Swiss Films: Blick in die Zukunft Swiss Films face - Branchen-News

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Swiss Films: Blick in die Zukunft Swiss Films face - Branchen-News
8 / 2006 Nr. 370 Fr. 6.-
CB 370 aout 2006.xpr
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Swiss Films face à son destin
Alors que la phase pilote de Swiss Films – qui réunit le Centre
suisse du cinéma, le Service cinéma de Pro Helvetia et l’Agence
suisse du court métrage – échoit à la fin de l’année, l’Institut des
hautes études en administration publique (IDHEAP) a livré les
conclusions de son évaluation. Si elles démontrent que l’agence
de promotion du cinéma suisse sort gagnante de la fusion, un
certain nombre de dysfonctionnements sont aussi pointés du
doigt. Comment concilier dès lors les améliorations préconisées
par l’IDHEAP et l’intention affichée de l’Office fédéral de la culture
(OFC) de gérer elle-même la promotion en Suisse et de recentrer
les activités de Swiss Films sur l’exportation des films et la communication? Entre les intéressés, la discussion est amorcée. Pius
Knüsel, président de Swiss Films et directeur de Pro Helvetia, et
Nicolas Bideau, chef de la Section du cinéma de l’OFC, ont été
conviés par CB à exprimer leur point de vue.
suite page 3
Propos recueillis par Mathieu Loewer et Françoise Deriaz
Locarno du renouveau
La première édition du Festival de Locarno signée Frédéric Maire s’annonce
très prometteuse. Avec un programme aminci, une Piazza Grande attrayante
et une belle place réservée à la création helvétique – auréolée d’une Journée
du cinéma suisse pour la première fois! – le successeur d’Irene Bignardi a tenu
ses promesses. Si cette affiche engageante doit encore être jugée sur pièce,
l’impression de renouveau qui en émane va-t-elle rejaillir sur la scène suisse?
Avec la récente entrée en vigueur des nouveaux régimes d’encouragement du
cinéma de l’Office fédéral de la culture (OFC) (voir article en page 18) et les
divergences sur l’avenir de Swiss Films (voir article ci-contre), la controverse
se cristallise autour de la dimension «culturelle» et «populaire» du cinéma et
du sport national très prisé qu’est le tir à boulets rouges de part et d’autre du
Röstigraben (cette fois, la «domination» romande à l’OFC est dans la ligne de
mire). Si la propension à apprécier la politique et le point de vue des uns et des
autres à l’aune de leur drapeau régional est une constante de la «culture»
(selon Le Grand Robert: «Développement des facultés intellectuelles par des
exercices appropriés. Ensemble des aspects intellectuels d’une civilisation»)
fédérale, force est d’admettre qu’elle est très «populaire» («Relatif, propre au
peuple: qui appartient au peuple, qui émane du peuple. Qui acquiert, a acquis
la popularité, qui est connu et aimé par le peuple», in Le Grand Robert).
L’influence de l’art («Production par l’homme d’œuvres matérielles, grâce au
travail manuel et à la technique ou grâce au travail intellectuel, réalisant une
conception de la beauté» in Le Grand Robert) qui imprégnera Locarno réconciliera-t-elle les divers camps? Le cinéma aurait tout à y gagner.
Françoise Deriaz, rédactrice en chef
Das Locarno der Erneuerung
«Mon frère se marie» de Jean-Stéphane Bron, présenté en première sur
la Piazza Grande au Festival de Locarno
Swiss Films: Blick in die Zukunft
Die Pilotphase des Projekts Swiss Films – ein Zusammenschluss
des Schweizerischen Filmzentrums, des Filmdienstes der Pro Helvetia und der Kurzfilm Agentur Schweiz – läuft Ende Jahr ab. Nun
liegen die Schlussfolgerungen der Evaluation des Institut des
hautes études en administration publique (IDHEAP) vor. Zwar zeigen sie, dass die Agentur zur Promotion des Schweizer Films durch
diese Fusion gewinnt, doch wird auch auf einige Dysfunktionen
hingewiesen. Wie sollen demnach die vom IDHEAP empfohlenen
Verbesserungen mit der klaren Absicht des Bundesamtes für
Kultur (BAK), die Promotion in der Schweiz selber an die Hand zu
nehmen und die Tätigkeit von Swiss Films auf den Export von
Filmen und auf die Kommunikation zu beschränken, vereinbart
werden? Die Gespräche zwischen den Betroffenen sind in Gang
gesetzt. Pius Knüsel, Präsident von Swiss Films und Direktor von
Pro Helvetia, und Nicolas Bideau, Leiter der Sektion Film des BAK,
wurden von CB eingeladen, ihre Sicht der Dinge darzulegen.
Das Gespräch führten Mathieu Loewer und Françoise Deriaz
Fortsetzung Seite 3
Das erste Festival Locarno unter der Leitung von Frédéric Maire kündigt sich
viel versprechend an. Irene Bignardis Nachfolger hat seine Versprechen gehalten: ein schlankes Programm, eine attraktive Piazza Grande und eine beachtliche Präsenz des Schweizer Films – zum ersten Mal mit einem Tag des Schweizer
Films gekrönt! Die Feuerprobe dieses einladenden Programms steht zwar
noch aus, doch wird sich der Geist der Erneuerung, der von ihm ausgeht, auf
die schweizerische Branche auswirken? Mit dem jüngsten Inkrafttreten der
neuen Filmförderungskonzepte des Bundesamtes für Kultur (BAK) (siehe Artikel auf Seite 18) und den Meinungsunterschieden zur Zukunft von Swiss Films
(siehe nebenstehenden Artikel) kristallisiert sich die Kontroverse rund um die
«kulturelle» und «populäre» Dimension des Films und des sehr geschätzten
Nationalsports, der darin besteht, beidseits des Röstigrabens mit scharfer Munition zu schiessen (diesmal steht die Westschweizer «Vorherrschaft» im BAK
in der Schusslinie). Der Hang, die Politik und den Standpunkt des anderen von
einer regionalen Warte aus zu beurteilen ist eine Konstante der föderativen
«Kultur» (nach Duden Herkunftswörterbuch: «Pflege der geistigen Güter. Gesamtheit der geistigen und künstlerischen Lebensäusserungen einer Zivilisation»), und er ist in der Tat sehr «populär» («volkstümlich, zum Volk gehörig,
beliebt, allbekannt, gemeinverständlich», in Duden Herkunftswörterbuch). Wird
der Einfluss der Kunst («Wissen, Weisheit, durch Übung erworbenes Können,
künstlerische Betätigung des Menschen, Schöpfung des Menschengeistes», in
Duden Herkunftswörterbuch) die verschiedenen Lager in Locarno versöhnen?
Der Film könnte nur gewinnen.
Françoise Deriaz, Chefredaktorin
Sommaire / Inhalt
Rubriques / Rubriken
Swiss Films face à son destin /
Swiss Films: Blick in die Zukunft
Locarno fête le cinéma suisse /
Locarno feiert den Schweizer Film
Régimes d’encouragement 2006-2010 /
Förderungskonzepte 2006-2010
Etat des lieux du documentaire par l’ARC et la TSR /
Gespräch über den Dokumentarfilm mit ARC und TSR
Le pouvoir du DVD / Die Macht der DVD
Nouveau: le ciné-roman / Neu: der Cine-Roman
1
12
18
26
30
34
Brèves / Kurz
dès / ab 4
A l’affiche... / Im Kino...
10
Communications /
Mitteilungen
39
Subventions /
Filmförderung
48
Festivals
53
En production /
In Produktion
53
Impressum
54
C I N E b u l l e t i n Abonnements
Tel. 021 642 03 30 – Fax 021 642 03 31
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Swiss Films face à son destin
suite de la page 1
Ces dernières semaines, Swiss Films s’est retrouvée sous le feu des
critiques. Emanant généralement de professionnels romands, ces
reproches ont fait les choux gras de la presse. Par médias interposés, Nicolas Bideau annonçait pour sa part sa volonté de réformer
Swiss Films sans préciser ses intentions. Si l’affaire a donné lieu à
bien des conjectures, il est temps maintenant de faire le point sur
les premiers résultats des discussions engagées en juin entre Micha
Schiwow, directeur de Swiss Films, Pius Knüsel et Nicolas Bideau
sur l’avenir et les attributions de l’agence de promotion du cinéma
suisse.
Pius Knüsel,
président de Swiss Films
«Le marketing des films dépasse les compétences
d’une administration publique»
Quels commentaires les conclusions
de l’évalutation de l’IDHEAP vous
inspirent-elles?
Je constate tout d’abord avec
satisfaction que l’étude souligne
l’importance de l’autonomie de
Swiss Films. Elle témoigne par
ailleurs d’un certain mécontentement – dont il faut tenir compte – de la part de réalisateurs de
courts métrages et de cinéastes
romands. L’évaluation confirme
toutefois le bien-fondé de la
nouvelle structure, qui commence déjà à porter ses fruits
même s’il est encore un peu tôt
pour tirer des conclusions au
niveau statistique.
Selon l’évaluation, il manque à
Swiss Films une ligne directrice…
Comme dans tous les organismes semi-démocratiques, faire
des choix rigides et clairs s’avère
Swiss Films: Blick in die Zukunft
Fortsetzung von Seite 1
In den vergangenen Wochen stand Swiss Films im Feuer der Kritik.
Die vorab aus Westschweizer Filmkreisen stammenden Vorwürfe
wurden von der Presse aufgenommen. Über die Medien kündigte
Nicolas Bideau seinerseits an, Swiss Films umgestalten zu wollen,
allerdings ohne Präzisierung seiner Absichten. Dies führte zu vielen
Mutmassungen, und daher ist es an der Zeit, sich einen Überblick
über die ersten Ergebnisse der Gespräche zu verschaffen, die im
Juni zwischen Micha Schiwow, Direktor von Swiss Films, Pius Knüsel und Nicolas Bideau über die Zukunft und die Kompetenzen
von Swiss Films stattfanden.
Pius Knüsel,
Präsident von Swiss Films
«Das Filmmarketing übersteigt die Kompetenzen
einer öffentlichen Verwaltung»
Was sagen Sie zu den Schlussfolgerungen in der Studie des IDHEAP?
Mit einer gewissen Genugtuung
stellte ich zunächst fest, dass die
Studie die Wichtigkeit der Autonomie von Swiss Films unterstreicht. Sie zeigt jedoch eine
gewisse Unzufriedenheit der
Regisseurinnen und Regisseure
von Kurzfilmen und der Westschweizer Filmschaffenden, die
sicher ernst zu nehmen ist. Die
Studie bekräftigt aber die Zweckmässigkeit der neuen Struktur,
die bereits Früchte zu tragen beginnt, doch ist es für statistische
Folgerungen noch etwas früh.
Laut Studie fehlt Swiss Films
ein Leitbild…
Wie in allen halbdemokratischen Organismen ist es schwierig, strikte und klare Entscheide
zu fällen, denn es sind alle Sek-
difficile car tous les secteurs
sont représentés et exercent une
certaine pression. Une institution fondée par la profession ne
peut pas décider de mettre en
avant seulement cinq films sur
cent. Swiss Films a donc mis
l’accent sur un film ou un autre
en fonction des opportunités.
Cette façon de faire est très efficace, mais pas évidente à justifier parce que ces choix sont
inductifs plutôt que déductifs.
Cela dit, nous devons en effet
définir des critères plus explicites et simplifier le cahier des
charges. Swiss Films doit aussi
prouver qu’elle peut être plus
offensive et donner plus d’autonomie et de responsabilités à
ses collaborateurs.
Les récentes critiques de certains
cinéastes romands vous semblentelles justifiées?
Nous sommes pris au piège par
les attentes que nous avons réveillées en créant une Antenne
romande. On ne peut pas faire
des miracles avec les mêmes ressources. Il faut rester sur terre –
et sur la terre suisse qui est plutôt aride! On peut néanmoins
toren vertreten, und sie üben
alle einen gewissen Druck aus.
Eine von der Branche gegründete Institution kann nicht beschliessen, ihr Augenmerk nur
auf fünf von hundert Filmen zu
richten. Je nach Gegebenheiten
setzt Swiss Films den Akzent auf
diesen oder jenen Film. Dieses
Vorgehen ist sehr effizient, aber
nicht einfach zu rechtfertigen,
denn die Auswahl ist jeweils
eher induktiv als deduktiv. Wir
müssen aber tatsächlich die
Kriterien expliziter formulieren
und ein einfacheres Pflichtenheft festlegen. Der Verein Swiss
Films muss zudem zeigen, dass
er offensiver sein kann und seinen Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern mehr Autonomie und
Verantwortung geben will.
Sind die jüngsten Kritiken einiger
Westschweizer Filmschaffenden
Ihres Erachtens gerechtfertigt?
Wir haben uns selbst in die
Enge getrieben, denn wir haben
mit der Schaffung der Antenne
romande hohe Erwartungen geweckt. Man kann mit stagnierenden Mitteln keine Wunder
bewirken. Wir müssen auf dem
assigner à cette antenne des tâches spécifiques, notamment en
direction du marché français.
Que pensez-vous du modèle défendu par Nicolas Bideau, où l’OFC
prendrait en charge la promotion
nationale?
Je suis opposé à ce projet, mais
je suis d’accord avec l’idée de
soutenir tout à la fois la création
et la diffusion. Nicolas Bideau
a introduit de nouveaux instruments comme la garantie de
risque pour la distribution et je
n’ai rien contre. La promotion
de l’image du cinéma suisse est
cependant un travail gigantesque exigeant un personnel important que l’OFC ne peut pas
engager en raison des restrictions
imposées à l’administration fédérale. Il faut tenir compte des
structures et des compétences
existantes. Tout ce qui relève de
l’affectation des aides à la pro-
Pius Knüsel, président
de Swiss Films
Boden der Realität bleiben – also
dem Schweizer Boden, der eher
karg ist. Wir können der Antenne
aber spezifische Aufgaben übertragen, insbesondere in Richtung
auf den französischen Markt.
Was halten Sie von Nicolas Bideaus
Modell, bei dem das BAK die nationale Promotion übernähme?
Ich bin gegen dieses Projekt, bin
aber einverstanden damit, dass
man das Filmschaffen und den
Verleih unterstützt. Nicolas Bideau hat neue Instrumente eingeführt, wie beispielsweise die
Risikogarantie für den Verleih.
Dagegen habe ich nichts. Hingegen ist die Promotion des
Images des Schweizer Films eine
Riesenaufgabe, die sehr viel Mitarbeitende erfordert, wie sie das
BAK wegen der Sparmassnahmen nicht leisten kann. Man
muss mit den bestehenden
Strukturen und Kompetenzen
arbeiten. Alles, was die Zuteilung
der Promotionsgelder betrifft,
gehört in den Aufgabenbereich
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Neuer Rekurs gegen die
Abgabe auf Harddiscs
Die am Vorabend ihres Inkrafttretens wegen eines Rekurses der Swico (siehe CB vom März 2006) eingefrorene Abgabe auf Harddiscs bleibt
im Tiefkühler! Im Juni riefen vier
Konsumentenschutzverbände das
Bundesgericht an, das aber erst in
sechs bis acht Monaten darüber
befinden dürfte. Die Suisa hat ihrerseits Rekurs gegen den von der Eidgenössischen Schiedskommission
für die Verwertung von Urheberrechten und verwandten Schutzrechten bestimmten Tarif eingereicht. Zur Erinnerung: Die Suisa,
Suissimage, Swissperform, ProLitteris und die Schweizerische Autorengesellschaft hatten eine neue Abgabe auf Digitalgeräte (Mp3-Player,
Videofestplatten-Receiver) erwirkt,
die am 1. März hätte in Kraft treten
sollen. (ml)
motion revient à l’OFC, mais
l’action sur le terrain est assumée par Swiss Films. Le marketing des films dépasse les compétences d’une administration
publique, qui doit garder une
certaine neutralité envers le
produit isolé de ses activités. En
résumé, l’OFC attribue des subsides et offre des conseils de
marketing tandis que Swiss Films
met l’accent sur la communication, la dimension culturelle et
la présence à l’étranger. Dans
la perspective d’une augmentation des fonds affectés par l’OFC,
nous prévoyons d’inaugurer un
nouveau secteur Communication et une aide à l’exportation
pour encourager la sortie des
films suisses à l’étranger. Des
séances communes à un rythme
régulier permettront en outre
une meilleure coordination entre l’OFC et Swiss Films.
Nouveau recours contre la redevance sur les disques durs
Gelée à la veille de son entrée en
vigueur par un recours des grands
fabricants de la Swico (voir CB mars
2006), la redevance sur les disques
durs n'est pas près de sortir du frigidaire! En juin, quatre associations
de défense des consommateurs ont
saisi le Tribunal fédéral, qui ne devrait pas se prononcer avant un délai de six à huit mois. Et la Suisa
dépose à son tour un recours contre
le tarif décidé par la Commission
arbitrale fédérale pour la gestion de
droits d’auteur et de droits voisins.
Pour mémoire, la Suisa, Suissimage,
Swissperform, ProLitteris et la Société suisse des auteurs avaient obtenu un nouveau tarif de redevance
sur les appareils numériques (lecteurs MP3, enregistreurs vidéo), qui
devait être appliqué dès le 1er mars
dernier. (ml)
Quel serait l’avenir de Swiss Films
si son champ d’activité devait se limiter à la promotion internationale,
comme le veut l’OFC?
Il serait assez précaire. Swiss
Films deviendrait une agence
à vocation commerciale dont
des BAK; die Arbeit vor Ort indessen wird von Swiss Films geleistet. Das Filmmarketing gehört nicht zu den Kompetenzen
einer öffentlichen Verwaltung,
die gegenüber dem Produkt, das
von ihren Aktivitäten abgekoppelt ist, eine gewisse Neutralität
wahren muss. Kurz: Das BAK gewährt Subventionen und berät
in Sachen Marketing, während
Swiss Films den Akzent auf die
Kommunikation, die kulturelle
Dimension und die Präsenz im
Ausland setzt. Im Hinblick auf
eine Aufstockung der vom BAK
bereitgestellten Gelder möchten
wir einen neuen Bereich Kommunikation und einen Exportförderung für den Kinoverleih
von Schweizer Filmen im Ausland einrichten. Regelmässige gemeinsame Sitzungen werden die
Koordination zwischen BAK und
Swiss Films verbessern helfen.
Umstrittene Gesetze zur Kulturförderung und zur Pro Helvetia
Die Kulturkommission des Ständerates bittet den Bundesrat um eine
Überarbeitung der Gesetzesentwürfe zur Kulturförderung und zur
Revision des Pro-Helvetia-Gesetzes.
Sie beruft sich auf den Bericht der
im Kielwasser der «Affäre Hirschhorn» bestellten parlamentarischen
Verwaltungskontrolle der Stiftung.
Der Bericht weist auf eine Diskrepanz zwischen dem gesetzlichen
Auftrag an die Pro Helvetia und dessen Umsetzung sowie auf eine «gewisse Passivität» der behördlichen
Aufsicht hin. Die beiden Projekte,
die die Aufgabenteilung zwischen
den verschiedenen Kulturförderungsorganen klären sollen, kamen
2005 in die Vernehmlassung und
werden Ende Jahr dem Parlament
unterbreitet. (ml)
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Sandra Amodio dans «La vraie vie est ailleurs» de Frédéric Choffat
(Locarno - Compétition internationale Cinéastes du présent)
l’unique but serait de vendre les
films. En concentrant toute son
attention sur l’actualité, Nicolas
Bideau néglige la dimension
culturelle, l’héritage cinématographique, dont Swiss Films est
aussi responsable. Ces deux axes
sont d’ailleurs complémentaires.
Je pense également qu’il sousestime le travail de Swiss Films
dans le pays, qu’il est difficile de
transférer à une agence de communication qui pourrait vendre
des films ou des yogourts.
La promotion internationale pourrait-elle revenir à Pro Helvetia?
Agentur, deren einziges Ziel der
Verkauf von Filmen wäre. Wenn
Nicolas Bideau heute seine ganze
Aufmerksamkeit auf die aktuelle
Situation richtet, vernachlässigt er die kulturelle Dimension
und das Filmerbe, für die Swiss
Films ebenfalls verantwortlich
ist. Diese beiden Achsen ergänzen sich übrigens. Ich glaube,
er unterschätzt die Arbeit von
Swiss Films im eigenen Land, die
man kaum einer Kommunika-
tionsagentur übertragen kann,
die Filme so gut wie Joghurt verkauft.
Dans ce cas, Pro Helvetia n’aurait pas eu besoin de collaborer
avec Swiss Films. On reviendrait
à la situation de départ… Swiss
Films aurait pu être intégré à Pro
Helvetia, qui est aussi actif dans
le pays et à l’étranger. Il est d’ailleurs préférable de conjuguer les
deux. En suivant les artistes en
Suisse, on est plus efficace pour
les promouvoir à l’étranger. Si
ces deux secteurs sont dissociés,
Könnte Pro Helvetia mit der internationalen Promotion betraut werden?
Dazu hätte sich Pro Helvetia
nicht mit Swiss Films zusammentun müssen. Man stünde
wieder am Anfang... Swiss Films
hätte in die Pro Helvetia integriert werden können, die im
Wie sähe die Zukunft von Swiss
Films aus, wenn sein Tätigkeitsbereich auf die internationale Promotion beschränkt würde, wie dies
vom BAK gewünscht wird?
Sie wäre prekär. Swiss Films
würde zu einer kommerziellen
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© Carine Roth
brèves/kurz
8/2006
«Die Herbstzeitlosen» von Bettina Oberli (Locarno - Piazza Grande)
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brèves/kurz
il y aura plus de projets mal ciblés. Il faut également tenir
compte de l’internationalisation
du monde culturel. Les perspectives commerciales d’un film
suisse se définissent à l’échelle
suite de la page 4
Lois sur la culture et
Pro Helvetia contestées
La Commission de la culture du Conseil des Etats demande au Conseil
fédéral une refonte des projets de la
loi sur l’encouragement de la culture et de la révision de la loi Pro
Helvetia. Elle invoque le rapport du
Contrôle parlementaire de l’administration sur la fondation commandé après l’«affaire Hirschhorn»,
qui relève un manque d’adéquation
entre le mandat légal confié à Pro
Helvetia et sa mise en œuvre, ainsi
qu’une «certaine passivité» de la
surveillance politique. Les deux projets, qui doivent clarifier la répartition des tâches entre les diverses
instances de soutien à la culture,
ont été mis en consultation en 2005
et seront soumis au Parlement à la
fin de l’année. (ml)
Nicolas Bideau,
chef de la Section du cinéma de l’OFC*
«Il est exclu de déléguer des tâches inhérentes
à la cohérence d’un système englobant l’entier
de la vie d’un film en Suisse»
Le rapport d’évaluation de l’IDHEAP
fait état d’un bilan de Swiss Films
plutôt positif, mais l’assortit d’un
certain nombre de critiques. Quels
sont, selon vous, les points forts et
les points faibles de cette structure?
Migros: Kultur der U20
Aus Anlass seines 50-jährigen Jubiläums lanciert das Migros Kulturprozent MyCulture.ch, einen Projekt-Wettbewerb für Jugendliche
unter 20 Jahren. Anmeldungen bis
15. September. (ml)
www.myculture.ch
Le point fort de Swiss Films réside à l’évidence dans la concentration des forces et dans la
volonté de professionnaliser ses
activités. Ses points faibles se
situent dans l’insuffisance de
clarté des missions et du fonctionnement de l’appareil. Dès
lors, la diversification des tâches
Migros: la culture
à moins de 20 ans
A l’occasion de son 50e anniversaire,
le Pour-cent culturel Migros lance
MyCulture.ch, un concours de projets culturels destiné aux moins de
20 ans. Délai d’inscription: 15 septembre. (ml)
www.myculture.ch
Inland und Ausland tätig ist.
Besser ist es, beides zu kombinieren. Wenn man die Kulturschaffenden in der Schweiz
begleitet, kann man sie auch im
Ausland besser fördern. Würden
die beiden Bereiche getrennt,
hätten wir schlechter gezielte
Projekte. Auch sollte man an
Egli Swiss Effects AG
und Swiss Effects
Seit einiger Zeit sorgen die beiden
Firmen Swiss Effects und Egli Swiss
Effects AG aufgrund ihres ähnlichen
Namens und ihrer identischen Postleitzahl 8050 für Verwirrung in der
Filmbranche. Um es vorweg zu nehmen: Es gibt sie alle beide. Beide
Firmen sind im Handelsregister eingetragen, ihr jeweiliges Dienstleistungsangebot auf www.egliswisseffects.ch (Saatlenstrasse 261) respektive www.swisseffects.ch (Thurgauerstrasse 40) abrufbar. Zur Erinnerung: Im Frühling 2005 gaben Swiss
Effects und Egli Film & Video AG /
Boost ihren Zusammenschluss bekannt, der allerdings von kurzer
Dauer war und in einen bis heute
andauernden Rechtsstreit mündete. Die beiden Firmen arbeiten seit
einem Jahr wieder unabhängig voneinander: Michael Egli und Yvonne
Marti leiten ihre Geschäfte unter
dem Namen Egli Swiss Effects AG,
Ruedi Schick und sein Team unter
ihrem ursprünglichen Label Swiss
Effects. Derzeit laufen verschiedene
Gerichtsverfahren. (ng)
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est forcément empreinte d’une
dispersion préjudiciable à l’objectif.
La Section du cinéma s’implique
désormais activement dans la promotion du cinéma en Suisse par
l’introduction de nouveaux soutiens
(aide sélective à la distribution, conseils pour la promotion des films).
Quelle répartition des tâches entre
Swiss Films et l’OFC préconisezvous?
die Internationalisierung der
Kultur Rechnung denken: Das
kommerzielle Potenzial eines
Schweizer Films wird auf europäischer Ebene gemessen. Der
Westschweizer Film muss beispielsweise den französischen
Markt anpeilen, was ja auch Nicolas Bideau sagt.
Leiter der Sektion Film des BAK*
«Es ist ausgeschlossen, Aufgaben zu delegieren, die für
die Kohärenz eines Systems unerlässlich sind, das den gesamten Werdegang eines Films in der Schweiz umfasst»
Das IDHEAP zieht in seiner Evaluation eine eher positive Bilanz von
Swiss Films, bringt aber auch Kritik
an. Welches sind Ihres Erachtens
die Stärken und Schwächen dieser
Struktur?
Die Stärke von Swiss Films liegt
offensichtlich in der Bündelung
der Kräfte und im Willen, seine
Aktivitäten zu professionalisieren. Die Schwächen betreffen
die unklare Aufgabenstellung
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les années 1960-1970, de donner
autant de moyens politiques et
financiers à la Confédération,
la responsabilité d’encourager
le cinéma a été confiée à l’OFC
dans un état d’esprit bien précis. Comme la Constitution et
la loi le spécifient, nous soutenons le cinéma de A à Z, du
développement à la promotion.
Dans le domaine du soutien à
la culture, le cinéma fait figure
d’exception. En effet, dans un
pays où l’on a pour principe
l’éparpillement des moyens –
certains domaines sont du ressort des cantons, d’autres de
fondations – le cinéma a hérité
d’un système fondé sur la concentration des moyens. Si nous
pouvions tout faire, nous ferions
donc tout, le mieux possible,
tout en respectant l’indépen* Interview intégrale sur
www.cine-bulletin.ch
Il faut tout d’abord préciser que
lorsque le peuple a décidé, dans
Nicolas Bideau,
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européenne. Le cinéma romand
doit par exemple viser le marché
français, comme le souligne justement Nicolas Bideau.
und Funktionsweise des Apparates. So führt die Diversifizierung der Aufgaben zwangsläufig
zu einer Verzettelung, die dem
Ziel abträglich ist.
Die Sektion Film wird sich
künftig mit neuen Förderinstrumenten (selektive Verleihförderung, Beratungen für die
Filmpromotion) aktiv für die
Promotion des Films in der
Schweiz einsetzen.
Nicolas Bideau, chef de
la Section du cinéma
Welche Aufgabenteilung zwischen
Swiss Films und BAK propagieren
Sie?
Als Erstes sei daran erinnert,
dass in den 1960er- und 1970erJahren, als das Volk entschied,
dem Bund so viele politische
und finanzielle Mittel zu geben,
die Verantwortung für die Filmförderung ganz bewusst dem
BAK anvertraut wurde. Der Verfassung und dem Gesetz entsprechend unterstützen wir den
Film von A bis Z, von der Entwicklung bis zur Promotion. In
der Kulturförderung bildet der
Film eine Ausnahme. In einem
Land, in dem das Prinzip der
Verzettelung der Mittel gilt – für
gewisse Bereiche sind die Kantone, für andere Stiftungen zuständig –, gilt für den Film das
System der Mittelkonzentration.
Wenn wir alles tun könnten,
würden wir alles tun, so gut wie
möglich und unter Wahrung
der Unabhängigkeit der Film* Ungekürztes Interview unter
www.cine-bulletin.ch
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l’adoption de priorités va permettre de dégager des moyens
et ce ne sera peut-être pas nécessaire. Il est en revanche évident qu’il faudra faire un effort
supplémentaire pour la communication.
Pour promouvoir le cinéma suisse
à l’étranger, des mesures incitatives
sont envisagées sous forme d’aide
à l’exportation. De quel ordre de
grandeur?
«La liste de Carla» de Marcel Schüpbach (Locarno - Piazza Grande)
dance des cinéastes et des commissions. Nous ne pouvons pas
tout faire, mais il est exclu de
déléguer des tâches inhérentes
à la cohérence d’un système
englobant l’entier de la vie d’un
film en Suisse. Séparer la distribution nationale de l’aide à la
production est tout simplement
faux et personne ne le fait, ni les
Danois ni les Français. Laurent
Steiert, qui s’occupe de la promotion à la Section du cinéma,
connaît la ligne productiondistribution-exploitation sur le
bout des doigts et nous pouvons
schaffenden und der Kommissionen. Wir können aber nicht
alles tun, doch es ist ausgeschlossen, Aufgaben zu delegieren, die für die Kohärenz
eines Systems unerlässlich sind,
das den gesamten Werdegang
eines Films in der Schweiz umfasst. Den Verleih von der Produktionsförderung zu trennen,
ist schlicht und einfach falsch.
Niemand macht das, weder die
Dänen noch die Franzosen. Laurent Steiert, der in der Sektion
maîtriser l’ensemble de la chaîne. Si cette cohérence n’était pas
préservée, la Section ne pourrait pas fonctionner. L’exportation des films et la communication en Suisse, qui n’empiètent
en aucune façon sur cette chaîne, peuvent en revanche être déléguées à Swiss Films.
Une nouvelle répartition des tâches
implique-t-elle une réévaluation du
budget de Swiss Films, actuellement de 3,4 millions?
Pour la promotion à l’étranger,
la question est ouverte, mais
Film für die Promotion zuständig ist, kennt die Abfolge Produktion-Verleih-Auswertung
in- und auswendig, und wir
können uns der gesamten Abfolge annehmen.
Bliebe diese Kohäsion nicht
erhalten, würde die Sektion
nicht funktionieren. Der Export
von Filmen und die Kommunikation in der Schweiz, die diese
Abfolge in keiner Weise beeinträchtigen, können hingegen an
Swiss Films delegiert werden.
Actuellement, nous sommes encore en pleine discussion et nous
observons aussi ce que font les
pays membres de l’Union européenne qui voient la nécessité de mesures parallèles au programme Media. Il faut trouver
un bon équilibre entre l’intérêt
réel du marché et une couverture de risque qui devrait être
de 10'000 francs environ au minimum.
Lors de la conférence de presse
de Swiss Films sur l’évaluation de
l’IDHEAP, vous avez estimé à 80 %
les tâches de distribution et à 20 %
celles de la communication. Pouvezvous apporter quelques précisions?
En préalable à la discussion sur
Impliziert die neue Aufgabenteilung
eine Neubewertung des Budgets
von Swiss Films, das gegenwärtig
3,4 Millionen beträgt?
Für die Auslandpromotion ist
diese Frage noch offen, aber die
Festlegung von Prioritäten wird
Mittel freisetzen, und dann wird
dies vielleicht nicht nötig sein.
Hingegen ist klar, dass es für die
Kommunikation zusätzliche Aufwendungen braucht.
Um den Film im Ausland zu fördern,
sind Anreize in Form einer Exporthilfe geplant. In welcher Grössenordnung?
Vorderhand sind diesbezüglich
noch Gespräche im Gang, und
wir beobachten, was die Mitgliedländer der Europäischen
Union machen, die ergänzend
zum Media-Programm Parallelmassnahmen vorsehen. Es
braucht ein gutes Gleichgewicht
zwischen dem wirklichen Marktinteresse und einer Risikodeckung, die mindestens etwa
10'000 Franken betragen sollte.
«No Body is Perfect» de Raphaël Sibilla (Locarno - Cinéastes du présent)
suite de la page 6
Egli Swiss Effects AG
et Swiss Effects
Avec leur nom similaire et leur même numéro postal (8050), les deux
sociétés Swiss Effects et Egli Swiss
Effects AG plongent dans la confusion les professionnels du cinéma
depuis un certain temps. Disons-le
d’emblée: toutes deux existent et
toutes deux sont inscrites au registre
du commerce. Leurs prestations de
service sont consultables aux adresses www.egliswisseffects.ch (Saatlenstrasse 261) et www.swisseffects.ch
(Thurgauerstrasse 40). Bref rappel:
au printemps 2005, Swiss Effects et
Egli Film & Video AG / Boost annoncent leur fusion. Celle-ci n’a toutefois pas duré et débouché sur une
querelle juridique qui dure encore
aujourd’hui. Depuis une année, les
deux entreprises travaillent de nouveau indépendamment l’une de
l’autre: Michael Egli et Yvonne Marti
dirigent leurs affaires sous le nom
Egli Swiss Effects AG, tandis que
Ruedi Schick et son équipe poursuivent leurs activités sous leur dénomination d’origine, Label Swiss Effects. Diverses procédures judiciaires sont en cours. (ng)
Masterclass am Zurich
Film Festival
Das zweite Zurich Film Festival (2.8. Oktober) will seinen Fokus verstärkt auf junge Talente legen. Auf
dem Programm stehen unter dem
Titel Masterclass fünf Werkstattgespräche mit internationalen Filmprofis. Unter anderem werden der
britische Regisseur Stephen Frears
und der Schweizer Dokumentarfilmer Christian Frei ihre persönlichen Erfahrungen und ihr Knowhow weitergeben. Um die 50 Plätze
in der Masterclass konnte sich der
Schweizer Filmnachwuchs mit Arbeitsproben bewerben. (ng)
www.zurichfilmfestival.org
Masterclass au Festival
de Zurich
La 2e édition du Festival du cinéma
de Zurich (2 au 8 octobre) entend se
focaliser davantage sur les jeunes
talents. Sous le titre Masterclass, cinq
ateliers de débats avec des professionnels du cinéma internationaux
sont prévus au programme. Le réalisateur britannique Stephen Frears
et le documentariste suisse Christian Frei sont notamment invités à
s’exprimer sur leurs expériences
personnelles et leur savoir-faire.
Pour obtenir l’une des 50 places de
la Masterclass, les cinéastes suisses
de la relève doivent présenter des
aperçus de leur travail. (ng)
www.zurichfilmfestival.org
An der Pressekonferenz von Swiss
Films zur Evaluation des IDHEAP
schätzten Sie die Aufgaben im Be-
suite page 8
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la promotion, il convient de définir de quoi il retourne. Je m’explique: la question de la promotion doit être abordée dès le
début d’un projet de film, avec
la distribution en salle pour objectif principal. Parallèlement, il
faut faire tout un effort de communication pour les films et le
cinéma suisse en général: il en
va de l’atmosphère qui doit accompagner toute cinématographie nationale. Cette proportion
80-20 % vaut aussi pour l’étranger. Si on l’oublie, on perd de vue
ce qui motive un déplacement
dans un festival. L’objectif n’est
pas uniquement d’y être vu, mais
bien de trouver des distributeurs
étrangers pour les films présentés.
suite de la page 7
Filmmarkt Cannes: Verkäufe
für «Vitus» und «Snow White»
Die Verleihrechte des Spielfilms «Vitus» von Fredi M. Murer (Hugofilm)
konnten in Cannes vom Weltvertrieb Media Luna (Köln) für weitere
Territorien verkauft werden: In Spanien nimmt die Firma Civite, in Belgien IFD den Film in den Kinoverleih, während in China die Videound Fernsehrechte von Hansion
Media ausgewertet werden. «Snow
White» von Samir (Dschoint Ventschr) ist nach Taiwan (Cineplex)
und Singapur (Overseas Distributions) verkauft worden. Die Kinobetreiber/innen und Festivalverantwortlichen interessierten sich auch
für die anderen in Cannes gezeigten
Schweizer Filmen: «Fragile» von
Laurent Nègre (Bord Cadre Films),
«La mémoire des autres» von Pilar
Anguita Mackay (Olympia Films),
«Jeune Homme» von Christoph
Schaub (T&C Film) und «Face Addict»
von Edo Bertoglio (Amka Films).
www.cannesmarket.com
Envisagez-vous des mesures particulières pour améliorer la promotion des films en Suisse romande?
Il est envisagé de poursuivre
l’expérience, assez malheureuse
jusqu’ici, de l’Antenne romande
sous une forme à définir, car
même si la production romande est moins percutante que
celle de Suisse alémanique, il y
a quand même de la qualité et
Marché de Cannes: «Vitus»
et «Snow White» vendus
Les droits de distribution de «Vitus»
de Fredi M. Murer (Hugofilm) ont
été vendus à Cannes par la société
Media Luna (Cologne) dans trois
territoires: en Espagne c’est la société Civite et en Belgique IFD qui sortiront le film dans les salles, tandis
qu’en Chine Hansion Media exploitera les droits vidéo et télévision.
«Snow White» de Samir (Dschoint
Ventschr) a été vendu à Taiwan (Cineplex) et à Singapour (Overseas
Distributions). Les sociétés de distribution, les exploitants de salles et
les responsables de festivals étaient
aussi nombreux aux séances des autres films suisses montrés à Cannes:
«Fragile» de Laurent Nègre (Bord Cadre Films), «La mémoire des autres»
de Pilar Anguita Mackay (Olympia
Films), «Jeune homme» de Christoph
Schaub ( T&C Film) et «Face Addict»
d’Edo Bertoglio (Amka Films). (sf)
www.cannesmarket.com
reich Verleih auf 80 % und im Bereich Kommunikation auf 20 %.
Können Sie dies näher erklären?
Vor jeder Diskussion über die
Promotion ist es sinnvoll zu definieren, worum es geht. Anders
gesagt: Die Frage der Promotion muss gleich zu Beginn
eines Filmprojekts gestellt werden, wobei der Kinoverleih das
Hauptziel sein soll. Gleichzeitig
ist der Kommunikation in Bezug auf die Filme und den
Schweizer Film im Allgemeinen
besondere Aufmerksamkeit zu
schenken. Wichtig ist auch die
Atmosphäre, die den Schweizer
Film umgibt. Das Verhältnis 80
zu 20 % gilt auch fürs Ausland.
Wenn man dies vergisst, verliert
man den Grund der Festivalteilnahme aus den Augen. Das Ziel
ist nicht nur, gesehen zu werden, sondern ausländische Verleiher für die präsentierten Filme
zu finden.
«Vitus» hält sich lange
Der seit Februar im Kino laufende
«Vitus» verbuchte Anfang Juli insgesamt rund 168’000 Eintritte. Der
Lobgesang der Kritik und die Mundzu-Mund-Propaganda (unter Musikliebhabern und «Senioren») trugen das Ihre zu diesem Langlebigkeitsrekord bei. Der in elf Länder –
nach Europa, aber auch nach Japan,
Korea, Israel und China – verkaufte
neue Spielfilm von Fredi M. Murer
wird voraussichtlich am Europäischen Filmpreis vom Dezember die
Schweiz vertreten. Die Nominationen werden im November bekannt
gegeben. (ml)
CINE-BULLETIN
des films qui ont du potentiel.
Le problème, c’est que les résultats en salle sont affligeants. Une
réflexion de fond, y compris sur
l’introduction d’une aide sélective, doit donc être menée.
contradictoire de confier à Pro
Helvetia des tâches assumées
principalement par la Confédération. ■
www.swissfilms.ch
www.bak.admin.ch
Serait-il souhaitable que Swiss
Films intègre Pro Helvetia pour accomplir ses tâches à l’étranger?
Les missions sont de nature trop
différentes. Je crois qu’il serait
in einer noch zu bestimmenden
Form weiterzuführen. Denn
auch wenn die Westschweizer
Produktion weniger Aufsehen
erregend ist als die Deutschschweizer Produktion, sind die
Qualität und die Filme mit Potenzial nicht zu übersehen. Das
Problem ist, dass die Einspielergebnisse kläglich sind. Es
muss eine Grundsatzdiskussion
stattfinden, auch über die Einführung einer selektiven Förderung.
Texte original: français
Wäre es wünschenswert, Swiss
Films für ihre Aufgaben im Ausland
in die Pro Helvetia zu integrieren?
Die Aufgaben sind zu unterschiedlich. Ich glaube, es wäre
widersprüchlich, der Pro Helvetia Aufgaben anzuvertrauen,
die im Wesentlichen vom Bund
übernommen werden. ■
www.swissfilms.ch
www.bak.admin.ch
Originaltext: Französisch
Erwägen Sie spezielle Massnahmen, um die Promotion der Filme
in der Westschweiz zu verbessern?
Es ist vorgesehen, das bis jetzt
leider ziemlich glücklose Unternehmen der Antenne romande
suite page 13
8
«Jeu», film d’animation de Georges Schwizgebel (Locarno - Piazza Grande)
8/2006
Julia Batinova dans «La traductrice» d’Elena Hazanov (Locarno - Cinéastes
du présent)
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films suisses/schweizer filme
A l’affiche en Suisse
Im Kino in der Schweiz
DESIGNsuisse: Tran Hin Phu
de Yael Parish, le 10 août à 23 h 30 sur TSR1
Der Lauf der Dinge
von Peter Fischli und David Weiss (T&C Film) ★
Opération Shakespeare à la Vallée de Joux
d’Anne Cuneo (Moa Distribution), en Suisse romande
depuis le 14 juin
Inland
de Pierre-Yves Borgeaud, le 11 août à 22 h 55
sur TSR2
Magic Matterhorn
von Anka Schmid (Manofilm) ★
Headsman
de Simon Aeby (Columbus Film), en Suisse romande
depuis le 26 juillet
L’usine
d’Alex Mayenfisch, le 17 août à 20 h 05 sur TSR1
Alles bleibt anders
von Güzin Kar (Langfilm), in der Deutschschweiz
ab 31. August
Operazione Stradivari
de Rolando Colla, le 17 août à 21 h sur TSI2
War Photographer
de Christian Frei, le 18 août à 22 h sur TSI2
Die missbrauchten Liebesbriefe
von Leopold Lindtberg (Praesens Film) ★
Missions chez Tito
de Daniel Künzi (Société Productions Maison),
dkunzi@worldcom.ch
La mort du grand-père /
Le panier à viande* / Les lettres de
Stalingrad / Susan / Swiss Graffiti
de Jacqueline Veuve (Jacqueline Veuve) ★
* Coréalisation: Yves Yersin
Die Kunst der exakten Phantasie
von Beat Borter (Cinematograph) in der Deutschschweiz ab 7. September
Adrian Frutiger, créateur d’écritures
d’Anne Cunéo, le 19 août à 22 h sur TSI2
A l’affiche à l’étranger
Im Kino im Ausland
Bergführer Lorenz
von Eduard Probst, am 21. August um 13.15 Uhr
auf SF1
One plus one - Sympathy for the Devil
de Jean-Luc Godard (Disques Office) ★
Aspettando Nemo
de Mihály Györik, le 21 août à 22 h sur TSI2
Die Reise nach Kafiristan
von Donatello und Fosco Dubini, mit Annemarie
Schwarzenbach, une Suisse rebelle von Carole
Bonstein (Willy Lugeon) ★
La nébuleuse du cœur
de Jacqueline Veuve (Cinéma Public Films),
en France depuis le 21 juin
Promised Land
de Michael Beltrami (Orione Cinematografica),
en Italie depuis fin juin
Parlez-moi d’amour
de Lorenzo Gabriele, le 24 août à 21 h sur TSI2
Dällebach Kari
von Kurt Früh, am 27. August um 20.30 Uhr auf SF1
Opernfieber
von Katharina Rupp (Salzgeber), in Deutschland
seit 6. Juli
La coppia che non c’è
de Jesse A. Allaoua, le 28 août à 22 h sur TSI2
The Giant Buddhas
von Christian Frei (Kinostar), in Deutschland
ab 3. August
Gambit
von Sabine Gisiger, am 28. August um 22.30 Uhr
auf WDR
Ça brûle
de Claire Simon (Shellac), coproduit par Vega Film,
en France dès le 16 août
Tout un hiver sans feu
de Greg Zglinski, le 31 août à 21 h sur TSI2
A l’antenne / Im Fernsehen
Sortie DVD / DVD Start
Landammann Stauffacher
von Leopold Lindtberg, le 1er août à 15 h sur TSI1
Absolut
de Romed Wyder (CH: Moviemento - D: Good Movie),
www.moviemento.ch ★✪
Bonhomme de chemin
de Frédéric Mermoud, le 1er août à 21 h 30 sur TSI1
et le 11 août à 9 h 15 sur TSR1
Album de famille / Classe d’accueil /
Remue ménage
de Fernand Melgar (Climage) www.climage.ch ★
Les petites fugues
d’Yves Yersin, le 1er août à 21 h 50 sur TSR1
Camp Casablanca
von Michele Andreoli (Media Projects sagl) ★
Guillaume Tell
ou le mythe de l’Helvète courageux
d’Antoine Plantevin, le 1er août à 22 h 05 sur TSR2
Chacun cherche son chaman
de Roland Pellarin (Stratis), www.stratis.net ★✪
Mein Name ist Bach
de Dominique de Rivaz, le 1er août à 00 h 15 sur TSR1
Cattolica
de Rudolph Jula, le 3 août à 21 h sur TSI2
DESIGNsuisse: Ramon Zangger
de Bertilla Giossi, le 3 août à 22 h 55 sur TSR1
Azzurro
de Denis Rabaglia, le 4 août à 9 h 15 sur TSR1
Juste une heure toi et moi
d’Alina Marazzi, le 4 août à 22 h 25 sur TSR2
Benoît e Paula
d’Alessandra Müller, le 7 août à 22 h sur TSI2
Garçon stupide
de Lionel Baier, le 8 août à 00 h 05 sur TSR1
Sternenberg
de Christoph Schaub, le 10 août à 21 h sur TSI2
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CINE-BULLETIN
8/2006
Dis-moi oui... en japonais
de Maria Nicollier (Label Image / JMH) ★
Do it* / Gambit
von Sabine Gisiger (Dschoint Ventschr) ★✪
* Ko-Regie: Marcel Zwingli
Die Schweizermacher
von Rolf Lyssy (Warner Home Video) ★✪
Senza di me
de Danilo Catti (Associazione Treno dei Sogni) ★
Si pensava di restare poco
von Francesca Cangemi und Daniel von Aarburg
(Limmat Verlag) ★
Skin or Die + Helldorado
de Daniel Schweizer (Broken Silence) ★
Die Soldaten des Papstes
von Felice Zenoni (Mesch&Ugge / Pelicanfilms) ★✪
Sonjas Rückkehr
von Tobias Ineichen (Praesens Film) ★
Steinschlag
von Judith Kennel (Triluna Film / Praesens Film) ★✪
Thelma
de Pierre-Alain Meier (Willy Lugeon) ★
Trümpi
von Iwan Schumacher (Schumacher und Frey) ★
Undercover
von Sabine Boss (Warner Home Video)
Ur-Musig
von Cyrill Schläpfer (CSR Records) ★
Venedig soll sehr schön sein
von Bruno Moll (T&C Film) ★
Verflixt Verliebt
von Peter Luisi (Columbus Film) ★
Charles mort ou vif / La Salamandre / Fourbi
d’Alain Tanner (Montparnasse / AVdistri / AV Prod /
Pelicanfilms / Filmograph) ★✪
Vollmond
von Fredi M. Murer (Columbus Film) ★
Gilles Jobin: Moebius Strip
de Luc Peter et Vincent Pluss (Intermezzo Films) ★
Der 42. Himmel
von Kurt Früh (Praesens Films) ★✪
Handyman
von Jürg Ebe (Buena Vista)
Waalo Fendo
de Mohammed Soudani (Amka Film) ★
Hasta la ultima piedra
von Juan José Lozano (Earthling Productions) ★
Inland
de Pierre-Yves Borgeaud (SF DRS) ★
★ www.artfilm.ch
Kick that Habit / Grimsel / Marthas Garten /
Hans im Glück / Signers Koffer / 4 Kurzfilme
von Peter Liechti (Look Now!), www.looknow.ch ★
Liste des sorties et diffusions communiquées à la rédaction
(sous réserve de modifications)
Liste der Start- und Sendedaten, die der Redaktion bekannt
sind (Änderungen vorbehalten)
✪ www.swissdvdshop.ch
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Locarno fête le cinéma suisse
Nommé l’été dernier après un suspense insoutenable, Frédéric
Maire est désormais aux commandes du Festival international
du film de Locarno, dont la 59e édition se tient du 2 au 12 août.
