les précisions de lamamra et messahel les précisions de
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les précisions de lamamra et messahel les précisions de
Horizons Q U O T I D I E N N A T I O N A L DIMANCHE 29 DÉCEMBRE 2013 - 26 SAFAR 1435 - N° 5082 - PRIX 10 DA IL Y A 35 ANS, DISPARAISSAIT HOUARI BOUMEDIÈNE UN HOMME, UN DESTIN . PAGE 3 RELATIONS AVEC LA FRANCE, LE MAROC, AFFAIRE KHALIFA, TROUBLES DE GHARDAÏA Photo: APS. LES PRÉCISIONS DE LAMAMRA ET MESSAHEL l Un conseil des ministres dans les prochains jours l Diplomates enlevés au Mali : «La priorité des autorités algériennes» l Quatre Algériens détenus en Irak bénéficient de la grâce présidentielle l Crise syrienne : L’Algérie appuie Lakhdar Brahimi .LIRE EN PAGES 4-5 ww LUTTE CONTRE LE TERRORISME, LA CONTREBANDE ET LA DÉLINQUANCE 2013, L’ANNÉE DES RECORDS ’année 2013 a été, sur le plan sécuritaire, celle des saisies «record», notamment en matière de drogue. La criminalité sous toutes ses formes a enregistré une nette régression comparativement aux années précédentes. Au cours de cette année, le gouvernement a pris une série de mesures concernant, notamment, la lutte contre la contrebande de carburant et le kidnapping d’enfants. Les services de sécurité ont été instruits par le Premier ministre Abdelmalek Sellal «de renforcer le contrôle des zones frontalières concernées». L Ph: APS. CIRCONSCRIPTIONS SANITAIRES LE TEXTE PRÉSENTÉ PROCHAINEMENT AU GOUVERNEMENT . PAGE 6 JOURNÉES CULTURELLES DU SUD LE BALLET DE L’ONCI À L’OUVERTURE .PAGE 10 De notre envoyée spéciale à Tamanrasset : Samira Sidhoum .PAGE 14 FOOTBALL : LIGUE 1 (15e JOURNÉE) L’USMA champion d’hiver ’USMA a remporté, hier, le titre symbolique de champion d’hiver, à l’issue de la 15 et dernière journée de la L phase aller du championnat de Ligue 1 de football après e le point du nul (1-1) ramené de Sétif face à l’ESS. Au fil du jour 2 HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 ADRAR, UN IMPORTANT RÉSERVOIR NATIONAL DE MANUSCRITS Top o f n i manuscrit, repère essentiel du patrimoine ancien d’Adrar, de l’histoire de ses oulémas et de l’éveil scientifique qu’a connu la région, représente un culturel et civilisationnel national à préserver au profit des générations futures. Traitant du trésor documentaire de la wilaya d’Adrar en général Lelegs et celui de la région du Touat en particulier, l’histoire du manuscrit renvoie à quatre de ses importantes phases, à savoir écriture, reproduction, dégradation et celle relative à la large conscience de l’importance de ce patrimoine matériel ancestral, explique le directeur du laboratoire des manuscrits algériens en Afrique de l’Ouest, relevant de l’université d’Adrar, Ahmed Djaâfri. Ce responsable a estimé que les deux premières étapes d’écriture et de reproduction du manuscrit, très anciennes, sont fidèlement liées à des personnalités algériennes issues notamment du Touat, à l’instar de cheïkh El Maghili, le saint patron Moulay Slimane Benali, cheïkh Mohamed Ben Abi El Mezmari et cheïkh Mohamed Tinillani. Il a mis en exergue le rôle des familles qui se sont spécialisées dans cette activité de reproduction de nombreux manuscrits, entre autres, les familles Kounta, Ouled Si Hamou Ben El Hadj, Reggani, El-Belbeli et El-Djaâfri. APN ww AHD 54 L’Assemblée populaire nationale reprend, aujourd’hui, ses travaux consacrés aux réponses du ministre des Finances concernant le projet de loi sur le règlement budgétaire pour 2011. Le président du parti AHD 54, Ali Fouzi Rebaïne, animera, aujourd’hui à 11h, au siège du parti sis à la rue Larbi Ben M’hidi, une conférence de presse. ww FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE ANDALOUSE ET DES MUSIQUES ANCIENNES Le commissariat du festival international de musique andalouse et des musiques anciennes organisera, aujourd’hui à 20h, à la salle Ibn Zeydoun, la cérémonie de clôture de la 8e édition du festival. ww UGCAA L’Union générale des commerçants et artisans algériens organisera, aujourd’hui, en son siège, une conférence de presse sur le thème «la sécurité alimentaire, le contrôle des prix et l’organisation des marchés». Ministère de la Communication Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, présidera, aujourd’hui à 9h30, à la résidence El Mithak, la séance d’ouverture de la rencontre sur la carte de journaliste professionnel. ww PLANIFICATION FAMILIALE Télex... L’Association algérienne pour la planification familiale organisera, aujourd’hui à 9h, à l’hôtel Hilton, un séminaire sur les besoins et droits en santé reproductive des jeunes en Algérie. ww UNE TORTUE GÉANTE REJETÉE PAR LA MER À JIJEL Une tortue géante a été rejetée par la mer, vendredi dernier, près de la plage Beaumarché, à Jijel, a-t-on appris auprès de la Protection civile. Le reptile, pesant environ 50 kg, a échoué sur cette portion de plage rocheuse, alors que la mer était houleuse. Cette tortue a été transportée au parc national de Taza. Onze personnes ont été tuées et 82 autres blessées dans des accidents de la circulation survenus à travers le pays durant la période allant du 26 au 28 décembre 2013, a indiqué la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Bouira, avec un mort et 29 blessés, dans la commune d'El Asnam, Les secours de la Protection civile des wilayas de Djelfa, Bordj Bou-Arréridj et Laghouat sont intervenus pour prodiguer des soins à 14 personnes asphyxiées par le monoxyde de carbone, a-t-on ajouté. La Protection civile a déploré le décès de deux personnes dus à l’émanation de gaz d’appareils de chauffage défectueux dans la wilaya de Laghouat. Horizons HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons-dz.com Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 160.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 Ministère des Transports Sous l’égide du ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, le ministère des Travaux publics organisera, aujourd’hui à 9h, à la salle des conférences du complexe olympique MohamedBoudiaf, un regroupement des directeurs des 48 wilayas. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Ouargla. Ministère de la Jeunesse et des Sports Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection au centre national des sports et de loisirs de Tikjda. Ministères de l’Environnement et de la Solidarité LeChiffre Onze morts et 82 blessés sur les routes en quatre jours Ministère des Travaux publics La ministre de l’Environnement, Dalila Boudjemâa, et la ministre de la Solidarité nationale, Souad Bendjaballah, effectueront, le 31 décembre, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Alger. AGEA Sous le haut patronage du président de la République, l’Association générale des entrepreneurs algérien organisera, le 8 février 2014, au centre de la mutuelle des abattoirs de Zéralda, les 3es assises nationales du BTPH. SNTR La DG de la SNTR organisera, demain, à l’hôtel Sofitel, une journée d’études qui regroupera les membres des conseils d’administration, les cadres dirigeants ainsi que les commissaires aux comptes des filiales et de la société-mère du Groupe SNTR. APW d’Alger L’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger, en collaboration avec l’Ansej, organisera, demain, une journée d’information et de sensibilisation sur l’entrepreneuriat et son rôle dans le développement local. PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021.73 59 69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28. Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. ALGERIE 3 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m VISITES DE M. SELLAL À DJELFA, EL TAREF ET GUELMA HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 LE PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK SELLAL, a repris, en fin de semaine, son marathon à travers les régions, distillant, ici et là, des messages de portée nationale censés être à la fois pédagogiques et mobilisateurs, dans un contexte de grands défis économiques doublés d'un accroissement considérable de la demande sociale. Des messages mobilisateurs pour hâter le développement C 'est aussi l'heure des mises au point, à commencer par celle qui consiste à dire et à redire qu'il «n'est pas en campagne préélectorale» pour la présidentielle du printemps prochain. Le Premier ministre l'a répété, cette fois, à l'occasion d'une tournée englobant Djelfa, El Tarf et Guelma : lui et son équipe au gouvernement cherchent simplement à vérifier, au plus près des espaces et des gens, l'état d'exécution du programme présidentiel pour pouvoir poser un diagnostic puis aider à accélérer la réalisation de ce qui peut l'être. Le Premier ministre n'a pas manqué de mettre à profit ces nouvelles haltes régionales et leur lot d'attentes citoyennes pour tenter également de lever des malentendus et dire, en définitive, que le projet de société défendu par le président de la République et son gouvernement s'inspire bien entendu de la Déclaration du 1er Novembre 1954 qui stipulait l'édification d'un «Etat démocratique et social» fort de ses institutions républicaines pérennes. Depuis Djelfa, M. Sellal rappellera ainsi à ceux qui se demandent où va l'argent du pétrole ou accusent les différentes administrations de gaspillage de ressources, que l'Algérie a accordé, depuis son indépendance, une place prépondérante au volet social en application d'un modèle de développement se voulant à finalité humaine quel que soit le mode de production (socialiste ou libéral) adopté au fil des temps et des gouvernements. Pour rester dans le chapitre des vérités bonnes à rappeler, le Premier ministre a semblé suggérer, dans l'une de ses interventions devant les organisations sociales locales, que le retour nécessaire aux fondements de la société et aux valeurs supérieures véhiculées par l'islam signifiait aussi - sans antinomie possible l'accès intelligent aux sciences et au savoir dans un monde désormais sans pitié pour les retardataires. A partir de là, «l'avenir de l'Algérie reste tributaire de l'édification d'une civilisation fondée sur une économie forte et un attachement sans faille aux constantes de la nation, l'islam, la langue arabe et tamazight, outre la maîtrise des sciences et du savoir, seul garant d'une place dans le monde d'aujourd'hui», résumera M. Sellal. Mais il faudra aussi «conforter le front interne», ce qui signifie, au regard de M. Sellal, l'avènement d'une sorte de pacte entre l'administration et les administrés avec moins de bureaucratie, d'un côté, et plus de mobilisation citoyenne ou de sens civique, de l'autre. De la sorte, le chef de l'Exécutif en appelle à «l'esprit d'entraide de chacun, loin de toute haine ou rancœur», et invite les citoyens à «revendiquer leurs droits dans des cadres organisés, pacifiquement et sans recours aux dégradations, à l'insulte et à l'invective, des phénomènes étrangers à nos traditions». n APS/R. N. IL Y A 35 ANS, HOUARI BOUMEDIÈNE UN HOMME, UN DESTIN Le deuxième président de l’Algérie indépendante, Mohamed Ben Brahim Boukharouba dont le nom de guerre est Houari Boumediène, reste toujours vivant dans la mémoire collective des Algériens. Ce grand homme décédé le 27 décembre 1978 est évoqué en tant qu’une personnalité au parcours hors du commun ayant marqué son temps et l’histoire de sa patrie. En 13 ans de présidence, Boumediène a initié de nombreuses «révolutions» ayant permis à l’Algérie de se redresser après de longues décennies d’un colonialisme ravageur. La nationalisation des hydrocarbures, la construction des complexes industriels, la révolution agraire, la démocratisation de l’enseignement et la gratuité des soins lui ont valu une estime populaire inégalée. Côté cour, ses détracteurs lui reprochaient une mainmise totale sur le pouvoir et le bâillonnement de toute voix discordante. Mais de son vivant et même après sa disparition, aucun de ses opposants n’a remis en cause sa probité. Son œuvre fut grandiose y compris à l’échelle internationale. Il a su affirmer, à l’occasion de nombreux forums internationaux, les principes intangibles de la diplomatie algérienne. A l’époque, l’Algérie offrait son soutien à tous les mouvements de libération du continent noir, d’Asie et d’Amérique latine, et était considérée comme La Mecque des révolutionnaires. Mohamed Ben Brahim Boukharouba est né le 23 août 1932 à Aïn Hassainia dans la wilaya de Guelma. Il apprit le Coran dans son village puis entra à l’école Lambert à Guelma où il vécut les massacres du 8 Mai 1945 alors qu’il n’avait que 13 ans. En 1948, il poursuit ses études à l’école El Kettania de Constantine. Il refusa l’incorporation dans l’armée française et décida, en janvier 1951, de partir au MoyenOrient. Arrivé au Caire en février de la même année, il s’inscrit à l’université d’El Azhar tout en suivant des cours du soir au lycée El Khidiwi (Le Khédive). Au déclenchement de la Révolution, il rejoignit ses rangs et participa à l’acheminement des armes à partir de l’Egypte. Boukharouba devint membre du commandement de la cinquième région (Oran) et participa à l’organisation de cellules révolutionnaires dans la région jusqu'au mois de septembre 1957, date à laquelle il fut promu au grade de colonel et devint chef de la Wilaya V, en remplacement de Abdelhafid Boussouf qui avait été désigné au Comité de coordination et d’exécution. Militaire de carrière, chef d’état-major général de l'Armée de libération nationale de 1959 à 1962, il occupa de hautes fonctions, entre autres ministre de la Défense. Un poste qu'il cumula avec celui de vice-Premier ministre durant la présidence d'Ahmed Ben Bella de septembre 1963 à juin 1965. Du 20 juin 1965 au 10 décembre 1976, Houari Boumediène devient président du Conseil de la Révolution. Il a été président du Front de libération nationale durant son mandat à la présidence de la République. Il fut également secrétaire général du mouvement des non-alignés de septembre 1973 à août 1976. Il est élu président de la République algérienne démocratique et populaire le 10 décembre 1976, tout en gardant le portefeuille de ministre de la Défense, et ce jusqu’à sa mort le 27 décembre 1978. n Karima Alloun Kordjani IL Y A SEPT ANS, DISPARAISSAIT HADJ MOUSSA AKHAMOKH Une grande figure de la résistance et un symbole de l’unité nationale Il y a sept ans, le 28 décembre 2006, disparaissait Hadj Moussa Akhamokh, grande figure de la résistance des populations du sud du pays pendant la colonisation et symbole de l’unité nationale. A cette occasion, l’association Machaâl Echahid a tenu à rendre hommage à celui qui fut un nationaliste de la première heure, un homme clairvoyant, un sage, un guide, un homme rassembleur, dont «les principes, la philosophie devraient nous inspirer tous aujourd’hui», témoignent la plupart de ceux qui l’ont connu. Selon le Dr Lahcen Zeghaïdi, historien, qui est revenu longuement sur des pans de l’histoire de l’Algérie, à travers sa personnalité, Akhamokh symbolise toute la résistance des populations targuies face à la colonisation française depuis que ses troupes ont foulé le sol de cette région de l’Ahaggar et du Tassili de 1881 à 1917 ou encore à travers la célèbre bataille de Tit menée par l’Amenokal, où «plus de 70 résistants sont tombés en une journée au champ d’honneur». La résistance dans l’Ahaggar et dans le Tassili, de 1883 à 1924, montre à l’opinion publique internationale, précise l’historien, «l’existence de populations qui ont toujours refusé de vivre sous la colonisation». Elle remet aussi en cause la thèse coloniale qui voulait faire accroire, dans l’optique d’un projet de partition du Sahara, que la révolution était «cantonnée uniquement dans le Nord», explique-t-il. Akhamokh est né en 1921, c'est-à-dire dans cette période marquée de hauts faits de résistance. Le Dr Zeghaïdi est revenu sur les premiers contacts de la Révolution et la création de la première cellule du FLN en 1958 pour cordonner la résistance. Avec la découverte du pétrole et les premiers essais nucléaires français, le Sahara devient l’objet d’âpres enjeux. Pour faire avaliser son plan de partition, De Gaulle joue la carte des Touareg qu’il tentera vainement de réunir, en dépêchant pour cela, en mission spéciale, son ministre, Michel Debré. Le 14 juillet 1961, il relance encore ses premiers pourparlers en ramenant par avion spécial Moussa Akhamokh, à l’Elysée même. De Gaulle propose d’en faire le «Sultan» de toutes les tribus, selon M. Zeghaïdi, ce qu’il refusa. Ces événements surviennent alors que l’ALN «préparait déjà le lancement de sa base du Sud, confiée à si Abdelkader Mali», c'est-à-dire Abdelaziz Bouteflika, témoigne, pour sa part, un des compagnons de Akhamokh, le député Mahmoud Guemama. Outre son nationalisme et son attachement, ainsi que celui de son peuple, à l’unité nationale, les intervenants ont souligné les qualités de ce guide hors pair, sa pondération et sa sagesse. Il avait une philosophie dite, en parler targuie, «sulen, sulen», c'est-à-dire être zen, pour reprendre une expression d’aujourd’hui. Pour Akhamokh, «rien ne s’acquiert par la force, mais plutôt par le dialogue». Plusieurs notables de la région ont mis en exergue le rayonnement de la sagesse de cet homme sur toute la région et au-delà, où il était très écouté. «Son aura nous aura évité bien des drames aujourd’hui», allusion à la situation au Sahel, selon un autre. Mohamed Akhamokh, le fils, a annoncé le lancement prochain de la Fondation Akhamokh. n K. Daghefli ALGERIE 4 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m RELATIONS AVEC LA FRANCE, LE MAROC, LA LIBYE ET L’ÉGYPTE LE MINISTRE des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a qualifié les derniers propos de François Hollande à propos de l’Algérie «d’incident regrettable» qui a été vite rattrapé par les deux Etats qui ont agi pour le «circonscrire» à travers les appels téléphoniques du président de la République et des autres hauts responsables français. Les explications de Ramtane Lamamra I l y a avait, de la part de notre partenaire, une volonté très affirmée de circonscrire l’incident et de laisser toutes les perspectives de développement de notre partenariat d’exception se réaliser sans être perturbé par des incidents de parcours», a expliqué le ministre. Il a estimé que les relations entre l’Algérie et la France «sont très denses et émotionnellement chargées». «Elles ne peuvent jamais être banales. Si elles connaissent des moments où elles évoluent vers l’excellence, il n’en demeure pas moins qu’elles restent toujours perfectibles», a-til estimé. Pour lui, cette relation «reste spécifique et les efforts portent à lui donner un caractère avantageux et permanent». Ramtane Lamamra a dit «comprendre les positions et l’indignation des opinions publiques». Interrogé sur le Maroc qui est en train de mettre une ligne de barbelé tout au long du tracé frontalier séparant les deux pays, M. Lamamra a affirmé qu’«aucune information officielle confirmée n’est parvenue aux autorités algériennes». Si cela intervient sur son sol, «cela relève des prérogatives de l’Etat marocain d’assurer la sécurité de ses frontières avec les pays voisins et l’Algérie a le droit de le faire aussi», a-t-il précisé. A propos de la légalisation de la culture et de la vente du cannabis au Maroc, M. Lamamra a signalé que «la question n’est pas bilatérale» mais elle «aura des interactions et des réactions au niveau international». «On ne veut pas spéculer sur des choses non encore confirmées», a-t-il soutenu. Au sujet de la visite du ministre des Affaires étrangères égyptien, Nabil Fahmy, il a rappelé la position de l’Algérie hostile à toute intervention dans les affaires internes des autres pays. «Nous pouvons exprimer un avis, une analyse, des idées pour aider l’Egypte ou autre afin de sortir de la crise. Nous le faisons fraternellement et non pas pour s’ingérer dans les affaires des autres pays», a-t-il rappelé. Le groupe africain chargé de l’examen du dossier de la crise égyptienne va présenter prochainement ses conclusions, dira-t-il. L’Algérie veut une participation «totale» de l’Egypte dans les réunions de l’Union africaine et va œuvrer à «décrocher un consensus africain» pour trouver une solution à la crise dans ce pays. Le ministre des AE a rappellé que l’Algérie «reconnaît les pays et non pas les gouvernements et les régimes politiques». Il a rappelé que l’Algérie et l’Egypte ont des relations très anciennes et que la question de «reconnaître le nouveau gouvernement n’est pas encore posée». M. Lamamra est revenu sur le prochain déplacement du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en Libye pour prendre part aux travaux de la haute Commission mixte de la coopération entre les deux pays. «Cette réunion est consacrée à la relance des relations de coopération entre les deux pays voisins et à l’examen des questions sécuritaires à travers notamment, la formation des organes de sécurité de ce pays», a expliqué le ministre. n Nouria Bourihane DIPLOMATES ENLEVÉS AU MALI «La priorité des autorités algériennes» La question des diplomates algériens enlevés au Mali constitue l’une des priorités de l’Etat algérien. «Les efforts sont intenses et se poursuivent pour régler ce problème», a affirmé, hier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors de la conférence de presse mensuelle animée conjointement avec Abdelkader Messahel, ministre de la Communication. M. Lamamra a saisi cette occasion pour exprimer son soutien aux diplomates enlevés et à leurs familles. «On va vous annoncer une bonne nouvelle dès que cela sera possible», a-t-il ajouté. n N. B. PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT Les AE s’impliquent Assister les hommes d’affaires algériens à l’étranger constitue l’une des priorités de nos ambassades et consulats. Ces derniers sont tenus de rendre des comptes sur la mobilisation et l’encouragement des hommes d’affaires à venir investir en Algérie, a indiqué, hier, Ramtane Lamamra. Il a évoqué la mise en place d’une direction spécifique pour assister les hommes d’affaires algériens et étrangers afin d’encourager les exportations hors hydrocarbures. Des facilitations ont été également introduites pour encourager la venue d’hommes d’affaires en Algérie et leur permettre de tisser des relations avec les entreprises des secteurs public et privé. n N. B. Photos : Makine F. « HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 RÉFUGIÉS SYRIENS «Ce ne sont pas des réfugiés au sens juridique» Interrogé sur les réfugiés syriens, M. Lamamra a noté qu’ils ne sont pas considérés comme «des réfugiés au sens juridique» mais «des frères, momentanément en difficulté». «Nous souhaitons que leur séjour soit le plus court possible