Suivi partiel et guerre des chiffres

Transcription

Suivi partiel et guerre des chiffres
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
l ROUIBA
Le Bonjour du «Soir»
L'émir et son
gazon
Je viens de lire un article sur
l'agrandissement du stade du 5-Juillet.
On y apprend que du gazon de la
meilleure qualité va être planté sur le
terrain principal. On nous dit même que
ce sera «de la même qualité que le gazon
qui couvrira les stades de France à
l'occasion de l'Euro-2016 !» mais l'on
ajoute : «si c'est bien entretenu...»
J'ai alors eu une pensée émue pour les
petits gars qui s'occupaient de la pelouse
du stade municipal d'Annaba, à l'époque
où il était le seul en gazon naturel. Il n'y
avait ni ingénieurs, ni gros moyens. Mais
un entretien quotidien, l'amour de la terre
et du métier. Cette pelouse est restée
parmi les plus belles du pays.
J'ai aussi pensé à cette histoire d'un
riche prince du Golfe qui, après avoir
visité l'Angleterre, demanda à voir le
directeur de la société qui s'occupait du
gazon royal. Le richissime homme
d'affaires était prêt à payer une fortune
pour avoir, chez lui, un gazon pareil à
celui du château de Windsor. On le
rassura : la même semence sera plantée
dans son domaine.
Il demanda alors : «Et le gazon, il sera
comme celui de Windsor ?
- Absolument...
- Alors, je pourrais organiser, l'été
prochain, une grande réception chez moi,
sur un gazon semblable à celui de
Windsor ?
- Votre altesse aura un très beau
gazon, l'été prochain. Mais pour avoir
celui de Windsor, il faut patienter
quelques ... siècles !»
farahmadaure@gmail.com
Les travailleurs
de la zone
industrielle
menacent
d’investir la rue
Suivi partiel et
guerre des chiffres
l GRÈVE DANS L’ÉDUCATION
l Les sept syndicats de l’éducation sont passés à
l’action hier. Au premier jour de la grève, le taux de
suivi a fait l’objet de la traditionnelle guerre des
chiffres : plus de 70% pour les syndicats contre 11%
pour la tutelle. La journée d’aujourd’hui sera
également placée sous le signe du débrayage.
Pour ne jamais oublier
l ANNIVERSAIRE DE L'ATTENTAT CONTRE LE SOIR D'ALGÉRIE
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Lire en pages 6 et 7
Photo : Samir Sid
MERCREDI 11 FÉVRIER 2015 - 21 RABIE AL THANI 1436 - N° 7404 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
DIGOUTAGE
Dinar et chocolat
suisse
Par Arris Touffan
Qui ? La course à
l’échalote a déjà commencé. Il en est des
mains qui tiennent des
ventres. Moussiba ! Qui,
parmi ces hommes polipolitiques et leurs clientèles
affairistes qui délivrent
gratos et volontiers des
leçons de morale et de
patriotisme frelaté, figu rera sur la liste des 440
clients algériens ou
associés à l’Algérie dont
les avoirs chez HSBC
totalisent 671,1 millions
de dollars ? Donc des
fraudeurs fiscaux, qui
font évader le fric gagné
en Algérie pour se
mettre à l’abri des
impôts nationaux ?
Certes, l’Algérie n’est
pas le seul pays concerconcerné par les révélations de
Swissleaks.
Certes,
même nos voisins,
Maroc et Tunisie, sont
de la partie. Mais est-ce
une raison pour ne pas
pointer la gravité de la
chose.
A. T.
arrisetouffan@yahoo.fr
P
P
ERISCOOP
Sellal repart au Sud
Les Chinois
pour l’habitat
Le ministère de l’Habitat annonçait, il y a quelques semaines, que
la priorité sera accordée aux entreprises nationales pour la réalisation
des programmes de logements.
Mieux encore, on avait évoqué aussi
la préférence pour les
matériaux de construction fabriqués en Algérie.
Pourtant, le marché du
nouveau siège du ministère de l’Habitat a été
attribué à une entreprise…
chinoise.
La grève des
enseignants
vous semble-telle légitime ?
NON
Sans opinion
Pensez-vous que M. Ahmed Ouyahia va reprendre,
très rapidement, les commandes du RND ?
Oui :
67,67%
Résultat sondage
Non :
19,92%
Mercredi 11 février 2015 - Page 2
Abdelmalek Sellal renoue avec les sorties à l’inté rieur du pays.
C’est ainsi que nous apprenons de sources cré dibles que le Premier ministre se rendra bientôt
dans le sud du pays, précisément dans
les wilayas de Ouargla, Illizi et
Tamanrasset.
Un jour, un sondage
OUI
Soirperiscoop@yahoo.fr
Sans opinion :
12,41%
Quand Louh fait marche
arrière
Alors qu’il avait décidé de la mutation
d’une magistrate de la Cour suprême, qui
avait fait l’objet d’une sanction disciplinaire, le ministre de la Justice aurait finalement décidé de faire marche arrière,
indiquent des sources crédibles.
Ce faisant, Tayeb Louh aurait cédé
devant
des
pressions
«venues d’en haut».
La magistrate en question
n’avait d’ailleurs pas cessé
de clamer qu’elle disposait
de suffisamment de protections pour faire revenir le
ministre sur sa
décision.
Les Espagnols
pour le maritime
C’est finalement une
entreprise espagnole, en
l’occurrence le Chantier
Hijos Dej Barreras, qui aura
le privilège de fabriquer
pour l’ENTMV un navire
d’une capacité de 2
000 passagers
et
700
v é h i cules.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Suivi partiel et guerre des chiffres
GRÈVE DE L’ÉDUCATION
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Au
premier jour de la grève à laquelle a
appelé l’Intersyndicale de l’éducation,
satisfaction dans les rangs des syndicats mais également dans celui de la
tutelle mais pas pour les mêmes raisons. Les syndicats se félicitent de la
forte mobilisation de leurs troupes et
avancent un taux de suivi de plus de
70% au moment où Nouria
Benghebrit affirmait que la grève
n’avait mobilisé que 11% des enseignants.
La ministre de l’Education s’est
d’ailleurs félicitée du sens des responsabilités des enseignants n’ayant
pas répondu à l’appel de leurs syndicats. Sur le terrain et en fonction des
wilayas, la grève a été différemment
suivie. Dans la capitale, le suivi était
différent d’un quartier à un autre. Au
moment où les élèves de plusieurs
écoles de l’ouest d’Alger ont dû, dès
le matin, rebrousser chemin, ceux
d’Alger-Centre ont pu normalement
suivre les cours.
Dans un communiqué rendu
public hier, l’Intersyndicale s’est félicitée de la mobilisation de l’ensemble
des corps du secteur de l’éducation,
rappelant que ce débrayage n’était
qu’un avertissement à la tutelle.
Cette dernière, considèrent les
syndicats, a disposé d’assez de
temps pour répondre aux attentes
des fonctionnaires du secteur mais
n’a, selon eux, pas répondu favorablement à une grande majorité de
3
leurs revendications.
Demain, les adhérents des sept
syndicats membres de la coordination de l’éducation seront à nouveau
en grève. Un mouvement de protestation qui n’a pu être évité en dépit
des tentatives de la ministre de
l’Education de le contenir.
Nouria Benghebrit a joué toutes
ses cartes y compris celle de la révision du statut particulier mais pas
sans conditions. Aux syndicats qui
militent depuis des années pour la
réouverture de ce dossier, elle a
lancé un message très clair : oui pour
la révision de certains aspects du statut particulier mais pas sous la pression de la grève mais également
avec un agenda s’étendant à cinq
années.
Des propositions, bien qu’applaudies par les syndicats, qui n’ont malheureusement pas pu éviter le
débrayage. Les syndicats sont restés
accrochés à des promesses contenues dans des procès-verbaux anté-
Les élèves de nouveau pénalisés.
rieurs mais jamais satisfaites. C’est
raison lancés par la ministre de
notamment le cas pour les incil’Education sont restés vains face à la
dences financières des promotions
détermination et au jusqu’au-boutisme des syndicats.
des enseignants et de la réhabilitaN. I.
tion des intendants. Les appels à la
dignité en se rapprochant des structures du Satef», écrivent les auteurs
de cette initiative qui espèrent fédérer
l’ensemble des retraités au niveau
national autour de cette structure
dont on ne sait pas s’ils vont toujours
activer sous la bannière du Satef.
Un syndicat dont les cadres se
sont longuement exprimés devant les
journalistes sur la grève de deux
jours que l’intersyndicale de l’éducation a lancé depuis hier, et ce, en
dépit des assurances et des appels à
la concertation lancée par la ministre
de tutelle.
Reconnaissant l’inclination au dialogue de Mme Benghebrit, Boualem
Amoura, secrétaire général du Satef
et tout en réfutant le jusqu’au boutisme qui anime les syndicats qui appellent à la grève, déplore l’absence
d’un agenda de mise en œuvre des
revendications dont la plupart sont
acceptées selon la ministre de
l’Education. «Nul ne peut nier l’ouverture au dialogue et la disponibilité affichée envers les partenaires sociaux
par la ministre mais pour quel résultat ? Le dialogue n’est pas fructueux
et est sans résultat», déclare le SG
du Satef qui s’interroge : «Pourquoi la
ministre donne-t-elle une échéance
pour la réouverture du dossier du statut particulier et ne fait pas de même
pour les autres revendications ?»,
s’interroge B. Amoura, qui estime que
«le gouvernement a peur de rouvrir le
dossier du statut particulier de peur
de l’effet boule de neige et de voir les
autres secteurs de la Fonction
publique suivre l’exemple des fonctionnaires de l’éducation», tente d’expliquer l’orateur qui reproche, sans le
dire au gouvernement, de tergiverser
et d’essayer de gagner du temps.
«Le refus de réviser le statut particu-
Photo : DR
Les sept syndicats de l’éducation sont passés à l’action
hier. Au premier jour de la grève, le taux de suivi a fait l’objet de la traditionnelle guerre des chiffres : plus de 70%
pour les syndicats contre 11% pour la tutelle. La journée
d’aujourd’hui sera également placée sous le signe du
débrayage.
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
Un regroupement national de retraités de l’éducation en gestation
SOUS L'ÉGIDE DU SATEF
Un regroupement autonome de retraités de l’éducation
est en gestation à Tizi-Ouzou. Regroupés sous l’égide et
sous la bannière du Satef, syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation, les initiateurs
de cette démarche disent avoir entrepris des contacts à
travers de nombreuses wilayas pour donner une envergure nationale à ce cadre organisationnel auquel ils ont
donné la dénomination provisoire de Regroupement des
retraités de l’éducation.
L’annonce de l’initiative lancée
par ce groupe de cadres de l’éducation à la retraite a été faite hier, lors
de la conférence de presse organisée par le Satef. La défense des
droits moraux et matériels des retraités de l’éducation est l’objectif principal de ce regroupement syndical corporatiste qui met en avant trois
revendications essentielles, à savoir
l’accès et le bénéfice des prestations
ORAN
Un taux de suivi
entre 60 et 80%
des œuvres sociales de l’éducation,
au même titre que les travailleurs en
activité, garder le logement de fonction tant que le retraité n’a pas où
habiter, et enfin, bénéficier du droit
d’être reçu au niveau des différents
services des Directions de l’éducation.
«Nous appelons tous les retraités
de l’éducation à se joindre à nous
pour défendre nos droits et notre
A l’instar des autres wilayas, les sections syndicales de l’éducation au niveau
d’Oran ont suivi hier le mot d’ordre de
grève qui se poursuivra jusqu’à aujourd’hui. Pour les représentants des syndicats grévistes, les derniers appels à la raison de Mme Benghebrit, la ministre de
l'Education nationale, ont au contraire permis une meilleure mobilisation des enseignants, «car tous n’approuvent pas ses
propos», nous dit-on.
Durant la première journée de grève,
des assemblées générales ont eu lieu au
niveau des établissements regroupant
enseignants, corps commun et administratif.
Pour le représentant du CLA à Oran, le
taux de suivi a atteint plus de 80%, le
représentant du Snapest l’estime autour
de 65%, précisant qu’au niveau de certains établissements, la mobilisation a
atteint parfois les 100% comme c’est le
cas aux Castors, ou encore dans des établissements à El Marsa et Souiah ElHouari. Jusqu’en milieu d’après-midi,
aucun incident n’a été signalé.
Hier, les protestataires affichaient une
grande détermination à mener à bout
leurs revendications qui ne trouvent aucun
écho auprès de leur tutelle. A la tête de
ces revendications, le dossier du statut
particulier des enseignants, tout en
dénonçant les conditions socioprofessionnelles.
A. B.
lier répond à des impératifs financiers
qui sont posés par le ministère des
Finances», fera encore remarquer le
syndicaliste du Satef qui ressort une
ancienne revendication chère à ce
syndicat, demandant la constitution
d’une commission d’enquête ministérielle sur la gestion passée et actuelle
des œuvres sociales de l’éducation,
parlant «de gestion catastrophique et
caractérisée par la dilapidation» de la
part des membres au niveau national
et des wilayas de la commission des
œuvres sociales dont le Satef revendique une nouvelle forme de gestion
basée sur l’autonomie des commissions de wilaya.
«La commission nationale est
budgétivore ; Il faut confier la gestion
aux commissions de wilayas qui ont
leurs spécificités», a considéré le
secrétaire général du Satef.
S. A. M.
Moins de 3% de grévistes
La grève de deux jours
à laquelle a appelé la
Coordination des syndicats de l'éducation (CSE)
est faiblement suivie à
Sétif, en ce premier jour
de débrayage.
Les chiffres communiqués par
le responsable de la communication de la Direction du secteur, corroborés par les constatations
faites dans plusieurs établissements de la ville, font état d'un
taux de suivi moyen de 2,58 %
SÉTIF
pour les enseignants des deux
paliers (primaire et moyen).
En effet, le personnel pédagogique et enseignant des cycles
moyen et primaire de la wilaya n’a
pas suivi le mot d’ordre lancé par
l’Intersyndicale de l’éducation
nationale, et les cours ont été dispensés aux élèves le plus normalement dans la majorité des écoles
et collèges de la wilaya de Sétif.
Aucune perturbation n’a été
enregistrée hier, premier jour de
grève, ce qui démontre que ce
débrayage est resté particulière-
ment sans écho.Notons que la
CSE, qui regroupe sept syndicats,
avait appelé à une grève les 10 et
11 février pour demander une révision des statuts des différents
corps de l'éducation nationale
dans un souci d’équité et de justice en matière de classement, de
promotion, de réintégration et des
postes nouvellement créés.
La CSE regroupe sept syndicats, en l'occurrence le Syndicat
national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le
Conseil national élargi des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest),
l'Union nationale des personnels
de l'éducation et de la formation
(Unpef), le Syndicat national des
travailleurs de l'éducation (SNTE),
le Syndicat national des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), le Syndicat national autonome des personnels de
l'administration publique (Snapap)
outre le syndicat du Conseil des
lycées d'Alger (CLA-non agréé).
Imed Sellami
La grève diversement suivie
La consigne de grève nationale
de deux jours lancée, depuis hier,
dans le secteur de l’éducation par
sept syndicats du secteur avec,
comme revendication majeure, la
révision du statut particulier de
l’enseignant, a été diversement suivie à travers les établissements
scolaires de la wilaya de Béjaïa.
Si le syndicat SNTE avance un taux de suivi
de 83% par ses adhérents, pour la Direction de
l’éducation, les premières estimations montrent
un taux de participation à cette première journée
BÉJAÏA
de débrayage se situant entre 12 et 15%, a-t-on
appris d’une source de l’académie de Béjaïa.
«Le taux de participation se situe entre 12 et
15% dans la wilaya selon une analyse des informations qui nous sont parvenues au milieu de la
journée des différents établissements.
Le taux réel de suivi de la grève pour ce premier jour ne sera néanmoins définitivement
connu qu’en fin d’après-midi après avoir regroupé toutes les informations», a précisé un responsable au niveau de la Direction de l’éducation.
Il convient néanmoins de noter que, contrairement aux précédents mouvements de protestation observés dans le secteur de l’éducation,
le mot d’ordre de grève de l’Intersyndicale n’a
pas eu l’écho escompté hier à Béjaïa, a-t-on pu
constater, notamment au chef-lieu de wilaya.
Les enseignants semblaient partagés par
l’appréciation du mouvement de grève de
l’Intersyndicale, à l’exemple du CEM Ibn-Badis
où 13 sur les 18 enseignants que compte l’établissement ont travaillé. A l’intérieur de la wilaya,
le même constat est établi. A Akbou, Sidi-Aïch,
El-Kseur et dans de nombreuses autres localités de la vallée de la Soummam et du Sahel, la
majorité du corps enseignant a visiblement tourné le dos à l’Intersyndicale, en assurant normalement les cours.
A. Kersani
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
La Cour suprême casse et renvoie
AFFAIRE OPPOSANT CHANI MEDJDOUB À ALGÉRIE TÉLÉCOM
La Cour suprême casse et renvoie. C’est le verdict prononcé jeudi passé par la 5e chambre criminelle relevant de
cette haute juridiction dans l’affaire opposant l’homme
d’affaires Chani Medjdoub à Algérie Télécom. L’affaire
sera rejugée lors d’un procès qui aura lieu au niveau de la
cour d’Alger.
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - Le dernier épisode en date
de cette affaire remonte à plus
d’une année, soit lors de son jugement en appel au niveau de la
Cour suprême. Le verdict prononcé en appel a confirmé les peines
prononcées en première instance
à l’exception des condamnations
prononcées à l’encontre des équipementiers chinois spécialisés
dans les télécommunications, en
l’occurrence Huawei et ZTE.
En première instance, le pôle
judiciaire spécialisé du Centre (tribunal de Sidi M’hamed) avait
reconnu coupables de «corruption
et de blanchiment d'argent»
Mohamed Boukhari et Chani
Medjdoub. Ces derniers ont été
condamnés à une peine de 18
années de prison ferme et une
amende de 5 millions de dinars
chacun. Le juge avait également
confirmé l'émission d'un mandat
d'arrêt international à l'encontre de
Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao
Chuhfa, les responsables des
deux entreprises chinoises. Tous
les trois ont été condamnés par
défaut à 10 années de prison pour
corruption.
Les entreprises ZTE Algérie et
Huawei Algérie, citées en qualité
de personnes morales, ont été
condamnées à une amende de 3
millions de dinars et à une interdiction de soumissionner à un marché
public d'une durée de deux
années. Ce n’était qu’en appel que
les deux entreprises ont été blanchies, contrairement aux deux mis
en cause qui avaient été condamnés à de très lourdes peines.
Pour rappel, lors du procès en
appel qui s’est tenu le 21
novembre 2012, l’accusation avait
requis des peines plus lourdes
qu’en première instance. En effet,
le ministère public avait requis une
peine de 20 ans de réclusion criminelle, assortie d’une amende de 8
millions de dinars à l’encontre des
deux
principaux
accusés,
4
Mohamed Boukhari et Chani
Medjdoub, respectivement excadre d’Algérie Télécom et homme
d’affaires. Le procureur de la
République avait aussi requis dix
années de prison ferme assortie
d'une amende d’un million de
dinars contre trois cadres des
sociétés chinoises suscitées.
Messieurs Dong Tao, Chen
Zhibo et Xiao Chuhfa, actuellement en fuite, font l'objet d’un mandat d'arrêt international. Cela dit, le
fait marquant du procès en appel
était incontestablement les graves
accusations portées à l’encontre
de la banque Nataxis. Cette dernière, selon la défense, a joué un
rôle trouble dans cette affaire.
L’autre fait ayant marqué le procès en appel porte sur les propos
tenus par l’un des mis en cause
dans cette affaire, lors de son passage à la barre. Mohamed
Boukhari, qui avait reconnu devant
le juge avoir effectivement perçu
de l’argent dans le cadre de transactions commerciales conclues
par Algérie Télécom avec les deux
sociétés chinoises, ZTE Algérie et
Huawei Algérie, avait déclaré :
«J’étais à l’époque chargé de la
communication et donc je n’avais
pas le pouvoir d’influer sur le pro-
cessus d’attributions de marchés».
«Au début, j’avais refusé catégoriquement de percevoir de l’argent,
puis j’ai fini par accepter, l’argent
ne provenant pas des caisses
d’Algérie Télécom ou de toute
autre institution publique», a-t-il
avoué. Il est à noter que lors de
l'instruction, il a été révélé que
Mohamed Boukhari et Chani
Medjdoub avaient perçu des
«pots-de-vin
à
l'étranger
(Luxembourg), en relation avec
des transactions douteuses (en
matière de télécommunications et
d'internet) conclues par Algérie
Télécom et les deux sociétés chinoises». ZTE Algérie et Huawei
Algérie avaient versé en contrepartie de ces transactions, des
«commissions» au profit de deux
sociétés de consulting appartenant
à Boukhari et Chani dans des
comptes offshore, ouverts au
Luxembourg.
A. B.
Détenant, désormais, 51% du
capital de Djezzy, le FNI sera
représenté au sein du conseil d’administration de l’opérateur, reconfiguré en deux nouvelles sociétés
(Optimum et Omnium Télécom).
Des représentants qui pourront
certes «exercer un droit de veto»
sur certaines décisions, concédera
le président exécutif qui a assuré,
néanmoins, que même si l’entreprise sera publique, «la mentalité»
sera toutefois privée, vouée à la
recherche du «profit» et que la
prise de décision sera consensuelle et transparente. En ce sens, il
affirmera que «Djezzy a été tou-
jours algérienne, ancrée dans la
réalité algérienne».
Selon Vincenzo Nesci, le partenariat public-privé permettra ainsi
à Djezzy de développer «une
force», une «stratégie de frappe»,
en somme d’être davantage offensif. Ainsi, il considérera que Djezzy
«va profiter de ce mariage (avec le
FNI) pour augmenter sa présence
dans certaines sociétés dont la
clientèle est réservée à d’autres
opérateurs».
En d’autres termes, Djezzy
entend élargir sa clientèle-cible à
celle du secteur public, une compétition avec l’autre opérateur
public (Mobilis) étant certainement
attendue dans la mesure où le discours de Vincenzo Nesci n’a pas
été élusif. Offensive, Djezzy
entend également l’être concernant le partage des réseaux. A ce
propos, le président exécutif a indiqué que son entreprise discute
actuellement avec les opérateurs,
fixe et mobile, sur cette question
des réseaux qui relève d’une «exigence économique». En dépit de
la difficulté de «vaincre la résistance au partage», Vincenzo Nesci
escompte l’aboutissement des discussions.
C. B.
Le jugement a été rendu, par la Cour suprême, il y a une année.
Djezzy lance une offensive
LE PARTENARIAT AVEC LE FNI LUI OFFRE DES PERSPECTIVES NOUVELLES
Détenu, désormais, à
51% et avec droit de veto
par le Fonds national d’investissement (FNI), l’opérateur de téléphonie mobile
Djezzy entend rester le leader
du
marché.
Des
accords sur le partage des
réseaux sont en cours de
discussions entre Djezzy et
les autres opérateurs de
téléphonie, fixe et mobile.
Cherif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - Moteur de la démocratisation du mobile en Algérie, Djezzy
entend rester le leader du marché.
C’est ce que le président exécutif
de Djezzy, Vincenzo Nesci, a
assuré hier au Musée national
d’art moderne et contemporain (le
Mama) à Alger, où la nouvelle
identité visuelle de la société a été
dévoilée.
«Nous avons l’intention d’être
le leader que nous avons toujours
été», dira le président de Djezzy,
se prévalant d’un nombre d’abonnés de l’ordre de 18 millions et qui
ne manquera pas d’ironiser sur «la
multiplication des n°1», du marché
de la téléphonie mobile de troisième génération.
Engagée tardivement dans la
commercialisation des services de
la 3G, Djezzy entend néanmoins
maintenir sa position et développer
de nouvelles perspectives. Ce que
le partenariat public-privé engagé
avec le Fonds national d’investissement (FNI), une institution financière publique permettra justement, estimera Vincenzo Nesci.
Djezzy lance l’ e-payment
Djezzy lance le paiement des factures via Internet. Plus besoin de
se déplacer, les détenteurs de cartes interbancaires peuvent régler en
ligne leurs factures. Ce qui offre plus de simplicité et de confort, davantage de traçabilité et de sécurisation des transactions bancaires…
C. B.
Les offres les plus généreuses en Algérie
L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy a lancé récemment des
offres en pré et post-payé, avec accès à la 3G, considérées comme
«les plus généreuses en Algérie». Il s’agit des produits Go, profite au
maximum, et Good, dans le pré-payé, Line dans le post-payé et
Business Infinity pour les entreprises. Des offres avec bonus, des souscriptions illimitées et des accès sans limites à Internet, voire gratuitement pour certains sites et applications.