Réformes post-Bignardi annoncées et attendues mises à part, le
nouveau directeur artistique inaugure une Journée du cinéma
suisse avec projections, débats et autres événements. Les films
nationaux assurent d’ailleurs une présence des plus honorables,
de la compétition à la Piazza Grande. Entretien avec «Monsieur
Locarno», qui marque de sa griffe la plus grande manifestation
cinématographique du pays.
néastes suisses et étrangers, mais
aussi entre chefs-opérateurs,
producteurs, acteurs... Permettre
et faciliter des échanges de cet
ordre fait aussi partie du rôle du
festival envers le cinéma suisse.
Quelles sont les autres nouveautés
qui vont marquer votre première
édition?
Frédéric Maire, directeur artistique du
Festival de Locarno
Propos recueillis par Mathieu Loewer
Au-delà de la section Appellations
Suisse, le cinéma helvétique sera-til mis en valeur à Locarno?
La plus grande faveur que l’on
puisse faire au cinéma suisse,
c’est de le traiter comme les autres, qu’il soit présent dans les
différentes sections au même titre que les films venus de France, des Etats-Unis ou du Chili.
C’est le cas cette année avec
«Das Fräulein» d’Andrea Staka
dans la compétition internationale, «La vraie vie est ailleurs»
de Frédéric Choffat dans la compétition Cinéastes du présent et
bien d’autres encore1. Nous es-
périons aussi obtenir le nouveau
film de Lionel Baier, mais il sera
sans doute pris à Venise… Ce
qui serait un signe du dynamisme actuel du cinéma suisse!
Comme Locarno est un festival
suisse et international, il faut en
profiter pour montrer que nous
sommes capables de faire des
bons films qui méritent d’être
défendus à l’égard du monde et
des Suisses eux-mêmes. C’est
aussi le but de la Journée suisse
du 8 août, où les couleurs noire
et jaune du festival vont virer au
rouge et blanc. Il s’agit de réunir
toutes les forces pour faire la
Locarno feiert den Schweizer Film
Der im vergangenen Sommer nach einer Zeit höchster Spannung
ernannte Frédéric Maire sitzt nun am Steuer des Internationalen
Filmfestivals Locarno, das vom 2. bis zum 12. August zum 59. Mal
stattfindet. Neben den angekündigten und erwarteten Reformen
im Anschluss an die Ära Bignardi führt der neue künstlerische
Direktor einen Tag des Schweizer Film ein: mit Vorführungen, Debatten und weiteren Anlässen. Den einheimischen Filmen ist zudem eine achtenswerte Präsenz im Wettbewerb und auf der Piazza
Grande gesichert. Ein Gespräch mit «Monsieur Locarno», der dem
grössten Filmanlass unseres Landes seinen Stempel aufdrückt.
Das Gespräch führte Mathieu Loewer
Kommt das Schweizer Filmschaffen
in Locarno auch neben der Sektion
Appellations Suisse zur Geltung?
Den grössten Dienst, den man
dem Schweizer Film machen
kann, ist, ihn wie die anderen
Filme zu behandeln und ihn in
die verschiedenen Sektionen
aufzunehmen wie Filme aus
Frankreich, den USA oder Chile.
Dieses Jahr ist dies der Fall mit
«Das Fräulein» von Andrea Staka
im internationalen Wettbewerb,
«La vraie vie est ailleurs» von
Frédéric Choffat im Wettbewerb
der Cinéastes du présent und anderen mehr1. Wir hofften, auch
12
CINE-BULLETIN
8/2006
Lionel Baiers neuen Film zeigen
zu können, aber er wird voraussichtlich in Venedig gezeigt, was
übrigens ein Zeichen für die momentane Dynamik des Schweizer Films ist! Da Locarno ein
schweizerisches und internationales Festival ist, muss man
die Gelegenheit packen und zeigen, dass wir gute Filme machen
können, die es verdienen, den
Schweizerinnen und Schweizern
und der ganzen Welt gezeigt zu
werden. Dies ist auch das Ziel
des 8. Augusts, des Tags, an dem
die Festivalfarben Schwarz und
Gelb den Farben Rot und Weiss
fête au cinéma suisse avec la remise des bourses SSA pour le
développement de scénarios et
du Prix Suisa de la musique de
films, des tables rondes, des
animations, des films au gré du
programme, «Mon frère se marie» de Jean-Stéphane Bron – qui
incarne aussi ce jeune cinéma
en train de s’affirmer – et «Jeu»
de Georges Schwizgebel sur la
Piazza Grande, une grande fête
le soir sur l’une des plages locarnaises et d’autres surprises
(voir encadré en page 13). Nous
organisons par ailleurs plusieurs
rencontres informelles entre ci-
Comme annoncé, nous avons réduit le nombre de sections pour
offrir une plus grande lisibilité
au programme. Il y aura ainsi
environ 25 % de films en moins.
La Compétition vidéo a donc
disparu au profit de la nouvelle
compétition Cinéastes du présent, Human Rights n’existe plus
et In Progress est devenu Play
Forward. Une section avec une
identité forte puisque tous les
films (ou presque) seront projetés au Palavideo, qui sera le
lieu de toutes les expérimentations digitales: un territoire
d’exploration aux frontières du
cinéma, de l’art vidéo et des arts
plastiques. Comme son nom
l’indique, il s’agit donc d’aller de
1. Liste complète des films suisses à
Locarno en page 14.
weichen. Alle müssen zusammenspannen, um den Schweizer
Film zu feiern – mit der Verleihung
der Stipendien der SSA für die
Entwicklung von Drehbüchern
und des Suisa-Preises für Filmmusik, mit Podiumsgesprächen,
mit weiteren Veranstaltungen,
mit den an diesem Tag im Programm stehenden Filmen «Mon
frère se marie» von Jean-Stéphane Bron – ebenfalls ein Vertreter dieses jungen Films, der sich
durchzusetzen beginnt – und
«Jeu» von Georges Schwizgebel
auf der Piazza Grande. Am Abend
sind an einem der Strände Locarnos ein grosses Fest und
einige Überraschungen geplant
(siehe Kasten auf Seite 13). Ferner haben wir mehrere informelle Begegnungen zwischen
Filmschaffenden aus der Schweiz
und aus dem Ausland sowie zwischen Kameraleuten, Produzenten, Schauspielerinnen usw. vorgesehen. Einen solchen Austausch
zu ermöglichen, gehört ebenfalls
zur Aufgabe des Festivals im
Dienste des Schweizer Films.
Wie bereits angekündigt haben
wir die Anzahl Sektionen verringert, um die Programmstruktur lesbarer zu machen. Es werden rund ein Viertel weniger
Filme gezeigt. Der Wettbewerb
Compétition vidéo wird vom
neuen Wettbewerb Cinéastes du
présent ersetzt, Human Rights
gibt es nicht mehr, und In Progress wurde zu Play Forward –
einer Sektion mit klarer Identität, da (fast) alle Filme im Palavideo vorgeführt werden, wo
sämtliche Digitalexperimente
stattfinden: ein zu erkundendes
Gebiet an der Grenze zum Film,
zur Videokunst und zu den bildenden Künsten. Wie der Sektionsname sagt, geht es darum,
sich vorwärts zu bewegen, aber
auch zu einer spielerischen
Auseinandersetzung mit diesen
Werken zu verleiten, die ihrerseits mit dem Medium spielen
– und nicht zwingend schwer
verständlich sein müssen!
Welche weiteren Neuerungen kennzeichnen Ihr erstes Festival?
1. Vollständige Liste der Schweizer
Filme in Locarno auf Seite 14.
Sie haben die Kritiken an die
Adresse von Irene Bignardi also
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suite de la page 8
Journée du cinéma suisse à Locarno
Le 8 août, le cinéma suisse investit Locarno. Au Village RTSI,
le cinéaste Denis Rabaglia dévoile les coulisses d’un casting
avant de céder la place à l’audition de figurants pour le téléfilm «Roulette» de Mohammed Soudani. La section Appellations Suisse programme «Vitus» de Fredi M. Murer et «Fragile»
de Laurent Nègre, montrés en présence des réalisateurs et de
Marthe Keller. L’actrice donne aussi une Masterclass au Spazio/Cinema, où sera présenté le DVD «Le cinéma suisse de
demain», qui réunit extraits de films, textes et bio-filmographies de 30 cinéastes sélectionnés par les membres des nouvelles commissions de la Section du cinéma de l’OFC. Après
les projections de la Piazza Grande (voir interview), la soirée
se poursuit au Lido avec musique live et DJ. (ml)
l’avant, mais aussi de proposer
une réflexion ludique autour
de ces œuvres – pas forcément
absconses! – qui jouent avec le
medium.
Vous avez donc pris acte des critiques adressées à Irene Bignardi,
mais que va-t-il dès lors rester de
son héritage?
L’avenir le dira. C’est une évolution naturelle. Locarno porte une
autre empreinte, comme auparavant celles de Marco Müller
et de David Streiff. Les critiques
zur Kenntnis genommen; doch was
bleibt denn noch von deren Erbe?
Die Zukunft wird es weisen. Es
handelt sich um eine natürliche
Entwicklung. Locarno hat eine
eigene Prägung, so wie es das
Festival von Marco Müller und
von David Streiff war. Die Kritiken an Irene Bignardis Direktion waren sehr unterschiedlich
und oft widersprüchlich. Meine
Arbeit bestand keineswegs darin, sie zusammenzuführen, gut
envers la direction d’Irene Bignardi étaient très variables et
parfois contradictoires. Mon travail n’était pas de les réunir et
de bien agiter pour faire un nouveau Locarno! C’est toujours le
même léopard, avec peut-être
quelques taches en plus d’un
côté et quelques poils en moins
de l’autre. Cette 59e édition s’inscrit dans la grande tradition du
festival: la découverte de nouveaux cinémas, de réalisateurs
qui signent leur premier film ou
de cinéastes confirmés qui vont
durchzuschütteln und daraus
ein neues Locarno zu schaffen.
Der Leopard ist noch derselbe,
vielleicht hat er auf einer Seite
zusätzliche Flecken und auf der
anderen Seite fehlen ihm einige
Haare. Dieses 59. Festival folgt
der langjährigen Tradition: die
Entdeckung neuen Filmschaffens, neuer Regisseurinnen und
Regisseure mit ihren Erstfilmen
oder erfahrener Cineasten, die
in die Geschichte der 7. Kunst
Tag des Schweizer Films in Locarno
Am 8. August nimmt der Schweizer Film Locarno ein. Im
Village RTSI bietet der Cineast Denis Rabaglia einen Blick
hinter die Kulissen eines Castings, anschliessend findet ein
Statistinnen- und Statistencasting für den Fernsehfilm
«Roulette» von Mohammed Soudani statt. In der Sektion
Appellations Suisse werden «Vitus» von Fredi M. Murer und
«Fragile» von Laurent Nègre in Anwesenheit der Regisseure
und von Marthe Keller gezeigt. Die Schauspielerin erteilt
zudem eine Masterclass im Spazio/Cinema, wo die DVD «Der
Schweizer Film von morgen» präsentiert wird. Sie umfasst
Filmauszüge, Texte und Bio-Filmographien von 30 Filmschaffenden, die von den Mitgliedern der neuen Kommissionen
der Sektion Film des BAK ausgewählt wurden. Nach den
Vorführungen auf der Piazza Grande (siehe Interview) geht
der Abend im Lido weiter – mit Live-Musik und DJ. (ml)
«Vitus» creuse son sillon
A l’affiche en Suisse alémanique depuis février dernier, «Vitus» totalisait début juillet quelque 168'000
entrées. Les louanges de la critique
et le bouche-à-oreille (parmi les
mélomanes et les «seniors») expliquent ce record de longévité. Vendue dans onze pays – en Europe,
mais aussi au Japon, en Corée, en
Israël et en Chine – la nouvelle fiction de Fredi M. Murer est pressentie pour représenter la Suisse en
décembre au Prix du cinéma européen, dont les nominations seront
annoncées en novembre. (ml)
M6 gegen TSR
Zwar standen die Sportsenderechte
im Zentrum der Debatten an der
72. Vollversammlung des Verbandes
französischsprachiger Fernsehen
(CTF), die Ende Juni in Deauville
stattfand, doch der bald vierjährige
Konflikt zwischen M6 und der TSR
kam ebenfalls zur Sprache – auch
in der französischen Tageszeitung
Le Monde vom 27. Juni. Seit 2002
sendet der französische Privatsender in der Schweiz Werbung, die
nicht nur die eigenen Mittel der
TSR, sondern auch jene der audiovisuellen Produktion in der Westschweiz (siehe CB vom März 2006)
bedrängen. Ungeachtet der Ausschliesslichkeitsrechte der TSR hat
M6 mehrere Filme und Serien im
Programm, doch die von ihm über
sein Schweizer Signal übertragenen
Weltmeisterschaftsspiele waren ganz
in Schwarz getaucht! Damit habe
M6 zugegeben, dass er über keine
Rechte an der Weltmeisterschaft verfügte, die (für das Schweizer Gebiet
AdR) ausschliesslich von der SRG erworben worden seien, wurde TSRDirektor Gilles Marchand in Le
Monde zitiert. Ein Präzedenzfall,
der dazu führen dürfte, dass die TSR
im laufenden Streitfall Recht bekommt. (ml)
M6 contre TSR
Si les droits de diffusion du sport
étaient au cœur des débats lors de
la 72e session plénière de la Communauté des télévisions francophones (CTF), qui s’est tenue fin
juin à Deauville, le conflit qui oppose depuis quatre ans M6 et la TSR y
a aussi trouvé un écho – relayé dans
le quotidien français Le Monde du
27 juin. Depuis 2002, la chaîne privée française diffuse en Suisse des
fenêtres publicitaires qui menacent
non seulement les ressources de la
TSR, mais également celles de la
création audiovisuelle romande (voir
CB mars 2006). Si M6 programme
aussi certains films et séries au
mépris des droits d’exclusivité de la
TSR, les matches la Coupe du monde retransmis sur son signal suisse
étaient en revanche voilés d’un
écran noir! Ainsi, «M6 a donc admis
qu’elle n’avait pas les droits de la
Coupe du monde (pour le territoire
suisse, ndlr), qui ont été acquis en
exclusivité par la SSR», a souligné le
directeur de la TSR Gilles Marchand,
cité par Le Monde. Il s’agit là d’un
précédent qui devrait permettre à la
TSR d’obtenir gain de cause en justice pour les actions actuellement
en cours. (ml)
Eurimages unterstützt zwei
Schweizer Koproduktionen
Zwei minoritäre schweizerische Koproduktionen finden sich unter den
zwölf Langfilmen, die von Eurimages unterstützt werden: «Elsa» von
Silvio Soldini (Amka Films Productions) und «The Ordinary People»
von Vladimir Perisic (Lago Films).
Der jüngste Film von Silvio Soldini,
«Agata e la tempesta», wird in Rumänien mit der Unterstützung des
europäischen Fonds vertrieben.
Dieser unterstützt auch die Schweizer Verleiher Docufactory («Workingman’s Death» des Österreichers
Michael Glawogger) und Mont-Blanc
Distribution («The Ugly Duckling &
Me!» der Dänen Michael Hegner und
Karsten Kiilerich). Nächster Termin
für die Gesuchseingabe: 25. Februar
2007. (ml)
www.coe.int/Eurimages
Eurimages soutient deux
coproductions suisses
Deux coproductions minoritaires
suisses figurent parmi les douze
longs métrages soutenus par Eurimages: «Elsa» de Silvio Soldini (Amka Films Productions) et «The Ordinary People» de Vladimir Perisic
(Lago Films). Le dernier film de Silvio Soldini, «Agata e la tempesta»,
sera distribué en Roumanie avec le
soutien du fonds européen. Celui-ci
accorde par ailleurs des aides aux
distributeurs suisses Docufactory
(«Workingman’s Death», de l’Autrichien Michael Glawogger) et MontBlanc Distribution («The Ugly Duckling & Me!», des Danois Michael
Hegner et Karsten Kiilerich). Le prochain délai de dépôt des demandes
est fixé au 25 février 2007. (ml)
www.coe.int/Eurimages
Zahlreiche Schweizer
Trickfilme in Brasilien
Am 14. Festival internacional de
Animação do Brasil «Anima Mundi»
waren im Juli in Rio de Janeiro und
in São Paulo 7 Schweizer Trickfilme
zu sehen. Zwei Werke von Claude
Barras, «Le génie de la boîte de
raviolis» und «Banquise» (Ko-Regie:
Cédric Louis), sowie «Saint-Valentin» und «La dernière heure» von
Antoine Guex, «Tarte aux pommes»
von Isabelle Favez, «Après le chat»
von Marina Rosset und «Rush» von
Claude Luyet und Xavier Robel liefen im Wettbewerb. (sf)
www.animamundi.com.br
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Films suisses à Locarno
Schweizer Filme in Locarno
Les productions suisses sont présentes dans presque chacune
des sections du 59e Festival international du film de Locarno.
Breit gestreut in fast allen Festivalsektionen des 59. Internationalen Filmfestival Locarno finden sich Schweizer Produktionen.
Piazza Grande
Mon frère se marie de Jean-Stéphane Bron
Die Herbstzeitlosen von Bettina Oberli
La liste de Carla de Marcel Schüpbach
Waning Moon de Luca Colombo
Jolido de Francesco Jost
Jules-Aimé Péclard, distillateur d’esprit de clocher
de Grégoire Mayor
La vérité vraie de Tania Zambrano Ovalle
Nachtflattern von Carmen Stadler
Aschenbrüder von Steve Walker und Markus Heiniger
Les pieds de la baleine de Cédric Juniet
The Yellow Wallpaper von Andrea Oki
Piazza Grande - Evénement spécial Léopards de demain
Piazza Grande - Spezialvorführung Leoparden von Morgen
Rachel de Frédéric Mermoud
Jeu de Georges Schwizgebel
Quale amore de Maurizio Sciarra (Italie/Suisse)
Compétition internationale
Internationaler Wettbewerb
Das Fräulein von Andrea Staka
Compétition internationale Cinéastes du présent
Wettbewerb CineastInnen der Gegenwart
La vraie vie est ailleurs de Frédéric Choffat
Cinéastes du présent
CineastInnen der Gegenwart
Feltrinelli d’Alessandro Rossetto
Qué viva Mauricio Demierre de Stéphane Goël
No Body is Perfect de Raphaël Sibilla (France)
La traductrice d’Elena Hazanov
Las camas solas de Sandra Gomez (court métrage)
A propos du cinéma
Apropos Kino
La petite dame du Capitole de Jacqueline Veuve
Léopards de demain
Compétition Nouveaux talents suisses
Leoparden von morgen
Wettbewerb Neue Schweizer Talente
Nouvel ordre d’Ausonio Tavares de Sousa,
Jean-Daniel Schneider et Gregory Bindschedler
Amancay von Milagros Mumenthaler
Eclipse de Léo Maillard
Männer am Meer von Reto Caffi
Beckenrand von Michael Koch
Federer et moi de Robin Harsch
Virgin Red d’Edouard Gétaz
Verset, refrain, verset de Bogdan Nunweiller
Coupé court de Hugo Veludo
Mirjana Karanovic und Marija Skaricic in «Das Fräulein» von Andrea Staka
(Locarno - Internationaler Wettbewerb)
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Rétrospective Léopards de demain
Retrospektive Leoparden von Morgen
Babami Hirsizlar Caldi (Vaterdiebe) von Esen Isik (1999)
Taxi Service d’Elie Khalifé et Alexandre Monnier (1996)
Hotel Belgrad von Andrea Staka (1998)
Poetot Odmara (The Meadow) von Mitko Panov
(Macédoine/Suisse, 1998)
Appellations Suisse
Hippie Masala von Ulrich Grossenbacher und Damaris Lüthi
Grounding von Michael Steiner
Lenz von Thomas Imbach
Jeune homme von Christoph Schaub
Fragile de Laurent Nègre
Vitus von Fredi M. Murer
Das kurze Lebens des José Antonio von Heidi Specogna
Nachbeben von Stina Werenfels
Zum Abschied Mozart von Christian Labhart
Exit de Fernand Melgar
Cinéma suisse redécouvert
Schweizer Filme wiederentdeckt
Matto regiert von Leopold Lindtberg (1947)
Steibruch von Sigfrid Steiner (1942)
Hommage à Pio Bordoni
Hommage an Pio Bordoni
Come fate a vedere le rondini de Zijad Ibrahimovic, Ditta Allah, Paolo
Mc Leod, Davide Pangrazio et Antonio Prata (Conservatorio
Internazionale di Scienze Audiovisive, Pio Bordoni)
Semaine de la critique
Zeit des Abschieds von Mehdi Sahebi
Das Erbe der Bergler von Erich Langjahr
Hardcore Chambermusic von Peter Liechti
«Hippie Masala» von Ulrich Grossenbacher und Damaris Lüthi (Locarno Appellations Suisse)
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brèves/kurz
«Feltrinelli» d’Alessandro Rossetto (Locarno - Cinéastes du présent)
marquer l’histoire du septième
art. Selon la formule inventée
par un journaliste et écrivain
tessinois, c’est un «festival libre».
Locarno peut prendre beaucoup
plus de risques que Cannes,
Venise ou Berlin, présenter des
films un peu plus difficiles parce
que le public est prêt à suivre.
Cet esprit-là, qui remonte à la
(co)découverte des premiers
films néoréalistes à la fin des années 1940, doit perdurer. Locarno est aussi un lieu où chaque
film est accompagné, soigné, vu
et discuté dans de bonnes con-
eingehen werden. Ein Tessiner
Journalist und Schriftsteller
nannte es einmal «freies Festival». Locarno kann viel mehr
Risiken eingehen als Cannes,
Venedig und Berlin, es kann
etwas schwierigere Filme präsentieren, weil das Publikum
gewillt ist, mitzuziehen. Dieser
Geist, der auf die (Mit-)Entdeckung der ersten neorealistischen
Filme Ende der 1940er-Jahre
zurückgeht, muss bewahrt wer-
ditions. Pour voler la définition
de Serge Daney, le festival doit
jouer un rôle de «passeur».
La Piazza Grande sera-t-elle, comme vous l’avez promis, «à la fois le
manifeste du festival et son espace
le plus festif»?
Le programme sera sans aucun
doute festif, avec des moments
forts d’émotion et d’humour –
comme «Little Miss Sunshine»
de Jonathan Dayton et Valerie
Faris, une comédie satirique très
grinçante sur la famille américaine découverte à Sundance –
den. Locarno ist ein Ort, an dem
jeder Film gut begleitet, gepflegt,
gesehen und diskutiert wird. Das
Festival muss die Rolle einer
«Vermittlers» spielen, um Serge
Daneys Definition zu verwenden.
Wird die Piazza Grande, wie von
Ihnen versprochen, zur Visitenkarte
des Festivals und zu dessen festlichstem Raum?
Das Programm ist zweifellos
festlich, mit starken Momenten
«Qué viva Mauricio Demierre» de Stéphane Goël
(Locarno - Cinéastes du présent)
mais aussi du grand spectacle
et du cinéma d’aventures avec
«Nomad» de Sergei Bodrov, une
superproduction sur l’histoire
de l’indépendance du Kazakhstan. D’autres films comme «Das
Leben der Anderen» de Florian
Henckel von Donnersmarck, une
fiction allemande très documentée d’une force extraordinaire sur
la Stasi, défendront par ailleurs
une certaine image de Locarno.
Quelques titres renvoient aussi
aux diverses sections du festival.
Nous allons également présenter des films suisses: outre les
nouveaux films de Jean-Stéphane Bron et Georges Schwizgebel,
la fiction «Die Herbstzeitlosen»
de Bettina Oberli, le documentaire «La liste de Carla» de Marcel
Schüpbach ou encore le court
métrage «Rachel» de Frédéric
Mermoud. Les films de la Piazza
Grande seront presque exclusivement des premières mondiales et internationales ayant déjà
un distributeur suisse.
Avez-vous ainsi rassuré les distributeurs et exploitants suisses, qui
envisagent de délocaliser leur traditionnel Trade Show?
der Emotionen und des Humors
– wie bei «Little Miss Sunshine»
von Jonathan Dayton und Valerie Faris, einer in Sundance entdeckten satirischen und sehr
galligen Komödie über die amerikanische Familie – aber auch
mit grossem Spektakel- und
Abenteuerkino wie «Nomad»
von Sergei Bodrov, einer Superproduktion über die Geschichte
der Unabhängigkeit Kasachstans. Filme wie «Das Leben der
Anderen» von Florian Henckel
von Donnersmarck, ein gut dokumentierter und sehr starker
deutscher Spielfilm über die
Stasi, werden ein gewisses Image von Locarno bekräftigen.
Einige Titel verweisen auf die
verschiedenen Festivalsektionen. Wir werden auch Schweizer
Filme präsentieren: neben den
neuen Filmen von Jean-Stéphane Bron und Georges Schwizgebel sind dies Bettina Oberlis
Spielfilm «Die Herbstzeitlosen»,
der Dokumentarfilm «La liste de
Carla» von Marcel Schüpbach
und der Kurzfilm «Rachel» von
Frédéric Mermoud. Die Filme
auf der Piazza Grande sind praktisch alles Weltpremieren oder
suite de la page 13
Flopée de courts d’animation
suisses au Brésil
La 14e édition du Festival internacional de animação do Brasil Anima
Mundi, qui s’est tenu à Rio de Janeiro et São Paulo en juillet, a présenté sept courts métrages d’animation suisses. Deux réalisations de
Claude Barras, «Le génie de la boîte
de raviolis» et «Banquise» (coréalisé
par Cédric Louis), ainsi que «SaintValentin» et «La dernière heure»
d’Antoine Guex, «Tarte aux pommes»
d’Isabelle Favez, «Après le chat» de
Marina Rosset et «Rush» de Claude
Luyet et Xavier Robel étaient sélectionnés en compétition internationale. (sf)
www.animamundi.com.br
Der grosse Dreh in den Bergen
Die Dreharbeiten für eine Adaptation des Buchs Das grosse Grauen in
den Bergen von Charles-Ferdinand
Ramuz, eine Koproduktion von Bohemian Films und der TSR, haben
im Juli im Wallis begonnen. Auf dem
von Claudio Tonetti geleiteten Set
sind die Schauspielerinnen und
Schauspieler Jean-Luc Bideau, Antoine Basler, Teco Celio, Jean-Pierre
Gos, Jean-Baptiste Puech, Anne
Comte, Madeleine Piguet und Pascale Rocard anzutreffen. (ml)
Le grand tournage dans
la montagne
Le tournage d’une adaptation de La
grande peur dans la montagne de
Charles-Ferdinand Ramuz, coproduite par Bohemian Films et la TSR,
a débuté en juillet en Valais. Sur le
plateau que dirige Claudio Tonetti,
on retrouve les comédiens Jean-Luc
Bideau, Antoine Basler, Teco Celio,
Jean-Pierre Gos, Jean-Baptiste Puech,
Anne Comte, Madeleine Piguet ou
encore Pascale Rocard. (ml)
Erfolgreiche digitale
Kinowerbung
Die Schweiz ist nach Norwegen,
Österreich und Irland das vierte
Land weltweit, das die digitale
Technik für die Kinowerbung nutzt.
Cinecom hat innerhalb eines Jahres
400 von 425 Kinosälen umgerüstet.
Mit der Digitalisierung wurde ein
Quantensprung bezüglich Flexibilität, Geschwindigkeit und Qualität
erzielt. Für die Kunden sind vor
allem die verkürzte Produktionszeit
und der Wegfall der teuren Kopieund Versandkosten von Bedeutung.
Galten früher aufgrund der physischen Filmproduktion Vorlaufszeiten von bis zu vier Wochen, ist
heute die Distribution eines neuen
Spots nach dessen Fertigstellung
innerhalb kürzester Zeit via Kabel
oder Satellit direkt ins Kino flexibel
und kostengünstig möglich. (ng)
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brèves/kurz
Le Trade Show a lieu cette année
à la fin du festival et les majors
présenteront à Locarno des films
«arthouse» plutôt que des grosses productions américaines.
Comme la mission m’en avait
été confiée, j’ai renoué le contact avec les distributeurs et le
programme de la Piazza Grande
en témoigne. J’aurais voulu être
davantage disponible pour eux,
mais j’ai eu beaucoup de travail
cette année!
suite de la page 15
Succès de la pub numérique
Après la Norvège, l’Autriche et l’Irlande, la Suisse est le quatrième pays
au monde à avoir adopté la technique numérique pour les publicités
en salles. En l’espace d’une année,
Cinecom a équipé 400 sur 425 salles
de cinéma. Grâce à cette technologie, la flexibilité, la rapidité et la
qualité ont fait un bond en avant.
Pour la clientèle, la réduction de la
durée de production et la suppression des coûts de copies et d’envoi
importent avant tout. Alors qu’il fallait compter jusqu’à quatre semaines entre la réalisation d’une publicité et sa diffusion, un nouveau spot
peut être projeté dans les plus brefs
délais grâce à sa transmission directe à la salle par câble ou par satellite.
(ng)
En 2005, les Léopards d’honneur
et Masterclass avaient drainé des
stars internationales. Allez-vous
aussi dérouler le tapis rouge?
Nous déroulons le tapis rouge
pour les films plus que pour les
stars. Il n’y aura donc pas de
stars sans films – à l’exception
de Willem Dafoe, qui recevra
l’Excellence Award 2006. Des
cinéastes importants seront par
contre présents: Lucas Belvaux,
Aki Kaurismäki (avec son actrice
Kati Outinen) ou Alexandre Sokourov, à qui l’on décerne un
Léopard d’honneur. Le Prix Raimondo Rezzonico est pour sa
part attribué au collectif de
producteurs de la société Agat
Schweizer Doppeltreffer
an der Documenta Madrid
An der 3. Internationales Dokumentarfilmfestival Documenta Madrid,
welches am 14. Mai zu Ende ging,
sind gleich zwei Schweizer Filme
ausgezeichnet worden. «Gambit» von
Sabine Gisiger erhielt den 2. Jurypreis und der Kurzfilm «Wir sind dir
treu» von Michael Koch gewann den
Publikumspreis des Besten nichtspanischen Filmes, sowie eine lobende Erwähnung der Jury. (sf)
www.documentamadrid.com
Deux documentaires suisses
primés à Madrid
Le 3e Festival international de films
documentaires Documenta Madrid,
qui s’est achevé le 14 mai, a récompensé deux films suisses. Le long
métrage «Gambit» de Sabine Gisiger
a décroché le Second Prix du jury et
le court métrage «Wir sind dir treu»
de Michael Koch le Prix du public de
la meilleure œuvre non espagnole,
ainsi qu’une mention du Jury. (sf)
www.documentamadrid.com
internationale Premieren, die
bereits einen Schweizer Verleiher haben.
Konnten Sie die Schweizer Verleiher
und Kinobetreiber beruhigen, die
ihre Trade Show an einen anderen
Ort verlegen wollten?
Die Trade Show findet heuer am
Ende des Festivals statt, und die
Majors werden in Locarno eher
«Arthouse»-Filme als grosse
amerikanische Produktionen
vorstellen. Ich habe, meinem
Auftrag entsprechend, die Kontakte zu den Verleihern erneuert – das Programm der Piazza
Grande zeugt davon. Ich hätte
ihnen gerne mehr Zeit gewidmet, aber ich hatte dieses Jahr
sehr viel Arbeit!
94,2 Mio. Franken für
den deutschen Film
In Deutschland hergestellte Kinofilme werden vom Bund ab 2007
jährlich mit 94,2 Mio. Franken (60
Mio. Euro) gefördert. Das neue Konzept will, in Anlehnung an ein britisches Modell, den Produzenten
für die Herstellung eines Kinofilms
zwischen 15 und 20 Prozent der in
Deutschland ausgegebenen Produktionskosten vergüten. Damit soll die
Filmwirtschaft gestärkt und international wettbewerbsfähig gemacht
werden. Bisher hat der Bund das
Kino nur mit Preisgeldern für den
Deutschen Filmpreis, knapp 4,7 Mio.
Franken (3 Mio. Euro), unterstützt.
Weitere Mittel für die Filmförderung
stammten von den Bundesländern.
(ng)
Im Jahr 2005 zogen die Ehrenleoparden und Masterclasses internationale Stars an. Werden auch
Sie den roten Teppich ausrollen?
Wir rollen den roten Teppich
eher für Filme als für Stars aus.
Es wird also keine Stars ohne
Filme geben – mit Ausnahme
von Willem Dafoe, der den Excellence Award 2006 erhält. Hingegen werden bedeutende Ci-
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Films, l’une des plus dynamiques en France aujourd’hui, qui
s’est créée autour du cinéaste
Robert Guédiguian.
Avec trois nouveaux prix à la section Open Doors et une invitation
au Buenos Aires Lab, vous renforcez
par ailleurs les activités de l’Industry Office…
Le potentiel de la section Open
Doors, créée par l’équipe d’Irene
Bignardi avec le soutien de la
Direction du développement et
de la coopération (DDC) pour
aider les cinémas du Sud et de
l’Est, méritait d’être développé.
Nous avons cherché à identifier
des zones où il existe un réel
besoin de production et un vrai
potentiel de création. Onze projets de films provenant d’Indonésie, de Thaïlande, de Malaisie
et de Singapour ont été sélectionnés. L’invitation au Buenos
Aires Lab (BAL), est par contre
une idée nouvelle. Locarno ayant
joué ces dernières années un rôle
important pour les films argentins, nous avons souhaité offrir
une fenêtre européenne au BAL,
un vrai laboratoire du nouveau
cinéma sud-américain dont
neasten anwesend sein: Lucas
Belvaux, Aki Kaurismäki (mit der
Schauspielerin Kati Outinen)
und Alexandre Sokurov, dem
ein Ehrenleopard verliehen wird.
Der Preis Raimondo Rezzonico
geht an eine der dynamischsten
Produktionsunternehmungen
Frankreichs, das Produzentenkollektiv der Gesellschaft Agat
Films, das sich um den Cineasten Robert Guédiguian gebildet
hat.
Mit drei neuen Preisen in der Sektion Open Doors und einer Einladung
an das Buenos Aires Lab stärken Sie
die Aktivitäten des Industry Office…
Die Sektion Open Doors, von
Irene Bignardis Team mit der
Unterstützung der Direktion für
Entwicklungszusammenarbeit
(Deza) zur Förderung des Filmschaffens im Süden und Osten
geschaffen, hat einen Ausbau
verdient. Wir haben herauszufinden versucht, in welchen Gebieten ein wirklicher Produktionsbedarf und ein echtes Kreativitätspotenzial bestehen. Elf
Filmprojekte aus Indonesien,
Thailand, Malaysia und Singapur wurden ausgewählt. Die
nous avons retenu les meilleurs
projets. Le festival a aussi une
image forte en termes industriels. Presque tous les acheteurs invités cette année seront
présents et même ceux qui ne
sont jamais venus comme les
fameuses mini-majors américaines: Miramax, Weinstein Co.,
Focus, Lion’s Gate. Cet aspect
professionnel est fondamental
pour que Locarno soit toujours
un festival plus riche en films
de qualité. ■
www.pardo.ch
Texte original: français
«Steibruch» von Sigfrid Steiner
(Locarno - Schweizer Filme
wiederentdeckt)
Einladung an das Buenos Aires
Lab (BAL) ist hingegen eine neue
Idee. Da Locarno in den vergangenen Jahren für den argentinischen Film eine wichtige Rolle
gespielt hat, wollten wir dem
BAL ein europäisches Fenster
anbieten: ein echtes Laboratorium für den neuen südamerikanischen Film, dessen beste
Projekte wir berücksichtigt haben. Das Festival hat auch in
gewerblicher Hinsicht ein gutes
Image. Fast alle eingeladenen
Filmeinkäufer sind dieses Jahr
anwesend, sogar jene, die noch
nie gekommen sind, beispielsweise die berühmten amerikanischen Mini-Majors Miramax,
Weinstein Co., Focus, Lion’s Gate.
Dieser Aspekt ist wichtig, damit
uns Locarno immer als ein Festival der qualitativ hoch stehenden Filme erhalten bleibt. ■
www.pardo.ch
Originaltext: Französisch
CB 370 aout 2006.xpr
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brèves/kurz
suite de la page 16
94,2 millions de francs
pour le cinéma allemand
Dès 2007, 94,2 millions de francs
(60 millions d’euros) seront attribués à la production de films par le
gouvernement fédéral allemand. Le
nouveau concept, qui s’inspire du
modèle britannique, exige que 15 à
20 % des débours d’un film soient
dépensés en Allemagne. Cette disposition tend à renforcer l’industrie
du cinéma et à accroître son potentiel concurrentiel à l’échelle internationale. Jusqu’ici, le gouvernement fédéral ne soutenait que le
Prix du cinéma allemand et sa mise
n’était que de 4,7 millions de francs
(3 millions d’euros). Les Länder attribuent de leur côté d’autres soutiens au cinéma. (ng)
Neuer Digitalscanner
für 8- bis 16-mm-Filme
Die im Mai 2005 gegründete und an
der CeBIT in Hannover bereits mit
dem europäischen Label für hervorragende Leistung in Informationstechnologie und Multimedia ausgezeichnete Westschweizer Firma Cinetis entwickelt den Prototyp eines
Scanners für die Digitalisierung
kleinformatiger fotografischer Filme
(8 mm, Super-8, 9.5 und 16 mm).
Der mit einem dreifarbigen CCDBildsensor mit hoher Auflösung
bestückte Apparat beruht auf einem
System mit kontinuierlichem Filmdurchlauf. Die Förderagentur für
Innovation KTI des Bundesamtes
für Berufsbildung und Technologie
unterstützt dieses Projekt für den
Technologietransfer, an dem sich
die Hochschule Wallis in Sitten und
das Institut Dalle Molle für künstliche Intelligenz in Martigny beteiligen. Unter dem Namen Bolex Digital bietet Cinetis bereits einen Digitalisierungsdienst für 8-, 9.5- und
16-mm-Filme in SDTV-Auflösung
(720 x 576) an. (ml)
www.cinetis.ch,
www.bolex-digital.ch
Nouveau scanneur numérique
de films 8-16 mm
Fondée en mai 2005 et déjà récompensée en mars dernier par le Label
européen d’excellence en technologies de l’information et multimédia
au CeBIT de Hanovre, la société romande Cinetis développe un prototype de scanneur pour la numérisation des films argentiques petits formats (8 mm, Super-8, 9.5 et 16 mm).
Cet appareil, muni d’un capteur
CCD tricolore haute définition, repose sur un système d’avance continue du film. L’Agence pour la promotion de l'innovation (CIT) de
l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie
soutient ce projet de transfert technologique, auquel sont associés la
Haute Ecole valaisanne de Sion et
l'Institut Dalle Molle d'intelligence
artificielle perceptive de Martigny.
Sous le nom de Bolex Digital, Cinetis propose déjà un service de numérisation des films 8, 9.5 et 16 mm
en résolution SDTV (720 x 576). (ml)
www.cinetis.ch,
www.bolex-digital.ch
Palmarès du NIFFF 2006
A l’issue du 6e Festival international
du film fantastique de Neuchâtel, qui
s’est déroulé du 3 au 9 juillet dernier, les prix et distinctions suivants
ont été décernés:
Prix H.R. Giger - Narcisse du
meilleur film: «The Bothersome
Man» de Jens Lien (Norvège)
Mention spéciale: «Storm» de Mans
Marlind et Björn Stein (Suède)
Méliès d’argent du meilleur long
métrage européen: «The Bothersome Man» de Jens Lien (Norvège)
Méliès d’or du meilleur court
métrage européen: «Dilemma» de
Boris Paval Conen (Pays-Bas)
Prix H.R. Giger - Narcisse du
meilleur court métrage suisse SSA/
Suissimage: «Une nuit blanche»
de Maja Gehrig (Suisse)
Prix Mad Movies: «SPL» de Wilson
Yip (Hong Kong)
Prix TSR du public: «Adam’s
Apples» d’Anders Thomas Jensen
(Danemark)
www.nifff.ch
Publikationen des BFS
Neben der jüngsten Studie zum
schweizerischen DVD-Markt von
Umberto Tedeschi (siehe Artikel auf
Seite 30) hat das Bundesamt für
Statistik kürzlich zwei Publikationen
veröffentlicht, die das Bildungswesen, insbesondere den Filmbereich,
betreffen: Das Schweizer Hochschulsystem im internationalen Kontext
und Bologna-Barometer 2006 – Die
Einführung gestufter Studiengänge
an den Schweizer Hochschulen. (ml)
www.statistik.admin.ch,
order@bfs.admin.ch
Publications de l’OFS
Outre la récente étude sur le marché
suisse du DVD réalisée par Umberto
Tedeschi (voir article en page 30),
l’Office fédéral de la statistique vient
d’éditer deux publications portant
sur la formation abordant notamment le domaine du cinéma: Le système suisse des hautes écoles dans le
contexte international et Baromètre
de Bologne 2006 – L’introduction des
filières échelonnées dans les hautes
écoles suisses. (ml)
www.statistik.admin.ch,
order@bfs.admin.ch
Wer will die «Brosamen» der
Fusion Pathé-Europlex?
Mit der Übernahme der zahlreichen
Säle der Europlex Cinémas in der
Westschweiz und der baldigen Inbetriebnahme zweier neuer Komplexe mit acht Sälen in Basel und
Bern festigt die französische Gesellschaft EuroPalaces – zu der auch die
Kinos Gaumont und Pathé gehören
– ihre Vormachtstellung in der
Schweiz. Am Wegrand dieses Expansionszuges bleiben die Kinos
mit einem Saal, die bislang zwischen Lausanne und Genf von Europlex betrieben wurden und deren
Zukunft ungewiss ist. Die Kinos in
Morges und Nyon interessieren
Cinérive SA, doch dem Atlantic in
Lausanne und dem Rialto Servette
in Genf droht die Schliessung. Im
Gegensatz zu den Behörden von
Morges und Nyon, die die Sache aus
der Nähe verfolgen und eine Intervention nicht ausschliessen, brilliert
die Stadt Lausanne durch Nichtstun. Als Antwort auf eine Petition
gegen das Multiplex-Projekt in Rôtillon, die von der Stadt eine klare
Kulturpolitik in dieser Sache forderte, antwortetet diese, es handle sich
um rein wirtschaftliche Aktivitäten,
für die der Grundsatz der Handelsfreiheit gelte. (ml)
Qui veut les «miettes» de
la fusion Pathé-Europlex?