pour qu’ils puissent retournés chez eux», a-t-il dit. En attendant, ils font l’objet d’une intention particulière des autorités algériennes qui œuvrent à la reprise du dialogue en Syrie. A propos des prisonniers algériens en Irak, il a affirmé que quatre d’entre eux ont bénéficié de la grâce présidentielle dont certains ont déjà quitté l’Irak. Les autres s’y trouvent encore car la loi irakienne impose leur maintien pour vérifier qu’ils ne sont pas impliqués dans des affaires pénales. «L’exécution de ces décisions se fait de manière organisée et selon la loi», at-il indiqué. n N. B. CRISE SYRIENNE L’Algérie appuie Lakhdar Brahimi «Nous sommes en contact permanent avec Lakhdar Brahimi. Nous le soutenons, encourageons et le remercions pour la mission historique qu’il avait accomplie afin de sauver un peuple d’une véritable tragédie», a souligné M. Lamamra. Il a affirmé la participation de l’Algérie à la rencontre de Genève 2 sur la crise syrienne. «L’Algérie a été invitée. Elle va participer à cette rencontre et n’épargnera aucun effort pour appuyer les efforts de M. Brahimi pour unir le monde arabe et imposer le dialogue pacifique.» n N. B. RAMTANE LAMAMRA «Nous sommes diplômés de l’académie diplomatique Abdelaziz Bouteflika» Les diplomates qui ont eu à servir l’Algérie sont des diplômés de l’«académie diplomatique Abdelaziz Bouteflika», a affirmé, hier, à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, soulignant le privilège d’œuvrer sous la haute direction du président de la République. «Nous sommes des diplomates de carrière, pas seulement nous deux (Lamamra et Messahel), mais d’autres ont eu le privilège de servir l’Algérie à des fonctions de responsabilité. Aujourd’hui, si vous remontez notre parcours, vous découvrirez que nous sommes diplômés de l’académie diplomatique Abdelaziz Bouteflika», a indiqué M. Lamamra lors de la conférence de presse conjointe avec le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel. «Nous sommes ravis que nous ayons eu comme source féconde d’inspiration, l’œuvre du président Bouteflika. Nous sommes donc privilégiés d’être en mesure aujourd’hui de servir l’Algérie sous sa haute direction», a-t-il ajouté. n R. N LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION «L’EXTRADITION D’ABDELMOUMÈNE KHALIFA N’OBÉIT PAS À DES CONSIDÉRATIONS POLITIQUES» L’extradition d’Abdelmoumène Khalifa du RoyaumeUni vers l’Algérie «n’obéit pas à des considérations politiques», a affirmé le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel. «La question a trait au respect des lois. La justice britannique a fait son travail et je suis confiant que la justice algérienne accomplira sa mission du mieux possible», a-t-il ajouté lors de la conférence de presse mensuelle animée conjointement avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Se félicitant de la gestion de cette affaire par la justice britannique, M. Messahel a rappelé que l’Algérie et le Royaume-Uni ont signé deux conventions concernant l’entraide judiciaire et l’extradition. Pour lui, la justice britannique a jugé, à travers cette extradition, que la justice algérienne était crédible pour gérer ce procès et a remis l’accusé aux autorités algériennes, conformément à la réglementation en vigueur. Interrogé sur les événements tragiques qui se sont produits, ces derniers jours, dans la wilaya de Ghardaïa, M. Messahel a indiqué que la situation est suivie de près par le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement. «Nous avons constaté que ces évènements se répètent», a noté le ministre, annonçant que «le gouvernement va lancer, dès la semaine prochaine, une initiative pour un retour définitif au calme». Le ministre a précisé que chaque citoyen a le droit de revendiquer, dans la mesure où c’est un droit consacré par la Constitution «mais cela doit se faire en respectant les lois et autrui». M. Messahel a noté également «la bonne volonté des notables de la ville de trouver une issue à ce problème». lll ALGERIE 5 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 lll n n 140.000 POSTES VACANTS DANS LA FONCTION PUBLIQUE Deux instructions pour alléger les procédures de recrutement M. Messahel a affirmé que le Premier ministre va promulguer deux instructions pour alléger les procédures administratives, ce qui va permettre le recrutement de 140.000 personnes qui devront occuper les postes vacants dans la fonction publique. n N. B. M. MESSAHEL À PROPOS DE DE LA RENCONTRE BOUTEFLIKA-AYRAULT «Il n’y a pas eu de manipulation» Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, a affirmé que les images du président de la République s’entretenant avec le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, diffusées sur le Petit Journal de Canal+ ont été prises par France 2. «La télévision française a pris des plans de coupe en plus de l’ENTV», a-t-il dit. M. Messahel a indiqué que France 2 a pris 30 secondes de différents plans. «Vous savez bien que lorsqu’on traite l’image, on prend des plans de coupe. France 2 a pris 30 secondes, la télévision algérienne beaucoup plus. Je peux vous assurer qu’il n’y a pas eu de manipulation», a affirmé le ministre. n N. B. RAMTANE LAMAMRA Quatre Algériens détenus en Irak bénéficient d’une grâce présidentielle Quatre Algériens détenus en Irak ont bénéficié d’une grâce présidentielle, a déclaré hier M. Ramtane Lamamra. «Nous avons appris de source officielle que quatre Algériens détenus en Irak ont bénéficié d’une grâce présidentielle. Certains d’entre eux ont quitté le territoire irakien et d’autres sont toujours détenus» en attendant le parachèvement des procédures légales, a indiqué M. Lamamra. La loi irakienne stipule que celui qui bénéficie de la grâce présidentielle ne doit pas quitter le territoire irakien jusqu’à ce que les autorités du pays s’assurent qu’il n’est pas poursuivi dans d’autres affaires criminelles. «L’Algérie est en contact permanent avec le gouvernement irakien» concernant ce dossier, a-t-il dit, ajoutant «nous sommes parvenus à une solution avec la présidence et le gouvernement irakiens et l’exécution se fait de façon organisée et conforme à la Loi irakienne». PRÉSIDENTIELLE 2014 Pas d’alliance pour El Islah S’ exprimant à l’ouverture des travaux de la réunion du conseil consultatif du parti (madjliss echoura), le secrétaire général du Mouvement El Islah, Djahid Younsi, estime que «le timing n’est pas le fait du hasard. Cette affaire pourrait être exploitée pour des raisons électorales. Nous appelons à ce qu’elle soit traitée après la présidentielle». El Islah devrait rendre publique, aujourd’hui, sa position sur l’échéance de 2014, à l’issue de la réunion de son conseil consultatif. Hamlaoui Akkouchi, président de cette instance, a fait savoir peu avant la réunion qui s’est poursuivie à huis clos, que le prochain rendez-vous électoral occupera l’essentiel des débats du madjliss et que la position «officielle» du Mouvement sera connue au terme des travaux. Le SG du parti, Djahid Younsi, soutient que «quelle que soit la décision à prendre, le Mouvement sortira vainqueur puisque la démarche à suivre sera mûrement réfléchie». Djahid Younsi estime que la scène politique nationale est caractérisée par une léthargie totale, attestant son constat par l’absence de programmes chez les partis politiques. El Islah ne semble plus intéressé par l’appel aux alliances politiques, lancés par quelques formations politiques. «Ce sont de nouveaux partis qui manquent de programme et de vision politiques. Ils tentent de s’imposer sur la scène en appelant à la révision de la Constitution», estime-t-il. Le chef de file du Mouvement trouve que le front social est «en pleine agitation». Pour le leader d’El Islah, ces mouvements de Photo : Fouad S. Abdelkader Messahel a, par ailleurs, confirmé la tenue, dans les prochains jours, d’un conseil des ministres consacré «à la signature de la loi de finances pour 2014 et autres questions». A une question sur l’introduction de la révision de la Constitution au menu de cette rencontre, il a rappelé que cette question «relève exclusivement du domaine du président de la République». Sur un autre chapitre, M. Messahel a démenti «le retrait par le gouvernement de la loi sur l’audiovisuel», qui se trouve actuellement au niveau du Parlement. «Cette loi suit son processus et se trouve à l’APN où elle a été débattue par les membres de la commission de la culture et de la communication. Elle est programmée pour le mois de janvier 2014 normalement», a-t-il précisé. «Le gouvernement souhaite qu’elle soit adoptée lors de la session en cours vu qu’elle va combler un vide juridique et mettre en place les pratiques de l’audiovisuel dont les fondements sont les mêmes au niveau universel», a-til ajouté. En soulignant que les chantiers sur lesquels travaille actuellement son département ont pour objectif de «mettre en place un cadre juridique pour une presse crédible, et un citoyen et une presse protégés», le ministre a relevé que le marché de la publicité pose un problème et que l’esquisse faite vise à introduire de la rigueur dans sa gestion. «Il ne faut pas voir seulement la publicité de l’Anep car des entreprises nationales accordent aussi de la publicité, mais il faut réfléchir à mieux organiser le marché», a-t-il dit. n Nouria Bourihane Le Mouvement El Islah s’est interrogé, hier, sur le rebondissement de l’affaire Khalifa qui défraye la chronique judiciaire ces jours-ci. colère prouvent l’échec du gouvernement. Il déplore au passage l’absence de dialogue constructif entre l’Exécutif et la classe politique pour débattre des problèmes posés. n M. Kechad PLJ LE PARTI INQUIET FACE À «L'ABSENCE DE VISIBILITÉ» La prochaine élection présidentielle devrait être une joute entre les candidats «les plus compétents» et «les plus intègres» pour trouver des solutions aux problèmes de développement des Algériens, lit-on dans un communiqué du Parti de la liberté et de la justice (PLJ). Réuni en conseil national extraordinaire, consacré à l'examen de la situation du pays à la veille de l’élection présidentielle, le PLJ a estimé, hier, que c’est une élection qui se déroule dans des circonstances «non ordinaires», d'où le devoir d'y participer «non par appétit du pouvoir (...), mais (...) pour imprimer un nouvel élan au progrès de la société». Le PLJ a exprimé, à cette occasion, «son inquiétude» devant «l'absence de visibilité» à l'approche de l'échéance présidentielle, considérant que «les mouvements de protestation, parfois accompagnés d'une dénaturation de leurs revendications sociales», sont «une preuve de l'aggravation de la crise de confiance entre le pouvoir et le citoyen». Le parti a réaf- firmé que l'adhésion du citoyen à l'élaboration de la décision politique «est une condition pour le progrès de la société qui ne peut se réaliser que par l'alternance pacifique au pouvoir, la transparence dans la gestion des affaires de l'Etat, sous le contrôle d'une justice indépendante et d'institutions réellement élues et sanctionnées par le bulletin de vote». Le PLJ a appelé à redoubler d'effort pour lutter contre «l'emploi de l'argent sale qui tue les valeurs sociales et les pratiques démocratiques, fausse le paysage politique et prive le pays de ses compétences intègres». Par ailleurs, le conseil national du PLJ a décidé d'élargir le bureau national à d'autres membres en vue de «contribuer à mieux cerner l'approche en perspective de l’élection présidentielle». Le conseil national a chargé le bureau d'arrêter la position «propice» au moment «propice» quant à ce rendezvous électoral. n R. N./APS LE PRÉSIDENT DU PARLEMENT SERBE À ALGER Aux sources de la convergence historique La visite à Alger du président du Parlement serbe, Nebojsa Stefanovic, a assurément valeur d’exemple. Par-delà son caractère privé et éminemment touristique qui permet à notre illustre hôte de profiter des bienfaits de l’oasis de stabilité, à l’heure des printemps tumultueux, la convergence, somme toute naturelle, algéro-serbe est sourcée dans le long processus historique enraciné dans la solidarité indéfectible de l’ex-Yougoslavie à la révolution algérienne et la relation politique privilégiée dûment consacrée par le rôle fondateur et pionnier dans le mouvement des NonAlignés. La destination algérienne privilégiée qui fait rêver le président du parlement serbe, arrivé dimanche dernier, couple cette ambition légitime de donner à la coopération multiforme, parlementaire notamment, le niveau d’excel- lence des liens politiques séculaires et inaltérables. Auprès du président du parlement algérien, MohamedLarbi Ould-Khalifa, qu’il l’a reçu lundi, Nebojsa Stefanovic a plaidé pour la consolidation du groupe d’amitié parlementaire, l’approfondissement des échanges entre les hommes d’affaires des deux pays et le renforcement du flux d’investissements. A cet effet, à la veille de sa visite à Alger, la création d’une entreprise algéro-serbe, dénommée Salsef, spécialisée dans le domaine agro-alimentaire, paraît prémonitoire. Les atouts de l’Algérie, à savoir la stabilité et les réformes démocratiques, nées de l’expérience pionnière en matière de lutte contre le terrorisme et d’une alternative crédible, forgent un destin douloureusement vécu dans une région en mal de mutations non maîtrisées et malheureusement dramatiquement vécues. C’est cette Algérie de la fierté et de la dignité, forte de ses institutions élues, forte de la représentation plurielle et du parlement arc-en-ciel ouvert à la participation féminine (31,6%) — fait inédit pour lequel l’Algérie a reçu la bénédiction de la commission onusienne des droits de l’homme — qui a inspiré le président du Parlement serbe séduit par le mandat réussi de la réconciliation, de la stabilité et des réformes accomplies qui la prédestinent, a-til reconnu, à une place de choix dans l’échiquier régional. Tout logiquement, il a plaidé pour la poursuite du vaste chantier de redressement national engagé par le président Abdelaziz Bouteflika afin de parachever l’œuvre de rénovation et la consolidation des acquis économiques et sociaux. n Larbi Chaabouni ALGERIE 6 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m ABDELMALEK BOUDIAF EN A FAIT L’ANNONCE À ORAN HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 LE PROJET DE TEXTE portant création de circonscriptions sanitaires au niveau des daïras sera présenté prochainement au gouvernement, a annoncé, vendredi dernier, à Oran, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. présenté prochainement au gouvernement D ans une allocution d'ouverture d'une rencontre régionale sur «les UMC et l'hygiène en milieu hospitalier», le ministre a indiqué que ce projet est en phase d'étude et de débats pour son enrichissement qui tire à sa fin, rappelant que des moutures de ce texte ont été adressées à toutes les directions de wilaya du secteur pour cet effet. Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre des réformes du système sanitaire, vise une réorganisation du secteur à travers la création d'une circonscription de santé au niveau de chaque daïra, qui sera gérée par une instance de coordination entre les différents établissements et services, pour une meilleure couverture sanitaire. La nouvelle organisation permettra également une meilleure exploitation du potentiel et des moyens de cette couverture sanitaire selon les spécificités de chaque région et de situer les insuffisances et les priorités de développement Photo : APS. Le texte sur les circonscriptions sanitaires du système de santé en parfaite coordination entre les secteurs public et privé, a-t-on indiqué. Le ministère de la Santé a recueilli les propositions et les idées des parties concernées dont notamment, les syndicats du secteur et le comité national d'amélioration du service public concernant la santé, a-t-on ajouté. Le ministre a également souligné que la réforme du secteur sanitaire se poursuivra par d'autres actions et réalisations, à l'instar de l'ouverture de services hospitaliers spécialisés à proximité des wilayas disposant d’un CHU. D'autre part, il a indiqué que cette rencontre s'inscrit dans le cadre des actions concrétisées en matière de réformes du système sanitaire. Cette rencontre de deux jours, à laquelle prennent part les directeurs de la santé de toutes les wilayas et les responsables des centres et des établissements hospitaliers, sera ponctuée par une série de recommandations dans le sens de l'amélioration des prestations au niveau des services des urgences médicales et de l'hygiène en milieu hospitalier. JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LA BIODIVERSITÉ, L’ENVIRONNEMENT URBAIN ET LA SANTÉ «UNE STRATÉGIE À LONG TERME POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES» L’association scientifique de jeunes «Découverte de la nature» a organisé, hier, à l’hôtel Sofitel, une journée d’étude sur les contraintes liées à la biodiversité, les problèmes liés à l’environnement urbain et la réapparition du paludisme. L’objectif, selon le président de cette association, Bouzennoun Ferhat, est d’attirer l’attention de l’opinion publique ainsi que des autorités concernées sur les conséquences et les dangers de la destruction de l’environnement et les atteintes aux équilibres écologiques. Pour M. Bouzennoun, «il faut léguer un environnement propre aux générations futures du fait que la pollution touche l’eau, l’air et notre alimentation». «Les politiques sont interpellés», s’est-il adressé à MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION Appel réitéré aux enseignants du primaire et du moyen pour s'inscrire à la formation spécialisée Photo : Makine F. Le ministère de l'Education nationale a enjoint, hier, ses directions à convoquer l'ensemble des maîtres d'école primaire et professeurs d'enseignement fondamental pour les inscrire à la formation spécialisée. Le ministère a souligné, dans un communiqué, le caractère «obligatoire» de cette inscription, rappelant que les enseignants concernés doivent adresser leur dossier accompagné d'une liste nominale à la direction de la formation du ministère et aux centres de l'Université de formation continue (UFC) situés au niveau de leurs wilayas respectives, conformément aux mesures prises par l'UFC dans le cadre de l'organisation de ce cycle de formation. Cet appel concerne les maîtres d'école primaire et professeurs d'enseignement fondamental n'ayant pas suivi cette formation, précise le communiqué. A cette occasion, le ministère de l'Education a rappelé la promulgation, le 17 novembre dernier, d'un arrêté interministériel définissant les modalités de la formation spécialisée devant durer une année pour permettre une promotion au poste d'enseignant d'école primaire ou de professeur d'enseignement moyen. l’assistance. La première intervention du Dr Bachir Kadik, retraité, ancien cadre du ministère de l’Agriculture, a été axée sur les changements climatiques qui risquent de rendre le contexte de la biodiversité incertain. Il soutiendra que «nous avons toujours négligé l’eau, le sol et l’Homme qui sont des éléments fondamentaux de la biodiversité». «La biodiversité, a-til ajouté, est notre alimentation, notre cadre de vie. Nous y puisons des ressources économiques, un patrimoine légué par la nature et par les générations précédentes.» En conclusion, il assènera cette sentence : «J’ai peur de l’ignorance de l’Homme qui peut détruire.» De son côté, le Dr Réda Djebbar, maître de conférences à l’université de Bab Ezzouar, a évoqué les déchets qu’il faut revaloriser. «Seulement, 5 à 6% sont exploités par voie de recyclage par des jeunes dans le cadre de l’informel», fera-t-il remarquer. Pourtant, a-t-il insisté, le recyclage a pour objectif d’économiser l’espace dans les centres d’enfouissement technique (CET), la baisse les dépenses de traitement des déchets solides. «Il améliore la qualité de l’environnement en réduisant les quantités de déchets et minimise l’utilisation des ressources», a-t-il expliqué. La perte induite par cette négligence du recyclage est de l’ordre de 300 millions d’euros. Le Pr Abdelkrim Soukehal, chef du service infectiologie au CHU de Beni Messous, a, quant à lui, mis en exergue la lutte contre le paludisme. 