les précisions de lamamra et messahel les précisions de

Transcription

les précisions de lamamra et messahel les précisions de
Horizons
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L
DIMANCHE 29 DÉCEMBRE 2013 - 26 SAFAR 1435 - N° 5082 - PRIX 10 DA
IL Y A 35 ANS, DISPARAISSAIT
HOUARI BOUMEDIÈNE
UN HOMME,
UN DESTIN
.
PAGE 3
RELATIONS AVEC LA FRANCE, LE MAROC,
AFFAIRE KHALIFA, TROUBLES DE GHARDAÏA
Photo: APS.
LES PRÉCISIONS
DE LAMAMRA
ET MESSAHEL
l Un conseil des ministres dans les prochains jours l Diplomates enlevés au Mali : «La priorité des autorités
algériennes» l Quatre Algériens détenus en Irak bénéficient de la grâce présidentielle
l Crise syrienne : L’Algérie appuie Lakhdar Brahimi
.LIRE EN PAGES 4-5
ww LUTTE CONTRE
LE TERRORISME,
LA CONTREBANDE
ET LA DÉLINQUANCE
2013, L’ANNÉE
DES RECORDS
’année 2013 a été, sur le plan sécuritaire, celle des saisies «record», notamment en matière de drogue. La criminalité sous toutes ses formes a enregistré une nette
régression comparativement aux années précédentes. Au
cours de cette année, le gouvernement a pris une série de
mesures concernant, notamment, la lutte contre la contrebande de carburant et le kidnapping d’enfants. Les services
de sécurité ont été instruits par le Premier ministre
Abdelmalek Sellal «de renforcer le contrôle des zones frontalières concernées».
L
Ph: APS.
CIRCONSCRIPTIONS
SANITAIRES
LE TEXTE PRÉSENTÉ
PROCHAINEMENT AU
GOUVERNEMENT .
PAGE 6
JOURNÉES CULTURELLES
DU SUD
LE BALLET DE L’ONCI
À L’OUVERTURE
.PAGE 10
De notre envoyée spéciale à Tamanrasset :
Samira Sidhoum
.PAGE 14
FOOTBALL : LIGUE 1 (15e JOURNÉE)
L’USMA champion d’hiver
’USMA a remporté, hier, le titre symbolique de champion d’hiver, à l’issue de la 15 et dernière journée de la
L
phase aller du championnat de Ligue 1 de football après
e
le point du nul (1-1) ramené de Sétif face à l’ESS.
Au fil du jour
2
HORIZONS •
Dimanche 29 Décembre 2013
ADRAR, UN IMPORTANT RÉSERVOIR NATIONAL DE MANUSCRITS
Top
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manuscrit, repère essentiel du patrimoine ancien d’Adrar, de l’histoire de ses oulémas et de l’éveil scientifique qu’a connu la région, représente un
culturel et civilisationnel national à préserver au profit des générations futures. Traitant du trésor documentaire de la wilaya d’Adrar en général
Lelegs
et celui de la région du Touat en particulier, l’histoire du manuscrit renvoie à quatre de ses importantes phases, à savoir écriture, reproduction,
dégradation et celle relative à la large conscience de l’importance de ce patrimoine matériel ancestral, explique le directeur du laboratoire des
manuscrits algériens en Afrique de l’Ouest, relevant de l’université d’Adrar, Ahmed Djaâfri. Ce responsable a estimé que les deux premières étapes
d’écriture et de reproduction du manuscrit, très anciennes, sont fidèlement liées à des personnalités algériennes issues notamment du Touat, à l’instar
de cheïkh El Maghili, le saint patron Moulay Slimane Benali, cheïkh Mohamed Ben Abi El Mezmari et cheïkh Mohamed Tinillani. Il a mis en exergue le
rôle des familles qui se sont spécialisées dans cette activité de reproduction de nombreux manuscrits, entre autres, les familles Kounta, Ouled Si
Hamou Ben El Hadj, Reggani, El-Belbeli et El-Djaâfri.
APN
ww AHD 54
L’Assemblée populaire nationale reprend, aujourd’hui,
ses travaux consacrés aux
réponses du ministre des
Finances concernant le projet de loi sur le règlement
budgétaire pour 2011.
Le président du parti AHD 54, Ali Fouzi Rebaïne,
animera, aujourd’hui à 11h, au siège du parti sis à
la rue Larbi Ben M’hidi, une conférence de presse.
ww FESTIVAL INTERNATIONAL
DE MUSIQUE ANDALOUSE
ET DES MUSIQUES ANCIENNES
Le commissariat du festival international de
musique andalouse et des musiques anciennes
organisera, aujourd’hui à 20h, à la salle Ibn
Zeydoun, la cérémonie de clôture de la 8e édition
du festival.
ww UGCAA
L’Union générale des commerçants et artisans
algériens organisera, aujourd’hui, en son siège,
une conférence de presse sur le thème «la sécurité
alimentaire, le contrôle des prix et l’organisation
des marchés».
Ministère de la
Communication
Le ministre de la
Communication, Abdelkader
Messahel, présidera, aujourd’hui à 9h30, à la résidence
El Mithak, la séance d’ouverture
de la rencontre sur la carte de
journaliste professionnel.
ww PLANIFICATION FAMILIALE
Télex...
L’Association algérienne pour la planification
familiale organisera, aujourd’hui à 9h, à l’hôtel
Hilton, un séminaire sur les besoins et droits en
santé reproductive des jeunes en Algérie.
ww UNE TORTUE GÉANTE
REJETÉE PAR LA MER À JIJEL
Une tortue géante a été
rejetée par la mer, vendredi dernier, près de la
plage Beaumarché, à
Jijel,
a-t-on
appris
auprès de la Protection
civile. Le reptile, pesant
environ 50 kg, a échoué
sur cette portion de
plage rocheuse, alors
que la mer était houleuse. Cette tortue a été transportée au parc national de Taza.
Onze personnes ont été tuées et 82 autres blessées dans des accidents de la
circulation survenus à travers le pays durant la période allant du 26 au 28
décembre 2013, a indiqué la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été
enregistré au niveau de la wilaya de Bouira, avec un mort et 29 blessés,
dans la commune d'El Asnam, Les secours de la Protection civile des wilayas
de Djelfa, Bordj Bou-Arréridj et Laghouat sont intervenus pour prodiguer des
soins à 14 personnes asphyxiées par le monoxyde de carbone, a-t-on ajouté.
La Protection civile a déploré le décès de deux personnes dus à l’émanation
de gaz d’appareils de chauffage défectueux dans la wilaya de Laghouat.
Horizons
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons-dz.com
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 160.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
Ministère
des Transports
Sous l’égide du ministre des
Travaux publics, Farouk Chiali,
le ministère des Travaux publics
organisera, aujourd’hui à 9h, à
la salle des conférences du
complexe olympique MohamedBoudiaf, un regroupement des
directeurs des 48 wilayas.
Le ministre des Transports,
Amar Ghoul, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et
d’inspection dans la wilaya de
Ouargla.
Ministère
de la Jeunesse
et des Sports
Le ministre de la Jeunesse et
des Sports, Mohamed Tahmi,
effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection au
centre national des sports et de
loisirs de Tikjda.
Ministères de
l’Environnement
et de la Solidarité
LeChiffre
Onze morts et 82 blessés
sur les routes en quatre jours
Ministère des
Travaux publics
La ministre de l’Environnement,
Dalila Boudjemâa, et la ministre
de la Solidarité nationale, Souad
Bendjaballah, effectueront, le 31
décembre, une visite de travail
et d’inspection dans la wilaya
d’Alger.
AGEA
Sous le haut patronage du président de la République,
l’Association générale des
entrepreneurs algérien organisera, le 8 février 2014, au
centre de la mutuelle des abattoirs de Zéralda, les 3es assises
nationales du BTPH.
SNTR
La DG de la SNTR
organisera, demain,
à l’hôtel Sofitel, une
journée d’études qui
regroupera les
membres des
conseils d’administration, les cadres
dirigeants ainsi que
les commissaires
aux comptes des
filiales et de la
société-mère du
Groupe SNTR.
APW d’Alger
L’Assemblée populaire de la wilaya
d’Alger, en collaboration avec
l’Ansej, organisera, demain, une
journée d’information et de sensibilisation sur l’entrepreneuriat et son
rôle dans le développement local.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
Tél : 021.73 59 69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59
IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12
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Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25
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ALGERIE
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ACTUALITÉS
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
VISITES DE M. SELLAL
À DJELFA, EL TAREF
ET GUELMA
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
LE PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK SELLAL, a repris, en fin de semaine, son
marathon à travers les régions, distillant, ici et là, des messages de portée
nationale censés être à la fois pédagogiques et mobilisateurs, dans un
contexte de grands défis économiques doublés d'un accroissement
considérable de la demande sociale.
Des messages mobilisateurs
pour hâter le développement
C
'est aussi l'heure des mises
au point, à commencer par
celle qui consiste à dire et à
redire qu'il «n'est pas en
campagne préélectorale»
pour la présidentielle du
printemps prochain.
Le Premier ministre l'a répété, cette
fois, à l'occasion d'une tournée englobant
Djelfa, El Tarf et Guelma : lui et son équipe au gouvernement cherchent simplement à vérifier, au plus près des espaces
et des gens, l'état d'exécution du programme présidentiel pour pouvoir poser
un diagnostic puis aider à accélérer la réalisation de ce qui peut l'être.
Le Premier ministre n'a pas manqué de
mettre à profit ces nouvelles haltes régionales et leur lot d'attentes citoyennes pour
tenter également de lever des malentendus et dire, en définitive, que le projet de
société défendu par le président de la
République et son gouvernement s'inspire bien entendu de la Déclaration du
1er Novembre 1954 qui stipulait l'édification d'un «Etat démocratique et social»
fort de ses institutions républicaines
pérennes. Depuis Djelfa, M. Sellal rappellera ainsi à ceux qui se demandent où va
l'argent du pétrole ou accusent les différentes administrations de gaspillage de
ressources, que l'Algérie a accordé,
depuis son indépendance, une place prépondérante au volet social en application
d'un modèle de développement se voulant à finalité humaine quel que soit le
mode de production (socialiste ou libéral)
adopté au fil des temps et des gouvernements. Pour rester dans le chapitre des
vérités bonnes à rappeler, le Premier
ministre a semblé suggérer, dans l'une de
ses interventions devant les organisations
sociales locales, que le retour nécessaire
aux fondements de la société et aux
valeurs supérieures véhiculées par l'islam
signifiait aussi - sans antinomie possible l'accès intelligent aux sciences et au savoir
dans un monde désormais sans pitié pour
les retardataires. A partir de là, «l'avenir
de l'Algérie reste tributaire de l'édification d'une civilisation fondée sur une économie forte et un attachement sans faille
aux constantes de la nation, l'islam, la
langue arabe et tamazight, outre la maîtrise des sciences et du savoir, seul garant
d'une place dans le monde d'aujourd'hui», résumera M. Sellal. Mais il faudra
aussi «conforter le front interne», ce qui
signifie, au regard de M. Sellal, l'avènement d'une sorte de pacte entre l'administration et les administrés avec moins de
bureaucratie, d'un côté, et plus de mobilisation citoyenne ou de sens civique, de
l'autre. De la sorte, le chef de l'Exécutif en
appelle à «l'esprit d'entraide de chacun,
loin de toute haine ou rancœur», et invite
les citoyens à «revendiquer leurs droits
dans des cadres organisés, pacifiquement
et sans recours aux dégradations, à l'insulte et à l'invective, des phénomènes
étrangers à nos traditions».
n APS/R. N.
IL Y A 35 ANS, HOUARI BOUMEDIÈNE
UN HOMME, UN DESTIN
Le deuxième président de l’Algérie indépendante,
Mohamed Ben Brahim Boukharouba dont le nom de
guerre est Houari Boumediène, reste toujours vivant
dans la mémoire collective des Algériens. Ce grand
homme décédé le 27 décembre 1978 est évoqué en tant
qu’une personnalité au parcours hors du commun ayant
marqué son temps et l’histoire de sa patrie. En 13 ans de
présidence, Boumediène a initié de nombreuses «révolutions» ayant permis à l’Algérie de se redresser après
de longues décennies d’un colonialisme ravageur. La
nationalisation des hydrocarbures, la construction des
complexes industriels, la révolution agraire, la démocratisation de l’enseignement et la gratuité des soins lui ont
valu une estime populaire inégalée. Côté cour, ses
détracteurs lui reprochaient une mainmise totale sur le
pouvoir et le bâillonnement de toute voix discordante.
Mais de son vivant et même après sa disparition,
aucun de ses opposants n’a remis en cause sa probité.
Son œuvre fut grandiose y compris à l’échelle internationale. Il a su affirmer, à l’occasion de nombreux forums
internationaux, les principes intangibles de la diplomatie algérienne. A l’époque, l’Algérie offrait son soutien à
tous les mouvements de libération du continent noir,
d’Asie et d’Amérique latine, et était considérée comme
La Mecque des révolutionnaires. Mohamed Ben Brahim
Boukharouba est né le 23 août 1932 à Aïn Hassainia dans
la wilaya de Guelma. Il apprit le Coran dans son village
puis entra à l’école Lambert à Guelma où il vécut les
massacres du 8 Mai 1945 alors qu’il n’avait que 13 ans.
En 1948, il poursuit ses études à l’école El Kettania de
Constantine. Il refusa l’incorporation dans l’armée française et décida, en janvier 1951, de partir au MoyenOrient. Arrivé au Caire en février de la même année, il
s’inscrit à l’université d’El Azhar tout en suivant des
cours du soir au lycée El Khidiwi (Le Khédive). Au
déclenchement de la Révolution, il rejoignit ses rangs et
participa à l’acheminement des armes à partir de
l’Egypte. Boukharouba devint membre du commandement de la cinquième région (Oran) et participa à l’organisation de cellules révolutionnaires dans la région
jusqu'au mois de septembre 1957, date à laquelle il fut
promu au grade de colonel et devint chef de la Wilaya V,
en remplacement de Abdelhafid Boussouf qui avait été
désigné au Comité de coordination et d’exécution.
Militaire de carrière, chef d’état-major général de
l'Armée de libération nationale de 1959 à 1962, il occupa
de hautes fonctions, entre autres ministre de la Défense.
Un poste qu'il cumula avec celui de vice-Premier
ministre durant la présidence d'Ahmed Ben Bella de
septembre 1963 à juin 1965. Du 20 juin 1965 au 10
décembre 1976, Houari Boumediène devient président
du Conseil de la Révolution. Il a été président du Front
de libération nationale durant son mandat à la présidence de la République. Il fut également secrétaire général
du mouvement des non-alignés de septembre 1973 à
août 1976. Il est élu président de la République algérienne démocratique et populaire le 10 décembre 1976, tout
en gardant le portefeuille de ministre de la Défense, et ce
jusqu’à sa mort le 27 décembre 1978.
n Karima Alloun Kordjani
IL Y A SEPT ANS, DISPARAISSAIT HADJ MOUSSA AKHAMOKH
Une grande figure de la résistance et un symbole de l’unité nationale
Il y a sept ans, le 28 décembre 2006,
disparaissait Hadj Moussa Akhamokh,
grande figure de la résistance des populations du sud du pays pendant la colonisation et symbole de l’unité nationale.
A cette occasion, l’association Machaâl
Echahid a tenu à rendre hommage à celui
qui fut un nationaliste de la première
heure, un homme clairvoyant, un sage,
un guide, un homme rassembleur, dont
«les principes, la philosophie devraient
nous inspirer tous aujourd’hui», témoignent la plupart de ceux qui l’ont connu.
Selon le Dr Lahcen Zeghaïdi, historien,
qui est revenu longuement sur des pans
de l’histoire de l’Algérie, à travers sa personnalité, Akhamokh symbolise toute la
résistance des populations targuies face à
la colonisation française depuis que ses
troupes ont foulé le sol de cette région de
l’Ahaggar et du Tassili de 1881 à 1917 ou
encore à travers la célèbre bataille de Tit
menée par l’Amenokal, où «plus de 70
résistants sont tombés en une journée au
champ d’honneur». La résistance dans
l’Ahaggar et dans le Tassili, de 1883 à
1924, montre à l’opinion publique internationale, précise l’historien, «l’existence
de populations qui ont toujours refusé de
vivre sous la colonisation». Elle remet
aussi en cause la thèse coloniale qui voulait faire accroire, dans l’optique d’un projet de partition du Sahara, que la révolution était «cantonnée uniquement dans le
Nord», explique-t-il. Akhamokh est né en
1921, c'est-à-dire dans cette période marquée de hauts faits de résistance. Le Dr
Zeghaïdi est revenu sur les premiers
contacts de la Révolution et la création de
la première cellule du FLN en 1958 pour
cordonner la résistance. Avec la découverte du pétrole et les premiers essais
nucléaires français, le Sahara devient l’objet d’âpres enjeux. Pour faire avaliser son
plan de partition, De Gaulle joue la carte
des Touareg qu’il tentera vainement de
réunir, en dépêchant pour cela, en mission spéciale, son ministre, Michel Debré.
Le 14 juillet 1961, il relance encore ses premiers pourparlers en ramenant par avion
spécial Moussa Akhamokh, à l’Elysée
même. De Gaulle propose d’en faire le
«Sultan» de toutes les tribus, selon M.
Zeghaïdi, ce qu’il refusa. Ces événements
surviennent alors que l’ALN «préparait
déjà le lancement de sa base du Sud,
confiée à si Abdelkader Mali», c'est-à-dire
Abdelaziz Bouteflika, témoigne, pour sa
part, un des compagnons de Akhamokh,
le député Mahmoud Guemama. Outre
son nationalisme et son attachement,
ainsi que celui de son peuple, à l’unité
nationale, les intervenants ont souligné
les qualités de ce guide hors pair, sa pondération et sa sagesse. Il avait une philosophie dite, en parler targuie, «sulen,
sulen», c'est-à-dire être zen, pour
reprendre une expression d’aujourd’hui.
Pour Akhamokh, «rien ne s’acquiert par
la force, mais plutôt par le dialogue».
Plusieurs notables de la région ont mis en
exergue le rayonnement de la sagesse de
cet homme sur toute la région et au-delà,
où il était très écouté. «Son aura nous aura
évité bien des drames aujourd’hui», allusion à la situation au Sahel, selon un
autre. Mohamed Akhamokh, le fils, a
annoncé le lancement prochain de la
Fondation Akhamokh.
n K. Daghefli
ALGERIE
4
ACTUALITÉS
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
RELATIONS AVEC
LA FRANCE, LE
MAROC, LA LIBYE
ET L’ÉGYPTE
LE MINISTRE des Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra, a qualifié les derniers
propos de François Hollande à propos de
l’Algérie «d’incident regrettable» qui a été
vite rattrapé par les deux Etats qui ont agi
pour le «circonscrire» à travers les appels
téléphoniques du président de la
République et des autres hauts responsables français.
Les explications
de Ramtane Lamamra
I
l y a avait, de la part de
notre partenaire, une
volonté très affirmée de
circonscrire l’incident et
de laisser toutes les perspectives de développement de notre partenariat d’exception se
réaliser sans être perturbé par des incidents de parcours», a expliqué le ministre.
Il a estimé que les relations entre l’Algérie
et la France «sont très denses et émotionnellement chargées». «Elles ne peuvent
jamais être banales. Si elles connaissent
des moments où elles évoluent vers l’excellence, il n’en demeure pas moins
qu’elles restent toujours perfectibles», a-til estimé. Pour lui, cette relation «reste spécifique et les efforts portent à lui donner
un caractère avantageux et permanent».
Ramtane Lamamra a dit «comprendre les
positions et l’indignation des opinions
publiques». Interrogé sur le Maroc qui est
en train de mettre une ligne de barbelé
tout au long du tracé frontalier séparant
les deux pays, M. Lamamra a affirmé
qu’«aucune information officielle confirmée n’est parvenue aux autorités algériennes». Si cela intervient sur son sol,
«cela relève des prérogatives de l’Etat
marocain d’assurer la sécurité de ses frontières avec les pays voisins et l’Algérie a le
droit de le faire aussi», a-t-il précisé. A
propos de la légalisation de la culture et
de la vente du cannabis au Maroc, M.
Lamamra a signalé que «la question n’est
pas bilatérale» mais elle «aura des interactions et des réactions au niveau international». «On ne veut pas spéculer sur des
choses non encore confirmées», a-t-il soutenu. Au sujet de la visite du ministre des
Affaires étrangères
égyptien, Nabil
Fahmy, il a rappelé la position de l’Algérie
hostile à toute intervention dans les
affaires internes des autres pays. «Nous
pouvons exprimer un avis, une analyse,
des idées pour aider l’Egypte ou autre afin
de sortir de la crise. Nous le faisons fraternellement et non pas pour s’ingérer dans
les affaires des autres pays», a-t-il rappelé. Le groupe africain chargé de l’examen
du dossier de la crise égyptienne va présenter prochainement ses conclusions,
dira-t-il. L’Algérie veut une participation
«totale» de l’Egypte dans les réunions de
l’Union africaine et va œuvrer à «décrocher un consensus africain» pour trouver
une solution à la crise dans ce pays. Le
ministre des AE a rappellé que l’Algérie
«reconnaît les pays et non pas les gouvernements et les régimes politiques». Il a
rappelé que l’Algérie et l’Egypte ont des
relations très anciennes et que la question
de «reconnaître le nouveau gouvernement
n’est pas encore posée». M. Lamamra est
revenu sur le prochain déplacement du
Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en
Libye pour prendre part aux travaux de la
haute Commission mixte de la coopération entre les deux pays. «Cette réunion
est consacrée à la relance des relations de
coopération entre les deux pays voisins et
à l’examen des questions sécuritaires à travers notamment, la formation des organes
de sécurité de ce pays», a expliqué le
ministre.
n Nouria Bourihane
DIPLOMATES ENLEVÉS AU MALI
«La priorité des autorités
algériennes»
La question des diplomates algériens enlevés au
Mali constitue l’une des priorités de l’Etat algérien.
«Les efforts sont intenses et se poursuivent pour régler
ce problème», a affirmé, hier, le ministre des Affaires
étrangères, Ramtane Lamamra, lors de la conférence de
presse mensuelle animée conjointement avec
Abdelkader Messahel, ministre de la Communication.
M. Lamamra a saisi cette occasion pour exprimer son
soutien aux diplomates enlevés et à leurs familles. «On
va vous annoncer une bonne nouvelle dès que cela sera
possible», a-t-il ajouté.
n N. B.
PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT
Les AE s’impliquent
Assister les hommes d’affaires algériens à l’étranger constitue l’une des priorités de nos ambassades et consulats. Ces
derniers sont tenus de rendre des comptes sur la mobilisation et l’encouragement des hommes d’affaires à venir investir en Algérie, a indiqué, hier, Ramtane Lamamra. Il a évoqué la mise en place d’une direction spécifique pour assister
les hommes d’affaires algériens et étrangers afin d’encourager les exportations hors hydrocarbures. Des facilitations ont
été également introduites pour encourager la venue
d’hommes d’affaires en Algérie et leur permettre de tisser
des relations avec les entreprises des secteurs public et
privé.
n N. B.
Photos : Makine F.
«
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
RÉFUGIÉS SYRIENS
«Ce ne sont pas des réfugiés
au sens juridique»
Interrogé sur les réfugiés syriens, M. Lamamra a noté qu’ils
ne sont pas considérés comme «des réfugiés au sens juridique» mais «des frères, momentanément en difficulté».