C. B.
Play, un logo d’avenir
Djezzy s’offre une nouvelle identité visuelle pour souhaiter bienvenue à l’avenir. Au format Play en rouge, voulu refléter une image plus
convaincante, plus rafraîchie et positive, le nouveau logo est appelé
à projeter l’entreprise dans le futur, le client dans de nouvelles expériences technologiques et digitales. Une manière pour Djezzy de réaffirmer ses engagements envers ses clients, sa notoriété et sa position
sur le marché algérien.
C. B.
1 MILLION 200 000 LOGEMENTS NE SONT PAS
AUX NORMES URBANISTIQUES
L’Algérie importe des matériaux
pour construire n’importe comment
Le président du collège
des experts architectes,
Abdelhamid
Boudaoud,
regrette
que
l’Algérie
importe annuellement près
de quatre milliards de dollars de matériaux de
construction pour bâtir
n’importe comment.
Mehdi Mehenni - Alger (Le
Soir) - Invité au forum du quotidien
DK News, le président du Collège
des
experts
architectes,
Abdelhamid Boudaoud, a abordé
hier, à Alger, la loi n° 8-15 fixant les
règles de mise en conformité des
constructions et de leur achèvement.
Une initiative lancée en 2009,
et qui devait aboutir à la mise en
conformité de 1 million 200 000
constructions, dans un délai de
cinq ans. Il s’agit, en effet, du
nombre d’unités qui n’étaient pas
aux normes urbanistiques, jusqu’à
l’année 2008.
De l’aveu de Abdelhamid
Boudaoud, l’opération n’a pas
abouti et même le nombre des
constructions hors normes urbanistiques peut avoir été revu à la
hausse depuis. Pourtant, la loi portant organisation de la ville élaborée en 2006 est claire et détermine
tous les détails y afférants. «Les
textes sont bons.
C’est l’application qui pose problème. Tout le monde est complice», souligne-t-il. Il s’interroge,
d’ailleurs, sur le rôle de l’administration : «Des maîtres d’ouvrages
paient un architecte pour l’élaboration d’un plan, mais une fois qu’ils
l’ont, ils le jettent et construisent
n’importe comment… De même
pour les particuliers qui, eux, ne
recourent même pas à un architecte pour construire une bâtisse. Où
est l’administration ?»
Toujours dans le même chapitre, il cite un autre exemple :
«Dans plusieurs régions, un permis de construire pour un R+1 sur
une surface de 120 m2 est utilisé
pour la construction de 300 m2 sur
trois étages. C’est dire qu’il n’y a
aucun contrôle. Les rapports entre
l’administration et les citoyens sont
rompus, et par conséquent, il n’y a
aucun suivi». Mais le plus regrettable aux yeux du président du
Collège des experts architectes
est que l’Algérie consacre un budget énorme pour l’importation de
matériaux de construction, soit
près de 4 milliards de dollars en
2014, pour aboutir à ce résultat.
M. M.
Photos : Samir Sid
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Les travailleurs de la zone industrielle
menacent d’investir la rue
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
ROUIBA
«Au moment où on demande aux travailleurs de se préparer à serrer la ceinture, on assiste par contre à une
offensive sans précédent des tenants du capital privé qui
veulent s’approprier les richesses et les commandes du
pays. En effet, ils nous annoncent, sans démenti des
pouvoirs publics, que tous les secteurs sont éligibles à la
privatisation qu’ils ambitionnent de mettre en œuvre à
leur guise», lit-on dans la déclaration votée à l’unanimité,
hier, par les membres du conseil syndical de la zone
industrielle de Rouiba (est d’Alger) où plus de 22 000 travailleurs y activent.
Ce conseil comprend outre les
membres de l’exécutif syndical
communal, les secrétaires généraux des sections syndicales de la
zone où sont domiciliées les plus
grosses entreprises publiques
comme la SNVI dont le dynamisme syndical fait autorité au niveau
national. Dans ce préambule de la
déclaration qui autorise cette
assemblée à convoquer tous les
cadres syndicaux de Rouiba pour
décider d’une action d’envergure –
paralysie de la zone ou marche
vers le palais du gouvernement —
l’allusion au FCE (Forum des
chefs d’entreprises) que préside
Ali Haddad ne souffre aucune
ambiguïté.
Dans la longue intervention et
celle des responsables de la base
syndicale qui ont précédé le vote
de cette résolution, les orateurs
ont dénoncé les visées du FCE.
«Ils disent qu’il n’y a pas d’entreprises stratégiques. Nous, nous
disons qu’il n’y pas d’entreprises
privées de production», assénera
Messaoudi, en précisant qu’il n’est
pas contre le privé qui respecte la
loi. En la matière, il cite l’exemple
d’un grand entrepreneur algérien
qui, selon lui, investit en Algérie et
à l’étranger. «Nous sommes des
syndicalistes pacifiques. Nous ne
souhaitons pas sortir dans la rue
pour défendre nos droits et ceux
du peuple algérien mais si les
décideurs de ce pays ne nous
écoutent pas, que chacun prend
alors ses responsabilités», menace Messaoudi qui accuse précisément ces décideurs de double langage. «Dans leurs discours, les
dirigeants du pays clament publiquement qu’ils défendent l’entreprise publique algérienne mais
dans les faits, c’est le contraire qui
se passe. Mais qui commande
dans ce pays !?» s’exclamera-t-il.
Et de relater les mésaventures
que subit la SNVI.
En effet, selon la copie de la
résolution numéro 5 votée en date
du 6 novembre 2014 par le CPE (
Conseil de la participation de
l’Etat) que préside le Premier
ministre et où siègent également
pas moins de 12 ministres, il est
spécifié dans les articles 5 et 9
que l’entreprise en question bénéficie, conformément à la loi de
finances, de l’exonération des
droits de douane pour les pièces
importées en vue de fabriquer
localement des véhicules industriels et que l’Etusa (Entreprise de
transport urbain d’Alger) est sommée de prendre livraison de
dizaines de bus et de procéder au
payement de la facture de cette
livraison. «Plus de trois mois après
cette directive, ni les Douanes,
ni l’entreprise de transport ne
l’ont exécutée.
Plus grave, le ministre des
Transports a suspendu le contrat
qui lie SNVI à l’Etusa», dira
Mohamed Belmouhoub, secrétaire
général du Conseil syndical de la
SNVI qui pointe du doigt le ministre
des Transports, Amar Ghoul. Et de
renchérir avec ironie «et si c’était
les bus ou les pièces de Renault
ou d’une autre entreprise étrangère, quelle serait la position des responsables politiques».
Un autre participant syndicaliste cite le cas de l’entreprise qui le
fait travailler «elle a été privatisée
en 2010. Elle employait 50 personnes. Il y avait au départ la
condition d’investir 1,370 milliard
de dinars et de recruter du personnel. En 2014, il ne reste que 50
personnes. Le repreneur loue un
équipement qu’il transporte d’un
chantier à un autre pour le montrer
à chaque visite ministérielle».
Messaoudi cite à son tour
de grandes entreprises publiques
marginalisées
ou
carrément
visées pour les exclure des grands
projets nationaux comme le transfert d’eau de In Amenas
vers Tamanrasset, l’autoroute
Est/Ouest, les projets du rail.
A la fin de ce conclave, les participants en grand nombre ont voté
la résolution citée plus haut. Dans
le dernier chapitre, il s’adresse à la
Direction nationale de l’UGTA
accusée de tous les maux.
Direction générale de l’UGTA :
compromission honteuse
et décisions controversées
«C’est le seul syndicat au
monde qui a offert une tribune au
patronat. C’est du jamais vu», protestera Messaoudi. Belmouloud
ironise. «La participation du FCE
au congrès de l’UGTA relève du
haram.»
Pour les orateurs, il n’y a plus
aucun doute la Direction nationale
de l’UGTA s’est fourvoyée dans
une compromission qui ne fait pas
honneur au syndicalisme hérité de
Aïssat Idir. Ils estiment aberrant
que ce congrès n’eut pas à discuter du projet de la réforme du code
de travail «une fois adopté, cette
loi mettra fin aux acquis sociaux
des travailleurs qui seront, désormais, sous la menace du seul
CDD.
Ce nouveau code que veut
5
nous présenter le ministre comme
meilleur sonnera le glas des syndicats y compris l’UGTA», notera
amèrement Messaoudi. Ce dernier ne manquera pas de dénoncer les magouilles en cours pour
éloigner des candidats crédibles
au secrétariat national de la
Centrale. Il se dit contre le maintien de syndicaux dont l’âge
dépasse 80 années.
D’ailleurs, la dernière partie de
la résolution est adressée à SidiSaïd et son staff. Les participants
exigent en effet «la levée de toutes
les suspensions syndicales prononcées, l’élection en toute démocratie des membres du secrétariat
national avec le droit pour tout
membre de la CEN (Commission
exécutive nationale) de se porter
candidat, le rejet par la Direction
nationale de l’avant-projet du code
de travail pouvant mettre dans la
précarité les travailleurs et l’abolition pure et simple de la 87 bis, et
ce, à compter du 1er janvier 2014».
C’est normalement à la
Centrale de répondre au gouvernement et autres forces économiques qui convoitent sur les principaux points soulevés par cette
rencontre.
L’inertie de Sidi-Saïd laisse
pantois plus d’un. Et comme on le
constate, ce sont des instances de
base qui font de la résistance et
qui peuvent devenir à court terme,
par le biais de la rue, les interlocutrices des pouvoirs publics.
Abachi L.
«La réouverture du transport aérien au privé
est du ressort du gouvernement»
AMAR GHOUL DÉFEND L’OPTION AVEC ACHARNEMENT :
Le ministre des Transports poursuit inlassablement son plaidoyer
pour la réouverture du transport
aérien à l’investissement privé.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Cette fois-ci,
Amar Ghoul a mis à profit l’occasion que lui
offrait hier mardi, le forum du quotidien El
Moudjahid pour réitérer sa conviction chevillée quant à la nécessité «nationale» de
cette option dans le cadre de la complémentarité public-privé consacrée, par ailleurs,
dans le dernier pacte conclu entre le gouvernement, le patronat et le partenaire social,
l’UGTA.
Selon lui, un dossier qui doit être soutiré
des surenchères politiciennes dicté par le
seul et «unique intérêt de l’économie nationale». Même s’il tiendra à préciser que cette
réouverture relevait de la seule prérogative
du gouvernement qui, pour rappel, avait gelé
en 2009 l’octroi de la concession octroyée
par l'autorité chargée de l'aviation civile suite
au scandale Khalifa Airways, la loi n°98-06
du 27 juin 1998 fixant les règles générales
relatives à l'aviation civile le permettant,
Amar Ghoul ressassera son argumentaire
pour cette option.
Le marché du transport maritime et celui
de l’aviation civile sont détenus respectivement à 97% et 50% par des compagnies
étrangères. «Doit-on laisser les choses en
leur état» ? s’interrogera le ministre pour qui
les plans d’acquisition de nouveaux navires
et d’appareils pour nos compagnies nationales de transport maritime et aérien ne sont
pas de nature à trop inverser ces donnes.
Parce que la problématique privé-public
est beaucoup plus profonde, plus complexe
et plus large, le ministre des Transports prônera l’intérêt national. «Personne n’est plus
patriote que l’autre. Il ne s’agit pas d’agir
dans l’intérêt de tel ou tel autre. C’est une
problématique nationale avec des chiffres
clairs», dira-t-il.
Invitant à faire le distinguo entre cette
option de réouverture du transport aérien à
l’investissement privé et l’Open Sky, Ghoul
avouera que le retard mis dans l’ouverture
de la fameuse ligne aérienne Alger-NewYork y est lié puisque Washington le réclamait. Condition à laquelle nous ne pouvons
accéder du fait, arguera-t-il, que «nous ne
sommes pas prêts à pareille perspective».
Sur un tout autre chapitre, le ministre des
Transports a fait part de la sortie du tout premier permis de conduire biométrique vers
«la fin de l’année en cours ou tout au plus au
début de l’année prochaine». «C’est une
opération délicate» avec tout ce qu’il suggère comme «précision dans l’identification»
car «toute erreur est inadmissible».
Et de préciser que sur les trois fichiers
qu’il suppose, seul celui des cartes grises a
été finalisé au niveau du ministère de
l’Intérieur et des Collectivités locales.
M. K.
Installation prochaine d’un observatoire de lutte
RADICALISME RELIGIEUX ET DÉRIVES SECTAIRES
L’Algérie se dotera prochainement d’un observatoire national de lutte contre le radicalisme religieux
et les dérives sectaires. La proposition a été faite par
le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et le
gouvernement a donné son accord.
Mohamed Aissa, ministre
des Affaires religieuses et des
Wakfs a indiqué que son département a présenté au gouvernement un projet qui vise à prémunir la société des idéologies religieuses. Le gouvernement, ditil, a donné son accord pour l’installation d’un observatoire national de lutte contre le radicalisme
religieux et les dérives sectaires. Cet observatoire impliquera différents secteurs dont le
ministère des Affaires reli-
gieuses et des Wakfs, des
cadres de la Sûreté nationale,
des secteurs de l’éducation et
de l’enseignement supérieur, de
la jeunesse et des sports et de
la culture.
Mohamed Aissa a indiqué
aussi que son département sera
intransigeant envers les étrangers qui viennent en Algérie
sous un motif professionnel ou
touristique et une fois sur place,
ils «se transforment en évêques
dans des endroits non autorisés
et endoctrinent nos jeunes».
Par ailleurs, le ministre des
Affaires religieuses a décidé de
geler l’opération du Fonds de la
zakat qui accorde de l’argent à
la banque El Baraka dans le
cadre des prêts sans intérêts.
«Nous avons accordé à cette
banque 172 milliards de centimes depuis 2004 dans le cadre
des prêts sans intérêts destinés
à la création de petites entreprises et des projets mais nous
avons constaté que le remboursement reste très timide, dans la
capitale, il est de l’ordre de 7%
seulement, c’est pourquoi j’ai
décidé du gel de cette opération
jusqu'à ce qu’on trouve une
solution. Cette banque doit
continuer à travailler avec l’argent déjà accordé», a indiqué le
ministre des Affaires religieuses.
Ce dernier a instruit aussi ses
cadres de préparer une feuille
de route pour les cinq prochaines années.
Des ateliers de travail vont
se pencher pendant deux jours
sur le dossier du Fonds de la
zakat, de l’enseignement coranique, de la formation, des
wakfs, de la création d’un
réseau de mosquées et la révision du statut particulier des travailleurs du secteur. Selon
Mohamed Aissa, le secteur doit
disposer d’un plan d’orientation
d’ici 2019.
Salima Akkouche
Actualité
Le Soir
d’Algérie
ATTENTAT DU
11 FÉVRIER 1996 CONTRE
LE SOIR D’ALGÉRIE
Pour ne jamais oublier
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
6
ANNIVERSAIRE DE L'ATTENTAT CONTRE LE SOIR D'ALGÉRIE
Kamel Amarni - Alger (Le
Soir) - Créé le 3 septembre
1990, le Soir d’Algérie est le
doyen de la presse indépendante
en Algérie, l'un des rares acquis
de l'ouverture post-5 Octobre
1988.
La presse indépendante en ce
début de la décennie 1990 combattait farouchement les obscurantistes islamistes et leur projet
mortel pour le pays. Tant le projet
politique que celui franchement
terroriste sur le terrain. Un terrorisme qui connaîtra une brutale
recrudescence après le salutaire
arrêt du «processus électoral»,
avant de prendre des proportions
vertigineuses dès l'été 1992
après l'assassinat du défunt
Mohamed Boudiaf. La machine à
tuer de l'intégrisme n'épargnera
aucune catégorie de la société
algérienne : les militaires, les
policiers, les intellectuels, les
syndicalistes, les militants politiques, les anciens moudjahidines, et, bien entendu, les journalistes.
Le 26 mai 1993, Tahar Djaout
inaugure la liste macabre des
confrères assassinés. Ils seront
des dizaines de femmes et
hommes de médias à payer de
leurs vies leur résistance
héroïque face aux fossoyeurs de
l'Algérie.
Tant d'assassinats individuels,
dont la défunte Yasmine Drici,
correctrice au Soir d'Algérie,
n'ont pas eu raison d'une corpo-
ration qui se battait pourtant les
mains nues face à un terrorisme
hyper-armé et bénéficiant de
scandaleux appuis politiques,
moraux et logistiques à l'étranger ! Il fallait coûte que coûte
étouffer cette voix des médias
algériens qui traitaient les terroristes comme tels et non pas en
tant qu'«opposition armée»,
comme les nommait une certaine
presse française par exemple.
L'attentat du 11 février 1996
contre Le Soir d'Algérie se voulait ainsi, dans l'esprit de ses
commanditaires, un message
fort, le coup fatal contre la presse
algérienne et qui fera taire à
jamais cette corporation insolente, insoumise et indomptable.
Les commanditaires de cette
abominable entreprise auront
tout planifié : l'horaire, aux alentours de 15h, en plein mois de
Ramadhan à une heure où, pour
un journal du soir, l'on enregistre
d'habitude le point culminant en
terme de présence.
C’est cette heure-ci que les
terroristes choisissent pour donner «l’assaut», un lâche attentat
perpétré à l'aide d'un fourgon
bourré de plus de 300 kg de TNT.
Une telle charge était destinée à
accomplir un vrai massacre collectif, une boucherie qui marquera les esprits.
La violence de l’explosion,
ressentie à des kilomètres à la
ronde des lieux de l'attentat,
avait tout simplement soufflé tout
Dix-neuf ans se sont écoulés
depuis qu’un véhicule bourré d’explosifs a ciblé le siège du Soir
d’Algérie se trouvant à la maison
de la presse Tahar-Djaout. C’était
le 11 février 1996. Dix-neuf ans,
c’était presque l’espérance de vie
des Algériennes et des Algériens,
dans les années 1990 durant lesquelles les terroristes, qu’ils soient
du Fida (Front islamique du djihad
en Algérie) ou du GIA (Groupe islamique armé), imposaient une
menace permanente sur l’ensemble du pays.
La corporation journalistique comptait
parmi les plus ciblées par le terrorisme.
Parmi les plus déterminées, également, à
faire face à ce fléau qui s’était juré de
détruire le pays.
Un défi qui a coûté la vie à 123 professionnels de la presse dans notre pays.
Parmi eux Mohamed Dorbane, Djamel
Derraza et Allaoua Aït Mebarek. Tous
trois exerçaient au Soir d’ Algérie.
Il était 15 h 45 mn, en ce 11 février
1996, 21e jour du mois sacré de
Photos : Samir Sid.
Il y a dix-neuf ans, jour pour jour, que, en ce sinistre 11
février 1996, Le Soir d'Algérie subissait le plus terrible des
attentats perpétrés contre la presse et les journalistes
algériens de toutes ces années d'enfer terroriste. Les sanguinaires du GIA et du FIS avaient programmé, ce jour-là,
un vrai massacre collectif contre l'un des remparts qui se
dressaient sur le chemin de leur macabre projet , la presse nationale. D’où le choix du Soir d'Algérie.
Un acte abominable.
ce qui était les locaux du Soir
d'Algérie. Mais surtout, a coûté la
vie à trois de nos collègues.
Allaoua Aït Mebarek, le directeur
de la rédaction, Mohamed
Dorban, le caricaturiste-chroniqueur, et Djamel Derraza, qui
s'occupait de la page détente,
nous quitteront à tout jamais en
ce triste 11 février 1996.
Plusieurs autres de nos collègues subiront aussi dans leur
chair de profondes blessures et,
pour tout le monde, ce sera un
traumatisme et un choc indescriptible (lire le témoignage de
notre ancien collègue, Mounir
Abi, un rescapé miraculé de l'attentat).
Le fourgon de la mort coûtera
également la vie à d'anonymes
citoyens, 26 au total, qui se trouvaient dans la rue Hassiba qui
longe les locaux du journal. Ce
drame laissera des séquelles
chez tous ceux qui ont survécu,
19 ans après, mais n'a jamais
réussi à faire plier le journal.
Dans la douleur, par défi et,
surtout, par devoir et en hommage aux martyrs du journal, toute
l'équipe rescapée se mobilisera
pour une mémorable résurrection, et ce sera le titre du premier
numéro de l'après-11 février,
paru le 25 février 1996. Une victoire sur soi-même et une grande
gifle pour les terroristes. Il faut
dire que la solidarité de la corporation n'était pas une vue de l'es-
Mounir Abi raconte
IL A ÉTÉ BLESSÉ LORS DE L’ATTENTAT
Ramadhan, alors que nous étions, eux et
moi, dans la salle de rédaction du Soir d’
Algérie, lorsque le véhicule piégé destiné
par les terroristes à tuer, explosa. Je ne
les ai plus revus. Les terroristes en ont
décidé ainsi. Ils ont rejoint le Créateur,
Celui au nom duquel les terroristes perpétuaient leurs crimes.
Quelques minutes plus tôt, Mohamed
Dorbane, caricaturiste et chroniqueur, qui
animait une rubrique intitulée «Qalb
Ellouz», paraissant en ce mois de jeûne,
me demanda de l’accompagner pour
acheter des croissants pour ses enfants.
A notre retour à la salle de rédaction, il
se mettait à mettre ses croissants dans
un sachet. Djamel Derraza, qui réalisait, à
l’époque, la page «jeux» pour le journal,
se trouvait encore au bureau. «Ah, tu es
là, el fawda (l’anarchie)», me lança
Allaoua Aït Mébarek, directeur de rédaction, occupé à trier les dépêches
d’agences de presse.
Il prend ma main et avec un stylo me
fait des scribouillis. Il m’appelait «el
fawda» tellement on rigolait à la salle de
rédaction. Nous étions tous les quatre
dans la salle de rédaction. D’autres
employés du journal se trouvaient dans
d’autres services, dont celui de la publicité et des archives. Dalila et Nabil
Meghiref étaient juste à côté, la première
au service publicité, et le second au service archives. D’autres encore se trouvaient dans les services voisins à la salle
de rédaction.
15h 45 mn, le véhicule piégé explose.
Trop près (1 mètre, environ, nous séparait
de ce fourgon bourré d’explosifs explosant juste derrière la fenêtre de la salle de
rédaction (donnant sur la rue HassibaBen-Bouali), on n’entendit pas la déflagration. La vitesse du souffle étant supérieure à la vitesse du son. Perte de
connaissance avant de se retrouver sous
les décombres, perdant la mémoire pendant une demi-heure.
Au service traumatologie du CHU
Mustapha où j’ai été évacué, j’appris le
décès de Mohamed Dorbane, Allaoua Aït
Mébarek, et Djamel Derraza. J’éclatai en
sanglots. Je regardai ma main et j’y trouvai encore le scribouillis de Allaoua Aït
Mébarek. J’aurais aimé garder toute la vie
ce souvenir d’un être si affable, modeste
et à la bonté de cœur difficilement égalable.
Samir Sid, photographe au journal,
prit. Grâce aux confrères d'El
Watan, Hiwar Com, Liberté, El
Khabar, Horizons, El Moudjahid
et bien d'autres, l'équipe du Soir
d’Algérie, qui avait trouvé refuge
dans les locaux d'El Watan, a pu
réussir ce numéro de la renaissance.
Le défi collectif est d'autant
plus réussi que, quelques jours
plus tard, le Soir d'Algérie occupera ses nouveaux locaux, bâtis
en un temps record sur les ruines
mêmes de l'ancienne bâtisse et
qui seront inaugurés par l'ancien
chef du gouvernement, Ahmed
Ouyahia. Une renaissance
accomplie et qui constituera une
autre gifle pour les terroristes.
K. A.
casse son appareil photo contre le mur.
La tristesse de voir ses collègues morts,
arrachés à la vie de cette manière, est
insupportable.
Le Soir d’Algérie venait de perdre trois
de ses employés et son siège complètement détruit. La détermination du journal
à faire face au terrorisme n’ a, cependant,
pas été altérée.
A l’extérieur, plusieurs autres personnes, dont des passants empruntant la
rue Hassiba-Ben-Bouali, sont décédées.
Parmi ces victimes les membres d’ une
même famille sortis faire leurs achats
pour la fête de l’ Aïd El Fitr.
Le premier bilan faisait état de 42
morts.
Des martyrs d’une Algérie faisant face,
seule, au terrorisme qui ravage aujourd’
hui le monde.
Allaoua, Derraza, Dorbane et les
autres victimes, jamais je ne vous oublierai. Comme jamais je n’oublierai Sabrina,
rencontrée quelques mois après cet
attentat, et que j’ ai aimée de toutes les
forces qui me restaient.
La vie est trop courte pour vous pleurer assez.
