Revue de Presse Avril 2015 - Ordre des experts comptables
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Revue de Presse Avril 2015 - Ordre des experts comptables
Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables Marseille-PACA REVUE DE PRESSE Avril 2015 La Provence Le Club de l’économie vendredi 27 Mars 2015 Vendredi 27 Mars 2015 www.laprovence.com La formation professionnelle C L’Afpa recevait hier dans son centre de formation de La Treille le Club de l’économie de "La Provence". ’est avec beaucoup de préLE TÉMOIGNAGE de Jean-Marie NAUTE cision que Jean-Luc Le Clech, directeur régional de l’Afpa en Paca, a détaillé la réforme de la formation professionnelle, instituée depuis la loi de mars 2014. Une législation méconnue, mais qui concerne pourtant l’ensemble des salariés ; un million de personnes ont ainsi déjà créé leur compte personnel de formation, institué à la place de l’ancien DIF (droit individuel à la formation) par le nouveau texte depuis le 1er janvier. Les salariés mais aussi les demandeurs d’emploi, peuvent bénéficier de 150 heures de formation, un droit qui s’acquiert au fil de la carrière, et se réacquiert une fois qu’il a été utilisé. "25 000 personnes ont déjà pu bénéficier du compte personnel de formation" précisait quant à lui Rémi Bordet, directeur général adjoint de l’Afpa en charge de l’application de la réforme. Auparavant, la formation professionnelle était régie par la loi Delors, votée en 1971, et émanant d’un accord entre partenaires sociaux. Car en France, c’est depuis toujours l’affaire des salariés et de leurs patrons, a insisté le directeur régional, et la loi de 2014 ne fait pas exception. Le texte, sur lequel la CGPME avait émis de fortes réserves, prévoit ainsi "davantage de droits pour les salariés, d’obligations pour les employeurs et une fiscalité allégée en contrepartie". La cotisation des entreprises, représente désormais 1 % de leur masse salariale, contre 1,6 % auparavant. "Et surtout elles ont l’obligation de former et pas de payer, alors Construire des parcours qualifiants avec les DRH Olivier Vandalle, directeur des Ressources humaines, Jean-Luc Le Clech, directeur régional et Rémi Bordet, directeur général adjoint en charge de la réforme, hier matin à l’Afpa. / PHOTO P.N. qu’avant certaines s’exonéraient de former leurs salariés sous prétexte qu’elles payaient" explique Jean-Luc Le Clech. Mais c’est sur l’esprit de la réforme, qu’a insisté le directeur régional. "Avec la création du compte personnel de formation le citoyen devient acteur de son projet" précise le directeur régional. D’autant que la réforme ne s’arrête pas là ; comme l’a indiqué Rémi Bordet, la nouvelle loi instaure également un conseil en évolution professionnelle à chaque salarié, assor- ti d’un entretien professionnel obligatoire. "Le salarié doit être reçu tous les 2 ans par son N+1 pour faire le point sur sa carrière, c’est une obligation légale". Cinq opérateurs ont été en outre officiellement désignés pour accompagner les salariés dans leur orientation, dont Pôle emploi, les Missions locales ou encore l’Apec. Les organismes collecteurs agréés ont quant à eux pour mission d’aider les entreprises à mettre en œuvre la réforme. Mais attention, toutes les Jean-Marie Naute, directeur des Ressources humaines de la Cepac (Caisse d’Épargne Provence Alpes Corse), et fort d’une solide expérience dans sa profession, apportait hier sa vision de la formation professionnelle. "On n’insiste pas assez sur l’intentionnalité des employeurs. À la Cepac nous avons le souci de gérer la diversité ; beaucoup de salariés sont entrés autodidactes il y a 30 ans et se retrouvent face à des jeunes qui ont bac + 5, il faut gérer cette diversité." Pour ce responsable de quelque 2 800 collaborateurs, le vrai mérite de la réforme, c’est de rendre obligatoire l’accompagnement de la formation des salariés. La banque provençale, qui consacre 7 % de sa masse salariale de 110 M¤ à la formation professionnelle, soit bien plus que ce que prévoit la loi, compte 6 personnes au sein du service des ressources humaines, entièrement dédiées à cette fonction. "Elles sont en charge de la logique de formation, de la construction de parcours qualifiants, cela peut être des aspects réglementaires, ou du business pur". Dans l’édification de ces plans de formation individualisés, Jean-Marie Naute considère que "l’entretien professionnel est structurant" et permet de se rapprocher de partenaires formateurs, comme l’université par exemple. Le professionnel met aussi en garde contre le tout digital, qui doit à ses yeux s’accompagner d’un vrai dialogue "aujourd’hui on est passé d’une logique de formation descendante à une communauté de culture de travail partagée". M.