Document 6499816
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lËTiioD umm FOLLOWING LEARN TO READ, HOW STEP TO AND SPEAR HEAR, BY STEP NATURE WRITE FRENCH BY MARCEL, CLAUDE FOR EX-CONSUL MEMBER OF THE SOCIETT DIFFUSION THE FOR • elle La FRANCE OF INSTRUCTION, ELEMENTARY nature a pouvaitseule ETC. fait ce système elle-même; le faire. • CONDILLAC. FIRST NINTH BOOK. EDITION LONDON PARIS LIBRAIRIE LAROUSSE 17 street, 17, Montparnasse AU IIACIIETTE" C», BOOKSELLERS Gross Cliariiig 18,KingWilliam street, rightsreserved OUVRAGES La Raison des Routine la contre langues; brochure L'étude des in-12. AUTEUR dans l'enseignement 50 ramenée à dans penser ses une principes, langue étrangère, (Ep livre anecdotes récits. Vol. et Deuxième livre Vol. français-anglais. Tableaux synoptiques anglaise.Vol. Premiers Prix 2 fr. pour servir à l'étude de la langue 75 of Mental and 2 of Languages. LA A Méthode Latin, C. MiANi, — MEME 1 vol. . 4 and of languages. ternational Inthe dres, Lon- — toile. Prix en ... York, in-12. Prix. New- LIBRAIRIE fr. 15 fr. 5 fr. : appliquée à l'étude de l'Allemand et du de la Société membre générale Théodore, d'enseignement. Marcel par d'éducation Méthode of Paris — c. tion applica- Manual or petitin-8^,reliés vol. study learner the leur avec Culture Communication, teacher c. . in-18 means a 75 .... in-18 spécialeà l'étude des langues. grand in-18,broché. Prix as c. anecdotiquede l'Angleterre, principes d'éducation, Language 75 çais, fran- l'anglaiset du in-18. se). français, . de et récits. Vol. livre. Histoire du l'anglaiset in-18 l'étude pour anecdotes Troisième l'étude de pour c. véritables Prix Premier The : in-8o langues l'Art de ou MÊME DU G. et C. Marcel appliquée à l'étude professeur. (Voir détail Paris. — Imp. Larousse, à la 17, rue de l'Italien,par J, Da- couverture,) Montparnasse. INTRODUCTION LIRE. A CLASSIFICATION. dans Comme des procédés en et delà Les ne enfants des vogue, jour, Texplication vues Méthode notre de jusqu'à ce donnons procéder seuls apprendre écartons nous reçues ici de nos indispensable. est de treize à au-dessous peuvent idées nous que manière nous quatorze ans, qui langue étrangère, une pourraient ne pas entrer complètement dans l'esprit de cette Introduction, ou, ce qui est plus probable, pourraient ne nous que appartient jeunes peuvent veulent se se sérieusement la lire; c'est donc de Quant des le succès des pas à pas la marche sur la constitution traditions en des l'homme et procédés dépend. routinières de la nature, de maître, recommandons leur de l'étude à leurs adultes, qui la raison la nous proposons, : de à d'un services pénétrer professeurs eux qu'il développer étudiants aux dispenser S'afFranchissant basée la l'expliquer,de bien leurs a adressons, c'est nous élèves. nous que pas cette et sur et vant sui- Méthode, celle du langage, dispense,au début, de grammaire, de niques, thèmes,de versions,de dictées,de leçonsmnémode V emploi du dictionnaire et, en grande partie, et des services d'un maître. Elle se résume en l'oreille et opérationsbien simples: exercer à Tintelligence de la langue,puis imiter les la vue et à l'écrire. bons modèles pour apprendreà la parler de procéder est strictement conCette manière forme lois de la nature. En effet, aux Fhomme, né et communicatif, est, en conséquence, perfectible instincts la curiosité et doué de deux puissants y imitation qui satisfont à ces conditions et sont de tous ses progrès.Écouter et lire,c'est la source suivre le premier de ces instincts;parleret écrire, c'est suivre le second. Ce sont là les seuls mobiles, V exempleet la,pratique sont les seuls moyens comme tous les auxquelsla nature a recours pour amener nation à faire échange de pend'une même membres sées. deux — — C'est aussi l'exempleet d'un pour idiome à la amener à la curiosité et à l'imitation, à pratiquequ'a recours notre thode Mé- l'étudiant à cette connaissance étranger,qui en rende à l'emploi peu celui de l'idiome national. prèsaussi familier que L'échange de la pensée n'a complètement lieu dans l'esprit sont à l'état de que lorsqueles mots alternativement signes directs des idées ; lorsque, l'un l'autre spontails se rappellent et effet, cause nément d'autres termes, lorsqu'onpense dans ; en cette langue. Tel est le but principal que se propose rationnelle et qu'ellene la Méthode perd jamais de vue. 7 — — quatremanières dépenserdans une langue, aux : correspondant quatre manières de la pratiquer sociant l'entendre, la parler, la lire, l'écrire,en asIl y a — les idées directement aux mots. Ce sont là les doit viser successivement. auxquelson quatre objets acquérirfacilement,il faut les étudier séparément: « Une chose à la fois et chaque chose les Pour temps son en » est maxime une dont il ne faut jamaiss'écarter. C'est ainsi que quatre arts de les l'enfant sa apprendsuccessivement langue.Il ne consume pas son activité intellectuellesur de vaines droit à la théories ; il va lui interprète le langage phraséologie que don précieux de la nature qui le met d'action, intuitivement et de prime abord en communication semblables. Les signesde ce langage, ses avec du visage, les intonations de les gestes,Vexpression la voix, équivalentà des phrases,non à des — — mots prend aide, l'enfant écoute,il compuisil imite,il parle.Ce n'est que lorsque ; et ; avec leur articulés éveillent spontanément,dans sa les idées dont ils sont les signes, jeuneintelligence, tels qu'il les a entencherche à les reproduire dus. qu'il Il doit ses progrèsà Vexemple,non aux ceptes préà la théorie. à la pratique, non les sons de la nature, méthode lytique anaadmirable de simplicité, et pratique, qui, Telle est la méthode humaine, procède du à l'inconnu,de l'idée au connu fication signe,de la signide la phraséologie à la prononciation, aux de la langueà l'expression mots, de l'intelligence basée sur la constitution — 8 — pensée.C'est par la force de ces tendances naturelles de notre esprit liblement que nous acquérons infailla langue de nos parentssans ennui, sans de la leçon,sans maître. mêmes procédés, appliquésà toute autre nécessairement lesmêmes résultats, langue,produiront d'autant plus assuré de réussir et Ton sera qu'onsuivra de plusprès la marche de la nature. La curiosité et Yimitation^ en nous poussant sans le but que la Providence nous cesse vers a assigné, des langues. assurent notre succès dans l'acquisition du progrèsdans les arts La curiosité est la source celle du progrès A'entendre et de "e; l'imitation, dans les arts de parleret à!écrire. C'est en stimulant Les la curiosité par la variété,dans l'audition et la lecture,que s'étend la connaissance d'une langue; l'imitation des fixant, par la répétition, c'est en dues à ces deux devient arts,qu'elle pressio imune durable. acquisition de la nature, prescriptions l'étude des langues devra donc commencer on qui mènent étrangères par la lecture et l'audition, à la connaissance des choses aussi bien qu'à celle de et satisfont ainsi la curiosité. Au lycée, leurs signes fait tout le contraire ; on n'occupeguère la jeuon nesse prématurément son que de mots, en dirigeant et d'écrire. attention sur les arts de parler Les mots articulés et les mots écrits,signesde Pour nos se idées,étant reçu de aux convention, on ne peut y rir, recou- parleret pour écrire,qu'autantqu'on en associée aux idées qu'ils reprél'impression, pour a conformer — 9 sentent, et qu'on se les — est rendus familiers par Thabilude de lire et d'entendre. de ceux ses qui lui parlent jeune enfant reçoit cent premièresnotions de l'idiome national;l'adolesou l'adulte, quiapprendune langueétrangère habituellement autour qu'iln'entend pointparler le procédé de lui,ne pouvant suivre identiquement logue anaqu'imposela nature,en adopteun parfaitement aux livres, que suggèrela raison : il a recours d'initiationdans cette langue.Lire comme moyen c'estécouter son auteur ; c'est apprendre un livre, aussi une langue,par la pratiqueet l'imitation, bien que le faitl'enfant en entendant parler. Il y a entre ces deux manières de procomplèteanalogie céder l'idiome étranger, : la traduction interprète le langaged'action interprète l'idiome nacomme tional. Le Les livres sont au préférables langage parlé modèles Ce sont les livres, comme d'expression. plus particulièrement, qui font connaître le bon ment usage, seul guidepour parleret écrire conforméau génied'une langue.Non seulement on y de mots et un style trouve une plusriche provision sation, généralementplus soignéque celui de la convermais les impressions de la vue sont plus vives et plusdurables que celles de l'ouïe. L'art de lire, c'est-à-dire l'intelligence du langage écrit,est le premierdans l'ordre de l'étude, étant la base sur laquelle comme tion repose l'acquisides trois autres. Outre qu'il est le plusfacileet le plusaccessible, il les surpasse par le nombre et 1- 10 — — rimportancedes avantages qu'ilprésente.C'est constan celui dont on tire le plusgrand partidans les cirordinaires de la vie. On peut s'yexercer chez soi ou à l'étranger, en tout temps et en tous lieux, soit pour soit pour s'instruire, fournit les moyens déduire les lois du d'étudier la se distraire. Seul, il et d'en phraséologie langage.La lecture sérieuse d'un de logiquepratique. bon livre est un cours dition Dans la languematernelle,l'enfant passe de l'auà la lecture : c'est le langage parlé,signe la clef du langage direct de sa pensée,qui lui donne écrit. De celui même, mais dans langue qui apprend une familiarisant d'abord suffira d'entendre avec un ordre inverse, les livres dans la forme se écrite,il lui lire le texte écrit qu'il tion. comprend pour se familiariser avec la prononciadu langage Ses progrès dans Tintelligence qu'ilcomprendra parléseront d'autant plusrapides mieux la langue écrite. Quand on aura longtemps observé dans les livres dans la paroledu maître les mots assoet entendu ciés idées qu'ils on aux n'éprouvera représentent, difficulté à en reproduirel'orthographe et aucune la prononciation, premierséléments pour écrire et elle-même, gravée pour parler.La phraséologie dans la mémoire insensiblement par la répétition^ fera qu'un avec la pensée.En lisant et en écoutant, ne on apprend toujoursquelque chose, et plus à écrire et à parler. En parlantet particulièrement la langue en écrivant,on n'apprend rien, pas même s'enrichit pas d'un mot, d'une idée. : l'esprit ne souvent — il — de prime enseigner prétendent des abord à parlerune langue, sans se prévaloir instincts dont est dcué Thomme, pour cette acquisition. Mais ce méprisdes intentions manifestes de la Providence ne produit jamaisque Tinsuccès. visage Quel que soit le pointde vue sous lequelon enrelative des quatre branches, l'importance L'art l'artde parler n'occupeque la troisième place. le moins utile et le plusdifficile, comme d'écrire, l'attention des étule dernier qui réclamera diants. sera Certains novateurs l'ordre à Voici donc suivre dans l'étude d'une langueétrangère: lo L'art de lire; 2o L'art d'entendre; 3«" L'art de parler ; 4^ L'art d'écrire. Chacun de qui suivent. arts ces est une Ainsi s'harmonisent à ceux préparation les études linguistiques l'art de lire conduit à l'art d'entendre ; tous conduisent à l'art de parler,et les trois ensemble : deux à celui d'écrire. En insistant sur des études cet ordre,dans la marche progressive étant en comme linguistiques, les lois de notre organisation accord avec parfait physiqueet mentale,nous ne voulons pas dire qu'il faillepossédercomplètementchacun de ces objets avant de passer doit,au attention sur le entre diant suivant,mais bien que l'étuson début, dirigerexclusivement au sivement premier; puis la partager succes- celui-ci et les trois autres,à mesure 12 — — liaire progrèsdans chacun .d'eux en font un auxides autres. pour l'acquisition étant les premiers objetsde Lire et entendre l'étude,la grammaire n'a rien à y voir : elle ne donne pas le sens des phraseset des mots ; elle n'est que ses pas Tart de lire que les méthodes et d'entendre. donnent comprenons la arts aux priorité et d'écrire y aient recours, puisqu'elles de parler ne présententpas de modèles à imiter et que les règles sont alors les guidesde l'étudiant; mais, pour les deux premiersarts,elle n'a pas de raison d'être. début de contre la grammaire,au Nos objections l'étude d'une langueétrangère,s'appliquent ment égaleà à la prononciation, qui n'aide nullement comprendrele texte,à découvrir le sens des mots écrits. On n'a besoin de la prononciation que pour n'a besoin de l'orthographe on parler,comme que élément pour écrire.Ce sera donc plustard,comme basée de la parole, qu'onen fera une étude spéciale, l'imitation. En attendant,pour se garder de sur mauvaises la qui Nous habitudes,il suffira de lire et d'entendre langue étrangèresans la prononcer. Par la pratique thograph l'ordu premierart,on se familiarisera avec liarisera du second,on se famipar la pratique la prononciation. avec l'art La de lecture est directe ou lire. recte, indirecte.La lecture di- celle par laquelle écrite,ainsi l'expression rappelle que cela a lieu dans la langue maternelle, — 43 — recte, pensée,est le but. La lecture indicelle par laquelle arrive à Tidée par Tinon termédiaire de la langue natale, c'est-à-dire la traduction n'est qu'une introduction à la lecture ment directe,ou lecture proprement dite. Lire directec'est penser dans cette une langueétrangère, langue;la traduire,c'est penser dans la nôtre. On ne saurait commencer trop tôt la traduction, ni en trop faciliterle travail, non pour elle-même, directement la , mais comme moyen lecture directe. Ils de conduire les étudiants à la pourront d'autant mieux s'y à volonté qu'ellen'exigepas l'aide d'un maître. L'enfant apprendseul à comprendre sa langue quand on la parle: on doit pouvoir,à un âge gère. plusavancé,apprendreseul à lire une langueétranexercer S'instruire soi-même une dans cet art est presque seur que les leçonsdu profes- nécessité ; car, outre dans l'instruction publique, sont rares ilarrive gue qu'un étrangerquienseignesa propre lanne possèdepas assez celle de ses élèves pour pression pouvoirleur expliquerles auteurs, indiquerl'exà celle de l'original, ger corriou équivalente les erreurs commettent traduisant. en qu'ils On s'abstiendra d'apprendre des mots comme parati préà la lecture. Nous arrivons à l'intelligen de notre langue en passant de la phraséologie aux mots : c'est la fonction qu'ils remplissentdans le leur valeur et la classe à discours qui détermine ils appartiennent. On les apprendra donc, laquelle souvent non dans des vocabulaires , mais dans le discours à l'aide des parléou écrit, qui en rapports fixent le — et les lient dans sens logiquedes 14 — l'esprit par renchaînement idées. C'est dans ce but livre;il traite de offrons ce premier que nous matières familières et est écrit stylesimpleet dégagé,autant que possible, de locutions idiomatiques, au mencement, compour éviter, deux difficultésà la fois, celle du menée sujetet celle de la langue.La penséey étant raà sa plussimple expressiondans les deux mot à mot, quien résulte textes,leur correspondance naturellement, facilite leur traduction réciproque dans un — de l'une dans peuplespour Basée ce que sur l'on l'autre et peut ainsi servir aux deux apprendrela languel'un de l'autre. cette vérité qu'on ne peut traduire que mis en regard avons comprend, nous les d,euxtextes dont chacun rend clairement lement et fidè- plus,pour que le commençant mots attache aux étrangersleur véritable signification, ployé nous n'avons,à de rares exceptions près,emdans ce premier livre que ceux qui ont une sacrifiant valeur identiquedans les deux langues, la puretéidiomatique du ainsi à l'étude des mots départirde la correction style;mais sans nous la trivialité même La simplicité, du grammaticale. langage des premierslivres ne nuit en rien aux si,à leur suite,on lit les bons progrès ultérieurs, les plusgrandsoraauteurs teurs : les meilleurs écrivains, ont tous passé,dans leur enfance,par la filière et des banalités, sans des puérilités que plustard la puretéde leur styleen ait souffert. ainsi mis en paraides deux langues, Les mots l'autre. De 15 — lèle,font de — livres de véritables nos vocabulaires; qui s'adressent à l'entende qu'à la mémoire, et dont tous les des vocabulaires mais aussi bien ment - déterminé par le contexte. des mêmes La lecture à plusieurs reprises passages d'une manière dans l'esprit plus gravera les mots mots ont ainsi sûre que le travail apprendrepar des phrasessans comme elles, sens un de les machinal, abrutissant, des vocabulaires dans cœur sans liaison, les trouve on rapport entre aucun dans dans ou des plusieurs velles nou- méthodes. Par suite de des l'intérêt du idées,dans chaque phrase,une de comprendre la sujetet de l'enchaînement vocabulaires ces rationnels, fois comprise,inspire le désir suivante et de ture. poursuivrela lecIl en est tout autrement par les procédésà de plus phrasesdécousues : rien de plusfatigant, décourageantque le travail auquelils soumettent l'étudiant. Les récits dont livres se composent langageusuel : ilscontiennent les nos au appartiennent locutions le plusordinairement ainsi l'étudiant avec employées,et les éléments liarisero fami- les plus utiles de la conversation. Ces seulement non le initieront les commençants mais aux locutions mots anglais, volumes premiers plus en Ainsi, on aux usage dans les conversations ordinaires. atteindra le double but qu'ondoit se proposer du dans la pratique DE LA langue ÉCRITE NÉCESSAIRES Un texte inconnu premierart,I'intelligenge et TaCQUISITION À l'eXPRESSION ne DE LA DES RIAUX MATÉ- PENSÉE. peut s'expliquer que par un texte qui en connu soit C'est l'équivalent. valent, équi- cet dit la traduction,dont a besoin un qui ne pourraitfaire ce travail de commençant l'avons dit,on ne lui-même; car, ainsi que nous peut traduire que ce que Ton comprend. Dans la langue maternelle, l'enfant n'a pas à chercher le autrement phrasesqu'ilentend prononcer, les signes vance; à l'anaturels du langage d'action le lui donnent du visage sont le geste et l'expression car plus rapidesque la parole.De même pour le texte étranger,on n'en cherchera pas la traduction : elle des sens est les yeux. sous phrasepar phrase de cette traduction au c'est-à-dire de l'idée connue mots texte anglais, aux sans inconnus, l'étudiant attachera à ces derniers, Passant les prononcer en bloc, la et sans en faire la construction mais , glaise, pensée qu'exprimechaque phrasean- l'enfant attache à celles que prononce les idées que lui communique le langage comme sa mère elle les accompagne. rapprochement des deux idiomes d'action dont Ce tant l'autre;il est d'auplusdésirable dans les premiers volumes, que, passage alternatif d'un facilite le à inconnu çants, pour les commeny étant nouveau, revenir fréquemment sur ils doivent tout mêmes phrases dans leur les deux langues,en l'autre pour construction,découvrir l'une de texte avec les les parant com- saisir la différence les mots du texte à ceux du texte interprète, étranger qui correspondent et se bien pénétrerde leur forme et de leur signification. — 17 — préalablementla phrasefrançaise, puis suivant des yeux, dans le texte la répétera, en on anglais,celle qu'elleexplique.La recherche des dera dans les deux phrasesdemanmots correspondants d'abord quelque attention;mais bientôt elle quent par suite du retour fréprésentera peu de difficulté, surtout de ceux de la des mots les plususités, seconde classe (1). étant une fois bien établie enLa correspondance tre les preet les mots les mots français anglais, miers feront connaître le sens précisdes seconds, exacte dans chaque cas particulier; leur signification On lira n'en donne contraire, le dictionnaire, au généralet laisse dans l'esprit que le sens l'incertitude. Il en énumère, il est vrai,s'ilest volumineux, les diverses où se trouve un mais, dans l'ignorance acceptions; il ne peut commençant de la pensée de l'auteur, celle qui convient acceptions Quel temps d'ailleurs ne perd-onpas dans choisir entre toutes le mieux. ces cette recherche fastidieuse ! S'il arrivait de en l'interprétation regard, on ne trouvât pas de prime abord le mot français,il anglaiscorrespondantau mot lecture pour le retrouver sa suffiraitde poursuivre probablementquelqueslignesou quelquespages pliquera plus loin dans des phrasesdifférentes qui l'exC'est ainsi que nous procédonsdans la languematernelle. La premièrephraseque nous (1)Voir, pour gués, ch. II. qu'au moyen notre classificationdes mots, Étude des ian- 18 — entendons - fait entrevoir nous mot, la seconde d'un vaguement la signification où trouve se mot ce rapprochedavantage;une troisième,une le champ des conjectures, quatrièmeresserrent encore jusqu'àce qu'enfinune dernière induction en nous fixe entièrement nous sur attacher. Voilà comment et très de termes par le précise qu'ilnous devons nous y tiblement parvenons impercepnière étrangerà saisird'une ma- nous secours sans l'idée que sens d'un nombre serait considérable impossible d'expliquer définition. aucune phrasepar phraseun paragraphe le traduira en entier sans on interruption et en prononçant le françaisde l'interprétatio On fera mais en recourant à celle-cile moins possible. récits du preou de même mier pour tous les paragraphes livre,sans jamaischercher à en prononcer les Après avoir traduit , mots. Le livre fois en une fois fini, on suivant le même le relira dans le sens prononcer erreur maternelle,le sens deux le font certaines de que nous moins au ou procédé. croire,comme personnes, qu'onne peut lire un C'est une une attachons à mentalement. des mots étranger, texte ce mot, Dans écrits ne sans la se le langue révèle à les idées qu'ils représentent, l'esprit que par les sons Leur prononciasons. étant à prioriassociées aux tion est une nécessité, qui devient à la longueune à l'étudiant habitude. Mais les mots écrits ne rappellent dans une langue étrangère,pas plus qu'au dans la sienne,aucun son sourd-muet qui en donne le sons. Il n'y a donc pas nécessité, pas plusqu'il 20 -- — On de la traduction en regard. peu prèsindépendant continuera cependant encore pour quelquetemps la lecture en recourant d'ouvrages stylesimpleet familier, au toujoursà une traduction de préférence dictionnaire pour l'explication des mots et des passages difficiles. Gomme et le la facilitéde lire s'accroissent le avec goût de la l'étudiant lecture, bientôt traduire et pourra plaisir lira davantage à livre ouvert. doivent pas s'arrêter là. A familiarisera avec une plusgrande et phraséologie s'affranchir de but sera initié par ce vocabulaire mesure indirect,incommode moyen maître à son bonne une mentalement il prononce le sens l'œil en transmet prononciation (1), les mots à mesure C'est l'esprit. à l'habitude de suivre les idées contractera et lire pour aborder la lecture directe. facilement atteint,si, préalablement de imparfait Ce du ses qu'il portionde la il devra étrangers, progrèsne se Mais que ainsi sur qu'il le texte même, premierpas dansTart dépenserdans la langue. Ce sans n'est que lorsquela lecture pourra se faire rintermédiaire de la traduction qu'onattaquera les ouvrages sérieux et les grandsécrivains. saurait,en effet,par la traduction,étudier On ne avec : l'esprit, ment constamscientifiques distrait par la recherche pondantes corresd'expressions à celles de l'original ne pourraitsuivre ditation déduction logiquedes idées ni se livrer à la méque ces matières exigent. fruit des matières , la (1)Voir, pour de L'Étude des les exercices langues,ch. m de et notre prononciation, iv. traité — 21 — toutes les côté,toutes les qualités, grâces du stylequi font le principalmérite des tion traducse perdent par une ouvrages d'imagination sairement dans laquelle on négligenécesimprovisée, la forme pour le fond,absorbé qu'onest par le besoin de rendre fidèlement la pensée de Técrivain. La poésieplusparticulièrement ne peut lire par traduction. Tout ce qui en constitue la se en beauté, le mérite, disparait passant dans la prose nationale. Ce sont surtout les poèteslatins et grecs, dont la version ne saurait rendre la grâceet D'un autre le fini. En les tout état de grands poètes garderad'aborder s'être complètement choses,on avant se de la prose. La lecture de leurs doit être la récompense de l'étude et familiarisé le moyen. pas d'une avec La vrages ounon n'est poésied'une langue étrangère nécessité absolue : elle ne sert en rien à des connaissances utiles ni à l'échange l'acquisition de la pensée; elle ne met pas en état de suivre la commerciale et politique des autres vie scientifique, doit apnations,objetprincipal