M - Collections

Arts et spectacles
LA PRESSE, MONTRÉAL, MARD110 MARS 1987
CINEMA
Pour les orphelins
de l'Outremont..
SIRCI
DUSIAI
ini, le cinéma de r é pertoire à Montréal? La fermeture p r o c h a i n e
du cinéma O u tremont pourr a i t le l a i s s e r
c r a i n d r e . D e u x salles c o n t i nuent pourtant, contre vents et
marées, à présenter régulièrement du cinéma de répertoire.
L'une dans l'est de la ville (le
O u i m c t o s c o p e ) , l'autre dans
l'ouest (le Cinema V ) .
BP
m
W
Et les cinéphiles qui l'avaient
oublié retrouveront peut-être
le chemin de la Cinémathèque
québécoise. D'autres pourront
découvrir celui du Conservatoire d'art cinématographique.
D'autre part, une rumeur sérieuse veut que Roland S m i t h ,
maintenant vice-président des
Cinémas Unis, annonce demain, entre autres choses, que
les trois salles du cinéma Place
du Parc deviendront sous peu
des salles de répertoire.
Mais je ne sais pas s'il viendra
ici. Nous aurons par contre
une délégation tchèque dont
fera partie le ministre de la culture. »
À LA CINÉMATHÈQUE
À la Cinémathèque québécoise, on déplore la fermeture
de l'Outremont.
«C'est un cinéma qui a formé une ou deux générations de
cinéphiles, me disait hier Pierre V é r o n n e a u . C'est le plus
beau fleuron de l'action de Roland Smith depuis le V e r d i . »
La Cinémathèque voit-Ile depuis quelque temps sa clientèle
diminuer?
« Pas réellement. N o t r e politique n'était pas la même qu'à
l'Outremont. D'ailleurs, nous
avons comme principe de ne
pas entrer en compétition avec
les cinémas de répertoire. Nous
sommes moins branchés sur les
films récents et nous avons un
public de cinéphiles plus exigeants. »
À ces cinéphiles exigeants, la
Cinémathèque offre ce mois-ci
un rétrospective des films de
Louis louvet, et une série de
films i r l a n d a i s q u e nous ne
verrons jamais ailleurs.
AU OUIMETOSCOPE
L'avenir n'inquiète pas Claire C o s t o m . p r o p r i é t a i r e d u
Ouimetoscope. Elle n'a, d i t elle, souffert ni de la vidéo ni
de la concurrence des mardis à
$ 2 , 5 0 dont s'est plaint Roland
Smith. « Nous avons maintenu
notre chiffre d'affaires. »
AU CONSERVATOIRE
CLientèle stable également
au Conservatoire d'art cinématographiqûe. Il faut dire
qu'une partie de cette clientèle
est formée d'étudiants de l'université Concordia, où loge le
Conservatoire.
La fermeture de l'Outremont
n'inquiète pas D a n i è l e C a u c h a r d , d i r e c t r i c e d e la programmation du Conservatoire
d'art cinématographique.
« |c ne sais pas si on peut
vraiment se comparer. Nous ne
présentons pas en reprise des
films qui viennent de terminer
leur c a r r i è r e dans les salles
commerciales. Et nous avons
pour fonction de présenter des
choses difficiles. »
Claire Costom, propriétaire
du Ouimetoscope.
Elle est si confiante qu'elle
n'a pas hésité à investir dans la
rénovation du Ouimetoscope
qui avait, de son propre aveu,
v r a i m e n t b e s o i n d ' u n new
look.
« l'ai dépensé beaucoup plus
d'argent que j'aurais souhaité,
mais je n'ai aucun regret : je le
fais pour le public, l'aime le cinéma, je suis sure de réussir. »
Le Ouimetoscope accordera
systématiquement, comme par
le passé, la p r é f é r e n c e a u x
films en version française (originale ou sous-titrée).
Le « nouveau » Ouimetoscope comptera trois salles (530,
250 et 6 6 fauteuils) au lieu de
d e u x . Il sera o f f i c i e l l e m e n t
inauguré <e 24 mars avec le
film Mon cher petit village, du
cinéaste tchèque |iri Menzel,
en nomination pour l'Oscar d u
meilleur film étranger.
Menzel profitera-t-il de l'occasion pour venir a Montréal?
« Il ira chercher son Oscar à
Hollywood, répond une Claire
Costom toujours optimiste.
Chaque année, le Conservatoire présente les classiques du
cinéma, de Méliès à nos jours,
dans sa série Histoire du cinéma. El ce mois-ci il offre parallèlement deux i m p o r t a n t e s
rétrospectives, l'une consacrée
à Woody A l l e n , l'autre à H e n ri-Georges Clouzot. D u 3 au 14
avril, le Consrvatoire met à
l'affiche les principaux films
de Roman Polanski.
LES RUSHES
• Samedi prochain, émission
spéciale consacrée à James Stewart sur le réseau E T V (Vermont). A u programme : un documentaire sur le grand acteur
récemment disparu, avec photos inédites, extraits de films et
témoignages de G e n e K e l l y ,
Katharine Hepburn, Clint Easw o o d , Peter Bogdanovich et
quelques autres. Puis présentation de trois films de Stewart
réalisé par Alfred Hirtchcock :
The Man Who Knew to Much,
Vertigo et Rear
Window.
m Thérèse, d ' A l a i n C a v a l i e r ,
qui vient de décrocher six Césars (pendants français des Oscars américains) sera présenté
au Ouimetoscope vendredi, samedi et dimanche prochain.
LE BOX-OFFICE DE LA S E M A I N E
Ces chiffres ont été fournis à La Presse par les Cinémas Unis et la
chaîne Cineplex Odéon. Nous les reproduisons tels quels, sans
vérification possible. Ils représentent le box-office d u week-end
dernier ( 6 , 7 et 8 mars 1987) pour Montréal et la banlieue.
LA SEMAINE
NOMBRE NOMBRE DE
TITRES
DERNIERE RECETTES DE SALLES SEMAINES
1-The Golden Child(1)
$56 773
4et1
12 et 1
2-Platoon(2)
1
53124
4et1
11 et 1
3-Nightmare On Elm Street 3...
45 090
6
1
4 - Some Kind o« Wonderful
3
32 642
4
2
5 - Angel Heart
31448
2
1
6-Mannequin
2
30130
4
4
7 - Outrageous Fortune
7
20 785
4
6
8 - Manon des Sources
8
19 271
3
8
9 - Le Déclin de l'empire
américain(3)
4
18 479
4 et 1
39
10-Men(4)
•
18 289
4et1
8et1
(1) En première semaine en version française (l'Enfant sacré du Tibet):
$51 762. En douzième semaine en version originale : $5 011.
(2) En première semaine en version française: $17 018. En onzième semaine en version originale : $36 106.
(3) Une salle avec sous-titres anglais.
(4) $ 13 386 en version française dans quatre salles, $4 903 en version originale dans une salle.
Cats à
Louise Cousincau
I
Montréal
r
1
> 0 m
pour 12
Clémence Desrochers
semaines
remplace Claude Jasmin
• Cars, la pièce de théâtre de la
décennie, le plus grand succès de
Broadway, viendra s'installer à
M o n t r é a l p o u r 12 semaines à
compter d u 23 septembre prochain. Les productions Donald K
D o n a l d p e r m e t t r o n t e n f i n aux
Montréalais de voir après N e w
Y o r k , T o r o n t o et Vancouver, cette production qui a récolté sept
Tony Awards.
Il y aura huit représentations
par semaine au théâtre Saint-Denis et les billets seront en vente le
16 mars aux comptoirs Ticketron,
par Télétron ou aux guichets du
théâtre Saint-Denis.
Donald T a r i ton, président de
Donald K Donald, parlait d'une
oeuvre phénoménale : « Il nous
faudra un mois pour installer le
matériel de scène et cette production qui a coûté $ 3 millions en
1980, en coûterait, s'il fallait tout
faire aujourd'hui, plus de $8 millions. Tellement impressionnant
que nous permettrons au public
de venir sur scène après le spectacle. Il en coûtera de $ 2 5 à $43 le
billet mais on en demande $ 6 3
US à N e w Y o r k et autant à Londres ».
Notons s'il s'agit de l'équipe canadienne de Cars et qu'il est possible selon T a r l t o n de prolonger
de huit semaines, la présentation
de la piece. Tout dépendra de la
vente des billets. O n sait qu'à Toronto près d'un million de spectateurs o n t vu cette p r o d u c t i o n
pendant les deux ans de présentat i o n . A c t u e l l e m e n t , o n joue à
Vancouver et prochainement à
Calgary, les trois villes canadiennes qui peuvent recevoir cette super-production.
comparaisons.
La productrice Nicole de Rochemont souligne que l'émission de Clémence aura une formule quelque peu différente de
celle de Claude jasmin. En plus
des trois écrivains invités chaque semaine, il y aura un « lecteur privilégié », une vedette
qui parlera de ses livres préférés. « Genre René Lévesque qui
' raffole des romans d'anticipat i o n , par exemple », de dire
M m e de Rochemont.
A
près avoir longtemps hésité et sollicité de nombreuses p e r s o n n e s , Q u a t r e
Saisons a pris sa décision : c'est
Clémence Desrochers qui remplacera Claude jasmin à l'animation de l'émission littéraire
du dimanche soir, qui ne s'appellera plus, bien sûr, Claude,
Albert et les autres.
Les dimanches
de Clémence
prendront l'affiche le 12 avril.
D'ici là. Q u a t r e Saisons servira
des reprises de Claude lasmin.
Le contrat de M . lasmin n'a pas
été renouvelé.
M m e Desrochers, une de nos
grandes vedettes du monologue, a écrit récemment un livre
intitulé l'hais écrire. Son engagement ( elle a un contrat de 14
semaines, renouvelable ) nous
fait présumer que par ailleurs
elle aime lire.
Clémence Desrochers
f e m m e c o u r a g e u s e , c'est l e
moins qu'on puisse dire. Elle
doit faire une émission de télévision populaire, avec un sujet
qui n'attire pas les foules. A u
Québec, les livres tirent en général à 10 0 0 0 exemplaires et
seuls quelques titres et auteurs
privilégiés ( Michel Tremblay
par exemple ) connaissent de
gros succès de librairie.
Clémence Desrochers est une
On brasse
les cartes
C'est donc dire que l'émission doit plaire à la fois aux
gens qui lisent et à ceux qui ne
lisent pas. Être assez profonde
pour les intellectuels, et assez
showbiz pour les « téléspectateurs ordinaires ».
• O n raconte à Radio-Canada que le comité des titres a refusé celui de Les
chums, un nouveau teléroman écrit par les comédiens Michel Dumont et
Marc Grégoire. T r o p vulgaire comme titre.
Une grosse commande.
D ' a u t a n t plus que O u a t r e
Saisons continuera de diffuser
l'émission l i t t é r a i r e à 22 h,
c'est-à-dire contre Bernard Pivot, dont l'émission
Apostrophes a servi de modèle à Quatre
Saisons. Les gens qui lisent continueront donc à pitonner entre le 99 et le 35, et à faire des
Aussitôt, un facétieux a
lancé que Les Chums allait
s'appeler Les deux de pique.
U n e référence aux
Dames de coeur bien sûr.
O n cherche toujours le titre parfait.
Il y aura également moins de
titres présentés dans la vitrine
fermant l'émission.
Le recherchiste continuera
d'être Albert M a r t i n . C'est lui
qui définit les thèmes de l'émission.
Dommage qu'il
ait fait beau
• A v e c le beau t e m p s
q u ' i l a fait d i m a n c h e
après-midi, il n'y a pas dû
avoir de foule qui ont regardé Sonia, le très beau
film de Paule Baillargcon
sur la maladie d'Alzheimer. Quel dommage que
Radio-Canada doive e n fouir de telles oeuvres au
tréfond de la grille. Vous
me direz qu'on a eu Le lys
casse. d'André Melançon.
le dimanche soir à une
heure parfaite. C'est vrai.
Mais on ne produit pas
encore ici autant de films
de la qualité de ceux-là,
qu'il faille en sacrifîcier
un seul.
Musique
OSM-New York en avant-première
^
version pour quatuor a cordes
des Sieben letzten Wortc unserves Erlosers am Kreuz ( « Les
Sept dernières paroles de notre
Rédempteur sur la croix »), de
Haydn, et le Quatuor op. 132 de
Beethoven, vendredi, 20 h, au
concert public de Radio-Canada
diffusé en direct de la Chapelle
Saint-|oseph ( 2 0 1 0 ouest, bout.
Dorchester ). Samedi soir, 20 h,
salle Claude-Champagne, l'Or-
CLAUDH
CINCRAf
L
es c o n c e r t s
doubles de
cette semaine et
la semaine prochaine à l'Orchestre Symphonique de Montréal ont une double
fonction.
inscrits
respectivement dans les séries
« G a l a » ( ce soir et d e m a i n
soir ) et « G r a n d s Concerts »
( mardi et mercredi prochains ),
ces deux programmes servent
aussi d ' a v a n t - p r e m i è r e s a u x
concerts que Charles Dutoit et
l ' O S M présenteront les samedi
21 et dimanche 22 mars au Carnegie H a l l de N e w Y o r k .
chestre Métropolitain,
Entrée libre à ces deux concerts.
EN TROIS MOTS
Programme ce soir et demain
soir : Concerto pour violoncelle
de Sir Edward Elgar, avec YoY o M a comme soliste, et huitième S y m p h o n i e d e Shostakovitch.
Programme mardi et mercredi prochains : Concerto pour
violon de Brahms, avec AnneConcerto
S o p h i e M u t t e r , et
pour orchestre, de Bartok.
C o m m e à l'accoutumée, c'est
à 2 0 h, salle Wilfrid-Pelletier de
la Place des Arts.
