les barrages du bassin Loukkos atteignent un taux de remplissage

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les barrages du bassin Loukkos atteignent un taux de remplissage
Veille sur l’actualité de l’Agriculture
Marocaine
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Date de
parution
Du 18/03/2013 au 23/03/2013
Titre
Source
Page
23/03/2013
Tétouan: les barrages du bassin Loukkos
atteignent un taux de remplissage de 98 %
Lnt.ma
4
22/03/2013
Economie solidaire : Les produits de terroir en
vente en ligne
Aujourdhui.ma
5
22/03/2013
Région du Grand Casablanca : Une campagne
agricole prometteuse
Aujourdhui.ma
7
22/03/2013
Le Gabon veut s'inspirer du plan Maroc-vert pour Apanews.net
développer son agriculture
8
22/03/2013
Plus de 153 MDH pour la réalisation de trois
projets agricoles à Foum Zguid
Libe.ma
10
21/03/2013
L’OCP place l’Afrique au cœur de sa stratégie
Aujourdhui.ma
11
21/03/2013
1,5 million de quintaux de semences sélectionnées
pour la culture des céréales
Aujourdhui.ma
13
21/03/2013
Fellah online : Agroalimentaire
Financesnews.press.ma
14
1
21/03/2013
Campagne agricole: L’année est bonne
Leconomiste.com
15
20/03/2013
Cahier des charges type de production biologique
Lopinion.ma
17
20/03/2013
Contrôle, certification et conditions d’étiquetage
Lopinion.ma
20
20/03/2013
Produits et pratiques interdits
Lopinion.ma
23
20/03/2013
Production biologique des produits agricoles et
aquatiques : Les détails de la loi
Lopinion.ma
26
20/03/2013
« La filière avicole a généré un chiffre d’affaires
de 29,6 MMDH »
Lesoir-echos.com
29
20/03/2013
Pommier, le produit phare de Midelt
Lesoir-echos.com
31
20/03/2013
La filière PAM au Maroc, un patrimoine très
diversifié
Lesoir-echos.com
33
20/03/2013
Tafraout : l’amandier, terroir d’avenir
Lesoir-echos.com
35
20/03/2013
Secteur sucrier : un modèle d’agrégation réussi
Lesoir-echos.com
36
20/03/2013
Le décret sur l’étiquetage refait surface
Lesechos.ma
40
20/03/2013
Nouvelles modalités d'étiquetage des produits
alimentaires
Libe.ma
41
19/03/2013
« ll faut un travail multisectoriel pour favoriser les
équilibres naturels »
Lesoir-echos.com
43
19/03/2013
Prix du pain : A qui profite la subvention ?
lobservateur.info
47
19/03/2013
Fruits & légumes
Maroc, Espagne... concurrents mais partenaires
aussi
Leconomiste.com
51
19/03/2013
Agroalimentaire
Les opérateurs font le forcing sur le marché
anglais
Leconomiste.com
53
18/03/2013
Guelmim/Smara
Une foire agricole pour dynamiser l’économie
Leconomiste.com
55
18/03/2013
13,64 millions de DH pour le développement de
l’apiculture dans la région de Doukkala
Libe.ma
57
18/03/2013
Les dernières pluies rassurent
Lesoir-echo.com
59
2
‫‪PRESSE ELECTRONIQUE EN LANGUE ARABE‬‬
‫‪61‬‬
‫‪ Ahdath.info‬ﺑﻮﺍﺩﺭ ﻣﻮﺳﻢ ﻓﻼﺣﻲ ﻭﺍﻋﺪ ﺑﺠﻬﺔ ﺍﻟﺪﺍﺭ ﺍﻟﺒﻴﻀﺎء ﺍﻟﻜﺒﺮﻯ‬
‫‪22/03/2013‬‬
‫‪62‬‬
‫‪ Attajdid.ma‬ﺍﻟﺼﻘﻠﻲ ﻋﺪﻭﻱ ﻳﻌﻠﻦ ﻋﻦ ﺇﻋﺪﺍﺩ ﻭﺭﻗﺔ ﻣﺘﻜﺎﻣﻠﺔ ﺣﻮﻝ ﻣﻨﻬﺠﻴﺔ ﺗﻘﻴﻴﻢ‬
‫ﻣﺨﻄﻂ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ‬
‫‪21/03/2013‬‬
‫‪63‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪ Bayanealyoume.press.ma‬ﻓﻢ ﺯﻛﻴﺪ ‪:‬ﺭﺻﺪ ﺃﺯﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 153‬ﻣﻠﻴﻮﻥ ﺩﺭﻫﻢ ﻹﻧﺠﺎﺯ ﺛﻼﺛﺔ ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﻓﻲ‬
‫ﺇﻁﺎﺭ ﻣﺨﻄﻂ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪21/03/2013‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪ Almasse.ma‬ﻣﻌﺪﻝ ﺇﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ ﺗﺎﺯﺓ ﻳﺘﺠﺎﻭﺯ ‪ 85‬ﺃﻟﻒ ﻁﻦ‬
‫‪64‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪ Almassae.ma‬ﺍﺭﺗﻔﺎﻉ ﻣﻠﻤﻮﺱ ﻓﻲ ﻧﺴﺒﺔ ﻣﻞء ﺍﻟﺴﺪﻭﺩ‬
‫‪65‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪20/03/2013‬‬
‫‪20/03/2013‬‬
‫‪66‬‬
‫‪ Almaghribia.ma‬ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺿﻴﻒ ﺷﺮﻑ ﺍﻟﻤﻌﺮﺽ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﻟﻸﻏﺬﻳﺔ ﻭﺍﻟﻤﺸﺮﻭﺑﺎﺕ ﺑﻠﻨﺪﻥ‬
‫‪19/03/2013‬‬
‫‪67‬‬
‫‪ Almaghribia.ma‬ﺑﺎﺣﺚ ﻣﻐﺮﺑﻲ ﻳﻜﺘﺸﻒ ﻁﺮﻕ ﻣﻘﺎﻭﻣﺔ ﻣﺮﺽ "ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ" ﺍﻟﻤﺆﺭﻕ‬
‫ﻟﻠﻤﺰﺍﺭﻋﻴﻦ‬
‫‪19/03/2013‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪69‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪3‬‬
‫‪ Ailmaroc.com‬ﺍﺧﺘﺘﺎﻡ ﻧﺪﻭﺍﺕ ﺍﻟﻤﺆﺗﻤﺮ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﺑﺄ َﻛﺎﺩﻳﺮ ﺣﻮﻝ ﺍﻟﻤﺎء‬
‫‪0T‬‬
‫‪19/03/2013‬‬
La Nouvelle Tribune, édition électronique du 23/03/2013
Tétouan: les barrages du bassin Loukkos atteignent un taux de remplissage de 98 %
Les barrages du bassin Loukkos (au nord du Maroc) ont atteint jeudi un taux de remplissage
de 98 % avec des apports d’eau cumulés d’environ 132 millions de m3, selon un rapport de
l’Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos.
Grâce aux dernières précipitations qu’a connues la région, le taux constaté durant cette
période de l’année est en hausse par rapport à la même période de l’année dernière qui a
enregistré un volume de 833.8 millions de m3, soit 73 % de sa capacité totale de remplissage,
a indiqué la même source.
A signaler que le taux de remplissage s’est élevé à 100 pc dans les barrages d’Ibn Battouta à
Tanger, Ennakhla à Tétouan, Moulay Hassan Ben El Mehdi et Abdelkarim El Khattabi à Al
Hoceima, qui sont dotés des capacités de stockage respectivement de 31.894 millions de m3,
4.338 millions de m3, 28.9 millions de m3 et 16.113 millions de m3.
Le taux de remplissage dans le barrage du 9 avril 1947 à Tanger s’est élevé à 98,7 pc
(296,081 millions m3), Ouad El Makhzen 98,6 pc (688,9 millions m3), Smir à M’diq 98,3 %
(39, 525 millions m3),
A noter que la quantité d’eau disponible dans les barrages contribuera à la promotion de la
productivité agricole durant la saison actuelle, signe d’une bonne saison agricole et une
production hydraulique encourageante pouvant assurer les besoins de la région
Source : http://www.lnt.ma/economie/tetouan-les-barrages-du-bassin-loukkosatteignent-un-taux-de-remplissage-de-98-70550.html
4
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 22/03/2013
Economie solidaire : Les produits de terroir en vente en ligne
Le jeudi 14 mars 2013 marque un tournant dans la commercialisation et l’exportation des produits de terroir
des coopératives de l’économie solidaire.
Le jeudi 14 mars 2013 marque un tournant dans la commercialisation et l’exportation des
produits de terroir des coopératives de l’économie solidaire. Ce jour-là, Maroc Taswiq et la
Fédération nationale du e-commerce au Maroc (FNEM) se sont alliés pour lancer une galaxie
de portails e-commerce dédiée exclusivement aux produits de terroir des coopératives de
l’économie solidaire. Il s’agit d’un ensemble de sites dédiés uniquement à la vente de plus de
1.500 références des produits de terroir, alimentaires et cosmétiques, des coopératives des
petits producteurs marocains de l’ensemble des régions du Royaume. «En mettant en valeur
l’identité des coopératives et de leurs régions, ces produits portent dorénavant une marque
unique Amurinou, créée par Maroc Taswiq pour exprimer l’un des symboles forts de la
culture marocaine, traduire l’origine purement terroir et véhiculer un visuel marocain bien
ancré dans la mémoire collective internationale», annonce-t-on à la FNEM.
L’objectif majeur recherché à travers ces sites à la pointe des standards internationaux dans le
domaine du e-commerce est d’en faire des supports crédibles et professionnels, de
commercialisation des produits des coopératives à l’échelle nationale et internationale, selon
la même source. Et ce afin de bien d’assurer à nos petits producteurs un flux de vente
structuré, régulier et générateur d’un revenu stable, durable et équitable, que de profiter du
flux de ventes soutenu et en grandissante croissance, porté par le commerce électronique à
travers le monde.
Maroc Taswiq et la FNEM précisent que ces sites s’adressent à deux cibles stratégiques. De
prime abord, il y a les internationaux avec cosmethicmaroc.com et authenticmaroc.com. Ces
sites disponibles en quatre langues, l’internaute international peut y effectuer ses achats
respectivement de produits cosmétiques et de produits alimentaires, à l’aide de plusieurs
5
moyens de paiement sécurisés, dont notamment MasterCard, Visa, Maestro, Discover,
American Expres, etc. et peut payer en différentes devises et être livré à domicile, selon
Maroc Taswiq et la FNEM. Secundo, il y a le marché national à travers bladlkhir.ma et
solideal.ma. Ces sites disponibles en deux langues, l’internaute marocain peut y effectuer ses
achats aussi bien des produits alimentaires que cosmétiques sur le premier site, être livré à
domicile dans des délais record, payer par la carte bancaire de son choix ou en espèces à
travers les réseaux tas’hilat et Wafacash, présents sur tout le Royaume. Le deuxième site est
intégralement spécialisé dans les deals et offre des formules exclusives et très diversifiées des
produits alimentaires et cosmétiques.
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/special-e-commerce/economiesolidaire-les-produits-de-terroir-en-vente-en-ligne-101890.html
6
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 22/03/2013
Région du Grand Casablanca : Une campagne agricole prometteuse
La campagne agricole 2012-2013 se déroule dans de bonnes conditions et devra être nettement meilleure
que la précédente suite au cumul pluviométrique important...
La campagne agricole 2012-2013 se déroule dans de bonnes conditions et devra être
nettement meilleure que la précédente suite au cumul pluviométrique important et bien réparti
dans le temps au niveau de la région de Casablanca, indique-t-on auprès de la direction
régionale de l’agriculture (DRA) du Grand Casablanca. Le volume des pluies observé durant
le premier trimestre 2013 a redonné confiance aux agriculteurs. Ainsi, les précipitations
enregistrées jusqu’à lundi dernier sont de l’ordre de 465 mm, soit une augmentation de 300%
par rapport à la même période de la campagne précédente (155 mm). Le programme des
emblavements en 2012-2013 porte sur près de 47.106 ha au niveau de la région. Les cultures
céréalières sont en pole position avec une superficie labourée de 34.230 ha, talonnées par les
cultures fourragères (8.846 ha), le maraîchage (3.592 ha) et les légumineuses (438 ha), selon
la même source, qui qualifie de «bon» l’état végétatif des cultures d’automne.
En ce qui concerne la filière animale, l’actuelle campagne s’annonce également bonne et ce,
grâce à l’état des parcours permettant aux éleveurs de disposer d’un couvert végétal important
pour l’alimentation du bétail en fourrage vert. L’effectif des bovins, ovins et caprins est
respectivement de 41.000, 123.000 et 1.500 têtes. Par ailleurs, la direction régionale a mené
tout au début de cette campagne des actions de sensibilisation en matière de labour précoce,
d’utilisation de semences sélectionnées avec une quantité distribuée de 17.613 quintaux dont
13.250 quintaux en blé tendre, 4.321 quintaux en blé dur et 42 quintaux en orge. Ces actions
ont également porté sur la rationalisation de la fertilisation avec la distribution de 16.400
quintaux d’engrais grâce aux efforts de sensibilisation menés conjointement par la DRA de
Casablanca et le centre régional de la Sonacos, les traitements phytosanitaires, la souscription
au système d’assurance agricole multirisque climatique visant à garantir les récoltes
céréalières et légumineuses contre un ensemble de risques climatiques (sécheresse, excès
d’eau, grêle, gel, vent violent et vent de sable). En matière d’aides et d’incitations, la DRA
continue ses efforts tendant à encourager les investissements agricoles tout en appliquant les
nouvelles dispositions objet de la refonte du fonds de développement agricole (FDA).
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/24-heures/region-du-grandcasablanca-une-campagne-agricole-prometteuse-101876.html
7
Agence de Presse Africaine, édition électronique du 22/03/2013
Le Gabon veut s'inspirer du plan Maroc-vert pour développer son agriculture
APA-Libreville (Gabon)
Les autorités gabonaises veulent s’inspirer du plan Maroc-vert pour développer l’agriculture,
un secteur pourtant déclaré prioritaire, mais qui n’a jamais bénéficié des ressources, de
l’attention et de la volonté politique nécessaires à son décollage, en dépit d’un potentiel
incontestable, fait de vastes étendues verdoyantes de terres arables, d’un climat et d’un
environnement propices au développement des activités pastorales, halieutiques et agricoles.
"Le plan Maroc-vert est un modèle qui a fait ses preuve. Nous devons nous en inspirer, avec
des variables d'ajustement''', a déclaré le ministre gabonais de l'agriculture, M. Julien Nkoghe
Bekale, qui était à la tête d'une délégation de technocrates de son département qui s'est rendu
au Maroc en février dernier pour s'imprégner de ce plan dont il veut s'inspirer pour dynamiser
la production agricole et accélérer la modernisation de ses filières agricoles.
Doté d'un budget annuel de 600 milliards de FCFA, le plan Maroc-vert, lancé en 2008, repose
sur une forte volonté politique et deux piliers : une agriculture industrielle tirée par le secteur
privé (106 projets à ce jour) et une agriculture de petits exploitants (425 projets) regroupés par
le mécanisme de l'agrégation et financièrement épaulée par le gouvernement marocain.
L'accord de coopération agricole, signé avec le Maroc, en avril 2006, devrait ainsi servir de
cadre pour faciliter les tranferts de technologies et des compétences, et redynamiser ainsi cet
accord encore encore en veilleuse.
Les autorités gabonaises sont surtout intéressées par le volet formation de l'accord pour
renforcer les capacités des techniciens et autres technocrates du ministère de l'agriculture qui
pourraient être chargés d'exécuter le plan Maroc-vert et l'adapter aux réalités gabonaises.
Dans sa structuration, le plan possède deux centres d'intérêt : l'essor des productions agricoles
et la modernisation des process, et le plan Halieutis tournée vers les ressources halieutiques
8
ainsi que les variables techniques et instruments institutionnels, fondement des deux
programmes.
Il comprend également des institutions stratégiques telles que l'Agence marocaine de
développement agricole (ADA) et la recherche et assistance aux exploitants (ONCA).
Autant de structures visitées par le ministre gabonais de l'agriculture et sa délégation à Agadir
(600 km au sud de Rabat), où son homologue marocain a procédé à l'ouverture du salon
Halieutis, et à Meknès (nord de Rabat), où est basé le projet Agro-pôle olivier, l'un des
maillons dynamiques du centre Agropolis, une illustration du fructueux partenariat entre
l'Etat, la recherche scientifique, les exploitants agricoles et les chambres de commerce.
La délégation gabonaise a noué des contacts prometteurs avec les cabinets d'expertise à
l'origine du plan Hialeutis et du plan MAROC-vert.
Les techniciens gabonais se sont surtout intéressés au mécanisme et outils de financement de
l'agriculture, dont le Fonds de développement agricole, à l'organisation des filières agricoles, à
l'office national de développement rural et au secteur de la pêche.
Source : http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=196529
9
Libération, édition électronique du 21/03/2013
Plus de 153 MDH pour la réalisation de trois projets agricoles à Foum Zguid
Le taux de réalisation des équipements hydro-agricoles s'est élevé à 70%
L'enveloppe financière allouée à la réalisation de trois projets agricoles dans la commune
urbaine de Foum Zguid relevant de la province de Tan-Tan s'est élevée à plus de 153,74
millions de dirhams (MDH), selon des sources locales.
Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du Plan Maroc vert, portera sur le financement des
projets d'intensification des plantations de palmiers dans l'oasis d'Akka Ighane au titre de
l'année 2013, de développement des palmiers à Foum Zguid à l'horizon 2016 et de promotion
des palmiers au niveau des communes d'Oukoume et d'Akka Ighane à l'horizon 2017, selon
les données du Bureau régional pour l'investissement agricole à Ouarzazate.
Les trois projets portent également sur la construction et la réforme d'équipements et
d'installations d'irrigation au niveau de la province ainsi que sur l'approvisionnement des
agriculteurs en boutures de palmier et l'organisation de cinq sessions de formation et
d'assistance technique.
Le taux de réalisation des projets d'équipement hydro-agricoles, dont le montant global des
investissements s'est chiffré à plus de 10,84 MDH durant l'exercice 2012, s'est élevé à 70% au
titre de la même année.
Source : http://www.libe.ma/Plus-de-153-MDH-pour-la-realisation-de-trois-projetsagricoles-a-Foum-Zguid_a36350.html?preaction=nl&id=19739540&idnl=133722&
10
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 21/03/2013
L’OCP place l’Afrique au cœur de sa stratégie
Avec une multiplication par sept du volume d’engrais distribué
Le Groupe OCP, leader mondial du marché des phosphates et engrais dérivés, s’est
résolument engagé à contribuer au développement soutenable de l’agriculture en Afrique et à
contribuer à une révolution verte du continent. Ainsi le continent africain occupe une place
importante dans la stratégie du Groupe OCP et jouit d’efforts importants de la part du Groupe
depuis 2007. En effet le volume d’engrais distribué en Afrique a été multiplié par sept. Un
chiffre appelé à croître graduellement sur les années à venir.
L’Afrique est l’un des plus grands gisements de terres arables non utilisées. «Dire que 79% de
ces terres ne sont pas exploitées, c’est montrer l’énorme potentiel de ce continent et son grand
besoin en engrais», a expliqué lors d’une rencontre presse tenue le 20 mars 2013 Mhamed
Ibnabdeljalil, directeur exécutif en charge du pôle commercial de l’OCP. Selon lui, les
solutions des problèmes de sécurité alimentaire en Afrique sont à puiser de ce continentmême. En effet, si l’Afrique connaît une chute de production agricole annuelle d’environ 3%,
c’est en totalité due à la sous-utilisation d’engrais dans les sols africains. Ce chiffre est jugé
alarmant pour un continent dont la population s’élève à un milliard aujourd’hui et devrait
doubler à l’horizon 2050.
A l’heure actuelle, 70% de la population en Afrique travaillent dans le domaine de
l’agriculture et les besoins de structuration de ce domaine sont grandissants. Pour
Ibnabdeljalil, «c’est une opportunité à saisir». Ce constat est consolidé par le fait que le sol
africain soit en dégradation constante puisque la moyenne d’utilisation d’engrais ne dépasse
point les 8kg/ha alors qu’un minimum de 20kg/ha est nécessaire pour rendre au sol les
nutriments utilisés par les cultures. «Si l’on veut un rendement correct de ces terres, il faut
que le recours aux engrais soit à hauteur de 50kg/ha voire plus», précise Ibnabdeljalil. Suivant
cette logique, l’OCP a dédié une partie de sa production d’engrais pour accompagner les
besoins africains et a pu augmenter ses ventes de 60.000 tonnes en 2007 à plus de 400.000
tonnes en 2012. «Via cette distribution d’engrais, on ambitionne avant tout d’augmenter la
productivité de l’agriculteur africain», précise la même source.
Par ailleurs et pour faire en sorte que le recours aux engrais soit raisonné, l’OCP envisage de
mettre en place, comme c’était le cas pour le Maroc, une carte de fertilité pour l’Afrique.
Cette approche servira non seulement à cerner les besoins spécifiques du sol en fonction des
cultures ciblées mais permettra également d’innover en termes de développement de produits
adaptés à chaque région. Le directeur exécutif en charge du pôle commercial de l’OCP précise
à cet effet que ceci est en cohérence parfaite avec la vision stratégique du groupe qui se
résume à une volonté de se positionner sur de nouveaux produits à plus grande valeur ajoutée
11
et de diversifier ainsi son portefeuille produits et clients». Parmi ces nouveaux engrais
destinés au pays africain figure la gamme d’engrais «Teractiv». Même si ce produit, utilisé
dans les sols acides, est encore en phase finale de développement, son processus de
commercialisation en Afrique a démarré et «ses ventes sont appelées à croître
considérablement grâce aux partenariats que l’OCP développe», lit-on sur un communiqué.
En somme, l’OCP réalise aujourd’hui 7% de son chiffre d’affaires d’engrais en Afrique. Le
groupe se fixe un objectif double qui est à la fois saisir la grande opportunité qui s’offre à lui
en investissant dans une Afrique à besoin exponentiel tout en répondant à ses engagements
moraux en soutenant ce qu’on appelle la «révolution verte». L’insécurité alimentaire dans
laquelle baigne le continent ne pourra être atténuée que par une utilisation raisonnée des
produits fertilisants.
SNC-Lavalin décroche un contrat pour un projet de formation auprès de l’OCP
Le groupe canadien d’ingénierie et de construction SNC-Lavalin a annoncé, mardi,
l’obtention d’un contrat auprès de l’OCP pour la mise en œuvre d’un programme de
formation à l’échelle de l’Office, portant sur toutes les activités d’exploitation et d’entretien
(l’extraction, la concentration, les procédés d’acides sulfurique et phosphorique, la production
d’engrais et les services publics).
Ce programme de formation se déroulera dans quatre grands centres de formation que l’OCP
construit actuellement, rapporte la firme canadienne sur son site internet. Il permettra surtout
aux opérateurs des usines de traitement d’apprendre «à gérer des situations courantes ou
exceptionnelles, et amélioreront leurs compétences en diagnostic des pannes et leurs capacités
décisionnelles». La phase initiale du programme a d’ores et déjà débuté, dans les bureaux de
SNC-Lavalin à Montréal et à Casablanca, ajoute-t-on de même source, soulignant que le
programme lui-même devrait se terminer d’ici la fin du troisième trimestre de 2014. L’équipe
des services mondiaux de formation et de simulation de SNC-Lavalin sera chargée
notamment de la conception, de l’élaboration et de la prestation de la formation normalisée
destinée à tout le personnel, en misant sur des technologies de pointe, comme des outils de
formation assistée par ordinateur (apprentissage en ligne) et des simulateurs d’entraînement
(équipement mobile et usines de traitement), selon la firme montréalaise.
SNC-Lavalin est l’un des plus importants groupes d’ingénierie et de construction au monde,
et un acteur majeur en matière de propriété d’infrastructures et de services d’exploitation et
d’entretien. Fondé en 1911, le groupe canadien d’ingénierie et de construction dispose de
bureaux à travers le Canada et dans plus de 40 pays.
Imane Nigrou
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/economie/l-ocp-place-l-afrique-auc-ur-de-sa-strategie-101858.html
12
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 21/03/2013
1,5 million de quintaux de semences sélectionnées pour la culture des céréales
L’agriculture, en tant que secteur stratégique au Maroc, a un rôle vital dans la garantie
du développement durable et la réalisation de la sécurité alimentaire...
L’agriculture, en tant que secteur stratégique au Maroc, a un rôle vital dans la garantie du
développement durable et la réalisation de la sécurité alimentaire, a affirmé le secrétaire
général du ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, Mohammed Sadiki. Intervenant,
mercredi à Fès, lors d’une rencontre de sensibilisation sur «l’entretien des céréales
d’automne», organisée par la direction régionale de l’agriculture de Fès-Boulemane, M.
Sadiki a fait savoir que les encouragements et les incitations accordés par le gouvernement à
l’agriculture ont un impact positif sur le développement de l’investissement et l’amélioration
de la production agricole. Le SG du ministère de l’agriculture a aussi souligné que son
département a pris une batterie de mesures à même de créer les conditions propices au
lancement et au bon déroulement de la saison agricole actuelle. Rappelant que son
département a veillé à doter les agriculteurs en intrants de productions de qualité avec des prix
abordables pour les filières de la production végétale, M. Sadiki a fait part de la disponibilité
au niveau national d’environ 1,5 million de quintaux de semences sélectionnées pour la
culture des céréales, d’une enveloppe budgétaire de l’ordre de 250 millions de dirhams.
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/24-heures/1-5-million-de-quintauxde-semences-selectionnees-pour-la-culture-des-cereales-101851.html
13
Finances news, édition électronique du 21/03/2013
Fellah online : Agroalimentaire
L’agroalimentaire est un secteur phare de l’économie nationale. Il présente des capacités de
développement énormes eu égard aux potentialités agricoles et agroindustrielles du pays.
Mais cette branche d’activité reste à la merci de plusieurs contraintes, surtout au niveau de
l’exportation. La crise internationale a impacté le secteur et les professionnels sollicitent
toujours le soutien et l’accompagnement du gouvernement pour rester compétitifs.
Le Plan Maroc Vert est une aubaine pour cette branche d’activité. Il donne une ligne
directrice pour les prochaines années et devrait apporter des solutions pour les problématiques
du secteur, surtout les difficultés liées à l’approvisionnement, la commercialisation, la qualité
ou l’exportation.
Les produits marocains ont commencé à faire une expansion très remarquée à l’international.