pour lequelon prendre les languesvivantes. La répugnancequ'onéprouveassez généralement en langue étrangèrepropour la lecture d'ouvrages vient en grande partiede la pratiqueexclusive de les lycées. ce procédéqu'imposel'Université dans sur on insiste, laquelle Déplus,la lecture indirecte, de engendreune habitude qui exclut la possibilité logie penser dans cette langueet d'en retenir la phraséoD'où un pour les besoins de l'improvisation. — — les services d'un maître rejeter ne saurait aider premièreétude,puisqu'il à comprendreun auteur qu'en le leur motif pour nouveau dans cette ses 22 élèves faisant traduire. quiregardece premierart, il n'aura donc guère qu'àdonner des conseils à ses élèves et à les guiderdans le choix des livres. Les élèves d'une même classe pourront ainsi,suivant leurs aptitudes leurs goûts,et suivant le temps qu'ils ou ont à leur disposition la facilité qu'ils ou éprouvent à cet exercice,lire plus ou moins et lire des aucun préjudice ouvrages différents sans pour la En ce classe. L*ART d'entendre, Si l'art de lire peut s'acquérir indépendamment d'un maître,il en est autrement de l'audition, ou de la langueparlée, et de la prononciation, intelligence dans lesquelles ne on peut faire un pas sans son Ces secours. beaucoupde deux arts demandent soins et surtout une bonne de sa part tion prononcia- Lorsqu'unenfant prononce mal sa langue,la faute en est à ceux chent; qui l'approlorsqu'unétudiant prononce mal la langue la faute en est à son maître. étrangère, La méthode simple et naturelle,par laquelle et un bon accent. l'oreillese fait aux sons articulés de l'idiome national les organes de la voix apprennent laquelle à les reproduire, s'applique égalementà une langue étrangère.Strictement et patiemment suivie,elle et par 23 — ferait saisir le nous — des sens mots et acquérirla étrangèreaussi aisément que la nôtre. prononciation S'il en est autrement, c'est parce qu'on suit une directe à celle de la nature. méthode en opposition et On dédaignede suivre la route qu'elle a tracée, et l'insuccès. l'on en est puni par la fatigue Tabsence Si, en du maître, Tœil s'exerce sur la devra s'exercer sa présencel'oreille en langue écrite, la langueparlée. Ces deux organes se prêsur tent mutuel appui.Aussi, du moment où commencent un les exercices de Touîe,la lecture et l'audition doivent-elles marcher recommandons nous à servent C'est ces pour les premièreslectures deux fins. initiant en de front. Les livres que sa classe à de la l'intelligence l'enseignement public, langue parléeque, dans ramène l'unité dans cette diversité le professeur de progrès que fait naître la lecture. Il choisit pour premiersexercices d'audition des passages qu'ontlus ses élèves,les faisant ainsi passer de la langue écrite, le connu, à la langue parlée, l'mconnu, et les leur lit,d'abord très lentement tinctem et dis- de phrapetites phrasesou portions ses, qu'ilstraduisent, et dont la longueur est à leur degré d'avancement,puis il proportionnée par les relit sans s'arrêter en leur donnant toutefois le temps de traduire mentalement. Assistés dans exercices d'audition par le souvenir du sujet, dont l'impression récente est encore fraîche dans ces leur dans facilement, les esprit, les mots élèves que prononce reconnaîtront le professeur, 24 — — qui leur sont familiers à la vue. Celui-ci se comme garderade lire des mots isolés: en écoutant, en lisant,c'est par l'idée qu'exprimela phrase qu'on arrive aux mots. C'est là surtout le cas avec les homonymes ou mots différents qui se prononcent ceux de même : ce n'est que la combinaison par dans ils entrent qu'onpeut savoir quelest laquelle celui du texte. Dans maître de ses l'exercice d'audition classe, une un moyen en élèves, exclusivement dans car est pour le facile de s'assurer de la diligence l'art qui dépend absence,dans son d'eux-mêmes. Tout en les exerçant branche, il les examine dans une autre leur suggérera le sens la prononciation ne une leur rappellera un qu'autantqu'elle Il lira connu. lu auront en ce texte les moins que ; blement préalaavancés dernier lieu , de manière que ceux-ci le reconnaître,tandis que les suite d'une plus grande expérience puissentaisément plus avancés, par de la langue,pourrontégalementle traduire; ce qui rend cet exercice utile pour tous les membres d'une classe à divers degrésd'avancement. les yeux, le professeur trouvera Avec le texte sous de donner facilement Toccasion les lecture Taudition commencements, eux-mêmes du texte illes mettra du texte sur élèves les conseils, ses ils ont dont explications ou à besoin dans anglais.Dans la les la voie de déduire connaissent qu'ils les règlessur ainsi que sur des substantifs, le genre et le nombre les désinences sur les changements qu'ils subissent, des verbes et irréguliers, sur réguliers la placede 25 -- certains mots et sur — leur concordance d'autres. avec ture longuelecplusavancée, lorsqu'une période familiarisés avec la langue,il portera les aura à leur connaissance ses sa syntaxe, ses ellipses, mot tout ce qui un en ses idiotismes, inversions, caractérise son génie.C'est ainsi qu'enpassantde la pratique à la théorie, on difficulté, acquerra sans A une sans ennui, des notions claires et utiles de grammaire anglaise. Lorsque,par suite des exercices que nous Foreille saisitfacilement les mots mandons, recom- lés, articu- mise entièrement la lecture par fragments sera de côté pour faire placeà une pluslonguelecture continue,ce que permettrontles progrèsdes élèves, dont l'attention moins tendue pourra se soutenir Le professeur, la durée mesurant pluslongtemps. de cet exercice à Tâge et à l'avancement de ses les conduira du connu à l'inconnu en leur élèves, lisant ce qu'ils n'ont pas lu ; puis par une rapidité les forçant, de débit graduellement croissante, pour , ainsi dire,à associer Fidée au son, il les fera passer de la traduction à la parléet les amènera L'art de de directe du langage conception à pouvoirsuivre toutes les conversations. parlermême ces sera une exercices, si,tout cessair conséquencenéen saisissant la parole les élèves l'imitent coule des lèvres du mentalement à mesure qu'elle C'est la fréquence faites des impressions professeur. articulés d'une de Touïe par les sons sur l'organe langue qui engendrela faculté de les reproduire, penséeque manifeste la , 2 — d'autres termes 26 — parler.L'enfant ne parlesa langueque pour l'avoir beaucoup entendue. Ceuxà qui la nature là seuls sont muets a refusé le sens en de de Touïe. Ces exercices d'audition des habitudes la correctes,les organes l'oreille à vocaux se veront trou- favorables pour imiter dispositions s'exerceront à du maître lorsqu'ils prononciation parole;car la puissancevocale est soumise au dans la ayant formé des elle n'est que l'écho des gouvernement de l'oreille, cette dernière. que perçoit de ce Telle est la puissance sons procédénaturel que cette modulation l'accent national, particulière qui caractérise la paroled'un peuple,s'identifiera avec la prononciation anglaisepar la force du principe imitatif, auquel ne saurait échapper celui dont l'oreilles'en est pénétréepar une longuepratique, ait contracté des habitudes qui avant que la parole lui portent obstacle. les de ces exercices d'audition, Dans tout le cours élèves se garderont, pendant la lecture du maître, le texte : ce serait de le suivre les yeux fixés sur diviser l'attention.La vue, plusrapide que la parole, rait devancer la lecture du maître et détournepourrait la pensée de la On prononciation. arriverait à l'oreille; et,en attachant celle l'association désirée, ainsi l'idée au mot écrit, de ridée au mot parlé,n'aurait pas lieu. Il se pourrait des mots, aussi quelquefois que l'orthographe souvent en complet désaccord avec la prononciation, la conversation, Dans erreur. induisît l'oreilleen l'idée par l'œil,non par à Texclusion des répandus, suffiraient, deux autres, pour tous les besoins de rechange internati de nations de la pensée. Des personnes différentes,chacune parlant ou écrivant dans sa langue, se comprendraientmutuellement. propre leur correspondance serait conversation Leur ou d'autant plus intime, plus satisfaisante sous tous les rapports,qu'on s'exprimetoujours dans la langue et de clarté natale avec plus de naturel,d'expansion qu'on ne saurait le faire dans une autre. Ainsi serait atteint le grand desideratum des sociétés modernes, de s'entendre de peuple à peuple. le moyen L'Étude des traité sur à notre Nous renvoyons verscllemeiit languespour le complément des détails nécessaires à du langage écrit et à la juste la parfaite intelligence des procédésde lecture et d'audition, application aussi bien que pour le développementde ceux par de ce seul volume, un au Français lesquels, moyen à écrire et à penser en anglais, peut apprendreà parler, et un Anglaisà parler,à écrire et à penser en français. CARACTÈRES DE PARTICULIERS 1. Elle suit pas à pas la marche 2. Elle est basée et sur la nature du sur de la nature. la constitution de maître assigneau d'action. respective de la MÉTHODE. l'homme langage. 3. Elle 4. Elle repousse LA tout langue. et aux travail en élèves leur dehors sphère de la pratique -Xd8 29 -. 5. Elle qui exercices 6. Elle 7. prêtent ne la supplée Elle Elle la convient sons grammaire. de mémoire la par pétition ré- pratique. laisse ne des mots, aux Tinstruction à qui enseignement la leçons aux qu'engendre 8. à des par l'erreur. à phrase langue modèles des pas la de procède lettres, de aux l'étude sur repose ^ publique élève aucun un par dans Tinac- tion. 9. d Elle mène, audition, direct Id. avant 12. facultés diverses à de gradué cours connaissances et lecture et riaux maté- aux discours. du 10. un par Elle de fait la Elle même Elle d'une pensée, favorise à puisse efficacement intellectuelles dans l'instrument étrangère l'instar l'échange qu'on aide langue la de langue international la parler au nelle. mater- des langue idées gère. étran- développement l'étude des langues des ciennes. an- OBSERVATIONS ET CONSEILS PRÉLIMINAIRES ADRESSÉS AUX d'autres APPRENNENT grammaire, du non termes, la pratique, non L'intelligence, en QUI FRANÇAIS voilà le but que la doit se l'aNGLAIS, texte glais, an- la théorie, proposer l'étudiant dans cherchera donc pas de premièreslectures;il ne prime abord à se rendre compte de la différence de construction dans les deux langues,ni de l'emploi dans Tune de mots qui ne se trouvent pas dans d'établir l'identité de signil'autre. Il se contentera ficatio soient entre les mots correspondants, qu'ils simples ou composés. Ce but une fois atteint,il les idées : figure à rendre fidèlement s'appliquera idiotisme pour laiotisme, faire sans en pour figure, poser La phraséologie ne peut bien se décoml'analyse. éléments ses en que lorsqueceux-ci se sont férente présentésfréquemment dans des combinaisons difC'est ainsi que procède le jeune enfant seule de la nature. ous l'impulsion des Nous ne signaleronsici que quelques-unes ses — 31 — gues qui caractérisent le géniedes deux lantion l'attenet qui réclament plusparticulièrement des étudiants, non pas autant, cependantpour du texte anglais, Tintelligence auquelFinterprétatation en regardsuffit, que pour l'aider plus tard à dans cette langue. correctement s'exprimer est pluselliptique La langueanglaise 1. que la Les pronoms whora^ which (que), languefrançaise. la conjonction that (que), entre autres, s'omettent fréquemment,surtout dans le stylefamilier. La des pronoms et des prépositi plupartdes déterminatifs, et ne se en français répètentpas comme s'omettent même fréquemment en anglais. La languefrançaise la pré2. donne, en général, férenc à la forme active du verbe,et la langue anglaise à la forme passive. Ex. : On me dit, /am toldlje cela se voit souvent, that is oftenseen (cela suis dit); est souvent vu);asseyez-vous, be seated{sojez assis). On ne tutoie pas en anglais, 3. à l'exception des loi de tutoyer tout le quakers, qui se font une monde. La seconde personne du singulier ploie s'emne guère qu'en s'adressant à Dieu et dans la poésie. 4. Les pléonasmessont reçus en anglais, non Ex. : To ask a question {demanderune en français. faire une can question), question. If 1 possibly (sije I have a pain in my si je ^\\\'è, puispossiblement)^ mal dans ma tête), mal à la tête. head{]'d^. j'ai 5. Le pronom s'écrittoujoursavec anglais/(je) une majuscule. 6. en L'adjectif anglais précèdetoujoursle subdifférences — — — — — — — 32 — il ne le précèdele plus souvent stantif; en français que dans un sens Il n'y a 7. figuré. qu'uneconjugaisonen anglais.La seule différence entre les verbes réguliers et les consiste en ce que ceux-ci ne se verbes irréguliers ceux-là en ed,au prétérit terminent et pas comme au participe passé. Les verbes anglais 8. n'ont,au passéde Tindicàtif, qu'un temps simple,appeléprétérit, qui rend défini et le parfait le parfait égalementl'imparfait, indéfini du ve^rbe français. Ainsi, par exemple, de to receive (recevoir), I received^ prétérit peut se traduire par je recevais, je reçus, fax reçu, selon de la pensée. l'exigence neutres Tous les verbes anglais actifs, 9. ou — — — — réfléchis — forment leurs temps composés to have avec (avoir). Le verbe qui vient après une 10. se préposition et au partimet au présentde l'infinitif en français cipe présenten anglais. de verbes,qui sont actifs en français, Nombre H. des verbes neutres en ont pour correspondants et vice versa, d'où l'emploide prépositions anglais, dans une langue qui ne se rendent pas dans l'autre. dans des II arrive très fréquemment aussi que priment les mêmes rapportss'exphrasescorrespondantes différentes dans les par des prépositions deux langues. La signification 12. d'un grandnombre, de verbes se modifie par l'addition des adverbes anglais awaij, back, down, forth, off,out, over, up, et par les pré— — , , — 33 — in positions mots sens en avant en avant. souvent dans traduire se exactement. En Ces voici : au loin^en arrière^en bas^ approximatif en haut,dedans, au loin,dehors, par-dessus, ^ renvois Des employées adverbialement. on peuvent ne le et — à dans observations ces volume ce Nous Tesprit. y des formes Elles anglaise. avons reviennent assez se gravent pour qu'elles annexé ralisat quelquesgéné- propres à la langue étudiants de modèles aux qui sont serviront de la langue; pour déduire du texte toutes les règles et, par cet exercice du jugement, ils en connaîtront la l'avoir faite eux-mêmes, grammaire,pour mieux ou que s'ilsl'avaient apprise par niment infi- étudiée préalablement cœur. de la seconde classe, déterminatifs ticles (aradverbes, conjonctions, pronoms, prépositions, bien que peu nombreux, constituent les explétifs, Les mots éléments les qu'on veuille l'écrire. Les plus importantsd'une la lire étudiants ou langue, soit l'entendre,la parlerou devront donc en faire une simultanément la lecture de avec particulière Tableaux nos ce premier livre. Voir, à cet effet, dans lesquels struct sont synoptiques, consignéesles innécessaires pour en faire une cation justeapplidans la pratique des quatre arts. A ces mots, nous table des avons ajouté une verbes irréguliers anglaisdont la connaissance est début de Tétude ; car ils ne sont au indispensable cela arrive dans toutes les langues, comme irréguliers, sont très usités.Ilsreviennent que parce qu'ils étude 34 .- familiers. sujets et dans fréquemment très les de Les la de mots la l'étude, livre. avec ne nous-mème conjointement du sont avec celle et en la plus en donc sommes en de consiste règles en hors de- en ressort qui de déclinaisons considérés grammaire, Nous techniques. les classe, définitions, en traitent qui conjugaisons, seconde de non particulièrement contradiction récits nos classification, toute lexicologie, - tinctions dis- pas recommandant de ce premier en — will mention 36 — rences only a few of the diffewhich characterize the more particularly geniusof the two languagesand which claim special attention from learners, not so much, however, to facilitatethe comprehension ot the Englishtext, the annexed interpretation answeringthis object, in expressing himself to assist him as subsequently correctly. 1 The French languageisless elliptical than the quired English: few words are omitted, which are reof the phrasecomplete. the sense to make and prepositions The determinatives are repeated We here — . before every noun, and the pronouns, with every verb. 2. — In French to the passive;it is On m'a dit,I is I the active form told ; cela reverse in preference English. aisément^that asseyez-vous^ be seated;fai faim, was easilyseen; am hungry. the is used in voit se The second person singular in French denotes 'intimacybetween friends and relations. In any other case it denotes contempt. 3. — 4. — Pleonasms are not received in French. To to ask a question, fighta battle,livrer une bataille; faireune question;I have a painin my head,yai mal 6. à la tête, The — French are adjectives placedafter nouns, in its proper sense, and for the most part it is taken in before when 8. — nouns when sense. figurative Determinatives (ar^ebte), tions, pronouns, preposiand expletives, adverbs, conjunctions, although a 37 — but - secondary part in language, are the most important words as auxiliaries in the practice. They should be studied simultaneously with the See^ for this purpose, our reading of this volume. sary SynopticalTables, ''in which are given the necesdirections for their applicationin the practice acting a *' four of the 9. All reflective — form French in arts. verbs their and many compound verbs neuter tenses with être (to be). 10. the Verbs — participle present of the 11. after coming in prepositionsare put in English and in the present infinitive in French. A — great number of active verbs in French correspondto neuter verbs in English and vice versa. which Hence, prepositionsare used in the one are It also frequently occurs not in the other. that,in relations are pressed excorresponding phrases, the same by The second different prepositionsin conjugations,declensions and class,considered all apart from the guages. lan- two words of the classifications, which lexicology,not to grammar, in definitions, rules and more particularly distinctions. The study of these, as wa belong to it, is not, our condemnation therefore, inconsistent of grammar at the outset. sist con- nical techcommend re- with ANECDOTES ET DANS 1. L'ESPRIT monsieur O L'ENFANCE. âgé (6),se trouvant, i. Un 2. 6. quelques personnes qui s'amusaient (2)beaucoup des mots spirituels (6)d'un enfant, dit à quelqu'un près de lui (6) que les enfants spirituels 7. faisaient 3. 4. 5. 9. ordinairement l'entendit 10. Monsieur, « et lui dit doute, quand sans hommes PAIN on before a » CHAUD. on. the a du pain parenthesis,the explanations all adverbs quantity de and of noun" is not (6) There changing jeune. un (*) See, for the figures in given p. 36. (a) After beaucoup (much) french (G), prit, (2)beaucoup (a) d'es- étiez vous sots : collègede Paris, (6)distribuait (2)un matin 1. Dans is used des aviez vous 2. LE 2. soir, un la société de dans 8. L'enfant the RÉCITS in It may French corresponding to be rendered by people^ ihey, we or by active verb into a passive in English. English any pronoun ANECDOTES AND IN 1. WIT \ (*) NARRATIVES CHILDHOOD. elderlygentleman (6)being (étant),one 1. An evening, 2. in the company of 3. who amused 4. 5. 6. 7. ** 9. child heard Sir, you him were very 1. In you HOT were young. BREAD. comme les verbes la liste de morning anglais irrégulierssont ces verbes, Tableaux les chiffres entre italique. synoptiques,p. 83.) en parenthèsesles explicationsp. 31. participeprésent du verbe to say (dire)est employé pour Le : witty(2), collegeof Paris bread (1)was distributed (2)one Voir ici said to him a (*) Tous (Voir,pour (a) and ** doubt^ when no 2. 2. persons (2) at the witty sayings{a)of a child, said to some one near him, That witty children (6) usuallymade stupidmen (6). were 8. The 10. much some substantif. 40 — le 3. pour des déjeuner 4. Il était tout 5. Un 6. en 7. et le mit jeune chaud dans élèves. jour-là(there). ce qui garçon, (1)prit un — aimait 9. 10. H. morceau, (a)poche, sa 3. SIMPLICITÉ Un 2. un 3. 11 trouva 4. habillés 5. qui s'emparèrent de panier de French they as (6) Ci agree, as the is two deux cour grands singes, pieds (c), aux do son panier, are, correspond not adjectives which they with the with placed, are the at the each to and of the name each of the name in time, same : in thing English they of which possessor place. of ici contraction a languages in the plural the and foot singular. are other. (here). that (c) It frequently happens the propriétaire son , pronouns take à jour un (his,her, its),which pronouns^ before possessed la de la tête ses • pommes. dans sa, adjectives and agree apporta paysan en RUSTIQUE. i. {a) SoUy in J)ainchaud, (1) disant : donne (( On ne nous pas tous les jours du (1)pain chaud (6)pour notre déjeuner; je garderai ce morceau-ci (6) ' déjeuner de demain. pour mon 8. they le in This corresponding the is the singular in the with case substantives one and in pieds plura' 41 — — 3. for the breakfast of the 4. It pupils. {a)that day. quitehot on A young boy who liked hot bread took a piece(6), and put it in his (c)pocket(1), saying: They do not giveus every (chaque)day hot bread (6)for our breakfast; I will keepthis piece 5. 6. 7. was ** 8. 9. 10. 11. for my breakfast to-morrow. 3. RUSTIC SIMPLICITY. one peasant brought, 1. A " day,to his landlord basket of apples. He foundin the yard two tall monkeys, dressed up {d)from head to foot, {e) who seized on (/)his basket, 2. a 3. 4; 5. {a) On temps place généralement devant (sur) se en les noms de anglais. (6)Of it (en)est (c)Les mots son, sous-entendu. {his her, its) qui sont à la fois et pronoms, ne adjectifs correspondentpas chacun à chacun; le nom de ils s'accordent comme en avec français, adjectifs, devant lequelils sont placéset,en anglais, la chose possédée, comme la pronoms, avec sa, le ses , , du possesseur nom dont ils prennent place. dressed {d) Dressed (habillés), up (élégamment habillés). V. (12), p. 32. (e)Il arrive fréquemment que les substantifs correspondants dans les deux dans langues sont au l'autre. C'est ici le singulierdans Tune et au riel plue t cas avec foot singulier, pieds pluriel. (f) Seized seized (saisirent), on (12). (s'emparèrent) 42 — mangèrent 6. et 7. Le 8. Quand 10. avec 11. « 12. si le 13. mais partiedes une les laissa faire paysan vide. moitié panier à dit-il Excusez-moi, monsieur, panier n'est propriétaire, au plein; pas fils ont vos ils voulaient. comme la maison (11) dans son fruits. rassasiés, ils furent 9. il entra — mangé bonne une partie des pommes, 14. et, 15. je 16. C'était 17. que n'ai pas 1. empêcher. en » première fois homme voyait des singes. D'UN LEÇON ENFANT fait avait dame Une les osé aimer, la cet 4. les ils semblaient comme SA A MÈRE. plusieurs pots de tures confi- (a), et, 3. elle défendit 4. Mais 5. que 6. mangea 7. puis,le (a) II) préparant 2. See se elle (6)à ne l'enfant note un à sortir, sa fille d'y toucher. fut pas plutôt dehors pritun des peu remit à (c), p. 40. pots, des confitures (11) sa qu'ilcontenait, {c)place. (6) Défendre (to forbitt)and toucher to touch this phrase; fn forbid and (c) See note (a), p. 40. (to touch) are active. are V. neuter (11). 44 ^ ^ - 12. (11) son retour, s'en aperçut et lui dit d'un (11) ton sévère : enfant, (( Que ferais-tu,méchante si tu étais à ma place? » (( Ce que je ferais? reprit-elle. 13. Je 8. 'Sa 9. 10. 11. 14. 15. à mère, dirais,finis le pot puisque mais ne 5. 1. Un 2. où 3. 11 passa 4. qui tu Tas fais ; commencé; plus cela. éléphant allait,un le conduisait travaillait ÉLÉPHANT. D'UN VENGEANCE devant » son jour, à Tabreuvoir cornac. l'atelier d'un auprès de sa tailleur, fenêtre toute grande ouverte, auprès de laquelleétaient quelques pommes. 5. et 6. 8. L'éléphant, en les voyant, allonge sa trompe et en (1) prend une. Le tailleur, pour le punir de ce vol, 9. le 7. 10. pique avec L'éléphant son aiguille. continue alors l'abreuvoir. 11. Quand il eut fini de boire, son chemin jusqu'à 1 8. her 10. 11. 12. — it mother, on (H) her return,perceived 9. and said to her in '^ 45 — would What a tone, severe (3)do, naughtychild, in my place? if you (3)were What I (5)would do, replied she. you '* " 13. 1 would say : finish the pot, you (3)beganit; 15. but do not do that again. 14. as " 5. THE REVENGE OF AN ELEPHANT. 1. An elephantwas going,{a)one day, to the watering-place (lieu d'eau) 2. where his driver was leading {a)him. 3. He passedbefore the work-shop(boutique de of a tailor, travail) 4. who was workingnear his window wide open (large ouverte), 5. and near which were some apples. 