économique - CCI Seine Mer Normandie

Transcription

économique - CCI Seine Mer Normandie
P
LE
POR TAGE SAL AR IA L
D ES
D ES
ENTREP R IS ES P OUR LES J EUNES
JEUNES P OUR LES ENTR EP RISES
ATOUS TA GES.COM
ARRIVÉE DE LA SOL ITA IRE
DU FIGA RO À DIEP PE
DB I, L’A SSOCIA TION
COM P ÉTENC ES
...
artenaire
DES
Revue trimestrielle de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Dieppe
économique
PAR TEN AIRE É CONOMIQU E - OCTOBR E 200 9 - N°1 96
EDITO
Le monde du travail évolue rapidement. On assiste à un net recul de l’emploi à temps plein.
De nouvelles formes d’emploi se développent : travail à temps partiel, travail temporaire, intermittant
ou à durée déterminée, télétravail, employeurs multiples...
Pour s’adapter aux évolutions, de nouveaux statuts ont été créés en France, pour le portage salarial,
le travail à temps partagé ou celui d’auto-entrepreneur.
Dans ce “Partenaire Économique”, vous sont présentés les nouveaux dispositifs qui devraient permettre de développer l’emploi, et qui représentent de réelles opportunités pour les entreprises.
Restant à votre service,
Eveline DUHAMEL
Président de la CCID
P AR TENAIR E ÉC ONOMIQUE
N° 196 - O CTOBRE 2009
TRIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE
4 LE POR TAGE SALARIAL
“Le « Portage salarial » est né vers la fin
des années 80, il répondait au besoin de
cadres seniors chômeurs qui, pour retrouver de l'activité, devaient s'inscrire dans
une logique de prestations de services
facturées en honoraires et qui pour autant
ne voulaient pas perdre la protection
sociale et l'assurance chômage attachées
à leur statut de salarié.““
P.2
COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE DIEPPE
4, Boulevard Général de Gaulle - BP 402
76206 DIEPPE Cédex
Téléphone : 02 35 06 50 50
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ISSN 1252-977X
Dépôt légal à parution
DIRECTEUR DE PUBLICATION
Éveline DUHAMEL
COMITÉ DE RÉDACTION
4 DES
E NTR EPR ISE S P OU R L ES J EU NE S
D ES J EU N ES P OU R LE S E NT REPRI SE S
“ Le Gouvernement a annoncé, le 24 avril
dernier, un plan de 1,3 milliards d’euros
pour la formation, l’apprentissage et la
professionnalisation des jeunes. Objectif :
aider 500 000 jeunes à s’insérer dans la
vie active d’ici à juin 2010. “
P.5
Delphine FREULET
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Delphine FREULET
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Partenaire Économique est soumise à l'accord
préalable de la Chambre de Commerce et
d'Industrie de Dieppe
4 ATOUSTAGE S. COM , UN SE RV ICE POUR
L E S ST AGE S E N MIL IEU PROFES S ION EL
“ Le service Atoustages Normandie réunit
les compétences de partenaires du tissu
économique et associatif local. Soucieux
du rapprochement du monde de l’éducation et celui de l’entreprise, le service interrégional Atoustages met tout en oeuvre
pour faciliter la recherche de stagiaires
pour l’entreprise et accompagner le jeune
dans sa recherche de stage. “
P. 11
1
EN TRE PRISE S
Recruter un apprenti, c’est simple
avec le Point A de la CCI 4P .7
La “Nuit de l’Orientation” 4P. 7
Rencontres régionales de la création reprise d’entreprises 4 P.8
“Nous avons un but affiché : accompagner les entreprises” 4 P.9
Une filière d’excellence sur les énergies en Haute-Normandie 4P.10
Alerte ! Facturation d’annuaires
professionnels 4P .15
REPORT AGE
Dieppe Plaisance : “Nous sommes
fiers de notre boutique” 4P .12
Pain Clément à Val-de-Saâne
depuis 40 ans 4 P.13
La Solitaire du Figaro à Dieppe 4P.14
COM MER CE
NQC, 3 entreprises labellisées4
4P. 15
MÉCÉ NAT
Agissons pour sauver notre patrimoine 4P .16
CRÉATION
DBI, l’association des
compétences4
4P .18
DBI, 10 entreprises labellisées 4P. 18
FORMATION
Offre de formation de l’ICD 4 P.19
VIE D E LA CH AMBR E4 P. 20
REN DE Z- VOU S 4P. 21
La Haute-Normandie en chiffres et
en cartes 4 P.21
CON J ON CTU RE 4P .22
MOUV EM EN TS D ES
EN TRE PRISE S 4 P.23
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
> DOSSIER
LE PORTAGE SALARIAL
Le « Portage salarial » est né vers la fin des
années 80, il répondait au besoin de cadres
seniors chômeurs qui, pour retrouver de l'activité, devaient s'inscrire dans une logique de prestations de services facturées en honoraires et
qui pour autant ne voulaient pas perdre la protection sociale et l'assurance chômage attachées à leur statut de salarié.
é L EE
C ON
NC EPPTT
L'article L1251-64 du Code du Travail définit le portage salarial comme étant « un
ensemble de relations contractuelles
organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la
rémunération de sa prestation chez le
client par l'entreprise de portage. Il
garantit les droits de la personne portée
sur son apport de clientèle ».
Art L1251-64 créé par la Loi n°2008-596 du 25
juin 2008 - art.8
L'accueil d'un intervenant dans la structure juridique d'une société dite de portage
salarial s'adresse généralement à des
professionnels de haut niveau agissant
comme experts, consultants, formateurs
ou prestataires de service, entièrement
autonomes dans leur prospection commerciale et leurs interventions en entreprises. L’intervenant peut intervenir dans
un mode proche du travailleur indépendant sans avoir à monter sa propre
structure juridique.
Le portage salarial est aussi avantageusement utilisé pour passer progressivement au statut d'entrepreneur et tester
en toute sécurité la viabilité d'un projet de
création d'une société de prestations de
services.
Il se démarque très nettement de l'intérim sur deux critères :
- L'action commerciale est faite par l'intervenant et pas par la société de portage,
- L'intervenant n'a aucun lien de subordination avec l'entreprise cliente.
é P OOURR QQUUELLSS
M ÉÉTTIEER SS ?
Le portage salarial
concerne principalement des interventions
de prestations de services (conseil, audit,
formation, animation,
cycle de conférences)
dans les domaines
techniques, d'organisation ou de gestion, pour lesquels le consultant n'a
aucun lien de subordination avec l'entreprise cliente (entreprise privée, administration, collectivité locale, association...)
Il peut concerner des interventions tant
en France qu'à l'étranger.
Il est incompatible avec les professions
réglementées (avocat, expert-comptable...).
Domaines d'interventions généralement
observés (non limitatif) :
Coaching
/
Communication
/
Environnement / Expertise technique /
Finance / Formation / Gestion de production / Informatique / Internet / Logistique
/ Marketing / Organisation / Qualité /
Ressources Humaines / Traductions.
Quelques entreprises proposent également du portage pour des métiers particuliers (ex. négociateurs immobiliers),
manuels (artisans) ou administratifs.
é P OOURR QQUUI ?
L'intervenant doit avoir une expertise
avérée dans un (ou plusieurs) des
domaines d'activités du portage salarial,
être entièrement autonome dans sa
prospection commerciale et la conduite
de son intervention.
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
2
Profils concernés :
- Créateur d'entreprise voulant valider
son projet sans risque,
- Cadre en activité (rémunération complémentaire ou test d'un nouvel
employeur),
- Consultant (souhaitant se libérer des
contraintes administratives, comptables
et fiscales pour se consacrer exclusivement à son métier),
- Jeune diplômé (pour décrocher une
première expérience),
- Cadre en recherche d'emploi (maintien
des droits ASSEDIC et prolongation de la
durée d'indemnisation),
- Senior retraité, préretraité (souhaitant
garder une activité réduite et un revenu
complémentaire).
é L E P ROOC ESSSSUSS
L'intervenant signe avec la société de
portage salarial une convention dite
" Con ven ti on de po rta g e" qui fixe les
modalités d'accueil de l'activité de l'intervenant dans sa structure juridique de la
société de portage.
L'intervenant prospecte sa propre clientèle et négocie les termes de son intervention (contenu, planning, conditions financières...)
Une fois l'intervention entièrement définie, deux contrats distincts sont établis :
> DOSSIER
- La société de portage signe avec le
client de l'intervenant le c ont rat de p res t at ion (ou la convention de formation).
- Simultanément l'intervenant signe un
contrat de travail avec la société de portage qui devient son employeur.
La société de portage salarial facture le
client de l'intervenant, gère les recouvrements et lui verse chaque mois son salaire après déduction de frais de gestion
pouvant varier de 3% à 15% (généralement 10%).
LA
C O N V E N T I O N D E P OR T A G E
Les modalités d'hébergement de l'activité de l’intervenant dans la structure
juridique de la société de portage sont
définies contractuellement dans une
Con ven tion d e Port ag e.
Elle n'a pas valeur de contrat de travail,
mais fixe par avance les engagements
réciproques de la société de portage
et du consultant, le montant des frais
de gestion, les modalités de paiement
du salaire, des frais de mission et de
fonctionnement. La durée de cette
convention peut être indéterminée.
Il ne semble y avoir aucun obstacle
juridique à signer pour une même
période une convention avec différentes
sociétés
de
portage.
Cependant, certaines sociétés exigent
une exclusivité.
é L ESS
EN
NTTRR EPPRR ISSESS CCO
ON
NCCEERRN
NÉEES
- Toutes les entreprises, administrations,
associations de tous secteurs d'activité et
de toutes tailles.
- Les entreprises ayant un besoin spécifique, ponctuel ou non, et ne pouvant
pas recruter de nouveaux effectifs. Faire
appel à des consultants portés leur permet de saisir les opportunités de développement, tout en maîtrisant leur masse
salariale.
- Les entreprises désirant utiliser des
compétences qui ne relèvent pas de leur
domaine d'activité et qu'elles ne peuvent
avoir en interne.
é L ESS
A VVAA NTTA GEES P OU
URR LL’ EENTTR EPP R IISSEE
L’utilisation du portage salarial est une
solution souple et efficace pour recourir à
des compétences externes pointues.
- La réactivité et la flexibilité : face à une
demande urgente, à un nouveau projet,
faire appel à un consultant porté est une
solution rapide à mettre en œuvre.
L'entreprise adapte son effectif immédiatement, en fonction de ses besoins. Cela
lui permet de gérer au mieux les variations d'activité et de s'adjoindre des compétences non présentes dans ses
équipes, sans augmenter ses effectifs.
- La facilité d'une mise en œuvre rapide :
L'arrivée d'un consultant peut se faire
dans un délai très court. Il est choisi par
l'entreprise. Soit le consultant est déjà en
portage salarial, et le démarrage de sa
mission peut se faire après signature du
bon de commande par l'entreprise cliente. Soit il n'est pas encore en portage ;
dans un délai très réduit, il choisit alors
sa structure pour devenir adhérent, ce
qui lui permet d'émettre son premier bon
de commande.
- Une gestion simplifiée : la gestion
administrative est allégée puisque la
mission prend la forme d'une prestation
de services. L'entreprise signe un bon de
commande avec la société de portage
salarial et reçoit une facturation adaptée.
- Des coûts totalement maîtrisés : le budget alloué à la mission est parfaitement
connu. L'entreprise achète une prestation
précise, dans un temps limité qui n'entraîne pas de coûts supplémentaires…
é L ESS
NAAN
NT
A VAAN
NTTAAG
GEES PPO
OU
UR L ’IINTTERR VEE-
- Créer son activité sans créer de structure juridique,
- Constituer et conserver sa propre clientèle,
- Se consacrer exclusivement à son
métier,
- Gérer son emploi du temps en harmonie avec sa vie sociale,
- Valoriser son image,
- Ne pas perdre de temps sur des tâches
administratives, comptables, fiscales...
- Ne pas risquer son patrimoine personnel,
- Bénéficier du statut salarial (Sécurité
sociale, prévoyance, retraite, et généralement l'assurance chômage)
- Transformer le handicap de l'âge en
atout,
- Intégrer la dynamique d'un réseau
d'experts,
- Bénéficier d'une assurance responsabilité civile professionnelle,
- Utiliser le numéro d'organisme formateur de la société de portage lorsqu'elle
est enregistrée comme prestataire de
formation...
Source : www.guideduportage.com
3
A UTRE S A LTE RNA TIVES
LE T RAVAIL
Q U’EST-CE
À TEMPS PARTAGÉ
QU’UNE ENTR EP RISE DE TR AVA IL
À TEMP S P A RTAGÉ (ET TP) ?
Constitue une entreprise de travail à
temps partagé toute personne physique
ou morale dont l’activité exclusive
c on sist e à m ett re à d isp osit ion d ’ent rep ri se s c lien te s d u pe rso nn el q u al ifié
qu’elles ne peuvent recruter ellesmêmes à raison de leur taille ou de leurs
moyens. L’ETTP qui exerce son activité
dans le cadre législatif prévu échappe
au risque de condamnation pénale pour
prêt de main d’œuvre à but lucratif exercé en dehors de la réglementation applicable au travail temporaire.
L’entreprise de travail à temps partagé
peut également apporter à ses seules
entreprises clientes (celles auprès desquelles elle met à disposition des salariés) des conseils en matière de gestion
des compétences et de la formation.
Les entreprises de travail temporaire
peuvent également exercer l’activité de
travail à temps partagé.
