Swiss Films: Blick in die Zukunft Swiss Films face - Branchen-News
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Swiss Films: Blick in die Zukunft Swiss Films face - Branchen-News
8 / 2006 Nr. 370 Fr. 6.- CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 1 Swiss Films face à son destin Alors que la phase pilote de Swiss Films – qui réunit le Centre suisse du cinéma, le Service cinéma de Pro Helvetia et l’Agence suisse du court métrage – échoit à la fin de l’année, l’Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP) a livré les conclusions de son évaluation. Si elles démontrent que l’agence de promotion du cinéma suisse sort gagnante de la fusion, un certain nombre de dysfonctionnements sont aussi pointés du doigt. Comment concilier dès lors les améliorations préconisées par l’IDHEAP et l’intention affichée de l’Office fédéral de la culture (OFC) de gérer elle-même la promotion en Suisse et de recentrer les activités de Swiss Films sur l’exportation des films et la communication? Entre les intéressés, la discussion est amorcée. Pius Knüsel, président de Swiss Films et directeur de Pro Helvetia, et Nicolas Bideau, chef de la Section du cinéma de l’OFC, ont été conviés par CB à exprimer leur point de vue. suite page 3 Propos recueillis par Mathieu Loewer et Françoise Deriaz Locarno du renouveau La première édition du Festival de Locarno signée Frédéric Maire s’annonce très prometteuse. Avec un programme aminci, une Piazza Grande attrayante et une belle place réservée à la création helvétique – auréolée d’une Journée du cinéma suisse pour la première fois! – le successeur d’Irene Bignardi a tenu ses promesses. Si cette affiche engageante doit encore être jugée sur pièce, l’impression de renouveau qui en émane va-t-elle rejaillir sur la scène suisse? Avec la récente entrée en vigueur des nouveaux régimes d’encouragement du cinéma de l’Office fédéral de la culture (OFC) (voir article en page 18) et les divergences sur l’avenir de Swiss Films (voir article ci-contre), la controverse se cristallise autour de la dimension «culturelle» et «populaire» du cinéma et du sport national très prisé qu’est le tir à boulets rouges de part et d’autre du Röstigraben (cette fois, la «domination» romande à l’OFC est dans la ligne de mire). Si la propension à apprécier la politique et le point de vue des uns et des autres à l’aune de leur drapeau régional est une constante de la «culture» (selon Le Grand Robert: «Développement des facultés intellectuelles par des exercices appropriés. Ensemble des aspects intellectuels d’une civilisation») fédérale, force est d’admettre qu’elle est très «populaire» («Relatif, propre au peuple: qui appartient au peuple, qui émane du peuple. Qui acquiert, a acquis la popularité, qui est connu et aimé par le peuple», in Le Grand Robert). L’influence de l’art («Production par l’homme d’œuvres matérielles, grâce au travail manuel et à la technique ou grâce au travail intellectuel, réalisant une conception de la beauté» in Le Grand Robert) qui imprégnera Locarno réconciliera-t-elle les divers camps? Le cinéma aurait tout à y gagner. Françoise Deriaz, rédactrice en chef Das Locarno der Erneuerung «Mon frère se marie» de Jean-Stéphane Bron, présenté en première sur la Piazza Grande au Festival de Locarno Swiss Films: Blick in die Zukunft Die Pilotphase des Projekts Swiss Films – ein Zusammenschluss des Schweizerischen Filmzentrums, des Filmdienstes der Pro Helvetia und der Kurzfilm Agentur Schweiz – läuft Ende Jahr ab. Nun liegen die Schlussfolgerungen der Evaluation des Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP) vor. Zwar zeigen sie, dass die Agentur zur Promotion des Schweizer Films durch diese Fusion gewinnt, doch wird auch auf einige Dysfunktionen hingewiesen. Wie sollen demnach die vom IDHEAP empfohlenen Verbesserungen mit der klaren Absicht des Bundesamtes für Kultur (BAK), die Promotion in der Schweiz selber an die Hand zu nehmen und die Tätigkeit von Swiss Films auf den Export von Filmen und auf die Kommunikation zu beschränken, vereinbart werden? Die Gespräche zwischen den Betroffenen sind in Gang gesetzt. Pius Knüsel, Präsident von Swiss Films und Direktor von Pro Helvetia, und Nicolas Bideau, Leiter der Sektion Film des BAK, wurden von CB eingeladen, ihre Sicht der Dinge darzulegen. Das Gespräch führten Mathieu Loewer und Françoise Deriaz Fortsetzung Seite 3 Das erste Festival Locarno unter der Leitung von Frédéric Maire kündigt sich viel versprechend an. Irene Bignardis Nachfolger hat seine Versprechen gehalten: ein schlankes Programm, eine attraktive Piazza Grande und eine beachtliche Präsenz des Schweizer Films – zum ersten Mal mit einem Tag des Schweizer Films gekrönt! Die Feuerprobe dieses einladenden Programms steht zwar noch aus, doch wird sich der Geist der Erneuerung, der von ihm ausgeht, auf die schweizerische Branche auswirken? Mit dem jüngsten Inkrafttreten der neuen Filmförderungskonzepte des Bundesamtes für Kultur (BAK) (siehe Artikel auf Seite 18) und den Meinungsunterschieden zur Zukunft von Swiss Films (siehe nebenstehenden Artikel) kristallisiert sich die Kontroverse rund um die «kulturelle» und «populäre» Dimension des Films und des sehr geschätzten Nationalsports, der darin besteht, beidseits des Röstigrabens mit scharfer Munition zu schiessen (diesmal steht die Westschweizer «Vorherrschaft» im BAK in der Schusslinie). Der Hang, die Politik und den Standpunkt des anderen von einer regionalen Warte aus zu beurteilen ist eine Konstante der föderativen «Kultur» (nach Duden Herkunftswörterbuch: «Pflege der geistigen Güter. Gesamtheit der geistigen und künstlerischen Lebensäusserungen einer Zivilisation»), und er ist in der Tat sehr «populär» («volkstümlich, zum Volk gehörig, beliebt, allbekannt, gemeinverständlich», in Duden Herkunftswörterbuch). Wird der Einfluss der Kunst («Wissen, Weisheit, durch Übung erworbenes Können, künstlerische Betätigung des Menschen, Schöpfung des Menschengeistes», in Duden Herkunftswörterbuch) die verschiedenen Lager in Locarno versöhnen? Der Film könnte nur gewinnen. Françoise Deriaz, Chefredaktorin Sommaire / Inhalt Rubriques / Rubriken Swiss Films face à son destin / Swiss Films: Blick in die Zukunft Locarno fête le cinéma suisse / Locarno feiert den Schweizer Film Régimes d’encouragement 2006-2010 / Förderungskonzepte 2006-2010 Etat des lieux du documentaire par l’ARC et la TSR / Gespräch über den Dokumentarfilm mit ARC und TSR Le pouvoir du DVD / Die Macht der DVD Nouveau: le ciné-roman / Neu: der Cine-Roman 1 12 18 26 30 34 Brèves / Kurz dès / ab 4 A l’affiche... / Im Kino... 10 Communications / Mitteilungen 39 Subventions / Filmförderung 48 Festivals 53 En production / In Produktion 53 Impressum 54 C I N E b u l l e t i n Abonnements Tel. 021 642 03 30 – Fax 021 642 03 31 E-Mail: abo@cine-bulletin.ch – www.cine-bulletin.ch CINE-BULLETIN 8/2006 1 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 3 Swiss Films face à son destin suite de la page 1 Ces dernières semaines, Swiss Films s’est retrouvée sous le feu des critiques. Emanant généralement de professionnels romands, ces reproches ont fait les choux gras de la presse. Par médias interposés, Nicolas Bideau annonçait pour sa part sa volonté de réformer Swiss Films sans préciser ses intentions. Si l’affaire a donné lieu à bien des conjectures, il est temps maintenant de faire le point sur les premiers résultats des discussions engagées en juin entre Micha Schiwow, directeur de Swiss Films, Pius Knüsel et Nicolas Bideau sur l’avenir et les attributions de l’agence de promotion du cinéma suisse. Pius Knüsel, président de Swiss Films «Le marketing des films dépasse les compétences d’une administration publique» Quels commentaires les conclusions de l’évalutation de l’IDHEAP vous inspirent-elles? Je constate tout d’abord avec satisfaction que l’étude souligne l’importance de l’autonomie de Swiss Films. Elle témoigne par ailleurs d’un certain mécontentement – dont il faut tenir compte – de la part de réalisateurs de courts métrages et de cinéastes romands. L’évaluation confirme toutefois le bien-fondé de la nouvelle structure, qui commence déjà à porter ses fruits même s’il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions au niveau statistique. Selon l’évaluation, il manque à Swiss Films une ligne directrice… Comme dans tous les organismes semi-démocratiques, faire des choix rigides et clairs s’avère Swiss Films: Blick in die Zukunft Fortsetzung von Seite 1 In den vergangenen Wochen stand Swiss Films im Feuer der Kritik. Die vorab aus Westschweizer Filmkreisen stammenden Vorwürfe wurden von der Presse aufgenommen. Über die Medien kündigte Nicolas Bideau seinerseits an, Swiss Films umgestalten zu wollen, allerdings ohne Präzisierung seiner Absichten. Dies führte zu vielen Mutmassungen, und daher ist es an der Zeit, sich einen Überblick über die ersten Ergebnisse der Gespräche zu verschaffen, die im Juni zwischen Micha Schiwow, Direktor von Swiss Films, Pius Knüsel und Nicolas Bideau über die Zukunft und die Kompetenzen von Swiss Films stattfanden. Pius Knüsel, Präsident von Swiss Films «Das Filmmarketing übersteigt die Kompetenzen einer öffentlichen Verwaltung» Was sagen Sie zu den Schlussfolgerungen in der Studie des IDHEAP? Mit einer gewissen Genugtuung stellte ich zunächst fest, dass die Studie die Wichtigkeit der Autonomie von Swiss Films unterstreicht. Sie zeigt jedoch eine gewisse Unzufriedenheit der Regisseurinnen und Regisseure von Kurzfilmen und der Westschweizer Filmschaffenden, die sicher ernst zu nehmen ist. Die Studie bekräftigt aber die Zweckmässigkeit der neuen Struktur, die bereits Früchte zu tragen beginnt, doch ist es für statistische Folgerungen noch etwas früh. Laut Studie fehlt Swiss Films ein Leitbild… Wie in allen halbdemokratischen Organismen ist es schwierig, strikte und klare Entscheide zu fällen, denn es sind alle Sek- difficile car tous les secteurs sont représentés et exercent une certaine pression. Une institution fondée par la profession ne peut pas décider de mettre en avant seulement cinq films sur cent. Swiss Films a donc mis l’accent sur un film ou un autre en fonction des opportunités. Cette façon de faire est très efficace, mais pas évidente à justifier parce que ces choix sont inductifs plutôt que déductifs. Cela dit, nous devons en effet définir des critères plus explicites et simplifier le cahier des charges. Swiss Films doit aussi prouver qu’elle peut être plus offensive et donner plus d’autonomie et de responsabilités à ses collaborateurs. Les récentes critiques de certains cinéastes romands vous semblentelles justifiées? Nous sommes pris au piège par les attentes que nous avons réveillées en créant une Antenne romande. On ne peut pas faire des miracles avec les mêmes ressources. Il faut rester sur terre – et sur la terre suisse qui est plutôt aride! On peut néanmoins toren vertreten, und sie üben alle einen gewissen Druck aus. Eine von der Branche gegründete Institution kann nicht beschliessen, ihr Augenmerk nur auf fünf von hundert Filmen zu richten. Je nach Gegebenheiten setzt Swiss Films den Akzent auf diesen oder jenen Film. Dieses Vorgehen ist sehr effizient, aber nicht einfach zu rechtfertigen, denn die Auswahl ist jeweils eher induktiv als deduktiv. Wir müssen aber tatsächlich die Kriterien expliziter formulieren und ein einfacheres Pflichtenheft festlegen. Der Verein Swiss Films muss zudem zeigen, dass er offensiver sein kann und seinen Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern mehr Autonomie und Verantwortung geben will. Sind die jüngsten Kritiken einiger Westschweizer Filmschaffenden Ihres Erachtens gerechtfertigt? Wir haben uns selbst in die Enge getrieben, denn wir haben mit der Schaffung der Antenne romande hohe Erwartungen geweckt. Man kann mit stagnierenden Mitteln keine Wunder bewirken. Wir müssen auf dem assigner à cette antenne des tâches spécifiques, notamment en direction du marché français. Que pensez-vous du modèle défendu par Nicolas Bideau, où l’OFC prendrait en charge la promotion nationale? Je suis opposé à ce projet, mais je suis d’accord avec l’idée de soutenir tout à la fois la création et la diffusion. Nicolas Bideau a introduit de nouveaux instruments comme la garantie de risque pour la distribution et je n’ai rien contre. La promotion de l’image du cinéma suisse est cependant un travail gigantesque exigeant un personnel important que l’OFC ne peut pas engager en raison des restrictions imposées à l’administration fédérale. Il faut tenir compte des structures et des compétences existantes. Tout ce qui relève de l’affectation des aides à la pro- Pius Knüsel, président de Swiss Films Boden der Realität bleiben – also dem Schweizer Boden, der eher karg ist. Wir können der Antenne aber spezifische Aufgaben übertragen, insbesondere in Richtung auf den französischen Markt. Was halten Sie von Nicolas Bideaus Modell, bei dem das BAK die nationale Promotion übernähme? Ich bin gegen dieses Projekt, bin aber einverstanden damit, dass man das Filmschaffen und den Verleih unterstützt. Nicolas Bideau hat neue Instrumente eingeführt, wie beispielsweise die Risikogarantie für den Verleih. Dagegen habe ich nichts. Hingegen ist die Promotion des Images des Schweizer Films eine Riesenaufgabe, die sehr viel Mitarbeitende erfordert, wie sie das BAK wegen der Sparmassnahmen nicht leisten kann. Man muss mit den bestehenden Strukturen und Kompetenzen arbeiten. Alles, was die Zuteilung der Promotionsgelder betrifft, gehört in den Aufgabenbereich CINE-BULLETIN 8/2006 3 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 4 Neuer Rekurs gegen die Abgabe auf Harddiscs Die am Vorabend ihres Inkrafttretens wegen eines Rekurses der Swico (siehe CB vom März 2006) eingefrorene Abgabe auf Harddiscs bleibt im Tiefkühler! Im Juni riefen vier Konsumentenschutzverbände das Bundesgericht an, das aber erst in sechs bis acht Monaten darüber befinden dürfte. Die Suisa hat ihrerseits Rekurs gegen den von der Eidgenössischen Schiedskommission für die Verwertung von Urheberrechten und verwandten Schutzrechten bestimmten Tarif eingereicht. Zur Erinnerung: Die Suisa, Suissimage, Swissperform, ProLitteris und die Schweizerische Autorengesellschaft hatten eine neue Abgabe auf Digitalgeräte (Mp3-Player, Videofestplatten-Receiver) erwirkt, die am 1. März hätte in Kraft treten sollen. (ml) motion revient à l’OFC, mais l’action sur le terrain est assumée par Swiss Films. Le marketing des films dépasse les compétences d’une administration publique, qui doit garder une certaine neutralité envers le produit isolé de ses activités. En résumé, l’OFC attribue des subsides et offre des conseils de marketing tandis que Swiss Films met l’accent sur la communication, la dimension culturelle et la présence à l’étranger. Dans la perspective d’une augmentation des fonds affectés par l’OFC, nous prévoyons d’inaugurer un nouveau secteur Communication et une aide à l’exportation pour encourager la sortie des films suisses à l’étranger. Des séances communes à un rythme régulier permettront en outre une meilleure coordination entre l’OFC et Swiss Films. Nouveau recours contre la redevance sur les disques durs Gelée à la veille de son entrée en vigueur par un recours des grands fabricants de la Swico (voir CB mars 2006), la redevance sur les disques durs n'est pas près de sortir du frigidaire! En juin, quatre associations de défense des consommateurs ont saisi le Tribunal fédéral, qui ne devrait pas se prononcer avant un délai de six à huit mois. Et la Suisa dépose à son tour un recours contre le tarif décidé par la Commission arbitrale fédérale pour la gestion de droits d’auteur et de droits voisins. Pour mémoire, la Suisa, Suissimage, Swissperform, ProLitteris et la Société suisse des auteurs avaient obtenu un nouveau tarif de redevance sur les appareils numériques (lecteurs MP3, enregistreurs vidéo), qui devait être appliqué dès le 1er mars dernier. (ml) Quel serait l’avenir de Swiss Films si son champ d’activité devait se limiter à la promotion internationale, comme le veut l’OFC? Il serait assez précaire. Swiss Films deviendrait une agence à vocation commerciale dont des BAK; die Arbeit vor Ort indessen wird von Swiss Films geleistet. Das Filmmarketing gehört nicht zu den Kompetenzen einer öffentlichen Verwaltung, die gegenüber dem Produkt, das von ihren Aktivitäten abgekoppelt ist, eine gewisse Neutralität wahren muss. Kurz: Das BAK gewährt Subventionen und berät in Sachen Marketing, während Swiss Films den Akzent auf die Kommunikation, die kulturelle Dimension und die Präsenz im Ausland setzt. Im Hinblick auf eine Aufstockung der vom BAK bereitgestellten Gelder möchten wir einen neuen Bereich Kommunikation und einen Exportförderung für den Kinoverleih von Schweizer Filmen im Ausland einrichten. Regelmässige gemeinsame Sitzungen werden die Koordination zwischen BAK und Swiss Films verbessern helfen. Umstrittene Gesetze zur Kulturförderung und zur Pro Helvetia Die Kulturkommission des Ständerates bittet den Bundesrat um eine Überarbeitung der Gesetzesentwürfe zur Kulturförderung und zur Revision des Pro-Helvetia-Gesetzes. Sie beruft sich auf den Bericht der im Kielwasser der «Affäre Hirschhorn» bestellten parlamentarischen Verwaltungskontrolle der Stiftung. Der Bericht weist auf eine Diskrepanz zwischen dem gesetzlichen Auftrag an die Pro Helvetia und dessen Umsetzung sowie auf eine «gewisse Passivität» der behördlichen Aufsicht hin. Die beiden Projekte, die die Aufgabenteilung zwischen den verschiedenen Kulturförderungsorganen klären sollen, kamen 2005 in die Vernehmlassung und werden Ende Jahr dem Parlament unterbreitet. (ml) CINE-BULLETIN Sandra Amodio dans «La vraie vie est ailleurs» de Frédéric Choffat (Locarno - Compétition internationale Cinéastes du présent) l’unique but serait de vendre les films. En concentrant toute son attention sur l’actualité, Nicolas Bideau néglige la dimension culturelle, l’héritage cinématographique, dont Swiss Films est aussi responsable. Ces deux axes sont d’ailleurs complémentaires. Je pense également qu’il sousestime le travail de Swiss Films dans le pays, qu’il est difficile de transférer à une agence de communication qui pourrait vendre des films ou des yogourts. La promotion internationale pourrait-elle revenir à Pro Helvetia? Agentur, deren einziges Ziel der Verkauf von Filmen wäre. Wenn Nicolas Bideau heute seine ganze Aufmerksamkeit auf die aktuelle Situation richtet, vernachlässigt er die kulturelle Dimension und das Filmerbe, für die Swiss Films ebenfalls verantwortlich ist. Diese beiden Achsen ergänzen sich übrigens. Ich glaube, er unterschätzt die Arbeit von Swiss Films im eigenen Land, die man kaum einer Kommunika- tionsagentur übertragen kann, die Filme so gut wie Joghurt verkauft. Dans ce cas, Pro Helvetia n’aurait pas eu besoin de collaborer avec Swiss Films. On reviendrait à la situation de départ… Swiss Films aurait pu être intégré à Pro Helvetia, qui est aussi actif dans le pays et à l’étranger. Il est d’ailleurs préférable de conjuguer les deux. En suivant les artistes en Suisse, on est plus efficace pour les promouvoir à l’étranger. Si ces deux secteurs sont dissociés, Könnte Pro Helvetia mit der internationalen Promotion betraut werden? Dazu hätte sich Pro Helvetia nicht mit Swiss Films zusammentun müssen. Man stünde wieder am Anfang... Swiss Films hätte in die Pro Helvetia integriert werden können, die im Wie sähe die Zukunft von Swiss Films aus, wenn sein Tätigkeitsbereich auf die internationale Promotion beschränkt würde, wie dies vom BAK gewünscht wird? Sie wäre prekär. Swiss Films würde zu einer kommerziellen suite page 6 4 © Carine Roth brèves/kurz 8/2006 «Die Herbstzeitlosen» von Bettina Oberli (Locarno - Piazza Grande) CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 6 brèves/kurz il y aura plus de projets mal ciblés. Il faut également tenir compte de l’internationalisation du monde culturel. Les perspectives commerciales d’un film suisse se définissent à l’échelle suite de la page 4 Lois sur la culture et Pro Helvetia contestées La Commission de la culture du Conseil des Etats demande au Conseil fédéral une refonte des projets de la loi sur l’encouragement de la culture et de la révision de la loi Pro Helvetia. Elle invoque le rapport du Contrôle parlementaire de l’administration sur la fondation commandé après l’«affaire Hirschhorn», qui relève un manque d’adéquation entre le mandat légal confié à Pro Helvetia et sa mise en œuvre, ainsi qu’une «certaine passivité» de la surveillance politique. Les deux projets, qui doivent clarifier la répartition des tâches entre les diverses instances de soutien à la culture, ont été mis en consultation en 2005 et seront soumis au Parlement à la fin de l’année. (ml) Nicolas Bideau, chef de la Section du cinéma de l’OFC* «Il est exclu de déléguer des tâches inhérentes à la cohérence d’un système englobant l’entier de la vie d’un film en Suisse» Le rapport d’évaluation de l’IDHEAP fait état d’un bilan de Swiss Films plutôt positif, mais l’assortit d’un certain nombre de critiques. Quels sont, selon vous, les points forts et les points faibles de cette structure? Migros: Kultur der U20 Aus Anlass seines 50-jährigen Jubiläums lanciert das Migros Kulturprozent MyCulture.ch, einen Projekt-Wettbewerb für Jugendliche unter 20 Jahren. Anmeldungen bis 15. September. (ml) www.myculture.ch Le point fort de Swiss Films réside à l’évidence dans la concentration des forces et dans la volonté de professionnaliser ses activités. Ses points faibles se situent dans l’insuffisance de clarté des missions et du fonctionnement de l’appareil. Dès lors, la diversification des tâches Migros: la culture à moins de 20 ans A l’occasion de son 50e anniversaire, le Pour-cent culturel Migros lance MyCulture.ch, un concours de projets culturels destiné aux moins de 20 ans. Délai d’inscription: 15 septembre. (ml) www.myculture.ch Inland und Ausland tätig ist. Besser ist es, beides zu kombinieren. Wenn man die Kulturschaffenden in der Schweiz begleitet, kann man sie auch im Ausland besser fördern. Würden die beiden Bereiche getrennt, hätten wir schlechter gezielte Projekte. Auch sollte man an Egli Swiss Effects AG und Swiss Effects Seit einiger Zeit sorgen die beiden Firmen Swiss Effects und Egli Swiss Effects AG aufgrund ihres ähnlichen Namens und ihrer identischen Postleitzahl 8050 für Verwirrung in der Filmbranche. Um es vorweg zu nehmen: Es gibt sie alle beide. Beide Firmen sind im Handelsregister eingetragen, ihr jeweiliges Dienstleistungsangebot auf www.egliswisseffects.ch (Saatlenstrasse 261) respektive www.swisseffects.ch (Thurgauerstrasse 40) abrufbar. Zur Erinnerung: Im Frühling 2005 gaben Swiss Effects und Egli Film & Video AG / Boost ihren Zusammenschluss bekannt, der allerdings von kurzer Dauer war und in einen bis heute andauernden Rechtsstreit mündete. Die beiden Firmen arbeiten seit einem Jahr wieder unabhängig voneinander: Michael Egli und Yvonne Marti leiten ihre Geschäfte unter dem Namen Egli Swiss Effects AG, Ruedi Schick und sein Team unter ihrem ursprünglichen Label Swiss Effects. Derzeit laufen verschiedene Gerichtsverfahren. (ng) CINE-BULLETIN est forcément empreinte d’une dispersion préjudiciable à l’objectif. La Section du cinéma s’implique désormais activement dans la promotion du cinéma en Suisse par l’introduction de nouveaux soutiens (aide sélective à la distribution, conseils pour la promotion des films). Quelle répartition des tâches entre Swiss Films et l’OFC préconisezvous? die Internationalisierung der Kultur Rechnung denken: Das kommerzielle Potenzial eines Schweizer Films wird auf europäischer Ebene gemessen. Der Westschweizer Film muss beispielsweise den französischen Markt anpeilen, was ja auch Nicolas Bideau sagt. Leiter der Sektion Film des BAK* «Es ist ausgeschlossen, Aufgaben zu delegieren, die für die Kohärenz eines Systems unerlässlich sind, das den gesamten Werdegang eines Films in der Schweiz umfasst» Das IDHEAP zieht in seiner Evaluation eine eher positive Bilanz von Swiss Films, bringt aber auch Kritik an. Welches sind Ihres Erachtens die Stärken und Schwächen dieser Struktur? Die Stärke von Swiss Films liegt offensichtlich in der Bündelung der Kräfte und im Willen, seine Aktivitäten zu professionalisieren. Die Schwächen betreffen die unklare Aufgabenstellung 8/2006 les années 1960-1970, de donner autant de moyens politiques et financiers à la Confédération, la responsabilité d’encourager le cinéma a été confiée à l’OFC dans un état d’esprit bien précis. Comme la Constitution et la loi le spécifient, nous soutenons le cinéma de A à Z, du développement à la promotion. Dans le domaine du soutien à la culture, le cinéma fait figure d’exception. En effet, dans un pays où l’on a pour principe l’éparpillement des moyens – certains domaines sont du ressort des cantons, d’autres de fondations – le cinéma a hérité d’un système fondé sur la concentration des moyens. Si nous pouvions tout faire, nous ferions donc tout, le mieux possible, tout en respectant l’indépen* Interview intégrale sur www.cine-bulletin.ch Il faut tout d’abord préciser que lorsque le peuple a décidé, dans Nicolas Bideau, suite page 7 6 européenne. Le cinéma romand doit par exemple viser le marché français, comme le souligne justement Nicolas Bideau. und Funktionsweise des Apparates. So führt die Diversifizierung der Aufgaben zwangsläufig zu einer Verzettelung, die dem Ziel abträglich ist. Die Sektion Film wird sich künftig mit neuen Förderinstrumenten (selektive Verleihförderung, Beratungen für die Filmpromotion) aktiv für die Promotion des Films in der Schweiz einsetzen. Nicolas Bideau, chef de la Section du cinéma Welche Aufgabenteilung zwischen Swiss Films und BAK propagieren Sie? Als Erstes sei daran erinnert, dass in den 1960er- und 1970erJahren, als das Volk entschied, dem Bund so viele politische und finanzielle Mittel zu geben, die Verantwortung für die Filmförderung ganz bewusst dem BAK anvertraut wurde. Der Verfassung und dem Gesetz entsprechend unterstützen wir den Film von A bis Z, von der Entwicklung bis zur Promotion. In der Kulturförderung bildet der Film eine Ausnahme. In einem Land, in dem das Prinzip der Verzettelung der Mittel gilt – für gewisse Bereiche sind die Kantone, für andere Stiftungen zuständig –, gilt für den Film das System der Mittelkonzentration. Wenn wir alles tun könnten, würden wir alles tun, so gut wie möglich und unter Wahrung der Unabhängigkeit der Film* Ungekürztes Interview unter www.cine-bulletin.ch CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 7 brèves/kurz l’adoption de priorités va permettre de dégager des moyens et ce ne sera peut-être pas nécessaire. Il est en revanche évident qu’il faudra faire un effort supplémentaire pour la communication. Pour promouvoir le cinéma suisse à l’étranger, des mesures incitatives sont envisagées sous forme d’aide à l’exportation. De quel ordre de grandeur? «La liste de Carla» de Marcel Schüpbach (Locarno - Piazza Grande) dance des cinéastes et des commissions. Nous ne pouvons pas tout faire, mais il est exclu de déléguer des tâches inhérentes à la cohérence d’un système englobant l’entier de la vie d’un film en Suisse. Séparer la distribution nationale de l’aide à la production est tout simplement faux et personne ne le fait, ni les Danois ni les Français. Laurent Steiert, qui s’occupe de la promotion à la Section du cinéma, connaît la ligne productiondistribution-exploitation sur le bout des doigts et nous pouvons schaffenden und der Kommissionen. Wir können aber nicht alles tun, doch es ist ausgeschlossen, Aufgaben zu delegieren, die für die Kohärenz eines Systems unerlässlich sind, das den gesamten Werdegang eines Films in der Schweiz umfasst. Den Verleih von der Produktionsförderung zu trennen, ist schlicht und einfach falsch. Niemand macht das, weder die Dänen noch die Franzosen. Laurent Steiert, der in der Sektion maîtriser l’ensemble de la chaîne. Si cette cohérence n’était pas préservée, la Section ne pourrait pas fonctionner. L’exportation des films et la communication en Suisse, qui n’empiètent en aucune façon sur cette chaîne, peuvent en revanche être déléguées à Swiss Films. Une nouvelle répartition des tâches implique-t-elle une réévaluation du budget de Swiss Films, actuellement de 3,4 millions? Pour la promotion à l’étranger, la question est ouverte, mais Film für die Promotion zuständig ist, kennt die Abfolge Produktion-Verleih-Auswertung in- und auswendig, und wir können uns der gesamten Abfolge annehmen. Bliebe diese Kohäsion nicht erhalten, würde die Sektion nicht funktionieren. Der Export von Filmen und die Kommunikation in der Schweiz, die diese Abfolge in keiner Weise beeinträchtigen, können hingegen an Swiss Films delegiert werden. Actuellement, nous sommes encore en pleine discussion et nous observons aussi ce que font les pays membres de l’Union européenne qui voient la nécessité de mesures parallèles au programme Media. Il faut trouver un bon équilibre entre l’intérêt réel du marché et une couverture de risque qui devrait être de 10'000 francs environ au minimum. Lors de la conférence de presse de Swiss Films sur l’évaluation de l’IDHEAP, vous avez estimé à 80 % les tâches de distribution et à 20 % celles de la communication. Pouvezvous apporter quelques précisions? En préalable à la discussion sur Impliziert die neue Aufgabenteilung eine Neubewertung des Budgets von Swiss Films, das gegenwärtig 3,4 Millionen beträgt? Für die Auslandpromotion ist diese Frage noch offen, aber die Festlegung von Prioritäten wird Mittel freisetzen, und dann wird dies vielleicht nicht nötig sein. Hingegen ist klar, dass es für die Kommunikation zusätzliche Aufwendungen braucht. Um den Film im Ausland zu fördern, sind Anreize in Form einer Exporthilfe geplant. In welcher Grössenordnung? Vorderhand sind diesbezüglich noch Gespräche im Gang, und wir beobachten, was die Mitgliedländer der Europäischen Union machen, die ergänzend zum Media-Programm Parallelmassnahmen vorsehen. Es braucht ein gutes Gleichgewicht zwischen dem wirklichen Marktinteresse und einer Risikodeckung, die mindestens etwa 10'000 Franken betragen sollte. «No Body is Perfect» de Raphaël Sibilla (Locarno - Cinéastes du présent) suite de la page 6 Egli Swiss Effects AG et Swiss Effects Avec leur nom similaire et leur même numéro postal (8050), les deux sociétés Swiss Effects et Egli Swiss Effects AG plongent dans la confusion les professionnels du cinéma depuis un certain temps. Disons-le d’emblée: toutes deux existent et toutes deux sont inscrites au registre du commerce. Leurs prestations de service sont consultables aux adresses www.egliswisseffects.ch (Saatlenstrasse 261) et www.swisseffects.ch (Thurgauerstrasse 40). Bref rappel: au printemps 2005, Swiss Effects et Egli Film & Video AG / Boost annoncent leur fusion. Celle-ci n’a toutefois pas duré et débouché sur une querelle juridique qui dure encore aujourd’hui. Depuis une année, les deux entreprises travaillent de nouveau indépendamment l’une de l’autre: Michael Egli et Yvonne Marti dirigent leurs affaires sous le nom Egli Swiss Effects AG, tandis que Ruedi Schick et son équipe poursuivent leurs activités sous leur dénomination d’origine, Label Swiss Effects. Diverses procédures judiciaires sont en cours. (ng) Masterclass am Zurich Film Festival Das zweite Zurich Film Festival (2.8. Oktober) will seinen Fokus verstärkt auf junge Talente legen. Auf dem Programm stehen unter dem Titel Masterclass fünf Werkstattgespräche mit internationalen Filmprofis. Unter anderem werden der britische Regisseur Stephen Frears und der Schweizer Dokumentarfilmer Christian Frei ihre persönlichen Erfahrungen und ihr Knowhow weitergeben. Um die 50 Plätze in der Masterclass konnte sich der Schweizer Filmnachwuchs mit Arbeitsproben bewerben. (ng) www.zurichfilmfestival.org Masterclass au Festival de Zurich La 2e édition du Festival du cinéma de Zurich (2 au 8 octobre) entend se focaliser davantage sur les jeunes talents. Sous le titre Masterclass, cinq ateliers de débats avec des professionnels du cinéma internationaux sont prévus au programme. Le réalisateur britannique Stephen Frears et le documentariste suisse Christian Frei sont notamment invités à s’exprimer sur leurs expériences personnelles et leur savoir-faire. Pour obtenir l’une des 50 places de la Masterclass, les cinéastes suisses de la relève doivent présenter des aperçus de leur travail. (ng) www.zurichfilmfestival.org An der Pressekonferenz von Swiss Films zur Evaluation des IDHEAP schätzten Sie die Aufgaben im Be- suite page 8 CINE-BULLETIN 8/2006 7 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 8 brèves/kurz la promotion, il convient de définir de quoi il retourne. Je m’explique: la question de la promotion doit être abordée dès le début d’un projet de film, avec la distribution en salle pour objectif principal. Parallèlement, il faut faire tout un effort de communication pour les films et le cinéma suisse en général: il en va de l’atmosphère qui doit accompagner toute cinématographie nationale. Cette proportion 80-20 % vaut aussi pour l’étranger. Si on l’oublie, on perd de vue ce qui motive un déplacement dans un festival. L’objectif n’est pas uniquement d’y être vu, mais bien de trouver des distributeurs étrangers pour les films présentés. suite de la page 7 Filmmarkt Cannes: Verkäufe für «Vitus» und «Snow White» Die Verleihrechte des Spielfilms «Vitus» von Fredi M. Murer (Hugofilm) konnten in Cannes vom Weltvertrieb Media Luna (Köln) für weitere Territorien verkauft werden: In Spanien nimmt die Firma Civite, in Belgien IFD den Film in den Kinoverleih, während in China die Videound Fernsehrechte von Hansion Media ausgewertet werden. «Snow White» von Samir (Dschoint Ventschr) ist nach Taiwan (Cineplex) und Singapur (Overseas Distributions) verkauft worden. Die Kinobetreiber/innen und Festivalverantwortlichen interessierten sich auch für die anderen in Cannes gezeigten Schweizer Filmen: «Fragile» von Laurent Nègre (Bord Cadre Films), «La mémoire des autres» von Pilar Anguita Mackay (Olympia Films), «Jeune Homme» von Christoph Schaub (T&C Film) und «Face Addict» von Edo Bertoglio (Amka Films). www.cannesmarket.com Envisagez-vous des mesures particulières pour améliorer la promotion des films en Suisse romande? Il est envisagé de poursuivre l’expérience, assez malheureuse jusqu’ici, de l’Antenne romande sous une forme à définir, car même si la production romande est moins percutante que celle de Suisse alémanique, il y a quand même de la qualité et Marché de Cannes: «Vitus» et «Snow White» vendus Les droits de distribution de «Vitus» de Fredi M. Murer (Hugofilm) ont été vendus à Cannes par la société Media Luna (Cologne) dans trois territoires: en Espagne c’est la société Civite et en Belgique IFD qui sortiront le film dans les salles, tandis qu’en Chine Hansion Media exploitera les droits vidéo et télévision. «Snow White» de Samir (Dschoint Ventschr) a été vendu à Taiwan (Cineplex) et à Singapour (Overseas Distributions). Les sociétés de distribution, les exploitants de salles et les responsables de festivals étaient aussi nombreux aux séances des autres films suisses montrés à Cannes: «Fragile» de Laurent Nègre (Bord Cadre Films), «La mémoire des autres» de Pilar Anguita Mackay (Olympia Films), «Jeune homme» de Christoph Schaub ( T&C Film) et «Face Addict» d’Edo Bertoglio (Amka Films). (sf) www.cannesmarket.com reich Verleih auf 80 % und im Bereich Kommunikation auf 20 %. Können Sie dies näher erklären? Vor jeder Diskussion über die Promotion ist es sinnvoll zu definieren, worum es geht. Anders gesagt: Die Frage der Promotion muss gleich zu Beginn eines Filmprojekts gestellt werden, wobei der Kinoverleih das Hauptziel sein soll. Gleichzeitig ist der Kommunikation in Bezug auf die Filme und den Schweizer Film im Allgemeinen besondere Aufmerksamkeit zu schenken. Wichtig ist auch die Atmosphäre, die den Schweizer Film umgibt. Das Verhältnis 80 zu 20 % gilt auch fürs Ausland. Wenn man dies vergisst, verliert man den Grund der Festivalteilnahme aus den Augen. Das Ziel ist nicht nur, gesehen zu werden, sondern ausländische Verleiher für die präsentierten Filme zu finden. «Vitus» hält sich lange Der seit Februar im Kino laufende «Vitus» verbuchte Anfang Juli insgesamt rund 168’000 Eintritte. Der Lobgesang der Kritik und die Mundzu-Mund-Propaganda (unter Musikliebhabern und «Senioren») trugen das Ihre zu diesem Langlebigkeitsrekord bei. Der in elf Länder – nach Europa, aber auch nach Japan, Korea, Israel und China – verkaufte neue Spielfilm von Fredi M. Murer wird voraussichtlich am Europäischen Filmpreis vom Dezember die Schweiz vertreten. Die Nominationen werden im November bekannt gegeben. (ml) CINE-BULLETIN des films qui ont du potentiel. Le problème, c’est que les résultats en salle sont affligeants. Une réflexion de fond, y compris sur l’introduction d’une aide sélective, doit donc être menée. contradictoire de confier à Pro Helvetia des tâches assumées principalement par la Confédération. ■ www.swissfilms.ch www.bak.admin.ch Serait-il souhaitable que Swiss Films intègre Pro Helvetia pour accomplir ses tâches à l’étranger? Les missions sont de nature trop différentes. Je crois qu’il serait in einer noch zu bestimmenden Form weiterzuführen. Denn auch wenn die Westschweizer Produktion weniger Aufsehen erregend ist als die Deutschschweizer Produktion, sind die Qualität und die Filme mit Potenzial nicht zu übersehen. Das Problem ist, dass die Einspielergebnisse kläglich sind. Es muss eine Grundsatzdiskussion stattfinden, auch über die Einführung einer selektiven Förderung. Texte original: français Wäre es wünschenswert, Swiss Films für ihre Aufgaben im Ausland in die Pro Helvetia zu integrieren? Die Aufgaben sind zu unterschiedlich. Ich glaube, es wäre widersprüchlich, der Pro Helvetia Aufgaben anzuvertrauen, die im Wesentlichen vom Bund übernommen werden. ■ www.swissfilms.ch www.bak.admin.ch Originaltext: Französisch Erwägen Sie spezielle Massnahmen, um die Promotion der Filme in der Westschweiz zu verbessern? Es ist vorgesehen, das bis jetzt leider ziemlich glücklose Unternehmen der Antenne romande suite page 13 8 «Jeu», film d’animation de Georges Schwizgebel (Locarno - Piazza Grande) 8/2006 Julia Batinova dans «La traductrice» d’Elena Hazanov (Locarno - Cinéastes du présent) CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 10 films suisses/schweizer filme A l’affiche en Suisse Im Kino in der Schweiz DESIGNsuisse: Tran Hin Phu de Yael Parish, le 10 août à 23 h 30 sur TSR1 Der Lauf der Dinge von Peter Fischli und David Weiss (T&C Film) ★ Opération Shakespeare à la Vallée de Joux d’Anne Cuneo (Moa Distribution), en Suisse romande depuis le 14 juin Inland de Pierre-Yves Borgeaud, le 11 août à 22 h 55 sur TSR2 Magic Matterhorn von Anka Schmid (Manofilm) ★ Headsman de Simon Aeby (Columbus Film), en Suisse romande depuis le 26 juillet L’usine d’Alex Mayenfisch, le 17 août à 20 h 05 sur TSR1 Alles bleibt anders von Güzin Kar (Langfilm), in der Deutschschweiz ab 31. August Operazione Stradivari de Rolando Colla, le 17 août à 21 h sur TSI2 War Photographer de Christian Frei, le 18 août à 22 h sur TSI2 Die missbrauchten Liebesbriefe von Leopold Lindtberg (Praesens Film) ★ Missions chez Tito de Daniel Künzi (Société Productions Maison), dkunzi@worldcom.ch La mort du grand-père / Le panier à viande* / Les lettres de Stalingrad / Susan / Swiss Graffiti de Jacqueline Veuve (Jacqueline Veuve) ★ * Coréalisation: Yves Yersin Die Kunst der exakten Phantasie von Beat Borter (Cinematograph) in der Deutschschweiz ab 7. September Adrian Frutiger, créateur d’écritures d’Anne Cunéo, le 19 août à 22 h sur TSI2 A l’affiche à l’étranger Im Kino im Ausland Bergführer Lorenz von Eduard Probst, am 21. August um 13.15 Uhr auf SF1 One plus one - Sympathy for the Devil de Jean-Luc Godard (Disques Office) ★ Aspettando Nemo de Mihály Györik, le 21 août à 22 h sur TSI2 Die Reise nach Kafiristan von Donatello und Fosco Dubini, mit Annemarie Schwarzenbach, une Suisse rebelle von Carole Bonstein (Willy Lugeon) ★ La nébuleuse du cœur de Jacqueline Veuve (Cinéma Public Films), en France depuis le 21 juin Promised Land de Michael Beltrami (Orione Cinematografica), en Italie depuis fin juin Parlez-moi d’amour de Lorenzo Gabriele, le 24 août à 21 h sur TSI2 Dällebach Kari von Kurt Früh, am 27. August um 20.30 Uhr auf SF1 Opernfieber von Katharina Rupp (Salzgeber), in Deutschland seit 6. Juli La coppia che non c’è de Jesse A. Allaoua, le 28 août à 22 h sur TSI2 The Giant Buddhas von Christian Frei (Kinostar), in Deutschland ab 3. August Gambit von Sabine Gisiger, am 28. August um 22.30 Uhr auf WDR Ça brûle de Claire Simon (Shellac), coproduit par Vega Film, en France dès le 16 août Tout un hiver sans feu de Greg Zglinski, le 31 août à 21 h sur TSI2 A l’antenne / Im Fernsehen Sortie DVD / DVD Start Landammann Stauffacher von Leopold Lindtberg, le 1er août à 15 h sur TSI1 Absolut de Romed Wyder (CH: Moviemento - D: Good Movie), www.moviemento.ch ★✪ Bonhomme de chemin de Frédéric Mermoud, le 1er août à 21 h 30 sur TSI1 et le 11 août à 9 h 15 sur TSR1 Album de famille / Classe d’accueil / Remue ménage de Fernand Melgar (Climage) www.climage.ch ★ Les petites fugues d’Yves Yersin, le 1er août à 21 h 50 sur TSR1 Camp Casablanca von Michele Andreoli (Media Projects sagl) ★ Guillaume Tell ou le mythe de l’Helvète