«Nous souhaitons que leur séjour soit le plus court possible
pour qu’ils puissent retournés chez eux», a-t-il dit. En attendant, ils font l’objet d’une intention particulière des autorités
algériennes qui œuvrent à la reprise du dialogue en Syrie. A
propos des prisonniers algériens en Irak, il a affirmé que
quatre d’entre eux ont bénéficié de la grâce présidentielle dont
certains ont déjà quitté l’Irak. Les autres s’y trouvent encore
car la loi irakienne impose leur maintien pour vérifier qu’ils
ne sont pas impliqués dans des affaires pénales. «L’exécution
de ces décisions se fait de manière organisée et selon la loi», at-il indiqué.
n N. B.
CRISE SYRIENNE
L’Algérie appuie Lakhdar Brahimi
«Nous sommes en contact permanent avec Lakhdar Brahimi.
Nous le soutenons, encourageons et le remercions pour la
mission historique qu’il avait accomplie afin de sauver un
peuple d’une véritable tragédie», a souligné M. Lamamra. Il a
affirmé la participation de l’Algérie à la rencontre de Genève 2
sur la crise syrienne. «L’Algérie a été invitée. Elle va participer
à cette rencontre et n’épargnera aucun effort pour appuyer les
efforts de M. Brahimi pour unir le monde arabe et imposer le
dialogue pacifique.»
n N. B.
RAMTANE LAMAMRA
«Nous sommes diplômés de l’académie
diplomatique Abdelaziz Bouteflika»
Les diplomates qui ont eu à servir l’Algérie sont des diplômés
de l’«académie diplomatique Abdelaziz Bouteflika», a affirmé,
hier, à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane
Lamamra, soulignant le privilège d’œuvrer sous la haute
direction du président de la République. «Nous sommes des
diplomates de carrière, pas seulement nous deux (Lamamra et
Messahel), mais d’autres ont eu le privilège de servir l’Algérie
à des fonctions de responsabilité. Aujourd’hui, si vous remontez notre parcours, vous découvrirez que nous sommes
diplômés de l’académie diplomatique Abdelaziz Bouteflika»,
a indiqué M. Lamamra lors de la conférence de presse
conjointe avec le ministre de la Communication, Abdelkader
Messahel. «Nous sommes ravis que nous ayons eu comme
source féconde d’inspiration, l’œuvre du président Bouteflika.
Nous sommes donc privilégiés d’être en mesure aujourd’hui
de servir l’Algérie sous sa haute direction», a-t-il ajouté.
n R. N
LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION
«L’EXTRADITION
D’ABDELMOUMÈNE
KHALIFA N’OBÉIT PAS
À DES CONSIDÉRATIONS
POLITIQUES»
L’extradition
d’Abdelmoumène
Khalifa du RoyaumeUni vers l’Algérie
«n’obéit pas à des
considérations
politiques», a affirmé le
ministre
de
la
Communication,
Abdelkader Messahel.
«La question a trait au
respect des lois. La justice britannique a fait
son travail et je suis
confiant que la justice
algérienne accomplira
sa mission du mieux
possible», a-t-il ajouté
lors de la conférence
de presse mensuelle
animée conjointement
avec le ministre des
Affaires
étrangères,
Ramtane Lamamra. Se félicitant de la gestion de cette affaire
par la justice britannique, M. Messahel a rappelé que l’Algérie
et le Royaume-Uni ont signé deux conventions concernant
l’entraide judiciaire et l’extradition. Pour lui, la justice britannique a jugé, à travers cette extradition, que la justice algérienne était crédible pour gérer ce procès et a remis l’accusé aux
autorités algériennes, conformément à la réglementation en
vigueur. Interrogé sur les événements tragiques qui se sont
produits, ces derniers jours, dans la wilaya de Ghardaïa, M.
Messahel a indiqué que la situation est suivie de près par le
Premier ministre et l’ensemble du gouvernement. «Nous avons
constaté que ces évènements se répètent», a noté le ministre,
annonçant que «le gouvernement va lancer, dès la semaine prochaine, une initiative pour un retour définitif au calme». Le
ministre a précisé que chaque citoyen a le droit de revendiquer,
dans la mesure où c’est un droit consacré par la Constitution
«mais cela doit se faire en respectant les lois et autrui». M.
Messahel a noté également «la bonne volonté des notables de
la ville de trouver une issue à ce problème».
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ACTUALITÉS
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HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
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n n 140.000 POSTES VACANTS DANS
LA FONCTION PUBLIQUE
Deux instructions pour alléger
les procédures de recrutement
M. Messahel a affirmé que le Premier ministre va
promulguer deux instructions pour alléger les procédures administratives, ce qui va permettre le
recrutement de 140.000 personnes qui devront occuper les postes vacants dans la fonction publique.
n N. B.
M. MESSAHEL À PROPOS DE DE LA
RENCONTRE BOUTEFLIKA-AYRAULT
«Il n’y a pas eu
de manipulation»
Le ministre de la Communication, Abdelkader
Messahel, a affirmé que les images du président de la
République s’entretenant avec le Premier ministre
français, Jean-Marc Ayrault, diffusées sur le Petit
Journal de Canal+ ont été prises par France 2. «La
télévision française a pris des plans de coupe en plus
de l’ENTV», a-t-il dit. M. Messahel a indiqué que
France 2 a pris 30 secondes de différents plans. «Vous
savez bien que lorsqu’on traite l’image, on prend des
plans de coupe. France 2 a pris 30 secondes, la télévision algérienne beaucoup plus. Je peux vous assurer qu’il n’y a pas eu de manipulation», a affirmé le
ministre.
n N. B.
RAMTANE LAMAMRA
Quatre Algériens détenus en
Irak bénéficient d’une grâce
présidentielle
Quatre Algériens détenus en Irak ont bénéficié
d’une grâce présidentielle, a déclaré hier M.
Ramtane Lamamra. «Nous avons appris de source officielle que quatre Algériens détenus en Irak
ont bénéficié d’une grâce présidentielle. Certains
d’entre eux ont quitté le territoire irakien et
d’autres sont toujours détenus» en attendant le
parachèvement des procédures légales, a indiqué
M. Lamamra. La loi irakienne stipule que celui qui
bénéficie de la grâce présidentielle ne doit pas
quitter le territoire irakien jusqu’à ce que les autorités du pays s’assurent qu’il n’est pas poursuivi
dans d’autres affaires criminelles. «L’Algérie est en
contact permanent avec le gouvernement irakien»
concernant ce dossier, a-t-il dit, ajoutant «nous
sommes parvenus à une solution avec la présidence et le gouvernement irakiens et l’exécution se fait
de façon organisée et conforme à la Loi irakienne».
PRÉSIDENTIELLE 2014
Pas d’alliance pour El Islah
S’
exprimant à l’ouverture des travaux
de la réunion du conseil consultatif du
parti (madjliss echoura), le secrétaire
général du Mouvement El Islah,
Djahid Younsi, estime que «le timing
n’est pas le fait du hasard. Cette affaire pourrait être exploitée pour des raisons électorales.
Nous appelons à ce qu’elle soit traitée après la présidentielle». El Islah devrait rendre publique, aujourd’hui, sa
position sur l’échéance de 2014, à l’issue de la réunion de
son conseil consultatif.
Hamlaoui Akkouchi, président de cette instance, a
fait savoir peu avant la réunion qui s’est poursuivie à
huis clos, que le prochain rendez-vous électoral occupera l’essentiel des débats du madjliss et que la position
«officielle» du Mouvement sera connue au terme des travaux. Le SG du parti, Djahid Younsi, soutient que «quelle que soit la décision à prendre, le Mouvement sortira
vainqueur puisque la démarche à suivre sera mûrement
réfléchie». Djahid Younsi estime que la scène politique
nationale est caractérisée par une léthargie totale, attestant son constat par l’absence de programmes chez les
partis politiques. El Islah ne semble plus intéressé par
l’appel aux alliances politiques, lancés par quelques formations politiques. «Ce sont de nouveaux partis qui
manquent de programme et de vision politiques. Ils tentent de s’imposer sur la scène en appelant à la révision
de la Constitution», estime-t-il. Le chef de file du
Mouvement trouve que le front social est «en pleine agitation». Pour le leader d’El Islah, ces mouvements de
Photo : Fouad S.
Abdelkader Messahel a, par ailleurs, confirmé la
tenue, dans les prochains jours, d’un conseil des
ministres consacré «à la signature de la loi de finances
pour 2014 et autres questions». A une question sur
l’introduction de la révision de la Constitution au
menu de cette rencontre, il a rappelé que cette question «relève exclusivement du domaine du président
de la République». Sur un autre chapitre, M.
Messahel a démenti «le retrait par le gouvernement de
la loi sur l’audiovisuel», qui se trouve actuellement au
niveau du Parlement. «Cette loi suit son processus et
se trouve à l’APN où elle a été débattue par les
membres de la commission de la culture et de la communication. Elle est programmée pour le mois de janvier 2014 normalement», a-t-il précisé. «Le gouvernement souhaite qu’elle soit adoptée lors de la session
en cours vu qu’elle va combler un vide juridique et
mettre en place les pratiques de l’audiovisuel dont les
fondements sont les mêmes au niveau universel», a-til ajouté. En soulignant que les chantiers sur lesquels
travaille actuellement son département ont pour
objectif de «mettre en place un cadre juridique pour
une presse crédible, et un citoyen et une presse protégés», le ministre a relevé que le marché de la publicité
pose un problème et que l’esquisse faite vise à introduire de la rigueur dans sa gestion. «Il ne faut pas voir
seulement la publicité de l’Anep car des entreprises
nationales accordent aussi de la publicité, mais il faut
réfléchir à mieux organiser le marché», a-t-il dit.
n Nouria Bourihane
Le Mouvement El Islah s’est interrogé,
hier, sur le rebondissement de l’affaire
Khalifa qui défraye la chronique
judiciaire ces jours-ci.
colère prouvent l’échec du gouvernement. Il déplore au
passage l’absence de dialogue constructif entre l’Exécutif
et la classe politique pour débattre des problèmes posés.
n M. Kechad
PLJ
LE PARTI INQUIET FACE À «L'ABSENCE DE VISIBILITÉ»
La prochaine élection présidentielle devrait être une
joute entre les candidats «les plus compétents» et «les
plus intègres» pour trouver des solutions aux problèmes de développement des Algériens, lit-on dans un
communiqué du Parti de la liberté et de la justice (PLJ).
Réuni en conseil national extraordinaire, consacré à
l'examen de la situation du pays à la veille de l’élection
présidentielle, le PLJ a estimé, hier, que c’est une élection qui se déroule dans des circonstances «non ordinaires», d'où le devoir d'y participer «non par appétit
du pouvoir (...), mais (...) pour imprimer un nouvel élan
au progrès de la société». Le PLJ a exprimé, à cette occasion, «son inquiétude» devant «l'absence de visibilité» à
l'approche de l'échéance présidentielle, considérant que
«les mouvements de protestation, parfois accompagnés
d'une dénaturation de leurs revendications sociales»,
sont «une preuve de l'aggravation de la crise de
confiance entre le pouvoir et le citoyen». Le parti a réaf-
firmé que l'adhésion du citoyen à l'élaboration de la
décision politique «est une condition pour le progrès de
la société qui ne peut se réaliser que par l'alternance
pacifique au pouvoir, la transparence dans la gestion
des affaires de l'Etat, sous le contrôle d'une justice indépendante et d'institutions réellement élues et sanctionnées par le bulletin de vote». Le PLJ a appelé à redoubler d'effort pour lutter contre «l'emploi de l'argent sale
qui tue les valeurs sociales et les pratiques démocratiques, fausse le paysage politique et prive le pays de
ses compétences intègres». Par ailleurs, le conseil national du PLJ a décidé d'élargir le bureau national à
d'autres membres en vue de «contribuer à mieux cerner
l'approche en perspective de l’élection présidentielle».
Le conseil national a chargé le bureau d'arrêter la position «propice» au moment «propice» quant à ce rendezvous électoral.
n R. N./APS
LE PRÉSIDENT DU PARLEMENT SERBE À ALGER
Aux sources de la convergence historique
La visite à Alger du président du
Parlement
serbe,
Nebojsa
Stefanovic, a assurément valeur
d’exemple. Par-delà son caractère
privé et éminemment touristique
qui permet à notre illustre hôte de
profiter des bienfaits de l’oasis de
stabilité, à l’heure des printemps
tumultueux, la convergence, somme
toute naturelle, algéro-serbe est
sourcée dans le long processus historique enraciné dans la solidarité
indéfectible de l’ex-Yougoslavie à la
révolution algérienne et la relation
politique privilégiée dûment consacrée par le rôle fondateur et pionnier
dans le mouvement des NonAlignés. La destination algérienne
privilégiée qui fait rêver le président
du
parlement
serbe,
arrivé
dimanche dernier, couple cette
ambition légitime de donner à la
coopération multiforme, parlementaire notamment, le niveau d’excel-
lence des liens politiques séculaires
et inaltérables. Auprès du président
du parlement algérien, MohamedLarbi Ould-Khalifa, qu’il l’a reçu
lundi, Nebojsa Stefanovic a plaidé
pour la consolidation du groupe
d’amitié parlementaire, l’approfondissement des échanges entre les
hommes d’affaires des deux pays et
le renforcement du flux d’investissements. A cet effet, à la veille de sa
visite à Alger, la création d’une
entreprise algéro-serbe, dénommée
Salsef, spécialisée dans le domaine
agro-alimentaire, paraît prémonitoire. Les atouts de l’Algérie, à savoir
la stabilité et les réformes démocratiques, nées de l’expérience pionnière en matière de lutte contre le terrorisme et d’une alternative crédible,
forgent un destin douloureusement
vécu dans une région en mal de
mutations non maîtrisées et malheureusement dramatiquement vécues.
C’est cette Algérie de la fierté et de
la dignité, forte de ses institutions
élues, forte de la représentation plurielle et du parlement arc-en-ciel
ouvert à la participation féminine
(31,6%) — fait inédit pour lequel
l’Algérie a reçu la bénédiction de la
commission onusienne des droits de
l’homme — qui a inspiré le président du Parlement serbe séduit par
le mandat réussi de la réconciliation,
de la stabilité et des réformes
accomplies qui la prédestinent, a-til reconnu, à une place de choix dans
l’échiquier régional.
Tout logiquement, il a plaidé
pour la poursuite du vaste chantier
de redressement national engagé
par
le
président
Abdelaziz
Bouteflika afin de parachever
l’œuvre de rénovation et la consolidation des acquis économiques et
sociaux.
n Larbi Chaabouni
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ABDELMALEK BOUDIAF
EN A FAIT L’ANNONCE À ORAN
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
LE PROJET DE TEXTE portant création de circonscriptions sanitaires au
niveau des daïras sera présenté prochainement au gouvernement, a
annoncé, vendredi dernier, à Oran, le ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
présenté prochainement
au gouvernement
D
ans une allocution d'ouverture d'une rencontre
régionale sur «les UMC
et l'hygiène en milieu
hospitalier», le ministre
a indiqué que ce projet
est en phase d'étude et de débats pour
son enrichissement qui tire à sa fin, rappelant que des moutures de ce texte ont
été adressées à toutes les directions de
wilaya du secteur pour cet effet. Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre des
réformes du système sanitaire, vise une
réorganisation du secteur à travers la
création d'une circonscription de santé
au niveau de chaque daïra, qui sera gérée
par une instance de coordination entre
les différents établissements et services,
pour une meilleure couverture sanitaire.
La nouvelle organisation permettra
également une meilleure exploitation du
potentiel et des moyens de cette couverture sanitaire selon les spécificités de
chaque région et de situer les insuffisances et les priorités de développement
Photo : APS.
Le texte sur les
circonscriptions
sanitaires
du système de santé en parfaite coordination entre les secteurs public et privé,
a-t-on indiqué. Le ministère de la Santé a
recueilli les propositions et les idées des
parties concernées dont notamment, les
syndicats du secteur et le comité national
d'amélioration du service public concernant la santé, a-t-on ajouté.
Le ministre a également souligné que
la réforme du secteur sanitaire se poursuivra par d'autres actions et réalisations,
à l'instar de l'ouverture de services hospitaliers spécialisés à proximité des
wilayas disposant d’un CHU. D'autre
part, il a indiqué que cette rencontre
s'inscrit dans le cadre des actions concrétisées en matière de réformes du système
sanitaire. Cette rencontre de deux jours, à
laquelle prennent part les directeurs de la
santé de toutes les wilayas et les responsables des centres et des établissements
hospitaliers, sera ponctuée par une série
de recommandations dans le sens de
l'amélioration des prestations au niveau
des services des urgences médicales et de
l'hygiène en milieu hospitalier.
JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LA BIODIVERSITÉ, L’ENVIRONNEMENT URBAIN ET LA SANTÉ
«UNE STRATÉGIE À LONG TERME POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES»
L’association scientifique de jeunes «Découverte de
la nature» a organisé, hier, à l’hôtel Sofitel, une journée
d’étude sur les contraintes liées à la biodiversité, les
problèmes liés à l’environnement urbain et la réapparition du paludisme. L’objectif, selon le président de cette
association, Bouzennoun Ferhat, est d’attirer l’attention
de l’opinion publique ainsi que des autorités concernées sur les conséquences et les dangers de la destruction de l’environnement et les atteintes aux équilibres
écologiques. Pour M. Bouzennoun, «il faut léguer un
environnement propre aux générations futures du fait
que la pollution touche l’eau, l’air et notre alimentation». «Les politiques sont interpellés», s’est-il adressé à
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION
Appel réitéré aux enseignants
du primaire et du moyen pour
s'inscrire à la formation spécialisée
Photo : Makine F.
Le
ministère
de
l'Education nationale a
enjoint, hier, ses directions
à convoquer l'ensemble
des maîtres d'école primaire et professeurs d'enseignement
fondamental
pour les inscrire à la formation spécialisée. Le ministère a souligné, dans un
communiqué, le caractère
«obligatoire» de cette inscription, rappelant que les
enseignants concernés doivent adresser leur dossier
accompagné d'une liste nominale à la direction de la
formation du ministère et aux centres de l'Université
de formation continue (UFC) situés au niveau de leurs
wilayas respectives, conformément aux mesures prises
par l'UFC dans le cadre de l'organisation de ce cycle de
formation. Cet appel concerne les maîtres d'école primaire et professeurs d'enseignement fondamental
n'ayant pas suivi cette formation, précise le communiqué. A cette occasion, le ministère de l'Education a rappelé la promulgation, le 17 novembre dernier, d'un
arrêté interministériel définissant les modalités de la
formation spécialisée devant durer une année pour
permettre une promotion au poste d'enseignant d'école primaire ou de professeur d'enseignement moyen.
l’assistance. La première intervention du Dr Bachir
Kadik, retraité, ancien cadre du ministère de
l’Agriculture, a été axée sur les changements climatiques qui risquent de rendre le contexte de la biodiversité incertain. Il soutiendra que «nous avons toujours
négligé l’eau, le sol et l’Homme qui sont des éléments
fondamentaux de la biodiversité». «La biodiversité, a-til ajouté, est notre alimentation, notre cadre de vie.
Nous y puisons des ressources économiques, un patrimoine légué par la nature et par les générations précédentes.» En conclusion, il assènera cette sentence : «J’ai
peur de l’ignorance de l’Homme qui peut détruire.»
De son côté, le Dr Réda Djebbar, maître de conférences à l’université de Bab Ezzouar, a évoqué les
déchets qu’il faut revaloriser. «Seulement, 5 à 6% sont
exploités par voie de recyclage par des jeunes dans le
cadre de l’informel», fera-t-il remarquer. Pourtant, a-t-il
insisté, le recyclage a pour objectif d’économiser l’espace dans les centres d’enfouissement technique (CET), la
baisse les dépenses de traitement des déchets solides.
«Il améliore la qualité de l’environnement en réduisant
les quantités de déchets et minimise l’utilisation des
ressources», a-t-il expliqué. La perte induite par cette
négligence du recyclage est de l’ordre de 300 millions
d’euros. Le Pr Abdelkrim Soukehal, chef du service
infectiologie au CHU de Beni Messous, a, quant à lui,
mis en exergue la lutte contre le paludisme. 533 cas ont
été notifiés cette année contre 191 cas importés en 2011.
Pour la lutte vectorielle, il suffit, dira le conférencier, de
mener des actions d’envergure par le drainage ou l’assèchement des marécages ainsi que l’amélioration de
l’évacuation des eaux usées et pluviales (caniveaux).
«Parfois, de simples gestes sont utiles lors des campagnes de démoustication.» «L’élimination des récipients liés à la négligence, le percement des réservoirs
inutilisés, le comblement au moyen de sable ou de terre
des cavités naturelles ou non, capables de conserver de
l’eau, la protection des réserves d’eau peuvent stopper
cette maladie», a-t-il conclu.
n Rabéa F.
CADASTRE
Traitement électronique des demandes
de prestations de services
L'Agence nationale du cadastre (ANC) a mis en
place sur son site web un module de traitement électronique des demandes de prestations de services liées au
foncier. Ce module, qui traite les demandes d'informations cadastrales et les décomptes de délivrance d'extraits cadastraux, «est actuellement opérationnel dans
toutes les directions du cadastre et accessible à tous», a
annoncé l'ANC. «Tout citoyen, qu'il soit propriétaire ou
utilisateur, peut aisément y accéder et obtenir une information cadastrale, formuler une demande d'extrait
cadastral ou exposer une requête», a précisé l'ANC.
Ainsi, les demandeurs de prestations de services «ne
seront plus contraints à des déplacements parfois
inutiles, encombrants et souvent très coûteux». De
même, les directions du cadastre de wilaya et leurs
annexes se verront allégées des pressions exercées sur
leurs services par l'afflux de citoyens. En outre, cette
démarche assure la rapidité de traitement des
demandes formulées et la réduction du délai de délivrance des extraits. Sur ce point, l'ANC s'est fixé l'objectif d'arriver «à très court terme» à la délivrance «online» de la donnée cadastrale. Par ailleurs, l'opération de
cadastre général a atteint 226,7 millions d'hectares, tous
types d´immeubles confondus, jusqu'à la fin du premier semestre 2013, soit une couverture de 97% du territoire national. Ceci représente, en termes de superficie
cadastrée, 176.268 hectares d´immeubles urbains, soit
39% de la couverture totale urbaine, 12,672 millions
d'hectares de terres rurales (75% de la superficie rurale)
et 213,885 millions d'hectares de terres steppiques et
sahariennes, soit 100% de la couverture steppique et
saharienne, selon les données de l'ANC. Par ailleurs,
l'échéance de fin 2014 imposée par les pouvoirs publics
pour achever l'opération de cadastre général devrait
être respectée avec le rythme actuel de réalisation. En
effet, le cadastre général a accusé un important retard
notamment au cours des années 1990. Cette situation a
rendu très compliqué l'établissement d'actes de propriété aux occupants des terrains en question. Les
litiges et contentieux, les occupations illicites et les lenteurs liées aux opérations d'expropriation dans le cadre
de la réalisation d'équipements publics ont aussi pesé
sur le rythme d'avancement du cadastre.
n APS/R. N.
