Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Mise en page 1 - La Nouvelle République
NR
LA
Affaire Khalifa
Le procès connaîtra Piètre saison
son épilogue la
pour une grosse
semaine prochaine cylindrée
p. 3
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
GS Pétroliers
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5270 - Mardi 16 juin 2015 - Prix : 10 DA
Visite éclair
de Hollande
à Alger
Si-Ali ©New Press
p. 2
L’EDITO DE
SOFIANE IDJISSA
Quand on apprend qu’Al-Qaïda, du point de vue américain, est la bienvenue en Syrie pour précipiter la
chute du régime syrien, il y a de quoi, bien sûr, être
convaincu que cette organisation terroriste va entrer
dans des négociations avec les Américains qui auront à
lui laisser les mains libres dans les pays musulmans
contre le renoncement à menacer dans le monde les
intérêts américains. Qui doit combattre qui et qui doit
combattre quoi ? Le premier «qui» désigne les pays
sahélo-sahariens. Le deuxième «qui» désigne le terrorisme qui veut se faire désigner comme étant Al-Qaïda
au Maghreb dit islamique. Le «quoi» devrait désigner
toutes les causes ou alibis dont se réclame le terrorisme pour arriver encore à «convaincre» des jeunes à
monter au maquis. Où le combat se déroulerait-il pour
éviter la constitution par les terroristes d’un sanctuaire
comme cela a été fait en Afghanistan ? La réponse est
Qui doit combattre qui ?
tout l’espace sahélo-saharien qui, en raison de son
immense étendue, devient pratiquement un «no
man’s land», non contrôlé par les Etats limitrophes
lorsque ceux-là agissent individuellement. Les mouvements terroristes, quant à eux, s’entraident sans hésitation, et contractent des alliances avec des groupes
mafieux de la région. Lorsque les douaniers et les GGF
sont attaqués, surtout lourdement agressés, leurs
agresseurs peuvent être les terroristes, les contrebandiers ou les deux en même temps. Les Etats sahélosahariens se doivent de coopérer opérationnellement
et solidairement comme d’ailleurs ils se sont entendus
en créant à Tamanrasset un commandement intégré.
Ces Etats, en s’alliant ainsi, en bénéficiant chacun de
l’expérience de l’autre, auront les capacités à faire face
ensemble. Le succès sera d’autant assuré qu’euxmêmes ont de fortes convictions qu’il va falloir passer
vite au stade opérationnel. Il est d’autant essentiel
que ces pays qui ont des frontières avec cet espace
régional agissent ensemble et réagissent ensemble
sans ingérence étrangère, tel que la charte de l’Unité
africaine le précise bien. Une ingérence étrangère est
par définition l’intervention d’une puissance hors cet
espace concerné. La charte de l’Union africaine interdit
la mise en place de bases étrangères, donc rend illégale l’intervention étrangère laquelle ne peut intervenir qu’en disposant de bases à l’intérieur de cet
espace ou même en dehors de celui-ci. L’armée française possède des bases (environ six) pré-positionnées
pour pouvoir intervenir en dehors des pays africains
qui les abritent. Les bases pré-positionnées sont pour
la plupart le résultat de la colonisation, car elles existent dans les ex-colonies françaises depuis l’accès de
S. I.
ces pays à l’indépendance.
actuel
johannesburg
e
25 session
L’UA a permis à l'Algérie d'exprimer sa position
sur le règlement des conflits dans la région.
La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015
Le chiffre du jour
mois sacré
commerce
aujourd’hui
Alger
Produits importés
Important dispositif de sécurité
durant le mois de Ramadhan.
L'étiquetage en arabe
peut se faire en Algérie.
Le Cercle national de l’armée de BeniMessous abritera une rencontre nationale
des cadres du secteur des ressources en
eau et de l’environnement.
François Hollande à son arrivée à Alger :
«J’ai beaucoup œuvré avec Abdelaziz Bouteflika
pour rapprocher davantage les deux pays»
REPÈRE
FRANÇOIS HOLLANDE
«L'Algérie et la France
ont beaucoup œuvré pour
se rapprocher davantage»
Le président français, François Hollande,
a affirmé lundi à Alger, avoir «beaucoup
œuvré ces derniers mois» avec le président Abdelaziz Bouteflika «pour rapprocher encore les deux pays» dans les différents domaines. «Nous avons beaucoup œuvré, Bouteflika et moi, ces
derniers mois pour rapprocher encore
les deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris», a déclaré le président français à la presse à
son arrivée à l'aéroport international
Houari-Boumediene. Cette visite, la
deuxième du genre que «j'effectue en
Algérie, sera l'occasion d'approfondir les
relations bilatérales dans différents domaines», a souligné M. Hollande.
«D'abord, il ne faut rien oublier de
l'histoire, de faire ce travail de mémoire
et en même temps se tourner vers
l'avenir», a ajouté le président français
dans sa déclaration. François Hollande
est arrivé hier, lundi, à Alger, pour une
visite d'amitié et de travail en Algérie, à
l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
, Le président de la République française, François
Hollande, est arrivé hier à
Alger, pour une visite
d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. A son arrivée à l’aéroport
Houari-Boumediene, le président français a déclaré qu’il
beaucoup œuvré avec M. Abdelaziz Bouteflika pour rapprocher davantage les deux
pays.
François Hollande a été accueilli
à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene par
le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et de membres du
gouvernement. Cette visite intervient «dans un contexte marqué
par un approfondissement significatif du dialogue et de la concertation politiques entre les deux
pays, approfondissement qui
s'appuie sur la -Déclaration
d'Alger sur l'amitié et la coopération-, signée par les deux chefs
d'Etat en décembre 2012», a précisé la veille la présidence de la
République dans un communiqué. «La coopération et le partenariat algéro-français enregistrent
également, ces dernières années,
des avancées importantes et se
projettent vers d'autres progrès
dans plusieurs secteurs, comme
en témoignent les conclusions de
la 2e session du comité intergouvernemental de haut niveau,
tenue à Paris en décembre dernier, sous la direction des deux
Premiers ministres, ainsi que les
résultats de la 3e session du comité ministériel algéro-français
de suivi du partenariat et de la
coopération, réuni à Alger, en mai
dernier», a souligné la même
source. «Outre les relations bilatérales, les entretiens que le président de la République aura avec
son homologue français permettront aux deux chefs d'Etat
d'examiner plusieurs questions
régionales et internationales
d'intérêt commun relatives à la
sécurité et à la paix en Afrique et
au Moyen-Orient, ainsi qu'à la coopération multilatérale mondiale»,
a ajouté le communiqué. Le président français, François Hollande,
a affirmé hier à Alger, avoir «beaucoup œuvré ces derniers mois»
avec le président Abdelaziz Bouteflika «pour rapprocher encore
les deux pays» dans les différents
domaines. «Nous avons beaucoup
œuvré, Bouteflika et moi, ces derniers mois pour rapprocher encore les deux pays et être fidèles
aux engagements que nous avions
pris», a déclaré le président français à la presse à son arrivée à
l'aéroport international Houari-
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AVC : 12 personnes thrombolysées depuis février dernier
à l’unité de l’EHU d’Oran.
L'Algérie et la France
entretiennent
une relation d'amitié
«exceptionnelle»
Abdelaziz Bouteflika avec François Hollande (Photo < DR)
Algérie-France
Le président français à Alger pour
une visite d'amitié et de travail
Le président de la République française, François Hollande, est arrivé hier à Alger, pour une visite d'amitié et de travail
en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. M. Hollande a été accueilli à son arrivée à
l'aéroport international Houari-Boumediene par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en présence
du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et de membres du gouvernement. Le président français a affirmé, à son arrivée,
avoir «beaucoup œuvré ces derniers mois» avec le président Bouteflika pour «rapprocher encore» les deux pays dans les
différents domaines. «Nous avons beaucoup œuvré, Bouteflika et moi, ces derniers mois pour rapprocher encore les deux
pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris», a-t-il déclaré à la presse à l'aéroport international HouariBoumediene. Cette visite, «la deuxième du genre que j'effectue en Algérie, sera l'occasion d'approfondir» les relations
bilatérales dans différents domaines, a ajouté M. Hollande. «D'abord, il ne faut rien oublier de l'histoire, de faire ce travail de mémoire et, en même temps, se tourner vers l'avenir», a-t-souligné. La visite du président français intervient
dans un contexte marqué par un «approfondissement significatif» du dialogue et de la concertation politiques entre les
deux pays, «approfondissement qui s'appuie sur la -Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération-, signée par les
deux chefs d'Etat en décembre 2012», a précisé la veille la présidence de la République dans un communiqué. «La coopération et le partenariat algéro-français enregistrent également, ces dernières années, des avancées importantes et se
projettent vers d'autres progrès dans plusieurs secteurs, comme en témoignent les conclusions de la 2e session du comité
intergouvernemental de haut niveau, tenue à Paris en décembre dernier, sous la direction des deux Premiers ministres,
ainsi que les résultats de la 3e session du comité ministériel algéro-français de suivi du partenariat et de la coopération,
réuni à Alger, en mai dernier», a souligné la même source. «Outre les relations bilatérales, les entretiens que le président
de la République aura avec son homologue français permettront aux deux chefs d'Etat d'examiner plusieurs questions
régionales et internationales d'intérêt commun relatives à la sécurité et à la paix en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi
qu'à la coopération multilatérale mondiale», a ajouté le communiqué.
François Hollande se recueille à la mémoire des martyrs
de la guerre de libération nationale
Le président français, François Hollande, s'est recueilli, lundi au Sanctuaire du Martyr à Alger, à la mémoire des martyrs
de la guerre de libération nationale. Le président français qui était accompagné du président du Conseil de la nation,
Abdelkader Bensalah, et de membres du gouvernement, a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative et observé une minute de silence à la mémoire des martyrs de la Révolution. L'hôte de l'Algérie a profité de cet endroit, qui donne une vue imprenable de la capitale, pour apprécier la baie d'Alger. Le président Hollande était arrivé
auparavant à Alger pour une visite d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Paix au Mali: le président Hollande salue le travail accompli par l'Algérie
Le président français, François Hollande, a salué lundi à Alger le travail accompli par l'Algérie, notamment dans le rétablissement de la paix au Mali. "Je salue le travail qu'ont pu faire les autorités algériennes, notamment concernant la
paix au Mali", a déclaré à la presse M. Hollande, à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, soulignant
le "combat commun" contre le terrorisme. A ce propos, M. Hollande n'a pas manqué d'exprimer sa "gratitude" au gouvernement algérien qui "a tout fait pour permettre de retrouver les auteurs de l'assassinat d'Hervé Gourdel", ressortissant français assassiné par un groupe de terroristes l'année passé dans une zone montagnarde située entre Bouira et Tizi
Ouzou. Le président français est arrivé, peu avant, pour une visite d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
N. R.
L'Algérie et la France entretiennent une
relation «exceptionnelle» basée sur une
amitié «réelle et fraternelle», a déclaré
lundi à Alger le président français François Hollande. «Nous avons (l'Algérie et
la France) une relation exceptionnelle,
qui est celle d'une amitié exigeante,
mais une amitié réelle et fraternelle», a
indiqué M. Hollande à la presse, à son
arrivée à l'aéroport Houari-Boumediene
pour une visite de travail et d'amitié en
Algérie à l'invitation du président de la
République, Abdelaziz Bouteflika.
Il a précisé que cette visite, deuxième
du genre en Algérie après celle de 2012,
sera l'occasion d'«approfondir les relations bilatérales dans différents domaines». «D'abord, il ne faut rien oublier de l'histoire. Il s'agit de faire le
travail de mémoire et, en même temps,
se tourner vers l'avenir», a souligné le
chef de l'Etat français. «Cet avenir
tourne autour du développement économique et du rapprochement universitaire et culturel», a-t-il dit, insistant
sur l'importance de «travailler ensemble
pour la Méditerranée». Le président
français a affirmé également avoir
«beaucoup œuvré ces derniers mois»
avec le président Bouteflika pour «rapprocher encore» les deux pays dans les
différents domaines. «Nous avons
beaucoup oeuvré, Bouteflika et moi, ces
derniers mois pour rapprocher encore
les deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris», a-t-il
déclaré.
N. R.
Boumediene. Cette visite, la
deuxième du genre que «j'effectue
en Algérie, sera l'occasion
d'approfondir» les relations bilatérales dans différents domaines,
a souligné M. Hollande. «D'abord,
il ne faut rien oublier de l'histoire,
de faire ce travail de mémoire et
en même temps se tourner vers
l'avenir», a-t-il conclu.
Moncef Redha
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actuel
La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015
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Bedoui
«Vers la concrétisation du projet
de l'administration électronique»
, Pour garantir des protestations de qualité au citoyen, le ministère de
l’Intérieur et des Collectivités locales veut concrétiser le projet de
l’administration électronique, a déclaré dimanche
à Alger, le ministre du secteur, Nouredine Bedoui.
Dans le cadre du colloque organisé dimanche à Alger, sur la modernisation de l’administration
locale à la direction des titres et
des documents sécurisés, Bedoui
a affirmé que le plan d’action de
son département ministériel avait
pour but de «réunir les conditions
nécessaires à la concrétisation
du projet de l'administration électronique en vue de sa consécration dans les structures
publiques», précisant que le plan
reposait sur plusieurs axes. Ces
points expliqués par le ministre,
sont : poursuivre les efforts déployés pour l’entrée en vigueur
du projet de la carte d’identité
nationale biométrique qui figure
parmi les priorités du secteur, vu
ses nombreux avantages et son
impact sur la modernisation des
prestations. Le plan d'action du
ministère prévoit la création d'une
base de données du ministère de
l'Intérieur et des Collectivités locales pour le stockage des données et logiciels informatiques relatifs aux prestations électroniques assurées par les services
relevant du secteur aux citoyens
ou aux secteurs d'activité, a fait
savoir le ministre. Le plan tend à
«poursuivre les actions visant la
mise en œuvre du projet du permis de conduire sécurisé à travers la création d'un fichier national pour les titulaires du permis
de conduire, ce qui permettra au
citoyen de retirer le certificat
d'aptitude de n'importe quelle
daïra à travers le territoire national», a-t-il indiqué. Il s'agira également de la mise en place d'un fichier national des infractions routières, a ajouté le ministre. Le
ministre a par ailleurs fait savoir
qu'une étude était en cours
d'élaboration en prévision de la
concrétisation d'un projet relatif
à la création d'une nouvelle carte
grise sécurisée. Dans le cadre de
l'amélioration des méthodes de
gestion au niveau de son département ministériel, Bedoui a souligné la poursuite des efforts visant la vulgarisation de
l'utilisation des technologies de
l'information et de la communication (TIC) au niveau des services de l'administration centrale
et locale outre le lancement des
opérations de création de fichiers
numériques pour différents dossiers. Il a rappelé «l'élaboration
d'un fichier numérique pour assurer le suivi des programmes de
développement locaux ce qui permettra», a-t-il dit, «d'évaluer l'état
d'avancement de ces projets et
de cerner les difficultés rencontrées». Bedoui a expliqué que son
département procédera «à la mise
en œuvre du système informatique communal qui permettra
de tirer un meilleur profit des TIC
en matière d'échange, de transfert des informations et de gestion
des affaires locales». Cette démarche sera renforcée par «la
création de réseaux d'échange et
de transfert d'informations entre
les collectivités locales, d'une
part, et entre ces dernières et
l'administration centrale, d'autre
part». Le plan vise, a poursuivi le
ministre, « à valoriser et à appuyer
les réalisations accomplies et à
opérer un saut qualitatif en
termes de modernisation de
l'administration, d'amélioration
de la productivité et de performance de l'acte administratif pour
assurer de meilleurs services au
citoyen». «La modernisation et
l'habilitation des structures publiques constituent l'un des principaux axes du plan d'action du
gouvernement, issu du programme du président de la République», a indiqué le ministre, soulignant l'importance de «relever
le défi de la modernisation de
l'administration pour assurer un
service au niveau des attentes du
citoyen».
