (Doubs) épouse de Maurice CÔTE-COLISSON. 06/03/14 – Pierre MORILHAT, 94 ans, retraité, domicilié à Rochejean (Doubs) veuf de Angèle GRILLET. 07/03/14 – Marcel CLERC, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Marie TODESCHINI. 08/03/14 – André JEANNIN, 92 ans, retraité, domicilié à Orchamps-Vennes (Doubs) époux de Cécile GALLOIS-GARREIGNOT. 08/03/14 – Gérard DESPREZ, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Antoinette GIGANDET. 10/03/14 – Agathe PETITE, 91 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Raymond PAULIN. 11/03/14 – Roland DELACROIX, 86 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Henriette MICHEL. 11/03/14 – Michel BENEDINI, 69 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marguerite SIMON. Vous êtes parents et vous résidez sur le territoire de la C.C.L. : venez inscrire vos enfants aux ateliers et stages A Tous Sports le mercredi 2 avril au théâtre Blier de 8 h 30 à 12 heures Nouveau : La ferme pédagogique “La Batailleuse” sera présente pour présenter ses animations. Les inscriptions se poursuivront dans les locaux du service Politique de la Ville. Tarif unique pour 2014 : 5 euros par enfant et par stage. Pour les résidents hors C.C.L. : inscriptions à partir du mercredi 9 avril dans les locaux du service Politique de la Ville. Tarif unique pour 2014 : 10 euros par enfant et par stage. Renseignements au 03 81 38 82 46. Dino-Zoo Grande chasse à l’œuf le week-end de Pâques au parc Dino-Zoo de Charbonnières-lesSapins. En collaboration avec la maison Coquy, 20 000 œufs en chocolat, 16 000 œufs pour les omelettes. Un œuf géant de dinosaure en chocolat à gagner chaque jour d’une valeur de 180 euros. Et le grand show T-Rex expérience, un face à face incroyable avec un dinosaure. Renseignements au 03 81 59 27 05. 14/03/14 – Emile WAKENHUT, 81 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs), veuf de Juliette MASNERI 15/03/14 – André TAILLARD, 85 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), célibataire. 15/03/14 – Marceau LONCLE, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 16/03/14 – Louisette BARILLOT, 71 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean FAVEAU. 14/03/14 – Pierre PARROD, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Denise LAITHIER. 15/03/14 – Georges PERNET, 92 ans, retraité cultivateur, domicilié à Goux les Usiers (Doubs), veuf de Suzanne POURCHET. 15/03/14 – André GRÉCO, 68 ans, retraité chauffeur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Louise SALVI. 17/03/14 – Bernard PICARD, 74 ans, retraité, domicilié à Boujailles (Doubs), époux de Gisèle VIEILLE-GIRARDET. 20/03/14 – Maurice MINARY, 89 ans, retraité magasinier, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette PEYRETON. 22/03/14 – Charles MARÉCHAL, 86 ans, retraité, domicilié à Andelot-en-Montagne (Jura), époux de Marie DUBOZ. 24/03/14 – Edouard LECOULTRE, 88 ans, retraité, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura), veuf de Carmen JEANNIN. 25/03/14 – Michel SAILLARD, 69 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marlène PASQUET. 25/03/14 – Léon RONOT, 96 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Andrée GUYON. 26/03/14 – Raymond LÉPINE, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Fernande VUILLAUME. 26/03/14 – Victor ANDRÉ, 92 ans, retraité, domicilié à Bulle (Doubs), époux de Geneviève RIFFIOD. 26/03/14–JoséVIEGASMIGUENS,60ans,maçon, domicilié à Pierrefontaine-les-Varans (Doubs). 27/03/14 – Edouard PELLEGRINI, 87 ans, retraité éducation nationale, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Thérèse BEDAT. 30/03/14 – Roger BEAUSERGENT, 85 ans, retraité agent technico-commercial, domicilié à Chaudron, Montperreux (Doubs), époux de Micheline DELACHAUME PréParez pâques avec votre hyper u pontarlier rayon boucherie rayon traiteur s pour vo es d n a m com es l a i c é p s 47 2 7 6 4 03 81 rayon poissonerie 1 Route de Besançon - 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 46 72 47 www.hyperu-pontarlier.com 12 PONTARLIER SOLIDARITÉ La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 Du local à l’international Le Rotary-club de Pontarlier : des valeurs et des actes L’antenne rotarienne du Haut-Doubs réunit aujourd’hui une trentaine de membres et s’investit comme les autres clubs au service d’actions humanitaires et éducatives. Tour d’horizon. n ce début d’avril, tous les rotariens du Haut-Doubs sont mobilisés dans la préparation du troisième “Salon des Vins et des Saveurs” qui se déroule les 12 et 13 avril à l’Espace Pourny. Cet événement qui rassemble une soixantaine d’exposants E attire plus de 3 000 visiteurs. Beau succès populaire et commercial. “C’est devenu l’action phare du Rotary club du Haut-Doubs”, apprécie Daniel Courgey son secrétaire. L’opération améliore de façon significative les recettes mais le club organise d’autres actions en vue Les rotariens pontissaliens sont présents au marché de Noël pour une vente de chocolats dont le bénéfice est versé au profit de l’association Rêves. de récolter des fonds. Toute l’année, c’est la collecte de vieux papiers qui sont livrés chez Armstrong via Emmaüs. À l’automne, le club vend des noisettes sur le marché. L’année s’achève par la traditionnelle vente de chocolats au marché de Noël de Pontarlier, lesquelles friandises sont fabriquées par les élèves du lycée professionnel Toussaint-Louverture. “Le bénéfice de cette action est versé au profit de l’association Rêves qui agit à destination d’enfants gravement malades. Par ce biais, un jeune a pu se rendre à Los Angeles avec le coup de pouce d’Air France qui a offert le billet d’avion. Les rêves sont parfois plus modestes mais tout aussi beaux ou authentiques comme celui d’aller simplement découvrir un élevage de chiens de traîneaux dans la montagne du Jura.” Dans la même logique, le Rotary soutient la section “Sport partagé” du collège Malraux où des collégiens valides se forment pour encadrer des jeunes en situation de handicap. La mission éducative du Rotary se traduit cette année par une aide de 3 000 euros pour accompagner d’autres collégiens de Malraux qui fabriquent une éolienne destinée à alimenter en électricité une école au Sénégal. Cerise sur le gâteau : les fabricants iront installer le Le Rotary matériel sur place. Beau voyage en perspective. “Avec de les clubs voisins de ChamPontarlier pagnole et d’Arbois-Poligny-Salins-les Bains, on a est fort financé la construction de 27 d’une plate-forme accessimembres. bilité qui s’adresse aux personnes à mobilité réduite. Cet équipement a été utilisé lors du dernier festival de la Paille.” Le Rotary pontissalien a participé à la création du P’tit magasin aménagé à l’intérieur de l’E.H.P.A.D. de Doubs. On pourrait également citer parmi les multiples contributions, les “shelters boxes”, ces tentes premiers soins utilisées lors de grandes catastrophes naturelles, le parrainage d’un jeune garçon à Haïti, le lit grande taille offert à l’hôpital pour les personnes de forte corpulence… De quoi redorer l’image du Rotary que certains ont parfois tendance à assimiler à un club de notables se retrouvant uniquement pour festoyer. Sans doute par Zoom Le grand voyage d’une jeune Taïwanaise Le Rotary mène depuis toujours des actions en faveur de la jeunesse. Pontarlier n’échappe pas à la règle et s’implique depuis longtemps dans les échanges étudiants. Illustrations. Sophie n’a pas eu trop de mal à trouver des marques en France. U ne quarantaine dʼétudiants bénéficient chaque année de ce programme dʼéchange piloté à lʼéchelle du district Alsace-FrancheComté. Les clubs font des propositions de candidature. “Marion, lycéenne pontissalienne est partie au Japon durant une année scolaire. Elle vit en famille dʼaccueil et bénéficie dʼun riche programme de visites orchestré sous la houlette du Rotary club local”, décrit Daniel Courgey. En contrepartie, les rotariens pontissaliens accueillent une jeune Taïwanaise de 16 ans. Su Zih Yun, alias Sophie, le pseudo quʼelle a choisi pour simplifier la vie de ses interlocuteurs français, est originaire de la capitale Taïpei. Pourquoi la France ? “Je souhaitais apprendre la langue et découvrir ce pays”, explique celle qui sʼexprime déjà plutôt bien dans la langue de Molière même si elle préfère lʼanglais. Arrivée en août, elle suit une scolarité à peu près normale en classe de première littéraire au lycée Xavier-Marmier. “Cʼest quand même très difficile de suivre”, reconnaît Sophie qui sʼest vite intégrée dans sa classe. Elle nʼa guère le temps de sʼennuyer et connaî- défaut de communication. Et la mission ne s’arrête pas là. Fidèle à ses engagements, le Rotary-club de Pontarlier présidé par Isabelle NicodRousset est aussi de tous les grands chantiers pilotés par le Rotary dans le monde entier. En premier lieu le programme Polioplus lancé en 1985 qui s’est traduit par la vaccination de plus de 2 milliards d’enfants. Le Rotary intervient pour l’accès équitable des populations aux ressources en eau. Il déploie aussi ses moyens pour réduire la mortalité infantile, prévenir l’illettrisme. Fort de 27 adhérents, le Rotary de Pontarlier est rattaché au district AlsaceFranche-Comté qui compte 60 autres clubs. Des actions sont coordonnées à l’échelle du district comme les échanges étudiants ou les séminaires “jeunes” baptisés Ryla. “On organise deux séminaires chaque année. Ils regroupent une vingtaine de lycéens, étudiants ou jeunes actifs. On fait appel à des intervenants qui viennent leur inculquer des notions de communication, management, gestion de conflits. Tout se passe sous forme d’ateliers. C’est assez intensif et éminemment formateur.” De futurs rotariens en perspective. I tra les richesses de son district rotarien sans doute mieux que beaucoup dʼhabitants du cru. Tourisme, sport, culture, détente, elle nʼa que lʼembarras du choix, sans oublier les week-ends découverte à Paris et dans dʼautres capitales européennes. Rien à dire sur la nourriture française si ce nʼest quʼelle ne mange jamais de bœuf car elle est née lʼannée du bœuf. Ayant visiblement bien trouvé ses repères, elle admet que son pays natal, la famille, ses proches, tous ces repères commencent un peu à lui manquer. Encore quelques semaines à patienter. I 14 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 CULTURE Un café littéraire L’Esperluète, ou la pause temps livre Le premier café littéraire de Pontarlier a ouvert ses portes le 14 janvier dans la rue Vannolles. Un espace à part pour lire, rêver, discuter en toute citoyenneté. esperluète n’est pas une espèce d’oiseau maritime mais le sigle en forme de huit barré qui signifie “et”. Il est encore trop tôt pour savoir si le concept de café littéraire a trouvé son public à Pontarlier. L’enseigne n’a rien à vendre, si ce n’est de mettre à disposition des gens un lieu de lecture et de débat agrémenté ou pas d’une boisson et de quelques biscuits en provenance de la ferme de la Batailleuse. Cet espace unique dans le secteur concrétise le projet de personnes du Haut-Doubs qui ont constitué l’association “RenCe pas contre autour d’un café et d’un livre”. un concept Laquelle réunit aujourd’hui 17 figé. membres. “On avait envie depuis longtemps de faire un endroit comme celui-ci”, explique L’ Martine, la présidente. L’association a quelque peu galéré pour trouver un local sans pour autant être figée sur le centre-ville. La prospection a finalement abouti chez l’ancien fleuriste de la rue Vannolles. Après un an de travaux, l’Esperluète ouvrait ses portes. Ici, rien n’est imposé. “C’est un lieu sans obligation de consommer où l’on peut débattre, se retrouver, se réapproprier sa citoyenneté dans le débat public. Le point d’ancrage, ce sont les livres.” Plusieurs étagères attendent le lecteur. L’offre est diverse : roman, philosophie, policiers, tous les genres ou presque ont droit de cité à l’Esperluète qui diffuse aussi des magazines et des journaux d’information. De quoi s’accorder une pause livre entre deux rendez-vous. Martine et les autres membres de l’association comptent bien animer les lieux avec des conférences, des débats sur toutes sortes de thèmes. “On s’adaptera aux sollicitations.” L’Esperluète, on l’a compris, n’est pas un concept figé. Il rentre plutôt dans le registre des lieux à construire ensemble. Comme une page blanche à remplir au gré des envies de chacun. Ouvert du mardi au samedi de 10 heures Les membres de l’association “Rencontre autour d’un café et d’un livre” à 18 heures. I F.C. se relaient pour tenir l’Esperluète. DÉNEIGEMENT Économie Routes : un régime sans sel et des économies La D.I.R.-Est qui déneige l’axe Pontarlier-Jougne a utilisé un tiers de sel en moins que l’hiver dernier. Les engins basés à Vuillecin sont sortis tout de même 100 fois contre 120 pour les hivers rigoureux. Cela représente une économie d’environ 380 000 euros. Les routes ont du coup moins souffert. hiver terminé, l’heure est au bilan. Inutile de dire que cet hiver doux a des répercussions sur les routes de Pontarlier et du Haut-Doubs, plutôt positives d’ailleurs. Avec une moyenne des températures enregistrées en février à Pontarlier de 3,6 °C, soit 3 °C de plus que la moyenne à cette période (0,6), les routes ont reçu moins de sel : “Nous avons salé un tiers de moins que l’an précédent. C’est l’hiver le plus clément de l’histoire de la D.I.R.Est” témoigne Christophe HuotMarchand, chef de centre à la D.I.R.-Est de Besançon. 1 700 tonnes de sel ont été déversées contre 5 500 l’an dernier. Pour la D.I.R.-Est qui négocie la tonne à environ 100 euros (hors taxes), l’économie est importante : 380 000 environ sont économisés même si certaines sont incompressibles comme les astreintes du personnel. Les agents basés à Vuillecin et aux Hôpitaux ont eu du travail : “Dans le Haut-Doubs, nous avons comptabilisé envi- L’ ron 100 sorties, contre 120 d’ordinaire. Nos agents étaient sur le pont mais nous avons beaucoup moins salé. À Besançon, il y eut 40 sorties” témoigne le représentant de l’institution. La Ville de Pontarlier, pour ses trottoirs et rues, a elle aussi réalisé des économies sans toutefois pouvoir donner de chiffre précis. Preuve de cet hiver extrêmement doux : 11 jours de “petites gelées” ont été enregistrés contre 22 en moyenne en février. Il n’y a eu aucune température inférieure à - 5 °C. Doux, février a été fort en précipitation avec 152 mm au lieu de 106, soit 18 jours de précipitations (10 nor“L’hiver malement en le plus moyenne) et 8 clément.” jours avec neige sans couvrir toutefois le sol. Le mois de mars a lui été exceptionnellement clément… sauf le 24 mars. En rai- Travaux sur la R.N. 57 La R.N. 57 va connaître une série de travaux : à Nods, les enrobés seront refaits à partir de mai. À Jougne, cʼest lʼensemble du centre-ville qui sera réaménagé (enrobés) puis la descente des Hôpitaux-Neufs entre mai et juin. Il faudra sʼattendre à des alternats de circulation. son d’un épisode neigeux intense et très localisé entre Pontarlier et la Suisse, un accident a eu lieu à 10 heures sur la R.N. 57 à hauteur de Touillon-et-Loutelet, entraînant une interruption de la circulation dans les deux sens. “L’hiver dans le Haut-Doubs dure plus longtemps : voilà pourquoi notre viabilité hivernale dure jusqu’au 14 avril” témoigne Christophe HuotMarchand. Dans quelques jours, les machines vont retirer les étraves. Le printemps est là. I Les stocks de sel sont au plus haut à la D.I.R.-Est qui déneige la R.N. 57 de Jougne à Pontarlier et jusqu’à Besançon. PONTARLIER CENTRE-VILLE La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 Du 5 au 26 avril La galerie Art et Lithographies fête ses 25 ans Un quart de siècle, ça se fête ! La galerie d’art de la rue de la République organise donc une exposition exceptionnelle autour de Micha et Goupil, deux peintres de style différent, dont le talent a conquis les Francs-Comtois. es années filent, mais le la galerie : Micha et Goupil. temps n’a pas d’emprise Le premier est Bourguignon. sur l’enthousiasme de Pas- Ses toiles sont un jeu de lumiècal Brisebard. Sa capaci- re, de transparence et de couté à s’émouvoir devant un leurs vives. Le second, installé tableau ou une sculpture est en région parisienne, est le Pascal Brisebard (à droite) avec Micha, un des deux artistes auxquels intacte. “Mon travail me pas- peintre de Paris, des chevaux il rend hommage pour les 25 ans de la galerie. sionne. Je suis autodidacte, et de bois, des bateaux je me laisse toujours guider par et des coquelicots, sont néanmoins présents dans lité même de Pascal Brisebard. de rivalité entre les peintres” l’émotion que me procure une avec une précision la galerie. On a toujours pris ce “C’est quelqu’un qui connaît son remarque Jacques Goupil. Il “De belles peinture. C’est ce qui me touche photographique. risque et nous avons toujours eu métier, qui s’occupe de ses ajoute : “Je sais que nous sommes avant la qualité technique qui satisfac- Par l’intermédiaire de belles satisfactions” remarque peintres. Cela est très important toujours attendus à Pontarlier. est indéniable chez les artistes tions.” d’Art et Lithogra- Pascal Brisebard. C’est cette pour moi qui viens à Pontarlier Si nous continuons de venir, c’est que l’on expose” avoue le cophies, le public diversité qui permet à Art et tous les deux ou trois ans” parce que nous avons trouvé un gérant de la galerie Art et Lithofranc-comtois a pu Lithographies de tirer encore remarque Micha qui présente- terreau d’amitié autour de Pasgraphies dont l’engouement est découvrir et appré- son épingle du jeu dans un sec- ra une trentaine de toiles pour cal.” Pour les 25 ans de la galecommunicatif. Il a fondé ce petit cier le style diffé- teur d’activité qui rencontre des cet anniversaire. rie, l’artiste est sorti de ses sujets havre de culture rue de la Répurent de ces deux difficultés. Avec le temps, des liens d’amitié de prédilection. Il exposera blique il y a 25 ans. Pour fêter peintres. “Dès le Mais la curiosité n’est pas la se sont tissés entre le maître quelques toiles étonnantes sur cet anniversaire, Pascal Brisedépart, nous avons seule explication à la notoriété des lieux et les artistes. “Il y a l’Asie. Comme dans la peintubard organise une exposition cherché à montrer de la galerie qui a dépassé depuis dans cette galerie une ambian- re de Micha, il y a toujours une exceptionnelle du 5 au 26 avril autre chose que des longtemps les frontières régio- ce familiale, ce qui est très rare. pointe de rêve. I T.C. autour deux peintres fidèles à peintres comtois qui nales. Il y a aussi la personna- Même au vernissage, il n’y a pas L 15 EN BREF Libération À l’occasion du 70ème anniversaire de la Libération en septembre prochain, la Ville de Pontarlier et plusieurs partenaires se mobilisent pour proposer à la population des commémorations exceptionnelles. En septembre à Pontarlier, plusieurs événements seront à suivre, et notamment le défilé et les commémorations autour du 70ème anniversaire de la Libération de Pontarlier le 6 septembre. Un défilé de grande ampleur aura lieu le matin à 11 heures Parallèlement, l’aéroclub proposera toute la journée du samedi un meeting aérien. Une grande exposition “La vie quotidienne à Pontarlier à la veille de la Libération” est programmée du 5 au 21 septembre. Environnement Le C.P.I.E. du HautDoubs édite un calendrier 2014 dédié à la qualité de l’air dans le cadre du projet “Prenez l’air du temps”, un projet éducatif régional destiné à favoriser la compréhension des questions liées à la qualité de l’air. Renseignements au 03 81 49 82 99. 