6. The elephant, on seeing (10)them, 7. stretches out (è)his trunk and takes one. in order to punish him for this 8. The tailor, robbery, him with his needle. 9. pricks continues his way 10. The elephant to the watering-place 11. When he had done (fait) drinking, de ou présent, précédéde was singulier, [a)Le participe were pluriel, imparfaitde to be (être), correspond à l'imparfait du verbe français. stretches out (allonge) {b)Stretches (étend), (12). 3, 46 — 12. 13 il et d'eau remplit sa trompe le cornac son ^ ramena par 14. Étant (9) arrivé devant 15. l'animal 16. tout QUI {a)de ALLÈGE Deux 2. portaientchacune et se plaignaitde 7. 8. 9. 10. H. 12. 13. 14. mon tailleur, visage FARDEAUX. Marguerite, lourd : continuellement la pesanteur de son fardeau ; plaisantait, s'il était léger. comme (( Comment peux- tu (3)rire? dit Marguerite; ton panier est aussi lourd que le mien, » et tu n'es pas plus forte que moi. « C'est parce que j'aimis dans le mien, répondit Marie, une petiteplante le poids. » qui en diminue « De plante? grâce,dis-moi,Marie, quelleestcette avoir pour Je voudrais en (1) alléger aussi 5. celle-là 6. chemin. (6)trompe. LES et au panier très un 3. celle-ci murmurait 4. sa TOUS servantes, Marie 1. le même l'atelier du s'arrête et lui lance le contenu 6. CE — en riait et en panier.» is always singular; (a) Contenu See note (c),p. 40. (6) See note {a),p. 40, contents is always plural. 47 — with 12. he filledhis trunk 13. and — his driver led him water, back (a)the same way. the work-shop of Having (9)arrived before the tailor, 15. the animal stops and throws m his 16. all the contents {b)of his {c)trunk. 14. 6. WHAT 3. 4. 5. 6. 7. 8. BURTHENS. servants,Polly(Mary)and 1. Two 2. ALL LIGHTENS garet), Maggy (Mar- carrying {d)each a very heavybasket : the latter was continually grumbling of the weightof her burthen and complaining the former laughedand joked about it, as if it were {e)light. How can you laugh?said Maggy. Your basket is as heavy as mine, were : ^' " 9. and you are not strongerthan I am. 10. '' It is because I have put in mine, 11. answered 12. which 13. '' 14. I would my face Polly,a wish to weight of it. Polly,what is that plant? have some (1)to lightenalso " (a)Led (mena),led back (ramena)(12). et contenu (6) Contents est toujourspluriel, V. note (e),p. 41. (c)V. (cQ V. note " diminishes the Pray, tellme, basket. littleplant (c),p. lier. singuiow]o\iv% 41. (a),p. 45. de [e) PTere est ici Timppfait du subjonctif régipar la conjonction if (si). note to be (être), 48 — lui dit i5. Marie 16. qui rend tous : « — La les planteprécieuse fardeaux légers,c'est la patience. )) CONJUGALE. 7. DISPUTE 1. Gomme 2. homme un 3. il s'éleva 5. et, loin de 7. en 8. A (a)femme disputeentre eux. était obstinée, chercher à (10)apaiser son une femme 6. elle sa à souper, étaient 4. La et cessait de le ne (a)mari, contredire, employant des mots piquants. chaque paroleinjurieusede sa femme, 9. l'homme se versait du vin 10. et buvait 11. Leur 12. 13. voyant son père boire aussi souvent, s'écria finis donc d'injurier « Maman, papa. 14. Si tu (3)continues 15. nous n'aurons 16. et il faudra 17. Cette jurant. jeune enfant,témoin comme bientôt de la (a),p. 40. an impersonal dispute, : ça, plus de vin, (6)boire de l'eau. » réflexion ingénue mit fin (à) See note (b) Faudra, necessary. en verb which à la means, querelle. it will be 4y — 15. renders 16. which 7. 1 As . 2. man a at were 3. there 4. The preciousplant all burthens lightis patience. to her Pollysaid — ^^ : A CONJUGAL and his The DISPUTE. {a)wife supper, arose woman and, far husband, 5. disputebetween was obstinate, from (10)tryingto a 6. she did not to contradict cease them. appease her (a) him, 10. making use of harsh words. word from his wife, At every injurious the man helpedhimself to wine and drank in cursing. H. Their 7. in 8. 9. child, young a witness to the seeinghis father rfrmA so often,exclaimed: 13. Mamma, stop abusing papa. 14. If you (3)continue {b)that way, shall soon have no wine, 15. we 16. and we must {c)drink water. 17. This ingenuous reflection put an end to dispute. pute, dis- 12. ^^ " (a) Voir (6) In note (c)^p. 41. est sous-entendu. (c)Must est (falloir) fiitemps, ni personnes. the un In that way verbe (decette manière). (1). défectueux^ qui n'a ni modes, 50 — 8. 1. Un 2. un 3. s'étendit 4. au 5. En dit se LE TÉMÉRAIRE. JUGEMENT quittant son paysan, jour d'été,pour à Tombre pied duquel la Si à la j'avaisété je pense 8. J'aurais fait croître 9. et le sur il. Mais citrouille. grosse à réfléchir et place du Créateur, j'auraismieux que la arrangé la citrouille tige sur délicate de les choses. le chêne la plante » ainsi, il s'endormit. réfléchissant En une : 7. 10. repos, grand chêne, il commença « rampante. prendre quelque croissait 6. gland travail, d'un remarquant, lui-même en — il eut peine à fermé les yeux de nez, {a) qu'un gland, 12. tombant 13. (( (a) are In used sur le bout Quel imbécile speaking in English by of French, the the son l'éveilla. j'étais!s'écria-t-il; parts of the thus possessive avoiding pronouns. body, le, la, the See pleonasm (4). les (the) produced in 52 — — citrouillem'était (9)tombée sur le nez, elle m'aurait certainement {a)écrasé la tête. Je vois maintenant que Dieu a arrangé toutes 14. si 15. 16. une choses pour le mieux. » 9. L'ABNÉGATION. officierde cavalerie allait au 1. Un fourrageavec Allemagne. quelquessoldats ; c'était en 2. Il frappeà la porte d'une chaumière de l'orge. où il trouvera vieillard lui 3. Un et,en ouvre pour apprenant ce former s'in- qu'il voulait, offre de 4. le conduire où il trouvera ce qu'il veut. 5. Il mit à leur tête pour se bout 6. Au le chemin. leur montrer quart d'heure,ils trouvent d'un un champ d'orgeassez belle. 7. « Cela ira,dit l'officier. 8. 9. » Attendez » — je veux un vous moment, en montrer leur guide; répliqua un champ encore plusbeau. » de marche, 10. Après dix minutes autre champ d'orge. un 11. Les 12. la mettent (a)The between troupes descendent,fauchent adverb the en is bottes et remontent never subjectand ils arrivent l'orge, à cheval. placed in Frencli,as the verb. à in English^ -. 53 — on pumpkin had (9)fallen my nose, have crushed my head. it would certainly I now (a)see that God has arrangedall things 14. if a 15. 16. for the best. " 9. SELF-DENIAL. with some cavalryofficerwas goingforaging in Germany. soldiers ; it was 2. He knocks at the door of a cottageto inquire where he shall findsome barley. old man ing hear3. An opens for him and, on (10)what he wanted, he shall findwhat 4. offers to take him where 1. A » . he wants. puts himself 5. He the way. 6. After (après) a at their head in order to show them a field of ^^ 7. 8. 9. That hour, theyfind " will do (celafera), said the officer. Wait a moment, replied their guide; wish to show^oM a finer field still. " — " another 12. an prettyfine barley. I " 10. After ten 11. quarter of minutes' march (ô),they arrive at field of barley. The soldiers alight, mowe put it up (12)in bundles the barley, and remount horse. d'adverbes se tre placenten anglaisengrand nombre le sujetet le verbe. (Voir Tableaux synoptiques, p. 53.) (6) Ten minutes' march (marche de dix minutes). Un (tt) 54 — 13. L'officierdit {a)alors 14. « 15. » J6 » — et » vieillard : au Pourquoi nous avez-vous Le premierchamp aurait Gela se mais il n'est pas à 17. — l'orge que 10. peut, dit moi, ORGUEIL faitnotre affaire.» brave ce (6)homme; prisem'appartient.» avez vous si loin? menés PAUVRETÉ. ET jeune homme, quiparaissait jouir(c)d'une santé robuste, 1. Un 2. dans les 3. mendiait 4. Il s'adressa à de Madrid. rues un homme d'un qui,en 6. ne 7. (( N'avez- vous pas dire : honte, '8. fort et bien portantcomme 9. de mendier au vous l'êtes, lieu de travailler? » 11. le mendiant, Monsieur, répliqua fierté castillanne, une avec 12. je vous 10. pectable, res- le regardant, put s'empêcherde lui S; extérieur (( ai demandé de non l'argent, des seils. con- )) 11. 1. Un matin LE le VOLEUR DE POMMES. petitGrégoireaperçut de (û)See note [a),p. 52. in (6)Brave ie used here figuratively (c)Jouir is a neuter verb. the sense of sa nêtre, fe- good. is. So- — 14. '^ 15. "The did you take first field would Why " — That mine it is not and the 17. us to the old so man far? have done (nous aurait be, said this good may PRIDE AND who appeared health, young 2. to enjoy (6)a robust begging in the streets of Madrid. appliedto a gentleman, 4. He 5. who, 6. could 7. 8. 9. 10. 11. man, lookingat him, on help saying to him, Are you not ashamed, strong and healthyas you aro, to beg instead of working. Sir,repliedthe beggar, with Castillan pride, not '* " *' 12. I asked 1. One for money, you 11. his me/' POVERTY. 1. A was but man; (lemien), barleyyou have takenhelong^to 10. 3. : " us. fait) 16. {a)said officer then The THE ROBBER morning, little not OF note (a.), p. (6) To enjoy est un 53. verbe " APPLES. Gregory perceivedfrom window, (a) Voir for advice. actif. — 2. qui 3. une s'ouvrait 56 — le verger sur grande quantitéde du voisin, belles pommes éparses l'herbe. sur 4. Il descendit 5. en 6. 8. qu'ilavait remarqué dans Il ramassa alors beaucoup dont il remplit ses poches 9. A 7. à rampant travers le moment, ce de suite et entra tout bâton trou un la haie. de {a)pommes, autant qu'ilput. propriétaireparut, à la main. 10. tenant H. Grégoire s'élançavers la haie, espérant s'échapperpar le trou 12. il était un dans le verger, à travers lequel venu. poches étaient si 13. Mais 14. elles le rendaient 15. qu'ilne put passer par le 16. et resta priscomme 17. Il eut 18. et à 12. ses LE dans trou trappe. une les pommes outre, le châtiment VICTIME MENTEUR, pommes, si gros, à restituer recevoir,en pleinesde DE SON ritait. qu'ilmé- MENSONGE. i 1. Un non {a) See jeune pâtre gardait un loin d'une note (a), p. 38. forêt. troupeau de tons, mou- — 57 — openedon the orchard of the neighbour, largequantityof beautiful applesscattered 2. which 3. a the grass. on 4. 0. and entered the orchard, He, at once(a)descended by creepingthrougha he had noticed in the 6. which 7. 8. hole hedge. He then pickedup {b)many {c)apples, with which he filled his pocketsas much as he could. 9. At this 10. H. 12. 16. 17. 18. appeared, owner come. pocketswere so full of apples; they made him so big, that he could not pass through the hole and remained caughtas in a trap. He had to restitute the apples and receive,besides,the chastisement 13. But 15. the holdinga stick in his hand. Gregory rushed towards the hedge, hoping to escape by the hole through which he had 14. moment, his which he deserved. 12. THE LIAR, VICTIM OF HIS LIE. shepherdkepta flock of young far from a forest. 1. A La) Voir sheep,not note (a),p. 53. {b) Picked (cueillit), pickedup (ramassa), devant (c) Les adverbes de quantitéprennent de en français le substantif. Ils anglais. se placentimmédiatement devant le nom en 58 — 2. Un — s'amuser, jour, pour 3. il cria de toutes forces ses (a): a Au loup 1 au loup! )) 4. Les 3. accoururent paysans qui hâte, en le dans étaient de armés voisinage bâtons de et fourches. 8. 9. 10. virent rien, et à leurs retournèrent très mécontents. travaux 7. ils ne Mais 6. pâtre riait sous cape. Encouragé par le succès de son espièglerie, il la renouvela quelques jours après. Le Les de accoururent paysans à nouveau son appel, 11. la que 12. nombreux moins mais et moins empressés loup, rent ils s'en allè- première fois. Ne voyant trace aucune du maugréant contre celui qui les avait trompés. 14. Quelque temps après, un loup parut 13. 15. le en (( secours! Au secours! au loup! un encore ment. réelle- » pâtre. vint cette 16. Mais personne 17. et le sur loup, se précipitant (a) See notes ne [a)and (c),p. 40. fois, le troupeau, cria 60 — 18. égorgea un . soin Il y avait de et enleva moulons ÉTOURDI. L'AGNEAU fois une berger qui prenait grand un troupeau. son 2. Il menait 3. où les moutons dans les la nourriture ils trouvaient prés, la plus plus limpide. soir,il les enfermait soigneusement Le dante abon- la et Feau 4. de agneau. 13. 1 nombre grand un — dans la bergerie 5. de avec (a)bons les contre 6. Chaque 7. et chiens la berger ouvrait faisait sortir en Tentour, qui les protégeaient loups. le matin à les moutons, bergerie les brebis et les agneaux. 8. des Un renfermé 9. tous mais qui agneaux les n'aimait être pas ainsi soirs, qui préféraitcourir librement par les champs, 10. éluda 11. Il se troupeau (a) When sense de un soir la cacha rentrait an is used vigilancedu berger. dans un buisson, pendant dans la bergerie. adjectiveprecedes instead of du, de a noun la, des taken in (some). a que le partitive — ls, ci- slaughtereda great carried away (a)a lamb. 1. There was 43. THE once a number GIDDY of sheep and LAMB. shepherdwho took greatcare of his flock. 2. He led the sheep to meadows, food and 3. where iheYfoundthe most abundant the most limpidwater. 4. In the eveninghe used to shut them up {b) in the fold carefully 5. with good dogs around, which protected them againstthe wolves. 6. Every morning the shepherdopened the fold 7. and let out {c)the sheepand lambs. 8. One of the lambs shut up every 9. but who who evening, preferredto did not like to be thus freelyabout run the fields, 10. evaded 11. He flock was one (rf) vigilance. eveningtheshepherd's concealed coming himself back {e)to in a bush, while the the fold. carried away (emporta). {a) Carried (porta), shut up (enfermait). {b)Shut (fermait), let out (laissait ton mousortir). Sheepsignifie (c)Let (laissait), et brebis : il est singulieret pluriel. {d) La désinence 's est le signe du cas génitifou possessif, comme les Anglaisl'appellent. coming back (revenant). (e) Corning(venant), 62 — — Lorsque le berger,les chiens furent endormis, 12. et les moutons à l'agneausortit de sa cachette et commença gambader et à sauter de joie. bois non loin de là. 14. Puis, il entra dans un 15. Mais à peiney fut-il entré, hurlant. 16. qu'un loup sortit de sa caverne en de frayeur 17. A ce cri,Tagneau trembla 18. et reconnut, mais trop tard, son imprudence 13. et sa folie. 19. Le loup tanière, 20. le vit,le où il le déchira en 14. LE 1. Ulysse,l'un 2. vivait dans saisit et sa et le mangea. morceaux D'ULYSSE. CHIEN des héros île du une l'emportadans de ï Iliade, nom d'Ithaque dont il , était roi. 3. Il avait 4. chien un appeléArgus, beaucoup et qui lui qu'ilaimait 5. Mais il fut G. pour aller était très attaché. obligéde quitterson île combattre (a) les ennemis de son pays. 7. Ulysse fitla dix ans guerre à revenir à two (a) When is always put in verbs the pendantdix Ithaque. follow each present of other ans in French the infinitive. et mit core en- the second 63 — 12. the When — shepherd,dogs and sheep were asleep, 13. the lamb out came of his hiding-placeand leapwith joy. began to frisk about and into a w^ood not far 14. Then, he went entered it, 15. But he had scarcely 16. when wolf off. of his den in howling. 17. At this cry, the lamb trembled with fright 18. and found out, but too late,his imprudence and folly. 19. The wolf saw him, seized him and carried him away a into his 20. where den, he tore him 14. THE 1. he 3. He piecesand OF ate him up. ULYSSES. island of the an name Iliad, of Ithaca,ol the was had 4. which DOG to of the heroes of the one Ulysses, 2. lived in which out came king. dog called Argus loved greatly and a he which was very attached to him. much 5. But he was 6. in order to obligedto leave his island, (a)the enemies of go and fight his country. Ulysseswaged 7. years more [a)Dans to come for ten years back to Ithaca. war les locutions semblables sont toujours au and (et). même temps et and took ten les deux verbes joints par la en anglais conjonction 64 — — vingt années des hommes de son avaient prispossession palais. le missent à mort, 9. Craignantqu'ils ne mendiant 10. Il s'était (9) déguisé en pour approcher. 8. Pendant de était couché chien Son 11. ces soleil au sur chants mé- s'en un peu paille. 12. Il était alors courir 13. et pouvait plus ne autrefois. comme n'avait Personne prissoin de il était lui,et (9) très faible. devenu 14. vieux très bruit Au des d'Ulysse il pas dressa les (a) oreilles, 15. et voyant un homme haillons en venir il allait aboyer; grille, 16. mais Ulysseapprochantdavantage, il son 17. le se à la pela rap- pas, regarda au visageet reconnut son ancien maître. 18. Alors le pauvre 19. pour 20. et, fixant les yeux 21. il lui lécha les mains. 22. Épuisépar 23. il tomba se traîner Argus vers lui avec {a) See note («),p. 50. (6) Venait de faire (came en dernier le joiesur à from doing) is a effort la queue, remuant qu'ilvenait ses pieds. les efforts et mourut fît un lysse, visaged'U- de faire (6), gallicism. 65 — — had During these twenty years wicked men of his palace. taken possession 9. Fearinglest they should put him to death, himself as a beggar to 10. he had (9)disguised 8. it. near come H. His (12)in lyingdown dog was the on sun a littlestraw. 12. He then was formerly. Nobody had old and very could longer no as run 13. taken very weak. At the noise of of him care he and had (9)become 14. Ulysses'steps(a),he pricked up his (4)ears in rags come 15. and, seeinga man he was going to bark. 16. But Ulyssesapproachingnearer, his 17. to the he gate, ed recollect- step, looked at him in the face and recognizedhis old master. poor Argus made crawl him towards 18. Then 19. to tail, 20. and, fixingwith Ulysses, joy 21. he licked his hands. 22. Exhausted 23. he (a) Voir (6) Voir (c)Had felland by the last effort in wagging his eyes efforts he had died at his feet. {d), p. 61. note (a),p. 50. just mades anglicisme, note a xdii his (6) the face of justmarfe(e), 66 — 15. MAUVAISE 1. Robert 2. et qui,sans 3. aimaient — PLAISANTERIE. Edouard étaient deux frères, être de méchants enfants, beaucoup à rire et à s'amuser dépens {a)des autres. 4. Ils se promenaient, un beau aux dans jourd'été, la campagne, 6. bonne 7. (( Je l'ai trouvé,dit Ned plaisanterie à )) de lier ensemble, qui croit des 8. 9. « — » le sur meilleur pensaientau 5. et Ce deux C'est une ce sera (Edouard); travers (4)nez. une le sentier, l'herbe côtés. » idée,dit son bonne drôle de voir tous sera de s'amuser. moyen frère. les gens tomber » 10. Ils lient l'herbe et à une s'éloignent petite distance pour se cacher et voir 12. La premièrepersonne qui tombera. qui passa par H. là fut un garçon de ferme, 13. qui,ne de doutant se long par terre. 14. Cependant,iln'eut 15. Pour rien,tomba que la fois,il n'y cette peinede eut pas tout se de son relever. grand mal de fait. {a)Dépens has sense. figurative no See singular,expense note (c),p. 40, has no plural in this 68 — 16. vint Kate Ensuite — (Catherine),la laitière,qui lestement. marchait 17. avec J8. lorsque, pot son son lait l'épaule(4), pied rencontrant l'obstacle,elle au sur tomba 19. et 20. Elle pot son au lait s'était ne dégringola avec fait pas de elle. mal; mais elle pleura beaucoup la perte de son lait. 21. Bob (Robert) la plaignit,et, éprouvant quelque remords, 22. il proposa 23. « Pas 24. )) Je court 25. vois homme une pour en vient qui par ici et qui gageure. s'il tombera arriva l'herbe. dit celui-ci. un Voyons 26. Gela frère de délier son encore, comme )) à aussi. » effet,et les espièglescommencèrent à rire. 27. Mais, voyant ne à commencèrent 28. et l'homme pas se relever, ils (2), s'effrayer slil lui demandant s'approchèrentde lui, en s'était fait mal. (( Oh! 30. » ont 31. )) et, 29. messieurs, dit-il,quelques méchantes gens lié l'herbe en tombant, à travers je me le sentier, suis donné une à la cheville. 32. » Je ne pourrai marcher de longtemps. torse en- 69 ^ — the milk (Catharine), who steppedlightly woman, along 17. w^ith her milk-poton her (4)shoulder, she fell J8. when, her foot meeting the obstacle, 16. Afterwards Kate milk-pottumbled 19. and her 20. She came had not hurt down (12)with herself;but she wept a her, great deal for the loss of her milk. 21. ^ova^ (Robert),pitiedher and, feeling Bob remorse, 22. he 23. ^* 24. "I runs 25. a see for as " his brother to untie the grass. Not yet,said the latter. proposedto Let a us who man is coming this way wager. see whether he shall falltoo. and who " 26. It happened so indeed,and the mischievous boysbeganto laugh. the man 27. But, not seeing rise^ theybegan to be (2), frightened 28. and came near him, askinghim if he had hurt himself. 29. '^Ohl 30. 31. saxrfhe,some gentlemen, have tied the grass " and, in wicked people the path; I sprained(j'ai falling^ foulé)my across ankle. 32. "I will not {a) Pouvoir ôeable n'a pour {a)to walk for a long time. équivalentsen anglaisque can et moy, deux verbes défectifs qui ne peuvent le rendre dans toutes ses modifications. On y supplée par la locution to be able (être capable). 70 — 33. Mais » qui m'inquiètele plus,c'est ce que lais j'al- grande hâte en 34. — chirurgien pour saigner un qui se trouve mal, dit-on,s'iln'est pas saigné.» qui mourra, chercher )) monsieur 35. » 36. A et un mots, Edouard ces et Robert devinrent très pâles, 37. et demandèrent 38. « 39. 40. que )) — 42. Il demeure Mais moi. 41. — forces. nos « — le irons le chei:cher (a) et Nous de toutes demeurait où vous ne chirurgien. nous courrons mille d'ici. » à la à ville, pourrez pas un courir aussi vite » « Où (( A faut-il lui dire d'aller? la maison blanche, au » bout de nue l'ave- des marronniers. 43. 44. )) C'est — brave un c'est papa, ((Oh! qui demeure monsieur c'est notre cher là. )" papa, » s'écrièrent-ils, 45. et aussitôt 46. ramenèrent ils coururent, coururent le chirurgien et sans leur , rêter, s'ar- père fut sauvé. 47. Il est inutile de dire 48. ils n'ont jamais lié les gens. (a) See note (a),p. 62. qu'aprèscela, l'herbe pour faire tomber 71 - " 33. in a me annoys is that I most going was great hurry " 34. IS But what "~ for a to surgeon bleed gentleman a who ill 35. *' 40. 41. ** where will We " and Robert go the surgeon lived. for (a)him and will " But '' — '^ — " cannot you Where To It is — lives in the town, He — chestnut-tree 44. is not became with run might. 42. 43. Edward words, asked and our 39. if he say, pale 38. all these At very 37. die, they " bled. 36. shall who and run must the we white as fast as tell him house, from mile a I. to at " go? the this. " end of the avenue. a ''Oh! good gentleman it is papa, who it is our lives there. dear papa, '' "cried they, 45. and 46. fetched immediatelythey ran, the surgeon, and ran without their father ping, stopwas saved. 47. It is needless 48. they never to say tied the to [a] To go (aller), go that,after this, grass to make for (allerchercher).* peoplefalL 72 — 16. d. Un LES GATEAUX. TROIS nommé garçon, — Henri, interne pensionnatd'Angleterre, 2. fut un jour le premier de 3. Sa voulant sa dans un classe. le récompenser, dit à sa cuisinière, Betsy (Elisabeth), 4. de faire un fils, gros plum-cake pour son 5. et de ne pas épargner le fruit. 6. Quand il arriva à la pension,Henri sauta de joie, 7. et maman, se mit à le dévorer sonna ne pour cessa aller s'il n'avait rien semaine. mangé depuisune 8. Il comme d'y mordre en que lorsquela cloche classe. Après la classe,il continua de le grignoter d'aller se coucher. jusqu'aumoment réveillant 10. La première chose qu'ilfit en se fut d'attaquer son gâteau, d'en manger et il continua H. jusqu'à ce qu'il n'en restât plus. 9. 12. Il suite de ne sa faut pas s'étonner s'il tomba par gourmandise. envoya chercher le médecin, 14. qui lui fit prendre beaucoup de 13. malade On {a)piluleset de potionsamères. déclara fut rétabli,sa mère 15. Lorsqu'il lui enverrait plus jamais 16. qu'ellene de teaux. gâ- — 16. THE 73 — CAKES. THREE boy, named Henry,a boarder in a school in England, 2. was one day the firstin his class. 3. His mamma, wishingto reward him, told (H) her cook, Betsy(Elizabeth), 4. to make a bigplum-cakefor her son 1 . A 5. and to spare the fruit. not it arrived at the 6. When for school,Henry leaped joy, began to devour it,as if he had not eaten any thingfor (11)a week. 8. He did not cease bitingit until the bell rang for goingto class. he continued 9. Aftçr the class, to nible at it, until the moment of goingto bed (aulit). 