Le magazine des Hospitaliers Ultramarins • N°4
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Le magazine des Hospitaliers Ultramarins • N°4
ULTRAMARINES Le magazine des Hospitaliers Ultramarins • N°4 S A I N T - P I E R R E & M I Q U E L O N 04 numéro m a i 2 0 1 0 Sommaire Sommaire Dossier 21 Zoom 24 Les hébergementS 28 talents 34 Culturoscope 38 carnet de voyages 42 bien de chez nous 48 Mots mêles 54 porte-folio 57 •Martinique : La Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant est née à Fort de France en mars 2008 •Guadeloupe : a propos du CESU… •Saint-Pierre & Miquelon : «Petites étincelles luisent dans la nuit.» •Guyane : Service de Médecine et Réanimation Néonatale de Cayenne •Martinique : Centres de Vacances Cgosh Martinique •Guyane : centre J.S. GERNANTE Cgosh Guyane •Guadeloupe : - kawann beach hôtel Marie-Galante - Les villas d’Orlando en Floride - Le Centre de Vacances du Cgosh Guadeloupe •Saint-Pierre & Miquelon : Yannick Audouze •Martinique : MAÏ vous souhaite la bienvenue… •Guyane : Henry ROGIER : Hospitalier / musicien virtuose •Guadeloupe : Une styliste hors pair au CHBT •Martinique : Rencontre avec Pierre ALIKER •Guyane : Inauguration de l’Espace J.-S. GERANTE •Guadeloupe : Gisèle Pineau Folie, aller simple, Journée ordinaire d’une infirmière EDITO 04 PREFACE 06 Infos CGOSH 07 10 Ans déjà… TOUT SIMPLEMENT…MERCI •Saint-Pierre & Miquelon : Tournoi de fléchettes 2009 •Martinique : coopération et solidarité un partenariat martinique – Dominique •Guyane : «Du 9 au CGOSH Guyane» ! •Guyane : Bilan d’activites 2008 •Guadeloupe : Le cgosh Guadeloupe, les OEuvres Sociales Autrement… Edition speciale •«Une conférence au sommet» •Saint-Pierre & Miquelon : Une semaine dans la brume •Martinique : Programme 2010 •Guyane :Le paradis en pleine forêt : «piti comou» •Guadeloupe : - Montréal, mon île métisse au Canada - Destinations Guadeloupe •Saint-Pierre & Miquelon : •Martinique : Les plantes aromatiques «Intérêt nutritionnel et diététique» •Guyane : ATIPA au Lait de Coco •Guadeloupe : Klaud Gervela Design’s …Par amour pour le Beau ! •Martinique : MOMO, un artiste «an ba fèy» 12 UltraMarines : Magazine semestriel d’Information des CGOSH d’Outre-Mer • Edité par le CGOSH GUADELOUPE 11, rue Baudot - B.P. 283 - 97105 Basse-Terre Cedex • Tél : 05 90 81 76 45 • Fax : 05 90 81 71 41 • cgosh971@wanadoo.fr • Directeur de la Publication : Jacques HELISSEY • Maquette : Indigène Studio Tél : 05 90 22 81 22 • Impression : Imprim Press • Tél : 05 90 32 04 74 • ISSN : en cours • Illustration couverture : La Réunion. Edito Edito 10 Ans déjà… ue dire qui n’a pas encore été dit sur «nos échanges professionnels et culturels» ou quoi dire qui pourrait être dit ? Tout a été dit et ou reste encore à dire. Nos congrès sont des initiatives en perpétuel devenir. Il est des situations et des évènements qui n’ont pas besoin de ce qui leur est extérieur pour rayonner. Ils puisent, dans une source intérieure et intarissable, la force d’être. Ils traversent ainsi le temps : déjà dix ans ! Le congrès des CGOS ultramarins est un illustre exemple de solidarité, de synthèses constructives et positives et de convivialité : c’est là que réside toute notre force. Chaque congrès suscite une attente : l’attente du prochain congrès, l’attente de solutions pour avancer, améliorer, harmoniser, l’attente d’une perpétuelle invitation pour découvrir l’autre. Depuis notre première rencontre, le congrès s’est posé sur un socle unique et nécessaire, que je qualifierai comme étant un «potomitan». Un «potomitan», qui est au-delà de tout, un message, une aventure et «in fine», un défi, celui d’incarner un modèle fondateur de la recherche de compétences, d’échanges entre CGOS ultramarins. Je suis, vous êtes, nous sommes désormais liés. Nous sommes désormais tous impliqués dans sa perpétuelle continuation. Q Jacques Helissey Président du CGOSH Guadeloupe 4 Edito Edito 5 PREFACE Préface TOUT SIMPLEMENT… MERCI D e toutes ces teintes vives, de cette île aux Marins unique, de ces côtes aux multiples facettes, de ces dunes apaisantes, de cette brume persistante, de cette population accueillante et chaleureuse, que nous découvrions pour certains d’entre nous pour la première fois. Nous vous livrons un secret : nous avons réellement apprécié notre séjour parmi vous, amis du CGOSH SPM. En effet, nous nous sommes plus sur votre île, qui nous ramène aux sources mêmes de la vie : sérénité, hospitalité et bien-être. Dans un même élan, chacune de nos délégations vous dit simplement MERCI. MERCI pour l’exceptionnelle qualité de l’accueil qui nous a été consacrée. MERCI pour la richesse des échanges de compétences et de savoirfaire durant ces deux journées de travail intensif. MERCI pour la beauté de votre île où tout au long de ces huit jours passés ensemble, nous avons goûté au dépaysement et connu l’envoûtement. MERCI pour le dévouement de votre équipe bénévole, pour cette profondeur transmise, pour ces touchantes attentions à notre égard. Pour tout ce travail accompli pour nous recevoir, nos remerciements sont infinis. Souhaitons-nous la force de rester ensemble : de cœur et d’esprit. Les délégations des CGOSH ULTRAMARINS MARTINIQUE - GUYANE - GUADELOUPE 6 Infos CGOSH Infos CGOSH Saint-Pierre & Miquelon Tournoi de fléchettes 2009 Claude ABRAHAM contre Pascal CORMIER et Simon RAMACIOTTI, et • Allen ROULET et Alexandra SIEGFRIEDT contre Céline BRIAND et Magali BOISSEL. Fabrice et Jean-Claude sont sortis gagnants de la finale qui les a opposés à Allen et Alexandra. Ils se sont vus récompensés de leurs prouesses par un chèque de 100 euros. Les perdants de cette partie très relevée, ont reçu 50 euros chacun. T rès apprécié chaque hiver, c’est le 28 février 2009 que s’est tenu au bar chez « Txetxo » le dernier tournoi de fléchettes annuel du CGOSH de St-Pierre. Les trente participants ont du faire preuve d’adresse en utilisant toute la précision qui fait le talent des grands joueurs pour parvenir jusqu’à la finale. Au cours de cette soirée marquée une nouvelle fois par la bonne humeur des participants, le «juke box» du bar n’a pas cessé de fonctionner pour la plus grande joie de tous ceux qui ont bien voulu choisir parmi plusieurs centaines de titres les chansons qui ont agrémenté ce tournoi. Cette excellente soirée s’est terminée pour certains au petit matin sous légère pluie verglaçante qui n’a pas manquée d’entraver leur retour au domicile... En finales des poules nous avons retrouvé : • Fabrice BISSON et Jean- 7 Infos CGOSH Infos CGOSH Martinique COOPÉRATION ET SOLIDARITÉ Un partenariat Martinique – Dominique L Coopération Martinique – Dominique «SPORT – SANTÉ» Les partenaires Le CGOSH Martinique La Ville de Fort de France Matériel Médical LOTAUT 8 a commission SPORT du CGOSH Martinique, a organisé, dans le cadre du projet associatif du comité, un voyage de coopération avec la Dominique, dans l’objectif de «créer des réseaux avec les Hospitaliers de la Caraïbe». Cette coopération Martinique – Dominique, sur le thème «Sport – santé», porteuse de valeurs humanistes et humanitaires, s’inscrit dans une solidarité pérenne en établissant des liens et des échanges avec nos frères caribéens. Trois temps forts ont marqué cette rencontre : la visite de l’hôpital de Roseau et un échange avec les collègues hospitaliers dominiquais et une compétition de football. M Charles CULTIER, directeur du CGOSH Martinique, a participé à cette expérience et nous a fait part de ses impressions : «Ce voyage fut pour nous l’occasion de constater à quel point la prise en compte de l’écologie est prépondérante dans ce petit pays indépendant ainsi que la bonne qualité du système de prévention qui a été mis en place en matière de soin. Les participants au voyage ont participé aux manifestations de la célébration de l’indépendance. Le matériel livré a été accueilli avec une grande satisfaction. Le CGOSH a apporté sa pierre à une œuvre de solidarité qu’il lui appartiendra de poursuivre. Il y a lieu d’amplifier les échanges avec cette île voisine de a caraïbe, de qui nous aurions tant à apprendre.» Infos CGOSH Infos CGOSH «Du 9 au CGOSH Guyane» ! Guyane à la page et avance dans le sillon de notre société nouvelle de manière à répondre aux choix faits par nos adhérents, • plus d’activités permettant de réunir nos adhérents et leur famille, de développer la convivialité (activités trimestrielles : tambour, théâtre, … avec à l’issue des représentations destinées aux adhérents ; soirées jeux, conférences trimestrielles…) L e 12 Septembre 2008, un nouveau Conseil d’Administration a été mis en place avec les membres suivants : Bureau : Présidente : Mlle Murielle CHEUNG A LONG, 1ère Vice Présidente : Mme Myriam DOLAN, 2nde Vice Présidente : Mme Ghislaine ISEL, Secrétaire : Mme Corinne EDWIGE, Secrétaire Adjoint : M. Antoine MODERNE, Trésorière : Mlle Mylène MONTGENIE, Trésorier Adjoint : M. Guy-Albert CASTRIEN, Les autres Membres : Monsieur Athys JAÏR, Madame Georgette MAZIA, Madame Cynthia PIEJOS, Madame Patricia SAÏD, Monsieur Yves Dominique SIGER, Madame Alberte RINGUET, Madame Line MONLOUS DEVA, Madame Pétronille JUPITER, Monsieur Thierry MORRE, Monsieur Eric MOLINIER, Monsieur Alain THEOPHILE, Madame Paulette PROSPER, Madame Mylène NANHOU, Monsieur Christian JEAN FRANCOIS, Madame Guylaine BARTHELEMI (DSDS). Le CGOSH avance avec l’ère qui s’ouvre à nous et souhaite aller encore plus loin. Durant cette mandature, les axes forts de notre politique vont se caractériser par des innovations : • au-delà du voyage organisé, le voyage à la carte qui permettra à un plus grand nombre d’adhérents de bénéficier de cette prestation, • de même, notre équipe n’est pas en reste, le CGOSH se met • d’autres ouvertures seront explorées pour la mise en place de nouveaux avantages avec des tarifs négociés auprès de nombreux prestataires (prêt-à-porter, voyages, hôtellerie…) sur présentation de la carte CGOSH interdom. Tous ces axes forts doivent représenter le minimum du programme que nous souhaitons offrir à nos adhérents. Cette mandature sera basée sur la cohésion et la collégialité avec pour objectif primordial, d’être plus proche des adhérents en allant à leur rencontre, d’être à leur écoute, de sans cesse les solliciter pour grossir notre programme en leur permettant d’être porteur de projets. Le CGOSH est l’affaire de tous. Le CGOSH solidaire, Le CGOSH uni, Le CGOSH avance… Tout cela ne peut se faire qu’ensemble. Murielle CHEUNGA LONG Présidente du CGOSH Guyane 9 Infos CGOSH Infos CGOSH Guyane BILAN D’ACTIVITES 2008 C omme chaque année, le CGOSH a mis en place des activités pour les enfants et les personnels adhérents : Le mercredi 6 mars 2008 nos enfants, de 7 à 17 ans ont pu participer à une journée d’initiation au karting sur la base ULM Equateur de 9 h à 17 h. Des moniteurs expérimentés et qualifiés ont été mis à disposition afin de garantir la sécurité des enfants. Cette journée riche en émotions, restera sans doute gravée dans les souvenirs de nos petits «bouts d’chou». Contact : (a) – 7 femmes au tambour ; contact René Serge AVRIL 0694.21.23.92 (b) – contact M. Roberto MONTOUTE 0694.45.96.45 (c) – contact Mme JADFARD 0594.38.67.14 (d) – contact Maître José LAMA 0694.38.48.08 (e) – contact 50/50 : 0594.30.89.43 10 Le dimanche 4 mai 2008 nos enfants, de 8 à 18 ans ont pris le chemin des «îles du salut*» afin de leur permettre de connaître, et s’approprier leur histoire. La traversée en navette jusqu’aux