Carnet de l`innovateur 2014 - Portail de l`innovation en Bretagne

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Le carnet
de l’innovateur
2014
Les belles histoires
du Réseau breton
de l’innovation
Le carnet
de l’innovateur
sommaire
AIV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04
Minimalist. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
& Marion Le Joly (Créativ)
& Julie Martet et Dominique Chamoux
(CCI Brest)
Armen Industrie. . . . . . . . . . . . . . . 06
& Emmanuel Remeur (CCI Morlaix)
C. et J. Durmann. . . . . . . . . . . . . . . . . 08
Pour vous travailler en réseau c’est :
& Jocelyne Golven et Céline Quéron
(ID2Santé)
s’appuyer sur une relation de confiance et
de proximité. Blandine Lagain
Cimac Elevage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
mutualiser les compétences pour limiter la
prise de risques. Patrick Briant
C-Weed Aquaculture. . . . . . . 12
& Jean-Erik Blochet (Zoopole Ploufragan)
Myalis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
& Nicolas Perrot (CCI 22)
Nautic Innovation.. . . . . . . . . . . 36
& Rachel Portal-Sellin
(Technopole Quimper-Cornouaille)
NEVENTI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
& Blandine Lagain (Breizpack)
& Roland Conanec
(CBB-Cap Biotek Bretagne)
Patrick BRIANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Emeraude ID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Spiru’Breizh. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
& Erwan Bescond
(Technopole Anticipa)
& Christophe Vallée (Vipe Vannes)
un état d’esprit, quelque chose qui ne se
décrète pas. Yannick Hervé
EMK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
& Dominique Capris (CCI Rennes)
& Anne-Cécile Broussard
(Côtes-d’Armor Développement)
l’opportunité d’avoir une longueur d’avance
sur les concurrents. Gaëlla Hangouet
Excense.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
tekxia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
& Isabelle Fages (INPI)
& Michel Tillon (Rennes Atalante)
Geldelis.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
TELECOM SANTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
& Florence Mayet (CCI Rennes)
& Emmanuel Denoue (Bpifrance)
anticiper votre marché,
IMEX TRADE.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Tête en Mer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
tester vos nouveaux produits,
& Sabine Klein
(Technopôle Brest Iroise)
& Michel Gad (Rennes Atalante)
trouver les aides financières ou techniques
adaptées.
L’Agence du Verbe. . . . . . . . . . . . . 24
& Léa Floury
(CCI Bretagne, Entreprise Europe Ouest)
Un réseau testé et approuvé par des professionnels de tous secteurs qui témoignent de
leurs succès dans ce 8ème carnet de l’innovateur.
LCS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
identifier les bons partenaires en fonction
des besoins de l’entreprise. Michel Tillon
Pour vous Innover c’est :
devancer les attentes de ses clients. Philippe Trousset
être dans une démarche d’amélioration
continue toujours orientée client, pour être
en phase avec son marché. Annie Saulnier
donner les meilleures chances de réussite à
un projet. Marion Le Joly
150 conseillers en innovation,
tous membres du Réseau Breton
de l’Innovation sont à votre service pour :
améliorer vos procédés de fabrication,
Bonne lecture
& Estelle Keraval
(Technopole Anticipa)
& Christophe Bazinet (Vegenov)
Tbdesign.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Toutenvélo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
& Thierry Varlet (Breizpack)
Mac mobilier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
& Morgane Pennec
(CCI Saint-Malo-Fougères)
MAXICARGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
& Éric Perchais (Bpifrance)
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Le chef d’entreprise
Pierre Schneider
(AIV)
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Pour maintenir son activité et pérenniser ses emplois à Fougères, l’entreprise
AIV, filiale du groupe japonais AGC,
spécialisée dans la fabrication de verre,
souhaitait trouver des pistes de diversification et de croissance.
Marion Le Joly
(Créativ)
Deux projets pour lesquels Marion
Le Joly a mené une réflexion stratégique
avec le dirigeant, tout en le mettant
en relation avec différentes compétences du réseau (pôle Cristal, Arist…)
pour sécuriser leur développement.
« Cela a vraiment été un apport considérable, reconnaît Pierre Schneider, le
chef d’entreprise. Sans cela, je n’y aurais
jamais pensé. Marion nous a mis sur les
marchés en développement et à venir.
Ces deux projets vont entraîner la création de huit à dix postes courant 2015.
Le virage que nous avons pris est vraiment déterminant. »
“Travailler en réseau, c’est donner
les meilleures chances de réussite
à un projet.”
Marion Le Joly
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La CCI Saint-Malo Fougères qui
suivait l’entreprise l’a mis en
relation avec Marion Le Joly,
de Créativ, pour élaborer
des pistes de développement. « Deux proLe pourcentage des meubles froids
jets
ont été retenus,
positifs qui doivent être fermés d’ici
explique la conseillère.
2020. Soit 700 km de linéaires.
D’où l’importance du
Pour le premier, il s’agit de
marché ciblé par
la conception de portes innol’entreprise
vantes pour les meubles frigoAIV.
rifiques de vente dans les grandes
surfaces alimentaires. L’enjeu est de
taille puisque l’installation de ces portes
diminue de 20 % la consommation énergétique annuelle des magasins. Cette
solution, qui a bénéficié d’une aide de
l’Ademe, devrait sortir début 2015. Le
deuxième projet consiste en la conception, la fabrication et la vente d’une
gamme de produits de décoration 100 %
verre. L’entreprise a démarré la phase de
commercialisation. »
La conseillère
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Le chef d’entreprise
Pascal Beyou
(ARMEN INDUSTRIE)
Ce sont deux innovations majeures que
l’entreprise Armen Industrie, basée à
Guiclan et spécialisée dans la menuiserie industrielle, a mises sur pied.
Dans le cadre de la réglementation
thermique 2020, à laquelle la société
se prépare, la PME a élaboré une
peinture à faible émissivité qui
limite la dilatation et améliore les performances
thermiques des menuiseries. ParallèLe PVC couleurs ne représente, aujourd’hui,
lement
à cette preque 8 à 10 % des menuiseries PVC.
mière innovation, elle
C’est donc un marché important
qui s’offre à l’entreprise
a développé un procédé
Armen Industrie.
de fabrication permettant
de supprimer les opérations de
masquage grâce à un robot capable
de peindre les menuiseries. « Les deux
innovations sont liées mais bien distinctes, explique Emmanuel Remeur, de
la CCI de Morlaix, qui suit l’entreprise depuis 2009. Elles ont fait l’objet d’importants financements BPI Région. Le nouveau procédé robotisé va entraîner une
profonde évolution au sein de l’entreprise, notamment en termes de compétences et d’amélioration des conditions
de travail. »
Emmanuel Remeur
(CCI Morlaix)
Deux projets pour lesquels le
conseiller a monté et défendu les dossiers de financement et accompagné
le dirigeant dans différentes missions
(construction de nouveaux bâtiments,
analyse et explications techniques des
projets…). « Dès cet automne, tous nos
laquages seront réalisés avec nos nouvelles peintures, confie Pascal Beyou.
