taxe d`apprentissage ayez le réflexe cci - CCI Amiens
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Café création Accessibilité PME-PMI Comment faire son étude de marché Page 15 ›› Réunions d'informations pour les commerçants Page 15 ›› Optez pour Dinamic Page 14 ›› Numéro 161 - Janvier 2013 Numéro 226 janvier 2010 www.amiens-picardie.cci.fr actu Dossier Taxe d'apprentissage ayez le réflexe CCI © : CHU Amiens-Picardie dossier Apprentissage SimUSanté, l'innovation dans la formation médicale P.8 et 9 ›› ENTREPRISES Amiens Injection signe avec Toyota P.2 ›› Actualités économiques Le ferroviaire, secteur porteur pour la Picardie Entreprises CONDITIONNEMENT © : Caroline Sueur Trocmé-Vallart veut innover dans les sacs bio Ailleurs : Le design, une arme de compétitivité Tendances : Le naming, un avenir pour les équipements sportifs E-cci : www.kangouroule.fr CCI PRATIQUE : Propriété industrielle, comment se protéger ? Trocmé-Vallart Emballage est la seule entreprise française à fabriquer des sacs à pommes de terre et légumes en tout genre. L’entreprise veut innover et proposer un sac plus propre, plus naturel. P.3 ›› P.7 P.11 P.13 P.14 Rédaction : CCI Amiens-Picardie - Service communication - 6, boulevard de Belfort - 80000 Amiens - Tél. 03 22 82 22 69 - anne.feger@amiens-picardie.cci.fr Publicité : PMP, 29, rue de la République - 80000 Amiens - Tél. 03 22 82 84 00 - Fax : 03 22 82 84 19 Directeur de la publication : André Alexandre • Rédactrice en chef : Anne Féger • Comité éditorial : André Alexandre, Daniel Chenal, Daniel Gay, Jean-Jacques Laurent, Sylvie Pruvost, Béatrice de Villeneuve • Rédaction : Graziella Basile, Stéphanie Bescond, Isabelle Boidanghein, Anne Canonne, Sophie Desmaret, Kaltoume Dourouri, Carole Gervais, Matthieu Hérault, Guillaume Lamory, Carole Legris, Eléonore Lelong, Béatrice Pujebet, Nathalie Saillard, Caroline Sueur • Secrétariat de rédaction et coordination : Ombeline Chivé • Iconographie : Yveline Quillien • Conception : Miz’enpage - www.mizenpage.com • Maquette : La Voix du Nord • Impression : IPS • ISSN : 1269-326x • Dépôt légal à parution. entreprises FanyStyle, le prestige du textile P.3 ›› entreprises GSM mise sur le fluvial P.3 ›› entreprises Easy Logistique confirme sa réussite P.5 ›› La vitrine du mois L'épicerie fine Délices Fermiers Delphine Hanquez, responsable de la boutique © : Com des images Page 15 ›› P.2 ›› actualités économiques AUTOMOBILE L'équipementier Amiens Injection signe un contrat avec Toyota >>L'équipementier automobile Amiens Injection produit depuis peu des pièces pour les Toyota Auris et Avensis. Un nouveau client qui vaut de l'or. Il permet au site de maintenir son activité sur un marché en crise. Environ 75 % de la production d'Amiens Injection concerne l'automobile, deux tiers de ses clients sont des constructeurs français. Cette collaboration avec le géant nippon représente un surcroît d'activité d'environ « 25 %. » Elle « compense » les pertes enregistrées par ailleurs sur un marché à la peine. Mais elle ne permet pas encore d'envisager l'avenir avec sérénité : « Le maintien de l'activité reste précaire », note le directeur. En effet, si trois à cinq camions livrent chaque semaine la société sœur de Northampton (RoyaumeUni) – laquelle a choisi de soustraiter faute de pouvoir assumer le surcroît d'activité – le géant nippon travaille traditionnellement avec des équipementiers situés plus près de son site d'assemblage. L'autre élément est « conjoncturel. On ne sait toujours pas si l'année 2013 sera faste s'agissant des ventes de voitures neuves », détaille Yves Bodenez. En parallèle, l'entreprise mise aussi sur le développement de véhicules électriques et fournit « quelques pièces de la Toyota version hybride. » Critères de qualité rigoureux Reste que ce contrat permet à Amiens Injection de se faire connaître auprès du géant nippon, dont les véhicules sont distribués © : Cyrille Struy À l'heure où les équipementiers souffrent du « contexte automobile français peu favorable », une petite poignée parvient à se maintenir : c'est le cas d'Amiens Injection. L'usine s'est vu confier il y a six mois, par une société sœur basée à Northampton, la production en sous-traitance de pièces plastiques de structure et de tableau de bord pour les modèles Auris et Avensis assemblés au Royaume-Uni : 13 moules pour la Toyota Auris, 8 pour l'Avensis, soit « une quarantaine de références au total », explique Yves Bodenez, directeur du site. L'équipementier automobile emploie 65 personnes sur le site d'Amiens. « à une échelle européenne plus large que d'autres constructeurs. » Et de montrer qu'elle peut tenir les critères qualité très stricts imposés par la marque. Seules 15 pièces défectueuses sont tolérées pour un million de pièces produites. « Toyota a fait du zéro défaut une philosophie. Ces pièces plastiques n'ont l'air de rien, mais la qualité est importante. Et nos opérateurs sont très consciencieux et bien formés pour répondre à cela. Ce sont eux qui inspectent chaque pièce en sortie d'usine, poursuit le directeur. Aucune machine ne peut le faire à leur place. » Amiens Injection compte 65 salariés. L'usine est la propriété de Plastivaloire, qui totalise 25 sites de production en France et en Europe, du Portugal à la Roumanie en passant par la Pologne. Créé dans les années 50 par Charles Findeling, basé à Langeais, près de Tours, Plastivaloire emploie aujourd'hui près de 5 000 personnes. Le groupe a racheté il y a deux ans le groupe Bourbon, dont le site de Northampton. Il a ainsi doublé sa taille et mis la main sur des équipementiers de rang 1. Toyota a fait du zéro défaut une philosophie. Ces pièces plastiques n'ont l'air de rien, mais la qualité est importante Yves Bodenez, directeur du site ■ Amiens Injection Rue de la Croix de Pierre à Amiens Tél. 03 22 67 52 00 PERSPECTIVES © : Com des Images « 2013, c’est quatre grands défis économiques à relever. » ■ a ndrÉ alexandre Directeur général de la CCI Amiens-Picardie Le premier est d’aider nos entreprises à s’adapter à la globalisation qui s’accélère : transactions internationales multiples, intégration et interdépendance économiques renforcées. critique et réaliste, et avant tout, une forte envie d’agir et d’avancer. Ni optimistes ni pessimistes, soyons volontaires et combattants ! Le deuxième consiste à améliorer l’attractivité de la capitale régionale aussi bien pour les personnes que pour les entreprises. La CCI Amiens-Picardie maintient ce cap pour 2013. Elle conforte encore et toujours son engagement pour former les professionnels de demain dans ses trois écoles consulaires : l’ESIEE, Interfor et France Business School. Troisième défi : accélérer l’intégration du numérique. Internet n’est pas seulement un outil, il nous impose une nouvelle façon de créer notre relation aux autres. Son impact sur l’évolution du monde, sur le développement des échanges et de la connaissance sera au moins aussi fort que l’invention de l’imprimerie. De manière toujours très volontariste, elle poursuit sa politique d’aide à l’installation des entreprises sur notre territoire (extension de parcs d’activité, construction d’immobilier pour les entreprises), à l’accompagnement des créateurs d’entreprise, ainsi qu’au développement de l’innovation et de l’international. Enfin, nous devons soutenir nos entreprises dans le challenge de la compétitivité et de l’innovation. Ces quatre grands défis nous imposent d’être ambitieux, d’envisager l’avenir de façon constructive, avec une approche Formulons nos souhaits de réussite aux chefs d’entreprise et surtout saluons avec respect leur travail et leur engagement. Reconnaissons avec gratitude la valeur ajoutée et la vitalité que leurs entreprises apportent au territoire ! page 2 - Entreprises 80 - Janvier 2013 Les entreprises ferroviaires picardes se raillent de la crise >>Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, les entreprises ferroviaires picardes tirent leur épingle du jeu : soutenues par le pôle de compétitivité i-Trans. « Au deuxième rang derrière le NordPas-de-Calais, la Picardie compte 130 entreprises dont l’activité est liée au ferroviaire. Toutes vivent actuellement une mutation profonde : Alstom et Bombardier, les opérateurs majeurs, se positionnent désormais comme des concepteurs et des intégrateurs et achètent des systèmes complets. Ce nouveau modèle économique impose aux entreprises un changement culturel ; elles ne peuvent plus se contenter d’un savoir-faire reconnu, elles doivent multiplier les partenariats, se fédérer, anticiper les besoins en termes de compétences et dégager des marges fortes pour innover et rester leaders », explique Héric Manusset, directeur général de l’Association des industries ferroviaires (AIF) du Nord-Pas-deCalais-Picardie. Cette dernière met donc son expertise au service des PME et PMI de la région, pour lesquelles les enjeux sont évidemment de taille. Innover et gagner Et les réussites sont d’ores et déjà au rendez-vous : l'entreprise Faiveley, basée à Amiens, vient de signer un contrat de 200 millions d’euros avec Siemens pour le train à grande © : SNCF POINT DE VUE Le pôle de compétitivité I-Trans favorise l’émergence d’une filière d'excellence ferroviaire en Picardie. vitesse allemand. Vossloh Cogifer, dans l’Aisne, fournira des éléments d’aiguillage pour la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. La société SIF, à Saint-Quentin, fabricant de pièces moulées en fonte brutes ou usinées, mise sur l’innovation. « Nous avons initié des recherches fin 2010, labellisées par i-Trans, pour mettre au point des nuances de fonte innovantes et concurrencer d’autres matériaux plus coûteux. Ce projet, qui arrive à son terme, est une réussite technique ; nous sommes très optimistes quant aux débouchés, particulièrement pour les nuances qui offrent une bonne résistance à des températures très basses », témoigne Catherine Zeimett, PDG de SIF. Des exemples – parmi d’autres - qui valent à la Picardie de rester une région à la pointe sur les marchés internationaux. i-Trans : synergie et compétitivité Le pôle de compétitivité i-Trans fédère depuis 2005 les principaux acteurs de l’industrie, de la recherche et de la formation dans les domaines des transports terrestres durables et de la logistique, en Nord-Pas-de-Calais et Picardie. À ce jour, i-Trans a labellisé 165 projets, 94 projets d’innovation et 57 projets de recherche pour un montant d'environ 367,1 Me, 13 projets structurants pour un budget global de plus de 630 Me et un projet global de formations. www.i-trans.org entreprises Source : ?????????????????? La CCI Amiens-Picardie vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2013. CONDITIONNEMENT Des filets biologiques chez Trocmé-Vallart >>Trocmé-Vallart Emballage est la seule entreprise française à fabriquer des sacs à pommes de terre et légumes en tout genre. L’entreprise veut innover et proposer un sac plus propre, plus naturel. © : Caroline Sueur Un filet de pommes de terre bio Richard Menil, président de la SAS Trocmé-Vallart Emballage, dirige une quarantaine de salariés. Il est également le fabricant numéro 2 européen après la Grèce. 