Pourquoi Saâdani ne convoquera pas le comité
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Pourquoi Saâdani ne convoquera pas le comité
Plaidoyer pour une réforme de l’Islam l RÉFLEXION FLN Pourquoi Saâdani ne convoquera pas le comité central Le Bonjour du «Soir» Spleen d’automne… l La bataille entre Amar Saâdani et ses contestataires pour le contrôle de l’appareil de l’ex-parti unique s’accentue crescendo, à mesure qu’approche l’échéance décisive de la tenue du 10e congrès. Imposé de force, à la surprise générale, comme secrétaire général du Front de libération nationale par Abdelaziz Bouteflika, le 29 août 2013, Amar Saâdani n’a qu’une seule obsession, depuis : s’offrir un semblant de légitimité, via un congrès entièrement acquis. D’où «la restructuration organique» en cours. l CAISSES DES ASSURANCES SOCIALES PAGE 3 l ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN TUNISIE Une participation Des députés en deçà des alertent sur le attentes risque de faillite PAGE 24 PAGE 5 «Introduction des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso dès 2015» l SAHARA OCCIDENTAL PAGE 24 Photos : NewPress Je connais la chanson : tout ce que tu sais est que tu ne sais rien ! Ta tête est un vieux tourne-disque qui fait hurler Jean Gabin et tous les autres et ça chuinte comme une pluie d’automne sur les vitres du café douillet du Quartier latin. Le blues se réveille au son des fanfares et dans les lumières de Noël. L’Algérie, c’est quoi, c’est qui ? C’est là-bas, derrière la mer, une montagne, un ciel, un village… un vieillard qui tousse sa colère contre la sécheresse qui brunit sa terre. C’est un soleil nouveau qui brûle même en novembre. S’il n’y avait pas le terrorisme et ces restes de GSPC mélangés à des bouts d’Al-Qaïda flambés au Daesh, nous ferions des miracles avec ce soleil fou : nous en vendrions par paquets colorés à tous les visages pâles de chez toi et des environs ! L’Algérie, pour toi, c’est un aéroport ! Un voyage entre le dernier film sur les Champs-Elysées et le pot à La Madrague. Tu connais Chebli ? Et Bensekrane ? Et Mekla ? Et Zribet-El-Oued ? Et Meskiana ? Mais pourquoi aller aussi loin ? Tu y vas encore chez le «Roi de la loubia», rue Tanger ? Non ! Ça fait ringard, dégradant… Ce n’est plus de ton niveau, toi le Parisien, l’aristocrate… C’est ta vie, tu es libre de la mener comme tu veux et, selon les normes, c’est toi qui as raison. Et tu seras toujours le bienvenu ! Mais ne nous méprise pas : dans nos petites vies grillées par le soleil, il y a aussi du bonheur. Je sais, je sais… Il ne vaut pas celui qui court sur la plus belle avenue du monde, mais il nous convient. Quand mon regard se perd dans l’ocre de la steppe avec ces lointaines murailles bleuâtres de l’Atlas saharien, j’ai l’impression de voir onduler des vagues des résistants dans l’océan houleux de notre histoire millénaire. Tu n’aimes pas que j’attaque l’Union européenne ? Moi, je n’aime pas qu’on sous-estime la grandeur de l’Afrique ! Bruxelles est une calamité européenne et non algérienne ! Je suis encore fidèle à nos Aguellid et je pense à eux en ce moment où je débarque à Hippone, la ville vieille de 3 000 ans où ils venaient en villégiature ! farahmadaure@gmail.com Photo : DR Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 6 et 7) LUNDI 24 NOVEMBRE 2014 - 1er SAFAR 1437 - N° 7338 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 DIGOUTAGE Source de femmes Par Arris Touffan Connaissez-vous Kalthoum Kennou ? Non ? Tu ne vois vraiment pas ? Eh bien, moi non plus ! C’est une magistrate tunitunisienne, présidente de l’Association des magis trats, qui a décidé de se jeter dans la bataille de la présidentielle en Tunisie. Ses chances sont minces face à des poids lourds comme Moncef Marzouki, Béji Caïd Essebsi et Hamma Hammami, mais cette personnalité indépendante veut faire pas ser ce message : «La femme tunisienne peut entrer en concurrence avec les hommes dans les postes de décision poli tique.» La candidature d’une femme rappelle tout de même que, grâce à Bourguiba, la femme tunitunisienne avait acquis les droits les plus avancés des pays d’Afrique du Nord et que ces droits ont chancelé après la chute de Ben Ali. Une magistrate briguant la magistrature suprême ? C’est sans doute plus que cela que représente la candidature de Kalthoum Kennou. A. T. arrisetouffan@yahoo.fr P ERISCOOP Affaire classée ? Inquiétudes Les émeutes touchant certains quartiers de la capitale suscitent l’appréhension des habitants, notamment ceux de Bab-el-Oued et Bouzaréah. Ils redoutent ainsi la fermeture des routes à la dernière minute et surtout l’arrêt des moyens de transport. Cela a été le cas la semaine dernière pour des habitants de Bouzaréah et des hauteurs de Bab-el-Oued, qui se sont vu empêchés d’accès à la station du téléphérique par des groupes de jeunes manifestants. NON Pensez-vous que le ministère de l’Education nationale devrait revoir profondément le cahier des charges des établissements scolaires privés ? Sans opinion La tenue des élections présidentielles en Tunisie marque-t-elle pour vous la fin de la phase d’instabilité politique dans ce pays ? Oui : 57,71% Lundi 24 novembre 2014 - Page 2 Suite à l’affaire de ce magistrat d’Alger dont le train de vie dépasse celui de pas mal de grosses fortunes d’Algérie, ce dernier a été destinataire d’un questionnaire envoyé par le service concerné afin de s’expliquer sur cette richesse affichée ostentatoirement sur sa page Facebook alors même qu’il ne bénéficie d’aucune rente ou d’un soudain héritage. Depuis, ce magistrat n’a plus été inquiété par sa tutelle. Affaire classée ? Un jour, un sondage OUI Soirperiscoop@yahoo.fr Résultat sondage Non : 36,91% Sans opinion : 5,37% Nouveau barème Le classement national des établissements scolaires en fonction des résultats obtenus par les élèves n’obéira désormais plus aux mêmes critères. La ministre de l’Education compte prendre en compte de nouveaux paramètres. Désormais, les chefs d’établissement seront jugés sur leur capacité d’intégrer des enfants aux besoins spécifiques dans des classes dites «normales». Pourquoi Saâdani ne convoquera pas le comité central Actualité Le Soir d’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE FLN Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - En revoyant le nombre des mouhafadhas à la hausse et en optant pour le mode de désignation des responsables desdites mouhafadhas, Saâdani ne cherche en réalité, comme l’accuse d’ailleurs l’un des leaders de la contestation, Abderrahmane Belayat, «qu’à se constituer une clientèle en prévision du prochain congrès». De 54 , l’on en est , aujourd’hui, à 74 mouhafadhas alors même que l’opération «restructuration» est toujours en cours. «Il ne faut pas se faire d’illusion : à terme, l’on aura affaire à des congressistes tous désignés par Amar Saâdani, du moins dans leur écrasante majorité, et le congrès ne sera, dès lors, qu’une simple formalité pour lui», commente une source bien au fait des arcanes du plus vieux parti d’Algérie. Et pour mieux réussir ce parfait fait accompli, Amar Saâdani aura tout prévu, notamment en supprimant toute étape «organique» intermédiaire avant la convocation du congrès. En l’occurrence, «il ne sera pas procédé à la convocation d’une session du comité central, d’ici là», nous confie-t-on de source Photo : Samir Sid La bataille entre Amar Saâdani et ses contestataires pour le contrôle de l’appareil de l’ex-parti unique s’accentue crescendo, à mesure qu’approche l’échéance décisive de la tenue du 10e congrès. Imposé de force, à la surprise générale, comme secrétaire général du Front de libération nationale par Abdelaziz Bouteflika, le 29 août 2013, Amar Saâdani n’a qu’une seule obsession, depuis : s’offrir un semblant de légitimité, via un congrès entièrement acquis. D’où «la restructuration organique» en cours. Abderrahmane Belayat, un farouche adversaire de Amar Saâdani. sûre. Plusieurs raisons motivent ce choix. Il y a d’abord le fait que le comité central étant une instance souveraine, il a la prérogative d’élire ou de retirer