-C.B. formations ne sont pas éligibles au CPF, des listes régionales ont été établies par les organismes collecteurs. Enfin le nombre d’heures financé peut aussi être complété par la Région, dans le cadre d’un projet professionnel cohérent. Rémi Bordet citait ainsi deux exemples, dont celui d’une titulaire d’un CAP vente, qui a pu bénéficier de 450 heures pour travailler de façon durable dans une plateforme d’appel. M.-C.B. Ils étaient présents Afpa : Jean-Luc Le Clech (directeur régional), Fabrice Marion (responsable de la communication), Henri Azenag (directeur du centre Marseille-La Treille), Olivier Vandalle (DRH), Remi Bordet, directeur général adjoint en charge de la formation professionelle), Chantal Vuthan (directrice relations stagiaires) ; AMU : Basile Sircoglou (vice-président entreprises et partenariat), Evelyne Marchetti (vice-présidente orientation et insertion professionnelle) ; Cepac : Jean-Marie Naute (directeur ressources humaines Paca) ; Ordre Experts Comptables : Mohamed Laqhila (président) ; CR Commissaires aux Comptes : Farouk Boulbahri (délégué à la communication) ; Grand Port Marseille : Laurent Grimaldi (chargé de communication) ; Institut Paoli-Calmettes : Carole Pascal (responsable collecte fonds privés) ; Pôle emploi : Anne Branchereau (responsable communication) Jean-Marie Rossich (directeur appui réseau) ; Orange Sud-Est : Fabien Finucci (délégué régional) ; La Poste : Laurent Mirallès (responsable presse PACA) ; ISMC : Bruno Charbonnier (directeur général) ; Kedge : Françoise Lassalle-Cottin (directrice programmes) ; Point P : Didier Molet (grands comptes). Pour La Provence : Marice-cécile Bérenger (journaliste), Florence Cottin (journaliste), Cécile Muffat (régie publicitaire) Jean-Charles Guidicelli (régie publicitaire) et Caroline Manelli (régie publicitaire). Les partenaires du Club de l’économie de "La Provence" autour de Jean-Luc Le Clech, directeur régional de l’Afpa. / PHOTO PATRICK NOSETTO La Provence vendredi 27 Mars 2015 Le Club de l’économie Vendredi 27 Mars 2015 www.laprovence.com à la portée de tous les salariés? L’occasion d’expliquer à l’ensemble des partenaires l’enjeu de la réforme mise en place depuis le 1er janvier L ’accès de tous les salariés à la formation de leur choix tout au long de leur carrière : un doux rêve ou une nécessité rendue possible par la loi ? Hier les membres de l’Afpa ont répondu aux partenaires du Club de l’économie de La Provence, concernant la réforme de la formation professionnelle. Car si l’idée est de "permettre à la personne de bénéficier d’une formation qui corresponde à un objectif d’évolution personnelle", comme l’a indiqué Rémi Bordet, en charge de son application, c’est aussi l’opportunité, pour les entreprises, "de gagner la bataille de la compétitivité, en investissant dans la formation de ses salariés". Mais les besoins des salariés seront-ils les mêmes que ceux de l’entreprise ? Basile Sircoglou, vice président d’Aix-marseille Université en charge des entreprises et partenariats, interrogeait ainsi "un salarié qui voudrait aller vers LES RÉACTIONS Laurent Miralles / La Poste "C’est le marché et l’environnement qui requièrent de la formation professionnelle et de la montée en compétence. Avec une politique d’emploi pérenne, sans plan social, sans licenciement économique, et dans un environnement économique extrêmement mouvant, la formation professionnelle des salariés et le management des compétences sont des priorités pour La Poste. Que des listes de formation soient disponibles en fonction des postes occupés semble pertinent. Les formations doivent en effet servir à la fois l’employabilité de chaque collaborateur et le bon fonctionnement de l’entreprise. La priorité dépend du chemin à parcourir entre le métier actuel et le métier de demain. Pour un facteur, la priorité peut être la polyvalence, pour un conseiller financier davantage la spécialisation." 