la une et 24 (Page 1)

Transcription

CHARFI AU SUJET
DE L’AFFAIRE
SONATRACH 1
ORGANISATION
DE LA PROFESSION
D’AVOCAT
L’INSTRUCTION
A RÉVÉLÉ
LA PRÉSENCE D’UN
VÉRITABLE RÉSEAU
INTERNATIONAL
DE CORRUPTION
LE PROJET
DE LOI
ADOPTÉ
PAR L’APN
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Horizons
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EXAMENS DE FIN
D’ANNÉE
UN TAUX
DE RÉUSSITE
DE 44,78% POUR
LE BAC ET
48% POUR LE BEM
l 3.180 cas de tricherie au
niveau de six wilayas
l L’Union nationale des parents
d’élèves appelle à une deuxième
session et à la levée
des sanctions
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MERCREDI 3 JUILLET 2013 - 24 CHAÂBANE 1434 - N° 4933 - PRIX 10 DA
Photo: Fouad S.
PLUSIEURS PROJETS DE LOGEMENTS
POUR LA WILAYA D’ALGER
LE PREMIER MINISTRE EXIGE
LE RESPECT DES DÉLAIS
l LE CET DE HAMICI INAUGURÉ
Sellal ordonne la fermeture de la décharge d’Ouled Fayet avant la fin de l’année
’Etat peut mobiliser des moyens supplémentaires pour
répondre à la forte demande de logements dans la capitale et
L
veillera au respect des délais de livraison des projets de différentes formules, notamment le logement public locatif (LPL),
selon le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. «Nous pouvons
mobiliser des moyens supplémentaires pour satisfaire la forte
demande pour le logement dans la capitale», a affirmé, hier,
ÉGYPTE
M. Sellal sur le site d’un projet d’habitat de type location-vente à
Aïn Malha, dans la commune de Gué de Constantine.
M. Sellal, qui a donné le coup d’envoi des travaux de trois projets
de réalisation de logements de type LPL et promotionnels (LPP) à
Ouled Fayet et de location-vente (AADL) à Aïn Malha, a appelé
également les responsables des entreprises réalisatrices à respecter les normes architecturales algériennes et les délais de
livraison. Il a assuré également que tous les équipements sociocollectifs (écoles, marchés, centres de santé et espaces de loisirs)
seront réalisés dans ces cités. Il a soutenu également que l’entreprise de réalisation devrait doter ces sites en équipements de
service public tels que l’eau, l’électricité et la voirie dans le but de
réaliser un site immobilier intégré.
LIRE EN PAGE 4
.
MORSI DÉFIE L’ARMÉE
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L
2
E
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C
A
B
▼
EMA : Appel d’offres
pour la réalisation
d’un tramway à Sétif
Bechar : Plus de 140
projets avalisés
ent quarante-huit projets d’investisseC
ment ont été avalisés entre l’année
2011 et février 2013 dans la wilaya de
L
’Entreprise du Métro d’Alger (EMA)
vient de lancer un avis d’appel d’offres
national et international restreint pour la
réalisation des travaux de la première
ligne du tramway de Sétif. L’appel d’offres
fixe plusieurs critères pour les entreprises
et groupements soumissionnaires dont
une expérience minimale de 10 ans et la
réalisation d’au moins un projet de tramway, métro ou chemin de fer. La première
ligne du tramway de Sétif sera composée
de deux tronçons dont le premier, long de
15,2 km, reliera les quartiers Est de la ville
vers l’université El Bez via la cité
Berarma, tandis que le second, d’une longueur de 7, 2 km, prendra naissance au
carrefour de la wilaya pour s’achever à la
future gare multimodale projetée dans la
localité d’Aïn Trick, selon les précisions
fournies par le bureau d’étude turc chargé
de la conception de l’avant-projet détaillé.
Bechar, a-t-on appris hier auprès du
comité local d’assistance à la localisation,
la promotion de l’investissement et de la
régulation foncière (Calpiref). D’un volume d’investissement de plus de 14 milliards de dinars, ces projets sont appelés
à générer 5.622 nouveaux postes d’emploi à travers cette wilaya, a-t-on indiqué.
Ces investissements portent sur la réalisation de seize projets hôteliers et de tourisme, quinze autres commerciaux, des
cliniques médicales, vétérinaires, des jardins d’enfants, en plus de projets de réalisation de structures commerciales de la
Sonelgaz, de sociétés et compagnies
d’assurances,a-t-on précisé de même
source.
A
G
E
g
D
A
Dans le cadre de l’élaboration du études relatives
au classement des zones
de montagne, ainsi que
leur règlement d’aménagement, le ministère de
l’Aménagement du territoire, de l‘Environnement
et de la Ville organise, le 7
juillet à Tikjda, wilaya de
Bouira, la premiere journée d’étude sur les montagnes.
g
Forum d’Echaâb
U
n exercice simulant une intervention en cas d’accident industriel
sera effectué aujourd’hui par le Groupe
Sonatrach dans le centre «Vrac GPL»
de Naftal à Sidi Arcine (Baraki), a indiqué hier le Groupe. Cette manoeuvre,
qui s’inscrit dans le cadre de la mise
en œuvre du système de gestion des
urgences et des crises, débutera à
10h00 et simulera un déversement de
gaz propane sur un poste de chargement de camions citernes, suivi d’un
incendie, précise Sonatrach dans un
communiqué. Dans le cadre de cet
exercice, des moyens de lutte antiincendie et de secours médicaux
seront dépêchés depuis les installations environnantes vers le lieu de l’accident en vue de prêter aide et assistance aux équipes d’intervention et
évacuer les (supposés) blessés.
E
N
D
Télex...
▼
ww UCP
Union pour le
changement et le
progrès organise,
demain à 09h00 à
la Maison de la
culture de
Khenchela, un
meeting régional
animé par sa présidente, Zoubida
Assoul.
ww CNASPS
Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui organise, aujourd’hui à 10h00 au siège de
l’APC d’Alger Centre, une rencontre
regroupant le P/APC et les élus
locaux d’Alger Centre, le wali et les
élus d’El Ayoun et les membres du
CNASPS.
ww ANPM
g
Le Comité des fêtes de
la wilaya d’Alger organise, le 5 juillet à partir
de 08h00 dans la commune de Staouéli, un
programme de festivités pour la célébration
du 50e anniversaire de
l’indépendance.
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons-dz.com
Baraki : Simulation d’un
accident dans le centre
Naftal de Sidi Arcine
L’Agence nationale du patrimoine
minier procédera, demain à 10h00 à
la salle de conférences du ministère
de l’Energie et des Mines, à l’ouverture des plis portant sur l’offre technique concernant 20 sites miniers, au
titre de la 39e session d’adjudication.
Wilaya d’Alger
Horizons
G
ww ASSOCIATION
M’DINAT EL CASBAH
A l’occasion de la célébration du
51e anniversaire de l’indépendance,
le président de l’APC d’AlgerCentre et l’association M’dinat
El Casbah organisent, le 5 juillet à la
salle de cinéma Le Casino, une soirée placée sous le signe d’un hommage à «L’Islam insurgé, de cheïkh
Abdelhalim Bensmaïa au chahid
cheïkh Tahar Meziani», animée par
les ensembles de musique classique
algérienne El Djazaïria El Mossilia
(école d’Alger) et Nassim El
Andalous d’Oran (école de
Tlemcen).
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 160.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
▼
S
Chiffre
e
L
A
Accidents de la route :
51 morts et 1.655 blessés
entre le 23 et le 29 juin
51 personnes ont été tuées et 1.655 autres blessées dans
1.344 accidents de la route survenus entre le 23 et le 29 juin à
l’échelle nationale, a indiqué hier la Direction générale de la
Protection civile dans un communiqué. Le bilan «le plus
lourd» a été enregistré dans la wilaya de Batna qui a enregistré 26 accidents ayant cpûté la vie à cinq personnes et blessé
35 autres. Par ailleurs, et concernant l’assistance des personnes en détresse, les unités de la Protection civile ont
effectué 7.760 interventions pour prendre en charge 1.091
blessés et évacuer 6.474 autres vers des établissements hospitaliers. En outre, les agents de la Protection civile ont effectué 2.721 interventions pour procéder à l’extinction de 2.258
incendies urbains, industriels et autres.
A
G
E
N
D
A
Ministère des Affaires
religieuses
La fondation Moufdi-Zakaria et le
ministère des Affaires religieuses et
des Wakfs organisent, aujourd’hui à
partir de 09h00 à Dar el imam, une
rencontre nationale sous le thème «Les
dimensions religieuses sur les traces
de Moufdi Zakaria».
Ministère de la Jeunesse
et des Sports
g
Le ministre de la Jeunesse et des Sports,
Mohamed Tahmi, présidera, aujourd’hui
à la salle Harcha, la cérémonie d’ouverture des championnats d’Afrique de judo,
cadets et juniors, en présence du président de l’Union africaine de judo et de
l’Acno.
Ecole supérieure de journalisme
et des sciences de l’information
g
Le forum du quotidien
Echaâb, en collaboration
ave l’association Machaâl
Echahid, organise, aujourd’hui à 11h00, une conférence-débat intitulée «La
période entre le 19 mars et
le 5 juillet 1962»
A
E
HORIZONS • Mercredi 3 Juillet 2013
g
Ministère de
l’Aménagement
du territoire, de
l’Environnement
et de la Ville
N
L
A l’occasion de la fin de l’année
2012/2013, l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de l’information
organise, demain à 11h00, une cérémonie
de remise des prix.
Forum d’El Moudjahid
g
Le forum culturel d’El Moudjahid
organise, demain à 10h00 la projection de «Portraits de femmes
algériennes» de Meriem Hamidat.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59
IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82
DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28—
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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
ALGERIE
3
ACTUALITÉS
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
LES RÉSULTATS
EN NET RECUL
LE MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE A
RENDU PUBLICS, hier, les résultats officiels du
baccalauréat et le taux national de réussite au BEM.
44,78% pour le bac
48% pour le BEM
3.180 CANDIDATS ONT TRICHÉ
Le ministre de l’Education ne
compte pas laisser, sans sanctions,
les candidats ayant triché lors des
examens, notamment la philosophie. «Il y va de la crédibilité du
bac», estime le chef de cabinet. Et
d’ajouter que le bac algérien est
« mondialement reconnu » et n’a
rien à envier à ceux d’autres pays.
Pour les incidents souvenus lors de
l’épreuve, M. Salhi a soutenu que
les cas de fraude sont très limités. Il
a précisé que l’affaire a été étudiée
cas par cas en passant au peine fin
Photo : Slimene S.A.
L
e taux de réussite au
baccalauréat est de
l’ordre de 44,78%, soit
171.397 élèves admis
sur les 390.340 inscrits,
a indiqué, hier, le directeur général de l’Office national des
examens et concours (Onec), Ali
Salhi, lors d’une conférence de presse. Le taux de réussite a atteint
17,72% pour les candidats libres et
31,25% pour ceux des écoles privées. La wilaya de Tizi Ouzou a perpétué la tradition en arrivant en tête
du classement national avec 60,59%
alors que la wilaya d’Adrar ferme la
marche avec un 28,05% de réussite.
Pour les lauréats, cinq seulement
ont obtenu l’examen avec mention
excellent, 1.214 avec mention très
bien. Pour ce qui du BEM, le taux de
réussite est de 48%, soit 281.247
admis sur 591.530 inscrits. 452 candidats ont obtenu 18/20 avec mention excellent sachant que 2.536
admis ont obtenu 20/20 dans certaines matières. La chute est aussi
significative pour cet examen
puisque l’année dernière, le pourcentage était de 72%. Le ministère
refuse de commenter ces résultats
car une commission composée d’experts chargée «d’établir une évaluation juste et globale sur les résultats
mais aussi sortir les véritables raisons de ce recul» a été mise en
place.
Abdelmadjid Hadouas, chef de
cabinet du ministère, a annoncé la
tenue, sous peu, d’une conférence
consacrée à ce sujet. Toutefois, selon
Ali Salhi, le recul des résultats s’inscrit dans l’ordre naturel des choses
et ne constitue pas une «surprise»
pour la famille éducative dont les
«résultats diffèrent d’une année à
l’autre».
le cursus scolaire de chaque candidat et les moyennes obtenues
durant sa scolarité. Il a soutenu que
le ministère s’est basé que les lois et
règlements régissant l’organisation
des examens. Il a fait savoir que les
sanctions allant de 3 à 4 ans d’interdiction pour les élèves scolarisés et
10 ans pour les candidats libres.
Pour lui, il ne fait aucun doute
que les sujets de philosophie ont été
tous tirés du programme scolaire et
les questions étaient d’un niveau
moyen et surtout abordables. Il a
fait savoir que 3.180 candidats ont
triché, soit 0,5% du nombre global
des inscrits. Il a indiqué que la tricherie était collective et s’est produite au niveau de 162 salles sur les
31.252 existantes au niveau national, ce qui présente, aux yeux de
directeur général de l’Onec, un
chiffre minime. Le copiage s’est produit au niveau de 6 wilayas que les
deux responsables du ministère ont
refusé de citer.
«Le moment n’est pas propice
pour le faire», dira M. Hadouas. Si
les candidats se sentent lésés, le
ministère indique qu’ils pourront
faire appel au niveau de leurs établissements scolaires ou des directions de l’éducation de leurs
wilayas respectives. Abdelmadjid
Hadouas a qualifié les scènes de
protestation survenues au lendemain de la proclamation des résultats de passagères qui s’expliquent
pas un sentiment de déception des
élèves après leur échec au bac. Il à
noter que des candidats recalés se
sont rassemblées, hier, devant les
académies de l’éducation, notamment à Alger.
QU’EN PENSENT
LES SYNDICATS ?
«Le taux de réussite s’explique
par la nature des sujets qui a été
cette année digne d’un bac comparativement aux précédentes sessions où les épreuves étaient
faciles», a souligné le coordinateur
du Syndicat national autonome des
professeurs de l’enseignement
secondaire et technique (Snapest).
Pour sa part, le secrétaire général
du Conseil des lycées d’Algérie a
avancé deux raisons : la qualité des
sujets par rapport à l’année dernière et les corrections plus au moins
sévères. Il a indiqué, dans ce contexte, que la répartition des notes était
cette année plus correcte comparé
aux précédentes sessions où le barème suivi était souvent favorable
aux élèves.
Pour le chargé de communication du Conseil national autonome
des professeurs de l’enseignement
secondaire et technique (Cnapest),
Messaoud Boudiba, l’école algérienne n’a pas encore atteint son
objectif de qualité. Pour lui, ce recul
pourrait s’expliquer par le niveau
en baisse constante de l’élève.
D’autant que, selon lui, les modalités d’organisation du bac et le seuil
du programme de révision sont les
mêmes cette année.
n Amokrane H.
L’UNION NATIONALE DES PARENTS D’ÉLÈVES APPELLE
À UNE DEUXIÈME SESSION ET À LA LEVÉE DES SANCTIONS
L’Union nationale des associations des parents
d’élèves a appelé hier à l’organisation d’une deuxième
session du baccalauréat et à la levée des sanctions infligées aux auteurs de tricherie.
Dans une déclaration à l’APS, le président de l’Union
nationale des associations des parents d’élèves, Khaled
Ahmed, a appelé à l’«organisation d’une session de rattrapage du baccalauréat et à la levée des sanctions imposées aux auteurs de tricherie pour sauver l’année scolaire d’autant plus qu’il y a, a-t-il dit, des élèves qui ont été
sanctionnés arbitrairement». Il a précisé, à ce propos, que
la session de rattrapage a été organisée par deux fois
durant les années 90, appelant à sa reconduction cette
année pour «apaiser le climat et mettre un terme à la violence et à la contestation des élèves non admis au baccalauréat».
D’autre part, M. Khaled Ahmed a qualifié les résultats
du baccalauréat d’«objectifs» car le secteur a connu
durant l’année scolaire des «perturbations» qui ont
donné lieu à un «retard de sept semaines dans l’élaboration du manuel scolaire pour les wilayas du Sud outre
d’autres facteurs dont la surcharge des classes».
CONSTANTINE
Grogne
des «tricheurs»
Des centaines de candidats de la filière lettres
ont envahi avant-hier la Direction de l’éducation
de la wilaya de Constantine pour contester leur
exclusion du bac pour fraude. Les «tricheurs»,
dont on ne connaît pas le nombre, ont tenté de
faire irruption dans les bureaux de la direction.
Ils ont été repoussés par les agents de sécurité et
plus tard par les forces de l’ordre. Les policiers
ont dû intervenir plusieurs fois pour disperser
une foule hystérique : cris, évanouissements,
colère et accrochages avec le personnel de
l’académie. Tout en reconnaissant qu’ils ont
triché, des candidats que nous avons approchés
s’estiment lésés surtout que leur moyenne
obtenue est supérieure à 10. «C’est la faute aux
enseignants et aux surveillants qui nous ont
laissé faire, ils nous ont même encouragés à
sortir les cahiers et à communiquer avec nos
camarades. Si on avait su que tout cela allait
finir par une exclusion, personne n’aurait pris le
risque de tricher», nous a déclaré un candidat du
lycée Youghourta. Les parents d’élèves ont, eux
aussi, exprimé leur colère, formant un
attroupement devant l’entrée de la direction
pour espérer y rencontrer le directeur ou un
représentant de l’éducation. «C’est une honte,
nos enfants seront exclus du bac pendant cinq
ans. C’est vrai que des dépassements ont eu lieu
dans certains centres lors de l’épreuve de
philosophie, mais ce n’est pas le cas de tous les
élèves. Nous exigeons de l’Office national des
examens et des concours de nous remettre les
preuves de tricherie dont sont accusés nos
enfants», affirment les parents. Une mère de
famille ne comprend pas comment sa fille, qui a
eu d’excellents résultats tout au long de l’année,
soit exclue simplement parce qu’elle est
soupçonnée de tricherie. «Ce n’est pas sa faute si
elle était dans une classe où certains candidats
ont fraudé», lance-t-elle. Ce n’est que vers 19h00
que le calme est revenu et ce suite à la
distribution de documents émanant de la
Direction de l’éducation. En effet, ce texte signé
par le directeur, Slimani, et dont nous avons
obtenu une copie, indique qu’après avoir eu à
écouter les représentants d’élèves et leurs
parents, la Direction de l’éducation de la wilaya
a envoyé une correspondance à l’Onec
comprenant les réclamations des concernés.