16 PONTARLIER ET ENVIRONS MONTPERREUX Tourisme Le Conifer déploie ses rails Le train touristique pousse la balade jusqu’à Montperreux grâce à l’acquisition de terrains par le Conseil général. Les travaux en cours permettront d’allonger l’excursion de 2,5 km sur les 8,5 existants. Objectif affiché : relier d’ici peu Pontarlier à Métabief. Les bénévoles sortent le bleu de chauffe. otre objectif maintenant ! Que les Pontissaliens prennent un jour le train pour aller faire de la luge à Métabief…” Louis Poix (alias Loulou), est un président heureux et ambitieux. Le Conseil général du Doubs vient d’enlever à l’association du Conifer qu’il préside une belle épine du pied, ou plutôt du rail, en achetant 12 hectares de terrains situés sur la commune de Montperreux. Alors que le projet patinait depuis 17 ans, cette acquisition permet au train touristique (à vapeur et diesel) basé aux Hôpitaux de rallonger la balade de Au 2,5 km en direction ministère de Pontarlier. Un des dossier que Claude Jeannerot, présiTransports. dent du Conseil général, suit depuis 2004 : “Nous pensons que le Conifer est un produit d’attractivité qui vient en complément des canons à neige à Métabief, dit-il. Mais, sur les 20 km du tracé final, seu- “N lement 8,5 sont réalisés. Il reste du chemin à faire.” Pour autant, le succès ne se dément pas : les réservations sont bouclées jusqu’à fin mai. “L’acquisition de l’Orient-Express est une chance” dit Loulou Poix. 30 000 touristes profitent chaque année d’une balade entre les sapins. La prochaine étape donc : l’acquisition des terrains jusqu’à La Cluse-et-Mijoux. “Après les élections, j’irai discuter avec la commune” explique Claude Jeannerot. Son statut de sénateur lui a permis de décrocher une réunion lundi 24 mars au ministère des Transports (avec Louis Poix) afin de clarifier certaines craintes. Notamment celle d’interdire aux trains touristiques d’emprunter les voies ferrées nationales. C’est un enjeu pour le Conifer qui souhaite, à terme, utiliser la voie ferrée ParisBerne pour rejoindre Pontarlier. “De l’autre côté, on veut rejoindre Métabief car il n’y a que 1 300 mètres à réaliser pour arriver au pied du télésiège” poursuit Louis Poix. En attendant ces nouvelles pistes, il faut construire le tronçon situé à droite de la route nationale 57 (en direction de Métabief). Il sera ‘ ‘ Le ChifFre La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 entièrement réalisé par les bénévoles. Et cela ne semble pas les inquiéter : “De mai à octobre, nous allons la construire, rapporte le président. Les bois ont été coupés. A nous maintenant de nettoyer la plate-forme, de réaliser la couche de ballast, de poser les panneaux de voies de 11 mètres, les travers, les éclisses” annonce-t-il. Pour ce faire, ils seront une dizaine “à la voie”, terme de cheminots. Si le Conseil général a payé l’acquisition des terrains (23 000 euros), l’association prend sur ses fonds pour acheter les rails et réalise les travaux. Depuis 2005, le Conifer a reçu 290 000 euros d’aides. “Elle est peu dispendieuse par rapport à ses résultats” relate Claude Jeannerot. Loulou Poix, ancien entrepreneur de travaux publics, est à la manœuvre dans sa pelleteuse : “Nous avons déjà des rails en stock. C’est une chance car sinon, nous devrions débourser entre 400 000 et 500 000 euros.” Les conducteurs devront prévoir davantage d’eau pour alimenter la machine à vapeur. Il faut 5 m3 d’eau pour relier les Hôpitaux et 4,5 stères de bois. Pour le Conifer, les feux sont au vert. 60,97 C’ est, en pourcentage, le taux de participation définitif du second tour des élections municipales dans le Doubs. Avec près de 40 % d’abstention, soit quatre électeurs sur dix qui ne se sont pas déplacés aux urnes, le taux de participation est inférieur de dix points à celui constaté il y a six ans. En 2008, ce taux de participation s’était établi à 70,93 %. Dans la capitale du Haut-Doubs, on avait un peu plus voté le 23 mars avec un taux d’abstention qui a atteint tout de même les 47,33 %, soit près d’un électeur sur deux qui n’a pas cru bon se déplacer aux urnes. Ce phénomène de l’abstention est en hausse constante depuis 25 ans. Louis Poix, président du Conifer, va avec les bénévoles de l’association construire 2,5 kilomètres de voies après Fontaineronde. PONTARLIER ET ENVIRONS HOUTAUD La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 17 Une alternative au quad Une brigade de secours à cheval L’antenne pontissalienne de la Fédération Française de Sauvetage et Secourisme expérimente avec le centre des Écuries de la Plaine une nouvelle méthode d’intervention à cheval. Innovant. es participants du der- la Fédération Française de Saunier trail de Quingey dis- vetage et de Secourisme a eu puté le 23 mars dernier maintes fois l’occasion de réfléont sans doute apprécié chir à cette alternative lors des de savoir qu’en cas de blessures, nombreux trails où il avait la on leur porte secours au grand responsabilité des secours. galop. Une première en Fran- L’option quad offrait déjà pas ce. “On y pensait depuis quelques mal de solutions pour aller au années”, explique Jérôme Préaud plus près des victimes mais à l’origine de cette initiative. l’engin n’égale sans doute pas Le responsable pontissalien de le cheval sur les sentiers très L étroits. Idem dans les pierriers chaotiques ou les dévers glissants. Le secours à cheval, pour attrayant qu’il soit, impose aussi des contraintes. En premier lieu, trouver des chevaux et des cavaliers capables d’assurer la mission. Pas de quoi effrayer la famille Benoît qui tient les Écuries de la Plaine à Houtaud. Sur- Les cavaliers-secouristes interviendront sur plusieurs manifestations où il est difficile de porter secours rapidement. tout qu’il n’y a aucune contreindication pour un centre équestre de compter dans ses rangs quelques secouristes qui sont même indispensables pour organiser des compétitions. Du gagnant-gagnant. Plusieurs cavaliers vont donc bénéficier d’une formation aux premiers secours. “Ils suivent actuellement les modules du P.S. 1 et devraient passer le P.S. 2 dans l’année”, souligne Jérôme Préaud. Inversement, des secouristes s’initient à l’équitation. L’objectif de la mis- Les secouristes et les cavaliers s’étaient donné rendez-vous le 8 mars aux Écuries de la Plaine pour un exercice grandeur nature. sion sera d’intervenir au plus vite auprès des victimes. Il n’est pas question bien sûr d’assurer leur évacuation. “L’association de Sauvetage et Aller au Secourisme plus près investi dans dua des matériel adapté.” victimes. Les Écuries de la Plaine mettront donc à disposition quelques chevaux, de préférence toujours les mêmes, sélectionnés pour leur caractère stable et sociable. “On a procédé à un test grandeur nature le 8 mars à Houtaud. On a pu voir comment gérer les chevaux vis-à-vis des victimes. Il nous restait juste à finaliser quelques points de détail pour optimiser le transport.” On devrait voir la brigade équestre sur d’autres manifestations en plein air comme le Jungle Run à Pontarlier ou le trail des sangliers cet automne. I PORTES OUVERTES 11, 12 et 13 avril 2014 Exceptionnellement; les frais de notaire sont offerts Visite d’une maison témoin pour toutes réservations lors des portes ouvertes. 10h-12h/14h-17h // autres horaires sur rendez vous LE HAMEAU DU BOIS JOLI à Sarrageois HBJ Christophe ASTIER , Promoteur 19, Grande Rue 25240 SARRAGEOIS Portable : 06 42 47 91 45 Clé en main ! F.C. 18 LE DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 LES LEÇONS DES MUNICIPALES Après une large victoire, Patrick Genre a partagé ces femmes de joie avec son épouse et ses deux filles. Maire de Pontarlier depuis 1999, Patrick Genre repart pour un nouveau mandat. Sa liste prend un élu de plus à l’opposition par rapport à la précédente mandature. Elle totalise 28 élus sur 33. G Résultats Patrick Genre ému aux larmes Soir de victoire à Pontarlier L’issue du scrutin n’a guère laissé de place au doute. Patrick Genre l’emporte avec 64,48 % des voix. La gauche fait 20,75 % devant Pontarlier Écologie à 14,76 %. Analyse. La messe était déjà dite à l’annonce des résultats du premier bureau de vote. epuis trois mandats, les soirées électorales se suivent et se ressemblent à Pontarlier où la conclusion est toujours la même : victoire nette et sans bavure de Patrick Genre. La tendance était déjà annoncée à la publication des résultats du premier bureau de vote, à savoir ceux de l’école maternelle Raymond Faivre. La suite ne fut que l’implacable confirmation de la confian- D Patrick Genre et ses colistiers découvrent les résultats. ce massive des votants accordée au maire sortant et à ses colistiers. Seul bémol regretté par tous, le gagnant comme les perdants : le taux d’abstention à 47,33 %. L’électorat pontissalien a clairement boudé les urnes. Résultats : les trois listes perdent des voix : 90 pour les Verts, 216 pour le maire et 479 pour la gauche. La désillusion est totale pour la liste Pontarlier Autrement conduite par JeanYves Bouveret. L’espoir suscité aux dernières législatives où Liliane Lucchesi avait pratiquement fait jeu égal sur la ville avec Annie Genevard a vite été balayé dans un contexte pontissalo-pontissalien. “L’électorat de gauche ne s’est pas déplacé. Le résultat du vote de dimanche a été très cruel pour nous. DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 19 G L’installation du conseil Daniel Defrasne perd sa délégation à l’urbanisme Plus que l’élection du maire par les autres conseillers, la seule incertitude de cette séance concernait le sort réservé à l’ancien adjoint coupable d’une négligence indigne de ses responsabilités. appel des faits : deux jours avant le premier tour, l’Est Républicain consacrait un article sur les omissions de l’adjoint à l’urbanisme, coupable de n’avoir pas respecté à la lettre les procédures en réalisant des travaux dans sa maison d’habitation. Luimême l’a d’ailleurs reconnu dans ce papier. Ce faux pas n’a pas cessé d’alimenter les conversations sachant qu’il devait être reconduit à l’urbanisme en cas de victoire du maire sortant. Son nom figurait bien vendredi 28 mars dans la liste des neuf adjoints proposée par Patrick Genre. R Avant de procéder au vote, Jean-Yves Bouveret a sollicité la parole pour manifester son mécontentement. “Je “Doit-on réagis en constatant que alimenter la Daniel Defrasne est sur la liste. Je m’aperçois que chasse à vous lui avez donné une l’homme ?” délégation. Nous ne participerons pas à ce vote et nous regrettons fortement cette situation.” Patrick Genre de lui répondre : “Quand on a une responsabilité, il faut savoir l’assumer en ayant tous les éléments en main, en Le nouveau conseil municipal au grand complet. Daniel Defrasne (à gauche) perd sa délégation à l’urbanisme. ayant un esprit d’analyse, un esprit critique, en prenant la mesure la plus adaptée. Sur le fond, les travaux sont conformes, le permis de construire a été légalement attribué. Le dossier a été déposé en septembre 2013. L’erreur est indéniable et impardonnable, il a omis de faire la signature pour commencer les travaux. Daniel Defrasne doit assumer. Doit-on alimenter la chas- Claude Debrand siégeront au conseil. La liste Pontarlier Écologie s’en sort plutôt bien. Claire Rousseau et Gérard Voinnet, tous deux présents au dépouillement général apprécient de se maintenir au même niveau qu’en 2008. “On n’est pas déçu. Cela montre qu’il y a une assise. Un groupe s’est constitué. Maintenant, au boulot, et j’espère que Patrick Genre nous laissera la place de travailler”, commentait à chaud Gérard Voinnet. Quant au vainqueur du jour, il s’est lais- se à l’homme ? Pendre haut et court celui qui a commis cette erreur ? J’ai analysé tous les éléments du dossier et j’ai pris mes responsabilités. Daniel Defrasne n’a plus sa délégation à l’urbanisme. Il garde ses autres délégations.” Christian Pourny récupère l’urbanisme et Daniel Defrasne aura donc à sa charge, le S.C.O.T. (schéma de cohérence territoriale), l’aménagement du territoire, la politique avec les bailleurs sociaux et le très haut débit. Aura-til aussi la responsabilité du S.C.O.T. au niveau de la C.C.L. ? Et dans ce cas, comment réagiront les autres élus communautaires qui n’ont pas forcément ce devoir de solidarité qu’ont manifesté les conseillers pontissaliens à l’égard de Daniel Defrasne ? I sé submerger par une belle émotion personnelle et familiale. Le temps d’écraser quelques larmes et le voilà prêt à afficher sa satisfaction. “Je m’adresse en premier lieu aux deux listes. La campagne a été digne et respectueuse. C’est un résultat positif, largement positif qui récompense un travail d’équipe. Sans l’équipe, rien n’aurait été possible. Le plus dur est devant nous. Ce nouveau conseil devra être disponible et impliqué. On a encore beaucoup de choses à faire ensemble.” I Claire Rousseau et Gérard Voinnet étaient plutôt heureux de se maintenir à près de 15 % des voix. Notre travail de proximité, notre proposition concrète et réaliste n’a pas permis d’enrayer à Pontarlier les effets d’un mouvement national très défavorable à la gauche en général et au parti socialiste en parUne victoire ticulier”, analyse après coup Karine Grosjean, nette et numéro 2 de la liste. Le sans bavure. recul est général même dans les quartiers “populaires” comme ceux des C.R.L. ou de Berlioz historiquement favorables aux candidats de gauche. Avec 20,75 %, la gauche perd un représentant. Seuls Jean-Yves Bouveret, Karine Grosjean et La victoire confirmée, le candidat Genre resplendit de bonheur et d’émotion. Plus sensible qu’il n’y paraît, le maire n’a pu retenir ses larmes. 20 La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 G Zoom Adjoints et conseillers délégués : les nouveaux, les promus Philippe Besson : adjoint aux sports Adjoint de direction et enseignant au lycée Jeanne d’Arc, Philippe Besson 47 ans, était entré au conseil municipal en cours de mandat en remplacement d’Élisabeth Ducrot. Très impliqué au C.A.P. foot où il s’occupe notamment de la section vétéran. 1 2 Deux conseillers délégués 1 Bénédicte Hérard : nouvelle adjointe aux affaires sociales Jacques Prince : Monsieur sécurité Enseignante en langue et lettres au lycée Xavier-Marmier, cette Pontissalienne de 46 ans succède poste pour poste à Nathalie Bertin. Sa délégation recouvre la solidarité sociale, la santé, le C.C.A.S., la prévention, l’insertion. Un poste sur mesure pour ce retraité de la Police nationale. À 66 ans, ce conseiller sortant se voit confier la sécurité et le soin de piloter la stratégie globale de sécurité et le plan de secours. 2 Isabelle Narduzzi à la communication Conseillère municipale depuis 2008, Isabelle Narduzzi, 53 ans, a longtemps travaillé dans une banque locale où elle s’occupait de gestion de patrimoine. Elle succède à Denise Adréani et prend en charge la communication, les relations publiques et la démocratie locale. Bertrand Guinchard aux manettes économiques 3 Sylvie Laithier : promue dans les mêmes responsabilités Déjà conseillère sous l’équipe précédente, Sylvie Laithier, 60 ans, devient adjointe en charge de l’accessibilité, du transport et des mobilités. Une promotion dans la continuité pour celle qui s’était beaucoup investie dans le guide de l’accessibilité. 3 Conseiller municipal depuis 2001, ce chef d’entreprise de 38 ans s’occupera d’une délégation importante englobant l’économie, l’artisanat, le 4 commerce et l’agriculture. 4 LE CHALET LE TOSHKA Doubs, au centre du village, T2 au T4. Terrasses, jardins privatifs. Chauffage au gaz. Personnalisation et choix des finitions. Normes BBC. A Doubs, dans lotissement calme, T1 au T5. Terrasses, garages, caves et ascenseur. Normes BBC. Proche tous commerces. TERRAINS À VENDRE GILLEY T4 PONTARLIER Appartement lumineux, bonne exposition. 3 chambres. Balcon, garage et cave. 145 000 € F.A.I CENTRE VILLE Pontarlier, résidence BBC, derniers lots disponibles du studio au T4. Garage et ascenseur. Choix des finitions. T3 DOUBS Au centre du village, appartement rénové. Cuisine équipée, grand salon, cellier, cave et grenier. 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La bascule s’est jouée à quelques voix près, trois exactement, et le maire sortant se retrouvait en position particulièrement délicate avec seulement trois élus de sa liste élus. Victime de Denis Poix-Daude admet qu’il y avait une fausses opportunité à saisir. informations. “On s’est engagé dans Denis Poix-Daude va s’investir à fond pour sa commune. l’idée que cela pouvait de communes Mont d’Or-Deux Lacs. passer”, explique le nou- me Cordier. veau maire. Enseignant au lycée professionnel Au programme des projets à gérer dans L’accompagneront au Toussaint-Louverture à Pontarlier, la continuité figurent bien sûr la réacours de ce mandat Denis Poix-Daude va concentrer ses lisation du nouveau groupe scolaire quatre adjoints : Daniè- efforts sur Jougne et rien d’autre. On et l’aménagement du bas du village. le Biesse, Daniel Graf, ne le verra donc pas briguer les pre- “Il y a de quoi s’occuper”, souligne Denis Isabelle Andrez, Jérô- miers rôles à la tête de la communauté Poix-Daude. P 21 Mouthe Insuffler un nouvel élan économique et touristique Mouthe, toute la liste de Daniel Perrin est passée au premier tour. Déjà une victoire en soi pour le nouveau maire. “Une grande satisfaction pour moi. C’est aussi un appel à la création d’une vraie équipe de conseillers municipaux”, explique l’élu qui sera secondé par Pierre Moureaux, Pierre Bourgeois, Anne-Claire Cuenet et Pascal Legé. S’il n’a pas encore établi sa feuille de route, Daniel Perrin annonce déjà qu’il souhaite agir dans le sens du renforcement des activités économiques sur Mouthe. “Pour cela, nous allons nous appuyer sur les forces vives du village. Nous comptons aussi ouvrir les commissions à différentes personnes”, explique celui qui À n’oublie pas le développement touristique. Tout en étant conscient que l’économie et le tourisme se gèrent aussi à l’échelon intercommunal. La présidence de la communauté de communes des Hauts du Doubs ne figure pas encore à l’ordre du jour de ses projets. Pour autant, il sait le poids démographique et financier que représente Mouthe. “Quelle que soit ma place, je m’impliquerai pour faire avancer les dossiers.” Capitale du froid, Mouthe bénéficie aussi d’une position géographique en liaison directe avec la vallée de Joux. “Il faut jouer de la proximité avec la Suisse peut être en essayant de solliciter des entreprises qui auraient intérêt d’avoir une implantation sur France.” 