Avec la reprise des multisalles romands du groupe Europlex Cinémas et bientôt deux nouveaux complexes de huit salles à Bâle et à
Berne, la société française EuroPalaces – qui rassemble les cinémas
Gaumont et Pathé – assoit sa suprématie en terre helvétique. Une expansion qui laisse sur le bord de la
route les salles à écran unique exploitées jusque-là par Europlex entre
Lausanne et Genève, dont l’avenir
reste incertain. Les cinémas de Morges et Nyon intéressent Cinérive SA,
mais l’Atlantic de Lausanne et le
Rialto Servette de Genève risquent
de mettre la clé sous la porte. Si les
autorités de Morges et Nyon suivent
l’affaire de près et n’excluent pas
d’intervenir, la Municipalité de Lausanne s’en lave les mains. En réponse à une pétition contre le feu projet
de multiplexe au Rôtillon, qui exigeait aussi que la Ville expose sa politique culturelle en la matière, celleci rétorque qu’il s’agit là d’«activités
purement économiques où prévaut
le principe de la liberté du commerce». (ml)
Petition der tschechischen
Filmemacher
Im vergangenen Februar verabschiedete das tschechische Parlament ein neues Filmförderungsgesetz, das die Erhöhung der staatlichen Gelder von 3,1 Mio. auf 15,7
bis 23.5 Mio. Franken (2 Mio. auf 10
bis 15 Mio. Euro) vorsah. Im Mai
legte Präsident Vaclav Klaus das
Veto ein mit dem Argument, das
Filmgeschäft sei ein Geschäft wie
jedes andere und dürfe daher nicht
aus der Staatskasse unterstützt werden. Das Gesetz ging zurück ins
Parlament, wo es in der Folge verworfen wurde. Die tschechischen
Filminstitutionen haben umgehend
reagiert und eine mehrsprachige
Petition verfasst, um Unterstützung
in ganz Europa für eine angemessene Förderung ihrer nationalen
Filmproduktion zu suchen. Der Petitionstext lässt sich herunterladen
auf www.filmcenter.cz (ng)
Pétition des réalisateurs
tchèques
En février dernier, le Parlement
tchèque promulguait une nouvelle
loi qui permettait d’augmenter les
aides au cinéma de 3,1 millions à
15,7 voire 23,5 millions de francs (de
2 millions jusqu’à 10 à 15 millions
d’euros). En mai, le président Vaclav
Klaus a opposé son veto, arguant
que l’industrie du cinéma ne se distingue pas des autres et que l’Etat
ne doit pas la subventionner. La loi
a été renvoyée au Parlement qui l’a
rejetée. Les institutions du cinéma
tchèque ont immédiatement réagi
en lançant une pétition en plusieurs
langues afin de trouver des appuis
dans toute l’Europe pour soutenir
leur production nationale. Le texte
de la pétition peut être téléchargé
sous www.filmcenter.cz (ng)
Neuer Jurist
in der Sektion Film
Der Jurist Sébastien Vitali nimmt
seine Tätigkeit in der Sektion Film
des Bundesamts für Kultur auf. Der
zweisprachige Experte für Urheberrecht (französisch und deutsch)
hat vorher unter anderem für das
Eidgenössische Institut für Geistiges
Eigentum (IGE) gearbeitet. (ml)
Nouveau juriste à la
Section du cinéma
Le juriste Sébastien Vitali a rejoint la
Section du cinéma de l’Office fédéral de la culture. Bilingue (français
et allemand), ce spécialiste du droit
d’auteur a notamment travaillé pour
l'Institut fédéral de la propriété intellectuelle. (ml)
«1000 Frauen und ein Traum»
in Palästina
Der Eröffnungsfilm des Filmfestivals
für Menschenrechte im neuseeländischen Auckland (11. bis 18. Mai),
«1000 Frauen und ein Traum» von
Gabriela Neuhaus und Angelo Scudeletti wurde danach an rund 30
Spielstätten in ganz Palästina gezeigt. (ml)
www.offroadreports.ch
«1000 Frauen und ein Traum»
en Palestine
Film d’ouverture du Festival du film
sur les droits humains d’Auckland
(Nouvelle-Zélande), qui avait lieu
du 11 au 18 mai, «1000 Frauen und
ein Traum» de Gabriela Neuhaus et
Angelo Scudeletti a ensuite donné
lieu à une trentaine de projections
dans toute la Palestine. (ml)
www.offroadreports.ch
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Régimes d’encouragement 2006-2010
En route vers de nouvelles aventures!
Depuis le 1er juillet, les nouvelles dispositions de l’Ordonnance
fédérale sur l’encouragement du cinéma sont entrées en vigueur.
Les anciennes commissions ont été remplacées par des structures inédites et des nouveaux experts ont été nommés. Nicolas
Bideau, chef de la Section du cinéma de l’Office fédéral de la culture (OFC) et maître d’œuvre de ce concept ficelé en moins d’un
an, explique et commente ses options (interview intégrale sur
www.cine-bulletin.ch).
Propos recueillis par Françoise Deriaz
L’objectif de «qualité et popularité»
défini par l’OFC ne fait pas l’unanimité. On vous soupçonne de vouloir favoriser la production de films
grand public comme «Grounding»
au détriment du cinéma d’auteur,
tant de fiction que documentaire.
Alors que la nouvelle Ordonnance
est sous toit, pouvez-vous, une fois
encore, préciser vos intentions?
Il a toujours été question d’intégrer l’équation qualité-popularité aux instruments d’encouragement du cinéma. Je voulais
qu’elle figure à tous les stades
de l’intervention de l’OFC – de
la production à la distribution –
et qu’elle soit prise en considération pour le choix des commissions. Appliqué à un film,
le terme de popularité signifie
pour ma part «trouver son public», indépendamment de son
budget, mais il appartient désormais aux experts de le définir. La Suisse n’a par ailleurs ni
les forces productrices ni les
idées pour faire surgir quarante
«Grounding» par année, mais
bien deux ou trois locomotives
et un certain nombre de petits
et moyens projets.
Förderungskonzepte 2006-2010
Auf zu neuen Abenteuern!
Seit dem 1. Juli sind die neuen Bestimmungen der Verordnung
über die Filmförderung in Kraft. Die früheren Ausschüsse wurden
neu strukturiert, und es wurden neue Experten ernannt. Nicolas
Bideau, Leiter der Sektion Film des Bundesamtes für Kultur (BAK)
und Gestalter dieses Konzepts, das in weniger als einem Jahr erarbeitet wurde, erklärt und kommentiert seine Entscheidungen
(ungekürztes Interview unter www.cine-bulletin.ch).
Das Gespräch führte Françoise Deriaz
Das vom BAK gesetzte Ziel «Qualität und Popularität» stösst nicht
überall auf Zustimmung. Man hat
den Verdacht, dass Sie die Produktion von Filmen für ein breites Publikum, wie «Grounding», begünstigen wollen, dies zum Nachteil des
Autorenfilms im Dokumentar- wie
auch im Spielfilmbereich. Können
Sie uns jetzt, da die neue Verordnung unter Dach und Fach ist, Ihre
Intentionen nochmals darlegen?
Es war schon immer die Rede
davon, den Grundsatz von Qualität-Popularität in die Filmförderungsinstrumente zu integrieren. Ich wollte, dass er in
allen Interventionsphasen des
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BAK wirksam ist – von der Produktion bis zum Verleih – und
dass er bei der Wahl der Ausschüsse berücksichtigt wird. In
Bezug auf einen Film bedeutet
der Begriff Popularität nach
meiner Meinung «sein Publikum finden», ungeachtet des
Budgets. Doch es ist nun Sache
der Expertinnen und Experten,
ihn zu definieren. Die Schweiz
hat übrigens weder das Produktionspotenzial noch die Ideen,
um 40 «Grounding» pro Jahr
hervorzubringen, doch sie verfügt über zwei oder drei Zugpferde und einige kleine und
mittlere Projekte.
Il n’est donc pas question d’obliger
tout le monde à faire des films populaires, voire populistes…
Bien sûr que non! Je répète encore une fois ce que je dis depuis huit mois: je veux qu’un
réalisateur et un producteur qui
demandent une subvention publique se préoccupent de l’audience de leur projet. Quand on
sait que certains ne se posent
pas systématiquement ces questions – à quel public s’adresse le
film et comment entendent-ils
le toucher? – ce sera déjà un progrès énorme! Il ne s’agit pas de
soutenir chaque film en fonction du box-office ni d’accabler
les petits projets!…
Les documentaristes s’estiment
lésés parce que 3 millions au lieu
des 4 souhaités sont destinés aux
documentaires de cinéma – alors
que 9,15 millions sont attribués à
l’encouragement de la fiction de
cinéma. Pouvez-vous justifier cette
décision?
Notamment parce qu’un documentaire coûte en moyenne
trois fois moins cher qu’une fiction, j’ai toujours dit que le rapport devait être de 1 à 3. Nous
Es geht also nicht darum, jedermann dazu zu zwingen, populäre
oder sogar volkstümliche Filme zu
machen ...
Natürlich nicht! Ich wiederhole
noch einmal, was ich seit acht
Monaten sage: Ich möchte, dass
sich ein Regisseur und eine Produzentin, die um Unterstützungsgelder ersuchen, Gedanken zum Publikum ihres Films
machen. Geht man davon aus,
dass manche sich die Fragen –
an welches Publikum richtet
sich unser Film, und wie können
wir es ansprechen? – nicht systematisch stellen, so wäre dies
bereits ein grosser Fortschritt.
Es geht weder darum, jeden
Film in Abhängigkeit des BoxOffice zu unterstützen, noch
die kleinen Projekte links liegen
zu lassen!
Die Dokumentarfilmer fühlen sich
benachteiligt, weil nur 3 Millionen
statt der gewünschten 4 Millionen
für den Kinodokumentarfilm zur
Verfügung stehen – während für
die Förderung des Kinospielfilms
9,15 Millionen bereitstehen. Können Sie diesen Entscheid begründen?
soutenons ainsi autant les deux
genres. Il faut toutefois savoir
qu’il s’agit-là d’une exception
suisse: nos grands voisins attribuent rarement de l’argent public aux documentaires.
Quelles sont les nouveautés les
plus significatives de l’Ordonnance
sur l’encouragement du cinéma?
La grande nouveauté, c’est la
structure des commissions et le
profil des gens qui les composent. Les genres des films ne
sont plus mélangés, la nouvelle
approche privilégie le cinéma
et ce qui n’est pas une priorité
à nos yeux est expertisé par des
intendants. J’ai ensuite choisi des
experts plus proches des talents
du cinéma suisse d’aujourd’hui
et du public.
Les instruments de promotion
représentent l’autre grande nouveauté. Une réflexion minutieuse
sur la promotion, son renforcement et sa professionnalisation
a abouti au constat qu’il fallait
lui accorder une place importante dans les Régimes d’encouragement et l’Ordonnance, et
non seulement des petites allusions ici ou là.
Ein Dokumentarfilm kostet
durchschnittlich dreimal weniger als ein Spielfilm, und deshalb habe ich immer gesagt,
dass das Verhältnis drei zu eins
betragen muss. Wir unterstützen
also beide Genres in gleichem
Masse. Dabei darf man nicht
vergessen, dass es sich um eine
schweizerische Ausnahme handelt: Bei unseren grossen Nachbarn fliessen selten öffentliche
Gelder in den Dokumentarfilm.
Welches sind die bedeutendsten
Neuerungen der Verordnung über
die Filmförderung?
Eine grosse Neuerung betrifft
die Struktur der Kommissionen
und das Profil deren Mitglieder.
Die Filmgenres sind nicht mehr
durchmischt, der neue Ansatz
begünstigt den Kinofilm, und
das, was unseres Erachtens weniger vordringlich ist, wird von
Intendanten begutachtet. Zudem habe ich Expertinnen und
Experten gewählt, die den aufstrebenden Talenten des heutigen Schweizer Films und dem
Publikum nahe stehen. Die Promotionsinstrumente sind eine
weitere grosse Neuerung. Eine
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En règle générale, oui. La critique s’est surtout focalisée sur
la question du lectorat. La répartition entre fiction et documentaire n’a posé aucun problème. C’était un vœu de la plupart des associations auquel je
me suis rallié. Nous étions aussi
d’accord sur le fait de passer
de trois à cinq experts dans ces
deux commissions. Quant aux
nouveaux instruments du souscomité Exploitation et diversité, ils seront jugés à l’usage. Le
© Petro Domenigg / Allegro Film
La nouvelle commission d’experts
en charge de l’évaluation des demandes d’aide sélective se divise
en trois sous-comités: deux de cinq
membres (fiction de cinéma, documentaire de cinéma et de télévision) et un de trois membres (Exploitation et diversité). L’expertise
des films de télévision est par ailleurs confiée à trois intendants (un
par région linguistique) et celle des
courts métrages à un seul. Cette
nouvelle structure a-t-elle obtenu
l’assentiment de la branche?
choix des intendants est intéressant. Si beaucoup de gens ne
juraient que par l’expérience danoise en la matière, les avis sont
aujourd’hui partagés: certains
apprécient le risque que représente la personnalisation des
décisions – au lieu du flou parfois artistique du verdict plus
démocratique des experts – mais
ce choix suscite aussi des appréhensions compréhensibles
sur les dangers de corruption et
de copinage. C’est un laboratoire
que nous nous réjouissons d’ouvrir avec Philippe Clivaz, qui a
toute notre confiance. Allouer
650'000 francs à une personne
pour le court métrage n’est pas
un risque démesuré et je suis
ravi de tester la formule danoise dans ce domaine. Cela dit, la
Section du cinéma exerce toujours son contrôle: elle vérifie les
dossiers et les transmet à l’intendant; celui-ci nous livre ensuite une expertise écrite et je
prends la décision. En somme,
il n’y a qu’un expert au lieu de
trois ou cinq! Concernant l’intendance TV, de nombreux producteurs indépendants m’ont
fait part de leur méfiance vis-
«Headsman» de Simon Aeby, à l’affiche en Suisse romande depuis
le 26 juillet
detaillierte Analyse der Promotion, deren Förderung und Professionalisierung hat zur Feststellung geführt, dass man ihr in
den Förderungskonzepten und
der Verordnung einen wichtigen
Platz einräumen muss.
Die neue Fachkommission für die
Evaluation der Gesuche um selektive Förderung besteht aus drei Ausschüssen: «Spielfilm» mit fünf Mitgliedern, «Dokumentarfilm» (Kino
und Fernsehen) mit fünf Mitgliedern
und «Auswertung und Vielfalt» mit
drei Mitgliedern. Die Begutachtung
der Fernsehfilme wurde drei Intendantinnen und Intendanten anvertraut (einer pro Sprachregion), die
Begutachtung der Kurzfilme einem
einzigen. Ist diese neue Struktur in
der Branche auf Zustimmung gestossen?
Im Grossen und Ganzen, ja. Die
Kritik betraf vor allem das Lektorat. Die Unterteilung in Spielfilm und Dokumentarfilm war
kein Problem. Sie entsprach dem
Wunsch der meisten Verbände.
Einig war man sich auch in Bezug auf die Aufstockung der
beiden Ausschüsse von drei auf
fünf Mitglieder. Was die neuen
Instrumente des Ausschusses
Auswertung und Vielfalt betrifft,
so wird man für eine Beurteilung abwarten, wie sie sich in
der Praxis bewähren. Die Wahl
der Intendanten ist interessant.
Viele Leute schworen auf die
dänische Erfahrung auf diesem
Gebiet, heute sind die Meinungen geteilt: Einige schätzen das
Risiko, das sich aufgrund der Personifizierung der Entscheidungen ergibt – anstelle einer oftmals verschwommenen künstlerischen Begründung eines
demokratischeren Verdikts der
Expertinnen und Experten –,
doch diese Wahl gibt verständlicherweise Anlass zur Besorgnis hinsichtlich Korruption und
Vetternwirtschaft. Wir freuen
uns, diese Versuchsstätte mit
Philippe Clivaz zu eröffnen, der
unser ganzes Vertrauen geniesst.
Einer Person 650'000 Franken
für den Kurzfilm anzuvertrauen,
ist kein übertriebenes Risiko,
und es interessiert mich, die
dänische Formel zu testen. Die
Sektion Film behält jedoch stets
die Aufsicht: Sie prüft die Dossiers und leitet sie dem Intendanten weiter. Dieser liefert uns
eine schriftliche Expertise, und
ich treffe dann den Entscheid.
Es gibt also nur einen Experten
anstelle von drei oder fünf! Was
die Fernsehintendanz betrifft, so
haben viele unabhängige Produzenten ihr Misstrauen gegenüber dem Fernsehen geäussert,
und sie wünschen, dass die für
die Begutachtung der Projekte
zuständigen Intendanten eine
gewisse Autonomie gegenüber
der SRG geniessen. Ich nehme
deshalb an, dass die Idee, eine
Drittperson beizuziehen – eine
Art Ombudsmann für das Fernsehen, die Produzenten und die
Sektion Film – gut aufgenommen wurde.
Die Intendantin für den Fernsehfilm aus der italienischen Schweiz,
Giulia Fretta, ist nicht wirklich unabhängig von der SRG, da sie bei
der TSI für die Spielfilmproduktion
zuständig ist. Ist es angebracht,
dass sie gewissermassen Richterin in eigener Sache ist?
Ich weiss, der Entscheid ist
heikel, auch wenn die TSI nur
einen Fernsehfilm pro Jahr produziert. Dennoch: Ich habe mit
allen unabhängigen Tessiner
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Bilanzen und Ausblicke
Für die Branchenverbände und institutionen ist der Sommer die
Zeit der Bilanzen. Unter den zahlreichen Tätigkeitsberichten und
Jahrespublikationen seien der sehr
ansprechende Jahresbericht 2005
und Ausblick 2006 des Verbands
Filmregie und Drehbuch Schweiz
(ARF/FDS), die Jahresberichte von
Swiss Films und der Schweizerischen Autorengesellschaft (SSA),
die Berichte von Memoriav, von der
Schweizer Trickfilmgruppe (STFG)
sowie der Geschäftsbericht 2005 und
die Nutzenbilanz der SRG erwähnt.
(ml)
Bilans et perspectives
Pour les associations et institutions
de la profession, comme chaque été,
l’heure est au bilan. Parmi moult
rapports d’activités et publications
annuelles, signalons le très élégant
Rapport annuel 2005 et Perspectives
2006 de l’Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films
(ARF/FDS), les rapports annuels de
Swiss Films et de la Société suisse
des auteurs (SSA), les rapports d’activités de Memoriav et du Groupement suisse du film d’animation
(GSFA) ou encore le Rapport de gestion 2005 et le Bilan d’utilité de la
SSR. (ml)
Palmarès du FROG 2006
A l’issue du 2e Festival du film romand, qui s’est déroulé à Genève du
8 au 11 juin dernier, les prix et distinctions suivants ont été décernés:
Prix du Public et Prix de la relève:
«Crónica de un Sueño» de Stefano
Tononi et Mariana Viñoles
Mention spéciale du jury:
«Le génie de la boîte de raviolis»
de Claude Barras
Prix de la meilleure photographie:
«La limace» de Tania ZambranoOvalle et Anthony Vouardoux
(Pascal Montjovent)
Prix du meilleur documentaire:
«Les règles du jeu» de Pierre
Morath et Nicholas Peart
Prix du meilleur court métrage:
«Amancay» de Milagros
Mumenthaler
www festival-frog.ch
Vier Kurzfilme von Godard
Jean-Luc Godard veröffentlicht eine
DVD sowie die Texte (mit deutscher
und englischer Übersetzung) mit
Vor- und Nachspann von vier neuen
Kurzfilmen, die nicht im Kino zu
sehen waren: «A l’origine du XXIe
siècle», «The Old Place», «Liberté et
patrie» und «Je vous aime Sarajevo».
(ml)
Quatre fois Jean-Luc Godard, Editions EGM Cinéma, 128 pages
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Quatre courts de Godard
Jean-Luc Godard publie un DVD
ainsi que les textes (avec traductions
allemande et anglaise) et génériques
de quatre courts métrages récents
qui n’ont pas été distribués en salles:
«A l’origine du XXIe siècle», «The Old
Place», «Liberté et patrie» et «Je vous
aime Sarajevo». (ml)
Quatre fois Jean-Luc Godard, Editions EGM Cinéma, 128 pages
Dreharbeiten in Togo
Am Festival du film romand 2006
gewannen sie den Preis für den
besten Dokumentarfilm, «Les règles
du jeu», nun drehten die Genfer Cineasten Pierre Morath und Nicholas
Peart im Juni in Lomé den Film
«Togo – une géopolitique du football» (Arbeitstitel). Anhand der Togoer Fussball-Nationalmannschaft,
die dieses Jahr zum ersten Mal an
einer Weltmeisterschaft teilnahm,
zeigt diese Produktion von Tarantula Suisse und nva21 die heutige
Situation des Landes auf. (ml)
Tournage au Togo
Lauréats du Prix du meilleur documentaire au Festival du film romand 2006 pour «Les règles du jeu»,
les cinéastes genevois Pierre Morath
et Nicholas Peart étaient à Lomé en
juin dernier pour tourner «Togo –
une géopolitique du football» (titre
provisoire). Cette production de Tarantula Suisse et nva21 évoquera les
réalités actuelles du pays au travers
de son équipe nationale de foot, qui
a pris part à la Coupe du monde
pour la première fois cette année.
(ml)
Frédéric Maire: (Mit-)Verleiher
der Caméra d’or
Unter dem gemeinsamen Vorsitz
der Brüder Luc und Jean-Pierre
Dardenne, Gewinner von zwei Goldenen Palmen für «Rosetta» und «Le
fils», war Frédéric Maire, Direktor
des Internationalen Filmfestivals
Locarno, als Mitglied der Jury Caméra d’or am Festival in Cannes für
die Wahl des Siegers, «12:08 East
Bucharest» des Rumänen Corneliu
Porumboiu, mitverantwortlich. Bei
dieser Erkundungsrunde an der
Croisette, wo Frédéric Maire mit den
Augen eines Perlenfischers und Kritikers bestimmt einige viel versprechende Talente ausfindig machte,
hatte er die Gelegenheit, sich auf
dem internationalen Parkett zu profilieren und sein Adressheft zu erweitern. Kein Zweifel: die in Cannes
eingebrachte Ernte wird man auf
den Locarner Leinwänden wieder
sehen. (fd)
Frédéric Maire a (co)décerné
la Caméra d’or
Sous la présidence bicéphale des
frères Luc et Jean-Pierre Dardenne,
lauréats de deux Palmes d’or avec
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«Rosetta» et «Le fils», Frédéric Maire,
directeur du Festival international
du film de Locarno, a été membre
du Jury Caméra d’or au Festival de
Cannes et a contribué à désigner le
vainqueur: «12:08 East Bucharest»
du Roumain Corneliu Porumboiu.
Ce tour de piste sur la Croisette, où
l’œil du pêcheur de perles et du critique ont certainement détecté des
talents prometteurs, lui a aussi permis de se profiler sur la scène internationale et d’étoffer son carnet
d’adresses. Nul doute que sa moisson cannoise rejaillira sur les écrans
de Locarno. (fd)
Salon im Kinoformat
Das Kino Riffraff veranstaltet in Zusammenarbeit mit dem Schweizer
Filmregisseur Rudolph Jula und der
Zürcher Kunsthochschule F+F in lockerer Folge einen «Salon im Kinoformat». Der Moderator Jula nimmt
jeweils einen Spielfilm zum Anlass
für ein anregendes Gespräch mit
verschiedenen Gästen und dem
Publikum. Mit «Dogville» von Lars
von Trier wurde der erste Salon eröffnet. Zum Gespräch wurde Christian Rutishauser eingeladen, Jesuitenpater und Lehrbeauftragter an
der Hochschule für Philosophie in
München sowie für jüdische Studien an der päpstlichen Universität
in Rom. (ng)
www.riffraff.ch
Un Salon format cinéma
Le Cinéma Riffraff organise, avec la
collaboration du réalisateur suisse
Rudolph Jula et l’Ecole d’art F+F de
Zurich, un «Salon format cinéma».
Le modérateur, Jula, propose chaque fois un débat sur un film entre
des invités et le public. Le Salon a
été inauguré avec «Dogville» de Lars
von Trier et Christian Rutishauser,
père jésuite chargé de cours à la Faculté de philosophie de Munich et
des études juives à l’Université pontificale à Rome, animait la discussion.
(ng)
www.riffraff.ch
Erich Langjahr ist zurück
«Das Erbe der Bergler» wurde zwischen Ende Juni und Anfang Juli in
Zürich und Bern als Vorpremiere
gezeigt. Der Deutschschweizer Kinostart dieses neuen Dokumentarfilms von Erich Langjahr – nach
«Hirtenreise ins dritte Jahrtausend»
(2002) – ist für den 19. Oktober geplant. (ml)
Erich Langjahr est de retour
«Das Erbe der Bergler» a été montré
en avant-première à Zurich et à
Berne entre fin juin et début juillet.
La sortie alémanique de ce nouveau
documentaire réalisé par Erich
Langjahr, après «Transhumance
vers le troisième millénaire» (2002),
est prévue pour le 19 octobre prochain. (ml)
Schnitte am Film. Auf Kritik stiess
die Albtraumsequenz, in der Wrigley von einer Mitschülerin unsittlich berührt wird, unter anderem
weil besagte Szenen an Folterbilder
von Abu Ghraib erinnern! (ng)
Helene Hofer, nouvelle secrétaire
du GARP
Helene Hofer bei der GARP
Die Produktionsleiterin Helene Hofer tritt die Nachfolge von Madeleine Fonjallaz im Sekretariat der
Gruppe Autoren, Regisseure, Produzenten (GARP) an. Sie arbeitete bei
Filmen mit, die von Maximage, Vega
Film und Peacock produziert wurden und war zuvor für Focal und
Viper tätig. Ferner leitete sie in den
vergangenen vier Jahren die Interessengemeinschaft Kultur Luzern. (ml)
Helene Hofer au GARP
La directrice de production Helene
Hofer succède à Madeleine Fonjallaz
au secrétariat du Groupe auteurs,
réalisateurs, producteurs (GARP).
Après avoir travaillé pour des films
produits par maximage, Vega Film,
Peacok et collaboré antérieurement
avec Focal et Viper, elle a dirigé la
communauté d’intérêts culturels de
Lucerne ces quatre dernières années.
(ml)
Wettbewerbe Talent Screen
Auf der Suche nach den Cineasten
von morgen veranstaltet Talent
Screen zwei Wettbewerbe. Am 4.
September findet ein Movie Marathon statt: Innerhalb von 48 Stunden muss ein Film entstehen; der
Preis ist mit 5000 Franken dotiert.
Und am Pitch Battle treten Autoren
gegeneinander an und stellen der
Jury des Preises Pitch Talent 2006
ihre Projekte vor. (ml)
www.talentscreen.ch
Concours Talent Screen
A la recherche des cinéastes de demain, Talent Screen organise deux
concours. Le 4 septembre, un Movie
Marathon propose la réalisation
d’un film en 48 heures avec un prix
de 5000 francs à la clé. Et pour présenter leur projet de film au jury
public décernant le Prix Pitch Talent
2006, les cinéastes sont conviés à
participer à une Pitch Battle. (ml)
www.talentscreen.ch
Deutsche Zensur für «Eugen»
Damit «Mein Name ist Eugen» 2007
auch in Deutschland ohne Altersbeschränkung in den Kinos starten
darf, verlangte die Freiwillige Selbstkontrolle für Filmwirtschaft (FSK)
Censure allemande
pour «Eugen»
Pour que «Je m’appelle Eugen» soit
autorisé à être projeté en 2007 sans
limite d’âge dans les cinémas allemands, la Freiwillige Selbstkontrolle
für Filmwirtschaft (FSK) a exigé des
coupes. Elle incrimine la séquence
du cauchemar où Wrigley est caressé de manière jugée indécente par
une camarade d’école en invoquant
qu’elle rappelle les scènes de torture
d’Abu Ghraib! (ng)
Film am See
Noch bis Ende August veranstaltet
die Rote Fabrik in Zürich ihr traditionelles Open-Air-Kino «Film am
See». Vor dem Hintergrund der zunehmenden Einschränkungen der
persönlichen Bewegungsfreiheit
und der wachsenden Überwachung
lautet das diesjährige Thema Zero
Tolerance. Unter anderem stehen
auch «Anna Göldin, letzte Hexe»
von Gertrud Pinkus und eine Reihe
von Schweizer Kurzfilmen auf dem
Programm. (ng)
www.rotefabrik.ch/film
Film am See
Jusqu’à la fin août, la Rote Fabrik
organise à Zurich son traditionnel
cinéma en plein air Film am See.
Dans un contexte de restriction graduelle des libertés individuelles et
de surveillance croissante, Zero
Tolerance est le thème retenu cette
année. «Anna Göldin, la dernière
sorcière», de Gertrud Pinkus, et une
série de courts métrages suisses figurent notamment au programme.(ng)
www.rotefabrik.ch/film
Filmjurierung des Aargauer
Kuratoriums
Das Aargauer Kuratorium hat dieses
Jahr zehn Filmförderbeiträge in der
Höhe von insgesamt 230'400 Franken gesprochen. Drehbuch- und
Herstellungsbeiträge zwischen 5'400
und 40'000 Franken erhielten Paul
Riniker, Uri Werner Urech, Markus
Fischer, Lina Geissmann, Dieter
Gränicher, Thomas Haemmerli, Elia
Marinucci, Barbara Praschnig, Alfi
Sinniger und Petra Volpe. Als auswärtige Juroren amtierten der Filmemacher Christian Frei und der
Filmkritiker Christoph Schneider.
Die Beiträge werden am 28. Oktober
an einer Feier in Aarau übergeben.
(ng)
www.ag.ch/kuratorium
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à-vis de la télévision et souhaitaient que les intendants appelés à expertiser les projets jouissent d’une certaine autonomie
par rapport à la SSR. Je présume
donc que l’idée de faire appel à
une tierce personne – une sorte
d’ombudsman entre la TV, les
producteurs et la Section du cinéma – a été bien accueillie.
L’intendante de la Suisse italophone pour le téléfilm, Giulia Fretta,
n’est pas vraiment autonome de la
SSR puisqu’elle est responsable de
la production des films de fiction à
la TSI. Cette confusion entre juge et
partie est-elle adéquate?
C’est une décision que je sais
délicate, même si la TSI ne produit qu’un téléfilm par année –
et encore… J’ai parlé avec tous
les producteurs tessinois indépendants et il en est ressorti
que le rapport de confiance qui
prévaut entre eux et Giulia Fretta
plaide pour cette solution.
Si l’expertise des projets de documentaires de cinéma et de télévision incombe exclusivement au souscomité concerné, celle des longs
métrages de fiction de cinéma est
Produzenten gesprochen und
dabei kam heraus, dass das
Vertrauensverhältnis zwischen
ihnen und Giulia Fretta für
diese Lösung spricht.
Die Begutachtung von Dokumentarfilmprojekten fürs Kino und fürs
Fernsehen ist ausschliesslich Sache des zuständigen Ausschusses,
während der Begutachtung der langen Kinospielfilme eine Drehbuchanalyse durch einen externen Lektor vorausgeht. Der Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz (ARF/
FDS) hat sich gegen das Lektorat
für jeden Film ausgesprochen, da
dieses Lektorat und die subjektive
Meinung des Lektors «eine unverhältnismässig hohe Gewichtung
im Entscheidungsprozess erhalten
würden». Wurde den Befürchtungen des ARF/FDS, dass sich die Experten nur auf das Lektorat stützen
könnten, Rechnung getragen?
Ja, aber das Ganze ist etwas
komplexer. Der ARF/FDS befürchtete eine unverhältnismässig hohe Gewichtung des
Lektorats, er befürchtete aber
vor allem auch eine zu grosse
Machtkonzentration in der Sektion Film gegenüber der Fach-
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Neue ExpertInnen und IntendantInnen
Nouveaux experts et intendants
Mitglieder des Ausschusses Spielfilm
Membres du sous-comité Fiction
Thierry Spicher (président), producteur, Lausanne
Christian Jungen, Filmjournalist und Filmwissenschaftler, Zürich
Güzin Kar, Autorin und Regisseurin, Zürich,
Chahnaz Sibaï, programmatrice cinématographique, Crissier
Daniel Treichler, Filmverleiher, Zürich
Mitglieder des Ausschusses Dokumentarfilm
(Kino und Fernsehen)
Membres du sous-comité Documentaire (cinéma et télévision)
Christian Frei (Präsident), Autor, Regisseur und Filmproduzent, Zürich
Pauline Karli Gygax, productrice audiovisuelle, Genève
Luciano Rigolini, responsable de programmes et photographe, Lugano
Katharina von Flotow, productrice, Genève
Michèle Wannaz, Filmjournalistin und Script Consultant, Zürich
Mitglieder des Ausschusses Auswertung und Vielfalt
Membres du sous-comité Exploitation et diversité
Carola Stern (Präsidentin), Filmverleiherin und Produzentin, Zürich
Frank Braun, Kinobetreiber und Festivalleiter, Zürich
Cyril Thurston, Filmverleiher, Zürich
Ersatzmitglieder Spielfilm, Dokumentarfilm,
Auswertung und Vielfalt
Membres suppléants Fiction, Documentaire,
Exploitation et diversité
Steff Bossert, Kameramann, Bern
Joëlle Comé, productrice, Genève
Heinz Dill, producteur, Vevey
Laurent Dutoit, distributeur, Genève
Pascal Gavillet, journaliste spécialisé, Genève
Thomas Kufus, Filmproduzent, Regisseur und Autor, Berlin
Ted Sieger, Trickfilmschaffender, Bern
Intendanz Kurzfilm
Intendance Court métrage
Philippe Clivaz, programmateur de courts métrages, directeur de l’Association Base-Court, ancien directeur de l’Agence suisse du court métrage
Intendanz Fernsehspielfilm
Intendance Téléfilm
Claude Cueni, Schriftsteller und Filmdrehbuchautor, Verantwortlicher
für die deutschsprachige Schweiz
Giulia Fretta, productrice TV (TSI), responsable pour la Suisse italophone
Mara Sorbera, productrice TV (TF1), responsable pour la Suisse francophone
kommission. Im Klartext: Der
ARF/FDS befürchtete, dass ich
ein Projekt aufgrund des Lektorats durchfallen lassen könnte,
ohne es an die Kommission
weiterzuleiten; er äusserte sich
nicht gegen das Lektorat als
eines von mehreren Instrumenten zur Verbesserung des Drehbuchs – sofern die Analyse professionell erfolgen würde. Und
das ist der Fall: Während sechs
Monaten haben wir viele Personen getestet, und die von uns
ausgewählten Lektorinnen und
Lektoren sind bestimmt keine
Nullen! Ausserdem habe ich viel
über die Befürchtungen des
ARF/FDS in Bezug auf die
Machtkonzentration in der Sektion nachgedacht. Der gewählte
Kompromiss besteht darin, dass
der definitive Entscheid über
das Eintreten auf ein Gesuch
der Fachkommission anvertraut
wurde. Ich bin aber überzeugt,
dass die Lektorate sehr nützlich
sind: Sie bewirken einen gewissen Druck, weil sie daran erinnern, dass die Sektion Film
Drehbücher wünscht, die Hand
und Fuss haben. Zudem dienen
sie der Kommission als Filter
und helfen ihr, die Diskussionen
besser zu strukturieren. Natürlich werden die Expertinnen und
Experten die Drehbücher ebenfalls lesen müssen; wir haben
pflichtbewusste Personen ausgewählt, die ihre Arbeit machen
werden. Und schliesslich sei
darauf hingewiesen, dass es
sich hier um bewährte Vorgehensweisen handelt, die auch
von den meisten Nachbarländern gewählt wurden.
Nach welchen Kriterien wurden die
Expertinnen und Experten des Ausschusses Spielfilm ausgewählt?
Ausschlaggebend waren Profil,
Erfahrung und Aufgeschlossenheit; es sind unabhängige, offene und interessierte Menschen.
assortie d’une analyse préliminaire
du scénario par un lecteur extérieur.
L’Association des scénaristes et réalisateurs de films (ARF/FDS) a fait
part de son opposition à l’établissement d’une fiche de lecture pour
chaque film: ajoutée à l’appréciation subjective du lecteur, elle serait
à son sens susceptible de peser
«d’un poids démesuré sur le processus de décision». A-t-il été tenu
compte des craintes de l’ARF/FDS
de voir les experts se baser uniquement sur une telle fiche?
Oui, mais c’est un peu plus subtil que ça, parce que la question
divise. L’ARF/FDS avait certes
peur du poids démesuré des
fiches de lecture, mais surtout
d’une trop grande concentration du pouvoir au sein de la
Section du cinéma par rapport
à la commission. En clair, ils redoutaient que je décide de recaler un projet sur la base de
cette fiche sans le transmettre à
la commission. Ils n’étaient pas
opposés au fait que la fiche de
lecture soit un instrument parmi d’autres pour améliorer les
scénarios – à condition que
l’analyse soit faite de manière
professionnelle. Et c’est le cas:
Um detaillierte spezifische Fragen beantworten zu können,
wollte ich Fachleute aus allen
Bereichen der Filmherstellung
– vom Drehbuch bis zur Kinoauswertung. Ehrlich gesagt ist es
nicht einfach, intelligente und
erfahrene Personen zu finden,
die sich zudem die Zeit für diese
nicht besonders gut bezahlte
Arbeit nehmen. Ich bin froh, sie
gefunden zu haben, allerdings
ist nie voraussehbar, ob die Chemie zwischen fünf Personen
stimmt.
Die Wahl des Produzenten Thierry
Spicher als Präsident des Ausschusses Spielfilm wurde mit gemischten
Gefühlen aufgenommen. Es wurde
kritisiert, dass er erst seit drei Jahren im Beruf ist und nur einen Langfilm produziert hat («Mon frère se
marie» von Jean-Stéphane Bron),
der in Locarno seine Weltpremiere
feiert. Hätte ein Produzent oder Regisseur mit mehr Erfahrung nicht
besser gepasst?
Es sei zunächst daran erinnert,
dass Astrid Schaer, die seit zehn
Jahren Produktionsdossiers unter die Lupe nimmt, höchst effizient ist! Dann sollte man auch
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L’Aargauer Kuratorium
soutient le cinéma
Cette année, l’Aargauer Kuratorium
soutient le cinéma avec un montant
de 230'400 francs à répartir entre dix
bénéficiaires. Paul Riniker, Uri Werner Urech, Markus Fischer, Lina
Geissmann, Dieter Gränicher, Thomas Haemmerli, Elia Marinucci,
Barbara Praschnig, Alfi Sinniger et
Petra Volpe ont obtenu des aides au
scénario et à la réalisation allant de
5400 à 40'000 francs. Le réalisateur
Christian Frei et le critique Christoph
Schneider ont officié comme experts
indépendants. Les prix seront remis
le 28 octobre prochain lors d’une
cérémonie à Aarau. (ng)
www.ag.ch/kuratorium
Atelierstipendium für
Filmkritikerin
Die Zuger Kulturstiftung Landis &
Gyr hat für 2007/2008 Werkjahre
und Werksemester in London, Berlin und Zug vergeben. Unter anderem erhielt mit Nicole Hess, Redaktorin beim Tages Anzeiger, erstmals
eine Filmkritikerin ein Atelierstipendium. Für die Ausschreibung
haben sich rund 150 Kandidaten
aus den Bereichen Visuelle Kunst,
Fotografie, Literatur und Kulturkritik beworben. (ng)
Séjour artistique pour
une critique de cinéma
La Fondation zougoise pour la culture Landis & Gyr a attribué pour
2007-2008 des séjours artistiques
d’une année ou six mois à Londres,
Berlin et Zoug. Pour la première fois,
une critique de cinéma a obtenu
l’une de ces bourses: il s’agit de Nicole Hess, rédactrice au Tages Anzeiger. Environ 150 candidats étaient
en lice pour les arts visuels, la photogaphie, la littérature et la critique
culturelle. (ng)
Edi.06
Bereits zum siebten Mal schreibt
die Swiss Film Association den
Wettbewerb um den «Edi» aus. Die
Schweizer Auftrags- und Werbefilmpreise werden in drei Kategorien vergeben und haben zum Ziel,
den Filmstandort Schweiz aufzuwerten. Bis zm 31. August 2006 hat
die Schweizer Filmbranche Gelegenheit, ihre Arbeiten anzumelden.
Die Shortlist wird Mitte Oktober
bekannt gegeben. Am 16. November werden die Preise in festlichem
Rahmen überreicht. (ng)
www.edinet.ch
Edi.06
Pour la septième fois déjà, la Swiss
Film Association convie la profession à participer au concours «Edi».
Les prix sont décernés dans trois catégories et visent à valoriser la place
suisse du film de commande et du
spot publicitaire. Les candidats peu-
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CINE-BULLETIN
vent annoncer leurs travaux jusqu’au 31 août. La nominations seront annoncées à la mi-octobre et
les prix seront remis lors d’une cérémonie qui aura lieu le 16 novembre. (ng)
www.edinet.ch
Zahlreiche Kurzfilme aus der
Schweiz in Hamburg
Am 22. Internationalen Kurzfilm
Festival Hamburg (31. Mai bis 5. Juni) lief im internationalen Wettbewerb der dokumentarische Kurzfilm «Chasseur» von Alexandre
Charlet. Weitere Schweizer Filme im
Programm: «Reigen der Ziegen» von
Michael Sasdi, «Wir sind dir treu»
von Michael Koch, «Hara Kiri» von
Gian Reto Mayer, «Mandolinenfieber» von Kyros Kikos «78 Tours»
von Georges Schwizgebel, «Einspruch III» von Roland Colla,
«Wolkenbruch» von Simon Eltz, «Le
génie de la boîte de raviolis» von
Claude Barras und «Boliden» von
Walter Feistle. (sf)
Nombreux courts métrages
suisses à Hambourg
Au 22e Festival international du
court métrage de Hambourg (31 mai
au 5 juin), le court métrage documentaire «Chasseur» d’Alexandre
Charlet concourait en compétition
internationale. «Reigen der Ziegen»
de Michael Sasdi, «Wir sind dir treu»
de Michael Koch, «Hara Kiri» de
Gian Reto Mayer, «Mandolinenfieber» de Kyros Kikos «78 Tours» de
Georges Schwizgebel, «Einspruch
III» de Roland Colla, «Wolkenbruch»
de Simon Eltz, «Le génie de la boîte
de raviolis» de Claude Barras et
«Boliden» de Walter Feistle figuraient aussi au programme. (sf)
Dokumentarfilm im Fokus
der Rencontres de Vevey
Die im Jahr 2004 vom Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz (ARF/
FDS), vom Festival Images und von
Focal lancierten Rencontres de Vevey sehen heuer während zweier
Tage Vorführungen und Debatten
zum Thema Cinéma documentaire
pour les salles / cinéma documentaire pour la télévision (Dokumentarfilm fürs Kino / Dokumentarfilm
fürs Fernsehen) vor. Visions du Réel
eröffnete diese Debatte im vergangenen April (siehe CB Juni-Juli
2006), und nun möchte auch dieses
Forum «die in der Branche allzu seltene Gelegenheit bieten, über Film
und Filmregie zu diskutieren, und
zwar in einem ungezwungenen Rahmen, in dem weder die Beziehung
zur Produktion noch die Stimme
der Kritik noch die Meinung des
Publikums eine Rolle spielen». (ml)
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nous avons fait l’expérience
pendant six mois, testé de nombreuses personnes et les lecteurs que nous avons choisis ne
sont pas des manches! J’ai par
ailleurs bien réfléchi aux craintes de l’ARF/FDS concernant la
concentration du pouvoir entre
les mains de l’Office. Le compromis qui a été trouvé consiste
à confier à la commission la décision ultime d’entrer en matière. Cela dit, je continue à penser
que ces fiches de lecture sont
très utiles: elles exercent une
petite pression rappelant que la
Section du cinéma veut recevoir des scénarios qui tiennent
la route, elles permettent à la
commission de faire office de
filtre et de mieux structurer ses
discussions. Les experts ne seront pas pour autant dégagés de
l’obligation de lire le scénario:
nous avons choisi des gens sérieux qui vont faire leur travail.
Enfin, je signale que nous rejoignons là encore des pratiques
professionnelles qui ont fait leurs
preuves et qui sont pratiquées
par la majorité de nos voisins.
Sur la base de quels critères les experts du sous-comité Fiction ont-ils
été choisis?
die Rolle des Präsidenten relativieren, der vor allem Führungsfähigkeiten und Organisationstalent braucht, um eine Sitzung
so gut wie möglich zu leiten.
Von den fünf Experten hat Thierry Spicher am meisten Erfahrung mit Ausschüssen, da er im
Theater- und Tanzbereich sehr
aktiv war. Aus diesem Grund ist
er Präsident, aus keinem anderen. Die Wahl des Produzenten
war äusserst schwierig. Er muss
seinen Beruf kennen – das Entstehen einer nationalen und
einer internationalen Produktion – und die Talente von heute
ausfindig machen können. Es
stimmt, dass Thierry Spicher
nicht viele Produktionen vorzuweisen hat, aber er hat innerhalb zweier Jahre doch zwei Koproduktionen mit Mehrheitsbeteiligung der Schweiz aufgegleist!
beim Dokumentarfilm das Schwergewicht beim Fernsehen liegt?
Im Ausschuss Dokumentarfilm, der
vom Regisseur Christian Frei («War
Photographer», «The Giant Buddhas») präsidiert wird, findet sich
hingegen kein einziger Vertreter
des kommerziellen Kinobetriebs.