LA
MISE EN OEUVR E D U TR AVA IL À TEM PS
P A RTAGÉ
Le travail à temps partagé repose sur
une re lat ion t rian gu laire entre l’ETTP, le
salarié à temps partagé et l’entreprise
cliente (ou « utilisatrice ») :
- l’ETTP et le salarié mis à disposition de
l’entreprise cliente seront liés par un
c on tra t de tra va il ;
- l’ETTP et l’entreprise cliente seront liées
par un c ont rat d e mis e à d isp os ition , le
salarié étant mis à disposition pour des
missions qui pourront être à temps plein
ou à temps partiel.
é Le co ntra t de tra va il ent re l’E TTP et le
s ala rié mis à dis pos itio n
Le salarié qui sera mis à disposition
d’une ou plusieurs entreprises clientes
est lié à l’ETTP par un contrat de travail
écrit. Ce contrat de travail est réputé être
à durée indéterminée. Sa résiliation est
effectuée selon les dispositions du code
du travail prévues pour la résiliation du
contrat à durée indéterminée. Le contrat
de travail doit inclure une clause de
rapatriement du salarié à la charge de
la société de travail à temps partagé
dans le cas où la mise à disposition s’effectue hors du territoire métropolitain.
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
> DOSSIER
Cette clause devient caduque en cas de
rupture du contrat à l’initiative du salarié.
é Le co ntra t de mis e à dis po sit ion ent re
l’E TTP et l’en trep rise c lient e
Pour chaque mise à disposition individuelle de salarié, un contrat doit être
signé entre l’entreprise de travail à
temps partagé et l’entreprise cliente (ou
« utilisatrice »). Ce contrat précise :
- le contenu et la durée estimée de la
mission,
- la qualification professionnelle,
- les caractéristiques particulières du
poste de travail ou des fonctions occupées,
- le montant de la rémunération et ses
différentes composantes.
Toute clause tendant à interdire l’embauchage du salarié mis à disposition
par l’entreprise utilisatrice à l’issue de la
mission est réputée interdite.
L ES
C OND ITIONS D ’EMP LOI DU SA LA RIÉ MIS
À D IS POS ITION
Lorsqu’il est mis à disposition d’une
entreprise utilisatrice, le salarié bénéficie
des dispositions suivantes :
- Sa rémunération ne peut être inférieure à celle d’un salarié de niveau de qualification identique ou équivalent occupant le même poste ou les mêmes fonctions dans l’entreprise cliente ;
- Il doit avoir accès dans l’entreprise
cliente, dans les mêmes conditions que
les salariés de cette entreprise, aux
moyens de transports collectifs et aux
installations collectives, notamment de
restauration, dont peuvent bénéficier
ces salariés ; lorsque, de ce fait, des
dépenses supplémentaires incombent
au comité d’entreprise, celles-ci doivent
lui être remboursées selon des modalités définies par le contrat de mise à disposition liant l’ETTP et l’entreprise utilisatrice.
Pendant toute la durée de la mise à disposition, l’entreprise utilisatrice est responsable des conditions d’exécution du
contrat de travail telles qu’elles sont
déterminées par celles des mesures
législatives, réglementaires et conventionnelles qui sont applicables au lieu de
travail.
Source : www.travail-solidarite.gouv.fr,
site internet du Ministère du Travail.
L’AUTO- ENTREP RENEUR
Depuis le 1 janvier 2009, le nouveau
régime de « l’auto-entrepreneur », créé
par la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 permet d’exercer
une petite activité professionnelle indépendante.
er
QU’EST-CE
QU’UN A UTO -ENTREP R ENEUR
?
L’auto-entrepreneur est une personne
qui souhaite créer une entr epris e in divi du elle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale, à titre principal ou complémentaire.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise ne doit
pas pour 2009, dépasser :
- 8 0 00 0 eu ros pour une activité principale de vente de marchandises, d’objets, de fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur place ou de
prestations d’hébergement.
- 32 0 00 eu ros pour une autre activité
de services.
L’auto-entrepreneur bénéficiera :
- D ’une d is pen se d ’imma tric ula tio n au
Registre du Commerce et des Sociétés
ou au Répertoire de Métiers.
- D’un e exo néra tio n de TV A.
L’auto-entrepreneur ne facture pas de
TVA. La mention « TVA non applicable,
article 293 B du CGI » doit être mentionnée sur les factures. Il est redevable de
l’impôt sur le revenu.
Deux modes d’imposition à l’impôt sur le
revenu :
1/ Le calcul et le paiement de l’impôt l’année suivant la réalisation du bénéfice.
2/ Le nouveau régime micro-fiscal simplifié (versement libératoire de l’impôt sur
le revenu) sous conditions. Afin d’opter
pour ce régime, le régime fiscal de référence ne doit pas excéder 25 195 euros
(revenu 2007) par part de quotient familial. Sous ce régime, chaque mois ou
chaque trimestre, l’auto-entrepreneur
paiera l’impôt sur le revenu sur le bénéfice de l’entreprise en même temps que
le forfait de charges sociales. Le montant
de l’impôt sur le revenu correspondra à
un pourcentage des recettes encaissées
au cours de la période retenue, à savoir :
- 1% pour les achats / reventes, ventes à
consommer sur place et les prestations
d’hébergement,
- 1,7% pour les autres services relevant
des bénéfices industriels et commer-
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
4
ciaux,
- 2,2% pour les activités libérales.
En optant pour le versement libératoire
de l’impôt sur le revenu, l’auto-entrepreneur est également exonéré de taxe professionnelle l’année de la création de
l’entreprise et les deux années suivantes.
- D’ un rég im e m icr o- so c ial sim p lif ié.
Chaque mois ou chaque trimestre (selon
l’option choisie), l’auto-entrepreneur paie
ses cotisations sociales en fonction des
recettes encaissées au cours de la période retenue. Le montant des cotisations
est égal à :
- 12% du chiffre d’affaires pour une
activité d’achat revente, de vente à
consommer sur place et de prestation
d’hébergement ;
- 21,3% du chiffre d’affaires pour les
prestations de services ;
- 18,3% du chiffre d’affaires pour les
professions libérales relevant de la
Caisse d’assurance-vieillesse de la
CIPAV (Caisse Interprofessionnelle de
Prévoyance et d’Assurance Vieillesse).
Ce régime simplifié de calcul et de paiement des cotisations sociales ouvre des
droits à l’assurance maladie et à la
retraite.
CO MMENT
NE UR ?
SE DÉC LAR ER A UTO -ENTREP RE -
En effectuant une simple déclaration
d’activité auprès du Centre de formalités
des entreprises de :
- La chambre de commerce et d’industrie, pour une activité commerciale
- La chambre de métiers et de l’artisanat, pour une activité artisanale
- L’URSSAF, pour une activité libérale.
Cette déclaration peut se faire également sur Internet à partir du site :
ww w.la ut oen trep ren eur. fr
L’entrepreneur en activité qui remplit les
conditions préalables pour devenir autoentrepreneur, a accès, à compter du 1er janvier, à ce nouveau régime. Il doit effectuer sa
demande par écrit auprès de la caisse de
base du régime social des indépendants ou
par internet sur le site www.lautoentrepreneur.fr, avant le 31 décembre 2009 pour une
application au titre de 2010.
w ww .a uto -en trep ren eur. cc i.fr
h ttp ://b log .a ut o-e ntre pre neur .cc i.f r
> ENTREPRISES
DES ENTREPRISES POUR LES JEUNES
DES JEUNES POUR LES ENTREPRISES
Le Gouvernement a annoncé, le 24 avril dernier, un plan de 1,3 milliards d’euros pour la formation, l’apprentissage et la professionnalisation des jeunes. Objectif : aider 500 000 jeunes
à s’insérer dans la vie active d’ici à juin 2010.
U NN P L A NN
JJEEUN
NESS
D
D’ URR G
GE NCC E
PP O U R
LLEES
Le Président de la République a annoncé, le 24 avril 2009 plu sieu rs mes ures en
f av eur de l’alt erna nc e et d e l’in sert ion
d es jeu nes s ur le m arc hé du t rav ail . Au
total, ce plan 2009-2010 concerne
500 000 jeunes et représente un investissement de 1,3 milliards.
“ Je veux un effort exceptionnel pour
l’emploi et pour la formation. Je veux
miser sur les jeunes pour la sortie de la
crise. En préparant les jeunes à leur avenir, la France prépare son avenir “ a
annoncé Nicolas Sarkozy, Président de la
République.
L’État investit 1,3 milliards d’euros dans ce
Plan d’urgence pour les jeunes. Il doit
permettre de réaliser deux objectifs
essentiels :
3 Développer l’alternance avec
32 0 00 0 c ont rat s d ’ap p rent issa g e et
170 0 00 c ont ra ts d e pr ofe ssio nna lisa tion signés en 2009/2010,
3 Soutenir l’emploi des jeunes, en faisant embaucher 50 00 0 s ta gia ires en
CDI et en créant 5 0 0 00 Con tr a ts
Init iat ive Emp loi dans les métiers porteurs.
Pour cela, de nouvelles aides à l’embauche pour les employeurs d’apprentis
sont créées :
- U ne p rime d e 1 80 0 eur os pour toute
embauche d’un premier apprenti ou
d’un apprenti supplémentaire dans les
entreprises de moins de 50 salariés ;
L’objectif est donc de so ute nir le re cru tem ent d’a pp ren tis pa r les en trep ris es, de
d éve lop per l’off re d e f orm at ion dans les
secteurs porteurs et de m ob ilise r les
a ct eurs afin de mieux informer, sensibiliser et promouvoir ce type de contrat.
- Un dispositif “ Zé ro cha rg es a pp rent is “
pour les employeurs d’apprentis,
Les Chambres de Commerce et
d’Industrie appuient et complètent l’action du gouvernement en lançant un
grand “ Pla n ap pr entis sa ge “.
Les CCI s’engagent aux côtés de l’État en
faveur d’une grande cause nationale :
l’emploi des jeunes. Elles interviennent à
un double titre, comme représentants
des employeurs et comme deuxième
réseau de formation en France.
- Pour les embauches de jeunes en
Contrat de Professionnalisation, un e
pr ime d e 1 0 00 euro s, portée à 2 000
pour les jeunes de niveau inférieur au
Bac…
Le contrat d’apprentissage permet d’associer une formation pratique en entreprise et une formation théorique en
centre de formation des apprentis (CFA).
Avec près de 285 000 contrats signés en
2008, l’apprentissage est l’un des outils
les plus importants et les plus efficaces
pour l’emploi et la qualification des
jeunes. Le nombre de contrats d’apprentissage a connu un net fléchissement sur
les premiers mois de 2009 (-23%) en raison de la crise.
5
L EE P LAANN A PPPPRENNTTIIS SAAGGEE
D ESS
C CI
“ Les CCI accompagnent le plan d’urgence proposé par le Président de la
République. Elles lancent un plan d’action pour le développement de l’apprentissage. Chaque année, elles accueillent
déjà près de 100 000 apprentis, à tous
les niveaux. Elles sont prêtes à accueillir
10 000 apprentis supplémentaires d’ici
fin 2010 “ a annoncé Jean-François
Bernardin, Président de l’Assemblée des
Chambres Françaises de Commerce et
d’Industrie.
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
> ENTREPRISES
LE CO NTRAT D’ APPR ENTISSAGE
U ne sér ie d ’ac tion s e n f av eur de l’a p p ren tiss ag e est m ise en p lac e :
> Po ur mob ilise r les entr epris es
L es “ D évelo pp eur s de l’a pp ren tiss ag e “
visiteront les entreprises afin de promouvoir l’alternance, de présenter et
d’expliquer les mesures incitatives,
notamment celles qui ont été mises en
place dans le cadre du plan d’urgence
en faveur de l’emploi des jeunes.
OBJ ECTIF
w Permettre à un jeune d’obtenir un diplôme ou un titre reconnu, à finalité professionnelle.
Les maîtres d’apprentissage et les
tuteurs sont les acteurs clés de la réussite de l’alternance. La reconnaissance de
leur action auprès des jeunes doit aboutir à la c ertif ica tio n de 1 0 00 t ute urs et
m aît res d’a pp rent iss ag e. Les CCI proposeront un parcours de formation ou de
certification de compétences.
FORMA TION
w Dispensée dans un CFA en alternance avec l’entreprise.
> Pou r con va incre les jeune s
L es “ Me rcred is d e l ’a pp ren tis sa ge “
L’apprentissage prépare à tous les
métiers, à tous les niveaux, mais trop de
jeunes l’ignorent. Les collégiens et
lycéens pourront rencontrer des
apprentis qui leur feront partager leur
expérience, au cours des « Mercredis
de l’apprentissage ».
AU TRE S
N O UV E L L E S M E S U R E S
- EMBA UC HE D’UN JEUNE EN C ONTR A T D E
P ROF ESSIONNA LISA TION
Les entreprises qui embauchent un
jeune de moins de 26 ans en contrat de
professionnalisation peuvent bénéficier
d’une aide de 1 000 euros. Cette prime
est portée à 2 000 euros pour un jeune
n’ayant pas le niveau bac.
- E M BA UCHE D’UN J EUNE
INITIATIVE E MPLOI ( CIE)
EN
CONTRA T
Le CIE est un contrat aidé du secteur
marchand visant à favoriser l’insertion
professionnelle durable des jeunes de
moins de 26 ans ayant un niveau de
qualification inférieur ou équivalent à
Bac+3 et rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi. L’État propose 50 000 CIE
supplémentaires pour l’embauche de
jeunes au second semestre 2009.