Mais lancer de tels projets nécessite une
bonne trésorerie parce que les coûts
de développement sont importants. En
cela, l’expertise apportée par M. Remeur en termes de possibilités de financements a été très utile. »
“Travailler en réseau, c’est instaurer
puis profiter d’une relation de confiance”
Emmanuel Remeur
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Les conseillères
Le chef d’entreprise
Jocelyne Golven et Céline Quéron
(ID2Santé)
Podo-orthésistes installés à SaintBrieuc, spécialistes de l’appareillage du
pied pour les personnes handicapées,
Catherine et Jean Durrmann ont fait de
l’innovation leur métier.
31
Leur dernier projet, un compensateur palliant les défaillances des
muscles élévateur du pied, est
le fruit d’un travail en réseau. C’est en consultant
le Carnet de l’InnovaComme le nombre de « bons innovations »
teur que le Costardélivrés, sur l’année 2013-2014, à 23 PME
bretonnes. 10 PME bretonnes ont,
moricain a décidé de
par ailleurs, servi d’expertes à
contacter BDI, qui l’a
des entreprises allemandes,
ensuite dirigé vers l’orgabelges, danoises et
nisme ID2Santé (ex-CRITT Sannéerlandaises.
té Bretagne). Ses deux conseillères, Jocelyne Golven et Céline
Quéron, ont alors mutualisé leurs compétences pour l’assister dans son projet.
« M. Durrmann recherchait une compétence technique particulière, explique
Jocelyne Golven. C’est pourquoi nous
avons mobilisé, outre le réseau régional
et national, les partenaires du projet
européen IN2LifeSciences, dont l’objectif est justement de fournir des solutions aux PME au-delà des frontières
nationales. » Céline Quéron, chargée de
projets européens, ajoute : « Nous avons
travaillé avec un centre technique belge.
Le projet a ainsi fait l’objet d’un
« bon innovation européen » qui a
permis de financer la prestation et de
réaliser un prototype. L’objectif de ce
dispositif est de lever des barrières à
l’innovation en facilitant l’accès à des
experts d’autres pays européens. » Le
prototype en est maintenant à une seconde version et la sortie de la pré-série
est prévue à l’automne 2014. « Très professionnelles, les conseillères ont bien
pris en charge les problèmes, reconnaît
le porteur de projet. Cette collaboration
a vraiment été un accélérateur. »
“Travailler en réseau, c’est profiter
de compétences extérieures
qu’on ne maîtrise pas soi-même.”
Jean Durrmann
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(C. et J. Durrmann)
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Le chef d’entreprise
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Yannick Hervé
(Cimac Élevage)
Une nouvelle réglementation française
prévoit l’exclusion de la chaîne alimentaire les animaux jugés non transportables.
Les éleveurs doivent désormais les euthanasier sur le site de l’élevage en
respectant les normes de bien-être
animal qui imposent une anesthésie préalable. Partant
de ce constat, et afin de
palier l’absence d’outil
adapté, l’entreprise
30 % des 4 000 salariés
Cimac Élevage a imade la production porcine en Bretagne
sont des femmes.
giné, conçu et validé
une solution appelée Euthazen, en partenariat avec
l’ANSES Ploufragan. Afin de mener à bien son projet, Yannick Hervé,
le chef d’entreprise, a pu compter sur
l’appui de Jean-Erik Blochet, du Zoopôle
de Ploufragan. « Cette nouvelle technologie douce a été plébiscitée lors du
dernier Salon international de Rennes
(Space) et a reçu la plus haute distinction du concours InnoveSpace, raconte
le conseiller. C’est vraiment l’histoire
d’une TPE qui s’est associée à un laboratoire, via un programme collaboratif de
recherches, et qui a tout de suite obtenu des résultats. » un programme financé, en partie, par le Conseil Régional, qui
a pris en charge 80 % des coûts du laboratoire et 50 % des coûts de l’entreprise.
Jean-Erik Blochet
(Zoopôle Ploufragan)
« Le soutien que nous a offert
M. Blochet a été déterminant, reconnaît Yannick Hervé. Il nous a apporté
sa connaissance des dossiers et nous a
orientés vers les bons interlocuteurs.
Quant à l’aide du conseil régional, sans
elle, nous n’aurions jamais pu réaliser
ce projet. » L’entreprise, qui commercialise son produit en France depuis septembre 2013, réfléchit déjà à une stratégie à l’international.
“Innover, c’est un état d’esprit,
c’est quelque chose qui ne se
décrète pas.”
Yannick Hervé
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Jean-François Arbona
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(C-Weed Aquaculture)
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Cultiver des algues à terre dans des
bassins pour des applications culinaires
ou encore cosmétiques, c’est le défi
audacieux que s’est lancée l’entreprise
C-Weed Aquaculture.
À cette fin, la société Alginnov (22) est
intervenue comme prestataire et a
permis de définir les contours
du projet. « L’objectif était
de lever certains verrous
biotechnologiques
et d’accompagner
Soit le nombre d’espèces d’algues
l’entreprise,
explique
qui seront cultivées
Roland Conanec, de
par l’entreprise
C-Weed Aquaculture.
CBB-CapBiotek Bretagne,
qui suit la société depuis plusieurs années. La PRDI a permis
de réaliser l’étude menée par le
prestataire et de débloquer la situation scientifique et technologique.
Grâce à elle, nous avons pu valider le
fait qu’il y avait bien matière à réaliser
ce projet d’innovation en biotechnologies marines. » Un projet toujours en
cours de réalisation puisque les travaux
d’adduction d’eau de mer devraient
démarrer en mars 2015. « Les conseils
de Roland ont été précieux. Ils nous ont
permis d’affiner nos idées et de ne pas
nous éparpiller, reconnaît Jean-François
Arbona, le chef d’entreprise.