Muss man daraus schliessen, dass
Leur profil, leur expérience et
leur ouverture d’esprit; ce qui
signifie des gens indépendants,
ouverts et curieux. Pour répondre à des questions précises sur
différents aspects, je voulais des
spécialistes dans tous les domaines de la chaîne du cinéma, du
scénario à la salle. Honnêtement,
ce n’est pas facile de trouver des
gens intelligents expérimentés,
disposés de surcroît à consacrer
du temps sans être très bien
payés. Je suis donc content, du
moins sur le papier, mais l’alchimie entre cinq personnes est
impossible à prévoir.
La nomination du producteur Thierry Spicher à la présidence du souscomité Fiction suscite des réactions
mitigées. Il est notamment relevé
qu’il n’est entré dans la profession
que depuis trois ans et a produit
un seul long métrage («Mon frère
se marie» de Jean-Stéphane Bron)
dont la première mondiale aura lieu
à Locarno. Un producteur ou un réalisateur plus chevronné n’aurait-il
pas été préférable à ce poste?
Der Spielfilm und der Dokumentarfilm sind von sehr unterschiedlichen Voraussetzungen
und Problemen geprägt. Ich
habe Christian Frei als «Steuermann» gewählt, weil er meines
Erachtens Kontinuität in der
Qualität gewährleisten kann.
Luciano Rigolini (Produzent bei
Arte) und Katharina von Flotow
(Fachfrau für den internationalen Verkauf) ernannte ich, damit
ein Blick von aussen unsere
einheimische Produktion mit
der europäischen Produktion
vergleichen kann.
Mit der neuen Verordnung wurde
die Schwelle für den Zugang zu Succès Cinéma für lange Dokumentarfilme von 2500 auf 5000 Referenzeintritte (bzw. 3750 effektive Eintritte) und für lange Spielfilme von
5000 auf 10’000 Eintritte erhöht.
Diese Massnahme stiess auf Widerstand, vor allem bei den Dokumentarfilmern. Weshalb wurde der Zugang zur erfolgsabhängigen Filmförderung eingeschränkt?
Diese Einschränkung ist eine
Folge der Gewichtverlagerung
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monté deux coproductions majoritaires suisses en deux ans!
Dans le sous-comité Documentaire,
présidé par le réalisateur Christian
Frei («War Photographer», «The Giant
Buddhas»), on ne trouve en revanche
aucun professionnel de la commercialisation des films en salle. Fautil déduire de ce choix une orientation plus marquée du documentaire
vers la télévision?
Mike Müller und Selina Weber in «Alles bleibt anders» von Güzin Kar,
im Kino in der Deutschschweiz ab 31. August
Je rappelle tout d’abord qu’Astrid
Schaer, qui épluche des dossiers
de production depuis dix ans,
est des plus efficaces! Il faut ensuite relativiser le rôle du président, qui doit surtout avoir
assez de leadership et d’esprit
d’organisation pour diriger au
mieux une séance. Parmi les
cinq experts, Thierry Spicher est
celui qui a le plus d’expérience
des commissions, puisqu’il a
été très actif dans la danse et le
théâtre. C’est pour cette raison
qu’il est président, ni plus ni
moins. Le choix du producteur
était extrêmement difficile. Il devait à la fois connaître son métier
– le fonctionnement d’une production nationale et internationale – et détecter les talents d’aujourd’hui. Il est vrai que Thierry
Spicher n’a pas beaucoup produit, mais il a quand même
auf die Promotion. Wenn mehr
Mittel für die Entwicklung neuer
Promotionsinstrumente eingesetzt werden, erhöhen sich die
Chancen, dass der Film ins Kino kommt und mehr Zuschauer
anspricht. Es ist demnach nichts
als logisch, die Schwellen von
Succès Cinéma zu erhöhen. Die
Messlatte wird etwas höher gesetzt: 5000 Eintritte in der ganzen Schweiz für einen gut verliehenen Dokumentarfilm ist
eine angemessene Forderung,
wenn man die Investition in die
Promotion berücksichtigt. Wenn
man das nicht erreicht, kann
man gleich mit dem Filmen aufhören... Schliesslich handelt es
sich um eine erfolgsabhängige
Filmförderung und nicht um
«Succès Giesskanne» oder um
ein «Giesskannen-Cinéma»!
Was ist genau die Aufgabe des Ausschusses «Auswertung und Vielfalt»?
La situation et les problèmes des
films de fiction et des documentaires ne sont pas du tout les
mêmes. J’ai choisi Christian Frei
comme «capitaine du navire» –
parce qu’il représente à mon
avis une ligne à suivre – pour
assurer une continuité dans la
qualité. Ensuite, j’ai nommé
Luciano Rigolini (producteur à
Arte) et Katharina von Flotow
(spécialiste des ventes internationales) pour disposer d’un œil
extérieur permettant de confronter notre production nationale à la production européenne.
Avec la nouvelle Ordonnance, les
seuils donnant accès à Succès Cinéma passent de 2500 à 5000 entrées de référence pour les longs
Diese etwas komplexe Bezeichnung deckt die Promotion ab.
Wir konnten den Wortlaut im
Filmgesetz nicht ändern, das
dieses Wort nie verwendet hat!
Der Ausdruck Vielfalt weist darauf hin, dass die Promotion
nicht nur für ein Produktgenre
gedacht ist. Der Name dieses
Ausschusses sagt demnach viel
aus, dessen Zusammensetzung
ebenfalls. Es sind Leute darunter, denen man sicher nicht vor-
métrages documentaires (soit 3750
spectateurs effectifs) et de 5000 à
10’000 entrées pour les longs métrages de fiction. Cette mesure a
suscité des contestations, notamment de la part des documentaristes. Pourquoi, selon vous, faut-il
restreindre l’accès à l’aide liée au
succès?
Il faut comprendre cette restriction comme une conséquence
de l’accent mis sur la promotion.
En engageant plus de moyens
pour développer de nouveaux
instruments de promotion, les
chances des films d’accéder à
la salle et d’avoir plus de spectateurs s’en trouvent accrues. Il
est donc logique d’augmenter
les seuils de Succès Cinéma. On
place ainsi la barre un petit peu
plus haut: 5000 entrées dans
toute la Suisse pour un documentaire bien distribué est une
exigence relative en comparaison de l’investissement consenti
pour sa promotion. Si on n’y arrive pas, autant arrêter tout de
suite de faire du cinéma… Rappelons qu’il s’agit de Succès Cinéma et non de «Succès Arrosoir» ou «Arrosoir Cinéma»!
werfen kann, aus der rein «kommerziellen Ecke» zu kommen:
Die Verleiherin, der Verleiher
sowie der Kinobetreiber sind
meist im schwächsten Glied der
einheimischen Produktion tätig,
und das sind die guten Filme
mit mittlerem Budget, d.h. jene,
die im Wesentlichen den Schweizer Film ausmachen. Mit einigen
Zugpferden und 10 bis 20 guten
Filmen, die ihr Publikum finden,
dürften der minimale Markt-
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La question documentaire
aux Rencontres de Vevey
Lancées en 2004 par l’Association
des scénaristes et réalisateurs de
films (ARF/FDS), le Festival Images
et Focal, les Rencontres de Vevey
proposent cette année deux jours
de projections et de réflexion sur le
thème Cinéma documentaire pour
les salles / cinéma documentaire pour
la télévision. Si Visions du Réel a ouvert le débat en avril dernier (voir
CB juin-juillet 2006), ce forum entend pour sa part offrir «l’occasion
trop rare dans la profession de débattre de cinéma et de réalisation
dans un cadre libre auquel ne supplée ni le rapport à la production, ni
le miroir de la critique, ni l’accueil
du public». (ml)
Schweizer Kurzfilme in Huesca
und Zagreb ausgezeichnet
Im Juni erhielt am 34. Internationalen Filmfestival in Huesca (Spanien)
der schweizerisch-argentinische
Kurzfilm «Amancay» von Milagros
Mumenthaler den Cacho PalleroPreis. «Wir sind dir treu», Dokumentarfilm von Michael Koch, erhielt
eine lobende Erwähnung. Am Internationalen Animationsfilmfestival
Animafest in Zagreb wurde der Film
«Tarte aux pommes» von Isabelle
Favez ebenfalls mit einer lobenden
Erwähnung ausgezeichnet. (sf)
www.huesca-filmfestival.com,
www.animafest.hr
Courts suisses distingués
à Huesca et Zagreb
Au 34e Festival internacional de cine
de Huesca (Espagne), le Prix Cacho
Pallero a été attribué en juin dernier
au court métrage helvético-argentin
«Amancay» de Milagros Mumenthaler. «Wir sind dir treu», documentaire de Michael Koch, a obtenu
une mention spéciale du jury. Au
17e Festival international du film
d’animation Animafest de Zagreb,
«Tarte aux pommes» d’Isabelle Favez
a également décroché une mention
spéciale du jury. (sf)
www.huesca-filmfestival.com,
www.animafest.hr
Wechsel im SFP-Präsidium
Lukas Hobi ist der neue Präsident
bei der Swiss Film Producers’ Association SFP. Er tritt die Nachfolge
von Willy Egloff an. Für den zurückgetretenen Andi Huber ist neu Michael Steiger von C-Films in den
Vorstand gewählt worden. (ng)
Changement à la tête de la SFP
Lukas Hobi succède à Willy Egloff à
la présidence de l’Association suisse
des producteurs de films (SFP). Autre changement au sein du comité
directeur: Michael Steiger de C-Films
remplace Andi Huber qui a démissionné. (ng)
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CINE-BULLETIN
8/2006
Dani Levy provoziert
die Deutschen
«Mein Führer – Die wirklichste
Wahrheit über Adolf Hitler» heisst
der neue Film von Dani Levy, der im
Januar anlaufen soll. Bereits jetzt
stellen die Medien einmal mehr die
Frage, ob sich das Thema für eine
Parodie eignet. Die Hauptrolle im
Film spielt der deutsche Komiker
Helge Schneider. (ng)
Dani Levy provoque
les Allemands
Intitulé «Mon Führer – La vérité vraie
sur Adolf Hitler», le dernier film de
Dani Levy doit sortir en janvier prochain. Une fois de plus, les médias
s’interrogent déjà sur l’opportunité
d’aborder ce sujet sur le ton de la
parodie. Le rôle principal est tenu
par le comique allemand Helge
Schneider. (ng)
Locarno täglich auf Star TV
Star TV wird vom 2. bis 12. August
eine tägliche Sendung über das
Internationale Filmfestival Locarno
ausstrahlen. Präsentatorin ist die
frühere Miss Schweiz Tanja Gutmann. Für die Dauer des Festivals
wird der Sender auch im Tessin auf
dem Infokanal der Cablecom zu
empfangen sein. (ng)
Locarno sur Star TV
Du 2 au 12 août, Star TV diffusera
une émission quotidienne sur le
Festival international de Locarno.
La présentatrice, Tanja Gutmann,
est une ancienne Miss Suisse. Pendant le festival, l’émission pourra
être captée au Tessin sur le canal
d’information de Cablecom. (ng)
«Aimé S.» in Israel,
«Tito» in der Schweiz
Nach San Francisco, Bilbao, Moskau,
Istanbul, Thessaloniki und vielen
weiteren Destinationen in Europa
setzt «Aimée S. emprisonnée en
1945» von Daniel Künzi seine beeindruckende Festivalkarriere fort und
wird am Wettbewerb des internationalen Festivals Jewish Eye in Israel
(28. Oktober bis 3. November) teilnehmen. Der Cineast hat auch
«Missions chez Tito» realisiert,
einen Dokumentarfilm über die
Ärzte der Centrale sanitaire suisse,
die den jugoslawischen Partisanen
in ihrem Kampf gegen die nationalsozialistischen Besetzer zu Hilfe eilten. Der Film kommt am 15. September in Genf heraus. (ml)
«Aimé S.» en Israël,
«Tito» en Suisse
Après San Francisco, Bilbao, Moscou, Istanbul, Thessalonique et bien
d’autres destinations en Europe,
«Aimée S. emprisonnée en 1945» de
Daniel Künzi poursuivra sa belle
carrière festivalière en compétition
au Festival international Jewish Eye
en Israël (28 octobre au 3 novembre). Le cinéaste a par ailleurs réali-
sé «Missions chez Tito», documentaire dédié aux médecins de la Centrale sanitaire suisse partis soutenir
les partisans yougoslaves contre l’occupant nazi, qui sortira le 15 septembre à Genève. (ml)
stützung erheben, die den Verkäufern und Produzentinnen für die
Promotion und den Verkauf ihrer
Filme an internationalen Festivals
zukommt. (ml)
www.efp-online.com
«Eugen» in Moskau
Am 28. Internationalen Filmfestival
in Moskau (23. Juni-2. Juli) wurde
«Mein Name ist Eugen» von Michael
Steiner in der Reihe National Hits
gezeigt. Nach der ausserordentlichen Kinokarriere in der Schweiz
(rund 575'000 Zuschauer) – welche
diese Lausbubenkomödie als zweiterfolgreichster Schweizer Film hinter «Die Schweizermacher» klassiert
– soll «Mein Name ist Eugen» im Januar 2007 in Deutschland mit 150
Kopien starten. (sf)
www.miff.ru
European Film Promotion
à Shangai
Neuf films européens bénéficiant
du programme Film Sales Support
de European Film Promotion (EFP)
ont été présentés en juin au Festival
de Shangai. Swiss Films étant membre de EFP, la Suisse peut prétendre
à cette aide accordée aux vendeurs
et producteurs pour la promotion et
la vente de leurs films dans les festivals internationaux. (ml)
www.efp-online.com
«Eugen» à Moscou
Le 28e Festival international du film
de Moscou (23 juin au 2 juillet) a
présenté «Je m’appelle Eugen» dans
la section National Hits. Après son
extraordinaire carrière dans le pays
(575'000 spectateurs) – qui en fait le
deuxième film suisse le plus vu
après «Les faiseurs de Suisses» – la
comédie de Michael Steiner sortira
dans les salles allemandes en janvier prochain avec 150 copies. (sf)
www.miff.ru
Zwei schweizerische
P.R.I.M.E.-Projekte
Zwei Schweizer Produzenten haben
von der Expertise des Programms
P.R.I.M.E 2006 (siehe CB Januar
2006) profitiert, das zehn Filmprojekte aus Europa berücksichtigt hat:
Gilles Roulin (Olympia Films) mit
«A Rose for Maria» und Rolf Schmid
(Fama Film) mit «Lullaby», einer
deutschen Koproduktion von Reinhard Brundig (Pandora Film). Die
nächsten Beratungen finden im
September in Wien statt. (ml)
www.prime-net.biz
Deux projets suisses
chez P.R.I.M.E
Deux producteurs suisses ont bénéficié des expertises du programme
P.R.I.M.E 2006 (voir CB janvier 2006),
qui a retenu dix projets de films
européens: Gilles Roulin (Olympia
Films) avec «A Rose for Maria» et
Rolf Schmid (Fama Film) avec «Lullaby», coproduction allemande de
Reinhard Brundig (Pandora Film).
La prochaine session se tiendra en
septembre à Vienne. (ml)
www.prime-net.biz
European Film Promotion
in Shanghai
Neun europäische Filme profitierten vom Programm Film Sales Support der European Film Promotion
(EFP) und wurden im Juni am Festival von Shanghai gezeigt. Da Swiss
Films Mitglied von EFP ist, kann die
Schweiz Anspruch auf diese Unter-
Premiere von «Les Amants»
von Vouillamoz
«Les amants de la Dent Blanche»,
der die Rückkehr des ehemaligen
Direktors der TSR, Raymond Vouillamoz, zur Kamera kennzeichnet,
wird Ende August als Weltpremiere
in Sitten gezeigt. Der Fernsehfilm ist
am 13. September auf TSR zu sehen
und kommt ungefähr zur selben
Zeit auch als DVD heraus. (ml)
Premières des «Amants»
de Vouillamoz
«Les amants de la Dent Blanche»,
qui marque le retour derrière la caméra de l’ancien directeur des programmes de la TSR Raymond Vouillamoz, sera montré fin août en première mondiale à Sion. Ce téléfilm
sera diffusé le 13 septembre sur la
TSR et sortira en DVD à la même
période. (ml)
«Greina» von Festival
zu Festival
Der in Italien bereits an den Festivals in Trient, Corto in Bra (Cuneo)
und Cervino (Breuil-Cervinia und
Valtournenche) sowie in den USA in
Telluride gezeigte neue Dokumentarkurzfilm von Villi Hermann
nimmt am Wettbewerb des 18. Internationalen Berg & Abenteuer
Filmfestivals Graz in Österreich teil
(8. bis 11. November). (ml)
www.mountainfilm.com
«Greina» dans les festivals
Déjà présenté en Italie aux festivals
de Trente, Corto in Bra (Cuneo) et
Cervino (Breuil-Cervinia et Valtournenche), ainsi qu’aux Etats-Unis à
Telluride, le nouveau court métrage
documentaire de Villi Hermann sera
en compétition au 18e Festival international du film de montagne et
d’aventures de Graz en Autriche
(8 au 11 novembre). (ml)
www.mountainfilm.com
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Ce nom un peu complexe recouvre la promotion. Nous ne pouvions pas réformer la sémantique de la loi sur le cinéma qui
n’a jamais utilisé ce mot! Le terme diversité indique quant à lui
que la promotion n’est pas destinée à un seul genre de produit.
La dénomination de cette commission en dit donc beaucoup,
de même que sa composition.
On y trouve des gens qu’on ne
peut pas accuser d’être des «commerciaux» pur sucre. Les deux
distributeurs et l’exploitant qui
y siègent opèrent souvent dans
le maillon le plus faible de la
production nationale: les bons
films à moyen budget, ceux-là
mêmes qui constituent le cœur
du cinéma suisse. Avec quelques
locomotives et systématiquement 10 à 20 bons films qui
trouvent leur public, le minimum de 5 % de part de marché
peut être consolidé et les pics de
10 % ne sont pas exclus! Voilà ce
qu’est un cinéma suisse sain: il
aligne des bons (voire très bons)
films de budget moyen qui dis-
anteil von 5 % konsolidiert und
Spitzen von 10 % möglich sein!
Sie machen ein gesundes Schweizer Filmwesen aus: die guten
(und sehr guten) Filme mit mittlerem Budget, guter Promotion
und guter Auswertung. Ich
wählte also Personen aus, die
auf die Auswertung und den
Verleih dieser Filme spezialisiert
sind. Obwohl sie an gewisse
Qualitätskriterien gekoppelt ist,
erfolgt die traditionelle Starthilfe mehr oder weniger auto-
© Heini Stucki
Quelle est, précisément, la mission
du sous-comité «Exploitation et diversité»?
«Die Kunst der exakten Phantasie» von Beat Borter, im Kino in der
Deutschschweiz ab 7. September
posent d’une bonne promotion
et d’une bonne exploitation. J’ai
donc choisi des gens spécialisés
dans l’exploitation et la distribution de ces films-là. Bien que
soumise à certains critères liés
à la qualité du film, la traditionnelle aide au démarrage est plus
ou moins automatique. C’est un
socle de base nécessaire qu’il
conviendra cependant de développer dans une optique plus
sélective.
Philippe Clivaz, ancien directeur de
l’Agence suisse du court métrage,
est chargé d’expertiser les projets
de films. Est-il prévu, comme l’ARF/
FDS et le Groupement suisse du film
d’animation en ont émis le souhait,
qu’il soit épaulé par des spécialistes concernant l’animation?
matisch. Sie ist eine notwendige
Basis, deren selektiver Aspekt
aber ausgebaut werden sollte.
Er interessiert mich übrigens
sehr und ist ein Kleinod des
Schweizer Films. Philippe Clivaz
wird keine Probleme mit der
Analyse der Projekte bis zu
einem bestimmten Budget haben. Schwierig wird es, wenn
Diskrepanzen auftauchen hinsichtlich der Kriterien, die festlegen, ob es sich um ein kleines,
mittleres oder grosses Projekt
handelt. Wir haben uns bereits
als offen und flexibel erwiesen
und Ausnahmen zugelassen.
Philippe Clivaz, ehemaliger Direktor der Kurzfilm Agentur Schweiz,
wird die Filmprojekte begutachten.
Wird dem Wunsch des ARF/FDS
und der Trickfilmgruppe Schweiz,
er solle von Trickfilmspezialisten
unterstützt werden, entsprochen?
Wir von der Sektion Film sind
uns der Besonderheiten des
Trickfilms sehr wohl bewusst.
A la Section du cinéma, nous
sommes bien conscients des
spécificités de l’animation, pour
laquelle j’ai beaucoup d’intérêt.
C’est un fleuron du cinéma suis-
se. Philippe Clivaz n’aura pas de
problème à analyser les projets
jusqu’à un certain budget. La
difficulté intervient quand il y a
décalage avec les critères permettant de définir s’il s’agit
d’un petit, moyen ou grand projet. Nous avons déjà fait preuve
d’ouverture et de souplesse en
tolérant des exceptions. Mais
si Clivaz se heurte à un projet
qui dépasse ses compétences, il
pourra faire appel à un suppléant spécialisé dans l’animation. ■
Nouveautés de l’ordonnance sur
l’encouragement du cinéma sous
www.bak.admin.ch
Texte original: français
Aber wenn Philippe Clivaz an
ein Projekt stösst, das seine Kompetenzen übersteigt, wird er eine
Trickfilmfachperson beiziehen
können. ■
Neuerungen Filmförderungsverordnung unter
www.bak.admin.ch
Originaltext: Französisch
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Etat des lieux du documentaire
par l’ARC et la TSR
Le 6 juin dernier, l’Association romande du cinéma (ARC) offrait
la possibilité à la Télévision suisse romande (TSR) de faire le bilan
de sa politique de coproduction, de programmation et de promotion en matière de documentaire et de court métrage. Irène Challand (Unité documentaire), Gaspard Lamunière (Achats et préachats) ainsi que Françoise Mayor (Courts métrages) ont pris la
parole. Ambiance studieuse mais détendue.
Par Frédéric de Balagué
Alors que l’Appel des cinéastes
documentaires suisses dénonce
une diminution de l’aide fédérale au documentaire (voir CB
novembre 2005 et compte rendu du débat nyonnais à Visions
du Réel, CB juin-juillet 2006), il
était bon de faire le point sur la
politique menée par Irène Challand, responsable de l’Unité documentaire de la TSR secondée
par Gaspard Lamunière. L’occasion de mieux connaître aussi
les intentions de la télévision
romande concernant les courts
métrages suite à la nomination
de Françoise Mayor, qui prend
le relais de Michel Schopfer.
Cette initiative concluait l’as-
semblée générale annuelle de
l’ARC1.
Frédéric Gonseth, président de
l’ARC, a ouvert la séance par ce
rappel: «Le documentaire est un
genre extrêmement fragile qui,
en Suisse romande, ne vivrait
pas sans l’aide de la télévision.
Le Pacte de l’audiovisuel est la
structure qui règle les échanges
entre la profession indépendante et la SSR. Comme chaque
année, nous faisons le bilan de
cette collaboration par secteur.»
Bilan certes positif, «puisque,
poursuit Gonseth, la télévision
a permis à des documentaires
TV de sortir au cinéma ou à des
documentaires de cinéma de se
Gespräch über den Dokumentarfilm
mit ARC und TSR
Am 6. Juni lud die Association romande du cinéma (ARC) das Westschweizer Fernsehen (TSR) zu einem Podium über Koproduktionspolitik, Programmgestaltung und Promotion des Dokumentarfilms
und des Kurzfilms ein. Irène Challand (Abteilung Dokumentarfilm),
Gaspard Lamunière (Käufe und Vorkäufe) sowie Françoise Mayor
(Kurzfilme) äusserten sich in einem engagierten, aber entspannten Gespräch.
Von Frédéric de Balagué
Im Nachgang zum Aufruf der
Schweizer Dokumentarfilmer,
in dem die Reduktion der Bundeshilfe für den Dokumentarfilm angefochten wird (siehe CB
November 2005 und Bericht
über die Debatte bei Visions du
Réel in Nyon, CB Juni-Juli 2006),
schien es angebracht, eine Bilanz der Politik Irène Challands
zu ziehen. Sie ist bei der TSR für
den Dokumentarfilm verantwortlich und wird in Zukunft
von Gaspard Lamunière unterstützt. Es bot sich auch die Gelegenheit, die Pläne des Westschweizer Fernsehens in Bezug
auf den Kurzfilm besser kennen
zu lernen, jetzt, da Françoise
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Mayor den bisher dafür verantwortlichen Michel Schopfer
ablöst. Das Gespräch beschloss
die jährliche Generalversammlung der ARC1.
Frédéric Gonseth, Präsident von
ARC, betonte gleich zu Beginn
der Versammlung: «Der Dokumentarfilm ist ein extrem fragiles
Genre, das in der Westschweiz
ohne die Hilfe des Fernsehens
nicht bestehen könnte. Der
Pacte de l’audiovisuel ist die
Struktur, die den Austausch zwischen den unabhängigen Filmschaffenden und der SRG regelt.
Wie jedes Jahr ziehen wir die
Bilanz dieser Zusammenarbeit
nach Sektoren aufgeschlüsselt.»
faire à la télévision, puis de sortir en salle, selon toute une politique concertée d’ajustements».
Seule ombre au tableau selon le
président de l’ARC, le déplacement des moyens alloués par la
Confédération du documentaire vers la fiction.
Une collaboration fructueuse
Si la responsable de l’Unité documentaire pense que la relation entre l’Office fédéral de la
culture (OFC), la TSR et les indépendants devrait être stimulée, elle salue la mise en place à
Berne d’une seule commission
d’experts pour le documentaire,
qu’il soit de télévision ou de cinéma, et salue le dialogue établi
par Nicolas Bideau. En ce qui
concerne le Pacte, elle souligne
que «la TSR a engagé ces cinq
dernières années 750'000 francs
par an pour les coproductions,
montant passé à un million et à
1'060'000 francs en 2006». Irène
Challand a augmenté la lisibilité
du documentaire à la TSR avec
les cases Histoire vivante, doc
du Lundi, doc ch, doc Visions du
Réel, doc Nature, doc Expéditions
et doc Evénement en prime time.
Zweifellos eine positive Bilanz,
«da das Fernsehen den TV-Dokumentarfilmen den Weg ins
Kino geebnet und den Kinodokumentarfilmen die Produktion im Rahmen des Fernsehens
mit anschliessendem Kinostart
ermöglicht hat. Dies dank einer
konzertierten Politik und vielen
Justierungen», fuhr Gonseth fort.
Der einzige Haken an der Sache
sei die Verlagerung der Bundesgelder vom Dokumentarfilm
zum Spielfilm, sagte der Präsident von ARC.
Eine fruchtbare
Zusammenarbeit
Zwar sollte die Beziehung zwischen dem Bundesamt für Kultur (BAK), der TSR und den Unabhängigen nach Meinung von
Irène Challand intensiviert werden, doch sie begrüsse die Einrichtung eines einzigen Expertenausschusses für den Fernsehund den Kinodokumentarfilm
in Bern, und sie begrüsse auch
den von Nicolas Bideau angeregten Dialog. Was den Pacte
betrifft, so betonte sie, «dass die
TSR in den vergangenen fünf
Jahren 750'000 Franken pro Jahr
Pour mémoire, «Exit», «Mais im
Bundeshuus - Le génie helvétique» et «Le souffle du désert»
ont bénéficié de cette case qui
précède le débat de l’émission
Infrarouge.
Pour la période 2003-2005, la
TSR rappelle qu’elle a été associée à 75 coproductions, dont 10
pour le cinéma. Parmi les contrats TV, 12 films ont été exploités en salle. Il y a donc eu 22
sorties au cinéma sur les 75 documentaires soutenus. En 2006,
16 projets ont été lancés, dont
2 pour le grand écran. Sur les
75 films réalisés en 2003-2005,
43 ont été diffusés en prime time,
dont 8 sur TSR1. L’expérience
se révèle particulièrement concluante puisque ces films ont
obtenu une part de marché de
6 à 8 % sur TSR2. «Ce sont des
succès très encourageants, souligne Irène Challand, puisque la
chaîne Arte obtient 3,4 % de
part de marché en France et
0,9 % en Allemagne. Par ailleurs,
ce sont les objectifs atteints par
la Schweizer Fernsehen (SF) avec
la fiction.» Dès lors, Frédéric
Gonseth déplore l’absence de
tels succès sur la SF, ce qui con-
in Koproduktionen investiert,
den Betrag dann auf eine Million
und im Jahr 2006 auf 1'060'000
Franken angehoben hat». Irène
Challand hat die Sichtbarkeit
des Dokumentarfilms bei TSR
mit den Sendungen Histoire vivante, doc du Lundi, doc ch, doc
Visions du Réel, doc Nature, doc
Expéditions und doc Evénement
in der Prime Time verstärkt. Es
sei daran erinnert, dass «Exit»,
«Mais im Bundeshuus» und «Le
souffle du désert» von diesem
Sendegefäss unmittelbar vor der
Debatte in der Sendung Infrarouge profitiert haben.
Von 2003 bis 2005 beteiligte
sich die TSR an 75 Koproduktionen, darunter 10 für das Kino.
Von den Fernsehverträgen wurden 12 Filme im Kino ausgewertet. Es fanden also 22 der 75
unterstützten Dokumentarfilme
den Weg ins Kino. 2006 wurden
16 Projekte lanciert, darunter 2
fürs Kino. Von den 75 zwischen
2003 und 2005 realisierten Filmen wurden 43 in der Prime
Time, darunter 8 in TSR1 ausgestrahlt. Das Ergebnis war besonders befriedigend, da die
Filme auf TSR2 einen Markt-
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ditionne lourdement les décisions prises par Berne.
Autre point fort, selon la responsable de la TSR, le dynamisme
des producteurs romands sur
la scène internationale. Efforts
encouragés par la chaîne, de
plus en plus présente lors des
pitchings à l’occasion desquels
se signent les préachats. Gaspard Lamunière signale ceux de
l’Union européenne de radiotélévision (UER) qui ont lieu
deux fois par an, les ateliers de
l’Eurodoc qui apprennent à
«pitcher» en anglais ou encore
le forum d’Amsterdam, avant
de confirmer que «la TSR est de
nouveau un partenaire pré-
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sent» et qu’«elle aide volontiers
cinéastes et producteurs indépendants à y mettre le pied». Et
il ajoute: «Cela permet de mieux
cerner les tendances du marché
et de remodeler un projet cinéma
au format TV si trois ou quatre
chaînes sont intéressées.»
Frédéric Gonseth émet cependant une réserve: «Le système
d’aide à la production mis en
place marche tellement bien
qu’il est relativement plus aisé
de monter un projet TV que
cinéma. Ne va-t-on pas dès lors
délaisser le cinéma?» Ce à quoi
Irène Challand répond par la
négative: «D’une part, de nombreux projets sont acceptés par
«Opération Shakespeare à la Vallée de Joux» d’Anne Cuneo,
à l’affiche en Suisse romande depuis le 14 juin
anteil zwischen 6 und 8 % erreichten. «Dies sind sehr ermutigende Erfolge», betonte Irène
Challand. «Arte erzielt in Frankreich einen Marktanteil von 3,4 %
und in Deutschland 0,9 %. Sie
entsprechen übrigens den von
Schweizer Fernsehen (SF) mit
dem Spielfilm erzielten Quoten.»
Frédéric Gonseth bedauerte den
mangelnden Erfolg im SF, der
die in Bern getroffenen Beschlüsse stark beeinflusse.
Eine weitere Stärke liege in der
Dynamik der Westschweizer
Produzenten auf internationaler
Ebene, sagte die TSR-Vertreterin Irène Challand. Die TSR
unterstütze diese Bemühungen
und sei immer häufiger bei den
Pitchings anwesend, wo die Vorkäufe unterzeichnet werden.
Gaspard Lamunière verwies auf
die Pitchings der Europäischen
Rundfunkunion (EBU), die zweimal jährlich stattfinden, auf die
Workshops von Eurodoc, an
denen «Pitching» auf Englisch
gelernt werden kann, und auf
das Forum in Amsterdam und
bestätigte darauf, dass die «TSR
auch in dieser Beziehung eine
verlässliche Partnerin ist und
den unabhängigen Filmschaffenden und Produzenten gerne
hilft, erste Kontakte zu knüpfen». Er fügte bei: «Dies erlaubt,
die Markttrends besser abzuschätzen und ein Kinoprojekt
anzupassen, wenn drei oder vier
Sender am TV-Format interessiert sind.»
Frédéric Gonseth äusserte einen
Vorbehalt: «Das System, das zur
Unterstützung der Produktion
eingeführt wurde, läuft so gut,
dass es einfacher ist, ein Fernsehprojekt zu verwirklichen als
ein Kinoprojekt. Wird das Kino dadurch nicht vernachlässigt?» Irène Challand verneinte:
«Einerseits werden viele Projek-
Berne. D’autre part, il n’est pas
question pour la TSR d’imposer
une vision unique de ce que
doit être le documentaire: nous
encourageons chacun à garder
sa personnalité et sa touche artistique!»
Internet et courts métrages
Autre dossier de poids évoqué
lors de la table ronde: la diffusion des œuvres via le site internet de la TSR. Cette éventualité
offrirait une seconde chance aux
films, mais la question des droits
est encore à l’étude au niveau
national. Les cinéastes présents
réclament une meilleure information sur les taux d’écoute de
leurs films à l’antenne. Enfin, la
promotion des productions du
Pacte qui sortent en salle reste
une question délicate, puisque
l’Office fédéral de la communication (OFCOM) ne permet pas
à la TSR de faire des bandes de
lancement pour les films qu’elle coproduit. Aussi, d’aucuns
demandent que des liens apparaissent entre le site de la TSR et
celui des producteurs indépendants.
Quant à Françoise Mayor, res-
te in Bern genehmigt. Andererseits kommt es für die TSR nicht
in Frage, vorzugeben, wie ein
Dokumentarfilm zu sein hat.
Wir ermutigen alle, sich selber
treu zu bleiben und ihre künstlerische Handschrift zu bewahren!»
Internet und Kurzfilme
Ein weiteres wichtiges Thema
am Podiumsgespräch: die Verbreitung von Werken über die
Website der TSR. Diese Möglichkeit böte den Filmen eine zweite
Chance, doch vorerst werden
die rechtlichen Fragen auf nationaler Ebene abgeklärt. Die
anwesenden Filmschaffenden
forderten eine bessere Information über die Einschaltquoten
für ihre Filme. Die Promotion
der Pacte-Produktionen, die im
Kino herauskommen, bleibt eine
heikle Frage, da das Bundesamt
für Kommunikation (BAKOM)
der TSR nicht erlaubt, Trailers
von ihren Koproduktionen herzustellen. Einige Anwesende
schlugen vor, die Website der
TSR mit den Sites der unabhängigen Produzenten zu verlinken.
ponsable de la coproduction des
courts métrages, elle rappelle
que seule une case est dévolue
au genre sur la TSR, le dimanche entre 19 h 20 et 20 h, et
qu’elle est tributaire du sport
ou de tout autre actualité. En
2005, entre 12 et 13 courts ont
été coproduits pour un budget
de 130'000 francs, soit 10'000
francs par projet en moyenne.
L’idée est de mieux répartir cette
manne, en soutenant le professionnalisme et en se calant
directement sur le calendrier de
l’OFC. La question des collections de formats très courts,
mises au concours depuis trois
ans avec un certain succès, a
aussi été abordée. Dans l’ensemble, la ligne éditoriale restera très ouverte, l’aide allant aux
projets les plus prometteurs. ■
1. Voir le nouveau site de l’ARC:
www.arcinema.ch
Texte original: français
Françoise Mayor, verantwortlich für die Koproduktion von
Kurzfilmen, erinnerte daran,
dass es für dieses Genre nur ein
TSR-Sendegefäss gibt, und zwar
jeweils am Sonntag zwischen
19.20 und 20.00 Uhr, und dass
es mitunter dem Sport oder der
Aktualität weichen müsse. Im
Jahr 2005 seien zwischen 12
und 13 Kurzfilme koproduziert
worden – mit einem Budget von
130'000 Franken, beziehungsweise im Durchschnitt 10'000
Franken je Projekt. Es bestehe
die Absicht, dieses Geld durchs
Forcieren der Professionalität
und mit einer Angleichung an
die BAK-Optionen besser zu
verteilen. Auch die Frage der
Kurzfilmreihen, die seit drei
Jahren mit einigem Erfolg ausgeschrieben waren, wurde angesprochen. Insgesamt werde
die produktionelle Linie sehr
offen bleiben, und unterstützt
würden viel versprechende Projekte. ■
1. Siehe neue Website der ARC:
www.arcinema.ch
Originaltext: Französisch
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brèves/kurz
Originalzeichnungen in der Galerie
Papiers Gras (bis 5. August). Dieses
neue «Jeu» und sechs weitere Trickfilme des Cineasten standen auch
im Programm des Sommerfestivals
der Cinémathèque suisse, die ihm
eine Carte blanche gab. Seine Wahl
umfasste «Rush» von Claude Luyet
und Xavier Robel, «Le carré de lumière» von Claude Luyet, «Wolkenbruch» von Simon Eltz, «Saint-Valentin» von Antoine Guex, «Les saisons quatre à quatre» und «La chanson du pharmacien» von Daniel
Suter. (ml)
suite de la page 24
Roland Cosandey erhält
den Jean-Mitry-Preis
Der Westschweizer Filmhistoriker
Roland Cosandey erhält den JeanMitry-Preis der 25. Stummfilmtage
von Pordenone (Italien). Der Dozent und Co-Direktor des Festivals
Images in Vevey teilt sich die Auszeichnung mit dem Franzosen Laurent Mannoni. Cosandey, der an
den Kunsthochschulen Lausanne
und Luzern unterrichtet, hat sich
auf die Anfänge der Cinematografie
spezialisiert. Ausserdem hat er für
Memoriav, den Verein zur Erhaltung
des audiovisuellen Kulturgutes der
Schweiz, ein Verfahren entwickelt,
mit dem alte Filme konserviert werden können. (ng)
Roland Cosandey reçoit
le Prix Jean-Mitry
L’historien romand du cinéma Roland Cosandey a reçu le Prix JeanMitry aux 25e Journées du film muet
de Pordenone (Italie). Le maître de
conférences et codirecteur du Festival Images de Vevey partage cette
distinction avec le Français Laurent
Mannoni. Cosandey, enseignant aux
hautes écoles d’art de Lausanne et de
Lucerne, s’est spécialisé dans la genèse du cinématographe. Pour Memoriav, association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle
suisse, il a aussi développé un procédé de conservation des films anciens. (ng)
Die kulturelle Vielfalt drängt
Während der Zeitplan des Bundesamtes für Kultur den Abschluss des
Verfahrens erst für Ende 2008 vorsieht, drängt die Schweizer Koalition für die kulturelle Vielfalt Bundesrat Pascal Couchepin, die beiden
Unesco-Konventionen über den
Schutz des immateriellen Kulturerbes (2003) und über den Schutz
und die Förderung der Vielfalt kultureller Ausdrucksformen (2005) so
schnell wie möglich zu ratifizieren.
Die Schweiz, die sich an den Verhandlungen beteiligte, die im vergangenen Oktober zur Konvention
über die kulturelle Vielfalt führten,
soll sich für die Umsetzung dieser
beiden Texte auf internationaler
Ebene stark machen. (ml)
www.coalitionsuisse.ch
Urgence pour la diversité
culturelle
Alors que le calendrier de l’Office fédéral de la culture ne prévoit l'aboutissement de la procédure qu’à fin
2008, la Coalition suisse pour la diversité culturelle exhorte Pascal
Couchepin de ratifier au plus vite
les deux conventions de l'Unesco
pour la sauvegarde du patrimoine
culturel immatériel (2003) et pour la
protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles
(2005). Il s’agit pour la Suisse, qui a
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Le producteur de Hugofilm Christof Neracher (debout, 6e depuis la gauche)
représentait la Suisse aux Producers on the Move 2006 à Cannes
Der Hugofilm Produzent Christof Neracher (stehend, 6. von links), Schweizer
Teilnehmer an den Producers on the Move 2006 in Cannes
pris part aux négociations ayant
abouti en octobre dernier à l'adoption de la Convention sur la diversité culturelle, de s’engager ainsi pour
la mise en œuvre internationale de
ces deux textes. (ml)
www.coalitionsuisse.ch
Schweizer Nächte in La Broye
Allzu oft fehlt die einheimische
Produktion in den Programmen der
zahllosen sommerlichen OpenairVorführungen. Nun widmete ihr
aber das 7. Openair Drive-in von La
Broye (Moudon) zwei Swiss Nights
mit zwei Langfilmen und drei Kurzfilmen. Im Programm standen:
«Grounding» von Michael Steiner,
«Tout un hiver sans feu» von Greg
Zglinski, «Chyenne» von Alexander
Meier, «Banquise» von Claude Barras und Cédric Louis sowie «Le cri
du sapin» von Raphaël Michoud
und Samuel Vuillermoz. (ml)
Nuits suisses à la Broye
Trop souvent absente des programmes de projections en plein air qui
foisonnent chaque été, la production nationale a eu droit à deux
Swiss Nights avec deux longs et trois
courts métrages au 7e Open air drive
in de la Broye (Moudon). Au programme: «Grounding» de Michael
Steiner, «Tout un hiver sans feu» de
Greg Zglinski, «Chyenne» d’Alexander Meier, «Banquise» de Claude Barras et Cédric Louis, ainsi que «Le cri
du sapin» de Raphaël Michoud et
Samuel Vuillermoz. (ml)
Zweiköpfige Geschäftsleitung
bei Zodiac Pictures
Seit dem 1. Juli unterstützt der Produzent Reto Schaerli seinen Kollegen Lukas Hobi in der Geschäftsleitung von Zodiac Pictures und hat
auch einen Sitz im Verwaltungsrat.
(ml)
www.zodiacpictures.com
Direction bicéphale chez
Zodiac Pictures
Depuis le 1er juillet, le producteur
Reto Schaerli a rejoint son collègue
Lukas Hobi à la direction de Zodiac
Pictures et siège désormais aussi au
conseil d’administration. (ml)
www.zodiacpictures.com
Schweizer Präsenz
in Karlovy Vary
Am 41. Internationalen Filmfestival
in Karlovy Vary (30. Juni-8. Juli) nahmen auch heuer Schweizer Produktionen teil: «Ryna» von Ruxandra
Zenide (Wettbewerb East of the
West), «Josh’s Trees» von Peter Entell
(Another View), «KussKuss» von
Sören Senn (Variety Critic’s Choice)
sowie die von der Schweiz mitproduzierten Spielfilme «Slumming»
des Österreichers Michael Glawogger (Dschoint Ventschr) und «La vie
ne me fait pas peur» der Französin
Noémie Lvovsky (Vega Film). (sf)
www.kviff.com
Présence suisse à Karlovy Vary
Le 41e Festival international du film
de Karlovy Vary (30 juin au 8 juillet)
a présenté cette année plusieurs
productions suisses: «Ryna» de Ruxandra Zenide (compétition East of
the West), «Les arbres de Josh» de
Peter Entell (Another View), «KussKuss» de Sören Senn (Variety Critic’s
Choice) ainsi que les coproductions
«Slumming» de l’Autrichien Michael
Glawogger (Dschoint Ventschr) et
«La vie ne me fait pas peur» de la
Française Noémie Lvovsky (Vega
Film). (sf)
www.kviff.com
Neues «Jeu» von Georges
Schwizgebel
Am 24. Juni war die Vorführung des
neuesten Films von Georges Schwizgebel in Genf zugleich der Startschuss für eine Ausstellung von
Nouveau «Jeu» de Georges
Schwizgebel
Le 24 juin dernier, la projection genevoise du dernier film de Georges
Schwizgebel a aussi donné le coup
d’envoi à une exposition de dessins
originaux à la Galerie Papiers Gras
(jusqu’au 5 août). Ce nouveau «Jeu»
et six autres films d’animation du
cinéaste étaient par ailleurs au programme estival de la Cinémathèque
suisse, qui lui donnait aussi une
carte blanche. Son choix s’est porté
sur «Rush» de Claude Luyet et Xavier Robel, «Le carré de lumière» de
Claude Luyet, «Wolkenbruch» de
Simon Eltz, «Saint-Valentin» d’Antoine Guex, «Les saisons quatre à
quatre» et «La chanson du pharmacien» de Daniel Suter. (ml)
Aargauer Kulturpreis für Samir
Der Regisseur und Filmproduzent
Samir erhält dieses Jahr den Aargauer Kulturpreis der AZ Medien
Gruppe. Der Preis ist mit 25'000
Franken dotiert. Er wurde Samir an
einer Feier im Juli überreicht. Die
Jury würdigt damit einen innovativen und eigenständigen Filmemacher, der nicht nur hervorragende eigene Werke geschaffen hat,
sondern als Produzent und kulturpolitisch Engagierter zum aktuellen
Erfolg des Schweizer Films beigetragen hat. (ng)
Prix argovien de la culture
pour Samir
C’est au réalisateur et producteur
Samir qu’est attribué cette année le
Prix argovien de la culture décerné
par le groupe de presse AZ. Doté de
25'000 francs, il lui a été remis lors
d’une cérémonie qui s’est tenue en
juillet dernier. Le jury honore ainsi
un auteur novateur et indépendant,
qui a non seulement créé des œuvres remarquables, mais aussi contribué au succès actuel du cinéma
suisse par son activité de producteur et son engagement dans la politique culturelle. (ng)
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Le pouvoir des DVD
Le marché suisse du film, entre cinéma et vidéo, tel est le titre de
l’étude que vient de publier l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Elle explore le marché de la vidéo, qui a pris un nouvel essor avec
la technologie DVD, et aboutit à un constat surprenant: le DVD
est bon pour le cinéma.
