Écho-Centre mars 2010
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Écho-Centre mars 2010
Bulletin du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean Volume 15, numéro 2 •été 2009 Volume 15, numéro 5 •printemps Mes huit années au Centre jeunesse Par Danièle Riverin, directrice générale Après huit années de labeur, toujours accompagnées de plaisir, d’échange et de réalisation, l’heure de la retraite est arrivée. Le « 35 ans » de travail ayant sonné, ce n’est pas sans stress que cette période s’envisage. Mais comme le dit Gandhi : « Il faut apprendre à rester serein au milieu de l’activité et à être vibrant de vie au repos. » J’ai donc beaucoup à apprendre de cette période. Ma carrière professionnelle a débuté dans les Centres de services sociaux en 1975 pour ensuite faire un passage de 1985 à 2002 en CLSC avec deux périodes en milieu hospitalier et à la Régie régionale. Mon arrivée au Centre jeunesse fut en quelque sorte un retour à la Maison Mère. Sortant de mon confort de près de 17 années dans un CLSC bien connu, chanceuse, je suis enfin arrivée, le 26 août 2002, dans l’établissement de mon choix où plusieurs connaissances oeuvraient toujours. Bien accueillie par les personnes en place, je me suis sentie moins seule dans ce pays de connaissance. La Loi sur la protection de la jeunesse et l’intervention en réadaptation, surtout en centre de réadaptation, faisaient partie de mes intérêts professionnels comme travailleuse sociale et gestionnaire, d’abord au centre de services sociaux de 1975 à 1985, et comme membre du conseil d’administration à l’institut Saint-Georges de 1987 à 1992. Comme le dit Gandhi : « Il faut apprendre à rester serein au milieu de l’activité et à être vibrant de vie au repos. » Travailler dans un établissement avec une mission aussi noble a donné un sens précieux à mon travail qui a facilité le déploiement de l’énergie nécessaire pour relever les grands défis pour répondre aux besoins évolutifs de notre clientèle. Je crois avoir accompli le travail avec diligence, dans un souci constant d’amélioration de la qualité et de soutien des ressources humaines qui oeuvrent à nos côtés. Certes, il y a des hauts et des bas dans une direction, dans une vie de travail. Il y a des incompréhensions, des insatisfactions, mais surtout des satisfactions du devoir accompli. Cette satisfaction est alimentée par les échanges et les relations établis avec les personnes. Travailler en équipe, écouter les points de vue différents, évoluer dans nos pensées, ce n’est pas anodin, mais combien efficient lorsqu’on a un but commun. Les valeurs adoptées récemment lors de la révision du plan d’organisation, des valeurs de CŒUR (confiance-ouvertureengagement- (h)umanité et respect), représentent bien notre intérêt vers Travailler dans un les autres, envers la clientèle. Ensem- établissement avec une ble on s’engage à porter une vision de mission aussi noble services de qualité pour protéger l’Enfant en lui assurant une réponse à a donné un sens ses besoins de façon stable et perma- précieux à mon travail. nente et en développant la responsabilisation du jeune et de ses parents. Voilà ce qui, depuis toujours, me motive, m’alimente, m’encourage. Compléter la démarche d’agrément, se donner un plan d’amélioration, réviser le plan d’organisation et les orientations stratégiques juste avant mon départ à la retraite, c’était peut-être ambitieux. Pourquoi ne pas attendre le prochain directeur général? Attendre et m’asseoir sur mes lauriers ne me ressemble pas vraiment. Avec l’implantation du PIC, le temps était venu de revoir notre organisation, nos façons de faire, nos valeurs et de donner une ligne de conduite pour les prochaines années. Quelle belle occasion pour la succession! Je souhaite que l’héritage laissé sache répondre aux besoins. Sommaire Une famille pour chaque enfant p. 2 Réseau universitaire, Ordre des travailleurs sociaux p. 3 Le transfert du service dépendance, Tournoi de balle p. 4 Les Ateliers du Frère Toc p. 5 Ça bouge au comité paritaire p. 6, 7, 8 La prestation sécuritaire de services p. 9 La place de l’éthique dans les soins de santé et les services sociaux p. 10 Rencontre avec maestro Kent Nagano p. 11 20e Colloque régional, Centre de prévention du suicide p. 12 Colloque de la fédération française de psychologie p. 13 Comité environnemental Allant vert p. 14 Sécurité des actifs informationnels p. 15 Assemblée du CPASC p. 17 Des gens généreux... p. 18 Derniers adieux à Pierre Charest p. 19 Une route sans fin p. 20 Fondation pour l’enfance et la jeunesse p. 21 L’Éminence grise p. 22 Les bébés du mois p. 23 Nouveaux employés, retraite, rédaction p. 24 avec des personnes appréciées est une étape qui suscite chez-moi plein d’émotions. Car, bien sûr, dans la retraite, il y a ce qu’on en pense soi-même, ce qu’en disent La collaboration démontrée depuis Je me rappellerai les autres, ce qu’on en lit, mais surtout ce que mon arrivée malgré les périodes fluc- que je suis fière cela nous fait vivre. Il faut d’abord découvrir tuantes est sans faille. L’équipe de de ce que nous avons ce que cachent les arbres de la forêt. La direction, le comité des cadres, toutes tous accompli. nostalgie sera certainement, dans les proles personnes participant à différents chains mois, quelquefois au rendez-vous. comités, tous les employés ont mis la main à la pâte pour Je me rappellerai que je suis fière de ce que nous avons que le Centre jeunesse soit reconnu pour la qualité des ser- tous accompli. vices dispensés. Les nouveaux services développés, les nombreux ajustements apportés dans la dispensation des Enfin, il me reste à apprendre à « être vibrante de vie au services et dans les approches, les investissements, les repos »… le partage serait une belle avenue… oui, je souagrandissements, la construction n’auraient pu être réali- haite, de tout cœur, pouvoir partager encore longtemps sés sans que chacun apporte sa contribution. Un gros merci mon expérience. Les 35 dernières années ont été si riches! à tous pour cette préoccupation envers la qualité. Nos Merci de votre collaboration, de votre engagement et de jeunes et leurs parents en ont réellement besoin. croire que vous pouvez faire la différence pour aider les Quitter un travail que j’aime qui me procure un sentiment jeunes en difficulté et leur famille. d’accomplissement dans la vie et cesser la collaboration Une famille pour chaque enfant Extraits de la lettre ouverte de Sylvie Desmarais de l’ACJQ et des DPJ de la province relativement à l’avant-projet de loi en matière d’adoption. En tant que directeurs et directrices de la protection de la jeunesse (DPJ), nous accueillons favorablement dans l’ensemble l’avant-projet de loi déposé par la ministre de la Justice, Mme Kathleen Weil. Nous croyons que la situation de chaque enfant dirigé vers l’adoption commande une évaluation rigoureuse qui tient compte des caractéristiques et des besoins de chacun. Tout en assurant ces évaluations, nous avons la responsabilité de réaliser l’évaluation psychosociale des postulants à l’adoption et de procéder au jumelage le plus approprié visant à trouver une famille qui répond aux besoins et à l’intérêt de chaque enfant. La possibilité d’enregistrer ou de révoquer en tout temps un veto à la divulgation de son identité ou à tout contact est respectueuse des parties concernées. Toutefois, nous croyons que les motifs qui pourraient justifier le maintien du veto deux ans après le décès mériteront d’être davantage balisés. Ces motifs ne devraient concerner que des risques de préjudices graves. Pour les adoptions antérieures à de nouvelles dispositions législatives, l’avant-projet prône une approche équilibrée et prudente que nous appuyons. Cependant, dans les situations où la personne recherchée est décédée, et ce, depuis deux ans, nous serions favorables à donner accès à l’information. Nous affirmons que le maintien de l’adoption plénière continuera de correspondre à l’intérêt de plusieurs enfants. Toutefois, les nouvelles options de l’avant-projet de loi que sont l’adoption ouverte et l’adoption sans rupture du lien de filiation doivent être vues comme des alternatives pouvant répondre à la situation et aux besoins particuliers de certains enfants, qui ne peuvent profiter de l’adoption en vertu des dispositions législatives actuelles. Nous estimons que le projet de loi qui suivra devra