Tribute - Festival du Cinéma Américain de Deauville
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Tribute - Festival du Cinéma Américain de Deauville
© Chiara Santarelli En 1995, le Festival de Deauville créait la compétition dont le premier lauréat fut Tom DiCillo avec Living in Oblivion, plus connu sous le titre Ça tourne à Manhattan. Cette même édition, nous présentions le très beau film de Sean Penn, The Crossing Guard, en sa présence et accompagné de Jack Nicholson. Ces moments de confiance et d’émotions partagées, ceux qui suivront ici et là sur la planète Cinéma, nous les devons à Fabienne Vonier, orpailleur d’auteurs, et née au ciel le 30 juillet 2013. Face au poids de son absence, nous nous rappelons les sentiments de Paul Éluard devant le départ… Et nous avons froid… In 1995, the Deauville Festival created its competitive section, whose first winner was Tom DiCillo with Living in Oblivion. That same edition, we presented Sean Penn’s wonderful film, The Crossing Guard, with the director on hand along with its star, Jack Nicholson. We owe these moments of intimacy and shared emotions – and others which followed here and elsewhere on planet Cinema – to Fabienne Vonier, discoverer of auteurs, who passed away on July 30, 2013. Faced with the gulf of her absence, we remember the sentiments of the surrealist poet Paul Éluard on loss and grief… And we suddenly feel cold... 39e FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE 30 AOÛT – 8 SEPTEMBRE 2013 39th DEAUVILLE AMERICAN FILM FESTIVAL AUGUST 30 – SEPTEMBER 8, 2013 PARTENAIRE OFFICIEL « Il n’est pas indispensable d’être fou pour faire du cinéma. Mais ça aide beaucoup ! » “You don’t have to be crazy to make movies, but it helps!” Samuel Goldwyn 3 | SOMMAIRE | CONTENTS 7 | LES ÉDITORIAUX | EDITORIALS 21 | LA COMPÉTITION 23 | LE JURY 29 | LE JURY RÉVÉLATION CARTIER 32 | LES FILMS 47 | LES PRIX | THE AWARDS 49 | LES JURYS & LES PALMARÈS PRÉCÉDENTS | PAST JURYS & AWARD WINNERS 51 | LES PREMIÈRES 57 | LE FILM D’OUVERTURE | OPENING FILM 64 | LE FILM DE CLÔTURE | CLOSING FILM 73 | LES DOCS DE L’ONCLE SAM | UNCLE SAM DOCUMENTARIES 79 | LES HOMMAGES | THE TRIBUTES 80 | DEAUVILLE LEGEND : DANNY KAYE 88 | CATE BLANCHETT 98 | NICOLAS CAGE 108 | LARRY CLARK 116 | GALE ANNE HURD 122 | JOHN TRAVOLTA 131 | CARTE BLANCHE 132 | JUSTICE 137 | LES NUITS AMÉRICAINES | AMERICAN NIGHTS 141 | DEAUVILLE SAISON 4 | DEAUVILLE SEASON 4 149 | LA LEÇON DE CINÉMA | MASTERCLASS STEVEN SODERBERGH 150 | LA TABLE RONDE FRANCO-AMÉRICAINE | FRANCO-AMERICAN ROUND TABLE 151 | L’ANALYSE FILMIQUE | MASTERCLASS CHRISTOPHER VOGLER 151 | TWEET ME IF YOU CAN 151 | LE DEAUVILLE AMERICAN FILM CORNER 152 | LE PRIX MICHEL D’ORNANO 154 | LE PRIX LITTÉRAIRE LUCIEN BARRIÈRE | THE LUCIEN BARRIÈRE LITERARY AWARD 157 | REMERCIEMENTS | AKNOWLEDGEMENTS 157 | L’ÉQUIPE DU FESTIVAL | THE FESTIVAL TEAM NUMERICABLE, SAS au capital de 1.367.522,44€ - RCS Meaux 379 229 529. Siège social : 10, rue Albert Einstein 77420 Champs-sur-Marne. www.festival-deauville.com #Deauville2013 159 | INDEX RÉALISATEURS | DIRECTORS 160 | INDEX FILMS dessange.com PARTENAIRE OFFICIEL © Sandrine Boyer Engel PHILIPPE AUGIER Maire de Deauville Mayor of Deauville 76, RUE EUGÈNE COLAS DEAUVILLE - 01 55 90 59 69 Deauville soutient la création artistique Deauville supports artistic creation Depuis sa fondation en 1860 et sa renaissance en 1912, Deauville n’a cessé d’accueillir les artistes et les créateurs, inspirés ou apaisés par la ville, sa qualité d’accueil, ses activités et ses populations. Couturiers, peintres, photographes, écrivains, cinéastes… ont trouvé ici des sources d’inspiration et l’opportunité de rencontrer ceux qui allaient les accompagner ou aider à trouver leur rayonnement. Si l’esprit de ces années inspirées s’est poursuivi tout au long du siècle, il est aujourd’hui renforcé par un processus de soutien à la création artistique qui couvre la photographie, le cinéma, la musique et une programmation culturelle qui offre aux artistes invités à Deauville des espaces d’expression et un public fidèle. Six festivals annuels témoignent de la vitalité de cette vie culturelle. Le tout premier, le Festival du Cinéma Américain, fête cette année ses 39 ans d’existence et il n’a jamais cessé d’innover, de séduire des publics supplémentaires et d’apporter sa contribution à la diffusion et à la promotion en Europe des films américains. Au fil des années, le Festival a su se renouveler. Après la découverte des films grand public, du cinéma indépendant, des documentaires, des séries, se sont ajoutées les projections non-stop, jour et nuit, des films du patrimoine cinématographique américain, la création d’une plate-forme professionnelle de l’écriture scénaristique, d’un espace dédié à faciliter l’aspect économique et commercial du Festival… Et enfin, après les projections en avant-première et les hommages, la naissance d’un nouveau prix attribué par le public vient enrichir encore la compétition et donner une chance supplémentaire à un réalisateur d’être découvert. Alors qu’en 2013 la Ville de Deauville fête la création qu’elle soutient sous toutes ses formes et propose tout au long de l’année des événements et des animations sur ce thème, le Festival du Cinéma Américain témoigne que l’approche de la quarantaine ne nuit en rien à son imagination, à son talent et à ses idées. Il me semble que, bien au contraire, sa maturité lui donne une profondeur et une force exceptionnelle qui touchent tous les publics. Since it was founded in 1860 and its renaissance in 1912, Deauville has an unbroken record of hosting artists and creators, inspired or soothed by the town, the quality of its welcome and facilities, its activities and its populations. Here, couturiers, painters, photographers, writers, film directors and others have found sources of inspiration and the opportunity of meeting those who were to support them or help them to develop their influence. While the spirit of these inspired years has been maintained throughout the century, it is now reinforced via a process providing support to artistic creation covering photography, cinema, music and a cultural schedule offering artists invited to Deauville spaces for artistic expression and loyal audiences. Six annual festivals bear witness to the vitality of this cultural life. The very first, the American Film Festival, will be celebrating its 39th anniversary this year and has never ceased innovating, captivating new audiences and contributing to the release and the promotion of American films in Europe. Over the years, the Festival has undergone constant renewal. Following the discovery of films for the general public, independent cinema, documentaries, series, we have seen the development of non-stop screenings, day and night, of films from American cinematographic heritage, the creation of a professional screenwriting platform, a space dedicated to facilitating the Festival’s economic and commercial aspect… and finally, after film previews and tributes, the birth of a new prize awarded by the public is enriching the competition yet again and giving directors a further chance of being discovered. While in 2013 Deauville is celebrating the creation it supports in all its forms and is organising events throughout the year on this theme, the American Film Festival is demonstrating that its imagination, its talent and its ideas are undiminished as it approaches its fortieth year. It seems to me that, on the contrary, this very maturity gives it a depth and an exceptional strength that touches all audiences. Bienvenue à Deauville. Welcome to Deauville. 7 ÉDITORIAL 2013 © Stéphane Dévé DOMINIQUE DESSEIGNE Président - Directeur général Groupe Lucien Barrière Chairman – CEO Groupe Lucien Barrière Chaque festival de films met en scène son atmosphère. Ses décors. Sa modernité. Celui du Cinéma Américain de Deauville a en plus une âme : «son» âme, depuis 38 éditions. Ce rendez-vous en terre normande salue le cinéma indépendant venu des États-Unis. Montrer. Projeter. Faire découvrir. C’est de cette idée trempée dans une volonté qu’est né le Festival du Cinéma Américain de Deauville. Photos © DR, Fabrice Rambert , G. Isaac Le Groupe que je suis fier de présider en est depuis son origine le fidèle partenaire et au rang des premiers «fans». Pas seulement parce que le Royal Barrière vient de baptiser une suite «Michael Douglas», merveilleux interprète de Liberace dans le film de Steven Soderbergh. C Every film festival has its own particular atmosphere, set-up and era. The Deauville American Film Festival is no different and over the last thirty-eight years has nurtured a genuine soul. The Normandy event pays tribute to independent American films. Spreading the word and screening these films underpins this film festival. Our company has been its number one fan and loyal supporter from day one. A suite at the Royal Barrière has just been named “the Michael Douglas suite”, who recently gave a wonderful starring performance as Liberace, in the film by Steven Soderbergh. Cette année, sous la présidence de l’acteur Vincent Lindon, ce Festival va renforcer – une fois de plus depuis 1975 – le lien qui unit Lucien Barrière Hôtels et Casinos et la ville de Deauville dans la même volonté que l’affirmation culturelle – qu’elle soit exception ou détermination – existe comme une ouverture à toutes les expériences artistiques. À commencer par l’une des plus modernes d’entre elles : le cinéma. French actor Vincent Lindon chairs this year’s Festival, and the bond between the town and Lucien Barrière since 1975 will flourish given that we share the same cultural vision: a window on a full range of planned and one-off artistic experiences starting with one of the most modern arts: cinema. Bon Festival et bons films. Have a great time at the Festival and enjoy all the films! omme chaque année, le Groupe Lucien Barrière est au générique du Festival du Cinéma Américain de Deauville qu’il accompagne en partenaire fidèle et attentif depuis sa création en 1975. À Deauville, berceau du Groupe, Lucien Barrière Hôtels et Casinos aura donc une fois encore le plaisir et la fierté d’accueillir les participants et le Jury de la 39e édition de ce festival. w w w. l u c i e n b a r r i e r e . c o m 9 ÉDITORIAL 2013 JACQUES BELIN Directeur Général du C.I.D. Managing Director of the C.I.D. HommageS… TributeS… Pour sa 39e édition, le Festival rend hommage à six stars du cinéma américain dont une de ses plus grandes et belles légendes : Danny Kaye, « touche-à-tout » de génie, qui a collectionné les Oscars, les Emmy Awards, les Peabody Awards et les Golden Globes, et qui a honoré de sa présence le Festival du Cinéma Américain de Deauville en 1980. Sa fille Dena est présente au Festival pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance de cette immense star internationale. The Festival is celebrating its 39th year paying tribute to six stars of American cinema, including one of its greatest and most legendary: Danny Kaye, multi-talented genius, who collected Oscars, Emmy Awards, Peabody Awards and Golden Globes and who graced the Deauville American Film Festival with his presence in 1980. His daughter Dena is present at the Festival to celebrate the centenary of the birth of this massive international star. Gale Anne Hurd, productrice, l’une des plus estimées de l’industrie cinématographique, Cate Blanchett, grande comédienne de cinéma et de théâtre, renommée en Australie comme à l’étranger, Nicolas Cage, que nous avons déjà accueilli en 1994, qui a prouvé au toutHollywood qu’il était capable d’interpréter tout type de rôle et qui vient présenter son dernier film Joe, Larry Clark, réalisateur, scénariste, photographe, dont l’œuvre photographique a été exposée dans les musées du monde entier et qui a remporté le Prix du Meilleur Film au Festival International de Rome pour son dernier film Marfa Girl, et enfin John Travolta, déjà présent en 1978 avec la comédie musicale Grease et qui avait enflammé la piste des Ambassadeurs en dansant avec sa partenaire Olivia Newton-John, faisant ainsi bien des envieux et des envieuses… Gale Anne Hurd, one of the most highly esteemed producers in the cinematographic industry, Cate Blanchett, huge cinema and theatre actress, renowned in Australia as she is abroad, Nicolas Cage, who we have already had the pleasure of hosting in 1994, who has proved to all Hollywood that he is capable of interpreting any and every type of role and who is coming to present his latest film Joe, Larry Clark, director, screenwriter, photographer, whose photographic work has been exhibited in museums around the world and whose latest film, Marfa Girl, won the Best Film Award at the Rome international Festival, and finally John Travolta, who was here in 1978 with the musical Grease, and who set the red carpet ablaze when he danced with his partner Olivia Newton-John, arousing many passions… Cette année encore, nous recevons de nombreux Hommagés choisis parmi les plus grands. À leurs côtés, nous allons vivre et partager des moments inoubliables, vibrer au rythme des films en compétition choisis parmi les meilleurs de la production américaine, des masterclasses, du Film Corner, des documentaires, des Nuits américaines, et attendre avec impatience le Grand Prix remis par le Jury présidé par Vincent Lindon, l’un de nos acteurs parmi les plus aimés du public, le Prix de la Révélation Cartier, dont le Jury est présidé par Valérie Donzelli et, pour la première fois au Festival du Cinéma Américain, le Prix du Public de la Ville de Deauville. This year, once again, we are hosting a firmament of stars receiving tribute chosen from amongst the all-time greats. With them, we will experience and share unforgettable moments, vibrate to the rhythm of the films in competition selected from amongst the best of American productions, masterclasses, the Film Corner, documentaries, American Nights, and eagerly await the Prize awarded by the Jury under the presidency of Vincent Lindon, one of our most popular actors, the Cartier Revelation Prize, by the Jury under the presidency of Valérie Donzelli, and for the first time at the Deauville American Film Festival, the City of Deauville Audience Award. Come and join us! Venez nous rejoindre ! Have a fantastic Festival! Bon Festival ! 11 ÉDITORIAL 2013 LIONEL CHOUCHAN Cofondateur & Délégué général du Festival Co-founder & Chairman of the Festival Se laisser distraire. Les dernières sorties cinéma, les grands classiques, mais également des dessins animés et des jeux vidéos… Même le plus long des vols vous paraîtra trop court. L’Édito ne dit pas tout ! The editorial doesn’t tell the whole story! Exemples... Il ne vous dit pas la longue litanie des « peut-être » ou des « pas sûr » concernant les œuvres que nos chasseurs de films traquent au fil des mois... Il ne vous dit pas non plus les « ok maybe » ou les « sorry, sorry » des personnalités que nous admirons et que nous souhaitons honorer pour votre grand plaisir... Et il vous dit encore moins les acrobaties des chargés de nos fameux et précieux partenariats sans lesquels... [air connu]. A few examples... It doesn’t tell you about the long litany of “perhapses” or “not sures” concerning the works that our movie-hunters seek out over the course of several months. It doesn’t tell you anything either about the “ok maybe” or the “sorry, sorry” from celebrities whom we admire and want to honor for your great pleasure. And it tells you even less about the acrobatics of the heads of our famous and precious partners, without whom... [same old song] Autre exemple: certes Monsieur Travolta a fait danser Deauville...( cf. le texte de mon ami Jacques.Belin) mais il a également fait trembler Anne d’Ornano-et nous – responsables et créateurs du Festival – en refusant, soi-disant, de venir à la projection et au fameux bal qui devait suivre ! De fait, il n’y était strictement pour rien... Mais ses agents, publicistes, coiffeurs, maquilleurs et autres (tous « Gardiens du Temple ») avaient inventé pour lui une docte fatigue... que j’ai dû personnellement soigner en courant le voir. (Pour info : on appelle ces braves gens les « No-men », attention car ils perdurent !) Another example: it’s true that Mr Travolta got Deauville dancing (see the editorial by my friend Jacques Belin), but he also caused Anne d’Ornano to shudder – and we, the Festival founders and management – by supposedly refusing to come to the screening and the famous party that should have followed! In fact, it wasn’t his fault at all. But his agents, publicists, hairdressers, make-up artists and others (“the Guardians of the Temple”) had invented a fatigue for him... that I personally had to treat by running to see him. (For the record, these good folks are called the “No-Men”, and beware, they’re still around!) De même – encore une redite, pardon Jacques – mais en cette année où Danny Kaye ouvrait donc le Festival, en compagnie d’ailleurs de Glenn Ford, James Mason et Yul Brynner, étaient également présents Clint Eastwood avec Bronco Billy, John Landis avec The Blues Brothers, Alan Parker avec Fame, Jim Abrahams, David et Jerry Zucker avec Y a-t-il un pilote dans l’avion ?... and so on ! Hélas trois fois... puisque des supports ronchons n’ont pas trouvé mieux que d’écrire à propos de The Shadow Box, film de Paul Newman et avant-première mondiale, « malheureusement le réalisateur n’a pas fait le déplacement » ! Sympathique, isn’t it ? Similarly – another repetition, sorry Jacques – that year when Danny Kaye opened the Festival along with Glenn Ford, James Mason and Yul Brynner, Clint Eastwood was also present with Bronco Billy, John Landis with The Blues Brothers, Alan Parker with Fame, Jim Abrahams, David and Jerry Zucker with Airplane, and so on. But what a shame, since several grumbling publications found nothing better to write about the world premiere of The Shadow Box by Paul Newman, apart from: “Unfortunately the director didn’t make the trip.” Nice, isn’t it? Dur métier que le nôtre, dont – vous l’avez compris – on ne dit pas tout... Mais merveilleuse pusillanimité de certains, toujours partants pour l’ineffable « coup de pied de l’âne ». Un gentil animal pourtant. We have a tough job, and as you will have understood, when we only tell the half of it. Despite the spectacular pusillanimity of some, always ready for an ineffable cheap shot, it is nonetheless a kindly “beast”. PS : L’inattendu télescopage des deux éditos est tout à fait fortuit. PS: The unexpected overlap of the two editorials is completely fortuitous. FAIRE DU CIEL LE PLUS BEL ENDROIT DE LA TERRE 13 ÉDITORIAL 2013 Partenaire Officiel du 39e Festival du Cinéma Américain de Deauville ANDRÉ HALIMI Cofondateur & Délégué général du Festival, Secrétaire général du Prix littéraire Lucien Barrière Co-founder & Chairman of the Festival, General Secretary of the Lucien Barrière Literary Award Fondée en 1957, Kaufman & Broad est née à Los Angeles, cité du cinéma et du rêve américain. Depuis plus de 40 ans en France, Kaufman & Broad a introduit dans ses maisons et ses appartements, des concepts d’espace et de lumière qui sont devenus des références en termes de confort et de bien-être. Plus de 70 000 familles ont ainsi pu réaliser leur rêve. Aujourd’hui, Kaufman & Broad est présent dans les grandes villes de France. KetB.com 0 800 544 000 Numéro vert L’ A V E N I R V O U S A P P A R T I E N T Kaufman & Broad SA - 127, avenue Charles de Gaulle - 92207 Neuilly-sur-Seine Cedex - SA au capital de 5 612 011,08 € - Photo : iStockphoto - AGENCE JFKA - 07/2013 Vivez toute la magie du cinéma avec Kaufman & Broad ! En découvrant la sélection – prestigieuse – des films en compétition de notre 39e édition du Festival de Deauville, je me suis laissé envahir par l’admiration. Que de grands noms, quelle diversité, que de suspense ! Upon discovering the prestigious selection of films in competition at the 39th edition of the Deauville Festival, I allowed myself a moment of admiration. Such great names, such diversity, and such suspense! Passés les sifflements admiratifs, il a bien fallu que je me plonge (j’ai tout d’abord vérifié que personne ne me voyait) dans un dictionnaire anglais-français. Car les titres des films sont presque tous en anglais. Merci aux Amants du Texas, de David Lowery, de m’avoir facilité la tâche. Once the admiring whistles had died down, I had to delve (having checked that no one could see me) into an English-French dictionary, because the titles of the films are almost all in English. Que dire de Stand Clear of the Closing Doors, le titre du film de Sam Fleischner en compétition cette année ? Le public français saura-t-il le traduire ? Et vous, lecteur ? Allez, avouez ! En ce qui me concerne, j’ai dû chercher dans mon dictionnaire numérique pour trouver : « Tenezvous à l’écart de la fermeture des portes. » En français, c’est moyen… C’est normal, me direz-vous, que les titres d’un Festival du Cinéma Américain soient en anglais. Oui, bien sûr. Mais une fois en salles, ces films vont-ils adopter des titres en français ? Si environ 60% des films américains sortis en France ces deux dernières années ont reçu un titre en français, 40% sortent donc en salles avec un titre en anglais. Plus étonnant : le titre en anglais n’est pas forcément le titre original ! Allez savoir pourquoi, en France, Very Bad Trip a été préféré à The Hangover, Kiss and Kill à Killers, Night and Day à Knight and Day, Crazy Light à Date Night, In the Air à Up in the Air… et la liste est encore longue. C’est le résultat du « retitrage », cette pratique courante dans les sociétés de distribution cinématographique. On discute, on se réunit pendant deux jours, et finalement on décide. Plus précisément, c’est le directeur du marketing, ou celui de la distribution, qui décide. Rien de tel dans l’édition où l’on fait encore la démarche de traduire en français les titres des romans américains. Le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière peut en témoigner. La grande majorité des livres sélectionnés cette année portaient un titre en français. Quant à celui qui emporte le prix, Canada de Richard Ford, la traduction de son titre n’a pas nécessité trop de temps de réflexion… 15 What can one say about Stand Clear of the Closing Doors, the film by Sam Fleischner which is in competition this year? Will a French audience be able to translate this title? And when they do, does it mean much? It’s true, a literal translation doesn’t sound great … You might say it’s no surprise that the titles in a festival of American films are in English. Of course. But when these films are on theatrical release in France, will they adopt titles for the local market? While around 60% of US movies released in France in the past two years have been given a French title, the remaining 40% come out with a title in English. What’s most surprising is that the English title is not necessarily the original one! Who knows why in France, Very Bad Trip was seen as preferable to The Hangover, Kiss and Kill to Killers, Night and Day over Knight and Day, Crazy Light instead of Date Night, and In the Air not Up in the Air… The list goes on. This is the result of “retitling”, a widespread practice among film distribution companies. They meet for two days, discuss the options, then finally decide. Or to be more exact, it’s the head of marketing or distribution who decides. There’s nothing comparable in publishing, where the custom is still to translate the titles of American novels into French. The Jury of the Lucien Barrière Literary Award can testify to this. The great majority of the books selected this year had a title in French. As for the winner, Canada by Richard Ford, translating its title will not have required too much thought. ÉDITORIAL 2013 © Robin Pétillault BRUNO BARDE Directeur du Festival Director of the Festival Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? Ce film d’Ettore Scola réalisé en 1968 pourrait au regard de l’édition 2013 du Festival s’intituler : « Nos héros réussiront-ils à retrouver leurs identités mystérieusement disparues dans l’ère virtuelle ? » En plus d’être long quand faire court est en cour, ce titre traduit des héros fatigués du monde en quête d’un peu d’eux-mêmes. Et si Montesquieu parlait d’introspection, de lecture et de discussion, l’homme d’aujourd’hui entendrait analyse et parfois psy, toile sur laquelle il surfe, babillage ou small talk made in USA. Les personnages se cherchent face à l’épreuve qui reste toujours le principal rebondissement du scénario. Des films comme Ma vie avec Liberace, Blue Jasmine, White House Down ou Snowpiercer, le Transperceneige, pour ne citer qu’eux, érigent en principe dominant cette aporie. La compétition ancrée cette année dans une ruralité radicale montre la nécessité du ressourcement pour devenir ce que l’on est. La figure héroïque épouse les formes de son temps en contrechamp de la vacuité abyssale créée par ces corps de larmes qui feignent d’oublier qu’il ne leur arrivera jamais plus ou mieux qu’eux-mêmes. Les caractères des comic books s’illusionnent par le plus petit dénominateur commun de la démocratie, et la société ignore toujours les règles de la lucidité platonicienne sur le gouvernement de la république en vivant sous l’empire des passions. De même, à l’instar des lois d’aujourd’hui, ignore-t-on que la seule justice possible pour l’homme est la miséricorde. Alors nous nous voyons souffrir, nous agiter et nous perdre dans le regard des autres, ignorant tout des mythes et rien des légendes, nous appuyant sur celles-ci pour inventer une morale du happy end pour les uns, du questionnement pour les autres…mais où est la vertu ! Préférant l’analogie à l’anagogie, nos héros ne triomphent plus des conflits de la psyché mais s’y délectent, n’entendent plus l’appel de la munificence mais celui des sens ; beaux sires devenant tristes sires, ils ne répondent plus à l’appel sans écho des filles de mémoire et mères des arts, ils inventent un antihéros sans genre féminin. Deauville n’échappe pas aux usages de ce cinéma – puisque cela est son ADN même – mais le Festival jouit de ses contradictions, de ses dérangements et autres inconforts, pour faire des films au courroux bienvenu qui nous maintiennent en éveil. Devant l’écran, l’enchantement reste pérenne même si les journées qui s’avancent annoncent le tourment des jours… À la monacale figure mélancolique du poor lonesome cowboy répond la trace de grâce de celui qui laisse la paix l’envahir et l’inutile mourir. 17 Will Our Heroes Be Able to Find Their Friend Who Has Mysteriously Disappeared in Africa? This film, directed by Ettore Scola in 1968, could be retitled for the 2013 edition of the Festival as: “Will our heroes be able to find their identities which mysteriously disappeared in the virtual age?” Besides being long when short is in vogue, this title encapsulates the world-weary heroes who are in many ways in search of themselves. While Montesquieu spoke of introspection, reading and discussion, modern man would think of analysis – sometimes psychoanalysis – the web on which he moves, babbling with small talk “made in USA”. These are characters seeking their own identities in the face of challenges, which still remain the principal driver of the script. Films like Behind the Candelabra, Blue Jasmine, White House Down and Snowpiercer, among others, make this conundrum the dominant principle. This year’s competition is anchored in radical rurality, demonstrating the necessity of returning to one’s roots to become one’s true self. The heroic figure espouses forms of its age, in counterpoint to the gaping vacuity created by these bodies of tears which feign to forget that nothing more, nothing better will ever happen to them than themselves. The comic book characters fantasize about the lowest common denominator of democracy, and society still ignores the rules of Platonic lucidity about the governance of the republic by living under the empire of the passions. Similarly, like today’s laws, we ignore that the only possible justice for man is mercy. So we see ourselves suffering, restless, losing ourselves in the gaze of others, ignoring everything of the myths nothing of the legends, looking to these to invent a moral – a happy end for some, questioning for others. But where is the virtue ! Preferring the analogy to anagogy, our heroes no longer triumph from conflicts of the psyche but take great delight in them, no longer hearing the call to munificence but that of the senses. Beautiful figures becoming unsavory characters, they no longer answer the call without echo of the girls of memory and mothers of the arts, they invent an antihero without feminine gender. Deauville does not escape from the manners of this cinema – it’s in its DNA – but the Festival rejoices in its contradictions, its disturbances and other discomforts, to make films with welcome wrath and which keep us on our toes. In front of the screen, the enchantment endures, even as the days going by herald the torment of the times. To the mournful, monk-like figure of the poor lonesome cowboy comes the sign of grace of he who lets peace wash over him and the useless perish. ÉDITORIAL 2013 Venez découVrir en exclusiVité la nouVelle collection collector : « Festival Venez du cinéma Americain de Deauville by Gant »collection sur les terrasses découvrir en exclusivité la nouvelle collector du : Festival. « Festival du cinéma Americain de Deauville by Gant » sur les terrasses du Festival. www.gant.com Le regard artistique du cinéma indépendant comme une vérité sur le monde. Pour découvrir les nouveaux talents. The artistic outlook of independent cinema, like a truth about the world. To discover its new talents. LA COMPÉTITION A SINGLE SHOT David M. Rosenthal | ALL IS LOST J.C. Chandor | LES AMANTS DU TEXAS (Ain’t Them Bodies Saints) David Lowery BLUE CAPRICE Alexandre Moors | BLUE RUIN Jeremy Saulnier | BREATHE IN Drake Doremus | FRUITVALE STATION Ryan Coogler LILY Matt Creed | NIGHT MOVES Kelly Reichardt | THE RETRIEVAL Chris Eska | SHÉRIF JACKSON (Sweetwater) Logan Miller & Noah Miller SHORT TERM 12 Destin Cretton | STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS Sam Fleischner | WE ARE WHAT WE ARE Jim Mickle news from every angle VINCENT LINDON COMÉDIEN, SCÉNARISTE & RÉALISATEUR | ACTOR, SCREENWRITER & DIRECTOR 24/7 worldwide 13 language services tv - internet - mobile Comédien | Actor Filmographie sélective | Selected filmography Official Media Partner of the 39th Deauville American Film Festival download our apps www.euronews.com L © Bruno Lévy LE PRÉSIDENT DU JURY 1983 LE FAUCON (The Hawk) de/by Paul Boujenah 1984 L’ADDITION de/by Denis Amar PAROLE DE FLIC (Cop’s Honor) de/by José Pinheiro NOTRE HISTOIRE (Our Story) de/by Bertrand Blier 1985 ESCORT GIRL (Half Moon Street) de/by Bob Swaim 37°2 LE MATIN (Betty Blue) de/by Jean-Jacques Beineix 1986 UN HOMME AMOUREUX (A Man in Love) de/by Diane Kurys 1987 QUELQUES JOURS AVEC MOI (A Few Days with Me) de/by Claude Sautet 1988 L’ÉTUDIANTE de/by Claude Pinoteau 1989 LA BAULE-LES-PINS (C’est la vie) de/by Diane Kurys IL Y A DES JOURS ET DES LUNES (There Were Days… and Moons) de/by Claude Lelouch 1990 NETCHAÏEV EST DE RETOUR de/by Jacques Deray GASPARD ET ROBINSON de/by Tony Gatlif 1991 LA BELLE HISTOIRE de/by Claude Lelouch 1992 TOUT ÇA POUR ÇA de/by Claude Lelouch 1993 LA CRISE de/by Coline Serreau 1995 LES VICTIMES de/by Patrick Grandperret LA BELLE VERTE de/by Coline Serreau LE JOUR DU CHIEN (Vite strozzate) de/by Ricky Tognazzi 1996 FRED de/by Pierre Jolivet 1997 PAPARAZZI de/by Alain Berberian LE 7e CIEL (Seventh Heaven) de/by Benoit Jacquot 1998 MA PETITE ENTREPRISE (My Little Business) de/by Pierre Jolivet L’ÉCOLE DE LA CHAIR (The School of Flesh) de/by Benoit Jacquot 1999 PAS DE SCANDALE (Keep it Quiet) de/by Benoit Jacquot 2001 LE FRÈRE DU GUERRIER (The Warrior’s Brother) de/by Pierre Jolivet VENDREDI SOIR (Friday Night) de/by Claire Denis CHAOS de/by Coline Serreau MERCREDI, FOLLE JOURNÉE ! (Day Off) de/by Pascal Thomas 2003 LE COÛT DE LA VIE de/by Philippe Le Guay 2004 LA CONFIANCE RÈGNE de/by Étienne Chatiliez 2005 L’AVION de/by Cédric Kahn LA MOUSTACHE de/by Emmanuel Carrère SELON CHARLIE… (Charlie Says) de/by Nicole Garcia 2006 CEUX QUI RESTENT (Those Who Remain) de/by Anne Le Ny JE CROIS QUE JE L’AIME (Could This Be Love ?) de/by Pierre Jolivet 2007 POUR ELLE (Anything for Her) de/by Fred Cavayé 23 JURY 2013 2007 CHASSEURS DE DRAGONS (Dragon Hunters) de/by Guillaume Ivernel & Arthur Qwak – animation 2008 WELCOME de/by Philippe Lioret MADEMOISELLE CHAMBON de/by Stéphane Brizé 2010 PATER de/by Alain Cavalier LA PERMISSION DE MINUIT (Moon Child) de/by Delphine Gleize TOUTES NOS ENVIES (All Our Desires) de/by Philippe Lioret 2011 QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS (A Few Hours of Spring) de/by Stéphane Brizé 2012 AUGUSTINE de/by Alice Winocour LES SALAUDS (Bastards) de/by Claire Denis 2013 MEA CULPA de/by Fred Cavayé Scénariste | Screenwriter 1998PAPARAZZI de/by Alain Berberian – coscénariste 2006 LA BOURGEOISIE Réalisateur | Director 2001 CYRANO – court métrage/short LE JURY THE JURY XAVIER GIANNOLI © DR © Benni Valsson_modds HÉLÈNE FILLIÈRES © DR JEAN ECHENOZ © DR LOU DOILLON COMÉDIENNE & AUTEUR-INTERPRÈTE ACTRESS, COMPOSER & SINGER ÉCRIVAIN, ROMANCIER & SCÉNARISTE WRITER, NOVELIST & SCREENWRITER COMÉDIENNE & RÉALISATRICE ACTRESS & DIRECTOR RÉALISATEUR, SCÉNARISTE & PRODUCTEUR DIRECTOR, SCREENWRITER & PRODUCER Comédienne | Actress Filmographie sélective | Selected filmography Écrivain & romancier | Writer & novelist Bibliographie sélective | Selected bibliography | Aux Éditions de Minuit Comédienne | Actress Filmographie sélective | Selected filmography Réalisateur & scénariste | Director & screenwriter 1987 KUNG-FU MASTER de/by Agnès Varda 1997 TROP (PEU) D’AMOUR de/by Jacques Doillon 1998 MAUVAISES FRÉQUENTATIONS (Bad Company) de/by Jean-Pierre Améris 1999 MAMIROLLE de/by Brigitte Coscas 2000 CARRÉMENT À L’OUEST de/by Jacques Doillon 2001 EMBRASSEZ QUI VOUS VOUDREZ (Summer Things) de/by Michel Blanc 2002 BLANCHE de/by Bernie Bonvoisin 2003 SAINT-ANGE (House of Voices) de/by Pascal Laugier 2005 JUANITA DE TANGER (La Vida perra de Juanita Narboni) de/by Farida Belyazid 2006 SISTERS de/by Douglas Buck BOXES de/by Jane Birkin 2007 GO GO TALES de/by Abel Ferrara 2009 BAZAR de/by Patricia Plattner MÊME PAS MORT de/by Jean-Michel Verner GIGOLA de/by Laure Charpentier 2011 POLISSE de/by Maïwenn 2012 UN ENFANT DE TOI (A Child of Yours) de/by Jacques Doillon 1979 1983 1987 1988 1989 1992 1995 1997 1999 2001 2003 2006 2008 2010 2012 LE MÉRIDIEN DE GREENWICH CHEROKEE – Prix Médicis L’ÉQUIPÉE MALAISE L’OCCUPATION DES SOLS LAC NOUS TROIS LES GRANDES BLONDES UN AN JE M’EN VAIS – Prix Goncourt JÉRÔME LINDON AU PIANO RAVEL COURIR DES ÉCLAIRS 14 Scénariste | Screenwriter 1982 LE ROSE ET LE BLANC de/by Robert Pansard-Besson – coscénariste 1985 LE TUEUR ASSIS de/by Jean-André Fieschi – TV, coscénariste 1991 CHEROKEE de/by Pascal Ortega – coscénariste TV Sous la direction d’Édouard Molinaro (NANA), Olivier Parker, Alexandre Castagnetti et Pierric Gantelmi d’Ille, Stéphane Clavier (L’ÉPERVIER) Théâtre PAROLES D’EXIL (mise en scène de Michel Pastore), CATHERINE MILLET / SALVADOR DALÍ (mise en scène de Michel Dyolim), LETTRES INTIMES, L’IMAGE de Samuel Beckett (mise en scène d’Arthur Nauzyciel), L’UNE de Denis Lachaud (mise en scène d’Arthur Nauzyciel) 1993 LE CONDAMNÉ – court métrage/short 1994 TERRE SAINTE – court métrage/short 1995 J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES – court métrage/short 1996 DIALOGUE AU SOMMET – court métrage/short 1998 L’INTERVIEW – court métrage/short 2003 LES CORPS IMPATIENTS (Eager Bodies) 2004 UNE AVENTURE 2005 QUAND J’ÉTAIS CHANTEUR 2008 À L’ORIGINE (In the Beginning) 2011SUPERSTAR 1994 GRANDE PETITE de/by Sophie Fillières 1995 ADULTÈRE, MODE D’EMPLOI (Adultery : A User’s Guide) de/by Christine Pascal 1996 ENCORE (More) de/by Pascal Bonitzer 1998 PEUT-ÊTRE (Maybe) de/by Cédric Klapisch VÉNUS BEAUTÉ (INSTITUT) (Venus Beauty Institute) de/by Tonie Marshall 1999 AÏE (Ouch) de/by Sophie Fillières LA BÛCHE de/by Danièle Thompson 2000 REINES D’UN JOUR (A Hell of a Day) de/by Marion Vernoux 2001 BORD DE MER (Seaside) de/by Julie Lopes-Curval AU PLUS PRÈS DU PARADIS (Nearest to Heaven) de/by Tonie Marshall VENDREDI SOIR (Friday Night) de/by Claire Denis 2002 UN HOMME, UN VRAI (A Man, a Real One) de/by Arnaud Larrieu & Jean-Marie Larrieu FRANCE BOUTIQUE de/by Tonie Marshall 2003 LA FIN DU RÈGNE ANIMAL de/by Joël Brisse 2005 LADY CHATTERLEY de/by Pascale Ferran 2006 COUPABLE de/by Laetitia Masson 2008 LA GRANDE VIE de/by Emmanuel Salinger 2009 PIÈCE MONTÉE (The Wedding Cake) de/by Denys Granier-Deferre 2010 LES YEUX DE SA MÈRE (His Mother’s Eyes) de/by Thierry Klifa LOW LIFE de/by Nicolas Klotz & Élisabeth Perceval 2011 À MOI SEULE de/by Frédéric Videau LES PAPAS DU DIMANCHE de/by Louis Becker 2012 OPIUM de/by Arielle Dombasle 2013 LES SALAUDS (Bastards) de/by Claire Denis Producteur | Producer Cofondateur de la société Rectangle qui a produit une vingtaine de longs métrages TV Sous la direction de Tonie Marshall (TONTAINE ET TONTON), Gérard Mordillat, Bernard Stora, Sylvie Verheyde, Josée Dayan (LES ROIS MAUDITS, L’HOMME À L’ENVERS), Laetitia Masson (PETITE FILLE), ainsi que Louis Choquette, Éric Rochant et Pierre Leccia (MAFIOSA) Auteur-interprète | Composer & singer 2012 PLACES Réalisatrice | Director 24 JURY 2013 2011 UNE HISTOIRE D’AMOUR (Tied) * * également scénariste/also screenwriter 25 JURY 2013 LE JURY THE JURY COMÉDIENNE & RÉALISATRICE ACTRESS & DIRECTOR Comédienne | Actress Filmographie sélective | Selected filmography Directeur général délégué du théâtre Marigny à Paris, il est diplômé du Centre de formation des journalistes (CFJ). Comme animateur, producteur et journaliste, il travaille à RTL, RMC, Antenne 2 (« Les Enfants du rock », Direction de la rédaction) et Europe 1, avant de préparer avec André Rousselet le lancement, en 1984, de la nouvelle chaîne payante Canal +. Il en est le directeur, puis le directeur général en 1986. Il est ensuite Président Directeur Général du groupe Canal + de 1994 à 2002. En 2008, il est nommé Producteur et Directeur des opérations du théâtre Marigny où il succède à Robert Hossein. Ex-membre du conseil de surveillance de la société Le Monde, exadministrateur de Thomson (2002-2010), il appartient toujours au « Collège des personnes qualifiées » de la fondation Technicolor pour le patrimoine du cinéma. Il est également administrateur du groupe Havas, du groupe suisse Kudelski et de la société espagnole Prisa TV, ainsi que membre du conseil de surveillance du groupe Lagardère. 1995 LE MAÎTRE DES ILLUSIONS (Lord of Illusions) de/by Clive Barker GOLDEN EYE de/by Martin Campbell CITY OF CRIME (City of Industry) de/by John Irvin 1997 MONUMENT AVE. de/by Ted Demme 1998 LES JOUEURS (Rounders) de/by John Dahl THE FACULTY de/by Robert Rodriguez CELEBRITY de/by Woody Allen THE ADVENTURES OF SEBASTIAN COLE de/by Tod Williams THE GINGERBREAD MAN de/by Robert Altman UN CRI DANS L’OCÉAN (Deep Rising) de/by Stephen Sommers 2000 LA MAISON DE L’HORREUR (House on Haunted Hill) de/by William Malone X-MEN de/by Bryan Singer 2001 PAS UN MOT (Don’t Say a Word) de/by Gary Fleder 2003 X-MEN 2 (X2) de/by Bryan Singer 2004 FOLLES FUNÉRAILLES (Eulogy) de/by Michael Clancy TROUBLE JEU (Hide and Seek) de/by John Polson 2005 X-MEN 3 : L’AFFRONTEMENT FINAL (X-Men: The Last Stand) de/by Brett Ratner 2006 THE TREATMENT de/by Oren Rudavsky 2007 THE TEN de/by David Wain TURN THE RIVER de/by Chris Eigeman 2008 PÉRIMÈTRE MORTEL (100 Feet) de/by Eric Red THE WACKNESS de/by Jonathan Levine TAKEN de/by Pierre Morel 2010 LE CAMÉLÉON (The Cameleon) de/by Jean-Paul Salomé 2011 DOWN THE SHORE de/by Harold Guskin 2012 TAKEN 2 de/by Olivier Megaton 2013 HANSEL ET GRETEL (Hansel and Gretel: Witch Hunters) de/by Tommy Wirkola WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL (The Wolverine) de/by James Mangold TV MELROSE PLACE, ALLY McBEAL, ALIBI, THE FARM, NIP / TUCK Director of the Théâtre Marigny in Paris. A graduate of the Centre de formation des Journalistes (CFJ), he has worked as a TV presenter, producer and journalist for RTL, RMC, Antenne 2 (“Les Enfants du rock” and Head of news) and Europe 1, before accompanying André Rousselet to work on the launch in 1984 of France’s first pay-TV channel, Canal +. He became Head of the channel, then Managing Director in 1986. He then became President and CEO of the Canal + Group in 1994, a post he held until 2002. In 2008, he was appointed Producer and Director of operations of the Théâtre Marigny, where he took over from Robert Hossein. A former non-executive director of the Le Monde company and board member of Thomson (2002-2010), he is still a member of the expert committee of the Technicolor Foundation for cinema heritage. He is a non-executive director of Havas, of the Swiss group Kudelski, and of Spain’s Prisa TV, and sits on the supervisory board of the group Lagardère. Réalisatrice | Director 2011 BRINGING UP BOBBY * * également scénariste et productrice/also screenwriter and producer 26 JURY 2013 © Shelby Duncan REBECCA ZLOTOWSKI © DR BRUNO NUYTTEN © DR PIERRE LESCURE © DR FAMKE JANSSEN RÉALISATEUR & DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE DIRECTOR & CINEMATOGRAPHER RÉALISATRICE & SCÉNARISTE DIRECTOR & SCREENWRITER Réalisateur | Director Réalisatrice | Director 1988 CAMILLE CLAUDEL * 1992 ALBERT SOUFFRE * 2000 PASSIONNÉMENT * 2002 JIM, LA NUIT – TV * * également scénariste/also screenwriter 2010 BELLE ÉPINE (Dear Prudence) * 2013 GRAND CENTRAL * Directeur de la photographie | Cinematographer Filmographie sélective | Selected filmography Scénariste | Screenwriter * également scénariste/also screenwriter 1974 LES VALSEUSES (Going Places) de/by Bertrand Blier LA FEMME DU GANGE (Woman of the Ganges) de/by Marguerite Duras 1975 INDIA SONG de/by Marguerite Duras SOUVENIRS D’EN FRANCE (French Provincial) de/by André Téchiné 1976 LES VÉCÉS ÉTAIENT FERMÉS DE L’INTÉRIEUR de/by Patrice Leconte LA MEILLEURE FAÇON DE MARCHER (The Best Way to Walk) de/by Claude Miller L’ASSASSIN MUSICIEN (The Musician Killer) de/by Benoit Jacquot BAROCCO de/by André Téchiné SON NOM DE VENISE DANS CALCUTTA DÉSERT de/by Marguerite Duras 1977 LE CAMION de/by Marguerite Duras 1978 L’EXERCICE DU POUVOIR de/by Philippe Galland 1979 LES SŒURS BRONTË (The Bronte Sisters) de/by André Téchiné ZOO ZÉRO de/by Alain Fleischer 1980 BRUBAKER de/by Stuart Rosenberg 1981 POSSESSION de/by Andrzej Zuławski HÔTEL DES AMÉRIQUES (Hotel America) de/by André Téchiné GARDE À VUE de/by Claude Miller 1982 INVITATION AU VOYAGE de/by Peter Del Monte 1983 TCHAO PANTIN (So Long, Stooge) de/by Claude Berri LA VIE EST UN ROMAN (Life is a Bed of Roses) de/by Alain Resnais LA PIRATE (The Pirate) de/by Jacques Doillon 1984 FORT SAGANNE de/by Alain Corneau 1985 LES ENFANTS (The Children) de/by Marguerite Duras, Jean Mascolo & Jean-Marc Turine DÉTECTIVE de/by Jean-Luc Godard 1986 JEAN DE FLORETTE de/by Claude Berri MANON DES SOURCES (Manon of the Spring) de/by Claude Berri 27 2006 2007 2008 2009 2011 DANS LE RANG de/by Cyprien Vial – court métrage/short LES GARÇONS de/by Martin Rit – court métrage/short DANS L’ŒIL de/by Teddy Lussi-Modeste – court métrage/short PARCOURS D’OBSTACLES de/by Noémie Gillot – court métrage/short AKA ANA de/by Antoine d’Agata PLAN CUL (Just for Sex) de/by Olivier Nicklaus – court métrage/short JIMMY RIVIÈRE de/by Teddy Lussi-Modeste JURY 2013 En clair, nous sommes le premier partenaire du cinéma français LE JURY RÉVÉLATION CARTIER © DR LA PRÉSIDENTE ALEXANDRE FILMS ET PRÉSENT ENT BENOÎT RISE FILMS MÉLANIE MAGIMEL THIERRY NICOLAS DUVAUCHELLE VALÉRIE DONZELLI COMÉDIENNE & RÉALISATRICE | ACTRESS & DIRECTOR Comédienne | Actress Filmographie sélective | Selected filmography POUR UNE © 2012 ALEXANDRE FILMS - RISE FILMS - FRANCE 3 CINEMA - RHONE ALPES CINEMA - NEW LIGHT FILMS - PHOTO : DAVID KOSKAS FEMME UN FILM DE SYLVIE TESTUD DENIS PODALYDÈS DIANE KURYS JULIE FERRIER CLOTILDE HESME CLÉMENT SIBONY SCÉNARIO DIANE KURYS MUSIQUE ORIGINALE ARMAND AMAR IMAGE GILLES HENRY DÉCORS TONY EGRY COSTUMES ERIC PERRON SON YVES-MARIE OMNÈS GUILLAUME BOUCHATEAU CHRISTIAN FONTAINE MONTAGE SYLVIE GADMER DIRECTION ARTISTIQUE MAXIME REBIÈRE CASTING GÉRARD MOULÉVRIER PRODUCTION EXÉCUTIVE CATHERINE GRANDJEAN PRODUCTEUR EXÉCUTIF PHILIPPE GUEZ UNE COPRODUCTION ALEXANDRE FILMS RISE FILMS FRANCE 3 CINÉMA RHÔNE-ALPES CINÉMA NEW LIGHT FILMS AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL + DE CINE + ET DE FRANCE TÉLÉVISIONS Chaque année les filiales France 2 cinéma et France 3 cinéma coproduisent plus de 60 films français. Le groupe France Télévisions, à travers ses 5 chaînes, diffuse plus de 700 films par an. Réalisatrice | Director 2000 MARTHA… MARTHA de/by Sandrine Veysset 2001 LES ÂMES CÂLINES de/by Thomas Bardinet 2002 QUI A TUÉ BAMBI ? (Who Killed Bambi ?) de/by Gilles Marchand 2003 CETTE FEMME-LÀ (That Woman) de/by Guillaume Nicloux 2004 ENTRE SES MAINS de/by Anne Fontaine VOICI VENU LE TEMPS (Time Has Come) de/by Alain Guiraudie LE PLUS BEAU JOUR DE MA VIE de/by Julie Lipinski 2005 7 ANS (7 Years) de/by Jean-Pascal Hattu L’HOMME QUI RÊVAIT D’UN ENFANT de/by Delphine Gleize 2006 L’INTOUCHABLE (The Untouchable) de/by Benoit Jacquot 2010 BELLEVILLE - TOKYO de/by Élise Girard L’ART DE SÉDUIRE de/by Guy Mazarguil EN VILLE (Iris in Bloom) de/by Valérie Mréjen & Bertrand Schefer POURQUOI TU PLEURES ? (Bachelor Days Are Over) de/by Katia Lewkowicz 2012 LE GRAND MÉCHANT LOUP de/by Nicolas Charlet & Bruno Lavaine OPIUM de/by Arielle Dombasle 2013 LES GRANDES ONDES de/by Lionel Baier 2007 IL FAIT BEAU DANS LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE – court métrage/short * 2008 LA REINE DES POMMES (The Queen of Hearts) ** 2010 MADELEINE ET LE FACTEUR – court métrage/short * LA GUERRE EST DÉCLARÉE (Declaration of War) * 2011 MAIN DANS LA MAIN (Hand in Hand) * 2013 QUE D’AMOUR ! – TV * également scénariste/also screenwriter ** également scénariste, coiffeuse, maquilleuse, costumière, compositrice, parolière et interprète… TV © Zack Seckler / Getty LES TERRES FROIDES, SOUS MES YEUX, CLARA SHELLER, LES CAMARADES, MAFIOSA (Saison 2), LA BELLE VIE francetélévisions 29 JURY RÉVÉLATION 2013 LE JURY RÉVÉLATION CARTIER GÉRALDINE MAILLET COMÉDIEN | ACTOR 2010 L’AMOUR C’EST MIEUX À DEUX de/by Dominique Farrugia & Arnaud Lemort LE GRAND MOMENT DE SOLITUDE de/by Wilfried Méance – court métrage/short UN JOUR MON PÈRE VIENDRA de/by Martin Valente MOI, MICHEL G., MILLIARDAIRE, MAÎTRE DU MONDE de/by Stéphane Kazandjian LE PROBLÈME C’EST QUE… (The Problem is…) de/by Wilfried Méance – court métrage/short DEMAIN C’EST LA FIN DU MONDE (Tomorrow the End of the World) de/by Arthur Delaire & Quentin Reynaud – moyen métrage/middle-length TRANSPARENCE de/by Martin Guyot & Ivan Rousseau – court métrage/short 2011 DÉPRESSION ET DES POTES de/by Arnaud Lemort 2012 MAIS QUI A RE-TUÉ PAMELA ROSE ? de/by Kad Merad & Olivier Baroux BOWLING de/by Marie-Castille Mention-Schaar APRÈS TOI de/by Wilfried Méance – court métrage/short 2013 À COUP SÛR de/by Delphine de Vigan 2009 LES BEAUX GOSSES (The French Kissers) de/by Riad Sattouf 2010 LOW COST de/by Maurice Barthélémy AU BISTRO DU COIN de/by Charles Nemes LE SKYLAB (Skylab) de/by Julie Delpy 2011 KASPAR FILM de/by Florence Pezon – moyen-métrage/middle-length JC COMME JÉSUS CHRIST (Play it Like Godard) de/by Jonathan Zaccaï DE L’HUILE SUR LE FEU (Wok the Kasbah) de/by Nicolas Benamou CAMILLE REDOUBLE (Camille Rewinds) de/by Noémie Lvovsky ASTÉRIX ET OBÉLIX : AU SERVICE DE SA MAJESTÉ (Asterix and Obelix : God Save Britannia) de/by Laurent Tirard 2012 JACKY AU ROYAUME DES FILLES (Jacky in Women’s Kingdom) de/by Riad Sattouf 2013 HIPPOCRATE de/by Thomas Lilti FAIRE CONNAISSANCE AVEC LA FRANCE de/by Danielle Arbid EDEN de/by Mia Hansen-Løve Théâtre 2012 À LA FRANCAISE d’Édouard Baer TV 2011 LE CLIENT 2012 WORKING GIRLS – Saison 1 2013 WORKING GIRLS – Saison 2 30 JURY RÉVÉLATION 2013 © DR © DR COMÉDIENNE | ACTRESS WOODKID alias Yoann Lemoine © Maxime Antonin VINCENT LACOSTE © Théodora Richter LAURENCE ARNÉ THE CARTIER REVELATION JURY AUTEUR, RÉALISATRICE & SCÉNARISTE AUTHOR, DIRECTOR & SCREENWRITER RÉALISATEUR & AUTEUR-INTERPRÈTE DIRECTOR, COMPOSER & SINGER Auteur | Author Réalisateur de clips vidéo & films publicitaires Filmographie sélective | Selected filmography 1999 UNE ROSE POUR MANHATTAN (Flammarion) 2000 UN AMOUREUX SILENCE (Flammarion) 2002 TROIS JOURS POUR RIEN (Balland) 2003 PRIME-TIME (Flammarion) 2005 ACOUPHÈNES (Flammarion) 2006 PRESQUE TOP MODEL (Flammarion) 2008 FRENCH MANUCURE (Flammarion) 2009 LE MONDE À SES PIEDS (Grasset) 2011 IL FERAIT QUOI TARANTINO À MA PLACE ? (Flammarion) 2013 J’AI VÉCU DE VOUS ATTENDRE (Grasset) 2008 CE JEU (Yelle) 2009 MISTAKE (Moby) 2010 TEENAGE DREAM (Katy Perry) 2011 BACK TO DECEMBER (Taylor Swift) WASTIN’ TIME (The Shoes) DREAMING OF ANOTHER WORLD (Mystery Jets) 2012 BORN TO DIE (Lana Del Rey) BLUE JEANS (Lana Del Rey) TAKE CARE (Drake & Rihanna) Et THE DEER (Lolita Lempicka), GRAFFITI (Aides), GREEN TEA & WHITE TEA (Lipton), LIGHTS (Vogue Italie) Théâtre 2001 INVERSION Réalisatrice & scénariste | Director & screenwriter Auteur-interprète | Composer & singer 2007 UN CERTAIN REGARD – court métrage/short 2009 UNE DERNIÈRE CIGARETTE (One Last Cigarette) – court métrage/short 2013 AFTER 2011 IRON 2012 RUN BOY RUN 2013 THE GOLDEN AGE – album 31 JURY RÉVÉLATION 2013 © Richard Foreman - All Is Lost Productions A SINGLE SHOT DAVID M. ROSENTHAL ALL IS LOST J.C. CHANDOR Dans la lumière bleu pâle de l’aube, John Moon quitte son mobile home avec son chien et son Au cours d’un voyage en solitaire à travers l’océan Indien, un homme découvre à son réveil que fusil. Après s’être frayé un chemin à travers les montagnes boisées sans tenir compte du panneau la coque de son voilier de douze mètres a été percée lors d’une collision avec un container y interdisant la chasse et la pêche, il vise un cerf, le rate puis tire à nouveau. Peu de temps après, flottant à la dérive. Privé de sa radio et de ses instruments de navigation, l’homme se laisse il trouve une jeune femme agonisant dans la boue avec, à ses côtés, une lettre et des liasses de prendre dans une violente tempête dont il survit de justesse malgré les réparations, son génie billets. Mais alors, à partir de cet instant, qui est le chasseur et qui est la proie ? In the pale blue light of dawn, John Moon leaves his trailer along with his dog and a shotgun. As he makes his way into the wooded mountains, he passes a sign prohibiting hunting and fishing. He takes aims at a deer in a thicket and misses once before raising his gun again. Shortly afterwards, a young woman lies dying in the mud, and Moon finds a letter and a large sum of money. From this point on, the hunter has become the hunted… Né en 1969 à New York (États-Unis), il obtient une maîtrise en écriture au Sarah Lawrence College et étudie le cinéma à l’American Film Institute. Il réalise en 2002 le documentaire Dylan’s Run sur un jeune Afro-américain qui tente de se faire élire au Congrès. Deux ans plus tard, il signe son premier long métrage, la comédie See This Movie. marin et une force physique défiant les années. Mais le soleil implacable, la menace des requins Born in 1969 in New York City (USA), he graduated with a Masters degree in Writing from Sarah Lawrence College and studied Film at the American Film Institute. In 2002 he directed the documentary film Dylan’s Run about a young Afro-American who runs for Congress. Two years later he made his feature directorial debut with the comedy See This Movie. With his navigation equipment and radio disabled, the man sails unknowingly into the path of a 2002 2004 2009 2010 2013 autour de lui et l’épuisement de ses maigres réserves obligent pourtant ce marin aguerri à regarder la mort en face… Deep into a solo voyage in the Indian Ocean, an unnamed man wakes to find his thirty-nine-foot yacht taking on water after a collision with a shipping container left floating on the high seas. violent storm. Despite his success in patching the breached hull, his mariner’s intuition and a strength that belies his age, the man barely survives the tempest. But with the sun unrelenting, sharks circling and his meager supplies dwindling, the ever resourceful sailor soon finds himself staring his mortality in the face. DYLAN’S RUN – doc SEE THIS MOVIE FALLING UP JANIE JONES A SINGLE SHOT États-Unis, Royaume-Uni & Canada | USA , UK & Canada | 2013 | 116 minutes | DCP En couleurs | In color | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles États-Unis | USA | 2013 | 106 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION David M. Rosenthal MUSIQUE | MUSIC Atli Örvarsson RÉALISATION | DIRECTION J.C. Chandor IMAGE | CINEMATOGRAPHY Frank G. DeMarco PRODUCTION Jeff Rice, Keith Kjarval, Chris Coen & Aaron L. Gilbert Bron Studios, Unified Pictures & Unanimous Entertainment INTERPRÉTATION | CAST Sam Rockwell (John Moon), Jeffrey Wright (Simon), William H. Macy (Pitt), Jason Isaacs (Waylon), Joe Anderson (Obadiah), Ophelia Lovibond (Abbie), Kelly Reilly (Moira), Heather Lind (Mincy), Amy Sloan (Carla), Ted Levine (Cecile) PRODUCTION Neal Dodson, Anna Gerb, Justin Nappi & Teddy Schwarzman Before The Door Pictures, Washington Square Films, Treehouse Pictures & Black Bear Pictures MONTAGE | EDITING Pete Beaudreau SCÉNARIO | SCREENWRITING Matthew F. Jones IMAGE | CINEMATOGRAPHY Edu Grau CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES Lotus Entertainment 2029 Century Park East Los Angeles CA 90067 États-Unis Tel : +1 310 836 20 00 Email : sophie@lotusentertainment. com www.lotusentertainment.com MUSIQUE | MUSIC Alex Ebert INTERPRÉTATION | CAST Robert Redford (l’homme/the man) COMPÉTITION 2013 He received a bachelor degree in Film and American Studies from the College of Wooster, Ohio. He also attended courses in Film production at New York University before directing countless commercials and a series of documentaries on concerts by Sting, Elton John, Red Hot Chili Peppers and Beck. In 2012, he garnered an Oscar nomination for Best Original Screenplay for his debut feature Margin Call. 2011 MARGIN CALL 2013 ALL IS LOST CONTACT | DISTRIBUTION Universal Pictures International France 21 rue François 1er 75008 Paris France Tel : +33 1 40 69 66 56 www.universalpictures-film.fr SCÉNARIO | SCREENWRITING J.C. Chandor MONTAGE | EDITING Dan Robinson 32 Il obtient une licence en Études cinématographiques et en Civilisation américaine à la faculté de Wooster (Ohio) et il étudie la production à l’université de New York. Il débute sa carrière en réalisant de très nombreux films publicitaires ainsi qu’une série de documentaires musicaux consacrés aux concerts de Sting, Elton John, Red Hot Chili Peppers et Beck. Il est nommé en 2012 à l’Oscar du Meilleur Scénario original pour Margin Call, son premier film en tant que scénariste et réalisateur. 