Mais ils restent pénalisés par plusieurs handicaps. La question de l’approvisionnement et des
intrants est très importante. C’est pour cela que le secteur a besoin d’un amont agricole très
développé lui permettant de s’approvisionner dans les meilleures conditions de qualité et de
prix.
Mais encore faut-il qu’il assure également un approvisionnement adéquat du marché local. Il
y a quelques années, on était dans la logique de la crise de l’offre ; actuellement, on est
témoin d’une crise de la demande.
A l’international, les produits marocains sont pénalisés par une faible diversification des
débouchés. Il y a une forte concentration au niveau de l’offre. Nos produits sont bons et
appréciés mais ils sont en revanche mal valorisés. Il est préconisé d’opter pour un travail de
packaging et une diversification des débouchés.
Certains pays concurrents directs du Maroc comme l’Espagne, l’Egypte, la Tunisie ou la
Turquie, exposent dans les Salons sous un même label permettant une identification des
produits et une promotion large. Ces pays gagnent en compétitivité et deviennent de plus en
plus agressifs.
Les entreprises exportatrices rencontrent plusieurs difficultés comme les problèmes liés aux
taux de change, certaines devises comme le rouble, le dollar canadien ou la livre sterling ayant
connu de fortes dépréciations. Il y a aussi des problèmes de recouvrement, si un client fait
défaut, surtout les grands comptes, les dégâts sont terribles. L’assurance pour sa part ne joue
pas correctement le jeu.
Par Charaf Jaidani
Source : http://www.financenews.press.ma/Economie/fellah-online-agroalimentaire.html
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L’Economiste, édition électronique du 21/03/2013
Campagne agricole: L’année est bonne
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Le record de 103 millions de quintaux sera réédité
Une pluviométrie abondante et bien répartie
Subvention de 1,5 million de quintaux de semences
- A fin janvier 2013, les importations des céréales ont porté sur 34,3 millions de quintaux en
hausse de 24 % par rapport à la campagne précédente. Elles sont dominées par le blé tendre
(13,7 millions de quintaux) et le maïs (15,3 millions)
- Excepté la première année du lancement de la stratégie agricole qui a enregistré une
production record (103 millions de quintaux), la récolte des trois dernières années a connu des
hauts et des bas. Mais quel que soit le niveau de production, le recours à l’importation s’avère
incontournable. Et pour cause, la qualité du blé tendre marocain est peu panifiable
Le baume est à son paroxysme dans toutes régions de production céréalières. Doukkala,
Chaouia, Saïss, le Gharb et le Tadla affichent un optimisme à toutes épreuves. Même les
craintes attisées par la dernière vague de froid se sont dissipées et nombreux, les agriculteurs
qui tablent sur une bonne moisson. «Si, les pluies sont au rendez-vous en avril prochain, le
record de 103 millions de quintaux réalisés en 2008-2009 sera probablement atteint cette
année», pronostique une source du ministère de l’Agriculture.
Certes, il est encore prématuré pour avancer un chiffre mais tous les indicateurs sont au vert.
La saison a en effet enregistré des pluies à la fois précoces, abondantes et bien réparties dans
le temps et dans l’espace. Précipitations, qui se sont poursuivies durant les mois de février et
mars, période de formation et de développement des épis. S’ajoute une bonne couverture des
besoins en semences sélectionnées et en engrais. Pas moins de 1,5 million de quintaux de
graines à hauts rendements ont été mis sur le marché. Volume en hausse de 18% en
comparaison avec les 3 dernières saisons. Niveau qui a été stimulé par la subvention à hauteur
de 50% des semences de blé tendre qui constitue la principale céréale pratiquée par les
agriculteurs alors que les prix des semences de blé dur et de l’orge ont été limités
respectivement à 180 et 160 DH/le quintal. A ce titre, l’aide totale de l’Etat culmine à 250
millions de DH.
15
Pour ce qui est des engrais, le groupe OCP, a assuré l’approvisionnement du marché de
manière précoce. Avec à la clé la mise en vente de 1 million de tonnes dont 480.000 en
engrais de fond. Mais les besoins se sont avérés plus importants. Du coup, une rupture des
stocks s’est révélée au niveau de la Sonacos ce qui a renchéri les prix des engrais de fond
(DAP) de 23%. Surtout, qu’une caravane de sensibilisation et du conseil sur l’utilisation des
fertilisants a été lancée pour la première fois dans une douzaine de régions. Du coup, les
labours et les semis mécanisés ont gagné l’essentiel des exploitations de taille moyenne. Au
total, les emblavements ont concerné plus de 5 millions d’hectares.
De son côté le Crédit Agricole du Maroc a mis au point plusieurs produits, à des taux jugés
très compétitifs et ciblant toutes les activités : semences, élevage et arboriculture fruitière.
L’assurance agricole multirisque des céréales et légumineuses a été également étendue à
500.000 ha contre 330.000 la saison passée avec une amélioration des indemnités. Pour le
bour défavorable et intermédiaire, le capital garanti varie entre 600 et 900 DH/ha alors que la
contribution des agriculteurs se situe entre 16 et 22 DH pour la même superficie. Quant au
bour favorable, la garantie passe à 1.450, 2.900 et 4.350DH/ha selon les régions. Moyennant
des contributions respectives de 26, 199 et 398DH/ha. La procédure d’indemnisation sera
aussi accélérée.
La seule inconnue qui taraude plus d’un agriculteur tient à la commercialisation. Souvent, le
niveau du prix garanti par l’Etat n’est pas respecté par les collecteurs céréaliers. Et les abus
surviennent surtout en cas de grosse production.
L’arboriculture sécurisée
A fin février, les réserves des barrages agricoles ont atteint leur niveau le plus haut. Certains
affichent un taux de remplissage voisin de 100%. C’est le cas de l’Oriental, du Tadla-Azilal et
du Gharb. Situation, promise à l’amélioration compte tenu des précipitations enregistrées
durant ce mois de mars et de la fonte des neiges dans certaines zones.
De fait, les cultures irriguées sont sécurisées pour les trois prochaines campagnes des
prévisions de la météo nationale. Pour le moment, le ministère de l’Agriculture prévoit de
réserver les trois quarts de la retenue actuelle à l’irrigation de l’arboriculture fruitière, aux
primeurs et aux cultures sucrières.
A.G.
Source : http://www.leconomiste.com/node/904725
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L’Opinion, édition électronique du 20/03/2013
Cahier des charges type de production biologique
L’article 14 de la loi n° 39-11 prévoit l’établissement, par l’administration, en concertation
avec les organisations professionnelles ou les organismes interprofessionnels concernés, un
cahier des charges type par catégorie de produits qu’elle soumet, dans les formes et modalités
réglementaires, à l’avis de la Commission nationale de la production biologique visée à
l’article 19 ci-dessous.
Tout cahier des charges type établi pour la production biologique d’un produit agricole ou
aquatique doit mentionner la catégorie à laquelle appartient le produit concerné et indiquer
pour celui-ci, notamment:
1 -les règles de production et/ou de préparation;
2 -la durée de la période de conversion visée à i’article 12 ci-dessus;
3 -les intrants autorisés notamment les engrais, les fertilisants, les pesticides, les produits
vétérinaires, les stimulants de croissance, les aliments pour animaux, les matières premières
des aliments pour animaux et les aliments composés pour animaux;
4 - les additifs alimentaires, les additifs des aliments pour animaux et les auxiliaires
technologiques autorisés;
5 - les produits autorisés pour le nettoyage et la désinfection des lieux, des installations et des
moyens de transport utilisés lors de la production et la préparation des produits concernés;
6 - les contraintes environnementales exigées, si nécessaire; 7 -le ou les modes de
conservation, de conditionnement, de stockage et de préservation de la qualité du produit.
Toute prescription particulière à chaque catégorie de produit agricole ou aquatique faisant
l’objet d’une production biologique doit être introduite dans le cahier des charges type
correspondant.
Les cahiers des charges types sont publiés au Bulletin officiel.
Section 3. - Dispositions diverses
L’article 16 prévoit que pour être considéré comme « produit biologique », un produit
agricole ou aquatique transformé doit être constitué à hauteur de 95%, au moins, de produits
ou d’ingrédients obtenus conformément aux dispositions de la présente loi.
L’administration peut, à titre exceptionnel et pour une période limitée, autoriser, après avis de
la Commission nationale visée à l’article 19 ci-dessous, l’utilisation de certains intrants non
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autorisés dans la production biologique, pour une durée déterminée, lorsque cette utilisation
s’impose pour des considérations climatiques, sanitaires, phytosanitaires ou commerciales.
Dans ce cas. des règles particulières de production et de préparation, fixées par voie
réglementaire en tenant compte des conditions d’obtention du produit considéré, doivent être
appliquées par l’opérateur sous le contrôle de l’organisme de contrôle et de certification visé à
l’article 22 ci-dessous.
Selon l’article 18, dans les lieux réservés à la commercialisation des produits biologiques et
pour les moyens
du transport desdits produits, il est interdit d’utiliser des produits de nettoyage et de
désinfection autres que ceux autorisés dans les cahiers des charges types visés à l’article 14 de
la loi.
Commission nationale de fa production biologique
L’article 19 prévoit l’institution d’une « Commission nationale de la production biologique»
dénommée «Commission nationale» composée des représentants de l’Etat, et des
représentants de l’Institut national de la recherche agronomique, de l’Institut national de
recherche halieutique, de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, de
l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations, de [‘Agence
nationale pour le développement de l’aquaculture, de l’Agence pour le développement
agricole, de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier,
de l’Association des chambres d’agriculture, de la Fédération des chambres des pêches
maritimes, et de quatre représentants des organisations professionnelles et organismes
interprofessionnels concernés.
La Commission nationale peut se faire assister par toute personne connue pour son expérience
et sa compétence dans le domaine de production biologique.
Elle peut constituer des comités techniques spécialisés pour traiter des questions particulières.
La Commission nationale est chargée de donner son avis sur :
1 -l’homologation des cahiers des charges types relatifs à la production biologique;
2 - l’homologation du logo à apposer sur les produits biologiques;
3 - l’octroi ou le retrait des agréments des organismes de contrôle et de certification visés à
l’article 22 de la loi;
4 -- les réclamations prévues à l’article 26 ci-dessous relative au refus de certification.
5 -la reconnaissance de l’équivalence du mode de production biologique pratiqué et les
mesures de contrôle des opérateurs et des documents certifiant l’obtention des produits selon
un mode de production biologique des pays d’exportation visés à l’article 27 de la loi.
18
Les avis de la Commission nationale sont donnés dans un délai de deux (2) mois à compter de
la date de sa saisie par l’administration. Toutefois, pour ce qui concerne l’homologation des
cahiers des charges types relatifs à la production biologique, la Commission dispose d’un
délai de six (6) mois pour donner son avis.
Passé les délais sus indiqués et en l’absence de réponse de la part de la Commission nationale,
un avis favorable est supposé avoir été donné.
Le mode de fonctionnement, la composition et le nombre des membres de la Commission
nationale sont fixés par voie réglementaire.
Source : http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=31397
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L’Opinion, édition électronique du 20/03/2013
Contrôle, certification et conditions d’étiquetage
Selon l’article 22, tout opérateur qui désire produire, cueillir, ramasser, préparer ou
commercialiser les produits agricoles ou aquatiques selon le mode de production biologique
doit s’engager à respecter les prescriptions du cahier des charges type applicable à la
production biologique de son produit et obtenir, dans les formes et modalités réglementaires,
la certification de celui-ci auprès d’un organisme de contrôle et de certification agréé par
l’administration après avis de la Commission nationale visée à l’article 19 de la loi.
Cette certification n’est accordée qu’aux produits agricoles ou aquatiques obtenus dans les
conditions fixées par cette loi.
Selon l’article 23, pour pouvoir être agréé en qualité d’organisme de contrôle et de
certification de produits
biologiques, le demandeur, personne morale de droit public ou privé, doit répondre aux
conditions suivantes:
1 - offrir toutes les garanties d’impartialité, d’indépendance et d’objectivité à l’égard des
opérateurs soumis à son contrôle et à sa certification;
2 - répondre aux exigences fixées par l’administration en matière de compétences techniques
et de capacité humaine et matérielle nécessaires à l’exercice des opérations de contrôle et de
certification prévues dans les cahiers des charges types de production biologique.
Selon l’article 24, lorsqu’une ou plusieurs des conditions prévues à l’article 23 pour la
délivrance d’un agrément cessent d’être remplies, cet agrément est suspendu pour une période
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déterminée, qui ne peut excéder six mois, fixée dans la décision de suspension et destinée à
permettre au bénéficiaire dudit agrément de se conformer de nouveau aux conditions requises.
Passé ce délai et si les conditions requises ne sont pas remplies, l’agrément est retiré, après
avis de la Commission nationale visée à l’article 19 de la loi.
Si les conditions requises sont à nouveau remplies, il est mis fin à la mesure de suspension de
l’agrément.
L’article 25 prévoit que les modalités et formes selon lesquelles les agréments des organismes
de contrôle et de certification sont délivrés, suspendus ou retirés ainsi que celles selon
lesquelles il est mis fin à la mesure de suspension, sont fixées par voie réglementaire.
Selon l’article 26, tout opérateur auquel la certification d’un produit est refusée peut, dans un
délai de deux mois, à compter de la date dudit refus, demander à l’administration l’examen de
sa réclamation.
L’administration doit statuer sur la réclamation dans un délai maximal d’un mois à compter
de la date de l’avis de la Commission nationale relatif à ladite réclamation. Selon l’article 27,
un produit importé peut être mis sur le marché national en tant que produit biologique à
condition que:
1 - ce produit soit issu d’un mode de production biologique pratiqué selon de§ conditions de
production équivalentes à celles fixées par la présente loi;
2 -les opérateurs, dans le pays d’exportation, soient soumis à des mesures de contrôle
équivalentes à ce lies prévues par la présente loi;
3 - ce produit soit accompagné d’un document certifiant son obtention selon le mode de
production biologique, délivré par une autorité compétente conformément aux lois et
règlements du pays d’exportation et reconnu équivalent par l’administration au certificat visé
à l’article 22 de la loi.
L’importateur doit conserver ce document à la disposition des autorités chargées de la
recherche et de la constatation des infractions conformément à l’article 31 ci-dessous pendant
une durée d’une année à compter de la date limite de consommation du produit concerné.
Les modalités de reconnaissance des équivalences du mode de production biologique
pratiqué, des mesures de contrôle des opérateurs et des documents certifiant l’obtention des
produits selon un mode de production biologique sont fixées par voie réglementaire.
Etiquetage des produits biologiques
Au titre de l’article 28 de la loi n° 39-11, tout produit agricole ou aquatique issu du mode de
production biologique doit, lorsqu’il est commercialisé en tant que produit biologique,
comporter dans son étiquetage les mentions suivantes:
1 - la mention « produit biologique» et le logo indiqué en article 29 ci-dessous;
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2 -le nom et les références de l’organisme de contrôle et de certification; ,
3 -la référence du certificat délivré par l’organisme de contrôle et de certification.
Ces mentions doivent être apparentes, facilement lisibles et indélébiles. Elles sont apposées
sur le produit ou sur son emballage, selon le cas, sans préjudice de toute autre mention prévue
par la législation en vigueur en matière d’étiquetage et de présentation des produits
alimentaires, et le cas échéant, en vertu de toutes autres dispositions particulières applicables
au produit concerné.
L’apposition sur un produit agricole ou aquatique de la mention « produit biologique» ou du
logo y afférent, atteste que ce produit est obtenu conformément aux dispositions de la loi.
Le logo, dont le modèle est défini par voie réglementaire, est déposé par l’administration dans
les conditions fixées par la loi n° 17-97 relative à la protection de la propriété industrielle,
telle que modifiée et complétée.
Selon l’article 30, pour la désignation ou la publicité d’un produit agricole ou aquatique, il est
interdit d’utiliser un logo ou des termes, y compris une marque de commerce, ou un dessin
suggérant que ledit produit ou l’un de ses ingrédients est un produit biologique si celui·ci n’a
pas été obtenu dans les conditions fixées par la présente loi.
Source : http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=31396
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L’Opinion, édition électronique du 20/03/2013
Produits et pratiques interdits
Le chapitre II de la loi n° 39-12 traite des conditions de production, de préparation et de
commercialisation des produits biologiques agricoles et aquatiques Ainsi, au titre de l’article
6, tout opérateur qui désire produire, préparer ou commercialiser des produits agricoles ou
aquatiques selon le mode de production biologique doit se conformer aux conditions de
production, de préparation, de commercialisation, de contrôle et d’étiquetage desdits produits
édictées par la présente loi et respecter les prescriptions du cahier des charges type applicable
à la production considérée.
Selon l’article 7, tout opérateur qui produit, cueille, ramasse, prépare ou commercialise des
produits agricoles ou aquatiques issus du mode de production biologique doit réserver à ces
produits des lieux séparés de ceux dans lesquels se trouvent des produits non biologiques.
Cet opérateur doit assurer l’identification des produits biologiques à toutes les étapes de leur
préparation de façon à éviter tout mélange avec des produits non biologiques et/ou toute
contamination par des substances non autorisées dans le mode de production biologique.
A cet effet, cet opérateur doit tenir des registres établis selon le modèle fixé par voie
réglementaire sur lesquels sont identifiés les produits et consignées toutes les opérations qu’il
effectue.
Un opérateur pratiquant un mode de production biologique peut être autorisé par
l’administration dans les formes et modalités fixées par voie réglementaire, après avis de la
Commission nationale visée à l’article 19 de la loi, à maintenir dans certaines unités de
production, préalablement identifiées, une production non biologique.
Dans ce cas, il doit séparer les unités de production biologique et les produits qui en sont issus
des unités de production non biologique et de leurs produits. Il fait de même pour les sites
aquacoles et les produits qui en sont issus. A cet effet, chaque opérateur doit tenir un registre
permettant d’assurer cette séparation.
Les modalités de séparation des unités de production, le modèle de registre de séparation de
ces unités ainsi que les prescriptions particulières à respecter dans chacune d’eIles sont fixées
par voie réglementaire.
En cas de non-respect des règles de séparation des unités de production, l’autorisation
susmentionnée est retirée et aucun produit en provenance des dites unités ne peut bénéficier
de la mention « produit biologique ».
23
Dans les unités réservées à la production biologique, le stockage et la détention de produits
non autorisées pour ce mode de production par le cahier des charges type applicable à la
production considérée, sont interdits.
Lorsqu’un opérateur pratique, à la fois, un mode de production biologique et un mode de
production non biologique, les produits non autorisés dans la production biologique et utilisés
pour la production non biologique doivent être séparés de ceux autorisés dans la production
biologique. A cet effet, chaque opérateur doit tenir, dans les formes et modalités fixées par
voie réglementaire, un registre permettant d’assurer cette séparation.
Les produits issus du mode de production biologique doivent être transportés, quelle que soit
leur destination, dans des emballages ou des conteneurs fermés de manière à empêcher la
substitution de leur contenu ou à éviter le mélange avec des produits non biologiques. Ils
doivent être étiquetés conformément aux dispositions du chapitre V de la présente loi.
Dans le mode de production biologique les produits et les pratiques ci-après sont interdits, au
titre de l’article 11:
1 - Les produits ou les dérivés des produits suivants:
a) les organismes génétiquement modifiés (QOM) ou les produits obtenus à partir de ces
organismes;
b) les produits, les aliments pour animaux ou leurs ingrédients ayant subi un traitement par
rayonnement ionisant;
c) les produits issus de la production hydroponique;
2 - Les pratiques suivantes:
a) l’attache ou l’isolement des animaux d’élevage, sauf lorsque ces mesures concernent des
animaux à titre individuel, pendant une durée limitée et si des raisons vétérinaires ou de
sécurité le justifient;
b) l’élevage des animaux exclusivement en hors sol;
c) la destruction des abeilles dans les rayons en tant que méthode associée à la récolte de
produits apicoles ;
d) les mauvais traitements infligés aux animaux;
c) les formes de reproduction artificielle telles que le clonage et le transfert d’embryons;
f) l’utilisation des hormones de croissance et d’acides aminés de synthèse;
g) l’utilisation d’engrais minéraux et de pesticides de synthèse.
L’article 12 prévoit que le passage de la production non biologique d’un produit agricole ou
aquatique au mode de production biologique de ce produit nécessite le respect d’une période
de transition appelée «période de conversion ».
Durant cette période qui débute au plus tôt au moment où l’opérateur déclare son activité à
l’organisme de contrôle et de certification visé à l’article 22 ci-dessous, cet opérateur doit
respecter les dispositions de la présente loi et des textes pris pour son application ainsi que les
prescriptions du cahier des charges type applicable à la production considérée.
L’article 13 interdit d’apposer les mentions d’étiquetage et le logo visés aux articles 28 et 29
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de la loi sur les produits agricoles ou aquatiques obtenus durant la période de conversion. De
même, aucune publicité utilisant la mention « produit biologique» ne peut être faite à l’égard
desdits produits durant cette période.
A l’issue de la période de conversion, les produits peuvent bénéficier de la certification
prévue dans la loi, s’ils répondent aux conditions fixées par le chapitre relatif au conditions de
production.
Source : http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=31395
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L’Opinion, édition électronique du 20/03/2013
Production biologique des produits agricoles et aquatiques : Les détails de la loi
Les concepts de production et de commercialisation
La loi n° 39-12 relative à la production biologique des produits agricoles et aquatiques (Dahir
n° 1-12-66 du 4 Rabi 1 1434 (16 janvier 1013) vient d’être publiée au bulletin officiel. Cette
loi a pour objet d’encourager la valorisation des produits agricoles et aquatiques ainsi que
celle des produits de la cueillette ou du ramassage des espèces de la flore sauvage. Elle vise
également à contribuer au développement durable à travers l’amélioration des revenus des
producteurs intéressés par le mode de production biologique et à participer à la conservation
de l’environnement et à la préservation de la biodiversité. Son objet est, aussi, de répondre à
la demande du consommateur en lui garantissant une qualité spécifique aux produits agricoles
et aquatiques issus du mode de production biologique.
La loi en question fixe les règles de production, de préparation et de commercialisation des
produits agricoles et aquatiques issus du mode de production biologique et détermine les
obligations des opérateurs qui entendent faire bénéficier leurs produits de la mention « produit
biologique ».
L’article 2 définit le concept de par production biologique des produits agricoles et aquatiques
comme « le mode de production qui respecte l’ensemble des règles fixées par la présente loi, à
tous les stades de la production, de la préparation et de la commercialisation desdits produits,
y compris les règles applicables au contrôle et à l’étiquetage de ces produits.
Sont également considérés comme une production biologique:
1 - La cueillette ou le ramassage des végétaux ou parties de végétaux sauvages, poussant
spontanément dans les zones naturelles, les forêts et les zones agricoles à condition que:
26
- ces zones n’aient pas été soumises pendant une période de trois ans au moins avant la
cueillette desdits végétaux à des traitements par des produits autres que ceux ayants fait
l’objet d’une autorisation d’utilisation pour la production biologique;
- cette cueillette ou ce ramassage n’affecte pas la stabilité de l’écosystème ou la préservation
des espèces de la faune et de la flore sauvages des zones considérées.
2 - La pêche ou le ramassage des algues ou parties d’algues marines sauvages se développant
naturellement à condition que:
- les eaux maritimes dans lesquelles a lieu la pêche ou le ramassage soient salubres,
conformément à la réglementation en vigueur;
- cette pêche ou ce ramassage n’affecte ni la stabilité de l’écosystème marin ni le maintien de
l’espèce dans les eaux considérées.
Au sens de la loi n° 39-12 et des textes pris pour son application:
1- l’unité de production est définie comme l’ensemble des ressources mises en œuvre dans un
secteur de production donné comme les parcelles, les pâturages, les plans d’eau continentaux
ou maritimes, les écloseries, les bassins aquacoles, les couvoirs, les bâtiments d’élevage, les
lieux de préparation, les locaux de conditionnement et de stockage des produits végétaux el
des produits d’origine végétale ou animale, des ingrédients ou de tout autre intrant utile à la
production concernée ;
2 – l’opérateur est toute personne physique ou morale qui produit, cueille, ramasse, prépare ou
commercialise les produits visés à l’article 4 de la présente loi.
3 – la préparation est toute opération de transformation, de conservation, de stockage, de
conditionnement, d’emballage, de présentation ou d’étiquetage des produits agricoles ou
aquatiques.
4 – la commercialisation est la mise sur le marché des produits agricoles et aquatiques telle
que définie dans la loi n° 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, ainsi
que l’importation, l’exportation et la livraison desdits produits.
5 – l’organisme génétiquement modifié (OGM) est tout organisme végétal ou animal, ou
microorganisme, à l’exception de l’être humain, dont le matériel génétique a été modifié
d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par la combinaison
naturelle.
6 – la culture hydroponique est toute technique qui consiste à placer les racines des végétaux
dans des substrats inertes autres que le sol et auxquels est ajoutée une solution d’éléments
min6raux nutritifs.
7 – l’auxiliaire technologique est toute substance qui n’est pas consommée comme un
ingrédient alimentaire en tant que tel et qui est utilisée délibérément lors de la préparation de
produits alimentaires ou de leurs ingrédients pour répondre à un certain objectif technologique
et pouvant entraîner la présence, non intentionnelle mais techniquement inévitable, de résidus
27
de cette substance ou de ses dérivés dans le produit final, à condition toutefois que ces résidus
ne présentent pas de risque pour la santé humaine ou animale et n’aient aucun effet
technologique sur le produit fini.
L’article 4 de la loi exclue de son champ d’application les produits agricoles et aquatiques
suivants :
1 -les végétaux, les animaux et les produits d’origine végétale ou animale non transformés, y
compris les produits de l’aquaculture et commercialisés sans l’utilisation de systèmes
particuliers de préparation pour leur conservation autre que la réfrigération;
2 -les produits d’origine végétale ou animale destinés à l’alimentation humaine qui ont fait
l’objet d’une préparation;
3 -les aliments pour animaux, composés ou non, ne relevant pas du 1er du 1er ci-dessus, y
compris les ingrédients, les additifs et les autres substances qui sont destinés à l’alimentation
animale par voie orale;
4 - les produits non alimentaires tels que certaines algues marines et plantes aromatiques et
médicinales et leurs dérivés.
5 - les semences et plants utilisés en agriculture;
6 - les levures destinées à l’alimentation humaine ou animale.
Les dispositions de la loi n° 39-12 ne sont pas applicables aux produits de la pêche et de la
chasse des animaux sauvages.