cependant être plus explicite quant aux modalités d’application de ces options. Au fil des ans, les intervenants des centres jeunesse ont aidé des milliers de personnes à retracer leurs antécédents ou à les accompagner dans une démarche de retrouvailles. Nul doute que pour plusieurs de ces personnes, la quête d’identité et le besoin d’un retour aux origines sont primordiaux et empreints de multiples émotions. Forts de notre expertise, nous estimons essentiels ce soutien et cet accompagnement professionnel dans ces démarches. Ainsi, pour certains enfants de nos services, qui connaissent et qui ont souvent vécu avec leurs parents d’origine, il peut être dans leur intérêt qu’une entente de communication permette, par exemple l’échange de photos, de lettres et parfois d’appels téléphoniques ou de visites. Toutefois, ces ententes de communication, établies au cas à cas, ne constituent en aucune façon une forme de garde partagée. La place de chacun doit être bien définie et sans confusion pour l’enfant. Nous tenons à rappeler que chaque enfant devrait naître et grandir auprès de parents bienveillants et aimants qui lui assurent sécurité et stabilité pour se développer. Lorsque le DPJ intervient dans la vie d’un enfant, il privilégie le maintien ou le retour dans son milieu familial. Au 31 mars 2009, 30 297 enfants étaient pris en charge par le DPJ. De ceux-ci, plus de 60 % étaient suivis dans leur milieu. Pour d’autres enfants, souvent plus âgés, le maintien de l’appartenance à leur famille d’origine peut s’avérer d’une grande importance et être dans leur intérêt sans pour autant nuire à leur intégration dans leur famille adoptive. Nous croyons cependant que l’adoption sans rupture du lien de filiation devrait se limiter exclusivement aux situations d’adoption d’enfants plus âgés, d’adoption intrafamiliale ou d’adoption d’un enfant par un nouveau conjoint. En somme, l’enracinement familial d’un enfant, son sentiment d’appartenance et sa stabilité doivent être au coeur de toute démarche d’adoption. La confidentialité des dossiers d’adoption Nous reconnaissons toute l’importance pour une personne adoptée de connaître ses origines. Nous sommes favorables à l’ouverture prônée par l’avant-projet de loi qui tient compte des nouvelles réalités sociales pour les adoptions postérieures à l’entrée en vigueur de nouvelles dispositions. 2 Un projet de vie pour chaque enfant, des racines pour la vie Lorsque le maintien ou le retour dans le milieu familial n’est pas possible, nous devons nous assurer que l’enfant bénéficie d’un projet de vie alternatif répondant à ses besoins. Pour certains enfants, l’adoption demeure une option à privilégier. L’accès à de nouveaux modèles d’adoption sera bénéfique, laissant ainsi place à un projet de vie adapté aux besoins de chaque enfant. En 2008-2009, 333 enfants québécois ont été adoptés. Le lancement officiel du Réseau universitaire intégré jeunesse (RUIJ) a eu lieu le 28 janvier 2010 à Québec. Cette initiative des centres jeunesse de Québec et de Montréal, instituts universitaires, est financée par le MSSS et soutenue par l’ACJQ et par l’AQESSS. Pour y avoir accès, vous devez vous rendre sur le lien internet suivant : http://10.112.64.28/ et lancer votre recherche. Vous aurez ainsi accès directement aux documents de format PDF et devrez adresser vos demandes à Yves Légaré, archiviste, pour les documents papier. Le RUIJ se veut un réseau où tous les partenaires travaillant auprès des jeunes en difficulté et leur famille mettront en commun leurs compétences, leurs recherches, leurs programmes et leurs meilleures pratiques. L’objectif est de mobiliser les ressources expertes et peu nombreuses au service des enfants en difficulté et de leur famille. Le deuxième projet du RUIJ est la mise à jour des activités universitaires en centre jeunesse tels les projets de recherche, les activités d’enseignement et de transfert de connaissances ainsi que le développement des services de pointe. Le RUIJ met également à contribution ses partenaires soit, les CSSS, les équipes de recherche et toute autre organisation agissant auprès de la jeunesse. Soulignons que jusqu’à présent trois projets concrets ont vu le jour. Le premier est la production d’une collection numérique qui rassemble près de 2000 documents produits par l’ensemble des centres jeunesse et par l’ACJQ qui est le fruit d’une belle collaboration entre les centres jeunesse. Notons que cette collection est coordonnée par la bibliothèque du Centre jeunesse de Montréal — Institut universitaire. Le troisième projet est de faciliter l’accès à des comités d’éthique de la recherche spécialisés dans les domaines des jeunes en difficulté pour les établissements qui n’en ont pas et où se déroulent des activités de recherche. Dans l’avenir, le RUIJ veillera à soutenir l’émergence de projets à caractère universitaire dans les milieux d’intervention et à stimuler l’utilisation des connaissances et des pratiques développées. Il y a cinquante ans naissait la Corporation des travailleurs sociaux professionnels du Québec Partout au Québec, près de 8 000 travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux ont célébré au début février le cinquantième anniversaire de fondation de leur ordre professionnel. C’est en effet le 4 février 1960 que le gouvernement adoptait la loi créant la Corporation des travailleurs sociaux professionnels du Québec, devenue depuis l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec. Le président de l’Ordre, M. Claude Leblond, a profité de cet anniversaire pour rendre hommage à ses membres dont les compétences n’ont d’égales que leur passion pour l’être humain. L’Association des centres jeunesse du Québec a également profité de l’occasion pour réaffirmer l’importance de l’engagement des travailleurs sociaux dans l’évolution de la pratique de l’intervention sociale auprès des jeunes. 3 Le transfert du service dépendance Par Danièle Bouchard, directrice DSRH Depuis le 1er mars 2010, le service dépendance jeunesse est sous la responsabilité du Centre de réadaptation en dépendance du CSSS de Jonquière. Pour comprendre ce transfert, il est opportun de mentionner qu’au cours des dernières années (2005 à 2010) les services en dépendance offerts autant à la clientèle jeunesse qu’à la clientèle adulte sont en phase de développement. L’implantation d’intervenants pivots, l’arrivée du système d’information clientèle pour les services de réadaptation en dépendance (SIC-SRD) et la bonification du cadre normatif de SIC Plus, permettra dans les prochaines années, d’avoir un meilleur portrait des services en dépendance et de répondre de façon optimale aux besoins de la population régionale aux prises avec un problème de toxicomanie. Au-delà de ces orientations ministérielles, cinq personnes ont été touchées par ce transfert. Celles-ci ont travaillé au cours des dernières années à développer un service pour les jeunes où l’expertise, la rigueur et le professionnalisme étaient présents. Simon Ouellet, Michèle Lavoie, Evans Maltais, Daniel Bonneau et Rémi Leclerc (sans oublier David Corneau) ont mis à profit leurs compétences pour faire de ce programme un service de très grande qualité. Ce souci de répondre aux besoins des jeunes ayant des problèmes de consommation devrait se poursuivre au-delà des établissements, compte tenu de la qualité des intervenants en place. En mon nom personnel et au nom du comité de direction, je tiens à vous remercier pour votre professionnalisme et votre implication auprès des jeunes. Sur la photo on reconnaît Daniel Bonneau, Evans Maltais, David Corneau, Michèle Lavoie, Simon Ouellet et Rémi Leclerc. Je ne peux passer sous silence, la collaboration de Jean-Pierre Gagnon, chef de service en dépendance qui a permis que ce transfert se fasse, dans la mesure du possible, en douceur… Tournoi de balle donnée provinciale des centres jeunesse Au Saguenay!!! Au Saguenay!!! Les 21 et 22 août dernier, une équipe féminine de balles a représenté le Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean au tournoi organisé par le Centre jeunesse de Laval. Leur présence a été remarquée pour leur esprit d’équipe et leur motivation. Même si elles avaient peu d’expérience dans ce sport, elles ont été à la hauteur des équipes et des défis présentés. Leur belle participation a été soulignée par les organisateurs et le Saguenay– Lac-Saint-Jean est