22 DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 G Levier Élu avec 59,82 % des suffrages Guy Magnin-Feysot nouveau maire À 57 ans, celui qui fut premier adjoint d’Albert Jeannin vient d’être élu maire de Levier. Son objectif est de continuer à dynamiser ce village. Guy MagninFeysot : “La maîtrise du budget qui sera notre première préoccupation.” a liste “Ensemble, tous pour Levier” conduite par Guy Magnin-Feysot est arrivée en tête aux élections municipales. Elle a rassemblé 59,82 % des suffrages contre 40,18 % pour la liste “Ensemble agissons pour Levier”. À 57 ans, le directeur du centre des Fauvettes succède à Albert Jeannin dont il était le premier adjoint, L G Labergement-Sainte-Marie De premier adjoint à maire Daniel Pasquier revient aux affaires Ses intentions étaient plutôt de se mettre en retrait de la vie municipale. Mais devant l’absence de candidat, Daniel Pasquier s’est dévoué pour monter une liste. Le conseil municipal de Larbergement-Sainte-Marie. Le maire Daniel Pasquier a quatre adjoints : Marie-Hélène Trimaille, Pierre-Albert Vionnet, Nicole Thomet et Joël Lorin. aniel Pasquier n’aura pas de difficultés à prendre ses marques à la municipalité. Le nouveau maire de Labergement-Sainte-Marie a déjà exercé cette fonction de 1995 à 2008. Dans la dernière équipe, celle de Claude Page, il était premier adjoint. Néanmoins, ce n’était pas dans ses intentions de se présenter. Au contraire, à 54 ans, cet élu d’expérience avait plutôt en projet de se mettre en retrait de la vie publique. C’est le contexte qui l’a poussé à rempiler. “Le maire sortant ne se représentait pas. Il n’y avait pas de volontaire pour lui succéder. Comme je ne souhaitais pas voir la commune mise sous tutelle, nous avons décidé de faire une liste. Nous ne pouvions pas laisser le village comme cela” justifie Daniel Pasquier. Il a donc travaillé à la constitution d’un groupe de 15 personnes en veillant à respecter la parité puisqu’avec plus de 1 000 habitants Labergement-Sainte-Marie devait appliquer le scrutin de liste. Une obligation à laquelle le candidat s’est plié sans conviction. “Cette réforme n’est pas adaptée à des villages comme les nôtres dans lesquels les électeurs aiment faire leur “marché”, y compris pour choisir les élus.” D Les résultats à la sortie des urnes le confortent dans cette idée. “Nous avons eu 40 % de taux d’abstention, un chiffre bien supérieur à celui de 2008. Non seulement il y a eu de l’abstention, mais il y a eu en plus un fort pourcentage de bulletins blancs ou nuls. Ce n’est pas nous qui faisons la loi” poursuit le maire qui préférait le temps du panachage. Pendant son mandat, Daniel Pasquier va poursuivre le travail engagé par l’équipe précédente. Au programme : les travaux de finition de l’église Saint-Théodule, la réhabilitation du bâtiment De de la Poste et l’aménagement de nouvelles l’aire de jeu. L’autre grand chantier qui attend les élus est la transidées. formation du plan d’occupation des sols en plan local d’urbanisme “qu’il faudra mettre en conformité avec le schéma de cohérence territorial (S.C.O.T.) du Pays du HautDoubs” conclut Daniel Pasquier qui précise enfin que l’arrivée de la nouvelle équipe va se traduire également par l’émergence de nouvelles idées. I G Frasne à la tête de la commune. Il endosse la fonction de maire à laquelle il se consacrera à temps plein dans quelques mois. “Je serai en retraite le 1er septembre. Si j’ai accepté cette charge, c’est parce que je savais que je serais libéré de mes obligations professionnelles” explique Guy Magnin-Feysot. Au conseil municipal de Levier, la majorité disposera de 15 sièges et l’opposition de 4. Le nouveau maire aura autour de lui cinq adjoints : Michel Magnenet, Martine Bole, René Chambelland, Hélène Bua et Thierry Vuittenez. Son projet pour “continuer à rendre le village attractif et éviter qu’il ne soit un village dortoir” s’articule autour de plusieurs axes. “Nous avons une zone d’activité qui se développe en lien avec la C.C.A. 800. Il Double insinuation Le nécessaire et suffisant pour Philippe Alpy À Frasne non plus, on ne s’est pas bousculé au bureau de vote, ce qui n’empêche une victoire incontestable de la liste du maire sortant piqué au vif par un S.M.S. calomnieux. u soir de l’élection, un habitant a jugé exprimées, on fait aussi bien qu’en 2008 où la bon d’envoyer un petit message assez participation s’élevait à 77 %”, constate l’élu qui tendancieux sur le portable de Phi- avait à l’époque à affronter une seconde liste au lippe Alpy faisant état d’un “couscous premier tour. au black”. L’équipe victorieuse avait La victoire est là et confirme la bonne tenue de fait le choix d’une soirée privée plutôt que de se cette liste. “On a fait le boulot avant en s’efforçant rendre dans l’un des restaurants de Frasne. Des de réunir les forces vives de Frasne prêtes à propos déplacés que n’a pas appréciés le maire s’investir. C’est un peu la victoire du rassemblequi a choisi de réagir immédiatement. “Il y a ment dans la diversité”, poursuit celui qui avait une double insinuation à caractère raciste et vis- fait le choix de repartir avec 6 conseillers sorà-vis de l’usage de l’argent public. Pour autant, tants. une plainte ne serait pas recevable. Nous allons La municipalité précédente s’est finalement suivre les conseils de notre avocat investie dans la relance de l’activité maître Guyon qui se propose d’envoyer à l’intéressé Le mauvais économique notamment. Ce manun rappel à la loi accompagné d’une menace de dat sera plus axé sur la densifiporter plainte si récidive.” Le maire ne sait pas S.M.S. sur le cation et le développement de si la teneur du message faisait directement allu- “couscous l’urbanisation. “On est un peu trop sion à la personne de couleur qui figure sur la éloigné pour bénéficier de au black”. liste, sachant que cette initiative n’a pas été l’attractivité de la ville de Ponappréciée par tous. tarlier. C’est plus difficile L’élection a d’abord été marquée par une très d’intéresser des investisseurs dans faible participation. Seulement 55,62 % des insl’immobilier. On reste optimiste crits se sont déplacés et 301 bulletins sur 737 en étant conscient que c’est par n’ont pas été pris exprimés. Philippe Alpy avanl’engagement des élus locaux qu’on ce plusieurs raisons à ce désintérêt : le nouveau fera bouger les choses.” Le maire mode de scrutin, la reconduction d’une partie de Frasne convoite-t-il la préside l’équipe sortante, une seule liste, le regret de dence de la C.F.D. ? “La réponse ne plus pouvoir rayer les noms. “Avec 436 voix est non. Je reste à ma place.” I A Philippe Alpy garde les commandes de la commune de Frasne. DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 G La Cluse-et-Mijoux y a, à Levier, un tissu de commerçants et d’artisans que nous devons soutenir.” Avec son équipe, il mettra l’accent sur le logement. Un projet de lotissement de 40 parcelles (réalisé en plusieurs tranches) est en gestation. Une réflexion autour du parc locatif social est également engagée avec Habitat 25. Un collectif de douze logements, vieillissant, situé rue du Plane, sera détruit et reconstruit. “Avec Néolia, nous avons un projet de 7 logements de plain-pied au centre du village pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite.” L’équipe qui s’installe envisage encore de requalifier le centreville de Levier “en y apportant de la verdure, et en trouvant le moyen de casser la ligne droite de la route départementale. Nous voulons donner aux gens l’envie de s’arrêter.” Pour attirer de nou- velles familles, la municipalité veut mieux adapter les services comme la micro-crèche et le périscolaire aux besoins des familles. Enfin, le maire sera attentif à la vie associative, au lien intergénérationnel, et envisage de s’atteler à la question des transports en commun. “Il faut que chaque personne se sente bien à Levier à tout moment de sa vie” Guy “Donner aux répond Magnin-Feysot gens l’envie qui sait par de s’arrêter.” ailleurs que ses ambitions pour la commune seront contraintes par l’obligation de veiller “à la maîtrise du budget qui sera notre première préoccupation.” I 23 Le conseil renouvelé aux deux tiers Yves Louvrier furieux contre “l’étiquetage sans préavis” Réélu dans un fauteuil, le maire sortant repart avec l’ambition de remettre en état le réseau routier communal et sécuriser davantage encore la place des piétons par rapport à la R.N. 57. e passage au scrutin de liste est loin d’avoir fait l’unanimité à La Cluse-et-Mijoux. Avec 25 % de bulletins nuls, c’est clair, beaucoup semblent regretter de n’avoir plus le droit de rayer ou d’ajouter des noms. Il n’empêche, le taux de partici- L pation à 66,36 % témoigne dans un nouvel élan.” quand même d’une belle mobi- Le maire a été surpris, pour lisation. “On est déjà content ne pas dire plus, d’apprendre sur ce point-là car avec une seu- qu’il lui suffisait d’obtenir un le liste on pouvait s’attendre à seul suffrage exprimé en sa pire”, observe Yves Louvrier faveur pour conquérir la maiqui dépasse légèrement la bar- rie. “C’est carrément anti-démore des 50 % des inscrits. Ce qui cratique.” Cette victoire est conforte ainsi la légitimité de d’autant plus appréciable qu’il la liste baptisée “Continuons avait pris le parti de renouveler aux deux tiers son futur conseil en misant notamment sur la jeunesse. “On doit être entre 40 et 45 ans de moyenne d’âge. C’est primordial à mon avis de prendre en considération les besoins des jeunes.” Autre point qui l’agace au plus haut point, cette manière d’apposer une étiquette politique sur une liste qui n’a pas annoncé une quelconque appartenance. “Personnellement, je n’ai jamais été encarté. Ce n’est pas normal d’agir ainsi. Dans nos petits villages, la composition des listes procède avant tout de choix de compétences sans aucune dimension d’appareil politique même si chacun a parfaitement le droit d’avoir ses convictions”, peste l’élu presque prêt à porter l’affaire en justice. Malgré ces petites frictions et toutes les autres contraintes à la charge du maire, Yves Louvrier reconnaît que la passion, l’intérêt de la chose publique l’emportent largement. “Il nous faut cela pour avoir un équilibre. C’est comme une force qui nous stimule. On porte peutêtre en soi un gène d’élu local”, sourit celui qui ne conçoit pas la gouvernance communale en dehors d’une démarche collective. Le grand chantier du mandat précédent arrive à son terme avec la nouvelle salle des fêtes pratiquement finalisée. Le mandat qui “On porte s’annonce sera en soi un placé sous le signe de la voi- gène d’élu rie et de la séculocal.” rité piétonne. “On va s’attacher à remettre en état le réseau de voies communales qui s’étend sur plus de 30 km. On s’investira également pour trouver une solution de sécurisation des déplacements des habitants le long de la R.N. 57. C’est une priorité.” I Le maire de La Cluse-et-Mijoux apprécie notamment d’avoir obtenu un score au-delà de 50 % des inscrits. 24 G Métabief La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 Une forte abstention Si j’étais président… Conforté dans son troisième mandat de maire, Gérard Dèque se sent prêt et motivé pour prendre le gouvernail de la communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs. Ambition. a passe de trois donc pour Gérard Dèque, reconduit dans ses fonctions sans avoir eu à se confronter à une seconde liste. Ce qui explique peut être pourquoi plus d’un électeur sur deux n’ait pas jugé utile de venir voter à Métabief. Pour l’accompagner au cours de ce mandat, on retrouve dans l’ordre des adjoints : Bernard Wauthry, Odile Bertin, Éric Penzes et Marie-Pierre Chevalet. Cette réélection signifie forcément au niveau de Métabief la poursuite des actions engagées comme ce sera L le cas au niveau de la maison de vie. “On veut maîtriser la fiscalité et l’urbanisme avec un souci d’autofinancement dans les projets. On a encore un lotissement communal en attente de viabilisation.” Le maire compte aussi renforcer la collaboration avec la station de Métabief, non seulement pour trouver une solution au niveau du stationnement en pleine saison hivernale mais aussi dans l’accompagnement des projets d’implantation d’hébergements touristiques. Métabief attire toujours. Gérard Dèque ne cache pas ses ambi- tions au niveau de la communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs. “Si j’étais président…, sourit-il en s’estimant prêt à prendre les commandes du navire. J’étais déjà viceprésident. C’est une suite logique. On doit encore fédérer, communiquer davantage. Il y a des choses à mutualiser au niveau scolaire ou des employés communaux. Le travail déjà entrepris sur l’assainissement mérite d’être prolongé en se concentrant sur le lac Saint-Point.” D’autres maires ont déjà fait savoir qu’ils briguaient la place. La passe de trois pour Gérard Dèque reconduit une nouvelle fois aux commandes de Métabief. La suite au prochain épisode. I G Montbenoît Il succède à Frédéric Bourdin Gilles Magnin-Feysot devient maire À 40 ans, Gilles Magnin-Feysot a été élu maire de Montbenoît après avoir été conseiller et adjoint. a commune de Montbenoît a un nouveau maire. Gilles Magnin-Feysot succède à Frédéric Bourdin qui avait dit qu’il ne briguerait pas un quatrième mandat. À 40 ans, cet agent E.R.D.F. de profession devient donc le premier magistrat du village, capitale du pays sauget. Gilles Magnin-Feysot n’est pas un nouveau venu dans la vie municipale. “C’est mon troisième mandat. J’ai été élu pour la première fois en 2001 en tant que conseiller. Ensuite, j’ai occupé la fonction de deuxième adjoint et maintenant celle de maire. Ma candidature n’était un secret pour personne” résume l’élu qui est entouré d’une équipe largement renouvelée, puisqu’elle ne compte que deux membres du précédent conseil. Avec ses 10 colistiers, Gilles Magnin-Feysot va poursuivre l’action engagée par son “Ma prédécesseur. Son programme s’articule candidature autour de trois grands thèmes. “Le premier grand dossier concerne la traversée du viln’était un lage par la route départementale 437 borsecret pour dée de part et d’autre de commerces. Nous devons trouver le moyen d’abaisser la vitespersonne.” se et de donner plus de place aux piétons” explique-t-il. Les deux autres chantiers que le maire veut concrétiser sont la mise en place du P.L.U., “un dossier qui est déjà bien engagé”, et la protection des points de captage des eaux. Gilles Magnin-Feysot est entouré de trois adjoints : Marie-Sophie Dubois, Jean-Claude Marguet et Aurélien Oudotte. Le taux de participation lors des élections municipales a été de 72,31 % dans ce village. I L Gilles Magnin-Feysot (cinquième en partant de la gauche) entouré de son conseil. La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 25 G Houtaud Christian JOUILLEROT 80% des suffrages exprimés www.christian.jouillerot.swisslife.fr Le bon casting de Jean-François Ligier Retraite - Épargne - Placement - Prévoyance - Auto Moto - Habitation - Loisirs - Commerce - Entreprise COMPLÉMENTAIRE SANTÉ En misant sur la transparence et la représentativité, l’ancien premier adjoint a trouvé la formule gagnante. La liste “Houtaud… votre avenir est avec nous” est passée en totalité au premier tour. Efficace. es Hostasiens le savent déjà, et c’est peut-être ce qui justifie leur confiance dans la liste conduite par Jean-François Ligier, le mandat qui s’annonce sera placé sous le signe de la précision des chiffres. Probablement une forme d’atavisme professionnel chez cet ancien cadre bancaire. “En se basant sur la moyenne des voix, on constate que la liste a été élue avec 80 % des suffrages exprimés. Je pense qu’on peut parler d’un vrai plébiscite. Avec un tel score, on se doit d’être bon. Je n’oublie pas les 33 % des électeurs qui ne se sont pas déplacés ni ceux qui ont fait le choix de ne pas voter pour nous. Je serai le maire de tous les Hostasiens”, explique le nouveau maire. Au final, 51 % des inscrits se sont positionnés sur la liste. Ce qui conforte Jean-François Ligier dans l’idée qu’il a fait un bon casting. Avant de s’engager, il s’était fixé deux conditions préalables : avoir le feu vert conju- L gal et la certitude de partir avec des gens qu’il connaissait déjà. “Cela permet de travailler en confiance et de se mettre tout de suite à l’ouvrage. J’ai envie de venir à la mairie avec plaisir.” Le candidat l’a joué en totale transparence aussi bien avec ses colistiers que vis-à-vis de la population. D’emblée, il a annoncé la couleur en précisant bien qu’il était la tête de liste et que le choix des adjoints ne se ferait pas en fonction du nombre de voix mais des compétences. La population a également Tout de été informée des suite à projets qui seront l’ouvrage. entrepris sous cette mandature. La nouvelle équipe poursuivra la sécurisation de la traversée du village, travaillera en direction de la petite enfance, des seniors, du tissu associatif… Fidèle à ses valeurs, Jean- z s e g na rieur é Amexté vos Artisans · Commerçants · Salariés à p a rt i r d e 18 € t Sans délai d’attente adhésion sans limites d’âge TARIF t Garantie viagère immédiate jeune salarié quelque soit votre état de santé CONTRAT SPÉCIAL FRONTALIER Nombreuses formules possibles t Hospitalisation en France et en Suisse p a rt i r d e t Forfait optique progressif à t Forfait prothèse dentaire € + Bonus fidélité t Tiers payant pharmacie t Tarif réduit pour les familles Tarif Jeune t Gratuité à partir du 3e enfant 66 Assurance dépendance « SUISSE AUTONOMIE » “Pas je, mais nous”, souligne Jean-François Ligier qui tient a œuvré dans la concertation. Assurance obsèques « SUISSE OBSÈQUES » Voir conditions et souscription en agence François Ligier compte s’impliquer fortement dans l’intercommunalité sans oublier, si besoin, de défendre la place de la ruralité. La liste des adjoints, du premier au quatrième, asso- cie donc Karine Pontarlier, Gérard Rognon, Jean-Michel Colin et Daniel D’Houtaud sachant que les deux premiers siégeront à la C.C.L. avec JeanFrançois Ligier. I 25 bis, Grande rue - ORCHAMPS-VENNES Tél. 03 81 43 52 56 mail : christian.jouillerot.ag@swisslife.fr PORTES OUVERTES BESANCON - les 12 et 13 AVRIL PONTARLIER - les 26 et 27 AVRIL Prestibois construit vos projets A Besançon 10 bis rue de la Combe du Puits 25480 ÉCOLE-VALENTIN Tél. 03 81 88 30 48 prestibois@wanadoo.fr URE S E M SUR A Pontarlier 22 rue Denis Papin 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 79 90 prestibois25hd@prestibois.com Découvrez nos constructions sur : www.prestibois.com 26 ‘ ‘ MOUTHE - RÉGION DES LACS La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 MÉTABIEF Bilan de saison L’Humeur La saison est sauvée La gauche prend une droite grâce aux canons à neige À Pontarlier, rien ne va plus à gauche ! Le socialiste Jean-Yves Bouveret a été battu à plates coutures aux municipales, réalisant un score inférieur de cinq points à celui qu’il avait obtenu en 2008. Sa liste a recueilli à peine 20 % des suffrages, pas de quoi ébranler le bastion de droite. Avec le recul, ce résultat est la hauteur des ambitions du candidat socialiste qui partait vaincu d’avance. “Face à Patrick Genre, ce sera difficile. Nous sommes largement challengers” déclarait-il dans nos colonnes il y a quelques mois. Ce manque d’enthousiasme a transpiré dans la campagne trop politique menée par les socialistes à Pontarlier, qui n’ont pas été aidés par le contexte national qui leur était défavorable. Ils ont manqué de pragmatisme, de conviction et de réalisme. Une remise à plat s’impose à gauche au risque d’être rayée du paysage politique pontissalien d’ici 2020. G Début prometteur, fermeture en janvier et reprise très encourageante pour les vacances d’hiver, la saison qui s’achève à la station se distingue surtout par la grande volatilité des conditions d’enneigement. e mémoire de météorologue jurassien, il faut remonter en 1960 pour retrouver une telle douceur, un si faible enneigement et des phases d’inversion de température d’une aussi grande ampleur, notamment en décembre. Tout avait pourtant bien débuté avec l’arrivée précoce de la neige et du froid sauf que la station n’était pas encore en mesure de faire fonctionner l’installation de neige de culture. Ce retard à l’allumage est lié à des recours administratifs. La fenêtre de production s’est vite refermée en décembre, laissant place à des conditions très compliquées pour un producteur de neige artificielle. Après des vacances de Noël plus que correctes, la situation s’est dégradée. “On a dû fermer complètement du 10 au 24 janvier. Le froid est arrivé à partir du 22 janvier. On a pu produire 60 000 m2 de neige de culture pendant sept jours en bénéficiant aussi de neige naturelle. On a géré le reste de la saison avec ces réserves”, explique Olivier Érard, le directeur du S.M.I.X. du Mont d’Or. De quoi rassurer les premiers vacanciers, à savoir les Parisiens très nombreux à venir skier cet hiver sur la station. “On a vendu 2 900 forfaits par semaine, soit une hausse de 45 %. Ce sont les séjours et la neige de culture qui ont sauvé la saison.” Le directeur estime que les gens ont moins hésité à réserver en sachant qu’il y avait l’alternative de la neige de culture. Il déplore la très faible fréquentation des skieurs régionaux. “Quand la station était ouverte en janvier, on a perdu des sous. On explique cette désaffectation par l’absence de neige et peut être un problème de communication. On a subi beaucoup de critiques car l’installation n’a pas fonctionné en décembre. C’est quand même la neige de culture qui nous a permis de réaliser un bon chiffre d’affaires. On sait qu’on a une installation performante. La preuve, elle a tourné 125 heures sur 150 heures de fonctionnement possible.” D La fin de saison fut moins réjouissante et la chaleur printanière de mars a dissipé toute envie de skier même si c’était encore possible. Au bilan financier, la station atteint le petit équilibre qui correspond aux charges d’exploitation et aux frais du personnel. Le Conseil général devra cette année encore mettre la main à la poche pour arriver au grand équilibre. Le retour des Parisiens, c’est bien, mais cela ne compense pas le comportement des locaux qui continuent à bouder la station du Haut-Doubs. “La confiance n’est toujours pas rétablie. On a eu une belle surprise au niveau des séjours mais on n’a pas du tout atteint l’objectif de remplir janvier et les week-ends”, conclut Olivier Érard en annonçant la création d’une association entre opérateurs d’activités de ski. Le but étant de budgétiser ensemble des opérations de communication et des animations. Rendezvous le 8 mai pour la réouverture de la station. I F.C. CHÂTELBLANC Zoom G Ces statistiques se rapportent aux 358 lits touristiques gérés par lʼoffice de tourisme du Mont dʼOr et des Deux Lacs. Cʼest le taux de remplissage global le plus haut observé depuis 2003. Le très bon hiver 2012-2013 a boosté les réservations, et les chutes de neige de novembre 2013 ont conforté les réservations. (source office de tourisme du Mont dʼOr et des Deux Lacs). G Taux de remplissage des vacances de février 2014 La neige était présente sur les pistes pour les vacances de février (photo S. Cousin). Les Alpes : Le Jura : G Les Vosges : G -5% - 14 % - 30 % Très bon taux de remplissage à l'approche des vacances de février. Les trois premières semaines, très bien remplies, surtout les deux du milieu qui correspondent à notre zone de vacances. La problématique est toujours la