200 tonnes de filets par an sont produites dans l'usine, soit l’équivalent de 50 millions de sacs. « Les sacs sont faits de feuilles plastiques épaisses de 22 microns avant d’être acheminés sur des métiers à tricoter », explique Richard Menil, président de la SAS Trocmé-Vallart Emballage. PORTUAIRE Le site produit 1 200 tonnes de filets par an, soit environ 50 millions de sacs. l’amidon de maïs sur nos process. C’est techniquement exploitable mais trop coûteux à la réalisation. Nous sommes à la recherche de déchets végétaux qui pourraient servir à la réalisation des sacs tout en utilisant les mêmes locaux, On imagine les produits de demain pour avoir un temps d’avance sur la concurrence >>La plateforme de l'entreprise GSM à Péronne lui permet d'alimenter ses clients en granulats. L'entreprise compte bien développer les approvisionnements grâce au transport fluvial. >>Fany Ruin travaille depuis 14 ans dans la À partir de cette plate-forme, GSM peut vendre des sables et des graviers en provenance de ses sites implantés dans les départements de l’Aisne, la Somme et du Nord-Pasde-Calais mais aussi en Belgique. « Après une année d'existence, plus de 50 % des approvisionnements se font par bateau à partir des sites axonais et belges, notamment celui Rue Louis-Lobry à Le Ronssoy Tél. 03 22 86 63 04 www.trocme-vallart.com TEXTILE FanyStyle, la publicité des plus grandes marques Rester compétitif ■ Trocmé-Vallart Emballage SAS Jean-Pierre Duquesne, directeur de production GSM, une plateforme en plein essor « Nous nous sommes positionnés sur Péronne parce que nous souhaitions apporter une offre dans un secteur dépourvu de carrières », entame Dominique Guillot, directeur du secteur GSM Aisne-Marne. La proximité de la voie d'eau, la présence d'un client important à proximité de notre dépôt et le projet du canal à grand gabarit ont favorisé cette implantation pour laquelle la société a investi 300 000 euros, principalement pour sécuriser les accès. » les mêmes machines et le même personnel. Le sac à pommes de terre en plastique date de 40 ans, c’est un vieux produit. On imagine les produits de demain pour avoir un temps d’avance sur la concurrence européenne et sur la Chine ». De la cellulose de bois pourrait peut-être détrôner les billes de polyéthylène d’ici quelques années. Il ne reste plus qu’à tenter. de Tergnier », détaille le responsable. La société espère atteindre 90 % du transport par voie d'eau, plus efficace, plus flexible, certes plus long, mais plus propre et surtout mois cher. « Nous souhaitons développer le dépôt de Péronne en offrant la gamme complète des produits locaux de GSM : les sables et graviers alluvionnaires de l’Aisne et de l’Oise, les graves calcaires et aussi les sables de filtration et les galets de la baie de Somme. Nous pourrons ainsi répondre à l'ensemble des besoins du client, tant sur le plan esthétique que technique. » Un partenariat est engagé avec VNF pour réhabiliter la voie d'eau d'ici 3 ans, et ainsi créer une liaison directe Tergnier-Péronne. ■ GSM Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 3 Port de Commerce 94, faubourg de Paris à Péronne Tél. 03 22 84 43 62 communication publicitaire par le textile et l’objet pour les marques françaises les plus prestigieuses. Dior, Sergent Major, Yves-SaintLaurent… Les plus grandes marques françaises font partie de la clientèle de Fany Ruin. Cette créatrice de 37 ans, originaire d’Amiens, a installé son showroom FanyStyle à Ailly-sur-Noye, à quelques kilomètres de la capitale picarde. D’abord sur le textile, la femme d’affaires se lance en 2002 dans la communication sur des objets en tout genre. Du simple stylo publicitaire, elle customise sac, cahier, porteclés, clés USB, parapluie… Difficile de tout citer puisque Fany Ruin compte 500 000 références en stock. « Nous sommes une petite structure de huit salariés, nous sommes plus souples, moins gourmands et on fait fabriquer un maximum en France ». Le chiffre d’affaires a doublé ces deux dernières années. « L’objectif est d’atteindre le million d’euros de chiffres d’affaires. » Son succès tient sans doute de son débordement de créativité. « Bien souvent, nos clients viennent nous voir avec une idée, rarement bien définie. En fonction de notre client, des destinataires, des objets ou textiles publicitaires, on essaie de proposer quelque chose en adéquation ». Parmi les dernières demandes, Yves-Saint-Laurent a fait réaliser des bandanas parfumés par l’entreprise picarde afin de promouvoir son nouveau parfum. FanyStyle compte également des associations et des entreprises locales dans son carnet de commandes. ■ FanyStyle 39, rue Saint-Martin à Ailly-sur-Noye Tél. 03 22 72 64 42 www.fanystyle.com © : Com des images Le filet orange à pommes de terre, bien connu des consommateurs, naît chaque jour dans une entreprise de 38 salariés implantée à Le Ronssoy, dans la Somme, à la frontière de l’Aisne. Trocmé-Vallart Emballage est la seule en France à fabriquer ces emballages contenant pommes de terre, mais aussi autres légumes tels carottes, navets, choux, poireaux, oignons… Odile Maudens, responsable administrative, commente : « Nous avons reçu une mention spéciale dans la catégorie de productions durables en septembre 2012 lors du PotatoEurope à Villers-SaintChristophe (02). Nous avons mis au point depuis 2008 un sac biodégradable. » En l’espace de deux ans, le filet commence à se décomposer pour disparaître en 6 ans. Après ce premier essai concluant, les recherches se poursuivent. Jean-Pierre Duquesne, directeur de production explique la stratégie : « Notre volonté est d’aller toujours plus loin et trouver des produits bio sources. Nous sommes capables d’extruder de © : Caroline Sueur Pour innover et avancer en termes d’environnement, les dirigeants travaillent sur la mise au point d’un filet plus « propre ». Des essais sont en cours et l'entreprise a d’ores et déjà été récompensée pour ses recherches. À 37 ans, Fany Ruin a su tisser sa toile pour s'imposer dans l'univers du textile. Nous sommes plus souples, moins gourmands et on fait fabriquer un maximum en France Fany Ruin, créatrice de FanyStyle entreprises SUCCESS STORY Brève Easy Logistique ■T PE : enquête téléphonique 2013 La CCI Amiens-Picardie procède chaque année à une enquête auprès de toutes les entreprises de 0 à 250 salariés. Les 6 000 chefs d’entreprise concernés vont être sollicités par téléphone en janvier et début février 2013 pour répondre à ce questionnaire portant sur leurs attentes et leurs besoins ; ceci afin d’affiner les services qui leur sont destinés. Contact : Hélène Devismes - Tél. 03 22 82 22 15 helene.devismes@amiens-picardie.cci.fr confirme sa réussite >>Trois ans après l'implantation d'une plateforme logistique à Argœuves, Édouard Brisset, directeur du site Easy Logistique, est satisfait de l’outil comme de ses salariés et l’illustre par des actions sociales fortes pour l’année. TÉLÉCOMS France CitéVision vise le national >>L'opérateur a entamé une phase de mutation pour © : Cyrille Struy répondre aux opportunités offertes par le programme national très haut débit (THD) et s'étendre à l'échelle nationale. Easy logistique est une filiale du groupe JJA, spécialiste des biens d’équipement de la maison. Le concept est simple : coller au besoin de la distribution avec des produits tendances, des prix très compétitifs et une logistique réglée au millimètre. Le CA du groupe est proche des 200 Me avec un effectif d’environ 300 personnes, dont la moitié dédiée à la logistique, au parc d’activités des Bornes du Temps à Argoeuves. Les marchandises arrivent à 90 % par containers des ports du Havre et d’Anvers, sont acheminées sur la plateforme d’Easy Logistique pour être expédiées sous forme de colis vers plus de 3 500 points de vente en France, mais également à l’international. L’entreprise est forte des Hommes qui la composent Édouard Brisset, directeur du site Easy Logistique Un équipement à la pointe Située en bordure de l’autoroute A16, la plateforme dispose de 35 quais de réception sur sa façade nord ; 42 quais d’expédition côté sud. 210 000 références réparties sur 110 000m², soit l'équivalent de 17 surfaces de vente d’hypermarchés ! Et ses dimensions n’ont d’équivalent que la modernité de ses équipements de haute technologie. « Nous avons ici un outil logistique sur mesure quicorrespond à