L’employeur peut bénéficier d’une aide
financière pouvant aller jusqu’à 47% du
SMIC (modulable en fonction des difficultés du
salarié embauché, du statut de l’employeur, du
secteur d’activité, de la qualité des actions d’accompagnement et de formation professionnelle
mise en œuvre et de la situation du bassin d’emploi).
PU BL IC
w Jeunes de 16 à 25 ans révolus.
N ATU RE ET D UR ÉE DU CON TRA T
w Contrat de travail à durée déterminée, de 1 à 3 ans selon la formation.
RÉ MU NÉ RATION
w Calculée en pourcentage
du SMIC, elle varie en fonction de l’âge de l’apprenti et
de l’ancienneté dans le
contrat. (sauf dispositions plus
favorables prévues par convention
collective)
Âge
1ère année
18-20 ans
21-25 ans
41%
53%
16-17 ans
25%
2ème année 3ème année
37%
49%
61%
53%
65%
78%
% SMIC ou du minimum conventionnel de l’emploi occupé
E XON ÉR ATION CH ARG ES S OCIAL ES
w Ent rep rises d e mo ins d e 1 1 sa la riés ou inscrites au répertoire des métiers
Exonération des cotisations patronales (d’origine légale ou conventionnelle) imposées par la loi, sauf accidents du travail et maladies professionnelles.
w Ent rep rises d e 11 sa lariés e t plu s
Exonération des cotisations patronales de sécurité sociale, sauf accidents du travail
et maladies professionnelles.
Nouveau ! (Mesure Plan Urgence Jeunes 2009-2010)
« Z éro c har ges a p pren tis » po ur les no uve lles emb a uch es en a pp rent iss ag e
Cette mesure s’applique pour un an pour les embauches réalisées entre le 24 avril
2009 et le 30 juin 2010.
Pour bénéficier de cette aide, l’entreprise doit adresser une demande à Pôle Emploi.
AID ES FIN AN CIÈRE S
w Prime dont le montant et les conditions d’attribution sont déterminés par chaque
conseil régional. (en Haute-Normandie, entre 1 530 et 2 000 euros)
Nouveau ! (Mesure Plan Urgence Jeunes 2009-2010)
U ne prim e ex cep tio nne lle d e 1 800 eu ros est accordée aux entreprises de moins de
50 salariés pour l’embauche d’apprentis supplémentaires entre le 24 avril et le 30
juin 2010 (y compris un premier apprenti).
Pour bénéficier de cette aide, l’entreprise doit adresser une demande à Pôle Emploi.
w Un crédit d’impôt de 1 600 euros (2 200 euros sous certaines conditions) par
apprenti.
E NRE G ISTR EME NT D U CONT RAT
Les CCI assurent l’enregistrement des contrats d’apprentissage pour les entreprises
inscrites au registre du commerce, pour les associations et pour les professions
libérales.
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
6
> ENTREPRISES
RECRUT ER UN APPRENTI, C’EST SIMPLE
AVEC LE « POINT A » DE LA CC I
Le “ Po int A ” est un service de la Chambre de Commerce et d’Industrie qui depuis le
28 juillet 2006 (décret du 26/07/2006) a pour mission principale l’enregistrement des
contrats d’apprentissage des ressortissants de la CCI.
Le “ Po int A ” informe également les entreprises et les jeunes sur les mesures législatives
liées à l’apprentissage ; ainsi que sur les formations existant en initial ou en alternance.
Vo us s ou haitez re cruter u n appren ti et v ous êtes resso rti ssan t de la CCI de D ieppe,
non in scri t au Répertoi re des Méti ers !
Le Po in t A :
- vou s i nforme sur to utes les mesu re s pou r la quali fi catio n et l ’emplo i des je une s
- vou s guide dans l a rec herch e des j eun es, du mei ll eur co ntrat de travai l et de la formati on la pl us adaptée
- vous ac compagne dans l es démarc hes admini strati ves pour vos con trats d’appre ntis sage et d’alternance .
UNE BOURSE DE L’A LTERNANC E ET
D E L’ AP PR ENT ISSA GE
Contact :
Point A – CCI d e Diep pe
St éph an ie D EBA UT - M ireille L OU V ET
Tél : 02 35 06 50 50 - Fax : 02 35 06 50 51
Courriel : apprentissage@dieppe.cci.fr
Vous pouvez aussi saisir vos demandes sur le site w ww. ap pre ntis sa ge .cc i.f r
La CCI met en ligne sur son site Internet
des outils pour rapprocher les offres et
demandes de contrats en alternance.
w ww. die pp e.c ci.f r (rub riqu e M e f ormer )
NUIT D E L'ORIENTATION 2010
UNE NUIT POUR S'ORIENT ER SANS STRESS
da ns vo tre
C CI DIEPP E
Col légie ns, l ycée ns, é tu diants, pare nts,
ven ez trou ver des répon ses à vos qu esti on s
et éc hanger avec des pro fe ssi on nel s
l ors de l a Nu it de l 'Orie ntati on
organ is ée par l a Chambre de Comme rc e et d’I ndustri e de D ieppe
l e ven dre di 22 janvi er 20 10 de 17h à 2 2h
2, boulevard Général de Gaulle - Dieppe
Que vous soyez dans une filière générale ou professionnelle, que vous ayez ou non
une idée du métier que vous souhaitez exercer plus tard, cette soirée vous permettra de rencontrer de nombreux professionnels, de collecter des informations et ainsi
d’alimenter votre réflexion et votre projet d’orientation.
Contact :
Mireille LOUVET - CCI de Dieppe - Tél : 02 35 06 50 50
Courriel : m.louvet@dieppe.cci.fr
7
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
Création et reprise d’entreprise
Édition 2009
Rencontres régionales
C hambre de C ommerce et d’I ndustrie
DIEPPE
jeudi 19 novembre
UN PUB LIC D’EN TRE PRENEU RS
Les porteurs de projets
Les chefs d’entreprises
Les étudiants des universités et
des écoles d’enseignement
supérieur de Haute-Normandie
Le grand public
UN PUBLIC DE
PROFES SIONN ELS
Les professionnels du monde
de la création/reprise
Les services des Collectivités
territoriales
DES RENCONTRES ORGANISÉES AUTOUR DE 5 PÔLES
DE COMPÉTENCES
1. Création / Reprise : montage du projet
2. Prévisions financières / financement / cautions
3. Localisation / implantation
4. Structure juridique / régime fiscal / formalités de
démarrage
5. Protection sociale de l’entrepreneur / recrutement
de salariés / assurances
DES
CONFÉRENCES SUR DES THÉMATIQUES LIÉES À
LA CRÉATION REPRISE D’ENTREPRISES, ORGANISÉES
TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE.
www.normandie.pro/crea
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
8
Horaires d’ouverture : 9h00 - 19h00
Accès gratuit à l’ensemble des rencontres
> INTERVIEW
B ern ard LEMOINE , ingénieur divisionnaire à la DREAL-DI
“NOUS AVONS UN BUT AFFICHÉ :
ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES ”
Pou rq u oi la c réa t ion de la D RE AL ,
à qu and la DIRE CCTE ?
Pour mieux correspondre à leur ministère de tutelle, les services de l’Etat installés en région se restructurent. Ainsi l’exDRIRE est devenue pour sa partie réglementaire la DREAL (Direction Régionale
de l’Environnement, de l’Aménagement
et du Logement), nouveau service de
l’Etat qui regroupe également les fonctionnaires de l’équipement (ex-DRE) et de
de l’environnement (ex-DIREN) et correspond aux attributions du ministère actuellement dirigé par Jean-Louis Borloo.
L’autre partie de la DRIRE, qui déploie
principalement des actions de développement économique, est restée attachée
à la DREAL sous le nom de DREAL-DI,
mais elle se regroupera début 2010 avec
les fonctionnaires du ministère du travail
et les autres services économiques de
l’Etat pour devenir la DIRECCTE (Direction
Régionale de l’Entreprise, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et
de l’Emploi). Cette nouvelle administration sera l’antenne en région du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de
l’Emploi dirigé par Christine Lagarde.
Qu elles so nt vo s miss ion s et vos d oma ines d ’in ter vent ion ?
Nos missions sont exclusivement tournées vers le développement économique industriel régional. Ceci inclut les
entreprises bien entendu, mais également l’animation des filières industrielles
régionales (aéronautique, électronique,
agro-alimentaire, lin, industrie verrière,
automobile, industrie du bois, énergie, la
plasturgie ou l’emballage…) et les pôles
de compétitivité (Movéo, Novalog et
Cosmétic Valley). Nous avons également
largement participé à la création de la
nouvelle agence régionale de l’innovation Seinari.
Nous disposons d’un outil efficace : l’a ction collec tive . Nous avons un but affiché :
ac com pa gn er les en trep ris es et p rin cipa lemen t les PME pou r am élior er leur
com pét itivit é.
Nous disposons pour cela des moyens
financiers de l’État (ministère de l’industrie), de l’Europe (Feder) et selon le
cas d’un renfort de financement par le
Conseil Régional dans le cadre du contrat de projets État-Région.
Il est à noter que depuis deux ans, et en
concordance avec le nouveau Fonds
Européen de DEveloppement Régional :
FEDER 2007-2013, nous engageons des
actions répétées sur l’introduction massive de l’innovation dans les entreprises,
c’est à nos yeux une (bonne) façon d’améliorer leur compétitivité et de préparer, avec elles, l’avenir industriel régional
pour les années à venir.
Quels pa rt ena riat s la D REAL - DI d évelo p pe -t- elle a vec les ac teu rs éc on omiq ues
rég iona ux ?
Nous sommes une petite équipe d’une
dizaine de personnes et vous imaginez
que, sans les liens forts que nous avons
tissés depuis des années avec les acteurs économiques régionaux, notre action n’aurait pas de sens. Nous travaillons en « chemins croisés » entre les
territoires d’une part et les secteurs industriels d’autre part et à chaque « croisement », il y a un ou plusieurs partenaires économiques qui relayent et
amplifient notre action.
Nous avons, bien sûr, une bonne vision
globale de l’industrie régionale et nous
connaissons de très nombreuses entreprises, mais chaque action ne prend sa
réelle efficacité que dans un portage de
terrain fait par ceux qui sont les plus proches géographiquement des entreprises. Les CCI, les comités d’expansion
économiques, les associations d’animations de filières, les structures d’animation des pôles de compétitivité, les organisations professionnelles et syndicales
de chefs d’entreprise… nous y aident
grandement.
9
Quel ap pu i la D REAL - DI pe ut- elle a p por te r a ux ent repr ises ré gion ale s ?
Depuis quelques années et au niveau
national, les aides directes aux entreprises sont gérées par les conseils régionaux. L’État n’intervient donc plus auprès
des entreprises qu’au travers d’actions
collectives. En Haute-Normandie, nous
démarrons une trentaine d’actions collectives chaque année ouvertes aux entreprises (PME) régionales et une vingtaine d’autres spécifiques aux pôles de
compétitivité (avec notamment l’animation technologique et territoriale des
pôles). Ces actions touchent tous les secteurs d’activité de l’industrie et des services à l’industrie mais elles n’ont qu’un
seul but : améliorer la compétitivité des
entreprises.
Les entreprises qui participent à une action collective assument une partie du
financement de l’action (20 à 30 %), le
reste étant pris en charge par les pouvoirs publics. Nous avons en Haute-Normandie, en année courante, 350 PME
impactées par nos actions collectives sur
un potentiel de 1 000 à 1 100 PME. Cela
signifie qu’il y a, en permanence une
PME sur trois qui est accompagnée par
notre dispositif.
Pour citer quelques exemples plus spécifiques, prenons celui de la métallurgie
dieppoise. Après avoir totalement financé une étude approfondie sur la situation
économique et technologique des entreprises de la métallurgie du bassin dieppois à la demande de la CCI et de la
Communauté d’Agglomération notamment, nous avons ouvert une action collective pour conforter les entreprises
volontaires soit dans leur dynamisme
commercial, soit dans leur accréditation
Qualité, soit dans leur diversification
industrielle. Cette action est portée par la
CCI de Dieppe et financée par l’Etat et
l’Europe.
Dernière action collective mise en place,
cette fois au niveau régional : la « veille
des marchés publics et privés » pour les
entreprises de l’industrie et des services
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
> INTERVIEW
à l’industrie. Comment donner aux entreprises PME industrielles la culture de l’appel d’offres comme l’ont presque naturellement les entreprises du BTP ou de la
construction ? Comment les aider à décrypter les appels d’offres, à y répondre
dans les délais, à se regrouper pour
mieux y répondre ? En prévision des
grands marchés à venir ou en projet (EPR
de Penly, le terminal méthanier d’Antifer,
le grand chantier de maintenance de
Total, le parc off-shore d’éoliennes du
Tréport…), la DREAL a souhaité préparer
les PME régionales à cet exercice pas
toujours facile de l’appel d’offres. Pour
83 euros par mois, l’entreprise inscrite à
l’action a un de ses salariés spécialement formé à la technique de l’appel
d’offres, reçoit deux appels d’offres par
semaine correspondant à ses savoirfaire et participe à des ateliers inter-entreprises d’échanges et de partages
d’expériences. Sachez qu’en 2008 il y a
eu, sur le seul secteur de l’industrie,
3 200 appels d’offres dans notre région
et que nous sommes passés largement… à côté de tout !
Pour plus d’informations, un site dédié y
est consacré : www.veillemarches-hn.fr
V ou s pa rlez d e Penly , co mmen t ne p as
« pa sse r à c ôté » c omme vou s di siez
t out à l’ he ure ?