Dans leur requête, les candidats demandent une
contre-correction, au cas par cas pour les copies
d’examen afin d’apporter des preuves de
tricherie, et aussi d’appliquer les sanctions dans
la transparence et conformément au règlement,
c’est-à-dire en prenant en considération les
rapports rédigés par les surveillants, les
enseignants et les chefs de centre ainsi que les
aveux mêmes des candidats tricheurs.
n Kaïs B.
AVEC 60,90% DE RÉUSSITE
Tizi Ouzou reprend
son titre de meilleure wilaya
Après l'avoir cédée l'année dernière à Boumerdès,
la wilaya de Tizi Ouzou a repris sa première place à
l'échelle nationale qu'elle avait conquise quatre
années successives avec 80,42% en 2011, 79,41% en
2010, 58,99% en 2009 et 74,89% en 2008. Ce sont donc
un peu plus de 9.468 candidats sur les 15.547 inscrits
qui ont ainsi décroché le sésame de l'université, loin
des 75,04% de l'année dernière.
A travers cette première place pour la 5e fois, la
wilaya de Tizi Ouzou atteste que seul le travail et surtout la rigueur dans la gestion sont les gages de réussite. La rigueur imposée et le rythme de travail impulsé par le directeur de l'éducation, Nordine Khaldi,
depuis son arrivée dans la wilaya, ont été pour beaucoup dans cette réussite aux différents examens scolaires. L'autre facteur de ce succès est aussi l'engagement des parents et des enseignants aux côtés des
élèves. Les uns comme les autres n'ont pas lésiné dans
leur soutien et leur accompagnement.
n Rachid Hammoutène
4
ALGERIE
ACTUALITÉS
VISITE DU PREMIER MINISTRE DANS LA WILAYA D’ALGER
M. Sellal insiste sur le respect du
délai de réalisation des projets
L
Photo: Fouad S.
e secteur de l’habitat a
eu la part du lion,
hier, à l’occasion de la
visite de travail et
d’inspection effectuée
par
le
Premier
ministre, Abdelmalek Sellal,
dans la wilaya d’Alger. M. Sellal
a, à cette occasion, donné le coup
d’envoi de plusieurs projets de
réalisation de logements, toutes
formules confondues, notamment à Ouled Fayet et Aïn Malha
à Gué de Constantine. Il a, lors
de sa visite, appelé les responsables des entreprises réalisatrices à respecter les normes
architecturales algériennes ainsi
que les délais de livraison, avant
d’annoncer la distribution de
Le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal s’est
rendu, au terme de sa sortie
dans l’Algérois, au pôle sud
de Ain Melha dans la
commune de Gué de
Constantine où il a procédé
au lancement d’un projet de
réalisation de 1.500
logements destinés à la
location vente (AADL). Il est
question de bâtir 50% de F3
et 50% de F4 avec une
nouvelle séquence
architecturale et
urbanistique. Thab Arab
Contractors, une entreprise
égyptienne, aura pour tâche
de réaliser ces constructions
dans le cadre d’un marché
de l’ordre de 4,5 milliards
DA. Le délai de réalisation
est de 24 mois. Sur le lieu, le
Premier ministre a instruit le
directeur de l’AADL de bien
prendre en charge la
question des ascenseurs,
étant donné que le projet
comporte la réalisation de
tours de 15 étages. M. Sellal
a profité de l’occasion pour
demander au représentant
de l’entreprise égyptienne
d’accélérer la cadence des
travaux en le rassurant qu’il
aura également pour charge
de réaliser toutes les
structures immobilières
avoisinant le projet. Le wali
d’Alger, Mohamed Kebir
Addou, a précisé au Premier
ministre qu’il faudrait
réfléchir à des «solutions
particulières» car Alger
souffre du manque de
foncier.
n Karima Alloun
INAUGURATION DU CENTRE D’ENFOUISSEMENT
TECHNIQUE DE HAMICI
M. SELLAL ORDONNE LA FERMETURE TOTALE
DE LA DÉCHARGE D’OULED FAYET AVANT LA FIN
DE L’ANNÉE
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
a exhorté, hier, les responsables de
l’environnement de la wilaya d’Alger à la
fermeture totale, avant la fin de l’année, de
la décharge publique d’Ouled Fayet, lors de
sa visite de travail dans la capitale. Cette
décharge, qui pose de nombreux et sérieux
problèmes au bien-être environnemental de
l’Algérois, sera, selon le directeur de
l’environnement de la wilaya d’Alger,
Messaoud Tebbani, transformée, à la fin de
l’année, avec celle de Oued Smar, en jardins
urbains.
Ce site d’enfouissement d’ordures sera
remplacé par celui de Hamici, dans la
commune de M’halma, qui a été inauguré,
hier, par le Premier ministre. Il s’agit d’une
nouvelle station dotée de moyens
modernes dont la réalisation est 100%
algérienne (par l’entreprise Amenhyd) a
coûté quelque 3,5 milliards de dinars.
S’étendant sur une superficie de 95
hectares, elle permettra, dans une première
période, le traitement annuel d’un million
six sent mille tonnes de déchets ménagers.
Le rendement sera autrement plus
important lors de la mise en service des six
autres casiers. Ce nouveau centre permet le
traitement des déchets sur plusieurs volets
tels le tri, le traitement du lixiviat (liquide
des déchets) grâce à des machines de tri de
24 tonnes/heure, d’un réservoir d’eau,
d’une bascule et d’une aire de
stationnement.
Une zone de voirie, une station de
lixiviation d’une capacité de 80 m3/jour et
un bassin de stockage des lixiviats y ont été
installés. Selon les responsables du
nouveau CET (centre d’enfouissement
technique), la capacité de traitement, une
fois l’armada mécanique mise en place,
atteindra 18,5 millions de tonnes en 2030.
Dans son exposé, M. Tebbani a fait savoir
que deux autres CET sont en voie de
Ph: Slimene SA.
Réalisation
de 1.500
logements
AADL
à Aïn Melha
réalisation dans l’est de la wilaya d’Alger,
l’un dans la commune de Corso, prévu le
mois prochain, et l’autre à Réghaïa. Le
renforcement des CET répond, selon le
directeur de l’environnement, à un besoin
pressant, causé par la multiplication des
décharges sauvages à travers la wilaya qui
comptait 20 décharges sauvages, dont
douze ont été totalement éradiquéés. Les
huit autres seront supprimées durant
l’année en cours. Le Premier ministre a,
dans son intervention, insisté sur la mise en
œuvre rapide de ce CET.
De son côté, le ministre de l’Aménagement
du Territoire, de l’Environnement et de la
Ville, Amara Benyounès, a estimé que la
gestion actuelle du centre de Hamici «n’a
pas donné de résultats», ajoutant que son
secteur a lancé une «consultation» pour
trouver un partenaire privé.
Le wali d’Alger, Mohamed Kebir Addou, a
exprimé son désaccord avec le ministre.
«Je ne suis pas tout à fait d’accord.
Conformément aux instructions interministérielles, la directrice (du centre) a entamé
son travail et nous avons mis tous les
moyens en attendant de recevoir les équipements pour démarrer effectivement le
centre», a-t-il dit.
Le Premier ministre a promis, pour sa part,
de dégager, «dès la semaine prochaine, une
avance financière sur l’ensemble du programme d’acquisition des équipements».
M. Sellal a exhorté les responsables du
centre à assurer son démarrage effectif dès
le mois de septembre. «Il faut chercher un
partenaire pour assurer une bonne gestion
du centre d’autant plus qu’il s’agit d’un
domaine financièrement fructueux», a-t-il
déclaré, non sans appeler au recours à la
formule de l’emploi des jeunes qui sera
importante dans la gestion de cette
entreprise à caractère commercial. «Il faut
qu’on passe le mois de ramadhan dans la
piété et l’hygiène», conclut M. Sellal.
n Amine G.
ALGERIE
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ACTUALITÉS
VISITE DU PREMIER MINISTRE DANS LA WILAYA D’ALGER
affirmé que l’Etat peut «mobiliser des moyens supplémentaires» pour répondre à la forte
demande en logements dans la
capitale. «Nous pouvons mobiliser des moyens supplémentaires
pour satisfaire la forte demande
pour le logement dans la capitale», a-t-il indiqué.
M. Sellal a procédé aussi à
l’inauguration d’un centre d’enfouissement technique de classe
2 à Hamici dans la commune de
Mahelma. D’une capacité de 10
millions de tonnes, ce centre a
été réalisé à 100% par l’entreprise
algérienne Amenhyd sur une
superficie de 95 hectares. Il est
doté d’une aire d’enfouissement
qui comporte un casier creusé
dans le sol, dont le fond et les
flancs sont recouverts d’une
membrane étanche aux fluides
où les déchets ménagers sont
déposés.
M. Sellal a ordonné, par
ailleurs, la fermeture de la
décharge
publique
d’Oueld
Fayet d’ici à décembre.
n Djamel O.
Une commission
pour la distribution
de 25.000 logements
Le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, a instruit les responsables
du département de l’Habitat et
ceux de la wilaya d’Alger à mettre
en place, dans les plus brefs
délais, la commission qui se
chargera de la distribution de
25.000 logements pour éradiquer
les habitations précaires et reloger
les occupants des chalets, victimes
du séisme de 2003 et ceux des
bidonvilles. «La commission
commencera son travail à partir
de la semaine prochaine pour
pouvoir distribuer les 25.000
logements construits dans le cadre
de la formule socio-locative, entre
les mois d’octobre et décembre
prochains. Les délais de
relogement sont fixés au 31
décembre prochain. «Le travail de
la commission doit se faire dans la
transparence, dans le cadre d’un
dialogue avec les comités de cité
pour qu’il n’y ait aucun problème
ni aucune ambiguïté et pouvoir
éradiquer définitivement l’habitat
précaire», a précisé M. Sellal lors
de la deuxième étape d’une
tournée qui l’a mené dans
différents grands chantiers de la
capitale. Dans la commune
d’Ouled Fayet et plus précisément
au site Semrouni, il a donné le
coup d’envoi de la réalisation de
1.064 logements promotionnels
publics (LPP). Une nouvelle
formule destinée aux ménages
dont le revenu global se situe
entre 10,8 millions et 21,6 millions
de centimes par mois. D’un coût
de 4,9 milliards DA, ce projet,
dont les logements seront de type
F3 (277 unités), F4 (571) et F5
(216), sera achevé dans 24 mois. Il
sera équipé de toutes les
commodités et infrastructures
nécessaires dont un CEM, un
centre de santé, un marché de
proximité et une sûreté urbaine.
Confié à l’entreprise mixte EC
Blida et Prebuild du Portugal, ce
projet créera 5.000 emplois. M.
Sellal a insisté auprès des
responsables de l’Entreprise
nationale de promotion
immobilière (ENPI) sur la
nécessité de couvrir la demande
selon les critères d’éligibilité et de
prendre en charge les
souscripteurs dans les délais
requis. Il a jugé primordiale la
préservation de l’aspect
architectural arabo-mauresque qui
distingue l’empreinte algérienne
de toute autre conception et la
mise en place de toutes les
commodités. 45.000 LPP sont
prévus dans la wilaya d’Alger.
Même constat relevé au niveau
du chantier des 3.340 logements
publics locatifs dans la même
commune où le Premier ministre a
procédé à la pose de la première
pierre de ce projet d’un coût de
7,4 milliards DA. La première
tranche de 1.500 logements sera
livrée en juin 2014. La seconde,
qui compte 940 logements, sera
réceptionnée en décembre 2014.
Le reste le sera en avril 2015. Le
site sera doté de tous les
équipements, dont deux lycées,
deux CEM, un marché couvert, un
centre culturel, une salle
omnisports, un parc à étages. Le
projet est confié à l’entreprise
turque SKN Tuna. Il permettra la
création de 5.000 postes d’emploi
permanents et temporaires.
n Safia D.
«Le citoyen doit être juste patient»,
déclare Abdelmalek Sellal
Il faut exploiter le foncier disponible pour élargir davantage le logement location-vente, a déclaré le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, en marge de sa visite à Alger,
en faisant savoir qu’il a demandé au wali d’Alger de soumettre à l’étude cette question, étant donné que les
assiettes actuelles sont insuffisantes pour satisfaire le programme fixé à cet effet. M. Sellal a demandé d’accélérer la
cadence des travaux pour répondre aux attentes des
citoyens. A ce titre, il a fait savoir qu’à l’avenir les entreprises en charge des projets AADL devront assumer également la construction de toutes les structures avoisinantes. «Le citoyen doit être juste patient», a souligné le
Premier ministre.
n Karima Alloun
ABDELMADJID TEBBOUNE
«Il ne faut pas que l’Etat participe à l’exode»
Ph: Fouad S.
quelque
25.000
logements
sociaux au niveau de la même
wilaya avant la fin de l’année en
cours. «Le dernier délai pour la
distribution de ces logements a
été fixé au 31 décembre prochain», a-t-il affirmé dans une
déclaration à la presse. Le lancement de ces nombreux projets
renseigne si besoin est sur le
souci des pouvoirs publics quant
à la satisfaction de la demande
en matière de logements. Et c’est
pour que personne ne se sente
lésé qu’une commission a été
mise en place.
Selon le Premier ministre,
celle-ci, qui se chargera de la distribution de ces logements, entamera bientôt son travail en coordination avec les représentants
des comités de quartier. Le
Premier ministre a précisé, en
outre, que le travail de cette commission se fera dans un cadre de
«transparence et de dialogue
avec les représentants des comités de quartier afin d’éviter tout
problème ou ambiguïté». Le
Premier ministre a, par ailleurs,
Les nouvelles constructions
ont été réalisées en respect des
normes parasismiques, a affirmé le ministre de l’Habitat et
de l’Urbanisme, Abdelmadjid
Tebboune. Pour ce qui est des
logements que les offices de
promotion et de gestion
immobilière (OPGI) viennent
de proposer à la vente, le
ministre prévoit un fort
engouement de la part des
citoyens, surtout «que les prix
sont symboliques». Après
avoir rappelé qu’il est prévu
la construction d’un million
de logements au niveau national, M. Tebboune a indiqué,
concernant la formule AADL,
que les pouvoirs publics peuvent aller jusqu’à construire
80.000 logements si d’autres
assiettes foncières sont dégagées. «Il faut faire attention, il
n’est pas question de ramener
tout le monde à Alger. Alger
c’est la capitale de l’Algérie et
de tous les Algériens, mais il
ne faut pas que l’Etat participe
à l’exode», précise le ministre.
A quand l’éradication totale
de
l’habitat
précaire
?
M. Tebboune a rappelé que le
plan d’urgence a connu un
léger retard mais, tout en promettant de mettre fin définitivement à ce phénomène en
2014. «Certains citoyens refusent de quitter leurs vieilles
maisons et réclament des
aides pour les restaurer. C’est
ce qui retarde le processus»,
indique-t-il en insistant sur le
fait de moderniser les villes
par des habitations nouvelles
et conformes aux normes
mondiales.
n K. A.
EXTENSION DE LA CAPITALE AU SUD D’ALGER
6.000 LOGEMENTS
À RÉALISER DANS 24 MOIS
En procédant au lancement officiel des travaux de
réalisation de 6.000 logements en location-vente
(AADL) sur le plateau sud
dans la commune d’Ouled
Fayet (Chéraga), le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal,
a exhorté les entreprises
réalisatrices à respecter le
délai de réalisation fixé à 24
mois. Comme il a insisté sur
l’adoption de l’architecture
arabo-mauresque dans la
conception et le traitement
«plus
recherché»
des
façades des immeubles.
A propos des commerces
qui seront aménagés au rezde-chaussée des habitations, le Premier ministre
dira : «Il faut qu’il y ait des
commerces dignes de ce
nom et les futurs locataires
doivent trouver tout à leur
portée.» Concernant les
listes des bénéficiaires, M.
Sellal a recommandé d’établir la liste des propriétaires
avant la fin des travaux.
«Quand vous serez à 90%
des travaux, les bénéficiaires
doivent
être
connus», dira-t-il. Cette
visite du Premier ministre,
accompagné du ministre de
l’Intérieur
et
des
Collectivités locales, Dahou
Ould Kablia, du ministre de
l’Habitat,
Abdelmadjid
Tebboune, du ministre de
l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et
de
la
Ville,
Amara
Benyounès, de la ministre
déléguée
chargée
de
l’Environnement,
Dalila
Boudjemaâ, et du wali
d’Alger, Mohamed Kébir
Addou, a permis de dévoiler le plan stratégique
d’Alger 2029 et l’aménagement de l’extension urbaine
de la capitale sur trois pôles
(ouest, sud, est). Ce plan
vise la création de 14 nouveaux quartiers, soit 19 sites
sur une superficie globale
de 614 hectares dans 9 communes.
Ce plan stratégique est
destiné à 350.000 habitants
répartis sur 58.800 logements. Pour ce qui est du
projet sud et la réalisation
de 6.000 logements, la
wilaya d’Alger a programmé la construction de 3.000
unités de type F3 et autant
de type F4, et ce, sur une
superficie de 36 hectares.
Les entreprises de réalisation SPA/AICOST (algéroitalienne) et SPA/ECBPrebuild (algéro-portugaise) devront réaliser ces logements dans un délai de 24
mois. Le contrôle technique
est confié au CTC Centre
alors que les maîtres
d’œuvre sont la Sarl ATSP,
l’EPE Bereg et l’EPE Setam.