même pour la dernière semaine, c'est la zone A toute seule, qui vient moins chez nous, qui fait baisser légèrement le taux de remplissage global. Accueil des scolaires bisontins Un petit coup de neuf espéré pour l’opération “ski de plaine” On ne compte plus les générations d’enfants bisontins qui sont venues s’essayer aux plaisirs du ski de fond sur les hauteurs de Mouthe ou au Pré Poncet. Une institution. Une baisse de fréquentation générale G Taux de remplissage Noël 2013-Nouvel an 2014 Jean-Yves Guy, le responsable du dispositif au Pré Poncet travaille avec Alain Nicod qui remplace Michel Favrot, sans oublier le coup de main de “Mimi” Guy. i l’on ne trouve pas de solution général du Doubs. Les séances se déroupour renouveler une partie des laient sur Mouthe, puis chez Liadet avant skis, on devra probablement arrê- de se fixer au Pré Poncet. C’est un peu ter l’activité vis-à-vis des collégiens”, plus loin mais on est pratiquement sûr explique Jean-Yves Guy. Le moniteur d’avoir de la neige. La communauté de responsable du dispositif “ski en plaine” communes des Hauts du Doubs nous met s'inquiète à juste titre de l’usure du maté- à disposition un local dans le bâtiment riel mis à disposition des enfants. Après d’accueil pour le stockage du matériel de vingt ans de bons et loyaux services, les ski.” semelles en écailles finissent par rendre L’affaire est aujourd’hui bien rodée. Dès l’âme. C’est déjà presque un exploit de que la neige est là, les classes débarquent durer aussi longtemps quand on sait au Pré Poncet. À raison de trois sorties qu’un pratiquant aguerri change de skis en primaire et une pour les collégiens. au mieux tous les ans, au pire tous les L’opération est gérée sur le plan admiquatre ou cinq ans. Les doléances de Jean- nistratif par Profession Sport 25. Selon Yves Guy portent tout au plus sur quelques les besoins, Jean-Yves travaille avec un dizaines de paires de ski, les plus grandes ou plusieurs moniteurs. “On reçoit un ou du parc stockées au Pré Poncet. “Pour les deux bus chaque jour. Sur toute la saienfants du primaire, on peut encore fonc- son, cela représente près de 3 000 enfants. tionner quelques années avec l’existant.” Les enseignants et les accompagnants Ici, on n’a pas pour habitude de faire dans sont mis à contribution car dans ce type l’esbroufe. Seul compte le plaisir de la d’activité, il faut un adulte pour douze découverte des joies du ski en harmonie enfants.” avec le milieu naturel. Il en a toujours Le temps de s’équiper, les enfants ont été ainsi. Rendons à Arsène Létoublon droit à une première glisse avant la pauce qui lui appartient. C’est lui qui lança se déjeuner. La séance se poursuit jusl’opération “ski en plaine” au début des qu’à 15 h 30 environ. “On privilégie une années soixante-dix à l’époque où il était approche du ski très nature, le plus soudétaché à Jeunesse et Sports. Comme vent hors des pistes.” Pas question d’en son nom l’indique, le dispositif s’adressait faire des champions mais il s’agit d’apprécier aux enfants du bas du département et plus l’environnement montagnard, de de l’agglomération bisontine en particu- s’évader loin de tout et de s’offrir aussi de lier, invités à venir passer une journée à bonnes descentes dans la neige fraîche. la neige. Une juste compensation vis-à- “C’est un peu un retour aux sources. Ils vis des enfants du Haut-Doubs qui béné- adorent et nous demandent souvent quand ficient eux aussi de sorties encadrées en est-ce qu’on va en forêt ?” Les plus enthouski de fond. “Après un petit coup de mou, siastes n’hésitent pas à convaincre les l’opération “ski de plaine” a redémarré parents à revenir le week-end. De quoi vers 1985 sous l’impulsion du Conseil encourager le tourisme de proximité. I “S MOUTHE - RÉGION DES LACS MOUTHE La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 EN BREF Ouvert depuis le 1er avril Passage de témoin à la quincaillerie Après 31 ans au comptoir, Pierre et Christine Bourgeois ont trouvé des repreneurs très volontaires à l’idée de pérenniser une activité qui rayonne bien au-delà de Mouthe. n s’inquiète souvent à juste raison de l’avenir du petit commerce dans les villages et bourgs du Haut-Doubs. Difficile semble-t-il de résister à l’offre importante et variée du bassin pontissalien. Mais toute règle a ses exceptions et la quincaillerie Bourgeois est toujours là, bien campée dans son local de 300 m2 près de la gendarmerie. Pierre Bourgeois que tout le monde surnomme ici “Casserole”, cela ne s’invente pas, a débuté dans le métier en 1977 en se faisant embaucher à la quincaillerie Guyon-Benoît implantée à l’époque au centre de Mouthe. L’employé et son Le épouse ont finalement commerce repris ce fonds de comest rebaptisé merce en 1983. “Comme on ne pouvait pas acheProbrico ter les murs, on a décidé d’investir dans la Mouthe. construction d’un magasin à nous”, explique Pierre Bourgeois. Le couple gère la quincaillerie et développe également le 27 O Pierre et Christine Bourgeois passent le témoin à Natacha et Daniel Horn. service de pompes funèbres qui était ne Bourgeois. rattaché depuis toujours au magasin. Les commerçants meuthiards n’ont pas “On a multiplié par quatre cette activi- eu trop de difficultés à trouver des canté qu’on continuera à exercer encore didats à la reprise. Il a suffi de le faire quelques années.” savoir alentour. Le message a trouvé un Sans concurrence à vingt kilomètres à écho au village voisin des Villedieu où la ronde, la quincaillerie Bourgeois a vivent Daniel et Natacha Horn. Avec vite trouvé une clientèle fidèle. Sens de une formation et une solide expérience l’accueil, disponibilité et surtout un sens de vendeur en quincaillerie-bricolage, du service à toute épreuve justifie cet le candidat avait de solides références attachement. “Il faut que les gens puis- à faire valoir et son épouse a déjà exersent trouver à peu près tout ce qui leur cé dans la vente. Bref, le profil adéquat faut sur place sinon ils vont ailleurs. On avec la maturité nécessaire pour s’inscrire leur proposait par exemple de la visse- dans la durée. “On a eu la chance d’être rie au détail ou encore la réparation du bien entouré dans cette reprise. C’est matériel de jardinage”, illustre Christi- moins risqué de développer un commerce existant”, justifie Daniel Horn qui a déjà prévu quelques nouveautés pour conforter l’attractivité de son commerce rebaptisé Probrico Mouthe. Les clients pourront désormais s’équiper en “outillage électroportatif ” ou en machines de jardin : tondeuses, débroussailleuses, tronçonneuses… Ils trouveront des assortiments d’accessoires autos, un rayon articles de pêche et une offre d’objets d’artisanat régional et de vannerie. “On enrichit également le contenu des rayons électricité, sanitaire et articles pour animaux.” Une vraie caverne d’Ali Baba. I F.C. Photo Tous à vos appareils photo ! La Ville de Pontarlier lance la 4ème édition de son concours, en lien avec l’Année des Jumelages. De nombreux événements ponctueront l’année 2014 : concerts, défilés, expositions, conférences, autant d’occasions pour les photographes amateurs d’immortaliser ces festivités annoncées. Les participants devront effectuer des prises de vue d’événements publics pontissaliens ou se déroulant sur le territoire de la ville de Pontarlier. Le jury se réunira, courant octobre, et sélectionnera les plus belles photographies. Envoyez trois à cinq photographies numériques maximum (par candidat) à la Direction de la Communication et des Relations Publiques jusqu’au 29 septembre, date de clôture du concours. Les meilleurs clichés seront sélectionnés pour l’élaboration du calendrier 2015. Tous les participants seront récompensés. Renseignements au 03 81 38 81 64. TICKETS RESTAURANT Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 Fax : 03 81 69 39 13 28 FRASNE - LEVIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 CHAPELLE-D’HUIN Nouveau site internet pour votre radio : Ouverture d’un second point de vente www.villagesfm.com Le bonheur est dans la laiterie Maugain 99.8 / 105.1 / 107.4 CHRONIQUES LES ÉMISSIONS, MOMENT LES TITRES DU Avec du travail et de l’audace, la famille Maugain, fidèle à ses habitudes, a plutôt bien digéré la reprise de la laiterie Fortin acquise en 2009. u G.A.E.C. Maugain, on n’est se doutait pas qu’il allait au-devant d’un pas du genre à se contenter des vrai parcours du combattant adminisrentes de situation. Ce n’est pas tratif et financier. un hasard si cette ferme qui Encouragée par toutes les instances réunit aujourd’hui quatre associés fait agricoles, la diversification nécessite partie des plus grosses exploitations du avant tout une bonne dose d'opiniâtreté Haut-Doubs. “Avec 1 million de litres de et une détermination à toute épreuve. lait, on est dans l’optimum de nos capa- “Il faut être fort dans sa tête”, reconnaît cités”, observe Fabrice Maugain conscient Fabrice Maugain qui ne qu’il serait risqué de déstabiliser une s’est pas laissé abattre et structure qui s’approche de l’équilibre “Il a fallu qui pouvait compter sur le social et économique. D’autant plus qu’un se battre.” soutien d’Annie son épounouveau challenge est en cours depuis se, elle aussi embarquée la reprise en 2009 de la laiterie Fortin dans l’aventure. alors basée à Aubonne. “Par souci de En mai 2012, la nouvelle rapprocher l’atelier de la ferme, on a décilaiterie du Souillot entrait dé d’investir dans un bâtiment neuf au en fonctionnement. Elle Souillot”, poursuit l’agriculteur qui ne emploie aujourd’hui cinq A Fabrice et son épouse Annie ont pérennisé et développé le travail amorcé par le père Laurent Maugain qui était venu d’Arçon s’installer au Souillot en 1982. SOMBACOUR LIENS PLUS DE 4000 LITÉ TOUTE L’ACTUA salariés. Soit au final sur la ferme Maugain, une équipe de 13 personnes en incluant les deux autres salariés recrutés sur l’exploitation et les deux apprentis. L’avenir, c’est aussi faire l’effort d’accompagner les nouvelles générations. En cinq ans, le volume de lait transformé annuellement dans l’atelier du Souillot a triplé pour dépasser 200 000 litres. Ce qui représente en simplifiant 2 millions de pots dont 1,5 million en yaourt et le reste en fromage blanc. Le reste de la production laitière est livré aux Monts de Joux. Cette croissance imposait une nouvelle dynamique commerciale. “On travaille aujourd’hui avec 220 clients dont les deux tiers sont composés de particuliers, crémeries, magasins de coopératives. Le tiers restant part en G.M.S. Quoi qu’on en dise, c’est une obligation voire une sécurité. En moins d’une année, on a subi la fermeture de sept petits points de vente”, poursuit Fabrice Maugain qui compte se positionner davantage sur le marché des collectivités : hôpitaux, établissements scolaires, entreprises… La gestion du G.A.E.C. est indépendante de la laiterie exploitée sous la forme d’une S.A.R.L. Avec le recul, Fabrice et Annie sont plutôt satisfaits du chemin accompli. “Il a fallu se battre, beaucoup travailler mais on en éprouve de belles satisfactions”, poursuit le gérant également rasséréné à l’idée que son père parte en retraite l’esprit serein. Dans son élan, la laiterie a ouvert récemment un second point de vente à la sortie de Mont-sous-Vaudrey en direction de Dole. Ce projet répond à deux objectifs : expansion territoriale et souci d’aller jusqu’au bout du produit. Dans ce nouveau magasin baptisé tout simplement “La Ferme Maugain”, on trouve aussi la viande bovine et les salaisons qui proviennent du G.A.E.C. Maugain qui dispose aussi de sa propre porcherie. Difficile d’aller plus loin dans l’intégration agricole. I F.C. EN BREF Secours Vous avez 60 ans et plus et vous êtes domiciliés à Pontarlier ou sur le territoire de la Communauté de Commune du Larmont, le Centre Communal d’Action Sociale de Pontarlier et l’association Croix Rouge Française Pontarlier vous proposent une formation aux gestes simples de premiers secours… Deux séances particulières sont réservées aux seniors entre le 14 et le 17 avril dans les locaux de la Croix Rouge, place JulesPagnier. Inscriptions au 06 58 33 25 30 (après 17 heures). Une participation de 10 euros par personne est demandée. La pose d’un défibrillateur Le village au grand cœur Après quatre années d’efforts, le comité des fêtes a réuni la somme nécessaire à l’acquisition d’un défibrillateur. L’arrivée de cet équipement coïncide avec le lancement d’une formation de secourisme. haque année en France, Pendant quatre ans, les béné- çants…” 50 000 personnes sont voles qui le composent ont rele- Finalement, c’est tout un villavictimes d’un arrêt car- vé le défi d’organiser un vide- ge, tout un Val qui directement diaque. Beaucoup n’en greniers baptisé Sombac’Fouille. ou indirectement a apporté sa réchappent pas faute d’avoir été En soi, c’est déjà un beau pré- contribution. Le choix d’installer secourus à temps. On comprend texte d’animation villageoise. le défibrillateur à la salle des mieux tout l’intérêt d’avoir à L’occasion, pour Béatrice Saillard fêtes ne doit rien au hasard. Le disposition un défibrillateur qui, la présidente du bâtiment est placé à la portée s’il est utilisé dans les minutes comité des fêtes, de tous dans un lieu assez cenqui suivent l'infarctus, peut Des de saluer tral. Car il n’est pas réservé s’avérer salvateur. Sauf que ces sessions de l’investissement qu’aux habitants de Sombacour. appareils ne relèvent pas encoformation de chacun dans ce Encore faut-il savoir l’utiliser re d’une quelconque obligation projet. “Les élus sans paniquer et connaître de santé publique. Dans ces cir- au module qui nous ont quelques rudiments de secouconstances, mieux vaut ne rien “Premiers accompagnés dans risme qui pourraient se révéler attendre des autres. la mise en place de bien utiles dans de telles situaFort de ce constat, le comité des Secours”. ces journées, les tions. “On veut aller plus loin fêtes de Sombacour a fait du riverains, les arti- en encourageant les gens à suivre défibrillateur sa raison d’exister. sans, les commer- une formation, d’autant plus C Le comité des fêtes et les élus du village étaient présents à l’inauguration du défibrillateur. qu’on a la chance d’avoir un moniteur agréé au centre de Première Intervention Renforcée du Val d’Usiers.” L’homme en question, Xavier Bouveret, s’est proposé d’encadrer à partir d’avril de nouvelles sessions de formation au module “Premiers Secours en Équipe de niveau 1”. C’est le module de base pour être secouriste. Les candidats devront régler la modique somme de 60 euros pour les 10 heures de formation. I FRASNE - LEVIER - AMANCEY La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 NANS-SOUS-SAINTE-ANNE EN BREF Du tourisme culinaire Déchetterie La cuisine parfumée au Lison Depuis le 1er avril et jusqu’au 30 septembre, les horaires d’ouverture de la déchetterie intercommunale de Pontarlier ont changé. La déchetterie est accessible du lundi au samedi de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures et le dimanche matin de 9 heures à 12 heures Il est rappelé aux usagers que pour accéder à la déchetterie, une vignette doit être apposée à l’intérieur du pare-brise du véhicule. Cette vignette est disponible sur simple demande auprès du bureau d’accueil de la C.C.L. à Houtaud, sur présentation de la carte grise du véhicule et d’un justificatif de domicile de moins de 2 mois (sur le territoire de la C.C.L.). Nouveauté : la demande de vignette peut désormais s’effectuer par l’intermédiaire d’un formulaire sur le site internet de la C.C.L. www.cc-larmont.fr Après 33 ans d’enseignement à Arbois et Poligny, Christian Paccard a choisi de mettre son expérience au service des amateurs de cuisine et de pâtisserie. Bienvenue à l’atelier du chef. l’écart des grands sites Pour ce faire, il a construit à touristiques du Doubs, proximité des gîtes un petit le village de Nans-sous- chalet abritant une vraie cuiSainte-Anne offre pour- sine pédagogique. “Au départ, tant un joli potentiel avec la je pensais accueillir des gens source du Lison et ses 200 000 sur des week-ends complets avec visiteurs, la taillanderie et ses des animations, des sorties axées 25 000 visiteurs. Une vallée autour de l’atelier.” Sauf que authentique, un cadre verdoyant, tous les opérateurs touristiques une rivière somptueuse, les ne partagent pas son enthouatouts sont là. siasme. Faute de pouvoir compChristian Paccard l’a compris ter sur une offre d’activités sufbien avant les autres. Il fut par- fisantes, il révise son projet à mi les premiers Comtois à se la baisse en se concentrant sur lancer dans la construction de des cours à la journée ou en gîtes au milieu des années soirée. Le programme est gouquatre-vingt. “On arrive à louer leyant. D’une séance à l’autre, près de vingt semaines par an. on passe des spécialités monTout est question de référence- tagnardes à la cuisine italienment”, explique celui qui n’a ne, aux chocolats, aux macapas lésiné sur le confort et la rons. Le maître qualité avec cinq gîtes classés des lieux opère deux ou trois épis. Ceci dit, Avec le avec ou sans l’attractivité d’un site ne suf- chefintervenant. La fit pas toujours à faire de bonnes cuisine coule affaires comme semble en pâtissier de dans ses gènes. témoigner l’hôtel-restaurant à la Maison “Nans-sous-Sainvendre au centre du bourg. te-Anne, c’est mon Blanche. Plutôt qu’une retraite paisible village. Mes et sans souci, Christian Pacparents tenaient card a préféré se remettre en l’hôtel de la Posquestion en proposant des cours te”, explique celui de cuisine et de pâtisserie aux qui suivra assez particuliers, touristes, groupes. logiquement une À formation hôtelière avant de faire des saisons en station de sports d’hiver puis d’opter pour une carrière de professeur de cuisine. Il enseigne son art à Arbois et à Poligny, participe aussi à de nombreux échanges internationaux. Ces périples le mèneront avec ses élèves jusqu’à Washington où son ami Roland Mesnier, le chef-pâtissier de la Maison Blanche lui ouvrit les portes. Christian Paccard a de la ressource. On trouve aussi dans ce programme la soirée cupcakes sucrés et salés le 21 juin ou comment célébrer l’arrivée de l’été en préparant les recettes préférées des présidents américains à partir des conseils de son ami pâtissier. À signaler aussi le samedi 31 mai, l’atelier nature “cuisine et sac à dos”. “On part de bon matin avec un herboriste cueillir des plantes culinaires qui serviront à préparer le plat de la journée. L’an dernier, on avait cuisiné, par exemple, une poitrine de veau farcie avec des plantes du jour et accompagnée d’une sauce au cumin sauvage.” I F.C. Métiers d’art Programme complet www.latelierduchef.fr ! TRIBUTE TO jimmy bock BEATLES DÎNER SPECTACLE JIMMY BOCK DÉBUTE EN JOUANT DU PIANO DANS LES CLUBS AMÉRICAINS EN ALLEMAGNE. C’EST LÀ QU’IL SE FAIT UN NOM ET RENCONTRE TOUTES LES GRANDES STARS DU ROCK’N’ROLL : FATS DOMINO, LITTLE RICHARD ET CHUCK BERRY AVEC QUI IL VA JOUER MAINTES FOIS. Un spectacle digne des cabarets parisiens DÎNER SPECTACLE menu 3 plats • hors boissons dont 5€ de jetons Jetons non échangeables, non négociables. prix €casinopass 40 TTC /pers. prix € public 45 Les 5 et 6 avril de 10 heures à 19, les ébénistes et marqueteurs d’art Étienne et Agnès Saillard ouvrent leur atelier de Dommartin au public dans le cadre des journées européennes des métiers d’art. À cette occasion, ils accueilleront au sein de leur atelier des tailleurssculpteurs de pierre, une céramiste et une émailleuse. Rens. 03 81 46 67 46. Christian Paccard encadre une dizaine de cours de cuisine et de pâtisserie à l’atelier du chef. ! UN CONCERT ÉTONNANT ET DÉTONNANT DES PLUS GRANDES CHANSONS DU ROCK SIXTIES. DE «HARD DAYS NIGHT» À «MICHELLE», ILS VOUS FERONT REVIVRE DES SOUVENIRS LE TEMPS D’UN CONCERT EXPLOSIF ! 