Les d e u x p r o g r a m m e s n e wyorkais reprendront ces oeuvres dans des combinaisons différentes. Samedi s o i r : Brahms
et S h o s t a k o v i t c h . D i m a n c h e
a p r è s - m i d i : Elgar et B a r t o k ,
précédés de la Symphonie no 29
de M o z a r t ( l'orchestre « répétait » le Mozart samedi soir à
O t t a w a et hier soir à Québec,
avec la septième Symphonie de
M a h l e r jouée la semaine dernière a M o n t r é a l , et le « répétera »
lundi soir prochain à Sherbrooke, avec le Bartok ).
Par a i l l e u r s , le p r o g r a m m e
montréalais de mardi et mercredi prochains débutera par une
oeuvre non jouée à N e w Y o r k :
la création de Trad-Sens Concertio, pour piano et orchestre,
de M i c h e l - G e o r g e s B r é g e n t .
Brégent explique ainsi le mot
dir. Wal-
ter Boudreau, donnera un concert de créations québécoises :
Over Time, de )ohn Rea, Autour d'Ainola,
de Michel Longtin, et Siddhartha,
de Claude
V i v i e r ( dans ce d e r n i e r cas.
o e u v r e de 1976 n o n e n c o r e
jouée ).
Yo-Yo Ma, soliste de l'OSM, à Montréal ce soir et demain soir et
ensuite a New York.
« concertio », qu'il a inventé :
son concerto est un composite
des 33 concertos ( ou «< concerti » ) les plus populaires du répertoire, d'où ce mot singulierpluriel.
sous la direction de Decker, à la
PdA ainsi qu'à Toronto et H a milton, en 1974. Mais elle avait
été donnée ici dès 1970, par la
P h i l h a r m o n i q u e de M o s c o u ,
dir. Kyril Kondrashine.
Mais n'anticipons : tout cela
est pour la semaine prochaine,
et samedi, nous publierons un
article sur l'oeuvre de Brégent.
Composée et créée en 1943, la
huitième Symphonie de Shostakovitch forme, avec les septième et neuvième, la trilogie des
« Symphonies de guerre » d u
compositeur soviétique. Tapageuse et déchirante, elle est à la
fois une peinture des horreurs
de la guerre et un commentaire
sur son absurdité. Le premier
m o u v e m e n t est un très l o n g
A d a g i o ( 25 m i n u t e s ) , s u i v i
d'un très bref Allegretto ( six
m i n u t e s ). Les trois d e r n i e r s
mouvements sont joués sans i n t e r r u p t i o n et t o t a l i s e n t u n e
demi-heure.
Shostakovitch et Elgar
Y o - Y o M a , le soliste d u Elgar
ce soir et demain soir, devait
jouer ce concerto à l ' O S M en
décembre 1984, mais, à cause
d'une indisposition, il avait été
remplacé par le jeune violoncelliste b r i t a n n i q u e C o l i n C a r r .
Depuis, M a l'a enregistré, ainsi
q u e le C o n c e r t o de W a l t o n ,
pour CBS.
Quant à la huitième Symphonie de Shostakovitch, elle est en
cinq mouvements ( comme la
septième de M a h l e r ) . Elle ne
fut jouée qu'une fois à l ' O S M :
ORFORD ET LE
MÉTROPOLITAIN
•
Le Quatuor
Orford
jouera la
• Marttl Talvela, qui interprétede Schubert
ra le Winterreise
lundi soir à Pro Musica, chantera le rôle-titre de Boris
Goudounov, de Moussorgsky, samedi au
M e t r o p o l i t a n de N e w Y o r k
( diffusion à Radio-Canada, 14
h).
• Malade, le trompettiste Maurice André sera remplacé, les 24 et
25 mars, à l'OSM, par James
Thompson,
trompette-solo de
l'orchestre. Même Concerto en
mi bémol de Haydn, reste du
programme à être modifié.
AT Le violoniste Peter Zazofsky
remplacera les Tokyo Solistenau
Ladies' Morning Musical Club
le 12 avril. Mais aucun changement au prochain concert du
L M M C : 22 mars, Trio BeauxArts d a n s M o z a r t ( K . 5 0 2 ).
Brahms ( op.87 ) et Rochberg.
m José-André
Cendllle,
jeune
chef d'orchestre français, disciple de Charles Dutoit, dirigeait
l'Orchestre des leunes du Québec à Rimouski samedi et à |oliette dimanche.
m David Lefebvre, violoniste, et
Jean-François Latour, pianiste,
sont les lauréats du Concours de
l ' O r c h e s t r e S y m p h o n i q u e de
Trois-Rivières.
m Le pianiste Georges Savarla
parle de sa vie et de sa carrière
ce soir, 2 0 h, Maison de la culture Côte-des-Neiges ( 5290 C d N ).
Les 9 heures de Jean Lapite
i
en lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies
(,K(H
»N\I
IM D l s | \ K D I S S
K \ \ l I M . I M K Ml s
PRÉSENTATION
Degas « inaugurera »
le Musée d'Ottawa
SPÉCIALE
Presse
QUELQUE PART
DANS LE TEMPS
MARDI 20H00
Canadienne
• U n e rétrospective d ' e n v i r o n
240 oeuvres du peintre et pastelliste Degas ( 1834-1917 ) se tiendra au Musée des beaux-arts d u
Canada, à O t t a w a à l'été de 1988.
U n porte-parole du musée a i n d i q u e hier que cet événement
constituera l'une des premières
expositions dans le nouvel édifice, actuellement en construction.
' En face, de l'autre coté de la rivière Outaouais, se trouve le futur
Musée de l'homme, également en
construction.
Plus de 50 institutions et quelque 30 collections privées collaboreront à cette rétrospective Degas qui commencera a Paris, au
Grand Palais. Après Ottawa, l'exposition doit aller à New York.
La p r e m i è r e m a n i f e s t a t i o n
dans les locaux du futur M B A fédéral, en mai 1988, sera constituée de quelque 8 0 0 oeuvres canadiennes dont plusieurs représentatives de l'art inuit et qui ont
été jusqu'ici r e l a t i v e m e n t peu
vues à cause du manque d'espace.
LA TELEVISION DE MONTREAL
Art russe i Montréal
PARTICIPEZ À L'ULTRAQUIZ
LANCE ET COMPTE.
Plus de 3
Quant au Musée des beaux-arts
de Montréal, il doit présenter à
l'été de 1988 une exposition d'art
russe, dont des oeuvres qui n'ont
jamais quitté l'Union soviétique,
couvrant la période 1860-1920.
Une porte-parole du M B A a indique que l'événement se préparait avec le concours des gouvernements d'Ottawa et de Moscou.
Cette année, le musée montréalais donne l ' e x p o s i t i o n d ' o e u v r e s
de Léonard de V i n c i , débutant, le
22 mai.
Disque d'or
pour Pavarotti |
Associated
Press
'
MILAN
ï
• Luciano Pavarotti s'est vu décerner hier un disque d'or pour
ses aria et chansons napolitaines
dont les ventes ont dépassé les
100 0 0 0 disques.
Le chanteur italien, qui interprétera samedi te Bal masqué, de
Giuseppe V e r d i , à La Scala de M i lan, a déclaré : « À l'étranger on
manifeste beaucoup d'enthousiasme pour des chansons populaires,
aussi est-ce très important pour
un ténor de c h a n t e r certaines
chansons populaires ».
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L'émission Ultraquiz Lance et Compte
sera diffusée ce soir à 19 h 30
à la télévision de Radio-Canada.
P e r m a n e n t . Le c o n d o s e r a tiré a u
sort parmi tous l e s b o n s d e
participation reçus à la fin
d e la série.
Pour participer à l'émission et courir la
chance de gagner ces prix, remplissez
et déposez ce bon de participation à
l'une des stations-service Ultramar, Gulf
ou Spur participantes ou envoyez-le à
l'adresse indiquée.
À la fin de la série,
l'équipe média gagnante
recevra la coupe O'KEEFE
Lance et Compte.
Chaque semaine, 200 bons de
participation seront tirés au hasard et
les personnes choisies seront
avisées par téléphone et invitées à
rémission Ultraquiz Lance et
Compte. Avant chaque émission, le
tirage au sort choisira 10 personnes
parmi les 200 personnes choisies
pour participer à l'Ultraquiz Lance et
Compte à raison de 5 personnes
jumelées à chacune des 2 équipes
des médias.
Le texte des règlements est
disponible dans les stations-service
Ultramar, Gulf et Spur participantes.
Remplissez ce bon et déposez-le à I une des stations-service Ultramar, Gulf ou Spur
participantes ou bien postez-le à:
Ultraquiz Lance et Compte
La Presse
C.P. 5015, suce. Place d'Armes
MONTRÉAL, Qc
H2Y 3M1
fi?
NomApp..
Adresse.
I
|
Ville
Code postal.
Q'KgEFE
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J'achète La Presse en kiosque D
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18 h 30 19 h 00 19 h 30 20 h 00 20 h 30 21 h 00 21 h 30 22 h 00 22 h 30
CHOIX D'EMISSIONS
par Louise Couslneau
19:30 O ( S 09 — L'Ultraquiz
Lance et compte
Après deux semaines
d'absence et (souhaitonsle) une p r o f o n d e r é flexion, avec le nouveau
réalisateur Jean-Claude
L o r d , le q u i z le plus
payant en ville reprend
du service.
20:00 O Q t 89 — «Quelque part
dans le temps»
Le beau Christopher Reeve est un jeune dramaturge qui traverse la barrière
du temps pour rencontrer une actrice du début
du siècle ( l u n e Seymour).
Il parait que c'est bien
fait.
20:00 œ — «Le locataire»
D e et avec Roman Polanski, avec Isabelle Adi n i et Melvyn Douglas.
Jn homme qui aménage
dans l'appartement d'une
suicidée connaît l'angoisse.
6
20:30 ES — Moi... |c
U n e des b o n n e s é m i s sions d e r e p o r t a g e de
T V F Q . Parmi les sujets à
l'affiche ce soir: un mill i o n n a i r e r u i n é p a r la
drogue et les enfants du
divorce.
21:00 (D — «Padre Nuestro»
U n film espagnol sur les
activités très peu catholiques d'un cardinal, qui
rentre dans son village
natal pour trouver un
mari à la fille qu'il a eue
jadis. Avec le grand Fernando Roy.
HORAIRE REVISE
17:30 0 — Carie d'Identité
Inv.: Jacques Desrosiers.
00:00 O — CBC Late Night
Inspector General. Am. 1949.
Comédie réalisée par Henry
Kester avec Danny Kye et
Walter Slezak. (Ce film remplace johnny Belinda.)
Mm
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Un Facto of Uto
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UMonds(ito)
L'AlMSOSV
Entre chien et loup
Cinems: "Ouel^ pert d»nt le temps".
AdUb
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La Monde (Uh)
L'AiMsosur
Entre chien et loup
Csnsk "Ûsstqu* put d mtotemps".
AdUb
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À voui la France!
U Journal (2»40)
LA PRESSE, MONTRÉAL, MARD110 MARS 1987
C3
Le batteur
Buddy Rich
hospitalisé
Agence France Presse
LOS
ANGELES
• Le batteur de jazz Buddy Rich
souffre d'une tumeur au cerveau
et suit actuellement un traitement au centre médical de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), a indiqué hier un
portc-parolc de cet établissement.
Le musicien, qui est âgé de 69
ans, a été admis au Centre médical au début de janvier et se trouve dans un « état moyen ». « Il se
repose tranquillement », a ajouté
le porte-parole qui s'est refusé à
tout autre commentaire pour protéger, a-t-il dit, l'intimité du malade et de sa famille.
Selon une source informée, qui
n'a pas été confirmée par le Centre médical de l'UCLA, la tumeur
dont serait atteint Buddy Rich serait inopérable.
PHOTO DENIS COURVILLE, LA PRESSE
Prix
É m B l e - N e i Ë i g a n
Au nom de la Fondation Èmile-Nelligan, le poète Gaston Miron a remis hier le prix EmileNelligan 1986 à Carole David, à gauche, et France Mongeau, gagnantes ex-aequo de ce prix de
poésie. Carole David, professeur au cégep du Vieux-Montréal, a été choisie pour Terroristes
d'amour, où l'auteur fait ressortir l'ambiguïté de la figure de la prostituée. Quant à France
Mongeau, étudiante au baccalauréat d'études littéraires à l'Université du Québec à Montréal, le
prix lui a été attribué pour son recueil de poèmes lumières. Les deux lauréates partagent une
bourse de $3 000 et ont reçu chacune une médaille à l'effigie du poète Emile Nelligan. Ce prix
couronne chaque année une oeuvre d'un poète francophone d'Amérique du Nord.
Frank Sinatra
à l'hôpital
Agence France Presse
RANCHO
MIRAGE.
Californie
• Frank Sinatra, 7 1 ans, est hospitalisé depuis dimanche à Rancho Mirage, Californie, pour un
check-up de routine faisant suite
à deux opérations de l'intestin, a
indique hier son porte-parole.
Sinatra, auquel les médecins
ont prélevé des tissus cicatriciels,
doit quitter le Centre médical Eisenhower de Rancho Mirage d'ici
à la fin de la semaine, a précisé le
porte-parole, M. Lee Solters.
Buddy Rich, figure légendaire
du jazz, a joué au cours de sa carrière avec les grands comme
Count Basie, Dizzy Gillespie et
Benny Goodman. A ses débuts, il
a joué pour l'orchestre de Tommy
Dorsey et a partagé sa loge avec
un jeune chanteur, lui aussi devenu célèbre depuis, Frank Sinatra.
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1:00 • 305 - 5:10 • 7:20 • 9:40
ALAN OUATERMAIN LOST CITY OF GOLD (G)
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des liens d'amitié dans une
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'distinguée.
Le chanteur avait été opéré de
l'intestin en novembre dernier
après avoir été victime d'une diverticulite, et avait dû être réadmis à l'hôpital en janvier pour
une nouvelle intervention chirugicale.
