MBA - Ecole de Savignac
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MBA - Ecole de Savignac
Edito Merci à nos partenaires epuis maintenant 15 ans, les dirigeants successifs de l’Ecole ont souhaité ne pas apparaître dans la News de Savignac afin que cette dernière soit d’abord un outil de communication qui mette en valeur les Etudiants eux-mêmes. Cette année, pour célébrer les vingt ans de l’Ecole, la 21ème promotion a choisi de mettre en lumière ceux qui jusque là étaient restés dans l’ombre. Chacun d’eux a répondu présent et nous a fait part avec une grande sincérité de son parcours, de son vécu et de son ressenti. La succession de ces témoignages constitue l’Histoire vécue de Savignac. Ce récit sans équivalent vous est offert tel que nous l’avons receuilli sans rajout ni suppression. Célébrer l’anniversaire de Savignac c'est aussi célébrer 20 ans d’émotions. Pour cela les anciens étudiants nous ont confié leur souvenirs, leurs annecdotes et leurs photos. Nous les avons regroupés dans ce numéro Hors-Série, année par année, promo par promo. Photos parfois passées, portraits de groupes ou d’individus, anecdotes en tout genre, évènements grands ou petits, témoignages passionés... tous ont une richesse inégalable car ce sont les traces du passage de chaque promotion et l’ensemble de ces traces témoigne bien de cet esprit de travail et de cohésion qui est le nôtre ici à Savignac. Le challenge était difficile pour notre promotion mais la qualité de l'exercice qui nous est proposé, la convivialité avec laquelle nous ont accueillis les Anciens et la cohésion de notre groupe nous ont donné la force d’aboutir et de vous offrir cette News à caractère exceptionnel. A la mémoire de tous ceux qui ont fait et font l’école de Savignac, nous souhaitons dire « MERCI » car les années passent mais l’esprit de Savignac reste. Nous souhaitons aussi remercier nos partenaires et sponsors sans qui la parution de cette News aurait été impossible. Nous tenons enfin à remercier tout particulièrement Pascal Magontier, fidèle à l'exercice de la News depuis quinze ans et qui nous enrichit de son expérience et de son professionnalisme. D Hôtel** Restaurant BELLE VUE COUCY LE CHÂTEAU (02) La 21ème promotion 1 Les dates clés de Savignac L’Ecole de Savignac a 20 ans Par Jean Jacques Ratier, Directeur général Projetée dès sa création vers l’avenir, elle a, pendant ses deux premières décennies d’existence, mobilisé toute son énergie et concentré toute son attention à réussir son ascension, qui l’a conduite à figurer aujourd’hui dans le cercle envié des meilleures écoles françaises de sa spécialité. Arrivée à l’âge adulte, il est temps pour elle de se retourner un peu vers la période de son enfance et de son adolescence, de faire œuvre de mémoire, pour que ne s’effacent des tablettes de son histoire ni les personnes, ni les actes sans lesquels elle n’existerait pas ou, du moins, ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. Telle est la seule ambition de ce texte qui n’écrit pas l’histoire, mais donne à ceux qui voudront plus tard l’écrire, des faits et arguments objectifs, afin qu’elle soit aussi fidèle que possible à la réalité. Comment l’Ecole de Savignac est-elle née ? 1986 - 1988 : la petite (et la grande) histoire d’une création Janvier 1986 Marc Brachet († 1991) est élu Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Périgueux (aujourd’hui CCI de la Dordogne depuis le 1er janvier 2005). Mars 1986 Marc Brachet inscrit dans ses objectifs de mandat la réalisation d’un projet contenu dans un rapport interne rédigé en janvier 1980 par Jean-Jacques Ratier : la création en Périgord d’une école supérieure dédiée à l’HôtellerieRestauration. A l’initiative de Marc Fouquet, puis de Jean-Paul Daudou (cadres de la CCI), ce projet avait été un peu étoffé au cours des années 1984 et 1985 sous l’appellation « HEART » (Haute Ecole des Arts de la Table), avec en perspective une installation près de l’Ecole Hôtelière du Périgord, créée par la CCI en 1978 et localisée depuis 1980 à Boulazac, dans la banlieue de Périgueux. Mars 1986 à Juin 1987 Page ci-contre : 1ère plaquette commerciale de l’Ecole Un groupe de 5 personnes, missionné par Marc Brachet, travaille sur le projet : François Carrier, premier Vice-président de la CCI (PDG Société agro-alimentaire DELPEYRAT) ;Roger Benayoun, membre du bureau de la CCI (Restaurateur) ; Joël Leplus-Habeneck, Directeur Général de la CCI ; JeanJacques Ratier, Directeur administratif et financier de la CCI et Marc Fouquet, Directeur de la Formation de la CCI. Ce groupe prend des contacts avec les grands professionnels et les écoles hôtelières les plus réputées dans toute la France afin de les consulter sur le projet. Il définit un premier objectif d’école : donner à de très bons jeunes profes- 3 sionnels les compétences requises en management et compléter leurs connaissances en techniques professionnelles (cuisine notamment) pour leur permettre de hisser leurs établissements à un haut niveau. Le groupe de projet, enfin, fait des propositions sur le lieu d’implantation de l’école (centre ville ou campagne ?), élabore une première esquisse de plan de financement et fixe le niveau de recrutement des élèves : une école post BTS. 3 Novembre 1986 L’Assemblée Générale de la CCI de Périgueux décide la création d’une école supérieure d’hôtellerie-restauration, sur la base du rapport d’étape établi par le groupe de projet. 10 Avril 1987 Marc Brachet a opté pour une zone rurale : la CCI achète l’Hôtel-Restaurant du Parc à Savignac les Eglises (15 kilomètres de Périgueux) pour y installer la future école. 25 Juin 1987 Création par la CCI de la « SARL du Parc », chargée de la poursuite de l’exploitation de l’Hôtel-Restaurant du Parc (avec le même chef étoilé : Jean Vessat). Objectif : en faire un hôtel-restaurant d’application haut de gamme pour les futurs élèves. 14 Septembre 1987 Philippe François, contacté par Jean-Jacques Ratier à la CCI de Bordeaux (où il travaillait comme assistant Technique Hôtellerie-Restauration-Tourisme), est recruté par la CCI de Périgueux en qualité de premier directeur de l’Ecole. 4 Novembre 1987 Marie-José Magnac, sélectionnée par Philippe François, est recrutée par la CCI en qualité de directrice pédagogique. Septembre 1987 à Octobre 1988 Philippe François et Marie-José Magnac, secondés par Françoise Madiès et par Elisabeth Puygauthier, sont chargés d’une mission essentielle : • arrêter un projet d’école stabilisé : quel objectif ? • construire un programme pédagogique : quel contenu ? • composer un corps enseignant : quels formateurs ? • recruter les premiers élèves : quel profil de public ? Pour se faire aider dans leur démarche, une étude de marché est confiée pendant cette période à Jacques Wintrebert (gérant-fondateur du Cabinet Protourisme). Cette étude réoriente le profil-type du public visé : • plutôt qu’à des professionnels en exercice qui chercheraient à se perfectionner dans ce qu’ils font déjà, tout en ayant beaucoup de difficultés pour se libérer pendant plusieurs mois afin de suivre une formation, s’adresser à des professionnels possédant un bon potentiel et cherchant à orienter dif- 4 Les dates clés de Savignac féremment leur carrière après une première expérience dans le métier. • préparer des managers et des leaders d’équipe aptes à répondre au besoin croissant de cadres compétents dans des secteurs professionnels de plus en plus diversifiés. Savignac sera donc une école de management, une « Sup de Co dédiée à l’Hôtellerie, à la Restauration et au Tourisme », dont les diplômés seront les bienvenus dans les activités de service en plein développement. Janvier à Octobre 1988 Construction de l’école, du restaurant des élèves, de la piscine et restauration de l’Hôtel existant (12 chambres en 4 *). Philippe François est chargé du suivi du chantier, avec l’aide de cadres techniques de la CCI (Bernard Tanchou, Bernard Anceret). L’installation de l’école (achat de l’hôtel et du terrain + construction) coûte 4,6 millions d’euros (valeur 1988). La CCI finance 27% de ce coût, le solde venant des subventions du Département, de la Région et de l’Europe et du financement de la SA d’HLM de la Dordogne, propriétaire pendant 40 ans des logements d’étudiants intégrés au campus. Il fallait aller vite pour ouvrir vite : le programme de construction, les plans de l’architecte Marc Robert et les ordres de service aux entreprises étaient bouclés avant que la nouvelle orientation managériale donnée à l’école ne soit définitivement arrêtée : c’est ce qui explique la splendide cuisine de plus de 400 m² superbement équipée dont dispose l’école..., et fait l’admiration de tous les visiteurs. 2 Novembre 1988 Arrivée des 21 élèves de la 1ère promotion. En moins de 3 ans, Marc Brachet avait réussi son pari d’implanter une école supérieure d’Hôtellerie-Restauration en Dordogne : sans sa passion, son énergie et son savoir-faire, l’école n’existerait pas aujourd’hui. Philippe François et Marie-José Magnac avaient réussi le leur : poser en un temps record les fondations solides d’un cycle de formation qui, certes, n’a cessé depuis d’évoluer et de s’adapter, mais qui est toujours resté fidèle à l’esprit et aux grandes orientations de ses origines. L’Ecole de Savignac était née. 1988-2008 : Les étapes d’une évolution Comme tout organisme vivant, l’Ecole a évolué avec le temps, a traversé crises et remises en cause, mais sans jamais renier les valeurs essentielles qu’elle a ancrées dans ses fondations. Trois phases principales peuvent être distinguées dans les vingt premières années de son existence. Ce sont elles qui ont façonné le visage qu’offre l’Ecole aujourd’hui. 1ère phase : Définition et constitution (1987-1994) Dans cette phase capitale, les acteurs majeurs ont été Philippe François, pre- 5 mier directeur de l’Ecole, et Marie-José Magnac, première directrice pédagogique. L’esprit et les valeurs de l’Ecole ont été définis dès l’origine par ce tandem et sont inscrits dans les « fondations ». Notre MBA d’aujourd’hui repose toujours sur l’architecture générale retenue en 1988 (durée du cycle, stage, etc…) et utilise les mêmes ingrédients qui ont fait la réputation de Savignac (individualisation, force du travail en groupe, promotion des talents individuels). Les programmes, les enseignants, les niveaux n’ont cessé d’évoluer depuis, mais le « squelette » construit il y a 20 ans est toujours en place ! L’originalité de la formation dispensée à Savignac a été intelligemment dégagée en tenant compte du lieu d’implantation et de la taille de l’Ecole : cette adéquation entre contenu et contenant repose sur une subtile alchimie qu’ont su réaliser les deux responsables. Même si des divergences profondes sont apparues et existent encore entre eux, ils ne doivent pas être dissociés dans l’évocation de leur apport essentiel à l’Ecole. 2ème phase : Sauvetage et reconnaissance (1995-2004) Pendant près d’un an (1994-1995), l’Ecole a traversé de fortes turbulences, marquées par plusieurs départs dont ceux de Philippe François, puis de Marie-José Magnac et de Jean-Philippe Walryck, sans compter ceux de nombreux intervenants. La 6ème et la 7ème Promotion (la 7ème surtout !) qui ont vécu cette période en direct doivent s’en souvenir encore. L’Ecole traversait une grave crise existentielle doublée d’une crise financière aiguë (les déficits étaient devenus abyssaux et insupportables) et le nombre d’élèves stagnait ou baissait ! Beaucoup d’observateurs ne donnaient pas cher de l’avenir de Savignac et bien des responsables envisageaient même d’arrêter définitivement les frais… L’Ecole a été « sauvée » par un trio composé du directeur Joël LeplusHabeneck (par ailleurs directeur général de la CCI) et des deux adjoints au directeur qu’ont été Philippe Béthune et Georges Gravé. De son bureau de Périgueux, Joël Leplus-Habeneck arrêta une « stratégie de survie » pour l’Ecole, en réduisant les charges d’une façon drastique et en élaborant avec ses deux cadres présents dans l’Ecole, un plan de travail destiné à «stabiliser le bateau». Philippe Béthune s’occupait du recrutement des élèves et de la gestion générale de l’Ecole, tout en dispensant un enseignement en gestion hôtelière. Georges Gravé animait l’équipe d’enseignants (très renouvelée depuis la crise de 94/95), assurait un suivi individuel et collectif des étudiants, s’occupait de la communication extérieure et assurait un enseignement sur l’esprit de service et le développement personnel ! Pendant 10 ans il se donna pleinement à cette mission, y consacrant la quasi-totalité de son temps. Les résultats suivirent : l’objectif de 40 étudiants par promotion, fixé dès 1988, fut atteint avec la 10ème promotion en Octobre 1997. L’Etat officialisa en 1996 la reconnaissance de la qualité de l’Ecole par les 6 Les dates clés de Savignac professionnels en homologuant son titre au niveau II (Bac+3/Bac+4). Cette même reconnaissance, attestée par la qualité des postes occupés par les diplômés de l’Ecole, permit à l’Etat de classer le titre de Savignac au niveau I (Bac+5) en 2004. Sauvée et reconnue, l’Ecole venait de franchir une deuxième étape décisive de son histoire. 3ème phase : Développement et internationalisation (depuis 2005) Cette troisième phase, tout aussi importante que les deux premières, est pilotée par un autre trio, actuellement en activité au moment où l’Ecole fête son vingtième anniversaire : Jean-Jacques Ratier, directeur, Richard Ginioux et Roger Haigh, directeurs adjoints. Comme c’est le cas la plupart du temps, cette évolution importante s’est traduite par une forte résistance au changement de la part de l’équipe précédemment en place. L’Ecole a ainsi connu en 2006-2007 une nouvelle crise interne, heureusement moins aiguë que la précédente de 1994-1995, mais qui s’est traduite elle aussi par plusieurs départs et par un renouvellement important des équipes, dans l’administration et dans le corps enseignant. Les étudiants de la Promotion 18 du MBA furent les principaux témoins (mais nullement les victimes !) de cette période de transition et donc de turbulences. La pérennité de l’Ecole nécessitait en effet que fussent apportées des réponses à quelques carences importantes dont elle souffrait encore et qui étaient de nature à obérer son avenir : • équilibre financier impossible à atteindre avec un seul cycle de formation et des promotions de 40 étudiants. • pratique quasi-inexistante de la langue anglaise • approche managériale trop franco-française manquant d’ouvertures réelles sur le plan international • mise aux normes européennes de l’enseignement supérieur (LMD, Crédits ECTS, etc…) non effective. La création de cycles nouveaux de formation en partenariat avec d’autres pays européens a permis une véritable ouverture à l’international, l’instauration dans l’Ecole du bilinguisme, un équilibre financier enfin obtenu par la croissance du chiffre d’affaires et la mise en place d’une filière post-bac complète favorisant les recrutements en MBA d’élèves parfaitement profilés pour répondre aux critères de qualité de l’Ecole. L’appel régulier à des universitaires et professionnels venant d’autres pays européens (désormais possible grâce au niveau homogène des étudiants dans leur pratique des langues) accentue cette ouverture de l’Ecole sur l’extérieur, la met en prise directe avec les réalités internationales et favorise l’application des normes européennes fixées par l’accord de Bologne (crédits ECTS notamment). L’Ecole poursuit actuellement cette phase de développement et d’internationalisation qui l’adapte au monde qui l’entoure sans rien changer à ses valeurs fondamentales. Nul doute que cette troisième phase n’est pas la dernière…, sans que l’on sache encore précisément ce que sera la prochaine. Seuls les organismes vivants évoluent. Et Savignac est plus vivant que jamais ! 7 Témoignages Philippe François Directeur général de 1987 à 1994 Je n'ai aucun doute sur l'avenir de l'Ecole. Elle est entre de bonnes mains. Savignac est et restera la signature d'une grande marque de la formation et de "l'entraînement intellectuel" des meilleurs dirigeants de l'hôtellerie et de la restauration. Probablement que l'Ecole accueillera plus d'étudiants, elle sera sans doute plus internationale et offrira de nouvelles formations. Mais puisse-t-elle le faire toujours dans le même esprit, tel que je le vois souffler aujourd'hui. Dates clés (vendredi) 13 août 1954 Naissance Juin 1975 BTS Gestion Hôtelière (Strasbourg) 23 décembre 1977 Mariage avec Marie Juin 1978 1ère direction d'hôtel (Novotel) 16 août 1982 Naissance de ma fille Leslie Décembre 1986 Décision de la création de l'Ecole de Savignac 19 avril 1987 Naissance de ma fille Anaïs 2 novembre 1988 Ouverture de l'Ecole de Savignac 1 janvier 1995 Création de François-TourismeConsultants Juin 1995 DESS aménagement et gestion de stations touristiques 4 avril 1997 Naissance de mon fils Valentin 12 mars 2007 Création d'Ecorismo 27 juin 2009 Les 20 ans de Savignac ! E nfant j’étais curieux, impatient et gourmand ! Mes sorties favorites étaient d'aller au restaurant avec mes parents, d'observer la classe du maître d'hôtel et de goûter à des trucs incroyables … enfin, pour moi ! A l'école, ça allait, mais c'était long ! J'avais plus envie de faire que d'apprendre à faire. Il y avait tellement de choses que nous n'apprenions pas à l'école ! A 4 ans, j'ai dit à mes parents que je voulais devenir cuisinier. Nous étions dans le milieu de la sidérurgie lorraine… c'était une proposition incongrue ! A 12 ans je voulais devenir maître d'hôtel ! C'était iconoclaste dans le contexte des usines de cette époque. Plus tard, j'ai été chef pendant une saison, puis j'ai été maître d'hôtel. Trois mois seulement après je perdais ce poste pour cause de… promotion. Par la suite la vie m'a emmené sur des parcours parallèles, mais toujours dans le secteur de l'hôtellerie et du tourisme. A 16 ans j'ai décidé de me lancer dans des études hôtelières. Mes copains ont trouvé ma démarche étrange : partir de l'enseignement classique pour des études techniques. Drôle d'idée ! Dans un premier temps le BTH m'a permis de connaître les arts de la restauration. Dans un deuxième temps, le BTS m'a spécialisé dans la gestion générale et dans la gestion hôtelière en particulier. Plus tard, un DESS en aménagement et gestion de territoire touristique m'a donné le recul nécessaire pour commencer à comprendre l'interaction entre l'entreprise et son territoire, entre l'homme et son environnement, entre les valeurs et l'action. Je crois que c'est d'abord l'idée du «service» et de «recevoir» qui m’a donné la passion pour ce secteur. Mais il est possible que ce soit aussi la possibilité d'apprendre un art, celui de la restauration, des beaux hôtels et des grandes stations touristiques. Cet environnement festif me semblait bien répondre à mon «envie de vie». Ce monde m'attirait beaucoup : il est vraiment très innovant. Plus tard, j'ai bien trouvé tout cela dans cette profession. Nous sommes dans un secteur d'activité formidable. 