Zahra Kefane
Procès Khalifa
L'Affaire Khalifa connaîtra son épilogue
la semaine prochaine
, L'affaire Khalifa est entrée dans sa dernière phase, dimanche, avec les ultimes
plaidoiries des avocats de la défense et le
début des délibérés qui permettront au tribunal criminel de Blida, présidé par le magistrat Antar Menouar, de prononcer le verdict le 23 juin courant. Durant une semaine,
les avocats de la défense ont mis l'accent
dans leurs plaidoiries sur l'absence de «fondement juridique aux accusations portées
contre leurs clients, plaidant par conséquent l'innocence des prévenus, dont 21
sont encore en détention». Prenant la parole
lors de la dernière séance conformément à
la loi, Abdelmoumène Khelifa, principal accusé dans l'affaire, a «clamé» son innocence
de tous les chefs d'inculpation dont il fait
l'objet : «association de malfaiteurs, abus de
confiance, faux et usage de faux dans des
documents administratifs et bancaires, corruption, trafic d'influence, banqueroute
frauduleuse». M. Khelifa a qualifié ces accusations de «paroles sans aucune preuve», réfutant sa comparaison par le parquet général à l'initiateur du projet «El-Waâd Essadek»,
un autre projet en échec qui a d'énormes
difficultés avec la justice. Tous les prévenus
impliqués dans cette affaire et à qui le juge
Antar Menouar a accordé la parole, se sont
accordé à nier toutes les accusations et
plaider leur innocence, allant dans le sens
des plaidoyers de leurs avocats, qui sont
allés jusqu'à attribuer la qualité de «victimes» à leurs clients pour les uns, contester le fondement juridique des accusations
pour les autres», alors que certains ont
carrément plaidé leur «bonne foi». Le procès Khalifa qui a débuté le 4 mai dernier, a
enregistré, à l'instar de celui de 2007, de
longues séances qui ont permis l'audition
des 71 accusés et plus de 300 témoins dans
cette affaire dont la nouveauté réside dans
la présence de l'accusé principal Abdelmoumène Khelifa. Ce dernier auditionné
par le président du tribunal, avait nié tous
les faits notamment la falsification des actes
d'hypothèque de la villa située à Hydra
(Alger) et le local à Cheraga qui ont permis
l'acquisition d'un crédit bancaire pour la
création de Khalifa Bank. M. Khelifa a signifié au juge qu'il n'a pas falsifié ces documents arguant qu'ils ne comportent ni sa signature ni le descriptif de la demeure et du
local familial, reconnaissant, toutefois,
l'existence de «dépassements» au sein de la
banque deux mois après sa création en
1998. Déclarant qu'il était motivé par «sa
bonne foi de servir le pays», l'ex-golden
boy, a précisé que «ces détails relevaient
des conseillers juridiques», ajoutant qu'il a
laissé les sociétés du groupe en bonne
santé financière avant son départ en 2003,
dont la Khalifa Bank. Concernant la création
de Khalifa TV avec ses deux chaînes, il a déclaré qu'il voulait améliorer l'image de
l'Algérie à l'étranger en promouvant une
image d'un pays capable de se relever de
sa crise et d'aller vers l'avant». Questionné
par le juge sur les raisons qui l'ont poussé
à quitter le pays en février 2003, l'ex-PDG du
groupe Khalifa disait qu'il voulait éviter «la
confusion, le sang», insistant sur le fait de
n'avoir pas laissé «une banque en faillite et
que l'avenir le confirmera». D'un autre côté,
de nombreux accusés se sont rétractés
par rapport à leurs dépositions devant le
juge d'instruction, orientés beaucoup plus
vers l'accusé principal M. Khelifa. Il s'agit
particulièrement des «ordres qu'il donnait
permettant à ses subordonnés et ses
proches de procéder à des retraits d'argent
de la caisse principale sans chèques, sans
enregistrer les sommes dans les opérations comptables et en usant des coupons
de papier comportant sa signature. Les accusés ayant purgé leur peine depuis le procès de 2007, et entendus en tant que témoins à cette occasion, ont également, enregistré un revirement par rapport à leurs
déclarations initiales et des vérités concernant Abdelmoumène Khelifa, à l'exception
du directeur de la caisse principale Akli
Youcef. L'ex-directeur de la caisse principale a soutenu que l'ex-PDG est à l'origine
du trou financier de 3,2 milliards de dinars
contenus dans les 11 écritures bancaires
inter-agences.
Un drame national évité :
Sonatrach n'a pas fait de placements
Le liquidateur judiciaire de la Banque Khalifa, Moncef Badsi, a souligné qu'il a œuvré
à limiter les dégâts générés par la faillite de
la banque dès mai 2003, et qui pouvaient se
transformer en un drame national si le
groupe Sonatrach avait procédé au dépôt
de 400 milliards de dinars au sein de cette
banque privée. Il a expliqué que la mission
de la liquidation était et demeure complexe
au vu de la situation de la banque, issue
d'une mauvaise gestion et une anarchie à
travers toutes les agences, le pillage et les
escroqueries commis par des individus
dans le but de s'accaparer des avoirs illégalement. Par ailleurs, le gouverneur de la
Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a affirmé que la Banque Khalifa a atteint en
2003, un seuil déficitaire qui l'a conduite à
une cessation de paiement, ce qui a motivé
la décision de retrait d'agrément, avant de
procéder à sa liquidation par la suite. M.
Laksaci a exposé la courbe descendante
des dépôts de la banque privée auprès de
la BA, qui sont passés de 18,9 milliards de
dinars de fin février 2003, à 5,3 milliards au
mois de mars. Des propos confortés par le
directeur de l'inspection générale de la
Banque d'Algérie, Mohamed Khemoudj et
des membres de la Commission bancaire
qui ont alerté en 2004 le parquet général de
la cour de Blida sur les infractions relevées au sein de cette banque, afin de
prendre les mesures nécessaires. Le vicegouverneur de la Banque d'Algérie, Ali
Touati, et l'administrateur Mohamed Djellab, ont abondé dans le même sens. M.
Touati a affirmé que M. Khelifa n'avait pas
les qualifications requises pour gérer une
banque, et M. Djellab a souligné de son
côté que les crédits non déclarés sont à la
cause de la faillite de Khalifa Bank. Le magistrat Antar Menouar a procédé, en outre,
à la lecture des dépositions de nombreux
témoins qui n'ont pu se présenter au tribunal dont certains occupaient des postes
de responsabilité lors de la faillite de la
banque privée. Il s'agit de l'ancien ministre
du Finances, Mourad Medelci, du ministre
de l'Habitat Abdelmadjid Tebboune,
l'ancien ministre des Finances et ancien
DG du Trésor public, Karim Djoudi, et le SG
de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd. Dans la
foulée des déclarations, des directeurs
d'entreprise nationales ont fait état de
l'«existence à l'époque de pressions de
leurs tutelles pour faire des placements au
sein des différentes agences de la banque
Khalifa», alors que d'autres ont relevé que
leur parcours professionnel a été bouleversé parce qu'ils ont assumé la responsabilité de ces dépôts. Le représentant du
parquet général, Mohamed Zerg Erras, a requis des peines allant de la réclusion à perpétuité, contre Abdelmoumène Khelifa, 20
et 15 ans de réclusion criminelle pour ses
proches collaborateurs, à 18 mois de prison
ferme assortis d'amendes, contre les autres
accusés. Des peines qui ont suscité
l'étonnement des avocats dont Me Miloud
Brahimi et Khaled Bourayou, puisque, ontils estimé, «plus lourdes que celles du procès de 2007», ajoutant que le procès «n'a
rien ramené de nouveau puisque le milliardaire déchu a préféré garder le silence
sur certaines vérités» vidant l'affaire de
tout son contenu.
A. H.
La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015
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actuel
SNTF
La grève des cheminots maintenue
, Les cheminots poursui-
med Ali, a expliqué que la classification des postes de travail fixée
par la convention collective depuis 20 ans n'est plus adaptée à la
situation actuelle alors que ces
classifications peuvent être modifiées, complétées et actualisées.
Considérant que la demande du
partenaire social est fondée et recevable, néanmoins son acceptation est conditionnée à la mise
en place de la fédération des cheminots, gelée depuis juin 2014.
vent leur grève illimitée
entamée depuis, dimanche
soir, paralysant le trafic
ferroviaire à partir d’Alger.
La direction générale la société
nationale de transports ferroviaires (SNTF), a affirmé, lors du
deuxième jour de grève, «n'avoir
reçu aucune revendication sur ce
mouvement social». Par contre
les grévistes l’ont interdit de parler aux journalistes. Par ailleurs,
Nawel Hami
ENVIRONNEMENT
TRANSPORT
Air Algérie
Boudjema Talai :
«La compagnie est
malade et doit tout
réapprendre»
Le ministre des Transports Boudjema Talai a
affiché son mécontentement de la situation
actuelle d’Air Algérie, et surtout des mauvaises prestations assurées à sa clientèle, à
la clôture d’une conférence des cadres de la
compagnie. En effet, «Air Algérie est malade. La compagnie doit réapprendre tout,
jusqu'à l'organisation de comment organiser
un vol. C'est désastreux», a-t-il regretté,
appelant le personnel de la compagnie à
consentir plus d'efforts et à faire preuve de
sérieux et de rigueur pour «sauver» la compagnie et la rendre compétitive. «Si vous
continuez à faire les choses de cette manière, le pavillon national va disparaître», a
lancé le ministre à l'adresse des cadres d'Air
Algérie et de ses représentants à l’étranger.
A ce propos, le ministre a déploré la multiplication des retards des vols de la compagnie publique en plus de la mauvaise communication avec ses clients. Pour y remédier
à cette situation, M. Talai a estimé que «des
solutions devraient être trouvées à l'interne»
indiquant qu'«un plan était en cours de
préparation pour restructurer la compagnie». Selon lui, il s’agit d’un plan de réorganisation devant toucher notamment à la
formation du personnel dans les déférents
domaines ( pilotage, catering, commercial)
en plus du développement de certaines activités telles que la maintenance des avions.
Pour Talai, cette réforme devant être entamée dès la prochaine rentrée sociale est
plus qu'impérative, appelant tout le personnel de la compagnie nationale à
s'impliquer dans cette démarche. En outre,
«nous allons commencer par les sanctions.
Celui qui n'est pas capable de travailler n'a
qu'à rentrer chez lui», a dit le ministre,
ajoutant «soit nous nous donnons un coup
de fouet et nous sauvons la compagnie, soit
nous ouvrons la piste à d'autres et nous disparaîtrons». Par ailleurs, abordant le sujet
des revendications salariales des travailleurs
d'Air Algérie, le ministre a rassuré que «la
question serait prise en charge avec les syndicats représentatifs mais tout en demandant à ce personnel d'offrir une prestation
de qualité». Pour sa part, le nouveau PDG
d'Air Algérie Mohamed Abdou Bouderbala a
indiqué qu' «il était aux côtés de plusieurs
cadres, disposés à mener à bien cette réorganisation», affirmant qu’un audit sur l’état
de la compagnie venait d’étre achevé et
qu’un plan stratégique et de développement doit être élaboré. Rappelant que ce
plan qui sera lancé dès septembre prochain,
va concerner tous les volets : relation avec
les clients, investissement et autres pour
mettre la compagnie aux standards internationaux, a expliqué Bouderbala. «Nous devons tout réorganiser. La compagnie a perdu
ses couleurs», a-t-il estimé regrettant que
«les mauvaises prestations ont fait fuir
beaucoup de clients algériens et étrangers».
H. M.
un membre fédéral et membre de
la section syndicale «trains Alger»,
Ahcène Lounici, a indiqué que
«cette grève est la seconde en un
mois, après celle observée le 15
mai dernier, déclenchée pour demander une nouvelle classification des postes». Pour sa part, le
secrétaire général de la section
syndicale «trains Alger», Zoubir
Balaman, avait indiqué lors de la
grève du mois de mai dernier, que
«le (millier) de chefs de trains et
de contrôleurs n'ont pas bénéficié
de reclassement depuis plusieurs
décennies». Selon l’APS, aucun
responsable syndical n'était joignable, lundi, à la gare de l'Agha
ou la gare centrale. A la direction
générale de la SNTF, on est pourtant catégorique: «cette grève n'a
aucune relation avec des revendications sociales ou salariales. Elle
est syndico-syndicale». Une
source responsable à la direction
de la SNTF a affirmé que «les véritables raisons de ce débrayage
sont à rechercher dans la volonté
de certains conducteurs de trains
de passer l'examen de sécurité
de trains, mais sans y être soumis». Ajoutant que pour avoir
l'examen de sécurité des trains, il
faut, et c'est une exigence, que le
chauffeur de train soit soumis effectivement à cet examen. On ne
peut donner cette certification à
des conducteurs de trains qui n'y
ont pas été soumis. C'est impossible. «Conduire un train, c'est
beaucoup de responsabilités»,
souligne la même source, sous le
couvert de l'anonymat. «Aujourd'hui, les grévistes doivent rencontrer le secrétaire général de
l'UGTA pour désigner le comité
(25 membres) qui sera chargé de
préparer le congrès des cheminots, prévu en principe au mois
de septembre prochain», a ajouté
la même source selon laquelle les
représentants de plusieurs régions, dont Constantine sont sur
place au siège de la centrale syndicale. La même source à la direction générale de la SNTF, a signalé que «la grève de dimanche
et qui se poursuit, n'est motivée
par aucune revendication officielle qui nous aurait été transmise». Les revendications salariales et de reclassement de certaines catégories du personnel
de la SNTF seront prises en
charge dès la mise en place de la
Fédération nationale des chemi-
nots, avait affirmé récemment à
l'APS, le PDG de l'entreprise, Yacine Bendjaballah. Soulignant que
la direction générale s'engage à
prendre en charge la révision du
tableau des filières et la classification des postes de travail, conformément aux revendications des
grévistes, dès la mise en place de
la Fédération nationale des cheminots. Toutefois, il a ajouté que
«cette révision passe également
par celle de la convention collective, car les changements projetés
devraient recueillir la signature
de la direction générale et de la Fédération nationale des cheminots.
Toutefois, il a assuré que ces revendications seront prises en
charge dans un cadre global pour
tous les employés en tenant
compte des spécificités de
chaque filière et de chaque fonction, avec effet rétroactif depuis le
1er janvier 2015. En outre, sur un
personnel de 12 300 cheminots, 1
894 d'entre eux ont bénéficié de
promotions exceptionnelles de
novembre 2014 à avril 2015, y
compris les conducteurs de trains
et contrôleurs. De son côté, le directeur des ressources humaines
de la SNTF, Naït Mohamed Moha-
Sonelgaz
Pour développer le génie local et apporter une
nouvelle impulsion à l’économie algérienne
, Le développement du secteur
de l’énergie est incontournable
pour assurer le développement
social, économique et industriel.
Cela est d’autant plus crucial que
la demande en énergie électrique
en Algérie est sans cesse croissante avec un taux dépassant souvent les 5%, selon des représentant du groupe sonelgaz lors
d’une une conférence de presse
de présentation de la synthèse
des bilans d'activités et comptes
sociaux consolidés 2014 des sociétés du Groupe Sonelgaz, organisée hier à la salle Djediani de
l'institut de formation de
l'électricité et du gaz de Ben Aknoun.
Cet état de fait a nécessité la mise
en oeuvre d’un vaste et ambitieux
programme d’investissement qui
va permettre le doublement des
capacités existantes de production et de transport d’électricité
en l’espace de seulement cinq années. Sonelgaz veut faire de cet
ambitieux programme une opportunité pour jouer un rôle de locomotive dans la création de champions nationaux en renforçant le
tissu industriel national, développer le génie local et apporter une
nouvelle impulsion à l’économie
algérienne.
Plus de 2,9 millions
de branchements électricité
en 2025
Sur la période 2015-2025, la capacité de production additionnelle nationale prévue est de 27
800MW (tous réseaux confondus)
à injecter sur le réseau. Pas moins
de 834 poste et avant-postes tension d’une puissance installée de
142 160 MVA seront réalisés, de
même que plus de 34 000 km de
lignes HT. Ainsi, la longueur globale du réseau de transport gaz à
réaliser sur la période 2015–2025
est de 12 748km. D’ici 2025, plus
de 2,9 millions de branchements
électricité et près de 3,7 millions
de branchements gaz seront effectués. Il sera réalisé également
219 127 km de lignes moyenne et
basse tension et 96 500 postes
électriques. En matière de réseau
gaz, il est prévu de mettre en service 100 820 km de canalisations
et 13 stations propane.
Enfin, il est a noter que le montant
global des investissements est de
l’ordre de 5 760 milliards de dinars dont 4 827 milliards sont à la
charge des sociétés du Groupe
Sonelgaz.
Imane Misraoui
Lutte contre le
changement
climatique
Les émissions
de méthane doivent être
réduites
«Agir pour lutter contre le changement
climatique devra venir d'abord et essentiellement du secteur de l'énergie»,
affirme l'AIE dans un communiqué à
l'occasion de la publication de son rapport spécial sur l'énergie et le changement climatique. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a prévenu hier
que les efforts du secteur énergétique
pour réduire ses émissions de gaz à effet
de serre seront essentiels pour réussir la
lutte contre le changement climatique et
l'efficacité d'un accord en décembre
prochain à la conférence internationale
de Paris. Les émissions de gaz à effet de
serre issues de la production et de la
consommation d'énergie sont d'un niveau «deux fois plus élevé que celles issues de toutes les autres sources
d'émissions confondues», rappelle ainsi
l'AIE. Pour la directrice exécutive de
l'AIE, Maria van der Hoeven, «il est clair
que le secteur énergétique doit jouer un
rôle capital pour assurer le succès des
efforts faits pour réduire les émissions».
Pour atteindre un pic des émissions de
gaz à effet de serre issues de l'énergie
d'ici 2020, l'Agence préconise la mise en
place de cinq mesures essentielles.
D'abord, elle plaide pour augmenter
l'efficacité énergétique dans l'industrie,
le bâtiment et les transports, mais aussi
pour réduire le recours aux centrales
électriques au charbon les moins efficaces et interdire leur construction.Dans
un autre contexte, l'AIE estime qu'il faudra augmenter les investissements dans
les énergies renouvelables de 270 milliards de dollars en 2014 à 400 milliards
en 2030 et supprimer progressivement
d'ici là les subventions aux énergies fossiles. Pour l'AIE, tout cela est possible
«en utilisant seulement des technologies et des politiques existantes et sans
changer les perspectives économiques et
de développement dans aucune région». «Tout retard pour agir sera coûteux», prévient aussi l'AIE. Or jusqu'ici,
les contributions pour la conférence de
Paris (COP21) déjà publiées par un certain
nombre de pays «montrent que la croissance des émissions liées au secteur
énergétique va diminuer mais qu'elle
n'atteindra pas un pic avant 2030".
Enfin, pour que ces mesures permettent
de limiter le réchauffement climatique à
2 degrés, l'Agence souhaite notamment
que les objectifs soient révisés tous les
cinq ans pour pouvoir «augmenter leurs
ambitions», et que des procédures pour
contrôler l'atteinte des objectifs dans le
secteur de l'énergie soient mises en
place.
S. L.
échos
La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015
5
150 000 policiers mobilisés
pour le «plan Azur» 2015 (DGSN)
Tlemcen
INFOS
EXPRESS
MAGHNIA
Deux douaniers écroués
pour négligence
Deux éléments des douanes relevant
de l'inspection divisionnaire de
Maghnia ont été placés sous mandat
de dépôt par le juge d'instruction
près le tribunal de Maghnia pour
négligence. Les faits à l'origine de
cette affaire remontent à dimanche
dernier où ces deux douaniers ont
présenté un contrebandier à la
justice pour trafic de carburant.
