Tribute - Festival du Cinéma Américain de Deauville

Transcription

Tribute - Festival du Cinéma Américain de Deauville
© Chiara Santarelli
En 1995, le Festival de Deauville créait la compétition dont le premier lauréat fut Tom DiCillo
avec Living in Oblivion, plus connu sous le titre Ça tourne à Manhattan. Cette même édition,
nous présentions le très beau film de Sean Penn, The Crossing Guard, en sa présence et
accompagné de Jack Nicholson.
Ces moments de confiance et d’émotions partagées, ceux qui suivront ici et là sur la planète
Cinéma, nous les devons à Fabienne Vonier, orpailleur d’auteurs, et née au ciel le 30 juillet
2013. Face au poids de son absence, nous nous rappelons les sentiments de Paul Éluard
devant le départ… Et nous avons froid…
In 1995, the Deauville Festival created its competitive section, whose first winner was Tom
DiCillo with Living in Oblivion. That same edition, we presented Sean Penn’s wonderful film,
The Crossing Guard, with the director on hand along with its star, Jack Nicholson.
We owe these moments of intimacy and shared emotions – and others which followed here
and elsewhere on planet Cinema – to Fabienne Vonier, discoverer of auteurs, who passed
away on July 30, 2013. Faced with the gulf of her absence, we remember the sentiments of
the surrealist poet Paul Éluard on loss and grief… And we suddenly feel cold...
39e FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE
30 AOÛT – 8 SEPTEMBRE 2013
39th DEAUVILLE AMERICAN FILM FESTIVAL
AUGUST 30 – SEPTEMBER 8, 2013
PARTENAIRE OFFICIEL
« Il n’est pas indispensable d’être fou pour faire du
cinéma. Mais ça aide beaucoup ! »
“You don’t have to be crazy to make movies, but it
helps!”
Samuel Goldwyn
3 | SOMMAIRE | CONTENTS
7 | LES ÉDITORIAUX | EDITORIALS
21 | LA COMPÉTITION
23 | LE JURY
29 | LE JURY RÉVÉLATION CARTIER
32 | LES FILMS
47 | LES PRIX | THE AWARDS
49 | LES JURYS & LES PALMARÈS PRÉCÉDENTS |
PAST JURYS & AWARD WINNERS
51 | LES PREMIÈRES
57 | LE FILM D’OUVERTURE | OPENING FILM
64 | LE FILM DE CLÔTURE | CLOSING FILM
73 | LES DOCS DE L’ONCLE SAM | UNCLE SAM DOCUMENTARIES
79 | LES HOMMAGES | THE TRIBUTES
80 | DEAUVILLE LEGEND : DANNY KAYE
88 | CATE BLANCHETT
98 | NICOLAS CAGE
108 | LARRY CLARK
116 | GALE ANNE HURD
122 | JOHN TRAVOLTA
131 | CARTE BLANCHE
132 | JUSTICE
137 | LES NUITS AMÉRICAINES | AMERICAN NIGHTS
141 | DEAUVILLE SAISON 4 | DEAUVILLE SEASON 4
149 | LA LEÇON DE CINÉMA | MASTERCLASS STEVEN SODERBERGH
150 | LA TABLE RONDE FRANCO-AMÉRICAINE |
FRANCO-AMERICAN ROUND TABLE
151 | L’ANALYSE FILMIQUE | MASTERCLASS CHRISTOPHER VOGLER
151 | TWEET ME IF YOU CAN
151 | LE DEAUVILLE AMERICAN FILM CORNER
152 | LE PRIX MICHEL D’ORNANO
154 | LE PRIX LITTÉRAIRE LUCIEN BARRIÈRE |
THE LUCIEN BARRIÈRE LITERARY AWARD
157 | REMERCIEMENTS | AKNOWLEDGEMENTS
157 | L’ÉQUIPE DU FESTIVAL | THE FESTIVAL TEAM
NUMERICABLE, SAS au capital de 1.367.522,44€ - RCS Meaux 379 229 529. Siège social : 10, rue Albert Einstein 77420 Champs-sur-Marne.
www.festival-deauville.com
#Deauville2013
159 | INDEX RÉALISATEURS | DIRECTORS
160 | INDEX FILMS
dessange.com
PARTENAIRE OFFICIEL
© Sandrine Boyer Engel
PHILIPPE AUGIER
Maire de Deauville
Mayor of Deauville
76, RUE EUGÈNE COLAS DEAUVILLE - 01 55 90 59 69
Deauville soutient la création artistique
Deauville supports artistic creation
Depuis sa fondation en 1860 et sa renaissance en 1912, Deauville n’a
cessé d’accueillir les artistes et les créateurs, inspirés ou apaisés par la
ville, sa qualité d’accueil, ses activités et ses populations.
Couturiers, peintres, photographes, écrivains, cinéastes… ont trouvé
ici des sources d’inspiration et l’opportunité de rencontrer ceux qui
allaient les accompagner ou aider à trouver leur rayonnement.
Si l’esprit de ces années inspirées s’est poursuivi tout au long du siècle,
il est aujourd’hui renforcé par un processus de soutien à la création
artistique qui couvre la photographie, le cinéma, la musique et une
programmation culturelle qui offre aux artistes invités à Deauville des
espaces d’expression et un public fidèle.
Six festivals annuels témoignent de la vitalité de cette vie culturelle. Le
tout premier, le Festival du Cinéma Américain, fête cette année ses
39 ans d’existence et il n’a jamais cessé d’innover, de séduire des
publics supplémentaires et d’apporter sa contribution à la diffusion et à
la promotion en Europe des films américains.
Au fil des années, le Festival a su se renouveler. Après la découverte
des films grand public, du cinéma indépendant, des documentaires,
des séries, se sont ajoutées les projections non-stop, jour et nuit, des
films du patrimoine cinématographique américain, la création d’une
plate-forme professionnelle de l’écriture scénaristique, d’un espace
dédié à faciliter l’aspect économique et commercial du Festival… Et
enfin, après les projections en avant-première et les hommages, la
naissance d’un nouveau prix attribué par le public vient enrichir encore
la compétition et donner une chance supplémentaire à un réalisateur
d’être découvert.
Alors qu’en 2013 la Ville de Deauville fête la création qu’elle soutient
sous toutes ses formes et propose tout au long de l’année des
événements et des animations sur ce thème, le Festival du Cinéma
Américain témoigne que l’approche de la quarantaine ne nuit en rien à
son imagination, à son talent et à ses idées.
Il me semble que, bien au contraire, sa maturité lui donne une
profondeur et une force exceptionnelle qui touchent tous les publics.
Since it was founded in 1860 and its renaissance in 1912, Deauville has
an unbroken record of hosting artists and creators, inspired or soothed
by the town, the quality of its welcome and facilities, its activities and
its populations.
Here, couturiers, painters, photographers, writers, film directors
and others have found sources of inspiration and the opportunity of
meeting those who were to support them or help them to develop their
influence.
While the spirit of these inspired years has been maintained throughout
the century, it is now reinforced via a process providing support to
artistic creation covering photography, cinema, music and a cultural
schedule offering artists invited to Deauville spaces for artistic
expression and loyal audiences.
Six annual festivals bear witness to the vitality of this cultural life.
The very first, the American Film Festival, will be celebrating its 39th
anniversary this year and has never ceased innovating, captivating
new audiences and contributing to the release and the promotion of
American films in Europe.
Over the years, the Festival has undergone constant renewal. Following
the discovery of films for the general public, independent cinema,
documentaries, series, we have seen the development of non-stop
screenings, day and night, of films from American cinematographic
heritage, the creation of a professional screenwriting platform, a space
dedicated to facilitating the Festival’s economic and commercial
aspect… and finally, after film previews and tributes, the birth of a new
prize awarded by the public is enriching the competition yet again and
giving directors a further chance of being discovered.
While in 2013 Deauville is celebrating the creation it supports in all its
forms and is organising events throughout the year on this theme, the
American Film Festival is demonstrating that its imagination, its talent
and its ideas are undiminished as it approaches its fortieth year.
It seems to me that, on the contrary, this very maturity gives it a depth
and an exceptional strength that touches all audiences.
Bienvenue à Deauville.
Welcome to Deauville.
7
ÉDITORIAL 2013
© Stéphane Dévé
DOMINIQUE DESSEIGNE
Président - Directeur général Groupe Lucien Barrière
Chairman – CEO Groupe Lucien Barrière
Chaque festival de films met en scène son atmosphère.
Ses décors. Sa modernité.
Celui du Cinéma Américain de Deauville a en plus une âme : «son» âme,
depuis 38 éditions.
Ce rendez-vous en terre normande salue le cinéma indépendant venu
des États-Unis.
Montrer. Projeter. Faire découvrir. C’est de cette idée trempée dans une
volonté qu’est né le Festival du Cinéma Américain de Deauville.
Photos © DR, Fabrice Rambert , G. Isaac
Le Groupe que je suis fier de présider en est depuis son origine le fidèle
partenaire et au rang des premiers «fans». Pas seulement parce que le
Royal Barrière vient de baptiser une suite «Michael Douglas», merveilleux
interprète de Liberace dans le film de Steven Soderbergh.
C
Every film festival has its own particular atmosphere, set-up and era.
The Deauville American Film Festival is no different and over the last
thirty-eight years has nurtured a genuine soul.
The Normandy event pays tribute to independent American films.
Spreading the word and screening these films underpins this film festival.
Our company has been its number one fan and loyal supporter from day
one.
A suite at the Royal Barrière has just been named “the Michael Douglas
suite”, who recently gave a wonderful starring performance as Liberace,
in the film by Steven Soderbergh.
Cette année, sous la présidence de l’acteur Vincent Lindon, ce Festival
va renforcer – une fois de plus depuis 1975 – le lien qui unit Lucien Barrière
Hôtels et Casinos et la ville de Deauville dans la même volonté que
l’affirmation culturelle – qu’elle soit exception ou détermination – existe
comme une ouverture à toutes les expériences artistiques.
À commencer par l’une des plus modernes d’entre elles : le cinéma.
French actor Vincent Lindon chairs this year’s Festival, and the bond
between the town and Lucien Barrière since 1975 will flourish given that
we share the same cultural vision: a window on a full range of planned
and one-off artistic experiences starting with one of the most modern
arts: cinema.
Bon Festival et bons films.
Have a great time at the Festival and enjoy all the films!
omme chaque année, le Groupe Lucien Barrière
est au générique du Festival du Cinéma Américain de Deauville
qu’il accompagne en partenaire fidèle et attentif depuis sa création en 1975.
À Deauville, berceau du Groupe, Lucien Barrière Hôtels et Casinos
aura donc une fois encore le plaisir et la fierté d’accueillir les participants
et le Jury de la 39e édition de ce festival.
w w w. l u c i e n b a r r i e r e . c o m
9
ÉDITORIAL 2013
JACQUES BELIN
Directeur Général du C.I.D.
Managing Director of the C.I.D.
HommageS…
TributeS…
Pour sa 39e édition, le Festival rend hommage à six stars du cinéma
américain dont une de ses plus grandes et belles légendes : Danny
Kaye, « touche-à-tout » de génie, qui a collectionné les Oscars, les
Emmy Awards, les Peabody Awards et les Golden Globes, et qui a
honoré de sa présence le Festival du Cinéma Américain de Deauville
en 1980. Sa fille Dena est présente au Festival pour célébrer le 100e
anniversaire de la naissance de cette immense star internationale.
The Festival is celebrating its 39th year paying tribute to six stars of
American cinema, including one of its greatest and most legendary:
Danny Kaye, multi-talented genius, who collected Oscars, Emmy
Awards, Peabody Awards and Golden Globes and who graced
the Deauville American Film Festival with his presence in 1980. His
daughter Dena is present at the Festival to celebrate the centenary of
the birth of this massive international star.
Gale Anne Hurd, productrice, l’une des plus estimées de l’industrie
cinématographique, Cate Blanchett, grande comédienne de cinéma
et de théâtre, renommée en Australie comme à l’étranger, Nicolas
Cage, que nous avons déjà accueilli en 1994, qui a prouvé au toutHollywood qu’il était capable d’interpréter tout type de rôle et qui vient
présenter son dernier film Joe, Larry Clark, réalisateur, scénariste,
photographe, dont l’œuvre photographique a été exposée dans les
musées du monde entier et qui a remporté le Prix du Meilleur Film
au Festival International de Rome pour son dernier film Marfa Girl, et
enfin John Travolta, déjà présent en 1978 avec la comédie musicale
Grease et qui avait enflammé la piste des Ambassadeurs en dansant
avec sa partenaire Olivia Newton-John, faisant ainsi bien des envieux
et des envieuses…
Gale Anne Hurd, one of the most highly esteemed producers in the
cinematographic industry, Cate Blanchett, huge cinema and theatre
actress, renowned in Australia as she is abroad, Nicolas Cage, who
we have already had the pleasure of hosting in 1994, who has proved
to all Hollywood that he is capable of interpreting any and every type
of role and who is coming to present his latest film Joe, Larry Clark,
director, screenwriter, photographer, whose photographic work has
been exhibited in museums around the world and whose latest film,
Marfa Girl, won the Best Film Award at the Rome international Festival,
and finally John Travolta, who was here in 1978 with the musical
Grease, and who set the red carpet ablaze when he danced with his
partner Olivia Newton-John, arousing many passions…
Cette année encore, nous recevons de nombreux Hommagés choisis
parmi les plus grands. À leurs côtés, nous allons vivre et partager des
moments inoubliables, vibrer au rythme des films en compétition choisis
parmi les meilleurs de la production américaine, des masterclasses, du
Film Corner, des documentaires, des Nuits américaines, et attendre
avec impatience le Grand Prix remis par le Jury présidé par Vincent
Lindon, l’un de nos acteurs parmi les plus aimés du public, le Prix de la
Révélation Cartier, dont le Jury est présidé par Valérie Donzelli et, pour
la première fois au Festival du Cinéma Américain, le Prix du Public de
la Ville de Deauville.
This year, once again, we are hosting a firmament of stars receiving
tribute chosen from amongst the all-time greats. With them, we will
experience and share unforgettable moments, vibrate to the rhythm of
the films in competition selected from amongst the best of American
productions, masterclasses, the Film Corner, documentaries, American
Nights, and eagerly await the Prize awarded by the Jury under the
presidency of Vincent Lindon, one of our most popular actors, the
Cartier Revelation Prize, by the Jury under the presidency of Valérie
Donzelli, and for the first time at the Deauville American Film Festival,
the City of Deauville Audience Award.
Come and join us!
Venez nous rejoindre !
Have a fantastic Festival!
Bon Festival !
11
ÉDITORIAL 2013
LIONEL CHOUCHAN
Cofondateur & Délégué général du Festival
Co-founder & Chairman of the Festival
Se laisser distraire.
Les dernières sorties cinéma, les grands classiques,
mais également des dessins animés et des jeux vidéos…
Même le plus long des vols vous paraîtra trop court.
L’Édito ne dit pas tout !
The editorial doesn’t tell the whole story!
Exemples... Il ne vous dit pas la longue litanie des « peut-être » ou des
« pas sûr » concernant les œuvres que nos chasseurs de films traquent
au fil des mois... Il ne vous dit pas non plus les « ok maybe » ou les
« sorry, sorry » des personnalités que nous admirons et que nous
souhaitons honorer pour votre grand plaisir... Et il vous dit encore moins
les acrobaties des chargés de nos fameux et précieux partenariats sans
lesquels... [air connu].
A few examples... It doesn’t tell you about the long litany of “perhapses”
or “not sures” concerning the works that our movie-hunters seek out
over the course of several months. It doesn’t tell you anything either about
the “ok maybe” or the “sorry, sorry” from celebrities whom we admire
and want to honor for your great pleasure. And it tells you even less about
the acrobatics of the heads of our famous and precious partners, without
whom... [same old song]
Autre exemple: certes Monsieur Travolta a fait danser Deauville...( cf. le
texte de mon ami Jacques.Belin) mais il a également fait trembler Anne
d’Ornano-et nous – responsables et créateurs du Festival – en refusant,
soi-disant, de venir à la projection et au fameux bal qui devait suivre ! De
fait, il n’y était strictement pour rien... Mais ses agents, publicistes,
coiffeurs, maquilleurs et autres (tous « Gardiens du Temple ») avaient
inventé pour lui une docte fatigue... que j’ai dû personnellement soigner
en courant le voir. (Pour info : on appelle ces braves gens les « No-men »,
attention car ils perdurent !)
Another example: it’s true that Mr Travolta got Deauville dancing (see the
editorial by my friend Jacques Belin), but he also caused Anne d’Ornano
to shudder – and we, the Festival founders and management –
by supposedly refusing to come to the screening and the famous party
that should have followed! In fact, it wasn’t his fault at all. But his agents,
publicists, hairdressers, make-up artists and others (“the Guardians of
the Temple”) had invented a fatigue for him... that I personally had to
treat by running to see him. (For the record, these good folks are called
the “No-Men”, and beware, they’re still around!)
De même – encore une redite, pardon Jacques – mais en cette année
où Danny Kaye ouvrait donc le Festival, en compagnie d’ailleurs de Glenn
Ford, James Mason et Yul Brynner, étaient également présents Clint
Eastwood avec Bronco Billy, John Landis avec The Blues Brothers, Alan
Parker avec Fame, Jim Abrahams, David et Jerry Zucker avec Y a-t-il un
pilote dans l’avion ?... and so on ! Hélas trois fois... puisque des supports
ronchons n’ont pas trouvé mieux que d’écrire à propos de The Shadow
Box, film de Paul Newman et avant-première mondiale, « malheureusement
le réalisateur n’a pas fait le déplacement » ! Sympathique, isn’t it ?
Similarly – another repetition, sorry Jacques – that year when Danny
Kaye opened the Festival along with Glenn Ford, James Mason and
Yul Brynner, Clint Eastwood was also present with Bronco Billy, John
Landis with The Blues Brothers, Alan Parker with Fame, Jim
Abrahams, David and Jerry Zucker with Airplane, and so on. But
what a shame, since several grumbling publications found nothing
better to write about the world premiere of The Shadow Box by Paul
Newman, apart from: “Unfortunately the director didn’t make the
trip.” Nice, isn’t it?
Dur métier que le nôtre, dont – vous l’avez compris – on ne dit pas tout...
Mais merveilleuse pusillanimité de certains, toujours partants pour
l’ineffable « coup de pied de l’âne ». Un gentil animal pourtant.
We have a tough job, and as you will have understood, when we only tell
the half of it. Despite the spectacular pusillanimity of some, always ready
for an ineffable cheap shot, it is nonetheless a kindly “beast”.
PS : L’inattendu télescopage des deux éditos est tout à fait fortuit.
PS: The unexpected overlap of the two editorials is completely fortuitous.
FAIRE DU CIEL LE PLUS BEL ENDROIT DE LA TERRE
13
ÉDITORIAL 2013
Partenaire Officiel du 39e Festival du Cinéma Américain de Deauville
ANDRÉ HALIMI
Cofondateur & Délégué général du Festival,
Secrétaire général du Prix littéraire Lucien Barrière
Co-founder & Chairman of the Festival,
General Secretary of the Lucien Barrière Literary Award
Fondée en 1957, Kaufman & Broad est née à Los Angeles, cité du cinéma et du rêve américain. Depuis plus de
40 ans en France, Kaufman & Broad a introduit dans ses maisons et ses appartements, des concepts d’espace
et de lumière qui sont devenus des références en termes de confort et de bien-être. Plus de 70 000 familles ont
ainsi pu réaliser leur rêve. Aujourd’hui, Kaufman & Broad est présent dans les grandes villes de France.
KetB.com
0 800 544 000
Numéro vert
L’ A V E N I R V O U S A P P A R T I E N T
Kaufman & Broad SA - 127, avenue Charles de Gaulle - 92207 Neuilly-sur-Seine Cedex - SA au capital de 5 612 011,08 € - Photo : iStockphoto - AGENCE JFKA - 07/2013
Vivez toute la magie du cinéma
avec Kaufman & Broad !
En découvrant la sélection – prestigieuse – des films en compétition de
notre 39e édition du Festival de Deauville, je me suis laissé envahir par
l’admiration. Que de grands noms, quelle diversité, que de suspense !
Upon discovering the prestigious selection of films in competition at
the 39th edition of the Deauville Festival, I allowed myself a moment
of admiration. Such great names, such diversity, and such suspense!
Passés les sifflements admiratifs, il a bien fallu que je me plonge (j’ai
tout d’abord vérifié que personne ne me voyait) dans un dictionnaire
anglais-français. Car les titres des films sont presque tous en anglais.
Merci aux Amants du Texas, de David Lowery, de m’avoir facilité la
tâche.
Once the admiring whistles had died down, I had to delve (having
checked that no one could see me) into an English-French dictionary,
because the titles of the films are almost all in English.
Que dire de Stand Clear of the Closing Doors, le titre du film de Sam
Fleischner en compétition cette année ? Le public français saura-t-il le
traduire ? Et vous, lecteur ? Allez, avouez ! En ce qui me concerne, j’ai
dû chercher dans mon dictionnaire numérique pour trouver : « Tenezvous à l’écart de la fermeture des portes. » En français, c’est moyen…
C’est normal, me direz-vous, que les titres d’un Festival du Cinéma
Américain soient en anglais. Oui, bien sûr. Mais une fois en salles, ces
films vont-ils adopter des titres en français ?
Si environ 60% des films américains sortis en France ces deux
dernières années ont reçu un titre en français, 40% sortent donc en
salles avec un titre en anglais. Plus étonnant : le titre en anglais n’est
pas forcément le titre original ! Allez savoir pourquoi, en France, Very
Bad Trip a été préféré à The Hangover, Kiss and Kill à Killers, Night and
Day à Knight and Day, Crazy Light à Date Night, In the Air à Up in the
Air… et la liste est encore longue.
C’est le résultat du « retitrage », cette pratique courante dans les
sociétés de distribution cinématographique. On discute, on se réunit
pendant deux jours, et finalement on décide. Plus précisément, c’est le
directeur du marketing, ou celui de la distribution, qui décide.
Rien de tel dans l’édition où l’on fait encore la démarche de traduire en
français les titres des romans américains.
Le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière peut en témoigner. La grande
majorité des livres sélectionnés cette année portaient un titre en
français. Quant à celui qui emporte le prix, Canada de Richard Ford, la
traduction de son titre n’a pas nécessité trop de temps de réflexion…
15
What can one say about Stand Clear of the Closing Doors, the film
by Sam Fleischner which is in competition this year? Will a French
audience be able to translate this title? And when they do, does it mean
much? It’s true, a literal translation doesn’t sound great …
You might say it’s no surprise that the titles in a festival of American
films are in English. Of course. But when these films are on theatrical
release in France, will they adopt titles for the local market?
While around 60% of US movies released in France in the past two
years have been given a French title, the remaining 40% come out with
a title in English. What’s most surprising is that the English title is not
necessarily the original one! Who knows why in France, Very Bad Trip
was seen as preferable to The Hangover, Kiss and Kill to Killers, Night
and Day over Knight and Day, Crazy Light instead of Date Night, and In
the Air not Up in the Air… The list goes on.
This is the result of “retitling”, a widespread practice among film
distribution companies. They meet for two days, discuss the options,
then finally decide. Or to be more exact, it’s the head of marketing or
distribution who decides.
There’s nothing comparable in publishing, where the custom is still to
translate the titles of American novels into French.
The Jury of the Lucien Barrière Literary Award can testify to this. The
great majority of the books selected this year had a title in French. As
for the winner, Canada by Richard Ford, translating its title will not have
required too much thought.
ÉDITORIAL 2013
© Robin Pétillault
BRUNO BARDE
Directeur du Festival
Director of the Festival
Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu
en Afrique ? Ce film d’Ettore Scola réalisé en 1968 pourrait au regard
de l’édition 2013 du Festival s’intituler : « Nos héros réussiront-ils
à retrouver leurs identités mystérieusement disparues dans l’ère
virtuelle ? »
En plus d’être long quand faire court est en cour, ce titre traduit
des héros fatigués du monde en quête d’un peu d’eux-mêmes. Et
si Montesquieu parlait d’introspection, de lecture et de discussion,
l’homme d’aujourd’hui entendrait analyse et parfois psy, toile sur
laquelle il surfe, babillage ou small talk made in USA. Les personnages
se cherchent face à l’épreuve qui reste toujours le principal
rebondissement du scénario. Des films comme Ma vie avec Liberace,
Blue Jasmine, White House Down ou Snowpiercer, le Transperceneige,
pour ne citer qu’eux, érigent en principe dominant cette aporie.
La compétition ancrée cette année dans une ruralité radicale montre
la nécessité du ressourcement pour devenir ce que l’on est. La figure
héroïque épouse les formes de son temps en contrechamp de la
vacuité abyssale créée par ces corps de larmes qui feignent d’oublier
qu’il ne leur arrivera jamais plus ou mieux qu’eux-mêmes.
Les caractères des comic books s’illusionnent par le plus petit
dénominateur commun de la démocratie, et la société ignore toujours
les règles de la lucidité platonicienne sur le gouvernement de la
république en vivant sous l’empire des passions. De même, à l’instar
des lois d’aujourd’hui, ignore-t-on que la seule justice possible pour
l’homme est la miséricorde.
Alors nous nous voyons souffrir, nous agiter et nous perdre dans le
regard des autres, ignorant tout des mythes et rien des légendes, nous
appuyant sur celles-ci pour inventer une morale du happy end pour
les uns, du questionnement pour les autres…mais où est la vertu !
Préférant l’analogie à l’anagogie, nos héros ne triomphent plus des
conflits de la psyché mais s’y délectent, n’entendent plus l’appel de la
munificence mais celui des sens ; beaux sires devenant tristes sires, ils
ne répondent plus à l’appel sans écho des filles de mémoire et mères
des arts, ils inventent un antihéros sans genre féminin.
Deauville n’échappe pas aux usages de ce cinéma – puisque cela est
son ADN même – mais le Festival jouit de ses contradictions, de ses
dérangements et autres inconforts, pour faire des films au courroux
bienvenu qui nous maintiennent en éveil.
Devant l’écran, l’enchantement reste pérenne même si les journées
qui s’avancent annoncent le tourment des jours… À la monacale figure
mélancolique du poor lonesome cowboy répond la trace de grâce de
celui qui laisse la paix l’envahir et l’inutile mourir.
17
Will Our Heroes Be Able to Find Their Friend Who Has Mysteriously
Disappeared in Africa? This film, directed by Ettore Scola in 1968,
could be retitled for the 2013 edition of the Festival as: “Will our heroes
be able to find their identities which mysteriously disappeared in the
virtual age?”
Besides being long when short is in vogue, this title encapsulates the
world-weary heroes who are in many ways in search of themselves.
While Montesquieu spoke of introspection, reading and discussion,
modern man would think of analysis – sometimes psychoanalysis – the
web on which he moves, babbling with small talk “made in USA”. These
are characters seeking their own identities in the face of challenges,
which still remain the principal driver of the script. Films like Behind
the Candelabra, Blue Jasmine, White House Down and Snowpiercer,
among others, make this conundrum the dominant principle.
This year’s competition is anchored in radical rurality, demonstrating
the necessity of returning to one’s roots to become one’s true self. The
heroic figure espouses forms of its age, in counterpoint to the gaping
vacuity created by these bodies of tears which feign to forget that
nothing more, nothing better will ever happen to them than themselves.
The comic book characters fantasize about the lowest common
denominator of democracy, and society still ignores the rules of
Platonic lucidity about the governance of the republic by living under
the empire of the passions. Similarly, like today’s laws, we ignore that
the only possible justice for man is mercy.
So we see ourselves suffering, restless, losing ourselves in the gaze of
others, ignoring everything of the myths nothing of the legends, looking
to these to invent a moral – a happy end for some, questioning for
others. But where is the virtue !
Preferring the analogy to anagogy, our heroes no longer triumph
from conflicts of the psyche but take great delight in them, no longer
hearing the call to munificence but that of the senses. Beautiful figures
becoming unsavory characters, they no longer answer the call without
echo of the girls of memory and mothers of the arts, they invent an antihero without feminine gender.
Deauville does not escape from the manners of this cinema – it’s in its
DNA – but the Festival rejoices in its contradictions, its disturbances
and other discomforts, to make films with welcome wrath and which
keep us on our toes.
In front of the screen, the enchantment endures, even as the days
going by herald the torment of the times. To the mournful, monk-like
figure of the poor lonesome cowboy comes the sign of grace of he who
lets peace wash over him and the useless perish.
ÉDITORIAL 2013
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A SINGLE SHOT David M. Rosenthal | ALL IS LOST J.C. Chandor | LES AMANTS DU TEXAS (Ain’t Them Bodies Saints) David Lowery
BLUE CAPRICE Alexandre Moors | BLUE RUIN Jeremy Saulnier | BREATHE IN Drake Doremus | FRUITVALE STATION Ryan Coogler
LILY Matt Creed | NIGHT MOVES Kelly Reichardt | THE RETRIEVAL Chris Eska | SHÉRIF JACKSON (Sweetwater) Logan Miller & Noah Miller
SHORT TERM 12 Destin Cretton | STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS Sam Fleischner | WE ARE WHAT WE ARE Jim Mickle
news from every angle
VINCENT LINDON
COMÉDIEN, SCÉNARISTE & RÉALISATEUR | ACTOR, SCREENWRITER & DIRECTOR
24/7 worldwide
13 language services
tv - internet - mobile
Comédien | Actor
Filmographie sélective | Selected filmography
Official Media Partner of the
39th Deauville American Film Festival
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L
© Bruno Lévy
LE PRÉSIDENT DU JURY
1983 LE FAUCON (The Hawk)
de/by Paul Boujenah
1984 L’ADDITION de/by Denis Amar
PAROLE DE FLIC (Cop’s Honor)
de/by José Pinheiro
NOTRE HISTOIRE (Our Story)
de/by Bertrand Blier
1985 ESCORT GIRL (Half Moon Street)
de/by Bob Swaim
37°2 LE MATIN (Betty Blue)
de/by Jean-Jacques Beineix
1986 UN HOMME AMOUREUX (A Man in Love)
de/by Diane Kurys
1987 QUELQUES JOURS AVEC MOI (A Few
Days with Me) de/by Claude Sautet
1988 L’ÉTUDIANTE de/by Claude Pinoteau
1989 LA BAULE-LES-PINS (C’est la vie)
de/by Diane Kurys
IL Y A DES JOURS ET DES LUNES
(There Were Days… and Moons)
de/by Claude Lelouch
1990 NETCHAÏEV EST DE RETOUR
de/by Jacques Deray
GASPARD ET ROBINSON de/by Tony Gatlif
1991 LA BELLE HISTOIRE de/by Claude Lelouch
1992 TOUT ÇA POUR ÇA de/by Claude Lelouch
1993 LA CRISE de/by Coline Serreau
1995 LES VICTIMES de/by Patrick Grandperret
LA BELLE VERTE de/by Coline Serreau
LE JOUR DU CHIEN (Vite strozzate)
de/by Ricky Tognazzi
1996 FRED de/by Pierre Jolivet
1997 PAPARAZZI de/by Alain Berberian
LE 7e CIEL (Seventh Heaven)
de/by Benoit Jacquot
1998 MA PETITE ENTREPRISE
(My Little Business) de/by Pierre Jolivet
L’ÉCOLE DE LA CHAIR (The School of
Flesh) de/by Benoit Jacquot
1999 PAS DE SCANDALE (Keep it Quiet)
de/by Benoit Jacquot
2001 LE FRÈRE DU GUERRIER (The Warrior’s
Brother) de/by Pierre Jolivet
VENDREDI SOIR (Friday Night)
de/by Claire Denis
CHAOS de/by Coline Serreau
MERCREDI, FOLLE JOURNÉE ! (Day Off)
de/by Pascal Thomas
2003 LE COÛT DE LA VIE
de/by Philippe Le Guay
2004 LA CONFIANCE RÈGNE
de/by Étienne Chatiliez
2005 L’AVION de/by Cédric Kahn
LA MOUSTACHE
de/by Emmanuel Carrère
SELON CHARLIE… (Charlie Says)
de/by Nicole Garcia
2006 CEUX QUI RESTENT (Those Who Remain)
de/by Anne Le Ny
JE CROIS QUE JE L’AIME
(Could This Be Love ?) de/by Pierre Jolivet
2007 POUR ELLE (Anything for Her)
de/by Fred Cavayé
23
JURY 2013
2007 CHASSEURS DE DRAGONS
(Dragon Hunters)
de/by Guillaume Ivernel &
Arthur Qwak – animation
2008 WELCOME de/by Philippe Lioret
MADEMOISELLE CHAMBON
de/by Stéphane Brizé
2010 PATER de/by Alain Cavalier
LA PERMISSION DE MINUIT (Moon Child)
de/by Delphine Gleize
TOUTES NOS ENVIES (All Our Desires)
de/by Philippe Lioret
2011 QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS
(A Few Hours of Spring)
de/by Stéphane Brizé
2012 AUGUSTINE de/by Alice Winocour
LES SALAUDS (Bastards)
de/by Claire Denis
2013 MEA CULPA de/by Fred Cavayé
Scénariste | Screenwriter
1998PAPARAZZI
de/by Alain Berberian – coscénariste
2006 LA BOURGEOISIE
Réalisateur | Director
2001 CYRANO – court métrage/short
LE JURY
THE JURY
XAVIER GIANNOLI
© DR
© Benni Valsson_modds
HÉLÈNE FILLIÈRES
© DR
JEAN ECHENOZ
© DR
LOU DOILLON
COMÉDIENNE & AUTEUR-INTERPRÈTE
ACTRESS, COMPOSER & SINGER
ÉCRIVAIN, ROMANCIER & SCÉNARISTE
WRITER, NOVELIST & SCREENWRITER
COMÉDIENNE & RÉALISATRICE
ACTRESS & DIRECTOR
RÉALISATEUR, SCÉNARISTE & PRODUCTEUR
DIRECTOR, SCREENWRITER & PRODUCER
Comédienne | Actress
Filmographie sélective | Selected filmography
Écrivain & romancier | Writer & novelist
Bibliographie sélective | Selected bibliography | Aux Éditions de Minuit
Comédienne | Actress
Filmographie sélective | Selected filmography
Réalisateur & scénariste | Director & screenwriter
1987 KUNG-FU MASTER de/by Agnès Varda
1997 TROP (PEU) D’AMOUR de/by Jacques Doillon
1998 MAUVAISES FRÉQUENTATIONS (Bad Company)
de/by Jean-Pierre Améris
1999 MAMIROLLE de/by Brigitte Coscas
2000 CARRÉMENT À L’OUEST de/by Jacques Doillon
2001 EMBRASSEZ QUI VOUS VOUDREZ (Summer Things)
de/by Michel Blanc
2002 BLANCHE de/by Bernie Bonvoisin
2003 SAINT-ANGE (House of Voices) de/by Pascal Laugier
2005 JUANITA DE TANGER (La Vida perra de Juanita Narboni)
de/by Farida Belyazid
2006 SISTERS de/by Douglas Buck
BOXES de/by Jane Birkin
2007 GO GO TALES de/by Abel Ferrara
2009 BAZAR de/by Patricia Plattner
MÊME PAS MORT de/by Jean-Michel Verner
GIGOLA de/by Laure Charpentier
2011 POLISSE de/by Maïwenn
2012 UN ENFANT DE TOI (A Child of Yours) de/by Jacques Doillon
1979
1983
1987
1988
1989
1992
1995
1997
1999
2001
2003
2006
2008
2010
2012
LE MÉRIDIEN DE GREENWICH
CHEROKEE – Prix Médicis
L’ÉQUIPÉE MALAISE
L’OCCUPATION DES SOLS
LAC
NOUS TROIS
LES GRANDES BLONDES
UN AN
JE M’EN VAIS – Prix Goncourt
JÉRÔME LINDON
AU PIANO
RAVEL
COURIR
DES ÉCLAIRS
14
Scénariste | Screenwriter
1982 LE ROSE ET LE BLANC de/by Robert Pansard-Besson – coscénariste
1985 LE TUEUR ASSIS de/by Jean-André Fieschi – TV, coscénariste
1991 CHEROKEE de/by Pascal Ortega – coscénariste
TV
Sous la direction d’Édouard Molinaro (NANA), Olivier Parker, Alexandre
Castagnetti et Pierric Gantelmi d’Ille, Stéphane Clavier (L’ÉPERVIER)
Théâtre
PAROLES D’EXIL (mise en scène de Michel Pastore), CATHERINE MILLET /
SALVADOR DALÍ (mise en scène de Michel Dyolim), LETTRES INTIMES,
L’IMAGE de Samuel Beckett (mise en scène d’Arthur Nauzyciel), L’UNE de
Denis Lachaud (mise en scène d’Arthur Nauzyciel)
1993 LE CONDAMNÉ – court métrage/short
1994 TERRE SAINTE – court métrage/short
1995 J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES – court métrage/short
1996 DIALOGUE AU SOMMET – court métrage/short
1998 L’INTERVIEW – court métrage/short
2003 LES CORPS IMPATIENTS (Eager Bodies)
2004 UNE AVENTURE
2005 QUAND J’ÉTAIS CHANTEUR
2008 À L’ORIGINE (In the Beginning)
2011SUPERSTAR
1994 GRANDE PETITE de/by Sophie Fillières
1995 ADULTÈRE, MODE D’EMPLOI (Adultery : A User’s Guide)
de/by Christine Pascal
1996 ENCORE (More) de/by Pascal Bonitzer
1998 PEUT-ÊTRE (Maybe) de/by Cédric Klapisch
VÉNUS BEAUTÉ (INSTITUT) (Venus Beauty Institute)
de/by Tonie Marshall
1999 AÏE (Ouch) de/by Sophie Fillières
LA BÛCHE de/by Danièle Thompson
2000 REINES D’UN JOUR (A Hell of a Day) de/by Marion Vernoux
2001 BORD DE MER (Seaside) de/by Julie Lopes-Curval
AU PLUS PRÈS DU PARADIS (Nearest to Heaven)
de/by Tonie Marshall
VENDREDI SOIR (Friday Night) de/by Claire Denis
2002 UN HOMME, UN VRAI (A Man, a Real One)
de/by Arnaud Larrieu & Jean-Marie Larrieu
FRANCE BOUTIQUE de/by Tonie Marshall
2003 LA FIN DU RÈGNE ANIMAL de/by Joël Brisse
2005 LADY CHATTERLEY de/by Pascale Ferran
2006 COUPABLE de/by Laetitia Masson
2008 LA GRANDE VIE de/by Emmanuel Salinger
2009 PIÈCE MONTÉE (The Wedding Cake) de/by Denys Granier-Deferre
2010 LES YEUX DE SA MÈRE (His Mother’s Eyes) de/by Thierry Klifa
LOW LIFE de/by Nicolas Klotz & Élisabeth Perceval
2011 À MOI SEULE de/by Frédéric Videau
LES PAPAS DU DIMANCHE de/by Louis Becker
2012 OPIUM de/by Arielle Dombasle
2013 LES SALAUDS (Bastards) de/by Claire Denis
Producteur | Producer
Cofondateur de la société Rectangle
qui a produit une vingtaine de longs métrages
TV
Sous la direction de Tonie Marshall (TONTAINE ET TONTON), Gérard
Mordillat, Bernard Stora, Sylvie Verheyde, Josée Dayan (LES ROIS
MAUDITS, L’HOMME À L’ENVERS), Laetitia Masson (PETITE FILLE),
ainsi que Louis Choquette, Éric Rochant et Pierre Leccia (MAFIOSA)
Auteur-interprète | Composer & singer
2012 PLACES
Réalisatrice | Director
24
JURY 2013
2011 UNE HISTOIRE D’AMOUR (Tied) *
* également scénariste/also screenwriter
25
JURY 2013
LE JURY
THE JURY
COMÉDIENNE & RÉALISATRICE
ACTRESS & DIRECTOR
Comédienne | Actress
Filmographie sélective | Selected filmography
Directeur général délégué du théâtre Marigny à Paris, il est diplômé du
Centre de formation des journalistes (CFJ). Comme animateur, producteur
et journaliste, il travaille à RTL, RMC, Antenne 2 (« Les Enfants du rock »,
Direction de la rédaction) et Europe 1, avant de préparer avec André Rousselet
le lancement, en 1984, de la nouvelle chaîne payante Canal +. Il en est le
directeur, puis le directeur général en 1986. Il est ensuite Président Directeur
Général du groupe Canal + de 1994 à 2002. En 2008, il est nommé Producteur
et Directeur des opérations du théâtre Marigny où il succède à Robert
Hossein. Ex-membre du conseil de surveillance de la société Le Monde, exadministrateur de Thomson (2002-2010), il appartient toujours au « Collège
des personnes qualifiées » de la fondation Technicolor pour le patrimoine du
cinéma. Il est également administrateur du groupe Havas, du groupe suisse
Kudelski et de la société espagnole Prisa TV, ainsi que membre du conseil
de surveillance du groupe Lagardère.
1995 LE MAÎTRE DES ILLUSIONS (Lord of Illusions) de/by Clive Barker
GOLDEN EYE de/by Martin Campbell
CITY OF CRIME (City of Industry) de/by John Irvin
1997 MONUMENT AVE. de/by Ted Demme
1998 LES JOUEURS (Rounders) de/by John Dahl
THE FACULTY de/by Robert Rodriguez
CELEBRITY de/by Woody Allen
THE ADVENTURES OF SEBASTIAN COLE de/by Tod Williams
THE GINGERBREAD MAN de/by Robert Altman
UN CRI DANS L’OCÉAN (Deep Rising) de/by Stephen Sommers
2000 LA MAISON DE L’HORREUR (House on Haunted Hill)
de/by William Malone
X-MEN de/by Bryan Singer
2001 PAS UN MOT (Don’t Say a Word) de/by Gary Fleder
2003 X-MEN 2 (X2) de/by Bryan Singer
2004 FOLLES FUNÉRAILLES (Eulogy) de/by Michael Clancy
TROUBLE JEU (Hide and Seek) de/by John Polson
2005 X-MEN 3 : L’AFFRONTEMENT FINAL (X-Men: The Last Stand)
de/by Brett Ratner
2006 THE TREATMENT de/by Oren Rudavsky
2007 THE TEN de/by David Wain
TURN THE RIVER de/by Chris Eigeman
2008 PÉRIMÈTRE MORTEL (100 Feet) de/by Eric Red
THE WACKNESS de/by Jonathan Levine
TAKEN de/by Pierre Morel
2010 LE CAMÉLÉON (The Cameleon) de/by Jean-Paul Salomé
2011 DOWN THE SHORE de/by Harold Guskin
2012 TAKEN 2 de/by Olivier Megaton
2013 HANSEL ET GRETEL (Hansel and Gretel: Witch Hunters)
de/by Tommy Wirkola
WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL (The Wolverine)
de/by James Mangold
TV
MELROSE PLACE, ALLY McBEAL, ALIBI, THE FARM, NIP / TUCK
Director of the Théâtre Marigny in Paris. A graduate of the Centre de formation
des Journalistes (CFJ), he has worked as a TV presenter, producer and
journalist for RTL, RMC, Antenne 2 (“Les Enfants du rock” and Head of
news) and Europe 1, before accompanying André Rousselet to work on the
launch in 1984 of France’s first pay-TV channel, Canal +. He became Head
of the channel, then Managing Director in 1986. He then became President
and CEO of the Canal + Group in 1994, a post he held until 2002. In 2008, he
was appointed Producer and Director of operations of the Théâtre Marigny,
where he took over from Robert Hossein. A former non-executive director of
the Le Monde company and board member of Thomson (2002-2010), he is
still a member of the expert committee of the Technicolor Foundation
for cinema heritage. He is a non-executive director of Havas, of the Swiss
group Kudelski, and of Spain’s Prisa TV, and sits on the supervisory board of
the group Lagardère.
Réalisatrice | Director
2011 BRINGING UP BOBBY *
* également scénariste et productrice/also screenwriter and producer
26
JURY 2013
© Shelby Duncan
REBECCA ZLOTOWSKI
© DR
BRUNO NUYTTEN
© DR
PIERRE LESCURE
© DR
FAMKE JANSSEN
RÉALISATEUR & DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE
DIRECTOR & CINEMATOGRAPHER
RÉALISATRICE & SCÉNARISTE
DIRECTOR & SCREENWRITER
Réalisateur | Director
Réalisatrice | Director
1988 CAMILLE CLAUDEL *
1992 ALBERT SOUFFRE *
2000 PASSIONNÉMENT *
2002 JIM, LA NUIT – TV *
* également scénariste/also screenwriter
2010 BELLE ÉPINE (Dear Prudence) *
2013 GRAND CENTRAL *
Directeur de la photographie | Cinematographer
Filmographie sélective | Selected filmography
Scénariste | Screenwriter
* également scénariste/also screenwriter
1974 LES VALSEUSES (Going Places) de/by Bertrand Blier
LA FEMME DU GANGE (Woman of the Ganges)
de/by Marguerite Duras
1975 INDIA SONG de/by Marguerite Duras
SOUVENIRS D’EN FRANCE (French Provincial) de/by André Téchiné
1976 LES VÉCÉS ÉTAIENT FERMÉS DE L’INTÉRIEUR
de/by Patrice Leconte
LA MEILLEURE FAÇON DE MARCHER (The Best Way to Walk)
de/by Claude Miller
L’ASSASSIN MUSICIEN (The Musician Killer) de/by Benoit Jacquot
BAROCCO de/by André Téchiné
SON NOM DE VENISE DANS CALCUTTA DÉSERT
de/by Marguerite Duras
1977 LE CAMION de/by Marguerite Duras
1978 L’EXERCICE DU POUVOIR de/by Philippe Galland
1979 LES SŒURS BRONTË (The Bronte Sisters) de/by André Téchiné
ZOO ZÉRO de/by Alain Fleischer
1980 BRUBAKER de/by Stuart Rosenberg
1981 POSSESSION de/by Andrzej Zuławski
HÔTEL DES AMÉRIQUES (Hotel America) de/by André Téchiné
GARDE À VUE de/by Claude Miller
1982 INVITATION AU VOYAGE de/by Peter Del Monte
1983 TCHAO PANTIN (So Long, Stooge) de/by Claude Berri
LA VIE EST UN ROMAN (Life is a Bed of Roses) de/by Alain Resnais
LA PIRATE (The Pirate) de/by Jacques Doillon
1984 FORT SAGANNE de/by Alain Corneau
1985 LES ENFANTS (The Children) de/by Marguerite Duras, Jean Mascolo & Jean-Marc Turine
DÉTECTIVE de/by Jean-Luc Godard
1986 JEAN DE FLORETTE de/by Claude Berri
MANON DES SOURCES (Manon of the Spring) de/by Claude Berri
27
2006
2007
2008
2009
2011
DANS LE RANG de/by Cyprien Vial – court métrage/short
LES GARÇONS de/by Martin Rit – court métrage/short
DANS L’ŒIL de/by Teddy Lussi-Modeste – court métrage/short
PARCOURS D’OBSTACLES de/by Noémie Gillot – court métrage/short
AKA ANA de/by Antoine d’Agata
PLAN CUL (Just for Sex) de/by Olivier Nicklaus – court métrage/short
JIMMY RIVIÈRE de/by Teddy Lussi-Modeste
JURY 2013
En clair, nous sommes le premier
partenaire du cinéma français
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER
© DR
LA PRÉSIDENTE
ALEXANDRE FILMS
ET
PRÉSENT ENT
BENOÎT
RISE FILMS
MÉLANIE
MAGIMEL
THIERRY
NICOLAS
DUVAUCHELLE
VALÉRIE DONZELLI
COMÉDIENNE & RÉALISATRICE | ACTRESS & DIRECTOR
Comédienne | Actress
Filmographie sélective | Selected filmography
POUR UNE
© 2012 ALEXANDRE FILMS - RISE FILMS - FRANCE 3 CINEMA - RHONE ALPES CINEMA - NEW LIGHT FILMS - PHOTO : DAVID KOSKAS
FEMME
UN FILM DE
SYLVIE
TESTUD
DENIS
PODALYDÈS
DIANE KURYS
JULIE
FERRIER
CLOTILDE
HESME
CLÉMENT
SIBONY
SCÉNARIO DIANE KURYS MUSIQUE ORIGINALE ARMAND AMAR IMAGE GILLES HENRY DÉCORS TONY EGRY COSTUMES ERIC PERRON SON YVES-MARIE OMNÈS GUILLAUME BOUCHATEAU CHRISTIAN FONTAINE MONTAGE SYLVIE GADMER DIRECTION ARTISTIQUE MAXIME REBIÈRE CASTING GÉRARD MOULÉVRIER
PRODUCTION EXÉCUTIVE CATHERINE GRANDJEAN PRODUCTEUR EXÉCUTIF PHILIPPE GUEZ UNE COPRODUCTION ALEXANDRE FILMS RISE FILMS FRANCE 3 CINÉMA RHÔNE-ALPES CINÉMA NEW LIGHT FILMS AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL + DE CINE + ET DE FRANCE TÉLÉVISIONS
Chaque année les filiales France 2 cinéma et France 3 cinéma coproduisent plus de 60 films français.
Le groupe France Télévisions, à travers ses 5 chaînes, diffuse plus de 700 films par an.