confiance au secrétaire général. Du moins, c’est ce que prévoient les textes du parti. Ensuite, il y a lieu de préciser que le comité central est l’ins- 3 tance habilitée à se prononcer sur les cas disciplinaires. Ainsi, pour, précisément, exclure un membre, le secrétaire général ne peut que prendre, dans un premier temps, une mesure conservatoire envers lui, en procédant au gel de ses activités au sein du parti, via la commission de discipline et ce, jusqu’à la réunion du comité central qui se prononcera définitivement sur le cas en question. Or, il convient, en l’espèce, de rappeler que Amar Saâdani a procédé, depuis quelques mois, au «gel» des activités de huit parmi ses plus farouches adversaires, notamment Abderrahmane Belayat, Kassa Aïssa, Daâdoua Layachi, pour ne citer que ceux-là. L’objectif de Saâdani, en ne convoquant pas le comité central avant le congrès, est de laisser leurs cas «pendants» ce qui les exclut, de fait, de participer au congrès. K. A. Les lignes bougent à l’intérieur du système LES PARTIS PRO-POUVOIR DÉSAVOUENT LE FLN ET S’ALIGNENT SUR L’INITIATIVE DU FFS Alors qu’Amar Saâdani entreprenait de mobiliser pour un bouclier commun contre l’opposition et en faveur du président Abdelaziz Bouteflika, les partis pro-pouvoir, à l’exemple de Taj et l’ANR, semblent mieux se reconnaître dans la démarche dite consensuelle du FFS. Amar Ghoul a particulièrement désavoué et dans des propos tranchants le SG contesté du FLN. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) Intrigante sortie médiatique du président du parti «Tajamoue Amel Jazaïr», avanthier, samedi, à Alger. Dans une déclaration rapportée dans l’édition d’hier, du quotidien Liberté, Amar Ghoul n’a pas lésiné sur les mots, pour afficher sa position quant à la proposition d’Amar Saâdani de constituer un front commun pour contrecarrer la CNLTD : «Ce qui nous réunit avec le FLN est clair, mais nous ne voulons pas créer un bloc contre un autre, ni un clan contre un autre.» Une démarche qu’il soupçonne même susceptible de quelque «dérapage» et pouvant mener à l’«affrontement». Un désaveu loin d’être anodin, puisque le propos «ce qui nous réunit avec le FLN est clair», s’avère lourd de sens. En d’autres termes, le FLN et Taj sont, certes, autour d’Abdelaziz Bouteflika, mais désormais chacun le servira à sa manière, et dans l’alliance qui lui sied. Plus encore, puisque celui qui est également ministre des Transports, est allé jusqu’à médire de la démarche de son ex-coéquipier dans la campagne électo- rale de l’actuel président, lors des présidentielles d’avril 2014. En même temps, Amar Ghoul, dit tout le bien qu’il pense de l’initiative de consensus du FFS, qu’il juge «rassembleuse», appelant les différents acteurs de la scène politique nationale à y adhérer. Aussi, ce n’est certainement pas fortuit, si Amar Ghoul renonce à son projet de conférence nationale sur le consensus pour consolider les consultations d’Ahmed Ouyahia, autour de la révision de la Constitution, pour s’aligner sur une initiative plus récente que la sienne. Avec la position similaire de l’Alliance nationale républicaine de Belkacem Sahli, quoique exprimée à travers des propos moins crus, le même jour samedi, le doute est désormais permis sur le rôle que sera appelé à jouer le FLN dans l’avenir. Une telle précipitation des partis propouvoir à rejoindre la démarche du FFS, tout en tournant le dos à l’initiative d’un Amar Saâdani dont la légitimité est largement contestée, peut dénoter d’une sommation venant d’en haut. Le FLN ne se voit-il pas retirer son rôle de fil conducteur des partis pro-système, pour le céder au plus vieux parti de l’opposition qui, à chaque fois, reformule sa prédisposition à «mettre sa légitimité historique au service du pays». Comme quoi, à chaque situation d’impasse politique son… cheval de bataille. M. M. Les intendants trancheront aujourd’hui APRÈS 77 JOURS DE GRÈVE En grève depuis 77 jours, les intendants ne comptent pas faire marche arrière. Seule l’assemblée générale de leur commission prévue aujourd’hui permettra de déterminer la suite à donner à leur mouvement de protestation. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les intendants persistent dans leur mouvement de protestation. Avec 77 jours de débrayage, ils s’approchent du plus long mouvement de grève dans le secteur de l’éducation, celui du Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) en 2003 qui a duré trois mois. Affiliée à l’Unpef (Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation), la commission des intendants tiendra son assemblée générale aujourd’hui. Il sera ques- tion de décider de nouvelles actions à entreprendre «sans pour autant tenir compte des menaces de la ministre». Dépité par la décision de ponction sur salaire décidée par le ministère, le président de la commission des intendants, Mustapha Nouaouria, qualifie cette mesure d’«injustice». «Pourtant, nous sommes présents dans nos établissements et nous pouvons rattraper l’intégralité de notre travail après la reprise», dit-il. Il estime ainsi, que la ministre a été «mal conseillée» sur ce dossier. Dans leur entêtement, les intendants continuent à exiger la prime de l’indemnité d’expérience pédagogique, leur principale revendication. «Depuis 1991, le statut particulier de l’éducation fait référence à l’indemnité d’expérience pédagogique. Seulement, les intendants ont été exclus et ne bénéficient pas de cette prime bien qu’ils soient dans la pédagogie», explique-t-il. Ils revendiquent également la prime de responsabilité et de caisse. Une prime qui, précise-t-on, «existe chez les comptables publics mais pas à l’éducation». Autre revendication : l’intégration des deux corps ASE (adjoint du service écono- mique) et ASEP (adjoint du service économique principal) au grade de sous-intendants. Un point sur lequel la tutelle est d’accord mais attend l’accord de la Fonction publique, souligne-t-on encore. Les intendants demandent aussi la révision de l’arrêté 829 qui définit les prérogatives et fonctions des intendants. Selon la commission des intendants, cet arrêté se contredit avec la loi 90-21 relative à la comptabilité publique. «Cette loi stipule que la responsabilité des inventaires est liée à l’ordonnateur alors que l’arrêté confie cette tâche à l’intendant», cite-t-on à titre d’exemple. Ry. N. Le Soir d’Algérie Actualité Lundi 24 novembre 2014 - PAGE MOULAY CHENTOUF, COORDINATEUR DU BUREAU NATIONAL DU PARTI POUR LA LAÏCITÉ ET LA DÉMOCRATIE (PLD) : «Le FFS et le RCD commettent des erreurs gravissimes» pendance dans le respect de son intégrité territoriale. Aujourd’hui, le risque d’implosion du pays les tourmente et n’ont qu’un vœu : quitter ce monde dans une Algérie unie et réconciliée avec son peuple. Les anciens membres du Parti communiste algérien d’origine européenne sont plus que des «amis de l’Algérie». Ce ne sont pas des étrangers mais des nationaux qui n’ont pas à être discriminés en refusant de les considérer pleinement comme des citoyens algériens. Mais comment se fait-il que le PLD soit absent de la scène politique ? Je ne sais pas quelle est la signification réelle que vous donnez à l’absence du PLD, mais permettez-moi de vous rappeler le contexte pour répondre objectivement à votre question. A partir du moment où l’accessibilité aux médias lourds est totalement verrouillée par le pouvoir et que l’épée de Damoclès des poursuites judiciaires pèse sur la tête des journalistes, il va de soi que le PLD ne peut espérer qu’une place anecdotique au sein des médias algériens. Les partis du pouvoir et leur cour quant à eux ont tous les privilèges pour s’y tailler la part du lion. C’est pourquoi l’audience d’un parti ne se mesure pas à la fréquence de ses passages à la télévision ou bien au nombre d’articles qui lui sont consacrés dans la presse ? Loin s’en faut ! Venons-en maintenant au fond des choses et en particulier au contenu de ce qui est commenté ces dernières semaines par les médias. Un tapage médiatique est fait sur les «grosses cylindrées» de l’échiquier politique qui se retrouvent en «conférences» pour construire soi-disant «une alternative au pouvoir actuel» mais qu’en est-il vraiment ? En réalité, la vie politique en Algérie est biaisée : les partis politiques ne sont pas la traduction d’un scrutin démocratique mais le résultat d’arrangements concoctés au sommet et leur existence dépend essentiellement de la tirelire du pouvoir. Leur fonction unique est de rouler pour l’agenda du pouvoir et donner l’illusion d’une vie politique démocratique mais qui y croit ? Nous sommes dans la gesticulation politicienne. La pluralité des sigles n’est pas dans ce cas une richesse et la frénésie qui s’est emparée de la classe politique n’est que factice. Comment est-il possible à une classe politique aliénée au pouvoir de créer les conditions de son départ quand celle-ci est sa caisse de résonance et qu’elle agit au doigt et à l’œil du prince ? Pourquoi le PLD n’est pas encore un parti agréé ? Votre question prend tout son sens lorsqu’elle est posée dans le cadre d’un Etat démocratique respectueux des lois. Voyez-vous, ce pouvoir ne respecte même pas ses propres lois et peut y compris frapper d’interdiction toute organisation Entretien réalisé par Mokhtar Ferdi entre tous les courants de la grande famille démocratique et républicaine. Rapprochons nos points de vue loin de tout sectarisme en scellant nos points de convergence dans un pacte républicain. Ce n’est qu’à partir du moment où une feuille de route commune aura été élaborée que la mouvance démocratique devra alors passer à la vitesse supérieure en mobilisant la société et en entamant des discussions politiques avec les autres parties. Le Forum des citoyens pour la deuxième République (FCDR), à l’aide de quelques pionniers de la société civile, a pris l’initiative de baliser la voie à une telle convergence. Faisons en sorte de renforcer ce premier cadre rassembleur des démocrates, ou d’en créer un autre vers lequel devraient converger toutes les forces éprises de liberté et de dignité pour bâtir ensemble une transition républicaine et démocratique dont le pays a tant besoin. Photo : D. R. Le Soir d’Algérie : Comment appréciez-vous la situation du pays en ce mois de novembre où l’Algérie fête le soixantième anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale ? Moulay Chentouf : Cet anniversaire n’est malheureusement pas fêté dans la liesse populaire. Notre peuple, modèle de courage et d’héroïsme dans sa lutte de libération, est aujourd’hui un peuple sous tutelle, broyé par un système qui l’écrase. Au lieu d’inscrire l’Algérie dans la perspective d’un développement réel et d’associer la société à l’effort de construction du pays, le système a marginalisé les compétences nationales et englouti des sommes considérables dans des opérations commerciales d’importation dont le seul objectif est d’assurer la paix sociale. L’Algérie ainsi, est devenue progressivement un déversoir de marchandises. Le pays se retrouve aujourd’hui dans une telle dépendance qu’il importe l’essentiel de ce qu’il consomme au quotidien En fait, l’Algérie est plombée de plus en plus par un système qui l’enferme dans des choix contraires aux intérêts de la nation et où l’opacité institutionnelle, la corruption et l’économie informelle l’ont conduit au délitement de l’Etat. L’Algérie est aujourd’hui incapable à faire émerger une économie productive, créatrice de richesses, basée sur des normes de fonctionnement modernes et des critères de rationalité. Le pouvoir actuel a cédé à la facilité du carnet de chèques et cassé les ressorts par lesquels le pays aurait pu se construire. Il a acculé l’Algérie à une impasse historique par la conduite chaotique des affaires publiques, la ruine de son agriculture et la destruction de son industrie. Fragilisé par une économie totalement extravertie et sans valeur ajoutée, le pays est vulnérable de tous les points de vue et son avenir incertain. A chaque instant, il est à la merci de l’effondrement sans qu’il n’ait la possibilité de rebondir car le pays n’existe pour une large part que par la grâce des recettes tirées des hydrocarbures. Il suffirait d’ailleurs que le prix du baril continue à chuter pour que l’Algérie revive dans le meilleur des cas le scénario catastrophe du milieu des années 1980. Nos jeunes veulent un autre avenir, pas celui de la rente qui met en jachère leurs projets pour le restant de leurs jours, mais celui qui les met en capacité de rêver, qui interpelle leur intelligence, sollicite leurs initiatives et les associe à l’élan d’une nation entière pour dessiner de leurs propres mains leur destin. Ils ne veulent plus être biberonnés mais édifier une société moderne, démocratique sociale et laïque, où ils seront des citoyens à part entière. Nos moins jeunes, ayant vécu les souffrances de la guerre, savent mieux que quiconque ce qu’il a fallu consentir de sacrifices pour que l’Algérie arrache l’indé- 4 Moulay Chentouf. politique déjà légalisée qui oserait rompre le «contrat» d’allégeance. L’Algérie n’est pas un Etat de droit et au-delà, elle se débat dans la crise la plus grave de son histoire. Le dépassement de cette crise, à notre sens, passe par la dissolution de toutes les institutions du pays y compris celle du syndicat maison «UGTA» et de la classe politique et à partir de là, la question de l’agrément devient pour nous sans objet. Mais comme je viens de vous le dire, en dernier ressort, le pouvoir ne reconnaît que les partis qui émargent sur ses ardoises si bien que «l’opposition» est en fait une opposition cooptée. Le PLD tient à son autonomie politique et nous estimons qu’il est de notre devoir de dire à notre peuple les choses telles qu’elles sont. Nous payons très cher cet exercice de vérité mais il ne peut se faire que si le PLD a les mains libres. Une grande première se produit en Algérie : le dialogue s’est instauré entre partis islamistes et démocrates. Ne pensez-vous pas que cette convergence est une garantie pour produire une alternative crédible au pouvoir actuel et sortir de la crise ? Pour répondre rapidement à votre question, je suis tenté de vous dire que la démarche que l’on propose aujourd’hui est une recette éculée mais qu’elle n’a jamais abouti et ne pourra jamais aboutir. On nous ressort un Sant’Egidio réchauffé mais qui se déroule cette fois-ci sous nos yeux à Alger. Déjà, d’un point de vue tactique, cette démarche est suicidaire. Comment peut-on peser sur le rapport de force national quand les démocrates se présentent en rivaux sur la scène politique ??!! Par ailleurs, il ne s’agit pas de changer de pouvoir mais de refonder les bases sur lesquelles doit se reconstruire ce pouvoir. Le FFS et le RCD commettent deux erreurs gravissimes : premièrement, ils sous-estiment le danger islamiste et celui du système ; deuxièmement, ils pensent à tort représenter à eux seuls toute la mouvance démocratique. Peut-on dire raisonnablement aujourd’hui que l’islamisme est en déclin ? Evidemment au plan militaire, celui-ci n’a pas en Algérie les capacités de nuisance des années 1990 mais la situation sécuritaire est très fragile et peut basculer de nouveau dans le rouge vu les attaques quotidiennes contre les forces de sécurité et le dernier assassinat spectaculaire de l’otage français. Par ailleurs, à nos frontières, l’important arsenal libyen est tombé entre les mains d’Al-Qaïda et au Moyen-Orient une nouvelle menace est née : l’«Etat islamique». Ce qui a radicalement reconfiguré le rapport de force dans la région sinon comment expliquer l’implication militaire de la France au Mali et la révision à la hausse de l’engagement américain en Irak ? Conjoncturellement, on pourrait croire que les islamistes sont en perte de vitesse parce que leur représentation politique dans les institutions officielles du pays est en recul. Mais ne nous leurrons pas, l’organisation des islamistes a devant elle de beaux jours. Elle tire sa puissance du relais gigantesque des mosquées, du vivier de l’Ecole qui fabrique des cohortes de jeunes formatés au discours obscurantiste, de l’économie informelle dont elle détient l’essentiel des leviers sans