Le choix de cette localité
répond à trois critères. Il
s’agit de terrains enclavés
sans valeur agricole, proximité du réseau routier et
préservation des espaces
naturels et écologiques.
L’aménagement de ces nouveaux quartiers permet également de «rehausser les
quartiers
périphériques
dépourvus d’équipements
et déstructurés». Les 19 sites
seront dotés de 14 écoles
primaires, 8 CEM, 2 lycées,
6 crèches et une mosquée.
n Souhila Habib
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ALGERIE
ACTUALITÉS
SECTEUR
DE LA CHIMIE
SALON INTERNATIONAL
DE LA CONSTRUCTION
(BATIMAT 2013)
L’Algérie présente
Le Salon international de la construction, Batimat, classé
comme «grand rendez-vous international des architectes,
urbanistes et maîtres d’ouvrage», aura lieu du 4 au 8
novembre prochain à Paris. Il a prévu une tribune
appelée «temps forts» dédiée spécialement au Maghreb
qui sera un espace pour ces pays-classés dans le top des
dix pays participants-dont l’Algérie pour «faire connaître
leurs opportunités d’affaires dans le domaine de la
construction et les projets en cours», a déclaré, hier, dans
une conférence de presse, Mme Cécile Carrauana,
responsable bâtiments au sein de l’agence Reed
Exhibitions qui organise ce Salon. Cette manifestation,
qui se tient tous les deux ans, en est à sa 30e édition (elle
remonte à 1955) et les Algériens ont été nombreux à la
visiter. Selon la représentante de Reed Exhibitions, le
nombre de visiteurs «a tendance à se stabiliser». Il faut
rappeler que l’Algérie est à la 6e place derrière le Maroc,
la Tunisie, le Portugal, l’Italie et l’Espagne mais mieux
lotie que l’Allemagne et d’autres pays européens.
Toutefois, il n’y a pas encore de pavillon algérien à cette
manifestation. Idem pour la Tunisie, seul le Maroc, dont
«le gouvernement parraine la participation de ses
professionnels, expose», nous a précisé un membre de
l’Ordre des architectes algériens qui a été invité à
l’édition de 2011. Outre la thématique axée sur les
innovations en matière d’architecture, les nouveaux
matériaux de construction, surtout ceux en rapport avec
l’efficacité énergétique, le Salon présente des nouveautés
puisqu’il réunit outre le bâtiment, les matériaux
sanitaires, la menuiserie. Ce sont trois événements en un.
Autre nouveauté : Batimat a changé de lieu cette année,
gagnant plus en matière de superficie. Il quittera donc,
lors de cette édition 2013, Porte de Versailles pour Paris
Nord Vilipente, plus spacieux et plus facile d’accès. Il
faut savoir que parmi les fréquentations, les
organisateurs ont enregistré plus de 345 exposants dont
la moitié des étrangers et plus de 29.000 architectes en
2011. Le Salon réunit des industriels (7%), des bureaux
d’études (30%), des entreprises et des installateurs (50%).
n K. Daghefli
UN PROTOCOLE D’ACCORD A ÉTÉ SIGNÉ, HIER, à Alger
par l’entreprise publique d’hygiène Shymeca et la société
portugaise Mistolin pour la production de détergents.
Protocole d’accord
algéro-portugais
L
’objectif
de
ce
partenariat, qui sera
concrétisé début 2015,
est notamment la
production
et
la
commercialisation de
produits d’entretien ménagers et
surtout de produits destinés aux
industriels et aux professionnels,
jusque-là importés, notamment
pour les hôpitaux, les cités
universitaires et les usines, a
indiqué M. Cherif Bounab,
président du directoire de la SGPGephac (chimie-pharmacie). La
concrétisation de ce partenariat
avec Mistolin, leader au Portugal
dans ce domaine, prévoit la
production de produits détergents à
l’usine de Rouïba et par la suite au
niveau des usines de Aouinet
(Tébessa) et Saïda, a-t-il ajouté.
Ce partenariat vise également «à
améliorer la qualité de la
production,
de
réduire
les
importations et de tirer profit de
l’expérience
de
l’entreprise
portugaise pour élargir notre
gamme de produits», a expliqué M.
Bounab. Ce partenariat devrait
générer environ 150 emplois par
unité. Les ingénieurs algériens
seront formés au Portugal et en
Europe, alors que les utilisateurs de
ces
produits
bénéficieront
également d’une formation à l’unité
d’Hussein Dey. Présidant la
cérémonie de signature, le ministre
de l’Industrie, de la PME et de la
Promotion de l’investissement,
Cherif Rahmani a rappelé que
Mistolin avait manifesté son intérêt
pour la conclusion de ce
partenariat, lors du forum d’affaires
algéro-portugais, tenu en mai 2012
à Lisbonne. Le ministre a salué ce
partenariat
«bénéfique
qui
permettra à l’Algérie de produire
pour la première fois des détergents
destinés aux professionnels et un
transfert technologique pour le
personnel, insistant sur le respect
des normes et de la qualité dans le
processus de production».
Il a indiqué que le gouvernement
a adopté un programme visant à
renforcer les organismes de contrôle
à l’instar de l’Institut algérien de
normalisation (Ianor). M. Rahmani
a ajouté que le projet de la nouvelle
politique
industrielle
visant
notamment à promouvoir les
filières industrielles stratégiques où
l’Algérie recèle un potentiel et
dispose d’atouts compétitifs a été
approuvé par le gouvernement.
EXPLOITATION AURIFÈRE
LE RUSSE VERTEX MINING PRÉSÉLECTIONNÉ
POUR REPRENDRE TIREK ET AMESMESSA
L’entreprise minière russe Vertex
Mining pourrait être sélectionnée pour
relancer l’exploitation des gisements d’or
de Tirek et Amesmessa (Tamanrasset) que
le groupe Sonatrach exploite seul après le
retrait de l’australien GMA Ressources, a
appris, hier, l’APS, auprès d’une source
proche du dossier. L’entreprise russe
négocie actuellement un projet de mémorandum d’entente devant cadrer les négociations qui seront engagées à cet effet,
précise-t-on de même source. Le projet
attend son approbation par Sonatrach,
propriétaire de l’entreprise Enor qui
détient les licences d’exploitation de Tirek
et Amesmessa. Vertex Mining a été présélectionnée parmi quatre entreprises étrangères qui ont répondu à la consultation
lancée par l’Algérie pour trouver un partenaire apte à exploiter avec Sonatrach les
gisements de Tirek et Amesmessa.
Deux société canadiennes (Bumigeme
INC et Semafo), et une autre qatarie
(Qatar Mining) avaient également répondu à la consultation mais seuls Vertex
Mining et Bumigeme-INC ont présenté
en janvier dernier des offres techniques
de partenariat. Le canadien Semafo, qui
exploite une mine d’or au Niger, a fait
machine arrière, arguant que la guerre au
Mali risquait d’impacter cet investiss
ment. Qatar Mining annoncée en grande
pompe
pour
reprendre
Tireket
Amesmessa n’a présenté aucune offre
technique. La relance de TirekAmesmessa, situé à 50 km de la frontière
malienne, a pâti de la guerre dans ce pays
limitrophe de l’Algérie, souligne la même
source. Des deux offres techniques
envoyées pour étude à l’Enor, qui détient
la licence d’exploitation de Tirek et
Amesmessa, celle du russe exploitant une
mine d’or en Sibérie et détenant plusieurs
permis d’exploration d’or a été jugée
acceptable, enchaîne la même source.
Vertex Mining, dont une partie du capital
est détenue par des actionnaires proches
du groupe gazier russe Novatek, a présenté «un plan d’exploitation acceptable
et simultané pour les deux gisements de
Tirek et Amesmessa». Actuellement seul
le gisement d’Amesmessa est en exploitation, précise-t-on.
LES CONDITIONS DU CPE
La partie algérienne, conformément
aux directives du Conseil des participations de l’Etat (CPE), avait exigé aux
entreprises qui ont manifesté leur intérêt
pour Tirek et Amesmessa de proposer des
plans de développement de la mine, prévoyant la création d’un partenariat obéissant à la règle 51/49% régissant l’investissement étranger et l’exploitation à la fois
des deux gisements de Tirek et
Amesmessa. Le futur partenaire doit également utiliser une méthode d’exploitation préservant les ressources de la mine
avec passage à l’exploitation souterraine
et proposer un programme d’exploration
des zones situées entre les deux gisements. La société russe, qui a accepté ces
conditions, a également convenu que la
commercialisation de l’or extrait des deux
gisements soit faite auprès de l’entreprise
nationale Agenor. Les points restants à
définir dans le cadre du mémorandum
d’entente avec les Russes portent sur la
prise en charge de l’endettement de
l’Enor que Vertex refuse d’emblée d’assumer, ainsi que sur l’évaluation de l’actif
de l’Enor. La partie algérienne en charge
du dossier doit aussi exiger, dans le cadre
de ce mémorandum, à Vertex de préciser
les volumes annuels de production avec
une estimation des investissements à
consentir et des garanties bancaires et
autres garanties à fournir de la part des
actionnaires dans la création de la jointventure. Etant donné que Vertex est une
société minière junior, ses actionnaires
doivent fournir des garanties financières,
dont la durée de validité s’étalera sur une
période minimale à déterminer avec
l’Enor. Si les négociations avec les Russes
n’aboutissent pas dans six mois, l’Enor
pourrait développer seule le projet avec
une assistance technique étrangère, affirme la même source affirme.
Le CPE, réuni en décembre 2011, avait
avalisé la reprise par Sonatrach au dinar
symbolique des 16.250 actions de GMA
Ressources, soit 52% du capital social
qu’elle détient dans l’Enor qui exploite les
gisements de Tirek et Amesmessa. GMA
Ressources avait décidé de se retirer de
manière définitive du capital de l’Enor et
de renoncer à toutes les créances qu’elle
détient sur l’Enor. Mais le groupe australien ne détient pas que des créances sur
l’Enor, il a aussi laissé des dettes qui
seront assumées par Sonatrach et son
futur partenaire. Depuis la reprise
conclue le 16 avril 2012, Sonatrach assure
seule l’exploitation de la mine en réussissant à produire 120 kg d’or durant le 1er
trimestre 2013 et 264 kg durant l’année
2012. En 2011, les quantités d’or extraites
du gisement Amesmessa ont atteint 450
kilos.
La recherche d’un partenaire
devant pallier la défection de GMA qui
exploitait la mine avec Sonatrach, a été
rendue difficile par les informations
publiées par la société australienne, tendant à justifier son retrait du projet par la
faiblesse des ressources des deux gisements. Pourtant, la société australienne
avait annoncé, en 2010, que TirekAmesmessa faisait partie de l’un des plus
importants gisements d’or en Afrique et
qu’elle avait laissé tomber le développement d’un gisement aurifère en Angola
pour venir investir en Algérie.
L’Enor a riposté en faisant valoir la
transparence totale des données que le
groupe australien a tenté d’utiliser et en
mettant en valeur «les erreurs et les errements» de GMA qui a opté pour un procédé d’exploitation inadéquat techniquement, confie la même source. De l’aveu
même du ministre de l’Energie et des
Mines, M. Youcef Yousfi, la société australienne n’a pas utilisé «la meilleure méthode» pour exploiter la mine, un choix de
production qui l’avait conduit à «une
impasse». Pour contrecarrer la campagne
de GMA, l’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a lancé, en mars 2012
à Toronto, une opération de promotion de
ces deux gisements lors du forum international des prospecteurs du Canada, le
plus important événement minier au
monde. La partie algérienne a réussi
grâce à cette opération à nouer des
contacts directs avec des sociétés minières
spécialisées.
ALGERIE
7
ACTUALITÉS
ORGANISATION
DE LA PROFESSION
D’AVOCAT
LE TEXTE AURA VÉRITABLEMENT
MARQUÉ LA PRÉSENTE SESSION DE
PRINTEMPS. Le nombre d’interventions
en plénière et les 121 amendements sur
40 articles sont des indices de l’intérêt
des élus pour un texte en relation directe
avec l’exercice des libertés publiques.
Le projet de loi adopté
à l’APN
Photo : Makine F.
M.
Djadi,
député
de
Naâma
du FLN,
se fera
un point d’honneur à réfuter
l’accusation
qui
colle
à
l’Assemblée. «Nous ne sommes
pas une simple caisse d’enregistrement», dira-t-il au milieu
d’applaudissements. La plupart
des amendements ont porté sur
les honoraires des avocats, les
incidents pouvant survenir lors
des audiences et l’usage de la
langue arabe dans la rédaction
des requêtes.
L’article 2 de l’avant-projet
consacrait déjà l’usage exclusif
de la langue arabe lors des plaidoiries. Le texte confirme aussi
que l’avocat ne peut ouvrir dans
une circonscription plus d’un
seul cabinet en vertu de l’article
7. Les robes noires ont eu aussi
gain de cause sur un sujet qui a
soulevé beaucoup d’interrogations : si un avocat ne peut exercer de mandat électif notamment dans les assemblées populaires ou une activité commerciale, il peut continuer à enseigner et pas seulement dans les
facultés de droit pour satisfaire
l’exigence de certains députés.
On ne peut se passer des services de certaines compétences
et l’enseignement du droit,
notion large par excellence, ne
peut être circonscrite seulement
à ces facultés. La définition d’un
seuil des tarifs n’a pas été également retenue dans l’article 22
amendé. L’article 24 qui détaille
les voies de règlement des
conflits pouvant survenir en
audience stipule qu’en ultime
recours, il peut être fait appel au
ministre de la Justice. Parmi les
dispensés du Capa, on citera les
juges ayant au minimum 10 ans
d’ancienneté, les détenteurs
d’un doctorat d’Etat. Enfin, la
durée d’exercice de la défense
pour prétendre à l’agrément
auprès de la Cour suprême a été
portée à dix ans au lieu de cinq.
Hier, lors d’une plénière présidée par M. Larbi Ould Khelifa,
il a été procédé article par article
à la lecture du contenu des
amendements.
L’Assemblée a été conviée à
voter chaque amendement. Le
rapporteur de la commission
des affaires administratives,
juridiques et des libertés
publiques a répondu en expliquant les motifs de la prise en
compte ou du rejet des propositions. En évoquant le projet de
création d’une école nationale
de formation des avocats, le
ministre de la Justice est intervenu pour expliquer les raisons de
cette initiative. «Elle vise à améliorer le niveau de la corporation». Répondant à des députés
qui, pour ne pas pénaliser les
candidats qui habitent dans des
wilayas de l’intérieur et qui de
ce fait ne pourraient suivre une
scolarité qui s’avérerait coûteuse, M. Charfi affirmera que «des
écoles régionales seront créées
dans les grandes villes mais
l’Etat aidera seulement celles-ci
car leur fonctionnement et leur
financement seront du ressort
des bâtonnats». Un autre aspect
du caractère libéral de la profession se voit ainsi confirmé.
L’adoption du nouveau texte,
qui vient remplacer la loi de
1991, devait intervenir en fin de
soirée. Si les députés du FFS ont
brillé par leur absence, le groupe
parlementaire du PT a décidé de
s’abstenir. «Tout en enregistrant
des modifications qui viennent
renforcer les droits de la défense», il rejette certaines dispositions comme la limitation du
mandat de bâtonnier ou la création d’une organisation d’avocats dans chaque wilaya qui dispose d’une Cour.
n H. Rachid
POLITIQUES ÉCONOMIQUES
DE L’ALGÉRIE
«Le marché est émergent
mais pas son économie» En dépit des indicateurs macroéconomiques
«encourageants», l’Algérie devra améliorer les indicateurs
microéconomiques sur lesquels le prochain plan quinquennal
(2015-2019) sera mis au point, selon le secrétaire d’Etat
auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des
Statistiques, Bachir Messaitfa. S’exprimant en marge de la
table ronde sur «les politiques économiques de l’Algérie, les
leçons dégagées et les nouvelles orientations», organisée au
niveau du Salon pour les 50 ans de l’indépendante de
l’Algérie à la Safex, le ministre dira : «Il faudra améliorer les
indicateurs microéconomiques donc au niveau de
l’entreprise». Car, dira-t-il, ils «seront au centre du modèle de
croissance qui va engendrer le plan quinquennal 2015-2019».
Et pour cause, selon M. Messaitfa, «les performances au
niveau de l’entreprise sont faibles». «La valeur ajoutée au
niveau de l’entreprise source de richesse est faible», a-t-il
insisté. De plus, «la croissance reste tirée par les
hydrocarbures», a-t-il rappelé. En 2025, la population
algérienne sera de l’ordre de 46,5 millions habitants, donc la
demande interne va augmenter dans tous les secteurs, a
signalé le Secrétaire d’Etat. «Le modèle de croissance
économique a contribué à la stabilité politique». A travers le
temps, l’économie algérienne est passée par plusieurs étapes.