Tous les jeudis à 20 heures
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721-5130 — 729-0607
Radio-Canada:
accès au
réseau japonais
Presse Canadienne
TOKYO
• Le gouvernement japonais a déposé à la Diète un projet de loi
destiné à permettre à Radio-Canada International d'utiliser les
facilités de NHK — Nippon Hoso
Kyoka, le réseau national japonais — pour lui permettre de diffuser des programmes canadiens
en Chine et dans d'autres régions
de l'Asie.
Le ministre nippon des Postes
et des Télécommunications, M.
Shunsdjiro Karasawa, a informé
le ministre canadien des Communications, Mme Flora MacDonald, que la Diète ( Parlement japonais ) devrait normalement
adopter le projet de loi à temps
pour que Radio-Canada International puisse commencer a diffuser ses émissions destinées à
l'Asie dès avril 1988.
Les changements proposés dans
les lois japonaises de diffusion
font contrepoids à la décision canadienne de permettre au réseau
-japonais NHK d'utiliser les facilite* de Radio-Canada à Sackville,
.N.-B., pour lui permettre de
transmettre des émissions japonaises à destination des côtes Est
des États-Unis, de l'Amérique latine et des Caraïbes.
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LA PRESSE, MONTRÉAL. MARD110 MARS 1987
C4
SPECTACLES
CINÉMA
Astro (1): «Mes doux hommes»: 19 h 15,
21 h 15.
Astre (2): -Le déclin de l'empire américain»: 19 h, 21 rt 05.
Astre (3): «Platoon»: 19 h 16,21 h 30.
Astre (4): «Au nom de la rose»: 19 h, 21
h 20.
Bern (1); «Mes deux hommes»: 13 h 30,
15 h 30,17 h 30,19 h 30,21 h 30.
Boni (2): «Les fugitifs»: 13 h 20,15 h 20,
17 h 20,19 h 20,21 h 20.
Bern (3): «Rose Luxembourg»: 12 h 35.
14 h 45.16 h 55,19 h 05,21 h 15.
Berri (4): «Un heureux événement»: 13 h
15.15 h 15,17 h 15. 21 h 15.
Berrl (5): «Bach et Bottine»: 13 h. 15 h.
17 h. 19 h, 21 h.
Bijou: «Voulez-vous jouir avec moi?»: 12
h. 14 h 45, 17 h 30, 20 h 15. «Ardeurs à
la plage»: 13 h 15, 16 h, 18 h 45, 21 h
30.
B o n a v e n t u r e (1): Aiian Quatermain and
the lost City of gold». 13 h, 15 h, 17 h. 19
h, 21 h. Mere: 13 h, 15 h, 17 h, 19 h.
B o n o venture (2): «Light Of Day*: 13 h
10.15 h 10,17 h 10,19 h 10,21 h 10.
Brassard (1): «Un heureux événement»:
19 h 15. 21 h 15.
Brassard (2): «L'amie mortelle»: 19 h
20.21 h 10.
Brassard (3): «Platoon»: 19 h 10, 21 h
30.
Capitol: «Jean de Fiorette- : 12 h 05, 14
h 20,16 h 40.19 h. 21 h 20.
Carrefour Laval (1): «Black Widow : 19
h 05, 21 h 10.
Carrefour Laval (2): «Angel Heart»: 19
h. 21 h 25.
Carrefour Laval (3): «Mes deux hommes»: 19 h 15, 21 h 20.
Carrefour Laval (4): «Henri»: 19 h 10. 21
h 15.
Carrefour Laval (5): «Un heureux événement» 19 h 20. 21 h 25.
Carrefour Laval (6): «Platoon»: 19 h 10.
21 h 35.
Carré Salnt-Loui»; «Les noceuses en
folié»: 11 h 30.15 h 20.19 h 15. «Secrétaire sur canapé»: 12 h 50,16 h 40,20 h
35. «Projectionniste très occupé»: 14 h
05.18 h, 21 h 50.
Chambly; «Y a-t-il quelqu'un pour tuer
ma femme?». «Le clochard de Beverly
Hills». Lun.. v o n : 19 h 30.
Champlain (1): «Mission»: 19 h 10, 21 h
30.
Champlain (2): «Aliéna II»: 21 h 05. «La
mouche»: 19 h 20.
Chateauguay (1): «Le déclin de l'empire
américain»: 19 h 15.21 h 15.
Chateauguay (2): «Henri»: 19 h 15.21 h
15.
Cinéma V: «Signal 7»: 19 h. «Alfred
Hitchcock's Notorious*: 19 h 15. «Hard
Choices : 21 h 15. «Salvador»: 21 h 30.
Cinéma de Montréal (1): «L'amie mortelle»: 14 h 20, 18 h 05, 21 h 50. «Target»: 12 h 15, 16 h. 19 h 45.
Cinéma de Montréal (2): «Henri»: 14 h
40,18 h, 21 h 20. «Marche à l'ombre-r.
13 h. 1 6 h 20. 19 h 40.
Cinéma de Paris: «Deadtime Stories*;
13 h 45. 15 h 30, 17 h 15, 19 h 15, 21 h
15.
Cinéma du village: «Daddy Dearest : 13
h, 14 h 15, 15 h 30. 16 h 45. 18 h, 19 h
15, 20 h 30,21 h 45.
Cinémathèque québécoise: «L'alibi»:
18 h 35. «Un carnet de bal»: 20 h 35.
Cinèplex (1): «Z and two naughts»: 13 h
45.16 h 20.19 h. 21 h 20.
Cinèplex (2): «Death before dishonor. :
13 h 15,15 h 15.17 h 15. 19 h 15, 21 h
15.
Cinèplex (3): .Down by law-: 13 h. 15 h
05.17 h 10.19 h 20,21 h 40.
Cinèplex (4): «Allan Quatermain lost
City of gold»: 13 h 15,15 h 25,17 h 25,
19 h 25, 21 h 25. Jeu.: 13 h 25, 15 h 25.
17 h 25, 21 h 25.
Cinèplex (5): «Bach et Bottine»: 13 h, 15
h. 17 h, 19 h. 21 h.
Quoi faire aujourd'hui
Peur c e t t e chronique
veuillez adresser vos lettres c o m m e suit :
•Ouoi faire aujourd hurLA PRESSE. 7 Saint-Jacques, Montreal H2Y 1K9
COLLECTES DE SANG
• Le pere Georges Madore, s.m.m., rédacteur du Prions en Église, s'adressera à prés de 50 000 personnes au cours
de la neuvaine préparatoire è la fête
de Saint-Joseph, à l'Oratoire. Il a choisi
comme thème « Joseph, un homme du
peuple» et traitera du rôle des laïcs
dans l'Église, du 10 au 18 mars, à 14 h
et à 20 h. Renseignements : Bernard
Lafreniére. 733-8211
10 mars: à Nicolet, Institut de police du
Québec. 350. ave. Youville. de 14 h à
20 h 30; a Saint-Laurent, cégep SaintLaurent, cafétéria du personnel. 625,
boul. Sainte-Croix, de 10 h à 16 h: à
Montréal, au cégep Ahuntsic, agora.
9155. rue Saint-Hubert, de 9 h 30 a
16h
MAISONS DE LA CULTURE
CONFÉRENCES
Côte-des-Neiges, 5 290. chemin de la
Côte-des-Neiges (872-6889) : causerie
de M. Georges Savana. pianiste et romancier, le 10 mars, à 20 h, lors d'une
rencontre auteurs-lecteurs de la Société des écrivais, section de Montréal.
Renseignements : 737-7603 ou 7330754.
• Le Centre d'information sur les nouvelles religions présente une conférence de M. Jean-Guy Lauzon. professeur
en sociologie à l Université du Québec a
Hull et à l'Université d Ottawa, sur le
thème « L'écologie planétaire : mythe,
réalité et perspective d'avenir», le 10
mars, à 19 h 30, au Centre Saint-Pierre.
1 212, rue Panet. Admission. 5 S. Renseignements : 382-9641.
• Le Centre culturel de Verdun présente une conlèrence de M. Jean-Claude Planchard intitulée « Histoire de la
peinture — Henri Matisse » (avec diapositives), le 10 mars, à 20 h, au 5 955,
avenue Bannantyne. Entrée. 2,50 S
Renseignements : 765-7170.
RELIGION ET SPIRITUALITÉ
• A la salle du Oesu. 1200. rue de Bleury (métro Place-des-Arts), dans le cadre
d une série de rencontres consacrées à
l'histoire de l'Église de Montréal, l'historien Gilles Chaussé s.j., parlera de
Monseigneur Lartigue et de ses successeurs, le 10 mars, à 19 h 30. Frais: $2.
Renseignements : 866-2305B
Laurier «29 (ours dans la via dé Dostoïevski»: 19 h 30. (Désordre»: 21 h 30.
L'autre cinéma: «La symphonie pathétiques: 19 h. «La ménopause: deu:;
films»; 19 h 16. «L'année du dragon»: 21
h. «.Strictement personnel»; 21 h 30.
Laval (1 ): «Nightmare on Elm Street*: 19
h 10,21 h 16.
Laval (2): «Mannequin»: 19 h 30, 21 h
30.
Laval (3): «Over the Top»; 18 h, 19 h 55.
21 h 60.
Laval (4): «Manon dae sources»; 19 h,
21 h 20.
Laval (5): «L'enfant sacré du Tibet»: 16
h 10.20 h, 21 h 50.
Laval 2000 (1): «Mission»: 19 h, 21 h 30.
Laval 2000 (2): «La déclin de l'empire
américain»: 19 h 15,21 h 16.
Loews (1): «Outrageous Fortune»: 13 h,
15 h, 17 h, 19 h 05, 21 h 10. Dernier
spectacle ven., 23 h 15.
Loews (2): «Mannequin»: 13 h 15,15 h
15, 17 h 20, 19 h 30. 21 h 30. Dernier
spectacle ven.. 23 h 30.
Loews (3): ..Bedroom Windows: 12 h 35,
14 h 45,16 h 55,19 h 05,21 h 15. Dernier spectacle ven., sam.: 23 h 30.
Loews (4): (Critical Condition»: 19 h 20,
21 h 20. Dernier spectacle ven.: 23 h 20.
Loews (5): (Golden Chiid»; 12 h 35,14 h
45,16 h 55,19 h, 21 h 05. Dernier spectacle ven., 23 h 15.
Omega (1): «Top Gun»; 21 h. «Top Secret»: 19 h 30.
Omega (2): eVoulez-vous jouir avec
moi?»: 20 h 45. -Ardeurs à la plage»: 19
h 30.
Outremont: «La publicité 86: attention,
ça mord»: 19 h 15. «Mauvais sang»: 21 h
30.
Palace (1): «Star Track (4)i>: 12 h 10.14
h 30,16 h 50,19 h 10,21 h 30. Dernier
spectacle ven., sam., 23 h 50.
Palace (2): «Over the Top»: 12 h 15,14
h 10, 16 h 05, 18 h, 19 h 50. 21 h 45.
Dernier spectacle ven., 23 h 45.
Palace (31: «From the Hip : 12 h 45,14
h 55,17 h 05. 19 h 15. 21 h 25. Dernier
spectacle ven.: 23 h 35.
Palace (4): «Nightmare on Elm Streeft:
12 h 30.14 h 30.16 h 30,18 h 30. 20 h
30. Dernier spectacle ven.: 22 h 30.
Palace (5): «Nightmare on Elm Street»;
13 h 30.15 h 30,17 h 30,19 h 30. 21 h
30. Dernier spectacle ven.: 23 h 30.
Palace (6): «Crocodile Dundee»: 13 h
25, 15 h 25, 17 h 25, 19 h 30. 21 h 35.
Dernier spectacle ven., sam., 23 h 40.
Papineau (1 ): «Trois filles è la recherche
du plaisir»: 11 h 50.14 h 35,17 h 25.20
h 10. «Je t'offre mon corps»: 13 h, 15 h
45,18 h 35, 21 h 30.
Papineau (2): «Bien au chaud»: 12 h 10.
14 h 45,17 h 20, 20 h 20. «Stimulations
pour voyeur»; 13 h 30,16 h 05,18 h 40,
21 h 20.
Paradis (1): -Top Gun»: 21 h. -Ferns
Bueller»; 19 h.
Paradis (2): «Aliens 2 — le retour»; 20 h
50. «La mouche»: 19 h.
Paradis (3): «L'amie mortelle»: 19 h. 22
h. «Police Académie (3)»: 20 h 35.
Parallèle: «La couleur encerclée». Jeu.,
ven.: 20 h. Sam., dim.: 18 h. 20 h.
Parisien (1): «Manon des sources»: 12 h
05,14 h 20,16 h 40.19 h, 21 h 20.
Parisien (2): «Rosa la row. 12 h 30.14
h 20.16 h 10.18 h. 19 h 50,21 h 40.
Parisien (3): «Saraoulma»: 12 h 10,14 h
30.16 h 50,19 h 10,21 h 30.
Parisien (4): «L'enfant sacré du Tibet.-.
12 h 40,14 h 30,16 h 20,18 h 10,20 h,
21 h 50.
Parisien (5): «Les enfants du silence»;
12 h 15,14 h 30.16 h 45.19 h, 21 h 15.
Place du Canada: «Radio Days : 19 h
15.21 h 15. Mere: 21 h 30.
Cinèplex (6): «Top Gun»: 13 h. 15 h 05,
17 h 10. 19 h 2 0 , 21 h 3 5 .
C m c p i o x (7): «Décliné of the American
Empire»: 13 h, 15 h, 17 h. 19 h 05. 21 h
10.
Cinèplex (8): «Room with a view»: 14 h,
16 h 30,19 h. 21 h 30.
Cinèplex (9): «Defence of the R e e l m :
13 h 05,15 h 05.17 h 05,19 h 05, 21 h
05.