oublier l’aide financière de l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar, etc. La deuxième erreur est la conséquence directe de la première. C’est pourquoi ces partis démocrates, le FFS et le RCD, veulent faire cavalier seul en tournant le dos aux autres démocrates. Ils ne sont pas dans la dynamique du rassemblement patriotique et démocratique mais dans l’idée de constituer une alliance contre-nature pour renverser le rapport de force actuel à leur profit. Ils pensent ainsi pouvoir s’extraire du piège du couple infernal système/islamisme en s’alliant avec l’un de ces deux protagonistes mais l’expérience démontre que le système et l’islamisme ne laisseront aucun espace à leur allié respectif et les écraseront sans vergogne. Le camp des démocrates a besoin d’être consolidé plus que jamais par les voies du dialogue et de la concertation. Faisons en sorte que le débat s’instaure d’abord et avant tout Que propose alors le PLD pour résoudre la crise ? Il nous faut tirer les leçons de ces deux dernières décennies qui ont été marquées par une violence islamiste sans précédent. L’Algérie a failli basculer dans une dictature théocratique mais des courants anti-islamistes au sein du système, soutenus par les pôles les plus avancés de la société, ont éloigné le spectre de son désastre. Pour autant, la situation politique aujourd’hui demeure très grave : la vacance du pouvoir continue au sommet de l’Etat, le pays est travaillé par des forces centrifuges internes et externes dont la résultante générale risque de conduire à son éclatement, certains partis démocrates aveuglés par des considérations politiciennes frayent désormais dans les eaux troubles de l’islamisme politique ou ont vendu leur âme au pouvoir. Un système qui transforme tout ce qu’il touche en champ de ruines doit disparaître. C’est pourquoi, il y a urgence à s’en émanciper en s’engageant pacifiquement sur la voie d’une transition républicaine avec l’ensemble des forces patriotiques. A cet effet, nous avons avancé un certain nombre de propositions de sortie de crise dont l’essentiel consiste à mettre un terme au système actuel en prononçant la caducité de toutes ses institutions (APC, APW, APN,…), classe politique comprise, et en proclamant une nouvelle République qui consacre la séparation du politique et du religieux et l’égalité en droit des femmes et des hommes. L’armée a un rôle primordial à y jouer. Elle doit être le garant du caractère pacifique de la transition et de son issue démocratique comme n’a jamais cessé de le demander le PAGS, bien avant l’arrêt du processus électoral de 1991, Ettahadi, le MDS de feu Hachemi Chérif, et aujourd’hui le PLD. M. F. Des députés alertent sur le risque de faillite CAISSE DES ASSURANCES SOCIALES Le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales a été présenté, hier dimanche, à l'Assemblée populaire nationale (APN). M. Kebci - Alger (Le Soir) Un projet qui n’a, comme ses précédents, pas emballé grand monde parmi les députés, pas nombreux à avoir fourni l’effort d’être présents et ainsi participer aux «débats». Et comme le veut la tradition, les parlementaires du parti majoritaire et ceux des partis du pouvoir ou ceux se réclamant comme tels, n’ont pas raté l’occasion de «prendre acte» dudit projet qui vise à actualiser les dispositions de l'article 84 de la loi relative aux assurances sociales, en vue de mentionner toutes les catégories d'assurés sociaux en fonction ou en formation à l'étranger, bénéficiaires des prestations de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas). Entre autres agents diplomatiques et consulaires désignés à l'étranger, des membres du parlement élus ou désignés représentant et/ou appartenant à la communauté nationale à l'étranger durant leur mandat parlementaire et des agents des représentations algériennes, les personnels exerçant à l'étranger au titre de la coopération, de l'enseignement, de la formation et de Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 5 l'encadrement pédagogique et cultuel, les étudiants, stagiaires et travailleurs salariés admis en formation à l'étranger. Une communauté «restreinte», estime Namane Laouer, du groupe parlementaire de l’Alliance de l’Algérie verte pour qui l’essentiel de cette loi, ce qui intéresse le petit peuple, a été éludé. Et de citer la problématique des prix de référence des médicaments et les prestations dans les établissements privés, mettant le doigt sur la transparence dans le bénéfice de soins à l’étranger. Comme Laouer, Rachid Khan du Parti des travailleurs, insiste sur le «risque de faillite» qu’encourt la Caisse nationale d’assurances sociales qui bénéficie de 1% des revenus pétroliers. M. K. Les opportunités de partenariat passées en revue FORUM D’AFFAIRES ALGÉRO-MEXICAIN Les opportunités d’affaires et de partenariat entre l’Algérie et le Mexique ont été passées en revue, hier, lors d’un forum d’affaires. Pour le directeur général de l’ANDI, présent à la rencontre, il s’agit de faire participer les entreprises étrangères au programme de développements des activités de production à travers le partenariat. F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - «Entre le Mexique et l’Algérie, il y a des opportunités d’affaires et de partenariat. Nous voulons que les entreprises mexicaines s’implantent dans le monde et notamment dans le nord de l’Afrique», a déclaré Fransisco Gonzales Diaz, directeur général de l’agence mexicaine de promotion du commerce extérieur (ProMexico). «Nous devons établir une coopération étroite et efficace», a aussi précisé le responsable mexicain qui mettra aussi en évidence le fait que les opportunités entre les deux pays sont multiples, d’où la présentation des opportunités d’affaires entre les deux pays. L’ambassadeur du Mexique en Algérie, Juan José Gonzales, a toutefois précisé que les opportunités d’affaires entre les deux pays sont à peine lancées. Pour sa part, Abdelkrim Mansouri directeur général de l’ANDI dira que la rencontre coïncide avec un événement économique important en Algérie à savoir le lancement du plan quinquennal du développement économique et qui concerne 260 milliards de dollars d’investissements. Ces derniers, rappelle le responsable, sont destinés au ren- Le coup de gueule de Nordine Aït Hamouda La polémique suscitée par des organisations fantoches se réclamant garantes de la morale révolutionnaire autour du film L’Oranais, où on montrait des moudjahidine dégustant de la bière, me révolte. Même la ministre de la Culture a demandé de boycotter ce film. Mon Dieu, Goebbels est de retour. Pour ma part, je suis scandalisé par l’affaire des faux moudjahidine, par les licences de voiture octroyées aux moudjahidine et qui les revendent à des personnes pour échapper à la TVA. Je suis scandalisé que l’Etat révolutionnaire ait réservé l’exploitation des débits de boissons alcoolisées aux seuls moudjahidine. Je ne pense pas avoir entendu ces gens-là dénoncer cela. Quant aux authentiques moudjahidine, ils sont encore dans la misère. Nordine Aït Hamouda Fransisco Gonzales Diaz, directeur de ProMexico. forcement des infrastructures de base que sont notamment les routes et les autoroutes, les infrastructures de l’enseignement, la santé, le logement. «Ce programme est important. Ceci, alors que le deuxième grand axe de développement est le redéploiement de la production», a souligné l’intervenant. Il dira aussi que l’objectif est de faire passer le taux de croissan- ce de 3 à 9%. «Ce programme de développement des activités de production, nous le faisons en partenariat, il est ouvert aussi bien aux entreprises algériennes qu’étrangères», a déclaré le directeur général de l’ANDI. Mme Kouiret, responsable à l’ANDI, a aussi mis en évidence la position géostratégique de l’Algérie entre l’Europe, le mode arabe et l’Afrique et les opportu- nités d’investissement qui en découlent. Ont ainsi été mis en évidence les possibilités d’investissement dans les secteurs de l’agriculture, la pêche, la construction, les énergies renouvelables, le tourisme, la santé, l’industrie ainsi que la production pharmaceutique. Les présents mettront aussi en évidence le chiffre de 54 milliards de dollars d’importations en 2013, tous secteurs confondus qui, selon eux, peuvent être transformés en productions locales et pourraient éventuellement intéresser les entreprises mexicaines. La rencontre est organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie en collaboration avec l’ambassade du Mexique à Alger et les services de l’Agence mexicaine de promotion du commerce extérieur. F.