25 milliards, c’est le Mohamed Laqhila / Ordre des experts comptables marché de la formation professionnelle. un bloc de compétence ne correspondant pas au métier qu’il est en train d’exercer risque d’avoir du mal à être financé". De plus, comment les entreprises, les plus petites d’entre elles en particulier, s’organisent-elles, lorsqu’un salarié est en formation ? Si dans le cadre du Compte personnel de formation, les organismes collecteurs de fonds finançant la formation professionnelle peuvent prendre en charge le salaire du collaborateur, Farouk Boulbahri, au nom des commissaires aux comptes, soulignait la difficulté pour de très petites entreprises, comme les restaurants par exemple, à voir partir l’un de leurs salariés en formation. "C’est sur l’évolution des modes de formation que l’on doit s’orienter" estimait Jean-Marie Naute, directeur des Ressources humaines de la Caisse d’épargne Provence-Alopes-Corse. Aujourd’hui de plus en plus de formations se font ainsi à distance, comme en témoignaient différents partenaires. "Ici nous formons des Le centre de La Treille abrite différents ateliers où les formations sont dispensées dans des conditions réelles. personnes sur des postes à souder virtuels et à la Belle-de-Mai sont implantées des start-up leader en matière de jeux pédagogiques", argumentait le directeur régional de l’Afpa. Mais au-delà du développement du e-learning, qui permet à un salarié de se former sans quitter son entreprise, la mise en œuvre de la réforme de la formation professionnelle passe sans doute par le dialogue social. "La loi fournit des outils. Les chefs d’entreprises ont conscience que la formation c’est un investissement et le salarié doit être dans une logique de co-investissement", estime le directeur adjoint en charge de la réforme. Mais comme l’indique le directeur régional Jean-Luc Le Clech, la formation professionnelle est aussi un marché de 25 milliards d’euros, qui attire de nombreux acteurs, et c’est peut-être cette concurrence qui permettra son développement, auprès d’un maximum de salariés. Marie-Cécile BÉRENGER LES COMMENTAIRES / PHOTO M.-C.B. de Jean-Marie ROSSICH et Fabien FINUCCI L’emploi store sera lancé en juin Dans son plan stratégique "Pôle emploi 2020", l’organisme a prévu différentes modalités d’accompagnement comme l’a précisé Jean-Marie Rossich son représentant. "Nous allons proposer des modalités guidée, renforcée ou spécifique aux jeunes pour avoir au final un accompagnement global. Pour être dans l’esprit de la loi, nous avons enclenché un processus de personnalisation. Avec l’entrée en vigueur du compte personnel de formation, tous nos conseillers vont bénéficier d’une formation pour renforcer leur compétence sur la personnalisation de l’accompagnement." Aujourd’hui, Pôle emploi insiste sur l’importance du numérique et va proposer de nouveaux services en ligne qui vont permettre aux personnes de monter en compétences mais aussi d’être acteur de son sort. Pôle emploi mise aussi sur un nouveau concept l’"emploi store". Ce dispositif, qui sera actif dès le mois de juin, proposera des services et des applications innovantes dédiés aux demandeurs d’emploi. On devrait y trouver des Serious game et des MOOC (cours en ligne). Déjà, une première collaboration a été lancée avec Orange qui bénéfice du coup, de deux MOOC sur des métiers proposés par le groupe et notamment celui de web conseiller. Orange, justement qui n’a "pas attendu la réfor- me" de la formation professionnelle comme le soulignait Fabien Finucci, son délégué régional. "6,5 % de la masse salariale sont consacrés à la formation. C’est un secteur très bien structuré. Nous avons 37 écoles de métiers qui couvent aussi la filière réseau que distribution et bien d’autres encore. L’an dernier, Orange a lancé la "Digital Inside". Ce programme interne qui veut accélérer la digitalisation du groupe, compte un volet formation : la ’Digital Académy’. Cette dernière mise sur la formation pour apporter un socle commun à tous les salariés. En partenariat avec l’Afpa, nous avons pu mettre en place, pour certaines formations, une plateforme de e-learning. Ce sont des classes virtuelles où il peut y avoir des prises de paroles à distance. Depuis le lancement, 65 000 salariés de l’entreprise ont déjà reçu le passeport digital, une certification qui vient clôturer la formation. Autre point important, chaque personne qui intègre une boutique du groupe doit, au