Commodore: «Véronique, l'audacieuse
hôtesse». «Dépannage en tous genres».
«Jeux de voisins».
Complexe Desjardina (1): «Femme de
ma vie»: 12 h, 14 h 15,17 h 10,19 h 20,
21 h 25.
Complexe Desjardins (2): «Le déclin de
l'empire américain»: 12 h 30,14 h 45,17
h 10.19 h 30, 21 h 45.
Complexe Desjardins (3): «Hannah et
ses soeursi-: 12 h 05. 14 h 15, 17 h, 19
h, 21 h 10.
Complexé Desjardins (4): «Les fous de
Bassan»: 13 h. 17 h 05, 21 h 05. «Pouvoir Intime»: 15 h 15,19 h 20.
Complexe Ouy-Favresu: (200 o., Dorchester) — «The Things! Cannot Change». «Courage to Change»: 19 h, 21 h.
Conservatoire d'art cinématographique: Breathless..'. 20 h 30.
Crémazie: «Platoon»: 19 h 15. 21 h 30.
Dauphin (1): «Chambre avec vue»: 19 h,
21 h 20.
Dauphin (2): «Autour de minuit»: 19 h
05, 21 h 30.
Dècarie (1): H o o s i e r s » ; 19 h 10, 21 h
30.
Dècarie (2): «Black Wïdow»: 19 h, 21 h
10.
Dorval (1): «Nightmare on Elm Street»:
19 h 10,21 h 15.
Dorval (2): «Some Kind of Wonderful :
19 h 20, 21 h 20.
Dorval (3): «The Mission»: 19 h 20, 21 h
40.
Dorval (4): «Bedroom Window. : 19 h 05,
21 h 15.
Elysée (1): Le nom de la rose»: 19 h.
21 h 20.
Elysée (2): (37.2 le matin»: 19 h. 21 h
20.
Eve: Intimate illusions»: 10 h, 12 h 30.
15 h. 17 h 35, 20 h 10. «Babylon Blue»:
11 h 10. 13 h 45, 16 h 20, 18 h 50. 21 h
25.
Fairview (1): 'Mannequin..: 19 h 30. 21 h
30.
Fairview (2): «Outrageous Fortune»: 19
h 05. 21 h 10.
Faubourg Ste-Catherine (1): Angel
Heart-: 12 h 15. 15 h, 17 h 10, 19 h 20,
21 h 30.
Faubourg Ste-Catherine (2): «Black Widow*: 13 h 15,15 h 15.17 h 15.19 h 15,
21 h 15.
Faubourg Ste-Catherine (3): «Hoosierss: 13 h 10. 15 h 20, 17 h 30, 19 h
40, 21 h 50.
Faubourg Ste-Catherine (4): • Men. : 13
h, 15 h, 17 h, 19 h. 21 h.
Greenfield (1): «Nightmare on Elm
Street).: 19 h 10, 21 h 15.
Greenfield (2): «L'enfant sacre du Tibet»; 18 h 10, 20 h, 21 h 50.
Greenfield (3): «Crocodile Dundee»; 19
h 30. 21 h 35.
Guy: «Red Heat»; 9 h 50. 12 h 30, 15 h
10, 17 h 55. 20 h 30. «Sorority Sweethearts»; 11 h 10. 13 h 50. 16 h 30. 19 h
10,21 h 50.
Imperial: «Some kind of wonderful»: 13
h 20,15 h 20,17 h 20,19 h 20,21 h 20.
Jean-Talon: «L'amie mortelle»: 19 h 15.
21 h 15.
Kent (1): «Some kind of wonderful*: 19
h 20. 21 h 20.
Kent (2): «Mannequin»; 19 h 30, 21 h 30.
L'amour: «Endless Lust' : 10 h 55, 13 h
55. 16 h 55, 19 h 55. «Taboo III»; 12 h
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her sisters* 13 h, 16 h 10,17 h 20,19 h
40,21 h 46.
Rio (1); «Bien au chaud». «Détournement de mineures». «Clinique pour femmes»: A compter de 13 h.
Saint-De ni s (2): «Henri»: 13 h 10, 16 h
10.17 h 10,19 h 10,21 h 10.
Saint-Denis (3): «L'amie mortelle»: 13 h,
15 h. 17 h, 1 9 h. 21 h.
Versaillea (1); «L'enfant sacré du Tibet»: 18 h 10.20 h, 21 h 50.
Veraalllea (2): «Nightmare on Elm
Street»: 19 h 10,21 h 15.
Veraalllea (3): «Crocodile Dundee»: 19 h
30,21 h 35.
Versailles (4): «Over the Top»: 18 h, 19
h 55,21 h 50.
Versailles (5): «Manon des Sources»;
19 h, 21 h 20.
Versailles (6): «Some kind of wonderful»: 19 h 20.21 h 20.
Westmount Square: (Outrageous Fortune»: 19 h 05,21 h 10.
York: «The Mission»: 12 h 20.14 h 40.
17 h. 19 h 20,21 h 40.
POUR ENFANTS
La Chaconne (342, Ontario e.) — «Les
contes de Perrault». Présentation de
Les Marionnettes de Claire et René.
Dim.. 13 h 30,16 h 30.
VARIÉTÉS
Place des arts (Salle Maisonneuve) —
Daniel Lemire: 20 h.
Théâtre des Variétés (4530. Papineau)
— (Chômage», de Marc Perron, Michel
Lafond et Mario Piette, 20 h, sauf lun.
Les foufounes électriques (97 e., SteCatherine) — Lynne Tilman: 21 h.
Spectrum (318 e., Ste-Catherine) — Jonathan Richman: 20 h 30.
Club Soda (5240, av. du Parc) — Empire des futures stars: 21 h 30.
Café Campus (3315, chemin Queen
Mary) — Rétrospective des années 6070:21 h.
Le Rinsing Sun 1 (286 e.. Sainte-Catherine) — Jab-Jab; à compter de 21 h.
Biddle's (2060, Aylmer) — Quatuor de
Johnny Scott et Geoffrey Lapp, de 19 h
à minuit.
Le Bijou (300. Lemoyne) — c.Foolhouse
live au Bijou»: 21 h.
La Cage aux sports (2250. Guy) — Billy
Georgette, à compter de 17 h.
Les joyeux naufragés (161 e., Ontario)
— Ghislain Potvin: 22 h.
Bar 2080 (2080, Clark) — Bill Coon; à
compter de 21 h.
Checkers (4514, av. du Parc) — Top
Secret: A compter de 21 h.
Centre Sheraton (1201, Dorchester o.)
— La Croisette: Jacques Ouellet. Du
dim. au ven., de 18 h à 22 h. — L'Impromptu: Gérard Lambert. Du lun. au
sam.: de 21 h è 2 h. — Le Boulevard:
Trio de Denis Boivin. Sam., de 19 h a
minuit.
Le Portage (Le Bonaventure Hilton international) — The Main Ingredient. Du
mar. au jeu .. 21 h 30. 23 h 30. Ven..
sam., 22 h, minuit.
CarConc (Château Champlain) — «Panache», avec Michèle Richard et Mark
Nizer. Du lun. au ven., de 21 h à 23 h;
sam.. 20 h 30,22 h 30. minuit 30.
Le Ritz-Carlton (1228. Sherbrooke o.)
— Bob Marsan. Du mar. au ven.. de 20
h à 2 h; sam., de 21 h à 2 h. Roberto
Medile; lun., de 20 h à 2 h. Marcel Rousseau. Du lun. au ven., de 17 h à 20 h.
Hôtel Méridien (4, Complexe Desjardins) — Tibor Ceasar. Du lun au ven..
de 17 h à 20 h. Fred Naylor. Du mar. au
sam.. de 20 h à minuit.
MUSIQUE
Université McGill (Pollack Hall) — Judith de Repentigny, pianiste: 20 h.
Université de Montréal (Faculté de Musique) — Ensemble de musique de
chambre: 17 h.
Place des arts (Salle Maisonneuve) —
Ensemble de musique de chambre: 12
h.
Place des arts (Salle Wilfrid-Pelletier)
— Orchestre symphonique de Montréal. Dir. Charles Dutoit. Yo-Yo Ma, violoncelliste. Concerto pour violoncelle
(Elgar) et Symphonie no 9 (Shostakovïtch). «Concerts Gala»; 20 h.
Maison Alcan (Atrium) — Linda Brady,
pianiste: 12 h.
THEATRE
Place des Arts (Salle Port-Royal) —
«Des souris et des hommes», de John
Steinbeck. Du mar. au ven., 20 h. Sam..
17 h, 21 h.
Théâtre du Nouveau Monde (84 o.. SteCatherine) — «Les paravents», de Jean
Genet. Du mar. au ven., 20 h. Sam., 16
h, 21 h.
Théâtre du Rideau Vert (4664, SaintDenis) — (La vérité des choses», de
Tom Stoppard. Du mar. au ven., 20 h.
Sam., 17 h, 21 h. Dim., 15 h.
Théâtre de Quat'sous (100 e „ av. des
Pins) — ( P o k d'Alain Didier-Weill. Du
mar. au ven., 20 h 30. Sam., 17 h, 20 h
30.
La Licorne (2075. Saint-Laurent) — «Le
syndrome de Cézanne», de Normand
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Canao-Marquis. Du mar. au dim., 20 h
30.
Maison-théâtre (255 e., Ontario) —
(Volte-face». Présentation du Théâtre
Petit A Petit. Mar., mere., jeu., ven., 14
h. Ven., sam., 20 h. Dim., 15 h.
Espace Libra (1945, Fullum) — (Mao
Tae Toung ou soirée de musique au
Consulat*, de Jean-Pierre Ronfard, 20 h
30.
QO (6066, Clak) — (Looky Lune». Avec
Chatouille. Du mar. au sam., 20 h 30.
Dim., 16 h.
Puzzles (333. Prince-Arthur) — (Anglo*, de Husten Haward. Du mere, au
dim., 20 h 30.
Le Reine Elizabeth (Salle Arthur) —
(French Can Can*. Van., 20 h 30 (français). Dim., mere., jeu., earn., 20 h 30
(anglais).
Piece du Pare (1): «Some Kind of wonderful.; 19 h 20,21 h 20.
Place du Pare (2): «Outrageous Fortune»: 19 h 06,21 h 10.
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LA PRESSE, MONTRÉAL, MARD110 MARS 1987
C5
Quelle place Québec réserve-Il aux arts?
Cravates noires pour la BBC
La Coalition des artistes s'impatiente
• La British Broadcasting Corporation (BBC) vient d'acheter six
cravates noires pour ses présentateurs de journaux télévisés que
les speakers devront porter pour annoncer des catastrophes ou
des événements particulièrement dramatiques.
MARIO ROY
Les responsables de la BBC ont jugé que les cravates chatoyantes qui semblaient avoir la faveur de certains présentateurs n'étaient pas convenables pour traiter certains sujets.
• Les artistes piaffent d'impatience ; et, alors que reprennent à
Québec, aujourd'hui, les débats
parlementaires, ils tiennent à le
faire savoir, en agrémentant leur
propos de l'ombre du début d'une
menaces de représailles.
Le problème des cravates est apparu à l'occasion d'une simulation organisée par la BBC en prévision de la mort de la reine
Elizabeth et de la reine-mère qui, à 87 ans, continue à toujours
bien se porter.
Greg Johnston-Watson
Préposé à la clientèle
Victoria
La Coalition des artistes s'inquiète parce que Robert Bourassa
tarde à se prononcer sur la place
qu'il entend faire à la culture
—et particulièrement sur le sort
qu'il va réserver à la fameuse réclamation du 1 p. cent véhiculée
par les milieux culturels. Et parce
que l'augmentation de $13 millions consentie au ministère des
Affaires culturelles semble avoir
été à peu près entièrement engloutie par la machine, sans que
les artistes n'en voient la couleur...
« Tous les organismes culturels
que nous représentons se font
dire au ministère que les budgets
pour la prochaine année sont gelés, ou même qu'ils sont coupés!
Alors nous disons à la ministre
Lise Bacon qu'il y a une anomalie
quelque part », dit la comédienne
Catherine Bégin, porte-parole des
quelque 70 organismes regroupés
au sein de la Coalition.
Ce que l'on craint, c'est que $10
des $13 millions aient été gobés
par l'administration du ministère
et des institutions nationales, par
les immobilisations et le service
de la dette. De sorte qu'il va rester aux artistes $2 millions, qui
vont aller à un nouveau plan
d'appariment ; et un autre million versé au dossier du statut de
l'artiste.
On prévoit que l'an prochain,
le budget du ministère des Affaires culturelles va se situer autour
de $190 millions ; celui de la province est cette année de $26,5
milliards.
D'où la « courtoise mais ferme » insistance des artistes dans
l'affaire du 1 p. cent ; une affaire
de $80 millions.
Une réponse
dans un mois...
Mme Bégin dit encore : « C'est
un objectif de base pour tout pays
et toute civilisation. Le Parti libéral a renouvelé son adhésion à cet
objectif ; Mme Bacon également.
Mais le premier ministre Bourassa nous a laconiquemnent fait
dire par le personnel de son cabinet qu'on aurait une réponse au
dépôt des crédits dans un mois...
Or. ce n'est pas simplement une
question de crédits, c'est une
question de choix de société. Et
c'est maintenant que Robert Bourassa doit prendre une décision ».
Les porte-paroles de la Coalition ajoutent qu'en cette année
où la tenue au Québec du deuxième Sommet de la francophonie
va projeter la culture québécoise
sur la scène internationale, il serait dommage d'avoir à dire au
monde que cette culture s'essouffle et passe au dernier rang des
priorités du gouvernement en
place...
« Ce serait triste d'avoir à exercer des pressions sur le plan international. Et ce serait effroyable
d'avoir tout simplement à en venir à des moyens punitifs », estime Catherine Bégin.