Réalisatrice | Director
2000 MARTHA… MARTHA de/by Sandrine Veysset
2001 LES ÂMES CÂLINES de/by Thomas Bardinet
2002 QUI A TUÉ BAMBI ? (Who Killed Bambi ?) de/by Gilles Marchand
2003 CETTE FEMME-LÀ (That Woman) de/by Guillaume Nicloux
2004 ENTRE SES MAINS de/by Anne Fontaine
VOICI VENU LE TEMPS (Time Has Come) de/by Alain Guiraudie
LE PLUS BEAU JOUR DE MA VIE de/by Julie Lipinski
2005 7 ANS (7 Years) de/by Jean-Pascal Hattu
L’HOMME QUI RÊVAIT D’UN ENFANT de/by Delphine Gleize
2006 L’INTOUCHABLE (The Untouchable) de/by Benoit Jacquot
2010 BELLEVILLE - TOKYO de/by Élise Girard
L’ART DE SÉDUIRE de/by Guy Mazarguil
EN VILLE (Iris in Bloom) de/by Valérie Mréjen & Bertrand Schefer
POURQUOI TU PLEURES ? (Bachelor Days Are Over) de/by Katia Lewkowicz
2012 LE GRAND MÉCHANT LOUP de/by Nicolas Charlet & Bruno Lavaine
OPIUM de/by Arielle Dombasle
2013 LES GRANDES ONDES de/by Lionel Baier
2007 IL FAIT BEAU DANS LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE – court métrage/short *
2008 LA REINE DES POMMES
(The Queen of Hearts) **
2010 MADELEINE ET LE FACTEUR –
court métrage/short *
LA GUERRE EST DÉCLARÉE
(Declaration of War) *
2011 MAIN DANS LA MAIN (Hand in Hand) *
2013 QUE D’AMOUR ! – TV
* également scénariste/also screenwriter
** également scénariste, coiffeuse, maquilleuse,
costumière, compositrice, parolière et
interprète…
TV
© Zack Seckler / Getty
LES TERRES FROIDES, SOUS MES YEUX, CLARA SHELLER, LES CAMARADES,
MAFIOSA (Saison 2), LA BELLE VIE
francetélévisions
29
JURY RÉVÉLATION 2013
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER
GÉRALDINE MAILLET
COMÉDIEN | ACTOR
2010 L’AMOUR C’EST MIEUX À DEUX
de/by Dominique Farrugia & Arnaud Lemort
LE GRAND MOMENT DE SOLITUDE
de/by Wilfried Méance – court métrage/short
UN JOUR MON PÈRE VIENDRA de/by Martin Valente
MOI, MICHEL G., MILLIARDAIRE, MAÎTRE DU MONDE
de/by Stéphane Kazandjian
LE PROBLÈME C’EST QUE… (The Problem is…)
de/by Wilfried Méance – court métrage/short
DEMAIN C’EST LA FIN DU MONDE (Tomorrow the End of the World) de/by Arthur Delaire & Quentin Reynaud –
moyen métrage/middle-length
TRANSPARENCE de/by Martin Guyot & Ivan Rousseau –
court métrage/short
2011 DÉPRESSION ET DES POTES de/by Arnaud Lemort
2012 MAIS QUI A RE-TUÉ PAMELA ROSE ?
de/by Kad Merad & Olivier Baroux
BOWLING de/by Marie-Castille Mention-Schaar
APRÈS TOI de/by Wilfried Méance – court métrage/short
2013 À COUP SÛR de/by Delphine de Vigan
2009 LES BEAUX GOSSES (The French Kissers) de/by Riad Sattouf
2010 LOW COST de/by Maurice Barthélémy
AU BISTRO DU COIN de/by Charles Nemes
LE SKYLAB (Skylab) de/by Julie Delpy
2011 KASPAR FILM de/by Florence Pezon –
moyen-métrage/middle-length
JC COMME JÉSUS CHRIST (Play it Like Godard)
de/by Jonathan Zaccaï
DE L’HUILE SUR LE FEU (Wok the Kasbah) de/by Nicolas Benamou
CAMILLE REDOUBLE (Camille Rewinds) de/by Noémie Lvovsky
ASTÉRIX ET OBÉLIX : AU SERVICE DE SA MAJESTÉ
(Asterix and Obelix : God Save Britannia) de/by Laurent Tirard
2012 JACKY AU ROYAUME DES FILLES (Jacky in Women’s Kingdom)
de/by Riad Sattouf
2013 HIPPOCRATE de/by Thomas Lilti
FAIRE CONNAISSANCE AVEC LA FRANCE de/by Danielle Arbid
EDEN de/by Mia Hansen-Løve
Théâtre
2012 À LA FRANCAISE d’Édouard Baer
TV
2011 LE CLIENT
2012 WORKING GIRLS – Saison 1
2013 WORKING GIRLS – Saison 2
30
JURY RÉVÉLATION 2013
© DR
© DR
COMÉDIENNE | ACTRESS
WOODKID alias Yoann Lemoine
© Maxime Antonin
VINCENT LACOSTE
© Théodora Richter
LAURENCE ARNÉ
THE CARTIER REVELATION JURY
AUTEUR, RÉALISATRICE & SCÉNARISTE
AUTHOR, DIRECTOR & SCREENWRITER
RÉALISATEUR & AUTEUR-INTERPRÈTE
DIRECTOR, COMPOSER & SINGER
Auteur | Author
Réalisateur de clips vidéo & films publicitaires
Filmographie sélective | Selected filmography
1999 UNE ROSE POUR MANHATTAN (Flammarion)
2000 UN AMOUREUX SILENCE (Flammarion)
2002 TROIS JOURS POUR RIEN (Balland)
2003 PRIME-TIME (Flammarion)
2005 ACOUPHÈNES (Flammarion)
2006 PRESQUE TOP MODEL (Flammarion)
2008 FRENCH MANUCURE (Flammarion)
2009 LE MONDE À SES PIEDS (Grasset)
2011 IL FERAIT QUOI TARANTINO À MA PLACE ? (Flammarion)
2013 J’AI VÉCU DE VOUS ATTENDRE (Grasset)
2008 CE JEU (Yelle)
2009 MISTAKE (Moby)
2010 TEENAGE DREAM (Katy Perry)
2011 BACK TO DECEMBER (Taylor Swift)
WASTIN’ TIME (The Shoes)
DREAMING OF ANOTHER WORLD (Mystery Jets)
2012 BORN TO DIE (Lana Del Rey)
BLUE JEANS (Lana Del Rey)
TAKE CARE (Drake & Rihanna)
Et THE DEER (Lolita Lempicka), GRAFFITI (Aides), GREEN TEA & WHITE
TEA (Lipton), LIGHTS (Vogue Italie)
Théâtre
2001 INVERSION
Réalisatrice & scénariste | Director & screenwriter
Auteur-interprète | Composer & singer
2007 UN CERTAIN REGARD – court métrage/short
2009 UNE DERNIÈRE CIGARETTE (One Last Cigarette) –
court métrage/short
2013 AFTER
2011 IRON
2012 RUN BOY RUN
2013 THE GOLDEN AGE – album
31
JURY RÉVÉLATION 2013
© Richard Foreman - All Is Lost Productions
A SINGLE SHOT
DAVID M. ROSENTHAL
ALL IS LOST
J.C. CHANDOR
Dans la lumière bleu pâle de l’aube, John Moon quitte son mobile home avec son chien et son
Au cours d’un voyage en solitaire à travers l’océan Indien, un homme découvre à son réveil que
fusil. Après s’être frayé un chemin à travers les montagnes boisées sans tenir compte du panneau
la coque de son voilier de douze mètres a été percée lors d’une collision avec un container
y interdisant la chasse et la pêche, il vise un cerf, le rate puis tire à nouveau. Peu de temps après,
flottant à la dérive. Privé de sa radio et de ses instruments de navigation, l’homme se laisse
il trouve une jeune femme agonisant dans la boue avec, à ses côtés, une lettre et des liasses de
prendre dans une violente tempête dont il survit de justesse malgré les réparations, son génie
billets. Mais alors, à partir de cet instant, qui est le chasseur et qui est la proie ?
In the pale blue light of dawn, John Moon leaves his trailer along with his dog and a shotgun. As
he makes his way into the wooded mountains, he passes a sign prohibiting hunting and fishing.
He takes aims at a deer in a thicket and misses once before raising his gun again. Shortly
afterwards, a young woman lies dying in the mud, and Moon finds a letter and a large sum of
money. From this point on, the hunter has become the hunted…
Né en 1969 à New York (États-Unis), il obtient
une maîtrise en écriture au Sarah Lawrence
College et étudie le cinéma à l’American Film
Institute. Il réalise en 2002 le documentaire
Dylan’s Run sur un jeune Afro-américain qui
tente de se faire élire au Congrès. Deux ans
plus tard, il signe son premier long métrage,
la comédie See This Movie.
marin et une force physique défiant les années. Mais le soleil implacable, la menace des requins
Born in 1969 in New York City (USA), he
graduated with a Masters degree in Writing
from Sarah Lawrence College and studied
Film at the American Film Institute. In 2002 he
directed the documentary film Dylan’s Run
about a young Afro-American who runs for
Congress. Two years later he made his feature
directorial debut with the comedy See This
Movie.
With his navigation equipment and radio disabled, the man sails unknowingly into the path of a
2002
2004
2009
2010
2013
autour de lui et l’épuisement de ses maigres réserves obligent pourtant ce marin aguerri à regarder
la mort en face…
Deep into a solo voyage in the Indian Ocean, an unnamed man wakes to find his thirty-nine-foot
yacht taking on water after a collision with a shipping container left floating on the high seas.
violent storm. Despite his success in patching the breached hull, his mariner’s intuition and a
strength that belies his age, the man barely survives the tempest. But with the sun unrelenting,
sharks circling and his meager supplies dwindling, the ever resourceful sailor soon finds himself
staring his mortality in the face.
DYLAN’S RUN – doc
SEE THIS MOVIE
FALLING UP
JANIE JONES
A SINGLE SHOT
États-Unis, Royaume-Uni & Canada | USA , UK & Canada | 2013 | 116 minutes | DCP
En couleurs | In color | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
États-Unis | USA | 2013 | 106 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
David M. Rosenthal
MUSIQUE | MUSIC
Atli Örvarsson
RÉALISATION | DIRECTION
J.C. Chandor
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Frank G. DeMarco
PRODUCTION
Jeff Rice, Keith Kjarval, Chris Coen
& Aaron L. Gilbert
Bron Studios, Unified Pictures
& Unanimous Entertainment
INTERPRÉTATION | CAST
Sam Rockwell (John Moon), Jeffrey
Wright (Simon), William H. Macy (Pitt),
Jason Isaacs (Waylon), Joe Anderson
(Obadiah), Ophelia Lovibond (Abbie),
Kelly Reilly (Moira), Heather Lind
(Mincy), Amy Sloan (Carla), Ted
Levine (Cecile)
PRODUCTION
Neal Dodson, Anna Gerb, Justin
Nappi & Teddy Schwarzman
Before The Door Pictures,
Washington Square Films,
Treehouse Pictures & Black Bear
Pictures
MONTAGE | EDITING
Pete Beaudreau
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Matthew F. Jones
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Edu Grau
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
Lotus Entertainment
2029 Century Park East
Los Angeles CA 90067
États-Unis
Tel : +1 310 836 20 00
Email : sophie@lotusentertainment.
com
www.lotusentertainment.com
MUSIQUE | MUSIC
Alex Ebert
INTERPRÉTATION | CAST
Robert Redford (l’homme/the man)
COMPÉTITION 2013
He received a bachelor degree in Film and
American Studies from the College of
Wooster, Ohio. He also attended courses in
Film production at New York University before
directing countless commercials and a series
of documentaries on concerts by Sting, Elton
John, Red Hot Chili Peppers and Beck. In
2012, he garnered an Oscar nomination for
Best Original Screenplay for his debut feature
Margin Call.
2011 MARGIN CALL
2013 ALL IS LOST
CONTACT | DISTRIBUTION
Universal Pictures
International France
21 rue François 1er
75008 Paris
France
Tel : +33 1 40 69 66 56
www.universalpictures-film.fr
SCÉNARIO | SCREENWRITING
J.C. Chandor
MONTAGE | EDITING
Dan Robinson
32
Il obtient une licence en Études
cinématographiques et en Civilisation
américaine à la faculté de Wooster (Ohio) et
il étudie la production à l’université de New
York. Il débute sa carrière en réalisant de très
nombreux films publicitaires ainsi qu’une
série de documentaires musicaux consacrés
aux concerts de Sting, Elton John, Red Hot
Chili Peppers et Beck. Il est nommé en 2012
à l’Oscar du Meilleur Scénario original pour
Margin Call, son premier film en tant que
scénariste et réalisateur.
33
COMPÉTITION 2013
LES AMANTS DU TEXAS
DAVID LOWERY
Ain’t Them Bodies Saints
BLUE CAPRICE
ALEXANDRE MOORS
Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne
À Antigua, dans les Caraïbes. Lee, un jeune garçon abandonné par sa mère, erre dans les rues
mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth
et sur les plages quasi désertes de l’île. Il y fait la rencontre de John, lequel devient immédiatement
a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dès lors, Bob n’aura qu’une obsession:
pour l’adolescent la figure paternelle et protectrice qui lui manque, celui qui peut l’aider à
s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant. Mais quand il y parvient quatre ans
perfectionner son anglais comme le ramener avec lui aux États-Unis. Mais John est un homme
plus tard, le rêve correspond mal à la réalité…
Bob and Ruth love each other, come hell or high water – and hell is a botched robbery. The
couple is caught in a shootout. Just before Bob is led away by the police, Ruth tells him she is
pregnant. From then on, Bob is fixated with the idea of breaking out of jail and rejoining his wife
and baby daughter. But when he finally escapes four years later, his dream is a far cry from
reality.
Né en 1980 à Milwaukee (Wisconsin, ÉtatsUnis), son premier long métrage St. Nick
(2009) et son court métrage Pioneer (2011)
font le tour des festivals de cinéma. Il travaille
également comme monteur, notamment sur
les films Melvin de Chris Ohlson (2011), Sun
Don’t Shine d’Amy Seimetz (2012) et
Upstream Color de Shane Carruth (2013).
colérique et violent, nourrissant une haine des plus profondes envers son ex-femme – qui, contre
Born in 1980 in Milwaukee, Wisconsin (USA),
his first feature film St. Nick (2009) and his
short Pioneer (2011) were selected in many
film festivals. As an editor, notable credits
include Chris Ohlson’s Melvin (2011), Amy
Seimetz’s Sun Don’t Shine (2012) and Shane
Carruth’s Upstream Color (2013).
immediately establishes himself as a sort of father-protector figure, helping the boy perfect his
lui, a réussi à obtenir la garde de leurs enfants –, soumettant Lee à ses coups de gueule ou
l’obligeant même à lui prouver son attachement pour lui en commettant des actes illégaux...
Lee, a teenage boy living on the Caribbean island of Antigua, is abandoned by his single mother.
Wandering the near-empty streets and beaches, he has an encounter with John, a man who
English and eventually bringing him with him to the United States. John is a man of seething,
although he reserves his deepest hostility for his ex-wife who took out a restraining order against
him and their children. John subjects Lee to his violently anarchic rants, ordering him to prove
his love for him through criminal acts…
2009 ST. NICK
2013 LES AMANTS DU TEXAS
(Ain’t Them Bodies Saints)
États-Unis | USA | 2013 | 96 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
David Lowery
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Joe Anderson
PRODUCTION
Jay Van Hoy, Lars Knudsen, James
M. Johnston, Toby Halbrooks,
Cassian Elwes & Amy Kaufman
Parts and Labor, Sailor Bear,
Evolution Independent & Primary
Productions
MONTAGE | EDITING
Robert Grigsby Wilson
SCÉNARIO | SCREENWRITING
David Lowery
MUSIQUE | MUSIC
Daniel Hart
INTERPRÉTATION | CAST
Rooney Mara (Ruth Guthrie), Casey
Affleck (Bob Muldoon), Ben Foster
(Patrick Wheeler), Keith Carradine
(Skerritt)
RÉALISATION | DIRECTION
Alexandre Moors
MONTAGE | EDITING
Alexandre Moors & Gordon Grinberg
PRODUCTION
Isen Robbins, Ron Simons, Stephen
Tedeschi, Brian O’Carroll & Kim
Jackson
SimonSays Entertainment, Stephen
Tedeschi, Aiko Films & Intrinsic
Value Films
MUSIQUE | MUSIC
Colin Stetson & Sarah Neufeld
SCÉNARIO | SCREENWRITING
R.F.I. Porto
INTERPRÉTATION | CAST
Isaiah Washington (John), Tequan
Richmond (Lee), Tim Blake Nelson
(Ray), Joey Lauren Adams (Jamie),
Leo Fitzpatrick (le vendeur d’armes/
the arm dealer), Cassandra
Freeman (Angela)
CONTACT | PRODUCTION
Intrinsic Value Films
25 Broadway, 12th floor
New York NY 10004
États-Unis
Tel : +1 917 371 79 48
Email : isen@intrinsicvaluefilms.com
www.bluecapricefilm.com
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Brian O’Carroll
34
COMPÉTITION 2013
Growing up in the suburbs of Paris, he was
an active member of the graffiti scene while
studying Fine Art and Design at the renowned
Arts décoratifs college (ENSAD). He moved
in New York in 1998, and began working as a
creative director for several pioneer internet
TV companies and motion graphic studios.
Over the years, he directed several award
winning short films and music videos. Blue
Caprice, his feature debut, is based on a true
story.
2013 BLUE CAPRICE
États-Unis | USA | 2013 | 93 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
CONTACT | DISTRIBUTION
Diaphana Distribution
155 rue du Faubourg Saint-Antoine
75011 Paris
France
Tel : +33 1 53 46 66 66
Email : diaphana@diaphana.fr
www.diaphana.fr
Il grandit en banlieue parisienne et devient un
membre actif de la scène graffiti tout en
étudiant à l’École Nationale Supérieure des
Arts Décoratifs (ENSAD). En 1998, il s’installe
à New York, où il commence à travailler
comme directeur artistique pour des chaînes
de télévision par internet et des studios de
création graphique. Il réalise des courts
métrages et des clips vidéo plusieurs fois
récompensés. Blue Caprice, son premier long
métrage, est inspiré d’une histoire vraie.
35
COMPÉTITION 2013
© Scavenger
BLUE RUIN
JEREMY SAULNIER
BREATHE IN
DRAKE DOREMUS
Alors qu’un vagabond solitaire retourne sur les terres de son enfance pour assouvir sa vengeance,
L’été touche à sa fin. Keith Reynolds, un professeur de musique, songe avec nostalgie à son
il découvre une vérité dérangeante sur son passé qui l’engage dans un combat désespéré pour
passé d’artiste dans les rues de New York. Au contraire de sa femme, Megan, et de leur fille,
protéger sa famille.
Lauren, occupées de leur côté à préparer la prochaine rentrée en terminale de cette dernière,
Keith trouve pour unique échappatoire les soirées où il peut jouer du violoncelle dans un prestigieux
The quiet life of a mysterious beach bum is turned upside down by dreadful news regarding a
past tragedy. He sets off for his childhood home to carry out an act of vengeance but proves an
amateur assassin, finding himself in a brutal fight to protect his estranged family.
Né à Alexandria (Virginie, États-Unis), il fait
ses études à la Tisch School of the Arts de
l’université de New York, où il réalise le court
métrage remarqué Crabwalk. En 2007, il signe
son premier long métrage, Murder Party, qui
mêle horreur et comédie. Il travaille également
comme directeur de la photographie,
notamment sur les films de Matthew
Porterfield : Hamilton (2006), Putty Hill (2010)
et I Used to Be Darker (2013).
Born in Alexandria, Virginia (USA), he studied
at NYU’s Tisch School of the Arts where he
directed the award-winning short Crabwalk.
In 2007, he directed his feature debut, the cult
horror-comedy Murder Party. Notable
cinematography credits include Matthew
Porterfield’s Hamilton (2006), Putty Hill (2010)
and I Used to Be Darker (2013).
orchestre symphonique de Manhattan. Lorsque Megan décide d’accueillir chez eux Sophie, une
lycéenne anglaise, dans le cadre d’un programme d’échange scolaire, Keith voit resurgir au
contact de la jeune fille ce qu’il avait réussi jusqu’à présent à tenir refoulé…
As summer turns to fall, music teacher Keith Reynolds privately reminisces about his days as a
starving artist in the city. While his wife, Megan, and daughter, Lauren, look forward to Lauren’s
final year of high school, Keith clings to those evenings he’s asked to sub as a cellist with a
prestigious Manhattan symphony orchestra. When Megan decides the family should host foreign
exchange student Sophie, the British high school senior soon rekindles an impetuous aspect of
Keith’s personality…
2007 MURDER PARTY
2013 BLUE RUIN
États-Unis | USA | 2013 | 92 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Jeremy Saulnier
MUSIQUE | MUSIC
Brooke Blair & Will Blair
PRODUCTION
Anish Savjani, Richard Peete
& Vincent Savino
FilmScience & Neighborhood Watch
Films
INTERPRÉTATION | CAST
Macon Blair (Dwight), Devin Ratray
(Ben Gaffney), Amy Hargreaves
(Sam), Kevin Kolack (Teddy), Eve
Plumb (Kris Cleland), David W.
Thompson (William), Brent Werzner
(Carl Cleland), Stacy Rock (Hope
Cleland), Sidné Anderson (l’officier/
Officer Eddy)
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Jeremy Saulnier
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Jeremy Saulnier
RÉALISATION | DIRECTION
Drake Doremus
MONTAGE | EDITING
John Alberts
PRODUCTION
Jonathan Schwartz, Andrea
Sperling, Steven M. Rales & Mark
Roybal
Super Crispy Entertainment & Indian
Paintbrush Productions
MUSIQUE | MUSIC
Dustin O’Halloran
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Drake Doremus & Ben York Jones
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
John Guleserian
MONTAGE | EDITING
Julia Bloch
36
COMPÉTITION 2013
INTERPRÉTATION | CAST
Guy Pearce (Keith Reynolds),
Felicity Jones (Sophie), Amy Ryan
(Megan Reynolds), Mackenzie Davis
(Lauren Reynolds), Matthew
Daddario (Aaron), Ben Shenkman
(Sheldon), Ali Wentworth (Wendy
Sebeck)
Born in 1983 in Orange, California (USA), he
graduated from the American Film Institute
and has made a feature film each year for the
past four years. His second feature,
Douchebag, premiered at the Sundance Film
Festival, and his third film, Like Crazy, won
there the Dramatic Grand Jury Prize in 2011.
His approach to shooting films encourages
actors to improvise.
2006
2009
2010
2011
2012
États-Unis | USA | 2012 | 97 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
CONTACT | DISTRIBUTION
Wild Side
www.wildside.fr
en association avec Le Pacte
5 rue Darcet
75017 Paris
France
Tel : +33 1 44 59 59 59
Email : contact@le-pacte.com
www.le-pacte.com
Né en 1983 à Orange (Californie, États-Unis),
il est diplômé de l’American Film Institute et
réalise un film par an au cours des quatre
dernières années. Son deuxième long
métrage, Douchebag, est présenté au Festival
de Sundance, où son film suivant, Like Crazy,
remporte le Grand Prix du Jury en 2011. La
façon qu’il a de réaliser ses films et de diriger
ses acteurs encourage l’improvisation.
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
QED Film Sales
1800 N Highland Avenue
Los Angeles CA 90028
États-Unis
Tel : +1 323 785 7900
Email : jfriedberg@qedintl.com
www.qedintl.com
37
COMPÉTITION 2013
MOONPIE
SPOONER
DOUCHEBAG
LIKE CRAZY
BREATHE IN
FRUITVALE STATION
RYAN COOGLER
LILY
MATT CREED
Le 1er janvier 2009 au matin, près de San Francisco, Oscar Grant, âgé de vingt-deux ans, croise
Son traitement du cancer du sein touchant à sa fin, Lily fait le point de façon lucide sur sa vie.
des policiers à la station de métro Fruitvale. Le film raconte les vingt-quatre heures qui ont précédé
Déambulant dans les rues de New York, elle considère sous un jour nouveau sa relation amoureuse
cette rencontre, laquelle va transformer un inconnu en personnage public de fait divers.
avec un homme plus âgé qu’elle et les sentiments qu’elle éprouve à l’égard de son père, trop
longtemps absent.
On the morning of January 1 , 2009, twenty-two-year-old Oscar Grant crosses paths with Police
st
officers at the Fruitvale station, near San Francisco. This encounter will bring an unknown man
into the public spotlight. The film explores the 24 hours which took place before the event.
Né en 1986, il grandit à Oakland (Californie,
États-Unis), puis étudie à l’USC School of
Cinematic Arts de Los Angeles. En 2011, son
court métrage de fin d’études, Fig, autour du
combat que mène une jeune prostituée pour
protéger sa fille, remporte le Student
Filmmaker Award et le Prix HBO du Meilleur
Court Métrage. Le réalisateur travaille
également comme conseiller au Centre de
détention pour mineurs de San Francisco.
As Lily finishes treatment for breast cancer, she focuses on life with newfound clarity. Wandering
through atmospheric New York city streets, she reevaluates her relationship with her older
boyfriend and her feelings about her long-absent father.
Born in 1983 in Canada, he spent his childhood
in transit from Toronto to Ohio, Los Angeles
and eventually New York where he now lives.
With a background in painting and no formal
film training, he directed several short films
as a self-taught individual. His approach to
film is that of the silent observer, watching
and recording.
Born in 1986, he grew up in Oakland, California
(USA), then attended USC School of
Cinematic Arts in Los Angeles. His graduation
short film Fig about the struggle of a young
prostitute to protect her daughter won the
2011 Student Filmmaker Award and the HBO
Short Film Award. Apart from directing, he
also works as a counselor at the Juvenile Hall
in San Francisco.
2013 LILY
2013 FRUITVALE STATION
États-Unis | USA | 2013 | 85 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Ryan Coogler
MUSIQUE | MUSIC
Ludwig Göransson
PRODUCTION
Forest Whitaker & Nina Yang
Bongiovi
Significant Productions
INTERPRÉTATION | CAST
Michael B. Jordan (Oscar), Melonie
Diaz (Sophina), Octavia Spencer
(Wanda), Kevin Durand (l’officier/
Officer Caruso), Chad Michael
Murray (l’officier/Officer Ingram),
Ahna O’Reilly (Katie)
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Ryan Coogler
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Rachel Morrison
États-Unis | USA | 2013 | 87 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
CONTACT | DISTRIBUTION
ARP Sélection
13 rue Jean-Mermoz
75008 Paris
France
Tel : +33 1 56 69 26 00
Email : jt@arpselection.eu
www.arpselection.com
RÉALISATION | DIRECTION
Matt Creed
MUSIQUE | MUSIC
John Fredericks
PRODUCTION
Izabella Tzenkova, Matt Creed,
Hunter Gray & Alex Orlovsky
Up the River Films & Verisimilitude
INTERPRÉTATION | CAST
Amy Grantham (Lily), Simon Chaput
(Aaron), Rebecca Street (Nell),
Lindsay Burdge (Emily), Gibby
Haynes (l’homme bizarre dans la
rue/the weird guy on street),
Benjamin Slater (Jake), Michael
Hurrah (Neil), Conan McCarty
(Michael)
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Matt Creed & Amy Grantham
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Brett Jutkiewecz
MONTAGE | EDITING
Michael P. Shawver & Claudia S.
Castello
CONTACT | PRODUCTION
Up the River Films & Verisimilitude
225 W. 13th Street
New York NY 10011
États-Unis
Tel : +1 917 519 25 59
Email : izabellatzenkova@gmail.com
MONTAGE | EDITING
Brett Jutkiewecz
38
COMPÉTITION 2013
Né en 1983 au Canada, il passe son enfance
entre Toronto, l’Ohio et Los Angeles avant de
s’installer à New York. Il suit des cours de
peinture et, sans aucune formation initiale,
réalise en autodidacte plusieurs courts
métrages. Son approche en tant que
réalisateur est fondée sur l’observation
silencieuse et l’enregistrement de ce qu’il voit.
39
COMPÉTITION 2013
© Tipping Point Productions
NIGHT MOVES
THE RETRIEVAL
KELLY REICHARDT
CHRIS ESKA
Trois écologistes radicaux, Josh, Dena et Harmon, décident de mener ensemble l’action la plus
En marge de la guerre de Sécession, un jeune garçon est envoyé au nord du pays par un gang
spectaculaire de leurs vies : l’explosion d’un barrage hydroélectrique, qui représente pour eux
de chasseurs de primes afin de retrouver la trace d’un homme recherché par la justice.
© Godlis
tout ce qu’ils méprisent, le symbole même d’une culture industrielle consommatrice d’énergies
et destructrice des ressources naturelles...
Three radical environmentalists, Josh, Dena and Harmon, come together to execute the most
spectacular direct action event of their lives: the explosion of a hydroelectric dam, the very source
and symbol of the energy-sucking, resource-devouring industrial culture they despise…
Née dans le comté de Miami-Dade (Floride,
États-Unis), elle s’intéresse très tôt à la
photographie et étudie à l’École du musée
des Beaux-Arts de Boston. Elle écrit et réalise
son premier long métrage, River of Grass, en
1994. Les grands espaces américains et les
récits de voyage deviennent les éléments
centraux de son univers, comme dans Old
Joy (2006), qui est le premier film américain à
remporter le Tiger Award du Festival de
Rotterdam, ou La Dernière Piste (2010), tourné
dans les plaines désertiques de l’Oregon.
On the outskirts of the Civil War, a boy is sent north by a bounty hunter gang to retrieve a wanted
man.
Né en 1976 dans le Maryland (États-Unis) et
élevé dans le village de 98 habitants d’Ottine
(Texas), il étudie la sociologie et les arts à
l’université Rice, puis la réalisation de films à
UCLA. Doki-Doki, son court métrage de fin
d’études, est diffusé sur la chaîne publique
PBS dans le cadre de la série Independent
Lens présentée par Susan Sarandon. Son
premier long métrage, August Evening,
remporte les 50 000 dollars attribués au
lauréat du Target Filmmaker Award. Le film
est également nommé à deux Independent
Spirit Awards et remporte le Prix Cassavetes.
Born in Miami-Dade Country, Florida (USA),
she had an interest in photography from a
very young age and went to the School of the
Museum of Fine Arts in Boston. She wrote
and directed her feature debut River of Grass
in 1994. The great American landscapes and
journey stories became part of her universe,
as in Old Joy (2006), which was the first
American film to win the Tiger Award at the
Rotterdam Film Festival, and Meek’s Cutoff
(2010), shot in Oregon’s high plains desert.
États-Unis | USA | 2013 | 112 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Kelly Reichardt
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Christopher Blauvelt
PRODUCTION
Neil Kopp, Anish Savjani, Chris
Mayback, Saemi Kim & Rodrigo
Teixeira
Film Science, Maybach Film
Productions & Tipping Point
Productions
MONTAGE | EDITING
Kelly Reichardt
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Kelly Reichardt & Jon Raymond
MUSIQUE | MUSIC
Jeff Grace
INTERPRÉTATION | CAST
Jesse Eisenberg (Josh), Dakota
Fanning (Dena), Peter Sarsgaard
(Harmon)
CONTACT | DISTRIBUTION
Ad Vitam
71 rue de la Fontaine-au-Roi
75011 Paris
France
Tel : +33 1 46 34 75 74
Email :
contact@advitamdistribution.com
www.advitamdistribution.com
1994
2006
2008
2010
2013
RIVER OF GRASS
OLD JOY
WENDY ET LUCY (Wendy and Lucy)
LA DERNIÈRE PISTE (Meek’s Cutoff)
NIGHT MOVES
États-Unis | USA | 2013 | 94 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Chris Eska
MONTAGE | EDITING
Chris Eska
PRODUCTION
Jacob Esquivel & Jason Wehling
Doki-Doki Films, Arts + Labor
& Sixth Street Films
MUSIQUE | MUSIC
Matthew Wiedemann
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Chris Eska
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Yasu Tanida
40
COMPÉTITION 2013
Born in 1976 in Maryland (USA) and raised in
the village (pop. 98) of Ottine, Texas, he
studied sociology and art at Rice University
before attending UCLA’s MFA Film Directing
program. Doki-Doki, his master’s thesis short
film, premiered on the national PBS series
Independent Lens with an introduction by
Susan Sarandon. His first feature, August
Evening, won the $50,000 Target Filmmaker
Award and was nominated for two
Independent Spirit Awards, where it took
home the Cassavetes Award.
INTERPRÉTATION | CAST
Ashton Sanders (Will), Tishuan
Scott (Nate), Keston John (Marcus),
Bill Oberst Jr. (Burrell), Christine
Horn (Rachel), Alfonso Freeman
(Isaac), Raven LeDeatte (Abby),
Jonathan Brooks (Royce)
CONTACT | PRODUCTION
Doki-Doki Films
1307 South Rivercrest Drive
Gonzales TX 78629
États-Unis
Tel : +1 512 925 97 87
Email : chris@theretrieval.com
41
COMPÉTITION 2013
2007 AUGUST EVENING
2013 THE RETRIEVAL
SHÉRIF JACKSON
LOGAN MILLER & NOAH MILLER
Sweetwater
SHORT TERM 12
DESTIN CRETTON
Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps
Grace, la vingtaine, est surveillante dans un foyer d’accueil pour adolescents en difficulté, le
sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Désespérée, elle décide
Short Term 12. Tourmentée par le passé qui est le sien, elle n’en reste pas moins passionnée
de se venger, mais c’est sans compter sur l’arrivée en ville de l’extravagant shérif Jackson…
par son travail et s’occupe des jeunes pensionnaires avec le plus grand soin. Lorsque Jayden,
une adolescente douée mais très perturbée, est admise dans l’établissement, Grace doit alors
In the rugged landscape of New Mexico, Sarah, a former prostitute, finds out that her husband
has been savagely murdered by a religious fanatic. Overwhelmed with sorrow, she goes on a
crusade for revenge. Meanwhile, the moody and marginal Sheriff Jackson comes to town…
Nés dans la région de West Marin (Californie,
États-Unis), ces vrais jumeaux écrivent,
produisent et réalisent ensemble tous leurs
films, dans lesquels ils jouent également. Le
plus souvent appelés tout simplement «les
frères», ils reçoivent la bourse Panavision des
nouveaux réalisateurs. Leur premier long
métrage, Touching Home, dans lequel ils
dirigent déjà Ed Harris, est présenté au
Festival de San Francisco en 2008.
affronter ses propres démons…
Grace is a twenty-something supervisor at Short Term 12, a foster-care facility for at-risk
teenagers. She is passionate about her work and takes great care of the kids, though she struggles
with her own troubled past. When Jayden, a gifted, restless teenager arrives at the facility, Grace
finds herself no longer able to ignore her own difficulties…
Born in West Marin region, California (USA),
the identical twins wrote, produced, directed,
and acted together in all their films. Usually
referred to simply as “the brothers”, they were
awarded the Panavision New Filmmaker
grant. Their feature debut Touching Home,
starring Ed Harris, premiered at the San
Francisco Film Festival in 2008.
Born in Maui, Hawaii (USA), he earned a BA
in Communications from Point Loma
Nazarene University in California, then a
Master in Film at San Diego State University.
His fourth short film, Short Term 12, won the
Jury Prize at the 2009 Sundance Film Festival.
He wrote a feature screenplay based on his
short and won the 2010 Nicholl Screenwriting
Fellowship from the Academy of Motion
Pictures Arts and Sciences.
2008 TOUCHING HOME
2013 SHÉRIF JACKSON (Sweetwater)
États-Unis | USA | 2013 | 95 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Logan Miller & Noah Miller
MONTAGE | EDITING
Robert Dalva
PRODUCTION
Jason Netter, Logan Miller, Noah
Miller & Trevor Drinkwater
Kickstart Productions
MUSIQUE | MUSIC
Martin Davich
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Logan Miller & Noah Miller
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Brad Shield
INTERPRÉTATION | CAST
Ed Harris (le shérif/Sheriff Jackson),
January Jones (Sarah), Jason
Isaacs (le prophète/Prophet Josiah),
Eduardo Noriega (Miguel), Jason
Aldean (Daniel), Stephen Root
(Hugh)
2012 I AM NOT A HIPSTER
2013 SHORT TERM 12
États-Unis | USA | 2013 | 96 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
CONTACT | DISTRIBUTION
Potemkine Films
8 impasse Druinot
75012 Paris
France
Tel : +33 1 40 18 01 85
Email : bdalle@potemkine.fr
www.potemkine.fr
RÉALISATION | DIRECTION
Destin Cretton
MUSIQUE | MUSIC
Joel P West
PRODUCTION
Maren Olson, Asher Goldstein,
Joshua Astrachan & Ron Najor
Traction Media & Animal Kingdom
INTERPRÉTATION | CAST
Brie Larson (Grace), John Gallagher
Jr. (Mason), Kaitlyn Dever (Jayden),
Rami Malek (Nate), Keith Stanfield
(Marcus), Kevin Hernandez (Luis),
Melora Walters (Dr. Hendler),
Stephanie Beatriz (Jessica), Lydia
Du Veaux (Kendra), Alex Calloway
(Sammy), Frantz Turner (Jack)
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Destin Cretton
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Brett Pawlak
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
Memento Films International
9 cité Paradis
75010 Paris
France
Tel : +33 1 53 34 90 20
Email : marion@memento-films.com
www.international.memento-films.com
MONTAGE | EDITING
Nat Sanders
42
COMPÉTITION 2013
Né à Maui (Hawaï, États-Unis), il obtient une
licence en Communication à l’université de
Point Loma Nazarene en Californie, puis une
maîtrise en Cinéma à l’université de San
Diego. Son quatrième court métrage, Short
Term 12, remporte le Prix du Jury du Festival
de Sundance en 2009. Il adapte ensuite ce
court au format long et, pour ce scénario,
obtient la bourse d’aide à l’écriture Nicholl
Screenwriting Fellowship de l’Académie des
Oscars.
43
COMPÉTITION 2013
© Ryan Samul
SAM FLEISCHNER
WE ARE WHAT WE ARE
JIM MICKLE
Ricky est un adolescent autiste qui vit à Far Rockaway, dans le Queens. Alors que sa famille
Les Parker sont connus dans le village pour leur discrétion et leur isolement. Derrière les portes
tente de vivre au jour le jour malgré la crise, Ricky essaye de s’intégrer du mieux qu’il peut dans
closes de sa maison, le patriarche Frank dirige sa famille avec rigueur et fermeté. Après le décès
son école. Le jour où il est réprimandé pour avoir manqué des cours, il s’enfuit dans le métro,
brutal de leur mère, Iris et Rose, les deux adolescentes Parker, vont devoir s’occuper de leur
se mêlant aux habitants du réseau souterrain, tandis que sa mère, au-dessus d’eux, redouble
jeune frère, Rory. Face à de nouvelles responsabilités, elles n’ont d’autre choix que de se
d’effort pour le retrouver. Une mère et son fils dans deux histoires parallèles, sous terre et
au-dessus, et l’ouragan Sandy qui se rapproche de la ville…
Autistic teen Ricky lives in Far Rockaway, Queens, and while his family struggles with economic
hardship, he faces the difficulties of fitting in at school. When he is scolded for skipping class,
he escapes into the subway, embarking on an underground odyssey among the subway’s
disparate denizens as his mother wages an escalating search effort above ground. As the two
parallel stories of mother and son unfold, Hurricane Sandy closes in on the city.
MONTAGE | EDITING
Talia Barrett
PRODUCTION
Andrew Neel, Veronica Nickel, Dave
Saltzman & Craig Shilowich
SeeThink Films, Illuminaria
Productions, m ss ng p eces & How
Follows What Production
MUSIQUE | MUSIC
Sarah Lipstate
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Rose Lichter-Marck & Micah
Bloomberg
INTERPRÉTATION | CAST
Jesus Sanchez-Velez (Ricky),
Andrea Suarez Paz (Mariana), Azul
Zorrilla (Carla), Tenoch Huerta Mejía
(Ricardo Sr.), Marsha Stephanie
Blake (Carmen)
Born in 1982 in Rhode Island (USA), he
graduated from Wesleyan University with a
degree in Film. He then worked as a
projectionist at Anthology Film Archives,
receiving a second film education in
experimental cinema. His feature debut, Wah
Do Dem, premiered at the 2009 Los Angeles
Film Festival and received the Jury Prize for
Best Film. He also made several awardwinning short films, music videos for popular
bands as well as art+video installations.
2009 WAH DO DEM
2013 STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS
États-Unis | USA | 2013 | 107 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais & espagnol sous-titrés en français | In English & Spanish with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Sam Fleischner
Né en 1982 dans l’état de Rhode Island (ÉtatsUnis), il est diplômé en Cinéma de l’université
Wesleyan. Il travaille comme projectionniste
aux Anthology Film Archives et se familiarise
ainsi avec le cinéma expérimental. Son
premier long métrage, Wah Do Dem, remporte
le Prix du Jury au Festival de Los Angeles en
2009. Il réalise par la suite de nombreux courts
métrages primés, des clips musicaux et des
installations vidéo.
CONTACT | PRODUCTION
SeeThink Films
16 Broadway #1
Brooklyn
New York NY 11249
États-Unis
Tel : +1 347 469 13 10
Email : andrew@seethink.com
www.standclearclosingdoors.com
soumettre à l’autorité d’un père déterminé à perpétuer à tout prix une tradition familiale des plus
macabres. Quand une tempête torrentielle s’abat sur la région, les fleuves débordent et les
autorités locales découvrent peu à peu certains indices qui les conduisent immanquablement
vers la famille Parker et son terrible secret.
In their small town, the Parkers are known for their discretion and reclusiveness. Behind closed
doors, the father, Frank, rules his family with a firm severity. Following the brutal and unexpected
death of their mother, teenage daughters Iris and Rose need to start looking after their younger
brother Rory. Soon though, they must carry even more weight as they are faced with new
responsibilities. At their father’s command, they must continue a macabre ancestral tradition at
all costs. But when a torrential storm hits the region, the town’s rivers overflow, and the local
authorities start to uncover clues that lead them closer to the Parkers’ terrible secret.
États-Unis | USA | 2013 | 100 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Jim Mickle
MONTAGE | EDITING
Jim Mickle
PRODUCTION
Rodrigo Bellot, Andrew D. Corkin,
Linda Moran, Nicholas Shumaker
& Jack Turner
Uncorked Productions, Belladonna
Productions, The Zoo & We Are
What We Are
MUSIQUE | MUSIC
Philip Mossman, Darren Morris
& Jeff Grace
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Nick Damici & Jim Mickle
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Adam Jandrup & Ethan Palmer
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Ryan Samul
44
COMPÉTITION 2013
INTERPRÉTATION | CAST
Bill Sage (Franck Parker), Ambyr
Childers (Iris Parker), Julia Garner
(Rose Parker), Jack Gore (Rory
Parker), Kelly McGillis (Marge),
Michael Parks (Dr. Barrow), Wyatt
Russell (le shérif adjoint/Deputy
Sheriff Anders), Nick Damici (le
shérif/Sheriff Meeks)
CONTACT | DISTRIBUTION
Wild Side
www.wildside.fr
en association avec Le Pacte
5 rue Darcet
75017 Paris
France
Tel : +33 1 44 59 59 59
Email : contact@le-pacte.com
www.le-pacte.com
45
COMPÉTITION 2013
© Scott McDermott
STAND CLEAR OF THE CLOSING
DOORS
Né à Pottstown (Pennsylvanie, États-Unis), il
est diplômé du département Cinéma de
l’université de New York. Il débute comme
éclairagiste sur de nombreux longs métrages.
Son premier film, Mulberry Street (2006),
reçoit des critiques élogieuses pour sa
représentation angoissante d’un Manhattan
frappé par un virus mortel qui transforme les
gens en créatures aux allures de rats. Son
deuxième film, Stake Land, qui rappelle
l’univers d’épouvante du cinéaste George A.
Romero, remporte le Prix du Public du
programme Midnight Madness du Festival de
Toronto 2010.
Born in Pottstown, Pennsylvania (USA), he
graduated from NUY’s undergraduate Film
program and started out working as a lighting
technician on many films. His feature debut,
Mulberry Street (2006), earned acclaim for its
atmospheric representation of a deadly virus
in Manhattan that turns people into rat-like
creatures. His second feature, Stake Land,
not dissimilar to terror director George A.
Romero’s universe, won the Public Prize in
the Midnight Madness section at the 2010
Toronto Film Festival.
2006 MULBERRY STREET
2010 STAKE LAND
2013 WE ARE WHAT WE ARE
LA VILLE DE
DEAUVILLE CRÉE LE
LES PRIX | THE AWARDS
Lors de la cérémonie du Palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, deux Prix sont attribués par le Jury :
During the Award Ceremony of the Deauville American Film Festival, two Prizes are awarded by the Jury:
LE GRAND PRIX | THE GRAND PRIZE
LE PRIX DU JURY | THE JURY PRIZE
Lors de cette même cérémonie du Palmarès, un Prix est également attribué par le Jury Révélation Cartier :
During the same Award Ceremony, a Prize is also awarded by the Cartier Revelation Jury:
LE PRIX DE LA RÉVÉLATION CARTIER | THE CARTIER REVELATION PRIZE
Des critiques et journalistes récompensent à leur tour, lors de cette cérémonie du Palmarès, un film de la Compétition en lui attribuant :
During the same Award Ceremony, film critics and journalists award the following Prize to one film selected in Competition:
LE PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE | THE INTERNATIONAL CRITICS’ PRIZE
En 2013, la Ville de Deauville crée un nouveau prix :
In 2013, the City of Deauville creates a new award:
LE PRIX DU PUBLIC DE LA VILLE DE DEAUVILLE | THE DEAUVILLE AUDIENCE AWARD
En hommage à l’attachement du public au Festival du Cinéma Américain, la Ville de Deauville a choisi de marquer cette édition 2013 par la création
du Prix du Public de la Ville de Deauville, qui permet désormais à chaque spectateur de partager ses coups de cœur et de donner ainsi à un
réalisateur une chance supplémentaire d’être découvert.
As a tribute to the audience’s long-standing attachment to the American Film Festival, the City of Deauville has decided to use this 2013 edition to
launch the Deauville Audience Award. From now on, each spectator can share her or his enthusiasm for a movie, and provide a director with an
additional opportunity to be recognized.
Cartier « griffe » Deauville…
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville remercie Cartier pour la création et la réalisation des trophées du Festival.
The Deauville American Film Festival would like to thank Cartier for creating and making the Festival trophies.
Le Festival du Cinéma Américain reste le seul festival au monde à proposer à tous des projections
24h/24 pendant dix jours poursuivant sans cesse son ambition depuis sa création : partager et
transmettre au plus grand nombre.
En hommage à l’attachement du public au festival, la Ville de Deauville a choisi de marquer cette
année par la création d’un nouveau prix, le prix du public de la ville de Deauville.
Il permet désormais à chaque spectateur de partager ses coups de coeur et donne à un réalisateur
une chance supplémentaire d’être découvert.
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PRIX 2013
LES JURYS & LES PALMARÈS PRÉCÉDENTS | PAST JURYS & AWARD WINNERS
1975
2001
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville voit le jour.
The Deauville American Film Festival was born.
LE JURY | Jean-Jacques Annaud (Président), Sandrine Bonnaire,
Marion Cotillard, Gérard Darmon, Arielle Dombasle, Jean-Pierre Jeunet, Darius
Khondji, Benoît Poelvoorde, Gabriel Yared
1995
LE PALMARÈS | THE AWARDS
À l’occasion de sa 21e édition et sous la nouvelle Direction générale de Bruno
Barde, le Festival s’ouvre à la Compétition.
On the occasion of its 21st edition and under the new management by Bruno
Barde, the Festival opens to Competition.
LE JURY | Andreï Konchalovsky (Président), Anouk Aimée (Vice-Présidente),
Yvan Attal, René Bonnell, Élie Chouraqui, Valérie Kapriski, Michael Lonsdale,
Mathilda May, Claudie Ossard, Steven Zaillian
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | ÇA TOURNE À MANHATTAN (Living in Oblivion) de/by Tom DiCillo
Prix du Jury (ex-aequo) | DENISE AU TÉLÉPHONE (Denise Calls Up) de/by Hal
Salwen & LES FRÈRES McMULLEN (The Brothers McMullen) de/by Edward
Burns
1996
LE JURY | Charlotte Rampling (Présidente), Sabine Azéma, René Cleitman,
Dominique Farrugia, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Laura Morante,
Ornella Muti, Melvil Poupaud, Alain Rocca
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | EN ROUTE VERS MANHATTAN (The Daytrippers) de/by Greg
Mottola
Prix du Jury (ex-aequo) | BIENVENUE DANS L’ÂGE INGRAT (Welcome to the
Dollhouse) de/by Todd Solondz & BOUND de/by les frères/the brothers Wachowski
1997
LE JURY | Sophie Marceau (Présidente), Élodie Bouchez, Philippe Carcassonne,
Étienne Chatiliez, Alain Finkielkraut, John Hurt, Michèle Laroque, Nathalie Quintane,
Inès Sastre, Lambert Wilson
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | SUNDAY de/by Jonathan Nossiter
Prix du Jury (ex-aequo) | EN COMPAGNIE DES HOMMES (In the Company of
Men) de/by Neil Labute & ULEE’S GOLD de/by Victor Nunez
1998
LE JURY | Jean-Paul Rappeneau (Président), Russell Banks, Maurice Bernart,
Alessandro Gassman, Michèle Halberstadt, Sandrine Kiberlain, Virginie Ledoyen,
Ewan McGregor, Liam Neeson, Éric Serra, Christian Vincent
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | NEXT STOP WONDERLAND de/by Brad Anderson
Prix du Jury | HIGH ART de/by Lisa Cholodenko
1999
LE JURY | Régis Wargnier (Président), Jean-Hugues Anglade, Humbert Balsan,
Richard Berry, Gabriel Byrne, Jean-Pierre Dionnet, Marie Gillain, Michel Houellebecq, Marie-France Pisier, Elsa Zylberstein
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH (Being John Malkovich)
de/by Spike Jonze
Prix du Jury (ex-aequo) | LES FRÈRES FALLS (Twin Falls Idaho) de/by Michael &
Mark Polish & GUINEVERE de/by Audrey Wells
Prix de la Critique internationale | DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH
(Being John Malkovich) de/by Spike Jonze
2000
LE JURY | Neil Jordan (Président), Clotilde Courau, Guillaume Canet, Tchéky
Karyo, Philippe Labro, Samuel Le Bihan, François Ozon, Vincent Perez, Danièle
Thompson, Marie Trintignant
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | GIRLFIGHT de/by Karyn Kusama
Prix du Jury (ex-aequo) | LES INITIÉS (Boiler Room) de/by Ben Younger &
MEMENTO de/by Christopher Nolan
Prix de la Critique internationale | MEMENTO de/by Christopher Nolan
Grand Prix | HEDWIG AND THE ANGRY INCH de/by John Cameron Mitchell
Prix du Jury | GHOST WORLD de/by Terry Zwigoff
Prix de la Critique internationale | HEDWIG AND THE ANGRY INCH de/by John
Cameron Mitchell
2002
LE JURY | Pierre Lescure (Président), Chantal Akerman, Richard Anconina,
Jean-Marc Barr, Charles Berling, Amira Casar, Julie Gayet, Irène Jacob, Cédric
Kahn, Bruno Wolkowitch
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | LONG WAY HOME de/by Peter Sollett
Prix du Jury (ex-aequo) | L.I.E. (Long Island Expressway) de/by Michael Cuesta &
PHOTO OBSESSION (One Hour Photo) de/by Mark Romanek
Prix de la Critique internationale | THE SAFETY OF OBJECTS de/by Rose Troche
2007
LE JURY | André Téchiné (Président), Odile Barski, Xavier Beauvois, Nicolas
Cazalé, CharlÉlie Couture, Émilie Deleuze, Anouk Grinberg, Marie-France Pisier,
Yasmina Reza
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Gaël Morel (Président), Clotilde
Hesme, Olivia Magnani, Mélanie Thierry, Florian Zeller
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | THE DEAD GIRL de/by Karen Moncrieff
Prix du Jury | NEVER FOREVER de/by Gina Kim
Prix de la Révélation Cartier | ROCKET SCIENCE de/by Jeffrey Blitz
Prix de la Critique internationale | GRACE IS GONE de/by James C. Strouse
2008
LE JURY | Carole Bouquet (Présidente), Édouard Baer, François Damiens, Ronit
Elkabetz, Diane Fleri, Pierre Jolivet, Cédric Kahn, Cristian Mungiu, Leonor Silveira,
Dean Tavoularis
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Zoe Cassavetes (Présidente),
Diastème, Léa Drucker, Jalil Lespert, Ara Starck
LE PALMARÈS | THE AWARDS
2003
LE JURY | Roman Polanski (Président), Claudia Cardinale, Pawel Edelman,
Jacques Fieschi, Sir Ben Kingsley, Zbigniew Presner, Ludivine Sagnier, Fernando
Trueba, Tom Tykwer
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | WHAT ALICE FOUND de/by A. Dean Bell
Prix du Jury | THIRTEEN de/by Catherine Hardwicke
Prix de la Critique internationale | AMERICAN SPLENDOR de/by Shari Springer
Berman & Robert Pulcini
2004
LE JURY | Claude Lelouch (Président), Anouk Aimée, Marie-Josée Croze, Danièle
Heymann, Diane Kurys, Jeanne Labrune, Lio, Claudie Ossard, Bettina Rheims,
Mathilde Seigner
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | MARIA, PLEINE DE GRÂCE (Maria Full of Grace) de/by Joshua
Marston
Prix du Jury | THE WOODSMAN de/by Nicole Kassell
Prix de la Critique internationale | MARIA, PLEINE DE GRÂCE (Maria Full of
Grace) de/by Joshua Marston
Prix du Scénario | FINAL CUT (The Final Cut) de/by Omar Naim
2005
LE JURY | Alain Corneau (Président), Enki Bilal, Dominique Blanc, Romane
Bohringer, Rachida Brakni, Christophe, Dominik Moll, Melvil Poupaud, Brigitte
Roüan
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | COLLISION (Crash) de/by Paul Haggis
Prix du Jury (ex-aequo) | KEANE de/by Lodge Kerrigan & GIRLS IN AMERICA
(On the Outs) de/by Lori Silverbush & Michael Skolnik
Prix de la Critique internationale | KEANE de/by Lodge Kerrigan
Prix du Scénario | TRANSAMERICA de/by Duncan Tucker
2006
Grand Prix | THE VISITOR de/by Tom McCarthy
Prix du Jury | BALLAST de/by Lance Hammer
Prix de la Révélation Cartier | BALLAST de/by Lance Hammer
Prix de la Critique internationale | GARDENS OF THE NIGHT de/by Damian Harris
2009
LE JURY | Jean-Pierre Jeunet (Président), Hiam Abbass, Dany Boon, Jean-Loup
Dabadie, Émilie Dequenne, Deborah François, Sandrine Kiberlain, Patrice Leconte,
Géraldine Pailhas, Bruno Podalydès
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Maïwenn (Présidente), Romane
Bohringer, Nicolas Fargues, Aïssa Maïga, Louise Monot, Raphaël
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | THE MESSENGER de/by Oren Moverman
Prix du Jury (ex-aequo) | PRECIOUS de/by Lee Daniels & SIN NOMBRE de/by
Cary Joji Fukunaga
Prix de la Révélation Cartier | HUMPDAY de/by Lynn Shelton
Prix de la Critique internationale | THE MESSENGER de/by Oren Moverman
2010
LE JURY | Emmanuelle Béart (Présidente), Jeanne Balibar, Lucas Belvaux,
Faouzi Bensaïdi, Christine Citti, Fabrice du Welz, Nilda Fernandez, Tony Gatlif,
Denis Lavant, Abderrahmane Sissako
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Manuel Pradal (Président), Jonathan
Lambert, Emma Luchini, Roxane Mesquida, Sébastien Thiery
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | MOTHER AND CHILD de/by Rodrigo García
Prix du Jury (ex-aequo) | WINTER’S BONE de/by Debra Granik &
THE MYTH OF THE AMERICAN SLEEPOVER de/by David Robert Mitchell
Prix de la Révélation Cartier | JEWISH CONNECTION (Holy Rollers)
de/by Kevin Asch
Prix de la Critique internationale | BURIED de/by Rodrigo Cortés
2011
LE JURY | Olivier Assayas (Président), Nathalie Baye, Claire Denis, Nicolas Godin,
LE JURY | Nicole Garcia (Présidente), Maurice Barthélémy, Amira Casar,
Emmanuelle Castro, Guillaume Canet, Julien Clerc, Antoine de Caunes, Philippe
Djian, Marthe Keller
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Christophe Honoré (Président), Lou
Doillon, Audrey Marnay, Olivier Py, Émilie Simon, Gilles Taurand
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | LITTLE MISS SUNSHINE de/by Jonathan Dayton & Valerie Faris
Prix du Jury | HALF NELSON de/by Ryan Fleck
Prix de la Révélation Cartier | HALF NELSON de/by Ryan Fleck
Prix de la Critique internationale | SHERRY BABY de/by Laurie Collyer
Prix du Scénario | SHERRY BABY de/by Laurie Collyer
Le Jury | The Jury
Le
JuryPrix
Révélation
Grand
| Grand Cartier
Prize | The Cartier Revelation Jury
Grand
Prize
Prix duPrix
Jury| Grand
| Jury Prize
Prix du
Jury
| Jury Prize
de la
Révélation
Cartier | Cartier Revelation Prize
Prix de la Révélation
Cartier | Cartier
RevelationCritics’
Prize Prize
Critique internationale
| International
Prix de la Critique internationale | International Critics’ Prize
Chiara Mastroianni, Angelin Preljocaj, Jean Rolin, Bruno Todeschini
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Samuel Benchetrit (Président), Leila
Hatami, Sabrina Ouazani, Élisa Sednaoui, Benjamin Siksou
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | TAKE SHELTER de/by Jeff Nichols
Prix du Jury | THE DYNAMITER de/by Matthew Gordon
Prix de la Révélation Cartier | DETACHMENT de/by Tony Kaye
Prix de la Critique internationale | DETACHMENT de/by Tony Kaye
2012
LE JURY | Sandrine Bonnaire (Présidente), Sami Bouajila, Clotilde Courau,
Philippe Decouflé, Anaïs Demoustier, Christophe Honoré, Joann Sfar, Florent-Emilio
Siri, Alice Taglioni
LE JURY RÉVÉLATION CARTIER | Frédéric Beigbeder (Président), Astrid
Bergès-Frisbey, Mélanie Bernier, Ana Girardot, Félix Moati
LE PALMARÈS | THE AWARDS
Grand Prix | LES BÊTES DU SUD SAUVAGE (Beasts of the Southern Wild)
de/by Benh Zeitlin
Prix du Jury | UNA NOCHE de/by Lucy Mulloy
Prix de la Révélation Cartier | LES BÊTES DU SUD SAUVAGE (Beasts of the
Southern Wild) de/by Benh Zeitlin
Prix de la Critique internationale | THE WE AND THE I de/by Michel Gondry
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JURYS & PALMARÈS
Les auteurs et réalisateurs
du cinéma d’aujourd’hui
à la rencontre du public.