Après que le procureur de la
République ait décidé d'incarcérer le
mis en cause, ce dernier à sa sortie
du tribunal a réussi à fausser
compagnie aux deux douaniers à la
faveur de ses mains libres qui
n'étaient pas entravées. Ainsi, pour
négligence, les deux douaniers ont
été placés en détention.
Mohammed Hichem
OUM EL-BOUAGHI
4 morts et 113 blessés
recensés dans
différents accidents
durant le mois
de mai 2015
Selon le communiqué émis par la
cellule de communication de la
direction de la Protection civile, il a été
enregistré au cours du mois écoulé 98
accidents de la route ayant entraîné la
mort de 4 personnes et occasionné des
blessures à 113 autres.
Ces accidents qui se sont produits sur
différentes routes qui traversent le
territoire de la wilaya d’Oum ElBouaghi ont fait en moyenne 3
accidents de la circulation par jour et
sont dus essentiellement à la perte de
contrôle de véhicules, l’excès de
vitesse, les dépassements dangereux,
l’imprudence, les dérapages, le
renversement, l’inattention des
piétons, la conduite en état d’ivresse
etc.
A. Remache
Métro d'Alger
La nouvelle ligne Hai
El Badr-El Harrach
livrée en juillet
Les essais à blanc de l'extension
Haï El Badr (Bachdjarrah) à El
Harrach centre du métro d'Alger
ont été officiellement lancés
dimanche par le ministre des
Transports, Boudjema Talai, alors
que son ouverture à l'exploitation
commerciale est prévue le 4 juillet
prochain, a-t-on constaté.
Le tronçon Hai El Badr-El Harrach,
d'une longueur de 4 km, est doté de
4 stations (Bachdjerrah 1,
Bachdjerrah 2, El Harrach gare et El
Harrach centre) équipées
notamment d'ascenseurs pour les
personnes à capacité physique
réduite, qui font défaut dans la
première ligne (La Grande poste-Haï
El Badr).Lancé à l'été 2008, ce projet
a coûté 110 millions d'euros.
La marche à blanc de cette première
extension du métro d'Alger a été
lancée à la station d'El Harrach qui
est multimodale: sur place, les
usagers peuvent en effet prendre
aussi le taxi, le bus ou le train.
R.R
15 tonnes de kif traité saisies
par la Gendarmerie nationale
durant les cinq premiers mois
,En marge de la
manifestation
portes ouvertes
sur la Gendarmerie
nationale tenue à
la maison de la culture AbdelkaderAlloula de Tlemcen
du 11 au 13 juin
2015, il a été signaler la saisie par les
éléments de la gendarmerie de 15
tonnes de kif durant les cinq premiers mois de
l'année 2015.
Il est à rappeler que les
éléments de la Gendarmerie nationale ont
saisi au cours de
l'année précédente une
quantité globale estimée à plus de 55
tonnes. Pour ce qui est
de la cocaïne, les
mêmes services ont
saisi en 2014 plus de
Le plan Azur 2015 destiné à la sécurisation des estivants mobilise
cette année 150 000 policiers dans les villes côtières et non
côtières, a indiqué dimanche à Alger le directeur de la sécurité
publique. (Photo > D. R. )
160 grammes, alors
que durant les cinq
premiers mois de
l'année en cours, une
quantité estimée à 170
grammes a été confisquée. Les statistiques
établies par la Gendarmerie nationale et présentées au public lors
de ces portes ouvertes,
montrent dans un
autre volet que lors des
cinq premiers mois de
2015, ces services ont
enregistré 170 accidents de la route qui
ont causé la mort à 29
personnes et des blessures à 298 autres
contre 288 accidents
faisant 50 décés et 298
blessés à la même période de l'année précédente. L’ouverture de
cette manifestation
d'information a donné
lieu à des exhibitions
en arts martiaux montrant les capacités de la
maîtrise de ce sport
par les éléments de la
Gendarmerie nationale.
El-Tarf : 200 agents pour
la surveillance des plages
Mohammed Hichem
LA CHRONIQUE DE
Pasmoinsde233agents,dont93élémentsprofessionnelsdelaProtection
civile,sontmobiliséscetétépourlasurveillancedesplagesdelawilaya
d’El-Tarf. (Photo > D. R.)
Chérif Abdedaïm
Bouffonnerie dans la cour impériale (III)
n mars, Poutine a déclaré qu’il
avait mis l’armée russe, y compris
ses forces nucléaires, en état
d’alerte suite au putsch de Kiev,
craignant une attaque de l’Otan. A
présent, les chefs militaires américains
confirment eux-mêmes que leur
politique risque de déclencher une
guerre nucléaire. Ces menaces se sont
développées largement derrière le dos
du prolétariat mondial. Les travailleurs
aux États-Unis, en Europe et à travers le
monde ont à maintes reprises
manifesté leur hostilité aux guerres en
Irak ou en Afghanistan. Pourtant,
presque 15 ans après le début de ces
guerres, les médias et les élites
dirigeantes tentent de cacher que le
monde est au bord d’un conflit encore
plus dévastateur. Le président Barack
Obama intensifiera vraisemblablement
la pression sur la Russie lors du sommet
du G7 ce week-end, en sommant les
dirigeants européens d’intensifier les
sanctions imposées à la Russie l’année
dernière, suite à l’annexion russe de La
Crimée. La dernière flambée de violence
en Ukraine cette semaine servirait de
prétexte pour la poursuite des sanctions.
Aussi, au Parlement, le président ukrainien
Petro Porochenko a souligné la «menace
colossale de reprise des hostilités à grande
échelle par les forces russes et terroristes.» Il
a affirmé sans preuve que 9 000 soldats
russes sont déployés dans les zones rebelles
de Donetsk et de Louhansk, dans l’est de
l’Ukraine. «Les forces armées de l’Ukraine
doivent s’apprêter à une nouvelle offensive
de l’ennemi, ainsi qu’à une invasion à grande
échelle tout le long de la frontière russe», at-il déclaré. «Nous devons être vraiment prêts
pour cela». Il a dit que l’armée ukrainienne
avait stationné au moins 50 000 soldats dans
E
l’est pour défendre le pays. Il prononçait ces
remarques un jour après la reprise des
combats dans l’est de l’Ukraine entre les
forces de Kiev et les séparatistes soutenus par
le russes, qui ont fait des dizaines de victimes.
Ces combats marquent la plus grande
violation à ce jour du cessez-le-feu signé en
février. Le porte-parole du Kremlin Dmitri
Peskov a déclaré jeudi que la Russie croyait
que Kiev avait provoqué ces hostilités pour
influencer les prochaines discussions au
sommet du G7 ce week-end et au sommet de
l’UE à Bruxelles à la fin du mois. «Ces actes
provocateurs sont organisés par les forces
armées de l’Ukraine, et nous sommes
préoccupés par cela», a-t-il déclaré. Chaque
côté accuse l’autre d’avoir initié les combats à
Marinka, à environ 15 kilomètres à l’ouest du
bastion rebelle de Donetsk. Yuriy Biryukov, un
conseiller de Porochenko, a indiqué jeudi que
les combats avaient fait cinq morts et 39
blessés parmi les soldats ukrainiens. Eduard
Basurin, ministre de la Défense adjoint et
porte-parole de la République populaire de
Donetsk (RPD), a déclaré à Interfax que 16
combattants rebelles et cinq civils avaient
trouvé la mort.
Le Secteur droit fasciste mobilise ses membres
pour combattre. Andrey Stempitsky, qui
commande son bataillon paramilitaire, a
affiché un message sur Facebook appelant
ceux qui sont rentrés chez eux pendant le
cessez-le-feu à «retourner à leurs unités de
combat.» Il a averti que le Secteur droit
«mènera la guerre, en ignorant ceux qui
soutiennent la trêve».
Ce qu’ils oublient, c’est qu’il y a toujours,
toujours, un retour de bâton, et que la
chute du piédestal finit toujours par arriver!
Reste à savoir combien il y aura de victimes
collatérales…
(Suite et fin)
C. A
Nécessité d’activer le rôle
principal des espaces muséaux
Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a insisté dimanche à
Mostaganem sur la nécessité d’activer le rôle principal des espaces
muséaux dans les domaines de l’histoire. (Photo > D. R.)
MDN : 3 983 mines datant de l'ère
coloniale détruites en mai 2015
Quelque 3 983 mines datant de l'ère coloniale ont été découvertes et
détruitesenmai2015,danslecadredesopérationsdedéminagemenées
tout au long des frontières Est et Ouest du pays, a indiqué dimanche un
communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
(Photo > D. R.)
La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015
6
monde
Tchad
Yémen
Ban appelle à une trêve humanitaire
en lançant des négociations ardues
,Le secrétaire
général de l'ONU Ban
Ki-moon a appelé à
une trêve
humanitaire de deux
semaines au Yémen
en lançant lundi des
négociations de paix
ardues à Genève,
dont l'ouverture
même a été
compromise par
l'absence de la
délégation des
rebelles.
«J'ai souligné l'importance
d'observer une trêve humanitaire de deux semaines à
l'occasion du Ramadhan»,
le mois de jeûne musulman
qui commence cette semaine, a déclaré le secrétaire général après avoir
rencontré une délégation
du gouvernement yéménite
en exil en Arabie Saoudite.
«J'espère que cette semaine
marquera le début de la fin
des combats», a ajouté le secrétaire général, soulignant
qu'il n'y avait pas de temps à
perdre dans ce pays pauvre
de la péninsule arabique: «le
tic-tac du temps qui passe
n'est pas celui d'une horloge
mais celui d'une bombe à retardement». La rencontre de
Genève intervient alors que
les combats s'enlisent deux
mois et demi après le début,
le 26 mars, des frappes aériennes d'une coalition
arabe dirigée par Riyad. Les
combats ont fait depuis le
mois de mai plus de 2 600
morts, selon M. Ban.
Malgré ces frappes, les rebelles d'Ansarullah soutenus par l'Iran et leurs alliés,
les partisans de l'ancien
président Ali Abdallah
Saleh, continuent de progresser sur le terrain et ont
pris dimanche le contrôle
de la principale ville de la
province nordiste de Jawf,
proche de la frontière avec
l'Arabie Saoudite.
Il s'agit du premier dialogue
entre les deux parties depuis que le président Abd
Rabbo Mansour Hadi a fui
en février la capitale Sanaa,
tombée sous le contrôle des
rebelles et de leurs alliés Il
s'est d'abord réfugié à Aden,
principale ville du sud,
avant de gagner l'Arabie
Saoudite lorsque les rebelles sont parvenus aux
portes de la deuxième ville
du pays.
Le secrétaire général a appelé les parties en conflit à
parvenir à des accords «locaux» de cessez-le-feu et à
un «retrait des groupes
armés des villes».
Les négociations entre les
deux parties devaient
Le SG de l’ONU appelle à une trêve. (Photo > D. R.)
s'ouvrir lundi matin mais
l'arrivée de la délégation
des rebelles d'Ansarullah et
de leurs alliés a été retardée «pour des raisons logistiques», selon l'ONU. Leur
avion, qui a décollé de
Sanaa dimanche, ayant été
retardé à Djibouti, ils ne parviendront à Genève que
dans l'après-midi ou en soirée, selon l'ONU. Les positions des protagonistes de
ce pays pauvre de la péninsule arabique sont tellement éloignées que les premières consultations auront
lieu sous la forme de «discussions de proximité»,
l'envoyé spécial de l'ONU
pour le Yémen, le Mauritanien Ismail Ould Cheikh
Ahmed, faisant la navette
entre les deux délégations.
«Il est très peu probable que
les négociations aboutissent. En effet, chaque camp
apparaît comme inflexible
et peu porté vers le compromis», estime Laurent
Bonnefoy, analyste spécia-
liste du Yémen. «Malgré
tout, Genève pourrait offrir
à quelques jours du Ramadhan une opportunité pour
les Saoudiens d'annoncer
une trêve qui permettrait
d'amorcer des discussions
plus sérieuses et dans le
même temps leur donnerait
la possibilité de sauver les
apparences en interrompant une offensive qu'ils
sont clairement dans
l'incapacité de gagner sur
le terrain», estime ce chercheur au Centre de recherches internationales
(Ceri) de Sciences Po à
Paris. La délégation du gouvernement, dirigée par le
ministre des Affaires étrangères Riyad Yassine, a répété ses exigences pour
parvenir à un accord, et notamment l'application de la
résolution 2216 du Conseil
de sécurité de l'ONU qui
somme les rebelles de se retirer des zones qu'ils ont
conquises. Une première réunion inter-yéménite fixée le
28 mai sous l'égide de l'ONU
avait déjà été reportée sine
die. Le Yémen est le seul des
pays du «printemps arabe»
où un soulèvement populaire
en 2011 a abouti à une solution négociée. Mais en vertu
de ce règlement, l'ancien président Ali Abdallah Saleh a
pu demeurer au Yémen et
jouir de l'immunité. Après 33
ans de pouvoir, il est resté influent au sein de l'armée et du
parti au pouvoir, et a conclu
une alliance avec les Houthis
même si une longue guerre
avait opposé ses troupes à
ces rebelles, de 2004 à 2010,
dans leur fief du nord du
pays, lorsqu'il était au pouvoir.
Les rebelles d'Ansarullah
sont issus de la minorité zaïdite, une branche du chiisme,
et représentent environ un
tiers de la population. M.
Hadi, un sunnite du sud du
Yémen, est le premier président du pays qui n'est pas
issu de cette communauté.
R.I. /Agence
La Turquie ouvre sa frontière aux
Syriens fuyant les combats entre les
Kurdes et l’Etat islamique
Après l’avoir maintenue fermée pendant
trois jours, la Turquie a rouvert dimanche 14
juin sa frontière avec la Syrie, ouvrant le
passage à des milliers de réfugiés fuyant les
combats entre les Kurdes et l'Etat islamique
pour le contrôle de la ville de Tall Abyad.
En début de soirée, une longue file de
réfugiés, beaucoup avec leurs effets
personnels entassés dans des sacs, a
commencé à traverser dans l'ordre le point
de passage d'Akçakale, tandis que des
milliers d'autres attendaient de l'autre côté
de la frontière. Ces Syriens avaient fui dans
l'espoir de se rendre en Turquie, mais
l'armée turque les en avaient jusqu'alors
empêchés, utilisant même des canons à eau
pour les tenir à l'écart. Les autorités turques
N'Djamena frappée par un
double attentat meurtrier
,Le Tchad, en première
ligne dans la guerre
contre les islamistes
armés nigérians de Boko
Haram, a été frappé lundi
par un double attentatsuicide meurtrier qui a
visé le commissariat central de N'Djamena et
l'école de police où se
trouvait de nombreux
stagiaires.
Deux kamikazes ont attaqué simultanément dans
la matinée le commissariat et l'école de police,
faisant de nombreux
morts, a indiqué à l'AFP
sous couvert d'anonymat
un responsable de la police de la capitale, sans
pouvoir fournir un bilan
des explosions. Ce policier et des témoins ont
également fait état de
blessés dans les deux attaques, les premières du
genre à frapper la capitale tchadienne.
De nombreux stagiaires
étaient en formation
lundi matin à l'école de
police. Après ce double
attentat, de nombreuses
forces de sécurité se sont
déployées dans la ville,
où les mesures de sécurité avaient été considérablement renforcées depuis plusieurs mois face
à la menace d'attaques
de Boko Haram. Le gouvernement tenait de son
côté une réunion de crise
R.I./Agence
R.I. /Agence
L’ambires. (Photo > D. R.)
Corée du Sud
Coronavirus Mers, le bilan
passe à 15 morts
,Un quinzième décès dû
avaient annoncé mercredi qu'elles allaient
fermer localement – et temporairement – la
frontière, «sauf en cas de tragédie
humanitaire». Finalement, l'autorisation de
laisser entrer en Turquie les Syriens massés à
proximité de cet endroit a été délivrée
dimanche.
Après avoir été soumis à un contrôle
sanitaire et enregistrés par les autorités
turques, les réfugiés ayant des parents en
Turquie ont été autorisés à rester avec eux,
les autres devant être emmenés dans des
camps de réfugiés déjà existants. Selon la
télévision turque, environ 3 000 personnes
souhaitaient entrer en Turquie depuis la
Syrie.
sur ces attentats en
l'absence du président
Idriss Déby Itno, attendu
dans la journée à
N'Djamena de retour
d'Afrique du Sud où il
participé au sommet de
l'Union africaine (UA),
selon une source officielle. La France a rapidement condamné ces
attaques meurtrières et
assuré le Tchad de son
«soutien dans la lutte
contre le terrorisme»,
dans une déclaration du
ministère des Affaires
étrangères. «La France
condamne les attaques
perpétrées le 15 juin
contre le commissariat
général et l’école de police de N’Djamena», a indiqué le porte-parole du
Quai d'Orsay.
Le Tchad est un allié de
poids pour Paris dans la
lutte contre les groupes
djihadistes en Afrique sahélienne et l'armée française a établi l'état-major
de son opération Barkhane de lutte contre ces
groupes à N'Djamena.
Après le Mali, le président Déby a engagé son
armée en février au Nigeria contre les islamistes
de Boko Haram, dont le
chef Abubakar Shekau a
menacé à plusieurs reprises de s’en prendre
aux intérêts tchadiens.
au coronavirus Mers et
sept nouveaux cas de
contamination ont été annoncés dimanche en
Corée du Sud, dont l'un
des grands hôpitaux a provisoirement suspendu ses
activités pour contenir
l'épidémie. Avec 145 personnes infectées, dont 15
sont décédées, la Corée
du Sud est le pays dans le
monde le plus touché par
l'épidémie de coronavirus
Mers (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) en
dehors de l'Arabie Saoudite,
pays d'où revenait le premier Sud-Coréen diagnostiqué le 20 mai. Un homme
de 62 ans est mort dimanche après-midi à Busan,
grand port du sud et
deuxième ville du pays. Il
avait été diagnostiqué le 7
juin après avoir été contaminé à l'hôpital Samsung de
Séoul, un des plus grands
hôpitaux de la capitale. Plus
de 70 personnes ont été infectées dans cet établissement, dont quatre des sept
nouveaux cas, selon le ministère de la Santé.