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ACTUALITÉS
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
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La Badr prévoit
une hausse des crédits
agricoles en 2014
Les crédits destinés à soutenir les activités agricoles, notamment Tahadi et
R’fig, vont être revus à la hausse, l’année prochaine, selon le directeur général de la Banque de l’agriculture et du
développement rural (Badr), Boualem
Djebar. Les prévisions du directeur
général de la Badr sont basées sur la
hausse de la charge de travail du
bureau national des études pour le
développement rural, avec plus de
1.500 dossiers enregistrés jusqu'au
mois de septembre 2013, sachant que
l'étude du projet doit impérativement
précéder à l'introduction d'une demande de crédit auprès de la Badr. Le crédit R'fig connaît une affluence croissante ces dernières années, avec près
de 15.300 dossiers traités jusqu'à septembre 2013, contre 6.000 en 2008,
année de lancement du crédit. Le crédit R'fig est l'un des mécanismes de
financement à court terme, destiné à
appuyer les activités agricoles. Ce
mécanisme se caractérise par sa flexibilité qui ne nécessite pas la détention
d'un contrat de propriété de terres
pour bénéficier du crédit. Le même
responsable a rappelé que des
enquêtes avancées ont été menées sur
les dossiers en suspens dans certaines
wilayas, selon les propos de certains
agriculteurs. Concernant l'élevage, M.
Djebbar a relevé que la Badr procède
actuellement à la révision des conditions d'octroi de crédits destinés au
financement de l'élevage ovin et camelin. Il a rappelé, par ailleurs, que la
Badr s'est vue octroyée, en septembre
dernier, une autorisation pour financer
le logement dans le milieu urbain alors
que ce financement se limitait aux
zones rurales. La banque examine également la possibilité d'octroyer des crédits saisonniers à court terme dans le
cadre de la convention conclue récemment avec le ministère de la Pêche et
des Ressources halieutiques. La Badr
compte, en outre, poursuivre ses
efforts en matière de financement des
différentes activités agricoles. Le financement des activités de stockage et du
froid dans le cadre de la régulation des
produits agricoles de large consommation sont à hauteur de 4 milliards de
dinars par an. La banque a soutenu
également l'activité de 13 conserveries
de la tomate à hauteur de 6 milliards
de dinars en faveur de quelque 3.000
agriculteurs producteurs de la tomate
à l'est du pays, outre le financement de
nouveaux projets de stockage de blé et
de fabrication de moissonneuses-batteuses à Sidi Bel-Abbès.
n Synthèse agence/ R. S.
INDUSTRIE
AGROALIMENTAIRE
UN CENTRE TECHNIQUE DÉDIÉ À L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE, CTIA, sera créé avec l’appui du programme Diveco (programme de diversification de
l’économie nationale).
Un centre pour le contrôle
des équipements et produits
C
e centre aura pour mission de contrôler les équipements et produits afin que l’ensemble des productions agroalimentaires «soient conformes
aux normes de l’Union européenne et puissent
être exportées vers Europe». Ce Centre, qui sera
installé à Boumerdès, devra recevoir ses équipements en avril prochain pour être opérationnel. Un volet formation du personnel est prévu. C’est pour introduire des
normes de qualité qu’a été envisagée la création de ce type de
structure et combler le déficit de contrôle qui a toujours été
souligné par les responsables.
Lors des assises sur l’agroalimentaire qui ont eu lieu en
mars 2010, l’accent a été mis sur la nécessité de mettre en place
ce type de centre et de mettre aux normes ISO plusieurs entreprises du secteur agroalimentaire. Soit un nombre de 500
entreprises, dont 200 certifiées ISO 22000 et qui seront à la
suite de ce processus éligibles aux opérations d’exportation,
ce qui pourrait multiplier par dix leur volume à l’horizon 2014
et renforcer leurs capacités d’exportation avec la création de
cinq consortiums d’exportation à l’horizon 2014. Après ce
Centre, il est prévu la création d’un second, dont l’étude de
faisabilité est terminée, qui portera sur le conditionnement et
l’emballage. Le CTIA s’adressera aux fabricants d’emballage
mais aussi aux conditionneurs, tels les pharmaciens, les fabricants de cosmétiques, détergents… Le programme Diveco,
pour rappel, et qui a fait l’objet d’un bilan en avril dernier, en
présence du ministre du Développement industriel, résulte
d’une convention de financement signée en 2009 entre l’Union
européenne et l’Algérie dans le cadre de l’Instrument euro-
Photo : Fouad .S
AGRICULTURE
péen de voisinage et de partenariat, successeur de MEDA. Il
appuie trois secteurs-clés que sont le tourisme, l’agriculture et
l’industrie agroalimentaire, et ce, pour permettre à l’Algérie
de «se libérer progressivement de sa dépendance envers le
secteur des hydrocarbures», selon les responsables du programme. Plus de 60% du budget de ce programme, qui avoisine les 20 millions d’euros, sont destinés au secteur de l’agriculture, alors que le reste est réparti entre le tourisme et l’industrie.
n Kaddour D.
IMPORTATION DE VÉHICULES
UNE BAISSE DE PLUS DE 7%
Les quantités des voitures importées
en Algérie durant les 11 premiers mois de
2013, ont reculé de près de 7,6%, passant
de 518.950 unités à 479.670 unités (-39.280
voitures) pour une valeur de 6,04 milliards de dollars, selon les Douanes algériennes). Après une année exceptionnelle
où les importations des véhicules avaient
dépassé les 560.000 unités en 2012, les professionnels prévoient, pour 2013, une
baisse des ventes de véhicules qui se
poursuivra durant l'année prochaine.
niveau des stocks très important», a déclaré à l'APS Abbès Kaci, consultant international. Selon cet expert, «les ménages
orientent leurs dépenses vers le logement
notamment avec le retour de la formule
location-vente de l'AADL». Pour le président de l'Association des concessionnaires
algériens de l'automobile (AC2A),
Abderrezzak Lachachi, «le marché de
l'automobile s'oriente, dorénavant, vers
une baisse continue et cette tendance se
poursuivra pour l'année 2014».
RECUL DE LA DEMANDE
VERS LA RÉDUCTION
DES IMPORTATIONS
ET HAUSSE DES STOCKS
Cette situation s'explique, selon eux,
par une chute de la demande qui s'ajoute
à un niveau «important» des stocks et
enfin l'orientation des dépenses des
ménages vers l'immobilier. «Durant les
huit derniers mois de 2013, le marché
algérien de l'automobile a souffert d'une
baisse de la demande conjuguée à un
Le gouvernement a décidé d'assainir
définitivement le marché de l'automobile
et rationaliser les importations afin de
mettre fin à l'anarchie et aux incohérences
qui le caractérisent depuis 2007. Un projet de loi modifiant et complétant le décret
exécutif n°07-390 du 12 décembre 2007
fixant les conditions et les modalités
d'exercice de l'activité de commercialisation de véhicules automobiles neufs est en
cours de préparation. S'inquiétant de la
forte croissance des flux d'importation de
véhicules, le Premier ministre a adressé,
en novembre 2012, une instruction à
quatre ministères (Finances, Commerce,
Industrie et Transports) leur ordonnant de
mettre en œuvre certaines mesures à l'effet de décourager l'importation des véhicules qui ne répondent pas aux critères de
sécurité, veiller au respect, par les concessionnaires, des dispositions du décret 07390 et s'assurer de l'homologation des
véhicules selon le cahier des charges. Afin
de mettre de l'ordre sur le marché national
du véhicule neuf, le ministère des
Finances a décidé d'introduire plusieurs
mesures dans la loi de finances pour 2014
portant notamment sur la limitation de
l'importation des véhicules aux concessionnaires automobiles.
n R. N.
EN RAISON DE LA SISMICITÉ DE L’ALGÉRIE
Le Groupe GICA produira du ciment gris à 425 à partir de 2014
Le Groupe Gica commencera à produire, à partir de 2014, du ciment gris à 425,
une qualité très demandée par le marché
algérien, car l’Algérie est une zone sismique, a-t-on appris hier auprès du groupe public. Ce ciment, dont le coût de
revient est plus élevé, sera fabriqué dans
la cimenterie de Meftah, a précisé la
même source. Ladite cimenterie produisait, jusque-là, du ciment à 325. Sa production annuelle passera de 2.000.000 à
4.000.000 de tonnes avec la nouvelle
ligne de production en plus des deux
existantes. «Cette qualité de ciment offre
une marge de sécurité plus importante»,
selon les cadres du groupe. Le groupe
possède 12 cimenteries opérationnelles
en plus de quatre autres en cours de réalisation. À l’horizon 2016, le groupe
atteindra 25.650.000 tonnes par an au
lieu des 11,5 millions de tonnes actuellement. Interrogés sur la hausse des prix,
ces cadres de Gica ont affirmé que «le
groupe public n’a pas augmenté ses prix.
C’est le marché parallèle qui est à l’origine de cette hausse». Le prix du sac de 50
kg est à 350 DA sorti d’usine et à 450 DA
au maximum dans le détail. Le groupe
possède 24 filiales dont Sodismac qui
commercialise son produit en le cédant à
des entreprises dont les besoins ne
dépassent pas 1.200 tonnes/an avec une
marge située entre 10 et 15%, selon les
mêmes sources. Jusque-là, la Sodismac
commercialise exclusivement du ciment
produit dans les cimenteries du groupe
dans ses points de vente situés à Baraki
(Alger), Tizi Rached (Tizi Ouzou), Djelfa,
Lakseur (Béjaïa) et Dira (Bouira). Cette
filiale de Gica projette de commercialiser
d’autres matériaux de construction (fer,
brique et treillis soudé) en plus du
ciment. Sodismac est actuellement en
prospection pour connaître les besoins
du marché, en particulier ses clients,
pour se lancer dans cette nouvelle opération, a-t-on appris de même source.
Enfin, «le sac de ciment du Groupe Gica
va être unifié pour toutes les cimenteries
en précisant la cimenterie d’origine», a-ton appris auprès du groupe public dans
sa lutte contre la contrefaçon. Lafarge
Algérie, qui est le principal concurrent
du groupe public sur le marché national,
produirait le ciment gris à 325 à hauteur
de 80% du total de sa production qui
serait de 8 millions de tonnes/an avec un
prix de 430 DA le sac de 50 kg», selon des
indiscrétions.
n Fella Midjek
ALGERIE
9
ACTUALITÉS
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
PÉNÉTRANTE AUTOROUTIÈRE
BÉJAÏA-AHNIF (BOUIRA)
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
LE PROJET DE LA PÉNÉTRANTE AUTOROUTIÈRE devant relier Bejaïa
à l’autoroute Est-Ouest, sur une distance de 100 km, qui semblait
avoir du plomb dans l’aile, a connu un éveil certain en 2013,
marqué par l’engagement des entreprises réalisatrices sur le site et
l’entame des travaux, laissant augurer sa possible réception avant
la fin de l’année 2016.
A
ucun nouveau glissement sur les délais
ne sera toléré», a
averti le ministre des
Travaux
publics,
Farouk Chiali, qui a
supervisé,
par
deux
fois
en
l’espace de deux mois, la cadence et la
progression des travaux, et qui, à chaque
fois, a dû intervenir en personne pour
lever les contraintes d’exécution ou
en rapport avec des actes de procédure administrative.
L’exemple le plus éloquent étant l’établissement de l’ordre de service à l’intention du groupement sino-algérien, chargé de la réalisation du projet, et dont la
carence a fait couler beaucoup d’encre.
Autant d’actions menées tambour battant depuis plusieurs semaines et qui
dénotent d’une nouvelle volonté de rattraper le temps perdu et de respecter
dans la fourchette des délais impartis de
36 mois. Equipement structurant pour
un enjeu socio-économique capital pour
la wilaya, le projet entre, en effet, dans sa
phase concrète de réalisation, avec l’installation des bases de vie, le début des
travaux visant la libération de l’emprise,
l’amorce des déplacements de réseaux
(oléoduc, électricité, gaz, eau, téléphone)
et la prise en main du dossier indemnisations. Sa réalisation est de nature à
désenclaver pas moins de 16 communes,
situées le long du couloir de la vallée de
la Soummam, toutes souffrantes de
Photo : Fouad S.
Le projet livré
en 2016
«
congestion du trafic automobile dans
leur limite géographique, notamment
sur la RN26, unique voie de dégagement
de la wilaya vers l’ouest (Bouira et Alger
surtout). Désormais, «la bataille» est sur
le terrain, où chaque partie est tenue de
se conformer à un planning des tâches,
RÉFORME DU SERVICE PUBLIC
L’Andi tient une réunion de coordination
de déployer, intensifier et
entreprendre des actions de
promotions proactives à l'endroit
des investisseurs et de valoriser
l'image du pays et l'attractivité
des wilayas. Les investissements
déclarés en Algérie ont plus que
doublé durant le premier
semestre 2013, pour atteindre 856,7 milliards de
dinars (11,2 milliards de dollars) contre 411,6
milliards de dinars à la même période en 2012, en
hausse de 108%. Cette performance est due
essentiellement aux améliorations du climat des
affaires suite aux différentes mesures d'incitations
et d'encouragement à l'investissement et aux
porteurs de projets prises par les pouvoirs
publics, notamment dans les Hauts-Plateaux
et le Sud.
n APS/R. N.
Ph. : F. S.
L'Agence nationale de
développement de l'investissement
(Andi) a tenu, jeudi, à Alger, une
réunion consacrée à l'examen de la
mise en œuvre des instructions du
gouvernement portant
sur la réforme du service public et
les actions prises par l'Agence.
Cette réunion, présidée par Mansouri Abdelkrim,
DG de l'Andi, a permis l'examen de la mise en
œuvre des instructions du gouvernement portant
sur la réforme du service public, ainsi que les
actions décidées par les directeurs des guichets
uniques décentralisés de l'Agence, dans le cadre
des mesures relatives à l'amélioration de
l'environnement de l'entreprise et la relance des
activités de la sphère productive.
Cette rencontre a permis également de sensibiliser
l'ensemble des cadres de l'Agence sur l'impératif
La SNTF veut se doter
d'un fichier d'opérateurs
de maintenance des ouvrages
ferroviaires
La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a
lancé un appel d'offres en vue de la création d'un fichier d’opérateurs pour la maintenance des ouvrages ferroviaires, a indiqué, jeudi, la SNTF dans un communiqué. La SNTF a lancé un
appel à candidatures pour la sélection des entreprises, bureaux
d'études, fournisseurs et prestataires pour la création d'un
fichier d’opérateurs appelés à intervenir notamment dans l'entretien de la voie, les études, le bâtiment et le génie civil, la
signalisation électrique et la prestation d'ouvrages d'art. La
SNTF fixe au 26 janvier 2014, la date limite de remise des candidatures. Créée en 1976, la SNTF est une entreprise publique
à caractère industriel et commercial détenue à 100% par l'Etat
et dotée d'un capital social de 20 milliards de dinars. Elle est
l'unique opérateur ferroviaire exerçant dans le pays et détient
le monopole en ce qui concerne l'exploitation du chemin de fer
sur l'ensemble du territoire national.
ORAN
Photo : Makine F.
120 CHANTIERS COMPLÉMENTAIRES
DE «BLANCHE ALGÉRIE»
Pour clôturer l’année 2013 en beauté,
le dispositif «Blanche Algérie» vient de
gratifier d’un beau cadeau la wilaya
d’Oran. En effet, 120 nouveaux chantiers sont venus s'ajouter aux 200 déjà
en cours au titre de l'actuel exercice. Il
est inutile de mettre en exergue l'apport
qu'aura ce «renfort» pour le groupement urbain d'Oran qui aura, ainsi, à
consolider ses moyens en matière d'entretien de l'environnement.
En contrepartie, la Direction de l’action sociale et les communes sont
tenues par l'obligation de résultat, à
commencer par le délai d'installation
des équipes et le lancement effectif des
chantiers. A ce titre, et sachant les «jongleries» qui sont habituelles à ce type de
projets, un ultimatum a été donné par le
chef de l’exécutif aux responsables
concernés pour rendre leur copie rapidement. Ainsi, la date butoir pour l’envoi par les APC des dossiers des
employés candidats aux services de la
DAS a été fixée à ce lundi. Passé ce
délai, les communes retardataires se
verront délestées de leurs quotas au
profit de celles respectueuses des délais.
Le message semble être bien reçu par
les intéressés. Ainsi, sur le quota de 120
chantiers, le groupement urbain
d'Oran, composé de quatre communes,
s'est taillé la part du lion avec 100 projets. Les 20 chantiers restants ont été
minutieusement arrêté, dont l’élaboration, sur impulsion du ministre, est de
nature à assurer au chantier un fonctionnement mécanique et naturel, expurgé
surtout des conflits et confluences
des compétences.
n Synthèse agence / R. S.
affectés aux communes d'El-Kerma
(10), Oued Tlélat et Boutlélis (5 chantiers chacune).
Il a été donné à la DAS une semaine
pour acquérir le matériel nécessaire.
Ces projets prévoient la création de 960
postes d'emploi temporaires (une
année) pour une enveloppe financière
dépassant les 410 millions de dinars.
n Amar Abbas
Des jeunes des CFPA
sur les futurs chantiers
de l’aéroport
Seize jeunes, âgés de 16 à 20 ans,
viennent de bénéficier d’un contrat
de formation pour être employés sur
les futurs chantiers de l’aéroport
d'Oran dont les travaux de
réalisation sont confiés à l'entreprise
publique Cosider. La démarche
prônée par la Direction de l'emploi,
et qui a connu d’inexplicables
retards, vient donc d’être enfin
matérialisée au profit de cette frange
juvénile sans emploi. Ainsi, des
centaines de jeunes se sont inscrits
afin de bénéficier de cette offre
particulière, alléchés par la promesse
qu'en plus de la durée limitée de la
formation théorique assurée dans un
CFPA, ils sont pris en charge par
l'entreprise pour les préparer aux
métiers du bâtiment qui manquent
sensiblement à Oran. A ce titre, on
estime le déficit à quelque
30.000 postes.
n A. A.
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ALGERIE
ACTUALITÉS
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LAGHOUAT
Un arbitre agressé
par un joueur
Un arbitre a été agressé par un
joueur à Laghouat au cours d’un
match de football ayant opposé
l'équipe d’El-Assafia à celle de
Benacer-Benchohra (Laghouat) Selon
une source de la gendarmerie
nationale, l’arbitre officiel a fait
l’objet d’une agression de la part
d’un joueur qui a reçu un carton
rouge. Le match a été arrêté à la 33e
minute. L’arbitre a été évacué vers
l’hôpital où il a reçu les soins
nécessaires. Une plainte a été
déposée par la victime.
n N. B.
Deux morts suite à une
asphyxie par le monoxyde
de carbone à Aflou
Deux personnes sont été retrouvées
mortes et une troisième a été secourue,
vendredi, suite à une asphyxie au
monoxyde de carbone dans la commune
d’Aflou (Laghouat), ont indiqué, hier,
les services de la protection civile. Les
deux victimes (le père et sa fille) et la
mère (secourue) ont inhalé du monoxyde de carbone se dégageant d’un chauffage dans leur domicile, a-t-on précisé.
Les dépouilles mortelles des victimes
ont été déposées à la morgue de l’établissement public hospitalier d’Aflou,
tandis que la mère a été évacuée aux
urgences de l'hôpital.
Une enquête a été ouverte par les services de la sûreté pour déterminer les
causes du drame.
Trente blessés dans un
accident de bus entre
Ghardaïa et Ouargla
Trente personnes ont été blessées
dans un accident de la route survenu,
hier, sur la RN49 relieant les wilayas de
Ghardaïa et Ouargla, a-t-on appris
auprès de la Protection civile.
L’accident s’est produit suite au renversement d’un bus de transport de
voyageurs assurant la liaison AdrarOuargla, à une centaine de kilomètres au
sud-est de Ghardaïa, au niveau des
limites territoriales entre les deux
wilayas (Ghardaïa et Ouargla) a-t-on
précisé. Les blessés, dont cinq sont dans
un état grave, ont été évacués par les
agents de la Protection civile des deux
wilayas vers les hôpitaux d’Ouargla et
Métlili (Ghardaïa), a-t-on ajouté. Une
enquête a été ouverte par les services
compétents pour préciser les circonstances du drame.
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
LUTTE CONTRE LE TERRORISME,
LA CONTREBANDE
ET LA DÉLINQUANCE 2013 : l’année des records
A
u cours de cette année, le
gouvernement a pris une
série de mesures, notamment dans la lutte contre la
contrebande de carburant
et le kidnapping d’enfants.
Les services de sécurité ont été instruits
par le Premier ministre Abdelmalek
Sellal «pour renforcer le contrôle dans les
zones frontalières concernées par le trafic
de carburant». Résultat : baisse de plus
de 15% du volume de carburant exporté
illégalement via les frontières Ouest et
Est et Sud-Est.
Concernant la lutte contre le terrorisme, et selon des communiqués de la
direction de communication et d’orientation (DCO) du ministère de la Défense
nationale, près de 50 terroristes ont été
abattus dans les wilayas d’Illizi,
Boumerdès et Tizi Ouzou par les unités
de l’ANP dans des embuscades qui se
sont soldées également par la saisie d’un
important arsenal de guerre. «A travers
ces opérations menées avec succès,
l’Armée nationale populaire réitère sa
fermeté et l’engagement de ses unités à
poursuivre sans relâche la lutte
antiterroriste sur l’ensemble du territoire
national pour anéantir tout agissement
menaçant la sécurité du pays et la quiétude des citoyens», souligne la DCO.
L’opération de Tiguentourine, menée par
les unités spéciales de l’ANP, reste l’événement sécuritaire le plus important, qui
a marqué l’année 2013. Au cours de cette
opération, le première du genre en
Algérie, l’ANP a réussi, sans aucune
intervention ou assistance étrangère, la
neutralisation des terroristes et la libération des otages dont des étrangers.
180 TONNES DE KIF
TRAITÉ SAISIES
Pour le commandement de la
Gendarmerie nationale, les unités des
Groupements des gardes frontières
(GGF) se sont distinguées durant l’année
2013, par la saisie de plus de 180 tonnes
de kif traité dont 80% proviennent du
Maroc via les frontières Ouest et SudOuest. Des réseaux internationaux ont
été démantelés et des barons sont tombés. L’institution a montré, sur le terrain,
son professionnalisme par la maîtrise des
nouveaux fléaux sociaux, notamment les
batailles rangées dans les nouveaux
quartiers. A la Direction générale de la
sûreté nationale (DGSN), on signale que
sur le plan opérationnel, les services de
la police ont mené une lutte sans répit
contre les narcotrafiquants qui s’est soldée par la saisie de plus de 900.000 comprimés psychotropes. Des réseaux internationaux spécialisés dans le trafic d’héroïne ont été, également, neutralisésLa
petite criminalité a connu une diminution, notamment les agressions contre les
personnes et les biens, grâce aux dispositifs de lutte mis en œuvre qui portent
essentiellement sur l’occupation du terrain.
JUSTICE : ABDELMOUMEN KHALIFA
EXTRADÉ
Autre phénomène en baisse : le kidnapping d’enfants qui a enregistré une
baisse par rapport aux deux années précédentes. Les services de la Gendarmerie
nationale ont réussi à mettre la main sur
l’assassin présumé de la petite Chaïma,
après 10 mois de cavale. La justice a tranché, également, dans les affaires de l’assassinat des deux enfants Brahim et
Haroun à Constantine et Soundous à
Draria. Il est à signaler que l’APN a
adopté, durant cette année, le projet de
loi modifiant et complétant le code pénal
pour «renforcer le système juridique
dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment
le kidnapping d’enfants».