îles a été pour certains «mouvementée» et à renouveler pour d’autres. S’en est suivie une randonnée commentée par un guide à travers les ruines du bagne. Les enfants ont pu poser toutes les questions diverses auxquelles ils n’avaient pas pensé jusqu’à lors, s’imaginer pour certains vivre l’espace d’un instant cette vie de bagnard, recluse et à l’abri de tout. La matinée a été clôturée par un repas au restaurant de l’île suivie de jeux en attendant la navette de retour. Il en va sans dire que les esprits bouillonnent encore de souvenirs à raconter aux parents et aux amis. Le dimanche 21 décembre 2008, un arbre de noël pour les enfants des communes de l’Est est organisé au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais Franck JOLY, avec un spectacle interactif autour de la préparation de crêpes en vue de la chandeleur. Le spectacle proposé s’est déroulé avec une mise en scène magnifique, des personnages grandeur nature, une animation barbe à papa, pop corn et snow bowl digne d’une fête foraine. A l’issue, un goûter copieux a été servi aux enfants. Le lundi 22 décembre 2008 les enfants étaient attendus au centre nautique de Matoury afin de passer noël à la piscine de 9h à 17 h. les BNSSA, les BEESAN, les administrateurs et administratifs présents ont géré ce flot d’enfants courant et s’amusant dans tous les sens. Le samedi 03 janvier 2009, 174 personnes du CHOG ont participé au dîner dansant organisé à l’occasion de la nouvelle année, avec au programme un défilé de chapeaux et une animation musicale orchestrée par la formation AKWAREL qui a magnifiquement ouvert la saison carnavalesque pour les personnels de l’Ouest Guyanais. Le dimanche 04 janvier 2009, pot du nouvel an pour les personnels du Centre Hospitalier André ROSEMON, de l’IMED, et l’ARH. Extraordinaire, Splendide, Spectaculaire, Réussi !!! Que dire de plus ?! Le CGOSH, cette année recevait 500 personnels de midi à minuit, autour d’artistes de talent, et de prestations grandioses. Au programme : un buffet de qualité, un open bar sur toute la durée de la manifestation des artistes : les Amazon’Tanbou (a), le groupe Turépé (b), la Grande artiste Orlane JADFARD(c), l’orchestre D’lo Coco(d), l’animation DJ de l’équipe 50/50 (e), un défilé de robes carnavalesques, de dessous féminins, et de chippendales. Le personnel est jusqu’à présent enchanté de cette soirée et en parle encore ; les esprits de tout un chacun resteront imprégnés de ce moment de convivialité, de gaieté, de beauté, de splendeur que le CGOSH leur a permis d’avoir en ce début d’année, qui permettra de rêver en passant à l’année entamée. * Situées à 14 kms du littoral Guyanais à l’Est du Centre Spatial de Kourou, les Iles du salut ont abrité pendant 100 ans (1852-1947) le Bagne avec le régime carcéral le plus dur, et représentent aujourd’hui un vrai petit «Paradis». Cet archipel a été baptisé «Les îles du salut» par les survivants de la triste expédition de Kourou (1763-1765). Il comprend trois îles : île Royale pour la plus grande (28 ha), île Saint Joseph (20 ha) et la plus petite l’île du diable (14 ha) Infos CGOSH Infos CGOSH Guadeloupe LE CGOSH GUADELOUPE, les Œuvres Sociales Autrement… continue à porter le flambeau de ses prédécesseurs pour : • une meilleure communication sur les prestations du CGOSH, • une meilleure prise en compte des besoins des bénéficiaires, • une organisation efficace du travail pour plus de performance et de réactivité vis-à-vis des adhérents, • continuer le travail de partenariat et de coopération étroite avec les CGOSH ultramarins, • d’engager notre association vers la voie de l’excellence. «Lorsqu’un homme ne sait pas vers quel port il navigue, nul vent ne lui est favorable»- Sénéque Le cgosh s’affiche… L’information à l’Hôpital : Réussite & Référencee • Les stands CGOSH : des journées informatives sur les prestations sociales, de loisirs et culturelles en faveur des bénéficiaires. Il s’agit de satisfaire au mieux les attentes de ces derniers, de renforcer la présence du comité au sein de l’établissement hospitalier, de favoriser et améliorer les échanges. • Les enquêtes de satisfaction : constituent le socle d’un service de veille permanente et stratégique au sein de chaque établissement ; ellles s’adressent à l’ensemble des bénéficiaires du comité. Les objectifs sont multiples : être sans cesse à l’écoute des bénéficiaires ; évaluer les attentes de plus en plus croissantes des bénéficiaires afin de les anticiper et de les satisfaire au mieux ; procéder à une auto-évaluation des services et prestations ; mesurer le niveau de satisfaction des bénéficiaires ; améliorer les prestations et services et fidéliser les établissements adhérents. • Les rencontres trimestrielles des Relais d’Information : des séminaires qui proposent aux correspondants, un espace de communication et de réflexion sur l’actualité du CGOSH. Il s’agit de sensibiliser nos relais sur les stratégies poursuivies par le comité ; d’établir une collaboration étroite entre le comité, les correspondantes et les Présidents d’association. Plus de solidarité, plus de transparence pour réussir ensemble sur le long terme. U n nouveau visuel générique, des dépliants riches en couleurs et émotions, un nouveau slogan … Un casting sur deux weekends consécutifs a été réalisé en mars dernier afin d’illustrer nos affiches. Les acteurs : le personnel du CGOSH et des bénéficiaires que nous remercions chaleureusement. Une nouvelle direction pour le comité Le 07 septembre 2009, Madame Lydie CLAMY a pris ses fonctions au sein du CGOSH GUADELOUPE. La nouvelle directrice du CGOSH GUADELOUPE, en collaboration avec toute son équipe, 11 Edition spéciale Edition spéciale 12 Edition spéciale Edition spéciale «Une conférence au sommet» M oment de recul pris par les administrateurs pour comparer les méthodes de gestion, de fonctionnement et également les procédures en cours au sein de chaque CGOSH ultra-marin, les conférences forment et informent les élus des comités aux responsabilités que leur octroie le monde hospitalier. Ces rencontres permettent chaque année des échanges d’expériences qui garantissent une constante amélioration des modes et politiques de gestions. Le rythme soutenu de ces séances de travail permet tout de même à tous les administrateurs présents de s’exprimer sur les thèmes abordés. Le programme prévu à St-Pierre s’inscrivait évidemment dans cette logique. Jacques LETOURNEL Président du CGOSH St-Pierre et Miquelon 13 Edition spéciale Edition spéciale 14 Edition spéciale Edition spéciale 15 Edition spéciale Edition spéciale 16 Edition spéciale Edition spéciale 17 Edition spéciale Edition spéciale 18 Edition spéciale Edition spéciale 19 Edition spéciale Edition spéciale Saint-Pierre & Miquelon Une semaine dans la brume L ’année 2009 restera dans les mémoires des Saint-Pierrais et Miquelonnais comme l’une des plus ensoleillée de leur existence. La semaine culturelle 2009 associée à la neuvième conférence des CGOSH ultra-marins s’est déroulée quant à elle dans les brumes habituelles des étés dans ces eaux où se confrontent la chaleur du Gulf Stream et la froideur du courant du labrador. Comme pour prouver aux invités que le réchauffement climatique n’a pas encore tué ce phénomène, le brouillard et la pluie étaient au rendez-vous en ces premiers jours du mois d’aout. Les participants ne se laisseront pas pour autant décourager et c’est avec impatience et empressement qu’ils s’embarquent sur différents bateaux de toutes tailles à plusieurs reprises dans des conditions météorologiques 20 pas très agréables. Pourtant, les centaines de photos ramenées de ces déplacements quotidiens témoignent toutes du bonheur que leur ont apporté ces moments de dépaysement hors du commun. Chaque journée est vécue comme une aventure et une expérience inédite que ce si petit archipel parvient tout de même à offrir à ses visiteurs. L’accueil chaleureux des estivants du «ruisseau de bons» qui partagent leur pastis avec le groupe du «tour avec Janot» n’aura d’égal que la gentillesse de Thierry et Joëlle, fondateurs et exploitants de la ferme de l’ouest où nous avons pu cueillir et déguster de magnifiques fraises avant d’acheter des produits artisanaux. La saveur de ces produits ne laisse aucun doute quant à la qualité du site et celle de la production dans le respect de l’environnement. Thierry ne manquera pas d’improviser une visite guidée de son exploitation en nous emmenant sur le «buttereau» surplombant la ferme pour un aperçu panoramique imprenable de cet isthme si caractéristique de notre territoire. C’est autour d’une paëlla géante à l’occasion du bal des 20 ans du CGOSH que nos agents et leurs amis feront la fête jusqu’au petit matin en compagnie des délégations d’outre-mer. La dégustation du gâteau d’anniversaire symbolisera une nouvelle fois notre attachement à célébrer ensemble les moments forts de la vie de nos associations. De la dégustation de homards à la maison de l’ASIA de l’Île aux Marins en compagnie de monsieur Louis QUEDINET son président qui a une nouvelle fois fait preuve de sa grande amitié pour nos amis ultra-marins, au dévouement du président de l’ASM monsieur Gino BONNIEUL, qui malgré bien des tracas dus aux problèmes de desserte maritime, s’est surpassé afin de nous recevoir au 21ième festival des fruits de mer de Miquelon, on peut espérer que cette semaine culturelle gardera l’empreinte du dévouement et de l’amitié. Cette empreinte voulue par ses membres et ses bénéficiaires n’avait pour but que de colorer ce ciment de respect, d’amitié et d’émotions qui unit le CGOSH de Saint-Pierre et Miquelon à ses frères ultra-marins. Jacky LETOURNEL Président du CGOSH Saint-Pierre et Miquelon Dossier Dossier Guadeloupe A PROPOS DU CESU… Les services à la personne sont les suivants : • Les services aux enfants : enfant malade, jardin d’enfants, baby-sitting, assistante maternelle, halte-garderie, garderie périscolaire, crèche, sortie d’école, soutien scolaire, aide aux devoirs ; D epuis janvier 2010, les CGOS National et Outremer ont l’obligation de mettre en place le Chèque Emploi-Service Universel, à destination de la population Hospitalière. C’est la circulaire DHOS/62 du 02 novembre 2009, qui confirme sa mise en place, dont la gestion est confiée au CGOSH. Cette mise en place avait été prévue dans un protocole du 1er octobre 2009 entre le Ministère de la Santé et des solidarités et cinq organisations syndicales. Qu’est-ce que le CESU ? Le Chèque Emploi-Service Universel ou communément intitulé CESU est un titre de paiement préfinancé, pour lequel les employeurs participent à son financement en totalité ou en partie. Ils les proposent ensuite à leurs salariés pour rémunérer un emploi à domicile ou des services réalisés par des prestataires notamment pour la garde d’enfant à domicile. • Les services spécifiques aux personnes handicapées, âgées et/ou dépendantes : accompagnement et assistance à domicile hors actes médicaux, activités d’interprète (langage des signes,..) ; • Les services de la maison : ménage, repassage, travaux de jardinage, petit bricolage, assistance informatique, internet et administrative. Un outil de politique sociale Le CESU est un outil de politique sociale en attribuant plus de pouvoir d’achat aux bénéficiaires : • Attractivité et fidélisation ; • Aide d’organisation pour les employées en formation ; • Accompagnement des horaires décalés ; • Accompagnement de la mobilité géographique. Un