R.I. /Agence
La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015
7
économie
Grèce
INFOS
EXPRESS
Le pays et ses créanciers gèlent leurs
positions
Les concurrents
chinois d'Uber
veulent lever 1,5
milliard de dollars
La Grèce rejette les exigences de ses créanciers. (Photo > D. R.)
,La Grèce a réitéré
lundi son refus de céder
aux exigences de ses
créanciers, notamment
en ce qui concerne les
retraites, après l'échec
de leurs pourparlers ce
week-end, qui fait
craindre à la
Commission européenne
un basculement du pays
dans un «état
d'urgence» en cas de
sortie de la zone euro.
L'exécutif européen a annoncé
dimanche l'échec de sa «dernière tentative» de discussions
avec le gouvernement d'Alexis
Tsipras, auquel il reproche de
ne pas avancer de propositions
convaincantes pour redresser
les finances du pays et obtenir
ainsi le versement d'une aide.
Bruxelles a renvoyé le dossier
aux ministres des Finances de
la zone euro qui se réunissent
jeudi dans le cadre de
l'Eurogroupe.
Sans cette aide, la Grèce risque
de ne pas pouvoir rembourser
1,6 milliard d'euros dus au
Fonds monétaire international
(FMI) le 30 juin et de se retrouver en situation de défaut sur
sa dette, avec la perspective
d'une sortie de la zone euro.
Face à cette situation de blocage, une exaspération grandissante à l'égard de la Grèce
s'exprime à travers l'Union européenne, notamment en Allemagne, dans le camp conservateur de la chancelière Angela
Merkel. Cette impasse inquiète
aussi les investisseurs : la
Bourse d'Athènes perdait plus
de 4% en fin de matinée, après
avoir plongé de plus de 7%,
tandis qu'augmentaient les rendements des obligations d'Etat
des pays de la zone euro aux finances publiques jugées les
moins solides, tels que l'Italie,
l'Espagne et le Portugal. Les
titres des banques italiennes,
espagnoles et portugaises
étaient également pénalisés en
bourse.
Dessein politique
Elu en janvier sur la promesse
de mettre fin aux programmes
d'austérité appliqués depuis
cinq ans en échange d'une assistance financière internationale, le gouvernement grec refuse d'alourdir la fiscalité et de
baisser les pensions de retraites comme le réclament ses
créanciers (FMI, UE et Banque
centrale européenne) pour
poursuivre leur aide.
Dans sa première réaction publique à l'échec des dernières
négociations, Alexis Tsipras a
déclaré que la Grèce allait attendre que ses créanciers se
montrent réalistes et renoncent à des demandes jugées
excessives. «On ne peut que
voir un dessein politique dans
l'insistance des créanciers sur
de nouvelles baisses des retraites après cinq années de
pillage dans le cadre des plans
d'aide», a dit le Premier ministre grec, cité par le journal
Ton Syntakton. «Nous attendrons patiemment que les institutions accèdent au réalisme», a-t-il ajouté. «Nous
n'avons pas le droit d'enterrer
la démocratie européenne à
l'endroit où elle est née.» Le
porte-parole du groupe parlementaire de Syriza, le parti au
pouvoir, a pour sa part assuré
que la Grèce ne reculerait pas
dans ses négociations avec les
créanciers mais restait disposée à discuter. «Nous avons dit
que l'argent que nous collectons ira en priorité aux salaires
et aux retraites», a déclaré
Nikos Filis, selon lequel le gouvernement a soumis aux créanciers «une proposition chiffrée
que la société grecque peut se
permettre». Du côté des créanciers, on répète au contraire
que la balle est dans le camp
de la Grèce. François Hollande
a ainsi appelé le gouvernement
grec à la «responsabilité».
«Nous avons maintenant des
délais extrêmement courts. Je
l'ai souvent dit : attention, nous
arrivons dans une période qui
peut être celle de turbulences
s'il n'y a pas un accord qui est
trouvé», a dit le président français. «La Grèce ne doit pas attendre, elle doit aller de nouveau vers la discussion.»
«La patience des créanciers
s’épuise»
La tonalité est la même du côté
de la Commission européenne.
«La proposition pour maintenir
la Grèce dans la zone euro est
toujours valable. Mais pour
que cela se produise, la Grèce
va devoir modifier sa position
sur les retraites et sur sa
consolidation budgétaire globale», a déclaré Günther Oettinger, commissaire européen
à l'économie et à la société numériques. S'exprimant devant
des journalistes à son arrivée
à une réunion de la direction
de l'Union chrétienne démocrate (CDU), le parti d'Angela
Merkel, à Berlin, Günther Oettinger a jugé que l'exécutif européen devait préparer un
«plan d'urgence» pour aider la
Grèce en cas de sortie de la
zone euro. «Nous devrions élaborer un plan d'urgence car la
Grèce plongerait dans un état
d'urgence», a-t-il dit, en évoquant notamment les approvisionnements en énergie et en
médicaments ainsi que le paiement des salaires des forces
de l'ordre. Membre de la direction de la CDU, Julia Klöckner
a prévenu que «la patience des
créanciers s'épuise». «Nous savons tous ce qui est en jeu.
Nul autre en Europe n'en porte
la responsabilité sinon la Grèce
elle-même», a dit un autre responsable de la CDU, Volker
Kauder, en appelant le gouvernement grec à «revenir à la réalité». Signe que l'impatience
gagne du terrain en Allemagne
et ailleurs, le vice-chancelier
social-démocrate du gouvernement de coalition, Sigmar
Gabriel, écrit dans une tribune
publiée par Bild que «partout
en Europe, le sentiment croissant est que maintenant ça suffit». «Les tentatives successives
de parvenir à un accord commencent à faire apparaître
comme ridicule l'ensemble du
processus», affirme-t-il. «Il y a
de plus en plus de gens qui ont
le sentiment que le gouvernement grec les mène en bateau.»
R. E
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
Didi Kuaidi Dache, mastodonte
des réservations de taxi en
Chine, est en discussions avec
des investisseurs pour lever
plus d'un milliard de dollars,
en vue de résister à l'essor de
l'américain Uber dans le pays,
rapportait lundi la presse
financière. La holding Xiaoju
Kuaizhi, qui contrôle les
opérateurs des applications de
réservation de taxi Didi Dache
et Kuaidi Dache, s'apprête à
lever «au moins 1,5 milliard de
dollars», indiquait l'agence
Bloomberg News, citant des
sources proches du dossier.
Cela valoriserait l'entreprise
entre 12 et 15 milliards de
dollars, poursuivait
Bloomberg, ce qui en ferait
l'une des start-ups chinoises
les plus chèrement valorisées
après le fabricant de
smartphones Xiaomi.
A elles deux, les applications
Didi Dache et Kuaidi Dache
contrôlent près de 80% du
marché chinois des
réservations de taxi via
smartphones, selon le cabinet
Analysys.
L’avion chinois
arrive… mais très
lentement
C'est en toutes lettres le slogan
de la Commercial Aircraft
Corporation of China (Comac),
cette société d'État créée en
2008 pour porter les ambitions
de l'industrie aéronautique de
la deuxième puissance
économique mondiale. Au
dernier salon aéronautique de
Zuhai (sud de la Chine), en
novembre 2014, tout le monde
ne parlait que de lui : le C919,
un appareil moyen-courrier
monocouloir de 150 à 180
places destiné à concurrencer
l'Airbus A320 et le Boeing 737.
Un duopole destiné
à disparaître
Les deux constructeurs qui se
partagent l'essentiel du
marché mondial de l'aviation
civile vont devoir s'y habituer :
leur duopole sur le marché est
promis à moyen terme à
disparaître. Le C919, qui a déjà
engrangé 450 commandes
fermes, c'est l'avion Made in
China de la reconquête du marché
intérieur.
L'ambition de Comac est d'en
vendre environ 2 200 d'ici à vingt
ans, principalement en Chine,
sachant que la flotte d'avions
monocouloirs passera, selon
Comac, de 1 600 appareils
actuellement à près de 5 000 d'ici
à 2033.
La NR 5270—Mardi 16 juin 2015
8
régions
INFOS
EXPRESS
Sétif
10 000 familles
bénéficient
du couffin
de Ramadhan
La commission chargée
de la préparation de
l’opération de solidarité
de l’APC de Sétif a indiqué
que le nombre des
couffins qui seront
distribués pour le mois de
Ramadhan 2015 est estimé
à 10 000. Un chèque de
dix mille dinars sera
attribué à chaque famille
qui perçoit un salaire
mensuel de moins de 18
000 dinars pour l’achat de
denrées alimentaires de
première nécessité. Les
familles concernées ont
acceilli avec satisfaction
cette décision de leur
octroyer 10.000 DA qui
leur permettra l'achat des
produits alimentaires
indispensables pour ce
mois de Ramadhan. Cette
opération a été suivie de
très près par le président
de l'APC afin que nul ne
soit lésé dans ses droits.
Tous les citoyens
rencontrés ont affiché leur
satisfaction devant cette
louable initiative en
soulignant : «il serait
intéressant de renouveler
ces opérations pas
uniquement pendant le
mois de Ramadhan, mais
durant toute l’année,
parce que les démunis ont
tout le temps besoin
d’aide, néanmoins bravo
pour l'APC de Sétif.»
H. Mustapha
Batna
e
Le chef de la 5 région militaire préside
à Batna la sortie de six promotions
,Le général-major Benali
Benali, chef de la 5e région
militaire (Constantine), a
présidé samedi dernier à
l’école des blindés de Batna
la sortie de six nouvelles
promotions militaires dans
les armes des blindés, la reconnaissance et guerre
électronique ainsi que
d’autres spécialités militaires.
Le directeur de l’école
d’application de l’arme des blindés le général Mohamed Amor a
prononcé à cette occasion un
discours de bienvenue et par lequel il a tenu à rendre hommage
à tous ceux et toutes celles qui se
sont sacrifiés à la gloire du pays.
Il a notamment insisté sur
l’impératif de la sauvegarde des
acquis
du
pays
dont
l’indépendance nationale et la
souveraineté nationale afin que
ces sacrifices ne soient pas vains.
Le chef de la 5e région militaire,
le directeur de l’école des blindés
de Batna et le wali de Batna ont
procédé ensuite à la remise de
grades aux meilleurs promus de
chaque nouvelle promotion militaire.
Un défilé a été immédiatement
organisé par l’ensemble de la
composante des six promotions
sous les applaudissements des
autorités militaires, civiles et des
invités.
Une visite guidée aux différentes
structures pédagogiques de formation militaire a pu permettre
aux présents dont les invités à
mesurer l’évolution qualitative
de la formation dans cette école
nationale et ce, dans diverses
spécialités.
L’arme des blindés aura été la
partie la plus imposante eu égard
aux nouvelles techniques introduites comme moyens didactiques de formation militaire : informatique, audio-visuel de simulation et électronique.
Ces derniers ont supplanté les
anciens moyens et méthodes de
formation. Il est à noter que cette
école des blindés de Batna, avait
Arrestation de deux dealers
,A quelques jours du
mois sacré du Ramadhan,
les éléments de la sûreté
de daïra ont mené une
enquête dans le cadre de
la lutte contre les stupéfiants.
Mahgnia
93 grammes de kif, une somme
de 186 230 DA, un sabre, un couteau et une motocyclette. Les
deux présumés coupables ont
été présentés au procureur de
la République près du tribunal
d’Aïn Temouchent qui a ordonné
leur mise en dépôt provisoire.
S Djelloul
Ali Benbelgacem
11 011 candidats concernés
BRÈVE
le fournisseur B.J, âgé de 37 ans,
en sa possession d’un sac en
plastique contenant 8 grammes
de kif prêts à l’écoulement et
une somme d’argent estimée à
4 000 DA.
Après la perquisition de son domicile, il a été découvert une
autre quantité de kif évaluée à
boulaid. Il est tombé au champ
d’honneur en 1961 – peu avant
l’indépendance – suite à une embuscade tendue par les forces
coloniales à Guigba (région de
Barika/wilaya de Batna).
Signalons que les autorités militaires ont rendu hommage à la famille du chahid, invitée de
marque de cet évènement.
Examen du BEM à Bouira
,Lors du troisième et dernier
examen de l’année scolaire
2014/2015, il a été enregistré 11
011 candidats aux épreuves du
BEM dans la wilaya de Bouira.
L’ouverture symbolique des enveloppes contenant les sujets
d’examen a été faite par les responsables du secteur et le premier magistrat de la wilaya au
niveau du centre d’examen
«Hamza» dans la ville de Bouira.
Ainsi, les responsables du secteur ont de nouveau tenu de
rassurer que tous les moyens
ont été déployés pour mener à
bien cet ultime examen pour
les collégiens. A noter que sur
les 11 011 candidats dont 6 575
Aïn Témouchent
En effet, ils ont réussi à démanteler une bande constituée de
deux jeunes hommes qui activaient dans les localités de Aïn
Kihel (Aïn Témouchent) et Bensekrane (Tlemcen). L’un des malafaiteurs répondant aux initiales
B Y, âgé 37 ans en provenance de
Bensekrane a été le premier arrêté en possession 12.8 grammes
de kif traité, cite le communiqué
de la sûreté de la wilaya publié dimanche passé.
L’individu a avoué qu’il a acquis
cette drogue auprès de son fournisseur à Bensekrane pour
l’écouler au niveau d’Aïn Kihel.
Suite aux renseingnements recueillis auprès de cette personne,
les agents de police ont arrêté
été créée en 1963 lorsque Batna
fut le siège de la 5e région militaire. La sortie de ces six promotions a été baptisée au nom
du chahid de la lutte de libération nationale feu Chettouh Mahmoud (nom de guerre : Mahmoud guenez). Ce chahid est originaire de la localité de Bitam
(Barika) et fut un des proches
combattants de Mustapha Ben-
Saisie de 6,2 quintaux
de kif traité et arrestation
de 11 narcotrafiquants
Agissant sur renseignements qui leur sont
parvenus, les éléments de la Gendarmerie
nationale ont réussi à avorter une tentative
d'introduction de drogue sur le territoire
national d'une importante quantité de kif
estimée à 620 kg. La première opération a
permis aux gendarmes de mettre la main
filles, 93 sont des candidats
libres et 56 autres des détenus
qui subiront les examens dans
le centre de rééducation de
Bouira. Côté encadrement, la
direction de l’éducation de la
wilaya de Bouira a mobilisé 1
834 surveillants, 43 chefs de
centre et 45 observateurs répartis sur 43 centres d’examens
ouverts à cet effet.
Concernant l’examen de la
langue tamazight, ils sont 3 166
candidats à être concernés.
A Yanis
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
sur 450 kg de kif traité minutieusement
dissimulés à l'intérieur d'un véhicule de
type Laguna intercepté sur le tracé
frontalier. Lors d’une opération portant sur
une perquisition d’un domicile d'un
contrebandier demeurant à Chebikia
(commune de Maghnia), les gendarmes ont
découvert 170 kg de kif. 11 narcotrafiquants
impliqués dans ces deux affaires ont été
arrêtés et déférés devant le procureur de la
République près le tribunal de Maghnia qui
les a placés sous mandat de dépôt.
Mohammed Hichem
La NR 5270 Mardi 16 juin 2015
9
régions
Les chiffres sur les violences faites aux
enfants «ne sont pas le reflet de l'Algérie»
Aïn Témouchent : journée d’information
sur le crédit de zakat»
67 projets financés
,La direction des affaires religieuses et
des wakfs (DARW) de
la wilaya d’Aïn Témouchent a organisé
hier dimanche au
sein du centre culturel islamique d’Aïn Témouchent une journée d'information, sur
le crédit «Hassan» qui
a drainé un grand
nombre de jeunes
dans les deux genres.
Il est à noter que des heureux bénéficiaires ont déjà
monté leurs projets. La rencontre a eu lieu au centre islamique du chef-lieu de wilaya en présence des délégués issus de la chambre
de commerce et de
l’industrie (CCI) Sufat et de
la chambre de l’artisanat et
des petits métiers en plus
des invités relevant des dispositifs d’aides. Cette rencontre directe, avec les porteurs de projets de crédit
«Hassan» du fonds de la
zakat, revêt un cachet particulier, selon le directeur de
wilaya chargé des affaires religieuses et des wakfs, M.
Loucif Toufik.» Elle a contribué à l’épanouissement social et économique des
jeunes ayant un savoir-faire
et sans moyens. En effet
des dizaines d’emplois di-
Les chiffres sur les violences faites aux enfants «ne sont pas
le reflet de l'Algérie», a déclaré dimanche à Oran le
représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance
(Unicef) en Algérie (Photo > D. R. )
Don du sang : une convention entre l'ANS
et le ministère des Affaires religieuses
rects et indirects ont été
créés».
Cette journée se veut être
une expérience réussie,
l’unique en son genre dans
la wilaya d’Aïn Témouchent, accorde une opportunité pour d’autres jeunes
inscrits sur la liste des prétendants et qui voulaient
savoir davantage sur le
fonds de la zakat qui reprend ses activités après
un gel de plus d’une année,
selon un cadre gestionnaire
de ce fonds qui s’est exprimé à la presse le même
jour. Depuis sa mise en
route, il y a environ 4 ans, le
fonds de la zakat a financé
67 porteurs de projets dont
principalement des petits
métiers, hommes et
femmes et des fonctions libérales, apprend-on. La particularité du dit fonds est
qu’il soit sans intérêts et
que le bénéficiaire est tenu
à rembourser les crédits
quand le projet entre en
production. Mais dans la
salle, il y avait beaucoup
de jeunes qui étaient intéressés par un second crédit
pour élargir leur activité,
dont le cas des jeunes filles
des porteuses de projets
dans le domaine de la couture. Il est à noter que la
philosophie du fonds,
quand il a été mis en route,
est d’en faire un appoint
économique pour les petits
projets désirant des crédits
à hauteur de 300 000 DA.