33 COMPÉTITION 2013 LES AMANTS DU TEXAS DAVID LOWERY Ain’t Them Bodies Saints BLUE CAPRICE ALEXANDRE MOORS Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne À Antigua, dans les Caraïbes. Lee, un jeune garçon abandonné par sa mère, erre dans les rues mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth et sur les plages quasi désertes de l’île. Il y fait la rencontre de John, lequel devient immédiatement a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dès lors, Bob n’aura qu’une obsession: pour l’adolescent la figure paternelle et protectrice qui lui manque, celui qui peut l’aider à s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant. Mais quand il y parvient quatre ans perfectionner son anglais comme le ramener avec lui aux États-Unis. Mais John est un homme plus tard, le rêve correspond mal à la réalité… Bob and Ruth love each other, come hell or high water – and hell is a botched robbery. The couple is caught in a shootout. Just before Bob is led away by the police, Ruth tells him she is pregnant. From then on, Bob is fixated with the idea of breaking out of jail and rejoining his wife and baby daughter. But when he finally escapes four years later, his dream is a far cry from reality. Né en 1980 à Milwaukee (Wisconsin, ÉtatsUnis), son premier long métrage St. Nick (2009) et son court métrage Pioneer (2011) font le tour des festivals de cinéma. Il travaille également comme monteur, notamment sur les films Melvin de Chris Ohlson (2011), Sun Don’t Shine d’Amy Seimetz (2012) et Upstream Color de Shane Carruth (2013). colérique et violent, nourrissant une haine des plus profondes envers son ex-femme – qui, contre Born in 1980 in Milwaukee, Wisconsin (USA), his first feature film St. Nick (2009) and his short Pioneer (2011) were selected in many film festivals. As an editor, notable credits include Chris Ohlson’s Melvin (2011), Amy Seimetz’s Sun Don’t Shine (2012) and Shane Carruth’s Upstream Color (2013). immediately establishes himself as a sort of father-protector figure, helping the boy perfect his lui, a réussi à obtenir la garde de leurs enfants –, soumettant Lee à ses coups de gueule ou l’obligeant même à lui prouver son attachement pour lui en commettant des actes illégaux... Lee, a teenage boy living on the Caribbean island of Antigua, is abandoned by his single mother. Wandering the near-empty streets and beaches, he has an encounter with John, a man who English and eventually bringing him with him to the United States. John is a man of seething, although he reserves his deepest hostility for his ex-wife who took out a restraining order against him and their children. John subjects Lee to his violently anarchic rants, ordering him to prove his love for him through criminal acts… 2009 ST. NICK 2013 LES AMANTS DU TEXAS (Ain’t Them Bodies Saints) États-Unis | USA | 2013 | 96 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION David Lowery IMAGE | CINEMATOGRAPHY Joe Anderson PRODUCTION Jay Van Hoy, Lars Knudsen, James M. Johnston, Toby Halbrooks, Cassian Elwes & Amy Kaufman Parts and Labor, Sailor Bear, Evolution Independent & Primary Productions MONTAGE | EDITING Robert Grigsby Wilson SCÉNARIO | SCREENWRITING David Lowery MUSIQUE | MUSIC Daniel Hart INTERPRÉTATION | CAST Rooney Mara (Ruth Guthrie), Casey Affleck (Bob Muldoon), Ben Foster (Patrick Wheeler), Keith Carradine (Skerritt) RÉALISATION | DIRECTION Alexandre Moors MONTAGE | EDITING Alexandre Moors & Gordon Grinberg PRODUCTION Isen Robbins, Ron Simons, Stephen Tedeschi, Brian O’Carroll & Kim Jackson SimonSays Entertainment, Stephen Tedeschi, Aiko Films & Intrinsic Value Films MUSIQUE | MUSIC Colin Stetson & Sarah Neufeld SCÉNARIO | SCREENWRITING R.F.I. Porto INTERPRÉTATION | CAST Isaiah Washington (John), Tequan Richmond (Lee), Tim Blake Nelson (Ray), Joey Lauren Adams (Jamie), Leo Fitzpatrick (le vendeur d’armes/ the arm dealer), Cassandra Freeman (Angela) CONTACT | PRODUCTION Intrinsic Value Films 25 Broadway, 12th floor New York NY 10004 États-Unis Tel : +1 917 371 79 48 Email : isen@intrinsicvaluefilms.com www.bluecapricefilm.com IMAGE | CINEMATOGRAPHY Brian O’Carroll 34 COMPÉTITION 2013 Growing up in the suburbs of Paris, he was an active member of the graffiti scene while studying Fine Art and Design at the renowned Arts décoratifs college (ENSAD). He moved in New York in 1998, and began working as a creative director for several pioneer internet TV companies and motion graphic studios. Over the years, he directed several award winning short films and music videos. Blue Caprice, his feature debut, is based on a true story. 2013 BLUE CAPRICE États-Unis | USA | 2013 | 93 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles CONTACT | DISTRIBUTION Diaphana Distribution 155 rue du Faubourg Saint-Antoine 75011 Paris France Tel : +33 1 53 46 66 66 Email : diaphana@diaphana.fr www.diaphana.fr Il grandit en banlieue parisienne et devient un membre actif de la scène graffiti tout en étudiant à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD). En 1998, il s’installe à New York, où il commence à travailler comme directeur artistique pour des chaînes de télévision par internet et des studios de création graphique. Il réalise des courts métrages et des clips vidéo plusieurs fois récompensés. Blue Caprice, son premier long métrage, est inspiré d’une histoire vraie. 35 COMPÉTITION 2013 © Scavenger BLUE RUIN JEREMY SAULNIER BREATHE IN DRAKE DOREMUS Alors qu’un vagabond solitaire retourne sur les terres de son enfance pour assouvir sa vengeance, L’été touche à sa fin. Keith Reynolds, un professeur de musique, songe avec nostalgie à son il découvre une vérité dérangeante sur son passé qui l’engage dans un combat désespéré pour passé d’artiste dans les rues de New York. Au contraire de sa femme, Megan, et de leur fille, protéger sa famille. Lauren, occupées de leur côté à préparer la prochaine rentrée en terminale de cette dernière, Keith trouve pour unique échappatoire les soirées où il peut jouer du violoncelle dans un prestigieux The quiet life of a mysterious beach bum is turned upside down by dreadful news regarding a past tragedy. He sets off for his childhood home to carry out an act of vengeance but proves an amateur assassin, finding himself in a brutal fight to protect his estranged family. Né à Alexandria (Virginie, États-Unis), il fait ses études à la Tisch School of the Arts de l’université de New York, où il réalise le court métrage remarqué Crabwalk. En 2007, il signe son premier long métrage, Murder Party, qui mêle horreur et comédie. Il travaille également comme directeur de la photographie, notamment sur les films de Matthew Porterfield : Hamilton (2006), Putty Hill (2010) et I Used to Be Darker (2013). Born in Alexandria, Virginia (USA), he studied at NYU’s Tisch School of the Arts where he directed the award-winning short Crabwalk. In 2007, he directed his feature debut, the cult horror-comedy Murder Party. Notable cinematography credits include Matthew Porterfield’s Hamilton (2006), Putty Hill (2010) and I Used to Be Darker (2013). orchestre symphonique de Manhattan. Lorsque Megan décide d’accueillir chez eux Sophie, une lycéenne anglaise, dans le cadre d’un programme d’échange scolaire, Keith voit resurgir au contact de la jeune fille ce qu’il avait réussi jusqu’à présent à tenir refoulé… As summer turns to fall, music teacher Keith Reynolds privately reminisces about his days as a starving artist in the city. While his wife, Megan, and daughter, Lauren, look forward to Lauren’s final year of high school, Keith clings to those evenings he’s asked to sub as a cellist with a prestigious Manhattan symphony orchestra. When Megan decides the family should host foreign exchange student Sophie, the British high school senior soon rekindles an impetuous aspect of Keith’s personality… 2007 MURDER PARTY 2013 BLUE RUIN États-Unis | USA | 2013 | 92 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Jeremy Saulnier MUSIQUE | MUSIC Brooke Blair & Will Blair PRODUCTION Anish Savjani, Richard Peete & Vincent Savino FilmScience & Neighborhood Watch Films INTERPRÉTATION | CAST Macon Blair (Dwight), Devin Ratray (Ben Gaffney), Amy Hargreaves (Sam), Kevin Kolack (Teddy), Eve Plumb (Kris Cleland), David W. Thompson (William), Brent Werzner (Carl Cleland), Stacy Rock (Hope Cleland), Sidné Anderson (l’officier/ Officer Eddy) SCÉNARIO | SCREENWRITING Jeremy Saulnier IMAGE | CINEMATOGRAPHY Jeremy Saulnier RÉALISATION | DIRECTION Drake Doremus MONTAGE | EDITING John Alberts PRODUCTION Jonathan Schwartz, Andrea Sperling, Steven M. Rales & Mark Roybal Super Crispy Entertainment & Indian Paintbrush Productions MUSIQUE | MUSIC Dustin O’Halloran SCÉNARIO | SCREENWRITING Drake Doremus & Ben York Jones IMAGE | CINEMATOGRAPHY John Guleserian MONTAGE | EDITING Julia Bloch 36 COMPÉTITION 2013 INTERPRÉTATION | CAST Guy Pearce (Keith Reynolds), Felicity Jones (Sophie), Amy Ryan (Megan Reynolds), Mackenzie Davis (Lauren Reynolds), Matthew Daddario (Aaron), Ben Shenkman (Sheldon), Ali Wentworth (Wendy Sebeck) Born in 1983 in Orange, California (USA), he graduated from the American Film Institute and has made a feature film each year for the past four years. His second feature, Douchebag, premiered at the Sundance Film Festival, and his third film, Like Crazy, won there the Dramatic Grand Jury Prize in 2011. His approach to shooting films encourages actors to improvise. 2006 2009 2010 2011 2012 États-Unis | USA | 2012 | 97 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles CONTACT | DISTRIBUTION Wild Side www.wildside.fr en association avec Le Pacte 5 rue Darcet 75017 Paris France Tel : +33 1 44 59 59 59 Email : contact@le-pacte.com www.le-pacte.com Né en 1983 à Orange (Californie, États-Unis), il est diplômé de l’American Film Institute et réalise un film par an au cours des quatre dernières années. Son deuxième long métrage, Douchebag, est présenté au Festival de Sundance, où son film suivant, Like Crazy, remporte le Grand Prix du Jury en 2011. La façon qu’il a de réaliser ses films et de diriger ses acteurs encourage l’improvisation. CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES QED Film Sales 1800 N Highland Avenue Los Angeles CA 90028 États-Unis Tel : +1 323 785 7900 Email : jfriedberg@qedintl.com www.qedintl.com 37 COMPÉTITION 2013 MOONPIE SPOONER DOUCHEBAG LIKE CRAZY BREATHE IN FRUITVALE STATION RYAN COOGLER LILY MATT CREED Le 1er janvier 2009 au matin, près de San Francisco, Oscar Grant, âgé de vingt-deux ans, croise Son traitement du cancer du sein touchant à sa fin, Lily fait le point de façon lucide sur sa vie. des policiers à la station de métro Fruitvale. Le film raconte les vingt-quatre heures qui ont précédé Déambulant dans les rues de New York, elle considère sous un jour nouveau sa relation amoureuse cette rencontre, laquelle va transformer un inconnu en personnage public de fait divers. avec un homme plus âgé qu’elle et les sentiments qu’elle éprouve à l’égard de son père, trop longtemps absent. On the morning of January 1 , 2009, twenty-two-year-old Oscar Grant crosses paths with Police st officers at the Fruitvale station, near San Francisco. This encounter will bring an unknown man into the public spotlight. The film explores the 24 hours which took place before the event. Né en 1986, il grandit à Oakland (Californie, États-Unis), puis étudie à l’USC School of Cinematic Arts de Los Angeles. En 2011, son court métrage de fin d’études, Fig, autour du combat que mène une jeune prostituée pour protéger sa fille, remporte le Student Filmmaker Award et le Prix HBO du Meilleur Court Métrage. Le réalisateur travaille également comme conseiller au Centre de détention pour mineurs de San Francisco. As Lily finishes treatment for breast cancer, she focuses on life with newfound clarity. Wandering through atmospheric New York city streets, she reevaluates her relationship with her older boyfriend and her feelings about her long-absent father. Born in 1983 in Canada, he spent his childhood in transit from Toronto to Ohio, Los Angeles and eventually New York where he now lives. With a background in painting and no formal film training, he directed several short films as a self-taught individual. His approach to film is that of the silent observer, watching and recording. Born in 1986, he grew up in Oakland, California (USA), then attended USC School of Cinematic Arts in Los Angeles. His graduation short film Fig about the struggle of a young prostitute to protect her daughter won the 2011 Student Filmmaker Award and the HBO Short Film Award. Apart from directing, he also works as a counselor at the Juvenile Hall in San Francisco. 2013 LILY 2013 FRUITVALE STATION États-Unis | USA | 2013 | 85 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Ryan Coogler MUSIQUE | MUSIC Ludwig Göransson PRODUCTION Forest Whitaker & Nina Yang Bongiovi Significant Productions INTERPRÉTATION | CAST Michael B. Jordan (Oscar), Melonie Diaz (Sophina), Octavia Spencer (Wanda), Kevin Durand (l’officier/ Officer Caruso), Chad Michael Murray (l’officier/Officer Ingram), Ahna O’Reilly (Katie) SCÉNARIO | SCREENWRITING Ryan Coogler IMAGE | CINEMATOGRAPHY Rachel Morrison États-Unis | USA | 2013 | 87 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles CONTACT | DISTRIBUTION ARP Sélection 13 rue Jean-Mermoz 75008 Paris France Tel : +33 1 56 69 26 00 Email : jt@arpselection.eu www.arpselection.com RÉALISATION | DIRECTION Matt Creed MUSIQUE | MUSIC John Fredericks PRODUCTION Izabella Tzenkova, Matt Creed, Hunter Gray & Alex Orlovsky Up the River Films & Verisimilitude INTERPRÉTATION | CAST Amy Grantham (Lily), Simon Chaput (Aaron), Rebecca Street (Nell), Lindsay Burdge (Emily), Gibby Haynes (l’homme bizarre dans la rue/the weird guy on street), Benjamin Slater (Jake), Michael Hurrah (Neil), Conan McCarty (Michael) SCÉNARIO | SCREENWRITING Matt Creed & Amy Grantham IMAGE | CINEMATOGRAPHY Brett Jutkiewecz MONTAGE | EDITING Michael P. Shawver & Claudia S. Castello CONTACT | PRODUCTION Up the River Films & Verisimilitude 225 W. 13th Street New York NY 10011 États-Unis Tel : +1 917 519 25 59 Email : izabellatzenkova@gmail.com MONTAGE | EDITING Brett Jutkiewecz 38 COMPÉTITION 2013 Né en 1983 au Canada, il passe son enfance entre Toronto, l’Ohio et Los Angeles avant de s’installer à New York. Il suit des cours de peinture et, sans aucune formation initiale, réalise en autodidacte plusieurs courts métrages. Son approche en tant que réalisateur est fondée sur l’observation silencieuse et l’enregistrement de ce qu’il voit. 39 COMPÉTITION 2013 © Tipping Point Productions NIGHT MOVES THE RETRIEVAL KELLY REICHARDT CHRIS ESKA Trois écologistes radicaux, Josh, Dena et Harmon, décident de mener ensemble l’action la plus En marge de la guerre de Sécession, un jeune garçon est envoyé au nord du pays par un gang spectaculaire de leurs vies : l’explosion d’un barrage hydroélectrique, qui représente pour eux de chasseurs de primes afin de retrouver la trace d’un homme recherché par la justice. © Godlis tout ce qu’ils méprisent, le symbole même d’une culture industrielle consommatrice d’énergies et destructrice des ressources naturelles... Three radical environmentalists, Josh, Dena and Harmon, come together to execute the most spectacular direct action event of their lives: the explosion of a hydroelectric dam, the very source and symbol of the energy-sucking, resource-devouring industrial culture they despise… Née dans le comté de Miami-Dade (Floride, États-Unis), elle s’intéresse très tôt à la photographie et étudie à l’École du musée des Beaux-Arts de Boston. Elle écrit et réalise son premier long métrage, River of Grass, en 1994. Les grands espaces américains et les récits de voyage deviennent les éléments centraux de son univers, comme dans Old Joy (2006), qui est le premier film américain à remporter le Tiger Award du Festival de Rotterdam, ou La Dernière Piste (2010), tourné dans les plaines désertiques de l’Oregon. On the outskirts of the Civil War, a boy is sent north by a bounty hunter gang to retrieve a wanted man. Né en 1976 dans le Maryland (États-Unis) et élevé dans le village de 98 habitants d’Ottine (Texas), il étudie la sociologie et les arts à l’université Rice, puis la réalisation de films à UCLA. Doki-Doki, son court métrage de fin d’études, est diffusé sur la chaîne publique PBS dans le cadre de la série Independent Lens présentée par Susan Sarandon. Son premier long métrage, August Evening, remporte les 50 000 dollars attribués au lauréat du Target Filmmaker Award. Le film est également nommé à deux Independent Spirit Awards et remporte le Prix Cassavetes. Born in Miami-Dade Country, Florida (USA), she had an interest in photography from a very young age and went to the School of the Museum of Fine Arts in Boston. She wrote and directed her feature debut River of Grass in 1994. The great American landscapes and journey stories became part of her universe, as in Old Joy (2006), which was the first American film to win the Tiger Award at the Rotterdam Film Festival, and Meek’s Cutoff (2010), shot in Oregon’s high plains desert. États-Unis | USA | 2013 | 112 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Kelly Reichardt IMAGE | CINEMATOGRAPHY Christopher Blauvelt PRODUCTION Neil Kopp, Anish Savjani, Chris Mayback, Saemi Kim & Rodrigo Teixeira Film Science, Maybach Film Productions & Tipping Point Productions MONTAGE | EDITING Kelly Reichardt SCÉNARIO | SCREENWRITING Kelly Reichardt & Jon Raymond MUSIQUE | MUSIC Jeff Grace INTERPRÉTATION | CAST Jesse Eisenberg (Josh), Dakota Fanning (Dena), Peter Sarsgaard (Harmon) CONTACT | DISTRIBUTION Ad Vitam 71 rue de la Fontaine-au-Roi 75011 Paris France Tel : +33 1 46 34 75 74 Email : contact@advitamdistribution.com www.advitamdistribution.com 1994 2006 2008 2010 2013 RIVER OF GRASS OLD JOY WENDY ET LUCY (Wendy and Lucy) LA DERNIÈRE PISTE (Meek’s Cutoff) NIGHT MOVES États-Unis | USA | 2013 | 94 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Chris Eska MONTAGE | EDITING Chris Eska PRODUCTION Jacob Esquivel & Jason Wehling Doki-Doki Films, Arts + Labor & Sixth Street Films MUSIQUE | MUSIC Matthew Wiedemann SCÉNARIO | SCREENWRITING Chris Eska IMAGE | CINEMATOGRAPHY Yasu Tanida 40 COMPÉTITION 2013 Born in 1976 in Maryland (USA) and raised in the village (pop. 98) of Ottine, Texas, he studied sociology and art at Rice University before attending UCLA’s MFA Film Directing program. Doki-Doki, his master’s thesis short film, premiered on the national PBS series Independent Lens with an introduction by Susan Sarandon. His first feature, August Evening, won the $50,000 Target Filmmaker Award and was nominated for two Independent Spirit Awards, where it took home the Cassavetes Award. INTERPRÉTATION | CAST Ashton Sanders (Will), Tishuan Scott (Nate), Keston John (Marcus), Bill Oberst Jr. (Burrell), Christine Horn (Rachel), Alfonso Freeman (Isaac), Raven LeDeatte (Abby), Jonathan Brooks (Royce) CONTACT | PRODUCTION Doki-Doki Films 1307 South Rivercrest Drive Gonzales TX 78629 États-Unis Tel : +1 512 925 97 87 Email : chris@theretrieval.com 41 COMPÉTITION 2013 2007 AUGUST EVENING 2013 THE RETRIEVAL SHÉRIF JACKSON LOGAN MILLER & NOAH MILLER Sweetwater SHORT TERM 12 DESTIN CRETTON Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps Grace, la vingtaine, est surveillante dans un foyer d’accueil pour adolescents en difficulté, le sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Désespérée, elle décide Short Term 12. Tourmentée par le passé qui est le sien, elle n’en reste pas moins passionnée de se venger, mais c’est sans compter sur l’arrivée en ville de l’extravagant shérif Jackson… par son travail et s’occupe des jeunes pensionnaires avec le plus grand soin. Lorsque Jayden, une adolescente douée mais très perturbée, est admise dans l’établissement, Grace doit alors In the rugged landscape of New Mexico, Sarah, a former prostitute, finds out that her husband has been savagely murdered by a religious fanatic. Overwhelmed with sorrow, she goes on a crusade for revenge. Meanwhile, the moody and marginal Sheriff Jackson comes to town… Nés dans la région de West Marin (Californie, États-Unis), ces vrais jumeaux écrivent, produisent et réalisent ensemble tous leurs films, dans lesquels ils jouent également. Le plus souvent appelés tout simplement «les frères», ils reçoivent la bourse Panavision des nouveaux réalisateurs. Leur premier long métrage, Touching Home, dans lequel ils dirigent déjà Ed Harris, est présenté au Festival de San Francisco en 2008. affronter ses propres démons… Grace is a twenty-something supervisor at Short Term 12, a foster-care facility for at-risk teenagers. She is passionate about her work and takes great care of the kids, though she struggles with her own troubled past. When Jayden, a gifted, restless teenager arrives at the facility, Grace finds herself no longer able to ignore her own difficulties… Born in West Marin region, California (USA), the identical twins wrote, produced, directed, and acted together in all their films. Usually referred to simply as “the brothers”, they were awarded the Panavision New Filmmaker grant. Their feature debut Touching Home, starring Ed Harris, premiered at the San Francisco Film Festival in 2008. Born in Maui, Hawaii (USA), he earned a BA in Communications from Point Loma Nazarene University in California, then a Master in Film at San Diego State University. His fourth short film, Short Term 12, won the Jury Prize at the 2009 Sundance Film Festival. He wrote a feature screenplay based on his short and won the 2010 Nicholl Screenwriting Fellowship from the Academy of Motion Pictures Arts and Sciences. 2008 TOUCHING HOME 2013 SHÉRIF JACKSON (Sweetwater) États-Unis | USA | 2013 | 95 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Logan Miller & Noah Miller MONTAGE | EDITING Robert Dalva PRODUCTION Jason Netter, Logan Miller, Noah Miller & Trevor Drinkwater Kickstart Productions MUSIQUE | MUSIC Martin Davich SCÉNARIO | SCREENWRITING Logan Miller & Noah Miller IMAGE | CINEMATOGRAPHY Brad Shield INTERPRÉTATION | CAST Ed Harris (le shérif/Sheriff Jackson), January Jones (Sarah), Jason Isaacs (le prophète/Prophet Josiah), Eduardo Noriega (Miguel), Jason Aldean (Daniel), Stephen Root (Hugh) 2012 I AM NOT A HIPSTER 2013 SHORT TERM 12 États-Unis | USA | 2013 | 96 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles CONTACT | DISTRIBUTION Potemkine Films 8 impasse Druinot 75012 Paris France Tel : +33 1 40 18 01 85 Email : bdalle@potemkine.fr www.potemkine.fr RÉALISATION | DIRECTION Destin Cretton MUSIQUE | MUSIC Joel P West PRODUCTION Maren Olson, Asher Goldstein, Joshua Astrachan & Ron Najor Traction Media & Animal Kingdom INTERPRÉTATION | CAST Brie Larson (Grace), John Gallagher Jr. (Mason), Kaitlyn Dever (Jayden), Rami Malek (Nate), Keith Stanfield (Marcus), Kevin Hernandez (Luis), Melora Walters (Dr. Hendler), Stephanie Beatriz (Jessica), Lydia Du Veaux (Kendra), Alex Calloway (Sammy), Frantz Turner (Jack) SCÉNARIO | SCREENWRITING Destin Cretton IMAGE | CINEMATOGRAPHY Brett Pawlak CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES Memento Films International 9 cité Paradis 75010 Paris France Tel : +33 1 53 34 90 20 Email : marion@memento-films.com www.international.memento-films.com MONTAGE | EDITING Nat Sanders 42 COMPÉTITION 2013 Né à Maui (Hawaï, États-Unis), il obtient une licence en Communication à l’université de Point Loma Nazarene en Californie, puis une maîtrise en Cinéma à l’université de San Diego. Son quatrième court métrage, Short Term 12, remporte le Prix du Jury du Festival de Sundance en 2009. Il adapte ensuite ce court au format long et, pour ce scénario, obtient la bourse d’aide à l’écriture Nicholl Screenwriting Fellowship de l’Académie des Oscars. 43 COMPÉTITION 2013 © Ryan Samul SAM FLEISCHNER WE ARE WHAT WE ARE JIM MICKLE Ricky est un adolescent autiste qui vit à Far Rockaway, dans le Queens. Alors que sa famille Les Parker sont connus dans le village pour leur discrétion et leur isolement. Derrière les portes tente de vivre au jour le jour malgré la crise, Ricky essaye de s’intégrer du mieux qu’il peut dans closes de sa maison, le patriarche Frank dirige sa famille avec rigueur et fermeté. Après le décès son école. Le jour où il est réprimandé pour avoir manqué des cours, il s’enfuit dans le métro, brutal de leur mère, Iris et Rose, les deux adolescentes Parker, vont devoir s’occuper de leur se mêlant aux habitants du réseau souterrain, tandis que sa mère, au-dessus d’eux, redouble jeune frère, Rory. Face à de nouvelles responsabilités, elles n’ont d’autre choix que de se d’effort pour le retrouver. Une mère et son fils dans deux histoires parallèles, sous terre et au-dessus, et l’ouragan Sandy qui se rapproche de la ville… Autistic teen Ricky lives in Far Rockaway, Queens, and while his family struggles with economic hardship, he faces the difficulties of fitting in at school. When he is scolded for skipping class, he escapes into the subway, embarking on an underground odyssey among the subway’s disparate denizens as his mother wages an escalating search effort above ground. As the two parallel stories of mother and son unfold, Hurricane Sandy closes in on the city. MONTAGE | EDITING Talia Barrett PRODUCTION Andrew Neel, Veronica Nickel, Dave Saltzman & Craig Shilowich SeeThink Films, Illuminaria Productions, m ss ng p eces & How Follows What Production MUSIQUE | MUSIC Sarah Lipstate SCÉNARIO | SCREENWRITING Rose Lichter-Marck & Micah Bloomberg INTERPRÉTATION | CAST Jesus Sanchez-Velez (Ricky), Andrea Suarez Paz (Mariana), Azul Zorrilla (Carla), Tenoch Huerta Mejía (Ricardo Sr.), Marsha Stephanie Blake (Carmen) Born in 1982 in Rhode Island (USA), he graduated from Wesleyan University with a degree in Film. He then worked as a projectionist at Anthology Film Archives, receiving a second film education in experimental cinema. His feature debut, Wah Do Dem, premiered at the 2009 Los Angeles Film Festival and received the Jury Prize for Best Film. He also made several awardwinning short films, music videos for popular bands as well as art+video installations. 2009 WAH DO DEM 2013 STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS États-Unis | USA | 2013 | 107 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais & espagnol sous-titrés en français | In English & Spanish with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Sam Fleischner Né en 1982 dans l’état de Rhode Island (ÉtatsUnis), il est diplômé en Cinéma de l’université Wesleyan. Il travaille comme projectionniste aux Anthology Film Archives et se familiarise ainsi avec le cinéma expérimental. Son premier long métrage, Wah Do Dem, remporte le Prix du Jury au Festival de Los Angeles en 2009. Il réalise par la suite de nombreux courts métrages primés, des clips musicaux et des installations vidéo. CONTACT | PRODUCTION SeeThink Films 16 Broadway #1 Brooklyn New York NY 11249 États-Unis Tel : +1 347 469 13 10 Email : andrew@seethink.com www.standclearclosingdoors.com soumettre à l’autorité d’un père déterminé à perpétuer à tout prix une tradition familiale des plus macabres. Quand une tempête torrentielle s’abat sur la région, les fleuves débordent et les autorités locales découvrent peu à peu certains indices qui les conduisent immanquablement vers la famille Parker et son terrible secret. In their small town, the Parkers are known for their discretion and reclusiveness. Behind closed doors, the father, Frank, rules his family with a firm severity. Following the brutal and unexpected death of their mother, teenage daughters Iris and Rose need to start looking after their younger brother Rory. Soon though, they must carry even more weight as they are faced with new responsibilities. At their father’s command, they must continue a macabre ancestral tradition at all costs. But when a torrential storm hits the region, the town’s rivers overflow, and the local authorities start to uncover clues that lead them closer to the Parkers’ terrible secret. États-Unis | USA | 2013 | 100 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Jim Mickle MONTAGE | EDITING Jim Mickle PRODUCTION Rodrigo Bellot, Andrew D. Corkin, Linda Moran, Nicholas Shumaker & Jack Turner Uncorked Productions, Belladonna Productions, The Zoo & We Are What We Are MUSIQUE | MUSIC Philip Mossman, Darren Morris & Jeff Grace SCÉNARIO | SCREENWRITING Nick Damici & Jim Mickle IMAGE | CINEMATOGRAPHY Adam Jandrup & Ethan Palmer IMAGE | CINEMATOGRAPHY Ryan Samul 44 COMPÉTITION 2013 INTERPRÉTATION | CAST Bill Sage (Franck Parker), Ambyr Childers (Iris Parker), Julia Garner (Rose Parker), Jack Gore (Rory Parker), Kelly McGillis (Marge), Michael Parks (Dr. Barrow), Wyatt Russell (le shérif adjoint/Deputy Sheriff Anders), Nick Damici (le shérif/Sheriff Meeks) CONTACT | DISTRIBUTION Wild Side www.wildside.fr en association avec Le Pacte 5 rue Darcet 75017 Paris France Tel : +33 1 44 59 59 59 Email : contact@le-pacte.com www.le-pacte.com 45 COMPÉTITION 2013 © Scott McDermott STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS Né à Pottstown (Pennsylvanie, États-Unis), il est diplômé du département Cinéma de l’université de New York. Il débute comme éclairagiste sur de nombreux longs métrages. Son premier film, Mulberry Street (2006), reçoit des critiques élogieuses pour sa représentation angoissante d’un Manhattan frappé par un virus mortel qui transforme les gens en créatures aux allures de rats. Son deuxième film, Stake Land, qui rappelle l’univers d’épouvante du cinéaste George A. Romero, remporte le Prix du Public du programme Midnight Madness du Festival de Toronto 2010. Born in Pottstown, Pennsylvania (USA), he graduated from NUY’s undergraduate Film program and started out working as a lighting technician on many films. His feature debut, Mulberry Street (2006), earned acclaim for its atmospheric representation of a deadly virus in Manhattan that turns people into rat-like creatures. His second feature, Stake Land, not dissimilar to terror director George A. Romero’s universe, won the Public Prize in the Midnight Madness section at the 2010 Toronto Film Festival. 2006 MULBERRY STREET 2010 STAKE LAND 2013 WE ARE WHAT WE ARE LA VILLE DE DEAUVILLE CRÉE LE LES PRIX | THE AWARDS Lors de la cérémonie du Palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, deux Prix sont attribués par le Jury : During the Award Ceremony of the Deauville American Film Festival, two Prizes are awarded by the Jury: LE GRAND PRIX | THE GRAND PRIZE LE PRIX DU JURY | THE JURY PRIZE Lors de cette même cérémonie du Palmarès, un Prix est également attribué par le Jury Révélation Cartier : During the same Award Ceremony, a Prize is also awarded by the Cartier Revelation Jury: LE PRIX DE LA RÉVÉLATION CARTIER | THE CARTIER REVELATION PRIZE Des critiques et journalistes récompensent à leur tour, lors de cette cérémonie du Palmarès, un film de la Compétition en lui attribuant : During the same Award Ceremony, film critics and journalists award the following Prize to one film selected in Competition: LE PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE | THE INTERNATIONAL CRITICS’ PRIZE En 2013, la Ville de Deauville crée un nouveau prix : In 2013, the City of Deauville creates a new award: LE PRIX DU PUBLIC DE LA VILLE DE DEAUVILLE | THE DEAUVILLE AUDIENCE AWARD En hommage à l’attachement du public au Festival du Cinéma Américain, la Ville de Deauville a choisi de marquer cette édition 2013 par la création du Prix du Public de la Ville de Deauville, qui permet désormais à chaque spectateur de partager ses coups de cœur et de donner ainsi à un réalisateur une chance supplémentaire d’être découvert. As a tribute to the audience’s long-standing attachment to the American Film Festival, the City of Deauville has decided to use this 2013 edition to launch the Deauville Audience Award. From now on, each spectator can share her or his enthusiasm for a movie, and provide a director with an additional opportunity to be recognized. Cartier « griffe » Deauville… Le Festival du Cinéma Américain de Deauville remercie Cartier pour la création et la réalisation des trophées du Festival. The Deauville American Film Festival would like to thank Cartier for creating and making the Festival trophies. Le Festival du Cinéma Américain reste le seul festival au monde à proposer à tous des projections 24h/24 pendant dix jours poursuivant sans cesse son ambition depuis sa création : partager et transmettre au plus grand nombre. En hommage à l’attachement du public au festival, la Ville de Deauville a choisi de marquer cette année par la création d’un nouveau prix, le prix du public de la ville de Deauville. Il permet désormais à chaque spectateur de partager ses coups de coeur et donne à un réalisateur une chance supplémentaire d’être découvert. 47 PRIX 2013 LES JURYS & LES PALMARÈS PRÉCÉDENTS | PAST JURYS & AWARD WINNERS 1975 2001 Le Festival du Cinéma Américain de Deauville voit le jour. The Deauville American Film Festival was born. LE JURY | Jean-Jacques Annaud (Président), Sandrine Bonnaire, Marion Cotillard, Gérard Darmon, Arielle Dombasle, Jean-Pierre Jeunet, Darius Khondji, Benoît Poelvoorde, Gabriel Yared 1995 LE PALMARÈS | THE AWARDS À l’occasion de sa 21e édition et sous la nouvelle Direction générale de Bruno Barde, le Festival s’ouvre à la Compétition. On the occasion of its 21st edition and under the new management by Bruno Barde, the Festival opens to Competition. LE JURY | Andreï Konchalovsky (Président), Anouk Aimée (Vice-Présidente), Yvan Attal, René Bonnell, Élie Chouraqui, Valérie Kapriski, Michael Lonsdale, Mathilda May, Claudie Ossard, Steven Zaillian LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | ÇA TOURNE À MANHATTAN (Living in Oblivion) de/by Tom DiCillo Prix du Jury (ex-aequo) | DENISE AU TÉLÉPHONE (Denise Calls Up) de/by Hal Salwen & LES FRÈRES McMULLEN (The Brothers McMullen) de/by Edward Burns 1996 LE JURY | Charlotte Rampling (Présidente), Sabine Azéma, René Cleitman, Dominique Farrugia, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Laura Morante, Ornella Muti, Melvil Poupaud, Alain Rocca LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | EN ROUTE VERS MANHATTAN (The Daytrippers) de/by Greg Mottola Prix du Jury (ex-aequo) | BIENVENUE DANS L’ÂGE INGRAT (Welcome to the Dollhouse) de/by Todd Solondz & BOUND de/by les frères/the brothers Wachowski 1997 LE JURY | Sophie Marceau (Présidente), Élodie Bouchez, Philippe Carcassonne, Étienne Chatiliez, Alain Finkielkraut, John Hurt, Michèle Laroque, Nathalie Quintane, Inès Sastre, Lambert Wilson LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | SUNDAY de/by Jonathan Nossiter Prix du Jury (ex-aequo) | EN COMPAGNIE DES HOMMES (In the Company of Men) de/by Neil Labute & ULEE’S GOLD de/by Victor Nunez 1998 LE JURY | Jean-Paul Rappeneau (Président), Russell Banks, Maurice Bernart, Alessandro Gassman, Michèle Halberstadt, Sandrine Kiberlain, Virginie Ledoyen, Ewan McGregor, Liam Neeson, Éric Serra, Christian Vincent LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | NEXT STOP WONDERLAND de/by Brad Anderson Prix du Jury | HIGH ART de/by Lisa Cholodenko 1999 LE JURY | Régis Wargnier (Président), Jean-Hugues Anglade, Humbert Balsan, Richard Berry, Gabriel Byrne, Jean-Pierre Dionnet, Marie Gillain, Michel Houellebecq, Marie-France Pisier, Elsa Zylberstein LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH (Being John Malkovich) de/by Spike Jonze Prix du Jury (ex-aequo) | LES FRÈRES FALLS (Twin Falls Idaho) de/by Michael & Mark Polish & GUINEVERE de/by Audrey Wells Prix de la Critique internationale | DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH (Being John Malkovich) de/by Spike Jonze 2000 LE JURY | Neil Jordan (Président), Clotilde Courau, Guillaume Canet, Tchéky Karyo, Philippe Labro, Samuel Le Bihan, François Ozon, Vincent Perez, Danièle Thompson, Marie Trintignant LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | GIRLFIGHT de/by Karyn Kusama Prix du Jury (ex-aequo) | LES INITIÉS (Boiler Room) de/by Ben Younger & MEMENTO de/by Christopher Nolan Prix de la Critique internationale | MEMENTO de/by Christopher Nolan Grand Prix | HEDWIG AND THE ANGRY INCH de/by John Cameron Mitchell Prix du Jury | GHOST WORLD de/by Terry Zwigoff Prix de la Critique internationale | HEDWIG AND THE ANGRY INCH de/by John Cameron Mitchell 2002 LE JURY | Pierre Lescure (Président), Chantal Akerman, Richard Anconina, Jean-Marc Barr, Charles Berling, Amira Casar, Julie Gayet, Irène Jacob, Cédric Kahn, Bruno Wolkowitch LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | LONG WAY HOME de/by Peter Sollett Prix du Jury (ex-aequo) | L.I.E. (Long Island Expressway) de/by Michael Cuesta & PHOTO OBSESSION (One Hour Photo) de/by Mark Romanek Prix de la Critique internationale | THE SAFETY OF OBJECTS de/by Rose Troche 2007 LE JURY | André Téchiné (Président), Odile Barski, Xavier Beauvois, Nicolas Cazalé, CharlÉlie Couture, Émilie Deleuze, Anouk Grinberg, Marie-France Pisier, Yasmina Reza LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Gaël Morel (Président), Clotilde Hesme, Olivia Magnani, Mélanie Thierry, Florian Zeller LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | THE DEAD GIRL de/by Karen Moncrieff Prix du Jury | NEVER FOREVER de/by Gina Kim Prix de la Révélation Cartier | ROCKET SCIENCE de/by Jeffrey Blitz Prix de la Critique internationale | GRACE IS GONE de/by James C. Strouse 2008 LE JURY | Carole Bouquet (Présidente), Édouard Baer, François Damiens, Ronit Elkabetz, Diane Fleri, Pierre Jolivet, Cédric Kahn, Cristian Mungiu, Leonor Silveira, Dean Tavoularis LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Zoe Cassavetes (Présidente), Diastème, Léa Drucker, Jalil Lespert, Ara Starck LE PALMARÈS | THE AWARDS 2003 LE JURY | Roman Polanski (Président), Claudia Cardinale, Pawel Edelman, Jacques Fieschi, Sir Ben Kingsley, Zbigniew Presner, Ludivine Sagnier, Fernando Trueba, Tom Tykwer LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | WHAT ALICE FOUND de/by A. Dean Bell Prix du Jury | THIRTEEN de/by Catherine Hardwicke Prix de la Critique internationale | AMERICAN SPLENDOR de/by Shari Springer Berman & Robert Pulcini 2004 LE JURY | Claude Lelouch (Président), Anouk Aimée, Marie-Josée Croze, Danièle Heymann, Diane Kurys, Jeanne Labrune, Lio, Claudie Ossard, Bettina Rheims, Mathilde Seigner LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | MARIA, PLEINE DE GRÂCE (Maria Full of Grace) de/by Joshua Marston Prix du Jury | THE WOODSMAN de/by Nicole Kassell Prix de la Critique internationale | MARIA, PLEINE DE GRÂCE (Maria Full of Grace) de/by Joshua Marston Prix du Scénario | FINAL CUT (The Final Cut) de/by Omar Naim 2005 LE JURY | Alain Corneau (Président), Enki Bilal, Dominique Blanc, Romane Bohringer, Rachida Brakni, Christophe, Dominik Moll, Melvil Poupaud, Brigitte Roüan LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | COLLISION (Crash) de/by Paul Haggis Prix du Jury (ex-aequo) | KEANE de/by Lodge Kerrigan & GIRLS IN AMERICA (On the Outs) de/by Lori Silverbush & Michael Skolnik Prix de la Critique internationale | KEANE de/by Lodge Kerrigan Prix du Scénario | TRANSAMERICA de/by Duncan Tucker 2006 Grand Prix | THE VISITOR de/by Tom McCarthy Prix du Jury | BALLAST de/by Lance Hammer Prix de la Révélation Cartier | BALLAST de/by Lance Hammer Prix de la Critique internationale | GARDENS OF THE NIGHT de/by Damian Harris 2009 LE JURY | Jean-Pierre Jeunet (Président), Hiam Abbass, Dany Boon, Jean-Loup Dabadie, Émilie Dequenne, Deborah François, Sandrine Kiberlain, Patrice Leconte, Géraldine Pailhas, Bruno Podalydès LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Maïwenn (Présidente), Romane Bohringer, Nicolas Fargues, Aïssa Maïga, Louise Monot, Raphaël LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | THE MESSENGER de/by Oren Moverman Prix du Jury (ex-aequo) | PRECIOUS de/by Lee Daniels & SIN NOMBRE de/by Cary Joji Fukunaga Prix de la Révélation Cartier | HUMPDAY de/by Lynn Shelton Prix de la Critique internationale | THE MESSENGER de/by Oren Moverman 2010 LE JURY | Emmanuelle Béart (Présidente), Jeanne Balibar, Lucas Belvaux, Faouzi Bensaïdi, Christine Citti, Fabrice du Welz, Nilda Fernandez, Tony Gatlif, Denis Lavant, Abderrahmane Sissako LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Manuel Pradal (Président), Jonathan Lambert, Emma Luchini, Roxane Mesquida, Sébastien Thiery LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | MOTHER AND CHILD de/by Rodrigo García Prix du Jury (ex-aequo) | WINTER’S BONE de/by Debra Granik & THE MYTH OF THE AMERICAN SLEEPOVER de/by David Robert Mitchell Prix de la Révélation Cartier | JEWISH CONNECTION (Holy Rollers) de/by Kevin Asch Prix de la Critique internationale | BURIED de/by Rodrigo Cortés 2011 LE JURY | Olivier Assayas (Président), Nathalie Baye, Claire Denis, Nicolas Godin, LE JURY | Nicole Garcia (Présidente), Maurice Barthélémy, Amira Casar, Emmanuelle Castro, Guillaume Canet, Julien Clerc, Antoine de Caunes, Philippe Djian, Marthe Keller LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Christophe Honoré (Président), Lou Doillon, Audrey Marnay, Olivier Py, Émilie Simon, Gilles Taurand LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | LITTLE MISS SUNSHINE de/by Jonathan Dayton & Valerie Faris Prix du Jury | HALF NELSON de/by Ryan Fleck Prix de la Révélation Cartier | HALF NELSON de/by Ryan Fleck Prix de la Critique internationale | SHERRY BABY de/by Laurie Collyer Prix du Scénario | SHERRY BABY de/by Laurie Collyer Le Jury | The Jury Le JuryPrix Révélation Grand | Grand Cartier Prize | The Cartier Revelation Jury Grand Prize Prix duPrix Jury| Grand | Jury Prize Prix du Jury | Jury Prize de la Révélation Cartier | Cartier Revelation Prize Prix de la Révélation Cartier | Cartier RevelationCritics’ Prize Prize Critique internationale | International Prix de la Critique internationale | International Critics’ Prize Chiara Mastroianni, Angelin Preljocaj, Jean Rolin, Bruno Todeschini LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Samuel Benchetrit (Président), Leila Hatami, Sabrina Ouazani, Élisa Sednaoui, Benjamin Siksou LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | TAKE SHELTER de/by Jeff Nichols Prix du Jury | THE DYNAMITER de/by Matthew Gordon Prix de la Révélation Cartier | DETACHMENT de/by Tony Kaye Prix de la Critique internationale | DETACHMENT de/by Tony Kaye 2012 LE JURY | Sandrine Bonnaire (Présidente), Sami Bouajila, Clotilde Courau, Philippe Decouflé, Anaïs Demoustier, Christophe Honoré, Joann Sfar, Florent-Emilio Siri, Alice Taglioni LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Frédéric Beigbeder (Président), Astrid Bergès-Frisbey, Mélanie Bernier, Ana Girardot, Félix Moati LE PALMARÈS | THE AWARDS Grand Prix | LES BÊTES DU SUD SAUVAGE (Beasts of the Southern Wild) de/by Benh Zeitlin Prix du Jury | UNA NOCHE de/by Lucy Mulloy Prix de la Révélation Cartier | LES BÊTES DU SUD SAUVAGE (Beasts of the Southern Wild) de/by Benh Zeitlin Prix de la Critique internationale | THE WE AND THE I de/by Michel Gondry 49 JURYS & PALMARÈS Les auteurs et réalisateurs du cinéma d’aujourd’hui à la rencontre du public. Meeting the audience, the writers and directors of today’s cinema. LES PREMIÈRES BLUE JASMINE Woody Allen | JOE David Gordon Green | KILLING SEASON Mark Steven Johnson | LOVELACE Rob Epstein & Jeffrey Friedman MA VIE AVEC LIBERACE Steven Soderbergh – film d’Ouverture/Opening film | LE MAJORDOME (Lee Daniels‘ The Butler) Lee Daniels MARFA GIRL Larry Clark | THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN Fredrik Bond | NO PAIN NO GAIN (Pain & Gain) Michael Bay PARKLAND Peter Landesman | PLANES Klay Hall – séance enfants | SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE (Snowpiercer) Bong Joon Ho – film de Clôture/Closing film | SUNLIGHT JR. Laurie Collyer | SUSPECT (The Frozen Ground) Scott Walker | UPSTREAM COLOR Shane Carruth VERY GOOD GIRLS Naomi Foner | THE WAIT M. Blash | WHITE HOUSE DOWN Roland Emmerich | WRONG COPS Quentin Dupieux BLUE JASMINE WOODY ALLEN Alors qu’elle voit sa vie voler en éclats et son mariage avec Hal, un homme d’affaires fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco où elle s’installe dans le modeste appartement de sa sœur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie. After everything in her life falls to pieces, including her marriage to wealthy businessman Hal, elegant New York socialite Jasmine moves into her sister Ginger’s modest apartment in San Francisco to try to pull herself back together again. www.moet.com www.mo États-Unis | USA | 2013 | 98 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 25 septembre 2013 L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION. RÉALISATION | DIRECTION Woody Allen MONTAGE | EDITING Alisa Lepselter PRODUCTION Letty Aronson, Stephen Tenenbaum & Edward Walson Perdido Productions & Morra, Brezner, Steinberg & Tenenbaum Entertainment INTERPRÉTATION | CAST Cate Blanchett (Jasmine), Alec Baldwin (Hal), Louis C.K. (Al), Bobby Cannavale (Chili), Andrew Dice Clay (Augie), Sally Hawkins (Ginger), Peter Sarsgaard (Dwight), Michael Stuhlbarg (le docteur/Doctor Flicker), Tammy Blanchard (Jane), Max Casella (Eddie), Alden Ehrenreich (Danny) SCÉNARIO | SCREENWRITING Woody Allen IMAGE | CINEMATOGRAPHY Javier Aguirresarobe UNE HISTOIRE DE STYLE DEPUIS 1743 CONTACT | DISTRIBUTION Mars Distribution 66 rue de Miromesnil 75008 Paris France Tel : +33 1 56 43 67 20 Email : contact@marsdistribution.com www.marsfilms.com Hommage | Tribute Cate Blanchett | p.88 53 PREMIÈRES 2013 Né en 1935 à New York (États-Unis), il réalise pratiquement un film par an depuis le début des années 1970 et devient l’un des scénaristes et réalisateurs les plus prolifiques de sa génération. Les comédies de mœurs deviennent sa spécialité, les personnages de ses films étant souvent confrontés à des choix de vie cornéliens. Le cinéaste obtient de nombreuses récompenses, dont quatre Oscars (Meilleur Scénario original & Meilleur Réalisateur pour Annie Hall en 1977, Meilleur Scénario original pour Hannah et ses sœurs en 1986 et pour Minuit à Paris en 2012). Born in 1935 in New York (USA), he directed one film a year since the beginning of the 70s and became one of the most prolific screenwriters and directors of his generation. His specialty: comedies of manners in which the characters must face tricky choices of life. He has been awarded with several prizes, among them four Oscars (Best Original Screenplay and Best Director for Annie Hall in 1977, Best Original Screenplay for Hannah and Her Sisters in 1986 and for Midnight in Paris in 2012). Filmographie sélective, dernières réalisations uniquement | Selected filmography, recent feature films only 2007 LE RÊVE DE CASSANDRE (Cassandra’s Dream) 2008 VICKY CRISTINA BARCELONA 2009 WHATEVER WORKS 2010 VOUS ALLEZ RENCONTRER UN BEL ET SOMBRE INCONNU (You Will Meet a Tall Dark Stranger) 2011 MINUIT À PARIS (Midnight in Paris) 2012 TO ROME WITH LOVE 2013 BLUE JASMINE © 2013 Joe Ransom JOE KILLING SEASON Au fin fond du Texas, Joe Ransom essaie d’oublier son passé d’ex-taulard pour mener une vie simple et normale. Le jour, il travaille dans une scierie, et la nuit, il boit. Mais quand Gary, un gamin de quinze ans, arrive en ville pour y chercher du travail et faire vivre sa famille, Joe voit là l’occasion d’expier ses péchés et d’incarner enfin pour quelqu’un d’autre une sorte de héros. Il va alors prendre Gary sous son aile, recherchant tout autant pour lui que pour l’adolescent, la rédemption et l’espoir d’une vie meilleure. In the dirty unruly world of small-town Texas, ex-convict Joe Ransom has tried to put his dark past behind him and live a simple life. He works for a lumber company by day, and drinks by night. But when fifteen-year-old Gary – a kid trying to support his family – comes to town, desperate for work, Joe finds a way to atone for his sins to finally be someone’s hero. As Joe tries to protect Gary, the pair will take the twisting road to redemption in the hope for a better life. MONTAGE | EDITING Colin Patton PRODUCTION Lisa Muskat, David Gordon Green, Derrick Tseng & Christopher Woodrow Muskat Filmed Properties, Rough House Pictures, Dreambridge Films & Worldview Entertainment MUSIQUE | MUSIC David Wingo SCÉNARIO | SCREENWRITING Gary Hawkins INTERPRÉTATION | CAST Nicolas Cage (Joe Ransom), Tye Sheridan (Gary), Ronnie Gene Blevins (Willie), Gary Poulter (Wade), Heather Kafka (Lacy), Sue Rock (Merle), Robert Johnson (un policier/a cop) IMAGE | CINEMATOGRAPHY Tim Orr Hommage | Tribute Nicolas Cage | p.98 Né en 1975 à Little Rock (Arkansas, ÉtatsUnis), il étudie la réalisation à l’université de Caroline du Nord. Il signe en 2000 son premier long métrage, George Washington, présenté au Festival de Deauville et qui remporte le Prix du Meilleur Film du New York Film Critics Circle et le Prix de la Découverte au Festival de Toronto. Deux de ses films suivants, L’Autre Rive (2004) et Snow Angels (2007), sont présentés en compétition à Deauville. Il obtient l’Ours d’argent du Meilleur Réalisateur au dernier Festival de Berlin avec son film Prince Avalanche (2013). Born in 1975 in Little Rock, Arkansas (USA), he studied film direction at the University of North Carolina. In 2000 he made his feature debut, George Washington, presented at the Deauville Film Festival. The film also garnered the Best First Film Award from the New York Film Critics Circle and the Discovery Award at the Toronto Film Festival. Two of his next films, Undertow (2004) and Snow Angels (2007), are selected in competition at Deauville. He won the Silver Bear for Best Director at the last Berlin Film Festival with his film Prince Avalanche (2013). États-Unis | USA | 2013 | 114 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION David Gordon Green © 2013 Joe Ransom DAVID GORDON GREEN CONTACT | DISTRIBUTION Wild Side www.wildside.fr en association avec Le Pacte 5 rue Darcet 75017 Paris France Tel : +33 1 44 59 59 59 Email : contact@le-pacte.com www.le-pacte.com 54 PREMIÈRES 2013 2000 GEORGE WASHINGTON 2003 ALL THE REAL GIRLS 2004 L’AUTRE RIVE (Undertow) 2007 SNOW ANGELS 2009 WHATEVER WORKS 2008 DÉLIRE EXPRESS (Pineapple Express) 2011 VOTRE MAJESTÉ (Your Highness) BABY-SITTER MALGRÉ LUI (The Sitter) 2013 PRINCE AVALANCHE JOE MARK STEVEN JOHNSON Au plus profond des montagnes des Appalaches, un ancien soldat américain vivant dorénavant reclus croise par hasard le chemin d’un touriste venu d’Europe. Lorsque les véritables intentions de ce dernier se font jour, une lutte sans merci éclate au beau milieu de cette nature hostile, donnant alors raison au vieil adage martial : rien ne vaut un affrontement au corps à corps pour connaître la vraie valeur d’un combattant. Deep in the Appalachian Mountains, a reclusive American military veteran and a European tourist strike up an unlikely friendship. But when the tourist’s true intentions come to light, what follows is a tense battle across some of America’s most forbidding landscape proving the old adage: the purest form of war is one-on-one. États-Unis & Belgique | USA & Belgium | 2013 | 90 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Mark Steven Johnson MUSIQUE | MUSIC Christopher Young PRODUCTION Paul Breuls & Ed Cathell Corsan & Millenium Films SCÉNARIO | SCREENWRITING Evan Daugherty INTERPRÉTATION | CAST John Travolta (Emil Kovac), Robert De Niro (Benjamin Ford), Milo Ventimiglia (Chris Ford), Elizabeth Olin (Sarah Ford) IMAGE | CINEMATOGRAPHY Peter Menzies Jr. Hommage | Tribute John Travolta | p.122 CONTACT | DISTRIBUTION Metropolitan Filmexport 29 rue Galilée 75116 Paris France Tel : +33 1 56 59 23 25 Email: info@metropolitan-films.com www.metrofilms.com MONTAGE | EDITING Sean Albertson 55 PREMIÈRES 2013 Né en 1964 à Hastings (Minnesota, ÉtatsUnis), il est diplômé de l’université de Californie de Long Beach. Il écrit les scénarios des films Les Grincheux de Donald Petrie (1993) et Les Grincheux 2 de Howard Deutch (1995), puis écrit et réalise Simon Birch, son premier long métrage, en 1998. Il signe également deux films à succès tirés d’une bande dessinée : Daredevil (2003), avec Ben Affleck, Jennifer Garner et Colin Farrell, et Ghost Rider (2007), avec Nicolas Cage et Eva Mendes. Born in 1964 in Hastings, Minnesota (USA), he graduated from California State University, Long Beach. His early writing credits are for the hit comedy Grumpy Old Men directed by Donald Petrie (1993) and its sequel, Howard Deutch’s Grumpier Old Men (1995). He made his debut as a screenwriter and director with Simon Birch in 1998. He also wrote and directed two blockbusters based on comic books: Daredevil (2003), starring Ben Affleck, Jennifer Garner and Colin Farrell, and Ghost Rider (2007), starring Nicolas Cage and Eva Mendes. 1998 SIMON BIRCH 2003DAREDEVIL 2007 GHOST RIDER 2010 C’ÉTAIT À ROME (When in Rome) 2013 KILLING SEASON ROB EPSTEIN & JEFFREY FRIEDMAN LOVELACE MA VIE AVEC LIBERACE STEVEN SODERBERGH Behind the Candelabra En 1972, avant Internet et l’explosion de la pornographie, Gorge profonde est un véritable Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête phénomène de société : le premier film porno, avec un vrai scénario, quelques blagues et surtout de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l’excès, sur une inconnue pour héroïne au nom improbable, Linda Lovelace ! scène et hors scène. Un jour de l’été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge Voulant échapper à une famille religieuse stricte, Linda découvre la liberté et la grande vie et, malgré la différence d’âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète lorsqu‘elle tombe amoureuse de son futur mari, l’arnaqueur et néanmoins charismatique Chuck Traynor. Consciente de sa nouvelle popularité, Linda se transforme en porte-parole enthousiaste de la libération sexuelle et de l’hédonisme à tout va. Six ans plus tard, elle dévoilera au monde une tout autre histoire, bien plus sombre, bien plus glauque, et dont elle a pourtant réussi à s’échapper… In 1972 – before the Internet, before the porn explosion – Deep Throat was a phenomenon: the first scripted pornographic theatrical feature film, featuring a story, some jokes, and an unknown and unlikely star, Linda Lovelace. Escaping a strict religious family, Linda discovered freedom and the high-life when she fell for and married charismatic hustler Chuck Traynor. Fully inhabiting her new identity, Linda became an enthusiastic spokesperson for sexual freedom and uninhibited hedonism. Six years later she presented another, utterly contradictory, narrative to the world – and herself as the survivor of a far darker story… États-Unis | USA | 2013 | 92 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Rob Epstein & Jeffrey Friedman MUSIQUE | MUSIC Stephen Trask PRODUCTION Jason Weinberg, Jim Young, Heidi Jo Markel & Laura Rister Eclectic Pictures, Untitled Entertainment & Animus Films INTERPRÉTATION | CAST Amanda Seyfried (Linda Lovelace), Peter Sarsgaard (Chuck Traynor), Sharon Stone (Dorothy Boreman, la mère de Linda/Linda’s mother), Robert Patrick (John Boreman, le père de Linda/Linda’s father), Juno Temple (Patsy), Chris Noth (Anthony Romano), Bobby Cannavale (Butchie Peraino), Hank Azaria (Gerry Damiano), Adam Brody (Harry Reems), SCÉNARIO | SCREENWRITING Andy Bellin IMAGE | CINEMATOGRAPHY Eric Edwards MONTAGE | EDITING Robert Dalva & Matthew Landon Chloë Sevigny (une journaliste féministe/a feminist journalist), James Franco (Hugh Hefner) CONTACT | DISTRIBUTION Helios Films 27 rue Bleue 75009 Paris France Tel : +33 1 77 11 57 20 Email : gilles.lerat@helios-films.com 56 PREMIÈRES 2013 Rob Espstein remporte à deux reprises l’Oscar du Meilleur Documentaire, avec The Times of Harvey Milk (1985) et Common Threads: Stories from the Quilt (1989) qu’il coréalise avec Jeffrey Friedman. Ils signent ensuite ensemble les documentaires Celluloïd Closet (1995), sur la représentation de l’homosexualité au cinéma, et Paragraphe 175 (2000), sur la déportation des homosexuels par les nazis. En 2010, ils écrivent, produisent et réalisent leur premier long métrage de fiction, Howl, dans lequel ils dirigent James Franco en jeune Allen Ginsberg. qui allait durer cinq ans… Rob Epstein received two Academy Awards for Documentary feature, for The Times of Harvey Milk (1985), and Common Threads: Stories From the Quilt (1989) co-directed with Jeffrey Friedman. They later made together the documentaries The Celluloid Closet (1995), about Hollywood screen depictions of homosexuals, and Paragraph 175 (2000) about the nazi persecution of homosexuals. In 2010, they wrote, produced and directed Howl, their first narrative film, starring James Franco as the young Allen Ginsberg. « Une réussite quasi parfaite. Très classique dans la forme, très maîtrisé dans son écriture et Filmographie commune | Shared filmography 1989 COMMON THREADS: STORIES FROM THE QUILT – doc 1993 WHERE ARE WE? OUR TRIP THROUGH AMERICA – doc 1995 CELLULOÏD CLOSET (The Celluloid Closet) – doc 2000 PARAGRAPHE 175 (Paragraph 175) – doc 2010HOWL 2013LOVELACE Before Elvis, Elton John and Madonna, there was Liberace: virtuoso pianist, outrageous entertainer and flamboyant star of stage and television. Liberace lived lavishly and embraced a lifestyle of excess both on and off stage. In the summer of 1977, handsome young stranger Scott Thorson walked into his dressing room and, despite their age difference and seemingly different worlds, the two embarked on a secretive five-year love affair… FILM D’OUVERTURE | OPENING FILM sa mise en scène, interprété par des acteurs géniaux […]. Un grand plaisir, ce mélange de joie et de peine qui vous mène au bord des larmes. Les derniers plans du film ont tout d’un adieu simple et émouvant du saltimbanque Soderbergh au cinéma, avec ses trucs et ses ficelles qui font pourtant la joie de ceux qui acceptent de se laisser entraîner dans l’imaginaire. » (Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, 21 mai 2013) États-Unis | USA | 2013 | 118 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 18 septembre 2013 RÉALISATION | DIRECTION Steven Soderbergh MUSIQUE | MUSIC Marvin Hamlisch PRODUCTION Jerry Weintraub HBO Films IMAGE | CINEMATOGRAPHY Peter Andrews INTERPRÉTATION | CAST Michael Douglas (Liberace), Matt Damon (Scott Thorson), Dan Aykroyd (Seymour Heller), Scott Bakula (Bob Black), Rob Lowe (Dr. Jack Startz), Tom Papa (Ray Arnett), Paul Reiser (M. Felder), Debbie Reynolds (Frances Liberace) MONTAGE | EDITING Mary Ann Bernard Leçon de cinéma | Masterclass Steven Soderbergh | p.149 SCÉNARIO | SCREENWRITING Richard LaGravenese CONTACT | DISTRIBUTION ARP Sélection 13 rue Jean-Mermoz 75008 Paris France Tel : +33 1 56 69 26 00 Email : jt@arpselection.eu www.arpselection.com 57 PREMIÈRES 2013 Né en 1963 à Atlanta (Géorgie, États-Unis), il remporte la Palme d’or du Festival de Cannes en 1989 avec son premier film, Sexe, mensonges et vidéo. Il alterne ensuite films grand public – tels Erin Brockovich, seule contre tous (2000), Ocean’s Eleven (2001) ou Contagion (2011) – et projets plus personnels – tels Schizopolis (1993), Full Frontal (2002) ou Bubble (2005) –, tout en produisant d’autres réalisateurs, notamment George Clooney (Good Night, and Good Luck, 2005) et Todd Haynes (I’m Still There, 2007). Born in 1963 in Atlanta, Georgia (USA), he won the Palme d’Or at the 1989 Festival de Cannes for his debut feature, Sex, Lies and Videotape. He then frequently switched between commercial hits such as Erin Brockovich (2000), Ocean’s Eleven (2001) or Contagion (2011), and more personal projects such as Schizopolis (1993), Full Frontal (2002) or Bubble (2005), while producing other directors like George Clooney (Good Night, and Good Luck, 2005) and Todd Haynes (I’m Still There, 2007). Filmographie sélective | Selected filmography 1989 SEXE, MENSONGES ET VIDÉO (Sex, Lies and Videotape) 1993 KING OF THE HILL 1998 HORS D’ATTEINTE (Out of sight) 2000 TRAFFIC 2002 SOLARIS 2006 THE GOOD GERMAN 2008 CHE 2009 THE INFORMANT 2012 MAGIC MIKE 2013 EFFETS SECONDAIRES (Side Effects) MA VIE AVEC LIBERACE (Behind the Candelabra) LEE DANIELS Lee Daniels’ The Butler MARFA GIRL LARRY CLARK L’histoire vraie de Cecil Gaines, majordome à la Maison-Blanche pendant plus de trente ans et À Marfa, petite ville du Texas de 1 800 habitants, c’est le choc des cultures, entre le monde de au service de sept présidents. À ce poste, il fut ainsi le témoin privilégié de l’évolution de la vie l’art et celui des gardes-frontières qui, en nombre, exercent leur pouvoir sur la communauté. politique américaine et des relations entre communautés : de l’assassinat du président John F. Adam, un adolescent moitié blanc, moitié hispanique, vit là et essaye de tracer sa voie entre Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des droits civiques, de la guerre du Vietnam sexe, drogues, rock & roll, art, violence et racisme. au scandale du Watergate… The true story of Cecil Gaines, a man who served as a butler to seven Presidents in the White House for over thirty years. From this unique vantage point, the film traces the dramatic changes that swept American society, from the assassination of President John F. Kennedy and Martin Luther King to the Civil Rights movement, from Vietnam war to the Watergate scandal and beyond... États-Unis | USA | 2013 | 132 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 11 septembre 2013 RÉALISATION | DIRECTION Lee Daniels MONTAGE | EDITING Joe Klotz PRODUCTION Laura Ziskin, Pamela Williams, Lee Daniels, Buddy Patrick & Cassian Elwes Laura Ziskin Productions, Windy Hill Pictures, Follow Through Productions, Salamander Pictures & Pam Williams Productions MUSIQUE | MUSIC Rodrigo Leao SCÉNARIO | SCREENWRITING Danny Strong IMAGE | CINEMATOGRAPHY Andrew Dunn INTERPRÉTATION | CAST Forest Whitaker (Cecil Gaines), Oprah Winfrey (Gloria Gaines), Mariah Carey (Hattie Pearl), John Cusack (Richard Nixon), Jane Fonda (Nancy Reagan), Cuba Gooding Jr. (Carter Wilson), Terrence Howard (Howard), Lenny Kravitz (James Holloway), James Marsden (John F. Kennedy), David Oyelowo (Louis Gaines), Vanessa Redgrave (Annabeth Westfall), Alan Rickman (Ronald Reagan), Liev Schreiber (Lyndon B. Johnson), Robin Williams (Dwight D. Eisenhower) CONTACT | DISTRIBUTION Metropolitan Filmexport 29 rue Galilée 75116 Paris France Tel : +33 1 56 59 23 25 Email: info@metropolitan-films.com www.metrofilms.com 58 PREMIÈRES 2013 Né en 1959 à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis), il débute sa carrière comme directeur de casting, puis se lance dans la production. À l’ombre de la haine de Marc Forster (2001) fait de lui le premier producteur afro-américain à recevoir un Oscar. En 2009, il signe Precious qui remporte de nombreuses récompenses, dont deux Oscars – Meilleure Adaptation et Meilleure Actrice dans un second rôle – et le Prix du Jury du Festival de Deauville. Engagé politiquement, il produit des films institutionnels pour appeler les jeunes gens de couleur à voter. Born in 1959 in Philadelphia, Pennsylvania (USA), he began his career as a casting director and later as a producer. With Marc Forster’s Monster’s Ball (2001), he became the first African-American to win an Oscar. In 2009, he won numerous awards with Precious, including two Oscars – Best Adapted Screenplay and Best Actress in a supporting role – and the Jury Prize at the Deauville American Film Festival. Politically committed, he produced a series of public service announcements aimed at inspiring young people of color to vote. 2005SHADOWBOXER 2009PRECIOUS 2012PAPERBOY 2013 LE MAJORDOME (Lee Daniels’ The Butler) Cultures collide in Marfa, Texas (pop. 1,800) as small town American life intersects with the international art world and swarms of border patrol agents smothering the community, all the while Adam, a half-white, half-Hispanic teenager, is just trying to navigate the sex, drugs, rock and roll, art, violence and racism. MUSIQUE | MUSIC Bobby Johnston PRODUCTION Adam Sherman Marfa & Evil Sherman Corp. INTERPRÉTATION | CAST Adam Mediano (Adam), Drake Burnette (la fille de Marfa/the Marfa girl), Mary Farley (Mary), Jeremy St. James (Tom), Jessie Tejada (Jessie), Mercedes Maxwell (Inez), Jimmy Gonzales (Oscar), Ulysses Lopez (Ulysses), Elizabeth Castro (Angie) SCÉNARIO | SCREENWRITING Larry Clark IMAGE | CINEMATOGRAPHY David Newbert MONTAGE | EDITING Affonso Gonçalves Né en 1943 à Tulsa (Oklahoma, États-Unis), il est passionné par la photographie dès son plus jeune âge et commence par assister sa mère, elle-même photographe spécialisée dans les photos de nouveau-nés. Il se fait connaître dès 1971 avec son recueil photographique Tulsa, composé d’autoportraits et de photos d’amis marginaux. Il passe derrière la caméra en 1995 avec Kids, son premier long métrage, un portrait sans concession d’une certaine jeunesse américaine à l’heure de la dope et du sida. Born in 1943 in Tulsa (Oklahoma, USA), he is passionate about photography at a very young age and started to assist his mother, a photographer specialized in newly-born images. He gained fame in 1971 with his first photography book Tulsa, a collection of selfportraits and photographs of his nonconformist friends. He directed his feature debut Kids in 1995, an uncompromising portrait of a certain American youth at the time of drugs and AIDS. États-Unis | USA | 2012 | 105 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Larry Clark © Sébastien Bossi LE MAJORDOME Hommage | Tribute Larry Clark | p.108 CONTACT www.larryclark.com 59 PREMIÈRES 2013 1995KIDS 1998 ANOTHER DAY IN PARADISE 2001BULLY 2002 KEN PARK 2005 WASSUP ROCKERS 2012 MARFA GIRL THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN FREDRIK BOND NO PAIN NO GAIN MICHAEL BAY Pain & Gain Complètement déboussolé après le décès de sa mère, Charlie décide de suivre son instinct et À Miami, Daniel Lugo, un coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et de partir pour Bucarest. Dans cette ville survoltée, il tombe amoureux de la très énigmatique profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie a de meilleur à offrir : maisons de luxe, Gabi. La jeune femme est malheureusement épiée par son ex, Nigel, un dangereux criminel qui voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y parvenir, il dresse n’est pas prêt à la laisser partir avec un autre. Mais Charlie, lui, est plus que jamais déterminé à un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il gagner son cœur quitte à se sacrifier par amour. While traveling abroad, Charlie Countryman falls for Gabi, a Romanian beauty whose unreachable heart has its origins in Nigel, her violent, charismatic ex. As the darkness of Gabi’s past increasingly envelops him, Charlie resolves to win her heart, or die trying. Né en 1970 à Stockholm (Suède), il s’installe à Londres à la fin des années 1990, où il réalise un clip vidéo pour le chanteur Moby et commence à travailler dans la publicité. Ses films publicitaires remportent de nombreuses récompenses, dont un Lion d’or lors du Lions International Festival of Advertising à Cannes en 2011. The Necessary Death of Charlie Countryman est son premier long métrage. embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables Born in 1970 in Stockholm (Sweden), he moved to London in the late 90s where he directed a music video for singer Moby and began working in commercials. His adverts won several awards, including a Golden Lion at the Cannes Lions International Festival of Advertising in 2011. The Necessary Death of Charlie Countryman is his feature debut. Paul Doyle and Adrian Doorbal. qu’ambitieux… In Miami, Daniel Lugo,a sports coach, would do anything to live the “American dream” and enjoy as his wealthy clients what life offers best: luxury homes, race cars and dream girls... To put the odds on his side, he devises a simple and (almost) perfect plan: to kidnap one of his wealthy clients... and steal his life. He teams up with his two impressionable and ambitious accomplices, 2013 THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN États-Unis | USA | 2013 | 107 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Fredrik Bond MONTAGE | EDITING Hugues Winborne PRODUCTION Nicolas Chartier, Patrick Newall, Dean Parisot, Albert Berger, Ron Yerxa, Craig J. Flores & William Horberg Voltage Films & Bona Fide MUSIQUE | MUSIC Christophe Beck & DeadMono SCÉNARIO | SCREENWRITING Matt Drake IMAGE | CINEMATOGRAPHY Roman Vasyanov INTERPRÉTATION | CAST Shia LaBeouf (Charlie Countryman), Evan Rachel Wood (Gabi Ibanescu), Mads Mikkelsen (Nigel), Til Schweiger (Darko), Rupert Grint (Karl), James Buckley (Luc), Vincent d’Onofrio (Bill), Melissa Leo (Katie), John Hurt (le narrateur/the narrator) États-Unis | USA | 2013 | 130 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 11 septembre 2013 CONTACT | DISTRIBUTION Aventi Distribution 66 rue Marceau 93100 Montreuil France Tel : +33 1 41 63 22 67 Email : caroline-deshayes@ aventi-dvd.com www.aventi-dvd.com RÉALISATION | DIRECTION Michael Bay MONTAGE | EDITING Thomas A. Muldoon & Joel Negron PRODUCTION Michael Bay, Ian Bryce & Donald De Line Paramount Pictures & De Line Pictures MUSIQUE | MUSIC Steve Jablonsky SCÉNARIO | SCREENWRITING Christopher Markus & Stephen McFeely IMAGE | CINEMATOGRAPHY Ben Seresin 60 PREMIÈRES 2013 INTERPRÉTATION | CAST Mark Wahlberg (Daniel Lugo), Dwayne Johnson (Paul Doyle), Anthony Mackie (Adrian Doorbal), Tony Shalhoub (Victor Kershaw), Ed Harris (Ed DuBois), Rob Corddry (John Mese), Bar Paly (Sorina Luminita), Ken Jeong (Johnny Wu), Rebel Wilson (Robin Peck) CONTACT | DISTRIBUTION Paramount Pictures France 20-24 rue Jacques-Ibert 92300 Levallois France Tel : +33 1 40 87 47 00 www.paramountpictures.fr 61 PREMIÈRES 2013 Né en 1965 à Los Angeles (Californie, ÉtatsUnis), son intérêt pour le cinéma d’action remonte à son enfance. À quinze ans, il est stagiaire auprès de George Lucas sur le film Les Aventuriers de l’arche perdue (1981) et décide alors de devenir réalisateur. Diplômé de l’Art Center College of Design de Pasadena où il étudie le cinéma, il fait ses débuts en tournant des clips vidéo, puis des films publicitaires. Il enchaîne ensuite des films à gros budget ou suscite parfois la polémique – comme avec Pearl Harbor (2001) – puis il débute la série des Transformers en 2007. Born in 1965 in Los Angeles, California (USA), his passion for cinema came when he was just a boy. At 15, he interned with George Lucas when filming Raiders of the Lost Ark (1981) and decided to become a director. Graduated from the Pasadena Art Center College of Design where he studied cinema, he began with filming video clips and commercials. He moved on with big financial possibilities, huge successes, sometimes controversial films like Pearl Harbor (2001), and then started the Transformers franchise in 2007. 1995 BAD BOYS 1996ROCK (The Rock) 1998ARMAGEDDON 2001 PEARL HARBOR 2003 BAD BOYS II 2005 THE ISLAND 2007TRANSFORMERS 2009 TRANSFORMERS 2 : LA REVANCHE (Revenge of the Fallen) 2011 TRANSFORMERS 3 : LA FACE CACHÉE DE LA LUNE (Dark of the Moon) 2013 NO PAIN NO GAIN (Pain & Gain) © Claire Folger - Exclusive Media Entertainment PARKLAND PETER LANDESMAN PLANES KLAY HALL 22 novembre 1963 : le président américain John F. Kennedy est assassiné à Dallas (Texas) et Chaque jour, Dusty, un intrépide petit avion épandeur au grand cœur, se prend à rêver qu’il le monde change alors pour toujours. Une poignée de personnes ordinaires sont soudain pourrait voler en compétition, au milieu des avions les plus rapides au monde. Seulement voilà, confrontées à des circonstances extraordinaires qui transformeront leurs vies : les jeunes docteurs Dusty n’a pas vraiment le gabarit d’un champion, et en plus, il est sujet au vertige ! Comme il et infirmières de l’hôpital Parkland, le chef du bureau des Services secrets de Dallas, le caméraman n’est pas du genre à renoncer, il fait appel à un as de l’aéronavale pour l’aider à se qualifier lors qui immortalise involontairement la tragédie sur pellicule – ce film deviendra le plus vu et le plus commenté de l’Histoire -, les agents du FBI qui tiennent le tueur à portée de main, le frère de Lee Harvey Oswald laissé seul avec sa famille dévastée, et enfin les agents de sécurité du président Kennedy, tous témoins du drame et de la nomination du vice-président Lyndon Johnson à la tête d’une nation dont l’innocence est à jamais perdue. November 22, 1963 was a day that changed the world forever: when American President John F. Kennedy was assassinated in Dallas, Texas. A handful of ordinary individuals are suddenly thrust into extraordinary circumstances that would change their lives: the young doctors and nurses at Parkland Hospital, Dallas’ chief of Secret Service, an unwitting cameraman who captured what became the most watched and examined film in history, the FBI agents who nearly had the gunman within their grasp, Lee Harvey Oswald’s brother left to deal with his shattered family, and JFK’s security team, all witnesses of the President’s death and Vice President Lyndon Johnson’s rise to power over a nation whose innocence was forever altered. Avant de réaliser son premier long métrage Parkland, il travaille comme journaliste d’investigation et romancier plusieurs fois récompensés, comme correspondant de guerre et peintre. En tant que journaliste, il couvre les conflits au Kosovo, au Pakistan et en Afghanistan de l’après-11-Septembre, et au Rwanda. Il est à l’origine d’enquêtes sur la violence et le crime au sein des gangs de Los Angeles, sur l’esclavage et le trafic d’armes, de prostituées, de drogues et de réfugiés. des éliminatoires du Grand Rallye du Tour du Ciel. Avec l’aide d’une hilarante flottille de Before directing his feature debut Parkland, he was an award-winning investigative journalist and novelist, war correspondent, and painter. As a journalist, he reported on the conflicts in Kosovo, Pakistan/Afghanistan post-9/11, and Rwanda. He launched investigations into weapons trafficking; sex trafficking and slavery; drug and refugee trafficking; and the anatomy and lethal violence of street gangs in Los Angeles. giving a spellbound world the inspiration to soar... casse-cou volants venus des quatre coins de la planète, Dusty va déployer ses ailes pour relever le plus grand défi de sa vie… Dusty is a bighearted daredevil farm plane with dreams of competing as a high-flying air racer. But Dusty’s not exactly built for racing and he happens to be afraid of heights. So he turns to a seasoned naval aviator who helps him qualify to take on the defending champ of the race circuit. Dusty’s courage is put to the ultimate test as he aims to reach heights he never dreamed possible, SÉANCE ENFANTS 2013PARKLAND États-Unis | USA | 2013 | 93 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Peter Landesman MONTAGE | EDITING Leo Trombetta & Mark Czyzewski PRODUCTION Tom Hanks, Gary Goetzman, Bill Paxton, Nigel Sinclair & Matt Jackson American Film Company, Playtone & Exclusive Media MUSIQUE | MUSIC James Newton Howard SCÉNARIO | SCREENWRITING Peter Landesman d’après le livre de/based on the book Four Days in November by Vincent Bugliosi IMAGE | CINEMATOGRAPHY Barry Ackroyd INTERPRÉTATION | CAST James Badge Dale (Robert Oswald), Zac Efron (Dr. Charles Jim Carrico), Jackie Earle Haley (le Père/Father Oscar Huber), David Harbour (Gordon Shanklin), Colin Hanks (Dr. Perry Malcom), Marcia Gay Harden (l’infirmière/Nurse Doris Nelson), Paul Giamatti (Abraham Zapruder), Ron Livingston (James Hosty), Jeremy Strong (Lee Harvey Oswald), États-Unis | USA | 2013 | Animation | 86 minutes | DCP | En couleurs | In color En français | In French | Sortie France : 9 octobre 2013 Billy Bob Thornton (Forrest Sorrels), Jacki Weaver (Marguerite Oswald), Tom Welling (Roy Kellerman) CONTACT | DISTRIBUTION Metropolitan Filmexport 29 rue Galilée 75116 Paris France Tel : +33 1 56 59 23 25 Email: info@metropolitan-films.com www.metrofilms.com 62 PREMIÈRES 2013 RÉALISATION | DIRECTION Klay Hall PRODUCTION Traci Balthazor-Flynn & John Lasseter DisneyToon Studios SCÉNARIO | SCREENWRITING Jeffrey M. Howard VOIX FRANÇAISES | FRENCH VOICES Fred Testot (Dusty), Leïla Bekhti (Ishani), Mélissa Theuriau (Rochelle), les pilotes de la Patrouille de France (divers instruments de bord/various flight instruments) CONTACT | DISTRIBUTION The Walt Disney Company France 1 rue de la Galmy 77000 Marne-la-Vallée France Tel : +33 1 64 17 57 00 Email : olivier.margerie@disney.com www.disney.fr MUSIQUE | MUSIC Mark Mancina 63 PREMIÈRES 2013 Issu d’une famille d’aviateurs – son père travaillait dans la Navy et son grand-père était pilote –, il fait ses premières armes sur la série Histoires fantastiques (1985-1987), produite par Steven Spielberg. Il se rapproche de l’univers de Ralph Bakshi à la fin des années 1980, travaillant avec lui sur la série d’animation Les Nouvelles Aventures de Super Souris, puis sur le film d’animation Cool World (1992). Il réalise ensuite plusieurs épisodes de séries animées à succès, telles Family Dog, Les Simpson, King of the Hill et Les Rois de Las Vegas. En 2009, il signe pour Disney son premier long métrage, Clochette et la pierre de lune. Born in a family of aviators – his father worked in the Navy while his grandfather was a pilot –, he made his debut on the series Amazing Stories (1985-1987), produced by Steven Spielberg. He came into the world of Ralph Bakshi in the late 80s, working with him on the animated series Mighty Mouse: The New Adventures and the feature Cool World (1992). He then directed several episodes of animated hit shows, such as Family Dog, The Simpsons, King of the Hill and Father of the Pride. In 2009, he made for Disney his directorial debut with Tinkerbell and the Lost Treasure. 2009 CLOCHETTE ET LA PIERRE DE LUNE (Tinkerbell and the Lost Treasure) 2013PLANES © 2013 Snowpiercer All rights reserved Snowpiercer 2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais… In a new Ice Age where it’s been frozen for 17 years, Snowpiercer is the only place for survivors. Climate change has frozen the entire planet. Those that survived are riding a train that perpetually circles a track. The tail section is like the slums filled with people who are cold and hungry, while the front section contains the chosen ones. FILM DE CLÔTURE | CLOSING FILM An enormously ambitious, visually stunning and richly satisfying futuristic epic. (Variety) Une épopée futuriste des plus ambitieuses, d’une richesse inouïe et visuellement superbe. An intellectually and artistically superior vehicle to many of the end-of-days futuristic action thrillers out there. (The Hollywood Reporter) Une réussite en tout point supérieure, intellectuellement et artistiquement, à la plupart des films d’action futuristes habituellement proposés au grand public. An enthralling ride that never runs out of momentum. […] Strong and terrific. (Screen International) Une course menée à un train d’enfer, sans moment de répit. […] C’est diablement efficace ! États-Unis & Corée du Sud | USA & South Korea | 2013 | 125 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 30 octobre 2013 RÉALISATION | DIRECTION Bong Joon Ho IMAGE | CINEMATOGRAPHY Hong Kyung Pyo PRODUCTION Park Chan-wook, Lee Tae Hun, Tae Sung Jeong, Steven Nam & Milky Lee Moho Films & Opus Pictures MONTAGE | EDITING Changju Kim & Steve M. Choe SCÉNARIO | SCREENWRITING Bong Joon Ho & Kelly Masterson D’après la bande dessinée/ based on the graphic novel « Le Transperceneige » de/by Jacques Lob, Benjamin Legrand & Jean-Marc Rochette MUSIQUE | MUSIC Marco Beltrami INTERPRÉTATION | CAST Chris Evans (Curtis), Song Kangho (Namgoong Minsu), Tilda Swinton (Mason), Jamie Bell (Edgar), Octavia Spencer (Tanya), Ewen Bremner (Andrew), Ko Asung (Yona), John Hurt (Gilliam), Ed Harris (Wilford) CONTACT | DISTRIBUTION CJ Entertainment & Wild Side www.wildside.fr en association avec Le Pacte 5 rue Darcet 75017 Paris France Tel : +33 1 44 59 59 59 Email : contact@le-pacte.com www.le-pacte.com BONG JOON HO © 2013 Snowpiercer All rights reserved SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE Né en 1969 en Corée du Sud, il étudie la sociologie à l’université de Yonsei et le cinéma à l’académie du Film de Corée. Avec seulement quatre longs métrages à son actif, il est devenu l’un des réalisateurs sud-coréens les plus respectés. Ses films s’éloignent des canons du genre et mêlent suspense, humour et humanité. Dans le film policier Memories of Murder (2003), l’assassin court toujours à la fin ; dans le film de monstres The Host (2006), une créature mutante venue du fleuve Han terrorise Séoul ; enfin, dans Mother (2009), une mère âgée tente d’empêcher par tous les moyens l’emprisonnement de son fils. Born in 1969 in South Korea, he studied sociology at the University of Yonsei and graduated from the Korean Film Academy. With only four films to his credit, he became one of the most respected South Korean directors in the world. His films do not follow genre conventions, but incorporate suspense, humor and humanity. In the detective film Memories of Murder (2003) the criminal is not captured in the end; in the monster movie The Host (2006), a mutated creature emerges from Han River and takes over Seoul; in Mother (2009), an aging mother struggles to save her son from his murder charges. 2000 BARKING DOG (Barking Dogs Never Bite) 2003 MEMORIES OF MURDER 2006 THE HOST 2008 TOKYO! – segment SHAKING TOKYO 2009MOTHER 2013SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE (Snowpiercer) SUNLIGHT JR. LAURIE COLLYER Melissa Winters travaille comme caissière dans l’épicerie du coin, le Sunlight Jr. Elle vit dans un motel miteux avec Richie, un ancien réparateur de télévisions qui reçoit chaque mois du gouvernement une pension d’invalidité dont il dépense la quasi-totalité dans une taverne du quartier. Le jour où leur existence semble prendre soudain une nouvelle direction, les voilà contraints d’affronter la réalité et, plus que jamais, d’oser enfin faire les choix qui s’imposent pour leur avenir. Melissa Winters works as a cashier at the local convenience store, Sunlight Jr. She lives in a seedy motel with her boyfriend Richie, a former television repairman who lives month to month on his government disability check, spending most of it at a neighborhood tavern. When their lives take a sudden turn in a new direction, they are forced even more so to examine the realities of both their lives, and to face some tough choices about what lies in the horizon. Born in 1967 in Mountainside (New Jersey, USA), she earned a Directors Guild of America Award nomination for Outstanding Directorial Achievement for her documentary debut Nuyorican Dream about one Puerto Rican family living in New York City. Her follow-up, Sherrybaby, won many awards on the international festival front, including the Best Screenplay Award and Critics’ Prize at the 2006 Deauville American Film Festival. 2000 NUYORICAN DREAM – doc 2006SHERRYBABY 2013 SUNLIGHT JR. États-Unis | USA | 2013 | 95 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Laurie Collyer MUSIQUE | MUSIC J. Mascis PRODUCTION Andrea Roa, Charlie Corwin & Ariel Elia Empyrean Pictures, Original Media & Freight Yard INTERPRÉTATION | CAST Naomi Watts (Melissa Winters), Matt Dillon (Richie), Tess Harper (Kathleen), Norman Reedus (Justin), Antonio Corone (Edwin), Adrienne Lovette (Vivian), Keith Hudson (Micky) SCÉNARIO | SCREENWRITING Laurie Collyer IMAGE | CINEMATOGRAPHY Igor Martinovic CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES Hyde Park International 14958 Ventura Blvd., Suite 100 Sherman Oaks CA 91403 États-Unis Tel : +33 1 818 783 60 60 Email : sales@hydeparkentertainment.com www.hydeparkentertainment.com MONTAGE | EDITING Curtiss Clayton 64 PREMIÈRES 2013 Née en 1967 à Mountainside (New Jersey, États-Unis), elle est nommée en 2000 au Directors Guild of America Award de la Meilleure Réalisation pour son documentaire Nuyorican Dream, sur la vie d’une famille portoricaine à New York. Son premier long métrage de fiction, Sherrybaby, remporte de nombreuses récompenses dans les festivals, et en particulier le Prix du Scénario et le Prix de la Critique au Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2006. 65 PREMIÈRES 2013 SUSPECT SCOTT WALKER The Frozen Ground UPSTREAM COLOR SHANE CARRUTH Aux yeux de tous, Robert Hansen est un homme respecté et un père de famille attentionné. Ce Un homme et une femme sont inexorablement attirés l’un vers l’autre et se retrouvent ainsi mêlés que tout le monde ignore en revanche, c’est que, depuis douze ans, Robert Hansen kidnappe au cycle éternel de vie d’un étrange organisme. Ou comment l’identité de chacun devient illusion des jeunes femmes et abuse d’elles avant de les lâcher en pleine nature sauvage en Alaska pour au fur et à mesure que tout deux luttent pour tenter de rassembler des fragments de vies épars. les chasser et les abattre comme de vulgaires proies. Lorsque Cindy, l’une de ses victimes, parvient à lui échapper, elle se tourne vers l’inspecteur Halcombe et lui révèle des informations cruciales pour lui permettre d’arrêter le redoutable tueur en série… Detective Jack Halcombe sets out to end the murderous rampage of Robert Hansen, a respected family man but also a serial killer who for over twelve years kidnapped and systematically abducted young women, and flew them into the Alaskan wilderness to be hunted. When Cindy, one of his victims, manages to escape, she reveals key information about the case and Halcombe is finally able to trail the killer… Né en Nouvelle Zélande, il travaille pendant plus de treize ans dans la publicité et le marketing à Londres. Afin de préparer son premier long métrage, Suspect, il fait de nombreuses recherches et rencontre notamment le véritable responsable de l’enquête ainsi que la victime qui a survécu au tueur en série. Il travaille actuellement sur de nombreux projets de films développés par sa société de production Happy Dog Entertainment. A man and a woman are drawn together, entangled in the lifecycle of an ageless organism. Identity becomes an illusion as they struggle to assemble the loose fragments of wrecked lives. Born in 1972 in Myrtle Beach (South Carolina, USA), he is a former software engineer with an undergraduate degree in Maths. His first project, Primer, premiered at the 2004 Sundance Film Festival, where it won the Grand Jury Prize. Born in New Zealand, he worked in advertising and marketing in London for over thirteen years. He completed hundreds of hours of research and interviews with the lead investigator and the key surviving victim in his preparation for his feature debut The Frozen Ground. He is currently working on numerous film projects through his production company Happy Dog Entertainment. 2004PRIMER 2013 UPSTREAM COLOR 2013SUSPECT (The Frozen Ground) États-Unis | USA | 2013 | 96 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles États-Unis | USA | 2013 | 100 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Scott Walker MONTAGE | EDITING Sarah Boyd PRODUCTION Mark Ordesky, Jane Fleming, Randall Emmett, Curtis Jackson, Remington Chase & Jeff Rice Court Five, Emmett / Furla Films, Cheetah Vision Films, Envision Entertainment & Valentina Films MUSIQUE | MUSIC Lorne Balfe SCÉNARIO | SCREENWRITING Scott Walker IMAGE | CINEMATOGRAPHY Patrick Murguia INTERPRÉTATION | CAST Nicolas Cage (Jack Halcombe), John Cusack (Robert Hansen), Vanessa Hudgens (Cindy Paulson), Curtis ”50 Cent” Jackson (Clate Johnson), Dean Norris (le sergent/ Sgt. Lyle Haugsven), Radha Mitchell (Allie Halcombe), Ryan O’Nan (Gregg Baker), Katherine LaNasa (Fran Hansen) Hommage | Tribute Nicolas Cage | p.98 CONTACT | DISTRIBUTION Seven Sept 13-15 rue de Berri 75008 Paris France Tel : +33 1 56 43 12 00 Email : christelle@sevensept.com www.sevensept.com RÉALISATION | DIRECTION Shane Carruth MUSIQUE | MUSIC Shane Carruth PRODUCTION Shane Carruth, Casey Gooden & Ben LeClair erbp INTERPRÉTATION | CAST Amy Seimetz (Kris), Shane Carruth (Jeff), Andrew Sensenig (l’échantillonneur/the sampler), Thiago Martins (le voleur/the thief), Kathy Carruth (la mère orchidée/ Orchid Mother), Meredith Burke (la fille orchidée/Orchid Daughter), Andreon Watson (Peter), Ashton Miramontes (Lucas), Myles McGee (Monty) SCÉNARIO | SCREENWRITING Shane Carruth IMAGE | CINEMATOGRAPHY Shane Carruth MONTAGE | EDITING David Lowery & Shane Carruth 66 PREMIÈRES 2013 Né en 1972 à Myrtle Beach (Caroline du Sud, États-Unis), il est ingénieur informatique de formation et titulaire d’un diplôme universitaire en Mathématiques. Son premier long métrage, Primer, remporte le Grand Prix du Festival de Sundance en 2004. CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES Visit Films 173 Richardson Street Brooklyn NY 11222 États-Unis Tel : +1 718 312 82 10 Email : info@visitfilms.com www.visitfilms.com 67 PREMIÈRES 2013 VERY GOOD GIRLS NAOMI FONER THE WAIT M. BLASH Lilly Berger et Gerri Field habitent un quartier petit-bourgeois de Brooklyn. Plutôt sages et sans Quand elles apprennent que le corps de leur mère, récemment décédée, pourrait revenir réelle expérience de la vie et de l’amour, les deux jeunes filles s’apprêtent à passer leur dernier prochainement à la vie, deux sœurs décident, en attendant, de le garder chez elles… L’une y été ensemble en le vivant résolument comme leur entrée à chacune dans l’âge adulte. Au cours croit dur comme fer alors que l’autre est plutôt dubitative, jusqu’au moment où elle entrevoit la d’un après-midi particulièrement étouffant, elles se lancent le défi de nager nues sur une plage possibilité de vivre une histoire d’amour, lui donnant ainsi l’espoir que tout est dorénavant publique de New York. Une fois leur pari réussi, tout excitées, elles enfourchent leur vélo et Gerri percute accidentellement David, un artiste local. Le bel et mystérieux inconnu va vite devenir pour les deux jeunes filles l’objet de leurs attentions respectives… In a cozy middle class corner of Brooklyn, Lilly Berger and Gerri Field embark on their final summer together. Both good girls are inexperienced in life and love but determined that this summer will mark their rite of passage into adulthood. On one sweltering New York city-summer afternoon, the girls challenge each other to a nude swim on a public beach. In the frantic rush away from their adventure and caught up in their own delight, Gerri accidently rides her bike into David, an artist. This handsome, enigmatic stranger quickly becomes the object of both their affections… États-Unis | USA | 2013 | 85 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Naomi Foner SCÉNARIO | SCREENWRITING Naomi Foner PRODUCTION Norton Herrick, Michael London, Mary Jane Skalski & Janice Williams Herrick Entertainment & Groundswell Productions IMAGE | CINEMATOGRAPHY Bobby Bukowski PRODUCTION ÉXÉCUTIVE | EXECUTIVE PRODUCTION Gale Anne Hurd, Hawk Koch, Peter Graves & Lee Clay Hommage | Tribute Gale Anne Hurd | p.116 MONTAGE | EDITING Andrew Hafitz MUSIQUE | MUSIC Jenny Lewis INTERPRÉTATION | CAST Dakota Fanning (Lilly Berger), Elizabeth Olsen (Gerri Field), Boyd Holbrook (David Avery), Demi Moore (Kate Field), Richard Dreyfuss (Danny Field), Ellen Barkin (Norma Berger), Clark Gregg (Edward Berger), Kiernan Shipka (Eleanor Berger), Peter Sarsgaard (Joe Fitzsimmons) CONTACT | PRODUCTION Very Good Girls 2295 Corporate Blvd, NW, Suite 222 Boca Raton FL 33431 États-Unis Tel : +1 973 539 1390 Email : nh@herrickco.com 68 PREMIÈRES 2013 Née en 1946 à New York (États-Unis), elle obtient une licence d’anglais au Barnard College et une maîtrise en psychologie comportementale à l’université Columbia. Elle travaille au sein du Children’s Television Workshop, où elle fait partie de l’équipe de production de l’émission 1 rue Sésame. Elle signe le scénario du téléfilm Blackout de Rick Bennewitz (1978). Elle est nommée à l’Oscar et au Golden Globe du Meilleur Scénario original pour À bout de course, réalisé par Sidney Lumet. Very Good Girls, dont elle signe également le scénario, est son premier long métrage en tant que réalisatrice. Born in 1946 in New York City (USA), she received her B.A. in English from Barnard College and her M.A. in Developmental Psychology from Columbia University. She first worked with the Children’s Television Workshop, where she was part of the production staff of Sesame Street. Her transition to film writing began with the teleplay Blackout, directed by Rick Bennewitz (1978). She was nominated for an Academy Award and Golden Globe for Best Original Screenplay for Sidney Lumet’s Running on Empty. Very Good Girls, for which she wrote the original screenplay, is her feature debut as a director. 