Suivi partiel et guerre des chiffres
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Suivi partiel et guerre des chiffres
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l ROUIBA Le Bonjour du «Soir» L'émir et son gazon Je viens de lire un article sur l'agrandissement du stade du 5-Juillet. On y apprend que du gazon de la meilleure qualité va être planté sur le terrain principal. On nous dit même que ce sera «de la même qualité que le gazon qui couvrira les stades de France à l'occasion de l'Euro-2016 !» mais l'on ajoute : «si c'est bien entretenu...» J'ai alors eu une pensée émue pour les petits gars qui s'occupaient de la pelouse du stade municipal d'Annaba, à l'époque où il était le seul en gazon naturel. Il n'y avait ni ingénieurs, ni gros moyens. Mais un entretien quotidien, l'amour de la terre et du métier. Cette pelouse est restée parmi les plus belles du pays. J'ai aussi pensé à cette histoire d'un riche prince du Golfe qui, après avoir visité l'Angleterre, demanda à voir le directeur de la société qui s'occupait du gazon royal. Le richissime homme d'affaires était prêt à payer une fortune pour avoir, chez lui, un gazon pareil à celui du château de Windsor. On le rassura : la même semence sera plantée dans son domaine. Il demanda alors : «Et le gazon, il sera comme celui de Windsor ? - Absolument... - Alors, je pourrais organiser, l'été prochain, une grande réception chez moi, sur un gazon semblable à celui de Windsor ? - Votre altesse aura un très beau gazon, l'été prochain. Mais pour avoir celui de Windsor, il faut patienter quelques ... siècles !» farahmadaure@gmail.com Les travailleurs de la zone industrielle menacent d’investir la rue Suivi partiel et guerre des chiffres l GRÈVE DANS L’ÉDUCATION l Les sept syndicats de l’éducation sont passés à l’action hier. Au premier jour de la grève, le taux de suivi a fait l’objet de la traditionnelle guerre des chiffres : plus de 70% pour les syndicats contre 11% pour la tutelle. La journée d’aujourd’hui sera également placée sous le signe du débrayage. Pour ne jamais oublier l ANNIVERSAIRE DE L'ATTENTAT CONTRE LE SOIR D'ALGÉRIE PAGE 3 Lire en pages 6 et 7 Photo : Samir Sid MERCREDI 11 FÉVRIER 2015 - 21 RABIE AL THANI 1436 - N° 7404 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 DIGOUTAGE Dinar et chocolat suisse Par Arris Touffan Qui ? La course à l’échalote a déjà commencé. Il en est des mains qui tiennent des ventres. Moussiba ! Qui, parmi ces hommes polipolitiques et leurs clientèles affairistes qui délivrent gratos et volontiers des leçons de morale et de patriotisme frelaté, figu rera sur la liste des 440 clients algériens ou associés à l’Algérie dont les avoirs chez HSBC totalisent 671,1 millions de dollars ? Donc des fraudeurs fiscaux, qui font évader le fric gagné en Algérie pour se mettre à l’abri des impôts nationaux ? Certes, l’Algérie n’est pas le seul pays concerconcerné par les révélations de Swissleaks. Certes, même nos voisins, Maroc et Tunisie, sont de la partie. Mais est-ce une raison pour ne pas pointer la gravité de la chose. A. T. arrisetouffan@yahoo.fr P P ERISCOOP Sellal repart au Sud Les Chinois pour l’habitat Le ministère de l’Habitat annonçait, il y a quelques semaines, que la priorité sera accordée aux entreprises nationales pour la réalisation des programmes de logements. Mieux encore, on avait évoqué aussi la préférence pour les matériaux de construction fabriqués en Algérie. Pourtant, le marché du nouveau siège du ministère de l’Habitat a été attribué à une entreprise… chinoise. La grève des enseignants vous semble-telle légitime ? NON Sans opinion Pensez-vous que M. Ahmed Ouyahia va reprendre, très rapidement, les commandes du RND ? Oui : 67,67% Résultat sondage Non : 19,92% Mercredi 11 février 2015 - Page 2 Abdelmalek Sellal renoue avec les sorties à l’inté rieur du pays. C’est ainsi que nous apprenons de sources cré dibles que le Premier ministre se rendra bientôt dans le sud du pays, précisément dans les wilayas de Ouargla, Illizi et Tamanrasset. Un jour, un sondage OUI Soirperiscoop@yahoo.fr Sans opinion : 12,41% Quand Louh fait marche arrière Alors qu’il avait décidé de la mutation d’une magistrate de la Cour suprême, qui avait fait l’objet d’une sanction disciplinaire, le ministre de la Justice aurait finalement décidé de faire marche arrière, indiquent des sources crédibles. Ce faisant, Tayeb Louh aurait cédé devant des pressions «venues d’en haut». La magistrate en question n’avait d’ailleurs pas cessé de clamer qu’elle disposait de suffisamment de protections pour faire revenir le ministre sur sa décision. Les Espagnols pour le maritime C’est finalement une entreprise espagnole, en l’occurrence le Chantier Hijos Dej Barreras, qui aura le privilège de fabriquer pour l’ENTMV un navire d’une capacité de 2 000 passagers et 700 v é h i cules. Le Soir d’Algérie Actualité Suivi partiel et guerre des chiffres GRÈVE DE L’ÉDUCATION Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Au premier jour de la grève à laquelle a appelé l’Intersyndicale de l’éducation, satisfaction dans les rangs des syndicats mais également dans celui de la tutelle mais pas pour les mêmes raisons. Les syndicats se félicitent de la forte mobilisation de leurs troupes et avancent un taux de suivi de plus de 70% au moment où Nouria Benghebrit affirmait que la grève n’avait mobilisé que 11% des enseignants. La ministre de l’Education s’est d’ailleurs félicitée du sens des responsabilités des enseignants n’ayant pas répondu à l’appel de leurs syndicats. Sur le terrain et en fonction des wilayas, la grève a été différemment suivie. Dans la capitale, le suivi était différent d’un quartier à un autre. Au moment où les élèves de plusieurs écoles de l’ouest d’Alger ont dû, dès le matin, rebrousser chemin, ceux d’Alger-Centre ont pu normalement suivre les cours. Dans un communiqué rendu public hier, l’Intersyndicale s’est félicitée de la mobilisation de l’ensemble des corps du secteur de l’éducation, rappelant que ce débrayage n’était qu’un avertissement à la tutelle. Cette dernière, considèrent les syndicats, a disposé d’assez de temps pour répondre aux attentes des fonctionnaires du secteur mais n’a, selon eux, pas répondu favorablement à une grande majorité de 3 leurs revendications. Demain, les adhérents des sept syndicats membres de la coordination de l’éducation seront à nouveau en grève. Un mouvement de protestation qui n’a pu être évité en dépit des tentatives de la ministre de l’Education de le contenir. Nouria Benghebrit a joué toutes ses cartes y compris celle de la révision du statut particulier mais pas sans conditions. Aux syndicats qui militent depuis des années pour la réouverture de ce dossier, elle a lancé un message très clair : oui pour la révision de certains aspects du statut particulier mais pas sous la pression de la grève mais également avec un agenda s’étendant à cinq années. Des propositions, bien qu’applaudies par les syndicats, qui n’ont malheureusement pas pu éviter le débrayage. Les syndicats sont restés accrochés à des promesses contenues dans des procès-verbaux anté- Les élèves de nouveau pénalisés. rieurs mais jamais satisfaites. C’est raison lancés par la ministre de notamment le cas pour les incil’Education sont restés vains face à la dences financières des promotions détermination et au jusqu’au-boutisme des syndicats. des enseignants et de la réhabilitaN. I. tion des intendants. Les appels à la dignité en se rapprochant des structures du Satef», écrivent les auteurs de cette initiative qui espèrent fédérer l’ensemble des retraités au niveau national autour de cette structure dont on ne sait pas s’ils vont toujours activer sous la bannière du Satef. Un syndicat dont les cadres se sont longuement exprimés devant les journalistes sur la grève de deux jours que l’intersyndicale de l’éducation a lancé depuis hier, et ce, en dépit des assurances et des appels à la concertation lancée par la ministre de tutelle. Reconnaissant l’inclination au dialogue de Mme Benghebrit, Boualem Amoura, secrétaire général du Satef et tout en réfutant le jusqu’au boutisme qui anime les syndicats qui appellent à la grève, déplore l’absence d’un agenda de mise en œuvre des revendications dont la plupart sont acceptées selon la ministre de l’Education. «Nul ne peut nier l’ouverture au dialogue et la disponibilité affichée envers les partenaires sociaux par la ministre mais pour quel résultat ? Le dialogue n’est pas fructueux et est sans résultat», déclare le SG du Satef qui s’interroge : «Pourquoi la ministre donne-t-elle une échéance pour la réouverture du dossier du statut particulier et ne fait pas de même pour les autres revendications ?», s’interroge B. Amoura, qui estime que «le gouvernement a peur de rouvrir le dossier du statut particulier de peur de l’effet boule de neige et de voir les autres secteurs de la Fonction publique suivre l’exemple des fonctionnaires de l’éducation», tente d’expliquer l’orateur qui reproche, sans le dire au gouvernement, de tergiverser et d’essayer de gagner du temps. «Le refus de réviser le statut particu- Photo : DR Les sept syndicats de l’éducation sont passés à l’action hier. Au premier jour de la grève, le taux de suivi a fait l’objet de la traditionnelle guerre des chiffres : plus de 70% pour les syndicats contre 11% pour la tutelle. La journée d’aujourd’hui sera également placée sous le signe du débrayage. Mercredi 11 février 2015 - PAGE Un regroupement national de retraités de l’éducation en gestation SOUS L'ÉGIDE DU SATEF Un regroupement autonome de retraités de l’éducation est en gestation à Tizi-Ouzou. Regroupés sous l’égide et sous la bannière du Satef, syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation, les initiateurs de cette démarche disent avoir entrepris des contacts à travers de nombreuses wilayas pour donner une envergure nationale à ce cadre organisationnel auquel ils ont donné la dénomination provisoire de Regroupement des retraités de l’éducation. L’annonce de l’initiative lancée par ce groupe de cadres de l’éducation à la retraite a été faite hier, lors de la conférence de presse organisée par le Satef. La défense des droits moraux et matériels des retraités de l’éducation est l’objectif principal de ce regroupement syndical corporatiste qui met en avant trois revendications essentielles, à savoir l’accès et le bénéfice des prestations ORAN Un taux de suivi entre 60 et 80% des œuvres sociales de l’éducation, au même titre que les travailleurs en activité, garder le logement de fonction tant que le retraité n’a pas où habiter, et enfin, bénéficier du droit d’être reçu au niveau des différents services des Directions de l’éducation. «Nous appelons tous les retraités de l’éducation à se joindre à nous pour défendre nos droits et notre A l’instar des autres wilayas, les sections syndicales de l’éducation au niveau d’Oran ont suivi hier le mot d’ordre de grève qui se poursuivra jusqu’à aujourd’hui. Pour les représentants des syndicats grévistes, les derniers appels à la raison de Mme Benghebrit, la ministre de l'Education nationale, ont au contraire permis une meilleure mobilisation des enseignants, «car tous n’approuvent pas ses propos», nous dit-on. Durant la première journée de grève, des assemblées générales ont eu lieu au niveau des établissements regroupant enseignants, corps commun et administratif. Pour le représentant du CLA à Oran, le taux de suivi a atteint plus de 80%, le représentant du Snapest l’estime autour de 65%, précisant qu’au niveau de certains établissements, la mobilisation a atteint parfois les 100% comme c’est le cas aux Castors, ou encore dans des établissements à El Marsa et Souiah ElHouari. Jusqu’en milieu d’après-midi, aucun incident n’a été signalé. Hier, les protestataires affichaient une grande détermination à mener à bout leurs revendications qui ne trouvent aucun écho auprès de leur tutelle. A la tête de ces revendications, le dossier du statut particulier des enseignants, tout en dénonçant les conditions socioprofessionnelles. A. B. lier répond à des impératifs financiers qui sont posés par le ministère des Finances», fera encore remarquer le syndicaliste du Satef qui ressort une ancienne revendication chère à ce syndicat, demandant la constitution d’une commission d’enquête ministérielle sur la gestion passée et actuelle des œuvres sociales de l’éducation, parlant «de gestion catastrophique et caractérisée par la dilapidation» de la part des membres au niveau national et des wilayas de la commission des œuvres sociales dont le Satef revendique une nouvelle forme de gestion basée sur l’autonomie des commissions de wilaya. «La commission nationale est budgétivore ; Il faut confier la gestion aux commissions de wilayas qui ont leurs spécificités», a considéré le secrétaire général du Satef. S. A. M. Moins de 3% de grévistes La grève de deux jours à laquelle a appelé la Coordination des syndicats de l'éducation (CSE) est faiblement suivie à Sétif, en ce premier jour de débrayage. Les chiffres communiqués par le responsable de la communication de la Direction du secteur, corroborés par les constatations faites dans plusieurs établissements de la ville, font état d'un taux de suivi moyen de 2,58 % SÉTIF pour les enseignants des deux paliers (primaire et moyen). En effet, le personnel pédagogique et enseignant des cycles moyen et primaire de la wilaya n’a pas suivi le mot d’ordre lancé par l’Intersyndicale de l’éducation nationale, et les cours ont été dispensés aux élèves le plus normalement dans la majorité des écoles et collèges de la wilaya de Sétif. Aucune perturbation n’a été enregistrée hier, premier jour de grève, ce qui démontre que ce débrayage est resté particulière- ment sans écho.Notons que la CSE, qui regroupe sept syndicats, avait appelé à une grève les 10 et 11 février pour demander une révision des statuts des différents corps de l'éducation nationale dans un souci d’équité et de justice en matière de classement, de promotion, de réintégration et des postes nouvellement créés. La CSE regroupe sept syndicats, en l'occurrence le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil national élargi des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) outre le syndicat du Conseil des lycées d'Alger (CLA-non agréé). Imed Sellami La grève diversement suivie La consigne de grève nationale de deux jours lancée, depuis hier, dans le secteur de l’éducation par sept syndicats du secteur avec, comme revendication majeure, la révision du statut particulier de l’enseignant, a été diversement suivie à travers les établissements scolaires de la wilaya de Béjaïa. Si le syndicat SNTE avance un taux de suivi de 83% par ses adhérents, pour la Direction de l’éducation, les premières estimations montrent un taux de participation à cette première journée BÉJAÏA de débrayage se situant entre 12 et 15%, a-t-on appris d’une source de l’académie de Béjaïa. «Le taux de participation se situe entre 12 et 15% dans la wilaya selon une analyse des informations qui nous sont parvenues au milieu de la journée des différents établissements. Le taux réel de suivi de la grève pour ce premier jour ne sera néanmoins définitivement connu qu’en fin d’après-midi après avoir regroupé toutes les informations», a précisé un responsable au niveau de la Direction de l’éducation. Il convient néanmoins de noter que, contrairement aux précédents mouvements de protestation observés dans le secteur de l’éducation, le mot d’ordre de grève de l’Intersyndicale n’a pas eu l’écho escompté hier à Béjaïa, a-t-on pu constater, notamment au chef-lieu de wilaya. Les enseignants semblaient partagés par l’appréciation du mouvement de grève de l’Intersyndicale, à l’exemple du CEM Ibn-Badis où 13 sur les 18 enseignants que compte l’établissement ont travaillé. A l’intérieur de la wilaya, le même constat est établi. A Akbou, Sidi-Aïch, El-Kseur et dans de nombreuses autres localités de la vallée de la Soummam et du Sahel, la majorité du corps enseignant a visiblement tourné le dos à l’Intersyndicale, en assurant normalement les cours. A. Kersani Mercredi 11 février 2015 - PAGE La Cour suprême casse et renvoie AFFAIRE OPPOSANT CHANI MEDJDOUB À ALGÉRIE TÉLÉCOM La Cour suprême casse et renvoie. C’est le verdict prononcé jeudi passé par la 5e chambre criminelle relevant de cette haute juridiction dans l’affaire opposant l’homme d’affaires Chani Medjdoub à Algérie Télécom. L’affaire sera rejugée lors d’un procès qui aura lieu au niveau de la cour d’Alger. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le dernier épisode en date de cette affaire remonte à plus d’une année, soit lors de son jugement en appel au niveau de la Cour suprême. Le verdict prononcé en appel a confirmé les peines prononcées en première instance à l’exception des condamnations prononcées à l’encontre des équipementiers chinois spécialisés dans les télécommunications, en l’occurrence Huawei et ZTE. En première instance, le pôle judiciaire spécialisé du Centre (tribunal de Sidi M’hamed) avait reconnu coupables de «corruption et de blanchiment d'argent» Mohamed Boukhari et Chani Medjdoub. Ces derniers ont été condamnés à une peine de 18 années de prison ferme et une amende de 5 millions de dinars chacun. Le juge avait également confirmé l'émission d'un mandat d'arrêt international à l'encontre de Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa, les responsables des deux entreprises chinoises. Tous les trois ont été condamnés par défaut à 10 années de prison pour corruption. Les entreprises ZTE Algérie et Huawei Algérie, citées en qualité de personnes morales, ont été condamnées à une amende de 3 millions de dinars et à une interdiction de soumissionner à un marché public d'une durée de deux années. Ce n’était qu’en appel que les deux entreprises ont été blanchies, contrairement aux deux mis en cause qui avaient été condamnés à de très lourdes peines. Pour rappel, lors du procès en appel qui s’est tenu le 21 novembre 2012, l’accusation avait requis des peines plus lourdes qu’en première instance. En effet, le ministère public avait requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle, assortie d’une amende de 8 millions de dinars à l’encontre des deux principaux accusés, 4 Mohamed Boukhari et Chani Medjdoub, respectivement excadre d’Algérie Télécom et homme d’affaires. Le procureur de la République avait aussi requis dix années de prison ferme assortie d'une amende d’un million de dinars contre trois cadres des sociétés chinoises suscitées. Messieurs Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa, actuellement en fuite, font l'objet d’un mandat d'arrêt international. Cela dit, le fait marquant du procès en appel était incontestablement les graves accusations portées à l’encontre de la banque Nataxis. Cette dernière, selon la défense, a joué un rôle trouble dans cette affaire. L’autre fait ayant marqué le procès en appel porte sur les propos tenus par l’un des mis en cause dans cette affaire, lors de son passage à la barre. Mohamed Boukhari, qui avait reconnu devant le juge avoir effectivement perçu de l’argent dans le cadre de transactions commerciales conclues par Algérie Télécom avec les deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et Huawei Algérie, avait déclaré : «J’étais à l’époque chargé de la communication et donc je n’avais pas le pouvoir d’influer sur le pro- cessus d’attributions de marchés». «Au début, j’avais refusé catégoriquement de percevoir de l’argent, puis j’ai fini par accepter, l’argent ne provenant pas des caisses d’Algérie Télécom ou de toute autre institution publique», a-t-il avoué. Il est à noter que lors de l'instruction, il a été révélé que Mohamed Boukhari et Chani Medjdoub avaient perçu des «pots-de-vin à l'étranger (Luxembourg), en relation avec des transactions douteuses (en matière de télécommunications et d'internet) conclues par Algérie Télécom et les deux sociétés chinoises». ZTE Algérie et Huawei Algérie avaient versé en contrepartie de ces transactions, des «commissions» au profit de deux sociétés de consulting appartenant à Boukhari et Chani dans des comptes offshore, ouverts au Luxembourg. A. B. Détenant, désormais, 51% du capital de Djezzy, le FNI sera représenté au sein du conseil d’administration de l’opérateur, reconfiguré en deux nouvelles sociétés (Optimum et Omnium Télécom). Des représentants qui pourront certes «exercer un droit de veto» sur certaines décisions, concédera le président exécutif qui a assuré, néanmoins, que même si l’entreprise sera publique, «la mentalité» sera toutefois privée, vouée à la recherche du «profit» et que la prise de décision sera consensuelle et transparente. En ce sens, il affirmera que «Djezzy a été tou- jours algérienne, ancrée dans la réalité algérienne». Selon Vincenzo Nesci, le partenariat public-privé permettra ainsi à Djezzy de développer «une force», une «stratégie de frappe», en somme d’être davantage offensif. Ainsi, il considérera que Djezzy «va profiter de ce mariage (avec le FNI) pour augmenter sa présence dans certaines sociétés dont la clientèle est réservée à d’autres opérateurs». En d’autres termes, Djezzy entend élargir sa clientèle-cible à celle du secteur public, une compétition avec l’autre opérateur public (Mobilis) étant certainement attendue dans la mesure où le discours de Vincenzo Nesci n’a pas été élusif. Offensive, Djezzy entend également l’être concernant le partage des réseaux. A ce propos, le président exécutif a indiqué que son entreprise discute actuellement avec les opérateurs, fixe et mobile, sur cette question des réseaux qui relève d’une «exigence économique». En dépit de la difficulté de «vaincre la résistance au partage», Vincenzo Nesci escompte l’aboutissement des discussions. C. B. Le jugement a été rendu, par la Cour suprême, il y a une année. Djezzy lance une offensive LE PARTENARIAT AVEC LE FNI LUI OFFRE DES PERSPECTIVES NOUVELLES Détenu, désormais, à 51% et avec droit de veto par le Fonds national d’investissement (FNI), l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy entend rester le leader du marché. Des accords sur le partage des réseaux sont en cours de discussions entre Djezzy et les autres opérateurs de téléphonie, fixe et mobile. Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Moteur de la démocratisation du mobile en Algérie, Djezzy entend rester le leader du marché. C’est ce que le président exécutif de Djezzy, Vincenzo Nesci, a assuré hier au Musée national d’art moderne et contemporain (le Mama) à Alger, où la nouvelle identité visuelle de la société a été dévoilée. «Nous avons l’intention d’être le leader que nous avons toujours été», dira le président de Djezzy, se prévalant d’un nombre d’abonnés de l’ordre de 18 millions et qui ne manquera pas d’ironiser sur «la multiplication des n°1», du marché de la téléphonie mobile de troisième génération. Engagée tardivement dans la commercialisation des services de la 3G, Djezzy entend néanmoins maintenir sa position et développer de nouvelles perspectives. Ce que le partenariat public-privé engagé avec le Fonds national d’investissement (FNI), une institution financière publique permettra justement, estimera Vincenzo Nesci. Djezzy lance l’ e-payment Djezzy lance le paiement des factures via Internet. Plus besoin de se déplacer, les détenteurs de cartes interbancaires peuvent régler en ligne leurs factures. Ce qui offre plus de simplicité et de confort, davantage de traçabilité et de sécurisation des transactions bancaires… C. B. Les offres les plus généreuses en Algérie L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy a lancé récemment des offres en pré et post-payé, avec accès à la 3G, considérées comme «les plus généreuses en Algérie». Il s’agit des produits Go, profite au maximum, et Good, dans le pré-payé, Line dans le post-payé et Business Infinity pour les entreprises. Des offres avec bonus, des souscriptions illimitées et des accès sans limites à Internet, voire gratuitement pour certains sites et applications. C. B. Play, un logo d’avenir Djezzy s’offre une nouvelle identité visuelle pour souhaiter bienvenue à l’avenir. Au format Play en rouge, voulu refléter une image plus convaincante, plus rafraîchie et positive, le nouveau logo est appelé à projeter l’entreprise dans le futur, le client dans de nouvelles expériences technologiques et digitales. Une manière pour Djezzy de réaffirmer ses engagements envers ses clients, sa notoriété et sa position sur le marché algérien. C. B. 1 MILLION 200 000 LOGEMENTS NE SONT PAS AUX NORMES URBANISTIQUES L’Algérie importe des matériaux pour construire n’importe comment Le président du collège des experts architectes, Abdelhamid Boudaoud, regrette que l’Algérie importe annuellement près de quatre milliards de dollars de matériaux de construction pour bâtir n’importe comment. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Invité au forum du quotidien DK News, le président du Collège des experts architectes, Abdelhamid Boudaoud, a abordé hier, à Alger, la loi n° 8-15 fixant les règles de mise en conformité des constructions et de leur achèvement. Une initiative lancée en 2009, et qui devait aboutir à la mise en conformité de 1 million 200 000 constructions, dans un délai de cinq ans. Il s’agit, en effet, du nombre d’unités qui n’étaient pas aux normes urbanistiques, jusqu’à l’année 2008. De l’aveu de Abdelhamid Boudaoud, l’opération n’a pas abouti et même le nombre des constructions hors normes urbanistiques peut avoir été revu à la hausse depuis. Pourtant, la loi portant organisation de la ville élaborée en 2006 est claire et détermine tous les détails y afférants. «Les textes sont bons. C’est l’application qui pose problème. Tout le monde est complice», souligne-t-il. Il s’interroge, d’ailleurs, sur le rôle de l’administration : «Des maîtres d’ouvrages paient un architecte pour l’élaboration d’un plan, mais une fois qu’ils l’ont, ils le jettent et construisent n’importe comment… De même pour les particuliers qui, eux, ne recourent même pas à un architecte pour construire une bâtisse. Où est l’administration ?» Toujours dans le même chapitre, il cite un autre exemple : «Dans plusieurs régions, un permis de construire pour un R+1 sur une surface de 120 m2 est utilisé pour la construction de 300 m2 sur trois étages. C’est dire qu’il n’y a aucun contrôle. Les rapports entre l’administration et les citoyens sont rompus, et par conséquent, il n’y a aucun suivi». Mais le plus regrettable aux yeux du président du Collège des experts architectes est que l’Algérie consacre un budget énorme pour l’importation de matériaux de construction, soit près de 4 milliards de dollars en 2014, pour aboutir à ce résultat. M. M. Photos : Samir Sid Actualité Le Soir d’Algérie Actualité Le Soir d’Algérie Les travailleurs de la zone industrielle menacent d’investir la rue Mercredi 11 février 2015 - PAGE ROUIBA «Au moment où on demande aux travailleurs de se préparer à serrer la ceinture, on assiste par contre à une offensive sans précédent des tenants du capital privé qui veulent s’approprier les richesses et les commandes du pays. En effet, ils nous annoncent, sans démenti des pouvoirs publics, que tous les secteurs sont éligibles à la privatisation qu’ils ambitionnent de mettre en œuvre à leur guise», lit-on dans la déclaration votée à l’unanimité, hier, par les membres du conseil syndical de la zone industrielle de Rouiba (est d’Alger) où plus de 22 000 travailleurs y activent. Ce conseil comprend outre les membres de l’exécutif syndical communal, les secrétaires généraux des sections syndicales de la zone où sont domiciliées les plus grosses entreprises publiques comme la SNVI dont le dynamisme syndical fait autorité au niveau national. Dans ce préambule de la déclaration qui autorise cette assemblée à convoquer tous les cadres syndicaux de Rouiba pour décider d’une action d’envergure – paralysie de la zone ou marche vers le palais du gouvernement — l’allusion au FCE (Forum des chefs d’entreprises) que préside Ali Haddad ne souffre aucune ambiguïté. Dans la longue intervention et celle des responsables de la base syndicale qui ont précédé le vote de cette résolution, les orateurs ont dénoncé les visées du FCE. «Ils disent qu’il n’y a pas d’entreprises stratégiques. Nous, nous disons qu’il n’y pas d’entreprises privées de production», assénera Messaoudi, en précisant qu’il n’est pas contre le privé qui respecte la loi. En la matière, il cite l’exemple d’un grand entrepreneur algérien qui, selon lui, investit en Algérie et à l’étranger. «Nous sommes des syndicalistes pacifiques. Nous ne souhaitons pas sortir dans la rue pour défendre nos droits et ceux du peuple algérien mais si les décideurs de ce pays ne nous écoutent pas, que chacun prend alors ses responsabilités», menace Messaoudi qui accuse précisément ces décideurs de double langage. «Dans leurs discours, les dirigeants du pays clament publiquement qu’ils défendent l’entreprise publique algérienne mais dans les faits, c’est le contraire qui se passe. Mais qui commande dans ce pays !?» s’exclamera-t-il. Et de relater les mésaventures que subit la SNVI. En effet, selon la copie de la résolution numéro 5 votée en date du 6 novembre 2014 par le CPE ( Conseil de la participation de l’Etat) que préside le Premier ministre et où siègent également pas moins de 12 ministres, il est spécifié dans les articles 5 et 9 que l’entreprise en question bénéficie, conformément à la loi de finances, de l’exonération des droits de douane pour les pièces importées en vue de fabriquer localement des véhicules industriels et que l’Etusa (Entreprise de transport urbain d’Alger) est sommée de prendre livraison de dizaines de bus et de procéder au payement de la facture de cette livraison. «Plus de trois mois après cette directive, ni les Douanes, ni l’entreprise de transport ne l’ont exécutée. Plus grave, le ministre des Transports a suspendu le contrat qui lie SNVI à l’Etusa», dira Mohamed Belmouhoub, secrétaire général du Conseil syndical de la SNVI qui pointe du doigt le ministre des Transports, Amar Ghoul. Et de renchérir avec ironie «et si c’était les bus ou les pièces de Renault ou d’une autre entreprise étrangère, quelle serait la position des responsables politiques». Un autre participant syndicaliste cite le cas de l’entreprise qui le fait travailler «elle a été privatisée en 2010. Elle employait 50 personnes. Il y avait au départ la condition d’investir 1,370 milliard de dinars et de recruter du personnel. En 2014, il ne reste que 50 personnes. Le repreneur loue un équipement qu’il transporte d’un chantier à un autre pour le montrer à chaque visite ministérielle». Messaoudi cite à son tour de grandes entreprises publiques marginalisées ou carrément visées pour les exclure des grands projets nationaux comme le transfert d’eau de In Amenas vers Tamanrasset, l’autoroute Est/Ouest, les projets du rail. A la fin de ce conclave, les participants en grand nombre ont voté la résolution citée plus haut. Dans le dernier chapitre, il s’adresse à la Direction nationale de l’UGTA accusée de tous les maux. Direction générale de l’UGTA : compromission honteuse et décisions controversées «C’est le seul syndicat au monde qui a offert une tribune au patronat. C’est du jamais vu», protestera Messaoudi. Belmouloud ironise. «La participation du FCE au congrès de l’UGTA relève du haram.» Pour les orateurs, il n’y a plus aucun doute la Direction nationale de l’UGTA s’est fourvoyée dans une compromission qui ne fait pas honneur au syndicalisme hérité de Aïssat Idir. Ils estiment aberrant que ce congrès n’eut pas à discuter du projet de la réforme du code de travail «une fois adopté, cette loi mettra fin aux acquis sociaux des travailleurs qui seront, désormais, sous la menace du seul CDD. Ce nouveau code que veut 5 nous présenter le ministre comme meilleur sonnera le glas des syndicats y compris l’UGTA», notera amèrement Messaoudi. Ce dernier ne manquera pas de dénoncer les magouilles en cours pour éloigner des candidats crédibles au secrétariat national de la Centrale. Il se dit contre le maintien de syndicaux dont l’âge dépasse 80 années. D’ailleurs, la dernière partie de la résolution est adressée à SidiSaïd et son staff. Les participants exigent en effet «la levée de toutes les suspensions syndicales prononcées, l’élection en toute démocratie des membres du secrétariat national avec le droit pour tout membre de la CEN (Commission exécutive nationale) de se porter candidat, le rejet par la Direction nationale de l’avant-projet du code de travail pouvant mettre dans la précarité les travailleurs et l’abolition pure et simple de la 87 bis, et ce, à compter du 1er janvier 2014». C’est normalement à la Centrale de répondre au gouvernement et autres forces économiques qui convoitent sur les principaux points soulevés par cette rencontre. L’inertie de Sidi-Saïd laisse pantois plus d’un. Et comme on le constate, ce sont des instances de base qui font de la résistance et qui peuvent devenir à court terme, par le biais de la rue, les interlocutrices des pouvoirs publics. Abachi L. «La réouverture du transport aérien au privé est du ressort du gouvernement» AMAR GHOUL DÉFEND L’OPTION AVEC ACHARNEMENT : Le ministre des Transports poursuit inlassablement son plaidoyer pour la réouverture du transport aérien à l’investissement privé. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Cette fois-ci, Amar Ghoul a mis à profit l’occasion que lui offrait hier mardi, le forum du quotidien El Moudjahid pour réitérer sa conviction chevillée quant à la nécessité «nationale» de cette option dans le cadre de la complémentarité public-privé consacrée, par ailleurs, dans le dernier pacte conclu entre le gouvernement, le patronat et le partenaire social, l’UGTA. Selon lui, un dossier qui doit être soutiré des surenchères politiciennes dicté par le seul et «unique intérêt de l’économie nationale». Même s’il tiendra à préciser que cette réouverture relevait de la seule prérogative du gouvernement qui, pour rappel, avait gelé en 2009 l’octroi de la concession octroyée par l'autorité chargée de l'aviation civile suite au scandale Khalifa Airways, la loi n°98-06 du 27 juin 1998 fixant les règles générales relatives à l'aviation civile le permettant, Amar Ghoul ressassera son argumentaire pour cette option. Le marché du transport maritime et celui de l’aviation civile sont détenus respectivement à 97% et 50% par des compagnies étrangères. «Doit-on laisser les choses en leur état» ? s’interrogera le ministre pour qui les plans d’acquisition de nouveaux navires et d’appareils pour nos compagnies nationales de transport maritime et aérien ne sont pas de nature à trop inverser ces donnes. Parce que la problématique privé-public est beaucoup plus profonde, plus complexe et plus large, le ministre des Transports prônera l’intérêt national. «Personne n’est plus patriote que l’autre. Il ne s’agit pas d’agir dans l’intérêt de tel ou tel autre. C’est une problématique nationale avec des chiffres clairs», dira-t-il. Invitant à faire le distinguo entre cette option de réouverture du transport aérien à l’investissement privé et l’Open Sky, Ghoul avouera que le retard mis dans l’ouverture de la fameuse ligne aérienne Alger-NewYork y est lié puisque Washington le réclamait. Condition à laquelle nous ne pouvons accéder du fait, arguera-t-il, que «nous ne sommes pas prêts à pareille perspective». Sur un tout autre chapitre, le ministre des Transports a fait part de la sortie du tout premier permis de conduire biométrique vers «la fin de l’année en cours ou tout au plus au début de l’année prochaine». «C’est une opération délicate» avec tout ce qu’il suggère comme «précision dans l’identification» car «toute erreur est inadmissible». Et de préciser que sur les trois fichiers qu’il suppose, seul celui des cartes grises a été finalisé au niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. M. K. Installation prochaine d’un observatoire de lutte RADICALISME RELIGIEUX ET DÉRIVES SECTAIRES L’Algérie se dotera prochainement d’un observatoire national de lutte contre le radicalisme religieux et les dérives sectaires. La proposition a été faite par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et le gouvernement a donné son accord. Mohamed Aissa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a indiqué que son département a présenté au gouvernement un projet qui vise à prémunir la société des idéologies religieuses. Le gouvernement, ditil, a donné son accord pour l’installation d’un observatoire national de lutte contre le radicalisme religieux et les dérives sectaires. Cet observatoire impliquera différents secteurs dont le ministère des Affaires reli- gieuses et des Wakfs, des cadres de la Sûreté nationale, des secteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports et de la culture. Mohamed Aissa a indiqué aussi que son département sera intransigeant envers les étrangers qui viennent en Algérie sous un motif professionnel ou touristique et une fois sur place, ils «se transforment en évêques dans des endroits non autorisés et endoctrinent nos jeunes». Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses a décidé de geler l’opération du Fonds de la zakat qui accorde de l’argent à la banque El Baraka dans le cadre des prêts sans intérêts. «Nous avons accordé à cette banque 172 milliards de centimes depuis 2004 dans le cadre des prêts sans intérêts destinés à la création de petites entreprises et des projets mais nous avons constaté que le remboursement reste très timide, dans la capitale, il est de l’ordre de 7% seulement, c’est pourquoi j’ai décidé du gel de cette opération jusqu'à ce qu’on trouve une solution. Cette banque doit continuer à travailler avec l’argent déjà accordé», a indiqué le ministre des Affaires religieuses. Ce dernier a instruit aussi ses cadres de préparer une feuille de route pour les cinq prochaines années. Des ateliers de travail vont se pencher pendant deux jours sur le dossier du Fonds de la zakat, de l’enseignement coranique, de la formation, des wakfs, de la création d’un réseau de mosquées et la révision du statut particulier des travailleurs du secteur. Selon Mohamed Aissa, le secteur doit disposer d’un plan d’orientation d’ici 2019. Salima Akkouche Actualité Le Soir d’Algérie ATTENTAT DU 11 FÉVRIER 1996 CONTRE LE SOIR D’ALGÉRIE Pour ne jamais oublier Mercredi 11 février 2015 - PAGE 6 ANNIVERSAIRE DE L'ATTENTAT CONTRE LE SOIR D'ALGÉRIE Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Créé le 3 septembre 1990, le Soir d’Algérie est le doyen de la presse indépendante en Algérie, l'un des rares acquis de l'ouverture post-5 Octobre 1988. La presse indépendante en ce début de la décennie 1990 combattait farouchement les obscurantistes islamistes et leur projet mortel pour le pays. Tant le projet politique que celui franchement terroriste sur le terrain. Un terrorisme qui connaîtra une brutale recrudescence après le salutaire arrêt du «processus électoral», avant de prendre des proportions vertigineuses dès l'été 1992 après l'assassinat du défunt Mohamed Boudiaf. La machine à tuer de l'intégrisme n'épargnera aucune catégorie de la société algérienne : les militaires, les policiers, les intellectuels, les syndicalistes, les militants politiques, les anciens moudjahidines, et, bien entendu, les journalistes. Le 26 mai 1993, Tahar Djaout inaugure la liste macabre des confrères assassinés. Ils seront des dizaines de femmes et hommes de médias à payer de leurs vies leur résistance héroïque face aux fossoyeurs de l'Algérie. Tant d'assassinats individuels, dont la défunte Yasmine Drici, correctrice au Soir d'Algérie, n'ont pas eu raison d'une corpo- ration qui se battait pourtant les mains nues face à un terrorisme hyper-armé et bénéficiant de scandaleux appuis politiques, moraux et logistiques à l'étranger ! Il fallait coûte que coûte étouffer cette voix des médias algériens qui traitaient les terroristes comme tels et non pas en tant qu'«opposition armée», comme les nommait une certaine presse française par exemple. L'attentat du 11 février 1996 contre Le Soir d'Algérie se voulait ainsi, dans l'esprit de ses commanditaires, un message fort, le coup fatal contre la presse algérienne et qui fera taire à jamais cette corporation insolente, insoumise et indomptable. Les commanditaires de cette abominable entreprise auront tout planifié : l'horaire, aux alentours de 15h, en plein mois de Ramadhan à une heure où, pour un journal du soir, l'on enregistre d'habitude le point culminant en terme de présence. C’est cette heure-ci que les terroristes choisissent pour donner «l’assaut», un lâche attentat perpétré à l'aide d'un fourgon bourré de plus de 300 kg de TNT. Une telle charge était destinée à accomplir un vrai massacre collectif, une boucherie qui marquera les esprits. La violence de l’explosion, ressentie à des kilomètres à la ronde des lieux de l'attentat, avait tout simplement soufflé tout Dix-neuf ans se sont écoulés depuis qu’un véhicule bourré d’explosifs a ciblé le siège du Soir d’Algérie se trouvant à la maison de la presse Tahar-Djaout. C’était le 11 février 1996. Dix-neuf ans, c’était presque l’espérance de vie des Algériennes et des Algériens, dans les années 1990 durant lesquelles les terroristes, qu’ils soient du Fida (Front islamique du djihad en Algérie) ou du GIA (Groupe islamique armé), imposaient une menace permanente sur l’ensemble du pays. La corporation journalistique comptait parmi les plus ciblées par le terrorisme. Parmi les plus déterminées, également, à faire face à ce fléau qui s’était juré de détruire le pays. Un défi qui a coûté la vie à 123 professionnels de la presse dans notre pays. Parmi eux Mohamed Dorbane, Djamel Derraza et Allaoua Aït Mebarek. Tous trois exerçaient au Soir d’ Algérie. Il était 15 h 45 mn, en ce 11 février 1996, 21e jour du mois sacré de Photos : Samir Sid. Il y a dix-neuf ans, jour pour jour, que, en ce sinistre 11 février 1996, Le Soir d'Algérie subissait le plus terrible des attentats perpétrés contre la presse et les journalistes algériens de toutes ces années d'enfer terroriste. Les sanguinaires du GIA et du FIS avaient programmé, ce jour-là, un vrai massacre collectif contre l'un des remparts qui se dressaient sur le chemin de leur macabre projet , la presse nationale. D’où le choix du Soir d'Algérie. Un acte abominable. ce qui était les locaux du Soir d'Algérie. Mais surtout, a coûté la vie à trois de nos collègues. Allaoua Aït Mebarek, le directeur de la rédaction, Mohamed Dorban, le caricaturiste-chroniqueur, et Djamel Derraza, qui s'occupait de la page détente, nous quitteront à tout jamais en ce triste 11 février 1996. Plusieurs autres de nos collègues subiront aussi dans leur chair de profondes blessures et, pour tout le monde, ce sera un traumatisme et un choc indescriptible (lire le témoignage de notre ancien collègue, Mounir Abi, un rescapé miraculé de l'attentat). Le fourgon de la mort coûtera également la vie à d'anonymes citoyens, 26 au total, qui se trouvaient dans la rue Hassiba qui longe les locaux du journal. Ce drame laissera des séquelles chez tous ceux qui ont survécu, 19 ans après, mais n'a jamais réussi à faire plier le journal. Dans la douleur, par défi et, surtout, par devoir et en hommage aux martyrs du journal, toute l'équipe rescapée se mobilisera pour une mémorable résurrection, et ce sera le titre du premier numéro de l'après-11 février, paru le 25 février 1996. Une victoire sur soi-même et une grande gifle pour les terroristes. Il faut dire que la solidarité de la corporation n'était pas une vue de l'es- Mounir Abi raconte IL A ÉTÉ BLESSÉ LORS DE L’ATTENTAT Ramadhan, alors que nous étions, eux et moi, dans la salle de rédaction du Soir d’ Algérie, lorsque le véhicule piégé destiné par les terroristes à tuer, explosa. Je ne les ai plus revus. Les terroristes en ont décidé ainsi. Ils ont rejoint le Créateur, Celui au nom duquel les terroristes perpétuaient leurs crimes. Quelques minutes plus tôt, Mohamed Dorbane, caricaturiste et chroniqueur, qui animait une rubrique intitulée «Qalb Ellouz», paraissant en ce mois de jeûne, me demanda de l’accompagner pour acheter des croissants pour ses enfants. A notre retour à la salle de rédaction, il se mettait à mettre ses croissants dans un sachet. Djamel Derraza, qui réalisait, à l’époque, la page «jeux» pour le journal, se trouvait encore au bureau. «Ah, tu es là, el fawda (l’anarchie)», me lança Allaoua Aït Mébarek, directeur de rédaction, occupé à trier les dépêches d’agences de presse. Il prend ma main et avec un stylo me fait des scribouillis. Il m’appelait «el fawda» tellement on rigolait à la salle de rédaction. Nous étions tous les quatre dans la salle de rédaction. D’autres employés du journal se trouvaient dans d’autres services, dont celui de la publicité et des archives. Dalila et Nabil Meghiref étaient juste à côté, la première au service publicité, et le second au service archives. D’autres encore se trouvaient dans les services voisins à la salle de rédaction. 