Mais il est aussi dit que les
futurs artisans soient des
donneurs de la zakat pour
plus tard renflouer les
caisses et aspirer à élargir
l’étendue du financement
des petits projets.
Uneconventionentrel'Agencenationaledusang(ANS)etleministère
desAffairesreligieusesetdesWakf,serasignéeprochainementpour
inciter les fidèles à donner leur sang durant le mois du Ramadhan.
(Photo > D. R.)
Incidents de Ghardaïa : une enquête a
été ouverte et la justice suivra son cours
S. Djelloul
Tlemcen : deuxième salon de la poterie traditionnelle
30 artisans exposent leurs produits
C'est sous le théme «Poterie traditionnelle, santé et art» qu'a été donné
le coup d'envoi du deuxième salon
de la poterie traditionnelle qui s'est
tenu à Tlemcen du 10 au 15 juin 2015
sur l'esplanade du plateau de Lalla
Setti à proximité du centre des loisirs. Une trentaine d'artisans de Tlemcen et ceux venus de 12 autres wilayas, dont Alger, Tizi Ouzou, Boumerdes, Bouira, Béjaïa, Oran,
Témouchent et Ouargla ont participé
à ce salon qui met en evidence les
travaux en rapport avec la poterie et
ses différents contours, selon le cachet de chaque région. L'attention
du public a été particulièrement attirée par l'exposition des différents ustensiles de cuisine et objets de décoration en argile confectionnés de
main de maître par les artisanes de
Bider, petite localité rattachée à la
commune de Marsat Ben M'hidi dont
des couscoussiers, gargoulettes de
style berbère, jarres, gourdes, assiettes plates, chandeliers, vases,
bacs à fleurs. La chambre des métiers et d'artisanat de Tlemcen organisatrice de l’événement en partenariat avec le parc national s'est orientée depuis quelques mois vers
l'encouragement de la créativité à tra-
vers la recherche de nouvelles formes
d’expression en apportant toute l'aide
aux artisans et artisanes par la formation, l'encadrement et une aide financière substantielle.
Outre l'aspect exposition, ce salon a
vu le déroulement d'une journée
d'étude consacrée à la valorisation
des métiers de l'artisanat traditionnel
et les moyens à mettre en œuvre par
les pouvoirs publics pour tenter de
hisser ce secteur vers un piédestal
afin de faire renaître le travail ancestral qui faisait la réputation des régions à vocation touristique.
Mohammed Hichem
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine
Bedoui, a affirmé dimanche à Alger qu'une enquête a été ouverte
suite aux heurts ayant éclaté dans la nuit de vendredi à samedi.
(Photo > D. R. )
Oran : un nouveau service
de neurologie à l’EHU
Ghazaouet
Un budget supplémentaire de 6,8 milliards
pour l'aménagement urbain
Lors de sa dernière réunion consacrée
à l'étude du budget supplémentaire
2015 de la commune, l'Assemblée populaire communale de Ghazaouet a délibéré pour une enveloppe financière
d'un montant de 6,8 milliards de dinars,
dont plus de 3 milliards de centimes
seront consacrés à l'entretien et
l'aménagement urbain, 1 milliard de
centimes pour la pose de pavé sur les
chemins en terre battue de la commune, alors que 500 millions de centimes seront réservés à l'aménagement
de la placette du centre-ville.
Quant aux quartiers El Wiam et Dar
Yaghmoracen de la localité de Sidi
Amar, ces derniers ont bénéficié d'une
enveloppe de 600 millions de centimes
soit 300 millions pour chaque quartier
afin de procéder au revêtement gou-
dronné de leurs voies de communications . En outre, une enveloppe budgétaire d'un montant de 200 millions de
centimes servira au financement de
l'aménagement des sept centres de
santé de la commune. Par ailleurs,
l'aménagement urbain d'autres quartiers est prévu sur ce budget supplémentaire.
Mohammed H
Un nouveau service de neurologie a été ouvert dimanche à
l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) d’Oran, en marge d’une
journée de neurologie vasculaire, organisée par cette structure
sanitaire. (Photo > D. R. )
reportage
La NR 5270 — Mardi 16 juin 2015
10
Retraités en Algérie
Le rêve d’avant, le cauchemar d’après
,Âami Ahmed est âgé de plus de
65 ans. Après de longues années
de loyaux services dans une
entreprise publique, il a pris sa
retraite pour se reposer afin de
mener une vie décente, mais
apparemment ce n’est pas le cas.
«Bien que je sois assez vieux, mais
je ne m’empêche pas de travailler
un peu pour subvenir aux besoins
de ma famille, cherté de la vie
oblige», lâche l’ex-mécanicien
d’Air Algérie.
Nous sommes jeudi, dernier jour de la semaine. Le train de 7h30 qui part à Alger,
depuis Boumerdès, enregistre un grand
retard. Tous les voyageurs sont en colère
à cause de ça, mais les plus indignés
sont les fonctionnaires qui vont encore
rater quelques heures de travail à cause
du train. Aâmi Ahmed, lui aussi, ne supporte pas de perdre du temps sans rien
faire, pourtant, ce vieillard frêle au corps
avachi ne donne jamais l’impression
d’être encore capable de donner un plus
dans le milieu professionnel.
Travailler pour empocher de l’argent,
rien que pour ça
Le sort de aâmi Ahmed est désolant. Décidément, il a intérêt à travailler pour
plusieurs raisons qu’il nous explique luimême : «Dans ce pays, plusieurs choses
ne sont pas à leurs places. Par exemple
un retraité comme moi, ne doit pas, à
mon avis, aller chercher du boulot parce
qu’il n’a pas de quoi faire vivre sa famille. Le retraité a le droit de jouir d’une
vie decente et calme. Malheureusement,
ce n’est pas le cas chez nous. La misérable pension que je perçois ne tient
même pas la moitié du mois, sachant
que j’ai huit enfants, ma femme et moi,
ce qui donne dix bouches à nourrir».
Après avoir pris la retraite, âami Ahmed
s’attendait à un avenir plus aisé quoique
la vie lui réservait un accueil très spécial,
loin de ce qu’il avait imaginé, écoutonsle : «ça fait presque six mois depuis que
je suis passé en mode retraite et je peux
vous confirmer que ce n’est pas du tout
facile. Six ou sept mois avant, je pensais
d’une autre manière. J’avais beaucoup
d’idées dans ma tête avant ma retraite,
une autre imagination. Je voulais partir
en voyage avec ma femme, faire un peu
du sport, me consacrer à mes petits-enfants et me balader de temps en temps
avec eux, mais là, je suis dans un autre
état, comme si rien n’a changé dans ma
vie. Pire, aujourd’hui je me vois plus
obligé à travailler qu’avant parce que
ma pension ne me permet pas de faire
quoi que ce soit».
travail à 09h. En fait, il nous révèle la
nature de son nouveau poste : «je travaille dans un magasin de quincaillerie à
Hussein-Dey (Alger). Je commence aux
«Le retraité a le droit de jouir d’une
vie décente et calme. Malheureusement,
ce n’est pas le cas dans notre pays.
La misérable pension que je perçois ne
tient même pas la moitié du mois»
Et si je ne travaillais pas, que dois-je
faire ?
Les jours de âami Ahmed se ressemblent : se lever très tôt, prendre le train
de 7h30, arriver à 8h30 et commencer le
alentours de 9h, je baisse rideau à 17h,
cinq jours sur sept. Des fois je travaille
même les samedis pour percevoir des
primes supplémentaires ».
Des statistiques avancent que le nombre
des personnes âgées (plus de 60 ans)
en Algérie, s’approche du seuil des 4
millions dont une grande partie sont des
retraités. Quant à la pension, il n’existe
pas de chiffres fiables sur lesquels l'on
peut se baser.
Mais selon des témoignages, la moyenne
de la pension de la quasi-majorité des retraités algériens demeure lamentable et
ne satisfait pas les besoins les plus
simples du retraité.
Âami Ahmed a plus de détails sur ce
point : «Je confirme que l’Etat algérien
nous a délaissés, en témoigne la petite
pension mensuelle qui nous est réservée.
Ecoutez, je n’ai pas les chiffres exacts sur
ce dossier mais je connais des copains
en retraite qui me parlent souvent de
l'insuffisance de la pension, ce qui explique sa valeur banale».
Lors de la discussion avec âami Ahmed
à l’intérieur du train, un autre vieux assis
de l’autre côté du wagon renchérit : «si
tu ne travailles pas, tu meurs de
l’oisiveté». Les mains en gesticulant,
barbe blanche et drue, le monsieur paraît
dégoûté de son statut de retraité, et il
nous le fait savoir : «la retraite a un
double effet, positif et négatif.
Le positif concerne la capacité de la personne qui diminue et l’oblige à battre
en retraite et se reposer. Le négatif s’agit
par contre de ce vide qui nous rattrape
à cause des longues journées à passer
sans occupation.
Regardez-moi, je me lève de bonne heure
pour sortir de la maison et aller
n’importe où parce que je n’ai rien à
faire chez-moi».
Le nouvelle intervenant s’appelle âami
Mustapha, un habitué du train et surtout d'«El’Jnina», un jardin fief qui regroupe beaucoup de retraités.
Chaque jour, âami Mustapha quitte son
domicile à Corso (ouest de Boumerdès),
pour aller rejoindre ses amis à Algercentre, histoire d’éviter les pagailles avec
sa femme et tuer le temps. «Je préfère
sortir, prendre le train, discuter avec
des personnes que de stagner chez moi
et susciter des engueulades avec mon
épouse, dit-il. J’ai voulu travailler mais
j’ai des problèmes de santé qui m’en empêchent. Cependant je plains les responsables de ne pas construire des
centres ou aires spéciaux pour notre distraction».
Entre le témoignage du premier et celui
du deuxième, une chose est certaine,
les vieux retraités se cherchent une place
dans une société impitoyable et un système qui essaye d’une façon ou d’une
autre de les rejeter.
Farid Harbi
culture
La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015
13
Tant qu’il y aura des «regards»
kUn quintette d’artistes plasticiens en cette période estivale, de
l’ouest du pays a investi la jeune
et sympathique galerie « El Yasmine » pour offrir à notre délectation le fruit de leur dernier cru
poétiquement baptisé « cinq regards », il s’agit plus précisément
de cinq regards déclinés par chacun des cinq exposants soit vingtcinq tableaux de petites et
moyennes dimensions soumis à
l’appréciation des nombreux regardeurs invités au vernissage (5
juin 2015).
Une profusion de regards en souvenirs.
Ameur Belkhorissa Chouder Debladji Djeffal; il ne s’agit pas d’une adresse numérique mais de l’accumulation patronymique
de nos cinq plasticiens membres éminents
de l’encadrement des institutions pédagogiques de Mostaganem et de Sidi Bel-Abbès
(école des Beaux-arts).
Dès l’abord des cimaises on s’aperçoit qu’il
ne s’agit pas de néophytes mais de créateurs chevronnés au cursus et à la production éprouvés mais surtout de praticiens
surprenants par la polyphonie langagière de
chacun d’eux. On est surpris, ayant suivi
leurs précédentes expositions, tant par la
fraîcheur de leurs thématiques que par la
maturité technique de leur facture.
C’est par ce que nous propose Hachemi
Ameur, plasticien, miniaturiste et enlumineur actuellement directeur des Beaux-arts
de Mostaganem que nous abordons notre
analyse.
Notre attention est attirée inso facto par
l’une des multiples facettes délectation à la
discipline de la miniature, domaine dans lequel il s’est distingué en y installant une évolution remarquable de contemporanéité et
lancinante d’originalité et de pertinence. Il
nous propose cinq tableaux en acrylique de
moyennes dimensions et arrive de la sorte
à nous désarçonner par le sujet qu’il aborde
et qu’il conjugue dans un langage néo expressionniste très personnel conférant à
la l’iconographie une présence hiératique
Rupture », « Transes », « vautours ») qui
semblent assez significatifs de la complexité dialectique de certaines situations sociales, voire sociétales. Un travail
méticuleux, un lexique et une grammaire
plastique d’une grande perspicacité. Une
graphie d’apparence aléatoire, d’une gestualité prégnante d’originalité.
de bon aloi. C’est ainsi que laissant les « entrelacs » (réminiscences de sa veine calligraphique) il nous adresse une carte postale
évocatrice de ses pérégrinations « dans le
m’zab » juste « after Beijing », allusion à son
séjour universitaire dans la capitale chinoise dont il se plait à rappeler « la foule »
de souvenirs qui l’assaillent, ce qui ne
l’empêche pas d’entonner un hymne à « la
féminité »>. La combinatoire à laquelle nous
venons de soumettre les titres (entre guillemets) des œuvres exposées rend compte
du caractère multidimensionnel des thématiques abordées ainsi que de la dimension narrative imprégnée de nostalgie, de
certains pans de son vécu.
Abdelkader Belkorissat, actuel directeur
de l’annexe des Beaux-arts de Sidi BelAbbès, nous donne à voir quatre gouaches
et une aquarelle de petits formats qui nous
causent de « l’homme bleu » au « regard vif»
adressé à «l’insouciante femme» en même
temps qu’un subreptice « chuchotement »
après un improbable « regard outre ». des
aquarelles dénotant une indubitable maîtrise technique et chromatique. Une expression plastique post moderne excipant
d’une dextérité pleine de subtilité. Du « Belkhoriss’Art » pour ainsi dire si on osait un
néologisme. Said Chender invite notre regard sur cinq tableaux de moyennes surfaces en technique mixte, domaine qu’il
maîtrise et dont il a su affiner les subtilités
allusives.
Ces travaux revêtent une veine narrative qui
nous situe dans un « patio », dans « l’intimité
» où se niche la « confidence » et le « secret
de femme » dont il sait conjuguer avec subtilité « l’effacement ». un phrasé plastique et
technique qui nous réconcilie avec les arcanes féminines dont il sait tisser de manière subreptice et parfois avec une certaine
furtivité les transparences corporelles. Fondeur quand tu nous tiens !
Said Debladji, enseignant à l’école des
Beaux-arts de Mostaganem, propose cinq
toiles en technique mixte d’une fraîcheur et
d’une pertinente originalité tant en ce qui
concerne la technique que l’encadrement
qui se distingue par des plages monochromes dans le cœur desquelles
s’intègrent des surfaces calligraphiques
désarticulées libellées dans une dynamique
rythmique et un phrasé pertinents.
Une légèreté qui n’empêche pas la profondeur du discours. Des œuvres à
décrypter dont les clés se trouvent dans
les titres (« Mare nostrum », « Exodus », «
Adlane Djeffal, enseignant dans la même
institution que Debladji artiste habitué à caracoler à travers certaines galeries algéroises, montre cinq tableaux d’assez
grandes dimensions pour la plupart déclinés en acrylique, une technique qu’il maîtrise et dont il nous offre à voir des spécimens très significatifs de son talent. De «
l’étreinte pour un absent » (titre à contiguïté on ne peut plus surréaliste), il finit par
un « sans titre » (féflexe souvent utilisé dans
l’art contemporain), après nous avoir présenté un « couple » à décrypter au gré d’une
gestuelle chromatique allusive qu’il traite
avec subtilité. Il évoque ensuite la «posture» d’un trio de personnages savamment
silhouettés « comme des poissons », titre du
dernier de ses tableaux. Une expression
plastique d’une efficiente maturité et d’une
remarquable qualité esthétique.
Cette monstration a été préparée et présentée par une jeune galerie soucieuse
d’introduire dans le landerneau culturel algérien de la qualité dans la continuité, du
professionnalisme et de la rigueur. A preuve
la confection régulière pour chaque exposition d’une affiche et d’un catalogue « ingrédients » indispensables pour la visibilité
du travail de l’artiste mais aussi pour celle
de la galerie et du galeriste (Lyes Khelifati
en l’occurrence).
Sans oublier qu’à chaque vernissage la
convivialité est agrémentée d’une animation
musicale assurée par de jeunes et talentueux musiciens.
Ainsi, tant qu’il y aura des artistes, tant
qu’il y aura des « regards », il y aura du jasmin dans la culture.
Mohamed Massen
Artiste plasticien
Ça se passe à la galerie «El Yasmine»,
coopérative immobilière «Ennadjah», villa
107, Dely Ibrahim, jusqu’au 27 juin 2015.
Musique savante constantinoise
Emouvant hommage à des chantres disparus
kQuatre (4) chantres de la musique savante constantinoise, en l’occurrence cheikh H’souna Ali-Khodja, Ahmed
et Abdelkrim Bestandji et Larbi Belamri, ont été honorés
à titre posthume, samedi soir au palais de la culture
Malek-Haddad, au cours d’une Gaâda dans la pure tradition du Rocher.
Sur une initiative du département du Patrimoine immatériel et arts vivants du commissariat de la manifestation
‘‘Constantine, capitale 2015 de la culture arabe’’, amis et
proches des artistes ont ravivé la mémoire musicale de
la ville avec des témoignages poignants sur le parcours et
la contribution de ces figures emblématiques dans la préservation de la musique savante dans l’antique Cirta.
Seddik, le fils de H’souna Ali-Khodja (1896-1971), surnommé par ses pairs ‘‘l’artiste intellect’’, a affirmé que la
musique était pour son père ‘‘une passion à laquelle il a
voué toute sa vie sans jamais en faire une source de revenus.
Cheikh H’souna travaillait à l’usine de tabac de la famille
Bentchikou, et dépensait sas compter pour assouvir sa
passion : le Malouf, le Z’djel, les Madih, l’Istikhbar et les
qacidas classiques. Il excellait, selon des musiciens qui
l’ont côtoyé, à la derbouka, au naghrate et au luthiste hors
pair.