Selon l’article 5, seuls peuvent bénéficier de la mention « produit biologique » sur leur
étiquetage, dans la publicité qui leur est faite, ou sur les documents du commerce qui les
accompagnent, les produits agricoles ou aquatiques transformés ou non, ou leurs ingrédients
obtenus conformément aux dispositions de la présente loi.
Source : http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=31394
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Le Soir-échos, édition électronique du 20/03/2013
« La filière avicole a généré un chiffre d’affaires de 29,6 MMDH »
Mounia Bouziane
Le secteur avicole au Maroc est en pleine croissance depuis 30 ans, notamment en ce qui
concerne la mise à niveau de la filière. Youssef Alaoui, président de la Fédération
interprofessionnelle du secteur avicole annonce les dernières statistiques de la filière.
En 2012, la production de la viande de volailles a atteint 510 000 tonnes,
440 000 tonnes pour la viande de poulet de chair et 70 000 tonnes pour la viande de dinde. La
production des œufs de consommation atteint les 4,30 milliards d’unités en 2012. Quant à la
production de poussins de type chair, 350 millions d’unités sont sortis. Le chiffre d’affaires en
2012 s’est élevé à 29,6 milliards de dirhams, assurant ainsi 115 000 emplois directs et 255
000 emplois indirects.
Est-ce que les besoins en consommation du poulet de chair et des œufs sont couverts à
l’échelle nationale?
Le secteur avicole marocain couvre actuellement 100% des besoins en viande de volailles, ce
qui représente 55% de la consommation totale toutes viandes confondues, et 100% des
besoins en œufs de consommation. Le secteur dispose d’un fort potentiel à l’export. La
campagne 2012 a connu l’exportation de 6,7 millions d’œufs à couver, 1,9 million de poussins
d’un jour et 25 000 tonnes d’aliments composés. En 2012, la FISA s’est affiliée à l’ASMEX
dans l’objectif de promouvoir l’exportation des produits avicoles sur l’Afrique. En parallèle,
la FISA devrait soumettre un programme d’actions au ministère de l’Industrie, du commerce
et des nouvelles technologies et à Maroc Export. Ce programme d’actions concernera la
prospection des marchés internationaux. A la 15ème édition du salon Dawajine, la FISA a
reçu deux importantes délégations en provenance de l’Algérie et de la Burkina Fasso. Les
discussions ont porté sur l’opportunité de partager le progrès technique réalisé au Maroc en
matière de production avicole avec les pays amis et frères.
Quel est l’investissement pour développer le secteur avicole?
Si l’on se réfère au deuxième Contrat-Programme relatif à la période 2011-2020,
l’interprofession s’engage à réaliser des investissements pour le développement du secteur
avicole pour une enveloppe de 3,762 milliards de dirhams. Etant donné que les objectifs
assignés au premier contrat-programme 2008 -2013 ont été atteints en 2011, la FISA et le
29
gouvernement ont décidé de signer le deuxième contrat-programme pour la période 20112020 avec des objectifs beaucoup plus ambitieux, notamment pour le développement des
activités de l’aval.
Les facteurs climatiques représentent une contrainte majeure pour le secteur. Quelles
sont les actions menées par la FISA pour pallier cette situation ?
La FISA étudie avec certaines compagnies d’assurance l’opportunité de mettre en place une
assurance couvrant les risques climatiques. Par ailleurs, le Contrat-Programme 2011-2020 a
permis aux aviculteurs, à travers le soutien financier du ministère de l’Agriculture et de la
pêche maritime, l’équipement de leurs unités d’élevage en matériel et biens d’équipement
avicoles (systèmes d’alimentation automatique, systèmes d’abreuvement automatique,
systèmes d’isolation, systèmes de refroidissement…etc). Ces équipement ont permis aux
professionnels de se prémunir des aléas climatiques tout en améliorant la productivité dans
leurs élevages.
Il y a lieu de souligner que le salon Dawajine a toujours été l’occasion propice pour les
éleveurs et les équipementiers d’échanger sur les nouveautés techniques et scientifiques
réalisées en matière d’équipements climatiques pour faire face aux vagues de chergui en été et
à celle de froid en hiver. Ces équipements ont un impact direct sur la productivité. Le nombre
de contrats ayant eu lieu en marge de ce salon est important.
Est-ce qu’il y a un modèle d’agrégation réalisé par la FISA ?
L’agrégation, dans le secteur avicole, correspond à la chaîne de production : une même
entreprise fournit l’aliment composé et le poussin à l’éleveur. Ce dernier s’engage à son tour à
livrer la volaille, le poulet ou la dinde, à l’abattoir du même groupe moyennant un prix de
vente préalablement défini. Ce modèle de production est illustré au Maroc par deux modèles
d’agrégation. Les autres groupes sont en intégration partielle. La réussite de ces modèles de
production requiert un accompagnement juridique et fiscal adaptés. .
Source : http://www.lesoir-echos.com/%e2%80%89la-filiere-avicole-a-genere-unchiffre-daffaires-de-296-mmdh%e2%80%89/supplements/68629/
30
Le Soir-échos, édition électronique du 20/03/2013
Pommier, le produit phare de Midelt
Mounia Bouziane
Avec un maximum de production de 135 t/ha, soit 190 000 tonnes en totalité et 800 heures de
froid, la province de Midelt représente un milieu propice pour la culture du pommier, premier
produit du terroir.
La production moyenne annuelle de pommes au niveau de la province de Midelt s’élève à 190
000 tonnes, soit 31 % de la production nationale. La superficie occupée en pommiers au
niveau de la province atteint 7 457 hectares, dont 55,67 % relèvent du cercle de Midelt, 28,91
% du cercle de Boumia et 15,42 % de ceux d’Imilchil et Rich. La filière a connu un
développement important ces dernières années grâce à des initiatives privées stimulées par les
subventions octroyées par l’Etat dans le cadre du Fonds de développement agricole (FDA) et
le Plan Maroc Vert.
Une production maximale dans la province
Le pommier dans la province de Midelt enregistre un maximum de production dans toute la
région qui avoisine les 135 t/ha. La province de Mildet reste donc le milieu le plus favorable
du développement du pommier, vu les conditions climatiques de la région, caractérisées par
un nombre d’heures de froid très important pour cette espèce, afin de produire des fruits de
meilleure qualité gustative. Les principales variétés cultivées dans la région de Midelt sont les
Golden delicious, les Stark delicious, les Starkrimson, les Jonagold, les Red Wone, les Royal
Gala et la Reine des Reinettes. L’arbre rentre en production très tardivement, mais assure une
meilleure qualité, très prisée par le consommateur marocain. « Le pommier est le produit de
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terroir par excellence de la province de Midelt, aucune autre région ne dispose d’autant de
froid et de qualité pédologique. Le pommier nécessite pour son développement de 600 à 900
heures de froid, ce qui est disponible dans la région», témoigne Akka Oughella, producteur du
pommier dans la province de Midelt.
46 % de la superficie du pommier à l’échelle de la région Meknès-Tafilalet
La répartition de la superficie du pommier par province montre une dominance de Midelt
avec 46% du total de la région suivi d’Ifrane et El Hajeb. Ces trois provinces accaparent 88 %
de la superficie régionale. Cette diversité de répartition du pommier montre combien il est
important de mettre en place. Une route d’apprentissage entre ces différents sites pour le
partage des bonnes pratiques et de l’innovation agricole, culturelle et artistique tout en Plaçant
Midelt comme province du pommier à l’échelle nationale.
Le Plan Maroc Vert vise le développement de la province
Un programme diversifié a été mis en place en vue d’accompagner les arboriculteurs de la
région dans leurs efforts d’amélioration et de valorisation de leur production. Ce programme
porte sur l’organisation de la filière, la labellisation de la pomme de Midelt, l’augmentation de
la capacité de stockage, l’installation du filet et générateurs anti-grêle, l’amélioration du
rendement par l’usage des techniques modernes et l’approvisionnement en intrants, à travers
les projets d’agrégation et l’utilisation des variétés les plus performantes. A rappeler que le
ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Aziz Akhannouch a effectué, récemment,
une visite de terrain dans cette jeune province au cours de laquelle il s’est enquis de plusieurs
projets de développement agricole, lancés dans le cadre du Plan Maroc Vert.
Source : http://www.lesoir-echos.com/pommier-le-produit-phare-demidelt/supplements/68625/
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Le Soir-échos, édition électronique du 20/03/2013
La filière PAM au Maroc, un patrimoine très diversifié
Mounia Bouziane
Un patrimoine de 600 espèces des plantes aromatiques et médicinales (PAM) au Maroc, des
recettes à l’export d’environ 615 millions de dirhams, une production annuelle moyenne de 33
000 tonnes, le marché mondial des PAM est estimé à plus de 42 milliards d’euros et se
développe à hauteur de 10% par an.
Le Maroc offre une gamme variée de microclimats méditerranéens permettant une flore riche
constituée d’environ 4 200 espèces. Les espèces aux vertus aromatiques et ou médicinales
sont estimées à 600 dont 80 sont exploitées.
Importance de la filière des PAM La filière des PAM a un rôle socio-économique non
négligeable au Maroc, compte tenu des recettes générées (615 millions de DH) à l’export et
des recettes moyennes annuelles des ventes de l’ordre de 5.63 millions de DH. Le secteur est
caractérisé par des quantités moyennes cédées annuellement d’environ 33 000 tonnes et
participe à 500 000 JT pour 25 millions de DH. Les PAM, ressources fourragères reconnues
pour améliorer la qualité de la viande, sont aussi prisées pour leurs vertus thérapeutiques
recherchées par leur rôle mellifère.
Un patrimoine riche et varié de PAM
Le Maroc dispose d’un patrimoine de plantes aromatiques et médicinales (PAM) riche et
diversifié qui comprend 4 200 espèces dont 800 sont endémiques. Le Royaume est le 12ème
exportateur mondial. Parmi les 4 200 variétés de plantes médicinales et aromatiques recensées
au Maroc, 826 sont exploitées traditionnellement, et 30% sont à peine commercialisées. 90%
de ces plantes se trouvent à l’état sauvage et 10% seulement sont cultivées.
Parmi les principales PAM cultivées au Maroc, on peut citer le henné, le géranium, la
lavande, la rose, le jasmin, la verveine, la menthe et le safran. En revanche, les cultures
biologiques occupent des surfaces variant entre 1 000 et 5 000 ha toutes espèces confondues.
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Les produits obtenus en sylviculture sont diversifiés et comptent les feuilles séchées, les
huiles, les fleurs (acacia, aubépine), les extraits des feuilles d’eucalyptus, des aiguilles et de la
sciure de cèdre. Malgré son importance socio-économique, le secteur des PAM ne bénéficie
pas encore de conditions favorables, en raison de l’absence d’une stratégie nationale et la
défaillance de la législation marocaine quant à la gestion durable de ces ressources naturelles.
Pour remédier aux faiblesses du secteur, une politique de valorisation de ce secteur a été mise
en place par l’Institut national des plantes médicinales et aromatiques, basée sur la
gouvernance participative, la mobilisation des compétences humaines, la reconnaissance de
l’effort et du rendement et la bonne gestion du patrimoine et son optimisation. .
Source : http://www.lesoir-echos.com/la-filiere-pam-au-maroc-un-patrimoine-tresdiversifie/supplements/68627/
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Le Soir-échos, édition électronique du 20/03/2013
Tafraout : l’amandier, terroir d’avenir
Mounia Bouziane
Le festival de l’amandier c’est à la fois un rendez-vous économique, culturel et artistique,
entièrement dédié au développement et à la sauvegarde de la culture de l’amandier, menacée
depuis des années par les changements climatiques. Organisé pendant la floraison de
l’amandier, ce festival qui renoue avec une tradition ancestrale, a eu lieu du 08 au [...]
Le festival de l’amandier c’est à la fois un rendez-vous économique, culturel et artistique,
entièrement dédié au développement et à la sauvegarde de la culture de l’amandier, menacée
depuis des années par les changements climatiques. Organisé pendant la floraison de
l’amandier, ce festival qui renoue avec une tradition ancestrale, a eu lieu du 08 au 10 mars à
Tafraout, capitale de l’Anti Atlas marocain. L’événement est organisé par l’Association Louz
en partenariat avec la Commune de Tafraout et le ministère de l’Agriculture et de la Pêche
Maritime. Au programme il y a eu des conférences, des ateliers, une foire des produits de
terroir, des activités culturelles et des concerts en soirée. Dans le but de développer la filière
d’amandier, le festival est organisé sous le thème « Terre d’amandier, terroir d’avenir ». Le
festival avait pour principaux objectifs de réanimer le patrimoine culturel de la région de
Tafraout, de créer une dynamique économique, de développer le tourisme dans la région, et
surtout de rassembler les différents acteurs économiques et scientifiques, marocains et
étrangers. Le programme s’est poursuivi par l’exposition des produits de terroir par les
différentes coopératives de la région de Souss Massa Draa. « Nous profitons de cet événement
pour participer et exposer les produits de notre coopérative afin de donner l’occasion aux
visiteurs de mieux connaître nos produits », témoigne Samira Elbaz, exposante de la
Coopérative féminine agricole Afoulki. Une table ronde a été également organisée, le samedi
09 mars, pour présenter les efforts déployés pour la promotion des produits de terroir qui ont
été couronnés par la mise en place des Signes distinctifs d’origine et de qualité (SDOQ). Les
15 SDOQ ont été reconnus depuis 2008, dont des indications géographiques protégées, des
appellations d’origine protégées et des labels agricoles.
Source : http://www.lesoir-echos.com/tafraout-lamandier-terroirdavenir/supplements/68635/
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Le Soir-échos, édition électronique du 20/03/2013
Secteur sucrier : un modèle d’agrégation réussi
Mounia Bouziane
Un amont sucrier de 80 000 ha répartis sur 5 régions, avec une production de 4 millions de
tonnes de betterave et 1 million de tonnes de canne à sucre et une surface de 15 000 ha de
betterave ce sont les chiffres qui symbolisent la production du sucre au Maroc. Un secteur
sucrier marocain en plein développement et qui occupe une place prépondérante dans la
politique agricole nationale.
82 % des superficies de la betterave sucrière sont cultivées avec de la semence monogerme.
Une production de 55 t/ha avec 20 000 ha de cannes à sucre pour un rendement de 80 t/ha,
voici l’objectif visé pour 2020. D’importants investissements lui ont été consacrés depuis le
début des années soixante.
Sur le plan économique, le secteur sucrier contribue à l’amélioration des revenus de 80 000
agriculteurs et génère annuellement près de 9 millions de journées de travail. Il couvre
actuellement environ 45 % des besoins du pays en sucre. Sur le plan de la valorisation, ce
secteur a favorisé l’émergence de pôles de développement régionaux autour des sucreries et
contribue ainsi à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.
L’amont sucrier en chiffres
- Nombre d’agriculteurs : 80 000
- 80 000 ha de plantes sucrières;
- Régions : Gharb, Doukkala, Tadla, Moulouya et Loukkos;
- Production de 3 MT de betterave et 1 MT de canne à sucre;
- Valeur de production : 1,2 milliard de DH;
- Coût du transport des cultures sucrières : 250 millions de DH;
- Emplois en milieu rural générés : 9 millions de journées de travail.
36
La Cosumar produit entre 500 000 et 600 000 tonnes de sucre chaque année à partir des
plantes sucrières pour une capacité de traitement quotidien de 40 000 tonnes de betteraves et
11 000 tonnes de canne. La betterave est essentiellement cultivée dans les régions de
Doukkala, du Gharb, du Loukkos, de Tadla et de la Moulouya. La plantation de canne à sucre
est quant à elle localisée dans les régions du Gharb et du Loukkos. Ces cultures occupent
quelque 80.000 agriculteurs, tandis que l’industrie du sucre génère 2 500 emplois directs. Il
est à noter que le secteur des cultures sucrières crée deux millions de journées de travail en
saison et fait vivre 12 000 familles dans la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen. Sur le plan
économique, le secteur sucrier contribue à l’amélioration des revenus de 80 000 agriculteurs
et génère annuellement près de 9 millions de journées de travail. Il couvre actuellement
environ 45 % des besoins du pays en sucre. Sur le plan de la valorisation, ce secteur a favorisé
l’émergence de pôles de développement régionaux autour des sucreries et contribue ainsi à
l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. L’activité sucrière est organisée,
au niveau régional, dans le cadre des Comités Régionaux de Sucre qui constituent un cadre de
concertation de l’ensemble des acteurs de la filière sucrière au niveau de la région et œuvrent
ensemble pour l’exécution des actions prévues dans les plans régionaux.
Mobilisation massive pour développer les cultures sucrières
Le contrat-programme prévoit, à l’horizon 2020, 15 000 hectares de betteraves à sucre avec
un rendement de 55 tonnes à l’hectare. La culture de 20 000 hectares en cannes à sucre est
également prévue avec un rendement de 80 t/ha. Pour atteindre ces objectifs, des mesures ont
été déjà prises. Ainsi, l’Etat a étendu, dans le cadre du Plan Maroc Vert, le périmètre irrigué
dans la région avec 43 000 nouveaux hectares. Néanmoins, les objectifs tracés dans le cadre
du contrat-programme nécessitent plus d’efforts. Il est nécessaire de mettre au point une
politique d’irrigation adaptée aux exigences des cultures sucrières, de rechercher des moyens
de soutien adéquats en cas de catastrophes naturelles et de trouver une solution radicale au
problème de l’endettement des agriculteurs.
Le succès de cette stratégie impose en particulier de traiter le problème de fond du tissu des
acteurs agricoles, par la mise en place de modèles d’agrégation innovants, adaptés à chaque
filière et socialement équitables. Et aussi par la promotion des partenariats Public-Privé. Les
autres axes des aides de Cosumar se situent aussi bien au niveau du financement de la
mécanisation (achat de tracteurs, semoirs, herses, machines de récolte, traitements
phytosanitaires…) que dans le financement des campagnes. L’autre chantier concerne
l’augmentation de la densité par hectare qui devrait passer à 100 000 pieds de betterave par
hectare d’ici 2016 contre 75 000 pieds actuellement.
Une subvention supplémentaire de 80 DH la tonne pour la betterave et 50 DH pour la canne a
été accordée. L’augmentation a été étalée sur les campagnes 2011/2012 et 2012/2013.
L’objectif est de porter la superficie cultivée à 70 000 ha et la part de l’approvisionnement en
matières premières locales à 60% d’ici à 2016. A présent, l’objectif est de porter la superficie
des cultures sucrières à 70 000 ha, dont 20 000 ha pour la canne à sucre, et la part de
l’approvisionnement en matières premières locales à 60% d’ici 2016 au lieu de 40%
actuellement.
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Axes de mise à niveau de la filière sucrière
Le programme de mise à niveau de la filière sucrière s’articule autour de plusieurs axes. La
mise en place d’un dispositif de protection à la frontière de la production locale en cohérence
avec la situation actuelle de la filière sucrière marocaine et en adéquation avec les règles de
l’OMC est nécessaire, en plus de l’amélioration des performances agricoles par la réduction
des coûts, l’accroissement de la productivité et l’amélioration de la qualité technologique des
cultures sucrières. L’objectif étant d’accroître le revenu des agriculteurs et rendre ces cultures
attractives. Le développement de la filière doit aussi passer par l’accroissement des
performances industrielles, et cela à travers l’amélioration du rendement d’extraction,
l’augmentation de la productivité de la main d’œuvre, l’optimisation des paramètres de
consommation d’énergie et des coûts logistiques et de fabrication, l’amélioration du service
de l’eau d’irrigation dans les périmètres de production de plantes sucrières et le renforcement,
dans un cadre interprofessionnel, des actions de recherche-développement, engagées
conjointement par les industriels, les agriculteurs et les organismes publics ou privés, à
l’instar des politiques suivies par les pays sucriers performants afin d’améliorer les
performances agricoles des plantes sucrières. Ajoutons à la fin l’amélioration des circuits de
commercialisation, de transformation et de distribution des produits sucriers ainsi que la
garantie de leur salubrité.
Utilisation de la semence monogerme
82 % des superficies de la betterave sucrière sont cultivées maintenant avec de la semence
monogerme de betterave, contre 4 % il y a quelques années. Les producteurs ont déjà
commencé à bénéficier de cette innovation et le rendement de la betterave sucrière est passé
de 43 tonnes à l’hectare à 63 tonnes. La teneur en sucre a également augmenté, elle est passée
de 7 à 9 t/ha. En 2016, le but est de porter la production de sucre à 12 tonnes par hectare.
n L’agrégation dans le secteur sucrier
Depuis le démarrage de son activité sucrière au niveau des périmètres irrigués, Cosumar s’est
identifiée toujours comme société qui a fédéré autour de son activité ses fournisseurs de
matières premières (plantes sucrières) dans le cadre d’un partenariat win-win. Le Plan Maroc
vert, particulièrement son Pilier I prévoit le développement d’une agriculture performante à
forte valeur ajoutée, et ce, par l’encouragement des investissements privés, organisés autour
de nouveaux modèles d’agrégation. La filière sucrière était au cœur de ce programme,
considérée comme modèle d’agrégation réussi.
Le groupe Cosumar est doté en amont de ressources humaines et matérielles lui permettant
d’assurer son rôle. Il a toujours procédé à l’appui de ses partenaires par l’accompagnement
rapproché et le préfinancement des intrants et d’autres opérations culturales qui s’élève à un
montant de 400 millions de DH. Cela permet également d’assurer le financement des travaux
d’entretien des cultures sucrières. 200 millions de DH sont destinés à faciliter le transport de
la production des agriculteurs dans les meilleures conditions. Cette activité permet de générer
une valeur de récolte de 1,5 milliard de DH distribuée aux producteurs canniers et
betteraviers, en plus de 9 millions de journée de travail dans le monde rural.
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A ce jour, Cosumar continue d’assurer son rôle d’agrégateur dans le cadre du Plan
Maroc Vert, et ce à travers :
•L’encouragement de la création des sociétés de prestation de services agricoles pour les
travaux de préparation des sols, les semis mécaniques, l’arrachage mécanique, la distribution
des intrants… cette action vise la promotion de nouvelles technologies telle que la promotion
de l’utilisation de la monogerme et le développement de la mécanisation des opérations
culturales; à titre d’exemple le taux de semis à atteint 75% pour la présente campagne.
•L’encouragement de l’acquisition du matériel agricole par les agriculteurs ; un
investissement de 20 millions de DH a été réalisé pour l’achat des machines de récolte des
plantes sucrières et de 9 millions de DH pour l’acquisition des semoirs de précision, les
rotavators, les bineuses …toujours dans le cadre du partenariat, Cosumar apporte un soutien
permanent à ces agrégés en difficulté, en cas de calamités naturelles (inondations…)
survenues sur les cultures sucrières. Des soutiens permettant de couvrir les charges
d’intrants…, sont accordés aux agriculteurs sinistrés. Des fonds de sinistres sont également
mis en place au niveau de certaines régions, alimentées régulièrement par la participation des
acteurs industriels et agricoles, pour venir en aide aux producteurs en cas d’inondation, de
sécheresse ou de gel…
n Le groupe Cosumar, dans le cadre de la fédération Fimasucre, défend les intérêts des
agrégés
Des interventions régulières auprès des pouvoirs publics,…sont effectuées dans le cadre
interprofessionnel pour défendre l’intérêt de la filière en général et celui des producteurs en
particulier. Ces actions, sont de nature à améliorer l’attractivité et la productivité des cultures
sucrières, et ce, à travers certaines mesures :
•Accords de soutien (subventions de la semence monogerme, boutures de canne…) ;
•Amélioration des taux de subventions du matériel (machines de récolte,…) ;
•Aide de l’Etat aux sinistrés ;
•Sécurisation de l’eau d’irrigation.
Source : http://www.lesoir-echos.com/secteur-sucrier%e2%80%89%e2%80%89unmodele-dagregation-reussi/supplements/68631/
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Les Echos, édition électronique du 20/03/2013
Le décret sur l’étiquetage refait surface
La réglementation projetée pourrait avoir enfin le feu vert du gouvernement lors de son
Conseil hebdomadaire, programmé jeudi, qui fixe les conditions et les modalités d’étiquetage
des produits alimentaires au Maroc. Même si le texte ne prévoit pas d’informations sur
l’aspect nutritionnel des produits, ni aucune obligation de mention des produits allergènes, le
projet de décret est présenté comme une actualisation de la réglementation en matière
d’étiquetage, ayant comme objectif le renforcement de l’information et de la protection du
consommateur. «Le projet de loi tient compte des dispositions de la loi 28-07 visant la mise
en œuvre de la stratégie de sécurité sanitaire des produits, ainsi que la mise à disposition
d’informations complètes sur les produits», précise la mouture finale du texte.
Source : http://www.lesechos.ma/index.php?option=com_content&view=article&print=1
&id=30645
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Libération, édition électronique du 20/03/2013
Nouvelles modalités d'étiquetage des produits alimentaires
Un projet de décret soumis prochainement au gouvernement
Un nouveau projet de décret portant sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires sera
prochainement soumis au gouvernement.
Ce projet, qui abroge le précédent décret réglementant les conditions d'étiquetage et de
présentation des produits alimentaires, «permettra à notre pays de disposer d'une base
réglementaire moderne et conforme aux standards internationaux en matière d'étiquetage des
produits alimentaires», a indiqué l’Office national de sécurité sanitaire des produits
alimentaires (ONSSA) dans une note dont nous avons reçu copie.
Le nouveau décret vise, en effet, à «fournir aux consommateurs toutes les informations utiles
et complètes sur la dénomination, la composition, l'aspect nutritionnel et la validité des
produits alimentaires grâce à un étiquetage clair et complet», précise l’ONSSA.
Tel indiqué en son premier article, il fixe les éléments constitutifs, les caractéristiques et les
formes des mentions et des inscriptions devant figurer sur les supports de l'étiquetage desdits
produits, y compris l’étiquetage nutritionnel ainsi que les conditions et les modalités de leur
apposition. Ce qui, note-t-on, permettra aux consommateurs d'être bien informés du secteur de
l'industrie alimentaire dans notre pays.
Il est à souligner que les nouvelles dispositions du présent décret s’appliquent aussi bien aux
produits importés ou mis sur le marché national que ceux distribués à titre gratuit et livrés ou
servis dans la restauration collective ainsi qu'à tout importateur et tout producteur ou
exploitant d'un établissement ou d'une entreprise du secteur alimentaire (Art. 3). Ils devront
fournir des informations sur «l'identité, les propriétés, la composition et toute autre
caractéristique dudit produit» (Art. 6) Rédigées en langue arabe et éventuellement dans une
ou plusieurs autres langues, ces informations ne doivent «pas tromper l'acheteur y compris le
consommateur final ni créer dans son esprit une confusion avec tout autre produit» (Art.7)
41
A propos des produits préemballés, le décret énumère une série de mentions à faire afficher
telles que le nom de tout ingrédient ou auxiliaire technologique susceptible de provoquer une
allergie, la quantité nette du produit et de certains ingrédients, le pays d'origine ou le lieu de
provenance du produit, entre autres.