-Z. B. Hommage à Saïd Abdiche L’Association des retraités de la Sûreté nationale a enregistré avec tristesse et consternation le décès, à l’âge de 76 ans, de l’un des siens survenu jeudi 20 novembre 2014, à Paris, suite à une grave maladie contre laquelle il a lutté courageusement pendant près de deux mois. Il a été inhumé vendredi sous un ciel radieux au cimetière de Bouzaréah, ville où il est né et a grandi, en présence d’une grande foule d’amis, de collègues et de membres de sa famille. Il s’agit du regretté Saïd Abdiche qui a consacré une brillante carrière au service de la Sûreté nationale au sein de laquelle il a occupé de nombreux postes de commandement notamment celui de Directeur de la Règlementation et de la Police générale pendant de longues années, avec le grade de Commissaire divisionnaire. En 1988, il a été détaché au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales en qualité de chef de cabinet de plusieurs ministres qui se sont succédé à la tête de ce département, fonctions qu’il a exercées avec une grande compétence jusqu’à 1993, avant d’être nommé comme Consul d’Algérie à Besançon (France), puis à Vitry et enfin en qualité de Consul Général à Paris jusqu’à 2004. Le défunt Saïd Abdiche, licencié en droit et doté d’une riche culture, a fait partie de la première promotion de cadres de la Police algérienne ayant placé les premiers jalons de l’institution après l’indépendance. Durant tout son parcours professionnel, il a fait montre de rares qualités humaines qui ont fait de lui l’ami de tous. Intègre, compétent et toujours rigoureux dans l’accomplissement de sa mission, il a excellé notamment dans le domaine des relations publiques. Il a souvent représenté dignement la DGSN dans différentes commissions, colloques et congrès tant au niveau national qu’à l’étranger. Dans le corps diplomatique qu’il a servi durant une dizaine d’années, il s’est également distingué par sa disponibilité, son élégance, son sourire discret et permanent, son amabilité, sa prévenance et sa courtoisie légendaire. C’est un haut fonctionnaire d’une grande valeur, un serviteur loyal de l’Etat que l’Algérie vient de perdre. L’Association des retraités de la Sûreté nationale présente en cette douloureuse épreuve, à son épouse, à ses enfants et à tous les membres de sa famille, ses condoléances les plus attristées et les assure de sa profonde compassion. Que Dieu le Tout-Puissant accorde au défunt sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. L’Association des retraités de la Sûreté nationale Photos : DR Actualité Le Soir d’Algérie Plaidoyer pour une Le Soir d’Algérie «Celui qui accomplit un effort de réflexion (ijtahada) et réussit aura droit (dans l’au-delà) à deux récompenses ; s’il échoue, il aura droit à une.» (Hadith) Fort de cette assurance du Prophète (QSSSL), nous allons plaider dans cette contribution, qui sera suivie d’autres, en faveur d’une réforme de l’Islam. Selon notre modeste «ijtihad», car la question nous taraude depuis longtemps, le moment est venu de poser la problématique de la réforme de l’Islam en cette étape critique de son devenir. Il est impératif de réformer l’Islam de l’intérieur car, en tant que système de valeurs et de religion majeure de l’humanité, il est en danger d’être détruit par l’inconscience de ses «ulémas» et la barbarie d’une espèce humanoïde surgie en petit nombre mais partout. Qui se souvient dans l’ambiance actuelle qu’il a été derrière une grande civilisation, de grands exemples moraux, des leçons humanitaires emblématiques, une littérature flamboyante, des arts dont Réflexion sommes touchés par ce qui arrive aux musulmans dans le monde, victimes ou par leur faute… La réforme de l’Islam, la réforme de la vision du monde des musulmans est indispensable dans l’intérêt de l’Islam, des musulmans, des relations entre les peuples et les religions, de la paix dans le monde et de l’humanité dans son ensemble. Cette réforme n’est pas un enjeu philosophique, mais stratégique ; l’enjeu ne concerne pas Dieu mais l’avenir de la planète devenue exiguë et ses parties interdépendantes. Quand l’une est malade, les autres s’en ressentent. Dans l’immédiat, il s’agit de préserver son pays de l’autodestruction qui peut le viser d’un jour à l’autre ; d’arrêter le bain de sang au nom de l’Islam ou en relation avec lui ; de réconcilier les musulmans entre eux, avec le monde, l’humanité, la modernité, la gouvernance démocratique ; de vivre en paix avec les non-musulmans et de contribuer au progrès humain. Il est vital de réformer la vision du monde des musulmans car leurs idées courantes, leurs mentalités et les comportements qu’elles induisent sont devenus, sous l’influence de «chouyoukh», d’«ulémas» et de chefs de guerre L’islamisme est le fils maudit de l’Islam, son «bad boy» ou son Robin des bois, selon le point de vue où on se place, mais c’est son fils et les versets dont il se prévaut proviennent du Coran, d’où le silence embarrassé des «ulémas». Ces versets, on les apprend à l’école, à la mosquée, dans les livres, les documentaires, les films, à la maison, sur internet, dans la rue, partout où vivent des musulmans. la trace demeure en divers endroits de la planète, une musique qu’on étudiait comme une science, des savants, des philosophes avant-gardistes et des inventeurs de techniques ? Pourquoi chercher à réformer l’Islam plutôt que de plaider en faveur d’une législation visant à le contenir dans la sphère privée ? Parce qu’aussi difficile, aussi sacrilège, aussi inconcevable que puisse paraître l’idée de le réformer, elle est encore plus envisageable que de croire pouvoir le balayer puis le cacher, comme la poussière, sous le tapis. Des pays comme la Turquie et la Tunisie qui pensaient, depuis les années 1930 pour la première et les années 1950 pour la seconde, que la laïcité s’était définitivement ancrée dans leurs sociétés avaient lancé à la cantonade «Vogue la galère !» en croyant naviguer sur une mer de tranquillité. Puis un jour, quelque chose se produisit, des troubles éclatèrent, le peuple fut consulté et le djinn d’Aladin jaillit du fond de la bouteille pour rafler la mise électorale. On a vu aussi en Orient et en Occident des hommes ayant reçu des formations supérieures et scientifiques dans les meilleures universités du monde se ranger derrière des cheikhs incultes ou se compromettre dans des actions de terrorisme. Qu’on le veuille ou non, notre être y est chevillé ; il est incrusté dans notre inconscient collectif et notre imaginaire ; il a conditionné notre histoire et est un marqueur de notre identité ; il domine notre culture sociale, nos mentalités, nos mœurs, notre habillement, notre langage et notre espace public ; il est au cœur de notre Constitution, de notre législation, de notre code de la famille, de notre système éducatif, de notre paysage politique, de nos programmes télé ; il est au centre de nos débats et différends politiques ; des centaines de milliers d’Algériens sont morts et d’autres continuent de tomber en rapport avec lui ; il entre pour beaucoup dans le regard que nous jetons sur les autres, les non-musulmans ; nous déconnectés de la marche de l’Histoire des sources de blocage à leur évolution et des générateurs de conflits qui ont fait de quasiment tout «dar-l-islam» un «dar-lharb » (champ de bataille). C’est toute la «weltanschauung» de l’Islam, notre compréhension du Coran, nos idées arrêtées qui ont impérativement besoin d’être revues de fond en comble pour rendre peut-être possible un nouveau départ dans l’Histoire à l’instar des nations qui ont surmonté leur décadence