RESPIRE n°28 - CCAS de la RATP

LE JOURNAL DE LA CAISSE DE COORDINATION
AUX ASSURANCES SOCIALES DE LA RATP
Respire
N°28
rentrée 2014
DOSSIER
Pour une meilleure santé,
améliorez
votre mode de vie
SOMMAIRE
> ACTUALITÉS
GESTION DES VOLETS
D’ARRÊT DE TRAVAIL
PAGE 4
> L’ASP
LA TÉLÉASSISTANCE
EN PARTENARIAT AVEC
L’ASSOCIATION EQUINOXE
PAGE 11
> DOSSIER
Pour une meilleure
santé, améliorez
votre mode de vie
PAGES 5-10
> DU CÔTÉ DE L’ESPACE
SANTÉ
L’IMAGERIE MÉDICALE ET LE
DÉVELOPPEMENT DURABLE
DERNIÈRES NOUVELLES
DE L’ESPACE SANTÉ
PAGES 12-13
> BRÈVES
ÉVOLUTION DES CHIFFRES
DE LA WEBITIQUE
QUIZ 10 ANS DE LA CCAS
PAGES 14-15
> INFORMATIONS
PRATIQUES
DON DU SANG
PAGE 16
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Respire No 27 avril 2014
ÉDITO
Isabelle Goasdoué
Directrice de la CCAS
Voici arrivée la période de rentrée, souvent l’occasion de prendre de bonnes
résolutions. Le présent numéro pourra vous y aider. Nous vous proposons en
effet des conseils visant à améliorer votre mode de vie pour une meilleure
santé. Vous trouverez ainsi les huit repères clés d’un bon équilibre alimentaire,
l’importance de pratiquer un sport, la mise en garde des méfaits du tabac...
Dans le domaine du développement durable, l’Espace santé vous présente
les évolutions de son service d’imagerie médicale. C’est également au
développement durable, en termes de diminution de consommation de papier,
que vous participez grâce à la démarche de la webitique qui vous a été
présentée dans les numéros précédents. À ce titre, vous êtes de plus en plus
nombreux à avoir opté pour cette dématérialisation.
La dématérialisation concerne de même la télétransmission des arrêts de
travail par votre médecin auprès de la Caisse, ce qui en sécurise et en simplifie
l’envoi. Dans le cas où votre médecin ne télétransmet pas encore
électroniquement les arrêts de travail, un article décline les règles relatives à
la diffusion des volets de ces arrêts.
Dans la rubrique « Action sociale », c’est le sujet de la téléassistance aux
personnes âgées ou handicapées qui est abordé, avec un zoom sur notre
partenariat avec la société prestataire Equinoxe.
Connaissez-vous bien votre Caisse ? Pour faire suite au précédent numéro où
nous avons salué les 10 ans de la CCAS sous sa forme actuelle, un quiz fait
appel à votre mémoire.
Respire
Bonne lecture à tous.
la Caisse de Coordination
aux Assurances Sociales
N° 28 rentrée 2014
Édité par
Responsable de publication :
Isabelle Goasdoué
Responsable de rédaction :
Geneviève Charpentier
Ont contribué à ce numéro :
Virginie Bertoldo-Thomas
Brigitte Bocquet-Garnier
Catherie Gisquet
Docteur Élise Griffon
Docteur Yves Hervouet des Forges
Brigitte Heudelot-Cristal
Docteur Laurence Jabot-Lestang
Jacques Joyau
Christine Merckaert
Francis Mollier
Docteur Philippe Mongredien
Frédérique Perrotin
Alexandra Rivière
Christian Vuaillet
Conception et réalisation :
Respire No 28 rentrée 2014
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ACTUALITÉS
Gestion des volets d’arrêt de travail
> PAR VIRGINIE BERTOLDO-THOMAS, RESPONSABLE DE L’ENTITÉ PRESTATIONS EN ESPÈCES
Lorsque vous êtes en arrêt de travail, deux cas de figure peuvent se présenter.
Vous êtes en arrêt de travail pour cause de maladie ou de
maternité :
Vous êtes en arrêt de travail suite à un accident de travail,
à un accident de trajet ou à une maladie professionnelle :
Cet arrêt de travail est prescrit sur un Cerfa dénommé « Avis
d’arrêt de travail ».
Cet arrêt de travail est prescrit sur un Cerfa dénommé
« Certificat médical ».
Attention : Le certificat médical a la particularité de
comporter 4 volets.
Les volets 1 et 2 sont à faire parvenir à la CCAS, et ce, dans
les mêmes conditions que citées précédemment.
Le volet 3 vous est destiné. En effet, il est précisé en haut
à droite « volet à conserver par la victime ».
Le dernier volet est à faire parvenir à votre employeur dans
les mêmes conditions que l’avis d’arrêt de travail. Il est à
souligner que ce dernier volet n’est pas numéroté, mais
celui-ci est souvent appelé volet 4.
• Si votre avis d’arrêt de travail comporte plus de trois jours
d’absence, vous devez envoyer dans les 48 heures suivant
la date de l’arrêt le volet 3 à votre employeur.
En revanche, pour tout arrêt de travail de moins de quatre
jours, vous remettrez ce volet n°3 à votre attachement lors
de votre reprise.