nos exigences du métier », déclare Édouard Brisset, directeur du site. Les salariés d’Easy Logistique, quant à eux, sont passés d’un effectif de 90 en 2009 à 150 fin 2012. La forte culture logistique locale et son bassin d’emploi ont pesé dans la décision d’implantation. Cette année, encore une quinzaine de manutentionnaires seront recrutés. « Chez Easy Logistique, l’entreprise est forte des Hommes qui la composent », annonce le directeur en arborant le « F d’Or » remis à l’entreprise le 15 novembre dernier (voir encadré). « Nous accompagnons l’ascension sociale de ceux qui veulent s’investir et priorisons les formations qui vont dans le sens de l’entreprise comme de leur employabilité. Nous sommes fiers de nos salariés comme eux de leur entreprise. Si nous continuons notre croissance, c’est aussi grâce à eux. En conséquence, nous augmentons la grille de salaires en ce début d’année ! C’est ça aussi la responsabilité sociétale de l’entreprise. » © : FranceCitéVision La plateforme compte 210 000 références, réparties sur 110 000 m², soit l'équivalent de 17 hypermarchés. Matjas Sawodnik, nouveau directeur général de l'opérateur de télécoms. Le programme national THD prévoit l’installation du réseau de fibre optique sur l’ensemble du territoire national d'ici 2022. Afin de mutualiser les infrastructures, trois types de périmètres ont été créés et autant de modèles d’investissement : les zones très denses ; les zones moins denses comprenant les zones AMII (appel à manifestation d'intention d'investissement) et les zones d'initiatives publiques, associant les pouvoirs publics et les opérateurs. France CitéVision a décidé de saisir les opportunités offertes par ce programme représentant des enjeux majeurs de développement. © : Cyrille Struy ■ Easy Logistique Édouard Brisset, directeur du site d'Easy Logistique à Argoeuves. Allée du Vieux Berger ZAC Les Bornes du Temps à Argoeuves Tél. 03 22 22 74 74 Easy Logistique, lauréat du « F d’Or » 2012 OPCALIA Picardie a remis le trophée F d’Or de la catégorie « J’adapte – je maintiens – je fais évoluer dans l’emploi » à Easy Logistique. Il récompense la mise en œuvre des actions remarquables et innovantes en faveur de la formation et du développement des compétences. Isabelle Debry, RRH d’Easy Logistique, explique la politique menée : « L’entreprise s’est installée sur Amiens fin 2009. En 2010, les effectifs ont doublé. Ces embauches ont eu des répercussions sur notre plan de formation, notamment sur les permis CACES. En parallèle, nous avons mis en place des formations sur la pénibilité au travail que nous poursuivons ces 2 ans à venir sur les gestes et postures. Nous avons aussi créé dix postes de managers de proximité. Tous sont occupés par des salariés formés en interne. Résultat, ces actions ont professionnalisé l’ensemble de nos équipes, réduit le nombre d’accidents du travail, augmenté la qualité de service auprès de nos clients et développé un réel attachement des salariés pour leur entreprise. » Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 4 Nous passons d'opérateur-investisseur à opérateur de services Didier Blondin, directeur marketing Amiens, vitrine de l'opérateur Il est l'un des premiers à proposer une offre quadplay aux Amiénois (Internet, télévision, téléphone fixe et mobile). Cette capacité d’innovation et d’anticipation du marché doit aujourd’hui lui permettre d’étendre son réseau. Avec l'arrivée de Matjas Sawodnik, nouveau directeur général, l'objectif est de se développer sur les réseaux mutualisés (zones AMII et zones d'initiatives publiques) dés le premier trimestre. Avec plus de 10 ans d'expérience et 10 000 abonnés sur Amiens, l'entreprise en a la capacité. « Nous avons les moyens, le savoirfaire, la technologie et l'expertise pour répondre aux demandes, notamment des collectivités locales qui recherchent des opérateurs capables d'exploiter leurs réseaux de fibre optique », confie Didier Blondin, directeur marketing. Dans un premier temps, le développement devrait se faire sur le « triangle » CalaisParis-Valenciennes pour tripler le nombre d'abonnés d'ici 3 ans, tout en gardant un ancrage local et la qualité d'opérateur de proximité. « Nous passons d'opérateur-investisseur à opérateur de services, souligne Didier Blondin. Nous conservons néanmoins notre ancrage amiénois et tenons à appliquer cette proximité avec les autres territoires de développement. » Pour accompagner le développement de l'entreprise, la construction d'une nouvelle identité est en cours. ■ France CitéVision 83, rue Saint-Fuscien à Amiens Tél. 03 60 12 22 00 www.france-citevision.fr Picardie et ailleurs Oise Massey Ferguson >>L’un des leaders mondiaux des tracteurs s’agrandit à Beauvais. En septembre, il inaugurera une unité de fabrication de cabines de 10 000 m². En optimisant le site actuel, une trentaine d’emplois sont envisagés. Le lean manufacturing En 2010, l'entreprise adopte le ''lean manufacturing'' afin de rationaliser au mieux sa ligne de production et d’améliorer sa compétitivité. À l’étroit dans son actuelle usine de 100 000 m², elle vient d’acquérir un site de 5 000 m² bâti sur 4 ha, situé à Allonne. Il sera dédié aux cabines dès septembre. Une fois la superficie doublée, il accueillera 150 salariés. Car, la fabrication des cabines est pour le moment située au centre de l’usine. Son déplacement va libérer de la place. Cela va permettre d’y affecter la préparation de sous-unités et de kits d’assemblage destinés à la chaîne principale comme le réseau hydraulique, les moteurs ou le système de refroidissement. Au fur et à mesure des demandes sur les chaînes d’assemblage, ces sous-ensembles seront envoyés. Les salariés vont voir leurs conditions de travail sécurisées avec moins de passages de camions ou de chariots... Un investissement de 15, 5 millions d’euros pour Massey Ferguson. La nouvelle unité disposera d'un showroom, de bureaux et d'un centre de formation commerciale. 1 000 stagiaires de l'entreprise y sont attendus chaque année. Sous réserve que le marché se maintienne, entre 30 et 40 personnes pourraient être recrutées. « Ce projet d’investissement donnera à Massey Ferguson la place et l’air nécessaires pour réaliser les prochaines étapes de son développement, renforcer sa présence et, avant tout, sa compétitivité sur un marché certes porteur, mais difficile et hautement concurrentiel. Tout proche et tout neuf, ce bâtiment permettra d’apporter des améliorations à bon nombre de difficultés dans notre vie de tous les jours sur le site actuel », indique Richard Markwell, directeur général de Massey Ferguson pour la région Europe, Afrique et Moyen-Orient. La nouvelle unité améliorera les flux logistiques au sein de la ligne de production et du site. Un peu d’histoire... © : Massey Ferguson Sur les routes ou dans les champs, les tracteurs rouges Massey Ferguson se remarquent. C’est à Beauvais qu’ils sont fabriqués. Le site employant 2 500 personnes en produit 18 000 par an. 85 % sont exportés vers 140 pays du monde entier. 350 ingénieurs composent le pôle recherche et développement pour mettre au point les tracteurs de demain. Sa capacité à anticiper les nouveaux besoins font de l'entreprise l'un des leaders mondiaux de la fabrication de tracteurs dans le monde. En proposant un mode de guidage par satellite, l'agriculteur peut désormais diriger son engin de chez lui, à l'aide d'un joystick. © : Massey Ferguson voit plus grand aniel Massey ouvre un atelier pour des machines agricoles 1847 : D dans l’Ontario, au Canada. lanson Harris ouvre une fonderie et se spécialise 1857 : A dans la fabrication et la réparation de matériels agricoles, également dans l’Ontario. 1891 : Fusion de Massey et Harris. rototype du tracteur « Ferguson Black ». Celui-ci était doté 1933 : P du premier relevage 3 points permettant la fixation d’outils tractés. 1938 : I ntroduction de la toute première moissonneuse-batteuse automotrice produite en série. 1953 : Naissance de Massey-Harris-Ferguson. 1960 : I nauguration de l’usine de tracteurs de Beauvais. 19 506 tracteurs produits. 1965 : 100 000 tracteurs produits. onstruction d’un nouveau centre de recherche 1981 : C et développement. 500 000 tracteurs fabriqués. 0e anniversaire de Massey Ferguson. Lancement de la série 2007 : 5 MF 8600. 0e anniversaire de l’usine de Beauvais. 840 000 tracteurs 2010 : 5 produits. Richard Markwell, DG de Massey Ferguson. ■ AGCO SA 41, avenue Blaise-Pascal BP 60307 à Beauvais Tél. 03 44 11 33 33 www.masseyferguson.com Cet investissement renforce le développement et la compétitivité de l'entreprise Richard Markwell, DG de Massey Ferguson pour la région Europe, Afrique et Moyen-Orient COMPÉTITIVITÉ L’Aquitaine aide ses entreprises à se démarquer grâce au design >>Le design, une arme de compétitivité ? La région Aquitaine y croit. Au point qu’elle incite les entreprises locales à avoir recours aux professionnels de la conception. Afin d’aider les entreprises à se démarquer sur des marchés de plus en plus concurrentiels, la région Aquitaine met en œuvre une politique de soutien actif au design industriel. L’agence de développement économique locale, Aquitaine Innovation, dispose même d’un département design, accessible aux PME-PMI, qui peuvent y trouver un appui, en termes de conception, de technologie, de process de fabrication et même de marketing et de distribution. « Les industries régionales ne font pas encore suffisamment appel aux compétences des designers qui sont trop souvent associées à une activité artistique. Pourtant, le design industriel est une méthode globale de conception de produit qui permet de produire plus rapidement et à moindre coût des objets plus fonctionnels et plus attractifs pour l’utilisateur. Il procure aux entreprises un avantage concurrentiel certain en leur permettant de se démarquer de leurs concurrents », explique un porte-parole de la région Aquitaine. Aujourd’hui, la PICARDIE : L'INDUSTRIE sous le signe du design L’édition 2013 du Printemps de l’industrie en Picardie se déroulera du 14 mars au 7 avril. Il s’agira, cette année, de mettre l’accent sur un autre facteur à forte valeur ajoutée après celui de l’innovation technologique : « le design ». De la conception au produit fini : une exposition sera organisée autour du design et plus généralement autour des objets fabriqués en Picardie. Elle a pour ambition de présenter l’ensemble du travail en amont de la chaîne de production (conception, process, design, etc.) pour montrer les problématiques qui interviennent et conditionnent les caractéristiques et la forme de l’objet. En 2012, plus de 21 000 Picards ont participé au Printemps de l’industrie. Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 5 collectivité revendique quelque 200 projets – création de nouveaux produits, renouvellement de gammes – appuyés à hauteur de 2,2 millions d’euros. Le conseil régional propose notamment de subventionner à hauteur de 75 % le recours à un designer. Partenariat industriel / designer À l’image de la Picardie – qui a récemment organisé le concours Adream, en partenariat avec la Thuringe (Allemagne) – , l'Aquitaine tente aussi de promouvoir le design auprès des industriels. Un concours – baptisé « Tadi » pour Trophées aquitains du design industriel – récompense ainsi chaque année les démarches les plus créatives, et les produits innovants issus du partenariat industriel/designer durant l’année. Parmi les lauréats récents : la société Dynamika, spécialisée dans la fabrication d’équipements pour la remise en forme, qui a obtenu 20 000 euros pour son spa Bike Tonic, combinaison entre une Le projet de multiprise intelligente et éco-conçue, baptisé « Éco-plug », porté par deux étudiants picards de l'UTC de Compiègne, a été présenté au concours Adream. baignoire d’hydromassage et un vélo aquatique. « Sans les designers, jamais nous n’aurions pu sortir ce produit », assure Didier Roux, le directeur général de Dynamika. Anti-dérapant en liège, matériel de prélèvement ADN, jeux pour enfants, consoles informatiques, sans oublier les appareils électroniques et les meubles. Le panel des produits récompensés par le concours est à l’image de la créativité des designers : sans limite. Surtout, ils confirment l’intérêt pour les industriels de faire appel à leur savoir-faire, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité. Selon la région, les entreprises aidées ont en effet vu leur chiffre d’affaires augmenter. Un argument de poids en temps de crise. Le design procure aux entreprises un avantage concurrentiel dossier DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE L'innovation partagée SimuSanté, l'innovation dans la formation médicale Degré d’innovation, bénéfices attendus, capacité à créer une dynamique de changement, faisabilité, crédibilité et capacité à s’inscrire dans la durée, autant de critères pensés au lancement du Centre de pédagogie active SimUSanté, qui accueillera en effet un laboratoire de recherche visant à étudier le transfert des acquis du projet à d’autres domaines, à Futur plus grand centre de formation des professionnels de la santé en France, SimUSanté conforte la position d'Amiens sur l'excellence médicale. Le plus grand centre en France L’objectif du projet est de rassembler des techniques pédagogiques innovantes dans un espace partagé par tous les acteurs de santé. Il s’agit d’apprendre ensemble pour soigner mieux, reproduire l’environnement de soins pour apprendre mieux. Plusieurs milliers de personnes venues de Picardie et de tout le pays seront formées chaque année pour des sessions de formation de durée variable. « Pour concevoir le plus grand centre français de pédagogie active et de simulation en santé, nous sommes bien évidemment partis du contexte général amiénois : une expérience pédagogique avérée en santé et un environnement à taille humaine, avec une diversité de composantes. Celle du pôle de santé universitaire : médecine, pharmacie, orthoptie, orthophonie, institut d’ingénierie de la santé. Et celle du pôle hospitalier : onze instituts de formation des professionnels de santé et le Centre d’enseignement des soins d’urgence (CESU). Les équipements sont certes présents mais à l’étroit, multi-sites et non optimisés », souligne Christine Ammirati, pilote du projet, chef du service Urgences-Samu et responsable du département pédagogie à la faculté de médecine. Elle ajoute que le nouveau CHU Amiens-Picardie est aussi l’occasion d’un regroupement géographique clinique et pédagogique. En 2015, les 3 600 m² du centre seront installés à proximité immédiate du pôle santé universitaire et du nouveau CHU Amiens-Picardie, dans les locaux réaménagés de l’ancienne blanchisserie. Il sera le premier centre européen de ce type, le troisième mondial. Pour l’heure, le premier site CPA-SimUSanté sera inauguré début 2013 au CHU nord. 500 m² de locaux dédiés à l’enseignement dont une maison picarde appelée « SimU-Logis », pour simuler soins et interventions et un autre espace où utiliser la technologie vidéo/ débriefing sur fond de jeux de rôles Romain Lelong et Mehdi Sbaouni ont créé Reviatech, de la 3D au service de la formation. Christine Ammirati, pilote du projet SimUSanté et Béatrice Jamault, coordinatrice des instituts de formation CHU. Enfin, des outils de e-learning seront créés pour développer la formation à distance des professionnels de santé. Le centre fédère toutes les professions et disciples de la santé, privés et publics. Il sera ouvert aux professionnels formés au CHU (étudiants des U.F.R. de médecine et de pharmacie, élèves des douze page 6 - Entreprises 80 - Janvier 2013 © : CHU Amiens-Picardie connaissances fondé sur une approche interdisciplinaire, pour faire face à chaque situation. Développement du e-learning Equinoxes tournera des mini formations médicales retransmises sur le web. SIMU-LOGIS >>Pour prendre en compte la diversité des situations de soins, les locaux du Centre de pédagogie active SimUSanté comprendront un domicile de patient de type maison de ville. >>Le caractère innovant de SimUSanté repose sur le transfert des écoles et instituts de formation, centre d’enseignement et soins d’urgence) et à tout professionnel souhaitant bénéficier d’une formation en santé, sur place ou en e-learning. « Cela concerne en effet l’ensemble des professionnels de santé quel que soit leur mode d’exercice, des infirmiers ou kinésithérapeutes libéraux aux salariés en passant par les professionnels de la santé au travail, des PMI ou de l’éducation nationale », insiste Béatrice Jamault. Il s’agit aussi de s’ouvrir aux patients, aux aidants et aux associations de patients. Cela passe par une autonomisation des aidants, qu’il faut former aux gestes sensibles grâce à des jeux de rôle sur mannequins. Cela afin d’expliquer les gestes invasifs, de destresser Equinoxes, agence digitale web et vidéo de Soissons, a été sollicitée pour mettre en place une web TV qui permettra de former les médecins via des mini formations. « À raison de quatre pour la première année, elles seront tournées par nos équipes sur un de nos plateaux avec un spécialiste du sujet traité qui sera interrogé par un journaliste professionnel en présence de médecins. Tout cela sera accessible via un accès sécurisé sur le web, aussi bien pour les médecins que les patients ou tout autre professionnel de la santé », annonce Sébastien Noizet, qui a fondé Equinoxes il y a vingt ans. Les thèmes abordés seront nombreux, tels que la maladie de Parkinson ou la chirurgie de l’obésité, dont le CHU Amiens-Picardie possède une grande expertise. Il forme d’ailleurs des chirurgiens venant des quatre coins de l’Hexagone. Et un appartement... pas virtuel Apprendre autrement Les professionnels s’entraîneront en équipe à la prise en charge de situations médicales complexes et, via l’enregistrement vidéo des séquences d’apprentissage, analyseront en temps réel les processus décisionnels et les comportements en équipe et face au patient simulé. La société Reviatech de Venette dans l’Oise, développe des outils de formation par la réalité virtuelle. De la 3D au service de la formation, de quoi répondre parfaitement aux besoins du CPA SimUSanté. « Nous élaborons des jeux vidéo, serious games et simulateurs 3D dédiés aux formations techniques comme dernièrement pour l’industrie navale. Dans le domaine de la santé, c’est une première pour nous. Pour SimUSanté, il s’agit là aussi de former quelqu’un à un métier, une tâche par le biais de jeux 3D. C’est un très beau projet et en plus en région. Nous sommes contents de voir que le CHU a envie de travailler avec des entreprises locales comme la nôtre », confient Mehdi Sbaouni et Romain Lelong, deux jeunes trentenaires, anciens de l’UTC de Compiègne, qui ont créé Reviatech en 2008. et situations pédagogiques. Un outil innovant qui permet, via une tablette tactile, de revisionner une séquence vidéo précise. Une technique issue du monde sportif. FORMATION Apprendre ensemble pour soigner mieux, tel est le credo du centre au sein duquel la mise en situation est primordiale. Rien de tel que reproduire l’environnement de soins pour apprendre mieux. « Ce pôle de référence de formation initiale et continue des professionnels de santé sera doté d’un plateau de simulation partagé et interdisciplinaire à la pointe du progrès : équipements reproduisant fidèlement différents lieux de soins (domicile, cabinet médical, salle d’urgence, bloc opératoire, salle de naissance, radiothérapie…), de mannequins, notamment haute fidélité et