Le conseiller
Roland Conanec
(CBB-Cap Biotek Bretagne)
Quant à la PRDI, elle a clairement
contribué à améliorer le projet et à nous
donner davantage de temps. Nous espérons, désormais, être opérationnels
d’ici fin 2015. »
“Travailler en réseau, c’est accélérer
le processus de développement
d’innovations”
Roland Conanec
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“ Innover, c’est apprendre. Apprendre des
choses nouvelles, des procédés nouveaux.
Travailler en réseau, c’est mobiliser
l’intelligence collective pour la réussite
d’un projet.”
Erwan Bescond
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Entrés en contact par l’intermédiaire de l’Association de développement de l’économie
sociale et solidaire du
Trégor-Goëlo, Erwan
Bescond, de la techLe nombre de repas par an et par personne
que représente la restauration
nopole Anticipa et
collective en France. D’où
Christophe Rochcongar
l’importance du marché
ont travaillé de concert
visé par l’innovation
au développement de cette
de Christophe
innovation.
« La PRDI a permis
Rochcongar.
de réaliser un prototype avec l’entreprise Concept Automatisme Ouest
de Plouagat, qui est intervenue en tant
que prestataire, explique Erwan Bescond. Parallèlement, notre accompagnement a consisté en l’identification
des différentes étapes du projet, du
potentiel clients et des études technologiques à mener. » « Notre concept
est destiné à tous les organismes proposant de la restauration collective,
étaye Christophe Rochcongar. Le but
est vraiment de limiter les volumes
de déchets à récolter et de valoriser le triage et la qualité des repas. »
Le prototype étant maintenant réalisé, les tests ont démarré et devraient
précéder la mise sur le marché du produit, dont le rayonnement ira, peut-être,
au-delà des frontières françaises.
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Eviter le brassage manuel, quasi quotidien, des déchets et réduire jusqu’à
80 % leur volume, voilà ce que propose
le composteur développé par Emeraude
ID, en partenariat avec l’institut de
recherche Istrea.
Erwan Bescond
(Technopole Anticipa)
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Spécialisée dans le machinisme agricole, l’entreprise EMK fabrique, notamment, une gamme de mélangeuses destinées à l’alimentation des bovins.
Un secteur extrêmement concurrentiel dans lequel Olivier Le Hir, le chef
d’entreprise, a dû innover. « On
s’est aperçu, à un moment, que
notre gamme manquait de
standardisation, ce qui
pénalisait notre prix
de revient. C’est
pourquoi nous avons
décidé de reconcevoir
et réviser notre process
de production pour optimiser
notre fabrication. » C’est à ce moment qu’est intervenue Dominique
Capris, de la CCI Rennes. « Nous avons
monté un dossier PRDI pour financer
des études préalables et voir comment
améliorer la productivité et l’outillage
de fabrication, » explique la conseillère.
Un travail mené de concert avec l’institut Maupertuis, dont la mission est d’assister les entreprises qui se lancent dans
des projets technologiques.
La conseillère
Dominique Capris
(CCI Rennes)
« Sans la PRDI et l’assistance des
acteurs de la région, nous n’aurions
pas pu travailler comme nous le faisons
aujourd’hui, reconnaît Olivier Le Hir. Ce
projet nous a permis de gagner en prix
de revient et en temps de fabrication. Et
notre nouvelle gamme est commercialisée depuis un an et demi. »
“Innover, c’est rester compétitif.”
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Le chef d’entreprise
Denis Tellier
(Excense)
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Jeune entreprise Innovante, Excense
conçoit et développe des solutions
d’aide à la vente en face à face sur
grandes tablettes tactiles.
Les domaines visés sont la vente de
biens immobiliers, de produits financiers ou industriels. « Nos solutions favorisent le dialogue en
mode 360 entre les parties
prenantes d’un projet en
permettant la manipulation et l’annoLe nombre d’entreprises
tation
des contenus
du CAC 40
produits »,
explique
clientes d’Excense.
Denis Tellier, co-fondateur
de la société. Excense propose
son logiciel en licence avec un accompagnant à la mise en place dans
l’entreprise. Afin de protéger sa solution, les porteurs de projet se sont tournés vers l’INPI. « Le but est de protéger
de manière adéquate cette technologie,
indique Isabelle Fages, leur conseillère,
qui a commencé par réaliser un prédiagnostic Propriété Industrielle de l’entreprise. Ma mission est d’informer les
fondateurs sur les différents outils de
protection qui existent et de les assister
notamment dans leur stratégie de protection des logiciels. »
Isabelle Fages
(INPI)
Lancée en septembre, l’entreprise
compte déjà parmi ses clients plusieurs
entreprises du CAC40 dans l’immobilier
et la finance et peut donc envisager la
suite avec optimisme.
“Travailler en réseau, c’est permettre
à de petites structures de travailler
avec des grands et de gagner en
crédibilité.”
Denis Tellier
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La chef d’entreprise
Annie Saulnier
(Geldelis)
Depuis 2011, cette société dynamique
s’est lancée dans une stratégie
importante de développement
afin, notamment, de continuer à concurrencer de
grandes entreprises du
La stratégie de développement de
secteur. C’est dans
Geldelis, dans laquelle s’inscrit le
ce cadre qu’Annie
dispositif « Side », permet déjà
Saulnier, la dirigeante,
à l’entreprise de profiter
s’est
tournée vers Flod’une croissance à
rence
Mayet,
de la CCI Rennes.
deux chiffres.
« Nous nous sommes rencontrés
fin 2013, relate la conseillère. Le but,
pour l’entreprise, était de structurer
davantage son équipe dirigeante pour
porter les projets d’innovation et de
développement tout en renforçant son
savoir-faire artisanal de qualité. Elle a
ainsi pu profiter du dispositif « Side »,
programme d’accompagnement des
entreprises dans leur démarche d’innovation piloté par BDI et bénéficiant d’un
financement Région-état-Europe (fonds
FEDER). »
2
Florence Mayet
(CCI Rennes)
Pour Geldelis, l’innovation a
d’abord été organisationnelle et méthodologique. « L’accompagnement
a permis d’apporter de la clarté et de
la performance dans notre démarche
d’innovation, tout en mettant en place
des équipes capables de travailler en
concertation, explique Annie Saulnier.
Il y a eu un vrai travail mené de concert
par Florence Mayet (CCI Rennes), Marion
Le Joly (Créativ) et Claire Sourget (BDI)
pour décrypter nos besoins et identifier
des consultants pertinents pour accompagner l’entreprise. » Cette nouvelle
organisation d’entreprise sera sur pied
avant la fin de l’année.