• Quelle que soit la durée d’absence prescrite sur votre avis
d’arrêt de travail, vous devez transmettre les volets 1 et 2 à
la CCAS dans les 48 heures suivant la date de l’arrêt.
Si l’avis d’arrêt de travail a été prescrit par un médecin de
l’Espace santé de la RATP ou si votre praticien l’a transmis
par voie électronique à la CCAS, vous n’avez aucun volet à
faire parvenir à la CCAS.
Dans tous les cas de figure, il vous est conseillé de conserver
une copie de votre avis d’arrêt de travail.
Ces dispositions sont applicables en cas d’arrêt de travail
y compris pendant une période de congés dans tous les
départements français (métropolitains et Outre-mer).
Si l’arrêt de travail intervient pendant une période de
congés hors département français, vous devez également
respecter, vis-à-vis de l’employeur, les obligations décrites
dans l’Instruction Générale 505B et envoyer toutes les
informations médicales à la Médecine-conseil de la CCAS.
Du nouveau sur les arrêts
de travail
Plus simple, plus rapide,
plus sûr.
Depuis quelques mois
les médecins peuvent adresser
des avis ou prolongations d’arrêt
de travail électroniques
à la CCAS.
Pour simplifier et sécuriser
l’envoi de votre arrêt
de travail, demandez à votre
médecin de le télétransmettre.
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Respire No 28 rentrée 2014
À l’issue de cette
télétransmission, votre praticien
vous remettra le volet 3 (papier)
que vous devrez communiquer
à votre attachement.
Les volets 1 et 2 arrivent
par conséquent directement
par télétransmission à la CCAS.
DOSSIER
Pour une meilleure santé,
améliorez votre mode de vie
> PAR LE DOCTEUR PHILIPPE MONGREDIEN, MÉDECIN EN CHEF DE LA RATP
Vivre en bonne santé, un objectif partagé par tous
– pouvoirs publics, managers, décideurs, etc. –
et surtout par chacun d’entre nous.
Il est désormais certain et acquis (nombreuses
et larges études) que les principaux facteurs
qui déterminent l’état de santé d’une population
ne sont pas les soins médicaux, mais :
- une alimentation équilibrée,
- l’absence de tabagisme,
- une consommation modérée d’alcool.
Ces règles peuvent permettre de réduire d’environ
30 % la mortalité liée aux cancers et aux maladies
cardio-vasculaires.
Une activité physique régulière, adaptée à chacun,
entraîne une longévité de 30 à 40 % supérieure
à celle d’une population sédentaire. L’activité
physique diminue le stress et l’anxiété qui sont
facteurs de risques. Ces éléments de simple bon
sens sont les clés d’une meilleure santé.
À la RATP, comme dans la population générale,
cela pourrait être très bénéfique. Chacun devrait
donc se demander comment modifier, si besoin
est, son mode de vie ou l’améliorer.
Le présent numéro de RESPIRE évoque ces données
dans trois articles, ci-après, rédigés par des
praticiens de l’Espace santé de la RATP.
Bibliographie : Pr Claude Béraud, Trop de médecine, trop peu de soins, Thierry Souccar éditions
Respire No 28 rentrée 2014
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DOSSIER
Rester en bonne santé passe
par une alimentation équilibrée
> PAR LE DOCTEUR ÉLISE GRIFFON, MÉDECIN GÉNÉRALISTE DE L’ESPACE SANTÉ
L
a mise en place d’une politique nutritionnelle en
France est apparue, au cours des dernières années,
comme une priorité de santé publique.
En effet, il est reconnu qu’une alimentation
déséquilibrée participe au déterminisme de certaines
maladies comme les maladies cardio-vasculaires,
l’ostéoporose, les pathologies cancéreuses ou encore l’obésité.
Il est donc important d’accorder une place de choix à une
alimentation variée et équilibrée pour maintenir un poids stable
et apporter tous les nutriments dont l’organisme a besoin.
Le PNNS – Programme National Nutrition Santé – établi
en 2001 propose huit repères clés nécessaires à un bon
équilibre alimentaire. Voici quelques idées pour les mettre
en pratique au quotidien.
CONSOMMEZ AU MINIMUM CINQ FRUITS
ET LÉGUMES PAR JOUR
Les fruits et légumes sont à consommer sans modération.
Ils constituent, à tout moment de la journée, une bonne
alternative au grignotage de produits gras ou sucrés. Ils
apportent fibres et vitamines dont l’organisme a besoin.
Si cela vous semble beaucoup, pensez à les consommer dès
le petit-déjeuner par un jus de fruit pressé ou en ajoutant
un fruit en morceaux dans des céréales ou un yaourt.
Côté légumes, ajoutez-les aussi souvent que possible dans
vos plats de pâtes ou sur vos pizzas : champignons, tomates,
poivrons, oignons, courgettes, aubergines…
Sachez que les fruits et légumes en conserve ou surgelés
ont les mêmes valeurs nutritionnelles que les produits frais.
CONSOMMEZ TROIS PRODUITS LAITIERS
PAR JOUR
Pour consommer trois produits laitiers par jour, misez sur
la variété car tous n’ont pas la même teneur en calcium,
sel et matière grasse. Alternez lait, yaourt, fromage et
fromage blanc.