préalable, suivre 7 semaines de cours." Et de conclure : "On parle formation professionnelle mais nous sommes aussi sensibles à l’apprentissage. Nous accueillons 5 000 alternants chez Orange ce qui représente 1 % des alternants en France." "Pour les experts-comptables, cela va représenter beaucoup de travail car on est dans une région constituée par un tissu de PME et TPE. On va les accompagner. On note aussi que les entreprises qui se portent bien sont celles qui ont toujours considéré la formation comme un moteur." Evelyne Marchetti / AMU "Concernant la formation professionnelle, est-ce que tous les employés vont être au même niveau d’information ? Est-ce qu’on ne va pas être trop sélectif, s’il y a trop de demandes ? " F.C. Florence COTTIN L’Afpa, premier opérateur de formation professionnelle en Paca De gauche à droite : Olivier Mouroux, directeur de l’ingénierie et des formations, Chantal Vuthan, directrice relations stagiaires, Michel Chaumette, directeur du développement commercial, Fabrice Marion, directeur de la communication régionale, Jean-Luc Le Clech, directeur régional, Afpa Paca et Olivier Vandalle, directeur des Ressources humaines. / PHOTOS DR L’Afpa est une entreprise du champ de l’économie sociale et solidaire qui forme à près de 300 métiers en France dont 130 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans les neuf centres de Paca, 600 professionnels de l’Afpa proposent des formations adaptées aux besoins de tous les actifs (demandeurs d’emploi, salariés en CDI, CDD, etc.) et des entreprises de la région dont une large palette de formations réglementaires indispensables pour le perfectionnement des salariés. Directeur régional de l’Afpa depuis 2010, Jean-Luc Le Clech, est aussi membre au niveau national du comité de direction générale et il préside l’Association des anciens stagiaires de l’Afpa. La Direction de l’ingénierie et des formations, dirigée par Olivier Mouroux, supervise la mise en œuvre des enseignements et encadre l’activité des formateurs. Elle assure l’évolution pédagogique des formations en lien avec l’actualité des métiers pour permettre la prise en compte des besoins des entreprises, des financeurs de la formation (dont majoritairement le Conseil Régional) et des publics accueillis. Elle adapte une partie des formations de l’Afpa aux exigences nouvelles liées à la loi sur la réforme de la formation professionnelle notam- ment en proposant au public de suivre une partie des formations sous forme de modules et très bientôt en e-learning. La direction du développement commercial, sous la responsabilité de Michel Chaumette a pour mission d’accroître les partenariats avec les entreprises et les branches professionnelles dans toute la région afin de permettre aux collaborateurs des entreprises (Grands groupes, PME, TPE) d’acquérir ou de renforcer leurs compétences. Une équipe de proximité au service des entreprises et des salariés propose une offre de formation adaptée et modularisée, qualifiante ainsi qu’une expertise, notamment en matière de conformité réglementaire. La direction des Relations Stagiaires, dirigée par Chantal Vuthan est en charge de l’information des candidats sur les formations, leur recrutement, leur inscription et le montage des dossiers de financement selon leur statut. Ces équipes, présentes dans les neuf centres, sont en mesure d’informer le public sur les nouvelles possibilités d’entrer en formation depuis l’entrée en vigueur de la réforme de la formation. La direction des ressources humaines confiée depuis septembre dernier à Olivier Vandalle conduit la politique de recrutement des salariés de l’Afpa et du développement de leurs compétences. Elle a mis en place dès le début de l’année l’information interne sur les dispositions prévues par la nouvelle loi (Compte personnel de formation, le Conseil en évolution professionnelle et l’entretien professionnel). La direction de la communication, dirigée par Fabrice Marion assure la communication interne et externe de l’Afpa en Paca. À ce titre, elle remplit des missions d’information du grand public et des entreprises sur le dispositif de formation et des services proposés par l’Afpa et sur sa mission d’utilité sociale Méridien Mag Jeudi 2 Avril 2015 La Tribune Vendredi 13 Mars 2015 Nice Matin Lundi 20 avril 2015 Club de l’économie LeJeudi club23deavril l’économie 2015 Quand