attendu avec impatience l’an prochain. Félicitations à toutes les filles ! Les GI Jones 4 De gauche à droite : Arrière : Karine Morissette, Mélanie Martel, Jessyca Grant, Catherine Pineault et Mélissa Gagné Avant : Émilie Temblay, Hélène Ste-Marie, Anne-Marie Bolduc, Jeanne Dallaire, Kim St-Gelais et Nadia St-Hilaire Avis aux intéressés : le tournoi de 2010 se tiendra les 27 et 28 août à Trois-Rivières! Plus de précision vous sera apportée dans les prochaines semaines. Les Ateliers du un pas de plus vers l’autonomie! … c o T Frère Depuis l’automne 2009, les Ateliers du Frère Toc sont offerts à douze adolescents participant au Programme de Qualification des Jeunes (PQJ et appartement supervisé) ainsi qu’à d’autres jeunes de 16 ans et plus qui reçoivent des services du Centre jeunesse et qui sont en processus de réinsertion sociale. Cet automne ces ateliers de cuisine étaient offerts dans la cuisine de l’épicerie Loblaws de Chicoutimi, et depuis janvier, ce sont dans les cuisines du centre de formation professionnelle de Jonquière, édifice Mellon que les jeunes se réunissent pour faire l’apprentissage, dans la bonne humeur, des techniques culinaires de base et apprêter des recettes simples et savoureuses. C’est ainsi que chaque semaine, en moyenne dix jeunes se réunissent, accompagnés d’un des trois chefs enseignants, soit Mme Diane Tremblay, Mme Marie-Hélène Guérette et M. Louis Boivin, et des quatre éducateurs PQJ, soit, Hélène Lavoie, Michel St-Gelais, Steeve Leclerc et Pierre Girard. Ensemble, ils font la découverte de nouveaux aliments et sont sensibilisés à une saine alimentation. quière, nelle Jon n io ss fe o ef, Carl tion pr érette, ch u de forma G e e tr rvice n n e lè c du ie-Hé hef de se directeur hef, Mar pointe, c c e, a , r L in tu n u iv ti o r o Ma is B Claude C quière et chef, Lou CFP Jon remblay, T u sse. e d n t n u ia in D adjo tre je e J au Cen directeur Q s, P a e m m u m D rogra ble du P responsa Les notions abordées visent l’autonomie et encouragent l’acquisition de compétences concrètes au niveau des tâches de la vie quotidienne. Les recettes choisies sont en lien direct avec la vie des jeunes et ceux-ci expérimentent concrètement les notions du programme enseignées lors des ateliers en utilisant des aliments frais, provenant de l’épicerie du coin. C’est donc sous le volet de l’apprentissage, mais surtout du plaisir, que ces jeunes volontaires, âgés de 16 et 19 ans, auront participé à un total de 24 ateliers d’une durée de deux heures chacun. De plus, les Ateliers du Frère Toc permettent également aux jeunes de découvrir les divers métiers liés à l’alimentation et offrent à certains l’opportunité d’une insertion professionnelle. Les apprentissages que font les jeunes sur le plan personnel sont nombreux, notamment la valorisation, l’estime de soi et le partage avec les pairs et les adultes. Martin Lapoi nte, chef de se rvice responsa quatre éducat ble du Program eurs PQJ soit me PQJ, ento , Hélène Lav et Pierre Girar uré des oie, Steeve Lec d. lerc, Michel St -Gelais 5 Équilibre et santé psychologique, un duo gagnant ! Vouloir être épanoui, performant, en confiance sont des souhaits bien légitimes mais… comment faire pour que Thérèse soit plus à l’aise et Raoul plus cool? Le comité paritaire santé psychologique vous a invité à pousser plus loin la réflexion au cours des dernières semaines en axant son message sur l’importance de rechercher l’équilibre dans notre vie quotidienne. Dîner communautaire À la fin janvier, le comité paritaire santé psychologique vous a encouragé à prendre l’initiative de tenir des dîners communautaires de temps à autre sur votre lieu de travail… par expérience : c’est bon pour le moral et pour les papilles gustatives! Ci-contre quelques photos d’un dîner mémorable tenu au siège social où la bonne humeur était au rendez-vous! Des dîners communautaires… une résolution à prendre pour la prochaine année! Conférence De l’avis de tous.. une délicieuse idée! 5à 7 Le 25 février, dans une ambiance détendue « 5 à 7 », le personnel a été invité, à Roberval et à Chicoutimi, à venir rencontrer deux conférencières de l’Organisation canadienne pour la santé mentale, mesdames Nancy Guillemette et Johanne Bouchard. Les thématiques abordées étaient l’équilibre vie personnelle et professionnelle et la gestion du stress. Les gens présents ont su apprécier autant les « petites bouchées », le moment de détente entre collègues que la réflexion proposée. Pour les absents, voici en page 8 un exercice intéressant à faire pour voir où vous vous situez dans votre atteinte de l’équilibre… 7 ule o r Ils ont dit oui! é... r r a c Quand le temps « Quand l’estime de soi professionnelle se met à prendre une part trop importante dans l’estime de soi globale, au point d’en représenter la principale source, on court le risque d’être complètement dépendant de son métier, de ne plus vivre qu’à travers le prisme du bureau. Cet engagement professionnel excessif présente de grands dangers pour l’équilibre psychologique du sujet. » André Christophe et François Lelord Êtes-vous satisfait de l’importance qu’occupent le travail, la famille, les amis, le temps pour soi, et autres dans votre vie? Sur chaque rayon du cercle, indiquez par un point, selon une échelle de 1 à 10, votre niveau de satisfaction quant à votre investissement personnel dans chacune des sphères de votre vie. Puis, dessinez votre roue en reliant les points entre eux (comme dans l’exemple). oue Votre r -elle -t tourne arré ? c rond ou et que arré le plutôt c , quels u ro e ll e i S sfait tes insati ous ê n e s u o v ez-v ents pouv our changem p ie v e à votr appor ter s dif férentes se équilibrer ? s sphère TRUCS ET ASTUCES POUR MIEUX VIVRE EN ÉQUILIBRE Nos besoins essentiels peuvent changer selon notre étape de vie ou encore en raison des événements ce qui nous amène à revoir régulièrement les cinq secteurs de notre vie. Voici sept moyens pour viser l’équilibre : 1. S’arrêter pour mesurer sa satisfaction dans les secteurs de sa vie. 2. Reconnaître ses indicateurs personnels de déséquilibre (ex : fatigue, humeur, etc.) et écouter les signaux qui me viennent des autres. 3. Chercher les causes (pourquoi est-ce ainsi?). 4. Nommer et écrire ses besoins essentiels dans chaque secteur de sa vie. 5. Répondre à la question « qu’est-ce que j’ai vraiment envie de vivre? » et partager la réponse avec son entourage. 6. Choisir, prioriser, faire le ménage de nos activités (est-ce que ces activités sont si nourrissantes pour moi?). 7. Se donner des moyens concrets : s’entourer, déléguer, s’outiller. 8 8 Bref : S’ORGANISER 9 LA PLACE DE l’éthique DANS LES SOINS de santé ET LES services SOCIAUX En février dernier, notre conseil d’administration se dotait d’un comité d’éthique clinique en adoptant les règlements du comité régional d’éthique clinique (CREC) auquel plusieurs établissements du réseau de la santé et des services sociaux sont associés. peuvent-ils avoir une vie sexuelle active? Comment en fixe-t-on les balises ? Peut-on limiter la quantité de nourriture que consomme un usager lorsque ce qu’il mange est contre-indiqué sur le plan médical? Son président, M. Denis Bonneville, dans un texte publié récemment dans le journal Le Quotidien résume bien le type de questions ou de dilemmes éthiques faisant l’objet de discussions et d’avis de la part du comité. Vous voyez déjà le débat qui s’amorce. Ce sont des questions de cet ordre qui tiraillent quotidiennement les professionnels et le personnel soignant du milieu de la santé et des services sociaux. C’est un lourd tribut qu’ils portent souvent dans la solitude. À titre de membre délégué de l’établissement, je vous invite à en prendre connaissance et à me soumettre, si vous en sentez le besoin, les questionnements ou dilemmes éthiques qui vous préoccupent. Si après une première réflexion interne, nous ne sommes pas en mesure de faire une recommandation, nous soumettrons la situation au CREC. Texte de Denis Bonneville, président du comité régional d’éthique clinique « Les avancées de la technologie, la croissance des coûts de santé, la diversité des choix des usagers, le multiculturalisme, les croyances et convictions respectives des usagers et du personnel soignant, et j’en passe, rendent la prise de décision complexe en matière d’administration de soins de santé et de services sociaux. Les professionnels et le