Par exemple, 200 mg de calcium sont apportés par les
produits suivants :
• un verre de 150 ml de lait demi écrémé, ou un yaourt
de 125 g, ou trois petits suisses de 60 g, ou une portion
individuelle emballée d’emmental ou de comté (20 g), ou
encore 1/5e (50 g) de camembert.
Le fromage est une bonne source de calcium à condition de
le consommer avec modération et de ne pas avoir d’excès
de cholestérol sanguin, auquel cas il faudrait se tourner
vers les fromages les moins gras, c’est-à-dire les fromages
frais, mais ils sont aussi moins riches en calcium (il faut
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Respire No 28 rentrée 2014
consommer par exemple 200 g de fromage de chèvre frais
pour avoir un apport de 200 mg de calcium).
Pour les personnes qui n’aiment pas les produits laitiers,
certaines eaux minérales ont une teneur intéressante en
calcium (plus de 300 mg/L).
DES FÉCULENTS À CHAQUE REPAS
SELON L’APPÉTIT
Les féculents permettent d’éviter les fringales entre les repas
et constituent l’un des principaux facteurs de prévention
du grignotage.
Pain, pâtes, riz, pommes de terre ou légumes secs doivent
faire partie de chacun des trois repas. Ils ne font pas grossir
contrairement aux idées reçues, c’est la manière de les
préparer qui les rend caloriques. Évitez les sauces grasses,
le fromage râpé en trop grande quantité ou les pommes de
terre cuites dans l’huile sous forme de frites ou de beignets.
Enfin, méfiez-vous des viennoiseries riches en sucre et en
graisses qui ne rentrent pas dans la catégorie des féculents.
VIANDE, POISSON ET ŒUF :
UNE À DEUX FOIS PAR JOUR
Cette catégorie d’aliments est la principale source de
protéines utile au maintien des masses osseuse et
musculaire. Elle apporte également le fer et la vitamine
B12 dont les globules rouges ont besoin pour se reconstituer.
La consommation de poissons gras (saumon, sardine,
maquereau, hareng…) est une excellente source en bons
acides gras protecteurs cardio-vasculaires. Ils doivent être
consommés au moins deux fois par semaine.
La portion journalière recommandée est de 100 à 150 g par
jour à répartir sur un ou deux repas (100 g de viande, de
poisson ou de jambon blanc apportent la même quantité
de protéines que deux œufs).
Quel que soit le type de viande, favorisez au quotidien les
morceaux les moins gras : poulet sans la peau, escalopes de
volaille et de veau, filet maigre de porc, bavette, steak haché
à 5 % de matières grasses, jambon blanc. Le poisson est en
général moins gras que la viande. Limitez la consommation
de nuggets et de poissons panés riches en matière grasse.
Les œufs peuvent être consommés régulièrement à
condition de ne pas avoir d’excès de cholestérol sanguin.
LIMITEZ LES MATIÈRES GRASSES
Une consommation excessive de graisses augmente à terme
le risque de prise de poids et de maladie cardio-vasculaire.
Cependant, toutes les matières grasses ne se valent pas et
DOSSIER
certaines sont même indispensables à notre organisme.
C’est le cas des acides gras insaturés que l’on peut
consommer sous trois formes :
• huiles végétales (colza, olive, noix, tournesol),
• poissons gras (maquereau, saumon, sardine, hareng…),
• fruits oléagineux (avocat, noix, noisettes…).
Les autres matières grasses sont à limiter dans la mesure du
possible : le beurre, certaines charcuteries, les viennoiseries
et pâtisseries, les produits frits ou panés, certains plats
préparés… qui contiennent notamment des acides gras
saturés. Essayez également de réduire votre consommation
de certains produits transformés contenant des acides
gras trans (acides gras insaturés), identifiables sur les
emballages grâce à la mention « huiles partiellement
hydrogénées » dans la liste des ingrédients.
LIMITEZ LES PRODUITS SUCRÉS
Ils peuvent, lorsqu’ils sont consommés en excès, favoriser
la surcharge pondérale, participer au développement d’un
diabète ou encore à l’apparition d’un excès de graisses
dans le sang appelés les triglycérides. Ils contribuent, en
l’absence d’un brossage des dents régulier, à la formation
de caries dentaires.
Si vous aimez terminer vos repas sur une note sucrée,
préférez prendre un fruit, consommez vos laitages sans
ajouter de sucre et agrémentez-les plutôt de dés de fruits,
ou de compote sans sucre ajouté.
Soyez vigilant dans votre choix de boissons. Un verre de
soda apporte l’équivalent d’environ six morceaux de sucre !
Réservez-les pour des occasions ponctuelles et privilégiez
l’eau, qui reste la seule boisson indispensable.
Les produits dits light sont une solution qui permet de
consommer moins de sucre mais ils ne permettent pas de « se
sevrer » du goût sucré et peuvent ainsi contribuer à entretenir,
dans votre corps, la prédilection pour le goût sucré.
LIMITEZ LE SEL
Il est recommandé de ne pas consommer plus de 6 g de sel
par jour pour un adulte. Une consommation excessive de sel
favorise l’hypertension, elle-même à l’origine de maladies
cardio-vasculaires.