15h 45 mn, le véhicule piégé explose. Trop près (1 mètre, environ, nous séparait de ce fourgon bourré d’explosifs explosant juste derrière la fenêtre de la salle de rédaction (donnant sur la rue HassibaBen-Bouali), on n’entendit pas la déflagration. La vitesse du souffle étant supérieure à la vitesse du son. Perte de connaissance avant de se retrouver sous les décombres, perdant la mémoire pendant une demi-heure. Au service traumatologie du CHU Mustapha où j’ai été évacué, j’appris le décès de Mohamed Dorbane, Allaoua Aït Mébarek, et Djamel Derraza. J’éclatai en sanglots. Je regardai ma main et j’y trouvai encore le scribouillis de Allaoua Aït Mébarek. J’aurais aimé garder toute la vie ce souvenir d’un être si affable, modeste et à la bonté de cœur difficilement égalable. Samir Sid, photographe au journal, prit. Grâce aux confrères d'El Watan, Hiwar Com, Liberté, El Khabar, Horizons, El Moudjahid et bien d'autres, l'équipe du Soir d’Algérie, qui avait trouvé refuge dans les locaux d'El Watan, a pu réussir ce numéro de la renaissance. Le défi collectif est d'autant plus réussi que, quelques jours plus tard, le Soir d'Algérie occupera ses nouveaux locaux, bâtis en un temps record sur les ruines mêmes de l'ancienne bâtisse et qui seront inaugurés par l'ancien chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. Une renaissance accomplie et qui constituera une autre gifle pour les terroristes. K. A. casse son appareil photo contre le mur. La tristesse de voir ses collègues morts, arrachés à la vie de cette manière, est insupportable. Le Soir d’Algérie venait de perdre trois de ses employés et son siège complètement détruit. La détermination du journal à faire face au terrorisme n’ a, cependant, pas été altérée. A l’extérieur, plusieurs autres personnes, dont des passants empruntant la rue Hassiba-Ben-Bouali, sont décédées. Parmi ces victimes les membres d’ une même famille sortis faire leurs achats pour la fête de l’ Aïd El Fitr. Le premier bilan faisait état de 42 morts. Des martyrs d’une Algérie faisant face, seule, au terrorisme qui ravage aujourd’ hui le monde. Allaoua, Derraza, Dorbane et les autres victimes, jamais je ne vous oublierai. Comme jamais je n’oublierai Sabrina, rencontrée quelques mois après cet attentat, et que j’ ai aimée de toutes les forces qui me restaient. La vie est trop courte pour vous pleurer assez. Mounir Abi Actualité Le Soir d’Algérie ATTENTAT DU 11 FÉVRIER 1996 CONTRE LE SOIR D’ALGÉRIE Mercredi 11 février 2015 - PAGE 7 PIERRE PICCININ DA PRATA, ANCIEN OTAGE D’UN GROUPE ARMÉ EN SYRIE, REPORTER DE GUERRE ET RÉDACTEUR EN CHEF DU COURRIER DU MAGHREB ET DE L’ORIENT : «Les attentats du Soir d’Algérie et de Charlie Hebdo m’ont prouvé que le monde n’est pas un village» Le Soir d’Algérie : Le 11 février 1996, un attentat terroriste au véhicule piégé a ciblé le siège de la Maison de la presse à Alger, faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés. En tant qu'ancien otage d'une faction djihadiste, comment qualifiez-vous cet acte ? Et quel lien feriez-vous entre cet attentat perpétré par le Groupe islamique armé (GIA) et celui qui a eu lieu tout récemment au siège de Charlie Hebdo, en France ? Pierre Piccinin da Prata : Dans le cas de l’attentat à la bombe du 11 février 1996, à tel point violent qu’il avait rasé la Maison de la presse où s’était installée la rédaction du Soir d’Algérie, il s’agissait sans aucun doute d’un attentat et de terrorisme. Le contexte était bien clair : les années 1990, la décennie noire en Algérie, lorsque diverses factions islamistes algériennes — donc endogènes au peuple algérien — cherchaient, par la terreur, à imposer à la population — et à l’Etat, in fine — leur mode de vie et leur conception de la société. Je m’exprime en ces termes, car je voudrais faire la différence, sur un point, entre ces événements du 11 février 1996 et les attaques qui ont eu lieu en janvier dernier à Paris, au siège de la rédaction du magazine Charlie Hebdo notamment. Dans ce dernier cas, il s’agissait effectivement d’attaques menées par un groupe armé mandaté par une organisation (voire même une forme d’Etat, l’Etat islamique) extérieure à la France et avec laquelle la France est en guerre depuis qu’elle s’est militairement engagée en Irak. C’est la même chose en ce qui concerne l’attaque du Musée juif de Bruxelles, quelques mois auparavant : ce n’était pas seulement le Musée juif qui était visé, en tant que lieu emblématique (intrinsèquement lié à Israël et à sa politique meurtrière en Palestine), mais l’Etat belge dans son ensemble, lui aussi depuis peu militairement actif en Irak. Ce que je veux dire, c’est que, dans le cas de Bruxelles et de Paris, il s’agissait – je le pense — d’actes de guerre, de ripostes à caractère militaire (même si elles ont été limitées par le fait des moyens réduits dont dispose l’adversaire), et non à proprement parler de terrorisme. Je profite de votre question et m’empresse de le dire, avant que, dans l’hystérie du moment, une nouvelle législation liberticide soit promulguée et m’en empêche ; comme vous le savez peut-être, en France et en Belgique, certains sujets sont tabous et les historiens et les journalistes ne peuvent pas s’exprimer à propos de tout : certaines questions ont fait l’objet de lois qui interdisent le débat. C’est le cas de certains événements qui ont eu lieu durant la Seconde Guerre mondiale ; mais on parle aussi, maintenant, de limiter la liberté d’expression à propos de sujets en rapport avec le terrorisme… Cela dit, 1996 à Alger et 2015 à Me FAROUK KSENTINI, PRÉSIDENT DE LA CNCPDH : «L’auteur de cet attentat peut toujours être jugé» Photos : DR L’Italo-Belge Pierre Piccinin da Prata est un historien, politologue et reporter de guerre qui a été enlevé par un groupe armé «islamiste» en Syrie qui l’a détenu pendant des mois. Il est, actuellement, rédacteur en chef du Courrier du Maghreb et de l’Orient. Il évoque, dans cet entretien, les attentats terroristes ayant ciblé Le Soir d’Algérie, le 11 février 1996, et Charlie Hebdo en janvier de l’année en cours. Pierre Piccinin da Prata. Paris ont un point commun : l’assassinat de journalistes qui, à tort ou à raison, exprimaient un point de vue que les islamistes refusaient d’entendre. Même si, en Algérie, il s’agissait de défendre la société démocratique contre l’intégrisme religieux, alors que, dans le cas précis de Charlie Hebdo, l’objectif médiatique était en tout différent : on a là plutôt eu affaire à une provocation assez grossière, des caricatures du Prophète Mohamed parfois très malsaines, voire une provocation gratuite, et, certainement, qui a choqué inutilement une partie des musulmans de France et du monde. médias l’avaient bien sûr évoqué, mais sans plus. Et, aujourd’hui, la presse européenne n’a pas fait le lien avec l’attaque de Paris ; très peu de journalistes européens ont rappelé que, le 11 février 1996, l’Algérie, d’une certaine manière, avait déjà connu son Charlie Hebdo. On pourrait aussi rappeler l’attentat qui avait eu lieu deux ans plus tôt, à Alger également, lorsque l’Hebdo libéré avait été visé, un journal qui écrivait régulièrement sur la menace que constituait à l’époque l’islamisme radical. C’était le 21 mars 1994, et le mode opératoire des terroristes avait été identique à celui des agresseurs de Charlie Hebdo : les assaillants étaient sortis d’un véhicule, étaient entrés dans les locaux de l’Hebdo libéré et avaient mitraillé le personnel du journal. Il me semble que le lien devait être fait, symboliquement, tant les simili- tudes sont fortes. Mais ce sont des événements dont la plupart des journalistes européens ignorent tout ; et donc, personne n’en a parlé, en Europe, après l’attaque de Charlie Hebdo. Pourtant, parmi les victimes de l’attentat contre Le Soir d’Algérie, en 1996, il y avait le rédacteur en chef, Allaoua Aït Mebarek, et aussi Mohamed Dhorban, qui était caricaturiste, dessinateur de presse, comme les victimes de l’attaque contre Charlie hebdo. Mais personne n’a fait la comparaison. Pourquoi ? Parce que, à Paris, personne ne s’intéresse à un attentat à Alger. L’Occident est tellement habitué à ce que la mort et la guerre frappent les pays arabes que cela paraît «normal» ; et personne ne s’en émeut. Par contre, quand un attentat frappe Paris, c’est l’hystérie totale en Occident, de New-York à Bruxelles. Depuis les attentats de Paris, en janvier 2015, j’ai la preuve, flagrante, que le monde n’est pas un village… Les professionnels de la presse algérienne seraient-ils parmi les premiers dans le monde à être ciblés par les terroristes ? Je ne sais pas si la presse algérienne est plus visée que partout ailleurs. Mais il est certain que, dans les années 1990, elle a payé un lourd tribut pour avoir osé mettre en garde les citoyens algériens contre le danger que représentaient les intégristes islamistes. On dénombre les journalistes assassinés durant cette période à presque 120 ! Saviez-vous que, lors de l’attentat contre l’Hebdo libéré, si Abderrahmane Mahmoudi, le rédacteur en chef, n’a pas été tué, c’est parce qu’il n’était pas présent à la rédaction ce jour-là ? Il s’était rendu aux obsèques de Djamel Benzaghou, un autre journaliste, assassiné à Bab El-Oued… Mounir Abi «Dossier classé» pour la justice Comment cet attentat terroriste du 11 février 1996 avait-il été perçu en Occident ? Pour dire la vérité, à l’époque, il était passé relativement inaperçu… Certains C’était le 11 février 1996, 21e jour du mois sacré du Ramadhan. Un véhicule bourré d’explosifs cible le siège du Soir d’Algérie à la Maison de la presse. L’attentat terroriste perpétré par le groupe islamique armé (GIA) a fait, selon un premier bilan établi à l’époque, 42 morts, dont des journalistes et des passants, et des centaines de blessés. Il est l’un des pires crimes commis contre la presse algérienne durant la décennie noire. D’après des témoignages recueillis à l’époque, un terroriste conduisant un fourgon a abandonné ce véhicule bourré d’explosifs devant la fenêtre de la rédaction du journal, donnant sur la rue Hassiba-BenBouali. «Les terroristes semblent être bien informés puisque connaissant l’emplacement de la salle de rédaction ciblée par cet attentat», avaient noté des observateurs. Aucune annonce de l’arrestation de l’auteur de cet attentat criminel n’a été faite depuis. Une source annonce même que le dossier relatif à cet attentat est classé pour la justice «puisque son auteur n’a pas été interpellé». La repentance de nombre de terroristes du GIA, du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Al Qaïda au Maghreb islamique, a-t-elle permis aux services de sécurité d’obtenir des renseignements sur l’auteur de ce carnage ? On l’ignore. L’arrivée de la charte portant réconciliation nationale qui aurait, d’après les pouvoirs publics, permis la repentance de 6 000 personnes ne favorisait pas la communication de telles informations en direction de l’opinion publique nationale. M. A. «La corporation journalistique algérienne a été frappée à huis clos» AMER OUMALOU, PRÉSIDENT DE LA SECTION ALGÉRIENNE DE L’UIPF : «Même si le dossier est classé par la justice, l’auteur de l’attentat terroriste perpétré contre le siège de la Maison de la presse, le 11 février 1996, ne peut pas bénéficier des dispositions de la charte portant réconciliation nationale», a déclaré au Soir d’Algérie Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion des droits de l'homme (CNCPDH). Pourrait-il être poursuivi en justice s’il était identifié, même si le dossier de cette affaire est classé ? «Oui, il sera jugé, puisqu’il fait partie des trois catégories de terroristes qui ne peuvent pas bénéficier de cette charte», nous dira Me Farouk Ksentini qui rappelle que ces derniers sont ceux qui ont déposé des explosifs dans des lieux publics, ceux qui sont auteurs de viol et ceux qui ont participé à des massacres. Par ailleurs, le président de la CNCPDH fait le lien avec l’attentat terroriste ayant ciblé le siège de Charlie Hebdo. «L’ attentat du 11 février 1996 et celui qui a ciblé Charlie Hebdo sont tous les deux des attentats terroristes qu’il faut condamner. Le terrorisme doit être combattu», ajoute Me Farouk Ksentini. M. A. «L'attentat du 11 février 1996 qui a ciblé le siège de la Maison de la presse d'Alger n'était pas le premier commis contre des journalistes en Algérie. En effet, en 1994, le 21 mars 1994, l'hebdomadaire indépendant L'Hebdo libéré, au centre d'Alger, subissait les foudres de cinq islamistes armés qui ont fait irruption au moment du bouclage de l'édition du lendemain, tuant deux employés et blessant trois autres», nous a déclaré Amer Oumalou, président de la section algérienne et vice-président international de l’Union internationale de la presse francophone (UIPF), à l’occasion de la date commémorative de l’attentat terroriste qui a ciblé, le 11 février 1996, le siège du Soir d’Algérie et de la maison de la presse Tahar-Djaout. «Le point commun entre l'attentat de 1994 et celui de 1996 était cette détermination à faire un "carnage" lors d'une décennie où la barbarie intégriste ciblait l'ensemble des intellectuels algériens, et plus particulièrement des journalistes. En 1996, une voiture piégée venait dévaster les locaux du Soir d'Algérie tuant trois personnes : Allaoua Aït Mebarek, le rédacteur en chef, Mohamed Dhorban, caricaturiste et chroniqueur, Mohamed Derraza, chargé des pages détente, ainsi que de nombreux blessés et témoins de cet effroyable drame, dont mon ami Mounir Abi», a ajouté Amer Oumalou. «Le parallèle que l'on peut mettre en exergue entre ces deux attentats ciblant des quotidiens algériens, et celui qui vient de toucher nos confrères français de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo est cette cruauté bes- tiale et aveugle dont ont fait preuve les terroristes lors du massacre parisien de janvier 2015, et ceux algérois de mars 1994 et février 1996», d’après le président de la section algérienne de l’UIPF. «Toutefois, ce qui est regrettable, c'est que la médiatisation des attentats qui ont ciblé les journalistes algériens, qui ont payé un lourd tribut durant la décennie noire, est restée très faible et n'a eu qu'un écho marginal au sein des rédactions européennes. Cette attitude paradoxale n'a fait qu'augmenter le ressentiment de la corporation en Algérie, frappée à huis clos, et sans aucun soutien de la communauté internationale», poursuit le vice-président de la zone Maghreb de l’ UIPF, Amer Oumalou. M. A. Le Soir du Centre Le Soir d’Algérie Mercredi 11 février 2015 - PAGE Dépôt de plainte par la présidente de l’ONG française, l’Élan du cœur 8 AFFAIRE DES CONTENEURS DE MATÉRIEL PARAMÉDICAL POUR HANDICAPÉS MOTEURS DE MEKLA (TIZI-OUZOU) Le conflit opposant l’ONG française l’Elan du cœur et l’association des personnes handicapés moteurs Espoir de Mekla (Algérie), autour de la gestion de quatre conteneurs de matériel paramédical convoyés de France par l’ONG française au profit des personnes à mobilité réduite de la daïra de Mekla et dont les faits ont été relatés, au courant du mois de janvier dernier, à travers une enquête publiée par notre journal, vient de connaître un nouveau rebondissement. En effet, nous apprenons que Mme Josée Bouquin, présidente de l’ONG française, l’Elan du cœur, qui a récolté, en France, le matériel en question auprès de donateurs publics et privés pour l’envoyer en Algérie au profit des personnes à mobilité réduite de Mekla, à moins de trentaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, vient déposer une plainte au niveau du service de police judiciaire de la Sûreté de daïra de Mekla, à l’encontre du président de l’association Espoir qui a réceptionné les dons afin de les distribuer aux handicapés moteurs des villages de la daïra de Mekla. Mme J. Bouquin est entrée en conflit avec ce dernier, suite à des plaintes qui lui sont parvenues sur la non-distribution, au profit de l’ensemble des bénéficiaires préalablement recensés par les deux protagonistes associatifs, de lots importants de dons contenus dans quatre conteneurs, selon Mme Bouquin. «Je suis venue spécialement de France pour un dépôt de plainte que je viens d’effectuer, dans la journée de dimanche dernier, au niveau de la Sûreté de daïra de Mekla. J’ai une totale confiance en les autorités judiciaires et sécuritaires algériennes pour qu’une enquête judiciaire soit ouverte pour faire toute la lumière sur la destination exacte de tous les équipements envoyés par notre ONG, l’Elan du cœur, et j’en détiens les preuves. Il n’est, dans mon intention, de nuire à qui que ce soit. Mon seul souci, moi qui me considère être, dans cette histoire, victime d’un abus de confiance, est de rassurer nos donateurs sur le caractère honnête et transparent de nos actions et de rendre justice aux destinataires initiaux de ces équipements, à savoir les personnes à mobilité réduite de Mekla et d’autres villes d’Algérie», nous dira la présidente de l’Elan du cœur, qui estime la valeur fiduciaire des dons contenus dans les quatre conteneurs à 100 800 euros. S’agissant du paiement des frais de transport maritime des quatre conteneurs, M. Ferhaoui, cités lui et son épouse dans notre précédent article, assure que c’est bel et bien lui qui a payé, de sa poche, la totalité des frais de transport du deuxième et troisième chargement, assurant qu’il a participé à moitié dans le paiement du premier conteneur. «Je défie quiconque qui dira le contraire. Ma femme et moi avons participé à cette opération pour faire du bien et manifester notre solidarité aux handicapés de notre pays», nous a déclaré M. Ferhaoui. S. A. M. Les distributeurs de gaz butane en grève KHEMIS MILIANA Mardi matin, à une centaine de mètres du centre enfûteur de gaz butane, quelque 15 camions, chargés de bouteilles vides, étaient stationnés à quelque 100 m du portail d’accès, refusant de rentrer dans le centre pour s’approvisionner en bouteilles pleines, tout en sachant que cette «grève» va priver les citoyens qui ne disposent pas de gaz naturel, de cette source d’énergie ô combien précieuse en cette période hivernale. Ces distributeurs agréés officiellement, au nombre de 7 selon la direction du centre, auxquels s’ajoutent 3 commerçants qui s’autoapprovisionnent, affirment être 16 distributeurs agréés alors qu’en fait certains d’entre eux possèdent 2 camions. Quant au pourquoi ils refusent de continuer à assurer la distribution, parce que nous ont-ils déclarés, «on ne nous fournit qu’un chargement par 24 h, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit». Pour en savoir plus, nous avons pris attache avec les responsables du centre. On nous a confirmé, d’abord que le nombre de 16 distributeurs avancé est faux, en plus, chiffres à l’appui, on atteste que les chargements fournis varient entre 1 et 5 rotations par 24h, sachant que chaque chargement comporte 210 bouteilles, ce qui équivaut à près de 5 000 DA de bénéfice par rotation quand le gaz arrive au consommateur à raison de 200 DA la bouteille, prix fixé à nos points de vente agréés. On ajoute que la plupart de ces distributeurs délaissent les points de vente agréés pour le vendre à des revendeurs non agréés qui, à leur tour, le revendent à 220 DA la bouteille, voire jusqu'à 300 DA pour les producteurs de poulets de chair qui ne peuvent se passer de ce combustible quel que soit le prix. On a pu constater que, à titre d’exemple, le distributeur qui doit approvisionner telle zone, change de destination et va livrer ses bouteilles dans une autre zone, à des prix augmentés. On apprend que chacun de ces distributeurs se fait entre 1,5 et 5 milliards de centimes de chiffre d’affaires par an, ce qui démontre combien ce créneau est lucratif quand les contrats ne sont pas respectés et quand le gaz n’arrive pas aux destinataires agréés. Les responsables MALGRÉ SA CONDAMNATION À DEUX MOIS DE PRISON FERME Le P/APC d’El Adjiba toujours en poste Condamné à deux mois de prison ferme et 20 000 dinars d’amende, le P/APC d’El Adjiba, d’obédience FFS et dont la majorité des élus, soit dix élus sur quinze, lui avaient déjà retiré leur confiance depuis le 4 mai 2014, est toujours en poste. Au niveau de cette commune située à 26 kilomètres au sud-est de Bouira, dans la daïra de Bechloul et qui vit une situation de blocage depuis novembre 2013, les élus de l’opposition n’arrivent toujours pas à comprendre la position du wali qui est resté de marbre depuis plusieurs mois alors que la population ne cesse de payer les frais de ce blocage, avec une absence totale de projets. Aussi, les élus de l’opposition, deux du FLN, 5 du front El Moustaqbal et 7 de la liste indépendante drivée par l’exP/APC, ont saisi cette condamnation pour rebondir et demander au wali d’appliquer l’article 43 du code communal, qui stipule que «L’élu faisant l’objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l’honneur ou ayant fait l’objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l’exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali jusqu’à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente. En cas de jugement définitif l’innocentant, l’élu reprend automatiquement et immédiatement l’exercice de son activité électorale», et l’article 44 qui stipule que «le membre d’une Assemblée populaire communale ayant fait l’objet d'une condamnation pénale définitive pour les motifs cités à l’article 43 ci-dessus est exclu de plein droit de l’assemblée. Le wali constate cette exclusion par arrêté». Pour rappel, l’affaire de cette condamnation remonte au 28 octobre 2013, lors d’une réunion de l’exécutif pour discuter du BP 2014. Au cours des discussions, une altercation a éclaté entre un adjoint qui refusait de signer un avenant, et le maire qui l’avait alors insulté et menacé devant les trois autres adjoints. Au mois d’avril 2014, après plusieurs tentatives de conciliation, l’adjoint a fini par déposer plainte contre le maire pour insultes, menaces et intimidations. Entretemps, un retrait de confiance a été notifié à ce P/APC par dix élus sur les quinze que compte l’APC. Malgré le blocage de cette APC depuis octobre 2013, la non adoption du budget primitif (BP) 2014 et le retrait de confiance en mai 2014, le wali n’avait pas jugé utile de suspendre ce P/APC. Un P/APC qui sera poursuivi, selon les élus de l’opposition dans plusieurs autres affaires dont une concerne des irrégularités dans la passation des marchés publics et dans laquelle, selon les élus de l’opposition, huit personnes (le P/APC et quatre élus, le comptable de la commune et deux fournisseurs) sont impliquées. Y. Y. du centre ont invité ces «grévistes» à une discussion sur les motivations de ce refus de remplir leur contrat, en vain. Les contestataires menacent d’établir un blocus du centre si leurs exigences ne sont pas satisfaites, à savoir plus de charges pour plus de rotations. Selon les responsables du centre, il a été fait appel à des livreurs de Aïn Defla, de Chlef et même de Blida pour ne pas laisser la pénurie s’installer et ne pas subir la pression de ces contestataires. On indique que le centre fonctionne 24h/24 depuis le 20 novembre 2014 pour répondre à la demande de la consommation en cette période hivernale. «Nous garantissons que tous nos points de vente seront approvisionnés régulièrement, nous avons les moyens», nous a-t-on déclaré. Karim O. La RN 26 de nouveau fermée par des manifestants à Akbou BÉJAÏA La RN 26, reliant le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa à Bouira et Alger, a été de nouveau fermée à la circulation dans la matinée d’hier par les habitants d’Ifrane, relevant de la municipalité d’Akbou, à hauteur de leur localité. Les protestataires réclament la réalisation d’une canalisation des eaux usées qui se déverseraient dans leurs propriétés, selon une source locale. Plusieurs démarches effectuées auprès des autorités communales d’Akbou sont restées «vaines», dénoncent les villageois manifestants. Comme à chaque infernale fermeture de route qui constitue désormais le lot quotidien de la population dans ses déplacements à travers les différents coins de la wilaya de Béjaïa devant le «laxisme des autorités de la wilaya à mettre un terme à cette anarchie», s’indignent les citoyens. Hier encore, des centaines d’automobilistes et transporteurs se sont retrouvés coincés dans un embouteillage monstre sur cet important axe routier au niveau de la localité d’Akbou. Ce n’est qu’au milieu de la journée que les protestataires ont accepté enfin de lever le blocus et permettre aux usagers de regagner leurs destinations après une énième promesse des autorités locales de prendre en charge leur doléance. Par ailleurs, il convient de signaler que les travailleurs de la voirie de la municipalité d’Akbou ont observé une journée de grève, hier pour exiger l’amélioration de leurs conditions de travail, rapporte la même source locale. A. Kersani Le Soir de l’Est Le Soir d’Algérie KHENCHELA 90 logements sociaux pour les handicapés Après le tirage au sort effectué au profit des bénéficiaires des 3 803 logements sociaux distribués et qui a fait plusieurs heureux et une satisfaction totale chez la population du chef-lieu de la wilaya de Khenchela, la daïra de Khenchela, en coordination avec l’APC de Khenchela, a procédé à la distribution de plus de 90 logements de type F3 pour les handicapés au niveau de trois cités, à savoir le pôle urbain de la route de Fringuel, la nouvelle-ville et le pôle urbain de la route vers la commune de Tamza. Selon le chef de daïra M. Sebiaâ, tous les moyens humains et matériels ont été mis à la disposition des citoyens bénéficiaires de logements sociaux dans le but de réussir cette opération de tirage au sort qui s'est déroulée dans la transparence et la clarté, en ajoutant que les handicapés ont été pris en charge et les services de la daïra ont mis à leur disposition des logements au rez-dechaussée pour leur permettre de vivre dans de bonnes conditions. Le chef de la daïra de Khenchela a déclaré que d'autres listes vont être affichées dans les prochains jours et les autorités locales, à leur tête le wali, veillent sur le bon déroulement de toutes les attributions. Benzaïm A. OUM-EL-BOUAGHI C'est hier que M. Menaâ M. S., wali de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, a donné officiellement le coup d’envoi des travaux de réalisation d'un hôpital d'une capacité de 240 lits. Le chef