d’équipements d’enregistrement vidéo des séquences de formation », liste Béatrice Jamault, coordinatrice des instituts de formation CHU. Les retombées économiques se mesureront aussi en termes d’emploi dans le secteur de la logistique et de la maintenance © : DR les plus importants attribués aux 37 projets retenus. La Région Picardie et l’Europe font également partie du tour de table financier. active SimUSanté organisera seul ou en partenariat des congrès et colloques, in situ ou virtuels, à destination des professionnels de la santé ou du grand public et comportera un showroom à destination des partenaires industriels, visant à les aider à développer leur offre de formation en accompagnement des équipements qu’ils commercialisent. Les professionnels s’entraîneront en équipe à la prise en charge de situations médicales complexes, comme ici la réanimation cardiaque. et de permettre aux patients de rentrer plus tôt chez eux. « Nous allons recueillir les expériences des patients pour enrichir le jeu d’acteur, d’éléments concernant leurs maladies et handicaps et développer les échanges entre patients et soignants afin que chacun exprime ses attentes. Cela aussi est inédit », poursuit le docteur Christine Ammirati, responsable du projet, pour qui surtout il ne faut « pas de première fois sur une malade. » Ce pôle de référence de formation initiale et continue des professionnels de santé sera doté d’un plateau de simulation partagé et interdisciplinaire à la pointe du progrès Christine Ammirati, pilote du projet SimUSanté Actuellement, il s’agit d’une maison, une vraie amiénoise située à l’entrée de l’hôpital nord. En 2015, place à un appartement appelé « SimU-Logis » conçu au cœur des 3 600 m² d’espace pédagogique. En plus de la cuisine, de la chambre et de la salle de bains, le logement offrira des salles de consultation et de soins, des éléments de plateau technique hospitalier, des chambres d’hôpital. En effet, la spécificité de la plateforme de simulation du Centre de pédagogie active SimUSanté repose sur des apprentissages dans un environnement de soins fidèlement reconstitué. Tout est prévu pour prendre en compte la diversité des situations de soins. Les mannequins et patients virtuels du Centre de pédagogie active SimUSanté permettront les apprentissages, sans risque pour le patient. Mais la réussite thérapeutique, au-delà de la technique, dépend de la communication avec le patient, ses proches et l’équipe soignante. Au sein du Centre de pédagogie active SimUSanté, We have a dream Apprendre autrement au CPA SimUSanté passe par l’apprentissage des gestes techniques sur simulateur. Des outils numériques seront mis à disposition, tels que le traitement de l’image, la 3D, les learning-games, le télé-enseignement ou encore les ressources à distance. Du numérique collaboratif. Jamais un étudiant ou un soignant ne sera seul devant son écran d’ordinateur. Il s’agit de développer par exemple les logiciels d’e-learning qui mettent la personne en situation de prise en charge du patient, de réponse à une urgence vitale, de respect des règles de sécurité transfusionnelle, etc. Ces mises en situation opérationnelle proposent une approche pluridisciplinaire, à même de renouveler l’analyse des pratiques professionnelles et du raisonnement clinique. La simulation en santé se fera sous plusieurs angles. La simulation procédurale reprendra des gestes tels que l’examen clinique, le drainage, la pose d’un implant, les sondages ou l'échographie... Les simulations basse fidélité, haute fidélité, hybride ou le jeu de rôle mettront les participants face à des scenarii préalablement élaborés. les habiletés relationnelles et comportementales, comme l’annonce de diagnostic difficile ou l’éducation thérapeutique du patient, seront l’objet de formations actives, faisant intervenir des jeux de rôles, des acteurs professionnels et des associations de patients. « L’interdisciplinarité des formations au sein de ce logement permettra également de reconstituer les situations de travail auxquelles sont confrontés les professionnels, en routine ou en gestion de crise. En territoire rural, le professionnel de santé se retrouve souvent isolé et sans possibilité de se déplacer pour se former », conclut le docteur Christine Ammirati. Ainsi, le Centre de pédagogie active développera des outils de formation à distance attractifs et interactifs, permettant de tisser du lien entre les professionnels de santé. © : CHU Amiens-Picardie Le Centre de pédagogie active et simulation en santé pour la formation pluridisciplinaire initiale et continue des professionnels de santé en Picardie est le troisième lauréat de l’appel à projets national ''Initiatives d’excellence en formation innovantes – IDEFI'' lancé en octobre 2011 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le Commissariat général à l’investissement. Porté par le CHU d’Amiens, en partenariat avec l’université de Picardie JulesVerne, l’institut Faire Faces et le groupement de coopération sanitaire, qui réunit les onze instituts de formation en soins infirmiers de Picardie, le futur CPA SimUSanté a reçu une dotation de 8,5 millions d’euros, un des trois financements hôtels et le tourisme local au travers de nombreuses actions nationales et francophones que nous organisons. Nous préparons d’ailleurs un colloque national en décembre, le 25e colloque des centres d’enseignement et de soins d’urgence en présence de Jacques Tardif, l’homme de la pédagogie canadienne », reprend Christine Ammirati. Le Centre de pédagogie Travailler avec les entreprises locales © : DR >> SimUSanté est un projet initié par le centre hospitalier Amiens-Picardie dès 2010. Labellisé au niveau national, il prend forme aujourd'hui. © : Com des Images Une initiative d'excellence © : CHU Amiens-Picardie GÉNÈSE participer aux développements en réalité virtuelle et outils de simulation informatique, en lien avec les chercheurs de l’université Picardie Jules-Verne, de l’UTC, du CHU et les entreprises du territoire. Les retombées économiques se mesureront aussi en termes d’emploi dans le secteur de la logistique et de la maintenance. « Sans oublier les retombées pour les © : CHU Amiens-Picardie >>Si le projet fédère l'ensemble des professionnels de santé, privés et publics, il stimule les entreprises, les chercheurs et les collectivités. Les retombées seront nombreuses. Un projet très valorisant économiquement, capable de créer une réelle attractivité. Des outils numériques seront mis à disposition pour appréhender les gestes techniques. Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 7 tendances vitrine du mois ■ MODALITÉS DE DÉCLARATION Terroir et gourmandises aux Délices Fermiers DE PAIEMENT DE LA TAXE SUR LES SALAIRES Les modalités de paiement de la taxe sur les salaires sont modifiées. Les entreprises dont le montant annuel de la taxe sur les salaires est inférieur à 4 000 E doivent désormais déposer une déclaration annuelle de paiement (au lieu de déclarations trimestrielles). Les entreprises dont le montant annuel de la taxe sur les salaires est inférieur à 10 000 E doivent désormais déposer une déclaration trimestrielle de paiement (au lieu de déclarations mensuelles). Ces modifications s’appliquent aux rémunérations payées à partir du 1er janvier 2013. © : Com des Images BrèveS juridiqueS Source : décret 2012-1464 du 26 décembre 2012 modifiant les obligations de paiement des entreprises soumises à la taxe sur les salaires.. L'épicerie fine Délices fermiers © : Com des Images ■ MONTANT DU SMIC AU 1er JANVIER 2013 Le montant du SMIC est relevé au 1er janvier 2013. À partir de cette date, le SMIC horaire est égal à 9,43 E. Source : décret 2012-1429 du 19 décembre 2012 portant relèvement du salaire minimum de croissance. ■ RÉVISION DES VALEURS LOCATIVES DES LOCAUX PROFESSIONNELS Une révision des valeurs locatives des locaux professionnels, expérimentée dans plusieurs départements courant 2011, est généralisée en 2013. Les propriétaires de locaux professionnels recevront à partir de mi-février une déclaration à remplir, pour chacun des locaux qu’ils possèdent. Ces déclarations seront à déposer avant le 8 avril. Le site des impôts a prévu un système de télédéclaration, opérationnel à partir du 12 février. Source : Site Internet des impôts ( www.impots.gouv.fr ), espace professionnels, rubrique services disponibles sans abonnement. Delphine Hanquez, gérante de la boutique. Repères Adresse : Délices Fermiers Relais terroirs de Picardie 11, rue Dusevel à Amiens Tél. 03 60 24 59 12 www.panier-du-terroir.fr Horaires d’ouverture : Du mardi au samedi de 10 heures à 18 h 45 Le dimanche de 10 heures à 18 h 30 E80 : Quel est le concept de la boutique Délices Fermiers ? Delphine Hanquez : C'est une épicerie fine agréée relais terroirs de Picardie. On y retrouve donc toutes les saveurs régionales. La boutique regroupe plus de 190 produits du terroir, tant des produits frais tels que les produits laitiers (fromages, crèmes...) ou les fruits et légumes de saison bio ; que secs avec les bonnes recettes fermières de nos plats cuisinés, terrines, jus de fruits, confitures, miel, confiseries, cidres, bières, vins... Je propose également de nombreux paniers garnis. E80 : Justement, le panier garni a une place à part dans la boutique ? D.H. : C'est vrai. En fait, je souhaite démocratiser le principe du panier garni. Des bons produits, c'est comme un bouquet de fleurs, ça fait toujours plaisir. Alors, je convaincs ma clientèle qu'on peut aussi offrir un panier garni en toute occasion. Associations, comités d'entreprise, comme les particuliers, mes clients peuvent le confectionner eux-mêmes, en fonction de leurs envies. E80 : Et d'où viennent tous ces bons produits ? D.H. : Avant d'ouvrir