Il est aussi précisé que dans le cas où «le pays d'origine ou le lieu de provenance de
l'ingrédient primaire d'un produit n'est pas le même que celui de ce produit, le pays d'origine
ou le lieu de provenance de cet ingrédient primaire doit également être indiqué dans
l'étiquetage, conformément aux prescriptions arrêtées à cet effet par le ministre chargé de
l'Agriculture» (Art. 25).
Il est à souligner que l’entrée en vigueur du nouveau projet de décret fixe une période
transitoire de six mois après sa publication au Bulletin officiel. Ce qui, estime-t-on, devait
permettre aux producteurs et importateurs de «se conformer à ses dispositions et permettre
également aux produits alimentaires mis sur le marché avant son entrée en vigueur d'être
commercialisés jusqu'à épuisement des stocks», rassure-t-on à l’ONSSA.
Alain Bouithy
Source : http://www.libe.ma/Nouvelles-modalites-d-etiquetage-des-produitsalimentaires_a36314.html
42
Le Soir-échos, édition électronique du 19/03/2013
« ll faut un travail multisectoriel pour favoriser les équilibres naturels »
La première journée internationale des Forêts et la journée mondiale de l’Eau seront célébrées
respectivement les 21 et 22 mars courant. Un prétexte saisi pour aborder la situation de ces
deux ressources au Maroc avec Mohamed Endichi directeur de la lutte contre la
désertification et la protection de la nature au haut-commissariat des eaux et forêts et à la lutte
contre la désertification (HCEFLD).
« il est impératif qu’il y ait un travail en amont dans les bassins versants pour conserver la
capacité de stockage des eaux et éviter le débordement des barrages sous l’effet de l’érosion
des sols, notamment au niveau du Moyen Atlas qui détient 40 % de la capacité de stockage de
nos barrages», Mohamed Endichi.
La première édition de la journée internationale des Forêts sera célébrée le 21 mars
prochain sur l’initiative de l’assemblée générale des Nations unies. Un signe de
reconnaissance qui marque l’importance des forêts dans l’écosystème mondial ?
Vu l’espace qu’occupent les forêts à l’échelle mondiale, vu leur apport économique et social
voire scientifique, les Etats membres des Nations unies ont validé cette résolution d’une
extrême importance. Les forêts occupent le 1/3 de la surface terrestre. C’est une résolution qui
a été prise par l’assemblée générale des Nations unies contrairement aux journées mondiales
initiées par les autres organismes de l’ONU. Le fait qu’elle soit érigée au rang de journée
internationale montre que cette question préoccupe la communauté internationale. On s’est
rendu compte du rôle que jouent ces écosystèmes forestiers dans les équilibres globaux et la
dimension sociale de l’être humain qui est au cœur de cette problématique. Il faut qu’il y ait
une prise de conscience collective, suivi d’un engagement pour préserver ces espaces
forestiers afin qu’ils puissent exercer leur rôle.
43
Dans son rapport de 2012 sur la « situation des forêts dans le monde », la FAO expose
les avantages des ressources forestières pour la réalisation des économies vertes. Ces
ressources, comme la biomasse par exemple, sont-elles réellement exploitées au Maroc ?
On ne peut envisager la pérennité des forêts sans tenir compte de cet aspect. La gestion
durable des forêts est le principe fondamental des aménagements forestiers. Auparavant
c’était seulement les forestiers qui prônaient cette approche, parce qu’on était dans une
situation d’abondance, ce qui n’est plus le cas actuellement. L’exploitation de ces ressources
forestières pour la réalisation du développement existe au Maroc avec une plus-value pour les
populations locales, notamment l’huile de palme, les plantes aromatiques médicinales (PAM).
Tous les prélèvements effectués dans le temps et dans l’espace prennent en compte cette
dimension.
Concrètement, quel est aujourd’hui l’apport des forêts dans le développement
économique du Royaume ?
Globalement, nous n’avons pas encore établi de statistiques sur la contribution des forêts dans
le produit intérieur brut (PIB). A titre indicatif, les forêts supportent 17 % du bilan fourrager
national – besoins du cheptel national- soit 15 millions de quintaux d’orge. Pour le bilan
énergétique national, les forêts contribuent à hauteur de 18 %. Selon certaines prévisions, le
Maroc pourrait connaître ultérieurement une augmentation des températures de 2 à 5 % et une
baisse des précipitations de 5 à 40 %, sans compter le défrichement qui provoquerait chaque
année une perte de 31 000 ha de forêts.
Les changements climatiques ne risquent-ils pas, à long terme, de nous priver des
espaces forestiers ?
Tout d’abord je tiens à préciser que les statistiques faisant état d’un défrichement de 31 000
ha sont archi-faux. Le Haut-Commissariat dément catégoriquement ces chiffres, il n’y a pas
de bilan négatif grâce aux 45 000 ha de terres reboisés chaque année. Nous avons par ailleurs
l’ambition de passer le cap des 50 000 ha dans peu de temps. Aujourd’hui, 2/3 des forêts sont
aménagés particulièrement pour la régénération. Il n’y a pas d’espaces perdus, même les
surfaces incendiées sont récupérées. La désertification est un processus qui a des
conséquences sur l’eau et le sol, sous l’action de l’érosion. Quant aux défrichements, c’est un
phénomène instantané qui entraîne le déracinement des espaces forestiers. Il y a une grande
diversité des écosystèmes naturels au Maroc qui sont fonction du bioclimat, de la latitude et
de l’altitude. Le Royaume se situe au deuxième rang dans le pourtour méditerranéen en
termes de biodiversité floro-faunistique. 93 % du territoire national évolue dans un climat
aride-sémi aride, ce qui favorise naturellement la désertification.
L’autre ennemi des forêts, ce sont les incendies. Identifiez-vous les racines de ces braises
?
Au cours de l’année 2012, le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la
désertification (HCEFLD) a dénombré 450 incendies qui ont ravagé 3 000 ha dont 2 670
forêts arborés. Le Maroc est le pays le moins touché dans l’espace méditerranéen. Ces dégâts
sont généralement dus à l’action humaine. L’une des causes principales est l’inattention des
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usagers vis-à-vis de ces espaces, un manque de respect que l’on rencontre notamment chez les
fumeurs. Dans une moindre mesure les tentatives de défrichement des terres jouent également
sur la dégradation des régions boisées.
L’exploitation illégale du bois surtout celui du cèdre du Moyen Atlas et la culture du
cannabis dans le Rif ne constituent-elles pas aussi d’autres causes majeures du
phénomène de déforestation ?
La déforestation ne connaît pas une grande ampleur au Maroc. Des mesures d’encadrement
sont mises en place pour réprimer immédiatement toutes ces tentatives. Dans la région du Rif,
les gens ne cherchent pas à s’approprier définitivement le terrain, ils veulent cultiver sous les
arbres. Concernant le cèdre du Moyen-Atlas, le Haut-Commissariat a repéré des points
névralgiques où des bandes organisées s’activent dans l’exploitation illégale du bois de cèdre
qui coûte très cher. Nous recevons chaque année environ 31 000 procès-verbaux concernant
les délits forestiers dont ¼ concerne les coupes de forêts. Nous agissons de concert avec les
autorités locale, provinciale, et la justice pour stopper ces opérations.
Ne faudrait-il pas développer des activités économiques au profit des populations
riveraines des forêts pour éviter ces exploitations illégales ?
La politique du bâton a été l’approche privilégiée il y a de cela quelques années pour arrêter
l’exploitation illégale des ressources forestières, mais nous nous sommes rendu compte que
pour résoudre ces problèmes, l’approche régalienne à elle-seule ne suffit pas. Le délit est une
forme d’expression d’un besoin. Il faut le prendre en charge. Le Haut-Commissariat
développe actuellement, en symbiose avec les associations et les élus locaux, des activités au
profit des populations riveraines des forêts afin d’éviter ce genre de manœuvres. Ces
différentes stratégies prennent en compte les besoins des populations, en collaboration avec
les associations locales. Toutes les politiques sectorielles menées prennent en considération ce
volet social. Notre souci majeur est de conserver ces espaces forestiers tout en satisfaisant les
besoins des populations riveraines. Abordons maintenant la question de l’eau. Il y a de cela
quelques mois, le département de l’Eau a sorti un rapport pour alerter sur une éventuelle
pénurie en eau au Maroc à l’horizon 2020.
Que faire pour annihiler cette menace ?
Le Haut-Commissariat a essayé de montrer à travers ce rapport publié par le département de
l’Eau que les forêts jouent un rôle important pour la préservation de l’eau. Il faut prendre en
charge l’aménagement de l’espace en amont. En d’autres termes, il est impératif qu’il y ait un
travail en amont dans les bassins versants pour conserver la capacité de stockage des eaux et
éviter le débordement des barrages sous l’effet de l’érosion des sols, notamment au niveau du
Moyen Atlas qui détient 40 % de la capacité de stockage de nos barrages. Si ce travail en
amont n’est pas effectué, le Maroc risque de connaître une pénurie en eau. Pour éviter
l’érosion, le HCEFLD a mis en place une stratégie – en aval- qui cible 18 bassins versants sur
les 22 bassins existants qui se trouvent dans une quarantaine de provinces. L’objectif est de
contrecarrer les phénomènes de sécheresse, les sources d’ensablement, à travers les
reboisements, la veille sanitaire et la régénération des forêts. On constate qu’actuellement les
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réserves d’eau de la nappe phréatique sont utilisées pour l’agriculture alors qu’on devrait les
utiliser comme recours en temps de sécheresse. Elles ont même chuté de 60 mètres en
moyenne dans certaines zones. Cette situation risque d’engendrer une indisponibilité en eau
potable. Il faut un travail multisectoriel pour favoriser ces équilibres naturels. Il faut tenir
compte des potentialités d’un territoire donné pour développer un secteur. Les forêts
constituent le berceau de la biodiversité et des grands équilibres au niveau national, elles sont
le garant du développement durable. Un arbre a sa valeur, il faut le conserver.
Source : http://www.lesoir-echos.com/%E2%80%89ll-faut-un-travail-multisectorielpour-favoriser-les-equilibres-naturels%E2%80%89/environnement/69010/
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L’Observateur, édition électronique du 19/03/2013
Prix du pain : A qui profite la subvention ?
Par Hayat Kamal Idrissi
Tandis que le débat bat son plein à propos de la réforme de la caisse de compensation,
L’Observateur du Maroc s’est intéressé à la farine subventionnée (farine nationale pour les
intimes) qui absorbe une partie des fonds de cette caisse. Où va cette farine qui coûte la
bagatelle de 2,3 milliards de dirhams par an à l’Etat ? Profite-t-elle réellement aux pauvres
auxquels elle est, en principe, destinée ? Qui tire les ficelles de ce marché très particulier ?
Tant d’interrogations auxquelles répondent à travers ce dossier des professionnels, des
officiels et des acteurs associatifs. Chacun d’eux défend son point de vue, son implication et
sa vision d’un marché prospère certes, mais tellement sensible. Coup de projecteur.
Dossier préparé par Hayat Kamal Idrissi / Photos : Khalid Choury
Le pain…nu
2,3 milliards de dirhams, c’est le coût annuel de la subvention de la farine dite nationale. Ce
chiffre a été dévoilé par Najib Boulif lors de l’une des séances des questions orales de la
Chambre des représentants. Le ministre délégué en charge des Affaires Générales et de la
gouvernance explique que cette subvention
« vise à préserver le pouvoir d’achat des citoyens ». Ce sont les mêmes propos qui sont
souvent répétés dans la sphère gouvernementale. Toujours animée par cette volonté de
stabilisation des prix qui menacent de flamber à cause des fluctuations des cours
internationaux, l’équipe d’Abdelillah Benkirane a injecté 46 milliards de dirhams en faveur du
marché intérieur au titre de l’actuelle loi de Finances. Ce montant aurait été plus important s’il
n’y avait pas eu une saison agricole relativement bonne. Et pour cause ! À fin juin 2012, près
de 9,8 millions de quintaux de blé ont été collectés et ont permis de maintenir à un niveau
convenable les stocks du pays durant les mois qui ont suivi. D’après les données de l’Office
national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL), près du 1/5 de cette
quantité est engagé pour la fabrication des farines subventionnées.
Des efforts louables et des chiffres plutôt réconfortants qui devraient, en principe, rassurer les
ménages démunis et les zones pauvres du Royaume. Ces derniers étant les principaux
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bénéficiaires de la farine subventionnée pourraient en effet s’en approvisionner au prix
réglementaire de 2 DH le kilogramme. « Il n’en est rien ! On ne trouve cette farine au niveau
des souks et sur le marché national que durant les journées de contrôle ! », s’insurge Dr
Bouazza Kherrati, président de la FMDC (Fédération marocaine des droits du consommateur).
«Destinée aux démunis, la farine subventionnée ne sort pas des moulins. Les circuits de
distribution sont obscures et la font atterrir chez les boulangeries dites traditionnelles »,
dénonce l’acteur associatif.
L’informel pointé du doigt
Le président de la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc enfonce, lui
aussi, le clou. Lahoussine Azaz confirme que le détournement de la farine nationale est une
réalité. « Normalement, cette farine est destinée à l’utilisation domestique par des ménages
démunis, mais elle est souvent détournée et commercialisée dans le marché noir à 3,30 DH le
kilo », précise le patron des boulangers. Mais qui sont les meneurs de ce « marché noir » ?
Azaz est formel. Pour lui, il ne fait aucun doute que ce sont les boulangeries opérant dans
l’informel qui profitent de ce marché. « Ce ne sont même pas des professionnels. Ils sont mal
équipés, font de la panification à la main ou au pied et utilise cette farine de mauvaise qualité
en prétendant qu’elle est complète », proteste-t-il en niant toute utilisation de la farine
nationale dans les boulangeries modernes. « Il nous est impossible de préparer du pain avec
cette farine. D’une part, elle ne valorise pas nos produits. De l’autre, nous nous soucions pour
notre réputation et visons la satisfaction de notre clientèle », insiste le président des
boulangers.
Azaz remet donc en question la qualité de « la farine du peuple » dont la vocation sociale est
essentielle. Kherrati confirme : « Cette farine est effectivement de très mauvaise qualité ». Un
avis que ne partage pas Chakib Alj, président de la Fédération nationale des minoteries. Pour
ce dernier, la farine subventionnée n’est pas de moindre qualité que celle libre. « Elle est
certes moins blanche mais c’est dû à son taux d’extraction plus élevé », explique-t-il. Son
principal argument : la farine de luxe (blanche) et celle nationale proviennent du même blé. «
Si le taux d’extraction de la première ne dépasse pas les 65% celui de la deuxième arrive à
78% d’où cette couleur sombre », justifie-t-il. Une explication qui pousse à s’interroger sur la
nature même de cette substance. Cette « petite » différence se limite-t-elle uniquement à la
couleur ou atteint-elle la valeur nutritionnelle de la « farine des pauvres » ? Selon le patron
des minotiers, il n’est pas question de remettre en cause l’apport et la valeur nutritionnelle de
cette farine. De son point de vue, le seul bémol reste « l’utilisation moins facile et le manque
de malléabilité de cette farine ». Des petits défauts dont s’accommodent ingénieusement les
boulangeries de l’informel et en tirent même profit. D’après le président de la FMDC, cette
couleur sombre constitue même un argument pour ces « arnaqueurs ». Ces derniers font
passer leur marchandise pour du pain complet ou du pain d’orge. Le prix est ainsi révisé à la
hausse et dépasse le tarif réglementaire du pain subventionné fixé à 1,20 DH.
Qualité douteuse
Bonne farine, riche en nutriments, produite du même blé que celle de luxe… Ces propos qui
se veulent rassurants ne convainquent pas les habitants de Takatarte, l’un des cinq villages de
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la commune de Toubkal qui abrite plus de 500 familles démunies pour la plupart. Cette zone
pauvre juchée à 2.000 m d’altitude sur le Haut Atlas est une bonne destination de la farine
subventionnée. Les habitants en bénéficient donc à tour de rôle. « Une fois par mois, la moitié
des bénéficiaires profitent de 50 kg chacun. L’autre moitié attend le mois d’après », nous
explique Ibrahim Iguiouaz, président de l’Association Takatart pour le développement rural.
Un système qui semblait bien rôdé jusqu’au jour où les habitants commencent à recevoir une
« farine infecte ». « Nous avons eu droit à une farine à la couleur douteuse que nous payons
pourtant à 2 DH le kilo. Elle contenait une sorte de cendres et dégageait une odeur
désagréable à la cuisson », témoigne l’acteur associatif. Après avoir manifesté leur colère
devant la commune de Toubkal, les habitants scandalisés ont été calmés par les autorités
locales avec la promesse d’enquêter sur le sujet… « 4 mois après, toujours rien. Nous avons
décidé alors de faire appel aux services d’un laboratoire à Marrakech pour effectuer des
analyses sur des échantillons de cette farine. Nous attendons actuellement les résultats »,
souligne Abdelah Hafid de l’Association Takatart.
Courageux, les acteurs associatifs de ce village comptent mener une fronde contre un trafic
qui profite à tout le monde sauf aux véritables concernés. Au-delà de la production, c’est le
système de distribution qui est pointé du doigt par nos interlocuteurs.
« Cette farine atterrit par miracle dans les boulangeries de l’informel dont le nombre ne cesse
de croître. A titre d’exemple, à Kénitra, certains moulins chargent des camions de farine
nationale. Mais ces véhicules se garent juste un peu plus loin et reviennent le soir pour la
décharger de là où ils l’ont prise », dénonce Dr Kherrati. Des manœuvres qui, selon ce
consumériste, servent à détourner cette farine vers le marché noir. Des accusations que
Chakib Alj conteste vivement. Il assure que les minotiers négocient actuellement leur
désengagement de la distribution de cette « farine à problème ». Le directeur exécutif de la
Fédération nationale des minoteries, Abdellatif Izzem, va plus loin. Il estime que depuis 1988,
cette distribution constitue « un fardeau pour le secteur ». Ainsi, les minotiers ne veulent plus
se charger de cette mission ingrate, trop excédés par les accusations portées à leur encontre de
toutes parts. Pour un meilleur ciblage, Izzem invite l’Etat à réviser sa stratégie en instaurant
des relais institutionnels. Cette mesure serait un bon moyen pour réduire l’intervention des
grossistes et pour s’assurer que la farine nationale arrive à destination… La bonne destination
s’entend, c’est-à-dire chez les ménages qui ont besoin d’être aidés par l’Etat.
« Le pain est libre »
En affirmant que « le pain est libre », Lahoussine Azaz, président des boulangers veut dire
que le prix de cette denrée essentielle n’est pas régulé par l’Etat. Citant « un accord de
modération » datant de 2002, il insiste sur le droit des boulangers à augmenter, au besoin, le
prix du pain. « Il suffit d’en informer les autorités concernées », insiste-t-il. Un droit que Dr
Kherrati de la FMDC conteste tout en dénonçant l’avidité de certains boulangers. D’après lui,
ces derniers trichent dans le poids du pain pour améliorer leurs marges bénéficiaires. « En
effet, le pain rond sensé être vendu à 1,20 DH doit peser 200g. Or, il est mis sur le marché à
des poids bien inférieurs variant entre 150 et 170g seulement. De ce fait, les Marocains
achètent réellement leur pain entre 1,40 et 1,50 DH », explique ce défendeur des
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consommateurs. Un argumentaire qu’Azaz balaie d’un revers de la main. « Ce poids de 200g
dit réglementaire n’est plus en vigueur. Il est dépassé largement par les événements.
Aujourd’hui, les prix des autres intrants du pain ont triplé. Et le prix du pain ne dépend pas
uniquement de la farine mais des autres ingrédients également », se défend-il en se disant tout
de même soucieux de la paix sociale. Mais cette paix est-elle conciliable avec la libération des
prix et en particulier celle des denrées alimentaires de première nécessite ? C’est là toute la
question qui reste posée.
Chère compensation
La réforme de la caisse de compensation est un sujet épineux. Les derniers bruits qui ont
couru sur une éventuelle annulation des subventions des prix des aliments de première
nécessité, dont la farine, ont provoqué une véritable onde de choc. Si les uns estiment que
cette caisse doit disparaître et qu’elle a trop longtemps plombé le budget de l’Etat sans pour
autant profiter aux bonnes personnes, d’autres estiment que c’est une soupape nécessaire en
ces temps de grande sensibilité sociale. Le triste souvenir de « La révolte de la koumera »
(1981) reste présent dans tous les esprits. Le gouvernement Benkirane osera-t-il toucher au
pain des pauvres et à celui de ceux qui s’en enrichissent ? D’après les dernières déclarations
du premier ministre, il n’en est pas question…pour l’instant.
Source : http://www.lobservateur.info/?p=3659
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L’Economiste, édition électronique du 19/03/2013
Fruits & légumes
Maroc, Espagne... concurrents mais partenaires aussi
Les professionnels espagnols à la rencontre de leurs homologues marocains ce jeudi à
Casablanca
Déroulement de la campagne d’exportation, contingentement, gestion des quotas… les
questions abordées
Nos ventes de tomates sur les marchés de l’UE, au cœur des discussions entre professionnels
marocains et espagnols, ne représentent que 4% de la consommation de ce débouché
Les professionnels marocains de fruits et légumes se préparent à rencontrer leurs homologues
espagnols. Un meeting est prévu ce jeudi 21 mars à Casablanca pour une première réunion de
travail et d’échanges afin de mettre en place un comité mixte de coordination. Une décision
qui fait suite à la rencontre en décembre dernier à Madrid sous la coprésidence des ministres
marocain et espagnol de l’Agriculture. Il est question d’aborder plusieurs aspects du secteur
des fruits et légumes marocain pour permettre aux Espagnols d’avoir plus de visibilité sur la
filière. Aussi, le déroulement de la campagne d’exportation devrait être exposé avec la
projection des deux mois à venir de manière à être complémentaire et affronter le marché de
façon conjuguée. L’objectif est d’arriver à s’entendre sur un croisement des calendriers de
commercialisation pour une meilleure cohabitation des marchandises marocaines et
espagnoles sur le marché communautaire, précise un producteur de la filière. La concertation
sur ces points déterminera à terme les dates de plantations et l’étendue des superficies pour
éviter les chevauchements de la production des uns et des autres. Les exportateurs marocains
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comptent aussi expliquer comment le Maroc gère les quotas attribués dans le cadre de
l’accord avec UE. A ce sujet, les opérateurs soulignent que plusieurs mesures de contrôles
sont mises en place pour le suivi des exportations. Le Maroc dispose en effet à travers
l’EACCE d’un système de monitoring permettant un suivi rigoureux des volumes exportés et
de la situation des marchés. L’aspect phytosanitaire du processus de production devrait être
aussi au cœur des discussions. Les producteurs marocains savent très bien qu’ils sont
surveillés de près sur ce plan et que le moindre faux pas serait fatal à la filière. Aussi plusieurs
mesures de prévention et de contrôle ont été adoptées par la profession depuis des années. Ce
sont là quelques-unes des questions qui devraient être au cœur de la première réunion de
travail entre professionnels marocains et espagnols, les deux parties ayant intérêt à mettre en
place un cadre de concertation car le développement de la filière profiterait à tous. L’Espagne
est le principal fournisseur de la filière en matière d’équipements et d’intrants. A titre
d’exemple, le fil de fer utilisé pour le montage des serres provient essentiellement de notre
voisin ibérique au même titre que l’approvisionnement des filets insect-proof. L’Espagne est
aussi notre fournisseur en matière d’engrais et sans oublier l’aspect logistique qui profite à
hauteur de 70% aux transporteurs espagnols.
Malika ALAMI
Source : http://www.leconomiste.com/node/904628
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L’Economiste, édition électronique du 19/03/2013
Agroalimentaire
Les opérateurs font le forcing sur le marché anglais
De notre envoyée spéciale à Londres, Khadija MASMOUDI
A peine 4,4 milliards de DH de ventes
Cinq exposants marocains sur la liste des centrales d’achats britanniques
De jeunes entreprises participent pour la première fois à un salon
Sauces, poivrons farcis, clémentines, melons, courgettes, l’huile d’argan, l’huile d’olive... les
exposants marocains sont restés sur des produits peu transformés. Sur les 27 exposants, neuf
participent pour la première fois à un salon
Vingt-SEPT exposants marocains dont trois coopératives, une surface de 556 mètres carrés,
des stands sobres avec une dominance de blanc. de quoi mettre en valeur les produits des
entreprises marocaines à la recherche de nouvelles opportunités et de débouchés à l’export.
Une opportunité qui permettrait certainement d’atténuer le déficit devenu chronique de la
balance commerciale. La messe de l’agroalimentaire organisée à Londres du 16 au 20 mars
est un rendez-vous incontournable pour les opérateurs en quête de nouvelles tendances et de
nouveautés.
Pour cette édition, l’International Food & Drink Exhibition (IFE), organisé au prestigieux
Excel London, compte 1.200 exposants et table sur 30.000 visiteurs professionnels. Le Maroc
qui est à l’honneur, et dont le stand a été inauguré par l’ambassadeur du Maroc en GrandeBretagne Chrifa Lalla Joumala, offre ainsi à ses exposants une meilleure visibilité, soit
l’affichage un peu partout et un référencement des entreprises sur le portail du salon. «Pour
être à l’honneur, nous avons mené des négociations avec les organisateurs. La GrandeBretagne est un marché cible pour le Maroc. Et grâce au réseau diplomatique, nous avons
démontré que nous pouvions développé d’autres partenariats dans le tourisme, l’automobile.
.», souligne Zahra Maafiri, fraîchement nommée à la tête de Maroc Export.
La balle est donc dans le camp des entreprises. Pour elles, le challenge est de faire connaître
leurs marques pour mieux pénétrer le marché britannique qui compte 61 millions de
consommateurs et avec lequel le potentiel de développement des échanges reste important.
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Aujourd’hui, la balance commerciale avec ce pays est déficitaire: 4,4 milliards de dirhams de
vente contre des importations pour une valeur de 7,1 milliards de dirhams.