“Innover c’est être dans une démarche
d’amélioration continue toujours orientée
client, pour être en phase avec son
marché.”
Annie Saulnier
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L’entreprise Geldelis, basée aux portes
de la Bretagne, près de Vitré, est une
PME spécialisée dans la fabrication de
produits élaborés frais et surgelés (pizzas, quiches, tartelettes...).
La conseillère
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Le chef d’entreprise
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Christophe Goasguen
(IMEX TRADE)
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Sabine Klein, du technopôle Brest Iroise,
qui accompagne le chef d’entreprise
depuis plusieurs mois, explique :
« 
destinée à la production
d’énergie renouvelable en
autoconsommation,
cette petite boîte
permet de libérer
Le pourcentage du chiffre d’affaires
un flux d’énergie
que devrait représenter l’export dans
la commercialisation
constant. Et d’optimiser
de l’onduleur.
ainsi sa production. »
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À l’heure du développement durable et
des énergies renouvelables, l’onduleur
conçu par Christophe Goasguen est un
produit très innovant.
La conseillère
Sabine Klein
(Technopôle Brest Iroise)
« Notamment en vue d’une levée de
fonds auprès d’investisseurs pour augmenter les fonds propres, poursuit la
conseillère. Le produit a un tel potentiel
que l’entreprise sera amenée à se développer rapidement. » « Nous sommes en
phase de commercialisation, poursuit
Christophe Goasguen. On vise les distributeurs et les grossistes. On vise aussi
l’international. »
“Innover, c’est savoir se remettre
en question et oser le décloisonnement
des murs.”
Sabine Klein
À l’appui d’une PRDI, vers laquelle s’est orientée Sabine Klein,
l’innovation de Christophe Goasguen
a pu être protégée au titre de la propriété intellectuelle. « Sans la PRDI, j’aurais
sans doute réalisé ce projet mais pas
avant un ou deux ans, explique le chef
d’entreprise. Cela a été un vrai coup de
pouce qui a accéléré l’envie d’aller au
bout. » L’accompagnement a consisté,
ensuite, à assister l’innovateur dans
le développement de l’entreprise et de
son produit.
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Le chef d’entreprise
Pascal Rueff
(Agence du Verbe)
Pascal Rueff, ancien ingénieur du son
et Laurent Feichter, expert en électronique, forment un duo extrêmement
complémentaire.
à la recherche d’une solution leur permettant de diffuser des créations
sonores en audio 3D, notamment
dans le cadre d’un spectacle, les
deux experts ont vu leur projet se concrétiser grâce à
l’aide d’Estelle Keraval, de la technopole
Le nombre de mois
Anticipa.
entre la signature de la PRDI
6
24
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Estelle Keraval
(Technopole Anticipa)
« Aujourd’hui, nous n’avons plus
de limites pour transmettre à un grand
nombre d’auditeurs un signal en pleine
qualité. Il suffira d’additionner les démonstrateurs, se réjouit Pascal Rueff. Or,
sans la PRDI, nous aurions difficilement
pu financer l’intégralité de ce projet. On
a vraiment bénéficié d’un accompagnement sérieux et efficace. »
“Travailler en réseau, c’est développer
de nouvelles idées grâce à la synergie
des compétences.”
Estelle Keraval
D’autres projets devraient d’ailleurs
suivre, Laurent Feichter souhaitant développer des produits dans le monde de
l’audio.
Car une fois la connexion
établie, tout est allé très vite.
« Nos échanges ont amené Pascal à réfléchir un peu plus à la manière d’industrialiser son savoir-faire
et ses recherches en matière de son 3D,
poursuit Estelle. À partir de là, l’orientation vers la PRDI s’est imposée. Elle a véritablement servi de déclencheur pour
professionnaliser le projet et aller plus
loin dans l’innovation. »
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du démonstrateur.
La conseillère
Une collaboration qui a débouché sur
la création et le développement d’un
« démonstrateur », permettant ainsi de
franchir une marche en termes de qualité de distribution.
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Le chef d’entreprise
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Philippe Trousset
(LCS)
Spécialisée dans le conditionnement à
façon, la société LCS souhaitait concevoir une machine capable de répondre
à la variété des demandes de ses clients
et de suppléer les salariés dans les
tâches particulièrement pénibles.
Pour mener à bien ce projet, Philippe Trousset, le chef d’entreprise, s’est tourné vers Breizpack, avec qui il avait
déjà collaboré. « Le
but était d’obtenir
En pourcentage, la baisse des tarifs
une machine qui,
que devrait entraîné
par exemple, gérerait
le nouvel équipement
l’orientation des boîtes de
de l’entreprise LCS.
conserve ou des verrines pour
constituer des lots promotionnels sous film rétractable neutre
ou imprimé et les superposer si nécessaire, explique Thierry Varlet. Or, ce type
d’équipement n’existait pas. » La PRDI a
permis la conception et la réalisation
d’une machine qui est maintenant opérationnelle. « Elle est d’ailleurs très bien
acceptée par les salariés car elle réduit
la pénibilité, poursuit le conseiller, qui
connaissait parfaitement le contexte
dans lequel évolue l’entreprise et accompagne régulièrement son dirigeant.
Thierry Varlet
(Breizpack)
Un nouvel équipement qui pourrait, en outre, amener l’entreprise à embaucher dans les années à venir. « Même
si nous sommes encore dans une phase
d’optimisation, la machine fonctionne
très bien et répond à nos attentes,
indique Philippe Trousset. La PRDI, et
plus généralement l’accompagnement
de M. Varlet, ont été importants. D’ailleurs, si ce réseau existe depuis autant
de temps, c’est bien qu’il est légitime et
performant. Pour les entreprises comme
la nôtre, qui souffrent toujours de ne pas
être suffisamment connues, c’est une
vraie valeur ajoutée. »
“Innover c’est devancer
les attentes de ses clients.”
Philippe Trousset
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Les chefs d’entreprises
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Gaëlla Hangouët
et Aurélien Soyer
(Mac mobilier)
Dirigée par Gaëlla Hangouët et son
frère Aurélien Soyer, l’entreprise
est en recherche permanente
d’innovations. Seule société,
pour des raisons de brevet
technique, à souder les
pieds de chaises aluminium au lieu de
La PRDI a permis à Gaëlla Hangouët
mettre
des boulons
et Aurélien Soyer de financer 80 %
comme le font leurs
du montant de la facture
concurrents, les deux chefs
du prestataire.
d’entreprise
souhaitaient
automatiser cette tâche particulièrement complexe et réalisée,
jusqu’alors, manuellement. « Les service créations de la CCI les ont orientés
vers moi, explique Morgane Pennec. Le
fait de confier une telle soudure à une
machine était véritablement innovant.