Par Nicole Greuter
Au moment où l’influence du
DVD sur le fléchissement de la
fréquentation des salles suscite
maintes spéculations, où cette
technologie concurrence fortement le cinéma et où le lancement d’un film fait toujours
plus figure de tremplin promotionnel pour la vente du DVD,
cette publication de l’OFS tombe à pic. Nouvelle contribution
à l’étude thématique Panorama
cinématographique suisse, Le
marché suisse du film, entre cinéma et vidéo décortique, chiffres et faits à l’appui, le succès
impressionnant des DVD sur le
marché et dans la société. Elle
examine aussi les retombées
d’un tel engouement pour le cinéma. En revanche, les thèmes
brûlants que sont le DRM (Di-
gital Rights Managment) ou les
développements de l’accès aux
œuvres en ligne sont éludés.
Pas d’effets négatifs
sur le cinéma…
Depuis cinq ans environ, le DVD
triomphe, comme le démontre
la progression des achats d’appareils évoquée par l’OFS. En
2005, près d’un demi-million
de lecteurs (109'000 en 2000),
75'000 installations de home cinema (aucun en 2000) et 30'500
magnétoscopes VHS (254'000 en
2000) ont été vendus en Suisse.
Aujourd’hui, plus de 90 % des
ménages suisses possèdent un
téléviseur, et la moitié dispose
aussi d’un lecteur VHS ou DVD.
Presque un ménage équipé sur
quatre s’est offert un home ci-
Die Macht der DVD
Der Schweizer Filmmarkt zwischen Kino und Video heisst die soeben veröffentlichte Broschüre des Bundesamtes für Statistik.
Sie analysiert den Video-Markt, der durch die DVD-Technologie
neuen Auftrieb erhalten hat und kommt zu einem überraschenden
Schluss: Die DVD fördert das Kino.
Von Nicole Greuter
In einem Moment, in dem über
den Einfluss der DVD auf die
sinkenden Kino-Eintritte spekuliert wird, der Stand der DVDTechnik zu einer echten Konkurrenz für das Kino geworden
ist und der Kinostart immer
mehr zu einem Promotionsinstrument für den Verkauf von
DVDs wird, kommt die soeben
veröffentlichte Studie des Bundesamtes für Statistik (BFS) zum
Thema Schweizer Filmmarkt
zwischen Kino und Video gerade
richtig. Die Publikation, welche
zur thematischen Reihe Kinolandschaft Schweiz gehört, belegt mit Zahlen und Fakten zum
einen den eindrücklichen Erfolg
der DVD auf dem Markt und in
der Gesellschaft. Zum andern
fragt sie nach den Auswirkun-
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gen dieses Booms auf das Kino.
Brennende Themen wie das Digital Rights Managment (DRM)
oder die Entwicklungen im Online-Bereich werden dabei allerdings ausgeklammert.
Keine negativen Auswirkungen
auf das Kino...
Seit rund fünf Jahren ist die DVD
auf Siegeszug. Dies veranschaulichen etwa die Verkaufszahlen
von Abspielgeräten, welche die
BFS-Studie zitiert. 2005 wurde
in der Schweiz rund eine halbe
Million DVD-Geräte verkauft
(2000: 109'000), 75'000 HomeCinema-Anlagen (2000: keine)
und 30'500 VHS-Geräte (2000:
254'000). In über 90 % der
Schweizer Haushalte steht heute ein Fernseher, davon in jedem
nema. On peut dès lors affirmer
que la Suisse compte actuellement quelque 300'000 «salles de
cinéma» à domicile.
En dépit de ce glissement du film
et de la salle de projection vers
un domaine privé dont l’ampleur croit à vue d’œil, l’étude
de l’OFS estime que ce phénomène ne nuit pas aux entreprises cinématographiques. Au
contraire de la télévision, dont
la propagation au cours de ces
cinquante dernières années a
directement contribué à la disparition des salles de cinéma, il
est impossible d’établir un quelconque rapport entre le succès
foudroyant du DVD et les récentes baisses des entrées dans
les salles. Rien ne permet donc
de conclure au remplacement
d’un mode de consommation
par un autre: l’effondrement de
la fréquentation des salles, depuis 2004, irait même de pair
avec le recul des ventes et des
locations de DVD.
Un regard sur le graphique qui
compare les recettes du marché
vidéo avec celles des cinémas
met toutefois en évidence un
autre effet: depuis 2000, les parts
de marché se sont inversées.
Jusqu’en 1999, l’exploitation en
salles représentait encore la majeure partie des recettes d’un film.
En une nuit ou presque, le marché de la vidéo a pris le dessus.
Sur un chiffre d’affaires de 600
millions de francs, 64 % reviennent désormais au secteur de
la vidéo. Si cette évolution ne
s’avère pas préjudiciable au cinéma, il n’en demeure pas
moins que les exploitants ne tirent aucun profit de cette poule
aux œufs d’or.
Aujourd’hui, les ventes de DVD
représentent 90 % du commerce de détail, ce que confirme un
chapitre de l’étude consacré à
l’analyse minutieuse des ventes
et que tout un chacun constate
depuis belle lurette: trouver des
cassettes VHS à l’étal des commerces de vente et de prêt est
presque devenu mission impossible. Comparé au chiffre d’affaires des ventes de DVD, celui
de la location est en outre négligeable. Les tarifs, relativement
élevés en Suisse, en sont la cause. Le prix de vente moyen d’un
DVD, en revanche, se rapproche
de plus en plus de celui d’un bil-
zweiten auch ein Video- und ein
DVD-Gerät. Fast jeder vierte
Haushalt mit DVD-Gerät verfügt wiederum über eine HomeCinema-Anlage. Das heisst, bereits heute gibt es in der Schweiz
rund 300'000 «private Kinos».
Trotz dieser, für den kurzen Zeitraum doch recht umfassenden
Verlagerung von Film und Kino
in den privaten Bereich kommt
die BFS-Studie zum Schluss,
dass sich daraus keine negativen Auswirkungen für die KinoBetriebe ergeben. Im Gegensatz
zum Fernsehen, zwischen dessen Verbreitung in den vergangenen 50 Jahren und dem Kinosterben sich ein direkter Bezug
nachweisen lässt, ist zwischen
dem Siegeszug der DVD und
den jüngst sinkenden Kino-Eintrittszahlen kein Zusammenhang erkennbar, der auf die
Austauschbarkeit der beiden
Rezeptionsweisen schliessen
liesse. So geht etwa der Einbruch der Kino-Eintrittszahlen
ab 2004 einher mit dem sinkenden Verkauf und Verleih von
DVDs.
Ein Blick auf die Grafik, welche
die Einnahmen aus dem Video-
Markt mit jenen aus den Kinosälen vergleicht, verrät jedoch
etwas anderes: Im Jahr 2000
wurden die Marktanteile vollständig auf den Kopf gestellt.
Bis 1999 machte die Kinoauswertung noch den Hauptanteil
der Filmeinnahmen aus. Quasi
über Nacht hat sich das Gewicht
zugunsten des Video-Markts
verlagert. Bei einem Umsatz
von 600 Mio. Franken entfallen
heute 64 % auf den Video-Bereich. Diese Entwicklung geht
zwar nicht auf Kosten des Kinos,
trifft aber ihre Betreiber insofern, als sie an diesem massiv
gestiegenen Umsatz keinen Anteil haben.
90 % des Video-Detailhandels
gehen heute auf das Konto von
DVD-Verkäufen. Dies bestätigt
denn auch, was in einem anderen Kapitel der Studie detailliert
aufgezeigt wird und längst vermutet wurde: Die VHS-Kassette
ist kaum noch in den Regalen
der Verkaufs- und Verleihstellen
zu finden. Der Umsatz, der mit
dem Verleih von DVDs erzielt
wird, ist im Vergleich zu den
Verkaufszahlen marginal, wobei
dafür die gleich gebliebenen
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let de cinéma. Depuis 1998, son
prix a été amputé d’une bonne
moitié!
…et même des effets positifs
Selon l’étude de l’OFS, l’effet négatif du DVD est relatif, dans la
mesure où il insuffle au public
«le goût du cinéma». La qualité
de l’image et du son, les versions en plusieurs langues et les
éventuels bonus figurent au
nombre des facteurs décisifs
incitant les consommateurs de
DVD à en voir davantage, et
même à devenir des cinéphiles.
Ces affirmations de l’OFS s’appuient sur une enquête européenne réalisée en 2005 par le
Centre national de la cinéma-
hohen Preise in der Schweiz
verantwortlich gemacht werden. Der durchschnittliche Preis
einer DVD hingegen hat sich
stetig jenem eines Kino-Tickets
angenähert. Eine DVD kostet
heute nur noch halb so viel wie
1998.
...sogar positive Auswirkungen auf das Kino
Laut BFS-Studie wirkt sich die
DVD aber nicht nur nicht negativ auf das Kino aus, sondern
bringt im Gegenteil, «das Publikum auf den Kino-Geschmack».
Unter den ausschlaggebenden
Faktoren werden etwa die Qualität von Bild und Ton, die
Mehrsprachigkeit, aber auch die
«Boni» vermutet, welche Lust
auf mehr machen und den
DVD-Konsumenten cinephiler
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tographie (CNC), à Paris. Selon
cette étude, la moitié des personnes interrogées s’intéresse
à davantage de genres depuis
l’apparition du DVD et un tiers
d’entre elles voit plus de films
en version originale provenant
de différents pays. Dans les faits,
jamais l’offre de films n’a été
si vaste ni si variée qu’aujourd’hui. L’Association suisse du
vidéogramme (ASV) évalue le
catalogue à 40'000 titres, comportant des anciens films et des
nouveautés, ainsi que des produits non cinématographiques
comme les séries, les spectacles, etc.
Contrairement à la cassette VHS,
le DVD recèle donc un potentiel
de développement qui lui permet de concurrencer sérieusement les entreprises de projection. Cette rivalité s’est encore
accrue avec l’entrée en scène du
home cinema, dont la qualité
visuelle se rapproche de plus en
plus de celle de la salle de projection. Au point que le visionnement d’un film à la maison
sur DVD est devenu un acte social, souligne aussi l’étude dans
sa conclusion. Faire son cinéma
à domicile ne signifie cependant
pas que l’acte d’entrer dans une
salle est banni, mais au contraire stimulé: «Plus une personne
consomme de DVD, plus elle va
au cinéma», affirme l’OFS en
s’appuyant sur le renversement
werden lassen. Das BFS stützt
sich dabei auf eine europäische
Untersuchung des Centre National de la Cinématographie in
Paris (CNC) von 2005, wonach
die Hälfte der Befragten seit
Aufkommen der DVD mehr unterschiedliche Genres und ein
Drittel von ihnen mehr Filme in
der Originalsprache und aus verschiedenen Ländern anschauen.
In der Tat war das Filmangebot
noch nie so gross und vielfältig
wie heute. Auf 40'000 Titel, ältere
Filme und Neuerscheinungen
schätzt der Schweizerische Video-Verband (SVV) den Stand
des Katalogs von 2005, darunter
auch Nicht-Filme wie Serien,
Shows etc.
Die DVD verfügt also über ein
Entwicklungspotential, das die
VHS-Kassette noch nicht hatte,
und lässt sie zu einer ernsthaften Konkurrenz für das Kino
werden. Umso mehr, als mit
dem Home-Cinema die Verhältnisse im Privathaushalt immer kinoähnlicher werden und
– wie die Studie in ihrem
Schlusswort anmerkt – auch
das Anschauen eines Films
zuhause auf DVD zu einem
gesellschaftlichen Akt geworden ist. Dennoch ersetzt
das Heimkino nicht den KinoBesuch, sondern fördert ihn sogar. «Je mehr DVDs eine Person
konsumiert, desto häufiger geht
sie auch ins Kino» lautet das
Fazit des BFS, das auf der Umkehrung der oben erwähnten
CNC-Studie gründet. Eine Person, die im Schnitt mindestens
einmal pro Woche ins Kino geht,
schaut sich demnach im Monat
observé par l’étude du CNC citée plus haut. Une personne qui
va au cinéma une fois par semaine en moyenne visionne en
effet 8,35 DVD par mois, tandis que la consommation mensuelle du ronchon qui n’y met
jamais les pieds n’est que de
5,15 DVD. ■
Aperçu cinématographique suisse 2006: le marché du film, entre cinéma et vidéo. Commande:
tél. 032 713 60 60, fax 032 713 60
61, order@bfs.admin.ch (réf. 6380600, gratuit). Téléchargement:
www.statistik.admin.ch
Texte original: allemand
auch 8,35 DVDs an, während
ein Kinomuffel, der nie ins Kino
geht, nur 5,15 DVDs konsumiert. ■
Kinolandschaft Schweiz 2006:
Der Schweizer Filmmarkt zwischen Kino und Video. Bestellnummer: 638-0600, kostenlos.
Tel.: 032 713 60 60, order@bfs.
admin.ch, Fax: 032 713 60 61.
Download:
www.statistik.admin.ch
Originaltext: Deutsch
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brèves/kurz
Taktlosigkeit in den Augen mancher
Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter
der Direktion für Entwicklungszusammenarbeit, die das Departement für auswärtige Angelegenheiten bei der Promotion unterstützen sollte. Diese religiöse Konotation veranlasste denn auch die islamischen Länder, den Roten Halbmond zu gründen – ganz zu schweigen vom Roten Kristall, dank dem
nun auch die israelische und palästinensischen Hilfsgesellschaften
der internationalen Bewegung angegliedert werden konnten. Der
Ende Juni am 46. Fernsehfestival
von Monte-Carlo präsentierte Film
setzt seine internationale Karriere
dennoch mit dem «Segen» des
Roten Kreuzes fort. (ml)
suite de la page 28
Condor change de nom
Fondée en 1947 sous le nom de Condor Films avant de devenir Condor
Communications, la société de production zurichoise a repris son nom
de baptême et entend redéfinir à la
fin de l’année la stratégie de son département Fiction. (ml)
www.condorfilms.com
© Mehmet Basutçu
Condor heisst wieder
Condor Films
Die im Jahr 1947 unter dem Namen
Condor Film AG gegründete Zürcher Produktionsfirma, die sich
später Condor Communications
nannte, kommt wieder auf ihren
Taufnamen zurück: Condor Films
will bis Ende Jahr die Strategie ihrer
Abteilung Fiktion festlegen. (ml)
www.condorfilms.com
European Film Promotion
goes East
Im Februar traten das polnische und
das slowakische Filminstitut bei, im
Mai stiess nun auch der rumänische
Filmpromotionsverband zur Organisation European Film Promotion,
die jetzt 27 nationale Filmpromotionsagenturen umfasst (darunter
auch Swiss Films). (ml)
www.efp-online.com
European Film Promotion
s’élargit à l’Est
Après les instituts du film polonais
et slovaque en février, la Romanian
Film Promotion Association a rejoint
en mai European Film Promotion,
qui regroupe désormais 27 agences
de promotion nationales du cinéma
(dont Swiss Films). (ml)
www.efp-online.com
Casting für Nebenrollen
in «Sabrina»
Olga Baillif organisiert ein Casting
für «Sabrina», einen von PCT cinéma-télévision produzierten Kurzfilm, dessen Dreharbeiten im Herbst
in der Region von Genf beginnen.
Die Regisseurin sucht für Nebenrollen drei Männer im Alter von 30
bis 50 sowie zwei Frauen zwischen
28 und 33 und zwischen 20 und 25,
die Albanisch und Französisch
sprechen (Kontakt: PCT cinématélévision unter der Nummer 027
723 60 15). (ml)
Casting de seconds rôles
pour «Sabrina»
Olga Baillif organise un casting pour
«Sabrina», court métrage produit
par PCT cinéma-télévision dont le
tournage est prévu cet automne dans
la région de Genève. La réalisatrice
recherche trois hommes de 30 à 50
ans ainsi que deux femmes de 28 à
33 ans et 20 à 25 ans parlant albanais et français pour des rôles secondaires (contacter PCT cinématélévision au 027 723 60 15). (ml)
32
CINE-BULLETIN
8/2006
La cinéaste Jacqueline Veuve devant le Cinéma du monde à Paris, qui accueillait
en juin dernier une rétrospective de ses films
Retrospektive Jacqueline
Veuve in Paris
Parallel zum französischen Kinostart von «La nébuleuse du cœur»,
der seit 21. Juni in Paris zu sehen
ist, fand eine Mini-Retrospektive
mit sieben Dokumentarfilmen von
Jacqueline Veuve statt: «La mort
du grand-père», «Les frères Bapst»,
«L’homme des casernes», «Delphine
Seyrig», «Journal de Rivesaltes 194142», «Jour de marché» und «La petite
dame du Capitole». (ml)
Rétrospective Jacqueline
Veuve à Paris
La sortie française de «La nébuleuse
du cœur», à l’affiche à Paris depuis
le 21 juin, a été accompagnée d’une
mini-rétrospective de sept documentaires de Jacqueline Veuve: «La
mort du grand-père», «Les frères
Bapst», «L’homme des casernes»,
«Delphine Seyrig», «Journal de Rivesaltes 1941-42», «Jour de marché» et
«La petite dame du Capitole». (ml)
Warner paktiert mit
den Piraten
Zwar ist gemeinhin bekannt, dass
Hollywood sich gegen alle neuen
Technologien, vom Videorekorder
bis zur DVD, gewehrt hat, doch nun
wurde das Kriegsbeil zum eigenen
Nutzen begraben. Da die beste Verteidigung gegen die Piraterie darin
besteht, eine zulässige Alternative
anzubieten, wird dies vermutlich
auch für das Herunterladen von
Filmen im Internet gelten. La Warner Bros. haben einen Pakt mit dem
«Teufel» BitTorrent geschlossen, der
sich als Gegenleistung bereit erklärt
hat, die illegalen Inhalte seiner
Suchmaschine zu löschen. Ab diesem Sommer wird die Firma auf
diese unter Kennern des «kostenlosen» Downloads bestens bekannte
Software zurückgreifen und 200
Titel (darunter «Matrix» und einer
der «Harry Potter»-Filme) für die
bescheidene Summe von 1 Franken
20 anbieten. «Die Piraterie nimmt
zu», liess Kevin Tsujihara, Präsident
von Warner Bros. Home Entertainment Group in der amerikanischen
Presse verlauten. Er hofft, dass auf
diese Weise 5 bis 15 % der Nutzer
von BitTorrent den Weg zurück in
die Legalität finden. (fd)
Warner transige avec
les pirates
S’il est de notoriété publique
qu’Hollywood a résisté à toutes les
nouvelles technologies, des magnétoscopes à bande au DVD, la hache
de guerre a finalement été enterrée
pour en tirer profit. La meilleure
défense contre le piratage consistant à proposer une alternative licite, il va probablement en aller de
même avec le téléchargement des
films sur internet. La Warner Bros. a
en effet donné le ton en pactisant
avec le «diable» du net BitTorrent,
qui s’est engagé en contrepartie à
éradiquer les contenus illicites de
son moteur de recherche. Dès cet
été, la firme va donc recourir à ce
logiciel bien connu des adeptes du
téléchargement «gratuit» pour offrir
200 titres (dont «Matrix» et l’un des
«Harry Potter») pour la modique
somme de 1 franc 20. «Le piratage
empire», a déclaré dans la presse
américaine Kevin Tsujihara, président de Warner Bros. Home Entertainment Group, qui espère ainsi
inciter 5 à 15 % des usagers de BitTorrent à reprendre le chemin de la
légalité. (fd)
Rotstift für rote Symbolik
Der Fernsehfilm von Dominique
Othenin-Girard über den Gründer
des Roten Kreuzes, Henry Dunant,
«Du rouge sur la croix», wurde von
verschiedenen Seiten kritisiert.
Fachleute haben historische Fehler
ausgemacht, insbesondere in der
Szene, in der Dunant das Emblem
des roten Kreuzes wegen seiner
christlichen Symbolik wählt. Eine
Du rouge sur le Croissant
Téléfilm de Dominique OtheninGirard dédié au fondateur de la
Croix-Rouge Henry Dunant, «Du
rouge sur la croix» a fait l’objet de
diverses critiques. Des experts ont
en effet dénoncé des erreurs historiques, en particulier dans la scène
où le Dunant du petit écran choisit
l’emblème de la croix pour sa symbolique chrétienne. Une grave maladresse aux yeux de certains collaborateurs de la Direction du développement et de la coopération, qui
devait participer au soutien du
Département fédéral des affaires
étrangères pour sa promotion, puisque cette connotation religieuse a
conduit les pays musulmans à
adopter le Croissant-Rouge – sans
parler du Crystal-Rouge qui permet
enfin de rallier au mouvement international la société de secours
d’Israël (et celle de Palestine). Présenté fin juin au 46e Festival de télévision de Monte-Carlo, le film poursuit néanmoins sa carrière internationale avec la «bénédiction» de la
Croix-Rouge. (ml)
Rückgang der Besucherzahlen
in Europa
2005 nahmen die Kinobesuche in
den Ländern der Europäischen
Union um 11,4 % ab. Einen ähnlichen Besucherschwund verzeichnen die USA, in der Schweiz liegt die
Quote mit 12,8 % etwas höher. In
Deutschland ist der Aderlass am
alarmierendsten (-18,8 %), während
er in Frankreich «nur» 10,1 % betrug.
(fd)
Chute de la fréquentation
en Europe
En 2005, les entrées dans les cinémas des pays de l’Union européenne ont diminué de 11,4 %. Ce recul
correspond à celui des Etats-Unis,
mais se situe au-dessous du résultat
de la Suisse, où l’audience des salles
de cinéma s’est rétrécie de 12,8 %.
C’est en Allemagne que la saignée
est la plus alarmante (-18,8 %), alors
que l’érosion, en France, n’est «que»
de 10,1 %. (fd)
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brèves/kurz
«Vitus» und «Nachbeben» im
Wettbewerb in Setúbal
«Vitus» von Fredi M. Murers (Wettbewerb um den goldenen Delphin),
«Nachbeben» von Stina Werenfels
(Wettbewerb Erste Filme) und der
Kurzfilm «Hoi Maya» von Claudia
Lorenz (Europe in Shorts – Humor in
the Feminine) wurden in Portugal
am 22. Festival Internacional de Cinema - Festroia in Setúbal (2.-11. Juni) gezeigt. (sf)
www.festroia.pt
«Vitus» et «Nachbeben» en
compétition à Setúbal
«Vitus» de Fredi M. Murer (en lice
pour le Dauphin d’or), «Nachbeben»
de Stina Werenfels (compétition des
premières œuvres) et le court métrage «Hoi Maya» de Claudia Lorenz
(Europe in Shorts – Humor in the Feminine) ont été présentés au Portugal à la 22e édition du Festival internacional de cinema Festroia de
Setúbal (2 au 11 juin). (sf)
www.festroia.pt
Kurzfilmnacht-Tour
auf Erfolgskurs
Die Kurzfilmnacht, eine Veranstaltung von Swiss Films, tourt 2006
durch 15 Städte in der Deutschschweiz, in der Romandie und im
Tessin. Die vierte Tour, die von
Anfang April bis Mitte Mai in der
Deutschschweiz unterwegs war,
besuchten mit 7136 Eintritten (7294
in 2005). Das Publikum konnte 27
Kurzfilme aller Genres und Formate
entdecken, die in vier Programmen
vorgestellt wurden. In jeder Stadt
haben Premieren mit lokalen Filmschaffenden die KurzfilmnachtTour zu einem speziellen Event
gemacht: in Zürich «Feierabend»
von Alex E. Kleinberger, in Basel
«Wir sind dir treu» von Michael
Koch, in Aarau «Floh!» von Christine
Wiederkehr, in St. Gallen und
Schaffhausen «The Cat, the Dog, the
Bird» von Claudia Blum und in Bern
«Der Skifahrer» von Martin Guggisberg und «Männer am Meer» von
Reto Caffi. Die Kurzfilmnacht-Tour
zieht im Herbst weiter in die Romandie und ins Tessin und startet
Ende September in Genf. (sf)
www.short-film.ch,
www.kurzfilmnacht-tour.ch
Succès des Nuits du court
en Suisse alémanique
La 4e tournée des Nuits du court –
organisée par Swiss Films – passe
cette année par 15 villes en Suisse
alémanique, romande et italienne.
En Suisse alémanique, elle a enregistré 7137 entrées entre avril et mai
(7294 en 2005). Le public a pu découvrir 27 courts métrages de tous
genres et formats présentés dans
quatre programmes différents. Chaque ville a accueilli des premières
en présence de cinéastes locaux:
«Feierabend» d’Alex E. Kleinberger
à Zurich, «Wir sind dir treu» de
Michael Koch à Bâle, «Floh!» de
Christine Wiederkehr à Aarau, «The
Cat, the Dog, the Bird» de Claudia
Blum à Saint-Gall et Schaffhouse
ainsi que «Der Skifahrer» de Martin
Guggisberg et «Männer am Meer»
de Reto Caffi à Berne. La tournée se
poursuit en automne en Suisse romande et au Tessin. Elle débutera
fin septembre à Genève. (sf)
www.short-film.ch,
www.kurzfilmnacht-tour.ch
Konzentration der Tätigkeit
von Focal
Der Beitritt der Schweiz zum Media-Programm und die rund 50
Fortbildungsmöglichkeiten, die sich
für die Schweizer Filmschaffenden
daraus ergeben – neben dem Aufkommen der Fachhochschulen im
Weiterbildungsbereich und den finanziellen Einschränkungen, die
Focal bevorstehen – haben die Stiftung dazu bewegt, ihre Tätigkeit in
den kommenden fünf Jahren auf
wenige Schwerpunkte zu konzentrieren: Begleitung der auf dem europäischen Markt tätigen Schweizer
Filmschaffenden (Switzerland goes
Europe), Neuausrichtung der Weiter-
bildung auf die technischen Berufe
(Filmberufe), sowie Filmpromotion
und -marketing (Publikum). (fd)
Recentrage des activités
de Focal
La cinquantaine d’offres de formation désormais accessibles aux professionnels suisses découlant de
l’adhésion de la Suisse au programme Media, ajoutée à l’entrée en
scène des HES dans le domaine de
la formation continue et aux restrictions financières auxquelles doit
faire face Focal, ont amené la fondation à réorienter ses activités des
cinq prochaines années sur quelques pôles: l’accompagnement des
professionnels suisses confrontés au
marché européen (Switzerland goes
Europe), le repositionnement de la
formation continue en direction des
métiers techniques (Les métiers du
cinéma), ainsi que la promotion et
le marketing des films (Audiences).
(fd)
«Zwischen den Welten» in
Innsbruck ausgezeichnet
«Zwischen den Welten» von Yusuf
Yesilöz ist am Internationalen Filmfestival Innsbruck (22.-28. Mai) mit
dem Christian-Berger-Dokumentarfilmpreis ausgezeichnet worden.
(sf)
www.iffi.at
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Nouveau: le ciné-roman
Court métrage de Frédéric Mermoud récompensé à Locarno et
au Prix du cinéma suisse, «L’escalier» devient un roman sous la
plume de son auteur. Un voyage de l’image à l’écrit né de l’initiative originale d’un éditeur français.
Par Mathieu Loewer
Sélectionné sur projet au Grand
Prix européen des premiers films
du Festival Images’02 Cinéma de
Vevey, lauréat du Pardino d’oro
à Locarno en 2003 et du Prix du
cinéma suisse en 2004, distingué par une quinzaine de festivals, «L’escalier» termine son
beau parcours dans les rayons
des librairies. «La fin d’un voyage assez inattendu», confie Frédéric Mermoud, qui signe le
quatrième «ciné-roman» d’une
nouvelle collection lancée par
Actes Sud Junior. Dans une optique pédagogique – et non de
marketing – consistant à amener les jeunes à la lecture par le
biais du cinéma, l’éditeur français a demandé à des auteurs de
courts métrages dont l’univers
pouvait intéresser des adolescents de «nouvéliser» son intri-
gue. Le livre est accompagné du
film en DVD, l’occasion aussi
d’une nouvelle diffusion bienvenue pour «L’escalier».
A l’heure où certains romans visent d’emblée le grand écran –
le Da Vinci Code de Dan Brown
a tout du scénario clés en main
– Frédéric Mermoud a donc réalisé l’exercice inverse: tirer un
livre de son film. Et la démarche
ne se réduit pas au polissage paresseux du scénario original que
proposent les produits de merchandising habituels. Il revenait
donc aux auteurs eux-mêmes
de s’essayer à l’adaptation littéraire, en toute liberté, mais au
prix de certaines exigences: un
récit à la première personne sur
un ton accessible à un lectorat
adolescent et une écriture restituant le style du court métrage.
Neu: der Cine-Roman
Der in Locarno prämierte und mit dem Schweizer Filmpreis ausgezeichnete Kurzfilm von Frédéric Mermoud, «L’escalier», wird
unter der Feder seines Autors zu einem Roman – eine Wandlung
vom Bild zur Schrift, die auf die originelle Initiative eines französischen Verlegers zurückgeht.
Von Mathieu Loewer
Der Film wurde im Projektstadium für den grossen europäischen Preis für Erstlingswerke
des Festivals Images’02 Cinéma
in Vevey ausgewählt, war Preisträger des Pardino d’oro in Locarno in 2003 und des Schweizer Filmpreises 2004 und wurde
an rund 15 Festivals prämiert:
Nun beendet «L’escalier» seine
eindrückliche Laufbahn in den
Regalen der Buchhandlungen.
«Das Ende einer ziemlich unerwarteten Reise», sagt Frédéric
Mermoud, Autor des vierten
«Cine-Roman» einer neuen
Reihe, die vom Verlag Actes Sud
Junior lanciert wurde. Im pädagogischen – und nicht etwa promotionstechnischen! – Bestreben, die Jugend über den Film
zum Lesen zu bewegen, bat der
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französische Verlag einige Kurzfilmautoren, deren Themen die
Heranwachsenden interessieren
dürften, seine Palette zu erweitern. Dem Buch ist der Film auf
DVD beigefügt – ein willkommener zusätzlicher Vertriebskanal für «L’escalier».
Heute, da manche Romane
gleich zu Beginn auf die grosse
Leinwand schielen – der Da
Vinci Code von Dan Brown ist
praktisch ein schlüsselfertiges
Drehbuch –, macht Frédéric
Mermoud das Gegenteil: ein
Buch aus seinem Film. Und er
begnügt sich nicht mit einem bequemen Polieren des ursprünglichen Drehbuchs, wie dies bei
Merchandising-Produkten gewöhnlich der Fall ist. Die Autoren können sich frei der literari-
Le cinéaste romand
Frédéric Mermoud
la tentation du «jeunisme»: «Il
fallait décaler le point de vue,
mais je voulais une langue dans
laquelle je puisse me reconnaître. En partant du principe qu’un
peu de temps s’est écoulé entre
le moment de l’histoire et celui
où le personnage de Rachel la
raconte, j’ai donc essayé d’éviter un langage ‹jeune› trop artificiel. Le livre, comme le film,
ne devait pas s’adresser uniquement aux adolescents.»
Novice en la matière, le réalisateur de «L’escalier» a su tirer parti de ces contraintes: «Je considère le scénario comme un pur
objet de travail sans intérêt littéraire et c’était ma première
expérience de ‹romancier› – un
bien grand mot! Comme il n’y
a pas de point de vue subjectif
dans le film, passer au ‹je› m’a
beaucoup aidé et donnait aussi
un sens à ce travail de réécriture en m’évitant d’avoir l’impression de me répéter.»
En couchant sur papier la voix
intérieure du personnage principal – une adolescente amoureuse d’un lycéen – Frédéric
Mermoud s’exposait toutefois à
De l’image à l’écrit
schen Adaptation widmen und
haben dabei nur wenige Forderungen zu erfüllen: Sie müssen
in der ersten Person erzählen,
das jugendliche Zielpublikum
vor Augen haben und den Stil
des Kurzfilms wiedergeben. Der
auf diesem Gebiet unerfahrene
Regisseur von «L’escalier» fand
sich mit diesen Zwängen zurecht: «Ich betrachtete das Drehbuch als reines Arbeitsinstrument ohne literarischen Wert,
und es war meine erste Erfahrung als ‹Romancier›, um ein
etwas hochtrabendes Wort zu
benutzen! Da im Film kein subjektiver Standpunkt vorkommt,
kam mir der Übergang in die
Ich-Form sehr gelegen. Die Arbeit machte mehr Sinn, und ich
hatte nicht das Gefühl, mich zu
wiederholen.»
Damit, dass er die innere Stimme der Hauptperson zu Papier
brachte – ein Mädchen, das sich
in einen Gymnasiasten verliebt
–, war Frédéric Mermoud dennoch der Versuchung des
«Jugendkults» ausgesetzt: «Ich
musste den Standpunkt verlegen, wollte aber doch eine Sprache, in der ich mich wieder-
erkennen konnte. Davon ausgehend, dass zwischen der Geschichte und Rachels Schilderung etwas Zeit vergeht, versuchte ich, eine allzu künstliche
‹Jugendsprache› zu vermeiden.
Sowohl das Buch wie auch der
Film sollten sich nicht ausschliesslich an ein junges Publikum wenden.»
Au-delà de la question du «je»,
l’adaptation littéraire du court
métrage en posait bien d’autres.
La durée du film (une vingtaine
de minutes seulement) imposait
d’abord un roman plus étoffé
dont la dramaturgie épouse
néanmoins celle du scénario
original. Le cinéaste a résolu ce
problème sans ajouter des péripéties inutiles, mais en réintégrant des scènes abandonnées au tournage ou coupées
au montage. Certains épisodes
écartés – comme celui où Rachel montre à sa petite voisine
un cochon d’Inde mort – retrouvent ainsi naturellement leur
Vom Bild zur Schrift
Die Frage des «Ichs» war nur
eine unter vielen, die sich aus
der literarischen Adaptation des
Kurzfilms ergaben. Die Filmdauer (nur rund 20 Minuten)
verlangte nach einer stofflichen
Erweiterung, wobei die Dramaturgie sich aber an das ursprüngliche Drehbuch anlehnen sollte.
Der Cineast löste dieses Problem
ohne unnötige Umwege, indem
er die während der Dreharbeiten
gestrichenen oder später herausgeschnittenen Szenen wieder
einbezog. Einige fallen gelassene Episoden – zum Beispiel als
Rachel ihrer kleinen Nachbarin ein totes Meerschweinchen
zeigt – fanden so wieder ihren
ursprünglichen Platz in der Erzählung. Was sich im Film als
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brèves/kurz
place dans le récit et ce qui
s’était révélé superflu à l’image
fait sens à l’écrit.
En fait, la difficulté de l’exercice
résidait davantage dans la traduction du langage cinématographique dans une forme littéraire. Comment retrouver une
sensation donnée visuellement?
Privé de l’image, du mouvement
et du son, Frédéric Mermoud a
dû chercher les meilleures solutions: «En y étant confronté
concrètement, je me suis rendu
compte à quel point le langage
visuel n’est pas complètement
traduisible. Ce n’est pas la même grammaire. Il faut trouver
l’équivalent littéraire des figures
de style cinématographiques –
ce qui n’est pas toujours possible – inventer aussi une mélodie et une tonalité spécifiques
à l’écrit. Le film joue beaucoup
sur les jump cuts pour les télescopages temporels ou les répétitions. Au début du film, on
voit par exemple Rachel rentrer
trois fois chez ses parents en
ouvrant la porte. Pour retranscrire cet effet, j’ai écrit ‹La première fois qu’Hervé m’a raccompagné…›, ‹La deuxième fois
qu’Hervé m’a raccompagné…›,
etc.»
Si ces questions stylistiques rendaient l’expérience particulièrement intéressante, le cinéaste
estime cependant qu’elle ne va
pas modifier sa manière d’écrire
des scénarios. Il s’agissait avant
tout pour lui de mettre un point
final au fabuleux destin de «L’escalier». Cela dit, le film fait désormais partie d’un diptyque,
puisque Frédéric Mermoud
vient de terminer un nouveau
court métrage avec la même
actrice, qui reprend le personnage de Rachel à l’âge de 20 ans!
Serait-il resté coincé dans la cage de «L’escalier»? Non, il écrit
actuellement la deuxième version d’un scénario de long métrage de fiction: «Un polar avec
une structure narrative assez
sophistiquée…» ■
L’escalier, Frédéric Mermoud,
Editions Actes Sud, 96 pages.
Prix: 13.90 euros. Disponible
en librairies et en ligne.
Texte original: français
Nina Meurisse dans «Rachel» de Frédéric Mermoud (Locarno - Piazza Grande)
überflüssig erwiesen hatte,
machte auf Papier Sinn.
Das grössere Problem lag in
der Übertragung der filmischen
Sprache in eine literarische
Form. Wie sollte ein visuell vermitteltes Gefühl wiedergegeben
werden? Ohne auf Bild, Bewegung und Ton zurückgreifen zu
können, suchte Frédéric Mermoud die besten Lösungen:
«Erst hier merkte ich konkret,
wo die Grenzen einer Übersetzung der visuellen Sprache
liegen. Sie folgt nicht derselben
Grammatik. Man muss für die
filmischen Stilfiguren eine literarische Entsprechung finden,
was nicht immer möglich ist,
und eine dem Geschriebenen
eigene Melodie und Tonalität
erfinden. Der Film spielt häufig
mit Jump cuts bei den Begegnungen und Wiederholungen.
Zu Beginn des Films sieht man
zum Beispiel, wie Rachel dreimal zu ihren Eltern heimkommt
und die Tür öffnet. Um diesen
Effekt zu übertragen, habe ich
geschrieben: ‹Das erste Mal, als
Hervé mich nach Hause begleitete…›, ‹Das zweite Mal, als
Hervé mich nach Hause begleitete …› usw.»
Diese stilistischen Fragen waren
sehr interessant, doch der Cineast glaubt nicht, dass sich
diese Erfahrung auf seine Drehbücher auswirken wird. Für ihn
ging es vor allem darum, einen
Schlusspunkt unter das fabelhafte Schicksal von «L’escalier»
zu setzen. Übrigens ist der Film
nun Teil eines zweiteiligen
Werks, denn Frédéric Mermoud
hat soeben einen neuen Kurzfilm mit derselben Schauspielerin beendet. Die Hauptfigur
Rachel ist nun 20 Jahre alt!
Bleibt er fortan im Treppenhaus
von «L’escalier» gefangen? Nein,
denn momentan schreibt er an
der zweiten Version eines Drehbuchs für einen Langspielfilm:
«Ein Krimi mit einer erzählerisch
ziemlich komplizierten Struktur…» ■
L’escalier, Frédéric Mermoud,
Editions Actes Sud, 96 Seiten.
Preis: 13.90 Euro. In Buchhandlungen und online erhältlich.
suite de la page 33
«Zwischen den Welten»
primé à Innsbruck
«Zwischen den Welten» de Yusuf Yesilöz a reçu le Prix Christian Berger
du film documentaire au Festival
international du film d’Innsbruck
(22 au 28 mai). (sf)
www.iffi.at
Pascal Couchepin in Cannes
Auf der Croisette sorgte Pascal Couchepin nicht nur damit für Aufsehen, dass er versprach, das
«Schweizer Biotop aufzubrechen»,
um dann den Ball vorsichtig dem
«jungen Bideau» zuzuspielen; der
Chef des Eidgenössischen Departements des Innern setzte sich zudem
die Mütze des Kulturministers auf
und nahm am sehr beladenen Europa-Tag teil. Mit seinen Amtskollegen befasste er sich mit dem Thema des weltweiten Vertriebs der
europäischen Produktion, nahm
die Kernpunkte des Media-Programms 2007 zur Kenntnis und
unterzeichnete die Europäische Online Charta (siehe Seiten 41-42). (fd)
Pascal Couchepin à Cannes
Sur la Croisette, Pascal Couchepin
n’a pas seulement lancé quelques
pavés dans la mare en promettant
de faire «éclater le biotope suisse» et
en passant prudemment la balle au
«jeune Bideau» pour le reste. Le
chef du Département fédéral de
l’intérieur a aussi coiffé sa casquette de ministre de la Culture pour
prendre part à une Journée de
l’Europe au programme chargé. Sur
le thème Les cinémas d'Europe courent le monde, il s’est penché avec
ses pairs sur la diffusion de la production européenne sur la planète,
a pris acte des orientations du programme Media 2007 et encore signé
la Charte du cinéma en ligne (voir
pages 41-42). (fd)
Cinema 52 zur Sicherheit
Die nächste Ausgabe des Schweizer
Filmjahrbuchs wird sich das Thema
«Sicherheit» vornehmen. Die Cinema-Redaktion möchte das Thema
breit verstanden wissen: Neben inhaltlichen sollen auch formale Aspekte zur Sprache kommen. Der
Fluchtpunkt der aktuellen politischen Sicherheitsdebatte soll immer der Film sein. (ng)
Cinema 52 sur la sécurité
La prochaine édition annuelle de la
revue Cinema sera consacrée au thème de la sécurité. La rédaction souhaite aborder ce sujet au sens large
du terme. En plus du contenu, les
aspects formels seront aussi abordés.
Le point de convergence du débat
politique actuel sur la sécurité restera le cinéma. (ng)
Originaltext: Französisch
suite page 36
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brèves/kurz
Films) et Elda Guidinetti (Ventura
Film) se sont exprimées sur la réalisation et la production, tandis que
le producteur de télévision Federico
Jolli (TSI) et l’acheteur de télévision
Fabrizio Liberti (RAI Uno) ont animé un débat sur la diffusion des
œuvres. (sf)
www.stresacinema.org
suite de la page 35
«Home» d’Ursula Meier
en chantier
Présenté à Cannes dans le cadre de
l’Atelier du Festival, le nouveau projet de film d’Ursula Meier est en
cours de financement. «Home» sera
une coproduction européenne, puisque les producteurs délégués Elena
Tatti et Thierry Spicher de Box
Productions (Suisse) s’associent à
Denis Freyd d’Archipel 35 (France)
et à Denis Delcampe de Need Productions (Belgique) pour porter à
l’écran un scénario plusieurs fois
primé (Prix de la Fondation Beaumarchais, Prix Les Espoirs du scénario au Manuscript de Vercorin, Prix
du concours de scénario SSA). Le
casting des trois rôles principaux –
un garçon de 6-10 ans, une adolescente de 12-15 ans, une jeune fille
de 17-20 ans – est par ailleurs en
cours en Suisse romande. (ml)
Box Productions
Tél. 021 312 64 11, fax 021 635 64 69,
elena.tatti@boxproductions.ch,
www.boxproductions.ch
Revolutionäre Filmveröffentlichung
Einen Film gleichzeitig im Kino, auf
DVD und im Internet zu veröffentlichen, ist nach Ansicht mancher
bare Verrücktheit. Insbesondere die
Kinobetreiber sehen dies als fatale
Konkurrenz für ihre Einnahmen,
falls sich diese Praxis ausbreiten
sollte. Den Fehdehandschuh hat
Steven Soderbergh mit der Veröffentlichung von «Bubble» geworfen,
einem Film mit sehr kleinem Budget (1,9 Millionen Franken!), der mit
unbekannten Schauspielern gedreht
36
CINE-BULLETIN
Silberne Traube für «KussKuss»
Am 36. Lubuskiego Lata Filmowego
in Latow (Polen) ist am 8. Juli «KussKuss» von Sören Senn eine Silberne
Traube zugesprochen worden. Damit gewinnt dieser Abschlussfilm
bereits seinen dritten Preis. (sf)
www.llf.pl
© Fabian Cevallos
«Home» von Ursula Meier
im Bau
Das in Cannes im Rahmen des
Atelier du Festival präsentierte neue
Filmprojekt von Ursula Meier befindet sich in der Finanzierungsphase.
«Home» ist eine europäische Koproduktion, denn die Produktionsvertreter Elena Tatti und Thierry
Spicher von Box Productions
(Schweiz) tun sich mit Denis Freyd
von Archipel 35 (Frankreich) und
Denis Delcampe von Need Productions (Belgien) zusammen, um ein
mehrfach ausgezeichnetes Drehbuch (Prix de la Fondation Beaumarchais, Prix les Espoirs du scénario au Manuscript de Vercorin, Prix
du concours de scénario SSA) auf
die Leinwand zu bringen. Das Casting für die drei Hauptrollen – ein
Junge zwischen 6 und 10 Jahren,
eine Jugendliche zwischen 12 und
15 Jahren und eine junge Frau zwischen 17 und 20 Jahren – findet
übrigens derzeit in der Westschweiz
statt. (ml)
Box Productions
Tel. 021 312 64 11, Fax 021 635 64 69,
elena.tatti@boxproductions.ch,
www.boxproductions.ch
8/2006
«Quale amore» de Maurizio Sciarra (Locarno - Piazza Grande)
wurde und im Januar in den USA
herauskam. Läutet dieser Versuch
das Ende der herkömmlichen Verbreitungskaskade ein und wird er
dank einer beispiellosen Werbekampagne ein Publikum zum Kino
zurückführen, das kein Interesse
oder keinen Zugang mehr dazu
hatte? So lautet zumindest das
Argument von Steven Soderbergh
und seinen amerikanischen Partnern. Der Film, der nur auf 32 Leinwänden zu sehen war und zwei
Wochen später als DVD herauskam,
erwies sich aber auf dem eigenen
Markt als Flop, trotz der Polemik
rund und seine Veröffentlichung.