Contrairement aux précédentes éditions, le Maroc dispose cette fois d’exposants dans les deux
pavillons que compte le salon dont l’un est dédié aux produits transformés et l’autre aux
produits frais. A côté d’enseignes comme Dari Couspate, Wassa, les Domaines Agricoles,
plusieurs jeunes entreprises ont fait le déplacement pour la première fois. Un coup de pouce
de la part de Maroc Export qui cherche à encadrer et accompagner le maximum d’entités à
l’export. Surtout que le Maroc compte 5.200 entreprises exportatrices et dont 90% d’entre
elles font moins de 50 millions de dirhams de chiffre d’affaires à l’export. Certains exposants
ont ainsi saisi cette occasion pour décliners leur nouveaux produits, comme c’est le cas pour
Tajini. Basée à Rabat, cette entreprise a présenté son offre de plats marocains prêts à l’emploi.
Des produits qui seront lancés au cours des prochaines semaines au Maroc. «Avec l’aide de
fonds d’investissement, nous avons investi près de 15 millions de dirhams en septembre 2012
dans une unité de production», indique Jamil Benhassain, General manager venu prospecter
un marché britannique très convoité par les grands groupes de l’agro-alimentaire. Confiant,
cet opérateur est déjà présent sur le marché européen avec une gamme de produits «sauces
tajines».
Implantée à Taliouine, Atlas Safran vend ses produits en Europe depuis 2012. Elle n’a
démarré son activité qu’en 2010 avec l’appui du fonds d’investissement Targa, dédié à la
valorisation des produits du terroir. «Il faut 150.000 fleurs pour 1kg de safran. Le Maroc
produit près de 2 tonnes de safran par an alors que des pays comme l’Iran sont à 200 tonnes»,
souligne un responsable de l’entreprise laquelle prépare la certification nécessaire pour
accéder au marché britannique. Avec l’aide de l’Institut national de recherche agronomique
(INRA), Atlas Safran mise sur la recherche et développement pour améliorer la production et
la qualité du safran à même de gagner en compétitivité.
Malak Bio expose aussi pour la première fois. L’entreprise compte déjà des clients à
l’international puisqu’elle a démarré l’export depuis deux ans. Elle mise sur deux produits
phares: l’huile d’argan et l’huile de figue de barbarie. Celle-ci est prisée pour ses vertus
hydratantes mais reste peu connue au niveau local, selon un responsable de l’entreprise.
D’ailleurs, parmi les cinq exposants marocains choisis et invités par les centrales d’achats
britanniques figure une coopérative qui commercialise de l’huile de figue de barbarie et qui ne
s’est jamais aventurée jusque-là à l’export.
A côté des sauces, des poivrons farcis, des clémentines, melons, courgettes, les entreprises ont
exposé de l’huile d’argan et de l’huile d’olive, un produit sur lequel un effort de valorisation
s’avère nécessaire. «L’offre de l’huile d’olive se développe grâce à Maroc vert. En amont,
nous devons travailler sur les normes et sur l’acidité de ce produit. Il faut aussi que notre
industrie de l’emballage se mette au diapason pour accompagner l’offre industrielle», note
Maafiri.
Source : http://www.leconomiste.com/node/904617
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L’Economiste, édition électronique du 18/03/2013
Guelmim/Smara
Une foire agricole pour dynamiser l’économie
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120 millions de DH de production animale annuelle
38.340 ha destinés à la céréaliculture
«L’AMÉLIORATION de la qualité au service du marketing agricole». C’est le thème choisi
pour la troisième édition de la foire agricole qui a eu lieu récemment à Guelmime. Parmi les
objectifs de cette manifestation, la création d’un espace de rencontre et d’échanges d’expertise
entre les différents acteurs relevant du domaine agricole. Et aussi, l’ouverture de la région sur
de nouvelles expériences propres au marketing et au développement des filières de production
afin de dynamiser la région économiquement. La foire était aussi l’occasion de promouvoir la
production locale via un espace de commercialisation. Lors de la manifestation, une superficie
couverte de 2.000 m2 était dédiée au pôle « Produits du terroir » avec 110 stands. Différents
produits étaient exposés, notamment, du Couscous, miel, henné, cactus et ses dérivés. En plus
des dattes, plantes aromatiques et médicinales et des produits d’origine animale tels l’Oudek,
Khlie, Lben et ses dérivés. Pour le pôle élevage, camelins, ovins, caprins et équins étaient les
espèces exposées sur quelque 1500 m2.
Il faut préciser que la région Guelmime Smara comprend quelque 40.720 exploitations
agricoles. L’irrigation privée avec utilisation des eaux souterraines est utilisée pour 3000 Ha
tandis que la superficie irriguée par les eaux de crue est de 105.000 Ha. Pour ce qui est du
cheptel, il comprend 6985 têtes de bovin et 184.600 têtes d’ovins. Les caprins et les camelins
sont respectivement au nombre de 262.900 et 31.000 têtes.
Selon L’Agence de développement agricole, les viandes rouges et blanches, le miel et le lait
constituent les productions animales de la région. La valeur de la production animale annuelle
est de 120 Millions de DH, ce qui représente 17% de la valeur de la production agricole totale.
La valeur de la production des viandes des petits ruminants est de l’ordre de 82 Millions de
DH. Quant à la valeur de la production des viandes blanches, des produits de l’apiculture et
du lait bovin, elle participe avec respectivement 12%, 13% et 6% dans la formation annuelle
de la production animale.
En ce qui concerne la production végétale, la céréaliculture est pratiquée sur une superficie de
38.340 Ha, soit 45% de la superficie emblavée de la région. Cette production est destinée
principalement à l’autoconsommation et à l’alimentation du cheptel. Cependant, les céréales
ne dépassent pas 1700 DH par Ha. Pour rappel, cette troisième édition de la foire agricole est
organisée par la chambre d’agriculture de la Région Guelmime Smara en partenariat avec la
Direction Régionale de l’Agriculture et en collaboration avec la Municipalité de Guelmime et
le Conseil Régional de la Région.
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Cactus, palmiers et autres
LES plantations de cactus occupent une superficie de 30.000 Ha avec une production en fruit
de près de 240.000 tonnes soit 38% des productions végétales de la zone. Le palmier dattier
occupe pour sa part 78% des productions arboricoles. Avec 16.000 tonnes de production, les
dattes occupent une place importante dans l’activité commerciale. Ainsi, ce sont les cultures
maraîchères qui engendrent la productivité moyenne la plus importante. Elles sont suivies par
le palmier dattier avec respectivement 19.500 plants et 8.400 DH par hectare.
Fatiha NAKHLI
Source : http://www.leconomiste.com/node/904591
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Libération, édition électronique du 18/03/2013
13,64 millions de DH pour le développement de l’apiculture dans la région de Doukkala
La production nationale de miel ne dépasse pas les 3000 tonnes par an
L’importance économique et écologique de l’apiculture est tellement grande que certains pays
comme les USA la considèrent comme élément essentiel de leur sécurité nationale, au même
titre que les fusées trans-atlantiques, les armes nucléaires, l’énergie ou la sécurité
alimentaire…
Au Maroc, l’abeille, la mouche à miel, ces insectes d’or, comme les appelait Paul Claudel,
bénéficie d’une place particulière dans l’imaginaire du peuple marocain. Le miel est cité dans
le Coran, ce qui le relève au rang du sacré. Il est utilisé dans la médecine traditionnelle, dans
la gastronomie au point que les gâteaux à miel marocains ont une renommée internationale, et
il est très prisé durant le mois de ramadan, mois de piété et de recueillement, la table du «
ftour » ne peut se passer de cette denrée indispensable.
Et pourtant, malgré tout le respect qu’on doit à cet insecte social et à ses produits, la
production du miel reste à un niveau élémentaire : quelque 3000 tonnes par année comme
production nationale. A titre de comparaison, en Asie et en Amérique latine, la production
peut atteindre jusqu’à 70 kg/an et par ruche, contre 4 kg/an par ruche dans notre pays.
Le miel chinois ou latino-américain arrive à Casablanca à moins de 10 DH le kg, alors que le
prix de revient au Maroc varie entre 35 et 40 DH le kg. La différence est énorme.
Pour pallier à ce déficit, l’Etat marocain et dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), a décidé
de remédier à ce retard et a mobilisé pas moins de 13,64 millions de dirhams, rien que pour la
région Doukkala.
L’objectif principal de ces actions est d’améliorer le revenu des agriculteurs, d’organiser le
secteur apicole à travers la création de coopératives et d’associations.
Pour passer à l’action, la Direction provinciale du ministère de l’Agriculture et de la Pêche
maritime d’El Jadida nous a fourni la première liste du matériel et ruches peuplées destinés
aux coopératives. Une liste de matériaux desquels il y a lieu de citer 1120 unités (u) de ruches
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peuplées, 6 défiger 210 mm apimiel, 3 couteaux à désoperculer en inox 24 cm, 6 extracteurs
manuels en inox à 4 cadres avec tamis et maturateur de 100 kg, 6 bac à désoperculer en inox
100*48*42, 9 maturateurs en inox 120 kg avec tamis superposé de même diamètre, 10 lèves
cadre en inox et une machine à gaufrier la cire manuelle.
Les services publics qui dirigent ce programme pilote nous ont affirmé que tout ce matériel
est disponible, et prêt à être livré aux coopératives concernées à tout moment. Le problème est
que les responsables de ces coopératives n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le procédé de
distribution du matériel en question.
Le projet ambitieux lancé par La Direction provinciale du ministère en question s’étend sur
trois années, et vise à distribuer aux apiculteurs 8200 ruches pleines, la construction et
l’équipement de cinq unités d’extraction et de conditionnement du miel, ainsi que
l’organisation de sessions de formation technique.
Ces projets pilotes visent aussi à créer de la valeur ajoutée, des emplois, à favoriser une
meilleure répartition des bénéfices au profit des jeunes et des femmes.
Tous ces projets menés à bien, un bel avenir attendra certainement l’apiculture dans la région
des Doukkala.
Mohammed Aboulasse
Source : http://www.libe.ma/1364-millions-de-DH-pour-le-developpement-de-lapiculture-dans-la-region-de-Doukkala_a36224.html
58
Le Soir-échos, édition électronique du 18/03/2013
Les dernières pluies rassurent
Mohamed Mounjid
Le volume des pluies observé sur les mois de janvier, février et mars redonne confiance aux
agriculteurs. Et si la pluviométrie est au rendez-vous à la mi-avril encore une fois, ce serait
«la confirmation d’une très bonne récolte céréalière», selon Hassan Oudrhiri, directeur
régional de l’Agriculture Meknès-Tafilalet.
Les signaux d’une très bonne récolte céréalière sont en vue. Le volume des pluies observé sur
les mois de janvier, février et mars redonne confiance aux agriculteurs. Et si la pluviométrie
serait au rendez-vous à la mi-avril encore une fois, ça serait «la confirmation d’une très bonne
récolte céréalière», espère Hassan Oudrhiri, directeur régional de l’Agriculture MeknèsTafilalet. Il faut savoir que la répartition saisonnière des pluies au Maroc laisse dégager une
variation assez notable des régimes pluviométriques. Le cumul pluviométrique national
moyen au début du mois de mars s’est établi à un niveau supérieur à la normale (203 mm). La
quantité des pluies enregistrée cette année dans une région comme Meknès-Tafilalet avec un