La PRDI a servi de levier financier pour
que l’entreprise aille au bout de son projet. L’étude a été réalisée par la société
Fronius, qui est intervenue comme prestataire. Après quelques semaines de
recherche, les essais sont concluants. »
« Sans la PRDI, nous aurions vraiment
été pénalisés financièrement, précise
Gaëlla Hangouët.
80
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Morgane Pennec
(CCI Saint-Malo-Fougères)
Or, cette innovation va nous permettre d’améliorer les conditions de
travail de nos salariés et de rester, techniquement, à la pointe. Pour une entreprise comme la nôtre, c’est quelque
chose de crucial si l’on veut continuer
à lutter face à nos concurrents. » Outre
le montage du dossier PRDI, Morgane
Pennec a, notamment, accompagné les
chefs d’entreprise dans la recherche
de centres techniques pour le développement de nouveaux produits. « C’est
tout l’intérêt d’être sur le terrain et de
connaître les entreprises », confie la
conseillère.
“Innover, c’est l’opportunité
d’avoir une longueur d’avance
sur les concurrents.”
Gaëlla Hangouët
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L’entreprise Mac Mobilier est spécialisée dans la fabrication et la création
de chaises, de jardinières ou encore de
claustrats à structure métallique.
La conseillère
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Le chef d’entreprise
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Jean-Philippe Le Goff
(MAXICARGO)
La société compte, aujourd’hui, une
dizaine de personnes et dispose d’importantes perspectives de développement. Né d’un concept
innovant de remorque professionnelle plus facile à
manœuvrer et mieux
sécurisée,
perL’objectif de Maxicargo : l’Europe
mettant un gain de
avec un marché potentiel de 100 000
véhicules carrossés neufs/an,
temps et des économies
ce qui peut représenter,
substantielles, Maxicargo
pour eux, un volume
a bénéficié d’une PRDI en 2008
potentiel de 5 000
puis d’une aide à l’innovation et
véhicules/
d’un prêt d’amorçage. « La PRDI a
an.
d’abord permis de déposer le brevet
rapidement, explique Éric Perchais.
Avec des gains en matière de consommation, de main-d’œuvre ou encore de
sécurité, ce produit innovant répond à
des enjeux de société. C’est pourquoi
le potentiel est aussi important. » « Ces
aides ont été décisives pour notre entreprise, confirme Jean-Philippe Le Goff.
Elles ont contribué à financer nos travaux de développement et ont représenté un ballon d’oxygène pour poursuivre
les innovations et le développement de
nouveaux produits. »
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2017
Éric Perchais
(Bpifrance)
La société est, d’ailleurs, en passe
de décrocher de gros marchés et prépare son ouverture sur l’Europe. « Notre
force, au-delà du fait que nos véhicules
sont difficilement imitables, réside dans
la multiplicité des activités auxquelles
nous nous adressons, qui vont du BTP
au transport, en passant par la blanchisserie, le dépannage automobile, les
entreprises d’isolation, les couvreurs,
etc., poursuit le chef d’entreprise. On
s’adapte en permanence aux besoins
des clients et aujourd’hui, nous vendons des produits clé en main. »
“Travailler en réseau,
c’est un signe d’ouverture d’esprit
qui est gage de réussite.”
Éric Perchais
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La collaboration entre Jean-Philippe Le
Goff, créateur de l’entreprise Maxicargo
et Éric Perchais, de Bpifrance, a porté
ses fruits.
Le conseiller
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Il n’y a pas d’âge pour innover. Gaël
Manès n’a que 24 ans lorsqu’il décide de
présenter son projet à la CCI de Brest.
« De la validation et la protection
du projet au développement commercial en France et à l’international des
produits, en passant par la recherche de
locaux, la participation à des salons ou
différentes mises en relation, notre collaboration avec Gaël a duré plus de deux
ans », enchaîne Julie Martet. Un accompagnement fructueux puisque le jeune
chef d’entreprise a commencé à vendre
sa première collection. « Mes produits
sont made in Bretagne, précise Gaël Manès. Je fais travailler des artisans et des
industriels locaux. Ma prochaine collection s’inspirera d’ailleurs de la région. »
“Travailler en réseau, c’est la possibilité
d’avoir des informations clés
et d’aller à l’essentiel.”
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Julie Martet
et Dominique Chamoux
(CCI Brest)
Gaël Manès
(minimalist)
Il fait la connaissance de Julie Martet
et Dominique Chamoux, ses deux
futurs conseillers. « L’idée de concevoir du mobilier multifonctions
permettant, notamment, un
gain de place dans les petits
logements, lui trottait
dans la tête, explique
Dominique. Il saSoit l’âge de Gaël Manès
vait ce qu’il voulait,
lorsqu’il est venu présenter
son projet à la CCI,
c’était très clair pour
voilà deux ans.
lui. » Créateur, au départ,
d’une entreprise individuelle
(qui deviendra, en juin 2013, une
SARL), le designer profite de la PRDI
pour lancer sa marque « Minimalist
Editions » et déposer un brevet en faisant appel à un cabinet de conseils en
propriété industrielle.
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Les conseillers
Le chef d’entreprise
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Le conseiller
Alain Guéguen
(Myalis)
Nicolas Perrot
(CCI 22)
Myalis est spécialisée dans la vente en
ligne de produits cosmétiques haut de
gamme à prix compétitifs.
L’entreprise créée début 2013 a profité
de l’appui de Nicolas Perrot, de la CCI
22, pour lancer son projet. « La vente
directe de tels produits aux particuliers n’existait pas, explique
le conseiller. Alain Guéguen,
le chef d’entreprise, m’a
contacté pour me faire
part de sa volonté
D’ici un an, le projet de la société
de pénétrer ce marMyalis pourrait donner lieu à une
quarantaine d’embauches.
ché et de recruter, à
cette fin, des salariés en
CDI au lieu de faire appel à
des vendeurs indépendants. Il y
avait bien une innovation à double
titre, la première étant liée au circuit de
distribution et l’autre au modèle économique. »
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40
« J’ai pu compter sur un dirigeant
organisé et très à l’écoute, poursuit le
conseiller. Un climat de confiance s’est
installé et aujourd’hui, le projet est
lancé. » « Notre nouvelle plate-forme
sera mise en place fin 2014, voire début
2015, ajoute Alain Guéguen. Nos collaborateurs disposeront d’une tablette
pour expliquer nos produits et passer
les commandes. Aujourd’hui, créer une
entreprise sans s’appuyer sur les technologies du web est impossible. »
“Innover, c’est une obligation
mais c’est aussi un état d’esprit
et une remise en cause permanente.”