et lancé au XXe siècle un «nouveau cycle de civilisation» : Japon, Inde, Chine, Corée du Sud... L’Islam n’est pas que le Coran et l’exemple du Prophète. C’est aussi et surtout ce qu’en ont fait les hommes en quinze siècles en divers points de la terre, ce qu’y ont ajouté les haines tribales qui ont survécu à l’Islam, les conflits politiques précoces pour la prise du pouvoir, le laxisme des «ulémas» dans ces crises, les interprétations des écoles juridiques, les écrits bons et mauvais, anciens et récents, des uns et des autres, les traditions de peuples de toutes les races, les siècles de décadence, la dégénérescence de la foi en maraboutisme, la colonisation, l’échec des politiques d’inspiration marxiste ou libérale au XXe siècle et, bien sûr, l’Islam politique. L’islam historique est l’œuvre des hommes, et c’est aux hommes qu’il revient de le réformer. C’est sur cette partie que devra porter la réforme que nous appelons de nos vœux mais pas seulement, puisque, joignant l’acte à la parole, nous allons essayer d’y contribuer avec quelques idées. A voir l’état dans lequel il se trouve, il est impossible de nier que rien ne va plus dans le monde de l’Islam et qu’il court à sa perte, pan par pan, pays après pays. Déjà largement sous-développés, traînant en queue de peloton de l’humanité dans tous les domaines hormis celui de la violence, loin derrière les nations issues de religions jugées inférieures à la leur (hindouismeInde, judaïsme-Israël, bouddhisme-Chine et Corée du Sud, christianisme-Occident, shintoïsme-Japon…), bon nombre de pays musulmans sont entrés, avec le troisième millénaire, dans une guerre de religion anachronique qui s’est déjà soldée par des centaines de milliers de morts, accroît les souffrances de leurs populations, pousse à l’exil leurs maigres ressources en matière grise et démantèle les fragiles Etats péniblement édifiés au cours du XXe siècle. Dans cette guerre mondiale intra-islamique, toutes les raisons de s’entretuer ont été activées en même temps : régimes despotiques refusant le changement démocratique ; manigances de puissances étrangères pour sécuriser leurs sources d’énergie, protéger leurs alliés ou maintenir leur zone d’influence ; procédés sournois des Etats-pivots chiites et sunnites dans leur lutte par groupes armés interposés pour le leadership régional ; nouvelles aspirations identitaires et nationales… Rares sont les pays musulmans qui ne sont pas touchés par cette guerre qui rappelle la guerre du Péloponnèse qui a emporté la civilisation grecque : chiites contre sunnites en Irak, Syrie, Yémen, Pakistan, Liban, Bahreïn, Arabie Saoudite ; sunnites contre sunnites en Afghanistan, Somalie, Turquie (Kurdes), Egypte, Libye, Mali, Algérie et Tunisie (terrorisme), Maroc (Sahara occidental) ; Indonésie (il n’y a pas longtemps) ; sunnites d’un côté (Daech) et sunnites, chiites, chrétiens et yazédis à la fois de l’autre ; affrontements sporadiques ou permanents entre musulmans et non-musulmans au Nigeria, Cameroun, Kenya, Philippines, en Centrafrique, Inde (Cachemire), Birmanie, Chine, Russie, Thaïlande… Enfin, actions terroristes ponctuelles partout sur la planète qui, même lorsqu’elles ne sont pas commises par des musulmans de souche, le sont par des sociopathes occidentaux convertis à l’Islam pour assouvir leurs instincts sanguinaires. Avant, d’innombrables Occidentaux chrétiens ou juifs, savants, philosophes, artistes, orientalistes, hommes d’Etat et d’Eglise se convertissaient à l’Islam conquis par sa spiritualité, ses valeurs morales, ses vertus altruistes, sa tolérance, son passé, sa vérité métaphysique ou les accointances du Coran avec la science moderne. Même les musulmans ayant Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 6 Par Nour-Eddine Boukrouh noureddineboukrouh@yahoo.fr grâce à sa structure ethnique composite qu’elle n’a pas (encore) été entraînée dans le sillage de la dynamique régressive observée ailleurs ? De même qu’il n’y a plus de monde musulman, il n’y a plus d’Islam unique, il y en a une diversité issus de la pulvérisation de l’Islam originel, des schismes qui l’ont secoué et dénaturé ses idéaux à partir du renversement de Ali par Moawiyya et l’instauration du pouvoir dynastique. Depuis, on a l’islam chiite, l’islam sunnite, l’islam mystique, l’islam réformiste, l’islam moderniste, l’islam salafiste, l’islam asiatique, l’islam noir, l’islam politique, l’islam djihadiste, l’islam takfiriste… Ceux qui continuent de se voiler la vue pour ne pas voir le problème qui déborde de partout et empoisonne la vie à la planète entière persistent à soutenir que le terrorisme n’a ni religion ni frontières, qu’il est étranger à l’Islam et qu’il ne représente rien par rapport à la masse de musulmans vivant paisiblement. Ce n’est pas vrai. Le fanatisme et le terrorisme sont les produits logiques d’une vision de l’Islam apparue au XIIe siècle et qui a conduit à la décadence par l’abandon de l’effort intellectuel et de là, directement, à la «colonisabilité qui appelle le colonialisme» (Bennabi). Cette vision, résultat d’une lecture litté- Jusqu’à la veille de l’Hégire en 622, soit près de treize ans depuis la descente du premier verset coranique, jusqu’à la révélation de la 87e sourate dans l’ordre chronologique sur un total de 114, on ne trouve pas dans le Coran des exhortations à tuer pour sa religion ou une autre raison, à faire la guerre à quiconque ou à rompre avec les autres religions et communautés humaines, comme il n’est pas encore question de jeûne, d’interdiction du vin, de voile des femmes, d’amputation de la main en cas de vol, de lapidation, de hadj, d’usure, de règles du mariage, du divorce, de la polygamie ou de l’héritage… trouvé asile dans le reste du monde ne vivent pas tranquilles, pris en tenaille entre les pressions exercées sur eux par la montée de l’islamisme, d’un côté, et l’islamophobie qu’il a déclenchée en réaction à ses provocations, de l’autre. Le monde musulman comme entité sociale, organique et politique, comme «oumma», n’existe plus depuis la fin du califat abbasside. Mais il n’a jamais cessé d’exister comme conglomérat culturel et mental, comme vision du monde entretenue par un savoir religieux périmé et comme psychologie soumise à l’irrationnel. Dans quel pays n’y a-t-il pas eu de problèmes ces dernières décennies ? En Indonésie qui se remet à peine des attentats de Bali qui ont fait des centaines de morts et de blessés ? En Malaisie où c’est raliste d’un Coran à l’envers (je m’expliquerai sur cette expression), a fait son entrée dans la sphère politique dans les années 1920 avec l’apparition des «Frères musulmans» en Egypte et «Jamaât attabligh» dans le sous-continent indien dont dérivent tous les courants islamistes actuels, violents ou non. Que l’islamisme et son avatar terroriste soient marginaux ne change rien à la réalité quotidienne des pays qui les subissent. Comme on le sait, quelques centaines de terroristes déterminés suffisent pour mettre un pays sens dessus-dessous pendant des décennies. En Algérie, nous en sommes à la 22e année de lutte contre le terrorisme et ce n’est pas fini alors que nous pouvons nous targuer de posséder une armée aguerrie. réforme de l’Islam Le Soir d’Algérie L’islamisme est le fils maudit de l’Islam, son «bad boy» ou son Robin des bois, selon le point de vue où on se place, mais c’est son fils et les versets dont il se prévaut proviennent du Coran, d’où le silence embarrassé des «ulémas». Ces versets, on les apprend à l’école, à la mosquée, dans les livres, les documentaires, les films, à la maison, sur internet, dans la rue, partout où vivent des musulmans. Ils ne sont pas chuchotés en secret mais clamés quotidiennement et enseignés ingénument au même titre que le reste des versets du Coran et les autres matières scolaires. Ils sont surtout chirurgicalement sélectionnés, délicatement prélevés par les imams radicalisés dans leurs prêches et les leaders terroristes dans leurs harangues : «Tuez les polythéistes partout où vous les trouvez… Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’infidèles et