533 cas ont été notifiés cette année contre 191 cas importés en 2011. Pour la lutte vectorielle, il suffit, dira le conférencier, de mener des actions d’envergure par le drainage ou l’assèchement des marécages ainsi que l’amélioration de l’évacuation des eaux usées et pluviales (caniveaux). «Parfois, de simples gestes sont utiles lors des campagnes de démoustication.» «L’élimination des récipients liés à la négligence, le percement des réservoirs inutilisés, le comblement au moyen de sable ou de terre des cavités naturelles ou non, capables de conserver de l’eau, la protection des réserves d’eau peuvent stopper cette maladie», a-t-il conclu. n Rabéa F. CADASTRE Traitement électronique des demandes de prestations de services L'Agence nationale du cadastre (ANC) a mis en place sur son site web un module de traitement électronique des demandes de prestations de services liées au foncier. Ce module, qui traite les demandes d'informations cadastrales et les décomptes de délivrance d'extraits cadastraux, «est actuellement opérationnel dans toutes les directions du cadastre et accessible à tous», a annoncé l'ANC. «Tout citoyen, qu'il soit propriétaire ou utilisateur, peut aisément y accéder et obtenir une information cadastrale, formuler une demande d'extrait cadastral ou exposer une requête», a précisé l'ANC. Ainsi, les demandeurs de prestations de services «ne seront plus contraints à des déplacements parfois inutiles, encombrants et souvent très coûteux». De même, les directions du cadastre de wilaya et leurs annexes se verront allégées des pressions exercées sur leurs services par l'afflux de citoyens. En outre, cette démarche assure la rapidité de traitement des demandes formulées et la réduction du délai de délivrance des extraits. Sur ce point, l'ANC s'est fixé l'objectif d'arriver «à très court terme» à la délivrance «online» de la donnée cadastrale. Par ailleurs, l'opération de cadastre général a atteint 226,7 millions d'hectares, tous types d´immeubles confondus, jusqu'à la fin du premier semestre 2013, soit une couverture de 97% du territoire national. Ceci représente, en termes de superficie cadastrée, 176.268 hectares d´immeubles urbains, soit 39% de la couverture totale urbaine, 12,672 millions d'hectares de terres rurales (75% de la superficie rurale) et 213,885 millions d'hectares de terres steppiques et sahariennes, soit 100% de la couverture steppique et saharienne, selon les données de l'ANC. Par ailleurs, l'échéance de fin 2014 imposée par les pouvoirs publics pour achever l'opération de cadastre général devrait être respectée avec le rythme actuel de réalisation. En effet, le cadastre général a accusé un important retard notamment au cours des années 1990. Cette situation a rendu très compliqué l'établissement d'actes de propriété aux occupants des terrains en question. Les litiges et contentieux, les occupations illicites et les lenteurs liées aux opérations d'expropriation dans le cadre de la réalisation d'équipements publics ont aussi pesé sur le rythme d'avancement du cadastre. n APS/R. N. ALGERIE 7 ACTUALITÉS HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 w w w . h o r i z o n s - d z . c o m La Badr prévoit une hausse des crédits agricoles en 2014 Les crédits destinés à soutenir les activités agricoles, notamment Tahadi et R’fig, vont être revus à la hausse, l’année prochaine, selon le directeur général de la Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr), Boualem Djebar. Les prévisions du directeur général de la Badr sont basées sur la hausse de la charge de travail du bureau national des études pour le développement rural, avec plus de 1.500 dossiers enregistrés jusqu'au mois de septembre 2013, sachant que l'étude du projet doit impérativement précéder à l'introduction d'une demande de crédit auprès de la Badr. Le crédit R'fig connaît une affluence croissante ces dernières années, avec près de 15.300 dossiers traités jusqu'à septembre 2013, contre 6.000 en 2008, année de lancement du crédit. Le crédit R'fig est l'un des mécanismes de financement à court terme, destiné à appuyer les activités agricoles. Ce mécanisme se caractérise par sa flexibilité qui ne nécessite pas la détention d'un contrat de propriété de terres pour bénéficier du crédit. Le même responsable a rappelé que des enquêtes avancées ont été menées sur les dossiers en suspens dans certaines wilayas, selon les propos de certains agriculteurs. Concernant l'élevage, M. Djebbar a relevé que la Badr procède actuellement à la révision des conditions d'octroi de crédits destinés au financement de l'élevage ovin et camelin. Il a rappelé, par ailleurs, que la Badr s'est vue octroyée, en septembre dernier, une autorisation pour financer le logement dans le milieu urbain alors que ce financement se limitait aux zones rurales. La banque examine également la possibilité d'octroyer des crédits saisonniers à court terme dans le cadre de la convention conclue récemment avec le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. La Badr compte, en outre, poursuivre ses efforts en matière de financement des différentes activités agricoles. Le financement des activités de stockage et du froid dans le cadre de la régulation des produits agricoles de large consommation sont à hauteur de 4 milliards de dinars par an. La banque a soutenu également l'activité de 13 conserveries de la tomate à hauteur de 6 milliards de dinars en faveur de quelque 3.000 agriculteurs producteurs de la tomate à l'est du pays, outre le financement de nouveaux projets de stockage de blé et de fabrication de moissonneuses-batteuses à Sidi Bel-Abbès. n Synthèse agence/ R. S. INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE UN CENTRE TECHNIQUE DÉDIÉ À L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE, CTIA, sera créé avec l’appui du programme Diveco (programme de diversification de l’économie nationale). Un centre pour le contrôle des équipements et produits C e centre aura pour mission de contrôler les équipements et produits afin que l’ensemble des productions agroalimentaires «soient conformes aux normes de l’Union européenne et puissent être exportées vers Europe». Ce Centre, qui sera installé à Boumerdès, devra recevoir ses équipements en avril prochain pour être opérationnel. Un volet formation du personnel est prévu. C’est pour introduire des normes de qualité qu’a été envisagée la création de ce type de structure et combler le déficit de contrôle qui a toujours été souligné par les responsables. Lors des assises sur l’agroalimentaire qui ont eu lieu en mars 2010, l’accent a été mis sur la nécessité de mettre en place ce type de centre et de mettre aux normes ISO plusieurs entreprises du secteur agroalimentaire. Soit un nombre de 500 entreprises, dont 200 certifiées ISO 22000 et qui seront à la suite de ce processus éligibles aux opérations d’exportation, ce qui pourrait multiplier par dix leur volume à l’horizon 2014 et renforcer leurs capacités d’exportation avec la création de cinq consortiums d’exportation à l’horizon 2014. Après ce Centre, il est prévu la création d’un second, dont l’étude de faisabilité est terminée, qui portera sur le conditionnement et l’emballage. Le CTIA s’adressera aux fabricants d’emballage mais aussi aux conditionneurs, tels les pharmaciens, les fabricants de cosmétiques, détergents… Le programme Diveco, pour rappel, et qui a fait l’objet d’un bilan en avril dernier, en présence du ministre du Développement industriel, résulte d’une convention de financement signée en 2009 entre l’Union européenne et l’Algérie dans le cadre de l’Instrument euro- Photo : Fouad .S AGRICULTURE péen de voisinage et de partenariat, successeur de MEDA. Il appuie trois secteurs-clés que sont le tourisme, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, et ce, pour permettre à l’Algérie de «se libérer progressivement de sa dépendance envers le secteur des hydrocarbures», selon les responsables du programme. Plus de 60% du budget de ce programme, qui avoisine les 20 millions d’euros, sont destinés au secteur de l’agriculture, alors que le reste est réparti entre le tourisme et l’industrie. n Kaddour D. IMPORTATION DE VÉHICULES UNE BAISSE DE PLUS DE 7% Les quantités des voitures importées en Algérie durant les 11 premiers mois de 2013, ont reculé de près de 7,6%, passant de 518.950 unités à 479.670 unités (-39.280 voitures) pour une valeur de 6,04 milliards de dollars, selon les Douanes algériennes). Après une année exceptionnelle où les importations des véhicules avaient dépassé les 560.000 unités en 2012, les professionnels prévoient, pour 2013, une baisse des ventes de véhicules qui se poursuivra durant l'année prochaine. niveau des stocks très important», a déclaré à l'APS Abbès Kaci, consultant international. Selon cet expert, «les ménages orientent leurs dépenses vers le logement notamment avec le retour de la formule location-vente de l'AADL». Pour le président de l'Association des concessionnaires algériens de l'automobile (AC2A), Abderrezzak Lachachi, «le marché de l'automobile s'oriente, dorénavant, vers une baisse continue et cette tendance se poursuivra pour l'année 2014». RECUL DE LA DEMANDE VERS LA RÉDUCTION DES IMPORTATIONS ET HAUSSE DES STOCKS Cette situation s'explique, selon eux, par une chute de la demande qui s'ajoute à un niveau «important» des stocks et enfin l'orientation des dépenses des ménages vers l'immobilier. «Durant les huit derniers mois de 2013, le marché algérien de l'automobile a souffert d'une baisse de la demande conjuguée à un Le gouvernement a décidé d'assainir définitivement le marché de l'automobile et rationaliser les importations afin de mettre fin à l'anarchie et aux incohérences qui le caractérisent depuis 2007. Un projet de loi modifiant et complétant le décret exécutif n°07-390 du 12 décembre 2007 fixant les conditions et les modalités d'exercice de l'activité de commercialisation de véhicules automobiles neufs est en cours de préparation. S'inquiétant de la forte croissance des flux d'importation de véhicules, le Premier ministre a adressé, en novembre 2012, une instruction à quatre ministères (Finances, Commerce, Industrie et Transports) leur ordonnant de mettre en œuvre certaines mesures à l'effet de décourager l'importation des véhicules qui ne répondent pas aux critères de sécurité, veiller au respect, par les concessionnaires, des dispositions du décret 07390 et s'assurer de l'homologation des véhicules selon le cahier des charges. Afin de mettre de l'ordre sur le marché national du véhicule neuf, le ministère des Finances a décidé d'introduire plusieurs mesures dans la loi de finances pour 2014 portant notamment sur la limitation de l'importation des véhicules aux concessionnaires automobiles. n R. N. EN RAISON DE LA SISMICITÉ DE L’ALGÉRIE Le Groupe GICA produira du ciment gris à 425 à partir de 2014 Le Groupe Gica commencera à produire, à partir de 2014, du ciment gris à 425, une qualité très demandée par le marché algérien, car l’Algérie est une zone sismique, a-t-on appris hier auprès du groupe public. Ce ciment, dont le coût de revient est plus élevé, sera fabriqué dans la cimenterie de Meftah, a précisé la même source. Ladite cimenterie produisait, jusque-là, du ciment à 325. Sa production annuelle passera de 2.000.000 à 4.000.000 de tonnes avec la nouvelle ligne de production en plus des deux existantes. «Cette qualité de ciment offre une marge de sécurité plus importante», selon les cadres du groupe. Le groupe possède 12 cimenteries opérationnelles en plus de quatre autres en cours de réalisation. À l’horizon 2016, le groupe atteindra 25.650.000 tonnes par an au lieu des 11,5 millions de tonnes actuellement. Interrogés sur la hausse des prix, ces cadres de Gica ont affirmé que «le groupe public n’a pas augmenté ses prix. C’est le marché parallèle qui est à l’origine de cette hausse». Le prix du sac de 50 kg est à 350 DA sorti d’usine et à 450 DA au maximum dans le détail. Le groupe possède 24 filiales dont Sodismac qui commercialise son produit en le cédant à des entreprises dont les besoins ne dépassent pas 1.200 tonnes/an avec une marge située entre 10 et 15%, selon les mêmes sources. Jusque-là, la Sodismac commercialise exclusivement du ciment produit dans les cimenteries du groupe dans ses points de vente situés à Baraki (Alger), Tizi Rached (Tizi Ouzou), Djelfa, Lakseur (Béjaïa) et Dira (Bouira). Cette filiale de Gica projette de commercialiser d’autres matériaux de construction (fer, brique et treillis soudé) en plus du ciment. Sodismac est actuellement en prospection pour connaître les besoins du marché, en particulier ses clients, pour se lancer dans cette nouvelle opération, a-t-on appris de même source. Enfin, «le sac de ciment du Groupe Gica va être unifié pour toutes les cimenteries en précisant la cimenterie d’origine», a-ton appris auprès du groupe public dans sa lutte contre la contrefaçon. Lafarge Algérie, qui est le principal concurrent du groupe public sur le marché national, produirait le ciment gris à 325 à hauteur de 80% du total de sa production qui serait de 8 millions de tonnes/an avec un prix de 430 DA le sac de 50 kg», selon des indiscrétions. n Fella Midjek ALGERIE 9 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m PÉNÉTRANTE AUTOROUTIÈRE BÉJAÏA-AHNIF (BOUIRA) HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 LE PROJET DE LA PÉNÉTRANTE AUTOROUTIÈRE devant relier Bejaïa à l’autoroute Est-Ouest, sur une distance de 100 km, qui semblait avoir du plomb dans l’aile, a connu un éveil certain en 2013, marqué par l’engagement des entreprises réalisatrices sur le site et l’entame des travaux, laissant augurer sa possible réception avant la fin de l’année 2016. A ucun nouveau glissement sur les délais ne sera toléré», a averti le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, qui a supervisé, par deux fois en l’espace de deux mois, la cadence et la progression des travaux, et qui, à chaque fois, a dû intervenir en personne pour lever les contraintes d’exécution ou en rapport avec des actes de procédure administrative. L’exemple le plus éloquent étant l’établissement de l’ordre de service à l’intention du groupement sino-algérien, chargé de la réalisation du projet, et dont la carence a fait couler beaucoup d’encre. Autant d’actions menées tambour battant depuis plusieurs semaines et qui dénotent d’une nouvelle volonté de rattraper le temps perdu et de respecter dans la fourchette des délais impartis de 36 mois. Equipement structurant pour un enjeu socio-économique capital pour la wilaya, le projet entre, en effet, dans sa phase concrète de réalisation, avec l’installation des bases de vie, le début des travaux visant la libération de l’emprise, l’amorce des déplacements de réseaux (oléoduc, électricité, gaz, eau, téléphone) et la prise en main du dossier indemnisations. Sa réalisation est de nature à désenclaver pas moins de 16 communes, situées le long du couloir de la vallée de la Soummam, toutes souffrantes de Photo : Fouad S. Le projet livré en 2016 « congestion du trafic automobile dans leur limite géographique, notamment sur la RN26, unique voie de dégagement de la wilaya vers l’ouest (Bouira et Alger surtout). Désormais, «la bataille» est sur le terrain, où chaque partie est tenue de se conformer à un planning des tâches, RÉFORME DU SERVICE PUBLIC L’Andi tient une réunion de coordination de déployer, intensifier et entreprendre des actions de promotions proactives à l'endroit des investisseurs et de valoriser l'image du pays et l'attractivité des wilayas. Les investissements déclarés en Algérie ont plus que doublé durant le premier semestre 2013, pour atteindre 856,7 milliards de dinars (11,2 milliards de dollars) contre 411,6 milliards de dinars à la même période en 2012, en hausse de 108%. Cette performance est due essentiellement aux améliorations du climat des affaires suite aux différentes mesures d'incitations et d'encouragement à l'investissement et aux porteurs de projets prises par les pouvoirs publics, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud. n APS/R. N. Ph. : F. S. L'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) a tenu, jeudi, à Alger, une réunion consacrée à l'examen de la mise en œuvre des instructions du gouvernement portant sur la réforme du service public et les actions prises par l'Agence. Cette réunion, présidée par Mansouri Abdelkrim, DG de l'Andi, a permis l'examen de la mise en œuvre des instructions du gouvernement portant sur la réforme du service public, ainsi que les actions décidées par les directeurs des guichets uniques décentralisés de l'Agence, dans le cadre des mesures relatives à l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et la relance des activités de la sphère productive. Cette rencontre a permis également de sensibiliser l'ensemble des cadres de l'Agence sur l'impératif La SNTF veut se doter d'un fichier d'opérateurs de maintenance des ouvrages ferroviaires La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a lancé un appel d'offres en vue de la création d'un fichier d’opérateurs pour la maintenance des ouvrages ferroviaires, a indiqué, jeudi, la SNTF dans un communiqué. La SNTF a lancé un appel à candidatures pour la sélection des entreprises, bureaux d'études, fournisseurs et prestataires pour la création d'un fichier d’opérateurs appelés à intervenir notamment dans l'entretien de la voie, les études, le bâtiment et le génie civil, la signalisation électrique et la prestation d'ouvrages d'art. La SNTF fixe au 26 janvier 2014, la date limite de remise des candidatures. Créée en 1976, la SNTF est une entreprise publique à caractère industriel et commercial détenue à 100% par l'Etat et dotée d'un capital social de 20 milliards de dinars. Elle est l'unique opérateur ferroviaire exerçant dans le pays et détient le monopole en ce qui concerne l'exploitation du chemin de fer sur l'ensemble du territoire national. ORAN Photo : Makine F. 120 CHANTIERS COMPLÉMENTAIRES DE «BLANCHE ALGÉRIE» Pour clôturer l’année 2013 en beauté, le dispositif «Blanche Algérie» vient de gratifier d’un beau cadeau la wilaya d’Oran. En effet, 120 nouveaux chantiers sont venus s'ajouter aux 200 déjà en cours au titre de l'actuel exercice. Il est inutile de mettre en exergue l'apport qu'aura ce «renfort» pour le groupement urbain d'Oran qui aura, ainsi, à consolider ses moyens en matière d'entretien de l'environnement. En contrepartie, la Direction de l’action sociale et les communes sont tenues par l'obligation de résultat, à commencer par le délai d'installation des équipes et le lancement effectif des chantiers. A ce titre, et sachant les «jongleries» qui sont habituelles à ce type de projets, un ultimatum a été donné par le chef de l’exécutif aux responsables concernés pour rendre leur copie rapidement. Ainsi, la date butoir pour l’envoi par les APC des dossiers des employés candidats aux services de la DAS a été fixée à ce lundi. Passé ce délai, les communes retardataires se verront délestées de leurs quotas au profit de celles respectueuses des délais. Le message semble être bien reçu par les intéressés. Ainsi, sur le quota de 120 chantiers, le groupement urbain d'Oran, composé de quatre communes, s'est taillé la part du lion avec 100 projets. Les 20 chantiers restants ont été minutieusement arrêté, dont l’élaboration, sur impulsion du ministre, est de nature à assurer au chantier un fonctionnement mécanique et naturel, expurgé surtout des conflits et confluences des compétences. n Synthèse agence / R. S. affectés aux communes d'El-Kerma (10), Oued Tlélat et Boutlélis (5 chantiers chacune). Il a été donné à la DAS une semaine pour acquérir le matériel nécessaire. Ces projets prévoient la création de 960 postes d'emploi temporaires (une année) pour une enveloppe financière dépassant les 410 millions de dinars. n Amar Abbas Des jeunes des CFPA sur les futurs chantiers de l’aéroport Seize jeunes, âgés de 16 à 20 ans, viennent de bénéficier d’un contrat de formation pour être employés sur les futurs chantiers de l’aéroport d'Oran dont les travaux de réalisation sont confiés à l'entreprise publique Cosider. La démarche prônée par la Direction de l'emploi, et qui a connu d’inexplicables retards, vient donc d’être enfin matérialisée au profit de cette frange juvénile sans emploi. Ainsi, des centaines de jeunes se sont inscrits afin de bénéficier de cette offre particulière, alléchés par la promesse qu'en plus de la durée limitée de la formation théorique assurée dans un CFPA, ils sont pris en charge par l'entreprise pour les préparer aux métiers du bâtiment qui manquent sensiblement à Oran. A ce titre, on estime le déficit à quelque 30.000 postes. n A. A. 10 ALGERIE ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m LAGHOUAT Un arbitre agressé par un joueur Un arbitre a été agressé par un joueur à Laghouat au cours d’un match de football ayant opposé l'équipe d’El-Assafia à celle de Benacer-Benchohra (Laghouat) Selon une source de la gendarmerie nationale, l’arbitre officiel a fait l’objet d’une agression de la part d’un joueur qui a reçu un carton rouge. Le match a été arrêté à la 33e minute. L’arbitre a été évacué vers l’hôpital où il a reçu les soins nécessaires. Une plainte a été déposée par la victime. n N. B. Deux morts suite à une asphyxie par le monoxyde de carbone à Aflou Deux personnes sont été retrouvées mortes et une troisième a été secourue, vendredi, suite à une asphyxie au monoxyde de carbone dans la commune d’Aflou (Laghouat), ont indiqué, hier, les services de la protection civile. Les deux victimes (le père et sa fille) et la mère (secourue) ont inhalé du monoxyde de carbone se dégageant d’un chauffage dans leur domicile, a-t-on précisé. Les dépouilles mortelles des victimes ont été déposées à la morgue de l’établissement public hospitalier d’Aflou, tandis que la mère a été évacuée aux urgences de l'hôpital. Une enquête a été ouverte par les services de la sûreté pour déterminer les causes du drame. Trente blessés dans un accident de bus entre Ghardaïa et Ouargla Trente personnes ont été blessées dans un accident de la route survenu, hier, sur la RN49 relieant les wilayas de Ghardaïa et Ouargla, a-t-on appris auprès de la Protection civile. L’accident s’est produit suite au renversement d’un bus de transport de voyageurs assurant la liaison AdrarOuargla, à une centaine de kilomètres au sud-est de Ghardaïa, au niveau des limites territoriales entre les deux wilayas (Ghardaïa et Ouargla) a-t-on précisé. Les blessés, dont cinq sont dans un état grave, ont été évacués par les agents de la Protection civile des deux wilayas vers les hôpitaux d’Ouargla et Métlili (Ghardaïa), a-t-on ajouté. Une enquête a été ouverte par les services compétents pour préciser les circonstances du drame. HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 LUTTE CONTRE LE TERRORISME, LA CONTREBANDE ET LA DÉLINQUANCE 2013 : l’année des records A u cours de cette année, le gouvernement a pris une série de mesures, notamment dans la lutte contre la contrebande de carburant et le kidnapping d’enfants. Les services de sécurité ont été instruits par le Premier ministre Abdelmalek Sellal «pour renforcer le contrôle dans les zones frontalières concernées par le trafic de carburant». Résultat : baisse de plus de 15% du volume de carburant exporté illégalement via les frontières Ouest et Est et Sud-Est. Concernant la lutte contre le terrorisme, et selon des communiqués de la direction de communication et d’orientation (DCO) du ministère de la Défense nationale, près de 50 terroristes ont été abattus dans les wilayas d’Illizi, Boumerdès et Tizi Ouzou par les unités de l’ANP dans des embuscades qui se sont soldées également par la saisie d’un important arsenal de guerre. «A travers ces opérations menées avec succès, l’Armée nationale populaire réitère sa fermeté et l’engagement de ses unités à poursuivre sans relâche la lutte antiterroriste sur l’ensemble du territoire national pour anéantir tout agissement menaçant la sécurité du pays et la quiétude des citoyens», souligne la DCO. L’opération de Tiguentourine, menée par les unités spéciales de l’ANP, reste l’événement sécuritaire le plus important, qui a marqué l’année 2013. Au cours de cette opération, le première du genre en Algérie, l’ANP a réussi, sans aucune intervention ou assistance étrangère, la neutralisation des terroristes et la libération des otages dont des étrangers. 