10. The firstthingwhich he did on awaking was 7. and to attack his he continued 11. and We not must They sent made 14. who wonder if he got sick, (devint) of his in consequence 13. it until there remained to eat longerany. no 12. cake, gluttony. for the physician, him take many and [a)pills bitter draughts. he had 15. When 16. that she recovered,his mother would cakes. (tt)Voir note (a),p. 38. never again declared send him 74 — 17. de classe de camarade Un — Henri, d'un tère carac- très différent, 48. avait aussi contenté 19. faute 20. son père et sa mère jolielettre, sans ni de grammaire. d'orthographe Ils lui envoyèrent de même un gros gâteau leur en écrivant très une récompense. 21. Pierre,c'était son pour 22. Je ne veux pas cet imbécile de Henri. (( nom, me se dit rendre : malade comme longtemps.» plaisir il mit son gâteaudans une En effet, armoire dont il avait seul l'usage, clef. et Ty enferma sous morceau. Chaque jour il en mangeaitun petit 23. Je ferai durer le 24. 25. 26. 27. semaines,il en plusde {a)la moitié; bout 28. Au de deux restait core en- il était très gros. 30. Les souris s'introduisirent dans Tarmoire 29. car bonne partie. une grignotèrent 32. Puis le gâteau devint sec et moisi. 33. Pierre,à son grand regret,fut obligéde le jeter. 34. Mais personne ne le plaignit. 35. Il y avait dans la même pension un autre de Billy(Guillaume), jeune garçon du nom 36. qui se faisait aimer de tout le monde par son 31. et bon en cœur. lui envoya 37. Sa mère (fl)De (of)is a nouD used of number. in aussi un gâteau. French,correspondingto than before — 38. Dès ses qu'ill'eut camarades de 39. et leur dit 76 — reçu, il assembla autour de lui classe, : a Venez (a)avec manger m'a envoyé. » gâteau que maman 40. Il pritun couteau, leur en donna moi à chacun le un morceau, et, après lui-même, 41. 42. 43. 44. 45. blanche 46. un il mit en avoir coupé une tranche pour qui restait; puis il alla jouer avec ses camarades, qui firent tout pour lui être agréables. Peu après,un vieux joueur de violon à barbe de côté ce la cour, s'ilsvoulaient et leur demanda entra dans qu'illeur jouât air. acceptèrentet se rangèrent autour de lui. les traits.ma48. Mais Billycrut remarquer ladifs sur du vieillard qu'ilsouffrait. ? 49. Illui dit : « Qu'avez-vous, mon pauvre homme souffrir. » vous paraissez cher enfant; 50. » J'ai grand'faim (2),mon 51. )) je n'ai rien mangé depuisce matin. 52. )) Je n'ai pas gagné de quoi acheter un ceau morde pain.» rien dire,courut chercher cô qui 53. Billy, sans restait de son gâteau et le lui donna. 54. Ensuite il fit une quêteparmi ses camarades, 47. Ils — (a) See note (a),p. 62. 77 — 38. As around soon him 39. and me (1)the 40. He of he as his — had received said class-fellows, Come to them, cake mamma took *^ a has sent knife,gave a them, 41. and, after havingcut a it,he collected and eat {a)with '* me. pieceof it to every slice of it for one himself, he put by what remained, 43. then (1)went to playwith his 42. school-fellows 44- who £?2*d to him. everything(l)tobe agreeable old fiddler with a white 45. Shortlyafter,an beard entered the yard, whether 46. and asked them they wished (1)he should playthem a tune. and drew up around him. 47. They accepted the sickly 48. But Billythoughthe remarked on features of the old man that he was suffering. ails {b)you, my poor What 49. He said to him, ^' '' man, you 50. to suffer. appear I am " — 51. I have eaten 52. I have morsel not of bread. hungry (2),my dear child; nothingsince this morning. earned enough (assez) to buy a very " Billy,without saying any thing, ran of his cake and gave it to him. what remained he made a collection among 54. Afterwards 53. for his school-fellows, {a) Voir note {a),p. 63. (6) Ails ne peut se traduire en français.To naal).What ails you? (Qu'est-ce qui vous cause (causerdu du mal?). ail 78 — 55. et d'avoir put ainsi procurer un bon à souper. la conduite Combien 56. — de Un LE PORTRAIT artiste avait peintun de fruits. Un de deux DEMI A enfant est brave ce louable, 57. comparéeà Tégoïsmedes 17. vieillard le moyen ce autres! RÉUSSI. enfant tenant une amis, qui admirait ses beille corce ta- voulant en montrer la perfection, disait à tableau, quelquespersonnes qui l'examinaient que les fruits si naturels que les oiseaux venaient les paraissaient ges, becqueter.Un paysan, qui avait entendu ces louandit : (( Si ces fruits sont aussi bien représentés le vous que dites,il n'en est pas de même les oiseaux. puisqu'il n'effraye pas 18. LE MÉRITE PAR Louis XIV l'honneur LOUIS DE Mme XIV » APPRÉCIÉ SÉVIGNÉ. DE (Quatorze) ayant fait à de danser de l'enfant, M°^« de Sévigné elle,cette dame avec Bussy, auprès de quielle étaitassise : « Il laut Je crois que le roi a de grandesqualités. de ses ancêtres. » Bussy ne la gloire de lui rire elle dit au Madame, de danser avec on vous. en peut ne » en avouer effacera qu'il pêcher put s'em- voyant à quel propos Il lui monarque. douter puisqu'il vient louanges au ces prodiguait : « nez, dit à SS, TO- — and the of gettinga means How 56. thus able to procure for this old was good supper. laudable is the conduct of this good child^ 57. compared to the selfishness of the other 17. THE PICTURE man HALF GOOD AND HALF I two BAD. artisthad painteda child holdinga basket of fruit. A friend of his,who admired this picture, said to some wishing to show its perfection, sons perwho were examiningit that the fruit appeared natural that the birds came to peck at it. A so said If countryman, who heard these praises, this fruit is as well representedas you say, it is since he does not frighten not so with the child, the An ^* ^ birds. " 18. THE MERIT BY Lewis OF LEWIS XIV Mme DE SÉVIGNÉ. APPRECIATED (theFourteenth)having done to Ma^ dame de Sévignéthe honor of dancingwith her,this she was ladysaid to Bussy, near whom seated, It be confessed that the king has greatqualities. must I think he will eclipse the gloryof his ancestors. Bussy could not help laughingin her face,seeing what occasion she bestowed these praises on the on monarch. He said to her, Madam, nobody can doubt it,since he has just danced with you. XIV ^* " '^ " 80 — — 19. CORREGIO. cevoir peintrecélèbre,étant allé à Parme pour y redouze cents francs,prix d'un de ses tableaux lui avait vendu à un habitant de cette ville, on qu'il Ce cette paya somme refuser,se pas la et mère sa sac 0 « un soin grand beladie. longuema- une d'éprouver énorme qui contenait venant il s'écria : somme, de cuivre. Il n'osïi alors dans trouvant prenant le En monnaie en bonne ma cette c'est pour de hâta, en effet, mèrel Il se » je vous le porterai. le porterlui-même. Mais,en arrivant chez lui, épuisé de fatigueet couvert de sueur, il n'eut que le temps et vous d'embrasser sa et de mère se mettre quelquesjoursaprèsd'une 20. LE GRENADIER ET grenadierde ayant été prissur l'armée Un une tout LE au inflammation rut mou- de poitrine. {Historique,) MARÉCHAL du lit.Il DE maréchal le fait de voler une SAXE. de Saxe, dinde dans à mort. La dinde valait ferme, fut condamné au pluscinq francs. Le maréchal lui dit : « Tu risquerta vie pour Mon {à)général, » répartitle grenadier, (( je la risque tous les jourspour cinqsous, camarades et mes diront que je ne fuis pas le vous danger.» Le maréchal sourit et lui accorda sa grâce. {Historique.) as de bon bien peu cinq francs. [a) Mon their sens de — is thus used superiors: mon by French sergent,mon when theyaddress soldiers, etc. capitaine, — 81 — 19. CORREGIO. This celebrated painterhaving gone in order to receive tw^elve hundred of one which pictures, of his to Parma, the price francs, he had sold to an habitan in- paidthe whole sum in durst not refuse it,being then very and his mother covered having but justreIn takingthe enormous a long sickness. of that town, He copper. in want much from was bag which contained that sum^, he exclaimed, 0 my good mother, this is for you and I will bring it to you. hastened to carry it himself. He, in fact, and But, on reachinghome, exhausted with fatigue covered with perspiration, he had only time to embrace his mother and getinto bed. He died a few days after of an inflammation of the chest. [Historical. '* " 20. THE GRENADIER AND OF MARSHAL SAXE. A grenadierin Marshal of Saxe's army, having been caughtin the act of stealing a turkeyin a farm, condemned The turkey was at the to death. was worth five francs (4 sh»). The Marshal said most have to him, You to risk very little sense {a)''General,replied your lifefor five francs. the grenadier, I risk it every day for five sous (two ** '* — and my pence half-penny), you that I do not shua the smiled and grantedhim (a)My (mon) des officierson ne fellow-soldiers will tell danger his pardon s'emploie pas sous-officiers. en " The anglais en Marshal {Historical, s'adressant à 82 — l'ambassadeur 21. En — imberbe. lippe (quinze cent quatre-vingt-six),PhiII (Deux) avait envoyé le jeune connétable de Castille à Rome féliciter Sixte V (Quint)sur pour exaltation. Ce pape, mécontent puté son qu'on eût déaussi jeune, dit: auprès de lui un ambassadeur (( Eh quoil votre maître manque-t-il d'hommes, ambassadeur barbe? » un sans qu'ilm'envoie souverain avait pensé,réponditle fier Espa(( Si mon gnol,que le mérite consistât dans la barbe, il vous aurait envoyé un bouc et non un gentilhomme. » [Historique,) J586 — . 22. vivait,il y CORPULENCE. LA a s'assurer Voulant de publiquepour voiture il envoya à en DE quelques années, à {a)Edimbourg, faires d'une corpulenceremarquable.Ses afhomme exigèrent un jour qu'ilse rendît à Glasgow. Il un INCONVÉNIENTS LES retour, remit son : y avoir de Tintérieur coudées ses domestique prendre deux son disant la moitié Je « comme places, plus qu'une à rimpériale. à son franches, lui-ci, places.Ce- deux maître de la billets deux ai fait enregistrerpour le vouliez, mais il n'y en vous l'intérieur; j'aiprisla seconde vous avait pour » (a) A is always used in French before the name of a town. — L'IRLANDAIS 23. Irlandais Un et demanda en mit le prix. « le sur un Cinq l'autre, il (a)un livres. boulanger Le boulanger L'Irlandais le pas demanda en dit poids, » à porter. alors le l'acheteur, N'importe, répliqua « — facile » L'Hiber- — (40 quatre pence times) cen- Ce n'est pas assez, dit a » comptoir. « N'importe, répliqua l'Irlandais, boulanger. le sur le — — 24. : « de Un vint loi. Vous C'est (a) fort Chez de bien est vos bœufs à la in homme à shop of^ et place ce dit l'homme vous faire moins fermier; mais the loi et lui taureau un simple, pas here de je puis réparer pouvez le par comment ne juste, dit means tué honnête vous un été LOL homme un a DE un êtes que donner chose La — trouver savoir » L'HOMME ET bœufs vos moi; je voudrais dommage. compter. FERMIER LE fermier Un dit facile à plus sera ça me chez deux main. sa BOULANGER. (50 centimes), » répondit déposa (l'Irlandais) nien de de II n'a plus sera LE comptoir. pesant dans le ET jour pence a — — un pain un boulanger. en entra 84 du je vous prenez com- de que mien. demande — — • 23. THE and asked for one on — IRISHMAN Irishman An 85 two the counter. one of it. ** Five pence, answered has not the weight,said the it in his hand. BAKER. THE day a baker's shop (a) pound (6)loaf. The baker laid The Irishman asked the price entered a AND ^^ No — the baker. '* — said the baker. the Irishman : 24. THE A farmer of your I would — You The are '^ — No Hibernian ** That matter, It AND THE then is not replied " it will be easier to count. FARMER *' — purchaser,in poising matter, repliedthe other : it will be easier to carry. The put four pence on the counter. enough", " LAWYER. One lawyerand said to him, has been killed by a bull of mine. oxen like to know how I can repair the damage. thing is very simple, said the lawyer. an came to honest '* a man and you understand that do less than giveme one of your oxen in placeof mine.— That is very just, said the farmer; but I beg your (e)pardon,I made a mistake : it is you cannot {a)II n'y a pas en anglais de mot correspondantà chez. Cette préposition se rend at, to the house ou shop of, par iriy est singulier.Il en est ainsi (6)On voit que pound (livre) dans toutes les phrases semblables : a five frœic piece (une pièce de cinq francs),a six story house (une maison à six etc. étages), (c)Your pardon (votrepardon). ' , . 86 — pardon, j*aifait qui tué a : il faut que autre un 25. Un en marchand après qu'ilse jusqu'aux os et ne à coup, la tira. Mais forte tut mis lui,un poudre une en un Les pour hommes eux. 26. Louis avec ne savent trempé le temps. Tout bandit bois, un fusil à la à main, Tajusta et et le fusil rata. Le était humide bonne à tomber Il était route. éperonna alors son cheval danger, grâce à la pluie qu'ilavait sot (( Quel j'étais,se dit-il, de me cette gent d'ar- somme pluie commença marchand temps. Sans BON. cheval, ayant lui à cessait de maudire devant pied parut Une la question venez affaire. Re- EST contenait qui il traversait comme de cette chez taureau change MALHEUR retournait considérable. c'est votre cela Ahl — CHOSE valise une croupe : je m'enquière jour.» QUELQUE A méprise une bœuf. mon — et échappa au maudite. tant plaindre du devenu? pluie,que serais-je pas toujours ce qui est bon » XIV LOUIS XIV un (a) The order French by the CONDAMNÉ SANS JUGEMENT. (Quatorze)(a)jouait un jour au seigneur de sa cour; il y eut un of sovereings cardinal of the same number, except name the trac triccoup is marked first. in 87 — Ah ! that alters your bull which has killed my ox. into that affair. Come the question: I must inquire — *' back another day. 25. IT IS A A merchant him considerable of money. : he GOOD. horseback, on his him at wood, a him began He was the to curse cease he crossed appearedbefore aimed journey. did not as contained A violent rain on and (peau) foot on NOBODY portmanteau which All at once, weather. his hand a had set out to the skin wet BLOWS returninghome sum fallafter he to THAT was havingbehind a WIND BAD with a wayman high- gun in But the a and. fired. damp and the gun missed fire. The then spurred his horse and escaped the merchant danger,thanks (a)to the rain which he had been What said he to a fool I was, cursingso much. But for {b) himself,to complainof the weather. this good rain,what would have become of me? Men not alwayswhat is good for them. know powder was '' " 26. LEWIS Lewis XIV one (a) Thanks XIV CONDEMNED WITHOUT A (theFourteenth) {c)was day with a nobleman (remerciments {e),p. 41. (6) But for (mais pour). (c)L'ordre des souverains ) n*a du même pas TRIAL. gammon playingbackof his court de : Voir singulier. note et ordinal, par le nombre excepté le premier. en nom se françaispar marque le nombre en glais andinal, car- 88 — ; et les courtisans douteux cette Grammont dit le roi. — taient qui l'entouraient débatoù (a)le comte de questionau moment entra. « Soyez notre juge, comte, » lui « C'est Votre Majesté qui a perdu,» dit le comte » s'agit? eût Ne « — auraient 27. moi contre FOURNISSEUR LE curé catéchisme avant pouvezde savoir de quoi il sire que, messieurs , , ces s'il y vous {Historique.) » DE CHARBON DE L'ENFER. I Newcastle de Comment pas doute, tous raison? donné « — voyez-vous le moindre eu Un hésiter. sans décider vous — faisant le Angleterre, en d'enfants,leur fitune très vive peinturede Tenfer,qu'ildisait n'être qu'une un brûlant éternellement. enfants,filled'un riche marchand ces de terre, avait écouté cherchait à se très de charbon attentivement du fille; avez-vous bien désirez-vous que je vous monsieur « Ah! quelquechose? Parlez. » Peut-être pourriez-vous, réponditla jeune fille, par faire nommer de l'enfer? is used for when mon pris? com- explique — (a) Où et lui. Le curé s'en çut, aperzèle de cette enfant,il lui dit : ma Approchez-vous, de charbon Une de rapprocher et, content (( groupe fournaise ardente vaste de à le curé, vos papa fournisseur » after nouns commandations re- expressiveof time. — there was doubtful a beingdebated by the 89 move; - and the questionwas surrounded courtiers who him (a)the count de Grammont entered. ^^Be our judge,count, said the king to him. It is your Majestywho has lost^ said the count without hesitating. ^^How can you decide before knowingwhat the matter in quesme against tion is? Do you not see sire,that, if there had been the least doubt,allthese gentlemenwould have decided in your favor?'' {Historical.) when at the moment " " ^* — — '' *' — y 27. A A COAL CONTRACTOR of Newcastle FOR HELL. chism England,teachingcatevid to a group of children, gave them a very vipictureof hell,which he said was nothingbut furnace eternally a vast fiery burning. One of these the daughterof a rich coal merchant, had children, listened very attentively and was tryingto come him. The curate perceived with it and,plea"ed near the zeal of that child, he said to her, Come nearer, Did you understand well ? Perhapsyou my child wish me to explain something;speak/' Ah ISir answered the young girl, could you, by your recom chant mendations,get my papa appointedthe coal mercurate in ^' . ** — of hell? " (a) When (quand, lorsque)s'emploiedans de temps. après les noms le sens de o 90 — 28. PIÉTÉ — RÉCOMPENSÉE. FILIALE Atys,filsde Grésus,roi de Lydie,était parvenu à Tadolescence seule pasans une pouvoirproférer role. Son père n'avait rien négligépour corriger ce défaut de la nature ; mais toute la science des médecins y avait échoué. A la prisede Sardes,capitale de la Lydie,qui fut emportée d'assaut par les Perses, jeune princevit un soldat fondant Tépéeà la sur son blie père, et, tremblant pour sa vie,il oula boumoment che en ce son infirmité,ouvre ce main et rassemble forces pour crier. 0 les liens qui retenaient sa toutes ses prodigede tendresse! langue captivese rompent soudain,et il articule fortement ces mots : « Soldat,épargne mon père ! Grésus,c'est le roi! » G'est ainsi que le jeune la vie à son père.Il fut bien payé de son Atys sauva filial: il acquitainsi, amour pour le reste de sa vie, la faculté précieuse ses pensées. d'exprimer c'est {Historique,) 29. très mes lire BON CHAT BON RAT. gnement jour besoin d'un renseisavait être un livre,qu'elle d'un savant qui habitait l'apla bibliothèque partem le lui envoya emprunter; celui-ci, voisin, dit : « Je ne prêtejamais soigneuxde ses livres, livres au dehors. Si le monsieur veut venir {a) les livres tous ici,je lui prêteraiavec plaisir Une dans A (a)See personne ayant que contenait note (a),p. 02. un 92 — voudra. qu'il — Quelquesjours après,le savant, ne pouvant allumer son feu^ envoya quelqu'unprier voisin de vouloir bien lui prêterson soufflet. son soufflet au dehors,répon(( Je ne prêtejamaismon dit » le son voisin;mais si le monsieur veut venir souffler feu ici, ilpourra s'en servir aussi longtempsqu'il voudra. » AURÉLIEN. 30. L'EMPEREUR L'empereurAurélien,étant arrivé devant la ville les portesfermées,jura, de Tyane et en trouvant dans sa colère, qu'ilne laisseraitpas un chien en vie dans cette cité rebelle. Les soldats se réjouissaient d'avance dans l'espoir de faire un grand butin. Aurélien dit à ses troupes, La ville ayant été prise, de tenir son serment : « J'aijuré qui le conjuraient de laisser ne pas donc, si vous les voulez,tous de faire défends chien un mal aucun aux dans la ville;tuez chiens;mais je vous habitants. » {Historique.) 31. L'ANGLAIS ET lin Anglais, venant mis le terre à piedà pour se LE de BARBIER FRANÇAIS. Douvres,n'eut pas plustôt alla chez {a)Calais qu'il faire raser. « un bier bar- Monsieur, dit l'insulaire, je une j'ai frayeurmortelle qu'on nemecoupeenmerasant.Voiciuneguinée(26fr.2 suis très (fl)See nerveux note et [a),p. 82. — 93 — pleases/'A few days after,the scholar, body being unable to lighthis fire, sent some his bellows. to request his neighbourto lend him the neighlend my bellows out^,answered I never bour; books he ** if the but blow his fire chooses to gentleman here, he may use them as come long as and he " pleases. 30. THE The town EMPEROR AURELIAN. emperor Aurelian,having arrived before the of Tyana and finding the gatesof it shut,swore, in his anger, that he would that rebellious city. The in the before hand dog alive in soldiers were rejoicing hope of making a great booty. not leave a having been taken,Aurelian said to his him to keephis oath, entreating troopswho were not to leave a dog in the town I have sworn ; kill then if you wish all the dogs; but I forbidyou to The town ** do any harm to the inhabitants. " {Historical.) 31. THE ENGLISHMAN AND THE FRENCH BARBER. Englishman,comingfrom Dover, had no sooner landed in (a)Calais than he went to a barber to I am Sir,said the islander, get himself shaved. and mortallydread being cut when very nervous Here is a guineafor you if you do not 1 am shaved. An ** (a) Voir note (a),p. 83. 94 — pour si vous vous ne — coupez pas, et voici un brûlerai la {a)cervelle si me lequelje vous conditions?» ces vous me coupez. Acceptez-vous rien. » Et il le rasa sans « Oui,milord; ne craignez lui remit la guiaccident. L'Anglais, très satisfait, née en lui disant : a Le pistolet a-t-il pas ne vous du tout,répondit le barbier; » a Pas un peu effrayé? entamé la peau, je car si,par hasard,j'avais avec pistolet — — vous aurais achevé 32. UN coupant la gorge. vous EMPEREUR DE SOUFFLEUR » FORGE. le en Italie, JosephII (Deux)(6)voyageait Gomme fer d'une des à la en de roues sa voiture se cassa. Il s'arrêta où porte d'un forgerondans le premiervillage le dommage réparersur-le-champ qui Tempêchaitde continuer sa route. « Je le dit le forgeron;mais c'est auferais bien volontiers, jourd'hui et je n'ai est à l'église, tout le monde fête, il vint et lui dit de « Si c'est là tout, pour souffler le feu. » » Là-dessus dit l'empereur, je ferai cela moi-même. personne — il soufflele feu,l'artisan forgeet la « Combien L'honnête est pour dois-je? — est Six livres. » Le six ducats dans la main met m'avez vous roue du réparée. que monar- et part. forgeron aprèslui. a Monsieur, vous « Le surplusdes six livres j'aieu à souffler le feu. » artisan court donné le trop. » plaisir que — {Historique.) {a)See noie (a),p. 50. (6) See note (a),p. 86. 95 — and cut me, here is a — with pistol your brains (a),if you cut ** these conditions?" Yes, my out — without him shaved he And which I will blow Do you accept lord,fear nothing. me. " accident. The glishman En- much pleased,handed him the guinea, Has not the pistol frightened saying, you a little? the barber; for if,per Not at all,answered chance, I had cut the skin,I would have finished you by cuttingyour throat. " *' ^* — *' 32. AN As A EMPEROR, BLOWER IN A FORGE. JosephII (theSecond){b)was the iron of one of the wheels in Italy, travelling of his carriage broke. stoppedat the door of a blacksmith in the first (1)he came to and told him to repairat once village the injurywhich preventedhim from continuing his journey. I would do it,said very willingly the smith; but this is a holiday; every body is at church and I have nobodyto blow the fire. If said the emperor, I will do that myself. that is all, Thereupon he blows the fire;the artisan forgesand the wheel is repaired. How much do I owe you T The monarch Six livres. put six ducats in the He ^* '' '^ — " ' ' '* ' ' — hand of the smith and goes away. The honest artisan ' ' after him. runs Sir,you gave me too much. " '^ — The I had in surplusof the six livres is for the pleasure blowingthe fire. {Historical.) '' (a) Voir note Voir \b) note (/),p. (c), p. 51. 87. 96 — 33. SCOTT (a)Walter Sir dans Scott ET LE MENDIANT. promenait se jour un à cheval le voisinage d'Abbotsford, sa résidence ; il à une barrière entre deux quelle champs, par lail voulait dais, irlanpasser, et qu'un mendiant qui se trouvait près de là, s'empressa de lui arriva Walter ouvrir. Scott lui voulait donner une pièce penser (un demi-schelling) pour le récomde ce service ; mais, n'en trouvant pas dans bourse, il lui présenta un schellingen disant : de six pence sa « WALTER — Vous «Dieu vivre devrez me six pence, jusqu'à ce homme dans : vous « venait affaire payer? (a) This feriez-vous? word is France. Untranslatable, (c) Gallicism. faire de au — — puissiez-vous {Historique.) chef de merci. le untranslatable, the dîner ment l'établisse- (9), monsieur, diable Je bon un arrivé Jamais, Dieu — )) » MARCHÉ. BON (ô), dit est-il jamais {c)à un pauvre Vous que (6) A ! paye restaurant un d'avoir DINER qui mendiant; je vous que 34. Un dit le bénisse! vous homme. brave mon hors d'état de Si cela — flanqueraisà title not rivait, ar- la existing in 97 — 33. SCOTT WALTER — THE AND BEGGAR. {a)Walter Scott was ridingone day in the neighbourhoodof Abbotsford, his residence;he he wanted to to a field-gate throughwhich came pass and which an Irish (6)beggar,who happened Sir Walter Scott be near, hastened to open for him. wanted to give him a six penny pieceto reward him for this service ; but not finding any in his purse to he with him presented will '' You shilling {c)saying God six pence, my good fellow. said the beggar: May your honor live {Historical.) you 1 a ^ " owe me bless you ! until I pay ^' — " 34. A CHEAP DINNER. justmade {d)a gooddinner in a restaurant (e)said to the head of the establishment, Has it ever happenedto you, sir,to have to deal with a poor devil unable to pay you? affaire) [faire Ifsuch a thingshould ''Never,thank God." I would bundle happen,what would you do? A man who had " ** *' — — " — il désigne (a)Ge mot, Sir,ne peut se traduire en français: titre qui n'existe pas en France. Il se placetoujoursdeun vant le nom de famille. de baptême,suivi ou non du nom de nationalité prennent en {b)Les adjectifs anglais pour initiale une majuscule;mais non en français. vaut 12 pence, et en argent français1 fr. (c)Le schelling 26 cent. {d) Voir note (c),p. 65. (e) Intraduisible. 