Meeting the audience,
the writers and directors
of today’s cinema.
LES PREMIÈRES
BLUE JASMINE Woody Allen | JOE David Gordon Green | KILLING SEASON Mark Steven Johnson | LOVELACE Rob Epstein & Jeffrey Friedman
MA VIE AVEC LIBERACE Steven Soderbergh – film d’Ouverture/Opening film | LE MAJORDOME (Lee Daniels‘ The Butler) Lee Daniels
MARFA GIRL Larry Clark | THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN Fredrik Bond | NO PAIN NO GAIN (Pain & Gain) Michael Bay
PARKLAND Peter Landesman | PLANES Klay Hall – séance enfants | SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE (Snowpiercer) Bong Joon Ho –
film de Clôture/Closing film | SUNLIGHT JR. Laurie Collyer | SUSPECT (The Frozen Ground) Scott Walker | UPSTREAM COLOR Shane Carruth
VERY GOOD GIRLS Naomi Foner | THE WAIT M. Blash | WHITE HOUSE DOWN Roland Emmerich | WRONG COPS Quentin Dupieux
BLUE JASMINE
WOODY ALLEN
Alors qu’elle voit sa vie voler en éclats et son mariage avec Hal, un homme d’affaires fortuné,
battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco
où elle s’installe dans le modeste appartement de sa sœur Ginger afin de remettre de l’ordre
dans sa vie.
After everything in her life falls to pieces, including her marriage to wealthy businessman Hal,
elegant New York socialite Jasmine moves into her sister Ginger’s modest apartment in San
Francisco to try to pull herself back together again.
www.moet.com
www.mo
États-Unis | USA | 2013 | 98 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 25 septembre 2013
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
RÉALISATION | DIRECTION
Woody Allen
MONTAGE | EDITING
Alisa Lepselter
PRODUCTION
Letty Aronson, Stephen Tenenbaum
& Edward Walson
Perdido Productions & Morra,
Brezner, Steinberg & Tenenbaum
Entertainment
INTERPRÉTATION | CAST
Cate Blanchett (Jasmine), Alec
Baldwin (Hal), Louis C.K. (Al), Bobby
Cannavale (Chili), Andrew Dice Clay
(Augie), Sally Hawkins (Ginger),
Peter Sarsgaard (Dwight), Michael
Stuhlbarg (le docteur/Doctor
Flicker), Tammy Blanchard (Jane),
Max Casella (Eddie), Alden
Ehrenreich (Danny)
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Woody Allen
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Javier Aguirresarobe
UNE HISTOIRE DE STYLE DEPUIS 1743
CONTACT | DISTRIBUTION
Mars Distribution
66 rue de Miromesnil
75008 Paris
France
Tel : +33 1 56 43 67 20
Email : contact@marsdistribution.com
www.marsfilms.com
Hommage | Tribute
Cate Blanchett | p.88
53
PREMIÈRES 2013
Né en 1935 à New York (États-Unis), il réalise
pratiquement un film par an depuis le début
des années 1970 et devient l’un des
scénaristes et réalisateurs les plus prolifiques
de sa génération. Les comédies de mœurs
deviennent sa spécialité, les personnages de
ses films étant souvent confrontés à des choix
de vie cornéliens. Le cinéaste obtient de
nombreuses récompenses, dont quatre
Oscars (Meilleur Scénario original & Meilleur
Réalisateur pour Annie Hall en 1977, Meilleur
Scénario original pour Hannah et ses sœurs
en 1986 et pour Minuit à Paris en 2012).
Born in 1935 in New York (USA), he directed
one film a year since the beginning of the 70s
and became one of the most prolific
screenwriters and directors of his generation.
His specialty: comedies of manners in which
the characters must face tricky choices of life.
He has been awarded with several prizes,
among them four Oscars (Best Original
Screenplay and Best Director for Annie Hall
in 1977, Best Original Screenplay for Hannah
and Her Sisters in 1986 and for Midnight in
Paris in 2012).
Filmographie sélective, dernières réalisations
uniquement | Selected filmography, recent
feature films only
2007 LE RÊVE DE CASSANDRE
(Cassandra’s Dream)
2008 VICKY CRISTINA BARCELONA
2009 WHATEVER WORKS
2010 VOUS ALLEZ RENCONTRER UN BEL
ET SOMBRE INCONNU (You Will
Meet a Tall Dark Stranger)
2011 MINUIT À PARIS (Midnight in Paris)
2012 TO ROME WITH LOVE
2013 BLUE JASMINE
© 2013 Joe Ransom
JOE
KILLING SEASON
Au fin fond du Texas, Joe Ransom essaie d’oublier son passé d’ex-taulard pour mener une vie
simple et normale. Le jour, il travaille dans une scierie, et la nuit, il boit. Mais quand Gary, un
gamin de quinze ans, arrive en ville pour y chercher du travail et faire vivre sa famille, Joe voit là
l’occasion d’expier ses péchés et d’incarner enfin pour quelqu’un d’autre une sorte de héros. Il
va alors prendre Gary sous son aile, recherchant tout autant pour lui que pour l’adolescent, la
rédemption et l’espoir d’une vie meilleure.
In the dirty unruly world of small-town Texas, ex-convict Joe Ransom has tried to put his dark
past behind him and live a simple life. He works for a lumber company by day, and drinks by
night. But when fifteen-year-old Gary – a kid trying to support his family – comes to town,
desperate for work, Joe finds a way to atone for his sins to finally be someone’s hero. As Joe
tries to protect Gary, the pair will take the twisting road to redemption in the hope for a better
life.
MONTAGE | EDITING
Colin Patton
PRODUCTION
Lisa Muskat, David Gordon Green,
Derrick Tseng & Christopher
Woodrow
Muskat Filmed Properties, Rough
House Pictures, Dreambridge Films
& Worldview Entertainment
MUSIQUE | MUSIC
David Wingo
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Gary Hawkins
INTERPRÉTATION | CAST
Nicolas Cage (Joe Ransom), Tye
Sheridan (Gary), Ronnie Gene
Blevins (Willie), Gary Poulter (Wade),
Heather Kafka (Lacy), Sue Rock
(Merle), Robert Johnson (un
policier/a cop)
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Tim Orr
Hommage | Tribute
Nicolas Cage | p.98
Né en 1975 à Little Rock (Arkansas, ÉtatsUnis), il étudie la réalisation à l’université de
Caroline du Nord. Il signe en 2000 son premier
long métrage, George Washington, présenté
au Festival de Deauville et qui remporte le Prix
du Meilleur Film du New York Film Critics
Circle et le Prix de la Découverte au Festival
de Toronto. Deux de ses films suivants,
L’Autre Rive (2004) et Snow Angels (2007),
sont présentés en compétition à Deauville. Il
obtient l’Ours d’argent du Meilleur Réalisateur
au dernier Festival de Berlin avec son film
Prince Avalanche (2013).
Born in 1975 in Little Rock, Arkansas (USA),
he studied film direction at the University of
North Carolina. In 2000 he made his feature
debut, George Washington, presented at the
Deauville Film Festival. The film also garnered
the Best First Film Award from the New York
Film Critics Circle and the Discovery Award
at the Toronto Film Festival. Two of his next
films, Undertow (2004) and Snow Angels
(2007), are selected in competition at
Deauville. He won the Silver Bear for Best
Director at the last Berlin Film Festival with
his film Prince Avalanche (2013).
États-Unis | USA | 2013 | 114 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
David Gordon Green
© 2013 Joe Ransom
DAVID GORDON GREEN
CONTACT | DISTRIBUTION
Wild Side
www.wildside.fr
en association avec Le Pacte
5 rue Darcet
75017 Paris
France
Tel : +33 1 44 59 59 59
Email : contact@le-pacte.com
www.le-pacte.com
54
PREMIÈRES 2013
2000 GEORGE WASHINGTON
2003 ALL THE REAL GIRLS
2004 L’AUTRE RIVE (Undertow)
2007 SNOW ANGELS
2009 WHATEVER WORKS
2008 DÉLIRE EXPRESS (Pineapple Express)
2011 VOTRE MAJESTÉ (Your Highness)
BABY-SITTER MALGRÉ LUI (The Sitter)
2013 PRINCE AVALANCHE
JOE
MARK STEVEN JOHNSON
Au plus profond des montagnes des Appalaches, un ancien soldat américain vivant dorénavant
reclus croise par hasard le chemin d’un touriste venu d’Europe. Lorsque les véritables intentions
de ce dernier se font jour, une lutte sans merci éclate au beau milieu de cette nature hostile,
donnant alors raison au vieil adage martial : rien ne vaut un affrontement au corps à corps pour
connaître la vraie valeur d’un combattant.
Deep in the Appalachian Mountains, a reclusive American military veteran and a European tourist
strike up an unlikely friendship. But when the tourist’s true intentions come to light, what follows
is a tense battle across some of America’s most forbidding landscape proving the old adage:
the purest form of war is one-on-one.
États-Unis & Belgique | USA & Belgium | 2013 | 90 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Mark Steven Johnson
MUSIQUE | MUSIC
Christopher Young
PRODUCTION
Paul Breuls & Ed Cathell
Corsan & Millenium Films
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Evan Daugherty
INTERPRÉTATION | CAST
John Travolta (Emil Kovac), Robert
De Niro (Benjamin Ford), Milo
Ventimiglia (Chris Ford), Elizabeth
Olin (Sarah Ford)
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Peter Menzies Jr.
Hommage | Tribute
John Travolta | p.122
CONTACT | DISTRIBUTION
Metropolitan Filmexport
29 rue Galilée
75116 Paris
France
Tel : +33 1 56 59 23 25
Email: info@metropolitan-films.com
www.metrofilms.com
MONTAGE | EDITING
Sean Albertson
55
PREMIÈRES 2013
Né en 1964 à Hastings (Minnesota, ÉtatsUnis), il est diplômé de l’université de
Californie de Long Beach. Il écrit les scénarios
des films Les Grincheux de Donald Petrie
(1993) et Les Grincheux 2 de Howard Deutch
(1995), puis écrit et réalise Simon Birch, son
premier long métrage, en 1998. Il signe
également deux films à succès tirés d’une
bande dessinée : Daredevil (2003), avec Ben
Affleck, Jennifer Garner et Colin Farrell, et
Ghost Rider (2007), avec Nicolas Cage et Eva
Mendes.
Born in 1964 in Hastings, Minnesota (USA),
he graduated from California State University,
Long Beach. His early writing credits are for
the hit comedy Grumpy Old Men directed by
Donald Petrie (1993) and its sequel, Howard
Deutch’s Grumpier Old Men (1995). He made
his debut as a screenwriter and director with
Simon Birch in 1998. He also wrote and
directed two blockbusters based on comic
books: Daredevil (2003), starring Ben Affleck,
Jennifer Garner and Colin Farrell, and Ghost
Rider (2007), starring Nicolas Cage and Eva
Mendes.
1998 SIMON BIRCH
2003DAREDEVIL
2007 GHOST RIDER
2010 C’ÉTAIT À ROME (When in Rome)
2013 KILLING SEASON
ROB EPSTEIN
& JEFFREY FRIEDMAN
LOVELACE
MA VIE AVEC LIBERACE
STEVEN SODERBERGH
Behind the Candelabra
En 1972, avant Internet et l’explosion de la pornographie, Gorge profonde est un véritable
Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête
phénomène de société : le premier film porno, avec un vrai scénario, quelques blagues et surtout
de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l’excès, sur
une inconnue pour héroïne au nom improbable, Linda Lovelace !
scène et hors scène. Un jour de l’été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge
Voulant échapper à une famille religieuse stricte, Linda découvre la liberté et la grande vie
et, malgré la différence d’âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète
lorsqu‘elle tombe amoureuse de son futur mari, l’arnaqueur et néanmoins charismatique Chuck
Traynor. Consciente de sa nouvelle popularité, Linda se transforme en porte-parole enthousiaste
de la libération sexuelle et de l’hédonisme à tout va. Six ans plus tard, elle dévoilera au monde
une tout autre histoire, bien plus sombre, bien plus glauque, et dont elle a pourtant réussi à
s’échapper…
In 1972 – before the Internet, before the porn explosion – Deep Throat was a phenomenon: the
first scripted pornographic theatrical feature film, featuring a story, some jokes, and an unknown
and unlikely star, Linda Lovelace. Escaping a strict religious family, Linda discovered freedom
and the high-life when she fell for and married charismatic hustler Chuck Traynor. Fully inhabiting
her new identity, Linda became an enthusiastic spokesperson for sexual freedom and uninhibited
hedonism. Six years later she presented another, utterly contradictory, narrative to the world –
and herself as the survivor of a far darker story…
États-Unis | USA | 2013 | 92 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Rob Epstein & Jeffrey Friedman
MUSIQUE | MUSIC
Stephen Trask
PRODUCTION
Jason Weinberg, Jim Young, Heidi
Jo Markel & Laura Rister
Eclectic Pictures, Untitled
Entertainment & Animus Films
INTERPRÉTATION | CAST
Amanda Seyfried (Linda Lovelace),
Peter Sarsgaard (Chuck Traynor),
Sharon Stone (Dorothy Boreman, la
mère de Linda/Linda’s mother),
Robert Patrick (John Boreman, le
père de Linda/Linda’s father), Juno
Temple (Patsy), Chris Noth
(Anthony Romano), Bobby
Cannavale (Butchie Peraino), Hank
Azaria (Gerry Damiano), Adam
Brody (Harry Reems),
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Andy Bellin
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Eric Edwards
MONTAGE | EDITING
Robert Dalva & Matthew Landon
Chloë Sevigny (une journaliste
féministe/a feminist journalist),
James Franco (Hugh Hefner)
CONTACT | DISTRIBUTION
Helios Films
27 rue Bleue
75009 Paris
France
Tel : +33 1 77 11 57 20
Email : gilles.lerat@helios-films.com
56
PREMIÈRES 2013
Rob Espstein remporte à deux reprises
l’Oscar du Meilleur Documentaire, avec The
Times of Harvey Milk (1985) et Common
Threads: Stories from the Quilt (1989) qu’il
coréalise avec Jeffrey Friedman. Ils signent
ensuite ensemble les documentaires Celluloïd
Closet (1995), sur la représentation de
l’homosexualité au cinéma, et Paragraphe
175 (2000), sur la déportation des homosexuels
par les nazis. En 2010, ils écrivent, produisent
et réalisent leur premier long métrage de
fiction, Howl, dans lequel ils dirigent James
Franco en jeune Allen Ginsberg.
qui allait durer cinq ans…
Rob Epstein received two Academy Awards
for Documentary feature, for The Times of
Harvey Milk (1985), and Common Threads:
Stories From the Quilt (1989) co-directed with
Jeffrey Friedman. They later made together
the documentaries The Celluloid Closet
(1995), about Hollywood screen depictions of
homosexuals, and Paragraph 175 (2000)
about the nazi persecution of homosexuals.
In 2010, they wrote, produced and directed
Howl, their first narrative film, starring James
Franco as the young Allen Ginsberg.
« Une réussite quasi parfaite. Très classique dans la forme, très maîtrisé dans son écriture et
Filmographie commune | Shared filmography
1989 COMMON THREADS: STORIES FROM THE QUILT – doc
1993 WHERE ARE WE? OUR TRIP THROUGH AMERICA – doc
1995 CELLULOÏD CLOSET (The Celluloid Closet) – doc
2000 PARAGRAPHE 175 (Paragraph 175) – doc
2010HOWL
2013LOVELACE
Before Elvis, Elton John and Madonna, there was Liberace: virtuoso pianist, outrageous entertainer
and flamboyant star of stage and television. Liberace lived lavishly and embraced a lifestyle of
excess both on and off stage. In the summer of 1977, handsome young stranger Scott Thorson
walked into his dressing room and, despite their age difference and seemingly different worlds,
the two embarked on a secretive five-year love affair…
FILM D’OUVERTURE | OPENING FILM
sa mise en scène, interprété par des acteurs géniaux […]. Un grand plaisir, ce mélange de joie
et de peine qui vous mène au bord des larmes. Les derniers plans du film ont tout d’un adieu
simple et émouvant du saltimbanque Soderbergh au cinéma, avec ses trucs et ses ficelles
qui font pourtant la joie de ceux qui acceptent de se laisser entraîner dans l’imaginaire. »
(Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, 21 mai 2013)
États-Unis | USA | 2013 | 118 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 18 septembre 2013
RÉALISATION | DIRECTION
Steven Soderbergh
MUSIQUE | MUSIC
Marvin Hamlisch
PRODUCTION
Jerry Weintraub
HBO Films
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Peter Andrews
INTERPRÉTATION | CAST
Michael Douglas (Liberace), Matt
Damon (Scott Thorson), Dan
Aykroyd (Seymour Heller), Scott
Bakula (Bob Black), Rob Lowe (Dr.
Jack Startz), Tom Papa (Ray Arnett),
Paul Reiser (M. Felder), Debbie
Reynolds (Frances Liberace)
MONTAGE | EDITING
Mary Ann Bernard
Leçon de cinéma | Masterclass
Steven Soderbergh | p.149
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Richard LaGravenese
CONTACT | DISTRIBUTION
ARP Sélection
13 rue Jean-Mermoz
75008 Paris
France
Tel : +33 1 56 69 26 00
Email : jt@arpselection.eu
www.arpselection.com
57
PREMIÈRES 2013
Né en 1963 à Atlanta (Géorgie, États-Unis), il
remporte la Palme d’or du Festival de Cannes
en 1989 avec son premier film, Sexe,
mensonges et vidéo. Il alterne ensuite films
grand public – tels Erin Brockovich, seule
contre tous (2000), Ocean’s Eleven (2001) ou
Contagion (2011) – et projets plus personnels
– tels Schizopolis (1993), Full Frontal (2002)
ou Bubble (2005) –, tout en produisant
d’autres réalisateurs, notamment George
Clooney (Good Night, and Good Luck, 2005)
et Todd Haynes (I’m Still There, 2007).
Born in 1963 in Atlanta, Georgia (USA), he won
the Palme d’Or at the 1989 Festival de Cannes
for his debut feature, Sex, Lies and Videotape.
He then frequently switched between
commercial hits such as Erin Brockovich
(2000), Ocean’s Eleven (2001) or Contagion
(2011), and more personal projects such as
Schizopolis (1993), Full Frontal (2002) or
Bubble (2005), while producing other directors
like George Clooney (Good Night, and Good
Luck, 2005) and Todd Haynes (I’m Still There,
2007).
Filmographie sélective | Selected filmography
1989 SEXE, MENSONGES ET VIDÉO
(Sex, Lies and Videotape)
1993 KING OF THE HILL
1998 HORS D’ATTEINTE (Out of sight)
2000 TRAFFIC
2002 SOLARIS
2006 THE GOOD GERMAN
2008 CHE
2009 THE INFORMANT
2012 MAGIC MIKE
2013 EFFETS SECONDAIRES (Side Effects)
MA VIE AVEC LIBERACE
(Behind the Candelabra)
LEE DANIELS
Lee Daniels’ The Butler
MARFA GIRL
LARRY CLARK
L’histoire vraie de Cecil Gaines, majordome à la Maison-Blanche pendant plus de trente ans et
À Marfa, petite ville du Texas de 1 800 habitants, c’est le choc des cultures, entre le monde de
au service de sept présidents. À ce poste, il fut ainsi le témoin privilégié de l’évolution de la vie
l’art et celui des gardes-frontières qui, en nombre, exercent leur pouvoir sur la communauté.
politique américaine et des relations entre communautés : de l’assassinat du président John F.
Adam, un adolescent moitié blanc, moitié hispanique, vit là et essaye de tracer sa voie entre
Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des droits civiques, de la guerre du Vietnam
sexe, drogues, rock & roll, art, violence et racisme.
au scandale du Watergate…
The true story of Cecil Gaines, a man who served as a butler to seven Presidents in the White
House for over thirty years. From this unique vantage point, the film traces the dramatic changes
that swept American society, from the assassination of President John F. Kennedy and Martin
Luther King to the Civil Rights movement, from Vietnam war to the Watergate scandal and
beyond...
États-Unis | USA | 2013 | 132 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 11 septembre 2013
RÉALISATION | DIRECTION
Lee Daniels
MONTAGE | EDITING
Joe Klotz
PRODUCTION
Laura Ziskin, Pamela Williams, Lee
Daniels, Buddy Patrick & Cassian
Elwes
Laura Ziskin Productions, Windy Hill
Pictures, Follow Through
Productions, Salamander Pictures
& Pam Williams Productions
MUSIQUE | MUSIC
Rodrigo Leao
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Danny Strong
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Andrew Dunn
INTERPRÉTATION | CAST
Forest Whitaker (Cecil Gaines),
Oprah Winfrey (Gloria Gaines),
Mariah Carey (Hattie Pearl), John
Cusack (Richard Nixon), Jane Fonda
(Nancy Reagan), Cuba Gooding Jr.
(Carter Wilson), Terrence Howard
(Howard), Lenny Kravitz (James
Holloway), James Marsden (John F.
Kennedy), David Oyelowo
(Louis Gaines), Vanessa Redgrave
(Annabeth Westfall), Alan Rickman
(Ronald Reagan), Liev Schreiber
(Lyndon B. Johnson), Robin Williams
(Dwight D. Eisenhower)
CONTACT | DISTRIBUTION
Metropolitan Filmexport
29 rue Galilée
75116 Paris
France
Tel : +33 1 56 59 23 25
Email: info@metropolitan-films.com
www.metrofilms.com
58
PREMIÈRES 2013
Né en 1959 à Philadelphie (Pennsylvanie,
États-Unis), il débute sa carrière comme
directeur de casting, puis se lance dans la
production. À l’ombre de la haine de Marc
Forster (2001) fait de lui le premier producteur
afro-américain à recevoir un Oscar. En 2009,
il signe Precious qui remporte de nombreuses
récompenses, dont deux Oscars – Meilleure
Adaptation et Meilleure Actrice dans un
second rôle – et le Prix du Jury du Festival de
Deauville. Engagé politiquement, il produit
des films institutionnels pour appeler les
jeunes gens de couleur à voter.
Born in 1959 in Philadelphia, Pennsylvania
(USA), he began his career as a casting
director and later as a producer. With Marc
Forster’s Monster’s Ball (2001), he became
the first African-American to win an Oscar. In
2009, he won numerous awards with Precious,
including two Oscars – Best Adapted
Screenplay and Best Actress in a supporting
role – and the Jury Prize at the Deauville
American Film Festival. Politically committed,
he produced a series of public service
announcements aimed at inspiring young
people of color to vote.
2005SHADOWBOXER
2009PRECIOUS
2012PAPERBOY
2013 LE MAJORDOME
(Lee Daniels’ The Butler)
Cultures collide in Marfa, Texas (pop. 1,800) as small town American life intersects with the
international art world and swarms of border patrol agents smothering the community, all the
while Adam, a half-white, half-Hispanic teenager, is just trying to navigate the sex, drugs, rock
and roll, art, violence and racism.
MUSIQUE | MUSIC
Bobby Johnston
PRODUCTION
Adam Sherman
Marfa & Evil Sherman Corp.
INTERPRÉTATION | CAST
Adam Mediano (Adam), Drake
Burnette (la fille de Marfa/the Marfa
girl), Mary Farley (Mary), Jeremy St.
James (Tom), Jessie Tejada
(Jessie), Mercedes Maxwell (Inez),
Jimmy Gonzales (Oscar), Ulysses
Lopez (Ulysses), Elizabeth Castro
(Angie)
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Larry Clark
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
David Newbert
MONTAGE | EDITING
Affonso Gonçalves
Né en 1943 à Tulsa (Oklahoma, États-Unis), il
est passionné par la photographie dès son
plus jeune âge et commence par assister sa
mère, elle-même photographe spécialisée
dans les photos de nouveau-nés. Il se fait
connaître dès 1971 avec son recueil
photographique Tulsa, composé
d’autoportraits et de photos d’amis
marginaux. Il passe derrière la caméra en 1995
avec Kids, son premier long métrage, un
portrait sans concession d’une certaine
jeunesse américaine à l’heure de la dope et
du sida.
Born in 1943 in Tulsa (Oklahoma, USA), he is
passionate about photography at a very
young age and started to assist his mother, a
photographer specialized in newly-born
images. He gained fame in 1971 with his first
photography book Tulsa, a collection of selfportraits and photographs of his nonconformist friends. He directed his feature
debut Kids in 1995, an uncompromising
portrait of a certain American youth at the
time of drugs and AIDS.
États-Unis | USA | 2012 | 105 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Larry Clark
© Sébastien Bossi
LE MAJORDOME
Hommage | Tribute
Larry Clark | p.108
CONTACT
www.larryclark.com
59
PREMIÈRES 2013
1995KIDS
1998 ANOTHER DAY IN PARADISE
2001BULLY
2002 KEN PARK
2005 WASSUP ROCKERS
2012 MARFA GIRL
THE NECESSARY DEATH OF
CHARLIE COUNTRYMAN
FREDRIK BOND
NO PAIN NO GAIN
MICHAEL BAY
Pain & Gain
Complètement déboussolé après le décès de sa mère, Charlie décide de suivre son instinct et
À Miami, Daniel Lugo, un coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et
de partir pour Bucarest. Dans cette ville survoltée, il tombe amoureux de la très énigmatique
profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie a de meilleur à offrir : maisons de luxe,
Gabi. La jeune femme est malheureusement épiée par son ex, Nigel, un dangereux criminel qui
voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y parvenir, il dresse
n’est pas prêt à la laisser partir avec un autre. Mais Charlie, lui, est plus que jamais déterminé à
un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il
gagner son cœur quitte à se sacrifier par amour.
While traveling abroad, Charlie Countryman falls for Gabi, a Romanian beauty whose unreachable
heart has its origins in Nigel, her violent, charismatic ex. As the darkness of Gabi’s past increasingly
envelops him, Charlie resolves to win her heart, or die trying.
Né en 1970 à Stockholm (Suède), il s’installe
à Londres à la fin des années 1990, où il réalise
un clip vidéo pour le chanteur Moby et
commence à travailler dans la publicité. Ses
films publicitaires remportent de nombreuses
récompenses, dont un Lion d’or lors du Lions
International Festival of Advertising à Cannes
en 2011. The Necessary Death of Charlie
Countryman est son premier long métrage.
embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables
Born in 1970 in Stockholm (Sweden), he
moved to London in the late 90s where he
directed a music video for singer Moby and
began working in commercials. His adverts
won several awards, including a Golden Lion
at the Cannes Lions International Festival of
Advertising in 2011. The Necessary Death of
Charlie Countryman is his feature debut.
Paul Doyle and Adrian Doorbal.
qu’ambitieux…
In Miami, Daniel Lugo,a sports coach, would do anything to live the “American dream” and enjoy
as his wealthy clients what life offers best: luxury homes, race cars and dream girls... To put the
odds on his side, he devises a simple and (almost) perfect plan: to kidnap one of his wealthy
clients... and steal his life. He teams up with his two impressionable and ambitious accomplices,
2013 THE NECESSARY DEATH OF
CHARLIE COUNTRYMAN
États-Unis | USA | 2013 | 107 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Fredrik Bond
MONTAGE | EDITING
Hugues Winborne
PRODUCTION
Nicolas Chartier, Patrick Newall,
Dean Parisot, Albert Berger, Ron
Yerxa, Craig J. Flores & William
Horberg
Voltage Films & Bona Fide
MUSIQUE | MUSIC
Christophe Beck & DeadMono
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Matt Drake
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Roman Vasyanov
INTERPRÉTATION | CAST
Shia LaBeouf (Charlie Countryman),
Evan Rachel Wood (Gabi Ibanescu),
Mads Mikkelsen (Nigel), Til
Schweiger (Darko), Rupert Grint
(Karl), James Buckley (Luc), Vincent
d’Onofrio (Bill), Melissa Leo (Katie),
John Hurt (le narrateur/the narrator)
États-Unis | USA | 2013 | 130 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 11 septembre 2013
CONTACT | DISTRIBUTION
Aventi Distribution
66 rue Marceau
93100 Montreuil
France
Tel : +33 1 41 63 22 67
Email : caroline-deshayes@
aventi-dvd.com
www.aventi-dvd.com
RÉALISATION | DIRECTION
Michael Bay
MONTAGE | EDITING
Thomas A. Muldoon & Joel Negron
PRODUCTION
Michael Bay, Ian Bryce & Donald
De Line
Paramount Pictures & De Line
Pictures
MUSIQUE | MUSIC
Steve Jablonsky
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Christopher Markus & Stephen
McFeely
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Ben Seresin
60
PREMIÈRES 2013
INTERPRÉTATION | CAST
Mark Wahlberg (Daniel Lugo),
Dwayne Johnson (Paul Doyle),
Anthony Mackie (Adrian Doorbal),
Tony Shalhoub (Victor Kershaw),
Ed Harris (Ed DuBois), Rob Corddry
(John Mese), Bar Paly (Sorina
Luminita), Ken Jeong (Johnny Wu),
Rebel Wilson (Robin Peck)
CONTACT | DISTRIBUTION
Paramount Pictures France
20-24 rue Jacques-Ibert
92300 Levallois
France
Tel : +33 1 40 87 47 00
www.paramountpictures.fr
61
PREMIÈRES 2013
Né en 1965 à Los Angeles (Californie, ÉtatsUnis), son intérêt pour le cinéma d’action
remonte à son enfance. À quinze ans, il est
stagiaire auprès de George Lucas sur le film
Les Aventuriers de l’arche perdue (1981) et
décide alors de devenir réalisateur. Diplômé
de l’Art Center College of Design de Pasadena
où il étudie le cinéma, il fait ses débuts en
tournant des clips vidéo, puis des films
publicitaires. Il enchaîne ensuite des films à
gros budget ou suscite parfois la polémique
– comme avec Pearl Harbor (2001) – puis il
débute la série des Transformers en 2007.
Born in 1965 in Los Angeles, California (USA),
his passion for cinema came when he was just
a boy. At 15, he interned with George Lucas
when filming Raiders of the Lost Ark (1981)
and decided to become a director. Graduated
from the Pasadena Art Center College of
Design where he studied cinema, he began
with filming video clips and commercials. He
moved on with big financial possibilities, huge
successes, sometimes controversial films like
Pearl Harbor (2001), and then started the
Transformers franchise in 2007.
1995 BAD BOYS
1996ROCK (The Rock)
1998ARMAGEDDON
2001 PEARL HARBOR
2003 BAD BOYS II
2005 THE ISLAND
2007TRANSFORMERS
2009 TRANSFORMERS 2 : LA REVANCHE (Revenge of the Fallen)
2011 TRANSFORMERS 3 : LA FACE CACHÉE DE LA LUNE (Dark of the Moon)
2013 NO PAIN NO GAIN (Pain & Gain)
© Claire Folger - Exclusive Media Entertainment
PARKLAND
PETER LANDESMAN
PLANES
KLAY HALL
22 novembre 1963 : le président américain John F. Kennedy est assassiné à Dallas (Texas) et
Chaque jour, Dusty, un intrépide petit avion épandeur au grand cœur, se prend à rêver qu’il
le monde change alors pour toujours. Une poignée de personnes ordinaires sont soudain
pourrait voler en compétition, au milieu des avions les plus rapides au monde. Seulement voilà,
confrontées à des circonstances extraordinaires qui transformeront leurs vies : les jeunes docteurs
Dusty n’a pas vraiment le gabarit d’un champion, et en plus, il est sujet au vertige ! Comme il
et infirmières de l’hôpital Parkland, le chef du bureau des Services secrets de Dallas, le caméraman
n’est pas du genre à renoncer, il fait appel à un as de l’aéronavale pour l’aider à se qualifier lors
qui immortalise involontairement la tragédie sur pellicule – ce film deviendra le plus vu et le plus
commenté de l’Histoire -, les agents du FBI qui tiennent le tueur à portée de main, le frère de
Lee Harvey Oswald laissé seul avec sa famille dévastée, et enfin les agents de sécurité du
président Kennedy, tous témoins du drame et de la nomination du vice-président Lyndon Johnson
à la tête d’une nation dont l’innocence est à jamais perdue.
November 22, 1963 was a day that changed the world forever: when American President John
F. Kennedy was assassinated in Dallas, Texas. A handful of ordinary individuals are suddenly
thrust into extraordinary circumstances that would change their lives: the young doctors and
nurses at Parkland Hospital, Dallas’ chief of Secret Service, an unwitting cameraman who captured
what became the most watched and examined film in history, the FBI agents who nearly had
the gunman within their grasp, Lee Harvey Oswald’s brother left to deal with his shattered family,
and JFK’s security team, all witnesses of the President’s death and Vice President Lyndon
Johnson’s rise to power over a nation whose innocence was forever altered.
Avant de réaliser son premier long métrage
Parkland, il travaille comme journaliste
d’investigation et romancier plusieurs fois
récompensés, comme correspondant de
guerre et peintre. En tant que journaliste, il
couvre les conflits au Kosovo, au Pakistan et
en Afghanistan de l’après-11-Septembre, et
au Rwanda. Il est à l’origine d’enquêtes sur la
violence et le crime au sein des gangs de Los
Angeles, sur l’esclavage et le trafic d’armes,
de prostituées, de drogues et de réfugiés.
des éliminatoires du Grand Rallye du Tour du Ciel. Avec l’aide d’une hilarante flottille de
Before directing his feature debut Parkland,
he was an award-winning investigative
journalist and novelist, war correspondent,
and painter. As a journalist, he reported on
the conflicts in Kosovo, Pakistan/Afghanistan
post-9/11, and Rwanda. He launched
investigations into weapons trafficking; sex
trafficking and slavery; drug and refugee
trafficking; and the anatomy and lethal
violence of street gangs in Los Angeles.
giving a spellbound world the inspiration to soar...
casse-cou volants venus des quatre coins de la planète, Dusty va déployer ses ailes pour relever
le plus grand défi de sa vie…
Dusty is a bighearted daredevil farm plane with dreams of competing as a high-flying air racer.
But Dusty’s not exactly built for racing and he happens to be afraid of heights. So he turns to a
seasoned naval aviator who helps him qualify to take on the defending champ of the race circuit.
Dusty’s courage is put to the ultimate test as he aims to reach heights he never dreamed possible,
SÉANCE ENFANTS
2013PARKLAND
États-Unis | USA | 2013 | 93 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Peter Landesman
MONTAGE | EDITING
Leo Trombetta & Mark Czyzewski
PRODUCTION
Tom Hanks, Gary Goetzman, Bill
Paxton, Nigel Sinclair & Matt
Jackson
American Film Company, Playtone
& Exclusive Media
MUSIQUE | MUSIC
James Newton Howard
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Peter Landesman
d’après le livre de/based on the
book Four Days in November by
Vincent Bugliosi
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Barry Ackroyd
INTERPRÉTATION | CAST
James Badge Dale (Robert Oswald),
Zac Efron (Dr. Charles Jim Carrico),
Jackie Earle Haley (le Père/Father
Oscar Huber), David Harbour
(Gordon Shanklin), Colin Hanks (Dr.
Perry Malcom), Marcia Gay Harden
(l’infirmière/Nurse Doris Nelson),
Paul Giamatti (Abraham Zapruder),
Ron Livingston (James Hosty),
Jeremy Strong (Lee Harvey Oswald),
États-Unis | USA | 2013 | Animation | 86 minutes | DCP | En couleurs | In color
En français | In French | Sortie France : 9 octobre 2013
Billy Bob Thornton (Forrest Sorrels),
Jacki Weaver (Marguerite Oswald),
Tom Welling (Roy Kellerman)
CONTACT | DISTRIBUTION
Metropolitan Filmexport
29 rue Galilée
75116 Paris
France
Tel : +33 1 56 59 23 25
Email: info@metropolitan-films.com
www.metrofilms.com
62
PREMIÈRES 2013
RÉALISATION | DIRECTION
Klay Hall
PRODUCTION
Traci Balthazor-Flynn & John
Lasseter
DisneyToon Studios
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Jeffrey M. Howard
VOIX FRANÇAISES | FRENCH
VOICES
Fred Testot (Dusty), Leïla Bekhti
(Ishani), Mélissa Theuriau (Rochelle),
les pilotes de la Patrouille de France
(divers instruments de bord/various
flight instruments)
CONTACT | DISTRIBUTION
The Walt Disney Company France
1 rue de la Galmy
77000 Marne-la-Vallée
France
Tel : +33 1 64 17 57 00
Email : olivier.margerie@disney.com
www.disney.fr
MUSIQUE | MUSIC
Mark Mancina
63
PREMIÈRES 2013
Issu d’une famille d’aviateurs – son père
travaillait dans la Navy et son grand-père était
pilote –, il fait ses premières armes sur la série
Histoires fantastiques (1985-1987), produite
par Steven Spielberg. Il se rapproche de
l’univers de Ralph Bakshi à la fin des années
1980, travaillant avec lui sur la série
d’animation Les Nouvelles Aventures de
Super Souris, puis sur le film d’animation Cool
World (1992). Il réalise ensuite plusieurs
épisodes de séries animées à succès, telles
Family Dog, Les Simpson, King of the Hill et
Les Rois de Las Vegas. En 2009, il signe pour
Disney son premier long métrage, Clochette
et la pierre de lune.
Born in a family of aviators – his father worked
in the Navy while his grandfather was a
pilot –, he made his debut on the series
Amazing Stories (1985-1987), produced by
Steven Spielberg. He came into the world of
Ralph Bakshi in the late 80s, working with him
on the animated series Mighty Mouse: The
New Adventures and the feature Cool World
(1992). He then directed several episodes of
animated hit shows, such as Family Dog, The
Simpsons, King of the Hill and Father of the
Pride. In 2009, he made for Disney his
directorial debut with Tinkerbell and the Lost
Treasure.
2009 CLOCHETTE ET LA PIERRE DE LUNE
(Tinkerbell and the Lost Treasure)
2013PLANES
© 2013 Snowpiercer All rights reserved
Snowpiercer
2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un
train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme
futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une
poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…
In a new Ice Age where it’s been frozen for 17 years, Snowpiercer is the only place for survivors.
Climate change has frozen the entire planet. Those that survived are riding a train that perpetually
circles a track. The tail section is like the slums filled with people who are cold and hungry, while
the front section contains the chosen ones.
FILM DE CLÔTURE | CLOSING FILM
An enormously ambitious, visually stunning and richly satisfying futuristic epic. (Variety)
Une épopée futuriste des plus ambitieuses, d’une richesse inouïe et visuellement superbe.
An intellectually and artistically superior vehicle to many of the end-of-days futuristic action
thrillers out there. (The Hollywood Reporter)
Une réussite en tout point supérieure, intellectuellement et artistiquement, à la plupart des films
d’action futuristes habituellement proposés au grand public.
An enthralling ride that never runs out of momentum. […] Strong and terrific. (Screen International)
Une course menée à un train d’enfer, sans moment de répit. […] C’est diablement efficace !
États-Unis & Corée du Sud | USA & South Korea | 2013 | 125 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles | Sortie France : 30 octobre 2013
RÉALISATION | DIRECTION
Bong Joon Ho
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Hong Kyung Pyo
PRODUCTION
Park Chan-wook, Lee Tae Hun, Tae
Sung Jeong, Steven Nam & Milky
Lee
Moho Films & Opus Pictures
MONTAGE | EDITING
Changju Kim & Steve M. Choe
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Bong Joon Ho & Kelly Masterson
D’après la bande dessinée/
based on the graphic novel
« Le Transperceneige »
de/by Jacques Lob, Benjamin
Legrand & Jean-Marc Rochette
MUSIQUE | MUSIC
Marco Beltrami
INTERPRÉTATION | CAST
Chris Evans (Curtis), Song Kangho
(Namgoong Minsu), Tilda Swinton
(Mason), Jamie Bell (Edgar), Octavia
Spencer (Tanya), Ewen Bremner
(Andrew), Ko Asung (Yona), John
Hurt (Gilliam), Ed Harris (Wilford)
CONTACT | DISTRIBUTION
CJ Entertainment
&
Wild Side
www.wildside.fr
en association avec Le Pacte
5 rue Darcet
75017 Paris
France
Tel : +33 1 44 59 59 59
Email : contact@le-pacte.com
www.le-pacte.com
BONG JOON HO
© 2013 Snowpiercer All rights reserved
SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE
Né en 1969 en Corée du Sud, il étudie la
sociologie à l’université de Yonsei et le cinéma
à l’académie du Film de Corée. Avec
seulement quatre longs métrages à son actif,
il est devenu l’un des réalisateurs sud-coréens
les plus respectés. Ses films s’éloignent des
canons du genre et mêlent suspense, humour
et humanité. Dans le film policier Memories
of Murder (2003), l’assassin court toujours à
la fin ; dans le film de monstres The Host
(2006), une créature mutante venue du fleuve
Han terrorise Séoul ; enfin, dans Mother
(2009), une mère âgée tente d’empêcher par
tous les moyens l’emprisonnement de son fils.
Born in 1969 in South Korea, he studied
sociology at the University of Yonsei and
graduated from the Korean Film Academy.
With only four films to his credit, he became
one of the most respected South Korean
directors in the world. His films do not follow
genre conventions, but incorporate suspense,
humor and humanity. In the detective film
Memories of Murder (2003) the criminal is not
captured in the end; in the monster movie The
Host (2006), a mutated creature emerges from
Han River and takes over Seoul; in Mother
(2009), an aging mother struggles to save her
son from his murder charges.
2000 BARKING DOG
(Barking Dogs Never Bite)
2003 MEMORIES OF MURDER
2006 THE HOST
2008 TOKYO! – segment SHAKING TOKYO
2009MOTHER
2013SNOWPIERCER,
LE TRANSPERCENEIGE (Snowpiercer)
SUNLIGHT JR.
LAURIE COLLYER
Melissa Winters travaille comme caissière dans l’épicerie du coin, le Sunlight Jr. Elle vit dans un
motel miteux avec Richie, un ancien réparateur de télévisions qui reçoit chaque mois du
gouvernement une pension d’invalidité dont il dépense la quasi-totalité dans une taverne du
quartier. Le jour où leur existence semble prendre soudain une nouvelle direction, les voilà
contraints d’affronter la réalité et, plus que jamais, d’oser enfin faire les choix qui s’imposent
pour leur avenir.
Melissa Winters works as a cashier at the local convenience store, Sunlight Jr. She lives in a
seedy motel with her boyfriend Richie, a former television repairman who lives month to month
on his government disability check, spending most of it at a neighborhood tavern. When their
lives take a sudden turn in a new direction, they are forced even more so to examine the realities
of both their lives, and to face some tough choices about what lies in the horizon.
Born in 1967 in Mountainside (New Jersey,
USA), she earned a Directors Guild of America
Award nomination for Outstanding Directorial
Achievement for her documentary debut
Nuyorican Dream about one Puerto Rican
family living in New York City. Her follow-up,
Sherrybaby, won many awards on the
international festival front, including the Best
Screenplay Award and Critics’ Prize at the
2006 Deauville American Film Festival.
2000 NUYORICAN DREAM – doc
2006SHERRYBABY
2013 SUNLIGHT JR.
États-Unis | USA | 2013 | 95 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Laurie Collyer
MUSIQUE | MUSIC
J. Mascis
PRODUCTION
Andrea Roa, Charlie Corwin
& Ariel Elia
Empyrean Pictures, Original Media
& Freight Yard
INTERPRÉTATION | CAST
Naomi Watts (Melissa Winters), Matt
Dillon (Richie), Tess Harper
(Kathleen), Norman Reedus (Justin),
Antonio Corone (Edwin), Adrienne
Lovette (Vivian), Keith Hudson
(Micky)
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Laurie Collyer
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Igor Martinovic
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
Hyde Park International
14958 Ventura Blvd., Suite 100
Sherman Oaks CA 91403
États-Unis
Tel : +33 1 818 783 60 60
Email :
sales@hydeparkentertainment.com
www.hydeparkentertainment.com
MONTAGE | EDITING
Curtiss Clayton
64
PREMIÈRES 2013
Née en 1967 à Mountainside (New Jersey,
États-Unis), elle est nommée en 2000 au
Directors Guild of America Award de la
Meilleure Réalisation pour son documentaire
Nuyorican Dream, sur la vie d’une famille
portoricaine à New York. Son premier long
métrage de fiction, Sherrybaby, remporte de
nombreuses récompenses dans les festivals,
et en particulier le Prix du Scénario et le Prix
de la Critique au Festival du Cinéma Américain
de Deauville en 2006.
65
PREMIÈRES 2013
SUSPECT
SCOTT WALKER
The Frozen Ground
UPSTREAM COLOR
SHANE CARRUTH
Aux yeux de tous, Robert Hansen est un homme respecté et un père de famille attentionné. Ce
Un homme et une femme sont inexorablement attirés l’un vers l’autre et se retrouvent ainsi mêlés
que tout le monde ignore en revanche, c’est que, depuis douze ans, Robert Hansen kidnappe
au cycle éternel de vie d’un étrange organisme. Ou comment l’identité de chacun devient illusion
des jeunes femmes et abuse d’elles avant de les lâcher en pleine nature sauvage en Alaska pour
au fur et à mesure que tout deux luttent pour tenter de rassembler des fragments de vies épars.
les chasser et les abattre comme de vulgaires proies. Lorsque Cindy, l’une de ses victimes,
parvient à lui échapper, elle se tourne vers l’inspecteur Halcombe et lui révèle des informations
cruciales pour lui permettre d’arrêter le redoutable tueur en série…
Detective Jack Halcombe sets out to end the murderous rampage of Robert Hansen, a respected
family man but also a serial killer who for over twelve years kidnapped and systematically abducted
young women, and flew them into the Alaskan wilderness to be hunted. When Cindy, one of his
victims, manages to escape, she reveals key information about the case and Halcombe is finally
able to trail the killer…
Né en Nouvelle Zélande, il travaille pendant
plus de treize ans dans la publicité et le
marketing à Londres. Afin de préparer son
premier long métrage, Suspect, il fait de
nombreuses recherches et rencontre
notamment le véritable responsable de
l’enquête ainsi que la victime qui a survécu
au tueur en série. Il travaille actuellement sur
de nombreux projets de films développés par
sa société de production Happy Dog
Entertainment.
A man and a woman are drawn together, entangled in the lifecycle of an ageless organism.
Identity becomes an illusion as they struggle to assemble the loose fragments of wrecked lives.
Born in 1972 in Myrtle Beach (South Carolina,
USA), he is a former software engineer with
an undergraduate degree in Maths. His first
project, Primer, premiered at the 2004
Sundance Film Festival, where it won the
Grand Jury Prize.
Born in New Zealand, he worked in advertising
and marketing in London for over thirteen
years. He completed hundreds of hours of
research and interviews with the lead
investigator and the key surviving victim in his
preparation for his feature debut The Frozen
Ground. He is currently working on numerous
film projects through his production company
Happy Dog Entertainment.