VOL DE CÂBLES
Sur le plan juridique, l’année 2013 a
été marquée par l’extradition de
Abdelmoumen Khalifa après 10 ans de
cavale. «C’est un grand pas réalisé par la
justice algérienne», avait estimé le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des
droits de l’Homme (CNCPPDH), Me
Farouk Ksentini. En outre, la justice s’est,
pour la première fois, prononcée sur l’affaire Sonatrach 2. Des mandats d’arrêt
internationaux ont été lancés à l’encontre
de neuf individus dont l’ancien ministre
de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil,
son épouse, ses deux fils et le dénommé
Farid Bedjaoui. De même pour l’exhomme d’affaires, PDG de Union Bank,
Brahim Hadjas, impliqué dans une affaire de transfert de fonds vers l’étranger,
en cavale depuis 10 ans. Ce dernier sera
jugé mardi prochain. Cette année, les
feux de forêt ont connu une baisse grâce
au dispositif mis en place au niveau des
foyers à risques. Toutefois, les agents de
la Protection civile ont enregistré une
hausse en matière d’interventions dans
les accidents domestiques, les intoxications par le monoxyde de carbone et les
noyades. L’institution du colonel
Mustapha Lehbiri a été dotée d’une unité
de pompiers parachutistes, la première
en Afrique
n Neïla B.
MILA : Saisie de près de 25 kg de kif
UN RÉSEAU DÉMANTELÉ À ALGER
Un réseau de vol de câble
d’éclairage public vient d’être
démantelé par les services de la
Gendarmerie
nationale.
Le
réseau ciblait les câbles des
entreprises Kahrif et Algérie
Télécom pour en récupérer le
cuivre. Une matière dans les prix
ont flambé sur le marché international et qui est exporté illégalement vers le Maroc. Selon la
cellule de communication du
Commandement de la GN, le
réseau, composé de sept individus, dont une femme, a été
démantelé par les gendarmes de
Baba Ali (Alger). Le groupe acti-
L’ANNÉE 2013 A ÉTÉ, sur le plan sécuritaire, celle des saisies «record», notamment en matière drogue. En parallèle, la
criminalité sous toutes ses formes a enregistré une nette régression en comparaison aux années précédentes.
vait dans les wilayas d’Alger,
Tipasa et Blida. Les faits remontent à la fin de la semaine dernière, suite à un coup de fil d’un
entrepreneur de l’entreprise de
réalisation et de maintenance de
l'éclairage public. Les gendarmes, qui se sont déplacés sur
les lieux, ont interpellé, en flagrant délit, un des membres du
réseau au niveau de la RN 1
reliant les communes de Birtouta
et Saoula. Les investigations ont
permis d’identifier les membres
de la bande et leur arrestation
dont un couple chargé de mettre
à l’abri le produit du vol dans le
garage de leur domicile à Baba
Ali. «Il s’agit des parents du chef
de la bande, répondant aux initiales de H. M.», précise notre
source. La perquisition a permis
la récupération de 4 quintaux de
câble. Au cours de cette opération, les enquêteurs ont saisi un
véhicule de marque Mercedès,
utilisé comme moyen de transport des câbles volés pour ne pas
attirer les soupçons des services
de sécurité, ainsi qu'une tronçonneuse, une perceuse, une
pioche et la somme de six millions de centimes.
n N. B.
Une saisie de près de 25 kg de kif a été opérée au cours de
cette semaine par des éléments de la brigade anti-drogue de la
police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Mila, a-t-on appris
vendredi auprès de ce corps constitué. Cette opération a permis
aussi l'arrestation de quatre individus, alors qu'une cinquième
personne demeure activement recherchée, a-t-on ajouté de
même source. C'est suite à une information dénonçant les agissements suspects dans le territoire de la wilaya de Mila que la
brigade anti-drogue a déclenché une enquête et arrêté un trafiquant de drogue, âgé de 20 ans, avec en sa possession une quantité de kif traité, a-t-on noté. Les aveux de l'inculpé ont permis
aux enquêteurs de localiser, dans les environs de l'agglomération Azzaba Lotfi, à l'est de Mila, le lieu où la quantité de kif a
été dissimulée, a ajouté la même source. Les enquêteurs ont
récupéré 23,100 kg de kif et ont identifié deux autres complices,
dont la perquisition de leurs domiciles a permis de saisir chez
l'un d'eux 260 g de kif. Le quatrième complice a été arrêté à
Chelghoum Laïd, a-t-on noté. Une quantité de 915 grammes de
kif a été saisie à son domicile, totalisant ainsi 24,281 kg de kif.
SOCIÉTÉ
LES JEUNES ACCROS
À L’INTERNET
SONT-ILS EN VOIE DE DISPARITION, ces jeunes qui pensent encore que lire un journal est nécessaire pour comprendre ce qui se
passe dans le monde ? Continueront-ils, contre vents et marées,
à acheter les journaux ?
LE TEMPS DES
TABLETTES ET DES
SMARTPHONES
SOURCE D’INFORMATION ET DE DIVERTISSEMENT
Les jeunes avouent utiliser Internet comme un moyen de
communication et un outil d’information. «Je pense que c’est
très important d’être au courant de l’actualité», estime Souna,
une lycéenne. «Pour me tenir informée, je préfère la presse écrite ou la télé. Je n’aime pas apprendre les nouvelles par la radio
car elle constitue pour moi seulement un moyen pour écouter de
la musique», a-t-elle ajouté. «J’adore cependant Internet, parce
que les nouvelles sont plus objectives», estime cette étudiante.
Certains estiment que sur Internet, les plateformes d’échange et
les forums, ils ont cette certitude certainement exagérée d’être
non seulement un consommateur «passif» de nouvelles mais
partie prenante. Pour Bilal, étudiant en architecture, suivre les
informations n’est pas son hobby favori. «Je m’informe rarement par les journaux, et encore, quand j’ai le temps, sinon la
majorité du temps, je navigue sur Internet pour parler et échanger des nouvelles avec mes amis et pour écouter de la musique
aussi», dira-t-il spontanément. Etudiante en communication,
Lamia dit avoir recours à tous les moyens de communication,
pour s’informer. «Je lis les journaux et la presse nationale pour
me faire une opinion mais pour ma culture générale, pour ma
curiosité ainsi que pour le
plaisir et particulièrement
pour tenir une conversation ou un débat en groupe, je file sur les sites de
recherche ainsi que sur les
sites de la presse internationale pour m’informer et
mieux comprendre», nous
confie-t-elle.
«Internet,
c’est rapide, on ne s’ennuie
pas et on trouve réponse à
toutes les questions sans
pour autant s’encombrer
d’un
journal»,
estime
Lamia. «Internet fait partie
de nous, nous aide à grandir et c’est utile pour notre développement», a-t-elle ajouté. A cela, il faut intégrer les réseaux
sociaux. Tweeter, Facebook, Viber et tant d’autres qui jouent
actuellement un rôle spectaculaire dans l’accès à l’information.
De nos jours, seules les personnes âgées sont adeptes et restent
nostalgiques au format papier. Ils restent toutefois plus nombreux que la moyenne ceux qui privilégient la lecture depuis un
smartphone, Ipad ou une tablette. Les voilà nos jeunes qui mettent l’internet en tête, suivi de la télé et, très loin derrière, de la
presse écrite et de la radio. Internet est la première source d’information des internautes qui y voient un outil d’information
fiable et «speed». Il est évident qu’à l’avenir les annonceurs ne
pourront plus faire l’impasse sur cet outil qui peut être légitimement appelé le «média des médias».
n Rym Harhoura
“
DE NOS JOURS,
SEULES LES
PERSONNES
ÂGÉES SONT
ADEPTES ET
RESTENT
NOSTALGIQUES
AU FORMAT
PAPIER. ILS
RESTENT
TOUTEFOIS PLUS
NOMBREUX QUE
LA MOYENNE
CEUX QUI
PRIVILÉGIENT LA
LECTURE DEPUIS
UN
SMARTPHONE,
IPAD OU UNE
TABLETTE.
“
P
our suivre l’actualité, développer son esprit critique et surtout se faire une opinion, le journal estil encore indispensable ? De plus en plus de nouvelles habitudes s’installent reléguant les revues et
le support papier d’une manière générale au rang
de médias mineurs. D’ailleurs, la plupart se sont
vus contraints de se décliner en sites électroniques.
A défaut de lire un à deux journaux par jour, beaucoup préfèrent
consulter le Net. La majorité ne se fait pas prier pour expliquer
qu’«Internet est un outil rapide et pratique qui permet d’être au
courant de tout, des événements au moment où ils se déroulent». Dans ce contexte, une question se pose Comment ou de
quelle façon s’informent exactement les jeunes ?
11
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
IMPORTANTES FUITES DANS LA CAPITALE
40% de l’eau se perd
Les pertes en eau potable dans la wilaya d’Alger, alimentée H24,
sont estimées à hauteur de 40% sur le million de mètres cubes distribué quotidiennement à partir de trois barrages et deux stations de
dessalement de l’eau de mer, affirme le directeur des ressources en
eau (DRE), Smaïn Amirouche. Cette quantité est aspirée par les fuites
d’un réseau long de plusieurs milliers de km, des canalisations
vétustes et, surtout, les piquages et branchements illicites, précise le
DRE. «Dans la capitale, on consomme un million de mètres cubes par
jour. On a atteint le pic pendant le mois de Ramadhan dernier avec 1,1
million m3/j. C’est un peu trop comme volume consommé, nos évaluations établissent la consommation quotidienne à près de 900.000
m3, suffisant pour couvrir la demande», a souligné M. Amirouche
dans un entretien à l’APS. «Le problème des fuites d’eau persiste.
Nous estimons les pertes à 40% sur lesquelles il y a 20% de pertes physiques (fuites de réseaux). Mais nous pensons qu’il y a énormément
de branchements illicites, surtout en extra urbain, et dans le secteur
industriel», a-t-il déploré. Pour limiter le gaspillage de l’eau dans la
wilaya d’Alger, M. Amirouche a rappelé que les autorités locales ont
mis en place un programme de rénovation des canalisations vétustes
dans beaucoup de quartiers urbains et suburbains, dont certaines ont
été installées il y plus de 80 ans. «Si on veut économiser l’eau, il faut
rénover les canalisations. C’est sur ce créneau très important qu’on
travaille actuellement», a-t-il souligné. Engagé depuis quelques
années, le programme de rénovation du réseau d’alimentation en eau
potable de la capitale, long de 4.000 km, consiste à remplacer les
anciennes canalisations, à raison de 50 à 80 km par an.
n APS
RETARD DANS LA RÉALISATION DU RÉSEAU
NATIONAL DES MARCHÉS DE DISTRIBUTION
L’UGCAA APPELLE À
L’OUVERTURE DES ESPACES
COMMERCIAUX NON EXPLOITÉS
L’Union générale des commerçants et artisans algériens
compte relancer, en 2014, les projets qui n’ont pas abouti ou
ayant abouti partiellement. Il
s’agit notamment, de l’éradication des marchés parallèles. Sur
les 2.000 points de vente informels, 500 seulement ont été éradiqués. L’action d’envergure qui
est projetée est néanmoins l’organisation du congrès national
de l’Union dont le statut n’est
pas conforme à l’exercice syndical. C’est ce qu’a fait savoir, hier,
à Alger, Hadj-Tahar Boulenouar,
porte-parole de l’UGCAA, lors
d’une conférence de presse.
Quatre rencontres régionales
préliminaires seront organisées à
l’est, l’ouest, au centre et au sud
du pays pour débattre avec la
base des préoccupations des
commerçants. Ainsi, l’Union
envisage d’en finir avec le commerce informel en faisant pression sur les autorités locales,
«50% des problèmes découlent
des APC», selon le conférencier.
L’autre point non moins
important est la révision du système des impôts avec la proposition de réduire la TVA de 17 à 7
ou 8%. «Nous allons soumettre
cette proposition à la commis-
nn
sion des finances des deux
chambres parlementaires», a
indiqué Boulenouar. En ce qui
concerne le réseau national de
marchés de distribution soit 30
marchés de gros, 800 de détail et
1.000 de proximité qu’il faut réaliser durant le plan quinquennal
2010-2014, on en est encore loin
du compte, d’après le représentant de l’UGCAA, puisque seulement 30% du projet ont été
concrétisés. «Peut-on réaliser les
70% restants en une année ?»,
s’interroge Boulenouar.
A ce titre, il propose la réhabilitation et l’ouverture des
espaces
commerciaux
non
exploités comme les anciennes
galeries et les souks el fellah.
«Nous en avons recensé 500
espaces à travers le territoire
national», a-t-il annoncé. Mieux,
il plaide pour l’ouverture des
marchés achevés, pour certains
depuis des années, mais non
encore ouverts au négoce. Le
marché de gros de Kharrouba,
dans la wilaya de Boumerdès,
spécialisé dans les produits alimentaires, qui s’étend sur une
surface de 18 ha et qui renferme
549 locaux, peut générer 8.000 à
10.000 postes d’emploi.
n Djamila Chaouch
EVÈNEMENTS DE GHARDAÏA
L’UGCAA refuse la récupération politique
Hadj-Tahar Boulenouar a déclaré, en marge de la conférence de presse organisée, hier, à
Alger, consacrée à l’évaluation du secteur du commerce et aux projets de la prochaine
année, que «l’UGCAA refuse l’exploitation des problèmes des commerçants à des fins politiques. Malheureusement, cela est arrivé à Ghardaïa». «La contestation de la population
pour revendiquer ses droits même légitimes ne leur permet pas de porter préjudice aux
biens d’autrui, selon lui». «On refuse la violence à l’égard des commerçants qui ont vu leurs
biens détruits et incendiés», a-t-il regretté. Comme il lance un appel aux commerçants pour
participer à l’apaisement de la situation.
n D. C.
MONDE
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w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
TURQUIE
FRANK-WALTER
STEINMEIER, MINISTRE
ALLEMAND DES AFFAIRES
ÉTRANGÈRES :
Le modèle turc, celui-là même que
les Occidentaux ont essayé de
vendre au monde arabe, prend
eau de toutes parts. Recep Tayyip
Erdogan et son gouvernement sont
empêtrés dans un scandale
politico-financier. La rue leur
demande de «dégager». Le leader du
Parti de la justice et du développement (AKP) reste inflexible.
Le «Sultan» annonce qu’il résistera par
tous les moyens à ses rivaux,
à la rue et même à la justice.
«Nous faisons confiance
à la force de l'Etat
turc pour faire la
lumière sur les soupçons
de corruption qui ont
cours, sans distinction
de personnes.»
TUNISIE
ERDOGAN ET L’AKP
DANS LA TOURMENTE
A
trois mois des élections
municipales et probablement des élections générales anticipées,
la
Turquie s'enfonce dans
la crise. L’AKP, celui-là
même qui a promis, en 2002, d'en finir
avec la corruption des élites, est rattrapé par les affaires. Eclaboussé par l'arrestation d'une vingtaine de ses dirigeants pour «corruption, fraude et
blanchiment d'argent», il enregistre
des vagues de démissions.
La police, qui est sur le pied de
guerre à Istanbul, Ankara et dans une
dizaine de grandes villes du pays,
charge pour disperser les manifestants
qui exigent le départ du Premier
ministre et de son gouvernement.
Comme en juin dernier, lors de la fronde
antigouvernementale,
place
Taksim, à Istanbul, Erdogan renoue
avec sa méthode : multiplication des
meetings avec ses partisans à Istanbul
pour dénoncer un «complot international» ourdi contre lui, voire «un
coup d’Etat».Quels sont les auteurs de
ce «complot» ? Après avoir pointé du
doigt les magistrats du Conseil d'Etat,
qui ont suspendu un décret adopté, il
y a quelques jours, qui impose à la
police de prévenir sa hiérarchie de
toute arrestation – «Si j'en avais la possibilité, je les jugerai», dit-il - et accusé
son ex-allié Fethullah Gülen, un prédicateur musulman «exilé» aux EtatsUnis, d'avoir orchestré en coulisses les
opérations judiciaires, il suggère à sa
«presse» d’écrire que l'ambassade des
Etats-Unis à Ankara est au centre de la
conspiration.
Comme pour calmer la rue et dissuader le procureur d'Istanbul qui
s’apprête à lancer une trentaine de
mandats d’arrêt pour «malversations
liées à des marchés immobiliers» et un
pour son fils Bilal, pour la gestion de
la Fondation turque pour le service
des jeunes et de l'éducation, il opère
un
remaniement
ministériel
et
«pond», après avoir ordonné une
purge sans précédent dans la hiérar-
chie de la police et installé une centaine de «ses» hommes, un décret qui
impose à la police d'informer sa hiérarchie avant de procéder à des perquisitions et des arrestations ordonnées par la justice. Peine perdue. La
rue continue de manifester. Pour les
manifestants, la démission de trois
ministres n'est pas suffisante. Ils exigent le départ du gouvernement dans
son ensemble.
Le Conseil d'Etat a bloqué le décret.
C’est dans cette ambiance délétère
qu’une rumeur de coup d'Etat militaire a été balancée. La rumeur a été si
forte que la grande muette s’est sentie
obligée de publier un communiqué
pour dire qu’elle n’a pas l’intention de
s’«impliquer dans les débats politiques». «Le feu est plus important
que ce que l'on prévoyait. Il se propage vite», écrivait, vendredi, l’éditorialiste Huseyin Gulerce, dans «Zaman»,
un quotidien proche de Fethullah
Gulen.
n Djamel Boukrine
LIBYE
MANIFESTATION CONTRE LA PROLONGATION
DU MANDAT DE L'ASSEMBLÉE
Des dizaines de personnes
ont manifesté, vendredi, à
Tripoli contre la décision du
Congrès
général
national
(CGN), la plus haute autorité
législative et politique du pays,
de prolonger son mandat jusqu'au 24 décembre 2014. Elu en
juillet 2012, le parlement libyen
devait élaborer la future
Constitution et préparer des
élections générales dans les 18
mois. Selon le calendrier, son
mandat devrait s'achever en
février, mais lundi, le CGN a
voté un texte prolongeant la
période de transition et son
propre
mandat
jusqu'en
décembre. «Non à la prolongation», «Si vous effectuez la
prolongation, nous ferons une seconde révolution», ont
scandé des dizaines de personnes rassemblées, pour certains avec des balais ou des aspirateurs, sur la place des
Martyrs, au cœur de Tripoli. Un large consensus s'est fait
au sein de la classe politique et des organisations de la
société civile autour de la nécessité de parachever rapidement la transition et de doter le pays d'institutions
pérennes susceptibles de rétablir la stabilité du pays.
Plusieurs responsables politiques ont présenté différentes
initiatives. Tel Mahmoud Jibril,
leader de l'Alliance des forces
nationales (AFN), une coalition
libérale qui a obtenu 39 sièges
sur les 80 réservés aux partis.
Ex-Premier ministre du Conseil
national de transition (CNT),
l'organe politique de l'ex-rébellion, M. Jibril a rejeté toute prolongation du mandat du CGN,
a proposé la formation d'un
gouvernement de salut national
et l'adoption d'une version
amendée de la Constitution de
1951. Mercredi, la commission de la feuille de route a
assuré que le CGN n'avait pas «prolongé» son mandat,
dans la mesure où ce mandat «n'était pas limité dans le
temps». «La période de 17 mois fixée dans la déclaration
constitutionnelle concerne la réalisation des missions
mais n'établit pas une date de fin du mandat du CGN»,
a assuré Faouzi Agab, vice-président de cette commission parlementaire.
Ali Larayedh
démissionnera
le 8 janvier
A contrario de la transition égyptienne
qui sombre dans la violence, les
Tunisiens avancent. A moins d’une
manœuvre de dernière minute, les partis politiques se sont donné jusqu’au
14 janvier pour achever la formation du
gouvernement et adopter la
Constitution. Les députés, qui examineront, aujourd’hui, le projet de la loi relatif à l’Instance supérieure indépendante
pour les élections (ISIE), présenteront,
demain, à l’Assemblée nationale constituante tunisienne (ANC) leurs propositions (d'amendements et d’ajouts) au
projet de Constitution. Vendredi prochain, ils entameront l'examen, article
par article, du projet de Constitution, un
texte en cours d'élaboration depuis plus
de deux ans et dont l'adoption a été
retardée par une crise politique. Selon
Badreddine Abdelkefi, un membre du
bureau de l’ANC, cité par TAP, l’agence
tunisienne, les résultats des travaux de
la commission des compromis seront
publiés mardi prochain sur le site web
de l’ANC. Le bureau a, également, décidé, dit-il, de consacrer la journée du
jeudi à la présentation des demandes
d’intervention des députés. Pour être
adopté, le texte doit obtenir, après son
examen, les voix de deux tiers des 217
élus de l'ANC, faute de quoi,
il devra être soumis à référendum. Pour
sortir de l'impasse, les islamistes
d'Ennahda ont accepté de passer la
main à un cabinet d'indépendants une
fois le texte adopté. Selon le syndicat
UGTT, principal médiateur de cette
crise, la démission du gouvernement
d'Ali Larayedh doit intervenir le 8 janvier. L'actuel ministre de l'Industrie, l'indépendant Mehdi Jomaâ, devrait lui
succéder. Des élections doivent avoir
lieu courant 2014 pour élire le
Parlement et le Président.
n D. B.
MALI
Poursuites contre
l'ex-président Touré
Le parquet de la Cour suprême a
demandé à la Haute Cour de justice
d'engager (des) poursuites pour «haute
trahison» contre l'ex-président Amadou
Toumani Touré (ATT). Renversé en mars
2012, par un coup d'Etat mené par le
capitaine Amadou Sanogo, ATT est
accusé d'avoir «facilité la pénétration et
l'installation des forces étrangères sur le
territoire national, notamment en ne
leur opposant aucune résistance». Il est
également accusé d'avoir «détruit ou
détérioré volontairement un outil de
défense nationale» et d'avoir participé à
«une entreprise de démoralisation de
l'armée». Les putschistes avaient justifié
le renversement d'ATT par l'incapacité
d'un Etat corrompu à lutter contre la
montée des périls dans le nord du pays.
MONDE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
13
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
SEÏNI OUMAROU, EX-PREMIER MINISTRE DU NIGER : «La mauvaise gouvernance et la corruption prennent de
l'ampleur dans le pays où la sécurité alimentaire, les systèmes éducatif et sanitaire sont en pleine déliquescence.»
PROCHE-ORIENT
SOUDAN
DU SUD
L’impossible
mission
de Kerry ?
SANS PLUS TARDER, les deux
protagonistes sud soudanais
sont tenus de mettre fin aux
hostilités et de s’engager dans
la voie des négociations. Tel
est, en substance, le message
du secrétaire d’Etat, John
Kerry, qui tente de renouer le
dialogue.
LE TEMPS DU DIALOGUE
L
«
es Etats-Unis exhortent toutes les parties à
cette crise à mettre en œuvre un cessez-le-feu
immédiat qui ouvrira un accès humanitaire
aux populations qui en ont désespérément
besoin et ouvrira l'espace pour un dialogue
politique entre opposants», a souligné le
ministère des Affaires étrangères. Washington, qui s’implique
activement dans le dossier brûlant du jeune Etat, menacé par la
dérive communautaire, a multiplié les interventions et les
canaux d’expression, notamment après les interventions répétées du président américain, Barack Obama, pour contenir le
brasier sud-soudanais. Une avancée tout de même : l’engagement des deux dirigeants, le président Sava Kiir et son rival
Riek Machar chassé de la ville stratégique de Bor, à engager des
pourparlers, signifié respectivement à l'émissaire du gouvernement américain, le diplomate Donald Booth, et au responsable
du département d’Etat lors d’une conversation téléphonique.
Cette exigence a été formulée par le Secrétaire général de
l’ONU, Ban Ki-moon, qui estime qu’il n’a plus de «temps à
perdre».