29 menu 3 plats • hors boissons DÎNER SPECTACLE menu 3 plats hors boissons € 49 prix public TTC /pers. TTC /pers. dont 5€ de jetons 40€ prix casinopass TTC /pers. 45€ prix public TTC /pers. RÉSERVATIONS AU 03 81 47 49 01 OU À L’ACCUEIL DU RESTAURANT R ESTAU R ANT «LE GR AN D CAFÉ» - 1 AVEN U E EDOUAR D DROZ - 25000 B ESANÇON 30 FRASNE - LEVIER - AMANCEY La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 VALLÉE DE LA LOUE Sports et nature Trail : comment les organisateurs composent avec les faucons et la nature… Le Trail’N Loue se déroule dimanche 27 avril dans la haute Vallée de la Loue. Environ 500 coureurs sont attendus à Mouthier-Hautepierre. Pour se plier aux arrêtés de biotope, à la préservation de la nidification des faucons, les organisateurs modifient les parcours is en sommeil depuis de l’association Doubs Terre de 2002, le trail de la hau- Trail - qui (re)mettent cet évéte Vallée de la Loue nement sur pied, considéré comremet les baskets me l’un des plus beau de la région. dimanche 27 avril à Mouthier- Les participants devraient en Hautepierre. Ce sont 25 étudiants prendre plein les yeux. Les “stars” inscrits en licence management du trail à l’instar de Thibaut Bardu Sport de la faculté de Besan- rognian, Arnaud Perrignon, Sançon - aidés par Johan Salomon gé Sherpa, sont attendus. M Mais avant de lâcher les férus de course à pied sur les chemins escarpés, les organisateurs ont dû composer les trois parcours de 9, 18 et 31 km en raison des contraintes environnementales : “En fonction de la date, il existe des paramètres à respecter comme la nidification des oiseaux Des passages au-dessus des villages de la Loue à couper le souffle. faucons pèlerins qui intervient du 15 février au 16 juin” rapporte Johan Salomon. Son rôle : conseiller les étudiants sur les contacts à nouer avec l’administration afin que l’événement respecte le cadre légal. Organisateur d’un autre événement (dans la Vallée du Lison), Johan Salomon confirme que les exigences pour organiser une épreuve sont devenues “de plus en plus exigeantes.” Les organi- Les coureurs passeront à proximité de la source du Pontet. sateurs ont par exemple modi- pourront pas prendre de douches, fié certains tracés des parcours contrairement à d’autres afin de respecter le biotope de la épreuves, “car l’évacuation aurait forêt. “On a parfois le sentiment directement rejoint le réseau d’eau qu’il y a deux poids, deux pluviale et donc la Loue” confie mesures.” (N.D.L.R. : il pense aux la direction de course. Les coucoupes de bois et passage des reurs s’en passeront. engins de débardage). Rendez-vous dimanche 27 avril Le Trail’N Loue n’en fait toute- à Mouthier-Hautepierre : la haufois pas une affaire d’État. Il a, te Vallée de la Loue va se muer par exemple, décidé de se séparer d’un service proposé aux couRenseignements : reurs : ainsi à Mouthier-Hautewww.trailnloue.com pierre, les participants ne CAMPAGNOLS Le monde agricole se mobilise Les agriculteurs au secours des chercheurs Les organismes engagés dans la lutte contre le campagnol ont réussi à lever 450 000 euros pour financer un programme de recherche axé sur les pathogènes annonçant la fin des cycles. Atelier de production Showroom Présent au Salon de l'artisanat du val Les Fins 4.5 et 6 Avril 2014 Epicea brossé, chauffé, huilé NOUVELLE FINITION Nous installons aussi toutes les menuiseries extérieures BOIS, PVC, BOIS/ALU 9 rue Petite Côte ZA Champs Begaud - LEVIER es progrès dans la recherche médicale permettent désormais de détecter les pathogènes du campagnol à partir d’une prise de sang. “Grâce à cette avancée, les scientifiques pourront mieux identifier et comprendre l’action des pathogènes au cours du cycle du campagnol. On en soupçonne quatre susceptibles de jouer un rôle déterminant : bactéries, virus, parasites et immuno-dépressifs. Actuellement, on est incapable de prédire la phase de déclin et ses causes”, indique Fabrice Cuenot, président de la F.R.E.D.O.N. Le cycle théorique commence par une phase à basse densité peu visible avec des densités de 100 à 200 individus à l’hectare. Elle se poursuit par une période de croissance où l’on voit apparaître les taupinières. Le processus s’achève avec la pullulation proprement dite où la densité varie de 2 000 à 2 500 individus. Le cycle s’étale sur 5 à 6 ans. “On a réussi à lever L Une équipe à votre service depuis 30 ans ! Portes en bois avec ou sans portillon Modèle et marques déposés à lʼINPI conformité européenne n°0526 Portes panneaux sandwich avec ou sans portillon Tél. 03 81 89 57 37 - Fax 03 81 49 50 61 info@lazzeroni-alain.com www.lazzeroni-alain.com Le but de ce programme de recherche est d’identifier l’agent pathogène qui déclenche les phases de déclin dans le cycle du campagnol. 450 000 euros pour un programme de recherche étalé sur cinq ans. Si l’on parvient à identifier le pathogène déclencheur, alors on aura la possibilité de mobiliser un chercheur en postdoctorat pour étudier et comprendre à quel Identifier le moment du cycle le pathogène pathogène intervient.” Ce dossier piloté par la déclencheur. F.R.E.D.O.N. procède d’une démarche multipartenariale associant la F.D.S.E.A., le S.R.S.E.A., la chambre d’agriculture interdépartementale du Doubs et du Territoire-de-Belfort, sans oublier le ministère par le biais de la D.G.A.L., l’université et le Conseil régional de Franche-Comté. “C’est la première fois en France que le monde agricole porte ce type de dossier de A à Z. On a aussi bénéficié du soutien d’élus politiques comme la députée Annie Genevard qui a puisé dans ses réserves parlementaires pour boucler le financement du projet.” Le monde agricole se mobilise aussi dans le cadre de la nouvelle P.A.C. pour autoriser le labour sur les parcelles les plus infestées. “Actuellement, on est pied et poings liés avec l’Europe. Le principe serait de pouvoir renouveler 5 à 10 % de nos terres chaque année. La C.L.A.C. de Charquemont a réussi ce challenge qui nécessite d’avoir le cadre réglementaire plus flexible.” Le retour de l’éleveur-cultivateur. I 32 VALDAHON - VERCEL CHAUX-LES-PASSAVANT La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 Tourisme La Glacière victime du réchauffement climatique Le site touristique est orphelin de sa glace. Le gérant garde néanmoins la tête froide : la découverte récente de deux animaux préhistoriques pourrait sauver ce lieu magique qui attire 10 000 visiteurs par an. a “sorbetière”, autre nom donné à la Glacière, est en panne. Pour apercevoir un bloc de glace au fond des 68 mètres de la grotte, le visiteur devra se contenter d’une photo de 2004, “dernière année où la grotte en a produit” relate le gérant qui l’exploite touristiquement depuis 1970. Cet “ancien” haut lieu de visite situé à 525 mètres d’altitude, à Chaux-les-Passavant près de Vercel, est victime du réchauffement climatique. “On l’a devant les yeux ce réchauffement !” s’exclame Michel Roland, le gestionnaire. Chaque année, 10 000 visiteurs plongent dans cet effondrement calcaire où la tempé- L rature dépasse rarement le zéro. Michel Roland n’est pas pour autant fataliste. Il se veut réaliste : “Il n’est tombé que 20 centimètres de neige cette année. Les conditions n’étaient pas réunies pour que le processus de formation de glace fonctionne. C’est un système très complexe “Jusqu’à fruit du vent froid 30 mètres qui tourbillonne et de glace.” qui refroidit par phénomène physique le bas de la grotte” relate-t-il. Les causes de la disparition de la réchauffement climatique donc, glace seraient nom- mais aussi les arbres coupés à breuses : le l’entrée du gouffre qui n’offrent plus de couverture végétale contre les rayons du soleil, ou encore l’héritage du passé. “Dans cette grotte, nos ancêtres cultivaient la glace. Ils balançaient de l’eau depuis le haut de la falaise pour ensuite la retirer et la vendre aux hôpitaux ou pour faire de la bière. C’était l’or blanc du pays. Ensuite, ils ont prélevé en masse au début du siècle le stock de glace qui avoisinait les 30 mètres de hauteur. Du coup, le sol s’est réchauffé. Tout a été chamboulé” explique en partie Michel Roland qui connaît sur le bout des doigts le processus de “glaciation”. Il y a quelques années, le responsable du site arrosait la cavité. La glace se formait alors “artificiellement”. Michel Roland, le gérant : “Nous venons de découvrir Un geste qui créa quelques poléun animal préhistorique.” miques parce qu’il était aidé par VALDAHON Faute de froid et de précipitations, il n’y a plus de glace au fond de la grotte. la main de l’homme. Il a abandonné cette méthode. Aujourd’hui, la glace n’est plus là. Pour autant, l’avenir du site n’est pas compromis. Mieux, il pourrait revivre grâce une découverte mise récemment à jour : “Nous venons de découvrir un deuxième animal préhistorique de 2,5 mètres. Nous en avions découvert un premier en 1987. Des spécialistes du C.N.R.S. attendent que nous leur apportions une carotte de la pièce afin qu’ils puissent l’analyser. C’est notre chance” dit Michel Roland. Le site ouvert depuis mars se réveille doucement. Outre la grotte, une collection de minéraux est à voir. Avec ses stalagtites, ses nouveaux animaux préhistoriques, la Glacière espère que cette image se reflète dans sa nouvelle glace. I E.Ch. Renseignements : Grotte de la Glacière ouvert depuis mars - à Chaux-les-Passavant (5 minutes de Vercel). Entrée : 7 euros adulte Le chantier démarre à l’automne La fruitière des villages réunis s’installe à Valdahon Après avoir étudié plusieurs scénarios, cette coopérative va finalement construire sa nouvelle fromagerie dans la zone d’activité commerciale et artisanale. Un choix stratégique. La nouvelle fruitière sera opérationnelle à l’automne 2015 (photo cabinet d’architecture Arpen). e terrain de 45 ares et sur le point d’être acquis. D’ici quelques mois de démarches administratives et le chantier devrait pouvoir débuter à l’automne pour une ouverture espérée en 2015. L’affaire prend forme doucement mais sûrement. Le film du projet a connu quelques rebondissements depuis son lancement en septembre 2011 lors de la fusion des coopératives de Passonfontaine et d’Avoudrey. Ce rapprochement s’est effectué avec le maintien des deux sites de fabrication. L’ensemble regroupe aujourd’hui 26 exploitations et transforme chaque année sept millions de litres de lait dont 6,3 millions en référence plaques vertes. “Nos comtés sont affinés par l’Ermitage sur son site de Guyans-Durnes”, précise Denis Vouillot, le président de la coopérative des villages réunis. Dès la fusion, les sociétaires s’interrogeaient sur l’intérêt de rénover l’atelier de Passonfontaine ou de créer un nouvel atelier à Avoudrey en conservant le magasin situé au centre du village. “En mars 2012, le conseil d’administration a voté pour un L projet neuf. On a aussi écarté l’idée qui restaient encore très partad’agrandir Passonfontaine car on gés sur le lieu. “On a organisé une était un peu juste au niveau du nouvelle présentation en compaterrain avec peu de possibilités rant cette fois-ci un projet neuf d’évolution”, poursuit Denis sans magasin sur PassonfontaiVouillot. Il reste donc à trouver le ne et le projet de Valdahon qui a lieu en sachant que le projet inté- finalement fait l’unanimité.” grait les locaux de fabrication et Comme quoi, mieux vaut prendre un magasin de vente directe de son temps, surtout quand il s’agit fromages et produits régionaux. d’engager une somme rondelette, Après discussion, les membres de à savoir 4 millions d’euros sans la coop ont repoussé l’idée de savoir si l’on bénéficiera de subconstruire un nouvel atelier sur ventions. “On a signé le comproAvoudrey pour privilégier une mis de vente début mars. On s’est implantation au Valdahon. “Cet- engagé sur une formule clos coute solution offrait l’avantage d’être vert qui intègre l’achat du bâtisur un terrain ment avec le terrain.” La coopéneutre vis-à-vis des rative des villages réunis emploie communes où sont aujourd’hui quatre fromagers et Se nos producteurs. deux ramasseurs de lait, sans rapprocher Elle nous permet oublier les vendeuses du magad’un bassin aussi de se rap- sin d’Avoudrey qui continuera à procher du bassin fonctionner. Le projet de Valdade consom- de consommation hon devrait générer la création à Valdahon où il d’autres emplois. mateurs. n’y a pas encore de Reste la question du financement. fromagerie ou de “On espère peut-être une aide de crémerie à propre- l’État sur le matériel et on a prévu ment parler.” Ces de séparer du site de Passonfonarguments n’ont taine dont le produit de la vente pas suffi à entrerait dans le montage financonvaincre tous les cier du projet de Valdahon.” I F.C. membres de la coop VALDAHON - VERCEL VALDAHON La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 EN BREF Politique Élection municipale : “Je n’espérais pas tant” Gérard Limat est le nouveau maire de Valdahon. Réélu dans un fauteuil, il avait - déjà - distribué les places d’adjoints quelques jours après le premier tour. Deux nouveaux postes sont créés, notamment un à la sécurité. endredi 28 mars à 20 h 30, en mairie de Valdahon, Gérard Limat a enfilé l’écharpe tricolore de maire. Un moment d’émotion pour cet ancien percepteur à la retraite, ancien adjoint dans l’équipe menée par Léon Bessot, présent lors de la passation de pouvoir. Élu avec 66,68 % des voix dès le premier tour (63,75 % des électeurs se sont exprimés), Gérard Limat bénéficie d’une V large avance, lui permettant d’agir comme bon lui semble à la tête de cette ville, carrefour économique du plateau. Bien qu’il ne soit pas encarté, mais apparenté Divers Gauche, Gérard Limat permet au département de ne pas perdre une ville de gauche. Face à lui, Michaël Billerey a récolté 33,32 % des suffrages. C’est peu mais à la fois pas mal du fait de son départ tardif dans la campagne. Démarchage La Ville de Pontarlier et son Service des Eaux informent les usagers pontissaliens qu’un démarchage commercial est en cours sur le territoire de Pontarlier, pour la souscription de contrats d’assurance couvrant les éventuelles fuites des canalisations d’eau privées. Sollicitée par des personnes démarchées, la Ville de Pontarlier tient à signaler qu’elle n’est aucunement associée à cette opération commerciale privée et que l’adhésion à de tels contrats reste à la libre appréciation des usagers. Doré L’équipe Maire : Gérard Limat G Premier adjoint en charge des infrastructures : Noël Perrot G Adjoint en charge de lʼéconomie : Martine Colette G Adjoint en charge de la vie associative : Colette Lombard G Adjoint en charge des affaires sociales : Jacques Angeli G Adjoint en charge des affaires culturelles (nouvelle délégation) : Annie Ponçot G Adjoint en charge de lʼurbanisme et du patrimoine : Gérard Faivre G Adjoint en charge du scolaire : Patricia Lime G Adjoint en charge de la sécurité, la gestion du personnel, de la forêt : Alain Billod Suivent 17 conseillers municipaux et 4 conseillers dʼopposition 33 Gérard Limat peut regarder au loin : lui et son équipe ont 6 ans pour mener à bien les projets annoncés. G Gérard Limat, dans la continuité de Léon Bessot, se dit “satisfait de ce résultat. Je n’en espérais pas tant.” Serein, il le reste : “J’ai une bonne équipe, une feuille de route tracée. Les élections ont demandé une longue phase de préparation qui nécessite de l’énergie. Mais je le répète, avec cette équipe, je suis serein.” L’équipe, elle a peu évolué. Noël Perrot reste premier adjoint. Martine Colette passe à l’économie, Colette Lombard à la vie associative. Annie Ponçot, Gérard Faivre sont les nouveaux venus dans l’équipe. “Comme ce qui avait été convenu, nous avons créé deux nouveaux postes d’adjoints. Et notamment un à la sécurité, l’autre à la vie scolaire” ajoute le nouveau maire. Les rencontres avec les habi- tants ou la - seule - réunion publique qui a réuni 200 personnes n’a selon l’équipe nouvellement en place, pas fait ressurgir de points à traiter plus rapidement que d’autres. “Nous avons une feuille de route. Nous allons nous y tenir.” Premier grand chantier d’urbanisme : la réalisation du lotissement avec 194 maisons en direction de Étray. I En résonance avec l’exposition au musée d’Orsay “Gustave Doré (1832-1883), l’imaginaire au pouvoir”, le musée de Pontarlier présente trois livres illustrés par l’artiste jusqu’au 3 juin. Venez voyager à Londres et en Espagne à travers les yeux de Gustave Doré. Chaque semaine, une nouvelle illustration sera à découvrir. Renseignements au 03 81 38 82 16. 34 ENVIRONNEMENT La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 DESSOUBRE : TOUS MOBILISÉS…ENFIN On croyait ce cours d’eau qui se jette dans le Doubs épargné par la mortalité piscicole qui pourtant touchait déjà de trop nombreuses rivières comtoises. Malheureusement, la triste réalité de ce début d’année est venue rappeler à chacun ses responsabilités : les agriculteurs bien sûr mais aussi les simples particuliers eux aussi auteurs d’une pollution que les stations d’épuration ne suffisent pas à effacer. Les réunions se sont multipliées ces dernières semaines. Les plaintes aussi pour réagir avec force aux événements les plus médiatiques et les plus révoltants. Aujourd’hui, la mobilisation est générale. Tout le monde semble prêt à agir pour sauver cette belle vallée et lui éviter de devenir un grand égout à ciel ouvert. Et même si le Dessoubre prend sa source dans un site à vocation religieuse, il ne faut pas espérer de miracle. Tout ne dépend que de la volonté des Hommes. G Pollution La pêche interdite cette saison L’état d’alerte a été déclaré dans la vallée du Dessoubre. Une surprise pour personne eux mois après les premiers constats, la mortalité n’est pas encore terminée” déplore Gérard Mougin, président de l’A.A.P.P.M.A. Les deux vallées, l’une des deux associations concernées par les 33 km de rivière. “On se retrouve ici avec le même champignon que dans les autres rivières comtoises où le problème est persistant” poursuit-il inquiet. Après la Loue, la Bienne et le Doubs, c’est en effet le Dessoubre qui paie un lourd tribut aux activités humaines. “Ça devait arriver” poursuit le pêcheur, “depuis le temps qu’on alerte l’État. Mais ils ont toujours fermé les yeux !” La colère est palpable et se retrouve dans les mots très durs du responsable : “On est face à une grave défaillance de l’État même si enfin, “D Cette saison, la vallée devra vivre sans les pêcheurs. pour une fois, la décision de fermer la pêche au Dessoubre cette année est bonne. Pour une fois qu’il y a une réaction, mais c’est trop tard, le mal est fait !” Un mal dont Gérard Mougin espère voir éclore une mobilisation qui se dessine et lui donne espoir. “Les accidents agricoles relatés dans la presse ont donné une mauvaise image à toute une profession qu’il ne faut pas condamner en bloc” tempère-t-il. Il le sait et le dit depuis des années, la pollution agricole est l’un des problèmes majeurs qui fragilise la rivière mais il sait aussi que la solution dépend également de la mobilisation du monde paysan. D’ailleurs, il se félicite de voir les agriculteurs rejoindre le collectif S.O.S. Doubs Dessoubre : “C’est en se parlant qu’on trouvera des solutions. Il y a une volonté manifeste d’avancer, de s’inscrire dans une démarche constructive.” Et pas besoin de rapports cette fois, comme ces 25 dernières années pour dresser des constats. La situation est flagrante. “Depuis des années déjà le potentiel piscicole de la rivière était un tiers en dessous de la normale. Et cette année, ce sont les géniteurs fragilisés par la fraie qui ont subi la pollution. Il faudra du temps pour un retour à la normale mais la situation peut aussi très vite s’améliorer” note avec un certain optimisme le président Mougin qui pour son A.A.P.P.M.A. a déjà fait les comptes : “On va perdre environ 200 pêcheurs, donc au bas mot 30 000 euros si on tient compte aussi des cartes vacances et journalières. Mais il fallait fermer, on n’avait pas le choix.” Une décision que, comme beaucoup, il a soutenue et qui lui amène une autre remarque en conclusion : “Les pêcheurs qui venaient ici y mangeaient, dormaient, consommaient… Les professionnels du tourisme vont donc souffrir et les pouvoirs publics enfin se rendre compte aussi de l’importance économique de la pêche.” Et pour qu’elle fonctionne, cela passe par une rivière saine. I D.A. ions ... at rm fo s de te er uv co dé t, Visite de l’établissemen FORMATIONS SCOLAIRES SUR LES FINS 4ème - 3ème par alternance I DIMA ( Dispositif dʼInitiative aux Métiers de lʼAlternace) nde professionnelle Nature Jardin Paysage Forêt I 2 I BAC Professionnel Gestion des Milieux Naturels et de la Faune I CAPA Services en Milieu Rural (Services Aux Personnes I - Vente – Accueil) FORMATIONS POUR ADULTES : Préqualification Métiers de la nature CAPA Entretien de l’Espace Rural n Préqualification Métiers du Sanitaires et social n Titre professionnel Assistante de vie aux familles n n Etablissement privé sous contrat avec le ministère de l’agriculture ou convention avec le conseil régional de Franche-Comté ENVIRONNEMENT La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 35 G Association La C.P.E. “La situation ne date pas de ces dernières semaines” Association très active dans la défense de l’environnement, la commission de