courageux d’Antoine Plantevin, le 1er août à 22 h 05 sur TSR2 Chacun cherche son chaman de Roland Pellarin (Stratis), www.stratis.net ★✪ Mein Name ist Bach de Dominique de Rivaz, le 1er août à 00 h 15 sur TSR1 Cattolica de Rudolph Jula, le 3 août à 21 h sur TSI2 DESIGNsuisse: Ramon Zangger de Bertilla Giossi, le 3 août à 22 h 55 sur TSR1 Azzurro de Denis Rabaglia, le 4 août à 9 h 15 sur TSR1 Juste une heure toi et moi d’Alina Marazzi, le 4 août à 22 h 25 sur TSR2 Benoît e Paula d’Alessandra Müller, le 7 août à 22 h sur TSI2 Garçon stupide de Lionel Baier, le 8 août à 00 h 05 sur TSR1 Sternenberg de Christoph Schaub, le 10 août à 21 h sur TSI2 10 CINE-BULLETIN 8/2006 Dis-moi oui... en japonais de Maria Nicollier (Label Image / JMH) ★ Do it* / Gambit von Sabine Gisiger (Dschoint Ventschr) ★✪ * Ko-Regie: Marcel Zwingli Die Schweizermacher von Rolf Lyssy (Warner Home Video) ★✪ Senza di me de Danilo Catti (Associazione Treno dei Sogni) ★ Si pensava di restare poco von Francesca Cangemi und Daniel von Aarburg (Limmat Verlag) ★ Skin or Die + Helldorado de Daniel Schweizer (Broken Silence) ★ Die Soldaten des Papstes von Felice Zenoni (Mesch&Ugge / Pelicanfilms) ★✪ Sonjas Rückkehr von Tobias Ineichen (Praesens Film) ★ Steinschlag von Judith Kennel (Triluna Film / Praesens Film) ★✪ Thelma de Pierre-Alain Meier (Willy Lugeon) ★ Trümpi von Iwan Schumacher (Schumacher und Frey) ★ Undercover von Sabine Boss (Warner Home Video) Ur-Musig von Cyrill Schläpfer (CSR Records) ★ Venedig soll sehr schön sein von Bruno Moll (T&C Film) ★ Verflixt Verliebt von Peter Luisi (Columbus Film) ★ Charles mort ou vif / La Salamandre / Fourbi d’Alain Tanner (Montparnasse / AVdistri / AV Prod / Pelicanfilms / Filmograph) ★✪ Vollmond von Fredi M. Murer (Columbus Film) ★ Gilles Jobin: Moebius Strip de Luc Peter et Vincent Pluss (Intermezzo Films) ★ Der 42. Himmel von Kurt Früh (Praesens Films) ★✪ Handyman von Jürg Ebe (Buena Vista) Waalo Fendo de Mohammed Soudani (Amka Film) ★ Hasta la ultima piedra von Juan José Lozano (Earthling Productions) ★ Inland de Pierre-Yves Borgeaud (SF DRS) ★ ★ www.artfilm.ch Kick that Habit / Grimsel / Marthas Garten / Hans im Glück / Signers Koffer / 4 Kurzfilme von Peter Liechti (Look Now!), www.looknow.ch ★ Liste des sorties et diffusions communiquées à la rédaction (sous réserve de modifications) Liste der Start- und Sendedaten, die der Redaktion bekannt sind (Änderungen vorbehalten) ✪ www.swissdvdshop.ch CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 12 Locarno fête le cinéma suisse Nommé l’été dernier après un suspense insoutenable, Frédéric Maire est désormais aux commandes du Festival international du film de Locarno, dont la 59e édition se tient du 2 au 12 août. Réformes post-Bignardi annoncées et attendues mises à part, le nouveau directeur artistique inaugure une Journée du cinéma suisse avec projections, débats et autres événements. Les films nationaux assurent d’ailleurs une présence des plus honorables, de la compétition à la Piazza Grande. Entretien avec «Monsieur Locarno», qui marque de sa griffe la plus grande manifestation cinématographique du pays. néastes suisses et étrangers, mais aussi entre chefs-opérateurs, producteurs, acteurs... Permettre et faciliter des échanges de cet ordre fait aussi partie du rôle du festival envers le cinéma suisse. Quelles sont les autres nouveautés qui vont marquer votre première édition? Frédéric Maire, directeur artistique du Festival de Locarno Propos recueillis par Mathieu Loewer Au-delà de la section Appellations Suisse, le cinéma helvétique sera-til mis en valeur à Locarno? La plus grande faveur que l’on puisse faire au cinéma suisse, c’est de le traiter comme les autres, qu’il soit présent dans les différentes sections au même titre que les films venus de France, des Etats-Unis ou du Chili. C’est le cas cette année avec «Das Fräulein» d’Andrea Staka dans la compétition internationale, «La vraie vie est ailleurs» de Frédéric Choffat dans la compétition Cinéastes du présent et bien d’autres encore1. Nous es- périons aussi obtenir le nouveau film de Lionel Baier, mais il sera sans doute pris à Venise… Ce qui serait un signe du dynamisme actuel du cinéma suisse! Comme Locarno est un festival suisse et international, il faut en profiter pour montrer que nous sommes capables de faire des bons films qui méritent d’être défendus à l’égard du monde et des Suisses eux-mêmes. C’est aussi le but de la Journée suisse du 8 août, où les couleurs noire et jaune du festival vont virer au rouge et blanc. Il s’agit de réunir toutes les forces pour faire la Locarno feiert den Schweizer Film Der im vergangenen Sommer nach einer Zeit höchster Spannung ernannte Frédéric Maire sitzt nun am Steuer des Internationalen Filmfestivals Locarno, das vom 2. bis zum 12. August zum 59. Mal stattfindet. Neben den angekündigten und erwarteten Reformen im Anschluss an die Ära Bignardi führt der neue künstlerische Direktor einen Tag des Schweizer Film ein: mit Vorführungen, Debatten und weiteren Anlässen. Den einheimischen Filmen ist zudem eine achtenswerte Präsenz im Wettbewerb und auf der Piazza Grande gesichert. Ein Gespräch mit «Monsieur Locarno», der dem grössten Filmanlass unseres Landes seinen Stempel aufdrückt. Das Gespräch führte Mathieu Loewer Kommt das Schweizer Filmschaffen in Locarno auch neben der Sektion Appellations Suisse zur Geltung? Den grössten Dienst, den man dem Schweizer Film machen kann, ist, ihn wie die anderen Filme zu behandeln und ihn in die verschiedenen Sektionen aufzunehmen wie Filme aus Frankreich, den USA oder Chile. Dieses Jahr ist dies der Fall mit «Das Fräulein» von Andrea Staka im internationalen Wettbewerb, «La vraie vie est ailleurs» von Frédéric Choffat im Wettbewerb der Cinéastes du présent und anderen mehr1. Wir hofften, auch 12 CINE-BULLETIN 8/2006 Lionel Baiers neuen Film zeigen zu können, aber er wird voraussichtlich in Venedig gezeigt, was übrigens ein Zeichen für die momentane Dynamik des Schweizer Films ist! Da Locarno ein schweizerisches und internationales Festival ist, muss man die Gelegenheit packen und zeigen, dass wir gute Filme machen können, die es verdienen, den Schweizerinnen und Schweizern und der ganzen Welt gezeigt zu werden. Dies ist auch das Ziel des 8. Augusts, des Tags, an dem die Festivalfarben Schwarz und Gelb den Farben Rot und Weiss fête au cinéma suisse avec la remise des bourses SSA pour le développement de scénarios et du Prix Suisa de la musique de films, des tables rondes, des animations, des films au gré du programme, «Mon frère se marie» de Jean-Stéphane Bron – qui incarne aussi ce jeune cinéma en train de s’affirmer – et «Jeu» de Georges Schwizgebel sur la Piazza Grande, une grande fête le soir sur l’une des plages locarnaises et d’autres surprises (voir encadré en page 13). Nous organisons par ailleurs plusieurs rencontres informelles entre ci- Comme annoncé, nous avons réduit le nombre de sections pour offrir une plus grande lisibilité au programme. Il y aura ainsi environ 25 % de films en moins. La Compétition vidéo a donc disparu au profit de la nouvelle compétition Cinéastes du présent, Human Rights n’existe plus et In Progress est devenu Play Forward. Une section avec une identité forte puisque tous les films (ou presque) seront projetés au Palavideo, qui sera le lieu de toutes les expérimentations digitales: un territoire d’exploration aux frontières du cinéma, de l’art vidéo et des arts plastiques. Comme son nom l’indique, il s’agit donc d’aller de 1. Liste complète des films suisses à Locarno en page 14. weichen. Alle müssen zusammenspannen, um den Schweizer Film zu feiern – mit der Verleihung der Stipendien der SSA für die Entwicklung von Drehbüchern und des Suisa-Preises für Filmmusik, mit Podiumsgesprächen, mit weiteren Veranstaltungen, mit den an diesem Tag im Programm stehenden Filmen «Mon frère se marie» von Jean-Stéphane Bron – ebenfalls ein Vertreter dieses jungen Films, der sich durchzusetzen beginnt – und «Jeu» von Georges Schwizgebel auf der Piazza Grande. Am Abend sind an einem der Strände Locarnos ein grosses Fest und einige Überraschungen geplant (siehe Kasten auf Seite 13). Ferner haben wir mehrere informelle Begegnungen zwischen Filmschaffenden aus der Schweiz und aus dem Ausland sowie zwischen Kameraleuten, Produzenten, Schauspielerinnen usw. vorgesehen. Einen solchen Austausch zu ermöglichen, gehört ebenfalls zur Aufgabe des Festivals im Dienste des Schweizer Films. Wie bereits angekündigt haben wir die Anzahl Sektionen verringert, um die Programmstruktur lesbarer zu machen. Es werden rund ein Viertel weniger Filme gezeigt. Der Wettbewerb Compétition vidéo wird vom neuen Wettbewerb Cinéastes du présent ersetzt, Human Rights gibt es nicht mehr, und In Progress wurde zu Play Forward – einer Sektion mit klarer Identität, da (fast) alle Filme im Palavideo vorgeführt werden, wo sämtliche Digitalexperimente stattfinden: ein zu erkundendes Gebiet an der Grenze zum Film, zur Videokunst und zu den bildenden Künsten. Wie der Sektionsname sagt, geht es darum, sich vorwärts zu bewegen, aber auch zu einer spielerischen Auseinandersetzung mit diesen Werken zu verleiten, die ihrerseits mit dem Medium spielen – und nicht zwingend schwer verständlich sein müssen! Welche weiteren Neuerungen kennzeichnen Ihr erstes Festival? 1. Vollständige Liste der Schweizer Filme in Locarno auf Seite 14. Sie haben die Kritiken an die Adresse von Irene Bignardi also CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 13 brèves/kurz suite de la page 8 Journée du cinéma suisse à Locarno Le 8 août, le cinéma suisse investit Locarno. Au Village RTSI, le cinéaste Denis Rabaglia dévoile les coulisses d’un casting avant de céder la place à l’audition de figurants pour le téléfilm «Roulette» de Mohammed Soudani. La section Appellations Suisse programme «Vitus» de Fredi M. Murer et «Fragile» de Laurent Nègre, montrés en présence des réalisateurs et de Marthe Keller. L’actrice donne aussi une Masterclass au Spazio/Cinema, où sera présenté le DVD «Le cinéma suisse de demain», qui réunit extraits de films, textes et bio-filmographies de 30 cinéastes sélectionnés par les membres des nouvelles commissions de la Section du cinéma de l’OFC. Après les projections de la Piazza Grande (voir interview), la soirée se poursuit au Lido avec musique live et DJ. (ml) l’avant, mais aussi de proposer une réflexion ludique autour de ces œuvres – pas forcément absconses! – qui jouent avec le medium. Vous avez donc pris acte des critiques adressées à Irene Bignardi, mais que va-t-il dès lors rester de son héritage? L’avenir le dira. C’est une évolution naturelle. Locarno porte une autre empreinte, comme auparavant celles de Marco Müller et de David Streiff. Les critiques zur Kenntnis genommen; doch was bleibt denn noch von deren Erbe? Die Zukunft wird es weisen. Es handelt sich um eine natürliche Entwicklung. Locarno hat eine eigene Prägung, so wie es das Festival von Marco Müller und von David Streiff war. Die Kritiken an Irene Bignardis Direktion waren sehr unterschiedlich und oft widersprüchlich. Meine Arbeit bestand keineswegs darin, sie zusammenzuführen, gut envers la direction d’Irene Bignardi étaient très variables et parfois contradictoires. Mon travail n’était pas de les réunir et de bien agiter pour faire un nouveau Locarno! C’est toujours le même léopard, avec peut-être quelques taches en plus d’un côté et quelques poils en moins de l’autre. Cette 59e édition s’inscrit dans la grande tradition du festival: la découverte de nouveaux cinémas, de réalisateurs qui signent leur premier film ou de cinéastes confirmés qui vont durchzuschütteln und daraus ein neues Locarno zu schaffen. Der Leopard ist noch derselbe, vielleicht hat er auf einer Seite zusätzliche Flecken und auf der anderen Seite fehlen ihm einige Haare. Dieses 59. Festival folgt der langjährigen Tradition: die Entdeckung neuen Filmschaffens, neuer Regisseurinnen und Regisseure mit ihren Erstfilmen oder erfahrener Cineasten, die in die Geschichte der 7. Kunst Tag des Schweizer Films in Locarno Am 8. August nimmt der Schweizer Film Locarno ein. Im Village RTSI bietet der Cineast Denis Rabaglia einen Blick hinter die Kulissen eines Castings, anschliessend findet ein Statistinnen- und Statistencasting für den Fernsehfilm «Roulette» von Mohammed Soudani statt. In der Sektion Appellations Suisse werden «Vitus» von Fredi M. Murer und «Fragile» von Laurent Nègre in Anwesenheit der Regisseure und von Marthe Keller gezeigt. Die Schauspielerin erteilt zudem eine Masterclass im Spazio/Cinema, wo die DVD «Der Schweizer Film von morgen» präsentiert wird. Sie umfasst Filmauszüge, Texte und Bio-Filmographien von 30 Filmschaffenden, die von den Mitgliedern der neuen Kommissionen der Sektion Film des BAK ausgewählt wurden. Nach den Vorführungen auf der Piazza Grande (siehe Interview) geht der Abend im Lido weiter – mit Live-Musik und DJ. (ml) «Vitus» creuse son sillon A l’affiche en Suisse alémanique depuis février dernier, «Vitus» totalisait début juillet quelque 168'000 entrées. Les louanges de la critique et le bouche-à-oreille (parmi les mélomanes et les «seniors») expliquent ce record de longévité. Vendue dans onze pays – en Europe, mais aussi au Japon, en Corée, en Israël et en Chine – la nouvelle fiction de Fredi M. Murer est pressentie pour représenter la Suisse en décembre au Prix du cinéma européen, dont les nominations seront annoncées en novembre. (ml) M6 gegen TSR Zwar standen die Sportsenderechte im Zentrum der Debatten an der 72. Vollversammlung des Verbandes französischsprachiger Fernsehen (CTF), die Ende Juni in Deauville stattfand, doch der bald vierjährige Konflikt zwischen M6 und der TSR kam ebenfalls zur Sprache – auch in der französischen Tageszeitung Le Monde vom 27. Juni. Seit 2002 sendet der französische Privatsender in der Schweiz Werbung, die nicht nur die eigenen Mittel der TSR, sondern auch jene der audiovisuellen Produktion in der Westschweiz (siehe CB vom März 2006) bedrängen. Ungeachtet der Ausschliesslichkeitsrechte der TSR hat M6 mehrere Filme und Serien im Programm, doch die von ihm über sein Schweizer Signal übertragenen Weltmeisterschaftsspiele waren ganz in Schwarz getaucht! Damit habe M6 zugegeben, dass er über keine Rechte an der Weltmeisterschaft verfügte, die (für das Schweizer Gebiet AdR) ausschliesslich von der SRG erworben worden seien, wurde TSRDirektor Gilles Marchand in Le Monde zitiert. Ein Präzedenzfall, der dazu führen dürfte, dass die TSR im laufenden Streitfall Recht bekommt. (ml) M6 contre TSR Si les droits de diffusion du sport étaient au cœur des débats lors de la 72e session plénière de la Communauté des télévisions francophones (CTF), qui s’est tenue fin juin à Deauville, le conflit qui oppose depuis quatre ans M6 et la TSR y a aussi trouvé un écho – relayé dans le quotidien français Le Monde du 27 juin. Depuis 2002, la chaîne privée française diffuse en Suisse des fenêtres publicitaires qui menacent non seulement les ressources de la TSR, mais également celles de la création audiovisuelle romande (voir CB mars 2006). Si M6 programme aussi certains films et séries au mépris des droits d’exclusivité de la TSR, les matches la Coupe du monde retransmis sur son signal suisse étaient en revanche voilés d’un écran noir! Ainsi, «M6 a donc admis qu’elle n’avait pas les droits de la Coupe du monde (pour le territoire suisse, ndlr), qui ont été acquis en exclusivité par la SSR», a souligné le directeur de la TSR Gilles Marchand, cité par Le Monde. Il s’agit là d’un précédent qui devrait permettre à la TSR d’obtenir gain de cause en justice pour les actions actuellement en cours. (ml) Eurimages unterstützt zwei Schweizer Koproduktionen Zwei minoritäre schweizerische Koproduktionen finden sich unter den zwölf Langfilmen, die von Eurimages unterstützt werden: «Elsa» von Silvio Soldini (Amka Films Productions) und «The Ordinary People» von Vladimir Perisic (Lago Films). Der jüngste Film von Silvio Soldini, «Agata e la tempesta», wird in Rumänien mit der Unterstützung des europäischen Fonds vertrieben. Dieser unterstützt auch die Schweizer Verleiher Docufactory («Workingman’s Death» des Österreichers Michael Glawogger) und Mont-Blanc Distribution («The Ugly Duckling & Me!» der Dänen Michael Hegner und Karsten Kiilerich). Nächster Termin für die Gesuchseingabe: 25. Februar 2007. (ml) www.coe.int/Eurimages Eurimages soutient deux coproductions suisses Deux coproductions minoritaires suisses figurent parmi les douze longs métrages soutenus par Eurimages: «Elsa» de Silvio Soldini (Amka Films Productions) et «The Ordinary People» de Vladimir Perisic (Lago Films). Le dernier film de Silvio Soldini, «Agata e la tempesta», sera distribué en Roumanie avec le soutien du fonds européen. Celui-ci accorde par ailleurs des aides aux distributeurs suisses Docufactory («Workingman’s Death», de l’Autrichien Michael Glawogger) et MontBlanc Distribution («The Ugly Duckling & Me!», des Danois Michael Hegner et Karsten Kiilerich). Le prochain délai de dépôt des demandes est fixé au 25 février 2007. (ml) www.coe.int/Eurimages Zahlreiche Schweizer Trickfilme in Brasilien Am 14. Festival internacional de Animação do Brasil «Anima Mundi» waren im Juli in Rio de Janeiro und in São Paulo 7 Schweizer Trickfilme zu sehen. Zwei Werke von Claude Barras, «Le génie de la boîte de raviolis» und «Banquise» (Ko-Regie: Cédric Louis), sowie «Saint-Valentin» und «La dernière heure» von Antoine Guex, «Tarte aux pommes» von Isabelle Favez, «Après le chat» von Marina Rosset und «Rush» von Claude Luyet und Xavier Robel liefen im Wettbewerb. (sf) www.animamundi.com.br CINE-BULLETIN suite page 15 8/2006 13 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 14 Films suisses à Locarno Schweizer Filme in Locarno Les productions suisses sont présentes dans presque chacune des sections du 59e Festival international du film de Locarno. Breit gestreut in fast allen Festivalsektionen des 59. Internationalen Filmfestival Locarno finden sich Schweizer Produktionen. Piazza Grande Mon frère se marie de Jean-Stéphane Bron Die Herbstzeitlosen von Bettina Oberli La liste de Carla de Marcel Schüpbach Waning Moon de Luca Colombo Jolido de Francesco Jost Jules-Aimé Péclard, distillateur d’esprit de clocher de Grégoire Mayor La vérité vraie de Tania Zambrano Ovalle Nachtflattern von Carmen Stadler Aschenbrüder von Steve Walker und Markus Heiniger Les pieds de la baleine de Cédric Juniet The Yellow Wallpaper von Andrea Oki Piazza Grande - Evénement spécial Léopards de demain Piazza Grande - Spezialvorführung Leoparden von Morgen Rachel de Frédéric Mermoud Jeu de Georges Schwizgebel Quale amore de Maurizio Sciarra (Italie/Suisse) Compétition internationale Internationaler Wettbewerb Das Fräulein von Andrea Staka Compétition internationale Cinéastes du présent Wettbewerb CineastInnen der Gegenwart La vraie vie est ailleurs de Frédéric Choffat Cinéastes du présent CineastInnen der Gegenwart Feltrinelli d’Alessandro Rossetto Qué viva Mauricio Demierre de Stéphane Goël No Body is Perfect de Raphaël Sibilla (France) La traductrice d’Elena Hazanov Las camas solas de Sandra Gomez (court métrage) A propos du cinéma Apropos Kino La petite dame du Capitole de Jacqueline Veuve Léopards de demain Compétition Nouveaux talents suisses Leoparden von morgen Wettbewerb Neue Schweizer Talente Nouvel ordre d’Ausonio Tavares de Sousa, Jean-Daniel Schneider et Gregory Bindschedler Amancay von Milagros Mumenthaler Eclipse de Léo Maillard Männer am Meer von Reto Caffi Beckenrand von Michael Koch Federer et moi de Robin Harsch Virgin Red d’Edouard Gétaz Verset, refrain, verset de Bogdan Nunweiller Coupé court de Hugo Veludo Mirjana Karanovic und Marija Skaricic in «Das Fräulein» von Andrea Staka (Locarno - Internationaler Wettbewerb) 14 CINE-BULLETIN 8/2006 Rétrospective Léopards de demain Retrospektive Leoparden von Morgen Babami Hirsizlar Caldi (Vaterdiebe) von Esen Isik (1999) Taxi Service d’Elie Khalifé et Alexandre Monnier (1996) Hotel Belgrad von Andrea Staka (1998) Poetot Odmara (The Meadow) von Mitko Panov (Macédoine/Suisse, 1998) Appellations Suisse Hippie Masala von Ulrich Grossenbacher und Damaris Lüthi Grounding von Michael Steiner Lenz von Thomas Imbach Jeune homme von Christoph Schaub Fragile de Laurent Nègre Vitus von Fredi M. Murer Das kurze Lebens des José Antonio von Heidi Specogna Nachbeben von Stina Werenfels Zum Abschied Mozart von Christian Labhart Exit de Fernand Melgar Cinéma suisse redécouvert Schweizer Filme wiederentdeckt Matto regiert von Leopold Lindtberg (1947) Steibruch von Sigfrid Steiner (1942) Hommage à Pio Bordoni Hommage an Pio Bordoni Come fate a vedere le rondini de Zijad Ibrahimovic, Ditta Allah, Paolo Mc Leod, Davide Pangrazio et Antonio Prata (Conservatorio Internazionale di Scienze Audiovisive, Pio Bordoni) Semaine de la critique Zeit des Abschieds von Mehdi Sahebi Das Erbe der Bergler von Erich Langjahr Hardcore Chambermusic von Peter Liechti «Hippie Masala» von Ulrich Grossenbacher und Damaris Lüthi (Locarno Appellations Suisse) CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 15 brèves/kurz «Feltrinelli» d’Alessandro Rossetto (Locarno - Cinéastes du présent) marquer l’histoire du septième art. Selon la formule inventée par un journaliste et écrivain tessinois, c’est un «festival libre». Locarno peut prendre beaucoup plus de risques que Cannes, Venise ou Berlin, présenter des films un peu plus difficiles parce que le public est prêt à suivre. Cet esprit-là, qui remonte à la (co)découverte des premiers films néoréalistes à la fin des années 1940, doit perdurer. Locarno est aussi un lieu où chaque film est accompagné, soigné, vu et discuté dans de bonnes con- eingehen werden. Ein Tessiner Journalist und Schriftsteller nannte es einmal «freies Festival». Locarno kann viel mehr Risiken eingehen als Cannes, Venedig und Berlin, es kann etwas schwierigere Filme präsentieren, weil das Publikum gewillt ist, mitzuziehen. Dieser Geist, der auf die (Mit-)Entdeckung der ersten neorealistischen Filme Ende der 1940er-Jahre zurückgeht, muss bewahrt wer- ditions. Pour voler la définition de Serge Daney, le festival doit jouer un rôle de «passeur». La Piazza Grande sera-t-elle, comme vous l’avez promis, «à la fois le manifeste du festival et son espace le plus festif»? Le programme sera sans aucun doute festif, avec des moments forts d’émotion et d’humour – comme «Little Miss Sunshine» de Jonathan Dayton et Valerie Faris, une comédie satirique très grinçante sur la famille américaine découverte à Sundance – den. Locarno ist ein Ort, an dem jeder Film gut begleitet, gepflegt, gesehen und diskutiert wird. Das Festival muss die Rolle einer «Vermittlers» spielen, um Serge Daneys Definition zu verwenden. Wird die Piazza Grande, wie von Ihnen versprochen, zur Visitenkarte des Festivals und zu dessen festlichstem Raum? Das Programm ist zweifellos festlich, mit starken Momenten «Qué viva Mauricio Demierre» de Stéphane Goël (Locarno - Cinéastes du présent) mais aussi du grand spectacle et du cinéma d’aventures avec «Nomad» de Sergei Bodrov, une superproduction sur l’histoire de l’indépendance du Kazakhstan. D’autres films comme «Das Leben der Anderen» de Florian Henckel von Donnersmarck, une fiction allemande très documentée d’une force extraordinaire sur la Stasi, défendront par ailleurs une certaine image de Locarno. Quelques titres renvoient aussi aux diverses sections du festival. Nous allons également présenter des films suisses: outre les nouveaux films de Jean-Stéphane Bron et Georges Schwizgebel, la fiction «Die Herbstzeitlosen» de Bettina Oberli, le documentaire «La liste de Carla» de Marcel Schüpbach ou encore le court métrage «Rachel» de Frédéric Mermoud. Les films de la Piazza Grande seront presque exclusivement des premières mondiales et internationales ayant déjà un distributeur suisse. Avez-vous ainsi rassuré les distributeurs et exploitants suisses, qui envisagent de délocaliser leur traditionnel Trade Show? der Emotionen und des Humors – wie bei «Little Miss Sunshine» von Jonathan Dayton und Valerie Faris, einer in Sundance entdeckten satirischen und sehr galligen Komödie über die amerikanische Familie – aber auch mit grossem Spektakel- und Abenteuerkino wie «Nomad» von Sergei Bodrov, einer Superproduktion über die Geschichte der Unabhängigkeit Kasachstans. Filme wie «Das Leben der Anderen» von Florian Henckel von Donnersmarck, ein gut dokumentierter und sehr starker deutscher Spielfilm über die Stasi, werden ein gewisses Image von Locarno bekräftigen. Einige Titel verweisen auf die verschiedenen Festivalsektionen. Wir werden auch Schweizer Filme präsentieren: neben den neuen Filmen von Jean-Stéphane Bron und Georges Schwizgebel sind dies Bettina Oberlis Spielfilm «Die Herbstzeitlosen», der Dokumentarfilm «La liste de Carla» von Marcel Schüpbach und der Kurzfilm «Rachel» von Frédéric Mermoud. Die Filme auf der Piazza Grande sind praktisch alles Weltpremieren oder suite de la page 13 Flopée de courts d’animation suisses au Brésil La 14e édition du Festival internacional de animação do Brasil Anima Mundi, qui s’est tenu à Rio de Janeiro et São Paulo en juillet, a présenté sept courts métrages d’animation suisses. Deux réalisations de Claude Barras, «Le génie de la boîte de raviolis» et «Banquise» (coréalisé par Cédric Louis), ainsi que «SaintValentin» et «La dernière heure» d’Antoine Guex, «Tarte aux pommes» d’Isabelle Favez, «Après le chat» de Marina Rosset et «Rush» de Claude Luyet et Xavier Robel étaient sélectionnés en compétition internationale. (sf) www.animamundi.com.br Der grosse Dreh in den Bergen Die Dreharbeiten für eine Adaptation des Buchs Das grosse Grauen in den Bergen von Charles-Ferdinand Ramuz, eine Koproduktion von Bohemian Films und der TSR, haben im Juli im Wallis begonnen. Auf dem von Claudio Tonetti geleiteten Set sind die Schauspielerinnen und Schauspieler Jean-Luc Bideau, Antoine Basler, Teco Celio, Jean-Pierre Gos, Jean-Baptiste Puech, Anne Comte, Madeleine Piguet und Pascale Rocard anzutreffen. (ml) Le grand tournage dans la montagne Le tournage d’une adaptation de La grande peur dans la montagne de Charles-Ferdinand Ramuz, coproduite par Bohemian Films et la TSR, a débuté en juillet en Valais. Sur le plateau que dirige Claudio Tonetti, on retrouve les comédiens Jean-Luc Bideau, Antoine Basler, Teco Celio, Jean-Pierre Gos, Jean-Baptiste Puech, Anne Comte, Madeleine Piguet ou encore Pascale Rocard. (ml) Erfolgreiche digitale Kinowerbung Die Schweiz ist nach Norwegen, Österreich und Irland das vierte Land weltweit, das die digitale Technik für die Kinowerbung nutzt. Cinecom hat innerhalb eines Jahres 400 von 425 Kinosälen umgerüstet. Mit der Digitalisierung wurde ein Quantensprung bezüglich Flexibilität, Geschwindigkeit und Qualität erzielt. Für die Kunden sind vor allem die verkürzte Produktionszeit und der Wegfall der teuren Kopieund Versandkosten von Bedeutung. Galten früher aufgrund der physischen Filmproduktion Vorlaufszeiten von bis zu vier Wochen, ist heute die Distribution eines neuen Spots nach dessen Fertigstellung innerhalb kürzester Zeit via Kabel oder Satellit direkt ins Kino flexibel und kostengünstig möglich. (ng) suite page 16 CINE-BULLETIN 8/2006 15 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 16 brèves/kurz Le Trade Show a lieu cette année à la fin du festival et les majors présenteront à Locarno des films «arthouse» plutôt que des grosses productions américaines. Comme la mission m’en avait été confiée, j’ai renoué le contact avec les distributeurs et le programme de la Piazza Grande en témoigne. J’aurais voulu être davantage disponible pour eux, mais j’ai eu beaucoup de travail cette année! suite de la page 15 Succès de la pub numérique Après la Norvège, l’Autriche et l’Irlande, la Suisse est le quatrième pays au monde à avoir adopté la technique numérique pour les publicités en salles. En l’espace d’une année, Cinecom a équipé 400 sur 425 salles de cinéma. Grâce à cette technologie, la flexibilité, la rapidité et la qualité ont fait un bond en avant. Pour la clientèle, la réduction de la durée de production et la suppression des coûts de copies et d’envoi importent avant tout. Alors qu’il fallait compter jusqu’à quatre semaines entre la réalisation d’une publicité et sa diffusion, un nouveau spot peut être projeté dans les plus brefs délais grâce à sa transmission directe à la salle par câble ou par satellite. (ng) En 2005, les Léopards d’honneur et Masterclass avaient drainé des stars internationales. Allez-vous aussi dérouler le tapis rouge? Nous déroulons le tapis rouge pour les films plus que pour les stars. Il n’y aura donc pas de stars sans films – à l’exception de Willem Dafoe, qui recevra l’Excellence Award 2006. Des cinéastes importants seront par contre présents: Lucas Belvaux, Aki Kaurismäki (avec son actrice Kati Outinen) ou Alexandre Sokourov, à qui l’on décerne un Léopard d’honneur. Le Prix Raimondo Rezzonico est pour sa part attribué au collectif de producteurs de la société Agat Schweizer Doppeltreffer an der Documenta Madrid An der 3. Internationales Dokumentarfilmfestival Documenta Madrid, welches am 14. Mai zu Ende ging, sind gleich zwei Schweizer Filme ausgezeichnet worden. «Gambit» von Sabine Gisiger erhielt den 2. Jurypreis und der Kurzfilm «Wir sind dir treu» von Michael Koch gewann den Publikumspreis des Besten nichtspanischen Filmes, sowie eine lobende Erwähnung der Jury. (sf) www.documentamadrid.com Deux documentaires suisses primés à Madrid Le 3e Festival international de films documentaires Documenta Madrid, qui s’est achevé le 14 mai, a récompensé deux films suisses. Le long métrage «Gambit» de Sabine Gisiger a décroché le Second Prix du jury et le court métrage «Wir sind dir treu» de Michael Koch le Prix du public de la meilleure œuvre non espagnole, ainsi qu’une mention du Jury. (sf) www.documentamadrid.com internationale Premieren, die bereits einen Schweizer Verleiher haben. Konnten Sie die Schweizer Verleiher und Kinobetreiber beruhigen, die ihre Trade Show an einen anderen Ort verlegen wollten? Die Trade Show findet heuer am Ende des Festivals statt, und die Majors werden in Locarno eher «Arthouse»-Filme als grosse amerikanische Produktionen vorstellen. Ich habe, meinem Auftrag entsprechend, die Kontakte zu den Verleihern erneuert – das Programm der Piazza Grande zeugt davon. Ich hätte ihnen gerne mehr Zeit gewidmet, aber ich hatte dieses Jahr sehr viel Arbeit! 94,2 Mio. Franken für den deutschen Film In Deutschland hergestellte Kinofilme werden vom Bund ab 2007 jährlich mit 94,2 Mio. Franken (60 Mio. Euro) gefördert. Das neue Konzept will, in Anlehnung an ein britisches Modell, den Produzenten für die Herstellung eines Kinofilms zwischen 15 und 20 Prozent der in Deutschland ausgegebenen Produktionskosten vergüten. Damit soll die Filmwirtschaft gestärkt und international wettbewerbsfähig gemacht werden. Bisher hat der Bund das Kino nur mit Preisgeldern für den Deutschen Filmpreis, knapp 4,7 Mio. Franken (3 Mio. Euro), unterstützt. Weitere Mittel für die Filmförderung stammten von den Bundesländern. (ng) Im Jahr 2005 zogen die Ehrenleoparden und Masterclasses internationale Stars an. Werden auch Sie den roten Teppich ausrollen? Wir rollen den roten Teppich eher für Filme als für Stars aus. Es wird also keine Stars ohne Filme geben – mit Ausnahme von Willem Dafoe, der den Excellence Award 2006 erhält. Hingegen werden bedeutende Ci- suite page 17 16 CINE-BULLETIN 8/2006 Films, l’une des plus dynamiques en France aujourd’hui, qui s’est créée autour du cinéaste Robert Guédiguian. Avec trois nouveaux prix à la section Open Doors et une invitation au Buenos Aires Lab, vous renforcez par ailleurs les activités de l’Industry Office… Le potentiel de la section Open Doors, créée par l’équipe d’Irene Bignardi avec le soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC) pour aider les cinémas du Sud et de l’Est, méritait d’être développé. Nous avons cherché à identifier des zones où il existe un réel besoin de production et un vrai potentiel de création. Onze projets de films provenant d’Indonésie, de Thaïlande, de Malaisie et de Singapour ont été sélectionnés. L’invitation au Buenos Aires Lab (BAL), est par contre une idée nouvelle. Locarno ayant joué ces dernières années un rôle important pour les films argentins, nous avons souhaité offrir une fenêtre européenne au BAL, un vrai laboratoire du nouveau cinéma sud-américain dont neasten anwesend sein: Lucas Belvaux, Aki Kaurismäki (mit der Schauspielerin Kati Outinen) und Alexandre Sokurov, dem ein Ehrenleopard verliehen wird. Der Preis Raimondo Rezzonico geht an eine der dynamischsten Produktionsunternehmungen Frankreichs, das Produzentenkollektiv der Gesellschaft Agat Films, das sich um den Cineasten Robert Guédiguian gebildet hat. Mit drei neuen Preisen in der Sektion Open Doors und einer Einladung an das Buenos Aires Lab stärken Sie die Aktivitäten des Industry Office… Die Sektion Open Doors, von Irene Bignardis Team mit der Unterstützung der Direktion für Entwicklungszusammenarbeit (Deza) zur Förderung des Filmschaffens im Süden und Osten geschaffen, hat einen Ausbau verdient. Wir haben herauszufinden versucht, in welchen Gebieten ein wirklicher Produktionsbedarf und ein echtes Kreativitätspotenzial bestehen. Elf Filmprojekte aus Indonesien, Thailand, Malaysia und Singapur wurden ausgewählt. Die nous avons retenu les meilleurs projets. Le festival a aussi une image forte en termes industriels. Presque tous les acheteurs invités cette année seront présents et même ceux qui ne sont jamais venus comme les fameuses mini-majors américaines: Miramax, Weinstein Co., Focus, Lion’s Gate. Cet aspect professionnel est fondamental pour que Locarno soit toujours un festival plus riche en films de qualité. ■ www.pardo.ch Texte original: français «Steibruch» von Sigfrid Steiner (Locarno - Schweizer Filme wiederentdeckt) Einladung an das Buenos Aires Lab (BAL) ist hingegen eine neue Idee. Da Locarno in den vergangenen Jahren für den argentinischen Film eine wichtige Rolle gespielt hat, wollten wir dem BAL ein europäisches Fenster anbieten: ein echtes Laboratorium für den neuen südamerikanischen Film, dessen beste Projekte wir berücksichtigt haben. Das Festival hat auch in gewerblicher Hinsicht ein gutes Image. Fast alle eingeladenen Filmeinkäufer sind dieses Jahr anwesend, sogar jene, die noch nie gekommen sind, beispielsweise die berühmten amerikanischen Mini-Majors Miramax, Weinstein Co., Focus, Lion’s Gate. Dieser Aspekt ist wichtig, damit uns Locarno immer als ein Festival der qualitativ hoch stehenden Filme erhalten bleibt. ■ www.pardo.ch Originaltext: Französisch CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 17 brèves/kurz suite de la page 16 94,2 millions de francs pour le cinéma allemand Dès 2007, 94,2 millions de francs (60 millions d’euros) seront attribués à la production de films par le gouvernement fédéral allemand. Le nouveau concept, qui s’inspire du modèle britannique, exige que 15 à 20 % des débours d’un film soient dépensés en Allemagne. Cette disposition tend à renforcer l’industrie du cinéma et à accroître son potentiel concurrentiel à l’échelle internationale. Jusqu’ici, le gouvernement fédéral ne soutenait que le Prix du cinéma allemand et sa mise n’était que de 4,7 millions de francs (3 millions d’euros). Les Länder attribuent de leur côté d’autres soutiens au cinéma. (ng) Neuer Digitalscanner für 8- bis 16-mm-Filme Die im Mai 2005 gegründete und an der CeBIT in Hannover bereits mit dem europäischen Label für hervorragende Leistung in Informationstechnologie und Multimedia ausgezeichnete Westschweizer Firma Cinetis entwickelt den Prototyp eines Scanners für die Digitalisierung kleinformatiger fotografischer Filme (8 mm, Super-8, 9.5 und 16 mm). Der mit einem dreifarbigen CCDBildsensor mit hoher Auflösung bestückte Apparat beruht auf einem System mit kontinuierlichem Filmdurchlauf. Die Förderagentur für Innovation KTI des Bundesamtes für Berufsbildung und Technologie unterstützt dieses Projekt für den Technologietransfer, an dem sich die Hochschule Wallis in Sitten und das Institut Dalle Molle für künstliche Intelligenz in Martigny beteiligen. Unter dem Namen Bolex Digital bietet Cinetis bereits einen Digitalisierungsdienst für 8-, 9.5- und 16-mm-Filme in SDTV-Auflösung (720 x 576) an. (ml) www.cinetis.ch, www.bolex-digital.ch Nouveau scanneur numérique de films 8-16 mm Fondée en mai 2005 et déjà récompensée en mars dernier par le Label européen d’excellence en technologies de l’information et multimédia au CeBIT de Hanovre, la société romande Cinetis développe un prototype de scanneur pour la numérisation des films argentiques petits formats (8 mm, Super-8, 9.5 et 16 mm). Cet appareil, muni d’un capteur CCD tricolore haute définition, repose sur un système d’avance continue du film. L’Agence pour la promotion de l'innovation (CIT) de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie soutient ce projet de transfert technologique, auquel sont associés la Haute Ecole valaisanne de Sion et l'Institut Dalle Molle d'intelligence artificielle perceptive de Martigny. Sous le nom de Bolex Digital, Cinetis propose déjà un service de numérisation des films 8, 9.5 et 16 mm en résolution SDTV (720 x 576). (ml) www.cinetis.ch, www.bolex-digital.ch Palmarès du NIFFF 2006 A l’issue du 6e Festival international du film fantastique de Neuchâtel, qui s’est déroulé du 3 au 9 juillet dernier, les prix et distinctions suivants ont été décernés: Prix H.R. Giger - Narcisse du meilleur film: «The Bothersome Man» de Jens Lien (Norvège) Mention spéciale: «Storm» de Mans Marlind et Björn Stein (Suède) Méliès d’argent du meilleur long métrage européen: «The Bothersome Man» de Jens Lien (Norvège) Méliès d’or du meilleur court métrage européen: «Dilemma» de Boris Paval Conen (Pays-Bas) Prix H.R. Giger - Narcisse du meilleur court métrage suisse SSA/ Suissimage: «Une nuit blanche» de Maja Gehrig (Suisse) Prix Mad Movies: «SPL» de Wilson Yip (Hong Kong) Prix TSR du public: «Adam’s Apples» d’Anders Thomas Jensen (Danemark) www.nifff.ch Publikationen des BFS Neben der jüngsten Studie zum schweizerischen DVD-Markt von Umberto Tedeschi (siehe Artikel auf Seite 30) hat das Bundesamt für Statistik kürzlich zwei Publikationen veröffentlicht, die das Bildungswesen, insbesondere den Filmbereich, betreffen: Das Schweizer Hochschulsystem im internationalen Kontext und Bologna-Barometer 2006 – Die Einführung gestufter Studiengänge an den Schweizer Hochschulen. (ml) www.statistik.admin.ch, order@bfs.admin.ch Publications de l’OFS Outre la récente étude sur le marché suisse du DVD réalisée par Umberto Tedeschi (voir article en page 30), l’Office fédéral de la statistique vient d’éditer deux publications portant sur la formation abordant notamment le domaine du cinéma: Le système suisse des hautes écoles dans le contexte international et Baromètre de Bologne 2006 – L’introduction des filières échelonnées dans les hautes écoles suisses. (ml) www.statistik.admin.ch, order@bfs.admin.ch Wer will die «Brosamen» der Fusion Pathé-Europlex? Mit der Übernahme der zahlreichen Säle der Europlex Cinémas in der Westschweiz und der baldigen Inbetriebnahme zweier neuer Komplexe mit acht Sälen in Basel und Bern festigt die französische Gesellschaft EuroPalaces – zu der auch die Kinos Gaumont und Pathé gehören – ihre Vormachtstellung in der Schweiz. Am Wegrand dieses Expansionszuges bleiben die Kinos mit einem Saal, die bislang zwischen Lausanne und Genf von Europlex betrieben wurden und deren Zukunft ungewiss ist. Die Kinos in Morges und Nyon interessieren Cinérive SA, doch dem Atlantic in Lausanne und dem Rialto Servette in Genf droht die Schliessung. Im Gegensatz zu den Behörden von Morges und Nyon, die die Sache aus der Nähe verfolgen und eine Intervention nicht ausschliessen, brilliert die Stadt Lausanne durch Nichtstun. Als Antwort auf eine Petition gegen das Multiplex-Projekt in Rôtillon, die von der Stadt eine klare Kulturpolitik in dieser Sache forderte, antwortetet diese, es handle sich um rein wirtschaftliche Aktivitäten, für die der Grundsatz der Handelsfreiheit gelte. (ml) Qui veut les «miettes» de la fusion Pathé-Europlex? Avec la reprise des multisalles romands du groupe Europlex Cinémas et bientôt deux nouveaux complexes de huit salles à Bâle et à Berne, la société française EuroPalaces – qui rassemble les cinémas Gaumont et Pathé – assoit sa suprématie en terre helvétique. Une expansion qui laisse sur le bord de la route les salles à écran unique exploitées jusque-là par Europlex entre Lausanne et Genève, dont l’avenir reste incertain. Les cinémas de Morges et Nyon intéressent Cinérive SA, mais l’Atlantic de Lausanne et le Rialto Servette de Genève risquent de mettre la clé sous la porte. Si les autorités de Morges et Nyon suivent l’affaire de près et n’excluent pas d’intervenir, la Municipalité de Lausanne s’en lave les mains. En réponse à une pétition contre le feu projet de multiplexe au Rôtillon, qui exigeait aussi que la Ville expose sa politique culturelle en la matière, celleci rétorque qu’il s’agit là d’«activités purement économiques où prévaut le principe de la liberté du commerce». (ml) Petition der tschechischen Filmemacher Im vergangenen Februar verabschiedete das tschechische Parlament ein neues Filmförderungsgesetz, das die Erhöhung der staatlichen