Alain Guéguen
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Le chef d’entreprise
Parallèlement à l’accompagnement de
la société et à différentes mises en relation vers d’autres entreprises, Nicolas
Perrot a travaillé sur le montage d’un
dossier PRDI. Celle-ci a permis de financer une étude, via la société Loesys, sur
la faisabilité technico-économique du
projet et de valider le modèle économique.
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Le chef d’entreprise
Gérard Le Buzit
(Nautic Innovation)
Spécialisée dans les techniques de protection et de traitement des structures
immergées, la société Nautic Innovation a mis sur pied un produit novateur
appelé « pare-fouling » (2 brevets).
Ce dispositif de confinement, qui
prend la forme d’une « enveloppe »
pour bateau, permet d’empêcher les organismes aquatiques de se fixer sur la
coque des navires ou
sur d’autres objets
Chaque année, ce sont
immergés
station20 000 tonnes de peintures
naires (pendant l’hiveranti-fouling qui sont utilisées
nage pour les bateaux).
en France.
« L’intérêt de ce produit est
qu’il peut être aussi une solution
intermédiaire dans le cadre de la
directive biocides qui vise à limiter les
intrants chimiques dans le milieu marin,
explique Rachel Portal-Sellin, de la technopole Quimper-Cornouaille. Le parefouling permet, en effet, d’éviter que les
peintures anti-fouling ne soient directement au contact de l’eau. » Et d’augmenter ainsi leur durée de vie.
Initié par Gérard Le Buzit, le chef d’entreprise, qui s’était rendu à la technopole pour présenter son produit, le projet a donné lieu à une PRDI à l’automne
dernier. « Celle-ci a financé une étude de
marché, réalisée par Cédric Rocher,
Rachel Portal-Sellin
(Technopole Quimper-Cornouaille)
qui a permis, notamment, de
conforter la démarche d’innovation
engagée par l’entreprise et d’approfondir la stratégie de développement »,
poursuit la conseillère. Déjà présent sur
le marché de l’offshore, la société souhaiterait, maintenant, pénétrer celui du
nautisme. « Il s’agit, désormais, de trouver une structure partenaire, une petite
entreprise par exemple, pour consolider ce savoir-faire et prendre en charge
l’aspect business et commercial, indique
Gérard Le Buzit. Car mon ambition est
vraiment de monter un projet d’avenir
grâce à un produit véritablement innovant. La collaboration avec la technopole m’a déjà permis de rencontrer un
certain nombre de personnes et représente un soutien non négligeable. »
“Innover c’est mettre sur le marché
un produit qui n’existait pas”
Gérard Le Buzit
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Le chef d’entreprise
Brieg Olivier
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Confectionner des gâteaux de haute pâtisserie capables de se conserver trente
jours, tel est le défi que s’était lancé
Brieg Olivier, créateur de l’entreprise
« Mimi Gwastell ».
Et c’est tout naturellement qu’il s’est
tourné vers Blandine Lagain, de
Breizpack, pour l’épauler dans
son projet. « Brieg et moi
avions déjà travaillé ensemble par le passé,
explique sa conseilcomme le nombre de jours
lère. La relation
entre le dépôt de la demande
de PRDI et la réponse officielle.
de confiance existait
déjà. » Une confiance réciproque et une proximité qui
vont permettre d’avancer très
vite. « Brieg avait une idée précise
de ce qu’il voulait, poursuit Blandine.
Il souhaitait vraiment faire du qualitatif. Je l’ai d’abord orienté vers des fournisseurs locaux, qui pouvaient l’aider
à développer une certaine originalité,
notamment dans les emballages. Il fallait une adéquation entre le contenu et
le contenant. »
Blandine Lagain
(Breizpack)
Ce n’est qu’ensuite que le financement s’est imposé. « Il y avait un gros
travail de recherche sur les formulations des gâteaux et l’industrialisation
de certains ingrédients pour maintenir
cette dimension qualitative. Or, la PRDI
répondait parfaitement à ce besoin. Car
c’est en cela que résidait l’innovation.
Elle lui a d’ailleurs donné beaucoup plus
de confiance dans le développement
de son entreprise. » Des propos corroborés par Brieg Olivier : « L’apport a été
double. Au-delà du résultat immédiat et
des produits innovants qui en sont nés,
la PRDI et la réactivité de Blandine nous
ont permis d’affiner notre méthode de
développement et de structurer notre
stratégie d’innovation. »
“Travailler en réseau, c’est s’appuyer
sur une relation de confiance
et de proximité.”
Blandine LAGAIN
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Le conseiller
Le chef d’entreprise
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Patrick Briant
Fabriquer une machine capable d’éliminer les rejets de l’artichaut sans faire
appel à une main d’œuvre de plus en
plus en rare, l’idée trottait dans la tête
de Patrick Briant depuis de longues années.
900
Travaillant de concert sous la houlette de leur conseiller, les deux hommes
ont réussi à mettre sur pied, après plusieurs essais, une machine se fixant derrière le tracteur et offrant l’avantage de
limiter le coût de main-d’œuvre, tout
en réduisant la pénibilité. « Heureusement que Christophe m’a conseillé
de ne pas construire ma machine tout
seul, indique l’exploitant agricole. Car
l’expertise et le savoir-faire de Jean-Lou
ont vraiment été décisifs. » Un accord
sera d’ailleurs établi entre les deux collaborateurs de manière à ce que Patrick
Briant puisse profiter, d’une part, des
évolutions futures de la machine, mais
également des éventuelles retombées
économiques.
“Travailler en réseau, c’est mutualiser
les compétences pour limiter la prise
de risques.”
Patrick Briant
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Après avoir esquissé des plans et
précisé son projet, le producteur de légumes a décidé,
début 2012, de se tourner
vers Christophe Bazinet, du centre Vegec’est le nombre de producteurs
nov. « Après avoir
d’artichauts en Bretagne susceptibles
d’être inétressés par ce
aidé Patrick à formaliser
prototype innovant.
son projet, je l’ai mis en relation avec Jean-Lou Kerboas,
qui travaille dans le machinisme
agricole, explique le conseiller.