L’histoire retient que Cheikh H’souna a oeuvré sans relâche, avec les Chouyoukh Kaddour Darsouni et Abdelkader Toumi, à préserver le Z’djel (une forme d’expression
poétique en arabe dialectal) de la déperdition en écrivant
la plupart des qacidas.
Le ‘‘cahier magique’’ de H’souna, a-t-on rapporté, a sauvegardé une partie de la mémoire musicale de la ville mais
aussi du pays tout entier.
Evoquant Ahmed Bestandji (1875-1946), Mohamed El
Eulmi, chercheur spécialisé dans le patrimoine, a souligné
que Cheikh Bestandji, adepte de la confrérie Hansalia a
réussi, comme tous les membres de sa famille, a réussi à
introduire certains instruments musicaux au sein de cette
confrérie.
Animée, riche et empreinte de nostalgie la ‘‘causerie’’ a dévoilé qu’Ahmed Bestandji, violoniste hors-pair, a également
mis en musique des qacidas ‘‘Al Akikia’’ (La cornaline) du
poète Sidi Saïd Al Mandassi, et ‘‘Fiya chiya’’, composée au
17ème siècle par le poète mystique Sidi Bahloul Cherki.
Son neveu Abdelbaki Bestandji (1886-1940), surnommé Abdelkrim, était un maître du luth, ont affirmé des mélomanes
et des membres d’associations musicales.
Ses initiateurs au luth étaient, a-t-on affirmé, étaient les juifs
tunisiens N’sim Boukebous et Benzerti. Surnommé ‘‘le
professeur du ‘oud arabi à Constantine’’, le cheikh, a-t-on
également rapporté, a fait des fondouks de la ville des
ponts, ces bâtiments à multiples fonction, un lieu
d’apprentissage de la musique savante.
Chacun retient qu’Abdelkrim Bestandji était le formateur
des plus brillantes promotions de luthistes, au début du
20ème siècle à Constantine, comme Abdelkrim Belemoufek, Maurice Idri, Yakoub Nabet et Raymond Leyris.
Larbi Belamri (1893-1966), de son vrai nom Abdelhamid,
‘‘Bachaâdel’’ (suppléant du Cadi) était issu d’une famille
de muftis et d’imams. Il avait préféré la musique à toute
autre profession en dépit de l’opposition farouche de sa
famille, a-t-on témoigné.
Sa nièce a rapporté que Larbi Belamari pratiquait sa passion au fondouk Bachtarzi et dans un café à Souk El Asser.
Des mélomanes présents à la soirée ont affirmé que Belamri, surnommé ‘‘le passeur’’, avait une capacité exceptionnelle d’apprentissage qui lui avait permis
d’emmagasiner
une grande partie du patrimoine musical constantinois
qu’il transmit aux générations montantes de la musique,
à l’époque. Des témoins ont cité Kaddour Darsouni, Khodja
Bendjelloul et Hamou Fergani parmi les élèves de Si Larbi.
Instrumentaliste distingué au tar, à la derbouka et dans
d’autres instruments, Belamri travaillait également avec
Raymond Leyris et Sylvain Ghrenassia.
Passionnante et riche de nombreux éclairages sur la
scène musicale constantinoise à la fin du 19ème et au
début du 20ème siècle, ce type de Gâadas constantinoises
sera renouvelée chaque mois, tout au long de l’année culturelle, avec des hommages à plusieurs autres figures
emblématiques de la musique citadine constantinoise, a
affirmé à l’APS la responsable du département Patrimoine
immatériel et arts vivants du commissariat, Mme Halima
Ali-Khodja.
R.C.
La NR 5270 —Mardi 16 juin 2015
15
science
LightSail
Une voile solaire qui va révolutionner
les voyages spatiaux
,La voile solaire permettrait aux
vaisseaux de voyager dans l'espace
d'une façon plus économique ...
Développer un vaisseau spatial propulsé uniquement grâce aux vents
solaires. L'idée devrait bientôt se
concrétiser si l'on en croit la récente
annonce de Planetary Society, une
organisation privée qui promeut
l'exploration spatiale.
LightSail, une voile solaire, envoyée
sur orbite le 20 mai (1), destinée à
propulser des engins dans l'espace,
INFOS
EXPRESS
Nouveau contact
avec Philae
Le robot est «complètement réveillé»,
selon le Cnes… Philae «est complètement
réveillé», a déclaré Jean-Yves Le Gall,
président de l'agence spatiale française
CNES, faisant état d'un «second contact»
lundi avec le robot européen.Le contact a
eu lieu «il y a quelques dizaines de
minutes», a-t-il dit sur la chaîne France
2 à 5h40 GMT (7h40 française). La comète
«Tchouri », sur laquelle le robot s'est
posé, «est en pleine effervescence, il y a
des jets de gaz, des jets de poussière et,
grâce à Philae, on le voit en direct», a
ajouté Jean-Yves Le Gall.
De plus en plus proche du soleil
«C'est une première dans l'histoire de
l'humanité», a ajouté le président du
Centre national d'études spatiales,
qualifiant Philae d'«expérience spatiale
la plus importante des trente premières
années du XXIe siècle». Sans nouvelle
depuis le robot depuis 7 mois, un premier
contact a été établi samedi.
«Tchouri» se rapproche peu à peu du
Soleil - elle est actuellement à 210
millions de km de lui - et le robot est
parvenu à sortir de sa torpeur grâce à
l'amélioration de la luminosité et à
l'élévation de la température.
La mission de la sonde Rosetta et de
Philae cherche à percer l'évolution du
système solaire depuis sa naissance, les
comètes étant considérées comme des
vestiges de la matière primitive. s'était, ce jeudi, déployée presque
entièrement.
Selon les organisateurs de la mission,
la nouvelle ouvre la voie à la création, à l'horizon 2016, de voiles pouvant être poussées à travers l'espace
par les rayonnements solaires, permettant de voyager de façon économique (mais également plus lente)
dans l'espace.
4,3 millions de dollars pour financer
le projet
«L'image de la caméra confirme que
la voile s'est déployée, ce qui était la
dernière étape de cette mission destinée à préparer le vol d'un engin
propulsé par une voile solaire en
2016», précise Jason Davis sur le site
de la Planetary Society, co-fondée
par le célèbre astronome Carl Sagan
en 1980.
Financé par des membres de cette association, ce projet d'un coût de 4,3
millions de dollars, a permis de tester des logiciels, des systèmes mécaniques et des équipements de
communications ainsi qu'un matériau pour la voile, qui seront utilisés
pour la propulsion de l'engin spatial.
B O N À S AV O I R
Selon le futurologue Ray Kurzweil, nos cerveaux seront connectés à
Internet d'ici 2030
Dans un futur pas si lointain, le cerveau humain pourrait bien se prolonger dans le cloud.
C'est un classique de la science-fiction qui pourrait devenir réalité si l'on en croit Ray Kurzweil, pionnier de l'intelligence
artificielle et chef de l'ingénierie chez Google. Lors d'une série de conférences début juin, le futurologue a affirmé que le
cerveau se prolongerait dans le flux d'informations des objets connectés, ce qu'on appelle désormais le cloud (informatique
en nuage, dans laquelle les serveurs fonctionnent en réseau sur internet). En d'autre terme que notre cerveau sera lui aussi
connecté au réseau. Selon Kurzweil, qui est célèbre pour avoir popularisé la notion de singularité, qui désigne un futur
proche dans lequel l'humanité sera augmentée au point que le règne humain et les machines seront devenus un même
ensemble dont les parties seront indiscernables, «notre pensée sera un hybride de pensées biologiques et non biologiques.
Nous allons graduellement fusionner et nous améliorer. Selon [lui], c'est la nature de l'être humain -de transcender ses
limites», relate l'International Business Times. Dans les années 2030, l'origine de nos pensées serait alors majoritairement
non biologique, affirme-t-il.
Népal
Les sites historiques de Katmandou ravagés par le séisme
rouvrent leurs portes
, Sept semaines après le séisme meurtrier qui
a ravagé le Népal, plusieurs sites historiques de
la capitale Katmandou ont rouvert officiellement
en dépit d’inquiétudes sur leur sécurité. «Le
Népal est sûr, ne vous inquiétez pas, c’est notre
message aujourd’hui», a déclaré le directeur général du département d’archéologie du ministère
du Tourisme.
«Rouvrir ces sites n’est pas prématuré, a-t-il assuré. Il s’agit d’anticiper pour que le prochain pic
de la saison touristique, entre septembre et novembre, soit le moment approprié pour la venue
des touristes. (…) S’ils estiment que le Népal est
sûr, ils viendront.» Le séisme de magnitude 7,8
qui a ébranlé le pays le 25 avril a tué plus de 8
700 personnes, et le pays est encore secoué par
des répliques quotidiennes. Les poutres et gravats des édifices architecturaux endommagés
parsèment encore les trois anciennes places
royales sévèrement touchées par le séisme : les
«Durbar Squares» de Katmandou, Patan et
Bhaktapur inscrites au Patrimoine mondial
de l’Unesco.
L’Unesco s’inquiète
L’Unesco a exprimé sa préoccupation face à
cette réouverture jugée anticipée, estimant
que ces sites sont «encore dans un état pré-
caire ». « Il y a encore un risque d’effondrement
de bâtiments, selon Christian Manhart, directeur de l’Unesco au Népal. Sur la Durbar
Square de Katmandou, une façade entière menace encore de s’effondrer, on ne peut pas
avoir des gens qui marchent juste en dessous». Il a aussi insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité sur les sites pour éviter le vol
de précieuses œuvres d’art.
Le Népal dépend pour une part importante du
tourisme et, selon un think tank basé dans la
capitale népalaise, le Nepal Economic Forum,
80% des réservations d’hôtel ont été annulées depuis le séisme.
La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015
16
santé
Centre anticancer de Annaba
La médecine nucléaire en filigrane
,Avec l’ouverture dans les
prochains jours du service
radiothérapie après celle de
l’oncologie effectuée le mois de
février, la lutte contre le cancer
connaît un second souffle au
Centre hospitalier universitaire
de Annaba.
Ainsi en a décidé le ministère de la Santé,
de la Population et de la Réforme hospitalière. Pour atteindre cet objectif, Abdelmalek Boudiaf le premier responsable du
secteur, a désigné Abdelaziz Lankar directeur général du Centre Hospitalier universitaire (CHU) de Annaba. Celui-ci a pour
mission de superviser les activités du nouveau Centre anticancer (CAC) qui devient
la septième unité hospitalière sous son
autorité. Avec son service oncologie et
prochainement radiothérapie, cet établissement de santé spécialisé permettra une
meilleure prise en charge des cancéreux.
A la désignation des compétences médicales et administratives, le ministère a
ajouté la mise en place d’équipements et
matériels performants. Ce qui devrait faire
de ce nouvel acquis, une structure médicale de référence nationale, d’autant que
sous l’impulsion de la direction générale du
CHU Annaba, le nécessaire a été mis en
place pour sécuriser la manipulation des
produits radioactifs. Les résultats ne se
sont pas fait attendre. Bien que pour
l’heure, seul le service oncologie soit opérationnel, les patients qui ont besoin de
faire un diagnostic d’évolution de leur état
de santé, notamment du cancer, ou de le
traiter n’ont plus besoin d’attendre des
heures voire des jours. Les nouveaux équipements permettront d’accélérer leur accueil. «Nous dépensons beaucoup de
temps pour manipuler les produits radioactifs avant de l’administrer aux patients.
Aussi n’avons-nous pu recevoir que 80
patients/jour. Ces équipements multiplieront quotidiennement par cinq leur
nombre dans le besoin d’une consultation
ou de traitement», a indiqué un des techniciens en charge d’un des deux accélérateurs. Incontournable pour éviter des évacuations sanitaires à l’étranger pour soi-
gner le cancer, le service de radiothérapie
appelé à être opérationnel à la mi-juin 2015
a été doté des nouveaux équipements de laboratoire. Et c’est justement là qu’intervient
la médecine nucléaire. Largement utilisée
dans les services d’imagerie médicale, elle
permet des analyses en radio-immunologie
et le traitement de beaucoup de pathologies
comme la tumeur de la thyroïde. Cet aspect
n’est pas négligé par la direction du CHU.
Cette institution qui forme également des
médecins de différentes spécialités dispose
de praticiens maîtrisant bien les ficelles de la
pratique médicale grâce à la formation dont
ils ont bénéficiée. C’est dire que le CAC soulagera les cancéreux y compris ceux atteints
d’une maladie sanguine, du rhumatisme et de
la polyarthrite rhumatoïde. «Dans notre CAC,
il n’y a pas que l’oncologie, il y a aussi la radiothérapie une branche de la médecine qui
sera fonctionnelle d’ici peu. Nous y travaillons
pour être au rendez-vous» a souligné le Pr Abdelaziz Lankar. Le même responsable a estimé que ce Centre est un lieu d’espoir pour
les cancéreux de toute la région. Les praticiens, quant à eux, parlent de prise en charge
médicale efficace des cancers par le CAC à
l’avenir. Ils précisent que la dénomination
de ce dernier, les compétences médicales et
paramédicales qui activent ainsi que les équipements et matériels sophistiqués mis en
place reflètent la lutte menée par l’état contre
le cancer. Le directeur du CHU abonde dans
ce sens en insistant sur le renforcement des
capacités du personnel médical et le nombre
des effectifs pour une utilisation rationnel
des moyens. En perspectives, ce nouveau
CAC envisage une mission de prise en charge
médicale très pointue des cancéreux. Il est
même question de relever, par la suite, un
grand défi, tel que celui de pratiquer les
transplantations. Il reste, néanmoins, la pro-
blématique de la vulgarisation des innovations dans le domaine du cancer et de la radiothérapie anticancéreuse grâce justement
aux deux accélérateurs linéaires mis en place
au CAC. Il y a aussi la curiethérapie consistant à placer des sources radioactives au
contact ou implantées dans les tumeurs. Il
existe également d’autres techniques que
les praticiens du CAC se proposent
d’exploiter. Notamment l’implantation permanente de grains d’iode 125 à faible débit
et celle à haut débit de doses de tubes plastiques dans la prostate. Actuellement, précisent nos sources, seule la première technique est utilisée pour traiter le cancer à
faible risque. Elle nécessite pour chaque patient l’équivalent de 3 000 euros. Quant à
la seconde technique, il s’agit d’un complément à une radiothérapie externe pour
les cancers un peu plus évolués.
A. Djabali
AVC
Création prochaine de quatre nouvelles unités
de prise en charge des AVC
, Quatre nouvelles unités renforceront la prise en charge des accidents
vasculaires cérébraux (AVC) en Algérie
avant la fin de l’année en cours, a-t-on
appris dimanche à Oran du Pr. Arezki
Mohamed, chef de service de neurologie à l’hôpital Frantz-Fanon de Blida.
Outre les unités qui existent au CHU de
Blida et à l’EHU d’Oran, d’autres unités
verront le jour à Tizi Ouzou, Sétif, Tlemcen, Constantine, élevant ainsi le
nombre à six unités de prise en charge
à l’échelle nationale, a-t-il indiqué à
l’ouverture d’une journée de neurologie
vasculaire, organisée par l’Etablissement
hospitalo-universitaire (EHU) d’Oran.
«Cette prise en charge reste toutefois insuffisante vu le nombre important de
nouveaux cas (40 000 cas/an dont 10
000 décèdent et 20 000 s'en sortent avec
un handicap)», a-t-il souligné signalant
qu’en matière d’AVC, l’Algérie enregistre
une densité estimée à 140 cas sur 100
000 habitants.
L'Algérie dispose actuellement seulement de deux unités spécialisées opérationnelles, celles du CHU de Blida et
de l’EHU d’Oran, qui connaissent une
très forte pression, d'où l’importance
de réaliser plus d’unités de prise en
charge de l’AVC à l’échelle nationale, a
soutenu le Pr. Arezki. Pour sa part, le Dr.
Sandrine Deltour, neurologue à l’hôpital
de la «Pitié Salpêtrière» (France) a mis
l’accent sur les nouvelles thérapeutiques en matière d’AVC, principalement
l’embolectomie qui révolutionne le
monde de la neurologie et substitue à la
thrombolyse (un traitement pour les
accidents ischémiques (artères bouchées) à administrer dans les 4 heures
après l’accident). Une embolectomie
est l'ablation chirurgicale d'un embole
dans un vaisseau sanguin. Une embolie
est quelque chose d'étranger qui circule dans le sang. Un blocage dans un
vaisseau sanguin empêche l'oxygène de
se déplacer efficacement dans la circulation sanguine, ce qui peut provoquer
la mort des tissus, a-t-elle expliqué. Il
existe en France 128 unités de prise en
charge des AVC, «ce qui représente une
vraie impulsion en la matière», toutefois seulement 7% des patients qui arrivent à ces unités reçoivent la thrombolyse, a-elle indiqué.
«Ce taux, pour nous neurologues, est
très minime. Nous agissons actuellement dans le sens de la sensibilisation
et l’information du public sur les AVC,
pour une prise de conscience, à travers
des affiches collées partout, indiquant
les symptômes, ce qu’il faut faire en cas
d’un AVC, les traitements nécessaires et
surtout le numéro vert à appeler
d’urgence pour se faire transférer le
plus vite possible vers l'unité de prise en
charge la plus proche», a encore souligné le Dr Deltour. Cette journée d’étude
scientifique a été marquée par
l’animation de nombreuses communications par des neurologues et cardiologues qui ont identifié l’AVC, ses symptômes, ses causes et traitements et,
entre autres les hémorragies méningées et cérébrales.