Quand vous faites vos achats, pensez donc à regarder la
teneur en sodium indiquée sur l’étiquette. Limitez l’achat
d’aliments riches en sel : plats préparés, charcuteries,
biscuits apéritifs, snacks… Il n’y a pas d’aliment trop salé
en soi : la quantité de sel consommé dépend surtout de la
quantité d’aliment consommé.
Quand vous cuisinez, veillez à ne pas trop saler l’eau de
cuisson. Pour relever vos plats et leur donner du goût,
pensez aux épices (curry, paprika), aux herbes fraîches ou
déshydratées (persil, basilic, coriandre)…
Lors du repas, ne posez pas la salière sur la table et goûtez
le contenu de votre assiette avant de saler.
BUVEZ DE L’EAU À VOLONTÉ
Notre corps est composé à plus de 60 % d’eau, or nous
perdons tous les jours une partie de cette eau par les urines,
la transpiration, la respiration… Il nous faut donc compenser
ces pertes (environ 2,5 litres par jour) pour maintenir
l’équilibre de l’organisme. Une partie est contenue dans les
aliments, l’autre est apportée par l’eau que nous buvons.
Il faut boire sans attendre d’avoir soif : quand on ressent
la sensation de soif, c’est que notre corps manque déjà
d’eau. Cette précaution est particulièrement importante
lorsqu’il fait chaud, notamment pour les enfants et les
personnes âgées. C’est aussi le cas lors de la pratique d’une
activité physique.
Si vous avez du mal à boire de l’eau nature, pensez aux
tisanes et aux infusions.
Nous construisons notre santé avec notre alimentation. Il
est donc important d’accorder une place de choix à une
alimentation variée et équilibrée. Cet équilibre alimentaire
ne s’établit pas sur un repas ni sur une journée, mais plutôt
sur plusieurs jours voire plusieurs semaines. Une bonne
connaissance des bases de la nutrition et un peu de bon
sens vous permettront de mettre toutes les chances de votre
côté pour rester en forme très longtemps.
Respire No 28 rentrée 2014
7
DOSSIER
Le sport, un facteur puissant
de « bonne santé »
> PAR LE DOCTEUR YVES HERVOUET DES FORGES, MÉDECIN DU SPORT DE L’ESPACE SANTÉ
D
epuis plus de trente années, de très nombreuses
études médicales ont incontestablement mis en
évidence les effets positifs, importants et durables
de la pratique régulière d’une Activité Physique
et Sportive (APS). Il est possible de dire aujourd’hui que
l’activité physique, dont le sport est une composante,
devient le grand médicament du XXIe siècle.
Il y a toujours un bénéfice à débuter une activité physique
et sportive quel que soit son âge, ses capacités ou ses
antécédents de santé et il n’existe pas – en pratique – de
contre-indication totale et définitive aux APS. Simplement,
les APS doivent être « bien conduites » pour constituer un
facteur de santé durable et significatif.
Il n’est pas raisonnable de débuter directement n’importe
quelle activité, n’importe comment, sans évaluation et sans
préparation progressive.
Au mieux, il faut s’attacher au préalable à une visite chez
un spécialiste – médecin du sport – pour déterminer
les éventuelles contre-indications relatives à la pratique
de l’activité ou des APS souhaitées (exemple : surpoids
important et course à pied, surdité et plongée sous-marine,
maladie du dos et parachutisme…).
En même temps, par la détermination des antécédents
ostéo-articulaires, du poids de forme, des aptitudes, de la
psychologie, il est raisonnable d’orienter le patient vers une
reprise ou une pratique adaptée à sa santé et à ses objectifs.
Une pratique « bien conduite » des APS.
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Respire No 28 rentrée 2014
UNE REPRISE SPORTIVE SE CONSTRUIT
PROGRESSIVEMENT
• Un socle d’activité spontanée : marche, escaliers, jardinage…
• Une pratique d’activité physique régulière de base :
gainage, étirements, randonnée, footing, natation…
• L’introduction d’un sport spécialisé et plus ludique mais
qui suppose une gestuelle répétitive, facteur de blessures
micro-traumatiques plus fréquentes.
La composante diététique est essentielle et le régime
méditerranéen associé à la pratique régulière d’une APS a
prouvé son efficacité sur la réduction des facteurs de risque
cardio-vasculaires.
QUELQUES RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES
POUR UNE BONNE PRATIQUE
• La régularité permet la progression et le bien-être au
cours de l’effort, à partir de trois séances hebdomadaires
harmonieusement réparties.
• Privilégier la durée de l’effort et non son intensité,
au moins 45 minutes d’effort continu par séance, en
conservant une diversité dans la gestuelle.
• Le matériel et le terrain doivent être adaptés : vélo aux
bonnes dimensions, terrain souple, chaussures adaptées
et portées uniquement pour le jogging – éventuellement
semelles sur mesure par un podologue du sport – raquette
de tennis correctement tendue…
• S’échauffer, surtout s’il fait froid et particulièrement au
niveau des muscles qui vont travailler. Suer abondamment
est une preuve de bonne adaptation à l’effort.