Entre eux, le courant est passé tout de
suite. »
Christophe Bazinet
(Vegenov)
Ce n’est qu’à l’issue de cette première
étape que la question du financement
fut abordée. « La PRDI s’imposait dans la
mesure où il s’agissait de développer un
prototype, poursuit Christophe Bazinet.
Il y avait bien une innovation. » Un choix
judicieux puisqu’après douze mois de
travail, le prototype fonctionnait. « La
PRDI nous a vraiment sécurisé, moi
comme le constructeur, confie Patrick
Briant. Ce fut un élément déclencheur. »
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Faire pousser de la spiruline dans de
l’eau de mer, de manière artisanale,
pour la commercialiser à des fins culinaires et cosmétiques. Marie-Gabrielle
Capodano, ostréicultrice dans le Morbihan, a développé cette idée probablement unique au monde.
Christophe Vallée, de l’agence
de développement Vipe de
Vannes, a assisté la chef
d’entreprise
dans
son
projet.
« 
Notre
Le projet de Marie-Gabrielle Capodano
accompagnement a
représente un investissement
d’1 million d’euros.
consisté à bien déterminer l’innovation, à valider la chaîne de valeur du
programme et à assurer la mise
en relation avec les structures
expertes (technologie et marché dont
le CEVA, ID MER et AGRO CAMPUS). Une
aide à la structuration technique et
financière du projet a été obtenue, explique le conseiller. La PRDI, qui a permis
de protéger le mode de distribution du
produit vivant, a servi de déclencheur. »
Après la création d’une nouvelle société
appelée « Spiru’Breizh », le porteur de
projet est entré dans la phase de développement du projet et la mise en place
du process industriel.
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Marie-Gabrielle Capodano
(Spiru’Breizh)
Le conseiller
Christophe Vallée
(Vipe Vannes)
« Christophe a su canaliser mon
énergie et m’apporter la structure d’un
plan pour porteur de projet novateur,
relate la chef d’entreprise. Nous avons
ainsi rencontré les bonnes personnes
faisant partie des bonnes structures
pouvant répondre de façon pertinente
à toutes mes demandes. Pour se réaliser
pleinement, ce projet doit se développer
en trois gammes : la gamme « super-aliment », la gamme « gastronomie » et la
gamme « cosmétique ». Jusqu’à ce jour,
Christophe est toujours à mes côtés sachant, par quelques phrases bien tournées sans jugement, me faire retrouver
mon énergie ou la confiance en moi
quand le doute prend le dessus. »
“Travailler en réseau, c’est partager des
expériences et s’enrichir mutuellement.”
Marie-Gabrielle Capodano
© Isabelle Chanal
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Les chefs d’entreprise
Annie et Joseph Thoonsen
(Tb design)
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Créée en 2010, l’entreprise TB Design
est spécialisée dans l’habitat social écoénergétique pour le maintien à domicile.
28
Anne-Cécile Broussard
(Côtes-d’Armor Développement)
« Les gens veulent maintenant vieillir à domicile, c’est un fait qui entraîne
beaucoup de besoins, indique la conseillère. L’innovation de TB Design répond
à cette attente. En outre, elle offre des
performances énergétiques très intéressantes en étant parfaitement autonome et en phase avec les exigences du
développement durable. » La version
définitive du « ModuLib » est en cours de
réalisation et le carnet de commande de
TB Design devrait rapidement se remplir.
“Innover, c’est mettre en adéquation
l’humain, les techniques et le monde
qui nous entoure.
Il faut être sans cesse en veille.”
Annie Thoonsen
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Une société que connaissait Anne-Cécile
Broussard, en charge de l’économie
des seniors à Côtes-d’Armor Développement. Annie et Joseph
Thoonsen, les deux chefs
d’entreprise, ont développé un concept inédit
d’habitat
destiné
Comme le nombre de m2 du « ModuLib »,
aux personnes à moqui comprend, notamment, une salle
de bain adaptée, une chambre
bilité réduite qui peut
adaptée et des ouvertures
être relié à une maison déjà
qui peuvent laisser
existante ou installé dans un
sortir un lit.
jardin. Le but étant de retarder
l’hébergement de la personne au
sein d’un établissement spécialisé et
de rompre avec une certaine solitude.
Pour mener à bien leur projet, ils ont pu
s’appuyer sur les compétences d’AnneCécile Broussard. « Elle nous a permis
de faire des réunions avec les différents
acteurs du département, explique la
codirigeante. Elle nous a vraiment appuyé au niveau de la communication. »
La conseillère a également travaillé au
montage du dossier ARPI, qui a permis
de financer les études de conception,
et a développé l’aspect réseau, faisant
tester le module par des professionnels
de la santé.
La conseillère
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Le chef d’entreprise
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Jean-Claude Menon
(Tekxia)
Tekxia a mis au point un système de
vidéo surveillance autonome fonctionnant à l’énergie solaire pour lutter
contre le vol dans les exploitations agricoles.
Depuis plusieurs années, ce marché
se développe fortement. Composé
de quatre caméras et d’une unité de traitement, MOBIPROTEC permet de surveiller
champs, troupeaux ou
encore
matériels.
Le pourcentage de croissance par an
« Nous avons acdu vol dans les exploitations
agricoles.
cueilli le dirigeant, JeanClaude Menon, à la technopole de Saint-Malo avec mon
collègue Michel Gad, raconte Michel Tillon. Il avait cette idée en tête
depuis plusieurs années. Notre accompagnement a consisté à l’aider à mieux
structurer son projet, à l’intégrer au réseau technopôle et à trouver des financements. La PRDI a permis la rédaction
d’un premier brevet qui concernait tout
l’aspect mécanique du système, dont la
spécificité est de pouvoir être installé
en quelques minutes par l’utilisateur. »
Jean-Claude Menon espère pouvoir commencer à commercialiser son système
début 2015.
Michel Tillon
(Rennes Atalante)
« C’est vraiment constructif de pouvoir compter, comme c’est le cas avec
Michel, sur un conseiller qui va apporter
un œil critique, reconnaît le lauréat du
prix « Coup de cœur », du Concours Étonnants créateurs. Il sait aussi me remettre
en question. Quand vous êtes seul et que
vous démarrez, peu de gens sont disposés à discuter d’un produit qui n’existe
pas. Pour le montage des dossiers, ses
conseils sont également très précieux. »
“Travailler en réseau, c’est identifier
les bons partenaires en fonction
des besoins de l’entreprise.”