9 Philippe François Je n'ai pas été déçu. Dans la vie quotidienne, dans le monde des arts, de la philosophie, de la science, il y a bien sûr de grands et brillants personnages qui nous donnent, et qui me donnent, «l'inspiration du matin» mais sincèrement, les gens dont j'admire chaque jour le parcours sont nos anciens étudiants ! Ils sont extraordinaires ! Que de belles réussites de vie parmi nos anciens. Que de plaisir à les voir progresser et, déjà, prendre les rênes de nos professions ! Dans ma vie professionnelle, je retiens (à ce jour car j'espère qu'il y en aura d'autres) trois personnes essentielles. La première s'appelle Michel. Il m'a un jour donné la direction d'un hôtel. J'avais 23 ans. Il m'a fait confiance et m'a appris à faire confiance aux autres. La deuxième s'appelle Serge. Il m'a appris que si je le voulais, je le ferais. Il m'a appris que tout est possible avec de la passion, du courage et beaucoup de persévérance. La troisième s'appelle Jean. Un grand expert international en tourisme et un philosophe. Il m'a appris que tout est en perpétuelle évolution, que rien n'est acquis, que la plus belle chose sur Terre, c'est elle. Et aussi que le tourisme peut en être son meilleur inspirateur… mais ne l'est peut-être pas toujours... Un jour, Marc Brachet, Président de la CCI m'a demandé de concevoir, de construire puis de diriger ce qui allait devenir l'Ecole de Savignac. C'était suite à une idée que j'avais proposée à la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de l'époque. C'était le bon moment, en 1986, de créer une école supérieure originale au service d'une profession en pleine évolution. C'était pour moi une évidence ! Puis ont suivi des moments de solitude dans laquelle on se trouve 10 quand tout est à faire et dans un temps limité. Grâce à la formidable équipe qui m'a rejoint dans cette aventure, nous avons alors moins douté du potentiel de Savignac (dire que nous n'avons plus douté serait peut-être exagéré). Mon souvenir le plus mémorable est sans aucun doute la période qui s'est déroulée à mon arrivée à Périgueux pour créer ce grand projet, les dessins des plans de l'Ecole avec Marc, l'architecte, les discussions avec notre maire, Jacques, le début du chantier de construction, puis la constitution de l'équipe qui allait «faire Savignac», avec Georges, Jean, Marie-José, Philippe, mais aussi avec Christine, Danielle, Elisabeth, Françoise, Madame Joëlle et tous les autres, l'accueil de la première candidate, Anne, puis, enfin, l'arrivée de la première promotion. Je dois dire que par la suite, chaque année, l'arrivée des étudiants, et le départ des nouveaux diplômés furent toujours des moments de vraie émotion. Ma plus grande fierté est la réussite des anciens de Savignac et le sourire des nouveaux étudiants que j'ai le bonheur de croiser à chacune de mes visites à l'Ecole. Savignac m'a apporté la «fortune», la vraie, celle qui enrichit l'homme par la culture, l'expérience, la réalisation de ses rêves, la connaissance de l'autre, l'édification de nouvelles valeurs... Tout ceci au contact des centaines d'étudiants que j'ai eu la chance de connaître. Dès 1992, j'ai reçu des propositions de création de nouvelles écoles en France et à l'étranger. A mon départ de l'Ecole, je m'y suis entièrement consacré. Pendant 7 ans j'ai beaucoup voyagé, dans environ 50 pays, avec pour mission de créer des écoles. J’ai organisé la formation 1987 à 1994 hôtelière à la Réunion, en Jordanie, Haïti, Russie, Roumanie, Namibie... Puis je me suis recentré sur la France où j'ai créé le cabinet-conseil François-Tourisme-Consultants (FTC). Il réunit à présent 16 permanents dont 14 consultants avec une valeur centrale qui oriente l'ensemble de notre action : le développement durable. C'est, je pense, la seule voie possible pour un tourisme profitable à tous, responsable et rentable à long terme. La structuration de la formation hôtelière et touristique reste toutefois l'une de nos actions par les engagements associatifs et internationaux que je poursuis. Cette année a été créée la première licence professionnelle en commercialisation hôtelière en France que j'ai inspirée et que je préside pour l'Université de Bordeaux. Le 12 avril 1990 : inauguration de l'Ecole de Savignac par le Ministre délégué au Tourisme, Olivier STIRN Le 8 mars 1993 : préparation de la convention de partenariat avec le Président de la Johnson & Wales University (USA) Le 26 juin 1999 : photo prise lors de la fête anniversaire des 10 ans de Savignac au Méridien Monparnasse Au-delà des grands livres et de la philosophie, il nous faut agir sur le terrain. Tous. Chacun de nous. Tout de suite. Car notre planète est en danger, car nos enfants sont en danger. C'est en 1996 que j'ai décidé de prendre des initiatives dans ce domaine. Avec mes collaborateurs du début de FTC, nous avons publié un premier livre sur le sujet (nous allons publier le deuxième cette année). L'objectif est de créer les conditions d'un nouveau tourisme pour demain, agrégeant le bien-être des employés, l'intégration des populations locales, l'essor social et culturel de tous, la valorisation du patrimoine naturel et bâti, la sécurité totale, la satisfaction des clients et l'intérêt des actionnaires ! Un tourisme responsable, un «slowtourism» en quelque sorte ! Entretien réalisé le 22 février 2009. « Mes 10 prochaines années, je les vois dans la curiosité, l'impatience et la... gourmandise ! On ne se change pas ! » 11 Témoignages Marie-José Magnac Directrice des études de 1987 à 1995 Je souhaite à l’Ecole de Savignac qu’elle ne cesse de grandir et de s’embellir. Une école comme l’Ecole de Savignac, deviendra que ce que les élus en feront. Pour continuer de servir l’avenir des jeunes, elle doit s’adapter aux mutations fortes de la communauté éducative européenne et internationale, favoriser l’innovation et faire vivre des valeurs humanistes exemplaires. Dates clés 22 août 1947 Naissance 1974-1978 Début de carrière (1er travail en tant que consultante) 1983 Naissance de ma fille 1978 - 1987 COGEMA Novembre 1987 Arrivée à Savignac Août 1995 Départ de Savignac 1996 à aujourd’hui CCI de Maine et Loire N ée à Périgueux, j’y ai passé mon enfance et mon adolescence. J’ai toujours été une enfant sage et responsable, une élève appliquée tant au primaire qu’au secondaire. Bien sûr, les temps étaient différents. Pendant de longues années j’ai voulu devenir avocate. Il y avait pour moi une prise de conscience de la nécessité de défendre l’individu et sans doute de convaincre. Très intéressée par la philosophie, je me suis tournée très naturellement vers les sciences humaines et me suis spécialisée en psychologie industrielle et mathématiques sociales et appliquées. Il s’agissait de développer un regard et un questionnement permanent sur les hommes, les femmes, les structures en prenant en compte leurs constructions et leurs évolutions. J’admire les femmes qui sont arrivées en politique ou dans quelques autres domaines comme Simone Veil, notamment dans une époque où les femmes n’étaient pas à la « mode ». Mon admiration va aussi vers de grands médecins et chirurgiens qui se consacrent aux progrès de la connaissance et des techniques. Cette formation m’a amené vers un premier poste de consultante en ressources humaines dans une union patronale dont le principal client était le CEA (Commissariat d’Energie Atomique). Ce groupe m’a proposé de les rejoindre pour mettre en place un service de recrutement pour la filière minière devenue COGEMA (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) compte tenu de l’ouverture et du développement des mines d’uranium en France. J’ai ensuite pris la direction d’une entité de formation qui proposait à des ingénieurs du monde entier une formation de haut niveau sur le cycle du combustible nucléaire dans la perspective de vendre nos savoirfaire français. J’ai quitté ce groupe un vendredi soir pour arriver à Savignac le lundi matin suivant. C’était en novembre 1987, presque un an avant l’arrivée de la mythique Première Promotion. Après plusieurs années et avec la naissance de ma fille, je souhaitais quitter la Cogema. Lorsque j’ai eu connaissance du projet de l’Ecole de Savignac, celui-ci était encore embryonnaire. Le Périgord est ma terre d’origine ; aussi un projet innovant sur un territoire qui m’était cher et qui me permettait d’y revenir, voilà ce qui m’a capté. 13 Marie-José Magnac J’ai alors rencontré Philippe François à Bordeaux ainsi que le directeur de la Chambre de Commerce. Ma passion pour le secteur HTR s’est construite en même temps que j’étais à Savignac. L’homme et son savoir-faire restent prédominants dans ce secteur. Il y a une notion de service aux autres, on est toujours client ou fournisseur de quelqu’un ! Les souvenirs de l’Ecole de Savignac qui m’ont le plus marqués sont mon arrivée et mon départ. J’ai encore aujourd’hui une image mentale extrêmement claire de mon premier jour. La future Ecole de Savignac n’était qu’un hôtel-restaurant. Il n’y avait pas encore de bureau, Elizabeth Puygauthier et moi étions assises par terre dans une chambre de l’hôtel en train de téléphoner et de commencer à nous organiser. En 1987, à mon arrivée à Savignac, j’ai apporté toute mon énergie dans ce projet qui m’a transporté. L’Ecole de Savignac a changé ma vie personnelle puisque je suis venue m’installer en Périgord, pourtant ma terre d’origine. Il y avait quelque chose d’unique à construire en étant au service d’une ambition collective. J’ai également recruté le célèbre Georges Gravé en qualité de maître d’hôtel, chargé en outre d’assurer un enseignement sur l’esprit de Service aux futurs étudiants. Je pense avoir apporté une ouverture sur les champs disciplinaires du management et un éclairage particulier sur les ressources humaines ; « il n’est d’activité humaine sans les hommes et les femmes qui la servent. » Mes deux plus grandes fiertés dans ma vie, sont au plan personnel, ma fille ; et sur le plan professionnel, 14 ma carrière. Grâce à mon parcours professionnel, j’ai construit une vie de femme. On ne se fait pas ni ne se construit tout seul. La vie s’occupe de nous faire les clins d’œil qui nous font avancer. Après Savignac (de 1987 à 1995), j’ai pris la direction du Centre de Formation d’Apprentis de la CCI du Choletais en Maine et Loire. J’y ai découvert le monde de l’alternance et sa richesse. Début 2008 il y a eu la fusion des trois Chambres de Commerce et d’Industrie de Maine et Loire. J’ai accepté alors de prendre la Direction de l’ensemble de la formation de la nouvelle Chambre. Ce service gère 3 400 apprentis ainsi que plus de 10 000 stagiaires en formation chaque année. Ce travail incessant pour créer les compétences de demain me passionne ! C’est une mission de développement permanent des ressources humaines, des jeunes, des équipes et du territoire. Entretien réalisé le 27 avril 2009. 1987 à 1995 A gauche sur la photo -Jacques Wintrebert du Cabinet Protourisme-Intervenant en connaissance du monde de l'hôtellerie Restauration - Etudes et Prospective, Marie-José Magnac, Pierre Doré, Odile Schoch Professeur de gestion Finances Marie-José Magnac et Heike ZOLL (P3) « Mes dix prochaines années, je les vois comme des années de liberté totalement open au bonheur dans un monde en grande turbulence. » Interview pour Radio France Périgord 15 Documentation Louise LAHIANI Romain BIGOT I nve s t i g at i o n s P2 Yann PETIT « Cadre exceptionnel et management de pointe, pour une école à l’avenir brillant, tous mes vœux de succès. » Paul BOCUSE le 7 juillet 1989 BARRIERE Eric, BERAUD Alexis, BOUGEARD-DELFOSS Christine, BOUILLOT-MONGARDIN Catherine, BOUTE Pascal, CHABERT Jean-Philippe, CHOURY Christophe, CREMASCHI-JOANNA Emmanuèle, DUTOUR Jean-Louis, GIRARD-POITE Béatrice, JOUANEM Pascale, LACOURTIADE-CHOURY Agnès, LAFFINEUR Arnaud, LE MOUEL David, LINDEMAN Anne, MAGNET Barbara, MENOIRE Nathalie, NGO MAHOP Suzanne, NOAH-BALA Jean-Philippe, PESTRE Elisabeth, PICHARD Emmanuel, RAMI MarieAnne, RIESCO-HERRERO Isabel, TOURENNE Bertrand, VIDAURRETA Inaki, VINATIER Nicolas. 18 MBA PROMOTION 2 Philippe FRANCOIS { La P2 en quelques chiffres... Restauration commerciale 5% Indépendant 31% Hôtellerie de chaîne 16% Collectivité 16% Formation & consulting 16% Autres 16% ANNEE 1989-1990 « Le palmier – ce n’est certainement pas la plus ancienne plante connue – une petite herbe qui devient géante, une petite plante qui donne de délicieux fruits, une famille d’une très grande diversité : c’est cette richesse qui caractérise cette 2ème promotion. » L’âme de l’indépendance (photo J P CHABERT) « A l’époque, l’école de Savignac était orientée vers l’hôtellerie internationale de chaînes, mais n’oublions pas que l’hôtellerie française c’est également des petites structures traditionnelles et indépendantes. » Jean Philippe CHABERT (photo de gala avec Pascal BOUTE, Georges GRAVE, Arnaud LAFFINEUR) Le gala : « Une organisation de titans, nous devions mener de front ce projet tout en sachant que l’administration ne Anne LINDEMANN nous donnait pas de temps libre.» L’évènement marquant de l’année: Ouverture du mur de Berlin, le 9 novembre 1989 « Le lendemain de la chute du mur de Berlin, Choury a tenu tête à la prof d’histoire du monde car elle n’était pas au courant de l’évènement. » Anne LINDEMANN «Des fêtes déjantées, cascades en voiture, étudiant traversant une porte fenêtre, les retours difficiles de Brantôme sur les petites routes du Périgord, les inoubliables repas au Chôvigna, les dérapages dans la piscine, les longs palabres le soir dans les couloirs… bref, la vie d’étudiants normaux.» Emmanuel PICHARD & Arnaud LAFFINEUR Evènements marquants de la promotion (photo de Christine DELFOSS avec le professeur CABROL) Un stage atypique : Christine DELFOSS en présence du professeur CABROL avec qui elle effectua son stage. Bébés d’or Christophe CHOURY et Agnès LACOURTIADE ont eus 3 bébés •Classe de neige •Dégustation des vins du LanguedocRoussillon •Périple dans le vignoble du Bordelais •Remise de l’insigne de chevalier de l’ordre nationale du mérite à Jacques Rougié Le mot du Major « Savignac c’est pour moi un état d’esprit, une sorte de nouvelle philosophie. Ecole de découverte, des expériences novatrices, des cocktails provoquant et détonants, tout cela ne se trouve nul par ailleurs.» Pascal BOUTE 19 Documentation Anaïs GOND Julien BARRE Marjolaine BLOUZARD I nve s t i g at i o n s P3 «L’année 1990, c’était un bout de chemin, une expérience, un apprentissage de la vie. La P3, c’était une sacrée équipe de 26 étudiants qui ne demandaient qu’à s’exprimer pour grandir…» ANDJELLO Stéphane, ASSAR Karim, BOQUEL Chantal, BORDES Philippe, CASTEX Dominique, CHARLET Stéphane, CHAUNU Pierre, CHECRI Claude, DEROUSSIS David, HORRENT Jacques, LESTRA Bertrand, LITTERIO-PLANTE Sophie, MOLLAT Jean-Marc, NOEL Vaiata, OLIVIER Stéphane, POIGNANT Cécile, POITE Didier, PRADEL Christophe, PUZIN Isabelle, ROLAND-RAYNAUD Anne, ROUBY Etienne, TAILHANDIER Pascal, THOUVENIN-PIERRAT Catherine, TOPOREK Sylvain, VIDAL Fréderic, ZOLL Heike. 20 PROMOTION 3 Philippe FRANCOIS «Parler de la P3, c’est parler d’une promotion ambitieuse unie par ses clans.» Françoise Madies «Pour mettre en œuvre « l’exception », il faut le perpétuel enthousiasme. Je souhaite à chaque élève de la P3 de garder le dynamisme, cette croyance dans les valeurs de l’accueil; ils seront les garants de leur réussite. A tous bon vent. A l’école longue et belle vie et la consécration internationale méritée.» Une promo qui travaille dur... o En 1990 : Le début de la guerre en Irak, en direct sur CNN («tous au foyer à se demander pourquoi ?») Fermeture des portes du Grand Hôtel de Bordeaux (le palace le plus en vue de la région au XIXème siècle et le lieu où en 1871, Victor HUGO prononça son discours sur l’Europe et la Paix). o Le 11/02/1990 : Libération de Nelson MANDELA après 27 ans d’incarcération où il est devenu le symbole de la lutte pour la liberté des Noirs en Afrique du Sud. o Le 27/07/1990 : Fin de production pour la 2CV devenue un mythe symbolisant un certain art de vivre. oLe 01/12/1990 : La première jonction entre Français et Britanniques est opérée dans le tunnel sous la Manche. Du vin...et encore du vin Du sérieux... Très dur... Des sourires... (mot de C.H. FIGINI, président de la CCI de Dordogne) Cette année là dans le secteur HTR... ANNEE 1990-1991 MBA La P3 - Le Chêne - L’arbre de la force, de l’endurance, de l’honneur, n’est-ce-pas la feuille du chêne qui orne le képi des généraux? notre troisième promotion avait pour objectif de valider le concept Savignac - ils l’ont fait et ils sont devenus des généraux. Pour finir un cognac? Une lutte sur un standard académique le spencer Braguard (« très mal taillé, tout simplement horrible !» ). Grâce à cette promotion, nous avons évité l’uniformisation totale des tenues vestimentaires. ! n o N Au Spencer Braguard nous avons osé dire: Une promotion : exceptionnelle, un peu révoltée, hétérogène, hors norme, active, concernée, participative, avec des talents, de l’amitié, des valeurs humaines, le sens de l’entraide, de la bienveillance et de l’émotion. Une promotion très disparate: les étudiants avaient entre 21 et 42 ans. Des provenances diverses: Ardennes, Aube, Dordogne, Gers, Haute-Vienne, Ile de France, Meuse, Nord, Puy de Dôme, Rhône, Saône et Loire, Seine et Marne, Tarn, Val d’Oise mais aussi Allemagne, Angleterre, Sénégal et Tahiti. Un emploi du temps Savignacquois : boulot, resto, dodo (un peu quand même), sexo (aussi, un peu quand même), 18 mois ensemble, ça rapproche tout le monde ! L’expérience Savignac c’est : du travail, des voyages, de bonnes soirées, des intervenants de grandes qualités, des weekends fabuleux, le Gala ou encore des interventions thématiques (Androuët, Hine, Lagrange, Haut Brion 1929 avec G Lepré…), des soirées au Privilège, le Taichi chuan ou encore les repas régionaux en revenant de week-end le Dimanche soir, etc... Androuët : maître fromager Braguard: marque de vêtements professionnels Lagrange : locations vacances Le Privilège : boîte de nuit Spencer : veste courte Hine: Cognacs vintage 21 Documentation Pierre CHOMBART Marie LEURET Ann-Sophie MARTY I nve s t i g at i o n s P4 ARMAND Hélène, ARMAND Catherine, AZEMAR Christophe, BARDE Nicolas, BIDAULT Pierre, BONNEFOY/CHAUNU Alexandra, COQUEMONT Véronique, COUZIN Vincent, DELAGE Marc Olivier, DELAHAYE/LANTERIE Anne Cécile, DION Philippe, DRAPEAU Christian, DUCROS Véronique, FAUCHIER Isabelle, FERRY Stéphane, GARET Sophie, GARNERY Florence, GRAVE David, KOVACIC Eliane, LE•MENE Gilles, LE•ROUILLE Estelle, LEFEVRE Savine, LENFANTIN Vincent, LEROI Hélène, PESTEIL Xavier, POULAIN Guillaume, POUNT BISET Virginie, POUYAU Amanda, RABILLER/AMISSE Delphine, REYNOLDS Muriel, RUIZ Pascal, SANJURJO Ramon, SERVANT/COLLOBERT Muriel, SOROA Eva, THOMAS•MARTIN- REBIFFE Christine D es souvenirs de stage «terrain» dans les cuisines de l’hôtel du Parc, où à l’époque les étudiants avaient accès à la cave de l’hôtel qui contenait une collection de flacons de première bourre (Cheval Blanc, Yquem, Corton Charlemagne …). Après le service, certains étudiants semblaient retourner discrètement en cuisine pour se faire un petit «machon» (truffe sous la cendre, foie gras au coulis de mangue, sorbet maison melon/rhubarbe) arrosé avec du «jaja de compétition». Le lendemain, ils avaient un peu «la tête dans le sac», mais fidèles au poste. Une nuit, l’intendant les a surpris en pleines agapes et les a menacé de révéler leur entreprise s’ils ne l’invitaient pas lors de leur prochaine « after ». 