climat tempéré et subissant les effets d’une zone continentale est assez révélateur. Oudrhiri
souligne que les derniers chiffres sur la pluviométrie moyenne marquée est de l’ordre de 500
millimètres (avec un pic à Ifrane de 800 mm) contre seulement 350 mm à la même période de
l’année précédente. Les dernières précipitations ont, donc d’une façon, générale favorisé
l’amélioration de manière significative des réserves d’eau des barrages. A la date du 13 mars
2013, le taux de remplissage s’est élevé à 87,1 % contre 69,3 % à la même date de l’année
précédente, selon le ministère de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement. Les
retenues des principaux barrages, tous usages confondus, ont enregistré ainsi 13,76 milliards
de m3 au lieu de 10,92 milliards de m3. Cette tendance haussière ne reflète pas en outre une
répartition égalitaire. Les barrages d’Oued El Makhazine, Ibn Battouta et Mohamed V ont
affiché un taux de remplissage à 100 %. D’autres barrages ont vu leur réserves hydriques
baisser à l’exemple d’Asfalou (passé de 96,7 à 71 %), Garde Sebou (de 99,5 à 57,3 %) et
Dkhila ( de 79,6 % à 69,9 %), toujours selon la même source. Par ailleurs, les conditions
climatiques favorables auront un effet très bénéfique sur l’état végétatif des cultures.
Confirmant ainsi les prévisions officielles sur la céréaliculture. «Au cas où les conditions
59
climatiques demeurent favorables notamment au printemps, la valeur ajoutée du secteur
primaire pourrait connaître une hausse de 13,6%», pronostique le Haut-commissariat au Plan.
Une production supérieure à la moyenne
Même son cloche auprès du CMC dont les pronostics de croissance laissent dégager une
appréciation de 14 % en termes réels. Dans un tel scénario, la production céréalière moyenne
devrait se situer largement supérieure aux 70 millions de quintaux. Ce qui ne manquerait pas
de conforter la pression exercée sur la facture alimentaire. Laquelle a pesé lourdement sur les
dépenses de compensation en ligne avec la surenchère des cours des prix alimentaires. Les
derniers chiffres de l’Office des changes font état d’un reflux des importations des produits
alimentaires. À fin janvier 2013, celles-ci se sont établies à 2,5 milliards de dirhams, soit une
baisse annuelle de 18,8 %. Le produit de grande consommation à savoir le blé a marqué une
chute de ses importations de 56,3 % à 259 millions de dirhams. Pour la petite histoire, le
Maroc dépend largement des marchés internationaux en matière d’approvisionnement
alimentaire. Ses importations des céréales principales (blé, maïs et orge) ont passé de 20,9
millions de qx (1980-81) à 21,2 (1990-91), puis à 54,1 (2000-2001) et enfin à 58,9 (2011-12).
A noter enfin que le volume des pluies observé durant les trois derniers mois serait d’un
impact assez significatif sur les autres cultures et les activités de l’élevage.
Source : http://www.lesoir-echos.com/les-dernieres-pluies-rassurent/economie/68884/
60
‫ﺍﻷﺣﺪﺍﺙ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ‪,‬ﺍﻟﻨﺴﺨﺔ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ‪2013/03/22‬‬
‫ﺑﻮﺍﺩﺭ ﻣﻮﺳﻢ ﻓﻼﺣﻲ ﻭﺍﻋﺪ ﺑﺠﻬﺔ ﺍﻟﺪﺍﺭ ﺍﻟﺒﻴﻀﺎء ﺍﻟﻜﺒﺮﻯ‬
‫ﺃﻓﺎﺩﺕ ﺍﻟﻤﺪﻳﺮﻳﺔ ﺍﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺠﻬﺔ ﺍﻟﺪﺍﺭ ﺍﻟﺒﻴﻀﺎء ﺍﻟﻜﺒﺮﻯ‪ ،‬ﺑﺄﻥ ﻛﻞ ﺍﻟﻤﺆﺷﺮﺍﺕ ﺗﺪﻝ ﻋﻠﻰ ﺃﻥ ﺍﻟﻤﻮﺳﻢ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ ‪2013-2012‬‬
‫ﺑﺠﻬﺔ ﺍﻟﺪﺍﺭ ﺍﻟﺒﻴﻀﺎء ﺍﻟﻜﺒﺮﻯ ﺳﻴﻜﻮﻥ ﺟﻴﺪﺍ ﻭﺃﻓﻀﻞ ﺑﻜﺜﻴﺮ ﻣﻦ ﺳﺎﺑﻘﻪ ﺑﻔﻀﻞ ﺍﻟﺘﺴﺎﻗﻄﺎﺕ ﺍﻟﻬﺎﻣﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﻋﺮﻓﺘﻬﺎ ﺍﻟﺠﻬﺔ‪.‬‬
‫ﻭﺫﻛﺮﺕ ﺍﻟﻤﺪﻳﺮﻳﺔ ﺍﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﺃﻥ ﺣﺠﻢ ﺍﻟﺘﺴﺎﻗﻄﺎﺕ ﺍﻟﺘﻲ ﻋﺮﻓﺘﻬﺎ ﺍﻟﺠﻬﺔ ﺧﻼﻝ ﺍﻟﺜﻼﺛﺔ ﺃﺷﻬﺮ ﻣﻦ ﺍﻟﺴﻨﺔ ﺍﻟﺤﺎﻟﻴﺔ ﺃﻋﺎﺩﺕ ﺍﻟﺜﻘﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ‪،‬‬
‫ﺇﺫ ﺑﻠﻐﺖ ﺍﻟﺘﺴﺎﻗﻄﺎﺕ ﺍﻟﻤﺴﺠﻠﺔ ﺇﻟﻰ ﻏﺎﻳﺔ ﻳﻮﻡ ﺍﻻﺛﻨﻴﻦ ﺍﻟﻤﺎﺿﻲ ‪ 465‬ﻣﻠﻢ‪ ،‬ﺃﻱ ﺑﺰﻳﺎﺩﺓ ﻗﺪﺭﺕ ﺏ‪ 300‬ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻘﺎﺭﻧﺔ ﻣﻊ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ‬
‫ﻧﻔﺴﻬﺎ ﻣﻦ ﺍﻟﻌﺎﻡ ﺍﻟﻤﺎﺿﻲ )‪ 155‬ﻣﻠﻢ‪).‬‬
‫ﻭﺣﺴﺐ ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﻧﺎﻫﺰﺕ ﺍﻟﻤﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﻤﺰﺭﻭﻋﺔ ﻋﻠﻰ ﺻﻌﻴﺪ ﺍﻟﺠﻬﺔ ﺧﻼﻝ ‪ 2013،-2012‬ﻣﺎ ﻣﺠﻤﻮﻋﻪ ‪ 47‬ﺃﻟﻒ ﻭ‪106‬‬
‫ﻫﻜﺘﺎﺭﺍ ﺗﻮﺯﻋﺖ ﺑﻴﻦ ﺯﺭﺍﻋﺔ ﺍﻟﺤﺒﻮﺏ )‪ 34‬ﺃﻟﻒ ﻭ‪ 320‬ﻫﻜﺘﺎﺭﺍ(‪ ،‬ﻳﻠﻴﻬﺎ ﺍﻟﻌﻠﻒ )ﺛﻤﺎﻧﻴﺔ ﺁﻻﻑ ﻭ‪ 846‬ﻫﻜﺘﺎﺭﺍ( ﻭﺍﻟﺨﻀﺮ )ﺛﻼﺛﺔ‬
‫ﺁﻻﻑ ﻭ‪ 592‬ﻫﻜﺘﺎﺭﺍ(‪ ،‬ﺛﻢ ﺍﻟﺒﻮﺍﻛﺮ )‪ 438‬ﻫﻜﺘﺎﺭﺍ(‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮﺍ ﺇﻟﻰ ﺃﻥ ﺍﻟﺤﺎﻟﺔ ﺍﻟﻨﺒﺎﺗﻴﺔ ﻟﻠﻤﺰﺭﻭﻋﺎﺕ ﺍﻟﺨﺮﻳﻔﻴﺔ ﺗﺒﺪﻭ ﺟﻴﺪﺓ‪.‬‬
‫ﻭﻓﻲ ﻣﺎ ﻳﺨﺺ ﺍﻟﻤﻮﺍﺷﻲ‪ ،‬ﺃﻭﺿﺤﺖ ﺍﻟﻤﺪﻳﺮﻳﺔ ﺃﻥ ﺍﻟﻤﻮﺳﻢ ﻳﻌﺪ ﺑﺈﻧﺘﺎﺝ ﺟﻴﺪ ﻛﺬﻟﻚ ﺑﻔﻀﻞ ﺗﻮﻓﺮ ﻏﻄﺎء ﻧﺒﺎﺗﻲ ﻣﻬﻢ ﻳﺘﻴﺢ ﻟﻤﺮﺑﻲ‬
‫ﺍﻟﻤﺎﺷﻴﺔ ﻭﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﺗﻮﻓﻴﺮ ﻛﻸ ﺟﻴﺪ ﻟﻠﻤﻮﺍﺷﻲ‪ ،‬ﻣﻀﻴﻔﺔ ﺃﻥ ﺣﺠﻢ ﻗﻄﻴﻊ ﺍﻷﺑﻘﺎﺭ ﻳﺒﻠﻎ ‪ 41‬ﺃﻟﻒ ﺭﺃﺱ ﻭﺍﻷﻏﻨﺎﻡ ‪ 123‬ﺃﻟﻒ ﺭﺃﺱ‬
‫ﻭﺍﻟﻤﺎﻋﺰ ‪ 1500‬ﺭﺃﺱ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﺛﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﺃﺑﺮﺯﺕ ﺍﻟﻤﺪﻳﺮﻳﺔ ﺍﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﺍﻟﺘﺪﺍﺑﻴﺮ ﺍﻟﻤﺘﺨﺬﺓ ﺑﺪﺍﻳﺔ ﺍﻟﻤﻮﺳﻢ ﺑﻬﺪﻑ ﺗﺤﺴﻴﺲ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﺑﺄﻫﻤﻴﺔ ﺍﻟﺤﺮﺙ ﺍﻟﻤﺒﻜﺮ‬
‫ﻭﺍﺳﺘﻌﻤﺎﻝ ﺍﻟﺒﺬﻭﺭ ﺍﻟﻤﺨﺘﺎﺭﺓ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻗﺪﺭﺕ ﺍﻟﻜﻤﻴﺔ ﺍﻟﻤﻮﺯﻋﺔ ﻣﻨﻬﺎ ‪ 17‬ﺃﻟﻒ ﻭ‪ 613‬ﻗﻨﻄﺎﺭﺍ‪ ،‬ﻣﻨﻬﺎ ‪ 13‬ﻭ‪ 250‬ﻗﻨﻄﺎﺭﺍ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﻤﺢ‬
‫ﺍﻟﻄﺮﻱ ﻭ‪ 4321‬ﻗﻨﻄﺎﺭﺍ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﻤﺢ ﺍﻟﺼﻠﺐ ﻭ‪ 42‬ﻗﻨﻄﺎﺭﺍ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﻌﻴﺮ‪.‬‬
‫ﻛﻤﺎ ﻫﻤﺖ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺘﺪﺍﺑﻴﺮ ﺗﺮﺷﻴﺪ ﻋﻤﻠﻴﺔ ﺗﺨﺼﻴﺐ ﺍﻷﺭﺍﺿﻲ ﺍﻟﺰﺭﺍﻋﻴﺔ ﺑﺘﻮﺯﻳﻊ ‪ 16‬ﺃﻟﻒ ﻭ‪ 400‬ﻗﻨﻄﺎﺭﺍ ﻣﻦ ﺍﻷﺳﻤﺪﺓ ﺑﻔﻀﻞ ﺗﻈﺎﻓﺮ‬
‫ﺟﻬﻮﺩ ﻛﻞ ﻣﻦ ﺍﻟﻤﺪﻳﺮﻳﺔ ﺍﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﻭﺍﻟﻤﺮﻛﺰ ﺍﻟﺠﻬﻮﻱ ﻟﻠﺸﺮﻛﺔ ﺍﻟﻮﻁﻨﻴﺔ ﻟﺘﺴﻮﻳﻖ ﺍﻟﺒﺬﻭﺭ )ﺻﻮﻧﺎﻛﻮﺱ( ﻭﺍﻟﻮﻗﺎﻳﺔ ﺍﻟﺼﺤﻴﺔ‬
‫ﻟﻠﻤﺰﺭﻭﻋﺎﺕ ﻭﺍﻟﺘﺤﻔﻴﺰ ﻋﻠﻰ ﺍﻻﻧﺨﺮﺍﻁ ﻓﻲ ﻧﻈﺎﻡ ﺍﻟﺘﺄﻣﻴﻦ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ ﺿﺪ ﺍﻟﻤﺨﺎﻁﺮ ﺍﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻬﺪﻑ ﺇﻟﻰ ﺗﺄﻣﻴﻦ ﻣﺤﺎﺻﻴﻞ‬
‫ﺍﻟﺤﺒﻮﺏ ﻭﺍﻟﺒﻮﺍﻛﺮ‪.‬‬
‫ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ‪: http://www.ahdath.info/?p=117053‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪61‬‬
‫‪0T‬‬
‫ﺍﻟﻤﻮﻗﻊ ﺍﻹﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻲ ﻟﺤﺰﺏ ﺍﻟﻌﺪﺍﻟﺔ ﻭﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ‪ ,‬ﺍﻟﻨﺴﺨﺔ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ‪2013/03/21‬‬
‫ﺍﻟﺼﻘﻠﻲ ﻋﺪﻭﻱ ﻳﻌﻠﻦ ﻋﻦ ﺇﻋﺪﺍﺩ ﻭﺭﻗﺔ ﻣﺘﻜﺎﻣﻠﺔ ﺣﻮﻝ ﻣﻨﻬﺠﻴﺔ ﺗﻘﻴﻴﻢ ﻣﺨﻄﻂ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ‬
‫‪13-03-21‬‬
‫ﻋﻘﺪﺕ ﺍﻟﻠﺠﻨﺔ ﺍﻟﻤﺮﻛﺰﻳﺔ ﻟﻤﺠﻤﻮﻋﺔ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﻤﻮﺿﻮﻋﺎﺗﻴﺔ ﺍﻟﺨﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎﻉ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﻣﻨﺘﺪﻯ ﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ ﻟﻸﻁﺮ ﻭﺍﻟﺨﺒﺮﺍء‬
‫ﻟﺤﺰﺏ ﺍﻟﻌﺪﺍﻟﺔ ﻭﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ‪ ،‬ﺍﺟﺘﻤﺎﻋﺎ ﻋﺸﻴﺔ ﻳﻮﻡ ﺍﻷﺭﺑﻌﺎء ‪ 20‬ﻣﺎﺭﺱ ‪ 2013‬ﺑﺎﻟﻤﻘﺮ ﺍﻟﻤﺮﻛﺰﻱ ﻟﺤﺰﺏ ﺍﻟﻌﺪﺍﻟﺔ ﻭﺍﻟﺘﻨﻤﻴﺔ ﺑﺎﻟﺮﺑﺎﻁ‪.‬‬
‫ﻭﻓﻲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺼﺪﺩ‪ ،‬ﺃﺑﺮﺯ ﺇﺩﺭﻳﺲ ﺍﻟﺼﻘﻠﻲ ﻋﺪﻭﻱ‪ ،‬ﻣﻨﺴﻖ ﺍﻟﻠﺠﻨﺔ‪ ،‬ﺃ"ﻥ ﺍﻟﻠﻘﺎء ﺷﻜﻞ ﻓﺮﺻﺔ ﻟﺘﻘﻴﻴﻢ ﺍﻟﻤﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻮﻁﻨﻲ ﺍﻟﺬﻱ ﻧﻈﻤﺘﻪ‬
‫ﺍﻟﻠﺠﻨﺔ ﻳﻮﻡ ﺍﻟﺴﺒﺖ ‪ 09‬ﻣﺎﺭﺱ ‪ 2013‬ﺑﺎﻟﺮﺑﺎﻁ"‪ ،‬ﻣﺒﻴﻨﺎ ﺃﻥ ﺃﻋﻀﺎء ﺍﻟﻠﺠﻨﺔ ﺃﺷﺎﺩﻭﺍ ﺑﻬﺬﺍ ﺍﻟﻤﻠﺘﻘﻰ ﺍﻟﻨﻮﻋﻲ ﺍﻟﺬﻱ ﺣﻘﻖ ﺃﻫﺪﺍﻓﻪ ﺳﻮﺍء‬
‫ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﺤﻀﻮﺭ‪ ،‬ﺇﺫ ﺣﻀﺮ ‪ 62‬ﻣﻬﻨﺪﺱ ﻭﺇﻁﺎﺭ ﻋﺎﻣﻞ ﻓﻲ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ ﻣﻤﺜﻠﻴﻦ ﻟﻌﺸﺮ ﺟﻬﺎﺕ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ‪ ،‬ﺃﻭ ﻋﻠﻰ‬
‫ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﻨﻘﺎﺵ ﺍﻟﺬﻱ ﻛﺎﻥ ﻣﻬﻤﺎ ﻭﺇﻳﺠﺎﺑﻴﺎ‪.‬‬
‫ﻭﺃﺿﺎﻑ ﺍﻟﺼﻘﻠﻲ ﻋﺪﻭﻱ ﻓﻲ ﺍﺗﺼﺎﻝ ﻫﺎﺗﻔﻲ ﻣﻊ ‪ pjd.ma‬ﺃﻥ ﺍﻟﻠﺠﻨﺔ "ﺳﺘﺸﺮﻉ ﻓﻲ ﺍﻟﻮﺭﺵ ﺍﻟﻜﺒﻴﺮ ﺍﻟﻤﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻤﻘﺎﺭﺑﺔ ﺍﻟﻤﻨﻬﺠﻴﺔ‬
‫ﻟﺘﻘﻴﻴﻢ ﻣﺨﻄﻂ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ‪ ،‬ﺍﻟﺘﻲ ﻗﺪﻣﻨﺎﻫﺎ ﻓﻲ ﺍﻟﻠﻘﺎء ﺍﻟﻮﻁﻨﻲ‪ ،‬ﻭﺍﺑﺘﺪﺍء ﻣﻦ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻠﻘﺎء ﺳﻨﺸﺮﻉ ﻓﻲ ﺗﻨﺰﻳﻠﻬﺎ ﻻﻋﺪﺍﺩ ﻭﺭﻗﺔ‬
‫ﻣﺘﻜﺎﻣﻠﺔ ﺣﻮﻝ ﺍﻟﻤﻨﻬﺠﻴﺔ ﻟﺘﺤﻠﻴﻞ ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﺔ ﺍﻟﻌﻤﻮﻣﻴﺔ ﻓﻲ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ )ﻣﺨﻄﻂ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ(‪ ،‬ﺑﻐﻴﺔ ﺇﺧﺮﺍﺝ ﺃﺭﺿﻴﺔ ﻣﺘﻌﻠﻘﺔ‬
‫ﺑﺤﺼﻴﻠﺔ ﺍﻟﻤﺨﻄﻂ ﺍﻷﺧﻀﺮ ﺑﻌﺪ ﻣﺮﻭﺭ ﺧﻤﺲ ﺳﻨﻮﺍﺕ ﻋﻠﻰ ﺗﻨﺰﻳﻠﻪ ﻟﻌﺮﺿﻬﺎ ﻓﻲ ﻧﺪﻭﺓ ﻭﻁﻨﻴﺔ ﻳﺴﺘﻌﺪ ﺍﻟﻤﻨﺘﺪﻯ ﻟﻌﻘﺪﻫﺎ ﻓﻲ ﻏﻀﻮﻥ‬
‫ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺴﻨﺔ ﺑﺤﻀﻮﺭ ﺃﻋﻀﺎء ﻣﻦ ﺍﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﻭﺑﺎﺣﺜﻴﻦ ﻭﻣﺨﺘﺼﻴﻦ ﻭﻓﺎﻋﻠﻴﻦ ﻭﻣﻬﻨﻴﻴﻦ ﻓﻲ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ"‪.‬‬
‫ﺃﺣﻤﺪ ﺍﻟﺰﺍﻫﻲ‬
‫ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ ‪: http://www.pjd.ma/actualites-pjd/page-8712‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪62‬‬
‫‪0T‬‬
‫ﺑﻴﺎﻥ ﺍﻟﻴﻮﻡ ‪,‬ﺍﻟﻨﺴﺨﺔ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ‪2013/03/21‬‬
‫ﻓﻢ ﺯﻛﻴﺪ ‪:‬ﺭﺻﺪ ﺃﺯﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 153‬ﻣﻠﻴﻮﻥ ﺩﺭﻫﻢ ﻹﻧﺠﺎﺯ ﺛﻼﺛﺔ ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﻣﺨﻄﻂ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ‬
‫ﺗﻢ ﺭﺻﺪ ﺍﺳﺘﺜﻤﺎﺭﺍﺕ ﻣﺎﻟﻴﺔ ﺗﻘﺪﺭ ﺑﺤﻮﺍﻟﻲ ‪ 153‬ﻣﻠﻴﻮﻥ ﻭ‪ 741‬ﺃﻟﻒ ﺩﺭﻫﻢ‬
‫ﻹﻧﺠﺎﺯ ﺛﻼﺛﺔ ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﻣﺨﻄﻂ )ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ( ﺑﺎﻟﺠﻤﺎﻋﺔ ﺍﻟﺤﻀﺮﻳﺔ ﻓﻢ ﺯﻛﻴﺪ )ﺇﻗﻠﻴﻢ ﻁﺎﻁﺎ(‪.‬ﻭﺣﺴﺐ ﻣﻌﻄﻴﺎﺕ‬
‫ﻟﻠﻤﻜﺘﺐ ﺍﻟﺠﻬﻮﻱ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ ﻟﻮﺭﺯﺍﺯﺍﺕ‪ ،‬ﻓﺈﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻐﻼﻑ ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ ﻳﺘﻮﺯﻉ ﺑﻴﻦ ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﺗﻜﺜﻴﻒ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺑﻮﺍﺣﺔ ﺃﻗﺎ ﺍﻳﻐﺎﻥ‬
‫ﺧﻼﻝ ﺳﻨﺔ ‪ 2013‬ﻭﺗﻨﻤﻴﺔ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺑﻔﻢ ﺯﻛﻴﺪ ﻓﻲ ﺃﻓﻖ ﺳﻨﺔ ‪ 2016‬ﻭﺗﻨﻤﻴﺔ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺑﺠﻤﺎﻋﺘﻲ ﺍﻟﻮﻛﻮﻡ ﻭﺃﻗﺎ ﺍﻳﻐﺎﻥ ﻓﻲ ﺃﻓﻖ ‪.2017‬ﻭﻳﻬﻢ‬
‫ﺍﻟﻤﺸﺮﻭﻉ ﺍﻷﻭﻝ‪ ،‬ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻨﺪﺭﺝ ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﺗﺤﺪﻱ ﺍﻷﻟﻔﻴﺔ ﻭﻳﻤﺘﺪ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 400‬ﻫﻜﺘﺎﺭ‪ ،‬ﺑﻨﺎء ‪ 1751‬ﻣﺘﺮ ﻣﻦ‬
‫ﺍﻟﺨﻄﺎﺭﺍﺕ‪ ،‬ﻭﺇﺻﻼﺡ ‪ 2786‬ﻣﻦ ﺍﻟﺴﻮﺍﻗﻲ‪ ،‬ﻭﺑﻨﺎء ‪ 10‬ﺻﻬﺎﺭﻳﺞ‪ ،‬ﻭﺗﺰﻭﻳﺪ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﺏ‪ 20‬ﺃﻟﻒ ﻣﻦ ﻓﺴﺎﺋﻞ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﻭﺗﻨﻘﻴﺔ‬
‫ﺍﻷﻋﺸﺎﺵ ﻭﺗﻨﻈﻴﻢ ﺧﻤﺲ ﻟﺪﻭﺭﺍﺕ ﻟﻠﺘﻜﻮﻳﻦ ﻭﺍﻟﺪﻋﻢ ﺍﻟﺘﻘﻨﻲ‪ .‬ﻭﻳﺸﻤﻞ ﺍﻟﻤﺸﺮﻭﻉ ﺍﻟﺜﺎﻧﻲ ﺗﻨﻤﻴﺔ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺑﻔﻢ ﺯﻛﻴﺪ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪8000‬‬
‫ﻫﻜﺘﺎﺭ ﻟﻔﺎﺋﺪﺓ ‪ 2648‬ﻓﻼﺡ ﺑﺎﻟﺠﻤﺎﻋﺎﺕ ﺍﻟﻘﺮﻭﻳﺔ ﺗﻠﻴﺖ ﻭﺗﺴﻴﻨﺖ ﻭﺍﻛﻴﻨﺎﻥ ﻭﺑﻨﻲ ﻳﻌﻘﻮﺏ‪ ،‬ﺇﺻﻼﺡ ﺃﺯﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 37‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﺮ ﻣﻦ‬
‫ﺍﻟﺴﻮﺍﻗﻲ‪ ،‬ﻭﻏﺮﺱ ‪ 114‬ﺃﻟﻒ ﻣﻦ ﺍﻟﻔﺴﺎﺋﻞ ﺍﻷﻧﺒﻮﺑﻴﺔ ﻭ‪ 57‬ﺃﻟﻒ ﻣﻦ ﺍﻟﻔﺴﺎﺋﻞ ﻭﺗﻨﻘﻴﺔ ‪ 30‬ﺃﻟﻒ ﻣﻦ ﺃﻋﺸﺎﺵ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﻭﺑﻨﺎء ﻭﺣﺪﺗﻴﻦ‬
‫ﻟﻠﺘﺒﺮﻳﺪ ﺑﺴﻌﺔ ‪ 120‬ﻁﻦ ﻟﻠﻮﺍﺣﺪﺓ ﻭﻛﺬﺍ ﺗﻌﻠﻴﺐ ﻭﺗﺤﻮﻳﻞ ﺍﻟﺘﻤﻮﺭ ﻭﺍﻟﺘﺄﻁﻴﺮ ﺍﻟﺘﻘﻨﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ‪.‬‬
‫ﻭﻳﻀﻢ ﺍﻟﻤﺸﺮﻭﻉ ﺍﻟﺜﺎﻟﺚ‪ ،‬ﺗﻨﻤﻴﺔ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺑﺎﻟﻮﻛﻮﻡ ﻭﺃﻗﺎ ﺍﻳﻐﺎﻥ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 1630‬ﻫﻜﺘﺎﺭ ﻟﻔﺎﺋﺪﺓ ‪ 1176‬ﻓﻼﺡ‪ ،‬ﻭﺇﺻﻼﺡ ‪ 9800‬ﻣﺘﺮ‬
‫ﻣﻦ ﺍﻟﺴﻮﺍﻗﻲ‪ ،‬ﻭﻏﺮﺱ ‪ 96‬ﺃﻟﻒ ﻣﻦ ﺍﻟﻔﺴﺎﺋﻞ ﺍﻷﻧﺒﻮﺑﻴﺔ‪ ،‬ﻭﺗﻨﻘﻴﺔ ‪ 10‬ﺃﻟﻒ ﻣﻦ ﺃﻋﺸﺎﺵ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﻭﺗﺜﻤﻴﻦ ﺇﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺘﻤﻮﺭ ﻋﺒﺮ ﺑﻨﺎء‬
‫ﻭﺗﺠﻬﻴﺰ ﻭﺣﺪﺓ ﻟﻠﺘﺒﺮﻳﺪ ﺑﺴﻌﺔ ‪ 120‬ﻁﻦ ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ ﺇﻟﻰ ﺍﻟﺘﺄﻁﻴﺮ ﺍﻟﺘﻘﻨﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ‪.‬‬
‫ﻭﺣﺴﺐ ﻧﻔﺲ ﺍﻟﻤﻌﻄﻴﺎﺕ‪ ،‬ﻓﺈﻥ ﻧﺴﺒﺔ ﺇﻧﺠﺎﺯ ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﺍﻟﺘﺠﻬﻴﺰ ﺍﻟﻬﻴﺪﺭﻭ‪-‬ﻓﻼﺣﻲ ﺧﻼﻝ ﻣﻮﺳﻢ ‪ ،2012‬ﺍﻟﺘﻲ ﺭﺻﺪﺕ ﻟﻬﺎ ﺍﺳﺘﺜﻤﺎﺭﺍﺕ‬
‫ﻣﺎﻟﻴﺔ ﺗﻘﺪﺭ ﺏ‪ 10‬ﻣﻠﻴﻮﻥ ﻭ‪ 843‬ﺃﻟﻒ ﺩﺭﻫﻢ ﻟﻔﺎﺋﺪﺓ ﺟﻤﺎﻋﺎﺕ ﻓﻢ ﺯﻛﻴﺪ ﻭﺗﺴﻴﻨﺖ ﻭﺃﻗﺎ ﺍﻳﻐﺎﻥ ﻭﺑﻨﻲ ﻳﻌﻘﻮﺏ ﻭﺍﻛﻴﻨﺎﻥ ﻭﺍﻟﻜﻮﻡ ﻭﺗﻠﻴﺖ‪،‬‬
‫ﺑﻠﻐﺖ ‪ 70‬ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺎﺋﺔ‪.‬‬