Le projet de construction de l’EPR est une
chance exceptionnelle pour l’industrie
régionale et le commerce du bassin
dieppois tout entier. Ne brûlons pas les
étapes, nous sommes actuellement
dans la phase du débat public et ce n’est
qu’à l’issue de cette phase que sera
décidée ou non la construction définitive
de l’EPR à Penly, soit à la mi-2010.
Si la réponse est positive, les travaux préparatoires pourront commencer et laisser place ensuite aux travaux de construction à proprement parler. Ce type de
grand chantier génère, en dehors des
travaux très spécialisés que seules des
grandes entreprises savent effectuer,
une multitude de travaux de sous-traitance, de travaux d’accompagnement,
d’activation d’entreprises de service
(sécurité, gardiennage, restauration,
transport en commun, traitement des
déchets des chantiers, logement des
salariés…) sans compter tous les travaux
qui seront à faire en dehors du chantier
proprement dit pour accueillir les salariés
et faire en sorte que le commerce local
profite de cette opération pour préparer
son avenir dans un grand secteur géographique totalement redynamisé.
Tout ceci nécessite une préparation particulière à laquelle nous participons activement au seul profit de l’économie régionale : préparation des entreprises,
bien entendu mais également préparation des salariés, en incluant dans ces
actions d’ampleur les publics en difficulté
et principalement les jeunes. Une fois
rendues les conclusions de la commission du débat public et si celles-ci sont
positives, cette action d’envergure deviendra, pour nous, une grande priorité.
A ve z- vo u s u n mes s a ge p ar ti cu lie r à
d élivr er aux che fs d ’entr epris e ?
Pour croire en l’avenir, il faut commencer
par croire en soi-même. La situation
actuelle est souvent difficile mais l’avenir,
à court terme est plus serein. Profitez de
cette occasion exceptionnelle pour
« mettre au top » votre entreprise et entraîner vos salariés dans un grand mouvement général de compétence accrue.
Nous sommes à vos côtés, tant la DREAL
que la DRTEFP pour vous aider à rejoindre ce cap d’excellence qui rendra les
entreprises haut-normandes encore plus
compétitives et donc les plus créatrices
d’emplois directs ...ou indirects.
Direc tio n régio na le de l’En viron nem ent,
d e l’Aména g emen t et du L og eme nt
d e la Ha ut e-N orm an die
21, avenue de la Porte des Champs
76037 Rouen Cedex
Tél. : 02 35 52 32 00
Fax : 02 35 52 32 32
Bernard LEMOINE
bernard.lemoine@industrie.gouv.fr
UNE FILIÈRE D’EX CELLENCE SUR LES ÉNERGIES
EN HAUTE-NORMANDIE
Les énergies renouvelables ne peuvent en l’état actuel se substituer à la totalité des énergies fossiles, le défi est donc aujourd’hui de trouver la meilleure complémentarité entre les différentes sources d’énergie disponibles. La mise en concurrence
des différents acteurs contribue à l’émergence de solutions
énergétiques nouvelles, mais ne suffira pas à relever les défis
économiques et environnementaux auxquels la société doit
faire face, la fédération des compétences des entreprises les
plus concernées par la question de l’énergie peut apporter une
contribution utile à cet objectif.
Prenant conscience de cette situation et adhérant à la notion de
“pôle régional des énergies” proposé par le rapport du CESR
Haute-Normandie, les entreprises régionales concernées ont
décidé de se structurer en tant que “filiè re d ’exc ellen ce” . L a
Ch am bre de Co mmer ce e t d ’I ndu st rie d e Diep p e a ac com pa g né la c ons tit utio n de c ett e f ilière.
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
La “Filière Én erg ies” en H au te- N orma nd ie
La filière rassemble des entreprises implantées en région
Haute-Normandie et qui ont leurs activités principales dans le
domaine de la production et distribution de l’énergie.
Son ambition est de jouer un rôle d’animation au sein du “pôle
régional des énergies”, qui englobe tous les acteurs locaux
dans ce domaine. Il s’agit de contribuer aux actions menées
par les Pouvoirs Publics (État, Collectivités Territoriales, organisations consulaires...) pour accroître l’attractivité et développer
le territoire Haut-Normand en agissant dans les domaines de
compétences des entreprises adhérentes. La filière est le point
de rencontre privilégié de toutes les formes d’énergie présentes
en Haute-Normandie tout en préservant l’indépendance de
chacun de ses membres par le strict respect des lois et règles
en matière de concurrence.
10
Siège social de l’association : INSA - site du Madrillet - avenue de
l’Université - BP 08 - 76800 Saint-Etienne du Rouvray.
> ENTREPRISES
ATOUSTAGES.COM,
UN SERVICE POUR LES STAGES
EN MILIEU PROFES SIONNEL
Le service Atoustages Normandie réunit les compétences de partenaires du tissu économique et associatif local. Soucieux du rapprochement du monde de l’éducation et celui de
l’entreprise, le service interrégional Atoustages met tout en oeuvre pour faciliter la recherche
de stagiaires pour l’entreprise et accompagner le jeune dans sa recherche de stage.
A TOOUSSTTAAGGEES
Atoustages est un service interrégional (Basse-Normandie et
Haute-Normandie) pour les stages conventionnés en entreprise, association ou administration. Atoustages, service gratuit,
vise à agir comme interface entreprises - candidats.
A TTOUUSSTAAGGESS
PP OU
UR LLEESS EENTTR EEP RRIISEES
Même principe pour les entreprises, elles s’inscrivent, formulent
leurs offres de stages de façon anonyme. L’identité de l’entreprise n’est pas dévoilée aux candidats. Les entreprises peuvent
profiter aussi des autres avantages Atoustages : Cvthèque
anonyme, fiches contenus de stages en lien avec les Rectorats,
modèles de convention... L’équipe d’Atoustages peut aider les
entreprises à formuler les offres de stages : contenu de mission, profil du stagiaire, conditions de stage...
Le service « Atoustages » présélectionne les candidatures et
assure la mise en relation avec l’entreprise.
PPO
OU
UR LLESS JJEU
UNEES
Atoustages s’adresse aux jeunes en formation initiale, continue
ou qualifiante, du CAP à Bac +8, à la recherche d’un stage
conventionné en entreprise. Les jeunes s’inscrivent et postulent
aux offres de stages qui les intéressent sur le site Internet
w ww .a tou st ag es. co m. Atoustages accompagne les jeunes
dans leur recherche de stages et leur offre un certain nombre
de services : des conseils CV et lettre de motivation, des informations juridiques... Ils sont avertis par mail des nouvelles
offres correspondant à leur profil.
Le Centre Régional Information Jeunesse (CRIJ) de chaque Région est
chargé de la mise en œuvre du service.
Con tac t : CRIJ - S ervic e Atou st ag es - 84 r ue Bea uvo isin e - 76 000 R oue n
T él. : 02 3 2 10 49 4 2 - ww w. at ous ta ges .c om - w ww. crij- ha ut e-n orma nd ie.o rg
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11
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
> REPORTAGE
DIEPPE PLAISANCE
“NOTRE BOUTIQUE, NOUS EN SOMMES FIERS !”
réussite et cette longévité. Il faut toujours
essayer de faire mieux, et éviter la monotonie”, déclare M. Léautey.
“C’est pour se remettre en question, que
nous avons notamment engagé une
démarche qualité avec la CCI de Dieppe
et obtenu le label Normandie Qualité
Commerce, en 2007. Notre boutique,
c’est une fierté, nous avons toujours
réussi à la maintenir et a évolué.”
Un e bou tiq ue liée a u por t de p lais an ce
La boutique Dieppe Plaisance, située sur
le Quai Henri IV, à Dieppe, a vu le jour le
1er avril 1989. À cette époque, Philippe et
Patricia Léautey étaient alors convaincus
que les projets d’aménagement d’un
port de plaisance allaient aboutir.
En 1989, le magasin propose à la vente
des articles de pêche, des vêtements
marins et de la décoration marine.
Les premiers pontons du port de plaisance ne verront toutefois le jour qu’en juin
1995. Les premières années d’existence
du magasin ont donc été plutôt difficiles.
“En 1995, l’arrivée du port a changé le
commerce, il nous a permis de dynamiser notre chiffre d’affaires”, affirme M. et
Mme Léautey.
Ils ont investis dans une réserve de 40m2.
En 1995, leur chiffre d’affaires se développe.
U n d eux ième a gra nd iss emen t en 1 997
En 1997, M. et Mme Léautey ont l’opportunité de s’agrandir en mitoyenneté avec
leur magasin. “Après la création du port
de plaisance, cette opportunité nous a
encore permis de nous développer.
Nous avons donc étendu notre gamme
de vêtements de grandes marques et la
décoration marine et développé une
gamme de vêtements pour les femmes.
Nous avons réduit progressivement jusqu’à arrêter en 2002, la vente d’articles
de pêche pour favoriser les vêtements
marins”.
2 0 an s de p rése nce s ur le Qu ai H enri IV
Chaque matin et ce, depuis vingt ans, le
couple se réjouit de rejoindre leur magasin et le port. En aucun cas, ils ne quitteraient le quai Henri IV et son port, pour
rejoindre la rue commerçante du centreville. “J’aime profiter chaque jour de ce
bel outil de travail et de la vue, que l’on
m’a offert en face le magasin”, confie fièrement M. Léautey.
La clientèle y est soidisant différente, plus
détendue et moins stressée, le Quai Henri IV
étant propice à la flânerie, la promenade en
famille et entre amis.
Dieppe Plaisance a fêté
cette année ses 20 ans.
“Notre grande disponibilité, la qualité des produits vendus, l’écoute de
nos clients sont, je
pense, les clés de cette
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
12
Un e im plic at ion d an s l’anim at ion
c omm ercia le et to uris tiq ue de la v ille
À côté de sa boutique, M. Léautey est très
impliqué dans l’animation commerciale
et touristique de la ville. Il participe activement et bénévolement à l’organisation
de la traditionnelle foire aux harengs,
aux marchés nocturnes et aux différents
évènements (Tour de France à la Voile,
arrivée de la Solitaire du Figaro...) qui animent et créent une bonne ambiance sur
le Quai Henri IV et dans toute la ville.
“J’estime ainsi participer à la promotion
de la ville, pour essayer de dynamiser le
commerce et le tourisme dans la région.
C’est avant tout une histoire d’équipes,
une équipe de bénévoles fédérés autour
de ce bassin Jehan Ango.”
Die pp e P lais anc e
4 5 Qu ai H enri IV - 762 00 Die pp e
T él : 02 35 0 6 1 0 90
F ax : 0 2 35 84 79 20
w ww. die pp e-p lai san ce. co m
d iep pe. pla isa nc e@wa na do o.f r
> REPORTAGE
L’ENTREPRISE PAIN CLÉMENT
À VAL-DE-SAÂNE DEPUIS 40 ANS
L’entreprise Pain Clément, installée à Val-de-Saâne, fête cette année son quarantième anniversaire. L’occasion de revenir sur cette aventure familiale et agroalimentaire.
Marcel Clément, grand-père de l’actuel
directeur général Olivier Poigny, a transformé, en 1949, la petite entreprise familiale de biscotterie fondée en 1876 en
véritable industrie, à Déville-les-Rouen.
L’entreprise Pain Clément fabrique alors
des biscottes.
Séduit par l’environnement rural de Valde-Saâne et une bonne accroche avec le
maire de l’époque, Marcel Clément décide, en 1969, d’installer une deuxième
entreprise dans cette commune.
Les ventes se développent. Il créé en
1973 une troisième usine à Montpellier
pour développer la commercialisation
des biscottes sur le marché espagnol et
italien.
Jusque dans les années 1980, Pain
Clément commercialise sa production de
biscottes uniquement en boulangerie.
Toutefois, le marché montre des signes
de faiblesses, des difficultés commencent à se faire sentir. L’entreprise fait
alors le choix de commercialiser sa production de biscottes sous la marque de
distributeurs.
Olivier Poigny prend la direction de l’entreprise en 1984. Pour sauvegarder Pain
Clément, il choisit de fermer le site de
Déville-les-Rouen.
En 1985, un incendie détruit totalement le
site de Val-de-Saâne. Pour assurer la
production, une partie des salariés et
leurs familles partent à Montpellier.
L’entreprise de Val-de-Saâne est progressivement reconstruite, et rouvre ses
portes deux ans plus tard.
L a d ivers ifica tio n s’imp os e
À cette époque, la biscotte est l’unique
production de l’entreprise. L’avenir de
Pain Clément est au coeur des discussions, la question de la diversification est
alors envisagée. Pain Clément investit et
développe alors le pain de mie pour une
distribution sous la marque de distributeurs. Le fonds de commerce de biscottes
et le site de Montpellier sont revendus.
Parallèlement, Pain Clément intègre le
groupe agroalimentaire rennais Norac,
groupe qui compte environ 3 500 salariés.
Un e at ten tion p ort ée à l’env ironn emen t
Pain Clément est attentive à l’environnement et au développement durable.
Olivier Poigny, soucieux de la qualité du
paysage et du cadre de vie environnant,
a très à coeur d’insérer l’entreprise dans
le respect de cette qualité de vie et du
paysage. Des investissements ont été
consentis pour limiter les nuisances phoniques et le traitement des eaux usées et
pluviales.
Malgré des périodes difficiles, l’entreprise a toujours réussi à maintenir le cap.
Elle a beaucoup progressé. Pour Olivier
Poigny, les salariés participent à la réussite de Pain Clément. Il salue notamment
leur courage, leur respect des valeurs de
l’entreprise et du travail.