22 PROMOTION 4 ANNEE 1991-1992 CARPE MBA « Savignac a été la force motrice de changement tant sur le plan personnel et professionnel. A été un défi majeur à surmonter par la motivation à apprendre de plus en plus, à comprendre une nouvelle philosophie de travail et de séjour personnel. À souligner l'enrichissement de rencontrer des gens extraordinaires. J'aimerais être en mesure de remonter dans le temps et revenir au même endroit. Grace à la P4 pour son soutien! » Ramon Sanjurjo Majors de la promotion Ramon Sanjurjo et David Gravé DIEM Le peuplier : « celui que l’on reconnaît bien car c’est bien souvent le plus haut- c’est également un bois résistant et tendre à la fois, ses racines peuvent fissurer les murs les plus épais : ce sont ces qualités que nous a montré la 4ème promotion. » Philippe François 23 PROMOTION 5 ANNE 1992-1993 MBA OUVERTURE Monsieur Gravé dispense une matière les yeux bandés et développe une valeur, la confiance. EMOTIONS Une méthode de travail très particulière, en effet, là où les promotions choisissent de travailler pour avoir du temps libre et faire la fête, la promotion 5 assure la fête et se met au travail qu’à partir de 2h du matin. TROP COURT La réalisation d’une vidéo promotionnelle de l’école réalisée par Pascal Magontier. Nous y découvrons la venue d’un invité d’exception, Le professeur Cabrol. 25 Documentation Ann-Sophie MARTY Marie LEURET Pierre CHOMBART I nve s t i g at i o n s P6 « L’acacia : cet arbre est partout, il a colonisé tous les continents, comme les étudiants ont colonisé tous les secteurs de l’hôtellerie. C’est l’arbre de la vie en mouvement, de la renaissance et par extension de l’éternité. La 6ème promotion a porté ce challenge à mon départ : la force et l’immortalité de Savignac. » Philippe François "La P6 une promotion atypique de par son brassage" Philippe Rigal, président de promotion AIRA Patrice, ALIHONOU EVA Joelle, ARREGUI Anna Maria, LESNE Celine, BRIDON Ghislaine, BROCK Franck, CAILLE Isabelle, CHEVALIER Franck, DELMAS Bastien, DERMAUT Jean Jacques, DUMONT Christophe, GARCIA Guillermo, HAEGELI Laurent, HALBERT Regis, MARIE SAINTE Veronique, JOUVENEL Patrick, LORENZI Nadine, MARTINEZ Fabien, MATHE Stephane, MAYNARD Olivier, OMNES Erwan, OTAMENDI Belen, PIEDALLU Marc, RICHALET David, RIGAL Philippe, ROUGIER Nicolas, SANGRA Juana, SANSINENA Kontxi, SARA Raymond, SARRAZIN Celine, VAUTOUR Celine, WON FAH HIN Olivier 26 PROMOTION 6 Mariage d’or Laurent Haegeli et Céline Sarrazin ANNEE 1993-1994 MBA TRAVAIL Un séjour concocté par Georges Gravé à la découverte du vignoble bordelais et des plus grandes maisons comme Cheval Blanc ou Château Yquem. La visite de la coopérative des vins de Bordeaux leur a permis de comparer de grands châteaux à cette coopérative, "choc culturel" entre les deux. Ce séjour a été très riche en découvertes et leur a permis d'acquérir de nouvelles connaissances des vignobles, grâce aussi aux cours d'œnologie avec Kinette Gauthier. EXPLOSION INSOUCIANCE … notamment à cause de la méthode de travail de groupe Hermann Le mot du président Concernant la 6ème promotion je vous dirais que nous avons été la promotion « sacrifiée » pour la survie de SAVIGNAC et que nous sommes peut-être la Promotion Charnière entre l’ère de Mr Philippe François, fondateur de l’école et la reprise en main par la CCI. Ce fût une période douloureuse pour beaucoup car comme vous le savez l’affectif à Savignac est énorme et un tel changement en cours de cycle a forcément marqué notre promo... Quoiqu’il en soit et malgré tous les évènements, ce fût une période inoubliable et riche en émotions. Philippe Rigal 27 1995 à 2005 j’ai travaillé avec des gens très intelligents, une équipe d’intervenants passionnés et passionnants. Je suis devenu à leur contact quelqu’un de bien. Savignac m’a rendu intelligent. Le maître mot de Savignac est : OSER. Et pendant 18 ans, je fus le garant de cette philosophie, qui a fait la réputation de cette école. Quelle grande fierté d’avoir amené l’Ecole au niveau bac + 5 avec un dossier d’homologation en béton (merci Catherine Venturelli, ma sublime assistante). Lorsque je regarde certaines grandes carrières d’anciens, et bien je l’avoue, je suis fier de moi. Comparés aux étudiants des écoles de commerce, car les véritables concurrents de Savignac sont les grandes écoles de commerce, les étudiants de Savignac ont bien sûr une forte notion de service et des bonnes notions de l’hôtellerie et de la restauration. Mais surtout, ils savent ou doivent savoir que tout commence vraiment à la sortie de l’école et que le mot humilité doit être porté en triomphe. Les professionnels en ont ras le bol de tous ces jeunes étudiants qui se prennent pour des grands pro alors qu’ils n’ont pas encore mis les pieds en entreprise. C’est pour cette raison, que je trouve ridicule de demander à des étudiants en cours de formation de devenir des consultants pour l’entreprise. C’est un métier que l’on ne peut exercer qu’après une grande expérience de la vie et du métier. Quitter Savignac après 18 ans n’a pas été une chose facile pour moi mais il faut savoir faire son deuil. J’ai donc décidé de prendre une année sabbatique durant laquelle je me suis reposé et occupé de moi mais j’ai aussi fait des choses passionnantes. Je me suis inscrit comme étudiant à Transformance, la meilleure école de coaching en France. Cette formation s’adresse principalement à des managers ou acteurs du changement qui veulent acquérir plus d’expertise dans l’accompagnement des individus et des équipes. En parallèle de cette formation, j’étais le conseiller et le consultant de Gentleways pour la phase de pré-ouverture. Il s’agissait de construire le premier village spécialement conçu pour les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer avec un protocole de vie adapté en référence avec leurs modes de vie passés. Pendant la période de pré-ouverture de ce village, j’étais aussi le formateur et le consultant pour Maia aux Seychelles. Pas Une année de tout repos, mais toujours et encore une année de passion, qui a préparé la suite aux Seychelles. Mon titre sur ma carte de visite, choisi par le viceprésident du groupe, est Personal Development and Training Manager. Take care of your staff and they will take care of our guests. A Maia, cette devise fait partie de la philosophie du groupe au quotidien, avec des moyens tant humains que financiers. « J’ai vraiment carte blanche pour que les employés soient heureux de travailler à Maia, un régal. » Pour mieux comprendre la philosophie de Maia et mon poste, revenons quelques années en arrière. Monsieur Richard Weillers, le vice-président du groupe Southernsun passe ses vacances à Bali. Après son footing matinal, il rentre dans une petite boutique pour acheter une bouteille d’eau. La patronne, une grand-mère, était assise par terre et méditait entourée de bougies, de fleurs et d’offrandes. 33 Georges Gravé Quand la grand-mère ouvre les yeux, elle voit le client et lui sert la bouteille d’eau qu’il est venu acheter. « A ce moment, raconte Monsieur Weillers avec beaucoup d’émotion, j’ai eu un choc, j’étais devenu pour cette grandmère la personne la plus importante de sa vie et elle me servait avec la même intensité qu’elle avait quelques minutes plus tôt pour méditer. Je me suis alors dit c’est comme ça qu’il faut servir les clients dans nos hôtels. Maia venait de naître. » Quelques années plus tard, avant l’ouverture de Maia, Monsieur Weillers racontait cette histoire à Frédéric Vidal (étudiant de la P3), le Directeur général en lui demandant qui pourrait assumer le rôle de formateur à ce niveau là. Sa réponse fut immédiate et il me contacta, je commençais alors mon aventure à Maia. « Je prends mon pied chaque « 34 seconde, je reste en connexion avec la grand-mère, je forme, je transforme, je coach, j’accompagne, je team-build, je porte en triomphe, je chante, je danse, de cœur à cœur, d’âme en âme, je respecte et encore j’apprends, je donne, je prends, je vis, je suis heureux. » Le réseau de Savignac fonctionne très bien pour l’hôtel Maia : le Directeur général est un P3, son assistant Philippe Béthune, le Self en marketing Manager Philippe Cornaille (P17), la F&B Manager Madeleine Munier (P16), le Directeur de restaurant Sébastien Dental (P17) et sa compagne Delphine Briant (P17) Directrice des réservations, Johan Gouraud (P19) responsable adjoint des butlers, et bien d’autres. Entretien réalisé le 19 février 2009. Un de mes projets à venir est l’ouverture d’une Maia Academy afin de former le staff du groupe. » 1995 à 2005 Vive la vie, vive Savignac! Ne jamais se prendre au sérieux! Dernière soirée de Noël avec les P18 (Sébastien Dental, Président de la P18) Les Palmes du Leaders Club (Promotion 15) Anna PONS, Sylvie PITET-DURAND (présidente et major), Thomas EMPINET, Amalia LOZET Philippe Béthune et Georges Gravé rendant un hommage chaleureux à Monsieur Gilles HONNEGER, un des grands patrons du groupe Accor. Rencontre inoubliable avec Monsieur Sam BRAUN, un ancien déporté qui était venu rencontrer les étudiants. Un des moments les plus forts de Savignac. 35 Témoignages Philippe Béthune Directeur commercial de 1995 à 2007 Nous étions déjà tous étonnés d’avoir pu voir l’Ecole de Savignac atteindre ses dix ans, maintenant elle en a 20… Bien sûr qu’elle va évoluer vers les 30. Les étudiants qualifiaient Savignac comme étant l’école de la vie. Avec eux je formule le souhait qu’elle le reste… Dates clés 4 Août 1954 Naissance Mars 1983 1ère direction d’hôtel Mai 1985 Naissance de ma fille Novembre 1987 Ouverture de l’Ecole de Savignac Juillet 2007 Nouveau départ J e pourrais dire comme bien des gens avoir eu une enfance heureuse avec des noëls blancs, des dimanches parfumés d’odeurs enivrantes de tartes et gâteaux que faisait notre mère, et des prières du soir avant de se coucher pour se faire pardonner les bêtises de la journée. A l’âge de 15 ans, le rêve a basculé, la mort de mon père m’a rendu adulte et responsable du jour au lendemain ce qui m’a appris l’impermanence des choses et des êtres. J’étais devenu un homme. Elève, j’étais un brin rêveur. L’histoire de France me transformait en Napoléon, la géographie me donnait des envies d’ailleurs. Où aller et quoi faire ? Le monde de l’enfance est un monde merveilleux dans lequel on y évolue en fonction des découvertes de la vie, de la connaissance et de l’imitation des autres. Alors bien sûr, quand l’été les feux de grange se déclaraient dans mon village de Picardie, je voulais être pompier. Comme j’aimais le tambour je voulais être garde champêtre et je me serais bien vu aussi porteur de drapeaux de la fanfare communale. Le jeudi il n’y avait pas d’école, c’est moi qui cuisinais et la maison familiale devenait mon restaurant. Quand il m’a fallu choisir, çà a été cuisinier et rien d’autre. J’ai d’abord intégré l’école hôtelière de Strasbourg pour un BTH et différents stages pratiques, l’école hôtelière de Nice ensuite en BTS pour ce que l’on appellait l’approche des responsabilités d’encadrement. J’ai adoré ces années d’études, de plus par enchantement j’étais devenu bon élève. Je vivais une passion. Les premiers stages et les extras m’ont apporté mon premier argent de poche et avec cela, le rêve de comment le dépenser. De ces années je retiens deux noms, deux camarades : l’un à Strasbourg, Philippe François, l’autre à Nice, Denis Ferrari. Je pourrais écrire longuement sur le mot mentor, son importance dans la vie de chacun et le souhait que je formule pour tous d’avoir un jour les yeux suffisamment ouverts pour le reconnaître. La vie n’est qu’une succession de rencontres, certaines plus marquantes que d’autres car elles ont une résonance, une sensibilité différente. J’ai eu l’occasion d’ouvrir de grands yeux d’admiration devant certaines personnes où certains parcours. De cette rencontre j’ai gardé deux enseignements que j’ai souvent répétés à d’autres. Le premier est de considérer et de respecter ceux qui effectuent les 37 Philippe Béthune Hélène Rinderknech (P5) Bernard Anceret, Sylvie Ballout, Georges Gravé, Françoise Madiès, Joëlle Oriol, Danielle Quenouille Frédéric Vidal, Georges Gravé, Philippe Béthune (Octobre 2008) tâches les plus ingrates dans un hôtel tout comme s’ils étaient vos assistants directs. La seconde est de ne pas avoir les chevilles qui gonflent, être sans cesse conscient que cette vie de luxe de l’hôtellerie et les avantages liés à l’expatriation ne nous sont pas acquit pour toujours. Un jour où l’autre nous reviendrons chez nous, derrière le chariot du supermarché. Il s’appelait Jacques Ferrière, il avait 20 ans d’expérience Hilton, sa vie a croisé la mienne et une chance, j’ai été réceptif. Je pourrais dire que la passion pour le secteur HTR m’est venue par le fait de n’avoir pas voulu effectuer mon service militaire, obligatoire à cette époque. Ceci m’a donné la possibilité de découvrir l’hôtellerie internationale et d’en faire ma spécialité. J’ai donc eu la chance de réaliser un service civil chez Air France qui m’a recruté pour l’ouverture de son hôtel Le Méridien à Damas en Syrie pour ce que l’on appellerait aujourd’hui un management training. J’y ai débuté en cuisine et, petit à petit, j’ai découvert et appris tous les métiers et les spécialisations rassemblés sur un paquebot appelé « hôtel ». Mon rêve continuait, je serai directeur d’hôtel. Catherine Venturelli, Georges Gravé, Philippe Béthune (Seychelles - Décembre 2008) 18 Promotions et un seul plongeon dans la piscine (P8) 38 J’étais parti pour dix huit mois, je suis resté quinze ans à bourlinguer d’un pays à un autre entre le Moyen Orient, l’Afrique, l’Europe et les Antilles en passant par tous les postes d’encadrement et en ouvrant en tant que Directeur général à 29 ans mon premier hôtel. Le rêve s’accomplissait. Philippe François, que j’ai connu à l’Ecole Hôtelière de Strasbourg a été à l’origine de ma venue en Périgord. Nous nous sommes retrouvés dix sept ans après pour vivre cette fantastique aventure et la création de cette école. A l’époque, après quinze années d’expatriation, j’avais pris la décision d’essayer de redevenir Français, et de découvrir cette France que je connaissais mal et de si loin. Le Périgord, une terre d’accueil, l’enseignement une manière de transmettre à d’autres ce que toutes ces années m’avaient appris. J’ai débuté à Savignac en tant que responsable de la SARL Hôtel du Parc, à l’époque hôtel et restauration d’application. En plus de cela, j’ai mis en place et enseigné le module de gestion hôtelière appliquée. Les structures évoluent tout comme les gens qui les accompagnent. J’ai par la suite et durant de nombreuses années été en charge de l’administration, de la commercialisation de l’école, et du recrutement des étudiants. Je n’ai jamais laissé mes cours de gestion appliquée que j’appelais de la magie, car on faisait parler les chiffres et de quelle manière ! Tous ces cours étaient agrémentés de tas d’anecdotes propres à notre secteur d’activité. C’était une méthode un peu plus ludique d’amener ceux qui « Hermanement » parlant n’étaient pas structurés chiffres, à aimer la matière. A chaque année ses souvenirs, à chaque promotion des rires, des larmes, des noms. La Promotion 6, une émotion collective et vibrante qui reste encore intacte, notre au revoir à Raphaël ; les dix ans, un grand moment de partage et de reconnaissance; le jour de mon départ, quand il m’a fallu fermer le livre, sur dix huit années de vie. Pascal Magontier ne cessait de me répéter qu’il fallait écrire l’histoire, j’aurai du l’écrire, çà aurait fait un best-seller. A l’Ecole de Savignac, je pense que j’ai amené tous les jours un sourire et une présence. 