Mounir Abi
Actualité
Le Soir
d’Algérie
ATTENTAT DU
11 FÉVRIER 1996 CONTRE
LE SOIR D’ALGÉRIE
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
7
PIERRE PICCININ DA PRATA, ANCIEN OTAGE D’UN GROUPE
ARMÉ EN SYRIE, REPORTER DE GUERRE ET RÉDACTEUR
EN CHEF DU COURRIER DU MAGHREB ET DE L’ORIENT :
«Les attentats du Soir d’Algérie
et de Charlie Hebdo m’ont prouvé
que le monde n’est pas un village»
Le Soir d’Algérie : Le 11 février
1996, un attentat terroriste au véhicule piégé a ciblé le siège de la
Maison de la presse à Alger, faisant
des dizaines de morts et des centaines de blessés. En tant qu'ancien
otage d'une faction djihadiste, comment qualifiez-vous cet acte ? Et
quel lien feriez-vous entre cet attentat perpétré par le Groupe islamique
armé (GIA) et celui qui a eu lieu tout
récemment au siège de Charlie
Hebdo, en France ?
Pierre Piccinin da Prata : Dans le
cas de l’attentat à la bombe du 11
février 1996, à tel point violent qu’il avait
rasé la Maison de la presse où s’était
installée la rédaction du Soir d’Algérie, il
s’agissait sans aucun doute d’un attentat et de terrorisme. Le contexte était
bien clair : les années 1990, la décennie
noire en Algérie, lorsque diverses factions islamistes algériennes — donc
endogènes au peuple algérien — cherchaient, par la terreur, à imposer à la
population — et à l’Etat, in fine — leur
mode de vie et leur conception de la
société. Je m’exprime en ces termes,
car je voudrais faire la différence, sur un
point, entre ces événements du 11
février 1996 et les attaques qui ont eu
lieu en janvier dernier à Paris, au siège
de la rédaction du magazine Charlie
Hebdo notamment. Dans ce dernier
cas, il s’agissait effectivement d’attaques menées par un groupe armé
mandaté par une organisation (voire
même une forme d’Etat, l’Etat islamique) extérieure à la France et avec
laquelle la France est en guerre depuis
qu’elle s’est militairement engagée en
Irak. C’est la même chose en ce qui
concerne l’attaque du Musée juif de
Bruxelles, quelques mois auparavant :
ce n’était pas seulement le Musée juif
qui était visé, en tant que lieu emblématique (intrinsèquement lié à Israël et à
sa politique meurtrière en Palestine),
mais l’Etat belge dans son ensemble,
lui aussi depuis peu militairement actif
en Irak. Ce que je veux dire, c’est que,
dans le cas de Bruxelles et de Paris, il
s’agissait – je le pense — d’actes de
guerre, de ripostes à caractère militaire
(même si elles ont été limitées par le fait
des moyens réduits dont dispose l’adversaire), et non à proprement parler de
terrorisme. Je profite de votre question
et m’empresse de le dire, avant que,
dans l’hystérie du moment, une nouvelle législation liberticide soit promulguée
et m’en empêche ; comme vous le
savez peut-être, en France et en
Belgique, certains sujets sont tabous et
les historiens et les journalistes ne peuvent pas s’exprimer à propos de tout :
certaines questions ont fait l’objet de
lois qui interdisent le débat. C’est le cas
de certains événements qui ont eu lieu
durant la Seconde Guerre mondiale ;
mais on parle aussi, maintenant, de
limiter la liberté d’expression à propos
de sujets en rapport avec le terrorisme… Cela dit, 1996 à Alger et 2015 à
Me FAROUK KSENTINI,
PRÉSIDENT DE LA CNCPDH :
«L’auteur de cet attentat
peut toujours être jugé»
Photos : DR
L’Italo-Belge Pierre Piccinin da Prata est un historien,
politologue et reporter de guerre qui a été enlevé par un
groupe armé «islamiste» en Syrie qui l’a détenu pendant
des mois. Il est, actuellement, rédacteur en chef du
Courrier du Maghreb et de l’Orient. Il évoque, dans cet
entretien, les attentats terroristes ayant ciblé Le Soir
d’Algérie, le 11 février 1996, et Charlie Hebdo en janvier de
l’année en cours.
Pierre Piccinin da Prata.
Paris ont un point commun : l’assassinat de journalistes qui, à tort ou à raison, exprimaient un point de vue que
les islamistes refusaient d’entendre.
Même si, en Algérie, il s’agissait de
défendre la société démocratique
contre l’intégrisme religieux, alors que,
dans le cas précis de Charlie Hebdo,
l’objectif médiatique était en tout différent : on a là plutôt eu affaire à une provocation assez grossière, des caricatures du Prophète Mohamed parfois
très malsaines, voire une provocation
gratuite, et, certainement, qui a choqué
inutilement une partie des musulmans
de France et du monde.
médias l’avaient bien sûr évoqué, mais
sans plus. Et, aujourd’hui, la presse
européenne n’a pas fait le lien avec l’attaque de Paris ; très peu de journalistes
européens ont rappelé que, le 11 février
1996, l’Algérie, d’une certaine manière,
avait déjà connu son Charlie Hebdo.
On pourrait aussi rappeler l’attentat
qui avait eu lieu deux ans plus tôt, à
Alger également, lorsque l’Hebdo libéré
avait été visé, un journal qui écrivait
régulièrement sur la menace que
constituait à l’époque l’islamisme radical. C’était le 21 mars 1994, et le mode
opératoire des terroristes avait été identique à celui des agresseurs de Charlie
Hebdo : les assaillants étaient sortis
d’un véhicule, étaient entrés dans les
locaux de l’Hebdo libéré et avaient
mitraillé le personnel du journal.
Il me semble que le lien devait être
fait, symboliquement, tant les simili-
tudes sont fortes. Mais ce sont des événements dont la plupart des journalistes
européens ignorent tout ; et donc, personne n’en a parlé, en Europe, après
l’attaque de Charlie Hebdo.
Pourtant, parmi les victimes de l’attentat contre Le Soir d’Algérie, en 1996,
il y avait le rédacteur en chef, Allaoua
Aït Mebarek, et aussi Mohamed
Dhorban, qui était caricaturiste, dessinateur de presse, comme les victimes
de l’attaque contre Charlie hebdo. Mais
personne n’a fait la comparaison.
Pourquoi ? Parce que, à Paris, personne ne s’intéresse à un attentat à Alger.
L’Occident est tellement habitué à ce
que la mort et la guerre frappent les
pays arabes que cela paraît «normal» ;
et personne ne s’en émeut.
Par contre, quand un attentat frappe
Paris, c’est l’hystérie totale en Occident,
de New-York à Bruxelles. Depuis les
attentats de Paris, en janvier 2015, j’ai
la preuve, flagrante, que le monde n’est
pas un village…
Les professionnels de la presse
algérienne seraient-ils parmi les premiers dans le monde à être ciblés par
les terroristes ?
Je ne sais pas si la presse algérienne est plus visée que partout ailleurs.
Mais il est certain que, dans les années
1990, elle a payé un lourd tribut pour
avoir osé mettre en garde les citoyens
algériens contre le danger que représentaient les intégristes islamistes.
On dénombre les journalistes
assassinés durant cette période à
presque 120 ! Saviez-vous que, lors de
l’attentat contre l’Hebdo libéré, si
Abderrahmane Mahmoudi, le rédacteur
en chef, n’a pas été tué, c’est parce qu’il
n’était pas présent à la rédaction ce
jour-là ? Il s’était rendu aux obsèques
de Djamel Benzaghou, un autre journaliste, assassiné à Bab El-Oued…
Mounir Abi
«Dossier classé» pour la justice
Comment cet attentat terroriste du
11 février 1996 avait-il été perçu en
Occident ?
Pour dire la vérité, à l’époque, il était
passé relativement inaperçu… Certains
C’était le 11 février 1996, 21e
jour du mois sacré du Ramadhan.
Un véhicule bourré d’explosifs
cible le siège du Soir d’Algérie à la
Maison de la presse.
L’attentat terroriste perpétré
par le groupe islamique armé
(GIA) a fait, selon un premier bilan
établi à l’époque, 42 morts, dont
des journalistes et des passants,
et des centaines de blessés. Il est
l’un des pires crimes commis
contre la presse algérienne durant
la décennie noire. D’après des
témoignages recueillis à l’époque,
un terroriste conduisant un fourgon a abandonné ce véhicule
bourré d’explosifs devant la
fenêtre de la rédaction du journal,
donnant sur la rue Hassiba-BenBouali.
«Les terroristes semblent être
bien informés puisque connaissant l’emplacement de la salle de
rédaction ciblée par cet attentat»,
avaient noté des observateurs.
Aucune annonce de l’arrestation
de l’auteur de cet attentat criminel
n’a été faite depuis.
Une source annonce même
que le dossier relatif à cet attentat
est classé pour la justice «puisque
son auteur n’a pas été interpellé».
La repentance de nombre de
terroristes du GIA, du Groupe
salafiste pour la prédication et le
combat (GSPC), devenu Al Qaïda
au Maghreb islamique, a-t-elle
permis aux services de sécurité
d’obtenir des renseignements sur
l’auteur de ce carnage ? On l’ignore.
L’arrivée de la charte portant
réconciliation nationale qui aurait,
d’après les pouvoirs publics, permis la repentance de 6 000 personnes ne favorisait pas la communication de telles informations
en direction de l’opinion publique
nationale.
M. A.
«La corporation journalistique algérienne
a été frappée à huis clos»
AMER OUMALOU, PRÉSIDENT DE LA SECTION ALGÉRIENNE DE L’UIPF :
«Même si le dossier est classé par la justice, l’auteur de
l’attentat terroriste perpétré contre le siège de la Maison de la
presse, le 11 février 1996, ne peut pas bénéficier des dispositions de la charte portant réconciliation nationale», a déclaré au Soir d’Algérie Me Farouk Ksentini, président de la
Commission nationale consultative de promotion des droits
de l'homme (CNCPDH). Pourrait-il être poursuivi en justice
s’il était identifié, même si le dossier de cette affaire est classé ? «Oui, il sera jugé, puisqu’il fait partie des trois catégories
de terroristes qui ne peuvent pas bénéficier de cette charte»,
nous dira Me Farouk Ksentini qui rappelle que ces derniers
sont ceux qui ont déposé des explosifs dans des lieux
publics, ceux qui sont auteurs de viol et ceux qui ont participé
à des massacres.
Par ailleurs, le président de la CNCPDH fait le lien avec
l’attentat terroriste ayant ciblé le siège de Charlie Hebdo. «L’
attentat du 11 février 1996 et celui qui a ciblé Charlie Hebdo
sont tous les deux des attentats terroristes qu’il faut condamner. Le terrorisme doit être combattu», ajoute Me Farouk
Ksentini.
M. A.
«L'attentat du 11 février 1996 qui a ciblé le
siège de la Maison de la presse d'Alger n'était
pas le premier commis contre des journalistes
en Algérie. En effet, en 1994, le 21 mars 1994,
l'hebdomadaire indépendant L'Hebdo libéré,
au centre d'Alger, subissait les foudres de cinq
islamistes armés qui ont fait irruption au
moment du bouclage de l'édition du lendemain,
tuant deux employés et blessant trois autres»,
nous a déclaré Amer Oumalou, président de la
section algérienne et vice-président international de l’Union internationale de la presse francophone (UIPF), à l’occasion de la date commémorative de l’attentat terroriste qui a ciblé, le
11 février 1996, le siège du Soir d’Algérie et de
la maison de la presse Tahar-Djaout. «Le point
commun entre l'attentat de 1994 et celui de
1996 était cette détermination à faire un "carnage" lors d'une décennie où la barbarie intégriste ciblait l'ensemble des intellectuels algériens, et plus particulièrement des journalistes.
En 1996, une voiture piégée venait dévaster les locaux du Soir d'Algérie tuant trois personnes : Allaoua Aït Mebarek, le rédacteur en
chef, Mohamed Dhorban, caricaturiste et chroniqueur, Mohamed Derraza, chargé des pages
détente, ainsi que de nombreux blessés et
témoins de cet effroyable drame, dont mon ami
Mounir Abi», a ajouté Amer Oumalou.
«Le parallèle que l'on peut mettre en
exergue entre ces deux attentats ciblant des
quotidiens algériens, et celui qui vient de toucher nos confrères français de l'hebdomadaire
satirique Charlie Hebdo est cette cruauté bes-
tiale et aveugle dont ont fait preuve les terroristes lors du massacre parisien de janvier
2015, et ceux algérois de mars 1994 et février
1996», d’après le président de la section algérienne de l’UIPF. «Toutefois, ce qui est regrettable, c'est que la médiatisation des attentats
qui ont ciblé les journalistes algériens, qui ont
payé un lourd tribut durant la décennie noire,
est restée très faible et n'a eu qu'un écho marginal au sein des rédactions européennes.
Cette attitude paradoxale n'a fait qu'augmenter le ressentiment de la corporation en
Algérie, frappée à huis clos, et sans aucun
soutien de la communauté internationale»,
poursuit le vice-président de la zone Maghreb
de l’ UIPF, Amer Oumalou.
M. A.
Le Soir du Centre
Le Soir
d’Algérie
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
Dépôt de plainte par la présidente
de l’ONG française, l’Élan du cœur
8
AFFAIRE DES CONTENEURS DE MATÉRIEL PARAMÉDICAL
POUR HANDICAPÉS MOTEURS DE MEKLA (TIZI-OUZOU)
Le conflit opposant l’ONG française l’Elan du cœur et
l’association des personnes handicapés moteurs Espoir
de Mekla (Algérie), autour de la gestion de quatre conteneurs de matériel paramédical convoyés de France par
l’ONG française au profit des personnes à mobilité réduite
de la daïra de Mekla et dont les faits ont été relatés, au courant du mois de janvier dernier, à travers une enquête
publiée par notre journal, vient de connaître un nouveau
rebondissement.
En effet, nous apprenons que Mme
Josée Bouquin, présidente de l’ONG
française, l’Elan du cœur, qui a récolté, en France, le matériel en question
auprès de donateurs publics et privés
pour l’envoyer en Algérie au profit
des personnes à mobilité réduite de
Mekla, à moins de trentaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, vient déposer
une plainte au niveau du service de
police judiciaire de la Sûreté de daïra
de Mekla, à l’encontre du président
de l’association Espoir qui a réceptionné les dons afin de les distribuer
aux handicapés moteurs des villages
de la daïra de Mekla. Mme J. Bouquin
est entrée en conflit avec ce dernier,
suite à des plaintes qui lui sont parvenues sur la non-distribution, au profit
de l’ensemble des bénéficiaires préalablement recensés par les deux protagonistes associatifs, de lots importants de dons contenus dans quatre
conteneurs, selon Mme Bouquin. «Je
suis venue spécialement de France
pour un dépôt de plainte que je viens
d’effectuer, dans la journée de
dimanche dernier, au niveau de la
Sûreté de daïra de Mekla. J’ai une
totale confiance en les autorités judiciaires et sécuritaires algériennes
pour qu’une enquête judiciaire soit
ouverte pour faire toute la lumière sur
la destination exacte de tous les équipements envoyés par notre ONG,
l’Elan du cœur, et j’en détiens les
preuves. Il n’est, dans mon intention,
de nuire à qui que ce soit. Mon seul
souci, moi qui me considère être,
dans cette histoire, victime d’un abus
de confiance, est de rassurer nos
donateurs sur le caractère honnête et
transparent de nos actions et de
rendre justice aux destinataires initiaux de ces équipements, à savoir
les personnes à mobilité réduite de
Mekla et d’autres villes d’Algérie»,
nous dira la présidente de l’Elan du
cœur, qui estime la valeur fiduciaire
des dons contenus dans les quatre
conteneurs à 100 800 euros.
S’agissant du paiement des frais de
transport maritime des quatre conteneurs, M. Ferhaoui, cités lui et son
épouse dans notre précédent article,
assure que c’est bel et bien lui qui a
payé, de sa poche, la totalité des frais
de transport du deuxième et troisième chargement, assurant qu’il a participé à moitié dans le paiement du
premier conteneur. «Je défie quiconque qui dira le contraire. Ma
femme et moi avons participé à cette
opération pour faire du bien et manifester notre solidarité aux handicapés
de notre pays», nous a déclaré
M. Ferhaoui.
S. A. M.
Les distributeurs de gaz butane
en grève
KHEMIS MILIANA
Mardi matin, à une centaine de mètres du centre enfûteur de gaz butane, quelque 15 camions, chargés de bouteilles vides, étaient stationnés à
quelque 100 m du portail d’accès, refusant de rentrer dans le centre pour
s’approvisionner en bouteilles pleines, tout en sachant que cette
«grève» va priver les citoyens qui ne disposent pas de gaz naturel, de
cette source d’énergie ô combien précieuse en cette période hivernale.
Ces distributeurs agréés officiellement, au
nombre de 7 selon la direction du centre, auxquels s’ajoutent 3 commerçants qui s’autoapprovisionnent, affirment être 16 distributeurs
agréés alors qu’en fait certains d’entre eux possèdent 2 camions.
Quant au pourquoi ils refusent de continuer
à assurer la distribution, parce que nous ont-ils
déclarés, «on ne nous fournit qu’un chargement
par 24 h, à n’importe quelle heure du jour ou de
la nuit». Pour en savoir plus, nous avons pris
attache avec les responsables du centre. On
nous a confirmé, d’abord que le nombre de 16
distributeurs avancé est faux, en plus, chiffres à
l’appui, on atteste que les chargements fournis
varient entre 1 et 5 rotations par 24h, sachant
que chaque chargement comporte 210 bouteilles, ce qui équivaut à près de 5 000 DA de
bénéfice par rotation quand le gaz arrive au
consommateur à raison de 200 DA la bouteille,
prix fixé à nos points de vente agréés. On ajoute que la plupart de ces distributeurs délaissent
les points de vente agréés pour le vendre à des
revendeurs non agréés qui, à leur tour, le
revendent à 220 DA la bouteille, voire jusqu'à
300 DA pour les producteurs de poulets de
chair qui ne peuvent se passer de ce combustible quel que soit le prix.
On a pu constater que, à titre d’exemple, le
distributeur qui doit approvisionner telle zone,
change de destination et va livrer ses bouteilles
dans une autre zone, à des prix augmentés.
On apprend que chacun de ces distributeurs
se fait entre 1,5 et 5 milliards de centimes de
chiffre d’affaires par an, ce qui démontre combien ce créneau est lucratif quand les contrats
ne sont pas respectés et quand le gaz n’arrive
pas aux destinataires agréés. Les responsables
MALGRÉ SA CONDAMNATION À DEUX MOIS
DE PRISON FERME
Le P/APC d’El Adjiba toujours
en poste
Condamné à deux mois de prison ferme et 20 000 dinars
d’amende, le P/APC d’El Adjiba, d’obédience FFS et dont la
majorité des élus, soit dix élus sur quinze, lui avaient déjà retiré
leur confiance depuis le 4 mai 2014, est toujours en poste.
Au niveau de cette commune située à
26 kilomètres au sud-est de Bouira, dans
la daïra de Bechloul et qui vit une situation de blocage depuis novembre 2013,
les élus de l’opposition n’arrivent toujours
pas à comprendre la position du wali qui
est resté de marbre depuis plusieurs
mois alors que la population ne cesse de
payer les frais de ce blocage, avec une
absence totale de projets.
Aussi, les élus de l’opposition, deux
du FLN, 5 du front El Moustaqbal et 7 de
la liste indépendante drivée par l’exP/APC, ont saisi cette condamnation
pour rebondir et demander au wali d’appliquer l’article 43 du code communal,
qui stipule que «L’élu faisant l’objet de
poursuites judiciaires pour crime ou délit
en rapport avec les deniers publics ou
pour atteinte à l’honneur ou ayant fait
l’objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement
l’exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali jusqu’à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente. En cas de jugement
définitif l’innocentant, l’élu reprend automatiquement et immédiatement l’exercice de son activité électorale», et l’article
44 qui stipule que «le membre d’une
Assemblée populaire communale ayant
fait l’objet d'une condamnation pénale
définitive pour les motifs cités à l’article
43 ci-dessus est exclu de plein droit de
l’assemblée. Le wali constate cette
exclusion par arrêté».
Pour rappel, l’affaire de cette
condamnation remonte au 28 octobre
2013, lors d’une réunion de l’exécutif
pour discuter du BP 2014. Au cours des
discussions, une altercation a éclaté
entre un adjoint qui refusait de signer un
avenant, et le maire qui l’avait alors insulté et menacé devant les trois autres
adjoints.
Au mois d’avril 2014, après plusieurs
tentatives de conciliation, l’adjoint a fini
par déposer plainte contre le maire pour
insultes, menaces et intimidations.
Entretemps, un retrait de confiance a été
notifié à ce P/APC par dix élus sur les
quinze que compte l’APC.
Malgré le blocage de cette APC
depuis octobre 2013, la non adoption du
budget primitif (BP) 2014 et le retrait de
confiance en mai 2014, le wali n’avait
pas jugé utile de suspendre ce P/APC.
Un P/APC qui sera poursuivi, selon les
élus de l’opposition dans plusieurs autres
affaires dont une concerne des irrégularités dans la passation des marchés
publics et dans laquelle, selon les élus de
l’opposition, huit personnes (le P/APC et
quatre élus, le comptable de la commune
et deux fournisseurs) sont impliquées.
Y. Y.
du centre ont invité ces «grévistes» à une discussion sur les motivations de ce refus de remplir leur contrat, en vain. Les contestataires
menacent d’établir un blocus du centre si leurs
exigences ne sont pas satisfaites, à savoir plus
de charges pour plus de rotations.
Selon les responsables du centre, il a été
fait appel à des livreurs de Aïn Defla, de Chlef
et même de Blida pour ne pas laisser la pénurie
s’installer et ne pas subir la pression de ces
contestataires. On indique que le centre fonctionne 24h/24 depuis le 20 novembre 2014 pour
répondre à la demande de la consommation en
cette période hivernale. «Nous garantissons
que tous nos points de vente seront approvisionnés régulièrement, nous avons les
moyens», nous a-t-on déclaré.
Karim O.
La RN 26 de nouveau
fermée par des
manifestants à Akbou
BÉJAÏA
La RN 26, reliant le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa à
Bouira et Alger, a été de nouveau fermée à la circulation dans
la matinée d’hier par les habitants d’Ifrane, relevant de la municipalité d’Akbou, à hauteur de leur localité.
Les protestataires réclament la réalisation d’une canalisation des eaux usées qui se déverseraient dans leurs propriétés, selon une source locale. Plusieurs démarches effectuées
auprès des autorités communales d’Akbou sont restées
«vaines», dénoncent les villageois manifestants. Comme à
chaque infernale fermeture de route qui constitue désormais le
lot quotidien de la population dans ses déplacements à travers
les différents coins de la wilaya de Béjaïa devant le «laxisme
des autorités de la wilaya à mettre un terme à cette anarchie»,
s’indignent les citoyens. Hier encore, des centaines d’automobilistes et transporteurs se sont retrouvés coincés dans un
embouteillage monstre sur cet important axe routier au niveau
de la localité d’Akbou. Ce n’est qu’au milieu de la journée que
les protestataires ont accepté enfin de lever le blocus et permettre aux usagers de regagner leurs destinations après une
énième promesse des autorités locales de prendre en charge
leur doléance. Par ailleurs, il convient de signaler que les travailleurs de la voirie de la municipalité d’Akbou ont observé
une journée de grève, hier pour exiger l’amélioration de leurs
conditions de travail, rapporte la même source locale.
A. Kersani
Le Soir de l’Est
Le Soir
d’Algérie
KHENCHELA
90 logements
sociaux pour
les handicapés
Après le tirage au sort
effectué au profit des bénéficiaires des 3 803 logements
sociaux distribués et qui a fait
plusieurs heureux et une
satisfaction totale chez la
population du chef-lieu de la
wilaya de Khenchela, la daïra
de Khenchela, en coordination
avec
l’APC
de
Khenchela, a procédé à la
distribution de plus de 90
logements de type F3 pour
les handicapés au niveau de
trois cités, à savoir le pôle
urbain de la route de Fringuel,
la nouvelle-ville et le pôle
urbain de la route vers la
commune de Tamza.
Selon le chef de daïra M.
Sebiaâ, tous les moyens
humains et matériels ont été
mis à la disposition des
citoyens bénéficiaires de
logements sociaux dans le
but de réussir cette opération
de tirage au sort qui s'est
déroulée dans la transparence et la clarté, en ajoutant que
les handicapés ont été pris en
charge et les services de la
daïra ont mis à leur disposition des logements au rez-dechaussée pour leur permettre
de vivre dans de bonnes
conditions.