2 0 000 t onn es d e f ar ine pa r an
po ur 50 millio ns d e p a ins
Aujourd’hui, l’entreprise emploie 180 personnes et travaille essentiellement avec
les marques distributeurs. Trois lignes de
production tournent six jours sur sept
pour assurer la production de pain de
mie, de pains spéciaux et de baguettes
précuites traditionnelles, cuites sur sol de
pierre. 20 000 tonnes de farine permettent chaque année la fabrication de
50 millions de pains.
L e p a in préc uit ,
ent re tra dit ion et in nov ati on
Pain Clément a su innover et s’est lancé
sur le marché du pain précuit. Issu du
savoir-faire de la boulangerie française,
le pain précuit fabriqué par l’entreprise
allie innovation et savoir-faire traditionnel
de l’artisan boulanger.
L’entreprise s’est aussi développée à l’international et exporte ses produits sur le
marché européen (Espagne, Portugal...).
Des projets de développement sont en
cours avec la Belgique, l’Allemagne,
l’Angleterre et la Suisse.
13
U ne op éra tion d e méc éna t
pou r l es 40 a ns d u site
Pour marquer les quarante ans de l’entreprise sur le site de Val-de-Saâne,
Olivier Poigny a sollicité Thierry Tran,
artiste peintre normand, pour réaliser
une installation photographique dans
l’entreprise. L’exposition intitulée “Croisée
de valeurs”, était principalement destinée aux salariés et à leurs familles, et
présentée à l’occasion de journées
portes ouvertes qui se sont tenues du 9
au 12 septembre 2009. La proposition
artistique de Thierry Tran a fait entrer l’environnement à l’intérieur des locaux
industriels, par l’installation de fenêtres
photographiques. Cette opération fait
écho aux différentes manifestations
organisées par l’association ArtNorac,
créée par le président du groupe Norac,
qui a organisé en 2008, la première
biennale d’art contemporain de Rennes,
sur le thème des relations entre l’art et
l’entreprise.
Pa in Clémen t
Le V ieux M oulin - 76 890 V a l d e Sa ân e
Tél : 02 3 2 80 01 01
Fax : 02 35 6 5 61 22
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
LA SOLIT AIRE D U FIGARO À DIEPPE
La CCI de Dieppe a eu le plaisir d’accueillir,
pour sa 40ème édition l’arrivée de la Solitaire
du Figaro dans le port de plaisance Jehan
Ango, du 17 au 23 août derniers.
La dernière étape entre Dingle et Dieppe a été remportée par A nto ine KOCH (Sopra Group).
Nic ola s L UN V EN (CGPI)
s’adjuge le classement
général après seulement 3 participations. Il
a été accueilli par Éveline DUHAMEL, présidente de la CCI de Dieppe
et Sébastien JUMEL, maire de Dieppe. La fougue du jeune Breton
aura eu raison des assauts répétés de Yann ÉL IÈS (Générali), qui en
remportant la 1ère étape à la Corogne et la 2ème place au général, réalise un superbe retour sur la Solitaire, quelques mois après son accident sur le Vendée Globe. Seulement 20 petites minutes les séparent
au terme de trois semaines de course, suivis de très près par F rédér ic
DUT HIL (Bbox Bouygues Telecom) qui complète ce podium.
Cette semaine fût ponctuée de moments forts en émotion, en suspens, lors de l’arrivée des bateaux, de
divertissements pour les milliers de visiteurs à travers
les nombreuses animations nautiques, les animations
musicales et autres, les nombreuses dédicaces des
skippers, le village d’exposants et la somptueuse parade de clôture.
Michel DESJOYEAUX (Foncia) termine 5ème au général.
> COMMERCE
NORMANDIE QUALIT É COMMERCE
TROIS ENTREPRISES LABELLISÉES
Mademo iselle C - Dieppe
Maroquinerie haut de gamme
Passionnée depuis toute petite par les
sacs et accessoires de mode, Cé lia
Fa ud emer s’est lancée et a ouvert en
septembre 2006, rue Victor Hugo, à
Dieppe. “Choisir d’entrer dans la
démarche permet de faire le point sur le
fonctionnement de l’entreprise et d’engager une réelle démarche de progrès.”
ALERTE !
FACTU RATIO N D’A NNU AIRES
PR OFES SION NELS O U A UTRES
REG ISTRES
Les informations utiles à l’enregistrement légal de votre activité sont
délivrées par le C en tre de
Fo rmal ités des En trepris es (CFE) de
la Chambre de Commerce et
d’Industrie (pour les commerçants et sociétés).
Mais on Delacou dre - Auffay
Charcuterie Traiteur
Ma th ieu Dela cou dre a repris cette charcuterie d’Auffay, avec son épouse en
juillet 2005. “S’engager dans une
démarche qualité, c’est accepter de
remettre en question ses méthodes de
travail en ayant pour objectif l’amélioration de ses pratiques commerciales, de
son positionnement, de ses produits, de
son lieu de vente, en visant en permanence l’anticipation de la satisfaction de
ses clients.”
SEULES les factures émises par :
- le CFE ,
- le greffe du Tribun al de c om me rce ,
- ou l’IINPI
D OI VE NT RETE NIR VOTRE A TTEN T ION.
Harvard - Dieppe
Prêt à porter hommes grandes
marques
Fran çois e Let ellier est installée à Dieppe
depuis mars 1986. Elle a souhaité rentrer dans la démarche pour mieux
répondre aux attentes de ses clients.
“ C’est un bon moyen de faire le point
sur le fonctionnement de son entreprise
et apporter des points d’amélioration
pour le confort de la clientèle.”
Si d’autres sociétés vous contactent en vous envoyant une facture
pour une inscription à un autre
registre, sachez qu’elle n’est en
rien obligatoire.
UNE NOUV ELLE UNI ON C OM M ER C IAL E P OUR
LONGUEVILLE-SUR-SCI E
Après une mise en sommeil de près de dix ans, l'union commerciale et artisanale de
Longueville-sur-Scie est enfin relancée, avec le soutien de la Mairie de Longuevillesur-Scie et de la CCI de Dieppe. Un bureau a été élu avec Hubert Vadecart, président,
Michel Duboq, vice-président, Michel Tessier, trésorier, Catherine Chabot, trésorièreadjointe, Valéria Pungier, secrétaire, et Anne Derny, secrétaire-adjointe. Plus de 30
entreprises (commerçants, artisans et professions libérales) ont choisi d’adhérer.
Plusieurs actions ont déjà été menées, une opération Fête des Mères et une participation active à la foire à tout du 6 septembre dernier avec l’accueil de Dieppe Rétro.
Prochaine opération : l’Opération Noël. Félicitations à l’union commerciale de
Longueville-sur-Scie et à son président et aux forces vives qui ont choisi de s’inscrire
dans cette démarche commerciale.
15
Un doute ?
N’effectuez pas de versement
avant d’avoir vérifié l’origine de
ces factures et demandez conseil
à votre CCI :
CENT RE DE FORMALIT ÉS DES
ENTR EP RISES
MIREILLE LOUVET
02 3 5 06 5 0 13
Afin d’obtenir des informations
complémentaires sur la société
prestataire.
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
> MÉCÉN AT
AGISS ONS POUR SAUVER
NOTRE PATRIMOINE
PA RTICIPEZ À LA R ESTA URA TION DE LA CHA PELLE
DE B ON SEC OU RS DE NEU VILLE -LES-DIEPP E
Dominant le port et la ville, faisant face au Château, petite et
fière, la Ch ap elle N otre -Da me- d e-B ons eco urs dite « Chapelle
des marins » se dresse tel un phare sur la falaise du Pollet,
offrant sa silhouette aux voyageurs venant des 4 points cardinaux et semble dire « Soyez rassurés, moi, Notre-Dame-deBonsecours, je suis là et je veille ». Construite en 1876, bénie le
18 juillet de la même année, Bonsecours appartenait à la
Société de Secours Mutuel de la Marine et fut tout d'abord un
lieu de pèlerinage. Isolée de toute habitation jusqu'en 1914, elle
devint la chapelle paroissiale de Neuville-les-Dieppe, le 1er mai
1933. L'Association diocésaine de l'Archevêché de Rouen
l'acheta en 1935.
Ouverte au culte, elle
est un sanctuaire des
marins disparus en
mer comme en témoignent les ex-voto
apposés sur les murs
par les familles.
Ayant beaucoup souffert des intempéries,
elle bénéficia d'importantes restaurations,
toutes rendues possibles grâce à la géné-
POUR
rosité de la population. Dés 1938, elle
est restaurée et
embellie. En 1973,
une autre restauration fut nécessaire
mais celle-ci se
révéla insuffisante.
En 1984, intervient un
évènement majeur
dans l'histoire de la
chapelle et qui permettra sa sauvegarde pérenne. Face à l'urgence de la situation
A sso cia tion d e S auv ega rd e de la
(menace d'effondrement) l'A
Chap elle- N otr e-D ame -d e-B ons eco urs est créée et entreprend
de remettre en état l'édifice de façon systématique. Prés de 25
ans d'efforts ont permis une restauration en profondeur des
murs intérieurs, remise en état complet de deux voutes, toitures, vitraux, peinture , ex-voto …
Aujourd'hui, l'Association porte toute son attention sur les murs
extérieurs, qui demandent une consolidation (chutes de
pierres, infiltration d'eau ). L'opération prévoit le rejointoiement
complet avec le remplacement de pierres et de briques vernissées au besoin, qui font tout le charme et l'originalité de la chapelle. Le devis s'élève à 97 000 euros.
RÉ UNIR LA T OTALIT É DE LA SOMME , L'A SSOC IAT ION COMPT E SUR VOUS
!
Si vous souhaitez apporter votre aide, complétez et expédiez le bon de souscription ci-dessous,
accompagné de votre don.
En retour, vous sera délivré un reçu fiscal vous permettant de bénéficier de l'économie d'impôt
prévue par la loi.
!
B O N D E S OU S C R I PT I O N
Je fais un don pour participer à la restauration de la Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours. Mon don est de .................. euros et je bénéficie
d'une économie d'impôt.
> P our le s particuliers : don déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66% du don et dans la limite de 20% du revenu imposable
> P our le s e ntreprise s : réduction d'impôt de 60% du don dans la limite de 5 ‰ du chiffre d'affaires.
Votre don donnera lieu à l'envoi d'un reçu fiscal, que vous pourrez joindre à votre déclaration fiscale
Nom ............................................................. ou Société ...........................................................................
Adresse ......................................................................................................................................................
Code Postal .............................. Ville ........................................................................................................
Coupon à envoyer à : ASSO CIATION D E S AUVEGA RD E D E L A C HAP ELL E NOTR E-DA ME- DE-BONS ECOUR S - Serge LANNIER
17 Rue de la Bastille - 76370 Neuville-les-Dieppe
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
16
D ES
STAG E
AN I MÉ
PA R
ESS IO
N
N
ELS E
E X PE
T
R TS
PR OF
STAGE DE FORMATION ORGANISÉ TOUS LES TRIMESTRES
POUR ACQUÉRIR LES BASES DU MÉTIER DE CHEF D’ENTREPRISE
Au pro gramme :
- La démarche globale de la création / reprise d’entreprise
- L’étude de marché
- Construire son projet : les moyens commerciaux / les moyens de production / les moyens juridiques / le
social et le fiscal
- La faisabilité du projet
- Les formalités
Coû t de la f
o r m a t io n
- L’informatisation du projet
150 eu ro s
- La reprise d’entreprise
- Le suivi et le développement de l’entreprise
In scri pti on obli gatoi re auprè s du s ervic e créatio n/repri se d’ entrepri se de la CCI de D ieppe :
Al exandra BRI CE – Ann e-Marie GA RCI A – 0 2 3 5 0 6 5 0 5 0
> CRÉATION
DIEPPE BRESLE INIT IATIVE
L’ASSOCIATION DES C OMPÉTENCES
De gauche à droite :
Be rnard L ABYE , représentant de la coordination régionale des
plateformes de HauteNormandie ;
Je an-Pie rre
BR OUSSOIS, Président
de DBI ;
Be rnard BR UNHES,
Président de France
Initiative.
2008 : DBI EN C HI FF RES
3 6 pro jets la be llisés (246 depuis 1993)
2 9 prêt s d’h onn eur accordés (+40%)
2 21 000 euro s - Montant total des prêts
d’honneur accordés
2 4 40 46 0 e uros d e prê ts b anc air es
associés aux prêts d’honneur
9 2% - Taux de pérennité à trois ans
des entreprises reprises ou créées
5 0% des créateurs ou repreneurs sont
sans emploi avant de créer
3% ont moins de 30 ans
2 2% sont des femmes
3 9% des interventions concernent des
reprises
10 ENTRE PRISES ONT REÇU
RÉCE MMENT L E L ABE L
M . ALL ARD - NOU VE L ET ABL ISS EM EN T
FR ANCE FROID
MARTIN EGLISE
Activité : Stockage et prestations sur produits alimentaires
Effectif : 7 - Création : décembre 2008
M . ARS LAN - EFE S KE BAB
DIEPPE
Activité : Restauration
Effectif : 2 - Reprise : mai 2009
Dieppe Bresle Initiative (DBI) a tenu son
assemblée générale, le 22 juin dernier, à
la CCI de Dieppe. DBI est une association
loi 1901, née en 1993 à l’initiative de la CCI
de Dieppe et du Centre des Jeunes
Dirigeants. DBI couvre les territoires des
circonscriptions des CCI de Dieppe et
Littoral Normand Picard (cantons de Eu,
Blangy-sur-Bresle et Aumale).