que la religion soit entièrement à Allah Seul…» (al-Baqara, 193) ; «La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et son messager et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays» (al-Maïda, 33). Pour justifier le terrorisme, des versets où apparaît l’équivalent en arabe du verbe terroriser sont privilégiés : «Et préparez-vous pour lutter contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie afin de terroriser l'ennemi d'Allah et le vôtre…» (al-Anfal, 60) ; «Nous allons jeter la terreur dans les cœurs des mécréants» (al-Imran, 151)… Ces paroles et d’autres, si elles n’étaient pas liées à un contexte historique précis, si elles avaient un sens intemporel comme le prétendent les fanatiques, paraissent en effet terrifiantes. Il ne faut pas faire mine de les oublier, mais les sortir à la lumière du jour pour en débattre, analyser les problèmes qu’ils posent à la vie internationale et arrêter une position à leur sujet. Ils ne sont pas très nombreux, mais assez cependant pour constituer un arsenal de justifications des actes de barbarie auxquels nous assistons, révulsés. Le tout n’est pas que ces versets existent, il faut expliquer pourquoi, où et quand ils ont été révélés. Jusqu’à la veille de l’Hégire en 622, soit près de treize ans depuis la descente du premier verset coranique, jusqu’à la révélation de la 87e sourate dans l’ordre chronologique sur un total de 114, on ne trouve pas dans le Coran des exhortations à tuer pour sa religion ou une autre raison, à faire la guerre à quiconque ou à rompre avec les autres religions et communautés humaines, comme il n’est pas encore question de jeûne, d’interdiction du vin, de voile des femmes, d’amputation de la main en cas de vol, de lapidation, de hadj, d’usure, de règles du mariage, du divorce, de la polygamie ou de l’héritage… C’est à partir de cette 87e sourate, al-Baqara (La Vache) qu’il est fait mention de «djihad» et que les prescriptions et les interdictions qui distinguent le rite musulman sont instituées. 86 sourates totalisant 4 613 versets ont été révélées à La Mecque et 28 sourates totalisant 1623 versets à Médine après que le Prophète eut choisi cette ville comme terre d’exil pour échapper à la mort dans sa ville natale, La Mecque. La marque distinctive des 86 sourates mecquoises est qu’elles ont une portée cosmologique, universelle, spirituelle, morale, philosophique et esthétique alors que le dernier cinquième, révélé à Médine, recèle les versets normatifs relatifs à l’organisation de la nouvelle société, du culte, des relations avec les juifs, les chrétiens et Réflexion les polythéistes mecquois. Or, ces 86 sourates ont été disséminées, dispersées dans le Coran de sorte qu’elles ont perdu leur enchaînement et leur cohérence. La première sourate qu’on rencontre en ouvrant le Coran, après les sept lignes constituant la Fatiha (5e dans l’ordre chronologique), est justement al-Baqara. égard à ce qu’il vous a donné» (al-Maïda, 48) ; «Tu te rendras assurément compte que ceux qui sont les plus proches des musulmans par l’amitié sont ceux qui disent : ‘‘Nous sommes chrétiens’’ (alMaïda, 82) ; ‘‘Avec les juifs et les chrétiens ne discutez que de la manière la plus affable, sauf quand il s’agit de ceux qui Réformer l’Islam ! Le sujet est d’autant plus sensible que la liberté de pensée n’est plus ce qu’elle était aux premiers temps de l’Islam, quand on pouvait discuter en public de l’essence de Dieu, du Coran créé ou incréé, de la prédestination, de l’interférence de Dieu dans les affaires humaines... Il y avait plus d’esprit critique, de tolérance et de liberté d’expression au temps des califes omeyyades et abbassides que de nos jours où on peut être mis à mort pour des choses qui passaient pour banales au temps des «mû’tazila». C’est la première sourate révélée à Médine et la plus longue (286 versets). Le ton et le style changent brusquement à partir de cette 87e sourate, devenant très durs à certains moments. Et c’est sur ces versets que le lecteur du Coran tombe dans les sourates 2, 3, 4, 5, 8 et 9 alors que dans l’ordre chronologique, elles occupent les places 87, 89, 92, 112, 88 et 113. Dans ces sourates Dieu s’adresse à une communauté en particulier qui doit s’identifier par des rites, des règles de vie, une organisation ad hoc et défendre son existence. Les adeptes de la nouvelle religion ont subi pendant plus de douze ans persécutions et exactions à La Mecque sans réagir parce qu’il leur était interdit de recourir à la violence. Mais maintenant qu’ils sont concentrés en un même endroit, qui plus est dans une ville qu’ils ne connaissent pas, il devient essentiel pour eux de s’organiser, de se défendre contre l’hostilité des Médinois non convertis, des «mounafiqine» (ceux qui font semblant de s’être convertis mais complotent contre l’Islam), des puissantes tribus juives à l’intérieur de la ville et des Mecquois à l’extérieur. Encore qu’il n’est pas question dans ces versets «durs» d’un appel à la guerre mondiale, au djihad tous azimuts, mais de nettoyer Médine (et plus tard la péninsule arabique) de l’ennemi intérieur et de fortifier la citadelle. Là s’arrêtent le sens et le champ d’application de ces versets. Le contraire de ces versets existe aussi dans le Coran, en plus grand nombre, et ce sont ces versets qui ont fait la grandeur de l’Islam et sa civilisation et pourront encore le refaire. Ils appellent au respect des autres religions, des autres communautés humaines, dissuadent de se venger et inclinent au pardon : «En vérité, les musulmans, ceux qui pratiquent le judaïsme, les sabéens, les chrétiens, quiconque croit en Dieu, au jour dernier et fait du bien, tous ceux-là trouveront leur récompense auprès de leur Seigneur» (alMaïda, 69) ; «Nous avons fait descendre la Thora dans laquelle il y a guidance et lumière. C’est sur sa base que les prophètes qui se sont soumis à Allah, ainsi que les rabbins et les docteurs jugent les affaires des juifs» (al-Maïda, 43-44) ; «Nous envoyâmes, à leur suite, Jésus, fils de Marie, pour confirmer ce qui, dans la Thora, avait été antérieurement révélé. Nous lui donnâmes l’Evangile contenant une direction et une lumière» (al-Maïda, 46) ; «Que les chrétiens jugent d’après ce qui est révélé dans l’Evangile !… A chacun de vous nous avons donné une loi et une voie. Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. S’il ne l’a pas fait cependant, c’est pour vous mettre à l’épreuve eu commettent des injustices parmi eux. Dites-leur : ‘‘Nous croyons en ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé. Notre Dieu et le Vôtre sont le même Dieu et nous Lui sommes soumis’’ (al-Ankabût, 46) ; «A chaque communauté nous avons assigné un rite sacré auquel elle se conforme» (al-Hadjj, 67) ; «Que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité» (al-Maïda, 2)» ; «Quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à transgression égale» (al-Baqara, 194) ; «Et s'ils inclinent à la paix, incline vers celle-ci toi aussi…» (al-Anfal, 61)… Tous ces versets, excepté ceux de sourate al-Ankabût, sont postérieurs à la 87e sourate. Réformer Publicité Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 7 l’Islam ! Le sujet est d’autant plus sensible que la liberté de pensée n’est plus ce qu’elle était aux premiers temps de l’Islam, quand on pouvait discuter en public de l’essence de Dieu, du Coran créé ou incréé, de la prédestination, de l’interférence de Dieu dans les affaires humaines... Il y avait plus d’esprit critique, de tolérance et de liberté d’expression au temps des califes omeyyades et abbassides que de nos jours où on peut être mis à mort pour des choses qui passaient pour banales au temps des «mû’tazila», époque où les musulmans ont donné un grand essor à la science et à la technique, tandis que de nos jours, on ne se soucie que du respect des rites sans aucun intérêt pour les sciences et les technologies, abandonnées aux autres. S’ils ne se résolvent pas à se réformer, s’ils ne réalisent pas les changements nécessaires à leur cohabitation avec les autres peuples du monde, les musulmans ne pourront