180 TONNES DE KIF TRAITÉ SAISIES Pour le commandement de la Gendarmerie nationale, les unités des Groupements des gardes frontières (GGF) se sont distinguées durant l’année 2013, par la saisie de plus de 180 tonnes de kif traité dont 80% proviennent du Maroc via les frontières Ouest et SudOuest. Des réseaux internationaux ont été démantelés et des barons sont tombés. L’institution a montré, sur le terrain, son professionnalisme par la maîtrise des nouveaux fléaux sociaux, notamment les batailles rangées dans les nouveaux quartiers. A la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), on signale que sur le plan opérationnel, les services de la police ont mené une lutte sans répit contre les narcotrafiquants qui s’est soldée par la saisie de plus de 900.000 comprimés psychotropes. Des réseaux internationaux spécialisés dans le trafic d’héroïne ont été, également, neutralisésLa petite criminalité a connu une diminution, notamment les agressions contre les personnes et les biens, grâce aux dispositifs de lutte mis en œuvre qui portent essentiellement sur l’occupation du terrain. JUSTICE : ABDELMOUMEN KHALIFA EXTRADÉ Autre phénomène en baisse : le kidnapping d’enfants qui a enregistré une baisse par rapport aux deux années précédentes. Les services de la Gendarmerie nationale ont réussi à mettre la main sur l’assassin présumé de la petite Chaïma, après 10 mois de cavale. La justice a tranché, également, dans les affaires de l’assassinat des deux enfants Brahim et Haroun à Constantine et Soundous à Draria. Il est à signaler que l’APN a adopté, durant cette année, le projet de loi modifiant et complétant le code pénal pour «renforcer le système juridique dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment le kidnapping d’enfants». VOL DE CÂBLES Sur le plan juridique, l’année 2013 a été marquée par l’extradition de Abdelmoumen Khalifa après 10 ans de cavale. «C’est un grand pas réalisé par la justice algérienne», avait estimé le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini. En outre, la justice s’est, pour la première fois, prononcée sur l’affaire Sonatrach 2. Des mandats d’arrêt internationaux ont été lancés à l’encontre de neuf individus dont l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, son épouse, ses deux fils et le dénommé Farid Bedjaoui. De même pour l’exhomme d’affaires, PDG de Union Bank, Brahim Hadjas, impliqué dans une affaire de transfert de fonds vers l’étranger, en cavale depuis 10 ans. Ce dernier sera jugé mardi prochain. Cette année, les feux de forêt ont connu une baisse grâce au dispositif mis en place au niveau des foyers à risques. Toutefois, les agents de la Protection civile ont enregistré une hausse en matière d’interventions dans les accidents domestiques, les intoxications par le monoxyde de carbone et les noyades. L’institution du colonel Mustapha Lehbiri a été dotée d’une unité de pompiers parachutistes, la première en Afrique n Neïla B. MILA : Saisie de près de 25 kg de kif UN RÉSEAU DÉMANTELÉ À ALGER Un réseau de vol de câble d’éclairage public vient d’être démantelé par les services de la Gendarmerie nationale. Le réseau ciblait les câbles des entreprises Kahrif et Algérie Télécom pour en récupérer le cuivre. Une matière dans les prix ont flambé sur le marché international et qui est exporté illégalement vers le Maroc. Selon la cellule de communication du Commandement de la GN, le réseau, composé de sept individus, dont une femme, a été démantelé par les gendarmes de Baba Ali (Alger). Le groupe acti- L’ANNÉE 2013 A ÉTÉ, sur le plan sécuritaire, celle des saisies «record», notamment en matière drogue. En parallèle, la criminalité sous toutes ses formes a enregistré une nette régression en comparaison aux années précédentes. vait dans les wilayas d’Alger, Tipasa et Blida. Les faits remontent à la fin de la semaine dernière, suite à un coup de fil d’un entrepreneur de l’entreprise de réalisation et de maintenance de l'éclairage public. Les gendarmes, qui se sont déplacés sur les lieux, ont interpellé, en flagrant délit, un des membres du réseau au niveau de la RN 1 reliant les communes de Birtouta et Saoula. Les investigations ont permis d’identifier les membres de la bande et leur arrestation dont un couple chargé de mettre à l’abri le produit du vol dans le garage de leur domicile à Baba Ali. «Il s’agit des parents du chef de la bande, répondant aux initiales de H. M.», précise notre source. La perquisition a permis la récupération de 4 quintaux de câble. Au cours de cette opération, les enquêteurs ont saisi un véhicule de marque Mercedès, utilisé comme moyen de transport des câbles volés pour ne pas attirer les soupçons des services de sécurité, ainsi qu'une tronçonneuse, une perceuse, une pioche et la somme de six millions de centimes. n N. B. Une saisie de près de 25 kg de kif a été opérée au cours de cette semaine par des éléments de la brigade anti-drogue de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Mila, a-t-on appris vendredi auprès de ce corps constitué. Cette opération a permis aussi l'arrestation de quatre individus, alors qu'une cinquième personne demeure activement recherchée, a-t-on ajouté de même source. C'est suite à une information dénonçant les agissements suspects dans le territoire de la wilaya de Mila que la brigade anti-drogue a déclenché une enquête et arrêté un trafiquant de drogue, âgé de 20 ans, avec en sa possession une quantité de kif traité, a-t-on noté. Les aveux de l'inculpé ont permis aux enquêteurs de localiser, dans les environs de l'agglomération Azzaba Lotfi, à l'est de Mila, le lieu où la quantité de kif a été dissimulée, a ajouté la même source. Les enquêteurs ont récupéré 23,100 kg de kif et ont identifié deux autres complices, dont la perquisition de leurs domiciles a permis de saisir chez l'un d'eux 260 g de kif. Le quatrième complice a été arrêté à Chelghoum Laïd, a-t-on noté. Une quantité de 915 grammes de kif a été saisie à son domicile, totalisant ainsi 24,281 kg de kif. SOCIÉTÉ LES JEUNES ACCROS À L’INTERNET SONT-ILS EN VOIE DE DISPARITION, ces jeunes qui pensent encore que lire un journal est nécessaire pour comprendre ce qui se passe dans le monde ? Continueront-ils, contre vents et marées, à acheter les journaux ? LE TEMPS DES TABLETTES ET DES SMARTPHONES SOURCE D’INFORMATION ET DE DIVERTISSEMENT Les jeunes avouent utiliser Internet comme un moyen de communication et un outil d’information. «Je pense que c’est très important d’être au courant de l’actualité», estime Souna, une lycéenne. «Pour me tenir informée, je préfère la presse écrite ou la télé. Je n’aime pas apprendre les nouvelles par la radio car elle constitue pour moi seulement un moyen pour écouter de la musique», a-t-elle ajouté. «J’adore cependant Internet, parce que les nouvelles sont plus objectives», estime cette étudiante. Certains estiment que sur Internet, les plateformes d’échange et les forums, ils ont cette certitude certainement exagérée d’être non seulement un consommateur «passif» de nouvelles mais partie prenante. Pour Bilal, étudiant en architecture, suivre les informations n’est pas son hobby favori. «Je m’informe rarement par les journaux, et encore, quand j’ai le temps, sinon la majorité du temps, je navigue sur Internet pour parler et échanger des nouvelles avec mes amis et pour écouter de la musique aussi», dira-t-il spontanément. Etudiante en communication, Lamia dit avoir recours à tous les moyens de communication, pour s’informer. «Je lis les journaux et la presse nationale pour me faire une opinion mais pour ma culture générale, pour ma curiosité ainsi que pour le plaisir et particulièrement pour tenir une conversation ou un débat en groupe, je file sur les sites de recherche ainsi que sur les sites de la presse internationale pour m’informer et mieux comprendre», nous confie-t-elle. «Internet, c’est rapide, on ne s’ennuie pas et on trouve réponse à toutes les questions sans pour autant s’encombrer d’un journal», estime Lamia. «Internet fait partie de nous, nous aide à grandir et c’est utile pour notre développement», a-t-elle ajouté. A cela, il faut intégrer les réseaux sociaux. Tweeter, Facebook, Viber et tant d’autres qui jouent actuellement un rôle spectaculaire dans l’accès à l’information. De nos jours, seules les personnes âgées sont adeptes et restent nostalgiques au format papier. Ils restent toutefois plus nombreux que la moyenne ceux qui privilégient la lecture depuis un smartphone, Ipad ou une tablette. Les voilà nos jeunes qui mettent l’internet en tête, suivi de la télé et, très loin derrière, de la presse écrite et de la radio. Internet est la première source d’information des internautes qui y voient un outil d’information fiable et «speed». Il est évident qu’à l’avenir les annonceurs ne pourront plus faire l’impasse sur cet outil qui peut être légitimement appelé le «média des médias». n Rym Harhoura “ DE NOS JOURS, SEULES LES PERSONNES ÂGÉES SONT ADEPTES ET RESTENT NOSTALGIQUES AU FORMAT PAPIER. ILS RESTENT TOUTEFOIS PLUS NOMBREUX QUE LA MOYENNE CEUX QUI PRIVILÉGIENT LA LECTURE DEPUIS UN SMARTPHONE, IPAD OU UNE TABLETTE. “ P our suivre l’actualité, développer son esprit critique et surtout se faire une opinion, le journal estil encore indispensable ? De plus en plus de nouvelles habitudes s’installent reléguant les revues et le support papier d’une manière générale au rang de médias mineurs. D’ailleurs, la plupart se sont vus contraints de se décliner en sites électroniques. A défaut de lire un à deux journaux par jour, beaucoup préfèrent consulter le Net. La majorité ne se fait pas prier pour expliquer qu’«Internet est un outil rapide et pratique qui permet d’être au courant de tout, des événements au moment où ils se déroulent». Dans ce contexte, une question se pose Comment ou de quelle façon s’informent exactement les jeunes ? 11 HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 IMPORTANTES FUITES DANS LA CAPITALE 40% de l’eau se perd Les pertes en eau potable dans la wilaya d’Alger, alimentée H24, sont estimées à hauteur de 40% sur le million de mètres cubes distribué quotidiennement à partir de trois barrages et deux stations de dessalement de l’eau de mer, affirme le directeur des ressources en eau (DRE), Smaïn Amirouche. Cette quantité est aspirée par les fuites d’un réseau long de plusieurs milliers de km, des canalisations vétustes et, surtout, les piquages et branchements illicites, précise le DRE. «Dans la capitale, on consomme un million de mètres cubes par jour. On a atteint le pic pendant le mois de Ramadhan dernier avec 1,1 million m3/j. C’est un peu trop comme volume consommé, nos évaluations établissent la consommation quotidienne à près de 900.000 m3, suffisant pour couvrir la demande», a souligné M. Amirouche dans un entretien à l’APS. «Le problème des fuites d’eau persiste. Nous estimons les pertes à 40% sur lesquelles il y a 20% de pertes physiques (fuites de réseaux). Mais nous pensons qu’il y a énormément de branchements illicites, surtout en extra urbain, et dans le secteur industriel», a-t-il déploré. Pour limiter le gaspillage de l’eau dans la wilaya d’Alger, M. Amirouche a rappelé que les autorités locales ont mis en place un programme de rénovation des canalisations vétustes dans beaucoup de quartiers urbains et suburbains, dont certaines ont été installées il y plus de 80 ans. «Si on veut économiser l’eau, il faut rénover les canalisations. C’est sur ce créneau très important qu’on travaille actuellement», a-t-il souligné. Engagé depuis quelques années, le programme de rénovation du réseau d’alimentation en eau potable de la capitale, long de 4.000 km, consiste à remplacer les anciennes canalisations, à raison de 50 à 80 km par an. n APS RETARD DANS LA RÉALISATION DU RÉSEAU NATIONAL DES MARCHÉS DE DISTRIBUTION L’UGCAA APPELLE À L’OUVERTURE DES ESPACES COMMERCIAUX NON EXPLOITÉS L’Union générale des commerçants et artisans algériens compte relancer, en 2014, les projets qui n’ont pas abouti ou ayant abouti partiellement. Il s’agit notamment, de l’éradication des marchés parallèles. Sur les 2.000 points de vente informels, 500 seulement ont été éradiqués. L’action d’envergure qui est projetée est néanmoins l’organisation du congrès national de l’Union dont le statut n’est pas conforme à l’exercice syndical. C’est ce qu’a fait savoir, hier, à Alger, Hadj-Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA, lors d’une conférence de presse. Quatre rencontres régionales préliminaires seront organisées à l’est, l’ouest, au centre et au sud du pays pour débattre avec la base des préoccupations des commerçants. Ainsi, l’Union envisage d’en finir avec le commerce informel en faisant pression sur les autorités locales, «50% des problèmes découlent des APC», selon le conférencier. L’autre point non moins important est la révision du système des impôts avec la proposition de réduire la TVA de 17 à 7 ou 8%. «Nous allons soumettre cette proposition à la commis- nn sion des finances des deux chambres parlementaires», a indiqué Boulenouar. En ce qui concerne le réseau national de marchés de distribution soit 30 marchés de gros, 800 de détail et 1.000 de proximité qu’il faut réaliser durant le plan quinquennal 2010-2014, on en est encore loin du compte, d’après le représentant de l’UGCAA, puisque seulement 30% du projet ont été concrétisés. «Peut-on réaliser les 70% restants en une année ?», s’interroge Boulenouar. A ce titre, il propose la réhabilitation et l’ouverture des espaces commerciaux non exploités comme les anciennes galeries et les souks el fellah. «Nous en avons recensé 500 espaces à travers le territoire national», a-t-il annoncé. Mieux, il plaide pour l’ouverture des marchés achevés, pour certains depuis des années, mais non encore ouverts au négoce. Le marché de gros de Kharrouba, dans la wilaya de Boumerdès, spécialisé dans les produits alimentaires, qui s’étend sur une surface de 18 ha et qui renferme 549 locaux, peut générer 8.000 à 10.000 postes d’emploi. n Djamila Chaouch EVÈNEMENTS DE GHARDAÏA L’UGCAA refuse la récupération politique Hadj-Tahar Boulenouar a déclaré, en marge de la conférence de presse organisée, hier, à Alger, consacrée à l’évaluation du secteur du commerce et aux projets de la prochaine année, que «l’UGCAA refuse l’exploitation des problèmes des commerçants à des fins politiques. Malheureusement, cela est arrivé à Ghardaïa». «La contestation de la population pour revendiquer ses droits même légitimes ne leur permet pas de porter préjudice aux biens d’autrui, selon lui». «On refuse la violence à l’égard des commerçants qui ont vu leurs biens détruits et incendiés», a-t-il regretté. Comme il lance un appel aux commerçants pour participer à l’apaisement de la situation. n D. C. MONDE 12 w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 TURQUIE FRANK-WALTER STEINMEIER, MINISTRE ALLEMAND DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES : Le modèle turc, celui-là même que les Occidentaux ont essayé de vendre au monde arabe, prend eau de toutes parts. Recep Tayyip Erdogan et son gouvernement sont empêtrés dans un scandale politico-financier. La rue leur demande de «dégager». Le leader du Parti de la justice et du développement (AKP) reste inflexible. Le «Sultan» annonce qu’il résistera par tous les moyens à ses rivaux, à la rue et même à la justice. «Nous faisons confiance à la force de l'Etat turc pour faire la lumière sur les soupçons de corruption qui ont cours, sans distinction de personnes.» TUNISIE ERDOGAN ET L’AKP DANS LA TOURMENTE A trois mois des élections municipales et probablement des élections générales anticipées, la Turquie s'enfonce dans la crise. L’AKP, celui-là même qui a promis, en 2002, d'en finir avec la corruption des élites, est rattrapé par les affaires. Eclaboussé par l'arrestation d'une vingtaine de ses dirigeants pour «corruption, fraude et blanchiment d'argent», il enregistre des vagues de démissions. La police, qui est sur le pied de guerre à Istanbul, Ankara et dans une dizaine de grandes villes du pays, charge pour disperser les manifestants qui exigent le départ du Premier ministre et de son gouvernement. Comme en juin dernier, lors de la fronde antigouvernementale, place Taksim, à Istanbul, Erdogan renoue avec sa méthode : multiplication des meetings avec ses partisans à Istanbul pour dénoncer un «complot international» ourdi contre lui, voire «un coup d’Etat».Quels sont les auteurs de ce «complot» ? Après avoir pointé du doigt les magistrats du Conseil d'Etat, qui ont suspendu un décret adopté, il y a quelques jours, qui impose à la police de prévenir sa hiérarchie de toute arrestation – «Si j'en avais la possibilité, je les jugerai», dit-il - et accusé son ex-allié Fethullah Gülen, un prédicateur musulman «exilé» aux EtatsUnis, d'avoir orchestré en coulisses les opérations judiciaires, il suggère à sa «presse» d’écrire que l'ambassade des Etats-Unis à Ankara est au centre de la conspiration. Comme pour calmer la rue et dissuader le procureur d'Istanbul qui s’apprête à lancer une trentaine de mandats d’arrêt pour «malversations liées à des marchés immobiliers» et un pour son fils Bilal, pour la gestion de la Fondation turque pour le service des jeunes et de l'éducation, il opère un remaniement ministériel et «pond», après avoir ordonné une purge sans précédent dans la hiérar- chie de la police et installé une centaine de «ses» hommes, un décret qui impose à la police d'informer sa hiérarchie avant de procéder à des perquisitions et des arrestations ordonnées par la justice. Peine perdue. La rue continue de manifester. Pour les manifestants, la démission de trois ministres n'est pas suffisante. Ils exigent le départ du gouvernement dans son ensemble. Le Conseil d'Etat a bloqué le décret. C’est dans cette ambiance délétère qu’une rumeur de coup d'Etat militaire a été balancée. La rumeur a été si forte que la grande muette s’est sentie obligée de publier un communiqué pour dire qu’elle n’a pas l’intention de s’«impliquer dans les débats politiques». «Le feu est plus important que ce que l'on prévoyait. Il se propage vite», écrivait, vendredi, l’éditorialiste Huseyin Gulerce, dans «Zaman», un quotidien proche de Fethullah Gulen. n Djamel Boukrine LIBYE MANIFESTATION CONTRE LA PROLONGATION DU MANDAT DE L'ASSEMBLÉE Des dizaines de personnes ont manifesté, vendredi, à Tripoli contre la décision du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité législative et politique du pays, de prolonger son mandat jusqu'au 24 décembre 2014. Elu en juillet 2012, le parlement libyen devait élaborer la future Constitution et préparer des élections générales dans les 18 mois. Selon le calendrier, son mandat devrait s'achever en février, mais lundi, le CGN a voté un texte prolongeant la période de transition et son propre mandat jusqu'en décembre. «Non à la prolongation», «Si vous effectuez la prolongation, nous ferons une seconde révolution», ont scandé des dizaines de personnes rassemblées, pour certains avec des balais ou des aspirateurs, sur la place des Martyrs, au cœur de Tripoli. Un large consensus s'est fait au sein de la classe politique et des organisations de la société civile autour de la nécessité de parachever rapidement la transition et de doter le pays d'institutions pérennes susceptibles de rétablir la stabilité du pays. Plusieurs responsables politiques ont présenté différentes initiatives. Tel Mahmoud Jibril, leader de l'Alliance des forces nationales (AFN), une coalition libérale qui a obtenu 39 sièges sur les 80 réservés aux partis. Ex-Premier ministre du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de l'ex-rébellion, M. Jibril a rejeté toute prolongation du mandat du CGN, a proposé la formation d'un gouvernement de salut national et l'adoption d'une version amendée de la Constitution de 1951. Mercredi, la commission de la feuille de route a assuré que le CGN n'avait pas «prolongé» son mandat, dans la mesure où ce mandat «n'était pas limité dans le temps». «La période de 17 mois fixée dans la déclaration constitutionnelle concerne la réalisation des missions mais n'établit pas une date de fin du mandat du CGN», a assuré Faouzi Agab, vice-président de cette commission parlementaire. Ali Larayedh démissionnera le 8 janvier A contrario de la transition égyptienne qui sombre dans la violence, les Tunisiens avancent. A moins d’une manœuvre de dernière minute, les partis politiques se sont donné jusqu’au 14 janvier pour achever la formation du gouvernement et adopter la Constitution. Les députés, qui examineront, aujourd’hui, le projet de la loi relatif à l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), présenteront, demain, à l’Assemblée nationale constituante tunisienne (ANC) leurs propositions (d'amendements et d’ajouts) au projet de Constitution. Vendredi prochain, ils entameront l'examen, article par article, du projet de Constitution, un texte en cours d'élaboration depuis plus de deux ans et dont l'adoption a été retardée par une crise politique. Selon Badreddine Abdelkefi, un membre du bureau de l’ANC, cité par TAP, l’agence tunisienne, les résultats des travaux de la commission des compromis seront publiés mardi prochain sur le site web de l’ANC. Le bureau a, également, décidé, dit-il, de consacrer la journée du jeudi à la présentation des demandes d’intervention des députés. Pour être adopté, le texte doit obtenir, après son examen, les voix de deux tiers des 217 élus de l'ANC, faute de quoi, il devra être soumis à référendum. Pour sortir de l'impasse, les islamistes d'Ennahda ont accepté de passer la main à un cabinet d'indépendants une fois le texte adopté. Selon le syndicat UGTT, principal médiateur de cette crise, la démission du gouvernement d'Ali Larayedh doit intervenir le 8 janvier. L'actuel ministre de l'Industrie, l'indépendant Mehdi Jomaâ, devrait lui succéder. Des élections doivent avoir lieu courant 2014 pour élire le Parlement et le Président. n D. B. MALI Poursuites contre l'ex-président Touré Le parquet de la Cour suprême a demandé à la Haute Cour de justice d'engager (des) poursuites pour «haute trahison» contre l'ex-président Amadou Toumani Touré (ATT). Renversé en mars 2012, par un coup d'Etat mené par le capitaine Amadou Sanogo, ATT est accusé d'avoir «facilité la pénétration et l'installation des forces étrangères sur le territoire national, notamment en ne leur opposant aucune résistance». Il est également accusé d'avoir «détruit ou détérioré volontairement un outil de défense nationale» et d'avoir participé à «une entreprise de démoralisation de l'armée». Les putschistes avaient justifié le renversement d'ATT par l'incapacité d'un Etat corrompu à lutter contre la montée des périls dans le nord du pays. MONDE w w w . h o r i z o n s - d z . c o m 13 HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 SEÏNI OUMAROU, EX-PREMIER MINISTRE DU NIGER : «La mauvaise gouvernance et la corruption prennent de l'ampleur dans le pays où la sécurité alimentaire, les systèmes éducatif et sanitaire sont en pleine déliquescence.» PROCHE-ORIENT SOUDAN DU SUD L’impossible mission de Kerry ? SANS PLUS TARDER, les deux protagonistes sud soudanais sont tenus de mettre fin aux hostilités et de s’engager dans la voie des négociations. Tel est, en substance, le message