cette boutique, je travaillais dans une ferme de maraîchage car j'ai toujours eu un engouement pour les produits du terroir. Au fil des années, j'y ai construit mon réseau, qui alimente désormais les étals de la boutique. J'ai eu tout le temps de sélectionner les meilleurs producteurs pour proposer ce qui ce fait de mieux aux gourmands. SPOnsoring Stades : les débuts du naming >>Le naming, ce sont ces gros contrats de parrainage qui donnent au stade le nom d’un sponsor et qui se profilent un peu partout en France. Il représente sans doute l’avenir pour de nombreux clubs. © : Ville du Mans exemple ? On a vu des sponsors se retirer de sports notamment suite aux affaires de dopage dans le cyclisme. Dans ce dernier cas, il s’agit simplement d’une équipe qui s’en va. Pour débaptiser un stade c’est une autre affaire. En revanche, quand le « mariage » fonctionne, certains estiment que l’impact du naming est dix fois plus fort que celui du sponsoring maillot. Les Mutuelles du Mans Assurances versent 10 millions d'euros au MUC du Mans, en échange du naming, d'où le nom du stade MMArena. En ces périodes de vaches maigres, la construction d’équipements sportifs fait frémir les collectivités locales. Tout est donc bon pour alléger la facture. Et les yeux des financiers se tournent vers la Grande-Bretagne ou l’Allemagne où la pratique du naming ouvre de belles perspectives. À Munich, l’assureur Allianz, en accolant son nom à celui du stade du Bayern, a apporté la belle somme de 90 millions d’euros sur 10 ans. En Grande-Bretagne, la compagnie aérienne Emirates a signé pour 10 ans un contrat de 150 millions d’euros pour obtenir de baptiser à son nom le stade d’Arsenal. En France, le premier contrat de naming est bien plus modeste. Contre son nom sur le MMArena du Mans, un stade tout neuf, la mutuelle a déboursé 13 millions d’euros sur 10 ans. Il y a également l’Allianz Riviera de Nice ou le Parks and Suites Arena, l’équipement multifonctions de Montpellier. « Comme le partenariat public-privé, le naming est un moyen de rendre un équipement moins coûteux pour le contribuable ou pour l’utilisateur final », explique Vincent Chaudel, du cabinet spécialisé Kurt Salmon. C’est un dispositif qui peut être utilisé pour tout type d’équipement : Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 8 des murs d’escalade, des salles de squash, etc. » Encore faut-il trouver la bonne adéquation entre le nom et l’équipement et un accord sur le montant du contrat. Dans ces négociations, le recul manque. « Pour les entreprises, c’est un nouveau support qu’elles n’ont pas encore intégré dans leur stratégie publicitaire à moyen et long terme ». En outre on y parle souvent en millions d’euros et l’implication symbolique est très forte. Les résultats de l’équipe locale vont nécessairement rejaillir sur l’image de la marque : dans ce cas, quel peut être l’impact d’une descente en division inférieure, par Le naming est un moyen de rendre un équipement moins coûteux Vincent Chaudel, du cabinet spécialisé Kurt Salmon Jouer le jeu Changer les panneaux de signalisation, intégrer le nom du stade sur le site Internet de la ville, présenter à chaque fois l’équipement sportif sous son nom commercial que l’on soit élu ou journaliste… pour que « le sponsor-nom » y trouve son compte, c’est toute la chaîne de communication du stade qui doit changer. Ces habitudes ont déjà été intégrées dans le milieu des courses au large, en sera-t-il de même pour le football ? « Pour que cela fonctionne, il faut gérer le transfert de marque le plus en amont possible, avant même que le stade ne sorte de terre », souligne Vincent Chaudel. Le cas du grand stade de Lille inauguré en août dernier et en négociation serrée avec son sponsor principal, le groupe Partouche, devient critique. Plus on attend, plus le nom d’origine restera ancré. Le naming d’enceinte mythique comme le stade Vélodrome se révèle aussi compliqué. Dans son appel d’offres, la municipalité a exigé le maintien du nom de Vélodrome aux côtés de celui du sponsor ce qui peut restreindre le nombre de prétendants. échanges Brèves ■ Crédit d’impôt Le gouvernement vient de mettre en ligne un site Internet dédié au Pacte national pour la compétitivité et l’emploi. Celui-ci permettra aux différents acteurs de s’approprier au mieux les mesures mises en œuvre en faveur de la compétitivité des entreprises. Il intègre un simulateur qui permettra aux entreprises de procéder directement et simplement à la simulation du crédit d’impôt dont elles pourront bénéficier en 2014, avec une prise en compte possible de l’allègement de charge dans leur plan de financement dès 2013. www.ma-competitivite.gouv.fr ■ AGEFICE À partir du 1er janvier, l’AGEFICE rouvre les dépôts de dossiers de financement des actions de formation se déroulant en 2013. Conditions de prise en charge sur le site www.agefice.fr et auprès de votre contact local de l’AGEFICE : aymeric.simon@amiens-picardie. cci .fr ■ Printemps de l’industrie Initié en 2006, le Printemps de l’industrie permet de valoriser l’entreprise, ses métiers, ses produits, les femmes et les hommes qui y travaillent, et de la rendre plus attractive pour de futurs collaborateurs. La 7e édition a démontré l’attachement toujours plus grand des Picards à leur industrie. Durant 3 semaines, ils ont été plus de 21 000 à venir témoigner de cet engouement dans les entreprises du territoire. L’édition 2013 du Printemps de l’industrie se déroulera du 14 mars au 7 avril. Il s’agira, cette année, de mettre l’accent sur un autre facteur à forte valeur ajoutée, après celui de l’innovation technologique : « le design ». De la conception au produit fini : une exposition sera organisée autour du design et plus généralement autour des objets fabriqués en Picardie. Elle a pour ambition de présenter l’ensemble du travail en amont de la chaîne de production (conception, process, design, etc.) pour montrer les problématiques qui interviennent et conditionnent les caractéristiques et la forme de l’objet. Le Printemps de l’industrie a besoin des entreprises ! Inscrivez-vous dès à présent sur www.picardie.fr les offres immobilières de la cci À LOUER ■ BUREAUX À LOUER ■ Entrepôt Localisation : Poulainville Accès direct rocade/A16 Localisation : Rivery ZAC de la Haute-Borne Descriptif : Ensemble immobilier clos avec possibilité de créer des bureaux à l'intérieur. Descriptif : Sur un terrain de 4 500 m², un entrepôt de 1 250 m² en bardage fibro avec 3 portes coulissantes (5m de large). Pont roulant 2 tonnes. Possibilité de mise à disposition d'une plateforme de stockage de 60 m² en mezzanine. Pas de bureaux mais possibilité d'installer un algeco. Hangar de stockage couvert indépendant de 500 m². Réf. B467 Réf. B468 Zone géographique : Grand Amiens Surface et équipements : Surface totale de 250 m². Hauteur utile : 4,5 m au plus bas, 5,5 m au plus haut. Accès poids lourds et 1 porte automatique d'accès moyen porteur. À VENDRE ■ Ateliers avec bureaux Réf. B470 Localisation : Hornoy-le-Bourg Descriptif : Ensemble immobilier, sur terrain de 9 000 m² accessible par 2 côtés, comprenant un bâtiment principal de 750 m² divisible, un hall d'exposition aménagé et un atelier avec cabine de peinture (14x15), mezzanine et rangement pour 200 m². Deux autres dépendances sont disponibles dans la cour : 150 m² (porte métallique électrique) et 109 m². Un local commercial donnant sur la rue fait également partie de cette enceinte immobilière et peut servir de showroom. Zone géographique : Grand Amiens Surface et équipements : surface de terrain (hors bâtiment) de 7 800 m², atelier de 1 200 m². Hauteur utile : 5,5 m. Accès poids lourds. 15 places de parking. ■ Éclosia 2013 La 3ème éditon du concours Éclosia est lancée. Il est ouvert à tous les projets de création, de développement et d’implantation d’entreprise dans les éco-activités dans la Somme. Quatre lauréats se partagent 50 000 € et bénéficient d’un accompagnement juridique, technique, technologique, financier et immobilier. Dépôt des candidatures avant le 28 février. Infos sur www.concours-eclosia.org Mouvements ■ FBS Ancien directeur de Sup de Co à Reims, Hervé Colas est le nouveau directeur de l’école de commerce d’Amiens, France Business School (ex Sup de Co). ■ Aerolia Manuel Cournot remplace JeanLuc Sturlese à la direction du site d’Aerolia, basé à Méaulte. page99--Entreprises Entreprises80 80--Janvier Janvier2013 2013 page Pour toutes ces annonces, contactez : Karine Lefèvre - CCI Amiens-Picardie Tél. 03 22 82 22 92 karine.lefevre@amiens-picardie.cci.fr Zone géographique : Grand Amiens Surface et équipements : surface totale de 4 500 m², atelier de 1 250 m². Hauteur utile : 4,10 m. Accès poids lourds. À LOUER ■ Ateliers avec bureaux Réf. B473 Localisation : Amiens Espace industriel Nord Descriptif : Bâtiment de 1 088 m² comprenant un atelier avec un ensemble de bureaux. Possibilité extension. Zone géographique : Grand Amiens Surface et équipements : Surface de terrain (hors bâtiment) : 6500 m². Atelier de 968 m² et surface de bureaux de 120 m². Hauteur utile : 4 m. Accès Poids Lourds. Parking comprenant 15 places. la sélection du mois À LOUER ■ Bureaux Réf. B469 Localisation : Amiens - proche centre-ville Descriptif : Loft de bureaux contemporains très lumineux avec 2 terrasses de 18 et 12 m² comprenant : un open space, un local technique, des sanitaires et une terrasse au rez-de-chaussée, une mezzanine, 3 bureaux indépendants et une terrasse au niveau supérieur. Zone géographique : Grand Amiens Surface et équipements : Surface de bureaux de 160 m². Chauffage électrique. 