outil de grande souplesse Le CESU préfinancé est un outil d’utilisation simple, sécurisé et de grande souplesse : • Liberté de valeur faciale (entre 0,01 et 99,99 euros) ; • Liberté de l’abondement du financeur (entre 1 et 100 %) ; • Liberté de fréquence et de commande (cf mensuelle, trimestrielle) ; • Ciblage de la population utilisatrice : • Liberté pour les bénéficiaires de commander ou pas, sans engagement : • Possibilité de restriction à certains usages ; • Possibilité de dématérialiser les titres. Quels sont les bénéficiaires du CESU – Fonction Publique Hospitalière ? • Seuls les agents hospitaliers dépendant d’un établissement hospitalier adhérent du CGOSH et qui verse la contribution patronale spécifique CESU. Le régime fiscal et social : des avantages non négligeables • Pour le financeur : • Exonération des charges sociales (1830 euros par an et par agent). • Pour les bénéficiaires : • Exonération de charges sociales (1830 euros par an et par agent) ; • Exonération d’impôt sur le revenu (100% des sommes préfinancées par l’employeur) ; • Crédit d’impôt sur le revenu (50% des sommes engagées par le salarié. Sa mise en place et conditions d’attribution pour les CGOSH OUTREMER Les modalités de mise en œuvre d’attribution et les procédures sont en cours d’étude et doivent être par la suite validées par les instances statutaires du CGOSH. A cet effet, un atelier «Prestation CESU», proposé par le CGOSH Martinique se tiendra en mai prochain à l’occasion de la 10ème Conférence des CGOSH Ultramarins en Guyane. Il aura pour objectif de mettre en place la prestation CESU et de cadrer et définir ses modalités d’attribution. Pascale ROUSSEAU 21 Dossier Dossier Martinique La Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant est née à Fort de France en mars 2008 L a Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant – MFME – a remplacé depuis mars 2008 l’hôpital Victor FOUCHE. Construite à proximité de l’hôpital Pierre ZOBDA QUITTMAN, elle est le nouveau pôle mère/enfant du CHU de Fort de France. Maternité de niveau III, elle dispose d’une surface deux fois plus importante que l’ancienne maternité et d’une capacité de 171 lits et places au total. Des changements… Le déménagement vers la nouvelle Maison de la Femme, de la 22 Mère et de l’Enfant ne consistait pas seulement en un changement physique de lieu, mais correspondait à des bouleversements dans l’organisation des soins, dans la logistique, dans les services proposés, dans la recomposition des équipes… «Nous avons tout changé ! bien sûr, nous avons longuement et méticuleusement préparé, anticipé, accompagné ces changements, mais entre la préparation et la mise en œuvre, rien n’est simple ! La surface de l’établissement a été doublée des services nouveaux ont été créés.… Le chal- lenge était important ! Il était d’autant plus important que le personnel de Victor FOUCHE avait sa culture, sa vie propre… Il fallait donc l’aider à se fondre, à s’associer au personnel de l’hôpital Pierre ZOBDA QUITTMAN. Le résultat est que nous avons pu, avec le personnel, mettre en oeuvre à la Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant une organisation, des changements difficiles à mettre en place ailleurs jusqu’ici. Cette expérience doit servir de vitrine pour le reste du CHU.» Pour accompagner le personnel Dossier Dossier La Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant Propose aux enfants et adolescents : • Un service d’urgences médico-chirurgicales • Un service de néonatologie • Un service de réanimation néonatale et pédiatrique ainsi que des lits de soins intensifs • Des services d’hospitalisation classique de médecine et de chirurgie pédiatrique • des consultations de médecine et de chirurgie pédiatrique dans le changement, 350 entretiens d’évolution professionnelle ont été menés. Chaque agent a été reçu afin de discuter de son projet professionnel et du projet global de la nouvelle maternité. À quelques exceptions près, tous les agents ont eu satisfaction dans les choix de poste qu’ils avaient faits. Un an après… Après un an de fonctionnement de la nouvelle maternité, on peut dire sans se tromper que c’est une «très belle réussite». Le personnel a pu rapidement trouver ses repères et se mettre au service des patientes et de leurs enfants. «Cette réussite, nous la devons au travail de préparation, d’anticipation, de concertation mené depuis la conception du projet et pendant toute la durée des travaux du nouveau bâtiment. Notre force vient de la constitution d’une équipe compétente, expérimentée, sachant s’appuyer sur des expertises, autour d’un vrai projet : projet médical, projet de soins, projet social… Aujourd’hui, après une ouverture progressive des services, nous sommes en mesure de proposer presque la totalité des 171 lits. On peut dire que toutes les propositions faites, tous les changements opérés répondent aux attentes des femmes, des mamans, et des familles que nous accueillons. Bien sûr, nous avons dû faire face à des difficultés, mais quel hôpital aujourd’hui ne rencontre pas des difficultés ? Notre point fort a été la réactivité. Nous avons su proposer et trouver des solutions et instaurer une collaboration étroite au sein de nos équipes. Il faut dire également que le changement de site et la proximité de l’hôpital Pierre ZOBDA QUITTMAN procure des avantages à la nouvelle maternité notamment celui de l’accès rapide au plateau technique et au traitement plus facile des examens de laboratoire.» Réussir le challenge Cohésion de l’équipe autour d’un vrai projet, démarche d’accompagnement, anticipation, participation de tout le personnel, rigueur, discipline, capacité à conceptualiser mais aussi à mettre en place…. Voilà quelques atouts pour réussir l’accouchement de la Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant, mais pas seulement… «La grande majorité du personnel qui déménageait dans la nouvelle MFME travaillait depuis longtemps à l’hôpital Victor FOUCHE, sans expérience ailleurs, il fallait donc qu’ils aient une grande confiance dans l’équipe d’encadrement pour accepter de changer radicalement leur environnement professionnel et cette confiance a été le garant de notre réussite». aux femmes et futures mamans : • Un service d’urgences gynéco-obstétrique • Un service de gynécologie • Un service de suivi des grossesses pathologiques • Un service de suites de couches • Des consultations de gynécologie • Des consultations de suivi des grossesses • Un centre de Protection Maternelle Infantile • Un hôpital de jour pluridisciplinaire. ammés début 2008 Texte rédigé à partir des propos recueillis auprès de Jeannine CHANTALOU - Directeur des soins, Annick LESTRADE Chargée de mission Logistique du déménagement, Geneviève DUBREAS Cadre supérieur de santé de Pôle, Françoise TANIC - Chargée de mission Pôle Achat. 23 Zoom Zoom Saint-Pierre & Miquelon «Petites étincelles luisent dans la nuit.» service, elle connaît la collaboration avec l’infirmière, c’est un interlocuteur précieux et son oreille attentive dans l’accompagnement et contact avec le malade. Frédérique infirmière diplômé d’état nous rejoint, cette fois-ci elle fait la tournée des médicaments et posologies destinés aux malades. Elle scrute l’écran de l’ordinateur et vérifie les comprimés afin d’administrer le traitement. J ’arrive dans le service de médecine il est 18 h 50, où je trouve une l’atmosphère calme et presque silencieuse. La porte de salle de soins est fermée, rien ne fusse c’est le temps des transmissions. Quelques minutes s’écoulent et j’aperçois les infirmières, et aides soignantes sortir les unes après les autres. Aujourd’hui, c’est la gente féminine qui est totalement présente. J’entends des bonsoirs, les collègues prennent le relais…… « Bonne nuit, à demain ! » Dans cet hôpital François Dunan, situé au centre ville au 20. Rue Maître Georges Lefèvre, toutes les pathologies sont traitées. La psychiatrie, la diabétologie, cancérologie, le personnel polyvalent se doit d’avoir de larges 24 connaissances dans plusieurs spécialités. Les horaires de ce service hors transmissions comme celui de la chirurgie sont 7 h 00/ 19 h 00, et la relève s’effectue pour la nuit 19 h0 0/ 7 h 00 du matin. Céline l’aide soignante est déjà au travail avec son chariot où se trouve tisanes, lait, et infusions proposés aux hospitalisés. Ce soir samedi la tournée sera vite faite, elle me dit que s’est calme. Les lits ne sont pas tous occupés, la capacité est de 14 lits, et 1 chambre d’isolement. Elle prend son temps et profite d’entamer une petite conversation avec une famille qui quitte le chevet d’un parent, on sent tout de suite que le dialogue est proche et que la confiance est de mise. Après 19 années de « Bonsoir Monsieur, comment s’est passé la journée ? » ces mots sont paisibles et le ton de sa voix est réconfortant. Le prendre soin, la relation au chevet du patient, l’écoute prennent leur importance. Grâce à ces facteurs analysés et les informations perçues, la douleur ressentie ; et à travers ces mots, ce sont des indicateurs essentiels. La porte se ferme et je m’éloigne peu à peu et la confidentialité règne. Je viens à la rencontre de l’infirmière doyenne du service de chirurgie, Marie- France officie depuis 39 ans à l’hôpital de Saint-Pierre, 29 ans de service de nuit. Pour sa part, elle gère la chirurgie, (qui se compose de 12 lits d’hospitalisation, 2 lits de réanimation, 3 fauteuils dialyse). Elle vient de terminer les tensions, les poses de perfusions, et assuré la traçabilité sur l’ordinateur. Zoom Zoom Nous nous éloignons et prenons place dans la salle où dans quelques instants ils prendront le repas. Elle me confie que l’ambiance de la nuit lui plaît, c’est un choix pour sa part personnel, après la naissance de sa fille elle a préféré le travail de nuit. L’indépendance, la responsabilité sont également de paire, la solidarité entre les personnels de nuit sont aussi des atouts mis en avant, l’entraide fait parti du mot d’ordre. Si j’ai terminé avant les filles suivant mon travail, je vais les rejoindre pour leur donner un coup de main. Nous échangeons quelques mots des premières années où elle a commencé son diplôme d’infirmière locale en poche, et celui d’état où elle a du partir en France pour suivre les cours dispensés par la Croix rouge. Et je vois dans ses yeux une petite lueur, en riant elle me dit qu’il y a eu bien des changements, la coiffe blanche avec la croix rouge, le costume, etc. L’évolution de la pédagogie s’inscrivant avec celle de la société, la qualification et les connaissances médicales, les spécialités. Dans mes premières années tout était manuscrit, aujourd’hui grâce aux nouvelles technologies cela se fait sur les ordinateurs assurant le processus liés au patient et à son séjour à l’hôpital ; le traitement médical, un incident survenu après l’administration d’un antibiotique. Notre conversation s’interrompt …une sonnette ! Et là, je vois Marie-France se levait et me dire : « je dois y aller ! ». Au même moment l’ambulancier de nuit, Bernard, arrive il vient de terminer sa tournée, la vérification du matériel, branchement des appareils, défibrillateur, etc. le garage, l’ambulance tout est paré, chaque geste est mesuré pour une éventuelle urgence ou évacuation sanitaire qui se fait en grande majorité sur Saint John’s de Terre-Neuve. (Par avion, 1 heure de vol, si les conditions atmosphériques le permettent) L’ambulancier assure le transport sanitaire