• S’hydrater régulièrement par petites quantités avec de
l’eau plate avant et pendant l’effort.
• S’étirer avant et après l’effort en insistant sur les tendons
– structure la plus fragile – les plus sollicités. Seul le sport
de haut niveau contre-indique les étirements trop intenses
avant une performance.
• Le sommeil avant minuit est un temps indispensable à la
récupération physique.
QUELQUES PIÈGES À ÉVITER
• Se couvrir pendant l’effort avec une sudisette pour
« suer plus » n’aboutit qu’à la déshydratation et diminue
les aptitudes, ne fait pas maigrir et peut provoquer
des blessures !
• Se découvrir après l’effort et risquer un coup de froid
ou vouloir se doucher tout de suite est déconseillé.
Le corps évacue la chaleur pendant plusieurs minutes
après l’arrêt de l’effort.
DOSSIER
• Croire que l’activité physique fait immédiatement mincir à
raison de 300 g de graisse pour 42 km de course est un leurre.
Il faut y associer une alimentation équilibrée et un peu
de temps.
• Croire que souffrir c’est progresser est à bannir. Au contraire,
le bien-être et la récupération sont indispensables.
• Anciens sportifs, méfiez-vous des sensations du passé
qui ne sont plus vos possibilités du moment et vous poussent
à la blessure !
Les méfaits du tabac
> PAR LE DOCTEUR LAURENCE JABOT-LESTANG, PNEUMOLOGUE DE L’ESPACE SANTÉ
E
n tenant compte de ce titre, je pourrais vous parler,
soit d’une pièce (scène monologue) en un acte
d’Anton Tchekov parue en 1902, soit des réels
méfaits du tabac.
N’étant pas très littéraire voire plutôt scientifique, je vais
m’en tenir aux méfaits du tabac sur notre santé, notre
portefeuille, de l’intérêt de s’arrêter de fumer avec tout ce
que l’on a à gagner et tellement rien à perdre.
Tout d’abord, un petit rappel historique : le tabac a été
importé en Europe par Christophe Colomb qui l’a découvert
à Cuba en 1492. C’est en 1560 que Jean Nicot lui apporte
ses lettres de noblesse en l’utilisant pour traiter, avec succès,
les migraines de Catherine de Médicis. Sa poudre est alors
vendue par les apothicaires. Progressivement, on découvre
le plaisir de le fumer ou le chiquer…
Le premier impôt sur le tabac est créé par Richelieu en 1629.
Les premières cigarettes fabriquées de façon industrielle
apparaissent en 1830.
La SEITA (Société d’Exploitation Industrielle des Tabacs
et des Allumettes) fut créée en 1926 (commercialisant
principalement les marques Gauloise et Gitane). C’est
en 1976 qu’elle perd le monopole de fabrication et de
distribution du tabac, et qu’arrivent sur le marché français
toutes les marques américaines. Ce n’est qu’en 2000 que
l’État français se désengage de la SEITA.
Les premières études scientifiques prouvant la toxicité du
tabac remontent à 1950, mais la première loi touchant
le tabac n’a été votée qu’en 1976. Il s’agit de la Loi Veil
imposant l’inscription de la mention « abus dangereux »
sur les paquets de cigarettes et l’interdiction de fumer dans
Respire No 28 rentrée 2014
9
DOSSIER
certains lieux publics. La réglementation de la publicité sur
le tabac est renforcée en 1991 par la Loi Évin.
Un grand pas est franchi en 2006 avec l’interdiction de
fumer dans tous les lieux qui accueillent du public. En 2008,
cette loi s’étend aux cafés, restaurants et discothèques, et
en 2009 à l’interdiction de vente aux mineurs.
Le tabac n’apporte rien de bon. Il tue environ 70 000
personnes par an en France qui, en 2010, comptait encore
plus de 16 millions de fumeurs parmi les 15-85 ans. Il
est responsable de décès précoce chez environ 50 % des
fumeurs. Pourtant, les risques liés au tabac sont maintenant
bien connus et l’intérêt d’arrêter de fumer, quelles que soient
la durée d’exposition et la quantité inhalée, est indiscutable
car les bénéfices sont immédiats.
Plus de 4 000 substances toxiques ont pu être identifiées
dans la fumée de cigarette : des substances cancérigènes
(hydrocarbures aromatiques, nitrosamines…), des irritants,
des métaux.
Rappelons brièvement les risques liés au tabac : environ 30 %
des cancers (poumon, vessie, gorge…), maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire
cérébral, artériopathie oblitérante des membres inférieurs,
hypertension artérielle), problèmes respiratoires (BPCO,
emphysème, insuffisance respiratoire…), impuissance…
Chez la femme, fumer augmente de façon considérable le
risque de grossesse extra utérine, le risque de fausse couche
et d’accouchement prématuré.