2004PRIMER
2013 UPSTREAM COLOR
2013SUSPECT (The Frozen Ground)
États-Unis | USA | 2013 | 96 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
États-Unis | USA | 2013 | 100 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Scott Walker
MONTAGE | EDITING
Sarah Boyd
PRODUCTION
Mark Ordesky, Jane Fleming,
Randall Emmett, Curtis Jackson,
Remington Chase & Jeff Rice
Court Five, Emmett / Furla Films,
Cheetah Vision Films, Envision
Entertainment & Valentina Films
MUSIQUE | MUSIC
Lorne Balfe
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Scott Walker
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Patrick Murguia
INTERPRÉTATION | CAST
Nicolas Cage (Jack Halcombe),
John Cusack (Robert Hansen),
Vanessa Hudgens (Cindy Paulson),
Curtis ”50 Cent” Jackson (Clate
Johnson), Dean Norris (le sergent/
Sgt. Lyle Haugsven), Radha Mitchell
(Allie Halcombe), Ryan O’Nan
(Gregg Baker), Katherine LaNasa
(Fran Hansen)
Hommage | Tribute
Nicolas Cage | p.98
CONTACT | DISTRIBUTION
Seven Sept
13-15 rue de Berri
75008 Paris
France
Tel : +33 1 56 43 12 00
Email : christelle@sevensept.com
www.sevensept.com
RÉALISATION | DIRECTION
Shane Carruth
MUSIQUE | MUSIC
Shane Carruth
PRODUCTION
Shane Carruth, Casey Gooden
& Ben LeClair
erbp
INTERPRÉTATION | CAST
Amy Seimetz (Kris), Shane Carruth
(Jeff), Andrew Sensenig
(l’échantillonneur/the sampler),
Thiago Martins (le voleur/the thief),
Kathy Carruth (la mère orchidée/
Orchid Mother), Meredith Burke
(la fille orchidée/Orchid Daughter),
Andreon Watson (Peter), Ashton
Miramontes (Lucas), Myles McGee
(Monty)
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Shane Carruth
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Shane Carruth
MONTAGE | EDITING
David Lowery & Shane Carruth
66
PREMIÈRES 2013
Né en 1972 à Myrtle Beach (Caroline du Sud,
États-Unis), il est ingénieur informatique de
formation et titulaire d’un diplôme universitaire
en Mathématiques. Son premier long métrage,
Primer, remporte le Grand Prix du Festival de
Sundance en 2004.
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
Visit Films
173 Richardson Street
Brooklyn NY 11222
États-Unis
Tel : +1 718 312 82 10
Email : info@visitfilms.com
www.visitfilms.com
67
PREMIÈRES 2013
VERY GOOD GIRLS
NAOMI FONER
THE WAIT
M. BLASH
Lilly Berger et Gerri Field habitent un quartier petit-bourgeois de Brooklyn. Plutôt sages et sans
Quand elles apprennent que le corps de leur mère, récemment décédée, pourrait revenir
réelle expérience de la vie et de l’amour, les deux jeunes filles s’apprêtent à passer leur dernier
prochainement à la vie, deux sœurs décident, en attendant, de le garder chez elles… L’une y
été ensemble en le vivant résolument comme leur entrée à chacune dans l’âge adulte. Au cours
croit dur comme fer alors que l’autre est plutôt dubitative, jusqu’au moment où elle entrevoit la
d’un après-midi particulièrement étouffant, elles se lancent le défi de nager nues sur une plage
possibilité de vivre une histoire d’amour, lui donnant ainsi l’espoir que tout est dorénavant
publique de New York. Une fois leur pari réussi, tout excitées, elles enfourchent leur vélo et Gerri
percute accidentellement David, un artiste local. Le bel et mystérieux inconnu va vite devenir
pour les deux jeunes filles l’objet de leurs attentions respectives…
In a cozy middle class corner of Brooklyn, Lilly Berger and Gerri Field embark on their final summer
together. Both good girls are inexperienced in life and love but determined that this summer will
mark their rite of passage into adulthood. On one sweltering New York city-summer afternoon,
the girls challenge each other to a nude swim on a public beach. In the frantic rush away from
their adventure and caught up in their own delight, Gerri accidently rides her bike into David, an
artist. This handsome, enigmatic stranger quickly becomes the object of both their affections…
États-Unis | USA | 2013 | 85 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Naomi Foner
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Naomi Foner
PRODUCTION
Norton Herrick, Michael London,
Mary Jane Skalski & Janice Williams
Herrick Entertainment &
Groundswell Productions
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Bobby Bukowski
PRODUCTION ÉXÉCUTIVE |
EXECUTIVE PRODUCTION
Gale Anne Hurd, Hawk Koch, Peter
Graves & Lee Clay
Hommage | Tribute
Gale Anne Hurd | p.116
MONTAGE | EDITING
Andrew Hafitz
MUSIQUE | MUSIC
Jenny Lewis
INTERPRÉTATION | CAST
Dakota Fanning (Lilly Berger),
Elizabeth Olsen (Gerri Field),
Boyd Holbrook (David Avery),
Demi Moore (Kate Field),
Richard Dreyfuss (Danny Field),
Ellen Barkin (Norma Berger),
Clark Gregg (Edward Berger),
Kiernan Shipka (Eleanor Berger),
Peter Sarsgaard (Joe Fitzsimmons)
CONTACT | PRODUCTION
Very Good Girls
2295 Corporate Blvd,
NW, Suite 222
Boca Raton FL 33431
États-Unis
Tel : +1 973 539 1390
Email : nh@herrickco.com
68
PREMIÈRES 2013
Née en 1946 à New York (États-Unis), elle
obtient une licence d’anglais au Barnard
College et une maîtrise en psychologie
comportementale à l’université Columbia. Elle
travaille au sein du Children’s Television
Workshop, où elle fait partie de l’équipe de
production de l’émission 1 rue Sésame. Elle
signe le scénario du téléfilm Blackout de Rick
Bennewitz (1978). Elle est nommée à l’Oscar
et au Golden Globe du Meilleur Scénario
original pour À bout de course, réalisé par
Sidney Lumet. Very Good Girls, dont elle signe
également le scénario, est son premier long
métrage en tant que réalisatrice.
Born in 1946 in New York City (USA), she
received her B.A. in English from Barnard
College and her M.A. in Developmental
Psychology from Columbia University. She
first worked with the Children’s Television
Workshop, where she was part of the
production staff of Sesame Street. Her
transition to film writing began with the
teleplay Blackout, directed by Rick Bennewitz
(1978). She was nominated for an Academy
Award and Golden Globe for Best Original
Screenplay for Sidney Lumet’s Running on
Empty. Very Good Girls, for which she wrote
the original screenplay, is her feature debut
as a director.
2013 VERY GOOD GIRLS
possible. Même la résurrection de sa mère…
Two sisters decide to keep their recently deceased mother in their home after being informed
that she will come back to life. One sister believes the claim, and the other staunchly opposes
it until she encounters a chance at love, giving her hope that anything, even resurrection, is
possible…
Né à Portland (Oregon, États-Unis), il étudie
le cinéma à l’université de New York et les
arts plastiques à The School of Visual Arts de
New York. Lying, son premier film au budget
plus que modeste, est présenté à la Quinzaine
des Réalisateurs en 2006. Il réside
actuellement à New York.
A native to Portland, Oregon (USA), he studied
film at New York University and The School
of Visual Arts. Lying, his ultra-low budget first
feature, premiered in the Directors’ Fortnight
at the Festival de Cannes. He currently lives
in New York City.
2006LYING
2013 THE WAIT
États-Unis | USA | 2013 | 96 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
M. Blash
MONTAGE | EDITING
Justin Kelly & Jessica Brunetto
PRODUCTION
Neil Kopp, Ryan Crisman, Riel
Roch-Decter & David Guy Levy
Essentia, Olympus Pictures &
Sammy Films
MUSIQUE | MUSIC
Owen Pallett
SCÉNARIO | SCREENWRITING
M. Blash
INTERPRÉTATION | CAST
Chloë Sevigny (Emma), Jena
Malone (Angela), Luke Grimes (Ben),
Devon Gearhart (Ian), Lana
Elizabeth Green (Karen)
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
Visit Films
173 Richardson Street
Brooklyn NY 11222
États-Unis
Tel : +1 718 312 82 10
Email : info@visitfilms.com
www.visitfilms.com
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Kasper Tuxen
69
PREMIÈRES 2013
© Quentin Dupieux
WHITE HOUSE DOWN
ROLAND EMMERICH
WRONG COPS
QUENTIN DUPIEUX
Agent de police au Capitole à Washington, John Cale vient de se voir refuser ce dont il a toujours
Tout droit sorti du laboratoire de Quentin Dupieux, le film nous plonge dans le quotidien absurde
rêvé : être admis au sein des Services secrets en charge de la protection du président James
et scabreux d’une brigade de police californienne. Rythmée par la musique électronique de
Sawyer. Souhaitant, malgré cette mauvaise nouvelle, ne pas décevoir sa fille, il décide de suivre
Mr Oizo, cette fresque comique fait s’entremêler les destins de flics au comportement malsain
avec elle une visite guidée de la Maison-Blanche. Au même moment, le bâtiment est pris d’assaut
et dérangé.
par un groupe de miliciens lourdement armés. Alors que le gouvernement sombre en plein chaos
et que le temps est compté, Cale n’a plus d’autre choix que de tenter de sauver le président,
sa propre fille et son pays.
Capitol policeman John Cale has just been denied his dream job with the Secret Service of
protecting President James Sawyer. Not wanting to let down his little girl with the news, he takes
on a tour of the White House, when the complex is overtaken by a heavily armed paramilitary
group. Now, with the nation’s government falling into chaos and time running out, it is up to Cale
to save the President, his daughter, and the country.
MONTAGE | EDITING
Adam Wolfe
PRODUCTION
Ute Emmerich, Bradley J. Fischer,
Harald Kloser, James Vanderbilt,
Larry Franco & Laeta Kalogridis
Centropolis Entertainment,
Mythology Entertainment & Iron
Horse Entertainment
MUSIQUE | MUSIC
Thomas Wander & Harald Kloser
SCÉNARIO | SCREENWRITING
James Vanderbilt
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Anna J. Foerster
INTERPRÉTATION | CAST
Channing Tatum (John Cale), Jamie
Foxx (le président/President James
Sawyer), Jason Clarke (Stenz), Joey
King (Emily Cale), Maggie Gyllenhaal
(un agent des Services secrets/a
Secret Service agent), James
Woods (Walker), Richard Jenkins (le
porte-parole de la Maison-Blanche/
the White House spokesperson)
From director Quentin Dupieux’s laboratory comes a poetic tale revealing the absurd life of a
police squad in a nondescript future where crime has all but been eradicated. Driven by the
haunting sounds of Mr Oizo’s electronic music, the film is also an off-beat comedic account of
cops behaving badly.
Born in 1955 in Stuttgart (Germany), he moved
in to the USA in 1990. In 1996, he directed the
huge commercial hit Independence Day in
which he displayed his taste for entertainment
cinema. His next features, such as Godzilla
(1998), The Day After Tomorrow (2004) or 2012
(2009), stemmed also from this penchant. He
coproduced most of his films with his sister
under the banner of Centropolis
Entertainment.
États-Unis | USA | 2013 | 132 minutes | DCP | En couleurs | In color
En français | In French | Sortie France : 4 septembre 2013
RÉALISATION | DIRECTION
Roland Emmerich
Né en 1955 à Stuttgart (Allemagne), il part
vivre aux États-Unis en 1990. Six ans plus
tard, il rencontre un succès planétaire avec
son film Independence Day et affirme son
goût prononcé pour le cinéma de
divertissement. Ses réalisations suivantes,
telles que Godzilla (1998), Le Jour d’après
(2004) ou 2012 (2009), en témoignent
également. Il coproduit la quasi-totalité de ses
films avec sa sœur sous la bannière de
Centropolis Entertainment.
CONTACT | DISTRIBUTION
Sony Pictures Releasing France
5 rue du Colisée
75008 Paris
France
Tel : +33 1 44 40 62 00
www.sonypictures.fr
70
PREMIÈRES 2013
Filmographie sélective | Selected filmography
1985 JOEY
1987 HOLLYWOOD-MONSTER
1990 MOON 44
1992 UNIVERSAL SOLDIER
1994 STARGATE, LA PORTE DES ÉTOILES (Stargate)
1996 INDEPENDENCE DAY
1998 GODZILLA
2000 THE PATRIOT: LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ (The Patriot)
2004 LE JOUR D’APRÈS (The Day After Tomorrow)
2008 10 000 (10,000 BC)
2009 2012
2011 ANONYMOUS
2013 WHITE HOUSE DOWN
À l’âge de douze ans, il découvre une caméra
et s’en sert pour filmer n’importe quoi. Très
rapidement, il est contraint de composer de
la musique électronique pour illustrer ses
images et s’invente pour l’occasion un
pseudonyme « Mr Oizo ». Après avoir signé
plusieurs films publicitaires, il décide de
produire et de réaliser Non-film (2001), un
moyen métrage absurde. En 2006, il réalise
Steak, son premier long métrage. Wrong est
présenté en compétition au Festival du
Cinéma Américain de Deauville 2012.
At the age of twelve, he found a camera and
started filming everything he saw. It soon
became necessary for him to create music to
go with his images and he came up with an
assumed name “Mr Oizo”. After directing
several commercials, he decided to autoproduce and make the absurd middle-length
feature Non-film (2001). In 2006, he directed
Steak, his feature debut. Wrong premiered in
competition at the 2012 Deauville American
Film Festival.
États-Unis & France | USA & France | 2013 | 85 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Quentin Dupieux
PRODUCTION
Grégory Bernard, Josef Lieck
& Diane Jassem
Realitism Films
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Quentin Dupieux
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Quentin Dupieux
MONTAGE | EDITING
Quentin Dupieux
MUSIQUE | MUSIC
Mr Oizo
INTERPRÉTATION | CAST
Mark Burnham (l’officier/Officer
Duke), Éric Judor (l’officier/Officer
Rough), Steve Little (l’officier/Officer
Sunshine), Marilyn Manson (David
Dolores Frank), Eric Wareheim
(l’officier/Officer De Luca), Grace
Zabriskie (Donna, la mère de Duke/
Duke’s mother), Arden Myrin
(l’officier/Officer Holmes), Ray Wise
(le capitaine/Captain Andy), Steve
Howey (Sandy), Daniel Quinn (le
voisin/the neighbor)
CONTACT | DISTRIBUTION
UFO Distribution
135 boulevard Sébastopol
75002 Paris
France
Tel : +33 1 55 28 88 95
Email : ufo@ufo-distribution.com
www.ufo-distribution.com
71
PREMIÈRES 2013
2006STEAK
2010RUBBER
2012WRONG
2013 WRONG COPS
Mieux connaître la société
américaine à travers le
documentaire, témoignage de
son temps et de son époque.
To get a better grasp
of American society
through documentaries as an
account of their day and age.
LES DOCS DE L’ONCLE SAM
UNCLE SAM DOCUMENTARIES
DANCING IN JAFFA Hilla Medalia | INEQUALITY FOR ALL Jacob Kornbluth | OUR NIXON Penny Lane | SEDUCED AND ABANDONED
James Toback | TWENTY FEET FROM STARDOM Morgan Neville
DANCING IN JAFFA
HILLA MEDALIA
INEQUALITY FOR ALL
JACOB KORNBLUTH
Après avoir vécu à l’étranger pendant de nombreuses années, le danseur professionnel maintes
Ancien secrétaire au Travail sous la présidence de Bill Clinton et actuel professeur à l’université
fois récompensé Pierre Dulaine retourne à Jaffa, en Israël, où il est né en 1944. Nostalgique des
Berkeley, Robert Reich soutient avec ferveur depuis toujours que l’accroissement des inégalités
rues de son enfance, mais conscient de la tension qui règne entre les différentes communautés
salariales constitue l’une des menaces les plus graves pour l’économie et la démocratie. Analysant
vivant à Jaffa, Pierre veut réaliser son rêve : faire danser ensemble les enfants palestiniens et
les origines de cette situation et ses conséquences à court terme, il pointe également les nombreux
israéliens, mettant ainsi à l’épreuve leurs propres croyances et celles de leurs familles respectives.
After decades abroad, acclaimed ballroom champion Pierre Dulaine returns to his hometown of
Jaffa where he was born in 1944. Nostalgic for the streets of his youth but nervous about the
strong current of racial animosity that now serves as the norm, Pierre wants to fulfill his dream:
for the Palestinian and Jewish children to dance together, putting many of the children’s and
their families’ beliefs to the test.
États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 84 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais, arabe & hébreu sous-titrés en français | In English, Arabic & Hebrew with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Hilla Medalia
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Philip Shane & Hilla Medalia
PRODUCTION
Diane Nabatoff
& Neta Zwebner-Zaibert
Tiara Blu Films
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Daniel Kedem
MONTAGE | EDITING
Bob Eisenhardt
CONTACT | DISTRIBUTION
Pretty Pictures
33 rue du Faubourg Saint-Antoine
75011 Paris
France
Tel : +33 1 43 14 10 00
Email : info@prettypictures.fr
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DOCS ONCLE SAM 2013
Née en 1977 dans la banlieue de Tel Aviv
(Israël), elle est diplômée de l’université du
sud de l’Illinois en Cinéma et Télévision. Elle
est nommée trois fois aux Emmy Awards et
remporte de nombreux prix avec ses
documentaires. En 2007, elle produit et réalise
To Die In Jerusalem, l’histoire d’une jeune fille
palestinienne kamikaze et de son improbable
sosie israélien. Deux ans plus tard, elle produit
et réalise After the Storm (2009), dans lequel
une troupe d’acteurs de Broadway se rend à
La Nouvelle-Orléans afin de faire découvrir
l’expression artistique à treize jeunes victimes
de l’ouragan Katrina.
Born in 1977 in a suburb of Tel Aviv (Israel),
she earned a Master’s Degree in Film and
Television from Southern Illinois University.
She received three Emmy Award nominations,
and won many awards thanks to her
documentary films. In 2007, she produced and
directed To Die in Jerusalem, a story about a
Palestinian suicide bomber and her unlikely
Israeli doppelgänger. Two years later, she
produced and directed After the Storm, about
a group of Broadway actors who travels to
New Orleans to offer the remedy of art and
expression to thirteen kids in the wake of
hurricane Katrina.
2007
2009
2010
2013
TO DIE IN JERUSALEM – doc
AFTER THE STORM – doc
HAPPY YOU’RE ALIVE – doc
DANCING IN JAFFA – doc
défis à relever avec cette facilité déconcertante qui lui est propre : celle de rendre accessible à
tous des principes d’une grande complexité.
Former Secretary of Labor under President Bill Clinton and current UC Berkeley Professor Robert
Reich has passionately argued that widening income inequality poses one of the most severe
threats to economy and democracy. Asking how we got here and what happens if we don’t act,
Reich dissects countless issues with an uncanny ability to render complex principles digestible.
Né en 1972 à New York (États-Unis), il débute
sa carrière par la mise en scène et l’écriture
de pièces de théâtre. Il joue également sur les
planches dans ses propres one man shows :
The Moisture Seekers, Pumping Copy et The
Face by the Door. Il écrit et réalise les longs
métrages Haiku Tunnel, présenté au Festival
de Deauville en 2001, et The Best Thief in the
World (2004). Il conçoit avec Robert Reich une
web-série pour MoveOn.org ainsi que The
Nation, qui est à l’origine de son documentaire
Inequality for All.
États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 85 minutes | HD Cam | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
Born in 1972 in New York City (USA), he
started his career as a writer and director in
theater. He collaborated on and directed three
successful shows: The Moisture Seekers,
Pumping Copy and The Face by the Door. He
also wrote and directed two feature films:
Haiku Tunnel, presented at the 2001 Deauville
American Film Festival, and The Best Thief in
the World (2004). He conceived a successful
web video series with Robert Reich for
MoveOn.org and The Nation that was the
genesis of his documentary film Inequality for
All.
RÉALISATION | DIRECTION
Jacob Kornbluth
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Svetlana Cvetko & Dan Krauss
2001 HAIKU TUNNEL
2004 THE BEST THIEF IN THE WORLD
2013 INEQUALITY FOR ALL – doc
PRODUCTION
Jen Chaiken & Sebastian Dungan
72 Productions
MONTAGE | EDITING
Kim Roberts
MUSIQUE | MUSIC
Marco d’Ambrosio
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
Films Distribution
36 rue du Louvre
75001 Paris
France
Tel : +33 1 53 10 19 50
Email : info@filmsdistribution.com
www.filmsdistribution.com
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DOCS ONCLE SAM 2013
OUR NIXON
SEDUCED AND ABANDONED
PENNY LANE
JAMES TOBACK
Pendant le Festival de Cannes 2012, une épopée tragi-comique qui réunit l’acteur Alec Baldwin
Blanche ont filmé à l’aide de caméras Super 8 et sans relâche leur quotidien aux côtés du
et le réalisateur James Toback à la recherche des financements nécessaires pour leur prochain
© Les Stone
Lors de la présidence de Richard Nixon, trois de ses plus importants conseillers à la Maisonprésident, sans savoir qu’ils seraient tous condamnés à des peines de prison quelques années
plus tard. Ces rares témoignages filmés ont été saisis par le FBI lors de l’enquête sur l’affaire du
Watergate, puis classés et oubliés pendant près de quarante ans. Ce documentaire composé
uniquement d’images d’archives les dévoile pour la première fois au grand public, créant un
portrait de l’ère Nixon à la fois intime, complexe et totalement inédit.
Throughout Richard Nixon’s presidency, three of his top White House aides obsessively
documented their experiences with Super 8 home movie cameras. They had no idea that a few
years later they’d all be in prison. This unique and personal visual record was seized by the FBI
during the Watergate investigation, then filed away and forgotten for almost forty years. This
all-archival documentary presents those home movies for the first time, creating an intimate and
complex portrait of the Nixon presidency as never seen before.
États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 85 minutes | HD Cam | En couleurs & noir et blanc | In color & B/W
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Penny Lane
MONTAGE | EDITING
Francisco Bello
PRODUCTION
Penny Lane & Brian L. Frye
Dipper Films
MUSIQUE | MUSIC
Hrishikesh Hirway
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
Autlook Filmsales
Spittelberggasse 3/14
1070 Vienne
Autriche
Tel : +43 720 34 69 34
Email : youn@autlookfilms.com
www.autlookfilms.com
Elle réalise depuis 2002 des courts métrages
documentaires et des essais
cinématographiques présentés dans de
nombreux festivals et régulièrement primés.
Elle reçoit différentes bourses pour ses
travaux, notamment de Cinereach, du Tribeca
Film Institute Documentary Fund, du New
York City Council on the Arts, de l’Experimental
Television Center, de l’Independent
Filmmaker Project et de la Fondation Puffin.
En 2012, elle fait partie des « 25 nouveaux
visages du cinéma indépendant » choisis par
le Filmmaker Magazine. Our Nixon est son
premier long métrage documentaire.
Since 2002, she has been making awardwinning short documentaries and essay films
which were presented in many film festivals
and other venues. She has been awarded
many grants, most notably from Cinereach,
Tribeca Film Institute Documentary Fund,
N ew Yor k C ity C ou n ci l o n the A rts ,
Experimental Television Center, Independent
Filmmaker Project and Puffin Foundation. She
was named one of Filmmaker Magazine’s “25
New Faces of Independent Film” in 2012. Our
Nixon is her first feature documentary.
2013 OUR NIXON – doc
film.
Passant successivement d’un réalisateur à un producteur ou à une star de cinéma, les deux
protagonistes nous font découvrir les coulisses du plus grand festival de cinéma au monde,
levant ainsi le voile sur la relation douce-amère des professionnels du cinéma avec ce festival
comme avec l’industrie du film en général.
The film combines actor Alec Baldwin with director James Toback as they lead us on a troublesome
and often hilarious journey of raising financing for their next feature film during the 2012 Festival
de Cannes.
Moving from director to financier to star actor, the two players provide us with a unique look
behind the curtain at the world’s biggest and most glamorous film festival, shining a light on the
bitter-sweet relationship filmmakers have with this festival and the film business.
États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 100 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
James Toback
MUSIQUE | MUSIC
Dmitri Shostakovich
PRODUCTION
Michael Mailer, Alec Baldwin
& James Toback
Michael Mailer Films, James Toback
Films & El Dorado Pictures
AVEC | WITH
James Toback, Alec Baldwin,
Bernardo Bertolucci, Francis Ford
Coppola, Roman Polanski, Martin
Scorsese, Ryan Gosling, Jessica
Chastain, Bérénice Bejo, Diane
Kruger, James Caan…
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Ruben Sluijter
CONTACT
VENTES INTERNATIONALES |
WORLD SALES
Hanway Films
24 Hanway Street
Londres W1T 1UH
Royaume-Uni
Tel : +44 0 207 290 0750
Email : info@hanwayfilms.com
www.hanwayfilms.com
MONTAGE | EDITING
Aaron Yanes
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DOCS ONCLE SAM 2013
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DOCS ONCLE SAM 2013
Né en 1944 à New York (États-Unis), il obtient
une maîtrise en Littérature comparée à
l’université Harvard. Après avoir enseigné
dans différentes universités, il écrit des
articles et des critiques dans plusieurs
journaux et magazines avant de signer son
premier scénario pour le film Le Flambeur de
Karel Reisz (1974). Il se lance dans la
réalisation en 1978 avec Mélodie pour un
tueur et il est nommé à l’Oscar du Meilleur
Scénario original pour Bugsy de Barry
Levinson (1991). Le Festival de Deauville lui
rend hommage en 2005.
Born in 1944 in New York City (USA), he
graduated from Harvard College with a
degree in Comparative Literature. After
teaching in several universities, writing
journalism and criticism, he wrote the original
screenplay The Gambler, then directed by
Karel Reisz (1974). He directed Fingers, his
feature debut in 1978, and received an
Academy Award nomination for the
screenplay of Barry Levinson’s Bugsy (1991).
The Deauville American Film Festival paid
tribute to him in 2005.
1978
1982
1983
1987
1989
1997
1999
2001
2004
2008
2013
MÉLODIE POUR UN TUEUR (Fingers)
LOVE AND MONEY
SUREXPOSÉ (Exposed)
LE DRAGUEUR (The Pick-up Artist)
THE BIG BANG – doc
TWO GIRLS AND A GUY
BLACK AND WHITE
HARVARD STORY (Harvard Man)
WHEN WILL I BE LOVED
TYSON – doc
SEDUCED AND ABANDONED – doc
TWENTY FEET FROM STARDOM
MORGAN NEVILLE
Ce film raconte l’histoire secrète des choristes qui se cachent derrière les plus grands succès
de la musique populaire. Il célèbre ces voix de l’ombre aux performances d’exception qui, au-delà
de la lumière des projecteurs, apportent énormément à ces chansons que nous connaissons
tous. Chacune de ces chanteuses a sa propre expérience à partager, en marge de la gloire et
des stars mondiales. Elles représentent des styles musicaux variés, illustrent des époques
différentes, mais toutes font partie de la grande famille des voix qui nous font vibrer.
Leur tour est venu d’entrer dans la lumière...
This film shines a spotlight on the untold true story of the backup singers behind some of the
greatest musical legends of the 21st century and is both a tribute to the unsung voices who
brought shape and style to popular music and a reflection on the conflicts, sacrifices and rewards
of a career spent harmonizing with others. These gifted artists span a range of styles, genres
and eras of popular music, but each has a uniquely fascinating and personal story to share of
life spent in the shadows of superstardom.
It is their time to shine…
États-Unis | USA | Documentaire | 2013 | 90 minutes | DCP | En couleurs | In color
En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
RÉALISATION | DIRECTION
Morgan Neville
MONTAGE | EDITING
Jason Zeldes & Kevin Klauber
PRODUCTION
Gil Friesen & Caitrin Rogers
Gil Friesen Productions & Tremolo
Productions
MUSIQUE | MUSIC
Michael Andrews
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Nicola B. Marsh & Graham
Willoughby
AVEC | WITH
Darlene Love, Merry Clayton, Lisa
Fischer, Tata Vega, Judith Hill,
Bruce Springsteen, Stevie Wonder,
Mick Jagger, Sting…
CONTACT | DISTRIBUTION
Mars Distribution
66 rue de Miromesnil
75008 Paris
France
Tel : +33 1 56 43 67 20
Email :
contact@marsdistribution.com
www.marsfilms.com
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DOCS ONCLE SAM 2013
Né en 1967 à Los Angeles (Californie, ÉtatsUnis), il remporte de nombreux prix, dont trois
Grammys et un Emmy pour ses documentaires
consacrés à la musique tels que Muddy
Waters Can’t Be Satisfied (2003), Hank
Williams: Honky Tonk Blues (2004), Respect
Yourself: The Stax Records Story (2007) et
Johnny Cash’s America (2008). Son sujet de
prédilection tourne autour de ces artistes qui
ont contribué à façonner la musique du
vingtième siècle.
Born in 1967 in Los Angeles, California (USA),
he won several awards, including three
Grammys and one Emmy, for his films
dedicated to music such as Muddy Waters
Can’t Be Satisfied (2003), Hank Williams:
Honky Tonk Blues (2004), Respect Yourself:
The Stax Records Story (2007), and Johnny
Cash’s America (2008). His films are mainly
about many of the musicians who have helped
shape 20th century music.
Filmographie sélective | Selected filmography
1995 SHOTGUN FREEWAY: DRIVES
THROUGH LOST L.A. – doc
2003 HANK WILLIAMS: HONKY TONK
BLUES – doc
2004 RESPECT YOURSELF: THE STAX
RECORDS STORY – doc
2007 THE COOL SCHOOL – doc
JOHNNY CASH’S AMERICA – doc
2010 SEARCH AND DESTROY: IGGY &
THE STOOGES’ RAW POWER – doc
2011 TROUBADOURS – doc
2013 TWENTY FEET FROM STARDOM –
doc
Le plaisir du cinéma américain
en ses mythes et légendes.
La célébration du talent,
des rencontres d’exception.
The delight of American cinema
through its myths and legends.
Celebrating talent,
extraordinary meetings.
LES HOMMAGES
THE TRIBUTES
Deauville Legend | DANNY KAYE (1913 – 1987) comédien, artiste de music-hall,
philanthrope & touche-à-tout de génie/actor, entertainer, humanitarian & Renaissance man
En collaboration avec/In collaboration with
CATE BLANCHETT comédienne/actress
NICOLAS CAGE comédien, réalisateur & producteur/actor, director & producer
LARRY CLARK réalisateur, scénariste & photographe/director, screenwriter & photographer
GALE ANNE HURD productrice/producer
JOHN TRAVOLTA comédien/actor
DANNY KAYE
Danny Kaye naît David Daniel Kaminsky le 18 janvier 1913 à Brooklyn,
Assignment Children, qui montre son travail aux quatre coins du globe
dans l’état de New York. Fils d’un tailleur immigré russe, ses parents
pour l’UNICEF. En 1956, il a le privilège d’apparaître dans l’une des
parlent yiddish et russe à la maison. Il commence à « amuser » son
émissions légendaires d’Edward R. Murrow, intitulées See It Now.
auditoire vers l’âge de cinq ans, en chantant et en dansant dans les
The Secret Life of Danny Kaye, centré sur son travail pour l’UNICEF,
mariages juifs qui durent trois jours. Il quitte le lycée avant son diplôme,
remporte un Peabody Award. « Les enfants sont la ressource naturelle la
pratique le saut à la perche et le hockey.
plus précieuse », explique l’acteur. « Tout ce que vous avez à faire, c›est
Il commence officiellement sa carrière dans le show-business comme «
tendre la main et étreindre un enfant, et vous aurez un allié pour la vie. »
gentil organisateur » dans les stations touristiques des Catskill Mountains.
À la fin des années 1950, avant de rejoindre l’univers de la télévision, il
Il poursuit cette activité lors d’une tournée en Extrême-Orient en 1934,
tourne deux films à succès : Moi et le colonel de Peter Glenville (1958) et
et puisque la plupart de son public ne parle pas anglais, il développe
Millionnaire de cinq sous de Melville Shavelson (1959). Le Danny Kaye
pour communiquer son style inimitable « à la Danny Kaye », mélange
le mieux connu du public fait ses débuts à la télévision en 1960, avec
de pantomime, de langage corporel et de gymnastique faciale, qui lui
la première de trois émissions de divertissement à succès intitulées An
permet d’exprimer toute une palette d’émotions.
Evening with Danny Kaye. En 1963, l’artiste lance sur CBS sa propre
L’année 1939 va changer sa vie. Lors d’une audition dans un loft à
émission de variétés d’une heure chaque semaine, et remporte de
Broadway, il rencontre Sylvia Fine. Ils s’enfuient et se marient en 1940.
nombreux Emmy Awards.
Sylvia est indissociable du succès de Danny Kaye. Pianiste et auteur-
Danny Kaye retourne à Broadway en 1970 pour incarner Noah dans
compositeur de talent, elle écrit la plupart des morceaux qu’il interprète
Two by Two, sur une musique de Richard Rogers. Blessé à la jambe
dans des night-clubs, sur scène et au cinéma, et travaille toute sa carrière,
et à la hanche, il continue néanmoins de se produire chaque soir... en
souvent dans les coulisses, comme monteuse et productrice. Elle reçoit
chaise roulante.
deux nominations à l’Oscar de la Meilleure Chanson, et en 1979, elle
À la télévision, Danny Kaye apparaît aussi dans Pinocchio, Peter
remporte un Peabody Award pour la première des trois émissions
Pan, La Quatrième Dimension, Le Muppet Show et Le Cosby Show.
« Musical Comedy Tonight » qu’elle crée, produit, écrit et présente sur
Récompensé par un Emmy Award, son émission Look-in at the Met,
PBS. Présidente de la Danny Kaye and Sylvia Fine Kaye
Foundation, leur fille, Dena, s’efforce de poursuivre l’œuvre
de son père en aidant les gens à travers le monde.
Danny Kaye se fait remarquer pour la première fois en 1941
en interprétant un petit rôle dans le spectacle de Moss Hart,
Lady in the Dark, à Broadway. Il accède au statut de star
« Si Danny Kaye n’existait pas, personne
n’aurait pu l’inventer. Un tel personnage
aurait défié toute crédibilité. »
grâce à son rôle suivant à Broadway, dans Let’s Face It de
Cole Porter. En 1943, il part pour Hollywood et signe un contrat avec
tournée dans le Metropolitan Opera de New York, explique l’opéra aux
Samuel Goldwyn. Il tient son premier grand rôle l’année suivante dans
enfants.
Un fou s’en va-t-en guerre d’Elliott Nugent, avec Dinah Shore. Il accède
En 1979, Danny Kaye célèbre son 25e anniversaire en tant
au rang de star internationale en donnant une série de spectacles à
qu’Ambassadeur de l’UNICEF, et rentre dans le Guinness Book des
guichet fermé au London Palladium.
Records en reliant 65 villes des États-Unis et du Canada en 5 jours
Les années 1950 sont particulièrement riches pour Danny Kaye, qui
aux commandes d’un jet privé, en s’arrêtant à chaque aéroport pour
tourne dans plusieurs classiques comme Sur la Riviera de Walter Lang
rencontrer les milliers de bénévoles de l’UNICEF, à l’occasion d’une
(1951), Hans Christian Andersen et la danseuse de Charles Vidor (1952),
campagne de mobilisation pour Halloween.
Un grain de folie de Melvin Frank et Norman Panama (1954), et donne
Lorsque Danny Kaye s’éteint le 3 mars 1987, il a non seulement
un one-man-show à guichet fermé à New York. En 1952, il présente
réalisé « son rêve américain », mais aussi tout un tas d’autres rêves.
la 24 cérémonie des Oscars. L’acteur tourne ensuite dans le film de
Il représente l’excellence dans sa profession, et a atteint un niveau de
Michael Curtiz Noël blanc avec Bing Crosby en 1954, l’année où s’ouvre
réussite intellectuelle, artistique et humanitaire auquel peu de gens
un nouveau chapitre de sa vie, lorsqu’il devient Ambassadeur de bonne
peuvent prétendre. Ce fils d’immigrés, pur produit des rues de New
volonté de l’UNICEF.
York, ambassadeur du rire dans le monde entier, éternel « joueur de
En 1955, il reçoit un Oscar d’honneur suite à la parution du documentaire
flûte » pour les enfants, était un authentique géant de son époque.
e
DANNY KAYE
Comédien, artiste de music-hall, philanthrope & touche-à-tout de génie
Actor, entertainer, humanitarian & Renaissance man
80
HOMMAGES 2013
81
HOMMAGES 2013
DANNY KAYE
DEAUVILLE LEGEND
Danny Kaye was born David Daniel Kaminsky on January 18, 1913 in
on Wood (1954) and his sold-out, one-man shows in New York. In
A virtuoso entertainer, UNICEF’S first Goodwill Ambassador (1954),
Artiste virtuose, premier Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF
Brooklyn, New York. The son of an immigrant Russian tailor, his parents
1952 he hosted the 24th Academy Awards. Kaye made the timeless
a Renaissance man who was a jet pilot, baseball owner, master
(1954), touche-à-tout de génie à la fois pilote d’avion, propriétaire
spoke Yiddish and Russian at home and he started “entertaining” when
film, Michael Curtiz’s White Christmas, with Bing Crosby in 1954, a
Chinese chef, symphony orchestra conductor, a performer honored
d’une équipe de baseball, expert en cuisine chinoise, chef d’orchestre
he was about five, singing and dancing at three-day Jewish weddings.
year that opened a new chapter in his life when he became UNICEF’s
with Oscars, Emmys, Peabodys, Golden Globes, the Chevalier of the
symphonique, acteur collectionnant les Oscars, les Emmy Awards, les
He was a high school dropout who specialized in pole vaulting and
first Goodwill Ambassador.
French Legion of Honor, Les Meilleurs Ouvriers de France and the
Peabody Awards et les Golden Globes, chevalier de la Légion d’honneur,
playing hookey.
In 1955 he received an honorary Oscar, relating to the documentary,
Presidential Medal of Freedom, Danny Kaye was one of a kind. There
Meilleur Ouvrier de France, et récipiendaire de la médaille présidentielle
His official debut in show business began as a “tummeler” at summer
Assignment Children, about his work around the world with UNICEF. In
was no one like him. If versatility, skill, passion and joy are necessary
de la Liberté aux États-Unis, Danny Kaye était un homme d’exception,
resorts in the Catskill Mountains. Further afield, he toured the Far East in
1956, he was privileged to star in one of legendary Edward R. Murrow’s
elements of genius, then Danny Kaye deservedly ranks among that
un être unique en son genre. Si la polyvalence, le talent, la passion et
1934 and since most audiences didn’t speak English, he developed the
See It Now specials. The Secret Life of Danny Kaye won a Peabody
elite class.Unique among show business headliners, he starred on
la joie sont autant de traits caractéristiques du génie, alors Danny Kaye
signature “Danny Kaye” style of artful communication, a pantomime of
Award and focused largely on his role for UNICEF. “Children are the
Broadway and made several film classics. He appeared on television
mérite sans conteste d’appartenir à cette élite. Vedette inégalée du
body language and gymnastic face that could express every emotion.
world’s most valuable natural resource”, Kaye said. “All you have to do
and radio, was a box-office magnet on the one-man concert stage. A
monde du spectacle, il a tenu le haut de l’affiche à Broadway et joué
1939 was a year that would change his life. At an audition in a Broadway
is hold out a hand and embrace a child and you will have a lifelong ally.”
successful recording artist, Kaye also broke records in supper clubs.
dans des grands classiques du cinéma. Il s’est produit à la télévision,
In the late 50s, before joining the world of television, he made two
He was an actor who danced – he performed a role originally slated
à la radio et sur scène, ses concerts faisaient toujours salle comble. En
intimate part of Danny Kaye’s stardom. A gifted pianist, lyricist and
successful movies: Peter Glenville’s Me and the Colonel (1958) and
for Fred Astaire in White Christmas (1954) – and a dancer who sang.
tête des ventes de disques, Danny Kaye battait des records dans les
composer, she wrote most of his material for nightclubs, stage and
Melville Shavelson’s The Five Pennies (1959). The Danny Kaye most
He rattled off riddles, like the legendary “vessel with the pestle” from
clubs. C’était un acteur qui savait danser – son rôle dans Noël blanc
film, and worked throughout his career, often behind the scenes,
familiar to audiences made his foray into television entertainment in
The Court Jester (1956). He elicited tears and belly laughs. He was
(1954) était au départ destiné à Fred Astaire – et un danseur qui savait
as editor and producer. Her credits include two Oscar nominations
1960 in the first of three An Evening with Danny Kaye specials. In 1963,
a disciplined free spirit, a master of foreign accents and a double talk
chanter. Il n’avait pas son pareil pour poser des devinettes et débiter des
for Best Song and in 1979, she won a Peabody for the first of three
Kaye began his own, Emmy-winning weekly variety hour on CBS.
known only to himself. He held your soul in the palm of his hand. He
dialogues aux allures d’exercices d’élocution, comme le fameux « vessel
specials she produced, created, wrote, and hosted on PBS, “Musical
He returned to Broadway in 1970 as Noah in Two by Two, with music
was graceful, playful and elegant, even when zany.
with the pestle » dans Le Bouffon du roi (1956). Il était capable de vous
Comedy Tonight”. As president of the Danny Kaye and Sylvia Fine
by Richard Rogers. Though he injured his leg and hip, he still performed
His humanitarian efforts were legion. As UNICEF’S first Goodwill
tirer une larme comme de vous faire tordre de rire. C’était un électron
Kaye Foundation, their daughter, Dena, is dedicated to continuing her
every night—from a wheelchair.
Ambassador, a post he cherished until the end of his life, he was a role
libre, un maître des accents étrangers et d’un double langage dont il
model for celebrities to support a charity. He received two honorary
était le seul à avoir la clé. Il tenait votre âme dans la paume de sa main.
Oscars for his humanitarian work. In 1965, he joined UNICEF’S official
Il était gracieux, espiègle et élégant, même dans les situations les plus
delegation in Oslo when the organization received the Nobel Peace
farfelues. Il s’investissait en faveur d’une multitude d’œuvres caritatives.
Prize.
En tant qu’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF – un poste qu’il
He couldn’t read a note of music – he learned the scores by ear – but
a chéri jusqu’à la fin de sa vie – il a donné l’exemple à de nombreuses
he regularly conducted world-famous orchestras, including the New
célébrités en les invitant à soutenir une cause. Il a reçu deux Oscars
York Philharmonic. He got a “sound” that was highly praised by noted
honorifiques pour son travail dans l’humanitaire et il faisait partie de la
critics, musicians and conductors but Danny Kaye was also “Danny
délégation de l’UNICEF à Oslo lorsque l’organisation a reçu le Prix Nobel
Kaye’’: he traded the baton for a fly swatter to conduct The Flight of the
de la Paix en 1965. Il ne savait pas lire une partition – il apprenait les
Bumblebee. He entertained troops from WWII to Korea and Vietnam
morceaux à l’oreille – mais il a régulièrement dirigé des orchestres de
and was devoted to the young state of Israel.
renommée internationale, comme le New York Philharmonic. Il avait un
Danny Kaye, Renaissance man, didn’t adhere to the conventional
« son » bien particulier, mais il restait avant tout lui-même. Qui d’autre
meaning of the word “relax”. He read cookbooks like novels, mastered
aurait troqué sa baguette contre une tapette à mouches pour diriger
the art of Chinese cooking. He disliked small talk. He had high standards
Le Vol du bourdon ? Il est allé soutenir le moral des troupes pendant
but wasn’t a snob and lived by a credo of his native Brooklyn. “Everyone
la Seconde Guerre mondiale, en Corée et au Vietnam, et a pris fait et
born here liked a person for who he was, not for where he came from
cause pour le jeune état d’Israël. Touche-à-tout de génie, Danny Kaye
or who his parents were.”
ne croyait pas à la signification habituelle du mot « détente ». Il dévorait
Danny Kaye was himself in whatever he did.
les livres de cuisine comme des romans, était devenu maître en cuisine
loft, he met Sylvia Fine. They eloped in 1940. She was an integral and
father’s legacy of helping people around the world.
Kaye’s television appearances included Pinocchio, Peter Pan,
Danny Kaye first caught the world’s attention in 1941 with a small role
The Twilight Zone, The Muppet Show and The Cosby Show. The
“If Danny Kaye had not been born,no
one could possibly have invented him.
It would have been stretching credibility
far past the breaking point.”
Emmy-winning special, Look-in at the Met, from the
Metropolitan Opera, explained opera to children.
In 1979, Kaye celebrated his 25th anniversary as
UNICEF’s first Goodwill Ambassador, and made The
Guinness Book of Records by piloting a private jet to
65 cities in the U.S. and Canada in 5 days, stopping
at each city’s airport to greet thousands of UNICEF
in Moss Hart’s Broadway show, Lady in the Dark. From this platform,
volunteers for Halloween’s Trick or Treat campaign..
Kaye jumped to star status in his next Broadway appearance, Cole
When Danny Kaye died on March 3, 1987, not only had he lived the
Porter’s Let’s Face It. In 1943, he made a longer jump to Hollywood,
American Dream, he had lived a bucketful of dreams. He stood for
under contract to Samuel Goldwyn. In his first starring role, he
excellence in his profession, had reached a level of intellectual, artistic
appeared the year after in Elliott Nugent’s Up in Arms, opposite Dinah
and humanitarian achievement attained by few individuals. The son of
Shore. He became an international star with his SRO performances at
immigrant parents, product of the streets of New York, ambassador of
The London Palladium.
laughter to an entire world and Pied Piper to its children, Kaye was an
The early 50s was a fertile time for Danny Kaye, with such definitive
authentic giant of his times.
films as Walter Lang’s On the Riviera (1951), Charles Vidor’s Hans
chinoise. Il n’aimait pas les bavardages. Il était exigeant mais pas snob,
Christian Andersen (1952), Melvin Frank & Norman Panama’s Knock
et toute sa vie, il a respecté le principe de son quartier natal, Brooklyn.
« Là-bas, on appréciait une personne pour elle-même, pas à cause d’où
elle venait ou de qui étaient ses parents. » Danny Kaye restait lui-même
en toutes circonstances.
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HOMMAGES 2013
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HOMMAGES 2013
DANNY KAYE
DEAUVILLE LEGEND
La première fois que j’ai vu mon père dans un film, j’avais environ six
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY
ans. Ma mère et moi avions pris place dans le cinéma avec du popcorn, et lorsqu’il est apparu à l’écran, je me suis tournée vers elle pour
lui demander : « Est-ce que Papa sait que je suis là ? Est-ce qu’il peut
me voir ? »
Pour commencer, je ne comprenais pas très bien ce qu’était un film.
Mais surtout, ce n’était pas Danny Kaye, la star de cinéma, que je voyais
à l’écran. C’était mon père. En fait, c’était le leitmotiv de notre relation.
Pour moi, il était simplement mon père. Il m’a fait partager certaines de
ses passions, comme le baseball, le golf ou les sandwichs au cornedbeef. Il m’a appris à jouer au ping-pong et à manger un œuf au plat
© Dena Kaye
entier sans casser le jaune. Observer la vie et la curiosité qui étaient
les siennes, voir l’aisance et le respect avec lesquels il communiquait
avec tous, son absence totale de snobisme, son professionnalisme qui
le poussait à se donner à 100% dans tout ce qu’il faisait, tout cela a
inspiré ma propre existence.
The first time I saw my father in a movie I was about six years old. My mother and I sat together in the cinema with our popcorn and when he came on
Il avait une merveilleuse capacité d’écoute, et il souhaitait seulement
the screen, I turned to her and said, “Does Daddy know I’m out here? Can he see me?”
que je devienne une femme épanouie, sans me dicter ce que la notion
To begin with, I didn’t understand what a movie was exactly. More significantly, I didn’t see Danny Kaye, the movie star on screen. I saw my father.
d’épanouissement devait signifier pour moi. Je me souviens lui avoir
This was, in fact, the leitmotif of our relationship. He was just my father. He introduced me to some of his passions, like baseball, golf and corned
demandé un jour ce qu’il ressentirait si je n’avais pas d’enfant et s’il
beef sandwiches. He taught me how to play ping-pong and to eat a whole fried egg without breaking the yolk. Observing his life that was propelled
n’avait pas de petits-enfants. Il m’a alors répondu : « L’important,
by curiosity, his ease with and respect for all kinds of people, his lack of snobbishness, and his professionalism in giving 100% to anything he did,
Dena, c’est ce que TOI tu ressentirais.»
inspired my own.
En grandissant, j’ai découvert par moi-même la carrière de Danny Kaye
He was a wonderful listener, and wanted only for me to be a fulfilled woman, without dictating what fulfillment meant to me. I remember once asking
et son engagement dans l’humanitaire. Je l’ai vu sur scène, au cinéma
him how he would feel if I didn’t have children and he didn’t have grandchildren. “The important thing, Dena,” he replied, “is how would YOU feel?”
et à la télévision. Il m’a appris des chansons traditionnelles de pays
As I grew up, I learned first hand about Danny Kaye’s career and his humanitarian work. I saw him on stage, film, and television. He taught me folk
qu’il avait visités pour l’UNICEF ; nous les chantions ensemble. Il faisait
songs from countries he visited for UNICEF; we sang them together. He often became part of my life. He once joined me at a cooking school in Italy.
souvent partie de ma vie. Un jour, il m’a accompagnée dans une école
Mindful it was not his “stage”, he sat in the back and never said a word.
de cuisine en Italie. Soucieux de ne pas « voler la vedette », il s’est assis
The Centennial has allowed me to focus on Danny Kaye. There has simply been no one like him. His unique combination of artistic gifts, humanitarian
au fond de la salle et n’a pas dit un mot.
generosity and myriad interests set him apart.
Le centenaire de sa naissance m’a permis de me concentrer sur
But still, to this day, the man I see on that movie screen is just my father.
Danny Kaye. C’était un personnage unique en son genre. Sa façon
1944 UN FOU S’EN VA-T-EN GUERRE (Up in Arms)
de/by Elliott Nugent
1945 LE JOYEUX PHÉNOMÈNE (Wonder Man)
de/by H. Bruce Humberstone
1946 LE LAITIER DE BROOKLYN (The Kid from Brooklyn)
de/by Norman Z. McLeod
1947 LA VIE SECRÈTE DE WALTER MITTY (The Secret Life
of Walter Mitty) de/by Norman Z. McLeod
1948 SI BÉMOL ET FA DIÈSE (A Song Is Born)
de/by Howard Hawks
1949 VIVE MONSIEUR LE MAIRE (The Inspector General)
de/by Henry Koster
1951 SUR LA RIVIERA (On the Riviera) de/by Walter Lang
1952 HANS CHRISTIAN ANDERSEN ET LA DANSEUSE
(Hans Christian Andersen) de/by Charles Vidor
1954 UN GRAIN DE FOLIE (Knock on Wood) de/by Melvin Frank &
Norman Panama
NOËL BLANC (White Christmas) de/by Michael Curtiz
1956 LE BOUFFON DU ROI (The Court Jester) de/by Melvin Frank &
Norman Panama
1958 MERRY ANDREW de/by Michael Kidd
MOI ET LE COLONEL (Me and the Colonel) de/by Peter Glenville
1959 MILLIONNAIRE DE CINQ SOUS (The Five Pennies) de/by Melville Shavelson
1961 LA DOUBLURE DU GÉNÉRAL (On the Double) de/by Melville Shavelson
1963 LES PIEDS DANS LE PLAT (The Man from the Diners’ Club) de/by Frank Tashlin
1969 LA FOLLE DE CHAILLOT (The Madwoman of Chaillot) de/by Bryan Forbes & John Huston
exceptionnelle de combiner dons artistiques, philanthropie et centres
Dena Kaye
d’intérêt innombrables reste sans équivalent.
His daughter | Sa fille
Et pourtant, encore aujourd’hui, l’homme que je vois à l’écran reste
tout simplement mon père.
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HOMMAGES 2013
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HOMMAGES 2013
DANNY KAYE
1947 LA VIE SECRÈTE DE WALTER MITTY
(The Secret Life of Walter Mitty)
Walter Mitty travaille comme correcteur et
s’échappe de sa banale existence en des
rêves éveillés où il incarne différents
personnages. Mais la réalité rattrape la
fiction le jour où une mystérieuse demoiselle
en détresse lui demande son aide…
Walter Mitty is a magazine editor who
escapes from his dull reality in daydreams
where he incarnates various heroes who
come to life in spectacular sequences. But
reality and dreams collide when a mysterious
damsel in distress turns to Walter for help...
RÉALISATION | DIRECTION | Norman Z. McLeod
PRODUCTION | Samuel Goldwyn
INTERPRÉTATION | CAST | Danny Kaye, Virginia Mayo, Boris Karloff, Fay Bainter
États-Unis | USA | En anglais non sous-titré | In English with no subtitles | 105 minutes
1951 SUR LA RIVIERA
(On the Riviera)
Artiste de music-hall travaillant dans des
cabarets de la Côte d’Azur, Jack Martin
imite si parfaitement l’aviateur Henri Duran
que même l’épouse de ce dernier peut s’y
tromper. Les associés de Duran décident
alors d’engager l’imitateur lors d’une soirée
dans la villa du couple, pour y remplacer
l’aviateur retenu à Londres…
Martin, an entertainer working in cabarets
on the French Riviera, does an impersonation
of aviator Henri Duran so convincingly that
even Duran’s wife is fooled by it. When
Duran’s business compels him to be in
London when he should be hosting a soiree
at his home, Martin is persuaded to
impersonate Duran at the party…
RÉALISATION | DIRECTION | Walter Lang
PRODUCTION | Sol C. Siegel
INTERPRÉTATION | CAST | Danny Kaye, Gene Tierney, Jean Murat, Marcel Dalio
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
Une saison américaine
89 minutes
à la cinémathèque française !