vers l’hôpital, il doit avoir une bonne connaissance des itinéraires pour effectuer le transport dans un minimum de temps, avoir une présence d’esprit et une rapidité à l’urgence. L’ambiance de la nuit lui plaît et cela depuis 25 ans, responsable de l’entretien du véhicule, des formalités d’admission, il est discret et tranquillise les blessés qui transportera avec le médecin de service, il pense au confort du blessé. Pendant que ses collègues terminent la tournée, il est chargé de dresser la table, cela fait partie de ses attributions, il attendra en vérifiant que rien ne manque sur la table. Il est 21 h 15, les lumières se tamisent on comprend que Fré- dérique, Marie-France et Céline ne tarderont pas à le rejoindre pour le repas, un moment silencieux où la discussion du dernier match de foot primera, ou de l’actualité locale. Il est maintenant 21 h 30 et je m’éclipse…. Le cadre d’intervention des soignants est défini par des textes officiels : rôles spécifiques et fonctions des professionnels, les actes qu’ils doivent accomplir. Pour pourvoir respecter le secret professionnel, leur savoir et savoir faire établis au fur et à mesure des années de travail. Le mot « humanitude « prend tout son sens employé et crée par d’illustre écrivains…… Freddy KLOPFENSTEIN en passant par Aimé CESAIRE et popularisé par Léopold SENGHOR. « Les cadeaux que les hommes se sont faits les uns aux autres » Claudia VIGNEAU 25 Zoom Zoom Guyane Service de Médecine et Réanimation Néonatale de Cayenne NOTRE EXPERIENCE avec les MARRAINES de MEDECINS du MONDE le territoire de l’intérieur où les voies de communications sont limitées (parfois aérienne et/ou le plus souvent fluviale par pirogue). L’accès aux soins y est plus difficile sous la forme de centres de santé dépendants du Centre Hospitalier Andrée ROSEMON de Cayenne. La population guyanaise est jeune et multiculturelle, exposée à la fois aux pathologies «modernes» et «tropicales». L a Guyane est le 3ème département français d’Amérique, et a comme principale particularité : • son immensité - vaste comme le Portugal -, • sa forte natalité – 4 enfants par femme -, • son isolement relatif malgré le fait qu’il soit sur un continent contrairement à l’insularité des Antilles. La Guyane est recouverte à 90 % d’une forêt équatoriale encore largement vierge. D’un côté la bande littorale concentre la majorité de la population et des infrastructures, et de l’autre 26 Quelques indicateurs épidémiologiques précisent la situation de la Guyane : le taux de mortalité périnatale de 18,1‰ contre 7‰ en France métropolitaine, le taux de prématurité est pratiquement le double de celui de l’exagone (respectivement 12% et 7,2%), le taux de mortalité infantile est plus du double de celui de métropole (10,4 ‰ contre 4,1‰). Tous ces marqueurs sont la conséquence des difficultés pour le suivi des grossesses en rapport avec la situation de grande précarité de beaucoup de mères. L’offre de soins périnatale s’organise principalement entre les maternités sur les 3 villes principales du littoral. Seule la maternité de Cayenne est de niveau III, disposant d’un service de Réanimation Néonatale et de Réanimation polyvalente pour les mères. Y sont donc référées toutes les naissances à risque et accueillis tous les nouveau-nés du département/région en situation de détresse. Le service dispose de 8 lits de Réanimation Néonatale, de 6 de Soins Intensifs, de 21 de soins courants dont 6 en suite de couche. Nous avons accueilli 374 enfants en Réanimation Néonatale en 2008 dont 164 soit 43 % habitent à distance de Cayenne : 56 venaient de Saint Laurent du Maroni, 46 du Haut Maroni (frontière avec le Surinam), 31 de Kourou, 26 de l’Oyapoque (frontière avec le Brésil) et 2 de l’intérieur. Les ¾ de ces enfants avaient pu bénéficier d’un transfert in utero c’est à dire avant leur naissance. Les soins dispensés dans le service sont ceux habituellement en cours pour ce type d’unité à l’exception de la chirurgie spécialisée néonatale qui n’est pas disponible en Guyane. Les prématurés sont pris en charge à partir de 25-26 semaines d’aménorrhée soit des poids de naissance autour de 600 g. Les durées d’hospitalisation de tels enfants peuvent aller jusqu’à 3 mois. Leurs mères ne peuvent rester que quelques jours en maternité puis rentrent dans leur commune d’origine si elles ne disposent pas d‘un hébergement sur Cayenne. La séparation d’avec leur enfant durera plusieurs semaines ou mois. Durant cette période, les parents ne peuvent Zoom Zoom recevoir que des nouvelles par téléphone, éventuellement relayées par l’équipe du centre de santé ainsi que des photos par Internet. L’équipe soignante s’est inquiétée depuis longtemps des conséquences pour l‘enfant d’une telle rupture. C’est dans ce contexte que la mise en place d’un accompagnement personnalisé de ces petits patients très tôt après leur admission a trouvé toute sa justification. Ainsi dès qu’un enfant originaire des «communes» est admis, il est proposé à la maman un accompagnement par une marraine de Médecins du Monde. Nous avions déjà eu l’expérience très positive des parrainages des enfants envoyés pour soins à Paris et pour qui la Marraine avait maintenu un lien entre l’enfant et sa famille. Ici, il s’agissait d’accompagner des enfants parfois très petits ou extrêmement immatures alors même qu’ils n’étaient pas encore sortis de Réanimation Néonatale et que leur survie n’était pas «garantie». Nous avons expliqué aux marraines nos réserves et surtout l’importance de leur rôle : Il allait y avoir une personne stable pour dispenser à l’enfant des soins uniquement maternants, jamais agressifs ni douloureux contrairement à ceux que nous, soignants nous prodiguons. Cet espace de relâchement nous paraît un moment de réconfort dans la vie et l’environnement de ces petits qui se prolonge bien au delà de la durée des visites. Les marraines ont trouvé très simplement une place attentive et discrète au sein de l’équipe, entourant leur protégé de caresses, de paroles, de regards, de chansons. Le bénéfice de ces relations maternantes, même s’il est difficile de la quantifier objectivement en terme de procédure qualité ( !), est perçu comme évident pour les équipes soignantes. Nous n’observons plus de comportement de retrait, de fuite du regard face à nous, l’apprentissage de la succion se fait avec envie et plaisir pour le bébé. tuations inattendues de pronostic réservé, voire très sombre soient identifiées. La présence de la marraine, toujours informée, a permis de maintenir autour de l’enfant un rempart d’affection contre le stress d’une telle découverte, lien humain de soutien, là où la Médecine avait atteint ses limites. Aujourd’hui nous n’imaginerions plus fonctionner sans les marraines auprès des enfants et souhaitons donner plus de place à ces dernières au sein de l’équipe. Ce sont elles qui, connaissant si bien leur tout petit, sont les mieux placées pour témoigner de ces moments de vie, à des parents si éloignés. Dr Anne FAVRE Chef de service Médecine et Réanimation Néonatale Centre Hospitalier Andrée ROSEMON de Cayenne En cours d’hospitalisation, il est même parfois arrivé que des si- 27 Structures d’hébergement S t r u c t u r e s d ’ h é b e r g e m e n t d e s C G O S H u l t r a m a r i n s Photo : © Daniel DABRIOU 28 S t r u c t u r e s d ’ h é b e r g e m e n t d e s C G O S H u l t r a m a r i n s Martinique Centres de Vacances Cgosh Martinique Le cgosh Martinique vous accueille dans ses quatre complexes de vacances et de loisirs Case Pilote Morne Vert FOND BOURLET CASE PILOTE : petit tourisme vert 7 bungalows de 4 à 6 couchers Proximité de Fort-de-France, Carbet, Saint-Pierre POINTE FAULA VAUCLIN : sport 26 logements en maisons mitoyennes du F1 (2 à 3 couchers) au F4 (8 couchers) Aménagements : un terrain de basket, un terrain de handball, deux terrains de volley et deux courts de tennis Bourg du Vauclin et proximité plage de la Pointe Faula MACABOU VAUCLIN 6 villas comprenant 3 logements de 6 et 7 couchers et 3 logements de 4 à 8 couchers RESERVATIONS CGOSH MARTINIQUE Centre Administratif Delgr7s Escalier D – 4ème étage Morne Dillon - 97200 Fortde-France Tél : 05 96 60 73 03 fax : 05 96 63 88 24 MORNE VERT CARBET : montagne, calme et sérénité 3 appartements dans une grande villa de 6 à 9 couchers Pointe Faula Macabou Vauclin 29 S t r u c t u r e s d ’ h é b e r g e m e n t d e s C G O S H u l t r a m a r i n s Guyane centre J.S. GERNANTE Cgosh Guyane Un Auditorium d’une capacité de 90 places assises Les Chambres d’Hôtes Maipouri, Patagaye, Pakira et Torche sont les nouvelles chambres d’hôtes, climatisées, que le CGOSH propose au sein de son centre J.S. GERNANTE. Elles comprennent : • 1 lit 2 places ou 1 clic clac • 1 lit mezzanine • 1 placard de rangement • 1 bureau • 1 frigo-bar • 1 TV LCD avec accès canal satellite • 1 salle de bains avec eau chaude et WC 30 S t r u c t u r e s d ’ h é b e r g e m e n t d e s C G O S H u l t r a m a r i n s Guadeloupe kawann beach hôtel Marie-Galante Au bord de la plage de sable blanc de Folle Anse, bordée de cocotiers et de raisiniers, l’unique grand hôtel de Marie-Galante, le KAWANN est situé à 2 km de Saint-Louis, à 6 km de GrandBourg et à 9 km de l’aéroport. Le site et l’ambiance privilégient des séjours de détente où calme et sérénité seront rehaussés par l’atmosphère d’une île reconnue comme l’une des plus authentiques des Caraïbes. LA RESTAURATION Le restaurant, «le Moana», vous attend tous les jours pour vos petits-déjeuners sous forme de buffet américain et pour des déjeuners et dîners avec spécialités de grillades au feu de bois. Vous pourrez prendre vos repas en plein air ou dans le cadre plus frais de la salle climatisée. SPORT, LOISIRS ET SERVICES Plage de sable blanc équipée de transats. Piscine d’eau douce avec éclairage multicolore la nuit, terrain de pétanque, beach-volley, ping pong et tennis de jour. Avec participation : courts de tennis de nuit, location de VTT, scooters et voitures, sorties en mer et parties de pêche. billard, baby-foot. L ’environnement immédiat dévoile des atouts naturels exceptionnels avec une forêt littorale classée biotope et une plage naturelle considérée comme l’un des sites de ponte des tortues imbriquées les plus importants de l’arc antillais. LES CHAMBRES L’hôtel propose 100 chambres au cœur d’un parc tropical de : 40 chambres réparties en 10 bungalows en rez-de-jardin comprenant un lit double et un salon équipé d’un lit simple 20 chambres en rez-de-jardin équipées de deux lits simples 40 chambres dans un bâtiment créole d’un étage, aménagées d’un lit double et d’un salon avec canapé-lit (lits gigognes). Ces chambres bénéficient d’une kitchenette entièrement équipée. Toutes nos chambres disposent de climatisation, du téléphone, de la télévision, d’une salle de douche, de WC séparés, d’un sèche-cheveux, d’un coffre-fort et d’une terrasse spacieuse avec du mobilier de repos. KAWANN BEACH Hôtel Cocoyer • Folle Anse 97112 Grand-Bourg Tél. : 0590 97 50 50 Fax : 0590 97 97 96 Mail : info@kawannbeach-hotel.com RESERVATIONS Service Voyages CGOSH Guadeloupe Tél. : 0590 81 76 45 31 S t r u c t u r e s d ’ h é b e r g e m e n t d e s C G O S H u l t r a m a r i n s Guadeloupe P rofitez de l’inimitable style de vie de la Floride. À seulement quelques minutes des principaux parcs d’attraction de cette capitale mondiale des loisirs familiaux, à proximité des restaurants et 32 Les villas d’Orlando en