Pour la principale leçon tirée en 50 ans d’Histoire, «le modèle
algérien en matière de croissance économique a contribué à
la stabilité politique et économique sur le plan macro», selon
lui. Actuellement, d’autres indicateurs macroéconomiques
sont encourageants, selon M. Messaitfa. «La dette extérieure
est à zéro et le taux d’inflation est de 6% le mois passé (juin)
et il sera de 4% à la fin de l’année», a-t-il argumenté. Pour le
chômage, «le taux est en dessous du seuil de 10%», a-t-il
affirmé. Sur le volume gigantesque de 500 milliards de
dollars d’investissements publics, M. Messaitfa a répondu
que ce montant «a surtout servi à la réalisation
d’infrastructures de base dont le retour sur investissement se
fait à moyen terme». Pour sa part, le professeur Boudjema,
économiste, a indiqué que «depuis 1988, l’Algérie fait du surplace donc c’est synonyme qu’elle passe par une crise. Son
marché est émergent, en effet, mais pas son économie», a-t-il
souligné en soulignant que «l’Etat algérien a confondu entre
développement et modernité». Il faudra, selon lui, «revenir
aux facteurs immatériels, comme la confiance, déterminant
dans le développement économique». Le Pr. Ahmil a, quant
à lui, dénoncé «l’abandon du projet de développement de
1967 à 1980». Il a aussi parlé du rôle des institutions et de la
nécessité d’un consensus autour d’un projet de
développement et enfin de la place du savoir. Cet économiste
estime que «ni l’agriculture, ni le tourisme, ni les services ne
peuvent constituer l’alternative pour un développement
économique en Algérie mais par contre l’industrie l’est et
c’est elle qui développera ces secteurs». M. Boulahbel, ancien
fonctionnaire du ministère chargé du Plan et de la
Planification, a relevé que «si on fait le bilan du
cinquantenaire, le secteur qui n’a pas été mis à niveau est
celui des statistiques». Par ailleurs, il a apporté une critique
sur la stratégie industrielle car, il estime que l’Algérie «n’a
pas les outils de mesure de l’investissement». Donc, «il
faudra renforcer la comptabilité nationale», selon lui.
n Fella Midjek
LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE EN VISITE À GUELMA
LA TOMATE INDUSTRIELLE À L’HEURE DE LA MÉCANISATION
De notre envoyé spécial : Amokrane H.
La généralisation de la mécanisation du secteur de
l’agriculture poursuit son chemin. Une nouvelle filière
vient s’ajouter à la liste : la tomate industrielle. Le
ministre de l’Agriculture et du Développement rural,
Rachid Benaïssa, qui s’est rendu, lundi dernier, dans la
wilaya de Guelma pour une visite de travail, a présidé la
cérémonie de remise de cinq récolteuses aux agriculteurs
organisés
en
groupement
d’intérêt
commun.
A El Fedjoudj, à la pépinière de tomate Benamor, lieu de
déroulement de la cérémonie, le ministre a souligné que
la mécanisation constitue un noyau qui augure la modernisation, en marche, de la filière tomate industrielle,
l’une des priorités du ministère. Le premier responsable
de secteur s’est félicité des efforts accomplis dans la
wilaya en matière de développement de la filière, faisant
état, à ce propos, de la création d’un «club des 1.000» qui
rassemble les exploitants ayant franchi le cap de 1.000
quintaux de rendement à l’hectare. La démarche est
saluée, également, par les producteurs. «Une aubaine
pour combler le manque de main-d’œuvre agricole dans
la région», annoncent-ils. Pour sa part, Mohamed Laïd
Benamor, manager général du Groupe Benamor, parle
d’une relation «partenariale» après avoir été seulement
«une relation commerciale». Pour lui, il y a une association entre les deux filières à savoir la transformation et la
production.
INDUSTRIELS ET PRODUCTEURS :
L’EXEMPLE BENAMOR
«Nous accompagnons le producteur dans la manière
de préparer le labour, les engrais, la préparation du sol,
voire jusqu’à planifier les plantations», indique-t-il.
Reste que la motivation principale, à ses yeux, c’est
l’existence déjà d’un système mis en place par les pouvoirs publics qui consiste à soutenir l’acquisition des
machines à hauteur de 30% de leur prix. Et les producteurs dans tout cela ? L’agriculteur va rembourser en
produit sur une période allant de 3 à 5 ans, soit jusqu’au
transfert de propriété. Le ministre sait bien que la faille
réside dans l’absence de synergie entre les agriculteurs et
les industriels. C’est pourquoi il a qualifié la collaboration entre le Groupe Benamor et les producteurs d’événement majeur. Rachid Benaïssa a visité, également, le
salon de la tomate et des exploitations agricoles et d’élevage. Comme il a donné le coup d’envoi de la campagne
moissons-battages 2012-2013 dont il prévoit une belle
moisson. Le ministre a également rencontré des agriculteurs, des éleveurs et des industriels de l’agroalimentaire de la région en les rassurant sur la volonté des pouvoirs publics de les accompagner dans leurs projets. Il a
fait savoir que la politique adoptée dans le cadre du
renouveau agricole a permis d’asseoir les premiers indicateurs du professionnalisme du secteur. Insistant sur la
sécurité alimentaire, Rachid Benaïssa a ainsi appelé les
différents acteurs à mieux s’organiser, à mieux coordonner leurs actions pour atteindre cet objectif prioritaire.
n A. H.
ALGERIE
9
ACTUALITÉS
«Il faut aménager
le maximum
de marchés
de proximité avant
le Ramadhan»
Les responsables locaux sont appelés à
redoubler d’efforts pour l’ouverture
d’un maximum de marchés couverts et
de proximité durant le mois de
Ramadhan et ce, dans l’optique d’éviter
que des jeunes vendeurs investissent la
rue avec leurs produits. C’est la
consigne donnée, hier, par le ministre
du Commerce, Mustapha Benbada, en
visite dans la wilaya de Blida. Une
wilaya qui a recensé 79 sites de
commerce informel dans 19 communes.
Pour éradiquer ces lieux, un
programme de réalisation de 8 marchés
couverts a été lancé en 2012 et 13
marchés de proximité durant cet
exercice d’une capacité de 234 étals. De
septembre 2012 à juin 2013, la wilaya a
éradiqué 30 marchés informels où
activaient 1.160 personnes. Une
opération de recasement a permis à 913
d’entre elles de bénéficier des locaux
dans les ex-Galeries EDGB de Chebli et
dans 14 autres communes. Au cours de
sa visite, le ministre s’est déplacé dans
les communes de Mouzaia, Chifa et
Blida pour s’enquérir de l’état des
projets des marchés de proximité type
Batimetal. Au marché de gros des fruits
et légumes de Bougarra, M. Benbada a
assisté à la présentation du nouveau
dispositif réglementaire des marchés de
gros. Ce plan a pour objectif de
maîtriser l’activité en ces lieux à travers
un cadre juridique. Dans un point de
presse organisé à la fin de sa visite, le
ministre a affirmé que tous les produits
alimentaires seront disponibles durant
le mois de Ramadhan. En outre, 6.000
agents de contrôle seront déployés à
travers le pays pour lutter contre toute
tentative de fraude. Néanmoins, M.
Benbada a reconnu que ce nombre est
insuffisant pour contrôler 1,5 million de
commerçants.
n Mokhtar B.
LE MINISTRE A INDIQUÉ que l’Etat va accompagner les
pêcheurs dans cette opération et a appelé les professionnels concernés à se rapprocher des agences gérant les dispositifs d’emploi et d’investissement notamment l’Ansej et la
Cnac pour l’octroi de crédits leur permettant d’assurer la
rénovation de leurs embarcations.
RÉHABILITATION
DE LA FLOTTILLE
DE PÊCHE
L’Etat va accompagner
les pêcheurs
L
e ministère de la Pêche
tiendra une réunion de
travail le 7 juillet avec les
différents acteurs du secteur et les responsables de
la Chambre nationale de
pêche et d’aquaculture. La rencontre
sera consacrée à «l’évaluation des
actions faites par le département de la
pêche, dans le cadre de l’application de
la feuille du secteur», a affirmé, hier, Sid
Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche
et des Ressources halieutiques, en
marge de sa visite dans la wilaya de
Boumerdès pour célébrer la Journée
nationale du pêcheur.
Le ministre annonce le lancement, au
cours du deuxième semestre de l’année
2013, de l’opération de réhabilitation de
la flottille en état de vétusté. Il a indiqué
que l’Etat va accompagner les pêcheurs
dans cette opération et a appelé les professionnels concernés à se rapprocher
des agences gérant les dispositifs d’emploi et d’investissement notamment
l’Ansej et la Cnac pour l’octroi de crédits leur permettant d’assurer la rénovation de leurs embarcations.
Concernant le bilan de l’année 2013
en termes de quantités de poisson
pêchées, Sid Ahmed Ferroukhi a précisé que ce travail d’évaluation se fera à la
fin du troisième trimestre en cours du
moment que la saison de pêche vient à
peine d’être entamée et que 60% de l’activité se concentre entre juillet et
octobre. A ce titre, il a affirmé que «l’activité a connu une baisse depuis le mois
de mai dernier en raison des conditions
météorologiques défavorables qui
Photo : Slimene S.A.
LE MINISTRE
DU COMMERCE À BLIDA
empêchent les professionnels d’effectuer des sorties en mer». Reste que pour
lui, le secteur ne peut pas «être évalué
sur un seul critère qui est le prix du produit fini, qui n’est, en finalité, qu’un
indicateur économique qu’on peut
prendre comme référence pour améliorer les conditions de travail, la qualité et
la durabilité de l’investissement».
Pour le ministre, outre le lancement
des projets dans le domaine de l’aquaculture, il est question de lancer de
nouveaux projets en formant les jeunes
et en mettant en place des mesures d’accompagnement. Interrogé sur le statut
du pêcheur, qui suscite des interrogations de la corporation, M. Ferroukhi a
signalé que ce travail concerne trois
aspects, à savoir la retraite, les mécanismes de protection sociale et la relation entre les différents intervenants sur
le bateau de pêche. «Son contenu prend
en considération toutes les spécificités
de la profession et sera mis en application au courant l’année 2013», a-t-il précisé. Concernant la protection sociale, il
rappelle l’ouverture des centres de
santé au sein des ports et le déploiement de médecins sur place pour veiller
à la santé des pêcheurs. «Il reste la relation de travail entre les propriétaires
des bateaux, les chefs des pêcheurs et
les pêcheurs qu’il faut codifier», a-t-il
indiqué.
n Nouria Bourihane
GHLAMALLAH À SÉTIF
IL EST IMPORTANT DE REPENSER LA FONCTION DE L’IMAM
ET REDYNAMISER LE RÔLE SOCIAL DE LA MOSQUÉE
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs,
Bouabdallah Ghlamallah, a mis en exergue, hier à Sétif, «l’importance de repenser la fonction des imams et des mourchidate et de redynamiser le rôle social de la mosquée». Le ministre
qui présidait, au second jour de sa visite de travail dans la
wilaya de Sétif, un regroupement d’imams et de cadres du secteur des affaires religieuses activant dans cette la wilaya, a
souligné que la mosquée est «un noyau essentiel» dans la
société, qui doit endosser le rôle de «précurseur de la cohésion
sociale en ne se limitant pas à relever les défauts mais à les
prévenir». Si la mosquée doit «cultiver l’amour de Dieu dans
les rangs des fidèles», elle se doit également de «cultiver
l’amour de la patrie, ainsi que l’abnégation et le sacrifice pour
le pays», a ajouté M. Ghlamallah avant de souligner, à ce propos, que le prêche dans les mosquées doit être «engagé».
Affirmant par ailleurs que les tentatives d’évangélisation
de la société algérienne «ne constituent plus une réelle menace pour la société algérienne», le ministre a soutenu que les
vrais dangers ciblant le pays et menaçant sa stabilité et sa
cohésion résident dans «les tonnes de drogues acheminées par
nos frontières» et dans «les différences dans les pratiques religieuses parmi les fidèles». Des menaces, a poursuivi le
ministre, que l’imam et la mosquée doivent «combattre en
parallèle avec d’autres institutions». Mettant en avant «l’importance de l’unification des prêches dans les mosquées», et
qualifiant les lieux de culte de «référence constante de la
nation», M. Ghlamaalh a exhorté les imams et les mourchidate à «placer le rite malékite en tant que référence dans toutes
pratiques religieuses». Le contenu du prêche doit être «efficace, pratique et empreint d’un esprit algérien», a encore souligné le ministre des Affaires religieuses. La rencontre, organisée à l’Institut de formation professionnelle (IFP) de Sétif, a
constitué l’occasion pour les responsables locaux du secteur
des affaires religieuses et des wakfs de présenter le plan d’action du conseil scientifique du secteur, installé la semaine dernière avec, comme feuille de route, «les préparatifs du programme spécial Ramadhan».
Une feuille de route basée, entre autres, sur le nettoiement
des alentours des mosquées et la délocalisation des vendeurs
de l’informel qui y stationnent de plus en plus nombreux, a-ton expliqué. Des imams exerçant dans la wilaya de Sétif ont
également pris la parole pour évoquer quelques «soucis socioprofessionnels» comme le problème du logement, la surcharge des classes dans les écoles coraniques et «le peu de coordination entre l’administration du secteur et les imams, s’agissant notamment de l’installation des associations de mosquées». Le wali de Sétif, M. Abdelkader Zoukh, est intervenu
à son tour pour affirmer que les revendications sociales des
imams seront «prises en charge graduellement». Il a invité les
imams à «ne pas céder aux tentatives d’intimidation» et à
«jouer pleinement leur rôle dans la société».
n APS
SOCIÉTÉ
11
A QUELQUES JOURS DU RAMADHAN
LE POULET
LA CHUTE des prix des viandes blanches, particulièrement
le poulet, n’a pas duré longtemps. Depuis une semaine,
un renversement de la tendance est observé
dans la wilaya d’Oran.
A
l'approche du mois de Ramadhan, les
prix ont repris, comme attendu, l’ascenseur et ni les assurances de l’Onab
(Office national des aliments de bétail)
ni celles du ministère de l’Agriculture
n’arrivent à convaincre les consommateurs qui savent que les bouchers n’obéissent qu’à
leur loi qui consiste à déplumer au maximum les
citoyens à l’orée et durant le mois sacré. Ainsi et
après avoir atteint 220 DA le kilo sur le marché du
détail, le prix du poulet a repris de la hauteur en se
faisant céder entre 360 et 400 dinars. Et les commerçants les plus soucieux de respecter leur marge
bénéficiaire de 20%, le cèdent à 320 DA le kilo. Tous
les prétextes donnés par les bouchers n’arrivent pas
à convaincre. Nous avons toujours en mémoire la
mesure de suppression de la TVA sur les intrants
dans la production des aliments, décidée l’année
Photo : Horizons
se donne
des ailes à Oran
écoulée et ce, pour une durée d'une année. Cette
décision, qui est toujours en vigueur jusqu’à septembre prochain, avait été prise dans l’objectif de
stabiliser les prix du poulet autour de 250 dinars le
kilogramme. Hélas, il apparaît que cette disposition
d'allègement n'a été que théorique. Selon un producteur d'aliments de volaille de la wilaya d'Oran,
les récentes baisses des prix du poulet ont fait que
de nombreux producteurs de poulet de chair ont
quitté le métier.
Des éleveurs assurent que la chute des prix
observée depuis le début de l'année a été une source
d'inquiétude pour leurs investissements. Ceux qui
résistent encore se comptent sur les doigts d’une
seule main. Ceci pour dire qu’il n’existe aucune loi
dans le système agricole, exception faite du profit
rapide, massif et facile. Autrement, on passe la main.
D’autre part, les points de vente ouverts par les
offices publics et qui ont taxé le poulet à 250 DA le
BOUMERDÈS
ASSOCIATION DJAZAÏR EL-KHEÏR
Photo : Fouad S.
UN PROGRAMME D’ACTIONS CARITATIVES
DURANT LE RAMADHAN
Malgré sa création récente,
juin 2012, l’association Djazaïr
El Kheïr a tracé un ambitieux
programme pour le mois sacré
de Ramadhan. Au cours d’une
conférence de presse organisée,
hier, au siège de l’association,
son président, Aïssa Benlakhdar,
a dévoilé les grandes lignes. Son
message est clair : offrir des
prestations humanitaires et
prendre en charge les volets
social et éducatif des franges
vulnérables de la société à travers des projets de solidarité
tout en développant le bénévolat et l’esprit créatif.
Pour cela, l’association s’appuie sur les valeurs qui ont toujours été adoptées par le peuple
algérien dans les moments difficiles, à savoir l’entraide, le béné-
volat, la transparence, l’humanisme
et
les
initiatives.
Concernant le programme de ce
mois sacré, les restos du cœur
figurent en première place dans
presque toutes les wilayas (une
trentaine). Avec 1.500 bénévoles
qui activent dans les différentes
antennes de l’association et les
6.000 bénévoles (saisonniers), ce
projet a été bien ficelé.
A Alger, ce sont 6 restos du
cœur qui ont été aménagés pour
accueillir, outre les Algériens, les
Syriens et les Maliens qui ont fui
la guerre fratricide. La nouveauté de cette association est la
prise en charge des chauffeurs
routiers pour pouvoir rompre le
jeûne. Pour cela, des équipes
sillonneront l’autoroute EstOuest et distribueront les repas
kilo, promettant même de le faire descendre en dessous de 230 dinars, ne font que promettre car dans
les faits, ce sont les spéculateurs qui tiennent les cordons de la bourse du marché et qui vont les faire
enflammer. Résultats : les bouchers qui s’approvisionnent chez l’Onab et autre Oravio, maquillent
leur marchandise congelée pour la vendre aux prix
de la fraîche. Comme quoi, la triche est ce qui régit
le mieux les marchés algériens. Refusant de porter
seuls le chapeau, les bouchers avancent que ce sont
les réseaux de spéculateurs qui dominent le marché
du fait de la faiblesse des moyens de contrôle et de
leur inefficacité.
Cette frénésie des prix qui touche d'ailleurs les
fruits et légumes, risque de prendre de l'ampleur et
les bouchers prédisent déjà des prix pouvant
atteindre les 400 DA, voire plus, durant la première
semaine du Ramadhan.
n Amar Abbas
dans dix points qui ont été sélectionnés. «Au-delà de cet acte
humanitaire, il y a les liens
d’amitié et de convivialité qui
vont être tissés», affirmera Aïssa
Benlakhdar. Le couffin de
Ramadhan est l’autre action à
l’actif de l’association puisqu’il
est question de toucher même
les régions enclavées. Les orphelins ne sont pas oubliés. Tout un
programme en leur faveur a été
tracé. L’animation culturelle,
éducative, les vêtements de
l’Aïd seront pris en charge par
des âmes charitables qui ont
adhéré à cette action.