de l'exécutif accompagné du directeur de la santé, le DSP, ainsi qu'une délégation importante de cadres de la wilaya a reçu un exposé technique sur le projet par le directeur du bureau chargé des études et du suivi, la SATO, un bureau d'études public avant de se rendre sur le site proprement dit et assister au premier creusage des fondations. Cet hôpital tant attendu par la population de Aïn M’lila, la deuxième agglomération de la wilaya, qui vient s'ajouter à une autre infrastructure sanitaire l'EPH Amirat d'une même capacité, coûtera une enveloppe financière de plus de 2 200 millions de dinars en plus d'une somme de 40 millions de dinars destinés aux équipements, sera réalisé dans un délai de 40 mois et sera doté d'un scanner à son ouverture. Dans un point de presse improvisé sur les lieux devant un parterre de journalistes des différents organes, M. le wali a précisé que tous les projets inscrits dans le cadre du dernier quinquennal sont lancés et les derniers ont atteint un taux d'avancement appréciable. Pour le secteur de la santé, le wali nous fait savoir que deux autres structures sont lancées à Aïn Fekroun, et Aïn Kercha deux importantes daïrate de la wilaya. Le secteur de la santé se dotera dans un proche avenir de trois autres structures hospitalières dans les localités suivantes, Dhalaâ, Souk Naâmane et Aïn Sedjraâ. Celle de cette dernière localité se spécialisera dans les maladies respiratoires du fait de son implantation dans une région fortement boisée et jouxtant un grand complexe sportif. A noter que comme à chaque sortie du chef de l’exécutif, c'est la société civile qui vient à sa rencontre pour exposer différentes doléances. Inauguration d’une école coranique à la mosquée Es Sahaba La deuxième étape de la délégation a concerné la visite d'une école coranique, un vrai chef- d’œuvre, cette structure de culte qui a coûté plus de 5 milliards de centimes est achevée à 100 %, construite sur une assiette de près d'un millier de mètres carrés avec deux niveaux. Cette école reçoit deux cents élèves dans les deux sexes dont une partie pour les cours du soir réservée aux adultes. Avec 7 classes de cours, un réfectoire d'une capacité de 60 repas, un amphithéâtre, une salle des ablutions, deux structures d’hébergement dont une réservée aux hôtes et deux logements d'astreinte. Selon une déclaration du directeur des affaires religieuses, cet espace culturel permettra aussi d’organiser des séminaires et des formations de courte durée pour les cadres du secteur. Moussa C. Découverte d’un cadavre dans un domicile Selon la cellule de communication de la Protection civile d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les éléments de l'unité principale de la Protection civile sont intervenus pour évacuer le cadavre d'un sexagénaire dont la mort remonterait à plusieurs jours. Le cadavre, identifié par les éléments de la Protection civile, est celui d’un professeur de la faculté de droit de l'université Larbi-Ben-Mhidi, répondant aux initiales de L. B., âgé de 69 ans, l'intervention a eu lieu avant hier à 16 heures 44 minutes à la cité des 100 logements Essaâda à OumEl-Bouaghi, en présence d'un médecin légiste et du procureur de la République ; les éléments de la Protection civile ont mis plus d'une heure pour évacuer le corps en décomposition très avancée. Les raisons de cette découverte macabre demeurent inconnues pour le moment, les services de sécurité ont ouvert une enquête pour élucider cette affaire qui a mis en émoi toute la corporation universitaire. Dans la même journée et selon les mêmes sources, nous avons appris qu'un incendie s'est déclaré dans une ferme d'élevage de poulets et a détruit plus de 4 000 poussins. Selon les mêmes sources, cet incident a eu lieu avant-hier aux Une bande de malfaiteurs démantelée à Sellaoua Announa GUELMA Un individu a été appréhendé cette semaine à Sellaoua Announa, un village distant de 27 kilomètres de Guelma, pour présomption de vol d'engrais agricoles et de matériaux de construction, a-t-on appris hier auprès de la cellule de communication du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Guelma. Le présumé voleur a été intercepté en flagrant délit par les éléments de la brigade de recherche 8 Lancement des travaux d’un nouvel hôpital à Aïn M’lila Mercredi 11 février 2015 - PAGE de la gendarmerie de Guelma, qui ont procédé à son arrestation. L'enquête a permis d'identifier et arrêter les autres complices, qui étaient au nombre de six. Les membres de cette bande, qui sévissaient sur l'axe Sellaoua Announa-Aïn Makhlouf, auraient commis leurs différents méfaits à bord d'une Toyota Hilux, vraisemblablement pour le transport du butin. Selon la même source, ces dangereux malfaiteurs ont, à leur actif, une quarantaine de quintaux d'engrais agricoles et un important lot de matériaux de construction volés. Les sept prévenus, qui sont âgés entre 30 et 60 ans et originaires de la région, ont été écroués par le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma, en attendant leur procès. Noureddine Guergour Le programme et le financement de la manifestation maintenus dans leur totalité «CONSTANTINE CAPITALE DE LA CULTURE ARABE» La rationalisation des dépenses publiques décidée en raison de la chute des cours du pétrole n’aura pas d’incidence sur l’événement Constantine capitale 2015 de la culture arabe dont le programme et le financement sont maintenus dans leur totalité, a affirmé, mardi, le wali, Hocine Ouadah. Le programme arrêté pour cet évènement est «maintenu tel qu’il a été défini au départ», a précisé, dans une déclaration à l'APS, ce responsable, en marge d’une visite d’inspection des différents chantiers ouverts dans le cadre de cette manifestation. «Contrairement à ce qui est dit et écrit ici ou là au sujet du financement de cette manifestation culturelle, je confirme qu’il n’y a eu ni restriction ni remise en cause de la consistance du programme, encore moins la réduction des crédits alloués», a ajouté le wali. Les préparatifs de l’évènement «avancent à un rythme accéléré», a affirmé le chef de l’exécutif local, soulignant «que tous les engagements de l’administration locale, s’agissant de la livraison des infrastructures culturelles et d’accueil, seront respectés à la lettre». Maintenant, a-t-il ajouté, s’agissant des autres projets structurants prévus à Constantine, à l’image des extensions du téléphérique et du tramway, ainsi que du stade de 50 000 places, et «dans l’hypothèse où des réajustements devaient être opérés, la wilaya attendra d’abord la décision du gouvernement à ce sujet». Au cours de sa tournée dans les différents chantiers, M. Ouadah a renouvelé ses instructions aux entreprises de réalisation à l’effet de redoubler d’efforts et de renforcer leurs effectifs en vue de la réception des projets et pour permettre aux équipes techniques de tester leur fonctionnement. Le wali avait entamé sa visite sur les chantiers de réaménagement des immeubles de la cité CILOC et de réhabilitation de l’esplanade de la mosquée Emir-Abdelkader, avant de s’enquérir de l’avancement des travaux de réhabilitation et de réalisation de différentes autres infrastructures culturelles. APS environs de 15 heures 30 minutes, dans un hangar appartenant à M. Abdelaziz, habitant à Bir-Chouhada. Selon les mêmes sources, les éléments de la Protection civile sont intervenus suite à un appel téléphonique qu'ils ont reçu. Les pertes enregistrées dans cet incendie dont les causes ne sont pas connues, 4 000 poussins, en plus de la destruction d'une tonne d’aliments de bétail. M. C. SKIKDA Des artisans-marbriers formés par des spécialistes italiens Une session de formation destinée à 30 artisans-marbriers est encadrée, depuis mardi à l’Entreprise nationale du marbre de Skikda, par deux spécialistes italiens d’un institut fondé en 1947, a-t-on constaté. Le stage animé par Maurizio Martinelli et Umberto Morescalchi durera cinq mois à raison de 8 jours de formation par mois, a indiqué le directeur de la Chambre de l’artisanat et des métiers (CAM), Ali Raïs, qui a souligné que l’objectif, tracé conjointement avec l’Entreprise nationale du marbre, est de «diversifier les produits en marbre, qu’ils soient ménagers ou destinés au bâtiment et à toute autre application, tout en développant le savoir-faire des artisans locaux». La formation porte sur la sculpture sur marbre et la mosaïque au profit de 20 artisans de Skikda et de 10 autres venus de Biskra, de Souk Ahras, de Médéa, d’Alger et d’Aïn Defla. Selon un des encadreurs, Umberto Morescalchi, les stagiaires algériens qui semblent présenter de grandes capacités d’assimilation, recevront, à l’issue du stage, des attestations décernées par l’Institut italien du marbre. APS Le Soir de l’Ouest Un salon de la boulangerie et de la biscuiterie ouvre ses portes Le Soir d’Algérie Mercredi 11 février 2015 - PAGE ORAN Présent lors de ce Salon, Baïche Fawzi, président de la section boulangers au sein de l’Union des associations des commerçants, est revenu sur la nécessité d’augmenter le prix de la baguette de pain. «L’étude que nous avons réalisée avec des représentants du ministère du Commerce montre que le prix réel de la baguette serait de 11 DA», dit-il. En plus de revendiquer un prix à la hausse de la baguette de pain, la majorité des 500 boulangers activant à Oran évoquent le marché de la fari- ne. Estimant que l’utilisation d’une farine spéciale la «3SF assurerait une meilleure qualité du pain. Toutefois, les Eriad ne semblent pas motivés à produire ce type de farine constituée de semoule, son et farine, car le coût de revient serait important en raison d’un investissement coûteux. Le Salon sera clôturé aujourd’hui par des démonstrations animées par des maîtres boulangers et pâtissiers au grand bonheur de certains gourmands qui sont conviés à goûter et à donner leur avis. A. B. Photo : DR Depuis ce lundi, le Salon de la boulangerie, de la biscuiterie et des équipements des métiers de la bouche (SCOBBI), s’est ouvert au Centre des conventions d’Oran, avec la participation de 40 professionnels du secteur de la boulangerie, de la pâtisserie ainsi que des producteurs de matières premières et les grands groupes de l’agroalimentaire et des équipementiers étrangers. Des stands de marché délaissés RELIZANE La cité Tob, sise au chef-lieu de Relizane, vient de bénéficier d’une gigantesque infrastructure servant de marché de fruits et légumes. Inaugurée par les autorités, cette infrastructure demeure très mal exploitée, manquant d’une part de moyens tels que l’électricité à l’intérieur de la bâtisse ce qui a empêché les bouchers et autres magasins de produits laitiers d’ouvrir leurs locaux ; d’autre part, le manque de civisme de ces marchands qui laissent les stands occupés par les emballages et autres pour occuper les couloirs destinés en réalité aux clients. Ce procédé a encouragé les commerçants de l’informel de s’infiltrer à l’intérieur ce qui a provoqué la dégradation de l’infrastructure elle-même. Les avaloirs sont déjà obstrués par les déchets et la terre qui se dégage de la pomme de terre et autres légumes. Les citoyens font du coude à coude pour se dégager une voie, en particulier les jours fériés où chacun préfère remplir ses paniers pour la semaine. Un marchand questionné sur l’exploitation des couloirs à la place des stands ne trouve pas d’autres réponses que : «Vous croyez que nous sommes à Oran ou Alger pour exploiter les stands, nous sommes dans une ville où le citoyen préfère les légumes à portée de sa main». MOSTAGANEM La radio locale de Mostaganem peut se targuer de tenir en ses jeunes animateurs, journalistes, réalisateurs et techniciens de véritables porteurs d’eau à un moulin qui, en ses 11 années d’existence, semble avoir fière allure. presse locale ainsi que de nombreux invités que la radio Dahra a célébré dans la ferveur, hier mardi 10 février, son onzième anniversaire. Depuis, l’ouverture de ses ondes hier matin, des émissions radiophoniques ont été animées par de nombreux confrères de la radio et la presse pour commémorer ensemble et en direct cet évènement. M. le ministre de l’Information a eu l’honneur de prendre part à la SIDI SAFI (AÏN-TÉMOUCHENT) Les locaux commerciaux du «Président» transformés en habitations cérémonie festive et de discuter avec la corporation de la presse pour débattre brièvement de l’exercice du journaliste longtemps confiné dans le marasme tout en lui souhaitant plein succès dans sa mission d’information. Cette radio est un précieux vecteur de communication au sein d’une région riche de par son histoire et de par sa culture, donc l’unique moyen pour les auditeurs où la population de Mostaganem est attachée aux us et coutumes de toute une région. Elle emploie une équipe jeune d’une quarantaine de personnes et émet ses pro- La commune de Sidi Safi, rattachée administrativement à la daïra de BéniSaf, a bénéficié d'un quota de 114 locaux commerciaux dans le cadre du programme du président de la République qui a décidé de réaliser 100 locaux pour chaque commune à travers tout le pays. Bien que plusieurs locaux commerciaux aient été attribués à leurs propriétaires où ils exercent leurs activités, cependant, la quasi-totalité de ces locaux sont fermés pour diverses raisons, ce qui a poussé bon nombre de citoyens à les utiliser comme habitations au vu et au su de tout le monde. En l'absence du maire qui est en détention provisoire, le secrétaire général affirme que des mises en demeure ont été adressées aux propriétaires des locaux inoccupés, faute de quoi, ces derniers seront attribués à d'autres jeunes qui sont sur la liste d'attente. S. B. TRANSPORT Par contre, Si Kaddour disait : «Les gens de chez nous ont perdu complètement l’acte de civisme et la notion urbaine, l’exode a laissé un effet sur tous les comportements même au niveau de l’achat, de la vente, du voisinage, dans les cafés, dans les bus, tout est à revoir, nos villes se dégradent de jour en jour, le comportement du citoyen a également changé avec le temps, la femme continue de subir ces regards agressifs, elle est sous-estimée pour ne pas dire autre chose». Le marché de Lassasse n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, puisque toute la ville se dégrade. A. Rahmane La radio Dahra fête ses 11 ans Il faut signaler que cet anniversaire a connu la présence effective de M. Hamid Grine, ministre de la Communication , preuve du sérieux avec lequel cette radio opère depuis plus de 11 ans. C’est donc en présence de M. le ministre de la Communication qui s’est rendu à Mostaganem dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection, du wali, des directeurs exécutifs, des journalistes et correspondants de la 8 grammes sur la fréquence F.M 104 00 pour une population de 800 000 habitants. Faut-il rappeler que la radio locale Dahra a été inaugurée le 10 février 2004 par Son Excellence le président Abdelaziz Bouteflika. Par ailleurs, la wilaya de Mostaganem va bénéficier d’un projet de construction d’un nouveau siège de la radio régionale Dahra vu la vétusté de l’ancienne structure datée de l’époque coloniale à Sidi Abdellah, dans le quartier d’El Matemor, sur les hauteurs du centre-ville. A. B. Le GrandTlemcen interdit aux 2,5 t La circulation des véhicules de 2,5 tonnes est, désormais, interdite sur les axes routiers du Grand-Tlemcen, et ce, suite à un arrêté du wali, qui entre en vigueur à partir du 1er mars 2015. Cet arrêté n° 656 du 4 février stipule que l’interdiction de circuler aux véhicules précités, prend effet à partir de 6 h du matin, jusqu'à 21 h du soir. Les localités concernées par cette interdiction sont la commune de Chetouane, la commune de Mansourah et celle du chef-lieu. Il est rappelé que toute contravention fera l’objet de poursuites judiciaires, en plus de sanctions administratives. Cette initiative était plutôt attendue, car le centre étouffe, l’exemple le plus frappant, c’est autour du marché couvert où les camions de livraison encerclent l’édifice commercial à longueur de journée. Il serait aussi souhaitable que l’APC de Tlemcen rappelle à l’ordre, par un arrêté communal, les horaires de livraison qui, à l’époque, étaient de 5 h du matin jusqu’à 7h. A partir de 7h30, le marché couvert ouvrait ses portes au public. Les changements d’horaires sont intervenus pendant la période du terrorisme, où il était difficile de ravitailler le marché de gros à une heure tardive de la nuit. M. Zenasni PROTECTION CIVILE DE NAÂMA 18 personnes asphyxiées, dont une décédée depuis janvier 2015 Les éléments de la Protection civile de la wilaya de Naâma ont indiqué que depuis le début de l’année en cours, cinq familles de 18 âmes, victimes d’une intoxication aux inhalations de monoxyde de carbone, ont été secourues et sauvées d’une mort certaine, mais malheureusement, on déplore un décès. Les deux dernières interventions remontent à la fin du week-end dernier, où deux familles, (une mère de 47 ans et ses trois enfants âgés respectivement de 5, 10 et 14 ans), et deux autres femmes (27 et 53 ans) ont été retrouvées asphyxiées par des émanations de monoxyde de carbone, n’était-ce la célérité de l’intervention des éléments de la Protection civile qui les ont secourues et sauvées in extremis. A chaque période hivernale, on dénombre de plus en plus de personnes asphyxiées par les fuites de gaz, dues à des appareils de chauffage et chauffebain défectueux, qui provoquent dans certains cas la mort. Malgré les campagnes de sensibilisation et de prévention menées par les éléments de la Protection civile, de Naftal et autres associations, on enregistre chaque année un nombre alarmant de victimes d’accidents ménagers. B. Henine Culture Le Soir d’Algérie lesoirculture@lesoirdalgerie.com AD GLADIUM En librairie SALLE Ibn-KHALDOUn (ALgER- CEnTRE) Jeudi 12 février à 20h : Concert de chaâbi, avec Kamel Aziz. LIbRAIRIE généRALE D’EL-bIAR (4, PLACE KEnnEDy, ALgER) : Samedi 14 février à 14h30 : L’auteur Mohamed Bergham signera son livre Les Mémoires de l’ambassadeur Mohamed Bergham. THéâTRE RégIOnAL KATEb-yACInE DE TIzI-OUzOU Jeudi 12 février à 18h30 : Pièce en tamazight Tifi, texte et mise en scène de Lyès Mokereb, présentée par la Maison de la culture Ahmed-Aroua de Koléa (Tipasa). LIbRAIRIE DU TIERS-MOnDE (PLACE éMIR-AbDELKADER, ALgER-CEnTRE) Samedi 14 février à 14h30 : Dominique Wallon signera son livre Combats étudiants pour l’indépendance de l’Algérie. Unef-Ugema (1955- 1962), paru aux éditions Casbah. LA LIbRAIRIE InTERnATIOnALE INCOHÉRENCES DE HAMOUDA MANSOUR Serhas, le héros de cette histoire, est un personnage ambitieux, calculateur, flagorneur, égoïste, manipulateur. Une sorte de pervers narcissique et dont l’outrance ne se borne pas qu’à bâtir des châteaux en Espagne. Dans le roman Incohérences, Hamouda Mansour met en scène un personnage complexe et spectaculaire. Le genre de personnage central pas forcément mauvais, car ambigu et haut en couleur. Serhas est un mélange de Tartarin, de Don Quichotte (mais tourné vers luimême) et de Svidrigaylov (dans Crime et châtiment de Dostoïevski). C’est un homme qui court sans arrêt après la réussite sociale, les honneurs et tout ce qui peut flatter son amour-propre. Sa motivation principale dans la vie, c’est de satisfaire l’un des désirs sociologiques de base : l’ambition. Obtenir les biens qui assurent reconnaissance et une belle place au soleil. Pour «arriver», Serhas ne s’encombre pas de scrupules de conscience ni de problèmes moraux. Son talon d’Achille, c’est évidemment la démesure. Il a les yeux plus gros que le ventre. Les mille et un projets chimériques qu’il échafaude sont contrariés par l’expérience de la réalité. D’où l’inconstance du personnage, des situations cocasses et une expérience émotionnelle pour le lecteur en quête d’une histoire intéressante à découvrir. «Quatre sortes de personnes dans le monde : les amoureux, les ambitieux, les observateurs et les imbéciles», disait le critique, philosophe et historien Hippolyte Taine. Dans l’avant-propos de ce roman, Hamouda Mansour rappelle justement son attachement à observer l’homme, la société, la nature. «Son errance quotidienne de vieux retraité» de l’éducation nationale l’entraîne à écouter et interroger la nature humaine. Le monde qui l’entoure est son champ d’observation. La critique qu’il en fait forme un tissu de notes et de réflexions sensées et justes, car nées de l’expérience de la vie. Témoins patient et minutieux, il a remarqué, par exemple, qu’«à travers une agitation théâtrale presque mécanique tout le monde donne l’impression de courir derrière quelque chose». Un grand théâtre comique au quotidien, le vrai, celui de la rue et qui déroule une suite ininterrompue d’événements. En lisant cet avantpropos, on comprend combien un tel art de la représentation en live a pu inspirer Hamouda Mansour. L’auteur a adapté un théâtre de AURASSI-OMEgA (HôTEL EL-AURASSI, ALgER) Samedi 14 février de 14h30 à 17h : Conférence de l’écrivaine Adriana Lassel, intitulée : «Pablo Neruda : l’exceptionnelle histoire d’un poète», suivie de lectures en français et en espagnol de quelques poèmes (musique de fond chilienne). CAFé LITTéRAIRE ET PHILOSOPHIqUE DE LARbAâ-nATH-IRATHEn Samedi 14 février à 14h : L’Emev organise un café littéraire et philosophique à la bibliothèque communale de LarbaâNath-Irathen, animé par Me Ali Haroun, avocat, ancien ministre et membre du HCE, autour de son ouvrage Le rempart. La rencontre sera suivie d’une ventedédicace de ses ouvrages. CAFé LITTéRAIRE DE béJAïA : Samedi 14 février à 14h : Les professeurs Ahmed Rouadjia et Adel Abderrazak animeront un café littéraire autour du livre Repenser l'université, au Théâtre régional de Béjaïa. CEnTRE CULTUREL AzzEDInEMEDJOUbI (ALgER) Samedi 14 février à 10h30 : L’association culturelle Nawafedh Thakafia accueillera des nouvellistes de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, notamment Mohamed Essidik Baghoura et Aissa Ben Mahmoud en leur organisant une lecture matinal de leurs nouvelles suivie d’un débat. Photo : DR L’indignation est une attitude rassurante, semblable à l’exercice physique que vous recommanderait un psy en cas de dépression. L’indignation possède cette double vertu de nous conférer un statut d’insoumis théorique et de prémunir la conscience contre de méchantes insomnies… C’est ainsi qu’à chaque nouvelle aberration politique, économique ou culturelle, la réaction demeure la même bien que les problèmes ne cessent de s’améliorer en terme d’indécence. Rien que l’année 2014 et ces deux premiers mois de 2015 ont fourni une impressionnante matière à indignation. D’abord, les consultations pour la nouvelle Constitution qui ont vu défiler toute sorte de personnalités politiques au bureau d’Ahmed Ouyahia afin de réunir le maximum de propositions et de les jeter ensuite aux oubliettes, nous ont également permis de découvrir qu’un certain Madani Mezrag est une personnalité nationale. Les images de cette rencontre diffusées à la télévision ont naturellement provoqué une vague d’indignation aussi mignonne que parfaitement inutile puisque le chef de l’AIS continue impunément de se pavaner partout où l’on veut bien l’inviter, non pas pour exprimer un quelconque regret, mais pour revendiquer ses meurtres, ridiculiser plus qu’elle ne l’est déjà la «Réconciliation nationale» et afficher insolemment sa ferme détermination à réintégrer le paysage politique. Ensuite, nous avons eu droit à Chamseddine et Hamadache, caricatures volontaires de l’intégrisme, qui réussissent néanmoins à créer le buzz régulièrement, permettant ainsi au sentiment d’indignation de rester branché (dans les deux sens du terme). Aujourd’hui, c’est un autre théoricien du massacre qui, à partir des Etats-Unis, célèbre sa victoire judiciaire contre l’Etat algérien qui demandait son extradition et annonce, dans la foulée, sa volonté de rentrer au pays et de bénéficier des dispositions de la Charte pour la réconciliation nationale. Une déclaration qui a, encore une fois, ravivé la brûlante indignation, essentiellement électronique et passablement mondaine ; laquelle a eu le temps de souffler entre les trois jours de deuil national pour un roi fouettard et le silence du palais face au décès de l’écrivaine Assia Djebar. Flash-back : en septembre 2011 aussi, Anouar Haddam annonçait son retour en Algérie. En 2012, de nombreux «droits-de-l’hommistes» nous inondaient de pétitions gueulardes soutenant Mourad Dehina, ex-responsable du FIS et supporter invétéré de l’assassinat des intellectuels, arrêté à Orly et menacé d’extradition en Algérie. En 2013, un ancien partisan de ce même parti dissous fonde une nouvelle formation politique et bien qu’on lui ait refusé l’agrément, ce néo-Front à coloration salafiste occupe gaiment le terrain et enchaîne les campagnes de moralisation et de remise-surles-rails de la société algérienne. Au printemps 2014, revoilà le FIS qui annonce son retour imminent sur la scène politique avec la bénédiction des autorités, lesquelles ont laissé l’information se propager confortablement avant de démentir à demi-mot… Pour chacune de ces sorties médiatiques, la réaction d’une infime partie de la société civile et des médias dits modernistes, a été la même : s’effaroucher, déterrer les morts des années 1990 et pleurer... Il y a dans ce phénomène quelque chose d’à la fois risible et révoltant dans la mesure où l’opinion publique (si tant est qu’elle existe) se laisse ponctuellement tripoter par cette mécanique vicieuse de l’Etat central qui perpétue une stratégie pourtant connue mais toujours efficace pour ce qui est de berner les foules : utiliser les islamistes à la fois comme spectre effrayant et comme allié déguisé en opposant. La première vocation sert à contrôler les masses par la peur et à se positionner comme seul rempart contre le retour de la barbarie ; la seconde, antinomique mais complémentaire de l’autre, vise à livrer l’espace public aux fondamentalistes afin que les populations s’occupent davantage de savoir si elles auront une chance d’accéder au paradis que de demander des comptes au pouvoir en place… L’indignation, quant à elle, reste immuable dans les différents cas cités plus haut, réagissant comme on voudrait qu’elle le fasse, ni plus, ni moins. Et c’est ainsi qu’elle devient un simple figurant dans cette interminable comédie de mauvais goût. S. H. djoum@hotmail.com CEnTRE D’ACTIvITéS CULTURELLES DIDOUCHE (RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALgER) Mercredi 11 février à 14h30 : Rencontre avec le poète Ahcène Begriche autour de son recueil Tillumad n’ Lkanoun. 