Le tabac n’est pas seulement dangereux pour le fumeur, il
l’est également pour son entourage notamment les enfants
en bas âge. Les bronchiolites sont plus sévères chez les
enfants de fumeur, davantage de risque de mort subite du
nourrisson chez les enfants de fumeur, possibilité de retard
de croissance in utéro pour le fœtus de la femme enceinte
fumeuse…
10
Respire No 28 rentrée 2014
Que risque-t-on à vouloir arrêter de fumer ? Rien, si ce
n’est d’y parvenir. Pourquoi avoir peur d’essayer d’arrêter
de fumer ? Par peur de l’échec, alors que chaque arrêt sera
un pas de plus vers un arrêt définitif. La prise de poids n’est
pas inéluctable, un fumeur sur trois ne grossit pas à l’arrêt
du tabac et la prise de poids est de 2 à 4 kg en moyenne,
ce qui n’est pas suffisant pour renoncer. La prescription de
substitut peut aider à l’arrêt et le rendre plus simple, ainsi
qu’un suivi et une assistance médicale.
Le tabac est une drogue licite. Ses méfaits sont connus
depuis de nombreuses années, et progressivement les
lois favorisent la diminution du nombre de fumeurs
dans l’environnement. L’arrêt du tabac s’accompagne,
rappelons-le, d’un bénéfice immédiat sur la santé et… le
portefeuille.
Pour conclure, un bon conseil : arrêtez de fumer !
ACTION SOCIALE ET PRÉVENTION
La téléassistance en partenariat
avec l’association Equinoxe
Agréée associ
ation solida
Décret du
ire
Préfecture 20 janvier 2004
de Paris
Agréée servic
depuis juillet e à la personne
2007
Vous ête
au handica s confronté(e) à la
ma
p, aux con
séquence ladie,
s de l’âge…
RESTER
À VOTRE
DOMICIL
EN TOUT
E,
E SÉCURIT
É,
C’EST PO
SSIBLE !
> PAR BRIGITTE HEUDELOT-CRISTAL, RESPONSABLE DE L’ENTITÉ ACTION SOCIALE ET PRÉVENTION
POURQUOI FAIRE APPEL À UNE TÉLÉASSISTANCE ?
Souvent associée aux personnes âgées ou handicapées, la
téléassistance concerne aussi toute personne confrontée
à une limitation provisoire de son autonomie, qu’elle soit
isolée ou non. Un besoin de parler, une chute, un malaise,
un problème de santé temporaire ou permanent, la
téléassistance est un service du quotidien qui permet d’avoir
rapidement et à tout moment un interlocuteur professionnel
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à même de vous aider,
soit en prévenant des proches pouvant vous secourir, soit
en contactant directement les services d’urgence. Seul ou
en famille, chacun peut ainsi vivre en sécurité à domicile,
retrouver une autonomie, et rassurer ses proches.
COMMENT FONCTIONNE LA TÉLÉASSISTANCE ?
• L’appel
Il se déclenche par une simple pression sur l’émetteur
(pendentif ou bracelet étanche). En quelques instants,
l’abonné est en relation directe avec la centrale d’écoute.
• L’écoute
Le chargé d’écoute et d’assistance analyse le besoin.
• L’intervention
L’entourage est prévenu dans les plus brefs délais, et les
services d’urgence interviennent, si nécessaire, auprès de
l’abonné.
NOTRE PARTENAIRE EQUINOXE
Equinoxe est une association solidaire à but non
lucratif, agréée service à la personne (Agrément :
N/120707/A/075/S/060).
Les équipes, composées de bénévoles, de salariés et
d’administrateurs, veillent à répondre au mieux aux
demandes des abonnés.
LES ÉQUIPES D’EQUINOXE
• Les bénévoles
Ils assurent principalement les appels de convivialité mais
aussi des tâches administratives et aident à la mise à jour
quotidienne des comités de voisinage.
• Les écoutants
Ils sont spécialisés dans l’écoute d’urgence mais aussi dans
l’écoute conviviale. Ils ont une qualification spécifique et
reçoivent une formation Equinoxe de 120 heures puis une
formation continue avec un intervenant des services d’urgence.
• Les techniciens
Ils interviennent au domicile des abonnés pour les
installations, les dépannages et les reprises du matériel en
fin d’abonnement. Ils sont à l’écoute du besoin
des abonnés et tiennent compte de leur mode de vie.
• Les agents administratifs
Ils sont là dans chaque délégation, pour accompagner l’abonné
dans la recherche des meilleures conditions financières
d’abonnement, la mise en place du comité de voisinage…
• Les opératrices de convivialité
Elles contactent les nouveaux abonnés quelques jours
après l’installation. Cet appel a pour objectif de rassurer et
de rappeler l’utilisation de la téléassistance. Un appel est
systématiquement effectué chaque trimestre auprès des
abonnés qui sollicitent rarement les écoutants.
Mise à jour
avril 2012
IMPLANTATION D’EQUINOXE
LA PRISE EN CHARGE PAR LA CCAS
La CCAS participe au financement de votre abonnement
à hauteur de 23 euros par mois.
Cette prestation est accordée sans condition de ressources.
Vous êtes confronté à la maladie, au handicap, aux
conséquences d’un accident du travail ou d’une maladie
professionnelle, d’une grossesse, de l’âge… vous êtes agent
sous statut, ayant droit ou pensionné, il vous est possible
de bénéficier de cette prestation en prenant contact avec
les conseillers ASP.