Le chef de la daïra de
Khenchela a déclaré que
d'autres listes vont être affichées dans les prochains
jours et les autorités locales,
à leur tête le wali, veillent sur
le bon déroulement de toutes
les attributions.
Benzaïm A.
OUM-EL-BOUAGHI
C'est hier que M. Menaâ M. S., wali de la wilaya
d'Oum-El-Bouaghi, a donné officiellement le coup d’envoi des travaux de réalisation d'un hôpital d'une capacité de 240 lits.
Le chef de l'exécutif accompagné du directeur de la santé, le
DSP, ainsi qu'une délégation
importante de cadres de la wilaya
a reçu un exposé technique sur le
projet par le directeur du bureau
chargé des études et du suivi, la
SATO, un bureau d'études public
avant de se rendre sur le site proprement dit et assister au premier
creusage des fondations.
Cet hôpital tant attendu par la
population de Aïn M’lila, la deuxième agglomération de la wilaya,
qui vient s'ajouter à une autre
infrastructure sanitaire l'EPH
Amirat d'une même capacité, coûtera une enveloppe financière de
plus de 2 200 millions de dinars
en plus d'une somme de 40 millions de dinars destinés aux équipements, sera réalisé dans un
délai de 40 mois et sera doté d'un
scanner à son ouverture.
Dans un point de presse
improvisé sur les lieux devant un
parterre de journalistes des différents organes, M. le wali a précisé que tous les projets inscrits
dans le cadre du dernier quinquennal sont lancés et les derniers ont atteint un taux d'avancement appréciable. Pour le secteur
de la santé, le wali nous fait
savoir que deux autres structures
sont lancées à Aïn Fekroun, et
Aïn Kercha deux importantes daïrate de la wilaya.
Le secteur de la santé se dotera dans un proche avenir de trois
autres structures hospitalières
dans les localités suivantes,
Dhalaâ, Souk Naâmane et Aïn
Sedjraâ. Celle de cette dernière
localité se spécialisera dans les
maladies respiratoires du fait de
son implantation dans une région
fortement boisée et jouxtant un
grand complexe sportif. A noter
que comme à chaque sortie du
chef de l’exécutif, c'est la société
civile qui vient à sa rencontre
pour
exposer
différentes
doléances.
Inauguration d’une école
coranique à la mosquée
Es Sahaba
La deuxième étape de la délégation a concerné la visite d'une
école coranique, un vrai chef-
d’œuvre, cette structure de culte
qui a coûté plus de 5 milliards de
centimes est achevée à 100 %,
construite sur une assiette de
près d'un millier de mètres carrés
avec deux niveaux.
Cette école reçoit deux cents
élèves dans les deux sexes dont
une partie pour les cours du soir
réservée aux adultes.
Avec 7 classes de cours, un
réfectoire d'une capacité de 60
repas, un amphithéâtre, une salle
des ablutions, deux structures
d’hébergement dont une réservée aux hôtes et deux logements
d'astreinte. Selon une déclaration
du directeur des affaires religieuses, cet espace culturel permettra aussi d’organiser des
séminaires et des formations de
courte durée pour les cadres du
secteur.
Moussa C.
Découverte d’un cadavre dans un domicile
Selon la cellule de communication de la Protection civile
d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les éléments de
l'unité principale de la Protection civile sont intervenus
pour évacuer le cadavre d'un sexagénaire dont la mort
remonterait à plusieurs jours.
Le cadavre, identifié par les
éléments de la Protection civile,
est celui d’un professeur de la
faculté de droit de l'université
Larbi-Ben-Mhidi, répondant aux
initiales de L. B., âgé de 69 ans,
l'intervention a eu lieu avant hier à
16 heures 44 minutes à la cité des
100 logements Essaâda à OumEl-Bouaghi, en présence d'un
médecin légiste et du procureur
de la République ; les éléments
de la Protection civile ont mis plus
d'une heure pour évacuer le corps
en décomposition très avancée.
Les raisons de cette découverte
macabre demeurent inconnues
pour le moment, les services de
sécurité ont ouvert une enquête
pour élucider cette affaire qui a
mis en émoi toute la corporation
universitaire.
Dans la même journée et selon
les mêmes sources, nous avons
appris qu'un incendie s'est déclaré dans une ferme d'élevage de
poulets et a détruit plus de 4 000
poussins.
Selon les mêmes sources, cet
incident a eu lieu avant-hier aux
Une bande de malfaiteurs démantelée
à Sellaoua Announa
GUELMA
Un individu a été appréhendé cette semaine à
Sellaoua Announa, un village distant de 27 kilomètres
de Guelma, pour présomption de vol d'engrais agricoles et de matériaux de construction, a-t-on appris
hier auprès de la cellule de communication du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Guelma.
Le présumé voleur a été intercepté en flagrant délit par les éléments de la brigade de recherche
8
Lancement des travaux d’un nouvel
hôpital à Aïn M’lila
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
de la gendarmerie de Guelma, qui
ont procédé à son arrestation.
L'enquête a permis d'identifier et
arrêter les autres complices, qui
étaient au nombre de six. Les
membres de cette bande, qui
sévissaient sur l'axe Sellaoua
Announa-Aïn Makhlouf, auraient
commis leurs différents méfaits à
bord d'une Toyota Hilux, vraisemblablement pour le transport du
butin. Selon la même source, ces
dangereux malfaiteurs ont, à leur
actif, une quarantaine de quintaux
d'engrais agricoles et un important lot de matériaux de construction volés. Les sept prévenus, qui
sont âgés entre 30 et 60 ans et
originaires de la région, ont été
écroués par le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma,
en attendant leur procès.
Noureddine Guergour
Le programme et le financement de la manifestation
maintenus dans leur totalité
«CONSTANTINE CAPITALE DE LA CULTURE ARABE»
La rationalisation des dépenses
publiques décidée en raison de la chute
des cours du pétrole n’aura pas d’incidence sur l’événement Constantine
capitale 2015 de la culture arabe dont le
programme et le financement sont
maintenus dans leur totalité, a affirmé,
mardi, le wali, Hocine Ouadah.
Le programme arrêté pour cet évènement
est «maintenu tel qu’il a été défini au départ»,
a précisé, dans une déclaration à l'APS, ce
responsable, en marge d’une visite d’inspection des différents chantiers ouverts dans le
cadre de cette manifestation.
«Contrairement à ce qui est dit et écrit ici
ou là au sujet du financement de cette manifestation culturelle, je confirme qu’il n’y a eu ni
restriction ni remise en cause de la consistance du programme, encore moins la réduction
des crédits alloués», a ajouté le wali.
Les préparatifs de l’évènement «avancent
à un rythme accéléré», a affirmé le chef de
l’exécutif local, soulignant «que tous les engagements de l’administration locale, s’agissant
de la livraison des infrastructures culturelles
et d’accueil, seront respectés à la lettre».
Maintenant, a-t-il ajouté, s’agissant des
autres projets structurants prévus à
Constantine, à l’image des extensions du
téléphérique et du tramway, ainsi que du
stade de 50 000 places, et «dans l’hypothèse
où des réajustements devaient être opérés, la
wilaya attendra d’abord la décision du gouvernement à ce sujet».
Au cours de sa tournée dans les différents
chantiers, M. Ouadah a renouvelé ses instructions aux entreprises de réalisation à l’effet de redoubler d’efforts et de renforcer leurs
effectifs en vue de la réception des projets et
pour permettre aux équipes techniques de
tester leur fonctionnement.
Le wali avait entamé sa visite sur les chantiers de réaménagement des immeubles de la
cité CILOC et de réhabilitation de l’esplanade
de la mosquée Emir-Abdelkader, avant de
s’enquérir de l’avancement des travaux de
réhabilitation et de réalisation de différentes
autres infrastructures culturelles.
APS
environs de 15 heures 30
minutes, dans un hangar appartenant à M. Abdelaziz, habitant à
Bir-Chouhada. Selon les mêmes
sources, les éléments de la
Protection civile sont intervenus
suite à un appel téléphonique
qu'ils ont reçu.
Les pertes enregistrées dans
cet incendie dont les causes ne
sont pas connues, 4 000 poussins, en plus de la destruction
d'une tonne d’aliments de bétail.
M. C.
SKIKDA
Des artisans-marbriers
formés par des
spécialistes italiens
Une session de formation destinée
à 30 artisans-marbriers est encadrée,
depuis mardi à l’Entreprise nationale
du marbre de Skikda, par deux spécialistes italiens d’un institut fondé en
1947, a-t-on constaté.
Le stage animé par Maurizio
Martinelli et Umberto Morescalchi
durera cinq mois à raison de 8 jours de
formation par mois, a indiqué le directeur de la Chambre de l’artisanat et
des métiers (CAM), Ali Raïs, qui a souligné que l’objectif, tracé conjointement avec l’Entreprise nationale du
marbre, est de «diversifier les produits
en marbre, qu’ils soient ménagers ou
destinés au bâtiment et à toute autre
application, tout en développant le
savoir-faire des artisans locaux».
La formation porte sur la sculpture
sur marbre et la mosaïque au profit de
20 artisans de Skikda et de 10 autres
venus de Biskra, de Souk Ahras, de
Médéa, d’Alger et d’Aïn Defla.
Selon un des encadreurs, Umberto
Morescalchi, les stagiaires algériens
qui semblent présenter de grandes
capacités d’assimilation, recevront, à
l’issue du stage, des attestations
décernées par l’Institut italien du
marbre.
APS
Le Soir de l’Ouest
Un salon de la boulangerie
et de la biscuiterie ouvre ses portes
Le Soir
d’Algérie
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
ORAN
Présent lors de ce Salon,
Baïche Fawzi, président de la
section boulangers au sein de
l’Union des associations des
commerçants, est revenu sur
la nécessité d’augmenter le
prix de la baguette de pain.
«L’étude que nous avons réalisée avec des représentants
du ministère du Commerce
montre que le prix réel de la
baguette serait de 11 DA»,
dit-il.
En plus de revendiquer un
prix à la hausse de la baguette de pain, la majorité des 500
boulangers activant à Oran
évoquent le marché de la fari-
ne. Estimant que l’utilisation
d’une farine spéciale la «3SF
assurerait une meilleure qualité du pain. Toutefois, les Eriad
ne semblent pas motivés à
produire ce type de farine
constituée de semoule, son et
farine, car le coût de revient
serait important en raison
d’un investissement coûteux.
Le Salon sera clôturé
aujourd’hui par des démonstrations animées par des
maîtres boulangers et pâtissiers au grand bonheur de
certains gourmands qui sont
conviés à goûter et à donner
leur avis.
A. B.
Photo : DR
Depuis ce lundi, le Salon de la boulangerie, de
la biscuiterie et des équipements des métiers de
la bouche (SCOBBI), s’est ouvert au Centre des
conventions d’Oran, avec la participation de 40
professionnels du secteur de la boulangerie, de la
pâtisserie ainsi que des producteurs de matières
premières et les grands groupes de l’agroalimentaire et des équipementiers étrangers.
Des stands de marché délaissés
RELIZANE
La cité Tob, sise au chef-lieu de
Relizane, vient de bénéficier d’une
gigantesque infrastructure servant
de marché de fruits et légumes.
Inaugurée par les autorités, cette infrastructure demeure très mal exploitée, manquant d’une part de moyens tels que l’électricité à l’intérieur de la bâtisse ce qui a empêché les bouchers et autres magasins de produits laitiers d’ouvrir leurs locaux ; d’autre
part, le manque de civisme de ces marchands
qui laissent les stands occupés par les emballages et autres pour occuper les couloirs destinés en réalité aux clients. Ce procédé a
encouragé les commerçants de l’informel de
s’infiltrer à l’intérieur ce qui a provoqué la
dégradation de l’infrastructure elle-même. Les
avaloirs sont déjà obstrués par les déchets et
la terre qui se dégage de la pomme de terre et
autres légumes.
Les citoyens font du coude à coude pour
se dégager une voie, en particulier les jours
fériés où chacun préfère remplir ses paniers
pour la semaine. Un marchand questionné
sur l’exploitation des couloirs à la place des
stands ne trouve pas d’autres réponses que :
«Vous croyez que nous sommes à Oran ou
Alger pour exploiter les stands, nous sommes
dans une ville où le citoyen préfère les
légumes à portée de sa main».
MOSTAGANEM
La radio locale de Mostaganem peut se targuer de tenir
en ses jeunes animateurs, journalistes, réalisateurs et
techniciens de véritables porteurs d’eau à un moulin qui,
en ses 11 années d’existence, semble avoir fière allure.
presse locale ainsi que de nombreux invités que la radio Dahra a
célébré dans la ferveur, hier mardi
10 février, son onzième anniversaire. Depuis, l’ouverture de ses
ondes hier matin, des émissions
radiophoniques ont été animées
par de nombreux confrères de la
radio et la presse pour commémorer ensemble et en direct cet évènement. M. le ministre de l’Information
a eu l’honneur de prendre part à la
SIDI SAFI (AÏN-TÉMOUCHENT)
Les locaux commerciaux
du «Président» transformés
en habitations
cérémonie festive et de discuter
avec la corporation de la presse
pour débattre brièvement de l’exercice du journaliste longtemps confiné dans le marasme tout en lui souhaitant plein succès dans sa mission d’information.
Cette radio est un précieux vecteur de communication au sein
d’une région riche de par son histoire et de par sa culture, donc
l’unique moyen pour les auditeurs
où la population de Mostaganem
est attachée aux us et coutumes de
toute une région. Elle emploie une
équipe jeune d’une quarantaine de
personnes et émet ses pro-
La commune de Sidi Safi, rattachée administrativement à la daïra de BéniSaf, a bénéficié d'un quota de 114 locaux commerciaux dans le cadre du programme du président de la République qui a décidé de réaliser 100 locaux
pour chaque commune à travers tout le pays.
Bien que plusieurs locaux commerciaux aient été attribués à leurs propriétaires où ils exercent leurs activités, cependant, la quasi-totalité de ces locaux
sont fermés pour diverses raisons, ce qui a poussé bon nombre de citoyens
à les utiliser comme habitations au vu et au su de tout le monde.
En l'absence du maire qui est en détention provisoire, le secrétaire général
affirme que des mises en demeure ont été adressées aux propriétaires des
locaux inoccupés, faute de quoi, ces derniers seront attribués à d'autres
jeunes qui sont sur la liste d'attente.
S. B.
TRANSPORT
Par contre, Si Kaddour disait : «Les gens
de chez nous ont perdu complètement l’acte
de civisme et la notion urbaine, l’exode a laissé un effet sur tous les comportements même
au niveau de l’achat, de la vente, du voisinage, dans les cafés, dans les bus, tout est à
revoir, nos villes se dégradent de jour en jour,
le comportement du citoyen a également
changé avec le temps, la femme continue de
subir ces regards agressifs, elle est sous-estimée pour ne pas dire autre chose».
Le marché de Lassasse n’est qu’un
exemple parmi tant d’autres, puisque toute la
ville se dégrade.
A. Rahmane
La radio Dahra fête ses 11 ans
Il faut signaler que cet anniversaire a connu la présence effective
de M. Hamid Grine, ministre de la
Communication , preuve du sérieux
avec lequel cette radio opère
depuis plus de 11 ans. C’est donc
en présence de M. le ministre de la
Communication qui s’est rendu à
Mostaganem dans le cadre d’une
visite de travail et d’inspection, du
wali, des directeurs exécutifs, des
journalistes et correspondants de la
8
grammes sur la fréquence
F.M 104 00 pour une population de
800 000 habitants.
Faut-il rappeler que la radio
locale Dahra a été inaugurée le 10
février 2004 par Son Excellence le
président Abdelaziz Bouteflika.
Par ailleurs, la wilaya de
Mostaganem va bénéficier d’un
projet de construction d’un nouveau
siège de la radio régionale Dahra
vu la vétusté de l’ancienne structure
datée de l’époque coloniale à Sidi
Abdellah, dans le quartier d’El
Matemor, sur les hauteurs du
centre-ville.
A. B.
Le GrandTlemcen interdit
aux 2,5 t
La circulation des véhicules de 2,5
tonnes est, désormais, interdite sur
les axes routiers du Grand-Tlemcen,
et ce, suite à un arrêté du wali, qui
entre en vigueur à partir du 1er mars
2015.
Cet arrêté n° 656 du 4 février stipule que l’interdiction de circuler aux
véhicules précités, prend effet à partir
de 6 h du matin, jusqu'à 21 h du soir.
Les localités concernées par cette
interdiction sont la commune de
Chetouane,
la
commune
de
Mansourah et celle du chef-lieu. Il est
rappelé que toute contravention fera
l’objet de poursuites judiciaires, en
plus de sanctions administratives.
Cette initiative était plutôt attendue, car le centre étouffe, l’exemple le
plus frappant, c’est autour du marché
couvert où les camions de livraison
encerclent l’édifice commercial à longueur de journée.
Il serait aussi souhaitable que
l’APC de Tlemcen rappelle à l’ordre,
par un arrêté communal, les horaires
de livraison qui, à l’époque, étaient de
5 h du matin jusqu’à 7h. A partir de
7h30, le marché couvert ouvrait ses
portes au public.
Les changements d’horaires sont
intervenus pendant la période du terrorisme, où il était difficile de ravitailler
le marché de gros à une heure tardive
de la nuit.
M. Zenasni
PROTECTION CIVILE DE NAÂMA
18 personnes asphyxiées, dont une
décédée depuis janvier 2015
Les éléments de la Protection civile
de la wilaya de Naâma ont indiqué que
depuis le début de l’année en cours,
cinq familles de 18 âmes, victimes
d’une intoxication aux inhalations de
monoxyde de carbone, ont été secourues et sauvées d’une mort certaine,
mais malheureusement, on déplore un
décès.
Les deux dernières interventions remontent à
la fin du week-end dernier, où deux familles, (une
mère de 47 ans et ses trois enfants âgés respectivement de 5, 10 et 14 ans), et deux autres
femmes (27 et 53 ans) ont été retrouvées
asphyxiées par des émanations de monoxyde
de carbone, n’était-ce la célérité de l’intervention
des éléments de la Protection civile qui les ont
secourues et sauvées in extremis. A chaque
période hivernale, on dénombre de plus en plus
de personnes asphyxiées par les fuites de gaz,
dues à des appareils de chauffage et chauffebain défectueux, qui provoquent dans certains
cas la mort. Malgré les campagnes de sensibilisation et de prévention menées par les éléments
de la Protection civile, de Naftal et autres associations, on enregistre chaque année un nombre
alarmant de victimes d’accidents ménagers.
B. Henine
Culture
Le Soir
d’Algérie
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
AD GLADIUM
En librairie
SALLE Ibn-KHALDOUn
(ALgER- CEnTRE)
Jeudi 12 février à 20h : Concert de
chaâbi, avec Kamel Aziz.
LIbRAIRIE généRALE D’EL-bIAR (4,
PLACE KEnnEDy, ALgER) :
Samedi 14 février à 14h30 : L’auteur
Mohamed Bergham signera son livre Les
Mémoires de l’ambassadeur Mohamed
Bergham.
THéâTRE RégIOnAL KATEb-yACInE
DE TIzI-OUzOU
Jeudi 12 février à 18h30 : Pièce en
tamazight Tifi, texte et mise en scène de
Lyès Mokereb, présentée par la Maison de
la culture Ahmed-Aroua de Koléa (Tipasa).
LIbRAIRIE DU TIERS-MOnDE (PLACE
éMIR-AbDELKADER, ALgER-CEnTRE)
Samedi 14 février à 14h30 : Dominique
Wallon signera son livre Combats
étudiants pour l’indépendance de l’Algérie.
Unef-Ugema (1955- 1962), paru aux
éditions Casbah.
LA LIbRAIRIE InTERnATIOnALE
INCOHÉRENCES DE HAMOUDA MANSOUR
Serhas, le héros de cette
histoire, est un personnage
ambitieux, calculateur, flagorneur, égoïste, manipulateur. Une sorte de pervers
narcissique et dont l’outrance
ne se borne pas qu’à bâtir des
châteaux en Espagne.
Dans le roman Incohérences,
Hamouda Mansour met en scène
un personnage complexe et spectaculaire. Le genre de personnage
central pas forcément mauvais, car
ambigu et haut en couleur. Serhas
est un mélange de Tartarin, de Don
Quichotte (mais tourné vers luimême) et de Svidrigaylov (dans
Crime et châtiment de Dostoïevski). C’est un homme qui court sans
arrêt après la réussite sociale, les
honneurs et tout ce qui peut flatter
son amour-propre. Sa motivation
principale dans la vie, c’est de
satisfaire l’un des désirs sociologiques de base : l’ambition. Obtenir
les biens qui assurent reconnaissance et une belle place au soleil.
Pour «arriver», Serhas ne s’encombre pas de scrupules de
conscience ni de problèmes
moraux. Son talon d’Achille, c’est
évidemment la démesure. Il a les
yeux plus gros que le ventre. Les
mille et un projets chimériques qu’il
échafaude sont contrariés par l’expérience de la réalité.
D’où l’inconstance du personnage, des situations cocasses et
une expérience émotionnelle pour
le lecteur en quête d’une histoire
intéressante à découvrir.
«Quatre sortes de personnes
dans le monde : les amoureux, les
ambitieux, les observateurs et les
imbéciles», disait le critique, philosophe et historien Hippolyte Taine.
Dans l’avant-propos de ce roman,
Hamouda Mansour rappelle justement son attachement à observer
l’homme, la société, la nature.
«Son errance quotidienne de vieux
retraité» de l’éducation nationale
l’entraîne à écouter et interroger la
nature humaine. Le monde qui l’entoure est son champ d’observation.
La critique qu’il en fait forme un
tissu de notes et de réflexions sensées et justes, car nées de l’expérience de la vie. Témoins patient et
minutieux, il a remarqué, par
exemple, qu’«à travers une agitation théâtrale presque mécanique
tout le monde donne l’impression
de courir derrière quelque chose».
Un grand théâtre comique au quotidien, le vrai, celui de la rue et qui
déroule une suite ininterrompue
d’événements. En lisant cet avantpropos, on comprend combien un
tel art de la représentation en live a
pu inspirer Hamouda Mansour.
L’auteur a adapté un théâtre de
AURASSI-OMEgA (HôTEL
EL-AURASSI, ALgER)
Samedi 14 février de 14h30 à 17h :
Conférence de l’écrivaine Adriana Lassel,
intitulée : «Pablo Neruda : l’exceptionnelle
histoire d’un poète», suivie de lectures en
français et en espagnol de quelques
poèmes (musique de fond chilienne).
CAFé LITTéRAIRE ET PHILOSOPHIqUE
DE LARbAâ-nATH-IRATHEn
Samedi 14 février à 14h : L’Emev
organise un café littéraire et philosophique
à la bibliothèque communale de LarbaâNath-Irathen, animé par Me Ali Haroun,
avocat, ancien ministre et membre du
HCE, autour de son ouvrage Le rempart.
La rencontre sera suivie d’une ventedédicace de ses ouvrages.
CAFé LITTéRAIRE DE béJAïA :
Samedi 14 février à 14h : Les
professeurs Ahmed Rouadjia et Adel
Abderrazak animeront un café littéraire
autour du livre Repenser l'université, au
Théâtre régional de Béjaïa.
CEnTRE CULTUREL AzzEDInEMEDJOUbI (ALgER)
Samedi 14 février à 10h30 : L’association
culturelle Nawafedh Thakafia accueillera
des nouvellistes de la wilaya de Bordj Bou
Arreridj, notamment Mohamed Essidik
Baghoura et Aissa Ben Mahmoud en leur
organisant une lecture matinal de leurs
nouvelles suivie d’un débat.
Photo : DR
L’indignation est une attitude rassurante, semblable à
l’exercice physique que vous recommanderait un psy en cas
de dépression. L’indignation possède cette double vertu de
nous conférer un statut d’insoumis théorique et de prémunir
la conscience contre de méchantes insomnies…
C’est ainsi qu’à chaque nouvelle aberration politique,
économique ou culturelle, la réaction demeure la même bien
que les problèmes ne cessent de s’améliorer en terme d’indécence. Rien que l’année 2014 et ces deux premiers mois
de 2015 ont fourni une impressionnante matière à indignation. D’abord, les consultations pour la nouvelle Constitution
qui ont vu défiler toute sorte de personnalités politiques au
bureau d’Ahmed Ouyahia afin de réunir le maximum de propositions et de les jeter ensuite aux oubliettes, nous ont également permis de découvrir qu’un certain Madani Mezrag est
une personnalité nationale. Les images de cette rencontre
diffusées à la télévision ont naturellement provoqué une
vague d’indignation aussi mignonne que parfaitement inutile
puisque le chef de l’AIS continue impunément de se pavaner
partout où l’on veut bien l’inviter, non pas pour exprimer un
quelconque regret, mais pour revendiquer ses meurtres,
ridiculiser plus qu’elle ne l’est déjà la «Réconciliation nationale» et afficher insolemment sa ferme détermination à réintégrer le paysage politique. Ensuite, nous avons eu droit à
Chamseddine et Hamadache, caricatures volontaires de l’intégrisme, qui réussissent néanmoins à créer le buzz régulièrement, permettant ainsi au sentiment d’indignation de rester branché (dans les deux sens du terme). Aujourd’hui, c’est
un autre théoricien du massacre qui, à partir des Etats-Unis,
célèbre sa victoire judiciaire contre l’Etat algérien qui
demandait son extradition et annonce, dans la foulée, sa
volonté de rentrer au pays et de bénéficier des dispositions
de la Charte pour la réconciliation nationale. Une déclaration
qui a, encore une fois, ravivé la brûlante indignation, essentiellement électronique et passablement mondaine ; laquelle
a eu le temps de souffler entre les trois jours de deuil national pour un roi fouettard et le silence du palais face au décès
de l’écrivaine Assia Djebar.