Là-dessus, on ne désire rien
ajouter pour l'instant, sinon que
les artistes disposent par essence
de multiples moyens d'expression, susceptibles d'informer la
population sur l'incompétence du
gouvernement Bourassa en matière culturelle, si une telle incompétence devait se manifester.
En fait, pour l'heure, la Coalition semble craindre aussi un essoufflement de la combativité de
ses organismes membres. Et elle
se promet bien d'avancer à pas
prudents...mais fermes.
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C6
LA PRESSE, MONTREAL, MARD110 MARS 1987
Le Québec a accueilli trois
réfugiés mineurs en mars
Dans les campus
Des
étudiants
derrière un
professeur
désavoué
Mais le CSSMM en a 190 sous sa responsabilité
dont une majorité de Salvadoriens
GUY 1HÉMRCI
collaboration
spéciale
ort de l'appui de bon nomP
bre d'étudiants, M. Denis
Gauvin, professeur en traduction à l'U de M, a décidé de contester une décision prise l'automne dernier par ses collègues,
qui a pour effet de ne pas renouveler son contrat.
Pour lui prêter main-forte,
l'Association des étudiants en
traduction a envoyé une pétition au recteur de T U de M, lui
demandant d'annuler la décision rendue le 15 septembre par
l'assemblée départementale, instance qui décide du renouvellement des contrats des professeurs. Une quarantaine de lettres ont également été adressées
au directeur du département de
traduction par des étudiants mécontents.
« Denis Gauvin est un des rares professeurs qui laisse autant
de place à la pratique dans son
enseignement, et pour l'étudiant, c'est un atout ». affirme
Mme Linda Caron. présidente
de l'Association des étudiants
en traduction. « En traduction,
il y a peut-être trop de théoriciens, des professeurs qui font
surtout de la recherche. Les étudiants ont parfois l'impression
de les déranger! M. Gauvin, lui,
s'est montre beaucoup plus disponible. Ce serait dommage
qu'un conflit de personnalité
entre professeurs entraine le départ d'un enseignant que nous
respectons beaucoup. »
Me Rene Martel, avocat de la
Fédération des associations de
professeurs des universités du
Québec ( F A P U Q ), a de son
coté fait parvenir, le 2b novembre, un avis de différend au recteur de l'Université l'invitant a
réembaucher M. Gauvin.
« Si j'utilise ce recours, commente le professeur, c'est que
j'estime tout à fait arbitraire la
décision prise par mes collègues.
D'ailleurs. l'Université ne m'a
jamais donné la moindre raison
pour justifier un vote de désaveu
u mon égard. »
loint par téléphone, M. Nathan Ménard, directeur du département de traduction, n'a
voulu ni confirmer ni infirmer
les dires de M. Gauvin. « Les raisons qui motivent la décision de
l'assemblée sont confidentielles
et je ne peux pas les dévoiler. »
M. Ménard a toutefois souligné
que l'évaluation d'un professeur, en vue du renouvellement
de son contrat, tient compte de
quatre critères bien précis, dont
l'excellence de l'enseignement
et de la recherche.
Professeur a l'U de M depuis
1984. M. Denis Gauvin, 33 ans.
reconnaît qu'il attache une
grande importance au volet pratique de la traduction. « Il est essentiel de faire le pont entre les
études et le marché du travail » ,
note-t-il. C'est d'ailleurs pourquoi il a permis a ses étudiants
de visiter à quelques reprises les
bureaux de traduction du Secrétariat d'État, où il a été traducteur pendant onze ans.
« Dans ses cours, M. Gauvin
voulait donner l'heure juste aux
étudiants, confie Mme Caron.
La différence entre lui et certains de ses collègues, c'est qu'il
nous apprenait vraiment à faire
de la traduction. »
Coordination:
S O P H I E
D U R O C H E R
Jfî
Une partie de l'équipe d u McCill Daily: Jamie Kneen, Chris Lawson, Kristen Fenton et Brendan
Weston.
PHOTO RENÉ PICARD, LA PRESSE
Le McGill Daily tentera pour une
sixième fois de se renflouer
C A R O L I N E M O N T P B T I T
collaboration
spéciale
ujourd'hui, demain et jeudi de cette semaine, le
A
McGill Daily enjoindra la population de McGill à se rendre aux
urnes pour voter une augmentation de la contribution étudiante à la publication. Un dollar de
plus pour avoir un journal étudiant tous les jours, en plus
d'une édition française une fois
par semaine.
Or, depuis cinq ans, tous les
ans, la publication lance un référendum pour améliorer son
rendement et son financement.
It depuis cinq ans. tous les ans.
les étudiants votent contre.
À l'heure qu'il est. le Daily
anglais publie trois fois par semaine, et l'édition française ne
parait pas plus d'une fois tous
les deux vendredis.
« Sans la contribution supplémentaire des étudiants, il est
possible que le Daily devienne
un hebdomadaire, et sa publication française ne serait plus
qu'une section à l'intérieur de
cette publication » . souligne M.
|oe Heath, coordinateur de
l'édition anglaise.
Véritable institution dans le
monde étudiant, le McGill Daily existe depuis 1911. Sous la tutelle du conseil étudiant de
l'université, ses pages ont été
publiées tous les jours jusqu'en
1980. La publication devenait
alors complètement autonome,
et le Daily s'engageait a ne survivre que de publicité et d'un
$2,85 versé tous les semestres
par chaque étudiant. Mais ses
revenus n'ont pas suffi à assurer
une publication quotidienne, et
selon la constitution du Daily, il
est impossible d'augmenter celle contribution sans avoir recoursa un plébiscite.
« Il y a un certain groupe
d'étudiants a McGill qui désapprouve la position progressiste
prise par le journal sur des questions comme les droits des femmes des minorités, et des homosexuels, explique Heath. Et ce
sont ces personnes-la qui vont
voter contre l'augmentation de
la contribution.»
A McGill, comme dans les autres universités de Montréal,
seulement 10 à 20 p. cent des
étudiants votent lors de référendums. Et selon |oe Heath, ceux
qui votent aux référendums du
Daily sont en général ceux qui
s'opposent au journal. Les autres, majoritairement, se désintéressent totalement de la question.
« Pour les nouvelles quotidiennes, je préfère lire The Gazette, et je trouve le Daily quelquefois un peu trop radical à
mon goût » , commente par
exemple Ron Dixon, étudiant de
première année en biologie.
Christian G u a y , étudiant
francophone de première année
en administration, croit quant à
lui à l'existence d'un journal
quotidien et d'une publication
francophone à l'intérieur de
McGill, les francophones de cette institution représentant 30 p.
cent de la population totale de
l'université.
« Mais l'édition francophone
est la plus difficile à financer,
explique |oe Heath. Les compagnies n'osent pas placer de publicité dans le Daily français,
parce qu'elles ne sont pas conscientes du bassin de population
qu'il dessert. »
Si l'entreprise vous intéresse...
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même, estiment les responsables
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gramme Prêts aux étudiants en- assume l'évaluation des demantrepreneurs vous offre un prêt des présentées et les prêts sont
de $3 000 pour lancer votre versés par l'entremise des banpetite entreprise.
ques Nationale et Royale du Ca11 est très facile d'obtenir un nada. Cette année, ce projet
prêt, selon M. Robert Lapalme pan-canadien dispose d'un budde la Banque fédérale de déve- get de $1 750 000. L'année derloppement. « Il suffit d'avoir un nière, le montant maximum des
peu d'imagination et un projet prêts alloués s'élevait à $2 000
de qualité » , explique un peu va- et on comptait 350 demandes au
guement le promoteur, à des total.
étudiants de l'UQAM. Qu'enQui peut presenter une detend-il par qualité? « Un projet mande de projet ? « Tout éturéalisable. Pas du genre qui veut diant âgé entre 15 et 77 ans. qui
compétitionner les McDonald's, poursuit des études à temps
disons » , lance M. Laflammc,, complet » , precise M. Lapalme.
amusé par sa petite farce.
Il n'y a pas de critères particuliDes exemples de projets entre- ers favorisant davantage le
pris depuis deux ans: lave-auto, choix d'un projet plutôt qu'un
tonte de pelouse, magasin d'arti- autre, pas même le nombre
cles de pèche... Les responsables d'emplois qu'une entreprise
évaluent à 70 p. cent le taux de peut engendrer. C'est un analysréussite des projets réalisés l'été te financier de la BFD qui est
dernier, au Québec seulement. responsable de la sélection des
Avec ou sans bénéfices, l'expé- demandes.
GENEVIEVE
V
Est-ce payant en bout de ligne? Ni plus ni moins qu'un
emploi d'été étudiant, faites le
calcul. Dans les meilleures conditions, une entreprise qui reçoit le prêt maximum de $3 000
et qui embauche un seul employé, au salaire minimum pendant 12 semaines, disposera
d'une marge de manoeuvre
d'environ $800 pour l'achat de
matériel et autres dépenses. Si
les sommes sont remises à la
banque prêteuse avant la date limite, les « nouveaux patrons »
bénéficieront d'une prime de
$100.
« E n cas de faillite?», lance
une étudiante dans la salle. La
répartie est claire: si le prêt
n'est pas complètement remboursé en date du 2 octobre, le
taux d'intérêt en vigueur dans
les banques à charte, plus I p.
cent, sera imposé aux débiteurs.
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prendre à vivre dans un milieu,
une culture différente, c'est pour
lui ressentir de fortes contradictions. Dans la mesure où il
• Depuis l'application des nou- s'adapte au milieu québécois, il
veaux règlements imposés par le risque d'agrandir le fossé culturel
ministre de l'Immigration du Ca- avec les siens, nous explique-t-on.
nada, le Québec a accueilli trois Par contre, le jeune latinomineurs arrivés seuls au mois de américain, plus autonome et
murs en revendiquant le statut de moins scolarisé, ne vit pas les mêréfugié. Un Salvadorien et un mes tensions.
Guatémaltèque âgés de 17 ans
Le C.S.S.M.M. s'efforce de
ont atterri à Dorval, et un Bengali
de 16 ans est arrivé à Mirabel. s'adapter aux besoins de ces miC'est ce que La Presse a appris au neurs en tenant compte de leurs
cours d'une conférence de presse désirs. Responsable des ressourdu Centre de services sociaux du ces et des familles d'accueil, M.
Montréal
métropolitain lean Mouniera prévu un foyer de
( C.S.S.M.M. ). pour faire le point transition et un autre de groupe
sur la question des mineurs qui pouvant chacun accueillir neuf
jeunes. Précisons ici que la pludemandent refuge au Canada.
part de ces mineurs vivent déjà
Comme La Presse le rapportait dans des familles d'accueil et que
le 21 février, ces jeunes sont pris cent autres familles se sont offeren charge par le Service migrants- tes pour recevoir de nouveaux arimmigrants du C.S.S.M.M. Ce ser- rivants.
vice, que dirige Mme Nicole
Pour ce qui est des huit couples
Théoret, en a accueilli des centaines au cours des ans, surtout lors salvadoriens d'union libre — La
Presse en faisait état le 21 février
de la vague des réfugiés de la mer
—, le C.S.S.M.M. a décidé de supvietnamiens.
pléer aux prestations d'aide sociaFin février, il en restait 190 le en accordant $180 par mois
sous sa responsabilité auxquels aux conjoints mineurs non mas'ajoutent les trois venus en mars. riés dont il a la responsabilité
Les plus nombreux ( 8b ) sont les dans ses services. Aux dernières
Salvadoriens — leur arrivée mas- nouvelles, deux des jeunes femsive représente un phénomène ré- mes sont enceintes.
cent — puis les Iraniens ( 57 ), les
Guatémaltèques ( 10 ) et enfin les
Vide juridique
ressortissants d'une douzaine de
pays dont le Sri Lanka, l'AfghaLes intervenants sociaux assunistan, la Turquie et Haïti.
ment de nombreuses tâches
Tous ne sont pas venus récem- d'aide et d'accompagnement dans
ment : 54 sont arrivés en 1987, 83 les démarches d'immigration de
en 1986, 34 en 1985, neuf en ces mineurs et leur donnent tout
1984, cinq en 1983, deux en 1982 l'appui psycho-social nécessaire à
et trois autres au cours des années leur adaptation. Ils suppléent de
antérieures. La plupart sont âgés bonne foi à l'absence des parents
de 15 à 17 ans, mais on note dans et s'assurent que les enfants
le groupe 14 jeunes de 14 ans, 13 soient protèges. Mais le manque
de 13 ans, quatre de 12 ans, un de total de règles permettant à l'en10 ans et un de neuf ans. « De fa- fant d'exercer ses droits en l'abçon générale, ils s'adaptent bien sence de ses parents, complique
et font de gros efforts pour réus- les choses, ne fût-ce que lorsqu'il
s'agit d'une inscription à l'école
sir » , estime Mme Théoret.
ou d'une autorisation à participer
a une classe de neige. C'est une
Adaptation difficile
question dont le C.S.S.M.M. endes Iraniens
tend saisir le ministre de la Santé
Elle souligne l'agression que vi- et des Services sociaux le plus tot
vent les adolescents iraniens en possible.
pariant seuls, habituellement
Craignant sans doute d'etre déavant d'être enrôlés dans l'armée. portés si leur conduite laisse à déOn en parle dans la famille long- sirer, ces jeunes se comportent gétemps à l'avance et le jeune vit néralement de façon satisfaisandans un climat d'inquiétude. Il se te.
Le
Service
cache parfois pour laisser croire migrants-immigrants n'a connu
qu'il est parti, passe clandestine- que trois cas de délinquance miment dans un autre pays où il ob- neure, vol de jeans par exemple.
tiendra de faux papiers dont on
Present à la conférence de
lui dit qu'il doit se débarrasser
avant d'atterrir au Canada. Pour presse, M. Gilles Beaulieu. direcpayer son passage, il arrive que teur de la Protection de la jeunesson père vende sa maison ou sa se, a affirmé qu'il suivait de très
mère, ses bijoux. Aussi travaille-t- près la situation et qu'il n'y avait
11 très fort pour réussir dans ses pas eu de cas où il avait dù intervenir : « S ' i l advenait une situaétudes et ne pas les décevoir.
tion où le jeune serait maltraite
L'adolescent iranien s'ennuie ou en difficulté, la Loi de la prode sa famille, il s'inquiète de ses tection de la jeunesse s'appliquefrères et soeurs restés au pays. Ap- rait ».