CONTACT
Tél. : 01 58 76 03 34
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Respire No 28 rentrée 2014
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DU CÔTÉ DE L’ESPACE SANTÉ
L’imagerie médicale
et le développement durable
> PAR FRÉDÉRIQUE PERROTIN, RESPONSABLE DU SERVICE D’IMAGERIE MÉDICALE
Soucieux du respect de l’environnement, le Service
d’Imagerie Médicale (SIM) de l’Espace santé a modifié ses
pratiques et son organisation, afin de s’inscrire dans une
démarche de développement durable.
Le recyclage des déchets constitués par les films
radiologiques représente un coût et constitue un impact
non négligeable sur l’environnement.
C’est pourquoi, depuis plusieurs mois, le SIM s’est équipé
de matériels nouveaux permettant d’abandonner le film
radiologique. La lecture des films sur négatoscope est ainsi
remplacée avantageusement par une lecture sur écran à
haute définition.
Les résultats d’examens précédemment donnés au patient
sur film radiographique sont remplacés par la remise d’un
livret comportant les images sur papier glacé ainsi que le
compte-rendu du radiologue. Ce livret, au format standard
et relié, peut également éviter la perte des clichés.
L’équipe a mis en place la possibilité, pour le chirurgiendentiste et le stomatologue, d’afficher sur l’écran du
fauteuil dentaire les panoramiques dentaires réalisés à
Lachambeaudie et à Championnet, afin qu’ils bénéficient
d’une meilleure praticité.
Enfin, pour mieux répondre aux besoins de notre patientèle,
nous avons ouvert tout récemment les échographies
ostéo-articulaires de l’appareil locomoteur. Ceci complète
l’offre, déjà composée de l’ensemble de la radiologie dite
conventionnelle, des échographies, des panoramiques
dentaires et du suivi de la mammographie avec un appareil
numérisé microdose performant et peu irradiant.
Tout le personnel médical et paramédical s’est mobilisé
afin de s’approprier au plus vite et de façon efficace cette
nouvelle technologie.
Les deux centres médicaux, Championnet et
Lachambeaudie, sont aujourd’hui équipés et contribuent
ainsi au respect de l’environnement. Ils fournissent la même
qualité d’analyse pour tous les examens radiologiques et
échographiques.
À noter que seuls les examens de mammographie, pratiqués
exclusivement à Lachambeaudie, restent inchangés, le
film étant conservé afin de répondre à des exigences
réglementaires.
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Respire No 28 rentrée 2014
RAPPEL
Le SIM de Lachambeaudie vous accueille :
• du lundi au jeudi de 8 h 15 à 17 h
• le vendredi de 8 h 15 à 16 h
Le SIM de Championnet vous accueille :
• tous les matins de 8 h 15 à 11 h 30
DU CÔTÉ DE L’ESPACE SANTÉ
Dernières nouvelles
de l’Espace santé
> PAR JACQUES JOYAU, RESPONSABLE DE L’ESPACE SANTÉ
L’Espace santé enregistre plus de
200 000 consultations par an et il est
fréquenté par 30 000 agents actifs
et retraités.
Nous proposons aujourd’hui vingtneuf disciplines médicales et deux
plateaux techniques, le Service
d’Imagerie Médicale (radiologie), le
Laboratoire de Biologie Médicale. À
noter que ce dernier a bénéficié en
2013 d’une cure de jouvence afin de
mieux vous accueillir et répondre aux
exigences réglementaires.
L’Espace santé se modernise et renouvelle son matériel en permanence,
afin de toujours mieux répondre à
vos attentes. Ainsi, en 2013, il a été
fait l’acquisition d’un pachymètre
en ophtalmologie à Championnet,
et un échographe a été renouvelé à
Lachambeaudie. De plus, pour mieux
préserver l’environnement et limiter
les coûts, nous avons abandonné le
film radio au bénéfice du papier.
Certifié ISO 9001, l’Espace santé a
pour ambition de vous recevoir dans
des locaux propres et accueillants,
avec des équipements de dernière
génération et un personnel formé
garantissant le respect des règles
d’hygiène et de confidentialité, au
cœur de la déontologie des métiers
de la santé.
DE NOUVEAUX PRATICIENS
À L’ESPACE SANTÉ
Le Docteur Lucile Goupy,
chirurgien-dentiste au centre
médical de Championnet.
e Docteur Laurie Namias,
L
chirurgien-dentiste aux centres
médicaux de Championnet
et Denfert.
e Docteur Pierre-François
L
Reymond de Gentile, stomatologue
au centre médical
de Lachambeaudie.
Le Docteur Sophia Vu, médecin
généraliste aux centres médicaux
de Championnet et Val de Fontenay.
À NOTER LES DÉPARTS DES :
• Docteur Michèle Abitbol, chirurgiendentiste, au centre médical de Denfert.
• Docteur Caroline Leymarie, chirurgiendentiste au centre médical de Championnet.
• Docteur Louis Shiu, chirurgien-dentiste
au centre médical de La Défense.
Pour rappel, l’Espace santé dispense,
à titre gratuit, des soins médicaux
à tous les agents en activité et aux
retraités relevant du régime RATP.
La médecine générale est
l a d i s c i p l i n e l a p l u s co n s u l tée (23 % de la fréquentation).
Il est vrai que l’on peut obtenir
un rendez-vous le jour même.