Verschiedene Quellen besagen, dass
die Einnahmen unter 6 Millionen
Franken betrugen, doch das
Unternehmen ist dennoch rentabel
und dürfte Schule machen. (fd)
Sortie de film révolutionnaire
Lancer simultanément un film en
salles, en DVD et sur internet relève
de la pure folie aux yeux de certains,
notamment des exploitants qui ont
fustigé cette concurrence jugée fatale pour leurs recettes si cette pratique venait à se généraliser. C’est
pourtant le défi relevé par Steven Soderbergh avec la sortie de «Bubble»,
réalisation artisanale à tout petit
budget (1,9 millions de francs!) tournée avec des comédiens novices, qui
est sorti aux Etats-Unis en janvier
dernier. Cette tentative sonne-t-elle
le glas de la cascade traditionnelle
de la distribution et va-t-elle, à la
faveur d’une campagne publicitaire
unique, rapatrier vers le cinéma
tout un public qui s’en désintéresse
ou n’y a plus accès? C’est du moins
l’argument de Steven Soderbergh et
de ses partenaires américains. Sorti
sur 32 écrans seulement et offert en
DVD quinze jours plus tard, le film
fait cependant un flop sur son propre marché malgré la polémique
déclenchée par sa distribution. Toutes sources confondues, ses recettes
ne devaient pas franchir le seuil des
6 millions de francs, mais l’entreprise est quand même rentable et va
probablement faire école. (fd)
Italienische und Schweizer
Filmschaffende treffen sich
Vom 23. bis 25. Juni haben sich
Filmschaffende aus Italien und aus
der Schweiz in Stresa zur ersten
Ausgabe der «Incontri cinematografici italo-svizzeri» getroffen. Im Programm waren Schweizer Spielfilme
«Absolut» von Romed Wyder, «Im
Nordwind» von Bettina Oberli,
«Strähl» von Manuel Flurin Hendry,
«Die Vogelpredigt oder Das Schreien
der Mönche» von Clemens Klopfenstein und «Mein Name ist Eugen»
von Michael Steiner. An den in Zusammenarbeit mit dem Media Desk
Turin organisierten Forumsgesprächen beteiligten sich Cecilia Liveriero Lavelli (CISA in Lugano) und
Lucie Bader Egloff (Hochschule für
Gestaltung und Kunst Zürich) beim
Gespräch zum Thema Drehbuchentwicklung und Filmschulen. Die
Filmproduzentinnen Tiziana Soudani (Amka Films) und Elda Guidinetti (Ventura Film) nahmen an der
Diskussionsrunde über Regie und
Produktion teil, während der Fernsehproduzent Federico Jolli (TSI)
zusammen mit dem TV-Einkäufer
Fabrizio Liberti von RAI Uno Fragen
des Vertriebs erörterte. (sf)
www.stresacinema.org
Rencontres entre cinéastes
suisses et italiens
Du 23 au 25 juin, des cinéastes
suisses et italiens se sont retrouvés à
Stresa (Italie) pour la première édition des Incontri cinematografici
italo-svizzeri. La sélection suisse
comportait les films de fiction suivants: «Absolut» de Romed Wyder,
«Im Nordwind» de Bettina Oberli,
«Strähl» de Manuel Flurin Hendry,
«Die Vogelpredigt» de Clemens Klopfenstein et «Je m’appelle Eugen» de
Michael Steiner. Aux tables rondes
organisées avec la collaboration du
Media Desk de Turin, Cecilia Liveriero Lavelli (CISA de Lugano) et
Lucie Bader Egloff (Hochschule für
Gestaltung und Kunst Zürich) ont
participé à la discussion sur le développement des scénarios. Les productrices Tiziana Soudani (Amka
Grappe d’argent pour
«KussKuss»
Le 8 juillet dernier, «KussKuss» de
Sören Senn a reçu une Grappe d’argent au 36e Lubuskiego Lata Filmowego à Latow (Pologne). Il s’agit du
troisième prix remporté par ce film
de fin d’étude. (sf)
www.llf.pl
Weniger DVD-Verkäufe
im Jahr 2005
Die schweizerische Videoindustrie
meldet einen Umsatz von 221,7
Millionen Franken im Jahr 2005,
verzeichnet aber zum ersten Mal
seit der Lancierung der DVD vor
acht Jahren einen Rückgang (-14 %).
Dennoch liegt diese Zahl viermal
höher als der VHS-Verkaufsrekord
aus dem Jahre 1998. Der Schweizerische Video-Verband erklärt diesen Rückgang mit der Preiserosion
(-11.3 %) und dem Mangel an wirklichen Blockblusters. Nur vier Filme
(made in Hollywood) überstiegen
in der Schweiz die Schwelle von
100'000 Käufen gegenüber 11 inm
Jahre 2004. Angesichts der 40'000
Titel im Gesamtkatalog ist dies für
die Angebotsvielfalt eine gute Nachricht . (ml, Quelle: SVV)
www.svv-video.ch
Les ventes de DVD
ont chuté en 2005
L’industrie suisse de la vidéo annonce un chiffre d’affaires 2005 de
221,7 millions de francs, mais qui
régresse (-14 %) pour la première
fois depuis le lancement du DVD, il
y a huit ans. Ce résultat représente
néanmoins le quadruple du record
des ventes de VHS en 1998. L’Association suisse du vidéogramme explique ce recul par l’érosion des prix
(-11.3 %) et «la quantité insuffisante
de véritables blockbusters»: seuls
quatre films (made in Hollywood)
ont dépassé en Suisse le seuil des
100'000 acquisitions contre 11 en
2004. Au vu des 40'000 titres du catalogue général, c'est une bonne
nouvelle pour la diversité! (ml, source: SVV)
www.svv-video.ch
suite page 38
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brèves/kurz
Fischli & Weiss distingués
A l’honneur depuis fin avril au
Centre culturel suisse de Paris, Peter
Fischli et David Weiss recevront le
16 novembre prochain à Zurich le
Prix de la Fondation Roswitha Haftmann, distinction la mieux dotée
d’Europe avec 120'000 francs! (ml)
suite de la page 36
Anmeldung für das Festival
des Libertés
Das 6. Festival des Libertés, das vom
10. bis 18. November in Brüssel
stattfindet, sucht Filme zum Thema
Freiheiten und Rechte des Menschen. Es locken die Anwesenheit
der wichtigsten Einkäufer der
öffentlichen Fernsehanstalten Europas und ein Preis zur Unterstützung der Verbreitung in Höhe von
7800 Franken. Anmeldungen bis 15.
August. (ml)
Rudi Barnet-Walgraeve, CAP Network, rue de la Victoire 73, 1060
Bruxelles. Tel. ++322 660 06 71,
rudi.barnet@skynet.be
Inscription au Festival des
Libertés
Le Festival des Libertés, dont la
6e édition se tiendra à Bruxelles du
10 au 18 novembre prochain, cherche des films sur le thème des libertés et droits de l’être humain. A la
clé: la présence des principaux responsables des achats des télévisions publiques européennes et un
prix de soutien à la diffusion de
7800 francs. Délai: 15 août. (ml)
Rudi Barnet-Walgraeve, CAP Network, rue de la Victoire 73, 1060 Bruxelles. Tél. ++322 660 06 71,
rudi.barnet@skynet.be
Video-on-demand
bei Swisscom
Swisscom lanciert in diesem Jahr
ein Fernsehangebot über ADSL mit
Fernsehsendern, Pay-Programmpaketen und video-on-demand.
Ihre Konkurrentin Cablecom bietet
bereits «video near on demand» mit
rund fünfzig Filmen, die bis zu
dreissig Mal pro Tag ausgestrahlt
werden. Wir sind gespannt, welcher
Raum die einheimische Produktion
einnehmen wird, die bedeutend
weniger rentabel ist als die hollywoodschen Blockbusters und die
Erotikfilme. (ml)
Leal online
Der Lausanner Schauspieler Carlos
Leal, Träger des Schweizer Filmpreises für seine Hauptrolle in
«Snow White» von Samir, Schweizer
Shooting Star 2006 und nächstens
im «James Bond» anzutreffen, hat
nun eine eigene Website: www.carlosl.com. (ml)
«Matto Regiert» von Leopold Lindtberg (Locarno - Schweizer Filme
wiederentdeckt)
Funktion, die der Kinovermarkter
Cinecom geschaffen hat, soll den
Filmproduzenten, Kunden und
Agenturen ein Gesprächspartner
zur Verfügung stehen, der sich in
der Welt der Filmproduktionen auskennt und kompetent auf Fragen
und Problemstellungen rund um
die digitalen Kinofilmproduktionen
reagieren kann. (ng)
Cinecom mandate un médiateur indépendant pour les
publicités numériques
Le réalisateur et cofondateur de la
société de production Bossa Films
AG Andrew Katumba occupe le premier poste d’ombudsman indépendant pour la production numérique
de films publicitaires. Grâce à ce
nouveau service créé par la régie
publicitaire Cinecom, les producteurs, les clients et les agences peuvent désormais faire appel à cet
interlocuteur chevronné et compétent pour toute question et tout problème concernant les productions
numériques pour le cinéma. (ng)
Vidéo à la demande
chez Swisscom
Swisscom lancera cette année une
offre de télévision via ADSL avec
chaînes TV, bouquets payants et
vidéo à la demande. Son concurrent
Cablecom propose déjà un système
de video on near demand avec une
cinquantaine de films diffusés jusqu’à trente fois par jour. Reste à apprécier l’espace qui sera accordé à
la production nationale, bien moins
rentable que les blockbusters hollywoodiens et les films X. (ml)
Kommentar zum Filmgesetz
Die Juristen Patrice Aubry und Nathalie Zufferey (vormals Mitarbeiterin der Sektion Film des BAK) haben
ein umfangreiches Werk über das
Filmgesetz verfasst, das soeben erschienen ist. Die Autoren behandeln
die verschiedenen Aspekte der Filmförderung – selektive Förderung,
Succès Cinéma, Angebotsvielfalt –,
richten ihre Aufmerksamkeit aber
vor allem auf die Umsetzung des
Verfassungsartikels zum Film. (fd)
Loi sur le cinéma, Verlag Stämpfli,
430 Seiten, 148 Franken
Cinecom mit Ombudsstelle für
digitale Kinoproduktionen
Andrew Katumba, Regisseur und
Mitbegründer der Produktionsfirma Bossa Films AG, ist der erste
Inhaber der Stelle eines unabhängigen Ombudsmanns für digitale Kinoproduktionen. Mit der neuen
Commentaire sur la loi
sur le cinéma
Les juristes Patrice Aubry et Nathalie
Zufferey (ancienne collaboratrice
de la Section du cinéma de l’OFC)
ont rédigé un volumineux ouvrage
sur la loi sur le cinéma que viennent
de publier les Editions Stämpfli de
38
CINE-BULLETIN
8/2006
Berne. Tout en abordant les différentes facettes de l’encouragement
du cinéma – aide sélective, Succès
Cinéma, diversité – les auteurs centrent leur analyse sur la mise en
œuvre par l’autorité de l’article
constitutionnel sur le cinéma. (fd)
Loi sur le cinéma, Edtions Stämpfli,
430 pages, 148 francs
Palmarès du Time Film
Festival 2006
A l’issue du 1er Time Film Festival,
qui s’est déroulé à Lausanne les 16
et 17 juin dernier, les prix et distinctions suivants ont été décernés:
Prix du film de moins de 1 minute:
«30 secondes suisses» de Chris
Niemeyer (Suisse)
Prix du film de moins de 3 minutes:
«Ballade» d’Olivier Gabus (Suisse)
Prix du film de moins de 6 minutes:
«Useless Dog» et «Undressing My
Mother» de Ken Wardrop (Irlande)
Prix du public: «Elvis and Angel
Hart» de Carlos Leal, Kelly Jo et
Gocé Gvetanovski (France)
www.timefilmfestival.ch
La Chaux s’anime
A l’initiative de l’association La
Chaux 2000 animations, et sous la
houlette de Robi Engler («Globi»),
une centaine d’élèves de Cossonay
ont pris part à la réalisation d’un
court métrage présenté fin juin à La
Chaux dans le cadre d’une exposition sur les films d’animation. Du 17
au 19 août, le petit village accueille
par ailleurs la 4e édition du Ciné
Veyron Open air. (ml)
Auszeichnung für
Fischli & Weiss
Die seit Ende April im Centre culturel suisse de Paris geehrten Peter
Fischli und David Weiss erhalten am
16. November in Zürich den Preis
der Stiftung Roswitha Haftmann,
die in Europa mit 120'000 Franken
am höchsten dotierte Auszeichnung. (ml)
Leal en ligne
Lauréat du Prix du cinéma suisse
pour son rôle principal dans «Snow
White» de Samir, Shooting Stars
suisse 2006 et bientôt à l’affiche du
prochain «James Bond», l’acteur
lausannois Carlos Leal lance son
site internet: www.carlosl.com. (ml)
Kudelski übernimmt Digital-TV
Der Sektor Digital-TV (DTVS) von
SCM Microsystems, dem weltweiten Marktführer in der Zugangsverschlüsselungstechnik, wird von
Kudelski übernommen. Die Waadtländer Gruppe wird überdies einen
Bereich für Geräte aufbauen, die
den Zugang zum verschlüsselten
digitalen Bezahlfernsehen ermöglichen und mit den Geräten der
Konsumelektronik kompatibel sein
sollen. (ml)
Kudelski reprend Digital-TV
La division Digital-TV (DTVS) de
SCM Microsystems, leader mondial
de la technologie des modules d’accès, rejoint Kudelski. Le groupe vaudois va par ailleurs créer une entité
qui fournira des modules à péage
sécurisé compatibles avec les produits électroniques grand public
pour la télévision numérique. (ml)
Das Kino Oron ist gerettet
Der Verein zur Rettung des Kinos
von Oron, der vom Betreiber des
Lausanner Zinema gegründet worden ist, ermöglicht diesem kleinen
Saal mit 100 Plätzen das Überleben:
er ist zwar im Juni geschlossen worden, wird nun aber renoviert und ab
1. Oktober täglich bespielt. (ml)
Le cinéma d’Oron sauvé
L’Association pour le soutien du Cinéma d’Oron, fondée par l’exploitant du Zinéma lausannois Laurent
Toplitsch, offre une nouvelle vie à
cette petite salle de 100 places qui a
fermé en juin. Une fois rénové, le cinéma sera ouvert tous les jours dès
le 1er octobre. (ml)
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communications/mitteilungen
Generalversammlung der Verband
Filmregie und Drehbuch Schweiz:
Stellungnahme zur Neuausrichtung der nationalen Filmförderung ab dem 1. Juli 2006
An der diesjährigen Generalversammlung des ARF/FDS wurde das Präsidium, Romed Wyder und Stefan Haupt,
einstimmig für ein weiteres Jahr in
seinem Amt bestätigt. Mit dem Ziel,
nebst den nationalen auch den regionalen Anliegen der Filmschaffenden
besser zum Durchbruch zu verhelfen,
anerkannte die Generalversammlung
die «Gruppo registi e sceneggiatori
indipendenti della Svizzera italiana
(GSI)» und die «Association romande
du cinéma (ARC)» als Interessensgruppen des Verbandes. Die Neuausrichtung der Filmförderung des Bundes
und damit einhergehend die filmpolitische Schwerpunktsetzung des Verbandes waren das zentrale Thema im
abgelaufenen Verbandsjahr. An der
sehr gut besuchten Generalversammlung vom 7. April 2006 in Bern verabschiedeten die Mitglieder die erarbeiteten Positionen zur Revision der Filmförderung des Bundes, welche am
1. Juli 2006 in Kraft treten ist:
Der Verband wird sich auch in Zukunft
in erster Linie für den Autorenfilm einsetzen, bei dem Inhalt und Form im
Vordergrund stehen. Er versteht somit
die Filmförderung ganz klar im Sinne
der Kulturförderung. Der ARF/FDS bezweifelt, dass Popularität als allgemein
gültiges Ziel taugt, um dem einzelnen
Filmwerk eine angemessene Herstellungsförderung und Auswertung zu
ermöglichen. Für uns ist selbstverständlich, dass alle Filmschaffenden
mit ihren Filmen sowohl Qualität wie
Erfolg anstreben, die hier und anderswo ein vielfältiges Publikum ansprechen. Es ist unseres Erachtens sinnlos,
den ökonomischen Erfolg dem kulturellen vorzuziehen (oder umgekehrt),
denn schlussendlich kommt, wie aktuell festzustellen ist, jeder Erfolg dem
Schweizer Film in seiner Gesamtheit
zu Gute. Bei aller demokratischen Kontrolle muss grundsätzlich ein grosses
Mass an Vertrauen die Filmförderung
begleiten, wozu insbesondere auch
transparente Strukturen und Verfahren
gehören. Wir wollen klare und einfache
Regelungen und das bessere Ineinandergreifen der Massnahmen auf den verschiedensten Ebenen, damit Raum für
Entscheidungsfreudigkeit, Entwicklungen und Unerwartetes entsteht. Wir
hoffen, dass mit der strategischen Neuausrichtung der Filmförderung deutlich wird, wie wir das Ziel erreichen,
gemeinsam ein Klima des Aufbruchs
zu schaffen, in dem künstlerische Freiheit, Kreativität und kulturelle Vielfalt
gewährleistet sind und das unserem
Erfolg beim Publikum förderlich ist.
Der Jahresbericht 05 und Ausblick 06
des ARF/FDS (inkl. Stellungnahme zur
Neuausrichtung der nationalen Filmförderung) kann beim Verbandssekretariat bestellt werden: ARF/FDS, Neugasse 10, 8005 Zürich, Telefon 044 253
19 88, info@realisateurs.ch
Assemblée générale de l’Association suisse des scénaristes et
réalisateurs de films: prise de
position sur la nouvelle stratégie
fédérale d’encouragement du
cinéma à partir du 1er juillet 2006
Lors de l’assemblée générale annuelle
de l’ARF/FDS, la présidence, formée
de Romed Wyder et Stefan Haupt, a
été reconduite dans ses fonctions à
l’unanimité pour une nouvelle période
d’une année. Dans le but de mieux
contribuer à imposer les intérêts non
seulement nationaux mais aussi régionaux des réalisateurs, l’assemblée
générale a reconnu le statut de groupe
d’intérêt au Gruppo registi e sceneggiatori indipendenti della Svizzera italiana
(GSI) et à l’Association romande du cinéma (ARC). Durant l’année écoulée,
les principaux thèmes abordés ont
concerné la réorientation de l’encouragement fédéral du cinéma et, partant, la définition des priorités de
l’ARF/FDS en matière de politique
cinématographique. A l’assemblée
générale du 7 avril 2006 qui s’est tenue
à Berne en présence de fort nombreux
membres, ceux-ci ont adopté les prises
de position relatives à la révision de
l’encouragement fédéral du cinéma
entrée en vigueur le 1er juillet 2006:
L’ARF/FDS, comme elle l’a fait jusqu’ici,
continuera de se battre à l’avenir principalement pour le cinéma d’auteur,
qui place le fond et la forme au premier plan. En ce sens, elle conçoit très
clairement l’encouragement du cinéma
comme un encouragement de la culture.
L’ARF/FDS doute que la popularité
puisse valoir comme objectif général
pour permettre à telle œuvre particulière
d’obtenir une aide appropriée à la réalisation et une exploitation adéquate.
A nos yeux, il va de soi que tous les réalisateurs de films visent aussi bien la
qualité que le succès à travers leurs
films, qui touchent des publics divers
ici comme ailleurs. A notre sens, il est
vain de préférer le succès économique
au succès culturel (ou l’inverse); en définitive en effet, chaque succès apporte
quelque chose au cinéma suisse en tant
que tel. Malgré tous les contrôles démocratiques, une bonne dose de confiance
doit accompagner l’encouragement du
cinéma, ce qui implique en particulier
des structures et des procédures transparentes. Nous voulons des règles claires
et précises et une meilleure interaction
des mesures sur les plans les plus divers,
afin de donner libre champ au plaisir
du choix, aux développements nouveaux et à l’inattendu. Nous espérons
que la manière d’atteindre notre objectif
– créer ensemble un climat de nouveau
départ dans lequel la liberté artistique,
la créativité et la diversité culturelle
seront garanties et qui accroîtra encore
notre succès auprès du public – ressortira clairement de la nouvelle orientation stratégique de l’encouragement
du cinéma.
Le Rapport annuel 2005 et Perspectives
2006 de l’ARF/FDS (inclus prise de position sur la nouvelle stratégie fédérale
d’encouragement du cinéma) peut être
commandé auprès du secrétariat de
l’association: ARF/FDS, Neugasse 10,
8005 Zürich, téléphone 044 253 19 88,
info@realisateurs.ch
Paritärischen Kommission/
Commission paritaire: ARF/
FDS, GARP, SFA, SFP, SSFV
Stellungnahme
der Paritärischen Kommission
zu den AAB-Verhandlungen
An der Verhandlungsrunde vom 25.
April 2006 wurde für die Allgemeinen
Anstellungsbedingungen Konsens erreicht. Alle Verbände und ihre zuständigen Gremien haben dem Verhandlungsergebnis zugestimmt.
Bei der Verhandlungsrunde vom 30. Juni 2006 kam keine Einigung betreffend
der Richtlohnliste zustande. Zwar liegt
ein gemeinsames Verhandlungsergebnis der Verbände SFA, SFP, GARP und
ssfv vor, das jedoch von den verschiedenen Verbandsgremien noch nicht
ratifiziert wurde.
Die Verbände SFP, SFA und GARP,
welche die Allgemeinen Anstellungsbedingungen nicht ohne eine neue
Richtlohnliste in Kraft setzen wollen,
gehen von einem vertragslosen Zustand ab dem 1. Juli 2006 aus. Die Verbände ssfv und ARF/FDS teilen diese
Interpretation nicht.
Sämtliche Verbände (ausser dem ARF/
FDS, der nicht an den Richtlohnverhandlungen teilnimmt) sind bemüht,
in ihren Gremien eine schnelle Entscheidung über die Richtlohnliste herbeizuführen, damit möglichst schnell
wieder eine klare Vertragssituation in
der Branche erreicht wird.
Für Auskünfte betreffend Vertragsabschlüssen seit dem 1. Juli 2006 stehen
die Verbandssekretariate zur Verfügung.
Besten Dank für Ihre Kenntnisnahme
Prise de position
de la Commission paritaire
sur les négociations CGE
Lors de la réunion de négociations du
25 avril 2006, un consensus a été trouvé
sur les Conditions générales d’engagement. Toutes les associations et leurs
organes compétents ont approuvé le
résultat des négociations.
Lors de la réunion de négociations du
30 juin 2006, aucun accord n’a pu être
trouvé au sujet de la liste des salaires
indicatifs. Les négociations entre les
associations SFA, SFP, GARP et ssfv ont
néanmoins abouti à un résultat, mais
celui-ci n’a pas encore été ratifié par
les organes compétents des associations.
Les associations SFP, SFA et GARP
refusent d’appliquer les Conditions
générales d’engagement sans une
nouvelle liste de salaires indicatifs
et partent du principe que, dès le
1er juillet 2006, nous serons dans une
situation de vide contractuel. Les
associations ssfv et ARF/FDS réfutent
cette interprétation.
L’ensemble des associations (à l’exception de l’ARF/FDS qui ne participe pas
aux négociations salariales) s’efforcent
de tout mettre en œuvre pour que leurs
Commissions prennent rapidement
une décision concernant la liste des
salaires indicatifs, afin que la branche
retrouve une situation contractuelle
transparente le plus rapidement possible.
Depuis le 1er juillet 2006, les secrétariats des associations sont à votre
disposition pour tout renseignement
concernant la conclusion de contrats.
Merci de prendre bonne note de ces
informations.
Zwischenbericht Media
Förderungen
Mittlerweile liegen über die Hälfte der
Förderresultate vor, und es kann eine
erste Zwischenbilanz gezogen werden.
Sie zeigt, dass die Schweiz sich auf dem
europäischen Subventionsmarkt behaupten kann und ansehnliche Beträge beim Media Programm generiert.
Insgesamt wurden 1'079'975 Euros an
die Schweizer Filmbranche vergeben.
Mit weiteren grossen Zuschüssen ist
für die Verleiher bei der automatischen
Verleihförderung und bei den Produzenten beim 2. Development Einreichtermin zu rechnen.
Call 01/2005 – Selektive Verleihförderung (3. Einreichtermin: 1.12.2005)
Die Beiträge des Aufrufs 01/2005
gehen an Verleiher, die sich für die
Promotion und den Vertrieb von nichtnationalen europäischen Filmen
einsetzen.
Beim 3. Einreichtermin wurden
3'978’100 Euros an insgesamt 144 Verleihvorgänge vergeben. In der Schweiz
wird die Lancierung von insgesamt 12
Filmen mit einer Gesamtsumme von
281'500 Euros unterstützt. (217'000
Euros Darlehen für Verleihkosten und
64'500 Euros Zuschüsse für Untertitel
& Synchronisierung). Die Förderbeiträge gehen an folgende Schweizer
Verleiher: Cineworks, Filmcoopi,
Frenetic, Monopole Pathé und Xenix.
Call 03/2005 – i2i Audiovisual
(2. Einreichtermin: 16.01.2006)
i2i Audiovisual richtet sich an Produzentinnen und Produzenten, denen der
Zugang zu externen Finanzierungen
erleichtert werden soll. Die Kommission hat 38 Unternehmen selektioniert,
die einen Beitrag zur Deckung ihrer
Versicherungs- und Garantiekosten,
Completion Bonds und Darlehenszinsen erhalten. Aus der Schweiz wurde
die Produktionsfirma Box Productions
mit 14'978 Euros unterstützt. Insgesamt
wurden 1'302’648 Euros vergeben.
Call 05/2005 – Promotion Filmmärkte
und Festivalnetzwerke (2. Einreichtermin: 9.12.2005)
Bei zweitem Eingabetermin konnten
Organisationen, deren Veranstaltung
zwischen dem 16. Juni und dem 31.
Dezember 2006 stattfindet, Anträge
stellen. Die Beiträge des Aufrufs 05/
2005 unterstützen u.a. Aktivitäten, die
unabhängigen europäischen Produktions- und Verleihunternehmen die
Teilnahme an internationalen Filmmärkten sowie Koproduktionstreffen
erleichtern.
Insgesamt wurden 24 Promotionsprojekte ausgewählt und mit Beiträgen
von insgesamt 2’263’378 Euros unterstützt. Aus der Schweiz wurde kein
Projekt selektioniert.
Call 06/2005 – Europäische Festivals
(2. Einreichtermin: 1.12.2005)
Beim zweiten Eingabetermin konnten
Organisationen, deren Veranstaltung
zwischen 1. September 2006 und dem
31. Mai 2007 stattfindet, Gesuche eingereichen. Die Beiträge gehen an Festivals, die einen Mindestanteil von 70 %
europäischen Filmen aus mindestens
10 verschiedenen Media Ländern zeigen.
Die Kommission hat 63 Festivals ausgewählt, die mit insgesamt 1'432’100
Euros unterstützt werden. Zu den von
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communications/mitteilungen
Media geförderten Anlässen gehören
Publikums-, Jugend-, Animations-, Dokumentarfilm- und Kurzfilmfestivals.
Aus der Schweiz werden Visions du
Réel mit 25'000 Euros und Cinéma Tout
Ecran mit 15'000 Euros unterstützt.
Call 09/2005 - New Talent
(Einreichtermin: 15.02.2006)
Media New Talent ist ein Unterbereich
der Media Developmentförderung und
unterstützt die Entwicklung von Projekten mit grenzüberschreitendem
Potenzial. Das Förderschema bietet
erleichterten Zugang für jüngere
Produktionsfirmen.
Beim Einreichtermin vom 15. Februar
2006 wurde ein Gesamtbetrag von
795'000 Euros an 27 Projekte vergeben.
Es wurde kein Schweizer Projekt selektioniert.
Call 09/05 – Einzelprojektförderung
und Slate Funding
(1. Einreichtermin: 28.02.2006)
Die Kommission hat insgesamt
5'545’000 Euros für die Entwicklung
europäischer Fiction-, Animationsund Dokumentarfilmprojekte bewilligt.
Aus der Schweiz wurden vier Projekte
ausgewählt, die insgesamt 370'000
Euros aus Brüssel erhielten. Damit
generieren die Schweizer Produktionsfirmen 6,7 % des Gesamtförderetats
und steht an 6. Stelle nach Frankreich,
Grossbritannien, Deutschland, Holland
und Finnland.
Folgende Schweizer Firmen wurden
gefördert: Vega Film (Slate: 150'000
Euros), Dschoint Ventschr (Slate:
80'000 Euros), Ventura Film (Slate:
90'000 Euros) und Olympia Films
(Single Project: 50'000 Euros).
Call 10/2005 TV Koproduktionen
(1. Einreichtermin: 17.02.2006)
Der Aufruf 10/2005 zahlt Herstellungsbeiträge an Fernseh-Koproduktionen,
an denen Sender aus mehreren Mitgliedstaaten des Media Programms
beteiligt sind.
In der 1. Eingaberunde wurden insgesamt 10'600'000 Euros vergeben. Aus
der Schweiz wurde kein Antrag gestellt.
Call 11/2005 Training
(Einreichtermin: 01.03.2006)
Die Beiträge des Aufrufs 11/2005 gehen
an europäische Weiterbildungsinitiativen, die internationale Fortbildungsmassnahmen in den drei Bereichen
Management, Neue Technologien und
Stoffentwicklung anbieten.
Die Kommission hat 51 Weiterbildungsprogramme selektioniert und stellt
dafür insgesamt 7'450’139 Euros
zur Verfügung. Focal, das als einzige
Schweizer Institution Anträge gestellt
hat, wurde mit dem Projekt «Production Value» selektioniert und erhält
64'475 Euros.
Call 12/2005 – Selektive Verleihförderung (1. Einreichtermin: 01.04.2006)
Die Beiträge des Aufrufs 12/2005 gehen
an Verleiher, die sich für die Promotion
und den Vertrieb von nicht-nationalen
europäischen Filmen einsetzen.
Beim 1. Einreichtermin wurden
3'436'500 Euros an insgesamt 137 Verleihvorgänge vergeben. In der Schweiz
wird die Lancierung von insgesamt
6 Filmen mit einer Gesamtsumme von
219'000 Euros unterstützt. (169'000
Euros Darlehen für Verleihkosten und
50’000 Euros Zuschüsse für Untertitel
& Synchronisierung). Die Förderbeiträge gehen an folgende Schweizer
Verleiher: Elite Film, Filmcoopi,
Frenetic, Look Now! und Mont Blanc
Distribution.
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CINE-BULLETIN
8/2006
Rapport intermédiaire
sur les aides Media
A présent, plus de la moitié des résultats
des appels sont disponibles. On peut
procéder à un bilan intermédiaire qui
montre que la Suisse est en mesure de
réussir sur le marché européen des
subventions et qu’elle génère des contributions importantes au sein du programme Media. Une somme totale de
1'079'975 euros a été allouée à la branche cinématographique suisse; on peut
s’attendre à une somme importante de
subsides dans le cadre des prochains
résultats du soutien automatique à la
distribution et de la 2e date limite du
soutien au développement.
Appel 01/2005 – Distribution sélective
(3e date limite: 01.12.2005)
Les soutiens de l’appel 01/2005 ont
été octroyés aux distributeurs indépendants engagés à promouvoir la
distribution de films européens nonnationaux.
Pour la 3e date limite, 144 projets ont
été sélectionnés et soutenus avec une
somme totale de 3'978'100 euros. En
Suisse, le lancement de 12 films a été
soutenu avec une somme totale de
281'500 euros. (217'000 euros de prêt
pour les frais de distribution, 64'500
euros de subsides pour les frais de
synchronisation et sous-titrage). Les
distributeurs suivants ont été soutenus par Media: Cineworks, Filmcoopi,
Frenetic, Monopole Pathé, Xenix.
Appel 03/2005 – i2i Audiovisuel
(2e date limite: 16.01.2006)
Le programme i2i Audiovisuel s’adresse
aux producteurs et participe aux frais
de financement externe (assurances,
crédits bancaires, garantie de bonne
fin).
La commission a sélectionné 38 sociétés
de production avec une somme totale
de 1'302'648 euros. En Suisse, la société
de production Box Productions a été
soutenue avec 14’978 euros.
Appel 05/2005 – Promotion marchés
et réseaux de festivals
(2e date limite: 09.12.2005)
L’appel avec la date limite du 9 décembre 2005 a soutenu des organisations
dont les manifestations ont lieu entre
le 16 juin et le 31 décembre 2006. Les
contributions de l’appel 02/2005 ont
été octroyées à des structures qui s’engagent à promouvoir le cinéma et l’industrie cinématographique européens
par le biais de manifestations promotionnelles ciblées: 24 projets de promotion ont été sélectionnés par Media
et soutenus avec une somme totale de
2'263'378 euros. Aucun projet suisse
n’a été retenu.
Appel 06/2005 – Festivals européens
(2e date limite: 01.12.2005)
La 2e date limite de l’appel était ouverte
aux organisations dont les manifestations ont lieu entre le 1er septembre
2006 et le 31 mai 2007. Les subventions
sont octroyées à des festivals dont le
programme comprend un minimum
de 70 % de films européens, issus d’au
moins 10 pays membres du programme
Media.
La commission a sélectionné 63 festivals (films documentaires, animation,
court métrage, festivals d’audience et
de jeunesse) avec une somme totale
de 1'432’100 euros. Deux festivals
suisses ont été soutenus, Visions du
Réel avec 25'000 euros et Cinéma Tout
Ecran avec 15'000 euros.
Appel 09/2005 – Nouveaux Talents
(Date limite: 15.02.2006)
Le programme Nouveaux Talents Media
Lucienne Schnegg in «La petite dame du Capitole» von Jacqueline Veuve
(Locarno - Apropos Kino)
fait partie du domaine du Développement. Il soutient le développement de
projets qui ont un potentiel d’exploitation en Europe. Ce soutien s’adresse
en particulier à des jeunes sociétés de
production.
Une somme totale de 795'000 euros a
été octroyée à 27 projets. Aucun projet
suisse n’a été sélectionné.
Appel 09/05 – Développement:
Projets individuels et Slate Funding
(1ère date limite: 28.02.2006)
La commission a sélectionné et soutenu 202 projets pour le développement
de films de fiction, d’animation et
documentaires européens avec une
somme totale de 5'545'000 euros.
Quatre sociétés de production suisses
ont été sélectionnées et reçoivent une
aide financière de 370'000 euros de
Bruxelles, ce qui équivaut à 6,7 % du
budget total disponible pour ce tour.
Ainsi, la Suisse se trouve en 6e place
après la France, la Grande Bretagne,
l’Allemagne, les Pays-bas, et la Finlande.
Les sociétés de productions suisses qui
ont été soutenues sont les suivantes:
Vega Film (Slate: 150'000 euros),
Dschoint Ventschr (Slate: 80'000
euros), Ventura Film (Slate: 90'000
euros) et Olympia Films (Projet individuel: 50'000 euros).
Appel 10/2005 Coproductions TV
(1ère date limite: 17.02.2006)
Cet appel soutient la production de
films en coproduction avec des diffuseurs TV des pays membres du programme Media et de régions linguistiques différentes.
Le soutien s’élevait à une somme totale
de 10'600'000 euros. Aucun projet
suisse n’a été reçu.
Appel 11/2005 Formation
(Date limite: 01.03.2006)
Les contributions de l’appel 11/2005
sont octroyées à des initiatives européennes qui offrent des mesures de
formation dans les domaines du management, du développement et des
nouvelles technologies.
La commission a sélectionné 51 programmes de formation continue avec
une somme totale de 7'450’139 euros.
Focal, la seule institution suisse ayant
déposé des demandes, a été sélectionnée pour son projet «Production Value» et soutenue avec 64'475 euros.
Appel 12/2005 – Distribution sélective
(1ère date limite: 01.04.2006)
Les contributions de l’appel 12/2005
sont octroyées aux distributeurs indépendants engagés à promouvoir la
distribution de films européens non
nationaux.
A la 1ère date limite, 137 projets ont
été sélectionnés et soutenus avec une
somme totale de 3'436'500 euros. En
Suisse, le lancement de 6 films a été
soutenu avec une somme totale de
219'000 euros. (169'000 euros de prêt
pour les frais de distribution, 50'000
euros de subsides pour les frais de
synchronisation et de sous-titrage).
Les distributeurs suisses suivants ont
été sélectionnés: Elite Film, Filmcoopi,
Frenetic, Look Now!, Mont-Blanc Distribution.
Neue Media Calls
Zur Zeit sind nur zwei Calls
ausgeschrieben:
Call 12/2005 – Selektive Verleihförderung (3. Einreichtermin: 01.12.2006)
Die Beiträge des Aufrufs 12/2005 gehen
an Verleiher, die sich für die Promotion
und den Vertrieb von nicht-nationalen
europäischen Filmen einsetzen. Es
werden Filme berücksichtigt, die nach
dem 1. Dezember 2006 ins Kino kommen. Für den Aufruf stehen 3,5 Mio
Euros zur Verfügung.
Call 10/2205 – TV Koproduktionen
(3. Einreichtermin: 3.11.2006)
Der Aufruf 10/2005 zahlt Herstellungsbeiträge an europäische TV-Koproduktionen. Die Unterstützung beabsichtigt,
die Finanzierung der ausgewählten
Produktionen zu beschleunigen, die
Rechte der unabhängigen Produzenten zu stärken und die europäische
Verbreitung der Werke zu fördern.
Für den Aufruf stehen 2,6 Mio Euros
zur Verfügung.
Nouveaux appels Media
Deux appels à propositions sont
actuellement ouverts:
Appel 12/2005 – Distribution sélective
(3e date limite: 01.12.2006)
Les soutiens de l’appel 12/2005 vont
être octroyés aux distributeurs indépendants engagés à promouvoir la
distribution de films européens non
nationaux. Les films sortis en salle
après le 1er décembre 2006 seront pris
en considération. Le budget disponible
pour cet appel s’élève à 3,5 millions
d’euros.
Appel 10/2005 – Coproductions TV
(3e date limite: 3.11.2006)
Il s’agit d’un soutien à la production
de films tournés en coproduction avec
des chaînes TV européennes. Le soutien vise à accélérer le financement
des projets sélectionnés, à renforcer
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communications/mitteilungen
les droits des producteurs indépendants et à encourager la diffusion des
œuvres en Europe.
Le budget disponible pour cet appel
s’élève à 2,6 millions d’euros.
Vorschau Folgeprogramm
Media Plus
Zum Abschluss des Europa Tages am
23. Mai in Cannes präsentierten Aviva
Silver, Leiterin des Media Programms,
und Gregory Paulger, Direktor des
Departements Informationsgesellschaft und Medien, den bevorstehenden 4. Zyklus des Media Programms:
Media 2007. Das Programm ist für den
Zeitraum von 2007-2013 geplant. Es
ist ein fliessender Übergang zwischen
den beiden Programmen geplant.
Die gesetzlichen Grundlagen sind als
Entwurf bereits vom Ministerrat angenommen. Man hofft, dass er in den
nächsten Monaten die notwendigen
legislativen Etappen durchlaufen wird
und ca. anfangs November vom Europarat ratifiziert wird.
Media 2007 verfügt über ein Gesamtbudget von 755 Millionen Euros. Dies
entspricht in etwa dem vorherigen
Etat. In seiner inhaltlichen Ausformung
werden keine markanten Änderungen
vorgenommen. Die vier zentralen Förderachsen werden beibehalten und
lediglich durch punktuelle Vorstösse
ergänzt.
Das Budget verteilt sich wie folgt:
Weiterbildung: 7 % (8 % Media Plus)
Entwicklung: 20 % (18 % Media Plus)
Distribution: 55 % (65 % Media Plus)
Promotion: 9 % (11 % Media Plus)
Pilot Projekte: 4 % (2 % Media Plus)
Media Desks und Observatory: 5 %
Im Bereich Weiterbildung will das Programm in Zukunft mehr mit bestehenden nationalen Einrichtungen arbeiten
und deren europäischen Angebote fördern. Neu wird ein Unterbereich zur
Förderung von medienpädagogische
Angebote für Kinder und Jugendliche
aufgebaut.
Im Bereich Entwicklung haben sich die
zwei Schemen Einzelprojekt- und Slateförderung bewährt. Sie werden in den
nächsten Jahren lediglich optimiert.
Bei der Distribution wird weiterhin
die Promotion von Kinoprojekten gefördert. Neu sollen auch TV-Filme von
den Untertitelungs- und Synchronisationsbeiträgen profitieren.
Um den Online-Vertrieb endlich voranzutreiben, werden in den nächsten
Monaten spezielle Fördermassnahmen
konzipiert. Schliesslich kommt es
anfangs 2008 zur Einführung einer
Slateförderung bei der Distributionsförderung. Damit soll die Flexibilität
erhöht werden.
Im Bereich Promotion ist geplant, die
Vernetzung nationaler Einrichtungen
nach dem Vorbild von der European
Film Promotion verstärkt zu fördern.
Um die Promotion bereits in der Produktionsphase zu fördern, werden
neu vorgelagerte Promotionskits
unterstützt. Schliesslich wird künftig
auch der Export in Richtung nicht
europäischer Märkte unterstützt.
Die Neuerung beim i2i Audiovisual
Schema zielt darauf hin, noch mehr
externes Kapital für Filme anzuziehen.
Deshalb werden Finanzierungsvermittler, die als Schnittstelle zwischen
den Kinoproduktion und den Finanzmärkten wirken, Beiträge erhalten.
Die Digitalumstellung, die als Erneuerungsschwerpunkt setzt wurde, wird
durch Sondermassnahmen in allen
Bereichen gefördert.
Zurzeit sind 29 Länder Mitglieder des
Media Programms. Im Zusammenhang
mit dem EU Beitritt werden Rumänien
und Bulgarien dem Programm beitreten. Zudem ist damit zu rechnen, dass
Kroatien in nächster Zukunft ein Beitrittsgesuch stellen wird.
Die Mitgliedschaft der Schweiz muss
erneut verhandelt werden. Die ersten
Gespräche dazu haben bereits stattgefunden. Beiden Vertragsseiten sind
bemüht, dass trotz einiger komplexer
Hindernissen auch für die Schweiz der
Übergang zum neuen Media Programm
fliessend sein wird.
Présentation du nouveau
programme: Media 2007
Lors de la clôture de la Journée européenne à Cannes le 23 mai 2006, la
directrice du programme Media, Mme
Aviva Silver, et le directeur de l’Audiovisuel et des Médias, Mr Gregory Paulger, ont présenté le 4e cycle du programme Media; planifié sur sept ans
pour la période de 2007 à 2013, il succèdera à l’actuel programme Media
Plus. On prévoit la transition d’un programme à l’autre fluide; sa base légale
sera établie dans les mois qui viennent,
une fois que la décision du Conseil de
l’Union européenne (mai 2006) sera
adoptée par le Parlement.
Le budget total pour cette période
s’élève à 755 millions d’euros et demeure semblable au dernier; les domaines de soutien restent également
inchangés mais connaîtront des développements importants.
Formation: 7 % (8 % Media Plus)
Développement: 20 % (18 % Media Plus)
Distribution: 55 % (65 % Media Plus)
Promotion: 9 % (11 % Media Plus)
Projets pilotes: 4 % (2 % Media Plus)
Media Desks et Observatoire: 5 %
Dans le domaine de la formation,
Media opte pour une approche plus
inclusive envers les structures nationales établies dans les Etats membres
du programme Media et prévoit de
soutenir celles-ci dans le renforcement
de leur dimension européenne. Un
soutien particulier sera dédié au développement de l’éducation à l’image
pour les enfants et les jeunes.
Dans le domaine du développement,
les deux modèles de soutien («projets
individuels» et «catalogues de projets»)
se sont avérés adéquats et seront optimisés.
Dans le domaine de la distribution, le
nouveau programme soutiendra des
projets individuels de promotion ainsi
que l’engagement de chaînes TV pour
la traduction et la synchronisation de
films. Un soutien ciblant la distribution et la circulation en ligne de films
européens (video on demand) fera
l’objet d’une réforme qui entraînera
une restructuration du soutien automatique à la distribution ainsi que la
création d’un soutien aux distributeurs
pour des catalogues de projets; l’introduction, à terme, d’un slate-funding
promet un modèle de soutien plus
souple et adéquat.
Dans le domaine de la promotion, le
nouveau programme soutiendra l’inclusion et la mise en réseau de structures nationales d’après le modèle de
European Film Promotion (EFP), ainsi
que le développement d’un kit promotionnel dans la phase de production
d’un film. En outre, la promotion des
films européens dans les marchés non
européens sera davantage soutenue.
En ce qui concerne le programme i2i
Audiovisuel, on prévoit de soutenir
désormais l’engagement d’intermédiaires financiers pour investir des
fonds privés dans l’industrie cinématographique.
Pour asseoir et accompagner ces nouvelles initiatives, Media soutiendra de
manière ciblée les actions concernant
la prise en compte en amont des technologies numériques dans les domaines de la production, la distribution,
l’exploitation et l’archivage des programmes audiovisuels européens.
Actuellement au nombre de 29, les
Etats membres de Media verront la
Roumanie et la Bulgarie adhérer au
programme au cours de l’année prochaine; la Croatie pourrait poser sa
candidature pour devenir membre du
programme.
La participation de la Suisse au nouveau programme fait l’objet d’une
nouvelle négociation. Les discussions
entre les autorités responsables ont
débuté ce printemps; malgré les différents obstacles d’ordre pratique, tous
les acteurs engagés espèrent une reconduction sans délais du statut du
Media Desk Suisse et de ses activités.
Media Veranstaltung: Rheinisches
Koproduktionstreffen
Die Antenne Strassburg des Media
Programms hat am 21. Juni 2006 ein
Koproduktionstreffen für Produzentinnen und Produzenten aus dem
Elsass, der Lorraine, dem Rheintal, der
Franche-Comté, Baden-Württemberg,
dem Saarland, Luxemburg und der
Schweiz durchgeführt.
Das Treffen wurde in Zusammenarbeit
mit den Media Desks Luxemburg und
der Schweiz organisiert und von Arte
Strassburg und der MFG Baden-Württemberg finanziell unterstützt. Ziel
war es, mittels Pitchings regionale
Produzenten und TV-Sender als
Koproduktionspartner zu gewinnen.