Floride des centres commerciaux (Malls), Bellavida Resort et Water Song Resort sont de luxueuses résidences de vacances. De belles villas jumelées ou individuelles se nichent dans un environnement verdoyant et naturel très soigné, qui comprend plus de 5 hectares de lacs et d’étangs. Toutes les commodités sont présentes sur le site : Club House comprenant un service de conciergerie, un café Internet, un mini bar, deux immenses salons de réception à la disposition des résidents et une salle de jeux , salle fitness (activités gratuites), piscine. L’une des attractions les plus spectaculaires de Bellavida et de Watersong est leur magnifique piscine équipée d’un jaccuzzi qui surplombe un grand lac. La proximité des parcs d’attraction, des terrains de golf et malls pour le shopping (Disney World, Universal Studio, Wet’n Wild, Seaquarium...) feront le bonheur de toute la famille. Ces magnifiques villas jumelées sont réservées aux séjours en famille pour un tarif préférentiel de 750 €, quel que soit le nombre d’occupants (de 1 à 8), 14 € par jour et . par personne. L’hébergement • piscine privative • un confortable salon-salle à manger, • une vaste cuisine américaine équipée • quatre chambres dont une suite équipée d’un lit King Size, • salles de bains (3 à Bellavida, 2 à Watersong) • la TV par câble • connexion Internet par WIFI, • linge de maison fourni. BELLAVIDA RESORT CGOSH 971 1172 marcello Blvd • Kissimmee, Fl 34746 Tél. : 321 677 0444 WATERSONG RESORT CGOSH 971 1101 Orange Cosmos • Bld Davenport, Fl 33837 INFORMATIONS & RESERVATIONS Mme BRISSAC : Tél. : 0590 80 97 92/0590 81 76 45 Fax : 0590 81 71 41 Mail : marie-france.brissac@cgosh971.fr S t r u c t u r e s d ’ h é b e r g e m e n t d e s C G O S H u l t r a m a r i n s Guadeloupe Le Centre de Vacances du Cgosh Guadeloupe un lieu d’exception L’ambiance est dans chaque pièce, ni pareille ni différente, sublime ! Elle fait partie des lieux. L’ACCUEIL • Accueil et réception du public tous les jours de 8h30 à 18h • Site gardé de 18h à 7h30 • Parking privé L’HEBERGEMENT • Une pièce centrale climatisée, ouverte sur la terrasse, comprenant : un superbe salon (canapé, fauteuils et table basse) , un lit de 2 places, un grand placard de rangement, un téléviseur écran plat LCD, un téléphone, le tout rehaussé d’éléments de décoration • Une chambre climatisée avec 2 lits de 1 place, une commode ou un guéridon • Une salle de bain avec eau chaude et wc • Une terrasse privative sécurisée qui abrite une kitchenette entièrement équipée (électroménager et vaisselle), une table à manger et un salon de terrasse • Linge de maison fourni • Ménage et entretien des bungalows assurés uniquement à l’arrivée des clients • Ménage sur demande en sus. NOS INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS • Une piscine d’eau douce aux dimensions généreuses équipée de mobilier • Un jacuzzi • Une salle polyvalente dédiée aux évènements festifs, professionnels et sportifs • Une salle de danse • Un restaurant • Un espace animation équipé pour les loisirs LES LOISIRS • Aquagym • Baignade surveillée mercredi et samedi de 15h à 18h • Les petits plus : massages aux huiles essentielles sur RDV dans votre bungalow en sus • Le CLSH «Le BAOBAB» • Des activités culturelles en sus AUX ALENTOURS • Bureau de Poste • Pharmacie • Libre-Service Alimentation • Traiteur-Boucherie • Restaurants • Pâtisserie, boulangerie • Point Presse Tabac • Boutiques (souvenirs, vêtements, téléphonie) • Pressing et laverie • Plage à 200 mètres • Ecole de voile et de plongée • Centre équestre à 3 km Reservations & Informations Centre de Vacances du CGOSH GUADELOUPE Marina de Rivière Sens • 97113 GOURBEYRE • Tél. : 0590 99 27 78 • Fax : 0590 99 27 80 33 Talents Ta l e n t s Saint-Pierre & Miquelon Talent hospitalier : Yannick Audouze Une fois les petits ventres bien pleins et les curiosités éveillés par les décors et les costumes, le spectacle peut commencer. Les serveurs se transforment en acteurs et entrent dans la peau de leur personnage. Au service d’un spectacle de qualité, les acteurs mettent tout leur cœur et leur bonne humeur. Les petits spectateurs impatients se laissent alors emporter dans l’univers parallèle concocté par ces acteurs talentueux. L a sorcière du placard à balai...La petite fille aux allumettes...Le Noël des animaux... La sorcière de la rue mouftard... Les fables de La Fontaine...Guignole...» sont quelques titres des spectacles joués au CHOCOTHEATRE....une formule simple et sympathique qui plait aux petits comme aux grands ! La formule est conviviale : à chaque vacances scolaires les enfants à partir de 4 ans ont rendez-vous à 9h30 au Centre Culturel et sportif le samedi matin. C’est l’occasion de faire partager aux parents, enfants et copains, un petit déjeuner copieux. Les brioches et petits pains aux chocolats sont accompagnés de jus de fruits, de thé ou encore d’un bon chocolat chaud servis par les acteurs eux mêmes ! 34 Yannick Audouze, chef cuisinier au Centre Hospitalier François Dunan, fait partie de cette troupe de bénévoles, il aime donner de son temps afin de participer au montage de ces spectacles pour lesquels un gros travail de recherche et de nombreuses répétitions sont nécessaires. Il faut en effet de nombreuses heures de travail pour trouver le ton juste, s’accorder avec les autres comédiens, mais également pour fabriquer les décors et créer les bons costumes. Yannick qui a plus d’une corde à son arc assure également à certaines occasions l’ambiance musicale du spectacle. Yannick par un jeu de rôle juste et très expressif arrive à captiver l’attention des enfants qui participent à l’histoire car l’interactivité est souvent au cœur du projet. Cette formule permet de transmettre à ces enfants le goût des histoires, le plaisir du jeu, la découverte de contes qui font partie intégrante de la culture française. Toutes ces heures de bénévolat sont récompensées par le plaisir évident des enfants qui se confirme aussi par leur fidélité à «CHOCOTHEATRE» Talents Ta l e n t s Martinique MAÏ vous souhaite la bienvenue… si c’est pour quelqu’un d’autre.» Ange Marie est très habile de ses mains. Du bricolage, plomberie, menuiserie, en passant par la couture, le capitonnage, la sérigraphie, la musique…, elle sait tout faire ! Si vous ne le saviez pas, c’est elle qui est à l’origine de la formation musicale «TEMPO» en 1990 et du groupe de tambours «LÉ TAMBOUYIÉ» à Colson ! Fonds de chaises de jardin en mosaïque Toutes les créations d’Ange Marie NINO sont signées MAÏ, un surnom qui lui vient de son enfance. L orsque vous arrivez chez Ange Marie NINO, vous êtes frappés par sa gentillesse, son accueil chaleureux, son charmant sourire ; vous avez le sentiment que vous la connaissez depuis toujours. La discussion s’engage, Ange Marie vous met tout de suite à l’aise ; échanger, elle sait faire ! Ange Marie NINO est ergothérapeute à l’hôpital psychiatrique de Colson. Bientôt à la retraite, elle parle de son métier avec passion. Comme elle le souligne avec conviction «je pourrais parler de psychiatrie tout le temps, j’aime mon métier !». Depuis toujours, Ange Marie a un goût prononcé pour le travail manuel. «j’ai toujours aimé dessiné, bricoler… j’aime travailler avec mes mains. Il me suffit de regarder quelqu’un faire quelque chose pour apprendre à faire de même ; j’observe, j’enregistre, j’apprends vite. Même si je ne me sers pas tout de suite de ce que j’apprends, je conserve le savoir faire en mémoire et je peux m’en servir le moment choisi et même Toute jeune, elle a appris à broder avec sa maman, et de fil en aiguilles, la couture n’a plus eu de secret pour elle. C’est elle qui confectionnait tous les vêtements de ses enfants lorsqu’ils étaient petits et aujourd’hui, elle continue à coudre pour ellemême. «Je me suis beaucoup servi de mon savoir faire dans mon métier. Vous savez, quand on travaille en psychiatrie, on doit être polyvalent ! Les patients se sentent valorisés quand ils se rendent compte qu’ils sont en mesure de fabriquer un pot à crayons à partir de matériaux de récupération». Quand on lui demande ce qu’elle préfère réaliser : peinture sur toile, sculpture, mosaïque… Ange Marie vous répond : « J’aime travailler la matière, manipuler des textures différentes, utiliser des matériaux de récupération. J’aime tout faire, je ne décide jamais à l’avance ce que je vais réaliser, ça vient comme ça, les idées arrivent au fur et à mesure que j’avance dans la création !» Des projets, Ange Marie en a beaucoup ! Et si d’aventure elle se décidait à partir à la retraite, l’ennui, l’oisiveté ne feraient en aucun cas partie du programme !! …/… Saut du gendarme à Fonds Saint Denis. Tableau réalisé avec de la colle, du sable, de la ficelle et du tissu. 35 Talents Ta l e n t s Guyane Henry ROGIER : Hospitalier / musicien virtuose CGOSH: Quel est votre instrument de prédilection, HR : Je suis un musicien polyvalent, je peux aussi bien faire de la guitare comme du piano. A la guitare je peux être soliste, rythmique ou bassiste ; il m’arrive souvent de chanter. CLUB DE LA JOIE de St Laurent du Maroni ; ainsi nous avons fait des prestations dans plusieurs communes du département et hors du département, en Martinique et au Surinam. CGOSH : Quel est le style de musique du groupe AWAREL ? HR : Nous touchons à tout, variétés locales, zouk, compas, ragga, reggae, musique internationale, sans oublier la musique carnavalesque durant la période de ces festivités. CGOSH : Quels sont vos autres loisirs ? H enry ROGIER est un technicien en informatique au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais Franck JOLY, à Saint LAURENT DU MARONI. CGOSH : D’où vous vient cette passion ? HR : Je suis issu d’une famille de musiciens. Mon père était chanteur, guitariste et bassiste, mon oncle aussi était chanteur. Mais le déclic a été provoqué quand un ancien de la commune, Monsieur Milo, m’a permis de faire mes premiers sons sur son banjo. CGOSH : Depuis combien de temps pratiquez-vous cet art ? HR : Depuis l’âge de 14 ans, j’ai intégré avec mon frère qui faisait de la batterie l’orchestre ALPHA 84. 