Elle est suivie du dentaire qui représente 18 % des consultations. Le
délai moyen pour obtenir un rendez-vous (soins/prothèse) est d’environ quinze jours. Les spécialités,
toutes confondues, totalisent 34 %
des consultations. Le podium revient
à l’ophtalmologie, la rhumatologie et
la dermatologie. Enfin, la médecine
non-conventionnelle représente 5 %
des consultations. Très appréciée des
patients, elle a été enrichie en 2012
par de la médecine manuelle (ostéopathie) et un accroissement de l’offre
d’acupuncture.
Respire No 28 rentrée 2014
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BRÈVES
Évolution des chiffres de la webitique
> PAR FRANCIS MOLLIER, RESPONSABLE DU PARTENARIAT INFORMATIQUE AVEC LA MSA
La démarche de développement durable à travers la
dématérialisation des documents papier et les efforts visant
à réduire les frais d’affranchissement et d’édition entamés
à la CCAS fin 2013 avancent à grand pas.
Aujourd’hui, plus de 25 % des documents et décomptes
émis par la Caisse ne sont plus transmis par courrier.
Ils sont mis à disposition des assurés qui ont fait le choix
de la dématérialisation dans leur espace privé sur le site
Internet de la CCAS. Un courriel les en avertit dès leur
parution.
Fin 2014, l’envoi des décomptes, actuellement effectués à
trente jours, passera à quatre-vingt-dix jours pour les assurés
ayant souscrit une complémentaire santé bénéficiant
d’échanges dématérialisés avec la CCAS.
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Respire No 28 rentrée 2014
Par conséquent, si vous souhaitez bénéficier de la mise
à disposition de vos documents et décomptes dans les
délais les plus courts, tout en contribuant à la démarche
de développement durable et de réduction des coûts de
votre Caisse, rejoignez les 21 000 assurés de la CCAS qui
ont d’ores et déjà fait ce choix.
Merci de votre contribution.
INFO
Rendez-vous sur le site http://www.ccas-ratp.fr/
Dans votre espace privé, déclarez votre adresse
courriel et modifiez le mode de réception des
informations et des documents de votre dossier
- > Réception Internet
BRÈVES
Quiz 10 ans de la CCAS
DINATION
DE COOR
CAISSE DE LA RATP
AL DE LA
LES
LE JOURN RANCES SOCIA
AUX ASSU
Respire
> PAR CHRISTINE MERCKAERT, RESPONSABLE FINANCIER DU RÉGIME SPÉCIAL
Dans le n° 27 de RESPIRE (printemps 2014), le dossier était consacré
aux 10 ans de la CCAS et aux avancées qui ont marqué cette décennie.
Nous vous proposons de vous y replonger de façon ludique…
À vos plumes !
1) MIAMI est une ville de Floride et c’est aussi :
a. Un médicament
b. Le nom du système informatique de l’assurance
maladie de la CCAS
c. Un animal exotique
2) Chaque année la CCAS traite :
a. Environ 100 000 feuilles de soins
b. Environ 2 000 000 de feuilles de soins
c. La CCAS ne gère pas les feuilles de soins
3) Les CESU sont utilisés pour :
a. Ils n’existent pas à la CCAS
b. Permettre aux assurés le maintien à domicile
c. Régler des achats
4) Les ressortissants de la CCAS sont environ :
a. 104 000 à 105 000
b. Moins de 80 000
c. Plus de 200 000
N°27
s 2014
printemp
S
La CaCnA
s
DOSSIER
a 10
5) La CCAS assure uniquement
les agents actifs :
a. Vrai
b. Faux
6) Le site Internet de la CCAS est uniquement informatif :
a. Vrai
b. Faux
7) La CCAS a développé des actions de prévention
dont certaines destinées aux femmes. Lesquelles ?
8) À quelle date a été inauguré le nouvel accueil
physique de la CCAS ?
a. 2011
b. 2013
c. 2014
Réponses
8. 2013.
7. Il s’agit de la prévention gynécologique et des dépistages du cancer du sein et de l’utérus. Les femmes ne sont pas les seules
à bénéficier d’action de prévention. Les actions entreprises ainsi que les publics visés sont disponibles sur le site Internet
ou auprès des conseillers de l’action sociale et prévention.
6. Faux. Il permet aussi de faire des démarches directement en ligne, pour plus de détails, n’hésitez pas à vous reporter
au RESPIRE n° 26.
5. Faux. Elle assure les agents actifs, leurs ayants droit, les retraités et leurs ayants droit.
4. 104 000 à 105 000.
3. Permettre aux assurés le maintien à domicile.
2. Environ 2 000 000 de feuilles de soins.
1. Le nom du système d’information de l’assurance maladie de la CCAS.
Respire No 28 rentrée 2014
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INFORMATIONS PRATIQUES
RATP CHAMPIONNET
Lundi 3 novembre de 9h à 14h
salle Clignancourt
RATP VAL DE FONTENAY
Lundi 17 novembre 2014 de 9h à 15h
Salle Polyvalente
MAISON DE LA RATP
Jeudi 20 novembre 2014 de 9h à 15h
salles LIPS et LOO
Contact : Catherine Gisquet 01 58 78 47 02
ADSB-RATP 01 58 78 18 59
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