évocation
La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015
17
M’hamed Bouhalla
L’ancienne gloire de l’ASO
,L’ancien international et exgrand star de l’équipe de l’ASO,
M’hamed Bouhalla, hospitalisé
actuellement à la clinique privée Hikma de Chlef à cause
d’une maladie chronique où il a
subi une opération chirurgicale
avec succès, est actuellement en
convalescence sous surveillance
médicale. Selon son entourage,
tout va bien pour M’hamed, son
état de santé s’est considérablement amélioré et sa sortie est
prévue ces jours-ci.
ussitôt l’information de son hospitalisation a circulé , le wali, de
Chlef, le directeur général de
la Sûreté nationale, le directeur
régional des douanes algériennes, l’ancien
maire et président de l’ASO, Djazouli Boudjaltia, le député et porte-parole de l’ASO,
Meddouar, l’ex-entraîneur de l’équipe nationale, Mahiedine Khalef et les journalistes d’El Watan, Yazid Ouahib, Hamid
Tahri, Ahmed Yachkour et enfin, le député
Hamouni et l’ex- DG Mohamed Bouzaghti
de l’Ofla, lui ont rendu visite ces dernières
semaines pour s’enquérir de son état de
santé et lui témoigner leur solidarité. Nous
lui exprimons ici tous nos souhaits d’un
prompt rétablissement Inchallah. Nous joignons à ce geste de reconnaissance de
hauts responsables de l’Etat, et enfin, ses
amis sportifs et ses ex-coéquipiers.
M’hamed Bouhalla, avec lequel nous nous
sommes entretenus, s’annonce aux qualités humaines modeste et noble. Il nous dit
avec une grande émotion que c’est un
soutien qui réconforte énormément le
moral et dont je suis très reconnaissant.
Nous tenons toutefois à marquer une halte
pour revenir sur son parcours sportif pour
remémorer les bons souvenirs de la belle
époque du football qui ayant marqué la
mémoire des Chélifiens de l’ancien baroudeur Asnami, qui a mis toutes ses qualités
sans oublier celles de son père surnommé
Maiza qui a fait les beaux jours du GS Orléansville et le bonheur de l’ASO El-Asnam,
l’actuelle Chlef, dont nous nous faisons un
devoir pour apporter notre contribution
afin de préserver la mémoire sportive de
Chlef pour permettre surtout aux jeunes
générations de mieux appréhender les valeurs humaines. L’essentiel en cette particularité, c’est cet hommage à rendre à ces
joueurs des années 1960 à 1986, oubliés de
l’ancienne gloire, qui ont donné corps et
âme à la fierté du sport algérien, les nostalgiques des années d’or du football national,
notamment qui ont marqué l’histoire de
cette ville depuis l’indépendance jusqu’à un
passé récent. Qui de nous ne se souvient
pas de l’ancienne cheville ouvrière de
l’ASO, au grand gabarit et un surdoué du
ballon et footballeur de père en fils. Ils ont
passé toute leur carrière au club de l’ASO
auxquels ils ont sacrifié leur vie autour du
foot. Parce que pour eux la relation entre
le sportif et sa ville natale joue un rôle important. Il est l’un des meilleurs avant –
centre de l’ASO Chlef, des années 1970 et
1980, sélectionné en équipe nationale en
1978 et pris part aux jeux olympiques de
Moscou en 1980. Il figurait parmi les
meilleurs buteurs du championnat national. Il aimait déjà jouer au foot qui était à
A
l’époque un sport de quartier, alors qu’il
n’avait que 10 ans avant de devenir un
grand joueur aux qualités humaines qui
jouait au poste d’avant-centre , qui a fait les
beaux jours du club de l’ASO Chlef et avec
lequel il a réalisé un parcours honorable.
Avec cette formation, il a marqué le football
algérien plus particulièrement le football asnami. Rappelons que M’hamed Bouhalla
était fonctionnaire des douanes avec le
grade d’officier, avant de prendre sa carrière tout récemment. En effet, dans ce registre des inoubliables sportifs notamment
exemplaires qu’i faut saluer leur parcours
honorable, car qu’autrefois tous les grands
joueurs et athlètes de performance pensaient seulement à l’intérêt du sport, aux
couleurs du club, la ville, et enfin, à l’intérêt
suprême du pays au sens large du terme.
Ces valeurs, n’ont plus court aujourd’hui,
à l’heure où cette discipline est gangrénée
par l’argent et seul l’argent.
Qui est M’Hamed Bouhalla ?
M’Hamed Bouhalla , marié et père de 4 enfants, il est né dans la ville d’El –Asnam,
l’actuelle Chlef, le 29 septembre 1954 , où
il avait fréquenté l’école Hai Bensouna,
CEM Gare, lycée As-Salem, CFA d’Oran, inspecteur des impots puis directeur de wilaya à Chlef, Béchar, Tiaret et enfin, Chlef.
Il a joué d’abord dans les petits clubs
comme l’OFLA, l’ASPTT, la Santé avant de
porter les couleurs de l’ASO en 1972.
il a continué sa carrière au sein de son
club natal jusqu’à la fin de l’année 1986, ensuite il a exercé en tant que directeur administratif et financier de l’ASO jusqu’à
1990. Sorti en retraite depuis deux mois
environ.
Meilleur buteur Division nationale 1 en
1977-1978 avec 23 buts
Le football chélifien est riche en performances qui a connu des moments de gloire
au cours des décennies précédentes. En
1974, son club accède en nationale 1, en
remportant les titres de champion et vicechampion d’Algérie, la coupe d’Algérie,
deux participations honorables à l’échelle
arabe et africaine, deux fois finaliste en
coupe d’Algérie, champion 1982-1983 de
Ligue nationale 2, une troisième place dé-
crochée en ligue des champions d’Afrique.
Sans oublier les catégories cadette et junior
en remportant plusieurs fois titres et
coupes d’Algérie. En plus de ses qualités de
buteur, il était considéré comme une classe
naissante. Il avait une extraordinaire influence sur le terrain notamment ses coups
de charge, ses dribles et ses feintes décisives en avaient fait l’un des joueurs célèbre du championnat national. M’hamed
Bouhalla, possédait une technique parfaite qui lui fournissait une meilleure vision de jeu, un spécialiste du drible et des
centres de toutes formes et de toutes trajectoires et qui perturbait les attaquants adverses en les provoquant avec tact et
doigté. Sa manière de jouer sur le terrain
était élégante, intelligente et doté d’une
bonne rapidité et d’échappées et de tirs
puissants, selon bon nombre de techniciens qui l’ont entraîné et qui l’ont bien
connu tels , Zairi, Sehailia, Hamouni Mohamed, cheikh Della . En effet, il était très remarqué par ses qualités tactiques et son
style athlétique.
Le meilleur souvenir que l’on peut garder
de M’Hamed Bouhala, il jouissait aussi
d’un très grand respect au sein de la famille
sportive chélifienne. Joueur de classe, surnommé à l’époque le «baroudeur », il fut
incontestablement un des plus brillants
attaquant du championnat national , agressif et très combatif en attaque avec un
grand sens de placement. M’Hamed Bouhalla possède également de grandes qualités techniques lui permettant de mener
des contre- attaques , car c’est lui qui pilote les combinaisons de jeu avec ses coéquipiers de talents comme les Meksi, les
frères Belaid, Bekakcha, Abbou, Bensaada,
Ouahab Derbal avec lesquels il a conçu
l’articulation de l’attaque.
L’on ne peut évoquer le parcours de
M’hamed Bouhala sans en citer ses coéquipiers sportifs avec qui il a connu ses moments de gloire qui, pour la plupart sont
malades, ou dans le besoin et en voie de
disparition, qui terminent leur vie et dont
très peu de personnes en parlent aujourd’hui. Parmi eux qui sont encore en vie et
sombrent dans un anonymat des plus regrettables et souffrent de l’ingratitude. Certains sont décédés et n’ont pas eu droit de
cité. Ainsi, il est élogieux d’évoquer leurs
noms pour ceux qui l’ignorent encore. En
effet, Nous rappellerons aussi à son bon
souvenir du bon vieux temps et la grande
époque notamment une très belle page de
l’histoire du football asnami.
De son temps l’ASO est un club formateur
avec les Sehalia, Zairi, Mazouz, Ahmed
Arab, Rogov, Mohamed Hamouni, Maimoun , Driss, cheikh Della,Abdoun Slimane,
Henni… Qui furent à l’origine de l’éclosion
d’une génération de footballeurs de grands
talents. Une politique qui donna ses fruits
à moyen et long terme, la preuve en est,
l’ASO Chlef, aujourd’hui parmi l’élite du
football national depuis les années 1970 et
qui est reconnue comme l’un des plus prestigieux club de l’histoire du football algérien et continental avant et après
l’indépendance où ce club qui continu jusqu’à nos jours de faire parler de lui où il a
donné effectivement corps et âme à la
fierté de la ville et du pays en général. Des
joueurs de talents se révélèrent, ils ont
pour noms :
Des années1960 à 1980
Maimoune, les frères Dyelly, Driss, Boulefred, Adaidou, Boumanssoura,feuMeddadi,
Dif, Feknous, Khoualef,Daoud, Djellouli,
Guittarni, Abed, Douibi, Zairi, Ahmed Benmokhtar, Fedlaoui.
Souci, Bourahla, Bacha, Khlifa, Nasri, Andalouci, Mihoubi, Hamouda, SNP, Baghdad,
feu Bouzidi dit bouffa, Boukhlifa-Rezoug,Abdelmeriem,les
frères
Belkaim,Medjaher, ElGholem Larbi, les frères
Belaid, Mohiédine, les frères Belmokhtar,feu Gribi, Messabih, Lakhdhari, feu Benfodda, Meksi,Abdi,Djoumadi,Bouhadi,
M’hamed Bouhella,
OuahabDerbal,Bekakcha,Tahar,Bensaada,Maziz,Maghr
aoui,Naas,Hadri,Hafi,Aouak,Megrous,Amou
ra.
Des années 1980-1990
Bouhadi,Belgharbi,Megharia,Maghraoui,
Bachir, Sadek, Hamouni, Belaid, Meksi,
Bouhalla, Nasri, Boutadjine, Abbou…
Leurs noms resteront à jamais célèbres et
collés à l’histoire du football Asnami pour
les couleurs de la ville.
M’hamed Abaci
La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015
22
sport
Copa América
Les enseignements de la première journée
,L'Argentine et la Colombie qui
déçoivent, des stars au rendezvous, des petits venus surprendre
les favoris : tels sont les enseignements à tirer de la première journée de la phase de poules de la
Copa América.
Dès son intronisation, l'ancien entraîneur de Newell's Old Boys et du Barça se
démarquait de son prédécesseur.
L'Argentine de Sabella, triste finaliste
du dernier Mondial, deviendrait celle de
Tata Martino, bien plus portée sur
l'offensive. Les matches amicaux ont
laissé entrevoir ce changement. Martino
a gardé l'épine dorsale de l'ère Sabella,
et y a ajouté son petit plus : des joueurs
capables de tenir et de faire vivre le ballon. Cette Copa América arrive donc à
point nommé pour jauger cette Albiceleste. Toujours sélectionné mais souvent blessé, le métronome de Boca, Fernando Gago, a laissé sa place à Banega
pour le premier match. De plus, le très
précieux Biglia s'est assis sur le banc
du stade de La Serena. Face au Paraguay, les Argentins se sont d'abord promenés, avant de sombrer quand ces
mêmes joueurs installés par Martino
(Pastore et Banega) ont quitté la pelouse. Outre un match nul qui met les coéquipiers de Messi dans une mauvaise
posture, les Argentins ont trop souvent
montré le visage d'une sélection désordonnée, alors que Martino espère voir
celui d'une équipe qui se trouve les yeux
fermés. On attend le réveil des troupes
argentines aujourd’hui face à l'Uruguay.
Retour sur terre pour la Colombie ?
On avait quitté James et ses coéquipiers
en larmes au Brésil. L'équipe sensation
du Mondial avait fait passer un message
clair : la Colombie était de retour au premier plan. Logiquement, on attendait
une équipe colombienne plutôt favorite
face aux modestes Vénézuéliens. Bien
que la Vinotinto ait déjoué les plans de
José Pékerman, certains secteurs de jeu
colombien semblent en eaux troubles.
Tout d'abord, la défense centrale composée de Murillo et Zapata est apparue en
grande difficulté devant les rushs incessants de Rondon. On se demande déjà
tion de la Copa América. On en redemande.
La Copa des petits ?
En 2011, le Paraguay de Tata Martino
avait atteint la finale de la Copa sans gagner un seul match (victoires aux tirs au
but lors des deux matchs de la phase finale), avant d'échouer en finale face à
l'Uruguay. Aussi, le Venezuela s'était
hissé à la troisième place. Cette année,
la donne pourrait être la même. Les premiers résultats laissent penser que les
petites nations sud-américaines ne sont
pas venues pour servir de punchingballs aux gros. Le Paraguay s'est arraché
pour obtenir le nul, le Venezuela a calmé
les ardeurs colombiennes, et la Jamaïque
a failli tenir le match nul face aux
hommes du géographe Edinson Cavani.
Même le Pérou a emmerdé le Brésil pendant une heure et demie avant de craquer. Finalement, seuls le Mexique et
son équipe de coiffeurs sont venus faire
de la figuration au Chili. On parie que le
deuxième tour nous offrira encore
quelques surprises.
Messi et l’Argentine ont déçu face au Paraguay. (Photo > D. R.)
comment la défense colombienne va
gérer Neymar, ce mercredi à Santiago,
dans un match décisif. Le joueur du
Milan AC, qui a plus souvent tâté le banc
de San Siro que le ballon, a livré une
prestation des plus inquiétantes. Son
compère, Jeison Murillo, s'est montré
plus solide. Problème, les deux centraux
choisis par le Profe possèdent les mêmes
qualités. Ainsi, la relance (qui autrefois
était assurée par le doux pied de Mario
Yepes) en prend un coup. Autre souci,
les milieux de terrain défensifs (Valencia
et Sánchez) n'ont certainement pas la
carrure pour remplacer les blessés (et
cadres de l'ère Pékerman) que sont Guarin et Aguilar. La situation est cependant loin d'être alarmante : une victoire
face au Brésil ouvrirait le chemin des
quarts de finale pour la Colombie. Sinon,
il y a toujours la place de meilleure troisième. Mais l'on attend bien mieux des
Cafeteros.
Des stars au rendez-vous
Jouer et gagner une finale de Ligue des
Mobilis-COA
Des cours pilotes sur l’éducation
olympique
,Mobilis, partenaire officiel du Comité
plympique et sportif algérien accompagne
l’opération : «Cours pédagogique sur les
valeurs olympiques», lancée par le COA en
partenariat avec le ministère de
l’Education nationale et le ministère de la
Culture, dispensé le lundi 15 juin 2015, à
partir de 14h, à la salle El Chabab (ex Cinéma Casino), sis au 9, rue Larbi Ben
M’hidi, Alger.
Destiné aux écoliers du premier palier
scolaire, ce cours pédagogique expérimental, qui est appelée à être intégré
dans les programmes scolaires à partir de
la prochaine rentrée scolaire 2015-2016,
vise à vulgariser les valeurs olympiques
en milieu éducatif, et en faire des éléments d’enracinement du paysage scolaire national et de dynamique sociale.
Aussi, sera présent à ce cours, le Lord
Sébastien (double champion olympique
du 1 500 m), membre du CEO et président du Comité olympique britannique, en
visite de travail en Algérie, en sa qualité
de membre de l’association des Comités
nationaux olympiques chargé de la promotion des activités sportives en milieu
juvénile.
Alliant le sport à la culture et à
l’éducation, cette action, fait suite à plusieurs autres cours, déjà dispensés à travers le territoire national à savoir :
Constantine, Ouargla et Djelfa, pour se
voir exposé le 20 juin prochain à Oran.
Mobilis, partenaire officiel du sport en
Algérie, confirme son statut d’entreprise
citoyenne et son engagement dans la promotion du sport dans le milieu scolaire
par l’éducation du corps et de l’esprit
par le sport.
champions, puis briller une semaine plus
tard à l'autre bout du monde ? Une formalité pour Leo Messi et Neymar. L'astre
argentin est arrivé au Chili après ses
compatriotes de la seleccion, mais cela
ne l'a pas empêché d'éblouir le public de
la Serena de son talent. Malgré un marquage permanent (qui l'a d'ailleurs fait
sortir de ses gonds), Messi s'est montré
décisif sur le premier but, et a transformé le penalty du deux à zéro. Vous
l'aurez compris, le n°10 argentin rate rarement un date. Son compère brésilien
au Barça a décidé de battre le Pérou à lui
tout seul. Résultat, un but et une passe
décisive venue d'une autre planète pour
le capitaine de la sélection entraînée par
Dunga. Neymar a même montré qu'il
n'avait pas retenu la leçon délivrée par
les défenseurs de l'Athletic Bilbao lors de
la finale de la Coupe du Roi. Le n°10 brésilien a réussi à placer son fameux
double coup du sombrero, avant de se
faire plaquer par un défenseur péruvien.
Bref, une performance complète. Un peu
plus au sud du Chili, à Santiago, Vidal et
Sánchez ont, aussi, répondu présent
pour le premier match de poule du pays
hôte de cette quarante-quatrième édi-
Le Chili con Bachelet
C'est une Michelle Bachelet sobre qui
s'est présentée à l'Estadio Nacional du
Chili. La présidente du pays hôte de la
Copa a laissé de côté son maillot de la
Roja. Très critiquée, Bachelet se fait discrète : elle a même demandé à ce que les
caméras ne la filment pas pendant le
match.
On la verra cependant reprendre l'hymne
chilien a cappella avec les 47 000 âmes
qui remplissent le stade dans la froide
nuit de Santiago. Les manifestations étudiantes aux abords du stade viennent
s'ajouter au difficile moment traversé
par Bachelet. Pourtant, à la fin du match
d'ouverture face à l'Equateur (2-0), la
présidente a imité Angela Merkel et s'est
invitée dans le vestiaire de la sélection
entraînée par Jorge Sampaoli. Michelle
Bachelet y est même allée de son selfie
avec les stars de la Roja. Alexis, Vidal,
Medel, tous les cadres ont eu le droit à
leur photo avec la femme d'Etat. On
ignore si la présidente chilienne est
venue parler tactique avec l'entraîneur
argentin, ou si elle désirait écouter les
sages conseils de Gary Medel pour calmer les ardeurs des étudiants protestataires.