Gelder von 3,1 Mio. auf 15,7 bis 23.5 Mio. Franken (2 Mio. auf 10 bis 15 Mio. Euro) vorsah. Im Mai legte Präsident Vaclav Klaus das Veto ein mit dem Argument, das Filmgeschäft sei ein Geschäft wie jedes andere und dürfe daher nicht aus der Staatskasse unterstützt werden. Das Gesetz ging zurück ins Parlament, wo es in der Folge verworfen wurde. Die tschechischen Filminstitutionen haben umgehend reagiert und eine mehrsprachige Petition verfasst, um Unterstützung in ganz Europa für eine angemessene Förderung ihrer nationalen Filmproduktion zu suchen. Der Petitionstext lässt sich herunterladen auf www.filmcenter.cz (ng) Pétition des réalisateurs tchèques En février dernier, le Parlement tchèque promulguait une nouvelle loi qui permettait d’augmenter les aides au cinéma de 3,1 millions à 15,7 voire 23,5 millions de francs (de 2 millions jusqu’à 10 à 15 millions d’euros). En mai, le président Vaclav Klaus a opposé son veto, arguant que l’industrie du cinéma ne se distingue pas des autres et que l’Etat ne doit pas la subventionner. La loi a été renvoyée au Parlement qui l’a rejetée. Les institutions du cinéma tchèque ont immédiatement réagi en lançant une pétition en plusieurs langues afin de trouver des appuis dans toute l’Europe pour soutenir leur production nationale. Le texte de la pétition peut être téléchargé sous www.filmcenter.cz (ng) Neuer Jurist in der Sektion Film Der Jurist Sébastien Vitali nimmt seine Tätigkeit in der Sektion Film des Bundesamts für Kultur auf. Der zweisprachige Experte für Urheberrecht (französisch und deutsch) hat vorher unter anderem für das Eidgenössische Institut für Geistiges Eigentum (IGE) gearbeitet. (ml) Nouveau juriste à la Section du cinéma Le juriste Sébastien Vitali a rejoint la Section du cinéma de l’Office fédéral de la culture. Bilingue (français et allemand), ce spécialiste du droit d’auteur a notamment travaillé pour l'Institut fédéral de la propriété intellectuelle. (ml) «1000 Frauen und ein Traum» in Palästina Der Eröffnungsfilm des Filmfestivals für Menschenrechte im neuseeländischen Auckland (11. bis 18. Mai), «1000 Frauen und ein Traum» von Gabriela Neuhaus und Angelo Scudeletti wurde danach an rund 30 Spielstätten in ganz Palästina gezeigt. (ml) www.offroadreports.ch «1000 Frauen und ein Traum» en Palestine Film d’ouverture du Festival du film sur les droits humains d’Auckland (Nouvelle-Zélande), qui avait lieu du 11 au 18 mai, «1000 Frauen und ein Traum» de Gabriela Neuhaus et Angelo Scudeletti a ensuite donné lieu à une trentaine de projections dans toute la Palestine. (ml) www.offroadreports.ch suite page 19 CINE-BULLETIN 8/2006 17 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 18 Régimes d’encouragement 2006-2010 En route vers de nouvelles aventures! Depuis le 1er juillet, les nouvelles dispositions de l’Ordonnance fédérale sur l’encouragement du cinéma sont entrées en vigueur. Les anciennes commissions ont été remplacées par des structures inédites et des nouveaux experts ont été nommés. Nicolas Bideau, chef de la Section du cinéma de l’Office fédéral de la culture (OFC) et maître d’œuvre de ce concept ficelé en moins d’un an, explique et commente ses options (interview intégrale sur www.cine-bulletin.ch). Propos recueillis par Françoise Deriaz L’objectif de «qualité et popularité» défini par l’OFC ne fait pas l’unanimité. On vous soupçonne de vouloir favoriser la production de films grand public comme «Grounding» au détriment du cinéma d’auteur, tant de fiction que documentaire. Alors que la nouvelle Ordonnance est sous toit, pouvez-vous, une fois encore, préciser vos intentions? Il a toujours été question d’intégrer l’équation qualité-popularité aux instruments d’encouragement du cinéma. Je voulais qu’elle figure à tous les stades de l’intervention de l’OFC – de la production à la distribution – et qu’elle soit prise en considération pour le choix des commissions. Appliqué à un film, le terme de popularité signifie pour ma part «trouver son public», indépendamment de son budget, mais il appartient désormais aux experts de le définir. La Suisse n’a par ailleurs ni les forces productrices ni les idées pour faire surgir quarante «Grounding» par année, mais bien deux ou trois locomotives et un certain nombre de petits et moyens projets. Förderungskonzepte 2006-2010 Auf zu neuen Abenteuern! Seit dem 1. Juli sind die neuen Bestimmungen der Verordnung über die Filmförderung in Kraft. Die früheren Ausschüsse wurden neu strukturiert, und es wurden neue Experten ernannt. Nicolas Bideau, Leiter der Sektion Film des Bundesamtes für Kultur (BAK) und Gestalter dieses Konzepts, das in weniger als einem Jahr erarbeitet wurde, erklärt und kommentiert seine Entscheidungen (ungekürztes Interview unter www.cine-bulletin.ch). Das Gespräch führte Françoise Deriaz Das vom BAK gesetzte Ziel «Qualität und Popularität» stösst nicht überall auf Zustimmung. Man hat den Verdacht, dass Sie die Produktion von Filmen für ein breites Publikum, wie «Grounding», begünstigen wollen, dies zum Nachteil des Autorenfilms im Dokumentar- wie auch im Spielfilmbereich. Können Sie uns jetzt, da die neue Verordnung unter Dach und Fach ist, Ihre Intentionen nochmals darlegen? Es war schon immer die Rede davon, den Grundsatz von Qualität-Popularität in die Filmförderungsinstrumente zu integrieren. Ich wollte, dass er in allen Interventionsphasen des 18 CINE-BULLETIN 8/2006 BAK wirksam ist – von der Produktion bis zum Verleih – und dass er bei der Wahl der Ausschüsse berücksichtigt wird. In Bezug auf einen Film bedeutet der Begriff Popularität nach meiner Meinung «sein Publikum finden», ungeachtet des Budgets. Doch es ist nun Sache der Expertinnen und Experten, ihn zu definieren. Die Schweiz hat übrigens weder das Produktionspotenzial noch die Ideen, um 40 «Grounding» pro Jahr hervorzubringen, doch sie verfügt über zwei oder drei Zugpferde und einige kleine und mittlere Projekte. Il n’est donc pas question d’obliger tout le monde à faire des films populaires, voire populistes… Bien sûr que non! Je répète encore une fois ce que je dis depuis huit mois: je veux qu’un réalisateur et un producteur qui demandent une subvention publique se préoccupent de l’audience de leur projet. Quand on sait que certains ne se posent pas systématiquement ces questions – à quel public s’adresse le film et comment entendent-ils le toucher? – ce sera déjà un progrès énorme! Il ne s’agit pas de soutenir chaque film en fonction du box-office ni d’accabler les petits projets!… Les documentaristes s’estiment lésés parce que 3 millions au lieu des 4 souhaités sont destinés aux documentaires de cinéma – alors que 9,15 millions sont attribués à l’encouragement de la fiction de cinéma. Pouvez-vous justifier cette décision? Notamment parce qu’un documentaire coûte en moyenne trois fois moins cher qu’une fiction, j’ai toujours dit que le rapport devait être de 1 à 3. Nous Es geht also nicht darum, jedermann dazu zu zwingen, populäre oder sogar volkstümliche Filme zu machen ... Natürlich nicht! Ich wiederhole noch einmal, was ich seit acht Monaten sage: Ich möchte, dass sich ein Regisseur und eine Produzentin, die um Unterstützungsgelder ersuchen, Gedanken zum Publikum ihres Films machen. Geht man davon aus, dass manche sich die Fragen – an welches Publikum richtet sich unser Film, und wie können wir es ansprechen? – nicht systematisch stellen, so wäre dies bereits ein grosser Fortschritt. Es geht weder darum, jeden Film in Abhängigkeit des BoxOffice zu unterstützen, noch die kleinen Projekte links liegen zu lassen! Die Dokumentarfilmer fühlen sich benachteiligt, weil nur 3 Millionen statt der gewünschten 4 Millionen für den Kinodokumentarfilm zur Verfügung stehen – während für die Förderung des Kinospielfilms 9,15 Millionen bereitstehen. Können Sie diesen Entscheid begründen? soutenons ainsi autant les deux genres. Il faut toutefois savoir qu’il s’agit-là d’une exception suisse: nos grands voisins attribuent rarement de l’argent public aux documentaires. Quelles sont les nouveautés les plus significatives de l’Ordonnance sur l’encouragement du cinéma? La grande nouveauté, c’est la structure des commissions et le profil des gens qui les composent. Les genres des films ne sont plus mélangés, la nouvelle approche privilégie le cinéma et ce qui n’est pas une priorité à nos yeux est expertisé par des intendants. J’ai ensuite choisi des experts plus proches des talents du cinéma suisse d’aujourd’hui et du public. Les instruments de promotion représentent l’autre grande nouveauté. Une réflexion minutieuse sur la promotion, son renforcement et sa professionnalisation a abouti au constat qu’il fallait lui accorder une place importante dans les Régimes d’encouragement et l’Ordonnance, et non seulement des petites allusions ici ou là. Ein Dokumentarfilm kostet durchschnittlich dreimal weniger als ein Spielfilm, und deshalb habe ich immer gesagt, dass das Verhältnis drei zu eins betragen muss. Wir unterstützen also beide Genres in gleichem Masse. Dabei darf man nicht vergessen, dass es sich um eine schweizerische Ausnahme handelt: Bei unseren grossen Nachbarn fliessen selten öffentliche Gelder in den Dokumentarfilm. Welches sind die bedeutendsten Neuerungen der Verordnung über die Filmförderung? Eine grosse Neuerung betrifft die Struktur der Kommissionen und das Profil deren Mitglieder. Die Filmgenres sind nicht mehr durchmischt, der neue Ansatz begünstigt den Kinofilm, und das, was unseres Erachtens weniger vordringlich ist, wird von Intendanten begutachtet. Zudem habe ich Expertinnen und Experten gewählt, die den aufstrebenden Talenten des heutigen Schweizer Films und dem Publikum nahe stehen. Die Promotionsinstrumente sind eine weitere grosse Neuerung. Eine CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 19 brèves/kurz En règle générale, oui. La critique s’est surtout focalisée sur la question du lectorat. La répartition entre fiction et documentaire n’a posé aucun problème. C’était un vœu de la plupart des associations auquel je me suis rallié. Nous étions aussi d’accord sur le fait de passer de trois à cinq experts dans ces deux commissions. Quant aux nouveaux instruments du souscomité Exploitation et diversité, ils seront jugés à l’usage. Le © Petro Domenigg / Allegro Film La nouvelle commission d’experts en charge de l’évaluation des demandes d’aide sélective se divise en trois sous-comités: deux de cinq membres (fiction de cinéma, documentaire de cinéma et de télévision) et un de trois membres (Exploitation et diversité). L’expertise des films de télévision est par ailleurs confiée à trois intendants (un par région linguistique) et celle des courts métrages à un seul. Cette nouvelle structure a-t-elle obtenu l’assentiment de la branche? choix des intendants est intéressant. Si beaucoup de gens ne juraient que par l’expérience danoise en la matière, les avis sont aujourd’hui partagés: certains apprécient le risque que représente la personnalisation des décisions – au lieu du flou parfois artistique du verdict plus démocratique des experts – mais ce choix suscite aussi des appréhensions compréhensibles sur les dangers de corruption et de copinage. C’est un laboratoire que nous nous réjouissons d’ouvrir avec Philippe Clivaz, qui a toute notre confiance. Allouer 650'000 francs à une personne pour le court métrage n’est pas un risque démesuré et je suis ravi de tester la formule danoise dans ce domaine. Cela dit, la Section du cinéma exerce toujours son contrôle: elle vérifie les dossiers et les transmet à l’intendant; celui-ci nous livre ensuite une expertise écrite et je prends la décision. En somme, il n’y a qu’un expert au lieu de trois ou cinq! Concernant l’intendance TV, de nombreux producteurs indépendants m’ont fait part de leur méfiance vis- «Headsman» de Simon Aeby, à l’affiche en Suisse romande depuis le 26 juillet detaillierte Analyse der Promotion, deren Förderung und Professionalisierung hat zur Feststellung geführt, dass man ihr in den Förderungskonzepten und der Verordnung einen wichtigen Platz einräumen muss. Die neue Fachkommission für die Evaluation der Gesuche um selektive Förderung besteht aus drei Ausschüssen: «Spielfilm» mit fünf Mitgliedern, «Dokumentarfilm» (Kino und Fernsehen) mit fünf Mitgliedern und «Auswertung und Vielfalt» mit drei Mitgliedern. Die Begutachtung der Fernsehfilme wurde drei Intendantinnen und Intendanten anvertraut (einer pro Sprachregion), die Begutachtung der Kurzfilme einem einzigen. Ist diese neue Struktur in der Branche auf Zustimmung gestossen? Im Grossen und Ganzen, ja. Die Kritik betraf vor allem das Lektorat. Die Unterteilung in Spielfilm und Dokumentarfilm war kein Problem. Sie entsprach dem Wunsch der meisten Verbände. Einig war man sich auch in Bezug auf die Aufstockung der beiden Ausschüsse von drei auf fünf Mitglieder. Was die neuen Instrumente des Ausschusses Auswertung und Vielfalt betrifft, so wird man für eine Beurteilung abwarten, wie sie sich in der Praxis bewähren. Die Wahl der Intendanten ist interessant. Viele Leute schworen auf die dänische Erfahrung auf diesem Gebiet, heute sind die Meinungen geteilt: Einige schätzen das Risiko, das sich aufgrund der Personifizierung der Entscheidungen ergibt – anstelle einer oftmals verschwommenen künstlerischen Begründung eines demokratischeren Verdikts der Expertinnen und Experten –, doch diese Wahl gibt verständlicherweise Anlass zur Besorgnis hinsichtlich Korruption und Vetternwirtschaft. Wir freuen uns, diese Versuchsstätte mit Philippe Clivaz zu eröffnen, der unser ganzes Vertrauen geniesst. Einer Person 650'000 Franken für den Kurzfilm anzuvertrauen, ist kein übertriebenes Risiko, und es interessiert mich, die dänische Formel zu testen. Die Sektion Film behält jedoch stets die Aufsicht: Sie prüft die Dossiers und leitet sie dem Intendanten weiter. Dieser liefert uns eine schriftliche Expertise, und ich treffe dann den Entscheid. Es gibt also nur einen Experten anstelle von drei oder fünf! Was die Fernsehintendanz betrifft, so haben viele unabhängige Produzenten ihr Misstrauen gegenüber dem Fernsehen geäussert, und sie wünschen, dass die für die Begutachtung der Projekte zuständigen Intendanten eine gewisse Autonomie gegenüber der SRG geniessen. Ich nehme deshalb an, dass die Idee, eine Drittperson beizuziehen – eine Art Ombudsmann für das Fernsehen, die Produzenten und die Sektion Film – gut aufgenommen wurde. Die Intendantin für den Fernsehfilm aus der italienischen Schweiz, Giulia Fretta, ist nicht wirklich unabhängig von der SRG, da sie bei der TSI für die Spielfilmproduktion zuständig ist. Ist es angebracht, dass sie gewissermassen Richterin in eigener Sache ist? Ich weiss, der Entscheid ist heikel, auch wenn die TSI nur einen Fernsehfilm pro Jahr produziert. Dennoch: Ich habe mit allen unabhängigen Tessiner suite de la page 17 Bilanzen und Ausblicke Für die Branchenverbände und institutionen ist der Sommer die Zeit der Bilanzen. Unter den zahlreichen Tätigkeitsberichten und Jahrespublikationen seien der sehr ansprechende Jahresbericht 2005 und Ausblick 2006 des Verbands Filmregie und Drehbuch Schweiz (ARF/FDS), die Jahresberichte von Swiss Films und der Schweizerischen Autorengesellschaft (SSA), die Berichte von Memoriav, von der Schweizer Trickfilmgruppe (STFG) sowie der Geschäftsbericht 2005 und die Nutzenbilanz der SRG erwähnt. (ml) Bilans et perspectives Pour les associations et institutions de la profession, comme chaque été, l’heure est au bilan. Parmi moult rapports d’activités et publications annuelles, signalons le très élégant Rapport annuel 2005 et Perspectives 2006 de l’Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films (ARF/FDS), les rapports annuels de Swiss Films et de la Société suisse des auteurs (SSA), les rapports d’activités de Memoriav et du Groupement suisse du film d’animation (GSFA) ou encore le Rapport de gestion 2005 et le Bilan d’utilité de la SSR. (ml) Palmarès du FROG 2006 A l’issue du 2e Festival du film romand, qui s’est déroulé à Genève du 8 au 11 juin dernier, les prix et distinctions suivants ont été décernés: Prix du Public et Prix de la relève: «Crónica de un Sueño» de Stefano Tononi et Mariana Viñoles Mention spéciale du jury: «Le génie de la boîte de raviolis» de Claude Barras Prix de la meilleure photographie: «La limace» de Tania ZambranoOvalle et Anthony Vouardoux (Pascal Montjovent) Prix du meilleur documentaire: «Les règles du jeu» de Pierre Morath et Nicholas Peart Prix du meilleur court métrage: «Amancay» de Milagros Mumenthaler www festival-frog.ch Vier Kurzfilme von Godard Jean-Luc Godard veröffentlicht eine DVD sowie die Texte (mit deutscher und englischer Übersetzung) mit Vor- und Nachspann von vier neuen Kurzfilmen, die nicht im Kino zu sehen waren: «A l’origine du XXIe siècle», «The Old Place», «Liberté et patrie» und «Je vous aime Sarajevo». (ml) Quatre fois Jean-Luc Godard, Editions EGM Cinéma, 128 pages suite page 20 CINE-BULLETIN 8/2006 19 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 20 brèves/kurz suite de la page 19 Quatre courts de Godard Jean-Luc Godard publie un DVD ainsi que les textes (avec traductions allemande et anglaise) et génériques de quatre courts métrages récents qui n’ont pas été distribués en salles: «A l’origine du XXIe siècle», «The Old Place», «Liberté et patrie» et «Je vous aime Sarajevo». (ml) Quatre fois Jean-Luc Godard, Editions EGM Cinéma, 128 pages Dreharbeiten in Togo Am Festival du film romand 2006 gewannen sie den Preis für den besten Dokumentarfilm, «Les règles du jeu», nun drehten die Genfer Cineasten Pierre Morath und Nicholas Peart im Juni in Lomé den Film «Togo – une géopolitique du football» (Arbeitstitel). Anhand der Togoer Fussball-Nationalmannschaft, die dieses Jahr zum ersten Mal an einer Weltmeisterschaft teilnahm, zeigt diese Produktion von Tarantula Suisse und nva21 die heutige Situation des Landes auf. (ml) Tournage au Togo Lauréats du Prix du meilleur documentaire au Festival du film romand 2006 pour «Les règles du jeu», les cinéastes genevois Pierre Morath et Nicholas Peart étaient à Lomé en juin dernier pour tourner «Togo – une géopolitique du football» (titre provisoire). Cette production de Tarantula Suisse et nva21 évoquera les réalités actuelles du pays au travers de son équipe nationale de foot, qui a pris part à la Coupe du monde pour la première fois cette année. (ml) Frédéric Maire: (Mit-)Verleiher der Caméra d’or Unter dem gemeinsamen Vorsitz der Brüder Luc und Jean-Pierre Dardenne, Gewinner von zwei Goldenen Palmen für «Rosetta» und «Le fils», war Frédéric Maire, Direktor des Internationalen Filmfestivals Locarno, als Mitglied der Jury Caméra d’or am Festival in Cannes für die Wahl des Siegers, «12:08 East Bucharest» des Rumänen Corneliu Porumboiu, mitverantwortlich. Bei dieser Erkundungsrunde an der Croisette, wo Frédéric Maire mit den Augen eines Perlenfischers und Kritikers bestimmt einige viel versprechende Talente ausfindig machte, hatte er die Gelegenheit, sich auf dem internationalen Parkett zu profilieren und sein Adressheft zu erweitern. Kein Zweifel: die in Cannes eingebrachte Ernte wird man auf den Locarner Leinwänden wieder sehen. (fd) Frédéric Maire a (co)décerné la Caméra d’or Sous la présidence bicéphale des frères Luc et Jean-Pierre Dardenne, lauréats de deux Palmes d’or avec 20 CINE-BULLETIN 8/2006 «Rosetta» et «Le fils», Frédéric Maire, directeur du Festival international du film de Locarno, a été membre du Jury Caméra d’or au Festival de Cannes et a contribué à désigner le vainqueur: «12:08 East Bucharest» du Roumain Corneliu Porumboiu. Ce tour de piste sur la Croisette, où l’œil du pêcheur de perles et du critique ont certainement détecté des talents prometteurs, lui a aussi permis de se profiler sur la scène internationale et d’étoffer son carnet d’adresses. Nul doute que sa moisson cannoise rejaillira sur les écrans de Locarno. (fd) Salon im Kinoformat Das Kino Riffraff veranstaltet in Zusammenarbeit mit dem Schweizer Filmregisseur Rudolph Jula und der Zürcher Kunsthochschule F+F in lockerer Folge einen «Salon im Kinoformat». Der Moderator Jula nimmt jeweils einen Spielfilm zum Anlass für ein anregendes Gespräch mit verschiedenen Gästen und dem Publikum. Mit «Dogville» von Lars von Trier wurde der erste Salon eröffnet. Zum Gespräch wurde Christian Rutishauser eingeladen, Jesuitenpater und Lehrbeauftragter an der Hochschule für Philosophie in München sowie für jüdische Studien an der päpstlichen Universität in Rom. (ng) www.riffraff.ch Un Salon format cinéma Le Cinéma Riffraff organise, avec la collaboration du réalisateur suisse Rudolph Jula et l’Ecole d’art F+F de Zurich, un «Salon format cinéma». Le modérateur, Jula, propose chaque fois un débat sur un film entre des invités et le public. Le Salon a été inauguré avec «Dogville» de Lars von Trier et Christian Rutishauser, père jésuite chargé de cours à la Faculté de philosophie de Munich et des études juives à l’Université pontificale à Rome, animait la discussion. (ng) www.riffraff.ch Erich Langjahr ist zurück «Das Erbe der Bergler» wurde zwischen Ende Juni und Anfang Juli in Zürich und Bern als Vorpremiere gezeigt. Der Deutschschweizer Kinostart dieses neuen Dokumentarfilms von Erich Langjahr – nach «Hirtenreise ins dritte Jahrtausend» (2002) – ist für den 19. Oktober geplant. (ml) Erich Langjahr est de retour «Das Erbe der Bergler» a été montré en avant-première à Zurich et à Berne entre fin juin et début juillet. La sortie alémanique de ce nouveau documentaire réalisé par Erich Langjahr, après «Transhumance vers le troisième millénaire» (2002), est prévue pour le 19 octobre prochain. (ml) Schnitte am Film. Auf Kritik stiess die Albtraumsequenz, in der Wrigley von einer Mitschülerin unsittlich berührt wird, unter anderem weil besagte Szenen an Folterbilder von Abu Ghraib erinnern! (ng) Helene Hofer, nouvelle secrétaire du GARP Helene Hofer bei der GARP Die Produktionsleiterin Helene Hofer tritt die Nachfolge von Madeleine Fonjallaz im Sekretariat der Gruppe Autoren, Regisseure, Produzenten (GARP) an. Sie arbeitete bei Filmen mit, die von Maximage, Vega Film und Peacock produziert wurden und war zuvor für Focal und Viper tätig. Ferner leitete sie in den vergangenen vier Jahren die Interessengemeinschaft Kultur Luzern. (ml) Helene Hofer au GARP La directrice de production Helene Hofer succède à Madeleine Fonjallaz au secrétariat du Groupe auteurs, réalisateurs, producteurs (GARP). Après avoir travaillé pour des films produits par maximage, Vega Film, Peacok et collaboré antérieurement avec Focal et Viper, elle a dirigé la communauté d’intérêts culturels de Lucerne ces quatre dernières années. (ml) Wettbewerbe Talent Screen Auf der Suche nach den Cineasten von morgen veranstaltet Talent Screen zwei Wettbewerbe. Am 4. September findet ein Movie Marathon statt: Innerhalb von 48 Stunden muss ein Film entstehen; der Preis ist mit 5000 Franken dotiert. Und am Pitch Battle treten Autoren gegeneinander an und stellen der Jury des Preises Pitch Talent 2006 ihre Projekte vor. (ml) www.talentscreen.ch Concours Talent Screen A la recherche des cinéastes de demain, Talent Screen organise deux concours. Le 4 septembre, un Movie Marathon propose la réalisation d’un film en 48 heures avec un prix de 5000 francs à la clé. Et pour présenter leur projet de film au jury public décernant le Prix Pitch Talent 2006, les cinéastes sont conviés à participer à une Pitch Battle. (ml) www.talentscreen.ch Deutsche Zensur für «Eugen» Damit «Mein Name ist Eugen» 2007 auch in Deutschland ohne Altersbeschränkung in den Kinos starten darf, verlangte die Freiwillige Selbstkontrolle für Filmwirtschaft (FSK) Censure allemande pour «Eugen» Pour que «Je m’appelle Eugen» soit autorisé à être projeté en 2007 sans limite d’âge dans les cinémas allemands, la Freiwillige Selbstkontrolle für Filmwirtschaft (FSK) a exigé des coupes. Elle incrimine la séquence du cauchemar où Wrigley est caressé de manière jugée indécente par une camarade d’école en invoquant qu’elle rappelle les scènes de torture d’Abu Ghraib! (ng) Film am See Noch bis Ende August veranstaltet die Rote Fabrik in Zürich ihr traditionelles Open-Air-Kino «Film am See». Vor dem Hintergrund der zunehmenden Einschränkungen der persönlichen Bewegungsfreiheit und der wachsenden Überwachung lautet das diesjährige Thema Zero Tolerance. Unter anderem stehen auch «Anna Göldin, letzte Hexe» von Gertrud Pinkus und eine Reihe von Schweizer Kurzfilmen auf dem Programm. (ng) www.rotefabrik.ch/film Film am See Jusqu’à la fin août, la Rote Fabrik organise à Zurich son traditionnel cinéma en plein air Film am See. Dans un contexte de restriction graduelle des libertés individuelles et de surveillance croissante, Zero Tolerance est le thème retenu cette année. «Anna Göldin, la dernière sorcière», de Gertrud Pinkus, et une série de courts métrages suisses figurent notamment au programme.(ng) www.rotefabrik.ch/film Filmjurierung des Aargauer Kuratoriums Das Aargauer Kuratorium hat dieses Jahr zehn Filmförderbeiträge in der Höhe von insgesamt 230'400 Franken gesprochen. Drehbuch- und Herstellungsbeiträge zwischen 5'400 und 40'000 Franken erhielten Paul Riniker, Uri Werner Urech, Markus Fischer, Lina Geissmann, Dieter Gränicher, Thomas Haemmerli, Elia Marinucci, Barbara Praschnig, Alfi Sinniger und Petra Volpe. Als auswärtige Juroren amtierten der Filmemacher Christian Frei und der Filmkritiker Christoph Schneider. Die Beiträge werden am 28. Oktober an einer Feier in Aarau übergeben. (ng) www.ag.ch/kuratorium suite page 22 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 à-vis de la télévision et souhaitaient que les intendants appelés à expertiser les projets jouissent d’une certaine autonomie par rapport à la SSR. Je présume donc que l’idée de faire appel à une tierce personne – une sorte d’ombudsman entre la TV, les producteurs et la Section du cinéma – a été bien accueillie. L’intendante de la Suisse italophone pour le téléfilm, Giulia Fretta, n’est pas vraiment autonome de la SSR puisqu’elle est responsable de la production des films de fiction à la TSI. Cette confusion entre juge et partie est-elle adéquate? C’est une décision que je sais délicate, même si la TSI ne produit qu’un téléfilm par année – et encore… J’ai parlé avec tous les producteurs tessinois indépendants et il en est ressorti que le rapport de confiance qui prévaut entre eux et Giulia Fretta plaide pour cette solution. Si l’expertise des projets de documentaires de cinéma et de télévision incombe exclusivement au souscomité concerné, celle des longs métrages de fiction de cinéma est Produzenten gesprochen und dabei kam heraus, dass das Vertrauensverhältnis zwischen ihnen und Giulia Fretta für diese Lösung spricht. Die Begutachtung von Dokumentarfilmprojekten fürs Kino und fürs Fernsehen ist ausschliesslich Sache des zuständigen Ausschusses, während der Begutachtung der langen Kinospielfilme eine Drehbuchanalyse durch einen externen Lektor vorausgeht. Der Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz (ARF/ FDS) hat sich gegen das Lektorat für jeden Film ausgesprochen, da dieses Lektorat und die subjektive Meinung des Lektors «eine unverhältnismässig hohe Gewichtung im Entscheidungsprozess erhalten würden». Wurde den Befürchtungen des ARF/FDS, dass sich die Experten nur auf das Lektorat stützen könnten, Rechnung getragen? Ja, aber das Ganze ist etwas komplexer. Der ARF/FDS befürchtete eine unverhältnismässig hohe Gewichtung des Lektorats, er befürchtete aber vor allem auch eine zu grosse Machtkonzentration in der Sektion Film gegenüber der Fach- Page 21 Neue ExpertInnen und IntendantInnen Nouveaux experts et intendants Mitglieder des Ausschusses Spielfilm Membres du sous-comité Fiction Thierry Spicher (président), producteur, Lausanne Christian Jungen, Filmjournalist und Filmwissenschaftler, Zürich Güzin Kar, Autorin und Regisseurin, Zürich, Chahnaz Sibaï, programmatrice cinématographique, Crissier Daniel Treichler, Filmverleiher, Zürich Mitglieder des Ausschusses Dokumentarfilm (Kino und Fernsehen) Membres du sous-comité Documentaire (cinéma et télévision) Christian Frei (Präsident), Autor, Regisseur und Filmproduzent, Zürich Pauline Karli Gygax, productrice audiovisuelle, Genève Luciano Rigolini, responsable de programmes et photographe, Lugano Katharina von Flotow, productrice, Genève Michèle Wannaz, Filmjournalistin und Script Consultant, Zürich Mitglieder des Ausschusses Auswertung und Vielfalt Membres du sous-comité Exploitation et diversité Carola Stern (Präsidentin), Filmverleiherin und Produzentin, Zürich Frank Braun, Kinobetreiber und Festivalleiter, Zürich Cyril Thurston, Filmverleiher, Zürich Ersatzmitglieder Spielfilm, Dokumentarfilm, Auswertung und Vielfalt Membres suppléants Fiction, Documentaire, Exploitation et diversité Steff Bossert, Kameramann, Bern Joëlle Comé, productrice, Genève Heinz Dill, producteur, Vevey Laurent Dutoit, distributeur, Genève Pascal Gavillet, journaliste spécialisé, Genève Thomas Kufus, Filmproduzent, Regisseur und Autor, Berlin Ted Sieger, Trickfilmschaffender, Bern Intendanz Kurzfilm Intendance Court métrage Philippe Clivaz, programmateur de courts métrages, directeur de l’Association Base-Court, ancien directeur de l’Agence suisse du court métrage Intendanz Fernsehspielfilm Intendance Téléfilm Claude Cueni, Schriftsteller und Filmdrehbuchautor, Verantwortlicher für die deutschsprachige Schweiz Giulia Fretta, productrice TV (TSI), responsable pour la Suisse italophone Mara Sorbera, productrice TV (TF1), responsable pour la Suisse francophone kommission. Im Klartext: Der ARF/FDS befürchtete, dass ich ein Projekt aufgrund des Lektorats durchfallen lassen könnte, ohne es an die Kommission weiterzuleiten; er äusserte sich nicht gegen das Lektorat als eines von mehreren Instrumenten zur Verbesserung des Drehbuchs – sofern die Analyse professionell erfolgen würde. Und das ist der Fall: Während sechs Monaten haben wir viele Personen getestet, und die von uns ausgewählten Lektorinnen und Lektoren sind bestimmt keine Nullen! Ausserdem habe ich viel über die Befürchtungen des ARF/FDS in Bezug auf die Machtkonzentration in der Sektion nachgedacht. Der gewählte Kompromiss besteht darin, dass der definitive Entscheid über das Eintreten auf ein Gesuch der Fachkommission anvertraut wurde. Ich bin aber überzeugt, dass die Lektorate sehr nützlich sind: Sie bewirken einen gewissen Druck, weil sie daran erinnern, dass die Sektion Film Drehbücher wünscht, die Hand und Fuss haben. Zudem dienen sie der Kommission als Filter und helfen ihr, die Diskussionen besser zu strukturieren. Natürlich werden die Expertinnen und Experten die Drehbücher ebenfalls lesen müssen; wir haben pflichtbewusste Personen ausgewählt, die ihre Arbeit machen werden. Und schliesslich sei darauf hingewiesen, dass es sich hier um bewährte Vorgehensweisen handelt, die auch von den meisten Nachbarländern gewählt wurden. Nach welchen Kriterien wurden die Expertinnen und Experten des Ausschusses Spielfilm ausgewählt? Ausschlaggebend waren Profil, Erfahrung und Aufgeschlossenheit; es sind unabhängige, offene und interessierte Menschen. assortie d’une analyse préliminaire du scénario par un lecteur extérieur. L’Association des scénaristes et réalisateurs de films (ARF/FDS) a fait part de son opposition à l’établissement d’une fiche de lecture pour chaque film: ajoutée à l’appréciation subjective du lecteur, elle serait à son sens susceptible de peser «d’un poids démesuré sur le processus de décision». A-t-il été tenu compte des craintes de l’ARF/FDS de voir les experts se baser uniquement sur une telle fiche? Oui, mais c’est un peu plus subtil que ça, parce que la question divise. L’ARF/FDS avait certes peur du poids démesuré des fiches de lecture, mais surtout d’une trop grande concentration du pouvoir au sein de la Section du cinéma par rapport à la commission. En clair, ils redoutaient que je décide de recaler un projet sur la base de cette fiche sans le transmettre à la commission. Ils n’étaient pas opposés au fait que la fiche de lecture soit un instrument parmi d’autres pour améliorer les scénarios – à condition que l’analyse soit faite de manière professionnelle. Et c’est le cas: Um detaillierte spezifische Fragen beantworten zu können, wollte ich Fachleute aus allen Bereichen der Filmherstellung – vom Drehbuch bis zur Kinoauswertung. Ehrlich gesagt ist es nicht einfach, intelligente und erfahrene Personen zu finden, die sich zudem die Zeit für diese nicht besonders gut bezahlte Arbeit nehmen. Ich bin froh, sie gefunden zu haben, allerdings ist nie voraussehbar, ob die Chemie zwischen fünf Personen stimmt. Die Wahl des Produzenten Thierry Spicher als Präsident des Ausschusses Spielfilm wurde mit gemischten Gefühlen aufgenommen. Es wurde kritisiert, dass er erst seit drei Jahren im Beruf ist und nur einen Langfilm produziert hat («Mon frère se marie» von Jean-Stéphane Bron), der in Locarno seine Weltpremiere feiert. Hätte ein Produzent oder Regisseur mit mehr Erfahrung nicht besser gepasst? Es sei zunächst daran erinnert, dass Astrid Schaer, die seit zehn Jahren Produktionsdossiers unter die Lupe nimmt, höchst effizient ist! Dann sollte man auch CINE-BULLETIN 8/2006 21 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 22 brèves/kurz suite de la page 20 L’Aargauer Kuratorium soutient le cinéma Cette année, l’Aargauer Kuratorium soutient le cinéma avec un montant de 230'400 francs à répartir entre dix bénéficiaires. Paul Riniker, Uri Werner Urech, Markus Fischer, Lina Geissmann, Dieter Gränicher, Thomas Haemmerli, Elia Marinucci, Barbara Praschnig, Alfi Sinniger et Petra Volpe ont obtenu des aides au scénario et à la réalisation allant de 5400 à 40'000 francs. Le réalisateur Christian Frei et le critique Christoph Schneider ont officié comme experts indépendants. Les prix seront remis le 28 octobre prochain lors d’une cérémonie à Aarau. (ng) www.ag.ch/kuratorium Atelierstipendium für Filmkritikerin Die Zuger Kulturstiftung Landis & Gyr hat für 2007/2008 Werkjahre und Werksemester in London, Berlin und Zug vergeben. Unter anderem erhielt mit Nicole Hess, Redaktorin beim Tages Anzeiger, erstmals eine Filmkritikerin ein Atelierstipendium. Für die Ausschreibung haben sich rund 150 Kandidaten aus den Bereichen Visuelle Kunst, Fotografie, Literatur und Kulturkritik beworben. (ng) Séjour artistique pour une critique de cinéma La Fondation zougoise pour la culture Landis & Gyr a attribué pour 2007-2008 des séjours artistiques d’une année ou six mois à Londres, Berlin et Zoug. Pour la première fois, une critique de cinéma a obtenu l’une de ces bourses: il s’agit de Nicole Hess, rédactrice au Tages Anzeiger. Environ 150 candidats étaient en lice pour les arts visuels, la photogaphie, la littérature et la critique culturelle. (ng) Edi.06 Bereits zum siebten Mal schreibt die Swiss Film Association den Wettbewerb um den «Edi» aus. Die Schweizer Auftrags- und Werbefilmpreise werden in drei Kategorien vergeben und haben zum Ziel, den Filmstandort Schweiz aufzuwerten. Bis zm 31. August 2006 hat die Schweizer Filmbranche Gelegenheit, ihre Arbeiten anzumelden. Die Shortlist wird Mitte Oktober bekannt gegeben. Am 16. November werden die Preise in festlichem Rahmen überreicht. (ng) www.edinet.ch Edi.06 Pour la septième fois déjà, la Swiss Film Association convie la profession à participer au concours «Edi». Les prix sont décernés dans trois catégories et visent à valoriser la place suisse du film de commande et du spot publicitaire. Les candidats peu- 22 CINE-BULLETIN vent annoncer leurs travaux jusqu’au 31 août. La nominations seront annoncées à la mi-octobre et les prix seront remis lors d’une cérémonie qui aura lieu le 16 novembre. (ng) www.edinet.ch Zahlreiche Kurzfilme aus der Schweiz in Hamburg Am 22. Internationalen Kurzfilm Festival Hamburg (31. Mai bis 5. Juni) lief im internationalen Wettbewerb der dokumentarische Kurzfilm «Chasseur» von Alexandre Charlet. Weitere Schweizer Filme im Programm: «Reigen der Ziegen» von Michael Sasdi, «Wir sind dir treu» von Michael Koch, «Hara Kiri» von Gian Reto Mayer, «Mandolinenfieber» von Kyros Kikos «78 Tours» von Georges Schwizgebel, «Einspruch III» von Roland Colla, «Wolkenbruch» von Simon Eltz, «Le génie de la boîte de raviolis» von Claude Barras und «Boliden» von Walter Feistle. (sf) Nombreux courts métrages suisses à Hambourg Au 22e Festival international du court métrage de Hambourg (31 mai au 5 juin), le court métrage documentaire «Chasseur» d’Alexandre Charlet concourait en compétition internationale. «Reigen der Ziegen» de Michael Sasdi, «Wir sind dir treu» de Michael Koch, «Hara Kiri» de Gian Reto Mayer, «Mandolinenfieber» de Kyros Kikos «78 Tours» de Georges Schwizgebel, «Einspruch III» de Roland Colla, «Wolkenbruch» de Simon Eltz, «Le génie de la boîte de raviolis» de Claude Barras et «Boliden» de Walter Feistle figuraient aussi au programme. (sf) Dokumentarfilm im Fokus der Rencontres de Vevey Die im Jahr 2004 vom Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz (ARF/ FDS), vom Festival Images und von Focal lancierten Rencontres de Vevey sehen heuer während zweier Tage Vorführungen und Debatten zum Thema Cinéma documentaire pour les salles / cinéma documentaire pour la télévision (Dokumentarfilm fürs Kino / Dokumentarfilm fürs Fernsehen) vor. Visions du Réel eröffnete diese Debatte im vergangenen April (siehe CB Juni-Juli 2006), und nun möchte auch dieses Forum «die in der Branche allzu seltene Gelegenheit bieten, über Film und Filmregie zu diskutieren, und zwar in einem ungezwungenen Rahmen, in dem weder die Beziehung zur Produktion noch die Stimme der Kritik noch die Meinung des Publikums eine Rolle spielen». (ml) suite page 24 8/2006 nous avons fait l’expérience pendant six mois, testé de nombreuses personnes et les lecteurs que nous avons choisis ne sont pas des manches! J’ai par ailleurs bien réfléchi aux craintes de l’ARF/FDS concernant la concentration du pouvoir entre les mains de l’Office. Le compromis qui a été trouvé consiste à confier à la commission la décision ultime d’entrer en matière. Cela dit, je continue à penser que ces fiches de lecture sont très utiles: elles exercent une petite pression rappelant que la Section du cinéma veut recevoir des scénarios qui tiennent la route, elles permettent à la commission de faire office de filtre et de mieux structurer ses discussions. Les experts ne seront pas pour autant dégagés de l’obligation de lire le scénario: nous avons choisi des gens sérieux qui vont faire leur travail. Enfin, je signale que nous rejoignons là encore des pratiques professionnelles qui ont fait leurs preuves et qui sont pratiquées par la majorité de nos voisins. Sur la base de quels critères les experts du sous-comité Fiction ont-ils été choisis? die Rolle des Präsidenten relativieren, der vor allem Führungsfähigkeiten und Organisationstalent braucht, um eine Sitzung so gut wie möglich zu leiten. Von den fünf Experten hat Thierry Spicher am meisten Erfahrung mit Ausschüssen, da er im Theater- und Tanzbereich sehr aktiv war. Aus diesem Grund ist er Präsident, aus keinem anderen. Die Wahl des Produzenten war äusserst schwierig. Er muss seinen Beruf kennen – das Entstehen einer nationalen und einer internationalen Produktion – und die Talente von heute ausfindig machen können. Es stimmt, dass Thierry Spicher nicht viele Produktionen vorzuweisen hat, aber er hat innerhalb zweier Jahre doch zwei Koproduktionen mit Mehrheitsbeteiligung der Schweiz aufgegleist! beim Dokumentarfilm das Schwergewicht beim Fernsehen liegt? Im Ausschuss Dokumentarfilm, der vom Regisseur Christian Frei («War Photographer», «The Giant Buddhas») präsidiert wird, findet sich hingegen kein einziger Vertreter des kommerziellen Kinobetriebs. Muss man daraus schliessen, dass Leur profil, leur expérience et leur ouverture d’esprit; ce qui signifie des gens indépendants, ouverts et curieux. Pour répondre à des questions précises sur différents aspects, je voulais des spécialistes dans tous les domaines de la chaîne du cinéma, du scénario à la salle. Honnêtement, ce n’est pas facile de trouver des gens intelligents expérimentés, disposés de surcroît à consacrer du temps sans être très bien payés. Je suis donc content, du moins sur le papier, mais l’alchimie entre cinq personnes est impossible à prévoir. La nomination du producteur Thierry Spicher à la présidence du souscomité Fiction suscite des réactions mitigées. Il est notamment relevé qu’il n’est entré dans la profession que depuis trois ans et a produit un seul long métrage («Mon frère se marie» de Jean-Stéphane Bron) dont la première mondiale aura lieu à Locarno. Un producteur ou un réalisateur plus chevronné n’aurait-il pas été préférable à ce poste? Der Spielfilm und der Dokumentarfilm sind von sehr unterschiedlichen Voraussetzungen und Problemen geprägt. Ich habe Christian Frei als «Steuermann» gewählt, weil er meines Erachtens Kontinuität in der Qualität gewährleisten kann. Luciano Rigolini (Produzent bei Arte) und Katharina von Flotow (Fachfrau für den internationalen Verkauf) ernannte ich, damit ein Blick von aussen unsere einheimische Produktion mit der europäischen Produktion vergleichen kann. Mit der neuen Verordnung wurde die Schwelle für den Zugang zu Succès Cinéma für lange Dokumentarfilme von 2500 auf 5000 Referenzeintritte (bzw. 3750 effektive Eintritte) und für lange Spielfilme von 5000 auf 10’000 Eintritte