1995 à 2007 Je garde de ces années passées le souvenir d’un énorme éclat de rire qui a duré dix huit ans. L’Ecole m’a figé dans le temps. Durant toutes ces années j’ai partagé ma vie avec des générations différentes mais à chaque promotion un âge identique, 22 ans en moyenne, je ne me suis pas vu vieillir. Il y a un souvenir bien précis de chaque étudiant qui a croisé ma vie, et il y a eu toute au long de ces années beaucoup de partage et d’affection. Ma plus grande fierté à l’Ecole de Savignac, contre toute attente, est un équilibre financier mais je ne me souviens plus exactement de l’année. Ce fameux module de gestion appliquée qui me tenait tant à cœur, et ma rencontre avec un grand monsieur de la gestion Jean Claude Oulé, qui nous a permis de mettre sur pied un module de finance très performant et de qualité. D’avoir permis à certains étudiants atypiques d’intégrer Savignac et ensemble de faire un pari, et pour d’autres, de leurs avoir fait bénéficier d’aides financières régionales sans lesquelles ils n’auraient pu réaliser leur rêve. Cela va vous étonner mais les étudiants de l’Ecole de Savignac n’ont rien de plus que d’autres. Ils ont la même chose mais leur valeur ajoutée c’est qu’ils sont eux-mêmes. Savignac réussit à les mettre en accord avec eux-même, et à s’accepter tels qu’ils sont, à savoir mettre en avant leurs points forts tout en collaborant avec les autres, et savoir s’enrichir auprès de collègues plus performants sur d’autres points. Être vrai, voilà ce qui à mes yeux fait la différence. Fin juin 2007, je remettais les diplômes aux étudiants de la P18, tel que je leurs avais promis, et le premier juillet je débutais à MAIA en tant que résident manager, soit le numéro 2 de l’hôtel. Pendant des années, j’ai dit aux étudiants que le pire des postes, c’était celui d’assistant, soit d’un chef de service, soit d’un chef de département, soit d’un Directeur général pour la raison bien simple, c’est qu’il se tape toutes les tâches que ne veut plus se coller le N° 1. Je confirme que c’est toujours d’actualité. Blague mise à part, le retour dans l’opération et à ce niveau de qualité de service est un véritable bonheur, d’autant plus apprécié que tout se déroule dans le même état d’esprit qui était le nôtre à Savignac. MAIA est certainement le seul hôtel dans le monde rassemblant autant de Savignaquois au mètre carré. Frédéric Vidal a réussi une performance que bien des anciens doivent lui envier : d’avoir réussi à réunir le duo Mythique de Savignac, Gravé/Béthune et d’avoir embauché 7 anciens de l’école et pas n’importe lesquels. Je crois qu’il a eu l’art de convaincre et de mettre les bonnes personnes aux bonnes places, en tenant compte à la fois de leurs compétences et de leur personnalité. Je me retrouve en quelque sorte en famille aux Seychelles et je n’oublie pas non plus de citer Lionel Ferrari (le fils de Denis) mon filleul qui est arrivé le premier comme stagiaire avec Frédéric et qui dirige le département guest relation. Il y a eu un début à cette aventure Seychelloise, il y aura donc une fin, un autre challenge, un autre hôtel, une autre destination ? Peut être, pourquoi pas… L’histoire continue de s’écrire toute seule… J’ai quand même toujours en tête ce Périgord, terre d’adoption, où j’ai gardé des attaches et où je reviendrai me ressourcer un jour. Entretien réalisé le 8 février 2009. 39 PROMOTION 8 ANNEE 1995-1996 MBA La première promotion à travailler sur la News L a promotion 8 a été portée par les rencontres et les amitiés se créant et se forgeant en son sein. On se souvient encore de cette soirée d’antan dans un château des alentours, vêtus à la mode médiévale, et festoyant pour l’intégration de la promotion 9. Cette promo fut innovante, puisque c’est la première à écrire la news ! Cohésion est le mot clé de cette promotion que certains définissent comme un «moteur diesel» (démarrage difficile, mais promotion solidaire ensuite !), et ce malgré l’indépendance de chacun et l’aspect hétéroclite que l’on trouve au niveau des origines, des âges, des expériences… …Cohésion, que l’on retrouve d’ailleurs lors du Téléthon, où la promotion a activement participé. Et qui dit cohésion dit succès : la promotion 8 fut la première à mettre Philippe Béthune dans la piscine ! News, Téléthon…Que de projets ! Et comme toutes les promotions, la promotion 8 est aussi fêtarde : Des soirées avec gogo girls organisées dans la discothèque « Le Privilège » à Périgueux. Ce n’est pas la seule occasion à laquelle la P8 a su montré ses talents de danseurs puisque cette promotion a participé à des cours de valses qui se sont finalisé par un concours. De gogo danseurs à valseurs, la P8 savait faire la fête à toutes les sauces! Souv enirs de so irées ... Les bébés d’or 2 bébés pour les parents Hélène Carroy et Nicolas Verdet Les parents Pierre Denant et Catherine Jarrige attendent un premier bébé d’or 41 Documentation Guilhem LACAN Jérémy LOSTE I nve s t i g at i o n s Steven LIMON P11 ANTOINE Alexandre, BABOT Myriam, BACHELIER Alexandre, BERGER Eric, BONNET Aubin, BONORON Cédric, BUSSCHAERT Matthieu, CONNAY Hervé, CUZZINI Delphine, DAUSQUE Laurent, DE MARCHI / MARY Marion, DELCOURT Maxime, DUBOST Bertrand, EL KHOURY Christian, EPAILLARD Hélène, ESCALIER Morgane, FERMINE – BUSSCHAERT Anne, FOUQUET Arnaud, GEZE Laurent, GIMBERT Antoine, GIMENEZ Michaël, GRATAS / GIMENEZ Patricia, HACHEMI Lotfi, HAJJAM Lise, JURA Olivier, KERBAJE Jad, LARTIGUE Pierre, LAUZI Fabien, MARY Romain, MONTIER Frédéric, MOURGERE Virginie, NASR Maria, NASSOUR Khalil, PITRUZZELLA Florence, PULIDO / SAVIGNAN Karina, RATSIMBAZAFIMAHEFA Nary, RENAUDIN Isabelle, ROUFFET Laure, ROYERE Rachel, SAVIGNAN Alex, SCHNEIDER Nicolas, SEEBOO Ashvin, VALENTIN Sophie, VINCENOT / GUILLON Nadia 46 PROMOTION 11 «Beaucoup de liens entre l’équipe pédagogique et la promotion grâce à l’organisation des 10 ans de l’Ecole de Savignac. Il y a eu pour la troisième année depuis la création du PCE beaucoup de projets intéressants. La P11 était une promotion très attachante.» ANNEE 1998-1999 MBA Françoise Madies L’Année des 10 ans... Cet événement a été entièrement organisé par les étudiants de la promotion. La tâche n’a cependant pas été de tout repos ! Cela a été un travail de longue haleine mais vivement récompensé par une soirée réussie, avec plus de 200 personnes, des P1 à la P11. Ce fut une soirée remplie d’émotion et de bons souvenirs. Les différents choix de carrière : Chaînes hôtelières : 14 % Restauration collective : 14 % Service traiteur : 12 % Restauration commerciale : 10 % Hôtellerie indépendante : 5 % Consultants : 5 % Divers : 40 % De Marchi Marion et Mary Romain : Prune née le 15/05/08 Les tubes qui ont rythmés leurs soirées: I will survive de Gloria Gaynor Tomber la chemise de Zebda Classiques de Rock français (Noir Désir, Téléphone) Le mot du Président : «L’Ecole de Savignac est une grande école, surtout parce qu’elle apporte beaucoup d’un point de vue « humain » : travail de groupe, vie en « communauté », échanges. Tout est plus intense dans cette école et je trouve qu’elle prépare très bien à la vie en entreprise. Concernant l’organisation des 10 ans, en tant que président, j’en garde d’énormes souvenirs puisque j’avais un discours à faire devant plus de 200 personnes… C’était assez spécial et magique. Enfin, si je devais décrire la promotion en quelques mots, je dirais travail, amitié, mixité, solidarité et bonne humeur.» Eric BERGER Matthieu et Fermine Busschaert : Manon née le 24/03/08 Karina et Alex Savignan : Carla née le 17/09/06 47 PROMOTION 12 ANNEE 1999-2000 MBA Statistiques P12 : 17 filles 26 garçons Un sens de l’accueil... 77% des étudiants ont été diplomés 80% des étudiants ont été embauchés à la suite de leur stage Leurs secteurs d’activité Caramel, le chat de Georges Gravé a observé de son oeil félin l’arrivée et le départ de tous ces étudiants. Restauration 5% Restauration Collective 33% Hôtellerie 40% Evénementiel: 5% Autres secteurs: 18% La P12 comportait un nombre important de fans de musique Hardcore. Loin de nous, l’idée de la petite Dordogne tranquille ! Des soirées agitées au son des guitares endiablées ont rythmé les mois passés à Savignac. Des souvenirs de la P12: Un professionalisme étincellant... Après les soirées qui décoiffent... Des réveils difficiles... Voire des matinées très difficiles... «De mes années à Savignac, il me reste surtout de vrais amis, beaucoup de souvenirs de soirées mémorables au bar; une belle expérience sur le plan humain et personnel; le jour où j'ai quitté le Lors du Leaders’ Club’ sur Paris : Les P12 ont fait une mise en scène sur la mafia italienne, Porte Maillot au campus j'ai vraiment senti Centre des Congrès. Ils avaient tous un rôle à jouer mais qu'une page importante c’est une femme qui a joué le Parrain : Géraldine Gaiani. de ma vie se tournait, bien plus qu'en quittant la fac ou une entreprise Une histoire d’oeuf... quelques années après; presque l'impression de Le premier week-end arrivé à laisser sa famille. Savignac, les P12 ont subi le Concernant l'enseignement, j'ai réalisé au cours bizutage. Une épreuve un peu de ma carrière l'importanhors du commun a marqué les ce des notions de esprits : un œuf a été donné à développement personla Promotion qui devait se le nel: cross cultural passer et le garder entier tout le week-end. Les P11 management, cadre de venaient faire le contrôle de l’œuf régulièrement et référence, accomplissela Major, Céline Bello, se souvient d’un réveil sur ment personnel...» fond musical à 4h, où un contrôle de l’œuf fut Hugo CHRISTOPHE effectué. 49 Permettre à chaque professionnel d’offrir le meilleur du légume à ses clients… Telle est la mission que se sont données les équipes de Bonduelle Food Service. Car chez nous, la production des légumes répond à la plus grande exigence en termes de naturalité, de goût et de variété. L’innovation est également au cœur de notre métier avec le développement de 4 technologies (légume appertisé, surgelé, frais 4ème gamme et traiteur). Ainsi, nous pouvons mieux répondre aux différentes attentes des professionnels et assurer la présence de la marque sur l’ensemble des marchés ! www.bonduelle-foodservice.fr www.bonduelle-foodservice.fr LIVRES PROFESSIONNELS Tél. : 01 41 40 81 40 Fax : 01 41 40 81 41 Espace Clichy 38, rue M Mozart cedex 92587 Clichy C www.editions-bpi.fr Web : w bpi@editions-bpi.fr Email : b j Pour tous ceux qui savent que le foie gras ne se résume pas à ça. 2 jours pour progresser avec les plus grands La 1re journée est consacrée aux fondamentaux avec JL Danjou, Meilleur Ouvrier de France, et la 2e laisse la place à un grand chef, qui viendra partager avec vous, son savoir-faire et sa créativité. www.rougie.fr Possibilité de prise en charge de la formation par les organismes professionnels. Contactez-nous Renseignements et inscriptions au 05 59 77 78 81 ou : aurelie.domingie@euralis.fr Votre sourire sourire a a de de l’avenir l’avenir Postulez en Postulez en ligne ligne sur sur accor.com accor.com Unique opportunity to gain Unique opportunity to gain Hospitality Management degrees whilst studying Hospitality Management degrees whilst studying and working in the UK and France. and working in the UK and France. Earn while you learn! Earn while you learn! in partnership with with Ecole de Savignac in&partnership Thames Valley University Ecole de Savignac & Thames Valley University Two-year Foundation Degree in Hospitality Management Two-year Foundation Degree Hospitality Management With the option to ‘top-up’ with oneinadditional year of study to a With the option ‘top-up’ Degree with oneinadditional year of study to a Bachelor of Artsto (Honours) Hospitality Management. Bachelor of Arts (Honours) Degree in Hospitality Management. Study, work and live in Shakespeare’s Heart of England, Stratford-upon-Avon, Birmingham or Heart The Cotswolds. Study, work and live in Shakespeare’s of England, Stratford-upon-Avon, Birmingham or The Cotswolds. The Willows North, Alcester Road, Stratford-upon-Avon, CV37 9QR, United Kingdom +44 (0) 1789Alcester 266245Road, college@stratford.ac.uk www.stratford.ac.uk The Willows North, Stratford-upon-Avon, CV37 9QR, United Kingdom +44 (0) 1789 266245 college@stratford.ac.uk www.stratford.ac.uk Création de concepts de restauration Création del’hôtellerie concepts de de luxe restauration dans dans l’hôtellerie de luxe Edition d’ouvrages culinaire Edition d’ouvrages culinaire Partager notre expertise Partager notre expertise Formation des Formation des métiers de bouche métiers de bouche Consulting culinaire Consulting culinaire Contact : Groupe Yannick Alléno - Tél : 01 78 09 56 00 - Email : contact@yannick-alleno.com - 17 rue Duphot 75 001 Paris Contact : Groupe Yannick Alléno - Tél : 01 78 09 56 00 - Email : contact@yannick-alleno.com - 17 rue Duphot 75 001 Paris Documentation Rudoplh MARNAS Violaine FORTIER I nve s t i g at i o n s P14 Tiffanie AYMAT ARMAND Sylvain, ARNAUD Charlotte, AZAIEZ Alya, BAUDIA Yann, BLONDEL Marc, BRAVARD Celine, CAMARZANA Lorris, CAMERLYNCK Eric, CHACHATY Karim Henry, CHARBONNIER Mathieu, CHAUSSEE Pauline, DAGUENET Marc, DARGON Laurent, DELFOUR Erik, DEPORTE Virginie, FAUCON Helene, FAURE Caroline, GEVEAUX Maude, GOMONT Severine, GOURDIN Laetitia, GRONDIN Nicolas, GUTIERREZ Leyre, HENCHOZ Sebastien, ISMAIL Houssam, JOSSE Celine, KINDERMANS Benjamin, LEFEBVRE Etienne, LEGRAND Sebastien, LICHEN, LION David, MAGNY Xavier, MARCHA Pamela, MOUKARZEL Guy, PAVAUT Mickael, POLET-ROOY Anne, PRIETO Albane, RAJAONARY Nirina, RICAU François, RICHARD Orianne, SAAD Roger, STARKE Marc, VIGNON Baptiste, WIRTH Samar 54 «Sympas et bosseurs, des passionnés qui étaient capables de tout donner pour aller jusqu’au bout de ce qu’ils entreprenaient...» Promotion 14 Françoise Madiès ANNEE 2001-2002 MBA Le mot de Françoise… Chiffres clés : Réussite : 100 % (43 diplômés sur 43 étudiants) Etudiants étrangers : 23 % (1 tunisienne, 5 libanais, 1 réunionnais, 1 espagnol, 1 chinoise, 1 malgache) Le mot d’Albane… "Une solidarité très présente, même avec les personnes pour lesquelles il y avait le moins d'affinité…lorsqu'il y avait un pépin, il y avait solidarité de la part de toute la promotion. Si c'était à refaire, je le referais…une pédagogie de haut niveau et une expérience humaine inoubliable." En quelques mots…. "Une Promotion active" : tel est l'élément essentiel qui ressort de la P14. Que ce soit pour la transformation du club en casino, le week-end d'intégration de la promotion 15 ou encore la remise des diplômes de fin d'année, la promotion 14 a su démontrer sa capacité à s'allier pour arriver aux meilleurs résultats possibles ! La P14 représentent des dépassements de soi, des implications dans la vie de l’école, de la promo, mais aussi du rire, des sourires et du divertissement. Albane Prieto Mariage d’or et bébés d’or Charlotte Arnaud et Marc Starke (2 bébés) Alaya Azaiez et Guy Moukarzel (1 bébé) «Ce n'est pas tant l'aide de nos amis qui nous aide que notre confiance dans cette aide.» Epicure 55 Documentation Romain BIGOT Yann PETIT I nve s t i g at i o n s Louise LAHIANI e ent ésid a pr us , no s... e d on che Le le m is pro s ont t u e to s am ame mm cun de s de D ignaco C « lia ha sav ôle ns c les Dr a vie a, Ama uo i v , a de m , Ann nt am DDD Les t partie xandra i se so chissefai e: Ale lles qu n enri nnel io u o is quo oi). 4 f ac est profess n » m (et ! Savig nnel et onde ! ND s URA o m e s D u e sé t per i Sylv ue a men uniq de mot l « La meilleure façon de prévoir l’avenir, c’est de le créer » ALAVOINE Olivier , ALBISER Claire , BADIA Susana , BADIA LOPEZ Iratxe , BAILLET Alexandra , BOQUEHO Aurélie , BORRAGAN Alexandra , BOULOGNE François , BREARD Amélie , BRONSTEIN Emilie , BUGUET Aurélien , CARLOTTI Laurent , CHEDOTAL Etienne , COUSIN Emilie , DIETSCH Anne Sophie , DU GRES Pierre Antoine , EL YOUSSI Bouchra , EMPINET Thomas , FABRE Grégoire , FOGLIA Olivier , FOUILLET David , GAUDIN Yoann , GUILLOUET Yann , JACQUEL Pierre , LEBRUN Edouard , LEDOUX Fréderic , LOUVEL Maxime , LOZET Amalia , MAKHZOUM Zeid , MAZOYER Alain , MERCADE Jean Baptiste , NERNEKIAN Natasha , NEUERBURG Julia , NOCA Perrine , PELISSON Guillaume , PERROT Samuel , Présidente : PITTET - DURAND Sylvie , PONS Anna , RENOM Laetitia , SAUNIER - ZAILA Marina , VERNIER Sandra , VIGUERAS Magali , VINEL Nicolas , ZAILA JOHN Claude 56 PROMOTION 15 «Mon souvenir le plus précis est le chemin du club vers ma chambre et même le code de la porte, mais aussi les soirées non prévues après les longues journées de travail. Mon meilleur souvenir reste le fait d’avoir baptisé Patrick Panouillères (expert comptable, commissaire aux comptes, intervenant en comptabilité et bon fêtard) à la bière sur "les lacs du Connemara" Maxime LOUVEL de Michel Sardou.» Le mot de Christophe Giovanni Intervenant sur les « outils de management opérationnel «La P15 a été mon baptême du feu à Savignac. Je n'avais pas vraiment d'à priori en arrivant sur le campus mais j'en suis reparti avec de grands souvenirs. J'y ai trouvé des étudiants généreux, travailleurs, ouverts et attachants. Ils m'ont transmis le virus et l'envie de revenir, je les en remercie.» ANNEE 2002-2003 MBA Mariage d’or et bébés d’or Bouchra El Youssi et Edouard Lebrun (bientôt le premier bébé) Amélie Breard et Maxime Louvel (2 bébés) John Claude Zaila et Marina Saunier (mariés depuis le 20/09/2008) Une anecdote sur la vie à Savignac: «Nous n’aimions pas trop la voisine, lors de notre départ en stage nous avons programmé un réveil sur la chaine hifi afin que tous les matins à 5h le réveil lance Marylin Manson à fond. Ceci a duré trois semaines, bien évidement l’administration nous blâma à notre retour…» 57 Documentation Joanna GELL Mario EID Maéva KAISER et filles s (17 t n a i ud 46 Et ons). terrç a rès in 29 g t n o i t romo alités Une p le (Nation , se na natio ise, libanai che, a a g n l o ma jap aise, d aine, c n i a x l fin me .) , e d n a aine.. allem ole, maroc n espag és iplom s le 77% d s aprè é h c u mba 80% e stage «Un au revoir du lieu, des études mais pas de la P16. Aujourd’hui encore, nous sommes régulièrement en contact» Laurent Mattassolio AUTHIER Nicolas, BALLET Antoine, BENSEDDIK Mohamed Adil, BILLARD Stéphanie, BREUILLAUD Loïc, CLERC Jean –Baptiste, COURSEAU Etienne, DELORY Ugo, DEVIGE Florence, DIEFFENBACHER FriedrichStefan, DRUON Marianne, DUC Gaëlle, EL HAYEK Elie, EL HELOU Omar, FAURE Julie, FRANCO Marie-Aude, FRICOU Charles, FUKUTOME/FERREIRA Miho, GAY Jean-Baptiste, GRIMOIN Florian, GUIGUES Cédric, HEES Sylvain, HUORD Audrey, JAAKOLA Tina, JOYEUX Julie, KACZMAREK Fabien, LAMOU Malvina, LANDRAGIN Frank, LASSAILLY Alexandre, LAUGINIE Pierre-Gilles, LE PROVOST Nicolas, LOPEZ Cécile, LOUSTALOT Isabelle, MATTASSOLIO Laurent, MAUREL Geoffroy, MENARD Antoine, MENINI Pierre, MILLET Anne-Sophie, MORIN Emanuel, MUNIER Madeleine, PATRIZI Guillaume, PUCHACZEWSKI Thomas, RASOARIMALALA Rachelle, ROBIN Claude-Emmanuel, SEIGNARD Mickaël, SERPEAU Aurélie 58 I nve s t i g at i o n s P16 L’amour : La promotion 16 a donné naissance à 9 relations amoureuses, 18 de la promo vivront donc une histoire d’amour au sein de Savignac. 