3 places de parking. Alarme anti-intrusion. cci Tous les mois, les services en ligne pour faire son business WWW.KANGOUROULE.FR Kangouroule sur la bonne voie Coller au maximum aux attentes des salariés et connaître leurs besoins en matière de covoiturage. Voilà le credo de la CCI qui souhaite donner un coup de pouce à sa plateforme Kangouroule. Lancée il y a 4 ans, celle-ci permet chaque jour à des centaines d’utilisateurs de se rendre au travail de manière plus économique, plus conviviale et plus sécurisée. « C’est rassurant de savoir qu’on ne fera pas la route tout seul », estime Paul Béguin, responsable du service hygiène et sécurité chez Ajinomoto, à Amiens. Lui-même covoitureur depuis plusieurs années, il apprécie le service proposé par la CCI. C’est Quentin Tabuteau, chef du département Sécurité Environnement Qualité de l’entreprise basée sur l’espace industriel Nord, qui a d’ailleurs été l’initiateur du réseau Kangouroule. « J’avais suggéré à la CCI de créer cette plateforme. Je trouvais dommage que les gens fassent le trajet domiciletravail seuls dans leur voiture. Et puis, le covoiturage se pratiquait déjà de manière informelle dans notre entreprise. Nous avons des salariés qui viennent de tout le département. » Signer une charte Le principe est simple. Pour que des salariés puissent bénéficier de ce service, il faut que leur entreprise soit signataire de la charte Kangouroule. Ces dernières semaines, le réseau s’est étoffé : deux nouvelles sociétés situées sur la ZAC Gare la Vallée - Intra Call Center et Coriolis - viennent en effet de le rejoindre. Tout récemment, la CCI a engagé une démarche d’information auprès des entreprises, qu’elles soient ou non membres de Kangouroule. Elle met notamment à leur disposition des urnes dans lesquelles les salariés peuvent faire part de leurs besoins en matière de covoiturage. Plusieurs milliers de flyers rappelant le fonctionnement de la plateforme ont aussi été édités. L’idée étant, bien sûr, de proposer un service adapté aux besoins des utilisateurs tout en contribuant à respecter l’environnement. © : Fotolia Une soixantaine d’entreprises adhèrent au réseau Kangouroule. Initiée par la CCI Amiens-Picardie, cette plateforme virtuelle facilite le covoiturage des salariés sur leur trajet domicile-travail. Kangouroule, c’est à ce jour - 64 entreprises - 4 216 covoitureurs - Jusqu’à 1 700 euros d’économies annuelles par utilisateur ■ Bertrand Quique Chargé de promotion Kangouroule CCI Amiens-Picardie Tél. 03 22 33 23 80 bertrand.quique@amiens-picardie. cci.fr www.kangouroule.fr WWW.MON-CITYGUIDE.FR Des offres, des actus, des bons plans Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 10 cci pratique ACCOMPAGNEMENT PME-PMI, optez pour Dinamic >>Vous cherchez un accélérateur d’activité ou de performance pour votre entreprise ? Le programme Dinamic est fait pour vous. Comme en témoignent ces trois dirigeants d'entreprise. GTMI Laurent Boudet, PDG de GTMI les résultats de l’entreprise grâce à de bons choix stratégiques. Pour y parvenir, plusieurs étapes : une première d’orientation et de diagnostic au cours de laquelle sont définis les axes prioritaires de développement : l’entreprise fera-t-elle le choix d’un développement par l’innovation ou commercial par exemple ? La deuxième phase consiste à mettre en place un plan d’actions, puis vient la phase de pilotage et enfin celle du bilan. Accompagnement personnalisé En faisant le choix de Dinamic, Laurent Boudet, PDG de GTMI (usinage et tôlerie, 55 salariés, Albert et Amiens), a augmenté le nombre de ses clients : « Après un an de prospection, nous en avons fidélisé une quinzaine supplémentaire. » À chaque étape, l’entreprise bénéficie d’un accompagnement personnalisé : des consultants et des chefs de projet CCI interviennent à différents moments de la mise en œuvre de la démarche. Le programme Repéré sur... Les-aides.fr, le site d’information des CCI sur les aides aux entreprises : www.les-aides.fr Ce mois-ci, focus sur deux dispositifs concernant les débitants de tabac, gérés par la DRDDI. AIDE À LA SÉCURITÉ DES DÉBITS DE TABAC Les gérants de débit de tabac ordinaire ou spécial souhaitant réaliser une étude de sécurité de leur local commercial, ou acquérir et faire installer des matériels, équipements ou systèmes de protection, peuvent demander une aide à la sécurité. Les matériels éligibles ont été modifiés et correspondent désormais à la liste suivante : - les coffres-forts, - les serrures, les cylindres, les verrous, les portes et les blocs portes ayant atteint un niveau de résistance à l'effraction d'au moins 5 minutes, - les vitres anti-effraction, - les systèmes d'alarme susceptibles d'intégrer un générateur de brouillard et les transmetteurs associés certifiés pour un niveau de risque professionnel, - les systèmes de vidéosurveillance destinés à la transmission ou à l'enregistrement d'images (subordonnées à une déclaration ou à une autorisation de l'autorité préfectorale), - les balises de radio-localisation, par système GPS dites "traceurs" ou "traqueurs", - les rideaux métalliques en acier galvanisé de 8/10 de millimètres ou, à défaut, les grilles métalliques, - les barreaux en acier de 2 cm de diamètre ou de 4 cm² de section, - les bornes et murets contribuant à empêcher l'intrusion dans le local commercial (sous réserve de l'accord préalable des autorités municipales ou départementales pour l'installation de tels équipements, quand cet accord est nécessaire PRIME DE SERVICE PU BLIC DE PROXIMITÉ POUR LES DÉBITANTS DE TABAC Les débitants de tabac ordinaire qui proposent des services publics de proximité peuvent bénéficier d'une prime, applicable à partir du 1er janvier. Les débitants de tabac doivent proposer au moins 4 des services suivants : - délivrance de timbres postaux, - délivrance de timbres-amendes sous format papier, ou existence d'un agrément en cours "point de vente agréé" pour le paiement automatisé des amendes radar, - délivrance de timbres fiscaux, - réception de colis aux bénéfices des usagers, - délivrance de titres de transports nationaux, régionaux, intercommunaux ou communaux, - offre de presse nationale ou régionale, - offre de jeux de grattage, de loterie ou de paris sportifs ou hippiques, - offre de services téléphoniques ou d'accès à Internet, - commerce alimentaire de proximité offrant des produits de première nécessité. page 11 - Entreprises 80 - Janvier 2013 Bouffel TP Patrick Bouffel, gérant de Bouffel TP Patrick Bouffel, gérant de Bouffel TP (travaux publics, 26 salariés, Doullens) a quant à lui amélioré le suivi des devis : « Aujourd’hui nous sommes plus efficaces, les temps de réponse sont plus courts, nous relançons ceux qui n’ont pas abouti et parvenons à une meilleure planification des devis acceptés. » intègre 25 demi-journées de conseils personnalisés, 30 jours de formation mais aussi des groupes de travail avec six autres entreprises. Le coût de ce dispositif ? 6 400 euros à la charge de l’entreprise, 13 000 euros financés conjointement par l'État, l'Europe et la Région. Cette démarche est un investissement mais elle a un véritable effet levier d'amélioration des indicateurs. En aidant à faire des choix et à les concrétiser, Dinamic permet de construire une vision stratégique globale de l’entreprise et de mieux maîtriser ses axes de développement. Il favorise l’esprit d’équipe en donnant à l’ensemble des collaborateurs une envie commune de se construire et de se développer ensemble. Dinamic apporte aussi de l’autonomie aux entreprises puisque les PME-PMI acquièrent au fil du programme une méthodologie de travail qui pourra ensuite être reconduite sur d’autres projets de développement. diter Michel Perrin, PDG de DITER Michel Perrin, PDG de DITER (menuiserie métallique, 40 salariés, Amiens) a choisi Dinamic dans la perspective d’un déménagement à Argoeuves : « Les flux de production et les postes de travail ont été étudiés afin d’améliorer sécurité, qualité et productivité. Les indicateurs internes ont depuis évolué très positivement et l’emménagement s’est déroulé de manière efficace. » ■ Jacques Malaise Conseiller d'entreprise CCI Chef de projet Dinamic Tél. 03 22 73 36 43 jacques.malaise@amienspicardie.cci.fr INNOVATION La propriété industrielle : le bon réflexe >> Les entreprises qui inscrivent la propriété industrielle dans leur stratégie de développement ont de meilleures performances économiques que les autres. Les TPE-PME représentent une part toujours plus importante – en 2011, 24 % au niveau national, 30 % en Picardie – parmi les entreprises déposantes. L’innovation passe, de plus en plus, par des coopérations (co-développement client/ fournisseur, partenariat commercial, projet de recherche européen…). La propriété industrielle permet aux partenaires de définir, ensemble, les règles du jeu pour un projet. Des règles, bien comprises, permettent de développer la confiance et les « gains » pour chaque partenaire. « Beaucoup de TPE-PME cherchent à être accompagnées par de grands groupes, c'est un gage de référence qui peut propulser la production et les marchés », explique l'Inpi. Le manque de compétences et/ou de moyens invite souvent les dirigeants à collaborer avec une autre entité : entreprise, laboratoire de recherche, collectivités... « pour permettre aux industriels de conserver un avantage concurrentiel qu'ils n'auraient pu obtenir sans ce partenariat », ajoute l'Inpi. © : Inpi Picardie Accompagner les entreprises dans un projet de développement de leur activité, tel est le but fixé par le dispositif Dinamic, destiné aux PME-PMI picardes du secteur industriel ou des services à l’industrie. Il s’agit d’augmenter L'Inpi en Picardie En 2011, l'Inpi a recensé - 225 brevets 25 dans l'Aisne 158 dans l'Oise 42 dans la Somme - 845 dépôts de marques - 214 dessins et modèles Pour une coopération réussie « Il est important d’établir objectivement l’étendue des