2013 VERY GOOD GIRLS possible. Même la résurrection de sa mère… Two sisters decide to keep their recently deceased mother in their home after being informed that she will come back to life. One sister believes the claim, and the other staunchly opposes it until she encounters a chance at love, giving her hope that anything, even resurrection, is possible… Né à Portland (Oregon, États-Unis), il étudie le cinéma à l’université de New York et les arts plastiques à The School of Visual Arts de New York. Lying, son premier film au budget plus que modeste, est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2006. Il réside actuellement à New York. A native to Portland, Oregon (USA), he studied film at New York University and The School of Visual Arts. Lying, his ultra-low budget first feature, premiered in the Directors’ Fortnight at the Festival de Cannes. He currently lives in New York City. 2006LYING 2013 THE WAIT États-Unis | USA | 2013 | 96 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION M. Blash MONTAGE | EDITING Justin Kelly & Jessica Brunetto PRODUCTION Neil Kopp, Ryan Crisman, Riel Roch-Decter & David Guy Levy Essentia, Olympus Pictures & Sammy Films MUSIQUE | MUSIC Owen Pallett SCÉNARIO | SCREENWRITING M. Blash INTERPRÉTATION | CAST Chloë Sevigny (Emma), Jena Malone (Angela), Luke Grimes (Ben), Devon Gearhart (Ian), Lana Elizabeth Green (Karen) CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES Visit Films 173 Richardson Street Brooklyn NY 11222 États-Unis Tel : +1 718 312 82 10 Email : info@visitfilms.com www.visitfilms.com IMAGE | CINEMATOGRAPHY Kasper Tuxen 69 PREMIÈRES 2013 © Quentin Dupieux WHITE HOUSE DOWN ROLAND EMMERICH WRONG COPS QUENTIN DUPIEUX Agent de police au Capitole à Washington, John Cale vient de se voir refuser ce dont il a toujours Tout droit sorti du laboratoire de Quentin Dupieux, le film nous plonge dans le quotidien absurde rêvé : être admis au sein des Services secrets en charge de la protection du président James et scabreux d’une brigade de police californienne. Rythmée par la musique électronique de Sawyer. Souhaitant, malgré cette mauvaise nouvelle, ne pas décevoir sa fille, il décide de suivre Mr Oizo, cette fresque comique fait s’entremêler les destins de flics au comportement malsain avec elle une visite guidée de la Maison-Blanche. Au même moment, le bâtiment est pris d’assaut et dérangé. par un groupe de miliciens lourdement armés. Alors que le gouvernement sombre en plein chaos et que le temps est compté, Cale n’a plus d’autre choix que de tenter de sauver le président, sa propre fille et son pays. Capitol policeman John Cale has just been denied his dream job with the Secret Service of protecting President James Sawyer. Not wanting to let down his little girl with the news, he takes on a tour of the White House, when the complex is overtaken by a heavily armed paramilitary group. Now, with the nation’s government falling into chaos and time running out, it is up to Cale to save the President, his daughter, and the country. MONTAGE | EDITING Adam Wolfe PRODUCTION Ute Emmerich, Bradley J. Fischer, Harald Kloser, James Vanderbilt, Larry Franco & Laeta Kalogridis Centropolis Entertainment, Mythology Entertainment & Iron Horse Entertainment MUSIQUE | MUSIC Thomas Wander & Harald Kloser SCÉNARIO | SCREENWRITING James Vanderbilt IMAGE | CINEMATOGRAPHY Anna J. Foerster INTERPRÉTATION | CAST Channing Tatum (John Cale), Jamie Foxx (le président/President James Sawyer), Jason Clarke (Stenz), Joey King (Emily Cale), Maggie Gyllenhaal (un agent des Services secrets/a Secret Service agent), James Woods (Walker), Richard Jenkins (le porte-parole de la Maison-Blanche/ the White House spokesperson) From director Quentin Dupieux’s laboratory comes a poetic tale revealing the absurd life of a police squad in a nondescript future where crime has all but been eradicated. Driven by the haunting sounds of Mr Oizo’s electronic music, the film is also an off-beat comedic account of cops behaving badly. Born in 1955 in Stuttgart (Germany), he moved in to the USA in 1990. In 1996, he directed the huge commercial hit Independence Day in which he displayed his taste for entertainment cinema. His next features, such as Godzilla (1998), The Day After Tomorrow (2004) or 2012 (2009), stemmed also from this penchant. He coproduced most of his films with his sister under the banner of Centropolis Entertainment. États-Unis | USA | 2013 | 132 minutes | DCP | En couleurs | In color En français | In French | Sortie France : 4 septembre 2013 RÉALISATION | DIRECTION Roland Emmerich Né en 1955 à Stuttgart (Allemagne), il part vivre aux États-Unis en 1990. Six ans plus tard, il rencontre un succès planétaire avec son film Independence Day et affirme son goût prononcé pour le cinéma de divertissement. Ses réalisations suivantes, telles que Godzilla (1998), Le Jour d’après (2004) ou 2012 (2009), en témoignent également. Il coproduit la quasi-totalité de ses films avec sa sœur sous la bannière de Centropolis Entertainment. CONTACT | DISTRIBUTION Sony Pictures Releasing France 5 rue du Colisée 75008 Paris France Tel : +33 1 44 40 62 00 www.sonypictures.fr 70 PREMIÈRES 2013 Filmographie sélective | Selected filmography 1985 JOEY 1987 HOLLYWOOD-MONSTER 1990 MOON 44 1992 UNIVERSAL SOLDIER 1994 STARGATE, LA PORTE DES ÉTOILES (Stargate) 1996 INDEPENDENCE DAY 1998 GODZILLA 2000 THE PATRIOT: LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ (The Patriot) 2004 LE JOUR D’APRÈS (The Day After Tomorrow) 2008 10 000 (10,000 BC) 2009 2012 2011 ANONYMOUS 2013 WHITE HOUSE DOWN À l’âge de douze ans, il découvre une caméra et s’en sert pour filmer n’importe quoi. Très rapidement, il est contraint de composer de la musique électronique pour illustrer ses images et s’invente pour l’occasion un pseudonyme « Mr Oizo ». Après avoir signé plusieurs films publicitaires, il décide de produire et de réaliser Non-film (2001), un moyen métrage absurde. En 2006, il réalise Steak, son premier long métrage. Wrong est présenté en compétition au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012. At the age of twelve, he found a camera and started filming everything he saw. It soon became necessary for him to create music to go with his images and he came up with an assumed name “Mr Oizo”. After directing several commercials, he decided to autoproduce and make the absurd middle-length feature Non-film (2001). In 2006, he directed Steak, his feature debut. Wrong premiered in competition at the 2012 Deauville American Film Festival. États-Unis & France | USA & France | 2013 | 85 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Quentin Dupieux PRODUCTION Grégory Bernard, Josef Lieck & Diane Jassem Realitism Films SCÉNARIO | SCREENWRITING Quentin Dupieux IMAGE | CINEMATOGRAPHY Quentin Dupieux MONTAGE | EDITING Quentin Dupieux MUSIQUE | MUSIC Mr Oizo INTERPRÉTATION | CAST Mark Burnham (l’officier/Officer Duke), Éric Judor (l’officier/Officer Rough), Steve Little (l’officier/Officer Sunshine), Marilyn Manson (David Dolores Frank), Eric Wareheim (l’officier/Officer De Luca), Grace Zabriskie (Donna, la mère de Duke/ Duke’s mother), Arden Myrin (l’officier/Officer Holmes), Ray Wise (le capitaine/Captain Andy), Steve Howey (Sandy), Daniel Quinn (le voisin/the neighbor) CONTACT | DISTRIBUTION UFO Distribution 135 boulevard Sébastopol 75002 Paris France Tel : +33 1 55 28 88 95 Email : ufo@ufo-distribution.com www.ufo-distribution.com 71 PREMIÈRES 2013 2006STEAK 2010RUBBER 2012WRONG 2013 WRONG COPS Mieux connaître la société américaine à travers le documentaire, témoignage de son temps et de son époque. To get a better grasp of American society through documentaries as an account of their day and age. LES DOCS DE L’ONCLE SAM UNCLE SAM DOCUMENTARIES DANCING IN JAFFA Hilla Medalia | INEQUALITY FOR ALL Jacob Kornbluth | OUR NIXON Penny Lane | SEDUCED AND ABANDONED James Toback | TWENTY FEET FROM STARDOM Morgan Neville DANCING IN JAFFA HILLA MEDALIA INEQUALITY FOR ALL JACOB KORNBLUTH Après avoir vécu à l’étranger pendant de nombreuses années, le danseur professionnel maintes Ancien secrétaire au Travail sous la présidence de Bill Clinton et actuel professeur à l’université fois récompensé Pierre Dulaine retourne à Jaffa, en Israël, où il est né en 1944. Nostalgique des Berkeley, Robert Reich soutient avec ferveur depuis toujours que l’accroissement des inégalités rues de son enfance, mais conscient de la tension qui règne entre les différentes communautés salariales constitue l’une des menaces les plus graves pour l’économie et la démocratie. Analysant vivant à Jaffa, Pierre veut réaliser son rêve : faire danser ensemble les enfants palestiniens et les origines de cette situation et ses conséquences à court terme, il pointe également les nombreux israéliens, mettant ainsi à l’épreuve leurs propres croyances et celles de leurs familles respectives. After decades abroad, acclaimed ballroom champion Pierre Dulaine returns to his hometown of Jaffa where he was born in 1944. Nostalgic for the streets of his youth but nervous about the strong current of racial animosity that now serves as the norm, Pierre wants to fulfill his dream: for the Palestinian and Jewish children to dance together, putting many of the children’s and their families’ beliefs to the test. États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 84 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais, arabe & hébreu sous-titrés en français | In English, Arabic & Hebrew with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Hilla Medalia SCÉNARIO | SCREENWRITING Philip Shane & Hilla Medalia PRODUCTION Diane Nabatoff & Neta Zwebner-Zaibert Tiara Blu Films IMAGE | CINEMATOGRAPHY Daniel Kedem MONTAGE | EDITING Bob Eisenhardt CONTACT | DISTRIBUTION Pretty Pictures 33 rue du Faubourg Saint-Antoine 75011 Paris France Tel : +33 1 43 14 10 00 Email : info@prettypictures.fr www.prettypictures.fr 74 DOCS ONCLE SAM 2013 Née en 1977 dans la banlieue de Tel Aviv (Israël), elle est diplômée de l’université du sud de l’Illinois en Cinéma et Télévision. Elle est nommée trois fois aux Emmy Awards et remporte de nombreux prix avec ses documentaires. En 2007, elle produit et réalise To Die In Jerusalem, l’histoire d’une jeune fille palestinienne kamikaze et de son improbable sosie israélien. Deux ans plus tard, elle produit et réalise After the Storm (2009), dans lequel une troupe d’acteurs de Broadway se rend à La Nouvelle-Orléans afin de faire découvrir l’expression artistique à treize jeunes victimes de l’ouragan Katrina. Born in 1977 in a suburb of Tel Aviv (Israel), she earned a Master’s Degree in Film and Television from Southern Illinois University. She received three Emmy Award nominations, and won many awards thanks to her documentary films. In 2007, she produced and directed To Die in Jerusalem, a story about a Palestinian suicide bomber and her unlikely Israeli doppelgänger. Two years later, she produced and directed After the Storm, about a group of Broadway actors who travels to New Orleans to offer the remedy of art and expression to thirteen kids in the wake of hurricane Katrina. 2007 2009 2010 2013 TO DIE IN JERUSALEM – doc AFTER THE STORM – doc HAPPY YOU’RE ALIVE – doc DANCING IN JAFFA – doc défis à relever avec cette facilité déconcertante qui lui est propre : celle de rendre accessible à tous des principes d’une grande complexité. Former Secretary of Labor under President Bill Clinton and current UC Berkeley Professor Robert Reich has passionately argued that widening income inequality poses one of the most severe threats to economy and democracy. Asking how we got here and what happens if we don’t act, Reich dissects countless issues with an uncanny ability to render complex principles digestible. Né en 1972 à New York (États-Unis), il débute sa carrière par la mise en scène et l’écriture de pièces de théâtre. Il joue également sur les planches dans ses propres one man shows : The Moisture Seekers, Pumping Copy et The Face by the Door. Il écrit et réalise les longs métrages Haiku Tunnel, présenté au Festival de Deauville en 2001, et The Best Thief in the World (2004). Il conçoit avec Robert Reich une web-série pour MoveOn.org ainsi que The Nation, qui est à l’origine de son documentaire Inequality for All. États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 85 minutes | HD Cam | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles Born in 1972 in New York City (USA), he started his career as a writer and director in theater. He collaborated on and directed three successful shows: The Moisture Seekers, Pumping Copy and The Face by the Door. He also wrote and directed two feature films: Haiku Tunnel, presented at the 2001 Deauville American Film Festival, and The Best Thief in the World (2004). He conceived a successful web video series with Robert Reich for MoveOn.org and The Nation that was the genesis of his documentary film Inequality for All. RÉALISATION | DIRECTION Jacob Kornbluth IMAGE | CINEMATOGRAPHY Svetlana Cvetko & Dan Krauss 2001 HAIKU TUNNEL 2004 THE BEST THIEF IN THE WORLD 2013 INEQUALITY FOR ALL – doc PRODUCTION Jen Chaiken & Sebastian Dungan 72 Productions MONTAGE | EDITING Kim Roberts MUSIQUE | MUSIC Marco d’Ambrosio CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES Films Distribution 36 rue du Louvre 75001 Paris France Tel : +33 1 53 10 19 50 Email : info@filmsdistribution.com www.filmsdistribution.com 75 DOCS ONCLE SAM 2013 OUR NIXON SEDUCED AND ABANDONED PENNY LANE JAMES TOBACK Pendant le Festival de Cannes 2012, une épopée tragi-comique qui réunit l’acteur Alec Baldwin Blanche ont filmé à l’aide de caméras Super 8 et sans relâche leur quotidien aux côtés du et le réalisateur James Toback à la recherche des financements nécessaires pour leur prochain © Les Stone Lors de la présidence de Richard Nixon, trois de ses plus importants conseillers à la Maisonprésident, sans savoir qu’ils seraient tous condamnés à des peines de prison quelques années plus tard. Ces rares témoignages filmés ont été saisis par le FBI lors de l’enquête sur l’affaire du Watergate, puis classés et oubliés pendant près de quarante ans. Ce documentaire composé uniquement d’images d’archives les dévoile pour la première fois au grand public, créant un portrait de l’ère Nixon à la fois intime, complexe et totalement inédit. Throughout Richard Nixon’s presidency, three of his top White House aides obsessively documented their experiences with Super 8 home movie cameras. They had no idea that a few years later they’d all be in prison. This unique and personal visual record was seized by the FBI during the Watergate investigation, then filed away and forgotten for almost forty years. This all-archival documentary presents those home movies for the first time, creating an intimate and complex portrait of the Nixon presidency as never seen before. États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 85 minutes | HD Cam | En couleurs & noir et blanc | In color & B/W En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Penny Lane MONTAGE | EDITING Francisco Bello PRODUCTION Penny Lane & Brian L. Frye Dipper Films MUSIQUE | MUSIC Hrishikesh Hirway CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES Autlook Filmsales Spittelberggasse 3/14 1070 Vienne Autriche Tel : +43 720 34 69 34 Email : youn@autlookfilms.com www.autlookfilms.com Elle réalise depuis 2002 des courts métrages documentaires et des essais cinématographiques présentés dans de nombreux festivals et régulièrement primés. Elle reçoit différentes bourses pour ses travaux, notamment de Cinereach, du Tribeca Film Institute Documentary Fund, du New York City Council on the Arts, de l’Experimental Television Center, de l’Independent Filmmaker Project et de la Fondation Puffin. En 2012, elle fait partie des « 25 nouveaux visages du cinéma indépendant » choisis par le Filmmaker Magazine. Our Nixon est son premier long métrage documentaire. Since 2002, she has been making awardwinning short documentaries and essay films which were presented in many film festivals and other venues. She has been awarded many grants, most notably from Cinereach, Tribeca Film Institute Documentary Fund, N ew Yor k C ity C ou n ci l o n the A rts , Experimental Television Center, Independent Filmmaker Project and Puffin Foundation. She was named one of Filmmaker Magazine’s “25 New Faces of Independent Film” in 2012. Our Nixon is her first feature documentary. 2013 OUR NIXON – doc film. Passant successivement d’un réalisateur à un producteur ou à une star de cinéma, les deux protagonistes nous font découvrir les coulisses du plus grand festival de cinéma au monde, levant ainsi le voile sur la relation douce-amère des professionnels du cinéma avec ce festival comme avec l’industrie du film en général. The film combines actor Alec Baldwin with director James Toback as they lead us on a troublesome and often hilarious journey of raising financing for their next feature film during the 2012 Festival de Cannes. Moving from director to financier to star actor, the two players provide us with a unique look behind the curtain at the world’s biggest and most glamorous film festival, shining a light on the bitter-sweet relationship filmmakers have with this festival and the film business. États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 100 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION James Toback MUSIQUE | MUSIC Dmitri Shostakovich PRODUCTION Michael Mailer, Alec Baldwin & James Toback Michael Mailer Films, James Toback Films & El Dorado Pictures AVEC | WITH James Toback, Alec Baldwin, Bernardo Bertolucci, Francis Ford Coppola, Roman Polanski, Martin Scorsese, Ryan Gosling, Jessica Chastain, Bérénice Bejo, Diane Kruger, James Caan… IMAGE | CINEMATOGRAPHY Ruben Sluijter CONTACT VENTES INTERNATIONALES | WORLD SALES Hanway Films 24 Hanway Street Londres W1T 1UH Royaume-Uni Tel : +44 0 207 290 0750 Email : info@hanwayfilms.com www.hanwayfilms.com MONTAGE | EDITING Aaron Yanes 76 DOCS ONCLE SAM 2013 77 DOCS ONCLE SAM 2013 Né en 1944 à New York (États-Unis), il obtient une maîtrise en Littérature comparée à l’université Harvard. Après avoir enseigné dans différentes universités, il écrit des articles et des critiques dans plusieurs journaux et magazines avant de signer son premier scénario pour le film Le Flambeur de Karel Reisz (1974). Il se lance dans la réalisation en 1978 avec Mélodie pour un tueur et il est nommé à l’Oscar du Meilleur Scénario original pour Bugsy de Barry Levinson (1991). Le Festival de Deauville lui rend hommage en 2005. Born in 1944 in New York City (USA), he graduated from Harvard College with a degree in Comparative Literature. After teaching in several universities, writing journalism and criticism, he wrote the original screenplay The Gambler, then directed by Karel Reisz (1974). He directed Fingers, his feature debut in 1978, and received an Academy Award nomination for the screenplay of Barry Levinson’s Bugsy (1991). The Deauville American Film Festival paid tribute to him in 2005. 1978 1982 1983 1987 1989 1997 1999 2001 2004 2008 2013 MÉLODIE POUR UN TUEUR (Fingers) LOVE AND MONEY SUREXPOSÉ (Exposed) LE DRAGUEUR (The Pick-up Artist) THE BIG BANG – doc TWO GIRLS AND A GUY BLACK AND WHITE HARVARD STORY (Harvard Man) WHEN WILL I BE LOVED TYSON – doc SEDUCED AND ABANDONED – doc TWENTY FEET FROM STARDOM MORGAN NEVILLE Ce film raconte l’histoire secrète des choristes qui se cachent derrière les plus grands succès de la musique populaire. Il célèbre ces voix de l’ombre aux performances d’exception qui, au-delà de la lumière des projecteurs, apportent énormément à ces chansons que nous connaissons tous. Chacune de ces chanteuses a sa propre expérience à partager, en marge de la gloire et des stars mondiales. Elles représentent des styles musicaux variés, illustrent des époques différentes, mais toutes font partie de la grande famille des voix qui nous font vibrer. Leur tour est venu d’entrer dans la lumière... This film shines a spotlight on the untold true story of the backup singers behind some of the greatest musical legends of the 21st century and is both a tribute to the unsung voices who brought shape and style to popular music and a reflection on the conflicts, sacrifices and rewards of a career spent harmonizing with others. These gifted artists span a range of styles, genres and eras of popular music, but each has a uniquely fascinating and personal story to share of life spent in the shadows of superstardom. It is their time to shine… États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 90 minutes | DCP | En couleurs | In color En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles RÉALISATION | DIRECTION Morgan Neville MONTAGE | EDITING Jason Zeldes & Kevin Klauber PRODUCTION Gil Friesen & Caitrin Rogers Gil Friesen Productions & Tremolo Productions MUSIQUE | MUSIC Michael Andrews IMAGE | CINEMATOGRAPHY Nicola B. Marsh & Graham Willoughby AVEC | WITH Darlene Love, Merry Clayton, Lisa Fischer, Tata Vega, Judith Hill, Bruce Springsteen, Stevie Wonder, Mick Jagger, Sting… CONTACT | DISTRIBUTION Mars Distribution 66 rue de Miromesnil 75008 Paris France Tel : +33 1 56 43 67 20 Email : contact@marsdistribution.com www.marsfilms.com 78 DOCS ONCLE SAM 2013 Né en 1967 à Los Angeles (Californie, ÉtatsUnis), il remporte de nombreux prix, dont trois Grammys et un Emmy pour ses documentaires consacrés à la musique tels que Muddy Waters Can’t Be Satisfied (2003), Hank Williams: Honky Tonk Blues (2004), Respect Yourself: The Stax Records Story (2007) et Johnny Cash’s America (2008). Son sujet de prédilection tourne autour de ces artistes qui ont contribué à façonner la musique du vingtième siècle. Born in 1967 in Los Angeles, California (USA), he won several awards, including three Grammys and one Emmy, for his films dedicated to music such as Muddy Waters Can’t Be Satisfied (2003), Hank Williams: Honky Tonk Blues (2004), Respect Yourself: The Stax Records Story (2007), and Johnny Cash’s America (2008). His films are mainly about many of the musicians who have helped shape 20th century music. Filmographie sélective | Selected filmography 1995 SHOTGUN FREEWAY: DRIVES THROUGH LOST L.A. – doc 2003 HANK WILLIAMS: HONKY TONK BLUES – doc 2004 RESPECT YOURSELF: THE STAX RECORDS STORY – doc 2007 THE COOL SCHOOL – doc JOHNNY CASH’S AMERICA – doc 2010 SEARCH AND DESTROY: IGGY & THE STOOGES’ RAW POWER – doc 2011 TROUBADOURS – doc 2013 TWENTY FEET FROM STARDOM – doc Le plaisir du cinéma américain en ses mythes et légendes. La célébration du talent, des rencontres d’exception. The delight of American cinema through its myths and legends. Celebrating talent, extraordinary meetings. LES HOMMAGES THE TRIBUTES Deauville Legend | DANNY KAYE (1913 – 1987) comédien, artiste de music-hall, philanthrope & touche-à-tout de génie/actor, entertainer, humanitarian & Renaissance man En collaboration avec/In collaboration with CATE BLANCHETT comédienne/actress NICOLAS CAGE comédien, réalisateur & producteur/actor, director & producer LARRY CLARK réalisateur, scénariste & photographe/director, screenwriter & photographer GALE ANNE HURD productrice/producer JOHN TRAVOLTA comédien/actor DANNY KAYE Danny Kaye naît David Daniel Kaminsky le 18 janvier 1913 à Brooklyn, Assignment Children, qui montre son travail aux quatre coins du globe dans l’état de New York. Fils d’un tailleur immigré russe, ses parents pour l’UNICEF. En 1956, il a le privilège d’apparaître dans l’une des parlent yiddish et russe à la maison. Il commence à « amuser » son émissions légendaires d’Edward R. Murrow, intitulées See It Now. auditoire vers l’âge de cinq ans, en chantant et en dansant dans les The Secret Life of Danny Kaye, centré sur son travail pour l’UNICEF, mariages juifs qui durent trois jours. Il quitte le lycée avant son diplôme, remporte un Peabody Award. « Les enfants sont la ressource naturelle la pratique le saut à la perche et le hockey. plus précieuse », explique l’acteur. « Tout ce que vous avez à faire, c›est Il commence officiellement sa carrière dans le show-business comme « tendre la main et étreindre un enfant, et vous aurez un allié pour la vie. » gentil organisateur » dans les stations touristiques des Catskill Mountains. À la fin des années 1950, avant de rejoindre l’univers de la télévision, il Il poursuit cette activité lors d’une tournée en Extrême-Orient en 1934, tourne deux films à succès : Moi et le colonel de Peter Glenville (1958) et et puisque la plupart de son public ne parle pas anglais, il développe Millionnaire de cinq sous de Melville Shavelson (1959). Le Danny Kaye pour communiquer son style inimitable « à la Danny Kaye », mélange le mieux connu du public fait ses débuts à la télévision en 1960, avec de pantomime, de langage corporel et de gymnastique faciale, qui lui la première de trois émissions de divertissement à succès intitulées An permet d’exprimer toute une palette d’émotions. Evening with Danny Kaye. En 1963, l’artiste lance sur CBS sa propre L’année 1939 va changer sa vie. Lors d’une audition dans un loft à émission de variétés d’une heure chaque semaine, et remporte de Broadway, il rencontre Sylvia Fine. Ils s’enfuient et se marient en 1940. nombreux Emmy Awards. Sylvia est indissociable du succès de Danny Kaye. Pianiste et auteur- Danny Kaye retourne à Broadway en 1970 pour incarner Noah dans compositeur de talent, elle écrit la plupart des morceaux qu’il interprète Two by Two, sur une musique de Richard Rogers. Blessé à la jambe dans des night-clubs, sur scène et au cinéma, et travaille toute sa carrière, et à la hanche, il continue néanmoins de se produire chaque soir... en souvent dans les coulisses, comme monteuse et productrice. Elle reçoit chaise roulante. deux nominations à l’Oscar de la Meilleure Chanson, et en 1979, elle À la télévision, Danny Kaye apparaît aussi dans Pinocchio, Peter remporte un Peabody Award pour la première des trois émissions Pan, La Quatrième Dimension, Le Muppet Show et Le Cosby Show. « Musical Comedy Tonight » qu’elle crée, produit, écrit et présente sur Récompensé par un Emmy Award, son émission Look-in at the Met, PBS. Présidente de la Danny Kaye and Sylvia Fine Kaye Foundation, leur fille, Dena, s’efforce de poursuivre l’œuvre de son père en aidant les gens à travers le monde. Danny Kaye se fait remarquer pour la première fois en 1941 en interprétant un petit rôle dans le spectacle de Moss Hart, Lady in the Dark, à Broadway. Il accède au statut de star « Si Danny Kaye n’existait pas, personne n’aurait pu l’inventer. Un tel personnage aurait défié toute crédibilité. » grâce à son rôle suivant à Broadway, dans Let’s Face It de Cole Porter. En 1943, il part pour Hollywood et signe un contrat avec tournée dans le Metropolitan Opera de New York, explique l’opéra aux Samuel Goldwyn. Il tient son premier grand rôle l’année suivante dans enfants. Un fou s’en va-t-en guerre d’Elliott Nugent, avec Dinah Shore. Il accède En 1979, Danny Kaye célèbre son 25e anniversaire en tant au rang de star internationale en donnant une série de spectacles à qu’Ambassadeur de l’UNICEF, et rentre dans le Guinness Book des guichet fermé au London Palladium. Records en reliant 65 villes des États-Unis et du Canada en 5 jours Les années 1950 sont particulièrement riches pour Danny Kaye, qui aux commandes d’un jet privé, en s’arrêtant à chaque aéroport pour tourne dans plusieurs classiques comme Sur la Riviera de Walter Lang rencontrer les milliers de bénévoles de l’UNICEF, à l’occasion d’une (1951), Hans Christian Andersen et la danseuse de Charles Vidor (1952), campagne de mobilisation pour Halloween. Un grain de folie de Melvin Frank et Norman Panama (1954), et donne Lorsque Danny Kaye s’éteint le 3 mars 1987, il a non seulement un one-man-show à guichet fermé à New York. En 1952, il présente réalisé « son rêve américain », mais aussi tout un tas d’autres rêves. la 24 cérémonie des Oscars. L’acteur tourne ensuite dans le film de Il représente l’excellence dans sa profession, et a atteint un niveau de Michael Curtiz Noël blanc avec Bing Crosby en 1954, l’année où s’ouvre réussite intellectuelle, artistique et humanitaire auquel peu de gens un nouveau chapitre de sa vie, lorsqu’il devient Ambassadeur de bonne peuvent prétendre. Ce fils d’immigrés, pur produit des rues de New volonté de l’UNICEF. York, ambassadeur du rire dans le monde entier, éternel « joueur de En 1955, il reçoit un Oscar d’honneur suite à la parution du documentaire flûte » pour les enfants, était un authentique géant de son époque. e DANNY KAYE Comédien, artiste de music-hall, philanthrope & touche-à-tout de génie Actor, entertainer, humanitarian & Renaissance man 80 HOMMAGES 2013 81 HOMMAGES 2013 DANNY KAYE DEAUVILLE LEGEND Danny Kaye was born David Daniel Kaminsky on January 18, 1913 in on Wood (1954) and his sold-out, one-man shows in New York. In A virtuoso entertainer, UNICEF’S first Goodwill Ambassador (1954), Artiste virtuose, premier Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF Brooklyn, New York. The son of an immigrant Russian tailor, his parents 1952 he hosted the 24th Academy Awards. Kaye made the timeless a Renaissance man who was a jet pilot, baseball owner, master (1954), touche-à-tout de génie à la fois pilote d’avion, propriétaire spoke Yiddish and Russian at home and he started “entertaining” when film, Michael Curtiz’s White Christmas, with Bing Crosby in 1954, a Chinese chef, symphony orchestra conductor, a performer honored d’une équipe de baseball, expert en cuisine chinoise, chef d’orchestre he was about five, singing and dancing at three-day Jewish weddings. year that opened a new chapter in his life when he became UNICEF’s with Oscars, Emmys, Peabodys, Golden Globes, the Chevalier of the symphonique, acteur collectionnant les Oscars, les Emmy Awards, les He was a high school dropout who specialized in pole vaulting and first Goodwill Ambassador. French Legion of Honor, Les Meilleurs Ouvriers de France and the Peabody Awards et les Golden Globes, chevalier de la Légion d’honneur, playing hookey. In 1955 he received an honorary Oscar, relating to the documentary, Presidential Medal of Freedom, Danny Kaye was one of a kind. There Meilleur Ouvrier de France, et récipiendaire de la médaille présidentielle His official debut in show business began as a “tummeler” at summer Assignment Children, about his work around the world with UNICEF. In was no one like him. If versatility, skill, passion and joy are necessary de la Liberté aux États-Unis, Danny Kaye était un homme d’exception, resorts in the Catskill Mountains. Further afield, he toured the Far East in 1956, he was privileged to star in one of legendary Edward R. Murrow’s elements of genius, then Danny Kaye deservedly ranks among that un être unique en son genre. Si la polyvalence, le talent, la passion et 1934 and since most audiences didn’t speak English, he developed the See It Now specials. The Secret Life of Danny Kaye won a Peabody elite class.Unique among show business headliners, he starred on la joie sont autant de traits caractéristiques du génie, alors Danny Kaye signature “Danny Kaye” style of artful communication, a pantomime of Award and focused largely on his role for UNICEF. “Children are the Broadway and made several film classics. He appeared on television mérite sans conteste d’appartenir à cette élite. Vedette inégalée du body language and gymnastic face that could express every emotion. world’s most valuable natural resource”, Kaye said. “All you have to do and radio, was a box-office magnet on the one-man concert stage. A monde du spectacle, il a tenu le haut de l’affiche à Broadway et joué 1939 was a year that would change his life. At an audition in a Broadway is hold out a hand and embrace a child and you will have a lifelong ally.” successful recording artist, Kaye also broke records in supper clubs. dans des grands classiques du cinéma. Il s’est produit à la télévision, In the late 50s, before joining the world of television, he made two He was an actor who danced – he performed a role originally slated à la radio et sur scène, ses concerts faisaient toujours salle comble. En intimate part of Danny Kaye’s stardom. A gifted pianist, lyricist and successful movies: Peter Glenville’s Me and the Colonel (1958) and for Fred Astaire in White Christmas (1954) – and a dancer who sang. tête des ventes de disques, Danny Kaye battait des records dans les composer, she wrote most of his material for nightclubs, stage and Melville Shavelson’s The Five Pennies (1959). The Danny Kaye most He rattled off riddles, like the legendary “vessel with the pestle” from clubs. C’était un acteur qui savait danser – son rôle dans Noël blanc film, and worked throughout his career, often behind the scenes, familiar to audiences made his foray into television entertainment in The Court Jester (1956). He elicited tears and belly laughs. He was (1954) était au départ destiné à Fred Astaire – et un danseur qui savait as editor and producer. Her credits include two Oscar nominations 1960 in the first of three An Evening with Danny Kaye specials. In 1963, a disciplined free spirit, a master of foreign accents and a double talk chanter. Il n’avait pas son pareil pour poser des devinettes et débiter des for Best Song and in 1979, she won a Peabody for the first of three Kaye began his own, Emmy-winning weekly variety hour on CBS. known only to himself. He held your soul in the palm of his hand. He dialogues aux allures d’exercices d’élocution, comme le fameux « vessel specials she produced, created, wrote, and hosted on PBS, “Musical He returned to Broadway in 1970 as Noah in Two by Two, with music was graceful, playful and elegant, even when zany. with the pestle » dans Le Bouffon du roi (1956). Il était capable de vous Comedy Tonight”. As president of the Danny Kaye and Sylvia Fine by Richard Rogers. Though he injured his leg and hip, he still performed His humanitarian efforts were legion. As UNICEF’S first Goodwill tirer une larme comme de vous faire tordre de rire. C’était un électron Kaye Foundation, their daughter, Dena, is dedicated to continuing her every night—from a wheelchair. Ambassador, a post he cherished until the end of his life, he was a role libre, un maître des accents étrangers et d’un double langage dont il model for celebrities to support a charity. He received two honorary était le seul à avoir la clé. Il tenait votre âme dans la paume de sa main. Oscars for his humanitarian work. In 1965, he joined UNICEF’S official Il était gracieux, espiègle et élégant, même dans les situations les plus delegation in Oslo when the organization received the Nobel Peace farfelues. Il s’investissait en faveur d’une multitude d’œuvres caritatives. Prize. En tant qu’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF – un poste qu’il He couldn’t read a note of music – he learned the scores by ear – but a chéri jusqu’à la fin de sa vie – il a donné l’exemple à de nombreuses he regularly conducted world-famous orchestras, including the New célébrités en les invitant à soutenir une cause. Il a reçu deux Oscars York Philharmonic. He got a “sound” that was highly praised by noted honorifiques pour son travail dans l’humanitaire et il faisait partie de la critics, musicians and conductors but Danny Kaye was also “Danny délégation de l’UNICEF à Oslo lorsque l’organisation a reçu le Prix Nobel Kaye’’: he traded the baton for a fly swatter to conduct The Flight of the de la Paix en 1965. Il ne savait pas lire une partition – il apprenait les Bumblebee. He entertained troops from WWII to Korea and Vietnam morceaux à l’oreille – mais il a régulièrement dirigé des orchestres de and was devoted to the young state of Israel. renommée internationale, comme le New York Philharmonic. Il avait un Danny Kaye, Renaissance man, didn’t adhere to the conventional « son » bien particulier, mais il restait avant tout lui-même. Qui d’autre meaning of the word “relax”. He read cookbooks like novels, mastered aurait troqué sa baguette contre une tapette à mouches pour diriger the art of Chinese cooking. He disliked small talk. He had high standards Le Vol du bourdon ? Il est allé soutenir le moral des troupes pendant but wasn’t a snob and lived by a credo of his native Brooklyn. “Everyone la Seconde Guerre mondiale, en Corée et au Vietnam, et a pris fait et born here liked a person for who he was, not for where he came from cause pour le jeune état d’Israël. Touche-à-tout de génie, Danny Kaye or who his parents were.” ne croyait pas à la signification habituelle du mot « détente ». Il dévorait Danny Kaye was himself in whatever he did. les livres de cuisine comme des romans, était devenu maître en cuisine loft, he met Sylvia Fine. They eloped in 1940. She was an integral and father’s legacy of helping people around the world. Kaye’s television appearances included Pinocchio, Peter Pan, Danny Kaye first caught the world’s attention in 1941 with a small role The Twilight Zone, The Muppet Show and The Cosby Show. The “If Danny Kaye had not been born,no one could possibly have invented him. It would have been stretching credibility far past the breaking point.” Emmy-winning special, Look-in at the Met, from the Metropolitan Opera, explained opera to children. In 1979, Kaye celebrated his 25th anniversary as UNICEF’s first Goodwill Ambassador, and made The Guinness Book of Records by piloting a private jet to 65 cities in the U.S. and Canada in 5 days, stopping at each city’s airport to greet thousands of UNICEF in Moss Hart’s Broadway show, Lady in the Dark. From this platform, volunteers for Halloween’s Trick or Treat campaign.. Kaye jumped to star status in his next Broadway appearance, Cole When Danny Kaye died on March 3, 1987, not only had he lived the Porter’s Let’s Face It. In 1943, he made a longer jump to Hollywood, American Dream, he had lived a bucketful of dreams. He stood for under contract to Samuel Goldwyn. In his first starring role, he excellence in his profession, had reached a level of intellectual, artistic appeared the year after in Elliott Nugent’s Up in Arms, opposite Dinah and humanitarian achievement attained by few individuals. The son of Shore. He became an international star with his SRO performances at immigrant parents, product of the streets of New York, ambassador of The London Palladium. laughter to an entire world and Pied Piper to its children, Kaye was an The early 50s was a fertile time for Danny Kaye, with such definitive authentic giant of his times. films as Walter Lang’s On the Riviera (1951), Charles Vidor’s Hans chinoise. Il n’aimait pas les bavardages. Il était exigeant mais pas snob, Christian Andersen (1952), Melvin Frank & Norman Panama’s Knock et toute sa vie, il a respecté le principe de son quartier natal, Brooklyn. « Là-bas, on appréciait une personne pour elle-même, pas à cause d’où elle venait ou de qui étaient ses parents. » Danny Kaye restait lui-même en toutes circonstances. 82 HOMMAGES 2013 83 HOMMAGES 2013 DANNY KAYE DEAUVILLE LEGEND La première fois que j’ai vu mon père dans un film, j’avais environ six FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY ans. Ma mère et moi avions pris place dans le cinéma avec du popcorn, et lorsqu’il est apparu à l’écran, je me suis tournée vers elle pour lui demander : « Est-ce que Papa sait que je suis là ? Est-ce qu’il peut me voir ? » Pour commencer, je ne comprenais pas très bien ce qu’était un film. Mais surtout, ce n’était pas Danny Kaye, la star de cinéma, que je voyais à l’écran. C’était mon père. En fait, c’était le leitmotiv de notre relation. Pour moi, il était simplement mon père. Il m’a fait partager certaines de ses passions, comme le baseball, le golf ou les sandwichs au cornedbeef. Il m’a appris à jouer au ping-pong et à manger un œuf au plat © Dena Kaye entier sans casser le jaune. Observer la vie et la curiosité qui étaient les siennes, voir l’aisance et le respect avec lesquels il communiquait avec tous, son absence totale de snobisme, son professionnalisme qui le poussait à se donner à 100% dans tout ce qu’il faisait, tout cela a inspiré ma propre existence. The first time I saw my father in a movie I was about six years old. My mother and I sat together in the cinema with our popcorn and when he came on Il avait une merveilleuse capacité d’écoute, et il souhaitait seulement the screen, I turned to her and said, “Does Daddy know I’m out here? Can he see me?” que je devienne une femme épanouie, sans me dicter ce que la notion To begin with, I didn’t understand what a movie was exactly. More significantly, I didn’t see Danny Kaye, the movie star on screen. I saw my father. d’épanouissement devait signifier pour moi. Je me souviens lui avoir This was, in fact, the leitmotif of our relationship. He was just my father. He introduced me to some of his passions, like baseball, golf and corned demandé un jour ce qu’il ressentirait si je n’avais pas d’enfant et s’il beef sandwiches. He taught me how to play ping-pong and to eat a whole fried egg without breaking the yolk. Observing his life that was propelled n’avait pas de petits-enfants. Il m’a alors répondu : « L’important, by curiosity, his ease with and respect for all kinds of people, his lack of snobbishness, and his professionalism in giving 100% to anything he did, Dena, c’est ce que TOI tu ressentirais.» inspired my own. En grandissant, j’ai découvert par moi-même la carrière de Danny Kaye He was a wonderful listener, and wanted only for me to be a fulfilled woman, without dictating what fulfillment meant to me. I remember once asking et son engagement dans l’humanitaire. Je l’ai vu sur scène, au cinéma him how he would feel if I didn’t have children and he didn’t have grandchildren. “The important thing, Dena,” he replied, “is how would YOU feel?” et à la télévision. Il m’a appris des chansons traditionnelles de pays As I grew up, I learned first hand about Danny Kaye’s career and his humanitarian work. I saw him on stage, film, and television. He taught me folk qu’il avait visités pour l’UNICEF ; nous les chantions ensemble. Il faisait songs from countries he visited for UNICEF; we sang them together. He often became part of my life. He once joined me at a cooking school in Italy. souvent partie de ma vie. Un jour, il m’a accompagnée dans une école Mindful it was not his “stage”, he sat in the back and never said a word. de cuisine en Italie. Soucieux de ne pas « voler la vedette », il s’est assis The Centennial has allowed me to focus on Danny Kaye. There has simply been no one like him. His unique combination of artistic gifts, humanitarian au fond de la salle et n’a pas dit un mot. generosity and myriad interests set him apart. Le centenaire de sa naissance m’a permis de me concentrer sur But still, to this day, the man I see on that movie screen is just my father. Danny Kaye. C’était un personnage unique en son genre. Sa façon 1944 UN FOU S’EN VA-T-EN GUERRE (Up in Arms) de/by Elliott Nugent 1945 LE JOYEUX PHÉNOMÈNE (Wonder Man) de/by H. Bruce Humberstone 1946 LE LAITIER DE BROOKLYN (The Kid from Brooklyn) de/by Norman Z. McLeod 1947 LA VIE SECRÈTE DE WALTER MITTY (The Secret Life of Walter Mitty) de/by Norman Z. McLeod 1948 SI BÉMOL ET FA DIÈSE (A Song Is Born) de/by Howard Hawks 1949 VIVE MONSIEUR LE MAIRE (The Inspector General) de/by Henry Koster 1951 SUR LA RIVIERA (On the Riviera) de/by Walter Lang 1952 HANS CHRISTIAN ANDERSEN ET LA DANSEUSE (Hans Christian Andersen) de/by Charles Vidor 1954 UN GRAIN DE FOLIE (Knock on Wood) de/by Melvin Frank & Norman Panama NOËL BLANC (White Christmas) de/by Michael Curtiz 1956 LE BOUFFON DU ROI (The Court Jester) de/by Melvin Frank & Norman Panama 1958 MERRY ANDREW de/by Michael Kidd MOI ET LE COLONEL (Me and the Colonel) de/by Peter Glenville 1959 MILLIONNAIRE DE CINQ SOUS (The Five Pennies) de/by Melville Shavelson 1961 LA DOUBLURE DU GÉNÉRAL (On the Double) de/by Melville Shavelson 1963 LES PIEDS DANS LE PLAT (The Man from the Diners’ Club) de/by Frank Tashlin 1969 LA FOLLE DE CHAILLOT (The Madwoman of Chaillot) de/by Bryan Forbes & John Huston exceptionnelle de combiner dons artistiques, philanthropie et centres Dena Kaye d’intérêt innombrables reste sans équivalent. His daughter | Sa fille Et pourtant, encore aujourd’hui, l’homme que je vois à l’écran reste tout simplement mon père. 84 HOMMAGES 2013 85 HOMMAGES 2013 DANNY KAYE 1947 LA VIE SECRÈTE DE WALTER MITTY (The Secret Life of Walter Mitty) Walter Mitty travaille comme correcteur et s’échappe de sa banale existence en des rêves éveillés où il incarne différents personnages. Mais la réalité rattrape la fiction le jour où une mystérieuse demoiselle en détresse lui demande son aide… Walter Mitty is a magazine editor who escapes from his dull reality in daydreams where he incarnates various heroes who come to life in spectacular sequences. But reality and dreams collide when a mysterious damsel in distress turns to Walter for help... RÉALISATION | DIRECTION | Norman Z. McLeod PRODUCTION | Samuel Goldwyn INTERPRÉTATION | CAST | Danny Kaye, Virginia Mayo, Boris Karloff, Fay Bainter États-Unis | USA | En anglais non sous-titré | In English with no subtitles | 105 minutes 1951 SUR LA RIVIERA (On the Riviera) Artiste de music-hall travaillant dans des cabarets de la Côte d’Azur, Jack Martin imite si parfaitement l’aviateur Henri Duran que même l’épouse de ce dernier peut s’y tromper. Les associés de Duran décident alors d’engager l’imitateur lors d’une soirée dans la villa du couple, pour y remplacer l’aviateur retenu à Londres… Martin, an entertainer working in cabarets on the French Riviera, does an impersonation of aviator Henri Duran so convincingly that even Duran’s wife is fooled by it. When Duran’s business compels him to be in London when he should be hosting a soiree at his home, Martin is persuaded to impersonate Duran at the party… RÉALISATION | DIRECTION | Walter Lang PRODUCTION | Sol C. Siegel INTERPRÉTATION | CAST | Danny Kaye, Gene Tierney, Jean Murat, Marcel Dalio États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Une saison américaine 89 minutes à la cinémathèque française ! Automne Ethan et Joel Coen Hiver Henry Hathaway jeune Public 1954 NOËL BLANC Printemps Charlot a 100 ans ! Eté Phil Karlson (White Christmas) Après la guerre, deux ex-soldats forment un duo de music-hall qui rencontre rapidement un grand succès. Pendant l’hiver, ils s’entichent de deux sœurs et partent ensemble pour le Vermont. Ils se retrouvent alors par hasard dans une auberge tenue par le général qui les commandait durant la guerre... Two song-and-dance men team up after the war to become one of the hottest acts in show business. One winter, they join forces with two sisters and trek to Vermont. The real adventure starts when they discover that the inn is run by their old army general who’s now in financial trouble… RÉALISATION | DIRECTION | Michael Curtiz PLUS D’INFOS grands mécènes de la cinémathèque française cinematheque.fr PRODUCTION | Robert Emmett Dolan INTERPRÉTATION | CAST | Bing Crosby, Danny Kaye, Vera-Ellen, Rosemary Clooney États-Unis | USA | En anglais non sous-titré | In English with no subtitles | 120 minutes LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE MUSÉE DU CINÉMa 51 Rue de Bercy - Paris 12e 87 HOMMAGES 2013 CATE BLANCHETT Cate Blanchett est diplômée de l’Institut national d’Art dramatique (2008), The Good German de Steven Soderbergh (2006), ou encore australien et reçoit le titre de Docteur Honoris Causa des universités de Babel d’Alejandro González Iñárritu (2006). Nouvelle-Galles du Sud et de Sydney. On retiendra également les films Coffee and Cigarettes de Jim En 2004, elle remporte un Oscar pour son interprétation de Katharine Jarmusch (2003), nommé aux Independent Spirit Awards ; Thank God Hepburn dans Aviator, le film sur la vie de Howard Hughes réalisé par He Met Lizzie de Cherie Nowlan (1997), pour lequel elle remporte le Prix Martin Scorsese, qui lui vaut aussi deux récompenses aux BAFTA et de la Meilleure Actrice dans un second rôle aux Australian Academy of aux Screen Actors Guild Awards, ainsi qu’une nomination aux Golden Cinema and Television Arts Awards et aux Sydney Film Critics Awards ; Globes. En 2008, elle est nommée deux fois aux Oscars, comme ou encore Oscar and Lucinda de Gillian Armstrong (1997), qui lui vaut Meilleure Actrice pour son rôle dans Élizabeth : L’Âge d’or de Shekhar une nomination pour le Prix de la Meilleure Actrice aux Australian Film Kapur et comme Meilleure Actrice dans un second rôle dans I’m Institute Awards. Not There de Todd Haynes, devenant ainsi la cinquième artiste de Cate Blanchett est une comédienne de théâtre renommée, en Australie toute l’histoire des Oscars à recevoir une nomination dans ces deux comme à l’étranger. Elle œuvre depuis cinq ans en tant que codirectrice catégories à la fois. En outre, toujours pour ces deux films, elle reçoit et codirectrice artistique de la Sydney Theatre Company, aux côtés à nouveau une double nomination aux Prix de la Meilleure Actrice et d’Andrew Upton. Parmi ses grands rôles au théâtre, on peut citer de la Meilleure Actrice dans un second rôle aux SAG Awards et aux Hedda Gabler, qui lui vaut un Ibsen Centennial Award, un Helpmann BAFTA. Sa prestation dans I’m Not There est par ailleurs récompensée Award et un MO Award de la Meilleure Actrice ; Richard II, dans une par un Golden Globe, un Independent Spirit Award, plusieurs prix célèbre mise en scène du cycle de Shakespeare sur la guerre des d’associations de critiques de cinéma et la Coupe Volpi de la Meilleure Deux-Roses par la STC ; Blanche DuBois dans Un tramway nommé Interprétation féminine à la Mostra de Venise en 2007. Désir, un rôle acclamé à Sydney, Washington, puis New York (et jugé L’actrice reçoit sa première nomination aux Oscars et remporte un BAFTA Award, un Golden Globe et un London Film Critics Circle Award pour son interprétation de la reine Élisabeth Ire d’Angleterre dans le film Elizabeth de Shekhar Kapur (1998). Elle est nommée aux Oscars, aux Golden Globes et aux SAG Awards pour son rôle dans Chronique d’un scandale de Richard Eyre (2006). De © Justin Smith surcroît, elle remporte deux nominations au Golden Globe CATE BLANCHETT Comédienne | Actress 88 HOMMAGES 2013 « Féline, racée, complexe, Cate a un type de beauté qui me touche et m’inspire, un physique singulier, un visage extraordinaire. En quelques secondes, elle se transforme en bête de cinéma […]. Comme Naomi Watts ou Nicole Kidman, elle reste australienne avant d’être une immense star hollywoodienne. Il y a chez ces actrices une singularité qui les rapproche de nous et me les rend particulièrement attachantes, au-delà de leur statut de vedettes… Une sensibilité particulière à l’étrangeté… » (Anne Fontaine, réalisatrice/director, Vanity Fair, juillet 2013) de la Meilleure Actrice pour ses rôles dans Bandits de Barry Levinson « meilleure interprétation de l’année » par le New York Times) pour (2001) et Veronica Guerin de Joel Schumacher (2003), auxquelles lequel elle reçoit le Helen Hayes Award de la Meilleure Actrice dans s’ajoute une nomination aux BAFTA pour son rôle dans Le Talentueux une production invitée ; Elena dans Oncle Vania d’Anton Tchekhov, Mr Ripley d’Anthony Minghella (1999). dans une nouvelle adaptation d’Andrew Upton, qui donne lieu à une Cate Blanchett incarne pour la première fois le personnage de Galadriel tournée triomphale à Washington en 2011 et à New York en 2012, dans la trilogie de Peter Jackson, Le Seigneur des anneaux, un rôle ce qui lui vaut le Helpmann Award de la Meilleure Actrice de théâtre qu’elle reprend récemment dans Le Hobbit : Un voyage inattendu et le Helen Hayes Award de la Meilleure Actrice dans une production (2012). Sa filmographie comprend aussi les films Hanna de Joe Wright invitée ; sans oublier Lotte dans la pièce Grand et Petit, qui tourne dans (2011), Robin des bois de Ridley Scott (2010), L’Étrange Histoire de toute l’Europe – notamment dans le cadre de l’Olympiade culturelle Benjamin Button de David Fincher (2008), le film à grand spectacle londonienne – et pour laquelle elle reçoit le Helpmann Award de la Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal de Steven Spielberg Meilleure Actrice de théâtre. 