R. S.
Puma-Scuderia Ferrari
Un séjour de rêve à gagner
,C’est dans une très belle ambiance que
l’équipementier sportif Puma a fêté le 10e
anniversaire du partenariat exceptionnel
avec la Scuderia Ferrari, dimanche soir au
magasin Puma situé au Centre commerciel
de Bab Ezzouar. Pour l’occasion, Djazair
Trade et Retail Cie (DTRC), le représentant
officiel de Puma en Algérie, à travers son
directeur général Kamel Tabet, a rencontré la presse pour célebrer cet événement
international avec le lancement de sa nouvelle campagne «Ferrari-Puma : 10 yers of
success».
C’est alors qu’il a annoncé le lancement
d’une superbe tombola qui se déroulera du
18 juin au 17 juillet 2015 et qui offrira la
chance à deux «consommateurs et
adeptes» de la marque Puma de gagner
l’un des deux super voyages à Abu Dhabi
pour assister au Grand Prix de Formule 1,
qui se déroulera sur le circuit «Yas Marina» les 27 et 29 novembre prochain. Les
heureux lauréats auront la chance
d’accéder à tous les espaces du circuit, et
aux stands des écuries, mais aussi à toutes
les installations de ce Grand Prix. Ce séjour
comprend 3 jours (2 nuits) dans un fastueux hôtel de la capitale des Emirats
arabes unis. En fait c’est un «Pass VIP»
d’une valeur de 6 000 euros environ qui
leur a été réservé, sans compter le prix du
billet. Tabet a tenu à préciser que la tombola est ouverte à tout consommateur,
majeur, qui a effectué un achat chez Puma
pour la somme égale ou supérieur à 10 000
DA, alors que le tirage se fera après le
mois de Ramadhan.
Sofiane G.
La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015
23
sport
EN
DEUX MOTS
Copa América
Le Brésil a ramé mais est arrivé à bon port
ruvienne a laissé Neymar complètement seul devant le but pour reprendre de la tête un centre de Daniel Alves, invité de dernière minute (5e).
,Que ce fut dur ! Le Brésil a dû attendre le temps
additionnel pour venir à
bout du Pérou (2-1), dimanche lors de son entrée en lice. Les Péruviens
avaient ouvert le score
par Cueva sur
une bévue
défensive (3e). Neymar ae
égalisé dans la foulée (5 )
et offert le but de la victoire à Douglas Costa
(90’+2). Le Venezuela a
scalpé la Colombie (1-0)
dans l'autre match du
groupe C.
Samedi, l'Argentine avait été punie
durant le temps additionnel. Dimanche, le Brésil a profité de ces
minutes supplémentaires pour décrocher un premier succès (poussif) lors de la Copa America 2015.
Les joueurs de Carlos Dunga se
sont imposés (2-1) face au Pérou,
qui avait ouvert le score en tout
début de match. Malheureusement
pour les Péruviens, Neymar, buteur et passeur décisif, a réussi à
renverser la situation et offrir la
première place du groupe C à ses
coéquipiers.
Pour la première fois depuis un Argentine-Colombie en 1993, deux
buts ont été marqués dans les cinq
Neymar passeur
Le but égalisateur de Neymar. (Photo > D. R.)
premières minutes en Copa America, avec deux erreurs défensives
flagrantes. David Luiz et surtout
Jefferson ont offert l'ouverture du
score à Christian Cueva (3e). Deux
minutes plus tard, la défense pé-
Pendant les 85 minutes suivantes,
Neymar et ses coéquipiers ont été
tenus en échec offensivement. Un
45e but en 64 sélections a échappé
au Barcelonais. Il a été contré par
un défenseur (13e) puis par la transversale (53e) et a manqué une première balle de match face au but
(90e). Mais le capitaine auriverde a
su se muer en passeur, avec une ouverture lumineuse pour Douglas
Costa, buteur du droit devant
Pedro Gallese (90e+2).
De son côté, la Colombie a commencé par une défaite. Opposés
au Venezuela, les Cafeteros ont été
dominés 1-0 sur un but de Salomon Rondon à l'heure de jeu (60e).
Une défaite qui les place déjà dans
une position très difficile avant
d'affronter le Brésil, mercredi.
Avant l'ouverture du score, la Colombie, méconnaissable, avait timidement dominé la rencontre,
sans inquiéter Alain Baroja une
seule fois. Les quarts de finalistes
du dernier Mondial ont trois jours
pour se reprendre.
R. S.
Stade du 8-Mai 45
Les travaux battent leur plein
,Suite aux réserves émises par
la CAF, et le rapport négatif émanant de la Confédération africaine
de football au sujet de son aménagement et de ses commodités,
les autorités locales ont entamé
le lancement des travaux
d'aménagement que le président
de la fédération, Raouraoua en
compagnie du président de la ligue
professionelle de football, avait
souligné lors de sa dernière visite,
selon le premier responsable de
l'OPOW, les travaux battent leur
plein, la mise en place d'une séparation des fans locaux et celle
des supporteurs de l'équipe visiteuse, la renovation de la tribune
MOB
L'entraîneur Alain Geiger
signe pour une année
,L'entraîneur suisse Alain Geiger
a signé dimanche un contrat d'une
année avec le MO Béjaïa (Ligue 1
de football), a-t-on appris auprès
du président du club, Aboubakr
Ikhlef. «Je le confirme. Alain Geiger est le nouvel entraîneur de
l'équipe, il a signé aujourd'hui (dimanche) pour une année».
L'objectif assigné au coach suisse
est de préserver la dynamique affichée la saison dernière par les
joueurs de la formation de la Vallée
de la Soummam, et effectuer de
belles prestations en championnat national, coupe d'Algérie et en
Ligue des champions d'Afrique.
«C'est vrai que son contrat dure
une seule saison, néanmoins la mission assignée au staff technique
est celle de garder le tempo imprimée à l'équipe par son prédécesseur (Amrani). Il s'agira de jouer
les premiers rôles en championnat et ne pas lâcher aussi la coupe
d'Algérie. On aura en outre, une
compétition continentale (ligue
des champions) où l'on doit honorer les couleurs nationales et
celles du club». Par ailleurs, la direction bougiote a recruté le milieu de terrain du CS Constantine
Aboulkacem Hadji (25ans), pour
un bail de deux ans. «On a discuté
avec Geiger sur les recrutements.
Jusqu'à ce moment, on a bénéficié des services de deux joueurs et
on est en train de chercher d'autres
noms pour les ramener». La semaine passée, l'attaquant de l'USM
El Harrach, Billel Mebarki, était la
première recrue estivale du MO
Béjaïa, en s'engageant pour deux
saisons. Les Béjaouis devront finaliser avec d'autres joueurs dans
les prochains jours pour remplacer
ceux qui viennent de quitter la formation de la Soummam, notamment Faouzi Yaya et Faouzi Rahal.
Le MOB a réalisé une saison remarquable, bouclée par une victoire historique en Coupe d'Algérie
et une deuxième place au classement final de la Ligue 1.
officielle ainsi que les vestiares,
de nouvelles commodités pour la
cabine de presse afin que la coorporation puisse travailler dans
d'excellents conditions avec une
entrée speciale, et le stade sera
fin prêt avant la date de la première journée de la phase des
poules de la ligue des champions
d'Afrique où le champion en titre
acceuillera la formation de Soustara prévue le 26 juin en nocturne,
une enveloppe financière de 600
millions de DA a été reservée àces
travaux. Je ne vous parle point
des travaux du nouveau grand
stade d'une capacité de 50 000
places car ce méga projet est reporté à une date ultérieure.
A titre d'information le stade Med
Guessab chéri des fans sétifiens
sera fonctionel au plus tard dès
le début de cette nouvelle saison
sportif au grand bonheur des formations de divisions inferieure.
H. Mustapha
CAN-2017
Le Gabon et la Côte d'Ivoire se
neutralisent
,Le Gabon et la Côte d'Ivoire n'ont
pu se départager (0-0) dimanche à
Libreville lors de la première journée des qualifications de la CAN2017. Le match entre le pays organisateur de la prochaine CAN et le
tenant du titre n'a pas atteint les
sommets.
Il faut dire qu'il n'avait pas d'enjeu
puisque le Gabon, qualifié d'office,
participe aux éliminatoires sans
que ses matches soient comptabilisés. Les Ivoiriens devaient en plus
défendre leur statut de champion
d'Afrique sans de nombreux titulaires : les milieux de terrain Yaya
Touré et Serey Dié, le gardien de
but Sylvain Gbohouo, l'attaquant
Gervinho, les défenseurs Eric Bertrand Bailly et Wilfried Kanon et
le latéral Serge Aurier. Côté gabonais, la sélection, qui retrouvait
son public, avait à faire oublier
l'échec à la CAN-2015 avec une élimination dès le 1er tour. La première période s'est disputée sur
un rythme alerte. Les Ivoiriens ont
procédé par attaques placées, mettant le gardien adverse Didier
Ovono en difficulté à la 18e minute,
sur une frappe vicieuse de Max
Gradel qu'il a pu finalement dévier
en corner. Le Gabon, lui, a plutôt
contré, et cherché la profondeur en
misant sur la vitesse de Pierre-Emerick Aubameyang, mais la défense
ivoirienne a été vigilante. «Les Panthères» ont failli trouver la faille à
la 25e minute, sur une ouverture
judicieuse de l'attaquant de Dortmund, mais Max Gradel, replié, qui
est venu sauver son camp. En
deuxième période, le match a
baissé en intensité, avec du déchet
technique et aucune occasion
nette de but.
Tennis :
Inès Ibbou
à Wimbledon
du 4 au 12 juillet
La joueuse de tennis
Inès Ibbou participera
au tournoi de
Wimbledon, prévu du 4
au 12 juillet en GrandeBretagne, a-t-on appris
dimanche auprès de la
Fédération algérienne.
Ce tournoi de grade A,
sur gazon naturel,
intervient après ceux de
Citta Di Prato, Citta Di
Sonta Corce, Milan et
Roland Garros, auxquels
a pris part la
championne algérienne
au cours des six
dernières semaines.
Ibbou (16 ans) avait
remporté le premier
tournoi (Citta Di Prato,
ndlr) disputé près de
Florence (Italie) et cette
performance lui a valu
une belle ascension au
classement mondial
«juniors».
Depuis son sacre
continental, le 10 avril
en Egypte, la jeune
algérienne n'a cessé, en
effet, d'améliorer son
classement mondial,
passant de la 152e à la
43e place.
Ibbou, précocement
éliminée à Milan et
Roland Garros a
néanmoins perdu trois
places dans ce
classement mondial
«juniors», se contentant
actuellement du 46e
rang.
Quotidien
national
d’information. Edité par la
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rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation.
NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015
sport
en direct
le match à suivre football
PUMA-Scuderia
Ferrari
Un séjour de rêve
à gagner
Copa América
Le Brésil a ramé mais
est arrivé à bon port
CAN-2017
Le Gabon et la Côte d'Ivoire se
neutralisent
Handball : le GS Pétroliers, une piètre saison
pour une grosse cylindrée de la petite balle
,Le règne du GS Pétroliers sur le
handball algérien, exercé depuis
plus d'une décennie, a été durement ébranlé cette saison par la
débâcle subie aussi bien par les
messieurs que par les dames, en
championnat et en Coupe
d'Algérie.
Habitué aux honneurs dans les différentes
compétitions, depuis plusieurs années,
le GSP a réalisé, cette fois-ci, un bilan
bien en deçà des attentes, sortant bredouille cette saison 2015, après avoir
perdu tous ses titres. Cette piètre performance n'a pas laissé indifférents les dirigeants de ce grand club qui ont appelé à
«tirer les conséquences» de ce faux pas.
«Il est temps de faire le bilan. Beaucoup
de choses sont à revoir», a confirmé à
l'APS, le président du GSP, Djaâfar Belhocine.
Chez les messieurs, le GSP, avec sa pléiade
de handballeurs de renom, a fortement
déçu les adeptes de la petite balle, habitués aux sacres de l'équipe qui a perdu
cette saison ces deux titres en championnat et en Coupe d'Algérie.
Le GSP est détenteur de la Coupe d'Algérie
sans interruption depuis 1997 jusqu'à
2014. Il a été éliminé cette saison, sans
gloire en 1/8e de finale par le MB Tadjenanet. En championnat, l'équipe des Pétroliers a été sacrée championne d'Algérie de
1997 à 2014. Seul le titre de la saison 2004
lui a échappé, étant revenu à l'US Biskra.
Interrogé sur les raisons de l'échec cette
saison, le premier responsable du GSP a
évoqué les blessures de quelques handballeurs. «Le problème est dû à certaines
blessures enregistrées aux tournois du
play-off. Nous avons joué avec une équipe
très diminuée. Nous avons peiné à trouver la forme habituelle. Je pense que cette
saison est à mettre entre guillemets», a regretté Belhocine.
Les blessures ont affecté le rendement
de l'équipe
«Nous dominons les compétitions depuis
15 ans et c'est logique que le régime de
l'équipe va diminuer. Nous allons apporter les correctifs en renforçant l'équipe
avec de nouveaux joueurs dans certains
postes, notamment en raison du vieillissement de certains handballeurs qui
La débâcle a touché aussi bien les messieurs que les dames. ( Photo > La NR)
jouent avec l'équipe depuis plus de dix
ans», a-t-il expliqué. Quant à l'avenir du
staff technique conduit par Réda Zeguilli,
après ce «fiasco», le premier responsable
du GSP a confirmé que son club tient toujours à son entraîneur qui «a beaucoup
donné à l'équipe». Pour sa part,
l'entraîneur Zeguilli a expliqué cet échec,
par notamment les blessures et le départ
de plusieurs joueurs cadres. «Chaque saison, nous visons le titre et la coupe, mais
cette fois-ci, la saison a été difficile, en raison des blessures, le départ de cinq
joueurs cadres de l'équipe comme Chahbour Omar, Hamza Zouaoui et Aliane. En
plus, sur le plan psychologique, nos
joueurs étaient affectés par la participation de l'équipe nationale aux championnats du monde. Le sport est ainsi fait», a
déclaré la coach à la chaîne une de la
Radio nationale. «Nous espérons revenir
La Der
En cette période estivale, l’argent refait son incursion de
manière fulgurante. Il sort de nulle part et nos clubs redeviennent soudainement les Crésus de la chose footballistique. Et c’est bien évidemment logique que les prédateurs font leur retour sur scène pour prendre leur part
du gâteau dans les juteux transferts. Eux aussi sortent de
nulle part pour se sucrer sans pour autant fournir quoi
que ce soit au football. Alors que tout le monde se prépare à partir en vacances pour se délasser d’une dure
année de labeur, ces prédateurs restent à l’affût, aux
aguets et sautent sur la première occasion pour se faire
du fric. Un fric si facile qu’il donne des appétits, notam-
en force la saison prochaine. Nous avons
un bel avenir, notamment avec la présence de quelques jeunes joueurs prometteurs.
C'est avec eux qu'on préparera l'avenir»,
a-t-il ajouté. Les dames du GSP ont connu
le même sort, puisqu'elles ont perdu leur
titre national, et n'ont pu également reconquérir la Coupe d'Algérie lors de la finale
jouée contre le HBC El-Biar. Entre ces
deux moments lourds de conséquences,
les dames du GSP ont, tout de même, retrouvé quelques couleurs lors de la Coupe
arabe des clubs-2015 remportée au
Maroc.
Le GSP (ex-MCA) avait littéralement dominé la période allant de 1998 à 2006,
remportant la totalité des 9 coupes mises
en jeu. «En championnat national, nous
étions bien partis, mais avons commis
un faux pas à Constantine (match nul)
qui a ouvert la voie au HBC El-Biar pour
décrocher le titre», a précisé Belhocine.
De son côté, Kamel Tsabet, entraîneur
du GSP (dames) avait déclaré après la finale de la Coupe d'Algérie que ses
joueuses «ont subi une pression importante avant cette finale et, à mon avis,
c'est une des raisons qui ont fait qu'elles
ne puissent pas bien gérer la situation».
Avec l'émergence d'autres clubs qui ont
changé cette saison la carte du handball
national, le GS Pétroliers (messieurs et
dames) tentera de redorer son blason la
saison prochaine et confirmé que cette
déconvenue n'est qu'un faux pas.
Agence
A voir
BeIN 2HD : Portugal-Italie à 20h45
BeIN 1HD : Paraguay-Jamaïque à 22h50
Prédateurs
ment à ces connaisseurs du milieu de notre football. Durant l’intersaison, ils sont toujours là pour prendre leur
«dû» puis ensuite disparaître de la circulation le long de
l’année sportive. Dans les transferts des joueurs, il y a à
boire et à manger.
Ils ne s’en privent pas et mettent la main au «miel» gracieusement offert à ces nouveaux maîtres de notre football. Ils sont assez puissants pour s’imposer et, ils sont
incontournables. Tout passe par eux, y compris les transferts des rares joueurs locaux en Europe. Comme personne ne leur fait obstacle, ils mettent leur nez partout
et ils sentent les affaire juteuses tellement ils gravitent
autour du football, notamment durant l’été, la saison
qui leur offre une l’opportunité pour se faire un argent
fou. Par la force des choses, tous les transferts transitent
par ces prédateurs partout présents. Ils sont même
consultés par les clubs dans le moindre transfert tellement ils sont connus dans le milieu footballistique. Il
faut dire que depuis de longues années, les prédateurs
en question ont réussi le pari de mettre à leur merci tous
nos clubs de football. Ou ils se sucrent ou bien ils imposent «l’embargo» sur n’importe quel club qui oserait leur
tenir tête.
Assem Madjid