erhöht. Diese Massnahme stiess auf Widerstand, vor allem bei den Dokumentarfilmern. Weshalb wurde der Zugang zur erfolgsabhängigen Filmförderung eingeschränkt? Diese Einschränkung ist eine Folge der Gewichtverlagerung CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 23 monté deux coproductions majoritaires suisses en deux ans! Dans le sous-comité Documentaire, présidé par le réalisateur Christian Frei («War Photographer», «The Giant Buddhas»), on ne trouve en revanche aucun professionnel de la commercialisation des films en salle. Fautil déduire de ce choix une orientation plus marquée du documentaire vers la télévision? Mike Müller und Selina Weber in «Alles bleibt anders» von Güzin Kar, im Kino in der Deutschschweiz ab 31. August Je rappelle tout d’abord qu’Astrid Schaer, qui épluche des dossiers de production depuis dix ans, est des plus efficaces! Il faut ensuite relativiser le rôle du président, qui doit surtout avoir assez de leadership et d’esprit d’organisation pour diriger au mieux une séance. Parmi les cinq experts, Thierry Spicher est celui qui a le plus d’expérience des commissions, puisqu’il a été très actif dans la danse et le théâtre. C’est pour cette raison qu’il est président, ni plus ni moins. Le choix du producteur était extrêmement difficile. Il devait à la fois connaître son métier – le fonctionnement d’une production nationale et internationale – et détecter les talents d’aujourd’hui. Il est vrai que Thierry Spicher n’a pas beaucoup produit, mais il a quand même auf die Promotion. Wenn mehr Mittel für die Entwicklung neuer Promotionsinstrumente eingesetzt werden, erhöhen sich die Chancen, dass der Film ins Kino kommt und mehr Zuschauer anspricht. Es ist demnach nichts als logisch, die Schwellen von Succès Cinéma zu erhöhen. Die Messlatte wird etwas höher gesetzt: 5000 Eintritte in der ganzen Schweiz für einen gut verliehenen Dokumentarfilm ist eine angemessene Forderung, wenn man die Investition in die Promotion berücksichtigt. Wenn man das nicht erreicht, kann man gleich mit dem Filmen aufhören... Schliesslich handelt es sich um eine erfolgsabhängige Filmförderung und nicht um «Succès Giesskanne» oder um ein «Giesskannen-Cinéma»! Was ist genau die Aufgabe des Ausschusses «Auswertung und Vielfalt»? La situation et les problèmes des films de fiction et des documentaires ne sont pas du tout les mêmes. J’ai choisi Christian Frei comme «capitaine du navire» – parce qu’il représente à mon avis une ligne à suivre – pour assurer une continuité dans la qualité. Ensuite, j’ai nommé Luciano Rigolini (producteur à Arte) et Katharina von Flotow (spécialiste des ventes internationales) pour disposer d’un œil extérieur permettant de confronter notre production nationale à la production européenne. Avec la nouvelle Ordonnance, les seuils donnant accès à Succès Cinéma passent de 2500 à 5000 entrées de référence pour les longs Diese etwas komplexe Bezeichnung deckt die Promotion ab. Wir konnten den Wortlaut im Filmgesetz nicht ändern, das dieses Wort nie verwendet hat! Der Ausdruck Vielfalt weist darauf hin, dass die Promotion nicht nur für ein Produktgenre gedacht ist. Der Name dieses Ausschusses sagt demnach viel aus, dessen Zusammensetzung ebenfalls. Es sind Leute darunter, denen man sicher nicht vor- métrages documentaires (soit 3750 spectateurs effectifs) et de 5000 à 10’000 entrées pour les longs métrages de fiction. Cette mesure a suscité des contestations, notamment de la part des documentaristes. Pourquoi, selon vous, faut-il restreindre l’accès à l’aide liée au succès? Il faut comprendre cette restriction comme une conséquence de l’accent mis sur la promotion. En engageant plus de moyens pour développer de nouveaux instruments de promotion, les chances des films d’accéder à la salle et d’avoir plus de spectateurs s’en trouvent accrues. Il est donc logique d’augmenter les seuils de Succès Cinéma. On place ainsi la barre un petit peu plus haut: 5000 entrées dans toute la Suisse pour un documentaire bien distribué est une exigence relative en comparaison de l’investissement consenti pour sa promotion. Si on n’y arrive pas, autant arrêter tout de suite de faire du cinéma… Rappelons qu’il s’agit de Succès Cinéma et non de «Succès Arrosoir» ou «Arrosoir Cinéma»! werfen kann, aus der rein «kommerziellen Ecke» zu kommen: Die Verleiherin, der Verleiher sowie der Kinobetreiber sind meist im schwächsten Glied der einheimischen Produktion tätig, und das sind die guten Filme mit mittlerem Budget, d.h. jene, die im Wesentlichen den Schweizer Film ausmachen. Mit einigen Zugpferden und 10 bis 20 guten Filmen, die ihr Publikum finden, dürften der minimale Markt- CINE-BULLETIN 8/2006 23 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 24 brèves/kurz suite de la page 22 La question documentaire aux Rencontres de Vevey Lancées en 2004 par l’Association des scénaristes et réalisateurs de films (ARF/FDS), le Festival Images et Focal, les Rencontres de Vevey proposent cette année deux jours de projections et de réflexion sur le thème Cinéma documentaire pour les salles / cinéma documentaire pour la télévision. Si Visions du Réel a ouvert le débat en avril dernier (voir CB juin-juillet 2006), ce forum entend pour sa part offrir «l’occasion trop rare dans la profession de débattre de cinéma et de réalisation dans un cadre libre auquel ne supplée ni le rapport à la production, ni le miroir de la critique, ni l’accueil du public». (ml) Schweizer Kurzfilme in Huesca und Zagreb ausgezeichnet Im Juni erhielt am 34. Internationalen Filmfestival in Huesca (Spanien) der schweizerisch-argentinische Kurzfilm «Amancay» von Milagros Mumenthaler den Cacho PalleroPreis. «Wir sind dir treu», Dokumentarfilm von Michael Koch, erhielt eine lobende Erwähnung. Am Internationalen Animationsfilmfestival Animafest in Zagreb wurde der Film «Tarte aux pommes» von Isabelle Favez ebenfalls mit einer lobenden Erwähnung ausgezeichnet. (sf) www.huesca-filmfestival.com, www.animafest.hr Courts suisses distingués à Huesca et Zagreb Au 34e Festival internacional de cine de Huesca (Espagne), le Prix Cacho Pallero a été attribué en juin dernier au court métrage helvético-argentin «Amancay» de Milagros Mumenthaler. «Wir sind dir treu», documentaire de Michael Koch, a obtenu une mention spéciale du jury. Au 17e Festival international du film d’animation Animafest de Zagreb, «Tarte aux pommes» d’Isabelle Favez a également décroché une mention spéciale du jury. (sf) www.huesca-filmfestival.com, www.animafest.hr Wechsel im SFP-Präsidium Lukas Hobi ist der neue Präsident bei der Swiss Film Producers’ Association SFP. Er tritt die Nachfolge von Willy Egloff an. Für den zurückgetretenen Andi Huber ist neu Michael Steiger von C-Films in den Vorstand gewählt worden. (ng) Changement à la tête de la SFP Lukas Hobi succède à Willy Egloff à la présidence de l’Association suisse des producteurs de films (SFP). Autre changement au sein du comité directeur: Michael Steiger de C-Films remplace Andi Huber qui a démissionné. (ng) 24 CINE-BULLETIN 8/2006 Dani Levy provoziert die Deutschen «Mein Führer – Die wirklichste Wahrheit über Adolf Hitler» heisst der neue Film von Dani Levy, der im Januar anlaufen soll. Bereits jetzt stellen die Medien einmal mehr die Frage, ob sich das Thema für eine Parodie eignet. Die Hauptrolle im Film spielt der deutsche Komiker Helge Schneider. (ng) Dani Levy provoque les Allemands Intitulé «Mon Führer – La vérité vraie sur Adolf Hitler», le dernier film de Dani Levy doit sortir en janvier prochain. Une fois de plus, les médias s’interrogent déjà sur l’opportunité d’aborder ce sujet sur le ton de la parodie. Le rôle principal est tenu par le comique allemand Helge Schneider. (ng) Locarno täglich auf Star TV Star TV wird vom 2. bis 12. August eine tägliche Sendung über das Internationale Filmfestival Locarno ausstrahlen. Präsentatorin ist die frühere Miss Schweiz Tanja Gutmann. Für die Dauer des Festivals wird der Sender auch im Tessin auf dem Infokanal der Cablecom zu empfangen sein. (ng) Locarno sur Star TV Du 2 au 12 août, Star TV diffusera une émission quotidienne sur le Festival international de Locarno. La présentatrice, Tanja Gutmann, est une ancienne Miss Suisse. Pendant le festival, l’émission pourra être captée au Tessin sur le canal d’information de Cablecom. (ng) «Aimé S.» in Israel, «Tito» in der Schweiz Nach San Francisco, Bilbao, Moskau, Istanbul, Thessaloniki und vielen weiteren Destinationen in Europa setzt «Aimée S. emprisonnée en 1945» von Daniel Künzi seine beeindruckende Festivalkarriere fort und wird am Wettbewerb des internationalen Festivals Jewish Eye in Israel (28. Oktober bis 3. November) teilnehmen. Der Cineast hat auch «Missions chez Tito» realisiert, einen Dokumentarfilm über die Ärzte der Centrale sanitaire suisse, die den jugoslawischen Partisanen in ihrem Kampf gegen die nationalsozialistischen Besetzer zu Hilfe eilten. Der Film kommt am 15. September in Genf heraus. (ml) «Aimé S.» en Israël, «Tito» en Suisse Après San Francisco, Bilbao, Moscou, Istanbul, Thessalonique et bien d’autres destinations en Europe, «Aimée S. emprisonnée en 1945» de Daniel Künzi poursuivra sa belle carrière festivalière en compétition au Festival international Jewish Eye en Israël (28 octobre au 3 novembre). Le cinéaste a par ailleurs réali- sé «Missions chez Tito», documentaire dédié aux médecins de la Centrale sanitaire suisse partis soutenir les partisans yougoslaves contre l’occupant nazi, qui sortira le 15 septembre à Genève. (ml) stützung erheben, die den Verkäufern und Produzentinnen für die Promotion und den Verkauf ihrer Filme an internationalen Festivals zukommt. (ml) www.efp-online.com «Eugen» in Moskau Am 28. Internationalen Filmfestival in Moskau (23. Juni-2. Juli) wurde «Mein Name ist Eugen» von Michael Steiner in der Reihe National Hits gezeigt. Nach der ausserordentlichen Kinokarriere in der Schweiz (rund 575'000 Zuschauer) – welche diese Lausbubenkomödie als zweiterfolgreichster Schweizer Film hinter «Die Schweizermacher» klassiert – soll «Mein Name ist Eugen» im Januar 2007 in Deutschland mit 150 Kopien starten. (sf) www.miff.ru European Film Promotion à Shangai Neuf films européens bénéficiant du programme Film Sales Support de European Film Promotion (EFP) ont été présentés en juin au Festival de Shangai. Swiss Films étant membre de EFP, la Suisse peut prétendre à cette aide accordée aux vendeurs et producteurs pour la promotion et la vente de leurs films dans les festivals internationaux. (ml) www.efp-online.com «Eugen» à Moscou Le 28e Festival international du film de Moscou (23 juin au 2 juillet) a présenté «Je m’appelle Eugen» dans la section National Hits. Après son extraordinaire carrière dans le pays (575'000 spectateurs) – qui en fait le deuxième film suisse le plus vu après «Les faiseurs de Suisses» – la comédie de Michael Steiner sortira dans les salles allemandes en janvier prochain avec 150 copies. (sf) www.miff.ru Zwei schweizerische P.R.I.M.E.-Projekte Zwei Schweizer Produzenten haben von der Expertise des Programms P.R.I.M.E 2006 (siehe CB Januar 2006) profitiert, das zehn Filmprojekte aus Europa berücksichtigt hat: Gilles Roulin (Olympia Films) mit «A Rose for Maria» und Rolf Schmid (Fama Film) mit «Lullaby», einer deutschen Koproduktion von Reinhard Brundig (Pandora Film). Die nächsten Beratungen finden im September in Wien statt. (ml) www.prime-net.biz Deux projets suisses chez P.R.I.M.E Deux producteurs suisses ont bénéficié des expertises du programme P.R.I.M.E 2006 (voir CB janvier 2006), qui a retenu dix projets de films européens: Gilles Roulin (Olympia Films) avec «A Rose for Maria» et Rolf Schmid (Fama Film) avec «Lullaby», coproduction allemande de Reinhard Brundig (Pandora Film). La prochaine session se tiendra en septembre à Vienne. (ml) www.prime-net.biz European Film Promotion in Shanghai Neun europäische Filme profitierten vom Programm Film Sales Support der European Film Promotion (EFP) und wurden im Juni am Festival von Shanghai gezeigt. Da Swiss Films Mitglied von EFP ist, kann die Schweiz Anspruch auf diese Unter- Premiere von «Les Amants» von Vouillamoz «Les amants de la Dent Blanche», der die Rückkehr des ehemaligen Direktors der TSR, Raymond Vouillamoz, zur Kamera kennzeichnet, wird Ende August als Weltpremiere in Sitten gezeigt. Der Fernsehfilm ist am 13. September auf TSR zu sehen und kommt ungefähr zur selben Zeit auch als DVD heraus. (ml) Premières des «Amants» de Vouillamoz «Les amants de la Dent Blanche», qui marque le retour derrière la caméra de l’ancien directeur des programmes de la TSR Raymond Vouillamoz, sera montré fin août en première mondiale à Sion. Ce téléfilm sera diffusé le 13 septembre sur la TSR et sortira en DVD à la même période. (ml) «Greina» von Festival zu Festival Der in Italien bereits an den Festivals in Trient, Corto in Bra (Cuneo) und Cervino (Breuil-Cervinia und Valtournenche) sowie in den USA in Telluride gezeigte neue Dokumentarkurzfilm von Villi Hermann nimmt am Wettbewerb des 18. Internationalen Berg & Abenteuer Filmfestivals Graz in Österreich teil (8. bis 11. November). (ml) www.mountainfilm.com «Greina» dans les festivals Déjà présenté en Italie aux festivals de Trente, Corto in Bra (Cuneo) et Cervino (Breuil-Cervinia et Valtournenche), ainsi qu’aux Etats-Unis à Telluride, le nouveau court métrage documentaire de Villi Hermann sera en compétition au 18e Festival international du film de montagne et d’aventures de Graz en Autriche (8 au 11 novembre). (ml) www.mountainfilm.com suite page 28 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 25 Ce nom un peu complexe recouvre la promotion. Nous ne pouvions pas réformer la sémantique de la loi sur le cinéma qui n’a jamais utilisé ce mot! Le terme diversité indique quant à lui que la promotion n’est pas destinée à un seul genre de produit. La dénomination de cette commission en dit donc beaucoup, de même que sa composition. On y trouve des gens qu’on ne peut pas accuser d’être des «commerciaux» pur sucre. Les deux distributeurs et l’exploitant qui y siègent opèrent souvent dans le maillon le plus faible de la production nationale: les bons films à moyen budget, ceux-là mêmes qui constituent le cœur du cinéma suisse. Avec quelques locomotives et systématiquement 10 à 20 bons films qui trouvent leur public, le minimum de 5 % de part de marché peut être consolidé et les pics de 10 % ne sont pas exclus! Voilà ce qu’est un cinéma suisse sain: il aligne des bons (voire très bons) films de budget moyen qui dis- anteil von 5 % konsolidiert und Spitzen von 10 % möglich sein! Sie machen ein gesundes Schweizer Filmwesen aus: die guten (und sehr guten) Filme mit mittlerem Budget, guter Promotion und guter Auswertung. Ich wählte also Personen aus, die auf die Auswertung und den Verleih dieser Filme spezialisiert sind. Obwohl sie an gewisse Qualitätskriterien gekoppelt ist, erfolgt die traditionelle Starthilfe mehr oder weniger auto- © Heini Stucki Quelle est, précisément, la mission du sous-comité «Exploitation et diversité»? «Die Kunst der exakten Phantasie» von Beat Borter, im Kino in der Deutschschweiz ab 7. September posent d’une bonne promotion et d’une bonne exploitation. J’ai donc choisi des gens spécialisés dans l’exploitation et la distribution de ces films-là. Bien que soumise à certains critères liés à la qualité du film, la traditionnelle aide au démarrage est plus ou moins automatique. C’est un socle de base nécessaire qu’il conviendra cependant de développer dans une optique plus sélective. Philippe Clivaz, ancien directeur de l’Agence suisse du court métrage, est chargé d’expertiser les projets de films. Est-il prévu, comme l’ARF/ FDS et le Groupement suisse du film d’animation en ont émis le souhait, qu’il soit épaulé par des spécialistes concernant l’animation? matisch. Sie ist eine notwendige Basis, deren selektiver Aspekt aber ausgebaut werden sollte. Er interessiert mich übrigens sehr und ist ein Kleinod des Schweizer Films. Philippe Clivaz wird keine Probleme mit der Analyse der Projekte bis zu einem bestimmten Budget haben. Schwierig wird es, wenn Diskrepanzen auftauchen hinsichtlich der Kriterien, die festlegen, ob es sich um ein kleines, mittleres oder grosses Projekt handelt. Wir haben uns bereits als offen und flexibel erwiesen und Ausnahmen zugelassen. Philippe Clivaz, ehemaliger Direktor der Kurzfilm Agentur Schweiz, wird die Filmprojekte begutachten. Wird dem Wunsch des ARF/FDS und der Trickfilmgruppe Schweiz, er solle von Trickfilmspezialisten unterstützt werden, entsprochen? Wir von der Sektion Film sind uns der Besonderheiten des Trickfilms sehr wohl bewusst. A la Section du cinéma, nous sommes bien conscients des spécificités de l’animation, pour laquelle j’ai beaucoup d’intérêt. C’est un fleuron du cinéma suis- se. Philippe Clivaz n’aura pas de problème à analyser les projets jusqu’à un certain budget. La difficulté intervient quand il y a décalage avec les critères permettant de définir s’il s’agit d’un petit, moyen ou grand projet. Nous avons déjà fait preuve d’ouverture et de souplesse en tolérant des exceptions. Mais si Clivaz se heurte à un projet qui dépasse ses compétences, il pourra faire appel à un suppléant spécialisé dans l’animation. ■ Nouveautés de l’ordonnance sur l’encouragement du cinéma sous www.bak.admin.ch Texte original: français Aber wenn Philippe Clivaz an ein Projekt stösst, das seine Kompetenzen übersteigt, wird er eine Trickfilmfachperson beiziehen können. ■ Neuerungen Filmförderungsverordnung unter www.bak.admin.ch Originaltext: Französisch CINE-BULLETIN 8/2006 25 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 26 Etat des lieux du documentaire par l’ARC et la TSR Le 6 juin dernier, l’Association romande du cinéma (ARC) offrait la possibilité à la Télévision suisse romande (TSR) de faire le bilan de sa politique de coproduction, de programmation et de promotion en matière de documentaire et de court métrage. Irène Challand (Unité documentaire), Gaspard Lamunière (Achats et préachats) ainsi que Françoise Mayor (Courts métrages) ont pris la parole. Ambiance studieuse mais détendue. Par Frédéric de Balagué Alors que l’Appel des cinéastes documentaires suisses dénonce une diminution de l’aide fédérale au documentaire (voir CB novembre 2005 et compte rendu du débat nyonnais à Visions du Réel, CB juin-juillet 2006), il était bon de faire le point sur la politique menée par Irène Challand, responsable de l’Unité documentaire de la TSR secondée par Gaspard Lamunière. L’occasion de mieux connaître aussi les intentions de la télévision romande concernant les courts métrages suite à la nomination de Françoise Mayor, qui prend le relais de Michel Schopfer. Cette initiative concluait l’as- semblée générale annuelle de l’ARC1. Frédéric Gonseth, président de l’ARC, a ouvert la séance par ce rappel: «Le documentaire est un genre extrêmement fragile qui, en Suisse romande, ne vivrait pas sans l’aide de la télévision. Le Pacte de l’audiovisuel est la structure qui règle les échanges entre la profession indépendante et la SSR. Comme chaque année, nous faisons le bilan de cette collaboration par secteur.» Bilan certes positif, «puisque, poursuit Gonseth, la télévision a permis à des documentaires TV de sortir au cinéma ou à des documentaires de cinéma de se Gespräch über den Dokumentarfilm mit ARC und TSR Am 6. Juni lud die Association romande du cinéma (ARC) das Westschweizer Fernsehen (TSR) zu einem Podium über Koproduktionspolitik, Programmgestaltung und Promotion des Dokumentarfilms und des Kurzfilms ein. Irène Challand (Abteilung Dokumentarfilm), Gaspard Lamunière (Käufe und Vorkäufe) sowie Françoise Mayor (Kurzfilme) äusserten sich in einem engagierten, aber entspannten Gespräch. Von Frédéric de Balagué Im Nachgang zum Aufruf der Schweizer Dokumentarfilmer, in dem die Reduktion der Bundeshilfe für den Dokumentarfilm angefochten wird (siehe CB November 2005 und Bericht über die Debatte bei Visions du Réel in Nyon, CB Juni-Juli 2006), schien es angebracht, eine Bilanz der Politik Irène Challands zu ziehen. Sie ist bei der TSR für den Dokumentarfilm verantwortlich und wird in Zukunft von Gaspard Lamunière unterstützt. Es bot sich auch die Gelegenheit, die Pläne des Westschweizer Fernsehens in Bezug auf den Kurzfilm besser kennen zu lernen, jetzt, da Françoise 26 CINE-BULLETIN 8/2006 Mayor den bisher dafür verantwortlichen Michel Schopfer ablöst. Das Gespräch beschloss die jährliche Generalversammlung der ARC1. Frédéric Gonseth, Präsident von ARC, betonte gleich zu Beginn der Versammlung: «Der Dokumentarfilm ist ein extrem fragiles Genre, das in der Westschweiz ohne die Hilfe des Fernsehens nicht bestehen könnte. Der Pacte de l’audiovisuel ist die Struktur, die den Austausch zwischen den unabhängigen Filmschaffenden und der SRG regelt. Wie jedes Jahr ziehen wir die Bilanz dieser Zusammenarbeit nach Sektoren aufgeschlüsselt.» faire à la télévision, puis de sortir en salle, selon toute une politique concertée d’ajustements». Seule ombre au tableau selon le président de l’ARC, le déplacement des moyens alloués par la Confédération du documentaire vers la fiction. Une collaboration fructueuse Si la responsable de l’Unité documentaire pense que la relation entre l’Office fédéral de la culture (OFC), la TSR et les indépendants devrait être stimulée, elle salue la mise en place à Berne d’une seule commission d’experts pour le documentaire, qu’il soit de télévision ou de cinéma, et salue le dialogue établi par Nicolas Bideau. En ce qui concerne le Pacte, elle souligne que «la TSR a engagé ces cinq dernières années 750'000 francs par an pour les coproductions, montant passé à un million et à 1'060'000 francs en 2006». Irène Challand a augmenté la lisibilité du documentaire à la TSR avec les cases Histoire vivante, doc du Lundi, doc ch, doc Visions du Réel, doc Nature, doc Expéditions et doc Evénement en prime time. Zweifellos eine positive Bilanz, «da das Fernsehen den TV-Dokumentarfilmen den Weg ins Kino geebnet und den Kinodokumentarfilmen die Produktion im Rahmen des Fernsehens mit anschliessendem Kinostart ermöglicht hat. Dies dank einer konzertierten Politik und vielen Justierungen», fuhr Gonseth fort. Der einzige Haken an der Sache sei die Verlagerung der Bundesgelder vom Dokumentarfilm zum Spielfilm, sagte der Präsident von ARC. Eine fruchtbare Zusammenarbeit Zwar sollte die Beziehung zwischen dem Bundesamt für Kultur (BAK), der TSR und den Unabhängigen nach Meinung von Irène Challand intensiviert werden, doch sie begrüsse die Einrichtung eines einzigen Expertenausschusses für den Fernsehund den Kinodokumentarfilm in Bern, und sie begrüsse auch den von Nicolas Bideau angeregten Dialog. Was den Pacte betrifft, so betonte sie, «dass die TSR in den vergangenen fünf Jahren 750'000 Franken pro Jahr Pour mémoire, «Exit», «Mais im Bundeshuus - Le génie helvétique» et «Le souffle du désert» ont bénéficié de cette case qui précède le débat de l’émission Infrarouge. Pour la période 2003-2005, la TSR rappelle qu’elle a été associée à 75 coproductions, dont 10 pour le cinéma. Parmi les contrats TV, 12 films ont été exploités en salle. Il y a donc eu 22 sorties au cinéma sur les 75 documentaires soutenus. En 2006, 16 projets ont été lancés, dont 2 pour le grand écran. Sur les 75 films réalisés en 2003-2005, 43 ont été diffusés en prime time, dont 8 sur TSR1. L’expérience se révèle particulièrement concluante puisque ces films ont obtenu une part de marché de 6 à 8 % sur TSR2. «Ce sont des succès très encourageants, souligne Irène Challand, puisque la chaîne Arte obtient 3,4 % de part de marché en France et 0,9 % en Allemagne. Par ailleurs, ce sont les objectifs atteints par la Schweizer Fernsehen (SF) avec la fiction.» Dès lors, Frédéric Gonseth déplore l’absence de tels succès sur la SF, ce qui con- in Koproduktionen investiert, den Betrag dann auf eine Million und im Jahr 2006 auf 1'060'000 Franken angehoben hat». Irène Challand hat die Sichtbarkeit des Dokumentarfilms bei TSR mit den Sendungen Histoire vivante, doc du Lundi, doc ch, doc Visions du Réel, doc Nature, doc Expéditions und doc Evénement in der Prime Time verstärkt. Es sei daran erinnert, dass «Exit», «Mais im Bundeshuus» und «Le souffle du désert» von diesem Sendegefäss unmittelbar vor der Debatte in der Sendung Infrarouge profitiert haben. Von 2003 bis 2005 beteiligte sich die TSR an 75 Koproduktionen, darunter 10 für das Kino. Von den Fernsehverträgen wurden 12 Filme im Kino ausgewertet. Es fanden also 22 der 75 unterstützten Dokumentarfilme den Weg ins Kino. 2006 wurden 16 Projekte lanciert, darunter 2 fürs Kino. Von den 75 zwischen 2003 und 2005 realisierten Filmen wurden 43 in der Prime Time, darunter 8 in TSR1 ausgestrahlt. Das Ergebnis war besonders befriedigend, da die Filme auf TSR2 einen Markt- CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 ditionne lourdement les décisions prises par Berne. Autre point fort, selon la responsable de la TSR, le dynamisme des producteurs romands sur la scène internationale. Efforts encouragés par la chaîne, de plus en plus présente lors des pitchings à l’occasion desquels se signent les préachats. Gaspard Lamunière signale ceux de l’Union européenne de radiotélévision (UER) qui ont lieu deux fois par an, les ateliers de l’Eurodoc qui apprennent à «pitcher» en anglais ou encore le forum d’Amsterdam, avant de confirmer que «la TSR est de nouveau un partenaire pré- Page 27 sent» et qu’«elle aide volontiers cinéastes et producteurs indépendants à y mettre le pied». Et il ajoute: «Cela permet de mieux cerner les tendances du marché et de remodeler un projet cinéma au format TV si trois ou quatre chaînes sont intéressées.» Frédéric Gonseth émet cependant une réserve: «Le système d’aide à la production mis en place marche tellement bien qu’il est relativement plus aisé de monter un projet TV que cinéma. Ne va-t-on pas dès lors délaisser le cinéma?» Ce à quoi Irène Challand répond par la négative: «D’une part, de nombreux projets sont acceptés par «Opération Shakespeare à la Vallée de Joux» d’Anne Cuneo, à l’affiche en Suisse romande depuis le 14 juin anteil zwischen 6 und 8 % erreichten. «Dies sind sehr ermutigende Erfolge», betonte Irène Challand. «Arte erzielt in Frankreich einen Marktanteil von 3,4 % und in Deutschland 0,9 %. Sie entsprechen übrigens den von Schweizer Fernsehen (SF) mit dem Spielfilm erzielten Quoten.» Frédéric Gonseth bedauerte den mangelnden Erfolg im SF, der die in Bern getroffenen Beschlüsse stark beeinflusse. Eine weitere Stärke liege in der Dynamik der Westschweizer Produzenten auf internationaler Ebene, sagte die TSR-Vertreterin Irène Challand. Die TSR unterstütze diese Bemühungen und sei immer häufiger bei den Pitchings anwesend, wo die Vorkäufe unterzeichnet werden. Gaspard Lamunière verwies auf die Pitchings der Europäischen Rundfunkunion (EBU), die zweimal jährlich stattfinden, auf die Workshops von Eurodoc, an denen «Pitching» auf Englisch gelernt werden kann, und auf das Forum in Amsterdam und bestätigte darauf, dass die «TSR auch in dieser Beziehung eine verlässliche Partnerin ist und den unabhängigen Filmschaffenden und Produzenten gerne hilft, erste Kontakte zu knüpfen». Er fügte bei: «Dies erlaubt, die Markttrends besser abzuschätzen und ein Kinoprojekt anzupassen, wenn drei oder vier Sender am TV-Format interessiert sind.» Frédéric Gonseth äusserte einen Vorbehalt: «Das System, das zur Unterstützung der Produktion eingeführt wurde, läuft so gut, dass es einfacher ist, ein Fernsehprojekt zu verwirklichen als ein Kinoprojekt. Wird das Kino dadurch nicht vernachlässigt?» Irène Challand verneinte: «Einerseits werden viele Projek- Berne. D’autre part, il n’est pas question pour la TSR d’imposer une vision unique de ce que doit être le documentaire: nous encourageons chacun à garder sa personnalité et sa touche artistique!» Internet et courts métrages Autre dossier de poids évoqué lors de la table ronde: la diffusion des œuvres via le site internet de la TSR. Cette éventualité offrirait une seconde chance aux films, mais la question des droits est encore à l’étude au niveau national. Les cinéastes présents réclament une meilleure information sur les taux d’écoute de leurs films à l’antenne. Enfin, la promotion des productions du Pacte qui sortent en salle reste une question délicate, puisque l’Office fédéral de la communication (OFCOM) ne permet pas à la TSR de faire des bandes de lancement pour les films qu’elle coproduit. Aussi, d’aucuns demandent que des liens apparaissent entre le site de la TSR et celui des producteurs indépendants. Quant à Françoise Mayor, res- te in Bern genehmigt. Andererseits kommt es für die TSR nicht in Frage, vorzugeben, wie ein Dokumentarfilm zu sein hat. Wir ermutigen alle, sich selber treu zu bleiben und ihre künstlerische Handschrift zu bewahren!» Internet und Kurzfilme Ein weiteres wichtiges Thema am Podiumsgespräch: die Verbreitung von Werken über die Website der TSR. Diese Möglichkeit böte den Filmen eine zweite Chance, doch vorerst werden die rechtlichen Fragen auf nationaler Ebene abgeklärt. Die anwesenden Filmschaffenden forderten eine bessere Information über die Einschaltquoten für ihre Filme. Die Promotion der Pacte-Produktionen, die im Kino herauskommen, bleibt eine heikle Frage, da das Bundesamt für Kommunikation (BAKOM) der TSR nicht erlaubt, Trailers von ihren Koproduktionen herzustellen. Einige Anwesende schlugen vor, die Website der TSR mit den Sites der unabhängigen Produzenten zu verlinken. ponsable de la coproduction des courts métrages, elle rappelle que seule une case est dévolue au genre sur la TSR, le dimanche entre 19 h 20 et 20 h, et qu’elle est tributaire du sport ou de tout autre actualité. En 2005, entre 12 et 13 courts ont été coproduits pour un budget de 130'000 francs, soit 10'000 francs par projet en moyenne. L’idée est de mieux répartir cette manne, en soutenant le professionnalisme et en se calant directement sur le calendrier de l’OFC. La question des collections de formats très courts, mises au concours depuis trois ans avec un certain succès, a aussi été abordée. Dans l’ensemble, la ligne éditoriale restera très ouverte, l’aide allant aux projets les plus prometteurs. ■ 1. Voir le nouveau site de l’ARC: www.arcinema.ch Texte original: français Françoise Mayor, verantwortlich für die Koproduktion von Kurzfilmen, erinnerte daran, dass es für dieses Genre nur ein TSR-Sendegefäss gibt, und zwar jeweils am Sonntag zwischen 19.20 und 20.00 Uhr, und dass es mitunter dem Sport oder der Aktualität weichen müsse. Im Jahr 2005 seien zwischen 12 und 13 Kurzfilme koproduziert worden – mit einem Budget von 130'000 Franken, beziehungsweise im Durchschnitt 10'000 Franken je Projekt. Es bestehe die Absicht, dieses Geld durchs Forcieren der Professionalität und mit einer Angleichung an die BAK-Optionen besser zu verteilen. Auch die Frage der Kurzfilmreihen, die seit drei Jahren mit einigem Erfolg ausgeschrieben waren, wurde angesprochen. Insgesamt werde die produktionelle Linie sehr offen bleiben, und unterstützt würden viel versprechende Projekte. ■ 1. Siehe neue Website der ARC: www.arcinema.ch Originaltext: Französisch CINE-BULLETIN 8/2006 27 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 28 brèves/kurz Originalzeichnungen in der Galerie Papiers Gras (bis 5. August). Dieses neue «Jeu» und sechs weitere Trickfilme des Cineasten standen auch im Programm des Sommerfestivals der Cinémathèque suisse, die ihm eine Carte blanche gab. Seine Wahl umfasste «Rush» von Claude Luyet und Xavier Robel, «Le carré de lumière» von Claude Luyet, «Wolkenbruch» von Simon Eltz, «Saint-Valentin» von Antoine Guex, «Les saisons quatre à quatre» und «La chanson du pharmacien» von Daniel Suter. (ml) suite de la page 24 Roland Cosandey erhält den Jean-Mitry-Preis Der Westschweizer Filmhistoriker Roland Cosandey erhält den JeanMitry-Preis der 25. Stummfilmtage von Pordenone (Italien). Der Dozent und Co-Direktor des Festivals Images in Vevey teilt sich die Auszeichnung mit dem Franzosen Laurent Mannoni. Cosandey, der an den Kunsthochschulen Lausanne und Luzern unterrichtet, hat sich auf die Anfänge der Cinematografie spezialisiert. Ausserdem hat er für Memoriav, den Verein zur Erhaltung des audiovisuellen Kulturgutes der Schweiz, ein Verfahren entwickelt, mit dem alte Filme konserviert werden können. (ng) Roland Cosandey reçoit le Prix Jean-Mitry L’historien romand du cinéma Roland Cosandey a reçu le Prix JeanMitry aux 25e Journées du film muet de Pordenone (Italie). Le maître de conférences et codirecteur du Festival Images de Vevey partage cette distinction avec le Français Laurent Mannoni. Cosandey, enseignant aux hautes écoles d’art de Lausanne et de Lucerne, s’est spécialisé dans la genèse du cinématographe. Pour Memoriav, association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse, il a aussi développé un procédé de conservation des films anciens. (ng) Die kulturelle Vielfalt drängt Während der Zeitplan des Bundesamtes für Kultur den Abschluss des Verfahrens erst für Ende 2008 vorsieht, drängt die Schweizer Koalition für die kulturelle Vielfalt Bundesrat Pascal Couchepin, die beiden Unesco-Konventionen über den Schutz des immateriellen Kulturerbes (2003) und über den Schutz und die Förderung der Vielfalt kultureller Ausdrucksformen (2005) so schnell wie möglich zu ratifizieren. Die Schweiz, die sich an den Verhandlungen beteiligte, die im vergangenen Oktober zur Konvention über die kulturelle Vielfalt führten, soll sich für die Umsetzung dieser beiden Texte auf internationaler Ebene stark machen. (ml) www.coalitionsuisse.ch Urgence pour la diversité culturelle Alors que le calendrier de l’Office fédéral de la culture ne prévoit l'aboutissement de la procédure qu’à fin 2008, la Coalition suisse pour la diversité culturelle exhorte Pascal Couchepin de ratifier au plus vite les deux conventions de l'Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003) et pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (2005). Il s’agit pour la Suisse, qui a 28 CINE-BULLETIN 8/2006 Le producteur de Hugofilm Christof Neracher (debout, 6e depuis la gauche) représentait la Suisse aux Producers on the Move 2006 à Cannes Der Hugofilm Produzent Christof Neracher (stehend, 6. von links), Schweizer Teilnehmer an den Producers on the Move 2006 in Cannes pris part aux négociations ayant abouti en octobre dernier à l'adoption de la Convention sur la diversité culturelle, de s’engager ainsi pour la mise en œuvre internationale de ces deux textes. (ml) www.coalitionsuisse.ch Schweizer Nächte in La Broye Allzu oft fehlt die einheimische Produktion in den Programmen der zahllosen sommerlichen OpenairVorführungen. Nun widmete ihr aber das 7. Openair Drive-in von La Broye (Moudon) zwei Swiss Nights mit zwei Langfilmen und drei Kurzfilmen. Im Programm standen: «Grounding» von Michael Steiner, «Tout un hiver sans feu» von Greg Zglinski, «Chyenne» von Alexander Meier, «Banquise» von Claude Barras und Cédric Louis sowie «Le cri du sapin» von Raphaël Michoud und Samuel Vuillermoz. (ml) Nuits suisses à la Broye Trop souvent absente des programmes de projections en plein air qui foisonnent chaque été, la production nationale a eu droit à deux Swiss Nights avec deux longs et trois courts métrages au 7e Open air drive in de la Broye (Moudon). Au programme: «Grounding» de Michael Steiner, «Tout un hiver sans feu» de Greg Zglinski, «Chyenne» d’Alexander Meier, «Banquise» de Claude Barras et Cédric Louis, ainsi que «Le cri du sapin» de Raphaël Michoud et Samuel Vuillermoz. (ml) Zweiköpfige Geschäftsleitung bei Zodiac Pictures Seit dem 1. Juli unterstützt der Produzent Reto Schaerli seinen Kollegen Lukas Hobi in der Geschäftsleitung von Zodiac Pictures und hat auch einen Sitz im Verwaltungsrat. (ml) www.zodiacpictures.com Direction bicéphale chez Zodiac Pictures Depuis le 1er juillet, le producteur Reto Schaerli a rejoint son collègue Lukas Hobi à la direction de Zodiac Pictures et siège désormais aussi au conseil d’administration. (ml) www.zodiacpictures.com Schweizer Präsenz in Karlovy Vary Am 41. Internationalen Filmfestival in Karlovy Vary (30. Juni-8. Juli) nahmen auch heuer Schweizer Produktionen teil: «Ryna» von Ruxandra Zenide (Wettbewerb East of the West), «Josh’s Trees» von Peter Entell (Another View), «KussKuss» von Sören Senn (Variety Critic’s Choice) sowie die von der Schweiz mitproduzierten Spielfilme «Slumming» des Österreichers Michael Glawogger (Dschoint Ventschr) und «La vie ne me fait pas peur» der Französin Noémie Lvovsky (Vega Film). (sf) www.kviff.com Présence suisse à Karlovy Vary Le 41e Festival international du film de Karlovy Vary (30 juin au 8 juillet) a présenté cette année plusieurs productions suisses: «Ryna» de Ruxandra Zenide (compétition East of the West), «Les arbres de Josh» de Peter Entell (Another View), «KussKuss» de Sören Senn (Variety Critic’s Choice) ainsi que les coproductions «Slumming» de l’Autrichien Michael Glawogger (Dschoint Ventschr) et «La vie ne me fait pas peur» de la Française Noémie Lvovsky (Vega Film). (sf) www.kviff.com Neues «Jeu» von Georges Schwizgebel Am 24. Juni war die Vorführung des neuesten Films von Georges Schwizgebel in Genf zugleich der Startschuss für eine Ausstellung von Nouveau «Jeu» de Georges Schwizgebel Le 24 juin dernier, la projection genevoise du dernier film de Georges Schwizgebel a aussi donné le coup d’envoi à une exposition de dessins originaux à la Galerie Papiers Gras (jusqu’au 5 août). Ce nouveau «Jeu» et six autres films d’animation du cinéaste étaient par ailleurs au programme estival de la Cinémathèque suisse, qui lui donnait aussi une carte blanche. Son choix s’est porté sur «Rush» de Claude Luyet et Xavier Robel, «Le carré de lumière» de Claude Luyet, «Wolkenbruch» de Simon Eltz, «Saint-Valentin» d’Antoine Guex, «Les saisons quatre à quatre» et «La chanson du pharmacien» de Daniel Suter. (ml) Aargauer Kulturpreis für Samir Der Regisseur und Filmproduzent Samir erhält dieses Jahr den Aargauer Kulturpreis der AZ Medien Gruppe. Der Preis ist mit 25'000 Franken dotiert. Er wurde Samir an einer Feier im Juli überreicht. Die Jury würdigt damit einen innovativen und eigenständigen Filmemacher, der nicht nur hervorragende eigene Werke geschaffen hat, sondern als Produzent und kulturpolitisch Engagierter zum aktuellen Erfolg des Schweizer Films beigetragen hat. (ng) Prix argovien de la culture pour Samir C’est au réalisateur et producteur Samir qu’est attribué cette année le Prix argovien de la culture décerné par le groupe de presse AZ. Doté de 25'000 francs, il lui a été remis lors d’une cérémonie qui s’est tenue en juillet dernier. Le jury honore ainsi un auteur novateur et indépendant, qui a non seulement créé des œuvres remarquables, mais aussi contribué au succès actuel du cinéma suisse par son activité de producteur et son engagement dans la politique culturelle. (ng) suite page 32 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 30 Le pouvoir des DVD Le marché suisse du film, entre cinéma et vidéo, tel est le titre de l’étude que vient de publier l’Office fédéral de la statistique (OFS). Elle explore le marché de la vidéo, qui a pris un nouvel essor avec la technologie DVD, et aboutit à un constat surprenant: le DVD est bon pour le cinéma. Par Nicole Greuter Au moment où l’influence du DVD sur le fléchissement de la fréquentation des salles suscite maintes spéculations, où cette technologie concurrence fortement le cinéma et où le lancement d’un film fait toujours plus figure de tremplin promotionnel pour la vente du DVD, cette publication de l’OFS tombe à pic. Nouvelle contribution à l’étude thématique Panorama cinématographique suisse, Le marché suisse du film, entre cinéma et vidéo décortique, chiffres et faits à l’appui, le succès impressionnant des DVD sur le marché et dans la société. Elle examine aussi les retombées d’un tel engouement pour le cinéma. En revanche, les thèmes brûlants que sont le DRM (Di- gital Rights Managment) ou les développements de l’accès aux œuvres en ligne sont éludés. Pas d’effets négatifs sur le cinéma… Depuis cinq ans environ, le DVD triomphe, comme le démontre la progression des achats d’appareils évoquée par l’OFS. En 2005, près d’un demi-million de lecteurs (109'000 en 2000), 75'000 installations de home cinema (aucun en 2000) et 30'500 magnétoscopes VHS (254'000 en 2000) ont été vendus en Suisse. Aujourd’hui, plus de 90 % des ménages suisses possèdent un téléviseur, et la moitié dispose aussi d’un lecteur VHS ou DVD. Presque un ménage équipé sur quatre s’est offert un home ci- Die Macht der DVD Der Schweizer Filmmarkt zwischen Kino und Video heisst die soeben veröffentlichte Broschüre des Bundesamtes für Statistik. Sie analysiert den Video-Markt, der durch die DVD-Technologie neuen Auftrieb erhalten hat und kommt zu einem überraschenden Schluss: Die DVD fördert das Kino. Von Nicole Greuter In einem Moment, in dem über den Einfluss der DVD auf die sinkenden Kino-Eintritte spekuliert wird, der Stand der DVDTechnik zu einer echten Konkurrenz für das Kino geworden ist und der Kinostart immer mehr zu einem Promotionsinstrument für den Verkauf von DVDs wird, kommt die soeben veröffentlichte Studie des Bundesamtes für Statistik (BFS) zum Thema Schweizer Filmmarkt zwischen Kino und Video gerade richtig. Die Publikation, welche zur thematischen Reihe Kinolandschaft Schweiz gehört, belegt mit Zahlen und Fakten zum einen den eindrücklichen Erfolg der DVD auf dem Markt und in der Gesellschaft. Zum andern fragt sie nach den Auswirkun- 30 CINE-BULLETIN 8/2006 gen dieses Booms auf das Kino. Brennende Themen wie das Digital Rights Managment (DRM) oder die Entwicklungen im Online-Bereich werden dabei allerdings ausgeklammert. Keine negativen Auswirkungen auf das Kino... Seit rund fünf Jahren ist die DVD auf Siegeszug. Dies veranschaulichen etwa die Verkaufszahlen von Abspielgeräten, welche die BFS-Studie zitiert. 