89 HOMMAGES 2013 CATE BLANCHETT HOMMAGE | TRIBUTE Elle joue actuellement aux côtés d’Isabelle Huppert dans Les Bonnes L’actrice est à l’affiche de Blue Jasmine de Woody Allen, présenté Cate Blanchett is a graduate of the Australian National Institute of Blanchett’s roles on stage include Hedda Gabler for which she won the de Jean Genet, une production du STC mise en scène par Benedict cette année au Festival du Cinéma Américain de Deauville, puis de Dramatic Art and holds Honorary Doctorates of Letters from the Ibsen Centennial Award, Helpmann Award and the MO Award for Best Andrews, sur une adaptation d’Andrew Upton et Benedict Andrews. The Monuments Men de George Clooney. Elle commencera ensuite University of New South Wales and the University of Sydney. Actress; Richard II in the celebrated STC production of The Wars of Cate Blanchett reçoit la prestigieuse décoration Centenary Medal le tournage à Londres du dernier film des studios Disney, Cendrillon, She won an Academy Award for her portrayal of Katharine Hepburn in the Roses; Blanche DuBois in Tennessee Williams’ A Streetcar Named for Service to Australian Society Through Acting. En 2007, elle est avant d’enchaîner sur celui de 999, réalisé par John Hillcoat. Elle a Martin Scorsese’s 2004 Howard Hughes biopic The Aviator for which Desire which travelled to much acclaim from Sydney to Washington choisie par Time Magazine comme l’une des cent personnes les plus récemment terminé le tournage de deux films de Terrence Malick. Et she also won BAFTA and Screen Actors Guild Awards and received a and New York (her performance was considered the “performance of influentes. En 2012, elle est sacrée Chevalier des Arts et des Lettres en en 2014, elle sera la vedette du film Kestrel de David Mamet, suivi de Golden Globe nomination. In 2008, Cate Blanchett was nominated for the year” by The New York Times) and for which she received the Helen France par le ministre de la Culture, pour sa contribution significative au Carol, un film de Todd Haynes tiré du roman de Patricia Highsmith Les two Oscars, as Best Actress for Shekhar Kapur’s Elizabeth: The Golden Hayes Award for Outstanding Actress in a non-resident production; Eaux dérobées (Carol). Age and as Best Supporting Actress for Todd Haynes’ I’m Not There Yelena in Anton Chekhov’s Uncle Vanya, in a new adaptation by Walk of Fame. making her only the fifth actor in Academy history to be nominated Andrew Upton, which toured to Washington in 2011 and New York in En 2008, le Premier ministre australien lui confie la codirection du in both acting categories in the same year. Additionally, she received 2012 to great critical acclaim and for which she received the Helpmann pôle créatif qui prépare le Sommet national australien de 2020. dual SAG and BAFTA Award nominations, for Best Actress and Best Award for Best Female Actor in a Play and the Helen Hayes Award for La comédienne est la marraine du Festival du Film de Sydney et Supporting Actress respectively, for Elizabeth: The Golden Age and Outstanding Actress in a non-resident production; and Lotte in Botho l’ambassadrice de l’Australian Conservation Foundation et de I’m Not There. For the latter, she also won a Golden Globe Award, an Strauss’ Gross und Klein, which toured extensively throughout Europe l’Australien Film Institute. Independent Spirit Award, several critics groups’ awards, and the Volpi in 2012 and was part of the London Cultural Olympiad, and for which Cup for Best Actress at the 2007 Venice Film Festival. she received the Helpmann Award for Best Female Actor in a Play. She earned her first Oscar nomination and won BAFTA, Golden Globe She is currently performing opposite Isabelle Huppert in STC’s Award and London Film Critics Circle Awards for her portrayal of Queen production of Jean Genet’s The Maids, directed by Benedict Andrews Elizabeth I in Shekhar Kapur’s Elizabeth (1998). She also received and co-adapted by Andrew Upton and Benedict Andrews. Oscar, Golden Globe and SAG Award nominations for her performance She has been awarded the Centenary Medal for Service to Australian in Richard Eyre’s Notes on a Scandal (2006). Additionally, Cate Society through Acting and in 2007 she was named one of Time Blanchett has earned Golden Globe nominations for Best Actress for Magazine’s 100 Most Influential People. In 2012, she was awarded the title role in Joel Schumacher’s Veronica Guerin (2003) and her work Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres by the French Minister for domaine des arts. Une étoile lui est également dédiée sur le Hollywood FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY 1994 POLICE RESCUE de/by Michael Carson 1997 PARADISE ROAD de/by Bruce Beresford THANK GOD HE MET LIZZIE de/by Cherie Nowlan OSCAR AND LUCINDA de/by Gillian Armstrong 1998 ELIZABETH de/by Shekhar Kapur 1999 UN MARI IDÉAL (An Ideal Husband) de/by Oliver Parker LES AIGUILLEURS (Pushing Tin) de/by Mike Newell LE TALENTUEUX MR RIPLEY (The Talented Mr. Ripley) de/by Anthony Minghella 2000 THE MAN WHO CRIED: LES LARMES D’UN HOMME (The Man Who Cried) de/by Sally Potter INTUITIONS (The Gift) de/by Sam Raimi 2001 BANDITS de/by Barry Levinson LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LA COMMUNAUTÉ DE L’ANNEAU (The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring) de/by Peter Jackson CHARLOTTE GRAY de/by Gillian Armstrong TERRE-NEUVE (The Shipping News) de/by Lasse Hallström 2002 HEAVEN de/by Tom Tykwer LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES DEUX TOURS (The Lord of the Rings: The Two Towers) de/by Peter Jackson 2003 VERONICA GUERIN de/by Joel Schumacher COFFEE AND CIGARETTES de/by Jim Jarmusch – segment COUSINS LES DISPARUES (The Missing) de/by Ron Howard LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI (The Lord of the Rings: The Return of the King) de/by Peter Jackson 90 2004 LA VIE AQUATIQUE (The Life Aquatic with Steve Zissou) de/by Wes Anderson AVIATOR (The Aviator) de/by Martin Scorsese 2005 LITTLE FISH de/by Rowan Woods 2006 BABEL de/by Alejandro González Iñárritu THE GOOD GERMAN de/by Steven Soderbergh CHRONIQUE D’UN SCANDALE (Notes on a Scandal) de/by Richard Eyre 2007 HOT FUZZ de/by Edgar Wright I’M NOT THERE de/by Todd Haynes ÉLIZABETH : L’ÂGE D’OR (Elizabeth: The Golden Age) de/by Shekhar Kapur 2008 INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) de/by Steven Spielberg L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (The Curious Case of Benjamin Button) de/by David Fincher 2010 ROBIN DES BOIS (Robin Hood) de/by Ridley Scott 2011 HANNA de/by Joe Wright 2012 LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU (The Hobbit: An Unexpected Journey) de/by Peter Jackson 2013 BLUE JASMINE de/by Woody Allen HOMMAGES 2013 in Barry Levinson’s Bandits (2001) and, earlier, another BAFTA Award nomination for her performance in Anthony Minghella’s The Talented Mr. Ripley (1999). Cate Blanchett originated the role of Galadriel in Peter Jackson’s The Lord of the Rings trilogy and reprised her role in the recent The Hobbit: An Unexpected Journey (2012). Additional film credits include Joe Wright’s Hanna (2011); “Feline, classy, complex, Cate has the kind of beauty which moves and inspires me, with her singular physique and extraordinary face. In a few seconds, she turns herself into an animal of the cinema […]. Like Naomi Watts or Nicole Kidman, she remains Australian rather than a huge Hollywood star. Those actresses all have an individuality which makes us feel closer to them, and which to me, makes them particularly attractive beyond their status as stars. A particular sensibility, bordering on strangeness…” Ridley Scott’s Robin Hood (2010); David Fincher’s The Curious Case of Culture, in recognition of her significant contributions to the arts. She Benjamin Button (2008); Steven Spielberg’s blockbuster Indiana Jones has also received a star on the Hollywood Walk of Fame. and the Kingdom of the Crystal Skull (2008); Steven Soderbergh’s The In 2008, she co-Chaired the creative stream of the Prime Minister of Good German (2006); Alejandro González Iñárritu’s Babel (2006). Australia’s National 2020 Summit. She is a patron of the Sydney Film Among her other film credits are Jim Jarmusch’s Coffee and Cigarettes Festival and an ambassador for the Australian Conservation Foundation (2003), earning an Independent Spirit Award nomination; Cherie and the Australian Film Institute. Nowlan’s Thank God He Met Lizzie (1997), for which she won both the Cate Blanchett appears in Woody Allen’s Blue Jasmine, presented this Australian Academy of Cinema and Television Arts and the Sydney Film year at the Deauville American Film Festival, and George Clooney’s The Critics Awards for Best Supporting Actress; and Gillian Armstrong’s Monuments Men. Later this year, she will begin production in London Oscar and Lucinda (1997), for which she also earned an AFI nomination on Disney’s live-action Cinderella as well as John Hillcoat’s 999. She for Best Actress. has also completed production on two untitled Terrence Malick films. In Cate Blanchett has worked extensively on the stage in Australia and 2014, she will star in David Mamet’s film Kestrel followed by the Todd abroad. For the past five years, she has been the co-Artistic Director and Haynes’ film Carol, based on the Patricia Highsmith novel The Price of co-CEO of Sydney Theatre Company alongside Andrew Upton. Cate Salt (Carol). 91 HOMMAGES 2013 CATE BLANCHETT HOMMAGE | TRIBUTE Cate Blanchett, ce que jouer veut dire Cate Blanchett, the meaning of acting « Si, dès le début, je sais comment jouer le personnage, c’est que jouer veut dire. Mais cette réflexion n’a rien d’un ensemble de recettes : “If I think I know how to do it at the beginning, then I think someone else with a critical reflection of what acting means. But that reflection is far le rôle devrait aller à quelqu’un d’autre. Ce qui me fait avancer, c’est il s’agit pour Cate Blanchett de jouer alternativement de la pureté de should do it. [...] It’s the adrenaline of risking screwing it up – which, from being a series of formulae. For Cate Blanchett, it’s about using la décharge d’adrénaline à l’idée de complètement foirer le rôle »1 ses traits aux pommettes hautes et de sa blancheur phosphorescente from my perspective, I’m usually doing. For me, that’s what keeps me the purity of her looks with her high cheekbones and phosphorescent À l’origine de la combinaison virtuose de mouvement perpétuel et de pour accentuer le statisme d’une icône (la reine Élisabeth en 1998 et going.”3 It is this principle of risk, this curiosity she has when choosing paleness to accentuate the stasis of an icon (such as Elizabeth I in solidité monumentale qui fait la singularité du jeu de Cate Blanchett, 2007) et du mouvement permanent de sa gestuelle et de sa diction : un a script which is the basis of the virtuoso combination of perpetual 1998 and 2007), and the constant momentum of her gestures and il y a ce principe de risque, cette curiosité dont elle fait preuve en savant dosage porté à un point d’aboutissement dans I’m Not There movement and monumental strength that makes Cate Blanchett’s diction, such as her skillfully measured and accomplished performance amont, à l’étape du choix des scénarios. Ce désir d’explorer sans de Todd Haynes (2007). Dans ce film qui déconstruit le mythe Dylan en acting so unique. That desire to explore different emotions without a in Todd Haynes’ I’m Not There (2007). In this film, which deconstructs filet des intériorités différentes lui a fait embrasser une étourdissante le faisant jouer par plusieurs acteurs, Cate Blanchett, qui y interprète safety net has led her to embrace an astonishing series of complex and the myths surrounding Bob Dylan by having him played by several série de rôles complexes et variés au milieu des années 2000, pic de donc l’une des facettes de Dylan, concentre son jeu non pas sur la varied roles during the peak of her career during the mid-2000s. These actors, Cate Blanchett, who herself plays one facet of Dylan’s persona, sa consécration : la résistante écossaise de Charlotte Gray de Gillian différence de genre entre elle et son rôle (« À part la chaussette dans include the role of the tough Scotswoman Charlotte Gray in the movie concentrates her performance not on the gender difference between Armstrong et la journaliste irlandaise engagée Veronica Guerin dans ma culotte, je n’ai pas du tout pensé à la différence de sexe », confie- by Gillian Armstrong, and the title role of the committed Irish journalist herself and her character (“Aside from the sock in my panties, I never le film du même nom réalisé par Joel Schumacher n’ont a priori que t-elle avec humour dans un entretien2) mais sur le vertige d’une identité in Veronica Guerin by Joel Schumacher, which appear to have little considered the difference in gender”, she joked in one interview4), peu en commun avec la reine Galadriel de la trilogie du Seigneur qui sans cesse se dérobe, menacée par sa propre fabrication artistique in common with Queen Galadriel in the Lord of the Rings trilogy. Her rather on the dizziness of an identity that constantly hides, threatened des anneaux. Son appétit de composition lui a valu la confiance de et médiatique. Être là, n’être pas là : le titre I’m Not There pourrait appetite for character studies has earned her the trust of moviemakers by its own artistic and media construction. Being there, not being there cinéastes confrontés à des rôles a priori casse-tête, impossibles à résumer le paradoxe Blanchett, à la fois surprésente dans ses rôles faced with challenging roles that are almost impossible to cast, either – the title I’m Not There could sum up the paradox of Blanchett, who is incarner soit parce qu’ils impliquent de rendre crédible une grande par la finesse psychologique dont elle les nourrit (à l’évidence, jouer la because they require the actor to render credible a major physical both over-present in her roles through the psychological sophistication transformation physique, soit parce que leur modèle dans la vie réelle Blanche DuBois d’Un tramway nommé désir fournit de bonnes bases transformation, or because their model in real life is a myth. Who other she brings to them (obviously, playing Blanche DuBois in A Streetcar est mythique. Qui d’autre que Cate Blanchett serait parvenu à faire à plusieurs de ses caractères borderline) et délibérément en retrait than Cate Blanchett would have been able to bring out such a youthful Named Desire provided some solid foundations for several of her more ressurgir une énergie amoureuse juvénile du visage étonnamment vieilli au point qu’elle reprendrait volontiers à son compte cette déclaration romantic energy from the astoundingly aged and wrinkled face of Daisy “borderline” characters), and deliberately in the background, so much et ridé de la Daisy de L’Étrange Histoire de Benjamin Button, en une d’absence. in The Curious Case of Benjamin Button, in perfect symmetry with so that she would happily claim for herself this declaration of absence. symétrie parfaite avec l’homme qu’elle aime, né vieillard et qui mourra the man she loves, born old and who will die as a baby? Who else In a Hollywood that is more than ever characterized by the speedy nourrisson ? Qui d’autre qu’elle aurait pu introduire dans les mimiques Dans un Hollywood plus que jamais caractérisé par la « consommation » would have been capable of introducing the necessary detachment “consumption” of new female faces and bodies, this constant snobs de la Katharine Hepburn d’Aviator la distanciation nécessaire rapide de visages et de corps féminins neufs, cette moire entre into the snobbish gestures of Katharine Hepburn in The Aviator to avoid shimmering between over-definition and an absence of self ensures pour éviter à la fois la caricature facile et l’imitation naturaliste ? Dans surdéfinition et absence à soi-même garantit à Cate Blanchett sa both facile caricature and naturalistic imitation? In that film by Martin Cate Blanchett’s on-screen longevity. Once describing herself as “part- ce film de Scorsese, lorsque Howard Hughes (Leonardo DiCaprio), qui longévité à l’écran. En se décrivant un jour comme « mi-extravertie, Scorsese, when the character of Howard Hughes (Leonardo DiCaprio), extrovert, part-wallflower”, she was unwittingly describing her role in s’y connaît en actrices, la somme d’arrêter de « jouer la comédie » mi-tapisserie », elle anticipait sans le savoir la ligne de jeu de son who knew a thing or two about actresses, orders her to “stop acting” Woody Allen’s Blue Jasmine: the rich Park Avenue wife reduced to face à lui, Cate Blanchett donne, par l’expression à la fois figée et personnage dans Blue Jasmine de Woody Allen : l’épouse fortunée de in front of him, through her facial expression which is both frozen and stripped of all social niceties by the suicide of her financial fraudster décomposée de son visage, l’impression palpable d’une Hepburn Park Avenue ramenée à son plus simple appareil social par le suicide stricken, Cate Blanchett is able to give a palpable representation of a husband, which brings together these two aspects, requiring an poussée jusque dans les replis de son déni, au point que sa réponse d’un mari escroc de la finance concilie en effet ces deux faces, en Hepburn pushed to the limits of her denial, to such an extent that her anxiety that verges on the maniacal. By underlining Jasmine’s (formerly – « je ne joue pas » – questionne la présence même d’une personne convoquant une fébrilité borderline, presque maniaque. En soulignant response – “I’m not acting” – questions the very presence of a person Jeanette) naivety through her performance and the violence of her derrière le masque. Plus Cate Blanchett fait usage de sa technique par son jeu la naïveté de Jasmine (née Jeanette) et la violence de son behind the mask. The more Cate Blanchett explores her virtuoso denial, Cate Blanchett once again demonstrates the power of the virtuose, plus la mise à nu bouleverse. déni, Cate Blanchett montre une fois de plus la force de la fiction (une technique, the more deeply moving the revelation. narrative, which describes a woman who believed in the fairytale of the femme qui a cru au scénario de « princesse » de Manhattan que son Manhattan princess that her marriage promised, as an indispensible yet On peut faire l’hypothèse que sa solide pratique théâtrale (directrice mariage lui offrait) comme combustible indispensable mais dangereux One could hypothesize that her solid background in theater (she dangerous fuel for the psychological. Fiction or fantasy – two sources avec son mari de la plus grande compagnie théâtrale australienne, elle de la vie psychique. La fiction ou le fantasme – deux carburants qu’une is co-director with her husband of the biggest theater company in of fuel that an actress as accomplished as Cate Blanchett knows well joue depuis ses débuts Shakespeare mais aussi Tchekhov, O’Neill ou actrice aussi accomplie que Cate Blanchett connaît bien puisqu’elle les Australia and has acted in plays by Shakespeare, Chekhov, O’Neill and because she handles them on a daily basis. Tennessee Williams) est à l’origine de la capacité de Cate Blanchett à manipule au quotidien. Tennessee Williams since she first began treading the boards) is the doubler chacun de ses rôles d’une forme de réflexion critique sur ce que reason for Cate Blanchett’s ability to combine each performance Charlotte Garson 1 2 Critique de cinéma | Film critic Entretien avec Scott Feinberg, The Hollywood Reporter, 26 juillet 2013 Entretien avec A. Green, Vogue, décembre 2009 3 4 92 HOMMAGES 2013 Interview with Scott Feinberg, The Hollywood Reporter, July 26, 2013 Interview with A. Green, Vogue, December 2009 93 HOMMAGES 2013 CATE BLANCHETT 1998 ELIZABETH Une évocation du règne d’Élizabeth I re d’Angleterre. Éloignée du trône après l’exécution de sa mère, Élizabeth regagne peu à peu sa place à la Cour. Proclamée reine en 1558, elle réussit à s’imposer dans un royaume d’Angleterre alors dirigé uniquement par les hommes. An evocation of the reign of Queen Elizabeth I. After her mother’s execution, Elizabeth struggled to become legitimate again at the Royal Court until her crowning in 1558. She eventually succeeded in ruling over a male-dominated Kingdom. RÉALISATION | DIRECTION | Shekhar Kapur PRODUCTION | Tim Bevan, Eric Fellner & Alison Owen INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Geoffrey Rush, Christopher Eccleston Royaume-Uni | UK | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 124 minutes 2003 VERONICA GUERIN Au milieu des années 1990, Dublin est le terrain d’une guerre sans merci entre les barons de la drogue. Leur plus farouche adversaire est Veronica Guerin, une journaliste courageuse qui, au péril de sa vie, dénonce leurs pratiques… In the mid-90s, drug barons have been staging a gangland war in Dublin, fighting for control of the city. Veronica Guerin, a brave crime reporter who sets out to cover their activities, becomes their next target. And puts herself at great risk… RÉALISATION | DIRECTION | Joel Schumacher PRODUCTION | Jerry Bruckheimer INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Gerard Mc Sorley, Ciarán Hinds, Brenda Fricker Irlande, Royaume-Uni & États-Unis | Ireland, UK & USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 98 minutes 2004 AVIATOR (The Aviator) Vingt ans de la vie tumultueuse d’Howard Hughes, industriel de génie, milliardaire, pionnier de l’aviation civile, inventeur, producteur et directeur de studio de cinéma, et surtout séducteur insatiable. Twenty years in the excentric life of Howard Hughes, a daredevil industrial, billionaire, pioneer in civil aviation, inventor, film producer and studio executive with an insatiable appetite for women. RÉALISATION | DIRECTION | Martin Scorsese PRODUCTION | Sandy Climan, Matthias Deyle, Charles Evans Jr., Graham King & Michael Mann INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Leonardo DiCaprio, Kate Beckinsale, John C. Reilly, Alec Baldwin États-Unis & Allemagne | USA & Germany | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 170 minutes 95 HOMMAGES 2013 CATE BLANCHETT HOMMAGE | TRIBUTE 2006 B ABEL 2008 L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (The Curious Case of Benjamin Button) En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Cela va changer à jamais le destin de quatre familles que tout oppose, de leurs cultures à leurs modes de vie. In the Moroccan desert, a gunshot is fired, touching off an interlocking story involving four families opposed in every way, whether in culture or lifestyle. L’étrange histoire de Benjamin Button, un homme qui naît à 80 ans et vit sa vie à l’envers, sans pouvoir arrêter le cours du temps. The curious story of Benjamin Button, a man who, born at age 80, starts aging backwards with bizarre consequences. RÉALISATION | DIRECTION | Alejandro González Iñárritu RÉALISATION | DIRECTION | David Fincher PRODUCTION | Steve Golin, Alejandro González Iñárritu & Jon Kilik PRODUCTION | Ceán Chaffin, Kathleen Kennedy & Frank Marshall INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Brad Pitt, Gael García Bernal, Elle Fanning, INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Brad Pitt, Julia Ormond, Elias Koteas, Rinko Kikuchi, Michael Peña Tilda Swinton États-Unis, Mexique & France | USA, Mexico & France | En anglais, arabe, espagnol, États-Unis | USA | En anglais, russe sous-titrés en français & en français | In English, japonais, russe sous-titrés en français & en français | In English, Arabic, Spanish, Japanese, Russian with French subtitles & in French | 166 minutes Russian with French subtitles & in French | 143 minutes 2007 I ’M NOT THERE 2013 BLUE JASMINE Un voyage à travers l’existence de Bob Dylan au travers de six personnages qui incarnent tour à tour le musicien à différents âges et périodes de sa vie : le poète, le prophète, le hors-la-loi, l’imposteur, le comédien, le martyr et le converti. Ruminations on the life of Bob Dylan, where six characters embody a different aspect of the musician’s life and work, as a poet, a prophet, an outlaw, a fraud, an actor, a martyr and a born-again. Alors qu’elle voit sa vie voler en éclats, Jasmine quitte New York pour San Francisco où elle s’installe dans le modeste appartement de sa sœur afin de remettre de l’ordre dans sa vie. After everything in her life falls to pieces, Jasmine leaves New York and moves into her sister’s modest apartment in San Francisco to try to pull herself back together again. RÉALISATION | DIRECTION | Todd Haynes RÉALISATION | DIRECTION | Woody Allen PRODUCTION | John Goldwyn, John Sloss, James D. Stern & Christine Vachon PRODUCTION | Letty Aronson, Stephen Tenenbaum & Edward Walson INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Ben Whishaw, Christian Bale, Richard Gere, INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Alec Baldwin, Louis C.K., Bobby Cannavale, Marcus Carl Franklin, Heath Ledger Andrew Dice Clay, Sally Hawkins États-Unis, Allemagne & Canada | USA, Germany & Canada | En anglais sous-titré États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles en français | In English with French subtitles | 135 minutes 98 minutes | Premières | p.53 2008 I NDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) L’archéologue et aventurier Indiana Jones reprend du service... Il se lance sur la piste d’une mystérieuse relique, le Crâne de cristal d’Akator, également convoitée par des Soviétiques... Archeologist and adventurer Indiana Jones is called back into action when he becomes entangled in a Soviet plot to uncover the secret behind mysterious artifacts known as the Crystal Skull. RÉALISATION | DIRECTION | Steven Spielberg PRODUCTION | Frank Marshall INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Harrison Ford, Karen Allen, Shia LaBeouf, John Hurt États-Unis | USA | En anglais, allemand & russe sous-titrés en français | In English, German & Russian with French subtitles | 122 minutes 96 HOMMAGES 2013 97 HOMMAGES 2013 NICOLAS CAGE Fils d’August Coppola – professeur de littérature comparée et frère le producteur Jerry Bruckheimer, Volte/Face de John Woo (1997), dont du réalisateur Francis Ford Coppola – et de la danseuse/chorégraphe il partage l’affiche avec John Travolta, Snake Eyes de Brian De Palma Joy Vogelsang, Nicolas Cage adopte son nouveau patronyme très (1998), À tombeau ouvert de Martin Scorsese (1999) et 60 Secondes tôt dans sa carrière pour se faire un nom propre dans l’industrie chrono de Dominic Sena (2000). cinématographique. Un souhait rapidement réalisé puisqu’il campe En 2002, il est nommé à l’Oscar, au Golden Globe, au Screen Actors quelques-uns des personnages les plus originaux du cinéma de la fin Guild Award et au BAFTA Award du Meilleur Acteur pour sa « double » des années 1980. interprétation des frères jumeaux Charlie et Donald Kaufman dans Nicolas Cage grandit à Long Beach en Californie puis s’installe à San Adaptation de Spike Jonze. La même année, il passe derrière la caméra Francisco avec sa famille à l’âge de douze ans. Trois ans plus tard, il pour la première fois, en réalisant le drame Sonny, présenté en avant- s’inscrit au Conservatoire de San Francisco et foule pour la première première mondiale au Festival de Deauville, et produit La Vie de David fois les planches. Il part ensuite pour Los Angeles et, alors qu’il est Gale d’Alan Parker au sein de Saturn Films, sa société de production. encore au lycée, décroche un rôle dans le téléfilm The Best of Times Dans les années 2000, Nicolas Cage ne cesse d’interpréter des de Don Mischer. Il fait ses premiers pas au cinéma en 1982 dans Fast personnages aux multiples facettes : aventurier intrépide dans Times at Ridgemont High d’Amy Heckerling, et obtient un rôle plus Benjamin Gates et le trésor des templiers de Jon Turteltaub (2004), et marquant l’année suivante dans Rusty James sous la direction de son dans sa suite, Benjamin Gates et le livre des secrets (2007) du même oncle Francis Ford Coppola, qu’il retrouve pour le film Cotton Club réalisateur, marchand d’armes dans Lord of War d’Andrew Niccol en 1984. La même année, il s’impose comme un acteur de premier (2005), témoin de l’histoire et pompier miraculé dans World Trade plan grâce à son interprétation dans Birdy d’Alan Parker, dans lequel Center d’Oliver Stone (2006), cascadeur-motard sorti des enfers dans il campe un vétéran de la guerre du Vietnam qui noie ses traumatismes dans l’alcool. Le film remporte le Prix du Jury au Festival de Cannes. Commence ensuite une période de tournage intense, où il se voit proposer une multitude de rôles, en particulier dans Peggy Sue s’est mariée (1986) – son troisième film sous la direction de Francis Ses yeux lui permettent d’incarner aussi bien le héros romantique que le psychopathe. Comme l’a dit Woody Allen en plaisantant : « Je n’ai jamais vu une personne avec autant d’yeux que vous ! » © Timothy White Ford Coppola – ou Éclair de Lune de Norman Jewison NICOLAS CAGE Comédien, réalisateur & producteur | Actor, director & producer 98 HOMMAGES 2013 (1987) qui lui vaut une nomination au Golden Globe du Meilleur Acteur. Ghost Rider de Mark Steven Johnson (2007), policier cherchant la Il affirme encore un peu plus son talent aux côtés de Laura Dern dans rédemption dans Bad Lieutenant – Escale à La Nouvelle-Orléans de Sailor & Lula de David Lynch, qui remporte la Palme d’or au Festival de Werner Herzog (2009) ou encore super-héros et figure paternelle dans Cannes en 1990. Kick-Ass de Matthew Vaughn (2010). En 1996, Nicolas Cage obtient l’Oscar et le Golden Globe du Meilleur En 2009, l‘Organisation des Nations unies le nomme Ambassadeur Acteur, mais aussi le Prix du Meilleur Acteur décerné par le New York de bonne volonté pour l’égalité de la justice. Il se rend ainsi en Afrique Film Critics Circle, le Los Angeles Film Critics Association, le Chicago sous l’égide de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime Film Critics et le National Board of Review, pour son interprétation de (UNODC). Il y rencontre des enfants soldats, des membres de gangs, Ben, le scénariste alcoolique du film Leaving Las Vegas de Mike Figgis. des prisonniers, des juges et des magistrats afin de lutter contre le À ses plus grands succès de la décennie viennent s’ajouter une pléiade trafic d’êtres humains, la traite et l’enlèvement d’enfants. de films d’action mis en scène par des réalisateurs de renoms : Rock Nicolas Cage est également engagé au côté d’Amnesty International de Michael Bay (1996), Les Ailes de l’enfer de Simon West (1997), pour promouvoir les droits de l’homme. respectivement premier et deuxième des sept films qu’il tournera pour 99 HOMMAGES 2013 NICOLAS CAGE HOMMAGE | TRIBUTE FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY Comédien | Actor 1982 FAST TIMES AT RIDGEMONT HIGH de/by Amy Heckerling 1983 VALLEY GIRL de/by Martha Coolidge RUSTY JAMES (Rumble Fish) de/by Francis Ford Coppola 1984 LES MOISSONS DU PRINTEMPS (Racing with the Moon) de/by Richard Benjamin COTTON CLUB (The Cotton Club) de/by Francis Ford Coppola BIRDY de/by Alan Parker 1986 LA RACE DES CHAMPIONS (The Boy in Blue) de/by Charles Jarrott PEGGY SUE S’EST MARIÉE (Peggy Sue Got Married) de/by Francis Ford Coppola 1987 ARIZONA JUNIOR (Raising Arizona) de/by Joel Coen ÉCLAIR DE LUNE (Moonstruck) de/by Norman Jewison 1988 EMBRASSE-MOI, VAMPIRE (Vampire’s Kiss) de/by Robert Bierman 1989 NEVER ON TUESDAY de/by Adam Rifkin LE RACCOURCI (Tempo di uccidere) de/by Giuliano Montaldo 1990 FIRE BIRDS de/by David Green SAILOR & LULA (Wild at Heart) de/by David Lynch 1991 ZANDALEE de/by Sam Pillsbury 1992 LUNE DE MIEL À LAS VEGAS (Honeymoon in Vegas) de/by Andrew Bergman 1993 AMOS & ANDREW de/by E. Max Frye RED ROCK WEST de/by John Dale DEADFALL de/by Christopher Coppola 1994 UN ANGE GARDIEN POUR TESS (Guarding Tess) de/by Hugh Wilson MILLIARDAIRE MALGRÉ LUI (It Could Happen to You) de/by Andrew Bergman DESCENTE À PARADISE (Trapped in Paradise) de/by George Gallo 1995 KISS OF DEATH de/by Barbet Schroeder LEAVING LAS VEGAS de/by Mike Figgis 1996 ROCK (The Rock) de/by Michael Bay 1997 LES AILES DE L’ENFER (Con Air) de/by Simon West VOLTE/FACE (Face/Off) de/by John Woo 1998 LA CITÉ DES ANGES (City of Angels) de/by Brad Silberling SNAKE EYES de/by Brian De Palma 1999 8 MM de/by Joel Schumacher À TOMBEAU OUVERT (Bringing Out the Dead) de/by Martin Scorsese 2000 60 SECONDES CHRONO (Gone in Sixty Seconds) de/by Dominic Sena FAMILY MAN de/by Brett Ratner 2001 CAPITAINE CORELLI (Captain Corelli’s Mandolin) de/by John Madden 2002 WINDTALKERS – LES MESSAGERS DU VENT (Windtalkers) de/by John Woo SONNY de/by Nicolas Cage ADAPTATION de/by Spike Jonze 2003 LES ASSOCIÉS (Matchstick Men) de/by Ridley Scott 2004 BENJAMIN GATES ET LE TRÉSOR DES TEMPLIERS (National Treasure) de/by Jon Turteltaub 2005 LORD OF WAR de/by Andrew Niccol THE WEATHER MAN de/by Gore Verbinski 2006 WORLD TRADE CENTER de/by Oliver Stone THE WICKER MAN de/by Neil LaBute 2007 GHOST RIDER de/by Mark Steven Johnson GRINDHOUSE de/by Robert Rodriguez NEXT de/by Lee Tamahori BENJAMIN GATES ET LE LIVRE DES SECRETS (National Treasure: Book of Secrets) de/by Jon Turteltaub 2008 BANGKOK DANGEROUS de/by Oxide Pang Chun & Danny Pang 2009 PRÉDICTIONS (Knowing) de/by Alex Proyas BAD LIEUTENANT – ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS (The Bad Lieutenant: Port of Call – New Orleans) de/by Werner Herzog 2010 KICK-ASS de/by Matthew Vaughn L’APPRENTI SORCIER (The Sorcerer’s Apprentice) de/by Jon Turteltaub 2011 LE DERNIERS DES TEMPLIERS (Season of the Witch) de/by Dominic Sena HELL DRIVER (Drive Angry) de/by Patrick Lussier LE PACTE (Seeking Justice) de/by Roger Donaldson GHOST RIDER 2: L’ESPRIT DE VENGEANCE (Ghost Rider: Spirit of Vengeance) de/by Mark Neveldine & Brian Taylor 2012 12 HEURES (Stolen) de/by Simon West 2013 THE FROZEN GROUND de/by Scott Walker JOE de/by David Gordon Green The son of comparative literature professor August Coppola (a brother In 2002, Cage further solidified his leading man status when he received of director Francis Ford Coppola) and dancer/choreographer Joy a nomination for Academy Award, Golden Globe, Screen Actors Guild Vogelsang, Nicolas Cage changed his name early in his career to make Award and BAFTA Award for Best Actor for his dual role as twin his own reputation, succeeding brilliantly with a host of classic, quirky brothers Charlie and Donald Kaufman in Spike Jonze’s quirky comedy roles by the late 1980s. Adaptation. The same year, he made his feature film directorial debut Cage was raised in Long Beach, California, and lived there until with Sonny, world premiered at the Deauville American Film Festival, his family moved to San Francisco when he was twelve. He began and his production company, Saturn Films, produced the drama The acting at age fifteen when he enrolled in San Francisco’s American Life of David Gale directed by Alan Parker. Conservatory Theater. He later moved to Los Angeles and while still In the 2000s, Cage kept on portraying eclectic characters: fearless a high school student, landed a role in the television film The Best of adventurer in Jon Turtletaub’s National Treasure (2004), and its sequel Times, directed by Don Mischer. He made his feature debut in Amy National Treasure: Book of Secrets (2007) directed by the same Heckerling’s Fast Times at Ridgemont High in 1982 and truly broke director, merchant of death in Andrew Niccol’s Lord of War (2005), through the year after in Rumble Fish directed by his uncle Francis Ford witness of history and fireman survivor in Oliver Stone’s World Trade Coppola with whom he teamed back in 1984 for The Cotton Club. The Center (2006), stunter-rider from hell in Mark Steven Johnson’s Ghost same year, his portrayal of a tormented Vietnam vet in Alan Parker’s Rider (2007), policeman looking for redemption in Werner Herzog’s Birdy first established him as a serious actor. From then on, Cage The Bad Lieutenant: Port of Call - New Orleans (2009) or father-figure started multiplying roles, in Peggy Sue Got Married (1986), his third superhero in Matthew Vaughn’s Kick-Ass (2010). film under the direction of Coppola, Norman Jewison’s Moonstruck (1987), for which he received a Golden Globe nomination for Best Actor, or David Lynch’s Wild at Heart, opposite Laura Dern, which won the Palme d’Or at the 1990 Cannes Film Festival. His memorable performance as an alcoholic drinking His eyes qualify him to play both romantic leads and psychopaths. As Woody Allen said as a joke: “You have the most eyes I’ve ever seen on any person!” himself to death in Mike Figgis’ acclaimed drama Leaving Las Vegas earned Nicolas Cage an Academy Award, a Golden Globe In 2009, Cage was appointed a Goodwill Ambassador for Global Justice Award and Best Actor awards from the New York Film Critics Circle, the for the United Nations. He traveled to Africa to undertake a mission with Los Angeles Film Critics Association, the Chicago Film Critics and the the United Nations Office of Drugs and Crime (UNODC). Here he met National Board of Review. During the 90s, and among the biggest hits with child soldiers, gang members, inmates, judges and magistrates to of his filmography, he was the lead role in countless successful action- help stop human trafficking, child slavery and kidnapping. packed films directed by acclaimed directors: Michael Bay’s The Rock Cage is also a Luminary for Amnesty International and helps with their (1996), Simon West’s Con Air (1997), respectively first and second of focus on human rights. the seven films with producer Jerry Bruckheimer, John Woo’s Face/Off (1997), opposite John Travolta, Brian De Palma’s Snake Eyes (1998), Martin Scorsese’s Bringing Out the Dead (1999), and Dominic Sena’s Gone in Sixty Seconds (2000). 100 HOMMAGES 2013 101 HOMMAGES 2013 NICOLAS CAGE HOMMAGE | TRIBUTE Il y a très précisément trente ans, Nicolas Coppola, neveu du grand en acteur de genre, geek autoproclamé et gourou du Comic Con de Thirty years ago, Nicolas Coppola, nephew of the great Francis Ford, career sidesteps the essential: we must divide Nicolas Cage’s career Francis Ford, renonce officiellement à son auguste patronyme, qu’il San Diego, fan invétéré de cinéma bis, d’horreur et de science-fiction. officially gave up his eminent surname and changed his name to into film where he acts with his weeping willow face, and those in choisit de changer en « Cage» en hommage au super-héros 70s Luke Mais cette lecture très linéaire escamote l’essentiel : on devrait surtout Nicolas Cage, in homage to the 1970s superhero Luke Cage, alias which he acts against it. The films of Sean Archer and those of Castor Cage, alias Power Man. diviser la carrière de Nicolas Cage entre les films où il joue avec son Power Man. Troy if you like, to pick up on the Droopy/Tex Avery wolf dichotomy visage de saule (soul ?) pleureur, et ceux dans lesquels il joue contre. established by John Woo in Face/Off in 1997. Toute la suite de sa carrière est déjà inscrite dans ce geste fondateur Les films Sean Archer et les films Castor Troy, en quelque sorte, pour His subsequent career stemmed from this choice to adopt a stage de se donner un nom de scène, choix radical qu’aucun autre membre reprendre la dichotomie Droopy / Loup de Tex Avery mise en place par name, a radical choice that no other member of a movie dynasty Cage is a cartoonesque actor. In addition to the wolf and Droopy, d’une « dynastie filmique » (les Barrymore, les Huston, les Fonda…) John Woo dans Volte/Face, en 1997. family (Barrymore, Huston, Fonda, etc.) has ever dared make. In he is the only actor who could play either Tweety Pie or Sylvester, doing so, the young Nicolas declared his singularity, his individuality, he would be perfect as Screwy Squirrel and would be the ideal Bugs n’a jamais osé avant lui. Ce faisant, le jeune Nicolas revendique sa singularité, son individualité, sa part d’excentricité, même. Son alter ego Du reste, Cage est bel et bien un comédien cartoonesque. En plus even his eccentricity. His alter-ego as an artist is therefore his own Bunny. Who better than he? In his eyes, in his films, in the career his artiste sera donc sa propre création, presque entièrement façonnée par du Loup et de Droopy, il est le seul acteur dont on aime à penser creation, almost entirely shaped by his own hand, right down to his work represents, there is a whisper of something crazy, like a missing ses soins, jusqu’à sa voix, si caractéristique, qu’il a lui-même stylisée qu’il aurait pu jouer indifféremment Titi ou Grosminet, incarner l’Écureuil characteristic voice he developed after noticing that the greatest element, an empty square which serves to boost his soulfulness. This après avoir constaté que les plus grands acteurs possédaient tous, fou à la perfection ou encore s’imposer comme le Bugs Bunny idéal. actors, before one even looks at their faces, all have a voice that is edginess was captured back in 1984 by Alan Parker in Birdy and is avant même un visage, une voix reconnaissable entre mille. Qui mieux que lui ? Il y a dans ses yeux, dans ses films, dans la instantly recognizable among a thousand others. still there, latent, hiding in all his roles, just waiting like a demon to be carrière qui lui tient lieu d’œuvre, un vent de folie douce, un petit grain, released from its box, in films by Scorsese (Bringing Out the Dead) De toute façon, le visage, il l’avait déjà. Regardons-le de plus près, ce comme une case manquante qui lui servirait de supplément d’âme. In any case, he already had the face. Let us look a little closer at and in psychedelic oddities like The Wicker Man, Ghost Rider, Kick- visage, inchangé d’un bout à l’autre d’une filmo de trente ans, plus de Ce truc borderline capté dès 1984 par Alan Parker dans Birdy et qui it, unchanged after a 30-year career, over 60 films and a few billion Ass or The Bad Lieutenant: Port of Call – New Orleans by the German soixante films et quelques milliards de dollars de recettes au box-office est toujours là, latent, tapi dans tous ses rôles, ne demandant qu’à dollars at the international box office. Despite his ever-changing director Werner Herzog, for whom he gleefully takes on the mantle of international. Malgré ses évolutions incessantes de coiffures – l’une de ressortir comme un diable de sa boîte, aussi bien chez Scorsese (À hairstyles – one of his trademarks – Nicolas Cage has one of the the deranged Klaus Kinski. ses marques de fabrique –, Nicolas Cage possède l’une des gueules tombeau ouvert) que dans des bizarreries psychédéliques comme The most unchanging faces in the history of American cinema. His face les plus constantes de l’histoire du cinéma américain. À force, on la Wicker Man, Ghost Rider, Kick-Ass ou le Bad Lieutenant de l’Allemand is so familiar: his slightly fallen cheeks, a touch of pockmarked skin Within this bipolar career, that touch of madness sometimes connaît sur le bout des doigts, cette gueule. Les joues qui tombent un Werner Herzog, auprès duquel il prend avec une jubilation presque at the angle of his lower jaw on the right side of his face. Those manifests itself as neurasthenia, even a full-blown depression (with peu, avec le petit coin de peau grêlé à l’angle du maxillaire inférieur du inquiétante le relais du dingo Klaus Kinski. drooping eyebrows, the corners of his eyes and the corner of his a whole series of films from Leaving Las Vegas to Matchstick Men, côté droit. Et puis les sourcils qui tombent aussi, et le coin des yeux, et mouth – his whole face points downwards, like a landslide of sadness not forgetting Windtalkers, Adaptation or The Weather Man), Nicolas la commissure des lèvres, tout son portrait qui tire vers le bas, comme Au sein d’une carrière placée sous le signe de la bipolarité, cette part or weariness. That’s why seeing Nicolas Cage smile always produces Cage is not a balanced actor, he is a genius in all things unbalanced un glissement de terrain lié à une forme de tristesse ou de lassitude. de folie tourne parfois à la neurasthénie, voire à la grande dépression a strange emotion: his entire expression becomes inverted, his whole or off-kilter. He is original in every sense of the word. Soon to turn Voilà pourquoi voir Nicolas Cage sourire produit toujours une émotion (toute une série de films de Leaving Las Vegas aux Associés, en passant face seems to be struggling against its natural inclination. 