protection des eaux (C.P.E.) crie haut et fort depuis quatre ans que le Dessoubre court à la catastrophe. Loin de triompher aujourd’hui, on ressent de l’écœurement chez ces bénévoles qui résument la situation actuelle en un mot : “Dégueulasse !” n nous parle des berges du Dessoubre à aménager dans le cadre du programme Natura 2000 mais les élus qui ont peur d’affronter les vrais problèmes et les vrais responsables, ils vont en faire quoi de cette vallée, un égout à ciel ouvert ?” lâche un des responsables qui depuis des “O années sillonne ce territoire qu’il ligne directe vers le Dessoubre !” aime et qu’il a de la peine de Un constat qui pourtant est ausvoir dans cet état. Pour si tempéré par ce bénévole : l’association, l’équation est mal- “Mais attention, le petit agriheureusement très simple : “Sur culteur local n’a pas le choix, on une même surface agricole, vous l’oblige à produire de plus en mettez plus de vaches, donc plus plus, c’est toute la chaîne qu’il de lisier et de fumier sur un sol faut condamner et pas celui qui karstique et finalement tout va est au bout et qui finalement finir dans la rivière. Par ruis- subit l’évolution de son métier.” sellement, c’est évident, c’est en Des paroles d’apaisement envers Les constats sont souvent accablants au sortir des stations d’épuration… le monde paysan qui vont dans le sens du discours général aujourd’hui. Certes, des exemples malheureux ont été relayés par les médias ces dernières semaines et ont focalisé l’attention sur l’épandage, mais les membres de C.P.E. savent mieux que quiconque que d’autres problèmes existent : “Prenez tous les produits domestiques et ceux pour le jardinage, utilisés aux alentours. Là aussi, tout finit dans la rivière. Et que dire des produits pharmaceutiques que les stations d’épuration locales sont aujourd’hui incapables de traiter !” Exemple à l’appui, le bénévole évoque la pilule contraceptive dont les molécules finissent dans la nature… avec les conséquences que l’on connaît sur l’écosystème comme sur les hommes. Ces sources multiples de pollution ne se cantonnent pas aux villages riverains du Dessoubre : “Orchamps-Vennes, GuyansVennes, Vennes… tout ce qui se passe dans le secteur a des répercussions ici.” Alors l’association n’a de cesse de traquer les dysfonctionnements, d’alerter les mairies ou encore le préfet. Ce militant engagé pour Les bénévoles scrutent les eaux qui sont normalement traitées avant de repartir dans la nature. l’environnement prend l’exemple “La décision aurait dû être pride Guyans-Vennes où une par- se il y a quatre ans déjà quand tie des habitations n’est pas rac- les pêches électriques montraient cordée : “Tout part dans la natu- déjà l’étendue du problème.” re, et d’après l’odeur, ça se Leurs actions ne seraient-elles mélange encore avec du lisier… alors que des coups d’épée dans pour finalement tout arriver au l’eau ? : “Pas du tout. Nous ne Dessoubre !” nous contentons pas de dénonAlors aujourd’hui, ces véritables cer. Nous alertons officiellement vigies veillent et dérangent. For- les autorités et si besoin nous cément. Ils militent pour une saisissons les tribunaux admiagriculture raisonnée et aime- nistratifs et civils pour faire raient voir des stations résoudre les problèmes.” Avec d’épuration efficaces, aptes à toujours en tête la célèbre phratraiter toutes les molécules dan- se de Saint-Exupéry : “Nous gereuses pour la nature et pour n’héritons pas de la terre de nos l’homme. La fermeture de la parents, nous l’empruntons à pêche arrêtée aujourd’hui par nos enfants.” I le préfet les fait même sourire : TERRAINS disponibles s &RASNE s ¡VILLERS s #HAFFOIS s 'RANGES.ARBOZ sx 80 rue de Besançon 25300 PONTARLIER tél. : 03 81 39 70 30 fax : 03 81 39 23 06 20 av du Gal De Gaulle 25500 MORTEAU tél. : 03 81 67 49 03 fax : 03 81 67 36 95 www.hautdoubscreerbatir.fr 36 ENVIRONNEMENT G Sur le Doubs L’espoir La situation à Goumois Avant le Dessoubre, le Doubs franco-suisse à Goumois a lui aussi été touché par une mortalité qui a terni son image. Pourtant, à peine trois ans après, si tout n’est pas réglé, des mesures ont été prises et l’espoir est revenu. Les pêcheurs aussi. résident de l’association de pêche la Franco-Suisse, Christian Triboulet est depuis des années en première ligne pour lutter contre les pollutions de toutes sortes qui polluent les rivières de la région. “Depuis les événements qu’a connus Goumois en 2011, un groupe de travail binational s’est constitué notamment pour évoquer la qualité des eaux.” En début d’année, les premières actions concrètes ont été annoncées avec l’édition d’un document qui engage les autorités compétentes à “mettre en place un programme d’actions visant à réduire les impacts des activités humaines.” Il est notamment question des flux de micropolluants Poissons et… liés aux activités industrielles, forestières, et pêcheurs urbaines, de la pollution reviennent. des sédiments dans les retenues des ouvrages, des sites et sols pollués, de l’assainissement collectif ou individuel et de la pollution d’origine agricole. Un inventaire qui a le mérite P Déjà de belles prises depuis l’ouverture. de mettre l’accent sur un large panel de problèmes qui influent sur la qualité physico-chimique de l’eau. “Nous avons espoir d’une amélioration à court terme” explique Christian Triboulet qui, s’il constate aujourd’hui un retour à une situation satisfaisante pour la population de truites, déplore encore des difficultés pour les ombres. “En 2011, nous avions perdu près de la moitié de nos pêcheurs puis les choses se sont stabilisées et aujourd’hui on note un intérêt retrouvé pour les cartes vacances et journalières par exemple.” De bon augure pour le tourisme halieutique si important pour Goumois et ses environs. “De plus, nous sommes en pleine négociation du prochain règlement de l’eau pour trouver une solution aux problèmes des éclusées des barrages. Comme pour la pollution, on assiste à une véritable prise de conscience” estime le président. Pourtant, il n’est pas dupe ou exagérément optimiste et sait que si Goumois redevient peu à peu l’un des plus beaux endroits de pêche en Franche-Comté, tout n’est pas gagné : “La situation est toujours précaire, nous restons donc très vigilants.” I D.A. L La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 Le retour des artistes e pêcheur à la mouche nʼest pas un disciple de Saint-Pierre comme les autres. Ce ne sont pas les truites dʼalevinage quʼil va traquer mais plutôt les belles sauvages, voire les ombres beaucoup plus difficiles à capturer. Cʼest dans les eaux du Dessoubre quʼil venait trouver son bonheur. Plus haut, cʼest à Goumois au bord du Doubs quʼon le retrouve. À chaque fois, dans des eaux claires et fougueuses de première catégorie. Dès son arrivée, il prend grand soin dʼentrer très délicatement dans lʼeau pour ne pas alerter les poissons de sa présence. Là, il observe la surface de lʼeau pour étudier quels insectes la nature offre à ce moment-là à la population piscicole. Puis le pêcheur ouvre lentement sa boîte à mouches où sont rangées les imitations dʼinsectes qui vont permettre de leurrer le poisson. Le choix est important car truites et ombres ne se laisseront pas attraper avec des appâts inadaptés. La mouche est alors installée au bout de la ligne faite dʼun raffiné fil de soie enroulé dans le moulinet particulier aux cannes souples, souvent en fibre de carbone, de ces pêcheurs. Alors commence un étrange et spectaculaire ballet. Une gestuelle ample et précise qui permet dʼaller poser sa mouche sur lʼeau, à lʼendroit précis où le poisson a gobé quelques secondes plus tôt. Le pêcheur libère des mètres de fil en fouettant tel un cocher pour enfin faire preuve dʼune précision indispensable dans cette discipline. Il ne reste plus quʼà ferrer et souvent à remettre sa proie à lʼeau. Un ultime geste aussi noble que cette pêche. I C’est du côté de Goumois que la pêche à la mouche a trouvé son royaume. Que sont devenus vos rêves d’enfants ? Plus d’informations en agence et sur le site internet www.ca-franchecomte.fr Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Franche-Comté - Siège social : 11, avenue Elisée Cusenier 25084 Besançon Cedex 9 -Tél. 03 81 84 81 84 - Fax 03 81 84 82 82 www.ca-franchecomte.fr Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit 384 899 399 RCS Besançon - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° ORIAS 07 024 000. 04/2014 – Crédit Photo : Fotolia En 2013, nous avons permis à plus de 10 000 francs-comtois de devenir propriétaires. 38 ÉCONOMIE La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 BOIS Une concurrence déloyale Les scieries au bout du rouleau de printemps Face aux importations records de feuillus en partance pour la Chine, les scieurs francs-comtois en appellent à la solidarité nationale. Il y va de la survie de nombreuses scieries. a filière bois est toujours sous pression et ces exportations massives n’arrangent rien. Des volumes croissants de grumes de feuillus partent en Asie du Sud-Est. L’an dernier, la Chine a absorbé, à elle seule, 300 000 m3 de grumes de chênes, soit 20 % de la récolte. Le mouvement s’accélère depuis quelques mois et les prix d’achat ont augmenté de 20 à 30 %. Dans ces circonstances, des scieurs ont décidé de réagir en créant le “collectif des Scieries L de France”. “Ce mouvement rassemble 200 scieries, parmi les plus importantes à l’échelon national. On leur demande d’acheter des grumes en France et de les transformer aussi sur place. On sollicite les propriétaires forestiers : État, communes, coopératives, particuliers pour qu’ils approvisionnent les scieries du collectif. Nous souhaitons établir un partenariat régulier en contractualisant notre approvisionnement”, explique Éric Julien membre du collectif. Ce scieur jurassien établi à Saint-Lothain remet sérieusement en cause le rôle de l’O.N.F. en l’accusant de privilégier l’aspect commercial au profit de sa mission de sylviculteur. Selon le collectif, “l’O.N.F. sélectionne des qualités en ciblant le besoin asiatique. Les transporteurs maritimes et les négociants n’ont plus qu’à se baisser pour charger et exporter les bois. Le négoce du bois paye le transport retour des conteneurs en Asie, les bateaux devant être lestés.” Le mouvement d’export s’amorce pour les résineux. Il touche en premier lieu les massifs proches des entrées maritimes. Éric Julien parle de 400 000 m3 de bois résineux qui sert à fabriquer les sous-couches des parquets en feuillus. La FrancheComté de par son éloignement des ports est relativement épargnée. “On n’est pas touchés physiquement par ce phénomène mais on a quand même le sentiment d’une grande naïveté. La Chine ne taxe pas les matières premières mais ne se prive pas sur les produits transformés alors qu’en Europe on ne taxe rien. On entend bien dénoncer cette concurrence déloyale”, note Étienne Renaud, le président du syndicat des scieurs de résineux comtois. La menace asiatique vient plomber une situation des plus inconfortables. “Il y a une grande tension sur la filière résineuse. La différence entre le prix d’achat et le prix de vente ne permet pas de dégager des marges suffisantes pour moderniser les entreprises. Selon une étude réalisée en 2012, en COMMERCE résineux, les résultats courants avant impôts étaient négatifs. La scierie type française était déficitaire.” Ce qui est dit pour la France vaut pour la Franche-Comté. S’il n’est pas signataire du collectif, Étienne Renaud conseille lui aussi aux propriétaires de ne pas succomber aux sirènes asiatiques qui pourraient finir par fragiliser la filière de transformation locale. “Les Chinois achètent les beaux bois alors que nous valorisons tous les types des bois. On traverse une vraie crise de l’approvisionnement à causes multiples.” Celui qui l’a précédé à la tête du syndicat, Raymond Bertin de Jurasciages à Orchamps-Vennes a apporté son soutien au collectif. “Simple question de princi- pe même si nos résineux ne sont pas touchés. L’export asiatique concerne surtout des petits bois d’épicéas qui alimentent des scieries très industrialisées à forte capacité. Le Haut-Doubs aurait plutôt tendance à scier des gros diamètres.” Lui aussi déplore cette concurrence déloyale sur les produits transformés et regrette l’absence de réciprocité. “Aujourd’hui, le marché est relativement atone. On construit 330 000 logements en France alors que le marché se situait habituellement autour de 400 000 logements par an. En 2004, il restait 70 scieries dans le Doubs et le Jura contre 45 aujourd’hui. Je pense que le phénomène va s’amplifier”, constate Raymond Bertin pas franchement optimiste. I 11, rue Déchanet “Garantir à tout citoyen un accès à l’information” Pas encore touchées par les importations chinoises, les scieries résineuses comtoises peinent malgré tout à faire du résultat dans un marché particulièrement tendu. L’association de défense des consommateurs Familles Rurales, qui a une antenne à Pontarlier, étend son action et propose deux matinées par semaine une permanence consommation à partir du 16 avril. Explications. a Presse Pontissalienne : Qu’est-ce qu’une permanence consommation ? Marlène Amiotte-Petit (Familles Rurales) : Depuis 1975, l’association Familles Rurales est agréée association de défense des consommateurs. À ce titre, elle a souhaité étendre ses services en mettant à disposition du public un nouveau service dans le domaine de la consommation. Cette permanence consommation qui ouvrira chaque troisième mercredi matin de chaque mois à compter du 16 avril de 9 h 30 à 12 heures, puis chaque premier jeudi matin de chaque mois à compter du 5 juin mettra à disposition du public une information diffusée par la Fédération Nationale ou l’Institut National de la Consommation pour mieux connaître ses droits. Cette permanence sera tenue par deux bénévoles de Familles Rurales dans nos locaux pontissaliens qui sont situés au 11, rue Déchanet. L Toute contestation liée à une facture par exemple peut être soumise à ce nouveau service ouvert par Familles Rurales. L.P.P. : C’est un service qui sera gratuit ? M.A-P. : Ce service d’information est gratuit. Il permettra par exemple de se renseigner sur tout ce qui concerne les litiges liés à la consommation comme par exemple les délais de rétrac- tation qui existent quand on achète un bine sur Internet. Ensuite, il y a un deuxième niveau de service qui est cette fois-ci réservé aux adhérents. Si une personne est confrontée à un litige avec une entreprise, on l’invitera à adhérer à l’association, ce qui lui permettra d’accéder à notre réseau de conseils qui l’aidera à résoudre son litige. Pour tout conseil, il ne faut pas hésiter à prendre rendez-vous au 03 81 88 76 84. L.P.P. : Vous étendez donc vos services sur Pontarlier ? M.A-P. : La finalité de Familles Rurales est de garantir à tout citoyen un accès à l’information. Nous avions déjà sur Pontarlier “Il y a un des “veilleurs consommadeuxième tion” qui surveillent les prix dans les grandes surniveau de faces. Cette fois, il s’agit service.” bien de soutenir toutes les personnes démunies par rapport à une commande passée par Internet et qui se passe mal ou encore un problème de contestation de facture. I Propos recueillis par J.-F.H. Renseignements au 03 81 88 76 84 ou sur permanence.consommation.frf25@gmail.com ÉCONOMIE LES FOURGS La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 39 1 million de plateaux par an Platex sans complexe Sur le papier, le projet d’extension du magasin Leclerc à Houtaud est ambitieux. S’il se concrétise, il propulsera l’ensemble en tête du classement des plus grandes surfaces commerciales du bassin pontissalien. e plateau se joue depuis longtemps des frontières sur le site de production des Fourgs. Platex appartenait au départ à un fabricant suisse soucieux d’avoir un atelier de fabrication en France. Histoire sans doute de s’affranchir des taxes douanières. L’entreprise se séparera ensuite de la maison-mère et connaîtra des fortunes diverses. Aujourd’hui propriété de la famille Warnod, elle compte deux implantations avec le site de fabrication aux Fourgs et les services commerciaux installés à Paris la Défense. L’environnement montagnard et la position frontalière de Platex ne jouent pas forcément en sa faveur : difficulté d’attirer des cadres, fuite des salariés, souci d’accessibilité… “La proximité avec la Suisse, c’est un inconvénient à intégrer. On s’y adapte en valorisant nos points forts. On met l’accent sur l’esprit d’entreprise, les 35 heures, les avantages sociaux… Au niveau situation, on n’est pas si mal placé pour distribuer nos produits sur le marché européen”, constate Emmanuel Houlbert L Le site des Fourgs emploie une quarantaine de salariés. qui dirige l’unité des Fourgs depuis 26 ans. Après soixante ans d’existence, le plateau constitue toujours le cœur de métier de Platex. Les premiers étaient réalisés en bois avant la généralisation des résines de synthèse. L’activité se répartit aujourd’hui en deux grandes familles. On distingue les plateaux destinés aux collectivités, soit 70 à 80 % de la production. Platex s’est aussi diversifié dans les plateaux “Arts de la table”. “Le plateau a commencé à se développer dans les années soixante-dix avec le développement de la Platex restauration collective, est aussi des cafétérias, des canprésent tines scolaires.” Il a suien Chine. vi en quelque sorte la société de consommation. “On s’efforce d’apporter des réponses techniques aux besoins de la clientèle”, poursuit le directeur. Conséquences : Platex propose une gamme très diversifiée en formats et en spécificités. Des plateaux hospitaliers conçus pour supporter la stérilisation, des plateaux militaires avec traitement anti-statique évitant la moindre étincelle, des plateaux pharmaceutiques avec traitement anti-bactériens. Les exemples sont multiples. “On fait de plus en plus de personnalisation. Les plateaux sont de vrais supports promotionnels avec des logos mais aussi des messages à vocation commerciale, pédagogique. C’est aussi une façon de se distinguer de la concurrence asiatique qui ne pourrait pas répondre à ce type de commande, du moins avec une telle flexibilité et à des prix compétitifs.” Platex se positionne sur les plateaux purement décoratifs distribués dans des enseignes spécialisées comme le Printemps, les Galeries Lafayette. Ella fabrique des plateaux pour les musées qui les utilisent comme produits dérivés avec les œuvres des artistes. La méthode de fabrication est très élaborée. Platex utilise des inclinaisons de tissus dans des résines nobles. “On renouvelle nos collections chaque année. Elles sont présentées sur une dizaine de salons en France et dans le monde.” Platex est parti exposer avec d’autres fabricants comtois son savoir-faire à Singapour du 10 au 13 mars dernier. La création de nouveaux motifs s’effectue pour partie en interne ou avec des éditeurs de tissus voire en sollicitant des cabinets de design. “Dans ce volet décoratif, on fait également beaucoup de travail à façon avec des clients qui nous confient la décoration de leurs plateaux.” L’activité de Platex progresse légèrement mais de façon continue depuis “Platex, c’est aujourd’hui un nom qui rime avec sérieux et qualité”, indique Emmanuel Houlbert, le directeur du site des Fourgs. une dizaine d’années. “On a fait des efforts pour prendre des nouveaux marchés”, estime Emmanuel Houlbert. Platex n’a pas hésité à se tourner activement vers l’export qui représente aujourd’hui plus de 30 % des volumes. Les pays du Moyen-Orient semblent beaucoup apprécier le savoir-faire de l’entreprise des Fourgs. On retrouve aussi ses produits au Japon, aux ÉtatsUnis, en Israël… Histoire de décourager la concurrence, Platex est aussi présent en Chine où elle développe des produits annexes et complémentaires. “Cela nous permet d’avoir une maîtrise sur ce type de produit, de ne pas subir mais au contrai- re d’être acteurs.” Chaque année, il sort près d’1 million de plateaux des ateliers des Fourgs qui s’étendent sur 3 500 m2. Le spécialiste du plateau maîtrise aujourd’hui plus d’une dizaine de techniques de fabrication y compris celle historique des plateaux compressés en bois. Les plus grandes marques - Vache qui rit, Coca Cola, Perrier - font confiance à Platex qu’on retrouve aussi chez la plupart des brasseurs et des cigarettiers. Le site des Fourgs emploie une quarantaine de salariés et l’équipe parisienne compte une dizaine de commerciaux. I F.C. Le dernier fabricant français de plateaux