Flash-back : en septembre 2011 aussi, Anouar Haddam
annonçait son retour en Algérie. En 2012, de nombreux
«droits-de-l’hommistes» nous inondaient de pétitions gueulardes soutenant Mourad Dehina, ex-responsable du FIS et
supporter invétéré de l’assassinat des intellectuels, arrêté à
Orly et menacé d’extradition en Algérie. En 2013, un ancien
partisan de ce même parti dissous fonde une nouvelle formation politique et bien qu’on lui ait refusé l’agrément, ce
néo-Front à coloration salafiste occupe gaiment le terrain et
enchaîne les campagnes de moralisation et de remise-surles-rails de la société algérienne. Au printemps 2014, revoilà
le FIS qui annonce son retour imminent sur la scène politique avec la bénédiction des autorités, lesquelles ont laissé
l’information se propager confortablement avant de démentir à demi-mot… Pour chacune de ces sorties médiatiques, la
réaction d’une infime partie de la société civile et des médias
dits modernistes, a été la même : s’effaroucher, déterrer les
morts des années 1990 et pleurer... Il y a dans ce phénomène
quelque chose d’à la fois risible et révoltant dans la mesure
où l’opinion publique (si tant est qu’elle existe) se laisse
ponctuellement tripoter par cette mécanique vicieuse de
l’Etat central qui perpétue une stratégie pourtant connue
mais toujours efficace pour ce qui est de berner les foules :
utiliser les islamistes à la fois comme spectre effrayant et
comme allié déguisé en opposant. La première vocation sert
à contrôler les masses par la peur et à se positionner comme
seul rempart contre le retour de la barbarie ; la seconde, antinomique mais complémentaire de l’autre, vise à livrer l’espace public aux fondamentalistes afin que les populations
s’occupent davantage de savoir si elles auront une chance
d’accéder au paradis que de demander des comptes au pouvoir en place…
L’indignation, quant à elle, reste immuable dans les différents cas cités plus haut, réagissant comme on voudrait
qu’elle le fasse, ni plus, ni moins. Et c’est ainsi qu’elle
devient un simple figurant dans cette interminable comédie
de mauvais goût.
S. H.
djoum@hotmail.com
CEnTRE D’ACTIvITéS CULTURELLES
DIDOUCHE (RUE DIDOUCHE-MOURAD,
ALgER)
Mercredi 11 février à 14h30 : Rencontre
avec le poète Ahcène Begriche autour de
son recueil Tillumad n’ Lkanoun.
9
Ou le plus court moyen de faire sa fortune
«Indignez-vous»,
version light !
Par Sarah Haidar
Mercredi 11 février 2015 - PAgE
situation pour son roman, étudiant
les mœurs, peignant les caractères, croquant les tares et les travers humains. Serhas est le modèle, l’archétype de «ceux, fort nombreux, qui galopent après des chimères, passant sans transition
d’un mirage à un autre». Ce sont
ces mirages de la gloire et du succès qui sont racontés dans le
roman Incohérences.
Dès l’entame du récit, la curiosité du lecteur est éveillée par la
truculence du personnage et par sa
singulière façon d’entrer en scène.
Serhas est un personnage fort,
actif, qui se fait remarquer. Et
d’abord par son physique, «lui qui
a au demeurant toutes les apparences du vieil intellectuel chercheur : une tête volumineuse (...) ;
un front très large investi par une
multitude de fines veinules qui couvent chacune des potentialités
insoupçonnables ; des yeux exorbitants et le regard semblant fouiller
dans l’infini mais manifestement
indifférent ; des lunettes à traquer
toutes les vérités et un gabarit de
mastodonte à faire apparemment
peur même aux fantômes les plus
imaginatifs». Un sanguin, actif,
émotif ? Assurément. Il faut voir de
quelle manière il décide de régler
son compte à sa vieille guimbarde
récalcitrante. Il met carrément le
feu au tacot qui ne voulait plus
avancer sur la piste de montagne !
Du grand spectacle pour un
public de villageois médusés.
Après avoir fait son numéro,
Serhas veut rejoindre le hameau
de Sidi Saber où il est attendu pour
la traditionnelle zerda. Cette année
encore, le festin offert gracieusement a attiré beaucoup de visiteurs. Une occasion en or de se
faire des relations autour d’un
méchoui. Serhas, «un homme
généreux, doué d’un remarquable
sens du service et du sacrifice»,
L’association Nawafedh Thakafia organise
un atelier de critique de cinéma encadré
par le critique cinéma et journaliste syrien
Mohamed Abidou. Ceux qui sont intéressés
par cet atelier devront contacter
l’association via son email :
nawafedh-thakafia@outlook.fr
TnA gALLERy (RUE bOUzRInA, ExRUE DE LA LyRE, CASbAH, ALgER)
Jusqu'à la fin du mois de mars :
Exposition collective d’arts plastiques et de
photographies «Hors Champ» par
Mustapha Nedjai, Hellal Zoubir, Karim
Sergoua, Rachi Djemai, Rachid Nacib,
Malek Salah, Adlène Samet et Nasser
Medjekane.
MAISOn DE LA CULTURE MOULOUDMAMMERI DE TIzI OUzOU
vendredi 13 février : Hommage au chanteur
Rahim. Dans le hall : exposition sur la vie et
l’œuvre de Rahim (photographies,
discographie et articles de presse).
A 14h30 : Gala hommage avec la participation
de grandes figures de la chanson algérienne
et témoignages sur la vie et l'œuvre de
l'artiste par sa famille et ses amis.
SALLE EL-MOUggAR (ALgER-CEnTRE)
Jusqu’au 13 février : Projection du film
Harraga Blues de Moussa Haddad, à raison de
4 séances par jour : 14h, 16h,18h et 20h. Sauf
le 12 février, à 14h et 20h et le 13 février à 16h
et 20h.
Samedi 14 février à 17h : Concert de
figure parmi les généreux donateurs. Lemlih, qui est «le chef de la
maison de Sidi Saber» attend avec
impatience l’arrivée de cet
«homme public» promis à «un
brillant avenir»... Dans cette première étape de la construction narrative, Hamouda Mansour fait
entrer d’autres personnages responsables de l’action.
Il établit les motivations des
personnages, les affûte pour
dérouler le fil (l’intrigue) de l’histoire
qui va suivre. Ainsi, il y a le toutvenant et les hôtes de marque ;
ceux qui ne pensent qu’à s’empiffrer et d’autres, plus malins, qui
allient les affaires et les agapes.
«Mais ici tant Serhas que Lemlih,
chacun calcule, personne ne
pense. Il faut inventer, travestir,
mentir. Que d’efforts consentis
pour crédibiliser le superfétatoire,
n’étant même pas conscients que
personne n’a suffisamment d’imagination pour atteindre l’excellence
et la perfection en affabulation !
(...) Tout est artifice sauf le méchoui
qui vient d’arriver tout fumant.»
Le chapitre suivant montre
Serhas exposer son credo existentiel dans la voiture neuve mise à sa
disposition par Lemlih. Son auditoire, c’est le jeune Foudil qui le suit
comme son ombre.
Foudil, c’est un peu Sancho
Pança, l’écuyer de Don Quichotte
dans le roman de Cervantès, dont
le bon sens fait contraste avec
l’imagination déréglée de son
maître. «En prenant place dans la
voiture neuve, toujours accompagné de son disciple, il se sent un
autre homme (...). Comme si le
confort procurait de nouvelles sensations, une nouvelle vision du
monde, un autre sens des relations
; bref, un nouveau statut. Persuadé
de pouvoir désormais donner libre
cours à toutes ses ambitions
avouées et à celles qui le sont
moins, il s’installe déjà dans une
vitesse de croisière pour aller plus
vite et entrer en collision avec son
destin.» Le manifeste de la réussite (à tout prix) est proclamé dans
ce chapitre. La recette pour s’élever dans la hiérarchie sociale ? En
voici quelques ingrédients : un
zeste d’opportunisme, une pincée
de flatterie, des projets et des
plans de carrière, beaucoup d’arrivisme et aucun scrupule. «L’ambition n’est-elle pas humaine ?» rappelle-t-il à propos. Après cet intermède où le romancier spécifie la
nature de l’émotion qui pousse
Serhas à agir comme il le fait, le
récit s’accélère. L’ambitieux s’attelle à traduire en actes le rêve de sa
vie. Il se lance à la conquête de
nouveaux amis, cherche à fructifier
Adléne Fergani, à l’occasion de la sortie de
son nouvel album (vente-dédicace).
LES gLyCInES CEnTRE D’éTUDES
DIOCéSAIn (5, CHEMIn SLIMAnEHOCInE, ALgER)
Lundi 16 février à 18h : Conférence
«Frantz Fanon et le personnel soignant à
l'hôpital psychiatrique de Blida-Joinville»,
par Paul Marquis, Centre d'histoire de
Sciences Po-Paris.
ESPACE LA bAIgnOIRE (3, RUE
DES FRÈRES-OUKID, SqUARE
PORT-SAïD, ALgER)
Jusqu'à la fin du mois de février :
Exposition collective de photographies
«Chawari3 10x10».
COMPLExE CULTUREL AbDELOUAHEbSALIM (CHEnOUA, TIPASA)
Jusqu’au 14 février : Exposition d’arts
plastiques «La vie quotidienne» de
Abdelkader Belhaimer.
gALERIE bOUFFéE D’ART (RéSIDEnCE
SAHRAOUI, LES DEUx bASSInS, bEnAKnOUn, ALgER)
Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste
Mustapha Adane.
bIbLIOTHÈqUE MULTIMéDIA bACHIRMEnTOURI (5, RUE bACHIR- MEnTOURI,
ALgER)
Jusqu’au 28 février : L’établissement Arts et
Culture de la wilaya d’Alger, en partenariat avec
ses anciennes relations (d’intérêt).
Au four et au moulin, il se crée
même l’opportunité d’un apprentissage «mondain» à Alger. Chez les
nouveaux riches, Serhas intrigue à
son profit, se livre à une gymnastique assez délirante. Il faut dire
que ses désirs impérieux de promotion sociale l’aveuglent au point
de confondre vessies et lanternes,
appétit et paranoïa.
De nouveaux personnages
entrent en scène pour structurer
l’intrigue et éclairer encore mieux
les faits de société abordés par
l’auteur.
Il y a là Nazih, l’inamovible président de l’Assemblée populaire
communale ; Bouzid, «un commerçant d’Alger qui a profité, malgré
lui, de toutes les conjonctures pour
se faire un nom et des sous» ; le
jeune Zoubir, fêtard invétéré et non
moins fils unique de Bouzid.
Dans cette galerie de personnages qui étalent leur paraître et
leur vulgarité, il y a aussi un certain
Blis, un professeur de sociologie,
une madame H’lili... Les douces
moitiés de ces messieurs sont une
vitrine pour parvenus, de préférence jeunes et belles pour s’exhiber
avec en public et être le point de
mire de la bonne société. Bien
entendu, Serhas cherche à attirer
sur lui les projecteurs. Il veut tirer
son épingle du jeu, quitte à jouer
aux entremetteurs dans le projet de
marier Zoubir. Oui, la fille de Nazih
est un bon parti et il peut espérer
des dividendes comme conseilleur.
Surtout qu’il a habilement manœuvré pour se faire nommer gérant de
l’entreprise de Bouzid. Désormais, Serhas voit grand
et rêve d’empire. Il multiplie les
projets, voulant mettre tous les
œufs dans le même panier... Il est
placé dans une situation qui évolue
inexorablement vers l’inévitable
conclusion finale. L’action, simple,
rapide, dramatique, est décrite de
façon honnête et dans toute son
ambiguïté. Par exemple, lors du
mariage de Zoubir : la fête (grandiose) n’a pu être altérée par le suicide d’un jeune du voisinage. Des
codes de conduite qui changent,
des «incohérences» et des phénomènes sociaux particuliers sont ici
exprimés dans un langage expressif. L’histoire de Serhas et de ses
semblables mérite d’être lue et
méditée, tant Hamouda Mansour
nous offre une vision du monde
bien originale.
Hocine Tamou
Hamouda Mansour, Incohérences,
Enag Editions, Alger 2014, 264
pages. la maison d’édition Synopsis, organise une
exposition de livres.
MUSéE PUbLIC nATIOnAL DU
bARDO (3, RUE FRAnKLIn-D. ROOSEvELT,
ALgER)
Jusqu’au mois de mars : Exposition
«Pouvoirs des perles d’Afrique» (collection
de Tonia Marek).
ESPACE DE LOISIRS ET DE DéTEnTE
POUR EnFAnTS KIDzLAnD
(CHéRAgA, ALgER)
Chaque jour : Spectacles d’attractions
pour les enfants de 3 à 12 ans.
MUSéE D'ART MODERnE ET
COnTEMPORAIn D'ALgER
(RUE LARbI-bEn-M’HIDI, ALgER)
Jeudi 12 février à 17h : Dans le cadre du
Festival international d’art contemporain
d’Alger «Figures Sonores IV», l’ambassade
d’Espagne et l’Institut Cervantès d’Alger, en
collaboration avec le Musée public national
d’art moderne et contemporain (MaMa),
organisent un concert du quintette de
saxophones du Conservatoire supérieur de
musique de Séville. Entrée libre.
Jusqu’au 28 février : 6e Festival
international d'art contemporain.
InSTITUT CULTUREL ITALIEn
Cours de langue italienne, inscriptions
ouvertes : session janvier, février, mars
2015. Pour toute information :
Tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91
Le Soir
10
Une gamme renouvelée et modernisée
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
d’Algérie
AU CŒUR DE JAC VÉHICULES UTILITAIRES
Un processus de fabrication
moderne
Première halte, l’unité d’assemblage située dans la zone d’activité
de Hefei. Un bâtiment flambant neuf
Photos DR
I
l est, sans conteste, l’un des
pionniers de l’industrie automobile en Chine. Anhui Jianghuai
Automobile, plus connu sous l’appellation JAC, est aujourd’hui un
constructeur aux multiples facettes
avec une gamme de produits large et
diversifiée depuis les petites citadines aux dimensions très compactes aux poids lourds aux grands
gabarits, en passant par les berlines,
les SUV, les véhicules haut de
gamme, les camions légers, les bus
et tutti quanti. C’est à Hefei, au
centre de la province de l’Anhui, en
Chine, que JAC a jeté son dévolu et
établi ses quartiers généraux. Une
région qui respire la prospérité, où
les buildings se disputent les records
de hauteur, où les usines de diverses
activités poussent comme des
champignons et où le froid glacial et
la neige lacèrent les visages et les
mains. A l’initiative d’Emin Auto,
représentant de la branche camions
légers en Algérie, une délégation de
journalistes algériens a séjourné
dans cette province pour s’enquérir
des avancées technologiques de
JAC et des moyens mis œuvre pour
élever le niveau de leurs produits.
D’autant que sa gamme de véhicules
utilitaires légers connaît un engouement particulier dans notre pays
depuis plus d’une décennie et a
accompagné la création et le développement de centaines de petites
entreprises toutes activités confondues. On signalera plus de 40 000
camions JAC de petit et moyen tonnage qui circulent en Algérie et qui
ont été longuement et sévèrement
éprouvés par les utilisateurs, souvent dans des conditions extrêmes.
blage des pièces de tôle pour donner, en fin de parcours, une allure et
une identité à chacune des versions
qui s’alternent dans la chaîne d’as-
semblage. S’ensuivent une série de
haltes et d’étapes où s’activent des
techniciens le regard et les mains
occupés par des tâches précises de
pose de pièces, de pare-brise, de
planche de bord, de serrage
d’écrous, de mise à niveau des
liquides et puis l’inévitable phase de
«mariage» qui voit la
cabine finie se positionner sur le châssis du
camion pour une relation durable et fiable.
On assistera progressivement à la pose des
roues, la vérification
des
innombrables
câblages avant que le
camion achevé ne
s’engage sur une série
de bancs de contrôle
des éclairages, du
moteur, des suspensions, du freinage, de
l’étanchéité, etc. On
ajoutera aussi que tous les camions
subiront des tests de conduite sur
une piste d’essai dans le périmètre
de l’usine. Notre passage à l’usine
de l’industrie automobile mondiale.
Un partenariat qui a permis de faire
de ces deux marques des références
dans le segment des utilitaires légers.
Des volumes de vente en continuelle progression, une présence de
plus en plus affirmée et un rapport
qualité-prix largement avantageux.
En plus de JMC et JAC, Emin Auto
assure aussi la représentation officielle d’une autre marque chinoise,
Shangan Chana, dont la gamme large
et diversifiée, depuis les petites voitures jusqu’aux camionnettes et
autres pick-up.
Ses nouveaux modèles, au design
moderne et séduisant, renseignent
sur le niveau de qualité atteint par les
constructeurs chinois. Néanmoins, les
prix pratiqués par Shangan sont loin
de relever le défi de la compétitivité et
assurer de la sorte une pénétration du
marché local. Sous le giron d’Emin
Auto, on trouve également le coréen
SsangYong, spécialisé dans les véhicules tout-terrain et autres SUV.
Un succès commercial au cours
de ces dernières années et des
modèles qui séduisent par leur look,
leur fiabilité et une tarification concurrentielle. Le directeur général d’Emin
Auto, Nihat Sahsuvaroglu, insiste sur
l’objectif de professionnalisation que
s’est fixé son entreprise comme
moyen pour améliorer la qualité des
prestations proposées aux clients et
leur fidélisation. Il nous fera part des
exigences imposées à ses propres
succursales et surtout aux agents
agréés. Il dira aussi sa fierté de la disponibilité de la pièce de rechange sur
l’ensembles des wilayas où est
implanté Emin Auto. C’est aussi la formation des personnels qui occupe
une place prépondérante dans l’action de ce concessionnaire.
Une action est en cours d’exécution, appelée «service clinique», qui
constitué de plusieurs ateliers, les
presses pour l’emboutissage des
différentes pièces de tôlerie qui
composeront la carrosserie du
camion, la partie soudure avec une
armada de robots aux mouvements
précis et réglés comme un métronome et qui se chargent de l’assem-
de Hefei coïncidait, du reste, avec la
fabrication de modèles équipés de la
nouvelle cabine destinés au marché
algérien. Un design moderne et
attrayant qui tranche avec l’ancien
style et qui apportera
certainement un vent
de fraîcheur dans la
gamme des camions
légers de JAC.
La qualité en hausse
De même qu’on a
eu l’opportunité de
découvrir en première
mondiale les nouveaux pick-up du
constructeur chinois
fraîchement sortis des
usines d’assemblage
et s’inspirant clairement du style de
modèles sud-coréens qui ont le vent
en poupe en Algérie. Disponible en
plusieurs carrosseries, plateau,
frigo notamment, ces nouveaux
modèles constituent la fierté des
responsables de JAC qui espèrent
La professionnalisation au pas de charge
Le groupe Emin Auto confirme de
plus en plus sa volonté de s’inscrire
d’une manière irréversible dans la
voie de la professionnalisation. Une
stratégie qui repose sur le respect des
standards internationaux de l’activité
automobile. La restructuration des
succursales de l’entreprise et de son
réseau d’agents agréés à travers le
pays est la concrétisation sur le terrain de cette démarche visant, en
définitive, à repositionner ce concessionnaire sur le marché local.
Faisant du multimarque un argument supplémentaire de séduction de
la clientèle, Emin Auto met en avant
surtout un savoir-faire éprouvé des
années durant et une longue expérience qui lui permet aujourd’hui de
consolider une image de sérieux et
d’efficacité tant recherchée par les
clients. C’est à partir de 1998 que ce
concessionnaire entreprit de faire
connaître les véhicules chinois
auprès des Algériens.
Une œuvre délicate en raison
d’une réputation peu reluisante en
matière de qualité et de fiabilité et une
expertise dans le secteur automobile
non encore vérifiée. 16 années plus
tard et une fidélité à toute épreuve à
deux grands constructeurs de l’empire du Milieu, en l’occurrence JAC et
JMC, qui ont su à travers le temps
améliorer sensiblement la qualité de
leurs produits et les hisser à un
niveau de compétitivité qui surprend à
la fois les clients et les observateurs
EMIN AUTO
permettra de prendre en charge les
doléances des clients dans des conditions particulières avec une offre de
main d’œuvre et de pièces de rechange d’usage courant gratuite.
Concernant l’usine de montage
prévue dans la région d’Oran avec la
marque JAC, M. Nihat affirme que
tous les préparatifs sont réunis et n’attendent que la décision finale du
ministère de l’Industrie. Il s’attend à
son approbation prochainement et
une entrée en production vers le
début de l’année 2017.
L’activité reprise des véhicules
d’occasion est également fortement
annoncée chez Emin Auto.
Une activité à part entière qui a
nécessité le déploiement d’une équipe entièrement dédiée. Une fois révisés et entretenus, les véhicules
seront proposés à la revente avec
une garantie d’une année.
B. B.
naturellement qu’ils contribueront à
améliorer les performances commerciales de la marque dans notre
pays et aussi offrir aux clients des
prestations de qualité. D’autant que
le partenaire algérien, en l’occurrence Emin Auto, s’évertue à assurer à
la clientèle locale un service aprèsvente de qualité avec une offre
périodique, appelée «service clinique», pour améliorer encore plus
les prestations attendues par les utilisateurs. Sur les ambitions du
constructeur chinois en Algérie, le
responsable de la zone Afrique et
Moyen-Orient insiste sur «l’importance de votre pays dans la stratégie de développement à l’international. Nous prévoyons de réaliser une
usine de production de camions
léger dans la région d’Oran en partenariat avec notre représentant
historique, Emin Auto. Un projet qui
est en pleine phase de maturation
et attend juste l’accord des autorités
locales pour le lancement des travaux de réalisation». Il poursuivra
en précisant que «cette usine assurera à terme l’exportation vers des
pays africains ainsi que ceux de la
région». La gamme distribuée par
Emin Auto se décline en 4 versions
différentes et adaptées aux utilisations urbaines. Il est le leader de
son segment et une référence pour
les clients grâce à un rapport qualité/prix compétitif.
Leader du marché chinois, JAC
propose un large choix de produits
dont la qualité s’est améliorée au fil
des années et fait preuve d’une
maîtrise remarquée des processus
de fabrication.
B. Bellil
JAC EN QUELQUES CHIFFRES
- 600 000 camions par an
- 300 000 moteurs par an
- 20 usines en Chine
- 30 usines dans le monde
- 4 centres de recherche et développement 40 000 techniciens
- Présence dans 120 pays
Le Soir
d’Algérie
5
Janvier 2015
Dacia
3 812 (+6%)
Le groupe Renault en force
1
2
3
4
5
1
2
3
4
5
Peugeot
Toyota
Hyundai
Renault
3 705 (-25%)
3 525 (+800%)
3 515 (-45%)
2 908 (-32%)
RÉSULTATS PAR MODÈLE
2 136
Toyota Hilux
(+850%)
2 213
Dacia Logan
(+11%)
1 557
(-15%)
Hyundai i10
1 363
Kia Picanto
(+24%)
1 228
Peugeot 208
(-39%)
Avec un volume qui
a atteint les 41 802
ventes durant l’année
2014,
la
marque
Peugeot enregistre un
recul de l’ordre de 44%
dans un marché qui a
baissé de 21%.
Une performance qui permet néanmoins au constructeur de se positionner à la
deuxième place du podium
avec des parts de marché de
l’ordre de 12%. C’est surtout
un autre résultat historique
pour le label au lion.
C’est ce qui ressort de la
conférence-bilan organisée
par les responsables de la
filiale lundi dernier. Le directeur général, Pierre Foret,
est revenu sur les réalisations de son entreprise au
cours de l’exercice écoulé et
a estimé que les résultats
ont connu une relance
remarquable en fin d’année
avec une participation réussie au dernier salon d’Oran.