Automne
Ethan et Joel Coen
Hiver
Henry Hathaway
jeune
Public
1954 NOËL BLANC
Printemps
Charlot a 100 ans !
Eté
Phil Karlson
(White Christmas)
Après la guerre, deux ex-soldats forment
un duo de music-hall qui rencontre
rapidement un grand succès. Pendant
l’hiver, ils s’entichent de deux sœurs et
partent ensemble pour le Vermont. Ils se
retrouvent alors par hasard dans une
auberge tenue par le général qui les
commandait durant la guerre...
Two song-and-dance men team up after
the war to become one of the hottest acts
in show business. One winter, they join
forces with two sisters and trek to Vermont.
The real adventure starts when they
discover that the inn is run by their old army
general who’s now in financial trouble…
RÉALISATION | DIRECTION | Michael Curtiz
PLUS D’INFOS
grands mécènes de la cinémathèque française
cinematheque.fr
PRODUCTION | Robert Emmett Dolan
INTERPRÉTATION | CAST | Bing Crosby, Danny Kaye, Vera-Ellen, Rosemary Clooney
États-Unis | USA | En anglais non sous-titré | In English with no subtitles | 120 minutes
LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE
MUSÉE DU CINÉMa
51 Rue de Bercy - Paris 12e
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HOMMAGES 2013
CATE BLANCHETT
Cate Blanchett est diplômée de l’Institut national d’Art dramatique
(2008), The Good German de Steven Soderbergh (2006), ou encore
australien et reçoit le titre de Docteur Honoris Causa des universités de
Babel d’Alejandro González Iñárritu (2006).
Nouvelle-Galles du Sud et de Sydney.
On retiendra également les films Coffee and Cigarettes de Jim
En 2004, elle remporte un Oscar pour son interprétation de Katharine
Jarmusch (2003), nommé aux Independent Spirit Awards ; Thank God
Hepburn dans Aviator, le film sur la vie de Howard Hughes réalisé par
He Met Lizzie de Cherie Nowlan (1997), pour lequel elle remporte le Prix
Martin Scorsese, qui lui vaut aussi deux récompenses aux BAFTA et
de la Meilleure Actrice dans un second rôle aux Australian Academy of
aux Screen Actors Guild Awards, ainsi qu’une nomination aux Golden
Cinema and Television Arts Awards et aux Sydney Film Critics Awards ;
Globes. En 2008, elle est nommée deux fois aux Oscars, comme
ou encore Oscar and Lucinda de Gillian Armstrong (1997), qui lui vaut
Meilleure Actrice pour son rôle dans Élizabeth : L’Âge d’or de Shekhar
une nomination pour le Prix de la Meilleure Actrice aux Australian Film
Kapur et comme Meilleure Actrice dans un second rôle dans I’m
Institute Awards.
Not There de Todd Haynes, devenant ainsi la cinquième artiste de
Cate Blanchett est une comédienne de théâtre renommée, en Australie
toute l’histoire des Oscars à recevoir une nomination dans ces deux
comme à l’étranger. Elle œuvre depuis cinq ans en tant que codirectrice
catégories à la fois. En outre, toujours pour ces deux films, elle reçoit
et codirectrice artistique de la Sydney Theatre Company, aux côtés
à nouveau une double nomination aux Prix de la Meilleure Actrice et
d’Andrew Upton. Parmi ses grands rôles au théâtre, on peut citer
de la Meilleure Actrice dans un second rôle aux SAG Awards et aux
Hedda Gabler, qui lui vaut un Ibsen Centennial Award, un Helpmann
BAFTA. Sa prestation dans I’m Not There est par ailleurs récompensée
Award et un MO Award de la Meilleure Actrice ; Richard II, dans une
par un Golden Globe, un Independent Spirit Award, plusieurs prix
célèbre mise en scène du cycle de Shakespeare sur la guerre des
d’associations de critiques de cinéma et la Coupe Volpi de la Meilleure
Deux-Roses par la STC ; Blanche DuBois dans Un tramway nommé
Interprétation féminine à la Mostra de Venise en 2007.
Désir, un rôle acclamé à Sydney, Washington, puis New York (et jugé
L’actrice reçoit sa première nomination aux Oscars et
remporte un BAFTA Award, un Golden Globe et un
London Film Critics Circle Award pour son interprétation
de la reine Élisabeth Ire d’Angleterre dans le film Elizabeth
de Shekhar Kapur (1998). Elle est nommée aux Oscars,
aux Golden Globes et aux SAG Awards pour son rôle
dans Chronique d’un scandale de Richard Eyre (2006). De
© Justin Smith
surcroît, elle remporte deux nominations au Golden Globe
CATE BLANCHETT
Comédienne | Actress
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HOMMAGES 2013
« Féline, racée, complexe, Cate a un type de beauté qui me touche et
m’inspire, un physique singulier, un visage extraordinaire. En quelques
secondes, elle se transforme en bête de cinéma […]. Comme Naomi Watts ou
Nicole Kidman, elle reste australienne avant d’être une immense star
hollywoodienne. Il y a chez ces actrices une singularité qui les rapproche de
nous et me les rend particulièrement attachantes, au-delà de leur statut de
vedettes… Une sensibilité particulière à l’étrangeté… » (Anne Fontaine,
réalisatrice/director, Vanity Fair, juillet 2013)
de la Meilleure Actrice pour ses rôles dans Bandits de Barry Levinson
« meilleure interprétation de l’année » par le New York Times) pour
(2001) et Veronica Guerin de Joel Schumacher (2003), auxquelles
lequel elle reçoit le Helen Hayes Award de la Meilleure Actrice dans
s’ajoute une nomination aux BAFTA pour son rôle dans Le Talentueux
une production invitée ; Elena dans Oncle Vania d’Anton Tchekhov,
Mr Ripley d’Anthony Minghella (1999).
dans une nouvelle adaptation d’Andrew Upton, qui donne lieu à une
Cate Blanchett incarne pour la première fois le personnage de Galadriel
tournée triomphale à Washington en 2011 et à New York en 2012,
dans la trilogie de Peter Jackson, Le Seigneur des anneaux, un rôle
ce qui lui vaut le Helpmann Award de la Meilleure Actrice de théâtre
qu’elle reprend récemment dans Le Hobbit : Un voyage inattendu
et le Helen Hayes Award de la Meilleure Actrice dans une production
(2012). Sa filmographie comprend aussi les films Hanna de Joe Wright
invitée ; sans oublier Lotte dans la pièce Grand et Petit, qui tourne dans
(2011), Robin des bois de Ridley Scott (2010), L’Étrange Histoire de
toute l’Europe – notamment dans le cadre de l’Olympiade culturelle
Benjamin Button de David Fincher (2008), le film à grand spectacle
londonienne – et pour laquelle elle reçoit le Helpmann Award de la
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal de Steven Spielberg
Meilleure Actrice de théâtre.
89
HOMMAGES 2013
CATE BLANCHETT
HOMMAGE | TRIBUTE
Elle joue actuellement aux côtés d’Isabelle Huppert dans Les Bonnes
L’actrice est à l’affiche de Blue Jasmine de Woody Allen, présenté
Cate Blanchett is a graduate of the Australian National Institute of
Blanchett’s roles on stage include Hedda Gabler for which she won the
de Jean Genet, une production du STC mise en scène par Benedict
cette année au Festival du Cinéma Américain de Deauville, puis de
Dramatic Art and holds Honorary Doctorates of Letters from the
Ibsen Centennial Award, Helpmann Award and the MO Award for Best
Andrews, sur une adaptation d’Andrew Upton et Benedict Andrews.
The Monuments Men de George Clooney. Elle commencera ensuite
University of New South Wales and the University of Sydney.
Actress; Richard II in the celebrated STC production of The Wars of
Cate Blanchett reçoit la prestigieuse décoration Centenary Medal
le tournage à Londres du dernier film des studios Disney, Cendrillon,
She won an Academy Award for her portrayal of Katharine Hepburn in
the Roses; Blanche DuBois in Tennessee Williams’ A Streetcar Named
for Service to Australian Society Through Acting. En 2007, elle est
avant d’enchaîner sur celui de 999, réalisé par John Hillcoat. Elle a
Martin Scorsese’s 2004 Howard Hughes biopic The Aviator for which
Desire which travelled to much acclaim from Sydney to Washington
choisie par Time Magazine comme l’une des cent personnes les plus
récemment terminé le tournage de deux films de Terrence Malick. Et
she also won BAFTA and Screen Actors Guild Awards and received a
and New York (her performance was considered the “performance of
influentes. En 2012, elle est sacrée Chevalier des Arts et des Lettres en
en 2014, elle sera la vedette du film Kestrel de David Mamet, suivi de
Golden Globe nomination. In 2008, Cate Blanchett was nominated for
the year” by The New York Times) and for which she received the Helen
France par le ministre de la Culture, pour sa contribution significative au
Carol, un film de Todd Haynes tiré du roman de Patricia Highsmith Les
two Oscars, as Best Actress for Shekhar Kapur’s Elizabeth: The Golden
Hayes Award for Outstanding Actress in a non-resident production;
Eaux dérobées (Carol).
Age and as Best Supporting Actress for Todd Haynes’ I’m Not There
Yelena in Anton Chekhov’s Uncle Vanya, in a new adaptation by
Walk of Fame.
making her only the fifth actor in Academy history to be nominated
Andrew Upton, which toured to Washington in 2011 and New York in
En 2008, le Premier ministre australien lui confie la codirection du
in both acting categories in the same year. Additionally, she received
2012 to great critical acclaim and for which she received the Helpmann
pôle créatif qui prépare le Sommet national australien de 2020.
dual SAG and BAFTA Award nominations, for Best Actress and Best
Award for Best Female Actor in a Play and the Helen Hayes Award for
La comédienne est la marraine du Festival du Film de Sydney et
Supporting Actress respectively, for Elizabeth: The Golden Age and
Outstanding Actress in a non-resident production; and Lotte in Botho
l’ambassadrice de l’Australian Conservation Foundation et de
I’m Not There. For the latter, she also won a Golden Globe Award, an
Strauss’ Gross und Klein, which toured extensively throughout Europe
l’Australien Film Institute.
Independent Spirit Award, several critics groups’ awards, and the Volpi
in 2012 and was part of the London Cultural Olympiad, and for which
Cup for Best Actress at the 2007 Venice Film Festival.
she received the Helpmann Award for Best Female Actor in a Play.
She earned her first Oscar nomination and won BAFTA, Golden Globe
She is currently performing opposite Isabelle Huppert in STC’s
Award and London Film Critics Circle Awards for her portrayal of Queen
production of Jean Genet’s The Maids, directed by Benedict Andrews
Elizabeth I in Shekhar Kapur’s Elizabeth (1998). She also received
and co-adapted by Andrew Upton and Benedict Andrews.
Oscar, Golden Globe and SAG Award nominations for her performance
She has been awarded the Centenary Medal for Service to Australian
in Richard Eyre’s Notes on a Scandal (2006). Additionally, Cate
Society through Acting and in 2007 she was named one of Time
Blanchett has earned Golden Globe nominations for Best Actress for
Magazine’s 100 Most Influential People. In 2012, she was awarded
the title role in Joel Schumacher’s Veronica Guerin (2003) and her work
Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres by the French Minister for
domaine des arts. Une étoile lui est également dédiée sur le Hollywood
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY
1994 POLICE RESCUE de/by Michael Carson
1997 PARADISE ROAD de/by Bruce Beresford
THANK GOD HE MET LIZZIE de/by Cherie Nowlan
OSCAR AND LUCINDA de/by Gillian Armstrong
1998 ELIZABETH de/by Shekhar Kapur
1999 UN MARI IDÉAL (An Ideal Husband) de/by Oliver Parker
LES AIGUILLEURS (Pushing Tin) de/by Mike Newell
LE TALENTUEUX MR RIPLEY (The Talented Mr. Ripley)
de/by Anthony Minghella
2000 THE MAN WHO CRIED: LES LARMES D’UN HOMME
(The Man Who Cried) de/by Sally Potter
INTUITIONS (The Gift) de/by Sam Raimi
2001 BANDITS de/by Barry Levinson
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LA COMMUNAUTÉ DE L’ANNEAU (The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring) de/by Peter Jackson
CHARLOTTE GRAY de/by Gillian Armstrong
TERRE-NEUVE (The Shipping News) de/by Lasse Hallström
2002 HEAVEN de/by Tom Tykwer
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES DEUX TOURS (The Lord of the Rings: The Two Towers) de/by Peter Jackson
2003 VERONICA GUERIN de/by Joel Schumacher
COFFEE AND CIGARETTES
de/by Jim Jarmusch – segment COUSINS
LES DISPARUES (The Missing) de/by Ron Howard
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI (The Lord of the Rings: The Return of the King) de/by Peter Jackson
90
2004 LA VIE AQUATIQUE (The Life Aquatic with Steve Zissou)
de/by Wes Anderson
AVIATOR (The Aviator) de/by Martin Scorsese
2005 LITTLE FISH de/by Rowan Woods
2006 BABEL de/by Alejandro González Iñárritu
THE GOOD GERMAN de/by Steven Soderbergh
CHRONIQUE D’UN SCANDALE (Notes on a Scandal)
de/by Richard Eyre
2007 HOT FUZZ de/by Edgar Wright
I’M NOT THERE de/by Todd Haynes
ÉLIZABETH : L’ÂGE D’OR (Elizabeth: The Golden Age)
de/by Shekhar Kapur
2008 INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL
(Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)
de/by Steven Spielberg
L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (The Curious Case of Benjamin Button) de/by David Fincher
2010 ROBIN DES BOIS (Robin Hood) de/by Ridley Scott
2011 HANNA de/by Joe Wright
2012 LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU (The Hobbit: An Unexpected Journey) de/by Peter Jackson
2013 BLUE JASMINE de/by Woody Allen
HOMMAGES 2013
in Barry Levinson’s Bandits (2001) and, earlier, another
BAFTA Award nomination for her performance in Anthony
Minghella’s The Talented Mr. Ripley (1999).
Cate Blanchett originated the role of Galadriel in Peter
Jackson’s The Lord of the Rings trilogy and reprised her role
in the recent The Hobbit: An Unexpected Journey (2012).
Additional film credits include Joe Wright’s Hanna (2011);
“Feline, classy, complex, Cate has the kind of beauty which moves and inspires
me, with her singular physique and extraordinary face. In a few seconds, she
turns herself into an animal of the cinema […]. Like Naomi Watts or Nicole
Kidman, she remains Australian rather than a huge Hollywood star. Those
actresses all have an individuality which makes us feel closer to them, and
which to me, makes them particularly attractive beyond their status as stars. A
particular sensibility, bordering on strangeness…”
Ridley Scott’s Robin Hood (2010); David Fincher’s The Curious Case of
Culture, in recognition of her significant contributions to the arts. She
Benjamin Button (2008); Steven Spielberg’s blockbuster Indiana Jones
has also received a star on the Hollywood Walk of Fame.
and the Kingdom of the Crystal Skull (2008); Steven Soderbergh’s The
In 2008, she co-Chaired the creative stream of the Prime Minister of
Good German (2006); Alejandro González Iñárritu’s Babel (2006).
Australia’s National 2020 Summit. She is a patron of the Sydney Film
Among her other film credits are Jim Jarmusch’s Coffee and Cigarettes
Festival and an ambassador for the Australian Conservation Foundation
(2003), earning an Independent Spirit Award nomination; Cherie
and the Australian Film Institute.
Nowlan’s Thank God He Met Lizzie (1997), for which she won both the
Cate Blanchett appears in Woody Allen’s Blue Jasmine, presented this
Australian Academy of Cinema and Television Arts and the Sydney Film
year at the Deauville American Film Festival, and George Clooney’s The
Critics Awards for Best Supporting Actress; and Gillian Armstrong’s
Monuments Men. Later this year, she will begin production in London
Oscar and Lucinda (1997), for which she also earned an AFI nomination
on Disney’s live-action Cinderella as well as John Hillcoat’s 999. She
for Best Actress.
has also completed production on two untitled Terrence Malick films. In
Cate Blanchett has worked extensively on the stage in Australia and
2014, she will star in David Mamet’s film Kestrel followed by the Todd
abroad. For the past five years, she has been the co-Artistic Director and
Haynes’ film Carol, based on the Patricia Highsmith novel The Price of
co-CEO of Sydney Theatre Company alongside Andrew Upton. Cate
Salt (Carol).
91
HOMMAGES 2013
CATE BLANCHETT
HOMMAGE | TRIBUTE
Cate Blanchett, ce que jouer veut dire
Cate Blanchett, the meaning of acting
« Si, dès le début, je sais comment jouer le personnage, c’est que
jouer veut dire. Mais cette réflexion n’a rien d’un ensemble de recettes :
“If I think I know how to do it at the beginning, then I think someone else
with a critical reflection of what acting means. But that reflection is far
le rôle devrait aller à quelqu’un d’autre. Ce qui me fait avancer, c’est
il s’agit pour Cate Blanchett de jouer alternativement de la pureté de
should do it. [...] It’s the adrenaline of risking screwing it up – which,
from being a series of formulae. For Cate Blanchett, it’s about using
la décharge d’adrénaline à l’idée de complètement foirer le rôle…»1
ses traits aux pommettes hautes et de sa blancheur phosphorescente
from my perspective, I’m usually doing. For me, that’s what keeps me
the purity of her looks with her high cheekbones and phosphorescent
À l’origine de la combinaison virtuose de mouvement perpétuel et de
pour accentuer le statisme d’une icône (la reine Élisabeth en 1998 et
going.”3 It is this principle of risk, this curiosity she has when choosing
paleness to accentuate the stasis of an icon (such as Elizabeth I in
solidité monumentale qui fait la singularité du jeu de Cate Blanchett,
2007) et du mouvement permanent de sa gestuelle et de sa diction : un
a script which is the basis of the virtuoso combination of perpetual
1998 and 2007), and the constant momentum of her gestures and
il y a ce principe de risque, cette curiosité dont elle fait preuve en
savant dosage porté à un point d’aboutissement dans I’m Not There
movement and monumental strength that makes Cate Blanchett’s
diction, such as her skillfully measured and accomplished performance
amont, à l’étape du choix des scénarios. Ce désir d’explorer sans
de Todd Haynes (2007). Dans ce film qui déconstruit le mythe Dylan en
acting so unique. That desire to explore different emotions without a
in Todd Haynes’ I’m Not There (2007). In this film, which deconstructs
filet des intériorités différentes lui a fait embrasser une étourdissante
le faisant jouer par plusieurs acteurs, Cate Blanchett, qui y interprète
safety net has led her to embrace an astonishing series of complex and
the myths surrounding Bob Dylan by having him played by several
série de rôles complexes et variés au milieu des années 2000, pic de
donc l’une des facettes de Dylan, concentre son jeu non pas sur la
varied roles during the peak of her career during the mid-2000s. These
actors, Cate Blanchett, who herself plays one facet of Dylan’s persona,
sa consécration : la résistante écossaise de Charlotte Gray de Gillian
différence de genre entre elle et son rôle (« À part la chaussette dans
include the role of the tough Scotswoman Charlotte Gray in the movie
concentrates her performance not on the gender difference between
Armstrong et la journaliste irlandaise engagée Veronica Guerin dans
ma culotte, je n’ai pas du tout pensé à la différence de sexe », confie-
by Gillian Armstrong, and the title role of the committed Irish journalist
herself and her character (“Aside from the sock in my panties, I never
le film du même nom réalisé par Joel Schumacher n’ont a priori que
t-elle avec humour dans un entretien2) mais sur le vertige d’une identité
in Veronica Guerin by Joel Schumacher, which appear to have little
considered the difference in gender”, she joked in one interview4),
peu en commun avec la reine Galadriel de la trilogie du Seigneur
qui sans cesse se dérobe, menacée par sa propre fabrication artistique
in common with Queen Galadriel in the Lord of the Rings trilogy. Her
rather on the dizziness of an identity that constantly hides, threatened
des anneaux. Son appétit de composition lui a valu la confiance de
et médiatique. Être là, n’être pas là : le titre I’m Not There pourrait
appetite for character studies has earned her the trust of moviemakers
by its own artistic and media construction. Being there, not being there
cinéastes confrontés à des rôles a priori casse-tête, impossibles à
résumer le paradoxe Blanchett, à la fois surprésente dans ses rôles
faced with challenging roles that are almost impossible to cast, either
– the title I’m Not There could sum up the paradox of Blanchett, who is
incarner soit parce qu’ils impliquent de rendre crédible une grande
par la finesse psychologique dont elle les nourrit (à l’évidence, jouer la
because they require the actor to render credible a major physical
both over-present in her roles through the psychological sophistication
transformation physique, soit parce que leur modèle dans la vie réelle
Blanche DuBois d’Un tramway nommé désir fournit de bonnes bases
transformation, or because their model in real life is a myth. Who other
she brings to them (obviously, playing Blanche DuBois in A Streetcar
est mythique. Qui d’autre que Cate Blanchett serait parvenu à faire
à plusieurs de ses caractères borderline) et délibérément en retrait
than Cate Blanchett would have been able to bring out such a youthful
Named Desire provided some solid foundations for several of her more
ressurgir une énergie amoureuse juvénile du visage étonnamment vieilli
au point qu’elle reprendrait volontiers à son compte cette déclaration
romantic energy from the astoundingly aged and wrinkled face of Daisy
“borderline” characters), and deliberately in the background, so much
et ridé de la Daisy de L’Étrange Histoire de Benjamin Button, en une
d’absence.
in The Curious Case of Benjamin Button, in perfect symmetry with
so that she would happily claim for herself this declaration of absence.
symétrie parfaite avec l’homme qu’elle aime, né vieillard et qui mourra
the man she loves, born old and who will die as a baby? Who else
In a Hollywood that is more than ever characterized by the speedy
nourrisson ? Qui d’autre qu’elle aurait pu introduire dans les mimiques
Dans un Hollywood plus que jamais caractérisé par la « consommation »
would have been capable of introducing the necessary detachment
“consumption” of new female faces and bodies, this constant
snobs de la Katharine Hepburn d’Aviator la distanciation nécessaire
rapide de visages et de corps féminins neufs, cette moire entre
into the snobbish gestures of Katharine Hepburn in The Aviator to avoid
shimmering between over-definition and an absence of self ensures
pour éviter à la fois la caricature facile et l’imitation naturaliste ? Dans
surdéfinition et absence à soi-même garantit à Cate Blanchett sa
both facile caricature and naturalistic imitation? In that film by Martin
Cate Blanchett’s on-screen longevity. Once describing herself as “part-
ce film de Scorsese, lorsque Howard Hughes (Leonardo DiCaprio), qui
longévité à l’écran. En se décrivant un jour comme « mi-extravertie,
Scorsese, when the character of Howard Hughes (Leonardo DiCaprio),
extrovert, part-wallflower”, she was unwittingly describing her role in
s’y connaît en actrices, la somme d’arrêter de « jouer la comédie »
mi-tapisserie », elle anticipait sans le savoir la ligne de jeu de son
who knew a thing or two about actresses, orders her to “stop acting”
Woody Allen’s Blue Jasmine: the rich Park Avenue wife reduced to
face à lui, Cate Blanchett donne, par l’expression à la fois figée et
personnage dans Blue Jasmine de Woody Allen : l’épouse fortunée de
in front of him, through her facial expression which is both frozen and
stripped of all social niceties by the suicide of her financial fraudster
décomposée de son visage, l’impression palpable d’une Hepburn
Park Avenue ramenée à son plus simple appareil social par le suicide
stricken, Cate Blanchett is able to give a palpable representation of a
husband, which brings together these two aspects, requiring an
poussée jusque dans les replis de son déni, au point que sa réponse
d’un mari escroc de la finance concilie en effet ces deux faces, en
Hepburn pushed to the limits of her denial, to such an extent that her
anxiety that verges on the maniacal. By underlining Jasmine’s (formerly
– « je ne joue pas » – questionne la présence même d’une personne
convoquant une fébrilité borderline, presque maniaque. En soulignant
response – “I’m not acting” – questions the very presence of a person
Jeanette) naivety through her performance and the violence of her
derrière le masque. Plus Cate Blanchett fait usage de sa technique
par son jeu la naïveté de Jasmine (née Jeanette) et la violence de son
behind the mask. The more Cate Blanchett explores her virtuoso
denial, Cate Blanchett once again demonstrates the power of the
virtuose, plus la mise à nu bouleverse.
déni, Cate Blanchett montre une fois de plus la force de la fiction (une
technique, the more deeply moving the revelation.
narrative, which describes a woman who believed in the fairytale of the
femme qui a cru au scénario de « princesse » de Manhattan que son
Manhattan princess that her marriage promised, as an indispensible yet
On peut faire l’hypothèse que sa solide pratique théâtrale (directrice
mariage lui offrait) comme combustible indispensable mais dangereux
One could hypothesize that her solid background in theater (she
dangerous fuel for the psychological. Fiction or fantasy – two sources
avec son mari de la plus grande compagnie théâtrale australienne, elle
de la vie psychique. La fiction ou le fantasme – deux carburants qu’une
is co-director with her husband of the biggest theater company in
of fuel that an actress as accomplished as Cate Blanchett knows well
joue depuis ses débuts Shakespeare mais aussi Tchekhov, O’Neill ou
actrice aussi accomplie que Cate Blanchett connaît bien puisqu’elle les
Australia and has acted in plays by Shakespeare, Chekhov, O’Neill and
because she handles them on a daily basis.
Tennessee Williams) est à l’origine de la capacité de Cate Blanchett à
manipule au quotidien.
Tennessee Williams since she first began treading the boards) is the
doubler chacun de ses rôles d’une forme de réflexion critique sur ce que
reason for Cate Blanchett’s ability to combine each performance
Charlotte Garson
1
2
Critique de cinéma | Film critic
Entretien avec Scott Feinberg, The Hollywood Reporter, 26 juillet 2013
Entretien avec A. Green, Vogue, décembre 2009
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HOMMAGES 2013
Interview with Scott Feinberg, The Hollywood Reporter, July 26, 2013
Interview with A. Green, Vogue, December 2009
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HOMMAGES 2013
CATE BLANCHETT
1998 ELIZABETH
Une évocation du règne d’Élizabeth I re
d’Angleterre. Éloignée du trône après
l’exécution de sa mère, Élizabeth regagne
peu à peu sa place à la Cour. Proclamée
reine en 1558, elle réussit à s’imposer dans
un royaume d’Angleterre alors dirigé
uniquement par les hommes.
An evocation of the reign of Queen
Elizabeth I. After her mother’s execution,
Elizabeth struggled to become legitimate
again at the Royal Court until her crowning
in 1558. She eventually succeeded in ruling
over a male-dominated Kingdom.
RÉALISATION | DIRECTION | Shekhar Kapur
PRODUCTION | Tim Bevan, Eric Fellner & Alison Owen
INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Geoffrey Rush, Christopher Eccleston
Royaume-Uni | UK | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
124 minutes
2003 VERONICA GUERIN
Au milieu des années 1990, Dublin est le
terrain d’une guerre sans merci entre les
barons de la drogue. Leur plus farouche
adversaire est Veronica Guerin, une
journaliste courageuse qui, au péril de sa
vie, dénonce leurs pratiques…
In the mid-90s, drug barons have been
staging a gangland war in Dublin, fighting
for control of the city. Veronica Guerin, a
brave crime reporter who sets out to cover
their activities, becomes their next target.
And puts herself at great risk…
RÉALISATION | DIRECTION | Joel Schumacher
PRODUCTION | Jerry Bruckheimer
INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Gerard Mc Sorley, Ciarán Hinds, Brenda Fricker
Irlande, Royaume-Uni & États-Unis | Ireland, UK & USA | En anglais sous-titré en
français | In English with French subtitles | 98 minutes
2004 AVIATOR
(The Aviator)
Vingt ans de la vie tumultueuse d’Howard
Hughes, industriel de génie, milliardaire,
pionnier de l’aviation civile, inventeur,
producteur et directeur de studio de
cinéma, et surtout séducteur insatiable.
Twenty years in the excentric life of Howard
Hughes, a daredevil industrial, billionaire,
pioneer in civil aviation, inventor, film
producer and studio executive with an
insatiable appetite for women.
RÉALISATION | DIRECTION | Martin Scorsese
PRODUCTION | Sandy Climan, Matthias Deyle, Charles Evans Jr., Graham King & Michael Mann
INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Leonardo DiCaprio, Kate Beckinsale, John
C. Reilly, Alec Baldwin
États-Unis & Allemagne | USA & Germany | En anglais sous-titré en français |
In English with French subtitles | 170 minutes
95
HOMMAGES 2013
CATE BLANCHETT
HOMMAGE | TRIBUTE
2006 B
ABEL
2008 L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON
(The Curious Case of Benjamin Button)
En plein désert marocain, un coup de feu
retentit. Cela va changer à jamais le destin
de quatre familles que tout oppose, de leurs
cultures à leurs modes de vie.
In the Moroccan desert, a gunshot is fired,
touching off an interlocking story involving
four families opposed in every way, whether
in culture or lifestyle.
L’étrange histoire de Benjamin Button, un
homme qui naît à 80 ans et vit sa vie à
l’envers, sans pouvoir arrêter le cours du
temps.
The curious story of Benjamin Button, a man
who, born at age 80, starts aging backwards
with bizarre consequences.
RÉALISATION | DIRECTION | Alejandro González Iñárritu
RÉALISATION | DIRECTION | David Fincher
PRODUCTION | Steve Golin, Alejandro González Iñárritu & Jon Kilik
PRODUCTION | Ceán Chaffin, Kathleen Kennedy & Frank Marshall
INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Brad Pitt, Gael García Bernal, Elle Fanning,
INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Brad Pitt, Julia Ormond, Elias Koteas,
Rinko Kikuchi, Michael Peña
Tilda Swinton
États-Unis, Mexique & France | USA, Mexico & France | En anglais, arabe, espagnol,
États-Unis | USA | En anglais, russe sous-titrés en français & en français | In English,
japonais, russe sous-titrés en français & en français | In English, Arabic, Spanish, Japanese,
Russian with French subtitles & in French | 166 minutes
Russian with French subtitles & in French | 143 minutes
2007 I ’M NOT THERE
2013 BLUE JASMINE
Un voyage à travers l’existence de Bob
Dylan au travers de six personnages qui
incarnent tour à tour le musicien à différents
âges et périodes de sa vie : le poète, le
prophète, le hors-la-loi, l’imposteur, le
comédien, le martyr et le converti.
Ruminations on the life of Bob Dylan, where
six characters embody a different aspect of
the musician’s life and work, as a poet, a
prophet, an outlaw, a fraud, an actor, a
martyr and a born-again.
Alors qu’elle voit sa vie voler en éclats,
Jasmine quitte New York pour San
Francisco où elle s’installe dans le modeste
appartement de sa sœur afin de remettre
de l’ordre dans sa vie.
After everything in her life falls to pieces,
Jasmine leaves New York and moves into
her sister’s modest apartment in San
Francisco to try to pull herself back together
again.
RÉALISATION | DIRECTION | Todd Haynes
RÉALISATION | DIRECTION | Woody Allen
PRODUCTION | John Goldwyn, John Sloss, James D. Stern & Christine Vachon
PRODUCTION | Letty Aronson, Stephen Tenenbaum & Edward Walson
INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Ben Whishaw, Christian Bale, Richard Gere,
INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Alec Baldwin, Louis C.K., Bobby Cannavale,
Marcus Carl Franklin, Heath Ledger
Andrew Dice Clay, Sally Hawkins
États-Unis, Allemagne & Canada | USA, Germany & Canada | En anglais sous-titré
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
en français | In English with French subtitles | 135 minutes
98 minutes | Premières | p.53
2008 I NDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL
(Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)
L’archéologue et aventurier Indiana Jones
reprend du service... Il se lance sur la piste
d’une mystérieuse relique, le Crâne de
cristal d’Akator, également convoitée par
des Soviétiques...
Archeologist and adventurer Indiana Jones
is called back into action when he becomes
entangled in a Soviet plot to uncover the
secret behind mysterious artifacts known
as the Crystal Skull.
RÉALISATION | DIRECTION | Steven Spielberg
PRODUCTION | Frank Marshall
INTERPRÉTATION | CAST | Cate Blanchett, Harrison Ford, Karen Allen, Shia LaBeouf,
John Hurt
États-Unis | USA | En anglais, allemand & russe sous-titrés en français | In English,
German & Russian with French subtitles | 122 minutes
96
HOMMAGES 2013
97
HOMMAGES 2013
NICOLAS CAGE
Fils d’August Coppola – professeur de littérature comparée et frère
le producteur Jerry Bruckheimer, Volte/Face de John Woo (1997), dont
du réalisateur Francis Ford Coppola – et de la danseuse/chorégraphe
il partage l’affiche avec John Travolta, Snake Eyes de Brian De Palma
Joy Vogelsang, Nicolas Cage adopte son nouveau patronyme très
(1998), À tombeau ouvert de Martin Scorsese (1999) et 60 Secondes
tôt dans sa carrière pour se faire un nom propre dans l’industrie
chrono de Dominic Sena (2000).
cinématographique. Un souhait rapidement réalisé puisqu’il campe
En 2002, il est nommé à l’Oscar, au Golden Globe, au Screen Actors
quelques-uns des personnages les plus originaux du cinéma de la fin
Guild Award et au BAFTA Award du Meilleur Acteur pour sa « double »
des années 1980.
interprétation des frères jumeaux Charlie et Donald Kaufman dans
Nicolas Cage grandit à Long Beach en Californie puis s’installe à San
Adaptation de Spike Jonze. La même année, il passe derrière la caméra
Francisco avec sa famille à l’âge de douze ans. Trois ans plus tard, il
pour la première fois, en réalisant le drame Sonny, présenté en avant-
s’inscrit au Conservatoire de San Francisco et foule pour la première
première mondiale au Festival de Deauville, et produit La Vie de David
fois les planches. Il part ensuite pour Los Angeles et, alors qu’il est
Gale d’Alan Parker au sein de Saturn Films, sa société de production.
encore au lycée, décroche un rôle dans le téléfilm The Best of Times
Dans les années 2000, Nicolas Cage ne cesse d’interpréter des
de Don Mischer. Il fait ses premiers pas au cinéma en 1982 dans Fast
personnages aux multiples facettes : aventurier intrépide dans
Times at Ridgemont High d’Amy Heckerling, et obtient un rôle plus
Benjamin Gates et le trésor des templiers de Jon Turteltaub (2004), et
marquant l’année suivante dans Rusty James sous la direction de son
dans sa suite, Benjamin Gates et le livre des secrets (2007) du même
oncle Francis Ford Coppola, qu’il retrouve pour le film Cotton Club
réalisateur, marchand d’armes dans Lord of War d’Andrew Niccol
en 1984. La même année, il s’impose comme un acteur de premier
(2005), témoin de l’histoire et pompier miraculé dans World Trade
plan grâce à son interprétation dans Birdy d’Alan Parker, dans lequel
Center d’Oliver Stone (2006), cascadeur-motard sorti des enfers dans
il campe un vétéran de la guerre du Vietnam qui noie ses
traumatismes dans l’alcool. Le film remporte le Prix du Jury
au Festival de Cannes. Commence ensuite une période
de tournage intense, où il se voit proposer une multitude
de rôles, en particulier dans Peggy Sue s’est mariée
(1986) – son troisième film sous la direction de Francis
Ses yeux lui permettent d’incarner aussi bien le héros
romantique que le psychopathe. Comme l’a dit Woody
Allen en plaisantant : « Je n’ai jamais vu une personne
avec autant d’yeux que vous ! »
© Timothy White
Ford Coppola – ou Éclair de Lune de Norman Jewison
NICOLAS CAGE
Comédien, réalisateur & producteur | Actor, director & producer
98
HOMMAGES 2013
(1987) qui lui vaut une nomination au Golden Globe du Meilleur Acteur.
Ghost Rider de Mark Steven Johnson (2007), policier cherchant la
Il affirme encore un peu plus son talent aux côtés de Laura Dern dans
rédemption dans Bad Lieutenant – Escale à La Nouvelle-Orléans de
Sailor & Lula de David Lynch, qui remporte la Palme d’or au Festival de
Werner Herzog (2009) ou encore super-héros et figure paternelle dans
Cannes en 1990.
Kick-Ass de Matthew Vaughn (2010).
En 1996, Nicolas Cage obtient l’Oscar et le Golden Globe du Meilleur
En 2009, l‘Organisation des Nations unies le nomme Ambassadeur
Acteur, mais aussi le Prix du Meilleur Acteur décerné par le New York
de bonne volonté pour l’égalité de la justice. Il se rend ainsi en Afrique
Film Critics Circle, le Los Angeles Film Critics Association, le Chicago
sous l’égide de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime
Film Critics et le National Board of Review, pour son interprétation de
(UNODC). Il y rencontre des enfants soldats, des membres de gangs,
Ben, le scénariste alcoolique du film Leaving Las Vegas de Mike Figgis.
des prisonniers, des juges et des magistrats afin de lutter contre le
À ses plus grands succès de la décennie viennent s’ajouter une pléiade
trafic d’êtres humains, la traite et l’enlèvement d’enfants.
de films d’action mis en scène par des réalisateurs de renoms : Rock
Nicolas Cage est également engagé au côté d’Amnesty International
de Michael Bay (1996), Les Ailes de l’enfer de Simon West (1997),
pour promouvoir les droits de l’homme.
respectivement premier et deuxième des sept films qu’il tournera pour
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HOMMAGES 2013
NICOLAS CAGE
HOMMAGE | TRIBUTE
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY
Comédien | Actor
1982 FAST TIMES AT RIDGEMONT HIGH de/by Amy Heckerling
1983 VALLEY GIRL de/by Martha Coolidge
RUSTY JAMES (Rumble Fish) de/by Francis Ford Coppola
1984 LES MOISSONS DU PRINTEMPS (Racing with the Moon)
de/by Richard Benjamin
COTTON CLUB (The Cotton Club) de/by Francis Ford Coppola
BIRDY de/by Alan Parker
1986 LA RACE DES CHAMPIONS (The Boy in Blue)
de/by Charles Jarrott
PEGGY SUE S’EST MARIÉE (Peggy Sue Got Married)
de/by Francis Ford Coppola
1987 ARIZONA JUNIOR (Raising Arizona) de/by Joel Coen
ÉCLAIR DE LUNE (Moonstruck) de/by Norman Jewison
1988 EMBRASSE-MOI, VAMPIRE (Vampire’s Kiss)
de/by Robert Bierman
1989 NEVER ON TUESDAY de/by Adam Rifkin
LE RACCOURCI (Tempo di uccidere) de/by Giuliano Montaldo
1990 FIRE BIRDS de/by David Green
SAILOR & LULA (Wild at Heart) de/by David Lynch
1991 ZANDALEE de/by Sam Pillsbury
1992 LUNE DE MIEL À LAS VEGAS (Honeymoon in Vegas)
de/by Andrew Bergman
1993 AMOS & ANDREW de/by E. Max Frye
RED ROCK WEST de/by John Dale
DEADFALL de/by Christopher Coppola
1994 UN ANGE GARDIEN POUR TESS (Guarding Tess)
de/by Hugh Wilson
MILLIARDAIRE MALGRÉ LUI (It Could Happen to You)
de/by Andrew Bergman
DESCENTE À PARADISE (Trapped in Paradise)
de/by George Gallo
1995 KISS OF DEATH de/by Barbet Schroeder
LEAVING LAS VEGAS de/by Mike Figgis
1996 ROCK (The Rock) de/by Michael Bay
1997 LES AILES DE L’ENFER (Con Air) de/by Simon West
VOLTE/FACE (Face/Off) de/by John Woo
1998 LA CITÉ DES ANGES (City of Angels) de/by Brad Silberling
SNAKE EYES de/by Brian De Palma
1999 8 MM de/by Joel Schumacher
À TOMBEAU OUVERT (Bringing Out the Dead)
de/by Martin Scorsese
2000 60 SECONDES CHRONO (Gone in Sixty Seconds)
de/by Dominic Sena
FAMILY MAN de/by Brett Ratner
2001 CAPITAINE CORELLI (Captain Corelli’s Mandolin)
de/by John Madden
2002 WINDTALKERS – LES MESSAGERS DU VENT (Windtalkers) de/by John Woo
SONNY de/by Nicolas Cage
ADAPTATION de/by Spike Jonze
2003 LES ASSOCIÉS (Matchstick Men) de/by Ridley Scott
2004 BENJAMIN GATES ET LE TRÉSOR DES TEMPLIERS
(National Treasure) de/by Jon Turteltaub
2005 LORD OF WAR de/by Andrew Niccol
THE WEATHER MAN de/by Gore Verbinski
2006 WORLD TRADE CENTER de/by Oliver Stone
THE WICKER MAN de/by Neil LaBute
2007 GHOST RIDER de/by Mark Steven Johnson
GRINDHOUSE de/by Robert Rodriguez
NEXT de/by Lee Tamahori
BENJAMIN GATES ET LE LIVRE DES SECRETS
(National Treasure: Book of Secrets) de/by Jon Turteltaub
2008 BANGKOK DANGEROUS
de/by Oxide Pang Chun & Danny Pang
2009 PRÉDICTIONS (Knowing) de/by Alex Proyas
BAD LIEUTENANT – ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS (The Bad Lieutenant: Port of Call – New Orleans)
de/by Werner Herzog
2010 KICK-ASS de/by Matthew Vaughn
L’APPRENTI SORCIER (The Sorcerer’s Apprentice)
de/by Jon Turteltaub
2011 LE DERNIERS DES TEMPLIERS (Season of the Witch)
de/by Dominic Sena
HELL DRIVER (Drive Angry) de/by Patrick Lussier
LE PACTE (Seeking Justice) de/by Roger Donaldson
GHOST RIDER 2: L’ESPRIT DE VENGEANCE (Ghost Rider: Spirit of Vengeance) de/by Mark Neveldine & Brian Taylor
2012 12 HEURES (Stolen) de/by Simon West
2013 THE FROZEN GROUND de/by Scott Walker
JOE de/by David Gordon Green
The son of comparative literature professor August Coppola (a brother
In 2002, Cage further solidified his leading man status when he received
of director Francis Ford Coppola) and dancer/choreographer Joy
a nomination for Academy Award, Golden Globe, Screen Actors Guild
Vogelsang, Nicolas Cage changed his name early in his career to make
Award and BAFTA Award for Best Actor for his dual role as twin
his own reputation, succeeding brilliantly with a host of classic, quirky
brothers Charlie and Donald Kaufman in Spike Jonze’s quirky comedy
roles by the late 1980s.
Adaptation. The same year, he made his feature film directorial debut
Cage was raised in Long Beach, California, and lived there until
with Sonny, world premiered at the Deauville American Film Festival,
his family moved to San Francisco when he was twelve. He began
and his production company, Saturn Films, produced the drama The
acting at age fifteen when he enrolled in San Francisco’s American
Life of David Gale directed by Alan Parker.
Conservatory Theater. He later moved to Los Angeles and while still
In the 2000s, Cage kept on portraying eclectic characters: fearless
a high school student, landed a role in the television film The Best of
adventurer in Jon Turtletaub’s National Treasure (2004), and its sequel
Times, directed by Don Mischer. He made his feature debut in Amy
National Treasure: Book of Secrets (2007) directed by the same
Heckerling’s Fast Times at Ridgemont High in 1982 and truly broke
director, merchant of death in Andrew Niccol’s Lord of War (2005),
through the year after in Rumble Fish directed by his uncle Francis Ford
witness of history and fireman survivor in Oliver Stone’s World Trade
Coppola with whom he teamed back in 1984 for The Cotton Club. The
Center (2006), stunter-rider from hell in Mark Steven Johnson’s Ghost
same year, his portrayal of a tormented Vietnam vet in Alan Parker’s
Rider (2007), policeman looking for redemption in Werner Herzog’s
Birdy first established him as a serious actor. From then on, Cage
The Bad Lieutenant: Port of Call - New Orleans (2009) or father-figure
started multiplying roles, in Peggy Sue Got Married (1986), his third
superhero in Matthew Vaughn’s Kick-Ass (2010).
film under the direction of Coppola, Norman Jewison’s
Moonstruck (1987), for which he received a Golden Globe
nomination for Best Actor, or David Lynch’s Wild at Heart,
opposite Laura Dern, which won the Palme d’Or at the
1990 Cannes Film Festival.
His memorable performance as an alcoholic drinking
His eyes qualify him to play both romantic leads and
psychopaths. As Woody Allen said as a joke: “You have
the most eyes I’ve ever seen on any person!”
himself to death in Mike Figgis’ acclaimed drama Leaving
Las Vegas earned Nicolas Cage an Academy Award, a Golden Globe
In 2009, Cage was appointed a Goodwill Ambassador for Global Justice
Award and Best Actor awards from the New York Film Critics Circle, the
for the United Nations. He traveled to Africa to undertake a mission with
Los Angeles Film Critics Association, the Chicago Film Critics and the
the United Nations Office of Drugs and Crime (UNODC). Here he met
National Board of Review. During the 90s, and among the biggest hits
with child soldiers, gang members, inmates, judges and magistrates to
of his filmography, he was the lead role in countless successful action-
help stop human trafficking, child slavery and kidnapping.
packed films directed by acclaimed directors: Michael Bay’s The Rock
Cage is also a Luminary for Amnesty International and helps with their
(1996), Simon West’s Con Air (1997), respectively first and second of
focus on human rights.
the seven films with producer Jerry Bruckheimer, John Woo’s Face/Off
(1997), opposite John Travolta, Brian De Palma’s Snake Eyes (1998),
Martin Scorsese’s Bringing Out the Dead (1999), and Dominic Sena’s
Gone in Sixty Seconds (2000).
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HOMMAGES 2013
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HOMMAGES 2013
NICOLAS CAGE
HOMMAGE | TRIBUTE
Il y a très précisément trente ans, Nicolas Coppola, neveu du grand
en acteur de genre, geek autoproclamé et gourou du Comic Con de
Thirty years ago, Nicolas Coppola, nephew of the great Francis Ford,
career sidesteps the essential: we must divide Nicolas Cage’s career
Francis Ford, renonce officiellement à son auguste patronyme, qu’il
San Diego, fan invétéré de cinéma bis, d’horreur et de science-fiction.
officially gave up his eminent surname and changed his name to
into film where he acts with his weeping willow face, and those in
choisit de changer en « Cage» en hommage au super-héros 70s Luke
Mais cette lecture très linéaire escamote l’essentiel : on devrait surtout
Nicolas Cage, in homage to the 1970s superhero Luke Cage, alias
which he acts against it. The films of Sean Archer and those of Castor
Cage, alias Power Man.
diviser la carrière de Nicolas Cage entre les films où il joue avec son
Power Man.
Troy if you like, to pick up on the Droopy/Tex Avery wolf dichotomy
visage de saule (soul ?) pleureur, et ceux dans lesquels il joue contre.
established by John Woo in Face/Off in 1997.
Toute la suite de sa carrière est déjà inscrite dans ce geste fondateur
Les films Sean Archer et les films Castor Troy, en quelque sorte, pour
His subsequent career stemmed from this choice to adopt a stage
de se donner un nom de scène, choix radical qu’aucun autre membre
reprendre la dichotomie Droopy / Loup de Tex Avery mise en place par
name, a radical choice that no other member of a movie dynasty
Cage is a cartoonesque actor. In addition to the wolf and Droopy,
d’une « dynastie filmique » (les Barrymore, les Huston, les Fonda…)
John Woo dans Volte/Face, en 1997.
family (Barrymore, Huston, Fonda, etc.) has ever dared make. In
he is the only actor who could play either Tweety Pie or Sylvester,
doing so, the young Nicolas declared his singularity, his individuality,
he would be perfect as Screwy Squirrel and would be the ideal Bugs
n’a jamais osé avant lui. Ce faisant, le jeune Nicolas revendique sa
singularité, son individualité, sa part d’excentricité, même. Son alter ego
Du reste, Cage est bel et bien un comédien cartoonesque. En plus
even his eccentricity. His alter-ego as an artist is therefore his own
Bunny. Who better than he? In his eyes, in his films, in the career his
artiste sera donc sa propre création, presque entièrement façonnée par
du Loup et de Droopy, il est le seul acteur dont on aime à penser
creation, almost entirely shaped by his own hand, right down to his
work represents, there is a whisper of something crazy, like a missing
ses soins, jusqu’à sa voix, si caractéristique, qu’il a lui-même stylisée
qu’il aurait pu jouer indifféremment Titi ou Grosminet, incarner l’Écureuil
characteristic voice he developed after noticing that the greatest
element, an empty square which serves to boost his soulfulness. This
après avoir constaté que les plus grands acteurs possédaient tous,
fou à la perfection ou encore s’imposer comme le Bugs Bunny idéal.
actors, before one even looks at their faces, all have a voice that is
edginess was captured back in 1984 by Alan Parker in Birdy and is
avant même un visage, une voix reconnaissable entre mille.
Qui mieux que lui ? Il y a dans ses yeux, dans ses films, dans la
instantly recognizable among a thousand others.
still there, latent, hiding in all his roles, just waiting like a demon to be
carrière qui lui tient lieu d’œuvre, un vent de folie douce, un petit grain,
released from its box, in films by Scorsese (Bringing Out the Dead)
De toute façon, le visage, il l’avait déjà. Regardons-le de plus près, ce
comme une case manquante qui lui servirait de supplément d’âme.
In any case, he already had the face. Let us look a little closer at
and in psychedelic oddities like The Wicker Man, Ghost Rider, Kick-
visage, inchangé d’un bout à l’autre d’une filmo de trente ans, plus de
Ce truc borderline capté dès 1984 par Alan Parker dans Birdy et qui
it, unchanged after a 30-year career, over 60 films and a few billion
Ass or The Bad Lieutenant: Port of Call – New Orleans by the German
soixante films et quelques milliards de dollars de recettes au box-office
est toujours là, latent, tapi dans tous ses rôles, ne demandant qu’à
dollars at the international box office. Despite his ever-changing
director Werner Herzog, for whom he gleefully takes on the mantle of
international. Malgré ses évolutions incessantes de coiffures – l’une de
ressortir comme un diable de sa boîte, aussi bien chez Scorsese (À
hairstyles – one of his trademarks – Nicolas Cage has one of the
the deranged Klaus Kinski.
ses marques de fabrique –, Nicolas Cage possède l’une des gueules
tombeau ouvert) que dans des bizarreries psychédéliques comme The
most unchanging faces in the history of American cinema. His face
les plus constantes de l’histoire du cinéma américain. À force, on la
Wicker Man, Ghost Rider, Kick-Ass ou le Bad Lieutenant de l’Allemand
is so familiar: his slightly fallen cheeks, a touch of pockmarked skin
Within this bipolar career, that touch of madness sometimes
connaît sur le bout des doigts, cette gueule. Les joues qui tombent un
Werner Herzog, auprès duquel il prend avec une jubilation presque
at the angle of his lower jaw on the right side of his face. Those
manifests itself as neurasthenia, even a full-blown depression (with
peu, avec le petit coin de peau grêlé à l’angle du maxillaire inférieur du
inquiétante le relais du dingo Klaus Kinski.
drooping eyebrows, the corners of his eyes and the corner of his
a whole series of films from Leaving Las Vegas to Matchstick Men,
côté droit. Et puis les sourcils qui tombent aussi, et le coin des yeux, et
mouth – his whole face points downwards, like a landslide of sadness
not forgetting Windtalkers, Adaptation or The Weather Man), Nicolas
la commissure des lèvres, tout son portrait qui tire vers le bas, comme
Au sein d’une carrière placée sous le signe de la bipolarité, cette part
or weariness. That’s why seeing Nicolas Cage smile always produces
Cage is not a balanced actor, he is a genius in all things unbalanced
un glissement de terrain lié à une forme de tristesse ou de lassitude.
de folie tourne parfois à la neurasthénie, voire à la grande dépression
a strange emotion: his entire expression becomes inverted, his whole
or off-kilter. He is original in every sense of the word. Soon to turn
Voilà pourquoi voir Nicolas Cage sourire produit toujours une émotion
(toute une série de films de Leaving Las Vegas aux Associés, en passant
face seems to be struggling against its natural inclination.