• Selon un expert canadien, la
croissance des arbres, dans certaines régions fortement polluées du
Canada, est ralentie d'un tiers par
rapport â ce qu'elle était avant les
années 50, et les pluies acides
sont partiellement responsables
de cette situation.
« Il existe un rapport direct
avec les pluies acides à proximité
des sources importantes de pollution, comme les aciéries », a déclaré Leo Sayn-Wittgenstein, qui
a entrepris une étude pour le Service canadien des forêts.
« Le déclin a commencé vers
1950-1960. Il s'est poursuivi depuis. Il n'est pas exceptionnel de
trouver des arbres dont le taux de
croissance est réduit de moitié.
Mais dans les endroits les plus
touchés, il n'est plus que le tiers
de ce qu'il était il y 40 ans. »
« C'est un avertissement » , a-til dit, en rappelant la rapidité
avec laquelle des forêts de conifères avaient été détruites en Europe.
Les dégâts subis par 3 000 arbres examinés, de la NouvelleEcosse à l'Ontario, sont moins
importants dans les régions à
moins forte pollution, a-t-il dit,
ajoutant que la maladie, les changements climatiques, les vers et
les insectes avaient aussi contribué au ralentissement de la croissance.
L'étude, qui a duré trois ans, a
été entreprise à la suite des protestations adressées par le Canada
aux États-Unis après le refus du
président Reagan de lancer un
programme commun de cinq ans,
visant à combattre les émissions
polluantes, qui, pense-t-on, sont
responsables des pluies acides.
Ces dernières sont formées principalement par l'anhydride sulfureux provenant des centrales
électriques thermiques et des
aciéries, de même que par les oxydes d'azote provenant des véhicules.
Dans son rapport annuel au
peté son point de vue selon lequel
des « incertitudes scientifiques »
quant aux causes et aux effets des
pluies acides faisaient qu'il était
déraisonnable de se lancer dans
un programme coûteux d'épuration.
L'ambassade du Canada a Washington a vivement réagi à la position prise par le président
américain : quelque 800000 emplois canadiens sont liés à l'exploitation de la forêt.
« Ça tue nos lacs. Et des constatations scientifiques conduisent
de plus en plus à penser que c'est
également préjudiciable pour nos
forêts. Nous voulons qu'on fasse
quelque chose » , a déclaré jim
Wright, de l'ambassade canadienne.
Don Mazankowski, vice-premier ministre, a annoncé récemment au Parlement que les pluies
acides figureraient en bonne place à l'ordre du jour du sommet
qui doit avoir lieu à Ottawa, en
avril, entre le président Reagan et
le premier ministre canadien.
Brian Mulroney.
Origine
Les Canadiens affirment que 50
pour cent des pluies acides qui
tombent sur leurs provinces du
Centre et de l'Est ont pour origine des usines et des véhicules
américains, et que la pollution a
tué I 200 lacs et en a placé 40 000
autres en danger.
Le gouvernement Mulroney
s'est engagé à réduire de moitié
les émissions canadiennes d'anhydride sulfureux d'ici 1994.
Pour Cari Inget, directeur de
recherches au Service canadien
des forêts, il ne faut pas, toufefois, tirer des conclusions trop hâtives de l'étude sur la croissance
des arbres. D'après lui, le ralentissement général pourrait être plus
proche de six p. cent que de 66 p.
cent.
Il ne conteste pas les dégâts
provoqués par tes pluies acides
mais, pour lui, ils sont plus difficiles à détecter dans les forêts que
dans les lacs, où les poissons meurent et où le taux d'acidité peut
C7
LA PRESSE, M O N T R É A L , M A R D 1 1 0 M A R S 1 9 8 7
Boîte de nuit
mise à sac
Agence
France-Presse
MONROEVILLE.
Pennsylvanie
• Rendues furieuses par l'annulation du spectacle de strip-tease
masculin qu'elles étaient venues
voir dans une botte de nuit de
Monroeville, 6 0 0 femmes ont mis
l'établissement à sac, ont indiqué
des responsables locaux. « Des
vrais singes», s'est exclamé le directeur de la sécurité publique de
la ville, M. |ohn Danzilli, en décrivant comment les clientes ont
jeté des bouteilles et se sont attaquées au «videur». Les autorités
ont du faire appel aux effectifs de
cinq commissariats de police
pour rétablir l'ordre.
Les couleurs
à six cartes
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• Il est très décevant pour un
bridgeur de détenir une belle
série de six cartes dans une
couleur donnée et de se rendre
compte après coup que son
partenaire n'en compte aucune.
L'exemple que nous vous
proposons aujourd'hui provient d'un tournoi où l'excellente joueuse anglaise Rixi
Markus. de Londres, s'est retrouvé à 6 Tr et elle a réussi
son contrat duns une situation
où elle n'avait aucune carte
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des produits Ford a surpassé celle des autres
constructeurs nord-américains. Ces résultats
se fondent sur le nombre moyen de problèmes
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1986 au cours des trois premiers mois d'utilisation
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conçus et construits en Amérique du Nord au cours
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D o n n e u r : Nord
V u l n é r a b i l i t é : Nord-Sud
Nord
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Ç> V 4
0 A R I098 5
• 98
Ouest
Est
• 984 3
<?R95
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Les e n c h è r e s :
Nord
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Sud
Ouest
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2 Co
6Tr
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l'i
Commentaires
Si i'impasse à Co ou a Tr
réussit, la déclarante n'éprouvera aucun problème à réaliser
son contrat, mais Rixi Markus
a opté pour une ligne de jeu un
peu plus sûre. Elle a tablé sur
l'affranchissement des K. Il ne
semble pas avoir assez d'entrées au mort pour se faire.
Qu'à cela ne tienne. Rixi en a
crée une. Elle prend l'entame
de l'As de Pi, encaisse As et Roi
de K, jetant deux petits Co,
puis elle coupe un K du Valet
de Tr. Retour petit Tr pris de la
Dame en Ouest qui rejoue Pi.
La déclarante gagne dans sa
main, joue petit Tr vers le 9,
petit K coupé de l'As de Tr, le
Roi de Tr fait tomber le dernier atout du flanc gauche et le
Roi de Pi lui sert à retourner au
mort pour encaisser un K maître sur lequel disparaîtra la
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équipes de la bode automatique
Le Monde
La Presse
LA PRESSE, MONTREAL, MARD110 MARS 1987
C8
Les résistances aux réformes
de Gorbatchev s'accentuent
Le secrétaire
général
Reuter
MOSCOU
ikhatl Gorbatchev entamera demain sa troisième année de pouvoir alors qu'une nervosité croissante se fait jour au
sein du Parti communiste et de la
société soviétiques à l'égard de
son ambitieux programme de réformes.
En politique étrangère. Gorbatchev s'est efforcé d'insuffler à son
pays un d y n a m i s m e nouveau
dans des domaines aussi variés
que le desarmement, le conflit afghan, les relations sino-soviétiques et l'Europe de l'Est.
À l'intérieur, il a lancé une
campagne pour plus de « transpa-
entame
sa troisième
rence » (glasnost) dans la vie publique, évincé des responsables
proches de l'ancien président
Lconide Brejnev, mis en branle
des réformes économiques, libéré
des dissidents célèbres et même
suggéré un examen de la période
stalinienne.
Ces changements se sont traduits par une effervescence en
Union soviétique comme on en
n'avait pas vue depuis N i k i t a
Khrouchtchev, qui avait dénoncé
Staline en 1956, ouvert la porte
des camps de travail et, comme
Gorbatchev, libéré l'expression
artistique.
Gorbatchev ne dissimule pas
l'aspect herculéen de sa tâche :
ses discours sont remplis de critiques de moins en moins voilées à
rencontre de ceux qui, au sein du
année de
parti comme dans la société en
général, redoutent ses réformes.
Le mois dernier, dans la République balte de Lettonie, il a déclaré
qu'en « évaluant la situation objectivement et avec réalisme, il
est clair que le moment le plus
difficile sera cette année et les
deux qui suivent » .
Selon des diplomates occidentaux, Gorbatchev pourrait consolider sa position face à ses détracteurs soviétiques en enregistrant
un succès majeur à l'étranger —
tel qu'un accord Est-Ouest sur le
désarmement. « Les adversaires
de Gorbatchev pourraient bien
utiliser le filon qu'il n'a pas fait
de miracles en politique étrangère » , a commenté un diplomate.
Pour certains observateurs occidentaux, cette considération de
Euromissiles : Tass accuse Reagan
de poser de nouvelles
conditions
AFP et AP
MOSCOU
L
# agence Tass a accusé hier les Etats-Unis de
compliquer les négociations sur les euromissiles par une série de « préconditions » .
Dans la première critique soviétique du projet
américain de traité présenté mercredi a Genève,
l'agence officielle soviétique accuse Washington
de proposer à son tour un « paquet » d'un nouveau genre en liant le démantèlement en Europe
des missiles à moyenne portée (FNI) à un retrait
des fusées à courte portée.
« L'administration américaine, tout en saluant
la séparation de la question des missiles de
moyenne portée du paquet de Reykjavik, avance
son propre paquet, qui n'a d'ailleurs aucun rapport avec celui de Reykjavik » , écrit-elle.
Le numéro un soviétique Mikhail Gorbatchev
a abandonné le 28 février le lien entre le problème des euromissiles et les autres grands dossiers
du désarmement qu'il avait établi lors de son
sommet avec le président Reagan dans la capitale
islandaise en octobre 1986.
Les État-Unis « compliquent » les négociations
sur le désarmement en estimant que les Occiden-
taux ne peuvent régler d'une façon indépendante
les questions des FNI et des missiles a courte portée, ajoute M . Vladimir Tchernychev. un des spécialistes des questions militaires de l'agence Tass.
< Il nous semblait qu'ils auraient pu apprécier à
leur juste valeur à Washington la position constructive de l'URSS et non compliquer les choses
en posant de nouvelles conditions. Mais c'est le
contraire qui s'est à l'évidence produit » .
La réponse américaine aux dernières propositions de M . Gorbatchev sur les euromissiles « inclut l'exigence qu'un futur accord sur les fusées à
moyenne portée couvre certaines catégories de
missiles à plus courte portée comme les SS-12 et
les SS-23, impose un plafond aux systèmes soviétiques (sur ce type d'armes) et offre la possibilité
aux États-Unis d'atteindre de leur côté ce plafond, donc d'augmenter leurs arsenaux » . poursuit l'auteur de la dépèche.
Tass accuse les États-Unis d'avoir « ignoré toute une série de facteurs extrêmement importants » . L'agence rappelle ainsi la proposition soviétique de retirer de Tchécoslovaquie et de R D A
ses missiles de théâtre disposés en réponse au déploiement par Washington de Pcrshing-2 et de
missiles de croisière en Europe occidentale et
d'entamer des négociations pour éliminer les autres missiles de théâtre.
pouvoir
politique intérieure explique le
changement soviétique dans les
négociations Est-Ouest. A p r è s
avoir un temps exigé un accord
global, comprenant notamment
une renonciation américaine à
l'Initiative de défense stratégique
(IDS), le Kremlin vient de se prononcer en faveur d'un accord séparé sur les euromissiles.
Gorbatchev a en outre affirmé
qu'il voulait retirer les troupes soviétiques d'Afghanistan — geste
qui serait applaudi tant par les
pays occidentaux que par le monde islamique mais qui pourrait diviser les instances dirigeantes soviétiques si le parti communiste
afghan s'effondre.
Un autre problème potentiellement explosif concerne l'Europe
de l'Est, où la politique réformatrice du Kremlin réveille des aspirations populaires écrasées dans
le passé. Les appels de Gorbatchev à la libéralisation de la vie
publique déconcertent les appareils du Parti en Allemagne de
l'Est et en Tchécoslovaquie, et
certains diplomates rappellent
l'agitation suscitée en Hongrie et
en Pologne par la déstalinisation.
« M doit y avoir beaucoup de
gens à Moscou qui s'inquiètent de
l'effet que Gorbatchev peut avoir
en Europe de l'Est » , assure un diplomate.
Gorbatchev a fait le ménage au
sein du Politburo et du secrétariat
du comité central, évinçant la
« vieille garde » brejnevienne à
q u e l q u e s notables e x c e p t i o n s
près, telles que l'ancien ministre
des Affaires étrangères Andrei
Gromyko.
Mais la résistance semble s'être
consolidée à des échelons inférieurs. Ainsi, le comité central atil réservé un accueil plus que mitigé, en janvier, à Gorbatchev,
quand il lui a présente son projet
de démocratiser la vie politique
du pays.
La presse officielle ne cache pas
que nombre de Soviétiques redoutent de v o i r leurs revenus
baisser s'ils produisent des biens
de qualité médiocre.
Aquino donne le coup d'envoi de la
campagne pour les élections au Sénat
La gauche proche de l'insurrection
Agence France-Presse
MANILLE
L
a présidente Cory Aquino a
donné hier le coup d'envoi
de la campagne pour les élections
sénatoriales du 11 mai prochain,
étape essentielle vers le rétablissement de la démocratie aux Philippines, après une vingtaine d'années de dictature.
L'élection d'un Congrès de type
américain, comprenant un Sénat
de 24 membres, élus au plan national et une Chambre des représentants, choisis au niveau local,
est prévue par la nouvelle constitution massivement approuvée
par référendum le 2 février dernier. La campagne pour les élections à la Chambre, qui auront
lieu également le 11 mai, s'ouvrira le 24 mars.