2005 wurde in der Schweiz rund eine halbe Million DVD-Geräte verkauft (2000: 109'000), 75'000 HomeCinema-Anlagen (2000: keine) und 30'500 VHS-Geräte (2000: 254'000). In über 90 % der Schweizer Haushalte steht heute ein Fernseher, davon in jedem nema. On peut dès lors affirmer que la Suisse compte actuellement quelque 300'000 «salles de cinéma» à domicile. En dépit de ce glissement du film et de la salle de projection vers un domaine privé dont l’ampleur croit à vue d’œil, l’étude de l’OFS estime que ce phénomène ne nuit pas aux entreprises cinématographiques. Au contraire de la télévision, dont la propagation au cours de ces cinquante dernières années a directement contribué à la disparition des salles de cinéma, il est impossible d’établir un quelconque rapport entre le succès foudroyant du DVD et les récentes baisses des entrées dans les salles. Rien ne permet donc de conclure au remplacement d’un mode de consommation par un autre: l’effondrement de la fréquentation des salles, depuis 2004, irait même de pair avec le recul des ventes et des locations de DVD. Un regard sur le graphique qui compare les recettes du marché vidéo avec celles des cinémas met toutefois en évidence un autre effet: depuis 2000, les parts de marché se sont inversées. Jusqu’en 1999, l’exploitation en salles représentait encore la majeure partie des recettes d’un film. En une nuit ou presque, le marché de la vidéo a pris le dessus. Sur un chiffre d’affaires de 600 millions de francs, 64 % reviennent désormais au secteur de la vidéo. Si cette évolution ne s’avère pas préjudiciable au cinéma, il n’en demeure pas moins que les exploitants ne tirent aucun profit de cette poule aux œufs d’or. Aujourd’hui, les ventes de DVD représentent 90 % du commerce de détail, ce que confirme un chapitre de l’étude consacré à l’analyse minutieuse des ventes et que tout un chacun constate depuis belle lurette: trouver des cassettes VHS à l’étal des commerces de vente et de prêt est presque devenu mission impossible. Comparé au chiffre d’affaires des ventes de DVD, celui de la location est en outre négligeable. Les tarifs, relativement élevés en Suisse, en sont la cause. Le prix de vente moyen d’un DVD, en revanche, se rapproche de plus en plus de celui d’un bil- zweiten auch ein Video- und ein DVD-Gerät. Fast jeder vierte Haushalt mit DVD-Gerät verfügt wiederum über eine HomeCinema-Anlage. Das heisst, bereits heute gibt es in der Schweiz rund 300'000 «private Kinos». Trotz dieser, für den kurzen Zeitraum doch recht umfassenden Verlagerung von Film und Kino in den privaten Bereich kommt die BFS-Studie zum Schluss, dass sich daraus keine negativen Auswirkungen für die KinoBetriebe ergeben. Im Gegensatz zum Fernsehen, zwischen dessen Verbreitung in den vergangenen 50 Jahren und dem Kinosterben sich ein direkter Bezug nachweisen lässt, ist zwischen dem Siegeszug der DVD und den jüngst sinkenden Kino-Eintrittszahlen kein Zusammenhang erkennbar, der auf die Austauschbarkeit der beiden Rezeptionsweisen schliessen liesse. So geht etwa der Einbruch der Kino-Eintrittszahlen ab 2004 einher mit dem sinkenden Verkauf und Verleih von DVDs. Ein Blick auf die Grafik, welche die Einnahmen aus dem Video- Markt mit jenen aus den Kinosälen vergleicht, verrät jedoch etwas anderes: Im Jahr 2000 wurden die Marktanteile vollständig auf den Kopf gestellt. Bis 1999 machte die Kinoauswertung noch den Hauptanteil der Filmeinnahmen aus. Quasi über Nacht hat sich das Gewicht zugunsten des Video-Markts verlagert. Bei einem Umsatz von 600 Mio. Franken entfallen heute 64 % auf den Video-Bereich. Diese Entwicklung geht zwar nicht auf Kosten des Kinos, trifft aber ihre Betreiber insofern, als sie an diesem massiv gestiegenen Umsatz keinen Anteil haben. 90 % des Video-Detailhandels gehen heute auf das Konto von DVD-Verkäufen. Dies bestätigt denn auch, was in einem anderen Kapitel der Studie detailliert aufgezeigt wird und längst vermutet wurde: Die VHS-Kassette ist kaum noch in den Regalen der Verkaufs- und Verleihstellen zu finden. Der Umsatz, der mit dem Verleih von DVDs erzielt wird, ist im Vergleich zu den Verkaufszahlen marginal, wobei dafür die gleich gebliebenen CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 let de cinéma. Depuis 1998, son prix a été amputé d’une bonne moitié! …et même des effets positifs Selon l’étude de l’OFS, l’effet négatif du DVD est relatif, dans la mesure où il insuffle au public «le goût du cinéma». La qualité de l’image et du son, les versions en plusieurs langues et les éventuels bonus figurent au nombre des facteurs décisifs incitant les consommateurs de DVD à en voir davantage, et même à devenir des cinéphiles. Ces affirmations de l’OFS s’appuient sur une enquête européenne réalisée en 2005 par le Centre national de la cinéma- hohen Preise in der Schweiz verantwortlich gemacht werden. Der durchschnittliche Preis einer DVD hingegen hat sich stetig jenem eines Kino-Tickets angenähert. Eine DVD kostet heute nur noch halb so viel wie 1998. ...sogar positive Auswirkungen auf das Kino Laut BFS-Studie wirkt sich die DVD aber nicht nur nicht negativ auf das Kino aus, sondern bringt im Gegenteil, «das Publikum auf den Kino-Geschmack». Unter den ausschlaggebenden Faktoren werden etwa die Qualität von Bild und Ton, die Mehrsprachigkeit, aber auch die «Boni» vermutet, welche Lust auf mehr machen und den DVD-Konsumenten cinephiler Page 31 tographie (CNC), à Paris. Selon cette étude, la moitié des personnes interrogées s’intéresse à davantage de genres depuis l’apparition du DVD et un tiers d’entre elles voit plus de films en version originale provenant de différents pays. Dans les faits, jamais l’offre de films n’a été si vaste ni si variée qu’aujourd’hui. L’Association suisse du vidéogramme (ASV) évalue le catalogue à 40'000 titres, comportant des anciens films et des nouveautés, ainsi que des produits non cinématographiques comme les séries, les spectacles, etc. Contrairement à la cassette VHS, le DVD recèle donc un potentiel de développement qui lui permet de concurrencer sérieusement les entreprises de projection. Cette rivalité s’est encore accrue avec l’entrée en scène du home cinema, dont la qualité visuelle se rapproche de plus en plus de celle de la salle de projection. Au point que le visionnement d’un film à la maison sur DVD est devenu un acte social, souligne aussi l’étude dans sa conclusion. Faire son cinéma à domicile ne signifie cependant pas que l’acte d’entrer dans une salle est banni, mais au contraire stimulé: «Plus une personne consomme de DVD, plus elle va au cinéma», affirme l’OFS en s’appuyant sur le renversement werden lassen. Das BFS stützt sich dabei auf eine europäische Untersuchung des Centre National de la Cinématographie in Paris (CNC) von 2005, wonach die Hälfte der Befragten seit Aufkommen der DVD mehr unterschiedliche Genres und ein Drittel von ihnen mehr Filme in der Originalsprache und aus verschiedenen Ländern anschauen. In der Tat war das Filmangebot noch nie so gross und vielfältig wie heute. Auf 40'000 Titel, ältere Filme und Neuerscheinungen schätzt der Schweizerische Video-Verband (SVV) den Stand des Katalogs von 2005, darunter auch Nicht-Filme wie Serien, Shows etc. Die DVD verfügt also über ein Entwicklungspotential, das die VHS-Kassette noch nicht hatte, und lässt sie zu einer ernsthaften Konkurrenz für das Kino werden. Umso mehr, als mit dem Home-Cinema die Verhältnisse im Privathaushalt immer kinoähnlicher werden und – wie die Studie in ihrem Schlusswort anmerkt – auch das Anschauen eines Films zuhause auf DVD zu einem gesellschaftlichen Akt geworden ist. Dennoch ersetzt das Heimkino nicht den KinoBesuch, sondern fördert ihn sogar. «Je mehr DVDs eine Person konsumiert, desto häufiger geht sie auch ins Kino» lautet das Fazit des BFS, das auf der Umkehrung der oben erwähnten CNC-Studie gründet. Eine Person, die im Schnitt mindestens einmal pro Woche ins Kino geht, schaut sich demnach im Monat observé par l’étude du CNC citée plus haut. Une personne qui va au cinéma une fois par semaine en moyenne visionne en effet 8,35 DVD par mois, tandis que la consommation mensuelle du ronchon qui n’y met jamais les pieds n’est que de 5,15 DVD. ■ Aperçu cinématographique suisse 2006: le marché du film, entre cinéma et vidéo. Commande: tél. 032 713 60 60, fax 032 713 60 61, order@bfs.admin.ch (réf. 6380600, gratuit). Téléchargement: www.statistik.admin.ch Texte original: allemand auch 8,35 DVDs an, während ein Kinomuffel, der nie ins Kino geht, nur 5,15 DVDs konsumiert. ■ Kinolandschaft Schweiz 2006: Der Schweizer Filmmarkt zwischen Kino und Video. Bestellnummer: 638-0600, kostenlos. Tel.: 032 713 60 60, order@bfs. admin.ch, Fax: 032 713 60 61. Download: www.statistik.admin.ch Originaltext: Deutsch CINE-BULLETIN 8/2006 31 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 32 brèves/kurz Taktlosigkeit in den Augen mancher Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter der Direktion für Entwicklungszusammenarbeit, die das Departement für auswärtige Angelegenheiten bei der Promotion unterstützen sollte. Diese religiöse Konotation veranlasste denn auch die islamischen Länder, den Roten Halbmond zu gründen – ganz zu schweigen vom Roten Kristall, dank dem nun auch die israelische und palästinensischen Hilfsgesellschaften der internationalen Bewegung angegliedert werden konnten. Der Ende Juni am 46. Fernsehfestival von Monte-Carlo präsentierte Film setzt seine internationale Karriere dennoch mit dem «Segen» des Roten Kreuzes fort. (ml) suite de la page 28 Condor change de nom Fondée en 1947 sous le nom de Condor Films avant de devenir Condor Communications, la société de production zurichoise a repris son nom de baptême et entend redéfinir à la fin de l’année la stratégie de son département Fiction. (ml) www.condorfilms.com © Mehmet Basutçu Condor heisst wieder Condor Films Die im Jahr 1947 unter dem Namen Condor Film AG gegründete Zürcher Produktionsfirma, die sich später Condor Communications nannte, kommt wieder auf ihren Taufnamen zurück: Condor Films will bis Ende Jahr die Strategie ihrer Abteilung Fiktion festlegen. (ml) www.condorfilms.com European Film Promotion goes East Im Februar traten das polnische und das slowakische Filminstitut bei, im Mai stiess nun auch der rumänische Filmpromotionsverband zur Organisation European Film Promotion, die jetzt 27 nationale Filmpromotionsagenturen umfasst (darunter auch Swiss Films). (ml) www.efp-online.com European Film Promotion s’élargit à l’Est Après les instituts du film polonais et slovaque en février, la Romanian Film Promotion Association a rejoint en mai European Film Promotion, qui regroupe désormais 27 agences de promotion nationales du cinéma (dont Swiss Films). (ml) www.efp-online.com Casting für Nebenrollen in «Sabrina» Olga Baillif organisiert ein Casting für «Sabrina», einen von PCT cinéma-télévision produzierten Kurzfilm, dessen Dreharbeiten im Herbst in der Region von Genf beginnen. Die Regisseurin sucht für Nebenrollen drei Männer im Alter von 30 bis 50 sowie zwei Frauen zwischen 28 und 33 und zwischen 20 und 25, die Albanisch und Französisch sprechen (Kontakt: PCT cinématélévision unter der Nummer 027 723 60 15). (ml) Casting de seconds rôles pour «Sabrina» Olga Baillif organise un casting pour «Sabrina», court métrage produit par PCT cinéma-télévision dont le tournage est prévu cet automne dans la région de Genève. La réalisatrice recherche trois hommes de 30 à 50 ans ainsi que deux femmes de 28 à 33 ans et 20 à 25 ans parlant albanais et français pour des rôles secondaires (contacter PCT cinématélévision au 027 723 60 15). (ml) 32 CINE-BULLETIN 8/2006 La cinéaste Jacqueline Veuve devant le Cinéma du monde à Paris, qui accueillait en juin dernier une rétrospective de ses films Retrospektive Jacqueline Veuve in Paris Parallel zum französischen Kinostart von «La nébuleuse du cœur», der seit 21. Juni in Paris zu sehen ist, fand eine Mini-Retrospektive mit sieben Dokumentarfilmen von Jacqueline Veuve statt: «La mort du grand-père», «Les frères Bapst», «L’homme des casernes», «Delphine Seyrig», «Journal de Rivesaltes 194142», «Jour de marché» und «La petite dame du Capitole». (ml) Rétrospective Jacqueline Veuve à Paris La sortie française de «La nébuleuse du cœur», à l’affiche à Paris depuis le 21 juin, a été accompagnée d’une mini-rétrospective de sept documentaires de Jacqueline Veuve: «La mort du grand-père», «Les frères Bapst», «L’homme des casernes», «Delphine Seyrig», «Journal de Rivesaltes 1941-42», «Jour de marché» et «La petite dame du Capitole». (ml) Warner paktiert mit den Piraten Zwar ist gemeinhin bekannt, dass Hollywood sich gegen alle neuen Technologien, vom Videorekorder bis zur DVD, gewehrt hat, doch nun wurde das Kriegsbeil zum eigenen Nutzen begraben. Da die beste Verteidigung gegen die Piraterie darin besteht, eine zulässige Alternative anzubieten, wird dies vermutlich auch für das Herunterladen von Filmen im Internet gelten. La Warner Bros. haben einen Pakt mit dem «Teufel» BitTorrent geschlossen, der sich als Gegenleistung bereit erklärt hat, die illegalen Inhalte seiner Suchmaschine zu löschen. Ab diesem Sommer wird die Firma auf diese unter Kennern des «kostenlosen» Downloads bestens bekannte Software zurückgreifen und 200 Titel (darunter «Matrix» und einer der «Harry Potter»-Filme) für die bescheidene Summe von 1 Franken 20 anbieten. «Die Piraterie nimmt zu», liess Kevin Tsujihara, Präsident von Warner Bros. Home Entertainment Group in der amerikanischen Presse verlauten. Er hofft, dass auf diese Weise 5 bis 15 % der Nutzer von BitTorrent den Weg zurück in die Legalität finden. (fd) Warner transige avec les pirates S’il est de notoriété publique qu’Hollywood a résisté à toutes les nouvelles technologies, des magnétoscopes à bande au DVD, la hache de guerre a finalement été enterrée pour en tirer profit. La meilleure défense contre le piratage consistant à proposer une alternative licite, il va probablement en aller de même avec le téléchargement des films sur internet. La Warner Bros. a en effet donné le ton en pactisant avec le «diable» du net BitTorrent, qui s’est engagé en contrepartie à éradiquer les contenus illicites de son moteur de recherche. Dès cet été, la firme va donc recourir à ce logiciel bien connu des adeptes du téléchargement «gratuit» pour offrir 200 titres (dont «Matrix» et l’un des «Harry Potter») pour la modique somme de 1 franc 20. «Le piratage empire», a déclaré dans la presse américaine Kevin Tsujihara, président de Warner Bros. Home Entertainment Group, qui espère ainsi inciter 5 à 15 % des usagers de BitTorrent à reprendre le chemin de la légalité. (fd) Rotstift für rote Symbolik Der Fernsehfilm von Dominique Othenin-Girard über den Gründer des Roten Kreuzes, Henry Dunant, «Du rouge sur la croix», wurde von verschiedenen Seiten kritisiert. Fachleute haben historische Fehler ausgemacht, insbesondere in der Szene, in der Dunant das Emblem des roten Kreuzes wegen seiner christlichen Symbolik wählt. Eine Du rouge sur le Croissant Téléfilm de Dominique OtheninGirard dédié au fondateur de la Croix-Rouge Henry Dunant, «Du rouge sur la croix» a fait l’objet de diverses critiques. Des experts ont en effet dénoncé des erreurs historiques, en particulier dans la scène où le Dunant du petit écran choisit l’emblème de la croix pour sa symbolique chrétienne. Une grave maladresse aux yeux de certains collaborateurs de la Direction du développement et de la coopération, qui devait participer au soutien du Département fédéral des affaires étrangères pour sa promotion, puisque cette connotation religieuse a conduit les pays musulmans à adopter le Croissant-Rouge – sans parler du Crystal-Rouge qui permet enfin de rallier au mouvement international la société de secours d’Israël (et celle de Palestine). Présenté fin juin au 46e Festival de télévision de Monte-Carlo, le film poursuit néanmoins sa carrière internationale avec la «bénédiction» de la Croix-Rouge. (ml) Rückgang der Besucherzahlen in Europa 2005 nahmen die Kinobesuche in den Ländern der Europäischen Union um 11,4 % ab. Einen ähnlichen Besucherschwund verzeichnen die USA, in der Schweiz liegt die Quote mit 12,8 % etwas höher. In Deutschland ist der Aderlass am alarmierendsten (-18,8 %), während er in Frankreich «nur» 10,1 % betrug. (fd) Chute de la fréquentation en Europe En 2005, les entrées dans les cinémas des pays de l’Union européenne ont diminué de 11,4 %. Ce recul correspond à celui des Etats-Unis, mais se situe au-dessous du résultat de la Suisse, où l’audience des salles de cinéma s’est rétrécie de 12,8 %. C’est en Allemagne que la saignée est la plus alarmante (-18,8 %), alors que l’érosion, en France, n’est «que» de 10,1 %. (fd) CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 33 brèves/kurz «Vitus» und «Nachbeben» im Wettbewerb in Setúbal «Vitus» von Fredi M. Murers (Wettbewerb um den goldenen Delphin), «Nachbeben» von Stina Werenfels (Wettbewerb Erste Filme) und der Kurzfilm «Hoi Maya» von Claudia Lorenz (Europe in Shorts – Humor in the Feminine) wurden in Portugal am 22. Festival Internacional de Cinema - Festroia in Setúbal (2.-11. Juni) gezeigt. (sf) www.festroia.pt «Vitus» et «Nachbeben» en compétition à Setúbal «Vitus» de Fredi M. Murer (en lice pour le Dauphin d’or), «Nachbeben» de Stina Werenfels (compétition des premières œuvres) et le court métrage «Hoi Maya» de Claudia Lorenz (Europe in Shorts – Humor in the Feminine) ont été présentés au Portugal à la 22e édition du Festival internacional de cinema Festroia de Setúbal (2 au 11 juin). (sf) www.festroia.pt Kurzfilmnacht-Tour auf Erfolgskurs Die Kurzfilmnacht, eine Veranstaltung von Swiss Films, tourt 2006 durch 15 Städte in der Deutschschweiz, in der Romandie und im Tessin. Die vierte Tour, die von Anfang April bis Mitte Mai in der Deutschschweiz unterwegs war, besuchten mit 7136 Eintritten (7294 in 2005). Das Publikum konnte 27 Kurzfilme aller Genres und Formate entdecken, die in vier Programmen vorgestellt wurden. In jeder Stadt haben Premieren mit lokalen Filmschaffenden die KurzfilmnachtTour zu einem speziellen Event gemacht: in Zürich «Feierabend» von Alex E. Kleinberger, in Basel «Wir sind dir treu» von Michael Koch, in Aarau «Floh!» von Christine Wiederkehr, in St. Gallen und Schaffhausen «The Cat, the Dog, the Bird» von Claudia Blum und in Bern «Der Skifahrer» von Martin Guggisberg und «Männer am Meer» von Reto Caffi. Die Kurzfilmnacht-Tour zieht im Herbst weiter in die Romandie und ins Tessin und startet Ende September in Genf. (sf) www.short-film.ch, www.kurzfilmnacht-tour.ch Succès des Nuits du court en Suisse alémanique La 4e tournée des Nuits du court – organisée par Swiss Films – passe cette année par 15 villes en Suisse alémanique, romande et italienne. En Suisse alémanique, elle a enregistré 7137 entrées entre avril et mai (7294 en 2005). Le public a pu découvrir 27 courts métrages de tous genres et formats présentés dans quatre programmes différents. Chaque ville a accueilli des premières en présence de cinéastes locaux: «Feierabend» d’Alex E. Kleinberger à Zurich, «Wir sind dir treu» de Michael Koch à Bâle, «Floh!» de Christine Wiederkehr à Aarau, «The Cat, the Dog, the Bird» de Claudia Blum à Saint-Gall et Schaffhouse ainsi que «Der Skifahrer» de Martin Guggisberg et «Männer am Meer» de Reto Caffi à Berne. La tournée se poursuit en automne en Suisse romande et au Tessin. Elle débutera fin septembre à Genève. (sf) www.short-film.ch, www.kurzfilmnacht-tour.ch Konzentration der Tätigkeit von Focal Der Beitritt der Schweiz zum Media-Programm und die rund 50 Fortbildungsmöglichkeiten, die sich für die Schweizer Filmschaffenden daraus ergeben – neben dem Aufkommen der Fachhochschulen im Weiterbildungsbereich und den finanziellen Einschränkungen, die Focal bevorstehen – haben die Stiftung dazu bewegt, ihre Tätigkeit in den kommenden fünf Jahren auf wenige Schwerpunkte zu konzentrieren: Begleitung der auf dem europäischen Markt tätigen Schweizer Filmschaffenden (Switzerland goes Europe), Neuausrichtung der Weiter- bildung auf die technischen Berufe (Filmberufe), sowie Filmpromotion und -marketing (Publikum). (fd) Recentrage des activités de Focal La cinquantaine d’offres de formation désormais accessibles aux professionnels suisses découlant de l’adhésion de la Suisse au programme Media, ajoutée à l’entrée en scène des HES dans le domaine de la formation continue et aux restrictions financières auxquelles doit faire face Focal, ont amené la fondation à réorienter ses activités des cinq prochaines années sur quelques pôles: l’accompagnement des professionnels suisses confrontés au marché européen (Switzerland goes Europe), le repositionnement de la formation continue en direction des métiers techniques (Les métiers du cinéma), ainsi que la promotion et le marketing des films (Audiences). (fd) «Zwischen den Welten» in Innsbruck ausgezeichnet «Zwischen den Welten» von Yusuf Yesilöz ist am Internationalen Filmfestival Innsbruck (22.-28. Mai) mit dem Christian-Berger-Dokumentarfilmpreis ausgezeichnet worden. (sf) www.iffi.at suite page 35 CINE-BULLETIN 8/2006 33 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 34 Nouveau: le ciné-roman Court métrage de Frédéric Mermoud récompensé à Locarno et au Prix du cinéma suisse, «L’escalier» devient un roman sous la plume de son auteur. Un voyage de l’image à l’écrit né de l’initiative originale d’un éditeur français. Par Mathieu Loewer Sélectionné sur projet au Grand Prix européen des premiers films du Festival Images’02 Cinéma de Vevey, lauréat du Pardino d’oro à Locarno en 2003 et du Prix du cinéma suisse en 2004, distingué par une quinzaine de festivals, «L’escalier» termine son beau parcours dans les rayons des librairies. «La fin d’un voyage assez inattendu», confie Frédéric Mermoud, qui signe le quatrième «ciné-roman» d’une nouvelle collection lancée par Actes Sud Junior. Dans une optique pédagogique – et non de marketing – consistant à amener les jeunes à la lecture par le biais du cinéma, l’éditeur français a demandé à des auteurs de courts métrages dont l’univers pouvait intéresser des adolescents de «nouvéliser» son intri- gue. Le livre est accompagné du film en DVD, l’occasion aussi d’une nouvelle diffusion bienvenue pour «L’escalier». A l’heure où certains romans visent d’emblée le grand écran – le Da Vinci Code de Dan Brown a tout du scénario clés en main – Frédéric Mermoud a donc réalisé l’exercice inverse: tirer un livre de son film. Et la démarche ne se réduit pas au polissage paresseux du scénario original que proposent les produits de merchandising habituels. Il revenait donc aux auteurs eux-mêmes de s’essayer à l’adaptation littéraire, en toute liberté, mais au prix de certaines exigences: un récit à la première personne sur un ton accessible à un lectorat adolescent et une écriture restituant le style du court métrage. Neu: der Cine-Roman Der in Locarno prämierte und mit dem Schweizer Filmpreis ausgezeichnete Kurzfilm von Frédéric Mermoud, «L’escalier», wird unter der Feder seines Autors zu einem Roman – eine Wandlung vom Bild zur Schrift, die auf die originelle Initiative eines französischen Verlegers zurückgeht. Von Mathieu Loewer Der Film wurde im Projektstadium für den grossen europäischen Preis für Erstlingswerke des Festivals Images’02 Cinéma in Vevey ausgewählt, war Preisträger des Pardino d’oro in Locarno in 2003 und des Schweizer Filmpreises 2004 und wurde an rund 15 Festivals prämiert: Nun beendet «L’escalier» seine eindrückliche Laufbahn in den Regalen der Buchhandlungen. «Das Ende einer ziemlich unerwarteten Reise», sagt Frédéric Mermoud, Autor des vierten «Cine-Roman» einer neuen Reihe, die vom Verlag Actes Sud Junior lanciert wurde. Im pädagogischen – und nicht etwa promotionstechnischen! – Bestreben, die Jugend über den Film zum Lesen zu bewegen, bat der 34 CINE-BULLETIN 8/2006 französische Verlag einige Kurzfilmautoren, deren Themen die Heranwachsenden interessieren dürften, seine Palette zu erweitern. Dem Buch ist der Film auf DVD beigefügt – ein willkommener zusätzlicher Vertriebskanal für «L’escalier». Heute, da manche Romane gleich zu Beginn auf die grosse Leinwand schielen – der Da Vinci Code von Dan Brown ist praktisch ein schlüsselfertiges Drehbuch –, macht Frédéric Mermoud das Gegenteil: ein Buch aus seinem Film. Und er begnügt sich nicht mit einem bequemen Polieren des ursprünglichen Drehbuchs, wie dies bei Merchandising-Produkten gewöhnlich der Fall ist. Die Autoren können sich frei der literari- Le cinéaste romand Frédéric Mermoud la tentation du «jeunisme»: «Il fallait décaler le point de vue, mais je voulais une langue dans laquelle je puisse me reconnaître. En partant du principe qu’un peu de temps s’est écoulé entre le moment de l’histoire et celui où le personnage de Rachel la raconte, j’ai donc essayé d’éviter un langage ‹jeune› trop artificiel. Le livre, comme le film, ne devait pas s’adresser uniquement aux adolescents.» Novice en la matière, le réalisateur de «L’escalier» a su tirer parti de ces contraintes: «Je considère le scénario comme un pur objet de travail sans intérêt littéraire et c’était ma première expérience de ‹romancier› – un bien grand mot! Comme il n’y a pas de point de vue subjectif dans le film, passer au ‹je› m’a beaucoup aidé et donnait aussi un sens à ce travail de réécriture en m’évitant d’avoir l’impression de me répéter.» En couchant sur papier la voix intérieure du personnage principal – une adolescente amoureuse d’un lycéen – Frédéric Mermoud s’exposait toutefois à De l’image à l’écrit schen Adaptation widmen und haben dabei nur wenige Forderungen zu erfüllen: Sie müssen in der ersten Person erzählen, das jugendliche Zielpublikum vor Augen haben und den Stil des Kurzfilms wiedergeben. Der auf diesem Gebiet unerfahrene Regisseur von «L’escalier» fand sich mit diesen Zwängen zurecht: «Ich betrachtete das Drehbuch als reines Arbeitsinstrument ohne literarischen Wert, und es war meine erste Erfahrung als ‹Romancier›, um ein etwas hochtrabendes Wort zu benutzen! Da im Film kein subjektiver Standpunkt vorkommt, kam mir der Übergang in die Ich-Form sehr gelegen. Die Arbeit machte mehr Sinn, und ich hatte nicht das Gefühl, mich zu wiederholen.» Damit, dass er die innere Stimme der Hauptperson zu Papier brachte – ein Mädchen, das sich in einen Gymnasiasten verliebt –, war Frédéric Mermoud dennoch der Versuchung des «Jugendkults» ausgesetzt: «Ich musste den Standpunkt verlegen, wollte aber doch eine Sprache, in der ich mich wieder- erkennen konnte. Davon ausgehend, dass zwischen der Geschichte und Rachels Schilderung etwas Zeit vergeht, versuchte ich, eine allzu künstliche ‹Jugendsprache› zu vermeiden. Sowohl das Buch wie auch der Film sollten sich nicht ausschliesslich an ein junges Publikum wenden.» Au-delà de la question du «je», l’adaptation littéraire du court métrage en posait bien d’autres. La durée du film (une vingtaine de minutes seulement) imposait d’abord un roman plus étoffé dont la dramaturgie épouse néanmoins celle du scénario original. Le cinéaste a résolu ce problème sans ajouter des péripéties inutiles, mais en réintégrant des scènes abandonnées au tournage ou coupées au montage. Certains épisodes écartés – comme celui où Rachel montre à sa petite voisine un cochon d’Inde mort – retrouvent ainsi naturellement leur Vom Bild zur Schrift Die Frage des «Ichs» war nur eine unter vielen, die sich aus der literarischen Adaptation des Kurzfilms ergaben. Die Filmdauer (nur rund 20 Minuten) verlangte nach einer stofflichen Erweiterung, wobei die Dramaturgie sich aber an das ursprüngliche Drehbuch anlehnen sollte. Der Cineast löste dieses Problem ohne unnötige Umwege, indem er die während der Dreharbeiten gestrichenen oder später herausgeschnittenen Szenen wieder einbezog. Einige fallen gelassene Episoden – zum Beispiel als Rachel ihrer kleinen Nachbarin ein totes Meerschweinchen zeigt – fanden so wieder ihren ursprünglichen Platz in der Erzählung. Was sich im Film als CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 35 brèves/kurz place dans le récit et ce qui s’était révélé superflu à l’image fait sens à l’écrit. En fait, la difficulté de l’exercice résidait davantage dans la traduction du langage cinématographique dans une forme littéraire. Comment retrouver une sensation donnée visuellement? Privé de l’image, du mouvement et du son, Frédéric Mermoud a dû chercher les meilleures solutions: «En y étant confronté concrètement, je me suis rendu compte à quel point le langage visuel n’est pas complètement traduisible. Ce n’est pas la même grammaire. Il faut trouver l’équivalent littéraire des figures de style cinématographiques – ce qui n’est pas toujours possible – inventer aussi une mélodie et une tonalité spécifiques à l’écrit. Le film joue beaucoup sur les jump cuts pour les télescopages temporels ou les répétitions. Au début du film, on voit par exemple Rachel rentrer trois fois chez ses parents en ouvrant la porte. Pour retranscrire cet effet, j’ai écrit ‹La première fois qu’Hervé m’a raccompagné…›, ‹La deuxième fois qu’Hervé m’a raccompagné…›, etc.» Si ces questions stylistiques rendaient l’expérience particulièrement intéressante, le cinéaste estime cependant qu’elle ne va pas modifier sa manière d’écrire des scénarios. Il s’agissait avant tout pour lui de mettre un point final au fabuleux destin de «L’escalier». Cela dit, le film fait désormais partie d’un diptyque, puisque Frédéric Mermoud vient de terminer un nouveau court métrage avec la même actrice, qui reprend le personnage de Rachel à l’âge de 20 ans! Serait-il resté coincé dans la cage de «L’escalier»? Non, il écrit actuellement la deuxième version d’un scénario de long métrage de fiction: «Un polar avec une structure narrative assez sophistiquée…» ■ L’escalier, Frédéric Mermoud, Editions Actes Sud, 96 pages. Prix: 13.90 euros. Disponible en librairies et en ligne. Texte original: français Nina Meurisse dans «Rachel» de Frédéric Mermoud (Locarno - Piazza Grande) überflüssig erwiesen hatte, machte auf Papier Sinn. Das grössere Problem lag in der Übertragung der filmischen Sprache in eine literarische Form. Wie sollte ein visuell vermitteltes Gefühl wiedergegeben werden? Ohne auf Bild, Bewegung und Ton zurückgreifen zu können, suchte Frédéric Mermoud die besten Lösungen: «Erst hier merkte ich konkret, wo die Grenzen einer Übersetzung der visuellen Sprache liegen. Sie folgt nicht derselben Grammatik. Man muss für die filmischen Stilfiguren eine literarische Entsprechung finden, was nicht immer möglich ist, und eine dem Geschriebenen eigene Melodie und Tonalität erfinden. Der Film spielt häufig mit Jump cuts bei den Begegnungen und Wiederholungen. Zu Beginn des Films sieht man zum Beispiel, wie Rachel dreimal zu ihren Eltern heimkommt und die Tür öffnet. Um diesen Effekt zu übertragen, habe ich geschrieben: ‹Das erste Mal, als Hervé mich nach Hause begleitete…›, ‹Das zweite Mal, als Hervé mich nach Hause begleitete …› usw.» Diese stilistischen Fragen waren sehr interessant, doch der Cineast glaubt nicht, dass sich diese Erfahrung auf seine Drehbücher auswirken wird. Für ihn ging es vor allem darum, einen Schlusspunkt unter das fabelhafte Schicksal von «L’escalier» zu setzen. Übrigens ist der Film nun Teil eines zweiteiligen Werks, denn Frédéric Mermoud hat soeben einen neuen Kurzfilm mit derselben Schauspielerin beendet. Die Hauptfigur Rachel ist nun 20 Jahre alt! Bleibt er fortan im Treppenhaus von «L’escalier» gefangen? Nein, denn momentan schreibt er an der zweiten Version eines Drehbuchs für einen Langspielfilm: «Ein Krimi mit einer erzählerisch ziemlich komplizierten Struktur…» ■ L’escalier, Frédéric Mermoud, Editions Actes Sud, 96 Seiten. Preis: 13.90 Euro. In Buchhandlungen und online erhältlich. suite de la page 33 «Zwischen den Welten» primé à Innsbruck «Zwischen den Welten» de Yusuf Yesilöz a reçu le Prix Christian Berger du film documentaire au Festival international du film d’Innsbruck (22 au 28 mai). (sf) www.iffi.at Pascal Couchepin in Cannes Auf der Croisette sorgte Pascal Couchepin nicht nur damit für Aufsehen, dass er versprach, das «Schweizer Biotop aufzubrechen», um dann den Ball vorsichtig dem «jungen Bideau» zuzuspielen; der Chef des Eidgenössischen Departements des Innern setzte sich zudem die Mütze des Kulturministers auf und nahm am sehr beladenen Europa-Tag teil. Mit seinen Amtskollegen befasste er sich mit dem Thema des weltweiten Vertriebs der europäischen Produktion, nahm die Kernpunkte des Media-Programms 2007 zur Kenntnis und unterzeichnete die Europäische Online Charta (siehe Seiten 41-42). (fd) Pascal Couchepin à Cannes Sur la Croisette, Pascal Couchepin n’a pas seulement lancé quelques pavés dans la mare en promettant de faire «éclater le biotope suisse» et en passant prudemment la balle au «jeune Bideau» pour le reste. Le chef du Département fédéral de l’intérieur a aussi coiffé sa casquette de ministre de la Culture pour prendre part à une Journée de l’Europe au programme chargé. Sur le thème Les cinémas d'Europe courent le monde, il s’est penché avec ses pairs sur la diffusion de la production européenne sur la planète, a pris acte des orientations du programme Media 2007 et encore signé la Charte du cinéma en ligne (voir pages 41-42). (fd) Cinema 52 zur Sicherheit Die nächste Ausgabe des Schweizer Filmjahrbuchs wird sich das Thema «Sicherheit» vornehmen. Die Cinema-Redaktion möchte das Thema breit verstanden wissen: Neben inhaltlichen sollen auch formale Aspekte zur Sprache kommen. Der Fluchtpunkt der aktuellen politischen Sicherheitsdebatte soll immer der Film sein. (ng) Cinema 52 sur la sécurité La prochaine édition annuelle de la revue Cinema sera consacrée au thème de la sécurité. La rédaction souhaite aborder ce sujet au sens large du terme. En plus du contenu, les aspects formels seront aussi abordés. Le point de convergence du débat politique actuel sur la sécurité restera le cinéma. (ng) Originaltext: Französisch suite page 36 CINE-BULLETIN 8/2006 35 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 36 brèves/kurz Films) et Elda Guidinetti (Ventura Film) se sont exprimées sur la réalisation et la production, tandis que le producteur de télévision Federico Jolli (TSI) et l’acheteur de télévision Fabrizio Liberti (RAI Uno) ont animé un débat sur la diffusion des œuvres. (sf) www.stresacinema.org suite de la page 35 «Home» d’Ursula Meier en chantier Présenté à Cannes dans le cadre de l’Atelier du Festival, le nouveau projet de film d’Ursula Meier est en cours de financement. «Home» sera une coproduction européenne, puisque les producteurs délégués Elena Tatti et Thierry Spicher de Box Productions (Suisse) s’associent à Denis Freyd d’Archipel 35 (France) et à Denis Delcampe de Need Productions (Belgique) pour porter à l’écran un scénario plusieurs fois primé (Prix de la Fondation Beaumarchais, Prix Les Espoirs du scénario au Manuscript de Vercorin, Prix du concours de scénario SSA). Le casting des trois rôles principaux – un garçon de 6-10 ans, une adolescente de 12-15 ans, une jeune fille de 17-20 ans – est par ailleurs en cours en Suisse romande. (ml) Box Productions Tél. 021 312 64 11, fax 021 635 64 69, elena.tatti@boxproductions.ch, www.boxproductions.ch Revolutionäre Filmveröffentlichung Einen Film gleichzeitig im Kino, auf DVD und im Internet zu veröffentlichen, ist nach Ansicht mancher bare Verrücktheit. Insbesondere die Kinobetreiber sehen dies als fatale Konkurrenz für ihre Einnahmen, falls sich diese Praxis ausbreiten sollte. Den Fehdehandschuh hat Steven Soderbergh mit der Veröffentlichung von «Bubble» geworfen, einem Film mit sehr kleinem Budget (1,9 Millionen Franken!), der mit unbekannten Schauspielern gedreht 36 CINE-BULLETIN Silberne Traube für «KussKuss» Am 36. Lubuskiego Lata Filmowego in Latow (Polen) ist am 8. Juli «KussKuss» von Sören Senn eine Silberne Traube zugesprochen worden. Damit gewinnt dieser Abschlussfilm bereits seinen dritten Preis. (sf) www.llf.pl © Fabian Cevallos «Home» von Ursula Meier im Bau Das in Cannes im Rahmen des Atelier du Festival präsentierte neue Filmprojekt von Ursula Meier befindet sich in der Finanzierungsphase. «Home» ist eine europäische Koproduktion, denn die Produktionsvertreter Elena Tatti und Thierry Spicher von Box Productions (Schweiz) tun sich mit Denis Freyd von Archipel 35 (Frankreich) und Denis Delcampe von Need Productions (Belgien) zusammen, um ein mehrfach ausgezeichnetes Drehbuch (Prix de la Fondation Beaumarchais, Prix les Espoirs du scénario au Manuscript de Vercorin, Prix du concours de scénario SSA) auf die Leinwand zu bringen. Das Casting für die drei Hauptrollen – ein Junge zwischen 6 und 10 Jahren, eine Jugendliche zwischen 12 und 15 Jahren und eine junge Frau zwischen 17 und 20 Jahren – findet übrigens derzeit in der Westschweiz statt. (ml) Box Productions Tel. 021 312 64 11, Fax 021 635 64 69, elena.tatti@boxproductions.ch, www.boxproductions.ch 8/2006 «Quale amore» de Maurizio Sciarra (Locarno - Piazza Grande) wurde und im Januar in den USA herauskam. Läutet dieser Versuch das Ende der herkömmlichen Verbreitungskaskade ein und wird er dank einer beispiellosen Werbekampagne ein Publikum zum Kino zurückführen, das kein Interesse oder keinen Zugang mehr dazu hatte? So lautet zumindest das Argument von Steven Soderbergh und seinen amerikanischen Partnern. Der Film, der nur auf 32 Leinwänden zu sehen war und zwei Wochen später als DVD herauskam, erwies sich aber auf dem eigenen Markt als Flop, trotz der Polemik rund und seine Veröffentlichung. Verschiedene Quellen besagen, dass die Einnahmen unter 6 Millionen Franken betrugen, doch das Unternehmen ist dennoch rentabel und dürfte Schule machen. (fd) Sortie de film révolutionnaire Lancer simultanément un film en salles, en DVD et sur internet relève de la pure folie aux yeux de certains, notamment des exploitants qui ont fustigé cette concurrence jugée fatale pour leurs recettes si cette pratique venait à se généraliser. C’est pourtant le défi relevé par Steven Soderbergh avec la sortie de «Bubble», réalisation artisanale à tout petit budget (1,9 millions de francs!) tournée avec des comédiens novices, qui est sorti aux Etats-Unis en janvier dernier. Cette tentative sonne-t-elle le glas de la cascade traditionnelle de la distribution et va-t-elle, à la faveur d’une campagne publicitaire unique, rapatrier vers le cinéma tout un public qui s’en désintéresse ou n’y a plus accès? C’est du moins l’argument de Steven Soderbergh et de ses partenaires américains. Sorti sur 32 écrans seulement et offert en DVD quinze jours plus tard, le film fait cependant un flop sur son propre marché malgré la polémique déclenchée par sa distribution. Toutes sources confondues, ses recettes ne devaient pas franchir le seuil des 6 millions de francs, mais l’entreprise est quand même rentable et va probablement faire école. (fd) Italienische und Schweizer Filmschaffende treffen sich Vom 23. bis 25. Juni haben sich Filmschaffende aus Italien und aus der Schweiz in Stresa zur ersten Ausgabe der «Incontri cinematografici italo-svizzeri» getroffen. Im Programm waren Schweizer Spielfilme «Absolut» von Romed Wyder, «Im Nordwind» von Bettina Oberli, «Strähl» von Manuel Flurin Hendry, «Die Vogelpredigt oder Das Schreien der Mönche» von Clemens Klopfenstein und «Mein Name ist Eugen» von Michael Steiner. An den in Zusammenarbeit mit dem Media Desk Turin organisierten Forumsgesprächen beteiligten sich Cecilia Liveriero Lavelli (CISA in Lugano) und Lucie Bader Egloff (Hochschule für Gestaltung und Kunst Zürich) beim Gespräch zum Thema Drehbuchentwicklung und Filmschulen. Die Filmproduzentinnen Tiziana Soudani (Amka Films) und Elda Guidinetti (Ventura Film) nahmen an der Diskussionsrunde über Regie und Produktion teil, während der Fernsehproduzent Federico Jolli (TSI) zusammen mit dem TV-Einkäufer Fabrizio Liberti von RAI Uno Fragen des Vertriebs erörterte. (sf) www.stresacinema.org Rencontres entre cinéastes suisses et italiens Du 23 au 25 juin, des cinéastes suisses et italiens se sont retrouvés à Stresa (Italie) pour la première édition des Incontri cinematografici italo-svizzeri. La sélection suisse comportait les films de fiction suivants: «Absolut» de Romed Wyder, «Im Nordwind» de Bettina Oberli, «Strähl» de Manuel Flurin Hendry, «Die Vogelpredigt» de Clemens Klopfenstein et «Je m’appelle Eugen» de Michael Steiner. Aux tables rondes organisées avec la collaboration du Media Desk de Turin, Cecilia Liveriero Lavelli (CISA de Lugano) et Lucie Bader Egloff (Hochschule für Gestaltung und Kunst Zürich) ont participé à la discussion sur le développement des scénarios. Les productrices Tiziana Soudani (Amka Grappe d’argent pour «KussKuss» Le 8 juillet dernier, «KussKuss» de Sören Senn a reçu une Grappe d’argent au 36e Lubuskiego Lata Filmowego à Latow (Pologne). Il s’agit du troisième prix remporté par ce film de