6 98 — porte avec pied quelque part. » Là-dessus, et, présentele dos au restaurateur les pans de son habit,ne dit que ces mon homme notre entr'ouvrant mots : « — Payez-vous. » 35. UN PRÊTÉ POUR UN RENDU. qu'un ensemençaitun jour son champ, lorsjeune homme, en passantprès de là,lui cria vieux ; piochepour d'un air insolent : « Bravo ! mon nous qui ne faisons rien. Nous serons heureux de recueillir le fruit de ton (a)travail. » « Je le souhaite de tout mon répliquale paysan, et il cœur, en est probablequ'il sera ainsi;car je sème du chanvre avec lequelon fera des cordes pour pendre les chenapans de votre espèce.» fermier Un — 36. A CORSAIRE CORSAIRE ET DEMI. foire, paysan, ayant vendu deux vaches à une forte somme. s'en retournait chez lui avec une assez Un Il fut qui sur rejoint la route avait été témoin à cheval par un homme de la vente. Cet homme lui l'argent qu'ilavait reçu que pour le prixde ses vaches. Le paysan, après queltire de sa poche une hésitation, poignée de piècesde cinq francs et les jettepar terre. Le voleur Pendant descend de cheval pour les ramasser. qu'il le cheval et saute sur est ainsi occupé,lo paysan commanda (û)The de lui remettre second person do in adressingthose we singularmarks not know. contempt when used — 100 — grand galop.En arrivant chez lui,il trouve dans les fontes une et une somme pairede pistolets beaucoupplusforte que celle qu'on lui a volée. part au 37. LE CHOU MONSTRE. écoutaient avec beaucoup personnes homme qui disait avoir visitéles quatre Quelques d'intérêt un du parties monde. ilavait vu Il racontait que, entre autres curiosités, au Japon un chou monstre, telle grand qu*une troupe de cinquantecavaliers pouvaitfacilement se tenir à l'abri sous ses feuilles. (( Et moi, dit une autre personne de la société, j'ai beaucoup voyagé aussi,et, daiis le pays dont parle chose tout aussi extraordinaire une vu monsieur, j'ai casserole à laquelle que ce chou; j'aivu faire une travaillaient à l'extérieur plusde (a)trois cents ouvriers; tandis que cent cinquante autres la polissaient à quelusage était donc destinée à l'intérieur. » « Mais le premier narracette casserole? » demanda teur. faire cuire votre chou, » réponditl'autre. (( A ment — 38. Après la BEAU DÉVOUEMENT bataille D'UN FILS. d'Actium,Auguste, vainqueur, des prisonniers. fit la revue Métellus,un de ses plus cruels ennemis, était du nombre. Quoique la misère et le chagrin l'eussent beaucoupdéfiguré, le reson fils, qui servait dans l'armée victorieuse, (a) See note (a),p. 74. 101 — he finds in the holsfers home and much a ing arriv- starts off at full gallop.On tne horse and on — than the largersum pairof pistols a he one bed rob- was of. 37. Some to a persons CABBAGE, MONSTER with listening were globe. He much interest visited the four said he had who man of the THE related quarters other curiosities, that,among he.had seen in Japan a monster cabbage,so could easily be horsemen largethat a troup of fifty sheltered under its leaves. And I,said another person of the company, have travelled a greatdeal too, and in the countryjustspokenof by the gentleman, '* I saw a as that thingquiteas extraordinary di saucepan beingma^/^,at which cabbage;I saw than {a)three more outside;whilst were inside hundred workmen hundred one " '^ it. polishing — ing work- were and others fifty But to what use was " this saucepan destined ? asked the first narrator. ** To boil your cabbage, answered the other. " 38. NOBLE DEVOTEDNESS OF A SON. After the battle of queror, Actium, Augustus,the conreviewed the prisoners. Metellus,one of cruel enemies,was his most though Alin the number. had much disfigured him, miseryand grief his son, who {a)Voir note served in the victorious army, (a), p. 75^ 6- recog- 102 — connut et courut se — jeterdans ses bras. Se tournant gneur, ensuite,les larmes aux yeux, vers Auguste: « Seilui dit-il, mon père a été votre ennemi, et, comme tel,il mérite la mort; mais je vous ai servi fidèlement et je mérite une récompense.Pour nrix services accordez la vie à mon de mes père et faites-moi mourir à sa place.» Auguste touché de la piétéfilialedu jeune Métellus,pardonna à son père. {Historique,) , , 39. JOSEPH VERNET. Lorsque Joseph Vernet, jeune,se rendait à Rome par mer, le vaisseau à bord duquel il était tempête épouvantableà la hauteur de essuya une La violence du vent était telle, nie de Sardaigne. s'attendait à tout moment à une que l'équipage bonne forcertaine. Mais ce danger fut une tune mort Il demanda et obtint pour notre jeune peintre. freuse qu'on l'attachât sur le pont au grand mât. Là, afballotté et couvert à chaqueinstant par les lames, il observa les terribles effets d'une mer le souvenir profondéet en conserva en ment courroux, gravé dans sa mémoire. C'est au souvenir de devons lesadmirables tableaux cette tempêteque nous sublimes accidents de la nature. a faits de ces qu'il {Historique.) 40. LES QUI SAUVENT LEURS MARIS. qui avait été élu empereur (Trois), Weinsperg, ville des Etats du 1138, assiégeait Conrad en FEMMES encore III 103 — nized him and to throw ran with Turning afterwards, Augustus, Mylord,said ^' been but himself in his arms. tears in his eyes, towards him, my father has such, he deserves death ; he to and, as your enemy and I served you faithfully For the and — deserve a reward. my services grant life to my father to death in his place." Augustus, priceof put me filialpietyof young Metellus, pardoned his father. {FlistoricaL) with touched the 39. JOSEPH VERNET. When JosephVernet, as yet a young man, was goingto Rome by sea, the vessel onboard of which he was a frightful experienced tempest off the island of Sardinia. that the death. young would a certain expectedat every moment But this danger was a good fortune for our painter. He begged and obtained that they tie him he observed To such, was crew deck to the main on tossed dreadfully and violence of the wind The and covered with repeatedly the terrible effects of preservedthem has ges, sur- angry sea deeplyengravedin his memory. the recollection of this tempest are he pictures There, mast. paintedof these an due the sublime site exquiscenes of nature. {Historical.) 40. Conrad emperor WOMEN III in SAVING* THEIR HUSBANDS. (the Third), who had been 1138, besiegedWeinsperg, a elected town in 104 — duc de Wittemberg avait refusé de le bravoure une Allemagne. Ce en duc , restait avec reconnaître, dans cette ville.Il renfermé — héroïqueet en ne qui femme sa soutint le céda siègeavec qu'à la force. L'empereur,irrité,voulait mettre tout à feu et à femmes et leur sang. Cependant,il fit grâce aux permit de sortir et d'emportertout ce qu'elles avaient de plusprécieux. de L'épousedu duc profita la vie de son mari : cette permission pour sauver firent elle le pritsur son dos. Toutes les femmes en autant, et Conrad les vit sortir ainsi chargées,la à leur tête. Il duchesse ne put résister à si touchant,et, cédant à l'admiration hommes causait,il fit grâce aux en ET Un LA spectacle lui qu'il faveur des {Historique,) femmes. La ville fut sauvée. 41. I-E MENDIANT un DAME COMPATISSANTE. costa acgarçon de quatorze à quinze ans dans la rue^ accompadame qui passait gnée jeune une de femme sa schellingpour ! vous schelling l'aumône? — de l'amour chambre, de Dieu. et lui demanda Comment! « un uq qu'ondemande c'en est refusez, êtes fou ! Est-ce ainsi Madame, si vous me plusjamaisrien à personne; m'aurait détourné somme et cependantcette petite En pro» du partique je me vois forcé de prendre. nonçant ces mots, il poussa un profond soupiret de chambre, à sa femme « Quoi ! dit la dame s'éloigna. fait, je ne ce demanderai pauvre malheureux méditerait-il de faire 105 — the States of the duke duke, who The remained sustained had — of Wittemberg in Germany. refused to acknowledgehim, with his wife shut up in that town. He the siegeof it with heroic braveryand wished onlyto force. The emperor, irritated, yielded ever, to put every thingto fire and sword (épée).Howhe pardonedthe women and permitted them to go out and carry away all theyhad most precious. The duke's wife availed herselfof this permissionto the lifeof her husband. save All the She took him her on did the same, and Conrad saw them go out thus loaded^with the duchess at their He could not resist so touchinga spectacle head. ; back. women and, yieldingto the admiration pardonedthe town was 41. A a men in favor it caused of the saved. THE BEGGAR him, he The Yvromen. {Historical], AND COMPASSIONATE LADY. ed accostlad,fourteen or fifteen years old (vieux), lady who was passingin the street,accompanied ling by her chamber-maid, and asked her for a shil- for God's sake. '' What, shilling! you are ? Madam, if charity a Is that the way to ask it is all over ; I will never ask any you refuse me, of any body ; and, yet, this little sum thingmore mad. would — have deterred me from the resolution I see " In uttering these words, myselfforced to take. Whatl he fetched a deep sighand walked away. mid the ladyto her chamber-maid,should this poor '' unfortunate lad meditate some bad action? No, it — 106 — coup? Non, il ne sera pas dit que, d'un été la cause j'aie pour un misérable schelling, grand malheur; va lui dire de revenir. » Elle remit quoi alors un au schelling garçon, en disant : « Pourrefus t'avait-ildonc tant affligé? » mon « C'est que je me voyaissur le point d'être obligé de travailler, et je n'aime pas le travail. » quelquemauvais — 42. LE Louis XI ET LE (Onze),étant au Tours, descendit garçon de la broche. Sa un ROI un MARMITON. château où il vit cuisines, quinzeans qui tournait soir dans quatorze ou de Plessis-lès- les fixa l'attention physionomieintelligente du roi,qui lui demanda d'où il était, comment il se nommait et ce qu'il gagnait.Le marmiton, dre quine connaissait pas le roi,réponditsans le moinembarras : « Je suis du Berry je m'appelle de mon tant Etienne,marmiton métier,et je gagne au, « Combien que le roi. » gagne le roi? Louis. (( Ses dépenses, et moi les miennes. — lui dit » » Cette réponse et les manières franches du jeune homme plurentau roi,qui le fitson valet de chambre. {Historique.) 43. LES SUITES D'UNE PETITE NÉGLIGENCE. homme, se préparantà faire un petitvoyage, s'aperçutqu'ilmanquait un clou à l'un des fers de cheval. « Cela,se dit-ilen lui-même, prendrait son Un trop de temps maintenant pour aller chez le mare- — chai ferrant;ça n'en donc ; mais ' 108 — pas la peine.» Il partit il n'avait pas fait la moitié du chemin, cheval perditle fer. « Je le ferai ferrer, vaut lorsqueson au dit-il, peut-êtreles trois autres premiervillage; suffiront-ils jusque-là. Mais bientôt le cheval se » blessa ter. sur chemin un Sur ces rocailleux et entrefaites commença à boi- il vit trois voleurs , qui lui pour le dévaliser. Que faire vers s'avançaient cheval boiteux,qui ne peut qu'aller au un avec pas? parèrent à pied. Il en descendit et se sauva Les voleurs s'emde l'animal et de la valise qu'il portait. dit-ilensuite,qu'onpou« Je n'aurais jamais cru, vait perdreun cheval,faute d'un clou. » 44. NOBLE EFFORT D'UN vieillard infirme BON fut FILS. proscritpar les triumvirs ; et, ne croyant pas que le peu qui lui valût la peinede la restait d'une vie languissante à l'espérance de se sauver il renonça et conserver, dans sa maison et se décida à rester tranquillement stances à mourir. Mais il ne put résister aux pressantesinde son fils, qui le pritsur son dos et,chargé de ce précieuxfardeau,le porta à travers la ville, et loué des autres. Le jeune Apinconnu uns aux pius de conduire son eut le bonheur père hors de dans Rome ; alors il l'aida à marcher, le soutenant ses bras et de temps en temps le reprenant sur son à la mer; là, dos. Ils arrivèrent ainsi heureusement Sicile.Le peuple ils s'embarquèrentet passèrent en le souvenir de cette pieuse action. romain conserva Appius , , 109 — worth " while. — then set out; but he had not his horse lost the shoe. ** I when He half way, will get him shod,said gone he, in the firstvillage ; perhaps the other three shall sufficeuntil then. and halt. beganto robbers who him. can on In the can one only walk? foot. He carried. said thought, man NOBLE saw three to '^ I would EFFORT of a OF nail. A with the have never that afterwards, lose a horsQ for the want 44. him seized the animal portmanteau he the rockyroad a while,he mean But plunder do with a lame horse, that from it and escaped alighted robbers The on comingtowards were What himself wounded the horse soon " one could " GOOD SON. infirm old man, was proscribed by that the littlewhich the triumvirs ; and not thinking Appius,an remained to him of a trouble of of lifewas languishing he renounced being preserved, savinghimself and determined to worth the the hope in stay quietly his house and die. But he could not resistthe sing presentreaties of his son, who took him on his back burthen,carried him and, loaded with this precious unknown and praised to some throughthe city, by others. to lead Young Appius had the happiness his father out of Rome ; then he helpedhim to walk, and occasionally him in his arms supporting taking him againon his back. They arrived thus happily and passed into at the sea : there they embarked peoplepreservedthe rememSicily.The Roman 7 110 La — finie,le jeune Appius, proscription fut fait Rome, valeur bien du édile, et lui donna on qu'ilavait perdu. 45. LE NAVET LE ET de retour deux à fois la {Historique,) VEAU. avait si bien soignéun navet, jardinier énorme et faisait Tadune qu'ilatteignit grosseur Il résolut d'en miration de tous ceux qui le voyaient. faire présent au qui s'occupait seigneurdu village, à encourager et se plaisait la beaucoup d'agriculture Un bonne ouvrier culture. Il château, Un reçut fermier fortune bonne ce et seigneur le recevrait aussi sa porta donc retour en navet son forte une monstre au gent. d'ar- somme du en voisinage, apprenant cette du jardinier, pensa que, s'iloffrait à plus beau veau de son troupeau, il en somme une d'argentbien au delà de valeur. Il se rendit donc château au avec son veau Ce dernier,soupseigneurde l'accepter. çonnant le fermier à cette fausse le motif qui portait refusa d'abord;mais, vivement presséde générosité, et pria nouveau, vous le il accepta êtes si agir de même d'accepterun la valeur généreux envers veau. fermier à vous. présent qui de votre il présentaau enfin, et dit » m'a En le navet au fermier: a que Puis- égard, je veux Faites-mçi le plaisir coûté bien plus que achevant ces paroles., du jardinier. mon — {{{ of this piousaction. The proscription being Appius, on his return to Rome, was over, young made an edile;and they gave him twice the value of the propertywhich he had lost. {Historical. brance 45. THE A TURNIP THE AND journeyman gardenerhad that it reached an a turnip, the admiration was to make a CALF. ted cultivacarefully so size and enormous of all those who it. saw He solved re- presentof it to the seigneurof the much attention to agriculpaid(payait) ture and took pleasure in encouraging good culture. He then carried his monster turnipto the castle and of money. received in return a largesum A farmer of the neighbourhood, hearingof this good fortune of the gardener, thoughtthat,if he offered that lord who village the finest calf of his herd, he would also receive of money much above its value. He then repairedto the castle with his calf and begged from him a sum of the lord to the motive which refused acceptit. The latter, suspecting led the farmer to this false generosity, first; but, warmly pressedagain, he acceptedat last,and said to the farmer, ** Since you the of are so same at towards generous towards way you. a present which accepting than the value " of your calf. words, he presentedthe farmer turnip. I wish me, Do me cost me In to act the in pleasure much more these finishing with the gardener s 412 — — 46. PRÉSENCE monsieur, Un cabriolet un revenant D'ESPRIT. soir chez lui dans un qu'ilconduisait lui-même,rencontra endroit solitairede la route plaignantd'être vieilledame une son dans qui, le priade la prenfatiguée, dre dans son cabriolet pour un petit bout de chemin. Il y consentit ; mais cette prétenduedame ne se fut reur, aperçutavec terpas plustôt assise que le monsieur le bonnet la tête et sous qui lui enveloppait de gros favoris noirs qui ne une partiedu visage, rien de bon. Il eut assez de présence présageaient d'esprit, cependant,pour songer au moyen de se de voyage. débarrasser de ce dangereuxcompagnon Il laissa tout à coup tomber son mouchoir,comme force excuses et pria la dame de avec par accident, se très vouloir bien descendre le ramasser; parce que, pouvaitquitterson cheval qui,jeune et pour il ne dit-il, vif,était difficileà tenir. L'individu du cabriolet mit maître son cheval descendit et le au galop,d'un lui,iltrouva violent coup de fouet. En arrivant chez corbeille qu'y avait laissée la dans le cabriolet une dame favoris et aux une pairede entre autres qui contenait, et un pistolets poignard. 47. BONHOMIE Dans il en de ses, cho- IMPÉRIALE. voiture,comme faisait souvent, sans être accompagné de personne, contra renJoseph II (Deux), d'Autriche, empereur le grand chemin une chaise de poste qui sur une ses promenades en — 46. 113.— PRESENCE MIND. OF eveningin his gigwhich he drove himself,met in a lonelypart of red, the road an old ladywho, complainingof being tibegged of him to take her up in his cab for a littleway. He consented;but this pretentedlady seated than the gentlemanperceived no was sooner with terror,under the cap which enveloppedher head and part of her face,largeblack whiskers which boded nothinggood. He had presence of mind enough, however, to devise a means oî getting rid of this dangeroustravelling-companion. He suddenlydropped, his handkerchief,as ifby accident, and begged of the ladywith many apologies to be so kind as to alight and pickit up; because, he said,he could not leave his horse who, beingyoung hard to beheld. and spirited, The man was alighted and the gentleman, with a put his horse to a gallop, violent lash of the whip. On arriving at his house he foundin the cab a basket which had been left in it by the whiskered lady and which contained, other things,a pairof pistols and a dagger. among A gentleman,returninghome 47. In one IMPERIAL SIMPLICITY. of his drives , without one as he often took them , being accompaniedby any body,Joseph H (theSecond),emperor of Austria,met on the high road a post-chaise which had justbeen upset. The venait dans de Le verser. grand un placedans sa qui Toccupaitétait voyageur embarras. L'empereur lui offrit une voiture : ils suivaient la même route. L'offre fut bien des remercîments. acceptée avec ils causèrent Sans se connaître l'un l'autre, rement. familièà son de L'empereur demanda compagnon même avait ce qu'il voyage d'où il venait,oii il allait, à deviner,dit le donne mangé à dîner. « Je vous Du rosbif? Non. l'étranger.De la choucroute? — — Non. Vous bifteck? Un — le devinerez ne superbe ajouta: a d'où — faisan du A tour mon Non. — — Du — homard? — Non. jamais,dit celui-ci. C'étaitun parc de l'empereur.» Puis il de vous demander où vous allez, Vous connaissez pas, dit Joseph;eh bien,devinez d'abord ce que je suis. l'air d'un militaire ; mais vous êtes trop Vous avez jeune pour être officier général.Peut-être êtes-vous colonel? Non. Non. Major ? Capitaine? venez. vous — ne me — — — — Non, — — Êtes-vous par hasard — Alors,à moins — officier général? — soyez Vous l'empereur Ce pauvre homme, en entendant Il voulait descendre; mais confondu. cela,resta l'empereur Non. — je ne puisdire ce que que vous ne êtes. vous — )) insista pour le conduire 48. LE Frédéric BIEN jusque VIENT EN l'avez deviné. chez lui. DORMANT. . le (Deux),roi de Prusse, surnommé Grand, étant un jour très affairé dans son cabinet à plusieursreprises; mais personne d'étude,sonna vint. Il ouvrit sa porte et vit son page profondéne II 116 - endormi ment dans — fauteuil. Il avança un lui vers et allait le réveiller, lorsqu'il aperçut un bout de billet qui sortait de sa poche.Il fut curieux de savoir ce qu'ilcontenait ; il le pritet le lut. C'était une lettre de la mère du jeune homme, dans laquelle elle le remerciait de lui avoir envoyé une partiede gages pour subvenir à ses besoins. Elle finissaiten disant que Dieu le bénirait pour son bon cœur et sa bonne conduite. Le roi,après avoir lu, rentra doucement ses dans et la bourse de ducats cabinet,pritune son la lettre dans avec glissa Étant rentré dans la chambre, il sa poche sonna du page. cette fois si fort que le jeune homme réveilla et entra. « Tu se tâcha de s'excuser. as bien dormi, » dit le roi. Le page Dans son embarras, il mit la main dans sa la bourse. Illa tira^ poche et sentit avec étonnement pâlitet regardale roi en versant des larmes,sans seule parole: « Qu'est-ce? pouvoir prononcer une dit le roi; qu'as-tu? » « Ahl sire,dit le jeune homme, quelqu'unveut me perdre.Je ne sais ce dans ma que c'est que cet argent que je trouve « Mon voie ami, dit Frédéric,Dieu nous enpoche.)) — — souvent le bien mère, fais-lui mes en dormant. complimentset Envoie cela à ta dis-lui que rai j'au- soin d'elle et de toi. » {Historique.) H^. BIENS MAL ACQUIS NE PROFITENT PAS. lisé grand chemin, après avoir dévaen possession plusieurs voyageurs, se trouvèrent Trois voleurs de 117 — — chair à bras). He approachedhim and was (chaise goingto awake him, when he perceivedthe end of which was a note coming out of his pocket. He was curious to know what read it. a It was in which a it contained; he took it and letter from she thanked part ot his wages the young man's mother, him for havingsent her to relieve her wants. She cluded con- by sayingthat God would bless him for his The king,after good heart and his good conduct. into his study, took a havingread,went back softly it with the letter into the purse of ducats and slipt pocketof the page. Having returned to his room, he now awoke man 7mng so loudlythat the young and entered. You sleptvery well, said the himself. In his embarrassment king. The page tried to excuse he put his hand in his pocketand with astonishment feltthe purse. He drew it out, grew out paleand looked at the king in sheddingtears,withWhat is beingable to utter a singleword. "Ah! it,said the king,what ails you? sire, said the young man ; somebody wishes to ruin me. I know not what this money is,which I findin my My friend,said Frederick,God often pocket. sends us good thingsin sleep. Send that to your mother ; giveher my complimentsand tellher that I will take care of her and of you. {Historical.) " '' '^ '' — " '^ — " 49. Three ILL GOTTEN GOODS highway men, travellers, found ARE after UNPROFITABLE. veral having plunderedsethemselves in possessionof il8 — — de bijouxet autres grandequantitéd'argent, Us se retirèrent dans une forêt pour objetsprécieux. d'une partager leur butin. Mais, presséspar la faim et la ilstirèrent au sort pour savoir lequel iraitchercher soif, des vivres. L'homme et rendit se ainsi désignépritun panier villagele plusproche.Chemin au l'idée lui vint que, s'ilavait à lui seul tout faisant, le butin, il serait riche et heureux ; il résolut, en conséquence,de se défaire de ses deux camarades. A cet effet, poisonna quand il eut terminé ses achats,il emle vin et l'eau-de-vie. absence, les deux autres scélérats avaient eu la même pensée.Ils convinrent de tuer leur camarade pour augmenter d'autant leur part des dépouilles, et, aussitôt qu'ilfut arrivé,ils se rent jetèrentsur lui et l'assassinèrent. Mais ils ne jouiPendant son forfait. pas longtempsdu fruit de ce nouveau S'étant livrés à un excès de boisson à leur repas, ils leurs l'avaient pas achevé,qu'ils ne éprouvèrentdes