Il est prévu également la
récompense du meilleur récitant
du Coran, le meilleur muezzin,
la meilleure famille qui récite le
Coran seront au cours de soirées
artistiques et culturelles qui
seront organisées pendant le
Ramadhan. Aïssa Benlakhdar a
bien insisté sur l’apport de la
société civile. «C’est le pivot de
toute société qui aspire au développement et à la promotion des
individus», a-t-il souligné. Pour
cela, il est inconcevable de
constater l’absence d’un haut
conseil des associations ou d’un
centre d’études, des formations
ou des recyclages des membres
qui ont la charge de s’occuper
des fléaux sociaux et des franges
les plus vulnérables.
n Rabéa F.
Éradication de la totalité
des chalets au cours des trois
prochaines années
L’éradication de la totalité des chalets, installés à travers
la wilaya de Boumerdès au lendemain du séisme de mai
2003, se fera au cours des trois prochaines années, à compter de 2013, a annoncé le wali. «L’opération d’évacuation
des chalets et de leur destruction a été entamée au courant
de cette année», a expliqué M. Kamel Abbas dans une
déclaration à l’APS, à l’issue de la clôture lundi soir de la
session ordinaire de l’APW. A ce jour, plus de 700 chalets
ont été détruits après le relogement de leurs anciens occupants, a-t-il fait savoir. L’éradication progressive de ces
chalets, au nombre de 15.000 unités redistribuées «dans un
cadre social» suite à l’évacuation des sinistrés du séisme, se
fait actuellement «sous forme d’actions de volontariat»,
avec la mobilisation des moyens de la commune, de particuliers et par le biais d’une entreprise nationale, a encore
souligné M. Kamel Abbas.
«Nous comptons, incessamment, adopter une autre
méthode consistant en la désignation de tout un quartier
qui sera détruit dans son intégralité, dès l’évacuation de
ses résidents, et ce, dans un objectif d’économie de temps
et d’argent», a-t-il indiqué. En outre, le premier responsable de la wilaya a observé que l’affectation des logements
en cours de réalisation à travers la wilaya se fera «progressivement au profit des familles remplissant les conditions
requises en la matière, après les enquêtes sociales, tandis
que celles n’y ouvrant pas droit retourneront dans leurs
habitations d’origine.» La wilaya de Boumerdès a bénéficié
d’un programme global de 12.000 logements destinés à
l’éradication des chalets et de l’habitat précaire sur son territoire. Selon le wali, une première tranche de 4.000 unités
de ce programme est déjà lancée en chantier, dans l’attente
des deux autres tranches de 4.000 unités chacune, qui
seront affectées prochainement à la wilaya. La destruction
de la totalité des chalets à Boumerdès permettra la «récupération d’une assiette foncière globale de près de 400 ha
destinée à l’implantation de projets d’utilité publique», a
ajouté le wali.
n APS
RÉ GiONS
13
t
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf
37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
EL TARF
TIPASA
UNE PROMOTION DE L’UNIVERSITÉ
BAPTISÉE AU NOM DE CHADLI
BENDJEDID
t
La nouvelle promotion,
forte de 1.000 étudiants,
sortie lundi dernier de
l’université d’El Tarf, a été
baptisée du nom du
défunt président Chadli
Bendjedid. Un vibrant
hommage a été rendu au
moudjahid et enfant de la
région, Chadli Bendjedid,
à l’occasion de la cérémonie de clôture de l’année
universitaire 2012-2013, à laquelle ont pris part les
autorités civiles et militaires ainsi que de nombreux
étudiants et enseignants.
BATNA
t
ORAN
ANNÉE UNIVERSITAIRE ET MAJOR
DE PROMO…
Un nombre de 37 meilleurs étudiants détenteurs de
licence et master ont été honorés lundi dernier à la
faculté des sciences de l'université des sciences et
technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran. Lors d'une
cérémonie de clôture de l'année universitaire, à
laquelle ont assisté la famille universitaire et les
autorités locales, l'étudiante Khames Imène a été
distinguée major de promotion de licence en mathématiques, pour avoir obtenu une moyenne de plus
de 17 sur 20.
… AU THÉÂTRE TOUS
t
Une série de pièces théâtrales sera proposée
au public d’Oran durant les soirées du Ramadhan,
a-t-on appris lundi dernier auprès de la direction
du Théâtre régional d’Oran Abdelkader-Alloula.
L'humour et des scènes dramatiques seront au
menu qui sera proposé aux passionnés du 4e Art à
Oran, à travers une variété de sujets traitant de la
société, du chômage, de l’amitié et du patriotisme,
a-t-on indiqué.
SOUK-AHRAS
ALERTE AUX FEUX
DE FORÊT
Une colonne mobile
de lutte contre les
feux de forêt, couvrant les wilayas de
Souk-Ahras et de
Khenchela est entrée
en service lundi dernier et se tient en alerte au siège de l’unité
centrale de la
Protection civile de
Souk-Ahras. Inscrite
dans le cadre du renforcement des capacités d’intervention contre les feux de forêt, durant
l’été, cette colonne mobilise 54 éléments de la
Protection civile, sept véhicules légers et trois
camions anti-incendie, a-t-on indiqué.
Le nombre
d’estivants a chuté
de deux tiers
LES 43 PLAGES AUTORISÉES à la baignade sur les 55 que compte la wilaya de
Tipasa ont attiré, depuis le lancement officiel de la saison estivale à ce jour,
505.250 estivants.
C’
“
est ce qu’a recensé la direction de
la Protection civile dans son
bilan mensuel du mois de juin.
Comparativement aux statistiques enregistrées durant la
même période de l’année dernière, on constate une diminution très sensible, dans
la mesure où le flux s’est réduit de deux tiers, puisqu’il a dégringolé de 1,5 million à 0,5 million, soit une
différence d’un
million. Les raisons de cette
chute de fréquentation sont
dues, selon la
cellule de communication de
LE NOMBRE DES
la direction de
INTERVENTIONS
la
Protection
EFFECTUÉES DANS LES
civile de la
SITES DE BAIGNADE
wilaya,
aux
DURANT LE MOIS DE
conditions cliJUIN A ÉTÉ DE 1.346,
matiques
qui
CONTRE 2.303
ont
impacté
EN PAREILLE PÉRIODE
non seulement
l’état de la mer
DE L’ANNÉE
mais aussi les
PRÉCÉDENTE»
températures. «Durant le mois
de juin, la mer
est restée agitée
pendant
plusieurs jours, ce
qui a dissuadé
dans bien des cas les estivants à se baigner et même à
se rendre sur les plages», observe à ce propos un officier de la Protection civile. Et d’ajouter :
«Pratiquement tout le mois de juin s’est caractérisé
“
Une enveloppe financière de 24 millions de dinars
a été mobilisée dans la commune de Batna afin de
mener des actions de solidarité envers les plus
démunis durant le prochain mois de Ramadhan,
a-t-on appris, lundi dernier, auprès de l’Assemblée
populaire communale (APC). Ce montant est
constitué d’une contribution du ministère de la
Solidarité nationale, d’un apport du fonds de la
zakat et de trois entreprises nationales opérant
dans la région, a précisé le président de l’APC,
M. Abdelkrim Marrok.
Photo : Fouad S.
DE L’ARGENT POUR LA SOLIDARITÉ
par des températures douces sans aucune vague
caniculaire. D’habitude, bon nombre de familles algériennes se rendent dans les sites de baignade lorsqu’il
fait chaud, or ce n’est pas le cas jusqu'à maintenant.
Les examens du baccalauréat, du BEM et du passage
au moyen ont également plus au moins retardé la
venue des estivants. A cela s’ajoute l’approche du
mois de Ramadhan.» Toutefois, malgré la faiblesse
du taux de fréquentation des plages à Tipasa par rapport à l’année dernière, le nombre de décès par noyade n’a pas pour autant baissé, puisque même en ce
mois de juin, on a recensé quatre morts à Matarès
(plage autorisée), deux au Rocher Blanc (plage interdite à la baignade) et le quatrième dans une zone
rocheuse à Damous. «Le nombre des interventions
effectuées dans les sites de baignade durant le mois
de juin a été de 1.346, contre 2.303 en pareille période
de l’année précédente», confie le même officier. Le
nombre de baigneurs sauvés d’une noyade certaine
s’élève à 846, dont 262 femmes et 352 enfants.
«Les blessés soignés sur place par nos éléments,
suite notamment à des insolations et des blessures,
ont atteint les 431 cas, soit 214 hommes adultes, 49
femmes, 146 garçons et 22 filles. Quant aux cas nécessitant une évacuation et une prise en charge médicale dans les hôpitaux, leur nombre a été de 47, à savoir
28 hommes, 10 femmes, 7 garçons et 2 filles», détaillera-t-il. Par ailleurs, le même interlocuteur a rappelé
que les éléments de la Protection civile ainsi que les
surveillants de plage saisonniers recrutés dans le
cadre du dispositif de surveillance des plages à
Tipasa, mis en place depuis le 1er juin dernier, veillent,
dans le cadre des missions qui leur sont dévolues, au
bien-être des estivants et sont prêts à intervenir pour
sauver des vies ou bien pour porter assistance.
«J’invite les estivants à observer les consignes de
sécurité d’usage, car leur vie en dépend», lance-t-il.
n Amirouche Lebbal
MONDE
14
TUNISIE
RECEP TAYYIP
ERDOGAN, PREMIER
MINISTRE TURC :
LE SCEPTICISME
domine l’Assemblée
nationale constituante
tunisienne (ANC) qui a
complètement raté
son débat dégénérant
en invectives. Plus
d’un an et demi
d’efforts et de durs
labeurs pour la
rédaction du projet de
loi fondamentale
risquent de partir en
fumée.
«Rien ne pourra nous
détourner de notre
chemin (...) le
processus de paix
engagé avec les
Kurdes va continuer.
Ce problème ne date
pas d'hier. Il
nécessite beaucoup de
travail et de
patience.»
LA CONSTITUTION
SOUS HAUTE TENSION
D
ans un climat de suspicion et de
divergences, le compromis tant
recherché, justifiant le report de la
date butoir d’octobre 2012, a buté sur
l’exercice périlleux du «consensus qui
s’est terminé en queue de poisson»,
selon le quotidien La Presse, relevant «la bataille rangée
en direct». Le journal, sentencieux, dénonçant la prévalence des «égos et des brouillages des alliances», considère que «l'ANC manque un rendez-vous avec l'Histoire».
Dans ce «dialogue de sourds», caractérisé par le
recours aux insultes par des islamistes, s’en prenant vertement à leurs détratacteurs, et les méthodes d’obstruction du camp laïc reprochant au rapporteur du texte d'y
avoir inclus de manière discrétionnaire des dispositions
controversées, le Temps annonce «un prélude difficile
pour la Constitution» en quête d’une approche consensuelle, bien réelle s’agissant des avancées consacrées par
la question du partage des pouvoirs entre le Président et
le Premier ministre, néanmoins sujette à de profondes
divergences sur les thèmes majeurs des libertés, l’indépendance de la justice et l’égalité des sexes. Deux visions
antagoniques s’affrontent dans la nouvelle Tunisie qui
peine à s’offrir une Constitution à hauteur des immenses
attentes démocratiques et des sacrifices des Tunisiens
rêvant de liberté et de dignité. Dans une atmosphère houleuse, le débat, qui traîne en longueur, s’enlise dans une
guerre de tranchées. Après une longue suspension de la
séance du lundi, la reprise dans «un hémicycle à moitié
vide» est fortement attendue pour signifier le monumental ratage ou la relance du processus de refondation qui
passe inévitablement par la nouvelle Constitution et la
mise en place des institutions rénovées et pérennes. Telle
est la gageure de cette transition tributaire d’un soutien
massif des 2/3 des 217 députés pour garantir l’adoption
de la Constitution, éviter le recours au référendum et permettre la tenue à bonne échéance des élections avant la
fin de l’année. Un accroc de taille : le cap intenable du
programme électoral de 2013. Le Premier ministre Ali
Laareyedh, qui n’est pas «défavorable au report des élections de quelques semaines», a coupé la poire en deux.
De Bruxelles où il a effectué une visite, il a précisé, au
cours d’une interview à Euronews, qu’il verrait bien «une
partie» des élections présidentielle et législatives se tenir
en 2013 et le «reste» en janvier 2014.
Mais, il est évident que les incertitudes planent sur
l’avenir de la Tunisie. Un scénario à l’égyptienne ? Le
risque est écarté par le Premier ministre validant la spécificité de chaque expérience et convaincu de la «seule
alternative de l’alternance pacifique au pouvoir». Entre
les Tunisiens faisant «la part des choses» et un gouvernement privilégiant «le consensus et le partenariat», le
Premier ministre a souligné, sur les ondes de France 24,
qu’«il n’y a pas lieu de perdre encore du temps et de creuser les divergences». En somme, la Tunisie de «l’union et
du dialogue» loin des rivages tumultueux de l’Egypte de
la division.
n Larbi Chaabouni
SYRIE
WASHINGTON ET MOSCOU NE RENONCENT PAS
À GENÈVE 2
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a assuré,
hier, que les Etats-Unis et la Russie ne renonçaient pas
à la conférence internationale sur la Syrie, même si elle
devrait souffrir de nouveaux délais et se tenir après le
mois d'août. Washington et Moscou «estiment que la
conférence devrait se tenir le plus tôt possible», a déclaré le chef de la diplomatie américaine à l'issue d'une
entrevue avec son homologue russe Sergueï Lavrov, en
marge d'une réunion de pays d'Asie-Pacifique au
Brunei. Selon lui, la rencontre est reportée en raison des
consultations destinées à régler leurs différends sur le
sujet. Il est connu que Moscou souhaite associer l'Iran
aux pourparlers. Pour l’instant rien n’assure que cet
allié de Damas sera présent à Genève. Idem pour
l’Arabie Saoudite qui soutient les rebelles syriens.
Lundi soir, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Kimoon, a précisait que «les Etats membres de l'ONU ne
se sont pas encore mis d'accord pour savoir si leurs
voix doivent être prises en considération et selon
quelles modalités». Le patron de l’ONU a aussi estimé
que la conférence internationale sur la Syrie proposée
par les deux superpuissances représentait la «meilleu-
re chance» pour résoudre la crise syrienne. A partir de
Genève où il se trouve pour la session du Conseil économique et social de l'ONU, M. Ban a rappelé qu’il est
prévu que le gouvernement syrien et les groupes d'opposition envoient leurs délégations tout en soulignant
que l'opposition devrait envoyer une délégation «qui
porte véritablement les voix des groupes d'opposition
et représente leurs positions» et que «le gouvernement
syrien dépêche une délégation qui soit pleinement
compétente». Il les a de même appelés à s'engager dans
des négociations avec le représentant spécial conjoint,
Lakhdar Brahimi. Le SG de l'ONU a aussi interpellé
tous ceux qui ont une influence sur ce dossier à
«entendre le cri de secours du peuple syrien et de
répondre à l'appel de l'histoire : agissez et agissez
maintenant». Récemment, M. Brahimi avait indiqué
que le gouvernement syrien avait annoncé qu'il serait
présent, alors que les groupes d'opposition, qui doivent se réunir les 4 et 5 juillet, n'étaient encore pas prêts
à participer à une conférence en juillet. Genève 2 devait
initialement être convoquée en juin.
n Samira B.
En bref
SAHARA OCCIDENTAL :
L’ONU DOTE LA MINURSO DE 61
MILLIONS DE DOLLARS
’Assemblée générale de l’ONU a approuvé un
L
budget annuel de 61,7 millions de dollars
pour le financement de la Mission des Nations unies
pour l’organisation d’un référendum au Sahara
occidental (Minurso) sur la période allant du 1er juillet
2013 au 30 juin 2014, contre 60,8 millions de dollars
durant l'exercice précédent. L'enveloppe budgétaire
allouée à la Minurso pour le nouvel exercice
budgétaire se compose respectivement de 58,4
millions de dollars pour le fonctionnement de cette
Mission, de 2,8 millions de dollars pour le compte
d’appui à ses opérations de maintien de la paix, et de
532.700 dollars pour la base de soutien logistique
des Nations unies à Brindisi (Italie) liée à la Minurso.
Globalement, l’Assemblée générale de l’ONU a
avalisé un budget de 7,52 milliards de dollars pour le
financement de 14 opérations de maintien de la paix
des Nations unies, pour l’exercice budgétaire 20132014. Outre la Minurso, il s'agit, entre autres, des
missions de l'ONU au Mali (Minusma), en RD du
Congo (Monusco), en Côte d’Ivoire (Onuci), en
Somalie (Amisom), au Darfour (Minuad), en Abyei
(Fisnua), au Liberia (Minul) et au Soudan du Sud
(Minuss).
PROCHE-ORIENT : ABBAS
«OPTIMISTE» :
e président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé,
Lavait
hier, que le secrétaire d'Etat américain John Kerry
fait «des propositions utiles et constructives»
pour la reprise de négociations de paix avec Israël,
se disant «optimiste» sur le résultat de ses efforts.
«M. Kerry a fait des propositions utiles et
constructives et nous ne disons pas qu'elles soient
mauvaises, mais elles nécessitent davantage de
précisions et d'explications pour que nous puissions
reprendre les négociations», a déclaré M. Abbas en
Cisjordanie lors d'une conférence de presse
conjointe avec le Chef du gouvernement italien,
Enrico Letta. «Nous sommes optimistes parce que
Kerry est sérieux et déterminé à parvenir à une
solution. Nous espérons revenir aux négociations
dans un très proche avenir pour régler les questions
fondamentales entre nous et les Israéliens», a-t-il
indiqué. Un dirigeant palestinien, Amine Maqboul, a,
pour sa part, reconnu des «progrès» lors de la
dernière visite du chef de la diplomatie américaine,
précisant que
«M. Kerry a confirmé l'engagement des Etats-Unis à
l'établissement d'un Etat palestinien sur les lignes de
1967», et citant «des discussions sur la libération de
prisonniers» palestiniens détenus par Israël. «La
colonisation reste le principal obstacle à une reprise
des négociations», a-t-il affirmé à la radio officielle
Voix de la Palestine, appelant à «des pressions
américaines» sur le gouvernement israélien.