les métiers du bâtiment Point.P accueillait hier le Club de l’économie de La Provence sur le salon Novibat qu’il organise autour des innovations C ’est dans le cadre du salon Novibat, qui se tient encore aujourd’hui au Parc Chanot, et dont il est l’organisateur, que le spécialiste de la vente de matériaux aux professionnels du bâtiment Point.P accueillait hier le Petit déjeuner mensuel du Club de l’économie de La Provence. Intitulée "les enjeux du digital dans les métiers de la filière du bâtiment" la rencontre promettait d’être riche, tant ce secteur d’activité, qui peine à amorcer une reprise, est traversé par la révolution du numérique. "On a souvent des idées reçues sur le maçon, avec sa truelle à la main ! Il faut savoir que 70 % de nos clients sont équipés de smartphones !" lançait en préambule Christian Pascal, directeur général de Point.P Paca. Un chiffre très bien illustré par Vincent Parisot responsable de la communication d’Orange, "Nous constatons beaucoup d’échanges de données sur les chantiers ; les artisans envoient par exemple une photo à leur Les présents "Beaucoup d’échanges de données ont lieu dans le monde du bâtiment." client, les visioconférences sont organisées..." Pour autant l’enjeu du numérique, pour ce géant du bâtiment, ne s’arrête pas là ; Olivier Waldin, directeur marketing client donnait ainsi "en direct" une démonstration des services aujourd’hui proposés en ligne aux artisans, à travers le programme Avantagespro. Une batterie de logiciels permet ainsi aux chefs d’entreprises de bénéficier, en quelques clics, d’un devis en ligne, mais aussi d’une formation pour obtenir le fameux RGE (pour Reconnu garant de l’environnement) ou même d’une offre de chantier. "Un devis habituellement c’était 7 heures de travail", expliquait le spécialiste après avoir finalisé une offre en quelques minutes, ta- Les partenaires de La Provence ont répondu présent à l’invitation de Point.P pour ce petit déjeuner du Club de l’économie. rifs précis et matériaux détaillés compris. Deux ans après avoir lancé la formation RGE auprès de ses clients, Point.P comptabilise 7 500 artisans formés et pas moins de 1 200 dossiers déposés pour obtenir le label. Quant à la collecte de devis en ligne, elle représente un potent i e l i m m e n s e puisqu’aujourd’hui "2 millions de demandes de particuliers transitent par internet, ce qui représente 20 % du marché, alors qu’aux États-Unis 50 % du marché passe par internet" précisait encore le professionnel. Autant dire que face à cette évolution de la profession, Point.P entend bien demeurer un acteur majeur de la filière, en prenant lui-même le virage du numérique et des services. "Nous disposons d’un réseau 2millions de demandes de devis de particuliers transitent par internet. de 88 commerciaux en Paca habitués à vendre des produits plutôt que du service. Désormais leur travail évolue, ils doivent convaincre le client de l’intérêt à s’inscrire dans le programme", explique Christian Pascal, confiant au passage qu’une grande campagne de pré-inscription est mise en œuvre pendant le salon Novibat en partenariat avec une PME aixoise, visant à intégrer 1 000 nouveaux clients dans le programme Avan- tages pro. "Le monde du bâtiment change ; il faut savoir que même Amazone vend aujourd’hui des matériaux", soulignait lui aussi Olivier Waldin dans son exposé, "demain Point.P ne pourra pas rester isolé et doit donc proposer des prestations à ses clients pour les aider à être meilleurs". Un virage d’autant plus nécessaire, pour un groupe comme Point.P, dont la maison mère, Saint-Gobain, fête cette année ses 350 ans, que le profil du client final lui-même, le particulier, a considérablement évolué. "Autrefois la relation client se faisait par le contact humain, il venait dans nos points de vente, il discutait et il achetait. Aujourd’hui les artisans se retrouvent parfois face à des clients qui ont déjà une connais- / PHOTO N.V. sance approfondie des nouvelles techniques disponibles dans l’univers de la construction, et surtout des prix. C’est une relation personnelle qui évolue", résume Christian Pascal. "J’espère que Point P ne deviendra jamais un drive où l’on passe simplement prendre la commande que l’on a réalisée en ligne", s’inquiète toutefois le directeur général de Point.P Paca, qui tient à garder cette relation de proximité avec ses clients, tout