50, his career cannot be reduced to a single cliché, formula or
étrange : c’est l’ensemble de son expression qui s’inverse alors, son
par Windtalkers, Adaptation ou The Weather Man). C’est ainsi : Nicolas
visage entier qui semble lutter contre son inclinaison naturelle.
Cage n’est pas un acteur équilibré mais un génie du déséquilibre, du
We have gotten into the habit of looking at Nicolas Cage’s career
who guarantees a surprise for the audience, something they’ve never
preconceived idea. He is one of the only actors of his generation
dérapage, un original à tous les sens du terme. À bientôt cinquante
in successive phases. He started out with Uncle Francis (Rumble
seen before, a characterized abnormality. That is probably the real
On a pris l’habitude de regarder la carrière de Nicolas Cage en phases
ans, sa carrière ne se réduit à aucun cliché, aucune formule, aucune
Fish, Peggy Sue Got Married), then there were the indie comedies
subconscious explanation for him changing his name: in choosing
successives : les débuts chez Tonton Francis, de Rusty James à
idée reçue. Il est l’un des seuls acteurs de sa génération qui garantisse
(Vampire’s Kiss, Raising Arizona, Guarding Tess). This was followed
to be called “Cage”, he is reminding himself to never let anyone lock
Peggy Sue, puis les comédies indé (d’Embrasse-moi, vampire à
à son public la surprise, le jamais-vu, l’anormal caractérisé. La voilà,
by an auteur period, which was met with great professional acclaim
him up inside.
Arizona Junior en passant par Un ange gardien pour Tess). S’ensuit
sans doute, la véritable explication inconsciente de son changement
(Best Actor at the Festival de Cannes for Wild at Heart, and an Oscar
une période siglée « Auteurs » avec reconnaissance professionnelle
de nom : avoir choisi de s’appeler « Cage », histoire de se souvenir de
for Leaving Las Vegas). Then came an action phase in the mid 1990s
majeure à la clef (Prix d’interprétation cannois pour Sailor & Lula, Oscar
ne surtout jamais se laisser enfermer dedans.
(Con Air, The Rock, Gone in Sixty Seconds, Face/Off), and then over
pour Leaving Las Vegas) à laquelle succède le tournant « Action »
the last decade, he has reinvented himself as a genre actor, self-
au milieu des années 1990 (Les Ailes de l’enfer, Rock, 60 Secondes
Léonard Haddad
proclaimed geek, guru of Comic Con in San Diego, and inveterate fan
chrono, Volte/Face) et enfin, ces dix dernières années, sa réinvention
Critique de cinéma | Film critic
of the B-movie, horror and sci-fi flicks. But this very linear reading of a
102
HOMMAGES 2013
103
HOMMAGES 2013
NICOLAS CAGE
20 Minutes,
soutien de la 39èMe édition
du Festival du cinéMa aMéricain de deauville
1990 SAILOR & LULA
(Wild at Heart)
Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, sont
pourchassés par des tueurs à gages
engagés par la mère de Lula.
Sailor and Lula, two young lovers, are being
chased after by a bunch of hitmen hired by
Lula’s mother.
RÉALISATION | DIRECTION | David Lynch
PRODUCTION | Steve Golin, Monty Montgomery & Sigurjon Sighvatsson
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Laura Dern, Willem Dafoe, Crispin Glover,
Diane Ladd
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
125 minutes
1995 LEAVING LAS VEGAS
Un scénariste alcoolique qui n’a plus rien à
perdre se rend à Las Vegas pour boire
jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il y rencontre
une jeune prostituée, dont il tombe
amoureux.
An alcoholic Hollywood screenwriter who
lost everything arrives in Las Vegas to drink
himself to death. There, he meets and forms
an uneasy friendship with a prostitute.
RÉALISATION | DIRECTION | Mike Figgis
PRODUCTION | Lila Cazès & Annie Stewart
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Elisabeth Shue, Julian Sands, Richard Lewis
États-Unis | USA | En version française | French dubbed version | 111 minutes
1997 VOLTE/FACE
(Face/Off)
Afin de déjouer un complot, un agent du
FBI se fait greffer le visage d’un dangereux
criminel, qui va, grâce à la même opération,
adopter à son tour l’apparence physique
de l’officier fédéral…
To foil an extortion plot, an FBI agent
undergoes a face-transplant surgery and
assumes the physical appearance of a
ruthless terrorist, who eventually
impersonates the cop with the same
method…
© B. Harris / REX / SIPA
RÉALISATION | DIRECTION | John Woo
PRODUCTION | Terence Chang, Christopher Godsick, Barrie M. Osborne & David Permut
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, John Travolta, Joan Allen, Alessandro Nivola,
Gina Gershon, Dominique Swain
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
138 minutes Hommages | Tribute John Travolta | p.122
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HOMMAGES 2013
NICOLAS CAGE
HOMMAGE | TRIBUTE
1999 À
TOMBEAU OUVERT
2009 BAD LIEUTENANT – ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS
(The Bad Lieutenant: Port of Call - New Orleans)
(Bringing Out the Dead)
Un ambulancier new-yorkais, hanté par les
visions de toutes les vies qu’il n’a pas pu
sauver, tente de ne pas perdre la raison.
A Manhattan ambulance paramedic,
haunted by visions of his failures, fights to
keep a tenuous grip on his clarity.
À La Nouvelle-Orléans, après le passage
de l’ouragan Katrina, un inspecteur doté
d’un sérieux penchant pour l’alcool et pour
le jeu enquête sur le meurtre de cinq
immigrants d’origine sénégalaise.
A drug and gambling addicted detective in
post-Katrina New Orleans investigates the
killing of five Senegalese immigrants.
RÉALISATION | DIRECTION | Martin Scorsese
RÉALISATION | DIRECTION | Werner Herzog
PRODUCTION | Barbara De Fina & Scott Rudin
PRODUCTION | Stephen Belafonte, Randall Emmett, Alan Polsky, Gabe Polsky, Edward R.
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Patricia Arquette, John Goodman,
Pressman & John Thompson
Ving Rhames, Tom Sizemore
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Eva Mendes, Val Kilmer, Xzibit, Fairuza Balk
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
121 minutes
122 minutes
2002 A
DAPTATION
2013 SUSPECT
Un scénariste rongé par le doute tente
désespérément d’adapter à l’écran un livre
tiré de la vie d’un trafiquant d’orchidées.
(The Frozen Ground)
A scriptwriter, plagued by self-doubt, grows
increasingly desperate in his quest to adapt
a book based on the life and times of an
orchid’s poacher.
Un tueur en série, qui abat des jeunes
femmes en pleine nature sauvage en
Alaska, est poursuivi par un inspecteur et
par l’une de ses victimes, miraculeusement
rescapée.
A serial killer who kills young women in the
Alaskan wilderness is trailed by a detective
and one of his victims who managed to
escape.
RÉALISATION | DIRECTION | Scott Walker
PRODUCTION | Mark Ordesky, Jane Fleming, Randall Emmett, Curtis Jackson,
RÉALISATION | DIRECTION | Spike Jonze
Remington Chase & Jeff Rice
PRODUCTION | Jonathan Demme, Vincent Landay & Edward Saxon
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, John Cusack, Vanessa Hudgens,
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Tilda Swinton, Meryl Streep, Chris Cooper
Curtis “50 Cent” Jackson
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
114 minutes
100 minutes | Premières | p.66
2005 L
ORD OF WAR
2013 JOE
Un trafiquant d’armes, qui écoule sa
marchandise dans les pays en proie aux
conflits les plus meurtriers, est pris en
chasse par un agent d’Interpol.
Through the deadliest war zones, an arm
dealer struggles to stay one step ahead of
a relentless Interpol agent.
Dans une petite ville du Texas, un ex-taulard
va prendre un gamin de quinze ans sous
son aile, recherchant aussi bien pour lui que
pour l’adolescent la rédemption et l’espoir
d’une vie meilleure…
In a small-town in Texas, an ex-convict tries
to protect a fifteen-year-old kid. The pair will
take the twisting road to redemption and
hope for a better life…
RÉALISATION | DIRECTION | David Gordon Green
PRODUCTION | Nicolas Cage, Norman Golightly, Andy Grosch, Andrew Niccol, Chris Roberts,
PRODUCTION | Lisa Muskat, David Gordon Green, Derrick Tseng & Christopher Woodrow
Teri-Lin Robertson & Philippe Rousselet
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Bridget Moynahan, Jared Leto, Jared Burke
États-Unis, France & Allemagne | USA, France & Germany | En anglais sous-titré en
français | In English with French subtitles | 122 minutes
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HOMMAGES 2013
© 2013 Joe Ransom
RÉALISATION | DIRECTION | Andrew Niccol
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, Tye Sheridan, Ronnie Gene Blevins,
Gary Poulter, Heather Kafka, Sue Rock, Robert Johnson
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
114 minutes | Premières | p.54
107
HOMMAGES 2013
LARRY CLARK
Né en 1943 à Tulsa (Oklahoma, États-Unis), il est passionné par la
photographie dès son plus jeune âge. Il commence par assister
sa mère, elle-même photographe spécialisée dans les photos de
nouveau-nés. Intéressé par les mouvements underground et par la
subculture américaine alors florissante au cours des années 1960,
Larry Clark photographie l’Amérique profonde, la jeunesse paumée,
les drogués de sa ville natale et se fait connaître dès 1971 avec son
recueil photographique Tulsa, composé d’autoportraits et de photos
d’amis marginaux.
Suivront d’autres recueils – Teenage Lust, sur un adolescent portoricain
En parallèle, Larry Clark signe en 2001 le téléfilm Teenage Caveman,
prostitué à New York, The Perfect Childhood, photos d’adolescents nus
une commande d’HBO, et publie Punk Picasso, projection intime de
et coupures de presse sur des adolescents coupables de meurtres –
son parcours pour le moins turbulent.
témoignant chacun sans ambiguïté de la vision quasi anthropologique
Ken Park (2002), réalisé de nouveau à partir d’un scénario d’Harmony
de Larry Clark sur ses contemporains et particulièrement sur la
Korine, est censuré de l’Australie au Royaume-Uni, en passant par la
jeunesse.
France et les États-Unis où le film est encore interdit et inédit à ce jour.
Son œuvre sera présentée dans les musées du monde entier, dont le
Avec Wassup Rockers (2005), le cinéaste adopte une démarche quasi
MOMA, les musées Whitney et Guggenheim à New York, ainsi que le
documentaire pour suivre les tribulations d’un groupe de skateurs
musée d’Art Contemporain de Los Angeles et le musée d’Art Moderne
venant perturber le calme de Beverly Hills et de ses palmiers.
de la Ville de Paris, qui lui a consacré un grande rétrospective en 2010.
Martin Scorsese et Gus Van Sant reconnaîtront l’influence du travail
de Larry Clark sur leurs films Taxi Driver et Drugstore Cowboy, et ce
sont d’ailleurs sur leurs encouragements que le photographe décidera
de passer derrière la caméra en 1995 avec Kids, son premier long
métrage.
LARRY CLARK
Réalisateur, scénariste & photographe | Director, screenwriter & photographer
108
HOMMAGES 2013
© Sébastien Bossi
À partir d’un scénario signé Harmony Korine (Gummo, Spring
Breakers…), le film dresse le portrait sans concession d’une certaine
En 2012, Larry Clark décide de distribuer lui-même, via son site internet
jeunesse américaine à l’heure de la dope et du sida et provoque un
officiel : www.larryclark.com, son dernier film, Marfa Girl, qui remporte
choc au Festival de Sundance, où il est présenté en avant-première.
le Prix du Meilleur Film au Festival International de Rome.
Suivront Another Day in Paradise (1998) – un road movie porté par
Pendant l’été 2013, il débute à Paris le tournage de The Smell of Us,
James Woods, Melanie Griffith et le jeune Vincent Kartheiser – puis
son premier film en français.
Bully (2001), inspiré d’un fait divers, et qui explore à nouveau le monde
de l’adolescence et son rapport viscéral à la violence.
109
HOMMAGES 2013
LARRY CLARK
HOMMAGE | TRIBUTE
“I don’t try to be controversial, I just try to be honest and tell the truth about
Born in 1943 in Tulsa (Oklahoma, USA), Larry Clark learned the art
In parallel, Larry Clark made the
life. Coming from the art world, I never think there are things you can’t do or
of photography at an early age. He started out assisting his mother,
TV-movie Teenage Caveman in
show. I think that Hollywood films are really underestimating their audience.
herself a photographer, specializing in photos of infants. With a keen
2001, an HBO commission, and
I’ve been an artist for many, many years. I’m not interested in making films to
interest in underground movements and the blossoming subculture
published Punk Picasso, a sort of
make money. I’m interested in making work that I’m satisfied with, showing
of the 1960s, he began to photograph suburban America and its
autobiographical scrapbook tracing
people’s lives that aren’t shown. If I could see this anywhere else, I wouldn’t
disaffected, drug-taking youth in his home town. He came to critical
his turbulent past.
have to make these films.”
attention in 1971 with the photo documentary book Tulsa, composed
Ken Park (2002), again directed
of self-portraits and photos of his friends living on the fringes of society.
from a script by Harmony Korine,
His subsequent books – Teenage Lust, centered on a Porto Rican
was censored in Australia, the
hustler in New York, and The Perfect Childhood featuring photos of
UK, France and the United States,
naked teenagers and press cuttings about youths guilty of killings
where the film is still banned and
– both feature an unflinching, almost-anthropological vision of his
unreleased today.
contemporaries and youth in particular.
With Wassup Rockers (2005), he
His work has been exhibited in museums around the world, including
adopted an almost documentary style to follow the tribulations of a
MOMA, the Whitney, and the Guggenheim in New York, as well as
group of skaters upsetting the palm-lined streets of Beverly Hills.
the Museum of Contemporary Art in Los Angeles and the Museum of
In 2012, Larry Clark decided to distribute his latest film, Marfa Girl, via
Modern Art in Paris, which dedicated a major retrospective to him in
his own website: www.larryclark.com. The movie won the Best Film
2010.
Award at the Rome International Festival.
Martin Scorsese and Gus Van Sant acknowledged the influence of
During summer 2013, he began shooting The Smell of Us in Paris, his
Larry Clark’s work on their respective films Taxi Driver and Drugstore
first film in French.
« Je ne cherche pas à créer la polémique, j’essaie juste d’être honnête et de
dire la vérité sur ce qu’est la vie. Venant du monde de l’art, je ne pense pas
qu’il y a des choses que l’on ne doit pas faire ou montrer. Je pense que les
films hollywoodiens ont vraiment tendance à sous-estimer leur public. Je suis
un artiste depuis de très, très nombreuses années. Je ne suis pas motivé
par l’argent lorsque je fais un film. Je veux faire quelque chose dont je puisse
être fier, montrer les vies de gens qui d’habitude ne sont pas montrées. Si je
pouvais voir cela ailleurs, je ne serais pas obligé de faire ces films. »
FILMOGRAPHIE | FILMOGRAPHY
Cowboy, and it was their encouragement which led him to direct his
first movie, Kids, in 1995.
Based on a script from Harmony Korine (Gummo, Spring Breakers),
the film painted an uncompromising portrait of a group of New York
1995 KIDS *
1998 ANOTHER DAY IN PARADISE
2001BULLY
TEENAGE CAVEMAN – TV
2002 KEN PARK * – coréalisation Ed Lachman
2005 WASSUP ROCKERS *
2006 DESTRICTED – segment IMPALED
2009 42 ONE DREAM RUSH – collectif, court métrage/short
2012 MARFA GIRL *
2013 THE SMELL OF US – en tournage
teens, involving sex and substance abuse in the era of HIV. The film
caused controversy at the Sundance Festival, where it premiered.
He followed up with Another Day in Paradise (1998) – a road movie
starring James Woods, Melanie Griffith and the young Vincent
Kartheiser – then Bully (2001), inspired by a true story, and which again
explored the world of teenagers and the visceral link with violence.
* également scénariste/also screenwriter
110
HOMMAGES 2013
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HOMMAGES 2013
LARRY CLARK
HOMMAGE | TRIBUTE
La fragile innocence des corps dévastés
The fragile innocence of wasted bodies
[…] Il n’y a chez l’artiste américain Larry Clark qu’un seul sujet, récurrent, compulsif, obsessionnel, traité via la photographie, le film, les collages, les
[…] The American artist Larry Clark has only one subject, recurrent, compulsive, obsessive, treated through photography, film, collage, cut-ups
cut-ups, les scrapbooks : l’adolescence. Non pas celle de la grande machinerie hollywoodienne ni celle des teen-movies édulcorés jusqu’à la nausée,
and scrapbooks: adolescence. Not the adolescence of the Hollywood mainstream, nor that of sickly-sweet teen-movies, but that which America
mais celle que fabrique, engendre l’Amérique, comme le sommeil de la raison engendre des monstres. En cette adolescence, Clark veut que les kids
engenders, just as the dormancy of reason engenders monsters. In this adolescence, Clark wants kids to finally be able to identify themselves: he
puissent, enfin, se reconnaître : c’est un miroir qu’il leur tend, et l’on connaît son obsession pour la vérité. D’où aussi le fait qu’il ait choisi, sur le fil du
holds up a mirror to them, and his obsession with veracity is well known. This explains the fact that he chose an edgy narrative style which is on
rasoir, une forme dramaturgique qui se situe à la lisière du document et de la fiction, s’appliquant ainsi à brouiller des clivages par trop convenus. Si
the boundary between documentary and fiction, striving to blur the all-too conventional distinction between the two. If adolescence can be seen as
l’adolescence peut être perçue comme l’âge de tous les possibles, de toutes les promesses, l’on ne sait trop bien que, chez Clark, elles ne seront
the age when everything is possible, an age of promise, one knows only too well that in Clark’s world, those promises will never be kept – except
jamais tenues – sauf celles qui mènent au pire : drogue, sida, mort violente, suicide… Ou peut-être pis encore : l’anéantissement dans le grand vide
those that lead to the worst: drugs, AIDS, violent death, or suicide. Or perhaps worse still: annihilation in the great void of life, in the nothingness
de la vie, dans le néant de l’existence.
of existence.
L’adolescence, chez Clark, revêt d’abord la forme d’un corps, d’un corps glorieux et pluriel. Car il n’existe pas de solitude chez les adolescents – à
For Clark, adolescence is first and foremost about the form of a body, a glorious and plural body. Because solitude doesn’t exist among teenagers
moins de supposer qu’ils sont chacun, pris séparément, radicalement seuls, ce qui ne serait pas loin de la vérité – qui se regroupent, s’agglutinent,
– unless one supposes that each of them, taken separately, is radically alone, which would not be far from the truth. They meet up, hang out, clash
s’encastrent, s’embrassent, se frappent, font l’amour. L’adolescent se meut toujours en groupe, et il arrive, comme dans Bully, que le groupe se
with one another, kiss one another, fight one another, and make love. The teenager always moves in gangs, and sometimes – as in Bully – the
métamorphose en meute animale et carnassière. C’est que, du groupe à la meute, il n’y a qu’un faible écart, vite franchi. […]
group changes into an animalistic, bloodthirsty pack. Because it is only a short step from a group to a pack, and one that can be quickly taken. […]
Dominique Baqué
Catalogue de l’exposition de photographies « Larry Clark : Kiss the Past Hello » au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, octobre 2010
Catalog of the photography exhibition “Larry Clark: Kiss the Past Hello” at the Museum of Modern Art in Paris, October 2010
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HOMMAGES 2013
I want a baby before u die, Larry Clark – 2010
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HOMMAGES 2013
LARRY CLARK
HOMMAGE | TRIBUTE
1995 K
IDS
2002 K
EN PARK
L’occupation favorite de Telly, un jeune
skateur, est de dépuceler le plus de jeunes
filles possible. Et Jenny, l’une de ses
récentes conquêtes, apprend qu’elle est
séropositive.
Telly, a young skateboarder, has a goal to
de-flower as many virgins as he can. Jenny,
one of his old encounters discovers that she
is H.I.V.-positive.
Trois jeunes garçons. Une adolescente.
Tous amis d’enfance. Et leurs parents.
L’intimité de quatre familles dysfonctionnelles
de Visala, une petite ville de Californie.
Three young boys. One girl. All childhood
friends. And their parents. The story of four
families from Visala, a small town in
California.
RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark
PRODUCTION | Cary Woods
RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark & Ed Lachman
INTERPRÉTATION | CAST | Leo Fitzpatrick, Sarah Henderson, Justin Pierce, Joseph
PRODUCTION | Kees Kasander & Jean-Louis Piel
Chan, Chloë Sevigny
INTERPRÉTATION | CAST | Adam Chubbuck, James Bullard, Seth Gray, Eddie Daniels
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
États-Unis, France & Pays-Bas | USA, France & the Netherlands | En anglais
91 minutes
sous-titré en français | In English with French subtitles | 96 minutes
1998 ANOTHER DAY IN PARADISE
2005 W
ASSUP ROCKERS
Deux couples de toxicomanes décident de
faire équipe pour voler de la drogue.
Jusqu’au jour où l’un des casses finit dans
la violence et met à mal leur relation.
Two junkie couples team up to commit
various drug robberies which go wrong,
leading to violence, and having them
unravelled.
Afin de sortir du quotidien de leur quartier
de South Central, un groupe de jeunes
skateurs décide d’aller à Beverly Hills.
Là-bas, ils se rapprochent de jeunes filles
de riches – et les ennuis vont commencer...
Instead of adhering to the norms of their
South Central neighborhood, a group of
skater boys opt to bus into Beverly Hills,
where they attract local rich girls – and
plenty of trouble arise...
RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark
RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark
PRODUCTION | Larry Clark, Stephen Chin & James Woods
PRODUCTION | Larry Clark, Kevin Turen & Henry Winterstern
INTERPRÉTATION | CAST | James Woods, Melanie Griffith, Vincent Kartheiser, Natasha
INTERPRÉTATION | CAST | Jonathan Velasquez, Francisco Pedrasa, Milton Velasquez,
Gregson Wagner
Usvaldo Panameno
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
États-Unis | USA | En anglais et espagnol sous-titrés en français | IIn English and Spanish
101 minutes
with French subtitles | 113 minutes
2001 B
ULLY
2012 M
ARFA GIRL
Un groupe d’adolescents décide de tuer
l’un des leurs, trop tyrannique à leur goût.
A group of teenagers plot to murder one of
their own, who has been too much of a bully
to them.
À Marfa, petite ville du Texas de 1 800
habitants, vit Adam, un adolescent moitié
blanc, moitié hispanique, qui essaye de
tracer sa voie entre sexe, drogues, rock &
roll, art, violence et racisme.
In the small Texas town of Marfa (pop.
1,800), Adam, a half-white, half-Hispanic
teenager, is trying to navigate the sex,
drugs, rock and roll, art, violence and
racism.
RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark
RÉALISATION | DIRECTION | Larry Clark
PRODUCTION | Chris Hanley, Don Murphy & Fernando Sulichin
PRODUCTION | Adam Sherman
INTERPRÉTATION | CAST | Brad Renfro, Bijou Phillips, Rachel Miner, Nick Stahl,
INTERPRÉTATION | CAST | Adam Mediano, Drake Burnette, Jeremy St. James,
Michael Pitt, Leo Fitzpatrick
Mark Farley
États-Unis & France | USA & France | En anglais sous-titré en français | In English with
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
French subtitles | 113 minutes
105 minutes | Premières | p.59
114
HOMMAGES 2013
115
HOMMAGES 2013
GALE ANNE HURD
Gale Anne Hurd compte parmi les producteurs les plus estimés de
chaînes publiques et payantes confondues, et demeure la favorite
l’industrie cinématographique, ayant à son actif des œuvres plusieurs
parmi les téléspectateurs âgés de 18 à 49 ans. Avec plus de douze
fois récompensées aux Oscars et aux Emmy Awards, et dont le
millions de spectateurs, la série – qui fait partie des dix meilleures séries
succès retentissant s’est traduit aussi bien en nombre d’entrées en
télévisées dans le classement établi par l’American Film Institute en
salles qu’en critiques élogieuses. Grâce à une sélection pointue des
2010 et en 2012 – revient à la rentrée 2013 pour une quatrième saison
œuvres développées, une utilisation audacieuse des innovations
diffusée en avant-première aux États-Unis. Le succès est tel que Gale
technologiques et son implication personnelle, Gale Anne Hurd est
Anne Hurd accepte le poste de consultante de production sur Talking
parvenue à se hisser au sommet d’un monde autrefois réservé aux
Dead (2013), le spin-off de la série diffusée sur AMC.
hommes – celui des blockbusters – jusqu’à devenir
l’initiatrice de phénomènes culturels désormais cultes.
D’abord assistante du producteur Roger Corman, elle
devient par la suite directrice du marketing du studio
New World Pictures. Une ascension fulgurante qui se
concrétise lorsqu’elle produit et coécrit Terminator de
James Cameron (1984), le long métrage qui lancera sa
carrière de productrice et celle de James Cameron en
tant que réalisateur. Le succès de Terminator se confirme
« Je pense que c’est difficile [d’être une femme dans
l’industrie du cinéma] parce que quand vous avez un
quelconque pouvoir, vous êtes qualifiée de s… ou même
pire. Mais si vous ne cherchez pas à vous imposer, vous
perdez toute crédibilité à votre poste. C’est un équilibre
délicat, une véritable corde raide pour réussir à être prise au
sérieux, à être respectée, et à se faire entendre. »
rapidement : Aliens – Le Retour de James Cameron (1986) remporte
Gale Anne Hurd est également membre de la Producers Guild of
sept nominations et deux Oscars, et les films Abyss, Terminator 2 -
America (PGA) et occupe le siège de gouverneur à l’Academy of Motion
Le Jugement dernier de James Cameron (1989 et 1991) et L’Ombre
Picture Arts and Sciences (Académie des Oscars). Sa société de
et la Proie de Stephen Hopkins (1996) repartent avec la prestigieuse
production, Valhalla Entertainement, a signé un contrat avec Universal
statuette. Plusieurs de ses productions sont également nommées
Cable Productions, dont les termes prévoient le développement d’un
aux Oscars, parmi lesquelles Armageddon de Michael Bay (1998),
panel de nouvelles séries web et télévisées.
L’Incroyable Hulk de Louis Leterrier (2008), Æon Flux de Karyn Kusama
Son film indépendant Very Good Girls, réalisé par Naomi Foner (2013),
(2005), The Punisher de Jonathan Hensleigh (2004), Dick, les coulisses
est présenté en avant-première au dernier Festival de Sundance, avant
de la Présidence d’Andrew Fleming (1999) et The Waterdance de Neal
celui de Deauville.
Jimenez et Michael Steinberg (1992), qui remporte le Prix du Meilleur
Premier Film au Spirit Awards et les Prix du Public et du Meilleur
Scénario au Festival de Sundance.
Lorsqu’elle entreprend de transposer sa carrière à la télévision, le
succès est encore au rendez-vous. The Walking Dead, la série d’AMC
GALE ANNE HURD
Productrice | Producer
© DR
qui défie tous les records de popularité depuis 2010, est actuellement
116
HOMMAGES 2013
la fiction télévisée dramatique la plus regardée aux États-Unis, toutes
117
HOMMAGES 2013
GALE ANNE HURD
HOMMAGE | TRIBUTE
Gale Anne Hurd is one of the entertainment industry’s most esteemed
(1992), which won the Independent Spirit Award for Best First Feature,
La science-fiction, le fantastique, l’action, sont des affaires d’hommes.
En plus de trente ans de carrière, Gale Anne Hurd a travaillé avec
producers of Academy Award-winning films and Emmy Award-winning
and the Audience and Screenplay Awards at the Sundance Film Festival.
Les films de genre sont dominés par la gent masculine, devant et
les plus grands réalisateurs (Cameron, Franck Darabont ou encore
programs that shatter box office and ratings records. By continually
When Hurd decided to enter into the world of television, she did so with a
derrière la caméra. Pourtant, un des plus grands producteurs de ces
Brian De Palma, dont elle a aussi été l’épouse au début des années
selecting daring material, championing technological innovations, and
bang. Hurd’s record-breaking AMC series, The Walking Dead, currently
trente dernières années, une des figures les plus respectées et les plus
1990) et a collaboré avec les plus grands studios (Universal Pictures,
remaining hands-on in her approach, Hurd has carved out a leading
reigns as the most-watched scripted drama since 2010, beating all
influentes du cinéma grand public américain, est une femme. Gale
20th Century Fox, Paramount…). Elle s’est taillé une réputation de
position in the previously male-dominated world of the blockbuster, and
broadcast and cable series, and is the number one television series
Anne Hurd a produit, depuis ses débuts en 1981, près de 50 films,
productrice de convictions, active et engagée, jamais coincée derrière
become a recognized creator of iconic cultural touchstones.
among Adults 18-49. With over 12 million viewers, the show will return
téléfilms et séries, marquant l’histoire du grand écran dès 1984 avec
son bureau, toujours présente sur les tournages, capable de gérer les
After a successful rise from Roger Corman’s executive assistant to head
for a fourth season and has been honored by the American Film Institute
Terminator, et mêlant succès d’audience et succès critiques d’Aliens
relations avec les patrons de studios comme avec les réalisateurs.
of marketing at New World Pictures, Hurd’s production career launched
in both 2010 and 2012 as a “Top 10” TV program. With the success of
(1986) à Armageddon (1998) en passant par Abyss (1989) et les
Cette accro à l’adrénaline sait aussi prendre son temps, attendre que
when she produced and co-wrote James Cameron’s The Terminator
The Walking Dead, Hurd now acts as a Consulting Producer on AMC’s
deuxième et troisième volets de Terminator (1991 et 2003).
le vent des tendances tourne, pour que ses projets se concrétisent – il
(1984). This success was quickly followed by James Cameron’s Aliens
spinoff talk show, Talking Dead (2013).
(1986), which received seven nominations and two Academy Awards,
Hurd also serves as an officer of the Producers Guild of America (PGA)
Passionnée de science-fiction, dévoreuse de livres fantastiques, de
and the Academy Award-winning films James Cameron’s The Abyss
and a Governor on the Board of the Academy of Motion Picture Arts and
la fantasy du Seigneur des anneaux aux aventures en comic books
Figure du blockbuster, elle s’est aussi risquée sur le circuit indépendant,
(1989), Terminator 2: Judgment Day (1991) and Stephen Hopkins’ The
Sciences. Hurd’s company, Valhalla Entertainment, has an overall deal
de Spiderman et Hulk – qu’elle a fait revenir au cinéma en 2003 –,
ces dernières années, s’éloignant d’un cinéma grand public américain
Ghost and the Darkness (1996). Additional feature credits include the
with Universal Cable Productions to develop new television and digital
Gale Anne Hurd n’est encore qu’une lectrice et une spectatrice quand
qui délaisse de plus en plus les personnages complexes au profit de
Academy Award nominated Michael Bay’s Armageddon (1998), Louis
series.
elle sort de la prestigieuse université Stanford, en 1977. Diplômée en
purs divertissements d’action. Elle a ainsi produit le drame intimiste
lui aura fallu plus de dix ans pour lancer Hulk d’Ang Lee en 2003.
Leterrier’s The Incredible Hulk (2008), Karyn Kusama’s Æon Flux (2005),
Her indie film, Naomi Foner’s Very Good Girls (2013), premiered at this
économie et en communication, spécialiste des sciences politiques,
et romantique Very Good Girls, avec Dakota Fanning et Elizabeth
Jonathan Hensleigh’s The Punisher (2004), Andrew Fleming’s Dick
year’s Sundance Film Festival and is selected at the Deauville American
elle pense faire une carrière d’avocate quand elle se voit offrir une
Olsen, attendu d’ici la fin de l’année sur les écrans américains. Après
(1999), and Neal Jimenez and Michael Steinberg’s The Waterdance
Film Festival.
place d’assistante auprès de Roger Corman. Cette figure de la série
l’échec de la série télévisée Aventure et Associés, annulée après
B horrifique, réalisateur et producteur, lancera sa carrière, fidèle à sa
une saison seulement en 2002, elle fait aussi un retour gagnant à
réputation de dénicheur de talents (Ron Howard, Francis Ford Coppola
la télévision, depuis 2010, avec The Walking Dead. L’adaptation du
et Martin Scorsese ont notamment débuté à ses côtés).
roman graphique de Robert Kirkman, succès populaire et critique,
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY
1981 LE CONVOI DES CASSEURS (Smokey Bites the Dust)
de/by Charles B. Griffith
1984 TERMINATOR (The Terminator) de/by James Cameron
1986 ALIENS - LE RETOUR (Aliens) de/by James Cameron
1988 PANICS (Bad Dreams) de/by Andrew Fleming
FUTUR IMMÉDIAT, LOS ANGELES 1991 (Alien Nation)
de/by Graham Baker
1989 ABYSS (The Abyss) de/by James Cameron
1990 DEUX FLICS À DOWNTOWN (Downtown)
de/by Richard Benjamin *
TREMORS de/by Ron Underwood *
1991 TERMINATOR 2 - LE JUGEMENT DERNIER
(Terminator 2: Judgment Day) de/by James Cameron *
DÉTECTIVE PHILIPPE LOVECRAFT (Cast a Deadly Spell)
de/by Martin Campbell – TV
1992 THE WATERDANCE de/by Neal Jimenez & Michael Steinberg
L’ESPRIT DE CAÏN (Raising Cain) de/by Brian De Palma
1994 ABSOLOM 2022 (No Escape) de/by Martin Campbell
SAFE PASSAGE de/by Robert Allan Ackerman
WITCH HUNT de/by Paul Schrader – TV
1995 SUGARTIME de/by John N. Smith – TV *
1996 L’OMBRE ET LA PROIE (The Ghost and the Darkness)
de/by Stephen Hopkins
1997 RELIC (The Relic) de/by Peter Hyams
LE PIC DE DANTE (Dante’s Peak) de/by Roger Donaldson
LA PISTE DU TUEUR (Switchback) de/by Jeb Stuart
1998 ARMAGEDDON de/by Michael Bay
UN CADAVRE SUR LE CAMPUS (Dead Man on Campus)
de/by Alan Cohn
118
1999 VIRUS de/by John Bruno
DICK, LES COULISSES DE LA PRÉSIDENCE (Dick)
de/by Andrew Fleming
2002 TOP CHRONOS (Clockstoppers) de/by Jonathan Frakes
TRUE WHISPERS de/by Valerie Red-Horse – doc
AVENTURE ET ASSOCIÉS (Adventure Inc.) – série TV *
2003 HULK de/by Ang Lee
TERMINATOR 3 - LE SOULÈVEMENT DES MACHINES (Terminator 3: Rise of the Machines) de/by Jonathan Mostow *
2004 THE PUNISHER de/by Jonathan Hensleigh
2005 BREADWINNERS de/by Michael Lange – TV *
ÆON FLUX de/by Karyn Kusama
2007 WELCOME TO THE JUNGLE de/by Jonathan Hensleigh
2008 L’INCROYABLE HULK (The Incredible Hulk)
de/by Louis Leterrier
PUNISHER: WAR ZONE de/by Lexi Alexander
2009 L’OR DES PIRATES (The Pirate Code: Real Pirates)
de/by Kathryn Taylor – doc *
2010 20 ANS D’INJUSTICE (The Wronged Man)
de/by Tom McLoughlin – TV *
CHOCTAW CODE TALKERS de/by Valerie Red-Horse – doc
2010 – 2013
THE WALKING DEAD – série TV *
2011 CELUI QUI RESTE (Last Man Standing)
de/by Ernest R. Dickerson *
2013 VERY GOOD GIRLS de/by Naomi Foner *
colle à la perfection à sa vision d’un fantastique humain et intelligent.
C’est grâce à lui qu’elle fait la connaissance, en 1980, d’un technicien,
Elle prépare actuellement deux autres projets de séries, Crash & Burn,
un maquettiste alors méconnu, James Cameron, sur le tournage
sur la vie d’un cascadeur aux lendemains de la guerre du Vietnam, et
des Mercenaires de l’espace. Quand elle fonde en 1982 sa propre
Horizon, qui mêle Seconde Guerre mondiale et invasion extraterrestre.
compagnie, Pacific Western Productions, elle retient une des leçons
enseignées par Roger Corman : faire confiance aux talents. Elle lance la
Depuis plusieurs années, Gale Anne Hurd a très largement contribué
carrière de réalisateur de Cameron. Ensemble ils écrivent et produisent
à donner ses lettres de noblesse à la fiction de genre, au cinéma dans
Terminator (1984), elle deviendra son épouse un an plus tard. Une
les années 1980, puis à la télévision dans les années 2010. Une étoile
collaboration qui se poursuit avec Aliens et Abyss, des blockbusters
à son nom a été posée l’an passé sur le prestigieux Walk of Fame
qui illustrent à merveille les obsessions de Gale Anne Hurd : mettre en
d’Hollywood.
scène des gens simples dans des circonstances exceptionnelles, tout
en réfléchissant à la face obscure de la technologie et aux conséquences
complexes du progrès. Des films d’action, des films de genre, mais des
films avant tout humains, centrés sur leurs personnages, et non sur la
recherche du spectaculaire à tout prix.
* productrice exécutive/executive producer
HOMMAGES 2013
119
HOMMAGES 2013
GALE ANNE HURD
HOMMAGE | TRIBUTE
Science fiction, fantasy and action movies are a man’s business. Genre
Above all, these action movies were about people, and focused on
films are dominated by the male gender, both in front of and behind
the characters rather than on a desperate quest for the spectacular,
the camera. However, one of the most successful producers of the
whatever the price.
1984 TERMINATOR
(The Terminator)
Un cyborg venu d’un futur postapocalyptique
remonte le temps afin d’assassiner la
serveuse dont le fils deviendra le meneur du
genre humain dans sa lutte contre les
machines.
last three decades and one of the most respected and most influential
figures in American popular movie making is, in fact, a woman. Since
In a career spanning more than 30 years, Hurd has worked with some
she started her career in 1981, Gale Anne Hurd has been behind
of the world’s greatest directors including Cameron, Franck Darabont
almost 50 films, TV movies and series, staking her place in the history
and Brian De Palma, whom she wed in the early 1990s. She has
of the big screen back in 1984 with The Terminator, and combining
worked with some of the world’s biggest studios including Universal
popular and critical acclaim with Aliens in 1986, Armageddon in 1998,
Pictures, 20th Century Fox and Paramount, carving out a reputation
The Abyss in 1989 and the two Terminator sequels in 1991 and 2003.
as a producer of conviction who is hands-on and committed and
A robotic assassin from a post apocalyptic
future travels back in time to eliminate a
waitress, whose son will grow up and lead
humanity in a war against machines.
RÉALISATION | DIRECTION | James Cameron
PRODUCTION | Gale Anne Hurd
INTERPRÉTATION | CAST | Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn, Linda Hamilton,
never stuck behind her desk, always there on the shoot and capable of
Paul Winfield, Lance Henriksen
A huge fan of the sci-fi genre and avid reader of fantasy novels from the
handling both studio bosses as well as directors. Although addicted to
États-Unis & Royaume-Uni | USA & UK | En anglais sous-titré en français | In English
magical universe of The Lord of the Rings to comic book adventures
adrenalin, Hurd also knows how to bide her time, waiting until the wind
with French subtitles | 107 minutes
like Spiderman and Hulk – which she brought to the screen in 2003 –
of fashion changes to make her projects a reality. Indeed, she had to
Hurd graduated from Stanford in 1977 having studied economics and
wait over a decade to see Ang Lee’s Hulk come to life in 2003.
communication, specializing in political science. She had planned to
make a career as a lawyer when she was offered a job as assistant to
Hurd is a blockbuster player but she has also taken risks on the indie
Roger Corman. This legendary B-movie director and producer helped
circuit over the last few years, moving away from major productions
launch her career, continuing to prove his reputation as a discoverer
that are increasingly abandoning complex characters for the benefit of
of great talents, with Ron Howard, Francis Ford Coppola and Martin
pure action entertainment. She produced the intimate romantic drama
Scorsese all beginning their own careers at his side.
Very Good Girls starring Dakota Fanning and Elizabeth Olsen, whose
“I think that it’s difficult [being a woman in this industry] because when you
are forceful, you’re called a bitch… or worse. On the other hand, if you
don’t stand up for yourself, you are perceived as someone who shouldn’t
be in a position of power. It’s a delicate balance, a tightrope that one has
to walk to be taken seriously, to be respected, but also to be heard.” (In
MovieScope Magazine, March 18, 2013)
1998 ARMAGEDDON
Après avoir découvert qu’un astéroïde de
la taille du Texas allait percuter la Terre dans
moins d’un mois, la NASA recrute une
équipe de foreurs de puits de pétrole afin
de sauver l’humanité…
After discovering that an asteroid the size
of Texas is going to impact Earth in less than
a month, NASA recruits a team of deep core
drillers to save humanity.
end-of-year release in the US is highly anticipated.
After the failure of the TV series Adventure Inc. which
RÉALISATION | DIRECTION | Michael Bay
was cancelled after just one season in 2002, she made
PRODUCTION | Gale Anne Hurd, Michael Bay & Jerry Bruckheimer
INTERPRÉTATION | CAST | Bruce Willis, Billy Bob Thornton, Ben Affleck, Liv Tyler,
a spectacularly successful return to the small screen
Will Patton, Steve Buscemi, Michael Clarke Duncan
in 2010 with The Walking Dead, an adaptation of the
États-Unis | USA | En anglais, russe & indonésien sous-titrés en français | In English,
graphic novel by Robert Kirkman. A hugely popular
Russian & Indonesian with French subtitles | 151 minutes
show that has won critical acclaim, The Walking Dead
It was thanks to Corman that in 1980, Hurd met a little-known
fits perfectly with her vision of intelligent, people-focused fantasy.
technician and model maker named James Cameron on the set of
She is currently in preparation for two further TV series, Crash & Burn
Battle Beyond the Stars. When she started her own company, Pacific
about the life of a stunt man after the Vietnam War, and Horizon, which
Western Productions, in 1982, she remembered one of the lessons
combines World War II with an alien invasion.
taught her by Roger Corman: trust in talent. She launched Cameron’s
directorial career when they wrote and produced The Terminator
Over many years, Gale Anne Hurd has made a massive contribution to
together. The couple married a year later and their collaboration
bringing the fiction genre back to its former glory, and in 2012, saw her
continued with the movies Aliens and The Abyss, blockbusters that
star cemented in the legendary Hollywood Walk of Fame.
2013 VERY GOOD GIRLS
Deux jeunes filles bien sages sont décidées
à transformer leur dernier été ensemble en
rite de passage vers l’âge adulte…
Two very good girls are determined that
their final summer together will mark their
rite of passage into adulthood…
RÉALISATION | DIRECTION | Naomi Foner
were the perfect example of Gale Anne Hurd’s obsession of focusing
PRODUCTION | Norton Herrick, Michael London, Mary Jane Skalski, Janice Williams &
on simple people in extreme circumstances, whilst reflecting on the
Gale Anne Hurd
INTERPRÉTATION | CAST | Dakota Fanning, Elizabeth Olsen, Boyd Holbrook, Demi
dark side of technology and the complex consequences of progress.
Moore, Richard Dreyfuss, Ellen Barkin, Clark Gregg, Peter Sarsgaard
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
85 minutes | Premières | p.68
120
HOMMAGES 2013
121
HOMMAGES 2013
JOHN TRAVOLTA
John Travolta décroche ses premières nominations à l’Oscar et au
Award de l’US Broadcast Critics Association pour son interprétation
Golden Globe du Meilleur Acteur en 1978 pour son rôle dans le film à
dans Préjudice de Steve Zaillian (1998), tiré d’un bestseller. Il est à
grand succès La Fièvre du samedi soir de John Badham, qui lance le
nouveau nommé aux Golden Globes pour son rôle dans Primary Colors
phénomène du disco dans les années 1970. Il s’illustre ensuite dans
de Mike Nichols (1998), avec Emma Thompson et Billy Bob Thornton.
l’adaptation au cinéma par Randal Kleiser de la comédie musicale
En 2008, il reçoit sa quatrième nomination aux Golden Globes pour
Grease (1978), qui bat alors des records de longévité à Broadway,
son interprétation d’Edna Turnblad dans l’adaptation au cinéma de la
avant de jouer dans un autre succès du grand écran, Urban Cowboy
comédie musicale Hairspray, réalisée par Adam Shankman. Ce rôle lui
de James Bridges (1980), également à l’origine de nouvelles tendances
vaut aussi un Lifetime Achievement Award récompensant l’ensemble
dans la culture populaire. L’acteur montre l’étendue de son talent aussi
de sa carrière, remis par le Chicago Film Critics et le Santa Barbara
bien dans les thrillers de Brian De Palma, Carrie au bal du diable (1976)
Film Festival.
et Blow Out (1981), que dans les comédies à succès Allô maman, ici
Plus récemment, on a pu voir l’acteur dans L’Attaque du métro 123
bébé d’Amy Heckerling (1989) et Michael de Nora Ephron (1996). John
de Tony Scott (2009), ou encore From Paris With Love de Pierre Morel
Travolta joue aussi dans Phénomène de John Turteltaub (1996), avant
(2010). Il fait partie du casting impressionnant du film d’Oliver Stone
de s’essayer au film d’action sous la caméra de John Woo pour le
Savages (2012), tiré du roman policier à succès de Don Winslow, et
grand succès du box-office Broken Arrow (1996) avec Christian Slater,
présenté en 2012 au Festival du Cinéma Américain de Deauville.
et le classique Volte/Face (1997) avec Nicolas Cage. Il joue également
John Travolta reçoit par ailleurs des récompenses prestigieuses
dans Le Déshonneur d’Elisabeth Campbell de Simon West (1999),
dans l’univers de l’aviation : en 2003, lorsque l’American Institute of
aux côtés de Madeleine Stowe. En 2005, l’acteur reprend le rôle de
Aeronautics and Astronautics Foundation lui remet un Prix d’excellence
l’ultra cool Chili Palmer tenu dans Get Shorty : Stars et truands de
saluant ses efforts pour promouvoir l’aviation civile, et en 2007 lorsqu’il
Barry Sonnenfeld (1995), dans sa suite Be Cool réalisée par F. Gary
reçoit le Living Legends Ambassador of Aviation Award. Il détient
Gray. On peut le voir également face à Scarlett Johansson dans le film
aujourd’hui onze brevets de pilotage : pour le 747, le 707, le Gulfstream
indépendant Love Song de Shainee Gabel (2004), projeté
à la Mostra de Venise, où le film et l’acteur sont couverts
d’éloges. En février 2011, il reçoit les honneurs du
magazine allemand Hörzu, un hebdomadaire de télévision
qui connaît un tirage record en Europe, et qui lui décerne
à Berlin la prestigieuse Goldene Kamera (Caméra d’or) du
© Rav Holly
Meilleur Acteur international.
JOHN TRAVOLTA
Comédien | Actor
122
HOMMAGES 2013
« Travolta est le seul auteur de sa propre mythologie, le seul
responsable de ses moments de gloire et de ses traversées du
désert. Une star composite, incroyablement protéiforme. […] Il a
traversé toutes les époques comme une comète, et nous l’avons
tous regardé briller, se crasher, pour ensuite mieux se réinventer. »
(François Grelet)
John Travolta remporte une autre nomination à l’Oscar pour son
II, le Lear 24, le Hawker 1251A, le Jet Eclipse, le Jet Vampire, le Canadair
interprétation d’un tueur à gages philosophe dans le film Pulp Fiction
CL-141, le Jet Soko, le Citation ISP et le Challenger. Son Boeing 707
de Quentin Tarantino (1994). Ce rôle lui vaut de multiples récompenses,
est peint aux couleurs de la compagnie aérienne Qantas, et porte le
parmi lesquelles des nominations aux BAFTA et aux Golden Globes,
nom de Jett Clipper Ella, en l’honneur de ses enfants. Ambassadeur
ou encore le Prix du Meilleur Acteur de la Los Angeles Film Critics
de bonne volonté auprès de la compagnie Qantas Airways, l’acteur
Association.
pilote un Qantas 707 lors d’un tour du monde humanitaire, le « Spirit
La liste de ses récompenses ne s’arrête pas là, puisque son
of Friendship Global Tour », en juillet et août 2002. Il est aussi
interprétation d’un mafioso devenu producteur de cinéma dans la
l’ambassadeur promotionnel des avions Learjet, Challenger et Global,
comédie populaire Get Shorty : Stars et truands (1995) lui vaut le
pour le grand constructeur aéronautique international Bombardier.
Golden Globe du Meilleur Acteur dans la catégorie Comédie musicale
Enfin, en 2005, John Travolta pilote son Boeing 707 rempli de vivres
et Comédie. En 1998, John Travolta reçoit les honneurs des BAFTA,
et de matériel médical jusqu’à La Nouvelle-Orléans dévastée par
qui lui décernent un Britannia Award ; la même année, le Festival de
l’ouragan Katrina, puis en Haïti après le tremblement de terre de 2010,
Chicago lui remet un Lifetime Achievement Award pour l’ensemble de
pour y déposer des produits de première nécessité, du personnel
sa carrière. L’acteur remporte également le prestigieux Alan J. Pakula
médical et des bénévoles.
123
HOMMAGES 2013
JOHN TRAVOLTA
HOMMAGE | TRIBUTE
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY
1975 LA PLUIE DU DIABLE (The Devil’s Rain) de/by Robert Fuest
1976 CARRIE AU BAL DU DIABLE (Carrie) de/by Brian De Palma
1977 LA FIÈVRE DU SAMEDI SOIR (Saturday Night Fever)
de/by John Badham
1978 GREASE de/by Randal Kleiser
MOMENT BY MOMENT de/by Jane Wagner
1980 URBAN COWBOY de/by James Bridges
1981 BLOW OUT de/by Brian De Palma
1983 STAYING ALIVE de/by Sylvester Stallone
SECOND CHANCE (Two of a Kind) de/by John Herzfeld
1985 PERFECT de/by James Bridges
1989 LES EXPERTS (The Experts) de/by Dave Thomas
ALLÔ MAMAN, ICI BÉBÉ (Look Who’s Talking)
de/by Amy Heckerling
1990 ALLÔ MAMAN, C’EST ENCORE MOI
(Look Who’s Talking Too) de/by Amy Heckerling
1991 RÉCLUSION À MORT (Chains of Gold) de/by Rod Holcomb
EYES OF AN ANGEL de/by Robert Harmon
SHOUT de/by Jeffrey Hornaday
1992 BORIS AND NATASHA de/by Charles Martin Smith
1993 ALLÔ MAMAN, C’EST NOËL (Look Who’s Talking Now)
de/by Tom Ropelewski
1994 PULP FICTION de/by Quentin Tarantino
1995 WHITE MAN (White Man’s Burden) de/by Desmond Nakano
GET SHORTY : STARS ET TRUANDS (Get Shorty)
de/by Barry Sonnenfeld
1996 BROKEN ARROW de/by John Woo
PHÉNOMÈNE (Phenomenon) de/by John Turteltaub
MICHAEL de/by Nora Ephron
1997 SHE’S SO LOVELY de/by Nick Cassavetes
VOLTE/FACE (Face/Off) de/by John Woo
MAD CITY de/by Costa-Gavras
1998 PRIMARY COLORS de/by Mike Nichols
LA LIGNE ROUGE (The Thin Red Line) de/by Terrence Malick
PRÉJUDICE (A Civil Action) de/by Steven Zaillian
1999 LE DÉSHONNEUR D’ELISABETH CAMPBELL
(The General’s Daughter) de/by Simon West
2000 BATTLEFIELD EARTH – CHAMP DE BATAILLE
(Battlefield Earth) de/by Roger Christian
LE BON NUMÉRO (Lucky Numbers) de/by Nora Ephron
2001 OPÉRATION ESPADON (Swordfish) de/by Dominic Sena
L’INTRUS (Domestic Disturbance) de/by Harold Becker
2003 BASIC de/by John McTiernan
2004 THE PUNISHER de/by Jonathan Hensleigh
LOVE SONG (A Love Song for Bobby Long)
de/by Shainee Gabel
PIÈGE DE FEU (Ladder 49) de/by Jay Russell
2005 BE COOL de/by F. Gary Gray
2006 CŒURS PERDUS (Lonely Hearts) de/by Todd Robinson
2007 BANDE DE SAUVAGES (Wild Hogs) de/by Walt Becker
HAIRSPRAY de/by Adam Shankman
2009 L’ATTAQUE DU MÉTRO 123 (The Taking of Pelham 123)
de/by Tony Scott
LES 2 FONT LA « PÈRE » (Old Dogs) de/by Walt Becker
2010 FROM PARIS WITH LOVE de/by Pierre Morel
2012 SAVAGES de/by Oliver Stone
2013 KILLING SEASON de/by Mark Steven Johnson
John Travolta earned his first Oscar and Golden Globe nominations
by Steve Zaillian. He was nominated again for a Golden Globe for his
in 1978 for his role in the blockbuster Saturday Night Fever directed
performance in Primary Colors (1998), directed by Mike Nichols and
by John Badham, which launched the disco phenomenon in the
co-starring Emma Thompson and Billy Bob Thornton, and in 2008,
1970s. He went on to star in the big-screen version of the long-running
he received his fourth Golden Globe nomination for his role as Edna
musical Grease by Randal Kleiser (1978) and the wildly successful
Turnblad in the big-screen, Adam Shankman’s box-office hit Hairspray.