MONDE
15
ÉGYPTE
MORSI DÉFIE L’ARMÉE
Que
contiendra
la «feuille de
route» de
l’armée ?
Après le rejet
par Mohamed Morsi
de l’ultimatum de
l’armée, cette
dernière devrait,
comme promis,
présenter sa
propre «feuille
de route» pour
sortir de la
crise. Selon le
journal AlShorouk, ce plan
prévoit «une
période de
transition d’un
an et demi à deux
ans, un
gouvernement
restreint, une
[nouvelle]
Constitution et
de nouvelles
élections». Les
déclarations du
chef des armées
Abdel Fatah alSisiai vont dans
le même sens.
M
ohamed Morsi, qui se pose en
garant de la «réconciliation
nationale» et de la «paix sociale», est en rogne. Il refuse de
céder à l’ultimatum que lui a
adressé l’armée, celle-là même
qui a déclaré, la semaine dernière, qu’elle ne laisserait pas le pays «plonger dans un tunnel sombre de
conflit et de troubles». D’autant, dit-il, que cette institution, dont il est le chef suprême, n’a pas pris le
soin de le consulter. Il rejette aussi l’appel l’ultimatum que lui a donné l’opposition : quitter le pouvoir
avant le lancement d’«une campagne de désobéissance civile totale».
«L’Egypte ne permettra absolument aucun retour
en arrière quelles qu’en soient les circonstances»,
répond-il au commandement militaire qui lui a
demandé, lundi, de satisfaire, dans les 48 heures au
plus tard, les revendications du peuple. «Si ces revendications ne sont pas satisfaites durant cette période,
les forces armées annonceront une feuille de route et
des mesures pour superviser sa mise en œuvre»,
indique un communiqué de l’armée lu à la télévision
par son chef d’état-major, Abdel Fatah al-Sisia. « Seul
le peuple peut décider du sort du pays et c’est ce qu’il
a fait lors du référendum constitutionnel de
décembre», dit le Parti pour la liberté et la justice, aile
politique des Frères musulmans. Le mouvement invite les Egyptiens à «se rassembler pour défendre l’ordre
constitutionnel et pour exprimer leur refus de tout
coup d’Etat». Morsi, se prévalant à mots couverts de
soutiens des démocraties, laisse entendre que le texte
de l’armée contient «des signes pouvant causer la
confusion», «approfondir la division» et «menacer la
paix sociale». Et c’est tout naturellement qu’il précise
qu’il «poursuit ses consultations avec toutes les forces
nationales» et ce, explique-t-il, pour «sécuriser la voie
du changement démocratique et la protection de la
volonté populaire». Toutefois, le président ne dit pas
avec qui il dialogue. Une chose est sûre, il ne le fait pas
avec l’opposition qui refuse de s’asseoir à sa table.
DÉMISSIONS EN CASCADE
Sous la pression de la rue, Mohammed Kamel Amr, le
ministre des Affaires étrangères, claque la porte du
gouvernement. Quatre autres ministres, dont celui du
Tourisme, l’ont fait lundi. Ehab Fahmi, porte-parole de
la Présidence, et Alaa al-Hadidi, porte-parole du gouvernement, ont annoncé eux aussi leur départ. Un certain nombre de gouverneurs de provinces ont eux
aussi déposé leur démission par souci, selon eux, de
QUE DIT LA CONSTITUTION ?
L’option privilégiée reste une sortie de crise via
un consensus entre le gouvernement et les partis
d’opposition. Si un accord n’est pas trouvé, la
Constitution prévoit la formation d’un conseil présidentiel : les chefs de file des principaux courants politiques et l’armée auraient alors pour
mission de nommer un gouvernement de technocrates
de transition jusqu’à l’organisation de nouvelles
élections. D’après le journal de gauche Al-Shorouk,
le Conseil suprême des forces armées se serait
«réuni à plusieurs reprises» et «sans la présence
du président de la République».
«protection de l’intérêt général». Dimanche, huit
membres de la Chambre haute ont remis le tabler. Al
Arabiya croit savoir que le Premier ministre, Hicham
Qandil, aurait remis sa démission. Selon Mena, l’agence officielle, deux poids lourds du gouvernement –
Défense et Intérieur – n’ont pas assisté, hier, à un
conseil des ministres. Comme si ces défections ne suffisaient pas pour jeter un discrédit sur un Morsi décrié
par la rue et isolé, y compris dans sa famille politique,
– les partis Al-Nour et Al-Wasat se sont ralliés aux
manifestants –, la justice lui inflige un revers supplémentaire. Elle a ordonné la réintégration d’Abdel
Méguid Mahmoud au poste de procureur général.
L’ARMÉE NE FERA PAS DE COUP D’ETAT
Le général Abdel Fattah al-Sissi, le patron de l’armée,
ne veut pas s’investir en politique ni préparer un
putsch. Même s’il s’est rangé du côté du peuple, il
veut, précise-t-il, «pousser tous les bords politiques à
trouver une issue rapide à la crise actuelle».
L’opposition aussi demande la démission de Morsi. Le
Front du Salut national affirme, dans un communiqué,
ne «soutenir aucun coup d’Etat militaire». Selon la
principale coalition de l’opposition, l’ultimatum lancé
par l’armée ne signifie pas que les militaires veulent
jouer un rôle politique. «Le FSN est déterminé à
construire un Etat démocratique, civil et moderne (...)
Nous faisons confiance à la déclaration de l’armée,
reflétée dans son communiqué, selon laquelle elle ne
veut pas s’investir en politique ou jouer un rôle politique», ajoute le texte. Répondant aux accusations des
partisans du Premier président civil élu dans le pays,
le Front du salut national affirme que «demander à M.
Morsi de démissionner n’est pas contraire aux règles
démocratiques». Il explique réclamer le départ du chef
de l’Etat parce qu’«aucune des revendications de la
révolution de 2011 n’a été réalisée». Certains «connaisseurs» de l’Egypte se demandent si l’armée est prête à
soutenir le plan de sortie de crise élaboré par l’opposition. C’est-à-dire procéder au remplacement du président Morsi par le président de la Cour constitutionnelle et à la désignation d’un Premier ministre indépendant à la tête d’un cabinet de technocrates qui
auraient six mois pour rédiger une nouvelle
Constitution suivie d’élections présidentielle et législatives. D’autres pensent que l’armée doit imposer
rapidement un consensus entre les «islamistes» et les
autres. C’est la seule voie qui permettrait à des Frères,
mis dos au mur, de ne pas sombrer dans la violence.
L’opposition se positionne déjà pour un éventuel dialogue avec l’armée et la préparation de la transition
politique. Elle a désigné son représentant : l’ex-candidat à la présidence, Mohamed El-Baradei. «Les revendications, que nous allons présenter à l’armée, sont
principalement que le président Morsi démissionne et
que nous allons avoir besoin d’un gouvernement fort
et d’un président intérimaire, dont nous proposons
qu’il s’agisse du président de la Cour constitutionnelle», explique l’ex-patron de l’AIEA. Ici et là, on estime
que cette crise pourrait réveiller les ambitions de certains généraux. Comme Sami Anan, l’ancien chef
d’état-major des forces armées qui a démissionné,
lundi, de son poste de conseiller à la Présidence. Il
reviendra à la politique si le peuple le lui demande,
dit-il. Mais une question s’impose : comment la passation de pouvoir pourrait-elle s’effectuer, si possible
sans violences ? Selon toute vraisemblance, la crise
que traverse oum dounya n’est pas près de se terminer.
n Djamel Boukrine
OBAMA APPELLE
MORSI
Barack Obama, qui a
appelé Morsi pour lui
faire part de son
inquiétude, invite
«toutes les parties à
faire preuve de
retenue». «La
démocratie ne se
limite pas aux
élections. Il s’agit
aussi de faire en
sorte que les voix de
tous les Egyptiens
soient entendues et
représentées par leur
gouvernement, y
compris les nombreux
Egyptiens qui
manifestent à travers
le pays», lui dit-il.
Le Haut commissariat
de l’ONU aux droits
de l’Homme invite les
autorités égyptiennes
à prendre en compte
les demandes de la
population et à
entamer « un dialogue
national sérieux» pour
désamorcer la crise.
« Rien ne doit
affecter le processus
démocratique »,
déclare Rupert
Colville, porte-parole
de l’organisation, qui
a également souligné
le rôle crucial de
l’armée. Selon Ban
Ki-moon, l’issue de
cette nouvelle crise
aura un «impact
important» sur
l’évolution des autres
pays de la région.
ars
t
S
Ph. : Mahdi I
“
ussi riche que diversifiée. Une pro- jeunes, a été chatouillée par «B’nat Sohba» et autres
grammation 100% terroir. Rumba algé- tubes. Les textes sont savamment interprétés. Avec
roise, kabyle, sétifien, sentimental, une musique fluide et décalée, l’établissement Arts et
moghrabi et raï. Bref, tous les styles Culture a réussi à élargir de plus en plus son public.
y passent. Au menu, trois artistes. Il Un très beau spectacle riche en émotions.
s’agit de Cheb Khalas, Samir El Assimi L’assistance est en délire. Un show à couper le
et Thanina. Ces artistes, qui représentent différents souffle. Une chose est sûre, le public n’est pas parti
styles de musique algérienne, ont été à l’honneur de déçu. La preuve, des commentaires très enthoucette soirée, chacun à sa manière avec chacun sa créa- siastes. Attraction de la soirée, les trois artistes ont
tion et son ambiance propre. Au début, Cheb Khalas donné le meilleur d’eux-mêmes sur scène. En marge
a imprimé, avec une voix mélodieuse, un adorable de ce beau spectacle, le responsable de la communication de cet établissement s’est
spectacle enivrant où il rendra un
félicité de la qualité et du nombre
hommage au répertoire de la chande participants. Cette rencontre
son setifienne. Puis Samir El Assimi
dédiée à la grande musique vise à
interprétera, à son tour, quelques
«créer un pont entre les musiciens,
titres de la chanson algéroise, entre
à favoriser les échanges entre eux et
moderne et traditionnel. Juste
à susciter une saine émulation». La
après, ce même public a particulièCETTE RENCONTRE DÉDIÉE
deuxième soirée de cette manifesrement vibré pour Thanina mais
À LA GRANDE MUSIQUE
tation culturelle sera animée par les
dans un autre registre, celui du
VISE À «CRÉER UN PONT
chanteurs Thinhinan, Cheb Toufik
kabyle. Il faut dire que ces trois
ENTRE LES MUSICIENS,
et, pour ce soir, la programmation
artistes ont drainé un public record
À FAVORISER LES
est entièrement consacrée au rapau théâtre Laâdi-Flici, jusqu’à une
ÉCHANGES
ENTRE
EUX
peur algérien Lotfi Double Kanon.
heure tardive de la nuit où les
ET À SUSCITER UNE SAINE
L’événement «Afrah El Djazaïr»
artistes ont interprété un florilège
ÉMULATION
baissera ses rideaux le samedi 6
de leurs meilleures chansons
juillet avec au programme Cheb
reprises en chœur par l’assistance.
Bilal.
Ainsi,
l’assistance,
composée
n Samira Sidhoum
notamment de jeunes et moins
L’ALGÉRIE REPRÉSENTÉE
PAR Hasna El Becharia
premier disque enregistré à Paris, «Djazaïr johara»
(Algérie, pierre précieuse), dans lequel elle exhorte
à la contemplation des grands noms de la religion,
au don de soi, avec sa voix grave et paisible à la
fois. De retour à Béchar, sa ville natale qu’elle ne
veut plus quitter, elle récidive avec un deuxième
album, «Smaa Smaa» sorti en 2010. Aujourd’hui, à
60 ans passés, la musicienne-interprète continue
d’étonner par l’intensité de son chant et de ses
textes. Sans doute parce qu’à travers elle, ce sont
toutes les femmes du Sahara qui s’expriment. Un
vent de liberté qui va bien au-delà des performances musicales. Demeurant à l’avant-plan de la
promotion et de la créativité artistiques, le festival
international Nuits d’Afrique déploie, depuis sa
création en 1987, chaque année, un large éventail
métissé de talents d’ici et d’ailleurs. Encourageant
le meilleur des répertoires traditionnels et
modernes, le Festival international Nuits d’Afrique
a su conserver ce cachet authentique, cet esprit de
en
A Timgad
t
KADER JAPONAIS
ENFLAMME LA SCÈNE
Ph. : Mahdi I
L’é
vé
n
e
Le coup d’envoi de la 6 édition du
n raï a été
chanso
Festival national de la
donné lundi dernier au soir depuis le stade
trois frères Amirouhe de Sidi Bel-Abbès. La
soirée inaugurale animée par Cheb
Mohamed Illias, Bousmaha Mohamed, Raina
Rai, Cheba Dalila, Cheikh Mazouni, Cheb
Anis… a été dédiée à la mémoire de Cheb
Akil. L’ensemble des artistes a interprété les
chansons du défunt décédé au Maroc le mois
dernier dans un accident de la circulation.
Coïncidant avec la clôture du Festival des
danses populaires, cette édition dans sa première soirée n’a pas drainé la grande foule
comme cela été le cas lors des éditions précédentes. Lors de son discours inaugural, le
commissaire du festival, M. Tayebi
Mohamed, a rappelé l’objectif de cette manifestation qui se veut d’encourager et de promouvoir cette chanson. De nombreuses stars
de la chanson raï prendront part à cette édition qui sera clôturée samedi prochain, parmi
eux Cheba Djamila Annabia, Nabil Halaba,
Cheb Abbès, Djamila Rziouia, Houari
Benchenet, Cheba Nawel, Cheb Wahid, Cheb
Hicham, Cheb Abdou, Cheb Belkheir, Cheb
Allam, Cheikh Hattab, Cheb Fethi, Jorda,
Cheb Houari Dauphin, Cheb Arras, Cheb
Khalas, Cheb Yacine, Cheb Mimoun…
La seconde soirée, le public devait se
délecter des chants du King du raï, Cheb
Khaled. Celui-ci a exigé 38.000 euros pour
participer à cette festivité. Durant cette édition, le public tombera sous le charme des
subtiles inflexions des chanteurs sublimés
par les touches orchestrales des batteries et
guitares. En marge du festival, des tables
rondes sont programmées pour évoquer
toute l’histoire de cette chanson. Celles-ci
seront animées par un groupe d’écrivains et
spécialistes du genre, notamment Hamiti
Hassen et Hani Abdelkader. Notons que la
soirée d’aujourd’hui sera animée par Cheb
Azzedine, Nabila Halaba, Djamila Rziouia,
Cheba Djamila Anabia, Groupe Raina Hak …
n M. M.
27e FESTIVAL INTERNATIONAL NUITS D’AFRIQUE
DU 9 AU 21 JUILLET
Hasna El Becharia, célèbre interprète de la musique
diwane, prend part au 27e Festival international
Nuits d’Afrique, prévu du 9 au 21 juillet à
Montréal, Canada. Elle accompagne sa voix de son
gumbri, d’une guitare, d’un violon, de percussions.
Hasna El Becharia valorise le diwane, le renouvelle,
tout en lui restant fidèle. Ses textes sont habités par
l’adoration divine, l’amour des autres, la poésie
soufie. Au son du traditionnel gumbri et de la guitare électrique, cette sexagénaire à la voix grave,
qu’on surnomme «La rockeuse du désert», célèbre
la tradition musicale diwan, dont elle a dû défier
les tenants, celle-ci étant réservée aux hommes. Née
à Béchar, Hasna apprend tout de son père. Celui-ci
est un des maîtres du très codifié diwane, soufisme
noir forgé par les descendants des esclaves subsahariens de l’Afrique blanche. La jeune fille subit
des sarcasmes, des remontrances, mais le rythme
entêtant du diwane ne la quitte plus. Elle apprend
également à jouer du gumbri. En 2002, elle sort un
LE KING SUR SCÈNE
em
De notre envoyé spécial
à Sidi Bel-Abbès : Mohamed Medjahdi
Musique, danse et patrimoine
pour Afrah El Djazaïr
A
Hommage
à Cheb Akil
l
COUP D’ENVOI DE L’ÉVÉNEMENT INITIÉ
PAR ARTS ET CULTURE
CHEB KHALAS, SAMIR
EL ASSIMI ET THANINA
ont fait vibrer et danser
le public du théâtre de
verdure au centre
culturel Laâdi-Flici,
transporté le temps
d’une soirée dans un
univers riche en
fresques, chants et
patrimoine, à
l’ouverture de
l’événement «Afrah El
Djazaïr» initié par
l’établissement Arts et
Culture de la wilaya
d’Alger, du 1er au
6 juillet.
6e FESTIVAL
DE LA CHANSON RAÏ
À SIDI BEL-ABBÈS
Mu siq ue
“
Cinquantenaire
T
L
CU URE
16
17
grande famille et de fête magique, et surtout cette
passion des belles musiques qui lui valent chaque
été l’ovation d’un public fidèle et toujours grandissant. Ce même festival a vu la participation de
grands noms de la scène world internationale tels
Youssou N’Dour (Sénégal), Alpha Blondy (Côte
d’Ivoire), Cheb Mami, Les Ballets Africains
(Guinée), Miriam Makeba (Afrique du Sud), Manu
Dibango (Cameroun), Omar Sosa (Cuba), Papa
Wemba (Zaïre), Fémi Kuti (Nigeria), Habib Koité
(Mali), Ricardo Lemvo (Zaïre/Cuba), Wasis Diop
(Sénégal), Sierra Maestra (Cuba), Ismaël Lo
(Sénégal), Geoffrey Oryema (Ouganda), Positive
Black Soul (Sénégal), Angélique Kidjo (Bénin),
Funk’N’Lata (Brésil), Amadou et Mariam (Mali),
Ray Lema (Rep. Dem. du Congo), Baaba Maal
(Sénégal), Orquesta Sensacion (Cuba), Mahlathini
et les Mahotella Queens (Afrique du Sud), Tiken
Jah Fakoly (Côte d'Ivoire) et d'autres encore.
n S. S.
s
tion
c
n
sti
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CONCOURS
D
«MÉMOIRE ET POÉSIE»
Remise des prix
aujourd’hui
au complexe
Laâdi-Flici
sie
Le concours de la meilleure poé
par
lancé
2013,
l’année
de
de la
l’Etablissement Arts et Culture
27
au
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janv
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wilaya d’Alger du
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En langue berbère, Fatma Mer
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a obtenu le deuxième prix, alor pas
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les premier et troisième prix n’on et
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Ahmed Mebarki se sont adju
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premier prix n’a pas été décerné porrem
langue arabe, Latifa Hassani a
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té le premier prix, Nacereddin
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prix
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premier prix n’a pas été attribué prix
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que les deuxième et troisièm
i Ladi et
sont revenus à Mohamed Sam
Wahiba Chaoui.
n R. C.