maîtrise plus d’une dizaine de techniques de fabrication qui sont proches des métiers de la plasturgie. ÉCONOMIE 40 La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 COMMERCE 9 000 m2 supplémentaires en 2014 La dynamique commerciale est toujours d’actualité Le moral est au beau fixe chez les commerçants de la fédération Commerce Grand Pontarlier réunis en assemblée générale le 20 mars. 2013 était déjà un bon cru et 2014 s’annonce tout aussi prometteur dans le paysage commercial du Grand Pontarlier. L’an dernier a surtout été marqué par les chantiers engagés aux Grands Bois et à City Park. “Au centre-ville, on a observé une dizaine de mouvements avec des reprises, des changements d’enseigne mais on ne déplore aucune fermeture”, constate Denis Gérôme, le président de Commerce Grand Pontarlier. L’offre commerciale globale va progresser en 2014 de plus de 9 000 m2 dont la moitié correspond à l’ouverture des enseignes aux Grands Bois. “Le commerce sur le bassin pontissalien n’a pas subi la crise. Les Suisses sont encore plus nombreux à consommer dans nos locaux. Ils représentent maintenant 18 % de la clien- 2 tèle contre 14 ou 15 % il y a quelques années.” les prix. Cet effet ne fonctionne pas à BesanPlusieurs raisons à cela. L’intérêt économique çon car les zones sont trop éloignées et les bien sûr avec des prix moins chers qu’en Suis- consommateurs ne feront pas l’effort d’aller se. L’occasion de rappeler l’étude menée par comparer”, estime Denis Gérôme. Grand Pontarlier qui porte sur la comparai- Au facteur prix s’ajoutent aussi une offre comson de 200 produits de consom- plète de produits et probablement la qualité mation courante à Pontarlier et d’accueil et de service proposés dans les Besançon. Résultats : - 4,41 % en enseignes. Exemple avec Pablo, l’outil de détaxe 18 % de la clientèle faveur du Haut-Doubs, devant la informatisé qui facilite grandement la vie des capitale comtoise pour la qua- commerçants et des clients. Le commerce local suisse. trième fois consécutive. Surpre- profite aussi de l’attractivité des équipements nant quand on connaît culturels et ludiques comme le nouveau cinél’augmentation du coût de la vie ma, le Komplex, etc. Sans oublier les animaen zone frontalière. “C’est dû à la tions festives et commerciales qui font de Ponproximité entre les zones com- tarlier une ville vivante où il fait bon s’arrêter. merciales qui se livrent ici à une “On réclame juste une signalétique appropriée forte mais saine concurrence sur au centre-ville pour orienter les automobilistes vers les parkings en leur indiquant le temps de parcours à pied.” D’année en année, la fédération Commerce Grand Pontarlier gagne des adhérents. Ils étaient 220 en 2013. “On espère en accueillir une vingtaine supplémentaire cette année.” Le magazine Odoo publié à 70 000 exemplaires au printemps et à l’automne contribue également à la promotion et à l’image positive des commerces sur les quatre zones, en incluant bien sûr le centre-ville de Pontarlier. Les chèques cadeaux remportent un succès inespéré. “On enregistre une progression de 20 % en 2013 dont 34 % uniquement au dernier trimestre”, se réjouit Denis Gérôme. Le président sollicite les élus pour trouver une solution permettant aux piétons et aux cyclistes de se rendre sur la zone d’Houtaud en toute sécurité, ce qui n’est pas le cas actuellement. “On est aussi de plus en plus intéressé par la mise en place d’une navette inter-zones. Pas forcément tout le temps mais au moins en période de forte activité commerciale.” I F.C. Zoom Enquête : l’équilibre des zones À la demande de l’association Commerce Grand Pontarlier, des étudiants du lycée technologique Jeanne d’Arc ont interrogé des consommateurs en visite sur la Haute-Foire 2013. Résultats. C MEUBLE CANAPÉ SIÈGE DÉCO LITERIE e travail sʼinspire dʼune enquête du même style conduite en 2012 auprès des commerçants pontissaliens. Trois classes de lʼUnité de Formation par Apprentissage ont été sollicitées : B.T.S. technico-commercial en agro-fournitures, Bac apprenti et Bac pro vente et commerce. Soit une quarantaine dʼétudiants et dʼélèves qui sont intervenus durant les quatre jours de la Haute-Foire 2013. Au total, 650 questionnaires réalisés dont 523 ont été retenus pour lʼanalyse. Le dépouillement montre déjà une bonne représentativité du public dans les générations. 55 % des personnes interrogées sont originaires du canton de Pontarlier. “Il se dégage des habitudes de fréquentation, une répartition assez homogène entre les quatre zones. Le centre-ville attire autant que Doubs ou les GrandsPlanchants”, indique Julien Guérinon qui pilotait ce projet avec deux autres étudiants en B.T.S. À savoir Camille Noirot et Jean Chapeau. Lʼoffre du bassin pontissalien couvre 70 % des besoins des consommateurs. “Certains vont encore se restaurer à lʼextérieur des zones, ce qui signifie quʼon est loin de la saturation.” La comparaison en termes dʼaccueil, de choix des produits, des facilités dʼaccès et de la propreté donne à chaque fois lʼavantage à la zone de Doubs. Lʼétude soulève aussi le problème de lʼaccès au centre-ville. “Cʼest Le centreplutôt un problème de signalétique des ville attire parkings quʼun manque de places de autant que stationnement”, modère Denis Gérôme. Au palmarès des produits qui manquent Doubs ou le plus, on retrouve les vêtements homles Grands- me grande taille, lʼameublement, la décoPlanchants. ration et les chaussures. Côté services manquants, on voit apparaître les problématiques de livraison à domicile, de la journée continue et dʼune discothèque. “Quelques-uns regrettaient aussi lʼabsence de poissonnerie et de sexshop…” Les tendances dʼachat sont toujours très positives avec 85 % des consommateurs qui viennent et reviennent à Pontarlier, quʼils soient ou non établis dans le canton. I Publi-information Mesdames et Messieurs les nouveaux élus municipaux, a FEDERATION REGIONALE desTRAVAUX PUBLICS de FRANCHE-COMTE et le Cabinet MAZARS ont noué un partenariat. Nos deux structures ont souhaité accentuer leur accompagnement auprès des collectivités locales en cette période de renouvellement de mandature. MAZARS a réalisé une étude sur les finances communales et intercommunales 2012 en Franche-Comté. Cette analyse a été présentée lors du Carrefour des Maires et des Elus locaux de Franche-Comté, manifestation organisée par l’Association CLUSTER ECO-CHANTIERS, qui s’est tenue les 24 et 25 octobre 2013 à Micropolis à Besançon. Par ailleurs, la FEDERATION REGIONALE desTRAVAUX PUBLICS de FRANCHECOMTE et le Cabinet MAZARS ont convié le 18 janvier dernier les maires de la région à une réunion qui avait pour but de présenter : G la situation financière des communes et EPCI de Franche-Comté au travers d’une analyse globale et individuelle, intégrant pour les communes les évolutions 2002-2012, G les dispositions de la Loi de Finances pour 2014, G les perspectives des finances locales pour le L prochain mandat, des solutions adaptées à chaque situation pour faire face à ces évolutions. G Les collectivités bénéficient aujourd’hui d’une bonne situation financière, mais… leur environnement évolue rapidement Au niveau national, les collectivités locales disposent de marges de manœuvre,ce qui démontre qu’elles ont été bien gérées. Elles ne sont pas à l’origine du déficit public ni de la dette publique : les collectivités locales représentaient en 2012 moins de 2,5 % du déficit public. Cette analyse est également vraie pour les collectivités franc-comtoises. 80 % des communes de Franche-Comté pouvaient présenter fin 2012 des ratios de qualité. Ce chiffre, globalement bon, ne doit pas dissimuler que 20 % d’entre elles doivent prendre très rapidement des mesures pour retrouver une situation leur permettant de faire face aux futures évolutions. Mais les collectivités ne sont pas homogènes et vont devoir affronter un environnement en profonde mutation. En effet, plusieurs facteurs incitent à la fois à Répartition des communes de Franche-Comté en fonction de quelques indicateurs financiers (données DGFIP) la prudence mais aussi à une prise de conscience des enjeux pour ces territoires : G la baisse des dotations d’Etat, annoncée pour 2014 puis 2015 et votée dans le cadre de la Loi de Finances 2014, pourrait se poursuivre après 2015, G les communes et intercommunalités se voient transférer de la part de l’Etat des missions nouvelles sans compensation financière dans le domaine de l’urbanisme notamment. Certaines réformes décidées par l’Etat les impactent fortement (les rythmes scolaires tout récemment), G une nouvelle refonte des périmètres intercommunaux va intervenir en 2015, G des projets de loi en cours de discussion au Parlement vont générer une évolution majeure de l’environnement des collectivités locales (projets de loi de l’acte 3, projet de loi ALUR, etc.). Dans cet environnement, le recours à des augmentations d’impôts devient de plus en plus difficile alors que les charges supportées par les collectivités locales augmentent et vont continuer d’augmenter. L’anticipation est ici une clé pour faire face à l’évolution de cet environnement. Prévoir et évaluer les impacts liés aux changements en coursAnticiper les décisions à prendre pour y faire face. Il en va de la capacité des collectivités à continuer de jouer un rôle majeur pour aménager et développer leurs territoires, en concertation étroite avec tous les acteurs économiques et sociaux. Forts de ces constats, la FEDERATION REGIONALE desTRAVAUX PUBLICS de FRANCHECOMTE et MAZARS sont à votre disposition vous accompagner. 9 Rue Flora 25300 DOUBS www.mazars.fr Tél : 03 81 46 22 80 Patrick ROBERT, Président de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Franche-Comté. La FEDERATION REGIONALE des TRAVAUX PUBLICS de FRANCHE COMTE (Tél : 03.81.41.16.16), son Président, Patrick ROBERT, et ses permanents : G sont à l’ECOUTE de leur environnement économique, et plus particulièrement des collectivités locales, clients historiques et privilégiés des entreprises de Travaux Publics, G Souhaitent PROMOUVOIR les savoir-faire de ces professionnels, G INFORMENT et CONSEILLENT leurs adhérents et leurs clients sur les nouvelles techniques, les nouveaux matériaux disponibles permettant de répondre à une gestion encore plus efficace des budgets d’investissements et de fonctionnement des collectivités locales, G PARTICIPENT avec leurs adhérents à l’entretien et à la pérennisation du patrimoine des collectivités locales, enjeu majeur des prochaines années, G FORMENT 150 jeunes par an aux métiers des travaux publics par la voie de l’alternance. Le Cabinet MAZARS, spécialisé dans l’Expertise Comptable, l’Audit et le Conseil Financier aux collectivités locales est un Marcel ROBBE, Expert-Comptable chez MAZARS à Doubs. acteur économique majeur en FrancheComté. C’est une présence sur l’ensemble du territoire régional : à Besançon (Tél : 03.81.53.28.55), à Lons le Saunier (tél : 03.84.87.64.00), à Maiche (Tél : 03.81.68.55.00), à Morteau (Tél : 03.81.67.30.40) et à Vesoul (Tél : 03.84.76.21.11). Le Cabinet MAZARS en Franche-Comté, c’est plus de 220 collaborateurs, 21 experts-comptables. Ils accompagnent et conseillent tous les acteurs économiques et sociaux (artisans, commerçants, professions libérales, agriculteurs, associations, PME et ETI). Mazars privilége une relation personnalisée, fondée sur l’échange, la proximité et une parfaite connaissance des entités de ses clients et de leurs enjeux. La FEDERATION REGIONALE des TRAVAUX PUBLICS de FRANCHE-COMTE et le Cabinet MAZARS restent à votre disposition et ne manqueront pas, prochainement, de reprendre contact individuellement avec les nouveaux élus. I 83 rue de Dole 25000 BESANÇON Tél : 03 81 41 16 16 42 LA PAGE DU FRONTALIER HORLOGERIE La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 Apple veut-il le Swiss made ? Apple cherche à débaucher en Suisse Le géant américain aurait proposé des contrats à des salariés de l’horloger Hublot pour préparer l’arrivée de sa “iWatch”. Dans le marché de la montre connectée, la guerre commence. Le groupe Tissot veut également emboîter le pas. L’horlogerie prend-elle un virage technologique ? C haque année dans les allées cossues du salon mondial de l’horlogerie à Bâle, des sujets monopolisent davantage l’attention que d’autres. Du 27 mars au 3 avril, le mot “iWatch” a été prononcé à de nombreuses reprises. Seulement à l’état de prototype, elle est appelée à devenir à la fois un iPad, un iPhone et un garde-temps. Dans ce haut lieu du luxe où les plus grandes firmes horlogères de la place gonflent leurs muscles en présentant des montres toujours plus raffinées, les montres connectées - ou dites intelligentes - suscitent l’intérêt. Si elles ne sont pas une concurrence pour le marché du luxe, “elles sont une chance La future montre intelligente iWatch pourrait ressembler à cela. VALLORBE d’innovation extraordinaire” déclare Jean-Claude Biver, le président de Hublot. Ce commentaire n’est pas le fruit du hasard. En mars, ce dernier a confirmé aux médias que le géant américain Apple cherchait à débaucher en Suisse, dans sa propre manufacture située à Nyon. “Ce sont notamment des chefs de projets qui ont été approchés” a-t-il déclaré à nos collègues de la presse suisse. Si le projet de la iWatch n’est qu’à l’état de prototype, Apple pourrait bien fabriquer sa Les montre en Suisse, horlogers histoire qu’elle suisses puisse disposer du label “Swiss sont Made”. divisés. Les horlogers suisses sont divisés sur la question de savoir si la branche peut rater un virage technologique ou perdre des parts de marché au profit des smartwatches. Nick Hayek, directeur du groupe Swatch (leader mondial de l’horlogerie) est quant à lui sceptique face à un éventuel succès des montres dites “intelligentes”. Et pourtant, avec cet objet, les jeunes vont s’habituer à avoir une montre au poignet et plus tard, une fois adulte, ils voudront peut-être acquérir une montre haut de gamme. Environ 70 % du chiffre d’affaires de l’horlogerie suisse dans le haut de gamme est réalisé par quatre grands groupes. L.V.M.H. et Rolex ne vont sûrement pas participer à l’iWatch, reste l’inconnue de Richemont et du Swatch Group. Tissot de son côté prépare des montres connectées. Elles devraient être mises sur le marché à la fin de cette année. C’est le prélude à la création de nouveaux jobs… I Un ensemble unique Les roues de la célébrité Le Musée du fer et du chemin de fer de Vallorbe a reconstitué deux nouvelles roues à aubes sur le cours de l’Orbe. De quoi alimenter la mise en valeur d’un patrimoine pré-industriel sans équivalent en Suisse. epuis son ouverture en 1980, le Musée du fer et du chemin de fer fonctionnait seulement avec quatre roues. “Nous avons eu les moyens de rajouter les deux roues qui avaient été démolies au milieu du siècle dernier”, explique Jean Combe, chargé de projets dans ce musée. Fidè- D L Forge médiévale e Musée du fer et du chemin de fer occupe les bâtiments dʼun site classé où lʼon travaille le fer depuis 1495. Le partage de lʼeau fut lʼobjet dʼâpres batailles à lʼépoque où la force hydraulique faisait tourner toute la localité. Vallorbe a depuis connu un développement croissant et ceci dʼautant plus dès lʼarrivée du chemin de fer qui a donné une importance particulière à la ville en tant que porte dʼentrée de la Suisse depuis Paris. Les technologies du XXème siècle ont sonné le glas aux Grandes Forges dont la mission est de rendre hommage et perpétuer un savoir-faire unique et ancestral. Ce musée accueille chaque année 10 000 visiteurs. Il fonctionne en configuration dʼaccueil estival à partir dʼavril. I Avec six roues à aubes, le canal usinier du musée du fer constitue un ensemble historique et pré-industriel unique en Suisse. le à son mandat, la Fondation des grandes forges qui exploite le site a donc choisi de reconstituer cet ensemble. Le projet dont le coût s’élève à plus de 80 000 francs a été soutenu par plusieurs partenaires : les Usines métallurgiques de Vallorbe, le service de la promotion et du commerce du canton de Vaud et la Fondation Göhner de Zoug. L’emplacement précis des deux roues manquantes figurait au plan cadastral de 1818. Leurs dimensions et cotes altitudinales sont détaillées dans un mémoire technique de 1905. Ces sources précisent que les deux roues ont un diamètre de 3,20 m pour la première et 2,50 m pour la seconde et leur largeur est de 60 cm et 42 cm. Les deux Les nouvelles roues à aubes ont été installées au cours de l’hiver. nouvelles roues sont en pin autoclavé. les flasques et les grilles de protection. Elles ont été fabriquées par la menui- Conformément à la législation, le serserie du Bugnon. Les artisans forge- vice cantonal des eaux a procédé à la rons du musée, Joseph Curat et mise en conformité du cours de l’Orbe. Alexandre Pietrzykowski, ont réalisé Ce qui se traduit par l’aménagement les différents composants, à savoir les d’une passe à poissons et d’une brèche paliers, les axes, les vannes-guillotines, dans la prise d’eau du canal pour garan- tir un débit minimal dans la rivière. Dans l’immédiat, ces nouvelles roues inaugurées le 21 mars dernier n’actionneront aucune machine à l’intérieur du musée. “Six roues à aubes sur un canal usinier de cinquante mètres, c’est unique en Suisse”, apprécie Jean Combe. Ce projet renforce le rayonnement de Vallorbe et apporte une plus-value éducative et touristique indéniable à la cité du fer. I L Les couteaux de Pâques e 9ème festival des Couteliers se tiendra du 19 au 21 avril au musée. Un rendez-vous artisanal en présence de 24 couteliers dont François Morier qui forgera des kriss à lʼindonésienne. HORAIRES D’AVRIL À OCTOBRE Y COMPRIS JOURS FÉRIÉS G Lundi : 14 heures à 18 heures G De mardi à dimanche : 10 heures à 18 heures Informations : http://www.museedufer.ch/ INFORMATIONS MARS 2014 Valérie Pagnot, Juriste Congés payés 1ère conséquence européenne de Combien de semaines de vacances ? la votation du 9 février 2014. Tous les salariés ont droit à un minimum de 4 semaines de vacances payées par an. Seuls les jeunes travailleurs et les apprentis de moins de 20 ans bénéficient de 5 semaines. De plus certaines conventions collectives ou certaines entreprises accordent 5 semaines de congés payés aux employés de plus de 50 ans. Comment se fixe la date des vacances ? C’est l’employeur qui en dernier lieu fixe les dates de vacances des employés. Cependant il doit autant que possible tenir compte des besoins et des souhaits des personnes concernées et également respecter une égalité de traitement entre collègue. L’employeur doit veiller à fixer les dates de vacances suffisamment tôt à l’avance, en principe au minimum 3 mois à l’avance. Que se passe-t-il si l’entreprise à une période de fermeture annuelle ? L’employeur peut dans ce cas obliger le salarié à prendre ses vacances durant la période de fermeture annuelle. Par contre si le droit aux vacances d’un salarié est inférieur à la période de vacances, par exemple parce qu’il est engagé depuis peu de temps, alors l’employeur devra quant même lui payer son salaire pour toute la période de fermeture. Suite à la votation du 9 février 2014 sur l’immigration la Suisse n’a pas ratifié l’accord avec l’UE ouvrant la libre circulation à la Croatie. Double imposition dans le canton de Vaud Depuis près de 3 ans certains travailleurs frontaliers dans le canton de Vaud étaient doublement imposés car ils résidaient à plus de 1h30 de leur lieu d’activité. Après plusieurs interventions de l'Amicale des frontaliers auprès de l'administration fiscale vaudoise et auprès du Ministère de l’économie et des finances le dossier est en passe d’être réglé. En effet les autorités des 2 états ont convenu que 3 heures de trajet était acceptable dans le cadre d’un retour quotidien du travailleur. Par conséquent la commission européenne a décidé de ne pas maintenir l’accord permettant aux étudiants suisses de bénéficier du célèbre programme ERASMUS, ainsi que le programme Horizon 2020 qui permet aux universités suisses de bénéficier de budget européen en matière de recherches. Pour L’UE, la Croatie ne peut accepter d’être traitée comme un pays tiers alors qu’elle est membre de plein droit de l’UE depuis le 1er janvier 2013. Le Suisse estimait pouvoir créer 8000 emplois grâce au nouveau programme horizon 2020 qui devait débuter cette année Les dossiers en litiges vont donc être réglés dans les plus brefs délais. www.amicale-frontaliers.org Contrat Frontalier 77 à partir de 02€ Garantie Complémentaire 20 