en accompagnant les mutations de la filière. "Les artisans n’ont pas toujours conscience qu’il faut évoluer et ici en Paca encore moins qu’ailleurs", analyse le professionnel. L’innovation dans le bâtiment, n’est pas un vain mot. Marie-Cécile BÉRENGER mcberenger@laprovence-presse.fr Ils ont dit: "L’ère digitale oui, mais l’humain avant tout" Henri Azenag, Afpa ; Pascale Tronel, Pôle emploi ; Manuel Ibanez, Compagnie nationale des commissaires aux comptes ; Eric Berton, AMU et Anne Fouchard, IPC. Henri Azenag, directeur de l’Afpa Marseille : "Nous mettons l’accent sur le numérique dans nos formations. La plupart des artisans sont déjà très à l’aise avec, du coup c’est un réel avantage. Par exemple, pour nos formations de niveau 5, nous testons les matériaux grâce à un simulateur d’efficacité énergétique". De l’autre côté du pont, Pôle Emploi veut "aider les artisans à créer leur propre espace recruteur". Pascale Tronel, la directrice adjointe de l’agence de Château Gombert, renchérit : "Nous développons également "emploistore", un dispositif qui permettra de se former chez soi, à n’importe quelle heure et qui devrait voir le jour courant juin 2015". Une bonne idée car "avec l’hyperconcurrence, les recruteurs demandent des profils très qualifiés". Manuel Ibanez, président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, se verrait bien "utiliser un outil comme celui de Point P, comme une banque de données, pour vérifier par exemple que les factures sont bien rentrées". Pour Éric Berton, en charge de la valorisation de l’AMU, il faut "mettre le digital à profit du patrimoine puisque les bâtiments sont vieillissants et qu’on se doit de les maintenir en état". Enfin, "même si l’hôpital digital fait toujours / PHOTOS N.V. partie du domaine du fantasme, nuance Anne Fouchard, responsable communication à l’Institut Paoli-Calmette, une future collaboration devrait permettre de mettre au point des applications afin que les patients puissent s’orienter vers un service ou partir à la recherche d’un autre malade avec qui faire une partie de cartes. Un peu dans le même genre que le réseau social My Hospi Friends". Carine PALMI Éric Berton en charge de la valorisation d’Aix-Marseille Université Hervé Beccaria secrétaire général de la RTM Anne Pierre Timon David responsable communication à l’Institut supérieur de Marseille de La Cadenelle. Éric Magand responsable de la gestion du patrimoine à la Caisse d’épargne Provence-Alpes-Corse Anne Fouchard directrice de la communication de l’Institut Paoli Calmette Carole Pascal Responsable collecte de fonds privés de l’Institut Paoli Calmette Vincent Parisot Responsable communication du groupe Orange Pascale Tronel directrice adjointe agence de Château Gombert de Pôle emploi Joëlle Baranowski responsable pôle communication externe de Pôle emploi Mohamed Laqhila président de l’Ordre régional des experts comptables Manuel Ibanez président de la Compagnie régionale des commissaires aux comptes Henry Azenag directeur du centre de formation de La Treille de l’Afpa Fabrice Marion directeur de la communication de l’Afpa. Laurent Miralles responsable Communication de La Poste Éric Samson Directeur de l'innovation à la Direction courrier de La Poste Christian Pascal directeur général Point P Paca France Valero responsable communication Point P Fabrice Bruno directeur marketing et vente Point P Olivier Waldin directeur marketing client-expert Point P Claude Perrier PDG du groupe La Provence Céline Giacobini du service Promotion de La Provence Henri Cohen directeur commercial de La Provence publicité Cécile Muffat directrice de clientèle La Provence publicité Jean-Charles Guidicelli directeur de clientèle La Provence publicité Carine Palmi, Jean-Luc Crozel et Marie-Cécile Bérenger journalistes. Rendez-vous le 28 mai La date du prochain rendez-vous proposé par le Club de l’Économie de La Provence à l’ensemble de ses partenaires a été fixée au jeudi 28 mai. C’est l’Université d’Aix-Marseille (AMU) qui accueillera cette nouvelle rencontre dans ses locaux. Club de l’économie Le club de23l’économie Jeudi avril 2015 passent à l’heure du numérique dans la filière. L’occasion de battre en brèche les idées reçues sur une profession en pleine mutation L e bâtiment connaît-il des signes de reprise ? Pas vraiment si l’on en croit le directeur général de Point.P Paca, en