du secrétaire d’Etat, John Kerry, qui tente de renouer le dialogue. LE TEMPS DU DIALOGUE L « es Etats-Unis exhortent toutes les parties à cette crise à mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat qui ouvrira un accès humanitaire aux populations qui en ont désespérément besoin et ouvrira l'espace pour un dialogue politique entre opposants», a souligné le ministère des Affaires étrangères. Washington, qui s’implique activement dans le dossier brûlant du jeune Etat, menacé par la dérive communautaire, a multiplié les interventions et les canaux d’expression, notamment après les interventions répétées du président américain, Barack Obama, pour contenir le brasier sud-soudanais. Une avancée tout de même : l’engagement des deux dirigeants, le président Sava Kiir et son rival Riek Machar chassé de la ville stratégique de Bor, à engager des pourparlers, signifié respectivement à l'émissaire du gouvernement américain, le diplomate Donald Booth, et au responsable du département d’Etat lors d’une conversation téléphonique. Cette exigence a été formulée par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui estime qu’il n’a plus de «temps à perdre». Il a appelé, «en cette saison de paix», les dirigeants du Sud Soudan à «sauver votre pays fier et indépendant depuis peu». A son paroxysme, la pression internationale est montée d’un cran avec la décision du conseil de sécurité de renforcer la Minuss. Dans une résolution (2132), votée à l’unanimité, l’envoi de près de 6.000 nouveaux Casques bleus en fait désormais la troisième mission de maintien de la paix, derrière la République démocratique du Congo et du Darfour, forte d’un contingent de 121.500 soldats et 1.323 policiers. Les renforts attendus intègrent des hélicoptères de combat et de transport, des experts en droits de l’homme détachés des autres missions onusiennes en Afrique (République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, Darfour, Liberia). Le redéploiement qui ne «se fera pas du jour au lendemain», a précisé le secrétaire général de l’ONU, est toutefois confronté à un autre écueil : la difficulté de protéger les civils fuyant les combats et réfugiés dans les camps de l’ONU, comme l’a montré clairement le grave précédent d’Akobo (Etat de Jongleï) où deux Casques bleus et «au moins 11 civils» de la communauté Dinka de Salva Kiir ont été tués. Au moins 45.000 civils sont réfugiés dans des bases onusiennes débordées, dont 20.000 à Juba, alors que des centaines de milliers d'autres personnes ont très probablement fui dans la brousse. La guerre ethnique est aux portes du jeune Etat où la violence touche la moitié des 10 Etats (Jongleï, Unité, Equateur central (Juba), Equateur oriental et le Haut du Nil). Dans un message à la nation, adressée à l’occasion des fêtes de Noël, le président Sava Kiir a prévenu que «tout cela va entraîner notre nouvelle nation vers le chaos». Des charniers ont été localisés à Bentiu, la capitale de l’Etat pétrolier d’Unité où au moins 34 cadavres ont été découverts. Les attaques contre les civils, pouvant constituer «des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité», ont été dénoncées également par le Haut-commissariat de l'ONU en charge des droits de l'homme stigmatisant les «exécutions de masse, en dehors de tout jugement, le ciblage d'individus sur la base de leur appartenance ethnique et les détentions arbitraires». Qui arrêtera la catastrophe humanitaire ? Au cœur de la médiation africaine, depuis le déclenchement de la crise, Addis-Abeba dit attendre les résultats de l’action de l’Igad (Autorité intergouvernementale sur le développement) demandant « aux deux parties de négocier dans un délai de quatre jours, à compter de vendredi». L’ultimatum des dirigeants de la Corne de l’Afrique et d’Afrique de l’Est sera-t-il respecté ? Le porte-parole des Affaires étrangères éthiopiennes, Dina Mufti, pense que la «communication (de l'Igad) est adressée aux deux parties, et je pense que les deux parties l'ont clairement entendue». n Larbi Chaabouni ÉGYPTE 265 FRÈRES MUSULMANS ARRÊTÉS La violence et la radicalisation semblent être les deux seuls maîtres mots politiques en Egypte. Suite à la décision de classer leur confrérie comme organisation terroriste, les Frères Musulmans, dont est issu le président déchu par l’armée, Mohamed Morsi, ont violemment manifesté, vendredi, au Caire et dans plusieurs villes du pays, et ce, malgré la vague de répression qui s’abat sur eux depuis l’été. Les protestataires se sont rassemblés et ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène. Des heurts ont éclaté par endroits avec les forces de l'ordre, qui comptent plusieurs blessés et véhicules incendiés, mais surtout avec des opposants aux Frères musulmans. Bilan : trois morts et plusieurs blessés dans plusieurs villes, selon le ministère de l'Intérieur. Loin de se laisser intimidées, les forces de l’ordre ont arrêté au moins 265 membres de l’organisation. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Hani Abdel Latif, a accusé les manifestants d'avoir utilisé des armes à feu et des bombes incendiaires. Il a assuré que des mesures sont prises pour qu'ils soient jugés, conformément à la décision gouvernementale de désigner la confrérie comme «groupe terroriste». Compte tenu de cette désignation, les responsables des Frères musulmans risquent la peine de mort et les manifestants jusqu'à cinq ans de prison. Les autorités accusent régulièrement la confrérie d'aider et de financer les attentats contre les forces de l'ordre, sans toutefois apporter la preuve des liens entre les djihadistes et les Frères musulmans. Hier, un étudiant a été tué dans des affrontements entre la police et des partisans des Frères musulmans qui avaient mis le feu à un bâtiment de l'Université Al Azhar, au Caire. Au moins 60 étudiants ont été arrêtés. Cette flambée de violence n’a pas laissé insensibles les partenaires arabes. Le conseil des ministres arabes de l'Intérieur a condamné ces «actes terroristes et criminels ignobles», estimant que de telles attaques visaient à «semer l'insécurité et compromettre le processus démocratique dans de ce pays». «Ces actes ne font que renforcer la solidarité du peuple égyptien avec les forces de sécurité pour combattre le terrorisme et la criminalité et assurer la sécurité et la stabilité en faveur du développement et du progrès dans ce pays», soutient le conseil de l’organisation panarabe. n Amine Goutali Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, se rendra, samedi prochain, au Proche-Orient, dans l’espoir de rapprocher les positions des Palestiniens et des Israéliens autour de son plan de paix. Peu d'experts misent sur un accord de paix en 2014 qui récompenserait la persévérance de M. Kerry. Tous s'accordent pour signaler les risques dans les prochains mois d'une troisième Intifada. Devant le Conseil de sécurité, le 16 décembre, le coordinateur de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, a appelé les deux parties à aller au bout des négociations pour «parvenir en 2014 à un moment de vérité concernant la solution à deux Etats». Un appel qui ne semble pas emballer le politologue et ancien ministre palestinien Ali Jarbaoui, qui a, dans une tribune publiée mercredi dernier par le New York Times, mis en garde contre «l'Intifada à venir». Selon lui, les conditions posées par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à un accord de paix réduiraient «l'Etat palestinien promis à une entité fantôme complètement régie par Israël». «Ces poches de territoire seraient démilitarisées et Israël en contrôlerait les frontières, les airs et les ressources naturelles», observe-t-il, sans oublier la renonciation par les Palestiniens au retour des réfugiés et la reconnaissance d'Israël comme Etat juif. «C'est un cocktail toxique parfaitement concocté pour produire un soulèvement palestinien contre l'occupation israélienne, et contre l'Autorité aussi, si elle accepte ces exigences israéliennes et cède à la pression américaine», diagnostique Ali Jarbaoui. Sans oublier la bande de Ghaza, sous blocus israélien et égyptien, en proie à des flambées périodiques de violence. Le quotidien Al Qods a résumé l'opinion dominante parmi les Palestiniens estimant qu'ils n'ont plus grand-chose à céder, après avoir déjà reconnu Israël et accepté un Etat sur 22% de la Palestine mandataire. n Amine G. 14 HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 lZAHOUANIA, chanteuse raï : Sonorités QUELLE MUSIQUE AIMENT NOS JEUNES ? Enquête réalisée par Samira Sidhoum L a musique restera la forme artistique la plus privilégiée chez les jeunes pour se démarquer, pour se constituer un repère, un style et une identité. La musique fait partie des langages universels, et les codes qui découlent de ce langage permettent une très large interprétation et une réception très profonde. Dans la musique, c’est l’émotion qui prime. Ce n’est pas un hasard si le thème principal de la chanson populaire est l’amour. «La musique est indissociable de l’affectif, de la relation à l’autre. La musique est un art très communicatif, très social. Elle procure un plaisir qui est d’ailleurs ambivalent et qui consiste à être en soi et en même temps hors de soi, donc en dehors de la réalité quotidienne», affirme Mme Rabea Yahi, psychologue à Ouled Fayet. Selon le gérant de «Manou musique», une boutique située à la rue Larbi-BenM’hidi, il existe deux catégories de jeunes «consommateurs». Ceux qui aiment la musique actuelle celle des Samir Farés, Babylone, Caméléon, Djmaoui Africa, Amel Zen, El Dey, The mess &co, Freeklan. Une autre catégorie raffole de la musique raï. «Les «raïmans» sont les vraies idoles de notre époque», assure Mehdi Bennacer, directeur des éditions «Badidou». Des chanteurs comme Bilal Sghir, Cheb Houssem, Hasni Sghir, Houari Manar, Cheba Dalila, Cheba Sara, Cheba Djenat, Cheb Kader, Cheb Amine, Cheb Adjal, Cheb Redouane, Cheb Reda, Cheb Hicham, Houari Dauphin Etc. font montre de leurs capacités créatives, «grâce à l’esprit de recherche permanente dans les rythmes et non dans le texte», regrettent Ahmed et Nawel, deux étudiants qui n’ont pas hésité à critiquer ces chanteurs. Malgré tout, ils ont acquis le dernier album de Bilal Sghir «Safi Binak W bini», sorti aux éditions «AVM». IDENTIFICATION Ces chanteurs sont surtout de véritables héros populaires : par leur origine sociale souvent modeste et surtout par leur passage dans des boîtes de nuit connus à l’ouest du pays comme «Merdjadjou plus», «La vieille marmite», «Torky», «Sun House», «Djawraha» «Mezghena», «Manara», «Palace», «Djazira», «Casino», «Sol azur» et autres. Ces chanteurs sont devenus des stars médiatiques grâce à un talent et à une présence scénique spectaculaire. Certains artistes se comportent sur scène comme des «volcans sonores», avec un jeu scénique démesuré et une virtuosité hors du commun. Notons que les grandes stars sont très souvent des chanteurs et récemment des claviéristes comme le regretté Taj Eddine Aïnouss et Hbib Himoun. Ils constituent des modèles pour les ados et même les adultes. Cheb Hasni, malgré sa mort tragique en pleine gloire, garde toujours son Avis de chanteurs La musique occupe chez les jeunes une grande place. Elle est incontournable dans leur vie quotidienne. Nul ne peut ignorer ou sousestimer cette réalité qui traverse les âges et les générations. La musique a un caractère indissociable dans l’existence de l’écrasante majorité des jeunes. On ne peut comprendre la «culture jeune» sans prendre en considération ce paramètre. Le raï surclasse les autres styles immense popularité. Sa légende continue de se transmettre. À travers cette musique s’expriment la rage et le désarroi. «À l’adolescence, où le développement de l’identité est davantage influencé par l’environnement et l’importance d’avoir l’air différent, la provocation amène souvent les fans à calquer les comportements de leurs idoles», explique Dr Hamici, sociologue à Cheraga. LES RAISONS DE L’INFLUENCE DU RAÏ Pour comprendre l’effet du raï sur beaucoup de jeunes, il faut considérer son développement et sa popularisation. Depuis les années 1920, les maîtres et maîtresses du melhoun traditionnel de l’ouest algérien tels Cheikh Khaldi, Cheikh Hamada ou Cheikha Remitti, représentent la culture guerrière traditionnelle. Leur répertoire se décline sur un double registre. Le premier célèbre la religion, l’amour et les valeurs morales lors des fêtes des saints des tribus, les mariages ou les circoncisions. Danseuses et musiciens ambulants y parlent en même temps de l’alcool et des plaisirs de la vie. Ces deux formes sont à l’origine du raï moderne. Le registre irrévérencieux est aujourd'hui remis au goût du jour à travers notamment l'héritage des medahates dont Cheb Abdou a été le précurseur, dans les années 1990. Houari Sghir a pris le relais plus récemment. Dans les années 1930, on chantait le wahrani, adaptation du melhoun accompagné au luth , à l’accordéon, au banjo ou au piano. Cette musique se mélange aux autres influences musicales arabes, mais aussi espagnoles, françaises et latino-américaines. Vers les années 1950, avec Cheikha Remitti; cette musique qui, à l’origine, ne rassemblait que quelques chanteurs, finit par s’étendre, après l’indépendance, et davantage dans les années 80, à l’ensemble de l’Algérie. Les instruments traditionnels du raï (nay, derbouka, zoukra et bendir) s’accommodent de la guitare électrique et sa pédale «wah wah» comme chez Mohamed Zargui ou de la trompette et du saxophone comme chez Bellemou Messaoud. Dans les années 1960 apparaissent deux orchestres qui font bouger la ville d’Oran : l’orchestre «Les Adam’s», et l’orchestre «Les Student’s». Néanmoins, cet historique ne correspond qu’à une partie du raï «traditionnel». A cela il faut ajouter les influences des populations judéo-algériennes, européennes d’Algérie, et d’artistes berbères sur cette musique. Celle-ci incorporera aussi du chaâbi. Entre les années 1960 et la fin des années 1980, le raï traditionnel subira encore de nombreuses transformations avant d’arriver à sa première forme connue en France. Elle permettra, avec Mami , Khaled et le couple Sahraoui Fadila, le début de son internationalisation. Les chansons du raï mettent en valeur des sujets qui sont importants pour les jeunes . Des thèmes majeurs qui incluent l’auto-présentation et la scène, la fête et le divertissement, les relations amoureuses, les fléaux, la critique sociopolitique. Les paroles décrivent souvent la misère sociale, le conflit entre la culture et la tradition, la morale et la religion. Lorsque le raï parle de tels sujets, il sert de forme d’identification. Selon le sociologue, M. Hamici, «le raï est un système d’identification pour les jeunes et, pour beaucoup d’eux, le raï définit leur culture et leur identité. Mieux encore, il contribue à un code du langage des jeunes qui est vraiment unique et complexe.» Si beaucoup de nos jeunes peuvent se reconnaître et apprécier d’autres genres dont regorgent l’Algérie y trouvant, comme dans le gnaoui, la «protest song» kabyle ou les mélodies orientales des sources de plaisir et de contestation, le raï domine la scène. C’est vraiment un genre de musique qui, malgré sa nature controversée, continue d’exercer un impact fort sur la majorité d’entre eux. n S. S. «Le raï demeure la musique du peuple. Pour moi, ce style de musique est indémodable. Depuis toujours et notamment dans l’Oranie, le raï a suscité un engouement particulier auprès des jeunes, et ce, grâce aux rythmes, aux textes et à l’authenticité de l’interprétation artistique. Il est nécessaire de perpétuer la chanson raï. Il faudrait un travail rigoureux.» lABDELKADER CHAOU, interprète de chaâbi : «Hélas, la musique chaâbi est très peu écoutée des jeunes. Actuellement, les artistes préférèrent chanter le raï parce que c’est plus facile à jouer. Je ne suis pas contre la musique raï seulement je souhaite que les textes soient plus élaborés et recherchés.» lCHEB KHALASS, interprète de la chanson sétifienne : «Aujourd’hui, les jeunes Algériens sont influencés par les nouvelles tendances musicales. Je pense au Rap, R’NB. C’est malheureux de le dire, mais nos concitoyens adulent la musique jouée dans les cabarets.» lNADIA BAROUD, interprète de la chanson kabyle : «J’estime que chaque style de musique a son propre public. Donc, je suis confiante. Pour ma part ,et en toute modestie, j’ai su mêler la chanson kabyle à d’autres genres de musique, en lui donnant un autre cachet sans pour autant la dénaturer.» n S. S. LE RAÏ VU PAR LES PROFESSIONNELS : Karim Kerrar, connu sous le nom professionnel de Dj Boss et chef du département programmation sur Jil FM : «Nous évoluons dans une radio jeune et musicale. Les auditeurs, notamment les jeunes, nous contactent régulièrement pour écouter une musique de leur choix. Au fil du temps, nous avons constaté que le raï est souvent sollicité, notamment la discographie de Kader Japonais, Bilal Sghir, Cheb Houssem et d’autres. Autre musique prisée, le rap. En effet, les auditeurs demandent souvent des groupes de rap et la musique anglo-saxonne comme la House, R’NB, sans oublier les artistes de la nouvelle scène comme El Dey, Freeklan, Caméléon, Babylone… » Mohamed Kaouah, animateur de l’émission musicale «Hta Leltem» à Jil FM : «Dans mon émission, qui est diffusée de 16 à 18h, je passe des tubes variés (nationaux et étrangers). Je favorise la diffusion des dernières nouveautés. Je les télécharge d’internet, puis je les épure pour les proposer au large public. Il est vrai que je passe beaucoup de tubes d’artistes étrangers dans mon émission, cela incombe au manque d’artistes locaux dans plusieurs genres musicaux.» CULTURE 15 HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 ire Haut du formula «JOURNÉES CULTURELLES DU SUD» À TAMANRASSET Le ballet de l’Onci en ouverture UNE IMPORTANTE SÉE DÉLÉGATION COMPO D’ARTISTES ET DE MONDE PERSONNALITÉS DU à DE LA CULTURE sera le el où et Tamanrass mbre im an era, du 31 déce , 14 20 au 11 janvier du s lle les journées culture nc l’O i, Sud», à l’initiative de ociation l’ENTV, l’ENRS et l’ass ssocie «Sauver l’Imzad» qui s’a tion isa également à l’organ en de cet événem t. De notre envoyée spéciale à Tamanrasset : Samira Sidhoum L e ballet des arts populaires de l’Office national de la culture et de l’information ouvrira la soirée avec une chorégraphie intitulée «Amour et paix» sous la direction d’Abdelkader Khimda. Celle-ci offrira des moments de répit, où le lyrisme romantique se mêle à la douceur des belles mélodies. Sur scène, les danseurs du ballet de l’Onci éblouissent par leur synchronisation et le côté spectaculaire et acrobatique de la chorégraphie soutenue par un thème musical créatif. Par la danse, première expression du genre humain, l’acquis culturel et l’héritage identitaire resteront profondément ancrés dans la mémoire collective, passant de génération en génération.. FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE ANDALOUSE ET DES MUSIQUES ANCIENNES CLÔTURE AUJOURD’HUI C’est ce soir que sera organisée la soirée de clôture de la 8e édition du festival international de musique andalouse et des musiques anciennes. Elle se déroulera à la salle Ibn Zeydoun à partir de 20 heures. L’ensemble Maghrébin animera cette ultime journée d’un festival qui aura vu la prestation de nombreuses formations tant nationales qu’étrangères. Un hommage a ensuite été rendu à Kaddour Darsouni, grand maître du Malouf constantinois, qui a consacré toute sa vie pour ce genre de musique, contribuant activement à la formation de trois générations de musiciens dont Abbas Righi, un des participants à ce festival, qui a témoigné des qualités humaines de son maître et de sa rigueur pour l’apprentissage et la formation. Abdelkader Khimda explique qu’il s’agit de promouvoir, à travers ce spectacle, la culture de la paix, de consolider l’unité nationale, de véhiculer des messages de paix et de cohésion sociale. La manifestation verra la participation chaque soir, de plusieurs artistes. On citera les groupes Tadalat, Kader Tarhanine, Hami Ekawel, Toumast N’ténéré, Taghalif Ensouha, Arssel N’ahagar, Khafi Agahani et Imzad. Les artistes Mohamed Laaraf, Silina, Nacereddine Chaouli, Cheba Sihem, Hamid El Bechari, Youcef Dali, Adel l’Oranais, Goussem, Cheba Abla, Adda l’Oranais, Yahia Khenchli, Kader Japonais, Karima Nait, Baroudi Ben Khadda, Zakia Mohamed, Cheb Anouar, Thanina, Zineddine Bouchaala, Hakim Salhi, Massi, Nacereddine Hourra, Sid Ali Dziri, Cheb Didine, Samir Toumi, Taflast, Abdelhamid Bouzaher, Abdelkader El Khaldi, Toufik Nedroumi, Cheb Zinou, Cheba Djamila, Mohamed Laamari, Sofiane Kabyle, Cheb Redouane, Salim Chaoui. Dar El Imzad sera le lieu de déroulement des soirées. Elle se situe sur l’axe routier menant vers le majestueux mont de l’Assekrem, une destination touristique très prisée. Cet espace s’étend sur une superficie de 10.000 m2, comporte deux blocs d’un Iwan (sorte d’atelier réservé au chant), un musée, une salle polyvalente et une école d’Imzad. Des salles de musique et des salles de cours, un laboratoire d’audiovisuel, une salle d’informatique et un autre bloc sont destinés pour l’accueil et l’hébergement des artistes. Pour rappel, plus d’une vingtaine de jeunes joueuses d’ Imzad ont été formées par l’association «Sauver l’Imzad» depuis sa fondation en 2003. Dar El-Imzad est considérée comme un centre de formation, de développement, d’échanges et de rayonnement de la culture targuie autour de l’Imzad. L’un des objectifs de Dar El Imzad est de constituer un point de ralliement des anciennes et jeunes générations, d’encourager l’apprentissage de l’art de l’Imzad, de sauvegarder cet art menacé d’extinction et cette culture ancestrale. Elle vise aussi à créer des emplois durables pour les femmes et contribuer à la relance des activités artisanales et touristiques dans le Sud. n S. S. ABBÈS AÏT REZINE SORT BIENTÔT UN NOUVEL ALBUM Hommage à Chérif Kheddam L’interprète de la chanson kabyle, Abbès Aït Rezine, compte rendre un hommage posthume à ce grand maître, dans sa nouvelle production qu’il compte sortir le début de l’année prochaine. Le regretté Chérif Kheddam a chanté l’amour, la patrie, l’exil, l’espoir, la douleur pour exprimer son vécu mais ses de celui aussi semblables. Ses tubes Alamri (miroir), Sligh Yemma tnad (ma mère disait), et autres mélodies pathétiques retracent les conditions de vie pénibles des montagnards et les épreuves de la société algérienne Celles-ci l’avaient d’ailleurs poussé à l’exil, dont l’amertume lui permit, paradoxalement, de rencontrer sa destinée d’artiste qui le propulsa au firmament