La présence de Peugeot au
cours de cet événement a
été, en effet, remarquée tant
par l’exposition du prestigieux DKR juste avant le
début de son aventure dans
le rallye Dakar que par la
présence du directeur de
Peugeot
sport,
Bruno
Famin, qui avait dit toute sa
«satisfaction de revenir sur
les terres historiques du
Dakar ».
L’année 2014 a vu également la citadine de charme,
la 208, renforcer sa position
de leader de son segment
avec un volume global de 12
586 unités vendues. Un
véhicule qui poursuit son
offensive de charme avec
son style moderne et son ecockpit qui séduit.
De son côté, la 308, arrivée en Algérie à partir du
mois de mars, a su se frayer
une place de choix dans le
segment des berlines compactes juste derrière la seat
Leon et avant l’illustre VW
Golf. Au-delà du véhicule
particulier, Peugeot a joué
les premiers rôles dans le
segment des véhicules utilitaires avec 9 603 ventes.
D’autant que l’unité de transformation implantée à DarEl- Beïda connaît une progression soutenue de ses
activités avec l’assemblage
de plus de 1 000 unités. M.
Foret souligne que «l’amélioration de la qualité et la
réduction des délais de
livraison permettent de
mieux répondre aux besoins
de nos clients». Au plan des
nouveautés
attendues
Toyota maintient son leadership
La bataille aura été serrée en 2014
pour le titre de «plus gros constructeur
automobile de la planète».
Jusqu'aux dernières semaines, on
pensait d'ailleurs que Volkswagen allait
battre Toyota et devenir le 1er constructeur
au monde. Mais non, ce sont bien les
Japonais qui restent seuls en tête avec
quelque 10,23 millions d'unités écoulées
sur la dernière année.
Les Allemands de Volkswagen se
contenteraient donc de la seconde place
avec 10,14 millions d'unités vendues sur
la même année. En troisième position, les
Américains de General Motors tentent de
rester au contact. Le groupe, autrefois
leader indéboulonnable des ventes mondiales, a vendu 9,92 millions de voitures.
Ce qui lui suffit malgré tout pour rester à
bonne distance du quatrième : l'alliance
Renault-Nissan.
Le groupe franco-japonais a réussi à
écouler 8,46 millions d'automobiles dans
le monde en 2014, avec une hausse de
2% par rapport à 2013. C'est mieux que
pour le groupe Hyundai-Kia, cinquième
avec tout juste huit millions de voitures
vendues en 2014.
Derrière ces cinq premières forces de
l'automobile mondiale, les chiffres sont un
peu moins impressionnants. sixième
groupe mondial, Ford se contente de 6,32
11
Nouvelle 508 et qualité de service
PEUGEOT ALGÉRIE EN 2015
VENTES MONDIALES
millions de voitures vendues en 2014, soit
un chiffre stable par rapport à 2013.
Derrière, la nouvelle entité FCA (Fiat
Chrysler Automobile) tourne à 4,61 millions d'unités vendues à l'année, en septième position. Huitième, Honda est très
proche avec 4 513 769 véhicules écoulés
en 2014, soit une hausse de 1,9% par
rapport à l'année précédente. suzuki est
neuvième avec 3 016 710 automobiles
vendues. Dixième, le groupe français
PsA Peugeot-Citroën se contente pour sa
part de 2,94 millions d'unités vendues en
2014, dans un contexte toujours difficile. Il
y a quelques jours, nous dressions le
classement des seules marques premium. C'est alors BMW qui se distinguait
en terminant premier dans le monde,
avec quelque 1 811 719 véhicules vendus
en 2014. En ajoutant la division Mini et la
branche moto du groupe, BMW arrive
même à 2 117 965 unités vendues en
2014. Un chiffre impressionnant puisque
le groupe allemand arrive presque au
niveau de certains constructeurs généralistes, mais en ne vendant que des produits où la marge opérationnelle est
beaucoup plus importante.
On va maintenant voir si ce classement mondial évolue sur l'année 2015. Il
y a une bonne probabilité pour que
Volkswagen finisse 2015 devant Toyota,
compte tenu des prévisions actuellement
établies par les deux groupes.
durant l’année en cours, le
DG de la filiale préfère laisser planer le suspense en
limitant le planning 2015 au
seul rendez-vous de la 508
restylée dont l’arrivée est
prévue pour le mois de mars
prochain. Il avouera, toutefois, que d’autres surprises
sont au programme 2015.
Concernant
initiés par
signalera le
du contrat
les partenariats
Peugeot, on
renouvellement
de sponsoring
Photos : DR
Top
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
avec l’équipe nationale de
football et avec la FAF ainsi
que le club de basket-ball
des handicapés moteurs de
Boufarik. On évoquera également le partenariat avec
l’association Baraka dans le
cadre de la prévention routière à travers l’organisation
de plusieurs opérations de
sensibilisation dans les
écoles.
Peugeot Algérie, c’est
aussi un réseau de 41
agents agréés disséminés à
travers l’ensemble du territoire national auquel s’ajoutera
l’ouverture de 10 autres en
2015, un programme de formation sur site et à distance
grâce à un site de formation
PLMs ouvert à toutes les
équipes de vente via leur
poste de travail.
B. Bellil
INSOLITE
Les risques de l’infidélité
Après l'infidélité, la terreur ?
Dans ce genre de situations,
certains couples peuvent aller
très, très loin dans la colère
contre le conjoint fautif. Mais
jusqu'à quel point ? On a déjà
vu de nombreux faits divers où
les vengeances vont jusqu'au
meurtre du conjoint ayant commis l'adultère. Fort heureusement dans le cas présent,
aucun mari n'a été torturé et
tué dans des circonstances
horribles. Non, ici, la colère de
la femme trompée s'est reportée sur le patrimoine du mari. L'épouse est allée dans le garage de son mari, où se trouvait une Audi R8 Coupé rouge. Il s'agit d'une voiture de sport
équipée d'un moteur central installé en position centrale arrière, développant quelque 420 chevaux. Comptez sur un prix
de base d'environ 120 000
euros pour un modèle
neuf. Mais ici, l'exemplaire
en question a quelque peu
perdu de sa valeur.
L'épouse a, en effet, décidé de passer ses nerfs sur
l'auto. Et elle n'a vraiment
rien oublié. Elle a d'abord
passé beaucoup de temps
à détruire l'extérieur de l'auto. Toute la carrosserie a été lourdement rayée, avec parfois quelques messages inscrits dans
le métal. La vitre arrière a été brisée, laissant le V8 à l'air libre.
Les feux arrière ont été détruits, il y a de gros trous dans les
pièces de carrosserie et même le petit aileron mobile a été
saboté. Mais ce n'est pas tout : la femme énervée s'est également occupée de l'intérieur. Elle a soigneusement déchiré
tous les cuirs de l'habitacle et cassé tout ce qui pouvait l'être.
Jusqu'aux compteurs du tableau de bord, en passant par
l'écran de navigation ou le cuir de la planche de bord.
Au final, les dégâts sont très importants et il faudra sans
doute s'attendre à une facture de plusieurs milliers d'euros
pour tout réparer. Pas certain, d'ailleurs, que ce soit une
bonne opération en vue d'un divorce, même pour l'épouse
trompée. Après cette tromperie et le divorce, l'ex-mari pourra
sans doute retourner chez son concessionnaire Audi pour se
refaire une nouvelle vie : le constructeur allemand va, en
effet, présenter un tout nouveau modèle de la R8 dans le
cadre du prochain salon de Genève. Mais cette fois, attention
à rester fidèle s'il veut garder sa supercar en bon état !
Sports
Le Soir
d’Algérie
Algérie-Portugal,
l’intenable
promesse ?
Alors que l’EN algérienne se frottera
aux sélections du Qatar et d’Oman, lors
du tournoi de Doha, en mars prochain, le
Cap-Vert en découdra lors de cette date
Fifa, le 31 mars exactement à Lisbonne,
avec la sélection du Portugal. Ce match
amical international interviendra le jour
où la Fédération portugaise fêtera son
centième anniversaire. Il faut préciser
que l’opportunité d’affronter la Seleccion
s’est présentée en mars 2014 n’était-ce
le «niet» opposé par Vahid Halilhodzic au
projet de Mohamed Raouraoua qui avait
pratiquement tout conclu avec sn homologue de la Fédération portugaise. A
l’époque, Coach Vahid avait estimé que
son équipe, qui préparait la deuxième
phase des éliminatoires du Mondial2014, n’était pas capable de se mesurer
à un si gros calibre préférant la Slovénie
comme sparring-partner des Verts (victoire algérienne par 2-0).
En juillet dernier, une nouvelle proposition a été faite par le ministre portugais
des Sports à son homologue algérien, en
marge de sa visite de travail en Algérie.
Le responsable des Sports en Algérie, le
Pr Tahmi, a même confirmé que cette
rencontre amicale se tiendra en 2015 à
Alger. Depuis, aucune suite n’a été donnée concernant le déroulement de cette
joute amicale. Les responsables de la
FAF ayant préféré d’abord confirmer la
participation des joueurs de Gourcuff au
tournoi du Qatar. Un déplacement qui ne
coûtera aucun centime à la fédération.
Pour les Verts, par contre, affronter le
Qatar et Oman ne rime à rien, sportivement parlant !
B. M.
LE PRÉSIDENT DU COMITÉ
OLYMPIQUE ESPAGNOL
ANNONCE
Vers la tenue
prochaine d'un
match AlgérieEspagne
Le président du comité olympique
espagnol, Alejandro Blanco Bravo, a
annoncé hier à Alger la programmation
prochaine d'une rencontre amicale de
football entre les sélections d'Espagne
et d'Algérie après avoir reçu l'accord du
président de la Fédération de la discipline de son pays, Angel Maria Vilar.
«J'ai discuté avec le président de la
Fédération espagnole de football qui est
très favorable à l'idée d'organiser une
rencontre amicale entre les sélections
des deux pays», a affirmé Blanco Bravo
en marge de la signature de l'accord de
coopération et d'échanges entre les
comités olympiques d'Algérie et
d'Espagne. «Il appartient maintenant
aux présidents des Fédérations algérienne et espagnole, qui sont de bons
amis, de définir ensemble les détails
relatifs à l'organisation de cette rencontre», a encore précisé le président
du comité olympique espagnol.
L'entraîneur de la sélection algérienne, Christian Gourcuff, avait déclaré
mardi dernier en conférence de presse
à Alger, qu'il souhaitait disposer de
matchs amicaux face à des adversaires
de renom d'Europe et d'Amérique du
Sud en vue du Mondial-2018 à Moscou.
L'Espagne, championne d'Europe en
titre et championne du monde en 2010,
devrait constituer un sparring-partner de
rêve pour le technicien français, estiment les observateurs.
FOOTBALL
14
L’Union africaine
des footballeurs dénonce
Issa Hayatou
DANS UNE MOTION DE SOUTIEN AUX FÉDÉRATIONS
DU MAROC ET DE TUNISIE
l Les dernières sanctions
prononcées
par
la
Confédération africaine de football à l’encontre de deux associations nationale, la FTF
(Tunisie) et la FRMF (Maroc)
continuent de soulever l’indignation des acteurs de la scène
footballistique continentale.
Aussi, le comité exécutif de
l’UAF (Union africaine des footballeurs), réuni les 6 et 7 février
derniers à Paris (France), a tenu
à apporter son soutien «indéfectible aux fédérations nationales
de football du Maroc et de la
Tunisie ; victimes du comportement scandaleux de la CAF, à sa
tête son président Issa Hayatou,
au raisonnement spécieux agissant dans les coulisses qu’il a
solidement ramifiées au sein du
football africain, par l’instauration
d’une équipe de lieutenants dont
le rôle de discorder seulement,
pour lui permettre d’exercer un
dirigisme au détriment des fédérations nationales.»
Dans le communiqué dont Le
Soir d’Algérie détient une copie,
l’UAF dénonce «ces destructeurs
du football africain, envahis par
l’immaturation à prôner l’illusion
sous couvert des textes juridiques en leur donnant une autre
lecture à l’ouïe des Africains,
comme ils le veulent dans le but
de préserver leur dominance en
infligeant des sanctions en plusieurs étapes, anesthésiant les
tentatives de recours pour réduire les fédérations nationales en
adeptes dociles à s’incliner
devant la dictature, infâme et sordide, devant la citadelle de la
CAF métamorphosée en un
royaume
impénétrable».
Poursuivant son réquisitoire,
l’UAF accuse les «lieutenants
intrépides» de Hayatou d’agir en
totale contradiction avec les intérêts du football africain.
Le président de la FAF,
membre du CE de la CAF et de
la Fifa, Mohamed Raouraoua, est
nommément cité dans ledit communiqué. Le responsable algérien est accusé de se positionner
unilatéralement en faveur du président de la CAF en impliquant le
«bureau exécutif de son instance, en individualiste, rédigeant
une proposition pour secourir le
président de la CAF par un rajout
d’un texte : “Ceux qui ne sont
pas dans le comité exécutif de la
CAF n’ont pas le droit de déposer leur candidature à la présidence de la CAF” lors de l’assemblée générale extraordinaire
qui s’était déroulée aux
Seychelles».
Le rédacteur du texte rappelle
la «confusion que le président de
la Fédération algérienne de football a entretenue en écartant le
candidat de la Côte d’Ivoire
(Jacques Anouma, ndlr) pour ne
pas entraver la gouvernance du
président de la CAF».
Réunion prochaine à Alger
Évoquant une dignité salie
des pays africains de la part de
«ces indistincts comportements
de manipulés à la solde de fortunes informelles au dos de leurs
pays», l’UAF a critiqué «l’organisation catastrophique de la CAN
2015 qui avait provoqué des incidents et un arbitrage «robotisé»
par la CAF dont a été victime
l’équipe nationale de la Tunisie»
(…), «doublement sanctionnée
allant jusqu’à toucher sa souveraineté nationale».
La motion de soutien de
l’UAF, qui s’adressait au président de la Fifa, ceux des confédérations (AFC, UEFA etc.) et
des Fédérations nationales en
Afrique, a interpellé tous les
acteurs du football en Afrique à
«une mobilisation générale pour
que le football… soit remis aux
véritables footballeurs», conclut
le communiqué. Il est à signaler
que l’UAF compte organiser
«très prochainement à Alger»
une réunion de coordination en
vue «de mener de nouvelles
actions» en direction des associations membres de la CAF.
Constituée en décembre
2001, l'Union africaine des footballeurs (UAF) activait, au début,
L'ouvrage consacré à Mekhloufi
est rédigé en langue française. Il
est déjà disponible sur les étals,
au prix de 900 DA. La version en
langue arabe «sera disponible
dans quelques semaines», a indiqué la maison d'édition, dans un
communiqué. Mekhloufi (79 ans)
ancien n°10 de l'AS Saint-Etienne
est considéré comme une légende du football algérien. Il a été
sélectionné en équipe de France
en 1956, avant de rejoindre celle
du FLN en 1958. Pour sa part,
Hocine Seddiki est un ancien
journaliste algérien, ayant déjà
édité en France, notamment, à
travers le mensuel Foot-Sud
Magazine, et il a également édité
en Algérie, Chez International
Sport Magazine.
Les cinq autres ouvrages ont
été dédiés respectivement au
champion du monde et olympique
du 1 500 mètres Noureddine
Morceli, au footballeur Rabah
Madjer, à la demi-fondiste
Hassiba Boulmerka et au footballeur Lakhdar Belloumi, au
moment où le 6 e titre regroupe
Photo : DR
LES PORTUGAIS AU MENU
DU CAP-VERT LE 31 MARS
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
avec cinq pays membres (Égypte, Algérie, Cameroun, Afrique du
Sud, Ghana). Son ambition première était de «protéger les intérêts des footballeurs africains».
En outre «fédérer les fédérations
nationales, constituer des fédérations nationales là où elles
n'existent pas et être un interlocuteur vis-à-vis des instances
nationales et internationales»,
était un axe primordial dans ses
fondements.
Son premier président était
l’Algérien Mourad Maza. En
berne depuis quelques années,
l’UAF tente de réactiver ses circuits et diversifier ses activités.
Les scandales qui ont miné l’instance africaine lors de l’attribution et l’organisation de la CAN2015.
La rencontre d’Alger pourrait
conduire à la relance de cette
structure «boudée» par les associations nationales suite à des
«orientations émises par la
CAF». L’instance présidée par
Issa Hayatou a toujours rejeté
l’idée de «collaborer» autrement
qu’avec ses affiliés, supports
naturels de toutes ses manifestations contrairement, par exemple,
à la Fifa ou l’UEFA qui tolèrent la
présence, près de son entourage
immédiat, des associations nongouvernementales à l’instar de la
FIFPro ou l’AIPS. Le premier
clash signalé entre l’UAF et la
CAF a eu lieu lors de la CAN2004 en Tunisie quand la structure de Mourad Mazar avait stigmatisé l’attribution par la CAF
des droits d’exploitation d’un événement (L’étoile d’Or, ndlr) à un
organe de presse (Afrique
Football en l’occurrence).
Depuis, les relations personnelles (et même d’ordre professionnel) entre les présidents des
deux structures (Hayatou et
Mazar) ont connu un coup de
froid qui a entraîné le gel des
activités de l’UAF.
B. M.
Le premier ouvrage dédié à la légende
Rachid Mekhloufi
l «Une portion de ciel bleu
dans le monde du football» est le
titre d'un ouvrage relatant le
parcours sportif de la légende du
football algérien, Rachid
Mekhloufi, ancien meneur de jeu
de la glorieuse équipe du Front
de libération nationale (FLN).
Il s'agit du 1 er numéro d'une
série de six ouvrages, tous
dédiés à des «sportifs algériens
d'exception», conçus par l'auteur
Hocine Seddiki et édités par la
maison d’édition Albayazin.
ATHLÈTES ALGÉRIENS D'EXCEPTION
plusieurs athlètes dont les
boxeurs Chérif Hamia et Loucif
Hamani, ainsi que la judoka
Salima Souakri. Le n°1, consacré
à Rachid Mekhloufi, comporte
160 pages en couleurs illustrées
par plusieurs photos d'époque,
en noir et blanc.
L'ouvrage contient également
des témoignages et différentes
illustrations. La maison d'édition
Albayazin, sise à Hydra (Alger),
n'a avancé aucune date concernant la mise en vente des autres
ouvrages.
LE MERCATO A ÉTÉ
CLÔTURÉ LE 15 JANVIER
Le MCO attend
la qualification
de Makusu…
Près d’un mois après l’arrivée du
joueur congolais au MC Oran, à savoir
Jean-Marc Makusu Mundele, le staff
technique attend toujours sa qualification par la FAF. D’ailleurs, le président
du club Belhadj Ahmed s’est déplacé
en début de semaine au siège de la
FAF à Alger pour connaître l’évolution
du dossier de sa nouvelle recrue. JeanMichel Cavalli attend avec impatience
la qualification de son nouvel attaquant
pour l’incorporer dans son échiquier.
…Le MCA celle du Brésilien
Robertson
Au MC Alger, on commence à s’agiter pour connaître les raisons de la
non-qualification du joueur brésilien
Robertson de Arruda Alves, prêté par
le club brésilien l'Esporte Clube
Juventude. Après près d’un mois, la
FAF n’aurait toujours pas reçu la lettre
de sortie du joueur de la Fédération
brésilienne de football. Le président
Raïssi a même demandé au président
de la FAF, Mohamed Raouraoua, d’intervenir auprès de son homologue brésilien pour accélérer la procédure. Le
coach portugais du MCA, Arthur Jorge,
est impatient quant à la qualification de
son futur joueur.
Ahmed A.
À PROPOS DE L’OUVERTURE
DU CAPITAL DE LA SPA/CR
BELOUIZDAD
Mokhtar Kalem
nous écrit
Certains quotidiens, dont Le Soir
d’Algérie et le Quotidien d’Oran,
citant l’APS comme source de l’information, ont rapporté dans leur
édition du 7 février 2015, un compterendu relatif à l’ouverture du capital,
lors d’une réunion tenue le 5 février
2015 avec absence remarquée de
M. Kalem Mokhtar, président du
CSA.
Aussi je vous saurais gré de bien
vouloir prendre acte de la mise au
point suivante :
«La réunion du 5 février 2015, initiée par le président du Conseil d’administration, n’avait qu’un caractère
tout à fait informel.
M. Kalem Mokhtar, président du
CSA, suite à un empêchement de
dernière minute, a dû déléguer M.
Belaïd Mohamed, vice-président,
ainsi que M. Mefti Abdenour, consultant en charge du dossier, pour
informer les participants de ce que
le procédure d’ouverture du capital a
été formalisée en 2012 par le
CSA/CRB, lors de son assemblée
générale extraordinaire et concrétisée par la désignation d’un commissaire aux apports par le tribunal de
Sidi M’hamed. Ce dossier est en
cours de finalisation.
Ce qui risque, par contre, de faire
obstruction à la concrétisation de ce
dossier, c’est le fait que les bilans
des années 2012 et 2013 n’aient pas
été soumis à l’assemblée générale
des actionnaires, pour approbation
et donc, pas de dépôt des comptes
sociaux auprès du CNRC.
En notre qualité de membres du
Conseil d’administration, nous
n’avons eu de cesse d’inviter le président du Conseil d’administration à
tenir ces assemblées générales.
Toutes nos demandes sont restées sans réponse.»
Le président Mokhtar Kalem
Sports
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
FOOTBALL
15
Trois des cinq clubs algériens
engagés luttent pour le maintien
LES COUPES AFRICAINES REPRENNENT DU SERVICE CE WEEK-END
l Trois des cinq clubs algériens engagés dans les deux
Coupes africaines (Ligue des
champions et Coupe de la CAF)
dont le tour préliminaire est
prévu le week-end prochain,
luttent pour leur maintien en
Ligue 1, ce qui pourrait constituer un handicap dans leur parcours continental.
Pour une première dans l'histoire du football national, l'Algérie
est représentée par cinq formations dans les deux épreuves
continentales des clubs : l'ES
Sétif, l'USM Alger et le MC ElEulma en Ligue des champions,
alors que le MC Alger et l'ASO
Chlef sont concernés par la
Coupe de la CAF.
Le MC El-Eulma, 12e au classement du championnat national,
participe pour la première fois de
son histoire à une compétition
internationale, de surcroît en
Ligue des champions africaine.
Pour son entrée en lice dans
cette compétition, il accueillera
les Ethiopiens de St-George.
Les protégés de Azzedine Aït
Djoudi abordent toutefois ce rendez-vous sous de bons auspices,
après avoir retrouvé le sourire
depuis trois journées.
Ils restent d'ailleurs sur une
large victoire face au CS
Constantine (3-0), alors qu'auparavant ils avaient réussi à accrocher l'ES Sétif, le champion
d'Afrique sortant sur son terrain
(1-1) et dominé à domicile l'USM
El Harrach (4-1). Les coéquipiers
du meilleur buteur de la Ligue 1,
Walid Derrardja (12 buts) souhaitent évidemment quitter vite la
zone rouge pour se concentrer
pleinement sur l'épreuve africaine. Leurs chances sont grandes
dans ce registre au vu de leur
retour en force ces dernières
semaines.
L'ESS et l'USMA mieux lotis
Ce n'est pas le cas pour les
deux représentants algériens
dans la Coupe de la CAF. L'ASO
Chlef, avant-dernier au classement de Ligue 1 et le MC Alger,
lanterne rouge, risquent d'être
confrontés à des difficultés
énormes pour réussir leurs deux
challenges. Les Chélifiens, qui
enchaînent les contre-performances à domicile, reçoivent
Kamboi Eagles (Sierra Leone),
alors que les Algérois qui se sont
relativement améliorés depuis le
début de la phase retour
accueillent le SC Sahel (Niger).
Ces deux clubs risquent de
«sacrifier» la compétition continentale pour jeter toutes leurs
forces sur les rencontres du
championnat local dans l'espoir
d'éviter le purgatoire, même si
leurs dirigeants assurent qu'ils
vont jouer pleinement leurs
chances dans les rendez-vous
africains. En revanche, l'ES Sétif,
exempte du tour préliminaire de
la Ligue des champions, défendra avec un moral au beau fixe
son titre continental, au vu du
très bon parcours qu'elle est en
train de réaliser en championnat,
où elle occupe la deuxième
place au classement.
L'USM Alger, de retour sur la
scène africaine après une décennie d'absence, entamera l'aventure en Ligue des champions en
accueillant les Tchadiens de
Foullah. Un rendez-vous intervenant dans une conjoncture spéciale que traverse la formation de
Soustara qui souffle le chaud et
le froid cette saison, mais qui
reste néanmoins engagée dans
la course au doublé (championnat et coupe d'Algérie).