9 Ou le plus court moyen de faire sa fortune «Indignez-vous», version light ! Par Sarah Haidar Mercredi 11 février 2015 - PAgE situation pour son roman, étudiant les mœurs, peignant les caractères, croquant les tares et les travers humains. Serhas est le modèle, l’archétype de «ceux, fort nombreux, qui galopent après des chimères, passant sans transition d’un mirage à un autre». Ce sont ces mirages de la gloire et du succès qui sont racontés dans le roman Incohérences. Dès l’entame du récit, la curiosité du lecteur est éveillée par la truculence du personnage et par sa singulière façon d’entrer en scène. Serhas est un personnage fort, actif, qui se fait remarquer. Et d’abord par son physique, «lui qui a au demeurant toutes les apparences du vieil intellectuel chercheur : une tête volumineuse (...) ; un front très large investi par une multitude de fines veinules qui couvent chacune des potentialités insoupçonnables ; des yeux exorbitants et le regard semblant fouiller dans l’infini mais manifestement indifférent ; des lunettes à traquer toutes les vérités et un gabarit de mastodonte à faire apparemment peur même aux fantômes les plus imaginatifs». Un sanguin, actif, émotif ? Assurément. Il faut voir de quelle manière il décide de régler son compte à sa vieille guimbarde récalcitrante. Il met carrément le feu au tacot qui ne voulait plus avancer sur la piste de montagne ! Du grand spectacle pour un public de villageois médusés. Après avoir fait son numéro, Serhas veut rejoindre le hameau de Sidi Saber où il est attendu pour la traditionnelle zerda. Cette année encore, le festin offert gracieusement a attiré beaucoup de visiteurs. Une occasion en or de se faire des relations autour d’un méchoui. Serhas, «un homme généreux, doué d’un remarquable sens du service et du sacrifice», L’association Nawafedh Thakafia organise un atelier de critique de cinéma encadré par le critique cinéma et journaliste syrien Mohamed Abidou. Ceux qui sont intéressés par cet atelier devront contacter l’association via son email : nawafedh-thakafia@outlook.fr TnA gALLERy (RUE bOUzRInA, ExRUE DE LA LyRE, CASbAH, ALgER) Jusqu'à la fin du mois de mars : Exposition collective d’arts plastiques et de photographies «Hors Champ» par Mustapha Nedjai, Hellal Zoubir, Karim Sergoua, Rachi Djemai, Rachid Nacib, Malek Salah, Adlène Samet et Nasser Medjekane. MAISOn DE LA CULTURE MOULOUDMAMMERI DE TIzI OUzOU vendredi 13 février : Hommage au chanteur Rahim. Dans le hall : exposition sur la vie et l’œuvre de Rahim (photographies, discographie et articles de presse). A 14h30 : Gala hommage avec la participation de grandes figures de la chanson algérienne et témoignages sur la vie et l'œuvre de l'artiste par sa famille et ses amis. SALLE EL-MOUggAR (ALgER-CEnTRE) Jusqu’au 13 février : Projection du film Harraga Blues de Moussa Haddad, à raison de 4 séances par jour : 14h, 16h,18h et 20h. Sauf le 12 février, à 14h et 20h et le 13 février à 16h et 20h. Samedi 14 février à 17h : Concert de figure parmi les généreux donateurs. Lemlih, qui est «le chef de la maison de Sidi Saber» attend avec impatience l’arrivée de cet «homme public» promis à «un brillant avenir»... Dans cette première étape de la construction narrative, Hamouda Mansour fait entrer d’autres personnages responsables de l’action. Il établit les motivations des personnages, les affûte pour dérouler le fil (l’intrigue) de l’histoire qui va suivre. Ainsi, il y a le toutvenant et les hôtes de marque ; ceux qui ne pensent qu’à s’empiffrer et d’autres, plus malins, qui allient les affaires et les agapes. «Mais ici tant Serhas que Lemlih, chacun calcule, personne ne pense. Il faut inventer, travestir, mentir. Que d’efforts consentis pour crédibiliser le superfétatoire, n’étant même pas conscients que personne n’a suffisamment d’imagination pour atteindre l’excellence et la perfection en affabulation ! (...) Tout est artifice sauf le méchoui qui vient d’arriver tout fumant.» Le chapitre suivant montre Serhas exposer son credo existentiel dans la voiture neuve mise à sa disposition par Lemlih. Son auditoire, c’est le jeune Foudil qui le suit comme son ombre. Foudil, c’est un peu Sancho Pança, l’écuyer de Don Quichotte dans le roman de Cervantès, dont le bon sens fait contraste avec l’imagination déréglée de son maître. «En prenant place dans la voiture neuve, toujours accompagné de son disciple, il se sent un autre homme (...). Comme si le confort procurait de nouvelles sensations, une nouvelle vision du monde, un autre sens des relations ; bref, un nouveau statut. Persuadé de pouvoir désormais donner libre cours à toutes ses ambitions avouées et à celles qui le sont moins, il s’installe déjà dans une vitesse de croisière pour aller plus vite et entrer en collision avec son destin.» Le manifeste de la réussite (à tout prix) est proclamé dans ce chapitre. La recette pour s’élever dans la hiérarchie sociale ? En voici quelques ingrédients : un zeste d’opportunisme, une pincée de flatterie, des projets et des plans de carrière, beaucoup d’arrivisme et aucun scrupule. «L’ambition n’est-elle pas humaine ?» rappelle-t-il à propos. Après cet intermède où le romancier spécifie la nature de l’émotion qui pousse Serhas à agir comme il le fait, le récit s’accélère. L’ambitieux s’attelle à traduire en actes le rêve de sa vie. Il se lance à la conquête de nouveaux amis, cherche à fructifier Adléne Fergani, à l’occasion de la sortie de son nouvel album (vente-dédicace). LES gLyCInES CEnTRE D’éTUDES DIOCéSAIn (5, CHEMIn SLIMAnEHOCInE, ALgER) Lundi 16 février à 18h : Conférence «Frantz Fanon et le personnel soignant à l'hôpital psychiatrique de Blida-Joinville», par Paul Marquis, Centre d'histoire de Sciences Po-Paris. ESPACE LA bAIgnOIRE (3, RUE DES FRÈRES-OUKID, SqUARE PORT-SAïD, ALgER) Jusqu'à la fin du mois de février : Exposition collective de photographies «Chawari3 10x10». COMPLExE CULTUREL AbDELOUAHEbSALIM (CHEnOUA, TIPASA) Jusqu’au 14 février : Exposition d’arts plastiques «La vie quotidienne» de Abdelkader Belhaimer. gALERIE bOUFFéE D’ART (RéSIDEnCE SAHRAOUI, LES DEUx bASSInS, bEnAKnOUn, ALgER) Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste Mustapha Adane. bIbLIOTHÈqUE MULTIMéDIA bACHIRMEnTOURI (5, RUE bACHIR- MEnTOURI, ALgER) Jusqu’au 28 février : L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger, en partenariat avec ses anciennes relations (d’intérêt). Au four et au moulin, il se crée même l’opportunité d’un apprentissage «mondain» à Alger. Chez les nouveaux riches, Serhas intrigue à son profit, se livre à une gymnastique assez délirante. Il faut dire que ses désirs impérieux de promotion sociale l’aveuglent au point de confondre vessies et lanternes, appétit et paranoïa. De nouveaux personnages entrent en scène pour structurer l’intrigue et éclairer encore mieux les faits de société abordés par l’auteur. Il y a là Nazih, l’inamovible président de l’Assemblée populaire communale ; Bouzid, «un commerçant d’Alger qui a profité, malgré lui, de toutes les conjonctures pour se faire un nom et des sous» ; le jeune Zoubir, fêtard invétéré et non moins fils unique de Bouzid. Dans cette galerie de personnages qui étalent leur paraître et leur vulgarité, il y a aussi un certain Blis, un professeur de sociologie, une madame H’lili... Les douces moitiés de ces messieurs sont une vitrine pour parvenus, de préférence jeunes et belles pour s’exhiber avec en public et être le point de mire de la bonne société. Bien entendu, Serhas cherche à attirer sur lui les projecteurs. Il veut tirer son épingle du jeu, quitte à jouer aux entremetteurs dans le projet de marier Zoubir. Oui, la fille de Nazih est un bon parti et il peut espérer des dividendes comme conseilleur. Surtout qu’il a habilement manœuvré pour se faire nommer gérant de l’entreprise de Bouzid. Désormais, Serhas voit grand et rêve d’empire. Il multiplie les projets, voulant mettre tous les œufs dans le même panier... Il est placé dans une situation qui évolue inexorablement vers l’inévitable conclusion finale. L’action, simple, rapide, dramatique, est décrite de façon honnête et dans toute son ambiguïté. Par exemple, lors du mariage de Zoubir : la fête (grandiose) n’a pu être altérée par le suicide d’un jeune du voisinage. Des codes de conduite qui changent, des «incohérences» et des phénomènes sociaux particuliers sont ici exprimés dans un langage expressif. L’histoire de Serhas et de ses semblables mérite d’être lue et méditée, tant Hamouda Mansour nous offre une vision du monde bien originale. Hocine Tamou Hamouda Mansour, Incohérences, Enag Editions, Alger 2014, 264 pages. la maison d’édition Synopsis, organise une exposition de livres. MUSéE PUbLIC nATIOnAL DU bARDO (3, RUE FRAnKLIn-D. ROOSEvELT, ALgER) Jusqu’au mois de mars : Exposition «Pouvoirs des perles d’Afrique» (collection de Tonia Marek). ESPACE DE LOISIRS ET DE DéTEnTE POUR EnFAnTS KIDzLAnD (CHéRAgA, ALgER) Chaque jour : Spectacles d’attractions pour les enfants de 3 à 12 ans. MUSéE D'ART MODERnE ET COnTEMPORAIn D'ALgER (RUE LARbI-bEn-M’HIDI, ALgER) Jeudi 12 février à 17h : Dans le cadre du Festival international d’art contemporain d’Alger «Figures Sonores IV», l’ambassade d’Espagne et l’Institut Cervantès d’Alger, en collaboration avec le Musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa), organisent un concert du quintette de saxophones du Conservatoire supérieur de musique de Séville. Entrée libre. Jusqu’au 28 février : 6e Festival international d'art contemporain. InSTITUT CULTUREL ITALIEn Cours de langue italienne, inscriptions ouvertes : session janvier, février, mars 2015. Pour toute information : Tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91 Le Soir 10 Une gamme renouvelée et modernisée Mercredi 11 février 2015 - PAGE d’Algérie AU CŒUR DE JAC VÉHICULES UTILITAIRES Un processus de fabrication moderne Première halte, l’unité d’assemblage située dans la zone d’activité de Hefei. Un bâtiment flambant neuf Photos DR I l est, sans conteste, l’un des pionniers de l’industrie automobile en Chine. Anhui Jianghuai Automobile, plus connu sous l’appellation JAC, est aujourd’hui un constructeur aux multiples facettes avec une gamme de produits large et diversifiée depuis les petites citadines aux dimensions très compactes aux poids lourds aux grands gabarits, en passant par les berlines, les SUV, les véhicules haut de gamme, les camions légers, les bus et tutti quanti. C’est à Hefei, au centre de la province de l’Anhui, en Chine, que JAC a jeté son dévolu et établi ses quartiers généraux. Une région qui respire la prospérité, où les buildings se disputent les records de hauteur, où les usines de diverses activités poussent comme des champignons et où le froid glacial et la neige lacèrent les visages et les mains. A l’initiative d’Emin Auto, représentant de la branche camions légers en Algérie, une délégation de journalistes algériens a séjourné dans cette province pour s’enquérir des avancées technologiques de JAC et des moyens mis œuvre pour élever le niveau de leurs produits. D’autant que sa gamme de véhicules utilitaires légers connaît un engouement particulier dans notre pays depuis plus d’une décennie et a accompagné la création et le développement de centaines de petites entreprises toutes activités confondues. On signalera plus de 40 000 camions JAC de petit et moyen tonnage qui circulent en Algérie et qui ont été longuement et sévèrement éprouvés par les utilisateurs, souvent dans des conditions extrêmes. blage des pièces de tôle pour donner, en fin de parcours, une allure et une identité à chacune des versions qui s’alternent dans la chaîne d’as- semblage. S’ensuivent une série de haltes et d’étapes où s’activent des techniciens le regard et les mains occupés par des tâches précises de pose de pièces, de pare-brise, de planche de bord, de serrage d’écrous, de mise à niveau des liquides et puis l’inévitable phase de «mariage» qui voit la cabine finie se positionner sur le châssis du camion pour une relation durable et fiable. On assistera progressivement à la pose des roues, la vérification des innombrables câblages avant que le camion achevé ne s’engage sur une série de bancs de contrôle des éclairages, du moteur, des suspensions, du freinage, de l’étanchéité, etc. On ajoutera aussi que tous les camions subiront des tests de conduite sur une piste d’essai dans le périmètre de l’usine. Notre passage à l’usine de l’industrie automobile mondiale. Un partenariat qui a permis de faire de ces deux marques des références dans le segment des utilitaires légers. Des volumes de vente en continuelle progression, une présence de plus en plus affirmée et un rapport qualité-prix largement avantageux. En plus de JMC et JAC, Emin Auto assure aussi la représentation officielle d’une autre marque chinoise, Shangan Chana, dont la gamme large et diversifiée, depuis les petites voitures jusqu’aux camionnettes et autres pick-up. Ses nouveaux modèles, au design moderne et séduisant, renseignent sur le niveau de qualité atteint par les constructeurs chinois. Néanmoins, les prix pratiqués par Shangan sont loin de relever le défi de la compétitivité et assurer de la sorte une pénétration du marché local. Sous le giron d’Emin Auto, on trouve également le coréen SsangYong, spécialisé dans les véhicules tout-terrain et autres SUV. Un succès commercial au cours de ces dernières années et des modèles qui séduisent par leur look, leur fiabilité et une tarification concurrentielle. Le directeur général d’Emin Auto, Nihat Sahsuvaroglu, insiste sur l’objectif de professionnalisation que s’est fixé son entreprise comme moyen pour améliorer la qualité des prestations proposées aux clients et leur fidélisation. Il nous fera part des exigences imposées à ses propres succursales et surtout aux agents agréés. Il dira aussi sa fierté de la disponibilité de la pièce de rechange sur l’ensembles des wilayas où est implanté Emin Auto. C’est aussi la formation des personnels qui occupe une place prépondérante dans l’action de ce concessionnaire. Une action est en cours d’exécution, appelée «service clinique», qui constitué de plusieurs ateliers, les presses pour l’emboutissage des différentes pièces de tôlerie qui composeront la carrosserie du camion, la partie soudure avec une armada de robots aux mouvements précis et réglés comme un métronome et qui se chargent de l’assem- de Hefei coïncidait, du reste, avec la fabrication de modèles équipés de la nouvelle cabine destinés au marché algérien. Un design moderne et attrayant qui tranche avec l’ancien style et qui apportera certainement un vent de fraîcheur dans la gamme des camions légers de JAC. La qualité en hausse De même qu’on a eu l’opportunité de découvrir en première mondiale les nouveaux pick-up du constructeur chinois fraîchement sortis des usines d’assemblage et s’inspirant clairement du style de modèles sud-coréens qui ont le vent en poupe en Algérie. Disponible en plusieurs carrosseries, plateau, frigo notamment, ces nouveaux modèles constituent la fierté des responsables de JAC qui espèrent La professionnalisation au pas de charge Le groupe Emin Auto confirme de plus en plus sa volonté de s’inscrire d’une manière irréversible dans la voie de la professionnalisation. Une stratégie qui repose sur le respect des standards internationaux de l’activité automobile. La restructuration des succursales de l’entreprise et de son réseau d’agents agréés à travers le pays est la concrétisation sur le terrain de cette démarche visant, en définitive, à repositionner ce concessionnaire sur le marché local. Faisant du multimarque un argument supplémentaire de séduction de la clientèle, Emin Auto met en avant surtout un savoir-faire éprouvé des années durant et une longue expérience qui lui permet aujourd’hui de consolider une image de sérieux et d’efficacité tant recherchée par les clients. C’est à partir de 1998 que ce concessionnaire entreprit de faire connaître les véhicules chinois auprès des Algériens. Une œuvre délicate en raison d’une réputation peu reluisante en matière de qualité et de fiabilité et une expertise dans le secteur automobile non encore vérifiée. 16 années plus tard et une fidélité à toute épreuve à deux grands constructeurs de l’empire du Milieu, en l’occurrence JAC et JMC, qui ont su à travers le temps améliorer sensiblement la qualité de leurs produits et les hisser à un niveau de compétitivité qui surprend à la fois les clients et les observateurs EMIN AUTO permettra de prendre en charge les doléances des clients dans des conditions particulières avec une offre de main d’œuvre et de pièces de rechange d’usage courant gratuite. Concernant l’usine de montage prévue dans la région d’Oran avec la marque JAC, M. Nihat affirme que tous les préparatifs sont réunis et n’attendent que la décision finale du ministère de l’Industrie. Il s’attend à son approbation prochainement et une entrée en production vers le début de l’année 2017. L’activité reprise des véhicules d’occasion est également fortement annoncée chez Emin Auto. Une activité à part entière qui a nécessité le déploiement d’une équipe entièrement dédiée. Une fois révisés et entretenus, les véhicules seront proposés à la revente avec une garantie d’une année. B. B. naturellement qu’ils contribueront à améliorer les performances commerciales de la marque dans notre pays et aussi offrir aux clients des prestations de qualité. D’autant que le partenaire algérien, en l’occurrence Emin Auto, s’évertue à assurer à la clientèle locale un service aprèsvente de qualité avec une offre périodique, appelée «service clinique», pour améliorer encore plus les prestations attendues par les utilisateurs. Sur les ambitions du constructeur chinois en Algérie, le responsable de la zone Afrique et Moyen-Orient insiste sur «l’importance de votre pays dans la stratégie de développement à l’international. Nous prévoyons de réaliser une usine de production de camions léger dans la région d’Oran en partenariat avec notre représentant historique, Emin Auto. Un projet qui est en pleine phase de maturation et attend juste l’accord des autorités locales pour le lancement des travaux de réalisation». Il poursuivra en précisant que «cette usine assurera à terme l’exportation vers des pays africains ainsi que ceux de la région». La gamme distribuée par Emin Auto se décline en 4 versions différentes et adaptées aux utilisations urbaines. Il est le leader de son segment et une référence pour les clients grâce à un rapport qualité/prix compétitif. Leader du marché chinois, JAC propose un large choix de produits dont la qualité s’est améliorée au fil des années et fait preuve d’une maîtrise remarquée des processus de fabrication. B. Bellil JAC EN QUELQUES CHIFFRES - 600 000 camions par an - 300 000 moteurs par an - 20 usines en Chine - 30 usines dans le monde - 4 centres de recherche et développement 40 000 techniciens - Présence dans 120 pays Le Soir d’Algérie 5 Janvier 2015 Dacia 3 812 (+6%) Le groupe Renault en force 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 Peugeot Toyota Hyundai Renault 3 705 (-25%) 3 525 (+800%) 3 515 (-45%) 2 908 (-32%) RÉSULTATS PAR MODÈLE 2 136 Toyota Hilux (+850%) 2 213 Dacia Logan (+11%) 1 557 (-15%) Hyundai i10 1 363 Kia Picanto (+24%) 1 228 Peugeot 208 (-39%) Avec un volume qui a atteint les 41 802 ventes durant l’année 2014, la marque Peugeot enregistre un recul de l’ordre de 44% dans un marché qui a baissé de 21%. Une performance qui permet néanmoins au constructeur de se positionner à la deuxième place du podium avec des parts de marché de l’ordre de 12%. C’est surtout un autre résultat historique pour le label au lion. C’est ce qui ressort de la conférence-bilan organisée par les responsables de la filiale lundi dernier. Le directeur général, Pierre Foret, est revenu sur les réalisations de son entreprise au cours de l’exercice écoulé et a estimé que les résultats ont connu une relance remarquable en fin d’année avec une participation réussie au dernier salon d’Oran. La présence de Peugeot au cours de cet événement a été, en effet, remarquée tant par l’exposition du prestigieux DKR juste avant le début de son aventure dans le rallye Dakar que par la présence du directeur de Peugeot sport, Bruno Famin, qui avait dit toute sa «satisfaction de revenir sur les terres historiques du Dakar ». L’année 2014 a vu également la citadine de charme, la 208, renforcer sa position de leader de son segment avec un volume global de 12 586 unités vendues. Un véhicule qui poursuit son offensive de charme avec son style moderne et son ecockpit qui séduit. De son côté, la 308, arrivée en Algérie à partir du mois de mars, a su se frayer une place de choix dans le segment des berlines compactes juste derrière la seat Leon et avant l’illustre VW Golf. Au-delà du véhicule particulier, Peugeot a joué les premiers rôles dans le segment des véhicules utilitaires avec 9 603 ventes. D’autant que l’unité de transformation implantée à DarEl- Beïda connaît une progression soutenue de ses activités avec l’assemblage de plus de 1 000 