Il a appelé, «en cette saison de paix», les dirigeants du Sud
Soudan à «sauver votre pays fier et indépendant depuis peu».
A son paroxysme, la pression internationale est montée d’un
cran avec la décision du conseil de sécurité de renforcer la
Minuss. Dans une résolution (2132), votée à l’unanimité, l’envoi de près de 6.000 nouveaux Casques bleus en fait désormais
la troisième mission de maintien de la paix, derrière la
République démocratique du Congo et du Darfour, forte d’un
contingent de 121.500 soldats et 1.323 policiers. Les renforts
attendus intègrent des hélicoptères de combat et de transport,
des experts en droits de l’homme détachés des autres missions
onusiennes en Afrique (République démocratique du Congo,
Côte d'Ivoire, Darfour, Liberia). Le redéploiement qui ne «se
fera pas du jour au lendemain», a précisé le secrétaire général
de l’ONU, est toutefois confronté à un autre écueil : la difficulté de protéger les civils fuyant les combats et réfugiés dans les
camps de l’ONU, comme l’a montré clairement le grave précédent d’Akobo (Etat de Jongleï) où deux Casques bleus et «au
moins 11 civils» de la communauté Dinka de Salva Kiir ont été
tués. Au moins 45.000 civils sont réfugiés dans des bases onusiennes débordées, dont 20.000 à Juba, alors que des centaines
de milliers d'autres personnes ont très probablement fui dans la
brousse. La guerre ethnique est aux portes du jeune Etat où la
violence touche la moitié des 10 Etats (Jongleï, Unité, Equateur
central (Juba), Equateur oriental et le Haut du Nil). Dans un
message à la nation, adressée à l’occasion des fêtes de Noël, le
président Sava Kiir a prévenu que «tout cela va entraîner notre
nouvelle nation vers le chaos».
Des charniers ont été localisés à Bentiu, la capitale de l’Etat
pétrolier d’Unité où au moins 34 cadavres ont été découverts.
Les attaques contre les civils, pouvant constituer «des crimes
de guerre ou des crimes contre l'humanité», ont été dénoncées
également par le Haut-commissariat de l'ONU en charge des
droits de l'homme stigmatisant les «exécutions de masse, en
dehors de tout jugement, le ciblage d'individus sur la base de
leur appartenance ethnique et les détentions arbitraires». Qui
arrêtera la catastrophe humanitaire ? Au cœur de la médiation
africaine, depuis le déclenchement de la crise, Addis-Abeba dit
attendre les résultats de l’action de l’Igad (Autorité intergouvernementale sur le développement) demandant « aux deux
parties de négocier dans un délai de quatre jours, à compter de
vendredi». L’ultimatum des dirigeants de la Corne de l’Afrique
et d’Afrique de l’Est sera-t-il respecté ? Le porte-parole des
Affaires étrangères éthiopiennes, Dina Mufti, pense que la
«communication (de l'Igad) est adressée aux deux parties, et je
pense que les deux parties l'ont clairement entendue».
n Larbi Chaabouni
ÉGYPTE
265 FRÈRES MUSULMANS ARRÊTÉS
La violence et la radicalisation semblent être les deux
seuls maîtres mots politiques en Egypte. Suite à la décision
de classer leur confrérie comme organisation terroriste, les
Frères Musulmans, dont est issu le président déchu par l’armée, Mohamed Morsi, ont violemment manifesté, vendredi,
au Caire et dans plusieurs villes du pays, et ce, malgré la
vague de répression qui s’abat sur eux depuis l’été. Les protestataires se sont rassemblés et ont lancé des pierres sur les
forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène. Des
heurts ont éclaté par endroits avec les forces de l'ordre, qui
comptent plusieurs blessés et véhicules incendiés, mais surtout avec des opposants aux Frères musulmans. Bilan : trois
morts et plusieurs blessés dans plusieurs villes, selon le
ministère de l'Intérieur.
Loin de se laisser intimidées, les forces de l’ordre ont arrêté au moins 265 membres de l’organisation. Le porte-parole
du ministère de l'Intérieur, Hani Abdel Latif, a accusé les
manifestants d'avoir utilisé des armes à feu et des bombes
incendiaires. Il a assuré que des mesures sont prises pour
qu'ils soient jugés, conformément à la décision gouvernementale de désigner la confrérie comme «groupe terroriste».
Compte tenu de cette désignation, les responsables des
Frères musulmans risquent la peine de mort et les manifestants jusqu'à cinq ans de prison. Les autorités accusent régulièrement la confrérie d'aider et de financer les attentats
contre les forces de l'ordre, sans toutefois apporter la preuve
des liens entre les djihadistes et les Frères musulmans. Hier,
un étudiant a été tué dans des affrontements entre la police
et des partisans des Frères musulmans qui avaient mis le feu
à un bâtiment de l'Université Al Azhar, au Caire. Au moins
60 étudiants ont été arrêtés. Cette flambée de violence n’a
pas laissé insensibles les partenaires arabes.
Le conseil des ministres arabes de l'Intérieur a condamné
ces «actes terroristes et criminels ignobles», estimant que de
telles attaques visaient à «semer l'insécurité et compromettre
le processus démocratique dans de ce pays». «Ces actes ne
font que renforcer la solidarité du peuple égyptien avec les
forces de sécurité pour combattre le terrorisme et la criminalité et assurer la sécurité et la stabilité en faveur du développement et du progrès dans ce pays», soutient le conseil de
l’organisation panarabe.
n Amine Goutali
Le secrétaire d'Etat américain, John
Kerry, se rendra, samedi prochain,
au Proche-Orient, dans l’espoir de
rapprocher les positions des
Palestiniens et des Israéliens autour
de son plan de paix. Peu d'experts
misent sur un accord de paix en
2014 qui récompenserait la persévérance de M. Kerry. Tous s'accordent pour signaler les risques dans
les prochains mois d'une troisième
Intifada. Devant le Conseil de sécurité, le 16 décembre, le coordinateur de l'ONU pour le processus de
paix au Moyen-Orient, Robert
Serry, a appelé les deux parties à
aller au bout des négociations pour
«parvenir en 2014 à un moment de
vérité concernant la solution à
deux Etats». Un appel qui ne
semble pas emballer le politologue
et ancien ministre palestinien Ali
Jarbaoui, qui a, dans une tribune
publiée mercredi dernier par le
New York Times, mis en garde
contre «l'Intifada à venir».
Selon lui, les conditions posées par
le Premier ministre israélien,
Benjamin Netanyahu, à un accord
de paix réduiraient «l'Etat palestinien promis à une entité fantôme
complètement régie par Israël».
«Ces poches de territoire seraient
démilitarisées et Israël en contrôlerait les frontières, les airs et les ressources naturelles», observe-t-il,
sans oublier la renonciation par les
Palestiniens au retour des réfugiés
et la reconnaissance d'Israël comme
Etat juif. «C'est un cocktail toxique
parfaitement concocté pour produire un soulèvement palestinien
contre l'occupation israélienne, et
contre l'Autorité aussi, si elle
accepte ces exigences israéliennes
et cède à la pression américaine»,
diagnostique Ali Jarbaoui. Sans
oublier la bande de Ghaza, sous
blocus israélien et égyptien, en
proie à des flambées périodiques
de violence. Le quotidien Al Qods
a résumé l'opinion dominante
parmi les Palestiniens estimant
qu'ils n'ont plus grand-chose à
céder, après avoir déjà reconnu
Israël et accepté un Etat sur 22% de
la Palestine mandataire.
n Amine G.
14
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
lZAHOUANIA,
chanteuse raï :
Sonorités
QUELLE MUSIQUE
AIMENT NOS JEUNES ?
Enquête réalisée par
Samira Sidhoum
L
a musique restera la forme artistique la plus privilégiée chez les
jeunes pour se démarquer, pour
se constituer un repère, un style
et une identité. La musique fait
partie des langages universels,
et les codes qui découlent de ce langage permettent une très large interprétation et une
réception très profonde. Dans la musique,
c’est l’émotion qui prime. Ce n’est pas un
hasard si le thème principal de la chanson
populaire est l’amour. «La musique est
indissociable de l’affectif, de la relation à
l’autre. La musique est un art très communicatif, très social. Elle procure un plaisir
qui est d’ailleurs ambivalent et qui consiste
à être en soi et en même temps hors de soi,
donc en dehors de la réalité quotidienne»,
affirme Mme Rabea Yahi, psychologue à
Ouled Fayet.
Selon le gérant de «Manou musique»,
une boutique située à la rue Larbi-BenM’hidi, il existe deux catégories de jeunes
«consommateurs». Ceux qui aiment la
musique actuelle celle des Samir Farés,
Babylone, Caméléon, Djmaoui Africa, Amel
Zen, El Dey, The mess &co, Freeklan. Une
autre catégorie raffole de la musique raï.
«Les «raïmans» sont les vraies idoles de
notre époque», assure Mehdi Bennacer,
directeur des éditions «Badidou». Des
chanteurs comme Bilal Sghir, Cheb
Houssem, Hasni Sghir, Houari Manar,
Cheba Dalila, Cheba Sara, Cheba Djenat,
Cheb Kader, Cheb Amine, Cheb Adjal,
Cheb Redouane, Cheb Reda, Cheb Hicham,
Houari Dauphin Etc. font montre de leurs
capacités créatives, «grâce à l’esprit de
recherche permanente dans les rythmes et
non dans le texte», regrettent Ahmed et
Nawel, deux étudiants qui n’ont pas hésité
à critiquer ces chanteurs. Malgré tout, ils
ont acquis le dernier album de Bilal Sghir
«Safi Binak W bini», sorti aux éditions
«AVM». IDENTIFICATION Ces chanteurs sont surtout de véritables
héros populaires : par leur origine sociale
souvent modeste et surtout par leur passage dans des boîtes de nuit connus à l’ouest
du pays comme «Merdjadjou plus», «La
vieille marmite», «Torky», «Sun House»,
«Djawraha»
«Mezghena»,
«Manara»,
«Palace», «Djazira», «Casino», «Sol azur» et
autres. Ces chanteurs sont devenus des
stars médiatiques grâce à un talent et à une
présence scénique spectaculaire. Certains
artistes se comportent sur scène comme des
«volcans sonores», avec un jeu scénique
démesuré et une virtuosité hors du commun. Notons que les grandes stars sont très
souvent des chanteurs et récemment des
claviéristes comme le regretté Taj Eddine
Aïnouss et Hbib Himoun. Ils constituent
des modèles pour les ados et même les
adultes. Cheb Hasni, malgré sa mort tragique en pleine gloire, garde toujours son
Avis de chanteurs
La musique occupe chez les jeunes une grande place. Elle est incontournable dans leur
vie quotidienne. Nul ne peut ignorer ou sousestimer cette réalité qui traverse les âges et
les générations. La musique a un caractère
indissociable dans l’existence de l’écrasante
majorité des jeunes. On ne peut comprendre
la «culture jeune» sans prendre en considération ce paramètre.
Le raï surclasse
les autres styles
immense popularité. Sa légende continue
de se transmettre. À travers cette musique
s’expriment la rage et le désarroi. «À l’adolescence, où le développement de l’identité
est davantage influencé par l’environnement et l’importance d’avoir l’air différent,
la provocation amène souvent les fans à calquer les comportements de leurs idoles»,
explique Dr Hamici, sociologue à Cheraga. LES RAISONS DE L’INFLUENCE DU RAÏ
Pour comprendre l’effet du raï sur beaucoup de jeunes, il faut considérer son développement et sa popularisation. Depuis
les années 1920, les maîtres et maîtresses
du melhoun traditionnel de l’ouest algérien
tels Cheikh Khaldi, Cheikh Hamada ou
Cheikha Remitti, représentent la culture
guerrière traditionnelle. Leur répertoire se
décline sur un double registre. Le premier
célèbre la religion, l’amour et les valeurs
morales lors des fêtes des saints des tribus,
les mariages ou les circoncisions. Danseuses
et musiciens ambulants y parlent en même
temps de l’alcool et des plaisirs de la vie.
Ces deux formes sont à l’origine du raï
moderne. Le registre irrévérencieux est
aujourd'hui remis au goût du jour à travers
notamment l'héritage des medahates
dont Cheb Abdou a été le précurseur, dans
les années 1990. Houari Sghir a pris le
relais plus récemment. Dans les années
1930, on chantait le wahrani, adaptation
du melhoun accompagné au luth , à l’accordéon, au banjo ou au piano. Cette musique
se mélange aux autres influences musicales
arabes, mais aussi espagnoles, françaises et
latino-américaines. Vers les années 1950,
avec Cheikha Remitti; cette musique qui, à
l’origine, ne rassemblait que quelques
chanteurs, finit par s’étendre, après l’indépendance, et davantage dans les années 80,
à l’ensemble de l’Algérie. Les instruments
traditionnels du raï (nay, derbouka, zoukra
et bendir) s’accommodent de la guitare électrique et sa pédale «wah wah» comme
chez Mohamed Zargui ou de la trompette et
du saxophone comme chez Bellemou
Messaoud. Dans les années 1960 apparaissent deux orchestres qui font bouger la ville
d’Oran : l’orchestre «Les Adam’s», et l’orchestre «Les Student’s». Néanmoins, cet historique ne correspond qu’à une partie du
raï «traditionnel». A cela il faut ajouter les
influences des populations judéo-algériennes, européennes d’Algérie, et d’artistes berbères sur cette musique. Celle-ci
incorporera aussi du chaâbi. Entre les
années 1960 et la fin des années 1980, le raï
traditionnel subira encore de nombreuses
transformations avant d’arriver à sa première forme connue en France. Elle permettra, avec Mami , Khaled et le couple
Sahraoui Fadila, le début de son internationalisation. Les chansons du raï mettent en
valeur des sujets qui sont importants pour
les
jeunes . Des thèmes majeurs qui
incluent l’auto-présentation et la scène, la
fête et le divertissement, les relations amoureuses, les fléaux, la critique sociopolitique.
Les paroles décrivent souvent la misère
sociale, le conflit entre la culture et la tradition, la morale et la religion. Lorsque le raï
parle de tels sujets, il sert de forme d’identification. Selon le sociologue, M. Hamici, «le
raï est un système d’identification pour les
jeunes et, pour beaucoup d’eux, le raï définit leur culture et leur identité. Mieux
encore, il contribue à un code du langage
des jeunes qui est vraiment unique et complexe.» Si beaucoup de nos jeunes peuvent
se reconnaître et apprécier d’autres genres
dont regorgent l’Algérie y trouvant, comme
dans le gnaoui, la «protest song» kabyle ou
les mélodies orientales des sources de plaisir et de contestation, le raï domine la scène.
C’est vraiment un genre de musique qui,
malgré sa nature controversée, continue
d’exercer un impact fort sur la majorité
d’entre eux. n S. S.
«Le raï demeure la
musique du
peuple. Pour
moi, ce style de
musique est
indémodable.
Depuis toujours
et notamment dans
l’Oranie, le raï a suscité
un engouement particulier
auprès des jeunes, et ce,
grâce aux rythmes, aux
textes et à l’authenticité de
l’interprétation
artistique. Il est nécessaire
de perpétuer la chanson
raï. Il faudrait un travail
rigoureux.»
lABDELKADER
CHAOU,
interprète de chaâbi : «Hélas, la musique
chaâbi est très
peu écoutée des
jeunes.
Actuellement,
les artistes
préférèrent
chanter le raï parce
que c’est plus facile à
jouer. Je ne suis pas contre
la musique raï seulement
je souhaite que les textes
soient plus élaborés et
recherchés.»
lCHEB
KHALASS,
interprète de la
chanson sétifienne : «Aujourd’hui, les
jeunes Algériens
sont influencés
par les nouvelles
tendances
musicales. Je
pense au Rap,
R’NB. C’est
malheureux de le
dire, mais nos concitoyens
adulent la musique jouée
dans les cabarets.»
lNADIA
BAROUD,
interprète de la
chanson kabyle :
«J’estime que
chaque style de
musique a son
propre public.
Donc, je suis
confiante. Pour
ma part ,et en
toute modestie,
j’ai su mêler la
chanson kabyle à
d’autres genres de
musique, en lui donnant
un autre cachet sans
pour autant la
dénaturer.» n S. S.
LE RAÏ VU PAR LES PROFESSIONNELS :
Karim Kerrar, connu sous le nom professionnel de Dj Boss et chef du département programmation sur Jil FM :
«Nous évoluons dans une radio jeune et musicale. Les auditeurs, notamment les jeunes, nous contactent régulièrement
pour écouter une musique de leur choix. Au fil du temps, nous avons constaté que le raï est souvent sollicité, notamment la
discographie de Kader Japonais, Bilal Sghir, Cheb Houssem et d’autres. Autre musique prisée, le rap. En effet, les auditeurs
demandent souvent des groupes de rap et la musique anglo-saxonne comme la House, R’NB, sans oublier les artistes de la
nouvelle scène comme El Dey, Freeklan, Caméléon, Babylone… »
Mohamed Kaouah, animateur de l’émission musicale «Hta Leltem» à Jil FM :
«Dans mon émission, qui est diffusée de 16 à 18h, je passe des tubes variés (nationaux et étrangers). Je favorise la diffusion des dernières nouveautés. Je les télécharge d’internet, puis je les épure pour les proposer au large public. Il est vrai que
je passe beaucoup de tubes d’artistes étrangers dans mon émission, cela incombe au manque
d’artistes locaux dans plusieurs genres musicaux.»
CULTURE
15
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
ire
Haut du formula
«JOURNÉES CULTURELLES DU SUD» À TAMANRASSET
Le ballet de l’Onci
en ouverture
UNE IMPORTANTE
SÉE
DÉLÉGATION COMPO
D’ARTISTES ET DE
MONDE
PERSONNALITÉS DU
à
DE LA CULTURE sera
le
el
où
et
Tamanrass
mbre
im
an era, du 31 déce
,
14
20
au 11 janvier
du
s
lle
les journées culture
nc
l’O i,
Sud», à l’initiative de
ociation
l’ENTV, l’ENRS et l’ass ssocie
«Sauver l’Imzad» qui s’a tion
isa
également à l’organ
en
de cet événem t.
De notre envoyée spéciale à
Tamanrasset : Samira Sidhoum
L
e ballet des arts populaires de
l’Office national de la culture
et de l’information ouvrira la
soirée avec une chorégraphie
intitulée «Amour et paix»
sous
la
direction
d’Abdelkader Khimda. Celle-ci offrira des
moments de répit, où le lyrisme romantique se mêle à la douceur des belles mélodies. Sur scène, les danseurs du ballet de
l’Onci éblouissent par leur synchronisation
et le côté spectaculaire et acrobatique de la
chorégraphie soutenue par un thème
musical créatif. Par la danse, première
expression du genre humain, l’acquis culturel et l’héritage identitaire resteront profondément ancrés dans la mémoire collective, passant de génération en génération..
FESTIVAL INTERNATIONAL
DE MUSIQUE ANDALOUSE
ET DES MUSIQUES ANCIENNES
CLÔTURE
AUJOURD’HUI
C’est ce soir que sera organisée
la soirée de clôture de la 8e édition du
festival international de musique
andalouse et des musiques anciennes.
Elle se déroulera à la salle Ibn Zeydoun
à partir de 20 heures. L’ensemble
Maghrébin animera cette ultime journée
d’un festival qui aura vu la prestation
de nombreuses formations tant
nationales qu’étrangères. Un hommage
a ensuite été rendu à Kaddour
Darsouni, grand maître du Malouf
constantinois, qui a consacré toute sa
vie pour ce genre de musique,
contribuant activement à la formation
de trois générations de musiciens dont
Abbas Righi, un des participants à ce
festival, qui a témoigné des qualités
humaines de son maître et de sa rigueur
pour l’apprentissage et la
formation.
Abdelkader Khimda explique qu’il s’agit
de promouvoir, à travers ce spectacle, la
culture de la paix, de consolider l’unité
nationale, de véhiculer des messages de
paix et de cohésion sociale. La manifestation verra la participation chaque soir, de
plusieurs artistes. On citera les groupes
Tadalat, Kader Tarhanine, Hami Ekawel,
Toumast N’ténéré, Taghalif Ensouha,
Arssel N’ahagar, Khafi Agahani et Imzad.
Les artistes Mohamed Laaraf, Silina,
Nacereddine Chaouli, Cheba Sihem,
Hamid El Bechari, Youcef Dali, Adel
l’Oranais, Goussem, Cheba Abla, Adda
l’Oranais, Yahia Khenchli, Kader Japonais,
Karima Nait, Baroudi Ben Khadda, Zakia
Mohamed, Cheb Anouar, Thanina,
Zineddine Bouchaala, Hakim Salhi, Massi,
Nacereddine Hourra, Sid Ali Dziri, Cheb
Didine, Samir Toumi, Taflast, Abdelhamid
Bouzaher, Abdelkader El Khaldi, Toufik
Nedroumi, Cheb Zinou, Cheba Djamila,
Mohamed Laamari, Sofiane Kabyle, Cheb
Redouane, Salim Chaoui. Dar El Imzad
sera le lieu de déroulement des soirées.
Elle se situe sur l’axe routier menant vers
le majestueux mont de l’Assekrem, une
destination touristique très prisée. Cet
espace s’étend sur une superficie de 10.000
m2, comporte deux blocs d’un Iwan (sorte
d’atelier réservé au chant), un musée, une
salle polyvalente et une école d’Imzad. Des
salles de musique et des salles de cours, un
laboratoire d’audiovisuel, une salle d’informatique et un autre bloc sont destinés
pour l’accueil et l’hébergement des
artistes. Pour rappel, plus d’une vingtaine
de jeunes joueuses d’ Imzad ont été formées par l’association «Sauver l’Imzad»
depuis sa fondation en 2003. Dar El-Imzad
est considérée comme un centre de formation, de développement, d’échanges et de
rayonnement de la culture targuie autour
de l’Imzad. L’un des objectifs de Dar El
Imzad est de constituer un point de ralliement des anciennes et jeunes générations,
d’encourager l’apprentissage de l’art de
l’Imzad, de sauvegarder cet art menacé
d’extinction et cette culture ancestrale. Elle
vise aussi à créer des emplois durables
pour les femmes et contribuer à la relance
des activités artisanales et touristiques
dans le Sud. n S. S.
ABBÈS AÏT REZINE
SORT BIENTÔT
UN NOUVEL ALBUM
Hommage
à Chérif
Kheddam
L’interprète de la chanson
kabyle, Abbès Aït Rezine, compte rendre un hommage posthume à ce grand maître, dans sa
nouvelle production qu’il compte sortir le début de l’année prochaine. Le regretté Chérif
Kheddam a chanté l’amour, la
patrie, l’exil, l’espoir, la douleur
pour exprimer son vécu mais
ses
de
celui
aussi
semblables. Ses tubes Alamri
(miroir), Sligh Yemma tnad (ma
mère disait), et autres mélodies
pathétiques retracent les conditions de vie pénibles des montagnards et les épreuves de la
société algérienne Celles-ci
l’avaient d’ailleurs poussé à
l’exil, dont l’amertume lui permit, paradoxalement, de rencontrer sa destinée d’artiste qui le
propulsa au firmament de la
création artistique.