Mme Aquino a donné le ton de
ce que sera la campagne gouver-
communiste
nementale, devant plus de 5 000
personnes, à Batangas, à une centaine de km au sud de Manille.
Elle a présenté les 24 candidats au
Sénat ayant reçu son investiture,
comme « les candidats du People
Power», cet élan populaire qui
l'a porté au pouvoir il y a un an et
l'a confirmé avec éclat dans son
mandat, avec plus de 77 p. cent
des suffrages exprimés lors du référendum.
En revanche, la présidente a
établi un lien entre l'opposition,
dont, a-t-elle dit, « nous n'avons
pas besoin au Congrès » et les. diverses tentatives de coup d'État
qui, a reconnu M m e A q u i n o ,
« m'ont donné beaucoup de mal
l'année dernière » .
Les élections sénatoriales, pour
lesquelles le dépôt des candidatures est intervenu dimanche, revêtent deux caractéristiques essentielles.
D'une part, la gauche proche
tente sa chance
de l'insurrection communiste va,
pour la première fois, tenter sa
chance dans le jeu parlementaire.
D'autre part, la droite est majoritairement décidée à se dissocier
de la personne de l'ancien président F e r d i n a n d M a r c o s , trop
« marqué » pour être électoralement rentable.
Le seul parti légal de gauche, le
« Partido ng Bayan » , ou Parti du
peuple, présentera sept candidats,
conduits par Bernabe Buscayno,
ancien chef de la Nouvelle armée
du peuple des guérilleros communistes. Il aura, à ses côtés, Crispin
Beltran, dirigeant du plus grand
syndicat des Philippines, le K M U ,
« Mouvement du Premier Mai » ,
et le leader paysan (aime Tadeo.
M. Tadeo avait conduit une marche de protestation qui a débouché sur un bain de sang devant le
palais présidentiel, le 22 janvier
dernier.
La participation du « Partido
ng Bayan » aux élections législati-
ves ne signifie nullement que l'insurrection communiste soit sur le
point de renoncer à la lutte armée. Ses dirigeants ont indiqué à
plusieurs reprises, qu'ils entendaient, parallèlement à la guerilla, utiliser « les espaces démocratiques » , que pourrait leur procurer le r é g i m e A q u i n o p o u r
promouvoir leur cause.
Selon des sondages confidentiels, effectués pour le compte du
gouvernement, les communistes
représentent, avec leurs sympathisants, environ 9 p. cent de
l'électoral philippin.
À droite, la préparation de la
campagne sénatoriale a montré
qu'une césure était en train de
s'effectuer entre les fidèles de
l'ancien président F e r d i n a n d
Marcos et « une nouvelle droite » ,
peu soucieuse de se présenter
sous les couleurs passablement fanées du dictateur déchu, réfugié à
Hawai.
HOME
L
e président Francesco Cossiga a désigné hier le
démocrate-chrétien Giulio Andreottî pour former le nouveau gouvernement italien, malgré la
ferme opposition des socialistes.
Il a fallu à M . Cossiga presqu'une semaine de consultations et de réflexion pour finalement faire appel à M . Andreotti pour tenter de résoudre la crise
ouverte par la démission du socialiste Bettino Craxi
mardi dernier.
M . Andreotti a déclaré qu'il tenterait de former
un gouvernement sur la même base que l'ancienne
coalition qui réunissait la Démocratie-chrétienne
(DC), les socialistes, les républicains, les libéraux et
les sociaux-démocrates.
Giulio Andreotti. 68 ans, a occupé par cinq fois le
poste de président du conseil et est considère comme l'un des hommes politiques les plus habiles, spécialiste de la négociation en coulisses. Sa dernière
présidence en 1979 n'avait duré que onze iours et
WASHINGTON
L
e président Ronald Reagan
a demandé hier à la commission sénatoriale d'enquête
sur l'affaire iranienne d'accorder « i m m é d i a t e m e n t » une
immunité limitée à M M . |ohn
P o i n d e x t e r et O l i v e r N o r t h
pour que toute la lumière soit
faite sur l'affaire iranienne.
« Ceci est essentiel en raison
de la controverse sur l'affaire
iranienne, a-t-il dit dans un
communiqué. Nous avons absolument besoin de pouvoir
nous remettre à gouverner » .
« Il y a un besoin urgent de
révéler tous les faits autour de
la controverse iranienne, a-t-il
ajouté. |e veux que cette information sorte. Nous devons
continuer â régler les (autres)
affaires et tourner la page sur
cette question. »
Le président américain a
rappelé qu'une telle immunité
n'était pas une amnistie ou de
la clémence dans la mesure où
elle n'empêche pas des poursuites fondées sur des preuves
qui seront obtenues en dehors
du témoignage devant la commission.
Si le procureur spécial indépendant Lawrence Walsh obtient des preuves lors de son
enquête séparée contre le viceamiral Poindexter, ex-conseiller présidentiel pour les questions de sécurité nationale, et
le lieutenant-colonel O l i v e r
North, l'un de ex-adjoints de ce
dernier, il pourra lancer des
poursuites.
Le Washington Post a rapp o r t é r é c e m m e n t que M M .
P o i n d e x t e r et N o r t h pourraient bénéficier d'une immunité limitée o c t r o y é e par la
commission sénatoriale.
Par ailleurs, les avocats de
North ont cherché hier à oppo-
ser des obstacles juridiques à la
poursuite de l'enquête par un
procureur spécial. Ils ont fait
valoir que des procureurs spéciaux comme Lawrence Walsh,
nommé en décembre 1986 par
trois juges, sont inconstitutionnels parce qu'ils exercent un
pouvoir en matière de poursuite que, selon la constitution,
seul l'exécutif pourrait leur
conférer.
Les avocats de North ont affirmé que Walsh n'avait juridiquement aucune autorité, le
qualifiant, ainsi que ses 19 assistants, de « citoyens privés » .
Me Miller Struve, qui représentait Walsh, a dit au juge
H a r r i n g t o n Parker que l'action
juridique de North pourrait entraver l ' e n q u ê t e . Le j u g e a
écouté l ' a r g u m e n t a t i o n des
deux parties mais il n'a pas indiqué quand il rendrait sa décision.
North a jusqu'ici refusé de
témoigner en vertu du cinquième amendement â la constitution, qui stipule qu'un témoin
n'est pas obligé de dire des
choses qui pourraient se retourner contre lui.
Les membres des commissions de la Chambre et du Sénat enquêtant sur le scandale
doivent se rencontrer cette semaine pour voir s'il y a lieu
d'accorder une immunité partielle à North et a d'autres protagonistes de cette affaire, en
échange de leur témoignage.
Par ailleurs, un représentant
démocrate a demandé hier à
un C o n g r è s presque désert
d ' e n t a m e r une p r o c é d u r e
d'empêchement
(empeache-
ment) à rencontre du président Reagan, pour son rôle
dans l'Irangate. « Si jamais il y
aura un président empéchable,
c'est Ronald Reagan » , s'est
écrié Henry Gonzalez (Texas)
dans un long discours à la tribune.
WASHINGTON
L
a démission de M . Arturo Cruz, de l'Union nicaraguayenne d'opposition ( U N O ) , organisation politique des groupes anti-sandinistes, porte un coup sévère à la crédibilité des « contras » aux États-Unis,
notamment au Congrès, notent les observateurs.
Ancien ambassadeur du gouvernement sandiniste à Washington, M .
Cruz est considéré aux États-Unis comme un modéré, et le département d'État avait déployé tous ses efforts, le mois dernier, pour éviter
qu'il ne démissionne de l ' U N O , comme il avait alors menacé de le
faire.
par quatre fois il n'avait pu former de gouvernement dont deux fois à cause de l'opposition des socialistes.
Interrogé sur les difficultés qui l'attendent, M .
Andreotti a répondu que « la tâche de former un
gouvernement n'avait jamais été une partie de plaisir » .
M . Cruz a fait part des raisons de son départ dans une lettre que
devait publier hier le quotidien Miami Herald, et dans laquelle, selon
CBS, il affirme que certains « g r o u p e s au sein de l ' U N O perpétuent,
par leurs habitudes d'intolérance et d'exclusion, les aspects déplorables des Sandinistes. »
Mais l'enjeu apparait aujourd'hui des plus difficiles avec l'opposition catégorique des socialistes à le
voir à ce poste. Pour Claudio Ma rte! I i, numéro deux
socialiste, qui s'exprimait ce week-end, si Cossiga
d é s i g n a i t A n d r e o t t i , « il l e c o n d a m n e r a i t à
l'échec » . L'obstination de Ciriaco de Mita, secrétaire de la DC, trahit la volonté de provoquer des élections anticipées, en cas d'échec d'Andreotti et d'absence de consensus sur un autre candidat, a-t-il estimé.
Un proche de M . Craxi, M . Giuliano Amato, a
fixé comme préalable un engagement « très solide »
à effectuer des réformes institutionnelles, à commencer par l'élection du chef de l'Etat au suffrage
universel (actuellement élu par le Parlement).
Ah P. AP. UPI, Renter
Agence FrtUKv-Prc%w
résolue des socialistes
Rtuttr it AFP
Reagan demande
l'immunité pour
Oliver North et
John Poindexter
La démission d'Arturo Cruz
porte un coup sérieux à la
crédibilité des « contras »
Andreottî va tenter de
dénouer la crise italienne
Malgré l'opposition
Gorbatchev s'efforce d'insuffler à son pays un dynamisme nouveau dans presque tous les domaines.
PHOTO AP
« Il s'agit clairement du signal de la fin des contras et cela devrait
renforcer l'opposition à une politique américaine qui a échoué et qui
se meurt » , a estimé le représentant démocrate du Connecticut Sam
Gedjenson, qui s'oppose à l'aide aux rebelles.
Ciullo A n d r e o t t i
PHOTO MUTER
Le gouvernement américain n'avait pas encore réagi, hier soir, mais
le secrétaire d'État adjoint pour les affaires inter-américaines, M .
Eliott Abrams, avait récemment affirmé qu'une démission de M . Cruz
serait « terrible » pour les « contras » . « Aucun autre chef (nicaraguayen) n'a plus de crédibilité qu'Arturo Cruz » , avait déclaré M .
Abrams.
LA PRESSE, MONTRÉAL, MARD110 MARS 1987
C9
Un ministre blanc reconnaît
l'échec des réformes de Botha
AFFAIRE POLLARD
Shamir se tait
• Le premier ministre israélien Yitzhak Shamir a refusé hier de faire toute allusion à l'affaire Pollard, un
Américain condamné à perpétuité aux Etats-Unis pour
espionnage en faveur d'Israël, lors de la réunion de la
Commission parlementaire
des Affaires étrangères de la
Défense. M. Shamir n'a pas
voulu dire pourquoi. Israel
avait engagé un juif
américain , J o n a t h a n l a y
Pollard, pour espionner les
États-Unis.
La révolte des libéraux prend de l'ampleur
AFP et Reuter
/OHANNESBURO
• Un vent de fronde réformiste
s'est levé dans l'élite de la communauté afrikaner (63 p. cent de
la population blanche) d'Afrique
du Sud, à deux mois des élections
législatives du 6 mai prochain,
menaçant le gouvernement sur sa
gauche, alors qu'il était déjà en
butte au défi de l'extrème-droite.
En outre, le ministre de l'Éducation, F. W. De Klerk, considéré
comme un candidat sérieux à la
succession du président Pieter W.
Botha, a reconnu, lors d'une réunion électorale, que les projets
du Parti national (NP) au pouvoir
concernant les droits partiels acc o r d é s aux Noirs a v a i e n t
« échoué » et qu'ils n'étaient pas
fonctionnels.
Naguère idéologiquement monolithique et solidement alignée
derrière le NP au pouvoir depuis
LIBAN
Chiites en désaccord
• Les dirigeants chiites libanais se sont divisés au cours
des dernières 24 heures sur
la possibilité d'une entrée
de l'anncc syrienne dans la
banlieue sud chiite de Beyrouth, où les milices de leur
communauté tiennent des
places fortes. M. Nabih Herri, chef du mouvement chiites Amal, a estimé hier que
lu campagne des intégristes
libanais pro-iraniens contre
l'entrée des Syriens dans la
banlieue chiite « n'est pas
justifiée » car elle vise à saboter les relations entre
l'Iran et lu Syrie.
1948, la communauté afrikaner
se divise ouvertement, constate
l'ensemble de la presse sud-africaine.
Le défi de l'extrême-droite, attachée au principe du maintien
de l'apartheid et hostile aux réformes, s'était manifesté ouvertement dès l'an dernier.
La révolte des libéraux, qui
prônent le démantèlement de
l'apartheid et le partage du pouvoir avec la majorité noire, remonte à fin janvier.
Le week-end dernier, ce mouvement s'est amplifié avec la publication d'un manifeste dont les
28 signataires, professeurs à l'université de Stellenbosch (près du
Cap, berceau de la pensée afrikaner et traditionnelle pépinière de
la classe dirigeante du pays), s'insurgent contre le blocage des réformes.
Hier, un autre manifeste a été
rendu public. Souscrit par trois
candidats indépendants aux pro-
Tension aux frontières
de la Turquie avec
l'Irak e t la Syrie
GOLFE
Positions iraniennes
• Les troupes iraniennes occupent des positions situées
entre deux et trois km en
profondeur du territoire
irakien, tout le long de lu
frontière a dëcluré hier M.
Abdel labbur Mohsen, directeur de l'orientation politique uu ministère irakien
de la Défense. L'Iran affirme que ses forces ont conquis une superficie de 150
km carrés à l'est de Bassorah alors que l'Irak fait était
d'une dizaine de km carrés
occupés par les troupes adverses dans ce même secteur.
chaînes élections, tous trois issus
du NP au pouvoir, il constitue un
appel au dialogue entre « tous les
partis politiques à l'exclusion des
extrêmes, de gauche ou de droite ».