unités. M. Foret souligne que «l’amélioration de la qualité et la réduction des délais de livraison permettent de mieux répondre aux besoins de nos clients». Au plan des nouveautés attendues Toyota maintient son leadership La bataille aura été serrée en 2014 pour le titre de «plus gros constructeur automobile de la planète». Jusqu'aux dernières semaines, on pensait d'ailleurs que Volkswagen allait battre Toyota et devenir le 1er constructeur au monde. Mais non, ce sont bien les Japonais qui restent seuls en tête avec quelque 10,23 millions d'unités écoulées sur la dernière année. Les Allemands de Volkswagen se contenteraient donc de la seconde place avec 10,14 millions d'unités vendues sur la même année. En troisième position, les Américains de General Motors tentent de rester au contact. Le groupe, autrefois leader indéboulonnable des ventes mondiales, a vendu 9,92 millions de voitures. Ce qui lui suffit malgré tout pour rester à bonne distance du quatrième : l'alliance Renault-Nissan. Le groupe franco-japonais a réussi à écouler 8,46 millions d'automobiles dans le monde en 2014, avec une hausse de 2% par rapport à 2013. C'est mieux que pour le groupe Hyundai-Kia, cinquième avec tout juste huit millions de voitures vendues en 2014. Derrière ces cinq premières forces de l'automobile mondiale, les chiffres sont un peu moins impressionnants. sixième groupe mondial, Ford se contente de 6,32 11 Nouvelle 508 et qualité de service PEUGEOT ALGÉRIE EN 2015 VENTES MONDIALES millions de voitures vendues en 2014, soit un chiffre stable par rapport à 2013. Derrière, la nouvelle entité FCA (Fiat Chrysler Automobile) tourne à 4,61 millions d'unités vendues à l'année, en septième position. Huitième, Honda est très proche avec 4 513 769 véhicules écoulés en 2014, soit une hausse de 1,9% par rapport à l'année précédente. suzuki est neuvième avec 3 016 710 automobiles vendues. Dixième, le groupe français PsA Peugeot-Citroën se contente pour sa part de 2,94 millions d'unités vendues en 2014, dans un contexte toujours difficile. Il y a quelques jours, nous dressions le classement des seules marques premium. C'est alors BMW qui se distinguait en terminant premier dans le monde, avec quelque 1 811 719 véhicules vendus en 2014. En ajoutant la division Mini et la branche moto du groupe, BMW arrive même à 2 117 965 unités vendues en 2014. Un chiffre impressionnant puisque le groupe allemand arrive presque au niveau de certains constructeurs généralistes, mais en ne vendant que des produits où la marge opérationnelle est beaucoup plus importante. On va maintenant voir si ce classement mondial évolue sur l'année 2015. Il y a une bonne probabilité pour que Volkswagen finisse 2015 devant Toyota, compte tenu des prévisions actuellement établies par les deux groupes. durant l’année en cours, le DG de la filiale préfère laisser planer le suspense en limitant le planning 2015 au seul rendez-vous de la 508 restylée dont l’arrivée est prévue pour le mois de mars prochain. Il avouera, toutefois, que d’autres surprises sont au programme 2015. Concernant initiés par signalera le du contrat les partenariats Peugeot, on renouvellement de sponsoring Photos : DR Top Mercredi 11 février 2015 - PAGE avec l’équipe nationale de football et avec la FAF ainsi que le club de basket-ball des handicapés moteurs de Boufarik. On évoquera également le partenariat avec l’association Baraka dans le cadre de la prévention routière à travers l’organisation de plusieurs opérations de sensibilisation dans les écoles. Peugeot Algérie, c’est aussi un réseau de 41 agents agréés disséminés à travers l’ensemble du territoire national auquel s’ajoutera l’ouverture de 10 autres en 2015, un programme de formation sur site et à distance grâce à un site de formation PLMs ouvert à toutes les équipes de vente via leur poste de travail. B. Bellil INSOLITE Les risques de l’infidélité Après l'infidélité, la terreur ? Dans ce genre de situations, certains couples peuvent aller très, très loin dans la colère contre le conjoint fautif. Mais jusqu'à quel point ? On a déjà vu de nombreux faits divers où les vengeances vont jusqu'au meurtre du conjoint ayant commis l'adultère. Fort heureusement dans le cas présent, aucun mari n'a été torturé et tué dans des circonstances horribles. Non, ici, la colère de la femme trompée s'est reportée sur le patrimoine du mari. L'épouse est allée dans le garage de son mari, où se trouvait une Audi R8 Coupé rouge. Il s'agit d'une voiture de sport équipée d'un moteur central installé en position centrale arrière, développant quelque 420 chevaux. Comptez sur un prix de base d'environ 120 000 euros pour un modèle neuf. Mais ici, l'exemplaire en question a quelque peu perdu de sa valeur. L'épouse a, en effet, décidé de passer ses nerfs sur l'auto. Et elle n'a vraiment rien oublié. Elle a d'abord passé beaucoup de temps à détruire l'extérieur de l'auto. Toute la carrosserie a été lourdement rayée, avec parfois quelques messages inscrits dans le métal. La vitre arrière a été brisée, laissant le V8 à l'air libre. Les feux arrière ont été détruits, il y a de gros trous dans les pièces de carrosserie et même le petit aileron mobile a été saboté. Mais ce n'est pas tout : la femme énervée s'est également occupée de l'intérieur. Elle a soigneusement déchiré tous les cuirs de l'habitacle et cassé tout ce qui pouvait l'être. Jusqu'aux compteurs du tableau de bord, en passant par l'écran de navigation ou le cuir de la planche de bord. Au final, les dégâts sont très importants et il faudra sans doute s'attendre à une facture de plusieurs milliers d'euros pour tout réparer. Pas certain, d'ailleurs, que ce soit une bonne opération en vue d'un divorce, même pour l'épouse trompée. Après cette tromperie et le divorce, l'ex-mari pourra sans doute retourner chez son concessionnaire Audi pour se refaire une nouvelle vie : le constructeur allemand va, en effet, présenter un tout nouveau modèle de la R8 dans le cadre du prochain salon de Genève. Mais cette fois, attention à rester fidèle s'il veut garder sa supercar en bon état ! Sports Le Soir d’Algérie Algérie-Portugal, l’intenable promesse ? Alors que l’EN algérienne se frottera aux sélections du Qatar et d’Oman, lors du tournoi de Doha, en mars prochain, le Cap-Vert en découdra lors de cette date Fifa, le 31 mars exactement à Lisbonne, avec la sélection du Portugal. Ce match amical international interviendra le jour où la Fédération portugaise fêtera son centième anniversaire. Il faut préciser que l’opportunité d’affronter la Seleccion s’est présentée en mars 2014 n’était-ce le «niet» opposé par Vahid Halilhodzic au projet de Mohamed Raouraoua qui avait pratiquement tout conclu avec sn homologue de la Fédération portugaise. A l’époque, Coach Vahid avait estimé que son équipe, qui préparait la deuxième phase des éliminatoires du Mondial2014, n’était pas capable de se mesurer à un si gros calibre préférant la Slovénie comme sparring-partner des Verts (victoire algérienne par 2-0). En juillet dernier, une nouvelle proposition a été faite par le ministre portugais des Sports à son homologue algérien, en marge de sa visite de travail en Algérie. Le responsable des Sports en Algérie, le Pr Tahmi, a même confirmé que cette rencontre amicale se tiendra en 2015 à Alger. Depuis, aucune suite n’a été donnée concernant le déroulement de cette joute amicale. Les responsables de la FAF ayant préféré d’abord confirmer la participation des joueurs de Gourcuff au tournoi du Qatar. Un déplacement qui ne coûtera aucun centime à la fédération. Pour les Verts, par contre, affronter le Qatar et Oman ne rime à rien, sportivement parlant ! B. M. LE PRÉSIDENT DU COMITÉ OLYMPIQUE ESPAGNOL ANNONCE Vers la tenue prochaine d'un match AlgérieEspagne Le président du comité olympique espagnol, Alejandro Blanco Bravo, a annoncé hier à Alger la programmation prochaine d'une rencontre amicale de football entre les sélections d'Espagne et d'Algérie après avoir reçu l'accord du président de la Fédération de la discipline de son pays, Angel Maria Vilar. «J'ai discuté avec le président de la Fédération espagnole de football qui est très favorable à l'idée d'organiser une rencontre amicale entre les sélections des deux pays», a affirmé Blanco Bravo en marge de la signature de l'accord de coopération et d'échanges entre les comités olympiques d'Algérie et d'Espagne. «Il appartient maintenant aux présidents des Fédérations algérienne et espagnole, qui sont de bons amis, de définir ensemble les détails relatifs à l'organisation de cette rencontre», a encore précisé le président du comité olympique espagnol. L'entraîneur de la sélection algérienne, Christian Gourcuff, avait déclaré mardi dernier en conférence de presse à Alger, qu'il souhaitait disposer de matchs amicaux face à des adversaires de renom d'Europe et d'Amérique du Sud en vue du Mondial-2018 à Moscou. L'Espagne, championne d'Europe en titre et championne du monde en 2010, devrait constituer un sparring-partner de rêve pour le technicien français, estiment les observateurs. FOOTBALL 14 L’Union africaine des footballeurs dénonce Issa Hayatou DANS UNE MOTION DE SOUTIEN AUX FÉDÉRATIONS DU MAROC ET DE TUNISIE l Les dernières sanctions prononcées par la Confédération africaine de football à l’encontre de deux associations nationale, la FTF (Tunisie) et la FRMF (Maroc) continuent de soulever l’indignation des acteurs de la scène footballistique continentale. Aussi, le comité exécutif de l’UAF (Union africaine des footballeurs), réuni les 6 et 7 février derniers à Paris (France), a tenu à apporter son soutien «indéfectible aux fédérations nationales de football du Maroc et de la Tunisie ; victimes du comportement scandaleux de la CAF, à sa tête son président Issa Hayatou, au raisonnement spécieux agissant dans les coulisses qu’il a solidement ramifiées au sein du football africain, par l’instauration d’une équipe de lieutenants dont le rôle de discorder seulement, pour lui permettre d’exercer un dirigisme au détriment des fédérations nationales.» Dans le communiqué dont Le Soir d’Algérie détient une copie, l’UAF dénonce «ces destructeurs du football africain, envahis par l’immaturation à prôner l’illusion sous couvert des textes juridiques en leur donnant une autre lecture à l’ouïe des Africains, comme ils le veulent dans le but de préserver leur dominance en infligeant des sanctions en plusieurs étapes, anesthésiant les tentatives de recours pour réduire les fédérations nationales en adeptes dociles à s’incliner devant la dictature, infâme et sordide, devant la citadelle de la CAF métamorphosée en un royaume impénétrable». Poursuivant son réquisitoire, l’UAF accuse les «lieutenants intrépides» de Hayatou d’agir en totale contradiction avec les intérêts du football africain. Le président de la FAF, membre du CE de la CAF et de la Fifa, Mohamed Raouraoua, est nommément cité dans ledit communiqué. Le responsable algérien est accusé de se positionner unilatéralement en faveur du président de la CAF en impliquant le «bureau exécutif de son instance, en individualiste, rédigeant une proposition pour secourir le président de la CAF par un rajout d’un texte : “Ceux qui ne sont pas dans le comité exécutif de la CAF n’ont pas le droit de déposer leur candidature à la présidence de la CAF” lors de l’assemblée générale extraordinaire qui s’était déroulée aux Seychelles». Le rédacteur du texte rappelle la «confusion que le président de la Fédération algérienne de football a entretenue en écartant le candidat de la Côte d’Ivoire (Jacques Anouma, ndlr) pour ne pas entraver la gouvernance du président de la CAF». Réunion prochaine à Alger Évoquant une dignité salie des pays africains de la part de «ces indistincts comportements de manipulés à la solde de fortunes informelles au dos de leurs pays», l’UAF a critiqué «l’organisation catastrophique de la CAN 2015 qui avait provoqué des incidents et un arbitrage «robotisé» par la CAF dont a été victime l’équipe nationale de la Tunisie» (…), «doublement sanctionnée allant jusqu’à toucher sa souveraineté nationale». La motion de soutien de l’UAF, qui s’adressait au président de la Fifa, ceux des confédérations (AFC, UEFA etc.) et des Fédérations nationales en Afrique, a interpellé tous les acteurs du football en Afrique à «une mobilisation générale pour que le football… soit remis aux véritables footballeurs», conclut le communiqué. Il est à signaler que l’UAF compte organiser «très prochainement à Alger» une réunion de coordination en vue «de mener de nouvelles actions» en direction des associations membres de la CAF. Constituée en décembre 2001, l'Union africaine des footballeurs (UAF) activait, au début, L'ouvrage consacré à Mekhloufi est rédigé en langue française. Il est déjà disponible sur les étals, au prix de 900 DA. La version en langue arabe «sera disponible dans quelques semaines», a indiqué la maison d'édition, dans un communiqué. Mekhloufi (79 ans) ancien n°10 de l'AS Saint-Etienne est considéré comme une légende du football algérien. Il a été sélectionné en équipe de France en 1956, avant de rejoindre celle du FLN en 1958. Pour sa part, Hocine Seddiki est un ancien journaliste algérien, ayant déjà édité en France, notamment, à travers le mensuel Foot-Sud Magazine, et il a également édité en Algérie, Chez International Sport Magazine. Les cinq autres ouvrages ont été dédiés respectivement au champion du monde et olympique du 1 500 mètres Noureddine Morceli, au footballeur Rabah Madjer, à la demi-fondiste Hassiba Boulmerka et au footballeur Lakhdar Belloumi, au moment où le 6 e titre regroupe Photo : DR LES PORTUGAIS AU MENU DU CAP-VERT LE 31 MARS Mercredi 11 février 2015 - PAGE avec cinq pays membres (Égypte, Algérie, Cameroun, Afrique du Sud, Ghana). Son ambition première était de «protéger les intérêts des footballeurs africains». En outre «fédérer les fédérations nationales, constituer des fédérations nationales là où elles n'existent pas et être un interlocuteur vis-à-vis des instances nationales et internationales», était un axe primordial dans ses fondements. Son premier président était l’Algérien Mourad Maza. En berne depuis quelques années, l’UAF tente de réactiver ses circuits et diversifier ses activités. Les scandales qui ont miné l’instance africaine lors de l’attribution et l’organisation de la CAN2015. La rencontre d’Alger pourrait conduire à la relance de cette structure «boudée» par les associations nationales suite à des «orientations émises par la CAF». L’instance présidée par Issa Hayatou a toujours rejeté l’idée de «collaborer» autrement qu’avec ses affiliés, supports naturels de toutes ses manifestations contrairement, par exemple, à la Fifa ou l’UEFA qui tolèrent la présence, près de son entourage immédiat, des associations nongouvernementales à l’instar de la FIFPro ou l’AIPS. Le premier clash signalé entre l’UAF et la CAF a eu lieu lors de la CAN2004 en Tunisie quand la structure de Mourad Mazar avait stigmatisé l’attribution par la CAF des droits d’exploitation d’un événement (L’étoile d’Or, ndlr) à un organe de presse (Afrique Football en l’occurrence). Depuis, les relations personnelles (et même d’ordre professionnel) entre les présidents des deux structures (Hayatou et Mazar) ont connu un coup de froid qui a entraîné le gel des activités de l’UAF. B. M. Le premier ouvrage dédié à la légende Rachid Mekhloufi l «Une portion de ciel bleu dans le monde du football» est le titre d'un ouvrage relatant le parcours sportif de la légende du football algérien, Rachid Mekhloufi, ancien meneur de jeu de la glorieuse équipe du Front de libération nationale (FLN). Il s'agit du 1 er numéro d'une série de six ouvrages, tous dédiés à des «sportifs algériens d'exception», conçus par l'auteur Hocine Seddiki et édités par la maison d’édition Albayazin. ATHLÈTES ALGÉRIENS D'EXCEPTION plusieurs athlètes dont les boxeurs Chérif Hamia et Loucif Hamani, ainsi que la judoka Salima Souakri. Le n°1, consacré à Rachid Mekhloufi, comporte 160 pages en couleurs illustrées par plusieurs photos d'époque, en noir et blanc. L'ouvrage contient également des témoignages et différentes illustrations. La maison d'édition Albayazin, sise à Hydra (Alger), n'a avancé aucune date concernant la mise en vente des autres ouvrages. LE MERCATO A ÉTÉ CLÔTURÉ LE 15 JANVIER Le MCO attend la qualification de Makusu… Près d’un mois après l’arrivée du joueur congolais au MC Oran, à savoir Jean-Marc Makusu Mundele, le staff technique attend toujours sa qualification par la FAF. D’ailleurs, le président du club Belhadj Ahmed s’est déplacé en début de semaine au siège de la FAF à Alger pour connaître l’évolution du dossier de sa nouvelle recrue. JeanMichel Cavalli attend avec impatience la qualification de son nouvel attaquant pour l’incorporer dans son échiquier. …Le MCA celle du Brésilien Robertson Au MC Alger, on commence à s’agiter pour connaître les raisons de la non-qualification du joueur brésilien Robertson de Arruda Alves, prêté par le club brésilien l'Esporte Clube Juventude. Après près d’un mois, la FAF n’aurait toujours pas reçu la lettre de sortie du joueur de la Fédération brésilienne de football. Le président Raïssi a même demandé au président de la FAF, Mohamed Raouraoua, d’intervenir auprès de son homologue brésilien pour accélérer la procédure. Le coach portugais du MCA, Arthur Jorge, est impatient quant à la qualification de son futur joueur. Ahmed A. À PROPOS DE L’OUVERTURE DU CAPITAL DE LA SPA/CR BELOUIZDAD Mokhtar Kalem nous écrit Certains quotidiens, dont Le Soir d’Algérie et le Quotidien d’Oran, citant l’APS comme source de l’information, ont rapporté dans leur édition du 7 février 2015, un compterendu relatif à l’ouverture du capital, lors d’une réunion tenue le 5 février 2015 avec absence remarquée de M. Kalem Mokhtar, président du CSA. Aussi je vous saurais gré de bien vouloir prendre acte de la mise au point suivante : «La réunion du 5 février 2015, initiée par le président du Conseil d’administration, n’avait qu’un caractère tout à fait informel. M. Kalem Mokhtar, président du CSA, suite à un empêchement de dernière minute, a dû déléguer M. Belaïd Mohamed, vice-président, ainsi que M. Mefti Abdenour, consultant en charge du dossier, pour informer les participants de ce que le procédure d’ouverture du capital a été formalisée en 2012 par le CSA/CRB, lors de son assemblée générale extraordinaire et concrétisée par la désignation d’un commissaire aux apports par le tribunal de Sidi M’hamed. Ce dossier est en cours de finalisation. Ce qui risque, par contre, de faire obstruction à la concrétisation de ce dossier, c’est le fait que les bilans des années 2012 et 2013 n’aient pas été soumis à l’assemblée générale des actionnaires, pour approbation et donc, pas de dépôt des comptes sociaux auprès du CNRC. En notre qualité de membres du Conseil d’administration, nous n’avons eu de cesse d’inviter le président du Conseil d’administration à tenir ces assemblées générales. Toutes nos demandes sont restées sans réponse.» Le président Mokhtar Kalem Sports Mercredi 11 février 2015 - PAGE FOOTBALL 15 Trois des cinq clubs algériens engagés luttent pour le maintien LES COUPES AFRICAINES REPRENNENT DU SERVICE CE WEEK-END l Trois des cinq clubs algériens engagés dans les deux Coupes africaines (Ligue des champions et Coupe de la CAF) dont le tour préliminaire est prévu le week-end prochain, luttent pour leur maintien en Ligue 1, ce qui pourrait constituer un handicap dans leur parcours continental. Pour une première dans l'histoire du football national, l'Algérie est représentée par cinq formations dans les deux épreuves continentales des clubs : l'ES Sétif, l'USM Alger et le MC ElEulma en Ligue des champions, alors que le MC Alger et l'ASO Chlef sont concernés par la Coupe de la CAF. Le MC El-Eulma, 12e au classement du championnat national, participe pour la première fois de son histoire à une compétition internationale, de surcroît en Ligue des champions africaine. Pour son entrée en lice dans cette compétition, il accueillera les Ethiopiens de St-George. Les protégés de Azzedine Aït Djoudi abordent toutefois ce rendez-vous sous de bons auspices, après avoir retrouvé le sourire depuis trois journées. Ils restent d'ailleurs sur une large victoire face au CS Constantine (3-0), alors qu'auparavant ils avaient réussi à accrocher l'ES Sétif, le champion d'Afrique sortant sur son terrain (1-1) et dominé à domicile l'USM El Harrach (4-1). Les coéquipiers du meilleur buteur de la Ligue 1, Walid Derrardja (12 buts) souhaitent évidemment quitter vite la zone rouge pour se concentrer pleinement sur l'épreuve africaine. Leurs chances sont grandes dans ce registre au vu de leur retour en force ces dernières semaines. L'ESS et l'USMA mieux lotis Ce n'est pas le cas pour les deux représentants algériens dans la Coupe de la CAF. L'ASO Chlef, avant-dernier au classement de Ligue 1 et le MC Alger, lanterne rouge, risquent d'être confrontés à des difficultés énormes pour réussir leurs deux challenges. Les Chélifiens, qui enchaînent les contre-performances à domicile, reçoivent Kamboi Eagles (Sierra Leone), alors que les Algérois qui se sont relativement améliorés depuis le début de la phase retour accueillent le SC Sahel (Niger). Ces deux clubs risquent de «sacrifier» la compétition continentale pour jeter toutes leurs forces sur les rencontres du championnat local dans l'espoir d'éviter le purgatoire, même si leurs dirigeants assurent qu'ils vont jouer pleinement leurs chances dans les rendez-vous africains. En revanche, l'ES Sétif, exempte du tour préliminaire de la Ligue des champions, défendra avec un moral au beau fixe son titre continental, au vu du très bon parcours qu'elle est en train de réaliser en championnat, où elle occupe la deuxième place au classement. L'USM Alger, de retour sur la scène africaine après une décennie d'absence, entamera l'aventure en Ligue des champions en accueillant les Tchadiens de Foullah. Un rendez-vous intervenant dans une conjoncture spéciale que traverse la formation de Soustara qui souffle le chaud et le froid cette saison, mais qui reste néanmoins engagée dans la course au doublé (championnat et coupe d'Algérie). Dossier ouvert pour complément d’information MATCH JS SAOURA-MC ALGER l Après les incidents qui ont émaillé la rencontre JS Saoura-MC Alger comptant pour la 19 e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis disputée vendredi dernier, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel réunie lundi 9 février, qui n’annonce aucune sanction dans son dernier P-V, précise que le dossier reste ouvert pour complément d’information. Il faut rappeler que de graves incidents ont émaillé la rencontre JSS-MCA. Les dirigeants du Mouloudia, par le biais de son président Abdelkrim Raïssi, accusent leurs homologues de Béchar d’agression et autres formes d’intimidation alors que les responsables de la JSS affirment que ce sont les Mouloudéens qui ont été les premiers dans la provocation avec la blessure d’un de leurs joueurs au cours du match. Les membres de la CD de la LFP devraient étudier les différents rapports, notamment celui de l’arbitre de la rencontre, des services de sécurité en plus de ceux des clubs et des séquences vidéo d’une chaîne TV sportive montrant l’anarchie qui a régné dans le vestiaire du MCA à l’issue de la rencontre. Les différentes décisions sont attendues incessamment avec probablement des sanc- tions lourdes pour la JSS et le gardien mouloudéen. Match à huis clos pour Bou-Saâda La commission de discipline de la Ligue de football professionnel, qui a repris l’affaire du match de Ligue 2, ABS-OM (18e journée) disputé le 30 janvier, avec l’envahissement du terrain ayant entraîné un arrêt momentané de la rencontre, a infligé un match à huis clos pour l’A