‫ﻭﻟﺘﺸﺠﻴﻊ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﺎﻹﻗﻠﻴﻢ‪ ،‬ﺗﻢ ﺍﻗﺘﻨﺎء ﻗﻄﻌﺘﻴﻦ ﺃﺭﺿﻴﺘﻴﻦ ﺑﻜﻞ ﻣﻦ ﺗﻴﺴﻨﺖ ﻭﺍﻟﻮﻛﻮﻡ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﺍﻟﻤﺠﻠﺲ ﺍﻹﻗﻠﻴﻤﻲ ﻟﻄﺎﻁﺎ‬
‫ﻭﻭﺿﻌﻬﻤﺎ ﺭﻫﻦ ﺇﺷﺎﺭﺓ ﺍﻟﻤﻜﺘﺐ ﺍﻟﺠﻬﻮﻱ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻮﺭﺯﺍﺯﺍﺕ ﻟﺒﻨﺎء ﻭﺣﺪﺗﻴﻦ ﻟﺘﺜﻤﻴﻦ ﺍﻟﺘﻤﻮﺭ‪.‬ﻛﻤﺎ ﺗﻤﺖ ﺑﺮﻣﺠﺔ ﺛﻤﺎﻧﻲ‬
‫ﺣﻤﻼﺕ ﺗﺤﺴﻴﺴﻴﺔ ﻟﻔﺎﺋﺪﺓ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﺣﻮﻝ ﻣﺨﻄﻂ )ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ( ﻭﺗﻜﻮﻳﻦ ﺍﻟﺘﻌﺎﻭﻧﻴﺎﺕ ﻭﺍﻟﺘﺠﻤﻌﺎﺕ ﺫﺍﺕ ﺍﻟﻨﻔﻊ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩﻱ‬
‫ﻭﺗﺸﺠﻴﻊ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻋﺒﺮ ﺗﻮﺯﻳﻊ ﺟﻮﺍﺋﺰ ﺗﻘﺪﻳﺮﻳﺔ ﻭﺗﻨﻈﻴﻢ ﺯﻳﺎﺭﺓ ﻟﻠﻤﻌﺮﺿﻴﻦ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﻴﻦ ﺑﻤﻜﻨﺎﺱ ﻭﺃﺭﻓﻮﺩ‪.‬‬
‫ﻟﻺﺷﺎﺭﺓ‪ ،‬ﻓﺈﻥ ﻣﺠﺎﻝ ﺗﺪﺧﻞ ﺍﻟﻤﻜﺘﺐ ﺍﻟﺠﻬﻮﻱ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ ﻟﻮﺭﺯﺯﺍﺕ ﻳﺸﻤﻞ ﻣﺴﺎﺣﺔ ﺇﺟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺗﻘﺪﺭ ﺏ‪ 55‬ﺃﻟﻒ ﻛﻠﻢ ﻣﺮﺑﻊ‪،‬‬
‫ﻣﻮﺯﻋﺔ ﻋﻠﻰ ‪ 85‬ﺟﻤﺎﻋﺔ ﺗﻨﺘﻤﻲ ﻷﺭﺑﻌﺔ ﺃﻗﺎﻟﻴﻢ ﺑﺠﻬﺔ ﺳﻮﺱ ﻣﺎﺳﺔ ﺩﺭﻋﺔ )ﺗﺎﺭﻭﺩﺍﻧﺖ‪ ،‬ﻭﺭﺯﺍﺯﺍﺕ‪ ،‬ﺯﺍﻛﻮﺭﺓ ﻭﺗﻨﻐﻴﺮ(‪،‬ﺇﺿﺎﻓﺔ ﺇﻟﻰ‬
‫ﺇﻗﻠﻴﻢ ﻁﺎﻁﺎ ﻓﻲ ﺟﻬﺔ ﻛﻠﻤﻴﻢ ﺍﻟﺴﻤﺎﺭﺓ‪.‬‬
‫ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ‬
‫=‪: http://www.bayanealyaoume.press.ma/index.php?view=article&tmpl=component&id‬‬
‫‪36365‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪63‬‬
‫ﺍﻟﻤﺴﺎء‪ ,‬ﺍﻟﻨﺴﺨﺔ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ‪2013/03/20‬‬
‫ﻣﻌﺪﻝ ﺇﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ ﺗﺎﺯﺓ ﻳﺘﺠﺎﻭﺯ ‪ 85‬ﺃﻟﻒ ﻁﻦ‬
‫ﺃﻓﺎﺩﺕ ﺍﻟﻤﺪﻳﺮﻳﺔ ﺍﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺘﺎﺯﺓ ﺑﺄﻥ ﻣﻌﺪﻝ ﺍﻹﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺴﻨﻮﻱ ﻣﻦ ﻣﺎﺩﺓ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﺑﺎﻹﻗﻠﻴﻢ ﻳﺒﻠﻎ ‪ 85‬ﺃﻟﻒ ﻁﻦ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﺗﺘﺮﺍﻭﺡ‬
‫ﺍﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺔ ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 1.5‬ﻭ‪ 2‬ﻁﻦ ﻓﻲ ﺍﻟﻬﻜﺘﺎﺭ ﺍﻟﻮﺍﺣﺪ ﺑﺄﺭﺍﺿﻲ ﺍﻟﺒﻮﺭ ﻭﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 2.5‬ﻭ‪ 3.5‬ﺃﻁﻨﺎﻥ ﻓﻲ ﺃﺭﺍﺿﻲ ﺍﻟﺴﻘﻲ‪.‬‬
‫ﻭﺃﺿﺎﻑ ﺗﻘﺮﻳﺮ ﻟﻠﻤﺪﻳﺮﻳﺔ‪ ،‬ﻗﺪﻡ ﺧﻼﻝ ﻳﻮﻡ ﺗﻮﺍﺻﻠﻲ ﺗﺮﺃﺳﻪ ﻋﺎﻣﻞ ﺍﻹﻗﻠﻴﻢ ﻣﺤﻤﺪ ﻓﺘﺎﻝ‪ ،‬ﻣﺆﺧﺮﺍ‪ ،‬ﺑﻤﻘﺮ ﺍﻟﻌﻤﺎﻟﺔ ﺣﻮﻝ ﺗﻔﻌﻴﻞ ﺍﻟﻘﺎﻧﻮﻥ‬
‫ﺭﻗﻢ ‪ 12-3‬ﺍﻟﻤﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺘﻨﻈﻴﻤﺎﺕ ﺍﻟﺒﻴﻤﻬﻨﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﺠﺎﻝ ﺍﻟﻔﻼﺣﻲ ﻭﺍﻟﺼﻴﺪ ﺍﻟﺒﺤﺮﻱ‪ ،‬ﺃﻧﻪ ﺍﻧﻄﻼﻗﺎ ﻣﻦ ﺍﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎﺕ ﺍﻟﺘﻲ ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻴﻬﺎ‬
‫ﺍﻹﻗﻠﻴﻢ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻝ ﺗﻄﻮﻳﺮ ﻗﻄﺎﻉ ﺍﻷﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﻤﺜﻤﺮﺓ ﻋﻤﻮﻣﺎ ﻭﻗﻄﺎﻉ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺨﺼﻮﺹ‪ ،‬ﺗﻤﺖ ﺑﺮﻣﺠﺔ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﻤﺸﺎﺭﻳﻊ‬
‫ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﻣﺨﻄﻂ )ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻷﺧﻀﺮ(‪ ،‬ﻣﻦ ﺑﻴﻨﻬﺎ ﻣﺸﺮﻭﻉ ﺣﺴﺎﺏ ﺗﺤﺪﻱ ﺍﻷﻟﻔﻴﺔ ﻟﺘﻨﻤﻴﺔ ﺍﻷﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﻤﺜﻤﺮﺓ )‪(2013-2009‬‬
‫ﻭﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﺍﺳﺘﺒﺪﺍﻝ ﺯﺭﺍﻋﺔ ﺍﻟﺤﺒﻮﺏ ﺑﺄﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ )‪.(2015 - 2011‬‬
‫ﻭﻳﻬﺪﻑ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﺣﺴﺎﺏ ﺗﺤﺪﻱ ﺍﻷﻟﻔﻴﺔ ﺇﻟﻰ ﺗﻮﺳﻴﻊ ﺍﻟﻤﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﻤﻐﺮﻭﺳﺔ ﺑﺎﻹﻗﻠﻴﻢ ﻟﺘﺼﻞ ﺇﻟﻰ ‪ 23‬ﺃﻟﻔﺎ ﻭ‪ 340‬ﻫﻜﺘﺎﺭﺍ )ﺃﻧﺠﺰ ﻣﻨﻬﺎ ‪18‬‬
‫ﺃﻟﻔﺎ ﻭ‪ 340‬ﻫﻜﺘﺎﺭﺍ(‪ ،‬ﻭﺻﻴﺎﻧﺔ ﺍﻟﻤﻐﺮﻭﺳﺎﺕ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺍﺳﺘﻬﺪﺍﻑ ‪ 8500‬ﻫﻜﺘﺎﺭ ﻭﺇﺣﺪﺍﺙ ﻭﺣﺪﺓ ﻛﺒﻴﺮﺓ ﻻﺳﺘﺨﻼﺹ ﺯﻳﺖ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ‪،‬‬
‫ﻭﺗﺤﺴﻴﻦ ﺩﺧﻞ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻭﺇﺣﺪﺍﺙ ﻣﺎ ﻳﻌﺎﺩﻝ ﺧﻤﺴﺔ ﺁﻻﻑ ﻣﻨﺼﺐ ﻗﺎﺭ‪ ،‬ﻭﺍﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﺇﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﺑﺎﻹﻗﻠﻴﻢ‪ .‬ﺃﻣﺎ ﻓﻲ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺒﺮﻧﺎﻣﺞ ﺍﺳﺘﺒﺪﺍﻝ ﺯﺭﺍﻋﺔ ﺍﻟﺤﺒﻮﺏ ﺑﺄﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﻓﻴﻬﺪﻑ ﺇﻟﻰ ﺍﺳﺘﺒﺪﺍﻝ ﺧﻤﺴﺔ ﺁﻻﻑ ﻫﻜﺘﺎﺭ ﻣﺘﻢ ‪.2013‬‬
‫ﻭﺃﺷﺎﺭ ﺍﻟﺘﻘﺮﻳﺮ ﺇﻟﻰ ﺃﻧﻪ ﺑﺈﻛﻤﺎﻝ ﺍﻟﻤﺸﺎﺭﻳﻊ ﺍﻟﻤﺒﺮﻣﺠﺔ‪ ،‬ﻭﺍﻟﺘﻲ ﺗﻮﺟﺪ ﻓﻲ ﻁﻮﺭ ﺍﻟﺘﻨﻔﻴﺬ‪ ،‬ﻣﻦ ﺍﻟﻤﺮﺗﻘﺐ ﺃﻥ ﺗﺼﻞ ﺍﻟﻤﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﻤﻐﺮﻭﺳﺔ‬
‫ﻣﻦ ﺃﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﻓﻲ ﺃﻓﻖ ‪ 2020‬ﺑﺎﻹﻗﻠﻴﻢ ﺇﻟﻰ ﺣﻮﺍﻟﻲ ‪ 133‬ﺃﻟﻒ ﻫﻜﺘﺎﺭ‪ ،‬ﻣﻤﺎ ﺳﻴﺠﻌﻞ ﺇﻗﻠﻴﻢ ﺗﺎﺯﺓ ﻣﻦ ﺃﻫﻢ ﺃﻗﻄﺎﺏ ﺇﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ‬
‫ﻭﺯﻳﺖ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﺑﺎﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺑﺸﺮﻁ ﺃﻥ ﺗﻮﺍﻛﺐ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺘﻄﻮﺭ ﺟﻬﻮﺩ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻝ ﺍﻟﺘﺤﻮﻳﻞ ﻭﺍﻟﺘﺴﻮﻳﻖ ﻭﺗﻨﻈﻴﻢ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﻭﺗﺜﻤﻴﻦ ﻣﺨﻠﻔﺎﺕ‬
‫ﺍﻟﺘﺤﻮﻳﻞ‪.‬‬
‫ﻭﺣﺪﺍﺕ‬
‫ﻭﺃﻛﺪ ﺍﻟﺘﻘﺮﻳﺮ ﺃﻧﻪ ﺑﺎﻟﻨﻈﺮ ﻷﻫﻤﻴﺔ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺼﻌﻴﺪ ﺍﻟﻮﻁﻨﻲ ﻭﺍﻟﺠﻬﻮﻱ ﻭﺍﻹﻗﻠﻴﻤﻲ ﻭﺍﻟﺪﻳﻨﺎﻣﻴﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﻳﻌﺮﻓﻬﺎ ﻭﺍﻻﺳﺘﺮﺍﺗﻴﺠﻴﺔ‬
‫ﺍﻟﺠﺪﻳﺪﺓ ﻟﻮﺯﺍﺭﺓ ﺍﻟﻔﻼﺣﺔ ﻭﺍﻟﺼﻴﺪ ﺍﻟﺒﺤﺮﻱ ﻟﺘﻨﻤﻴﺔ ﺳﻠﺴﺔ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ‪ ،‬ﺃﺻﺒﺢ ﻣﻦ ﺍﻟﻀﺮﻭﺭﻱ ﺇﺣﺪﺍﺙ ﺗﻜﺘﻼﺕ ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﺗﻨﻈﻴﻢ ﺑﻴﻤﻬﻨﻲ‬
‫ﻟﺴﻠﺴﺔ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﻋﻠﻰ ﻏﺮﺍﺭ ﺳﻼﺳﻞ ﺍﻹﻧﺘﺎﺝ ﺍﻷﺧﺮﻯ ﻣﻦ ﻗﺒﻴﻞ ﺍﻟﺒﻮﺍﻛﺮ ﻭﺍﻟﺤﻮﺍﻣﺾ ﻭﺍﻟﻠﺤﻮﻡ ﺍﻟﺤﻤﺮﺍء‪ ،‬ﺩﺍﻋﻴﺎ ﻣﻨﺘﺠﻲ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ‬
‫ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ ﺗﺎﺯﺓ ﺇﻟﻰ ﺧﻠﻖ ﺗﻨﻈﻴﻤﺎﺕ ﻣﻬﻨﻴﺔ ﻧﺸﻴﻄﺔ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺍﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﺍﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺔ ﻭﺍﻟﺤﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﻤﻀﺎﺭﺑﺎﺕ ﻋﺒﺮ ﺍﻟﺘﺴﻮﻳﻖ ﺍﻟﺠﻤﺎﻋﻲ‬
‫ﻟﻠﻤﻨﺘﻮﺝ‪.‬‬
‫ﻭﺃﻛﺪ ﻋﻠﻰ ﺃﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﻳﻮﻓﺮ ﻓﺮﺻﺎ ﻛﺜﻴﺮﺓ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﺗﺘﻌﻠﻖ‪ ،‬ﺃﺳﺎﺳﺎ‪ ،‬ﺑﺈﻣﻜﺎﻧﻴﺔ ﺗﻮﺳﻴﻊ ﺍﻟﻤﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﻤﺰﺭﻭﻋﺔ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺗﺜﺒﻴﺖ‬
‫ﺍﻟﺘﺮﺑﺔ ﺍﻟﻤﻌﺮﺿﺔ ﻟﻼﻧﺠﺮﺍﻑ ﻭﺍﻻﺳﺘﻐﻼﻝ ﺍﻟﻌﻘﻼﻧﻲ ﻟﻬﺬﻩ ﺍﻷﺭﺍﺿﻲ ﻭﺍﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﺇﻧﺘﺎﺟﻴﺘﻬﺎ‪ ،‬ﺑﻐﺮﺱ ‪ 40‬ﺃﻟﻒ ﻫﻜﺘﺎﺭ ﺑﺄﺷﺠﺎﺭ‬
‫ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ‪.‬‬
‫ﻭﺃﻛﺪ ﺍﻟﺘﻘﺮﻳﺮ ﺃﻧﻪ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ ﺍﻟﺠﻬﻮﺩ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﺒﺬﻟﻬﺎ ﻭﺯﺍﺭﺓ ﺍﻟﻔﻼﺣﺔ ﻭﺍﻟﺼﻴﺪ ﺍﻟﺒﺤﺮﻱ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺗﻄﻮﻳﺮ ﺇﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﻓﻲ ﺍﻹﻗﻠﻴﻢ‪،‬‬
‫ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻐﻄﻲ ﻣﺴﺎﺣﺔ ﺗﺒﻠﻎ ‪ 74‬ﺃﻟﻒ ﻫﻜﺘﺎﺭ )ﺃﻱ ‪ 68.5‬ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ ﻣﺴﺎﺣﺔ ﺍﻷﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﻤﺜﻤﺮﺓ(‪ ،‬ﻓﺈﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﻳﻌﺎﻧﻲ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ‬
‫ﺍﻹﻛﺮﺍﻫﺎﺕ ﺗﺘﻤﺜﻞ‪ ،‬ﺃﺳﺎﺳﺎ‪ ،‬ﻓﻲ ﺻﻐﺮ ﺍﻟﻀﻴﻌﺎﺕ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻭﻫﻴﻤﻨﺔ ﺻﻨﻒ »ﺍﻟﺒﻴﺸﻮﻟﻴﻦ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ« ﻭﻋﺪﻡ ﺍﻋﺘﻤﺎﺩ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻟﻠﺘﻘﻨﻴﺎﺕ‬
‫ﺍﻟﺤﺪﻳﺜﺔ ﻹﻧﺘﺎﺝ ﻭﺗﺤﻮﻳﻞ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ‪ ،‬ﻭﻛﺜﺮﺓ ﺍﻟﻮﺳﻄﺎء ﺑﻴﻦ ﺍﻟﻤﻨﺘﺞ ﻭﺍﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻚ ﻭﻗﻠﺔ ﺍﻟﺘﻨﻈﻴﻤﺎﺕ ﺍﻟﻤﻬﻨﻴﺔ ﻣﻦ ﺟﻤﻌﻴﺎﺕ ﻭﺗﻌﺎﻭﻧﻴﺎﺕ‬
‫ﻭﺗﻨﻈﻴﻤﺎﺕ ﺑﻴﻤﻬﻨﻴﺔ‪.‬‬
‫ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ ‪: http://almassae.ma/node/67144‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪64‬‬
‫‪0T‬‬
‫ﺍﻟﻤﺴﺎء‪ ,‬ﺍﻟﻨﺴﺨﺔ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ‪2013/03/20‬‬
‫ﺍﺭﺗﻔﺎﻉ ﻣﻠﻤﻮﺱ ﻓﻲ ﻧﺴﺒﺔ ﻣﻞء ﺍﻟﺴﺪﻭﺩ‬
‫ﺗﺮﺍﻭﺣﺖ ﻧﺴﺒﺔ ﻣﻞء ﺍﻟﺴﺪﻭﺩ ﺑﺠﻬﺔ ﺗﺎﺩﻟﺔ‪-‬ﺃﺯﻳﻼﻝ‪ ،‬ﺇﻟﻰ ﺣﺪﻭﺩ ﻳﻮﻡ ﺍﻟﺠﻤﻌﺔ ﺍﻷﺧﻴﺮ‪ ،‬ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 56.98‬ﻭ‪ 98.67‬ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺎﺋﺔ‪.‬‬
‫ﻭﺃﻓﺎﺩ ﺗﻘﺮﻳﺮ ﻟﻮﻛﺎﻟﺔ ﺍﻟﺤﻮﺽ ﺍﻟﻤﺎﺋﻲ ﺃﻡ ﺍﻟﺮﺑﻴﻊ ﺑﻤﺪﻳﻨﺔ ﺑﻨﻲ ﻣﻼﻝ ﺑﺄﻥ ﻛﻤﻴﺔ ﺍﻟﻤﻴﺎﻩ ﺍﻟﻤﻌﺒﺄﺓ ﺑﺴﺪ ﺃﺣﻤﺪ ﺍﻟﺤﻨﺼﺎﻟﻲ ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ ﺑﻨﻲ‬
‫ﻣﻼﻝ ﺑﻠﻐﺖ ‪ 734‬ﻣﻠﻴﻮﻧﺎ ﻭ‪ 373‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﺮ ﻣﻜﻌﺐ‪ ،‬ﺑﻨﺴﺒﺔ ‪ 98.67‬ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺎﺋﺔ‪ ،‬ﻣﻊ ﺍﻟﻌﻠﻢ ﺃﻥ ﺍﻟﻄﺎﻗﺔ ﺍﻻﺳﺘﻴﻌﺎﺑﻴﺔ ﻟﻠﺴﺪ ﻻ ﺗﺘﺠﺎﻭﺯ‬
‫‪ 744‬ﻣﻠﻴﻮﻧﺎ ﻭ‪ 252‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﺮ ﻣﻜﻌﺐ‪.‬‬
‫ﻭﺃﺷﺎﺭ ﺍﻟﺘﻘﺮﻳﺮ ﺇﻟﻰ ﺃﻥ ﺣﻘﻴﻨﺔ ﺳﺪ ﺑﻴﻦ ﺍﻟﻮﻳﺪﺍﻥ ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ ﺃﺯﻳﻼﻝ‪ ،‬ﺃﻛﺒﺮ ﺳﺪ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ‪ ،‬ﺑﻠﻐﺖ ﻣﻠﻴﺎﺭ ﻭ‪ 205‬ﻣﻼﻳﻴﻦ ﻭ‪ 372‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﺮ‬
‫ﻣﻜﻌﺐ‪ ،‬ﺑﻨﺴﺒﺔ ‪ 97‬ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺎﺋﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﻴﻦ ﺗﺒﻠﻎ ﺍﻟﻄﺎﻗﺔ ﺍﻻﺳﺘﻴﻌﺎﺑﻴﺔ ﻟﻠﺴﺪ ﻣﻠﻴﺎﺭ ﻭ‪ 242‬ﻣﻠﻴﻮﻧﺎ ﻭ‪ 715‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﺮ ﻣﻜﻌﺐ‪.‬‬
‫ﻭﺑﻠﻐﺖ ﺣﻘﻴﻨﺔ ﺳﺪ ﻣﻮﻻﻱ ﺍﻟﺤﺴﻦ ﺍﻷﻭﻝ ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ ﺃﺯﻳﻼﻝ ‪ 139‬ﻣﻠﻴﻮﻧﺎ ﻭ‪ 200‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﺮ ﻣﻜﻌﺐ‪ ،‬ﺑﻨﺴﺒﺔ ﻣﻞء ﺑﻠﻐﺖ ‪ 56.98‬ﻓﻲ‬
‫ﺍﻟﻤﺎﺋﺔ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﺗﺼﻞ ﻁﺎﻗﺘﻪ ﺍﻻﺳﺘﻴﻌﺎﺑﻴﺔ ﺇﻟﻰ ‪ 244‬ﻣﻠﻴﻮﻧﺎ ﻭ‪ 288‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﺮ ﻣﻜﻌﺐ‪.‬‬
‫ﻭﺃﻭﺿﺢ ﺍﻟﺘﻘﺮﻳﺮ ﺃﻧﻪ ﺗﻢ ﺗﺴﺠﻴﻞ ﺍﺭﺗﻔﺎﻉ ﻣﺨﺰﻭﻥ ﺍﻟﺴﺪﻭﺩ ﺍﻟﺜﻼﺛﺔ ﺑﻔﻀﻞ ﺍﻟﺘﺴﺎﻗﻄﺎﺕ ﺍﻟﻤﻄﺮﻳﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﻋﺮﻓﺘﻬﺎ ﺍﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﻓﻲ ﺍﻷﺳﺎﺑﻴﻊ‬
‫ﺍﻷﺧﻴﺮﺓ‪.‬‬
‫ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ ‪: http://almassae.ma/node/67145‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪65‬‬
‫‪0T‬‬
‫ﺍﻟﺼﺤﺮﺍء ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ,‬ﺍﻟﻨﺴﺨﺔ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ‪2013/03/19‬‬
‫ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺿﻴﻒ ﺷﺮﻑ ﺍﻟﻤﻌﺮﺽ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﻟﻸﻏﺬﻳﺔ ﻭﺍﻟﻤﺸﺮﻭﺑﺎﺕ ﺑﻠﻨﺪﻥ‬
‫ﺟﺮﻯ‪ ،‬ﺃﻣﺲ ﺍﻻﺛﻨﻴﻦ‪ ،‬ﺍﻻﻓﺘﺘﺎﺡ ﺍﻟﺮﺳﻤﻲ ﻟﻔﻌﺎﻟﻴﺎﺕ ﺍﻟﻤﻌﺮﺽ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﻟﻸﻏﺬﻳﺔ ﻭﺍﻟﻤﺸﺮﻭﺑﺎﺕ‪ ،‬ﺍﻟﺘﻲ ﺗﺤﺘﻀﻦ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﺍﻟﺒﺮﻳﻄﺎﻧﻴﺔ‬
‫ﻟﻨﺪﻥ ﺩﻭﺭﺗﻪ ‪ 18‬ﻣﻦ ‪ 17‬ﺇﻟﻰ ﻏﺎﻳﺔ ‪ 20‬ﻣﺎﺭﺱ ﺍﻟﺠﺎﺭﻱ‪.‬‬
‫ﻭﺷﻬﺪ ﺣﻔﻞ ﺍﻻﻓﺘﺘﺎﺡ ﺣﻀﻮﺭ ﺳﻔﻴﺮﺓ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺑﺎﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺍﻟﻤﺘﺤﺪﺓ‪ ،‬ﺍﻟﺸﺮﻳﻔﺔ ﻟﻼ ﺟﻤﺎﻟﺔ‪ ،‬ﻭﻭﺯﻳﺮ ﺍﻟﺘﻐﺬﻳﺔ ﻭﺍﻟﻔﻼﺣﺔ ﺍﻟﺒﺮﻳﻄﺎﻧﻲ‪ ،‬ﺩﻓﻴﺪ‬
‫ﻫﻴﻠﺚ‪.‬‬
‫ﻭﻳﺸﺎﺭﻙ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻓﻲ ﻓﻌﺎﻟﻴﺎﺕ ﺍﻟﺪﻭﺭﺓ ﺍﻟﺤﺎﻟﻴﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮﺽ ﺑﺼﻔﺘﻪ ﺿﻴﻒ ﺷﺮﻑ‪ ،‬ﺇﺫ ﺗﻤﺜﻞ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺔ ﻓﺮﺻﺔ ﻣﻮﺍﺗﻴﺔ ﻟﻠﺘﻌﺮﻳﻒ‬
‫ﺑﺎﻟﻤﻨﺘﺠﺎﺕ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻭﻓﺘﺢ ﺁﻓﺎﻕ ﺟﺪﻳﺪﺓ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﻟﻤﺆﺳﺴﺎﺕ ﻭﺍﻟﺸﺮﻛﺎﺕ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ .‬ﻭﺗﺸﻬﺪ ﺍﻟﺪﻭﺭﺓ ﺣﻀﻮﺭ ‪ 28‬ﻣﺆﺳﺴﺔ ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫ﻣﺘﺨﺼﺼﺔ ﻓﻲ ﺍﻟﺼﻨﺎﻋﺎﺕ ﺍﻟﻐﺬﺍﺋﻴﺔ ﻭﺍﻟﻤﻨﺘﺠﺎﺕ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ .‬ﻭﺗﺘﻨﻮﻉ ﺍﻟﻤﻌﺮﻭﺿﺎﺕ ﺍﻟﺘﻲ ﻳﺤﺘﻮﻳﻬﺎ ﺍﻟﺮﻭﺍﻕ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ﺍﻟﻤﻨﺘﺠﺎﺕ‬
‫ﺍﻟﻄﺮﻳﺔ ﻭﺍﻟﻤﺤﻮﻟﺔ‪ ،‬ﻭﺍﻟﺤﻮﺍﻣﺾ‪ ،‬ﻭﺯﻳﻮﺕ ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﻭﺃﺭﻛﺎﻥ‪ ،‬ﻭﺍﻟﻜﺴﻜﺲ‪ ،‬ﻭﺍﻟﺨﻀﺮﻭﺍﺕ‪...‬‬
‫ﻭﺗﺴﻌﻰ ﺍﻟﻤﻘﺎﻭﻻﺕ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﺍﻟﻤﺸﺎﺭﻛﺔ ﻓﻲ ﻓﻌﺎﻟﻴﺎﺕ ﺍﻟﺪﻭﺭﺓ ﺍﻟﺤﺎﻟﻴﺔ ﺇﻟﻰ ﺗﻘﻮﻳﺔ ﺣﻀﻮﺭﻫﺎ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺍﻟﻤﺘﺤﺪﺓ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﺗﺒﺤﺚ‬
‫ﻣﺆﺳﺴﺎﺕ ﺃﺧﺮﻯ ﻋﻦ ﻣﻮﻁﺊ ﻗﺪﻡ ﻟﻬﺎ ﻓﻲ ﺍﻟﺴﻮﻕ ﺍﻟﺒﺮﻳﻄﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻭﻫﻲ ﻣﻬﻤﺔ ﻟﻴﺴﺖ ﺳﻬﻠﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﻅﻞ ﺻﻌﻮﺑﺔ ﺍﻟﻮﻟﻮﺝ ﺇﻟﻰ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺴﻮﻕ‪،‬‬
‫ﺍﻟﺘﻲ ﺗﺴﺘﻠﺰﻡ ﺍﺳﺘﻴﻔﺎء ﺷﺮﻭﻁ ﻋﺪﻳﺪﺓ ﻭﻣﻄﺎﺑﻘﺔ ﻣﻌﺎﻳﻴﺮ ﺟﻮﺩﺓ ﻣﺸﺪﺩﺓ‪ ،‬ﻟﺬﻟﻚ ﻳﺒﺬﻝ ﺍﻟﻤﺴﺘﺜﻤﺮﻭﻥ ﺍﻟﻤﻐﺎﺭﺑﺔ ﻛﻞ ﺍﻟﺠﻬﻮﺩ ﻟﺘﻠﺒﻴﺔ ﻫﺬﻩ‬
‫ﺍﻟﻤﺘﻄﻠﺒﺎﺕ‪ ،‬ﻋﻠﻤﺎ ﺃﻥ ﺍﻟﺴﻮﻕ ﺍﻟﺒﺮﻳﻄﺎﻧﻴﺔ ﻏﻨﻴﺔ ﺑﻔﺮﺹ ﺍﻻﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﺍﻟﻤﻨﺸﻮﺩ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﺍﻟﻤﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪.‬‬