50, his career cannot be reduced to a single cliché, formula or étrange : c’est l’ensemble de son expression qui s’inverse alors, son par Windtalkers, Adaptation ou The Weather Man). C’est ainsi : Nicolas visage entier qui semble lutter contre son inclinaison naturelle. Cage n’est pas un acteur équilibré mais un génie du déséquilibre, du We have gotten into the habit of looking at Nicolas Cage’s career who guarantees a surprise for the audience, something they’ve never preconceived idea. He is one of the only actors of his generation dérapage, un original à tous les sens du terme. À bientôt cinquante in successive phases. He started out with Uncle Francis (Rumble seen before, a characterized abnormality. That is probably the real On a pris l’habitude de regarder la carrière de Nicolas Cage en phases ans, sa carrière ne se réduit à aucun cliché, aucune formule, aucune Fish, Peggy Sue Got Married), then there were the indie comedies subconscious explanation for him changing his name: in choosing successives : les débuts chez Tonton Francis, de Rusty James à idée reçue. Il est l’un des seuls acteurs de sa génération qui garantisse (Vampire’s Kiss, Raising Arizona, Guarding Tess). This was followed to be called “Cage”, he is reminding himself to never let anyone lock Peggy Sue, puis les comédies indé (d’Embrasse-moi, vampire à à son public la surprise, le jamais-vu, l’anormal caractérisé. La voilà, by an auteur period, which was met with great professional acclaim him up inside. Arizona Junior en passant par Un ange gardien pour Tess). S’ensuit sans doute, la véritable explication inconsciente de son changement (Best Actor at the Festival de Cannes for Wild at Heart, and an Oscar une période siglée « Auteurs » avec reconnaissance professionnelle de nom : avoir choisi de s’appeler « Cage », histoire de se souvenir de for Leaving Las Vegas). Then came an action phase in the mid 1990s majeure à la clef (Prix d’interprétation cannois pour Sailor & Lula, Oscar ne surtout jamais se laisser enfermer dedans. (Con Air, The Rock, Gone in Sixty Seconds, Face/Off), and then over pour Leaving Las Vegas) à laquelle succède le tournant « Action » the last decade, he has reinvented himself as a genre actor, self- au milieu des années 1990 (Les Ailes de l’enfer, Rock, 60 Secondes Léonard Haddad proclaimed geek, guru of Comic Con in San Diego, and inveterate fan chrono, Volte/Face) et enfin, ces dix dernières années, sa réinvention Critique de cinéma | Film critic of the B-movie, horror and sci-fi flicks. But this very linear reading of a 102 HOMMAGES 2013 103 HOMMAGES 2013 NICOLAS CAGE 20 Minutes, soutien de la 39èMe édition du Festival du cinéMa aMéricain de deauville 1990 SAILOR & LULA (Wild at Heart) Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, sont pourchassés par des tueurs à gages engagés par la mère de Lula. Sailor and Lula, two young lovers, are being chased after by a bunch of hitmen hired by Lula’s mother. RÉALISATION | DIRECTION | David Lynch PRODUCTION | Steve Golin, Monty Montgomery & Sigurjon Sighvatsson INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Laura Dern, Willem Dafoe, Crispin Glover, Diane Ladd États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 125 minutes 1995 LEAVING LAS VEGAS Un scénariste alcoolique qui n’a plus rien à perdre se rend à Las Vegas pour boire jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il y rencontre une jeune prostituée, dont il tombe amoureux. An alcoholic Hollywood screenwriter who lost everything arrives in Las Vegas to drink himself to death. There, he meets and forms an uneasy friendship with a prostitute. RÉALISATION | DIRECTION | Mike Figgis PRODUCTION | Lila Cazès & Annie Stewart INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Elisabeth Shue, Julian Sands, Richard Lewis États-Unis | USA | En version française | French dubbed version | 111 minutes 1997 VOLTE/FACE (Face/Off) Afin de déjouer un complot, un agent du FBI se fait greffer le visage d’un dangereux criminel, qui va, grâce à la même opération, adopter à son tour l’apparence physique de l’officier fédéral… To foil an extortion plot, an FBI agent undergoes a face-transplant surgery and assumes the physical appearance of a ruthless terrorist, who eventually impersonates the cop with the same method… © B. Harris / REX / SIPA RÉALISATION | DIRECTION | John Woo PRODUCTION | Terence Chang, Christopher Godsick, Barrie M. Osborne & David Permut INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, John Travolta, Joan Allen, Alessandro Nivola, Gina Gershon, Dominique Swain États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 138 minutes Hommages | Tribute John Travolta | p.122 105 HOMMAGES 2013 NICOLAS CAGE HOMMAGE | TRIBUTE 1999 À TOMBEAU OUVERT 2009 BAD LIEUTENANT – ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS (The Bad Lieutenant: Port of Call - New Orleans) (Bringing Out the Dead) Un ambulancier new-yorkais, hanté par les visions de toutes les vies qu’il n’a pas pu sauver, tente de ne pas perdre la raison. A Manhattan ambulance paramedic, haunted by visions of his failures, fights to keep a tenuous grip on his clarity. À La Nouvelle-Orléans, après le passage de l’ouragan Katrina, un inspecteur doté d’un sérieux penchant pour l’alcool et pour le jeu enquête sur le meurtre de cinq immigrants d’origine sénégalaise. A drug and gambling addicted detective in post-Katrina New Orleans investigates the killing of five Senegalese immigrants. RÉALISATION | DIRECTION | Martin Scorsese RÉALISATION | DIRECTION | Werner Herzog PRODUCTION | Barbara De Fina & Scott Rudin PRODUCTION | Stephen Belafonte, Randall Emmett, Alan Polsky, Gabe Polsky, Edward R. INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Patricia Arquette, John Goodman, Pressman & John Thompson Ving Rhames, Tom Sizemore INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Eva Mendes, Val Kilmer, Xzibit, Fairuza Balk États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 121 minutes 122 minutes 2002 A DAPTATION 2013 SUSPECT Un scénariste rongé par le doute tente désespérément d’adapter à l’écran un livre tiré de la vie d’un trafiquant d’orchidées. (The Frozen Ground) A scriptwriter, plagued by self-doubt, grows increasingly desperate in his quest to adapt a book based on the life and times of an orchid’s poacher. Un tueur en série, qui abat des jeunes femmes en pleine nature sauvage en Alaska, est poursuivi par un inspecteur et par l’une de ses victimes, miraculeusement rescapée. A serial killer who kills young women in the Alaskan wilderness is trailed by a detective and one of his victims who managed to escape. RÉALISATION | DIRECTION | Scott Walker PRODUCTION | Mark Ordesky, Jane Fleming, Randall Emmett, Curtis Jackson, RÉALISATION | DIRECTION | Spike Jonze Remington Chase & Jeff Rice PRODUCTION | Jonathan Demme, Vincent Landay & Edward Saxon INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, John Cusack, Vanessa Hudgens, INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Tilda Swinton, Meryl Streep, Chris Cooper Curtis “50 Cent” Jackson États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 114 minutes 100 minutes | Premières | p.66 2005 L ORD OF WAR 2013 JOE Un trafiquant d’armes, qui écoule sa marchandise dans les pays en proie aux conflits les plus meurtriers, est pris en chasse par un agent d’Interpol. Through the deadliest war zones, an arm dealer struggles to stay one step ahead of a relentless Interpol agent. Dans une petite ville du Texas, un ex-taulard va prendre un gamin de quinze ans sous son aile, recherchant aussi bien pour lui que pour l’adolescent la rédemption et l’espoir d’une vie meilleure… In a small-town in Texas, an ex-convict tries to protect a fifteen-year-old kid. The pair will take the twisting road to redemption and hope for a better life… RÉALISATION | DIRECTION | David Gordon Green PRODUCTION | Nicolas Cage, Norman Golightly, Andy Grosch, Andrew Niccol, Chris Roberts, PRODUCTION | Lisa Muskat, David Gordon Green, Derrick Tseng & Christopher Woodrow Teri-Lin Robertson & Philippe Rousselet INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Bridget Moynahan, Jared Leto, Jared Burke États-Unis, France & Allemagne | USA, France & Germany | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 122 minutes 106 HOMMAGES 2013 © 2013 Joe Ransom RÉALISATION | DIRECTION | Andrew Niccol INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Tye Sheridan, Ronnie Gene Blevins, Gary Poulter, Heather Kafka, Sue Rock, Robert Johnson États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 114 minutes | Premières | p.54 107 HOMMAGES 2013 LARRY CLARK Né en 1943 à Tulsa (Oklahoma, États-Unis), il est passionné par la photographie dès son plus jeune âge. Il commence par assister sa mère, elle-même photographe spécialisée dans les photos de nouveau-nés. Intéressé par les mouvements underground et par la subculture américaine alors florissante au cours des années 1960, Larry Clark photographie l’Amérique profonde, la jeunesse paumée, les drogués de sa ville natale et se fait connaître dès 1971 avec son recueil photographique Tulsa, composé d’autoportraits et de photos d’amis marginaux. Suivront d’autres recueils – Teenage Lust, sur un adolescent portoricain En parallèle, Larry Clark signe en 2001 le téléfilm Teenage Caveman, prostitué à New York, The Perfect Childhood, photos d’adolescents nus une commande d’HBO, et publie Punk Picasso, projection intime de et coupures de presse sur des adolescents coupables de meurtres – son parcours pour le moins turbulent. témoignant chacun sans ambiguïté de la vision quasi anthropologique Ken Park (2002), réalisé de nouveau à partir d’un scénario d’Harmony de Larry Clark sur ses contemporains et particulièrement sur la Korine, est censuré de l’Australie au Royaume-Uni, en passant par la jeunesse. France et les États-Unis où le film est encore interdit et inédit à ce jour. Son œuvre sera présentée dans les musées du monde entier, dont le Avec Wassup Rockers (2005), le cinéaste adopte une démarche quasi MOMA, les musées Whitney et Guggenheim à New York, ainsi que le documentaire pour suivre les tribulations d’un groupe de skateurs musée d’Art Contemporain de Los Angeles et le musée d’Art Moderne venant perturber le calme de Beverly Hills et de ses palmiers. de la Ville de Paris, qui lui a consacré un grande rétrospective en 2010. Martin Scorsese et Gus Van Sant reconnaîtront l’influence du travail de Larry Clark sur leurs films Taxi Driver et Drugstore Cowboy, et ce sont d’ailleurs sur leurs encouragements que le photographe décidera de passer derrière la caméra en 1995 avec Kids, son premier long métrage. LARRY CLARK Réalisateur, scénariste & photographe | Director, screenwriter & photographer 108 HOMMAGES 2013 © Sébastien Bossi À partir d’un scénario signé Harmony Korine (Gummo, Spring Breakers…), le film dresse le portrait sans concession d’une certaine En 2012, Larry Clark décide de distribuer lui-même, via son site internet jeunesse américaine à l’heure de la dope et du sida et provoque un officiel : www.larryclark.com, son dernier film, Marfa Girl, qui remporte choc au Festival de Sundance, où il est présenté en avant-première. le Prix du Meilleur Film au Festival International de Rome. Suivront Another Day in Paradise (1998) – un road movie porté par Pendant l’été 2013, il débute à Paris le tournage de The Smell of Us, James Woods, Melanie Griffith et le jeune Vincent Kartheiser – puis son premier film en français. Bully (2001), inspiré d’un fait divers, et qui explore à nouveau le monde de l’adolescence et son rapport viscéral à la violence. 109 HOMMAGES 2013 LARRY CLARK HOMMAGE | TRIBUTE “I don’t try to be controversial, I just try to be honest and tell the truth about Born in 1943 in Tulsa (Oklahoma, USA), Larry Clark learned the art In parallel, Larry Clark made the life. Coming from the art world, I never think there are things you can’t do or of photography at an early age. He started out assisting his mother, TV-movie Teenage Caveman in show. I think that Hollywood films are really underestimating their audience. herself a photographer, specializing in photos of infants. With a keen 2001, an HBO commission, and I’ve been an artist for many, many years. I’m not interested in making films to interest in underground movements and the blossoming subculture published Punk Picasso, a sort of make money. I’m interested in making work that I’m satisfied with, showing of the 1960s, he began to photograph suburban America and its autobiographical scrapbook tracing people’s lives that aren’t shown. If I could see this anywhere else, I wouldn’t disaffected, drug-taking youth in his home town. He came to critical his turbulent past. have to make these films.” attention in 1971 with the photo documentary book Tulsa, composed Ken Park (2002), again directed of self-portraits and photos of his friends living on the fringes of society. from a script by Harmony Korine, His subsequent books – Teenage Lust, centered on a Porto Rican was censored in Australia, the hustler in New York, and The Perfect Childhood featuring photos of UK, France and the United States, naked teenagers and press cuttings about youths guilty of killings where the film is still banned and – both feature an unflinching, almost-anthropological vision of his unreleased today. contemporaries and youth in particular. With Wassup Rockers (2005), he His work has been exhibited in museums around the world, including adopted an almost documentary style to follow the tribulations of a MOMA, the Whitney, and the Guggenheim in New York, as well as group of skaters upsetting the palm-lined streets of Beverly Hills. the Museum of Contemporary Art in Los Angeles and the Museum of In 2012, Larry Clark decided to distribute his latest film, Marfa Girl, via Modern Art in Paris, which dedicated a major retrospective to him in his own website: www.larryclark.com. The movie won the Best Film 2010. Award at the Rome International Festival. Martin Scorsese and Gus Van Sant acknowledged the influence of During summer 2013, he began shooting The Smell of Us in Paris, his Larry Clark’s work on their respective films Taxi Driver and Drugstore first film in French. « Je ne cherche pas à créer la polémique, j’essaie juste d’être honnête et de dire la vérité sur ce qu’est la vie. Venant du monde de l’art, je ne pense pas qu’il y a des choses que l’on ne doit pas faire ou montrer. Je pense que les films hollywoodiens ont vraiment tendance à sous-estimer leur public. Je suis un artiste depuis de très, très nombreuses années. Je ne suis pas motivé par l’argent lorsque je fais un film. Je veux faire quelque chose dont je puisse être fier, montrer les vies de gens qui d’habitude ne sont pas montrées. Si je pouvais voir cela ailleurs, je ne serais pas obligé de faire ces films. » FILMOGRAPHIE | FILMOGRAPHY Cowboy, and it was their encouragement which led him to direct his first movie, Kids, in 1995. Based on a script from Harmony Korine (Gummo, Spring Breakers), the film painted an uncompromising portrait of a group of New York 1995 KIDS * 1998 ANOTHER DAY IN PARADISE 2001BULLY TEENAGE CAVEMAN – TV 2002 KEN PARK * – coréalisation Ed Lachman 2005 WASSUP ROCKERS * 2006 DESTRICTED – segment IMPALED 2009 42 ONE DREAM RUSH – collectif, court métrage/short 2012 MARFA GIRL * 2013 THE SMELL OF US – en tournage teens, involving sex and substance abuse in the era of HIV. The film caused controversy at the Sundance Festival, where it premiered. He followed up with Another Day in Paradise (1998) – a road movie starring James Woods, Melanie Griffith and the young Vincent Kartheiser – then Bully (2001), inspired by a true story, and which again explored the world of teenagers and the visceral link with violence. * également scénariste/also screenwriter 110 HOMMAGES 2013 111 HOMMAGES 2013 LARRY CLARK HOMMAGE | TRIBUTE La fragile innocence des corps dévastés The fragile innocence of wasted bodies […] Il n’y a chez l’artiste américain Larry Clark qu’un seul sujet, récurrent, compulsif, obsessionnel, traité via la photographie, le film, les collages, les […] The American artist Larry Clark has only one subject, recurrent, compulsive, obsessive, treated through photography, film, collage, cut-ups cut-ups, les scrapbooks : l’adolescence. Non pas celle de la grande machinerie hollywoodienne ni celle des teen-movies édulcorés jusqu’à la nausée, and scrapbooks: adolescence. Not the adolescence of the Hollywood mainstream, nor that of sickly-sweet teen-movies, but that which America mais celle que fabrique, engendre l’Amérique, comme le sommeil de la raison engendre des monstres. En cette adolescence, Clark veut que les kids engenders, just as the dormancy of reason engenders monsters. In this adolescence, Clark wants kids to finally be able to identify themselves: he puissent, enfin, se reconnaître : c’est un miroir qu’il leur tend, et l’on connaît son obsession pour la vérité. D’où aussi le fait qu’il ait choisi, sur le fil du holds up a mirror to them, and his obsession with veracity is well known. This explains the fact that he chose an edgy narrative style which is on rasoir, une forme dramaturgique qui se situe à la lisière du document et de la fiction, s’appliquant ainsi à brouiller des clivages par trop convenus. Si the boundary between documentary and fiction, striving to blur the all-too conventional distinction between the two. If adolescence can be seen as l’adolescence peut être perçue comme l’âge de tous les possibles, de toutes les promesses, l’on ne sait trop bien que, chez Clark, elles ne seront the age when everything is possible, an age of promise, one knows only too well that in Clark’s world, those promises will never be kept – except jamais tenues – sauf celles qui mènent au pire : drogue, sida, mort violente, suicide… Ou peut-être pis encore : l’anéantissement dans le grand vide those that lead to the worst: drugs, AIDS, violent death, or suicide. Or perhaps worse still: annihilation in the great void of life, in the nothingness de la vie, dans le néant de l’existence. of existence. L’adolescence, chez Clark, revêt d’abord la forme d’un corps, d’un corps glorieux et pluriel. Car il n’existe pas de solitude chez les adolescents – à For Clark, adolescence is first and foremost about the form of a body, a glorious and plural body. Because solitude doesn’t exist among teenagers moins de supposer qu’ils sont chacun, pris séparément, radicalement seuls, ce qui ne serait pas loin de la vérité – qui se regroupent, s’agglutinent, – unless one supposes that each of them, taken separately, is radically alone, which would not be far from the truth. They meet up, hang out, clash s’encastrent, s’embrassent, se frappent, font l’amour. L’adolescent se meut toujours en groupe, et il arrive, comme dans Bully, que le groupe se with one another, kiss one another, fight one another, and make love. The teenager always moves in gangs, and sometimes – as in Bully – the métamorphose en meute animale et carnassière. C’est que, du groupe à la meute, il n’y a qu’un faible écart, vite franchi. […] group changes into an animalistic, bloodthirsty pack. Because it is only a short step from a group to a pack, and one that can be quickly taken. […] Dominique Baqué Catalogue de l’exposition de photographies « Larry Clark : Kiss the Past Hello » au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, octobre 2010 Catalog of the photography exhibition “Larry Clark: Kiss the Past Hello” at the Museum of Modern Art in Paris, October 2010 112 HOMMAGES 2013 I want a baby before u die, Larry Clark – 2010 113 HOMMAGES 2013 LARRY CLARK HOMMAGE | TRIBUTE 1995 K IDS 2002 K EN PARK L’occupation favorite de Telly, un jeune skateur, est de dépuceler le plus de jeunes filles possible. Et Jenny, l’une de ses récentes conquêtes, apprend qu’elle est séropositive. Telly, a young skateboarder, has a goal to de-flower as many virgins as he can. Jenny, one of his old encounters discovers that she is H.I.V.-positive. Trois jeunes garçons. Une adolescente. Tous amis d’enfance. Et leurs parents. L’intimité de quatre familles dysfonctionnelles de Visala, une petite ville de Californie. Three young boys. One girl. All childhood friends. And their parents. The story of four families from Visala, a small town in California. RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark PRODUCTION | Cary Woods RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark & Ed Lachman INTERPRÉTATION | CAST | Leo Fitzpatrick, Sarah Henderson, Justin Pierce, Joseph PRODUCTION | Kees Kasander & Jean-Louis Piel Chan, Chloë Sevigny INTERPRÉTATION | CAST | Adam Chubbuck, James Bullard, Seth Gray, Eddie Daniels États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | États-Unis, France & Pays-Bas | USA, France & the Netherlands | En anglais 91 minutes sous-titré en français | In English with French subtitles | 96 minutes 1998 ANOTHER DAY IN PARADISE 2005 W ASSUP ROCKERS Deux couples de toxicomanes décident de faire équipe pour voler de la drogue. Jusqu’au jour où l’un des casses finit dans la violence et met à mal leur relation. Two junkie couples team up to commit various drug robberies which go wrong, leading to violence, and having them unravelled. Afin de sortir du quotidien de leur quartier de South Central, un groupe de jeunes skateurs décide d’aller à Beverly Hills. Là-bas, ils se rapprochent de jeunes filles de riches – et les ennuis vont commencer... Instead of adhering to the norms of their South Central neighborhood, a group of skater boys opt to bus into Beverly Hills, where they attract local rich girls – and plenty of trouble arise... RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark PRODUCTION | Larry Clark, Stephen Chin & James Woods PRODUCTION | Larry Clark, Kevin Turen & Henry Winterstern INTERPRÉTATION | CAST | James Woods, Melanie Griffith, Vincent Kartheiser, Natasha INTERPRÉTATION | CAST | Jonathan Velasquez, Francisco Pedrasa, Milton Velasquez, Gregson Wagner Usvaldo Panameno États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | États-Unis | USA | En anglais et espagnol sous-titrés en français | IIn English and Spanish 101 minutes with French subtitles | 113 minutes 2001 B ULLY 2012 M ARFA GIRL Un groupe d’adolescents décide de tuer l’un des leurs, trop tyrannique à leur goût. A group of teenagers plot to murder one of their own, who has been too much of a bully to them. À Marfa, petite ville du Texas de 1 800 habitants, vit Adam, un adolescent moitié blanc, moitié hispanique, qui essaye de tracer sa voie entre sexe, drogues, rock & roll, art, violence et racisme. In the small Texas town of Marfa (pop. 1,800), Adam, a half-white, half-Hispanic teenager, is trying to navigate the sex, drugs, rock and roll, art, violence and racism. RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark PRODUCTION | Chris Hanley, Don Murphy & Fernando Sulichin PRODUCTION | Adam Sherman INTERPRÉTATION | CAST | Brad Renfro, Bijou Phillips, Rachel Miner, Nick Stahl, INTERPRÉTATION | CAST | Adam Mediano, Drake Burnette, Jeremy St. James, Michael Pitt, Leo Fitzpatrick Mark Farley États-Unis & France | USA & France | En anglais sous-titré en français | In English with États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | French subtitles | 113 minutes 105 minutes | Premières | p.59 114 HOMMAGES 2013 115 HOMMAGES 2013 GALE ANNE HURD Gale Anne Hurd compte parmi les producteurs les plus estimés de chaînes publiques et payantes confondues, et demeure la favorite l’industrie cinématographique, ayant à son actif des œuvres plusieurs parmi les téléspectateurs âgés de 18 à 49 ans. Avec plus de douze fois récompensées aux Oscars et aux Emmy Awards, et dont le millions de spectateurs, la série – qui fait partie des dix meilleures séries succès retentissant s’est traduit aussi bien en nombre d’entrées en télévisées dans le classement établi par l’American Film Institute en salles qu’en critiques élogieuses. Grâce à une sélection pointue des 2010 et en 2012 – revient à la rentrée 2013 pour une quatrième saison œuvres développées, une utilisation audacieuse des innovations diffusée en avant-première aux États-Unis. Le succès est tel que Gale technologiques et son implication personnelle, Gale Anne Hurd est Anne Hurd accepte le poste de consultante de production sur Talking parvenue à se hisser au sommet d’un monde autrefois réservé aux Dead (2013), le spin-off de la série diffusée sur AMC. hommes – celui des blockbusters – jusqu’à devenir l’initiatrice de phénomènes culturels désormais cultes. D’abord assistante du producteur Roger Corman, elle devient par la suite directrice du marketing du studio New World Pictures. Une ascension fulgurante qui se concrétise lorsqu’elle produit et coécrit Terminator de James Cameron (1984), le long métrage qui lancera sa carrière de productrice et celle de James Cameron en tant que réalisateur. Le succès de Terminator se confirme « Je pense que c’est difficile [d’être une femme dans l’industrie du cinéma] parce que quand vous avez un quelconque pouvoir, vous êtes qualifiée de s… ou même pire. Mais si vous ne cherchez pas à vous imposer, vous perdez toute crédibilité à votre poste. C’est un équilibre délicat, une véritable corde raide pour réussir à être prise au sérieux, à être respectée, et à se faire entendre. » rapidement : Aliens – Le Retour de James Cameron (1986) remporte Gale Anne Hurd est également membre de la Producers Guild of sept nominations et deux Oscars, et les films Abyss, Terminator 2 - America (PGA) et occupe le siège de gouverneur à l’Academy of Motion Le Jugement dernier de James Cameron (1989 et 1991) et L’Ombre Picture Arts and Sciences (Académie des Oscars). Sa société de et la Proie de Stephen Hopkins (1996) repartent avec la prestigieuse production, Valhalla Entertainement, a signé un contrat avec Universal statuette. Plusieurs de ses productions sont également nommées Cable Productions, dont les termes prévoient le développement d’un aux Oscars, parmi lesquelles Armageddon de Michael Bay (1998), panel de nouvelles séries web et télévisées. L’Incroyable Hulk de Louis Leterrier (2008), Æon Flux de Karyn Kusama Son film indépendant Very Good Girls, réalisé par Naomi Foner (2013), (2005), The Punisher de Jonathan Hensleigh (2004), Dick, les coulisses est présenté en avant-première au dernier Festival de Sundance, avant de la Présidence d’Andrew Fleming (1999) et The Waterdance de Neal celui de Deauville. Jimenez et Michael Steinberg (1992), qui remporte le Prix du Meilleur Premier Film au Spirit Awards et les Prix du Public et du Meilleur Scénario au Festival de Sundance. Lorsqu’elle entreprend de transposer sa carrière à la télévision, le succès est encore au rendez-vous. The Walking Dead, la série d’AMC GALE ANNE HURD Productrice | Producer © DR qui défie tous les records de popularité depuis 2010, est actuellement 116 HOMMAGES 2013 la fiction télévisée dramatique la plus regardée aux États-Unis, toutes 117 HOMMAGES 2013 GALE ANNE HURD HOMMAGE | TRIBUTE Gale Anne Hurd is one of the entertainment industry’s most esteemed (1992), which won the Independent Spirit Award for Best First Feature, La science-fiction, le fantastique, l’action, sont des affaires d’hommes. En plus de trente ans de carrière, Gale Anne Hurd a travaillé avec producers of Academy Award-winning films and Emmy Award-winning and the Audience and Screenplay Awards at the Sundance Film Festival. Les films de genre sont dominés par la gent masculine, devant et les plus grands réalisateurs (Cameron, Franck Darabont ou encore programs that shatter box office and ratings records. By continually When Hurd decided to enter into the world of television, she did so with a derrière la caméra. Pourtant, un des plus grands producteurs de ces Brian De Palma, dont elle a aussi été l’épouse au début des années selecting daring material, championing technological innovations, and bang. Hurd’s record-breaking AMC series, The Walking Dead, currently trente dernières années, une des figures les plus respectées et les plus 1990) et a collaboré avec les plus grands studios (Universal Pictures, remaining hands-on in her approach, Hurd has carved out a leading reigns as the most-watched scripted drama since 2010, beating all influentes du cinéma grand public américain, est une femme. Gale 20th Century Fox, Paramount…). Elle s’est taillé une réputation de position in the previously male-dominated world of the blockbuster, and broadcast and cable series, and is the number one television series Anne Hurd a produit, depuis ses débuts en 1981, près de 50 films, productrice de convictions, active et engagée, jamais coincée derrière become a recognized creator of iconic cultural touchstones. among Adults 18-49. With over 12 million viewers, the show will return téléfilms et séries, marquant l’histoire du grand écran dès 1984 avec son bureau, toujours présente sur les tournages, capable de gérer les After a successful rise from Roger Corman’s executive assistant to head for a fourth season and has been honored by the American Film Institute Terminator, et mêlant succès d’audience et succès critiques d’Aliens relations avec les patrons de studios comme avec les réalisateurs. of marketing at New World Pictures, Hurd’s production career launched in both 2010 and 2012 as a “Top 10” TV program. With the success of (1986) à Armageddon (1998) en passant par Abyss (1989) et les Cette accro à l’adrénaline sait aussi prendre son temps, attendre que when she produced and co-wrote James Cameron’s The Terminator The Walking Dead, Hurd now acts as a Consulting Producer on AMC’s deuxième et troisième volets de Terminator (1991 et 2003). le vent des tendances tourne, pour que ses projets se concrétisent – il (1984). This success was quickly followed by James Cameron’s Aliens spinoff talk show, Talking Dead (2013). (1986), which received seven nominations and two Academy Awards, Hurd also serves as an officer of the Producers Guild of America (PGA) Passionnée de science-fiction, dévoreuse de livres fantastiques, de and the Academy Award-winning films James Cameron’s The Abyss and a Governor on the Board of the Academy of Motion Picture Arts and la fantasy du Seigneur des anneaux aux aventures en comic books Figure du blockbuster, elle s’est aussi risquée sur le circuit indépendant, (1989), Terminator 2: Judgment Day (1991) and Stephen Hopkins’ The Sciences. Hurd’s company, Valhalla Entertainment, has an overall deal de Spiderman et Hulk – qu’elle a fait revenir au cinéma en 2003 –, ces dernières années, s’éloignant d’un cinéma grand public américain Ghost and the Darkness (1996). Additional feature credits include the with Universal Cable Productions to develop new television and digital Gale Anne Hurd n’est encore qu’une lectrice et une spectatrice quand qui délaisse de plus en plus les personnages complexes au profit de Academy Award nominated Michael Bay’s Armageddon (1998), Louis series. elle sort de la prestigieuse université Stanford, en 1977. Diplômée en purs divertissements d’action. Elle a ainsi produit le drame intimiste lui aura fallu plus de dix ans pour lancer Hulk d’Ang Lee en 2003. Leterrier’s The Incredible Hulk (2008), Karyn Kusama’s Æon Flux (2005), Her indie film, Naomi Foner’s Very Good Girls (2013), premiered at this économie et en communication, spécialiste des sciences politiques, et romantique Very Good Girls, avec Dakota Fanning et Elizabeth Jonathan Hensleigh’s The Punisher (2004), Andrew Fleming’s Dick year’s Sundance Film Festival and is selected at the Deauville American elle pense faire une carrière d’avocate quand elle se voit offrir une Olsen, attendu d’ici la fin de l’année sur les écrans américains. Après (1999), and Neal Jimenez and Michael Steinberg’s The Waterdance Film Festival. place d’assistante auprès de Roger Corman. Cette figure de la série l’échec de la série télévisée Aventure et Associés, annulée après B horrifique, réalisateur et producteur, lancera sa carrière, fidèle à sa une saison seulement en 2002, elle fait aussi un retour gagnant à réputation de dénicheur de talents (Ron Howard, Francis Ford Coppola la télévision, depuis 2010, avec The Walking Dead. L’adaptation du et Martin Scorsese ont notamment débuté à ses côtés). roman graphique de Robert Kirkman, succès populaire et critique, FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY 1981 LE CONVOI DES CASSEURS (Smokey Bites the Dust) de/by Charles B. Griffith 1984 TERMINATOR (The Terminator) de/by James Cameron 1986 ALIENS - LE RETOUR (Aliens) de/by James Cameron 1988 PANICS (Bad Dreams) de/by Andrew Fleming FUTUR IMMÉDIAT, LOS ANGELES 1991 (Alien Nation) de/by Graham Baker 1989 ABYSS (The Abyss) de/by James Cameron 1990 DEUX FLICS À DOWNTOWN (Downtown) de/by Richard Benjamin * TREMORS de/by Ron Underwood * 1991 TERMINATOR 2 - LE JUGEMENT DERNIER (Terminator 2: Judgment Day) de/by James Cameron * DÉTECTIVE PHILIPPE LOVECRAFT (Cast a Deadly Spell) de/by Martin Campbell – TV 1992 THE WATERDANCE de/by Neal Jimenez & Michael Steinberg L’ESPRIT DE CAÏN (Raising Cain) de/by Brian De Palma 1994 ABSOLOM 2022 (No Escape) de/by Martin Campbell SAFE PASSAGE de/by Robert Allan Ackerman WITCH HUNT de/by Paul Schrader – TV 1995 SUGARTIME de/by John N. Smith – TV * 1996 L’OMBRE ET LA PROIE (The Ghost and the Darkness) de/by Stephen Hopkins 1997 RELIC (The Relic) de/by Peter Hyams LE PIC DE DANTE (Dante’s Peak) de/by Roger Donaldson LA PISTE DU TUEUR (Switchback) de/by Jeb Stuart 1998 ARMAGEDDON de/by Michael Bay UN CADAVRE SUR LE CAMPUS (Dead Man on Campus) de/by Alan Cohn 118 1999 VIRUS de/by John Bruno DICK, LES COULISSES DE LA PRÉSIDENCE (Dick) de/by Andrew Fleming 2002 TOP CHRONOS (Clockstoppers) de/by Jonathan Frakes TRUE WHISPERS de/by Valerie Red-Horse – doc AVENTURE ET ASSOCIÉS (Adventure Inc.) – série TV * 2003 HULK de/by Ang Lee TERMINATOR 3 - LE SOULÈVEMENT DES MACHINES (Terminator 3: Rise of the Machines) de/by Jonathan Mostow * 2004 THE PUNISHER de/by Jonathan Hensleigh 2005 BREADWINNERS de/by Michael Lange – TV * ÆON FLUX de/by Karyn Kusama 2007 WELCOME TO THE JUNGLE de/by Jonathan Hensleigh 2008 L’INCROYABLE HULK (The Incredible Hulk) de/by Louis Leterrier PUNISHER: WAR ZONE de/by Lexi Alexander 2009 L’OR DES PIRATES (The Pirate Code: Real Pirates) de/by Kathryn Taylor – doc * 2010 20 ANS D’INJUSTICE (The Wronged Man) de/by Tom McLoughlin – TV * CHOCTAW CODE TALKERS de/by Valerie Red-Horse – doc 2010 – 2013 THE WALKING DEAD – série TV * 2011 CELUI QUI RESTE (Last Man Standing) de/by Ernest R. Dickerson * 2013 VERY GOOD GIRLS de/by Naomi Foner * colle à la perfection à sa vision d’un fantastique humain et intelligent. C’est grâce à lui qu’elle fait la connaissance, en 1980, d’un technicien, Elle prépare actuellement deux autres projets de séries, Crash & Burn, un maquettiste alors méconnu, James Cameron, sur le tournage sur la vie d’un cascadeur aux lendemains de la guerre du Vietnam, et des Mercenaires de l’espace. Quand elle fonde en 1982 sa propre Horizon, qui mêle Seconde Guerre mondiale et invasion extraterrestre. compagnie, Pacific Western Productions, elle retient une des leçons enseignées par Roger Corman : faire confiance aux talents. Elle lance la Depuis plusieurs années, Gale Anne Hurd a très largement contribué carrière de réalisateur de Cameron. Ensemble ils écrivent et produisent à donner ses lettres de noblesse à la fiction de genre, au cinéma dans Terminator (1984), elle deviendra son épouse un an plus tard. Une les années 1980, puis à la télévision dans les années 2010. Une étoile collaboration qui se poursuit avec Aliens et Abyss, des blockbusters à son nom a été posée l’an passé sur le prestigieux Walk of Fame qui illustrent à merveille les obsessions de Gale Anne Hurd : mettre en d’Hollywood. scène des gens simples dans des circonstances exceptionnelles, tout en réfléchissant à la face obscure de la technologie et aux conséquences complexes du progrès. Des films d’action, des films de genre, mais des films avant tout humains, centrés sur leurs personnages, et non sur la recherche du spectaculaire à tout prix. * productrice exécutive/executive producer HOMMAGES 2013 119 HOMMAGES 2013 GALE ANNE HURD HOMMAGE | TRIBUTE Science fiction, fantasy and action movies are a man’s business. Genre Above all, these action movies were about people, and focused on films are dominated by the male gender, both in front of and behind the characters rather than on a desperate quest for the spectacular, the camera. However, one of the most successful producers of the whatever the price. 1984 TERMINATOR (The Terminator) Un cyborg venu d’un futur postapocalyptique remonte le temps afin d’assassiner la serveuse dont le fils deviendra le meneur du genre humain dans sa lutte contre les machines. last three decades and one of the most respected and most influential figures in American popular movie making is, in fact, a woman. Since In a career spanning more than 30 years, Hurd has worked with some she started her career in 1981, Gale Anne Hurd has been behind of the world’s greatest directors including Cameron, Franck Darabont almost 50 films, TV movies and series, staking her place in the history and Brian De Palma, whom she wed in the early 1990s. She has of the big screen back in 1984 with The Terminator, and combining worked with some of the world’s biggest studios including Universal popular and critical acclaim with Aliens in 1986, Armageddon in 1998, Pictures, 20th Century Fox and Paramount, carving out a reputation The Abyss in 1989 and the two Terminator sequels in 1991 and 2003. as a producer of conviction who is hands-on and committed and A robotic assassin from a post apocalyptic future travels back in time to eliminate a waitress, whose son will grow up and lead humanity in a war against machines. RÉALISATION | DIRECTION | James Cameron PRODUCTION | Gale Anne Hurd INTERPRÉTATION | CAST | Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn, Linda Hamilton, never stuck behind her desk, always there on the shoot and capable of Paul Winfield, Lance Henriksen A huge fan of the sci-fi genre and avid reader of fantasy novels from the handling both studio bosses as well as directors. Although addicted to États-Unis & Royaume-Uni | USA & UK | En anglais sous-titré en français | In English magical universe of The Lord of the Rings to comic book adventures adrenalin, Hurd also knows how to bide her time, waiting until the wind with French subtitles | 107 minutes like Spiderman and Hulk – which she brought to the screen in 2003 – of fashion changes to make her projects a reality. Indeed, she had to Hurd graduated from Stanford in 1977 having studied economics and wait over a decade to see Ang Lee’s Hulk come to life in 2003. communication, specializing in political science. She had planned to make a career as a lawyer when she was offered a job as assistant to Hurd is a blockbuster player but she has also taken risks on the indie Roger Corman. This legendary B-movie director and producer helped circuit over the last few years, moving away from major productions launch her career, continuing to prove his reputation as a discoverer that are increasingly abandoning complex characters for the benefit of of great talents, with Ron Howard, Francis Ford Coppola and Martin pure action entertainment. She produced the intimate romantic drama Scorsese all beginning their own careers at his side. Very Good Girls starring Dakota Fanning and Elizabeth Olsen, whose “I think that it’s difficult [being a woman in this industry] because when you are forceful, you’re called a bitch… or worse. On the other hand, if you don’t stand up for yourself, you are perceived as someone who shouldn’t be in a position of power. It’s a delicate balance, a tightrope that one has to walk to be taken seriously, to be respected, but also to be heard.” (In MovieScope Magazine, March 18, 2013) 1998 ARMAGEDDON Après avoir découvert qu’un astéroïde de la taille du Texas allait percuter la Terre dans moins d’un mois, la NASA recrute une équipe de foreurs de puits de pétrole afin de sauver l’humanité… After discovering that an asteroid the size of Texas is going to impact Earth in less than a month, NASA recruits a team of deep core drillers to save humanity. end-of-year release in the US is highly anticipated. After the failure of the TV series Adventure Inc. which RÉALISATION | DIRECTION | Michael Bay was cancelled after just one season in 2002, she made PRODUCTION | Gale Anne Hurd, Michael Bay & Jerry Bruckheimer INTERPRÉTATION | CAST | Bruce Willis, Billy Bob Thornton, Ben Affleck, Liv Tyler, a spectacularly successful return to the small screen Will Patton, Steve Buscemi, Michael Clarke Duncan in 2010 with The Walking Dead, an adaptation of the États-Unis | USA | En anglais, russe & indonésien sous-titrés en français | In English, graphic novel by Robert Kirkman. A hugely popular Russian & Indonesian with French subtitles | 151 minutes show that has won critical acclaim, The Walking Dead It was thanks to Corman that in 1980, Hurd met a little-known fits perfectly with her vision of intelligent, people-focused fantasy. technician and model maker named James Cameron on the set of She is currently in preparation for two further TV series, Crash & Burn Battle Beyond the Stars. When she started her own company, Pacific about the life of a stunt man after the Vietnam War, and Horizon, which Western Productions, in 1982, she remembered one of the lessons combines World War II with an alien invasion. taught her by Roger Corman: trust in talent. She launched Cameron’s directorial career when they wrote and produced The Terminator Over many years, Gale Anne Hurd has made a massive contribution to together. The couple married a year later and their collaboration bringing the fiction genre back to its former glory, and in 2012, saw her continued with the movies Aliens and The Abyss, blockbusters that star cemented in the legendary Hollywood Walk of Fame. 2013 VERY GOOD GIRLS Deux jeunes filles bien sages sont décidées à transformer leur dernier été ensemble en rite de passage vers l’âge adulte… Two very good girls are determined that their final summer together will mark their rite of passage into adulthood… RÉALISATION | DIRECTION | Naomi Foner were the perfect example of Gale Anne Hurd’s obsession of focusing PRODUCTION | Norton Herrick, Michael London, Mary Jane Skalski, Janice Williams & on simple people in extreme circumstances, whilst reflecting on the Gale Anne Hurd INTERPRÉTATION | CAST | Dakota Fanning, Elizabeth Olsen, Boyd Holbrook, Demi dark side of technology and the complex consequences of progress. Moore, Richard Dreyfuss, Ellen Barkin, Clark Gregg, Peter Sarsgaard États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 85 minutes | Premières | p.68 120 HOMMAGES 2013 121 HOMMAGES 2013 JOHN TRAVOLTA John Travolta décroche ses premières nominations à l’Oscar et au Award de l’US Broadcast Critics Association pour son interprétation Golden Globe du Meilleur Acteur en 1978 pour son rôle dans le film à dans Préjudice de Steve Zaillian (1998), tiré d’un bestseller. Il est à grand succès La Fièvre du samedi soir de John Badham, qui lance le nouveau nommé aux Golden Globes pour son rôle dans Primary Colors phénomène du disco dans les années 1970. Il s’illustre ensuite dans de Mike Nichols (1998), avec Emma Thompson et Billy Bob Thornton. l’adaptation au cinéma par Randal Kleiser de la comédie musicale En 2008, il reçoit sa quatrième nomination aux Golden Globes pour Grease (1978), qui bat alors des records de longévité à Broadway, son interprétation d’Edna Turnblad dans l’adaptation au cinéma de la avant de jouer dans un autre succès du grand écran, Urban Cowboy comédie musicale Hairspray, réalisée par Adam Shankman. Ce rôle lui de James Bridges (1980), également à l’origine de nouvelles tendances vaut aussi un Lifetime Achievement Award récompensant l’ensemble dans la culture populaire. L’acteur montre l’étendue de son talent aussi de sa carrière, remis par le Chicago Film Critics et le Santa Barbara bien dans les thrillers de Brian De Palma, Carrie au bal du diable (1976) Film Festival. et Blow Out (1981), que dans les comédies à succès Allô maman, ici Plus récemment, on a pu voir l’acteur dans L’Attaque du métro 123 bébé d’Amy Heckerling (1989) et Michael de Nora Ephron (1996). John de Tony Scott (2009), ou encore From Paris With Love de Pierre Morel Travolta joue aussi dans Phénomène de John Turteltaub (1996), avant (2010). Il fait partie du casting impressionnant du film d’Oliver Stone de s’essayer au film d’action sous la caméra de John Woo pour le Savages (2012), tiré du roman policier à succès de Don Winslow, et grand succès du box-office Broken Arrow (1996) avec Christian Slater, présenté en 2012 au Festival du Cinéma Américain de Deauville. et le classique Volte/Face (1997) avec Nicolas Cage. Il joue également John Travolta reçoit par ailleurs des récompenses prestigieuses dans Le Déshonneur d’Elisabeth Campbell de Simon West (1999), dans l’univers de l’aviation : en 2003, lorsque l’American Institute of aux côtés de Madeleine Stowe. En 2005, l’acteur reprend le rôle de Aeronautics and Astronautics Foundation lui remet un Prix d’excellence l’ultra cool Chili Palmer tenu dans Get Shorty : Stars et truands de saluant ses efforts pour promouvoir l’aviation civile, et en 2007 lorsqu’il Barry Sonnenfeld (1995), dans sa suite Be Cool réalisée par F. Gary reçoit le Living Legends Ambassador of Aviation Award. Il détient Gray. On peut le voir également face à Scarlett Johansson dans le film aujourd’hui onze brevets de pilotage : pour le 747, le 707, le Gulfstream indépendant Love Song de Shainee Gabel (2004), projeté à la Mostra de Venise, où le film et l’acteur sont couverts d’éloges. En février 2011, il reçoit les honneurs du magazine allemand Hörzu, un hebdomadaire de télévision qui connaît un tirage record en Europe, et qui lui décerne à Berlin la prestigieuse Goldene Kamera (Caméra d’or) du © Rav Holly Meilleur Acteur international. JOHN TRAVOLTA Comédien | Actor 122 HOMMAGES 2013 « Travolta est le seul auteur de sa propre mythologie, le seul responsable de ses moments de gloire et de ses traversées du désert. Une star composite, incroyablement protéiforme. […] Il a traversé toutes les époques comme une comète, et nous l’avons tous regardé briller, se crasher, pour ensuite mieux se réinventer. » (François Grelet) John Travolta remporte une autre nomination à l’Oscar pour son II, le Lear 24, le Hawker 1251A, le Jet Eclipse, le Jet Vampire, le Canadair interprétation d’un tueur à gages philosophe dans le film Pulp Fiction CL-141, le Jet Soko, le Citation ISP et le Challenger. Son Boeing 707 de Quentin Tarantino (1994). Ce rôle lui vaut de multiples récompenses, est peint aux couleurs de la compagnie aérienne Qantas, et porte le parmi lesquelles des nominations aux BAFTA et aux Golden Globes, nom de Jett Clipper Ella, en l’honneur de ses enfants. Ambassadeur ou encore le Prix du Meilleur Acteur de la Los Angeles Film Critics de bonne volonté auprès de la compagnie Qantas Airways, l’acteur Association. pilote un Qantas 707 lors d’un tour du monde humanitaire, le « Spirit La liste de ses récompenses ne s’arrête pas là, puisque son of Friendship Global Tour », en juillet et août 2002. Il est aussi interprétation d’un mafioso devenu producteur de cinéma dans la l’ambassadeur promotionnel des avions Learjet, Challenger et Global, comédie populaire Get Shorty : Stars et truands (1995) lui vaut le pour le grand constructeur aéronautique international Bombardier. Golden Globe du Meilleur Acteur dans la catégorie Comédie musicale Enfin, en 2005, John Travolta pilote son Boeing 707 rempli de vivres et Comédie. En 1998, John Travolta reçoit les honneurs des BAFTA, et de matériel médical jusqu’à La Nouvelle-Orléans dévastée par qui lui décernent un Britannia Award ; la même année, le Festival de l’ouragan Katrina, puis en Haïti après le tremblement de terre de 2010, Chicago lui remet un Lifetime Achievement Award pour l’ensemble de pour y déposer des produits de première nécessité, du personnel sa carrière. L’acteur remporte également le prestigieux Alan J. Pakula médical et des bénévoles. 