douatroces affreuses. et expirèrentdans Ainsi, leurs richesses mal 50. IV acquisesne d'eux. à aucun profitèrent Henri des convulsions HENRI IV ET LE étant (Quatre), PAYSAN. à la chasse, s'éloigna perditson chemin un et,désireux dans la forêt.Il rencontra villageois, à son être inquiète la cour, qui pouvait de rejoindre min quel était le pluscourt chesujet,il lui demanda trop du pour reste aller des chasseurs au rendez-vous et de chasse,dont il lui 119 »- — ble largequantityof money, jewelsand other valuaarticles. They retired into a forest to divide their booty. But, pressedby hunger and thirst, they drew lots to know which of them would go for took a basket provisions.The man, thus designated, to the nearest village.On his way, and repaired a to him the idea occurred that,if he had the whole booty to himself, he would be rich and happy; to get rid of his two he resolved,in consequence, he had completed when To this effect, comrades. he poisonedthe wine and brandy. his purchases, During his absence,the other two wretches had low had the same thought: theyagreedto kill their feltheir robber, in order to increase by so much ved, share of the spoils; and,as soon as he had arriown him and murdered on they fell(tombèrent) him. But they did not long enjoythe fruit of this in an excess of drink crime. new Having indulged at their meal, they had not finished it,when they seized with most excruciating were painsand expired convulsions. Thus their ill acquiin frightful red riches benefited 50. HENRY Henri too way IV far from of them. none IV AND THE PEASANT. (the Fourth), while the rest of the huntsmen in the forest. met a and losthis and, wishing villager uneasy about him, he asked him which the shortest way to go to was of which he told him. the hunting meet, the name to jointhe court who He hunting, went might be 120 — — Le paysan offritde l'yconduire. désigna le nom. derrière Le roi,pour arriver plustôt,le fit monter il lui demanda s'ilavait jamais lui. Chemin faisant, le roi. « Non, jamais;mais j'aimerais vu beaucoup le voir. » Puis il ajouta: « Gomment pourrai -jele reconnaître parmi tous les seigneurs qui sont avec dit Henri. Tous les seilui? )) gneurs (( Gela sera facile, tiendront leur chapeau à la main; le roi seul — le sien aura tous sur la tête. le roi Ils arrivent à l'endroit où étaient assemblés. les chasseurs voyez-vous » parmi tous ces « Eh bien, messieurs? » — foi,monsieur, il faut que ce soit vous ou moi. les seuls qui ayons notre chapeausur Nous sommes la tête. )) Enfin, il finit par deviner qui était le roi, surtout lorsquecelui-cilui eut remis quelques pièces "( Ma d'or. {Historique.) TROIS 51. LES Frédéric le Grand un qu'ilapercevait QUESTIONS. avait coutume, toutes soldat dans les fois gardes, de lui adresser ces trois questions : « Quel âge as-tu? service? Reçois-turégulièremen Depuisquand es-tu à mon ta solde et tes rations? » Un jeune Français, qui ne savait pas un mot d'allemand (a)fut nouveau ses corps. Le roi devait le passer en trois jours après. On lui fit apprendre par admis dans [a) The ce name letter in French. of a language does not begin with a revue cœur capital 121 — The — in order to arrive sooner, made him On their way he asked him him. seen The peasantoffered to conduct him there. the behind mount if he had ever No, never ; buti would like much then he added, How shall I be able to king. " ** him ; know him among to see king, '' all the lords who are with him/' ? — will be easy, said Henry. All the lords will hold their hats in their hands; the king alone will «That have his do you see the who have guessedwho They all these be you or I. We hats on our heads. our the latter had handed arrive at the king was, him few 51. THE a THREE new soldier in his '* gentlemen? the only are " At he last, the when especially goldpieces. {Historical.) QUESTIONS. Frederick the Great used, whenever a place Well, ** assembled were king among Faith,sir,it must ones '* all the huntsmen where ** his head. on guards,to he perceived address him these '' questions, How old are you? (Comment How vieux êtes-vous). long have you been in my service? Do you regularly receive your pay and three rations. a word It wat " A young Frenchman, who did not knoiv of German admitted into that corps. was (a), to be reviewed three days after by the de nationalité, employé pour le nom [a) L'adjectif langue, prend en anglaisune majusculepour initiale. king. de l.i 122 — — trois réponses sait convenables,dans Tordre où le roi faihabituellement les sième questions. Lorsque, le troifitla revue de ses gardes,ilremarqua jour,Frédéric et ne manqua ce soldat, pas de lui faire ses trois questions; mais, malheureusement, ce jour-là il commença par la seconde. « Depuisquand es-tu à service? 1 mon Vingt et un ans, sire. Gomment Trois jours, vingtet un ans! Quel âge as-tu donc? sire. Ah! parbleu!dit le roi,l'un de nous deux a perdu l'esprit.Tous les deux exactement, » dit le sième jeune homme, qui prenaitces parolespour la troiquestion.« Qu'est-ce?s'écria-t-il voilà la premièrefois que je m'entends traiter de fou. » Le lemand, Français,qui avait épuisétout ce qu'ilsavait d'alpliquer se hâta d'exgarda le silence. Le capitaine l'énigmeau roi,qui en rit beaucoup — — — — — , 52. ACTION le Bref à surnommé Pépin fut PEPIN. DE HARDIE cause de sa petite ilavait tant de force était, qu'il petit les plusrobustes de que les hommes taille; mais, tout et de courage son lui. avec temps n'auraient pas osé se mesurer l'un des spectacles A cette époque reculée, que se les donnaient les combats sans doute d'animaux été introduit les à était avait par les la construction de plusieurs dans qui nous devons cirquesou arènes destinés jeux sanguinaires. Romains, ces seigneursfrancs sauvages. Le goût en princeset les Gaules à la célébration de 124 — Un de — avec jour,Pépin assistait, plusieurs seigneurs sa cour, au d'une taureau animaux d'un combat force lion énorme avec un remarquable.La lutte de ces un grand plaisir, lorsquele lui causait lion,saisissant son adversaire à la gorge, lui enfonça dans le flanc avant que le profondémentses griffes taureau contre lui. ses cornes pût diriger Cet effroyable semblait toucher à sa fin, combat lorsquePépin, touché tout à coup de pitiépour le dans l'arène, taureau,qui allait succomber, s'élança bien que ceux qui retenir, et, tirant Tentouraient cherchassent épée,il abattit d'un son à le seul coup la tête du lion. vigueurdans un homme d'une si petitetaille frappad'étonnement tous les leur demanda assistants. Pépin, se tournant vers eux, le croyaientpas assez s'ils ne courageux Tant pour de hardiesse être roi. Tous ses déclarèrent au de Charles successeur 53. FAIS droits et de A AUTRUI CE trône Martel. QUE TU et que sa valeur blissait éta- qu'ilétait le digne {Historique.) VOUDRAIS QU'ON TE FIT. dans l'Amérique d'une plantation propriétaire Indien du Nord était un jour à sa porte,lorsqu'un ger, s'avançavers lui et lui demanda quelquechose à manfaim. Le planteurlui dit avait grand' parce qu'il de qu'iln'avait rien à lui donner. « Mais je meurs moins un verre donnez-moi au soif, ajoutal'Indien, d'eau. » Va-t'en,chien d'Indien 1 » fut la seule Le — 125 — — day, Pepin,with several lords of his court, lion an-d a witnessed a fight between an enormous bull of remarkable strength. The contest between when the the two animals caused him greatdelight, his antagonistby the throat,drove his lion,seizing claws deep into his side,before the bull could turn his horns against him. This dreadful fightseemed to be drawing to a close,when Pepin, moved all at once with pityfor the sinking bull,leapedinto the arena, although One those around his him tried to prevent him off'the sword, cut ing ; then,draw- lion's head at single a blow. boldness So much and vigourin so small a man struck the : Pepin, spectatorswith astonishment turningtowards them, asked them whether theydid red not think him brave enough to be king. All decla- that his valour established his claim to the throne and that he the was worthy successor Martel, 53. {Historical,) DO OTHERS UNTO TO The one of Charles of owner day at his and asked him a BE AS DONE YOU WISH UNTO. in plantation door,when WOULD North America Indian was up to him for somethingto eat,because he was an came hungry. The plantertoldhim. he had nothing But I am to givehim. added dying with thirst, the Indian ; giveme of water. at least a glass Go away, Indian dog, the only answer was very ^' " — ' " 126 — — réponsequ'ilreçut.Celui-ci regardaen face le planteur et ensuite continua pour un moment Il arriva qu'à quelque temps de là ce route. sa planteur min. inhumain, chassant dans une forêt,perditson cheAprès avoir erré à l'aventure pendantquelque épuisé de fatigue,il vit une temps et se trouvant hutte d'Indien vers laquelle il dirigea ses pas. Celui et auquelil demanda son chemin, lui qui l'habitait, où vous dit : « La plantation voulez aller est très loin d'ici, jamaisvous ne pourrez y arriver avant la nuit. Vous serez mangé par les loupsdans le bois que vous à traverser. Restez icijusqu'au fre avez jour.» Cette offut acceptée avec obligeante beaucoup de remerciments. L'Indien lui donna tous les rafraîchissements dont ilavait besoin ; ensuite il lui fit un peaux et se retira en lui souhaitant une Le lendemain de lui montrer lit avec bonne des nuit. matin, l'Indien offrit au planteur ensemble. son chemin, et ilspartirent faible distance de la furent arrivés à une Lorsqu'ils l'Indien s'arrêta, et, se plaçantdevant le plantation, s'ille reconnaissait. « Je crois lui demanda planteur, ment, avoir vu auparavant,répondit-il.Oui, vraivous — m'avez vous vu à votre porte et m'avez vous un Si, à l'avenir, pauvre vous Indien,épuisépar la faim, la soif et la fatigue, dites pas : Va-fen, chien de le secourir, demande ne refusé un verre d'eau. d'Indien I )) 54. SACRIFICES Un DE nouvellement jeune homme, militaire de Paris, L'AMOUR se contentait FILIAL. admis de à l'Ecole manger de la 127 — received. he face for a latter,looked The and then moment It happened that some planter, huntingin havingwandered for he saw with fatigue, which and ^' — at plantation you this ; you can the way. time afterwards this inhuman a lost his way. forest, a while and ter Af- ed beingexhausthut Indian an towards , inhabited said to it, him, to go to is very far from wish reach itbefore never in pursuedhis he directed his steps. He who of whom he inquiredhis way, The him night. You will by the wolves in the wood you have to pass through. Stay here until day-light. This with many thanks. offer was The obliging accepted Indian gave him all the refreshments he wanted; he be eaten up '' afterwards made him a bed with skins and retired wishinghim good night. The next morning,the Indian offered the planter to show him his way, and they set out together. When within a short distance from they had come the plantation, the Indian stoppedand, placing self himbefore the planter, asked him if he recognized him. I think I saw he. » answered you before, *^ — (( Yes, indeed, you refused me a glassof Indian,exhausted asks you saw at your me water. with door and you If,in future,a poor hunger,thirst and fatigue, to assist him, do not say : Go away Indian y dogr' 54. SELF-DENIAL A OF FILIAL LOVE. in the Military man, newly admitted young School of Paris,contented himself with eatingsoup - 128 — de Teau. Le gouverneur, soupe et du pain sec avec averti de cette singularité, le fitvenir : il lui représenta bitudes qu'ilétait nécessaire de se conformer aux haserait obligéde le de FEcole,et lui dit qu'il renvover à sa le même famille s'il continuait ré- dit alors le jeune homme, dans la maison de mon père,je mangeais du pain bis,et n'avions souvent en petitequantité;nous que de Teau à boire. Ici, j'aide la soupe et du pain blanc à discrétion; je ne puis manger autre chose quand je de mes privations parents. Mais, dit le songe aux avec émotion, monsieur (a)votre père, gouverneur doit avoir une pension. Il en a qui a été officier, sollicitéune, répliqua le jeunehomme, mais on ne lui Eh bien, si cela est ainsi, a rien accordé. je promets de lui en faire obtenir une. Puisquevos parents ils ne vous doute pas ont sans sont si peu à leur aise, ces plaisirs garnila bourse : recevez pour vos menus d'or que jevous trois pièces présentede la partdu roi. Quant à monsieur votre père,jelui enverrai d'avance mois de sa pension. Monsieur, les six premiers ment compourrez-vous lui envoyer cet argent? Ne vous en inquiétez point,nous en trouverons le moyen. cette facilité, Ah! monsieur, puisquevous avez mettez-lui red'or que vous aussi ces trois pièces venez de me donner. Ici, tout en abondance : elles me j'ai tandis qu'elles seraient inutiles, seront très utiles à mon père pour ses autres enfants. » {Historique,) gime. « Monsieur, — — — — — — sieur politenessrequiresthe use of the words MonMademoiselle y Messieurs, etc., in similar Madame phrases. (a) French , , 129 — and of governor, informed to for him : he observed dry bread with water. this singularity, sent him it was that of the school back to his regimen. same The to the habits necessary to conform ged and told him that he would be obli- to send him the — family,if he continued Sir,saidiYiQ^ithe young ^' man, bread and in my father's house I used to eat brown often had onlywater to drink. in small quantity ; we Here I have cannot soup eat any and white thing else bread when at discretion. I think of the I tions priva- But, saidWiQ governor with parents. emotion, {a) your father,who has been an officer, of my — have pension? He has solicited one, replied the young but they grantedhim nothing. man; Well, if it is so, I promiseto obtain one for him. As your parents are so badlyoff,they no doubt did not fillyour purse : receive for your pocket-money these three goldpieces, which I present to you on the part of the king. As to your father,I will send him the first six months of his pension in advance. must a — — will you Sir,how — Be — means. him not be able to send him uneasy about it; we that ney? mo- will find the Ah ! since you have that facility, sir, give also these three goldpieces which you have just « — handed me. they would Here I have every thingin abundance ; be useless to me; whereas they will be very useful to my father for his other children. " {Historical.) (a)Monsieur ne se rendent Madame, etc.,dans pas en anglais. y les locutions semblables, 130 — 55. LES Il y avait le sur côte à côte. L'un — LIVRES. DEUX librairedeux livres comptoird'un était relié en veau tranche avec paraître ; l'autre était simplement broché : « Va-t'en d'ici, à son dit le livre nouveau voisin. J'aurais honte, si l'on me voyaiten compagnie avec quelqu'unaussi mesquinement habillé « De grâce,dit le livre broché,ayez que toi. » moins de dédain; il n'y a rien en moi qui mérite le mépris.Je puis même vanité vous assurer sans que je possèdedes connaissances de quelqueintérêt. J'ai passépar plusieurs éditions et me suis faitbeaucoup dorée et venait de — d'amis. Vous êtes vous aurez sur pouvez pas dire autant; en pas si vous en tropjeune et ne savez compter pour qui vous puissiez encore vos succès cher et le boujour l'épicier leur savon achèteront-ils pour envelopper vous pliqua leurs côtelettes de mouton. « Impudent, ré» le livre à tranche dorée, cesse tes impertinences. dans le monde. et ne Peut-être un — )) « — Permettez-moi de vous faire observer... pas t'écouter. » : l'humilité et la modestie « Ayez un peu de patience les deux voiGomme sins siéent à tout le monde... » » — « Non, je ne veux — ainsi,un savant, un membre disputaient l'Université entre dans la boutique;il voit le se richement relié et l'ouvre. C'était un recueil de de livre sie poé- légèred'un jeune poète,qui faisait son début à sa placeavec Bientôt il le remet auteur. comme celui qui était à un signede mépris.Puis,il ouvre côté et, en ayant parcouru rapidementla table des 132 — — matières,il en exprimeson approbationet l'achète avec empressement. Il ne faut pas juger des gens par l'habit. 56. LA PESTE PARMI LES ANIMAUX. vait peste sévissait parmi les animaux et en enletous les jours un grand nombre. Aprèsqu'elle eut continué pendant quelque temps sans relâche, le lion, en sa qualitéde roi, tint conseil et dit : chers amis, je crois que le ciel nous a envoyé « Mes La cette affreuse maladie confession se pour nos que le le salut des autres. généraleet sacrifiepour péchés.Faisons une pluscoupablede nous » Tous les animaux à cette proposition, et le renard applaudirent blée, unanime de l'assemfut chargé,du consentement déjuger des fautes de chacun. la pluslouable,offrit la générosité Le lion, avec d'être le premierà faire sa confession. Il dit : «J'ai été un grand pécheur.J'ai dévoré des troupeaux Que m'avaient-ils fait? Hélas I rien. Une fois même, pressépar la faim,il m'est arrivé entiers de moutons. sacrifierai donc, le berger.Je me de manger s'ille faut;mais il est justeque chacun s'accuse et Le renard,avec » pluscoupablepérisse. qui en imposa à ses auditeurs,avoua gravité que le ces meurtres, dans seraient tout autre certainement que des une que le roi des animaux, crimes, ajoutant fait aux moutons beaucoup que Sa Majestéavait il n'y les mangeant. Quant au berger, d'honneur en mal à le tuer. La nécessité n'a avait pas le moindre l'action du monarque. D'ailpas de loi : elle justifie 133 — tents,he expresses his — of itand eagerly approbation it. purchases We must 56. The judgeof peopleby their not THE PLAGUE AMONG THE dress. ANIMALS. ragingamong the animals and day a largenumber of them. plaguewas swept away every After ithad continued for some time without tement, aba- lion,in the qualityof king,held a council and said : I believe Heaven My dear friends, disease for our sins. has sent us this frightful confession and let the most Let us make a general of others.'' of us sacrificehimself for the safety guilty this proposal, All the animals applauded and the fox was commissioned, with the unanimous consent of to judgeof the faults of every one. the assembly, laudable generosity, The lion with the most the '' , offered to be the firstto make said : whole '^ I have been a his confession. greatsinner : He I have devoured flocks of sheep. What had they done to me? Alas! nothing. Once even, pressedby hunger, I happenedto eat the shepherd. I will then sacrifice myself, if necessary; but it is rightthat every one should accuse himself and that the most " should die. The fox,with a gravity which guilty imposedon his hearers,acknowledgedthat these murders, in any other but the king of animals, would certainly be crimes;addingthat His Majesty had done the sheep great honor in eatingthem. As to the shepherd, there was not the least harm in killing him. knows no law : it justiNecessity 8 i34 ^ leurs rhomme attraper.Ainsi nous fut Le approuvée de il peut épargne pas quand nous ne — décida tous le renard et les animaux sa sion déci- blée. de rassem- Fours, Thyène,le loup confessèrent tigre, semblables énormités des à celles du lion. Ce n'étaient suivant le renard. « Moi-même, peccadilles, le pardonne!j'aiune fois dit-il; que Jupiterme enlevé et mangé un coq : le drôle faisait tant de bruit tous les matins! il éveillait tout le voisinage que des et ne laissait pas dormir... me Mais pauvre âne s'avançaà sen beaucoup de contrition : « Je me Un jour, portant des légumes au quelquesfeuilles d'un chou. mon maître avait oublié de Je me repens continuons. tour, et dit » avec souviens qu'un marché, j'aimangé Je mourais me sincèrement donner de faim ner. déjeu- mon de cette : action et Tu espères1 s'écria le renard, » « j'espère... de colère. Eh 1 que peux-tu espérer après transporté — avoir commis un crime aussi énorme? C'est toi,toi peste et de tous les maux les choux de ton souffrons. Quoi! manger que nous maître !» bon « Mon monsieur, répliqua le pauvre baudet,tremblant de tous ses membres, je n'ai pas mangé un chou, ce n'était...» « Coquin c'est tout un. Tu mérites tu as mangé les feuilles, la mort. » Là-dessus tous les animaux se jetèrent sur l'âne,le mirent en pièceset le dévorèrent. Les faibles sont souvent punis pour des fautes légères,tandis que les puissantséchappent aux seul qui es cause de la — — châtiments méritent qu*ils pour de grandscrimes. 135 — — fies the action of the monarch. not he when spareus can catch the fox ; and his decision was animals in the assembly. Thus us. all the wolf confessed similar to those of the lion enormities decided approvedby the bear,the hyena,the tiger, The does Besides,man : these were in the opinion of the fox. onlypeccadillos, Myself, said he; let Jupiter forgiveme! I once carried away ^* and ate cock a morning! would the fellow made much noise every he kepiall the neighbourhoodawake and : let not me sleep...But so let " us go on. forward, in his turn, and said contrition : I remember that,one day, while carryingvegetables to market, I ate a few leaves of a cabbage;I was starving: my master had forgotten I sincerely to giveme my breakfast. *^ You hope, repent of this action and I hope... exclaimed the fox, transported with passion;ah! A poor with much ass came *^ " — what cause you hope,after having committed It is you, you alone who a crime? of the plague, of all the evils we can What! the so mous enor- are the suffer. cabbages of your master!" My good sir,repliedthe poor donkey,trembling in all his limbs, I did not eat one cabbage,it was that's only..." Rascal,you have eaten the leaves, the same. You deserve death. Thereupon, all the animals fellon the ass, tore him to pieces and to eat — *' "- — devoured The when him. weak are often powerfulmen deserve for punishedfor trifling faults, escape the punishments they greatcrimes. — 57. BEL EXEMPLE colonel allemand Un 136 D'AMODR (a)montra FILIAL. à ciers offiplusieurs qui dînaient chez lui une tabatière d'or d'un grandprix.A la fin du dîner,ne la retrouvant pas, Tauil dit à ses convives : « Quelqu'un de vous ne rait-ilpas mise dans sa poche par distraction ou ? » Tous se levèrent faire une plaisanterie pour me leurs pochessans batière aussitôt et retournèrent que la tadont reparût.Un jeune sous-lieutenant, seul refusa de se soumettre l'embarras était visible, neur, à cette épreuve.« J'affirme sur ma paroled'honcela doit dit-il, que je n'ai pointla tabatière; suffire. » Avant sa tabatière,à la satisfaction de Elle s'était glissée par monde. de Le la fin de la soirée, le colonel son habit. un trou tout trouva re- le dans la doublure » lendemain, le colonel dit au sous-lieutenant : Ayez la bonté de me dire pourquoivous n'avez tous les autres ner retourofficiers, pas voulu, comme Mon « colonel, réponditle vos poches?)) chose que je n'avouerai qu'à c'est une jeune officier, garderezmon vous; parce que je suis sûr que vous secret. Mes parentssont très pauvres, et,pour pouvoir leur donner une partiede ma solde,je fais le moins de dépensepossible pour mes repas. Lorsque fîtes l'honneur de m'invitera dîner,j'avais me vous dîner dans ma poche.Jugez quelleaurait déjàmon (( — {a) See note (6),p. 97. 137 57. FINE EXAMPLE — OF FILIAL LOVE. {a)colonel showed to several who were diningwith him a goldsnuff-box the dinner was value. Missingitwhen over, German A to his guests, ^* Has not pocketthroughinattention one or officers of great he said of you put it in his to play me a trick?" All 5^0061? and turned their pocketsinside up at once out, without the snuff-box reappearing.A young ensign whose refused submit to of word embarrassment to this trial. ^' I affirm honor, said he, that I have " that of the visible,alone was be sufficient. ought to evening,the colonel found not the satisfactionof every body. It had of his coat. â hole in the lining The my the snuffbox; Before his on the end to snuff-box, slipt through day, the colonel said to the ensign, Have the goodness to tell me why you did not to turn wish, like all the other officers, your pockets inside out. Colonel (è),answered the this is a thing I will avow officer, only to young sure secret. you ; because I am you will keep my My parents are very poor, and, in order to be able to givethem a part of my pense pay, I go to as littleexnext '* " '^ — as me I can the honor for my meals. When you did of invitingme to dinner, I had already my dinner (a)Voir (6),p. note in 97, my pocket. Judge what 138 — été — mos confusion,si,en retournant poches, fait tomber un saucisson et un morceau de j'avais pain bis. » Le colonel, vivement ému, lui dit en lui serrant la main avec affection : « Eh bien,pour vous aider à soulagervos votre couvert aurez parents,vous tous les jours chez moi. » Il lui fit présentde sa ma tabatière comme une 58. LE d'estime. marque COMBAT DES TRENTE. règne de Jean II (Deux), pendantla trêve de septans qu'avaient juréeen 1350 Philippede Valois,son père, et Edouard III (Trois) noble Breton, le baron Robert de un d'Angleterre, Beaumanoir, jalouxde la réputationde bravoure dont jouissait un qui résidait non seigneuranglais, loin de son château,l'envoyadéfier de venir avec autres chevaliers de sa nation combattre vingt-neuf De semblables défis, trente chevaliers français. peu à cette époque entre Françaiset Anglais, taient n'érares Aussi celui du baron fut-il jamaisrepoussés. acceptéavec empressement. Au commencement du des guerriers deux nations,couverts de fer ainsi que leurs chevaux, se trouvèrent, au jour le lieu du rendez-vous,qui et à l'heure fixés sur avait été choisi près de Ploërmel. Ils ne furent pas pitèrent plustôt arrivés,qu'à un signaldonné, ils se précifurie les uns sur les autres. Le premier avec Les trente choc fut terrible,et bientôt le sang coula à flots. 