L’ANIMATION DU 35e FESTIVAL INTERNATIONAL SE POURSUIT À UNE BELLE
CADENCE À TIMGAD. La soirée de lundi dernier a été marquée par un cocktail
algérien-hindou. La troupe Bollywood Masala Orchestra, Taous Arhab, Hacen Dadi et
Kader Japonais ont subjugué le public, venu en force cette fois-ci.
De notre envoyé spécial à Batna :
Abbas Aït Hamlat
Pour la première fois en Algérie, le groupe
Bollywood Masala Orchestra a enflammé la scène.
Les dix-sept artistes, musiciens, chanteurs, danseuses, acrobates et même cracheurs de feu, ont
transporté l’assistance dans un voyage spectaculaire,
festif et surtout dansant. Le groupe, fondé par le
musicien Rahis Bharti, allie la musique spirituelle
indienne classique aux chansons romantiques. Il a
chanté quelque 10 interprétations dansantes au
grand bonheur du public qui a exigé le tube Janitou.
Les musiciens, placés sur des estrades surélevées,
jouent en position accroupie. Cette troupe, dont le
palmarès est de plus de 1.000 concerts organisés à
travers 80 pays, a réussi à séduire. Tout le monde se
met à danser, même les personnes âgées. «Ce sont
des sorciers», indique une septuagénaire. Au bout
d’une heure de chant, Bollywood Masala Orchestra a
laissé son empreinte chez le public qui lui demande
de prolonger le spectacle.
La chanson oranaise a été représentée hier par
Abdelkader Adda. L’artiste a interprété quelques
chansons du grand Ahmed Wahbi et du king Khaled.
Pour sa participation au festival, il a interprété
«El Marsam», «Khatar Dhak Achia» et «Manich Kader Japonais. Ce dernier, qui participe à ce festival
Menna». Ces chansons ont été entonnées en chœur depuis 7 ans, est le plus en vogue actuellement. Il
par le public. La chanteuse kabyle Taous Arhab, qui remporte d’emblée les suffrages du jeune public qui
prépare un nouvel album après quatre années de n’a pas arrêté de scander son nom, et qui le réclame
disette, a elle aussi subjugué le public. En robe kaby- avec beaucoup d’insistance. Après une minute de
le et décorée de beaux bijoux de Beni Yenni, l’artiste
silence observée à la mémoire de Cheb
a chanté du rythmé. Elle a interprété certaines de ses
Akil et après avoir chanté «Diroulha
chansons et les tubes d’Idir tels que «lkhir inou» et
Akel» (Raisonnez-la) du défunt artiste,
n
«Zwits arwits». La chanson de la Saoura avait
Kader se lance dans une série de chano
i
ot
également sa place dans cette soirée avec
sons à la grande joie du public. Kader
m
Hamid El Bechari. Avec son oud,
ro lbum er Japonais, très sollicité par le public,
p
l’artiste a rendu hommage à la
interprété plusieurs de ses chanit la vel a ival, Kade son asons,
a
f
diva Ouarda El Djazaïria
notamment «Mamamia»,
r
u
u
t
r
u
s
q
s
e
no e du fendiquemaine an- «Gachitili ma vie» ou encore
d
en interprétant magisa
n
K
ch n
,i
se
so
tralement «Id El karaarg
«Mazel Klobna en contact».
de ché en men sueèusr d’unede sepcthaâbime i
ma». Le refrain de la
«Je tiens à remercier le public
t
r
pro is, tou uis p t albumanson Hache un
chanson a été partagé
de Timgad qui a su produip
i
A na
p
h
par le public. L’artiste a
re une ambiance unique en
o est de ans ce une c adj El e auss ble
p
a
J
m hé. D vera tté H figur i Dou rant
également
interprété
cette soirée. Je suis vraiu
b
u
al
arc trou egre eur
otf
s d ne
d’autres chansons connues
ment subjugué, car on
le m , l’on e au r ’intéri avec L era pa ans u ipal
s
d rtic
comme «Alach Ya ghzali», très
m’a beaucoup parlé
g
n
m
n
a
é
A
u
ô
o
m
s
m
i.
a
m
ch
connu dans l’ouest du pays.
de l’ambiance des
homerouab n com s» ne ogram ’une p réal
L’enfant des Aurès, Hacene
Chaouis, et là, comme
Gu vail e ponai l’a pr plus d Mont
.
H
tra . «Ja u’on e en c) et
Dadi, quant à lui, a rendu homtoujours, vous avez
. A.
ro ).
on uisq géri
nA
a
n
mage au défunt Katcho, décédé
réussi à relever le défi. Je
a
M
l
p
a
(
K té,
A
d
a
a
dans un tragique accident de circusuis très content d’avoir eu la
l’é ée en Oujd (Can
lation en 2009, en chantant tourn tion à
chance de me produire encore une
«Nouara». Les autres chansons interfois», dira Kader Japonais qui semble avoir
prétées ont été tirées du patrimoine
séduit
un
public
chaoui. L’interprète le plus attendu
exigent.
depuis quelques jours est le chanteur raï
n A. A. H
Rendez-vous
FESTIVAL ARABO-AFRICAIN DE DANSES FOLKLORIQUES
C'est sous le thème de «Dansons
l'Algérie indépendante» que sera
donné cet après-midi le coup d'envoi
de la 8e édition du Festival arabo-africain de danses folkloriques. Une édition qui s'étalera jusqu'au 7 juillet prochain. «Nous voulons, à travers cette
8e version, recréer cette ambiance festive et cette liesse du peuple algérien
en 1962», dira M. Ould Ali El Hadi, le
commissaire de ce festival, pour marquer le 51e anniversaire de l'indépendance du pays. Ainsi pour ce nouveau
rendez-vous, ce ne sont pas moins de
12 pays étrangers dont l’Autriche en
tant qu’invitée d'honneur qui y participent. Il est également des participants, la troupe Sushplatter aux côtés
des habitués comme le Sénégal, le
Mali, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le
Niger pour l'Afrique subsaharienne et
d’autres pays à l’image de la Tunisie,
du Liban et de la Palestine, pour le
monde arabe. Par ailleurs, dix troupes
nationales prendront part à ce 8e
Festival. Pourquoi l'Autriche dans un
festival arabo-africain ? M. Ould Ali
dira que c'est pour répondre à la
demande de Mme Aloisia Wörgetter,
l’ambassadrice d'Autriche à Alger,
qui, lors de sa dernière visite dans la
wilaya de Tizi Ouzou au mois de
décembre 2012, avait émis le vœu de
voir une troupe de son pays côtoyer
les troupes africaines et
arabes, et ce,
Tizi Ouzou invite
dès aujourd’hui
à «Dansons l'Algérie
indépendante»
M. Ould Ali : «Akli Yahiatène est un
militant de la première heure de la
cause nationale au sein de l'Amicale
en France et pour avoir beaucoup
chanté la gloire de l'Algérie.» Alors
que Rabah Asma est lui programmé le
5 juillet. Comme il est aussi prévu un
colloque, des journées d'étude, un
marché du festival mais aussi un pays
africain à l'honneur, à savoir le
Sénégal, qui fera étalage de ses us et
coutumes. La wilaya de Khenchela, de
son côté, sera aussi à l'honneur en
plantant une kheima sous laquelle le
public découvrira les facettes de la
pour asseoir des échanges fraternels vales de ces localités. Quant à la non culture et des arts des Nememchas.
et culturels durables avec tous les programmation du stade Oukil- Par ailleurs, M. Ould Ali a aussi indipays participants. C'est ainsi qu'ils Ramdane qui a toujours été le lieu pri- qué que le nombre réduit de strucseront 198 artistes étrangers et 180 vilégié de ce festival, M. Ould Ali pré- tures d'accueil en matière d'hébergelocaux qui se produiront au niveau cisera à ce propos que «le stade n'était ment dans la wilaya de Tizi Ouzou a
des deux sites majeurs que sont la pas disponible au moment opportun poussé son comité d'organisation à ne
maison de la culture Mouloud- tant la mise en place du plateau tech- pas inviter plus de délégations.
Mammeri qui accueillera le point de nique et les essais nécessitent au
Enfin, le directeur de la culture
départ de la manifestation et le théâtre moins une bonne semaine avant le nous apprendra que Mme Khalida
régional Kateb-Yacine pour la clôture. début de la manifestation. Si bien que Toumi, la ministre de la Culture, est
Avec comme guest star Amel Wahbi les techniciens prévus à cet effet ont disposée à donner à ce festival une
qui sera précédée de la troupe du été contraints de se retrouver sur autre dimension que celle arabo-afriBallet national, pour lequel le festival d'autres festivals, nombreux, organi- caine. Une dimension internationale
rendra un hommage particulier, en ses sés par le ministère de tutelle à travers comme cela a été le cas par le passé en
50 années d'existence. Le festival sera le pays». Au chapitre galas, outre 1975 où la DJS de Tizi Ouzou organiitinérant, puisqu’il passera aussi à tra- Amel Wahbi, il est aussi prévu Akli sait le festival international de danses
vers les 21 daïras de la wilaya, les Yahiatène, le 4 juillet, dont le choix populaires avec la participation d'une
villes côtières de Tigzirt et Azzefoun n'est pas fortuit, comme le dira encore cinquantaine de pays venus des
et les places publiques du chef-lieu de
quatre coins du monde. A
wilaya, avec une ouverture sur la
noter que la dernière édiwilaya de Boumerdès. Des localités
tion remonte au mois de
Le
festival
:
une
promotion
qui accueilleront les troupes programjuillet 1990, avec l'avèpour le développement local nement du terrorisme
mées pour ce festival, mais
aussi plus de 20
avant qu'il ne soit
Le festival dans une région ou une localité constitue
jeunes chanteurs
repris de manière
certes
un
événement
culturel
non
négligeable
pour
la
et
artistes
sporadique
avec
promotion de ladite localité. Mais il constitue aussi une
locaux
qui
une
dimension
bouffée
d'oxygène
non
négligeable
pour
l'économie
de
cette
animeront
nationale en 1995,
En réponse à une question relative à la présence des
dernière. A titre indicatif et durant toute la durée du festival,
les soi1997 et, enfin,
trois seules et mêmes troupes de la wilaya de
ce ne sont pas moins d'un millier d'emplois directs qui seront
rées
2000.
Tizi Ouzou depuis de nombreuses éditions, le directeur
concernés.
En
effet,
outre
les
300
personnes
qui
sont
mobilisées
estin Rachid
de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou a aussi souhaité
pour le côté organisationnel du festival, il y a lieu d'ajouter ce milHammoutène
voir s’installer dans la ville des Genêts, une annexe du
lier d'employés des différents hôtels et restaurants classés de la ville
Ballet national comme c'est le cas pour l'école des Beauxqui font le plein, mais aussi cette centaine de transporteurs mobilisés,
Arts de Azzazga ou encore le théâtre régional Katebces stations-service et tous ces commerces qui sont collatéralement concerYacine. La meilleure manière de promouvoir cet art et surnés avec les achats de souvenirs et de victuailles par les participants. C'est
tout donner la possibilité aux talents «corporels» de mieux
dire qu'un tel événement n'est pas du tout négligeable pour l'économie d'une
région. A ce titre, une journée d'étude sur les impacts du festival sur l'économie
s'exprimer par une professionnalisation des métiers de la
de la région est au programme de cette 8e édition.
danse.
n R. H.
n R. H.
PLAIDOYER
POUR UNE ÉCOLE
DE DANSE
20
S
D
u d o k u
ÉTENTE
L e
Fo
DÉFINITION
u i l l i s
Par Djermane
Douce oisiveté. (en 9 lettres)
Règle
du jeu
Le sudoku est
une grille de
9 cases sur 9,
divisée ellemême en 9
blocs de 3 cases
sur 3. Le but du
jeu est de la
remplir
entièrement
avec une série
de chiffres
allant de 1 à 9
de sorte que :
- chaque ligne,
chaque colonne
et chaque bloc
de 3X3 doit
contenir toute
la série des
chiffres allant
de 1 à 9.
f l é c h é s
Mo
t s
c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont été
remplacées par
des chiffres.
Un même chiffre
représentant
toujours la même
lettre.
Reconstituez les
mots au fur et à
mesure que
certaines lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour commencer
le jeu, trouvez le
mot dont les
premières lettres
sont déjà
indiquées dans
la grille.
J O U R … S O L U T I O N S
D U
Mots codé s
D U
Sudoku
Mots Flé ché s
S O L U T I O N S
J O U R …
AGRESSION
t s
SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT
Mo
D
S
ÉTENTE
y m b i o s e
RÈGLE DU JEU :
Positionner les mots qui se trouvent dans la marge
dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un
cercle forment la définition suivante :
rille
1
2
PAR DJERMANE
Qui bénéficie d’une chance favorable, que le sort favorise.
(en 7 lettres).
G
21
GIORNO
CANAUX
CHEMINOT
PANACHE
MANCHETTE
BONICHE
MAGIQUE
ÉQUILIBRE
SAIN
DOUBLON
BOLÉRO
VAUDOU
FIABLE
NERVURE
PELOTE
NEUVIÈME
DÉGÂTS
CLERC
SAUTEUR
CHRONO
AUQUEL
FRIAND
BUCHETTE
SUMMUM
CAROTTES
MOUETTE
LOGIQUE
SIMPLE
INDEMNE
CHEVEUX
MALAISE
BALANCER
FARAUD
CRÉPUS
TUNNEL
CHAMPION
SALAUD
MARKETING
NABAB
CHAUVINE
DIÈTE
SEMIS
GALION
KANGOUROU
AUSTÉRITÉ
PARFAIT
BLÂME
MOUTARDE
POLICE
SINÉCURE
DROITE
MORTIER
BATTEUSE
SOLEIL
VIOLET
APPEAU
FUSIBLE
CAÏMAN
MONTICULE
TAENIA
PROGRAMME
MERCREDI 3 JUILLET 2013
08h00 : Bonjour d'Algérie
09h30 : Dar da Meziane II
10h00 : La mer Méditerranée
10h30 : Bouhairet e'chabout
11h00 : Frères d'armes
12h00 : Journal en français + météo
12h25 : Oua yabqa el hob
13h40 : Rahalat bahria
14h30 : Nour ayni
15h15 : Amine regard d'enfant
16h30 : Il était mille fois
17h15 : Takder tarbah
18h00 : Journal en amazigh
18h30 : Dar da Meziane II
19h00 : Journal en français + météo
19h30 : L'Algérie, cet aimant qui m'attire
20h00 : Journal en arabe
20h45 : Dhakira la tounssa
22h15 : Ezafrania
23h00 : Chant patriotique
M u e t t e
3
4
5
6
7
8
9
10
I
22h15 :
HORIZONTALEMENT
V
I. Danseur de corde de la Grèce antique.
II. Le bradype l’est sûrement. Allure.
III. Essai. Poitrine de femme.
IV. Support d’une balle. Attaché.
V. Eparpille. Note.
VI. Multinationale de l’électronique. Pouffé. Gendre du
Prophète.
VII. Relatif au Forum des nations. Préposition.
VIII. Sans valeur. Espaces verts.
IX. Eclose. Attend avec confiance.
X. Ouïe du violon. Anciennes monnaies d’or.
VI
VERTICALEMENT
II
III
IV
1. Beignet très léger.
2. Ville du Nigeria. Frêles.
3. Glandes génitales.
4. Titan terrassé par Héraclès.
5. Note. Sauvagement blessés.
6. Désert. Fraction.
7. Cri d’encouragement. Insecte des marais.
8. Habit d’Indienne. Déshydraté.
9. Partie d’une plantule. Petit cours.
10. Epoque géologique. Riches.
VIII
IX
X
Symbiose
Grille muette
S O L U T I O N S
D U
JEUDI 4 JUILLET 2013
J O U R …
HEUREUX
VII
A
I
N
A
R
EZAF
07h15 : Sabah El-Khir Tele-matin
09h00 : Emission Saidati
10h00 : Djazirat el hadaya programme pour
enfants
10h30 : Atfal El tamatim programme pour
enfants
10h45 : Sirate El houb feuilleton
11h30 : Iktichaf El affaq
12h20 : Skoune el aamaq documentaire
13h00 : Journal télévisé ( 2eme Edition)
13h30 : YaouMIAT EL MOUDARES feuilleton
15h00 : Mahla Di aachiya
16h30 : Abtal Kourat
17h00 : Rawaie taht el maa
17h50 : Hadith dini
18h00 : Journal télévisé ( édition Amazigh)
18h20 : Taqdar Tarbah
19h00 : Rafif Wa aâkrem FEUILLETON
20h00 : Journal télévisé ( Edition du 20h00)
20h45 : Martyre de la guillotine emission
21h00 : Emission
00h00 : Journal télévisé (Derniere Edition )
INTER MILAN
BELFODIL pour 5 ans
C’est désormais une certitude, l’attaquant algérien de Parme AC, Ishak Belfodil,
défendra la saison prochaine les couleurs de l’Inter Milan. En attendant
l’annonce de la transaction dans les prochaines heures, Belfodil s’est entendu
avec l’Inter pour un contrat de 5 ans avec un salaire annuel de 800.000 euros
(environ 11 milliards de centimes). L’Inter s’est engagé, en guise de l’accord
conclu, de céder deux de ses joueurs à Parme, à savoir Cassano et Silvester.
n K. Y.