Ses missions :
- Acc omp ag ne r les c réat eurs et re pre neu rs d ’ent rep rises dans l’élaboration de
leur projet,
- Fa cilit er les d éma rch es en fédérant les
partenaires économiques et professionnels.
En deuxième partie de soirée, Ber nard
BRU NH ES , Président de France Initiative,
est intervenu lors de la conférence
M me DU CROCQ, M . CORUB LE , M. G U ER OU L T - NOMAB
BACQUEVILLE-EN-CAUX
Activité : Négoce de machines et
outillage pour le bois, affûtage
Effectif : 3 - Création : mars 2009
DIEPP E BRE SLE INI TIA TIVE
Mm e B YHE T - GRA IN DE B EAU TE
LE TREPORT
Activité : Institut de beauté
Effectif : 1 - Création : avril 2009
M. ROS E - RTI FORAG E
MANEHOUVILLE
Activité : Forage et pompage
Effectif : 3 - Création : mai 2009
M. L EV AS SE UR - M GPL
VILLERS SOUS FOUCARMONT
Activité : Mécanique générale
Effectif : 1 - Création : février 2009
M. FOU LON - FOUL ON AU TOMOBIL E S
SAINT-MARDS
Activité : garage automobile
Effectif : 6 - Reprise : mars 2009
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
“Cr éat ion - R epr ise d ’ent rep rise : a ct e in div idu el ou a ct e colle ctif ?“ , animée par le
journaliste, Bertrand TIERCE. Il a salué le
travail de DBI et rappelé l’importance des
TPE dans le développement économique
local ; le fort besoin d’accompagnement
dans une société complexe ; enfin l’impossibilité pour l’État de tout faire luimême et la nécessité pour lui de s’appuyer sur des acteurs comme France
Initiative. Les créateurs et repreneurs ont
pu témoigner de l’intérêt d’être passé par
cette plateforme. Hervé GOMART a ouvert
fin août l’Ilôt Pirate, une plaine de jeux
pour enfants avec un restaurant. “J’ai pu
bénéficier d’un regard extérieur sur le projet et d’un prêt d’honneur qui m’ont crédibilisé aux yeux des banques”. Franck
AMELIN a raconté son parcours de repreneur de l’entreprise d’électricité industrielle où il était salarié et qui emploie aujourd’hui 40 salariés. “Grâce à DBI, je ne me
suis jamais senti seul. Le partage avec
d’autres, et notamment mon parrain, ont
été aussi importants que le prêt d’honneur”. Selon Jean-Pierre BROUSSOIS, son
président, DBI fédère de nombreux
acteurs économiques, s’inscrivant ainsi
sur le territoire et tout au long du parcours
de la création reprise d’entreprise comme
“une association de compétences”.
18
M . PED ROSA - TR ANS PORTS DU HORN AY
par création de la holding RSE FINANCES
ENVERMEU
Activité : Transport de marchandises
Effectif : 28 - Création : septembre 2008
M me TEL L IER - SOCIE TE N OUV EL LE P IOCH EL
ROUXMESNIL BOUTEILLES
Activité : Prestations de parachèvement
sur produits verres
Effectif : 34 - Création : juin 2009
M . BE CK ER ICH - TE CHN I OU TIL L AG ES
INCHEVILLE
Activité : Étude et réalisation d’outils de
presse et d’outillages de précision, réalisation de prototypes
Effectif : 18 - Création : juin 2009
> FORMATION
IN S T I TU T C O N S U L A I R E
DE
D I E PP E
DOMAINE
L ANGUES (ANGL AIS, ES PA GNOL, A LLEM AND, ITALIEN,
Cours particuliers (1 personne)
Cours collectif en intra (2 personnes)
Cours collectif en intra (3 à 5 personnes)
Cours collectifs en inter
Test de niveaux
Séjour immersion en Angleterre
Séjour immersion en Angleterre pour étudiant
Langues rares
I NFO RM ATIQUE BUREAUTIQUE
Windows
Word Base ou perfectionnement
Excel Base ou perfectionnement
Internet
Internet - création de site FRONTPAGE
Open Office Writer base ou perfectionnement
Open Office Calc base ou perfectionnement
Open Office Impress base ou perfectionnement
Ateliers informatiques (par thèmes)
ET SÉCUR ITÉ
C.H.S.T
(Comité d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail)
S.S.T
Recyclage S.S.T
HA BIL ITA TIO NS ÉLEC TRIQUES
UTE C 18530
UTE C 18510
S ÉCURITÉ
Sensibilisation aux risques explosion
Sensibilisation à la sécurité
Évaluation des risques
Gestes et postures
Gestion du stress
Risques chimiques
Sensibilisation à l’agression physique
Sensibilisation risque incendie
CA CES CARI STE - D ÉBUTA NT -
CA CES CARI STE - E XPÉRIM ENTÉ
Type 3
Type 5
Type 1, 3
Type 1, 5
Type 3, 5
Type 1, 3, 5
A UTO RISA TION
OU R ECYC LAGE
DE COND UIR E (NOUS C ONSULTER )
Possibilité de formation en INTRA
DURÉE
COÛT INDIVIDUEL
COÛT GROUPE
FR ANÇ AIS P OUR ÉTRA NGERS OU P ER FEC TIONNEM ENT)
selon objectifs et niveaux
49 € / heure
selon objectifs et niveaux
64 € / heure
selon objectifs et niveaux
75 € / heure
selon niveaux
11 € / heure
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15 € le test (déduits lors de l’inscription)
1 semaine
nous consulter
2 semaines
nous consulter
nous consulter
1 jour
2 jours
2 jours
1 jour
2 jours
2 jours
2 jours
2 jours
2 heures/semaine
HY GIÈNE
Type 3
Type 5
Type 1, 3
Type 1, 5
Type 3, 5
Type 1, 3, 5
Tél : 02 3 5 06 85 9 0
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140 €
280 €
280 €
140 €
1 260 €
280 €
280 €
280 €
15 € / heure
3 jours pour les sociétés
de -300 personnes
12 heures
4 heures
492 €
630 € / jour
1 jour
2 jours
168 €
266 €
630 € / jour
630 € / jour
1 jour
1 jour
2 jours
1 à 2 jours
2 jours
1 jour
1 jour
4 heures
210 €
161 €
266 €
161 € / jour
266 €
161 €
161 €
630 € / jour
630 € / jour
630 € / jour
630 € / jour
630 € / jour
630 € / jour
630 € / jour
560 €
142 €
48 €
5 jours
580 €
650 €
660 €
730 €
790 €
870 €
3 jours
350 €
400 €
430 €
480 €
560 €
640 €
-
924 €
312 €
Coût / jour : 770 €
Cette liste n’est pas exhaustive, nous restons à votre écoute pour tous besoins spécifiques.
19
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
> VIE D E LA CHAMBRE
u
P RIX DU B IC ENTEN AIRE DE L A
C CI DE DIEPPE ...
= À L ’H IP PO DR O ME DE
RO UXMES NIL-BO UTEILLE S
Le 19 juillet, Dominique Garçonnet,
membre du Bureau de la CCI de
Dieppe, a remis le prix du Bicentenaire
de la CCID, qui s’est tenu sur l’hippodrome de Rouxmesnil-Bouteilles, organisé
par la Société des Courses de Dieppe.
= AU JU MPIN G DE DIEPP E
Le prix Bicentenaire de la CCI de Dieppe
a été remis par Philippe Leveau et
Laurent Covelli, membres du Bureau
lors du concours de sauts d’obstacles,
organisé, comme chaque année, sur
les pelouses de la plage, à Dieppe.
LES FEMMES DAN S L’E URO PE - CO NFÉR ENCE -DÉB A T
Une conférence-débat sur la
thématique “Les femmes dans
l’Europe”, initiative de Éveline
Duhamel, présidente de la CCI et
présidente de la circonscription
Nord-Ouest du Conseil Européen
Femmes
Entreprises
et
Commerce (CEFEC) et Paulette
Laubie, présidente fondatrice du
CEFEC, a réuni bon nombre de femmes et quelques hommes, le 9 juillet dernier
à la CCI de Dieppe. Françoise Vilain, Présidente de la délégation aux Droits des
femmes et à l’égalité des chances entre hommes et femmes au Conseil Économique, Social et Environnemental Palais d’Iéna était l’invitée d’honneur.
SA VO I R- FA IRE E T P RO DU IT S INN O VA N TS DE N O S
EN TR EP R IS ES
u
À l’occasion de son Bicentenaire, la CCI
a organisé, du 5 au 19 juin une exposition sur les “Savoir-faire et produits
innovants des entreprises” de la région
dieppoise. À travers cette vitrine de
notre terroir, la CCI a souhaité communiquer et valoriser la richesse industrielle et commerciale de notre région,
des savoir-faire, des technologies et
des produits innovants de nos entreprises.
= A U C ON COU RS CO MPLET DE BA CQ UEVILLE
Un trophée Bicentenaire de la CCI a
récompensé un des vainqueurs du
concours complet d’équitation organisé
par la Société des Courses de
Bacqueville-en-Caux, le 16 août. Il a été
remis par Éveline Duhamel, présidente
de la CCI.
A R RIVÉ E DU TO U R
FRA NCE À L A VOILE
DE
Éveline Duhamel et Jean-Marcel Piétri
étaient présents à La Seyne-sur-Mer du
21 au 23 juillet pour l’arrivée du Tour de
France à la Voile.
U NIVERSITÉS D’ÉTÉ DES C CI À
MAR SEILLE
Éveline Duhamel, Jean-Marcel Piétri et
les membres du Bureau de la CCI
étaient présents les 3 et 4 septembre
aux 13èmes Universités d’été des CCI à
Marseille, sur la thématique “Le choix
du futur - à la recherche de nouveaux
équilibres”.
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
LU NE R A Y - U NE U NI O N D ES C O MMER Ç A NT S ET
A RT IS A NS DYN A MIQ U E
u
L’union des commerçants et artisans de Luneray (UCAL) a organisé, le 12 juin
dernier un cocktail dînatoire, à la salle d’activités. Cette rencontre conviviale a
réuni des chefs d’entreprises, élus locaux, représentants de la CCI de Dieppe et
présidents d’association commerciales. En présence d’Alfred TrassyPaillogues, député, de Martial Hauguel, maire et conseiller général, d’Éveline
Duhamel, présidente de la CCI, de Jean-François Bloch, président de la
Communauté de Communes Saâne et Vienne et de Denis Fauvel, président du
Syndicat Mixte Terroir de Caux, le Président de l’union commerciale, Stéphane
Vasseur a en quelques chiffres, montré le dynamisme de la commune de
Luneray. L’UCAL a soufflé ses quarante bougies, elle comptait 26 adhérents en
juin 2008, 52 en décembre de la même année et en compte 70 aujourd’hui.
L’objectif de cette rencontre était vraiment de faire se rencontrer des acteurs de
la vie économique de la région, de créer des liens, d’échanger des idées et de
mieux se connaître.
u
DES A S S IS ES L O CA L E S D E L ’A UT O MO BI LE
À l’initiative de la cellule de veille économique mise en place par la municipalité, la Ville de Dieppe, en partenariat avec la CCI et la Sous-Préfecture, a organisé, le 12 juin, à la salle des congrès de Dieppe une matinée d’échanges entre
chefs d’entreprises, syndicats, institutionnels et élus locaux. Objectif : dresser un
bilan et proposer des perspectives concrètes pour aider les entreprises du secteur automobile à traverser la crise.
20
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24/01/2010 au 26/01/2010
LA HAUT E-NORMANDIE
EN CHIFFRES ET EN CART ES
Réalisé en partenariat avec la Préfecture de région Haute-Normandie, la Chambre
Régionale de Commerce et d’Industrie (CRCI) de Haute-Normandie vient de publier la
deuxième édition de son Pan ora ma éco nom iqu e : “la H au te- No rma nd ie en chif fre s et
en ca rte s”.
Pour cette édition 2009, l’ouvrage a fait peau neuve. Son contenu a été étoffé avec la
présentation des filières régionales et des pôles de compétitivité notamment. Le panorama économique de la Haute-Normandie regroupe de nombreux indicateurs (graphiques et cartes) et recense de manière synthétique l’ensemble de l’information économique régionale au travers de 14 thèmes : l’emploi, le commerce, l’industrie, la R&D,
l’enseignement, la formation...
Plus que jamais, ce document constitue un socle de connaissance actualisé sur l’économie de la région au service des entreprises et des territoires. Un outil d’aide à la décision et à l’action.
L e Pa nora ma éco nom ique d e la H au te- No rma nd ie e st d isp onib le
en té léch arg eme nt gr at uit à l’a dres se s uiva nt e :
w w w .d ra k k a r o n li n e. c o m / ru b r i q u e1 2 . h t m l
SMIC HORAIRE
8,82 eu ro s
CHIFFRES C LÉS
INDICE DU COÛT DE LA
CONSTRUCTION
1 503 (1 er tri me stre 20 09 )
21
TAUX DE BASE
BANCAIREE
6,60%
PLAFOND ANNUEL 2009
DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
34 308 eu ro s
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
> CONJONCT URE
COMM ERCE
Au cours des 8 premiers mois de 2009,
le nombre de créations commerciales a
légèrement diminué par rapport à l’année précédente : on relève ainsi 94 créations, pour 116 l’année précédente. Le
nombre de radiations est également
inférieur à celui de 2008 (80, contre 107).
Le solde reste positif en matière d’établissements (+14), supérieur à celui de 2008.