140 -- furent Plusieurs hommes se soutint aux la bataille sant, rage qui allait toujourscroisla victoire se décidât pour Tun ou que parti. Tautre On trois heures foulés une avec sans désarçonnéset Pendant chevaux. piedsdes — raconte que dangereusement et le sire de Beaumanoir, blessé d'une soif ardente, faiblissai dévoré par suite de ses souffrances et de la perte du s'en apercevant,lui sang. L'un de ses compagnons, cria : « Beaumanoir, bois ton sang et ta soif se passerai» Breton, excité par ces paroles, L'intrépide cida énergie,et bientôt la victoire se détèrent pour les Français.Huit chevaliers anglaisresles autres le champ de bataille; morts sur mirent bas les armes. {Historique,) toute reprit son 59. EXCÈS paysan allaitau chèvre. Il était monté Un Celle-ci avait CONFIANCE. DE marché sur un âne et une l'âne et suivi de la chèvre. sonnette une vendre suspendueau cou, de que le paysan était averti de la présencede ment, l'animal derrière lui. Cet homme, avançant lentemanière bâtissait des châteaux au de profit en Espagne, en sant pen- les avantages le voyant habiles fripons, cette vente et à tous qu'ilen retirerait. Deux ainsi plongé dans de profondes tèrent concerréflexions, un stratagèmepour le dévaliser. L'un d'eux détacha la sonnette cou de la chèvre et l'attacha l'animal. Le l'âne,puis emmena entendant toujoursla sonnette, était con- à la queue paysan, du de 141 — were men increasing rage, for either trampledon by the horses. the battle was kept up with ever undecided while victory remained unhorsed For three hours — and party. It is related that the seigneurde Beaumanoir, and tortured by a burning dangerouslywounded and loss was thirst, growing weak from suffering of blood. One of his companions,perceiving it, cried out to him, ^^Beaumanoir, drink thy blood The intrepid and thy thirst shall pass. Breton, roused by these words, summoned up allhis energy ; and victorysoon declared itself for the French. EightEnglishknightsremained dead on the field '* of battle ; the others threw down their arms. {Historical,) 59. EXCESS OF CONFIDENCE. A countryman was going to the market to sell an mounted and a goat. He was the ass and ass on followed by the goat. The latter had a bell suspended from its neck, so that the peasant was warned of the presence of the animal behind him. This castles in the was moving on slowly, building air,thinkingof the profitoïi this sale and of all the advantagesarising therefrom. artful roTwo gues, him thus plunged in deep reflections seeing concerted a stratagem to plunder him. of One man, them detached the bell from the neck of the goat and tied it to the tail of the ass, then carried away the animal. The countryman hearingstillthe bell, 142 — vaincu que pas de se chèvre le suivait ; et l'idée ne lui vint retourner pour la voir. Lorsque le premier sa fut friponse accosta le paysan le éloignéavec sa proie, très poliment et lui demanda il avait attaché chèvre,il s'écria : voir et « — qu'un hâte. Vous sonnette une à la queue second pourquoi de son alors la baudet. Il tourna Ta volée!» — « tête,et, ne voyant pas sa Ma chèvre n'est pluslà,on me doit être la vôtre que je viens de traînait aprèslui en grande homme Ça êtes à encore temps pour la reprendre; dépêchez-vous.Le voleur vient d'entrer dans ce la bête dans ces fourré : il ne peut aller vite avec le rattraperez vite et vous broussailles;courez bientôt. » Il lui indiquait, min cheun naturellement, différent de celui qu'avait prisson camarade. Le paysan descendit aussitôt de son bligeant âne et prial'orait étrangerde le tenir pendantque lui courver après sa chèvre. N'ayantpas réussi à la retrouet après une longue course, il revint,fatigué hors d'haleine, det. à l'endroit où il avait laissé son bauL'animal avait disparu, ainsi que l'homme aux soins duquelil l'avaitlaissé.Honteux et malheureux de s'être laissé ainsi tromper, il retourna chez lui, et se promettant bien d'être à l'avenir plusvigilant d'avoir moins de confiance dans les étrangers. 60. Un CE QU'ON petitmendiant il la ramasse, pieds comme GAGNE A ÊTRE SOIGNEUX. voit briller à terre pensant que guille; ai- une quelqu'un,nu- lui, pourraitmarcher dessus et se : 143 — convinced was idea did not When goat followed him, and the him of turninground to see it. that his to occur the firstknave the second asked him donkey. why peasant very he had tied there ! it has been *' he cannot the beast in this brush-wood will soon My goat me. » — is « not no seeing longer It must dragged away be by a in time cover yet to reThe robber has justentered it; make haste. : head, and, stolen from yours which I have just seen in a greathurry. You man into that thicket bell to the tail of his a his He then turned cried out, his prey, and politely gone off with had accosted the his goat, he — are ; run He, of catch him." way different from the The peasant alighted, at a quicklywith quicklyand you advance course, showed \i\m one taken by his comrade. once from his ass and ged beg- obligingstranger to hold it,while he after his goat. Not havingsucceeded in finding ran it after a long run, he came back, tired and out of breath,to the spot where he had lefthis donkey. in The animal had disappeared well as the man as whose care he had left and miserable it. Ashamed he reat havingallowed himself to be so deceived, turned home, promisinghimself to be more vigilant of the for the future and to have lessconfidence in 60. WHAT A IS GAINED littlemendicant needle BY BEING strangers. CAREFUL. shiningon the ground a it up, thinking footed that some ; he picks one, barelike himself,might tread on itand prickhimsees — 144 — assise après,il aperçoit, piquer.Quelques moments devant une maison, une petitefille qui pleurait. ((Qu'avez-vous?))lui dit-il «J'ai cassé mon aiguille me en trera grondera quand elle rencousant, et maman Tenez, dit le petit garçon, en voici (a).» Prenez-la et votre maman ne une que j'aitrouvée. vous mercia gronderapas. » La petiteMarie la prit,le revivement et se promit bien de lui prouver sa à la première occasion ; car, en reconnaissance ce moment, elle ne pouvaitrien lui donner. — présenta bientôt. Une de ses tantes^ venant de la ville,lui apporta un nécessaire objets,plusieurspaquets contenant, entre autres à passer devant venant Le petitpauvre d'aiguilles. la maison, Marie court à lui et dit : «Tu m'as donné une je t'en rends un paquet. Va les vendre aiguille, dans le village.»Il pritles aiguilles et, suivant le conseil de Marie, il les vendit toutes. Gela suffit lui le goût du commerce. Avec le pour éveiller en pidement. prixdu paquet il en acheta d'autres qu'ilvendit raAu bout de quelque temps, il se vit possesseur considérable de mercerie, d'un fonds assez aiguilles, [il,lacets,dés,ciseaux,épingles, etc.,etc. Cette Sa occasion se clientèle augmentant chaque jour, sa devint insuffisante et il dut acheter {a) Quand, a future time as is here, is implied. is seen followed une by balle voiture. Enthe future,when 145 — few self. A before '^ a is the What after,he perceives, sitting moments house, a — little girlwho matter with you? (a)" said he in stitching and mamma ^4 broke my needle will scold me when (6)she her. — said the littleboy,here is one Take it and Little Mary your mamma took it,thanked to herselt to show back." comes ''Hold, — I have found. will not scold you. him him to which warmly and her gratitude on firstoccasion ; for,at that moment, givehim any thing. This occasion weeping*. was " promised the she could not presenteditself. One of her aunts, coming from town, broughther a work-box other articles, several packages containing, among of needles. The littlemendicant happeningto pass before the house, Mary runs to him and says^ You gave me a needle,I return you a packageof Go and sellthem in the village. He took them. the needles and, following Mary'sadvice,he sold them all. That was enough to awake in him a With the priceof the package, taste for trade. he boughtothers which he sold rapidly.After a little while,he saw himself the possessor of a prettyconsiderable stock of haberdashery, thread, laces, thimbles,scissors, pins,needles,etc.,etc. His customers came increasing every day,his pack beinsufficientand he had to buy a vehicle. Afsoon '^ " — (a) What is the matter with you? (Quelleest vous),synonyme de what ails you ? Voir (6) Le futur ne s'emploie jamais après when avec la matière note (6),p. 77. que). (quand,lors9 146 — suite il — fixa à la où ville, détail, puisen gros; se en il fitle si bien bord d'a- commerce qu'àtrente ans, ilétait possesseur d'une belle fortune. Alors l'idéelui vint d'aller revoir le village où la perdu dans de maison poussièreavait fortune. sa été la cause première il passaitdevant la Comme où autrefois il avait cier d'a- morceau petit un pleurerl'enfant qui vu il vit,assise à la même aiguille, tôt. aussireconnut place,une belle jeune femme qu'il Il s'avançavers elle : « Me reconnaissez-vous, avait cassé son mademoiselle? Dieu Mon — non, monsieur. — Vous fait avez petit garçon à quivous d'une qu'il cadeau d'un paquet d'aiguilles, en retour En effet, avait donnée ? tenant. vous je me souviens mainsouvenez d'un -vous — bien, votre cadeau et votre conseil m'ont porté bonheur, et vous rendriez heureux me vouliez prendrevotre partde la fortune que, si vous sieur? cela,mongrâce à vous, j'ai acquise. Comment Eh — — En — à vous mon père et à deux dans la maison. qui étaient à consentant — mère. ma » Ils entrent Adresseztous les parentsde la jeunefemme, fermiers sans fortune,approuvèr Les d'honnêtes leur m'épouser. tôt union, et le mariageeut lieu bien- après. 61. L'HONNÊTE Un marchand turc avait MATELOT. tenait perdu sa bourse,quicon- piècesd'or ; il ordonna au crieur publicd'annoncer qu'ildonnerait la moitié de la à celui quil'auraittrouvée. Elle étaittombée somme deux cents — le — honnête matelot crieur, et il offrit de la rendre les mains entre 148 d'un contenait. Le qu'elle aussitôt;mais, voulant se dégager la moitié de ce qui recevant en marchand de sa forma in- en parut promesse, : il prétendit qu'avec mensonge la bourse les deux cents pièces d'or,il y avait dans matelot Le très belle émeraude. prit le ciel une il eut et le recours à un Prophète d'émeraude dans à témoin la bourse qu'il n'y avait point qu'il avait trouvée. pation Cependant,il fut conduit devant le cadi sous l'inculle marchand, le de vol. Après avoir entendu crieur ce qu'on lui avait dit de pucadi demanda au blier. Celui-ci ayant déclaré qu'on ne lui avait parlé hâta cents se piècesd'or le marchand que de deux de dire que, s'il n'avait pas parlé de l'émeraude, de sa la crainte c'était dans grande qu'à cause fût tenté de la ne valeur, celui qui l'aurait trouvée : « Puisque le garder.Le cadi rendit cette sentence deux émeraude cents marchand avec a perdu une pièces d'or,et que, de son côté, le matelot jure que, la bourse dans qu'ila trouvée, il n'y avait point , d'émeraude, il est manifeste que ladite bourse n'est Que celui-ci pas celle qu'a perdue le marchand. donc de faire crier sa bourse. Quant au continue matelot, il gardera pendant quarante jours l'or sente qu'ila trouvé, et, si celui qui l'a perdu ne se préil en jouiralégitimecet intervalle, ment pas dans d'un bien qui est à lui. » comme 149 — fallenin of the hands the crier of — honest an it,and he med infor- sailor who offered to restore it on The merchant receivinghalf of what it contained. appearedimmediately; but wishing to free himself from his promise,he had recourse He preto a lie. tended that,with the two hundred piecesof gold, there was in the purse a very fine emerald. and the Prophet to witness sailor took Heaven there was no emerald found. However, in he the purse which The that he had brought before the cadi of robbery. After having heard was upon an accusation the merchant, the cadi asked the crier what he had publish. The latter having declared that they had spoken to him only of two hundred piecesof gold,the merchant hastened to say that,if he had not spokenof the emerald, it was in the fear of its great value, he who should that,on account have found it,might be tempted to keep it. The Since the merchant cadi passed this sentence, with two hundred has lost an emerald piecesof gold and that, on his part, the sailor swears that,in the he found there was no emerald, it is purse which been told to ** ^ that the said purse is not the one which the merchant has lost. Let the latter then continue to obvious his purse cried (avoirsa bourse criée). As for the sailor,he will keep during fortydays the gold have he found; and himself if he who in that possessionof it has lost it does not present interval, he will have the lawful as of a property which is his. — 62. UNE 150 VOCATION. de Possagno,sur le jour,dans le petit village territoirede Venise, le sénateur Falieri donnait un grand dîner. On servit,entre autres plats,un lion de beurre parfaitement représenté.Ce platcausa ainsi et un vif plaisir au sénateur une grandesurprise qu'à ses convives. Il fit monter son cuisinier pour le féliciter en présencede ses amis. A son arrivée dans la salle du banquet, celui-ci fut tellement resta confus et ne put comblé de louangesqu'il en dire un mot. « Eh bien I dit le sénateur,n'êtes-vous chef-d'œuvre?» «Ah 1 pas fier d'avoir fait ce petit je regrette de monseigneur,réponditle cuisinier, vous apprendreque ce n'est pas moi qui l'aifait. » donc? dit Falieri, (( Qui est-ce je voudrais bien «Votre Seigneurie faite, satisconnaître l'artiste.» sera se retirant, )) dit le cuisinier en et,au bout de quelquesminutes, il revint,tenant par la main un petitgarçon mal vêtu d'environ dix ans. « Voici entrant. » dit-ilen l'artiste, C'était Antoine Ganova, le filsd'un pauvre paysan de Possagno. Dès ses plusjeunesannées,cet enfant montrait un goût remarquablepour la sculpture, modelait toute la terre glaise pouvaittrouver, qu'il couteau toutes seul,il sculptait et, à l'aide de son de bois sortes de petites figuresdans les morceaux qui lui tombaient sous la main. Ses parentsconnaissaient le cuisinier du sénateur Falieri. Le matin du jour où devait avoir lieu le de parler, le cuisinier vint dîner dont nous venons Un — — — 151 — 62. A — VOCATION. of Possagno,on the day,in the littlevillage the senator Falieri gave a grand Venetian territory, One dinner a there served up, among other dishes. lion beautifully in butter. This dish represented : caused much and his v^as surpriseand guests. He pleasureto called up his the senator cook, that he him in the presence of his friends. ghtcon gratulate the latter's enteringthe banquetting On hall,he with praises that he remained was so overwhelmed Well, quiteconfused and could not say a word. said the senator,are you not proud of havingmade ?" this littlemaster-piece Ah ! my lord,answered mi *' ** — the cook,I regretto say it ^^Who then was '^ was' not made I who it?said Falieri. I would it. — like to know shall be satisfied", said lordship his cook on withdrawing^ and, in a few minutes, he returned,holdingby the hand a littleboy about ten Hereis the artist, years old very meanly dressed. the artist. — Your *' " said This was of the he, as he entered. Antony Ganova, the villageof Possagno. earliest years, exhibited He son a used to model He remarkable any clayhe of a poor peasant had, from his taste for could helpof his knife alone,would carve of littlefigures out of every bit of wood he could layhis hands. sculpture. findand, with the all sorts on which His parents knew the senator Falieri's cook. On the morning of the day when the dinner justspoken of was to take place,the latter came to see them 152 — et, dans le les voir, fitpart du dîner — de la cours conversation,il leur à faire et de la difficulté qu'ilavait qu'iléprouvaità mettre sur la table quelque chose de gracieux qui pût lui faire honneur et ajouter chef de cuisine d'une grande à sa réputation comme la conmaison. Le petitCanova, qui avait écouté versation, dit au cuisinier : a Ne vous inquiétezpas aider. Fiez-vous à moi, de cela,monsieur, j'irai vous et je ferai quelque chose dont vous content. serez » L'enfant se sénateur, avec des se rendit, fît donner la cuisine effet,dans en bloc de beurre un et le tailla goût parfaitqu'ildéployaplus tard à avait été grande blocs de marbre. Autant le du sénateur dé et ses convives à du la tailler la prise sur- vue du artistique qui avait excité leur admiration, de son fut grande leur surpriseà la vue autant jeune auteur. On le combla de mille attentions;et travail à partirde ce Falieri devint moment, son patron et protecteur. son L'issue heureuse de cette génie ouvrit au petitpaysan de la gloireet d'un succès Canova connus Toutes à l'admiration du première éclosion du de Possagno le chemin constant. Les entier monde droits de sont trop qu'il soit besoin de les rappeler ici. pour neur les Académies de l'Europesollicitèrent l'honIl fut élu prince perde l'avoir pour membre. pétuel à Rome, de Saint-Liic de l'Académie titre qui n'a été conféré à aucun artiste depuis sa mort. {Historique.) i53 — and, in the of the of course dinner he — told them conversation, had cook to and of the in puttingon experienced, somethingornamental which might do head-cook and raise his reputation as he Little Canova, who house. said to the that,sir;I will go ficulty dif- the table him in credit great a had listened to the versation, con- cook, Don't be uneasy about '' Trust to me, helpyou. to and '* I will do somethingwhich will please you. boy repairedto the kitchen of the senator, The asked for a block of butter and carved it with that which taste perfect blocks of surprise he afterwards of marble. the senator of the artisticalwork it author. was He not was less Great in displayed as had been ving car- the his guestsat the siglit which excited their admiration, and at the so loaded with sightof its young a thousand and, from that time forth,Falieri tions; attenwas his patronand protector. happy issue of this first attempt of genius openedfor the littlepeasantof Possagnothe road to Canova's claims to the gloryand constant success. The admiration of the whole to need to be recalled here. Europe solicitedthe their members. of the world Academy He of honor was too well known All the Academies ol of him among enrolling elected Prince-perpetual St-Luke which, since his death, never other artist. are in was Rome, a conferred on title any {HistoricaL) 9. 154 — 63. CONJUGAISON entrèrent officiersanglais Deux et s'assirent à café à Londres autre VERBES. DES alors fumait un occupée par un cigareet buvait jour dans un table près d'une qui personnage un une grave du "porter. le garçon leur eût apportéce qu'ils d'une personne avaient demandé, l'un d'eux,parlant Avant que dit à l'autre : « Il va bientôt veattendaient nir. qu'ils » Leur voisin, qui avait,à ce moment, les yeux un fixés sur eux, dit à haute voix en anglaisavec nous accent étranger: «Je viens,tu viens,il vient, , vous venons, ilsviennent. venez, » L'officierqui venait entendant mots, qu'on les de moquer : « Est-ce ces lui. Il se leva furieux et dit à cet homme vous que vous me moque, moquons, la seule déparierpensa, en prononçaitpour se moquez tu vous de te moques, vous moi, monsieur? il moquez, » nous moque, ils se moquent se « — Je nous » fut réponse qu'ilreçut, a Laissez cet homme, est fou?» dit l'autre officier, ne voyez-vous pas qu'il tu es fou, il est Je suis fou, dit l'étranger, « glais fou... » et ainsi jusqu'aubout, a Quoi! s'écrie l'Ancontinuez toujours. d'un ton menaçant, vous rendrez raison de cette insulte. Sortons,» Vous me faisant un signeà cet effet. « Je sors, en ajouta-t-il tons... sordit l'autre en se levant,tu sors, il sort, nous trent A une » petitedistance du café, ils endans une impasse sombre et solitaire. « Cet tu iras,il « J'irai, » endroit ira, dit l'Anglais. — — 456 — ira,nous irez,ils iront,» répliquacet irons,vous homme. — » L'officiertire épée pendant que son ami présente la sienne à ce mystérieuxpersonnage. Ils se mettent en garde;les fers se croisent. L'Anglais,de de son adversaire, plusen plus exaspérédu sang-froid se fend son criant en avec rage Je pare, dit l'inconnu flegme,tu pares, il pare... « — la troisième son son avec Parez imperturbable Mais, avant » celle-là 1» d'arriver à il avait désarmé pluriel, gare, ciun antagoniste, et,prenant tranquillement il se mit à fumer,tandis que l'officier, confus, silencieux et immobile. s'avance et dit ami Son gentleman.» sommes, du personne demeurait atterré, un : « — « Je vois que vous êtes Je suis,tu es, il est, nous : êtes,ils sont, vous « » dit l'étranger; puisil l'allemand? ajouta en allemand : « Savez- vous Eh bien,je dois vous sieurs, dire,mesOui, dit l'autre. d'anglais, que je ne comprends pas un mot et je ne fais que d'arriver en Angleterreoù je suis m'a recomMon professeur mandé, venu pour l'apprendre. exercice très utile,de conjuguerles comme verbes lorsque je les entendrais prononcer par les seil. Anglais.J'ai prisla résolution de suivre son conC'est Oh I alors,jecomprends maintenant. Oui^ c'est cela. » Là-dessus, nos pour cela que... — — — — partentd'un éclat de rire et trois hommes ensemble dans un dîner Regent-Street. 64. COURAGE Dans vont ET débordement DÉSINTÉRESSEMENT. de TAdige, le pont de Vé^ 157 — do, you will do, they will do, replied will do, we — this man." officer unsheaths The presents his to own his sword that while his friend mysteriouspersonage. They stand on guard;the swords are crossed. The and more versary at his adEnglishman, more exasperated coolness,lungesin cryingout with rage : I parry, said the unknown with Parry this. his imperturbable phlegm, thou parryest,he parries...' " *' '* — But, before he had to the third person come he had disarmed his antagonist, and, quietly plural, he beganto smoke, while the officer, takinga cigar, astounded,remains silent and motionless. confused, His friend forward. comes ^^Isee^ said he, that you *' I am, thou art,he is,we are, said the stranger;then he added " are gentleman. are, they are, a — '* you in German, ^'Do said the other. you '' — that I do not know Well, I German?" must understand a — I do", tellyou, Gentlemen, word of English justarrived in England where I camé to learn it. My teacher recommended as a me, to conjugatethe verbs when very useful exercise, I should hear them pronounced by the English. and have but I took the resolution to follow his advice. " — That is the reason then, I understand now. '^Yes, it is." Thereupon our three why..." burst out laughing,and went to dine together men *^Ohl — in Regent'sstreet. 