connaissances détenues par chaque partie, afin de limiter l’incidence d’un accord de confidentialité sur des connaissances qui étaient détenues avant que le partenaire ne les ait communiquées », explique l'Inpi. Par la suite, les partenaires précisent le projet de coopération pour élaborer et signer un contrat de coopération. Le cahier de laboratoire est utile pour assurer une traçabilité des idées et résultats : il permet d’établir qui a été à l’origine de telle ou telle avancée technique, et donc titulaire des droits de propriété industrielle. « Prenez du temps, avec votre partenaire, pour bien comprendre son besoin. Un partenariat dans un projet de développement, c’est comme un mariage, il faut bien se connaître avant de franchir le pas. Avec les grandes entreprises, certains points sont pratiquement non négociables. Cependant, il y a toujours des degrés de liberté à exploiter pour développer une coopération sur mesure. Votre savoir-faire a de la valeur. Identifiez votre transfert de savoir-faire et ne le bradez pas », conclut l'Inpi. ■ Inpi Picardie rue Edouard Belin à Compiègne Tél. 0 820 213 213 picardie@inpi.fr infoscci FORMATION Taxe d’apprentissage, la collecte, c’est maintenant ! agenda n Environnement n REACH et Sécurité >> La taxe d’apprentissage est à verser par les entreprises En tant qu'entreprise, vous êtes La CCI propose une rencontre responsable des effets des technique d'information sur l'actualité substances qui sont intégrées réglementaire en environnement et dans vos produits ; vous devez sécurité le jeudi 17 janvier, de 8 h 45 donc appliquer les procédures à 11 heures dans les locaux de la CCI REACH dans votre activité. Amiens-Picardie. Cette réunion sera Fabricant, importateur, profitez animée par Sonia Destombes, du du séminaire régional pour cabinet SEVEA. vous informer et échanger avec Inscription préalable obligatoire auprès d'autres chefs d'entreprise de virginie.peltret@amiens-picardie.cci.fr sur cette réglementation. Le mardi 20 novembre 2012 n Café création de 8 h 30 à 12 h à l'ESIEE, Le prochain café-création "réussir son 14 Quai de Somme à Amiens. étude de marché " aura lieu le jeudi 24 Inscription gratuite en ligne, janvier à partir de 8 h 45 à la pépinière à l'adresse suivante : spri.drealJules-Verne, 4 rue des Indes-Noires à picardie@developpement-durable. Boves. Il est ouvert à tous les porteurs gouv.fr au plus tard le 28 février. Pour simplifier la démarche, la CCI Amiens-Picardie met un service gratuit à disposition des entreprises. Calculer sa taxe d’apprentissage n’est pas toujours une mince affaire, et pour simplifier la tâche des entreprises et éviter les erreurs, la CCI Amiens-Picardie, le plus gros collecteur des quatre chambres régionales, met à leur disposition plusieurs services gratuits, dont le site www.intertaxe.org, un outil simple et efficace qui permet de calculer et déclarer la taxe d’apprentissage en ligne, avec en prime un service d’assistance et un interlocuteur unique pour la gestion et le suivi du dossier. « Nous travaillons de façon étroite avec un prestataire qui fournit le logiciel, et le fait évoluer en fonction de la législation », explique-t-on à la CCI. Accompagnement Pour se connecter sur le site, il suffit d’indiquer son numéro de dossier de clé web qui apparaît en haut du Nous accompagnons les entreprises dans la procédure de déclaration, notamment pour les modalités de calcul bordereau version papier. « Nous accompagnons les entreprises dans la procédure de déclaration, indique-t-on à la CCI Amiens-Picardie, notamment pour les modalités de calcul de la taxe et la répartition des choix d’affectation au regard des habilitations. » Le logiciel offre trois entrées, pour les cabinets d’experts-comptables, les entreprises et les écoles. Le recours à Intertaxe est en constante évolution, et les déclarations sur la toile représentent aujourd’hui 30 % des déclarations. de projet de création d'entreprise. Participation gratuite mais inscription n International préalable nécessaire auprès de Une formation sur le bertrand.quique@amiens-picardie.cci.fr crédit documentaire (approfondissements et études de n Rencontre qualité cas) est prévue le jeudi 24 janvier. "Développer la performance au sein Une autre sur les Incoterms 2010 des entreprises de service" sera le est programmée le mardi 12 thème de la prochaine rencontre février. Ces formations ont lieu technique qualité organisée le lundi à la CCI Amiens-Picardie, 11 février, de 13 h 45 à 16 heures, 6 boulevard de Belfort à Amiens. dans les locaux de la CCI AmiensInscription : delphine.lenglet@ Picardie. Cette rencontre sera animée amiens-picardie.cci.fr par Patrick Noiret, du cabinet PN Le programme 2013 des Conseil. formations à l’international est Inscription préalable obligatoire auprès disponible sur simple demande. La taxe d’apprentissage en chiffres Nombre de dossiers traités par la CCI en 2012 : 2 074 En 2012, les CCI de Picardie ont reçu 6 323 dossiers pour un montant collecté de 13 538 491 e À partir de la collecte 2013, le pourcentage du quota d’apprentissage est de 55 % (dont 33 % pour la part du quota affectable aux CFA au lieu de 31 % en 2012) RENDEZ-VOUS RÉGLEMENTATION L’étude de marché : en parler… la réaliser >>Jeudi 24 janvier, un « café création » est organisé sur le thème de l’étude de marché. Un rendez-vous à ne pas manquer. De l’importance de l’étude de marché Parce que le mot intimide, parce que l’on est sûr de son idée, de ses moyens et de ses motivations ou parce que l’on craint un coût important, nombre de porteurs de projets négligent l’étude de marché. C’est pourtant une étape stratégique qui permet de réduire les risques et de se fixer des objectifs réalistes. Selon l’Agence pour la création d’entreprise (APCE), 70 % des cas de défaillance ont pour origine la mauvaise qualité des études de marché, que celles-ci soient mal réalisées ou de manière hasardeuse ou même qu’elles soient quasiment inexistantes. L’accessibilité en questions >>Accessibles, tous les commerces devront l’être en 2015. Pour s’informer sur la loi accessibilité handicapés et se préparer à sa mise en œuvre, la CCI propose des réunions d’information. La prochaine ? À Corbie, le 5 février. Mettre toutes les chances de son côté De fait, le « café création » a pour objectif la sensibilisation à l’étude de marché. Connaître son territoire, les données socio-économiques, la concurrence directe et indirecte, les tendances, les besoins de votre cible (consommateurs ou utilisateurs de vos produits ou services), les modes de distribution et les modes de communication sont des préalables essentiels. Ils vous permettront de vous doter de précieux renseignements sur le marché et ses clients. À partir de là, vous pourrez peaufiner votre stratégie, fixer votre politique « produit », « prix », « distribution » et « communication » (mix marketing), et élaborer un chiffre d’affaires prévisionnel. À NOTER page 12 - Entreprises 80 - Janvier 2013 Jeudi 24 janvier de 8 h 45 à 10 h 15 Café création sur l'étude de marché à la pépinière Jules-Verne à Boves Inscription gratuite www.cci-createurs-enpepinieres.com © : Fotolia Destinés aux porteurs de projet, les « cafés création » sont des rencontres avec des intervenants experts des domaines juridiques, comptables et financiers, dans le but d'informer et de renseigner au mieux ceux et celles qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise. Jeudi 24 janvier, c’est l’étude de marché, clef du business plan, qui sera abordée en compagnie de deux intervenants : Albert Belaid de la CCI Amiens-Picardie, spécialisé sur la partie commerce et membre du réseau Entreprendre en France et Philippe Gravez, consultant en marketing. de virginie.peltret@amiens-picardie.cci.fr D'ici 2015, tous les commerces devront être accessibles aux personnes à mobilité réduite. « Accès à tout pour tous », tel est le principe énoncé par la loi du 11 février 2005. D’ici 2015, « toute personne handicapée, quelque soit son handicap, devra pouvoir accéder librement aux lieux recevant du public (E.R.P) dans les mêmes conditions que les personnes valides ». C’est pour se préparer à ce nouveau cadre juridique qui concernent les E.R.P 5 (établissements recevant moins de deux cent personnes à la fois) que la CCI met en place des réunions d’informations sur l’ensemble du territoire. Après Doullens, Péronne, Albert, Amiens et Ham en 2012, d’autres sont programmées en 2013 : Corbie le 5 février prochain, puis à Poix-dePicardie, Roye, Amiens, Montdidier, Oisemont et Albert. Informer et sensibiliser « Ces réunions sont l’occasion d’informer sur cette nouvelle réglementation mais il s’agit aussi de sensibiliser les commerçants pour qu’ils se préparent au mieux à l’application de cette loi », explique la CCI. Dès aujourd’hui, sont concernés tous ceux qui créent leurs commerces, changent d’affectation, ou effectuent des travaux de construction, de rénovation de façade, d’agrandissement ou de modification de surface intérieure. Leurs travaux doivent prévoir l’accessibilité de leurs bâtiments. Ceux qui ne font pas de travaux doivent aussi entamer dès maintenant un travail de réflexion sur l’aménagement de leurs locaux. « Pour respecter le principe d’accès à tout pour tous, il n’est pas forcément nécessaire de tout modifier dans son commerce, mais il faut commencer à y réfléchir dès maintenant ». Et c’est ce que proposent ces réunions qui ne se substituent pas à une expertise technique : « une autre phase sera à envisager pour évaluer le coût des travaux à effectuer ou étudier les impossibilités techniques pour éventuellement présenter un dossier de demande de dérogation.» ■ Florence Massot Juriste CCI Amiens-Picardie Tél. 03 22 82 22 45 florence.massot@amienspicardie.cci.fr