à partir de 69€ *Cotisation mensuelle 2014 Votre devis sur : www.mutuelle-lafrontaliere.fr MORTEAU 03 81 67 00 88 VILLERS 03 81 68 19 47 MAICHE 03 81 64 12 24 PONTARLIER 03 81 46 45 47 44 Agenda La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 LIVRE - AUX ÉDITIONS CÊTRE “Pour ne pas perdre la mémoire Jusqu’à 300 postes de douanes étaient installés le long de la frontière du Doubs, du pays de Montbéliard au nord, jusqu’à Chaux-Sèche au sud. En 1912, 1 000 agents tenaient ces postes comme aux Verrières, à Mouthe et même à la gare de Pontarlier. Collectionneur et douanier, Laurent Bonnefoy a compilé dans son ouvrage 270 cartes postales ou photos. Un livre unique. a Presse Pontissalienne :Votre ouvrage “Les douanes dans le Doubs vues par les cartes postales illustrées” paru en février aux éditions Cêtre recèle des vues inédites. Pourquoi s’intéresser aux douaniers ? Laurent Bonnefoy : Éditer ce livre est une façon de ne pas perdre la mémoire des douaniers et des postes. On garde ainsi une trace de ces lieux qui ont pour certains disparu soit parce qu’ils ne sont plus gardés, soit parce qu’ils ont été détruits. Avant même de devenir douanier (1), j’étais collectionneur de cartes. Puis, quand je suis devenu agent des douanes, j’ai commencé à m’intéresser à ces cartes postales : il y en avait beaucoup. Pour autant, les collectionneurs m’avaient prévenu que j’aurais des difficultés à en trouver. Au final, j’en ai collecté plus de 300 différentes lors de salons. Très vite, j’ai décidé de me restreindre uniquement au département du Doubs à l’inverse de Samuel Perrin qui en possède de l’ensemble de la région. L L.P.P. : Vous voulez dire qu’il faut être du métier pour reconnaître certains postes aussi appelés “aubettes” ? L.B. : C’est une longue quête. Il faut s’armer de patience. Grâce aux uniformes, on parvient à distinguer les douaniers mais parfois, c’est effectivement grâce à des cartes anciennes que nous parvenons à localiser les lieux. Tous les chemins du Haut-Doubs étaient prétextes à un poste. En 1912, il y avait plus de 1 000 agents pour la seule direction des douanes de Besançon ! (N.D.L.R. : ils sont 130 aujourd’hui). Le maillage du territoire frontalier par les douaniers était serré, même dans des endroits escarpés. L.P.P. : Vous avez réussi à dénicher des cartes où l’on distingue les hommes en poste ou en exercice, voire en passe d’interpeller des contrebandiers. Expliquez-nous en quoi ces images sont rares ? L.B. : Les douaniers avaient interdiction de se faire photographier en service, ce qui explique le peu de photos dont nous disposons. C’était assez rare et ça l’est toujours. L.P.P. : Vous émettez néanmoins des critiques quant à la véracité de certaines scènes, notamment celle que l’on retrouve page 97 (photo éditée par Faivre-Locca). On visualise une attaque de douaniers qui permet d’appréhender deux contrebandiers à Pontarlier. Votre sentiment ? L.B. : Oui, il existe des scènes d’embuscades qui ont été photographiées mais en général, ce sont des poses. Nous n’avons pas la preuve, mais nous pensons que les éditeurs de cartes postales “Ils avaient embauchaient des comédiens. Pourquoi ? Car sur interdiction les photos les douaniers de se faire avaient toujours des vêtephotogra- ments très propres, ainsi que les contrebandiers. phier.” Après une nuit de planque, je ne pense pas qu’une interdiction : un douanier ne que la chemise blanche pouvait pas exercer dans son propre qui a été photographiée village. le reste très longtemps. C’est trop beau pour être L.P.P. : Pensez-vous avoir pu recueillir l’ensemble honnête (rires). des postes de douanes installés sur les 280 kilomètres de frontière avec la Suisse ? L.P.P. : Les agents de l’époque L.B. : L’ouvrage ne prétend pas être étaient-ils décriés ? exhaustif. Il existe des brigades, notamL.B. : Il existe deux sons ment de seconde ligne, dont nous ignode cloche : les critiques rons la présence. Néanmoins, on a retroupour les douaniers zélés vé des photos de la gare de Pontarlier mais il faut bien com- aussi appelée gare des douanes franprendre que les agents çaises… parce que les Suisses étaient faisaient partie de la en poste ici jusqu’à la première guerpopulation. Il n’y avait re mondiale. Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier … L.P.P. : Et vous, quel lieu préférez-vous dans toutes ces images ? L.B. : C’est la douane des Entreportes à Pontarlier. Les Échelles de la mort ont été médiatisées mais elles n’étaient pas un lieu de contrebande important. école de douaniers (1938) installée à Montbéliard. L.P.P. : Page 88, huit agents posent avec leur bicyclette devant une douane à Pontarlier. Pourquoi ce choix ? L.B. : Parce que cette photo indique l’évolution du matériel. Le vélo a été L.P.P : Pourquoi avoir choisi la page de cou- introduit dans les unités de surveillance verture avec des agents posant pour la posté- en 1898, 1893 pour les officiers. rité ? L.B. : C’est une scène rare : elle repré- L.P.P. : Un vélo dans le Haut-Doubs, ce n’est sente des douaniers qui sont formés pas pratique, surtout en hiver… par des militaires du génie à la Cita- L.B. : C’est pour cela que les douaniers delle de Besançon. On retrouve égale- du Doubs ont été dans les premiers à ment des images rares de la première être équipés de skis en 1908. Officiel- Recevez chez vous Abonnez-vous à un tarif préférentiel. au lieu de 30€ 27 €50 les 12 numéros 1 numéro GR ATUIT au lieu de 60€ 52 €50 3 numéros GRATUITS les 24 numéros Ou abonnez-vous en ligne : www.presse-pontissalienne.fr Rende z-Vous des douanes” La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 45 Concert Réveil printanier à la Campanelle Le chœur mixte de la Campanelle se produit en concert les 24 et 25 avril en l’église Saint-Bénigne de Pontarlier à 20 h 30. L’ensemble de 70 choristes interprétera des œuvres pour chœur et orgue. Il s’agira de deux messes, la première en ré majeur d’Antonin Dvorak, composée en 1887 et la deuxième, une messe allemande de César Bresgen, datant de 1971. Entre ces deux œuvres, Nicolas Zannin jouera la célèbre sonate pour orgue de Julius Reubke, datant de 1857. Les choristes seront dirigés par leur chef de chœur Sylvain Muster et accompagnés à l’orgue par Nicolas Zannin. Concert La Campanelle 24 et 25 avril - Église Saint-Bénigne à 20 h 30 Renseignements : 03 81 49 86 41 Musée Voyages en terre celtique Laurent Bonnefoy (avec la participation de Samuel Perrin) publie des cartes postales anciennes et inédites de douaniers en action dans le Doubs. lement, ce n’est qu’en 1909 que des crédits seront votés pour équiper les douaniers de skis. Il y avait une brigade des skieurs. Le 20 avril 1907 (page 148), 16 agents s’entraînent à Chaux-Neuve au lieu-dit dans “la Cheneau”. L.B. : Sans doute celle de la page 147. C’est une carte postale portant les noms de douaniers de la brigade de ChauxNeuve. Une annotation est originale : elle concerne “le chien Brutus (qui) a déjà 5 saisies à son actif et sera peut-être proposé pour la médaille !” I L.P.P. : Pour conclure, sur les 270 images, laquelle vous marque-t-elle le plus ? Propos recueillis par E.Ch. DÉDICACE SAMEDI 26 AVRIL Laurent Bonnefoy dédicace son ouvrage (en vente 19 euros) samedi 26 avril à la Librairie Rousseau de Pontarlier de 10 à 12 heures et à la librairie Rousseau de Morteau de 14 à 17 heures BULLETIN D’ABONNEMENT Pour célébrer les 50 ans du jumelage entre Pontarlier et Villingen-Schwenningen en Allemagne, le musée de Pontarlier met çà l’honneur les liens entre ces deux villes au premier âge du fer, il y a 2 500 ans. A proximité de Pontarlier et de Villingen, des tombes ont livré du mobilier archéologique celte exceptionnel. Il témoigne des contacts entre ces communautés qui partageaient des conceptions du monde similaires. Pour la première fois dans le Haut-Doubs, ces vestiges sont mis en scène avec 230 objets découverts dans le Jura français, quisse et de part de d’autre de la vallée du Rhin. Les visiteurs partiront à la rencontre des Celtes de l’âge du fer : leurs habitats, leurs échanges commerciaux, leurs productions artisanales, leurs pratiques funéraires et les parures féminines. Des maquettes et de nombreuses illustrations redonnent vie à ce mobilier archéologique de première importance. Du 19 avril au 28 septembre - Musée municipal de Pontarlier - Rens.: 03 81 38 82 11 Théâtre D’une rime à l’autre Sur des fables de Jean de la Fontaine, sur un poème de Victor Hugo, sur des chansons et des musiques de Charles Aznavour, Luis Mariano, Serge Gainsbourg, Maurice Jarre, Nino Rota ou encore sur des musiques de Jean-Sébastien Bach, le metteur en scène pontissalien Pierre Louis a laissé libre cours à son imagination pour créer ce spectacle rythmé joué par ses comédiens Richard Malaisé et Catherine Bataillard, au rythme de l’accordéon de Benoît Chabod, du violon alto de Benjamin Rota et de la guitare de Quentin Anastassaki. Enlevé, joyeux et bien ficelé. D’une rime à l’autre - Jeudi 24 avril à 20 h 30 Théâtre du Lavoir à Pontarlier - Renseignements au 03 81 39 29 36 Tarifs de 10 à 15 euros Jeu Sortez vos atouts ! Voilà 24 ans que Pontarlier et son club local “Atouts maîtres”, fort de 250 licenciés, organisent le championnat de France de tarot en donnes libres. Le rendez-vous annuel est devenu une institution pour la capitale du Haut-Doubs qui accueille près de 7 000 joueurs durant cette semaine de compétition. Il faut voir l’ambiance à l’espace Pourny pour se rendre compte de l’ampleur du rendez-vous pour Pontarlier. Durant les quatre jours de compétition, amateurs locaux et régionaux se côtoient et se mesurent aux véritables professionnels du tarot venus des quatre coins de l’Hexagone, de Corse et d’Outre-Mer. Pour les joueurs, un effort tout particulier est consacré aux animations, visites, découvertes, qui permettent aux accompagnateurs de mieux connaître le Haut-Doubs. Ce rendez-vous est aussi une bonne nouvelle pour l’économie locale. Pendant la semaine, les hôtels et de nombreux restaurants de la ville affichent complets. Championnats de France de tarot - Du 18 au 21 avril - Pontarlier Renseignements au 03 81 38 81 47 Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : LA PRESSE PONTISSALIENNE B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX Humour 1 an (12 numéros) = 27,50€ La tragédie du dossard 512 au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit 2 ans (24 numéros) = 52,50€ au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits Nom ....................................................................................................... Prénom .................................................................................................. N°/Rue .................................................................................................. Code ......................... Ville ....................................................................... Téléphone ................................. Email .................................................... En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. C’est l’histoire d’un type qui fait une épreuve autour du Mont-Blanc en courant. Pourquoi ? Pour l’orgueil, pour passer le temps, pour trouver un sens au temps qui passe. Dans “La tragédie du dossard 512”, le comédien Yohann Metay se met dans la peau des traileurs dont il croque les attitudes avec humour. Dans ce one-man-show sportif, le héros en fuseau raconte avec délice les ambiances sur la ligne de départ, les doutes, les crampes, les hypoglycémies, les délires, et les fantasmes de gloire qui se confrontent aux limites du corps humain. Oscillant entre burlesque et tragicomédie, ce spectacle drôle est un voyage haletant et givré. Il s’adresse à tous les publics... même aux traileurs. La tragédie du dossard 512 Samedi 19 avril à 20 heures salle socio-culturelle de Labergement-Sainte-Marie Billetterie Office du tourisme au 03 81 69 31 21 Adulte 12 euros, enfants 10 euros 46 AGENDA La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 LEVIER Rencontre avec un auteur Thierry Aubert donne des nouvelles de la vie Atteint de la sclérose en plaque depuis 10 ans, Thierry Aubert vient de publier un livre de nouvelles plein d’émotion, d’humour et d’amour. orsqu’on lui demande si son premier livre est autobiographique, Thierry Aubert sourit avant de répondre d’une façon volontairement évasive : “Disons qu’il y a du Benoît Albert chez Thierry Aubert et inversement” dit-il, laissant le soin au lecteur d’apprécier ce qui relève de la fiction ou du vécu lorsqu’il se plonge dans “Nouvelles de la vie.” Sous ce titre, l’auteur installé à Levier publie douze histoires dans lesquelles on suit les aventures de son antihéros Benoît Albert à différentes étapes de sa vie : son enfance, sa famille, ses amours, sa scolarité, la découverte de sa maladie. On partage avec lui ses bonheurs, ses déboires, ses regrets et ses doutes au fil d’une vie ordinaire. Mais à sa façon d’écrire, de raconter, de faire passer des émotions, Thierry Aubert donne aux instants simples une dimension universelle à la manière de Philippe Delerm dans “La première gorgée de bière.” À travers ses textes filtre une part de vécu. D’ailleurs, originaire d’Argenteuil, ce Franc-Comtois d’adoption explique lui-même être parti à la recherche de ses racines dans ce livre. L’auteur manie l’humour avec succès dans beaucoup de ces nouvelles. On L sourit dans “Don Juan au féminin” lorsque notre héros apprend que la belle Véronique lui échappe. Mais quelques pages plus loin, l’émotion gagne le lecteur au chapitre “Vous n’avez rien Monsieur”. L’auteur raconte la maladie de Benoît Albert qui est aussi sa maladie : la sclérose en plaque dont il souffre depuis 2004. Il évoque des symptômes, l’inquiétude de ne rien savoir du mal qui l’affecte, les examens médicaux qui conduisent à l’annonce du diagnostic de S.E.P. “J’ai accepté cette maladie évolutive qui n’est pas guérissable, mais j’ai changé mes centres d’intérêt” confie l’auteur, employé “M’ouvrir de banque à Levier, une fonction qu’il occupe à à d’autres 50 % compte tenu de son horizons.” état de santé. À 49 ans, Thierry Aubert aurait pu se résigner, mais il s’est mis à écrire plus activement depuis l’annonce du diagnostic. “Les mots permettent de remplacer les maux !” Il lui a fallu 9 mois pour écrire “Nouvelles de la vie” qu’il publie à compte d’auteur aux éditions Persée. “Ce travail m’a permis de sortir du quotidien et de m’ouvrir à d’autres horizons” Thierry Aubert joue avec les mots dans ce recueil de nouvelles. Il donne aux choses simples une dimension universelle. confie l’auteur qui ne laisse pas passer une journée sans écrire un mot. Il est suffisamment prolixe pour annoncer qu’il y aura une suite à ce premier livre. Par l’écriture, Thierry Aubert espère aussi contribuer à chan- ger le regard des valides sur le handicap et sur le quotidien des handicapés. “80 000 personnes sont atteintes de la sclérose en plaque. On en parle peu” conclut Thierry Aubert qui soutient deux associations. I Thierry Aubert dédicace le 12 avril de 9 heures à 12 heures à Frasne au tabac-presse devant la gare LE PORTRAIT PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 47 Double champion de France Jérôme Gagelin, tacticien du tarot Valeur montante du club Atouts Maîtres, ce jeune ingénieur de 33 ans s’illustre en duplicaté, véritable tarot de compétition où l’analyse et la tactique l’emportent sur le facteur chance. À l’Ascension, Jérôme Gagelin ira à Évian défendre le titre de champion de France individuel qu’il a décroché l’an dernier à Argelès-sur-Mer. Le rendez-vous n’a pas l’air de le stresser plus que cela. D’une nature optimiste et plutôt confiant en lui, le joueur pontissalien semble même pressé d’en découdre. Rien pourtant ne le prédestinait à devenir ce compétiteur motivé. Originaire du Saugeais, il a longtemps pratiqué les jeux de carte en famille. “On jouait souvent le dimanche après-midi.” Après des études en mécanique-productique, cet ingénieur aujourd’hui responsable qualité chez Schrader a rejoint le club de tarot pontissalien en 2006. “Au départ, c’était seulement dans l’intention de continuer à jouer au tarot en donne libre. C’est là que j’ai découvert une autre manière de jouer avec la signalisation.” Tout a changé. Le duplicaté, comme on désigne ce tarot de compétition, se pratique avec des conventions qui permettent au joueur de défense de donner des indications à ses coéquipiers sur la composition de sa main. “C’est la grande différence avec le tarot en donne libre où le facteur chance est beaucoup plus important pour remporter la partie”, complète celui qui trouve son bonheur dans cette autre manière d’appréhender le tarot. D’une pratique de loisirs, il se prend au jeu de la compétition. De qualifications en qualifications, il se retrouve au championnat de France individuel et remporte son premier titre. Il confirme récemment par un autre titre national en équipe avec Bernard Clerc, Antony Invernizzi et Hervé Krattinger. “C’est toujours en duplicaté. Dans chaque quadrette, on retrouve un attaquant et trois défenseurs.” Après avoir disputé 72 parties sur un week-end, le quatuor pontissalien a gagné assez facilement. Une jolie promotion pour le club Atouts Maîtres, l’un des premiers clubs français en termes d’effectif. “Pas encore sur le plan des résultats”, modère Jérôme Gagelin à l’origine du seul titre national individuel décroché par son club depuis l’an 2000. “En équi- Jérôme Gagelin ira prochainement défendre son titre national à Évian-lesBains. Bio express Le jeune homme est originaire de Gilley Age : 33 ans Profession : ingénieur mécanique et productique Ses passions et loisirs : tous les jeux de cartes dont le tarot, et le football pe, ce sport demande de la concentration et beaucoup de confiance dans ses partenaires. On a mis au point nos propres codes, le but étant que nos adversaires n’arrivent pas à les décrypter au cours des parties.” Le champion reconnaît se retrouver pleinement dans la dimension tactique et l’esprit d’analyse du tarot de compétition. “Cela donne une tout autre approche alors que la donne libre, j’y vais plus pour dire que je participe, pour le plaisir. En duplicaté, c’est plus facile de se comparer les uns aux autres.” Cette forme de jeu étant vraiment une spécialité française, Jérôme ne pourra pas disputer des cham- pionnats d’Europe. Il précise aussi que ses deux titres ont été obtenus en seconde série. Ses résultats lui ouvriront en 2015 les portes de la première série, la D1 comme on dit dans le métier. Une autre aventure en perspective. Jérôme Gagelin n’oublie pas ce qu’il doit au club Atouts Maîtres. Il participe à l’organisation des championnats de France de tarot en donne libre qui se déroulent à Pontarlier du 18 au 21 avril. Les bénéfices de l’événement servent aussi à régler les frais de déplacement des compétiteurs du club. “Ici, j’ai trouvé des joueurs, un état d’esprit qui m’ont permis de m’épanouir dans ma passion. Aujourd’hui, je conçois le tarot comme une compétition, un sport. Je n’ai pas de préparation particulière si ce n’est de jouer régulièrement, de savoir analyser ses erreurs pour éviter de les reproduire.” Jérôme Gagelin sait faire la part des choses. Si le tarot compte beaucoup dans ses loisirs, il prend aussi le temps de se défouler au poste de milieu offensif dans l’équipe de foot d’Arçon. Il est même éducateur de l’école de foot des Cailleux. Après l’échéance d’Évian, il compte bien se qualifier pour les championnats de France de triplette qui se disputeront à la Pentecôte. D’autres articles en perspective… I F.C. BULLETIN D’ABONNEMENT Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : LA PRESSE PONTISSALIENNE B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX 1 an (12 numéros) = 27,50€ au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit Recevez chez vous la Presse Pontissalienne Abonnez-vous à un tarif préférentiel. au lieu de 30€ 27 €50 les 12 numéros Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier … 1 numéro GR ATUI T au lieu de 60€ 52 €50 les 24 numéros 3 numéros GRATUITS 2 ans (24 numéros) = 52,50€ au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits Nom ................................................................ Prénom ........................................................... N°/Rue ........................................................... Code ......................... Ville ................................ 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