personnel de la santé et des services sociaux doivent quotidiennement faire face à toutes sortes de questions ou de dilemmes dans l’administration des soins qu’ils dispensent aux usagers. Ces questions ou dilemmes prennent la forme de valeurs à arbitrer, de croyances à respecter, de choix thérapeutiques à faire. Par exemple : Doit-on réanimer coûte que coûte une personne déjà décédée, au prix de sa qualité de vie? Elle pourrait vivre dans un état neurovégétatif. Dans un établissement de soins de longue durée qui se veut un milieu de vie, tel un CHSLD, les usagers 10 Par Marc Thibeault, directeur DDPO Il n’y a généralement pas de bonne ou de mauvaise réponse à de telles questions. La réponse qui convient dépend de chaque situation, d’un ensemble de facteurs, tels la personne concernée, ses valeurs personnelles, l’environnement, la famille, les valeurs et convictions de la société, du groupe culturel dans lequel elle évolue, etc. Heureusement, les professionnels et le personnel soignant peuvent toujours consulter le comité d’éthique clinique qui a justement pour objet de les aider à pousser la réflexion, à résoudre des questions et dilemmes moraux à travers le dialogue éthique. Un comité d’éthique clinique ne rend pas de décision. Il joue un rôle de soutien, d’aide à la décision clinique. Par sa composition pluridisciplinaire (éthicien, médecin, avocat, représentant du public, professionnels de la santé et des différentes professions), le comité d’éthique clinique jette un éclairage nouveau qui permet aux professionnels et au personnel soignant de refaire le point avec l’usager, sur de nouvelles bases. Le choix final quant aux soins revient toujours à l’équipe soignante et à l’usager concerné. Chose certaine, le fait d’en parler, de partager un tiraillement, fait du bien et cela améliore la qualité des soins. » É T H I Q U E Rencontre avec Maestro Kent Nagano Commentaires des jeunes Le 19 février dernier, nous avons eu la chance d’assister au concert de l’Orchestre Symphonique de Montréal, dirigé par Maestro Kent Nagano. C’est avec bonheur que nous avons accompagné 11 jeunes provenant des diverses unités ouvertes et UTI du Centre St-Georges. C’est dans un calme et un silence quasi complet que nous avons pu apprécier, dans toute sa splendeur, le spectacle offert par tous ces talentueux musiciens. « La rencontre avec M. Nagano a été un moment que je n’oublierai jamais. Une occasion en or m’a été offerte. J’ai eu la chance de lui remettre moi-même un document fait de la part de tous les jeunes et des éducateurs. Je buvais ses paroles puisque, pour moi, la musique est une part de ma personnalité. Jamais je n’oublierai le stress que j’ai ressenti, ainsi que la fierté. Ce fut une expérience fantastique que je n’oublierai probablement jamais et que je serais prête à revivre n’importe quand » ! L’aventure Nagano ne se résume pas simplement au spectacle. Chaque unité a sélectionné des jeunes intéressés par la musique, désireux de découvrir la musique classique dans toute sa splendeur. Au cours des semaines précédant le spectacle, les jeunes sélectionnés ont participé à des rencontres pour effectuer des recherches sur la musique classique, les instruments, l’OSM, ainsi que sur la vie et la carrière de Maestro Kent Nagano. Ces enrichissantes rencontres nous ont non seulement appris sur ces divers sujets mais, à notre grand bonheur, sur les jeunes présents. Ils nous ont fait cadeau de bons moments au cours desquels ils ont démontré un grand intérêt et se sont investis avec bonne humeur. Anne-Sophie Le moment le plus attendu de tous était, bien sûr, la rencontre avec M. Nagano. Les jeunes ont pu lui remettre le document monté suite à leurs recherches et avaient pris soin de préparer quelques questions. Ils ont été impressionnés de rencontrer une personne d’une aussi grande importance mais furent surtout étonnés par sa facilité d’approche, sa simplicité et son humour. Ces jeunes se sont d’ailleurs démarqués par leur présence et leur préparation. C’est à l’heure du repas qui a suivi que nous avons pu apprécier de les entendre satisfaits de la rencontre, heureux des autographes et poignées de main échangées avec M. Nagano. Impatients d’assister au spectacle le soir venu. Quelques-uns des jeunes ayant participé à cette activité nous ont transmis leurs commentaires. C’est dans leurs mots que nous croyons que la reconnaissance et l’appréciation seront exprimées le plus efficacement. Merci à eux tous pour leur belle implication, pour avoir été patients et compréhensifs devant les imprévus rencontrés. L’expérience fut grandiose pour nous, éducateurs, et surtout grâce à eux. Continuez de nous étonner de cette façon, nous y trouvons l’essence même de notre travail. Annie Villeneuve Cathy Violette Alexandra Perron « Nous avons eu une conférence avec M. Nagano. Nous lui avons posé quelques questions. J’ai bien aimé la façon dont il nous répondait. Il expliquait très bien ses réponses. Pour le spectacle, j’avais des craintes de ne pas vraiment aimé ça. Finalement, j’ai adoré mon expérience car j’ai appris à aimer la musique classique. Si j’avais la chance de refaire cette activité, je la prendrais ». Martin L. « C’était une superbe expérience d’avoir la chance de rencontrer cet homme car il se fait connaître partout où il va et ce n’est pas une chance que tout le monde peut avoir de le rencontrer et de lui poser des questions. De le voir à l’oeuvre, c’est un moment que je n’oublierai pas de sitôt. Juste le fait de le voir en personne c’était exceptionnel. Bon nombre de gens auraient payé cher pour le rencontrer. C’était vraiment superbe de le voir et de voir son talent ». Frank C.G. « Le 19 février 2010 avait lieu une activité avec Kent Nagano et l’Orchestre Symphonique de Montréal à La Baie. J’y suis allé parce que j’aime beaucoup la musique. Je suis très fier que le Centre jeunesse m’ait payé ce beau cadeau. J’ai bien aimé le soliste Andrew Wan qui jouait du violon. J’ai bien aimé Kent Nagano, chef d’orchestre, qui était très bien habillé et énergique. Il y avait beaucoup de personnes qui jouaient du violon. Le violoncelle est l’instrument que j’ai préféré. Il y avait beaucoup de gens qui semblaient étonnés du si beau spectacle. La salle était confortable et grandiose. Je voudrais également remercier Audrey Lachance et Annie Dallaire de m’avoir soutenu dans ma vie. » Nicolas, 12 ans 11 20e Colloque régional Centre de prévention du suicide (CPS 02) Par Isabelle Côté, t.s. Agente de planification, de programmation et recherche. Le 4 février 2010, j’étais présente au colloque du Centre de prévention du suicide régional. Nous avons eu droit à des témoignages émouvants qui démontrent encore une fois la force inimaginable dont peut faire preuve l’humain. D’abord M. Jean-Guy Bruneau qui a dû parcourir un long cheminement pour se sortir d’un stress posttraumatique, après avoir survécu à un massacre au Congo. Ensuite, Mme MariePaule McInnis qui, en 1996, a dû subir la mort tragique de ses deux petits garçons assassinés par leur père, lequel s’est ensuite suicidé. Avis aux intéressés : ces deux « personnages » ont publié un livre. Également, trois autres conférenciers sont venus nous partager leurs expertises. Le thème dominant dans les propos tenus est sans contredit la question de la culture dans le phénomène du suicide. Au Québec, depuis 1964-1965 avec des facteurs comme la décriminalisation du suicide, la perte de certaines valeurs morales et l’individualisme, le suicide est entré dans nos us et coutumes : Un suicide dans un milieu augmente de 300 % le risque suicidaire durant les trois semaines qui suit l’événement. La mort par suicide d’une personnalité populaire est associée à une forte augmentation du nombre de suicides, « si lui ne s’en est pas sorti, moi non plus je ne réussirai pas ». Le suicide d’une personne nous amène à nous questionner sur nos solutions par rapport à nos souffrances. Le suicide, c’est la souffrance dans la solitude, l’isolement. Il y a une question sociale dans le suicide…Il faut tendre la main, ne pas hésiter à aller au-devant de la personne qui souffre. Il faut briser cet isolement. Tendre la main en temps de crise mais aussi la main qui reste tendue en solidarité et en prévention. Nous devons développer notre capacité collective d’entraide. Au terme de cette journée, je suis repartie avec une image : « La souffrance