fin d’étude. (sf) www.llf.pl Weniger DVD-Verkäufe im Jahr 2005 Die schweizerische Videoindustrie meldet einen Umsatz von 221,7 Millionen Franken im Jahr 2005, verzeichnet aber zum ersten Mal seit der Lancierung der DVD vor acht Jahren einen Rückgang (-14 %). Dennoch liegt diese Zahl viermal höher als der VHS-Verkaufsrekord aus dem Jahre 1998. Der Schweizerische Video-Verband erklärt diesen Rückgang mit der Preiserosion (-11.3 %) und dem Mangel an wirklichen Blockblusters. Nur vier Filme (made in Hollywood) überstiegen in der Schweiz die Schwelle von 100'000 Käufen gegenüber 11 inm Jahre 2004. Angesichts der 40'000 Titel im Gesamtkatalog ist dies für die Angebotsvielfalt eine gute Nachricht . (ml, Quelle: SVV) www.svv-video.ch Les ventes de DVD ont chuté en 2005 L’industrie suisse de la vidéo annonce un chiffre d’affaires 2005 de 221,7 millions de francs, mais qui régresse (-14 %) pour la première fois depuis le lancement du DVD, il y a huit ans. Ce résultat représente néanmoins le quadruple du record des ventes de VHS en 1998. L’Association suisse du vidéogramme explique ce recul par l’érosion des prix (-11.3 %) et «la quantité insuffisante de véritables blockbusters»: seuls quatre films (made in Hollywood) ont dépassé en Suisse le seuil des 100'000 acquisitions contre 11 en 2004. Au vu des 40'000 titres du catalogue général, c'est une bonne nouvelle pour la diversité! (ml, source: SVV) www.svv-video.ch suite page 38 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 38 brèves/kurz Fischli & Weiss distingués A l’honneur depuis fin avril au Centre culturel suisse de Paris, Peter Fischli et David Weiss recevront le 16 novembre prochain à Zurich le Prix de la Fondation Roswitha Haftmann, distinction la mieux dotée d’Europe avec 120'000 francs! (ml) suite de la page 36 Anmeldung für das Festival des Libertés Das 6. Festival des Libertés, das vom 10. bis 18. November in Brüssel stattfindet, sucht Filme zum Thema Freiheiten und Rechte des Menschen. Es locken die Anwesenheit der wichtigsten Einkäufer der öffentlichen Fernsehanstalten Europas und ein Preis zur Unterstützung der Verbreitung in Höhe von 7800 Franken. Anmeldungen bis 15. August. (ml) Rudi Barnet-Walgraeve, CAP Network, rue de la Victoire 73, 1060 Bruxelles. Tel. ++322 660 06 71, rudi.barnet@skynet.be Inscription au Festival des Libertés Le Festival des Libertés, dont la 6e édition se tiendra à Bruxelles du 10 au 18 novembre prochain, cherche des films sur le thème des libertés et droits de l’être humain. A la clé: la présence des principaux responsables des achats des télévisions publiques européennes et un prix de soutien à la diffusion de 7800 francs. Délai: 15 août. (ml) Rudi Barnet-Walgraeve, CAP Network, rue de la Victoire 73, 1060 Bruxelles. Tél. ++322 660 06 71, rudi.barnet@skynet.be Video-on-demand bei Swisscom Swisscom lanciert in diesem Jahr ein Fernsehangebot über ADSL mit Fernsehsendern, Pay-Programmpaketen und video-on-demand. Ihre Konkurrentin Cablecom bietet bereits «video near on demand» mit rund fünfzig Filmen, die bis zu dreissig Mal pro Tag ausgestrahlt werden. Wir sind gespannt, welcher Raum die einheimische Produktion einnehmen wird, die bedeutend weniger rentabel ist als die hollywoodschen Blockbusters und die Erotikfilme. (ml) Leal online Der Lausanner Schauspieler Carlos Leal, Träger des Schweizer Filmpreises für seine Hauptrolle in «Snow White» von Samir, Schweizer Shooting Star 2006 und nächstens im «James Bond» anzutreffen, hat nun eine eigene Website: www.carlosl.com. (ml) «Matto Regiert» von Leopold Lindtberg (Locarno - Schweizer Filme wiederentdeckt) Funktion, die der Kinovermarkter Cinecom geschaffen hat, soll den Filmproduzenten, Kunden und Agenturen ein Gesprächspartner zur Verfügung stehen, der sich in der Welt der Filmproduktionen auskennt und kompetent auf Fragen und Problemstellungen rund um die digitalen Kinofilmproduktionen reagieren kann. (ng) Cinecom mandate un médiateur indépendant pour les publicités numériques Le réalisateur et cofondateur de la société de production Bossa Films AG Andrew Katumba occupe le premier poste d’ombudsman indépendant pour la production numérique de films publicitaires. Grâce à ce nouveau service créé par la régie publicitaire Cinecom, les producteurs, les clients et les agences peuvent désormais faire appel à cet interlocuteur chevronné et compétent pour toute question et tout problème concernant les productions numériques pour le cinéma. (ng) Vidéo à la demande chez Swisscom Swisscom lancera cette année une offre de télévision via ADSL avec chaînes TV, bouquets payants et vidéo à la demande. Son concurrent Cablecom propose déjà un système de video on near demand avec une cinquantaine de films diffusés jusqu’à trente fois par jour. Reste à apprécier l’espace qui sera accordé à la production nationale, bien moins rentable que les blockbusters hollywoodiens et les films X. (ml) Kommentar zum Filmgesetz Die Juristen Patrice Aubry und Nathalie Zufferey (vormals Mitarbeiterin der Sektion Film des BAK) haben ein umfangreiches Werk über das Filmgesetz verfasst, das soeben erschienen ist. Die Autoren behandeln die verschiedenen Aspekte der Filmförderung – selektive Förderung, Succès Cinéma, Angebotsvielfalt –, richten ihre Aufmerksamkeit aber vor allem auf die Umsetzung des Verfassungsartikels zum Film. (fd) Loi sur le cinéma, Verlag Stämpfli, 430 Seiten, 148 Franken Cinecom mit Ombudsstelle für digitale Kinoproduktionen Andrew Katumba, Regisseur und Mitbegründer der Produktionsfirma Bossa Films AG, ist der erste Inhaber der Stelle eines unabhängigen Ombudsmanns für digitale Kinoproduktionen. Mit der neuen Commentaire sur la loi sur le cinéma Les juristes Patrice Aubry et Nathalie Zufferey (ancienne collaboratrice de la Section du cinéma de l’OFC) ont rédigé un volumineux ouvrage sur la loi sur le cinéma que viennent de publier les Editions Stämpfli de 38 CINE-BULLETIN 8/2006 Berne. Tout en abordant les différentes facettes de l’encouragement du cinéma – aide sélective, Succès Cinéma, diversité – les auteurs centrent leur analyse sur la mise en œuvre par l’autorité de l’article constitutionnel sur le cinéma. (fd) Loi sur le cinéma, Edtions Stämpfli, 430 pages, 148 francs Palmarès du Time Film Festival 2006 A l’issue du 1er Time Film Festival, qui s’est déroulé à Lausanne les 16 et 17 juin dernier, les prix et distinctions suivants ont été décernés: Prix du film de moins de 1 minute: «30 secondes suisses» de Chris Niemeyer (Suisse) Prix du film de moins de 3 minutes: «Ballade» d’Olivier Gabus (Suisse) Prix du film de moins de 6 minutes: «Useless Dog» et «Undressing My Mother» de Ken Wardrop (Irlande) Prix du public: «Elvis and Angel Hart» de Carlos Leal, Kelly Jo et Gocé Gvetanovski (France) www.timefilmfestival.ch La Chaux s’anime A l’initiative de l’association La Chaux 2000 animations, et sous la houlette de Robi Engler («Globi»), une centaine d’élèves de Cossonay ont pris part à la réalisation d’un court métrage présenté fin juin à La Chaux dans le cadre d’une exposition sur les films d’animation. Du 17 au 19 août, le petit village accueille par ailleurs la 4e édition du Ciné Veyron Open air. (ml) Auszeichnung für Fischli & Weiss Die seit Ende April im Centre culturel suisse de Paris geehrten Peter Fischli und David Weiss erhalten am 16. November in Zürich den Preis der Stiftung Roswitha Haftmann, die in Europa mit 120'000 Franken am höchsten dotierte Auszeichnung. (ml) Leal en ligne Lauréat du Prix du cinéma suisse pour son rôle principal dans «Snow White» de Samir, Shooting Stars suisse 2006 et bientôt à l’affiche du prochain «James Bond», l’acteur lausannois Carlos Leal lance son site internet: www.carlosl.com. (ml) Kudelski übernimmt Digital-TV Der Sektor Digital-TV (DTVS) von SCM Microsystems, dem weltweiten Marktführer in der Zugangsverschlüsselungstechnik, wird von Kudelski übernommen. Die Waadtländer Gruppe wird überdies einen Bereich für Geräte aufbauen, die den Zugang zum verschlüsselten digitalen Bezahlfernsehen ermöglichen und mit den Geräten der Konsumelektronik kompatibel sein sollen. (ml) Kudelski reprend Digital-TV La division Digital-TV (DTVS) de SCM Microsystems, leader mondial de la technologie des modules d’accès, rejoint Kudelski. Le groupe vaudois va par ailleurs créer une entité qui fournira des modules à péage sécurisé compatibles avec les produits électroniques grand public pour la télévision numérique. (ml) Das Kino Oron ist gerettet Der Verein zur Rettung des Kinos von Oron, der vom Betreiber des Lausanner Zinema gegründet worden ist, ermöglicht diesem kleinen Saal mit 100 Plätzen das Überleben: er ist zwar im Juni geschlossen worden, wird nun aber renoviert und ab 1. Oktober täglich bespielt. (ml) Le cinéma d’Oron sauvé L’Association pour le soutien du Cinéma d’Oron, fondée par l’exploitant du Zinéma lausannois Laurent Toplitsch, offre une nouvelle vie à cette petite salle de 100 places qui a fermé en juin. Une fois rénové, le cinéma sera ouvert tous les jours dès le 1er octobre. (ml) CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 39 communications/mitteilungen Generalversammlung der Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz: Stellungnahme zur Neuausrichtung der nationalen Filmförderung ab dem 1. Juli 2006 An der diesjährigen Generalversammlung des ARF/FDS wurde das Präsidium, Romed Wyder und Stefan Haupt, einstimmig für ein weiteres Jahr in seinem Amt bestätigt. Mit dem Ziel, nebst den nationalen auch den regionalen Anliegen der Filmschaffenden besser zum Durchbruch zu verhelfen, anerkannte die Generalversammlung die «Gruppo registi e sceneggiatori indipendenti della Svizzera italiana (GSI)» und die «Association romande du cinéma (ARC)» als Interessensgruppen des Verbandes. Die Neuausrichtung der Filmförderung des Bundes und damit einhergehend die filmpolitische Schwerpunktsetzung des Verbandes waren das zentrale Thema im abgelaufenen Verbandsjahr. An der sehr gut besuchten Generalversammlung vom 7. April 2006 in Bern verabschiedeten die Mitglieder die erarbeiteten Positionen zur Revision der Filmförderung des Bundes, welche am 1. Juli 2006 in Kraft treten ist: Der Verband wird sich auch in Zukunft in erster Linie für den Autorenfilm einsetzen, bei dem Inhalt und Form im Vordergrund stehen. Er versteht somit die Filmförderung ganz klar im Sinne der Kulturförderung. Der ARF/FDS bezweifelt, dass Popularität als allgemein gültiges Ziel taugt, um dem einzelnen Filmwerk eine angemessene Herstellungsförderung und Auswertung zu ermöglichen. Für uns ist selbstverständlich, dass alle Filmschaffenden mit ihren Filmen sowohl Qualität wie Erfolg anstreben, die hier und anderswo ein vielfältiges Publikum ansprechen. Es ist unseres Erachtens sinnlos, den ökonomischen Erfolg dem kulturellen vorzuziehen (oder umgekehrt), denn schlussendlich kommt, wie aktuell festzustellen ist, jeder Erfolg dem Schweizer Film in seiner Gesamtheit zu Gute. Bei aller demokratischen Kontrolle muss grundsätzlich ein grosses Mass an Vertrauen die Filmförderung begleiten, wozu insbesondere auch transparente Strukturen und Verfahren gehören. Wir wollen klare und einfache Regelungen und das bessere Ineinandergreifen der Massnahmen auf den verschiedensten Ebenen, damit Raum für Entscheidungsfreudigkeit, Entwicklungen und Unerwartetes entsteht. Wir hoffen, dass mit der strategischen Neuausrichtung der Filmförderung deutlich wird, wie wir das Ziel erreichen, gemeinsam ein Klima des Aufbruchs zu schaffen, in dem künstlerische Freiheit, Kreativität und kulturelle Vielfalt gewährleistet sind und das unserem Erfolg beim Publikum förderlich ist. Der Jahresbericht 05 und Ausblick 06 des ARF/FDS (inkl. Stellungnahme zur Neuausrichtung der nationalen Filmförderung) kann beim Verbandssekretariat bestellt werden: ARF/FDS, Neugasse 10, 8005 Zürich, Telefon 044 253 19 88, info@realisateurs.ch Assemblée générale de l’Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films: prise de position sur la nouvelle stratégie fédérale d’encouragement du cinéma à partir du 1er juillet 2006 Lors de l’assemblée générale annuelle de l’ARF/FDS, la présidence, formée de Romed Wyder et Stefan Haupt, a été reconduite dans ses fonctions à l’unanimité pour une nouvelle période d’une année. Dans le but de mieux contribuer à imposer les intérêts non seulement nationaux mais aussi régionaux des réalisateurs, l’assemblée générale a reconnu le statut de groupe d’intérêt au Gruppo registi e sceneggiatori indipendenti della Svizzera italiana (GSI) et à l’Association romande du cinéma (ARC). Durant l’année écoulée, les principaux thèmes abordés ont concerné la réorientation de l’encouragement fédéral du cinéma et, partant, la définition des priorités de l’ARF/FDS en matière de politique cinématographique. A l’assemblée générale du 7 avril 2006 qui s’est tenue à Berne en présence de fort nombreux membres, ceux-ci ont adopté les prises de position relatives à la révision de l’encouragement fédéral du cinéma entrée en vigueur le 1er juillet 2006: L’ARF/FDS, comme elle l’a fait jusqu’ici, continuera de se battre à l’avenir principalement pour le cinéma d’auteur, qui place le fond et la forme au premier plan. En ce sens, elle conçoit très clairement l’encouragement du cinéma comme un encouragement de la culture. L’ARF/FDS doute que la popularité puisse valoir comme objectif général pour permettre à telle œuvre particulière d’obtenir une aide appropriée à la réalisation et une exploitation adéquate. A nos yeux, il va de soi que tous les réalisateurs de films visent aussi bien la qualité que le succès à travers leurs films, qui touchent des publics divers ici comme ailleurs. A notre sens, il est vain de préférer le succès économique au succès culturel (ou l’inverse); en définitive en effet, chaque succès apporte quelque chose au cinéma suisse en tant que tel. Malgré tous les contrôles démocratiques, une bonne dose de confiance doit accompagner l’encouragement du cinéma, ce qui implique en particulier des structures et des procédures transparentes. Nous voulons des règles claires et précises et une meilleure interaction des mesures sur les plans les plus divers, afin de donner libre champ au plaisir du choix, aux développements nouveaux et à l’inattendu. Nous espérons que la manière d’atteindre notre objectif – créer ensemble un climat de nouveau départ dans lequel la liberté artistique, la créativité et la diversité culturelle seront garanties et qui accroîtra encore notre succès auprès du public – ressortira clairement de la nouvelle orientation stratégique de l’encouragement du cinéma. Le Rapport annuel 2005 et Perspectives 2006 de l’ARF/FDS (inclus prise de position sur la nouvelle stratégie fédérale d’encouragement du cinéma) peut être commandé auprès du secrétariat de l’association: ARF/FDS, Neugasse 10, 8005 Zürich, téléphone 044 253 19 88, info@realisateurs.ch Paritärischen Kommission/ Commission paritaire: ARF/ FDS, GARP, SFA, SFP, SSFV Stellungnahme der Paritärischen Kommission zu den AAB-Verhandlungen An der Verhandlungsrunde vom 25. April 2006 wurde für die Allgemeinen Anstellungsbedingungen Konsens erreicht. Alle Verbände und ihre zuständigen Gremien haben dem Verhandlungsergebnis zugestimmt. Bei der Verhandlungsrunde vom 30. Juni 2006 kam keine Einigung betreffend der Richtlohnliste zustande. Zwar liegt ein gemeinsames Verhandlungsergebnis der Verbände SFA, SFP, GARP und ssfv vor, das jedoch von den verschiedenen Verbandsgremien noch nicht ratifiziert wurde. Die Verbände SFP, SFA und GARP, welche die Allgemeinen Anstellungsbedingungen nicht ohne eine neue Richtlohnliste in Kraft setzen wollen, gehen von einem vertragslosen Zustand ab dem 1. Juli 2006 aus. Die Verbände ssfv und ARF/FDS teilen diese Interpretation nicht. Sämtliche Verbände (ausser dem ARF/ FDS, der nicht an den Richtlohnverhandlungen teilnimmt) sind bemüht, in ihren Gremien eine schnelle Entscheidung über die Richtlohnliste herbeizuführen, damit möglichst schnell wieder eine klare Vertragssituation in der Branche erreicht wird. Für Auskünfte betreffend Vertragsabschlüssen seit dem 1. Juli 2006 stehen die Verbandssekretariate zur Verfügung. Besten Dank für Ihre Kenntnisnahme Prise de position de la Commission paritaire sur les négociations CGE Lors de la réunion de négociations du 25 avril 2006, un consensus a été trouvé sur les Conditions générales d’engagement. Toutes les associations et leurs organes compétents ont approuvé le résultat des négociations. Lors de la réunion de négociations du 30 juin 2006, aucun accord n’a pu être trouvé au sujet de la liste des salaires indicatifs. Les négociations entre les associations SFA, SFP, GARP et ssfv ont néanmoins abouti à un résultat, mais celui-ci n’a pas encore été ratifié par les organes compétents des associations. Les associations SFP, SFA et GARP refusent d’appliquer les Conditions générales d’engagement sans une nouvelle liste de salaires indicatifs et partent du principe que, dès le 1er juillet 2006, nous serons dans une situation de vide contractuel. Les associations ssfv et ARF/FDS réfutent cette interprétation. L’ensemble des associations (à l’exception de l’ARF/FDS qui ne participe pas aux négociations salariales) s’efforcent de tout mettre en œuvre pour que leurs Commissions prennent rapidement une décision concernant la liste des salaires indicatifs, afin que la branche retrouve une situation contractuelle transparente le plus rapidement possible. Depuis le 1er juillet 2006, les secrétariats des associations sont à votre disposition pour tout renseignement concernant la conclusion de contrats. Merci de prendre bonne note de ces informations. Zwischenbericht Media Förderungen Mittlerweile liegen über die Hälfte der Förderresultate vor, und es kann eine erste Zwischenbilanz gezogen werden. Sie zeigt, dass die Schweiz sich auf dem europäischen Subventionsmarkt behaupten kann und ansehnliche Beträge beim Media Programm generiert. Insgesamt wurden 1'079'975 Euros an die Schweizer Filmbranche vergeben. Mit weiteren grossen Zuschüssen ist für die Verleiher bei der automatischen Verleihförderung und bei den Produzenten beim 2. Development Einreichtermin zu rechnen. Call 01/2005 – Selektive Verleihförderung (3. Einreichtermin: 1.12.2005) Die Beiträge des Aufrufs 01/2005 gehen an Verleiher, die sich für die Promotion und den Vertrieb von nichtnationalen europäischen Filmen einsetzen. Beim 3. Einreichtermin wurden 3'978’100 Euros an insgesamt 144 Verleihvorgänge vergeben. In der Schweiz wird die Lancierung von insgesamt 12 Filmen mit einer Gesamtsumme von 281'500 Euros unterstützt. (217'000 Euros Darlehen für Verleihkosten und 64'500 Euros Zuschüsse für Untertitel & Synchronisierung). Die Förderbeiträge gehen an folgende Schweizer Verleiher: Cineworks, Filmcoopi, Frenetic, Monopole Pathé und Xenix. Call 03/2005 – i2i Audiovisual (2. Einreichtermin: 16.01.2006) i2i Audiovisual richtet sich an Produzentinnen und Produzenten, denen der Zugang zu externen Finanzierungen erleichtert werden soll. Die Kommission hat 38 Unternehmen selektioniert, die einen Beitrag zur Deckung ihrer Versicherungs- und Garantiekosten, Completion Bonds und Darlehenszinsen erhalten. Aus der Schweiz wurde die Produktionsfirma Box Productions mit 14'978 Euros unterstützt. Insgesamt wurden 1'302’648 Euros vergeben. Call 05/2005 – Promotion Filmmärkte und Festivalnetzwerke (2. Einreichtermin: 9.12.2005) Bei zweitem Eingabetermin konnten Organisationen, deren Veranstaltung zwischen dem 16. Juni und dem 31. Dezember 2006 stattfindet, Anträge stellen. Die Beiträge des Aufrufs 05/ 2005 unterstützen u.a. Aktivitäten, die unabhängigen europäischen Produktions- und Verleihunternehmen die Teilnahme an internationalen Filmmärkten sowie Koproduktionstreffen erleichtern. Insgesamt wurden 24 Promotionsprojekte ausgewählt und mit Beiträgen von insgesamt 2’263’378 Euros unterstützt. Aus der Schweiz wurde kein Projekt selektioniert. Call 06/2005 – Europäische Festivals (2. Einreichtermin: 1.12.2005) Beim zweiten Eingabetermin konnten Organisationen, deren Veranstaltung zwischen 1. September 2006 und dem 31. Mai 2007 stattfindet, Gesuche eingereichen. Die Beiträge gehen an Festivals, die einen Mindestanteil von 70 % europäischen Filmen aus mindestens 10 verschiedenen Media Ländern zeigen. Die Kommission hat 63 Festivals ausgewählt, die mit insgesamt 1'432’100 Euros unterstützt werden. Zu den von CINE-BULLETIN 8/2006 39 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 40 communications/mitteilungen Media geförderten Anlässen gehören Publikums-, Jugend-, Animations-, Dokumentarfilm- und Kurzfilmfestivals. Aus der Schweiz werden Visions du Réel mit 25'000 Euros und Cinéma Tout Ecran mit 15'000 Euros unterstützt. Call 09/2005 - New Talent (Einreichtermin: 15.02.2006) Media New Talent ist ein Unterbereich der Media Developmentförderung und unterstützt die Entwicklung von Projekten mit grenzüberschreitendem Potenzial. Das Förderschema bietet erleichterten Zugang für jüngere Produktionsfirmen. Beim Einreichtermin vom 15. Februar 2006 wurde ein Gesamtbetrag von 795'000 Euros an 27 Projekte vergeben. Es wurde kein Schweizer Projekt selektioniert. Call 09/05 – Einzelprojektförderung und Slate Funding (1. Einreichtermin: 28.02.2006) Die Kommission hat insgesamt 5'545’000 Euros für die Entwicklung europäischer Fiction-, Animationsund Dokumentarfilmprojekte bewilligt. Aus der Schweiz wurden vier Projekte ausgewählt, die insgesamt 370'000 Euros aus Brüssel erhielten. Damit generieren die Schweizer Produktionsfirmen 6,7 % des Gesamtförderetats und steht an 6. Stelle nach Frankreich, Grossbritannien, Deutschland, Holland und Finnland. Folgende Schweizer Firmen wurden gefördert: Vega Film (Slate: 150'000 Euros), Dschoint Ventschr (Slate: 80'000 Euros), Ventura Film (Slate: 90'000 Euros) und Olympia Films (Single Project: 50'000 Euros). Call 10/2005 TV Koproduktionen (1. Einreichtermin: 17.02.2006) Der Aufruf 10/2005 zahlt Herstellungsbeiträge an Fernseh-Koproduktionen, an denen Sender aus mehreren Mitgliedstaaten des Media Programms beteiligt sind. In der 1. Eingaberunde wurden insgesamt 10'600'000 Euros vergeben. Aus der Schweiz wurde kein Antrag gestellt. Call 11/2005 Training (Einreichtermin: 01.03.2006) Die Beiträge des Aufrufs 11/2005 gehen an europäische Weiterbildungsinitiativen, die internationale Fortbildungsmassnahmen in den drei Bereichen Management, Neue Technologien und Stoffentwicklung anbieten. Die Kommission hat 51 Weiterbildungsprogramme selektioniert und stellt dafür insgesamt 7'450’139 Euros zur Verfügung. Focal, das als einzige Schweizer Institution Anträge gestellt hat, wurde mit dem Projekt «Production Value» selektioniert und erhält 64'475 Euros. Call 12/2005 – Selektive Verleihförderung (1. Einreichtermin: 01.04.2006) Die Beiträge des Aufrufs 12/2005 gehen an Verleiher, die sich für die Promotion und den Vertrieb von nicht-nationalen europäischen Filmen einsetzen. Beim 1. Einreichtermin wurden 3'436'500 Euros an insgesamt 137 Verleihvorgänge vergeben. In der Schweiz wird die Lancierung von insgesamt 6 Filmen mit einer Gesamtsumme von 219'000 Euros unterstützt. (169'000 Euros Darlehen für Verleihkosten und 50’000 Euros Zuschüsse für Untertitel & Synchronisierung). Die Förderbeiträge gehen an folgende Schweizer Verleiher: Elite Film, Filmcoopi, Frenetic, Look Now! und Mont Blanc Distribution. 40 CINE-BULLETIN 8/2006 Rapport intermédiaire sur les aides Media A présent, plus de la moitié des résultats des appels sont disponibles. On peut procéder à un bilan intermédiaire qui montre que la Suisse est en mesure de réussir sur le marché européen des subventions et qu’elle génère des contributions importantes au sein du programme Media. Une somme totale de 1'079'975 euros a été allouée à la branche cinématographique suisse; on peut s’attendre à une somme importante de subsides dans le cadre des prochains résultats du soutien automatique à la distribution et de la 2e date limite du soutien au développement. Appel 01/2005 – Distribution sélective (3e date limite: 01.12.2005) Les soutiens de l’appel 01/2005 ont été octroyés aux distributeurs indépendants engagés à promouvoir la distribution de films européens nonnationaux. Pour la 3e date limite, 144 projets ont été sélectionnés et soutenus avec une somme totale de 3'978'100 euros. En Suisse, le lancement de 12 films a été soutenu avec une somme totale de 281'500 euros. (217'000 euros de prêt pour les frais de distribution, 64'500 euros de subsides pour les frais de synchronisation et sous-titrage). Les distributeurs suivants ont été soutenus par Media: Cineworks, Filmcoopi, Frenetic, Monopole Pathé, Xenix. Appel 03/2005 – i2i Audiovisuel (2e date limite: 16.01.2006) Le programme i2i Audiovisuel s’adresse aux producteurs et participe aux frais de financement externe (assurances, crédits bancaires, garantie de bonne fin). La commission a sélectionné 38 sociétés de production avec une somme totale de 1'302'648 euros. En Suisse, la société de production Box Productions a été soutenue avec 14’978 euros. Appel 05/2005 – Promotion marchés et réseaux de festivals (2e date limite: 09.12.2005) L’appel avec la date limite du 9 décembre 2005 a soutenu des organisations dont les manifestations ont lieu entre le 16 juin et le 31 décembre 2006. Les contributions de l’appel 02/2005 ont été octroyées à des structures qui s’engagent à promouvoir le cinéma et l’industrie cinématographique européens par le biais de manifestations promotionnelles ciblées: 24 projets de promotion ont été sélectionnés par Media et soutenus avec une somme totale de 2'263'378 euros. Aucun projet suisse n’a été retenu. Appel 06/2005 – Festivals européens (2e date limite: 01.12.2005) La 2e date limite de l’appel était ouverte aux organisations dont les manifestations ont lieu entre le 1er septembre 2006 et le 31 mai 2007. Les subventions sont octroyées à des festivals dont le programme comprend un minimum de 70 % de films européens, issus d’au moins 10 pays membres du programme Media. La commission a sélectionné 63 festivals (films documentaires, animation, court métrage, festivals d’audience et de jeunesse) avec une somme totale de 1'432’100 euros. Deux festivals suisses ont été soutenus, Visions du Réel avec 25'000 euros et Cinéma Tout Ecran avec 15'000 euros. Appel 09/2005 – Nouveaux Talents (Date limite: 15.02.2006) Le programme Nouveaux Talents Media Lucienne Schnegg in «La petite dame du Capitole» von Jacqueline Veuve (Locarno - Apropos Kino) fait partie du domaine du Développement. Il soutient le développement de projets qui ont un potentiel d’exploitation en Europe. Ce soutien s’adresse en particulier à des jeunes sociétés de production. Une somme totale de 795'000 euros a été octroyée à 27 projets. Aucun projet suisse n’a été sélectionné. Appel 09/05 – Développement: Projets individuels et Slate Funding (1ère date limite: 28.02.2006) La commission a sélectionné et soutenu 202 projets pour le développement de films de fiction, d’animation et documentaires européens avec une somme totale de 5'545'000 euros. Quatre sociétés de production suisses ont été sélectionnées et reçoivent une aide financière de 370'000 euros de Bruxelles, ce qui équivaut à 6,7 % du budget total disponible pour ce tour. Ainsi, la Suisse se trouve en 6e place après la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, les Pays-bas, et la Finlande. Les sociétés de productions suisses qui ont été soutenues sont les suivantes: Vega Film (Slate: 150'000 euros), Dschoint Ventschr (Slate: 80'000 euros), Ventura Film (Slate: 90'000 euros) et Olympia Films (Projet individuel: 50'000 euros). Appel 10/2005 Coproductions TV (1ère date limite: 17.02.2006) Cet appel soutient la production de films en coproduction avec des diffuseurs TV des pays membres du programme Media et de régions linguistiques différentes. Le soutien s’élevait à une somme totale de 10'600'000 euros. Aucun projet suisse n’a été reçu. Appel 11/2005 Formation (Date limite: 01.03.2006) Les contributions de l’appel 11/2005 sont octroyées à des initiatives européennes qui offrent des mesures de formation dans les domaines du management, du développement et des nouvelles technologies. La commission a sélectionné 51 programmes de formation continue avec une somme totale de 7'450’139 euros. Focal, la seule institution suisse ayant déposé des demandes, a été sélectionnée pour son projet «Production Value» et soutenue avec 64'475 euros. Appel 12/2005 – Distribution sélective (1ère date limite: 01.04.2006) Les contributions de l’appel 12/2005 sont octroyées aux distributeurs indépendants engagés à promouvoir la distribution de films européens non nationaux. A la 1ère date limite, 137 projets ont été sélectionnés et soutenus avec une somme totale de 3'436'500 euros. En Suisse, le lancement de 6 films a été soutenu avec une somme totale de 219'000 euros. (169'000 euros de prêt pour les frais de distribution, 50'000 euros de subsides pour les frais de synchronisation et de sous-titrage). Les distributeurs suisses suivants ont été sélectionnés: Elite Film, Filmcoopi, Frenetic, Look Now!, Mont-Blanc Distribution. Neue Media Calls Zur Zeit sind nur zwei Calls ausgeschrieben: Call 12/2005 – Selektive Verleihförderung (3. Einreichtermin: 01.12.2006) Die Beiträge des Aufrufs 12/2005 gehen an Verleiher, die sich für die Promotion und den Vertrieb von nicht-nationalen europäischen Filmen einsetzen. Es werden Filme berücksichtigt, die nach dem 1. Dezember 2006 ins Kino kommen. Für den Aufruf stehen 3,5 Mio Euros zur Verfügung. Call 10/2205 – TV Koproduktionen (3. Einreichtermin: 3.11.2006) Der Aufruf 10/2005 zahlt Herstellungsbeiträge an europäische TV-Koproduktionen. Die Unterstützung beabsichtigt, die Finanzierung der ausgewählten Produktionen zu beschleunigen, die Rechte der unabhängigen Produzenten zu stärken und die europäische Verbreitung der Werke zu fördern. Für den Aufruf stehen 2,6 Mio Euros zur Verfügung. Nouveaux appels Media Deux appels à propositions sont actuellement ouverts: Appel 12/2005 – Distribution sélective (3e date limite: 01.12.2006) Les soutiens de l’appel 12/2005 vont être octroyés aux distributeurs indépendants engagés à promouvoir la distribution de films européens non nationaux. Les films sortis en salle après le 1er décembre 2006 seront pris en considération. Le budget disponible pour cet appel s’élève à 3,5 millions d’euros. Appel 10/2005 – Coproductions TV (3e date limite: 3.11.2006) Il s’agit d’un soutien à la production de films tournés en coproduction avec des chaînes TV européennes. Le soutien vise à accélérer le financement des projets sélectionnés, à renforcer CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 41 communications/mitteilungen les droits des producteurs indépendants et à encourager la diffusion des œuvres en Europe. Le budget disponible pour cet appel s’élève à 2,6 millions d’euros. Vorschau Folgeprogramm Media Plus Zum Abschluss des Europa Tages am 23. Mai in Cannes präsentierten Aviva Silver, Leiterin des Media Programms, und Gregory Paulger, Direktor des Departements Informationsgesellschaft und Medien, den bevorstehenden 4. Zyklus des Media Programms: Media 2007. Das Programm ist für den Zeitraum von 2007-2013 geplant. Es ist ein fliessender Übergang zwischen den beiden Programmen geplant. Die gesetzlichen Grundlagen sind als Entwurf bereits vom Ministerrat angenommen. Man hofft, dass er in den nächsten Monaten die notwendigen legislativen Etappen durchlaufen wird und ca. anfangs November vom Europarat ratifiziert wird. Media 2007 verfügt über ein Gesamtbudget von 755 Millionen Euros. Dies entspricht in etwa dem vorherigen Etat. In seiner inhaltlichen Ausformung werden keine markanten Änderungen vorgenommen. Die vier zentralen Förderachsen werden beibehalten und lediglich durch punktuelle Vorstösse ergänzt. Das Budget verteilt sich wie folgt: Weiterbildung: 7 % (8 % Media Plus) Entwicklung: 20 % (18 % Media Plus) Distribution: 55 % (65 % Media Plus) Promotion: 9 % (11 % Media Plus) Pilot Projekte: 4 % (2 % Media Plus) Media Desks und Observatory: 5 % Im Bereich Weiterbildung will das Programm in Zukunft mehr mit bestehenden nationalen Einrichtungen arbeiten und deren europäischen Angebote fördern. Neu wird ein Unterbereich zur Förderung von medienpädagogische Angebote für Kinder und Jugendliche aufgebaut. Im Bereich Entwicklung haben sich die zwei Schemen Einzelprojekt- und Slateförderung bewährt. Sie werden in den nächsten Jahren lediglich optimiert. Bei der Distribution wird weiterhin die Promotion von Kinoprojekten gefördert. Neu sollen auch TV-Filme von den Untertitelungs- und Synchronisationsbeiträgen profitieren. Um den Online-Vertrieb endlich voranzutreiben, werden in den nächsten Monaten spezielle Fördermassnahmen konzipiert. Schliesslich kommt es anfangs 2008 zur Einführung einer Slateförderung bei der Distributionsförderung. Damit soll die Flexibilität erhöht werden. Im Bereich Promotion ist geplant, die Vernetzung nationaler Einrichtungen nach dem Vorbild von der European Film Promotion verstärkt zu fördern. Um die Promotion bereits in der Produktionsphase zu fördern, werden neu vorgelagerte Promotionskits unterstützt. Schliesslich wird künftig auch der Export in Richtung nicht europäischer Märkte unterstützt. Die Neuerung beim i2i Audiovisual Schema zielt darauf hin, noch mehr externes Kapital für Filme anzuziehen. Deshalb werden Finanzierungsvermittler, die als Schnittstelle zwischen den Kinoproduktion und den Finanzmärkten wirken, Beiträge erhalten. Die Digitalumstellung, die als Erneuerungsschwerpunkt setzt wurde, wird durch Sondermassnahmen in allen Bereichen gefördert. Zurzeit sind 29 Länder Mitglieder des Media Programms. Im Zusammenhang mit dem EU Beitritt werden Rumänien und Bulgarien dem Programm beitreten. Zudem ist damit zu rechnen, dass Kroatien in nächster Zukunft ein Beitrittsgesuch stellen wird. Die Mitgliedschaft der Schweiz muss erneut verhandelt werden. Die ersten Gespräche dazu haben bereits stattgefunden. Beiden Vertragsseiten sind bemüht, dass trotz einiger komplexer Hindernissen auch für die Schweiz der Übergang zum neuen Media Programm fliessend sein wird. Présentation du nouveau programme: Media 2007 Lors de la clôture de la Journée européenne à Cannes le 23 mai 2006, la directrice du programme Media, Mme Aviva Silver, et le directeur de l’Audiovisuel et des Médias, Mr Gregory Paulger, ont présenté le 4e cycle du programme Media; planifié sur sept ans pour la période de 2007 à 2013, il succèdera à l’actuel programme Media Plus. On prévoit la transition d’un programme à l’autre fluide; sa base légale sera établie dans les mois qui viennent, une fois que la décision du Conseil de l’Union européenne (mai 2006) sera adoptée par le Parlement. Le budget total pour cette période s’élève à 755 millions d’euros et demeure semblable au dernier; les domaines de soutien restent également inchangés mais connaîtront des développements importants. Formation: 7 % (8 % Media Plus) Développement: 20 % (18 % Media Plus) Distribution: 55 % (65 % Media Plus) Promotion: 9 % (11 % Media Plus) Projets pilotes: 4 % (2 % Media Plus) Media Desks et Observatoire: 5 % Dans le domaine de la formation, Media opte pour une approche plus inclusive envers les structures nationales établies dans les Etats membres du programme Media et prévoit de soutenir celles-ci dans le renforcement de leur dimension européenne. Un soutien particulier sera dédié au développement de l’éducation à l’image pour les enfants et les jeunes. Dans le domaine du développement, les deux modèles de soutien («projets individuels» et «catalogues de projets») se sont avérés adéquats et seront optimisés. Dans le domaine de la distribution, le nouveau programme soutiendra des projets individuels de promotion ainsi que l’engagement de chaînes TV pour la traduction et la synchronisation de films. Un soutien ciblant la distribution et la circulation en ligne de films européens (video on demand) fera l’objet d’une réforme qui entraînera une restructuration du soutien automatique à la distribution ainsi que la création d’un soutien aux distributeurs pour des catalogues de projets; l’introduction, à terme, d’un slate-funding promet un modèle de soutien plus souple et adéquat. Dans le domaine de la promotion, le nouveau programme soutiendra l’inclusion et la mise en réseau de structures nationales d’après le modèle de European Film Promotion (EFP), ainsi que le développement d’un kit promotionnel dans la phase de production d’un film. En outre, la promotion des films européens dans les marchés non européens sera davantage soutenue. En ce qui concerne le programme i2i Audiovisuel, on prévoit de soutenir désormais l’engagement d’intermédiaires financiers pour investir des fonds privés dans l’industrie cinématographique. Pour asseoir et accompagner ces nouvelles initiatives, Media soutiendra de manière ciblée les actions concernant la prise en compte en amont des technologies numériques dans les domaines de la production, la distribution, l’exploitation et l’archivage des programmes audiovisuels européens. Actuellement au nombre de 29, les Etats membres de Media verront la Roumanie et la Bulgarie adhérer au programme au cours de l’année prochaine; la Croatie pourrait poser sa candidature pour devenir membre du programme. La participation de la Suisse au nouveau programme fait l’objet d’une nouvelle négociation. Les discussions entre les autorités responsables ont débuté ce printemps; malgré les différents obstacles d’ordre pratique, tous les acteurs engagés espèrent une reconduction sans délais du statut du Media Desk Suisse et de ses activités. Media Veranstaltung: Rheinisches Koproduktionstreffen Die Antenne Strassburg des Media Programms hat am 21. Juni 2006 ein Koproduktionstreffen für Produzentinnen und Produzenten aus dem Elsass, der Lorraine, dem Rheintal, der Franche-Comté, Baden-Württemberg, dem Saarland, Luxemburg und der Schweiz durchgeführt. Das Treffen wurde in Zusammenarbeit mit den Media Desks Luxemburg und der Schweiz organisiert und von Arte Strassburg und der MFG Baden-Württemberg finanziell unterstützt. Ziel war es, mittels Pitchings regionale Produzenten und TV-Sender als Koproduktionspartner zu gewinnen. Der Leiter des französischen Desks, Olivier Trusson, hat die Gelegenheit genutzt, um die Schweiz im Media Programm willkommen zu heissen und ihr einen Ehrenplatz im Tagesprogramm zuzuweisen. Rachel Schmid, Geschäftsleiterin des Media Desk Suisse, eröffnete die Veranstaltung mit einem Referat zur audiovisuellen Landschaft der Schweiz. Sie hat insbesondere das Schweizer Filmfördersystem und die derzeitige Haltung bezüglich Koproduktionen thematisiert. Zusätzlich hat sie die Fragen und Interessenskonflikte hervorgehoben, die einerseits die Filmschaffenden tangieren und andererseits die öffentlichen Geldgeber betreffen. Die divergierenden Interessen erklären die aktuellen Tendenzen der Subventionspolitik. Francine Brücher von Swiss Films hat die grosse Bedeutung von Koproduktionen und die Wichtigkeit solcher Treffen betont, da auf diesem Weg die Möglichkeit besteht Netzwerke zu schaffen und so die gemeinsamen Ziele zu erreichen. Nach dieser Präsentation aus der Schweiz hat Tue Steen Müller, ehemaliger Mitarbeiter des EDN (European Documentary Network), lebhaft und mit viel Sachverstand eine PitchingSession von 10 selektionierten Katalogprojekten geleitet. Dank dem zugewiesenen Ehrenplatz der Schweiz im Tagesprogramm, hatten 4 Schweizer Produktionsfirmen die Chance ihre Projekte vorzustellen. Nach jeder Präsentation bot sich die Gelegenheit Fragen zu stellen. Die Fragen betrafen mehrheitlich die Fernsehsender und Sendegefässe und ein Dialog zwischen Produzenten ist selten zustande gekommen. Die Teilnehmer hatten den Katalog mit insgesamt 37 regionalen Projekten, wovon 13 aus der Schweiz stammten, bereits im Voraus erhalten. Am meisten vertreten waren LowBudget Dokumentarfilme, was für die 11 anwesenden Schweizer Produzenten ein wenig enttäuschend war. Trotzdem war die Gelegenheit ideal, um neue Kontakte mit den vielen TV Vertretern (Arte: 10, Südwestrundfunk: 7 und France 3: 3) zu knüpfen. Rencontre Media: rendez-vous de la coproduction rhénane L’antenne strasbourgeoise du Media Desk France a organisé le 21 juin 2006 une rencontre de la coproduction rhénane pour les producteurs d’Alsace, de Lorraine, de Rhénanie, de FrancheComté, de Baden-Württemberg, du Saarland, du Luxembourg et de la Suisse. Cette rencontre a été organisée en partenariat avec les Media Desks du Luxembourg et de la Suisse et soutenue par Arte Strasbourg et la MFG Baden-Würtemberg. L’objectif de l’évènement était la présentation de projets issus de ces régions aux producteurs, aux représentants de chaînes TV et à des partenaires transfrontaliers. Olivier Trusson, directeur du Media Desk français, a saisi l’occasion pour souhaiter la bienvenue à la Suisse dans le programme et lui a donné une place d’honneur dans le programme de la journée. Rachel Schmid, directrice du Media Desk Suisse, a ouvert la réunion avec un exposé sur le paysage audiovisuel suisse et ses potentialités. Elle a en particulier décrit le système de subventions de films et la situation actuelle de la coproduction. Elle a CINE-BULLETIN 8/2006 41 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 42 communications/mitteilungen «Aux frontières de la nuit» de Nasser Bakhti, à l’affiche en Suisse romande dès le 20 septembre relevé les questions et les conflits d’intérêts qui tanguent les professionnels du cinéma d’une part et les bailleurs de fonds publics de l’autre, et qui expliquent par ailleurs les tendances actuelles de la politique de subventions. Francine Brücher de Swiss Films a insisté sur l’importance de la coproduction et des rencontres entre professionnels pour accéder à une visibilité de réseau, une forme de promotion qui, mettant en relief les intérêts et débouchés communs, fonctionne bien au niveau européen. A la suite de cette présentation, Tue Steen Müller, ancien collaborateur du European Documentary Network (EDN), a animé avec vivacité et beaucoup de compétence une pitchingsession de 10 projets sélectionnés dans le catalogue. Grâce à la place d’honneur de la Suisse dans le programme de la journée, 4 sociétés de production suisses ont eu la possibilité de présenter leurs projets. Tandis que les questions suivant chacune des présentations concernaient surtout les émetteurs TV et leurs cases de programmes, les dialogues entre producteurs étaient plus rares. Tous les participants avaient reçu le catalogue au préalable, qui comptait 13 projets suisses parmi les 37 projets des régions susmentionnées. La grande majorité des films étaient des documentaires à budget très modique, ce qui était un peu décevant pour les 11 producteurs suisses présents. L’occasion fut néanmoins bonne pour créer des contacts avec les nombreux représentants de chaînes TV (Arte: 10, Südwestrundfunk: 7, France 3: 3). Think Tank Kopenhagen 2006 Vom 21. bis 24. Juni fand in Kopenhagen auf Initiative des Dänischen Filminstitutes die dreitägige Konferenz Think Tank on European Film and Film Policy statt. Etwa 200 Vertreterinnen und Vertreter von Institutionen und Produktionsfirmen aus ganz Europa wurden eingeladen, um über den Nutzen öffentlicher Filmförderung zu debattieren. Sie suchten nach Lösungen zur effizienteren Filmförderung. Ziel war es, die Institutionen zu mehr Verantwortung bei kreativen, kommerziellen und kulturpolitischen Entscheidungen zu animieren. Als Leitfaden der Diskussion hat ein Expertenteam einige provokative Bemerkungen zusammengetragen: A) In Europa werden jährlich beinahe 800 Filme mit hauptsächlich öffentlichen Mitteln produziert. Nur sehr 42 CINE-BULLETIN 8/2006 wenige ziehen aber das nationale oder internationale Publikum an und sind kostendeckend. Dies hat eine Filmindustrie hervorgebracht, die mehr Interesse zeigt, an die Fördertöpfe zu gelangen, als kreative und kommerzielle Erfolgsstrategien zu entwickeln. B) Die aktuelle Filmförderpolitik hat eine Verzerrung des Marktes begünstigt. Um überleben zu können, müssen Produzenten ständig Filme in der Produktion haben. Dies führt zu einem Überangebot an Filmen, die zwar «gut genug» sind für öffentliche Fördergelder, aber nicht gut genug sind (oder nicht genug vermarktet werden), um Gewinne einzuspielen. C) Die aktuellen Formen der Filmförderung tendieren dazu, die Branche am Leben zu erhalten, statt sich auf die Förderung erfolgsversprechender Filme zu konzentrieren. Dadurch stellt sich zunehmend die Frage der Rechtfertigung öffentlicher Filmgelder. In fünf Workshops sowie in mehreren Plenen wurden die bestehenden Formen öffentlicher Filmförderpolitik erörtert und neue Formen der Förderung diskutiert. Aus der Schweiz nahmen Nicolas Bideau und Laurent Steiert vom Bundesamt für Kultur, Rachel Schmid vom Media Desk Suisse und Christof Neracher von der Produktionsfirma Hugofilm teil. Ein detaillierter Bericht über die Ergebnisse des Think Tanks wird anfangs August publiziert. Think Tank de Copenhague 2006 L’Institut du film danois a organisé du 21 au 24 juin 2006 une conférence de trois jours, Think Tank on European Film and Film Policy. 