PORTS
S
Tous les
FOOTBALL
AFFAIRE
SLIMANI-CRB
COUP DE THÉÂTRE DANS L’AFFAIRE opposant
le Chabab de Belouizdad et son buteur
international Islam Slimani.
C’EST
E
I
N
O
H
P
O
C
LA CA
A
apprennent que Slimani aurait eu gain de
cause», estiment nos sources selon lesquelles le Chabab ne va pas se taire. Le club
entend, en effet, saisir le Tribunal arbitral
d’Alger pour faire valoir ses droits.
«Le club est prêt même à saisir le
TAS de Lausanne.
D’autant que la direction du
CRB a déposé, auprès du
CRL, une décharge signée
par le joueur qui prouve
que les salaires de
Slimani seront compensés par l’attribution
d’un
appartement».
Imbroglio !
u moment où tout le
monde pensait que Slimani
avait été débouté par la
Chambre de résolution
des litiges (CRL), de
sources proches du dossier affirment le contraire. La CRL
aurait donné raison à Slimani.
Ladite commission s’est référée
aux documents déposés par le
buteur des Verts attestant du
non paiement par le club de
pas moins de cinq mois de
salaire.
Et comme les règlements de la fédération stipulent
que
«chaque
joueur n’ayant pas perçu
trois mois de salaire est
systématiquement libre»,
Slimani pourra, du coup,
négocier avec les nombreux clubs souhaitant
s’adjoindre ses services, à
l’instar
d’Evian
TG,
Sochaux, Troyes, Nantes
(France), Chievo Vérone,
Livorno, Sassuolo (Italie),
Club Africain et ES Tunis
(Tunisie).
Du côté de la direction
du Chabab, c’est la grande
incertitude. Elle ne sait plus
où donner de la tête. «Nous
n’avons reçu aucune notification de la CRL. Mais des
échos de la FAF nous
GAMONDI ATTENDU
VENDREDI
Par ailleurs, l’entraîneur argentin Angel
Miguel Gamondi est
attendu ce vendredi à
Alger pour finaliser
son engagement à la
tête de la direction technique du Chabab. Ainsi,
les joueurs devront percevoir une partie de leurs
arriérés
dimanche prochain après l’encaissement
d’une aide de la DJS de
l’ordre de 1,7 milliard de
centimes. La reprise des
entraînements
pourrait
donc avoir lieu dimanche.
n K. Y.
31
LUTTE
EN HOMMAGE
À ZAOUI SMAIL
Un tournoi aujourd’hui
En collaboration avec l’Algeria Sport, un tournoi de
luttes associées sera organisé aujourd’hui à la salle
Ferhani de Bab El Oued, en hommage à l’ancienne
figure emblématique de lutte, le regretté Zaoui
Smail. Décédé en 2004, Zaoui a eu une riche carrière en tant qu’athlète durant les années 70, défendant les couleurs du CRB et de l’Onaco avant de
prendre sa retraite en 1976. En 1977, il s’est converti
en entraîneur de plusieurs clubs comme l’Asta.
Intégrant par la suite la commission d’arbitrage de
la Fédération algérienne, il a décroché les grades
d’arbitre international 3e catégorie en 1980, 2e catégorie en 1981 et 1re catégorie en 1982.
n A. K.
HANDBALL
Réunion directoire
FAHB-IHF aujourd’hui
Le directoire chargé de la gestion provisoire des
affaires de la Fédération algérienne de handball se
réunira aujourd’hui à Bâle (Suisse). A l’ordre du
jour, l’approbation des statuts pour les mettre en
conformité avec ceux de l’instance internationale et
ceux de le Charte olympique. Selon le site de la
FAHB, l’amendement des statuts s’est effectué en
deux étapes. La première étape s’est caractérisée
par des réunions d’information. Cela s’est effectué
lors de réunions régionales les 17, 22 et 25 juin 2013
à Constantine, Oran et Alger avec les ligues régionales et des clubs de l’élite. La deuxième étape a
été marquée par deux réunions entre les membres
de la cellule transitoire et les représentants du
ministère de la Jeunesse et des Sports dernièrement
au siège Comité olympique algérien. Durant ces
travaux, les présents ont procédé à l’analyse des
statuts, notamment ceux qui seront modifiés selon
la mise en conformité demandée par l’IHF. Les responsables ont finalisé les statuts, apportant des
nouveautés concernant le choix des élus pour une
gestion professionnelle au sein de la FAHB. Après
officialisation, les statuts seront présentés lors de
l’Assemblée générale extraordinaire très prochainement pour adoption.
n Adel K.
MANSOUR ABTOUCHE HONORÉ
UNE CÉRÉMONIE DE SOUVENIR A SA MÉMOIRE
Mettant à profit la célébration du
51e anniversaire de la fête de
l’Indépendance et de la Jeunesse, la
direction de la jeunesse et des sports de
Tizi Ouzou a honoré, hier, une figure de
proue du mouvement sportif national en
la personne du défunt Mansour
Abtouche. Aami El Hadj, comme
aimaient à l'appeler affectueusement ses
amis et anciens joueurs de la JSK, avait
porté les couleurs de la JSK et du MCA
comme gardien de but et avait présidé
aux destinées du club kabyle au lendemain de l'Indépendance. C'est ainsi que
son ombre a de nouveau plané sur le
stade du 1er-Novembre ce 2 juillet à l'occasion d'une cérémonie de souvenir qui
lui a été dédiée. Une cérémonie à laquel-
le ont pris part de nombreux joueurs et
dirigeants de la JSK et du MCA, toutes
générations confondues, mais aussi les
anciens joueurs de l'EN de 82 et 86 ainsi
qu'une équipe de Maghnia et sa famille.
Sa famille, qui a reçu des présents et des
médailles de la part de la DJS et de la JSK
représentée par son président de la SSPA
et le président du CSA, Samy Idress.
Une cérémonie émouvante à travers
les témoignages de son fils Rezki, d'anciens joueurs et compagnons comme
Moussa Lahrari, Hamid Zouba et de
votre serviteur. Le comité d'organisation, dont la présidence a été confiée à
une ancienne grande figure de la JSK, en
l’occurrence Driss Kolli, l’artiste des
années fastes du club kabyle, a aussi
concocté un riche programme avec
ce recueillement sur la tombe du défunt
au cimetière de Mdouha de la ville de
Tizi Ouzou à 10 heures, suivi d'une visite sur le site du nouveau stade de Tizi
Ouzou ainsi que deux rencontres de
football. La première à 15h30 au stade
du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, entre
les anciens joueurs du MCA et ceux de
l’EN, et la seconde à 16h30, entre les
vétérans de la JSK et leurs homologues
de l’IRB Maghnia. Cette cérémonie est
organisée
en
collaboration
avec
l’Amicale des internationaux algériens.
Ainsi donc, les anciens joueurs, comme
Karamani, Kolli, Kouffi, Lahrari, Rafai,
Terzi,
Hannachi,
Dejzzar,
Iboud
Bahbouh, Abdeslam, Menad, Sadmi,
Iratni,
Mokbel,
Younsi,
Fergani,
Meghrici, Aït Abderrahmane, Adjouti
mais aussi Zouba, Maouche, Betrouni,
Tahir Kamel... ont tenu à marquer par
leur présence cet hommage à l’un des
grands bâtisseurs du club kabyle. «C’est là une belle initiative prise par
la DJS en espérant qu’elle le fera pour
tous les défunts joueurs et dirigeants qui
ont marqué de leur empreinte l’histoire
de la JSK», nous dira El Hadj Djilali
Iratni, un ami du défunt, qui a tenu à
saluer une telle initiative au même titre
d’ailleurs que tous les anciens joueurs
encore vivants qui ont eu à jouer aux
côtés ou à être présidés par Hadj
Mansour Abtouche.
n Rachid Hammoutène
La Météo du
M e rc r e d i 3 J u i l l e t 2 0 1 3
n
Alger 29°
n
Annaba 29° n Constantine 34° n Oran 28°
Fedjr..................03.43
Dohr ..................12.52
Assar .................16.44
Maghreb.............20.14
Ichaâ .................21.54
Le président du Conseil de la nation,
M. Abdelkader Bensalah, s’est entretenu
longuement, lundi dernier au soir à Moscou,
avec le président de la Fédération de
Russie, Vladimir Poutine, a-t-on constaté.
Les discussions ont porté sur l’appréciation
des conclusions du 2e sommet des chefs
d’Etat et de gouvernement du Forum des
pays exportateurs de gaz (FPEG), ainsi que
sur les relations bilatérales et les questions
d’intérêt commun. M. Bensalah est arrivé
dimanche à Moscou où il a représenté le
président de la République, M. Abdelaziz
Bouteflika, au 2e sommet des pays membres
du FPEG.
Ouargla 43°
ACHAT
VENTE
1$
1$
6
1 €6
6
1 €6
78,47 DA
83,26 DA
102,55 DA
108,83 DA
La corvette turque TCG Heybeliada-F511 a quitté
hier le port d’Alger après avoir effectué une mission
de trois jours entrant dans le cadre des activités de
coopération militaire entre l’Algérie et la Turquie
pour l’exercice 2013. Le commandant de la
corvette, Erdinç Kûsçu, avait affirmé lundi, lors d’un
Guelmami, au cours de laquelle les
deux parties avaient échangé des présents symboliques. Les 93 membres de
l’équipage de la corvette avait effectué,
au deuxième jour de cette escale, une
visite au Musée central de l’armée. La
mission première de la corvette turque
TCG Heybeliada-F511, réceptionnée
par le commandement des forces
navales turques en septembre 2011,
consiste en la guerre en surface et
sous-marine, ainsi que la guerre de
défense aérienne.
pour l'obtention du diplôme d'ingéniorat d'Etat en statistiques et économie
appliquée - Option finances et actuariat - avec mention «Très bien» à
l'INPS, et leur souhaitent beaucoup
d'autres succès à l'avenir Inch'Allah.
Illizi 41° n
B
SERVICE PU
Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04
Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29
point de presse, que l’Algérie et la Turquie recelaient d’«importantes potentialités» à même de
développer leur coopération dans les domaines de
la défense et de la sécurité. Il avait également indiqué que les forces navales turques étaient «prêtes»
à échanger leurs expérience et expertise avec les
forces navales algériennes. Dès l’arrivée de la corvette, dimanche, le chef de la mission, le commandant Erdinç Kûsçu, et le commandant de vaisseau,
le capitaine Yasar Camur, avaient effectué une visite de courtoisie au commandant de la Façade militaire maritime Centre, le général Mohamed
Horizons : http://www.horizons-dz.com
R.C.97B 36181
LE GÉNÉRAL-MAJOR ABDELGHANI
HAMEL, directeur général de la Sûreté
nationale, a effectué, hier, une visite de
travail dans la wilaya de Constantine où
il a inspecté des structures relevant de
son secteur.
Photo : APS
Un milliard DA
pour booster l’artisanat
MAYSSA et NESRINE
n
LEDGSN
DGSN
Le
PRÔNEun
UN
prône
«PARTENARIAT
«partenariat
SOCIAL»
social»
TOURISME
Eddine et Dalila née Guemmoun et
KHOUNI Ali et Houria félicitent
leurs filles
Tindouf 44°
CONSTANTINE
L’instruction en cours dans l’affaire Sonatrach 1 a
révélé la présence d’un «véritable réseau international de corruption dont les ramifications s’étendent à tous les continents», a déclaré hier le
ministre de la Justice garde des Sceaux, Mohamed
Charfi. Intervenant devant les députés de
l’Assemblée populaire nationale (APN) à l’issue de
l’adoption du projet de loi organisant la profession
d’avocat, le ministre a indiqué que l’instruction a
révélé la présence d’un réseau international qui
couvre tous les continents et dont le but «est d’absorber la substance de la Sonatrach à travers des
mécanismes financiers complexes visant à couvrir
les crimes commis».
C'est avec beaucoup de joie et de fierté
que les familles MIMOUNE Nasser-
n
Horizons
L’instruction a révélé la
présence d’un véritable réseau
international de corruption
Félicitations
Tamanrasset 36°
LA CORVETTE TURQUE TCG HEYBELIADA-F511 QUITTE LE PORT D’ALGER
CHARFI AU SUJET DE L’AFFAIRE
SONATRACH 1
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat,
Mohamed Benmeradi, a révélé, hier à Alger,
qu’une enveloppe d’un milliard DA a été allouée au
programme d’action du Fonds national de promotion des activités artisanales pour l’année 2013. Au
cours d’une rencontre de coordination avec les
directeurs de wilaya du tourisme et de l’artisanat,
le ministre a souligné que pour renflouer les ressources du Fonds, une enveloppe de 1,159 milliard
DA a été allouée au programme du Fonds pour
l’année 2013. Des investissements de l’ordre de
8,180 milliards DA ont été mobilisés pour la réalisation de 143 structures de soutien au secteur de
l’artisanat à l’échelle nationale, a ajouté le ministre,
précisant que la politique du gouvernement en la
matière vise à faire de l’artisanat «un secteur compétitif» apte à créer des richesses, soutenir l’emploi, diversifier les exportations et à son intégration
dans l’économie locale et nationale. Le Fonds
national de promotion des activités artisanales a
pour objectif d’accorder des aides financières aux
artisans, coopératives et associations activant
dans le secteur de l’artisanat.
n
COOPÉRATION MILITAIRE
ALGÉRIE-RUSSIE
M. Abdelkader Bensalah
s’entretient à Moscou
avec le président
Vladimir Poutine
n
LOGEMENTS CNEP-BANQUE
Début de la remise des clés aux premiers
bénéficiaires
La Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep-Banque) entamera
aujourd’hui la remise des clés aux premiers bénéficiaires du programme de
65.000 logements en location-vente, a annoncé hier la Caisse. La cérémonie
officielle de remise des clés aura lieu à Bouira et touchera 300 premiers attributaires d’un projet de 600 logements au niveau de cette wilaya, indique la CnepBanque dans un communiqué transmis à l’APS, ajoutant que les autres bénéficiaires de ce projet «suivront dans les prochains jours dès la finalisation de leurs
dossiers au niveau des agences» de la banque. En outre, 733 attributaires de
logements dans la localité de Bir El Djir, dans la wilaya d’Oran, seront également
concernés par l’opération
AMBASSADE DU JAPON
Ouverture des inscriptions pour le test officiel
de langue japonaise
Les inscriptions pour le test officiel de langue japonaise, Japanese Language
Proficiency Test (JLPT), prévu pour le 1er décembre 2013, sont ouvertes, a indiqué,
hier, un communiqué de l’ambassade du Japon à Alger. Le JLPT sera organisé, pour
la première fois en Algérie, au Centre d’enseignement intensif des langues (CEIL) de
l’université d’Alger II à Beni-Messous. Il existe 5 niveaux à compter du cinquième pour
les débutants jusqu’au premier qui est le niveau le plus avancé. Les inscriptions se
font au niveau du CEIL à Béni-Messous en s’y rendant directement, ainsi qu’à l’ambassade du Japon en appelant le service culturel pour un rendez-vous au :
021.91.20.04, a-t-on affirmé de même source. Les frais d’inscription sont de 1500 DA
pour les niveau 4 et 5 et vont jusqu’à 3000 DA pour le niveau 1. Les formulaires d’inscription sont cédés au prix de 100 DA. Le formulaire doit être dûment rempli et rendu
au CEIL ou à l’ambassade du Japon au plus tard le 12 septembre 2013. Pour plus de
détail, les informations sont disponibles sur lien suivant : http://www.jlpt.ip (une version
anglaise est aussi disponible sur : http://www.jlpt.jp/e/).
L
e DGSN a entamé sa visite par
l’inauguration d’une nouvelle base de
vie de la police des frontières (PAF). Il
a, ensuite, donné le coup d’envoi des
travaux de réalisation d’un centre
d’instruction pour la Brigade mobile de
police judiciaire (BMPJ) ainsi que d’un célibatorium
à la cité Bouneffa. «La présence de la police est
permanente, et son implantation continue avec la
formation et la sortie de nouvelles promotions, ce
qui ne saurait être complet sans un partenariat
social.
Il faut jeter des ponts entre la société civile et la
police, et c’est ce que nous sommes en train de faire»,
dira-t-il. Par ailleurs, cinq nouvelles sûretés urbaines,
sur les 16 prévues, sont à présent opérationnelles à la
nouvelle ville Ali Mendjeli qui viennent s’ajouter aux
deux commissariats de cette ville de 250.000
habitants. Le DGSN a estimé que, dans l’ensemble, la
wilaya de Constantine n’accuse pas de déficit en
matière de sécurité avec le déploiement de 4.107
éléments, soit un policier pour 217 habitants.
Selon lui, l’implantation de nouvelles structures
sécuritaires «permettra aux services de sécurité
d’assurer de manière optimale leur mission,
particulièrement la protection des biens et des
personnes et la lutte contre la criminalité». Il
signalera, également, qu’à l’instar des autres wilayas,
un dispositif spécial Ramadhan sera opérationnel à
Constantine. Le DGSN s’est également rendu aux
anciens locaux de la Comamo au Chalet des Pins
affectés depuis 2009 à la sûreté de wilaya pour y bâtir
le nouveau siège administratif du service régional de
finances et des équipements de la Sûreté nationale.
Le DGSN a achevé sa visite par l’inspection du centre
du nouveau dispositif de vidéosurveillance de la
wilaya. Implanté à la sûreté urbaine de wilaya, ce
dispositif sera bientôt opérationnel, notamment au
stade Chahid Hamlaoui.
n Kaïs Benachour

la une et 24 (Page 1)

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