Michel Tillon
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Les chefs d’entreprise
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Mathieu Mallédant
et Sébastien Duré
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Offrir aux patients hospitalisés un bouquet de services multimédias grâce à
une tablette installée au bout du lit,
c’est le pari qu’est en passe de réussir
la société Télécom Santé grâce à l’appui
et l’accompagnement des acteurs de la
région.
Emmanuel Denoue
(Bpifrance)
« Nous avons des clients dans la région et maintenant en France, indique
Matthieu Mallédant. Et notre dernière
levée de fonds vise à développer nos
ventes à l’export. L’accompagnement
dont nous avons pu bénéficier nous a
permis d’arriver plus vite sur les marchés. Grâce à nos démonstrateurs mobiles, financés avec l’aide à la faisabilité,
nous pouvons proposer aux établissements des essais très facilement… En
tant que start up, nous avons pu jouer
sur notre réactivité et faire bonne figure
devant certains clients. C’est crucial,
car on n’a jamais deux fois l’occasion de
faire une première belle impression. »
“Travailler en réseau, c’est échanger
avec les structures d’accompagnement
et inciter les chefs d’entreprises
à collaborer.”
Emmanuel Denoue
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« Je suis entré en contact avec
Matthieu
Mallédant
et
Sébastien Duré, les créateurs de l’entreprise,
par l’intermédiaire
En millions d’euros, le chiffre d’affaires
de la technopole
réalisé grâce aux différents supports
d’aide à l’innovation
de Rennes, explique
qui ont considérablement
Emmanuel Denoue, de Bpiraccourcis les délais
france. Ils ont d’abord obtenu
de vente.
une PRDI, en 2012, qui leur a permis de comprendre et d’analyser le
fonctionnement du marché. Ensuite,
grâce à une aide à la faisabilité, un prêt
d’amorçage et une aide régionale aux
projets innovants pour financer une expérimentation à la maternité de SaintBrieuc, puis une aide à l’innovation
de Bpifrance, ils ont pu entreprendre
des travaux technologiques plus coûteux. » Destinées à supplanter les télévisions dans les chambres d’hôpital, ces
tablettes, qui permettent également
au personnel de consulter les dossiers
médicaux des patients, sont aujourd’hui
en cours de commercialisation. L’entreprise, qui comptera bientôt une dizaine
de salariés, commence à signer ses premiers contrats.
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Le chef d’entreprise
Olivier Le Moine
(Tête en Mer)
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L’entreprise Tête en Mer, créée par
Olivier Le Moine, s’est lancée dans la
production de boissons à base d’algues.
4
Michel Gad
(Rennes Atalante)
Lié aux algues, le projet entrait dans
le cadre de la stratégie économique
régionale. « La gamme a été lancée en
juillet dernier. Parmi nos réseaux de distribution figureront, notamment, les entreprises liées à la mer (thalassos, aquariums…), indique le chef d’entreprise. Le
fait d’avoir pu travailler avec des gens
expérimentés a été un atout. Les statistiques le montrent, avec ce type d’accompagnement, les chances de réussite
sont plus importantes. »
“Innover, c’est identifier un besoin marché
et répondre à des attentes clients réelles
par une offre originale et différenciant.”
Olivier Le Moine
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L’ambition du chef d’entreprise était
claire : créer des produits destinés à la
consommation grand public, sucrés
et salés, savoureux et gourmands
avec des qualités nutritionnelles. « Je voulais créer une
boisson originale et iodée avec une présence
différente », ajoute
Soit le nombre de recettes mises au point
cet ancien cadre de
par Olivier Le Moine.
l’agroalimentaire. Afin
de mener à bien son projet,
il a pu compter sur le soutien
de Michel Gad, son interlocuteur
à Rennes Atalante. « Après avoir
accueilli le dirigeant à Rennes, nous
l’avons orienté, eu égard aux besoins
de l’entreprise et au marché, vers la
technopole de Saint-Malo, explique le
conseiller. Nous l’avons ensuite aidé
à structurer son projet et trouver des
financements. Avec Saint-Malo Agglomération et la CCI, nous l’avons épaulé
pour trouver des locaux et s’installer. »
Un projet qui a bénéficié du soutien du
Conseil Régional de Bretagne, via l’aide
ARPI, pour l’accompagnement marketing et commercial et le développement
technique avec le Ceva et IDMer.
Le conseiller
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Le chef d’entreprise
La conseillère
Jérôme Ravard
(Toutenvélo)
Léa Floury
(CCI Bretagne, Entreprise Europe Ouest)
Toutenvélo se veut une alternative au
transport motorisé. L’entreprise propose des prestations comme : la livraison de colis, le déménagement ou encore la course rapide.
Ses livreurs effectuent les trajets sans
assistance électrique, les salariés
n’utilisant que leur vélo et la
force de leurs mollets. Parallèlement à son activité de
transport éco-responsable, la société s’est
Soit le prix de la prestation facturée
lancée sur un autre
à l’entreprise. Celle-ci est prise en
charge conjointement par la
créneau, celui de la
CCI et la commission
conception et de la vente
européenne.
de remorques. Un projet pour
lequel le gérant associé de la
SCOP a pu profiter de l’assistance de
Léa Floury, juriste à la CCI Bretagne et
Entreprise Europe Ouest, composante
du réseau de soutien aux entreprises
de la commission européenne. « J’ai pris
contact avec Toutenvélo via Créativ, qui
connaissait l’entreprise, pour réaliser un
check-up N&R (cf définition ci-contre),
explique la conseillère. Après un premier entretien en janvier dernier, je leur
ai adressé un rapport détaillé concernant les normes et réglementations
applicables à leur remorque innovante
qui a permis de sécuriser le lancement
de leur produit. »
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Aujourd’hui, Jérôme Ravard, l’un
des créateurs de l’entreprise, et son
équipe ont commencé à commercialiser leurs remorques auprès de professionnels et particuliers. « L’assistance
de Mme Floury a été d’un grand secours,
reconnaît l’innovateur. Cela nous a vraiment sécurisés sur le plan juridique. »
Le projet devrait également profiter
d’une protection industrielle, via Christian Petton, de l’Arist, qui réalisera « un
prédiagnostic propriété industrielle 
»,
prestation conçue et gérée par l’Inpi, et
prendra ainsi le relais de Léa Floury.
“Innover, c’est réaliser quelque chose
de nouveau qui doit permettre
de faire gagner des parts
de marché aux entreprises.”
Léa Floury
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