c’est comme un chauffeur qui roule sur l’autoroute à 200 kilomètres heure… il ne voit que la route devant n’apercevant plus les sorties ». La souffrance est une réalité; soyons prêts à aider! En terminant, je vous invite à aller sur www.ajoutermavoix.com pour concrétiser le développement de notre solidarité en signant la déclaration : « T’es important pour nous. Le suicide n’est pas une option. » 12 Du 8 au 10 octobre 2009 se rassemblait, au Palais de la mutualité dans le 5e arrondissement de Paris, deux mille professionnels afin d’assister au 3e colloque de la fédération française de psychologie, Aux sources de la violence de l’enfance à l’adolescence. Nous avons pu participer à cette activité grâce à notre implication dans le service d’urgence sociale et la supervision de stagiaires de l’UQAC. Comme nous disposions de montants forfaitaires dédiés à des activités de développement professionnel, nous avons donc présenté une demande à la direction, qui a accepté que nous utilisions notre budget pour participer à cette activité outre-mer. Pendant les trois jours de colloque, neuf ateliers étaient présentés par jour, et ce, de 9 heures à 19 heures. Nous avons eu la chance d’assister à des conférences de pédopsychiatres, de psychologues, de juristes et de cliniciens provenant de différents pays francophones qui abordaient la problématique de la violence, de ses sources, de ses manifestations chez l’enfant, et des traitements existants. Certains ateliers nous ont même permis de nous transporter dans les contrées peu accessibles de la psychanalyse… quel voyage! Parmi les nombreux conférenciers, nommons Jean Bergeret, Pierre Delion, Maurice Berger et Jean-Pierre Pinel. La conférence de Maurice Berger, intitulée La violence extrême de l’enfant, origine et prise en charge a particulièrement attiré notre attention. Dans son analyse, il établit des liens entre l’exposition des enfants à la violence conjugale, la négligence grave, le délaissement dans les premiers mois de vie et le type d’attachement ou le trouble relationnel précoce avec le développement de comportements violents chez l’enfant. Selon sa pratique, ces enfants deviennent les plus violents, et ce, sans même avoir été frappé. Par Catherine Jean, arh et Karine Côté, t.s. De plus, le Dr Berger a cité à plusieurs reprises, notre Loi sur la protection de la jeunesse, vantant les mérites de ses modifications, faites en 2007. Il qualifie la LPJ comme étant la plus avant-gardiste et la plus efficace de la francophonie. Cette position de Berger a crée une polémique importante parmi ses confrères pédopsychiatres. Cependant, il a maintenu son point de vue, défendant l’idéologie québécoise, qui accorde préséance aux droits de l’enfant et a instauré des durées maximales de placement, en plus de se doter de tous les outils permettant de stabiliser rapidement les enfants. Selon lui, cette façon de faire évitera que des psychopathologies se fixent. Il va sans dire que nous avons accueilli ses propos avec enthousiasme et fierté. Nous avons également eu la surprise de constater que notre approche, autant à l’évaluation qu’au traitement était des plus novatrices de par sa multidisciplinarité et de la mise à contribution des organismes de la communauté. En contrepartie, nous avons appris que les services d’aide à l’enfance de la France préconisent le lien de sang à tout prix et selon Berger, cette philosophie causera des dommages irréversibles à toute une génération d’enfants en difficulté. En terminant, tous ceux et celles qui sont intéressés à approfondir le sujet et les conférences abordés peuvent communiquer avec nous car nous avons rapporté de la documentation et des références entre autres, sur l’application et l’historique des lois françaises (protection et jeunes contrevenants), sur la violence des mères, de la représentation sociale de l’enfant violent et sur l’institution « défenseure des enfants ». Cette expérience a été très enrichissante pour nous et nous espérons qu’elle pourra en inspirer d’autres! Suffit d’oser… 13 Par Yves Légaré, archiviste La Biodiversité désigne la diversité naturelle des organismes vivants. Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces, des populations et celle des gènes dans l’espace et dans le temps, ainsi que l’organisation et la répartition des écosystèmes aux échelles biogéographiques. Le maintien de la biodiversité est une composante essentielle du développement durable. La diversité biologique est la diversité de toutes les formes du vivant. Elle est habituellement subdivisée en trois niveaux : • La diversité génétique, qui se définit par la variabilité des gènes au sein d’une même espèce ou d’une population. Elle est donc caractérisée par la différence entre les individus d’une même espèce. • La diversité spécifique, qui correspond à la diversité des espèces. • La diversité écosystémique, qui correspond à la diversité des écosystèmes présents sur Terre, des interactions des populations naturelles et de leurs environnements physiques. L’histoire de la vie (4 milliards d’années) a connu plusieurs épisodes de réduction très importante de sa biodiversité (extinctions massives des espèces vivantes). • Il y a 500 millions d’années (Ma), l’extinction du Cambrien a éliminé la plupart des espèces marines. • Il y a 435-440 Ma, deux extinctions massives se produisent, peut-être à la suite d’une grande glaciation. • Il y a 365 Ma, 70 % des espèces disparaissent, non pas brutalement, mais en une série d’extinctions sur une période d’environ 3 Ma. • Il y a 245-252 Ma, l’extinction est la plus massive. Près de 95 % de la vie marine disparaît ainsi que 70 % des espèces terrestres (plantes, inverté- brés, vertébrés). • Il y a 195 Ma, l’extinction du Trias-Jurassique tue 20 % des espèces marines. • Il y a 65 Ma, l’extinction du Crétacé tue 50 % des espèces, dont les dinosaures. 14 Pourquoi sauvegarder la biodiversité? « La biodiversité, c’est nous et tout ce qui vit. Nous sommes tributaires de tout le vivant. Nous sommes, au quotidien, dépendants des autres espèces pour notre alimentation, nos vêtements (nos médicaments – c’est moi qui ajoute). Nous le sommes pour notre respiration… La biodiversité est notre assurance vie » Hubert Reeves Mais est-ce important de protéger toutes les espèces? Oui, car un écosystème est un équilibre dynamique de toutes ses composantes. En perdre une, particulièrement une espèce phare, risque de déstabiliser toute une structure très complexe. En Chine, sous prétexte d’améliorer les récoltes, Mao Zedong a ordonné l’extermination de tous les oiseaux, réputés manger des graines. Mais les oiseaux mangent aussi des insectes, et la Chine s’est retrouvée avec une invasion d’insectes qui ont ravagé les champs de culture. Dans les années 50, les Dayaks de Bornéo, conseillés par l’OMS, ont vaporisé l’île de DDT pour contrer le paludisme. Les moustiques porteurs ont disparu, mais tous les autres avec eux. Les guêpes mangeuses de chenilles disparues, celles-ci ont envahi et détruit les toits de chaume des habitations, qui ont commencé à s’écrouler sur la tête des habitants. De plus, les lézards (geckos) mangeurs d’insectes ont concentré dans leur chair le DDT, et les chats se sont empoisonnés en les mangeant. L’absence de chats a provoqué une prolifération de rats, porteurs de la peste et destructeurs des stocks de grain. Pour régler le problème, ils ont cessé le DDT et importé des chats, parachutés dans l’île par la Royal Air Force. Plusieurs spécialistes croient qu’une autre extinction massive est en cours présentement, celle-ci anthropique, c’est-à-dire due à l’activité humaine. Plusieurs études montrent qu’environ une espèce sur huit des plantes connues est menacée d’extinction. Chaque année, entre 17 000 et 100 000 espèces disparaissent de notre planète, et un cinquième de toutes les espèces vivantes pourrait disparaître d’ici 2030. Que puis-je faire? D’abord modifier mon style de vie pour diminuer mon empreinte écologique : il suffit souvent de quelques gestes simples qui ne dérangent pas tant que ça et qui ont un impact sur la pollution, les changements climatiques et la surexploitation des ressources. Ensuite demander à nos gouvernants de resserrer les contrôles sur le développement urbain, les grands projets de « villégiature » et d’exploitation des ressources, et de sauvegarder une proportion toujours plus grande du territoire