4 de ces 9 couples survivront au-delà de leur expérience Savignacquoise. La promotion 16 a été une promotion de la fraternité et de la solidarité qui a persisté au-delà de Savignac. ANNEE 2003-2004 MBA PROMOTION 16 UN RÊVE COMMUN... La Promotion 16 avait un rêve commun qu’elle a cherché à réaliser: Partir à la découverte de l’hôtellerie de luxe dans les pays étrangers et entre autres Dubai. Elle a organisé une tombola (tirage au sort le 18 juin 2004) dont la vente a eu lieu à partir du 15 mars 2004, qui avait pour but de récolter des fonds pour financer leur voyage. Une promotion proactive qui a su profiter de la news pour y incorporer des billets détachables. Malgré ses efforts, elle n’a pas réussi à collecter suffisamment de fonds pour partir à Dubaï mais a tout de même réussi à organiser un séjour au ski. La Promotion de l’Amour et du Champagne UN ESPRIT DE COMPETITION « Une promotion capable du pire comme du meilleur, soudée mais avec un esprit de compétition interne et externe, un état d’esprit collectif mais de très fortes personnalités, une grande volonté d’être la meilleure promo, celle de tous les records » Etienne Courseau «La P16 c’est une promotion soudée, une promotion champagne, une promotion où régnait une compétitivité saine au travers du sport et qui en général visait à tirer les uns et les autres vers le haut. Une promotion de beaucoup d’émotions et de beaucoup d’extrêmes.» Marie Aude FRANCO DE LA CREATIVITE... Une promotion d’artistes : Des mannequins (Marie Aude Franco a posé pour les photos du site internet). Des acteurs : Les étudiants ont suivi des cours de théâtre fin 2003 et début 2004 par un metteur en scène de Périgueux. Des comédiens: Ils ont pu montrer leur talent lors d’une soirée organisée par le Leaders Club en y présentant les évènements marquants de 2003 dans une série de sketchs d’entrée en matière dont le thème était Tout le monde en parle. Etienne Courseau a joué le rôle de Thierry Ardisson et Guillaume Patrizi a joué Laurent Baffie. s cé dan ronon iere revue p il e u c e d’ac s de la prem essag r Un m héartre lo n it : h p 4 0 que l’o m 0 l’a de 2 droits e n s e s e x r au s. de p de be chose ique, t dans e de belles g s a ’e C m « réalis un endroit t ! s e e ac trop sur Savign je vous as ompte que c n rend s les ne s’e tard. n o is ez tou s is Ma is , sa : t vous te vie devan ples de cet r. t s e 2004 tants sim onheu ins e du b u q t s c’e toiles 16, Ami P soleil, des é ière. ent du donc une année e it a h r u ou Je te s quoises po tôt . » n LOPEZ ac ie n b ig v A Cécile sa s par or s rapp Parole tée « Rien n’est stable... sauf le changement.» Mais avant tout des professionnels. Ils ont à cette occasion également montré leur instinct du service en assumant les responsabilités d’hôtes et d’hôtesses de qualité. 59 Témoignages Roger Haigh Directeur Foundation Degree & Bachelor depuis 2003, Directeur adjoint depuis 2007 My dearest wish would be for Savignac to keep training students to become managers who understand the importance of placing the human being first in order to achieve success in the hospitality and service industry. To serve must remain an honour, a pleasure and never a chore. Dates clés 7 Novembre 1949 Naissance à Genève 1973 Fin des études à Lausanne. Départ de la Suisse pour la Grande-Bretagne. 1er poste : Assistant Manager, Pennine Hotel, Derby (GB) 1974 Prise de fonction The Belfry West Widlands (GB) 3 Octobre 1981 Naissance de ma fille Natalie 1985 Director of his hotel, George Hotel, Bewdley, (GB) 14 Septembre 1989 Mariage 1991 Changement de vie Nouvelle vie professionnelle Arrivée en France à Loubatour en Périgord 60 D uring my initial schooling years my teachers very often had to push me to carry out my academic work as I showed more interest in sports and other activities. I frequently got involved with organising events or running the school’s tuck shop where we used to sell drinks, ice creams and many other products. Like many children, shyness and a certain lack of confidence were compensated by organisational abilities which seemed to come quite naturally. Being a student at the International School of Geneva remains for me an extraordinary experience. Over 50 nationalities were represented and this multicultural environment taught you at a very young age to be tolerant of all creeds, race and gender. I suppose the influence of my Quaker father, who had been a conscientious objector during the Second World War also developed in me the respect for others. For some unknown reason my ambition as a child was to become a veterinary surgeon. As I progressed through my studies, it did not take me very long to realise that my ambition seemed rather inaccessible due to lack of enthusiasm for studies ! Then there was a time when being a sports teacher would have seemed a rather cool job. If it had not been for a good friend who had been accepted at Lausanne, the hospitality Industry would not have been a considered option. GCE O and A levels and then an application to l’Ecole Hoteliere de Lausanne, who, in their wisdom, requested I undertake a Diplôme de Commerce over 1 year. Then the shock of entering Lausanne which at the time was very similar to doing your military service. There were 8 English students in my year, fresh out of normal studies, our long hair and our dress code were completely inappropriate to this type of school. All this was very rapidly put to right by Monsieur Tuor ! In hindsight, l’Ecole de Lausanne turned me into a professional of the hospitality industry by instilling in me the fundamentals of good management. To serve others is a privilege and not a chore. Life can often be turned around due to the meeting of a mentor. No doubt in my case mentors certainly have had an important effect on my personal and professional life. As a young lad meeting the person I affectionately call my second father developed in me a Roger Haigh Roger Haigh avec trois étudiants de la promotion 2 de Bachelor Degree ayant obtenu leur diplome avec "Honours" (Arnaud Gauer, Pauline Schmitt et Julien Barré) Remise des diplomes FD3/BA2 au Wembley Stadium de Londres Roger Haigh et la promotion 3 de Bachelor Degree lors de leur journée d'intégration 62 love of the countryside. Ernest Stalder was a Swiss German farmer who enabled me to understand the meaning of responsibility at a very young age. The trust he bestowed on me enabled me to do so many things. I learnt how to drive tractors, cars and many other vehicles whilst helping out on the farm. Looking after a stable of horses also introduced me to a sport which taught me respect and dedication. My mentor transmitted to me some fundamental traits of his Swiss character : Determination, precision, respect and the love of a job well done. Then from a professional standpoint, I have been fortunate to have benefited from the help of several mentors. I have never felt the need to emulate any one of them but more including in my management style some of their strong characteristics. As a young, inexperienced manager I spent an inordinate number of hours on the telephone talking to my mentors at Lausanne, in particular my finance/accounting professor. During the first 3 years of my career as an assistant manager, working with General Managers of exception gave me a solid grounding thus enabling me to develop my own style of management. Messrs Craig Dent and John Smith were both General Managers of the old style who used a very autocratic style of management and neither suffered fools easily. Although Lausanne taught me a lot, I must say the skills of people management, which includes the respect for every level of staff within a team, I learnt from these two gentlemen. Then came my mentors in the education business. It did not take me long to understand that if you come into a sector for which you have no experience, in a foreign country and part of an institution such as a French Chamber of Commerce and Industry, the best way to learn quickly must be to learn from others. Thus again several mentors were kind enough to spend many hours with me explaining in detail the intricacies of the French professional education system. Without Jean-Guy Rivière, who taught me all I know regarding pedagogy and Jean Jacques Ratier with whom I have had the pleasure of working for the past 16 years, I have no doubt the position which I now occupy at l’Ecole de Savignac would never have been on the cards. When Jean-Jacques Ratier was missioned by the incoming Director General of the CCID to be responsible for the further development of Savignac, he decided, in his wisdom, to ask me to join him in this mission. Thus I moved from being a Co-Director of l’Ecole Hotelière du Périgord to assisting the team at Savignac to further develop the school. At the beginning, I was very much involved with « internationalising » the school by looking at recruitment, use of English, introduction of new programmes, and development of partnerships with other institutions. As these new programmes were introduced, I naturally progressed to running them academically. My best memory is the graduation of my first Foundation Degree and Bachelor students at the Thames Valley university graduation ceremony. I have no doubt some of the students present must have noticed a little quiver in my voice and probably the tears of joy. These graduations were the culmi- Since 2003 nation of a project to introduce new program to Savignac. Not just any program but those of a British University and taught in English to French students. This had never been done before in France as regards to hospitality management. Many were the detractors who had made it known publicly that we would fail with this outrageous project. Seeing my first students dressed in their caps and gowns receiving their diplomas from the Chancellor of Thames Valley University was a moment of great satisfaction. May I take this opportunity to thank the team of people who worked with me to achieve this feat, some French but others from across the Channel, without whom all this would never have been possible. Savignac has provided me with the opportunity of transmitting to others my passion, experience and knowledge of the hospitality industry. I have always felt very humble regarding what I have brought to the school. Maybe the best people to ask would be the alumni or existing students and the passionate team of people with whom I have had the privilege to work. It has been a great honour to work with all the partners and colleagues to establish a unique academic progression from Bac to Bac +5. Savignac students respect each other, understand the importance of working as a team and show professional values. Being open minded enables them to achieve their aims without destroying all before them. In ten years time Savignac will be recognised as one of the five top European Hospitality and Service management schools. 300 students enrolled on various programmes with the possi- bility of international exchanges and internships. We will have established a research pole of excellence in a number of specialised fields of the hospitality and service industries. Professionals from our industry will be able to access information on the latest developments or conclusions of research work carried out at Savignac by a specialised team. The industry would request specific research and be able to obtain valuable information regarding strategic developments. We would have opened satellite Savignac programmes in other locations. These other institutions would be delivering our programmes under our qualitatif supervision. God willing I will be given the opportunity to take Savignac to the objectives set for the next 5 years. By then Richard and the team will be left with the baby, PLACE AUX JEUNES. Be it education or hospitality management, neither can be undertaken simply as a job but must be thought of as a way of life. My retirement will at last give me some time to spend with my wife and family who have been very supportive over the years. This level of investment often means giving priority to work rather than your loved ones which has been the case for me. Both my wife and I are looking forward to visiting some of our alumni in various parts of the world to see first hand how they have got on. So some travel seems to be on the cards. Retirement will also mean time for golf, gardening, fishing and one of my favourite hobbies, looking after our property at Loubatour. Interviewed on March 20th, 2009. 63 PROMOTION 17 ANNEE 2004-2005 MBA La journée ELA La promotion a organisé une journée de récolte de dons au profit de l’association ELA. Mariage d’or Emilie Ritter et Serge Chemaly Major de la promotion Lamia Zahouani A Savignac, j’ai appris à m’épanouir, j’ai appris à devenir quelqu’un au-delà d’être un gestionnaire. J’ai appris à fédérer des énergies au service d’un projet… Mais si j’ai fait partie des personnes qui se sont beaucoup investies, j’étais aussi actrice et organisatrice de chaque moment fort de la vie de l’école. Lamia retient surtout de Savignac « cet équilibre » entre une offre de formation riche et diversifiée et un cadre de vie privilégié. C’est cela qui lui a permis d’acquérir «les clés indispensables à [son] épanouissement personnel et professionnel.» 67 Documentation Julien BARRE Marjolaine BLOUZARD I nve s t i g at i o n s FD2 Anaïs GOND «Foundation promotion 2 were lovely, hard working and fun. They had high standards of professional conduct and we had many compliments from employers about them. They were also good talkers especially when trying to get out of trouble. I recall some excellent Business plan and Operations management presentations.» Marloes Anne-Sophie Blacho: Quite quiet in class but good at chatting with friends! Tried hard with her studies and worked hard for her employer. Audrey Lapouyade: A brilliant hospitality smile, a professional operator at Manor House hotel. Very focused and committed. Helene Dumas: So funny, she made us laugh! Always professional, did a great job at Wroxall Abbey. Loved chocolate! Jonathan Lasson: A great charmer, confident and had a excellent work record at the bar in Manor House Hotel. Romain Genestout: A brilliant smile, popular with the girls! Did a great job in the bar at Holiday Inn and was promoted Supervisor Idhais Montagut Our fashionista, shopping (not study) was her life, dressed with style for every occasion. Melissa Agathangelou: Our favourite American student who helped with translations and understanding in class and did an excellent job on Reception at the Holiday Inn. Marie-Pierre Heraut: A very committed student, always wanted to get fully involved with English people and English life. Anna Ribienot: Always made us laugh with her stories! Lost a stone and learnt English really fast at Henley Hotel. Josephine De Vuyst: Polite and determined to succeed despite her health problems. Found love on the FdA! Jennifer Andre: Didn’t speak a word of English at first and was very hesitant and tearful at Stratford Manor but by the end we couldn’t stop her talking. She was a confident Supervisor at Chicago Rock 68 Mara Bornkamp: Had excellent English (like all the Dutch!), became part of the family at the White Swan. Bernard Backkaus: A most charming and polite gentleman! We were so sorry he left to follow his heart to Australia. He was our first student at Hilton NEC and is still remembered there. Thibault Josse: Very highly regarded at Lygon Arms, Broadway. Very good English and is remembered for his presentation skills! Amel Fellah:Top student of the year in Year 2. Worked very hard on assessments and was a highly valued member of staff at Alveston Manor. Augustin Nicoleau: Quiet in class, did well at his job at Malmaison. Now on the beach in Australia! Nathalie Mathieu: Both fiery and charming too, also determined and confused too! A great character! Cyrielle Martinez: Just wonderful, a very hard worker on her studies, a positive example and supporter of her group, did an excellent job on Reception at Lygon Arms Hotel. Marine Litoux: Top student of Year 1, talked so fast no-one could understand her! Did well at Hyatt, a different outfit for every day! Jonathan Marty: Excellent English but talked too much about irrelevant things! Yohan Maury: A strong father figure for the group, a wonderful character, admired and respected by all, lucky Claire! Isabelle Burssens: Lovely Isabelle, her name was chosen by Marloes for her own daughter. She was a hard worker at Billesley Manor and her studies. PROMOTION 2 ANNEE 2005-2006 FD The FD2 in a few statistics Savignac, c’est magique... Nicolas a animé la salle des fêtes de Savignac le temps d’une soirée en se mettant dans la peau de Houdini, le célèbre magicien. Cette soirée, une des seules passées tous ensemble, a été forte en émotion. Toute la promotion a joué le jeu et même l’administration s’est laissée envoûter par le mystère de la magie... Le mot de Roger Haigh La promotion 2 des foundation était courageuse et comptait de nombreux caractères forts. C’était une promotion très hétérogène avec des profils atypiques, des nationalités différentes (Hollande, Algérie, République Dominicaine, France). Plusieurs leaders avaient cette capacité à tirer les autres vers le haut. Employers in the UK Students were mostly employed locally in Stratford and surrounding areas such as Broadway, Billesley, Moreton in Marsh but students were also at Hyatt and Malmaison in Birmingham. Stratford employers included Holiday Inn, Alveston Manor, Shakespeare Hotel, White Swan, Stratford Manor. Several achieved promotion during their studies including Romain Genestout, Thibault Josse, Yohan Maury, Jonathan Lasson. The students of the year in year 1 was Marine Litoux and in the second year it was Amel Fellah for the best overall marks. 