36 HR : J’ai fait du volley-ball en compétition durant de longues années, maintenant je ne pratique plus de sport qu’en loisirs, détente. J’aime beaucoup la chasse et la pêche. CGOSH : Avez-vous suivi des cours ? HR : Pourtant non, je suis un musicien autodidacte ! CGOSH: Nous avons appris que vous enseignez à l’école de musique de la commune. HR : Je suis effectivement professeur vacataire. J’enseigne la guitare classique et rythmique. CGOSH: Quel sont vos projets et désidératas ? HR : Le groupe doit prochainement sortir un CD. Mon souhait serait de pouvoir jouer plus longtemps et me consacrer entièrement à ma passion quand je serais à la retraite. CGOSH : Dans quelle formation évoluez-vous ? Actuellement mon groupe est l’orchestre AKWAREL de St Laurent. Mais depuis ALPHA 84, j’ai connu beaucoup de formations : les DIFFICILES, ATOMIC COMPAS, ARC EN CIEL, EVASION, KARNIVOR. J’ai aussi animé des cérémonies religieuses avec la chorale du Contact : M.CHARLERY Didier 0694 26 33 81 M. ROGIER Henri 0694 44 51 01 Talents Ta l e n t s Guadeloupe Une styliste hors pair au CHBT La robe traditionnelle, une véritable passion pour Simone Simone JESOP, est Préparatrice en Pharmacie au Centre Hospitalier de la Basse-Terre où elle s’investit considérablement. Simone fait partie de nombreux talents hospitaliers. En effet, elle a une passion et un talent inné pour la couture. Elle créé et réalise des tenues traditionnelles qu’elle adapte avec goût à la mode actuelle. C’est une «styliste hors pair» qui concilie avec maestria tradition et modernité dans la coupe de ses modèles et le choix des tissus. Et pour accessoiriser ses tenues magnifiques et originales, elle confectionne des coiffes et bourses assorties. Simone est perfectionniste, ses créations sont réalisées avec soin, tout est dans le détail d’un pli, d’une broderie, d’un jupon. Pour la seconde fois, au Centre de Vacances, Simone a présenté sa collection. En effet, le 12 décembre 2009, à l’occasion du «chanté nwel», nous avons eu droit à très beau show de tenues chatoyantes et inédites. Un très beau défilé dans le hall d’accueil du centre. Les modèles ont été présentés par des mannequins remarquables : des agents hospitaliers et du CGOSH. Nous attendons déjà avec impatience la prochaine collection de Simone JEsop. Pascale ROUSSEAU 37 Culturoscope Culturoscope Martinique Rencontre avec Pierre ALIKER Lorsque plusieurs années après, en 1966, Pierre ZOBDA-QUITMAN, avec lequel nous entretenions les meilleures relations, nous a fait part de son projet de création du Comité Départemental des Œuvres Sociales en faveur des personnels hospitaliers, nous avons accueilli cette démarche favorablement. Il était important de procéder par étape. La priorité était de se préoccuper de la santé des habitants. Compte tenu des résultats satisfaisants obtenus, nous pouvions passer à une seconde étape et avons vu d’un très bon œil la mise en place de ce comité. U ltraMarines a eu le grand privilège et l’immense plaisir de rencontrer et d’échanger avec Pierre ALIKER. Fidèle compagnon d’Aimé CÉSAIRE, Pierre ALIKER a accompagné durant 56 ans, en tant que premier adjoint, le Maire de Fort de France de 1945 à 2001. «Lorsque nous sommes arrivés aux responsabilités municipales en 1945, nous avons été confrontés à deux problèmes importants : la SANTÉ et l’ÉDUCATION. Nous avons décidé d’en faire les deux priorités de la Mairie de Fort de France. De plus, en tant que médecin, la santé constituait bien évidemment pour moi une préoccupation de premier ordre. 38 Nous avons donc lancé un programme ambitieux de remise en ordre de la santé publique à travers Fort de France et je peux dire que nous avons déployé de gros efforts dans ce domaine, avec les moyens dont nous disposions à l’époque. Rappelonsnous que nous ne bénéficions d’aucune aide en ces temps-là, nous ne pouvions compter que sur les contribuables de Fort de France ! Notre premier grand projet à consisté à la réalisation de trois stations de traitement des eaux afin de fournir une eau saine aux Foyalais. L’effort a payé puisque nous avons eu raison de la typhoïde encore présente à cette époque. Aujourd’hui, on peut se féliciter de l’évolution de ce formidable outil. Le Comité Départemental des Œuvres Sociales, devenu Comité de Gestion des Œuvres Sociales Hospitalières propose des prestations sociales, culturelles, sportives, de loisirs et de voyage à plus de 10 000 agents hospitaliers actifs et retraités en Martinique ! Si le CGOSH joue un rôle majeur dans la vie de tous les jours des hospitaliers martiniquais, il est incontestable qu’il occupe une place importante dans l’économie sociale de notre pays.» Culturoscope Culturoscope Guyane Inauguration De l’Espace J.-S. GERANTE L’ouverture de la cérémonie est faite par La Présidente qui remercie les nombreux invités présents. Elle signale en particulier la présence de : • Madame Anne-Marie PREVOT Compagne de Monsieur GERANTE, • Monsieur Alain TIEN LIONG Président du Conseil Général, • Monsieur Pierre PAUCHARD Directeur du C.H. Andrée ROSEMON, • Monsieur Joseph BALTIDE Président du C.G.O.S.H. 972, C Un grand merci également à tous les anciens administrateurs, administrateurs et délégués qui honorent par leur présence, cette cérémonie d’inauguration ainsi qu’à la délégation venue de Saint-Laurent-du-Maroni. Les Architectes, Techniciens, artisans et collaborateurs divers présents sont aussi remerciés pour avoir répondu à l’invitation. La Présidente, Madame CheungA-Long a tenu à remercier très chaleureusement tout le personnel qui s’est attaché à organiser e samedi 10 octobre 2009, à l’invitation de la Présidente du Conseil d’Administration, Madame Murielle CHEUNG-A-LONG, Un magnifique parterre de personnalités nombreux ont assisté à l’inauguration de l’espace dénommé J.-S. GERANTE, sis au Lotissement CALIMBE III, Lieudit Vendôme à Cayenne. Sculpture représentant un «lyiannag» des C.G.O.S.H. d’Outremer. • Monsieur Jean-Pierre JEAN-LOUIS Trésorier du C.G.O.S.H. 972, • Monsieur Alexis LUNION Représentant le Président du C.G.O.S.H. 971, (Excusé) • Madame Lydie CLAMY Directrice du C.G.O.S.H. 971, Et les Excuses : • Du Directeur de l’I.M.E.D., • Du Directeur de l’A.R.H, • Du Directeur du C.H.O.G. Franck JOLY. au mieux cette grande matinée puisqu’à l’issue de la cérémonie, la journée se poursuivait par une «Portes ouvertes» pour tous les agents des établissements adhérents. Le Protocole, Madame Paulette PROSPER a donné la parole au Directeur Monsieur PASTEL afin de présenter l’Homme Monsieur GERANTE puis la structure. (En annexe) 39 Culturoscope Culturoscope Madame PREVOT Anne-Marie, Compagne de Monsieur JeanSerge GERANTE est invitée à découvrir la sculpture érigée à l’entrée de la structure pour dévoiler ainsi le buste de Monsieur GERANTE. Buste réalisé par l’artiste Monsieur Abel ADONAÏ et couper le ruban d’ouverture de l’espace Des Applaudissements. Madame Myriam DOLAN Administrateur au sein du Comité depuis 1973 est invitée à son tour pour dévoiler la plaque fixée sur le mur à l’entrée de la structure. «Espace J.-S. GERANTE» inauguré sous la Présidence de Madame Murielle CHEUNGA-LONG : 10/10/2009. Des applaudissements et un très beau bouquet de fleurs est remis par Madame EDMUND à Madame DOLAN très émue par la tâche qu’elle venait d’accomplir. 40 La parole est laissée aux officiels désireux de s’exprimer ; le Président du Conseil Général, le Président du C.G.O.S.H. de la Martinique, le Représentant du Président du C.G.O.S.H. de la Guadeloupe ainsi que la Directrice qui a ensuite procédé à une remise de cadeaux à la Présidente : un panier de produits du terroir Guadeloupéen et une magnifique sculpture La Cérémonie terminée, l’assemblée est invitée dans la salle de conférence «Maroni» à visionner un court métrage sur Monsieur GERANTE puis à une visite de l’espace, des chambres au nombre de cinq portant des noms de la faune guyanaise : «Oslo», «Maïpouri», «Patagaye», «Pakira» et «Torche». Un présent était également offert à tous les visiteurs. La deuxième partie de la manifestation s’est déroulée autour d’un super buffet où tous les convives ont pu apprécier les «bulles» et les petites gourmandises qui leurs étaient offertes. Cette deuxième partie s’est largement prolongée avec les visiteurs de la journée «portes ouvertes» qui s’est déroulée jusqu’à la fin de la journée. Culturoscope Culturoscope Guadeloupe Gisèle Pineau Folie, aller simple, Journée ordinaire d’une infirmière Sortie, le 04 février 2010 Le livre : «Pourquoi je fais ce métier tellement ingrat ? Trente ans que je suis là… à l’hôpital psychiatrique… Là où la mort rôde à toute heure. Là où la folie est un aller simple. Là où la douleur s’expose sans fard. Là où on rit sans raison ni jugement. Là où les cris sont un langage ordinaire. Là où l’angoisse étreint et poisse.» Infirmière dans un service de psychiatrie depuis l’âge de vingt ans, Gisèle Pineau raconte, avec Gisèle Pineau Folie, aller simple Journée ordinaire d’une infirmière sobriété et intensité, ce métier «extraordinaire… puisqu’on se tient à l’extérieur, en bordure de la norme, du normal, de la normalité». Elle revient sur son propre itinéraire : son arrivée en métropole, la faculté de Lettres et les petits boulots, les aprèsmidis avec la vieille Lila aux souvenirs contrastés. Et surtout, elle fait partager son quotidien à l’hôpital, cet apprentissage permanent, et difficile, auprès des malades – ces «fous» que la société ne veut pas voir, isole, et aide de moins en moins. Ce livre profondément humain est un apprentissage de l’humilité car, comme l’a répété un vieil infirmier à Gisèle Pineau : «Quand on soigne les fous, c’est nous-mêmes qu’on soigne, qu’on aide, qu’on réconforte. Tous ces grands malades sont des reflets de nousmêmes dans le miroir.» L’auteur : Gisèle Pineau est née en Guadeloupe, a grandi en région parisienne, puis a partagé sa vie entre sa terre d’origine et Paris. Elle a publié une dizaine de romans dont La grande drive des esprits (Le Serpent à plumes, 1993, Grand Prix des lectrices de Elle) et Morne Câpresse (Mercure de France, 2008). Son récit, Mes quatre femmes, est paru chez Philippe Rey en 2007. Ultramarines Après 30 ans de carrière, pourquoi avoir écrit ce roman ? rendre hommage aux infirmiers et particulièrement en milieu psychiatrique. Pendant trop longtemps, l’Hôpital Psychiatrique a été dénigré, diabolisé, sinistre lieu d’enfermement Et ainsi valoriser le métier d’infirmier et lui rendre justice. L’Hôpital psychiatrique est un lieu de soins de qualité avec un personnel humain et dévoué. Les infirmiers n’ont de cesse de porter des soins aux patients ; assister les familles en détresse. C’est un personnel qui à la fois écoute, aide, soutient et rassure et qui n’oublie jamais qu’il a en face de lui des êtres humains. C’est un personnel qui se tient aux côtés des rejetés par la société et parfois par leur famille. Le métier d’infirmier apprend l’humilité.» KILTIGOS L’ATELIER D’ECRITURE DU CGOSH, Animé par G. Pineau «LES MOTS» Du 14 avril au 05 juin 2010 à l’espace régional du Raizet 12h réparties en 3 modules : • Approcher les mots • Apprivoiser les mots • S’approprier les mots La dernière séance d’écriture aura lieu au Kawann Beach Hôtel à Marie-Galante. Gisèle PINEAU «Il était important pour moi de 41 Carnet de voyages Carnet de voyages Martinique Commission culture loisirs Programme d’activites 2010 SORTIES CULTURELLES ET PEDAGOGIQUES Février : Excursion Botanique 17/04/10 : Connaissez-vous votre Commune ? GRAND RIVIERE Visite de sites Musée Exploitation FORT DE FRANCE Mai : Découverte de FDEF Côte maritime Juin : Visite de la Mangrove Juillet : Initiation au Gommier LOISIRS-FETES Randonnées Ane d’Arlet Février : Gallochat/Anse du Four • niveau 1 Diamant Mars : Morne Larcher Gros Morne Avril : Les 3 sources Sainte Anne Mai : Rando nocturne avec BIVOUAC Tartane Mai : Rando nocturne à TARTANE 42 Sainte Marie Juin : Rando BEAUREGARD Saint Pierre Juillet : Montagne Pelée Trois Ilets Août : Forêt Montravail Vauclin Septembre : Grand Macabou/ Petit Macabou Sainte Anne Octobre : Cap Macré Fort de France Novembre : Colson/Morne Rouge AVENTURE Mars : 4X4 - Katamaran Avril : Kayak aux Anses d’Arlet Mai : Journée découverte en SEGWAY Juin : BO LARIVIE SORTIE EN MER Juillet : Journée détente au MAROUBA Août : Journée îlet THIERRY PUNCH EN MISIK 04 Juillet 2010 à la Pointe Faula Août 2010 : le tour des yoles 04 Décembre 2010 : DINER DANSANT Chante Noël (adultes) Carnet de voyages Carnet de voyages DÉCEMBRE 2010 ENFANTS CULTURE • Autour d’un LIVRE • Visite de Musée • Initiation au CERF VOLANT • Fabrication de Pièges à crabes • Présentation du Manioc • Morne Cabri • Initiation au Gommier • Noël Bô Kay Le CGOSH d’Hier et d’Aujourd’hui • Approche historique de la Martinique au travers des noms de