La grandeur de l’artiste
n’avait d’égales que son humilité et sa discrétion. Abbès Ait
Rezine soulignera : «Certes,
l’homme n’est plus de ce monde
mais son nom restera gravé à
jamais dans la mémoire collective nationale, grâce à son riche
patrimoine lyrique légué à la
postérité». «Il a egalement formé
et aidé une génération d’artistes
émérites, qui se chargeront de
prolonger l’œuvre du maître
disparu» ajoutera t-il. «Chérif
kheddam restera, pour l’éternité, un symbole de l’authenticité
qu’il a su mettre en parfaite
symbiose avec la modernité, en
s’ouvrant sur l’universalité»
nous confiera l’artiste rencontré
à Tamanrasset en marge du festival de la chanson amazighe.
n S. S.
THÉÂTRE POUR ENFANTS À SOUK AHRAS
La joie des grands et des petits
La douzième édition de ces journées
nationales se tient depuis jeudi soir à
Sedrata dans la wilaya de Souk Ahras,
en présence d’un nombreux public composé, notamment, d’enfants. Organisée
à la salle des conférences de la ville, à
l’initiative de l’association «Hassan El
Hassani» pour la culture et les arts, cette
manifestation culturelle et artistique
constitue une occasion pour promouvoir les différentes troupes théâtrales et
encourager les enfants dans ce domaine
artistique et découvrir de nouveaux
talents. A l’ouverture, le président de
l’association organisatrice, M. Fouad
Rouaisia, a relevé le rôle de cet événement pour promouvoir le théâtral dans
une cette ville d’où sont issues plusieurs
figures emblématiques de lettres et du
théâtre algériens à l’image de Mustapha
Kateb. Placées sous le slogan «N’hab
Alouan Bladi Oua naalamha Laouladi»,
les 12es journées nationales, qui se poursuivront jusqu’au 29 décembre en cours,
ont vu leur lever de rideau assuré par le
comédien Khaled Bouzid, plus connu
sous le nom «El Fahem», le personnage
qu’il incarnait dans la sitcom
«Nesibti Laaziza». Le comédien, avec son talent, sa bonne
humeur et sa spontanéité, a
régalé son public qui l’a longuement
applaudi.
L’association Besma de Skikda
a pris le relais et a présenté sa
pièce théâtrale «Alouane A tabiaa»
(Les couleurs de la nature), alors que
le fils de la ville de Sedrata, Adel
Oudjertli, a raconté aux enfants une histoire dans l’art du geste, l’art mimique.
MOMENTS RÉCRÉATIFS
Plusieurs artistes étaient aussi de la
fête à l’ouverture de ces journées de
théâtre, offrant aux enfants un bouquet
de chansons qui ont égayé l’atmosphère. Vendredi, c’était au tour de la troupe
«Diya’a El Khachaba», venue de Tiaret,
de présenter «Al Kilada Alaima» (Le
collier malveillant), alors que la troupe
«Ahbab El Masrah» de Tipasa a enchaîné avec «Mamlakatou al Adjaib» (Le
Royaume des merveilles). Plusieurs
activités sont programmées dans le
cadre
de ces
journées de
théâtre
dédiées
aux enfants.
Un spectacle
devait être présenté
par la troupe «Tassiri»
d’Oum El Bouaghi intitulé
«Thamanou El Ghadab» (Le prix de la
colère), aux côtés des spectacles de
magie qui seront également organisés
dans la commune d’Oum Laadaim et
Tifeche, à l’initiative de la troupe
«Chihab» venue de Annaba. Une communication portant sur «les formes et
les couleurs dans le théâtre pour
enfants» sera donnée par M. Rouaisia,
suivie de contes présentés par le
conteur Ounissi Triki. L’artiste Dib
Layachi assurera la clôture de ces journées de théâtre pour enfants, prévue au
chef-lieu de wilaya.
n APS
16
17
Au cœur
de nos
RÉ GiONS
g RÉFLEXE
HORIZONS •
Dimanche 29
Décembre 2013
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif - 20 Saïda - 21 Skikda 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
Constantine
g QUOTIDIENNETÉ
a ville du vieux
Rocher passée
au peigne fin
sous la plume de
notre collaborateur.
Constantine se
prémunit contre les
dangers du gaz
butane en lançant
une campagne qui
va s’étirer sur toute
l’année. Un autre
risque lié au
chauffage ou
comment chauffer
sa maison est
associé, cette fois,
au choix des
appareils qui
présentent des
anomalies de
fabrication et qui
inondent le marché
algérien. D’autre
part, il est question
dans ce retour à la
ville des Ponts,
auquel ce «Au cœur
de nos régions» est
consacré, du débat
sur le système LMD
mais pas dans
l’anodin, puisque
l’université de
Constantine a lancé
il y a trois années,
cette spécialisation
dans le génie du
transport, unique
dans le pays ! En ce
qui concerne le
téléphérique, une
prise en charge
aléatoire fait que
ce moyen de
transport, tant utile
à la population, est
à l’arrêt depuis
avril dernier. Voici
donc Constantine
en ces derniers
jours de l’année
2013.
L
Pages réalisées par Kais Benachour
SENSIBILISATION AUX RISQUES
LIÉS À L’UTILISATION DU GAZ NATUREL La SDE innove
L
a nouveauté cette année pour cette
campagne de sensibilisation contre les
dangers du gaz butane est que cette
campagne de la SDE qui d’habitude
s’achève avec l’arrivée du printemps et
du beau temps, sera maintenue durant
toute l’année en raison notamment de son bilan
positif et de son impact sur la population, comme
nous l’explique M.Abdelhamid Bellagha, assistant
de communication au sein de cette filiale du groupe Sonelgaz : « Ces cinq dernières années, le
nombre annuel de décès par asphyxie au monoxyde de carbone pour la région Est a varié entre 9 et
12, ce qui constitue une baisse significative. Bien
sûr, nous continuerons à tout mettre en œuvre pour
éradiquer ce fléau de manière définitive. Nous
avons décidé de maintenir la campagne durant
toute l’année et ne plus la restreindre à la période
comprise entre les mois d’octobre et mai, comme
nous le faisions précédemment. Cela est dû au
constat que nous avons établi concernant les opérations de relogement dans la wilaya de Constantine,
lesquelles s’effectuaient le plus souvent au printemps et en été.
En parallèle, d’autres actions sont menées : journées portes ouvertes dans des lieux publics, conférences dans des résidences universitaires, caravanes de sensibilisation, spots pour la radio et la
télévision, etc. ». L’utilisation du gaz de ville dans
les foyers est l’une des priorités des agents de la
SDE, notamment pour les appareils de chauffage et
leur raccordement. M. Bellagha estime que les habitants des bidonvilles sont les plus vulnérables dans
ces cas, car passer du gaz butane au gaz de ville est
une transition délicate qui requiert un certain
savoir : « Au niveau de la SDE, nous avons depuis
quelques années pris l’habitude de mettre sur pied
une campagne d’initiation à la bonne utilisation du
gaz naturel ; la création de villes nouvelles, à l’image de celles de Ali Mendjeli et Massinissa à
Constantine, ayant entrainé un grand transfert de
populations issues de quartiers défavorisés et de
bidonvilles non raccordés au réseau de gaz naturel,
vers des cités qui en sont pourvues. Ces derniers se
retrouvaient donc à manipuler une énergie dont ils
ignoraient presque tout. »
UN TRAVAIL DE PROXIMITÉ
C’est ce qui explique cet engagement de la part
de la SDE dans sa politique de sensibilisation dont
les objectifs sont de réduire les accidents et les
intoxications au monoxyde de carbone et aussi
transmettre les consignes à suivre. M. Bellagha
nous déclare à ce sujet : « Notre approche est basée
sur le travail de proximité : des équipes pluridisciplinaires comptant chacune un chargé de communication, un ingénieur en gaz, un spécialiste en
électricité et un commercial, font du porte-à-porte
au niveau des sites nouvellement habités. Nos
agents initient ainsi les locataires à l’usage du gaz
naturel tout en les sensibilisant sur les risques liés
au non-respect des consignes de prudence et de
sécurité.» Pour de nombreux habitants des anciens
bidonvilles donc, il s’agit de s’adapter à un nouveau mode de vie, mais compte tenu de la défec-
UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION sur les dangers d'une mauvaise
utilisation du gaz butane, produit fortement consommé en période
hivernale, a été lancée comme chaque année par la société de
distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (la SDE), qui chapeaute des
opérations dans 16 wilayas de l’est du pays.
tuosité et des anomalies dans l’installation des disparaître. À titre d’exemple, l’APC de Skikda disréseaux de gaz dans certains logements récemment pose d’une équipe de ramonage avec qui nous tralivrés, et aussi du comportement irresponsable de vaillons en collaboration. L’idéal serait de généralicertaines familles, la SDE est dans l’obligation de ser l’expérience aux autres wilayas. »
faire un travail de terrain : « Nous avons été surpris
n K. B.
par l’inexistence de conduits pour l'évacuation des
gaz brûlés au niveau d’habitations flambant
KHROUB neuves ! Parfois, ce sont les nouveaux occupants
des lieux qui, par méconnaissance du danger, les ont carrément obturés. Il y a aussi
des citoyens, qui, par souci d’économie,
La commune de Khroub a
ont opté pour des équipements de
décidé de créer un établissement public à caractère ind
chauffage de piètre qualité ou contreustriel et commercial (Epic)
aur
qui
a à s’occuper de l’éclair
faits. Face à pareils cas, la procédure
age public dans les villes
Khroub, Massinissa, Ali Me
de
consiste à ne pas alimenter le foyer
ndj
nomique fait partie d’un pro eli et Aïn Nahas. Cette entité écoconcerné en énergie jusqu’à ce que
gramme qui comprend la
de quatre Epic, en plus de
réalisation
l’installation soit conforme »,
cell
gérer l’entretien des espace e de l’éclairage public, qui auront à
nous explique M. Bellagha. Une
s verts, la maintenance du
éducatif et la gestion des
patrimoine
situation qui amène parfois la
infr
P/APC de Khroub, Abdelham astructures culturelles et sportives. Le
SDE à employer certains procéune entreprise qui prendr id Aberkane, explique à ce sujet : «C’est
dés pour le moins étonnants : «
a en charge les problème
s de
dans tout le territoire de la
Pour les zones difficile d’accès, à
commune. Les citoyens pou l’éclairage
rront directem
ent
con
tacter l’entreprise car
l’exemple de certaines localités
un numéro de téléphone pou nous avons mis à leur disposition
reculées des wilayas de Khenchela
r
entreprise est déjà opérationnsignaler tous les problèmes. Cette
et de Bordj Bou Arréridj, nous
elle».
de
l’aéroport, la voie expresse A noter que sur le chemin
avons fait appel à un "goual" de
menant à la nouvelle ville
Ali-Mendjeli (qui dép
souk. De même que nous avons solliend des communes
de
Constantine et Khroub), les
cité récemment des imams pour sensipoteaux électriques sont
en service depuis une diz
biliser les gens dans les mosquées. Par
aine
ailleurs, nous avons aussi la volonté de
grand soulagement de la pop de jours, au
ulation. relancer le métier de ramoneur qui tend à
n K. B.
Une Epic pour
l’éclairage public g VIE D’ÉTUDIANT
APPAREILS DE CHAUFFAGE
D’APPOINT SANS
ÉVACUATION
FORMATION LMD EN GÉNIE
DE TRANSPORT Attention,
danger !
C’EST
POSSIBLE !
Depuis un certain temps, les appareils de chauffage sans évacuation
des gaz brûlés ont inondé les marchés algériens. Et, tout comme les
appareils classiques, il y a ceux de
qualité et ceux qui ont une durée de
vie limitée et donc qui peuvent présenter un danger pour la santé des
consommateurs. Equipé de filtres au
lieu d’une cheminée d’évacuation,
une mauvaise manipulation ou le
non-respect des consignes de sécurité peut s’avérer fatal dans beaucoup
de cas. Les magasins d’électroménagers se sont emparés bien évidemment de ce produit qui dans son
ensemble est accessible (pour moins
de 10 000 DA) et qui présente un
autre avantage appréciable : l’appareil ne nécessite pas une installation
et donc est fonctionnel dès son
acquisition. Un propriétaire d’une
boutique spécialisée dans les appareils de chauffage, située près de la
cité El Menia à Constantine, nous
révéla que globalement les clients ne
sont pas très réticents à l’idée
d’acheter un chauffage sans une
conduite d’aération : «Tout comme
les climatiseurs sans sortie extérieure, ces chauffages n’ont pas un succès auprès des gens, et ce pour des
raisons de sécurité. Nous avons des
produits de qualité, comme ceux
qu’on retrouve dans les marchés
européens, mais c’est difficile tout
de même de convaincre les clients
car ils redoutent un accident. Il est
vrai que la prolifération de produits
chinois de mauvaise qualité, incite
les gens à exiger la qualité et surtout
la sécurité. Moi-même j’évite de
vendre des appareils de chauffage
douteux, qu’ils soient chinois, iraniens ou turcs. Les meilleurs produits, ceux qui se vendent le plus,
sont ceux fabriqués ici en Algérie,
parce que les normes de sécurité
sont très respectées et donc présentent moins de risque.» Si ces appareils procurent quelques avantages,
il n’en demeure pas moins qu’ils
nécessitent un entretien continu avec
notamment le remplacement des
filtres et le respect aussi de certaines
consignes, comme nous l’explique
Chihab, un plombier-chauffagiste :
«Ce sont des produits très souvent
utilisés aux USA et qui, peu à peu,
ont commencé à être vendus en
Europe à bas prix. Mais en Europe,
ils sont utilisés comme une source de
chaleur supplémentaire c'est-à-dire
chauffage d’appoint et non pas
comme source de chaleur principale
d’une maison, contrairement à nous.
Les risques encourus avec l’installation d’un tel appareil, c’est que toute
la fumée qui se dégage est récupérée
pour chauffer, et ce grâce à des filtres
qui doivent être renouvelés tous les
six mois, sinon le monoxyde de carbone peut facilement s’échapper
dans l’air et intoxiquer les gens. Il
faut également faire appel à des professionnels car l’appareil doit être
conformément installé dans des
pièces de la maison qui sont secondaires, tel un couloir et non dans les
chambres, la cuisine ou la salle de
bain. Même s’il existe aujourd’hui
des appareils qui détectent la
moindre production de CO, ces
chauffages émettent aussi une
vapeur d’eau qui non seulement
peut endommager la maison, mais
est aussi nuisible, ça agit un peu
comme le gaz butane.» Notre interlocuteur ajoute que le marché algérien est malheureusement infesté de
produits de qualité douteuse, des
appareils importés le plus souvent
de Chine, qui ne respectent aucune
norme.
n K. B.
L’Université de Constantine 1 a
lancé, il y a trois ans, une nouvelle
filière dédiée au génie du transport.
Une idée originale et surtout unique
dans le pays. C’est la faculté des
sciences des technologies qui a
lancé le département de génie de
transport qui assure une formation
à environ 780 étudiants répartis
dans les trois années de la licence
LMD, dont 280 sont en L3 et beaucoup d’entre eux seront inscrits à un
master l’année prochaine. Cinq spécialités en licence sont proposées, à
savoir trois professionnelles : fraction électrique, hygiène et sécurité
industrielle, transport et distribution des hydrocarbures, et deux
autres académiques : ingénierie du
transport et la maintenance des
moyes de transports.
Les étudiants auront en master
les mêmes spécialités en master.
Comment alors assurer une formation de qualité dans un domaine —
génie du transport — qui jusqu’alors n’avait jamais été enseignée par les universités algériennes ? Nous avons posé la question au doyen de la faculté des
sciences des technologies, Aïssa
Bouzid, et à son collègue du rectorat, Toufik Belberki, qui nous ont
répondu : «Les enseignants sont des
professeurs spécialisés dans des
domaines proches des transports,
aussi nous faisons appel à des professionnels étrangers ou algériens
pour assurer des séminaires à nos
étudiants».
La qualité des formations et de
l’encadrement font ainsi la réputation du département, et les responsables espèrent en tout cas que la
première promotion de licence qui
sortira cette année, aura un accès à
l’emploi dans le domaine du transport, surtout que, comme nous l’explique M. Bouzid, «il y a bien évidemment quelques imperfections
que nous essayons de corriger grâce
à ce genre de rencontres — portes
ouvertes organisées par la faculté. Il
faut savoir qu’en plus des formations, nos étudiants suivent des
stages pratiques sur le terrain, avec
les chemins de fer, par exemple.
Aussi, nous nous sommes engagés
avec la Setram (société d’exploitation du tramway de Constantine)
par des conventions et beaucoup de
nos étudiants auront, si tout va bien,
la priorité dans le recrutement».
Quant aux projets de fin d’étude
(licences et masters), les sujets sont
tirés en grande partie de la réalité,
nous assure un enseignant au
département, qui ajoute : «Il y a des
étudiants qui ont trouvé des solutions concrètes et techniques pour
l’exploitation du téléphérique et du
tramway de Constantine.
Par exemple, une de nos étudiantes a apporté une contribution
précieuse pour le tramway et qui a
aidé la Setram.» De leur côté, les
étudiants de cette filière — venus de
plusieurs wilayas du pays —, que
nous avons rencontrés en marge de
la journée d’information sur le
transport, sont dans l’ensemble
satisfaits du niveau de la formation
et espèrent néanmoins que leur
diplôme leur ouvrira les portes de
l’emploi : «Nous savons que nous
avons une chance unique parce que
nous sommes les seuls en Algérie à
pouvoir suivre une telle formation,
et ce que nous attendons c’est que
l’université concrétise d’autres
signatures de conventions avec les
entreprises de transport.»
n K.B.
g HUMEUR REMISE EN MARCHE DU TÉLÉPHÉRIQUE
Un énième report et des questions
phérique avec des cabines d’une capacité de 15 personnes alors que celui de New York, par exemple, est
équipé de cabines de 200 personnes, avec un nombre
de passagers inférieur à celui de Constantine. Donc, le
mieux serait tout simplement de revoir toute sa
conception, les pylônes et les cabines. Quant au problème rencontré ces derniers mois, il ne s’agit pas
d’une maintenance ordinaire, mais d’un problème de
génie civil. Un des pylônes, celui installé près de la station Tatache, a été posé non pas au milieu de la roche
mais à son extrémité et avec le temps et la pression, il
s’est incliné de quelques centimètres. C’est d’ailleurs
visible. Je pense que la solution serait de refaire le pylône en question, sinon il y aura toujours un risque».
En attendant, il y a peu de chances de voir le téléphérique mis en marche en cette fin 2013 en dépit des
assurances des responsables qui avaient annoncé plus
d’une fois qu’il s’agit d’une simple opération de maintenance périodique et que sa mise en service n’est
qu’une question de jours. Ces mêmes responsables
s’étonnent qu’aujourd’hui les journalistes et l’opinion
publique s’alarment et parlent du sujet, alors même
que pour des milliers de citoyens habitant les quartiers
nord de la ville, ce moyen de transport est devenu plus
qu’indispensable.
n K. B.
Dans une déclaration faite à l’APS dernièrement, le
directeur des transports de la wilaya de Constantine,
M. Khelifi, a évoqué l’arrêt du téléphérique qui dure
depuis des mois, en expliquant que ce moyen de transport « a été "techniquement et mécaniquement réparé"
et devra reprendre du service juste après la délivrance,
jeudi (19 décembre), du résultat de l’expertise technique effectuée sur un pylône situé à proximité du
Centre hospitalo-universitaire ». M. Khelifi a en outre
expliqué que le Laboratoire des travaux publics (LTP)
Est, en charge de l’expertise effectuée sur un des
pylônes, n’a rien révélé de grave, et que cette mesure
est «destinée à mettre fin aux "rumeurs" colportés çà et
08 en railà faisant état de l’existence de fissures sur ce mât ».
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er
F
Pourtant, la Direction des transports ainsi que
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stade
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l’Entreprise des transports de Constantine (l’ETC)
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que le téléphérique est officiellement à l’arrêt
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depuis avril de cette année, et que plusieurs
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contrairement à celui des autres villes européennes ou
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HORIZONS •
Dimanche 29
Décembre 2013
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif - 20 Saïda - 21 Skikda 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
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g QUOTIDIENNETÉ
a ville du vieux
Rocher passée
au peigne fin
sous la plume de
notre collaborateur.
Constantine se
prémunit contre les
dangers du gaz
butane en lançant
une campagne qui
va s’étirer sur toute
l’année. Un autre
risque lié au
chauffage ou
comment chauffer
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associé, cette fois,
au choix des
appareils qui
présentent des
anomalies de
fabrication et qui
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algérien. D’autre
part, il est question
dans ce retour à la
ville des Ponts,
auquel ce «Au cœur
de nos régions» est
consacré, du débat
sur le système LMD
mais pas dans
l’anodin, puisque
l’université de
Constantine a lancé
il y a trois années,
cette spécialisation
dans le génie du
transport, unique
dans le pays ! En ce
qui concerne le
téléphérique, une
prise en charge
aléatoire fait que
ce moyen de
transport, tant utile
à la population, est
à l’arrêt depuis
avril dernier. Voici
donc Constantine
en ces derniers
jours de l’année
2013.
L
Pages réalisées par Kais Benachour
SENSIBILISATION AUX RISQUES
LIÉS À L’UTILISATION DU GAZ NATUREL La SDE innove
L
a nouveauté cette année pour cette
campagne de sensibilisation contre les
dangers du gaz butane est que cette
campagne de la SDE qui d’habitude
s’achève avec l’arrivée du printemps et
du beau temps, sera maintenue durant
toute l’année en raison notamment de son bilan
positif et de son impact sur la population, comme
nous l’explique M.Abdelhamid Bellagha, assistant
de communication au sein de cette filiale du groupe Sonelgaz : « Ces cinq dernières années, le
nombre annuel de décès par asphyxie au monoxyde de carbone pour la région Est a varié entre 9 et
12, ce qui constitue une baisse significative. Bien
sûr, nous continuerons à tout mettre en œuvre pour
éradiquer ce fléau de manière définitive. Nous
avons décidé de maintenir la campagne durant
toute l’année et ne plus la restreindre à la période
comprise entre les mois d’octobre et mai, comme
nous le faisions précédemment. Cela est dû au
constat que nous avons établi concernant les opérations de relogement dans la wilaya de Constantine,
lesquelles s’effectuaient le plus souvent au printemps et en été.