27 students started in the first year at Savignac in September 2005. 5 students left before the end of Year 1 and 2 more students completed year 1 but decided not to follow year 2. 20 students returned to Year 2 in September 2006 and 19 completed the FDA successfully in June 2007. The success rate in FD2 is 95%. Of the 19 who completed the Foundation degree: 5 students went to Savignac Masters, 6 progressed to BA Top up at Stratford and Savignac, 3 went on to further study in France and 4 were employed,1 went to travel around Australia. Everyday life in England Une promotion pour qui l’Angleterre a été un réel tournant et une réelle évolution tant sur le plan professionnel que sur le plan relationnel. Ce fut une expérience très enrichissante. L’adaptation en Angleterre a été facilitée car la promotion était très soudée. La vie sur le campus était, pour certains, un remake de l’auberge espagnole. 69 Documentation Anaïs GOND Marjolaine BLOUZARD Julien BARRE ANILHA Stéphanie, BOC HO Cédric, BOUVARD Frédéric, BOUVIER Marie-Delphine, BRIANT Delphine, CHAN Noelani, CHAMONT Matthieu, CORNAILLE Philippe, CROISE Jérémy, DEMARCILLY Edmond, DELAUNAY Damien, DELBOS Julien, DENTAL Sébastien, DERLOT Maud, DIGEON Stéphanie, DUCROUX Sophie, DUPUY Elodie, EBNER Laureline, FLEIURIOT Thibaut, FOULIARD Jonthan, FOUTREL Justine, GODDE Ombeline, HOFFMANN Antoine, JAUMARD Julien, KARASHEVSKYY Myroslav, LABERTHONNIERE Sophie, LASSARAT César LAUBION Benoît, LE PAGE Sophie LECLERCQ Matthieu LEMASSON Majo Diego, LOISON Jean-Patrick, MAILLET Maxime, MARAND Jennyfer, NEVEU Sylvain, PARENT Elsa, PICARD Guillaume, POUPOT Jean-Charles RAFFY Mathilde, RIO Laëticia, SERVAJEAN Virginie, THORAVAL Nicolas, WILAIN•DE•LEYMARIE Xavier 70 Quelques statistiques : Sur 43 étudiants, 41 ont obtenu leur diplôme, soit 95% de réussite. Répartition des stages par secteur: 63% effectués en hotellerie, 12% en restauration collective; 7% en restauration commerciale; 7% dans des casinos; 11% dans d’autres secteurs. I nve s t i g at i o n s P18 MBA PROMOTION 18 ANNEE 2005-2006 Lorsque Urgence rime avec Cohésion La photo ci-dessous a été prise lors du week-end d’intégration, devant le «totem de cohésion». Ce totem, construit dans l’urgence par les étudiants, illustre bien cet état d’esprit qui a perduré tout au long de l’année, lors des projets, lors des nombreux événements Savignacois et même lors des crises… «Ensemble et toujours à la dernière minute, c’est dans des moments de travail intenses que notre promotion s’est toujours montrée unie.» Nicolas Toraval Une promotion internationale La promotion 18 fut une des premières promotions à réellement s’internationaliser lors du stage de fin d’étude. Un tiers des étudiants sont partis à l’étranger : Chine, Dubaï, Philippines, Argentine, Canada, Inde, Seychelles, Polynésie... La plupart d’entre eux ont choisi l’hôtellerie de luxe dans des palaces ou des chaines internationales comme Sheraton, Intercontinental, Radisson… Pendant ce temps là dans le secteur HTR : La chaine «Warwick International Hotels» célèbre ses 25 ans. La ville de Londres est désignée pour accueillir les Jeux Olympiques de 2012. Plus de 100 hôtels lancent leurs constructions à Dubaï. Le mot de Françoise «Malgré les difficultés et les changements au sein de l’école, cette promotion est toujours restée soudée et unie.» 71 Témoignages Richard Ginioux Directeur MBA depuis 2006, Directeur adjoint depuis 2007 Je souhaite à l’Ecole de Savignac de continuer à valoriser ses éléments de différenciation sans perdre de vue la nécessité de s’adapter à l’évolution du marché de l’enseignement supérieur et à l’évolution des besoins des entreprises de notre secteur. J’espère voir se rassembler tous ceux qui aujourd’hui ou hier ont participé à la création et au développement de cette magnifique école. Dates clés 1989 Diplômé de Sciences Po 1990 Création de ma 1ére Micro entreprise (Année de la faillite de l’entreprise familiale) 1993 1ère expérience dans l'hôtellerie de luxe au Meurice 1996 Mariage avec Isabelle 1997 Diplomé de l'IMIH Naissance de ma fille Louise 1999 Création du «Branchat» 2000 Naissance de ma fille Clara 2006 Prise de fonction à Savignac 2008 Vente du « Branchat » E n primaire j’étais un enfant curieux et actif, un peu rêveur aussi. Je dévorais des bouquins mais j’étais aussi passionné par le monde que je découvrais autour de moi. En secondaire j’étais un élève créatif et contestataire qui utilisait l’humour pour exprimer ses idées. J’étais aussi un sportif acharné, passionné de sports de combat. L’hôtellerie a toujours été un rêve d’enfant. J’ai eu la chance de voyager et d’être hébergé dès mon plus jeune âge dans de magnifiques établissements. L’hôtel était un lieu magique pour moi et je rêvais d’en découvrir les coulisses, n’hésitant pas à m’introduire à la moindre occasion dans les espaces réservés aux employés. Ma formation à Sciences PO Bordeaux m’a apporté l’ouverture d’esprit, l’enrichissement culturel et l’apprentissage de la rigueur à travers une méthode de travail. Pendant ces années d’étude, j’ai aussi développé ma passion pour la photographie. Ma formation à L’IMHI m’a ensuite apporté des connaissances théoriques et des techniques adaptées au secteur HTR, une « boîte à outil », et enfin une vision plus large de notre secteur d’activité. Le fait de travailler en apprentissage pour le groupe Honotel m’a permis d’appliquer immédiatement ces outils et de les adapter aux situations professionnelles que je devais gérer. J’admire tous ceux qui s’engagent pleinement dans leurs fonctions et vivent leur métier avec passion. Parmi eux, je tiens à rendre hommage à Jean Arvis qui a été mon GM lorsque je travaillais pour le groupe Honotel. C’est un homme qui n’hésite pas à responsabiliser ses collaborateurs, les soutenir dans l’expression de leurs différences et les accompagner dans le dépassement de leurs objectifs. Visionnaire et fin stratège, il m’a appris que le manager reste avant tout un chef d’orchestre dont la mission est de coordonner et de valoriser les talents de ses collaborateurs. Mon parcours professionnel se compose de temps forts successifs. Mon caractère créatif et mon goût pour l’image m’ont amené à me former en tant que photographe et de monter ma première (micro) entreprise : un studio photo doublé d’une activité reportage « corporate ». Le second temps a été l’apprentissage du métier d’hôtelier. Une première 73 Richard Ginioux expérience professionnelle au Meurice qui m’a permis de découvrir les métiers de la restauration avant de devenir adjoint du directeur F&B, puis une seconde expérience dans le groupe Honotel qui m’a formé en front office. Je suis ensuite parti à Londres pour améliorer mon anglais ( j’étais déjà, par héritage familial, bilingue français – espagnol) où j’ai travaillé au Montcal Hotel (chaîne Nikko) en conciergerie. Le contact avec la clientèle japonaise a été un choc culturel ! Enfin, j’ai découvert le métier de commercial, comme « Sales Rep » chez Honotel puis comme « Sales Manager » à l’hôtel Bristol où j’étais responsable des marchés Amérique et Europe du Sud. Le troisième temps a été lié à mon choix de m’installer en Périgord : cela correspondait à la fois à un choix de vie et à l’envie de créer une PME dans un département à fort potentiel touristique. Nous avons géré le Branchat avec mon épouse Isabelle pendant 9 ans et avons réussi à nous imposer comme un des leaders régionaux dans le créneau des chambres d’hôtes et des gîtes de charme. Répertorié sur le guide Michelin, nous accueillions des touristes américains, européens, mais aussi beaucoup de sud africains et des australiens. Cela a été professionnellement les plus dures années de ma vie mais aussi parmi les plus belles et les plus intenses ! Je suis un homme de contact. Ma vie est une succession de rencontres déterminantes dont la plus belle a été la rencontre avec Isabelle, ma femme. Je suis très « famille », mes filles d’abord puis ma tribu, c’est mon côté méditerranéen, un peu clanique. 74 Le travail en équipe me manquait, travailler à Savignac m’a donné l’occasion d’apprendre un nouveau métier grâce à la bienveillance d’une équipe passionnée. Un des mes meilleurs souvenirs reste ma rencontre avec JeanJacques Ratier en mai 2006 : je m’étais rapproché de l’Ecole pour proposer des cours de Marketing et de «Web Positioning and Internet visibility». Jean-Jacques est un homme de challenge : il m’a proposé de prendre la direction pédagogique du MBA. Peu de gens vous donneraient de telles occasions de réorienter une carrière... L’échange avec mes collègues, les nombreux intervenants, et bien sûr nos étudiants, constitue une formidable ouverture intellectuelle où chaque individu amène, par son parcours professionnel et son identité personnelle, des ressources précieuses... Et puis travailler au contact de jeunes est un véritable élixir de jouvence ! Mon meilleur souvenir est ma première rencontre avec les étudiants qui m’a permis de me retrouver confronté, comme je le souhaitais, à la problématique et aux enjeux de cette génération de futurs managers. Parmi ces souvenirs marquants je citerai la constitution d’une nouvelle équipe autour d’objectifs partagés. Nous avons ensemble relevé le pari de conserver les éléments de différenciation laissés en héritage par les équipes qui se sont succédées tout en diversifiant les programmes et en apportant un nouveau dynamisme à l’Ecole. Ils ont fait un excellent boulot, c’est une béquipe fantastique. Last but not least : ma rencontre avec Roger Haigh qui m’a beaucoup appris du métier de formateur. Notre complicité a vraiment joué dans cette envie Depuis 2006 Sortie Canoë avec la P20 partagée de s’impliquer à 2000% dans cette aventure. Aujourd’hui l’esprit Savignac véhiculé par les Masters est largement partagé par les Bachelor et les Foundation Degree. Cela s’est fait progressivement mais la rentrée 2008 fut significative, on a nettement ressenti la naissance d’une communauté d’étudiants soudée autour de valeurs humaines et professionnelles. L’Ecole de Savignac m’a beaucoup apporté, elle est une magnifique institution qui survivra, je l’espère, à bien des responsables de cette école. Lors du week-end d'intégration à Rouffiac de la P21 Richard entouré de l'équipe de la P21 participant à l'Edhec (Elizabeth Scoarnec, Julien Mandet, Marc Bloennigen, Jonathan Lasson, Quentin Laferté, Nicolas Kaplan, Romain Mauguet, Georges Colombo, Guilhem Lacan, Jérémy Loste, Marjolaine Blouzard, Pierre Chombart, Samuel Magnan) Je suis contre le culte de la personnalité, je me considère avant tout comme un serviteur, zélé et passionné, de Savignac. Ma plus grande fierté c’est de pouvoir compter sur une équipe formidable ; le bilan 2008 est clairement le fruit de leur travail. Grâce à eux tous les indicateurs sont au vert : un cursus complet unique en France de BAC « à BAC +5, une ouverture vers l’Europe grâce à la multiplication des partenariats étrangers, des formations bilingues et bientôt trilingues, des effectifs en hausse, une réussite académique et professionnelle confirmée de nos étudiants, des rapports constructifs et conviviaux avec les anciens de Savignac, un élargissement des liens avec le monde professionnel, une campagne de taxe d’apprentissage record. Je n’ai que 42 ans et collabore depuis 3 ans à Savignac. J’ai du mal à le croire tant le temps est passé vite ! Grâce à une autre équipe, l’Ecole s’est développée aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif. Je me sentirai épanoui tant que chaque membre de l’équipe trouvera dans cette évolution les conditions de son propre développement professionnel et personnel. Entretien réalisé le 10 mars 2009. J’espère servir l’Ecole dans les dix prochaines années, après il sera peut être temps de laisser la place… » 75 Documentation Julien MANDET Georges COLOMBO I nve s t i g at i o n s Pauline MENNOUVRIER LES BARRE Pierre, BERNARD Corentin, BERTRAND Candice, BIRON GUERY Alizée, BONNEFOND Pierre, BRETTES Julien, CARVER Mathieu, CAUDRON Marlène, CAUPAIN Nicolas, CLOCHON Xavier, COURNEIL Meryl, DE BONNEVAL HUGO, DEJAIE Audrey, GRENIE Luce, JACOPIN Claire, JOLLIET Simon, JOLY Olivier, KAISER Maeva, KAPLAN Nicolas, LAFERTE Quentin, LANDES Maxime, LAUTIER Aymeric, LE GOFF Astrid, LE PREVOST Margaux, LIEUBRAY Nancy, LOSTE Jérémy, MAGNAN Samuel, MALIDOR Angéline, MARNAS Rudolf, MAUGUET Romain, MESTRE Mélanie, PARMENTIER Magaly, POISSON Louis, QUEYROL Leslie, RICHIDE Kandice, SAMAKE Mohamed, VINSON Sarah FD3 76 PROMOTION 3 CHICAGO COPAINS ANNEE 2006-2007 FD JUPITER Chiffres 9 étudiants sur 40 ont continué en MBA INDY BAR Organisation du train des saveurs VVF D’ABORD Vive le gros poulet ! Le mot du président La promotion 3 est un groupe solidaire, plein de talents en tous genres, de personnalités variées et d'ambitions diverses. J'emploie le verbe être car cette promotion n'a jamais cessé d’exister elle est "Timeless" comme le rock’n roll. Samuel Magnan 77 Documentation Georges COLOMBO Pauline MENNOUVRIER I nve s t i g at i o n s BA1 Julien MANDET LA VI E EST UN G LON 78 TRANQ U ILLE TRANQUILLE VE FLEU ARREBOLA Idoia, BOUTRY Marion, CHABANON Hugues, CHALVIGNAC Julien, CONTEYE Caroline, FRIZON DE LA MOTTE Guillaume, GILLARD Sébastien, GISCOS Cécile, LANGLOIS Marion, LAVIELLE Fabienne, MICHAUX Elise, PAULY Magaly, PHOK Raoul, PUY Hervé, RICHARD Estelle, ROBIN Marie, ROCHE Marie VERTONGEN Florie, VIAS Mélanie PROMOTION 1 RELAX TAKE IT EASY ANNEE 2006-2007 BA COSMOPOLITE Le mot du président Le Bachelor a été une expérience exceptionnelle. Que ça soit à travers la période à Stratford Upon Avon ou à Savignac, ce fut une année riche au niveau universitaire, professionnel mais avant tout au niveau humain. Avoir fait parti de cette 1ère promotion aura été un véritable honneur. Sébastien Gillard 100% de réussite France Espagne Maroc Ethiopie Cambodge 79 AFTIS Nassim, ARMENGAUD Hugues, BASSUT Charlotte, BAUVIEUX,Delphine, BEGUIN Jean, BERNAY Didier, BIZE Sébastien, CEREZO Richard, CHAHDA Alain, CINGAL Nicolas, COUTURON Adrien, De VERTHAMON Arthur, DELBAUFFE Romain, DESTREBECQ Alexandre, FAURE Xavier, GOURAUD Johan, JAMMES Jonathan, LE CORGUILLE Jean, LE•TOUZE Jean-Baptiste, LEVAUX Anne-Charlotte, LIGER Alban, MAILLARD Guillaume, MAILLET Emmanuel, MARNAS Océane, MARTY Charlotte, MERCIER Pierre-Jean, MEVEL Pierre, MINA Charbel, MIRANDELLE Nathalie, OLIERE Loïc, PALAZZETTI Ludovic, PERRIER Delphine, PEYROL Jérémie, POURTEYRON Pierre, PROVOYEUR Marine, PSOMAS Julien, RAYMOND Nathalie, REMENIERAS Agathe, ROUAULT Anne-Laure, SNP Nordine, THIBEAULT Elisabeth, TURGY Elodie, VARICLIER Pierre-Jean, VERDON Jérémy, VEYSSIERES Muriel, ZIMMERMANN Nicolas 80 PROMOTION 4 «Un mélange de différentes personnalités formant une famille. Ces deux ans permettent de mûrir et d’apprendre à vivre en groupe. Enfin, le plus important dans le monde du travail, la gestion du temps.» ANNEE 2007-2008 FD A taste of Britain... La ville natale de Shakespeare : Stratford upon Avon a été le lieu où se sont forgés certains des meilleurs souvenirs de la FD4 Une grande famille Les tubes qui ont rythmés leurs soirées: An experience in the land of Shakespeare... You and me baby de Bloodhound Gang On s’attache de Christophe Maé Adam’s song de Blink 182 En bref, leurs meilleurs souvenirs : •Le Val VVF •La sortie à Cognac •La soirée de départ des P 19 •La fête de la Truffe à Sorges •Les Oscars des FD Le mot du Président... Des petits jeunes qui se sont lancés avec tous la même envie: voir du pays. Notre promotion c'est aussi, malgré cette envie commune, une grande diversité. Ce qui bien sûr crée des divergences parfois mais les divergences ne sont pas toujours mauvaises. C'est une promotion qui s'est adaptée à deux types de vie : tout d'abord la vie en groupe en permanence, à Savignac, avec les bons moments comme les soirées qui créent des liens. Egalement les petites crises, les grandes engueulades dues au stress des « assessments ». Puis après, il y a eu la vie en Angleterre, tous éparpillés dans nos appartements, notre boulot. Et pourtant nous avons réussi à garder ce lien qui fait que tout le monde avance et grandit. Quand l’utile se mêle à l’agréable... Guidés par les connaissances du président du comité des vins de Cognac, les étudiants ont visité et découvert la fabrication du cognac mais également la ville et son charme certain. Entre conférences, visites et dégustations, des vocations sont peut-être même nées ! En effet, il est facile de voir à quel point nous avons mûris grâce à cette vie professionnelle/étudiante. En bref, la promotion des FD4 c'est un groupe de petits jeunes qui avance ensemble et rentre ensemble dans la vie active, une promotion ! On ne peut aujourd'hui souhaiter que la même chose à nos successeurs que nous commencerons à découvrir bientôt, à la rencontre des générations. Pierre-Arthur CHAMBOREDON 83 Documentation Steven LIMON Guilhem LACAN Jérémy LOSTE I nve s t i g at i o n s BA2 A very hard working group of students who went on to achieve some fantastic results to make us proud. We still managed to have some fun though amongst the huge amount of study being done by most of them! There were a few tears and tantrums but overall a really pleasant group of students to teach. Jenny and Hilary BARRE Julien, CABASSUT Régis, CHOTARD Anna, CUADROS Dolores, DE ROQUEFEUIL Anita, DUMAS Hélène, FUSTIER Thomas, GAUER Arnaud, GENESTOUT Romain, HUMEAU Florent, LASSON Jonathan, MATHIEU Nathalie, MONTAGUT Idhais, SCHMITT Pauline, SOUBRIER France, VOURY Thibaut 84 PROMOTION 2 «Beaucoup de travail mais une expérience hors du commun, être à 300%. C’est un fabuleux tremplin pour le monde du travail grâce à son plan de formation et sa petite structure.» ANNEE 2007-2008 BA Une Promo Disco Les tubes qui ont rythmés leurs soirées: • Papillon de lumière de Cindy Sanders • Un rayon de soleil de William Baldé • No stress de Laurent Wolf • Sexy back de Justin Timberlake Leurs meilleurs souvenirs: • La soirée disco (cf photos) • La vie anglaise pendant 6 mois • Cérémonie des diplômes à Londres Une Distinction par la Thame Valley University de Londres : Pour la première fois, quatre étudiants, Julien Barré, Régis Cabassut, Arnaud Gauer et Pauline Schmitt ont obtenu leur diplôme avec la mention « Honours », l’équivalent de la mention très bien avec félicitations du jury en France. Une distinction que n’obtiennent que 5% des étudiants de cette université. Bravo encore à eux quatre !!! Success in the Dordogne Les étudiants de Bachelors de Savignac ont suivi de près un projet très concret : l’organisation de la manifestation Success in Dordogne, premier salon d’appui technique, d’accompagnement professionnel et de soutien administratif et social pour les entrepreneurs et résidents anglophones de la Dordogne. Des experts anglophones étaient réunis en un seul lieu et ont obtenu des informations valides qui avaient pour but de faciliter une installation réussie pour les professionnels autant que pour les particuliers. Le mot du Président PARTY! «Nous débutons notre vie avec un panier vide que nous garnissons au fur et à mesure de nos expériences. L’expérience que nous avons vécue durant cette année restera inoubliable dans chacune de nos mémoires. Les embûches auquelles nous avons dû faire face, ainsi que les rencontres durant cette année nous ont, avec le recul, rendu plus fort. Nous pouvons également tous être fiers d’avoir été diplômés par l’une des plus prestigieuses universités du Royaume-Uni, à savoir Thames Valley University.» Julien BARRE 85 Documentation Steven LIMON Guilhem LACAN Jérémy LOSTE ARREBOLA Idoia, BORNKAMP Mara, BARLIER Mathieu, BAILLY Myriam, BUTEL Laurent, CHABANON Hugues, CHALVIGNAC Julien, DUVAL Stéphanie, FRIZON DE LAMOTTE Guillaume, GILLARD Sébastien, GOATA Emmanuelle, GRAND Nathalie, HUGUENY Pierre, JOSSE Thibault, JULIEN Anne-Laure, LANGUILLE Charlotte, LAPOUYADE Audrey, LAVIELLE Fabienne, LITOUX Marine, LOCHU Vincent, LUTZ Marine, MALIÉ Nicolas, MARTINEZ Cyrielle, MARTY Pascal, MICHAUX Elise, MOGHADAM Nazanin, NOUVET Baptiste, PERELLI Nicolas, PHILIPPEAU Mathieu, PHOK Raoul, PICAULT Audrey, PUTATTI Jérôme, RAGOT Stéphanie, RASSE Damien, RICHARD Estelle, ROCHE Marie, RONDELLI Nicolas, THIERCELIN Mélissa, VARUPENNE Henri. 