123 HOMMAGES 2013 JOHN TRAVOLTA HOMMAGE | TRIBUTE FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY 1975 LA PLUIE DU DIABLE (The Devil’s Rain) de/by Robert Fuest 1976 CARRIE AU BAL DU DIABLE (Carrie) de/by Brian De Palma 1977 LA FIÈVRE DU SAMEDI SOIR (Saturday Night Fever) de/by John Badham 1978 GREASE de/by Randal Kleiser MOMENT BY MOMENT de/by Jane Wagner 1980 URBAN COWBOY de/by James Bridges 1981 BLOW OUT de/by Brian De Palma 1983 STAYING ALIVE de/by Sylvester Stallone SECOND CHANCE (Two of a Kind) de/by John Herzfeld 1985 PERFECT de/by James Bridges 1989 LES EXPERTS (The Experts) de/by Dave Thomas ALLÔ MAMAN, ICI BÉBÉ (Look Who’s Talking) de/by Amy Heckerling 1990 ALLÔ MAMAN, C’EST ENCORE MOI (Look Who’s Talking Too) de/by Amy Heckerling 1991 RÉCLUSION À MORT (Chains of Gold) de/by Rod Holcomb EYES OF AN ANGEL de/by Robert Harmon SHOUT de/by Jeffrey Hornaday 1992 BORIS AND NATASHA de/by Charles Martin Smith 1993 ALLÔ MAMAN, C’EST NOËL (Look Who’s Talking Now) de/by Tom Ropelewski 1994 PULP FICTION de/by Quentin Tarantino 1995 WHITE MAN (White Man’s Burden) de/by Desmond Nakano GET SHORTY : STARS ET TRUANDS (Get Shorty) de/by Barry Sonnenfeld 1996 BROKEN ARROW de/by John Woo PHÉNOMÈNE (Phenomenon) de/by John Turteltaub MICHAEL de/by Nora Ephron 1997 SHE’S SO LOVELY de/by Nick Cassavetes VOLTE/FACE (Face/Off) de/by John Woo MAD CITY de/by Costa-Gavras 1998 PRIMARY COLORS de/by Mike Nichols LA LIGNE ROUGE (The Thin Red Line) de/by Terrence Malick PRÉJUDICE (A Civil Action) de/by Steven Zaillian 1999 LE DÉSHONNEUR D’ELISABETH CAMPBELL (The General’s Daughter) de/by Simon West 2000 BATTLEFIELD EARTH – CHAMP DE BATAILLE (Battlefield Earth) de/by Roger Christian LE BON NUMÉRO (Lucky Numbers) de/by Nora Ephron 2001 OPÉRATION ESPADON (Swordfish) de/by Dominic Sena L’INTRUS (Domestic Disturbance) de/by Harold Becker 2003 BASIC de/by John McTiernan 2004 THE PUNISHER de/by Jonathan Hensleigh LOVE SONG (A Love Song for Bobby Long) de/by Shainee Gabel PIÈGE DE FEU (Ladder 49) de/by Jay Russell 2005 BE COOL de/by F. Gary Gray 2006 CŒURS PERDUS (Lonely Hearts) de/by Todd Robinson 2007 BANDE DE SAUVAGES (Wild Hogs) de/by Walt Becker HAIRSPRAY de/by Adam Shankman 2009 L’ATTAQUE DU MÉTRO 123 (The Taking of Pelham 123) de/by Tony Scott LES 2 FONT LA « PÈRE » (Old Dogs) de/by Walt Becker 2010 FROM PARIS WITH LOVE de/by Pierre Morel 2012 SAVAGES de/by Oliver Stone 2013 KILLING SEASON de/by Mark Steven Johnson John Travolta earned his first Oscar and Golden Globe nominations by Steve Zaillian. He was nominated again for a Golden Globe for his in 1978 for his role in the blockbuster Saturday Night Fever directed performance in Primary Colors (1998), directed by Mike Nichols and by John Badham, which launched the disco phenomenon in the co-starring Emma Thompson and Billy Bob Thornton, and in 2008, 1970s. He went on to star in the big-screen version of the long-running he received his fourth Golden Globe nomination for his role as Edna musical Grease by Randal Kleiser (1978) and the wildly successful Turnblad in the big-screen, Adam Shankman’s box-office hit Hairspray. Urban Cowboy by James Bridges (1980) which also influenced trends As a result of this performance, the Chicago Film Critics and the Santa in popular culture. Additional film credits include the Brian De Palma Barbara Film Festival decided to recognize Travolta with a Lifetime thrillers Carrie (1976) and Blow Out (1981) as well as Amy Heckerling’s Achievement Award for his role. hit comedy Look Who’s Talking (1989) and Nora Ephron’s comic hit Travolta was most recently seen in Tony Scott’s The Taking of Pelham Michael (1996). Travolta starred in John Turteltaub’s Phenomenon 123 (2009), Pierre Morel’s From Paris with Love (2010) and in the Oliver (1996) and took an equally distinctive turn as an action star in John Stone-directed movie, Savages, based on Don Winslow’s best-selling Woo’s top-grossing Broken Arrow (1996) opposite Christian Slater, crime novel and presented at the 2012 Deauville American Film Festival. and classic Face/Off (1997) opposite Nicolas Cage. He also starred Travolta has received two prestigious aviation awards: in 2003 the in Simon West’s The General’s Daughter (1999), co-starring Madeline American Institute of Aeronautics and Astronautics Foundation Award Stowe. In 2005, Travolta reprised the role of ultra-cool Chili Palmer for Excellence for his efforts to promote commercial flying, and in in Barry Sonnenfeld’s Get Shorty (1995) in the sequel Be Cool by 2007 The Living Legends Ambassador of Aviation Award. He currently F. Gary Gray (2005). In addition, he starred opposite Scarlett holds 11 jet licenses: 747, 707, Gulfstream II, Lear 24, Hawker 1251A, Johansson in the independent feature film A Love Song for Bobby Eclipse Jet, Vampire Jet, Canadair CL-141 Jet, Soko Jet, Citation ISP Long by Shainee Gabel (2004), which was screened at the Venice Film Festival, where both Travolta and the films won rave reviews. In February 2011, he was honored by Europe’s leading weekly program magazine Hörzu, with the prestigious Golden Camera Award for “International Best Actor” in Berlin, Germany. “Travolta is the sole author of his own mythology, the only person responsible for his glorious peaks and quieter troughs. He is a composite star and one who is extremely versatile. […] He has crossed over every era like a comet and we have all witnessed him shine, crash and then reinvent himself even better.” Travolta earned another Academy Award nomination for his riveting portrayal of a philosophical hit-man in Quentin Tarantino’s and Challenger. The 707 aircraft is painted in the original Qantas V-Jet Pulp Fiction (1994). He also received BAFTA and Golden Globe livery and bears the name Jett Clipper Ella in honor of his children. nominations for this highly acclaimed role and was named Best Actor Travolta is the Qantas Airways Global Goodwill “Ambassador-at- by the Los Angeles Film Critics Association, among other distinguished Large” and piloted the original Qantas 707 during “Spirit of Friendship” awards. global tour in July/August 2002. He is also a business aircraft brand He garnered further praise as a Mafioso-turned-movie producer in ambassador for Learjet, Challenger and Global jets for the world’s the comedy sensation Get Shorty (1995), winning the Golden Globe leading business aircraft manufacturer, Bombardier. Travolta flew the Award for Best Actor in a Motion Picture, Musical or Comedy. In 1998, 707 to New Orleans after the 2005 hurricane disaster bringing food Travolta was honored by the BAFTAs with the Britannia Award: and and medical supplies, and in 2010, again flew the 707, this time to Haiti in that same year he received the Lifetime Achievement Award at the after the earthquake, carrying supplies, doctors and volunteers. Chicago Film Festival. He also won the prestigious Alan J. Pakula Award from the US Broadcast Critics Association for his performance in A Civil Action (1998), based on the best-selling book and directed 124 HOMMAGES 2013 125 HOMMAGES 2013 JOHN TRAVOLTA HOMMAGE | TRIBUTE À mes yeux, John Travolta restera pour toujours le chauffeur de taxi C’est une star sans franchises qui lui appartiennent (ou presque, To my mind, John Travolta will forever be the taxi driver-cum- John Travolta is a star without the franchises he might have baby-sitter d’Allô Maman, ici Bébé. Je voulais l’avoir comme ami, une suite à La Fièvre..., deux à Allô Maman..., e basta) ni super babysitter in Look Who’s Talking. I wanted to have him for a commanded (or almost: a sequel to Saturday Night Fever, two to comme papa de substitution, comme grand frère qui m’emmènerait réalisateur pour l’accompagner tout au long de sa carrière, façon De friend, for a substitute father, for a big brother who would take me Look Who’s Talking, and basta). Nor does he have some fantastic au McDo. Les gosses des 80s savent très bien de quoi je parle. À force Niro/Scorsese. Travolta est le seul auteur de sa propre mythologie, to McDonald’s. Anyone who grew up in the 1980s knows exactly director accompanying his career in the De Niro/Scorsese model. He d’user la VHS du film dans le salon familial, mes parents ont cru bon, le seul responsable de ses moments de gloire et de ses traversées what I’m talking about. I was forever monopolizing the VHS player is the sole author of his own mythology, the only person responsible un jour, de me mettre au courant que le type là, le cool-guy que Kirstie du désert. Une star composite, incroyablement protéiforme, dont la in the living room, and one day, my parents thought it was a good for his glorious peaks and quieter troughs. He is a composite star Alley passe le film à éconduire avant de tomber in fine dans ses bras, simple collection de coupes de cheveux (permanente, banane, coupe idea to tell me that the cool guy who Kirstie Alley spends the whole and one who is extremely versatile. His hairstyles alone – permanent avait aussi compté pour eux à un moment précis de leur vie. « Mais au carré, boule à zéro) raconte à elle seule son désir de fuite en avant, film rejecting, before finally falling into his arms, represented a key wave, quiff, shoulder-length or shaved off completely – over the enfin, c’est Travolta que tu regardes là, le gars de La Fièvre du samedi de réinvention perpétuelle, de peur de l’ennui et de l’enfermement. moment in their lives, too: “Oh, it’s Travolta you’re watching, the years tell of his desire to keep moving forward, to constantly reinvent guy from Saturday Night Fever and Grease. That’s our youth!” I’m himself, and of his fear of being bored or typecast. soir et de Grease. C’est toute notre jeunesse !» Ah non désolé, mais Travolta, c’est ma jeunesse à moi, pas la vôtre. Il m’a fallu du temps La jeunesse, sa fougue et son impatience, voilà de quoi nous parle sorry, but Travolta was my youth, not theirs. I needed some time to pour le comprendre et l’admettre : mais Travolta, c’est notre jeunesse depuis toujours Travolta même à l’orée de ses soixante ans. Il sera understand and to admit that, in fact, John Travolta is everybody’s Youth, spirit and enthusiasm – it is through these elements that à nous, nous tous. à jamais notre Madeleine de Proust, à vous les baby boomers disco, youth. John Travolta moves us, even on the eve of his 60th birthday. He’ll always be our “Proustian Madeleine”, to you disco baby boomers, à vous les quadras qui vous êtes enquillé cinq fois Pulp Fiction la Il y a des acteurs générationnels, des poster boys de légende qui semaine de sa sortie, à nous les trentenaires qui ont toujours eu un There are generational actors, poster boys of legend who tell the to you 40-somethings who went to see Pulp Fiction five times in racontent l’histoire d’une époque, d’une déflagration pop culturelle, faible pour les bébés qui parlent avec la voix de Daniel Auteuil (ou de story of an age, of a cultural pop conflict, of a precise mythology at the week it was released, to us 30-somethings who’ve always had d’une mythologie précise à un instant T de l’Histoire. Il y a James Dean, Bruce Willis en VO), et à vous les kids qui ne vous êtes jamais remis a key moment in time. There’s James Dean, Bruce Lee and Steve a weak spot for babies who talk with Bruce Willis’ voice (or Daniel il y a Bruce Lee,il y a Steve McQueen. Et puis il y a Travolta, qui, lui, de la première diffusion en prime time de Volte/Face, des colombes au McQueen. Then there’s John Travolta, who tells the story of several Auteuil for the French dubbed version), and to you kids, who’ve a choisi de raconter l’histoire de plusieurs époques. Le raz de marée ralenti et des gunfights sur fond de « Somewhere Over the Rainbow ». ages. The tidal wave of disco (Saturday Night Fever), the nostalgia never gotten over the first prime-time screening of Face/Off, with disco (La Fièvre du samedi soir), la nostalgie des 50s et des belles Il a traversé toutes les époques comme une comète, et nous l’avons of the 1950s and fabulous American cars (Grease), post-Nixon doves in slow motion and gunfights played out over a “Somewhere bagnoles (Grease), la paranoïa post Nixon et la fin du Nouvel Hollywood tous regardé briller, se crasher, pour ensuite mieux se réinventer. La paranoia and the end of the New Hollywood (Blow Out), Reagan’s Over the Rainbow” soundtrack. He has crossed over every era like a (Blow Out), l’Amérique de Reagan et l’avènement des fims hi-concept fièvre qui consumait Tony Manero chaque samedi soir, John Travolta America and the advent of high-concept films (Look Who’s Talking, comet and we have all witnessed him shine, crash and then reinvent (Allô Maman...), le triomphe de la culture geek et de la cinéphilie B (Pulp l’a érigée comme le fondement de sa carrière. La musique n’est pas etc.), the triumph of geekism and B-movies (Pulp Fiction) or the himself even better. The fever that consumed Tony Manero every près de s’arrêter... tornado of Hong Kong-style cinema descending on the rest of the Saturday night was created by John Travolta as the basis for his du monde (Volte/Face): tout ça se lit désormais dans ses grands yeux world (Face/Off). You can read all of it in his blue eyes and swagger, career, and the music isn’t about to stop yet. clairs et ses déhanchés, comme autant d’étapes décisives dans notre François Grelet like so many other critical stages in our relationship with pop culture rapport à la pop culture et donc à notre jeunesse. Critique de cinéma | Film critic and therefore with our own youth. Fiction) ou la tornade du cinéma hongkongais qui s’abat sur le reste C’est une chose de traverser les époques, c’en est une autre de les It’s one thing to cross eras, but it’s another to physically embody incarner. Si Travolta a su le faire mieux que quiconque, c’est surtout them. John Travolta knows how to do that better than anyone, parce qu’il n’a jamais cherché à capitaliser sur ses faits de gloire, à mainly because he has never sought to go for glory or to artificially prolonger artificiellement sa propre hype. Pas le temps de s’attarder, prolong his hype. No time to linger, no time to look back to play de regarder en arrière, de jouer à la star fonctionnaire, d’aller the celebrity for celebrity’s sake, to slumber in the sub-standard s’endormir dans les sous-tarantinades des 90s, de dévitaliser sa Tarantinoesque productions of the 1990s, to anesthetize his iconic grandeur iconique. C’est aussi pour ça que dans l’imaginaire collectif, grandeur. That’s also why, in our collective imagination, we see him on l’envisage comme le roi du comeback alors que si l’on prend un as the comeback king when if we’d only step back a little, we’d peu de hauteur, il nous apparaît surtout comme un acteur peu enclin à see that he’s an actor who isn’t interested in playing the same part rejouer deux fois le même numéro. twice. 126 HOMMAGES 2013 127 HOMMAGES 2013 JOHN TRAVOLTA HOMMAGE | TRIBUTE 1977 L A FIÈVRE DU SAMEDI SOIR 1995 GET SHORTY: STARS ET TRUANDS (Saturday Night Fever) Chaque samedi soir, dans une discothèque de Brooklyn, Tony Manero, un jeune NewYorkais de dix-neuf ans, essaie de bouleverser le triste quotidien qui est le sien en devenant, pour un soir, le roi de la piste de danse. Tony Manero, a nineteen-year-old young New Yorker, attempts to enhance his dreary existence in Brooklyn by going every Saturday night in a disco club where he is the king of the dance-floor. (Get Shorty) Comment un truand, aidé d’un producteur et d’un incurable perdant, va écrire un scénario relatant ses propres aventures et assurer son avenir radieux sous le soleil d’Hollywood. How a mobster with a producer and incurable loser is going to write a scenario describing his own adventures and ensure his bright future under the Hollywood sun. Version restaurée | Restored version RÉALISATION | DIRECTION | John Badham PRODUCTION | Robert Stigwood RÉALISATION | DIRECTION | Barry Sonnenfeld INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Karen-Lynn Gorney, Barry Miller, PRODUCTION | Danny DeVito, Michael Shamberg & Stacey Sher Sam Coppola INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Danny DeVito, Gene Hackman, Rene Russo États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 118 minutes 105 minutes 1981 B LOW OUT 1997 V OLTE/FACE Alors qu’il enregistre des bruits nocturnes en peine campagne, un ingénieur du son est le témoin sonore d’un accident de voiture. Peu à peu, il va s’apercevoir que cet événement cache en fait une tout autre réalité... (Face/Off) While he is saving the night sounds of nature in a secluded countryside, a sound engineer is witnessing a car accident. But he will gradually realize that this event actually hides another reality... Afin de déjouer un complot, un agent du FBI se fait greffer le visage d’un dangereux criminel, qui va, grâce à la même opération, adopter à son tour l’apparence physique de l’officier fédéral… To foil an extortion plot, an FBI agent undergoes a face-transplant surgery and assumes the physical appearance of a ruthless terrorist, who eventually impersonates the cop with the same method… RÉALISATION | DIRECTION | John Woo RÉALISATION | DIRECTION | Brian De Palma PRODUCTION | Terence Chang, Christopher Godsick, Barrie M. Osborne & David Permut PRODUCTION | George Litto INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, John Travolta, Joan Allen, Alessandro Nivola, INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Nancy Allen, John Lithgow, Dennis Franz Gina Gershon, Dominique Swain États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 107 minutes 138 minutes | Hommage | Tribute Nicolas Cage | p.98 1994 P ULP FICTION 1998 P RIMARY COLORS L’odyssée sanglante et burlesque de petits malfrats dans la jungle d’Hollywood à travers trois histoires qui s’entremêlent. The bloody and burlesque lives of diner bandits intertwine in three tales of violence and redemption in Hollywood. Un jeune militant noir rejoint l’équipe de campagne d’un gouverneur, candidat à la présidence des États-Unis. A young black militant joins the campaign of a governor candidate for President of the United States. RÉALISATION | DIRECTION | Quentin Tarantino RÉALISATION | DIRECTION | Mike Nichols PRODUCTION | Lawrence Bender PRODUCTION | Mike Nichols INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis, Tim Roth, INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Emma Thompson, Kathy Bates, Rosanna Arquette, Uma Thurman Billy Bob Thornton États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 154 minutes 143 minutes 128 HOMMAGES 2013 129 HOMMAGES 2013 HOMMAGE | TRIBUTE 2007 H AIRSPRAY Tracy rêve de danser dans la célèbre Tracy has a dream: to dance in the famous émission de télévision de Corny Collins. Par Corny Collins’ TV show. Luckily, he attends chance, ce dernier assiste à l’une de ses one of her performances in high school and représentations au lycée et lui propose alors asked her to join his team… de rejoindre son équipe… RÉALISATION | DIRECTION | Adam Shankman PRODUCTION | Neil Meron & Craig Zadan INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Nikki Blonsky, Michelle Pfeiffer, Queen Latifah, Christopher Walken États-Unis & Royaume-Uni | USA & UK | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 117 minutes 2013 K ILLING SEASON Au plus profond des montagnes des Appalaches, une lutte sans merci éclate entre un ancien soldat américain vivant reclus et un touriste venu d’Europe… Deep in the Appalachian Mountains, a tense battle breaks out between a reclusive American military veteran and a European tourist… RÉALISATION | DIRECTION | Mark Steven Johnson PRODUCTION | Paul Breuls & Ed Cathell INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Robert De Niro, Milo Ventimiglia, Elizabeth Olin États-Unis & Belgique | USA & Belgium | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 90 minutes | Premières | p.55 Une personnalité du monde des arts et des lettres fait découvrir et partager sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle. CARTE BLANCHE A public figure of the artistic and literary world reveals his or her favourites in cinema and thus shares his or her own private America. 130 HOMMAGES 2013 1979 L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ (Escape From Alcatraz) Don Siegel 1986 LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER (Ferris Bueller’s Day Off) John Hughes 2009 BE BAD ! (Youth in Revolt) Miguel Arteta Il y a dix ans, déboule dans nos oreilles, « We Are Your Friends » JUSTICE, the French duo formed by Gaspard Augé and Xavier de qui met sur le devant de la scène JUSTICE, jeune duo français Rosnay, is the band of a whole generation. When in 2003 the two signé par le label que Pedro Winter vient de créer : Ed Banger. friends were still bright students in graphic design, they made JUSTICE L’album « » qui suit, condensé d’électro saccadée, de réminiscences a place to experiment a hybrid genre between music and image, which disco et d’énergie heavy metal, ses singles comme « D.A.N.C.E », « Stress » blends pop and electronic borders, and showcases the talents of two ou « Phantom » et ses vidéos, permettent à JUSTICE de donner une fascinating passionate pop culture craftsmen, bored with hierarchy. They suite à la French Touch des années 1990 et à ses boucles disco filtrées. met Pedro Winter who had just founded his label Ed Banger Records, he immediately signed them after listening to “We Are Your Friends” Dès 2007, dans la foulée de son premier album, JUSTICE se frotte which, with its joyful and vitamin-enriched electro beats combined with au live et se lance dans l’arène des tournées en bus, enchaînant exhilarating voices, became the hymn of a whole generation and one of festivals et salles de concert tout autour de la planète. Cette première the most important tracks of the year 2000, celebrating a reconciliation confrontation avec son public est l’occasion pour le groupe de of pop music and the dancefloor. It was awarded an MTV Video Award développer une scénographie magnifiée au fil des dates : le mur de in 2007, bringing about the famous live TV appearance with Kanye vieux amplis Marshall placés devant la scène, la croix imposante, les West outraged that his million-dollar clip was outclassed by a home- jeux de lumières et le son JUSTICE totalement revisité pour le live… made bomb. (Once the misunderstanding was cleared up, JUSTICE, Ed Banger and So-Me became a constant source of inspiration for En 2012, la tournée qui suit la sortie de son deuxième album «Audio, Kanye and his superstar rappers colleagues. Kanye even employed Video, Disco» l’entraîne de l’Australie aux États-Unis en passant par So-Me as director for the video for his hit song “Good Life”.) From now l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Sud. Aussi à l aise sur la scène on, the duo’s ascent was constant and then lightning struck: remixes principale de festivals rock (Coachella, Lollapalooza, les Eurockéennes, for N.E.R.D, Britney Spears, Franz Ferdinand, U2, Daft Punk, Lenny les Vieilles Charrues…) qu’electro (Ultra, Sonar, Melt... ), le duo enchaîne Kravitz and an EP (extended play) in 2006 (« Waters of Nazareth ») une centaine de concerts qui lui permet de maîtriser sa formule. Dès defining the “JUSTICE sound”, this famous ultra-powerful compression les premières notes de «Genesis» qui résonnent en intro, c’est parti of pop and baroque melodies, both dark and threatening; lightning and pour un roller coaster sonore d’une heure et demie où les titres du duo animative; and above all the famous JUSTICE image, the cross from sont moulinés sous forme de megamix et accompagnés d’un show which an earlier version figures on the first EP. 2007 was the explosion épileptique de lumières ! that will turn the duo into the emblem of a whole generation: their first album “ Avec «Access All Arenas», enregistré lors de son concert dans les swept everything away as an epic soundtrack. “ arènes de Nîmes en juillet dernier, JUSTICE donne à entendre une magnificent synthesis of our time: its potential definition. 800 000 sales tournée qui s’est étalée sur presque une année et en profite pour worldwide and 4 years later, the album was considered as a mainstay revisiter à la manière d’un best of dix ans d’existence et trois disques of the 2000s puzzled and tonic, one of the few who bridged the gap © Paul Heartfield (« XAVIER DE ROSNAY & GASPARD AUGÉ Musiciens | Musicians 132 CARTE BLANCHE 2013 ”, anticipated like the Messiah, held all the promises, and », «A Cross the Universe» et «Audio, Video, Disco»), retranscrivant from Pitchfork world to MTV without losing its credibility. ainsi toute l’effervescence et l’énergie des lives de JUSTICE. 133 ” was more than a CARTE BLANCHE 2013 CARTE BLANCHE (Escape From Alcatraz) A group of inmates attempt a daring escape from the notorious Alcatraz prison island, from which no-one had managed to escape before… Un groupe de prisonniers va minutieusement préparer un plan d’évasion d’Alcatraz, le célèbre pénitencier dont personne ne s’échappe… © Kim Shapiron © Kim Shapiron © Kim Shapiron 1979 L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ RÉALISATION | DIRECTION | Don Siegel PRODUCTION | Don Siegel « En musique comme en cinéma, les Américains ont une science du divertissement qui nous touche énormément, dans le fond comme dans la forme. INTERPRÉTATION | CAST | Clint Eastwood, Patrick McGoohan, Roberts Blossom, Nous avons sauté sur l’occasion de programmer cette Carte blanche pour partager notre amour décomplexé pour ce cinéma avec lequel nous avons Jack Thibeau États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | grandi, en choisissant des illustrations de cet art de l’entertainment, qui ont forgé nos fantasmes d’enfants puis d’adolescents des années 1980/90. » 112 minutes Gaspard Augé & Xavier de Rosnay 1986 LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER (Ferris Bueller’s Day Off) © Kim Shapiron © Kim Shapiron © Kim Shapiron Un cancre invétéré est déterminé à sécher une journée de cours, une initiative qui ne semble pas plaire au proviseur de l’école. A high school wise guy is determined to have a day off from school, despite of what the principal thinks of that. RÉALISATION | DIRECTION | John Hughes PRODUCTION | John Hughes & Tom Jacobson INTERPRÉTATION | CAST | Matthew Broderick, Alan Ruck, Mia Sara, Jeffrey Jones, Jennifer Grey États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | “In music as in cinema, the Americans have a science of entertainment which we really love, both for its substance and its style. We leapt at the chance 103 minutes to program this Carte Blanche to share our unabashed passion for the kind of cinema we grew up with, choosing examples of this entertainment form which forged our imaginations as children, then as teenagers in the 1980/90s.” 2009 BE BAD ! Les trois films programmés dans le cadre de cette CARTE BLANCHE 2013 font partie d’une liste de neuf titres de films proposés par JUSTICE aux organisateurs du Festival : The three feature films screened in this 2013 CARTE BLANCHE are part of a list of nine movie titles submitted by JUSTICE to the Festival programmers: 1975 UN APRÈS-MIDI DE CHIEN (Dog Day Afternoon) Sidney Lumet 1979 L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ (Escape From Alcatraz) Don Siegel 1982 BLADE RUNNER Ridley Scott 1986 LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER (Ferris Bueller’s Day Off) John Hughes 1988 PIÈGE DE CRISTAL (Die Hard) John McTiernan 1993 LE FUGITIF (The Fugitive) Andrew Davis 1998 HAPPINESS Todd Solondz 1999 EYES WIDE SHUT Stanley Kubrick 2009 BE BAD ! (Youth in Revolt) Miguel Arteta (Youth in Revolt) Au cours de ses vacances, un adolescent tombe éperdument amoureux d’une jeune fille peu conformiste. Lorsque le jeune couple doit se séparer, le garçon se crée un double à l’esprit particulièrement retors et prêt à tout pour reconquérir sa belle. While on holiday break, a teenager falls hopelessly in love with a free-spirited girl. When the two are drawn apart, the boy develops a rebellious alter ego who will stop at nothing to win back the love of his life. RÉALISATION | DIRECTION | Miguel Arteta PRODUCTION | David Permut INTERPRÉTATION | CAST | Michael Cera, Portia Doubleday, Mary Kay Place, Justin Long, Ray Liotta États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | 90 minutes 134 CARTE BLANCHE 2013 135 CARTE BLANCHE 2013 L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique soutient les Nuits américaines de la 39e édition du Festival du cinéma américain de Deauville w o l l Fo us Des séances ouvertes 24h/24 où le festivalier peut (re)découvrir et se (ré)approprier le patrimoine du cinéma américain. U.S. Embassy France @USEmbassyFrance www.americancenterfrance.org www.placedesusa.com Round-the-clock screenings to (re)discover and (re)appropriate the heritage of American cinema. LES NUITS AMÉRICAINES AMERICAN NIGHTS Hommage | Tribute CATE BLANCHETT | 6 films | Hommage | Tribute NICOLAS CAGE | 6 films | Hommage | Tribute LARRY CLARK | 5 films Hommage | Tribute GALE ANNE HURD | 3 films | Hommage | Tribute JOHN TRAVOLTA | 6 films Avec le soutien de/Supported by: www.france.usembassy.gov & L’Ambassade des États-Unis d’Amérique en France The Embassy of the United States of America in France LES NUITS AMÉRICAINES AMERICAN NIGHTS Hommage | Tribute CATE BLANCHETT 1998 ELIZABETH Shekhar Kapur 2003 VERONICA GUERIN Joel Schumacher 2004 AVIATOR (The Aviator) Martin Scorsese 2007 I’M NOT THERE Todd Haynes p.88 2008 INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) Steven Spielberg 2008 L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (The Curious Case of Benjamin Button) David Fincher Hommage | Tribute NICOLAS CAGE p.98 2002 ADAPTATION Spike Jonze 2005 LORD OF WAR Andrew Niccol 2009 BAD LIEUTENANT – ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS (Port of Call - New Orleans) Werner Herzog 1990 SAILOR & LULA (Wild at Heart) David Lynch 1997 VOLTE/FACE (Face/Off) John Woo 1999 À TOMBEAU OUVERT (Bringing Out the Dead) Martin Scorsese Hommage | Tribute LARRY CLARK 1995 KIDS 1998 ANOTHER DAY IN PARADISE 2001 BULLY Hommage | Tribute GALE ANNE HURD 1984 TERMINATOR (The Terminator) James Cameron 1998 ARMAGEDDON Michael Bay 2013 VERY GOOD GIRLS Naomi Foner Hommage | Tribute JOHN TRAVOLTA p.122 1997 VOLTE/FACE (Face/Off) John Woo 1998 PRIMARY COLORS Mike Nichols 2007 HAIRSPRAY Adam Shankman 1981 BLOW OUT Brian De Palma 1994 PULP FICTION Quentin Tarantino 1995 GET SHORTY : STARS ET TRUANDS (Get Shorty) Barry Sonnenfeld p.108 2002 KEN PARK 2005 WASSUP ROCKERS 138 NUITS AMÉRICAINES 2013 p.116 139 NUITS AMÉRICAINES 2013 Le meilleur des séries TV en avant-première, la rencontre des écritures cinématographiques et télévisuelles par ceux qui tiennent la plume. UR S IE ° 1 SÉR N LES JÀÉ & IN DÉ EC L S Du cinéma, des séries, mais plus seulement. Videokast est la nouvelle offre vidéo online et gratuite d'AlloCiné, désormais ouverte au meilleur du divertissement. Golden Moustache, La Minute Vieille, Top Boy, Him & Her, Threesome www.allocine.com/videokast Dedans AlloCiné S2, Le Petit Détournement, Faux Raccord, Suricate, Comedy Coach Scènes de ménages, Les Lascars, Palizzi, Le visiteur du Futur, Merci Qui The best of TV series, the meeting of cinema and television writing, by those who write scripts made in USA. DEAUVILLE SAISON 4 DEAUVILLE SEASON 4 Avec le soutien de/Supported by: DEAUVILLE SAISON 4 LA MASTERCLASS VINCE GILLIGAN Après avoir accueilli des scénaristes de renom tels que David Chase (créateur des Sopranos), Clyde Phillips (showrunner* des quatre premières saisons de Dexter), Tom Fontana (créateur d’Oz et de Borgia) et Shawn Ryan (créateur de The Shield), le Festival du Cinéma Américain de Deauville et Deauville Saison 4 proposent cette année la masterclass exceptionnelle du réalisateur, producteur et scénariste américain Vince Gilligan. Cette figure centrale de la production télévisée américaine fait preuve d’audace depuis deux décennies. Il manie les silences, les contretemps et les surprises. Il module le visible, l’invisible, les genres. Il malmène ses héros et ses téléspectateurs, pour leur plus grand plaisir. Sa plume tente constamment de mener le spectateur là où on ne l’attend pas. * le showrunner est à la fois scénariste, producteur, directeur de casting, agent de liaison avec les studios et coresponsable des relations publiques © Frank Ockenfels 3/AMC After inviting renowned screenwriters like David Chase (creator of The Sopranos), Clyde Phillips (showrunner* for the first four seasons of Dexter), Tom Fontana (creator of Oz and Borgias) and Shawn Ryan (The Shield), the Deauville American Film Festival and Deauville Season 4 are this year delighted to be hosting an exceptional masterclass from American director, producer and screenwriter Vince Gilligan. This key figure in American TV production has been demonstrating his audacity for the past two decades. He skillfully manipulates silences, setbacks and surprises. He juggles the visible, the invisible and different genres. He mistreats his heroes and his audience for their intense delight. His pen is constantly trying to take the audience to the place they least expect. * A showrunner is screenwriter, producer and casting director, who liaises with the studios and co-manages PR for the show. VINCE GILLIGAN Scénariste | Screenwriter 142 DEAUVILLE SAISON 4 2013 Born in 1967 in Richmond (Virginia, USA) and Né en 1967 à Richmond (Virginie, Étatsraised in Farmville and Chesterfield, Vince Unis) et ayant grandi à Farmville et Scénariste | Screenwriter Gilligan is a graduate of the esteemed Tisch Chesterfield, Vince Gilligan est diplômé de 1993 WILDER NAPALM de/by Glenn Gordon Caron School of the Arts at the University of New la prestigieuse Tisch School of the Arts 1995-2002 York. During his studies, he wrote Home de l’université de New York. Il écrit durant THE X-FILES – série TV Fries, for which he received the prestigious ses années d’études Meli-melo (Home 1998 MÉLI-MELO (Home Fries) de/by Dean Parisot Virginia Governor’s Screenwriting Award Fries) pour lequel il reçoit le prestigieux 2001 AU CŒUR DU COMPLOT (The Lone Gunmen) – in 1989 and which would be made a Virginia Governor’s Screenwriting Award en série TV decade later by Dean Parisot, starring 1989 et qui sera réalisé dix ans plus tard 2002 LOS ANGELES: DIVISION HOMICIDE – série TV Drew Barrymore and Luke Wilson. During par Dean Parisot avec Drew Barrymore et 2006 NIGHT STALKER: LE GUETTEUR the same period, he wrote Wilder Napalm, Luke Wilson. Il écrira à la même période de/by Daniel Sackheim – série TV made in 1993 by Glenn Gordon Caron. Wilder Napalm, réalisé en 1993 par Glenn 2007 FLY ON THE WALL de/by Will Ferrell This story of two pyromaniac brothers Gordon Caron. Cette histoire de deux 2008 HANCOCK de/by Peter Berg attracted the attention of screenwriter Chris frères pyromanes attirera l’attention du 2008-2013 Carter, who invited Vince Gilligan to join the scénariste Chris Carter qui invitera Vince BREAKING BAD – série TV group of screenwriters working on the cult Gilligan à rejoindre le pôle de scénaristes de series The X-Files, that would lead him to la série culte X-Files, ce qui le mènera à la Producteur | Producer producing and/or writing 143 episodes of production et/ou à l’écriture du scénario de 1995-2002 the series. 143 épisodes de la série. THE X-FILES – série TV The X-Files entered the annals of US TV X-Files marquera les annales des séries 1998 MÉLI-MELO (Home Fries) de/by Dean Parisot series, with spectacular ratings, growing télévisées américaines avec des records 1999 HARSH REALM – série TV from an average of 14 to 20 million viewers d’audience spectaculaires, allant d’une 2001 AU CŒUR DU COMPLOT (The Lone Gunmen) – per episode, and garnering record audience moyenne de 14 à presque 20 millions de série TV figures for certain episodes. From 1993 to téléspectateurs par épisode. De 1993 à 2008-2013 2002, nine seasons of the series screened, 2002, la série connaîtra 9 saisons et 202 BREAKING BAD – série TV with 202 43-minute episodes. It won five épisodes. Elle remportera 5 Golden Globes Golden Globes including Best Drama dont celui de la Meilleure Série dramatique Series in 1995, 1997 and 1998; 16 Emmy en 1995, 1997 et 1998, 16 Emmy Awards Awards; and almost 50 other international awards. et presque 50 autres récompenses internationales... Gilligan went on to drive the X-Files spin-off, The Lone Gunmen, which, Vince Gilligan pilotera le spin-off de X-Files, Au cœur du complot (The despite the quality of the show, was cancelled after one season in 2001. Lone Gunmen) qui, malgré sa qualité, s’arrêtera au bout d’une saison While demand for his writing skills was limited, Gilligan spent his time en 2001. devising humorous ways of making a living, including working as a Étant moins sollicité pour sa plume, Vince Gilligan échafaude avec mobile drug dealer, traveling across the USA in an RV. This provided humour diverses solutions pour gagner sa vie, tout en sillonnant les the inspiration for Breaking Bad. routes des États-Unis en camping-car. Ainsi naît l’idée de départ de Given the cautious approach of the TV networks, Gilligan was contacted Breaking Bad. by AMC, an American cable channel newly involved in the content Confronté à la frilosité des chaînes, Vince Gilligan est contacté par creation process following in the bold footsteps of HBO and Showtime. AMC, chaîne américaine nouvellement impliquée dans le processus de Breaking Bad, Mad Men and The Walking Dead all enjoyed very création télévisée, sur les traces audacieuses des HBO, Showtime ou successful debuts on the channel. autres FX. Breaking Bad, Mad Men et The Walking Dead marquent ainsi The black humor of Breaking Bad, its off-beat tone and violent writing les débuts prometteurs de cette chaîne câblée. have been met with growing international audience and critical acclaim. L’humour noir de la série Breaking Bad, son ton décalé, son écriture The series has won four Golden Globes, seven Emmy Awards and sanglante rencontrent leur public et un succès critique international many other honors, including the Writers’ Guild Award for Best Series croissant. La série a déjà remporté 4 Golden Globes, 7 Emmy Awards in 2008, 2012 and 2013. et plusieurs autres récompenses dont le Writers Guild Award de la Meilleure Série en 2008, 2012 et 2013. 143 DEAUVILLE SAISON 4 2013 B DEAUVILLE SAISON 4 DEAUVILLE SEASON 4 BATES MOTEL Saison 1 | Épisodes First You Dream,Then You Die & Nice Town You Picked, Norma… Après la mort mystérieuse de son mari, Norma Bates décide de quitter l’Arizona pour la petite ville de White Pine Bay dans l’Oregon. Avec son fils Norman, âgé de 17 ans, elle espère refaire sa vie et rachète un vieux motel abandonné et le manoir qui en dépend. Alors que la mère et le fils partagent une relation des plus ambiguës, des événements tragiques vont les pousser à se rapprocher encore davantage et finir par partager un lourd secret… © 2013 NBC Universal. All rights reserved. Following the mysterious death of her husband, Norma Bates decides to leave Arizona for the little town of White Pine Bay in Oregon. With her son Norman, aged 17, she hopes to start over and buys an old, abandoned motel and its adjacent mansion. The mother and son have a deeply ambiguous relationship, but a series of tragic events will bring them even closer as they share a dark secret… LA MALÉDICTION D’EDGAR (The Curse of Edgar) À l’occasion du 50e anniversaire de l’assassinat de JFK et en avant-première, un document d’exception mêlant images d’archives et fiction. Une forme singulière d’écriture pour la télévision. De 1960 à 1963, la présidence de John F. Kennedy incarne tout ce que l’inoxydable patron du FBI exècre. Face à l’Amérique libre, catholique et technicolor du clan Kennedy, celle traditionaliste, protestante et conservatrice de J. Edgar Hoover est menacée. Clyde Tolson, le bras droit et l’amant de Hoover, est le dernier survivant de cette lutte acharnée au sommet du pouvoir. En 90 minutes, entre fiction et images d’archives, ce témoin privilégié raconte Hoover, le stratège politique, et réussit à percer comme jamais la personnalité énigmatique d’Edgar, l’homme rongé par sa malédiction au moment le plus critique de son exceptionnel parcours. To mark the 50th anniversary of the assassination of JFK, an exceptional work blending archive footage and fiction will be presented as a premiere. A singular form of television writing. From 1960 to 1963, the presidency of John F. Kennedy embodied everything that the long-standing head of the FBI detested. J. Edgar Hoover saw his traditionalist, Protestant and conservative vision threatened by the Kennedy clan’s version of a free, Catholic, colorful America. Clyde Tolson, Hoover’s right-hand man and lover, was the last survivor of this bitter power-struggle in the highest offices. Over 90 minutes, between fiction and archive footage, this insider witness reveals all about Hoover and his political strategy, and manages to penetrate as never before the enigmatic personality of Edgar, a man consumed by his demons at the most critical moment in his extraordinary career. CRÉATION Marc Dugain RÉALISATION | DIRECTION Marc Dugain – en collaboration avec/in collaboration with Véronique Lagoarde-Ségot PRODUCTION Fabrice Coat – Program 33 SCÉNARIO | SCREENWRITING Marc Dugain – d’après son roman /based on his novel « La Malédiction d’Edgar » INTERPRÉTATION | CAST Brian Cox, Anthony Higgins, Finlay Robertson, Michael Reynolds, Keith Hill DIFFUSION Planète+ (France) France | 2013 | 90 minutes | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles 144 CRÉATION Anthony Cipriano RÉALISATION | DIRECTION Tucker Gates PRODUCTION Carlton Cuse & Kerry Ehrin – Universal Television SCÉNARIO | SCREENWRITING Anthony Cipriano, Carlton Cuse, Robert Bloch & Kerry Ehrin INTERPRÉTATION | CAST Vera Farmiga (Norma Bates), Freddie Highmore (Norman Bates) DIFFUSION | BROADCASTING A&E Network (États-Unis/USA) – 13ème Rue (France) États-Unis | USA | 2013 | 2 x 45 minutes | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles DEAUVILLE SAISON 4 2013 THE FOLLOWING Saison 1 | Épisodes Pilot & Chapter Two Joe Carroll, brillant et charismatique professeur de littérature, est surtout connu pour être un serial killer terriblement diabolique. Depuis sa cellule, il est parvenu à créer un véritable réseau de tueurs en série dispersés aux quatre coins des États-Unis. Ces tueurs, tout autant fascinés par la mort que Joe Carroll, vont l’aider à délivrer son message… En 2004, après avoir assassiné plusieurs de ses étudiantes, il est finalement arrêté par l’agent du FBI Ryan Hardy qui le traquait sans relâche depuis plusieurs années. Neuf ans plus tard, le tueur s’évade et Hardy – qui connaît l’homme mieux que quiconque pour avoir écrit un livre sur ses modes opératoires - est contraint de reprendre du service… Joe Carroll, a diabolical serial killer, uses technology to create a sect of serial killers, all connected as part of a network despite being spread across the United States. The former FBI agent Ryan Hardy tracked down and captured Carroll in the past, even writing a book about him. He knows how the killer’s mind works, and finds himself forced to return to service... CRÉATION Kevin Williamson RÉALISATION | DIRECTION Marcos Siega PRODUCTION Kevin Williamson – Warner Bros. Television SCÉNARIO | SCREENWRITING Kevin Williamson INTERPRÉTATION | CAST Kevin Bacon, James Purefoy, Natalie Zea, Valorie Curry DIFFUSION | BROADCASTING Fox (États-Unis/USA) – TF1 (France) États-Unis | USA | 2013 | 44 minutes & 42 minutes | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles 145 DEAUVILLE SAISON 4 2013 DEAUVILLE SAISON 4 DEAUVILLE SEASON 4 ONCE UPON A TIME LA TABLE RONDE Il existe une ville dans le Maine, où tous les personnages des contes de notre enfance sont piégés entre deux mondes… La malédiction levée, les habitants recouvrent enfin la mémoire et c’est toute la magie de leur monde féerique qui envahit Storybrooke. Mais qui dit magie dit sortilèges et pouvoirs obscurs… La téméraire Emma Swan et Henry, son courageux de fils, se retrouvent embarqués dans un tout autre voyage. Blanche-Neige, Belle, mais aussi le Chaperon rouge et Gemini Criquet, tous seront prêts à se battre pour contrer la reine Régina, méchante et plus puissante que jamais. Fort du succès de ses trois premières éditions, Deauville Saison 4 poursuit cette année son exploration des mécanismes d’écriture scénaristique en organisant une table ronde qui confrontera les méthodes de travail de scénaristes du petit et du grand écran. Cette année, auteur, scénaristes de longs métrages et scénaristes de séries télévisées questionneront la transversalité de leurs écritures : de la page à l’écran, du grand au petit, du documentaire à la fiction, du genre au transgenre. Un dialogue riche qui confrontera les points de vue, les esthétiques et les intentions. Building on the success of the three previous editions, Deauville Season 4 this year continues its exploration of screenwriting mechanisms through a round table which will compare the working methods of writers for the small and big screens. This year, authors, screenwriters of feature films and writers for TV series will examine the crossovers between their different styles of writing: from page to screen, from big to small screen, from documentary to fiction, from one genre to another. Their different points of view, esthetics and intentions promise a rich dialog. Saison 2 | Épisodes Broken & We Are Both © ABC Studio There is a town in Maine where all the characters from the fairytales of our childhood are trapped between two worlds… The curse lifted, the inhabitants finally recover their memory and all the magic of their fairytale world invades Storybrooke. But magic means spells and dark powers… The bold Emma Swan and her courageous son Henry find themselves swept up in a whole other journey. Snow White, Beauty, Little Red Riding Hood and Jiminy Cricket are all ready to take on Regina, the evil queen, who is more powerful than ever. CRÉATION Adam Horowitz & Edward Kitsis RÉALISATION | DIRECTION Mark Mylod & Greg Beeman PRODUCTION Edward Kitsis – ABC Studios SCÉNARIO | SCREENWRITING Adam Horowitz & Edward Kitsis INTERPRÉTATION | CAST Jennifer Morrison, Ginnifer Goodwin, Lana Parrilla, Robert Carlyle DIFFUSION | BROADCASTING ABC (États-Unis/USA) – M6 (France) États-Unis | USA | 2013 | 2 x 42 minutes | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles LA CONFÉRENCE SERIAL KILLERS, LE CHARME FATAL DES MEURTRIERS EN SÉRIE Le Festival est heureux d’inviter le Groupe de Recherche Identités et Cultures de l’université du Havre (GRIC) pour enrichir le dialogue et donner la parole à l’expertise scientifique et pédagogique de la recherche universitaire, et la rendre accessible au grand public. Alors que Dexter se termine et qu’Hannibal commence, il convient de revenir sur ces histoires et personnages qui fascinent malgré l’horreur. À l’image de Joe Carroll dans The Following, les serial killers ont des disciples, une descendance narrative, et ils s’adaptent à une histoire qu’ils tentent de maîtriser et façonner eux-mêmes. Quels sont les mécanismes narratifs et réflexifs de ces histoires à rebondissements ? Quels en sont les enjeux culturels ? Le Festival du Cinéma Américain de Deauville est heureux d’accueillir à cette occasion : Sylvaine Bataille (Maître de conférences, Université de Rouen) est l’auteur de plusieurs articles sur les séries (Battlestar Galactica, Rome, Sons of Anarchy) et a codirigé le deuxième numéro de la revue TV/Séries. Marjolaine Boutet (Maître de conférences, Université de Picardie) est l’auteur des Séries Télé pour les Nuls (First, 2009), Sériescopie : Guide thématique des séries télévisées (Ellipses, 2011, avec P. Sérisier & J. Bassaget), Cold Case : La Mélodie du passé (PUF, 2013), et de chroniques pour Phosphore et Today in English. Sarah Hatchuel (Professeur, Université du Havre) dirige le Groupe de Recherche Identités et Cultures. Elle est l’auteur de Lost : Fiction vitale (PUF, 2013) et prépare, avec Monica Michlin, un livre sur les rêves dans les séries (Rouge Profond, 2014). Elle codirige la revue TV/Séries (tvseries.univ-lehavre.fr). Ariane Hudelet (Maître de conférences, Université Paris-Diderot) codirige la revue TV/Séries dont elle a aussi édité le premier numéro. Elle est l’auteur d’ouvrages sur l’adaptation et d’articles sur les séries (The Wire, Treme, la question du générique). Monica Michlin (Maître de conférences, Université Paris-Sorbonne) a coédité le numéro « Les Pièges des nouvelles séries télévisées américaines » de la revue GRAAT online (2009) et publié des articles sur la sérialité audiovisuelle, les pilotes de séries contemporaines, les séries «présidentielles» américaines, et le queering des codes de séries dans The Wire et Queer As Folk. Shannon Wells-Lassagne (Maître de conférences, Université de Bretagne Sud) est l’auteur du livre Étudier l›adaptation filmique (avec Laurent Mellet, Presses Universitaires de Rennes). Elle a écrit des articles sur les séries The Office (USA, Royaume-Uni, France : Le Bureau), Game of Thrones, True Blood, Castle, et Community. 146 DEAUVILLE SAISON 4 2013 DE LA PAGE À L’ÉCRAN, LE GENRE EN QUESTION | FROM PAGE TO SCREEN, THE GENRE IN QUESTION Cette rencontre, animée par Stéphane Foenkinos *, réunira / Moderated by Stéphane Foenkinos *, this discussion will bring together: Marc Dugain Romancier français né au Sénégal, il va s’inspirer de son enfance et plus directement de son grand-père maternel – qui a fait la Première Guerre mondiale – pour écrire son premier roman publié en 1998, La Chambre des officiers. Le roman est un succès en librairie et sera adapté au cinéma en 2001 par le réalisateur François Dupeyron. Avec Une exécution ordinaire, il adapte lui-même au cinéma en 2009 la première partie de son roman éponyme. Réalisation qu’il retrouve en adaptant une partie de son roman La Malédiction d’Edgar sous forme de fiction documentée. French novelist born in Senegal, he drew inspiration from his childhood, especially his maternal grandfather who fought in WW1, to write his first novel published in 1998, The Officers’ Ward. The novel was a bestseller and was adapted as a movie in 2001 by the director François Dupeyron. With An Ordinary Execution, he adapted his own work for the cinema in 2009, based on the first part of his eponymous novel. He also directed an adaptation of part of his novel The Curse of Edgar in the form of a documented fiction. Fabrice Gobert Il débute sa carrière en tant que réalisateur pour la télévision. Entre séries et documentaires, il participe entre autres à l’aventure de la série documentaire pour Arte, Lettre à un jeune cinéaste, et réalise plusieurs épisodes de la série Âge sensible pour France 2. Après Camille, un court métrage remarqué, il réalise son premier long métrage, Simon Werner a disparu, sélectionné en 2010 au Festival de Cannes, dans la section Un Certain Regard. Le film séduit Canal + et la société de production Haut et Court. La série Les Revenants trouve ainsi son chef d’orchestre et connaît un succès public et critique sans précédent. He began his career as a director for television. Switching between drama series and documentaries, he worked on the documentary series for Arte, Lettre à un jeune cinéaste, and directed several episodes of the series Âge sensible for France 2. After the well-received short film Camille, he directed his first feature film, Lights Out, selected for the Cannes sidebar Un Certain Regard in 2010. The film attracted the attention of Canal + and the production company Haut et Court, who hired Gobert to direct the supernatural series The Returned, an unprecedented critical and popular hit. Eric Overmyer Scénariste, producteur, showrunner américain, il écrit également pour le théâtre, notamment la pièce On the Verge qui s’est intensivement jouée dans les pays anglo-saxons. Il travaille surtout pour le cinéma et la télévision, en tant que producteur et scénariste. Il écrit notamment plusieurs épisodes de Homicide, créée par David Simon, lequel fera appel à lui sur la quatrième saison de la série à succès The Wire. De leur collaboration naît sur HBO la série Treme qui dépeint une Nouvelle-Orléans post-ouragan Katrina. American screenwriter, producer, and showrunner, he has also written for the stage, notably the play On the Verge which has been widely performed in English-speaking territories. He mainly works in movies and TV, as both producer and screenwriter. He has written episodes of Homicide, created by David Simon, who also called on him to write for the fourth season of the hit series The Wire. Their collaboration gave rise to the HBO series Treme, which is set in post-Hurricane Katrina New Orleans. Frank Spotnitz Scénariste, producteur et showrunner américain, il est reconnu pour sa contribution à des séries telles que X-Files ou plus récemment Hunted. Alors qu’il coécrit 40 épisodes de X-Files, il est le producteur et coauteur des deux longs métrages adaptés de la série (X-Files, le film en 1998 et X-Files : Régénération en 2008). Il écrit actuellement une série adaptée du film à succès Transporter et écrit et coproduit une adaptation du Maître du HautChâteau de Philip K. Dick pour Ridley Scott. American screenwriter, producer, and showrunner, he is best-known for his work on series such as The X-Files, or more recently Hunted. He cowrote 40 episodes of The X-Files for TV, and was the producer and co-writer of two feature films adapted from the series (The X-Files in 1998 and X-Files: I Want to Believe in 2008). He is currently writing a series adapted from the Transporter hit movie franchise, and is writing and coproducing an adaptation of Philip K. Dick’s The Man in the High Castle for Ridley Scott. * Stéphane Foenkinos a collaboré à une soixantaine de longs métrages comme directeur de casting. Parallèlement auteur et scénariste, il coécrit les séries Vénus & Apollon (2009) pour Arte et Hard 2 (2011) pour Canal +. Avec son frère, le romancier David Foenkinos, il réalise un long métrage adapté du roman écrit par David La Délicatesse, avec Audrey Tautou et François Damiens / He has worked as casting director on around 60 movies. His credits as screenwriter include co-writing the series Vénus & Apollon (2009) for Arte, and Hard 2 (2011) for Canal +. Along with his brother, the novelist David Foenkinos, he directed the feature film Delicacy adapted from David’s novel, La Délicatesse, starring Audrey Tautou and François Damiens. 