En terme d’emplois dans le commerce, le
premier semestre se caractérise par un
solde légèrement positif (+14) ; c’est
moins bon qu’en 2008, où le solde était
de +226 emplois.
IND US TRIE
Du 1/01 au 31/08/2009, le nombre de
créations d’établissements dans l’industrie est en diminution par rapport aux
années précédentes : on relève ainsi 30
créations, contre 45 l’année précédente.
Le nombre de radiations est supérieur à
celui de 2008 (19 contre 14). Le solde reste
toutefois positif en matière d’établissements (+11), mais inférieur à celui de
2008 (31). En terme d’emplois dans l’industrie, les 8 premiers mois de 2009 se
caractérisent par un solde négatif (-60),
avec 162 emplois créés et 188 supprimés.
S ER VICES
La dynamique de croissance s’est repliée
dans les services au cours des 8 premiers mois de 2009, avec 55 créations
d’entreprises (contre 90 en 2008 et 65 en
2007), et un nombre de radiations stable
par rapport aux années précédentes : 43
radiations. Le solde reste légèrement
positif à +12 établissements. C’est nettement moins qu’en 2008 (+45) et 2007
(+25). Le solde des emplois reste toutefois positif (+63), mais inférieur à celui
des années précédentes, surtout à 2007,
où il atteignait plus de 400 emplois.
ACT IVITÉ S PORT UAIRE S
Au cours des 8 premiers mois de 2009, l’activité du port de
Dieppe est marqué par une certaine forme de stabilité par
rapport à 2008 :
- Avec un peu plus d’un million de tonnes, le trafic global du
port de Dieppe (port de commerce et fret transmanche) est en
très léger repli de 4% par rapport à la même période en 2008.
Le fret transmanche diminue significativement de 7,5%. Le trafic des graves de mer reste le plus important du port de commerce (hors fret), avec 211 261 tonnes, plutôt stable depuis un
an. Le trafic des pales d’éoliennes est en nette progression,
avec 6 703 tonnes, contre 163 tonnes en 2008. On notera également l’apparition d’un trafic de bois à l’export significatif de
près de 5 000 tonnes.
- Le nombre de passagers, sur le transmanche, est resté sensiblement équivalent à celui de 2008, pour s’établir à 144 324
personnes.
- La production du port de pêche est restée du même ordre
que celle de 2008, avec 1 400 tonnes. On notera toutefois une
forte hausse de la production de poissons frais (+40%), et une
diminution importante de la coquille-Saint-Jacques (-27%).
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
22
> MOU VEMENT S D ES ENTREPRISES
MOUVEMENTS DES MOIS DE AVRIL À AOÛT 2009
ACH ATS D E FON DS
AU FFAY
S AR L ECO E N V IRON N EM E NT
CON S E IL - 19 RUE VICTOR
HUGO
ETUDES
ET
RECHERCHES SUR L’ENVIRONNEMENT - 30/04/2009
Vendeur : ECO ENVIRONNEMENT INGENIERIE EEI SA
B ACQUE VIL L E EN CAU X
S ARL D AVID - 7 RTE DE DIEPPE
NEGOCE DE QUINCAILLERIE
BRICOLAGE MOTOCULTURE ET
MATERIEL
AGRICOLE
01/07/2009
Vendeur : QUINCAILLERIE
DELAPORTE
S ARL CHA RCUT ERIE TRAITE UR
CL ARA - 10 PL DU GENERAL DE
GAULLE - CHARCUTERIE TRAITEUR - 07/07/2009
Vendeur : RAILLOT
MARIE
JOSE
D IEPPE
S ARL LIT TL E ITAL Y - 42/44 QU
DUQUESNE - PIZZERIA RESTAURATION RAPIDE
01/04/2009
Vendeur : LE ROYAL
S ARL F.C.L - 1 AV JEAN JAURES
RESTAURATION - 04/04/2009
Vendeur : SMAIL INVESTISSEMENT
S ARL G OS S ET - 2 QU DU CARENAGE - BAR BRASSERIE 14/04/2009
Vendeur : BAER MARYSE
S AS G ECOFI - 125 GRANDE
RUE - NEGOCE CHAUSSURE,
MAROQUINERIE, ARTICLES DE
SPORTS ET ACCESSOIRES 01/05/2009
Vendeur : BROUARD COLETTE
S AR L A UX PAIN S DE L ICES 13/15 QU HENRI IV - BOULANGERIE PATISSERIE - 01/05/200
Vendeur : BUISSON DANIEL
S ARL PIZZ A BU L LE - 12 RUE DE
L’ORANGER - RESTAURATION
RAPIDE PIZZERIA - 13/05/2009
Vendeur : L E M A R C H A N D
PATRICE
M ME PL E KA RINE - BD MARECHAL FOCH - RESTAURATION
RAPIDE FRITES SANDWICHS
BOISSONS
GLACES
04/05/2009
Vendeur : LEBAS JEAN LUC
L U NE RAY
M ME N ICOL L E BE TTY - 14 RUE
DE LA PORTE ROUGE - FLEURISTE AMBULANT - 02/06/2009
Vendeur : PAULMIER
ALEXANDRE
B ACQU E VIL LE EN CAU X
E U RL CAU D IM PE X - RTE
D’ABLEMONT - NEGOCE
ACHAT DISTRIBUTION DE
TOUS PRODUITS BIENS ET SERVICES - 10/06/2009
M ARS L AN ALE X - 6 BIS RUE
VICTOR HUGO - RESTAURATION RAPIDE - 02/06/2009
Vendeur : SARL EFES KEBAB
N EU V ILL E L ES D IEPPE
M HOV AERE MICH EL - 1 RTE
D’ENVERMEU - CAFE BAR RESTAURANT - 08/07/2009
Vendeur : FIQUET ERIC
E URL ID2 B - 140 RUE JEANNE
LA LORRAINE - CONSULTING
INDUSTRIEL - 01/07/2009
S AR L M AG OU RAYA - 10/12
RUE DUQUESNE - BAR RESTAURANT VENTE A EMPORTER
15/05/2009
Vendeur : SARL HONG KONG
M COG NAR D DAMIE N - 95
AV GAMBETTA - CAFE PETITE
BRASSERIE - 04/06/2009
Vendeur : HOLINGUE OLIVIER
S ARL ANN ET TE - 101 QU HENRI
IV - RESTAURANT SALON DE
THE - 16/06/2009
Vendeur : ROMAIN
S ARL L E BÔ BA R - 16 RUE DE LA
BOUCHERIE - CAFE BAR 04/07/2009
Vendeur : DIAM’S
S N C ES TM - 2 QU DUQUESNE
CAFÉ BAR TABAC PETITE BRASSERIE PRESSE - 01/08/2009
Vendeur : SNC BARY-VINCENT
M L UCAS P ATRICK - 34 QU
DUQUESNE - CAFE PETITE
BRASSERIE - 04/08/2009
Vendeur : VARIN NADINE
S ARL L A REG ATE - 20 CRS DE
DAKAR - CAFE BAR RESTAURANT 15/08/2009
Vendeur : SARL BLASSIEAUX
M ME L EFE BV RE JE SS ICA - 31
GRANDE RUE - VENTE D’ARTICLES DE CUIR MAROQUINERIE - 21/08/2009
Vendeur : SARL C-ONE
L ONG U EIL
S ARL COUL ON - 71 RUE DE LA
MER - CAFE ALIMENTATION
RESTAURANT - 11/06/2009
Vendeur : SARL MAURY
M ARTIN E GL IS E
M ME FRIB OU L ET S YL V IE - 7
RUE HENRI IV - CAFE EPICERIE
RESTAURANT - 01/07/2009
Vendeur : LAIR BRUNO
OFFRAN V ILL E
S AR L M ARIN E IMM OBIL IE R GRAND PLACE - AGENCE
IMMOBILIERE - 31/07/2009
Vendeur : SARL
AGENCE
IMMOBILIERE DE L’IF
ROU XME SN IL B OU TE ILL ES
M ME G U IL L E ME TT E M ARIE CH RIS TINE - 41/43 RUE DU
CHAMP DE COURSES - BAR
JOURNAUX PLAT DU JOUR 09/07/2009
Vendeur : BEN SALAH SOUMAYA
S AIN T MARTIN EN CAM PAG NE
S ARL LE COU R DE S H AL LE S RUE DES LIGUEURS - COMMERCE DE FRUITS ET LEGUMES
CREMERIE POISSONNERIE VINS
FINS - 14/07/2009
Vendeur : VINCENT SYLVIE
S AIN T NICOL AS D’AL IER MONT
M PL E UV RY D AVID - 500 RUE
EDOUARD CANNEVEL - CAFE
RESTAURANT
JEUX
09/07/2009
Vendeur : FEUILLOLEY
ANNICK
CRÉATION S
AU QUE ME SN IL
S ARL AL U TEAM - 7 RUE DU
BOIS RICARD - NEGOCE FABRICATION DE FONDERIE D’ALLIAGES NON FERREUX
01/07/2009
23
B OS C LE H ARD
M D EN EU VE J OSE - 879 RUE
DE LA VOLIERE - COMMERCE
AUTO ET MOTO DE COLLECTION - 01/07/2009
M ME B LON DE L- REV ET DOMIN IQUE - 24 PL DU MARCHE
CHAUSSURES MAROQUINERIE
PRET A PORTER - 17/07/2009
B RACQUE MONT
E UR L FRAN COIS DU JAR DIN 26 RUE DE LIMES - TERRASSEMENT AMENAGEMENT DE
VOIERIE ET RESEAUX
01/05/2009
COTTE VR ARD
E UR L LE FEB VRE M - 318 RTE DE
LA DREULE - RENOVATION
CONSTRUCTION D’IMMEUBLES
MACONNERIE
PEINTURE
PAPIER
REVETEMENT
02/05/2009
S N C M OM ACERE S - 662 RTE
DE DREULE - TOUS TRAVAUX
AGRICOLES - 01/06/2009
D EN ES TAN VIL LE
S ARL AR B’ AV EN TU RE - RUE DE
LA MER - PARCS DE LOISIRS
RESTAURATION LOISIRS DE
PLEIN AIR - 01/07/2009
D IEPPE
M ME VAS SE L IN N ATH AL IE - 4
RUE DUQUESNE - CADEAUX
SOUVENIRS - 01/04/2009
M LIE NAR D PIE RRE - 121 RUE DE
LA BARRE - PIZZZERIA 06/04/2009
M SE FIN M AG DY - 26 GRANDE
RUE DU POLLET - PIZZERIA
RESTAURATION TRADITIONNELLE - 07/04/2009
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
>
M O UV E M E NTS DE S E N TR E P R I SE S
M ROG ER J OH AN - 13 RUE DES
FONTAINES - COMMERCE
AMBULANT DE BROCANTES
ANTIQUITES - 08/04/2009
M G ROG N ET J UL IE N - 176
GRANDE RUE - PRET A PORTER
CHAUSSURES - 10/04/2009
S ARL VIL L ADE COR BOIS - VDB 31 RUE DES FONTAINES - COMMERCE DE MAISONS ET TOUS
PRODUITS
EN
BOIS
15/04/2009
M E RDOGA N TUR KE R - 83 RUE
DE LA BARRE - SNACK RESTAURATION RAPIDE - 01/05/2009
M CLA PISS ON REN E - 10 RUE
PIERRE FRANCOIS FRISSARD PECHE EN MER - 07/05/2009
M LE B UL TYN CK KA RINE - 22
RUE DE CLIEU - COMMERCE DE
PRODUITS DE DECORATION 15/05/2009
E UR L L A B EL LE E POQUE - 9/11
RUE LEMOYNE - COMMERCE
PETITS MEUBLES ET OBJETS DE
DECORATION - 22/05/2009
E UR L J.B .N . RES TAU RATION 8/12 QU DUQUESNE - RESTAURATION
RAPIDE
01/06/2009
M SAK AL AD EL - 21 RUE DE LA
MORINIERE - RESTAURATION
RAPIDE - 02/06/2009
S ARL L’IL OT P IRATE - LE VAL
DRUEL - RESTAURATION PLAINE DE JEUX ET PIZZERIA 19/08/2009
S ARL D IEPP E RAVAL E MEN T - 15
RUE JEAN DOUBLET - RAVALEMENT
DE
FACADES
07/07/2009
E UR L L E COCO DE M ER - PROMENADE DE LA PLAGE - DEBIT
DE BOISSONS RESTAURANT 08/07/2009
S ARL PHOE BU S IN GE NIE RIE IMP DU COMMANDANT EMILE
DUBOC - BUREAU D’ETUDES
TECHNIQUES - 30/07/2009
E UR L CA RBON ME TA - 18 RUE
MARCEL GAMOT - LAQUAGE
METALLISATION - 01/08/2009
D OU V REN D
M L ECOEU R RE G IS - 1 RUE DU
MOULIN - EXPLOITANT FORESTIER - 07/07/2009
G RU CHE T SAIN T S IMEON
S ARL MB CAU X - 1304 RUE DE
L’EGLISE - FABRICATION D’OSSATURES EN BOIS - 01/07/2009