rues de Fort de France • La Vierge du Non-Retour • Les Conséquences de la Fermeture des usines sur la population Rendez-vous avec un Artiste Un rendez-vous par trimestre sur notre centre de Case-Pilote ou dans les salles de réunion du CGOSH George MAUVOIS Gisèle PINEAU Présentation de : sa vie • son parcours • ses œuvres VOYAGES LA LOUISIANE 03 au 13 mai 2010 11 jours 1 659€ AFRIQUE DU SUD/NAMIBI 15 juillet au 01 août 2010 16 jours 2 727€ Croisière «TERRE DE FEU» 17 décembre au 03 janvier 2011 21 jours 2 660€ Croisière VISION D’ORIENT 23 juillet au 02 août 12 jours 1 806 € CONFERENCES SAINTELUCIE/BARBADE 31 juillet au 6 août 2010 06 jours 861€ Conférence Inter-CGOSH : «La GUYANE» 02 Mai au 09 Mai 2010 Enfants 13 à 16 ans CANADA du 24 juillet au 07 août 2010 15 jours tarif à déterminer STAGES 60 Heures minimum de cours à raison de 10 stagiaires par cours Les centres en Musique le Vendredi durant les vacances sur nos centres de vacances (Case-Pilote, Morne Vert et Macabou) Présentation de petite formation Musicale avec des artistes connus ou reconnus Soirée Bèlè Mai 2010 sur le centre PZQ à la Pointe Faula • Initiation à la DANSE Traditionnelle • Bèlè • Jardin Créole • Initiation et Perfectionnement • Couture Artistique • Stage de PEINTURE • Sculpture sur Fruits • Initiation au THEATRE • Cuisine BIO • Stage Langue Créole • Initiation à l’outil Informatique 43 Carnet de voyages Carnet de voyages Guyane Le paradis en pleine forêt : «piti comou» V enez profiter d’un charmant Carbet dénommé «piti comou» à 1 heure de Cayenne en direction de l’Est, niché dans un écrin de verdure aux divers arbres soignés et variés. Le départ se fait à partir de la rivière du Mahury (Dégrad des Cannes) qui offre une vue imprenable du port de la Guyane. Contact : CGOSH Guyane Tel : 0594.31.10.08 Fax : 0594.31.55.51 Gsm : 0694.20.41.20 Cgosh.guyane@wanadoo.fr 44 Tout au long du trajet, différentes possibilités s’offrent à vous : • une rencontre avec les amérindiens ARAWAK et KARIB • sur le site de Favard *, • un arrêt sur un banc de sable au milieu de la rivière, • un bain aux cascades de Fourgassier, • une descente de la rivière la Comté en direction de Cacao. tion de papillons et insectes en tous genres. Au «Piti Comou», vous pourrez à loisirs, profiter du calme des lieux, vous prélasser (farniente, lecture) et faire des activités dans la joie et la bonne humeur. La piscine naturelle aménagée au cours des marées, la pêche en bordure de ponton, les randonnées pédestres, la découverte de la faune et la flore avoisinante. Deux carbets hamacs de 25 places chacun, avec des sanitaires et coin cuisine, sans oublier l’escapade à Cacao par la rivière en 30 mn, avec son marché où se côtoient marchands aux stands de légumes et de broderie, son musée qui vous permettra de découvrir une magnifique collec- Nous vous attendons avec impatience et nous nous ferons un DEVOIR de vous faire partager notre paradis ! * à 70 km au Sud Est de Cayenne par la route Carnet de voyages Carnet de voyages Guadeloupe Montréal, mon île métisse au Canada Pourquoi choisir Montréal comme destination vacances ? Pourquoi quitter une île au sud pour en explorer une autre bien plus au nord ? Justement parce que visiter Montréal, c’est un peu comme rendre visite à une cousine éloignée… À 5 heures de vol des Antilles, Montréal est une île et une ville de plus d’1,6 millions d’habitants dans le sud de la province du Québec (et non la ville de Québec). 50 km de long, 16 km dans sa partie la plus large, c’est la seule métropole francophone en Amérique du Nord. Au bord du fleuve St-Laurent, elle cultive avec une force tranquille son métissage culturel, social et économique. Les choix de visites, activités ou divertissements sont étendus. Montréal est une ville culturelle. Dès juin, les Francofolies (9 au 19 juin 2010) offrent des concerts extérieurs gratuits et des prestations en salle payantes. Puis vient l’incontournable Festival International de Jazz de Montréal (1er au 11 juillet 2010). Sa 30e édition accueillait cette été Stevie Wonder. Aussi à voir : Le Festival Nuits d’Afrique (juillet), le Festival Juste pour rire (7 au 25 juillet 2010), le concours international de feux d’artifices au parc d’attraction La Ronde. Pour les plus téméraires, en février, mois le plus froid, le Festival Montréal en lumière (18 au 28 février 2010), hôte de la célèbre Nuit Blanche. Durant l’année, les décors contrastent sous le soleil : piscines et pelouses verdoyantes en été ; montagnes de neige et toitures glacées en hiver. Le mercure varie entre -40° et +40° Celsius. La ville est bien chauffée en hiver, à domicile ou dans le commerce. Chacun y trouve son compte, sortie de ski, journée à la plage, en passant par la visite de la ville souterraine. Montréal possède une histoire riche. D’abord colonie française (1642-1760) puis anglaise, elle porte fièrement son héritage francophone et assume sa réalité nord-américaine. La région est francophone mais pas française. Le métissage amérindien se lit parfois sur des visages québécois. Une visite des musées locaux attisera votre curiosité. Les contrastes architecturaux du Vieux Montréal témoignent des différentes époques. L’empreinte religieuse est présente tout au long de la promenade, les 45 Carnet de voyages Carnet de voyages ouverte sur le monde et doit le rester, elle a besoin de maind’oeuvre. Sa population est composée à 30% d’immigrants de toutes origines. La cité accueille plus de 20 000 étudiants étrangers sur place. Le taux de natalité est bas (1,7 enfant par famille) et plus de 30% de la population est âgée de plus de 55 ans. Grâce à sa diversité culturelle, Montréal a des quartiers très typés, Quartier chinois, Petite Italie, Quartier portugais, etc. Les communautés se côtoient et il n’est pas rare de se faire servir en anglais, et en français par le même individu, à en perdre son créole. La restauration est internationale, un voyage dans le voyage, pour tous les appétits… Les parcs ne sont jamais loin. Après une ballade sur la rue Ste-Catherine et ses boutiques colorées de tentations vestimentaires ou électroniques, il vous faudra atteindre le Mont-Royal. Au centre de ce parc reposant, au pied de son Chalet, un belvédère récompense les marcheurs églises de plusieurs confessions se succèdent sous nos yeux. Fait historique symbolique, la rue St-Laurent, au centre-ville, a été autrefois une frontière sociale. Entre les patrons anglophones, à l’ouest et les travailleurs francophones, à l’est. Elle a pu tisser un lien intime entre les Québécois, au nord et les Américains, au sud. Ainsi de grands jazzmen noirs américains venaient y fuir la ségrégation le temps d’un week-end ou d’une prestation dans un bar. La révolution tranquille des années 60 a permis aux Québécois de résorber cette fracture. Aujourd’hui, comme le prouve la rénovation du Quartier des spectacles, le coeur de la rue Saint-Laurent est à la fête, en français ou en anglais. Montréal est avant tout une ville 46 avec une vue magnifique du centre-ville. Et pourquoi pas, un petit détour vers le Stade olympique, hôte des Jeux d’été de 1976, et sa plus haute tour inclinée au monde? Aux alentours, la visite peut se poursuivre dans le jardin botanique, l’insectarium et le biodôme (un zoo intérieur). Enfin, Montréal permet d’accéder aux régions du Québec. Pour la distance à parcourir, sachez que le Québec à lui seul fait trois fois la superficie de la France. Le Québec est la seule province unilingue francophone. Le Canada est composé de 10 provinces et 3 territoires. L’Ontario, avec les villes d’Ottawa et de Toronto, reste à portée ; Vancouver par contre est à l’autre bout du continent…Pourquoi choisir Montréal ? Parce que les Québécois sont accueillants et simples. Parce qu’elle est savoureuse. Parce que c’est un centre majeur du commerce, de l’industrie, de la culture, de la finance et des affaires internationales. Montréal, parce que vos vacances seront inoubliables… Marie-josée LESTAGE Ronald.lubeth@ lanvalez.com 03/09/2009 Carnet de voyages Carnet de voyages Guadeloupe Destinations Guadeloupe Légendes d’Egypte 07 au 21 mai 2010 ou 10 au 24 septembre 2010 Tarif hospitalier : 1 742,50€/personne (base double) tarif normal 2 050€ Le CGOSH en Thaïlande du 22 juillet au 05 août 2010 Tarif hospitalier : 1 946,50€/personne (base double) tarif normal 2 290€ Séjour linguistique en Angleterre du 08 au 29 juillet 2010 Tarif hospitalier : Jeunes de 15 à 17 ans : 2 251,65€ tarif normal 2 649€ 3 semaines en pension complète dans une famille anglaise. Curaçao, via Phillisburg “in all inclusive” Liyannaj des cgosh ultra marins au Canada du 12 au 16 mai 2009 Tarif hospitalier : 926,50€sonne Tarif normal 1 090€ 15 jours en pension complète Fin juillet Tarif hospitalier : 2 028,00€/personne Séjour linguistique à Sainte-Lucie en juillet 2010 (15 jours en pension complète) Enfant de 7 à 13 ans : Tarif hospitalier : 1 190,00€ tarif normal 1 400€ Enfant de 13 à 16 ans : Tarif hospitalier : 1 232,50€ tarif normal 1 450€ 47 Bien de chez nous Bien de chez nous Photo : © Daniel DABRIOU 48 Bien de chez nous Bien de chez nous Xxxx Ingrédients : X Préparation : Xxx Xxx Bon appétit. Marie-Raymonde GOICOECHEA St Pierre & Miquelon 49 Bien de chez nous Bien de chez nous Martinique Les plantes aromatiques «Intérêt nutritionnel et diététique» L’Oignon Bien qu’il soit souvent consommé en quantités modérées notamment lorsqu’il est utilisé comme condiment - l’oignon possède de réelles qualités nutritionnelles : il peut fournir des quantités appréciables de vitamine C, et de «facteur vitaminique P», de nombreux minéraux et oligo-éléments (notamment du sélénium, aux propriétés immunitaires et antioxydantes reconnues). Et tout ceci en même temps qu’un apport calorique modéré (ce qu’on apprécie en général aujourd’hui !). Mais l’oignon présente, de plus, des actions physiologiques originales, qui ont fait l’objet de nombreuses études récentes : Action diurétique : Due semble-t-il à la présence des fructosanes, ces glucides particuliers, abondants dans le bulbe ; et probablement au rapport élevé potassium/sodium. Effets bénéfiques sur le système cardio-vasculaire : L’oignon frais inhibe l’agrégation plaquettaire (en agissant 50 sur différents systèmes enzymatiques), ce qui évite la formation éventuelle de caillots, et protège des risques d’obstruction des vaisseaux et de thrombose. Une équipe bordelaise a démontré que ces effets sont nettement observables avec une consommation quotidienne de 200 g d’oignons crus. Chez l’animal, on a mis aussi en évidence une action protectrice vis-à-vis d’une surcharge alimentaire en cholestérol. Action hypoglycémiante : L’oignon s’oppose à une élévation excessive du taux de sucre dans le sang. Les principes actifs : certains constituants soufrés (disulfure d’allyle et de propyle) et une amine spécifique (la diphénylamine). Cette action a été retrouvée chez l’animal et chez l’homme. Action bactériostatique : A l’état frais, l’oignon s’oppose à la prolifération microbienne, et peut même jouer un rôle antibactérien, notamment vis à vis des bactéries gram+. Le persil Un complément vitaminique et minéral : Utilisé surtout en assaisonnement (finement haché sur les crudités, les légumes, les viandes ou les poissons), le persil constitue un véritable concentré de vitamines et de minéraux. Il permet de compléter utilement l’apport en vitamine C et en provitamine A, en potassium, en fer, en manganèse. Et