Der Leiter des französischen Desks,
Olivier Trusson, hat die Gelegenheit
genutzt, um die Schweiz im Media
Programm willkommen zu heissen
und ihr einen Ehrenplatz im Tagesprogramm zuzuweisen.
Rachel Schmid, Geschäftsleiterin des
Media Desk Suisse, eröffnete die Veranstaltung mit einem Referat zur audiovisuellen Landschaft der Schweiz.
Sie hat insbesondere das Schweizer
Filmfördersystem und die derzeitige
Haltung bezüglich Koproduktionen
thematisiert. Zusätzlich hat sie die
Fragen und Interessenskonflikte hervorgehoben, die einerseits die Filmschaffenden tangieren und andererseits
die öffentlichen Geldgeber betreffen.
Die divergierenden Interessen erklären
die aktuellen Tendenzen der Subventionspolitik.
Francine Brücher von Swiss Films hat
die grosse Bedeutung von Koproduktionen und die Wichtigkeit solcher
Treffen betont, da auf diesem Weg die
Möglichkeit besteht Netzwerke zu
schaffen und so die gemeinsamen
Ziele zu erreichen.
Nach dieser Präsentation aus der
Schweiz hat Tue Steen Müller, ehemaliger Mitarbeiter des EDN (European
Documentary Network), lebhaft und
mit viel Sachverstand eine PitchingSession von 10 selektionierten Katalogprojekten geleitet. Dank dem zugewiesenen Ehrenplatz der Schweiz im
Tagesprogramm, hatten 4 Schweizer
Produktionsfirmen die Chance ihre
Projekte vorzustellen. Nach jeder
Präsentation bot sich die Gelegenheit
Fragen zu stellen. Die Fragen betrafen
mehrheitlich die Fernsehsender und
Sendegefässe und ein Dialog zwischen
Produzenten ist selten zustande gekommen.
Die Teilnehmer hatten den Katalog mit
insgesamt 37 regionalen Projekten,
wovon 13 aus der Schweiz stammten,
bereits im Voraus erhalten.
Am meisten vertreten waren LowBudget Dokumentarfilme, was für die
11 anwesenden Schweizer Produzenten ein wenig enttäuschend war.
Trotzdem war die Gelegenheit ideal,
um neue Kontakte mit den vielen TV
Vertretern (Arte: 10, Südwestrundfunk:
7 und France 3: 3) zu knüpfen.
Rencontre Media: rendez-vous
de la coproduction rhénane
L’antenne strasbourgeoise du Media
Desk France a organisé le 21 juin 2006
une rencontre de la coproduction rhénane pour les producteurs d’Alsace,
de Lorraine, de Rhénanie, de FrancheComté, de Baden-Württemberg, du
Saarland, du Luxembourg et de la
Suisse.
Cette rencontre a été organisée en
partenariat avec les Media Desks du
Luxembourg et de la Suisse et soutenue par Arte Strasbourg et la MFG
Baden-Würtemberg. L’objectif de
l’évènement était la présentation de
projets issus de ces régions aux producteurs, aux représentants de chaînes TV et à des partenaires transfrontaliers.
Olivier Trusson, directeur du Media
Desk français, a saisi l’occasion pour
souhaiter la bienvenue à la Suisse
dans le programme et lui a donné une
place d’honneur dans le programme
de la journée.
Rachel Schmid, directrice du Media
Desk Suisse, a ouvert la réunion avec
un exposé sur le paysage audiovisuel
suisse et ses potentialités. Elle a en
particulier décrit le système de subventions de films et la situation
actuelle de la coproduction. Elle a
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«Aux frontières de la nuit» de Nasser Bakhti, à l’affiche en Suisse
romande dès le 20 septembre
relevé les questions et les conflits d’intérêts qui tanguent les professionnels
du cinéma d’une part et les bailleurs
de fonds publics de l’autre, et qui
expliquent par ailleurs les tendances
actuelles de la politique de subventions.
Francine Brücher de Swiss Films a insisté sur l’importance de la coproduction et des rencontres entre professionnels pour accéder à une visibilité de
réseau, une forme de promotion qui,
mettant en relief les intérêts et débouchés communs, fonctionne bien au
niveau européen.
A la suite de cette présentation, Tue
Steen Müller, ancien collaborateur
du European Documentary Network
(EDN), a animé avec vivacité et beaucoup de compétence une pitchingsession de 10 projets sélectionnés dans
le catalogue. Grâce à la place d’honneur de la Suisse dans le programme
de la journée, 4 sociétés de production
suisses ont eu la possibilité de présenter leurs projets. Tandis que les questions suivant chacune des présentations concernaient surtout les émetteurs TV et leurs cases de programmes, les dialogues entre producteurs étaient plus rares.
Tous les participants avaient reçu le
catalogue au préalable, qui comptait
13 projets suisses parmi les 37 projets
des régions susmentionnées. La
grande majorité des films étaient des
documentaires à budget très modique,
ce qui était un peu décevant pour les
11 producteurs suisses présents.
L’occasion fut néanmoins bonne pour
créer des contacts avec les nombreux
représentants de chaînes TV (Arte: 10,
Südwestrundfunk: 7, France 3: 3).
Think Tank Kopenhagen 2006
Vom 21. bis 24. Juni fand in Kopenhagen auf Initiative des Dänischen Filminstitutes die dreitägige Konferenz
Think Tank on European Film and
Film Policy statt. Etwa 200 Vertreterinnen und Vertreter von Institutionen und
Produktionsfirmen aus ganz Europa
wurden eingeladen, um über den Nutzen öffentlicher Filmförderung zu debattieren. Sie suchten nach Lösungen
zur effizienteren Filmförderung. Ziel
war es, die Institutionen zu mehr Verantwortung bei kreativen, kommerziellen und kulturpolitischen Entscheidungen zu animieren.
Als Leitfaden der Diskussion hat ein
Expertenteam einige provokative
Bemerkungen zusammengetragen:
A) In Europa werden jährlich beinahe
800 Filme mit hauptsächlich öffentlichen Mitteln produziert. Nur sehr
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wenige ziehen aber das nationale oder
internationale Publikum an und sind
kostendeckend. Dies hat eine Filmindustrie hervorgebracht, die mehr
Interesse zeigt, an die Fördertöpfe zu
gelangen, als kreative und kommerzielle Erfolgsstrategien zu entwickeln.
B) Die aktuelle Filmförderpolitik hat
eine Verzerrung des Marktes begünstigt.
Um überleben zu können, müssen
Produzenten ständig Filme in der Produktion haben. Dies führt zu einem
Überangebot an Filmen, die zwar «gut
genug» sind für öffentliche Fördergelder, aber nicht gut genug sind (oder
nicht genug vermarktet werden), um
Gewinne einzuspielen.
C) Die aktuellen Formen der Filmförderung tendieren dazu, die Branche
am Leben zu erhalten, statt sich auf
die Förderung erfolgsversprechender
Filme zu konzentrieren. Dadurch stellt
sich zunehmend die Frage der Rechtfertigung öffentlicher Filmgelder.
In fünf Workshops sowie in mehreren
Plenen wurden die bestehenden
Formen öffentlicher Filmförderpolitik
erörtert und neue Formen der Förderung diskutiert. Aus der Schweiz
nahmen Nicolas Bideau und Laurent
Steiert vom Bundesamt für Kultur,
Rachel Schmid vom Media Desk Suisse
und Christof Neracher von der Produktionsfirma Hugofilm teil. Ein detaillierter Bericht über die Ergebnisse des
Think Tanks wird anfangs August
publiziert.
Think Tank de Copenhague 2006
L’Institut du film danois a organisé du
21 au 24 juin 2006 une conférence de
trois jours, Think Tank on European
Film and Film Policy. 200 représentants et représentantes d’institutions
et de sociétés de production européennes ont été conviés à Copenhague pour débattre des avantages
de l’aide publique à la production
cinématographique. Les participants
ont discuté des possibilités de créer
un système plus efficace de subventions à la production de films.
L’objectif principal de la rencontre était
d’inciter les institutions à assumer une
politique culturelle et des prises de décisions plus créatives et orientées sur
la commercialisation.
Un certain nombre de réflexions assez
provocatrices, formulées par l’équipe
d’experts responsables, étaient au
centre des discussions:
A) 800 films européens sont annuellement produits par le biais de subventions publiques; seul un petit nombre
d’entre eux attirent un public national
ou international et rentrent dans leurs
fonds. L’industrie cinématographique
semble plus engagée à accéder aux
fonds publics qu’à élaborer et développer des stratégies de réussite créatives et rentables.
B) La politique de subventions actuelle
a favorisé une déformation du marché;
les sociétés de productions doivent
continuellement produire des films
pour survivre. Ce contexte provoque
une surenchère de films qui sont
«assez bons» pour prétendre à l’aide
publique, mais pas assez bons (ou mal
commercialisés) pour assurer un rendement.
C) L’aide au cinéma dans sa forme actuelle tend à maintenir la pérennité de
la branche cinématographique plutôt
que de se focaliser sur une production
de films porteurs de succès, ce qui soulève la question de la légitimation des
fonds publics pour l’aide au cinéma.
Cinq ateliers et plusieurs séances plénières ont servi de plateforme pour
discuter des formes existantes de la
politique de subventions de films et
pour débattre de formes nouvelles.
En ce qui concerne la Suisse, les participants étaient Nicolas Bideau et
Laurent Steiert de l’OFC, Rachel
Schmid du Media Desk Suisse et
Christof Neracher de Hugofilm.
European Online Charta
Am 23. Mai einigten sich in Cannes
führende Vertreter der Filmindustrie
und Anbieter von Internet- und Telekommunikationsdiensten aus der EU
über eine Europäische Charta des
Online-Filmes. Das Dokument war im
Vorfeld unter der Schirmherrschaft der
Europäischen Kommission, vertreten
durch Viviane Reding, erarbeitet worden.
Die Charta ist Ausdruck eines Konsens,
zu dem die Filmwirtschaft hinsichtlich
der Entwicklung von legalen Märkten
für den Online-Vertrieb und die OnlineVermarktung von Filmen gefunden hat.
Das Ziel besteht darin, die Verbreitung
und die Akzeptanz des Online-Filmes
in Europa zu fördern.
Die Vereinbarung nennt die vier Grundvoraussetzungen des Online-Films: ein
breites Angebot attraktiver Filme, benutzerfreundliche Online-Dienste, ein
angemessener Schutz der Urheberrechte und eine enge Zusammenarbeit
beim Kampf gegen die unerlaubte Vervielfältigung über das Internet. Ferner
enthält sie empfehlenswerte Praktiken
für den legalen Online-Vertrieb von
audiovisuellen Inhalten.
Die Kommission engagiert sich, dass
in den nächsten Monaten möglichst
viele betroffene Unternehmen und
Einrichtungen die Charta unterzeichnen.
Die Charta finden Sie auf unserer
Homepage in der Rubrik News.
Charte européenne
du cinéma en ligne
Les principaux représentants de l’industrie du cinéma, les fournisseurs de
services Internet et les opérateurs de
télécommunication de l’Union européenne ont approuvé, le 23 mai à
Cannes, une charte européenne du
cinéma en ligne. Le document a été
élaboré sous l’égide de la Commission
européenne, représentée par Viviane
Reding.
Cette initiative illustre bien le consensus qu’a trouvé l’industrie cinématographique autour du développement
de marchés licites pour la vente et la
distribution de films en ligne; elle vise
à encourager la circulation et l’acceptation du cinéma en ligne en Europe.
La Charte dénombre quatre éléments
indispensables à l’essor du cinéma en
ligne: un large éventail de film attrayants,
des services en ligne faciles d’utilisation,
une protection adéquate des droits
d’auteur et une coopération étroite
dans la lutte contre la piraterie. Elle
dresse en outre une liste des «meilleures pratiques» pour la distribution
en ligne de contenus audiovisuels par
le biais de services licites.
La Commission s’efforce de faire souscrire, ces prochains mois, un grand
nombre de sociétés et d’organismes.
Téléchargement de la charte sur notre
site sous la rubrique Nouvelles.
Beiträge an Media
Weiterbildungen
Um die Teilnahme der Schweizer Filmschaffenden an europäischen Weiterbildungen zu fördern, stellt der Media
Desk Suisse in Zusammenarbeit mit
dem Bundesamt für Kultur Weiterbildungsbeiträge zur Verfügung. Der maximale Beitrag pro Teilnahme ist auf
15'000 Franken festgelegt und darf 50 %
der Ausgaben nicht überschreiten. Zu
den anrechenbaren Kosten gehören
die Teilnahmegebühr, Unterkunfts,Transport- und Verpflegungsspesen
sowie Übersetzungskosten. Die Antragstellerinnen und Antragsteller
müssen bereits über erste professionelle Erfahrungen im gewünschten
Weiterbildungsbereich verfügen und
die Teilnahmebestätigung eines von
Media unterstützten Trainings vorweisen können.
Auskünfte erhalten Sie über den
Media Desk Suisse, 043 960 39 29
oder info@mediadesk.ch
Contributions aux
formations Media
Afin de promouvoir la participation
des professionnels suisses du cinéma
dans les programmes européens de
formation continue, le Media Desk
Suisse et l’OFC ont créé un fonds destiné à subventionner des demandes
individuelles de participation. La contribution maximale à une formation
est de 15'000 francs et ne peut dépasser
les 50 % du total des dépenses. L’argent
octroyé peut couvrir les frais de participation et de traduction, ainsi que les
coûts de transport, d’hébergement et
de nourriture. Les candidats doivent
être au bénéfice d’une première expérience professionnelle dans le domaine particulier de la formation désirée.
Toute demande doit être accompagnée
d’une confirmation de participation à
un programme de formation reconnu
par Media.
Vous pouvez obtenir toutes les informations auprès du Media Desk Suisse,
043 960 39 29 ou info@mediadesk.ch
Media Verleihveranstaltung
in Locarno
Dienstag, 8. August 2006, 15.00 Uhr
im Hotel La Palma (Sala Venezia)
Schweizer Verleiherinnen und Verleiher sind herzlich zur Teilnahme zu
einem Diskussionsforum eingeladen.
Gabor Greiner, Leiter der Abteilung
Distribution der Media Executive
Agency (EACEA), beantwortet praktische Fragen der Antragstellung. Im
Sinne eines offenen Dialoges können
zudem die Probleme, die sich aufgrund
der Mehrsprachigkeit der Schweiz ergeben, erörtert werden. Schliesslich
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communications/mitteilungen
Cilgia Caratsch, neue Mitarbeiterin
bei Media Desk Suisse in Zürich
bietet sich die Möglichkeit, erste
Informationen zum Folgeprogramm
Media 2007 zu erhalten.
Anmeldung unter info@mediadesk.ch
bis spätestens 4. August 2006.
(Weitere Informationen finden Sie
unter www.mediadesk.ch)
Rencontre Media à Locarno
Le mardi 8 août à 15 h,
Hôtel La Palma (Sala Venezia)
Les distributeurs et distributrices
suisses sont cordialement invités
à venir participer à une plateforme
de discussion.
Gabor Greiner, chef du département
de la distribution de l’Agence exécutive Media (EACEA) sera présent pour
répondre à toutes les questions pratiques relatives aux demandes de soutien; cette rencontre permettra aussi
d’aborder les problèmes que posent
les lignes directrices du soutien à la
distribution dans le contexte plurilingue de la Suisse. Enfin, ce sera aussi
l’occasion d’obtenir les premières informations sur le nouveau programme
Media 2007.
Prière de s’inscrire avant le 4 août
à l’adresse info@mediadesk.ch
(informations complémentaires sur
le site www.mediadesk.ch)
Neue Mitarbeiterin bei
Media Desk Suisse in Zürich
Seit dem 1. Mai 2006 arbeitet Cilgia
Caratsch als Projektleiterin beim Media
Desk Suisse. Dank ihren Tätigkeiten
für verschiedene internationale Organisationen bringt sie wertvolle Erfahrungen in den Bereichen Kultur und
Entwicklungszusammenarbeit mit.
Beim Desk wird sie vorwiegend für
die Promotion des Media Programms
in der Romandie zuständig sein.
Nouvelle collaboratrice au
Media Desk Suisse à Zurich
Cilgia Caratsch a débuté le 1er mai
2006 dans sa nouvelle fonction de
chargée de programmes au Media
Desk Suisse. Forte d’expérience professionnelle dans les organisations
internationales et dans la gestion de
projets culturels et humanitaires, elle
sera essentiellement responsable de
la promotion du programme auprès
de la branche cinématographique
romande.
Jahresbericht 2005
Die Tätigkeiten unseres Verbandes im
vergangenen Jahr waren einerseits
geprägt durch die Veränderungen im
Bundesamt für Kultur (BAK) und durch
die Entwicklungen bei der Produktion
von Fernsehfilmen. Zum andern standen sie unter dem Eindruck des weit
überdurchschnittlichen Erfolges von
Schweizer Filmen im Kino, welche die
Wahrnehmung des Films in der Öffentlichkeit erheblich verändert haben.
Mit dem BAK fanden verschiedene
Gespräche statt, in welchen wir auf
unsere Anliegen hinweisen konnten.
Gleichzeitig wurden wir durch unsere
Vertreterin in der Eidg. Filmkommission über die Entwicklungen auf dem
Laufenden gehalten. Im Rahmen der
Diskussion um die neuen Förderkonzepte gelang es uns, einige wenige
Punkte wie insbesondere die Wiedereinführung einer eigentlichen Projektförderung nachhaltig zu deponieren.
Allerdings muss die generelle Stossrichtung in der Tätigkeit des Bundesamtes, insbesondre die unverkennbare Tendenz, die Mitbestimmung
der Branche zu beseitigen, Anlass zur
Sorge sein.
Die für das SF produzierten Fernsehfilme haben ihre starke Stellung behaupten und sogar noch ausbauen
können. Ihre Präsenz am Bildschirm
und ihre grosse Akzeptanz beim Publikum sind ohne Zweifel eine Mitursache
des grossen Erfolges des Schweizer
Films im Kino. Allerdings werden die
Produktionsbedingungen aufgrund
finanzieller Zwänge und der von Redaktion und SF-Marketing gemachten
Auflagen immer schwieriger. Es auch
in Zukunft eine vorrangige Aufgabe
sein, uns für die Weiterführung dieser
Fernsehfilmproduktion mindestens
im bisherigen Umfange einzusetzen
und gleichzeitig die Unabhängigkeit
der Produktionen zu verteidigen.
Mit der SRG haben wir auch endlich
Verhandlungen über mögliche Videoon-demand-Nutzungen der koproduzierten Filme aufgenommen. Ziel ist es,
auf dem Internet neue kommerzielle
Auswertungsmöglichkeiten für Schweizer Filme zu schaffen. Dabei hat sich
eine Nutzung in Zusammenarbeit mit
der SRG bisher als aussichtsreichster
Weg erwiesen, und für das Ende dieses
Jahres ist ein erster Versuchbetrieb ins
Auge gefasst. Die Verhandlungen sind
aber noch im Gange und auch ein
Scheitern ist durchaus noch möglich.
Im vergangenen Jahr fanden auch
langwierige Verhandlungen über eine
Revision der Allgemeinen Anstellungsbedingungen für Technikerinnen und
Techniker statt. Während eine Einigung
im Regulierungsbereich erzielt werden
konnte, blieben bei den Richtlöhnen
Differenzen offen.
Im vergangenen Jahr wurden auch zwei
Gesetzesrevisionen vorbereitet, welche
auf die Filmbranche erhebliche Auswirkungen haben werden. Im RTVG
wurde eine Vorschrift über Mindestanteile europäischer Werke und unabhängiger Produktionen, entsprechend
der EU-Richtlinie «Fernsehen ohne
Grenzen» verankert. Ausserdem steht
eine Verpflichtung für alle nationalen
und sprachregionalen Fernsehveranstalter im Gesetz, 4 % ihrer Erträge für
Zwecke des Schweizer Films zu verwenden oder im entsprechenden
Umfang eine Ersatzabgabe zu leisten.
Diese Bestimmungen gelten laut
BAKOM sowohl für die SRG als auch
für Teleclub, Presse-TV, Alphavision,
Star TV, Sat 1 Schweiz, Viva Schweiz,
Cablecom Digital Cinema, U1, TVm3,
3+ und Cablecom Infokanal. Ebenfalls
im letzten Jahr wurde ein Revisions-
vorschlag für das URG in die Vernehmlassung geschickt, welche auf einen
besseren Schutz von Werken im Internetbereich zielt. Während die Revision
des RTVG im März 2006 abgeschlossen
wurde, soll diejenige des URG im Herbst
2006 im Ständerat aufgenommen werden.
Bern, 23. Juni 2006
Willi Egloff, Präsident SFP
Rapport annuel 2005
Les activités de notre association ont
été dominées en 2005 par le changement de personnes responsables à
l’Office fédéral de la culture (OFC) et
par les développements dans le domaine des téléfilms. En outre, elles ont
été marquées par le succès en salles
de plusieurs films suisses, ce qui a
considérablement changé la perception du film suisse auprès du public.
Divers entretiens ont eu lieu avec
l’OFC au cours desquels nous avons
pu présenter nos demandes. En même
temps, nous étions tenus au courant
des développements par nos représentants à la Commission fédérale du
cinéma. Lors de la discussion des nouveaux régimes d’encouragement du
cinéma, nous avons réussi à déposer
quelques requêtes comme notamment
la réintroduction d’un encouragement
du développement de projets. Toutefois, nous considérons avec beaucoup
de préoccupation les tendances dominante de la politique de l’OFC, notamment les propositions qui tendent à
supprimer la participation de la
branche.
Les téléfilms produits pour la SF ont
pu maintenir et même étendre leur
position forte dans la programmation.
Leur présence à l’écran et leur acceptation par le grand public sont sans
doute une des raisons du grand succès
des films suisses au cinéma. Toutefois,
les conditions de production deviennent de plus en plus difficile en raison
des contraintes financières et des obligations imposées par les rédactions et
par le service de marketing de la SF.
Aussi à l’avenir, nous devrons donc
œuvrer pour que cette production
de téléfilms puisse continuer et que
l’autonomie des producteurs soit
respectée.
En plus, nous avons entamé des négociations sur une possible exploitation
des films coproduits sous la forme de
video on demand. Le but de ces pourparlers est de trouver de nouveaux
canaux d’exploitation pour les films
suisses. Une exploitation avec la
collaboration de la SSR, qui envisage
un premier service d’essai pour la fin
de cette année déjà, s’est révélée le
chemin le plus prometteur. Les négociations sont en cours et il est bien
sûr possible qu’elles échouent.
L’an dernier, nous avons mené des
négociations laborieuses concernant
la révision des conditions générales
d’engagement des collaborateurs et
collaboratrices techniques. Tandis
qu’on a pu trouver un accord concernant les disposition à appliquer, les
divergences par rapport aux salaires
indicatifs n’ont pas pu être surmontées jusqu’à présent.
En 2005, les autorités ont présenté
deux révisions de loi qui auront des
conséquences considérables sur la
branche du cinéma. Dans le loi sur la
radio et la télévision (LRTV), une disposition porte sur les parts minimum
des œuvres européennes et des productions indépendantes, faisant allusion à la directive Télévision sans frontières de l’Union européenne. En plus,
il y aura dans cette loi une obligation
pour tous les diffuseurs nationaux et
régionaux d’utiliser 4 % de leur recettes
pour l’encouragement du cinéma
suisse ou de payer une compensation
correspondante. Selon l’OFCOM ces
règlements sont valables non seulement pour la SSR, mais aussi pour
Teleclub, Presse-TV, Alphavision, Star
TV, Sat 1 Schweiz, Viva Schweiz,
Cablecom Digital Cinema, U1, TVm3,
3+ et Cablecom Infokanal. De l’autre
côté, le Conseil fédéral a soumis une
proposition de révision de la loi sur le
droit d’auteur (LDA) à la procédure de
consultation. Cette révision vise à
mieux protéger les œuvres dans le
domaine de l’Internet. Tandis que la
révision de la LRTV a été adoptée en
mars 2006, celle de la LDA devrait être
soumise au Conseil des Etats en
automne 2006.
Berne, le 23 juin 2006
Willi Egloff, président de la SFP
Nach den positiven Erfahrungen an
den letztjährigen Filmfestivals von
Locarno haben Suissimage und SSA
beschlossen, wieder mit einem Infostand im Palazzo Sopraceneria, dem
Akkreditierungs- und Informationszentrum des Festivals, an der Piazza
Grande präsent zu sein.
CINE-BULLETIN
8/2006
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communications/mitteilungen
Die Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter
von Suissimage und SSA werden vom
2. bis 12. August 2006 anwesend sein
und Sie gerne beraten.
Den Mitgliedern beider Gesellschaften
steht ein Internet-Café mit zwei PC
kostenlos zur Verfügung.
Bis bald auf der Piazza Grande!
Après le succès rencontré lors des précédentes éditions du Festival international du film de Locarno, Suissimage
et la SSA ont décidé de reconduire leur
stand cette année au Palazzo Sopracenerina, le centre d’accueil et d’information du festival, sur la Piazza
Grande.
Des collaborateurs/trices Suissimage/
SSA seront donc présents pour répondre à vos demandes concernant
les droits d’auteur pendant la durée
du festival, soit du 2 au 12 août 2006.
Deux accès Internet à haut débit seront mis aussi gracieusement à la disposition des membres de ces sociétés
qui pourront ainsi y naviguer ou encore consulter leur messagerie.
A presto in Piazza Grande!
Dopo il successo riscontrato questi
ultimi anni al Festival internazionale
del film di Locarno, Suissimage e SSA
hanno deciso di ricondurre il loro stand
quest’anno al Palazzo Sopracenerina,
il centro d'informazione del Festival
in Piazza Grande.
Dei dipendenti Suissimage e SSA saranno dunque presenti per rispondere
alle vostre domande concernenti i
diritti d'autore per tutta la durata del
festival ossia dal 2 al 12 agosto 2006.
Due computer con accesso ad Internet
ad alta velocità saranno messi a disposizione gratuitamente dei soci che
potranno navigare o consultare la loro
e-mail.
A presto in Piazza Grande!
Animated Switzerland
Das «Hiroshima International Animation Festival» präsentiert im diesjährigen Programm vom 24. bis 28. August
in Zusammenarbeit mit der Filmpromotionsstelle Swiss Films einen
umfassenden Schweiz-Schwerpunkt.
Gezeigt werden Retrospektiven zu
Claude Luyet, Georges Schwizgebel,
Nag Ansorge und Isabelle Favez, das
dreiteilige Filmprogramm The Art of
Swiss Animation mit rund 40 Schweizer Animationsfilmen aus der Zeit von
1970 bis 2006 sowie Filme von Studierenden der Hochschule für Gestaltung
und Kunst Luzern.
Ausserdem sind drei Schweizer Beiträge für den internationalen Wettbewerb
nominiert, so «Tarte aux pommes» von
Isabelle Favez, «Banquise» von Cédric
Louis und Claude Barras sowie «Jeu»
von Georges Schwizgebel.
Die Filmschaffenden der Wettbewerbsfilme Isabelle Favez, Georges Schwizgebel, Cédric Louis & Claude Barras
werden am Festival teilnehmen, ebenso Claude Luyet als Jury-Mitglied und
zu Ehren seiner Retrospektive.
Erstmals erhält der Schweizer Animationsfilm an einem der neben Annecy,
Ottawa und Zagreb weltweit wichtigsten
Animationsfilmfestivals eine solche
Präsenz.
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CINE-BULLETIN
8/2006
Neben den Filmen wird die durch
Japan tourende Ausstellung Comicland Switzerland präsentiert.
Animated Switzerland
Le Festival international du film d’animation d’Hiroshima, qui a lieu du
24 au 28 août, consacre à la Suisse
une programmation spéciale élaborée
avec la collaboration de l’agence de
promotion Swiss Films.
A cette occasion sont montrés des
rétrospectives des films de Claude
Luyet, de Georges Schwizgebel, de
Nag Ansorge et d’Isabelle Favez, un
programme en trois parties intitulé
The Art of Swiss Animation avec 36
films d’animation suisses de la période 1970 à 2006 ainsi que des films
d’étudiants de la Hochschule für
Gestaltung und Kunst de Lucerne.
Par ailleurs, trois films sont nominés
pour la compétition internationale:
«Apple Pie» d’Isabelle Favez, «Banquise» de Cédric Louis et Claude Barras
ainsi que «Jeu» de Georges Schwizgebel.
La réalisatrice et les réalisateurs des
films en compétition Isabelle Favez,
Georges Schwizgebel, Cédric Louis et
Claude Barras seront présents au festival, de même que Claude Luyet, membre du jury et à l’honneur avec l’une
des rétrospectives.
La Suisse bénéficie pour la première
fois d’une telle présence dans un des
festivals de films d’animation qui
compte parmi les quatre plus grands
au monde à côté d’Annecy, Zagreb et
Ottawa.
En plus des films, l’exposition Comicland Switzerland, en tournée à travers
le Japon, fait escale à Hiroshima à l’occasion du festival.
Animated Switzerland
at Hiroshima 2006
Land: Japan
Stadt/Daten: Hiroshima International
Animation Festival, 24.-28. August 2006
Partner: Hiroshima 2006, Pro Helvetia,
Schweizer Botschaft Tokyo
Delegation: Cédric Louis, Claude
Barras, Claude Luyet, Georges
Schwizgebel, Isabelle Favez,
Otto Alder, Sabina Brocal
Programm I, II, III: «Die Aeschbacher»
(1971) Kurt Nägel, «Le génie de la boîte
de raviolis» (2006) Claude Barras et Cédric Louis, «Kreuchen und Fleuchen»
(2003) Urs Brenner, «Neviss - Kings on
the run» (2005) Giordano Canova, «Vision» (1995) Jonas Dellers, «Pas de cercueil pour les pantins» (1990) Michel
Dufourd, «Bingo!» (1998) Raffaele Elia,
«Circuit marine» (2003) Isabelle Favez,
«Zuppa Tartaruga» (1998) Karin Gemperle, «Hungry» (1987), «Amok» (1997),
«Poldek» (2004) Claudius Gentinetta,
«Eins» (2005) Ingo Giezendanner, «La
machine à écrire» (2002) Antoine Guex,
«Aventures» (1978) Otmar Gutman,
«Jean Claude des Alpes» (1991) Claude
Halter, «Carcasses et crustacés» (1999),
«Nosfératu Tango» (2002) Zoltán Horvath, «Un’altra città» (2003) Carlo
Ippolito, «La différence» (1999) Rita
Küng, «The Cage» (2003) Gilles Lepore,
«Happy End» (1995) Peter Luethi, «La
grande illusion» (1986) Thomas Ott,
«Grüezi» (1995) Jonas Raeber, «Der
Filmrestaurator» (1995) Adrian Remund,
«Les haricots savants» (1989) Olivier
Riechsteiner, «Ely & Nepomuk» (2000)
Rafael Sommerhalder, «L'Indien»
(1977), «Grimaces» (1984), «Amours à
faire et à repasser» (1988) Daniel Suter,
«Der Fahnenschwinger» (1990) Mike
van Audenhove, «Nordost» (2001) Basil
Vogt, «Mais qu'est-ce qui peut bien
m’angoisser comme ça?» (1979), «Trans
enfance express» (1986), «Douce nuit»
(1987), «A la recherche d’Adèle» (1993)
Martial Wannaz, «Die Mücke» (2003)
Andrej Zolotuchin
Presentation of the Lucerne School of
Art and Design: «Rough Boxes» (2005)
Oliver Aemisegger, «Wolkenbruch»
(2005), «La cena fugitiva» (2002), «Kein
unbeschriebenes Blatt» (2004) Simon
Eltz, «COMM - Beyond The Wall» (2005)
Adrian Flury, «Up and down» (2005)
Dennis Furrer, «Metawalz» (2003)
Maja Gehrig, «2PS» (2003), «Une nuit
blanche» (2005) Dieter Fromherz, «Im
Prinzip Prinz» (2002) Sabine Lattmann,
«Losing it» (2005), «Paradise» (2005)
Dustin Rees, «Après le chat» (2005)
Marina Rosset, «Phonecard» (2004)
Mariann Stoffel, «A Vision of Life»
(2004) Adrian Suter, «Kicker Sticker»
(2004), «The Collector» (2005) Marco
Zizzi
Retrospectives: Claude Luyet, «Ricochet» (1973), «Marché noir» (1977),
«Question d'optiques» (1986), «Le
carré de lumière» (1992), «Robert
Creep ‹A Dog’s Life›» (1994), «Rush»
(2004); Nag Ansorge, «The Crows»
(1967), «Fantasmatic» (1969), «Alunissons» (1970), «The Chameleon Cat»
(1975), «Smile 1,2 & 3» (1975), «Anima»
(1977), «The Violet» (1982), «The
Woolen Children» (1984), «The Little
Boy who stole the Moon» (1988),
«Sabbath» (1991), «H.L.M Quiproquo»
(2005); Georges Schwizgebel, «Le vol
d’Icare» (1974), «Perspectives» (1975),
«Hors-jeu» (1977), «Le ravissement de
Frank N. Stein» (1982), «78 Tours»
(1985), «Nakounine» (1985), «Le sujet
du tableau» (1989), «La course à l’abîme» (1992), «L’année du daim» (1995),
«Zigzag» (1996), «Fugue» (1998), «La
jeune fille et les nuages» (2000),
«L’homme sans ombre» (2004); Isabelle
Favez, «Replay» (1999), «Les voltigeurs»
(2002), «Circuit marine» (2003)
Compétition: «Banquise» (2005) Claude Barras et Cédric Louis, «Jeu» (2006)
Georges Schwizgebel, «Tarte aux pommes» (2006) Isabelle Favez
Unterwegs im Kaurismäki-Land
Dank einem Stipendium der «Finnischen Freunde der Schweiz» und der
Unterstützung von Swiss Films konnte
ich diesen Frühling eine Finnlandtournee mit Filmvorführungen in vier
verschiedenen Städten antreten. Finnland – für mich ein Ort positiver Projektionen und das Kaurismäki-Land.
So zeigt sich einmal mehr, wie stark
Filme für die Bekanntheit und das Bild
eines Landes beitragen können.
Meine erste Vorführung war in Kuopio,
Mittelfinnland. Doch zwei Tage vor
meiner Abreise bekam ich die nervenbelastende Meldung, dass bei der
Sichtung meiner Filme durch die finnischen «Zensurbehörde» festgestellt
wurde, dass die Untertitel von «Magic
Matterhorn» mangelhaft seien und
wackeln würden. Wie schlimm das
ganze war, konnte ich nicht herausfinden. Eine Ersatzkopie mit englischer
Untertitelung konnte nicht mehr beschafft werden, da Ostern war. Entsprechend nervös reiste ich ab und
besuchte gleich nach meiner Ankunft
das Stadtkino. Da der Film hier einem
Journalisten gezeigt wurde, hatten
Vorführer und Veranstalterin die Kopie
bereits gesehen. Sie beruhigten mich:
die Untertitel würden zwar wackeln,
doch werde man davon nicht seekrank.
Die nächste Aufregung bestand in der
Ungewissheit, wie viele Zuschauer wohl
kommen würden zu einem Schweizer
Dokumentarfilm mit englischen Untertiteln. Denn bekanntlich schauen die
Finnen abgesehen vom heimischen
Filmschaffen in erster Linie amerikanischen Mainstream. Doch zu meiner
Freude war das Kino gut besetzt. Ich
stellte mich dem relativ jungen Publikum vor und erzählte von meinen
Beweggründen für den Dokumentarfilm «Magic Matterhorn». Ich verriet
meine Liebe zu Kaurismäki und fragte,
wer der hier versammelten bereits
einen Schweizer Film gesehen habe.
Zu meinem Erstaunen hob eine einzige
Person die Hand. Nach der Vorführung
mussten wir die Diskussion draussen
im Forum abhalten, weil gleich ein anderer Film startete. Dieser unkonventionelle Rahmen brachte den Vorteil,
dass das Gespräch gleich sehr lebendig und persönlich wurde.
Die zweite Vorführung war in Rovaniemi, Lappland. Dort zeigte ich «Techqua Ikachi, Land - My Life», meinen
Dokumentarfilm mit und von den Hopi
Indianern. Wieder erwartete mich eine
unangenehme Überraschung: hier
funktionierte der Ton nicht! Zwar ist
das moderne Zentrum Arktikum mit
neuster Technik ausgestattet. Doch
für den Hopi-Film musste extra ein
16-mm-Projektor hinzugemietet werden. Der Techniker schaffte es aber
nicht, diesen mit der Tonanlage zu
verkoppeln. Diesmal wusste ich, dass
der Fehler nicht an der Kopie lag, da
sie bereits mehrmals ohne Probleme
gezeigt wurde. Zum Glück hatte ich
die pressfrische Hopi-DVD mit nach
Finnland genommen, die nun zum
Einsatz kam. Und tatsächlich: über
die DVD-Anlage war nun der Ton zu
hören. Zwar war das Bild nun weniger
brillant, aber dafür viel grösser. Erst
nach der Behebung der technischen
Probleme konnte ich mich freuen, dass
so viele Leute zur nachmittäglichen
Sonntagsvorstellung gekommen waren.
Sogar Kinder waren dabei. Ich erzählte
von der Entstehungsgeschichte von
«Techqua Ikachi, Land - My Life» und
erklärte, dass ich diesen bereits etwas
älteren Film ganz bewusst für Lappland
ausgewählt habe. Denn bei diesem
Film haben die betroffenen Hopi und
unser Hopi-Koautor den Inhalt des
Filmes selber bestimmt, um ein authentisches Dokument für ihre Nachkommen schaffen zu können. Ich
wusste, dass die Samen ebenfalls
begonnen hatten, eigene Filme zu
machen und wollte meine Reise benützen, um mehr darüber zu erfahren.
Tatsächlich gab es nach der Vorführung
eine angeregte Diskussion. Denn im
Publikum befand sich die samische
Filmproduzentin und Regisseurin
Liisa Homberg. Ihr gefiel der Film mit
seiner Konsequenz, doch hätte sie
gerne mehr vom Alltagsleben der Hopi
gesehen. Das war nicht deren Wunsch,
erklärte ich ihr, sondern die Hopi wollten ihre Geschichte weitergeben: seien
dies Überlieferungen, Hopi-Philosophien oder persönlich erlebte Misshandlungen durch amerikanische Soldaten, Schule und Regierung.
Ein paar Tage später besuchte ich in
Inari, noch weiter oben im hohen Norden, das Educational Center of Sami
Area, wo neben samischem Handwerk,
samischer Sprache, Forstwesen und
Rentierzucht auch neue Medien und
Filmhandwerk vermittelt werden. Das
Zentrum war sehr interessiert am Hopi-
CB 370 aout 2006.xpr
20.7.2006
11:55
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communications/mitteilungen
Fondation
Vevey Ville
d’Images:
Images'06,
Vevey, 14-18
septembre
2006
Kino Niagara, Tampere, Plakat Kindertrickfilmfestival
film. Also schenkte ich ihnen eine DVD
und bekam als Tausch ein paar DVDs
mit ihren Schulfilmen.
In Inari traf ich mich auch mit der
samischen Filmerin Ima Aikio-Arianaickin. Sie arbeitet beim Sami-Radio
als Journalistin, bezeichnet sich selber
aber lieber als Künstlerin, weil sie
auch Gedichte schreibt und poetische
Filme macht. Ima fand den HopiDokumentarfilm ebenfalls sehr spannend und wollte ihn für das FilmArchiv der «movies of indigenous peoples» von Inari. Hier oben im Norden
passiert einiges punkto Filme von
Urvölkern, denn neben der Produktion gibt es auch ein jährliches Filmfestival mit Filmen von Sami People
und anderen Urvölkern.
Die dritte Vorführung fand in Tampere
im Kino Niagara statt. Dieses Kino ist
eine wichtige kulturelle Instanz mit
eigener Werkstatt für Kinder-Trickfilme
und der Vertriebszentrale der AkiKaurismäki-Filme. Zudem ist dieses
Kino mit dem internationalen Kurzfilmfestival verbunden, bei dem ich
vor exakt 20 Jahren mit «Habibi - ein
Liebesbrief» den ersten Preis gewonnen hatte. Trotz wunderbarem, strahlendem Wetter nach einem kalten,
langen Winter war die Filmvorführung
von «Magic Matterhorn» gut besucht.
Aber warum hier der Film erst ab 18
Jahren freigegeben war, blieb mir ein
Rätsel. Am nächsten Tag kehrte ich ins
Kino Niagara zurück, weil ich mir ein
paar der Trickfilme der Kinderfilmwerkstatt angeschaut hatte und von
diesen einfachen Kinderanimationsfilmen ganz angetan war. Ich machte
das Angebot, die DVD persönlich dem
Schweizer Trickfilmfestival Fantoche
zu überbringen. Tatsächlich besteht
nun die Idee, dass für das nächste
Fantoche-Festival mit der TampereKinderfilmwerkstatt eine Kooperation
entsteht.
Die letzte Filmvorführung in Helsinki
war nicht in einem Kino, sondern im
Goethe Institut. So hatte ich die Gelegenheit zusätzlich ein paar Kurzfilme
ab DVD zu zeigen. Zu meiner Überraschung kamen so viele Leute, dass
Extra-Stühle aufgestellt werden mussten. Das war schon im Vornerein ein
toller Erfolg - und wurde mir danach
mit kräftigem Applaus und einer angeregten Diskussion bestätigt.
Konklusion: Diese filmische Finnlandtournee war für mich im Vorfeld sehr
aufwendig, weil die finnischen Freunde
der Schweiz (SYS) nicht aus Profis des
Kulturbereichs bestehen und ich insofern viel eigene Vorarbeit leisten
musste. Ohne die Unterstützung von
Swiss Films wäre es kaum möglich
gewesen. Umgekehrt hatte die Organisation durch die SYS den Vorteil,
dass sie sich sehr persönlich und
engagiert für die Bekanntmachung der
Filmvorführungen eingesetzt haben
und so ein sehr bunt gemischtes Publikum, das nicht aus den üblichen
«Kulturkonsumenten» bestand, mobilisieren konnten. Diese Leute haben
die Filme mit offenem und unvoreingenommenem Herzen genossen und
mir in verschiedenen positiven
Rückmeldungen gesagt, dass für sie
diese Filmvorführung dank meiner
Anwesenheit und den Diskussionen
ein Kinoerlebnis mit einer für sie
neuen Dimension war.
Trickfilm-Workshop im Educational Center of Sami Area, Inari
46
CINE-BULLETIN
8/2006
Anka Schmid,
Juni 2006
Lettre de Vevey
D’Images'06, chaque exemplaire de ce
numéro d’août aura laissé échapper
une image annonçant le festival désormais proche: rendez-vous est donné du 14 au 18 septembre, à Vevey,
du jeudi au lundi de ce week-end de
Jeûne fédéral, dont le 18 est férié dans
le canton de Vaud.
Largement soutenu par la main publique (Fonds culturel intercommunal,
Ville de Vevey), généreusement aidé
par la Loterie Romande et par Nestlé,
Images est une entreprise biennale
sous sa forme festivalière, mais annuelle par son cycle d’activité.
Les années impaires, deux concours internationaux de projets sont organisés,
de l’appel à soumission jusqu’à l’attribution des prix: le Grand Prix international de photographie de Vevey, ouvert
à la photographie dans ses manifestations contemporaines (20'000 euros
pour un lauréat) et le Grand Prix européen des premiers films, adressé aux
trois dernières promotions des écoles
européennes de cinéma (trois prix de
10'000 euros).
Les lauréats ont une année pour réaliser leur projet, qui fait l’objet, l’année
paire, celle du festival, d’une exposition
pour la photographie, de projections
pour les films.
Le concours photographique remonte
à 1995 et le concours cinéma est une
proposition nouvelle inaugurée en
2002.
Pour en rester au Grand Prix européen
des premiers films, sa pertinence (destinataire, montant, usage, délai) s’est
confirmée d’édition en édition, aussi
bien aux yeux des réalisateurs et des
producteurs entraînés dans l’aventure
d’une production grâce à cette donne
de départ qu’à ceux des jurys qui décident du sort des projets. Ceux-ci ont
fait preuve à chaque fois de sagacité,
si l’on pense qu’en 2002, c’est «L’escalier» de Frédéric Mermoud qui figurait
parmi les œuvres réalisées grâce à leur
choix, et qu’en 2004, ce fut «Herr
Würfel» de Rafael Sommerhalder, un
court métrage vu en Suisse par plus de
100'000 spectateurs de cinéma et par
plus de 100'000 téléspectateurs!
Pour la 3e édition, Images a obtenu un
financement spécifique pour chacun
des projets lauréats, par l’Etat de Vaud,
la SRG SSR idée suisse et le Marché
commercial St Antoine.
Le 14 septembre 2006, trois films ouvriront la manifestation: un documentaire,
«Ajudas» de Julie Frères (Belgique) et
deux courts métrages de fiction, «The
Leafcatcher» de Leo Sedgley (GB) et
«Marathon Tonton Jules Jules César»
de Nadège de Benoit-Luthy (CH).
Le Grand Prix génère une programmation particulière, établie dans l’esprit
du concours. D’une part, l’école d’un
des lauréats est traditionnellement
invitée à présenter un choix de films
réalisés par les étudiants qui seront
susceptibles, en mars 2007, de concourir à l’édition suivante – cette
année, nous verrons des réalisations
provenant de la National Film and
Television School de Londres.
D’autre part, Images'06 présentera un
programme très sélectif de films signés
par la relève issue de nos lieux de formation, à l’exclusion de travaux d’ateliers et de diplôme. Quelles œuvres
marquantes proviennent de ce vivier?
Quel cinéma représentent-elles? Deux
titres pour donner une idée de l’orientation de ce programme-manifeste:
«Melodias» de François Bovy et «Die
Regierung» de Christian Davi.