Le principal de ses signataires
est M. Denis Worrall, ancien ambassadeur d'Afrique du sud en
Grande-Bretagne dont la démission fracassante, le 30 janvier dernier, avait donné le signal de
l'exode des libéraux du NP. En un
défi ouvert au gouvernement, M.
Worrall a décidé de se présenter
dans la circonsciption de Helderberg, au Cap, contre Chris Heunis, ministre du Développement
constitutionnel et autre héritier
possible du président Botha.
Les deux autres signataires sont
un ancien député du NP, M. Wynand Malan, un Afrikaner qui
était jusqu'alors l'un des chefs de
file de l'aile verligte (éclairée) du
parti gouvernemental, et Mme
Esther Lategan, professeur à
l'université de Stellenbosch, elle
aussi candidate indépendante.
Intitulé Un nouvel esprit, ce
manifeste prône « une Afrique du
Sud démocratique, avec droits ci-
viques et sécurité identiques pour
tous », sans « violence ni ingérence étrangère dans nos affaires ».
« Le temps n'est plus où les gouvernements pouvaient imposer
leurs réformes unilatéralement »,
poursuit ce document.
Pour mettre fin à l'actuelle
« paralysie » du pays, ces trois indépendants envisagent une plateforme minimum dont les principaux points sont les suivants: désignation d'un haut magistrat qui
recenserait « toutes les options
constitutionnelles possibles», liberté d'organisation politique
pour les Noirs, maintien provisoire de l'état d'urgence pour assurer la stabilité durant une • période de transition », mais rétablissement d'une totale liberté de
presse, élimination de toutes les
lois raciales et adoption d'une
« charte des libertés » pour la défense des individus et des minorités.
ses 27 députés et les dissidents du
NP, tandis que l'extrème-droite
s'achemine lentement vers un
pacte électoral de la dernière
heure entre les deux partis qui se
disputent sa clientèle: le conservateur (CP) et le national rénové
(HNP).
PHOTO REUTER
Le ministre F. W. De Klerk
À ce manifeste des «trois»,
idéologiquement voisin du manifeste des « 28 » publié samedi dernier à Stellenbosch, s'ajoute enfin
la démission, il y a deux jours, du
rédacteur-en-chef du prestigieux
hebdomadaire de langue afrik a a n s . Rapport.
W i l l e m De
Klerk, frère du ministre de l'Éducation nationale et leader du NP
au Transvaal, a motivé son départ
pur les pressions croissantes que
le gouvernement aurait exercées
sur lui pour que son journal reste
dans le giron de l'orthodoxie afrikaner.
Entre-temps, le leader du Parti
fédéral progressiste (PFP, gauche), M. Colin Eglin, parle déjà
d'un new deal, ou alliance, entre
Après les attaques perpétrées par
des indépendantistes kurdes
Agence
France-Presse
ANKARA
• D'importantes opérations militaires se déroulent dans le sud-est
de la Turquie, notamment le long
des frontières syrienne et irakienne, après des attaques d'indépendantistes kurdes qui ont fait 22
morts parmi les civils, a-t-on appris de sources autorisées hier à
Ankara.
Dans cette région, où se trouvent les cinq provinces turques
(sur 67) toujours soumises à la loi
martiale, de nouveaux renforts en
particulier d'unités anti-terroristes de la gendarmerie continuent
d ' a r r i v e r pour r e n f o r c e r les
150 000 hommes déjà déployés
près de la Syrie, de l'Irak et de
l'Iran.
Selon les autorités d'Ankara,
ces trois pays abritent des camps
et des centres d'entraînement de
commandos kurdes qui viennent
effectuer des coups de main en
Turquie.
L'ambassadeur de Syrie en Turquie, M. Abdulaziz Refai a ainsi
été convoqué dimanche au ministère turc des Affaires étrangères à
la suite de l'attaque du village de
Acikyol, à 11 km de la frontière,
où huit civils, dont six enfants,
ont été tués samedi soir.
Le gouvernement turc a une
nouvelle fois mis en demeure la
Syrie d'appliquer « des mesures
appropriées pour empêcher le
franchissement de la frontière »,
FRANCE
Attaque a Paris
•Quatre étudiants de familles françaises aristocratiques, l'un d'eux étant fils de
prince, ont ouvert le feu
hier contre les gardes de la
police a l'extérieur de la résidence du vice-maire de Paris, M. lean Tiberi. Les étudiants ont été arrêtés après
une poursuite en voiture.
AFFAIRE ABDALLAH
Mazurier démissionne
• Me Jean-Paul Mazurier,
premier avocat de Georges
Ibrahim Abdallah, chef présumé des Forces armées révolutionnaires libanaises
condamné il y a dix jours à
la prison à perpétuité, a démissionné du barreau de Paris. Me Muzurier, 32 ans,
avait reconnu pour la première fois en public vendredi qu'il était également un
agent de la DGSE, le service
secret français. L'avocat a
indiqué avoir informé quotidiennement les services
secrets sur son client.
PARTICIPEZ
AU
selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
En vertu d'un accord bilatéral
donnant un droit de « poursuite à
chaud » aux forces des deux pays,
l'aviation turque avait bombardé,
mercredi dernier, des positions
d'indépendantistes kurdes en
Irak, après l'attaque le 22 février
d'un village proche de la frontière irakienne où 14 civils ont été
tués.
Un tel accord n'existe pas avec
la Syrie avec laquelle Ankara entretient des relations constamment tendues.
« S'il le faut, la Turquie n'hésitera pas à frapper les zones tenues
pur les rebelles si les pays où ils se
trouvent ne contrôlent pas leurs
activités », a déclaré le ministre
turc de l'Intérieur Yildirim Akbulut sans citer nommément la
Syrie ni l'Iran.
La Turquie a sensiblement renforcé depuis deux ans son dispositif le long des 877 km de frontière
qu'elle partage avec la Syrie. Mais
alors que ses frontières avec l'Irak
et l'Iran sont en zones montagneuses, celle avec la Syrie traverse une région plate facilitant l'infiltration des commandos kurdes.
Officiellement, quelque 6 0 0
personnes (militaires et policiers
turcs, civils et rebelles) ont été
tuées depuis la reprise de la lutte
armée des kurdes contre Ankara
en août 1984. Le bilan serait en
fait de l'ordre de plusieurs milliers de morts, selon des sources
autorisées.
GRAND
Ces femmes endueillées pleurent la mort d'une fillette tuée par les rebelles kurdes dans le village
d Acikyol, près de la frontière syrienne.
PHOTO REUTER
Tchad : échec des pourparlers de Khartoum
AFP et Reuter
PARIS
• Le gouvernement américain a estimé hier que
la Libye a nettement accru sa présence militaire
au Tchad et s'est déclaré prêt à fournir une nouvelle assistance militaire à N'Djamena, si celle-ci
s'impose.
D'autre part, les milieux tchadiens ont confirmé hier soir à Paris la rencontre à Khartoum des
représentants officiels tchadiens et libyens, précisant que les entretiens avaient d'ores et déjà
échoué « en raison de l'intransigeance de Tripoli ».
Le Premier ministre soudanais. M. Sadek el
Mahdi, avait annoncé hier que des pourparlers
tchado-libyens organisés à la suite d'une médiation du Soudan avaient abouti à la conclusion
d'un cessez-le-feu et amené les deux parties à envisager une solution pacifique à leurs problèmes.
En contradiction avec le principe de cette rencontre, ajoute-t-on dans ces mêmes milieux tchadiens, « Tripoli s'obstine toujours à vouloir limiter la guerre au Tchad à un conflit inter-tchadien.
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et 9 autres prix
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dans le cadre de rémission
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LA PRESSE, MONTRÉAL. MARD110 MARS 1987
C10»
Le palais de l'ex-empereur Bokassa est
devenu un ensemble de bâtiments délabrés
IIRRE R U
France-Presse
Agence
HANGUI
• Une immense statue de bronze
renversée, des bâtiments délabrés
envahis par une végétation luxuriante, écrasés par une chaleur de
plomb équatoriale : c'est tout ce
q u ' i l reste aujourd'hui d e la
luxueuse cour impériale de Berengo de l'ex-empereur |ean-Bedel Bokassa dont le procès se
poursuit actuellement à Bangui.
À peine arrivé devant l'ancien
palais, après avoir franchi les 80
km qui le séparent de la capitale
et au moins deux barrages militaires, le visiteur est étonné par
l'état d'abandon des lieux. L'immense portail en fer forgé, qui
s'ouvrait à l'époque pour accueillir les somptueuses limousines
des invités de la cour, a été complètement dévoré par la rouille.
Seul, sur un de ses battants, apparaît encore, à moitié effacé, l'emblème de l'ex-empereur : un aigle
au milieu d'un soleil.
d'hui qu'araignées et lézards.
L'immense chambre froide dans
laquelle, affirme l'ancien cuisinier de l'empereur, étaient conservés des corps humains au milieu des carcasses de boeuf, présente le même aspect inquiétant
et garde son mystère derrière une
lourde porte en bois.
Unique témoin des fastes d'antan, l'immense piscine réservée à
l'usage exclusif de l'impératrice
Catherine. Si actuellement, celleci n'est remplie que d'une eau
noire et nauséabonde, on peut
fort bien imaginer le luxe du cadre il y a dix ans. Désignant du
doigt la terrasse surplombant cette piscine ou se trouvait alors un
plongeoir, le gardien explique
que chaque matin à son réveil,
l'impératrice plongeait dans l'eau
bleue sous le regard des ouvrières
des ateliers de couture situés en
face.
Non loin de ces immenses ateliers où Bokassa faisait confectionner les vêtements de la cour
impériale et des militaires de son
armée, se trouvait la salle du
conseil des ministres.
C'est là que le mercredi, l'empereur réunissait ses ministres,
avant de les convier à de gigantesques festins. « Chaque invité, raconte le gardien, avait au moins
un poulet entier pour lui seul.
C'est souvent l'empereur qui fai-
sait la cuisine et la nourriture et
les boissons ne manquaient jamais » .
Le luxe du palais se retrouvait
partout, de la chambre de l'impératrice aux murs tendus de velours tissé de fil d'or, à la baignoire de l'ex-empereur aux robinets
en or massif.
L'ex-empereur Bokassa est escorté par deux soldats au moment où il pénètre dans une salle du Palais de Justice de BanBUi.
PHOTOTHÈQUE LA PRESSE
Une fois à l'intérieur, après
a v o i r montré patte blanche à
l'unique gardien des lieux, un exmilitaire de la sécurité du palais,
l'impression se confirme que l'ancienne cour impériale a été entièrement pillée et laissée à l'abandon après la chute de l'empereur
en septembre I979.
Grandeur et décadence..
De la maison des deux maîtresses favorites de Bokassa, la roumaine Gabriella et la « zaïroise » ,
qui vivaient ensemble, il ne reste
que les murs. Tout a été emporté,
a r r a c h é , de la m o q u e t t e aux
luxueux robinets de la salle de
bains, en passant par les poignées
de portes, les tentures murales e l
les prises de courant.
Il en va de même, en face, dans
la villa personnelle du souverain
déchu. Seuls, les deux coffresforts personnels de l'ex-empereur, éventrés à l'explosif par les
militaires français lors de l'opération Barracuda, n'ont pas disparu. Dans la bibliothèque, seuls
quelques vieux papiers traînant
sur le sol témoignent encore de
l'activité passée de l'endroit.
Les deux statues à l'effigie de
Bokassa. vraisemblablement trop
lourdes, n'ont pu être emportées.
Elles gisent à même le sol. dans le
jardin impérial. Au rez-dc-chaussée de la villa, la fameuse cuisine
o u se seraient déroulés, selon des
témoins, des actes d'anthropophagie, n'accueille plus aujour-
Prospecteur
minier abattu
pendant
un congrès
Presse Canadienne
TORONTO
• M . Guy Lamarche. promoteur
minier de 54 ans, a été abattu hier
dans un corridor de l'hôtel Royal
York où se tenait un congrès international de prospecteurs.
M. Lamarche habitait a Amsterdam. A l'Hôpital général de
Toronto, les médecins ont constaté le décès vers I8h50, a indique
un porte-parole de l'hôpital.
Vingt minutes auparavant il
avait reçu deux balles dans la poitrine, selon la police, qui a rapporte avoir arrêté un homme.
Celui-ci avait pris place dans un
taxi lorsque la voiture a été stoppée par les policiers. L'homme,
Andre Bissonnette, âgé de 54 ans,
de Toronto, a été accusé de meurtre au premier degré, a indiqué
un policier.
Selon la police, M . Lamarche,
qui était originaire de Timmins,
en Ontario, a été atteint alors
qu'il parlait avec un couple près
des escaliers roulants. Lorsque
l'homme armé s'est approché, Lamarche a crié : « Il va me tirer
dessus, il va me tirer dessus » , ont
entendu des témoins.
L'individu a fait feu à deux reprises avant de s'enfuir par l'escaiier roulant, a déclaré un autre témoin.
Un congressiste de Vancouver
et ami de M. Lamarche , M. |ohn
Oliver, a indiqué que la victime
était un ancien animateur radiophonique de Timmins qui avait
été impliqué dans des transactions de valeurs mobilières discutables.
« |e soupçonne le tueur d'être
un investisseur mécontent » , a déclaré de son côté M. Robert Slater, un agent de change.
Il a ajouté qu'apparemment,
Lamarche avait son propre garde
du corps au congrès.
Lamarche avait également plaidé coupable en 1981 à une accusation de fraude et avait été condamné à payer une amende de
$200.000.
« Tout le monde le connaît.
C'est un gars formidable » , a déclaré Dan Tichinoff, de Timmins.
Plus de 2,000 prospecteurs venus des quatre coins du monde
participent à ce congrès des PDA,
Prospectors and Developers Association of Canada, qui en était â
sa première journée. La rencontre
doit durer trois jours.
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