pour la conservation, particulièrement dans le sud de la province. Enfin, en pensant à demain, apprendre à nos enfants, de plus en plus urbanisés, à connaître et à apprécier la nature, pour sa flore, sa faune, et ses espaces, et leur rappeler à quel point nous lui sommes redevables. Au Québec, 53 % des reptiles sont en danger, 24 % des mammifères, 17 % des poissons d’eau douce et 7 % des oiseaux. Près de 400 espèces de plantes sont menacées, dont près de la moitié des espèces indigènes d’orchidées. Sources : Le site Web de la biodiversité canadienne. http://canadianbiodiversity.mcgill. ca/francais/index.htm Les maux de la biodiversité Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Biodiversité http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_massive http://bch-cbd.naturalsciences.be/gabon/gabondef/convention/convention.htm The Natural Step, cahiers de formation, janvier 2010 Nature sauvage, Vélo Québec Éditions, printemps 2010, p. 28-31, ISSN 1917-5566 • la perte et la destruction des habitats • l’introduction d’espèces étrangères • la pollution et contamination • le taux de croissance de la population • la surexploitation • les changements climatiques L’astuce SA I par Bernard Bérubé, Officier de la sécurité des actifs informationnels. « Verrouiller » et « Fermer » la session utilisateur, une habitude à prendre! En matière de sécurité des actifs informationnels (SAI), laisser un ordinateur déverrouillé sans surveillance augmente substantiellement les risques qu’une autre personne en fasse l’utilisation à votre insu, et ce, de façon contraire à votre éthique professionnelle. Il est donc primordial d’intégrer à ses habitudes de verrouiller l’ordinateur lorsque l’on quitte temporairement son bureau. Certaines expériences à ce sujet ont su démontrer d’importants bris de confidentialité. Voici donc quelques astuces pour limiter ce type de risque et ça ne prend que quelques secondes à appliquer! Comment verrouiller la session? Illustration 1 : Par la combinaison des touches du clavier « Windows + L ». (Exemple visuel des touches clavier dans l’illustration 1) Comment déverrouiller la session? Illustration 2 : Dans ce mode, seul vous ou le soutien informatique a la possibilité de déverrouiller la session. Pour toutes autres personnes, il faut contacter votre service de soutien informatique au poste 3145. (Exemple d’une session verrouillée dans l’illustration 2) ATTENTION AUX CONFUSIONS! « Session verrouillée » ne rime pas avec « session fermée » À l’inverse de la session verrouillée, « Fermer la session » constitue à quitter le bureau pour une période prolongée (exemple : plus d’une heure) ou à céder la place à un collègue ayant besoin de l’ordinateur. Comment fermer la session? Illustration 3 : Du menu « Démarrer », sélectionner l’option « Fermer la session » et répondre par l’affirmatif à la demande de confirmation de fermeture. Une fois celle-ci fermée avec succès, vous aurez une fenêtre telle que présentée dans l’illustration 3. Le personnage de l’épouvantail est une idée originale de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec. 15 STION E G E URS TE D E N T E A T C EN INDI S IF E D I OBJECT SUIV ION AU SITUAT 2010 ier 30 janv 4,40 % urs 13,51 jo 8,84 % EUR INDICAT e durée ie longu d la a m Absence ente à en d’att y o m i la Dé tion l’évalua ttente à oyen d’a esures m i la é D m tion des l’applica premier esure et m e r t n e Délai LSJPA contact 12 jours ur 21,68 jo 30 jours s rs u 14,54 jo 14 jours ÉTATS D ES RÉS ULTATS CENTRE JEUNESS E DU SAG POUR L A U PÉRIODE 11 se term ENAY–L AC-SAIN T inant le 3 0 janvier 2 -JEAN 010 REVEN US Au 30 jan vier 2010 DÉPEN SES SAL AIRES -CHARGES 35 368 5 69 $ FICIT) 42 866 3 52 $ SOCIALES HONORAIR -FRAIS DÉ ES PL ACEME NT bénéficiair ET CONTRATS (té léphonie, es, déneig p e h m o tocopies, ent, pelou FOURNITU tr se, ass. b RES ET M âtiment, v ansport ATÉRIEL (P entretien id a nges) ape mob alimentair ilier et équipemen terie, frais informati t, bâtisse/ es) terrain, de ques, FORMATIO nrées N ET PERF E C T IONNEME RESSOUR NT CES (familles d D’HÉBERGEMENT ’accueil, re ss. interm AUTRES D ., transfert ÉPENSES inter CJ) (frais réun de travail, ion, divers frais de tr co ésorie, éle ctricité, ga mités, frais relatio n z naturel, loyers…) TOTAL DES DÉ PENSE S SURPL US (DÉ Prévision 2009-201 0 29 006 7 06 $ 25 311 77 4$ 1 184 641 106 285 $ 6 558 50 9$ 1 475 121 35 511 96 6$ -143 397 $ $ $ 29 006 7 06 $ 30 288 7 81 $ 1 359 074 139 466 $ 8 167 075 1 802 56 7$ 42 944 9 63 $ - 78 611 $ $ $ Conseil du personnel administratif et des services complémentaires Par Laurence Doyon, Présidente du CPASC « Je vis, je vois, j’agis » Tel est le thème de notre semaine du CPASC 2010! C’est grâce à la magie d’Internet que nous avons déniché notre conférencier annuel, monsieur Réjean Labelle. Celui-ci nous promet d’ailleurs une couple de tours de magie. Si vous souhaitez mieux le connaître, quoi de mieux qu’une visite de son site Internet! Nous invitons tous les membres du CPASC à l’assemblée générale annuelle le jeudi 20 mai 2010 à la Dam-en-Terre bien sûr. C’est un rendez-vous à ne pas manquer! « Je vis, je vois, j’agis » Notre conférencier Réjean Labelle est détenteur d’un BAC en communication. Il est chargé de cours à l’Université Laval à Québec, et est formateur agréé par Emploi-Québec (loi 90). Ayant occupé des postes d’animateur radio et de journaliste, il oeuvre depuis plus de vingt ans dans le domaine de la communication, de la gestion, du marketing et du développement des affaires. Il possède également un solide parcours de conférencier et de formateur en entreprise. Les thèmes de sa conférence : Le non-verbal qui parle fort! Je communique avec des mots, ma voix et surtout mes gestes et attitudes. D’ailleurs, 55 % de notre message est non-verbal. À travers des exemples concrets, des photos et des extraits vidéo, découvrez la face oubliée, mais combien importante de la communication. Je vis mes émotions Je vois ton non-verbal J’agis en harmonie Je vis avec mes collègues Je vois la détresse des enfants J’agis en partenariat Je vis en 2010 Je vois l’évolution J’agis et j’avance dans le changement Surfer sur le changement ! Tout change à un rythme effarant. Il est primordial de s’adapter et de savoir surfer sur la vague déferlante du changement pour rester dans la course et ainsi garder son équilibre. 17 Des gens généreux... Jonquière Noël 2009 en centre jeunesse Jonquière Par Sandra Brisson Alma Par Claudia Plourde Au bureau de Jonquière, ce fut une année record pour les paniers de Noël! Grâce à la générosité des gens d’affaires sollicités et à l’implication de Valérie Verreault, Nathalie Girard, Andréanne Simard et Sandra Brisson, 33 paniers de Noël et 21 ordinateurs ont été distribués à des jeunes et des familles du secteur Jonquière. Plus de 18 000 $ de dons en argent, nourriture, vêtements et jouets ont été recueillis et distribués pour faire des heureux. Le marché d’alimentation Métro du boul. Saguenay à Chicoutimi a généreusement donné 10 % de rabais à l’achat de nourriture; Informatique Saguenay en collaboration avec le club Rotary s’est particulièrement démarqué par le don de 21 ordinateurs; bref, les commerces de Saguenay ont répondu à l’appel de façon exceptionnelle. De même que le personnel du bureau de Jonquière qui a collaboré pour la distribution des paniers. Bravo à vous! Vous avez fait une différence dans la vie de ces familles. Les quatre stagiaires du bureau d’Alma se sont grandement mobilisées dans le cadre du volet collectif de leur stage au sein de notre établissement. En effet, elles ont, en quelques semaines, amassé suffisamment de denrées pour offrir à près de 25 familles un panier de Noël auquel était ajouté un bon d’achat d’épicerie pouvant aller jusqu’à 110 $. C’est avec la présentation d’un spectacle bénéfice gracieusement offert par le groupe Raising Hell (hommage à Iron Maiden) qu’il fût possible de bonifier ainsi les paniers déjà bien garnis. Finalement, chaque enfant de ces 25 familles recevait également un cadeau généreusement offert par les magasins SEARS. Merci à Anne-Marie Tardif; Marie-Ève Bergeron; Mélanie Fortin et Claudia Gravel pour la belle implication permettant à plusieurs de nos familles de vivre un temps des Fêtes un peu plus heureux. La Baie Par Diane Dufour Au bureau de La Baie, en décembre dernier, de généreux citoyens ont manifesté