En parallèle, d’autres actions sont menées : journées portes ouvertes dans des lieux publics, conférences dans des résidences universitaires, caravanes de sensibilisation, spots pour la radio et la
télévision, etc. ». L’utilisation du gaz de ville dans
les foyers est l’une des priorités des agents de la
SDE, notamment pour les appareils de chauffage et
leur raccordement. M. Bellagha estime que les habitants des bidonvilles sont les plus vulnérables dans
ces cas, car passer du gaz butane au gaz de ville est
une transition délicate qui requiert un certain
savoir : « Au niveau de la SDE, nous avons depuis
quelques années pris l’habitude de mettre sur pied
une campagne d’initiation à la bonne utilisation du
gaz naturel ; la création de villes nouvelles, à l’image de celles de Ali Mendjeli et Massinissa à
Constantine, ayant entrainé un grand transfert de
populations issues de quartiers défavorisés et de
bidonvilles non raccordés au réseau de gaz naturel,
vers des cités qui en sont pourvues. Ces derniers se
retrouvaient donc à manipuler une énergie dont ils
ignoraient presque tout. »
UN TRAVAIL DE PROXIMITÉ
C’est ce qui explique cet engagement de la part
de la SDE dans sa politique de sensibilisation dont
les objectifs sont de réduire les accidents et les
intoxications au monoxyde de carbone et aussi
transmettre les consignes à suivre. M. Bellagha
nous déclare à ce sujet : « Notre approche est basée
sur le travail de proximité : des équipes pluridisciplinaires comptant chacune un chargé de communication, un ingénieur en gaz, un spécialiste en
électricité et un commercial, font du porte-à-porte
au niveau des sites nouvellement habités. Nos
agents initient ainsi les locataires à l’usage du gaz
naturel tout en les sensibilisant sur les risques liés
au non-respect des consignes de prudence et de
sécurité.» Pour de nombreux habitants des anciens
bidonvilles donc, il s’agit de s’adapter à un nouveau mode de vie, mais compte tenu de la défec-
UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION sur les dangers d'une mauvaise
utilisation du gaz butane, produit fortement consommé en période
hivernale, a été lancée comme chaque année par la société de
distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (la SDE), qui chapeaute des
opérations dans 16 wilayas de l’est du pays.
tuosité et des anomalies dans l’installation des disparaître. À titre d’exemple, l’APC de Skikda disréseaux de gaz dans certains logements récemment pose d’une équipe de ramonage avec qui nous tralivrés, et aussi du comportement irresponsable de vaillons en collaboration. L’idéal serait de généralicertaines familles, la SDE est dans l’obligation de ser l’expérience aux autres wilayas. »
faire un travail de terrain : « Nous avons été surpris
n K. B.
par l’inexistence de conduits pour l'évacuation des
gaz brûlés au niveau d’habitations flambant
KHROUB neuves ! Parfois, ce sont les nouveaux occupants
des lieux qui, par méconnaissance du danger, les ont carrément obturés. Il y a aussi
des citoyens, qui, par souci d’économie,
La commune de Khroub a
ont opté pour des équipements de
décidé de créer un établissement public à caractère ind
chauffage de piètre qualité ou contreustriel et commercial (Epic)
aur
qui
a à s’occuper de l’éclair
faits. Face à pareils cas, la procédure
age public dans les villes
Khroub, Massinissa, Ali Me
de
consiste à ne pas alimenter le foyer
ndj
nomique fait partie d’un pro eli et Aïn Nahas. Cette entité écoconcerné en énergie jusqu’à ce que
gramme qui comprend la
de quatre Epic, en plus de
réalisation
l’installation soit conforme »,
cell
gérer l’entretien des espace e de l’éclairage public, qui auront à
nous explique M. Bellagha. Une
s verts, la maintenance du
éducatif et la gestion des
patrimoine
situation qui amène parfois la
infr
P/APC de Khroub, Abdelham astructures culturelles et sportives. Le
SDE à employer certains procéune entreprise qui prendr id Aberkane, explique à ce sujet : «C’est
dés pour le moins étonnants : «
a en charge les problème
s de
dans tout le territoire de la
Pour les zones difficile d’accès, à
commune. Les citoyens pou l’éclairage
rront directem
ent
con
tacter l’entreprise car
l’exemple de certaines localités
un numéro de téléphone pou nous avons mis à leur disposition
reculées des wilayas de Khenchela
r
entreprise est déjà opérationnsignaler tous les problèmes. Cette
et de Bordj Bou Arréridj, nous
elle».
de
l’aéroport, la voie expresse A noter que sur le chemin
avons fait appel à un "goual" de
menant à la nouvelle ville
Ali-Mendjeli (qui dép
souk. De même que nous avons solliend des communes
de
Constantine et Khroub), les
cité récemment des imams pour sensipoteaux électriques sont
en service depuis une diz
biliser les gens dans les mosquées. Par
aine
ailleurs, nous avons aussi la volonté de
grand soulagement de la pop de jours, au
ulation. relancer le métier de ramoneur qui tend à
n K. B.
Une Epic pour
l’éclairage public g VIE D’ÉTUDIANT
APPAREILS DE CHAUFFAGE
D’APPOINT SANS
ÉVACUATION
FORMATION LMD EN GÉNIE
DE TRANSPORT Attention,
danger !
C’EST
POSSIBLE !
Depuis un certain temps, les appareils de chauffage sans évacuation
des gaz brûlés ont inondé les marchés algériens. Et, tout comme les
appareils classiques, il y a ceux de
qualité et ceux qui ont une durée de
vie limitée et donc qui peuvent présenter un danger pour la santé des
consommateurs. Equipé de filtres au
lieu d’une cheminée d’évacuation,
une mauvaise manipulation ou le
non-respect des consignes de sécurité peut s’avérer fatal dans beaucoup
de cas. Les magasins d’électroménagers se sont emparés bien évidemment de ce produit qui dans son
ensemble est accessible (pour moins
de 10 000 DA) et qui présente un
autre avantage appréciable : l’appareil ne nécessite pas une installation
et donc est fonctionnel dès son
acquisition. Un propriétaire d’une
boutique spécialisée dans les appareils de chauffage, située près de la
cité El Menia à Constantine, nous
révéla que globalement les clients ne
sont pas très réticents à l’idée
d’acheter un chauffage sans une
conduite d’aération : «Tout comme
les climatiseurs sans sortie extérieure, ces chauffages n’ont pas un succès auprès des gens, et ce pour des
raisons de sécurité. Nous avons des
produits de qualité, comme ceux
qu’on retrouve dans les marchés
européens, mais c’est difficile tout
de même de convaincre les clients
car ils redoutent un accident. Il est
vrai que la prolifération de produits
chinois de mauvaise qualité, incite
les gens à exiger la qualité et surtout
la sécurité. Moi-même j’évite de
vendre des appareils de chauffage
douteux, qu’ils soient chinois, iraniens ou turcs. Les meilleurs produits, ceux qui se vendent le plus,
sont ceux fabriqués ici en Algérie,
parce que les normes de sécurité
sont très respectées et donc présentent moins de risque.» Si ces appareils procurent quelques avantages,
il n’en demeure pas moins qu’ils
nécessitent un entretien continu avec
notamment le remplacement des
filtres et le respect aussi de certaines
consignes, comme nous l’explique
Chihab, un plombier-chauffagiste :
«Ce sont des produits très souvent
utilisés aux USA et qui, peu à peu,
ont commencé à être vendus en
Europe à bas prix. Mais en Europe,
ils sont utilisés comme une source de
chaleur supplémentaire c'est-à-dire
chauffage d’appoint et non pas
comme source de chaleur principale
d’une maison, contrairement à nous.
Les risques encourus avec l’installation d’un tel appareil, c’est que toute
la fumée qui se dégage est récupérée
pour chauffer, et ce grâce à des filtres
qui doivent être renouvelés tous les
six mois, sinon le monoxyde de carbone peut facilement s’échapper
dans l’air et intoxiquer les gens. Il
faut également faire appel à des professionnels car l’appareil doit être
conformément installé dans des
pièces de la maison qui sont secondaires, tel un couloir et non dans les
chambres, la cuisine ou la salle de
bain. Même s’il existe aujourd’hui
des appareils qui détectent la
moindre production de CO, ces
chauffages émettent aussi une
vapeur d’eau qui non seulement
peut endommager la maison, mais
est aussi nuisible, ça agit un peu
comme le gaz butane.» Notre interlocuteur ajoute que le marché algérien est malheureusement infesté de
produits de qualité douteuse, des
appareils importés le plus souvent
de Chine, qui ne respectent aucune
norme.
n K. B.
L’Université de Constantine 1 a
lancé, il y a trois ans, une nouvelle
filière dédiée au génie du transport.
Une idée originale et surtout unique
dans le pays. C’est la faculté des
sciences des technologies qui a
lancé le département de génie de
transport qui assure une formation
à environ 780 étudiants répartis
dans les trois années de la licence
LMD, dont 280 sont en L3 et beaucoup d’entre eux seront inscrits à un
master l’année prochaine. Cinq spécialités en licence sont proposées, à
savoir trois professionnelles : fraction électrique, hygiène et sécurité
industrielle, transport et distribution des hydrocarbures, et deux
autres académiques : ingénierie du
transport et la maintenance des
moyes de transports.
Les étudiants auront en master
les mêmes spécialités en master.
Comment alors assurer une formation de qualité dans un domaine —
génie du transport — qui jusqu’alors n’avait jamais été enseignée par les universités algériennes ? Nous avons posé la question au doyen de la faculté des
sciences des technologies, Aïssa
Bouzid, et à son collègue du rectorat, Toufik Belberki, qui nous ont
répondu : «Les enseignants sont des
professeurs spécialisés dans des
domaines proches des transports,
aussi nous faisons appel à des professionnels étrangers ou algériens
pour assurer des séminaires à nos
étudiants».
La qualité des formations et de
l’encadrement font ainsi la réputation du département, et les responsables espèrent en tout cas que la
première promotion de licence qui
sortira cette année, aura un accès à
l’emploi dans le domaine du transport, surtout que, comme nous l’explique M. Bouzid, «il y a bien évidemment quelques imperfections
que nous essayons de corriger grâce
à ce genre de rencontres — portes
ouvertes organisées par la faculté. Il
faut savoir qu’en plus des formations, nos étudiants suivent des
stages pratiques sur le terrain, avec
les chemins de fer, par exemple.
Aussi, nous nous sommes engagés
avec la Setram (société d’exploitation du tramway de Constantine)
par des conventions et beaucoup de
nos étudiants auront, si tout va bien,
la priorité dans le recrutement».
Quant aux projets de fin d’étude
(licences et masters), les sujets sont
tirés en grande partie de la réalité,
nous assure un enseignant au
département, qui ajoute : «Il y a des
étudiants qui ont trouvé des solutions concrètes et techniques pour
l’exploitation du téléphérique et du
tramway de Constantine.
Par exemple, une de nos étudiantes a apporté une contribution
précieuse pour le tramway et qui a
aidé la Setram.» De leur côté, les
étudiants de cette filière — venus de
plusieurs wilayas du pays —, que
nous avons rencontrés en marge de
la journée d’information sur le
transport, sont dans l’ensemble
satisfaits du niveau de la formation
et espèrent néanmoins que leur
diplôme leur ouvrira les portes de
l’emploi : «Nous savons que nous
avons une chance unique parce que
nous sommes les seuls en Algérie à
pouvoir suivre une telle formation,
et ce que nous attendons c’est que
l’université concrétise d’autres
signatures de conventions avec les
entreprises de transport.»
n K.B.
g HUMEUR REMISE EN MARCHE DU TÉLÉPHÉRIQUE
Un énième report et des questions
phérique avec des cabines d’une capacité de 15 personnes alors que celui de New York, par exemple, est
équipé de cabines de 200 personnes, avec un nombre
de passagers inférieur à celui de Constantine. Donc, le
mieux serait tout simplement de revoir toute sa
conception, les pylônes et les cabines. Quant au problème rencontré ces derniers mois, il ne s’agit pas
d’une maintenance ordinaire, mais d’un problème de
génie civil. Un des pylônes, celui installé près de la station Tatache, a été posé non pas au milieu de la roche
mais à son extrémité et avec le temps et la pression, il
s’est incliné de quelques centimètres. C’est d’ailleurs
visible. Je pense que la solution serait de refaire le pylône en question, sinon il y aura toujours un risque».
En attendant, il y a peu de chances de voir le téléphérique mis en marche en cette fin 2013 en dépit des
assurances des responsables qui avaient annoncé plus
d’une fois qu’il s’agit d’une simple opération de maintenance périodique et que sa mise en service n’est
qu’une question de jours. Ces mêmes responsables
s’étonnent qu’aujourd’hui les journalistes et l’opinion
publique s’alarment et parlent du sujet, alors même
que pour des milliers de citoyens habitant les quartiers
nord de la ville, ce moyen de transport est devenu plus
qu’indispensable.
n K. B.
Dans une déclaration faite à l’APS dernièrement, le
directeur des transports de la wilaya de Constantine,
M. Khelifi, a évoqué l’arrêt du téléphérique qui dure
depuis des mois, en expliquant que ce moyen de transport « a été "techniquement et mécaniquement réparé"
et devra reprendre du service juste après la délivrance,
jeudi (19 décembre), du résultat de l’expertise technique effectuée sur un pylône situé à proximité du
Centre hospitalo-universitaire ». M. Khelifi a en outre
expliqué que le Laboratoire des travaux publics (LTP)
Est, en charge de l’expertise effectuée sur un des
pylônes, n’a rien révélé de grave, et que cette mesure
est «destinée à mettre fin aux "rumeurs" colportés çà et
08 en railà faisant état de l’existence de fissures sur ce mât ».
é depuis 20 du tramm
er
F
Pourtant, la Direction des transports ainsi que
avaux
stade
son des tr le
l’Entreprise des transports de Constantine (l’ETC)
e
ay,
w
an
d
am
chargée de son exploitation, avancent depuis des
alek-R
Benabdelm opérationnel, nous
mois les mêmes arguments, et prétendent aussi
t
sera bientô directeur de la jeuque les opérations de révision ou de maintenanaffirmé le orts de la wilaya,
a
sp
ce sont courantes et banales. Doit-on rappeler
nesse et dese. La dernière phase
que le téléphérique est officiellement à l’arrêt
h
s
ac
m
hevée dan
M. Daâ
depuis avril de cette année, et que plusieurs
n sera ac aâmache. Il
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v
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n
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M. D
entreprises et des bureaux d’études se sont
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quelques jo res que l’entreprise it ouse
relayés pour dénouer le problème. Nous avons
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p
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voulu en savoir plus en demandant l’avis de proénagement
rminer, alo
APC.
s’agit de l’ami est sur le point de teion a été posée par l’ 000
fesseurs du département de génie de transport
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ro
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qui ont une toute autre réponse : « En cinq années
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de service, le téléphérique de Constantine détient
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si
C
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es
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L
ie. Le stad
été achevés
un record mondial, celui des nombres de passagers
places, ont une première en Algér à abriter les renavec 12 millions de personnes. Ce téléphérique est,
s,
é
te
el
app
res,
couver
ns inférieu
e-ville, est
contrairement à celui des autres villes européennes ou
plein centr Ligue 2 ou des divisio a fait une
américaines, un moyen de transport et non une attraccontres de sait déjà que le CSC ié. omicil
tion touristique. Ceux qui ont réalisé les études ne se
mais l’on
our y être d K. B.
n
demande p
sont pas rendus compte de ce flux important qui a
suivi son exploitation, ils ont rapidement conçu le télé-
Le stade
lek
Benabdelma uvert
bientôt ro
20
S
D
u d o k u
ÉTENTE
L e
Fo
DÉFINITION
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
u i l l i s
Par Djermane
Augmente l’énergie.
(en 11 lettres)
Règle
du jeu
Le sudoku est
une grille de
9 cases sur 9,
divisée ellemême en 9
blocs de 3 cases
sur 3. Le but du
jeu est de la
remplir
entièrement
avec une série
de chiffres
allant de 1 à 9
de sorte que :
- chaque ligne,
chaque colonne
et chaque bloc
de 3X3 doit
contenir toute
la série des
chiffres allant
de 1 à 9.
f l é c h é s
Mo
t s
c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont été
remplacées par
des chiffres.
Un même chiffre
représentant
toujours la même
lettre.
Reconstituez les
mots au fur et à
mesure que
certaines lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour commencer
le jeu, trouvez le
mot dont les
premières lettres
sont déjà
indiquées dans
la grille.
J O U R … S O L U T I O N S
D U
Mots codé s
D U
Sudoku
Mots Flé ché s
S O L U T I O N S
J O U R …
CONTROVERSE
t s
SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT
Mo
D
S
ÉTENTE
y m b i o s e
RÈGLE DU JEU :
Positionner les mots qui se trouvent dans la marge
dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un
cercle forment la définition suivante :
rille
1
2
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
PAR DJERMANE
Femme qui sait et colporte toutes les nouvelles.
(en 7 lettres).
G
21
GEÔLE
PLACIDE
CARNET
NOMMER
CRITÈRE
FAMEUX
DINANDERIE
FRÉQUENT
PIRATE
VOITURE
DÉLUGE
VOLUME
RIVAGE
TRISTE
CHIEN
FIEF
TOUR
ÉCŒURER
ÉLOQUENT
PIE
URINE
ORGIE
TRIMBALER
GLACIER
TURF
MÉTRO
SOUPLESSE
RALLIEMENT
SIROP
COCAÏNE
MAJORITÉ
ÉMÉRI
ÉMEUTIÈRE
ESCROC
CÉTACÉ
PETIOT
MUSICIEN
NŒUD
DUEL
PASSANT
ÉTRENNE
CLAME
TENACE
RHUM
BORNE
PUISSANT
ARGUMENT
COL
MASSIF
LAMENTABLE
STADE
ÉPODE
TOMATE
AUTEUR
SEUIL
TULIPE
MANÈGE
MARÂTRE
TERRIBLE
TÉNIA
PROGRAMME
DIMANCHE 29 DÉCEMBRE
00:00 Information Boucle info en français
07:00 Documentaire religieux
07:30 El aalem bayna yedaik
08:00 Moyen-métrage Concert de chant
08:30 Dessin animé Police zola
09:00 Bonjour d’Algérie week-end
10:30 Série TV Djourouh el hayet
11:00 Magazine Santé Mag
12:00 Journal télévisé
12:30 Magazine Avis religieux
13:30 Film Meriem
15:00 Magazine Twahacht bladi
16:30 Dessin animé Bakugan
17:00 Magazine Il était mille fois
17:30 Série documentaire Takder tarbah
18:00 Journal Télévisé
18:30 Série TV Djourouh el hayet
19:00 Journal télévisé
19:30 Le magazine de montagne
20:00 Information Journal télévisé
20:45 Magazine Canal foot
22:15 Magazine Culture Club
M u e t t e
3
4
5
6
7
8
9
20:45
10
HORIZONTALEMENT
CA N AL FO O T
I
I. Qui ont le caractère d’un original.
II. Mot dont la prononciation rappelle son objet.
III. Mot d’enfant. Tour. Consonne double.
IV. Strophe.
V. Machines servant à faire des courbures.
VI. Lettres de Bretagne. Côté du corps.
VII. Planchette de bois. Colle forte. Personnel.
VIII. Germe d’orge sèche.
IX. Poussée à. Note.
X. Préposition. Garnies d’acier.
II
III
IV
V
VERTICALEMENT
VI
1. Système politique où le pouvoir est aux mains d’un
seul homme.
2. Privations d’aliments.
3. Drame du Japon. Zinc. Liquide organique.
4. Capitale africaine. Massif du Maroc.
5. Mettre à sec. Avarié.
6. Astate. Arbre fruitier.
7. Cyclade. Singer un hibou.
8. Pattes de crapaud. Risqua.
9. Un hollandais. De bonne humeur.
10. Vieillards débiles.
VIII
IX
X
Symbiose
Grille muette
S O L U T I O N S
D U
J O U R …
COMMÈRE
VII
LUNDI 30 DÉCEMBRE
07:00 Dessin animé Police zola
07:30 Moyen-métrage Concert de chant
08:00 Information Bonjour d’Algérie
09:30 El ilem bayna yedaik 2
10:00 Qessas mina el ghaba
10:30 Djourouh el hayet
11:00 Magazine Canal foot
12:00 Journal Télévisé
12:30 Série TV La reine
13:15 Feuilleton Le médaillon
14:00 Série TV assrar el madhi
15:00 C’est son show
16:30 Takder tarbah
17:00 Documentaire 52 chrono
18:00 Journal Télévisé
18:30 Série TV Djourouh el hayet
19:00 Journal Télévisé
19:30 Djemei family !
20:00 Journal Télévisé
20:45 Magazine Questions d’actu
22:15 Zahoua
LES COURSES À BARIKA
Les outsiders
1-4-3-8
Les plus joués
9-2-11-5-7-10-6
2-Kasproy / 5-Emerode / 9-Asmar / 6-Nekhlat M’Doukal / 7-Air France
11-Mesk Ellil / 1-Bymoun / EN H.S : 2-5-9-6-X
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
30
Les abandonnés
12
TURF
APTITUDE
1-Bymoun
2-Kasproy
5-Emerode
9-Asmar
10-Khouloud
11-Mesk Ellil
FORME
A CHANCES EGALES
L’
hippodrome
Guiri
Aissa de Barika nous
convie ce Dimanche à
une
épreuve
à
caractère de bonne
qualité avec treize
coursiers qui seront sous les feux de la
rampe et qui vont sortir le grand jeu
d’entrée et en se plaçant très vite lors de
l’ouverture des stalles, car il suffit
parfois d’un mauvais départ pour
perdre toutes ses chances à l’arrivée.
C’est donc un pari mutuel des plus
ouverts qui nous est proposé avec ce
prix N’gaous qui se courra sur la
distance de 1400Mètres où l’on
retrouvera à quelques exceptions près
les mêmes coursiers qui ont pris part
aux derniers paris quarté et quinté de
Barika dans la catégorie des Arabe Nés
et Elevés en Algérie et qui se rangeront
sous les ordres du starter. Il faudra
donc privilégier les martingales dans ce
cas de figure afin de mettre le plus
grand nombre d’atouts dans sa
manche pour pouvoir trouver la bonne
combinaison.
Pour
ma
part,
j’accorderai les faveurs du pronostic au
pensionnaire de l’efficace entraineur
A.Latteli, Kasproy, qui bénéficie d’un
très bel engagement car il partira
avantagé à la corde et aura pour
partenaire
l’excellent
jockey
Ab.Attallah au coefficient de réussite
élevé dans les épreuves à caractère et
surtout qu’il reste sur d’excellentes
performances et plus particulièrement
sa deuxième place sur une distance
similaire à celle du jour. Derrière mon
préféré, il faudra tenir compte des
chances du poulain du bas de tableau,
Asmar, qui vient de laisser une bonne
impression lors de ses dernières sorties
et qui reste en mesure de répéter dans
l’épreuve qui nous intéresse, qui
s’adresse aux chevaux de 3ans et plus
Arabe Nés et Elevés en Algérie, n’ayant
pas totalisé la somme de 251.000 DA en
gains et places depuis le 01/04/13 à ce
jour. Poids 3ans 50kg, 4ans 51kg, 5ans
et plus 53kg. Surcharge de 1kg par
tranche de 50.000 DA cumulée en gains
et places depuis le 01/04/13 à ce jour.
n Y. S.