Dossier ouvert pour complément
d’information
MATCH JS SAOURA-MC ALGER
l Après les incidents qui ont émaillé la
rencontre JS Saoura-MC Alger comptant
pour la 19 e journée du championnat de
Ligue 1 Mobilis disputée vendredi dernier,
la commission de discipline de la Ligue de
football professionnel réunie lundi 9
février, qui n’annonce aucune sanction
dans son dernier P-V, précise que le dossier
reste ouvert pour complément d’information. Il faut rappeler que de graves incidents ont émaillé la rencontre JSS-MCA.
Les dirigeants du Mouloudia, par le biais
de son président Abdelkrim Raïssi, accusent
leurs homologues de Béchar d’agression et
autres formes d’intimidation alors que les responsables de la JSS affirment que ce sont
les Mouloudéens qui ont été les premiers
dans la provocation avec la blessure d’un de
leurs joueurs au cours du match. Les
membres de la CD de la LFP devraient étudier les différents rapports, notamment celui
de l’arbitre de la rencontre, des services de
sécurité en plus de ceux des clubs et des
séquences vidéo d’une chaîne TV sportive
montrant l’anarchie qui a régné dans le vestiaire du MCA à l’issue de la rencontre.
Les différentes décisions sont attendues
incessamment avec probablement des sanc-
tions lourdes pour la JSS et le gardien mouloudéen.
Match à huis clos pour Bou-Saâda
La commission de discipline de la Ligue
de football professionnel, qui a repris l’affaire
du match de Ligue 2, ABS-OM (18e journée)
disputé le 30 janvier, avec l’envahissement
du terrain ayant entraîné un arrêt momentané
de la rencontre, a infligé un match à huis clos
pour l’A Bou-Saâda assorti d’une amende
100 000 DA pour mauvaise organisation.
Pour rappel, la rencontre s’était soldée par la
victoire de l’ABS sur le score de 2-1.
Ah. A.
Barça-Villarreal, un os en demi-finale Communiqué
COUPE DU ROI D’ESPAGNE
l Le FC Barcelone est le grand
favori du dernier carré de la Coupe
du Roi mais sa demi-finale aller ce
soir(20h) au Camp Nou pourrait ne
pas tourner aussi rond que prévu
contre Villarreal, un adversaire à
prendre au sérieux.
Lors de leur récent affrontement en Liga il y a dix jours (3-2),
le « sous-marin jaune" a mené
deux fois au score et poussé dans
ses retranchements le Barça,
sauvé de la défaite par son triangle offensif Messi-SuarezNeymar. Défense très compacte,
rapide projection en contre-
attaque... Villarreal a les armes
pour déjouer les pronostics, alors
que toute l'Espagne s'attend à ce
que Barcelone file jusqu'au trophée après les éliminations aux
tours précédents du Real Madrid
et de l'Atletico, sacrés respectivement en 2014 et 2013.
Actuel 6 e du Championnat
d'Espagne, qualifié pour les 16es
de finale de l'Europa League,
Villarreal n'a concédé qu'une seule
défaite au cours de ses 20 derniers matches toutes compétitions
confondues : C’était précisément
face au Barça le 1er février. Signe
de cette excellente passe, deux
joueurs de l'entraîneur Marcelino
Garcia Toral ont été désignés
dans l'équipe-type de la Liga au
mois de janvier : L’ailier russe
Denis Cheryshev, prêté par le
Real Madrid, et l'avant-centre
argentin Luciano Vietto, l'une des
révélations de la saison en
Espagne avec déjà 15 buts toutes
compétitions confondues.
Start (en heure algérienne)
FC Barcelone-Villarreal (20h)
Athletic
Bilbao-Espanyol
Barcelone (22h)
OULED EL-HOUMA
Dans le cadre de l’insertion
des jeunes détenus par le sport,
l’Association Ouled El-Houma
organise, sous le patronage de
Monsieur Tayeb Louh, ministre
de la Justice, garde des
Sceaux, et en collaboration
avec la Direction générale de
l’administration pénitentiaire et
de la réinsertion, la 8e édition de
la Coupe d’Algérie de football.
La finale est prévue le 5 juillet
2015, à l’établissement pénitentiaire de Tiaret.
Abderrahmane Bergui
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
Sports
Le Soir
d’Algérie
Qui pour sauver la petite
balle algérienne ?
HANDBALL
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
16
LA PISTE DU SÉLECTIONNEUR ÉTRANGER PROPOSÉE PAR LE BF DE LA FAHB
Le handball ne s’est jamais
porté aussi mal. Malgré un inespéré
titre africain en janvier de l’année
passée, le jeu à 7 a perdu de son
aura. En raison surtout d’une certai-
Le VC Sovac
continental
CYCLISME
Fondée en 2010, le Vélo Club
Sovac est un club professionnel
affilié à la Fédération algérienne
de cyclisme FAC, avec un statut
continental.
A
quelques
semaines du départ du Tour
d’Algérie version 2015, ses coureurs professionnels ont été présentés officiellement devant les
journalistes et les partenaires,
lundi soir au niveau du siège de
l’entreprise. Une présentation
placée sous le signe de l’ambition. En effet, après un recrutement marqué notamment par l’arrivée de nouveaux éléments,
cette équipe renferme, désormais, un excellent dosage entre
des coureurs expérimentés et de
jeunes mais talentueux cyclistes
qui ne demandent qu’à s’affirmer.
Un groupe dont la moyenne
d’âge ne dépasse pas les 22
ans. C’est Mohamed Mokhtari, le
DTS qui a procédé à la présentation de son team, et ce, en présence du directeur du club,
Khider Oulmi. Le directeur technique a tenu à rappeler que
l’équipe a réalisé une saison
sportive 2013-2014 «correcte».
«En 2015, les objectifs seront
évidemment plus importants et
surtout plus ambitieux. Réussir
notre participation au Tour
d’Algérie», a-t-il précisé. Pour le
directeur du club sportif, M.
Khider Oulmi «l’équipe de Sovac,
c’est d’abord et avant tout un état
d’esprit, des valeurs et un collectif qui s’articulent autour d’engagements compris et partagés par
tous : personnel, coureurs et
encadrement. Notre raison d'être
est purement sportive. Nous voulons juste contribuer au développement de ce sport». Le président-directeur de Skoda, sponsor
major et officiel de cette section,
n’a pas hésité à offrir des nouveaux vélos professionnels de
marque Focus à tous les coureurs. Au vu du déficit flagrant de
challenges nationaux d’envergure, la section Sovac s’est rabattue sur des participations à des
circuits à l’étranger. «Dans le
souci de mieux préparer le Tour
d’Algérie, nous allons prendre
part au 29 e Circuit des plages
vendéennes (France) qui aura
lieu du 14 au 22 février prochain.
C’est un challenge très relevé où
il y’aura six manches avec la participation de plusieurs champions. Ce qui ne peut être que
bénéfique pour nos jeunes
cyclistes», conclut Mohamed
Mokhtari.
A. A.
ne instabilité qui a duré dans le
temps, emportant les fondements
même de la pratique handballistique en Algérie. Première véritable
conséquence de ce marasme
causé par d’interminables clivages,
un vivier décimé au sein des clubs
jadis connus pour leur fertilité en
talents. Pour se rendre réellement à
l’évidence que le problème n’est
pas spécialement d’ordre technique, comme tentait de l’expliquer
le DTN/FAHB, Habib Kheraïfia, il
n’y a qu’à jeter un œil sur le
nombre de licenciés (filles et garçons), celui des salles d’entraînement et enfin, le potentiel humain
en encadrement aussi bien chez
les jeunes catégories qu’au sein
des staffs des équipes premières.
Des statistiques faméliques induites
par une clochardisation de la pratique, elle-même générée par l’absence d’une politique claire et
objective. Ce n’est, à ce titre, pas
normal de constater que des communes, telles Bordj El-Kiffan et
Chéraga (dans l’Algérois, donc),
n’aient pas d’équipes de handball
alors qu’elles disposent de salles
spécialement construites pour la
promotion de cette discipline (et les
autres sports-co) dans ces contrées
plutôt réputées pour être des foyers
de champions en… cyclisme, boxe,
judo et des sports de combat en
général.C’est, en définitive, à un
problème structurel que le sport
national fait face. Les maîtres-penseurs de cette «politique» manquent de justesse dans leur
réflexion dans l’élaboration des
plans sectoriels de relance. Cela se
traduit par des projets jamais achevés à temps, des rallonges budgétaires à volonté et une démotivation
de toute la chaîne de production
des champions.
Faillite d’un système
Aujourd’hui, ceux parmi les
adeptes du handball qui veulent
bien se lancer dans le bain doivent
avoir le souffle et les bras longs.
Pas pour surmonter les murs dressés par la fameuse tactique 6-0
chère à Aziz Derouaz mais pour se
Photo : Samir Sid
l La débâcle du Mondial-2015 au Qatar malheureusement digérée, la FAHB se tourne déjà vers un profond remaniement de sa structure technique où, outre le départ annoncé de Rida Zeguilli, plusieurs
têtes vont devoir tomber.
débrouiller une licence au sein
d’une association sportive qui dispose d’une section de handball. A
moins d’avoir des connaissances
au niveau de la Sonatrach, parrain
du GSP que beaucoup parmi les
membres de la famille du handball
accuse d’être derrière la faillite de
la discipline. Ce n’est bien sûr pas
la seule raison mais le «drame» est
tel qu’un tel raccourci peut être pris
pour «argent comptant». Les
meilleurs joueurs du pays évoluent
au sein des Pétroliers, ceux qui
composent l’EN, qu’ils émargent ici
ou à l’étranger, aussi. Le GSP est
comme le passage obligé pour un
talentueux handballeur qui veut
améliorer son quotidien et celui de
sa famille tant ce club offre les
conditions matérielles et sociales
optimales pour l’athlète d’élite.
Ailleurs, pourtant, l’argent coule à
flots. Contrairement aux préjugés,
les meilleurs salaires sont offerts
par les clubs budgétisés par leurs
communes. Les plus grosses folies
dans les primes de transferts sont
réalisées par ces associations communales. Rappelons la «Dream
Team» du MSPB montée, à la fin
des années 90/début des années
2000, par Azzedine Bensbaâ. Les
éléments de cette formation qui a
dominé sommairement le handball
national et même régional se recrutaient chez le MCO (Bessedjerari,
Limam, etc.). Par malheur, le club
des Aurès a entraîné la faillite du
club d’El-Bahia mais également sa
Que peut Sead Hasanefendic ?
Ces clubs font de la figuration,
c’est une réalité. Pouvaient-ils aspirer à mieux ? Même si le GSP
n’existait pas, ces clubs n’auraient
pas été capables de survivre.
Comme ces clubs de football artificiellement transformés en sociétés
sportives où l’on pompe de l’argent
sans rien recevoir en contrepartie.
Sur le terrain et en dehors. Car,
tout simplement, ces entreprises de
football ne produisent que de la violence sous toutes ses formes. Et
faire appel aux «partenaires étrangers» pour recoller le puzzle, relever les niveaux, ne servira à rien.
Durant leur dernière réunion, où il
était question de faire le bilan de
l’EN de Zeguilli, les quelques
membres de la FAHB ont passé
leur temps plus à justifier l’échec du
Qatar qu’à faire une véritable
expertise de ce qui ne pouvait pas
marcher. Certains ont même poussé l’outrecuidance de proposer le
nom de l’ex-sélectionneur de la
Tunisie Sead Hasanefendic pour
succéder à Rida Zeguilli. Le tout,
bien sûr, en coupant l’herbe sous le
pied d’autres membres de l’encadrement technique de la sélection,
présents à Doha, mais aussi du
DTN, lui aussi rendu responsable
de cette humiliante participation
algérienne au Mondial-2015. Une
(autre) fuite en avant édictée par
les sorties publiques virulentes du
ministre des Sports, lui-même
membre de la grande famille du
handball. Faut-il rappeler que le
dernier étranger à qui l’Algérie a
confié le Sept national, l’Allemand
Irwin Kalderach n’a pas survécu
aux critiques ayant suivi l’échec des
Verts au championnat d’Afrique de
2004 en Égypte. La contribution du
Polonais Ignacy Pazur et du
Roumain George Badulescu,
durant les années 70/80 a servi la
discipline en Algérie, mais paradoxalement c’est sous les ordres
d’un technicien algérien, Aziz
Derouaz mais aussi Salah
Bouchekriou et Kamel Akkeb, que
notre sélection a réalisé ses
meilleurs résultats. Faire appel au
Bosnien constituera une éphémère
solution de replâtrage. La crise
structurelle, elle, perdurera. Sa
résorption dépendra de paramètres
plus objectifs : à savoir une politique sectorielle globale qui engagera une refondation effective de
toutes les strates impliquées dans
l’organisation de la pratique du
handball. L’athlète et son encadreur
en priorité.
B. M.
Mekdad et Benzegala enfin
qualifiés, Sahraoui absent !
Absents lors du tournoi aller
qualificatif pour l’Afrobasket 2015
disputé à Alger début janvier dernier à cause de leur non-qualification par la Fiba Afrique, les deux
joueurs algériens en l’occurrence
Mounir Benzegala (GSP) et Samir
Mekdad (France) vont enfin pouvoir prendre part au tournoi qualificatif retour au Maroc. La FABB
vient d’avoir le feu vert de la Fiba
Afrique pour la participation des
deux internationaux désormais
qualifiés pour porter le maillot des
Verts. Pour rappel, la FABB devait
présenter «des dossiers de natura-
lisation» des deux joueurs, Mekdad
et Benzegala, qui sont nés respectivement en France et aux EtatsUnis. La Fiba, avant de délivrer les
licences aux deux joueurs, avait
enquêté si auparavant ils n’avaient
pas porté les couleurs de leurs
pays de naissance, selon les règlements de la Fiba Monde. La qualification de ces deux éléments ne
peut être que bénéfique pour le
sélectionneur national Ali Filali qui
devra compter sur leurs apports
d’autant plus que Fayçal Sahraoui
(La Rochelle France) sera absent
pour cette manche retour du tournoi qualificatif.
Ahmed Ammour
propre agonie. Financièrement
asphyxié, le MSPB a coulé laissant
la voie des sacres au GSP dont la
suprématie n’a jamais pu être remise en question depuis, en dépit de
quelques «révolutions» lancées par
des équipes en mal de reconnaissance, aux moyens limités et à la
stratégie défaillante. Citons pêlemêle le MCS, le CBM, le CCL ou
encore le DRBB.
Le Cinq national dès cet après-midi au Maroc
BASKET-BALL : TOURNOI QUALIFICATIF RETOUR POUR L’AFROBASKET-2015
l Rentrée lundi d’Istanbul, Turquie, après avoir effectué un stage
de préparation d’une semaine, la sélection nationale de basket-ball
messieurs s’envolera cet après-midi pour le Maroc pour disputer le
tournoi retour qualificatif pour le Championnat d’Afrique des nations
de basketball (Afrobasket 2015) prévu les 13, 14 et 15 février à Salé,
au Maroc.
Durant son regroupement en
Turquie, la sélection nationale a
disputé trois matches amicaux
contre des équipes du championnat turc de basket dont Istanbul
BBSK qui évolue en première division et deux autres de la 2e division. Trois rencontres ponctuées
d’une victoire et de deux défaites,
mais «ce qui compte, c’est la préparation et le rendement de l’en-
semble des joueurs qui se sont
bien appliqués pendant tout le
stage (…) Le plus important pour
nous était de faire progresser les
joueurs sur le plan physique»,
nous dira M. Boufenik Mohamed,
l’ancien arbitre international,
aujourd’hui membre de la
Fédération algérienne de basketball (FABB), chef de mission des
Vers à Istanbul.
magfemme03@yahoo.fr
d’Algérie
Mercredi 11 février 2015 - PAGE 17
Choux aux épinards
Pour la pâte : 1/4 l d’eau, 50 g de beurre, 1 pincée
de sel, 150 g de farine, 30 g de maïzena, 6 œufs.
Pour la farce : 1 1/2 kg d’épinards, 60 g de
beurre, 3 c. à s. de farine, 200 g de poulet cuit, 3
c. à s. de sauce de tabasco, 2 œufs durs
Portez l’eau
additionnée du
beurre et du sel à
ébullition dans une
casserole. Retirez
du feu. Versez la
farine et la
maïzena dans le
liquide bouillant et
battez en une pâte
lisse. Remettez la
casserole sur le
feu et continuez à
mélanger jusqu’à
ce qu’elle forme
une masse qui se
détache de la casserole. Retirez la casserole du feu,
introduisez les œufs un à un et continuez à battre
jusqu’à ce que la pâte soit bien lisse et brillante.
Laissez refroidir puis ajoutez-y la poudre à lever.
Disposez des noix de pâte sur une lèchefrite
graissée et farinée. Glissez le tout dans un four
préchauffé à 200° C et laissez cuire pendant 30 min.
N’ouvrez pas la porte du four pendant les 15
premières minutes de cuisson pour éviter que la pâte
ne retombe. Retirez les choux du four, coupez un
chapeau et laissez refroidir. Nettoyez les épinards,
faites-les étuver pendant 5 min dans 1/2 tasse d’eau.
Laissez égoutter et recueillez le jus de cuisson.
Faites chauffer le beurre, introduisez-y la farine en
tournant et allongez avec le jus de cuisson des
épinards. Portez à ébullition en battant au fouet.
Incorporez les épinards hachés dans cette sauce.
Coupez le poulet en lanières. Ajoutez-le dans les
épinards et relevez de sauce de tabasco et de
muscade. Remplissez les choux avec cette
préparation. Couvrez avec le chapeau, garnissez à
volonté de rondelles d’œuf dur et servez.
Le
magazine de la femme
Nutrition
Le céleri,
un aliment à calories négatives ?
Page animée par Hayet Ben
photos : DR
Le Soir
L’expression «calories négatives» semble plus
que surprenante ! Comment est-il possible
qu’un aliment ait un bilan énergétique négatif ?
Tout simplement parce que le digérer ferait
consommer au corps plus de calories que
l’aliment ne lui en a apporté. Parmi ces aliments
miracles, le céleri est la star du moment.
Tout d’abord, soyons clairs : tous les aliments
contiennent des calories, stockées sous forme de
glucides, de protéines ou de lipides. Si l’on parle
d’aliments à calories négatives, c’est pour désigner
cette famille d’aliments qui contiennent si peu de
calories que l’énergie que le corps doit utiliser pour
absorber leurs nutriments est supérieure à celle que
ces aliments fournissent. Autrement dit, le corps est
censé devoir brûler encore plus de calories pour
traiter ces aliments qu’il n’en reçoit en les
consommant.
Une théorie encore à confirmer
Autant dire qu’en théorie au moins, ces aliments, et
parmi eux le céleri, seraient de vraies solutions
miracles pour maigrir plus rapidement et plus
efficacement ! Mais la théorie n’est pas encore
solidement démontrée, et des études sont
nécessaires pour prouver ou contredire réellement
l’existence des aliments à calories négatives.
Des fruits et légumes, oui, mais lesquels ?
Consommer des aliments à calories négatives
permettrait en tout cas non seulement de manger
léger, mais d’absorber également de nombreuses
vitamines. En effet, les aliments à calories
négatives sont tous des fruits et légumes.
Parmi eux, on retrouve, outre le céleri : le chou, les
épinards, le radis ; ou encore, chez les fruits, le
citron, le melon et la pastèque.
Et le céleri dans tout ça ?
Le céleri, lui, est un aliment brûle-graisse à calories
négatives qui est particulièrement riche en fibres
(5% de sa masse sont composés de cellulose et
d’hémicellulose). Il est parfaitement indiqué en cas
de problèmes de rétention d’eau, et il facilite le
transit intestinal.
Il est également plein de minéraux (potassium,
sodium et phosphore) et de vitamines C et B.
Sa très forte teneur en eau (90%) en fait un aliment
très peu calorique, puisqu’il apporte 18 calories
seulement aux 100 grammes ! Et si sa nature
d’aliment à calories négatives est avérée, il est le
compagnon idéal d’un régime minceur efficace !
BON À SAVOIR
Pourquoi nos dents perdent-elles leur blancheur ?
La couleur d’une dent dépend de sa
composition, de sa structure, de
l’épaisseur de chacun des tissus qui la
constituent (dentine, émail). Au fil des ans,
des facteurs externes et internes induisent
un changement de coloration.
Les causes externes
- Consommation de café, Coca-Cola,
tabac, thé, aliments fortement pigmentés ;
- mauvaise hygiène ;
- action du tartre et du vieillissement. Les
dépôts superficiels (plaque dentaire et
tartre) peuvent influencer négativement la
perception de la couleur. Ces dépôts
BIEN-ÊTRE
soigneux, et surtout par un détartrage en
cabinet dentaire.
Les causes internes
- Hérédité (la dentine est plus ou moins
brune) ;
- une prise excessive de fluorure pendant
la formation des dents (entre la naissance
et l'âge de 5 ans), qui confère aux dents
un aspect «tacheté» ;
- traitements antibiotiques (tétracyclines)
pendant la formation des dents ;
- traumatismes dentaires (dévitalisations).
Les vertus du
bicarbonate
de soude !
On peut l’utiliser sans risque
en cuisine !
Vrai. On peut utiliser le
bicarbonate de soude en
cuisine. Pourquoi ?
Parce qu’il est naturel,
comestible et non toxique.
On peut l’utiliser pour
nettoyer les fruits et les
légumes avant de les
consommer. Le
bicarbonate est aussi un
agent levant, il peut
compléter la levure utilisée
en cuisine.
Préparation : saupoudrez
quelques grammes de
bicarbonate sur les fruits et
les légumes, frottez-les
puis rincez-les à l’eau.
Comme complément de
levure : une cuillère à café
de bicarbonate pour 500 g
de farine.
Brownies
aux noix
200 g de chocolat amer, 3 œufs, 150 g de beurre
mou, 125 g de sucre glace, 50 g de farine, 1 cuil.
à café de vanille en poudre, 100 g de noix, cacao
amer, 1 pointe de couteau de cannelle, 20 g de
beurre + farine pour le moule, 1 pincée de sel
peuvent être minimisés, voire éliminés par
un brossage des dents régulier et
Les secrets des gens qui arrivent
à vivre 100 ans
Vivre longtemps et en
bonne santé, nous
en rêvons tous.
Ça tombe bien :
les scientifiques se
sont occupés des
centenaires ; ils ont
trouvé les secrets
qui nous
permettront de
rejoindre leurs
rangs !
Une portion double
de légumes
Vous savez qu’il faut
manger des légumes,
mais vous ne saviez
pas à quel point c’est
vital ! Une étude faite
sur des gens en bonne
santé de plus de 100
ans a montré qu’ils
mangent deux fois plus
de légumes que la
moyenne ! Vous renforcerez
cette arme anti-âge en
mangeant des choux-fleurs,
des tomates et des salades
vertes. Ces légumes sont
riches en anti-oxydants, en
vitamines et minéraux qui
ralentissent le processus du
vieillissement et préviennent
les maladies.
De nouveaux défis
Stimuler son cerveau est une
des clés de la longévité : il faut
qu’il reste capable d’assimiler
de nouvelles informations. Et
rien ne semble être plus
bénéfique que de changer de
métier ! Les études sur les
centenaires ont prouvé qu’une
majorité avait essayé plusieurs
métiers au cours de leur vie.
Un autre moyen : relevez
régulièrement de nouveaux
défis, comme apprendre à
jouer d’un instrument ou
trouver un nouveau hobby.
Cela stimule les cellules du
cerveau de la même façon
qu’un changement de travail.
Six bonnes marches par mois
Des études médicales ont
depuis longtemps prouvé que
l’exercice est vital pour une
longue vie, mais il y a peu de
temps encore, les spécialistes
pensaient qu’il fallait faire de
l’exercice tous les jours pour
profiter de ce bénéfice. Une
étude faite sur des jumeaux a
bouleversé cette vérité : elle a
prouvé que des gens marchant
seulement six fois par mois
pendant une demi-heure
avaient 30% de chances
supplémentaires de vivre plus
longtemps que leurs jumeaux
sédentaires et pourtant
«identiques».
Concassez grossièrement les noix puis laissez-les
légèrement griller en les remuant dans une poêle
sèche. Portez une demi-casserole d’eau à
frémissement, placez dedans une plus petite
contenant le chocolat et laissez-le fondre. Chauffez
le four à 180° C. Fouettez le beurre et le sucre en
mousse. Incorporez les jaunes d’œufs, un à un, puis
la farine tamisée avec le sel, la vanille, la cannelle,
le chocolat fondu et les noix. Ajoutez en dernier les
blancs montés en neige avec le sel. Versez la pâte
dans un moule rectangulaire beurré et fariné.