Urban Cowboy by James Bridges (1980) which also influenced trends
As a result of this performance, the Chicago Film Critics and the Santa
in popular culture. Additional film credits include the Brian De Palma
Barbara Film Festival decided to recognize Travolta with a Lifetime
thrillers Carrie (1976) and Blow Out (1981) as well as Amy Heckerling’s
Achievement Award for his role.
hit comedy Look Who’s Talking (1989) and Nora Ephron’s comic hit
Travolta was most recently seen in Tony Scott’s The Taking of Pelham
Michael (1996). Travolta starred in John Turteltaub’s Phenomenon
123 (2009), Pierre Morel’s From Paris with Love (2010) and in the Oliver
(1996) and took an equally distinctive turn as an action star in John
Stone-directed movie, Savages, based on Don Winslow’s best-selling
Woo’s top-grossing Broken Arrow (1996) opposite Christian Slater,
crime novel and presented at the 2012 Deauville American Film Festival.
and classic Face/Off (1997) opposite Nicolas Cage. He also starred
Travolta has received two prestigious aviation awards: in 2003 the
in Simon West’s The General’s Daughter (1999), co-starring Madeline
American Institute of Aeronautics and Astronautics Foundation Award
Stowe. In 2005, Travolta reprised the role of ultra-cool Chili Palmer
for Excellence for his efforts to promote commercial flying, and in
in Barry Sonnenfeld’s Get Shorty (1995) in the sequel Be Cool by
2007 The Living Legends Ambassador of Aviation Award. He currently
F. Gary Gray (2005). In addition, he starred opposite Scarlett
holds 11 jet licenses: 747, 707, Gulfstream II, Lear 24, Hawker 1251A,
Johansson in the independent feature film A Love Song for Bobby
Eclipse Jet, Vampire Jet, Canadair CL-141 Jet, Soko Jet, Citation ISP
Long by Shainee Gabel (2004), which was screened at
the Venice Film Festival, where both Travolta and the films
won rave reviews. In February 2011, he was honored by
Europe’s leading weekly program magazine Hörzu, with
the prestigious Golden Camera Award for “International
Best Actor” in Berlin, Germany.
“Travolta is the sole author of his own mythology, the only person
responsible for his glorious peaks and quieter troughs. He is a
composite star and one who is extremely versatile. […] He has
crossed over every era like a comet and we have all witnessed
him shine, crash and then reinvent himself even better.”
Travolta earned another Academy Award nomination for
his riveting portrayal of a philosophical hit-man in Quentin Tarantino’s
and Challenger. The 707 aircraft is painted in the original Qantas V-Jet
Pulp Fiction (1994). He also received BAFTA and Golden Globe
livery and bears the name Jett Clipper Ella in honor of his children.
nominations for this highly acclaimed role and was named Best Actor
Travolta is the Qantas Airways Global Goodwill “Ambassador-at-
by the Los Angeles Film Critics Association, among other distinguished
Large” and piloted the original Qantas 707 during “Spirit of Friendship”
awards.
global tour in July/August 2002. He is also a business aircraft brand
He garnered further praise as a Mafioso-turned-movie producer in
ambassador for Learjet, Challenger and Global jets for the world’s
the comedy sensation Get Shorty (1995), winning the Golden Globe
leading business aircraft manufacturer, Bombardier. Travolta flew the
Award for Best Actor in a Motion Picture, Musical or Comedy. In 1998,
707 to New Orleans after the 2005 hurricane disaster bringing food
Travolta was honored by the BAFTAs with the Britannia Award: and
and medical supplies, and in 2010, again flew the 707, this time to Haiti
in that same year he received the Lifetime Achievement Award at the
after the earthquake, carrying supplies, doctors and volunteers.
Chicago Film Festival. He also won the prestigious Alan J. Pakula
Award from the US Broadcast Critics Association for his performance
in A Civil Action (1998), based on the best-selling book and directed
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HOMMAGES 2013
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HOMMAGES 2013
JOHN TRAVOLTA
HOMMAGE | TRIBUTE
À mes yeux, John Travolta restera pour toujours le chauffeur de taxi
C’est une star sans franchises qui lui appartiennent (ou presque,
To my mind, John Travolta will forever be the taxi driver-cum-
John Travolta is a star without the franchises he might have
baby-sitter d’Allô Maman, ici Bébé. Je voulais l’avoir comme ami,
une suite à La Fièvre..., deux à Allô Maman..., e basta) ni super
babysitter in Look Who’s Talking. I wanted to have him for a
commanded (or almost: a sequel to Saturday Night Fever, two to
comme papa de substitution, comme grand frère qui m’emmènerait
réalisateur pour l’accompagner tout au long de sa carrière, façon De
friend, for a substitute father, for a big brother who would take me
Look Who’s Talking, and basta). Nor does he have some fantastic
au McDo. Les gosses des 80s savent très bien de quoi je parle. À force
Niro/Scorsese. Travolta est le seul auteur de sa propre mythologie,
to McDonald’s. Anyone who grew up in the 1980s knows exactly
director accompanying his career in the De Niro/Scorsese model. He
d’user la VHS du film dans le salon familial, mes parents ont cru bon,
le seul responsable de ses moments de gloire et de ses traversées
what I’m talking about. I was forever monopolizing the VHS player
is the sole author of his own mythology, the only person responsible
un jour, de me mettre au courant que le type là, le cool-guy que Kirstie
du désert. Une star composite, incroyablement protéiforme, dont la
in the living room, and one day, my parents thought it was a good
for his glorious peaks and quieter troughs. He is a composite star
Alley passe le film à éconduire avant de tomber in fine dans ses bras,
simple collection de coupes de cheveux (permanente, banane, coupe
idea to tell me that the cool guy who Kirstie Alley spends the whole
and one who is extremely versatile. His hairstyles alone – permanent
avait aussi compté pour eux à un moment précis de leur vie. « Mais
au carré, boule à zéro) raconte à elle seule son désir de fuite en avant,
film rejecting, before finally falling into his arms, represented a key
wave, quiff, shoulder-length or shaved off completely – over the
enfin, c’est Travolta que tu regardes là, le gars de La Fièvre du samedi
de réinvention perpétuelle, de peur de l’ennui et de l’enfermement.
moment in their lives, too: “Oh, it’s Travolta you’re watching, the
years tell of his desire to keep moving forward, to constantly reinvent
guy from Saturday Night Fever and Grease. That’s our youth!” I’m
himself, and of his fear of being bored or typecast.
soir et de Grease. C’est toute notre jeunesse !» Ah non désolé, mais
Travolta, c’est ma jeunesse à moi, pas la vôtre. Il m’a fallu du temps
La jeunesse, sa fougue et son impatience, voilà de quoi nous parle
sorry, but Travolta was my youth, not theirs. I needed some time to
pour le comprendre et l’admettre : mais Travolta, c’est notre jeunesse
depuis toujours Travolta même à l’orée de ses soixante ans. Il sera
understand and to admit that, in fact, John Travolta is everybody’s
Youth, spirit and enthusiasm – it is through these elements that
à nous, nous tous.
à jamais notre Madeleine de Proust, à vous les baby boomers disco,
youth.
John Travolta moves us, even on the eve of his 60th birthday. He’ll
always be our “Proustian Madeleine”, to you disco baby boomers,
à vous les quadras qui vous êtes enquillé cinq fois Pulp Fiction la
Il y a des acteurs générationnels, des poster boys de légende qui
semaine de sa sortie, à nous les trentenaires qui ont toujours eu un
There are generational actors, poster boys of legend who tell the
to you 40-somethings who went to see Pulp Fiction five times in
racontent l’histoire d’une époque, d’une déflagration pop culturelle,
faible pour les bébés qui parlent avec la voix de Daniel Auteuil (ou de
story of an age, of a cultural pop conflict, of a precise mythology at
the week it was released, to us 30-somethings who’ve always had
d’une mythologie précise à un instant T de l’Histoire. Il y a James Dean,
Bruce Willis en VO), et à vous les kids qui ne vous êtes jamais remis
a key moment in time. There’s James Dean, Bruce Lee and Steve
a weak spot for babies who talk with Bruce Willis’ voice (or Daniel
il y a Bruce Lee,il y a Steve McQueen. Et puis il y a Travolta, qui, lui,
de la première diffusion en prime time de Volte/Face, des colombes au
McQueen. Then there’s John Travolta, who tells the story of several
Auteuil for the French dubbed version), and to you kids, who’ve
a choisi de raconter l’histoire de plusieurs époques. Le raz de marée
ralenti et des gunfights sur fond de « Somewhere Over the Rainbow ».
ages. The tidal wave of disco (Saturday Night Fever), the nostalgia
never gotten over the first prime-time screening of Face/Off, with
disco (La Fièvre du samedi soir), la nostalgie des 50s et des belles
Il a traversé toutes les époques comme une comète, et nous l’avons
of the 1950s and fabulous American cars (Grease), post-Nixon
doves in slow motion and gunfights played out over a “Somewhere
bagnoles (Grease), la paranoïa post Nixon et la fin du Nouvel Hollywood
tous regardé briller, se crasher, pour ensuite mieux se réinventer. La
paranoia and the end of the New Hollywood (Blow Out), Reagan’s
Over the Rainbow” soundtrack. He has crossed over every era like a
(Blow Out), l’Amérique de Reagan et l’avènement des fims hi-concept
fièvre qui consumait Tony Manero chaque samedi soir, John Travolta
America and the advent of high-concept films (Look Who’s Talking,
comet and we have all witnessed him shine, crash and then reinvent
(Allô Maman...), le triomphe de la culture geek et de la cinéphilie B (Pulp
l’a érigée comme le fondement de sa carrière. La musique n’est pas
etc.), the triumph of geekism and B-movies (Pulp Fiction) or the
himself even better. The fever that consumed Tony Manero every
près de s’arrêter...
tornado of Hong Kong-style cinema descending on the rest of the
Saturday night was created by John Travolta as the basis for his
du monde (Volte/Face): tout ça se lit désormais dans ses grands yeux
world (Face/Off). You can read all of it in his blue eyes and swagger,
career, and the music isn’t about to stop yet.
clairs et ses déhanchés, comme autant d’étapes décisives dans notre
François Grelet
like so many other critical stages in our relationship with pop culture
rapport à la pop culture et donc à notre jeunesse.
Critique de cinéma | Film critic
and therefore with our own youth.
Fiction) ou la tornade du cinéma hongkongais qui s’abat sur le reste
C’est une chose de traverser les époques, c’en est une autre de les
It’s one thing to cross eras, but it’s another to physically embody
incarner. Si Travolta a su le faire mieux que quiconque, c’est surtout
them. John Travolta knows how to do that better than anyone,
parce qu’il n’a jamais cherché à capitaliser sur ses faits de gloire, à
mainly because he has never sought to go for glory or to artificially
prolonger artificiellement sa propre hype. Pas le temps de s’attarder,
prolong his hype. No time to linger, no time to look back to play
de regarder en arrière, de jouer à la star fonctionnaire, d’aller
the celebrity for celebrity’s sake, to slumber in the sub-standard
s’endormir dans les sous-tarantinades des 90s, de dévitaliser sa
Tarantinoesque productions of the 1990s, to anesthetize his iconic
grandeur iconique. C’est aussi pour ça que dans l’imaginaire collectif,
grandeur. That’s also why, in our collective imagination, we see him
on l’envisage comme le roi du comeback alors que si l’on prend un
as the comeback king when if we’d only step back a little, we’d
peu de hauteur, il nous apparaît surtout comme un acteur peu enclin à
see that he’s an actor who isn’t interested in playing the same part
rejouer deux fois le même numéro.
twice.
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HOMMAGES 2013
127
HOMMAGES 2013
JOHN TRAVOLTA
HOMMAGE | TRIBUTE
1977 L
A FIÈVRE DU SAMEDI SOIR
1995 GET SHORTY: STARS ET TRUANDS
(Saturday Night Fever)
Chaque samedi soir, dans une discothèque
de Brooklyn, Tony Manero, un jeune NewYorkais de dix-neuf ans, essaie de
bouleverser le triste quotidien qui est le sien
en devenant, pour un soir, le roi de la piste
de danse.
Tony Manero, a nineteen-year-old young
New Yorker, attempts to enhance his dreary
existence in Brooklyn by going every
Saturday night in a disco club where he is
the king of the dance-floor.
(Get Shorty)
Comment un truand, aidé d’un producteur
et d’un incurable perdant, va écrire un
scénario relatant ses propres aventures et
assurer son avenir radieux sous le soleil
d’Hollywood.
How a mobster with a producer and
incurable loser is going to write a scenario
describing his own adventures and ensure
his bright future under the Hollywood sun.
Version restaurée | Restored version
RÉALISATION | DIRECTION | John Badham
PRODUCTION | Robert Stigwood
RÉALISATION | DIRECTION | Barry Sonnenfeld
INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Karen-Lynn Gorney, Barry Miller,
PRODUCTION | Danny DeVito, Michael Shamberg & Stacey Sher
Sam Coppola
INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Danny DeVito, Gene Hackman, Rene Russo
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
118 minutes
105 minutes
1981 B
LOW OUT
1997 V
OLTE/FACE
Alors qu’il enregistre des bruits nocturnes
en peine campagne, un ingénieur du son
est le témoin sonore d’un accident de
voiture. Peu à peu, il va s’apercevoir que
cet événement cache en fait une tout autre
réalité...
(Face/Off)
While he is saving the night sounds of nature
in a secluded countryside, a sound engineer
is witnessing a car accident. But he will
gradually realize that this event actually
hides another reality...
Afin de déjouer un complot, un agent du
FBI se fait greffer le visage d’un dangereux
criminel, qui va, grâce à la même opération,
adopter à son tour l’apparence physique
de l’officier fédéral…
To foil an extortion plot, an FBI agent
undergoes a face-transplant surgery and
assumes the physical appearance of a
ruthless terrorist, who eventually
impersonates the cop with the same
method…
RÉALISATION | DIRECTION | John Woo
RÉALISATION | DIRECTION | Brian De Palma
PRODUCTION | Terence Chang, Christopher Godsick, Barrie M. Osborne & David Permut
PRODUCTION | George Litto
INTERPRÉTATION | CAST | Nicolas Cage, John Travolta, Joan Allen, Alessandro Nivola,
INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Nancy Allen, John Lithgow, Dennis Franz
Gina Gershon, Dominique Swain
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
107 minutes
138 minutes | Hommage | Tribute Nicolas Cage | p.98
1994 P
ULP FICTION
1998 P
RIMARY COLORS
L’odyssée sanglante et burlesque de petits
malfrats dans la jungle d’Hollywood à
travers trois histoires qui s’entremêlent.
The bloody and burlesque lives of diner
bandits intertwine in three tales of violence
and redemption in Hollywood.
Un jeune militant noir rejoint l’équipe de
campagne d’un gouverneur, candidat à la
présidence des États-Unis.
A young black militant joins the campaign
of a governor candidate for President of the
United States.
RÉALISATION | DIRECTION | Quentin Tarantino
RÉALISATION | DIRECTION | Mike Nichols
PRODUCTION | Lawrence Bender
PRODUCTION | Mike Nichols
INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis, Tim Roth,
INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Emma Thompson, Kathy Bates,
Rosanna Arquette, Uma Thurman
Billy Bob Thornton
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
154 minutes
143 minutes
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HOMMAGES 2013
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HOMMAGES 2013
HOMMAGE | TRIBUTE
2007 H
AIRSPRAY
Tracy rêve de danser dans la célèbre
Tracy has a dream: to dance in the famous
émission de télévision de Corny Collins. Par
Corny Collins’ TV show. Luckily, he attends
chance, ce dernier assiste à l’une de ses
one of her performances in high school and
représentations au lycée et lui propose alors
asked her to join his team…
de rejoindre son équipe…
RÉALISATION | DIRECTION | Adam Shankman
PRODUCTION | Neil Meron & Craig Zadan
INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Nikki Blonsky, Michelle Pfeiffer, Queen Latifah,
Christopher Walken
États-Unis & Royaume-Uni | USA & UK | En anglais sous-titré en français | In English
with French subtitles | 117 minutes
2013 K
ILLING SEASON
Au plus profond des montagnes des
Appalaches, une lutte sans merci éclate
entre un ancien soldat américain vivant
reclus et un touriste venu d’Europe…
Deep in the Appalachian Mountains, a tense
battle breaks out between a reclusive
American military veteran and a European
tourist…
RÉALISATION | DIRECTION | Mark Steven Johnson
PRODUCTION | Paul Breuls & Ed Cathell
INTERPRÉTATION | CAST | John Travolta, Robert De Niro, Milo Ventimiglia, Elizabeth Olin
États-Unis & Belgique | USA & Belgium | En anglais sous-titré en français | In English
with French subtitles | 90 minutes | Premières | p.55
Une personnalité du monde
des arts et des lettres fait découvrir
et partager sa préférence de cinéma,
son Amérique personnelle.
CARTE BLANCHE
A public figure of the artistic
and literary world reveals
his or her favourites in cinema and thus
shares his or her own private America.
130
HOMMAGES 2013
1979 L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ (Escape From Alcatraz) Don Siegel
1986 LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER (Ferris Bueller’s Day Off) John Hughes
2009 BE BAD ! (Youth in Revolt) Miguel Arteta
Il y a dix ans, déboule dans nos oreilles, « We Are Your Friends »
JUSTICE, the French duo formed by Gaspard Augé and Xavier de
qui met sur le devant de la scène JUSTICE, jeune duo français
Rosnay, is the band of a whole generation. When in 2003 the two
signé par le label que Pedro Winter vient de créer : Ed Banger.
friends were still bright students in graphic design, they made JUSTICE
L’album «
» qui suit, condensé d’électro saccadée, de réminiscences
a place to experiment a hybrid genre between music and image, which
disco et d’énergie heavy metal, ses singles comme « D.A.N.C.E », « Stress »
blends pop and electronic borders, and showcases the talents of two
ou « Phantom » et ses vidéos, permettent à JUSTICE de donner une
fascinating passionate pop culture craftsmen, bored with hierarchy. They
suite à la French Touch des années 1990 et à ses boucles disco filtrées.
met Pedro Winter who had just founded his label Ed Banger Records,
he immediately signed them after listening to “We Are Your Friends”
Dès 2007, dans la foulée de son premier album, JUSTICE se frotte
which, with its joyful and vitamin-enriched electro beats combined with
au live et se lance dans l’arène des tournées en bus, enchaînant
exhilarating voices, became the hymn of a whole generation and one of
festivals et salles de concert tout autour de la planète. Cette première
the most important tracks of the year 2000, celebrating a reconciliation
confrontation avec son public est l’occasion pour le groupe de
of pop music and the dancefloor. It was awarded an MTV Video Award
développer une scénographie magnifiée au fil des dates : le mur de
in 2007, bringing about the famous live TV appearance with Kanye
vieux amplis Marshall placés devant la scène, la croix imposante, les
West outraged that his million-dollar clip was outclassed by a home-
jeux de lumières et le son JUSTICE totalement revisité pour le live…
made bomb. (Once the misunderstanding was cleared up, JUSTICE,
Ed Banger and So-Me became a constant source of inspiration for
En 2012, la tournée qui suit la sortie de son deuxième album «Audio,
Kanye and his superstar rappers colleagues. Kanye even employed
Video, Disco» l’entraîne de l’Australie aux États-Unis en passant par
So-Me as director for the video for his hit song “Good Life”.) From now
l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Sud. Aussi à l aise sur la scène
on, the duo’s ascent was constant and then lightning struck: remixes
principale de festivals rock (Coachella, Lollapalooza, les Eurockéennes,
for N.E.R.D, Britney Spears, Franz Ferdinand, U2, Daft Punk, Lenny
les Vieilles Charrues…) qu’electro (Ultra, Sonar, Melt... ), le duo enchaîne
Kravitz and an EP (extended play) in 2006 (« Waters of Nazareth »)
une centaine de concerts qui lui permet de maîtriser sa formule. Dès
defining the “JUSTICE sound”, this famous ultra-powerful compression
les premières notes de «Genesis» qui résonnent en intro, c’est parti
of pop and baroque melodies, both dark and threatening; lightning and
pour un roller coaster sonore d’une heure et demie où les titres du duo
animative; and above all the famous JUSTICE image, the cross from
sont moulinés sous forme de megamix et accompagnés d’un show
which an earlier version figures on the first EP. 2007 was the explosion
épileptique de lumières !
that will turn the duo into the emblem of a whole generation: their first
album “
Avec «Access All Arenas», enregistré lors de son concert dans les
swept everything away as an epic soundtrack. “
arènes de Nîmes en juillet dernier, JUSTICE donne à entendre une
magnificent synthesis of our time: its potential definition. 800 000 sales
tournée qui s’est étalée sur presque une année et en profite pour
worldwide and 4 years later, the album was considered as a mainstay
revisiter à la manière d’un best of dix ans d’existence et trois disques
of the 2000s puzzled and tonic, one of the few who bridged the gap
© Paul Heartfield
(«
XAVIER DE ROSNAY & GASPARD AUGÉ
Musiciens | Musicians
132
CARTE BLANCHE 2013
”, anticipated like the Messiah, held all the promises, and
», «A Cross the Universe» et «Audio, Video, Disco»), retranscrivant
from Pitchfork world to MTV without losing its credibility.
ainsi toute l’effervescence et l’énergie des lives de JUSTICE.
133
” was more than a
CARTE BLANCHE 2013
CARTE BLANCHE
(Escape From Alcatraz)
A group of inmates attempt a daring escape
from the notorious Alcatraz prison island,
from which no-one had managed to escape
before…
Un groupe de prisonniers va minutieusement
préparer un plan d’évasion d’Alcatraz, le
célèbre pénitencier dont personne ne
s’échappe…
© Kim Shapiron
© Kim Shapiron
© Kim Shapiron
1979 L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ
RÉALISATION | DIRECTION | Don Siegel
PRODUCTION | Don Siegel
« En musique comme en cinéma, les Américains ont une science du divertissement qui nous touche énormément, dans le fond comme dans la forme.
INTERPRÉTATION | CAST | Clint Eastwood, Patrick McGoohan, Roberts Blossom,
Nous avons sauté sur l’occasion de programmer cette Carte blanche pour partager notre amour décomplexé pour ce cinéma avec lequel nous avons
Jack Thibeau
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
grandi, en choisissant des illustrations de cet art de l’entertainment, qui ont forgé nos fantasmes d’enfants puis d’adolescents des années 1980/90. »
112 minutes
Gaspard Augé & Xavier de Rosnay
1986 LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER
(Ferris Bueller’s Day Off)
© Kim Shapiron
© Kim Shapiron
© Kim Shapiron
Un cancre invétéré est déterminé à sécher
une journée de cours, une initiative qui ne
semble pas plaire au proviseur de l’école.
A high school wise guy is determined to
have a day off from school, despite of what
the principal thinks of that.
RÉALISATION | DIRECTION | John Hughes
PRODUCTION | John Hughes & Tom Jacobson
INTERPRÉTATION | CAST | Matthew Broderick, Alan Ruck, Mia Sara, Jeffrey Jones,
Jennifer Grey
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
“In music as in cinema, the Americans have a science of entertainment which we really love, both for its substance and its style. We leapt at the chance
103 minutes
to program this Carte Blanche to share our unabashed passion for the kind of cinema we grew up with, choosing examples of this entertainment form
which forged our imaginations as children, then as teenagers in the 1980/90s.”
2009 BE BAD !
Les trois films programmés dans le cadre de cette CARTE
BLANCHE 2013 font partie d’une liste de neuf titres de films
proposés par JUSTICE aux organisateurs du Festival :
The three feature films screened in this 2013 CARTE BLANCHE
are part of a list of nine movie titles submitted by JUSTICE to
the Festival programmers:
1975 UN APRÈS-MIDI DE CHIEN (Dog Day Afternoon) Sidney Lumet
1979 L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ (Escape From Alcatraz) Don Siegel
1982 BLADE RUNNER Ridley Scott
1986 LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER
(Ferris Bueller’s Day Off) John Hughes
1988 PIÈGE DE CRISTAL (Die Hard) John McTiernan
1993 LE FUGITIF (The Fugitive) Andrew Davis
1998 HAPPINESS Todd Solondz
1999 EYES WIDE SHUT Stanley Kubrick
2009 BE BAD ! (Youth in Revolt) Miguel Arteta
(Youth in Revolt)
Au cours de ses vacances, un adolescent
tombe éperdument amoureux d’une jeune
fille peu conformiste. Lorsque le jeune
couple doit se séparer, le garçon se crée
un double à l’esprit particulièrement retors
et prêt à tout pour reconquérir sa belle.
While on holiday break, a teenager falls
hopelessly in love with a free-spirited girl.
When the two are drawn apart, the boy
develops a rebellious alter ego who will stop
at nothing to win back the love of his life.
RÉALISATION | DIRECTION | Miguel Arteta
PRODUCTION | David Permut
INTERPRÉTATION | CAST | Michael Cera, Portia Doubleday, Mary Kay Place,
Justin Long, Ray Liotta
États-Unis | USA | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles |
90 minutes
134
CARTE BLANCHE 2013
135
CARTE BLANCHE 2013
L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique
soutient les Nuits américaines de la 39e édition
du Festival du cinéma américain de Deauville
w
o
l
l
Fo us
Des séances ouvertes 24h/24
où le festivalier peut (re)découvrir
et se (ré)approprier le patrimoine
du cinéma américain.
U.S. Embassy France
@USEmbassyFrance
www.americancenterfrance.org
www.placedesusa.com
Round-the-clock screenings
to (re)discover and
(re)appropriate the heritage
of American cinema.
LES NUITS AMÉRICAINES
AMERICAN NIGHTS
Hommage | Tribute CATE BLANCHETT | 6 films | Hommage | Tribute NICOLAS CAGE | 6 films | Hommage | Tribute LARRY CLARK | 5 films
Hommage | Tribute GALE ANNE HURD | 3 films | Hommage | Tribute JOHN TRAVOLTA | 6 films
Avec le soutien de/Supported by:
www.france.usembassy.gov
&
L’Ambassade des États-Unis d’Amérique en France
The Embassy of the United States of America in France
LES NUITS AMÉRICAINES
AMERICAN NIGHTS
Hommage | Tribute CATE BLANCHETT
1998 ELIZABETH Shekhar Kapur
2003 VERONICA GUERIN Joel Schumacher
2004 AVIATOR (The Aviator) Martin Scorsese
2007 I’M NOT THERE Todd Haynes
p.88
2008 INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) Steven Spielberg
2008 L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON
(The Curious Case of Benjamin Button) David Fincher
Hommage | Tribute NICOLAS CAGE
p.98
2002 ADAPTATION Spike Jonze
2005 LORD OF WAR Andrew Niccol
2009 BAD LIEUTENANT – ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS (Port of Call - New Orleans) Werner Herzog
1990 SAILOR & LULA (Wild at Heart) David Lynch
1997 VOLTE/FACE (Face/Off) John Woo
1999 À TOMBEAU OUVERT (Bringing Out the Dead)
Martin Scorsese
Hommage | Tribute LARRY CLARK
1995 KIDS
1998 ANOTHER DAY IN PARADISE
2001 BULLY
Hommage | Tribute GALE ANNE HURD
1984 TERMINATOR (The Terminator) James Cameron
1998 ARMAGEDDON Michael Bay
2013 VERY GOOD GIRLS Naomi Foner
Hommage | Tribute JOHN TRAVOLTA
p.122
1997 VOLTE/FACE (Face/Off) John Woo
1998 PRIMARY COLORS Mike Nichols
2007 HAIRSPRAY Adam Shankman
1981 BLOW OUT Brian De Palma
1994 PULP FICTION Quentin Tarantino
1995 GET SHORTY : STARS ET TRUANDS (Get Shorty)
Barry Sonnenfeld
p.108
2002 KEN PARK
2005 WASSUP ROCKERS
138
NUITS AMÉRICAINES 2013
p.116
139
NUITS AMÉRICAINES 2013
Le meilleur des séries TV en
avant-première, la rencontre des
écritures cinématographiques et télévisuelles
par ceux qui tiennent la plume.
UR
S IE
° 1 SÉR
N LES
JÀÉ &
IN
DÉ
EC
L
S
Du cinéma, des séries, mais plus seulement.
Videokast est la nouvelle offre vidéo online et gratuite d'AlloCiné,
désormais ouverte au meilleur du divertissement.
Golden Moustache,
La Minute Vieille,
Top Boy, Him & Her,
Threesome
www.allocine.com/videokast
Dedans AlloCiné S2,
Le Petit Détournement,
Faux Raccord, Suricate,
Comedy Coach
Scènes de ménages,
Les Lascars, Palizzi,
Le visiteur du Futur,
Merci Qui
The best of TV series,
the meeting of cinema and
television writing, by those
who write scripts made in USA.
DEAUVILLE SAISON 4
DEAUVILLE SEASON 4
Avec le soutien de/Supported by:
DEAUVILLE SAISON 4
LA MASTERCLASS VINCE GILLIGAN
Après avoir accueilli des scénaristes de renom tels que David Chase (créateur des Sopranos), Clyde Phillips (showrunner* des quatre premières saisons
de Dexter), Tom Fontana (créateur d’Oz et de Borgia) et Shawn Ryan (créateur de The Shield), le Festival du Cinéma Américain de Deauville et Deauville
Saison 4 proposent cette année la masterclass exceptionnelle du réalisateur, producteur et scénariste américain Vince Gilligan.
Cette figure centrale de la production télévisée américaine fait preuve d’audace depuis deux décennies. Il manie les silences, les contretemps et
les surprises. Il module le visible, l’invisible, les genres. Il malmène ses héros et ses téléspectateurs, pour leur plus grand plaisir. Sa plume tente
constamment de mener le spectateur là où on ne l’attend pas.
* le showrunner est à la fois scénariste, producteur, directeur de casting, agent de liaison avec les studios et coresponsable des relations publiques
© Frank Ockenfels 3/AMC
After inviting renowned screenwriters like David Chase (creator of The Sopranos), Clyde Phillips (showrunner* for the first four seasons of Dexter), Tom
Fontana (creator of Oz and Borgias) and Shawn Ryan (The Shield), the Deauville American Film Festival and Deauville Season 4 are this year delighted
to be hosting an exceptional masterclass from American director, producer and screenwriter Vince Gilligan.
This key figure in American TV production has been demonstrating his audacity for the past two decades. He skillfully manipulates silences, setbacks and
surprises. He juggles the visible, the invisible and different genres. He mistreats his heroes and his audience for their intense delight. His pen is constantly
trying to take the audience to the place they least expect.
* A showrunner is screenwriter, producer and casting director, who liaises with the studios and co-manages PR for the show.
VINCE GILLIGAN
Scénariste | Screenwriter
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DEAUVILLE SAISON 4 2013
Born in 1967 in Richmond (Virginia, USA) and
Né en 1967 à Richmond (Virginie, Étatsraised in Farmville and Chesterfield, Vince
Unis) et ayant grandi à Farmville et
Scénariste | Screenwriter
Gilligan is a graduate of the esteemed Tisch
Chesterfield, Vince Gilligan est diplômé de
1993 WILDER NAPALM de/by Glenn Gordon Caron
School of the Arts at the University of New
la prestigieuse Tisch School of the Arts
1995-2002
York. During his studies, he wrote Home
de l’université de New York. Il écrit durant
THE X-FILES – série TV
Fries, for which he received the prestigious
ses années d’études Meli-melo (Home
1998 MÉLI-MELO (Home Fries) de/by Dean Parisot
Virginia Governor’s Screenwriting Award
Fries) pour lequel il reçoit le prestigieux
2001 AU CŒUR DU COMPLOT (The Lone Gunmen) –
in 1989 and which would be made a
Virginia Governor’s Screenwriting Award en
série TV
decade later by Dean Parisot, starring
1989 et qui sera réalisé dix ans plus tard
2002 LOS ANGELES: DIVISION HOMICIDE – série TV
Drew Barrymore and Luke Wilson. During
par Dean Parisot avec Drew Barrymore et
2006 NIGHT STALKER: LE GUETTEUR
the same period, he wrote Wilder Napalm,
Luke Wilson. Il écrira à la même période
de/by Daniel Sackheim – série TV
made in 1993 by Glenn Gordon Caron.
Wilder Napalm, réalisé en 1993 par Glenn
2007 FLY ON THE WALL de/by Will Ferrell
This story of two pyromaniac brothers
Gordon Caron. Cette histoire de deux
2008 HANCOCK de/by Peter Berg
attracted the attention of screenwriter Chris
frères pyromanes attirera l’attention du
2008-2013
Carter, who invited Vince Gilligan to join the
scénariste Chris Carter qui invitera Vince
BREAKING BAD – série TV
group of screenwriters working on the cult
Gilligan à rejoindre le pôle de scénaristes de
series The X-Files, that would lead him to
la série culte X-Files, ce qui le mènera à la
Producteur | Producer
producing and/or writing 143 episodes of
production et/ou à l’écriture du scénario de
1995-2002
the series.
143 épisodes de la série.
THE X-FILES – série TV
The X-Files entered the annals of US TV
X-Files marquera les annales des séries
1998 MÉLI-MELO (Home Fries) de/by Dean Parisot
series, with spectacular ratings, growing
télévisées américaines avec des records
1999 HARSH REALM – série TV
from an average of 14 to 20 million viewers
d’audience spectaculaires, allant d’une
2001 AU CŒUR DU COMPLOT (The Lone Gunmen) –
per episode, and garnering record audience
moyenne de 14 à presque 20 millions de
série TV
figures for certain episodes. From 1993 to
téléspectateurs par épisode. De 1993 à
2008-2013
2002, nine seasons of the series screened,
2002, la série connaîtra 9 saisons et 202
BREAKING BAD – série TV
with 202 43-minute episodes. It won five
épisodes. Elle remportera 5 Golden Globes
Golden Globes including Best Drama
dont celui de la Meilleure Série dramatique
Series in 1995, 1997 and 1998; 16 Emmy
en 1995, 1997 et 1998, 16 Emmy Awards
Awards; and almost 50 other international awards.
et presque 50 autres récompenses internationales...
Gilligan went on to drive the X-Files spin-off, The Lone Gunmen, which,
Vince Gilligan pilotera le spin-off de X-Files, Au cœur du complot (The
despite the quality of the show, was cancelled after one season in 2001.
Lone Gunmen) qui, malgré sa qualité, s’arrêtera au bout d’une saison
While demand for his writing skills was limited, Gilligan spent his time
en 2001.
devising humorous ways of making a living, including working as a
Étant moins sollicité pour sa plume, Vince Gilligan échafaude avec
mobile drug dealer, traveling across the USA in an RV. This provided
humour diverses solutions pour gagner sa vie, tout en sillonnant les
the inspiration for Breaking Bad.
routes des États-Unis en camping-car. Ainsi naît l’idée de départ de
Given the cautious approach of the TV networks, Gilligan was contacted
Breaking Bad.
by AMC, an American cable channel newly involved in the content
Confronté à la frilosité des chaînes, Vince Gilligan est contacté par
creation process following in the bold footsteps of HBO and Showtime.
AMC, chaîne américaine nouvellement impliquée dans le processus de
Breaking Bad, Mad Men and The Walking Dead all enjoyed very
création télévisée, sur les traces audacieuses des HBO, Showtime ou
successful debuts on the channel.
autres FX. Breaking Bad, Mad Men et The Walking Dead marquent ainsi
The black humor of Breaking Bad, its off-beat tone and violent writing
les débuts prometteurs de cette chaîne câblée.
have been met with growing international audience and critical acclaim.
L’humour noir de la série Breaking Bad, son ton décalé, son écriture
The series has won four Golden Globes, seven Emmy Awards and
sanglante rencontrent leur public et un succès critique international
many other honors, including the Writers’ Guild Award for Best Series
croissant. La série a déjà remporté 4 Golden Globes, 7 Emmy Awards
in 2008, 2012 and 2013.
et plusieurs autres récompenses dont le Writers Guild Award de la
Meilleure Série en 2008, 2012 et 2013.
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DEAUVILLE SAISON 4 2013
B
DEAUVILLE SAISON 4
DEAUVILLE SEASON 4
BATES MOTEL
Saison 1 | Épisodes First You Dream,Then You Die
& Nice Town You Picked, Norma…
Après la mort mystérieuse de son mari, Norma Bates décide de quitter l’Arizona pour la petite ville
de White Pine Bay dans l’Oregon. Avec son fils Norman, âgé de 17 ans, elle espère refaire sa vie et
rachète un vieux motel abandonné et le manoir qui en dépend. Alors que la mère et le fils partagent
une relation des plus ambiguës, des événements tragiques vont les pousser à se rapprocher encore
davantage et finir par partager un lourd secret…
© 2013 NBC Universal. All rights reserved.
Following the mysterious death of her husband, Norma Bates decides to leave Arizona for the little
town of White Pine Bay in Oregon. With her son Norman, aged 17, she hopes to start over and buys
an old, abandoned motel and its adjacent mansion. The mother and son have a deeply ambiguous
relationship, but a series of tragic events will bring them even closer as they share a dark secret…
LA MALÉDICTION D’EDGAR
(The Curse of Edgar)
À l’occasion du 50e anniversaire de l’assassinat de JFK et en avant-première, un document d’exception mêlant images
d’archives et fiction.
Une forme singulière d’écriture pour la télévision.
De 1960 à 1963, la présidence de John F. Kennedy incarne tout ce que l’inoxydable patron du FBI exècre. Face à l’Amérique libre,
catholique et technicolor du clan Kennedy, celle traditionaliste, protestante et conservatrice de J. Edgar Hoover est menacée.
Clyde Tolson, le bras droit et l’amant de Hoover, est le dernier survivant de cette lutte acharnée au sommet du pouvoir.
En 90 minutes, entre fiction et images d’archives, ce témoin privilégié raconte Hoover, le stratège politique, et réussit à percer
comme jamais la personnalité énigmatique d’Edgar, l’homme rongé par sa malédiction au moment le plus critique de son
exceptionnel parcours.
To mark the 50th anniversary of the assassination of JFK, an exceptional work blending archive footage and fiction will be
presented as a premiere.
A singular form of television writing.
From 1960 to 1963, the presidency of John F. Kennedy embodied everything that the long-standing head of the FBI detested.
J. Edgar Hoover saw his traditionalist, Protestant and conservative vision threatened by the Kennedy clan’s version of a free,
Catholic, colorful America.
Clyde Tolson, Hoover’s right-hand man and lover, was the last survivor of this bitter power-struggle in the highest offices. Over
90 minutes, between fiction and archive footage, this insider witness reveals all about Hoover and his political strategy, and
manages to penetrate as never before the enigmatic personality of Edgar, a man consumed by his demons at the most critical
moment in his extraordinary career.
CRÉATION Marc Dugain
RÉALISATION | DIRECTION Marc Dugain – en collaboration avec/in collaboration with Véronique Lagoarde-Ségot
PRODUCTION Fabrice Coat – Program 33
SCÉNARIO | SCREENWRITING Marc Dugain – d’après son roman /based on his novel « La Malédiction d’Edgar »
INTERPRÉTATION | CAST Brian Cox, Anthony Higgins, Finlay Robertson, Michael Reynolds, Keith Hill
DIFFUSION Planète+ (France)
France | 2013 | 90 minutes | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
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CRÉATION Anthony Cipriano
RÉALISATION | DIRECTION Tucker Gates
PRODUCTION Carlton Cuse & Kerry Ehrin – Universal Television
SCÉNARIO | SCREENWRITING Anthony Cipriano, Carlton Cuse, Robert Bloch & Kerry Ehrin
INTERPRÉTATION | CAST Vera Farmiga (Norma Bates), Freddie Highmore (Norman Bates)
DIFFUSION | BROADCASTING A&E Network (États-Unis/USA) – 13ème Rue (France)
États-Unis | USA | 2013 | 2 x 45 minutes | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
DEAUVILLE SAISON 4 2013
THE FOLLOWING
Saison 1 | Épisodes Pilot & Chapter Two
Joe Carroll, brillant et charismatique professeur de littérature, est surtout connu pour être un serial
killer terriblement diabolique. Depuis sa cellule, il est parvenu à créer un véritable réseau de tueurs
en série dispersés aux quatre coins des États-Unis. Ces tueurs, tout autant fascinés par la mort
que Joe Carroll, vont l’aider à délivrer son message… En 2004, après avoir assassiné plusieurs de
ses étudiantes, il est finalement arrêté par l’agent du FBI Ryan Hardy qui le traquait sans relâche
depuis plusieurs années. Neuf ans plus tard, le tueur s’évade et Hardy – qui connaît l’homme mieux
que quiconque pour avoir écrit un livre sur ses modes opératoires - est contraint de reprendre du
service…
Joe Carroll, a diabolical serial killer, uses technology to create a sect of serial killers, all connected as
part of a network despite being spread across the United States. The former FBI agent Ryan Hardy
tracked down and captured Carroll in the past, even writing a book about him. He knows how the
killer’s mind works, and finds himself forced to return to service...
CRÉATION Kevin Williamson
RÉALISATION | DIRECTION Marcos Siega
PRODUCTION Kevin Williamson – Warner Bros. Television
SCÉNARIO | SCREENWRITING Kevin Williamson
INTERPRÉTATION | CAST Kevin Bacon, James Purefoy, Natalie Zea, Valorie Curry
DIFFUSION | BROADCASTING Fox (États-Unis/USA) – TF1 (France)
États-Unis | USA | 2013 | 44 minutes & 42 minutes | En anglais sous-titré en français |
In English with French subtitles
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DEAUVILLE SAISON 4 2013
DEAUVILLE SAISON 4
DEAUVILLE SEASON 4
ONCE UPON A TIME
LA TABLE RONDE
Il existe une ville dans le Maine, où tous les personnages des contes de notre enfance sont piégés
entre deux mondes… La malédiction levée, les habitants recouvrent enfin la mémoire et c’est toute
la magie de leur monde féerique qui envahit Storybrooke. Mais qui dit magie dit sortilèges et pouvoirs
obscurs…
La téméraire Emma Swan et Henry, son courageux de fils, se retrouvent embarqués dans un tout
autre voyage. Blanche-Neige, Belle, mais aussi le Chaperon rouge et Gemini Criquet, tous seront
prêts à se battre pour contrer la reine Régina, méchante et plus puissante que jamais.
Fort du succès de ses trois premières éditions, Deauville Saison 4 poursuit cette année son exploration des mécanismes d’écriture scénaristique en
organisant une table ronde qui confrontera les méthodes de travail de scénaristes du petit et du grand écran.
Cette année, auteur, scénaristes de longs métrages et scénaristes de séries télévisées questionneront la transversalité de leurs écritures : de la page
à l’écran, du grand au petit, du documentaire à la fiction, du genre au transgenre.
Un dialogue riche qui confrontera les points de vue, les esthétiques et les intentions.
Building on the success of the three previous editions, Deauville Season 4 this year continues its exploration of screenwriting mechanisms through a
round table which will compare the working methods of writers for the small and big screens.
This year, authors, screenwriters of feature films and writers for TV series will examine the crossovers between their different styles of writing: from page
to screen, from big to small screen, from documentary to fiction, from one genre to another.
Their different points of view, esthetics and intentions promise a rich dialog.
Saison 2 | Épisodes Broken & We Are Both
© ABC Studio
There is a town in Maine where all the characters from the fairytales of our childhood are trapped
between two worlds… The curse lifted, the inhabitants finally recover their memory and all the magic
of their fairytale world invades Storybrooke. But magic means spells and dark powers…
The bold Emma Swan and her courageous son Henry find themselves swept up in a whole other
journey. Snow White, Beauty, Little Red Riding Hood and Jiminy Cricket are all ready to take on
Regina, the evil queen, who is more powerful than ever.
CRÉATION Adam Horowitz & Edward Kitsis
RÉALISATION | DIRECTION Mark Mylod & Greg Beeman
PRODUCTION Edward Kitsis – ABC Studios
SCÉNARIO | SCREENWRITING Adam Horowitz & Edward Kitsis
INTERPRÉTATION | CAST Jennifer Morrison, Ginnifer Goodwin, Lana Parrilla, Robert Carlyle
DIFFUSION | BROADCASTING ABC (États-Unis/USA) – M6 (France)
États-Unis | USA | 2013 | 2 x 42 minutes | En anglais sous-titré en français | In English with French subtitles
LA CONFÉRENCE
SERIAL KILLERS, LE CHARME FATAL DES MEURTRIERS EN SÉRIE
Le Festival est heureux d’inviter le Groupe de Recherche Identités et Cultures de l’université du Havre (GRIC) pour enrichir le dialogue et
donner la parole à l’expertise scientifique et pédagogique de la recherche universitaire, et la rendre accessible au grand public.
Alors que Dexter se termine et qu’Hannibal commence, il convient de revenir sur ces histoires et personnages qui fascinent malgré l’horreur. À l’image
de Joe Carroll dans The Following, les serial killers ont des disciples, une descendance narrative, et ils s’adaptent à une histoire qu’ils tentent de
maîtriser et façonner eux-mêmes.
Quels sont les mécanismes narratifs et réflexifs de ces histoires à rebondissements ?
Quels en sont les enjeux culturels ?
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville est heureux d’accueillir à cette occasion :
Sylvaine Bataille (Maître de conférences, Université de Rouen) est l’auteur de plusieurs articles sur les séries (Battlestar Galactica, Rome, Sons of Anarchy) et a codirigé
le deuxième numéro de la revue TV/Séries.
Marjolaine Boutet (Maître de conférences, Université de Picardie) est l’auteur des Séries Télé pour les Nuls (First, 2009), Sériescopie : Guide thématique des séries
télévisées (Ellipses, 2011, avec P. Sérisier & J. Bassaget), Cold Case : La Mélodie du passé (PUF, 2013), et de chroniques pour Phosphore et Today in English.
Sarah Hatchuel (Professeur, Université du Havre) dirige le Groupe de Recherche Identités et Cultures. Elle est l’auteur de Lost : Fiction vitale (PUF, 2013) et prépare, avec
Monica Michlin, un livre sur les rêves dans les séries (Rouge Profond, 2014). Elle codirige la revue TV/Séries (tvseries.univ-lehavre.fr).
Ariane Hudelet (Maître de conférences, Université Paris-Diderot) codirige la revue TV/Séries dont elle a aussi édité le premier numéro. Elle est l’auteur d’ouvrages sur
l’adaptation et d’articles sur les séries (The Wire, Treme, la question du générique).
Monica Michlin (Maître de conférences, Université Paris-Sorbonne) a coédité le numéro « Les Pièges des nouvelles séries télévisées américaines » de la revue GRAAT
online (2009) et publié des articles sur la sérialité audiovisuelle, les pilotes de séries contemporaines, les séries «présidentielles» américaines, et le queering des codes de
séries dans The Wire et Queer As Folk.
Shannon Wells-Lassagne (Maître de conférences, Université de Bretagne Sud) est l’auteur du livre Étudier l›adaptation filmique (avec Laurent Mellet, Presses
Universitaires de Rennes). Elle a écrit des articles sur les séries The Office (USA, Royaume-Uni, France : Le Bureau), Game of Thrones, True Blood, Castle, et Community.
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DE LA PAGE À L’ÉCRAN, LE GENRE EN QUESTION | FROM PAGE TO SCREEN, THE GENRE IN QUESTION
Cette rencontre, animée par Stéphane Foenkinos *, réunira / Moderated by Stéphane Foenkinos *, this discussion will bring together:
Marc Dugain
Romancier français né au Sénégal, il va s’inspirer de son enfance et plus directement de son grand-père maternel – qui a fait la Première Guerre
mondiale – pour écrire son premier roman publié en 1998, La Chambre des officiers. Le roman est un succès en librairie et sera adapté au cinéma
en 2001 par le réalisateur François Dupeyron. Avec Une exécution ordinaire, il adapte lui-même au cinéma en 2009 la première partie de son roman
éponyme. Réalisation qu’il retrouve en adaptant une partie de son roman La Malédiction d’Edgar sous forme de fiction documentée.
French novelist born in Senegal, he drew inspiration from his childhood, especially his maternal grandfather who fought in WW1, to write his first novel
published in 1998, The Officers’ Ward. The novel was a bestseller and was adapted as a movie in 2001 by the director François Dupeyron. With An
Ordinary Execution, he adapted his own work for the cinema in 2009, based on the first part of his eponymous novel. He also directed an adaptation
of part of his novel The Curse of Edgar in the form of a documented fiction.
Fabrice Gobert
Il débute sa carrière en tant que réalisateur pour la télévision. Entre séries et documentaires, il participe entre autres à l’aventure de la série documentaire
pour Arte, Lettre à un jeune cinéaste, et réalise plusieurs épisodes de la série Âge sensible pour France 2. Après Camille, un court métrage remarqué,
il réalise son premier long métrage, Simon Werner a disparu, sélectionné en 2010 au Festival de Cannes, dans la section Un Certain Regard. Le film
séduit Canal + et la société de production Haut et Court. La série Les Revenants trouve ainsi son chef d’orchestre et connaît un succès public et
critique sans précédent.
He began his career as a director for television. Switching between drama series and documentaries, he worked on the documentary series for
Arte, Lettre à un jeune cinéaste, and directed several episodes of the series Âge sensible for France 2. After the well-received short film Camille, he
directed his first feature film, Lights Out, selected for the Cannes sidebar Un Certain Regard in 2010. The film attracted the attention of Canal + and
the production company Haut et Court, who hired Gobert to direct the supernatural series The Returned, an unprecedented critical and popular hit.
Eric Overmyer
Scénariste, producteur, showrunner américain, il écrit également pour le théâtre, notamment la pièce On the Verge qui s’est intensivement jouée dans
les pays anglo-saxons. Il travaille surtout pour le cinéma et la télévision, en tant que producteur et scénariste. Il écrit notamment plusieurs épisodes de
Homicide, créée par David Simon, lequel fera appel à lui sur la quatrième saison de la série à succès The Wire. De leur collaboration naît sur HBO la
série Treme qui dépeint une Nouvelle-Orléans post-ouragan Katrina.
American screenwriter, producer, and showrunner, he has also written for the stage, notably the play On the Verge which has been widely performed
in English-speaking territories. He mainly works in movies and TV, as both producer and screenwriter. He has written episodes of Homicide, created
by David Simon, who also called on him to write for the fourth season of the hit series The Wire. Their collaboration gave rise to the HBO series Treme,
which is set in post-Hurricane Katrina New Orleans.