de la création artistique. La grandeur de l’artiste n’avait d’égales que son humilité et sa discrétion. Abbès Ait Rezine soulignera : «Certes, l’homme n’est plus de ce monde mais son nom restera gravé à jamais dans la mémoire collective nationale, grâce à son riche patrimoine lyrique légué à la postérité». «Il a egalement formé et aidé une génération d’artistes émérites, qui se chargeront de prolonger l’œuvre du maître disparu» ajoutera t-il. «Chérif kheddam restera, pour l’éternité, un symbole de l’authenticité qu’il a su mettre en parfaite symbiose avec la modernité, en s’ouvrant sur l’universalité» nous confiera l’artiste rencontré à Tamanrasset en marge du festival de la chanson amazighe. n S. S. THÉÂTRE POUR ENFANTS À SOUK AHRAS La joie des grands et des petits La douzième édition de ces journées nationales se tient depuis jeudi soir à Sedrata dans la wilaya de Souk Ahras, en présence d’un nombreux public composé, notamment, d’enfants. Organisée à la salle des conférences de la ville, à l’initiative de l’association «Hassan El Hassani» pour la culture et les arts, cette manifestation culturelle et artistique constitue une occasion pour promouvoir les différentes troupes théâtrales et encourager les enfants dans ce domaine artistique et découvrir de nouveaux talents. A l’ouverture, le président de l’association organisatrice, M. Fouad Rouaisia, a relevé le rôle de cet événement pour promouvoir le théâtral dans une cette ville d’où sont issues plusieurs figures emblématiques de lettres et du théâtre algériens à l’image de Mustapha Kateb. Placées sous le slogan «N’hab Alouan Bladi Oua naalamha Laouladi», les 12es journées nationales, qui se poursuivront jusqu’au 29 décembre en cours, ont vu leur lever de rideau assuré par le comédien Khaled Bouzid, plus connu sous le nom «El Fahem», le personnage qu’il incarnait dans la sitcom «Nesibti Laaziza». Le comédien, avec son talent, sa bonne humeur et sa spontanéité, a régalé son public qui l’a longuement applaudi. L’association Besma de Skikda a pris le relais et a présenté sa pièce théâtrale «Alouane A tabiaa» (Les couleurs de la nature), alors que le fils de la ville de Sedrata, Adel Oudjertli, a raconté aux enfants une histoire dans l’art du geste, l’art mimique. MOMENTS RÉCRÉATIFS Plusieurs artistes étaient aussi de la fête à l’ouverture de ces journées de théâtre, offrant aux enfants un bouquet de chansons qui ont égayé l’atmosphère. Vendredi, c’était au tour de la troupe «Diya’a El Khachaba», venue de Tiaret, de présenter «Al Kilada Alaima» (Le collier malveillant), alors que la troupe «Ahbab El Masrah» de Tipasa a enchaîné avec «Mamlakatou al Adjaib» (Le Royaume des merveilles). Plusieurs activités sont programmées dans le cadre de ces journées de théâtre dédiées aux enfants. Un spectacle devait être présenté par la troupe «Tassiri» d’Oum El Bouaghi intitulé «Thamanou El Ghadab» (Le prix de la colère), aux côtés des spectacles de magie qui seront également organisés dans la commune d’Oum Laadaim et Tifeche, à l’initiative de la troupe «Chihab» venue de Annaba. Une communication portant sur «les formes et les couleurs dans le théâtre pour enfants» sera donnée par M. Rouaisia, suivie de contes présentés par le conteur Ounissi Triki. L’artiste Dib Layachi assurera la clôture de ces journées de théâtre pour enfants, prévue au chef-lieu de wilaya. n APS 16 17 Au cœur de nos RÉ GiONS g RÉFLEXE HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif - 20 Saïda - 21 Skikda 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane. Constantine g QUOTIDIENNETÉ a ville du vieux Rocher passée au peigne fin sous la plume de notre collaborateur. Constantine se prémunit contre les dangers du gaz butane en lançant une campagne qui va s’étirer sur toute l’année. Un autre risque lié au chauffage ou comment chauffer sa maison est associé, cette fois, au choix des appareils qui présentent des anomalies de fabrication et qui inondent le marché algérien. D’autre part, il est question dans ce retour à la ville des Ponts, auquel ce «Au cœur de nos régions» est consacré, du débat sur le système LMD mais pas dans l’anodin, puisque l’université de Constantine a lancé il y a trois années, cette spécialisation dans le génie du transport, unique dans le pays ! En ce qui concerne le téléphérique, une prise en charge aléatoire fait que ce moyen de transport, tant utile à la population, est à l’arrêt depuis avril dernier. Voici donc Constantine en ces derniers jours de l’année 2013. L Pages réalisées par Kais Benachour SENSIBILISATION AUX RISQUES LIÉS À L’UTILISATION DU GAZ NATUREL La SDE innove L a nouveauté cette année pour cette campagne de sensibilisation contre les dangers du gaz butane est que cette campagne de la SDE qui d’habitude s’achève avec l’arrivée du printemps et du beau temps, sera maintenue durant toute l’année en raison notamment de son bilan positif et de son impact sur la population, comme nous l’explique M.Abdelhamid Bellagha, assistant de communication au sein de cette filiale du groupe Sonelgaz : « Ces cinq dernières années, le nombre annuel de décès par asphyxie au monoxyde de carbone pour la région Est a varié entre 9 et 12, ce qui constitue une baisse significative. Bien sûr, nous continuerons à tout mettre en œuvre pour éradiquer ce fléau de manière définitive. Nous avons décidé de maintenir la campagne durant toute l’année et ne plus la restreindre à la période comprise entre les mois d’octobre et mai, comme nous le faisions précédemment. Cela est dû au constat que nous avons établi concernant les opérations de relogement dans la wilaya de Constantine, lesquelles s’effectuaient le plus souvent au printemps et en été. En parallèle, d’autres actions sont menées : journées portes ouvertes dans des lieux publics, conférences dans des résidences universitaires, caravanes de sensibilisation, spots pour la radio et la télévision, etc. ». L’utilisation du gaz de ville dans les foyers est l’une des priorités des agents de la SDE, notamment pour les appareils de chauffage et leur raccordement. M. Bellagha estime que les habitants des bidonvilles sont les plus vulnérables dans ces cas, car passer du gaz butane au gaz de ville est une transition délicate qui requiert un certain savoir : « Au niveau de la SDE, nous avons depuis quelques années pris l’habitude de mettre sur pied une campagne d’initiation à la bonne utilisation du gaz naturel ; la création de villes nouvelles, à l’image de celles de Ali Mendjeli et Massinissa à Constantine, ayant entrainé un grand transfert de populations issues de quartiers défavorisés et de bidonvilles non raccordés au réseau de gaz naturel, vers des cités qui en sont pourvues. Ces derniers se retrouvaient donc à manipuler une énergie dont ils ignoraient presque tout. » UN TRAVAIL DE PROXIMITÉ C’est ce qui explique cet engagement de la part de la SDE dans sa politique de sensibilisation dont les objectifs sont de réduire les accidents et les intoxications au monoxyde de carbone et aussi transmettre les consignes à suivre. M. Bellagha nous déclare à ce sujet : « Notre approche est basée sur le travail de proximité : des équipes pluridisciplinaires comptant chacune un chargé de communication, un ingénieur en gaz, un spécialiste en électricité et un commercial, font du porte-à-porte au niveau des sites nouvellement habités. Nos agents initient ainsi les locataires à l’usage du gaz naturel tout en les sensibilisant sur les risques liés au non-respect des consignes de prudence et de sécurité.» Pour de nombreux habitants des anciens bidonvilles donc, il s’agit de s’adapter à un nouveau mode de vie, mais compte tenu de la défec- UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION sur les dangers d'une mauvaise utilisation du gaz butane, produit fortement consommé en période hivernale, a été lancée comme chaque année par la société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (la SDE), qui chapeaute des opérations dans 16 wilayas de l’est du pays. tuosité et des anomalies dans l’installation des disparaître. À titre d’exemple, l’APC de Skikda disréseaux de gaz dans certains logements récemment pose d’une équipe de ramonage avec qui nous tralivrés, et aussi du comportement irresponsable de vaillons en collaboration. L’idéal serait de généralicertaines familles, la SDE est dans l’obligation de ser l’expérience aux autres wilayas. » faire un travail de terrain : « Nous avons été surpris n K. B. par l’inexistence de conduits pour l'évacuation des gaz brûlés au niveau d’habitations flambant KHROUB neuves ! Parfois, ce sont les nouveaux occupants des lieux qui, par méconnaissance du danger, les ont carrément obturés. Il y a aussi des citoyens, qui, par souci d’économie, La commune de Khroub a ont opté pour des équipements de décidé de créer un établissement public à caractère ind chauffage de piètre qualité ou contreustriel et commercial (Epic) aur qui a à s’occuper de l’éclair faits. Face à pareils cas, la procédure age public dans les villes Khroub, Massinissa, Ali Me de consiste à ne pas alimenter le foyer ndj nomique fait partie d’un pro eli et Aïn Nahas. Cette entité écoconcerné en énergie jusqu’à ce que gramme qui comprend la de quatre Epic, en plus de réalisation l’installation soit conforme », cell gérer l’entretien des espace e de l’éclairage public, qui auront à nous explique M. Bellagha. Une s verts, la maintenance du éducatif et la gestion des patrimoine situation qui amène parfois la infr P/APC de Khroub, Abdelham astructures culturelles et sportives. Le SDE à employer certains procéune entreprise qui prendr id Aberkane, explique à ce sujet : «C’est dés pour le moins étonnants : « a en charge les problème s de dans tout le territoire de la Pour les zones difficile d’accès, à commune. Les citoyens pou l’éclairage rront directem ent con tacter l’entreprise car l’exemple de certaines localités un numéro de téléphone pou nous avons mis à leur disposition reculées des wilayas de Khenchela r entreprise est déjà opérationnsignaler tous les problèmes. Cette et de Bordj Bou Arréridj, nous elle». de l’aéroport, la voie expresse A noter que sur le chemin avons fait appel à un "goual" de menant à la nouvelle ville Ali-Mendjeli (qui dép souk. De même que nous avons solliend des communes de Constantine et Khroub), les cité récemment des imams pour sensipoteaux électriques sont en service depuis une diz biliser les gens dans les mosquées. Par aine ailleurs, nous avons aussi la volonté de grand soulagement de la pop de jours, au ulation. relancer le métier de ramoneur qui tend à n K. B. Une Epic pour l’éclairage public g VIE D’ÉTUDIANT APPAREILS DE CHAUFFAGE D’APPOINT SANS ÉVACUATION FORMATION LMD EN GÉNIE DE TRANSPORT Attention, danger ! C’EST POSSIBLE ! Depuis un certain temps, les appareils de chauffage sans évacuation des gaz brûlés ont inondé les marchés algériens. Et, tout comme les appareils classiques, il y a ceux de qualité et ceux qui ont une durée de vie limitée et donc qui peuvent présenter un danger pour la santé des consommateurs. Equipé de filtres au lieu d’une cheminée d’évacuation, une mauvaise manipulation ou le non-respect des consignes de sécurité peut s’avérer fatal dans beaucoup de cas. Les magasins d’électroménagers se sont emparés bien évidemment de ce produit qui dans son ensemble est accessible (pour moins de 10 000 DA) et qui présente un autre avantage appréciable : l’appareil ne nécessite pas une installation et donc est fonctionnel dès son acquisition. Un propriétaire d’une boutique spécialisée dans les appareils de chauffage, située près de la cité El Menia à Constantine, nous révéla que globalement les clients ne sont pas très réticents à l’idée d’acheter un chauffage sans une conduite d’aération : «Tout comme les climatiseurs sans sortie extérieure, ces chauffages n’ont pas un succès auprès des gens, et ce pour des raisons de sécurité. Nous avons des produits de qualité, comme ceux qu’on retrouve dans les marchés européens, mais c’est difficile tout de même de convaincre les clients car ils redoutent un accident. Il est vrai que la prolifération de produits chinois de mauvaise qualité, incite les gens à exiger la qualité et surtout la sécurité. Moi-même j’évite de vendre des appareils de chauffage douteux, qu’ils soient chinois, iraniens ou turcs. Les meilleurs produits, ceux qui se vendent le plus, sont ceux fabriqués ici en Algérie, parce que les normes de sécurité sont très respectées et donc présentent moins de risque.» Si ces appareils procurent quelques avantages, il n’en demeure pas moins qu’ils nécessitent un entretien continu avec notamment le remplacement des filtres et le respect aussi de certaines consignes, comme nous l’explique Chihab, un plombier-chauffagiste : «Ce sont des produits très souvent utilisés aux USA et qui, peu à peu, ont commencé à être vendus en Europe à bas prix. Mais en Europe, ils sont utilisés comme une source de chaleur supplémentaire c'est-à-dire chauffage d’appoint et non pas comme source de chaleur principale d’une maison, contrairement à nous. Les risques encourus avec l’installation d’un tel appareil, c’est que toute la fumée qui se dégage est récupérée pour chauffer, et ce grâce à des filtres qui doivent être renouvelés tous les six mois, sinon le monoxyde de carbone peut facilement s’échapper dans l’air et intoxiquer les gens. Il faut également faire appel à des professionnels car l’appareil doit être conformément installé dans des pièces de la maison qui sont secondaires, tel un couloir et non dans les chambres, la cuisine ou la salle de bain. Même s’il existe aujourd’hui des appareils qui détectent la moindre production de CO, ces chauffages émettent aussi une vapeur d’eau qui non seulement peut endommager la maison, mais est aussi nuisible, ça agit un peu comme le gaz butane.» Notre interlocuteur ajoute que le marché algérien est malheureusement infesté de produits de qualité douteuse, des appareils importés le plus souvent de Chine, qui ne respectent aucune norme. n K. B. L’Université de Constantine 1 a lancé, il y a trois ans, une nouvelle filière dédiée au génie du transport. Une idée originale et surtout unique dans le pays. C’est la faculté des sciences des technologies qui a lancé le département de génie de transport qui assure une formation à environ 780 étudiants répartis dans les trois années de la licence LMD, dont 280 sont en L3 et beaucoup d’entre eux seront inscrits à un master l’année prochaine. Cinq spécialités en licence sont proposées, à savoir trois professionnelles : fraction électrique, hygiène et sécurité industrielle, transport et distribution des hydrocarbures, et deux autres académiques : ingénierie du transport et la maintenance des moyes de transports. Les étudiants auront en master les mêmes spécialités en master. Comment alors assurer une formation de qualité dans un domaine — génie du transport — qui jusqu’alors n’avait jamais été enseignée par les universités algériennes ? Nous avons posé la question au doyen de la faculté des sciences des technologies, Aïssa Bouzid, et à son collègue du rectorat, Toufik Belberki, qui nous ont répondu : «Les enseignants sont des professeurs spécialisés dans des domaines proches des transports, aussi nous faisons appel à des professionnels étrangers ou algériens pour assurer des séminaires à nos étudiants». La qualité des formations et de l’encadrement font ainsi la réputation du département, et les responsables espèrent en tout cas que la première promotion de licence qui sortira cette année, aura un accès à l’emploi dans le domaine du transport, surtout que, comme nous l’explique M. Bouzid, «il y a bien évidemment quelques imperfections que nous essayons de corriger grâce à ce genre de rencontres — portes ouvertes organisées par la faculté. Il faut savoir qu’en plus des formations, nos étudiants suivent des stages pratiques sur le terrain, avec les chemins de fer, par exemple. Aussi, nous nous sommes engagés avec la Setram (société d’exploitation du tramway de Constantine) par des conventions et beaucoup de nos étudiants auront, si tout va bien, la priorité dans le recrutement». Quant aux projets de fin d’étude (licences et masters), les sujets sont tirés en grande partie de la réalité, nous assure un enseignant au département, qui ajoute : «Il y a des étudiants qui ont trouvé des solutions concrètes et techniques pour l’exploitation du téléphérique et du tramway de Constantine. Par exemple, une de nos étudiantes a apporté une contribution précieuse pour le tramway et qui a aidé la Setram.» De leur côté, les étudiants de cette filière — venus de plusieurs wilayas du pays —, que nous avons rencontrés en marge de la journée d’information sur le transport, sont dans l’ensemble satisfaits du niveau de la formation et espèrent néanmoins que leur diplôme leur ouvrira les portes de l’emploi : «Nous savons que nous avons une chance unique parce que nous sommes les seuls en Algérie à pouvoir suivre une telle formation, et ce que nous attendons c’est que l’université concrétise d’autres signatures de conventions avec les entreprises de transport.» n K.B. g HUMEUR REMISE EN MARCHE DU TÉLÉPHÉRIQUE Un énième report et des questions phérique avec des cabines d’une capacité de 15 personnes alors que celui de New York, par exemple, est équipé de cabines de 200 personnes, avec un nombre de passagers inférieur à celui de Constantine. Donc, le mieux serait tout simplement de revoir toute sa conception, les pylônes et les cabines. Quant au problème rencontré ces derniers mois, il ne s’agit pas d’une maintenance ordinaire, mais d’un problème de génie civil. Un des pylônes, celui installé près de la station Tatache, a été posé non pas au milieu de la roche mais à son extrémité et avec le temps et la pression, il s’est incliné de quelques centimètres. C’est d’ailleurs visible. Je pense que la solution serait de refaire le pylône en question, sinon il y aura toujours un risque». En attendant, il y a peu de chances de voir le téléphérique mis en marche en cette fin 2013 en dépit des assurances des responsables qui avaient annoncé plus d’une fois qu’il s’agit d’une simple opération de maintenance périodique et que sa mise en service n’est qu’une question de jours. Ces mêmes responsables s’étonnent qu’aujourd’hui les journalistes et l’opinion publique s’alarment et parlent du sujet, alors même que pour des milliers de citoyens habitant les quartiers nord de la ville, ce moyen de transport est devenu plus qu’indispensable. n K. B. Dans une déclaration faite à l’APS dernièrement, le directeur des transports de la wilaya de Constantine, M. Khelifi, a évoqué l’arrêt du téléphérique qui dure depuis des mois, en expliquant que ce moyen de transport « a été "techniquement et mécaniquement réparé" et devra reprendre du service juste après la délivrance, jeudi (19 décembre), du résultat de l’expertise technique effectuée sur un pylône situé à proximité du Centre hospitalo-universitaire ». M. Khelifi a en outre expliqué que le Laboratoire des travaux publics (LTP) Est, en charge de l’expertise effectuée sur un des pylônes, n’a rien révélé de grave, et que cette mesure est «destinée à mettre fin aux "rumeurs" colportés çà et 08 en railà faisant état de l’existence de fissures sur ce mât ». é depuis 20 du tramm er F Pourtant, la Direction des transports ainsi que avaux stade son des tr le l’Entreprise des transports de Constantine (l’ETC) e ay, w an d am chargée de son exploitation, avancent depuis des alek-R Benabdelm opérationnel, nous mois les mêmes arguments, et prétendent aussi t sera bientô directeur de la jeuque les opérations de révision ou de maintenanaffirmé le orts de la wilaya, a sp ce sont courantes et banales. Doit-on rappeler nesse et dese. La dernière phase que le téléphérique est officiellement à l’arrêt h s ac m hevée dan M. Daâ depuis avril de cette année, et que plusieurs n sera ac aâmache. Il io at v o n ré de M. D entreprises et des bureaux d’études se sont alienurs, précise quelques jo res que l’entreprise it ouse relayés pour dénouer le problème. Nous avons ai el ti p es la v des rs que voulu en savoir plus en demandant l’avis de proénagement rminer, alo APC. s’agit de l’ami est sur le point de teion a été posée par l’ 000 fesseurs du département de génie de transport tt at 10 ro ér e za d én iz re g acité ne P qui ont une toute autre réponse : « En cinq années e de derniè ent , d’une cap synthétiqu au niveau tribunes nières sont entièrem de service, le téléphérique de Constantine détient x er en au d é av tu es tr si C . es e, L ie. Le stad été achevés un record mondial, celui des nombres de passagers places, ont une première en Algér à abriter les renavec 12 millions de personnes. Ce téléphérique est, s, é te el app res, couver ns inférieu e-ville, est contrairement à celui des autres villes européennes ou plein centr Ligue 2 ou des divisio a fait une américaines, un moyen de transport et non une attraccontres de sait déjà que le CSC ié. omicil tion touristique. Ceux qui ont réalisé les études ne se mais l’on our y être d K. B. n demande p sont pas rendus compte de ce flux important qui a suivi son exploitation, ils ont rapidement conçu le télé- Le stade lek Benabdelma uvert bientôt ro 16 17 Au cœur de nos RÉ GiONS g RÉFLEXE HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif - 20 Saïda - 21 Skikda 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane. Constantine g QUOTIDIENNETÉ a ville du vieux Rocher passée au peigne fin sous la plume de notre collaborateur. Constantine se prémunit contre les dangers du gaz butane en lançant une campagne qui va s’étirer sur toute l’année. Un autre risque lié au chauffage ou comment chauffer sa maison est associé, cette fois, au choix des appareils qui présentent des anomalies de fabrication et qui inondent le marché algérien. D’autre part, il est question dans ce retour à la ville des Ponts, auquel ce «Au cœur de nos régions» est consacré, du débat sur le système LMD mais pas dans l’anodin, puisque l’université de Constantine a lancé il y a trois années, cette spécialisation dans le génie du transport, unique dans le pays ! En ce qui concerne le téléphérique, une prise en charge aléatoire fait que ce moyen de transport, tant utile à la population, est à l’arrêt depuis avril dernier. Voici donc Constantine en ces derniers jours de l’année 2013. L Pages réalisées par Kais Benachour SENSIBILISATION AUX RISQUES LIÉS À L’UTILISATION DU GAZ NATUREL La SDE innove L a nouveauté cette année pour cette campagne de sensibilisation contre les dangers du gaz butane est que cette campagne de la SDE qui d’habitude s’achève avec l’arrivée du printemps