86 I nve s t i g at i o n s P20 PROMOTION 20 Les domaines de stages : Une promotion qui a su oser : Restauration commerciale : 18% Restauration collective : 13% Hôtellerie de chaîne : 15% Résidences hôtelières : 18% Hôtellerie de luxe : 33% Compagnie aérienne : 3% Placée sous le signe de la diversité, la P 20 prend tout son sens autour de ses 39 personnalités. La musique qui a rythmée leurs soirées : Rize up d’Yves Laroc American boy d’Estelle Christophe Maé La P 20 a su s’adapter à tout instant afin de vivre l’aventure Savignac de façon optimale pour l’ensemble des 39. La durée montre bien que 39=1, symbole d’unité dans la différence. Le mot de la présidente : Mélange épicé d’audace, de tempéraments colorés, mais aussi d’envie d’avancer toujours plus loin, de réussir… Mélissa THIERCELIN Les étudiants de la P20 ont prouvé qu’ils n’avaient pas froid aux yeux en posant revêtus de leurs tenues d’Adam et d’Eve le temps de quelques photos pour le calendrier 2008. ANNEE 2007-2008 MBA La confrérie du fromage. Composée d’un groupe de plusieurs personnes dont nous tairons les noms, cette organisation a ravagé les réserves de fromages du réfectoire tard le soir, généralement après de longues soirées arrosées… un grand merci à eux, car depuis, il nous ait impossible d’avoir accès au plateau de fromage le week-end. Les 7 qualités de la P20: diversité, adaptabilité, audace, envie de réussir, imagination, persévérance et volonté 87 Documentation ALAMI Hamza, BALTAZARD Benoît, BARRIO Chloé, BERNIER Louise, BIGNAT-VILLOT Charline, BLAZY Daphné, BOUSQUET Vincent, CHABANIER Alexandre, CHATAING Marion, DEISS Charlotte, DODET Frédéric, DREYER Agathe, DREYER Arianne, EDANGE Diane, EMART Fanny, EYMA Amanda, FARRELL Alexandra, FORCHY Camille, GANDOSSI Camille, HOWA Ariane, HUBERT Quentin, HUC Marie, JANSSEN Romain, JOURAIN Marina, LAZAROS Johanna-Hélène, LOBLOND Eléonore, LEVET Joan, MANUAUD Flora, MARTIN Léa, MASUREL Yon, MERILHOU Maïlys, MERONO Ludovic, MONTERO Lilian, PAOLI Etienne, PERSEGOL Benoît, PILOU Mélissa, POPOFF TRICHEUX Nadjeda, PURON Paul, QUINET Nicolas, REGNARD Anne-Laure, REY Joséphine, ROLLAND François, ROULLEAU Claire, SAINT-MISI Nathalie, SALAUN Quentin, VAN GAALEN Johannes, VARGAS Tamara, VERGEOT Aurélie, VIALLE Heloïse, VITOUX Pauline 88 I nve s t i g at i o n s FD5 Romain MAUGUET PROMOTION 5 Séances culinaires à Boulazac Le salon international du livre gourmand, parenthèse gourmande et littéraire au coeur du Périgord. ANNEE 2008-2009 FD Les FD5 ont représenté l’Ecole au salon des professionnels de l’hôtellerie. Ils animaient le stand de Savignac ainsi que le Studio 2020. Savignac était l’une des seules écoles représentées. L’école présente au salon du livre gourmand. Le président entouré de son équipe We often judge how interesting or pleasant a person is by asking the question “Would I like to share a train journey wiht that person’. In September 2008, 50 young eager and animated students joined Savignac as the new Foundation Degree 5 promotion. Within the first week it became very clear that they were no ordinary students. They quickly formed into a cohesive group, adhering to the “esprit de Savignac” almost immediately and actually professing to liking their English lessons and even Personal Development! However, time management was not their strongest characteristic and “hand-in” week for assessments was always filled with stressed students furiously typing as the “Turnitin” clock neared the “too late” hour. The poor time management was balanced with strong organisational skills, shown to perfection in the two marvellous dinners they prepared at Boulazac. As the end of February approached we realised how much we had thoroughly enjoyed working with these young people and how much we were going to miss them. So, would we like to go on a train journey with the FD5s? Absolutely, with each and every one of them [ First class of course ]. Roger Haigh and Neil Mc Carthy 89 Documentation I nve s t i g at i o n s Romain MAUGUET BA3 ALBERTINI Edouard, BARBERA Emilie, BOIX Antonin, BONNEFOND Pierre, BRIGNONE Anthony, CARVER Mathieu, CASTAING Florian, CAUDRON Marlène, CAUPAIN Nicolas, CECCARELLI Claudia, CLOCHON Xavier, COURNEIL Meryl, DIROU Leslie, IMBERT Marjolaine, JAGER Laure, LANDES Maxime, LE GOFF Astrid, LE LAY Vivien, LOPEZ RAMIREZ Anna, MESTRE Mélanie, MONGIBEAUX Margot, PARMENTIER Magaly, PELOUS Sébastien, POISSON Louis, SALLEM Sabrine, SCHNEIDER Esther 90 PROMOTION 3 B The president of the 2004 intake: A3 is a group of students from various French hospitality schools who after 4 weeks at Savignac met up with the Foundation Degree students enrolled on the BA programme for a week of team building. A memorable day was spent swinging in the trees!! It all began in October 2008, when students from the Foundation Degree and the BTS in Hospitality Management were brought together to form one promotion. All being from different backgrounds, they have been able to share their complementary skills, knowledge and experience. This has helped create a real cohesion and develop a pleasant working atmosphere all year long. The six months spent in the United Kingdom have allowed them to achieve their objectives with their tutors’ help. They tasted the English lifestyle and Education system and they now remember it as an unforgettable experience. The consultancy and strategic management projects have reinforced the cohesion and have allowed the students to apply their skills in a professional environment. Even so the first semestre in Stratford was needed to really bind the group to the extent of “if you kick one they all limp.” The qualitites, most of us have appreciated, would be their friendliness, motivation, work ethic and especially their ability to be a close knit class. They have left an indelible mark on the Savignac ” hotel” by refurbishing Room 11 with some original colour schemes and furniture. ANNEE 2008-2009 BA Remains to be seen whether they can match the previous year’s class as regards the number of First Class Honours they achieve. Either way they have been much appreciated by all the academic staff at Savignac and Stratford upon Avon College. So much so we have decided to take a good number of them onto the MBA. As we anticipate this class producing some excellent professionals, some of us are looking forward to benefiting from their managerial positions in the future for free hotel accommodation and meals in some great locations!! «Notre rencontre a commencé sur les cîmes des arbres, lors d’un parcours acrobranche dans le cadre d’une journée d’intégration mémorable. Une façon ludique de découvrir la personnalité d’une promotion qui en quelques jours a su se forger une identité et une philosophie. « Keep the smile » leur crédo, résume à la perfection l’énergie et l’enthousiasme de ces 27 personnalités. La volonté d’un grand nombre d’entre vous de poursuivre vos études en cycle MBA confirme votre ambition et votre attachement à Savignac. Je vous dis donc à très bientôt. Sur quel terrain de jeux ? C’est la surprise de la prochaine semaine d’intégration.» Richard GINIOUX SUCCESS All of these students will become future managers in the hospitality industry and will have to work together again, their word of order being : ‘KEEP THE SMILE’. Antonin Boix 91 Documentation Equipe finance de la News Romain MAUGUET I nve s t i g at i o n s P21 Equipe relecture de la News La promotion 21 arrive à un moment clef de la vie de l’école de Savignac : l’année des 20 ans. Comme les P11 en leur temps, la P21 a l’honneur de participer à l’organisation de cette grande fête qui réunira l’ensemble de la famille Savignac. Au-delà du challenge opérationnel et organisationnel, la P21 doit prouver qu’elle incarne pleinement les valeurs qui sont à l’origine de la cohésion si forte du réseau Savignac. Je suis pour ma part convaincu que la promo qui nous a séduite par sa capacité à se mobiliser autour d’objectifs partagés et de valeurs communes, par son extrême convivialité et son implication dans la formation, sera à la hauteur de ce défi. Osez, restez unis et portez loin le chant du coq ! Richard GINIOUX Equipe managériale de la News Equipe graphisme de la News Equipe signature de la News AYMAT Tiffanie, BARRE Julien, BIGOT Romain, BLOENNIGEN Marc, BLOUZARD Marjolaine, BUGAREL Lise, CHOMBART Pierre, COLOMBO Georges, COTTARD Sarah, EID Mario, FORTIER Violaine, GAUER Arnaud, GELL Joanna, GOND Anaïs, HASSANI IDRISSI Ilias, KAISER Maéva, KAPLAN Nicolas, LACAN Guilhem, LAFERTE Quentin, LAHIANI Louise, LASSON Jonathan, LAUTIER Aymeric, LEURET Marie, LIMON Steven, LOSTE Jérémy, MAGNAN Samuel, MANDET Julien, MARNAS Rudolph, MARTY Ann-Sophie, MAUGUET Romain, MENNOUVRIER Pauline, PASCAL Marianne, PERIN Lucie, PETIT Yann, RADOT Matthieu, SCHMITT Pauline, SCOARNEC Elizabeth, TOUBEIX Anne, VINSON Sarah. 92 « Prenez d’anciens foundation, d’anciens bachelors, d’autres ingrédients provenant de différents horizons et obtenez un cocktail coloré appelé « promotion 21 ». Autonome, dynamique et pleine de ressources, la P21 telle un caméléon a su s’adapter à son environnement et même au-delà des frontières de la Dordogne. De Périgueux (Téléthon) à La Rochelle (Course Croisière EDHEC), en passant par Lyon (salon du SIHRA) et le Maroc (4L Trophy), les P21 sont polyvalents et ne manquent pas de prises d’initiatives. Et pour cause, ce sont les challenges qui font l’essence même de cette promotion. » MBA PROMOTION 21 Julien BARRE Cherchez l’intrus... Grrrrrrrrrrr......la soirée Halloween. Course croisière EDHEC ANNEE 2008-2009 Le Mot du Président : Le club Sav.: une opération très matinale qui consistait à transformer l’ambiance du refectoire en celle d’un club de vacances...le temps d’un déjeuner. «A l’Edhec, on a voulu montrer la valeur ajoutée de notre école: notre sens du service et notre bonne humeur. Pari réussi !» Elizabeth SCOARNEC Lorsque l’on demande à l’équipe EDHEC de résumer ce parcours, un seul mot leur vient à l’esprit : synergie. Comme ils l’expliquent on ne peut mieux «l’esprit d’équipe est très fort, comme à Savignac. Sur un bateau ou sur un stand on n’est pas seul, on est tous là avec un objectif unique que l’on ne peut atteindre sans l’aide des autres.» www.edhecsavignac.jimdo.com Le 4L Trophy « Le 4L Trophy, c’est un peu comme une boîte de chocolat, on sait jamais sur quoi on va tomber » Romain BIGOT « Etre 4Leur, c’est un peu une autre vie, une autre pensée, de nouveaux codes…c’est un peu comme Savignac » Course croisière EDHEC Louise LAHIANI « Extrait de la pub 4L-1973 : Fais un tour en Renault 4, demande lui beaucoup. Vas partout en Renault 4, elle ira jusqu’au bouuuuut !!» Lucie PERIN Le Challenge Ibis Depuis de nombreuses années, la marque Ibis du groupe Accor fait confiance aux savignacois en leur proposant des stages et des emplois à la hauteur de leur qualification. Ce partenariat sincère et durable s’est une fois de plus affirmé au travers de ce que l’on reconnait aujourd’hui à Savignac comme «le challenge Ibis.» lls étaient plus d’une dizaine à relever le défi et à s’attaquer à la problématique concernant les priorités de l’hôtellerie économique pour les cinq années à venir. Un projet qui s’est accompli avec succès et qui leur a valu une standing ovation des dirigeants de Ibis venus assister à la présentation. « La 4L, c’est comme une boîte à sardines, on casse la poignée et il y a peu de chance de se désincarcérer » Rudolph MARNAS www.4Ltrophyecoledesavignac.jimdo.com Le Téléthon «A Savignac, la troisième édition successive du Téléthon s’est achevée sur une seule conclusion : la fierté ! La fierté d’être dans une école qui sait se mobiliser, la fierté de travailler avec un grand nombre d’étudiants « hyper » motivés jusqu’au bout et la fierté d’avoir récolté 2 378, 12€ de bénéfices au profit de la lutte contre la mucoviscidose.» Anaïs GOND 93 Témoignages Françoise Madiès « Mémoire de l’Ecole » présente depuis l’ouverture Je souhaite une longue vie à Savignac et à ses étudiants. Pour l’avenir, je vois l’Ecole se développer toujours plus vers l’international avec sans doute l’implantation de franchises dans d’autres pays. Dates clés 10 Avril 1958 Naissance 19 Mars 1981 Mariage 1er Septembre 1981 Naissance de ma première fille Marie 10 Novembre 1983 Naissance de ma deuxième fille Marjolaine 1er Février 1985 Naissance de ma troisième fille Claire 5 Mai 1990 Naissance de ma quatrième fille Capucine 28 Novembre 2008 Naissance de ma première petite fille Camille J ’étais une élève très studieuse présente dans les têtes de classe mais nettement meilleure en français et en langues. Je voulais être assistante sociale pour aider les gens. Mes parents n’ont pas voulu, mais quelque part mon poste à Savignac n’est pas si éloigné que ça de mes premiers souhaits. Je suis diplômée du bac A2, philo, latin, anglais, allemand (le latin n’était pas ma tasse de thé, mais pour l’orthographe, imparable) et d’une licence de langues étrangères appliquées (anglais allemand) spécialisée dans la traduction simultanée. J’ai choisi cette filière par défaut car j’étais à l’aise dans les classes de langues et la pratique permet de mieux communiquer et de mieux comprendre différentes façons de penser. Mises à part ces connaissances universitaires, je n’avais pas vraiment de compétences professionnelles. Mon arrivée à l’Ecole n’a pas été une volonté au départ mais plutôt un événement fortuit, quelqu’un de mon entourage a vu l’annonce publiée dans la presse par la Chambre de Commerce pour le poste d’assistante à l’Ecole de Savignac, à quelques kilomètres de mon domicile. Assistante tri-lingue! Une opportunité pour moi qui souhaitait utiliser mes compétences. La réalité n’a pas été exactement ce qui m’était annoncé : j’ai très peu utilisé mes compétences linguistiques et j’ai dû me former à un poste qui faisait de plus en plus appel à des compétences commerciales puisque je me suis vue confier le recrutement des étudiants, surtout pour la partie accroche. Je me rappelle que les premières fois où j’ai répondu à la question : « Combien coûte la formation ? », je n’étais pas très à l’aise. Vendre une formation demande un argumentaire particulier, on n’est pas en train de présenter les performances d’un aspirateur. Nous sommes là dans l’abstrait mais aussi dans le rêve. D’où vient la motivation du demandeur? Que recherche-t-il ? Je me faisais un peu violence au début mais, par la suite, j’ai fini par beaucoup aimer. Si les renseignements apportés sont fiables, si on sait poser les bonnes questions qui vont faire réfléchir, si on prend le temps d’écouter pour non pas vendre à tout prix mais répondre aux questions de l’interlocuteur alors la partie est gagnée. On ne passe pas 20 ans de sa vie dans une école sans avoir des souvenirs qui ressurgissent. Un souvenir mémorable est la narration mimée au secrétariat par Georges Gravé du dernier film qu’il venait de voir : Le cercle des 95 François Madiès poètes disparus. Pour faire entrer son auditoire dans l’atmosphère du film, il n’a pas hésité à monter sur un bureau, les bras écartés, une jambe en arrière comme s’il voulait prendre son envol juste au moment où Monsieur François, le directeur du moment, a pénétré dans le bureau pour voir ce que signifiait les rires qu’il entendait. Monsieur François n’a jamais compris ce que faisait Georges Gravé sur le bureau ! Le rire faisait alors partie intégrante d’une journée de travail : ½ heure par jour en moyenne. Un autre souvenir mémorable est lié au traditionnel passage à la piscine de certains intervenants voire de personnes de l’administration. Toutes les formations ont vu Monsieur Panouillères dans l’eau, il y passe tous les ans mais y avezvous vu Philippe Béthune ? Il y est passé une fois mais cela ne s’est pas fait tout seul : il a résisté, il s’est accroché au petit lampadaire qui était à l’époque à l’angle de la piscine le plus proche de l’allée mais il est quand même passé à l’eau… avec le lampadaire