200 représentants et représentantes d’institutions et de sociétés de production européennes ont été conviés à Copenhague pour débattre des avantages de l’aide publique à la production cinématographique. Les participants ont discuté des possibilités de créer un système plus efficace de subventions à la production de films. L’objectif principal de la rencontre était d’inciter les institutions à assumer une politique culturelle et des prises de décisions plus créatives et orientées sur la commercialisation. Un certain nombre de réflexions assez provocatrices, formulées par l’équipe d’experts responsables, étaient au centre des discussions: A) 800 films européens sont annuellement produits par le biais de subventions publiques; seul un petit nombre d’entre eux attirent un public national ou international et rentrent dans leurs fonds. L’industrie cinématographique semble plus engagée à accéder aux fonds publics qu’à élaborer et développer des stratégies de réussite créatives et rentables. B) La politique de subventions actuelle a favorisé une déformation du marché; les sociétés de productions doivent continuellement produire des films pour survivre. Ce contexte provoque une surenchère de films qui sont «assez bons» pour prétendre à l’aide publique, mais pas assez bons (ou mal commercialisés) pour assurer un rendement. C) L’aide au cinéma dans sa forme actuelle tend à maintenir la pérennité de la branche cinématographique plutôt que de se focaliser sur une production de films porteurs de succès, ce qui soulève la question de la légitimation des fonds publics pour l’aide au cinéma. Cinq ateliers et plusieurs séances plénières ont servi de plateforme pour discuter des formes existantes de la politique de subventions de films et pour débattre de formes nouvelles. En ce qui concerne la Suisse, les participants étaient Nicolas Bideau et Laurent Steiert de l’OFC, Rachel Schmid du Media Desk Suisse et Christof Neracher de Hugofilm. European Online Charta Am 23. Mai einigten sich in Cannes führende Vertreter der Filmindustrie und Anbieter von Internet- und Telekommunikationsdiensten aus der EU über eine Europäische Charta des Online-Filmes. Das Dokument war im Vorfeld unter der Schirmherrschaft der Europäischen Kommission, vertreten durch Viviane Reding, erarbeitet worden. Die Charta ist Ausdruck eines Konsens, zu dem die Filmwirtschaft hinsichtlich der Entwicklung von legalen Märkten für den Online-Vertrieb und die OnlineVermarktung von Filmen gefunden hat. Das Ziel besteht darin, die Verbreitung und die Akzeptanz des Online-Filmes in Europa zu fördern. Die Vereinbarung nennt die vier Grundvoraussetzungen des Online-Films: ein breites Angebot attraktiver Filme, benutzerfreundliche Online-Dienste, ein angemessener Schutz der Urheberrechte und eine enge Zusammenarbeit beim Kampf gegen die unerlaubte Vervielfältigung über das Internet. Ferner enthält sie empfehlenswerte Praktiken für den legalen Online-Vertrieb von audiovisuellen Inhalten. Die Kommission engagiert sich, dass in den nächsten Monaten möglichst viele betroffene Unternehmen und Einrichtungen die Charta unterzeichnen. Die Charta finden Sie auf unserer Homepage in der Rubrik News. Charte européenne du cinéma en ligne Les principaux représentants de l’industrie du cinéma, les fournisseurs de services Internet et les opérateurs de télécommunication de l’Union européenne ont approuvé, le 23 mai à Cannes, une charte européenne du cinéma en ligne. Le document a été élaboré sous l’égide de la Commission européenne, représentée par Viviane Reding. Cette initiative illustre bien le consensus qu’a trouvé l’industrie cinématographique autour du développement de marchés licites pour la vente et la distribution de films en ligne; elle vise à encourager la circulation et l’acceptation du cinéma en ligne en Europe. La Charte dénombre quatre éléments indispensables à l’essor du cinéma en ligne: un large éventail de film attrayants, des services en ligne faciles d’utilisation, une protection adéquate des droits d’auteur et une coopération étroite dans la lutte contre la piraterie. Elle dresse en outre une liste des «meilleures pratiques» pour la distribution en ligne de contenus audiovisuels par le biais de services licites. La Commission s’efforce de faire souscrire, ces prochains mois, un grand nombre de sociétés et d’organismes. Téléchargement de la charte sur notre site sous la rubrique Nouvelles. Beiträge an Media Weiterbildungen Um die Teilnahme der Schweizer Filmschaffenden an europäischen Weiterbildungen zu fördern, stellt der Media Desk Suisse in Zusammenarbeit mit dem Bundesamt für Kultur Weiterbildungsbeiträge zur Verfügung. Der maximale Beitrag pro Teilnahme ist auf 15'000 Franken festgelegt und darf 50 % der Ausgaben nicht überschreiten. Zu den anrechenbaren Kosten gehören die Teilnahmegebühr, Unterkunfts,Transport- und Verpflegungsspesen sowie Übersetzungskosten. Die Antragstellerinnen und Antragsteller müssen bereits über erste professionelle Erfahrungen im gewünschten Weiterbildungsbereich verfügen und die Teilnahmebestätigung eines von Media unterstützten Trainings vorweisen können. Auskünfte erhalten Sie über den Media Desk Suisse, 043 960 39 29 oder info@mediadesk.ch Contributions aux formations Media Afin de promouvoir la participation des professionnels suisses du cinéma dans les programmes européens de formation continue, le Media Desk Suisse et l’OFC ont créé un fonds destiné à subventionner des demandes individuelles de participation. La contribution maximale à une formation est de 15'000 francs et ne peut dépasser les 50 % du total des dépenses. L’argent octroyé peut couvrir les frais de participation et de traduction, ainsi que les coûts de transport, d’hébergement et de nourriture. Les candidats doivent être au bénéfice d’une première expérience professionnelle dans le domaine particulier de la formation désirée. Toute demande doit être accompagnée d’une confirmation de participation à un programme de formation reconnu par Media. Vous pouvez obtenir toutes les informations auprès du Media Desk Suisse, 043 960 39 29 ou info@mediadesk.ch Media Verleihveranstaltung in Locarno Dienstag, 8. August 2006, 15.00 Uhr im Hotel La Palma (Sala Venezia) Schweizer Verleiherinnen und Verleiher sind herzlich zur Teilnahme zu einem Diskussionsforum eingeladen. Gabor Greiner, Leiter der Abteilung Distribution der Media Executive Agency (EACEA), beantwortet praktische Fragen der Antragstellung. Im Sinne eines offenen Dialoges können zudem die Probleme, die sich aufgrund der Mehrsprachigkeit der Schweiz ergeben, erörtert werden. Schliesslich CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:54 Page 43 communications/mitteilungen Cilgia Caratsch, neue Mitarbeiterin bei Media Desk Suisse in Zürich bietet sich die Möglichkeit, erste Informationen zum Folgeprogramm Media 2007 zu erhalten. Anmeldung unter info@mediadesk.ch bis spätestens 4. August 2006. (Weitere Informationen finden Sie unter www.mediadesk.ch) Rencontre Media à Locarno Le mardi 8 août à 15 h, Hôtel La Palma (Sala Venezia) Les distributeurs et distributrices suisses sont cordialement invités à venir participer à une plateforme de discussion. Gabor Greiner, chef du département de la distribution de l’Agence exécutive Media (EACEA) sera présent pour répondre à toutes les questions pratiques relatives aux demandes de soutien; cette rencontre permettra aussi d’aborder les problèmes que posent les lignes directrices du soutien à la distribution dans le contexte plurilingue de la Suisse. Enfin, ce sera aussi l’occasion d’obtenir les premières informations sur le nouveau programme Media 2007. Prière de s’inscrire avant le 4 août à l’adresse info@mediadesk.ch (informations complémentaires sur le site www.mediadesk.ch) Neue Mitarbeiterin bei Media Desk Suisse in Zürich Seit dem 1. Mai 2006 arbeitet Cilgia Caratsch als Projektleiterin beim Media Desk Suisse. Dank ihren Tätigkeiten für verschiedene internationale Organisationen bringt sie wertvolle Erfahrungen in den Bereichen Kultur und Entwicklungszusammenarbeit mit. Beim Desk wird sie vorwiegend für die Promotion des Media Programms in der Romandie zuständig sein. Nouvelle collaboratrice au Media Desk Suisse à Zurich Cilgia Caratsch a débuté le 1er mai 2006 dans sa nouvelle fonction de chargée de programmes au Media Desk Suisse. Forte d’expérience professionnelle dans les organisations internationales et dans la gestion de projets culturels et humanitaires, elle sera essentiellement responsable de la promotion du programme auprès de la branche cinématographique romande. Jahresbericht 2005 Die Tätigkeiten unseres Verbandes im vergangenen Jahr waren einerseits geprägt durch die Veränderungen im Bundesamt für Kultur (BAK) und durch die Entwicklungen bei der Produktion von Fernsehfilmen. Zum andern standen sie unter dem Eindruck des weit überdurchschnittlichen Erfolges von Schweizer Filmen im Kino, welche die Wahrnehmung des Films in der Öffentlichkeit erheblich verändert haben. Mit dem BAK fanden verschiedene Gespräche statt, in welchen wir auf unsere Anliegen hinweisen konnten. Gleichzeitig wurden wir durch unsere Vertreterin in der Eidg. Filmkommission über die Entwicklungen auf dem Laufenden gehalten. Im Rahmen der Diskussion um die neuen Förderkonzepte gelang es uns, einige wenige Punkte wie insbesondere die Wiedereinführung einer eigentlichen Projektförderung nachhaltig zu deponieren. Allerdings muss die generelle Stossrichtung in der Tätigkeit des Bundesamtes, insbesondre die unverkennbare Tendenz, die Mitbestimmung der Branche zu beseitigen, Anlass zur Sorge sein. Die für das SF produzierten Fernsehfilme haben ihre starke Stellung behaupten und sogar noch ausbauen können. Ihre Präsenz am Bildschirm und ihre grosse Akzeptanz beim Publikum sind ohne Zweifel eine Mitursache des grossen Erfolges des Schweizer Films im Kino. Allerdings werden die Produktionsbedingungen aufgrund finanzieller Zwänge und der von Redaktion und SF-Marketing gemachten Auflagen immer schwieriger. Es auch in Zukunft eine vorrangige Aufgabe sein, uns für die Weiterführung dieser Fernsehfilmproduktion mindestens im bisherigen Umfange einzusetzen und gleichzeitig die Unabhängigkeit der Produktionen zu verteidigen. Mit der SRG haben wir auch endlich Verhandlungen über mögliche Videoon-demand-Nutzungen der koproduzierten Filme aufgenommen. Ziel ist es, auf dem Internet neue kommerzielle Auswertungsmöglichkeiten für Schweizer Filme zu schaffen. Dabei hat sich eine Nutzung in Zusammenarbeit mit der SRG bisher als aussichtsreichster Weg erwiesen, und für das Ende dieses Jahres ist ein erster Versuchbetrieb ins Auge gefasst. Die Verhandlungen sind aber noch im Gange und auch ein Scheitern ist durchaus noch möglich. Im vergangenen Jahr fanden auch langwierige Verhandlungen über eine Revision der Allgemeinen Anstellungsbedingungen für Technikerinnen und Techniker statt. Während eine Einigung im Regulierungsbereich erzielt werden konnte, blieben bei den Richtlöhnen Differenzen offen. Im vergangenen Jahr wurden auch zwei Gesetzesrevisionen vorbereitet, welche auf die Filmbranche erhebliche Auswirkungen haben werden. Im RTVG wurde eine Vorschrift über Mindestanteile europäischer Werke und unabhängiger Produktionen, entsprechend der EU-Richtlinie «Fernsehen ohne Grenzen» verankert. Ausserdem steht eine Verpflichtung für alle nationalen und sprachregionalen Fernsehveranstalter im Gesetz, 4 % ihrer Erträge für Zwecke des Schweizer Films zu verwenden oder im entsprechenden Umfang eine Ersatzabgabe zu leisten. Diese Bestimmungen gelten laut BAKOM sowohl für die SRG als auch für Teleclub, Presse-TV, Alphavision, Star TV, Sat 1 Schweiz, Viva Schweiz, Cablecom Digital Cinema, U1, TVm3, 3+ und Cablecom Infokanal. Ebenfalls im letzten Jahr wurde ein Revisions- vorschlag für das URG in die Vernehmlassung geschickt, welche auf einen besseren Schutz von Werken im Internetbereich zielt. Während die Revision des RTVG im März 2006 abgeschlossen wurde, soll diejenige des URG im Herbst 2006 im Ständerat aufgenommen werden. Bern, 23. Juni 2006 Willi Egloff, Präsident SFP Rapport annuel 2005 Les activités de notre association ont été dominées en 2005 par le changement de personnes responsables à l’Office fédéral de la culture (OFC) et par les développements dans le domaine des téléfilms. En outre, elles ont été marquées par le succès en salles de plusieurs films suisses, ce qui a considérablement changé la perception du film suisse auprès du public. Divers entretiens ont eu lieu avec l’OFC au cours desquels nous avons pu présenter nos demandes. En même temps, nous étions tenus au courant des développements par nos représentants à la Commission fédérale du cinéma. Lors de la discussion des nouveaux régimes d’encouragement du cinéma, nous avons réussi à déposer quelques requêtes comme notamment la réintroduction d’un encouragement du développement de projets. Toutefois, nous considérons avec beaucoup de préoccupation les tendances dominante de la politique de l’OFC, notamment les propositions qui tendent à supprimer la participation de la branche. Les téléfilms produits pour la SF ont pu maintenir et même étendre leur position forte dans la programmation. Leur présence à l’écran et leur acceptation par le grand public sont sans doute une des raisons du grand succès des films suisses au cinéma. Toutefois, les conditions de production deviennent de plus en plus difficile en raison des contraintes financières et des obligations imposées par les rédactions et par le service de marketing de la SF. Aussi à l’avenir, nous devrons donc œuvrer pour que cette production de téléfilms puisse continuer et que l’autonomie des producteurs soit respectée. En plus, nous avons entamé des négociations sur une possible exploitation des films coproduits sous la forme de video on demand. Le but de ces pourparlers est de trouver de nouveaux canaux d’exploitation pour les films suisses. Une exploitation avec la collaboration de la SSR, qui envisage un premier service d’essai pour la fin de cette année déjà, s’est révélée le chemin le plus prometteur. Les négociations sont en cours et il est bien sûr possible qu’elles échouent. L’an dernier, nous avons mené des négociations laborieuses concernant la révision des conditions générales d’engagement des collaborateurs et collaboratrices techniques. Tandis qu’on a pu trouver un accord concernant les disposition à appliquer, les divergences par rapport aux salaires indicatifs n’ont pas pu être surmontées jusqu’à présent. En 2005, les autorités ont présenté deux révisions de loi qui auront des conséquences considérables sur la branche du cinéma. Dans le loi sur la radio et la télévision (LRTV), une disposition porte sur les parts minimum des œuvres européennes et des productions indépendantes, faisant allusion à la directive Télévision sans frontières de l’Union européenne. En plus, il y aura dans cette loi une obligation pour tous les diffuseurs nationaux et régionaux d’utiliser 4 % de leur recettes pour l’encouragement du cinéma suisse ou de payer une compensation correspondante. Selon l’OFCOM ces règlements sont valables non seulement pour la SSR, mais aussi pour Teleclub, Presse-TV, Alphavision, Star TV, Sat 1 Schweiz, Viva Schweiz, Cablecom Digital Cinema, U1, TVm3, 3+ et Cablecom Infokanal. De l’autre côté, le Conseil fédéral a soumis une proposition de révision de la loi sur le droit d’auteur (LDA) à la procédure de consultation. Cette révision vise à mieux protéger les œuvres dans le domaine de l’Internet. Tandis que la révision de la LRTV a été adoptée en mars 2006, celle de la LDA devrait être soumise au Conseil des Etats en automne 2006. Berne, le 23 juin 2006 Willi Egloff, président de la SFP Nach den positiven Erfahrungen an den letztjährigen Filmfestivals von Locarno haben Suissimage und SSA beschlossen, wieder mit einem Infostand im Palazzo Sopraceneria, dem Akkreditierungs- und Informationszentrum des Festivals, an der Piazza Grande präsent zu sein. CINE-BULLETIN 8/2006 43 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:55 Page 44 communications/mitteilungen Die Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter von Suissimage und SSA werden vom 2. bis 12. August 2006 anwesend sein und Sie gerne beraten. Den Mitgliedern beider Gesellschaften steht ein Internet-Café mit zwei PC kostenlos zur Verfügung. Bis bald auf der Piazza Grande! Après le succès rencontré lors des précédentes éditions du Festival international du film de Locarno, Suissimage et la SSA ont décidé de reconduire leur stand cette année au Palazzo Sopracenerina, le centre d’accueil et d’information du festival, sur la Piazza Grande. Des collaborateurs/trices Suissimage/ SSA seront donc présents pour répondre à vos demandes concernant les droits d’auteur pendant la durée du festival, soit du 2 au 12 août 2006. Deux accès Internet à haut débit seront mis aussi gracieusement à la disposition des membres de ces sociétés qui pourront ainsi y naviguer ou encore consulter leur messagerie. A presto in Piazza Grande! Dopo il successo riscontrato questi ultimi anni al Festival internazionale del film di Locarno, Suissimage e SSA hanno deciso di ricondurre il loro stand quest’anno al Palazzo Sopracenerina, il centro d'informazione del Festival in Piazza Grande. Dei dipendenti Suissimage e SSA saranno dunque presenti per rispondere alle vostre domande concernenti i diritti d'autore per tutta la durata del festival ossia dal 2 al 12 agosto 2006. Due computer con accesso ad Internet ad alta velocità saranno messi a disposizione gratuitamente dei soci che potranno navigare o consultare la loro e-mail. A presto in Piazza Grande! Animated Switzerland Das «Hiroshima International Animation Festival» präsentiert im diesjährigen Programm vom 24. bis 28. August in Zusammenarbeit mit der Filmpromotionsstelle Swiss Films einen umfassenden Schweiz-Schwerpunkt. Gezeigt werden Retrospektiven zu Claude Luyet, Georges Schwizgebel, Nag Ansorge und Isabelle Favez, das dreiteilige Filmprogramm The Art of Swiss Animation mit rund 40 Schweizer Animationsfilmen aus der Zeit von 1970 bis 2006 sowie Filme von Studierenden der Hochschule für Gestaltung und Kunst Luzern. Ausserdem sind drei Schweizer Beiträge für den internationalen Wettbewerb nominiert, so «Tarte aux pommes» von Isabelle Favez, «Banquise» von Cédric Louis und Claude Barras sowie «Jeu» von Georges Schwizgebel. Die Filmschaffenden der Wettbewerbsfilme Isabelle Favez, Georges Schwizgebel, Cédric Louis & Claude Barras werden am Festival teilnehmen, ebenso Claude Luyet als Jury-Mitglied und zu Ehren seiner Retrospektive. Erstmals erhält der Schweizer Animationsfilm an einem der neben Annecy, Ottawa und Zagreb weltweit wichtigsten Animationsfilmfestivals eine solche Präsenz. 44 CINE-BULLETIN 8/2006 Neben den Filmen wird die durch Japan tourende Ausstellung Comicland Switzerland präsentiert. Animated Switzerland Le Festival international du film d’animation d’Hiroshima, qui a lieu du 24 au 28 août, consacre à la Suisse une programmation spéciale élaborée avec la collaboration de l’agence de promotion Swiss Films. A cette occasion sont montrés des rétrospectives des films de Claude Luyet, de Georges Schwizgebel, de Nag Ansorge et d’Isabelle Favez, un programme en trois parties intitulé The Art of Swiss Animation avec 36 films d’animation suisses de la période 1970 à 2006 ainsi que des films d’étudiants de la Hochschule für Gestaltung und Kunst de Lucerne. Par ailleurs, trois films sont nominés pour la compétition internationale: «Apple Pie» d’Isabelle Favez, «Banquise» de Cédric Louis et Claude Barras ainsi que «Jeu» de Georges Schwizgebel. La réalisatrice et les réalisateurs des films en compétition Isabelle Favez, Georges Schwizgebel, Cédric Louis et Claude Barras seront présents au festival, de même que Claude Luyet, membre du jury et à l’honneur avec l’une des rétrospectives. La Suisse bénéficie pour la première fois d’une telle présence dans un des festivals de films d’animation qui compte parmi les quatre plus grands au monde à côté d’Annecy, Zagreb et Ottawa. En plus des films, l’exposition Comicland Switzerland, en tournée à travers le Japon, fait escale à Hiroshima à l’occasion du festival. Animated Switzerland at Hiroshima 2006 Land: Japan Stadt/Daten: Hiroshima International Animation Festival, 24.-28. August 2006 Partner: Hiroshima 2006, Pro Helvetia, Schweizer Botschaft Tokyo Delegation: Cédric Louis, Claude Barras, Claude Luyet, Georges Schwizgebel, Isabelle Favez, Otto Alder, Sabina Brocal Programm I, II, III: «Die Aeschbacher» (1971) Kurt Nägel, «Le génie de la boîte de raviolis» (2006) Claude Barras et Cédric Louis, «Kreuchen und Fleuchen» (2003) Urs Brenner, «Neviss - Kings on the run» (2005) Giordano Canova, «Vision» (1995) Jonas Dellers, «Pas de cercueil pour les pantins» (1990) Michel Dufourd, «Bingo!» (1998) Raffaele Elia, «Circuit marine» (2003) Isabelle Favez, «Zuppa Tartaruga» (1998) Karin Gemperle, «Hungry» (1987), «Amok» (1997), «Poldek» (2004) Claudius Gentinetta, «Eins» (2005) Ingo Giezendanner, «La machine à écrire» (2002) Antoine Guex, «Aventures» (1978) Otmar Gutman, «Jean Claude des Alpes» (1991) Claude Halter, «Carcasses et crustacés» (1999), «Nosfératu Tango» (2002) Zoltán Horvath, «Un’altra città» (2003) Carlo Ippolito, «La différence» (1999) Rita Küng, «The Cage» (2003) Gilles Lepore, «Happy End» (1995) Peter Luethi, «La grande illusion» (1986) Thomas Ott, «Grüezi» (1995) Jonas Raeber, «Der Filmrestaurator» (1995) Adrian Remund, «Les haricots savants» (1989) Olivier Riechsteiner, «Ely & Nepomuk» (2000) Rafael Sommerhalder, «L'Indien» (1977), «Grimaces» (1984), «Amours à faire et à repasser» (1988) Daniel Suter, «Der Fahnenschwinger» (1990) Mike van Audenhove, «Nordost» (2001) Basil Vogt, «Mais qu'est-ce qui peut bien m’angoisser comme ça?» (1979), «Trans enfance express» (1986), «Douce nuit» (1987), «A la recherche d’Adèle» (1993) Martial Wannaz, «Die Mücke» (2003) Andrej Zolotuchin Presentation of the Lucerne School of Art and Design: «Rough Boxes» (2005) Oliver Aemisegger, «Wolkenbruch» (2005), «La cena fugitiva» (2002), «Kein unbeschriebenes Blatt» (2004) Simon Eltz, «COMM - Beyond The Wall» (2005) Adrian Flury, «Up and down» (2005) Dennis Furrer, «Metawalz» (2003) Maja Gehrig, «2PS» (2003), «Une nuit blanche» (2005) Dieter Fromherz, «Im Prinzip Prinz» (2002) Sabine Lattmann, «Losing it» (2005), «Paradise» (2005) Dustin Rees, «Après le chat» (2005) Marina Rosset, «Phonecard» (2004) Mariann Stoffel, «A Vision of Life» (2004) Adrian Suter, «Kicker Sticker» (2004), «The Collector» (2005) Marco Zizzi Retrospectives: Claude Luyet, «Ricochet» (1973), «Marché noir» (1977), «Question d'optiques» (1986), «Le carré de lumière» (1992), «Robert Creep ‹A Dog’s Life›» (1994), «Rush» (2004); Nag Ansorge, «The Crows» (1967), «Fantasmatic» (1969), «Alunissons» (1970), «The Chameleon Cat» (1975), «Smile 1,2 & 3» (1975), «Anima» (1977), «The Violet» (1982), «The Woolen Children» (1984), «The Little Boy who stole the Moon» (1988), «Sabbath» (1991), «H.L.M Quiproquo» (2005); Georges Schwizgebel, «Le vol d’Icare» (1974), «Perspectives» (1975), «Hors-jeu» (1977), «Le ravissement de Frank N. Stein» (1982), «78 Tours» (1985), «Nakounine» (1985), «Le sujet du tableau» (1989), «La course à l’abîme» (1992), «L’année du daim» (1995), «Zigzag» (1996), «Fugue» (1998), «La jeune fille et les nuages» (2000), «L’homme sans ombre» (2004); Isabelle Favez, «Replay» (1999), «Les voltigeurs» (2002), «Circuit marine» (2003) Compétition: «Banquise» (2005) Claude Barras et Cédric Louis, «Jeu» (2006) Georges Schwizgebel, «Tarte aux pommes» (2006) Isabelle Favez Unterwegs im Kaurismäki-Land Dank einem Stipendium der «Finnischen Freunde der Schweiz» und der Unterstützung von Swiss Films konnte ich diesen Frühling eine Finnlandtournee mit Filmvorführungen in vier verschiedenen Städten antreten. Finnland – für mich ein Ort positiver Projektionen und das Kaurismäki-Land. So zeigt sich einmal mehr, wie stark Filme für die Bekanntheit und das Bild eines Landes beitragen können. Meine erste Vorführung war in Kuopio, Mittelfinnland. Doch zwei Tage vor meiner Abreise bekam ich die nervenbelastende Meldung, dass bei der Sichtung meiner Filme durch die finnischen «Zensurbehörde» festgestellt wurde, dass die Untertitel von «Magic Matterhorn» mangelhaft seien und wackeln würden. Wie schlimm das ganze war, konnte ich nicht herausfinden. Eine Ersatzkopie mit englischer Untertitelung konnte nicht mehr beschafft werden, da Ostern war. Entsprechend nervös reiste ich ab und besuchte gleich nach meiner Ankunft das Stadtkino. Da der Film hier einem Journalisten gezeigt wurde, hatten Vorführer und Veranstalterin die Kopie bereits gesehen. Sie beruhigten mich: die Untertitel würden zwar wackeln, doch werde man davon nicht seekrank. Die nächste Aufregung bestand in der Ungewissheit, wie viele Zuschauer wohl kommen würden zu einem Schweizer Dokumentarfilm mit englischen Untertiteln. Denn bekanntlich schauen die Finnen abgesehen vom heimischen Filmschaffen in erster Linie amerikanischen Mainstream. Doch zu meiner Freude war das Kino gut besetzt. Ich stellte mich dem relativ jungen Publikum vor und erzählte von meinen Beweggründen für den Dokumentarfilm «Magic Matterhorn». Ich verriet meine Liebe zu Kaurismäki und fragte, wer der hier versammelten bereits einen Schweizer Film gesehen habe. Zu meinem Erstaunen hob eine einzige Person die Hand. Nach der Vorführung mussten wir die Diskussion draussen im Forum abhalten, weil gleich ein anderer Film startete. Dieser unkonventionelle Rahmen brachte den Vorteil, dass das Gespräch gleich sehr lebendig und persönlich wurde. Die zweite Vorführung war in Rovaniemi, Lappland. Dort zeigte ich «Techqua Ikachi, Land - My Life», meinen Dokumentarfilm mit und von den Hopi Indianern. Wieder erwartete mich eine unangenehme Überraschung: hier funktionierte der Ton nicht! Zwar ist das moderne Zentrum Arktikum mit neuster Technik ausgestattet. Doch für den Hopi-Film musste extra ein 16-mm-Projektor hinzugemietet werden. Der Techniker schaffte es aber nicht, diesen mit der Tonanlage zu verkoppeln. Diesmal wusste ich, dass der Fehler nicht an der Kopie lag, da sie bereits mehrmals ohne Probleme gezeigt wurde. Zum Glück hatte ich die pressfrische Hopi-DVD mit nach Finnland genommen, die nun zum Einsatz kam. Und tatsächlich: über die DVD-Anlage war nun der Ton zu hören. Zwar war das Bild nun weniger brillant, aber dafür viel grösser. Erst nach der Behebung der technischen Probleme konnte ich mich freuen, dass so viele Leute zur nachmittäglichen Sonntagsvorstellung gekommen waren. Sogar Kinder waren dabei. Ich erzählte von der Entstehungsgeschichte von «Techqua Ikachi, Land - My Life» und erklärte, dass ich diesen bereits etwas älteren Film ganz bewusst für Lappland ausgewählt habe. Denn bei diesem Film haben die betroffenen Hopi und unser Hopi-Koautor den Inhalt des Filmes selber bestimmt, um ein authentisches Dokument für ihre Nachkommen schaffen zu können. Ich wusste, dass die Samen ebenfalls begonnen hatten, eigene Filme zu machen und wollte meine Reise benützen, um mehr darüber zu erfahren. Tatsächlich gab es nach der Vorführung eine angeregte Diskussion. Denn im Publikum befand sich die samische Filmproduzentin und Regisseurin Liisa Homberg. Ihr gefiel der Film mit seiner Konsequenz, doch hätte sie gerne mehr vom Alltagsleben der Hopi gesehen. Das war nicht deren Wunsch, erklärte ich ihr, sondern die Hopi wollten ihre Geschichte weitergeben: seien dies Überlieferungen, Hopi-Philosophien oder persönlich erlebte Misshandlungen durch amerikanische Soldaten, Schule und Regierung. Ein paar Tage später besuchte ich in Inari, noch weiter oben im hohen Norden, das Educational Center of Sami Area, wo neben samischem Handwerk, samischer Sprache, Forstwesen und Rentierzucht auch neue Medien und Filmhandwerk vermittelt werden. Das Zentrum war sehr interessiert am Hopi- CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:55 Page 46 communications/mitteilungen Fondation Vevey Ville d’Images: Images'06, Vevey, 14-18 septembre 2006 Kino Niagara, Tampere, Plakat Kindertrickfilmfestival film. Also schenkte ich ihnen eine DVD und bekam als Tausch ein paar DVDs mit ihren Schulfilmen. In Inari traf ich mich auch mit der samischen Filmerin Ima Aikio-Arianaickin. Sie arbeitet beim Sami-Radio als Journalistin, bezeichnet sich selber aber lieber als Künstlerin, weil sie auch Gedichte schreibt und poetische Filme macht. Ima fand den HopiDokumentarfilm ebenfalls sehr spannend und wollte ihn für das FilmArchiv der «movies of indigenous peoples» von Inari. Hier oben im Norden passiert einiges punkto Filme von Urvölkern, denn neben der Produktion gibt es auch ein jährliches Filmfestival mit Filmen von Sami People und anderen Urvölkern. Die dritte Vorführung fand in Tampere im Kino Niagara statt. Dieses Kino ist eine wichtige kulturelle Instanz mit eigener Werkstatt für Kinder-Trickfilme und der Vertriebszentrale der AkiKaurismäki-Filme. Zudem ist dieses Kino mit dem internationalen Kurzfilmfestival verbunden, bei dem ich vor exakt 20 Jahren mit «Habibi - ein Liebesbrief» den ersten Preis gewonnen hatte. Trotz wunderbarem, strahlendem Wetter nach einem kalten, langen Winter war die Filmvorführung von «Magic Matterhorn» gut besucht. Aber warum hier der Film erst ab 18 Jahren freigegeben war, blieb mir ein Rätsel. Am nächsten Tag kehrte ich ins Kino Niagara zurück, weil ich mir ein paar der Trickfilme der Kinderfilmwerkstatt angeschaut hatte und von diesen einfachen Kinderanimationsfilmen ganz angetan war. Ich machte das Angebot, die DVD persönlich dem Schweizer Trickfilmfestival Fantoche zu überbringen. Tatsächlich besteht nun die Idee, dass für das nächste Fantoche-Festival mit der TampereKinderfilmwerkstatt eine Kooperation entsteht. Die letzte Filmvorführung in Helsinki war nicht in einem Kino, sondern im Goethe Institut. So hatte ich die Gelegenheit zusätzlich ein paar Kurzfilme ab DVD zu zeigen. Zu meiner Überraschung kamen so viele Leute, dass Extra-Stühle aufgestellt werden mussten. Das war schon im Vornerein ein toller Erfolg - und wurde mir danach mit kräftigem Applaus und einer angeregten Diskussion bestätigt. Konklusion: Diese filmische Finnlandtournee war für mich im Vorfeld sehr aufwendig, weil die finnischen Freunde der Schweiz (SYS) nicht aus Profis des Kulturbereichs bestehen und ich insofern viel eigene Vorarbeit leisten musste. Ohne die Unterstützung von Swiss Films wäre es kaum möglich gewesen. Umgekehrt hatte die Organisation durch die SYS den Vorteil, dass sie sich sehr persönlich und engagiert für die Bekanntmachung der Filmvorführungen eingesetzt haben und so ein sehr bunt gemischtes Publikum, das nicht aus den üblichen «Kulturkonsumenten» bestand, mobilisieren konnten. Diese Leute haben die Filme mit offenem und unvoreingenommenem Herzen genossen und mir in verschiedenen positiven Rückmeldungen gesagt, dass für sie diese Filmvorführung dank meiner Anwesenheit und den Diskussionen ein Kinoerlebnis mit einer für sie neuen Dimension war. Trickfilm-Workshop im Educational Center of Sami Area, Inari 46 CINE-BULLETIN 8/2006 Anka Schmid, Juni 2006 Lettre de Vevey D’Images'06, chaque exemplaire de ce numéro d’août aura laissé échapper une image annonçant le festival désormais proche: rendez-vous est donné du 14 au 18 septembre, à Vevey, du jeudi au lundi de ce week-end de Jeûne fédéral, dont le 18 est férié dans le canton de Vaud. Largement soutenu par la main publique (Fonds culturel intercommunal, Ville de Vevey), généreusement aidé par la Loterie Romande et par Nestlé, Images est une entreprise biennale sous sa forme festivalière, mais annuelle par son cycle d’activité. Les années impaires, deux concours internationaux de projets sont organisés, de l’appel à soumission jusqu’à l’attribution des prix: le Grand Prix international de photographie de Vevey, ouvert à la photographie dans ses manifestations contemporaines (20'000 euros pour un lauréat) et le Grand Prix européen des premiers films, adressé aux trois dernières promotions des écoles européennes de cinéma (trois prix de 10'000 euros). Les lauréats ont une année pour réaliser leur projet, qui fait l’objet, l’année paire, celle du festival, d’une exposition pour la photographie, de projections pour les films. Le concours photographique remonte à 1995 et le concours cinéma est une proposition nouvelle inaugurée en 2002. Pour en rester au Grand Prix européen des premiers films, sa pertinence (destinataire, montant, usage, délai) s’est confirmée d’édition en édition, aussi bien aux yeux des réalisateurs et des producteurs entraînés dans l’aventure d’une production grâce à cette donne de départ qu’à ceux des jurys qui décident du sort des projets. Ceux-ci ont fait preuve à chaque fois de sagacité, si l’on pense qu’en 2002, c’est «L’escalier» de Frédéric Mermoud qui figurait parmi les œuvres réalisées grâce à leur choix, et qu’en 2004, ce fut «Herr Würfel» de Rafael Sommerhalder, un court métrage vu en Suisse par plus de 100'000 spectateurs de cinéma et par plus de 100'000 téléspectateurs! Pour la 3e édition, Images a obtenu un financement spécifique pour chacun des projets lauréats, par l’Etat de Vaud, la SRG SSR idée suisse et le Marché commercial St Antoine. Le 14 septembre 2006, trois films ouvriront la manifestation: un documentaire, «Ajudas» de Julie Frères (Belgique) et deux courts métrages de fiction, «The Leafcatcher» de Leo Sedgley (GB) et «Marathon Tonton Jules Jules César» de Nadège de Benoit-Luthy (CH). Le Grand Prix génère une programmation particulière, établie dans l’esprit du concours. D’une part, l’école d’un des lauréats est traditionnellement invitée à présenter un choix de films réalisés par les étudiants qui seront susceptibles, en mars 2007, de concourir à l’édition suivante – cette année, nous verrons des réalisations provenant de la National Film and Television School de Londres. D’autre part, Images'06 présentera un programme très sélectif de films signés par la relève issue de nos lieux de formation, à l’exclusion de travaux d’ateliers et de diplôme. Quelles œuvres marquantes proviennent de ce vivier? Quel cinéma représentent-elles? Deux titres pour donner une idée de l’orientation de ce programme-manifeste: «Melodias» de François Bovy et «Die Regierung» de Christian Davi. L’autre volet du festival Images, c’est une proposition thématique conçue par Roland Cosandey et Vincent Juillerat dans le souci de constituer un «accrochage» qui fasse sens et spectacle, sous forme d’expositions dans la ville et de projections au cinéma Rex 4 (120 places). Le thème de la dernière édition était l’extase, celui de cette année s’intitule Les maisons monde. Le Français Raymond Depardon et l’Anglais Terence Davies seront les hôtes d’Images'06, le premier avec ses photographies de la ferme familiale du Garet et les deux premiers volets de sa trilogie cinématographique «Profils paysans»; le second avec deux longs métrages de sa production, «The Long Day Closes» et «Still Lives Silent Voices», et une carte blanche dont il commentera le choix avec le public. Notre thème nous a entraîné par ailleurs à investir trois lieux riches en histoire architecturale et culturelle: la Villa Kenwin, à Burier, construite pour un trio de créateurs à l’origine d’un fameux film d’avant-garde redécouvert naguère, «Borderline» de Kenneth Macpherson (GB / CH, 1930), le Musée Jenisch à Vevey, qui accueillera une présentation particulière de «L’Arche russe» de Sokourov, et La Petite Maison de Le Corbusier et Pierre Jeanneret, à Corseaux. La programmation d’Images ne s’arrête pas avec le dernier jour du festival. En 2002, c’était un spectacle Méliès, en 2004 quatre programmes Plympton, en 2006, ce seront les films de Depardon qui circuleront dans toute la Suisse, après Vevey, sous l’égide d’Images’06. Il reste encore des cases dans le calendrier de la tournée. Enfin, Images a relancé en 2004 la tradition négligée du forum de cinéastes. Organisées par l’ARF/FDS et Focal, les 2e Rencontres de Vevey réuniront, les 13 et 14 septembre, une trentaine de réalisateurs et réalisatrices qui débattront, visionnage à l’appui, de la réalisation documentaire pour le cinéma et pour la télévision. Voilà l’essentiel de cette manifestation, avec un accent délibérément mis sur le cinéma, puisque nous en parlons dans cette revue. Images’06 se fait à quatre. Aux deux directeurs artistiques mentionnés plus haut sont associés Martine Chalverat, qui s’occupe de l’administration générale et de la communication, et François Dulex, notre graphiste. Images'06 est non seulement une manifestation riche et unique en son genre à l’échelle romande, c’est un projet au service de la création photographique et cinématographique. Pour tout renseignement: Images'06, Martine Chalverat, info@images.ch, 021 922 48 54. CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:55 Page 48 subventions/filmförderung BAK/OFC Bundesfilmförderung / Vorgeschlagene Beiträge Aide fédérale au cinéma / Contributions proposées 1. Sitzung – Begutachtungsausschuss «Kurzfilm, Trickfilm und Nachwuchsfilm» – 13.