et du beau temps, sera maintenue durant toute l’année en raison notamment de son bilan positif et de son impact sur la population, comme nous l’explique M.Abdelhamid Bellagha, assistant de communication au sein de cette filiale du groupe Sonelgaz : « Ces cinq dernières années, le nombre annuel de décès par asphyxie au monoxyde de carbone pour la région Est a varié entre 9 et 12, ce qui constitue une baisse significative. Bien sûr, nous continuerons à tout mettre en œuvre pour éradiquer ce fléau de manière définitive. Nous avons décidé de maintenir la campagne durant toute l’année et ne plus la restreindre à la période comprise entre les mois d’octobre et mai, comme nous le faisions précédemment. Cela est dû au constat que nous avons établi concernant les opérations de relogement dans la wilaya de Constantine, lesquelles s’effectuaient le plus souvent au printemps et en été. En parallèle, d’autres actions sont menées : journées portes ouvertes dans des lieux publics, conférences dans des résidences universitaires, caravanes de sensibilisation, spots pour la radio et la télévision, etc. ». L’utilisation du gaz de ville dans les foyers est l’une des priorités des agents de la SDE, notamment pour les appareils de chauffage et leur raccordement. M. Bellagha estime que les habitants des bidonvilles sont les plus vulnérables dans ces cas, car passer du gaz butane au gaz de ville est une transition délicate qui requiert un certain savoir : « Au niveau de la SDE, nous avons depuis quelques années pris l’habitude de mettre sur pied une campagne d’initiation à la bonne utilisation du gaz naturel ; la création de villes nouvelles, à l’image de celles de Ali Mendjeli et Massinissa à Constantine, ayant entrainé un grand transfert de populations issues de quartiers défavorisés et de bidonvilles non raccordés au réseau de gaz naturel, vers des cités qui en sont pourvues. Ces derniers se retrouvaient donc à manipuler une énergie dont ils ignoraient presque tout. » UN TRAVAIL DE PROXIMITÉ C’est ce qui explique cet engagement de la part de la SDE dans sa politique de sensibilisation dont les objectifs sont de réduire les accidents et les intoxications au monoxyde de carbone et aussi transmettre les consignes à suivre. M. Bellagha nous déclare à ce sujet : « Notre approche est basée sur le travail de proximité : des équipes pluridisciplinaires comptant chacune un chargé de communication, un ingénieur en gaz, un spécialiste en électricité et un commercial, font du porte-à-porte au niveau des sites nouvellement habités. Nos agents initient ainsi les locataires à l’usage du gaz naturel tout en les sensibilisant sur les risques liés au non-respect des consignes de prudence et de sécurité.» Pour de nombreux habitants des anciens bidonvilles donc, il s’agit de s’adapter à un nouveau mode de vie, mais compte tenu de la défec- UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION sur les dangers d'une mauvaise utilisation du gaz butane, produit fortement consommé en période hivernale, a été lancée comme chaque année par la société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (la SDE), qui chapeaute des opérations dans 16 wilayas de l’est du pays. tuosité et des anomalies dans l’installation des disparaître. À titre d’exemple, l’APC de Skikda disréseaux de gaz dans certains logements récemment pose d’une équipe de ramonage avec qui nous tralivrés, et aussi du comportement irresponsable de vaillons en collaboration. L’idéal serait de généralicertaines familles, la SDE est dans l’obligation de ser l’expérience aux autres wilayas. » faire un travail de terrain : « Nous avons été surpris n K. B. par l’inexistence de conduits pour l'évacuation des gaz brûlés au niveau d’habitations flambant KHROUB neuves ! Parfois, ce sont les nouveaux occupants des lieux qui, par méconnaissance du danger, les ont carrément obturés. Il y a aussi des citoyens, qui, par souci d’économie, La commune de Khroub a ont opté pour des équipements de décidé de créer un établissement public à caractère ind chauffage de piètre qualité ou contreustriel et commercial (Epic) aur qui a à s’occuper de l’éclair faits. Face à pareils cas, la procédure age public dans les villes Khroub, Massinissa, Ali Me de consiste à ne pas alimenter le foyer ndj nomique fait partie d’un pro eli et Aïn Nahas. Cette entité écoconcerné en énergie jusqu’à ce que gramme qui comprend la de quatre Epic, en plus de réalisation l’installation soit conforme », cell gérer l’entretien des espace e de l’éclairage public, qui auront à nous explique M. Bellagha. Une s verts, la maintenance du éducatif et la gestion des patrimoine situation qui amène parfois la infr P/APC de Khroub, Abdelham astructures culturelles et sportives. Le SDE à employer certains procéune entreprise qui prendr id Aberkane, explique à ce sujet : «C’est dés pour le moins étonnants : « a en charge les problème s de dans tout le territoire de la Pour les zones difficile d’accès, à commune. Les citoyens pou l’éclairage rront directem ent con tacter l’entreprise car l’exemple de certaines localités un numéro de téléphone pou nous avons mis à leur disposition reculées des wilayas de Khenchela r entreprise est déjà opérationnsignaler tous les problèmes. Cette et de Bordj Bou Arréridj, nous elle». de l’aéroport, la voie expresse A noter que sur le chemin avons fait appel à un "goual" de menant à la nouvelle ville Ali-Mendjeli (qui dép souk. De même que nous avons solliend des communes de Constantine et Khroub), les cité récemment des imams pour sensipoteaux électriques sont en service depuis une diz biliser les gens dans les mosquées. Par aine ailleurs, nous avons aussi la volonté de grand soulagement de la pop de jours, au ulation. relancer le métier de ramoneur qui tend à n K. B. Une Epic pour l’éclairage public g VIE D’ÉTUDIANT APPAREILS DE CHAUFFAGE D’APPOINT SANS ÉVACUATION FORMATION LMD EN GÉNIE DE TRANSPORT Attention, danger ! C’EST POSSIBLE ! Depuis un certain temps, les appareils de chauffage sans évacuation des gaz brûlés ont inondé les marchés algériens. Et, tout comme les appareils classiques, il y a ceux de qualité et ceux qui ont une durée de vie limitée et donc qui peuvent présenter un danger pour la santé des consommateurs. Equipé de filtres au lieu d’une cheminée d’évacuation, une mauvaise manipulation ou le non-respect des consignes de sécurité peut s’avérer fatal dans beaucoup de cas. Les magasins d’électroménagers se sont emparés bien évidemment de ce produit qui dans son ensemble est accessible (pour moins de 10 000 DA) et qui présente un autre avantage appréciable : l’appareil ne nécessite pas une installation et donc est fonctionnel dès son acquisition. Un propriétaire d’une boutique spécialisée dans les appareils de chauffage, située près de la cité El Menia à Constantine, nous révéla que globalement les clients ne sont pas très réticents à l’idée d’acheter un chauffage sans une conduite d’aération : «Tout comme les climatiseurs sans sortie extérieure, ces chauffages n’ont pas un succès auprès des gens, et ce pour des raisons de sécurité. Nous avons des produits de qualité, comme ceux qu’on retrouve dans les marchés européens, mais c’est difficile tout de même de convaincre les clients car ils redoutent un accident. Il est vrai que la prolifération de produits chinois de mauvaise qualité, incite les gens à exiger la qualité et surtout la sécurité. Moi-même j’évite de vendre des appareils de chauffage douteux, qu’ils soient chinois, iraniens ou turcs. Les meilleurs produits, ceux qui se vendent le plus, sont ceux fabriqués ici en Algérie, parce que les normes de sécurité sont très respectées et donc présentent moins de risque.» Si ces appareils procurent quelques avantages, il n’en demeure pas moins qu’ils nécessitent un entretien continu avec notamment le remplacement des filtres et le respect aussi de certaines consignes, comme nous l’explique Chihab, un plombier-chauffagiste : «Ce sont des produits très souvent utilisés aux USA et qui, peu à peu, ont commencé à être vendus en Europe à bas prix. Mais en Europe, ils sont utilisés comme une source de chaleur supplémentaire c'est-à-dire chauffage d’appoint et non pas comme source de chaleur principale d’une maison, contrairement à nous. Les risques encourus avec l’installation d’un tel appareil, c’est que toute la fumée qui se dégage est récupérée pour chauffer, et ce grâce à des filtres qui doivent être renouvelés tous les six mois, sinon le monoxyde de carbone peut facilement s’échapper dans l’air et intoxiquer les gens. Il faut également faire appel à des professionnels car l’appareil doit être conformément installé dans des pièces de la maison qui sont secondaires, tel un couloir et non dans les chambres, la cuisine ou la salle de bain. Même s’il existe aujourd’hui des appareils qui détectent la moindre production de CO, ces chauffages émettent aussi une vapeur d’eau qui non seulement peut endommager la maison, mais est aussi nuisible, ça agit un peu comme le gaz butane.» Notre interlocuteur ajoute que le marché algérien est malheureusement infesté de produits de qualité douteuse, des appareils importés le plus souvent de Chine, qui ne respectent aucune norme. n K. B. L’Université de Constantine 1 a lancé, il y a trois ans, une nouvelle filière dédiée au génie du transport. Une idée originale et surtout unique dans le pays. C’est la faculté des sciences des technologies qui a lancé le département de génie de transport qui assure une formation à environ 780 étudiants répartis dans les trois années de la licence LMD, dont 280 sont en L3 et beaucoup d’entre eux seront inscrits à un master l’année prochaine. Cinq spécialités en licence sont proposées, à savoir trois professionnelles : fraction électrique, hygiène et sécurité industrielle, transport et distribution des hydrocarbures, et deux autres académiques : ingénierie du transport et la maintenance des moyes de transports. Les étudiants auront en master les mêmes spécialités en master. Comment alors assurer une formation de qualité dans un domaine — génie du transport — qui jusqu’alors n’avait jamais été enseignée par les universités algériennes ? Nous avons posé la question au doyen de la faculté des sciences des technologies, Aïssa Bouzid, et à son collègue du rectorat, Toufik Belberki, qui nous ont répondu : «Les enseignants sont des professeurs spécialisés dans des domaines proches des transports, aussi nous faisons appel à des professionnels étrangers ou algériens pour assurer des séminaires à nos étudiants». La qualité des formations et de l’encadrement font ainsi la réputation du département, et les responsables espèrent en tout cas que la première promotion de licence qui sortira cette année, aura un accès à l’emploi dans le domaine du transport, surtout que, comme nous l’explique M. Bouzid, «il y a bien évidemment quelques imperfections que nous essayons de corriger grâce à ce genre de rencontres — portes ouvertes organisées par la faculté. Il faut savoir qu’en plus des formations, nos étudiants suivent des stages pratiques sur le terrain, avec les chemins de fer, par exemple. Aussi, nous nous sommes engagés avec la Setram (société d’exploitation du tramway de Constantine) par des conventions et beaucoup de nos étudiants auront, si tout va bien, la priorité dans le recrutement». Quant aux projets de fin d’étude (licences et masters), les sujets sont tirés en grande partie de la réalité, nous assure un enseignant au département, qui ajoute : «Il y a des étudiants qui ont trouvé des solutions concrètes et techniques pour l’exploitation du téléphérique et du tramway de Constantine. Par exemple, une de nos étudiantes a apporté une contribution précieuse pour le tramway et qui a aidé la Setram.» De leur côté, les étudiants de cette filière — venus de plusieurs wilayas du pays —, que nous avons rencontrés en marge de la journée d’information sur le transport, sont dans l’ensemble satisfaits du niveau de la formation et espèrent néanmoins que leur diplôme leur ouvrira les portes de l’emploi : «Nous savons que nous avons une chance unique parce que nous sommes les seuls en Algérie à pouvoir suivre une telle formation, et ce que nous attendons c’est que l’université concrétise d’autres signatures de conventions avec les entreprises de transport.» n K.B. g HUMEUR REMISE EN MARCHE DU TÉLÉPHÉRIQUE Un énième report et des questions phérique avec des cabines d’une capacité de 15 personnes alors que celui de New York, par exemple, est équipé de cabines de 200 personnes, avec un nombre de passagers inférieur à celui de Constantine. Donc, le mieux serait tout simplement de revoir toute sa conception, les pylônes et les cabines. Quant au problème rencontré ces derniers mois, il ne s’agit pas d’une maintenance ordinaire, mais d’un problème de génie civil. Un des pylônes, celui installé près de la station Tatache, a été posé non pas au milieu de la roche mais à son extrémité et avec le temps et la pression, il s’est incliné de quelques centimètres. C’est d’ailleurs visible. Je pense que la solution serait de refaire le pylône en question, sinon il y aura toujours un risque». En attendant, il y a peu de chances de voir le téléphérique mis en marche en cette fin 2013 en dépit des assurances des responsables qui avaient annoncé plus d’une fois qu’il s’agit d’une simple opération de maintenance périodique et que sa mise en service n’est qu’une question de jours. Ces mêmes responsables s’étonnent qu’aujourd’hui les journalistes et l’opinion publique s’alarment et parlent du sujet, alors même que pour des milliers de citoyens habitant les quartiers nord de la ville, ce moyen de transport est devenu plus qu’indispensable. n K. B. Dans une déclaration faite à l’APS dernièrement, le directeur des transports de la wilaya de Constantine, M. Khelifi, a évoqué l’arrêt du téléphérique qui dure depuis des mois, en expliquant que ce moyen de transport « a été "techniquement et mécaniquement réparé" et devra reprendre du service juste après la délivrance, jeudi (19 décembre), du résultat de l’expertise technique effectuée sur un pylône situé à proximité du Centre hospitalo-universitaire ». M. Khelifi a en outre expliqué que le Laboratoire des travaux publics (LTP) Est, en charge de l’expertise effectuée sur un des pylônes, n’a rien révélé de grave, et que cette mesure est «destinée à mettre fin aux "rumeurs" colportés çà et 08 en railà faisant état de l’existence de fissures sur ce mât ». é depuis 20 du tramm er F Pourtant, la Direction des transports ainsi que avaux stade son des tr le l’Entreprise des transports de Constantine (l’ETC) e ay, w an d am chargée de son exploitation, avancent depuis des alek-R Benabdelm opérationnel, nous mois les mêmes arguments, et prétendent aussi t sera bientô directeur de la jeuque les opérations de révision ou de maintenanaffirmé le orts de la wilaya, a sp ce sont courantes et banales. Doit-on rappeler nesse et dese. La dernière phase que le téléphérique est officiellement à l’arrêt h s ac m hevée dan M. Daâ depuis avril de cette année, et que plusieurs n sera ac aâmache. Il io at v o n ré de M. D entreprises et des bureaux d’études se sont alienurs, précise quelques jo res que l’entreprise it ouse relayés pour dénouer le problème. Nous avons ai el ti p es la v des rs que voulu en savoir plus en demandant l’avis de proénagement rminer, alo APC. s’agit de l’ami est sur le point de teion a été posée par l’ 000 fesseurs du département de génie de transport tt at 10 ro ér e za d én iz re g acité ne P qui ont une toute autre réponse : « En cinq années e de derniè ent , d’une cap synthétiqu au niveau tribunes nières sont entièrem de service, le téléphérique de Constantine détient x er en au d é av tu es tr si C . es e, L ie. Le stad été achevés un record mondial, celui des nombres de passagers places, ont une première en Algér à abriter les renavec 12 millions de personnes. Ce téléphérique est, s, é te el app res, couver ns inférieu e-ville, est contrairement à celui des autres villes européennes ou plein centr Ligue 2 ou des divisio a fait une américaines, un moyen de transport et non une attraccontres de sait déjà que le CSC ié. omicil tion touristique. Ceux qui ont réalisé les études ne se mais l’on our y être d K. B. n demande p sont pas rendus compte de ce flux important qui a suivi son exploitation, ils ont rapidement conçu le télé- Le stade lek Benabdelma uvert bientôt ro 20 S D u d o k u ÉTENTE L e Fo DÉFINITION HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 u i l l i s Par Djermane Augmente l’énergie. (en 11 lettres) Règle du jeu Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec une série de chiffres allant de 1 à 9 de sorte que : - chaque ligne, chaque colonne et chaque bloc de 3X3 doit contenir toute la série des chiffres allant de 1 à 9. f l é c h é s Mo t s c o d é s Règle du jeu Dans la grille ci-contre, les lettres ont été remplacées par des chiffres. Un même chiffre représentant toujours la même lettre. Reconstituez les mots au fur et à mesure que certaines lettres apparaissent dans la grille. Pour commencer le jeu, trouvez le mot dont les premières lettres sont déjà indiquées dans la grille. J O U R … S O L U T I O N S D U Mots codé s D U Sudoku Mots Flé ché s S O L U T I O N S J O U R … CONTROVERSE t s SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT Mo D S ÉTENTE y m b i o s e RÈGLE DU JEU : Positionner les mots qui se trouvent dans la marge dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un cercle forment la définition suivante : rille 1 2 HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 PAR DJERMANE Femme qui sait et colporte toutes les nouvelles. (en 7 lettres). G 21 GEÔLE PLACIDE CARNET NOMMER CRITÈRE FAMEUX DINANDERIE FRÉQUENT PIRATE VOITURE DÉLUGE VOLUME RIVAGE TRISTE CHIEN FIEF TOUR ÉCŒURER ÉLOQUENT PIE URINE ORGIE TRIMBALER GLACIER TURF MÉTRO SOUPLESSE RALLIEMENT SIROP COCAÏNE MAJORITÉ ÉMÉRI ÉMEUTIÈRE ESCROC CÉTACÉ PETIOT MUSICIEN NŒUD DUEL PASSANT ÉTRENNE CLAME TENACE RHUM BORNE PUISSANT ARGUMENT COL MASSIF LAMENTABLE STADE ÉPODE TOMATE AUTEUR SEUIL TULIPE MANÈGE MARÂTRE TERRIBLE TÉNIA PROGRAMME DIMANCHE 29 DÉCEMBRE 00:00 Information Boucle info en français 07:00 Documentaire religieux 07:30 El aalem bayna yedaik 08:00 Moyen-métrage Concert de chant 08:30 Dessin animé Police zola 09:00 Bonjour d’Algérie week-end 10:30 Série TV Djourouh el hayet 11:00 Magazine Santé Mag 12:00 Journal télévisé 12:30 Magazine Avis religieux 13:30 Film Meriem 15:00 Magazine Twahacht bladi 16:30 Dessin animé Bakugan 17:00 Magazine Il était mille fois 17:30 Série documentaire Takder tarbah 18:00 Journal Télévisé 18:30 Série TV Djourouh el hayet 19:00 Journal télévisé 19:30 Le magazine de montagne 20:00 Information Journal télévisé 20:45 Magazine Canal foot 22:15 Magazine Culture Club M u e t t e 3 4 5 6 7 8 9 20:45 10 HORIZONTALEMENT CA N AL FO O T I I. Qui ont le caractère d’un original. II. Mot dont la prononciation rappelle son objet. III. Mot d’enfant. Tour. Consonne double. IV. Strophe. V. Machines servant à faire des courbures. VI. Lettres de Bretagne. Côté du corps. VII. Planchette de bois. Colle forte. Personnel. VIII. Germe d’orge sèche. IX. Poussée à. Note. X. Préposition. Garnies d’acier. II III IV V VERTICALEMENT VI 1. Système politique où le pouvoir est aux mains d’un seul homme. 2. Privations d’aliments. 3. Drame du Japon. Zinc. Liquide organique. 4. Capitale africaine. Massif du Maroc. 5. Mettre à sec. Avarié. 6. Astate. Arbre fruitier. 7. Cyclade. Singer un hibou. 8. Pattes de crapaud. Risqua. 9. Un hollandais. De bonne humeur. 10. Vieillards débiles. VIII IX X Symbiose Grille muette S O L U T I O N S D U J O U R … COMMÈRE VII LUNDI 30 DÉCEMBRE 07:00 Dessin animé Police zola 07:30 Moyen-métrage Concert de chant 08:00 Information Bonjour d’Algérie 09:30 El ilem bayna yedaik 2 10:00 Qessas mina el ghaba 10:30 Djourouh el hayet 11:00 Magazine Canal foot 12:00 Journal Télévisé 12:30 Série TV La reine 13:15 Feuilleton Le médaillon 14:00 Série TV assrar el madhi 15:00 C’est son show 16:30 Takder tarbah 17:00 Documentaire 52 chrono 18:00 Journal Télévisé 18:30 Série TV Djourouh el hayet 19:00 Journal Télévisé 19:30 Djemei family ! 20:00 Journal Télévisé 20:45 Magazine Questions d’actu 22:15 Zahoua LES COURSES À BARIKA Les outsiders 1-4-3-8 Les plus joués 9-2-11-5-7-10-6 2-Kasproy / 5-Emerode / 9-Asmar / 6-Nekhlat M’Doukal / 7-Air France 11-Mesk Ellil / 1-Bymoun / EN H.S : 2-5-9-6-X LE PRONOSTIC VÉRITÉ 30 Les abandonnés 12 TURF APTITUDE 1-Bymoun 2-Kasproy 5-Emerode 9-Asmar 10-Khouloud 11-Mesk Ellil FORME A CHANCES EGALES L’ hippodrome Guiri Aissa de Barika nous convie ce Dimanche à une épreuve à caractère de bonne qualité avec treize coursiers qui seront sous les feux de la rampe et qui vont sortir le grand jeu d’entrée et en se plaçant très vite lors de l’ouverture des stalles, car il suffit parfois d’un mauvais départ pour perdre toutes ses chances à l’arrivée. C’est donc un pari mutuel des plus ouverts qui nous est proposé avec ce prix N’gaous qui se courra sur la distance de 1400Mètres où l’on retrouvera à quelques exceptions près les mêmes coursiers qui ont pris part aux derniers paris quarté et quinté de Barika dans la catégorie des Arabe Nés et Elevés en Algérie et qui se rangeront sous les ordres du starter. Il faudra donc privilégier les martingales dans ce cas de figure afin de mettre le plus grand nombre d’atouts dans sa manche pour pouvoir trouver la bonne combinaison. Pour ma part, j’accorderai les faveurs du pronostic au pensionnaire de l’efficace entraineur A.Latteli, Kasproy, qui bénéficie d’un très bel engagement car il partira avantagé à la corde et aura pour partenaire l’excellent jockey Ab.Attallah au coefficient de réussite élevé dans les épreuves à caractère et surtout qu’il reste sur d’excellentes performances et plus particulièrement sa deuxième place sur une distance similaire à celle du jour. Derrière mon préféré, il faudra tenir compte des chances du poulain du bas de tableau, Asmar, qui vient de laisser une bonne impression lors de ses dernières sorties et qui reste en mesure de répéter dans l’épreuve qui nous intéresse, qui s’adresse aux chevaux de 3ans et plus Arabe Nés et Elevés en Algérie, n’ayant pas totalisé la somme de 251.000 DA en gains et places depuis le 01/04/13 à ce jour. Poids 3ans 50kg, 4ans 51kg, 5ans et plus 53kg. Surcharge de 1kg par tranche de 50.000 DA cumulée en gains et places depuis le 01/04/13 à ce jour. n Y. S. SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL DIMANCHE 29 DECEMBRE 2013 BARIKA QUARTE - QUINTE PROPRIÉTAIRES N° CHEVAUX D.Lecheheb 01 Bymoun R.Bourmel 02 Kasproy (0) 15H30 PRIX : N’GAOUS ARABE N.E.E EN ALGERIE 1ère COURSE l 350.000 DA l 1.400 mètres JOCKEYS PDS CDS D.Mechagueb 57 07 AB.Attallah 56 03 ENTRAINEURS NOTRE AVIS D.Lecheb Du métier A.Latteli Tient la forme H.Selmani La rentrée H.Selmani 03 Adilane A.Tiar 04 Shera S.Hellal 54 05 I.Chebili Trouble-fête A.BS.Lamici 05 Emerode A.Fekroune 54 04 ABS.Lamici En bon rang AH.Chaabi 54 06 H.Ferhat Tient la forme Y.Grourou AP/A.Chebbah 55 01 06 Nekhlat M’Doukal (0) KH.Zidi 07 Air France O.Chebbah 54 11 B.Zidi Pourquoi pas SK.Guiri 08 Dhib Lil (0) F.Chaabi 54 02 SK.Guiri Aléatoire M.Rahmani 09 Asmar A.Lachi 54 08 A.Latteli Belle carte A.I.Lamici 10 Khouloud AP.H.Zaaboub 53.5 13 AI.Lamici La rentrée AB.Doukhi 11 Mesk Ellil JJ.CH.Attallah 53 09 AB.Doukhi Le choix du jockey M.Rahmani 12 Hamamet Chebli M.Aissani 51 12 M.Rahmani Barrée MK.Lamici 13 Baghdad (0) D.Lecheheb 50 10 MK.Lamici Retiré MEILLEURES CHANCES HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 2-Kasproy 4-Shera 5-Emerode 6-Nekhlat M’Doukal 7-Air France 9-Asmar 11-Mesk Ellil MEILLEURES PERFS 1-Bymoun 5-Emerode 2-Kasproy 10-Khouloud 11-Mesk Ellil 9-Asmar 7-Air France CLASSE 2-Kasproy 9-Asmar 10-Khouloud 5-Emerode 1-Bymoun CONCLUSION 2-Kasproy 9-Asmar 10-Khouloud 5-Emerode 1-Bymoun 11-Mesk Ellil 7-Air France (0) : Chevaux portant des œilleres QUARTÉ - QUINTESCOPE Fai t es v o s j eux Nombre de chevaux désignés Simple Total Simple Total Simple 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 10 DA 20 DA 50 DA 100 DA 175 DA 280 DA 420 DA 600 DA 825 DA 1.100 DA 30 DA 120 DA 300 DA 600 DA 1.050 DA 1.680 DA 2.520 DA 3.600 DA 4.950 DA 6.600 DA 10 DA 25 DA 75 DA 175 DA 350 DA 630 DA 1.050 DA 1.650 DA 2.475 DA 120 DA 600 DA 1.080 DA 4.200 DA 8.400 DA 15.120 DA 25.200 DA 39.600 DA 59.400 DA 10 DA 30 DA 105 DA 280 DA 630 DA 1.260 DA 2.310 DA 3.960 DA Total 600 DA 3.600 DA 12.600 DA 33.600 DA 75.600 DA 151.200 DA 1-BYMOUN : Ce mâle alezan de 9ans qui donne l’impression de chercher sa course, comme le montrent ses deux dernières sorties où il a terminé en tête des battus, retrouve un parcours à sa convenance, il devrait payer cette fois. 2-KASPROY : Restant sur une prestation de qualité, il ne devrait pas rencontrer de grandes difficultés pour venir jouer un rôle de premier ordre à l’arrivée, voire rallier victorieusement le poteau d’arrivée. 