qu’il n’avait pas lâché. Le lampadaire n’a jamais été remis en place. J’ai d’autres souvenirs, notamment les soirées de Noël festives et émouvantes dont le succès avait été assuré par le travail acharné de toute une promotion, les remises de diplômes avec les rires, les pleurs et les cours de valse. Je n’ai pas la prétention d’avoir apporté quelque chose de vital à l’Ecole. J’ai simplement le sentiment d’avoir participé à la construction de l’édifice, une pierre comme une autre. Mais chaque pierre est importante. L’Ecole par contre m’a beaucoup apporté. J’ai 96 beaucoup appris au niveau professionnel, je sais maintenant de quoi je suis capable et j’ai pu vérifier que « rien n’est stable ». Ma plus grande fierté est la réussite des étudiants une première fois à la remise des diplômes et qui se confirme quand je les vois évoluer professionnellement. Savignac y est pour quelque chose, nous y avons tous participé à notre niveau et nous en retirons tous un peu de fierté. Les étudiants de Savignac ont l’esprit Savignac : cette attention à l’autre, cette petite phrase aussi, leitmotiv de nombreuses promos, « rien n’est stable ». Il faut savoir s’adapter, rester humble et accepter le changement. De nombreuses sociétés, cabinets de recrutement, entreprises recherchent des « Savignac » parce qu’ils savent qu’ils sont différents. Franchement, je ne sais pas comment expliquer que je suis toujours à l’Ecole de Savignac malgré les crises que l’Ecole a traversées. Mon insignifiance a dû me sauver. Quand on n’occupe pas un poste stratégique, c’est peut-être une chance. Je suis à présent un peu « la mémoire de l’Ecole » parce que je connais tous les anciens mais cette mémoire va être bientôt complètement informatisée car il est bien normal que l’information puisse être partagée. Resteront juste les anecdotes qui rejaillissent quand j’ai un ancien au bout du fil ! Entretien réalisé le 7 mai 2009. Depuis l’ouverture Françoise MADIES, Joëlle ORIOL, Mimi GASS Rencontre P1 - P21 Eric Séguéla, Annick Foucault, Françoise Madiès, Hervé Nael (Major de promotion P1), Jean-Pierre Bernard (Pampy) Président de Promotion P1 Sortie de la News de la promotion 20 - Françoise Madiès, Thibaut Josse (Vice-président de la promotion 20) , Fabienne Lavielle (Etudiante P20) « Mes dix prochaines années, je les vois au service des étudiants et des anciens. Après, la retraite va se rapprocher. » 97 Témoignages Jean-Jacques Ratier Directeur général depuis 2003 Management d’accord. Mais Hospitality management ! Dans l’univers de l’hospitalité qui est celui de notre école, on retrouve bon nombre des valeurs humaines fondatrices de ce qu’on nomme une civilisation. Les dérives auxquelles on assiste dans le monde contemporain sont autant d’agressions contre cette civilisation. Je souhaite que, très modestement mais utilement, l’Ecole de Savignac s’inscrive dans les lieux où doit s’organiser une saine résistance. E nfant, j’étais timide et spontané. Je rêvais de devenir pilote de chasse, car mon père était dans l’armée de l’air. J’étais attiré par le ciel (au propre comme au figuré) et avais besoin d’évasion et de liberté. Esprit critique et tolérance sont des qualités que mes années d’études m’ont permis de développer. Après un bac philo, j’ai effectué des études supérieures en Lettres (Histoire), puis en Droit Public et Sciences Politiques. Ce parcours m’a apporté des méthodes de pensée et d’action, des repères de culture générale nécessaires à toute réflexion en profondeur. J’admire les grandes ambitions à la condition qu’elles concernent d’abord l’objectif d’intérêt général (ou du moins collectif) qu’elles entendent servir. J’ai peu d’atomes crochus avec les arrivistes. Notre époque valorise trop les « militants de façade », qui s’attachent à ne rendre vertueux que ce qui se voit et peut être médiatisé. J’admire ceux qui appréhendent la réalité en se libérant de tous les carcans que peuvent être l’éducation, le conformisme, les intérêts corporatifs, les idéologies toutes faites. J’admire 98 aussi ceux qui peuvent voir l’universel derrière les différences, en privilégiant ce qui réunit sur ce qui sépare. Avec ces critères, la sélection est rude ! Mais elle délimite un segment à la fois étroit et très étendu : mes mentors se trouvent aussi bien dans des personnalités célèbres (comme le Général de Gaulle) que parmi des êtres humbles et inconnus du grand public. Ma carrière professionnelle est intimement liée à la chambre de commerce et à la formation. J’ai financé mes études en travaillant comme surveillant dans l’Education Nationale. Ma vie professionnelle a réellement débuté dans le poste de responsable des Ressources Humaines d’une entreprise privée de 350 personnes, poste que j’ai gardé pendant 3 ans avant de devenir directeur d’un service de médecine du travail. En 1978, j’ai intégré la CCI de Périgueux en qualité de Directeur de son centre de formation professionnelle pendant un an et demi, puis de Directeur administratif et financier pendant 10 ans et enfin de Directeur de l’Enseignement et de la formation depuis 1989, poste que j’occupe toujours aujourd’hui (même si, depuis 2005, la CCI de la Jean-Jacques Ratier Dordogne a remplacé la CCI de Périgueux). Je cumule ces fonctions avec celles de Directeur de l’Ecole de Savignac depuis le premier avril 2003. Je connaissais bien l’Ecole avant d’en prendre la direction. De 1985 à 1987 ( jusqu’au recrutement de Philippe François, que je suis allé « débaucher » de la CCI de Bordeaux), j’avais beaucoup œuvré pour rendre possible sa création. J’ai suivi de près sa progression et j’ai accepté avec plaisir d’en prendre la direction en 2003, sur la proposition de la CCI, qui souhaitait la développer et l’internationaliser d’avantage. Parallèlement à ma vie professionnelle, j’ai également été amené à exercer plusieurs mandats électifs : j’ai été Maire-adjoint de Périgueux (en charge du tourisme, puis de la culture) de 1983 à 2001 et je suis Maire de Sorges depuis 2001. de l’autre, l’incertitude sur l’avenir et la certitude de laisser derrière soi un moment unique de sa vie, que l’on ne retrouvera jamais plus. J’aperçois alors beaucoup d’yeux humides, même chez les plus endurcis, et cela me touche profondément, car ce sont des moments de grande sincérité, que je capte intégralement. Ces jours-là, je préfère m’enfermer vite dans mon bureau, ne souhaitant, par pudeur, ni m’immiscer dans une intimité que je sais intense, ni montrer ma propre émotion. Mes souvenirs les plus marquants de l’Ecole sont dans ces moments, qui se renouvellent chaque année. Pour le reste, je ne suis pas très porté sur les cérémonies, pas plus que sur les manifestations d’autosatisfaction : je les oublie vite et elles ne font donc vraiment pas partie de mon panthéon personnel. Je ne suis pas collectionneur de souvenirs : pour moi l’événement qui me laissera les plus beaux souvenirs est toujours celui qui se déroulera demain. Ce que j’ai apporté à l’Ecole de Savignac peut se traduire en deux mots : adaptation et développement. Plus que des souvenirs précis, ce qui me restera des années passées à Savignac, ce sont des émotions, des impressions, des morceaux de vécu. Je suis très sensible à l’adage qui dit : « Partir, c’est mourir un peu ». Chaque année au mois de juin, je me mets à la place des étudiants qui se séparent après plusieurs mois de vie commune. Même si je ne connais qu’assez peu chacun d’entre eux, la nature de mes fonctions dans l’école ne me donnant pas beaucoup d’occasions de grande proximité avec les élèves, je partage le spleen qui règne alors dans l’école, ce sentiment diffus et complexe où se mélangent, d’un côté, l’envie de mettre en pratique ce que l’on a appris et l’excitation d’entrer dans une nouvelle aventure, 100 Je pense avoir fortement contribué à son adaptation au monde qui l’entoure, sans avoir rien enlevé de sa spécificité. La réalité de l’école rejoint aujourd’hui l’ambition qu’elle porte dans son nom de naissance : « Ecole Supérieure Internationale ». Ce sont la mise aux normes du LMD fixées par l’accord de Bologne pour l’enseignement supérieur, l’application de critères très sélectifs dans le recrutement des élèves, l’élévation du niveau d’enseignement dans plusieurs disciplines, l’ouverture à l’international... Dans le même temps, j’ai veillé à ce que toute la spécificité de l’Ecole soit préservée, par la diversification et l’intensification des apports dans ce qui relève du développement personnel et des comportements professionnels. Depuis 2003 Dates clés Mai 1948 Naissance à Trélissac (Dordogne) Octobre 1966 Début études universitaires Mai 1968 Première affirmation d’une conscience politique Octobre 1968 Début premier emploi : surveillant Education Nationale Avril 1974 Naissance de Stéphanie, ma première fille Juin 1975 Fin des études universitaires et de l’emploi Education Nationale Août 1975 Premier poste à responsabilité dans le secteur privé Août 1978 Retour en Dordogne (après 12 ans « d’exil ») : recruté par la CCI de Périgueux Mars 1982 Naissance de Guillaume, mon fils Mars 1983 Premier mandat d’élu local à Périgueux (Dordogne) Janvier 1984 Naissance d’Estelle, ma deuxième fille Septembre 1989 Nommé directeur de l’enseignement et de la formation de la CCI de Périgueux Novembre 1990 Naissance de Charlotte, ma troisième fille Mars 2001 Elu maire de Sorges (Dordogne) Avril 2002 Naissance de Tom, mon premier petit-fils Avril 2003 Prend la direction de l’Ecole de Savignac Mars 2007 Naissance de Paul, mon deuxième petit-fils Je pense aussi avoir fait des choix essentiels pour son développement, à la fois quantitatif et qualitatif Avec plus de 200 élèves aujourd’hui contre 80 à 90 hier, l’Ecole a atteint son équilibre financier, ce qui la rend plus autonome et plus assurée de son avenir ; avec 3 cycles différents (4 à partir de la rentrée prochaine), elle répond mieux à la diversité des besoins de l’industrie hôtelière et touristique quant aux niveaux des postes proposés par celle-ci, tout en instaurant une meilleure logique de progression possible pour les élèves. Pour aller au-delà, je dirais que ma contribution se situe sur 2 plans, d’apparence contradictoire : c’est d’abord d’avoir fait comprendre, du moins à ceux qui aiment cette école plus qu’eux-mêmes, que tous les collaborateurs qui ont participé, depuis sa création, à ce qu’elle est aujourd’hui devenue méritent reconnaissance et respect, sans exception. Volonté d’exclusion, manichéisme ou tentation de vouloir réécrire l’histoire sont des travers dont j’espère avoir débarrassé Savignac. C’est ensuite d’avoir fait passer l’Ecole à l’âge adulte, celui qui lui permet d’avoir une personnalité et une existence propres, avec un avenir désormais déconnecté de celui des ses collaborateurs, si précieux qu’ils aient été ou qu’ils soient. Les étudiants de l’Ecole de Savignac repartent avec un bagage technique exceptionnel, par sa densité et sa diversité. Mais ils auraient pu trouver l’équivalent dans quelques autres bonnes écoles. Le plus que leur donne cette Ecole ne se codifie pas dans le syllabus d’un programme. Il est dans la philosophie même de l’école, dans l’expérience humaine unique que procure un séjour de quelques mois dans ses murs. Il est dans la capacité qu’elle donne à ses élèves de mieux se connaître (le fameux « connais-toi toi-même » de Socrate), de mieux connaître les autres, de transformer les additions de forces en multiplications de compétences, d’affiner et d’affirmer le sens d’une vie professionnelle, et, parfois même, d’une vie tout court. Les anciens étudiants de Savignac se démarquent des autres par un optimisme rayonnant, par un appétit de découvertes, par une capacité à oser, en se libérant des craintes inutiles et souvent artificielles nées de l’éducation, des relations sociales, du regard d’autrui. A Savignac, tout les y conduit : c’est par exemple le culte du service qui règne dans l’école. Les élèves sont mis en situation de comprendre que la notion de service est à la base même des professions dans lesquelles ils s’engagent. De consommateurs insatiables de services, l’Ecole les amène à devenir des dispensateurs heureux de services aux autres. La devise de l’Ecole pourrait être cet adage chinois : « il n’est pas de plaisir plus subtil que celui que l’on prend à faire plaisir aux autres ». Ce sont aussi toutes les ouvertures, dont beaucoup ont été créées récemment, dans des domaines périphériques à l’enseignement luimême : la culture générale (avec par exemple des conférences de méthodes assurées par un professeur qui prépare aux concours d’entrée à l’ENA), la communication anglo-saxonne, l’actualité (avec par exemple les interventions d’un journaliste professionnel, lui-même enseignant dans une école de journalisme), la maîtrise des subtilités et des difficultés de la langue française. 101 Jean-Jacques Ratier Les élèves doivent être bien conscients que pour progresser ensuite dans leur carrière vers des postes de haut niveau, il leur faudra être davantage que d’excellents techniciens. A égalité de compétences de base, les plus beaux postes vont à ceux qui possèdent l’ouverture d’esprit la plus grande, elle-même fondée sur les multiples repères que procure une culture générale étendue. De nos jours, c’est souvent l’éducation familiale, plus que l’Education Nationale, qui apporte ces atouts. C’est pourquoi on entend souvent dire que celle-ci ne joue plus le rôle d’ascenseur social qui a fait sa grandeur et sa noblesse. C’est pour cela que l’Ecole de Savignac s’est donnée l’ambition de proposer à ses élèves une correction des inégalités créées par la disparité de leurs origines, en développant tout le potentiel qui est en eux et qui, trop souvent, est resté en sommeil du fait des carences du système éducatif. Savignac est un révélateur de talents et doit s’attacher à le rester. Je crois à la pertinence de cette Ecole, à sa légitimité, aujourd’hui totalement avérée, et je parie sur son avenir. Elle est sur de bons rails pour connaître un développement à la fois quantitatif et qualitatif qui peut en faire, avant 10 ans, l’une des meilleures d’Europe dans sa spécialité. L’équipe présente, les partenaires qu’elle a la chance d’avoir et le réseau de ses anciens en ont la volonté et la capacité : ils y parviendront, à la condition expresse qu’ils aient l’intelligence de se maintenir en synergie. Comme toujours, l’essentiel repose sur l’humain. Mais il ne faut pas cacher que beaucoup de facteurs 102 indispensables à la réussite de l’Ecole lui sont extérieurs ou lui échappent : quelles seront l’ampleur, la durée et les conséquences structurelles de la crise économique et financière mondiale sans précédent dans laquelle nous sommes juste entrés ? Le développement des services, et notamment ceux qu’offre le secteur HTR, ne se conçoit pas sans une croissance mondiale soutenue. Par ailleurs, l’Ecole disposera-t-elle des moyens financiers indispensables pour se maintenir à un niveau d’excellence, sans cesse redéfini à la hausse, dans un contexte de compétition sans pitié pour les plus faibles ? Son statut d’école gérée par une CCI de taille moyenne ne lui garantit aucun « parachute doré ». L’Ecole est un organisme vivant, elle est donc soumise à tous les aléas de la vie. Le réalisme impose la prudence, mais ma conviction intime me pousse à l’optimisme sur son avenir. Elle a, selon moi, un atout considérable, c’est sa taille ! S’il est difficile d’être petit dans un monde de géants, on est heureux de l’être lorsque les géants s’effondrent. Mes années « Après-Savignac » vont être actives, comme toutes celles qui les ont précédées. J’ai une foule de projets dont celui, d’ailleurs, de continuer à jouer un rôle à Savignac, avec un statut différent, si les dirigeants de la CCI le veulent bien. Ma retraite professionnelle s’annonce pour la fin du mois de septembre 2009. J’ai une famille, des enfants et des petits-enfants, auxquels je suis très attaché, sans avoir été jusque là un fils, un mari, un père et un grand-père suffisamment présents. J’espère pouvoir me rattraper un peu… Entretien réalisé le 17 avril 2009. Depuis 2003 Vernissage lors de la rencontre P1-P21 Elizabeth Scoarnec (P21), Jean-Jacques Ratier, Nathalie Saint-Misi (FD5) Julien Barré (Président de la P21), Jean-Jacques Ratier, Caroline Goiffon (Présidente des "Première Année de Master" P22) « Mes vœux pour l’Ecole de Savignac ? Qu’elle reste un lieu où l’on cultive le bonheur de vivre ensemble. » Jean-Jacques Ratier et Chen Li (P14) 103 Relais Bernard Loiseau Relais & Châteaux Hôtel Restaurant Spa - Boutique 21210 Saulieu Bourgogne France Tél. : +33 (0)3 80 90 53 53 reservations@bernard-loiseau.com Restaurant Loiseau des Vignes Nouveau concept : tous les vins au verre 31, rue Maufoux 21200 Beaune Tél. : +33 (0)3 80 24 12 06 loiseaudesvignes@bernard-loiseau.com Restaurant Tante Marguerite Ambassade de la Bourgogne à Paris 5, rue de Bourgogne 75007 Paris Tél. : +33 (0)1 45 51 79 42 tante.marguerite@bernard-loiseau.com Restaurant Tante Louise Cuisine de goût, authentique décor 1930 UXH%RLVV\G¥$QJODV 75008 Paris Tél. : +33 (0)1 42 65 06 85 tante.louise@bernard-loiseau.com www.bernard-loiseau.com Savignac News Hors Série Juin 2009 Le magazine des étudiants de l’Ecole Supérieure Internationale de Savignac 24420 Savignac-les-Eglises Tél. : 05 53 05 08 11 e-mail : savignac@ecole-de-savignac.com Direction de la publication Julien Barré Managers Samuel Magnan, Matthieu Radot, Pauline Schmitt Finance Ilias Hassani Idrissi, Quentin Laferté, Jonathan Lasson, Marianne Pascal, Elizabeth Scoarnec Graphisme Marc Bloennigen, Georges Colombo, Arnaud Gauer, Joanna Gell, Aymeric Lautier,, Steven Limon, Julien Mandet, Rudolf Marnas, Yann Petit Relecture Tiffanie Aymat, Julien Barré, Lise Bugarel, Anaïs Gond, Maéva Kaiser, Nicolas Kaplan, Marie Leuret, Ann-Sophie Marty, Romain Mauguet, Lucie Perin, Anne Toubeix Signature Romain Bigot, Marjolaine Blouzard, Pierre Chombart, Sarah Cottard, Mario Eid, Violaine Fortier, Guilhem Lacan, Louise Lahiani, Jérémy Loste, Pauline Mennouvrier, Sarah Vinson Conseil et suivi éditorial Pascal Magontier Photographies Ecole de Savignac / Réseau des Anciens / Chris Gay Photographie – Impression Imprimerie Fanlac 104