‫ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ ‪: http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=159850‬‬
‫‪0T‬‬
‫‪66‬‬
‫‪0T‬‬
‫ﺍﻟﺼﺤﺮﺍء ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ,‬ﺍﻟﻨﺴﺨﺔ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ‪2013/03/19‬‬
‫ﺑﺎﺣﺚ ﻣﻐﺮﺑﻲ ﻳﻜﺘﺸﻒ ﻁﺮﻕ ﻣﻘﺎﻭﻣﺔ ﻣﺮﺽ "ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ" ﺍﻟﻤﺆﺭﻕ ﻟﻠﻤﺰﺍﺭﻋﻴﻦ‬
‫ﻳﺼﻴﺐ ﺗﻤﺮ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﻭﻳﺪﻣﺮﻩ ﻓﻲ ﺃﻳﺎﻡ‬
‫ﻣﺤﻤﺪ ﺍﻟﺘﻔﺮﺍﻭﺗﻲ | ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫ﻓﺎﺯ ﺍﻟﺪﻛﺘﻮﺭ ﻣﻮﻻﻱ ﺣﺴﻦ ﺳﺪﺭﺓ‪ ،‬ﻣﺪﻳﺮ ﺍﻟﺒﺤﻮﺙ ﺑﻤﺨﺘﺒﺮ ﺃﻣﺮﺍﺽ ﺍﻟﻨﺒﺎﺕ ﻭﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺎﺕ ﺍﻟﺠﻴﻨﻴﺔ ﻭﺍﻟﻤﻜﺎﻓﺤﺔ ﺍﻟﻤﺘﻜﺎﻣﻠﺔ‪ ،‬ﻭﺭﺋﻴﺲ‬
‫ﺍﻟﻤﺮﻛﺰ ﺍﻟﺠﻬﻮﻱ ﻟﻠﺒﺤﺚ ﺍﻟﺰﺭﺍﻋﻲ ﺑﻤﺮﺍﻛﺶ‪ ،‬ﺑﺠﺎﺋﺰﺓ ﺧﻠﻴﻔﺔ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ ﻟﻨﺨﻴﻞ ﺍﻟﺘﻤﺮ ﻓﻲ ﺩﻭﺭﺗﻬﺎ ﺍﻟﺨﺎﻣﺴﺔ ﻓﻲ ﻓﺌﺔ ﺍﻟﺒﺤﻮﺙ‬
‫ﻭﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺎﺕ ﺍﻟﻤﺘﻤﻴﺰﺓ‪.‬‬
‫ﺍﻟﺒﺎﺣﺚ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﺣﺴﻦ ﺳﺪﺭﺓ ﺃﺛﻨﺎء ﺗﺴﻠﻤﻪ ﺍﻟﺠﺎﺋﺰﺓ‬
‫ﺣﺼﻞ ﻋﻠﻰ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺠﺎﺋﺰﺓ ﻻﻧﺘﻘﺎﺋﻪ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ ﺍﻟﺠﺰﻳﺌﻴﺔ ﻟﺘﺤﻠﻴﻞ ﺍﻟﺘﻨﻮﻉ ﺍﻟﺠﻴﻨﻲ ﻭﺍﻟﺘﻨﻤﻴﻂ ﺍﻟﺠﻴﻨﻲ ﻟﻸﺻﻨﺎﻑ ﻭﺍﻟﻜﺸﻒ ﺍﻟﻤﺒﻜﺮ ﻟﻠﺠﻨﺲ‬
‫ﻭﺍﻟﻔﺮﺯ ﺍﻟﺴﺮﻳﻊ ﻟﻤﻘﺎﻭﻣﺔ ﻣﺮﺽ ﻓﻄﺮﻱ ﻳﻌﺪ ﻣﻦ ﺍﻷﻣﺮﺍﺽ ﺍﻟﻨﺒﺎﺗﻴﺔ ﺍﻟﻤﺆﺭﻗﺔ ﻟﻠﻤﺰﺍﺭﻉ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻳﺴﻤﻰ "ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ"‪.‬‬
‫ﻭﻳﺮﻭﻡ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﺇﻟﻰ ﺍﺳﺘﺨﺪﺍﻡ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ ﺍﻟﺠﺰﻳﺌﻴﺔ ﻛﺄﺩﻭﺍﺕ ﻟﺘﻘﻴﻴﻢ ﺍﻟﺘﻨﻮﻉ ﻭﺍﻟﺘﺮﻛﻴﺐ ﺍﻟﻮﺭﺍﺛﻴﻴﻦ ﻭﺍﻟﺘﻨﻤﻴﻂ ﺍﻟﺠﻴﻨﻲ ﻷﺻﻨﺎﻑ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ‬
‫ﻭﺍﻟﻜﺸﻒ ﺍﻟﻤﺒﻜﺮ ﻟﻠﺠﻨﺲ ﻭﺍﻟﻔﺮﺯ ﺍﻟﺴﺮﻳﻊ ﻟﻤﻘﺎﻭﻣﺔ ﻣﺮﺽ ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ ﻓﻲ ﻧﺨﻴﻞ ﺍﻟﺘﻤﺮ‪.‬‬
‫ﻭﺃﻓﺎﺩ ﺍﻟﺪﻛﺘﻮﺭ ﺍﻟﺴﺪﺭﺓ‪ ،‬ﻓﻲ ﻣﻌﺮﺽ ﺇﺟﺎﺑﺘﻪ ﻋﻦ ﺗﻔﺎﺻﻴﻞ ﺍﻟﻌﻠﻤﻴﺔ ﻟﻬﺬﺍ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﺍﻟﻤﺘﻮﺝ ﺃﻥ ﺍﻟﻨﺨﻠﺔ ﺛﻨﺎﺋﻴﺔ ﺍﻟﺠﻨﺲ ﻭﻣﻌﻤﺮﺓ ﻭﺑﻄﻴﺌﺔ‬
‫ﺍﻟﻨﻤﻮ‪ ،‬ﺗﺘﻄﻠﺐ ﻋﻤﻠﻴﺎﺕ ﺍﻧﺘﻘﺎء ﺃﺻﻨﺎﻓﻬﺎ ﻭﺗﺤﺴﻴﻨﻬﺎ ﺍﻟﻮﺭﺍﺛﻲ ﻭﻗﺘﺎ ﻁﻮﻳﻼ ﻭﺃﻣﻮﺍﻻ ﻁﺎﺋﻠﺔ ﺗﺘﺠﻠﻰ ﻓﻲ ﺗﻜﺎﻟﻴﻒ ﺍﻟﺘﺠﺎﺭﺏ ﺍﻟﻤﺨﺒﺮﻳﺔ‬
‫ﻭﺍﻟﺤﻘﻠﻴﺔ ﺃﻭ ﺍﻟﺒﺤﻮﺙ ﻋﺒﺮ ﻣﺴﺢ ﺍﻟﻮﺍﺣﺎﺕ‪.‬‬
‫ﻭﺃﺿﺎﻑ ﻣﻮﻻﻱ ﺍﻟﺤﺴﻦ ﺍﻟﺴﺪﺭﺓ ﺃﻧﻪ ﺗﻢ ﺍﺧﺘﺒﺎﺭ ﺍﺳﺘﺨﺪﺍﻡ ﻋﺪﺓ ﻣﺌﺎﺕ ﻣﻦ ﺍﻟﺒﺎﺩﺋﺎﺕ ﻣﻦ ﻧﻮﻉ ‪ RAPD‬ﻭ ‪ISSR‬ﺍﻟﺠﻴﻨﻴﺔ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ‬
‫ﺗﻘﻴﻴﻢ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﺘﻨﻮﻉ‪ ،‬ﻭﺍﻟﺘﻨﻤﻴﻂ ﺍﻟﺠﻴﻨﻲ‪ ،‬ﻭﺗﺤﺪﻳﺪ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ ﺍﻟﺠﺰﻳﺌﻴﺔ ﺍﻟﻤﺮﺷﺤﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﻳﻤﻜﻦ ﺃﻥ ﺗﻤﻴﺰ ﺟﺰﺋﻴﺎ ﺃﻭ ﻛﻠﻴﺎ ﺑﻴﻦ‬
‫ﺃﺻﻨﺎﻑ ﻣﻘﺎﻭﻣﺔ ﻭﺣﺴﺎﺳﺔ ﻟﻤﺮﺽ ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ ﻭﺗﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻜﺸﻒ ﺍﻟﻤﺒﻜﺮ ﻟﺠﻨﺲ ﺍﻟﻨﺨﻠﺔ‪.‬‬
‫ﻭﻣﻦ ﺑﻴﻦ ‪ 594‬ﺑﺎﺩﺋﺔ ﻣﻦ ﺃﻧﻮﺍﻉ ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ )ﺗﺴﻠﺴﻼﺕ ﺃﻭ ﻣﺘﻮﺍﻟﻴﺎﺕ ﻗﺼﻴﺮﺓ ﻭﻣﺘﻮﺳﻄﺔ )ﻣﺎﻳﻜﺮﻭﺳﺘﺎﻻﻳﺖ( ﺗﻢ ﺍﺧﺘﻴﺎﺭ ‪ 191‬ﻣﻨﻬﺎ‬
‫ﺣﻴﺚ ﺟﺮﻯ ﺗﺤﺪﻳﺪ ﺃﻛﺜﺮ ﻣﻦ ‪ 379‬ﺑﺼﻤﺔ ﺟﺰﻳﺌﻴﺔ ﻣﺘﻨﻮﻋﺔ ﻭﻣﺘﻌﺪﺩﺓ ﺍﻷﺷﻜﺎﻝ ﻭﻗﺎﺩﺭﺓ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻜﺸﻒ ﻋﻦ ﺗﻌﺪﺩ ﻭﺗﻨﻮﻉ ﺍﻷﺷﻜﺎﻝ‬
‫ﺍﻟﺠﻴﻨﻴﺔ ﻭﺗﺤﺪﻳﺪ ﻧﻤﻂ ﺃﺻﻨﺎﻑ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﻓﻲ ‪ 45‬ﺻﻨﻔﺎ‪.‬‬
‫ﺃﻣﺎ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺍﻟﺘﻲ ﺷﻤﻠﺘﻬﺎ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﻓﺄﻏﻠﺒﻬﺎ ﺃﺻﻨﺎﻑ ﺭﺋﻴﺴﻴﺔ ﻭﺳﻼﻻﺕ ﻣﺨﺘﺎﺭﺓ ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ ﻭﺑﻌﺾ ﺃﺻﻨﺎﻑ ﺃﺟﻨﺒﻴﺔ‪ .‬ﻭﻗﺪ ﺗﻢ ﺗﻘﻴﻴﻢ ﺍﻟﺘﻨﻮﻉ‬
‫ﻭﺍﻟﺘﻨﻤﻴﻂ ﺍﻟﺠﻴﻨﻲ ﻭﺍﻟﻌﻼﻗﺔ ﺍﻟﻮﺭﺍﺛﻴﺔ ﺑﻴﻦ ﻛﻞ ﻫﺬﻩ ﺍﻷﺻﻨﺎﻑ‪.‬‬
‫‪67‬‬
‫ﻭﻻﺧﺘﻴﺎﺭ ﺍﻷﻧﻤﺎﻁ ﺍﻟﺠﻴﻨﻴﺔ ﻷﺻﻨﺎﻑ ﻣﻘﺎﻭﻣﺔ ﻟﻠﻤﺮﺽ ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ‪ ،‬ﻳﻀﻴﻒ ﺍﻟﺪﻛﺘﻮﺭ ﺳﺪﺭﺓ‪ ،‬ﺃﻧﻪ ﺗﻢ ﺍﻟﻜﺸﻒ ﻋﻦ ‪ 7‬ﺑﺼﻤﺎﺕ ﺟﺰﻳﺌﻴﺔ‬
‫ﺍﻟﻤﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺑﻮﺍﺳﻄﺔ ﺗﻘﻨﻴﺎﺕ ‪ RAPD‬ﻭ‪ ISSR‬ﻭﺍﻟﻤﺮﺷﺤﺔ ﻟﺘﻜﻮﻥ ﻣﺮﺗﺒﻄﺔ ﻣﻊ ﻣﻘﺎﻭﻣﺔ ﻣﺮﺽ ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ ﻓﻲ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ‪.‬‬
‫ﻭﻳﺨﺘﻠﻒ ﻭﺯﻥ ﻛﻞ ﺑﺼﻤﺔ ﺟﺰﻳﺌﻴﺔ ﻣﻦ ‪ 0،1‬ﺇﻟﻰ ‪ .( kilobases) KP 1،5‬ﻭﺃﺑﺪﺕ ﺍﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﺃﻧﻪ ﺗﻢ ﺍﻟﻜﺸﻒ ﻋﻦ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ ﻓﻲ‬
‫ﻣﺨﺘﻠﻒ ﺍﻷﺻﻨﺎﻑ ﺍﻟﻤﻘﺎﻭﻣﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺷﻤﻠﺘﻬﺎ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ‪ .‬ﻭﻓﻀﻼ ﻋﻦ ﺫﻟﻚ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﺛﺒﺖ ﺃﻥ ﻧﺠﺎﻋﺔ ﺍﻟﺘﻘﻨﻴﺎﺕ ﺍﻟﺠﺰﻳﺌﻴﺔ ﻛﺎﻧﺖ ﻣﺸﺎﺑﻬﺔ ﺟﺪﺍ‬
‫ﻣﻊ ﺍﻟﺘﻘﻨﻴﺔ ﺍﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﺤﺘﺎﺝ ﺇﻟﻰ ﺛﻼﺛﺔ ﺃﺷﻬﺮ ﻋﻠﻰ ﺍﻷﻗﻞ‪.‬‬
‫ﻭﺗﺴﺘﻄﻴﻊ ﺍﻟﺘﻘﻨﻴﺔ ﺍﻷﻭﻟﻰ ﺗﺤﺪﻳﺪ ‪ ٪55‬ﻣﻦ ﺍﻟﺸﺘﻼﺕ ﺍﻟﻤﻘﺎﻭﻣﺔ ﺃﻱ ﻣﺎ ﻳﻌﺎﺩﻝ ‪ ٪ 91،7‬ﻣﻦ ﺍﻟﺸﺘﻼﺕ ﺍﻟﻤﻘﺎﻭﻣﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻢ ﺍﺧﺘﻴﺎﺭﻫﺎ‬
‫ﺑﻮﺍﺳﻄﺔ ﺍﻟﻄﺮﻳﻘﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﻤﺪ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻌﺪﻭﻯ ﺑﺎﻟﻔﻄﺮ ﺍﻟﻤﺴﺒﺐ ﻟﻠﻤﺮﺽ‪.‬‬
‫ﻭﺇﺿﺎﻓﺔ ﺇﻟﻰ ﺫﻟﻚ‪ ،‬ﻳﻤﻜﻦ ﻟﻬﺬﻩ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ ﺍﻟﻔﺮﺯ ﺍﻟﺴﺮﻳﻊ‪ ،‬ﻭﻳﻤﻜﻦ ﺍﺳﺘﺨﺪﺍﻣﻬﺎ ﺧﻼﻝ ﻣﺮﺣﻠﺔ ﻣﺒﻜﺮﺓ ﺟﺪﺍ ﻣﻦ ﺷﺘﻼﺕ ﺑﻌﺪ ﺇﻧﺒﺎﺕ‬
‫ﺍﻟﺒﺬﻭﺭ‪.‬‬
‫ﻭﺗﺘﺠﻠﻰ ﺃﻫﻤﻴﺔ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻨﻬﺞ ﺑﺎﺳﺘﺨﺪﺍﻡ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ ﺇﻟﻰ ﺍﻟﺤﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﺘﻜﻠﻔﺔ ﺍﻟﻤﺮﺗﻔﻌﺔ ﻧﺴﺒﻴﺎ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﺘﻄﻠﺒﻬﺎ ﺍﻟﺘﻘﻨﻴﺔ ﺍﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ ﻭﺧﺼﻮﺻﺎ‬
‫ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺍﻻﺧﺘﺒﺎﺭ ﺍﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻲ ﻟﻌﺪﺩ ﻛﺒﻴﺮ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﺘﻼﺕ ﻓﻲ ﺍﻟﺒﻴﻮﺕ ﺍﻟﺰﺟﺎﺟﻴﺔ ﺃﻭ ﻣﺘﺎﺑﻌﺔ ﺳﻠﻮﻛﻬﺎ ﺇﺯﺍء ﻣﺮﺽ ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ ﻓﻲ ﺣﻘﻮﻝ‬
‫ﺍﻟﺘﺠﺎﺭﺏ ﺍﻟﻤﻴﺪﺍﻧﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻭﻟﺘﺤﺪﻳﺪ ﺍﻟﺠﻨﺲ‪ ،‬ﻳﻘﻮﻝ ﺍﻟﺪﻛﺘﻮﺭ ﺳﺪﺭﺓ‪ ،‬ﺇﻧﻪ ﺗﻢ ﺍﺧﺘﺒﺎﺭ ﻋﺪﺩ ﻛﺒﻴﺮ ﻣﻦ ﺍﻟﺒﺎﺩﺋﺎﺕ ﺍﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺤﻤﺾ ﺍﻟﻨﻮﻭﻱ ﻟﻸﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ‬
‫ﺍﻟﻤﺆﻧﺜﺔ ﻭﺍﻟﺬﻛﺮﻳﺔ ﻭﺃﺳﻔﺮﺕ ﺍﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺤﺼﻮﻝ ﻓﻘﻂ ﻋﻠﻰ ‪ 12‬ﺑﺼﻤﺔ ﺟﺰﻳﺌﻴﺔ ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﻮﻋﻴﻦ ‪ RAPD‬ﻭ ‪ ISSR‬ﺍﻟﺘﻲ‬
‫ﻳﻤﻜﻦ ﺍﺳﺘﺨﺪﺍﻣﻬﺎ ﻣﻦ ﺗﻤﻴﻴﺰ ﺍﻟﺬﻛﻮﺭ ﻭﺍﻹﻧﺎﺙ‪.‬‬
‫ﻭﻳﺘﺮﺍﻭﺡ ﺍﻟﻮﺯﻥ ﺍﻟﺠﺰﻳﺌﻲ ﻟﻬﺬﻩ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ ﻣﻦ ‪ 564‬ﺇﻟﻰ ‪) pb 3342‬ﺯﻭﺟﺎ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﻮﺍﻋﺪ ﺍﻟﻨﻮﻭﻳﺔ(‪ .‬ﻭﻋﻠﻰ ﺍﻟﻌﻤﻮﻡ ﺃﺑﺪﺕ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ‬
‫ﺍﻟﺠﺰﻳﺌﻴﺔ ﺍﻟﻤﻜﺘﺸﻔﺔ ﻋﻦ ﻗﺪﺭﺗﻬﺎ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻤﻴﻴﺰ ﺑﻴﻦ ﺫﻛﻮﺭ ﻭﺇﻧﺎﺙ ﺃﻧﻤﺎﻁ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺍﻟﺼﺎﺩﺭﺓ ﻣﻦ ﺃﺻﻮﻝ ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﻣﻊ ﺧﻄﺄ ﺿﺌﻴﻞ‬
‫ﻳﺘﺠﺎﻭﺯ ‪ 0،1‬ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺎﺋﺔ‪.‬‬
‫ﻭﺳﺘﺘﻮﺍﺻﻞ ﺍﻟﺒﺤﻮﺙ‪ ،‬ﻓﻲ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺎﺕ ﺍﻟﺠﺰﻳﺌﻴﺔ ﺍﻟﻤﺴﺘﻘﺒﻠﻴﺔ‪ ،‬ﻟﺘﺤﺪﻳﺪ ﺍﻟﺤﺪ ﺍﻷﺩﻧﻰ ﻣﻦ ﻋﺪﺩ ﺍﻟﺒﺼﻤﺎﺕ ﺍﻟﻤﺮﺗﺒﻄﺔ ﺑﺎﻟﻜﺸﻒ ﻋﻦ ﺍﻟﺠﻨﺲ‬
‫ﻭﺍﻟﻔﺮﺯ ﺍﻟﺴﺮﻳﻊ ﻷﺻﻨﺎﻑ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺍﻟﻤﻘﺎﻭﻣﺔ ﻟﻤﺮﺽ ﺍﻟﺒﻴﻮﺽ ﻭﻣﻌﺮﻓﺔ ﺗﺴﻠﺴﻞ ﺣﻤﻀﻬﺎ ﺍﻟﻨﻮﻭﻱ ﻟﺘﺴﻬﻴﻞ ﺍﺳﺘﺨﺪﺍﻣﻬﺎ ﺍﻟﺘﻄﺒﻴﻘﻲ ﻋﻠﻰ‬
‫ﻧﻄﺎﻕ ﻭﺍﺳﻊ‪.‬‬
‫ﻳﺬﻛﺮ ﺃﻥ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺒﺤﻮﺙ ﺳﺘﻔﺘﺢ ﺃﺑﻮﺍﺑﺎ ﺟﺪﻳﺪﺓ ﻓﻲ ﺍﻻﺳﺘﻜﺸﺎﻑ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻝ ﺍﺳﺘﺨﺪﺍﻡ ﺍﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻴﺎ ﺍﻟﺠﺰﻳﺌﻴﺔ ﻗﺼﺪ ﺗﻄﻮﻳﺮ ﺑﺮﺍﻣﺞ ﺍﻧﺘﻘﺎء‬
‫ﻭﺍﻟﺘﺤﺴﻴﻦ ﺍﻟﻮﺭﺍﺛﻲ ﻟﻠﻨﺨﻴﻞ ﺍﻟﻬﺎﺩﻓﺔ ﻟﻴﺲ ﻓﻘﻂ ﻻﻧﺘﻘﺎء ﺳﺮﻳﻊ ﻷﺻﻨﺎﻑ ﺟﺪﻳﺪﺓ ﻣﺮﻏﻮﺑﺔ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﺍﻟﻤﺰﺍﺭﻋﻴﻦ ﻭﺍﻷﻛﺜﺮ ﻁﻠﺒﺎ ﻓﻲ‬
‫ﺍﻷﺳﻮﺍﻕ ﺍﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ﻟﻠﺘﻤﻮﺭ‪ ،‬ﺑﻞ ﺃﻳﻀﺎ ﻟﺘﻤﻴﻴﺰ ﺍﻟﺸﺘﻼﺕ ﺍﻟﺬﻛﺮﻳﺔ ﻭﺍﻟﻤﺆﻧﺜﺔ ﻓﻲ ﻣﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﻨﻤﻮ ﻣﺒﻜﺮﺓ ﺟﺪﺍ ﻭﺗﻘﻴﻴﻢ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﺘﻄﺎﺑﻖ ﻟﺪﻯ‬
‫ﺷﺘﻼﺕ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﺍﻟﻤﻨﺘﺠﺔ ﻋﻦ ﻁﺮﻳﻖ ﺍﻟﺰﺭﺍﻋﺔ ﺍﻟﻨﺴﻴﺠﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻭﻗﺪ ﺗﺴﺎﻫﻢ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺒﺤﻮﺙ ﻓﻲ ﺇﻋﻄﺎء ﻣﺠﺎﻝ ﻭﺍﺳﻊ ﻓﻲ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﻭﻓﻲ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﺑﻨﺎء ﺍﻟﺨﺮﻳﻄﺔ ﺍﻟﻮﺭﺍﺛﻴﺔ ﻟﻠﻨﺨﻴﻞ‪.‬‬
‫ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ ‪: http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=159902‬‬
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‫ﺍﻻﺗﺤﺎﺩ ﺍﻻﺷﺘﺮﺍﻛﻲ‪ ,‬ﺍﻟﻨﺴﺨﺔ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ‪2013/03/19‬‬
‫ﺍﺧﺘﺘﺎﻡ ﻧﺪﻭﺍﺕ ﺍﻟﻤﺆﺗﻤﺮ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﺑﺄ َﻛﺎﺩﻳﺮ ﺣﻮﻝ ﺍﻟﻤﺎء‬
‫ﻋﺒﺪﺍﻟﻠﻄﻴﻒ ﺍﻟﻜﺎﻣﻞ‬
‫ﺍﺧﺘﺘﻤﺖ ﻣﺴﺎء ﻳﻮﻡ ﺍﻟﺠﻤﻌﺔ‪ 15‬ﻣﺎﺭﺱ ‪ 2013‬ﺑﻤﺪﻳﻨﺔ ﺃﻛﺎﺩﻳﺮ‪ ،‬ﻧﺪﻭﺍﺕ ﺍﻟﻤﺆﺗﻤﺮ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﺣﻮﻝ ﺍﻻﺳﺘﻌﻤﺎﻝ ﺍﻟﻤﺴﺘﺪﻳﻢ ﻟﻠﻤﺎء ﻭﺍﻷﻣﻦ‬
‫ﺍﻟﻐﺬﺍﺋﻲ ﺑﻤﻨﻄﻘﺔ ﺣﻮﺽ ﺍﻟﻤﺘﻮﺳﻂ ﺗﺤﺖ ﺗﺄﺛﻴﺮ ﺍﻟﺘﻐﻴﺮﺍﺕ ﺍﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ‪ ،‬ﺑﺈﺻﺪﺍﺭ ﺗﻮﺻﻴﺎﺕ ﺗﺮﻭﻡ ﻓﻲ ﺍﻟﻨﻬﺎﻳﺔ »ﺗﺤﺴﻴﻦ ﺗﻌﺎﻗﺐ‬
‫ﺍﻟﻤﺰﺭﻭﻋﺎﺕ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎﻝ ﺗﻘﻨﻴﺎﺕ ﺣﺪﻳﺜﺔ ﻟﻀﻤﺎﻥ ﺍﻷﻣﻦ ﺍﻟﻐﺬﺍﺋﻲ‪ ،‬ﻭﺗﺤﺴﻴﻦ ﺍﻟﻤﻤﺎﺭﺳﺎﺕ ﺍﻟﺰﺭﺍﻋﻴﺔ ﺍﻟﻤﺴﺘﺪﻳﻤﺔ ﻟﺘﺨﻔﻴﻒ ﺍﻹﺟﻬﺎﺩ‬
‫ﺍﻟﻼﺣﻴﻮﻱ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺍﺳﺘﻘﺮﺍﺭ ﻭﺗﺤﺴﻴﻦ ﺍﻟﻤﺮﺩﻭﺩﻳﺔ ﻭﺟﻮﺩﺓ ﺍﻟﻤﺤﺎﺻﻴﻞ‪ ،‬ﻭﺇﺩﻣﺎﺝ ﺍﻟﻨﻤﺬﺟﺔ ﻓﻲ ﺗﺪﺑﻴﺮ ﺍﻟﻤﻮﺍﺭﺩ ﺍﻟﻤﺎﺋﻴﺔ ﺑﺎﻟﺤﻘﻮﻝ‬
‫ﻭﺍﻟﺘﻘﻴﻴﻢ ﺍﻟﺒﻴﺌﻲ‪ ،‬ﻭﺗﺄﻗﻠﻢ ﺯﺭﺍﻋﺔ »ﺍﻟﻜﻴﻨﻮ« ﻣﻊ ﻧﻈﺎﻡ ﺍﻟﻤﺰﺭﻭﻋﺎﺕ ﺍﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺗﺤﺖ ﺗﺄﺛﻴﺮ ﺍﻹﺟﻬﺎﺩ ﺍﻟﻼﺣﻴﻮﻱ ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﺍﻟﺘﻐﻴﺮﺍﺕ‬
‫ﺍﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ‪ .‬ﻭﺗﺤﺴﻴﻦ ﺍﺳﺘﻌﻤﺎﻝ ﺍﻟﻤﻮﺍﺭﺩ ﺍﻟﻤﺎﺋﻴﺔ ﻏﻴﺮ ﺍﻟﺘﻘﻠﻴﺪﻳﺔ)ﺍﻟﻤﻴﺎﻩ ﺍﻟﻤﺎﻟﺤﺔ ﻭﺍﻟﻤﻴﺎﻩ ﺍﻟﻌﺎﺩﻣﺔ ﺍﻟﻤﻌﺎﻟﺠﺔ( ﻓﻲ ﺍﻹﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺰﺭﺍﻋﻲ‬
‫ﺑﺎﻟﻤﻨﺎﻁﻖ ﺍﻟﺠﺎﻓﺔ‪ ،‬ﻭﺍﻹﻗﺮﺍﺭ ﺑﻮﺟﻮﺩ ﺗﺄﺛﻴﺮ ﺍﻟﺘﻐﻴﺮﺍﺕ ﺍﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﺎﺕ ﻭﺍﻟﺠﻮﺍﻧﺐ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﻭﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩﻳﺔ«‪.‬‬
‫ﻫﺬﺍ ﻭﻛﺎﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻤﺆﺗﻤﺮ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﺍﻟﺬﻱ ﻧﻈﻤﻪ ﻣﻌﻬﺪ ﺍﻟﺤﺴﻦ ﺍﻟﺜﺎﻧﻲ ﻟﻠﺰﺭﺍﻋﺔ ﻭﺍﻟﺒﻴﻄﺮﺓ‪ ،‬ﻣﺮﻛﺐ ﺍﻟﺒﺴﺘﻨﺔ ﺑﺄﻛﺎﺩﻳﺮ‪ ،‬ﺑﺘﻌﺎﻭﻥ ﻣﻊ ﺍﻻﺗﺤﺎﺩ‬
‫ﺍﻻﻭﺭﺑﻲ‪ ،‬ﻗﺪ ﺍﻧﻄﻠﻖ ﻳﻮﻡ ‪ 10‬ﻣﺎﺭﺱ ﺍﻟﺠﺎﺭﻱ ‪،‬ﻟﻴﺴﺘﻤﺮ ﺧﻤﺴﺔ ﺃﻳﺎﻡ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻋﺮﻑ ﺃﺯﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 200‬ﻣﺸﺎﺭﻙ ﻭﺃﻛﺜﺮ ﻣﻦ ‪100‬ﻣﺘﺪﺧﻞ‬
‫ﻭﺃﺧﺼﺎﺋﻲ ‪ ،‬ﻭﺷﻬﺪ ﻧﻘﺎﺷﺎ ﻋﻤﻴﻘﺎ ﺑﻴﻦ ﺍﻟﺒﺎﺣﺜﻴﻦ ﻭﺍﻟﻤﻬﻨﺪﺳﻴﻦ ﺍﻟﻔﻼﺣﻴﻴﻦ ﻭﺑﻴﻦ ﺃﺻﺤﺎﺏ ﺍﻟﻘﺮﺍﺭ ﻭﻣﺴﺘﻌﻤﻠﻲ ﺍﻟﻤﻴﺎﻩ ﻭﺍﻟﻤﺆﺳﺴﺎﺕ‬
‫ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ ﻭﻣﻜﺎﺗﺐ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺎﺕ‪.‬‬
‫ﺃﻣﺎ ﺍﻟﻌﺮﻭﺽ ﻭﺍﻟﻤﺪﺍﺧﻼﺕ ﻓﻘﺪ ﺍﺳﺘﻌﺮﺿﺖ ﺍﻟﺘﺠﺎﺭﺏ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ ﺣﻮﻝ ﺟﻮﺩﺓ ﺍﻟﻤﺎء ﻭﺃﺛﺮ ﺍﻟﻤﻨﺎﺥ ﻭﺍﻟﺒﻴﺌﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﻹﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﺰﺭﺍﻋﻲ ﻣﻊ‬
‫ﺗﻘﺪﻳﻢ ﺃﺭﻗﺎﻡ ﻭﺇﺣﺼﺎﺋﻴﺎﺕ ﺣﻮﻝ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺘﺄﺛﻴﺮ ﺍﻟﻤﻨﺎﺧﻲ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻤﺰﺭﻭﻋﺎﺕ ﻭﺍﻷﻣﻦ ﺍﻟﻐﺬﺍﺋﻲ ﺑﻌﺪﺩ ﻣﻦ ﺍﻟﻤﻨﺎﻁﻖ ﺑﺒﻘﺎﻉ ﺍﻟﻌﺎﻟﻢ‪ ،‬ﻛﻤﺎ‬
‫ﺗﻄﺮﻗﺖ ﺍﻟﻌﺮﻭﺽ ﺃﻳﻀﺎ ﺇﻟﻰ ﺍﻟﺘﻠﻮﺙ ﺍﻟﺼﻠﺐ ﻭﺍﻟﺴﺎﺋﻞ ﻣﻦ ﺃﺯﺑﺎﻝ ﻭﻧﻔﺎﻳﺎﺕ ﺗﺴﺒﺒﺖ ﻓﻲ ﺍﻧﺠﺮﺍﻑ ﺍﻟﺘﺮﺑﺔ ﻭﺗﺪﻣﻴﺮ ﺍﻷﺭﺍﺿﻲ‬
‫ﺍﻟﺰﺭﺍﻋﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻭﻋﺮﻑ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻤﺆﺗﻤﺮ ﻣﺸﺎﺭﻛﺔ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﺮﻛﺎء ﻳﻤﺜﻠﻮﻥ ﺗﺴﻊ ﺩﻭﻝ ﺃﻭﺭﺑﻴﺔ‪ ،‬ﻭﻫﻲ ﺍﻟﺪﻧﻤﺎﺭﻙ ﻭﺃﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﻭﺇﻳﻄﺎﻟﻴﺎ ﻭﺇﺳﺒﺎﻧﻴﺎ ﻭﻓﺮﻧﺴﺎ‬
‫ﻭﺍﻟﻴﻮﻧﺎﻥ ﻭﺍﻟﺒﺮﺗﻐﺎﻝ ﻭﺻﺮﺑﻴﺎ ﻭﺑﺮﻳﻄﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬ﻭﺗﺴﻊ ﺩﻭﻝ ﻣﻦ ﺣﻮﺽ ﺍﻟﻤﺘﻮﺳﻂ ‪ ،‬ﻭﻫﻲ ﺗﺮﻛﻴﺎ ﻭﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻭﺍﻟﺠﺰﺍﺋﺮ ﻭﺗﻮﻧﺲ ﻭﻣﺼﺮ‬
‫ﻭﺳﻮﺭﻳﺎ ﻭﻟﺒﻨﺎﻥ ﻭﺍﻷﺭﺩﻥ ﻭﻟﻴﺒﻴﺎ‪ ،‬ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ ﺇﻟﻰ ﺩﻭﻝ ﺃﺧﺮﻯ ﻣﺜﻞ ﺍﻟﻴﺎﺑﺎﻥ ﻭﺍﻟﺒﺤﺮﻳﻦ ﻭﺍﻟﺴﻌﻮﺩﻳﺔ ﻭﺍﻟﻴﻤﻦ ﻭﺍﺳﺘﺮﺍﻟﻴﺎ ﻭﺃﻓﻐﺎﻧﺴﺘﺎﻥ‬
‫ﻭﻋﻤﺎﻥ ﻭﺑﺮﻭﻧﺎﻱ ﺩﺍﺭ ﺍﻟﺴﻼﻡ‪.‬‬
‫ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ ‪:‬‬
‫‪http://www.ailmaroc.net/def.asp?codelangue=29&wss=1Y09io000101&id_info=169870‬‬
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