3-ADLANE : Course de rentrée, mais pour peu qu’elle soit présentée dans la plénitude de ses moyens, cette jeune pouliche de 3ans peut venir semer la zizanie à belle cote au disque d’arrivée. 4-SHERA : Elle vient de créer la surprise à sa dernière sortie en se plaçant sur un parcours de vitesse, effaçant par là même sa longue série d’échecs, reconduite après coup sous la houlette de l’excellent jockey S.Hellal, elle peut répéter. 5-EMERODE : Dans l’argent à chaque sortie, cette jument de 4ans, qui n’est pas dépourvue de moyens et qui bénéficie d’un bel engagement, s’élancera avec de sérieuses ambitions pour venir augmenter son capital gain. 6-NEKHLAT M’DOUKAL : Donnant toujours le meilleur d’elle-même à chaque sortie, cette excellente jument de 5ans s’élancera sans complexe aucun à la conquête d’un accessit dans ce lot à sa portée. 7-AIR FRANCE : Elle vient de surprendre à sa dernière sortie en remportant une épreuve de vitesse, reconduite après coup, elle misera sur sa forme retrouvée pour tenter de continuer sur sa lancée surtout qu’elle est bien montée. 8- DHIB LIL : Il intéressera les inconditionnels de l’excellent jockey F.Chaabi qui peut le transcender l’espace d’une course pour qu’il se rachète de ses dernières déconvenues car il aura l’avantage d’affronter un lot à sa portée. 9-ASMAR : Ce mâle alezan de 4ans qui reste sur un sans-faute et qui malgré la défection de l’excellent jeune jockey Ch.Attallah, fera partie des meilleures chances pour remporter l’épreuve qui nous intéresse. 10-KHOULOUD : Course de rentrée mais n’étant pas dépourvu de moyens, ce vaillant coursier de 9ans, qui se recommande d’une carrière bien remplie, reste en mesure de se distinguer d’entrée. 11-MESK ELIL : Rien que pour la monte du jeune crack jockey, Ch.Attallah, il aura à ne pas en douter de nombreux preneurs à l’heure des choix surtout qu’il vient de démontrer une forme certaine au cours de sa dernière sortie. 12-HAMAMET CHEBLI : Elle vient d’échouer à deux reprises, ce qui n’est pas fait pour nous inciter à lui accorder du crédit, surtout qu’elle aura le désavantage de retrouver des coursiers qui viennent de la battre à plate couture. 13-BAGHDAD : Retiré sur avis du vétérinaire. R S P S O T Tous les Football E APRÈS LA DÉFAIT FACE AU CSC « LES CANARIS, qui ont arraché une qualification aux huitièmes de finale face à leur bête noire, l'USM Alger, voulaient achever l'année 2013 sur une bonne note avec la réception du CS Constantine. La JSK crucifiée par ses ex U ne victoire est une sorte de cadeau de fin d'année que nous voulons offrir à nos fans qui ont été remarquables depuis le début de saison mais ce sera difficile face à une bonne équipe du CSC», nous dira le coach Aït-Djoudi avant la rencontre. Mais son vœu n'a pas été exaucé et le CSC est reparti avec les trois points. Les Canaris ont été pour ainsi dire crucifiés par leurs ex, à savoir Maïza et Boulemdaïs, auteurs des buts, et Gaouaoui, le gardien-entraîneur. Les Jaune et Vert ont donc vu leurs ailes coupées alors qu’ils étaient au septième ciel après leur qualification en coupe d’Algérie. Et dire qu’ils avaient les trois points à leur portée si seulement leurs attaquants avaient fait preuve de plus de pugnacité et de concentration devant le but. A propos de concentration, c’est cette dernière qui leur a fait cruellement défaut dans les ultimes instants de la partie où ils ont été pris de vitesse par les Constantinois qui ont réussi le parfait holdup. Et dire que tout avait bien commencé pour eux en dominant copieusement les débats, une domination récompensée par un penalty suite à une erreur de Sebah sur Ebossé. Le Camerounais, qui voulait se faire justice lui-même, a manqué lamentablement son tir. Un ratage qui a jeté la consternation dans les gradins, tant il a constitué le tournant du match. Mais il n’en demeure pas moins que les hommes d’Aït-Djoudi sont restés sur leur lancée et ont continué le siège de la défense de l’excellent Si-Mohamed Cédric. Une domination qui a fini par porter ses fruits avec ce but de Béziouène à la 80’. Dès lors, les Canaris ont pensé avoir fait le plus dur. Mais c’était sans compter sur cette équipe du CSC volontaire à souhait qui, loin d’être abattue, est parvenue à revenir au score par Maïza avant que Boulemdaïs ne fasse basculer la partie d’abord en prenant de vitesse l’axe kabyle puis le gardien Asselah qui l’avait fauché dans les 18 yards en exécutant avec succès le penalty a accordé l’arbitre Benouza. Ainsi donc, les Canaris ont terminé la phase aller et surtout l’année 2013 sur une mauvaise note. n Rachid Hammoutène HANDBALL-CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014 31 HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013 DISTINCTION Abdenour Belkheïr honoré L'association Ouled ElHouma a organisé, hier, au salon d'honneur du stade 5-Juillet, une cérémonie en l'honneur de Lounès Belkheïr, dit Abdenour, journaliste sportif depuis 1974 et ancien technicien et consultant en sport. «Je suis comblé de joie et fier d'être honoré. Cette cérémonie m'a permis de rencontrer des compagnons de route et des frères de longue date», a déclaré Abdenour Belkheïr. «J'ai consacré une grande partie de ma vie à inculquer aux jeunes athlètes et entraîneurs les valeurs de l'éducation sportive que je retrouve en eux maintenant. Je remercie toutes les personnes ici présentes», a ajouté cet ancien footballeur et handballeur. De son côté, le président de l'association Ouled El-Houma, Abderrahmane Bergui, a estimé que Lounès Belkheïr «mérite une telle cérémonie pour avoir œuvré inlassablement au sein du mouvement sportif algérien». Plusieurs personnalités sportives, dont des amis de la corporation, ont rehaussé de leur présence la cérémonie qui se voulait «un geste symbolique» pour une personne qui a marqué de son empreinte «le paysage médiatique sportif national, en particulier le football», selon Ouled ElHouma. Ancien directeur technique national à la Fédération algérienne d'athlétisme et par la suite préparateur physique dans des clubs de football de différentes divisions, Abdenour Belkheïr a vu défiler sous sa coupe beaucoup de grands champions en athlétisme surtout. Abdenour Belkheïr, âgé de 65 ans, a écrit plusieurs œuvres sur le MC Alger (Légende vivante du Mouloudia), l'USM Alger (La coupe à cœur joie) et, récemment, sur la mémoire du football algérien (Effluves de nostalgie), où il dresse le portrait de plusieurs anciens internationaux qui ont écrit les belles pages de l'épopée footballistique algérienne depuis 1962, voire bien avant. LES PRÉPARATIFS VONT BON TRAIN En dépit d’une entame tardive effectuée en octobre dernier, les préparatifs pour les championnats d’Afrique de handball (15-26 janvier 2014) sont en voie d’achèvement. C’est ce que nous avons appris auprès de la cellule de communication de la Fédération algérienne. L’Algérie a été désignée pays hôte de la 21e édition en 2011, mais la crise dont a souffert la discipline a bloqué l’installation d’un comité d’organisation et le coup d’envoi des préparatifs. Toutefois, le nouveau bureau fédéral et à sa tête Saïd Bouamra, a consenti des efforts titanesques pour faire avancer les choses. Saisissant la Fédération internationale, le responsable de la FAHB a pu décrocher une précieuse contribution de l’IHF, avec deux parquets de marque Gerflor et 100 ballons. Les membres du comité d’organisation travaillent d’arrache-pied pour mettre tout en place. Après avoir inspecté les trois infrastructures rete- nues pour abriter la compétition continentale, à savoir la salle Harcha, la coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf et la salle de Chéraga, le comité a exprimé sa déception quant à l’état désastreux des installations. Cette situation a nécessité l’intervention du ministère de la Jeunesse et des Sports pour que les travaux débutent dans les plus brefs délais au niveau de plusieurs installations (les vestiaires et les terrains). D’ailleurs, la pose de nouveaux parquets de marque Gerflor sera effectuée incessamment. D’autres aspects relatifs à l’hébergement ont été réglés avec la domiciliation des officiels à l’hôtel Les Abbassides, alors que les athlètes le seront à l’hôtel Mazafran de Zéralda et d’autres sites ont été retenus pour accueillir la presse étrangère. Concernant le transport, le comité a signé une convention avec l’Etusa, qui mettra 35 bus à la disposition des délégations, des staffs techniques, ainsi que plusieurs véhicules pour transport des officiels. Dans le but de faciliter le travail des journalistes, le centre de presse international et Algérie Télécom vont mettre au niveau des salles la WiFi, sans oublier d’autres équipements comme le fax et les imprimantes. n Adel K. Aoudia pisté par le Club Africain Parti l’été dernier au Dynamo Dresde (D2 allemande), Mohamed-Amine Aoudia serait déjà sur le départ. C’est en tout cas ce qui se murmure du côté de la Tunisie. Le Club Africain, où évolue également Abdelmoumène Djabou, convoiterait l’exattaquant de l’ESS. En effet, à la recherche d’un attaquant de métier, le club tunisois aurait même émis une offre de prêt payant au club de Bundesliga 2. Les mêmes sources affirment aussi qu’Aoudia ne serait pas contre l’idée de rejoindre le championnat tunisien dès cet hiver. Suspendu pour trois matches avec le Dynamo Dresde, le joueur, qui a inscrit six buts en quatorze apparitions dont quatre comme titulaire, ne devrait reprendre la compétition qu'au début du mois de mars, en raison de la trêve hivernale en Allemagne. Ce qui pourrait l’amener à aller chercher du temps de jeu dans un autre championnat dans l’espoir de pouvoir disputer le Mondial avec les Verts. n M. F. La Météo du D i m a n c h e 2 9 D é c e m b re 2 0 1 3 n Alger 14° n Annaba 13° n Constantine 8° n Oran 15° Fedjr....................6.27 Dohr ..................12.50 Assar .................15.22 Maghreb.............17.44 Ichaâ .................19.08 n Ouargla 14° ACHAT 6 1 €6 1$ REVALORISATION SALARIALE Signature de deux conventions collectives de branche au profit de deux établissements touristiques Deux conventions collectives de branche ont été signées, hier, à Alger, au profit de l'Office national algérien du tourisme (Onat) et de l'Agence nationale de développement du tourisme (ANDT), portant revalorisation des salaires des travailleurs de ces deux établissements touristiques. Les deux conventions ont été signées par les directeurs généraux de l'Onat et de l'ANDT, respectivement Mohamed Chérif Slatnia et Nadri Noureddine. Dans une déclaration à l'APS, le secrétaire général de la Fédération nationale du tourisme, de l'artisanat et du commerce de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Rabah Brahmi, qui a également signé les deux conventions, a indiqué que ces deux dernières prévoyaient une hausse des salaires de 10% pour les travailleurs de l'Onat et de 15% pour ceux de l'ANDT. En vertu de ces deux conventions, la prime de panier passera de 220 à 300 DA et celle de la femme au foyer de 1.500 à 2.000 DA, a-t-il ajouté, précisant qu'il s'agira également de la titularisation des contractuels de manière définitive. VENTE 6 1 €6 1$ 76,99 DA 81,70 DA 105,85 DA 112,34 DA La création d'un musée du patrimoine Ahellil recommandée La création d'un musée pour la préservation du patrimoine Ahellil a été recommandée par les participants à une rencontre sur le répertoire de ce legs immatériel, organisée à Timimoune (Adrar) en marge du 7e festival national de l'Ahellil. Chercheurs et universitaires ont plaidé aussi, à l’issue de cette rencontre ouverte, jeudi, pour la mise en place d'équipes de recherche s'intéressant au répertoire et à l'authentification du patrimoine Ahellil à travers la wilaya, en lui consacrant une aile au niveau de la bibliothèque publique de Timimoune où seront rassemblées publications et études sur le thème. Cette rencontre académique, abritée par la bibliothèque publique de Timimoune, a été une occasion pour suggérer «la mise en place d'un prix conséquent» pour la meilleure œuvre sur le patrimoine Ahellil, son étude et sa traduction. «La promotion de cette rencontre en séminaire international», avec la participation des chouyoukh et spécialistes intéressés, a été également prônée lors de cette rencontre «au regard de l'importance de ce patrimoine, classé par l'Unesco patrimoine immatériel universel». Tindouf 19° n Illizi 21° n Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29 R.C.97B 36181 LES EXPERTS DES DEUX PAYS À PIED D'ŒUVRE À TRIPOLI Préparatifs de la grande commission mixte algéro-libyenne 150 jeunes, représentants d'organisations d'Europe, d'Afrique et d'Amérique, prendront part, aujourd’hui et demain, aux côtés de 1.000 jeunes Sahraouis, au 8e congrès de l'Union de la jeunesse sahraouie (UJSARIO) qui se tiendra dans la wilaya d'Aousserd. C n B SERVICE PU Horizons : http://www.horizons-dz.com «RAVIVER LA FLAMME» DE LA LUTTE e rendez-vous se tiendra sous le slogan «raviver la flamme de la lutte contre le colonisateur marocain pour imposer l'indépendance». M. Mahfoudh Salama, chargé de communication de l’UJSARIO, a exprimé «la détermination et la hargne» du peuple sahraoui et plus particulièrement la jeunesse à lutter de toutes ses «forces et énergies» pour «arracher» l'indépendance des territoires sahraouis, dont les richesses sont continuellement «spoliées illégalement» par le Maroc. Ce rendez-vous organique se tient à l'heure où la communauté internationale assiste à des violations des droits de l'homme du peuple sahraoui par le Maroc qui a suscité, durant l’année 2013, une mobilisation mondiale sans précédent, resserrant davantage l'étau autour du gouvernement marocain face aux virulentes critiques, notamment des ONG internationales. Saisissant l'ampleur de ces violations, plusieurs pays, dont les Etats-Unis et l'Union européenne, ainsi que les Nations unies et les ONG internationales des droits de l'homme, ont sévèrement sermonné les autorités marocaines pour les graves exactions perpétrées contre les Sahraouis. A deux reprises, le département d'Etat américain a dénoncé, dans de nouveaux rapports, la violation des droits de l'homme des Sahraouis par l'occupant marocain, citant les actes de violence physique dont la torture des détenus, le recours à la déten- Tamanrasset 23° Horizons CONGRÈS DE LA JEUNESSE SAHRAOUIE TIMIMOUNE n tion arbitraire, les disparitions forcées, l'impunité des forces marocaines ainsi que les procès expéditifs contre les militants luttant pour l'indépendance des territoires sahraouis. Des ONG internationales dont Amnesty International, Human Rights Watch et RF Kennedy Center se sont élevées contre les exactions du Maroc tout en plaidant pour l'introduction d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au sein de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso). Ces ONG estiment impératif que la Minurso soit mise en conformité avec les autres missions onusiennes de maintien de la paix conçues avec le principe en vertu duquel les droits de l'homme font partie intégrante des missions de l'ONU. Et il ne fait nul doute que l'initiative engagée, en avril dernier, par les Etats-Unis à travers la présentation, pour la première fois, d'un projet de résolution au Conseil de sécurité stipulant l'introduction de cet instrument de surveillance au sein de la Minurso, constitue un virage important en faveur du dossier sahraoui même si cette démarche américaine n'avait pas abouti. Une conférence internationale de solidarité avec les jeunes Sahraouis sera organisée en marge du congrès pour réaffirmer le soutien de la communauté internationale à la cause «juste» du peuple sahraoui pour son indépendance. n Synthèse/R. I. Le comité de suivi de la grande commission mixte algérolibyenne a planché, hier, à Tripoli, à travers un groupe d'experts des deux pays sur les préparatifs de la réunion de la grande commission mixte prévue aujourd’hui sous la co-présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de son homologue libyen, Ali Zeidane. Le comité de suivi, dont les travaux ont débuté, hier matin, abordera plusieurs volets de coopération liés à l'économie, aux services et à la sécurité. Dans une déclaration à la presse, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, a indiqué que les travaux du comité de suivi «se tiennent en prévision de la 14e grande commission mixte algéro-libyenne», ajoutant que «trois groupes de travail ont été mis sur pied, le premier concerne les affaires économiques, le deuxième est relatif aux services (ressources humaines) et le troisième portera sur la sécurité et la défense». Cette commission vise à «relancer la coopération algéro-libyenne notamment dans les domaines socioéconomique, l'investissement, l'énergie et les mines, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique ainsi que la jeunesse et les sports», a-t-il ajouté, rappelant que la réunion de la grande commission mixte «sera couronnée par la signature de plusieurs conventions». Outre la coopération dans ces domaines, le ministre a fait part d'une «concertation politique entre les deux pays» concernant les affaires inhérentes à «la sécurité des deux pays et de la région du Sahel en général». Il a également affirmé «la conviction» des deux pays quant à «la forte impulsion» qu'insufflerait cette rencontre à la coopération bilatérale, soulignant que «les deux pays recèlent d'importantes potentialités» en sus de l'existence d'une «volonté politique réelle». Les conclusions de la réunion de la grande commission mixte «seront certainement à la hauteur des aspirations des deux pays», a conclu M. Bouguerra. LOI SUR LA SANTÉ Révision prochaine Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé hier à Oran la révision, dans les prochains jours, de la loi sur la santé. Présidant la cérémonie de clôture du séminaire atelier national sur les urgences médico-chirurgicales, M. Boudiaf a estimé que la révision de cette Loi (85/05) «constitue un tournant dans le processus de la réforme du secteur de la santé en Algérie». «Cette révision nous permettra d’évaluer la réalité du secteur afin d’assurer un cadre réglementaire encourageant toutes les initiatives et visant la modernisation des structures au profit des malades qui aspirent à un service public de qualité, tout en préservant les acquis positifs réalisés dans le passéé. Khalfa Mebarek plébiscité secrétaire général de l'Onem Khalfa Mebarek a été plébiscité, hier, à Alger, à l’issue du 4e congrès de l'Organisation nationale des enfants des moudjahidine (Onem), secrétaire général de cette organisation pour un nouveau mandat de cinq ans. «Il a été convenu de plébisciter Khalfa Mebarek à l'issue des quatre congrès régionaux», a annoncé le rapporteur des congrès régionaux de l'Onem, Mokadem Tayeb, lors de l'ouverture des travaux. Khalfa Mebarek est à la tête de l'Onem depuis sa création en 1996. 1.397 délégués ont pris part à ce congrès organisé sous le thème «serment, loyauté, continuité». BECHAR : LE PROJET D’UNE MAISON DES ASSOCIATIONS SOCIALES LANCÉ EN 2014 Un projet de réalisation et d’équipement d’une maison des associations activant dans le domaine social sera lancé en 2014, à Bechar, a-t-on appris auprès des services de la wilaya. Une enveloppe de 11 millions DA a été dégagée, sur budget de la wilaya, pour la concrétisation de ce projet qui s’inscrit au titre des contributions des pouvoirs publics au renforcement et à la promotion des activités du mouvement associatif, a-t-on précisé. Cette future structure publique de proximité mettra à la disposition des associations des prestations de services qui facilitent leurs activités et aura pour vocation essentielle la promotion et l’animation de la vie associative à travers la wilaya, selon la même source. En marge de ce projet, des opérations portant sur l’acquisition d’équipements médicaux pour les personnes aux besoins spécifiques ainsi que du matériel pédagogique pour le centre médico-pédagogique pour enfants handicapés, seront également concrétisées au cours de la même année, a-t-on indiqué. Plus 10 millions DA sont alloués, sur le même budget, aux deux opérations retenues dans le cadre de la modernisation des équipements des centres locaux chargés de la prise en charge et du suivi pédagogique de ces catégories de la population de la wilaya, a-t-on souligné.