particulier dans notre région. "L’activité a décroché à l’été 2014 et depuis elle reste en négatif", expliquait Christian Pascal. La construction de maisons individuelles serait ainsi toujours en récession, avec même des taux de -8 % ou -10 % d’activité dans la région Paca. "Cela montre qu’il y a un problème de confiance malgré des taux d’intérêt de prêts immobiliers historiquement bas." Le professionnel espère toutefois des retombées positives à la suite de l’entrée en vigueur de la loi Pinel "plus favorable que le dispositif Duflot en terme de défiscalisation notamment". Toutefois il faudrait attendre 2016 pour constater les effets de ce nouveau texte, pour la construction de logements collectifs notamment. En attendant, reste le marché de la rénovation, toujours actif, qui permet aux entreprises de ti- Après l’efficacité énergétique, la domotique ? Une situation de récession en particulier pour la construction de maisons individuelles. rer leur épingle du jeu, en particulier si elles disposent du label RGE (lire ci-contre). Une analyse que venait conforter le témoignage d’Éric Magand, de la Cepac (Caisse d’Épargne Provence-Alpes-Corse), qui se disait sensible à la démarche de recherche d’efficacité énergétique dans les nouvelles constructions. "D’autant que nous allons mettre en place la norme Iso 50001, nous serons la première banque à nous lancer dans cette aventure, et ce pour l’ensemble de notre parc immobilier". Quant aux particuliers, si Point.P a enregistré en mars et avril une augmentation de 50 % du nombre de demandes de devis, cela reste très variable selon les régions, avec une situation très difficile dans le centre, une belle percée dans l’ouest, mais "En Paca c’est plus compliqué." M.-C.B. Le salon Novibat devrait accueillir quelque 4 000 clients de Point.P mais aussi 400 collaborateurs du groupe. Et si le futur de la filière bâtiment passait par les réseaux de télécommunications ? C’est en tout cas l’idée qui émergeait hier de l’intervention de Vincent Parisot, directeur de la communication du groupe Orange. Non seulement l’artisan d’aujourd’hui et de demain est utilisateur d’espaces privés du cloud, et des terminaux de paiement via son mobile, mais surtout la domotique, autrement dit la gestion de sa maison à distance, fait partie désormais de son métier. "C’est clairement le sujet que nous regardons pour demain, l’avenir c’est ça", expliquait Olivier Waldin de Point.P, " certains de nos clients aujourd’hui, comme les spécialistes des sanitaires et chauffage vont vers ces métiers". L’accessibilité, représente aussi l’avenir, avec un label Handibât en train de voir le jour. M.-C.B. / PHOTO NICOLAS VALLAURI L’efficacité énergétique, au cœur des nouveaux métiers de demain Si la mutation de la filière du bâtiment passe par le numérique, elle est avant tout portée par le fameux label RGE, qui vise à rendre les bâtiments moins consommateurs d’énergie, voire producteurs. "On considère que lorsque cette norme est appliquée, 18 000 ¤ investis permettent d’obtenir 6 000 ¤ de réduction sur la facture énergétique." Aujourd’hui les professionnels ont donc tout intérêt à se former, d’autant, rappelait Olivier Waldin, que "c’est une personne qui obtient le label, donc ensuite une entreprise a tout intérêt à l’embaucher". Point.P développe ainsi une série de logiciels. Dont certains depuis cette année seulement, sont destinés à calculer précisément le coût d’installations visant à rendre un logement moins énergivore, avec en prime les économies qu’elles permettront à ses résidents de réaliser. La Poste, l’a d’ailleurs bien compris, qui se positionne elle aussi sur ce marché, en mettant à profit la relation de confiance dont bénéficie les fac- teurs auprès des habitants d’une ville, d’un quartier. "On sait que le taux de passage à l’acte, concernant les équipements liés à l’efficacité énergétique, après la sensibilisation d’un facteur, sur ce sujet, est de 60 %" expliquait ainsi Éric Samson, directeur de l’innovation à la direction du courrier qui ne compte pas s’arrêter là. "Il faut savoir que 80 % des services vendus demain n’existent pas aujourd’hui. Notre rôle est de les inventer avec les entreprises". Un partenariat pourrait bien d’ailleurs voir le jour entre Point.P et La Poste, à la conquête de ces nouveaux marchés... De nouveaux métiers qui sont pris en compte par l’Afpa, mais aussi Pôle emploi où "nous nous tenons prêts pour le jour où les recrutements seront là en proposant des formations en lien avec tout ce qui concerne les énergies renouvelables d’autant qu’ensuite il faudra pourvoir les postes en un temps record", expliquait Pascale Tronel de l’agence Pôle emploi de Château Gombert. M.