64. COURAGE In an AND overflow of the DISINTERESTEDNESS. Adige,the bridgeof Verona — 458 — de Tarche du emporté,à Texception était une milieu,sur laquelle maison, et dans cette Du rivage, maison une famille nombreuse. envoyait tendre les mains et implorerdu malheureux ces rone avait été violence La secours. du détruisait à torrent de Tarche. piliers Le comte de Polverini,gouverneur propose cent piècesd'or à celui qui aura vue d'œil les d aller sur bateau un délivrer d'être emporté par risquait d'être écrasé était si par la ville, le courage infortunés. On du rapidité fleuve de l'arche. Le les ruines grand que ces de la danger n'osait s'ofl'rir. En personne ou ce On l'instruit de l'entreprise villageois. chée. proposéeet de la récompense quiy est attaIl se jetteaussitôt dans un bateau, gagne par arrive à l'arche de grandseffortsle milieu du fleuve, et attend que toute la famille, père,mère, enfants, le long d'une corde,soit descendue se glissant vieillards, moment passe un la fureur dans le bateau. Il rame, surmonte enfin la rive. Le gouverneur et regagne des eaux la récompense promise : « Je ne veut lui donner vie, dit le magnanime villageois; travail suffitpour me nourrir,moi, ma femme mes enfants;donnez cela à cette pauvre fanjille, vends mon et pointma elle en a plusbesoin que moi. » {Historique,) 65. LE David campagne TALENT Teniers, dans où C'EST une il allait pour DE de y L'ARGENT. ses excursions à la faire des esquisses, 159 — had been carried away, middle arch, on which house — with was of the exception the house a in that and family. From the shore these unfortunate peoplewere out their seen stretching hands and imploring assistance. The violence of the the pillars torrent was of the arch. visibly destroying The count of Polverini, the governor of the town, hundred proposes one pieces of gold to him who numerous a will have the courage to go in a boat and deliver these infortunate people.They risked to be carried away by by the the of the rapidity of the ruins flood arch. greatthat nobody dared The crushed to be or danger was to offer himself. At so this villager passes by. They inform him of and of the reward attathe proposedundertaking ched into a boat,reaches to it. He getsimmediately by greatefi'ortsthe middle of the river,arrives at the arch and waits until all the family, ther, father,moand old people, down children, sliding alonga moment, a down into the boat. He rows, surmounts rope, have come the fury of the waters and at last reaches governor wishes to *' I do not sell my promisedreward. the shore. The : my magnanimous villager myself,my wife and that poor family: they want work give him the life,says the suffices to maintain children. it more Give that than I do. to ** [Historical.) 65. TALENT David Teniers,in country, where he one was IS MONEY. of his excursions going to make to the sketches, — s'arrête dans 160 - et entre dans Taubergcpour village la note lui étant préeut fini, Lorsqu^il sentée, y déjeuner. il s'aperçoit a oublié sa bourse. Ouvrant qu'il alors sa boite à couleurs,il prend ses pinceauxet vieux menun diant sa palette ; puis,voyant dans la rue il le fait passer qui jouaitde la cornemuse, rapidementet on ne peut plus fidèlement sur une petitetoile. Un Anglais qui déjeunaitprès du charmé de l'exécution et émerveillé du talent peintre, lui offre un grand prix de ce porde l'artiste, trait. fait entrer son modèle, Teniers prendTargent, bon déjeuner, lui fait donner un paye les deux et s'en va, sans un regretterd'avoir oublié 66. LE Je fus MANQUE DE sa bourse. VERS. fois chargé par mon évêque,dit un ministre de l'Église de faire la classe anglicane, d'une école de dimanche. «Réprimandez les enfants, d'être allés à la pêche dimanche dernier me dit-il, lieu de venir à l'école.Le petit au Johnny Rand est C'est un le seul qui soit venu. bon petitgarçon. sez autres. Cauaux J'espère que son exempleprofitera à persévérer. » un peu avec lui et encouragez-le demandait. Je lui promis de faire ce qu'il me Le dimanche où se suivant,je me rendis à l'église une tenait la classe. Tous les enfants y étaient. Je remarquai le petit entrée dans la salle, Johnny à mon et je lui de la adressai sourire A la fin approbateur. classe, je réclamai le silence et je dis aux fant? endu petit ; « On m'a apprisqu'à l'exception un 161 — stops in villageand a — enters done^ the the inn to breakfast. being presentedto his purse. he has forgotten him, he perceives ing Openand palet, his colour-box,he takes his pencils o!d beggar who then seeing in the street an was he rapidly fully and most faithplayingon the bag-pipe, An Englishtransfers him on a small canvas. man, the painter, charmed who was near breakfasting When had he the execution with of the note offers artist, and at the talent amazed largepricefor a the portrait. takes the money calls in his model, orders good breakfast to be givento him, pays for both Teniers a and goes away, without havingforgotten regretting his purse. 66. THE I was* once LACK commissioned of the Church minister OF of WORMS. by my bishop,said a England, to teach the Rebuke the children, Sunday school. said he to me, for having gone fishing last Sunday, instead of coming to school. Little Johnny Rand who the only one He is a good little came. was boy. I hope his example may benefit the others. class of Talk a " '' a littlewith I the On there. in the When room and him to perseencourage vere. to do what he asked. promisedhim followingSunday, church, where were him the class was I repairedto held. the All the children I noticed littleJohnny at my entrance and I smiled on him approvingly. the class was said to the children over, : I claimed '*Boys, I have silence and heard I that, 162 — ~ Johnny R., vous êtes tous allés à la pêchedimanche dernier. Tu n'y es pas allé,toi,n'est-ce pas, mon enfant? « Tu bien Non, monsieur. » as fait. Vous voyez; il est plus jeune qu'aucun de vous et, malgré cela,c'est lui qui vous donne un bon » « — — exemple.Profitez-en. debout sur banc un » Je le soulevai et le mis près de camarades; puis,en moi caressant sa et en face de ses blonde chevelure, je lui dis : « Johnny, apprendsà ces méchants garçons pourquoitu n'a pas voulu aller pêcher avec t'entendent tous. C'était, Parle haut pour qu'ils eux. n'est-ce pas, parce que tu n'approuvais duite; pas leur conet venir ici que de le dimanche. » « Non, aimes tu Técole buissonnière — c'étaitparce que mes pour Henri amorces. » 67. DU MORT je n'ai PRINCE pas pu trouver sieur, mon- devers GUILLAUME. troisième filsde Guillaume l^^ (Premier), Conquérant, avait en (onze cents)succédé 1100 le Roux. frère Guillaume son faire mieux de le à Il fut surnommé savoir qui,sans être bien étendu, était au-dessus de celui qu'onpossédait néral gédu dans ces temps-là; car, à l'exception clergéet des moines, très peu de personnes savaient Beau-Clerk à cause son lire et écrire. même Ce roi,bien difl'érentde qui avaient étaient mesures surtout opprimé le fait haïr,avait su sages gagné et les père et de son frère peuple et, par suite,s'en son modérées. cœurs par des qui lui avait s'en faire aimer de Mais ses ce qui étaient sujets, J64 — en une — grande majoritéSaxons, c'était son union avec cendait Mathilde,quidesvertueuse,nommée princesse du roi l'appelait que Côte de Fer. On Edmond saxon la bonne reine Maud, abréviation ne de Mathilde. Henri avait d'avoir des sa hauteur un filsunique,Guillaume,qui,loin rendait odieux par On lui avait souvent aimables,se qualités et son arrogance. dire,quand il n'avait que seize ou serait roi,il enlèverait à dix-sept ans, que, lorsqu'il et leurs bœufs et les tous les Saxons leurs chevaux entendu encore forcerait de s'atteler à leurs charrues pour labourer eux-mêmes leurs terres. princeet sa sœur Adela avaient accompagné die leur père dans une expédition qu'ilfit en Normaninsurrection soulevée contre où l'appelait une lui par son frère Robert. Quand il l'eut répriméeet à lui jurerfoi et hommage, obligéles barons normands Ce comme à leur suzerain et maître, Henri se préparaà retourner triomphalementen Angleterre. A cet effet, on équipa magnifiquementdes navires pour lui et sa suite. et Adela Guillaume devaient faire la traversée navire que leur père ; mais, retardés par les fêtes qu'on leur donnait, ils n'étaient pas où le navire du roi mit à moment au prêtsà partir sur le même capitaineFitzstephenmit navire la « Blanche-Nef» à leur disposition son qu'il Ils s'yembarquèmarche disait avoir une rent rapide. de rattraperbientôt le avec joie dans l'espoir la voile de Harfleur. Le vaisseau du roi. Plus de trois cents personnes appar- — who jects, a virtuous descendant 165 -- mostlySaxons, was his union with a Matilda,who was princess named of the Saxon king, Edmund Ironside. to call her the good Queen Maud, this were , They used beingthe abbreviation of Matilda. who far William Henry had an only son amiable qualities, from possessing rendered himself and arrogance. odious by his haughtiness He had often been heard to say, when as yet only sixteen he should be king, he or seventeen, that, when , would oxen , , take away from the Saxons their horses and and would force them to yoke themselves to ploughsto tilltheir lands. This princeand his sister Adela had accompanied their father on a expedition to Normandy, where called by an insurrection raised against he was him he had put it down by his brother Robert. When Barons swear and made the Norman mage and hofealty to him as their lord and master, Henry prepared to return to England in triumph. To this fitted out for himself effect, splendidly shipswere their and his suit. William on and board the same Adela to have were shipas crossed the sea their father;but, being givento them, they delayedby the entertainments not ready at the time the king's were shipset sail from Harfleur. CaptainFitzstephen put at their his disposal White-ship, which, he said^was a vessel. They cheerfully fast sailing embarked on board of her, expecting to overtake the king's soon ship. More than three hundred persons belonging "' " — 166 — et de plus nobles familles d'Angleterre Normandie les y accompagnèrent. Pour passer agréablementles quelquesheures que devait durer tenant la aux distribua du traversée,on et l'équipage Ton ne et d'amusements danses vin aux s'occupaque de toutes hommes de de chants,de sortes. de la nuit, Guillaume Cependant,à l'approche recommanda au capitainede presser la marche du navire, pour phen fît mettre ne pas faire attendre le roi. Fitzstetoutes voiles dehors. Mais les matelots à demi et le pilote, ger ivres,ne pouvaientbien diri- le navire,qui échoua bientôt sur un rocher. Un choc terrible frappad'épouvanteles passagers et En un instant les lamentations et les l'équipage. succédèrent aux cris de désespoir chants joyeux et aux danses. L'eau montait à vue d'œil et une mort reur inévitable, apparut dans toute son hormalheureux aux qui se trouvaient à bord. Le princeet quelquesseigneurs se jetèrent pitamme précidans un tion petitcanot, la seule embarcaqu'on pût mettre à la mer. Ils se dirigeaient la terre quand Guillaume vers qui,au milieu de la avait pour un moment consternation générale, blié oureconnut rants sa voix parmi les cris déchisa sœur, qui se faisaient entendre sur le navire. Il ne affreuse , voulut pas l'abandonner à une mort aussi cruelle et de virer de bord et de se rapil ordonna au pilote procher navire pour la faire descendre dans le bateau. Mais il ne fut pas plustôt à côté du navire du qu'un grand nombre pour échapperà la mort d'infortunés s'y élancèrent qui les menaçait. La frêle 467 — noblest to the few England and Normandy order to beguile the tedium families in accompaniedthem. of the — In which hours the voyage was to last, and the ship'screw dancing passengers thoughtof nothing but singing^ and amusing themselves in every possible way. commended However, at the approach of night,William rethe captainto press on rapidlythat they may not keepthe king waiting. Fitzstephen wine was distributed to the sailors all sails out; but the half drunken could not properly direct the ship,which and pilot ordered struck soon the crew on and a rock. A passengers. shock terrified frightful Suddenly the joyous changedinto lamentations and shrieks songs were fast rushing in; a of despair. The water was dreadful,an inevitable death its horrors to all on presenteditselfin all board. prince and several lords threw themselves in a littleboat,the onlyone that with precipitation could be put to sea. their They were directing towards the land,when William who, amidst course had for a moment, forthe general gotten consternation, his sister, recognizedher voice among the cries which were heard on the ship: heart-rending he was unwillingto abandon her to so cruel a death and ordered the pilotto turn back and near the shipto take her in the boat. But it was no sooner of the along side the vessel than a great number unfortunate peopleon board rushed into it,in order to escape the death with which theywere threatened. The , 168 — — embarcation,impuissanteà soutenir tout à coup et disparut avec s'enfonça poids, tous ceux qui péritce jeune un tel y avaient cherché leur salut. Ainsi princedans sa dix-huitième année. Peu de moments à son tour,entraîla « Blanche-Nef» s'engloutit nant après, elle tous les malheureux avec qui étaient à bord. Au milieu homme, en de se des au-dessus cramponnant au mât avait survécu eaux, désastre. C'était de désolation scène cette boucher à qui paraissait cet effroyable de Rouen, nommé rold,qui,grâceà sa force et peut-êtreaussi avait pu se de buffle qui le couvrait, vêtement sur un Béà un tenir sou- Teau. \ matin, des pêcheursaperçurent cet Le lendemain et le délivrèrent homme seul un de cette positiondangereuse. Fitzstephen, capitaine que le avait reparu à la surface de aprèsde grandsefforts, lui au mât, Teau et que, s'étant cramponné comme Il leur raconta il aurait pu apprisque égalementéviter la mort ; mais qu'ayant avaient péri et se le princeet sa sœur vait n'ade leur mort, ce malheureux pas voulu leur survivre. Il n'avait prononcé que paroles: « Malheur à moi! » et, replongeant croyant la ces cause il n'avait alors dans les flots, En nouit; enfants,le roi s'évadit que, depuisce jour,on ne Ta jamais apprenant la et Ton vu plusreparu. mort de ses {Historique.) sourire. RÉSULTANT 68. AVANTAGES DES LANGUES La connaissance d'une DE L'ÉTUDE ÉTRANGÈRES. langueétrangèreet la mé 169 — to bear such frail craft, unable The — stantly weight,in- a with allthose who had disappeared this young looked for safety in it. Thus perished in his eighteenth after, prince year. A few moments the White-ship went down in her turn drawing sank and " '^ with her all the unfortunate In the midst who of this calamitous board. on were scene one man to the mast which appearedabove alone,by clinging the water, had survived the dreadful disaster.This was a butcher of Rouen, named Berold,who, thanks to his and perhapsalso strength he with which up He a buff garment covered,had been able was to keep the water, before he reached the mast. on The man to next fishermen morning some and delivered him from this perceived this perilous situation. that told them after great captain Fitzstephen, had reappeared at the surface of the water efforts, and that,having,like himself,clungto the mast, he could have equally avoided death ; but that,on hearingthe princeand his sister had perishedand himself to be the cause of their death, the believing unfortunate onlyuttered did not wish to survive them man the words, " Woe : he to me! ''.and, ging pluninto the waves, was seen never again. On hearing of the death of his children, the king and it is said that,from that day,he never fainted, was to smile. seen 68. BENEFITS ,0F The {Historical.) ARISING FOREIGN knowledge of FROM THE STUDY LANGUAGES. a foreignlanguageand le the — thode à comparative — Taide de présententde nombreux branche 170 on laquelle Tacquiert avantages propres à cette d'instruction. 1° L'étude d'une seconde langue est favorable à l'activité mentale; elle donne de la justesseà la le mettant en contact en pensée,développel'esprit habituel avec des grandsécrivains, les œuvres cultive la mémoire, fortifiele jugement et forme le goût matières littérairespar l'analyse bien en d'ouvrages écrits. 2^ Cette étude l'initieau enrichit le vocabulaire de l'élève et talent de la compositiondans la langue maternelle en l'obligeant à chercher des mots, des de phraseset des figures à tournures équivalents des auteurs qu'il traduit,en même ceux temps que à ces auteurs lui enseignent les beautés particulières du ce qui constitue la clarté,la force et l'élégance style. et le notre attention sur la nature 3° Elle appelle mécanisme du langage, tante et,par la comparaisonconsde deux idiomes, elle nous enseignela grammaire Ainsi, généraleet la grammaire particulière. d'une seconde langue aide à en la connaissance blance apprendred'autres^d'abord à cause de la ressemqui peut exister dans leur etymologicou ensuite à cause des dans leur système grammatical, dont on s'est fait une habitude dans études spéciales cette premièreacquisition. dans l'esprit A"" Elle tend à graver profondément les sujetsque traitent les auteurs étrangerspar la scrupuleuseattention qu'exigela traduction et par — 172 — les répétitions qui sont nécessaires pour fixer leurs dans la mémoire. expressions 5^ La lecture d'ouvrages en languesétrangères étend notre connaissance en liarisant fami- nous le caractère avec et le de l'homme degréde les coutumes particulier, civilisation de peuplesquivivent dans des latitudes différentes. Elle révèle des idées nous et des sentiments des locutions n'ont la exprimés par dans point d'équivalents 6® Le habituel commerce tend à détruire les avec qui nelle. langue mater- les auteurs préjugésnationaux gers étranen nous sanctionnés présentant,comme par des sociétés de conduite,de morale et de des principes éclairées, été différents de ceux avons politique que nous seuls raisonnables. à regardercomme accoutumés lement Il nous préservede Terreur qui attribue universeldes goûts,des sentihumaine ments à la nature et des opinions qu'ànotre quin'appartiennent siècle et à notre pays. Il nous rapprochede la vérité divers points de vue des faits sous par Texamen Gt fait disparaître ce mépris que conçoivent pour les tend dont la sphère d'action ne s'éautres nations ceux , pas au delà des limites resserrées de leur propre expérience. gères pratiquedes langues étranintellectuelles multipliele savoir et les jouissances connaissance 7^ La en les nous ouvrant les arts sciences, de nouvelles et la littérature et sources en dans étendant de communication avec nos semblables; moyens elle est enfin l'instrument à l'aideduquelon peut se nos 173 — which repetitions 5° are — their necessary for fixing in the memory. The readingof works extends us pressions ex- in foreignlanguages with man, by familiarizing our acquaintance with the peculiar customs and character, degree of civilization of nations latitudes. It reveals to us which conveyedby phrases in the mother 6^ Habitual who live in different ideas and have no ments senti- lents equiva- tongue. communion with foreignauthors national prejudices tends to destroy by presenting to us, as sanctioned by enhghtenedcommunities, of conduct,morality and politics, different principles to regard as from those we have been accustomed It guards us from the error correct. exclusively which attributes universally to human nature tastes, which belongonlyto our age and opinions feelings and country. It bringsus nearer to truth by the consideration of facts in various points of view,and does away with that contempt for other nations which is often entertained by those whose sphereof action does not extend their own beyond the experience. narrow limits of 1^ The practical knowledgeof foreignlanguages learningand intellectual enjoyments, multiplies in the sciences, sources the by openingto us new and by extendingour arts and literature, means of communication with in short the instrument our with fellow-creatures : the aid of which |0. it is we 174 — tenir au industrielle des à avantage par sociales et les de unir le principes, bonheur des réclame. qui sur peuples des en la mutuels FIN. et un modernes; temps les réformes dépensées enfantera peuvent du elle nale internatio- résulter, paix et lement généra- civilisées, communauté lesquelles et nations était opérera La doit elle Si communication Thumanité que scientifique services problème grand qu'elle institutions des par La elle politique, les toutes commun. est c'est chez les vie peuples. autres cultivée tendrait la de courant — monde. reposer seule le i75 — follow can of cultivated to countries. other all among unite them scientific political, the progress — mutual by If civilized modern times effected the The communion must result institutions people : and it social on the thoughts it, which peace shall and the its the END by the world. of shall be humanity. principles^, give ternationa In- problem that means alone tend benefits. great and res,t can of it would claimed reforms of from through generally were nations is is it services communication industrial and birth happiness which to the of the INDEX Classification Introduction. L'art de 1. 12 L'art d'entendre 22 Observations et conseils 30 L'espritdans l'enfance. Le 3. Simplicitérustique pain d'un 4. Leçon 5. Vengeance . 38 . 38 enfant d'un à 40 mère sa 42 éléphant qui allègetous 6. Ce . chaud 2. 44 les fardeaux 10. .' Dispute conjugale Le jugement téméraire L'abnégation Orgueil et pauvreté 11. Le 12. menteur, victime L'agneau étourdi Le chien d'Ulysse 7. 5 lire 46 48 . 8. 9. 13. 14. de voleur trois 16. Les 18. Le mérite 19. 20. Le 21. L'ambassadeur 22. Les 25. A fermier quelque 29. A 31. 62 bon 66 réussi XIV XIV 78 appréciépar M«»« 80 de Saxe 80 imberbe et le de la corpulence boulanger et l'homme chose 82 de malheur condamné sans de charbon 82 84 loi 84 est bon 86 jugement 86 de l'enfer 88 filiale récompensée chat de Sé78 fournisseur 28. Piété 56 mensonge 60 Louis inconvénients Louis 27. Le son grenadieret le maréchal 23. L'Irlandais 30. de 72 demi de vigné Corregio 26. 54 gâteaux. portraità Le 54 plaisanterie 17. Le 24. 52 pommes Le 15. Mauvaise 50 bon . rat L'empereur Aurélien L'Anglais et le barbier 90 90 , français. 92 95 INDEX Classification Introduction. 5 L'art de lire 12 L'art d'entendre 22 observations Preliminary advice and 35 ....... Wit in childhood 39 2. Hot bread 39 3. Rustic 4. Lesson 1 . 5. The simplicity of child a of revenge 41 to her 43 mother 45 elephant an 8. lightensall burthens A conjugaldispute The rash judgment. 5i 9. Self-denial 53 6. 7. 10. 47 "What and Pride 55 poverty of robber 11. The 49 apples 55 liar,victim of his lie 13. The giddy lamb 14. The dog of Ulysses Mischievous 15 sport 57 The 12. 61 63 , , 67 . three The 16 cakes 73 . picturehalf good 17. The 48. merit The of Lewis half bad. and XIV appreciatedby 79 M^^^^ de Sé- vigné 79 20. Gorregio The grenadier and 21. The beardless 22. The inconveniences 23. The Irishman 24. The farmer and 25. It is bad wind 26. Lewis 27. A 28. Filial 19. a XIV of Saxe 81 of 83 corpulence 83 the baker and the 85 lawyer that blows condemned 85 nobody good without a 87 trial 87 ...... for hell 89 piety rewarded Tit for tat 30. The emperor The marshal ambassador coal contractor 29. 31. 81 91 . 91 Aurelian Englishman • and the French barber • • ^3 93 178 — 32. 33. empereur, Scott Walter 3i. Dîner 35. Un chou Joseph 40. Les 41. Le 43. S8 98 100 d'un fils 100 Vernet 102 qui leurs maris 102 compatissante 104 sauvent et la dame mendiant roi et le marmiton et le 46. Présence bien vient IV 50. Henri 51. Les 52. Action trois 108 . 110 veau * . . 112 . profitentpas de 118 120 Pépin. ce 54. 55. Les 56. La tu voudrais 122 qu'on te fît . . . 124 . filial livres 57. 58. Le 59. Excès 60. Ce 61. L'honnête C2. Une des trente 132 136 138 confiance qu'on gagne 126 130 peste parmi les animaux filial Bel exemple d'amour de 116 questions que Sacrifices de l'amour combat 114 et le paysan hardie deux 112 dormant en acquis ne à autrui 53. Fais 106 impériale mal 49. Biens fils. d'esprit 47. Bonhomie Le bon efl'ortd'un navet 106 petitenégligence suites d'une 44. Noble 48. rendu un corsaire et demi femmes Les 45. Le 96 monstre 39. 42. Le 96 marché dévouement 38. Beau 94 forge . prêté pour Le de et le mendiant à bon corsaire 36. A 37. souffleur Un — 140 à être soigneux matelot 142 146 vocation 150 6S. Conjugaison des verbes 154 64. Courage 65. Le 66. Le talent c'est de manque du ?')7.Mort U8. et désintéressement de l'argent vers prince Guillaume Avantages résultant de l'étude des langues étrangères. 156 158 160 162 168 LIBRAIRIE LAROUSSE, Succursale Envoi franco au mandat-poste françaisou international» d'un COMMERCIAL L'ANGLAIS Nouvelle méthode formules t^mcs, correspondance, expliquant les expressions, de de Montparnasse, PARIS rue Écoles,58 (Sorbonne). des rue : reçu 17, de commerce, de Bourse, etc. ; par Vocabulaire d'un^ change, professeur. 5e édition, augmentée de français-anglaiset anglais-français,et d'une CtÀ'te commerciale *'. *. l'A ng le teri^e. 2 fr. 50 •?/ CsiYionné,2 ïr.',relié toile Ch. Brown, — . COMMERCIAL L'ALLEMAND méthode Nouvelle pratique, enseignant de Bourse, commerce, de Vocabulaire Becker, — politique. 65 gravures. vol. Un de Biographies. 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