le désir d’enjoliver le Noël d’enfants suivis par le Centre jeunesse en leur offrant présents et jouets. Souhait que le personnel du bureau de La Baie s’est empressé de combler en faisant le lien entre eux et notre jeune clientèle. C’est plaisant de voir des gens si généreux! Centre SaintGeorges Par Ginette Potvin Comme à son habitude, le personnel du centre Saint-Georges a uni ses efforts pour préparer une belle boîte de denrées non périssables qui a été remise à Moisson Saguenay. La collaboration de tous a été fort appréciée! Opération Père Noël Par Kathy Beaumont et Lina Larouche 18 Pour une troisième année, l’Opération Père Noël fut couronnée de succès. C’est plus de 146 enfants qui ont reçu un cadeau à Noël par un parrain ou une marraine du Centre jeunesse, des abonnées de “Curves” de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, du personnel du ministère de la Justice ou de l’école Dominique-Racine. En fait, l’Opération Père Noël 2009 a connu un tel que succès que le nombre de parrains et de marraines était supérieur au nombre d’enfants participants… belle générosité! Et ceci, sans compter, la vingtaine de bénévoles du Centre jeunesse qui a participé à l’organisation et à la réalisation de cette activité. Un grand merci et à l’an prochain ! Alma Panier de Noël LSJPA / Secteur Roberval Par Roger Guay Éducateur LSJPA Les 22 et 23 décembre 2009, le service LSJPA de Roberval aura récidivé de nouveau, le terme est positif dans les circonstances en distribuant des paniers de noël à un jeune et trois familles dans le besoin. Nous tenons à remercier les personnes qui ont généreusement donné. Je tiens aussi à remercier tout spécialement Louise Bolduc, pour son support, sans compter l’appui indéfectible de mon chef de service Jean-Pierre Gagnon toujours partant pour les bonnes causes. Je ne voudrais pas non plus passer sous silence la collaboration de Mme Catherine Jean qui a participé à la distribution des paniers. Derniers adieux à Pierre Charest Le 15 décembre dernier, c’est comme si le temps s’était arrêté au bureau de Dolbeau. Nous venions d’apprendre que notre collègue et ami, Pierre, était parti pour un autre monde… sûrement meilleur. Empreinte de tristesse, de douleur, de souffrances, de bons souvenirs, chaque personne apprend aujourd’hui à travailler avec « la présence de son absence », mais sachez que ce GRAND HOMME habitera dans le cœur de chacun de nous à jamais. Bon voyage Pierre!!! Karine Dubois pour le Bureau de Dolbeau Nous avons été grandement secoués par le drame qui afflige la famille du Centre jeunesse et plus particulièrement tout le personnel du bureau de Dolbeau. Pierre était un être respecté de tous et nous devons garder en mémoire sa persévérance, sa générosité à l’égard de ses proches et son amour pour les enfants. Nous ne pouvons que nous joindre à vous pour pleurer son départ. Le personnel du bureau de Jonquière vous accompagne dans votre chagrin et nous vous assurons de notre présence en pensées… Claude Boissonneault Pour le bureau de Jonquière Le grand Pierre Charest Par Mireille Karain Dernier adieu « On aurait voulu te dire, On aurait voulu t’écrire, On aurait voulu te raconter, On aurait bien voulu faire, On aurait bien voulu se taire, On aurait voulu l’éternité » (Les Colocs 2000) Je me souviens de mon premier jour de travail au bureau de Dolbeau, en juin 2008. On m’avait dit : « Si jamais tu as des questions tu peux demander à Pierre Charest, il est très disponible ». Et c’était bien vrai. Vendredi cinq heures moins quart : « Pierre, j’aurais une question? ». Pas de problème. Il nous pointait sa chaise berçante et prenait le temps d’écouter. C’était lui : une référence sur deux pattes, une générosité sans borne. Un calme quasi déstabilisant émanait de lui, son oreille attentive et ses bons conseils étaient apaisants. Son humour et ses « mots du jour » en réunion d’équipe nous faisaient rire à coup sûr. Pierre Charest était un GRAND HOMME. Je n’ai eu la chance de le côtoyer que pendant une année… et son souvenir restera gravé à jamais dans ma mémoire. 19 Route sans fin, de belles expériences de vie, autant enrichissant pour les petits que les grands… Par Geneviève Jauron et le comité exécutif provincial La caravane roulera de Roberval à Chicoutimi, le vendredi 4 juin. Joignez-vous à nous pour la prochaine édition! Jour 1 : 28 mai Départ des Laurentides (départ simultané avec la région de l’Abitibi) Jour 2 : 29 mai Ville de Laval Jour 3 : 30 mai Montérégie Jour 4 : 31 mai Estrie et Centre-du-Québec Jour 5 : 1er juin Lanaudière et Mauricie Jour 6 : 2 juin Québec/Lévis Jour 7 : 3 juin Bas-St-Laurent Jour 8 : 4 juin Roberval/Chicoutimi Jour 9 : 5 juin Arrivée à Baie-Comeau 2020 L’équipe régionale de bénévoles 2010. Sur la première rangée, on reconnaît Nancy Poulin, Nancy Larouche, Danièle Riverin, Guylaine Couture, Pierre Villeneuve, Philippe McNicoll, Michael Asselin. À l’arrière : Yves Boivin, Yves Côté, Mireille Imbeault, Réjean Côté, Brigitte Savaria, Roger Guay et Pierre Guay. Le projet Une route sans fin est de retour pour une sixième année consécutive où l’ensemble des régions du Québec seront de la partie! Après avoir procédé au bilan de l’automne, le comité provincial, formé de membres du personnel de chacune des régions du Québec, a proposé à la Conférence des directeurs généraux des centres jeunesse du Québec de former un comité exécutif, assurant ainsi une répartition juste et équitable des responsabilités provinciales. Ce comité réalise déjà plusieurs mandats reliés à l’activité de juin prochain. Comme ce projet a une dimension de chaîne interrégionale, le comité exécutif implique les coordonnateurs des différents centres jeunesse dans leurs démarches afin que le projet soit à la couleur de chacune des régions. Voici deux témoignages qui illustrent l’essence même du projet Une route sans fin! Route sans fin, par une éducatrice… Isabelle, intervenante du Centre jeunesse de Chaudière-Appalaches : « Aujourd’hui, j’ai roulé l’ensemble du trajet, 110 km. Pendant une partie du trajet, j’ai accompagné une jeune qui sortait récemment d’un séjour à l’hôpital pour différentes problématiques. Dans la dernière semaine, elle s’est entraînée à tous les jours afin de pouvoir participer au projet qu’elle a réussi avec succès. À l’arrivée à Trois-Rivières, cette jeune fille a été chaleureusement applaudie par les 250 personnes présentes. Bien qu’exceptionnelle et unique, cette histoire ressemble à beaucoup d’autres situations que vivent quotidiennement les intervenants de la caravane provinciale. À tous les jours, ils accompagnent les jeunes, les font rire et s’amusent. Les jeunes repartent à la fin de la journée avec un sourire radieux et ils sont les artisans de leur bonheur. » Route sans fin, par un enfant de 9 ans… Jean, 9 ans : « Aujourd’hui, j’ai roulé 40 km. C’est la plus belle journée de ma vie. » Il ajoute, après avoir constaté que plusieurs photographes pointaient leur appareil sur lui : « Pourquoi est-ce que je suis si populaire aujourd’hui? » Et son intervenant lui répond : « Ils sont ici pour constater le courage que ça prend à chaque jeune pour participer à un défi comme celui-ci! » Prochaines activités de la fondation... Concert de l’Harmonie du 22e Régiment Samedi le 8 mai en soirée à l’église Notre-Dame-de Grâce Concert bénéfice au profit de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. Les billets seront disponibles en avril au coût de 20 $ chacun… Une bonne idée pour la fête des mères. Spinning-o-thon de la Route sans fin Samedi le 17 avril chez Énergie Cardio et à la Cage aux sports de Chicoutimi Vous aimez rouler à vélo… Les jeunes du Centre jeunesse vous tienne à cœur… Voilà une belle occasion de marier vos deux passions. Venez pédaler en groupe dans une ambiance enlevante en compagnie de gens du Centre jeunesse, du milieu des affaires et de la population qui ont à coeur la même cause que vous, celle des jeunes. À noter à votre agenda! 