S ARL V. F.I - 582 CHE DU CORBILLON
HOLDING
21/07/2009
L A CRIQUE
E UR L E LAG PL U S S OINS - 4
VOIE COMMUNALE - ENTRETIEN ESPACE VERTS VENTE DE
BOIS - 25/05/2009
L ES GRA ND ES V EN TES
S ARL POL I CARR EL AG E - 68
RES HENRI BRUNEL - POSE DE
REVETEMENTS DE SOLS 01/07/2009
L U NE RAY
M L E PAD E J U LI E - 6 RUE
GUTENBERG - COMMERCE
D’ARTICLES BEBE PRET A PORTER - 13/06/2009
M ANE HOU VIL L E
S ARL RTI FORAG E - FORAGE
GEOTHERMIE FABRICATION ET
VENTE DE TUYAUTERIE 01/06/2009
N EU V ILL E L ES D IEPPE
E UR L R .V. D. PROCONS EIL - 11
RUE ALBERT REVILLE - PREVENTIONDES RISQUES PSYCHOSOCIAUX - 01/05/2009
QU IBE RVIL L E
S ARL LE QU IBE R - 6 RUE DU
FRONT DE MER - RESTAURATION RAPIDE - 24/04/2009
R OU XME SN IL B OU TE ILL E S
S ARL AL L O JB PL OMBE RIE - 3
SEN DES AJONCS - INSTALLATION D’EQUIPEMENTS SANITAIRES - 01/07/2009
S AAN E SA INT J US T
S ARL E N V ERT L A TE RRE - 191
RUE DE L’ANCIENNE FORGE COMMERCE INSTALLATION DE
MATERIEL DE CHAUFFAGE 01/06/2009
S AIN T HON OR E
S ARL B FS CONCE PTION - 149
RUE DE LA BROCANTE - VENTE
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
REPARATION DE TOUS VEHICULES - 26/05/2009
S AIN T MARTIN EN CAM PAG NE
S ARL LA T OU R DE PIZZ - RUE
DES LIGUEURS - RESTAURATION RAPIDE - 15/04/2009
E UR L ABC CON ST RUCT ION S 41 RUE DE LA MER - MACONNERIE - 18/05/2009
S AIN T NICOL AS D’AL IER MONT
S ARL LOS ANG E IMM O - 310
RUE EDOUARD CANNEVEL AGENCE IMMOBILIERE
02/04/2009
S ARL S OCIET E COM MERCIA LE
M ETH ODE S IND US TRIE L LE S
S CM I - 102 RUE ROBERT
DUVERDREY - ETUDES DE FAISABILITE EN VUE DE LA CREATION DE PRODUITS INDUSTRIELS - 01/06/2009
S AS H AL BERG - EMBOUTISSAGE ET MECANISMES SAINT
NICOLAS - 488 RUE D’ARQUES
REALISATION ET RECHANGE DE
PIECES METALLIQUES EMBOUTIES - 08/07/2009
S AIN T OU EN LE M AUG E R
E UR L T RAN SL ITTORAL - 112 CHE
DES CRIQUETS - TRANSPORT
MARCHANDISES - 20/07/2009
S AIN T VAAS T DU V AL
E UR L T IKAYS - 8 RUE DU MOULIN A VENT - EDITION DE SITES
E-COMMERCE : ACHATS ET
VENTES DE TOUS PRODUITS
SUR INTERNET - 22/06/2009
S AIN T VICTOR L ’A BBAYE
S AS HOU LE RES TAU RAT ION PRESTATIONS DE SERVICES DE
RESTAURATION - 01/04/2009
S AIN TE MAR GU ERIT E
M PA UMI ER ANT HON Y - 85
ALL SAINT PIERRE - PECHE EN
MER - 24/07/2009
S EV IS
M CH OUL AN T CHRIS TOPH E 370 RUE SADI CARNOT - COMMERCE DE TOITURES DE
VERANDA - 21/04/2009
T OR CY L E PETIT
M LE DAN Y S AND RIN E - 32 RTE
DE DIEPPE - RESTAURATION
RAPIDE - 04/05/2009
24
TOTE S
S ARL V .D .B. - 14 LE BOSC AUX
LIEVRES - TRAVAUX AGRICOLES - 01/05/2009
M LE CAIL LAT KAR INE - RTE DE
DIEPPE - COMMERCE DE
DECORATION ET ACCESSOIRES
15/05/2009
T OU RV ILL E S UR AR QU ES
M BE AUFIL S PH ILIP PE - 16 RUE
DE L’EGLISE - BROCANTE 04/05/2009
V AL DE SAAN E
S ARL AL IX CON ST RU CT ION RUE DU MONT VARIN MACONNERIE BETON ARME
GENIE CIVIL - 06/05/2009
E U RL AN T H ON Y MON T EIR O
D ECORATION - RTE DE LA VALLEE - PEINTURE EN BATIMENT
POSE DE REVETEMENTS 03/06/2009
V ARE NG EV IL LE S UR M ER
M ME BE RTIN -M UR AT BEAT RCE
PL DES CANADIENS - SALON
DE THE BAR A VIN GALERIE
D’ART - 12/04/2009
S AS INN OFL AX - PL DES CANADIENS - VENTE VALORISATION
DE LIN - 30/06/2009
V AS SON VIL LE
M ME LE ROND CH ANT AL - 180
RTE DE LA SCIE - CHAMBRE
D’HOTES - 01/04/2009
CES S ATIONS D’ACTIV ITÉS
AM BRU ME SN IL
E URL COT EC - R DE L EGLISE CONSEILS ASSISTANCE ETUDES
EN MATIERE DE GESTION D’ENTREPRISES - 31/07/2009
AV REM ES NIL
M N E YER J ACQU E S - 425
GRANDE RUE - ACHAT VENTE
ENTRETIEN REPARATION DE
VEHICULES - 30/04/2009
B RACQUE MONT
S ARL L OCATION SE RVICE - RTE
DE BELLEVILLE - LOCATION DE
VEHICULES POIDS LOURDS 28/08/2009
>
M O UV E M E NTS DE S E N TR E P R I SE S
CAL L EV ILL E L ES D EU X E G LIS E
S ARL L ’ATE LIE R CALL EV IL LAIS 26 BIS RTE DE ST PIERRE MECANIQUE GENERALE 30/06/2009
CRE SS Y
M LOIS EL JE AN M ICHE L - 113 R
DE BAZOMESNIL - DEMONSTRATEUR
ANIMATEUR 31/05/2009
D IEPPE
S AS S AV EL YS - 66 AV DE LA
REPUBLIQUE - REPARATION DE
MATERIELS DE CHAUFFAGE ET
DE PRODUCTION D’EAU
28/04/2009
M ME PAQUIE N VE RONIQU E E L L E B EA U TE - 16 R JEAN
RIBAULT - SOINS ESTHETIQUES
EN SALON - 30/04/2009
S A S PIR COMMU N ICA TION T OP AN N ON CES
12 BD DU GENERAL DE GAULLE
- EDITEUR DE PUBLICITE 19/05/2009
M BARON H E NRI - HANGAR
D’AFRIQUE N 15 - QU DU
MAROC - COMMERCE DE
GROS DE LEGUMES COURTIER
30/06/2009
M AMARA AB DEL MAJ ID - 1 R
DU COMMANDANT DENIEPORT
COMMERCE
AMBULANT PRET A PORTER 31/07/2009
S ARL L ES TRE SORS DE G ALIN ET TE - 20 R DE LA BARRE - VENTE
DE PRODUITS DU TERROIR 31/07/2009
M ME L ART IS IEN CH AN T AL CH AU SS U RES DU POL L ET - 29
GRANDE RUE DU POLLET VENTE DE CHAUSSURES 17/08/2009
S ARL PIZ ZA BU LL E - CH EZ S AM
- 113 QU HENRI IV - RESTAURATION RAPIDE - 23/08/2009
H AU TOT SU R MER
S ARL COFRA CT EC - 354 CHE
DU CORPS DE GARDE - COFFRAGE BOIS FABRICATION
NEGOCE - 15/06/2009
H E UG L EV ILL E S UR S CIE
S ARL DOMAIN E DE L A CORBIE RE - LA CORBIERE - LOCATION
DE GITES 30/06/2009
L U NE RAY
S A RL ST E D E DI ST RI BU TI ON
A UTOM OB IL ES CARAV ANE S PLAINE DE LA GARE - NEGOCE
DE PIECES DETACHEES POUR
VEHICULES - 10/05/2009
S ARL A L A CROISE E DES FILS - 1
PL RENE COTY - VENTE DE
MATERIELS ET OBJETS POUR LA
BRODERIE - 31/07/2009
N E UV ILL E L ES D IEPP E
M PARFA IT JA CQU ES - CAFE
D E L A PL AC E - 21 R JEAN
PUECH - CAFE BAR JEUX 31/05/2009
S AIN T NICOL AS D ’AL IE RMON T
M ME REIM BE AU HU G UE TTE 716 R EDOUARD CANNEVEL ALIMENTATION GENERALE 30/04/2009
S AIN T VAA ST D’E QU IQU EV ILL E
M CH AU VE T S AN DRO - VE RD UR E NORM AND E - 419 RTE
DE DIEPPE - CREATION ET
ENTRETIEN D’ESPACES VERTS 30/06/2009
ON T QU ITTÉ
LA CIRCON SCRIPT ION
M ARTIN EG LIS E
S A S CR US T AFR AIS - EUROCHANNEL - 55 R LOUIS BLERIOT - NEGOCE DE TOUS PRODUITS A USAGE HUMAIN OU
ANIMAL PRODUITS DE LA MER
27/04/2009
S AIN T HE LL IER
M L ECU YER V IN CEN T - VR OU M
V ROU M PIZ ZA - CHE DE LA
VARENNE - RESTAURATION
RAPIDE - 02/05/2009
S AU QUE VIL L E
S ARL PL OMB ERIE CHAU FFAG E
E N ERG IE RE NOU VE LAB LE - 794
RTE DE LA POMME - PLOMBERIE CHAUFFAGE SANITAIRE
ELECTRICITE - 07/08/2009
RE DRE SS EM EN TS J UD ICIAIRES
A. B. S .F. - R DUQUESNE 28/05/2009
BER NE VAL LE G RAN D
PRO BAT 76 - 44 R ALEXANDRE
DUMAS - 20/08/2009
ET IE NN E S POR T TE CH N ICIE N
DU S PORT - 9 R DUQUESNE 28/05/2009
BR IS E M AR IN E - 117 QUAI
HENRI IV - 07/05/2009
HE U GL EV IL LE S UR S CIE
MODE RN’H OME - 1807 RTE DE
LA CORBIERE - 28/05/2009
DIEPP E
PRES T’ARCH IVE S - ZAC DU VAL
DRUEL - 4 R DE L’ESCARPE
23/04/2009
SAIN T HE L LIE R
SE V ES T RE
AN T OIN E
28/05/2009
-
SAIN T MACL OU DE FOL L EV ILL E
TABU PATRICK - 422 R D U
FOUR A CHAUX - 16/07/2009
TOTES
LE FORES TIER N ICOL AS - 14 R
GUY DE MAUPASSANT
02/04/2009
L IQU IDAT IONS J U DICIAIRE S
AUFFAY
MONN IER CE CILE - 3 R VICTOR
HUGO - 11/06/2009
AUZ OUV IL LE S U R S AAN E
SARL EL ODIE - 11 R DU MOULIN - 24/09/2009
FRAMO - ZI EUROCHANNEL 17 R JACQUES MONOD 11/06/2009
POMME REV AL
PAS TOL DOMIN IQU E - 251 RTE
DE LA HEUZE - 28/05/2009
ROUXM ES NIL BOU TEIL L ES
BARN ES SW - 20 R DE LA
CROIX DE PIERRE - 16/07/2009
TOTES
GOU GE ON
EMIL IE - 2 R
JEAN PIERRE CARON 07/05/2009
CAUCH OIS SYL VAIN - 2 R JEAN
CARON - 28/05/2009
VAL DE S AANE
SA RL BOU CHE RIE V AL DE S AAN AIS E - PL DE L’EGLISE 16/07/2009
BACQUE VIL L E EN CA UX
LE RE LAIS DE BA CQU EV IL LE 64 PL DU GENERAL DE GAULLE
23/04/2009
DIA G NOS T ICS
I MM OBI LI ER
EU ROPEE N - 19 R DES MARTEL
11/06/2009
BIV ILL E S UR ME R
TRAN SP OR TS CH ASS IN - AV
DE L’EUROPE - 25/06/2009
DIEPP E
VA U CL IN
SE B AS TIE N
4 IMMEUBLE NORMANDIE - R
JOSEPH VERNET - 02/04/2009
MORIN DAN IEL - 4 R VAUQUELIN - 23/04/2009
AKCABA T - 9 R ALBERT LEBEL 07/05/2009
KE SK IN IM AM - 31 R DES BAINS
28/05/2009
25
PARTENAIRE Economique4n°1964Octobre 2009
En octobre 1985, Coluche eut l’idée de lancer un appel à toutes
les bonnes volontés pour distribuer des repas aux plus démunis.
Les Restos du Cœur étaient nés. Sans cet artiste, et sa persévérance
qui l’a amené à plaider cette cause devant le Parlement Européen,
les Restos n’existeraient pas. Depuis, des dizaines de milliers de
bénévoles participent chaque année à ce grand élan de générosité
qui a permis en 2008/2009 de servir près de 100 millions de repas
et de faire face à une hausse sans précédent du nombre d’inscrits,
WRXW HQ DPSOLÀDQW OHV DFWLRQV G·LQVHUWLRQ $XMRXUG·KXL &ROXFKH
n’est plus là mais l’idée de lutter contre l’exclusion en donnant
QRXUULWXUH FKDOHXUHWUpFRQIRUWHVWSOXVTXHMDPDLVG·DFWXDOLWp
Il est de notre responsabilité de la faire vivre.
Les Restos du Cœur remercient vivement ce titre de presse de
s’associer à leur action en leur offrant cet espace.
© b[3]d Boulogne
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