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
DIMANCHE 29 DECEMBRE 2013
BARIKA
QUARTE - QUINTE
PROPRIÉTAIRES
N°
CHEVAUX
D.Lecheheb
01
Bymoun
R.Bourmel
02
Kasproy (0)
15H30
PRIX : N’GAOUS
ARABE N.E.E EN ALGERIE
1ère COURSE l 350.000 DA l 1.400 mètres
JOCKEYS
PDS CDS
D.Mechagueb 57 07
AB.Attallah
56 03
ENTRAINEURS
NOTRE AVIS
D.Lecheb
Du métier
A.Latteli
Tient la forme
H.Selmani
La rentrée
H.Selmani
03
Adilane
A.Tiar
04
Shera
S.Hellal
54 05
I.Chebili
Trouble-fête
A.BS.Lamici
05
Emerode
A.Fekroune
54 04
ABS.Lamici
En bon rang
AH.Chaabi
54 06
H.Ferhat
Tient la forme
Y.Grourou
AP/A.Chebbah 55 01
06 Nekhlat M’Doukal (0)
KH.Zidi
07
Air France
O.Chebbah
54 11
B.Zidi
Pourquoi pas
SK.Guiri
08
Dhib Lil (0)
F.Chaabi
54 02
SK.Guiri
Aléatoire
M.Rahmani
09
Asmar
A.Lachi
54 08
A.Latteli
Belle carte
A.I.Lamici
10
Khouloud
AP.H.Zaaboub 53.5 13
AI.Lamici
La rentrée
AB.Doukhi
11
Mesk Ellil
JJ.CH.Attallah 53 09
AB.Doukhi
Le choix du jockey
M.Rahmani
12
Hamamet Chebli
M.Aissani
51 12
M.Rahmani
Barrée
MK.Lamici
13
Baghdad (0)
D.Lecheheb
50 10
MK.Lamici
Retiré
MEILLEURES CHANCES
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
2-Kasproy
4-Shera
5-Emerode
6-Nekhlat M’Doukal
7-Air France
9-Asmar
11-Mesk Ellil
MEILLEURES
PERFS
1-Bymoun
5-Emerode
2-Kasproy
10-Khouloud
11-Mesk Ellil
9-Asmar
7-Air France
CLASSE
2-Kasproy
9-Asmar
10-Khouloud
5-Emerode
1-Bymoun
CONCLUSION
2-Kasproy
9-Asmar
10-Khouloud
5-Emerode
1-Bymoun
11-Mesk Ellil
7-Air France
(0) : Chevaux portant des œilleres
QUARTÉ - QUINTESCOPE
Fai t es v o s j eux
Nombre de chevaux
désignés
Simple
Total
Simple
Total
Simple
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
10 DA
20 DA
50 DA
100 DA
175 DA
280 DA
420 DA
600 DA
825 DA
1.100 DA
30 DA
120 DA
300 DA
600 DA
1.050 DA
1.680 DA
2.520 DA
3.600 DA
4.950 DA
6.600 DA
10 DA
25 DA
75 DA
175 DA
350 DA
630 DA
1.050 DA
1.650 DA
2.475 DA
120 DA
600 DA
1.080 DA
4.200 DA
8.400 DA
15.120 DA
25.200 DA
39.600 DA
59.400 DA
10 DA
30 DA
105 DA
280 DA
630 DA
1.260 DA
2.310 DA
3.960 DA
Total
600 DA
3.600 DA
12.600 DA
33.600 DA
75.600 DA
151.200 DA
1-BYMOUN : Ce mâle alezan de 9ans qui donne
l’impression de chercher sa course, comme le
montrent ses deux dernières sorties où il a
terminé en tête des battus, retrouve un parcours à
sa convenance, il devrait payer cette fois.
2-KASPROY : Restant sur une prestation de
qualité, il ne devrait pas rencontrer de grandes
difficultés pour venir jouer un rôle de premier ordre
à l’arrivée, voire rallier victorieusement le poteau
d’arrivée.
3-ADLANE : Course de rentrée, mais pour peu
qu’elle soit présentée dans la plénitude de ses
moyens, cette jeune pouliche de 3ans peut venir
semer la zizanie à belle cote au disque d’arrivée.
4-SHERA : Elle vient de créer la surprise à sa
dernière sortie en se plaçant sur un parcours de
vitesse, effaçant par là même sa longue série
d’échecs, reconduite après coup sous la houlette
de l’excellent jockey S.Hellal, elle peut répéter.
5-EMERODE : Dans l’argent à chaque sortie,
cette jument de 4ans, qui n’est pas dépourvue de
moyens et qui bénéficie d’un bel engagement,
s’élancera avec de sérieuses ambitions pour venir
augmenter son capital gain.
6-NEKHLAT M’DOUKAL : Donnant toujours le
meilleur d’elle-même à chaque sortie, cette
excellente jument de 5ans s’élancera sans
complexe aucun à la conquête d’un accessit dans
ce lot à sa portée.
7-AIR FRANCE : Elle vient de surprendre à sa
dernière sortie en remportant une épreuve de
vitesse, reconduite après coup, elle misera sur sa
forme retrouvée pour tenter de continuer sur sa
lancée surtout qu’elle est bien montée.
8- DHIB LIL : Il intéressera les inconditionnels de
l’excellent jockey F.Chaabi qui peut le transcender
l’espace d’une course pour qu’il se rachète de ses
dernières déconvenues car il aura l’avantage
d’affronter un lot à sa portée.
9-ASMAR : Ce mâle alezan de 4ans qui reste sur
un sans-faute et qui malgré la défection de
l’excellent jeune jockey Ch.Attallah, fera partie des
meilleures chances pour remporter l’épreuve qui
nous intéresse.
10-KHOULOUD : Course de rentrée mais n’étant
pas dépourvu de moyens, ce vaillant coursier de
9ans, qui se recommande d’une carrière bien
remplie, reste en mesure de se distinguer
d’entrée.
11-MESK ELIL : Rien que pour la monte du jeune
crack jockey, Ch.Attallah, il aura à ne pas en
douter de nombreux preneurs à l’heure des choix
surtout qu’il vient de démontrer une forme certaine
au cours de sa dernière sortie.
12-HAMAMET CHEBLI : Elle vient d’échouer à
deux reprises, ce qui n’est pas fait pour nous
inciter à lui accorder du crédit, surtout qu’elle aura
le désavantage de retrouver des coursiers qui
viennent de la battre à plate couture.
13-BAGHDAD : Retiré sur avis du vétérinaire.
R
S
P
S O T
Tous les
Football
E
APRÈS LA DÉFAIT
FACE AU CSC
«
LES CANARIS, qui ont arraché une qualification aux huitièmes de finale face à leur bête
noire, l'USM Alger, voulaient achever l'année
2013 sur une bonne note avec la réception
du CS Constantine.
La JSK crucifiée
par ses ex
U
ne victoire est une sorte de cadeau
de fin d'année que nous voulons
offrir à nos fans qui ont été remarquables depuis le début de saison
mais ce sera difficile face à une
bonne équipe du CSC», nous dira le
coach Aït-Djoudi avant la rencontre. Mais son vœu n'a pas
été exaucé et le CSC est reparti avec les trois points. Les
Canaris ont été pour ainsi dire crucifiés par leurs ex, à
savoir Maïza et Boulemdaïs, auteurs des buts, et
Gaouaoui, le gardien-entraîneur. Les Jaune et Vert ont
donc vu leurs ailes coupées alors qu’ils étaient au septième ciel après leur qualification en coupe d’Algérie. Et dire
qu’ils avaient les trois points à leur portée si seulement
leurs attaquants avaient fait preuve de plus de pugnacité
et de concentration devant le but. A propos de concentration, c’est cette dernière qui leur a fait cruellement défaut
dans les ultimes instants de la partie où ils ont été pris de
vitesse par les Constantinois qui ont réussi le parfait holdup. Et dire que tout avait bien commencé pour eux en
dominant copieusement les débats, une domination
récompensée par un penalty suite à une erreur de Sebah
sur Ebossé. Le Camerounais, qui voulait se faire justice
lui-même, a manqué lamentablement son tir.
Un ratage qui a jeté la consternation dans les gradins,
tant il a constitué le tournant du match. Mais il n’en
demeure pas moins que les hommes d’Aït-Djoudi sont
restés sur leur lancée et ont continué le siège de la défense de l’excellent Si-Mohamed Cédric. Une domination qui
a fini par porter ses fruits avec ce but de Béziouène à la
80’. Dès lors, les Canaris ont pensé avoir fait le plus dur.
Mais c’était sans compter sur cette équipe du CSC volontaire à souhait qui, loin d’être abattue, est parvenue à
revenir au score par Maïza avant que Boulemdaïs ne fasse
basculer la partie d’abord en prenant de vitesse l’axe
kabyle puis le gardien Asselah qui l’avait fauché dans les
18 yards en exécutant avec succès le penalty a accordé
l’arbitre Benouza. Ainsi donc, les Canaris ont terminé la
phase aller et surtout l’année 2013 sur une mauvaise note.
n Rachid Hammoutène HANDBALL-CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2014
31
HORIZONS • Dimanche 29 Décembre 2013
DISTINCTION
Abdenour
Belkheïr honoré
L'association Ouled ElHouma a organisé,
hier, au salon
d'honneur du
stade 5-Juillet,
une cérémonie
en l'honneur
de Lounès
Belkheïr, dit
Abdenour,
journaliste
sportif depuis
1974 et ancien
technicien et
consultant en
sport. «Je suis
comblé de joie et
fier d'être honoré.
Cette cérémonie m'a
permis de rencontrer
des compagnons de route et des frères de
longue date», a déclaré Abdenour
Belkheïr. «J'ai consacré une grande partie
de ma vie à inculquer aux jeunes athlètes
et entraîneurs les valeurs de l'éducation
sportive que je retrouve en eux maintenant. Je remercie toutes les personnes ici
présentes», a ajouté cet ancien footballeur
et handballeur. De son côté, le président
de l'association Ouled El-Houma,
Abderrahmane Bergui, a estimé que
Lounès Belkheïr «mérite une telle cérémonie pour avoir œuvré inlassablement
au sein du mouvement sportif algérien».
Plusieurs personnalités sportives, dont
des amis de la corporation, ont rehaussé
de leur présence la cérémonie qui se voulait «un geste symbolique» pour une personne qui a marqué de son empreinte «le
paysage médiatique sportif national, en
particulier le football», selon Ouled ElHouma. Ancien directeur technique
national à la Fédération algérienne d'athlétisme et par la suite préparateur physique dans des clubs de football de différentes divisions, Abdenour Belkheïr a vu
défiler sous sa coupe beaucoup de grands
champions en athlétisme surtout.
Abdenour Belkheïr, âgé de 65 ans, a écrit
plusieurs œuvres sur le MC Alger
(Légende vivante du Mouloudia), l'USM
Alger (La coupe à cœur joie) et, récemment, sur la mémoire du football algérien
(Effluves de nostalgie), où il dresse le
portrait de plusieurs anciens internationaux qui ont écrit les belles pages de
l'épopée footballistique algérienne
depuis 1962, voire bien avant.
LES PRÉPARATIFS VONT BON TRAIN
En dépit d’une entame tardive
effectuée en octobre dernier, les préparatifs pour les championnats
d’Afrique de handball (15-26 janvier
2014) sont en voie d’achèvement.
C’est ce que nous avons appris
auprès de la cellule de communication de la Fédération algérienne.
L’Algérie a été désignée pays hôte de
la 21e édition en 2011, mais la crise
dont a souffert la discipline a bloqué
l’installation d’un comité d’organisation et le coup d’envoi des préparatifs. Toutefois, le nouveau bureau
fédéral et à sa tête Saïd Bouamra, a
consenti des efforts titanesques pour
faire avancer les choses.
Saisissant la Fédération internationale, le responsable de la FAHB a
pu décrocher une précieuse contribution de l’IHF, avec deux parquets
de marque Gerflor et 100 ballons. Les
membres du comité d’organisation
travaillent
d’arrache-pied
pour
mettre tout en place. Après avoir inspecté les trois infrastructures rete-
nues pour abriter la compétition
continentale, à savoir la salle Harcha,
la coupole du complexe olympique
Mohamed-Boudiaf et la salle de
Chéraga, le comité a exprimé sa
déception quant à l’état désastreux
des installations. Cette situation a
nécessité l’intervention du ministère
de la Jeunesse et des Sports pour que
les travaux débutent dans les plus
brefs délais au niveau de plusieurs
installations (les vestiaires et les terrains). D’ailleurs, la pose de nouveaux parquets de marque Gerflor
sera
effectuée
incessamment.
D’autres aspects relatifs à l’hébergement ont été réglés avec la domiciliation des officiels à l’hôtel Les
Abbassides, alors que les athlètes le
seront à l’hôtel Mazafran de Zéralda
et d’autres sites ont été retenus pour
accueillir la presse étrangère.
Concernant le transport, le comité a
signé une convention avec l’Etusa,
qui mettra 35 bus à la disposition des
délégations, des staffs techniques,
ainsi que plusieurs véhicules pour
transport des officiels. Dans le but de
faciliter le travail des journalistes, le
centre de presse international et
Algérie Télécom vont mettre au
niveau des salles la WiFi, sans
oublier
d’autres
équipements
comme le fax et les imprimantes.
n Adel K.
Aoudia pisté par
le Club Africain
Parti l’été dernier au Dynamo Dresde (D2
allemande), Mohamed-Amine Aoudia serait
déjà sur le départ. C’est en tout cas ce qui se
murmure du côté de la Tunisie. Le Club
Africain, où évolue également
Abdelmoumène Djabou, convoiterait l’exattaquant de l’ESS. En effet, à la recherche
d’un attaquant de métier, le club tunisois
aurait même émis une offre de prêt payant au
club de Bundesliga 2. Les mêmes sources
affirment aussi qu’Aoudia ne serait pas contre
l’idée de rejoindre le championnat tunisien
dès cet hiver. Suspendu pour trois matches
avec le Dynamo Dresde, le joueur, qui a inscrit
six buts en quatorze apparitions dont quatre
comme titulaire, ne devrait reprendre la
compétition qu'au début du mois de mars, en
raison de la trêve hivernale en Allemagne. Ce
qui pourrait l’amener à aller chercher du
temps de jeu dans un autre championnat dans
l’espoir de pouvoir disputer le Mondial avec
les Verts.
n M. F.
La Météo du
D i m a n c h e 2 9 D é c e m b re 2 0 1 3
n
Alger 14°
n
Annaba 13° n Constantine 8° n Oran 15°
Fedjr....................6.27
Dohr ..................12.50
Assar .................15.22
Maghreb.............17.44
Ichaâ .................19.08
n
Ouargla 14°
ACHAT
6
1 €6
1$
REVALORISATION SALARIALE
Signature de deux conventions collectives
de branche au profit de deux établissements
touristiques
Deux conventions collectives de branche ont été signées, hier, à Alger, au profit de
l'Office national algérien du tourisme (Onat) et de l'Agence nationale de
développement du tourisme (ANDT), portant revalorisation des salaires des
travailleurs de ces deux établissements touristiques. Les deux conventions ont été
signées par les directeurs généraux de l'Onat et de l'ANDT,
respectivement Mohamed
Chérif Slatnia et Nadri
Noureddine. Dans une
déclaration à l'APS, le secrétaire
général de la Fédération
nationale du tourisme, de
l'artisanat et du commerce de
l'Union générale des travailleurs
algériens (UGTA), Rabah
Brahmi, qui a également signé
les deux conventions, a indiqué
que ces deux dernières
prévoyaient une hausse des
salaires de 10% pour les
travailleurs de l'Onat et de 15%
pour ceux de l'ANDT. En vertu
de ces deux conventions, la
prime de panier passera de 220
à 300 DA et celle de la femme
au foyer de 1.500 à 2.000 DA,
a-t-il ajouté, précisant qu'il
s'agira également de la
titularisation des contractuels de
manière définitive.
VENTE
6
1 €6
1$
76,99 DA
81,70 DA
105,85 DA
112,34 DA
La création
d'un musée
du patrimoine
Ahellil
recommandée
La création d'un musée pour la
préservation du patrimoine
Ahellil a été recommandée par
les participants à une rencontre
sur le répertoire de ce legs
immatériel, organisée à
Timimoune (Adrar) en marge du
7e festival national de l'Ahellil.
Chercheurs et universitaires ont
plaidé aussi, à l’issue de cette
rencontre ouverte, jeudi, pour la
mise en place d'équipes de
recherche s'intéressant au répertoire et à l'authentification du
patrimoine Ahellil à travers la
wilaya, en lui consacrant une
aile au niveau de la bibliothèque
publique de Timimoune où
seront rassemblées publications
et études sur le thème. Cette
rencontre académique, abritée
par la bibliothèque publique de
Timimoune, a été une occasion
pour suggérer «la mise en place
d'un prix conséquent» pour la
meilleure œuvre sur le patrimoine Ahellil, son étude et sa traduction. «La promotion de cette
rencontre en séminaire international», avec la participation des
chouyoukh et spécialistes intéressés, a été également prônée
lors de cette rencontre «au
regard de l'importance de ce
patrimoine, classé par l'Unesco
patrimoine immatériel universel».
Tindouf 19°
n
Illizi 21° n
Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04
Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29
R.C.97B 36181
LES EXPERTS DES DEUX PAYS À PIED
D'ŒUVRE À TRIPOLI
Préparatifs de la grande commission
mixte algéro-libyenne
150 jeunes, représentants d'organisations d'Europe, d'Afrique et
d'Amérique, prendront part, aujourd’hui et demain, aux côtés
de 1.000 jeunes Sahraouis, au 8e congrès de l'Union de la
jeunesse sahraouie (UJSARIO) qui se tiendra dans la wilaya
d'Aousserd.
C
n
B
SERVICE PU
Horizons : http://www.horizons-dz.com
«RAVIVER
LA FLAMME» DE
LA LUTTE
e rendez-vous se tiendra sous le
slogan «raviver la flamme de la lutte
contre le colonisateur marocain
pour imposer l'indépendance». M.
Mahfoudh Salama, chargé de communication de l’UJSARIO, a exprimé «la détermination et la hargne» du peuple sahraoui et plus particulièrement la jeunesse à lutter de
toutes ses «forces et énergies» pour «arracher»
l'indépendance des territoires sahraouis, dont les
richesses sont continuellement «spoliées illégalement» par le Maroc. Ce rendez-vous organique se
tient à l'heure où la communauté internationale
assiste à des violations des droits de l'homme du
peuple sahraoui par le Maroc qui a suscité, durant
l’année 2013, une mobilisation mondiale sans précédent, resserrant davantage l'étau autour du gouvernement marocain face aux virulentes critiques,
notamment des ONG internationales.
Saisissant l'ampleur de ces violations, plusieurs
pays, dont les Etats-Unis et l'Union européenne,
ainsi que les Nations unies et les ONG internationales des droits de l'homme, ont sévèrement sermonné les autorités marocaines pour les graves
exactions perpétrées contre les Sahraouis. A deux
reprises, le département d'Etat américain a dénoncé, dans de nouveaux rapports, la violation des
droits de l'homme des Sahraouis par l'occupant
marocain, citant les actes de violence physique
dont la torture des détenus, le recours à la déten-
Tamanrasset 23°
Horizons
CONGRÈS DE LA JEUNESSE
SAHRAOUIE
TIMIMOUNE
n
tion arbitraire, les disparitions forcées, l'impunité
des forces marocaines ainsi que les procès expéditifs contre les militants luttant pour l'indépendance
des territoires sahraouis.
Des ONG internationales dont Amnesty
International, Human Rights Watch et RF Kennedy
Center se sont élevées contre les exactions du
Maroc tout en plaidant pour l'introduction d'un
mécanisme de surveillance des droits de l'homme
au sein de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental
(Minurso). Ces ONG estiment impératif que la
Minurso soit mise en conformité avec les autres
missions onusiennes de maintien de la paix
conçues avec le principe en vertu duquel les droits
de l'homme font partie intégrante des missions de
l'ONU. Et il ne fait nul doute que l'initiative engagée, en avril dernier, par les Etats-Unis à travers la
présentation, pour la première fois, d'un projet de
résolution au Conseil de sécurité stipulant l'introduction de cet instrument de surveillance au sein
de la Minurso, constitue un virage important en
faveur du dossier sahraoui même si cette
démarche américaine n'avait pas abouti.
Une conférence internationale de solidarité
avec les jeunes Sahraouis sera organisée en
marge du congrès pour réaffirmer le soutien de la
communauté internationale à la cause «juste» du
peuple sahraoui pour son indépendance.
n Synthèse/R. I.
Le comité de suivi de la grande commission mixte algérolibyenne a planché, hier, à Tripoli, à travers un groupe
d'experts des deux pays sur les préparatifs de la réunion
de la grande commission mixte prévue aujourd’hui sous la
co-présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et
de son homologue libyen, Ali Zeidane. Le comité de suivi,
dont les travaux ont débuté, hier matin, abordera plusieurs
volets de coopération liés à l'économie, aux services et à la
sécurité. Dans une déclaration à la presse, le ministre
délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines,
Madjid Bouguerra, a indiqué que les travaux du comité de
suivi «se tiennent en prévision de la 14e grande
commission mixte algéro-libyenne», ajoutant que «trois
groupes de travail ont été mis sur pied, le premier concerne
les affaires économiques, le deuxième est relatif aux
services (ressources humaines) et le troisième portera sur
la sécurité et la défense». Cette commission vise à
«relancer la coopération algéro-libyenne notamment dans
les domaines socioéconomique, l'investissement, l'énergie
et les mines, l'enseignement supérieur et la recherche
scientifique ainsi que la jeunesse et les sports», a-t-il
ajouté, rappelant que la réunion de la grande commission
mixte «sera couronnée par la signature de plusieurs
conventions». Outre la coopération dans ces domaines, le
ministre a fait part d'une «concertation politique entre les
deux pays» concernant les affaires inhérentes à «la
sécurité des deux pays et de la région du Sahel en
général». Il a également affirmé «la conviction» des deux
pays quant à «la forte impulsion» qu'insufflerait cette
rencontre à la coopération bilatérale, soulignant que «les
deux pays recèlent d'importantes potentialités» en sus de
l'existence d'une «volonté politique réelle». Les conclusions
de la réunion de la grande commission mixte «seront
certainement à la hauteur des aspirations des deux pays»,
a conclu M. Bouguerra.
LOI SUR LA SANTÉ
Révision prochaine
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé hier à Oran la
révision, dans les prochains jours, de la loi sur la santé.
Présidant la cérémonie de clôture du séminaire atelier
national sur les urgences médico-chirurgicales, M. Boudiaf
a estimé que la révision de cette Loi (85/05) «constitue un
tournant dans le processus de la réforme du secteur de la
santé en Algérie». «Cette révision nous permettra d’évaluer
la réalité du secteur afin d’assurer un cadre réglementaire
encourageant toutes les initiatives et visant la modernisation des structures au profit des malades qui aspirent à un
service public de qualité, tout en préservant les acquis
positifs réalisés dans le passéé.
Khalfa Mebarek plébiscité
secrétaire général de l'Onem
Khalfa Mebarek a été plébiscité, hier, à Alger, à
l’issue du 4e congrès de l'Organisation
nationale des enfants des moudjahidine
(Onem), secrétaire général de cette
organisation pour un nouveau mandat de cinq
ans. «Il a été convenu de plébisciter Khalfa
Mebarek à l'issue des quatre congrès
régionaux», a annoncé le rapporteur des
congrès régionaux de l'Onem, Mokadem
Tayeb, lors de l'ouverture des travaux. Khalfa
Mebarek est à la tête de l'Onem depuis sa
création en 1996. 1.397 délégués ont pris part à
ce congrès organisé sous le thème «serment,
loyauté, continuité».
BECHAR : LE PROJET D’UNE MAISON DES ASSOCIATIONS SOCIALES LANCÉ EN 2014
Un projet de réalisation et d’équipement d’une maison
des associations activant dans le domaine social sera
lancé en 2014, à Bechar, a-t-on appris auprès des services de la wilaya. Une enveloppe de 11 millions DA a
été dégagée, sur budget de la wilaya, pour la concrétisation de ce projet qui s’inscrit au titre des contributions
des pouvoirs publics au renforcement et à la promotion
des activités du mouvement associatif, a-t-on précisé.
Cette future structure publique de proximité mettra à la
disposition des associations des prestations de services
qui facilitent leurs activités et aura pour vocation essentielle la promotion et l’animation de la vie associative à
travers la wilaya, selon la même source. En marge de ce
projet, des opérations portant sur l’acquisition d’équipements médicaux pour les personnes aux besoins spécifiques ainsi que du matériel pédagogique pour le
centre médico-pédagogique pour enfants handicapés,
seront également concrétisées au cours de la même
année, a-t-on indiqué. Plus 10 millions DA sont alloués,
sur le même budget, aux deux opérations retenues dans
le cadre de la modernisation des équipements des
centres locaux chargés de la prise en charge et du suivi
pédagogique de ces catégories de la population de la
wilaya, a-t-on souligné.