-15. März 2006 1ère séance – Collège «Court métrage, animation et relève» – 13-15 mars 2006 Drehbuchbeiträge für Kinofilmprojekte / Contributions à l’écriture d’un scénario d’un projet de film de cinéma Beitrag Titel Produktion Subv. Titre Production 20'000 «Ausencias» LM Bordu Films Milagros Mumenthaler Formulaire d’inscription: www.bak.admin.ch LM Prêt-à-tourner Produktion GmbH 20'000 «Sternenfeld» LM Dschoint Ventschr Isabella und Daniel Filmproduktion AG Cianciarulo (A) Sarah Derendinger (R) 20'000 «Voyage à la lune» LM Olympia Films Sàrl Titre Production 20'000 «Blond Dreadlocks» Pilar AnguitaMacKay Projektautor/in (A) Grundidee (I) Regie (R) Auteur (A) Idée (I) Réalisation (R) DOC Hugofilm Moritz Springer (A) Productions GmbH Noël Dernesch (R) Herstellungsbeiträge Kinofilme / Contributions à la réalisation de films de cinéma Beitrag Titel Subv. Titre Produktion Production Regie Réalisation Simon Guy Fässler 300'000 «Tod in der Lochmatt» Fiction HesseGreutert Film AG / SF Drehbuchbeiträge eines Kinofilmprojekts / Contributions à l’élaboration d’un scénario de film de cinéma Beitrag Titel Produktion Subv. Titre Production 15'000 «Tasaday!» LM Kontraproduktion AG Michael Sauter (A) Michael Steiner (A/R) 20'000 «La violence du double» LM PCT cinématélévision SA Denise Gilliand 30'000 «Rien d’aimable» LM Saga Productions Sàrl Lionel Baier 20'000 «Christian, oder DOC efilms GmbH (CH) Jan Gassmann wenn der Vorhang fällt» HFF München (DE) Beitrag Titel Produktion 30'000 «Interruptus» CM Das Kollektiv für Angela Rohrer audiovisuelle Werke GmbH Subv. Titre Production 30'000 «Larsen» CM Carlo De Rosa Carlo De Rosa 20'000 «La citadelle humanitaire» 30'000 «Silence... ça tourne» CM Mohcine Besri Mohcine Besri 45'000 «René M.» CM Tobias Nölle Tobias Nölle 70'000 «Being Azem Maksutaj» DOC Nicolò Settegrana Nicolò Settegrana Tomislav Mestrovic Tomislav Mestrovic 70'000 «Mères et fils» DOC Les Films Antoine Cattin Hors-Champ (CH) Pavel Kostomarov Les Films d’ici (FR) Parallax Pictures (RU) 2. Sitzung – Begutachtungsausschuss «Fernsehen» – 2. Mai 2006 2e séance – Collège «Télévision» – 2 mai 2006 Produktion Production Regie Réalisation 60'000 «David – der Goyi» DOC Mano Khalil SF / TSI / TSR Mano Khalil 70'000 «Etoy... Mission Eternity» DOC Hugofilm Productions GmbH / SF Andrea Reiter 30'000 «La légende de la terre dorée» DOC Artémis Films Productions / TSR Stéphane Brasey 48 CINE-BULLETIN 8/2006 DOC Frédéric Gonseth Productions Projektautor/in (A) Grundidee (I) Regie (R) Auteur (A) Idée (I) Réalisation (R) Frédéric Gonseth Herstellungsbeiträge Kinofilme / Contributions à la réalisation de films de cinéma Beitrag Titel Subv. Titre Produktion Production Regie Réalisation 420'000 «Tell» LM Zodiac Pictures Ltd Mike Eschmann (CH) / MMC Independent (DE) 800'000 «Luftbisness» LM CAB Productions SA Dominique de Rivaz (CH) / Twenty Twenty Vision, Pandora Films (DE) Iris Productions (LU) 1 Mio. LM Box Productions Ursula Meier Sàrl (CH) Need Productions (BE) Archipel 35 (FR) «Home» Herstellungsbeiträge Fernsehfilme / Contributions à la réalisation de films de télévision Beitrag Titel Subv. Titre Drehbuch (A) / Regie (R) Scénario (A) / Réalisation (R) Beiträge zur Entwicklung für Kinodokumentarprojekte (Dokumentarfilm und Trickfilm) / Contributions au développement d’un projet de film de cinéma (documentaire et animation) «Albin» LM Carac Film AG (CH) Luki Frieden Iris Productions (LU) Wüste Film (DE) Daniel Helfer 2. Sitzung – Begutachtungsausschusses «Kino» – 12.-14. Juni 2006 2e séance – Collège «cinéma» – 12-14 juin 2006 20'000 500'000 «Tausend Ozeane» DOC Simon Guy Fässler Le délai d’inscription est fixé au 1er septembre 2006. Gaby Schädler (A) (R) n.n. Beiträge zur Entwicklung für Kinodokumentarprojekte (Dokumentarfilm und Trickfilm) / Contributions au développement d’un projet de film de cinéma (documentaire et animation) Subv. Anmeldeformular: www.bak.admin.ch Drehbuch (A) / Regie (R) Scénario (A) / Réalisation (R) «Kaminski-Kids» Produktion Die Anmeldefrist läuft noch bis zum 1. September 2006. Prix du cinéma suisse 2007 La participation au Prix du cinéma suisse se fait désormais sur inscription. Les conditions de participation sont réglées dans l’ordonnance du DFI concernant le Prix du cinéma suisse du 30 septembre 2004 ainsi que dans la décision concernant la mise au concours du Prix du cinéma suisse 2007 du 14 juillet 2006. 20'000 Beitrag Titel Schweizer Filmpreis 2007 Die Teilnahme am Wettbewerb Schweizer Filmpreis erfolgt neu auf Anmeldung. Die Teilnahmebedingungen sind in der Verordnung des EDI über den Schweizer Filmpreis vom 30. September 2004 und in der Verfügung betreffend Ausschreibung des Schweizer Fimpreises 2007 vom 14 Juli 2006 festgelegt. Herstellungsbeiträge Koproduktionen mit ausländischer Regie / Contributions à la réalisation de coproductions avec réalisateur étranger Beitrag Titel Subv. Titre 300'000 «Elsa» Produktion Production Regie Réalisation MK Lumière & Co. (IT) Silvio Soldini Amka Films (IT/CH) Productions SA (CH) Mact Productions (FR) CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:55 Page 49 subventions/filmförderung Verfügung betreffend Ausschreibung des Schweizer Filmpreises 2007 Das Bundesamt für Kultur (BAK), gestützt auf Art. 3 der Verordnung des EDI über den Schweizer Filmpreis (SR 443.116), verfügt: 1. Der Schweizer Filmpreis 2007 wird in folgenden acht Kategorien verliehen: a) bester Spielfilm, b) bester Dokumentarfilm, c) bester Kurzfilm, d) bester Trickfilm (weniger als 60 Minuten), e) bestes Drehbuch für einen Spielfilm, f) beste Hauptrolle, g) beste Nebenrolle, h) Preis der Jury für einen herausragenden künstlerischen Beitrag. 2. Die Teilnahme am Schweizer Filmpreis 2007 ist an eine Anmeldung gebunden. 3. Die Anmeldungen für den Schweizer Filmpreis 2007 müssen bis zum 1. September 2006 beim BAK, Sektion Film, Hallwylstrasse 15, 3003 Bern, vom Inhaber/von den Inhabern der Filmrechte eingereicht werden. 4. Die Anmeldung muss die Angabe der Drehbuchautorinnen und –autoren und der Darstellerinnen und Darsteller, die sich für die unter Punkt 1 e), f) und g) erwähnten Preise bewerben, enthalten. 5. Für den Schweizer Filmpreis 2007 beträgt die Preissumme für die nominierten Filme und Personen pro Kategorie: a) 5 x CHF 20'000 für die Kategorie bester Spielfilm, verteilt zwischen dem Produzenten, dem Regisseur, b) 5 x CHF 20'000 für die Kategorie bester Dokumentarfilm, verteilt zwischen dem Produzenten und dem Regisseur, c) 5 x CHF 10'000 für die Kategorie bester Kurzfilm, verteilt zwischen dem Produzenten und dem Regisseur, d) 5 x CHF 10'000 für die Kategorie bester Trickfilm, verteilt zwischen dem Produzenten und dem Regisseur, e) 5 x CHF 5000 für die Kategorie bestes Drehbuch für einen Spielfilm, f) 3 x CHF 5000 für die Kategorie beste Hauptrolle, g) 3 x CHF 5000 für die Kategorie beste Nebenrolle. 6. Für den Schweizer Filmpreis 2007 beträgt die Preissumme für die Gewinner pro Kategorie: a) CHF 60'000 für den besten Spielfilm, b) CHF 60'000 für den besten Dokumentarfilm, c) CHF 30'000 für den besten Kurzfilm, d) CHF 30'000 für den besten Trickfilm, e) CHF 15'000 für das beste Drehbuch, f) CHF 15'000 für die beste Hauptrolle, g) CHF 15'000 für die beste Nebenrolle, h) CHF 20'000 für den Preis der Jury für einen herausragenden künstlerischen Beitrag. 7. Der Preis für den besten Dokumentarfilm wird von der SRG SSR idée suisse finanziert. 8. Der Preis für das beste Drehbuch wird durch die Kulturfonds von Suissimage und der SSA finanziert. 9. Zum Preis für den besten Trickfilm sind Filme zugelassen, die in den Jahren 2005 und 2006 produziert worden sind. 10. Zum Schweizer Filmpreis 2007 für die beste Haupt- oder Nebenrolle sind zugelassen (1) Rollen in Spielfilmen gemäss den in Art. 4 Abs. 1 der Verordnung des EDI über den Schweizer Filmpreis genannten Zulassungsbedingungen, (2) Rollen in Koproduktionen mit ausländischer Regie, die vom BAK anerkannt worden sind, oder (3) Rollen in unabhängig produzierten Schweizer Fernsehfilmen. 11. Zugelassen sind Filme, die während mindestens zwei Wochen an mindestens sieben Vorstellungen pro Woche in einem Kino in der Schweiz ausgewertet worden sind, in der Zeit vom 1. Januar 2006 bis 31. Dezember 2006. 12. Filme, die nicht im Kino ausgewertet worden sind, müssen im Hauptprogramm eines der folgenden schweizerischen Filmfestivals selektioniert worden sein: a) Solothurner Filmtage, b) Internationales Dokumentarfilmfestival «Visions du réel» Nyon, c) Internationales Filmfestival Locarno, d) Internationales Kurzfilmfestival Winterthur. e) Internationales Festival für Animationsfilm, Fantoche 2005 Ebenfalls zugelassen sind Filme, die im Hauptprogramm eines bedeutenden ausländischen Festivals selektioniert worden sind. 13. Gegen diese Verfügung kann innert 30 Tagen, vom Eingang der schriftlichen Ausfertigung an gerechnet, beim Eidgenössischen Departement des Innern (EDI), Inselgasse, 3003 Bern, Beschwerde erhoben werden (Art. 44 ff. des Bundesgesetzes über das Verwaltungsverfahren, VwVG, SR 172.021). Die Beschwerdeschrift ist im Doppel einzureichen. Sie hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift der Beschwerdeführerin bzw. des Beschwerdeführers oder seiner Vertreterin bzw. seines Vertreters zu enthalten. Die angefochtene Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind der Beschwerde beizulegen, soweit der Beschwerdeführer bzw. die Beschwerdeführerin sie in Händen hält. Nicolas Bideau, Leiter der Sektion Film, Bern, 14. Juli 2006 Derr Spediteurr für Künstler und d Medienschaffende Sie sind Meister Ihres Fachs Wir beherrschen die Kunst des Transports Export – Import – Verzollung Opera-, Theater-, und Movie-Logistik Reisegepäck – Umzugsgut - Luftfracht Seefracht oder auf der Strasse und vieles andere mehr Fürr eine e prompte e und d sorgfältige e Auftragsabwicklung g sorgtt Ihrr M.M.. Mario o Kellerr mit viell Erfahrung g und d Leidenschaft phone +41 (0)43 816 36 26 email mario@ferrier.ch fax +41 (0)43 816 35 99 CINE-BULLETIN 8/2006 49 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:55 Page 50 subventions/filmförderung Décision concernant la mise au concours du Prix du cinéma suisse 2007 L’Office fédéral de la culture (OFC), vu l’art. 3 de l’ordonnance du DFI concernant le Prix du cinéma suisse (RS 443.116), décide: 1. Le Prix du cinéma suisse 2007 est décerné dans les huit catégories suivantes: a) Meilleur long métrage de fiction b) Meilleur long métrage documentaire c) Meilleur court métrage d) Meilleur film d’animation (moins de 60 minutes) e) Meilleur scénario de long métrage de fiction f) Meilleure interprétation dans un rôle principal g) Meilleure interprétation dans un second rôle h) Prix du jury pour une contribution artistique remarquable 2. La participation au concours du Prix du cinéma suisse 2007 est soumise à une inscription. 3. L’inscription doit être soumise par le ou les ayants droit du film à l’OFC, Section du cinéma, Hallwylstrasse 15, 3003 Berne, jusqu’au 1er septembre 2006. 4. L’inscription doit mentionner les scénaristes et les interprètes concourant pour les prix mentionnés sous point 1 e), f) et g). 5. Pour le Prix du cinéma suisse 2007, les montants des prix pour les films et les personnes nominés s’élèvent par catégorie à: a) 5 x CHF 20'000 pour la catégorie Meilleur long métrage de fiction répartis entre le producteur et le réalisateur b) 5 x CHF 20'000 pour la catégorie Meilleur long métrage documentaire répartis entre le producteur et le réalisateur c) 5 x CHF 10'000 pour la catégorie Meilleur court métrage répartis entre le producteur et le réalisateur d) 5 x CHF 10'000 pour la catégorie Meilleur film d’animation répartis entre le producteur et le réalisateur e) 5 x CHF 5000 pour la catégorie Meilleur scénario f) 3 x CHF 5000 pour la catégorie Meilleure interprétation dans un rôle principal g) 3 x CHF 5000 pour la catégorie Meilleure interprétation dans un second rôle 6. Pour le Prix du cinéma suisse 2007, les montants des prix pour les films et personnes vainqueurs s’élèvent par catégorie à: a) CHF 60'000 pour le meilleur long métrage de fiction b) CHF 60'000 pour le meilleur long métrage documentaire c) CHF 30'000 pour le meilleur court métrage d) CHF 30'000 pour le meilleur film d’animation e) CHF 15'000 pour le meilleur scénario f) CHF 15'000 pour la meilleure interprétation dans un rôle principal g) CHF 15'000 pour la meilleure interprétation dans un second rôle h) CHF 20'000 pour le Prix du jury pour une contribution artistique remarquable 7. Le Prix pour le meilleur long métrage documentaire est offert par la SRG SSR idée suisse. 8. Le prix pour le meilleur scénario est offert par les Fonds culturels de Suissimage et de la SSA. 9. Sont admis à concourir au prix pour le meilleur film d’animation les films qui ont été produits durant les années 2005 et 2006 10. Pour les prix d’interprétation, les prestations susceptibles d’être récompensées pour le Prix du cinéma suisse 2007 sont accomplies (1) dans des longs métrages de fiction répondant aux conditions de participation mentionnées à l’art. 4 al. 1 de l’ordonnance du DFI concernant le Prix du cinéma suisse, ou (2) dans des coproductions de réalisation étrangère reconnues par l’OFC, ou (3) dans des films de télévision suisses produits de manière indépendante. 11. Sont admis à concourir les films exploités au cinéma s’ils l’ont été durant deux semaines au moins à raison de sept projections par semaine dans une salle de cinéma en Suisse, ceci entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2006. 12. Les films qui n’ont pas été exploités au cinéma doivent avoir été sélectionnés au cours de l’année civile précédant la remise du prix au programme principal de l’un des festivals suisses de cinéma suivants: a) Journées de Soleure b) Festival international du cinéma documentaire Visions du Réel de Nyon c) Festival international du film de Locarno d) Festival international du court métrage de Winterthour. e) Festival international du film d’animation Fantoche 2005 Ils peuvent alternativement avoir été sélectionnés au programme principal de l’un des festivals étrangers les plus importants. 13. La présente décision peut faire l’objet d’un recours au Département fédéral de l’intérieur (DFI), Inselgasse, 3003 Berne, dans les trente jours dès réception de sa communication écrite (art. 44 ss. de la loi fédérale sur la procédure administrative, PA, RS 172.021). Le mémoire de recours doit être présenté en deux exemplaires. Il doit indiquer les conclusions, motifs et moyens de preuve et porter la signature du recourant ou de son mandataire. L’expédition de la décision attaquée ainsi que les documents présentés comme moyens de preuve seront joints au recours lorsqu’ils se trouvent en mains du recourant. Nicolas Bideau, chef de la Section du cinéma, Berne, le 14 juillet 2006 Canton de Genève Abonnement - Ciné-Bulletin Ich bestelle ein Jahresabonnement des Ciné-Bulletin (11 Ausgaben) Je désire souscrire un abonnement d’un an à Ciné-Bulletin (11 numéros) Schweiz / Suisse Ausland / étranger Zone 1 (Europa / Europe) Ausland / étranger Zone 2 (andere Länder / autres pays) CHF 55.- / Euros 36 CHF 70.- / Euros 46 CHF 81.- / Euros 53 Inkl. 2,4 % MWSt / TVA 2,4 % incluse Name / nom: ___________________________________________________ Adresse / adresse: ______________________________________________ ________________________________________________________________ Tel. / tél.: _______________________________________________________ E-Mail / e-mail: __________________________________________________ Abonnement ab Monat / dès le mois de: ____________________________ Firma / société: _________________________________________________ Datum / date: ___________________________________________________ Unterschrift / signature: __________________________________________ Talon einsenden an / Prière de retourner le coupon à: Ciné-Bulletin – Rue du Maupas 10 – 1004 Lausanne Tél. 021 642 03 30 – Fax 021 642 03 31 – E-mail: abo@cine-bulletin.ch Abonnement on-line: www.cine-bulletin.ch 50 CINE-BULLETIN 8/2006 Département de l’instruction publique - Service des affaires culturelles Aide à la création audiovisuelle (cinéma et vidéo) Commission Création audiovisuelle – Séance du 24 juin 2005 Aide à la production Stéphanie Barbey «Magic Radio» Juan José Lozano «Jusqu'à la dernière pierre» Rebecca Sauvin «Miroirs» Andrée Julikà Tavares «Rouge la rose rouge» Ivo Zen «Au Konvikt» Prime à la qualité David Epiney Pierre Morath «Galeries» «Les règles du jeu» 52' et 90' / HDV-16/9- Super8 / doc. 60' / HDV-BetaSP / documentaire 10' / VideoHD / fiction 25' / 16 mm / fiction 60' / DVCam - 16/9 / documentaire 4'45 / 35 mm / fiction (animation) 110' / DVCam / fiction Commission Création audiovisuelle – Séance du 15 septembre 2005 Films de diplôme de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Genève (ESBA) Prime à la qualité Amina Djahnine Aurélie Doutre Samantha Granger Marie-Catherine Theiler «La Sublime» «Disko Bay» «Hokkaïdo Le chemin qui mène à la mer du Nord» «Il Barbieri» 24' / Super 16 mm / fiction 11'30 / 35 mm / documentaire 44' / 4/3 Mini DV / documentaire 20'45 / 35 mm / fiction Commission Création audiovisuelle – Séance du 1er novembre 2005 Aide à la production Sylvie Cachin Ulrich Fischer Robin Harsch Johanne Pigelet 50' / DVCam / documentaire installation vidéo 20' / 35 mm - Beta D / fiction 40' / 16 mm / fiction Izabela Rieben «Claudette» «Passages» «Federer et moi» «Trois éphémères en submersible» «Tango Lola» Prime à la qualité Ruxandra Zenide «Ryna» 93' / 35 mm / fiction 2'30'' / 35 mm / film d’animation CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:55 Page 52 subventions/filmförderung Commission Création audiovisuelle – Séance du 16 mai 2006 Aide à la production Abel Davoine «Unfinished Stories» 40' / DVCam / fiction Frédéric Florey «Amotmalies» 10' / DVCam / documentaire Samantha Granger «Prose de son» 80' / DV / documentaire Encouragement à l’écriture de scénario Milagros «Ausencias» Mumenthaler Prime à la qualité Laurent Nègre «Fragile» «Katima Mulilo / Katima Mulilo» Drehvorlage: Jason Brandenberger / Produktion: Maximage GmbH Fr. 20'000.- «Das geheimnisvolle Buch» Fr. 20'000.Drehvorlage: Gabriela Kasperski / Produktion: Abrakadabra Films AG «Kaminski-Kids ‹Unter Verdacht›» Fr. 20'000.Drehvorlage: Gaby Schädler / Produktion: Prêt-à-tourner Produktion 90' / 35 mm / fiction 52'53'' / 16:9 / fiction Prochaine séance: 3 octobre 2006 (délai retour des dossiers: 1er septembre 2006). Mutige und spannende Dokumentarfilmprojekte in Vorbereitung Bei der zweiten Eingaberunde für Dokumentarfilme in diesem Jahr vermochten neun von 21 Projekten die Fachkommission «Non-Fiction» der Zürcher Filmstiftung zu überzeugen (3 Projektentwicklungen, 6 Produktionsvorhaben) und es konnten Förderbeiträge von total 307'000 Franken zugesichert werden. Produktionsbeitrag Dokumentarfilm Neue Höchtsmarke bei den Spielfilmprojekten Die jüngsten Kino- und Festivalerfolge des Schweizer Films stärken ganz offensichtlich die Lust am Geschichten erzählen. Zum zweiten Eingabetermin gingen insgesamt 32 Dossiers ein. Damit wurde die erste Runde vom Januar (mit 26 Projekten schon rekordverdächtig) sogar noch übertroffen. Von den Eingaben vermochten neun Projekte die Kommission zu überzeugen. Bei der Beurteilung sind nicht nur Art und Umsetzung der Geschichte wichtig, sondern auch die Frage, ob das gesamte Projekt in sich kohärent ist. Unterstützt werden demnach vier Projektentwicklungen, ein Kurzfilm und vier Kinospielfilme mit insgesamt 1'245'000 Franken. Produktionsbeitrag Spielfilm «Marcello Marcello» Fr. 550'000.Regie: Denis Rabaglia / Produktion: C-Films AG Ein Dorf im Italien der 50er Jahre. Marcello, Sohn eines armen Fischers, träumt von der bezaubernden Elena. Gemäss einer alten Tradition entscheidet sich der Vater am 16. Geburtstag seiner Tochter aufgrund der dargebrachten Geschenke, welcher Junge sich mit ihr verabreden darf. Dabei gilt das Geschenk dem Vater, nicht etwa dem Mädchen! Weil er kein Geld hat, will Marcello das perfekte Geschenk durch Tausch erlangen. Bald muss er feststellen, dass jeder Dorfbewohner etwas will, was eigentlich dem Nachbarn gehört und Marcellos «Tauschbörse» wird immer komplizierter. «Chicken mexicaine» Fr. 350'000.Regie: Armin Biehler / Produktion: Triluna Film AG Mit seiner vierten Verurteilung gilt Roby Schmucker als «Gewohnheitsverbrecher» und im Knast wird ein besonderes Auge auf ihn gehalten. Dennoch hat er nur einen Gedanken: Raus hier! Gemeinsam mit dem Mitgefangenen Mohammed, mit viel List und einer gehörigen Portion «Chuzpe» gelingt es ihm schliesslich, den Gefängnisdirektor auszutricksen. «Wen der Berg ruft» Fr. 210'000.Regie: Tamara Staudt / Produktion: Dschoint Ventschr AG Eine melancholisch-pfiffige Geschichte über eine auf Eis gelegte Liebe in wirtschaftlich schwierigen Zeiten, über einen kühlen Bergsommer auf der hohen Alp und über komplizierte multikulturelle Arbeits- und Schicksalsgemeinschaften in der heutigen Schweiz. «Zwerge sprengen» (Weiterentwicklung) Fr. 20'000.Regie: Christof Schertenleib / Produktion: Fama Film AG Einmal jährlich trifft sich die Familie Schöni im alten Pfarrhausgarten um gemeinsam Zwerge zu sprengen. Um gute Vorsätze zu fassen und harmonisches Beisammensein zu pflegen. Doch in diesem Herbst ist alles anders: Jedes Familienmitglied hat mindestens eine «Leiche im Keller» und die heile Fassade beginnt zu bröckeln. Produktionsbeitrag Kurzspielfilm «Chronomanen» Fr. 30'000.Regie: Karim Patwa / Produktion: Dschoint Ventschr AG Ein Lehrmeister mit einem porösen Hirn und sein nach Ferien träumender Lehrling. Ein schwitzender Abteilungsleiter unter Zeitdruck. Ein an den Rollstuhl gefesselter Visionär und sein stummer Butler. Und im Zentrum: Die Höllenmaschine. 600 Jahre nach der Schlacht von Marignano hat die Schweiz wieder Grossmachtsgelüste… Projektentwicklung Bitte beachten Sie: In der Entwicklungsphase handelt es sich bei den Projektnamen meist lediglich um einen Arbeitstitel. Der definitive Filmtitel wird erst später festgelegt. «Kanonenbrot» Fr. 25'000.Drehvorlage: Marco Hausammann-Gilardi / Produktion: Fama Film AG 52 CINE-BULLETIN 8/2006 «Christian, oder» Fr. 15'000.Regie: Jan Gassmann / Produktion: Xefilms GmbH Die Dokumentation «Christian, oder» erzählt die Geschichte eines jungen Mannes, der grosse Pläne für sein Leben hatte. Rund anderthalb Jahre, nachdem in seinem Nacken ein Tumor im fortgeschrittenen Stadium entdeckt wird, stirbt er kurz vor Weihnachten 2005. Jan Gassmann begleitete ihn im letzten Jahr mit der Kamera. Dabei entsteht nicht nur ein Film über den Tod, sondern noch viel stärker einer über das Leben. «Gotteskrieger» Fr. 35'000.Regie: Andreas Pichler / Produktion: Dschoint Ventschr AG Michael wandert als angehender Priester nach Südamerika aus und stirbt 1990 als Anführer einer «christlichen» Guerilla-Truppe in Bolivien. Der Film folgt seinen Spuren und sucht nach Beweggründen von Fanatikern jeglicher Couleur, die für eine politische oder religiöse Ideologie in den Tod gehen. «Being Azem Maksutaj» Fr. 30'000.Regie: Nicolo Settegrana / Produktion: Tomislav Mestrovic GmbH Being Azem Maksutaj erzählt die unglaubliche Aufsteigerstory eines in der Schweiz lebenden jungen Kosovaren und seinem Traum: so zu werden, wie sein grosses Vorbild «Rocky Balboa»! – Zwanzig Jahre später ist aus dem Jungen ein Volksheld geworden. Das Idol von zehn Millionen Landsleuten steht als 13-facher Thaiboxweltmeister dieses Jahr vor den wichtigsten Kämpfen seines bisherigen Lebens. «Sehnsucht des Herzens» Fr. 150'000.Regie: Nino Jacusso / Produktion: Reck Filmproduktion GmbH Federica de Cesco - eine Ikone der Jugendliteratur. In den 60ern als «enfant terrible» verschrien, hat sie sich unermüdlich in die Herzen von Millionen geschrieben. Wer ist die Autorin, welche die Leseerfahrung von mehreren Generationen geprägt hat? Wie lebt sie? Wie arbeitet sie? Wie «erfindet» sie ihre Geschichten? Wodurch lässt sie sich inspirieren? «Il faut aimer ce qu’on a» (Weiterentwicklung) Fr. 10'000.Regie: Felice Zenoni / Produktion: Mesch & Ugge AG Mit «O mein Papa» wurde Paul Burkhard unsterblich. In den 50er Jahren hat ihn seine Melodie weltberühmt und finanziell unabhängig gemacht. Ausgehend von diesem Evergreen macht sich Michael von der Heide auf die Suche nach den weniger bekannten Schätzen in Burkhards Nachlass. «Freiheitsfieber» (Diplomfilm) Fr. 12'000.Regie: Susanne Eigenheer Wyler / Produktion: Hesse Greutert Film AG Freiheit hat ihren Preis - wie auch immer sie aussieht. Und die vier Menschen, die sich auf den Weg gemacht haben nach mehr Freiheit, sind bereit zu zahlen. Der Häftling mit Beherrschtheit, der Mönch mit Verzicht, die angehende Astronautin mit Disziplin und die Links-Libertäre mit Ungehorsam. Projektentwicklung Bitte beachten Sie: In der Entwicklungsphase handelt es sich bei den Projektnamen meist lediglich um einen Arbeitstitel. Der definitive Filmtitel wird erst später festgelegt. «Blond Dreadlocks» Fr. 15'000.Drehvorlage: Noël Dernesch / Produktion: Hugofilm Productions GmbH «Swiss Sexploitation» Drehvorlage: Beat M. Lenherr / Produktion: Panimage Fr. 20'000.- «Bericht einer Mumie» Drehvorlage: Peter Liechti / Produktion: Liechti Filmproduktion Fr. 20'000.- Für weitere Informationen und Auskünfte stehen wir Ihnen gerne zur Verfügung: 043 960 35 35 oder 076 340 45 25 Daniel Waser, Geschäftsführung CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:55 Page 53 festivals CH en production/in produktion Locarno 2. - 12.8.2006 59. Festival int. del film Locarno www.pardo.ch Ciné production Vevey 14. - 18.9.2006 Images'06 Cinéma www.images.ch Ein Wildheuerfilm (Alpine Saga) Les Diablerets 16. - 23.9.2006 37e Festival international du film alpin www.fifad.ch Zürich 2. - 8.10.2006 2. Zürich Film Festival www.zurichfilmfestival.org Genève 11. - 14.10.2006 22e Festival int. Médias Nord Sud www.nordsud.ch Lausanne 11. - 15.10.2006 5e Lausanne Underground Film and Music Festival www.luff.ch Genève 30.10. - 5.11.2006 12e Cinéma Tout Ecran – Festival international du cinéma et de la télévision www.cinema-tout-ecran.ch Winterthur 8. - 12.11.2006 10. Int. Kurzfilmtage Winterthur www.kurzfilmtage.ch Bellinzona 18. - 25.11.2006 Castellinaria - Festival internazionale del cinema giovane www.castellinaria.ch Solothurn 22. - 28.1.2007 42. Solothurner Filmtage www.solothurnerfilmtage.ch Genève 9. - 17.3.2007 Festival international du film sur les droits humains www.fifdh.ch Lausanne 14. - 15.03.2007 11e Energy Film Festival Lausanne www.fifel.ch Fribourg 18. - 25.3.2007 21e Festival int. de films de Fribourg www.fiff.ch Promouvoir le cinéma suisse dans le monde Retrouvez toute l’information sur les festivals et marchés internationaux auxquels participe Swiss Films sur le site www.swissfilms.ch Promotion des Schweizer Films auf der ganzen Welt Weitere Informationen über internationale Festivals und Märkte, an denen Swiss Films teilnimmt, finden Sie auf der Website www.swissfilms.ch Das Erbe der Bergler Regie: Erich Langjahr Buch: Erich Langjahr Genre: Dokumentarfilm Format: 35 mm Farbe/schwarz-weiss: Farbe Film material: Kodak Color Negativ Sprache: Schweizerdeutsch Länge in Min.: 97 Inhalt: Im Film «Das Erbe der Bergler» erlebt der Zuschauer die letzten Wildheuer im Muotatal im Kanton Schwyz. Jedes Jahr am ersten August, dem Schweizerischen Nationalfeiertag, steigen die Wildheuer hinauf in die steilen Planggen des «Hinteren Heubrig», ausgerüstet mit Sensen, Heugaren und Griff-Holzschuhen, um die Wildheu-Ernte einzubringen, so wie das schon ihre Väter gemacht haben. Sie sind die Söhne einer Generation, die in der Herausforderung und im Einvernehmen mit der Natur lebten und überlebten. Mich interessiert das Wissen des einfachen Lebens, die Grundlage der menschlichen Existenz. Produktion: Langjahr Film GmbH, Zug Ausführend: Erich Langjahr Produktionsltg.: Erich Langjahr Presse: Erich Langjahr Sekretariat: Silvia Haselbeck Produktionsbüro: Langjahr Film GmbH, Luzernerstrasse 16, 6037 Root Drehorte: Muotatal im Kanton Schwyz Termin: 2001-2005 Anzahl Drehtage: 22 Finanzierung: Nationale Institutionen: BAK, Fr. 227'167.Kantonale/städtische Institutionen: Fr. 133'000.Eigenfinanzierung: Fr. 41284.Gesamtbudget: Fr. 401'451.Die Wildheuer: Albert Gwerder, Erich Gwerder, Alois Langenegger, Toni Schelbert, Anton Büeler u.a. Kommentartext: Erich Langjahr Kamera: Erich Langjahr Originalton: Silvia Haselbeck Schnitt: Erich Langjahr Schnitt Assistenz: Silvia Haselbeck Mischung: Dieter Lengacher Plakat und Grafik: Fotolot Art Ringger und Marion Lastin Musik: Hans Kennel Tonstudio: Magnetix AG Zürich Labor: Schwarz Film AG Bern Fertigstellung: August 2006 Verleiher: Langjahr Film GmbH, www.langjahr-film.ch, info@langjahr-film.ch Weltpremiere: Locarno 2006 «Das Erbe der Bergler» d’Erich Langjahr (Locarno - Semaine de la critique) Fixerorte Anzahl Drehtage: 6 Finanzierung: Nationale Institutionen: BAK, Fr. 40'000.Kantonale/städtische Institutionen: Berner Filmförderung, Fr. 30'000.Eigenfinanzierung: Carac Film AG, Fr. 5000.Gesamtbudget: Fr. 75'000.Aufnahmeleitung: Anna Fanzun Kamera: Pio Corradi Assistenz: Ueli Nüesch Ton: Andreas Litmanowitsch Schnitt: Christof Schertenleib Musik: Boob – The Ono Sessions Song: Cold Turkey (John Lennon), performed by Boob Tonstudio: Zone 33, Bern Video: Schwarz Film Fertigstellung: Anfang September 2006 Verleih: Pelicanfilms GmbH, Zürich Weltpremiere: 14.09.2006 20 Jahre Kontakt- und Anlaufstelle Bern Regie, Buch: Bernhard Giger Genre: Dokumentarfilm Format: Video HDV Farbe/schwarz-weiss: Farbe Sprache: Mundart deutsch Länge in Min.: 45 Inhalt: Der Film thematisiert die 20jährige Geschichte der Stadtberner Drogenanlaufstelle, vom 1986 eröffneten, sogenannten Fixerstübli bis zur heutigen Kontakt- und Anlaufstelle der Stiftung Contact Netz. Produktion: Carac Film AG, Lorrainestrasse 15a, 3013 Bern Ausführend, Produktionsltg.: Theres Scherer-Kollbrunner Sekretariat: Nadja Baraniak Drehorte: Bern Termin: Mai 2006 CB Produktion 2006 CB production 2006 CB Nr. CB No Monat Mois Mitteilungen* Communications* Inserate/ Annonces 371 372 September 14. Aug. 11. Aug. Oktober 11. Sept. 373 November 16. Okt. 8. Sept. 13. Okt. 374 Dezember 13. Nov. 10. Nov. 375 Januar 11. Dez. 14. Dez. * Alle Texte inkl. Übersetzungen / traduction à fournir pour tous les textes Vorschläge für Artikelthemen und redaktionelle Beiträge: drei Wochen vor den Terminen für die Zusendung von Mitteilungen / Propositions de sujets d’articles ou de contributions rédactionnelles: trois semaines avant les délais indiqués pour l’envoi des communications Siehe / voir aussi: www.cine-bulletin.ch CINE-BULLETIN 8/2006 53 CB 370 aout 2006.xpr 20.7.2006 11:55 Impressum Mitglieder des Trägervereins Ciné-Bulletin Membres de l’Association de patronage de Ciné-Bulletin Ciné-Bulletin 8 / 2006 N° 370 August / août 2006 Zeitschrift der Schweizer Film- und Audiovisionsbranche / Revue suisse des professionnels du cinéma et de l'audiovisuel www.cine-bulletin.ch Herausgeber / éditeur Trägerverein Ciné-Bulletin / Association de patronage de Ciné-Bulletin Chefredaktion / rédaction en chef: Françoise Deriaz Redaktion / rédaction: Mathieu Loewer Korrespondentin in der Deutschen Schweiz / correspondante en Suisse alémanique (rédaction seulement / nur Redaktion): Nicole Greuter Tel. 079 259 68 35 E-mail: mail@nicolegreuter.ch Übersetzungen / traductions: Diane Gilliard, Claudine Kallenberger Korrektur / correction: Mathias Knauer ARC - Association romande du cinéma Rue Charles-Monnard 6, 1003 Lausanne Tél. 021 351 05 11, fax 021 351 05 13 frederic.gonseth@span.ch / www.arcinema.ch Castellinaria Festival internationale del cinema giovane c/o Espocentro, Via Cattori 3 Casella postale 1239, 6500 Bellinzona Tel. 091 825 35 11, fax 091 825 36 11 info@castellinaria.ch / www.castellinaria.ch Cinélibre – Verband Schweizer Filmklubs und nicht-gewinnorientierter Kinos / Association suisse des ciné-clubs et des cinémas à but non lucratif / Associazione svizzera dei circoli del cinema e dei cinema senza scopo di lucro Sekretariat: Robert Richter Postfach 534, 3000 Bern 14 cinelibre@gmx.ch / www.cinelibre.ch Cinéma Tout Ecran Maison des arts du Grütli, Rue du GénéralDufour 16, CP 5759, 1211 Genève 11 Tél. 022 800 15 54, fax 022 329 37 47 info@cinema-tout-ecran.ch www.cinema-tout-ecran.ch Layoutdesign: Peter Scholl, Oliver Slappnig Redaktion / rédaction: Ciné-Bulletin Rue du Maupas 10 1004 Lausanne 10 h-12 h / 14 h-17 h Tél. 021 642 03 30, fax 021 642 03 31 E-Mail: redaction@cine-bulletin.ch Cinésuisse Dachverband der Schweizerischen Film- und Audiovisionsbranche / Association faîtière de la branche suisse du cinéma et de l’audiovisuel Postfach 7961, 3001 Bern Geschäftstelle / Secrétariat: Sven Wälti Tel. 031 313 36 46, Fax 031 313 36 37 Sven.waelti@cinesuisse.ch / www.cinesuisse.ch Inserateannahme / annonces (Zustelladresse / adresse pour l’envoi du matériel d’impression): Susanna Franzoni Fliederweg 460 5053 Staffelbach Tel. 062 721 00 00, fax 062 721 46 26 E-Mail: franzonis@bluewin.ch Fantoche Internationales Festival für Animationsfilm Postfach, Bruggerstrasse 37F, 5401 Baden Tel. 041 56 290 14 44, Fax 041 56 290 14 45 mail@fantoche.ch / www.fantoche.ch Festival international de films de Fribourg Rue Nicolas-de-Praroman 2, 1700 Fribourg Tél. 026 347 42 00, fax 026 347 42 01 info@fiff.ch / www.fiff.ch Beilagen in CB / encarts dans CB: Edith Höhn Benselmane Swiss Films Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich Tel. 043 211 40 50, Fax 043 211 40 60 E-Mail: info@swissfilms.ch Festival internazionale del film Locarno Via Ciseri 23, 6600 Locarno Tel. 091 756 21 21, fax 091 756 21 49 info@pardo.ch / www.pardo.ch Koordination der Mitglieder der Trägerschaft / coordination des membres du Comité de patronage de CB: Edith Höhn Benselmane Swiss Films Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich Tel. 043 211 40 50, Fax 043 211 40 60 E-Mail: info@swissfilms.ch Abonnements und Adressänderungen / abonnements et changements d’adresse: Ciné-Bulletin Rue du Maupas 10 1004 Lausanne 10 h-12 h / 14 h-17 h Tél. 021 642 03 30, fax 01 641 03 31 E-Mail: abo@cine-bulletin.ch Druck / Impression Imprimeries Réunies Case postale 350 1020 Renens ISSN 1018-2098 Nachdruck von Texten nur mit Genehmigung des Herausgebers und mit Quellenangabe gestattet / Reproduction des textes autorisée uniquement avec l'accord de l'éditeur et avec la citation de la source. CINE-BULLETIN Agence suisse du court métrage / Kurzfilmagentur Schweiz c/o Groupement suisse du film d’animation (GSFA) / Schweizer Trickfilmgruppe (STFG) Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne Tél. 021 351 18 50, fax 021 323 59 45 info@gsfa-stfg.ch / www.gsfa-stfg.ch Cinémathèque suisse / Schweizer Filmarchiv Allée Ernest-Ansermet 3, CP 5556, 1002 Lausanne Tél. 021 315 21 70, fax 021 315 21 89 lausanne@cinematheque.ch www.cinematheque.ch Mitarbeit / collaboration: Micha Schiwow 54 Page 54 8/2006 Film Location Switzerland Place de la Gare 3, 1800 Vevey Tél. 021 648 03 80, fax 021 648 03 81 info@filmlocation.ch / www.filmlocation.ch Fonction: Cinéma Maison des Arts du Grütli, Rue du Général-Dufour 16, 1211 Genève 11 Tél. 022 328 85 54, fax 022 329 68 02 contact@fonction-cinema.ch www.fonction-cinema.ch Focal – Fondation de formation continue pour le cinéma et l’audiovisuel / Stiftung Weiterbildung Film und Audiovision Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne Tél. 021 312 68 17, fax 021 323 59 45 info@focal.ch / www.focal.ch Fondation Vevey, Ville d’Images Rue du Clos 12, 1800 Vevey Tél. 021 922 48 54, fax 021 922 48 55 info@images.ch / www.images.ch Internationale Kurzfilmtage Winterthur Steiggasse 2, Postfach, 8402 Winterthur Tel. 052 212 11 66, Fax 052 212 11 72 admin@kurzfilmtage.ch / www.kurzfilmtage.ch La Lanterne Magique / Die Zauberlaterne Club de cinéma pour enfants / Filmklub für Kinder CP 1676, 2001 Neuchâtel Tel. 032 723 77 00, fax 032 723 77 19 box@lanterne.ch / www.lanterne-magique.org Media Desk Suisse Neugasse 6, 8005 Zürich Tel. 043 960 39 29, Fax 043 211 40 60 info@mediadesk.ch / www.mediadesk.ch Memoriav –Verein zur Erhaltung des audiovisuellen Kulturgutes der Schweiz / Association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse Effingerstrasse 92, 3008 Bern Tel. 031 380 10 80, Fax 031 380 10 81 infos@memoriav.ch / www.memoriav.ch NIFFF Neuchâtel International Fantastic Film Festival Rue Martenet 4, 2000 Neuchâtel Tél. 032 730 50 31, fax 032 731 07 75 info@nifff.ch / www.nifff.ch La Permanence Syndicat Suisse Romand du Spectacle (SSRS) Rue du Grand-Pré 5, 1007 Lausanne Tél. 021 621 80 67, fax 021 621 80 69 lapermanence@ssrs.ch / www.ssrs.ch ProLitteris – Schweizerische Urheberrechtsgesellschaft für Literatur und bildende Kunst Postfach, 8033 Zürich Tel. 043 300 66 15, Fax 043 300 66 68 mail@prolitteris.ch / www.prolitteris.ch SCS – Swiss Cinematographer's Society / Société suisse des chefs opérateurs Badenerstrasse 99, 8952 Schlieren Tél. et fax 044 730 46 32 www.swisscameramen.ch SFV / ASDF Schweizerischer Filmverleiher Verband / Association suisse des distributeurs de films Schwarztorstrasse 56, 3007 Bern Tel. 031 387 37 02, Fax 031 387 37 14 info@filmdistribution.ch www.filmdistribution.ch SKV / ACS – Schweizerischer Kino Verband / Association cinématographique suisse Martin Hellstern, CP 145, 6949 Comano, Tel. 091 935 09 52, Fax 091 935 09 59 SVFJ / ASJC Schweizerischer Verband der Filmjournalistinnen und Filmjournalisten / Association suisse des journalistes cinématographiques Sekretariat: Edith Jakob Wartbodenstrasse 27c, 3626 Hünibach Tel. 033 222 35 14, Fax 033 221 53 49 svfj@email.ch / www.filmjournalist.ch SFP – Schweizerischer Verband der FilmproduzentInnen / Association suisse des producteurs de films Sekretariat: Thomas Tribolet Zinggstrasse 16, 3007 Bern Tel. 031 370 10 60, Fax 031 370 40 53 info@swissfilmproducers.ch www.swissfilmproducers.ch SRG SSR idée suisse Koordination: Alberto Chollet, Leiter Stab TV / Affaires générales TV Giacomettistrasse 3, Postfach, 3000 Bern 15 Tel. 031 350 91 11, Fax 031 350 92 56 info@srgssrideesuisse.ch www.srgssrideesuisse.ch Suissimage – Schweizerische Gesellschaft für die Urheberrechte an audiovisuellen Werken / Société suisse pour la gestion des droits d’auteurs d’œuvres audiovisuelles Neuengasse 23, Postfach, 3001 Bern Tel. 031 313 36 36, Fax 031 313 36 37 mail@suissimage.ch / www.suissimage.ch SFA – Swissfilm Association Theaterstrasse 4, 8001 Zürich Tel. 044 258 41 10, Fax 044 258 41 11 info@swissfilm.org / www.swissfilm.org Swiss Films (Schweizerisches Filmzentrum / Centre suisse du cinéma) Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich Tel. 043 211 40 50, Fax 043 211 40 60 info@swissfilms.ch / www.swissfilms.ch Swiss Films, Antenne romande Avenue de la Praille 48, 1227 Carouge Tél. 022 308 12 40, fax 022 308 12 41 geneva@swissfilms.ch / www.swissfilms.ch Swissperform Gesellschaft für Leistungsschutzrechte / Société pour les droits voisins Utoquai 43, Postfach 221, 8024 Zürich, Tel. 044 269 50 10, Fax 044 269 70 60 info@swissperform.ch / www.swissperform.ch ARF / FDS Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz / Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films Neugasse 10, 8005 Zürich Tel. 044 253 19 88, Fax 044 253 19 48 info@realisateurs.ch / www.realisateurs.ch FTB / ASITIS Verband Schweizerischer Filmtechnischer und Audiovisueller Betriebe / Association suisse des industries techniques de l’image et du son Sekretariat: Philippe Probst Konsumstrasse 16a, 3007 Bern Tel. 031 382 44 33, Fax 031 382 46 42 info@fmp-law.ch / www.compu.ch/asitis/ UFMC Switzerland Union of Film Music Composers Avenue Ruchonnet 2, 1003 Lausanne Stéphane Kirscher, Président Tél. 079 675 49 75 ufmc@ufmc.ch / www.ufmc.ch Viper Internationales Festival für Film, Video und neue Medien / Festival international du film, de la vidéo et des nouveaux médias St. Alban-Rheinweg 64, Postfach, 4002 Basel Tel. 061 283 27 00, Fax 061 283 27 05 info@viper.ch / www.viper.ch Visions du Réel Festival international de cinéma CP 593, rue Juste-Olivier 18, 1260 Nyon 1 Tél. 022 365 44 55, fax 022 365 44 50 docnyon@visionsdureel.ch www.visionsdureel.ch SSFV Schweizer Syndikat Film und Video Syndicat suisse film et vidéo Josefstrasse 106, Postfach 2210, 8031 Zürich Tel. 044 272 21 49, Fax 044 272 21 94 info@ssfv.ch / www.ssfv.ch VFA / FPA Vorsorgestiftung film und audiovision / Fondation de prévoyance film et audiovision Josefstrasse 106, Postfach 2210, 8031 Zürich Tel. 01 272 21 49, Fax 01 272 21 94 sekretariat@vfa-fpa.ch / www.vfa.ch SSV / ASCA – Schweizer Studiofilm Verband, Schweizer Sektion der CICAE / Association suisse du cinéma d’art, Section suisse de la CICAE Präsidium und Geschäftsstelle: Bea Cuttat Gasometerstrasse 9, 8005 Zürich Tel. 044 440 25 44, Fax 044 440 26 52 Zürcher Filmstiftung Neugasse 10, 8005 Zürich Geschäftsführung: Daniel Waser Tel. 043 960 35 35, Fax. 043 960 35 39 info@filmstiftung.ch / www.filmstiftung.ch GARP Groupe Auteurs, Réalisateurs, Producteurs / Gruppe Autoren, Regisseure, Produzenten Postfach 138, 8042 Zürich Tel. und Fax 043 536 84 91 info@garp-cinema.ch / www.garp-cinema.ch SSA Société Suisse des Auteurs 12/14, rue Centrale, CP 7463, 1002 Lausanne, Tél. 021 313 44 55, fax 021 313 44 56 info@ssa.ch / www.ssa.ch GSFA / STFG Groupement suisse du film d'animation / Schweizer Trickfilmgruppe Secrétariat: Elisabeth Senff Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne Tél. 021 351 18 50, fax 021 323 59 45 info@gsfa-stfg.ch / www.gsfa-stfg.ch Solothurner Filmtage / Journées de Soleure Untere Steingrubenstrasse 19 Postfach 1564, 4502 Solothurn Tel. 032 625 80 80, Fax 032 623 64 10 info@solothurnerfilmtage.ch www.solothurnerfilmtage.ch Soutien / Unterstützung BAK / OFC Bundesamt für Kultur / Office fédéral de la culture Hallwylstrasse 15, Postfach, 3003 Bern, Tel. 031 322 92 71, Fax 031 322 57 71 cinema.film@bak.admin.ch www.bak.admin.ch