15e édition du tournoi provincial junior Mario Tremblay Remerciement à Messieurs Michel Bédard et Marc Thibault Du 3 au 6 décembre 2009 était présentée la 15e édition du tournoi provincial junior Mario Tremblay qui se déroulait au centre sportif de St-Bruno, Métabetchouan et Alma. Plus de 46 équipes venant de partout au Québec y ont participé. Cette année, la présidence d’honneur était tenue par monsieur Michel Bédard activement impliqué dans les causes dévouées à la jeunesse (Liens naturels avec l’INAQ, Route sans fin) et ancien joueur des Saguenéens junior majeur, ce dernier s’est montré un président hors pair apprécié par tous les organisateurs de l’évènement. De plus, je ne saurais passer sous silence la présence de M. Marc Thibeault, digne représentant de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. Ce dernier aura eu l’amabilité de venir présenter des trophées au nom de cette fondation. Le tournoi provincial junior Mario Tremblay aura donc cette année mis en valeur tout l’apport que la Fondation pour l’enfance et la jeunesse apporte aux jeunes en difficulté et également donner un coup de chapeau aux personnes qui, par leur initiative, permettent à des jeunes de profiter de merveilleux supports qui peuvent s’avérer de précieux tremplins vers un avenir meilleur. Roger Guay, responsable Junior AA Région Saguenay–Lac-Saint-Jean au ination Nouve saire cer la nom n o é n t n i ’a l d ua is heureux comm ntes et à la jequnesse, M. Jean Leamliietéuxdeesstservices. i n de qu tre aux placonseil d’administraticoonmdmuisCseanire aux plaintes et à la de sa carrière, elle a eue l’2o0c0c5a, scioomme cadre de pter d te de cours ent ent du ot au pos Le présid 1986. Au sociale, puis à com sme et son jugem nelle. h il is a u p M e d ie t li lv n e y a e s n S sion m u n s e e le io s fe m il s s de M trava vie pro profes e e établi a n m s tr o s o m s n o n r, c a u e d e d rd u fi ité, d’abo uveau dé re au sein our sa rig ilhot œuv rs secteurs d’activ iseur. Reconnue p er avec brio ce no a M e m M lev ieu rév dans plus 2008, en tant que e Mailhot saura re travailler m is u M p e e u d q enfin onvaincus relève et sommes c s u o n , e cliniqu ons! Félicitati 21 Eminence grise Guy Villeneuve, retraité Las Terrenas… un Éden avec ses disparités Pensées lunaires Nous caressons tous l’espoir de trouver le bonheur au gré de nos pérégrinations, et, il en est parfois ainsi, mais il ne faut surtout pas se faire trop d’illusions. Beaucoup de gens voyagent pour fuir leur réalité ou pour s’évader et contempler de nouveaux horizons. Ce sont d’excellentes raisons, mais être heureux est un défi quotidien. Les grands touristes savent bien que le voyage ressemble à la vie réelle, c’est un chemin fait de bons et de mauvais moments de joie et de tristesse. L’amitié n’est pas un soleil, c’est une jolie lune qui éclaire surtout le soir de la vie. (Anne Barratin) Ceux qui demandent aux tribulations touristiques plus qu’elles ne peuvent apporter, seront souvent déçus. Trouver au plus profond de nous le bonheur n’est jamais simple mais c’est encore plus difficile de le trouver ailleurs ou chez les autres. Présentement, notre planète est menacée par différents phénomènes. Le plus intrigant, et surtout inquiétant est sans doute le réchauffement qui occasionne la fonte des glaciers. De plus, que dire de la disparition progressive de la couche d’ozone et de bien d’autres éléments destructeurs provoqués par l’humain. Les voyages peuvent nous changer la vie mais ils changent rarement notre personnalité profonde. Nous nous déplaçons à la recherche de nouveaux schèmes et de nouvelles échappatoires, mais toujours avec le poids que nous avons sur le cœur et dans l’âme. Nombreux sont les touristes qui cherchent dans l’évasion aérienne un moyen d’échapper rapidement à l’ennui du quotidien. Dans le cadre d’un documentaire récemment diffusé à Canal D, on a démontré clairement la responsabilité de l’homme quant à l’état déplorable de notre bonne Terre. Malgré ce constat, il est encore possible de redresser la situation. Évidemment, pour ce faire, il faudra que la poignée d’hommes qui contrôlent la planète travaillent dans le même sens. Toute évasion est un peu comme une envolée, une fuite de la réalité, mais aussi une part de rêve…une illusion. C’est peut-être pour cela que les chevauchées qui nous attirent vraiment sont les plus lointaines et les plus exotiques. Tels les Jeux olympiques que nous venons à peine de vivre dans des conditions difficiles pour plusieurs disciplines, force est de reconnaître le courage et la persévérance des athlètes et surtout, le sentiment d’appartenance qui les habite lorsqu’ils portent fièrement le drapeau de leur pays. Il est inévitable de faire un parallèle avec l’état de l’environnement. Il y a ceux qui pensent qu’une balade imaginaire dure plus longtemps que le réel, que le vrai bonheur est beaucoup plus lointain que ce que l’on peut voir…plus lointain que ce que capte notre appareil photo. Les globe-trotters authentiques ont besoin de voir, de palper, de sentir et d’écouter pour créer. Leur force authentique …c’est cela. Le point en commun se situe au niveau de l’union des forces, de l’union des peuples, les accolades entre les athlètes étant très révélateurs. Se réjouir du succès des autres, voilà une façon positive de résoudre en bonne partie cette situation qui nous préoccupe tous au plus haut point. Nous devons imiter l’exemple de nos valeureux athlètes. Selon des chercheurs de l’Institut biomédical d’Alfa en Grèce, les vacances permettent d’améliorer la longévité, la confiance en soi et la santé mentale. L’éducation, c’est se connaître soi-même, c’est connaître le monde, savoir y trouver sa place, connaître la modeste contribution qu’on peut lui apporter et toutes les merveilles qu’il a à nous offrir. Perspective… Le tremblement de terre d’Haïti nous interpelle par la médiation qu’elle suscite mais aussi, elle nous fait ouvrir les yeux sur des horizons pas très lointains et enchanteurs qui pour nous tous sont synonymes de « Dolce Vita ». Et pourtant…le bonheur ne se prénomme pas toujours « Galarneau » comme on peut voir. 22 La rêverie est le clair de lune de la pensée. (Jules Renard) Un monde meilleur Par Normand Genest, retraité Rédigé en collaboration avec Mme Suzanne Dumais En somme, nous devons favoriser un rapprochement afin d’éliminer cette froideur humaine qui, consciemment, est responsable de l’état actuel de notre planète. Nous vivons dans un monde de compréhension, alors tout peut être expliqué et résolu. « Inconsciemment, nul ne peut être tenu responsable de ces deux éléments, tel l’iceberg, la partie visible représentant notre vie consciente, et la partie submergée notre vie inconsciente. Donc, malgré les apparences, tous et chacun de nous agissons pour le mieux, alors nous sommes tous bien intentionnés, ceci évidemment en regard des malaises si dominants. Dans le prochain numéro, il sera question d’un malaise omniprésent, l’hyperactivité et du Syndrome de Gilles de la Tourette. Thérèse Guay Technicienne en administration Stéphanie Lajoie Technicienne en assistance sociale Marie-Eve Arseneault Technicienne en administration Marc-André Boulay Agent d’intervention Jessie Tremblay St-Pierre Technicienne en assistance sociale Steeven ThibeaultMaltais Agent d’intervention Catherine Pedneault Agente de relations humaines Sara Jane Mc rea Infirmière Karyn Larouche Agente de relations humaines Joannie Blackburn Technicienne en assistance sociale Marie-Eve Boivin Agente de relations humaines Rédaction Bienvenue parmi nous... Le bulletin L’Écho-Centre est produit par la direction du Centre jeunesse du Saguenay– Lac-Saint-Jean et se présente sous deux formats : un bulletin papier et un bulletin électronique en format PDF. L’Écho-Centre est publié quatre fois par année, de septembre à juin. Les personnes intéressées à présenter un article doivent le faire en s’adressant à l’éditrice. L’Écho-Centre est disponible, sous forme électronique, sur le site Web du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jeanau www.cjsaglac.ca. Les personnes intéressées à recevoir L’Écho-Centre par courriel, gratuitement, peuvent en faire la demande directement auprès de l’éditrice à l’adresse : brigitte.savaria.cj02@ssss.gouv.qc.ca Éditrice : Brigitte Savaria Agentes administratives à la correction : Lise Turcotte et Catherine Lavoie Prochaine date de tombée : mardi 25 mai 2010 Ils ont pris leur retraite… 24 Nom Titre d’emploi Date départ Alain Morin Pauline Pedneault Michel Paquet François Duval Diane Bélanger Christian Blanchette Éducateur Agente de relations humaines Agent de relations humaines Chef de service réadaptation interne Technicienne en administration Technicien en administration 2009-12-31 2009-12-31 2009-12-31 2009-12-31 2010-01-13 2010-02-03