L’autre volet du festival Images, c’est
une proposition thématique conçue
par Roland Cosandey et Vincent Juillerat dans le souci de constituer un «accrochage» qui fasse sens et spectacle,
sous forme d’expositions dans la ville
et de projections au cinéma Rex 4 (120
places). Le thème de la dernière édition
était l’extase, celui de cette année s’intitule Les maisons monde.
Le Français Raymond Depardon et
l’Anglais Terence Davies seront les
hôtes d’Images'06, le premier avec ses
photographies de la ferme familiale du
Garet et les deux premiers volets de sa
trilogie cinématographique «Profils
paysans»; le second avec deux longs
métrages de sa production, «The Long
Day Closes» et «Still Lives Silent Voices»,
et une carte blanche dont il commentera le choix avec le public.
Notre thème nous a entraîné par
ailleurs à investir trois lieux riches en
histoire architecturale et culturelle: la
Villa Kenwin, à Burier, construite pour
un trio de créateurs à l’origine d’un
fameux film d’avant-garde redécouvert naguère, «Borderline» de Kenneth
Macpherson (GB / CH, 1930), le Musée
Jenisch à Vevey, qui accueillera une
présentation particulière de «L’Arche
russe» de Sokourov, et La Petite Maison de Le Corbusier et Pierre Jeanneret,
à Corseaux.
La programmation d’Images ne s’arrête
pas avec le dernier jour du festival.
En 2002, c’était un spectacle Méliès,
en 2004 quatre programmes Plympton, en 2006, ce seront les films de
Depardon qui circuleront dans toute
la Suisse, après Vevey, sous l’égide
d’Images’06. Il reste encore des cases
dans le calendrier de la tournée.
Enfin, Images a relancé en 2004 la tradition négligée du forum de cinéastes.
Organisées par l’ARF/FDS et Focal, les
2e Rencontres de Vevey réuniront, les
13 et 14 septembre, une trentaine de
réalisateurs et réalisatrices qui débattront, visionnage à l’appui, de la réalisation documentaire pour le cinéma
et pour la télévision.
Voilà l’essentiel de cette manifestation,
avec un accent délibérément mis sur
le cinéma, puisque nous en parlons
dans cette revue. Images’06 se fait à
quatre. Aux deux directeurs artistiques
mentionnés plus haut sont associés
Martine Chalverat, qui s’occupe de
l’administration générale et de la communication, et François Dulex, notre
graphiste.
Images'06 est non seulement une
manifestation riche et unique en son
genre à l’échelle romande, c’est un
projet au service de la création photographique et cinématographique.
Pour tout renseignement: Images'06,
Martine Chalverat, info@images.ch,
021 922 48 54.
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subventions/filmförderung
BAK/OFC
Bundesfilmförderung / Vorgeschlagene Beiträge
Aide fédérale au cinéma / Contributions proposées
1. Sitzung – Begutachtungsausschuss «Kurzfilm, Trickfilm und Nachwuchsfilm»
– 13.-15. März 2006
1ère séance – Collège «Court métrage, animation et relève» – 13-15 mars 2006
Drehbuchbeiträge für Kinofilmprojekte /
Contributions à l’écriture d’un scénario d’un projet de film de cinéma
Beitrag Titel
Produktion
Subv.
Titre
Production
20'000
«Ausencias»
LM Bordu Films
Milagros
Mumenthaler
Formulaire d’inscription: www.bak.admin.ch
LM Prêt-à-tourner
Produktion GmbH
20'000
«Sternenfeld»
LM Dschoint Ventschr Isabella und Daniel
Filmproduktion AG Cianciarulo (A)
Sarah Derendinger
(R)
20'000
«Voyage à la lune»
LM Olympia Films Sàrl
Titre
Production
20'000
«Blond Dreadlocks»
Pilar AnguitaMacKay
Projektautor/in (A)
Grundidee (I)
Regie (R)
Auteur (A) Idée (I)
Réalisation (R)
DOC Hugofilm
Moritz Springer (A)
Productions GmbH Noël Dernesch (R)
Herstellungsbeiträge Kinofilme / Contributions à la réalisation de films de cinéma
Beitrag Titel
Subv.
Titre
Produktion
Production
Regie
Réalisation
Simon Guy Fässler
300'000 «Tod in der
Lochmatt»
Fiction HesseGreutert
Film AG / SF
Drehbuchbeiträge eines Kinofilmprojekts /
Contributions à l’élaboration d’un scénario de film de cinéma
Beitrag Titel
Produktion
Subv.
Titre
Production
15'000
«Tasaday!»
LM Kontraproduktion
AG
Michael Sauter (A)
Michael Steiner (A/R)
20'000
«La violence
du double»
LM PCT cinématélévision SA
Denise Gilliand
30'000
«Rien d’aimable»
LM Saga Productions
Sàrl
Lionel Baier
20'000
«Christian, oder
DOC efilms GmbH (CH) Jan Gassmann
wenn der Vorhang fällt»
HFF München (DE)
Beitrag Titel
Produktion
30'000
«Interruptus»
CM Das Kollektiv für
Angela Rohrer
audiovisuelle Werke
GmbH
Subv.
Titre
Production
30'000
«Larsen»
CM Carlo De Rosa
Carlo De Rosa
20'000
«La citadelle
humanitaire»
30'000
«Silence... ça tourne»
CM Mohcine Besri
Mohcine Besri
45'000
«René M.»
CM Tobias Nölle
Tobias Nölle
70'000
«Being Azem
Maksutaj»
DOC Nicolò Settegrana
Nicolò Settegrana
Tomislav Mestrovic Tomislav Mestrovic
70'000
«Mères et fils»
DOC Les Films
Antoine Cattin
Hors-Champ (CH) Pavel Kostomarov
Les Films d’ici (FR)
Parallax Pictures (RU)
2. Sitzung – Begutachtungsausschuss «Fernsehen» – 2. Mai 2006
2e séance – Collège «Télévision» – 2 mai 2006
Produktion
Production
Regie
Réalisation
60'000
«David – der Goyi»
DOC Mano Khalil
SF / TSI / TSR
Mano Khalil
70'000
«Etoy...
Mission Eternity»
DOC Hugofilm Productions GmbH / SF
Andrea Reiter
30'000
«La légende de
la terre dorée»
DOC Artémis Films
Productions / TSR
Stéphane Brasey
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CINE-BULLETIN
8/2006
DOC Frédéric Gonseth
Productions
Projektautor/in (A)
Grundidee (I)
Regie (R)
Auteur (A) Idée (I)
Réalisation (R)
Frédéric Gonseth
Herstellungsbeiträge Kinofilme / Contributions à la réalisation de films de cinéma
Beitrag Titel
Subv.
Titre
Produktion
Production
Regie
Réalisation
420'000 «Tell»
LM Zodiac Pictures Ltd Mike Eschmann
(CH) / MMC
Independent (DE)
800'000 «Luftbisness»
LM CAB Productions SA Dominique de Rivaz
(CH) / Twenty Twenty
Vision, Pandora Films (DE)
Iris Productions (LU)
1 Mio.
LM Box Productions
Ursula Meier
Sàrl (CH)
Need Productions (BE)
Archipel 35 (FR)
«Home»
Herstellungsbeiträge Fernsehfilme /
Contributions à la réalisation de films de télévision
Beitrag Titel
Subv.
Titre
Drehbuch (A) /
Regie (R)
Scénario (A) /
Réalisation (R)
Beiträge zur Entwicklung für Kinodokumentarprojekte (Dokumentarfilm und
Trickfilm) / Contributions au développement d’un projet de film de cinéma
(documentaire et animation)
«Albin»
LM Carac Film AG (CH) Luki Frieden
Iris Productions (LU)
Wüste Film (DE)
Daniel Helfer
2. Sitzung – Begutachtungsausschusses «Kino» – 12.-14. Juni 2006
2e séance – Collège «cinéma» – 12-14 juin 2006
20'000
500'000 «Tausend Ozeane»
DOC Simon Guy Fässler
Le délai d’inscription est fixé au 1er septembre 2006.
Gaby Schädler (A)
(R) n.n.
Beiträge zur Entwicklung für Kinodokumentarprojekte (Dokumentarfilm und
Trickfilm) / Contributions au développement d’un projet de film de cinéma
(documentaire et animation)
Subv.
Anmeldeformular: www.bak.admin.ch
Drehbuch (A) /
Regie (R)
Scénario (A) /
Réalisation (R)
«Kaminski-Kids»
Produktion
Die Anmeldefrist läuft noch bis zum 1. September 2006.
Prix du cinéma suisse 2007
La participation au Prix du cinéma suisse se fait désormais sur inscription.
Les conditions de participation sont réglées dans l’ordonnance du DFI
concernant le Prix du cinéma suisse du 30 septembre 2004 ainsi que dans
la décision concernant la mise au concours du Prix du cinéma suisse
2007 du 14 juillet 2006.
20'000
Beitrag Titel
Schweizer Filmpreis 2007
Die Teilnahme am Wettbewerb Schweizer Filmpreis erfolgt neu auf Anmeldung. Die Teilnahmebedingungen sind in der Verordnung des EDI
über den Schweizer Filmpreis vom 30. September 2004 und in der Verfügung betreffend Ausschreibung des Schweizer Fimpreises 2007 vom
14 Juli 2006 festgelegt.
Herstellungsbeiträge Koproduktionen mit ausländischer Regie /
Contributions à la réalisation de coproductions avec réalisateur étranger
Beitrag Titel
Subv.
Titre
300'000 «Elsa»
Produktion
Production
Regie
Réalisation
MK Lumière & Co. (IT) Silvio Soldini
Amka Films
(IT/CH)
Productions SA (CH)
Mact Productions (FR)
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subventions/filmförderung
Verfügung betreffend Ausschreibung des Schweizer Filmpreises 2007
Das Bundesamt für Kultur (BAK), gestützt auf Art. 3 der Verordnung des EDI
über den Schweizer Filmpreis (SR 443.116), verfügt:
1. Der Schweizer Filmpreis 2007 wird in folgenden acht Kategorien verliehen:
a) bester Spielfilm,
b) bester Dokumentarfilm,
c) bester Kurzfilm,
d) bester Trickfilm (weniger als 60 Minuten),
e) bestes Drehbuch für einen Spielfilm,
f) beste Hauptrolle,
g) beste Nebenrolle,
h) Preis der Jury für einen herausragenden künstlerischen Beitrag.
2. Die Teilnahme am Schweizer Filmpreis 2007 ist an eine Anmeldung gebunden.
3. Die Anmeldungen für den Schweizer Filmpreis 2007 müssen bis zum
1. September 2006 beim BAK, Sektion Film, Hallwylstrasse 15, 3003 Bern,
vom Inhaber/von den Inhabern der Filmrechte eingereicht werden.
4. Die Anmeldung muss die Angabe der Drehbuchautorinnen und –autoren und
der Darstellerinnen und Darsteller, die sich für die unter Punkt 1 e), f) und g)
erwähnten Preise bewerben, enthalten.
5. Für den Schweizer Filmpreis 2007 beträgt die Preissumme für die nominierten
Filme und Personen pro Kategorie:
a) 5 x CHF 20'000 für die Kategorie bester Spielfilm, verteilt zwischen dem
Produzenten, dem Regisseur,
b) 5 x CHF 20'000 für die Kategorie bester Dokumentarfilm, verteilt zwischen
dem Produzenten und dem Regisseur,
c) 5 x CHF 10'000 für die Kategorie bester Kurzfilm, verteilt zwischen dem
Produzenten und dem Regisseur,
d) 5 x CHF 10'000 für die Kategorie bester Trickfilm, verteilt zwischen dem
Produzenten und dem Regisseur,
e) 5 x CHF 5000 für die Kategorie bestes Drehbuch für einen Spielfilm,
f) 3 x CHF 5000 für die Kategorie beste Hauptrolle,
g) 3 x CHF 5000 für die Kategorie beste Nebenrolle.
6. Für den Schweizer Filmpreis 2007 beträgt die Preissumme für die Gewinner
pro Kategorie:
a) CHF 60'000 für den besten Spielfilm,
b) CHF 60'000 für den besten Dokumentarfilm,
c) CHF 30'000 für den besten Kurzfilm,
d) CHF 30'000 für den besten Trickfilm,
e) CHF 15'000 für das beste Drehbuch,
f) CHF 15'000 für die beste Hauptrolle,
g) CHF 15'000 für die beste Nebenrolle,
h) CHF 20'000 für den Preis der Jury für einen herausragenden künstlerischen
Beitrag.
7. Der Preis für den besten Dokumentarfilm wird von der SRG SSR idée suisse
finanziert.
8. Der Preis für das beste Drehbuch wird durch die Kulturfonds von Suissimage
und der SSA finanziert.
9. Zum Preis für den besten Trickfilm sind Filme zugelassen, die in den Jahren
2005 und 2006 produziert worden sind.
10. Zum Schweizer Filmpreis 2007 für die beste Haupt- oder Nebenrolle sind zugelassen (1) Rollen in Spielfilmen gemäss den in Art. 4 Abs. 1 der Verordnung des
EDI über den Schweizer Filmpreis genannten Zulassungsbedingungen, (2) Rollen
in Koproduktionen mit ausländischer Regie, die vom BAK anerkannt worden sind,
oder (3) Rollen in unabhängig produzierten Schweizer Fernsehfilmen.
11. Zugelassen sind Filme, die während mindestens zwei Wochen an mindestens
sieben Vorstellungen pro Woche in einem Kino in der Schweiz ausgewertet
worden sind, in der Zeit vom 1. Januar 2006 bis 31. Dezember 2006.
12. Filme, die nicht im Kino ausgewertet worden sind, müssen im Hauptprogramm
eines der folgenden schweizerischen Filmfestivals selektioniert worden sein:
a) Solothurner Filmtage,
b) Internationales Dokumentarfilmfestival «Visions du réel» Nyon,
c) Internationales Filmfestival Locarno,
d) Internationales Kurzfilmfestival Winterthur.
e) Internationales Festival für Animationsfilm, Fantoche 2005
Ebenfalls zugelassen sind Filme, die im Hauptprogramm eines bedeutenden
ausländischen Festivals selektioniert worden sind.
13. Gegen diese Verfügung kann innert 30 Tagen, vom Eingang der schriftlichen
Ausfertigung an gerechnet, beim Eidgenössischen Departement des Innern (EDI),
Inselgasse, 3003 Bern, Beschwerde erhoben werden (Art. 44 ff. des Bundesgesetzes
über das Verwaltungsverfahren, VwVG, SR 172.021). Die Beschwerdeschrift ist im
Doppel einzureichen. Sie hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der
Beweismittel und die Unterschrift der Beschwerdeführerin bzw. des Beschwerdeführers oder seiner Vertreterin bzw. seines Vertreters zu enthalten. Die angefochtene Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind der
Beschwerde beizulegen, soweit der Beschwerdeführer bzw. die Beschwerdeführerin sie in Händen hält.
Nicolas Bideau, Leiter der Sektion Film, Bern, 14. Juli 2006
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subventions/filmförderung
Décision concernant la mise au concours du Prix du cinéma suisse 2007
L’Office fédéral de la culture (OFC), vu l’art. 3 de l’ordonnance du DFI concernant le Prix du cinéma suisse (RS 443.116), décide:
1. Le Prix du cinéma suisse 2007 est décerné dans les huit catégories suivantes:
a) Meilleur long métrage de fiction
b) Meilleur long métrage documentaire
c) Meilleur court métrage
d) Meilleur film d’animation (moins de 60 minutes)
e) Meilleur scénario de long métrage de fiction
f) Meilleure interprétation dans un rôle principal
g) Meilleure interprétation dans un second rôle
h) Prix du jury pour une contribution artistique remarquable
2. La participation au concours du Prix du cinéma suisse 2007 est soumise
à une inscription.
3. L’inscription doit être soumise par le ou les ayants droit du film à l’OFC,
Section du cinéma, Hallwylstrasse 15, 3003 Berne, jusqu’au 1er septembre 2006.
4. L’inscription doit mentionner les scénaristes et les interprètes concourant
pour les prix mentionnés sous point 1 e), f) et g).
5. Pour le Prix du cinéma suisse 2007, les montants des prix pour les films
et les personnes nominés s’élèvent par catégorie à:
a) 5 x CHF 20'000 pour la catégorie Meilleur long métrage de fiction répartis
entre le producteur et le réalisateur
b) 5 x CHF 20'000 pour la catégorie Meilleur long métrage documentaire répartis
entre le producteur et le réalisateur
c) 5 x CHF 10'000 pour la catégorie Meilleur court métrage répartis entre
le producteur et le réalisateur
d) 5 x CHF 10'000 pour la catégorie Meilleur film d’animation répartis entre le
producteur et le réalisateur
e) 5 x CHF 5000 pour la catégorie Meilleur scénario
f) 3 x CHF 5000 pour la catégorie Meilleure interprétation dans un rôle principal
g) 3 x CHF 5000 pour la catégorie Meilleure interprétation dans un second rôle
6. Pour le Prix du cinéma suisse 2007, les montants des prix pour les films
et personnes vainqueurs s’élèvent par catégorie à:
a) CHF 60'000 pour le meilleur long métrage de fiction
b) CHF 60'000 pour le meilleur long métrage documentaire
c) CHF 30'000 pour le meilleur court métrage
d) CHF 30'000 pour le meilleur film d’animation
e) CHF 15'000 pour le meilleur scénario
f) CHF 15'000 pour la meilleure interprétation dans un rôle principal
g) CHF 15'000 pour la meilleure interprétation dans un second rôle
h) CHF 20'000 pour le Prix du jury pour une contribution artistique remarquable
7. Le Prix pour le meilleur long métrage documentaire est offert par la SRG SSR
idée suisse.
8. Le prix pour le meilleur scénario est offert par les Fonds culturels de
Suissimage et de la SSA.
9. Sont admis à concourir au prix pour le meilleur film d’animation les films qui
ont été produits durant les années 2005 et 2006
10. Pour les prix d’interprétation, les prestations susceptibles d’être récompensées pour le Prix du cinéma suisse 2007 sont accomplies (1) dans des longs
métrages de fiction répondant aux conditions de participation mentionnées
à l’art. 4 al. 1 de l’ordonnance du DFI concernant le Prix du cinéma suisse, ou
(2) dans des coproductions de réalisation étrangère reconnues par l’OFC, ou
(3) dans des films de télévision suisses produits de manière indépendante.
11. Sont admis à concourir les films exploités au cinéma s’ils l’ont été durant
deux semaines au moins à raison de sept projections par semaine dans une salle
de cinéma en Suisse, ceci entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2006.
12. Les films qui n’ont pas été exploités au cinéma doivent avoir été sélectionnés
au cours de l’année civile précédant la remise du prix au programme principal
de l’un des festivals suisses de cinéma suivants:
a) Journées de Soleure
b) Festival international du cinéma documentaire Visions du Réel de Nyon
c) Festival international du film de Locarno
d) Festival international du court métrage de Winterthour.
e) Festival international du film d’animation Fantoche 2005
Ils peuvent alternativement avoir été sélectionnés au programme principal de
l’un des festivals étrangers les plus importants.
13. La présente décision peut faire l’objet d’un recours au Département fédéral
de l’intérieur (DFI), Inselgasse, 3003 Berne, dans les trente jours dès réception
de sa communication écrite (art. 44 ss. de la loi fédérale sur la procédure administrative, PA, RS 172.021). Le mémoire de recours doit être présenté en deux
exemplaires. Il doit indiquer les conclusions, motifs et moyens de preuve et porter
la signature du recourant ou de son mandataire. L’expédition de la décision attaquée ainsi que les documents présentés comme moyens de preuve seront joints
au recours lorsqu’ils se trouvent en mains du recourant.
Nicolas Bideau, chef de la Section du cinéma, Berne, le 14 juillet 2006
Canton de Genève
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CINE-BULLETIN
8/2006
Département de l’instruction publique - Service des affaires culturelles
Aide à la création audiovisuelle (cinéma et vidéo)
Commission Création audiovisuelle – Séance du 24 juin 2005
Aide à la production
Stéphanie Barbey
«Magic Radio»
Juan José Lozano
«Jusqu'à la dernière
pierre»
Rebecca Sauvin
«Miroirs»
Andrée Julikà Tavares «Rouge la rose rouge»
Ivo Zen
«Au Konvikt»
Prime à la qualité
David Epiney
Pierre Morath
«Galeries»
«Les règles du jeu»
52' et 90' / HDV-16/9- Super8 / doc.
60' / HDV-BetaSP / documentaire
10' / VideoHD / fiction
25' / 16 mm / fiction
60' / DVCam - 16/9 / documentaire
4'45 / 35 mm / fiction (animation)
110' / DVCam / fiction
Commission Création audiovisuelle – Séance du 15 septembre 2005
Films de diplôme de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Genève (ESBA)
Prime à la qualité
Amina Djahnine
Aurélie Doutre
Samantha Granger
Marie-Catherine
Theiler
«La Sublime»
«Disko Bay»
«Hokkaïdo Le chemin qui mène
à la mer du Nord»
«Il Barbieri»
24' / Super 16 mm / fiction
11'30 / 35 mm / documentaire
44' / 4/3 Mini DV / documentaire
20'45 / 35 mm / fiction
Commission Création audiovisuelle – Séance du 1er novembre 2005
Aide à la production
Sylvie Cachin
Ulrich Fischer
Robin Harsch
Johanne Pigelet
50' / DVCam / documentaire
installation vidéo
20' / 35 mm - Beta D / fiction
40' / 16 mm / fiction
Izabela Rieben
«Claudette»
«Passages»
«Federer et moi»
«Trois éphémères
en submersible»
«Tango Lola»
Prime à la qualité
Ruxandra Zenide
«Ryna»
93' / 35 mm / fiction
2'30'' / 35 mm / film d’animation
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20.7.2006
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subventions/filmförderung
Commission Création audiovisuelle – Séance du 16 mai 2006
Aide à la production
Abel Davoine
«Unfinished Stories» 40' / DVCam / fiction
Frédéric Florey
«Amotmalies»
10' / DVCam / documentaire
Samantha Granger
«Prose de son»
80' / DV / documentaire
Encouragement à l’écriture de scénario
Milagros
«Ausencias»
Mumenthaler
Prime à la qualité
Laurent Nègre
«Fragile»
«Katima Mulilo / Katima Mulilo»
Drehvorlage: Jason Brandenberger / Produktion: Maximage GmbH
Fr. 20'000.-
«Das geheimnisvolle Buch»
Fr. 20'000.Drehvorlage: Gabriela Kasperski / Produktion: Abrakadabra Films AG
«Kaminski-Kids ‹Unter Verdacht›»
Fr. 20'000.Drehvorlage: Gaby Schädler / Produktion: Prêt-à-tourner Produktion
90' / 35 mm / fiction
52'53'' / 16:9 / fiction
Prochaine séance: 3 octobre 2006 (délai retour des dossiers: 1er septembre 2006).
Mutige und spannende Dokumentarfilmprojekte in Vorbereitung
Bei der zweiten Eingaberunde für Dokumentarfilme in diesem Jahr vermochten
neun von 21 Projekten die Fachkommission «Non-Fiction» der Zürcher Filmstiftung zu überzeugen (3 Projektentwicklungen, 6 Produktionsvorhaben) und
es konnten Förderbeiträge von total 307'000 Franken zugesichert werden.
Produktionsbeitrag Dokumentarfilm
Neue Höchtsmarke bei den Spielfilmprojekten
Die jüngsten Kino- und Festivalerfolge des Schweizer Films stärken ganz offensichtlich die Lust am Geschichten erzählen. Zum zweiten Eingabetermin gingen
insgesamt 32 Dossiers ein. Damit wurde die erste Runde vom Januar (mit 26 Projekten schon rekordverdächtig) sogar noch übertroffen. Von den Eingaben vermochten neun Projekte die Kommission zu überzeugen. Bei der Beurteilung
sind nicht nur Art und Umsetzung der Geschichte wichtig, sondern auch die
Frage, ob das gesamte Projekt in sich kohärent ist. Unterstützt werden demnach
vier Projektentwicklungen, ein Kurzfilm und vier Kinospielfilme mit insgesamt
1'245'000 Franken.
Produktionsbeitrag Spielfilm
«Marcello Marcello»
Fr. 550'000.Regie: Denis Rabaglia / Produktion: C-Films AG
Ein Dorf im Italien der 50er Jahre. Marcello, Sohn eines armen Fischers, träumt
von der bezaubernden Elena. Gemäss einer alten Tradition entscheidet sich der
Vater am 16. Geburtstag seiner Tochter aufgrund der dargebrachten Geschenke,
welcher Junge sich mit ihr verabreden darf. Dabei gilt das Geschenk dem Vater,
nicht etwa dem Mädchen! Weil er kein Geld hat, will Marcello das perfekte Geschenk durch Tausch erlangen. Bald muss er feststellen, dass jeder Dorfbewohner etwas will, was eigentlich dem Nachbarn gehört und Marcellos «Tauschbörse» wird immer komplizierter.
«Chicken mexicaine»
Fr. 350'000.Regie: Armin Biehler / Produktion: Triluna Film AG
Mit seiner vierten Verurteilung gilt Roby Schmucker als «Gewohnheitsverbrecher»
und im Knast wird ein besonderes Auge auf ihn gehalten. Dennoch hat er nur
einen Gedanken: Raus hier! Gemeinsam mit dem Mitgefangenen Mohammed,
mit viel List und einer gehörigen Portion «Chuzpe» gelingt es ihm schliesslich,
den Gefängnisdirektor auszutricksen.
«Wen der Berg ruft»
Fr. 210'000.Regie: Tamara Staudt / Produktion: Dschoint Ventschr AG
Eine melancholisch-pfiffige Geschichte über eine auf Eis gelegte Liebe in wirtschaftlich schwierigen Zeiten, über einen kühlen Bergsommer auf der hohen Alp
und über komplizierte multikulturelle Arbeits- und Schicksalsgemeinschaften in
der heutigen Schweiz.
«Zwerge sprengen» (Weiterentwicklung)
Fr. 20'000.Regie: Christof Schertenleib / Produktion: Fama Film AG
Einmal jährlich trifft sich die Familie Schöni im alten Pfarrhausgarten um
gemeinsam Zwerge zu sprengen. Um gute Vorsätze zu fassen und harmonisches
Beisammensein zu pflegen. Doch in diesem Herbst ist alles anders: Jedes Familienmitglied hat mindestens eine «Leiche im Keller» und die heile Fassade
beginnt zu bröckeln.
Produktionsbeitrag Kurzspielfilm
«Chronomanen»
Fr. 30'000.Regie: Karim Patwa / Produktion: Dschoint Ventschr AG
Ein Lehrmeister mit einem porösen Hirn und sein nach Ferien träumender
Lehrling. Ein schwitzender Abteilungsleiter unter Zeitdruck. Ein an den Rollstuhl
gefesselter Visionär und sein stummer Butler. Und im Zentrum: Die Höllenmaschine. 600 Jahre nach der Schlacht von Marignano hat die Schweiz wieder
Grossmachtsgelüste…
Projektentwicklung
Bitte beachten Sie: In der Entwicklungsphase handelt es sich bei den Projektnamen meist lediglich um einen Arbeitstitel. Der definitive Filmtitel wird erst
später festgelegt.
«Kanonenbrot»
Fr. 25'000.Drehvorlage: Marco Hausammann-Gilardi / Produktion: Fama Film AG
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CINE-BULLETIN
8/2006
«Christian, oder»
Fr. 15'000.Regie: Jan Gassmann / Produktion: Xefilms GmbH
Die Dokumentation «Christian, oder» erzählt die Geschichte eines jungen Mannes,
der grosse Pläne für sein Leben hatte. Rund anderthalb Jahre, nachdem in seinem
Nacken ein Tumor im fortgeschrittenen Stadium entdeckt wird, stirbt er kurz vor
Weihnachten 2005. Jan Gassmann begleitete ihn im letzten Jahr mit der Kamera.
Dabei entsteht nicht nur ein Film über den Tod, sondern noch viel stärker einer
über das Leben.
«Gotteskrieger»
Fr. 35'000.Regie: Andreas Pichler / Produktion: Dschoint Ventschr AG
Michael wandert als angehender Priester nach Südamerika aus und stirbt 1990 als
Anführer einer «christlichen» Guerilla-Truppe in Bolivien. Der Film folgt seinen
Spuren und sucht nach Beweggründen von Fanatikern jeglicher Couleur, die für
eine politische oder religiöse Ideologie in den Tod gehen.
«Being Azem Maksutaj»
Fr. 30'000.Regie: Nicolo Settegrana / Produktion: Tomislav Mestrovic GmbH
Being Azem Maksutaj erzählt die unglaubliche Aufsteigerstory eines in der Schweiz
lebenden jungen Kosovaren und seinem Traum: so zu werden, wie sein grosses
Vorbild «Rocky Balboa»! – Zwanzig Jahre später ist aus dem Jungen ein Volksheld
geworden. Das Idol von zehn Millionen Landsleuten steht als 13-facher Thaiboxweltmeister dieses Jahr vor den wichtigsten Kämpfen seines bisherigen Lebens.
«Sehnsucht des Herzens»
Fr. 150'000.Regie: Nino Jacusso / Produktion: Reck Filmproduktion GmbH
Federica de Cesco - eine Ikone der Jugendliteratur. In den 60ern als «enfant terrible» verschrien, hat sie sich unermüdlich in die Herzen von Millionen geschrieben. Wer ist die Autorin, welche die Leseerfahrung von mehreren Generationen
geprägt hat? Wie lebt sie? Wie arbeitet sie? Wie «erfindet» sie ihre Geschichten?
Wodurch lässt sie sich inspirieren?
«Il faut aimer ce qu’on a» (Weiterentwicklung)
Fr. 10'000.Regie: Felice Zenoni / Produktion: Mesch & Ugge AG
Mit «O mein Papa» wurde Paul Burkhard unsterblich. In den 50er Jahren hat ihn
seine Melodie weltberühmt und finanziell unabhängig gemacht. Ausgehend von
diesem Evergreen macht sich Michael von der Heide auf die Suche nach den
weniger bekannten Schätzen in Burkhards Nachlass.
«Freiheitsfieber» (Diplomfilm)
Fr. 12'000.Regie: Susanne Eigenheer Wyler / Produktion: Hesse Greutert Film AG
Freiheit hat ihren Preis - wie auch immer sie aussieht. Und die vier Menschen,
die sich auf den Weg gemacht haben nach mehr Freiheit, sind bereit zu zahlen.
Der Häftling mit Beherrschtheit, der Mönch mit Verzicht, die angehende Astronautin mit Disziplin und die Links-Libertäre mit Ungehorsam.
Projektentwicklung
Bitte beachten Sie: In der Entwicklungsphase handelt es sich bei den Projektnamen meist lediglich um einen Arbeitstitel. Der definitive Filmtitel wird erst
später festgelegt.
«Blond Dreadlocks»
Fr. 15'000.Drehvorlage: Noël Dernesch / Produktion: Hugofilm Productions GmbH
«Swiss Sexploitation»
Drehvorlage: Beat M. Lenherr / Produktion: Panimage
Fr. 20'000.-
«Bericht einer Mumie»
Drehvorlage: Peter Liechti / Produktion: Liechti Filmproduktion
Fr. 20'000.-
Für weitere Informationen und Auskünfte stehen wir Ihnen gerne zur Verfügung:
043 960 35 35 oder 076 340 45 25
Daniel Waser, Geschäftsführung
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festivals CH
en production/in produktion
Locarno 2. - 12.8.2006
59. Festival int. del film Locarno
www.pardo.ch
Ciné production
Vevey 14. - 18.9.2006
Images'06 Cinéma
www.images.ch
Ein Wildheuerfilm
(Alpine Saga)
Les Diablerets 16. - 23.9.2006
37e Festival international du film alpin
www.fifad.ch
Zürich 2. - 8.10.2006
2. Zürich Film Festival
www.zurichfilmfestival.org
Genève 11. - 14.10.2006
22e Festival int. Médias Nord Sud
www.nordsud.ch
Lausanne 11. - 15.10.2006
5e Lausanne Underground Film and
Music Festival
www.luff.ch
Genève 30.10. - 5.11.2006
12e Cinéma Tout Ecran – Festival international du cinéma et de la télévision
www.cinema-tout-ecran.ch
Winterthur 8. - 12.11.2006
10. Int. Kurzfilmtage Winterthur
www.kurzfilmtage.ch
Bellinzona 18. - 25.11.2006
Castellinaria - Festival internazionale
del cinema giovane
www.castellinaria.ch
Solothurn 22. - 28.1.2007
42. Solothurner Filmtage
www.solothurnerfilmtage.ch
Genève 9. - 17.3.2007
Festival international du film sur les
droits humains
www.fifdh.ch
Lausanne 14. - 15.03.2007
11e Energy Film Festival Lausanne
www.fifel.ch
Fribourg 18. - 25.3.2007
21e Festival int. de films de Fribourg
www.fiff.ch
Promouvoir le cinéma suisse
dans le monde
Retrouvez toute l’information sur les
festivals et marchés internationaux
auxquels participe Swiss Films sur
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Promotion des Schweizer Films
auf der ganzen Welt
Weitere Informationen über internationale Festivals und Märkte, an denen
Swiss Films teilnimmt, finden Sie auf
der Website www.swissfilms.ch
Das Erbe der Bergler
Regie: Erich Langjahr
Buch: Erich Langjahr
Genre: Dokumentarfilm
Format: 35 mm
Farbe/schwarz-weiss: Farbe
Film material: Kodak Color Negativ
Sprache: Schweizerdeutsch
Länge in Min.: 97
Inhalt: Im Film «Das Erbe der Bergler»
erlebt der Zuschauer die letzten Wildheuer im Muotatal im Kanton Schwyz.
Jedes Jahr am ersten August, dem
Schweizerischen Nationalfeiertag,
steigen die Wildheuer hinauf in die
steilen Planggen des «Hinteren Heubrig», ausgerüstet mit Sensen, Heugaren und Griff-Holzschuhen, um die
Wildheu-Ernte einzubringen, so wie
das schon ihre Väter gemacht haben.
Sie sind die Söhne einer Generation,
die in der Herausforderung und im
Einvernehmen mit der Natur lebten
und überlebten. Mich interessiert das
Wissen des einfachen Lebens, die
Grundlage der menschlichen Existenz.
Produktion: Langjahr Film GmbH, Zug
Ausführend: Erich Langjahr
Produktionsltg.: Erich Langjahr
Presse: Erich Langjahr
Sekretariat: Silvia Haselbeck
Produktionsbüro: Langjahr Film
GmbH, Luzernerstrasse 16, 6037 Root
Drehorte: Muotatal im Kanton Schwyz
Termin: 2001-2005
Anzahl Drehtage: 22
Finanzierung:
Nationale Institutionen:
BAK, Fr. 227'167.Kantonale/städtische Institutionen:
Fr. 133'000.Eigenfinanzierung: Fr. 41284.Gesamtbudget: Fr. 401'451.Die Wildheuer: Albert Gwerder, Erich
Gwerder, Alois Langenegger, Toni
Schelbert, Anton Büeler u.a.
Kommentartext: Erich Langjahr
Kamera: Erich Langjahr
Originalton: Silvia Haselbeck
Schnitt: Erich Langjahr
Schnitt Assistenz: Silvia Haselbeck
Mischung: Dieter Lengacher
Plakat und Grafik: Fotolot Art Ringger
und Marion Lastin
Musik: Hans Kennel
Tonstudio: Magnetix AG Zürich
Labor: Schwarz Film AG Bern
Fertigstellung: August 2006
Verleiher: Langjahr Film GmbH,
www.langjahr-film.ch,
info@langjahr-film.ch
Weltpremiere: Locarno 2006
«Das Erbe der Bergler» d’Erich Langjahr (Locarno - Semaine de la critique)
Fixerorte
Anzahl Drehtage: 6
Finanzierung:
Nationale Institutionen:
BAK, Fr. 40'000.Kantonale/städtische Institutionen:
Berner Filmförderung, Fr. 30'000.Eigenfinanzierung:
Carac Film AG, Fr. 5000.Gesamtbudget: Fr. 75'000.Aufnahmeleitung: Anna Fanzun
Kamera: Pio Corradi
Assistenz: Ueli Nüesch
Ton: Andreas Litmanowitsch
Schnitt: Christof Schertenleib
Musik: Boob – The Ono Sessions
Song: Cold Turkey (John Lennon),
performed by Boob
Tonstudio: Zone 33, Bern
Video: Schwarz Film
Fertigstellung: Anfang September 2006
Verleih: Pelicanfilms GmbH, Zürich
Weltpremiere: 14.09.2006
20 Jahre Kontakt- und
Anlaufstelle Bern
Regie, Buch: Bernhard Giger
Genre: Dokumentarfilm
Format: Video HDV
Farbe/schwarz-weiss: Farbe
Sprache: Mundart deutsch
Länge in Min.: 45
Inhalt: Der Film thematisiert die 20jährige Geschichte der Stadtberner
Drogenanlaufstelle, vom 1986 eröffneten, sogenannten Fixerstübli bis zur
heutigen Kontakt- und Anlaufstelle
der Stiftung Contact Netz.
Produktion: Carac Film AG,
Lorrainestrasse 15a, 3013 Bern
Ausführend, Produktionsltg.:
Theres Scherer-Kollbrunner
Sekretariat: Nadja Baraniak
Drehorte: Bern
Termin: Mai 2006
CB Produktion 2006
CB production 2006
CB Nr.
CB No
Monat
Mois
Mitteilungen*
Communications*
Inserate/
Annonces
371
372
September
14. Aug.
11. Aug.
Oktober
11. Sept.
373
November
16. Okt.
8. Sept.
13. Okt.
374
Dezember
13. Nov.
10. Nov.
375
Januar
11. Dez.
14. Dez.
* Alle Texte inkl. Übersetzungen / traduction à fournir pour tous les textes
Vorschläge für Artikelthemen und redaktionelle Beiträge: drei Wochen vor den Terminen
für die Zusendung von Mitteilungen / Propositions de sujets d’articles ou de contributions
rédactionnelles: trois semaines avant les délais indiqués pour l’envoi des communications
Siehe / voir aussi: www.cine-bulletin.ch
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Impressum
Mitglieder des Trägervereins Ciné-Bulletin
Membres de l’Association de patronage de Ciné-Bulletin
Ciné-Bulletin
8 / 2006
N° 370 August / août 2006
Zeitschrift der Schweizer Film- und
Audiovisionsbranche / Revue suisse des
professionnels du cinéma et de l'audiovisuel
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Herausgeber / éditeur
Trägerverein Ciné-Bulletin / Association
de patronage de Ciné-Bulletin
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Redaktion / rédaction:
Mathieu Loewer
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Schweiz / correspondante
en Suisse alémanique
(rédaction seulement / nur Redaktion):
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Tel. 079 259 68 35
E-mail: mail@nicolegreuter.ch
Übersetzungen / traductions:
Diane Gilliard, Claudine Kallenberger
Korrektur / correction:
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Castellinaria
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nicht-gewinnorientierter Kinos / Association suisse
des ciné-clubs et des cinémas à but non lucratif /
Associazione svizzera dei circoli del cinema e dei
cinema senza scopo di lucro
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Memoriav –Verein zur Erhaltung des
audiovisuellen Kulturgutes der Schweiz /
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la mémoire audiovisuelle suisse
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NIFFF
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lapermanence@ssrs.ch / www.ssrs.ch
ProLitteris – Schweizerische Urheberrechtsgesellschaft für Literatur und bildende Kunst
Postfach, 8033 Zürich
Tel. 043 300 66 15, Fax 043 300 66 68
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Société suisse des chefs opérateurs
Badenerstrasse 99, 8952 Schlieren
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Association suisse des distributeurs de films
Schwarztorstrasse 56, 3007 Bern
Tel. 031 387 37 02, Fax 031 387 37 14
info@filmdistribution.ch
www.filmdistribution.ch
SKV / ACS – Schweizerischer Kino Verband /
Association cinématographique suisse
Martin Hellstern, CP 145, 6949 Comano,
Tel. 091 935 09 52, Fax 091 935 09 59
SVFJ / ASJC
Schweizerischer Verband der Filmjournalistinnen
und Filmjournalisten / Association suisse des
journalistes cinématographiques
Sekretariat: Edith Jakob
Wartbodenstrasse 27c, 3626 Hünibach
Tel. 033 222 35 14, Fax 033 221 53 49
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SFP – Schweizerischer Verband der FilmproduzentInnen / Association suisse
des producteurs de films
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Zinggstrasse 16, 3007 Bern
Tel. 031 370 10 60, Fax 031 370 40 53
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SRG SSR idée suisse
Koordination: Alberto Chollet,
Leiter Stab TV / Affaires générales TV
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info@srgssrideesuisse.ch
www.srgssrideesuisse.ch
Suissimage – Schweizerische Gesellschaft für
die Urheberrechte an audiovisuellen Werken /
Société suisse pour la gestion des droits
d’auteurs d’œuvres audiovisuelles
Neuengasse 23, Postfach, 3001 Bern
Tel. 031 313 36 36, Fax 031 313 36 37
mail@suissimage.ch / www.suissimage.ch
SFA – Swissfilm Association
Theaterstrasse 4, 8001 Zürich
Tel. 044 258 41 10, Fax 044 258 41 11
info@swissfilm.org / www.swissfilm.org
Swiss Films
(Schweizerisches Filmzentrum /
Centre suisse du cinéma)
Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich
Tel. 043 211 40 50, Fax 043 211 40 60
info@swissfilms.ch / www.swissfilms.ch
Swiss Films, Antenne romande
Avenue de la Praille 48, 1227 Carouge
Tél. 022 308 12 40, fax 022 308 12 41
geneva@swissfilms.ch / www.swissfilms.ch
Swissperform
Gesellschaft für Leistungsschutzrechte /
Société pour les droits voisins
Utoquai 43, Postfach 221, 8024 Zürich,
Tel. 044 269 50 10, Fax 044 269 70 60
info@swissperform.ch / www.swissperform.ch
ARF / FDS
Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz /
Association suisse des scénaristes
et réalisateurs de films
Neugasse 10, 8005 Zürich
Tel. 044 253 19 88, Fax 044 253 19 48
info@realisateurs.ch / www.realisateurs.ch
FTB / ASITIS
Verband Schweizerischer Filmtechnischer und
Audiovisueller Betriebe / Association suisse
des industries techniques de l’image et du son
Sekretariat: Philippe Probst
Konsumstrasse 16a, 3007 Bern
Tel. 031 382 44 33, Fax 031 382 46 42
info@fmp-law.ch / www.compu.ch/asitis/
UFMC Switzerland
Union of Film Music Composers
Avenue Ruchonnet 2, 1003 Lausanne
Stéphane Kirscher, Président
Tél. 079 675 49 75
ufmc@ufmc.ch / www.ufmc.ch
Viper
Internationales Festival für Film, Video und neue
Medien / Festival international du film, de la vidéo
et des nouveaux médias
St. Alban-Rheinweg 64, Postfach, 4002 Basel
Tel. 061 283 27 00, Fax 061 283 27 05
info@viper.ch / www.viper.ch
Visions du Réel
Festival international de cinéma
CP 593, rue Juste-Olivier 18, 1260 Nyon 1
Tél. 022 365 44 55, fax 022 365 44 50
docnyon@visionsdureel.ch
www.visionsdureel.ch
SSFV
Schweizer Syndikat Film und Video
Syndicat suisse film et vidéo
Josefstrasse 106, Postfach 2210, 8031 Zürich
Tel. 044 272 21 49, Fax 044 272 21 94
info@ssfv.ch / www.ssfv.ch
VFA / FPA
Vorsorgestiftung film und audiovision /
Fondation de prévoyance film et audiovision
Josefstrasse 106, Postfach 2210, 8031 Zürich
Tel. 01 272 21 49, Fax 01 272 21 94
sekretariat@vfa-fpa.ch / www.vfa.ch
SSV / ASCA – Schweizer Studiofilm
Verband, Schweizer Sektion der CICAE /
Association suisse du cinéma d’art,
Section suisse de la CICAE
Präsidium und Geschäftsstelle: Bea Cuttat
Gasometerstrasse 9, 8005 Zürich
Tel. 044 440 25 44, Fax 044 440 26 52
Zürcher Filmstiftung
Neugasse 10, 8005 Zürich
Geschäftsführung: Daniel Waser
Tel. 043 960 35 35, Fax. 043 960 35 39
info@filmstiftung.ch / www.filmstiftung.ch
GARP
Groupe Auteurs, Réalisateurs, Producteurs /
Gruppe Autoren, Regisseure, Produzenten
Postfach 138, 8042 Zürich
Tel. und Fax 043 536 84 91
info@garp-cinema.ch / www.garp-cinema.ch
SSA
Société Suisse des Auteurs
12/14, rue Centrale, CP 7463, 1002 Lausanne,
Tél. 021 313 44 55, fax 021 313 44 56
info@ssa.ch / www.ssa.ch
GSFA / STFG
Groupement suisse du film d'animation /
Schweizer Trickfilmgruppe
Secrétariat: Elisabeth Senff
Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne
Tél. 021 351 18 50, fax 021 323 59 45
info@gsfa-stfg.ch / www.gsfa-stfg.ch
Solothurner Filmtage /
Journées de Soleure
Untere Steingrubenstrasse 19
Postfach 1564, 4502 Solothurn
Tel. 032 625 80 80, Fax 032 623 64 10
info@solothurnerfilmtage.ch
www.solothurnerfilmtage.ch
Soutien / Unterstützung
BAK / OFC
Bundesamt für Kultur /
Office fédéral de la culture
Hallwylstrasse 15, Postfach, 3003 Bern,
Tel. 031 322 92 71, Fax 031 322 57 71
cinema.film@bak.admin.ch
www.bak.admin.ch