-C.B. Les métiers du bâtiment connaissent de multiples innovations, grâce à la révolution numérique notamment. / PHOTO N.V. 112 agences et 1 600 collaborateurs en région Paca, et un salon connecté De gauche à droite : Christian Pascal, directeur général Point.P Paca, Fabrice Bruno, directeur marketing & Vente Point.P Paca, Olivier Waldin, directeur marketing & vente - Saint-Gobain distribution bâtiment France, Pascale Aldeguer, directrice du secteur sud Point.P Paca, Gabrielle Tosello, directrice de secteur est Point.P Paca, Jean-Claude Tarakdjian, directeur de secteur nord Point.P Paca, France Valero, responsable communication Point.P Paca. / PHOTOS DR Principale enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, Point.P matériaux de construction compte plus de 800 agences et près de 12 000 collaborateurs partout en France. Négoce multi-spécialiste du Bâtiment, Point.P a pour ambition de fournir à ses clients l'offre de matériaux et de services pour qu'ils construisent facilement et rapidement un habitat économe, confortable et beau. En région Paca l’enseigne compte 112 agences et 1 600 collaborateurs. Saint-Gobain distribution bâtiment France filiale du Pôle distribution bâtiment de Saint-Gobain, est aujourd’hui le premier distributeur de matériaux de construction en France, au service des professionnels et de ceux qui s’investissent dans l’amélioration de leur habitat. Ses principales enseignes sont Point.P Matériaux de Construction, Cédéo, Brossette, Asturienne, PUM Plastiques, Sfic, La Plateforme du Bâtiment, Point.P Travaux publics, Dispano, Décocéram et Outiz. Saint- Gobain Distribution Bâtiment France forme un réseau de plus de 2 000 points de vente à travers l’hexagone. Organisé par Point.P matériaux de construction, le salon Novibat Paca donne rendez-vous à plus de 5 000 professionnels pour découvrir les produits et services de 210 exposants. Sur 7 500 m2, les 210 exposants, acteurs du bâtiment, sont réunis autour de 7 secteurs (gros œuvre, menuiserie, plâtrerie, isolation, outillage, couverture, etc.) et donnent rendez-vous aux artisans et professionnels de la ré- Un espace Efficacité énergétique présente les services innovants mis à disposition par Point.P. gion Paca pour découvrir les dernières tendances en matière d’habitat. Trois ilôts centraux au cœur des espaces couverture, plâtrerie-isolation et gros œuvre présentent l’ensemble des solutions produits et services proposés par Point.P dans ces domaines. Des espaces de démonstrations permettent aux professionnels d’assister aux mises en œuvre des nouveautés et de bénéficier des conseils et de l’expertise des fabricants. Un espace Efficacité énergétique présente les services innovants mis à disposition par Point.P matériaux de construction, tels que les simulateurs numériques pour mieux choisir les solutions constructives ou pour évaluer l’efficacité énergétique des chantiers prévus. Enfin Point.P matériaux de construction affichant clairement son ambition de devenir un référent sur les solutions numériques pour les professionnels du bâtiment, Novibat Paca se devait d’être un véritable salon connecté. Sur les univers-métiers du salon, des bornes interactives proposeront toutes les applications spécialement pensées par Point.P pour faciliter la vie des professionnels : configurateur d’ouvrages, simulateur d’efficacité énergétique, simulateur de carrelage et terrasse, catalogues interactifs,… mais aussi un accès à des services pratiques tels que le plan du salon ou aux sites internet des enseignes. La chaine Youtube de Point.P matériaux de construction diffusera de nombreuses vidéos et conseils sur tous les sujets qui peuvent intéresser les professionnels (Bbio, étiquette énergétique, isolation, etc.). Un dispositif digital totalement inédit permettra aux visiteurs d’être plongés dans une expérience de réalité virtuelle appliquée au bâtiment. Bonne visite ! Novibat Paca 2015, le salon des nouveautés du bâtiment pour les professionnels, se tient jusqu’à ce soir au Parc Chanot à Marseille.