147 DEAUVILLE SAISON 4 2013 LA LEÇON DE CINÉMA STEVEN SODERBERGH Dans le cadre de la présentation de son nouveau film Ma vie avec Liberace, le réalisateur et producteur Steven Soderbergh donne une Leçon de cinéma, animée par le réalisateur et scénariste Nicolas Saada (Espion(s), 2009). Steven Soderbergh succède ainsi à Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter, Charlie Kaufman, Andy Garcia, Terry Gilliam, Roger Avary et William Friedkin. In conjunction with the screening of his latest film, Behind the Candelabra, director and producer Steven Soderbergh will be giving a filmmaking Masterclass, hosted by director & screenwriter Nicolas Saada (Espion(s), 2009). Steven Soderbergh follows in the footsteps of Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter, Charlie Kaufman, Andy Garcia, Terry Gilliam, Roger Avary and William Friedkin. Né en 1963 à Atlanta (Géorgie, États-Unis), Steven Soderbergh fait une entrée fracassante dans le monde du cinéma dès l’âge de vingt-six ans. Il remporte coup sur coup, en 1989, le Grand Prix du Festival de Sundance et la Palme d’or du Festival de Cannes pour son premier film Sexe, mensonges et vidéo, qui obtient en outre une nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleur Scénario original. Suivent plusieurs longs métrages où le cinéaste s’attaque à tous les genres : le biopic arty avec Kafka (1991), le récit initiatique avec King of the Hill (1993), le film noir avec À fleur de peau (1995) ou encore la comédie expérimentale avec Schizopolis (1996). Le réalisateur se lance ensuite dans Hors d’atteinte (1998), l’adaptation d’un livre d’Elmore Leonard, puis met en scène en 1999 L’Anglais, film qui reçoit cinq nominations aux Independent Spirit Awards. En 2000, outre son triomphe au box-office, Erin Brockovich, seule contre tous signe le grand retour de Julia Roberts sur les écrans et permet à cette dernière de décrocher l’Oscar de la Meilleure Actrice l’année suivante. Fait rarissime, Steven Soderbergh est nommé deux fois dans la catégorie Meilleur Réalisateur aux Oscars en 2001 pour Erin Brockovich, seule contre tous et Traffic, film pour lequel il remporte la statuette et trois autres Oscars, dont celui de la Meilleure Adaptation. Il enchaîne avec Ocean’s Eleven (2001), avant de réaliser son douzième film, Full Frontal (2002), puis Solaris (2002), le remake d’un classique de la science-fiction. Continuant à alterner films à gros budget et projets plus personnels, il livre ainsi Ocean’s Twelve (2004) et Bubble (2005), puis The Good German (2006), Ocean’s 13 (2007), et tourne successivement Che en deux volets, avec Benicio Del Toro dans le rôle-titre pour lequel il obtient le Prix d’Interprétation masculine au Festival de Cannes en 2008. L’année suivante est marquée par deux nouveaux films, le projet indépendant Girlfriend Experience (2009) et The Informant! (2009) avec Matt Damon. Dernièrement, il réalise Contagion (2011), un thriller médical, le film d’action Piégée (2011), Magic Mike (2012), Effets secondaires (2013) et Ma vie avec Liberace (2013), présenté cette année en Ouverture du Festival. FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY Réalisateur | Director 1989 SEXE, MENSONGES ET VIDÉO (Sex, Lies, and Videotape) 1991 KAFKA 1993 KING OF THE HILL 1995 À FLEUR DE PEAU (Underneath) 1996 SCHIZOPOLIS 1998 HORS D’ATTEINTE (Out of Sight) 1999 L’ANGLAIS (The Limey) 2000 ERIN BROCKOVICH, SEULE CONTRE TOUS (Erin Brockovich) TRAFFIC 2001 OCEAN’S ELEVEN 2002 FULL FRONTAL SOLARIS 2004 OCEAN’S TWELVE 2005 BUBBLE 2006 THE GOOD GERMAN 2007 OCEAN’S 13 2008 CHE, 1re PARTIE : L’ARGENTIN (Che: Part 1) CHE, 2e PARTIE : GUERILLA (Che: Part 2) 2009 GIRLFRIEND EXPERIENCE THE INFORMANT! 2011 CONTAGION PIÉGÉE (Haywire) 2012 MAGIC MIKE 2013 EFFETS SECONDAIRES (Side Effects) MA VIE AVEC LIBERACE (Behind the Candelabra) Producteur | Producer 1993 SUTURE de/by Scott McGehee & David Siegel * 1996 EN ROUTE VERS MANHATTAN (The Daytrippers) de/by Greg Mottola 1998 PLEASANTVILLE de/by Gary Ross 2001 WHO IS BERNARD TAPIE? de/by Marina Zenovich – doc * 2002 INSOMNIA de/by Christopher Nolan * BIENVENUE À COLLINWOOD (Welcome to Collinwood) de/by Anthony Russo & Joseph Russo LOIN DU PARADIS (Far From Heaven) de/by Todd Haynes * CONFESSION D’UN HOMME DANGEREUX (Confessions of a Dangerous Mind) de/by George Clooney * NAQOYATSI de/by Godfrey Reggio – doc * 2004 CRIMINAL de/by Gregory Jacobs KEANE de/by Lodge Kerrigan * ABLE EDWARDS de/by Graham Robertson * 2005 LA RUMEUR COURT… (Rumor Has it...) de/by Rob Reiner * SYRIANA de/by Stephen Gaghan * THE JACKET de/by John Maybury GOOD NIGHT, AND GOOD LUCK de/by George Clooney * SYMBIOPSYCHOTAXIPLASM TAKE 2 ½ de/by William Greaves – doc * 149 MASTERCLASS 2013 2006 A SCANNER DARKLY de/by Richard Linklater * PU-239 (The Half Life of Timofey Berezin) de/by Scott Z. Burns * 2007 I’M NOT THERE de/by Todd Haynes * WIND CHILL de/by Gregory Jacobs * MICHAEL CLAYTON de/by Tony Gilroy * 2008 ROMAN POLANSKI: WANTED AND DESIRED de/by Marina Zenovich * 2009 SOLITARY MAN de/by Brian Koppelman & David Levien PLAYGROUND de/by Libby Spears * 2010 REBECCA H. (Return to the Dogs) de/by Lodge Kerrigan * 2011 WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN de/by Lynne Ramsay * HIS WAY de/by Douglas McGrath – doc * 2012 ROMAN POLANSKI : UN HOMME TRAQUÉ (Roman Polanski: Odd Man Out) de/by Marina Zenovich * * producteur exécutif/executive producer LA TABLE RONDE FRANCO-AMÉRICAINE L’ANALYSE FILMIQUE CHRISTOPHER VOGLER & « LES BÊTES DU SUD SAUVAGE » En collaboration avec/ In collaboration with Toujours soucieux d’enrichir le dialogue entre les professionnels et fort du succès des deux précédentes éditions, le Festival du Cinéma Américain de Deauville s’associe de nouveau avec la Producers Guild of America (PGA) et l’Association des Producteurs de Cinéma (APC), en collaboration avec la Commission du Film d’Île-de-France, pour un troisième rendez-vous professionnel franco-américain. Always eager to enrich dialog between movie professionals, and buoyed by the success of the two previous editions, the Deauville American Film Festival is once again partnering with the Producers Guild of America (PGA) and France’s Association of Cinema Producers (APC), in collaboration with the Île de France Film Commission for the third Franco-American Meeting. En collaboration avec/In collaboration with Avec/With Le Festival est heureux d’accueillir une Masterclass exceptionnelle, animée par Christopher Vogler, autour de l’analyse filmique du film Les Bêtes du Sud sauvage de Benh Zeitlin, Grand Prix 2012 du Festival du Cinéma Américain de Deauville. The Festival is delighted to program an exceptional Masterclass given by Christopher Vogler, who provides a filmic analysis of Beasts of the Southern Wild by Benh Zeitlin, which won the Grand Prize at the 2012 Deauville American Film Festival. Au travers de sa connaissance de la figure héroïque, l’expert américain en narration Christopher Vogler questionne les codes de ce film énigmatique, vibrant et émouvant. Sa lecture tente ainsi de souligner dans quelle mesure ce film est lié à une mythologie étonnante et primitive, propre à la culture américaine. Selon lui, « Les Bêtes du Sud sauvage est un film fédérateur, provoquant de fortes réactions et défiant les conventions narratives par son style onirique. Est-ce une fable, une œuvre d’un néo-réalisme magique, un mythe moderne réfléchi ou primitif, ou une transcription de l’inconscient ? » The American expert in narrative Christopher Vogler will use his expertise on the heroic figure to question the codes of this enigmatic, vibrant and moving film. His reading will attempt to reveal the links between the film and an astonishing, primitive mythology that is peculiar to American culture. According to him, “Beasts of the Southern Wild is a film that brings people together, provoking strong reactions and defying narrative conventions through its dreamlike style. Is it a fable, a work of magical neo-realism, a modern myth, whether reflective or primitive, or a representation of the subconscious?” CHRISTOPHER VOGLER Consultant régulier et emblématique des studios hollywoodiens et d’autres importantes productions américaines, enseignant en cinéma bénéficiant d’une reconnaissance internationale, son best-seller The Writer’s Journey questionne le récit moderne au prisme des structures narratives de la mythologie. Son analyse est constamment citée comme référence dans la production cinématographique et télévisuelle, et son étude inscrite dans plusieurs programmes universitaires de Cinéma et Littérature. Il a également participé à l’écriture de films Disney tels que Le Roi Lion ou Aladin, collaboré avec David Fincher pour Fight Club, Terrence Malick pour La Ligne rouge, ou encore Darren Aronofsky pour The Wrestler et pour son prochain film Noé. He is a regular advisor to Hollywood studios for major US productions, and an internationally renowned professor of film. His bestseller The Writer’s Journey investigates modern storytelling through the prism of the narrative structures of mythology. His analysis has become a reference in movie and TV production and his work is included in several academic programs in cinema and literature. He contributed to the writing of Disney films like The Lion King and Aladdin, worked with David Fincher on Fight Club, Terrence Malick on The Thin Red Line, and with Darren Aronofsky on The Wrestler and his next film Noah. TWEET ME IF YOU CAN INNOVATION vs CRÉATIVITÉ ? La révolution digitale affecte, impacte, transforme toutes les facettes du cinéma. De sa conception, son écriture, son ambition, jusqu’à sa distribution et sa consommation par le grand public. Elle a aussi amené l’ensemble des professionnels à s’interroger sur leur métier et son évolution… Entamée depuis deux décennies, peut-on aujourd’hui mesurer l’impact réel de cette révolution sur le processus de production cinématographique ? Et la multiplicité des supports de diffusion ouvre-t-elle pour autant la voie à de nouveaux modèles de financement ? Enfin, les bouleversements technologiques ont-ils permis l’émergence de nouveaux espaces de création, capables de rencontrer les besoins des créateurs, qu’ils soient producteurs ou réalisateurs ? Autant de questions auxquelles les intervenants Gale Anne Hurd, Thomas Anargyros et Marc Missonnier tentent d’apporter une réponse afin de mieux cerner les nouveaux enjeux de la production cinématographique. (Le Film français) INNOVATION vs. CREATIVITY? The digital revolution affects, impacts upon and transforms all facets of filmmaking, from a film’s conception, its writing, the scale of its ambition through to its distribution and consumption by the audience. It has also prompted every section of the industry to question what it does, and how this is changing. Two decades after it began, can we today measure the real impact of this revolution on the movie production process? Does the growth in distribution platforms indeed open the way for new financing models? And have technological changes facilitated the emergence of new areas for creation, capable of meeting the needs of filmmakers, whether producers or directors? These questions and others will be tackled by Gale Anne Hurd, Thomas Anargyros and Marc Missonnier in an effort to get to grips with the new challenges facing cinematographic production. (Le Film français) HOMMAGE À LA PRODUCTRICE GALE ANNE HURD En couronnement de cette journée d’échanges et de rencontres, le Festival du Cinéma Américain de Deauville rend hommage à la productrice américaine Gale Anne Hurd, tenant ainsi à saluer une productrice audacieuse qui, d’Alien à The Walking Dead, en passant par Abyss et Terminator, aura été tout au long de sa carrière visionnaire et fédératrice. Crowning this day of industry exchanges and encounters, the Deauville American Film Festival pays tribute to the US producer Gale Anne Hurd, saluting her audacious work throughout a visionary career that includes seminal hits such as Aliens, The Walking Dead, The Abyss and The Terminator. Hommage | Tribute Gale Anne Hurd | p.116 150 RENDEZ-VOUS PROFESSIONNEL 2013 Pour la première fois dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville, seront présentées au public les conclusions de l’analyse et étude comparative réalisées par Heaven, agence conseil en communication et marketing digital, sur l’usage des réseaux sociaux par le top des acteurs français et américains au box-office. Proposé & animé par En collaboration avec LE DEAUVILLE AMERICAN FILM CORNER En collaboration avec/In collaboration with Avec/With Un espace dédié aux vendeurs et aux acheteurs pour découvrir et (re)considérer le meilleur de la production cinématographique américaine actuelle. Le Festival du Cinéma Américain de Deauville réitère avec CINANDO Video Library l’expérience du Deauville American Film Corner, initiée en 2011 et destinée à favoriser les acquisitions des films made in USA. Une partie de la sélection de la 39e édition, ainsi qu’un certain nombre de nouveaux films dont les droits France sont disponibles et qui ont attiré l’attention des programmateurs lors de la sélection du Festival, sont présentés au sein de cet espace professionnel dédié exclusivement aux acheteurs et aux vendeurs. Le Festival réaffirme ainsi son souhait d’être un lieu de culture où l’acquisition des œuvres fait partie de l’économie artistique. A dedicated space for sellers and buyers to discover and (re)consider the best of current US movie production. The Deauville American Film Festival and the CINANDO Video Library are reteaming for another edition of the Deauville American Film Corner, initiated in 2011 and designed to encourage acquisitions of “made in USA” movies. Part of the line-up of the 39th edition, as well as certain new films for which French rights are available and which drew the programmers’ attention during the Festival selection process, are presented in this professional space exclusively reserved for buyers and sellers. The Festival is thereby reaffirming its wish to act as place of culture, where the acquisition of films is part of the artistic economy. 151 MASTERCLASS & RENDEZ-VOUS 2013 LE PRIX MICHEL D’ORNANO Lors de la cérémonie du Palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, un jury international composé de journalistes anglo-saxons et présidé par Jean-Guillaume d’Ornano remet officiellement le Prix Michel d’Ornano 2013 au film lauréat : LES GARCONS ET GUILLAUME, À TABLE ! écrit et réalisé par Guillaume Gallienne. Pour le film lauréat du Prix Michel d’Ornano 2013, le réalisateur Guillaume Gallienne reçoit 3 000 euros, les producteurs Édouard Weil, Cyril ColbeauJustin et Jean-Baptiste Dupont se partagent 3 000 euros, et une aide à la promotion du film de 10 000 euros est également remise à son distributeur Gaumont. During the Award Ceremony of the Deauville American Film Festival, an international Jury composed of Anglo-Saxon journalists, chaired by Jean-Guillaume d’Ornano, will award the 2013 Prix Michel d’Ornano to the film: Me, Myself and Mum written and directed by Guillaume Gallienne. LES GARCONS ET GUILLAUME, À TABLE ! Me, Myself and Mum « Le premier souvenir que j’ai de ma mère, c’est quand j’ai quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en criant : “Les garçons et Guillaume, à table !”, et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant: “Je t’embrasse, ma chérie.” Eh bien, disons qu’entre ces deux phrases, il y a eu certains malentendus. » (Guillaume) “My earliest memory of my mother dates from when I was four or five: she called my two brothers and me to the table saying, ‘Boys, Guillaume, dinner!’, and the last time I spoke to her on the phone, she hung up saying, ‘Take care, my big girl’. And, well, between the two there were quite a few misunderstandings.” (Guillaume) Created in 1991 by the member companies of the Motion Picture Association and dedicated to the memory of Michel d’Ornano, former minister, mayor of Deauville and co-founder of the Deauville American Film Festival, the Prix Michel d’Ornano grants a first French film in order to help support its recognition, promotion and exportation. The Prix Michel d’Ornano is supported by the Franco-American Cultural Fund. Founded by the SACEM and the two professional guilds in the United States representing original creative artists working in the film and television industry – the Directors Guild of America (DGA) and the Writers Guild of America (WGA) – and then joined by the Motion Picture Association, the Franco-American Cultural Fund is designed to promote original cinematography on both sides of the Atlantic, to encourage upand-coming young talents and foster dialogue between professionals in the industry in both countries. 3,000 Euros are granted to the awarded director Guillaume Gallienne, 3,000 Euros to the film producers Édouard Weil, Cyril Colbeau-Justin and Jean-Baptiste Dupont and 10,000 Euros to French distributor Gaumont to help promoting the film. LES LAURÉATS PRÉCÉDENTS | PAST AWARD WINNERS 1998 LOUISE (TAKE 2) de/by Siegfried 1999 LE BLEU DES VILLES (Hometown Blue) de/by Stéphane Brizé 2000 LE SECRET de/by Virginie Wagon 2001 LES JOLIES CHOSES (Pretty Things) de/by Gilles Paquet-Brenner 2002 FILLES PERDUES, CHEVEUX GRAS (Hypnotized and Hysterical - Hairstylist Wanted) de/by Claude Duty 2003 DEPUIS QU’OTAR EST PARTI (Since Otar Left) de/by Julie Bertucelli 2004 BRODEUSES (A Common Thread) de/by Eléonore Faucher 2005 LA PETITE JÉRUSALEM (Little Jerusalem) de/by Karin Albou 2006 LA FAUTE À FIDEL (Blame It on Fidel) de/by Julie Gavras 2007 LA VIE D’ARTISTE de/by Marc Fitoussi 2008 JOHNNY MAD DOG de/by Jean-Stéphane Sauvaire 2009 QU’UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT (Silent Voices) de/by Léa Fehner 2010 ANGÈLE ET TONY (Angèle and Tony) de/by Alix Delaporte 2011 17 FILLES (17 Girls) de/by Delphine & Muriel Coulin 2012 RENGAINE (Hold Back) de/by Rachid Djaïdani 152 PRIX MICHEL D’ORNANO 2013 GUILLAUME GALLIENNE © Thierry Valletoux Créé en 1991 par les compagnies membres de la Motion Picture Association (association regroupant les studios de production et de distribution de films américains), le Prix Michel d’Ornano – dédié à la mémoire de Michel d’Ornano, ancien ministre, maire de Deauville et cofondateur du Festival du Cinéma Américain – récompense un premier film français, dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. Le Prix Michel d’Ornano est soutenu par le Fonds Culturel franco-américain. Créé en commun par la SACEM et les deux guildes professionnelles américaines représentant les créateurs de l’audiovisuel – the Directors Guild of America (DGA) et the Writers Guild of America (WGA) – puis rejoint par la Motion Picture Association, le Fonds Culturel franco-américain a pour mission de promouvoir la création, d’encourager les jeunes talents et de favoriser le dialogue entre les deux pays. France | 2013 | 85 minutes | DCP | En couleurs | In color En français sous-titré en anglais | In French with English subtitles | Sortie France : 20 novembre 2013 RÉALISATION | DIRECTION Guillaume Gallienne MONTAGE | EDITING Valérie Deseine PRODUCTION Édouard Weil, Cyril Colbeau-Justin & Jean-Baptiste Dupont Rectangle Productions & LGM Prod. MUSIQUE | MUSIC Marie-Jeanne Serero SCÉNARIO | SCREENWRITING Guillaume Gallienne IMAGE | CINEMATOGRAPHY Glynn Speeckaert INTERPRÉTATION | CAST Guillaume Gallienne (Guillaume & Maman/Mum), André Marcon (le père/the father), Françoise Fabian (Babou), Nanou Garcia (Paqui), Diane Krüger (Ingeborg), Reda Kateb (Karim) CONTACT | DISTRIBUTION Gaumont 30 avenue Charles-de-Gaulle 92200 Neuilly-sur-Seine France Tel : +33 1 46 43 20 00 Email : aelouet@gaumont.fr www.gaumont.com 153 Né en 1972 à Neuilly-sur-Seine (France), il étudie au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD), puis intègre la Comédie-Française en 1998. Au sein de la troupe, il interprète Marivaux, Feydeau, Shakespeare, Molière... On le découvre également à la télévision et au cinéma dans Marie-Antoinette de Sofia Coppola (2006) ou dans Fauteuils d’orchestre de Danièle Thompson (2006). En 2008, il crée Les garçons et Guillaume, à table !, spectacle qui lui vaudra de nombreuses récompenses et qu’il adapte au cinéma pour son premier long métrage en tant que réalisateur. Born in 1972 in Neuilly-sur-Seine (France), he trained at the French National Drama Academy (CNSAD) and entered the ComédieFrançaise in 1998, where he performed Marivaux, Feydeau, Shakespeare, Molière... He has also been seen on television and in such films as Sofia Coppola’s MarieAntoinette (2006) and Danièle Thompson’s Avenue Montaigne (2006). In 2008 he appeared in the play Les garçons et Guillaume, à table ! (Me, Myself and Mum), for which he won several awards and which he is adapting for his filmmaking debut. 2013 LES GARCONS ET GUILLAUME, À TABLE ! (Me, Myself and Mum) PRIX MICHEL D’ORNANO 2013 LE PRIX LITTÉRAIRE LUCIEN BARRIÈRE THE LUCIEN BARRIÈRE LITERARY AWARD Composé de Frédéric Beigbeder (écrivain, éditeur, journaliste et réalisateur), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journaliste et écrivain), François Forestier (journaliste et écrivain), André Halimi (journaliste, écrivain et cinéaste), Jean-Claude Lamy (journaliste et écrivain), Éric Neuhoff (journaliste et écrivain) et Gonzague Saint Bris (journaliste et écrivain), le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière décerne, pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville et lors d’un déjeuner en présence de l’auteur, son Prix 2013 au livre lauréat : CANADA de Richard Ford (Éditions de l’Olivier, traduit de l’américain par Josée Kamoun, 2013) Composed of Frédéric Beigbeder (writer, editor, journalist and director), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journalist and writer), François Forestier (journalist and writer), André Halimi (journalist, writer and director), Jean-Claude Lamy (journalist and writer), Éric Neuhoff (journalist and writer) and Gonzague Saint Bris (journalist and writer), the Jury of the Lucien Barrière Literary Award, during the Deauville American Film Festival, awards the 2013 prize to : Richard Ford’s CANADA published in France by Les Éditions de l’Olivier and translated by Josée Kamoun. LE ROMAN | THE NOVEL CANADA À Great Falls (Montana, États-Unis), en 1960. Dell Parsons a quinze ans lorsque ses parents commettent un hold-up, avec le fol espoir de rembourser ainsi un créancier menaçant. Mais le braquage échoue, les parents sont arrêtés, et Dell a désormais le choix entre la fuite ou le placement dans un orphelinat. Il choisit de fuir, passe la frontière du Canada et se retrouve dans la Saskatchewan. Il est alors recueilli par un homme, Remlinger, qui fait de lui son apprenti et son factotum. Remlinger est un « libertarien », adepte de la liberté individuelle intégrale, qui vit selon sa propre loi en organisant des chasses. Canada est le récit de ces années d’apprentissage au sein d’une nature magnifique, parmi des hommes pour qui seule compte la force brutale, comme le montre l’épisode final, d’une incroyable violence. Des années plus tard, Dell, devenu professeur à l’université, se souvient de ces années qui l’ont marqué à jamais. Un roman d’une puissance et d’une beauté exceptionnelles. Richard Ford’s magnificent, compassionate, strangely languorous novel begins with a crafty come-on: “ First, I’ll tell about the robbery our parents committed. Then about the murders, which happened later.” That’s quite some opener. François Forestier LES LAURÉATS PRÉCÉDENTS | PAST AWARD WINNERS 1996 LE MONDE PERDU de/by Michael Crichton 1997 PERSONNES DISPARUES de/by Patricia MacDonald 1998 TU M’APPARTIENS de/by Mary Higgins Clark 1999 EN GRAVISSANT LA MONTAGNE de/by Kirk Douglas 2000 ET SI C’ÉTAIT VRAI de/by Marc Levy 2001 BIG JANE de/by Michael Cimino 2002 LE BAISER de/by Danielle Steel 2003 RIEN NE VA PLUS de/by Douglas Kennedy 2004 DE MARQUETTE À VERACRUZ de/by Jim Harrison 2005 SANCTUARY V de/by Budd Schulberg 2006 HENRI OU HENRY, LE ROMAN DE MON PÈRE de/by Didier Decoin 2007 LA BELLE VIE de/by Jay McInerney 2008 MARILYN ET JFK de/by François Forestier 2009 ET QUE LE VASTE MONDE POURSUIVE SA COURSE FOLLE de/by Colum McCann 2010 BLONDE de/by Joyce Carol Oates – Stock (La Cosmopolite) 2011 MINUIT DANS UNE VIE PARFAITE (Midnight in a Perfect Life) de/by Michael Collins – Éditions Christian Bourgois 2012 PAS SIDNEY POITIER (Not Sidney Poitier) de/by Percival Everett – Éditions Actes Sud 1976 Yves Berger 1977 Pierre Salinger 1978 Marc Ulmann 1979 Lauren Bacall 1980 Maurice Bellonte 1981 LES JEUNES LIONS de/by Irwin Shaw 1982 LES MÉMOIRES IMAGINAIRES DE MARILYN de/by Norman Mailer 1983 CRÉATION de/by Gore Vidal 1984 Elie Wiesel 1985 FORTITUDE de/by Larry Collins 1986 LA CLASSE de/by Eric Segal 1987 Patricia Highsmith 1988 William Kennedy 1989 Budd Schulberg 1990 ŒUVRE de/by William Styron 1991 LE GRAND ROUGE de/by Samuel Fuller 1992 DICTIONNAIRE DU CINÉMA de/by Jacques Lourcelles 1993 LE FEU DES ÉTOILES de/by Sidney Sheldon 1994 MONSIEUR VERTIGO de/by Paul Auster Barbara Taylor Bradford 1995 LES FILLES DE MARIA de/by Jerome Charyn 154 PRIX LITTÉRAIRE 2013 L’AUTEUR | THE AUTHOR RICHARD FORD Né en 1944 à Jackson (Mississippi, États-Unis), Richard Ford est un écrivain majeur dans la littérature américaine contemporaine. Après avoir publié deux romans en 1976 et 1981 (Une mort secrète et Le Bout du rouleau), il abandonne temporairement l’écriture et se consacre au journalisme pour le magazine américain Inside Sports. Le premier de ses livres publié à l’Olivier est Une saison ardente en 1991. Un week-end dans le Michigan (Éditions de l’Olivier, 1999), satire caustique de la classe moyenne américaine, lui apporte une reconnaissance plus large. C’est aussi le premier tome d’un projet littéraire ambitieux, centré autour d’un personnage, Frank Bascombe, qui réapparaîtra dans deux autres de ses romans : la première He never intended to be a writer, yet the fois en 1995 dans Pulitzer prize-winning author is considered Indépendance (Éditions one of the American greats, ranked with de l’Olivier, 1996), large William Faulkner and Raymond Carver. fresque mêlant l’histoire personnelle à l’histoire politique des États-Unis et qui remporte le Pen/Faulkner Award et le Prix Pulitzer en 1996 ; puis dans L’État des lieux (Éditions de l’Olivier, 2008), qui clôt un cycle consacré à Frank Bascombe et, avec ce personnage qui n’a rien à envier au Rabbit de Updike, à l’évocation de trente ans de vie américaine. Richard Ford préfère, dit-il, écrire sur la désespérance que sur le bonheur. Écrire sur une Amérique « privée d’histoire », comme Salman Rushdie a qualifié l’univers de ses livres. Une Amérique en quête de son identité, aussi désorientée que les êtres qui la peuplent. Ses nouvelles, notamment les recueils Rock Springs (Éditions de l’Olivier, 1999) ou Péchés innombrables (2002), mettent en scène des hommes et des femmes blessés, heurtés par leur vie amoureuse, leurs renoncements ou par leurs lâchetés. L’œuvre de Richard Ford se partage entre nouvelles et romans avec un égal succès : c’est l’œuvre virtuose d’un écrivain puissant, capable de dresser de grandes fresques autant que des miniatures. © Sandrine Roudeix Opale Editions de l’Olivier Richard Ford est bien un écrivain du Deep South, mais son livre se passe au Nord. Canada aurait pu être un polar – il y a un hold-up, des meurtres – mais c’est un roman de la mémoire. L’auteur est un virtuose de la nouvelle, mais il donne ici un magnifique récit de 600 pages. Tout est donc dans ces mais, qui le dépeignent entier. Richard Ford est élégant, profond, méticuleux, passionné par Faulkner et Walker Percy. Dieu l’indiffère : sa seule religion, c’est l’Art. 155 PRIX LITTÉRAIRE 2013 REMERCIEMENTS | ACKNOWLEDGEMENTS LES PARTENAIRES Lucien Barrière Hôtels et Casinos Air France Cartier Dessange Paris Intercités/SNCF Kaufman & Broad La Cinémathèque française LVT Moët Hennessy Diageo Numéricable Renault Ville de Deauville LES SOUTIENS Ambassade des États-Unis d’Amérique en France APC Chambre Syndicale des Cinémas de Normandie Maquillage Chanel CinandoVL Commission du Film d’Île-de-France ESRA Fonds Culturel Franco Américain DGA, MPA, SACEM, WGAW GANT France JC Decaux Entertainment PGA SACD LES MÉDIAS 20 Minutes Allociné Euronews Le Film français France Bleu France Culture France Inter France Télévisions Vanity Fair Variety Ainsi que Sébastien Bossi | Bénédicte Goussaud | Dena Kaye | Annie Maurette | Julien Ribes – Artabase (Habillage vidéo Cérémonies & Projections) Et 13ème Rue | 72 Productions | Ad Vitam | Adequat | Aiko Films | ARP Sélection | Artmedia | Astier de Villatte | Atlantique Production | Autlook Filmsales | Aventi Distribution | Bac Films | Brookside Artist Management | Canal + | Carlotta Films | Le cinéma du Casino et ses équipes | Le cinéma Morny Club et ses équipes | Creative Artists Agency (CAA) | La Cinémathèque Royale de Belgique | Diaphana Distribution | Doki-Doki Films | Films Distribution | Film Media | FilmScience | Flash Pictures | FNAC | Follow Friday | Gaumont | Green United Music | G.R.I.C. - Université du Havre | Hanway Films | HBO | Helios Films | Huit ans déjà | Hyde Park International | IM Global | Indian Paintbrush Productions | Intrinsinc Value | Lotus Entertainment | M6 | Mars Distribution | Memento Films International | Metropolitan Filmexport | Mission Distribution | Office de Tourisme de Deauville | Le Pacte | Palindrome | Paramount Pictures | Paramount Pictures France | Park Circus | PLA Productions | Planète+ | Potemkine Films | Pretty Pictures | QED International | Les Quatre Lunes | Rightback | Realitism Films | Rogers and Cowan | SeeThink Films | Seven Sept | SND Groupe M6 | Sony Pictures Releasing France | Sony Pictures Television | Splendor Films | Tamasa Distribution | TF1 | Théâtre du Temple | Twentieth Century Fox | UFO Distribution | UGC | Universal Networks International France | Universal Pictures International France | Up the River Films | Valhalla Entertainement | Vefour Management | Verisimilitude | Visit Films | The Walt Disney Company France | Warner Bros. International Television Distribution | Warner Bros . Pictures France | Wild Bunch Distribution | Wild Side Films | WKT Public Relations L’ÉQUIPE DU FESTIVAL | THE FESTIVAL TEAM Fondateurs & Délégués généraux du Festival | Founders & Chairmen | Lionel Chouchan & André Halimi Présidente d’Honneur du Festival | Honorary President | Anne d’Ornano, Premier Vice-Président du Conseil général du Calvados Partenaire historique | Historical partner | Dominique Desseigne, Président - Directeur général Groupe Lucien Barrière Organisation générale du Festival | Festival organisation | Philippe Augier, Maire de Deauville, Jacques Belin, Directeur Général du C.I.D, Bruno Barde, Directeur Général du Public Système Cinéma Directeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville | Director of the Deauville American Film Festival | Bruno Barde www.festival-deauville.com #Deauville2013 LE CENTRE INTERNATIONAL DE DEAUVILLE (C.I.D) Président | Philippe Augier Directeur Général | Managing Director | Jacques Belin Coordinateur Festival | Festival Coordinator | Rémy Margerie Assistantes de Direction | Executive Assistants | Anne-Laure Binet, Louise Gaffé Communication | Paul Sechaud, Sophie Lebarbier-Kientz, Amélie Durand, Marion Falourd, Marie Cossé Recrutement staff | Staff Recruitment | Carole Marc Accueil | Reception | Karine Charron, Bénédicte Papoz Bar du Festival | Festival Lounge Bar | Emmanuelle Cantaix, Jérôme Rigaux Exploitation, Technique, Sécurité | Production, Security | Armelle Tiennot, Sandrine Berthoud, Rachel Brainin, Cyril Commeau, Joël Daubichon, Frédéric Diesnis, Paulo Dos Santos, Sophie Goemaere, Sonia Planteblat, Jean Porreye, Cécile Rousselet, Jean-François Vincent, Marie Gasse, Johanna Gony, Alice Grimaud, Mathieu Laforêt, Hélène Lefevre Administration, Finances, Gestion du Personnel | Administration, Finances, Human Resources |Bruno Villaverde, Sophie Bréard, Stéphanie Goubin, Françoise Jans, Julie Orleach, Patrick Reuzeau, Marion Peltier, Hubert Cothier, Julien Langlais Commercialisation, Pass V.I.P | Sales | Paul Sechaud, Isabelle Anne, Karine Brouard, Pauline Decanter, Héloïse Kozera, Vanessa Panin, Quentin Schnellbach Marketing | Céline Robin Dubois Et pour le 39e Festival du Cinéma Américain de Deauville | For the 39th Deauville American Film Festival Graphisme, Site internet, Vidéos, Catalogue | Graphic Design, Web, Video, Catalogue | Samir Rahmoun, Bastien Colin, Maxime Gayet, Vincenzo Pacchiarotti, Luc Toupense – Palindrome Informatique, Badges | IT and Pass Administrator | Dimitri Feron, Yoan Vancaeyzeele – Anotherview Régie des projections | Screenings | Loïc Ledez Le Centre International de Deauville (C.I.D) | 1 avenue Lucien-Barrière – 14801 Deauville Cedex | Tel : +33 2 31 14 14 14 | Fax : + 33 2 31 14 14 01 | www.congres-deauville.com @CID_Deauville LE PUBLIC SYSTÈME CINÉMA Présidence | Presidency | Lionel Chouchan Direction Générale | General Direction | Bruno Barde Programmation & Département Film | Programming & Film Department | Jérôme Lasserre, Cécile Bensaci, Anaïs Coureaud, Hédi Zardi, Alix Gremillet Secrétariat général & Protocole | Production & Protocol | Grégory Caulier, Anne Courtier, Anne-Sophie Trintignac Service de Presse | Press | Alexis Delage-Toriel, Annelise Landureau, Elsa Leeb, Agnès Leroy, Céline Petit, Clément Rébillat, Youmaly Ba Partenariat & Mécénat | Sponsors & Partners | Sophie Lepeu, Pauline Porcheron, Bérangère Atzeni Community Manager | Pablo Garcia-Fons Et pour le 39e Festival du Cinéma Américain de Deauville | For the 39th Deauville American Film Festival Accréditations professionnelles | Anaïs Coureaud Publications | Philippe Reilhac Jurys | Laure Cazeneuve, Fanny Beauville, Pauline Frachon Protocole | Vincent Chapalain Accueil personnalités | Talents Flore Michiels, Pauline Moss, Aube Rabourdin Logistique & Accueil | Transports & Accomodation | Tassadit Kaci, Camille Hebert Benazet Photographies | Olivier Vigerie Présentations & Conférences de presse | Presentations, Press Conferences & Interpreting | Génie Godula, Massoumeh Lahidji, David Rault Représentants du Festival aux États-Unis | US Festival Representatives | Ruda Dauphin, Florent Lamy Scénographie | Bruno Graziani, Marion Roustit Traductions des publications | Translations | Anna McQueen, Charles Masters, Claire Habart Le Public Système Cinéma | 40 rue Anatole France - 92594 Levallois-Perret Cedex | Tel : +33 1 41 34 20 00 | Fax : +33 1 41 34 20 77 | infocinema@lepublicsystemecinema.fr | www.lepublicsystemecinema.fr @lpscinema Accréditations professionnelles | accreditation@lepublicsystemecinema.fr Programmation | Programming | Tel : +33 1 41 34 20 33 | Fax : +33 1 41 34 2077 | jlasserre@lepublicsystemecinema.fr Presse | Tel : +33 1 41 34 22 03 | 22 01 | 21 09 | Fax : +33 1 41 34 20 77 | presse@lepublicsystemecinema.fr INDEX RÉALISATEURS | DIRECTORS A ALLEN Woody..................................53, 97 ARTETA Miguel....................................135 Brasserie Le Central 158, boulevard Fernand-Moureaux 14360 Trouville-sur-Mer - Tél. +33(0)2 31 88 13 68 www.le-central-trouville.com Hôtel★★★ Le Central 5/7, rue des Bains 14360 Trouville-sur-Mer Tél. +33 (0)2 31 88 80 84 - Fax +33 (0)2 31 88 42 22 www.le-central-trouville.com central-hotel@wanadoo.fr Restaurant Brasserie Les Mouettes 11, rue des Bains 14360 Trouville-sur-Mer Tél. +33 (02) 31 98 06 97 www.brasserie-les-mouettes.com Chez Marinette 154-156, bd Fernand-Moureaux 14360 Trouville-sur-Mer Tél. +33 (0)2 31 88 03 21 Fax +33 (0)2 31 88 42 22 www.chezmarinette.com B BADHAM John.....................................128 BAY Michael...........................61, 121, 139 BLASH M...............................................69 BOND Fredrik.........................................60 BONG Joon Ho......................................64 C CAGE Nicolas.................................98, 138 CAMERON James........................121, 139 CARRUTH Shane...................................67 CHANDOR J.C.......................................33 CLARK Larry..........59, 108, 114, 115, 138 COLLYER Laurie....................................65 COOGLER Ryan.....................................38 CREED Matt...........................................39 CRETTON Destin....................................43 CURTIZ Michael.....................................87 D DANIELS Lee.........................................58 DE PALMA Brian...........................128,139 DONZELLI Valérie...................................29 DOREMUS Drake...................................37 DUPIEUX Quentin...................................71 E EMMERICH Roland................................70 EPSTEIN Rob.........................................56 ESKA Chris.............................................41 F FIGGIS Mike.........................................105 FILLIÈRES Hélène..................................25 FINCHER David..............................97, 138 FLEISCHNER Sam.................................44 FONER Naomi........................68, 121, 139 FRIEDMAN Jeffrey..................................56 G GALLIENNE Guillaume.........................153 GIANNOLI Xavier....................................25 GILLIGAN Vince...................................142 GONZÁLEZ IÑÁRRITU Alejandro............96 GORDON GREEN David..................54,107 H HALL Klay..............................................63 HAYNES Todd...............................96, 138 HERZOG Werner..........................107, 138 HUGHES John.....................................135 J JANSSEN Famke...................................26 JOHNSON Mark Steven..................55,130 JONZE Spike................................106, 138 K KAPUR Shekhar.............................95, 138 KORNBLUTH Jacob...............................75 L LACHMAN Ed......................................115 LANDESMAN Peter................................62 LANE Penny...........................................76 LANG Walter..........................................87 LEMOINE Yoann....................................31 LINDON Vincent.....................................23 LOWERY David......................................34 LYNCH David...............................105, 138 M MAILLET Géraldine.................................31 McLEOD Norman Z................................87 MEDALIA Hilla........................................74 MICKLE Jim...........................................45 MILLER Logan........................................42 MILLER Noah.........................................42 MOORS Alexandre.................................35 N NEVILLE Morgan................................... 78 NICCOL Andrew...........................106, 138 NICHOLS Mike.............................129, 139 NUYTTEN Bruno....................................27 R REICHARDT Kelly...................................40 ROSENTHAL David M............................32 S SAULNIER Jeremy.................................36 SCHUMACHER Joel.......................95, 138 SCORSESE Martin.................95, 106, 138 SHANKMAN Adam.......................130, 139 SIEGEL Don.........................................135 SODERBERGH Steven...................57, 149 SONNENFELD Barry....................129, 139 SPIELBERG Steven........................96, 138 T TARANTINO Quentin....................128, 139 TOBACK James.....................................77 W WALKER Scott...............................66, 107 WOO John...................105, 129, 138, 139 WOODKID..............................................31 Z ZLOTOWSKI Rebecca............................27 Restaurant Le Drakkar 77, rue Eugène-Colas 14800 Deauville Tél. +33 (0)2 31 88 71 24 - Fax +33 (0)2 31 88 49 27 www.restaurant-le-drakkar.com Restaurant L’Annexe Centre international de Deauville - Les Planches - 1 avenue Lucien Barrière - B.P. 71100 - 14801 DEAUVILLE Tél : 02 31 14 14 14 - Fax : 02 31 14 01 01 - Email : email@congres-deauville.com ISBN n° 978-2-919116-06-5 / Dépôt légal 3e trimestre 2013 L’éditeur ne peut être tenu responsable des erreurs ou omissions involontaires. Tous droits de reproduction, même partielle, réservés pour tous pays Conception : Palindrome - www.palindrome-box.com Impression : FOI Système Graphic - bd Gustave Timmerman - 14140 Livarot 4, rue des Bains 14360 Trouville-sur Mer Tél. +33 (0)2 31 88 10 27 www.restaurant-annexe-trouville.com 159 INDEX RÉALISATEURS 2013 INDEX FILMS CBL | Carte blanche COMP | La Compétition DOC | Les Docs de l’Oncle Sam/Uncle Sam Documentaries DS4 | Deauville Saison 4/Deauville Season 4 EVT | Événement/Event HCB | Hommage/Tribute Cate Blanchett HDK | Deauville Legend : Danny Kaye HGH | Hommage/Tribute Gale Anne Hurd HJT | Hommage/Tribute John Travolta HLC | Hommage/Tribute Larry Clark HNC | Hommage/Tribute Nicolas Cage NUIT | Les Nuits américaines/American Nights PREM | Les Premières A A SINGLE SHOT....................................... ..32 | COMP À TOMBEAU OUVERT............................... 106 | HNC ................................................................. 138 | NUIT ADAPTATION............................................ 106 | HNC ................................................................. 138 | NUIT Ain’t Them Bodies Saints........................... ..34 | COMP ALL IS LOST............................................. ..33 | COMP AMANTS DU TEXAS (LES)........................ ..34 | COMP ANOTHER DAY IN PARADISE................... 114 | HLC ................................................................. 138 | NUIT ARMAGEDDON......................................... 121 | HGAH ................................................................. 139 | NUIT AVIATOR................................................... ..95 | HCB ................................................................. 138 | NUIT Aviator (The).............................................. ..95 | HCB ................................................................. 138 | NUIT B BABEL...................................................... ..96 | HCB BAD LIEUTENANT – ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS....... 107 | HNC ................................................................. 138 | NUIT Bad Lieutenant: Port of Call – New Orleans (The)..................................... 107 | HNC ................................................................. 138 | NUIT BATES MOTEL.......................................... 145 | DS4 BE BAD !................................................... 135 | CBL Behind the Candelabra.............................. ..57 | PREM BLOW OUT............................................... 128 | HJT ................................................................. 139 | NUIT BLUE CAPRICE......................................... ..35 | COMP BLUE JASMINE......................................... ..53 | PREM ................................................................. ..97 | HCB BLUE RUIN............................................... ..36 | COMP BREATHE IN............................................. ..37 | COMP Bringing Out the Dead............................... 106 | HNC ................................................................. 138 | NUIT BULLY....................................................... 114 | HLC C Curious Case of Benjamin Button (The)..... ..97 | HCB ................................................................. 138 | NUIT Curse of Edgar (The).................................. 144 | DS4 D DANCING IN JAFFA.................................. ..74 | DOC E ELIZABETH............................................... ..95 | HCB ................................................................. 138 | NUIT Escape From Alcatraz................................ 135 | CBL ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (L’) ................................................................. ..97 | HCB ................................................................. 138 | NUIT ÉVADÉ D’ALCATRAZ (L’)........................... 135 | CBL F Face/Off.................................................... 105 | HNC ................................................................. 129 | HJT ................................................................. 138 | NUIT ................................................................. 139 | NUIT Ferris Bueller’s Day Off.............................. 135 | CBL FIÈVRE DU SAMEDI SOIR (LA).................. 128 | HJT FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER (LA) ................................................................. 135 | CBL FOLLOWING (THE) ................................... 145 | DS4 Frozen Ground (The).................................. ..66 | PREM ................................................................. 107 | HNC FRUITVALE STATION................................ ..38 | COMP G GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! (LES) ................................................................. 153 | EVT Get Shorty................................................. 129 | HJT ................................................................. 139 | NUIT GET SHORTY : STARS ET TRUANDS....... 129 | HJT ................................................................. 139 | NUIT H HAIRSPRAY.............................................. 130 | HJT ................................................................. 139 | NUIT I I’M NOT THERE........................................ ..96 | HCB ................................................................. 138 | NUIT Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull ................................................................. ..96 | HCB ................................................................. 138 | NUIT INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL................................................... ..96 | HCB ................................................................. 138 | NUIT INEQUALITY FOR ALL............................... ..75 | DOC J JOE........................................................... ..54 | PREM ................................................................. 107 | HNC K KEN PARK................................................ 115 | HLC ................................................................. 138 | NUIT KIDS.......................................................... 114 | HLC ................................................................. 138 | NUIT KILLING SEASON..................................... ..55 | PREM ................................................................. 130 | HJT L LEAVING LAS VEGAS............................... 105 | HNC Lee Daniels’ The Butler.............................. ..58 | PREM LILY........................................................... ..39 | COMP LORD OF WAR.......................................... 106 | HNC ................................................................. 138 | NUIT LOVELACE................................................ ..56 | PREM M MA VIE AVEC LIBERACE........................... ..57 | PREM MAJORDOME (LE).................................... ..58 | PREM MALÉDICTION D’EDGAR (LA)................... 144 | DS4 MARFA GIRL............................................. ..59 | PREM ................................................................. 115 | HLC Me, Myself and Mum................................. 153 | EVT N NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN (THE) ......... ..60 | PREM NIGHT MOVES.......................................... ..40 | COMP NO PAIN NO GAIN.................................... ..61 | PREM NOËL BLANC............................................ ..87 | HDK O On the Riviera............................................ ..87 | HDK ONCE UPON A TIME................................. 146 | DS4 160 INDEX FILMS 2013 OUR NIXON.............................................. ..76 | DOC P Pain & Gain............................................... ..61 | PREM PARKLAND............................................... ..62 | PREM PLANES.................................................... ..63 | PREM PRIMARY COLORS................................... 129 | HJT ................................................................. 139 | NUIT PULP FICTION.......................................... 128 | HJT ................................................................. 139 | NUIT R RETRIEVAL (THE)...................................... ..41 | COMP S SAILOR & LULA........................................ 105 | HNC Saturday Night Fever................................. 128 | HJT Secret Life of Walter Mitty (The)................. ..87 | HDK SEDUCED AND ABANDONED.................. ..77 | DOC SHÉRIF JACKSON.................................... ..42 | COMP SHORT TERM 12...................................... ..43 | COMP Snowpiercer.............................................. ..64 | PREM SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE ................................................................. ..64 | PREM STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS ................................................................. ..44 | COMP SUNLIGHT JR........................................... ..65 | PREM SUR LA RIVIERA....................................... ..87 | HDK SUSPECT.................................................. ..66 | PREM ................................................................. 107 | HNC Sweetwater............................................... ..42 | COMP T TERMINATOR........................................... 121 | HGAH ................................................................. 139 | NUIT Terminator (The)........................................ 121 | HGAH ................................................................. 139 | NUIT TWENTY FEET FROM STARDOM............. ..78 | DOC U UPSTREAM COLOR.................................. ..67 | PREM V VERONICA GUERIN.................................. ..95 | HCB ................................................................. 138 | NUIT VERY GOOD GIRLS.................................. ..68 | PREM ................................................................. 121 | HGAH ................................................................. 139 | NUIT VIE SECRÈTE DE WALTER MITTY (LA)..... ..87 | HDK VOLTE/FACE............................................. 105 | HNC ................................................................. 138 | NUIT ................................................................. 139 | NUIT W WAIT (THE)................................................ ..69 | PREM WASSUP ROCKERS................................. 115 | HLC ................................................................. 138 | NUIT WE ARE WHAT WE ARE........................... ..45 | COMP White Christmas........................................ ..87 | HDK WHITE HOUSE DOWN.............................. ..70 | PREM Wild at Heart............................................. 105 | HNC ................................................................. 138 | NUIT WRONG COPS......................................... ..71 | PREM Y Youth in Revolt.......................................... 135 | CBL