Bou-Saâda assorti d’une amende 100 000 DA pour mauvaise organisation. Pour rappel, la rencontre s’était soldée par la victoire de l’ABS sur le score de 2-1. Ah. A. Barça-Villarreal, un os en demi-finale Communiqué COUPE DU ROI D’ESPAGNE l Le FC Barcelone est le grand favori du dernier carré de la Coupe du Roi mais sa demi-finale aller ce soir(20h) au Camp Nou pourrait ne pas tourner aussi rond que prévu contre Villarreal, un adversaire à prendre au sérieux. Lors de leur récent affrontement en Liga il y a dix jours (3-2), le « sous-marin jaune" a mené deux fois au score et poussé dans ses retranchements le Barça, sauvé de la défaite par son triangle offensif Messi-SuarezNeymar. Défense très compacte, rapide projection en contre- attaque... Villarreal a les armes pour déjouer les pronostics, alors que toute l'Espagne s'attend à ce que Barcelone file jusqu'au trophée après les éliminations aux tours précédents du Real Madrid et de l'Atletico, sacrés respectivement en 2014 et 2013. Actuel 6 e du Championnat d'Espagne, qualifié pour les 16es de finale de l'Europa League, Villarreal n'a concédé qu'une seule défaite au cours de ses 20 derniers matches toutes compétitions confondues : C’était précisément face au Barça le 1er février. Signe de cette excellente passe, deux joueurs de l'entraîneur Marcelino Garcia Toral ont été désignés dans l'équipe-type de la Liga au mois de janvier : L’ailier russe Denis Cheryshev, prêté par le Real Madrid, et l'avant-centre argentin Luciano Vietto, l'une des révélations de la saison en Espagne avec déjà 15 buts toutes compétitions confondues. Start (en heure algérienne) FC Barcelone-Villarreal (20h) Athletic Bilbao-Espanyol Barcelone (22h) OULED EL-HOUMA Dans le cadre de l’insertion des jeunes détenus par le sport, l’Association Ouled El-Houma organise, sous le patronage de Monsieur Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, et en collaboration avec la Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, la 8e édition de la Coupe d’Algérie de football. La finale est prévue le 5 juillet 2015, à l’établissement pénitentiaire de Tiaret. Abderrahmane Bergui Photo : DR Le Soir d’Algérie Sports Le Soir d’Algérie Qui pour sauver la petite balle algérienne ? HANDBALL Mercredi 11 février 2015 - PAGE 16 LA PISTE DU SÉLECTIONNEUR ÉTRANGER PROPOSÉE PAR LE BF DE LA FAHB Le handball ne s’est jamais porté aussi mal. Malgré un inespéré titre africain en janvier de l’année passée, le jeu à 7 a perdu de son aura. En raison surtout d’une certai- Le VC Sovac continental CYCLISME Fondée en 2010, le Vélo Club Sovac est un club professionnel affilié à la Fédération algérienne de cyclisme FAC, avec un statut continental. A quelques semaines du départ du Tour d’Algérie version 2015, ses coureurs professionnels ont été présentés officiellement devant les journalistes et les partenaires, lundi soir au niveau du siège de l’entreprise. Une présentation placée sous le signe de l’ambition. En effet, après un recrutement marqué notamment par l’arrivée de nouveaux éléments, cette équipe renferme, désormais, un excellent dosage entre des coureurs expérimentés et de jeunes mais talentueux cyclistes qui ne demandent qu’à s’affirmer. Un groupe dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 22 ans. C’est Mohamed Mokhtari, le DTS qui a procédé à la présentation de son team, et ce, en présence du directeur du club, Khider Oulmi. Le directeur technique a tenu à rappeler que l’équipe a réalisé une saison sportive 2013-2014 «correcte». «En 2015, les objectifs seront évidemment plus importants et surtout plus ambitieux. Réussir notre participation au Tour d’Algérie», a-t-il précisé. Pour le directeur du club sportif, M. Khider Oulmi «l’équipe de Sovac, c’est d’abord et avant tout un état d’esprit, des valeurs et un collectif qui s’articulent autour d’engagements compris et partagés par tous : personnel, coureurs et encadrement. Notre raison d'être est purement sportive. Nous voulons juste contribuer au développement de ce sport». Le président-directeur de Skoda, sponsor major et officiel de cette section, n’a pas hésité à offrir des nouveaux vélos professionnels de marque Focus à tous les coureurs. Au vu du déficit flagrant de challenges nationaux d’envergure, la section Sovac s’est rabattue sur des participations à des circuits à l’étranger. «Dans le souci de mieux préparer le Tour d’Algérie, nous allons prendre part au 29 e Circuit des plages vendéennes (France) qui aura lieu du 14 au 22 février prochain. C’est un challenge très relevé où il y’aura six manches avec la participation de plusieurs champions. Ce qui ne peut être que bénéfique pour nos jeunes cyclistes», conclut Mohamed Mokhtari. A. A. ne instabilité qui a duré dans le temps, emportant les fondements même de la pratique handballistique en Algérie. Première véritable conséquence de ce marasme causé par d’interminables clivages, un vivier décimé au sein des clubs jadis connus pour leur fertilité en talents. Pour se rendre réellement à l’évidence que le problème n’est pas spécialement d’ordre technique, comme tentait de l’expliquer le DTN/FAHB, Habib Kheraïfia, il n’y a qu’à jeter un œil sur le nombre de licenciés (filles et garçons), celui des salles d’entraînement et enfin, le potentiel humain en encadrement aussi bien chez les jeunes catégories qu’au sein des staffs des équipes premières. Des statistiques faméliques induites par une clochardisation de la pratique, elle-même générée par l’absence d’une politique claire et objective. Ce n’est, à ce titre, pas normal de constater que des communes, telles Bordj El-Kiffan et Chéraga (dans l’Algérois, donc), n’aient pas d’équipes de handball alors qu’elles disposent de salles spécialement construites pour la promotion de cette discipline (et les autres sports-co) dans ces contrées plutôt réputées pour être des foyers de champions en… cyclisme, boxe, judo et des sports de combat en général.C’est, en définitive, à un problème structurel que le sport national fait face. Les maîtres-penseurs de cette «politique» manquent de justesse dans leur réflexion dans l’élaboration des plans sectoriels de relance. Cela se traduit par des projets jamais achevés à temps, des rallonges budgétaires à volonté et une démotivation de toute la chaîne de production des champions. Faillite d’un système Aujourd’hui, ceux parmi les adeptes du handball qui veulent bien se lancer dans le bain doivent avoir le souffle et les bras longs. Pas pour surmonter les murs dressés par la fameuse tactique 6-0 chère à Aziz Derouaz mais pour se Photo : Samir Sid l La débâcle du Mondial-2015 au Qatar malheureusement digérée, la FAHB se tourne déjà vers un profond remaniement de sa structure technique où, outre le départ annoncé de Rida Zeguilli, plusieurs têtes vont devoir tomber. débrouiller une licence au sein d’une association sportive qui dispose d’une section de handball. A moins d’avoir des connaissances au niveau de la Sonatrach, parrain du GSP que beaucoup parmi les membres de la famille du handball accuse d’être derrière la faillite de la discipline. Ce n’est bien sûr pas la seule raison mais le «drame» est tel qu’un tel raccourci peut être pris pour «argent comptant». Les meilleurs joueurs du pays évoluent au sein des Pétroliers, ceux qui composent l’EN, qu’ils émargent ici ou à l’étranger, aussi. Le GSP est comme le passage obligé pour un talentueux handballeur qui veut améliorer son quotidien et celui de sa famille tant ce club offre les conditions matérielles et sociales optimales pour l’athlète d’élite. Ailleurs, pourtant, l’argent coule à flots. Contrairement aux préjugés, les meilleurs salaires sont offerts par les clubs budgétisés par leurs communes. Les plus grosses folies dans les primes de transferts sont réalisées par ces associations communales. Rappelons la «Dream Team» du MSPB montée, à la fin des années 90/début des années 2000, par Azzedine Bensbaâ. Les éléments de cette formation qui a dominé sommairement le handball national et même régional se recrutaient chez le MCO (Bessedjerari, Limam, etc.). Par malheur, le club des Aurès a entraîné la faillite du club d’El-Bahia mais également sa Que peut Sead Hasanefendic ? Ces clubs font de la figuration, c’est une réalité. Pouvaient-ils aspirer à mieux ? Même si le GSP n’existait pas, ces clubs n’auraient pas été capables de survivre. Comme ces clubs de football artificiellement transformés en sociétés sportives où l’on pompe de l’argent sans rien recevoir en contrepartie. Sur le terrain et en dehors. Car, tout simplement, ces entreprises de football ne produisent que de la violence sous toutes ses formes. Et faire appel aux «partenaires étrangers» pour recoller le puzzle, relever les niveaux, ne servira à rien. Durant leur dernière réunion, où il était question de faire le bilan de l’EN de Zeguilli, les quelques membres de la FAHB ont passé leur temps plus à justifier l’échec du Qatar qu’à faire une véritable expertise de ce qui ne pouvait pas marcher. Certains ont même poussé l’outrecuidance de proposer le nom de l’ex-sélectionneur de la Tunisie Sead Hasanefendic pour succéder à Rida Zeguilli. Le tout, bien sûr, en coupant l’herbe sous le pied d’autres membres de l’encadrement technique de la sélection, présents à Doha, mais aussi du DTN, lui aussi rendu responsable de cette humiliante participation algérienne au Mondial-2015. Une (autre) fuite en avant édictée par les sorties publiques virulentes du ministre des Sports, lui-même membre de la grande famille du handball. Faut-il rappeler que le dernier étranger à qui l’Algérie a confié le Sept national, l’Allemand Irwin Kalderach n’a pas survécu aux critiques ayant suivi l’échec des Verts au championnat d’Afrique de 2004 en Égypte. La contribution du Polonais Ignacy Pazur et du Roumain George Badulescu, durant les années 70/80 a servi la discipline en Algérie, mais paradoxalement c’est sous les ordres d’un technicien algérien, Aziz Derouaz mais aussi Salah Bouchekriou et Kamel Akkeb, que notre sélection a réalisé ses meilleurs résultats. Faire appel au Bosnien constituera une éphémère solution de replâtrage. La crise structurelle, elle, perdurera. Sa résorption dépendra de paramètres plus objectifs : à savoir une politique sectorielle globale qui engagera une refondation effective de toutes les strates impliquées dans l’organisation de la pratique du handball. L’athlète et son encadreur en priorité. B. M. Mekdad et Benzegala enfin qualifiés, Sahraoui absent ! Absents lors du tournoi aller qualificatif pour l’Afrobasket 2015 disputé à Alger début janvier dernier à cause de leur non-qualification par la Fiba Afrique, les deux joueurs algériens en l’occurrence Mounir Benzegala (GSP) et Samir Mekdad (France) vont enfin pouvoir prendre part au tournoi qualificatif retour au Maroc. La FABB vient d’avoir le feu vert de la Fiba Afrique pour la participation des deux internationaux désormais qualifiés pour porter le maillot des Verts. Pour rappel, la FABB devait présenter «des dossiers de natura- lisation» des deux joueurs, Mekdad et Benzegala, qui sont nés respectivement en France et aux EtatsUnis. La Fiba, avant de délivrer les licences aux deux joueurs, avait enquêté si auparavant ils n’avaient pas porté les couleurs de leurs pays de naissance, selon les règlements de la Fiba Monde. La qualification de ces deux éléments ne peut être que bénéfique pour le sélectionneur national Ali Filali qui devra compter sur leurs apports d’autant plus que Fayçal Sahraoui (La Rochelle France) sera absent pour cette manche retour du tournoi qualificatif. Ahmed Ammour propre agonie. Financièrement asphyxié, le MSPB a coulé laissant la voie des sacres au GSP dont la suprématie n’a jamais pu être remise en question depuis, en dépit de quelques «révolutions» lancées par des équipes en mal de reconnaissance, aux moyens limités et à la stratégie défaillante. Citons pêlemêle le MCS, le CBM, le CCL ou encore le DRBB. Le Cinq national dès cet après-midi au Maroc BASKET-BALL : TOURNOI QUALIFICATIF RETOUR POUR L’AFROBASKET-2015 l Rentrée lundi d’Istanbul, Turquie, après avoir effectué un stage de préparation d’une semaine, la sélection nationale de basket-ball messieurs s’envolera cet après-midi pour le Maroc pour disputer le tournoi retour qualificatif pour le Championnat d’Afrique des nations de basketball (Afrobasket 2015) prévu les 13, 14 et 15 février à Salé, au Maroc. Durant son regroupement en Turquie, la sélection nationale a disputé trois matches amicaux contre des équipes du championnat turc de basket dont Istanbul BBSK qui évolue en première division et deux autres de la 2e division. Trois rencontres ponctuées d’une victoire et de deux défaites, mais «ce qui compte, c’est la préparation et le rendement de l’en- semble des joueurs qui se sont bien appliqués pendant tout le stage (…) Le plus important pour nous était de faire progresser les joueurs sur le plan physique», nous dira M. Boufenik Mohamed, l’ancien arbitre international, aujourd’hui membre de la Fédération algérienne de basketball (FABB), chef de mission des Vers à Istanbul. magfemme03@yahoo.fr d’Algérie Mercredi 11 février 2015 - PAGE 17 Choux aux épinards Pour la pâte : 1/4 l d’eau, 50 g de beurre, 1 pincée de sel, 150 g de farine, 30 g de maïzena, 6 œufs. Pour la farce : 1 1/2 kg d’épinards, 60 g de beurre, 3 c. à s. de farine, 200 g de poulet cuit, 3 c. à s. de sauce de tabasco, 2 œufs durs Portez l’eau additionnée du beurre et du sel à ébullition dans une casserole. Retirez du feu. Versez la farine et la maïzena dans le liquide bouillant et battez en une pâte lisse. Remettez la casserole sur le feu et continuez à mélanger jusqu’à ce qu’elle forme une masse qui se détache de la casserole. Retirez la casserole du feu, introduisez les œufs un à un et continuez à battre jusqu’à ce que la pâte soit bien lisse et brillante. Laissez refroidir puis ajoutez-y la poudre à lever. Disposez des noix de pâte sur une lèchefrite graissée et farinée. Glissez le tout dans un four préchauffé à 200° C et laissez cuire pendant 30 min. N’ouvrez pas la porte du four pendant les 15 premières minutes de cuisson pour éviter que la pâte ne retombe. Retirez les choux du four, coupez un chapeau et laissez refroidir. Nettoyez les épinards, faites-les étuver pendant 5 min dans 1/2 tasse d’eau. Laissez égoutter et recueillez le jus de cuisson. Faites chauffer le beurre, introduisez-y la farine en tournant et allongez avec le jus de cuisson des épinards. Portez à ébullition en battant au fouet. Incorporez les épinards hachés dans cette sauce. Coupez le poulet en lanières. Ajoutez-le dans les épinards et relevez de sauce de tabasco et de muscade. Remplissez les choux avec cette préparation. Couvrez avec le chapeau, garnissez à volonté de rondelles d’œuf dur et servez. Le magazine de la femme Nutrition Le céleri, un aliment à calories négatives ? Page animée par Hayet Ben photos : DR Le Soir L’expression «calories négatives» semble plus que surprenante ! Comment est-il possible qu’un aliment ait un bilan énergétique négatif ? Tout simplement parce que le digérer ferait consommer au corps plus de calories que l’aliment ne lui en a apporté. Parmi ces aliments miracles, le céleri est la star du moment. Tout d’abord, soyons clairs : tous les aliments contiennent des calories, stockées sous forme de glucides, de protéines ou de lipides. Si l’on parle d’aliments à calories négatives, c’est pour désigner cette famille d’aliments qui contiennent si peu de calories que l’énergie que le corps doit utiliser pour absorber leurs nutriments est supérieure à celle que ces aliments fournissent. Autrement dit, le corps est censé devoir brûler encore plus de calories pour traiter ces aliments qu’il n’en reçoit en les consommant. Une théorie encore à confirmer Autant dire qu’en théorie au moins, ces aliments, et parmi eux le céleri, seraient de vraies solutions miracles pour maigrir plus rapidement et plus efficacement ! Mais la théorie n’est pas encore solidement démontrée, et des études sont nécessaires pour prouver ou contredire réellement l’existence des aliments à calories négatives. Des fruits et légumes, oui, mais lesquels ? Consommer des aliments à calories négatives permettrait en tout cas non seulement de manger léger, mais d’absorber également de nombreuses vitamines. En effet, les aliments à calories négatives sont tous des fruits et légumes. Parmi eux, on retrouve, outre le céleri : le chou, les épinards, le radis ; ou encore, chez les fruits, le citron, le melon et la pastèque. Et le céleri dans tout ça ? Le céleri, lui, est un aliment brûle-graisse à calories négatives qui est particulièrement riche en fibres (5% de sa masse sont composés de cellulose et d’hémicellulose). Il est parfaitement indiqué en cas de problèmes de rétention d’eau, et il facilite le transit intestinal. Il est également plein de minéraux (potassium, sodium et phosphore) et de vitamines C et B. Sa très forte teneur en eau (90%) en fait un aliment très peu calorique, puisqu’il apporte 18 calories seulement aux 100 grammes ! Et si sa nature d’aliment à calories négatives est avérée, il est le compagnon idéal d’un régime minceur efficace ! BON À SAVOIR Pourquoi nos dents perdent-elles leur blancheur ? La couleur d’une dent dépend de sa composition, de sa structure, de l’épaisseur de chacun des tissus qui la constituent (dentine, émail). Au fil des ans, des facteurs externes et internes induisent un changement de coloration. Les causes externes - Consommation de café, Coca-Cola, tabac, thé, aliments fortement pigmentés ; - mauvaise hygiène ; - action du tartre et du vieillissement. Les dépôts superficiels (plaque dentaire et tartre) peuvent influencer négativement la perception de la couleur. Ces dépôts BIEN-ÊTRE soigneux, et surtout par un détartrage en cabinet dentaire. Les causes internes - Hérédité (la dentine est plus ou moins brune) ; - une prise excessive de fluorure pendant la formation des dents (entre la naissance et l'âge de 5 ans), qui confère aux dents un aspect «tacheté» ; - traitements antibiotiques (tétracyclines) pendant la formation des dents ; - traumatismes dentaires (dévitalisations). Les vertus du bicarbonate de soude ! On peut l’utiliser sans risque en cuisine ! Vrai. On peut utiliser le bicarbonate de soude en cuisine. Pourquoi ? Parce qu’il est naturel, comestible et non toxique. On peut l’utiliser pour nettoyer les fruits et les légumes avant de les consommer. Le bicarbonate est aussi un agent levant, il peut compléter la levure utilisée en cuisine. Préparation : saupoudrez quelques grammes de bicarbonate sur les fruits et les légumes, frottez-les puis rincez-les à l’eau. Comme complément de levure : une cuillère à café de bicarbonate pour 500 g de farine. Brownies aux noix 200 g de chocolat amer, 3 œufs, 150 g de beurre mou, 125 g de sucre glace, 50 g de farine, 1 cuil. à café de vanille en poudre, 100 g de noix, cacao amer, 1 pointe de couteau de cannelle, 20 g de beurre + farine pour le moule, 1 pincée de sel peuvent être minimisés, voire éliminés par un brossage des dents régulier et Les secrets des gens qui arrivent à vivre 100 ans Vivre longtemps et en bonne santé, nous en rêvons tous. Ça tombe bien : les scientifiques se sont occupés des centenaires ; ils ont trouvé les secrets qui nous permettront de rejoindre leurs rangs ! Une portion double de légumes Vous savez qu’il faut manger des légumes, mais vous ne saviez pas à quel point c’est vital ! Une étude faite sur des gens en bonne santé de plus de 100 ans a montré qu’ils mangent deux fois plus de légumes que la moyenne ! Vous renforcerez cette arme anti-âge en mangeant des choux-fleurs, des tomates et des salades vertes. Ces légumes sont riches en anti-oxydants, en vitamines et minéraux qui ralentissent le processus du vieillissement et préviennent les maladies. De nouveaux défis Stimuler son cerveau est une des clés de la longévité : il faut qu’il reste capable d’assimiler de nouvelles informations. Et rien ne semble être plus bénéfique que de changer de métier ! Les études sur les centenaires ont prouvé qu’une majorité avait essayé plusieurs métiers au cours de leur vie. Un autre moyen : relevez régulièrement de nouveaux défis, comme apprendre à jouer d’un instrument ou trouver un nouveau hobby. Cela stimule les cellules du cerveau de la même façon qu’un changement de travail. Six bonnes marches par mois Des études médicales ont depuis longtemps prouvé que l’exercice est vital pour une longue vie, mais il y a peu de temps encore, les spécialistes pensaient qu’il fallait faire de l’exercice tous les jours pour profiter de ce bénéfice. Une étude faite sur des jumeaux a bouleversé cette vérité : elle a prouvé que des gens marchant seulement six fois par mois pendant une demi-heure avaient 30% de chances supplémentaires de vivre plus longtemps que leurs jumeaux sédentaires et pourtant «identiques». Concassez grossièrement les noix puis laissez-les légèrement griller en les remuant dans une poêle sèche. Portez une demi-casserole d’eau à frémissement, placez dedans une plus petite contenant le chocolat et laissez-le fondre. Chauffez le four à 180° C. Fouettez le beurre et le sucre en mousse. Incorporez les jaunes d’œufs, un à un, puis la farine tamisée avec le sel, la vanille, la cannelle, le chocolat fondu et les noix. Ajoutez en dernier les blancs montés en neige avec le sel. Versez la pâte dans un moule rectangulaire beurré et fariné. Enfournez et laissez cuire pendant 20 min. Sortez le gâteau du four, laissez-le tiédir 10 min puis démoulez-le sur une planche. Laissez-le refroidir et découpez-le en carrés d’environ 4 cm de côté. Saupoudrez les brownies de cacao, dressez-les en pyramide sur un plat. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Mercredi 11 février 2015 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Greffe ---------------Dans la peine Son pays Clôture ---------------Alarme ---------------Chicane Sevrée ---------------Décorée Article ---------------Indien ---------------A l’époque Note ---------------Claire ---------------Poisson Cri de douleur ---------------Béryllium ---------------Capables Divinité ---------------Divinité ---------------Début de soirée Presse ---------------Malade Plantée ---------------Francium Société ---------------A payer Roman ---------------Identique Inventer ---------------Privatif ---------------Ego Gît ---------------Grade Ordinaire ---------------Organe Espèce animale ---------------Restitue Jeu ---------------Dévoilé Y est né Possessif ---------------Classe Maladie ---------------Cacha Cité antique ---------------Flâne Organe ---------------Doter Ventilée ---------------Contrat Canari ---------------Désir Asséché ---------------Manganèse Dirigé ---------------Crétin ---------------Pronom Germanium ---------------Blague Issue ---------------Type ---------------Hélium Fictif Baudet ENUMÉRATION Spécimen ---------------Confus ---------------Cube Mesure ---------------Détester Rongeurs ---------------Envie Germanium ---------------Sevré Un de ses romans L ET T R E S D E : Macao Ces colonnes abritent les noms de quinze joueurs de l’Afrique du Sud à la CAN 2015. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Ville d’Afrique du Sud» M A C A O 1 2 3 4 5 H A S I Y N A M A N 1- KEET 2- NHLAPO 3- ZWANE 4- JALI 5- ZUNGA O D U L U D N E L A H T A M A B K U R B A N A E L A M A T L E T N H L I T N A R R A A P A R K E P M R U F I N E 6- SANGWENI 7- FURMAN 8- PHALA 9- PARKER 10- RANTIE L A J E N A W Z O W I Z U N G U S A N G 11- NDULULA 12- MATLABA 13- MATHOHO 14- MASANGO 15- MANYISA MOT RESTANT = DURBAN O M A S A N G O H P Son œuvre pour la Palestine 1- NOM CHI- NOIS 2- CULTURES 6 3- ATTRACTION 7 8 TOURISTIQUE 9 4- FLEUVE 10 11 5- OCCUPANT 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS GRASSOUILLETS-SC OUIE-PR-ION-EMIR USE-TT-P-I-MNA-A PA-KRANKL-MET-LI I-HAI-OK-VATICAN LAMBEZE-BE-IES-D LESINA-RONDES-AR ER-LT-BARDER-DCA SERA-NO-DES-DE-I -EU-SONDAS-REBUT AS-CT-NOS-REFUSL-BROIES-RE-ITER TU-ARES-PESEES-E ESSIEN-CENTRE-MC RATES-SENTES-TOI N-OS-SA-ARE-DOIT ANP-DEVALE-COUTA II-BECANE-CR-RET T-CAP-TE-FRAIS-I -RATURE-REINE-NO EMOTIF-GERME-TAN SC-ES-REVUE-HI-S --IS-FANEE-MARSCOL-CEDEE-FOIS-D OS-BATIR-PEUR-GI B-RALES-PIRE-TAG RAISIN-OIES-MAIN ATTENTIONS-MANNE MOTS FLÉCHÉS -OGBI-MILIEU-CRU HUEE-TONUS-SALIS AIL-FARDE-PUR-AM SE-PARTE-MARES-B S-GARDE-CORPS-DE AVANCE----DE-MAL NOISE-----I-PUMA -UNE-S-----TEL-B SES-BETES-VASE-B OS-TOMES-GARE-RE U-CRUEL-PRIE-BAS DECALE-FLAN-NOSAU-IE-MAIN-LOUAI N-ENTENTEDESETIF LETTRES DE LUCCA ---ITALIE-------AUGUSTE------SERCHIO-------LUCQUES----TOSCANE----- Publicité Le Soir d’Algérie mercredi 11 février 2015 - PAge SOIR DE LA FORMATION ims - école AgRéée PAR l’etAt lance formation de déclarants en douanes, en résidentiel et par correspondance. - Contacter : IMS au 31, Bd Amirouche, Alger. Tél.: 021 63 45 08 et 0561 37 12 91 IMS/B1 PRocenteR / Cité 300-Villas, villa 21, à côté de la daïra de Boumerdès (face école primaire), formations : informatique, infographie, photo, caméra, cours de français, anglais. - Tél.: 0772 02 65 36 - 0778 49 54 48 F138851/B17 L’ÉCOLE PARAMÉDICALE «si mhiDine» ET «ifP si mhiDine» vous garantissent un avenir meilleur en vous offrant les formations suivantes : aide-soignant, auxiliaire puériculture, assistant fauteuil dentaire, délégué médical et vendeur en pharmacie, ainsi que les formations professionnelles en administration, bâtiment, langues étrangères, informatique, déclarant en douane, magasinier, gaz et pétrole… Régime internat/externat. - Pour plus de renseignements et inscriptions, nous contacter aux numéros suivants : 026 11 31 75 ou 0556 441 387. 3, rue des frères Beggaz, Nouvelle-Ville (La tour), Tizi-Ouzou Site internet : www.ifpsm-dz.com F119474/B13 imA, Avec hoRAiRes Au choix et tARifs intéRessAnts, forme en audivisuel (prise de vue et montage), infographie, site web (dynamique), Java, C#, Delphi, Access, Power Point, Internet et bureautique. Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 IMA/B1 20 école technique lance : • Des formations diplômantes en : Topographie - Conducteur de travaux bâtiment, métreur-vérificateur et études des prix - Architecture - Informatique - Comptabilité CMTC - Agent de transit et dédouanement - Plomberie - Magasinier - Froid et climatisation - Photographie - Education de jeunes enfants… • Des formations qualifiantes en : Informatique (agent de saisie, maintenance et réseaux, les vers et les virus informatiques, création des sites web, langages de programmation…) - Installateur de système solaire (photovoltaïque) - Topographie MS Project - Primavera - Infographie - HSE - Photographie - Vidéographie - Déclarant en douane - GRH - Gestion des stocks - Réparation GSM - Autocad 2D - SAP 2000 Etabs - Rebot Bâtiment - Rebot Pont - 3 DS Max - Programmation carte ARDUINO UNO - Langues étrangères avec méthode d’apprentissage audiovisuelle… contactez-nous : tizi-ouzou : Lotissement Ameyoud, rue des frères Beggaz - 026 186 011 0550 230 303 - 0560 970 968 Alger : Rue Didouche-Mourad, Bt n° 08, 2e étage - 021 645 680 - 0560 971 033 contact@ecole-technique.com F119453/B13 imA, Avec tARifs intéRessAnts et hoRAiRes Au choix, forme en vidéosurveillance, électricité bâtiment, maintenance (photocopieurs, micros, électronique, smartphones et tablettes), installation et administration des réseaux, configurations routeurs. Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 IMA/B1 DEMANDES D’EMPLOI JH, 34 ans, père de famille, 11 ans d’expérience dans l’automobile, cherche emploi dans la logistique ou service après-vente, dans société ou autre. Tél.: 0559 80 74 04 NS ––––––––––––––– Jeune homme, 37 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture. Tél.: 0777 68 49 58 Alger. F139528 ––––––––––––––– Homme, sérieux, dynamique, longue exp., cherche emploi dans quotidien national comme agent de saisie, mise en page, maîtrise français + rapide à la saisie, à Alger et env. Etudie tte proposition. Tél.: 054 27 900 27 ––––––––––––––– JH, lic. en mathématiques et master en recherche opérationnelle + formations : informat. bureaut. + anglais + gestion des RH + stage en navigation web + expérience, cherche emploi à Alger et environs. Tél.: 0550 360 046 NS ––––––––––––––– JH, 22 ans, dégagé du Sce national, cherche emploi comme agent de sécurité. Tél.: 0552 82 21 16 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme chauffeur, sect. privé ou étatique. Tél.: 0792 58 41 69 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme chef de parc ou mécanicien, permis de conduire toutes catégories, exp. de plus de 30 ans. Tél.: 0558 70 48 37 NS ––––––––––––––– Homme, 55 ans, père de famille, retraité, sérieux, cherche place comme chauffeur. Etudie toutes propositions. Tél.: 0553 96 23 80 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme agent de sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 NS ––––––––––––––– PENSÉE Triste fut cette journée du 1er février 2014 où tu as été rappelée à Dieu chère maman NOUADRIA Hadda En ce jour de recueillement, toutes nos pensées sont pour toi. Repose en paix, maman. Ta fille Manissa Jeune homme cherche emploi comme chauffeur ou agent de sécurité, disponible de suite. Tél.: 0554 76 11 81 - 0772 66 76 19 NS ––––––––––––––– J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp. administ., polyvalente, cherche emploi, secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS ––––––––––––––– Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploi comme chef de cuisine (diplômé), expérience de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 NS ––––––––––––––– Père de famille, possède véhicule neuf, cherche emploi. Tél.: 0657 15 46 13 F139513 ––––––––––––––– JH, 38 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture (Alger). - 0550 17 92 64 F139519 ––––––––––––––– Dame, 43 ans, 20 ans d’expérience en gestion des entreprises, management pour certification ISO, cherche poste stable. Appeler le 0557 91 65 48 NS ––––––––––––––– JD, TS comptabilité-finance, 6 ans d’exp. dans société de restauration, maîtrise DLG paie, compta, cherche emploi, environs BMR, ElBiar. Tél.: 0780 33 64 03 ––––––––––––––– JH, 29 ans, résid. Alger, dip. bac+3 (DEUA) en compta et gestion financière des entreprises (3 ans d’exp. dans le dom.), cherche emploi dom. administratif ou commercial, ou en rapport avec le profil (ouv. à tte proposit.). Tél.: 0553 56 80 77 ––––––––––––––– JH, lic. en sc. économiques et gestion des entreprises, exp. de plus de 2 ans, cherche emploi. Tél.: 0552 62 83 51 ––––––––––––––– Cuisinière, grande expérience cuisine femme, cherche place chez famille, à pleintemps, Alger, de 8 h à 20 h. Tél.: 078 16 98 400 AVIS DE DÉCÈS C'est avec beaucoup de tristesse qu'on apprend le décès de notre chère mère et grand-mère Naït Tahar Nouara née ICHALALENE L'enterrement aura lieu aujourd'hui dans son village natal Taghzout, Illilten, Tizi-Ouzou. ––––––––––––––– J. dame, sérieuse, instruite, longue exp. gardemalade couchante, cherche emploi chez famille sérieuse. Tél.: 0559 82 40 97 ––––––––––––––– JH cherche emploi comme maçon, plonbier. Tél.: 0556 07 94 95 ––––––––––––––– JH, 27 ans, licence en sciences économiques, opt. gestion d’entreprise, et TS en comptabilitégestion avec expérience en cours, cherche emploi sur tout le territoire national. Tél.: 0779 69 89 97 ––––––––––––––– JF, 28 ans, ing. d’Etat en automatique, cherche emploi dans le domaine. Tél.: 0560 29 56 39 ––––––––––––––– Homme, 38 ans, marié, deux enfants, cherche emploi comme chauffeur-démarcheur. Tél.: 0773 45 16 26 ––––––––––––––– Maçon qualifié cherche emploi. Tél.: 0554 39 66 89 ––––––––––––––– Architecte expérimenté prend en charge tous travaux d’études, rénovation, décoration 2D/3D et suivi de chantier. Lieu Birtouta ou environs. Tél.: 0552 25 74 50 ––––––––––––––– H., 37 ans, CAP + attest. CMTC compta, tech. en informatique, Word, Excel, PC Compta, PC Stock, PC Paie, exp. 8 ans, ch. emploi. Tél.: 0674 25 84 69 ––––––––––––––– Homme, la cinquantaine, cherche emploi comme chauffeur, distributeur, vendeur, livreur, magasinier ou autres, longue exp., très sérieux, env. w. Alger. Tél.: 0696 72 36 42 ––––––––––––––– JF, dip. en sc. politiques, cherche emploi, Alger-Centre et environs. Tél.: 0796 12 10 45 ––––––––––––––– H., 27 ans, CAP + att. en comptabilité, tech. RemeRciements La famille Berdjani parents et alliés remercient toutes les personnes qui ont compati par la présentation de leurs marques de sympathie qu’elles leur ont témoignées, ainsi que le soutien constant prodigué suite au décès de leur cher mohamed BeRDJAni après une courte maladie. Il est demandé une pieuse pensée pour lui. «A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons.» en informatique, maîtrise Excel, Word, PC Compta, PC Paie, PC Stocks, exp. 8 ans, cherche emploi. Tél.: 0674 25 84 69 Rouiba. ––––––––––––––– Père de famille, possède permis de conduire toutes catégories, cherche emploi comme chauffeur. Tél.: 0657 15 46 13 ––––––––––––––– Homme, 20 ans d’exp., cherche emploi comme chauffeur ttes catégories. Tél.: 0551 01 42 79 ––––––––––––––– JH, 30 ans, DEUA génie civil, 4 ans dans le dom. du bâtiment (suivi, réalisation, métré), cherche emploi, apte à tout déplacement. Tél.: 0777 11 76 93 ––––––––––––––– DÉCORATION + JARDINS ➦ Tous travaux d’espaces verts ➦ Gazon en plaques pour pelouses ➦ Réalisation des parcs et jardins ➦ Décoration intérieure et extérieure ➦ Conception de cascades. Devis et plans gratuits Tél. : 0770 884 901 - 021 603 659 Nous contacter par : e-mail : decojardins@yahoo.fr DÉCÈS La famille Allaoua a la douleur de faire part du décès de leur frère ALLAOUA DAHMANE survenu le 10 février 2015. L’enterrement a eu lieu le 10/02/2015 au cimetière Garidi - Kouba. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Publicité Le Soir d’Algérie Mercredi 11 février 2015 - PAGE LE SOIR DE L’IMMOBILIER APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vends, centre-ville Tizi-Ouzou, logements types F2, F3, F4, livrés en semi-fini, avril 2015, dans coopérative immobilière. Tél.: 0556 10 59 57 F119479/B13 –––––––––––––––––––– Agence AMIMEL met en vente des appartements en semi-fini dans une coop. immobilière sise à dBK, avancement des travaux 70 %, type F3, superficie 98 m2, prix 52 000 dA/m2. Tél.: 0550 24 86 02 F119483/B13 –––––––––––––––––––– Agence AMIMEL met en vente des appartements en semi-fini dans une coopérative immobilière sise à Boukhalfa, en voie de réalisation, avec avancement de 70 %. DÉCÈS Type d’appartements : F3, sup. 92, 93, 94, 100, 112 m2, prix 45 000 dA/m2. 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Malgré les années et le temps qui passe, j’aurai toujours une pensée pour toi et tu seras toujours présente dans mon cœur. Ta mort m’a laissé un vide. Où que je sois, le son de ta douce voix raisonnera dans mes oreilles. Repose en paix, yemma. F119464/B13 Ta petite-fille Meriama. Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS –––––––––––––––– Vente et réparation + pneus de rechanges motos. Tél.: 0554 71 80 54 NS –––––––––––––––– Urgent : cherche prêt 50 u. (étudie toute proposition). Tél.: 0542 79 00 27 –––––––––––––––– Prenons tous travaux plomb., élect., démolition, maçon., peinture. - 0556 079 495 F139525 Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS –––––––––––––––––––– — 40e jour — Cela fait 40 jours depuis que nous a quittés subitement notre cher et regretté Djaber Meziane né le 1er janvier 1956, décédé le 1er janvier 2015, laissant derrière lui un grand vide que rien ne pourra combler. Tes frères, tes sœurs, ton cousin, ton épouse, tes cousins et tes neveux ne cessent de penser à toi. Tu demeures vivant dans nos cœurs. Ton courage, ta simplicité, ta bonté et ton sens de l'honneur ont fait de toi un homme remarquable. La famille informe que la veillée du 40e jour aura lieu le vendredi 13 février à son domicile sis au village Aït-Idir, BeniDouala, et demande à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. F119473/B13 –––––––––––––––––––– AVIS F139529 –––––––––––––––– Restaurant cherche un serveur. - 0560 711 257 F139522 –––––––––––––––– Ecole privée à Boumerdès cherche une assistante et des profs de langues, infographie, photographie, caméra. Tél.: 0772 026 536 F138851/B17 –––––––––––––––– Rép. lave-linge - 0560 98 00 84/29 F139346 –––––––––––––––– Vous entendez, mais vous ne comprenez pas. Vous augmentez le son de la télévision. Vous faites répéter celui qui vous parle. Vous ne comprenez pas bien dans le bruit - Vous avez sûrement un problème d’audition. - Chez AUdIOLEF, test gratuit de l’audition à vous ou à votre enfant s’il n’entend pas bien. - Pour RdV, téléphonez ou envoyez un sms au 0661 10 35 23 si vous habitez Batna, Médéa ou Mascara. F000300/B10 –––––––––––––––– Rép. TV LCd, LEd, à domicile. Tél.: 0674 32 26 59 F139526 –––––––––––––––– Edité par la SARL LE SOIR D’ALGERIE SIÈGE : DIRECTIONRÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 79 40 72 Email : lesoirboumerdes@yahoo.fr ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 LOCATIONS –––––––––––––––––––– Loue F3, 3e, 105 m2, O.-Fayet, 3,5 u. 0771 629 165 F139523 –––––––––––––––––––– Tizi-Ouzou, lotissement Tala, particulier loue appartements, 1er, 2e étage, 3e étage, conviennent pour professions libérales. Appeler le n° 0557 62 73 24 F119459/B13 –––––––––––––––––––– L. F3 Chéraga + F5 lotis. clôt., gard., Zéralda. 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En cette heureuse occasion, les familles Meghnem de Fréha et Sadoudi de Ouarkik crient haut et fort : «Bon anniversaire, Nadine. Nous te souhaitons beaucoup de santé, amour et prospérité. A tes 100 ans, inch’Allah.» F119489/B13 Gros, gros bisous. –––––---------------------- CYLKA - Soins à domicile A votre disposition et assurés par une équipe médicale et paramédicale qualifiée • Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats • Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux d’Alger • Garde-malades • Circoncision. Appelez-nous au : 0550 40 14 14 V. tissu utilisé, P.L. Vitton. - 0540 36 11 57 F139502 –––––––––––––––– Meubles & électroménager ! Tout à crédit. Enlèvement sans paiement. - 24 mois crédit sans intérêts. - Livraison immédiate. Expo : Ô MARKET/SOLI - 16, rue H-BBouali. - Tél.: 0560 93 94 80/81 F139369 RÉPARATION machines à laver, réfrigérateurs, climatiseurs, à domicile. 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NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Championne de kempo, dites-vous ? TENDANCES PANORAMA Ainsi donc, nous avons une championne de kempo ! Oui, nous l’avons bel et bien. Son nom, retenez-le bien, est Samira Mokrani des At Mendès. At Mendès ? Un village bucolique de Boghni qui campe au pied de la montagne, une montagne à portée de main. C’est aussi le village de l’auteur de la célèbre chanson «Yal Menfi», Akli Yahiatène. Le kempo ? Un sport de combat. Et puis ? Vite, au secours Google ! On dit qu’il est chinois ou japonais. Qu’il tient de plusieurs disciplines, comme le karaté do, le judo, le selfdéfense. J’espère que je rapporte correctement les informations. Personnellement, la lecture est mon seul sport de combat. A chacun son tatami ! J’ai cru lire aussi que c’est une sorte de kung fu. Un peu comme Bruce Lee, c’est ma référence cinématographique que je mets en avant. Samira Mokrani, diplômée universitaire en tamazight, a très tôt entamé cette discipline de combat. Pour être une bonne combattante, dit-elle, il faut cumuler en soi différentes variantes de ce sport de combat, comme le full-contact ou king boxing, le judo, le karaté do, le selfdéfense… pour maîtriser l’art du kempo. Il faut aimer le contact pour pratiquer ce sport. En effet, elle a commencé sa carrière dans son village d’At Mendès, dès l’âge de dix ans, sous la houlette de Frik Ahcène, un précurseur — semble-t-il — de ce sport en Kabylie. La championne dit beaucoup de bien de cet entraîneur. Plus tard, elle complétera ses entraînements à Tizi-Ouzou-Ville. Quand on sait que Tizi-Ouzou a donné de grands champions de judo, à l’image de Saïd Lahcène. Et de grands entraîneurs, à l’image de Hocine Ménia. Et maintenant ? Plus rien ! Hormis le football qui, depuis une ou deux saisons, où le club Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : info@lesoirdalgerie.com POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam hlaalam@gmail.com @hakimlaalam phare joue au funambulisme de la relégation. Exit le hand, le volley, la natation. Lyès Kebab est sorti champion du bassin de Tizi-Ouzou, si je ne m’abuse. Plus de champions de judo ! Je me demande si la salle d’Aïn Hallouf accueille encore les judokas en herbe. Il serait judicieux pour les autorités sportives de la ville de «jubiler» tous ces champions, ne serait-ce que pour la mémoire. Les boxeurs, aussi ! Lounès Meftah, Ali Mebarki… Et le champion d’Afrique : Loucif Hamani. Que deviennent tous ces champions ? Ah, que la mémoire humaine est oublieuse ! Ainsi donc, Samira Mokrani est allée en Hongrie battre une Hongroise, en finale, pour être championne du monde. Il y eut quatrevingts pays participants, dit-elle avec fierté de l’Algérienne championne du monde de kempo. Comment se fait-il que l’information sportive n’en a pas fait part ? Je n’ai pas lu dans notre presse cette information de premier ordre. Manque d’information ? Y a-til des images du combat de Mokrani contre l’Hongroise ? Je ne sais pas. Il est vrai qu’il y a des maladies orphelines, comme il y a des disciplines sportives orphelines. Personne n’en parle, car elles sont à la périphérie des préoccupations des autorités sportives et de la clameur publique. J’ai rencontré la championne très rapidement. Rien dans son comportement n’indique l’état de grâce ; pourtant, elle devrait : elle est championne du monde ! Seul son regard, sûr de son art, laisse deviner cette chaleur de premier de sa classe. Un groupe d’associations locales (Tafat n Tifilkut, Yessis Idurar, Amousnaw et d’autres) ont pris l’heureuse initiative de fêter l’événement à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, le temps d’acclamer Samira Mokrani, modeste comme tous les champions, pour son titre mondial. Ainsi, la société civile a bougé, a pris l’initiative, a mis en lumière l’événement… Et les officiels, ils étaient où ? Fallait-il les inviter ? Fallait-il leur envoyer un carton ? Par curiosité, je voudrais savoir si ces officiels —si prompts pour toute information — avaient-ils justement l’information que Samira Mokrani, des At Mendès, rentrait de Hongrie auréolée du titre mondial de kempo ? J’en doute fort. Qu’on me contredise si je me trompe. Ou qu’on m’éclaire. Je ne verse pas dans l’information sportive. Non, je ne suis pas un journaliste sportif. Je continue de verser, vaille que vaille, dans mes tendances «chroniquées». Les sponsors ont fait le geste, c’est bien ! Et l’Algérie officielle ? L’Algérie est au second tour de la Coupe du monde. Ah, le mythe de la gagne au rabais ! Puis plus rien. Des joueurs, au retour, ont été accueillis comme des héros par les plus hautes autorités. Photos. Bousboussates. Limonades. Petitsfours. Cadeaux, aussi. Parce que c’est le football qui se pratique devant des milliards de paires d’yeux ! Au passage, pour la CAN il faut repasser : l’esprit d’Oum Dorman nous a fait défaut. Brahimi and Co ont «galaïsé» leur prestation footballistique. Ils ont léché le ballon, au lieu de le mettre dans les filets adverses. En fait, elle est belle la littérature sportive ; je devrais me reconvertir. A peine si on ne décernait pas à Feghouli and Co le titre des plus beaux perdants de la CAN2015 ! Ils étaient beaux dans leur défaite, eux qui ont fait du patinage artistique, au lieu de fouetter ce diable de ballon qui virevoltait comme un feu-follet. On a oublié de jouer au foot, on a joué aux stars ! Parole d’un profane en football ! Voilà, c’est dit ! Je remue le couteau dans la plaie, c’est comme ça. Ça nous apprendra ! On parle déjà de la prochaine CAN, comme si on l’a dans la poche. Formons d’abord une équipe natio- Youcef Merahi merahi.youcef@gmail.com nale, le reste viendra de lui-même. Quant à ceux qui pratiquent un sport orphelin, comme le kempo, Samira Mokrani en tête de liste, vous aurez beau être de grands champions du monde, vous vivrez en marge votre grandeur. Les officiels ne connaissent pas ce sport, comme moi d’ailleurs. Il suffit de s’y intéresser, c’est simple comme bonjour. A défaut, Google palliera notre méconnaissance du domaine. Je pense qu’il n’est pas trop tard d’accueillir Samira Mokrani, de la mettre sous la lumière de son exploit, lui reconnaître sa réussite, voir s’il n’y a pas moyen de la sortir de sa solitude de championne du monde et d’en faire un investissement pour l’avenir. Je me suis posé la question de savoir si elle a bénéficié d’un retour sur investissement de toutes ces années passées à se préparer pour être championne. Je n’ai pas osé le lui demander, elle semblait gênée par mes questions. Ah, si «Radio Tizi-Ouzou» pouvait nous la faire connaître davantage ! Ce ne serait que justice ! Y. M. HSBC, les 440 voleurs algériens et le foutage de gueule ! Pourquoi Mohammed VI, roi du Maroc, a-t-il choisi la banque suisse HSBC ? Parce qu’il avait un petit faible pour le… …H! Demain, nous apprendrions par hasard, par le fait de journalistes… étrangers, à travers des actions engagées par la justice… étrangère ou au détour d’audiences de cours… étrangères les noms, prénoms et pedigrees complets des 440 Algériens ayant planqué du fric chez HSBC, ça nous avancerait à quoi, ici, en Algérie ? A rien, je puis vous l’assurer. Pourquoi attendre comme le scoop du siècle cette liste nominative de nos fortunés domiciliés au black chez HSBC, lorsqu’ici, maintenant, de manière précise et documentée, nous savons tous que des grosses «poêles» du régime, des dirigeants de premier plan disposent de biens immobiliers faramineux en France, pour ne citer que ce pays à l’immobilier prestigieux, des biens mathématiquement impossibles à acquérir avec leur salaire de commis de l’Etat ou de dirigeants de partis politiques, sans que ces informations ne donnent suite à une saisine judiciaire, à des enquêtes ? Pourquoi devrais-je me créer un suspense autour des clients algériens de HSBC lorsqu’ici, il y a quelques semestres à peine de cela, un ancien ministre d’un département hautement sensible, stratégique au diable, a été littéralement exfiltré du pays pour échapper aux enquêteurs ? Cette liste des 440, c’est du pipeau ! Lorsque le régime a besoin de se délester d’un de ses poids devenu trop lourd, il actionne ses organes de délestage. Il l’a fait avec Moumène Khalifa. Hier, grand bienfaiteur de la République, généreux en dons de station de traitement de l’eau, en épongeage des notes des stars et comédiens internationaux invités par le ministère de la Culture, ou encore dans le rôle du plus grand pourvoyeur d’emplois pour les enfants de la haute, dans sa compagnie aérienne et sa banque, il est ensuite devenu l’ennemi public numéro un à abattre, celui par qui tous les maux de l’Algérie sont arrivés. Alors, et seulement alors, lorsque le feu vert a été donné, il a été abattu comme dangereux prédateur. Jamais avant. Même chose pour les Algériens d’ici, et de maintenant. Chacun connaît dans le détail les demeures cossues de Neuilly. Qui les possédait. Qui les a vendues à qui en seconde main. Mais l’heure n’est pas venue. Donc, justice pas bouger. Demain, peut-être elle bouger. Au signal. Donc, moi aussi, pas bouger pour ce menu fretin de la bande des 440 ! Moi, juste fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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