Enfournez et laissez cuire pendant 20 min. Sortez le
gâteau du four, laissez-le tiédir 10 min puis
démoulez-le sur une planche. Laissez-le refroidir et
découpez-le en carrés d’environ 4 cm de côté.
Saupoudrez les brownies de cacao, dressez-les en
pyramide sur un plat.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Greffe
---------------Dans la
peine
Son
pays
Clôture
---------------Alarme
---------------Chicane
Sevrée
---------------Décorée
Article
---------------Indien
---------------A l’époque
Note
---------------Claire
---------------Poisson
Cri de
douleur
---------------Béryllium
---------------Capables
Divinité
---------------Divinité
---------------Début de
soirée
Presse
---------------Malade
Plantée
---------------Francium
Société
---------------A payer
Roman
---------------Identique
Inventer
---------------Privatif
---------------Ego
Gît
---------------Grade
Ordinaire
---------------Organe
Espèce
animale
---------------Restitue
Jeu
---------------Dévoilé
Y est
né
Possessif
---------------Classe
Maladie
---------------Cacha
Cité antique
---------------Flâne
Organe
---------------Doter
Ventilée
---------------Contrat
Canari
---------------Désir
Asséché
---------------Manganèse
Dirigé
---------------Crétin
---------------Pronom
Germanium
---------------Blague
Issue
---------------Type
---------------Hélium
Fictif
Baudet
ENUMÉRATION
Spécimen
---------------Confus
---------------Cube
Mesure
---------------Détester
Rongeurs
---------------Envie
Germanium
---------------Sevré
Un de
ses romans
L ET T R E S D E : Macao
Ces colonnes abritent les noms
de quinze joueurs de l’Afrique du Sud à la CAN 2015.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Ville d’Afrique du Sud»
M
A
C
A
O
1
2
3
4
5
H
A
S
I
Y
N
A
M
A
N
1- KEET
2- NHLAPO
3- ZWANE
4- JALI
5- ZUNGA
O
D
U
L
U
D
N
E
L
A
H T A M A B K
U R B A N A E
L A M A T L E
T
N
H
L
I T N A R R A
A P A R K E P
M R U F I N E
6- SANGWENI
7- FURMAN
8- PHALA
9- PARKER
10- RANTIE
L
A
J
E
N
A
W
Z
O
W
I
Z
U
N
G
U
S
A
N
G
11- NDULULA
12- MATLABA
13- MATHOHO
14- MASANGO
15- MANYISA
MOT RESTANT = DURBAN
O
M
A
S
A
N
G
O
H
P
Son œuvre
pour la
Palestine
1-
NOM
CHI-
NOIS
2- CULTURES
6
3- ATTRACTION
7
8
TOURISTIQUE
9
4- FLEUVE
10
11
5- OCCUPANT
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
GRASSOUILLETS-SC
OUIE-PR-ION-EMIR
USE-TT-P-I-MNA-A
PA-KRANKL-MET-LI
I-HAI-OK-VATICAN
LAMBEZE-BE-IES-D
LESINA-RONDES-AR
ER-LT-BARDER-DCA
SERA-NO-DES-DE-I
-EU-SONDAS-REBUT
AS-CT-NOS-REFUSL-BROIES-RE-ITER
TU-ARES-PESEES-E
ESSIEN-CENTRE-MC
RATES-SENTES-TOI
N-OS-SA-ARE-DOIT
ANP-DEVALE-COUTA
II-BECANE-CR-RET
T-CAP-TE-FRAIS-I
-RATURE-REINE-NO
EMOTIF-GERME-TAN
SC-ES-REVUE-HI-S
--IS-FANEE-MARSCOL-CEDEE-FOIS-D
OS-BATIR-PEUR-GI
B-RALES-PIRE-TAG
RAISIN-OIES-MAIN
ATTENTIONS-MANNE
MOTS FLÉCHÉS
-OGBI-MILIEU-CRU
HUEE-TONUS-SALIS
AIL-FARDE-PUR-AM
SE-PARTE-MARES-B
S-GARDE-CORPS-DE
AVANCE----DE-MAL
NOISE-----I-PUMA
-UNE-S-----TEL-B
SES-BETES-VASE-B
OS-TOMES-GARE-RE
U-CRUEL-PRIE-BAS
DECALE-FLAN-NOSAU-IE-MAIN-LOUAI
N-ENTENTEDESETIF
LETTRES DE
LUCCA
---ITALIE-------AUGUSTE------SERCHIO-------LUCQUES----TOSCANE-----
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Le Soir
d’Algérie
mercredi 11 février 2015 - PAge
SOIR DE LA FORMATION
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réseaux, les vers et les virus informatiques, création des sites web, langages de
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d’expérience dans l’automobile, cherche emploi
dans la logistique ou service après-vente, dans
société ou autre. Tél.: 0559 80 74 04 NS
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Jeune homme, 37 ans, cherche emploi comme
chauffeur avec sa voiture. Tél.: 0777 68 49 58 Alger. F139528
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cherche emploi dans quotidien national comme
agent de saisie, mise en page, maîtrise français
+ rapide à la saisie, à Alger et env. Etudie tte
proposition. Tél.: 054 27 900 27
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recherche opérationnelle + formations :
informat. bureaut. + anglais + gestion des RH +
stage en navigation web + expérience, cherche
emploi à Alger et environs. Tél.: 0550 360 046
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JH, 22 ans, dégagé du Sce national, cherche
emploi comme agent de sécurité.
Tél.: 0552 82 21 16 NS
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chauffeur, sect. privé ou étatique.
Tél.: 0792 58 41 69 NS
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parc ou mécanicien, permis de conduire toutes
catégories, exp. de plus de 30 ans.
Tél.: 0558 70 48 37 NS
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Homme, 55 ans, père de famille, retraité,
sérieux, cherche place comme chauffeur.
Etudie toutes propositions. Tél.: 0553 96 23 80
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Père de famille cherche emploi comme agent
de sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 NS
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PENSÉE
Triste fut cette journée
du 1er février 2014 où tu
as été rappelée à Dieu
chère maman
NOUADRIA
Hadda
En ce jour de recueillement, toutes nos pensées sont pour toi.
Repose en paix,
maman.
Ta fille Manissa
Jeune homme cherche emploi comme
chauffeur ou agent de sécurité, disponible de
suite. Tél.: 0554 76 11 81 - 0772 66 76 19 NS
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administ., polyvalente, cherche emploi,
secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87
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Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploi
comme chef de cuisine (diplômé), expérience
de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 NS
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Père de famille, possède véhicule neuf,
cherche emploi. Tél.: 0657 15 46 13 F139513
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JH, 38 ans, cherche emploi comme chauffeur
avec sa voiture (Alger). - 0550 17 92 64 F139519
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Dame, 43 ans, 20 ans d’expérience en gestion
des entreprises, management pour certification
ISO, cherche poste stable. Appeler le
0557 91 65 48 NS
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JD, TS comptabilité-finance, 6 ans d’exp. dans
société de restauration, maîtrise DLG paie,
compta, cherche emploi, environs BMR, ElBiar. Tél.: 0780 33 64 03
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JH, 29 ans, résid. Alger, dip. bac+3 (DEUA) en
compta et gestion financière des entreprises
(3 ans d’exp. dans le dom.), cherche emploi
dom. administratif ou commercial, ou en rapport
avec le profil (ouv. à tte proposit.).
Tél.: 0553 56 80 77
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JH, lic. en sc. économiques et gestion des
entreprises, exp. de plus de 2 ans, cherche
emploi. Tél.: 0552 62 83 51
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Cuisinière, grande expérience cuisine femme,
cherche place chez famille, à pleintemps, Alger,
de 8 h à 20 h. Tél.: 078 16 98 400
AVIS
DE DÉCÈS
C'est avec beaucoup de
tristesse qu'on apprend
le décès de notre chère
mère et grand-mère
Naït Tahar Nouara
née ICHALALENE
L'enterrement aura lieu
aujourd'hui dans son
village natal Taghzout,
Illilten, Tizi-Ouzou.
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J. dame, sérieuse, instruite, longue exp. gardemalade couchante, cherche emploi chez famille
sérieuse. Tél.: 0559 82 40 97
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JH cherche emploi comme maçon, plonbier.
Tél.: 0556 07 94 95
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JH, 27 ans, licence en sciences économiques,
opt. gestion d’entreprise, et TS en comptabilitégestion avec expérience en cours, cherche
emploi sur tout le territoire national.
Tél.: 0779 69 89 97
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JF, 28 ans, ing. d’Etat en automatique, cherche
emploi dans le domaine. Tél.: 0560 29 56 39
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Homme, 38 ans, marié, deux enfants, cherche
emploi comme chauffeur-démarcheur.
Tél.: 0773 45 16 26
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Maçon qualifié cherche emploi.
Tél.: 0554 39 66 89
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Architecte expérimenté prend en charge tous
travaux d’études, rénovation, décoration 2D/3D
et suivi de chantier. Lieu Birtouta ou environs.
Tél.: 0552 25 74 50
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H., 37 ans, CAP + attest. CMTC compta, tech.
en informatique, Word, Excel, PC Compta,
PC Stock, PC Paie, exp. 8 ans, ch. emploi.
Tél.: 0674 25 84 69
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Homme, la cinquantaine, cherche emploi
comme chauffeur, distributeur, vendeur, livreur,
magasinier ou autres, longue exp., très sérieux,
env. w. Alger. Tél.: 0696 72 36 42
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JF, dip. en sc. politiques, cherche emploi,
Alger-Centre et environs. Tél.: 0796 12 10 45
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H., 27 ans, CAP + att. en comptabilité, tech.
RemeRciements
La famille Berdjani parents et
alliés remercient toutes les
personnes qui ont compati
par la présentation de leurs
marques de sympathie
qu’elles leur ont témoignées,
ainsi que le soutien constant
prodigué suite au décès de
leur cher
mohamed BeRDJAni
après une courte maladie.
Il est demandé une pieuse
pensée pour lui.
«A Dieu nous appartenons
et à Dieu nous retournons.»
en informatique, maîtrise Excel,
Word, PC Compta, PC Paie, PC Stocks, exp.
8 ans, cherche emploi. Tél.: 0674 25 84 69
Rouiba.
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Père de famille, possède permis de conduire
toutes catégories, cherche emploi comme
chauffeur. Tél.: 0657 15 46 13
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Homme, 20 ans d’exp., cherche emploi comme
chauffeur ttes catégories. Tél.: 0551 01 42 79
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JH, 30 ans, DEUA génie civil, 4 ans dans le
dom. du bâtiment (suivi, réalisation, métré),
cherche emploi, apte à tout déplacement.
Tél.: 0777 11 76 93
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DÉCÈS
La famille Allaoua a la
douleur de faire part du
décès de leur frère
ALLAOUA DAHMANE
survenu le 10 février
2015.
L’enterrement a eu lieu
le 10/02/2015 au cimetière Garidi - Kouba.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.»
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Le Soir
d’Algérie
Mercredi 11 février 2015 - PAGE
LE SOIR DE L’IMMOBILIER
APPARTEMENTS
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types F2, F3, F4, livrés en semi-fini, avril 2015,
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appartements en semi-fini dans une
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voie de réalisation, avec avancement de 70 %.
DÉCÈS
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100, 112 m2, prix 45 000 dA/m2.
Tél.: 0550 24 86 02 F119483/B13
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20 m2, semi-fini. - 0550 32 63 74 F139517
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F2, F3, F4, F5 à Tizi-Ouzou et à Tigzirt-sur-
NECROLOGIE
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La famille Brahimi de
Bologhine a la douleur de
faire part du décès de son
père et grand-père
Brahimi Derradji
décédé le 5 février 2015.
L’enterrement a eu lieu le 6 février
2015 au cimetière de Baïnem.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
F139524
retournons.
––––––––––––––––––––
PENSÉES
––––––––––––––––––––
A la mémoire de notre chère
Chelah Malha dite Meriama
A celle qui m’a été très chère. Malgré
les années et le temps qui passe, j’aurai
toujours une pensée pour toi et tu seras
toujours présente dans mon cœur.
Ta mort m’a laissé un vide. Où que je
sois, le son de ta douce voix raisonnera
dans mes oreilles.
Repose en paix, yemma.
F119464/B13
Ta petite-fille Meriama.
Vous voulez réussir la tessdira de votre
fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus
beau jour de sa vie ? Faites appel à une
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— 40e jour —
Cela fait 40 jours depuis
que nous a quittés subitement notre cher et regretté
Djaber Meziane
né le 1er janvier 1956, décédé le 1er janvier 2015, laissant derrière lui
un grand vide que rien ne pourra combler.
Tes frères, tes sœurs, ton cousin, ton
épouse, tes cousins et tes neveux ne cessent de penser à toi.
Tu demeures vivant dans nos cœurs.
Ton courage, ta simplicité, ta bonté et ton
sens de l'honneur ont fait de toi un homme
remarquable.
La famille informe que la veillée du
40e jour aura lieu le vendredi 13 février à
son domicile sis au village Aït-Idir, BeniDouala, et demande à tous ceux qui l'ont
connu d'avoir une pieuse pensée à sa
mémoire.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
F119473/B13
––––––––––––––––––––
AVIS
F139529
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Restaurant cherche un serveur. - 0560 711 257
F139522
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Ecole privée à Boumerdès cherche une
assistante et des profs de langues, infographie,
photographie, caméra. Tél.: 0772 026 536
F138851/B17
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Rép. lave-linge - 0560 98 00 84/29 F139346
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Vous entendez, mais vous ne comprenez pas.
Vous augmentez le son de la télévision. Vous
faites répéter celui qui vous parle. Vous ne
comprenez pas bien dans le bruit - Vous avez
sûrement un problème d’audition. - Chez
AUdIOLEF, test gratuit de l’audition à vous ou
à votre enfant s’il n’entend pas bien. - Pour
RdV, téléphonez ou envoyez un sms au
0661 10 35 23 si vous habitez Batna, Médéa
ou Mascara. F000300/B10
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Tél.: 0674 32 26 59 F139526
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LE SOIR D’ALGERIE
SIÈGE :
DIRECTIONRÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai
- Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51
MEMBRES FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
PUBLICITÉ
Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
BUREAUX REGIONAUX :
BOUMERDÈS
«Résidence Badi», bt 3,
2e étage,
RN n° 24, Boumerdès-ville
Tél./fax : (024) 79 40 72
Email : lesoirboumerdes@yahoo.fr
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19, rue du CNRA
(Cours de la Révolution)
Tél. : 038 86.54.22
Fax : 038 86.61.76
Télex : 81095
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Nadine Sadoudi
fête, aujourd'hui 11 février
2015, sa sixième bougie.
En cette heureuse occasion, les
familles Meghnem de Fréha et
Sadoudi de Ouarkik crient haut et fort :
«Bon anniversaire, Nadine. Nous te
souhaitons beaucoup de santé, amour et
prospérité. A tes 100 ans, inch’Allah.»
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Gros, gros bisous.
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Fax : 034 21.18.60
(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
NS
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : MPS
Tél.: 0550 17 26 03
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Championne de kempo, dites-vous ?
TENDANCES
PANORAMA
Ainsi donc, nous avons une
championne de kempo ! Oui, nous
l’avons bel et bien. Son nom, retenez-le bien, est Samira Mokrani des
At Mendès. At Mendès ? Un village
bucolique de Boghni qui campe au
pied de la montagne, une montagne
à portée de main. C’est aussi le village de l’auteur de la célèbre chanson
«Yal Menfi», Akli Yahiatène.
Le kempo ? Un sport de combat.
Et puis ? Vite, au secours Google !
On dit qu’il est chinois ou japonais.
Qu’il tient de plusieurs disciplines,
comme le karaté do, le judo, le selfdéfense. J’espère que je rapporte
correctement les informations.
Personnellement, la lecture est mon
seul sport de combat. A chacun son
tatami ! J’ai cru lire aussi que c’est
une sorte de kung fu. Un peu comme
Bruce Lee, c’est ma référence cinématographique que je mets en avant.
Samira Mokrani, diplômée universitaire en tamazight, a très tôt entamé cette discipline de combat. Pour
être une bonne combattante, dit-elle,
il faut cumuler en soi différentes
variantes de ce sport de combat,
comme le full-contact ou king
boxing, le judo, le karaté do, le selfdéfense… pour maîtriser l’art du
kempo. Il faut aimer le contact pour
pratiquer ce sport. En effet, elle a
commencé sa carrière dans son village d’At Mendès, dès l’âge de dix
ans, sous la houlette de Frik Ahcène,
un précurseur — semble-t-il — de ce
sport en Kabylie. La championne dit
beaucoup de bien de cet entraîneur.
Plus tard, elle complétera ses entraînements à Tizi-Ouzou-Ville.
Quand on sait que Tizi-Ouzou a
donné de grands champions de judo,
à l’image de Saïd Lahcène. Et de
grands entraîneurs, à l’image de
Hocine Ménia. Et maintenant ? Plus
rien ! Hormis le football qui, depuis
une ou deux saisons, où le club
Le Soir sur Internet :
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POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
hlaalam@gmail.com
@hakimlaalam
phare joue au funambulisme de la
relégation. Exit le hand, le volley, la
natation. Lyès Kebab est sorti champion du bassin de Tizi-Ouzou, si je
ne m’abuse. Plus de champions de
judo ! Je me demande si la salle
d’Aïn Hallouf accueille encore les
judokas en herbe. Il serait judicieux
pour les autorités sportives de la
ville de «jubiler» tous ces champions, ne serait-ce que pour la
mémoire. Les boxeurs, aussi !
Lounès Meftah, Ali Mebarki… Et le
champion d’Afrique : Loucif Hamani.
Que deviennent tous ces champions
? Ah, que la mémoire humaine est
oublieuse !
Ainsi donc, Samira Mokrani est
allée en Hongrie battre une
Hongroise, en finale, pour être championne du monde. Il y eut quatrevingts pays participants, dit-elle avec
fierté de l’Algérienne championne du
monde de kempo. Comment se fait-il
que l’information sportive n’en a pas
fait part ? Je n’ai pas lu dans notre
presse cette information de premier
ordre. Manque d’information ? Y a-til des images du combat de Mokrani
contre l’Hongroise ? Je ne sais pas.
Il est vrai qu’il y a des maladies
orphelines, comme il y a des disciplines
sportives
orphelines.
Personne n’en parle, car elles sont à
la périphérie des préoccupations des
autorités sportives et de la clameur
publique. J’ai rencontré la championne très rapidement. Rien dans son
comportement n’indique l’état de
grâce ; pourtant, elle devrait : elle est
championne du monde ! Seul son
regard, sûr de son art, laisse deviner
cette chaleur de premier de sa classe.
Un groupe d’associations locales
(Tafat n Tifilkut, Yessis Idurar,
Amousnaw et d’autres) ont pris
l’heureuse initiative de fêter l’événement à la maison de la culture
Mouloud-Mammeri, le temps d’acclamer Samira Mokrani, modeste
comme tous les champions, pour
son titre mondial. Ainsi, la société
civile a bougé, a pris l’initiative, a
mis en lumière l’événement… Et les
officiels, ils étaient où ? Fallait-il les
inviter ? Fallait-il leur envoyer un
carton ? Par curiosité, je voudrais
savoir si ces officiels —si prompts
pour toute information — avaient-ils
justement l’information que Samira
Mokrani, des At Mendès, rentrait de
Hongrie auréolée du titre mondial de
kempo ? J’en doute fort. Qu’on me
contredise si je me trompe. Ou qu’on
m’éclaire. Je ne verse pas dans l’information sportive. Non, je ne suis
pas un journaliste sportif. Je continue de verser, vaille que vaille, dans
mes tendances «chroniquées». Les
sponsors ont fait le geste, c’est bien
! Et l’Algérie officielle ?
L’Algérie est au second tour de la
Coupe du monde. Ah, le mythe de la
gagne au rabais ! Puis plus rien. Des
joueurs, au retour, ont été accueillis
comme des héros par les plus
hautes
autorités.
Photos.
Bousboussates. Limonades. Petitsfours. Cadeaux, aussi. Parce que
c’est le football qui se pratique
devant des milliards de paires
d’yeux ! Au passage, pour la CAN il
faut repasser : l’esprit d’Oum
Dorman nous a fait défaut. Brahimi
and Co ont «galaïsé» leur prestation
footballistique. Ils ont léché le ballon, au lieu de le mettre dans les
filets adverses. En fait, elle est belle
la littérature sportive ; je devrais me
reconvertir. A peine si on ne décernait pas à Feghouli and Co le titre
des plus beaux perdants de la CAN2015 ! Ils étaient beaux dans leur
défaite, eux qui ont fait du patinage
artistique, au lieu de fouetter ce
diable de ballon qui virevoltait
comme un feu-follet.
On a oublié de jouer au foot, on a
joué aux stars ! Parole d’un profane
en football ! Voilà, c’est dit ! Je
remue le couteau dans la plaie, c’est
comme ça. Ça nous apprendra ! On
parle déjà de la prochaine CAN,
comme si on l’a dans la poche.
Formons d’abord une équipe natio-
Youcef Merahi
merahi.youcef@gmail.com
nale, le reste viendra de lui-même.
Quant à ceux qui pratiquent un sport
orphelin, comme le kempo, Samira
Mokrani en tête de liste, vous aurez
beau être de grands champions du
monde, vous vivrez en marge votre
grandeur. Les officiels ne connaissent pas ce sport, comme moi
d’ailleurs. Il suffit de s’y intéresser,
c’est simple comme bonjour. A
défaut, Google palliera notre méconnaissance du domaine.
Je pense qu’il n’est pas trop tard
d’accueillir Samira Mokrani, de la
mettre sous la lumière de son
exploit, lui reconnaître sa réussite,
voir s’il n’y a pas moyen de la sortir
de sa solitude de championne du
monde et d’en faire un investissement pour l’avenir.
Je me suis posé la question de
savoir si elle a bénéficié d’un retour
sur investissement de toutes ces
années passées à se préparer pour
être championne. Je n’ai pas osé le
lui demander, elle semblait gênée
par mes questions. Ah, si «Radio
Tizi-Ouzou» pouvait nous la faire
connaître davantage ! Ce ne serait
que justice !
Y. M.
HSBC, les 440 voleurs algériens
et le foutage de gueule !
Pourquoi Mohammed VI, roi du Maroc, a-t-il choisi la
banque suisse HSBC ? Parce qu’il avait un petit faible
pour le…
…H!
Demain, nous apprendrions par hasard, par le fait
de journalistes… étrangers, à travers des actions
engagées par la justice… étrangère ou au détour d’audiences de cours… étrangères les noms, prénoms et
pedigrees complets des 440 Algériens ayant planqué
du fric chez HSBC, ça nous avancerait à quoi, ici, en
Algérie ? A rien, je puis vous l’assurer. Pourquoi
attendre comme le scoop du siècle cette liste nominative de nos fortunés domiciliés au black chez HSBC,
lorsqu’ici, maintenant, de manière précise et documentée, nous savons tous que des grosses «poêles»
du régime, des dirigeants de premier plan disposent
de biens immobiliers faramineux en France, pour ne
citer que ce pays à l’immobilier prestigieux, des biens
mathématiquement impossibles à acquérir avec leur
salaire de commis de l’Etat ou de dirigeants de partis
politiques, sans que ces informations ne donnent
suite à une saisine judiciaire, à des enquêtes ?
Pourquoi devrais-je me créer un suspense autour des
clients algériens de HSBC lorsqu’ici, il y a quelques
semestres à peine de cela, un ancien ministre d’un
département hautement sensible, stratégique au
diable, a été littéralement exfiltré du pays pour échapper aux enquêteurs ? Cette liste des 440, c’est du
pipeau ! Lorsque le régime a besoin de se délester
d’un de ses poids devenu trop lourd, il actionne ses
organes de délestage. Il l’a fait avec Moumène Khalifa.
Hier, grand bienfaiteur de la République, généreux en
dons de station de traitement de l’eau, en épongeage
des notes des stars et comédiens internationaux invités par le ministère de la Culture, ou encore dans le
rôle du plus grand pourvoyeur d’emplois pour les
enfants de la haute, dans sa compagnie aérienne et sa
banque, il est ensuite devenu l’ennemi public numéro
un à abattre, celui par qui tous les maux de l’Algérie
sont arrivés. Alors, et seulement alors, lorsque le feu
vert a été donné, il a été abattu comme dangereux prédateur. Jamais avant. Même chose pour les Algériens
d’ici, et de maintenant. Chacun connaît dans le détail
les demeures cossues de Neuilly. Qui les possédait.
Qui les a vendues à qui en seconde main. Mais l’heure
n’est pas venue. Donc, justice pas bouger. Demain,
peut-être elle bouger. Au signal. Donc, moi aussi, pas
bouger pour ce menu fretin de la bande des 440 ! Moi,
juste fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar
qui continue.
H. L.

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