Frank Spotnitz
Scénariste, producteur et showrunner américain, il est reconnu pour sa contribution à des séries telles que X-Files ou plus récemment Hunted. Alors
qu’il coécrit 40 épisodes de X-Files, il est le producteur et coauteur des deux longs métrages adaptés de la série (X-Files, le film en 1998 et X-Files :
Régénération en 2008). Il écrit actuellement une série adaptée du film à succès Transporter et écrit et coproduit une adaptation du Maître du HautChâteau de Philip K. Dick pour Ridley Scott.
American screenwriter, producer, and showrunner, he is best-known for his work on series such as The X-Files, or more recently Hunted. He cowrote 40 episodes of The X-Files for TV, and was the producer and co-writer of two feature films adapted from the series (The X-Files in 1998 and
X-Files: I Want to Believe in 2008). He is currently writing a series adapted from the Transporter hit movie franchise, and is writing and coproducing an
adaptation of Philip K. Dick’s The Man in the High Castle for Ridley Scott.
* Stéphane Foenkinos a collaboré à une soixantaine de longs métrages comme directeur de casting. Parallèlement auteur et scénariste, il coécrit les
séries Vénus & Apollon (2009) pour Arte et Hard 2 (2011) pour Canal +. Avec son frère, le romancier David Foenkinos, il réalise un long métrage adapté
du roman écrit par David La Délicatesse, avec Audrey Tautou et François Damiens / He has worked as casting director on around 60 movies. His
credits as screenwriter include co-writing the series Vénus & Apollon (2009) for Arte, and Hard 2 (2011) for Canal +. Along with his brother, the novelist
David Foenkinos, he directed the feature film Delicacy adapted from David’s novel, La Délicatesse, starring Audrey Tautou and François Damiens.
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DEAUVILLE SAISON 4 2013
LA LEÇON DE CINÉMA
STEVEN SODERBERGH
Dans le cadre de la présentation de son nouveau film Ma vie avec Liberace, le réalisateur et producteur Steven Soderbergh donne une Leçon de
cinéma, animée par le réalisateur et scénariste Nicolas Saada (Espion(s), 2009).
Steven Soderbergh succède ainsi à Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter,
Charlie Kaufman, Andy Garcia, Terry Gilliam, Roger Avary et William Friedkin.
In conjunction with the screening of his latest film, Behind the Candelabra, director and producer Steven Soderbergh will be giving a filmmaking
Masterclass, hosted by director & screenwriter Nicolas Saada (Espion(s), 2009).
Steven Soderbergh follows in the footsteps of Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan
Nossiter, Charlie Kaufman, Andy Garcia, Terry Gilliam, Roger Avary and William Friedkin.
Né en 1963 à Atlanta (Géorgie, États-Unis), Steven Soderbergh fait une entrée fracassante dans le monde du cinéma
dès l’âge de vingt-six ans. Il remporte coup sur coup, en 1989, le Grand Prix du Festival de Sundance et la Palme
d’or du Festival de Cannes pour son premier film Sexe, mensonges et vidéo, qui obtient en outre une nomination
aux Oscars dans la catégorie Meilleur Scénario original. Suivent plusieurs longs métrages où le cinéaste s’attaque à
tous les genres : le biopic arty avec Kafka (1991), le récit initiatique avec King of the Hill (1993), le film noir avec À fleur
de peau (1995) ou encore la comédie expérimentale avec Schizopolis (1996). Le réalisateur se lance ensuite dans
Hors d’atteinte (1998), l’adaptation d’un livre d’Elmore Leonard, puis met en scène en 1999 L’Anglais, film qui reçoit
cinq nominations aux Independent Spirit Awards. En 2000, outre son triomphe au box-office, Erin Brockovich, seule
contre tous signe le grand retour de Julia Roberts sur les écrans et permet à cette dernière de décrocher l’Oscar
de la Meilleure Actrice l’année suivante. Fait rarissime, Steven Soderbergh est nommé deux fois dans la catégorie
Meilleur Réalisateur aux Oscars en 2001 pour Erin Brockovich, seule contre tous et Traffic, film pour lequel il remporte
la statuette et trois autres Oscars, dont celui de la Meilleure Adaptation. Il enchaîne avec Ocean’s Eleven (2001), avant
de réaliser son douzième film, Full Frontal (2002), puis Solaris (2002), le remake d’un classique de la science-fiction.
Continuant à alterner films à gros budget et projets plus personnels, il livre ainsi Ocean’s Twelve (2004) et Bubble
(2005), puis The Good German (2006), Ocean’s 13 (2007), et tourne successivement Che en deux volets, avec
Benicio Del Toro dans le rôle-titre pour lequel il obtient le Prix d’Interprétation masculine au Festival de Cannes en
2008. L’année suivante est marquée par deux nouveaux films, le projet indépendant Girlfriend Experience (2009) et
The Informant! (2009) avec Matt Damon. Dernièrement, il réalise Contagion (2011), un thriller médical, le film d’action
Piégée (2011), Magic Mike (2012), Effets secondaires (2013) et Ma vie avec Liberace (2013), présenté cette année
en Ouverture du Festival.
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE | SELECTED FILMOGRAPHY
Réalisateur | Director
1989 SEXE, MENSONGES ET VIDÉO
(Sex, Lies, and Videotape)
1991 KAFKA
1993 KING OF THE HILL
1995 À FLEUR DE PEAU (Underneath)
1996 SCHIZOPOLIS
1998 HORS D’ATTEINTE (Out of Sight)
1999 L’ANGLAIS (The Limey)
2000 ERIN BROCKOVICH, SEULE CONTRE TOUS (Erin Brockovich)
TRAFFIC
2001 OCEAN’S ELEVEN
2002 FULL FRONTAL
SOLARIS
2004 OCEAN’S TWELVE
2005 BUBBLE
2006 THE GOOD GERMAN
2007 OCEAN’S 13
2008 CHE, 1re PARTIE : L’ARGENTIN (Che: Part 1)
CHE, 2e PARTIE : GUERILLA (Che: Part 2)
2009 GIRLFRIEND EXPERIENCE
THE INFORMANT!
2011 CONTAGION
PIÉGÉE (Haywire)
2012 MAGIC MIKE
2013 EFFETS SECONDAIRES (Side Effects)
MA VIE AVEC LIBERACE
(Behind the Candelabra)
Producteur | Producer
1993 SUTURE de/by Scott McGehee
& David Siegel *
1996 EN ROUTE VERS MANHATTAN
(The Daytrippers) de/by Greg Mottola
1998 PLEASANTVILLE de/by Gary Ross
2001 WHO IS BERNARD TAPIE?
de/by Marina Zenovich – doc *
2002 INSOMNIA de/by Christopher Nolan *
BIENVENUE À COLLINWOOD (Welcome to Collinwood) de/by Anthony Russo
& Joseph Russo
LOIN DU PARADIS (Far From Heaven)
de/by Todd Haynes *
CONFESSION D’UN HOMME DANGEREUX (Confessions of a Dangerous Mind)
de/by George Clooney *
NAQOYATSI de/by Godfrey Reggio – doc *
2004 CRIMINAL de/by Gregory Jacobs
KEANE de/by Lodge Kerrigan *
ABLE EDWARDS de/by Graham Robertson *
2005 LA RUMEUR COURT… (Rumor Has it...)
de/by Rob Reiner *
SYRIANA de/by Stephen Gaghan *
THE JACKET de/by John Maybury
GOOD NIGHT, AND GOOD LUCK
de/by George Clooney *
SYMBIOPSYCHOTAXIPLASM TAKE 2 ½
de/by William Greaves – doc *
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MASTERCLASS 2013
2006 A SCANNER DARKLY
de/by Richard Linklater *
PU-239 (The Half Life of Timofey Berezin)
de/by Scott Z. Burns *
2007 I’M NOT THERE de/by Todd Haynes *
WIND CHILL de/by Gregory Jacobs *
MICHAEL CLAYTON de/by Tony Gilroy *
2008 ROMAN POLANSKI: WANTED AND
DESIRED de/by Marina Zenovich *
2009 SOLITARY MAN
de/by Brian Koppelman & David Levien
PLAYGROUND de/by Libby Spears *
2010 REBECCA H. (Return to the Dogs)
de/by Lodge Kerrigan *
2011 WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN
de/by Lynne Ramsay *
HIS WAY de/by Douglas McGrath – doc *
2012 ROMAN POLANSKI :
UN HOMME TRAQUÉ (Roman Polanski: Odd Man Out) de/by Marina Zenovich *
* producteur exécutif/executive producer
LA TABLE RONDE FRANCO-AMÉRICAINE
L’ANALYSE FILMIQUE
CHRISTOPHER VOGLER & « LES BÊTES DU SUD SAUVAGE »
En collaboration avec/ In collaboration with
Toujours soucieux d’enrichir le dialogue entre les professionnels et fort du succès des deux précédentes éditions, le Festival du Cinéma Américain de
Deauville s’associe de nouveau avec la Producers Guild of America (PGA) et l’Association des Producteurs de Cinéma (APC), en collaboration avec la
Commission du Film d’Île-de-France, pour un troisième rendez-vous professionnel franco-américain.
Always eager to enrich dialog between movie professionals, and buoyed by the success of the two previous editions, the Deauville American Film
Festival is once again partnering with the Producers Guild of America (PGA) and France’s Association of Cinema Producers (APC), in collaboration with
the Île de France Film Commission for the third Franco-American Meeting.
En collaboration avec/In collaboration with
Avec/With
Le Festival est heureux d’accueillir une Masterclass exceptionnelle, animée par Christopher Vogler, autour de l’analyse filmique du film
Les Bêtes du Sud sauvage de Benh Zeitlin, Grand Prix 2012 du Festival du Cinéma Américain de Deauville.
The Festival is delighted to program an exceptional Masterclass given by Christopher Vogler, who provides a filmic analysis of Beasts of the
Southern Wild by Benh Zeitlin, which won the Grand Prize at the 2012 Deauville American Film Festival.
Au travers de sa connaissance de la figure héroïque, l’expert américain en narration Christopher Vogler questionne les codes de ce film énigmatique,
vibrant et émouvant. Sa lecture tente ainsi de souligner dans quelle mesure ce film est lié à une mythologie étonnante et primitive, propre à la culture
américaine.
Selon lui, « Les Bêtes du Sud sauvage est un film fédérateur, provoquant de fortes réactions et défiant les conventions narratives par son style onirique.
Est-ce une fable, une œuvre d’un néo-réalisme magique, un mythe moderne réfléchi ou primitif, ou une transcription de l’inconscient ? »
The American expert in narrative Christopher Vogler will use his expertise on the heroic figure to question the codes of this enigmatic, vibrant and moving
film. His reading will attempt to reveal the links between the film and an astonishing, primitive mythology that is peculiar to American culture.
According to him, “Beasts of the Southern Wild is a film that brings people together, provoking strong reactions and defying narrative conventions through
its dreamlike style. Is it a fable, a work of magical neo-realism, a modern myth, whether reflective or primitive, or a representation of the subconscious?”
CHRISTOPHER VOGLER
Consultant régulier et emblématique des studios hollywoodiens et d’autres importantes productions américaines, enseignant en cinéma bénéficiant d’une
reconnaissance internationale, son best-seller The Writer’s Journey questionne le récit moderne au prisme des structures narratives de la mythologie. Son
analyse est constamment citée comme référence dans la production cinématographique et télévisuelle, et son étude inscrite dans plusieurs programmes
universitaires de Cinéma et Littérature. Il a également participé à l’écriture de films Disney tels que Le Roi Lion ou Aladin, collaboré avec David Fincher pour
Fight Club, Terrence Malick pour La Ligne rouge, ou encore Darren Aronofsky pour The Wrestler et pour son prochain film Noé.
He is a regular advisor to Hollywood studios for major US productions, and an internationally renowned professor of film. His bestseller The Writer’s Journey
investigates modern storytelling through the prism of the narrative structures of mythology. His analysis has become a reference in movie and TV production
and his work is included in several academic programs in cinema and literature. He contributed to the writing of Disney films like The Lion King and Aladdin,
worked with David Fincher on Fight Club, Terrence Malick on The Thin Red Line, and with Darren Aronofsky on The Wrestler and his next film Noah.
TWEET ME IF YOU CAN
INNOVATION vs CRÉATIVITÉ ? La révolution digitale affecte, impacte, transforme toutes les facettes du cinéma. De sa conception, son écriture, son ambition, jusqu’à sa distribution et
sa consommation par le grand public. Elle a aussi amené l’ensemble des professionnels à s’interroger sur leur métier et son évolution… Entamée depuis
deux décennies, peut-on aujourd’hui mesurer l’impact réel de cette révolution sur le processus de production cinématographique ? Et la multiplicité
des supports de diffusion ouvre-t-elle pour autant la voie à de nouveaux modèles de financement ? Enfin, les bouleversements technologiques ont-ils
permis l’émergence de nouveaux espaces de création, capables de rencontrer les besoins des créateurs, qu’ils soient producteurs ou réalisateurs ?
Autant de questions auxquelles les intervenants Gale Anne Hurd, Thomas Anargyros et Marc Missonnier tentent d’apporter une réponse afin
de mieux cerner les nouveaux enjeux de la production cinématographique. (Le Film français)
INNOVATION vs. CREATIVITY?
The digital revolution affects, impacts upon and transforms all facets of filmmaking, from a film’s conception, its writing, the scale of its ambition
through to its distribution and consumption by the audience. It has also prompted every section of the industry to question what it does, and how this
is changing. Two decades after it began, can we today measure the real impact of this revolution on the movie production process? Does the growth
in distribution platforms indeed open the way for new financing models? And have technological changes facilitated the emergence of new areas for
creation, capable of meeting the needs of filmmakers, whether producers or directors?
These questions and others will be tackled by Gale Anne Hurd, Thomas Anargyros and Marc Missonnier in an effort to get to grips with the
new challenges facing cinematographic production. (Le Film français)
HOMMAGE À LA PRODUCTRICE GALE ANNE HURD
En couronnement de cette journée d’échanges et de rencontres, le Festival du Cinéma Américain de Deauville rend hommage à la productrice
américaine Gale Anne Hurd, tenant ainsi à saluer une productrice audacieuse qui, d’Alien à The Walking Dead, en passant par Abyss et Terminator,
aura été tout au long de sa carrière visionnaire et fédératrice.
Crowning this day of industry exchanges and encounters, the Deauville American Film Festival pays tribute to the US producer Gale Anne Hurd,
saluting her audacious work throughout a visionary career that includes seminal hits such as Aliens, The Walking Dead, The Abyss and The Terminator.
Hommage | Tribute Gale Anne Hurd | p.116
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RENDEZ-VOUS PROFESSIONNEL 2013
Pour la première fois dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville, seront présentées au public les conclusions de l’analyse et étude
comparative réalisées par Heaven, agence conseil en communication et marketing digital, sur l’usage des réseaux sociaux par le top des
acteurs français et américains au box-office.
Proposé & animé par
En collaboration avec
LE DEAUVILLE AMERICAN FILM CORNER
En collaboration avec/In collaboration with
Avec/With
Un espace dédié aux vendeurs et aux acheteurs pour découvrir et (re)considérer le meilleur de la production cinématographique
américaine actuelle.
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville réitère avec CINANDO Video Library l’expérience du Deauville American Film Corner, initiée en
2011 et destinée à favoriser les acquisitions des films made in USA. Une partie de la sélection de la 39e édition, ainsi qu’un certain nombre de nouveaux
films dont les droits France sont disponibles et qui ont attiré l’attention des programmateurs lors de la sélection du Festival, sont présentés au sein de
cet espace professionnel dédié exclusivement aux acheteurs et aux vendeurs.
Le Festival réaffirme ainsi son souhait d’être un lieu de culture où l’acquisition des œuvres fait partie de l’économie artistique.
A dedicated space for sellers and buyers to discover and (re)consider the best of current US movie production.
The Deauville American Film Festival and the CINANDO Video Library are reteaming for another edition of the Deauville American Film Corner,
initiated in 2011 and designed to encourage acquisitions of “made in USA” movies. Part of the line-up of the 39th edition, as well as certain new films for
which French rights are available and which drew the programmers’ attention during the Festival selection process, are presented in this professional
space exclusively reserved for buyers and sellers.
The Festival is thereby reaffirming its wish to act as place of culture, where the acquisition of films is part of the artistic economy.
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MASTERCLASS & RENDEZ-VOUS 2013
LE PRIX MICHEL D’ORNANO
Lors de la cérémonie du Palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, un jury international composé de journalistes anglo-saxons et présidé
par Jean-Guillaume d’Ornano remet officiellement le Prix Michel d’Ornano 2013 au film lauréat :
LES GARCONS ET GUILLAUME, À TABLE !
écrit et réalisé par Guillaume Gallienne.
Pour le film lauréat du Prix Michel d’Ornano 2013, le réalisateur Guillaume Gallienne reçoit 3 000 euros, les producteurs Édouard Weil, Cyril ColbeauJustin et Jean-Baptiste Dupont se partagent 3 000 euros, et une aide à la promotion du film de 10 000 euros est également remise à son distributeur
Gaumont.
During the Award Ceremony of the Deauville American Film Festival, an international Jury composed of Anglo-Saxon journalists, chaired by
Jean-Guillaume d’Ornano, will award the 2013 Prix Michel d’Ornano to the film:
Me, Myself and Mum
written and directed by Guillaume Gallienne.
LES GARCONS ET GUILLAUME, À TABLE !
Me, Myself and Mum
« Le premier souvenir que j’ai de ma mère, c’est quand j’ai quatre ou cinq ans. Elle nous appelle,
mes deux frères et moi, pour le dîner en criant : “Les garçons et Guillaume, à table !”, et la dernière
fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant: “Je t’embrasse, ma chérie.”
Eh bien, disons qu’entre ces deux phrases, il y a eu certains malentendus. » (Guillaume)
“My earliest memory of my mother dates from when I was four or five: she called my two brothers
and me to the table saying, ‘Boys, Guillaume, dinner!’, and the last time I spoke to her on the
phone, she hung up saying, ‘Take care, my big girl’. And, well, between the two there were quite
a few misunderstandings.” (Guillaume)
Created in 1991 by the member companies of the Motion Picture Association and dedicated to the memory of Michel d’Ornano, former minister,
mayor of Deauville and co-founder of the Deauville American Film Festival, the Prix Michel d’Ornano grants a first French film in order to help
support its recognition, promotion and exportation.
The Prix Michel d’Ornano is supported by the Franco-American Cultural Fund.
Founded by the SACEM and the two professional guilds in the United States representing original creative artists working in the film and television
industry – the Directors Guild of America (DGA) and the Writers Guild of America (WGA) – and then joined by the Motion Picture Association, the
Franco-American Cultural Fund is designed to promote original cinematography on both sides of the Atlantic, to encourage upand-coming young talents and foster dialogue between professionals in the industry in both countries.
3,000 Euros are granted to the awarded director Guillaume Gallienne, 3,000 Euros to the film producers Édouard Weil, Cyril Colbeau-Justin and
Jean-Baptiste Dupont and 10,000 Euros to French distributor Gaumont to help promoting the film.
LES LAURÉATS PRÉCÉDENTS | PAST AWARD WINNERS
1998 LOUISE (TAKE 2) de/by Siegfried
1999 LE BLEU DES VILLES (Hometown Blue) de/by Stéphane Brizé
2000 LE SECRET de/by Virginie Wagon
2001 LES JOLIES CHOSES (Pretty Things) de/by Gilles Paquet-Brenner
2002 FILLES PERDUES, CHEVEUX GRAS (Hypnotized and Hysterical - Hairstylist Wanted) de/by Claude Duty
2003 DEPUIS QU’OTAR EST PARTI (Since Otar Left) de/by Julie Bertucelli
2004 BRODEUSES (A Common Thread) de/by Eléonore Faucher
2005 LA PETITE JÉRUSALEM (Little Jerusalem) de/by Karin Albou
2006 LA FAUTE À FIDEL (Blame It on Fidel) de/by Julie Gavras
2007 LA VIE D’ARTISTE de/by Marc Fitoussi
2008 JOHNNY MAD DOG de/by Jean-Stéphane Sauvaire
2009 QU’UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT (Silent Voices) de/by Léa Fehner
2010 ANGÈLE ET TONY (Angèle and Tony) de/by Alix Delaporte
2011 17 FILLES (17 Girls) de/by Delphine & Muriel Coulin
2012 RENGAINE (Hold Back) de/by Rachid Djaïdani
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PRIX MICHEL D’ORNANO 2013
GUILLAUME GALLIENNE
© Thierry Valletoux
Créé en 1991 par les compagnies membres de la Motion Picture Association (association regroupant les studios de production et de distribution
de films américains), le Prix Michel d’Ornano – dédié à la mémoire de Michel d’Ornano, ancien ministre, maire de Deauville et cofondateur du
Festival du Cinéma Américain – récompense un premier film français, dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son
exportation.
Le Prix Michel d’Ornano est soutenu par le Fonds Culturel franco-américain.
Créé en commun par la SACEM et les deux guildes professionnelles américaines représentant les créateurs de l’audiovisuel – the Directors Guild of
America (DGA) et the Writers Guild of America (WGA) – puis rejoint par la Motion Picture Association, le Fonds Culturel franco-américain a pour
mission de promouvoir la création, d’encourager les jeunes talents et de favoriser le dialogue entre les deux pays.
France | 2013 | 85 minutes | DCP | En couleurs | In color
En français sous-titré en anglais | In French with English subtitles | Sortie France : 20 novembre 2013
RÉALISATION | DIRECTION
Guillaume Gallienne
MONTAGE | EDITING
Valérie Deseine
PRODUCTION
Édouard Weil, Cyril Colbeau-Justin
& Jean-Baptiste Dupont
Rectangle Productions & LGM Prod.
MUSIQUE | MUSIC
Marie-Jeanne Serero
SCÉNARIO | SCREENWRITING
Guillaume Gallienne
IMAGE | CINEMATOGRAPHY
Glynn Speeckaert
INTERPRÉTATION | CAST
Guillaume Gallienne (Guillaume
& Maman/Mum), André Marcon
(le père/the father), Françoise
Fabian (Babou), Nanou Garcia
(Paqui), Diane Krüger (Ingeborg),
Reda Kateb (Karim)
CONTACT | DISTRIBUTION
Gaumont
30 avenue Charles-de-Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
France
Tel : +33 1 46 43 20 00
Email : aelouet@gaumont.fr
www.gaumont.com
153
Né en 1972 à Neuilly-sur-Seine (France), il
étudie au Conservatoire National Supérieur
d’Art Dramatique (CNSAD), puis intègre la
Comédie-Française en 1998. Au sein de la
troupe, il interprète Marivaux, Feydeau,
Shakespeare, Molière... On le découvre
également à la télévision et au cinéma dans
Marie-Antoinette de Sofia Coppola (2006) ou
dans Fauteuils d’orchestre de Danièle
Thompson (2006). En 2008, il crée Les garçons
et Guillaume, à table !, spectacle qui lui vaudra
de nombreuses récompenses et qu’il adapte
au cinéma pour son premier long métrage en
tant que réalisateur.
Born in 1972 in Neuilly-sur-Seine (France), he
trained at the French National Drama
Academy (CNSAD) and entered the ComédieFrançaise in 1998, where he performed
Marivaux, Feydeau, Shakespeare, Molière...
He has also been seen on television and in
such films as Sofia Coppola’s MarieAntoinette (2006) and Danièle Thompson’s
Avenue Montaigne (2006). In 2008 he
appeared in the play Les garçons et Guillaume,
à table ! (Me, Myself and Mum), for which he
won several awards and which he is adapting
for his filmmaking debut.
2013 LES GARCONS ET GUILLAUME, À TABLE ! (Me, Myself and Mum)
PRIX MICHEL D’ORNANO 2013
LE PRIX LITTÉRAIRE LUCIEN BARRIÈRE
THE LUCIEN BARRIÈRE LITERARY AWARD
Composé de Frédéric Beigbeder (écrivain, éditeur, journaliste et réalisateur), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journaliste et écrivain), François
Forestier (journaliste et écrivain), André Halimi (journaliste, écrivain et cinéaste), Jean-Claude Lamy (journaliste et écrivain), Éric Neuhoff
(journaliste et écrivain) et Gonzague Saint Bris (journaliste et écrivain), le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière décerne, pendant le Festival du Cinéma
Américain de Deauville et lors d’un déjeuner en présence de l’auteur, son Prix 2013 au livre lauréat :
CANADA de Richard Ford (Éditions de l’Olivier, traduit de l’américain par Josée Kamoun, 2013)
Composed of Frédéric Beigbeder (writer, editor, journalist and director), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journalist and writer), François
Forestier (journalist and writer), André Halimi (journalist, writer and director), Jean-Claude Lamy (journalist and writer), Éric Neuhoff (journalist
and writer) and Gonzague Saint Bris (journalist and writer), the Jury of the Lucien Barrière Literary Award, during the Deauville American Film
Festival, awards the 2013 prize to :
Richard Ford’s CANADA published in France by Les Éditions de l’Olivier and translated by Josée Kamoun.
LE ROMAN | THE NOVEL
CANADA
À Great Falls (Montana, États-Unis), en 1960. Dell Parsons a quinze ans lorsque ses parents commettent
un hold-up, avec le fol espoir de rembourser ainsi un créancier menaçant. Mais le braquage échoue,
les parents sont arrêtés, et Dell a désormais le choix entre la fuite ou le placement dans un orphelinat.
Il choisit de fuir, passe la frontière du Canada et se retrouve dans la Saskatchewan. Il est alors recueilli
par un homme, Remlinger, qui fait de lui son apprenti et son factotum. Remlinger est un « libertarien »,
adepte de la liberté individuelle intégrale, qui vit selon sa propre loi en organisant des chasses.
Canada est le récit de ces années d’apprentissage au sein d’une nature magnifique, parmi des hommes pour qui seule
compte la force brutale, comme le montre l’épisode final, d’une incroyable violence. Des années plus tard, Dell, devenu
professeur à l’université, se souvient de ces années qui l’ont marqué à jamais.
Un roman d’une puissance et d’une beauté exceptionnelles.
Richard Ford’s magnificent, compassionate, strangely languorous novel begins with a crafty come-on: “ First, I’ll tell
about the robbery our parents committed. Then about the murders, which happened later.” That’s quite some opener.
François Forestier
LES LAURÉATS PRÉCÉDENTS | PAST AWARD WINNERS
1996 LE MONDE PERDU de/by Michael Crichton
1997 PERSONNES DISPARUES de/by Patricia MacDonald
1998 TU M’APPARTIENS de/by Mary Higgins Clark
1999 EN GRAVISSANT LA MONTAGNE de/by Kirk Douglas
2000 ET SI C’ÉTAIT VRAI de/by Marc Levy
2001 BIG JANE de/by Michael Cimino
2002 LE BAISER de/by Danielle Steel
2003 RIEN NE VA PLUS de/by Douglas Kennedy
2004 DE MARQUETTE À VERACRUZ de/by Jim Harrison
2005 SANCTUARY V de/by Budd Schulberg
2006 HENRI OU HENRY, LE ROMAN DE MON PÈRE
de/by Didier Decoin
2007 LA BELLE VIE de/by Jay McInerney
2008 MARILYN ET JFK de/by François Forestier
2009 ET QUE LE VASTE MONDE POURSUIVE SA COURSE FOLLE de/by Colum McCann
2010 BLONDE de/by Joyce Carol Oates – Stock (La Cosmopolite)
2011 MINUIT DANS UNE VIE PARFAITE (Midnight in a Perfect Life) de/by Michael Collins – Éditions Christian Bourgois
2012 PAS SIDNEY POITIER (Not Sidney Poitier)
de/by Percival Everett – Éditions Actes Sud
1976 Yves Berger
1977 Pierre Salinger
1978 Marc Ulmann
1979 Lauren Bacall
1980 Maurice Bellonte
1981 LES JEUNES LIONS de/by Irwin Shaw
1982 LES MÉMOIRES IMAGINAIRES DE MARILYN
de/by Norman Mailer
1983 CRÉATION de/by Gore Vidal
1984 Elie Wiesel
1985 FORTITUDE de/by Larry Collins
1986 LA CLASSE de/by Eric Segal
1987 Patricia Highsmith
1988 William Kennedy
1989 Budd Schulberg
1990 ŒUVRE de/by William Styron
1991 LE GRAND ROUGE de/by Samuel Fuller
1992 DICTIONNAIRE DU CINÉMA de/by Jacques Lourcelles
1993 LE FEU DES ÉTOILES de/by Sidney Sheldon
1994 MONSIEUR VERTIGO de/by Paul Auster
Barbara Taylor Bradford
1995 LES FILLES DE MARIA de/by Jerome Charyn
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PRIX LITTÉRAIRE 2013
L’AUTEUR | THE AUTHOR
RICHARD FORD
Né en 1944 à Jackson (Mississippi, États-Unis), Richard Ford est un écrivain
majeur dans la littérature américaine contemporaine. Après avoir publié
deux romans en 1976 et 1981 (Une mort secrète et Le Bout du rouleau), il
abandonne temporairement l’écriture et se consacre au journalisme pour le
magazine américain Inside Sports. Le premier de ses livres publié à l’Olivier
est Une saison ardente en 1991. Un week-end dans le Michigan (Éditions de
l’Olivier, 1999), satire caustique de la classe moyenne américaine, lui apporte
une reconnaissance plus large. C’est aussi le premier tome d’un projet littéraire
ambitieux, centré autour d’un personnage, Frank Bascombe, qui réapparaîtra
dans deux autres de ses
romans : la première
He never intended to be a writer, yet the
fois en 1995 dans
Pulitzer prize-winning author is considered
Indépendance (Éditions
one of the American greats, ranked with
de l’Olivier, 1996), large
William Faulkner and Raymond Carver.
fresque mêlant l’histoire
personnelle à l’histoire
politique des États-Unis et qui remporte le Pen/Faulkner Award et le Prix
Pulitzer en 1996 ; puis dans L’État des lieux (Éditions de l’Olivier, 2008), qui
clôt un cycle consacré à Frank Bascombe et, avec ce personnage qui n’a rien
à envier au Rabbit de Updike, à l’évocation de trente ans de vie américaine.
Richard Ford préfère, dit-il, écrire sur la désespérance que sur le bonheur. Écrire sur une Amérique « privée d’histoire », comme Salman Rushdie a
qualifié l’univers de ses livres. Une Amérique en quête de son identité, aussi désorientée que les êtres qui la peuplent. Ses nouvelles, notamment les
recueils Rock Springs (Éditions de l’Olivier, 1999) ou Péchés innombrables (2002), mettent en scène des hommes et des femmes blessés, heurtés par
leur vie amoureuse, leurs renoncements ou par leurs lâchetés.
L’œuvre de Richard Ford se partage entre nouvelles et romans avec un égal succès : c’est l’œuvre virtuose d’un écrivain puissant, capable de dresser
de grandes fresques autant que des miniatures.
© Sandrine Roudeix Opale Editions de l’Olivier
Richard Ford est bien un écrivain du Deep South, mais son livre se passe au Nord.
Canada aurait pu être un polar – il y a un hold-up, des meurtres – mais c’est un roman de la mémoire.
L’auteur est un virtuose de la nouvelle, mais il donne ici un magnifique récit de 600 pages.
Tout est donc dans ces mais, qui le dépeignent entier.
Richard Ford est élégant, profond, méticuleux, passionné par Faulkner et Walker Percy.
Dieu l’indiffère : sa seule religion, c’est l’Art.
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PRIX LITTÉRAIRE 2013
REMERCIEMENTS | ACKNOWLEDGEMENTS
LES PARTENAIRES
Lucien Barrière Hôtels et Casinos
Air France
Cartier
Dessange Paris
Intercités/SNCF
Kaufman & Broad
La Cinémathèque française
LVT
Moët Hennessy Diageo
Numéricable
Renault
Ville de Deauville
LES SOUTIENS
Ambassade des États-Unis d’Amérique en France
APC
Chambre Syndicale des Cinémas de Normandie
Maquillage Chanel
CinandoVL
Commission du Film d’Île-de-France
ESRA
Fonds Culturel Franco Américain DGA, MPA, SACEM, WGAW
GANT France
JC Decaux Entertainment
PGA
SACD
LES MÉDIAS
20 Minutes
Allociné
Euronews
Le Film français
France Bleu
France Culture
France Inter
France Télévisions
Vanity Fair
Variety
Ainsi que Sébastien Bossi | Bénédicte Goussaud | Dena Kaye | Annie Maurette | Julien Ribes – Artabase (Habillage vidéo Cérémonies & Projections)
Et 13ème Rue | 72 Productions | Ad Vitam | Adequat | Aiko Films | ARP Sélection | Artmedia | Astier de Villatte | Atlantique Production | Autlook Filmsales | Aventi Distribution | Bac
Films | Brookside Artist Management | Canal + | Carlotta Films | Le cinéma du Casino et ses équipes | Le cinéma Morny Club et ses équipes | Creative Artists Agency (CAA) |
La Cinémathèque Royale de Belgique | Diaphana Distribution | Doki-Doki Films | Films Distribution | Film Media | FilmScience | Flash Pictures | FNAC | Follow Friday | Gaumont
| Green United Music | G.R.I.C. - Université du Havre | Hanway Films | HBO | Helios Films | Huit ans déjà | Hyde Park International | IM Global | Indian Paintbrush Productions
| Intrinsinc Value | Lotus Entertainment | M6 | Mars Distribution | Memento Films International | Metropolitan Filmexport | Mission Distribution | Office de Tourisme de Deauville |
Le Pacte | Palindrome | Paramount Pictures | Paramount Pictures France | Park Circus | PLA Productions | Planète+ | Potemkine Films | Pretty Pictures | QED International | Les
Quatre Lunes | Rightback | Realitism Films | Rogers and Cowan | SeeThink Films | Seven Sept | SND Groupe M6 | Sony Pictures Releasing France | Sony Pictures Television |
Splendor Films | Tamasa Distribution | TF1 | Théâtre du Temple | Twentieth Century Fox | UFO Distribution | UGC | Universal Networks International France | Universal Pictures
International France | Up the River Films | Valhalla Entertainement | Vefour Management | Verisimilitude | Visit Films | The Walt Disney Company France | Warner Bros. International
Television Distribution | Warner Bros . Pictures France | Wild Bunch Distribution | Wild Side Films | WKT Public Relations
L’ÉQUIPE DU FESTIVAL | THE FESTIVAL TEAM
Fondateurs & Délégués généraux du Festival | Founders & Chairmen | Lionel Chouchan & André Halimi
Présidente d’Honneur du Festival | Honorary President | Anne d’Ornano, Premier Vice-Président du Conseil général du Calvados
Partenaire historique | Historical partner | Dominique Desseigne, Président - Directeur général Groupe Lucien Barrière
Organisation générale du Festival | Festival organisation | Philippe Augier, Maire de Deauville, Jacques Belin, Directeur Général du C.I.D, Bruno Barde, Directeur Général du
Public Système Cinéma
Directeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville | Director of the Deauville American Film Festival | Bruno Barde
www.festival-deauville.com
#Deauville2013
LE CENTRE INTERNATIONAL DE DEAUVILLE (C.I.D)
Président | Philippe Augier
Directeur Général | Managing Director | Jacques Belin
Coordinateur Festival | Festival Coordinator | Rémy Margerie Assistantes de Direction | Executive Assistants | Anne-Laure Binet, Louise Gaffé Communication | Paul Sechaud,
Sophie Lebarbier-Kientz, Amélie Durand, Marion Falourd, Marie Cossé Recrutement staff | Staff Recruitment | Carole Marc Accueil | Reception | Karine Charron, Bénédicte Papoz
Bar du Festival | Festival Lounge Bar | Emmanuelle Cantaix, Jérôme Rigaux Exploitation, Technique, Sécurité | Production, Security | Armelle Tiennot, Sandrine Berthoud, Rachel
Brainin, Cyril Commeau, Joël Daubichon, Frédéric Diesnis, Paulo Dos Santos, Sophie Goemaere, Sonia Planteblat, Jean Porreye, Cécile Rousselet, Jean-François Vincent, Marie
Gasse, Johanna Gony, Alice Grimaud, Mathieu Laforêt, Hélène Lefevre Administration, Finances, Gestion du Personnel | Administration, Finances, Human Resources |Bruno
Villaverde, Sophie Bréard, Stéphanie Goubin, Françoise Jans, Julie Orleach, Patrick Reuzeau, Marion Peltier, Hubert Cothier, Julien Langlais Commercialisation, Pass V.I.P |
Sales | Paul Sechaud, Isabelle Anne, Karine Brouard, Pauline Decanter, Héloïse Kozera, Vanessa Panin, Quentin Schnellbach Marketing | Céline Robin Dubois
Et pour le 39e Festival du Cinéma Américain de Deauville | For the 39th Deauville American Film Festival
Graphisme, Site internet, Vidéos, Catalogue | Graphic Design, Web, Video, Catalogue | Samir Rahmoun, Bastien Colin, Maxime Gayet, Vincenzo Pacchiarotti, Luc Toupense –
Palindrome Informatique, Badges | IT and Pass Administrator | Dimitri Feron, Yoan Vancaeyzeele – Anotherview Régie des projections | Screenings | Loïc Ledez
Le Centre International de Deauville (C.I.D) | 1 avenue Lucien-Barrière – 14801 Deauville Cedex | Tel : +33 2 31 14 14 14 | Fax : + 33 2 31 14 14 01 | www.congres-deauville.com
@CID_Deauville
LE PUBLIC SYSTÈME CINÉMA
Présidence | Presidency | Lionel Chouchan
Direction Générale | General Direction | Bruno Barde
Programmation & Département Film | Programming & Film Department | Jérôme Lasserre, Cécile Bensaci, Anaïs Coureaud, Hédi Zardi, Alix Gremillet Secrétariat général &
Protocole | Production & Protocol | Grégory Caulier, Anne Courtier, Anne-Sophie Trintignac Service de Presse | Press | Alexis Delage-Toriel, Annelise Landureau, Elsa Leeb,
Agnès Leroy, Céline Petit, Clément Rébillat, Youmaly Ba Partenariat & Mécénat | Sponsors & Partners | Sophie Lepeu, Pauline Porcheron, Bérangère Atzeni Community
Manager | Pablo Garcia-Fons
Et pour le 39e Festival du Cinéma Américain de Deauville | For the 39th Deauville American Film Festival
Accréditations professionnelles | Anaïs Coureaud Publications | Philippe Reilhac Jurys | Laure Cazeneuve, Fanny Beauville, Pauline Frachon Protocole | Vincent Chapalain Accueil
personnalités | Talents Flore Michiels, Pauline Moss, Aube Rabourdin Logistique & Accueil | Transports & Accomodation | Tassadit Kaci, Camille Hebert Benazet Photographies
| Olivier Vigerie Présentations & Conférences de presse | Presentations, Press Conferences & Interpreting | Génie Godula, Massoumeh Lahidji, David Rault Représentants du
Festival aux États-Unis | US Festival Representatives | Ruda Dauphin, Florent Lamy Scénographie | Bruno Graziani, Marion Roustit Traductions des publications | Translations |
Anna McQueen, Charles Masters, Claire Habart
Le Public Système Cinéma | 40 rue Anatole France - 92594 Levallois-Perret Cedex | Tel : +33 1 41 34 20 00 | Fax : +33 1 41 34 20 77 | infocinema@lepublicsystemecinema.fr | www.lepublicsystemecinema.fr
@lpscinema
Accréditations professionnelles | accreditation@lepublicsystemecinema.fr
Programmation | Programming | Tel : +33 1 41 34 20 33 | Fax : +33 1 41 34 2077 | jlasserre@lepublicsystemecinema.fr
Presse | Tel : +33 1 41 34 22 03 | 22 01 | 21 09 | Fax : +33 1 41 34 20 77 | presse@lepublicsystemecinema.fr
INDEX RÉALISATEURS | DIRECTORS
A
ALLEN Woody..................................53, 97
ARTETA Miguel....................................135
Brasserie Le Central
158, boulevard Fernand-Moureaux
14360 Trouville-sur-Mer - Tél. +33(0)2 31 88 13 68
www.le-central-trouville.com
Hôtel★★★ Le Central
5/7, rue des Bains 14360 Trouville-sur-Mer
Tél. +33 (0)2 31 88 80 84 - Fax +33 (0)2 31 88 42 22
www.le-central-trouville.com
central-hotel@wanadoo.fr
Restaurant Brasserie Les Mouettes
11, rue des Bains 14360 Trouville-sur-Mer
Tél. +33 (02) 31 98 06 97
www.brasserie-les-mouettes.com
Chez Marinette
154-156, bd Fernand-Moureaux 14360 Trouville-sur-Mer
Tél. +33 (0)2 31 88 03 21 Fax +33 (0)2 31 88 42 22
www.chezmarinette.com
B
BADHAM John.....................................128
BAY Michael...........................61, 121, 139
BLASH M...............................................69
BOND Fredrik.........................................60
BONG Joon Ho......................................64
C
CAGE Nicolas.................................98, 138
CAMERON James........................121, 139
CARRUTH Shane...................................67
CHANDOR J.C.......................................33
CLARK Larry..........59, 108, 114, 115, 138
COLLYER Laurie....................................65
COOGLER Ryan.....................................38
CREED Matt...........................................39
CRETTON Destin....................................43
CURTIZ Michael.....................................87
D
DANIELS Lee.........................................58
DE PALMA Brian...........................128,139
DONZELLI Valérie...................................29
DOREMUS Drake...................................37
DUPIEUX Quentin...................................71
E
EMMERICH Roland................................70
EPSTEIN Rob.........................................56
ESKA Chris.............................................41
F
FIGGIS Mike.........................................105
FILLIÈRES Hélène..................................25
FINCHER David..............................97, 138
FLEISCHNER Sam.................................44
FONER Naomi........................68, 121, 139
FRIEDMAN Jeffrey..................................56
G
GALLIENNE Guillaume.........................153
GIANNOLI Xavier....................................25
GILLIGAN Vince...................................142
GONZÁLEZ IÑÁRRITU Alejandro............96
GORDON GREEN David..................54,107
H
HALL Klay..............................................63
HAYNES Todd...............................96, 138
HERZOG Werner..........................107, 138
HUGHES John.....................................135
J
JANSSEN Famke...................................26
JOHNSON Mark Steven..................55,130
JONZE Spike................................106, 138
K
KAPUR Shekhar.............................95, 138
KORNBLUTH Jacob...............................75
L
LACHMAN Ed......................................115
LANDESMAN Peter................................62
LANE Penny...........................................76
LANG Walter..........................................87
LEMOINE Yoann....................................31
LINDON Vincent.....................................23
LOWERY David......................................34
LYNCH David...............................105, 138
M
MAILLET Géraldine.................................31
McLEOD Norman Z................................87
MEDALIA Hilla........................................74
MICKLE Jim...........................................45
MILLER Logan........................................42
MILLER Noah.........................................42
MOORS Alexandre.................................35
N
NEVILLE Morgan................................... 78
NICCOL Andrew...........................106, 138
NICHOLS Mike.............................129, 139
NUYTTEN Bruno....................................27
R
REICHARDT Kelly...................................40
ROSENTHAL David M............................32
S
SAULNIER Jeremy.................................36
SCHUMACHER Joel.......................95, 138
SCORSESE Martin.................95, 106, 138
SHANKMAN Adam.......................130, 139
SIEGEL Don.........................................135
SODERBERGH Steven...................57, 149
SONNENFELD Barry....................129, 139
SPIELBERG Steven........................96, 138
T
TARANTINO Quentin....................128, 139
TOBACK James.....................................77
W
WALKER Scott...............................66, 107
WOO John...................105, 129, 138, 139
WOODKID..............................................31
Z
ZLOTOWSKI Rebecca............................27
Restaurant Le Drakkar
77, rue Eugène-Colas 14800 Deauville
Tél. +33 (0)2 31 88 71 24 - Fax +33 (0)2 31 88 49 27
www.restaurant-le-drakkar.com
Restaurant L’Annexe
Centre international de Deauville - Les Planches - 1 avenue Lucien Barrière - B.P. 71100 - 14801 DEAUVILLE
Tél : 02 31 14 14 14 - Fax : 02 31 14 01 01 - Email : email@congres-deauville.com
ISBN n° 978-2-919116-06-5 / Dépôt légal 3e trimestre 2013
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Conception : Palindrome - www.palindrome-box.com
Impression : FOI Système Graphic - bd Gustave Timmerman - 14140 Livarot
4, rue des Bains 14360 Trouville-sur Mer
Tél. +33 (0)2 31 88 10 27
www.restaurant-annexe-trouville.com
159
INDEX RÉALISATEURS 2013
INDEX FILMS
CBL | Carte blanche COMP | La Compétition DOC | Les Docs de l’Oncle Sam/Uncle Sam Documentaries DS4 | Deauville Saison 4/Deauville Season 4
EVT | Événement/Event HCB | Hommage/Tribute Cate Blanchett HDK | Deauville Legend : Danny Kaye HGH | Hommage/Tribute Gale Anne Hurd HJT
| Hommage/Tribute John Travolta HLC | Hommage/Tribute Larry Clark HNC | Hommage/Tribute Nicolas Cage NUIT | Les Nuits américaines/American
Nights PREM | Les Premières
A
A SINGLE SHOT....................................... ..32 | COMP
À TOMBEAU OUVERT............................... 106 | HNC
................................................................. 138 | NUIT
ADAPTATION............................................ 106 | HNC
................................................................. 138 | NUIT
Ain’t Them Bodies Saints........................... ..34 | COMP
ALL IS LOST............................................. ..33 | COMP
AMANTS DU TEXAS (LES)........................ ..34 | COMP
ANOTHER DAY IN PARADISE................... 114 | HLC
................................................................. 138 | NUIT
ARMAGEDDON......................................... 121 | HGAH
................................................................. 139 | NUIT
AVIATOR................................................... ..95 | HCB
................................................................. 138 | NUIT
Aviator (The).............................................. ..95 | HCB
................................................................. 138 | NUIT
B
BABEL...................................................... ..96 | HCB
BAD LIEUTENANT –
ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS....... 107 | HNC
................................................................. 138 | NUIT
Bad Lieutenant: Port of Call –
New Orleans (The)..................................... 107 | HNC
................................................................. 138 | NUIT
BATES MOTEL.......................................... 145 | DS4
BE BAD !................................................... 135 | CBL
Behind the Candelabra.............................. ..57 | PREM
BLOW OUT............................................... 128 | HJT
................................................................. 139 | NUIT
BLUE CAPRICE......................................... ..35 | COMP
BLUE JASMINE......................................... ..53 | PREM
................................................................. ..97 | HCB
BLUE RUIN............................................... ..36 | COMP
BREATHE IN............................................. ..37 | COMP
Bringing Out the Dead............................... 106 | HNC
................................................................. 138 | NUIT
BULLY....................................................... 114 | HLC
C
Curious Case of Benjamin Button (The)..... ..97 | HCB
................................................................. 138 | NUIT
Curse of Edgar (The).................................. 144 | DS4
D
DANCING IN JAFFA.................................. ..74 | DOC
E
ELIZABETH............................................... ..95 | HCB
................................................................. 138 | NUIT
Escape From Alcatraz................................ 135 | CBL
ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (L’)
................................................................. ..97 | HCB
................................................................. 138 | NUIT
ÉVADÉ D’ALCATRAZ (L’)........................... 135 | CBL
F
Face/Off.................................................... 105 | HNC
................................................................. 129 | HJT
................................................................. 138 | NUIT
................................................................. 139 | NUIT
Ferris Bueller’s Day Off.............................. 135 | CBL
FIÈVRE DU SAMEDI SOIR (LA).................. 128 | HJT
FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER (LA)
................................................................. 135 | CBL
FOLLOWING (THE) ................................... 145 | DS4
Frozen Ground (The).................................. ..66 | PREM
................................................................. 107 | HNC
FRUITVALE STATION................................ ..38 | COMP
G
GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! (LES)
................................................................. 153 | EVT
Get Shorty................................................. 129 | HJT
................................................................. 139 | NUIT
GET SHORTY : STARS ET TRUANDS....... 129 | HJT
................................................................. 139 | NUIT
H
HAIRSPRAY.............................................. 130 | HJT
................................................................. 139 | NUIT
I
I’M NOT THERE........................................ ..96 | HCB
................................................................. 138 | NUIT
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull
................................................................. ..96 | HCB
................................................................. 138 | NUIT
INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE
CRISTAL................................................... ..96 | HCB
................................................................. 138 | NUIT
INEQUALITY FOR ALL............................... ..75 | DOC
J
JOE........................................................... ..54 | PREM
................................................................. 107 | HNC
K
KEN PARK................................................ 115 | HLC
................................................................. 138 | NUIT
KIDS.......................................................... 114 | HLC
................................................................. 138 | NUIT
KILLING SEASON..................................... ..55 | PREM
................................................................. 130 | HJT
L
LEAVING LAS VEGAS............................... 105 | HNC
Lee Daniels’ The Butler.............................. ..58 | PREM
LILY........................................................... ..39 | COMP
LORD OF WAR.......................................... 106 | HNC
................................................................. 138 | NUIT
LOVELACE................................................ ..56 | PREM
M
MA VIE AVEC LIBERACE........................... ..57 | PREM MAJORDOME (LE).................................... ..58 | PREM
MALÉDICTION D’EDGAR (LA)................... 144 | DS4
MARFA GIRL............................................. ..59 | PREM
................................................................. 115 | HLC
Me, Myself and Mum................................. 153 | EVT
N
NECESSARY DEATH
OF CHARLIE COUNTRYMAN (THE) ......... ..60 | PREM
NIGHT MOVES.......................................... ..40 | COMP
NO PAIN NO GAIN.................................... ..61 | PREM
NOËL BLANC............................................ ..87 | HDK
O
On the Riviera............................................ ..87 | HDK
ONCE UPON A TIME................................. 146 | DS4
160
INDEX FILMS 2013
OUR NIXON.............................................. ..76 | DOC
P
Pain & Gain............................................... ..61 | PREM
PARKLAND............................................... ..62 | PREM
PLANES.................................................... ..63 | PREM
PRIMARY COLORS................................... 129 | HJT
................................................................. 139 | NUIT
PULP FICTION.......................................... 128 | HJT
................................................................. 139 | NUIT
R
RETRIEVAL (THE)...................................... ..41 | COMP
S
SAILOR & LULA........................................ 105 | HNC
Saturday Night Fever................................. 128 | HJT
Secret Life of Walter Mitty (The)................. ..87 | HDK SEDUCED AND ABANDONED.................. ..77 | DOC
SHÉRIF JACKSON.................................... ..42 | COMP
SHORT TERM 12...................................... ..43 | COMP
Snowpiercer.............................................. ..64 | PREM
SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE
................................................................. ..64 | PREM
STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS
................................................................. ..44 | COMP
SUNLIGHT JR........................................... ..65 | PREM
SUR LA RIVIERA....................................... ..87 | HDK
SUSPECT.................................................. ..66 | PREM
................................................................. 107 | HNC
Sweetwater............................................... ..42 | COMP
T
TERMINATOR........................................... 121 | HGAH
................................................................. 139 | NUIT
Terminator (The)........................................ 121 | HGAH
................................................................. 139 | NUIT
TWENTY FEET FROM STARDOM............. ..78 | DOC
U
UPSTREAM COLOR.................................. ..67 | PREM
V
VERONICA GUERIN.................................. ..95 | HCB ................................................................. 138 | NUIT
VERY GOOD GIRLS.................................. ..68 | PREM
................................................................. 121 | HGAH
................................................................. 139 | NUIT
VIE SECRÈTE DE WALTER MITTY (LA)..... ..87 | HDK
VOLTE/FACE............................................. 105 | HNC
................................................................. 138 | NUIT
................................................................. 139 | NUIT
W
WAIT (THE)................................................ ..69 | PREM WASSUP ROCKERS................................. 115 | HLC
................................................................. 138 | NUIT
WE ARE WHAT WE ARE........................... ..45 | COMP
White Christmas........................................ ..87 | HDK
WHITE HOUSE DOWN.............................. ..70 | PREM
Wild at Heart............................................. 105 | HNC
................................................................. 138 | NUIT
WRONG COPS......................................... ..71 | PREM
Y
Youth in Revolt.......................................... 135 | CBL