cela pratiquement sans calories supplémentaires : 10 g de persil haché (2 à 3 cuillerées à soupe) représentent moins de 5 kcalories ! C’est pourquoi il est tout à fait conseillé d’ajouter systématiquement du persil sur les plats, pour tous les convives. Des propriétés particulières : Le persil possède plusieurs actions physiologiques particulières.Certains de ses composés flavonoïdesont une activité diurétique, accentuée par la présence de potassium en quantité importante, et un rapport potassium/ sodium très élevé (1000/40). Ces mêmes flavonoïdes jouent un rôle bénéfique pour le système vasculaire. Ils ont des propriétés préventives face aux accidents thrombo-emboliques. On reconnaît enfin au persil une action anti-spasmodique vis-àvis du système digestif. Bien de chez nous Bien de chez nous «Roun bon poson di nou koté» L’atipa est un poisson préhistorique, spécifique à l’Amazonie. Causons ... Atipa : Nom donné en Guyane à une espèce (Hoplosternum littoral) de poisson chat-cuirassé vivant dans les zones marécageuses des bassins de l’Amazone, de l’Orénoque et du Parana (Argentine, Bolivie, Brésil, Guyane, Paraguay, Suriname, Venezuela…). Ordre des Siluriformes, famille des Callichthyidés. Taille maximum : 21 cm. Ils sont très recherchés et appréciée par les populations créoles, amérindiennes et noir marrons. A base de préparations culinaires traditionnelles, ils sont très appréciés. Il en existe 3 espèces en Guyane : l’Atipa tête plate, l’Atipa rouge, l’Atipa Bosco (le plus courant dans le département). L’atipa, dont le corps est recouvert d’une carapace annelée constituée de deux séries de plaques osseuses (au-dessus et au-dessous de la ligne latérale) qui lui confèrent l’apparence d’une espèce fossile, possède une respiration aérienne. Les mâles ont de grandes nageoires pectorales qui prennent une couleur rouge vif lors des parades nuptiales ; armées d’aiguillons, elles servent dans les combats qu’ils se livrent pour la défense de leur territoire. Ils construisent à la surface de l’eau un nid de bulles recouvert d’herbes et de débris végétaux, dans lequel, pendant la période de reproduction, la femelle vient pondre à plusieurs reprises des dizaines de milliers d’œufs. Ce poisson, dont la biologie est encore mal connue (l’origine du calcium de ses écailles, par exemple, reste inexpliquée), est au centre de plusieurs mythes des populations amérindiennes d’Amazonie. Anecdote L’atipa bosco est capable de s’enfouir dans la boue en cas de sécheresse extrême, une chance pour un poisson. Paradoxalement, il peut se noyer car il est aussi vital pour lui de venir respirer en surface. C’est la raison pour laquelle les atipas pris dans les filets, les empêchant de respirer en surface, sont retrouvés morts. ATIPA au Lait de Coco Vos ingrédients : 1 kg d’atipas 2 oignons 6 gousses d’ail 2 tomates fraîches 150 g de lard fumé 1 bouquet garni, Citrons, huile, bois d’inde, girofle, concentré de tomates, sel, poivre 25 cl de lait de coco Preparation : Verser de l’eau bouillante sur les poissons, Brosser, enlever les nageoires, couper le bout de la queue, laver les ouïes en enlevant toute la matière visqueuse, Ouvrir le poisson par le ventre et bien le laver, Faire mariner au citron, ail, sel, poivre, bois d’inde, girofle et un peu d’eau. Emincer les aromates, le lard fumé pour la cuisson du poisson et pour la préparation de la farce. Dessaler le lard en le faisant bouillir 15 minutes. Egoutter et mélanger-le aux aromates. Presser un citron, saler, poivrer, ajouter 2 pincées de bois d’inde, 2 clous de girofle. Mélanger. Mettre cette farce dans les poissons. Faire revenir les aromates et le concentré de tomates dans un peu d’huile ainsi que les tomates fraîches concassées, et le bouquet garni. Ajouter les atipas, verser le jus de la marinade et laisser cuire 10 minutes. Ajouter les 25 cl de lait de coco, un demi verre d’eau, vérifier l’assaisonnement et laisser cuire pendant 45 minutes à feu doux. Servir chaud, accompagné de riz blanc. Guyane 51 Bien de chez nous Bien de chez nous Guadeloupe Klaud Gervela Design’s … Par amour pour le Beau ! Un regard dur aussitôt écarté par un sourire éclatant et des yeux malicieux, vous êtes en compagnie du plus prometteur styliste guadeloupéen. Un petit tour dans l’univers de Klaud Gervelas qui depuis 10 ans crée des costumes de scènes tout en faisant, par ailleurs, le bonheur de sa fidèle clientèle tant féminine que masculine. S ans doute avez-vous déjà croisé ses créations lors de défilés carnavalesques, à l’occasion de spectacles ou durant de trop rares défilés de mode où il ose se montrer ? Klaud Gervelas a, en effet, créé des costumes pour des groupes carnavalesques tels que Senat All Stars, Anthurium, Akyo, Explosion, Zetwal, VIM, Tambou Guinen … et des artistes tels que Leedhya Barlagne. La scène, il connaît très bien ! C’est un univers dans lequel il gravite depuis déjà de très longues années. Mais, quand il vous parle de la Femme et surtout de la Femme «antillo-caribéenne», ses yeux pétillent. Il aime leur naturel, leur 52 prestance innée. Pour reprendre son expression, il retient de cette femme «son chien» couramment traduit dans nos bassins culturels par «diez» ou «ganm». Son inspiration ? Toutes ces femmes et son île, la Guadeloupe, dans toute sa richesse, dans toute sa diversité, dans toute sa complexité. Diplômé de l’école de La Calade Marseille, Klaud Gervelas est, avant tout, un artiste qui a choisi comme moyen d’expression la mode. Vêtir une femme, c’est lui promettre d’être unique, la plus belle de toutes. Il veut que chacune d’elle soit surprenante, que leur bien-être rejaillisse pour les rendre éblouissante. Dans son style, il aime opposer la douceur de certaines lignes à la rigidité apparente de certaines matières, jouer avec les textures. Une de ces matières favorites est le jean avec lequel il laisse s’exprimer toute sa dimension de plasticien ! Une fois ces créations livrées, il considère qu’elles ne lui appartiennent plus même si il en revendique la paternité, comme un père qui voit son enfant prendre son indépendance. En attendant d’avoir pignon sur rue, c’est, pour l’instant, le bouche à oreille de ses clientes qui permet à d’autres femmes de passer entre les mains du créateur pour le plus grand plaisir de leur beauté. Son projet : présenter une collection complète HommeFemme en 2011 pour définitivement le placer dans le cercle des stylistes modélistes incontournables. Alors soyez au rendez-vous ! Bien de chez nous Bien de chez nous Klaud Gervela Design’s e-mail : klaud.gervelas.design@hotmail.com tèl : 0690 589 929 53 Mots mêlés Mots mêlés Martinique MOMO, un artiste «an ba fèy» Maurice MORETON, MOMO, sous son nom d’artiste, est infirmier psychiatrique depuis 28 ans. Après 18 années passées à l’hôpital de Colson, il entame sa 10ème année dans l’unité décentralisée de Colson à l’hôpital des Trois Ilets. Maurice MORETON fait partie de cette dizaine d’artistes qui a participé à la journée des artistes qui s’est déroulée le 15 novembre 2008 à la salle polyvalente Pierre ZOBDA QUITMAN au Vauclin. 54 La passion de Momo, c’est, comme il le dit lui-même, le «bricolage». Habile de ses mains, MOMO touche à tout : peinture, musique, écriture, cuisine… il sait même tailler des vêtements, réparer toute espèce de meubles, faire une table avec des matériaux récupérés… et pourtant, comme il le dit lui même, le seul métier qu’il ait appris, c’est celui d’infirmier. Malgré toutes ses occupations, son métier le passionne. Il met au service de son travail la même ferveur qu’il apporte dans ses créations : toiles, poèmes, ou morceaux de musique… Pour se présenter, Momo a choisi de vous faire découvrir son portrait qu’il a écrit lui-même… Bienvenue dans le monde de MOMO…. Mots mêlés Mots mêlés AN BA FÈY Nonm ta la pa lé wè solèy ? Es di la limiè i an dèy ? Laviy, sé ou wèy, ou pa wèy. Omaj, i pè, i an ba fèy. Lè i ka-diw bonjou, fôk i baw an blag, Dépi zanmi-y wèy, yo za ka ri. Chak tablo-y ni an teks ka alé épiy Souvan i ka chanté sé tèks-la, tou pandan I ka jwé armonika ek tanbou. Malgré tou sa yo ka di diy, tèt li pa ka anflé Paskè i simié trantjilité-y Sé paskèw kité rézonw a tè ! Démaré lèspriw, libéré kôw, Sinon sèl chans ou, sé ké lanmôw ! Fôk nou pran tan vansé vèr menm kap la Kolé, séré, nou ké pran vag la. Nou pé plyé, san janmen kasé An lè, sa ké pli bèl pou nou vansé. Poutan, sé pa timidité Sé pa non pli piès anksiété. Pito, an lo imilité Pasion, kouraj pou réyalizé ! Ou ni an tèt pou kabéché Pa pou ay fè bèbèl la télé, Lè travay la fèt réyèlman Yo ka rikonnèt li an tan ! Moris Moréton, né à tè Fôd-Frans, i ni tjèktan Tout zanmiy ka kriyéy : Momo a ! Manman-y, sété an bel fanm wôch karé (Lanmanten) I za mô Papa-y, sété an Péruvien, paskè i né a té o Perou dan komin Maren ! I za mô osi. Momo-a sé an enfimié sykiatrik dan linité Espésyalizé Twa Zilé ki an ba lonpsyon Sant ospitalié Kolson. Nonm la : Tayè (koutiy, sé an réyèl plézi) Mizisyen (chantè, tanbouyé, armonisis, batè, otè-konpozitè) Matjè pawöl (poézi-nouvèl èk pies téyat) Pent (ika penn an lè tout sipô (twel, bwa, papié, etc.) Kontè Dôktè ès brikolaj (siman-bwa-jaden-latjwizin) Mè fok di Momo a oto didakt jikan bout dwèt a San pou san. I pa jen mété pié dan piès sant éti yo Ka aprann an bagay. Tou sa i ka fè sé di têt li I sôti natirèlman. An plis, sé an nonm ka ri tout la jounen. Le rir sé bôl soup li. Deviz li sé : Tèt ou pa pou an lè zépôl ou kon an anjolivè Kabéché ! Fôk tèt ou sèviw, fôk i sèvi lé zôt ! Momo a ANSANM ANSANM an ti mésaj pou tout lé kolèg la santé Tou lé jou, fodè nou réyini Nou ka travay dan an gran fanmi Nou tout la, sé ich Matinik Chéri Nou lé goumen dan larmoni pou la vi. Fôk etjip la bèl, fôk i total Sinon, tout bagay ké an kannal Linion nou, sé li ka fout fè fôs nou É ka fè si nou pé sové ich nou ! Wi ! ou pé twompé kôw an mil fason Swanyan, paran, pasyan, mi bèl ékwasyon Si nou bien pozé lè kèsyon Andjèt sa pito, si pa ni an réyèl solisyon ! Momo a Siw pa pran tan konprann sa vié frè 55 Mots mêlés Mots mêlés Guadeloupe Image et pensée offertes par le cgosh Guadeloupe L a logique médico-économique qui aujourd’hui semble prévaloir dans la Fonction Publique Hospitalière, s’accompagne de nouvelles contraintes et exigences qui, à l’évidence, comportent le risque d’une détérioration des conditions de travail et d’une aggravation du mal-être du personnel. Qu’en cette année 2010, dans tous les hôpitaux de Guadeloupe, les questions de l’accompagnement social chère au CGOSH, ainsi que de la Qualité de Vie au Travail soient au centre des politiques sociales. Pour prévenir la démotivation, les stratégies de «retrait» et conflits en tous genres, ouvrons alors, dès 2010, ce grand chantier pour toujours mieux prendre en compte et «en considération» la santé au travail et singulièrement la souffrance de ceux qui soignent. Que cette nouvelle année soit donc celle d’une vraie offensive et d’une salutaire mobilisation, dans tous les Etablissements Publics de Santé, pour que moun lopital, considérés plus que jamais comme de vrais moun, puissent agir aussi en tant que moun au service d’autres moun, des patients et de leurs familles. Bonne année au CGOSH et à tous les acteurs de la santé Ary BROUSSILLON Chargé de Mission Relations Sociales Direction Générale • CHU Pointe-à-Pitre/Abymes Photos : © Daniel DABRIOU 56 Porte-folio Porte-folio Saint-Pierre & Miquelon 57 porte-folio porte-folio 58 porte-folio porte-folio 59