pas rêver d’un avenir moderne et pacifique parmi les nations. Ils se rapprochent de cet avenir-régression au fur et à mesure que leurs ressources en hydrocarbures s’épuisent. Ils retourneront alors à l’état où les a trouvés l’Islam et le colonialisme. Tous les peuples de toutes les confessions les dépasseront, y compris les anciens animistes qu’aucun frein mental ou culturel n’entrave dans leur marche vers le progrès. N. B. Prochain : Peut-on réformer l’Islam ? Culture LE COUP DE BILL’ART DU SOIR La braise de l’exil Par Kader Bakou Parmi le groupe d’exilés, certains souffrent plus que les autres. Les trois amis sont dans le train qui les emmène vers l’exil. Ils sont silencieux. Le train démarre. Les trois amis regardent leur ville «natale» par la fenêtre du wagon. Ils ne veulent perdre aucune image de leur pays bienaimé. Le train traverse le pont sur la rivière. Ils sont maintenant en pleine campagne, car la ville est située sur l’autre rive. Sur quelques centaines de mètres, la voie ferrée longe la ville désormais de l’autre côté de leur vie. Les trois amis retrouvent le sens de la parole et nomment chaque quartier, chaque rue et chaque monument qu’ils voient encore. Le train s’éloigne de plus en plus. Les trois exilés voient les dernières images de leur ville. Bientôt elle n’est plus qu’un point très loin. Subitement, elle a disparu. Les trois exilés sont assis silencieux. Il n’y a qu’un exilé qui peut avoir une idée de la tristesse qu’ils ressentent à ce moment-là ! K. B. bakoukader@yahoo.fr Lundi 24 novembre 2014 - PAGE En signe d’amour 8 lesoirculture@lesoirdalgerie.com EXPO «REFLETS D’ALGER» DE VALENTINA GHANEM PAVLOVSKAYA Les reflets de la capitale sont toujours beaux dans les tableaux de l’exposition de Valentina Ghanem Pavlovskaya à la galerie d’arts algéroise Sirius et intitulée, à juste titre, «Reflets d’Alger». L’artiste est arrivée en Algérie en 1981. «Reflets d’Alger est une exposition pour fêter trentetrois années de vie et d’amour en Algérie», nous a-t-elle expliqué lors du vernissage. «Petite est notre galerie. Grand est notre cœur», aurait pu être la devise de la bonne étoile Sirius. En cette journée du vernissage, l’été semble être de retour en plein mois de novembre. Les amoureux de l’art se pressent dans les deux salles (rez-de-chaussée et 1er étage) de la galerie située au quartier du Télemly. Par bonheur, le trottoir est assez spacieux et devient un prolongement naturel de la galerie. On y parle toutes les langues, russe, français, arabe et anglais notamment. La musique est tout aussi diversifiée : russe, américaine et algérienne. Les œuvres picturales, semiabstraites, portent des titres comme «Alger la blanche», «Colombes de La Casbah», «Dans les rayons de l’arc-enciel» ou «Vers la fête». Le regard est également attiré par les tableaux des séries «Haïk» et «Lumière». La couleur blanche est omniprésente. «La couleur blanche symbolise la pureté et la possibilité de rêver. La capitale était toujours Alger la blanche», fait remarquer l’artiste peintre. L’œil, même profane, distingue çà et là des formes immaculées de femmes en haïk, des portraits, un musicien, des formes architecturales, etc. «Ce sont mes premières impressions en Algérie : soleil, palmiers, chaleur, haïk. Tout le travail est fait de flashs, de visions sur Alger, ses ruelles, ses habitants, son aura, ses mouvements, son envoûtement», explique-t-elle encore. Valentina Pavlovskaya est née au sein d’une famille d’artistes, dans l’ex-URSS. Après le diplôme de l’Ecole des beauxarts de Grekov à Odessa, en Ukraine, elle enseigne le dessin et l’art de la composition à l’Ecole des beaux-arts de Khotine que dirige son père Valentin Vassilievitch Pavlovsky. En 1981, elle arrive en Algérie avec son mari, M. Ghanem. Aujourd’hui, elle a animé un grand nombre d’expositions individuelles et participé à des expos collectives, en Algérie et à travers le monde, notamment en France et en Ukraine. Valentina Ghanem Pavlovskaya est lauréate de plusieurs prix et distinctions, notamment le Grand Prix de la peinture du gouvernorat du Grand Alger en 1999 et le premier prix de peinture au concours international de peinture organisé à San Francisco (Etats-Unis) par le National World Museum de San Francisco. L’artiste slave est également médaillée par le ministère de la Culture en 2002. L’exposition-vente de Valentina Ghanem Pavlovskaya à la galerie d’arts Sirius est ouverte jusqu’au 20 décembre 2014. Kader B. Photo : DR Le Soir d’Algérie Valentina Ghanem Pavlovskaya et ses «Reflets d’Alger». Six films algériens en compétition 25es JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE ette année, Carthage fête un quart de siècle de cinéma. La 25e édition des JCC se tiendront du 29 novembre au 6 décembre 2014. L'Algérie y participera avec six films entre longs, court-métrages et documentaires. C'est la plus ancienne manifestation dédiée au cinéma en Afrique et son Grand Prix, le Tanit d'or, est l'un des plus prestigieux de la région. Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) débuteront samedi prochain à Tunis ; une cinquantaine de films, représentant 36 pays africains et moyen-orientaux, y seront en lice dans les différentes compétitions. Du côté algérien, deux longmétrages de fiction sont au programme : L'Oranais de Lyès Salem et Loubia Hamra de Narimane Mari tandis que Anis Djaâd et Karim Moussaoui présenteront leurs deux films courts Passage à niveau et Les jours d'avant. Dans la section documentaire, on retrouve El Oued El Oued de Abdennour Zahzah et Chantier A de Karim Loualich, Tarek Sami et Lucie Dèche. Citons parmi les cinquante films en compétition, l'excellent long-métrage marocain C'est eux les chiens de Hicham Lasri ; un walk-movie palpitant où le réalisateur transpose dans une C brillante mise en abîme la grève générale de 1983 et le Mouvement du 20 février 2011. Au-delà de son scénario magistralement construit et sa mise en scène tout en nuances, c'est indéniablement l'acteur principal Hassan Badida qui s'est illustré dans une interprétation bouleversante, aussi sobre que riche en émotions. Les JCC accueilleront aussi le film choc du Palestinien Hani Abou Saad Omar qui a été, rappelons-le, nominé aux Oscars et qui a décroché le prix spécial du jury au Festival de Cannes 2013. A rappeler que le jury de la compétition long-métrage sera présidé par l'acteur américain Dany Glover et comptera parmi ses membres le cinéaste algérien Nadir Moknèche. Dans la section des courtmétrages, Les jours d'avant de Karim Moussaoui est le le film le plus primé de la récente filmographie algérienne, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. D'une durée de quarante minutes, cette œuvre de cinéma revient sur le douloureux traumatisme de la décennie noire à travers les souvenirs de Amina et de Jaber, deux lycéens qui nous livrent leurs récits sur cette période dans une narration introspective et raffinée tandis que la mise en scène célèbre à la fois une esthétique urbaine assez agressive et un mysticisme de l'image où le moindre plan est un tableau d'art. Enfin, parmi les documentaires en compétition, au nombre de seize, qui seront départagés par un jury présidé par le Libanais Pierre Abi Saab, figure des Murs et des Hommes de la Marocaine Dalila Ennadre qui a décroché le Grand Prix du documentaire au dernier Festival d'Alger du film maghrébin. Sensible et profondément humain, le film déambule à la vieille ville de Casablanca où la caméra de Dalila interroge autant les visages que les esprits de ses habitants. Il en sort une œuvre pleine de nuances et une mise en scène raffinée même si elle frôle parfois le reportage. Les 25es Rencontres cinématographiques de Carthage proposent également des sections parallèles en off, à l'instar de «Cinémas du monde» qui verra la projection de deux films du Salon du livre de Béjaïa. d’Aït Hichem. Jusqu’au 26 novembre : 2e Festival GALERIE BOUFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES culturel arabo-indien. DEUX-BASSINS, BEN-AKNOUN, ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE ALGER) DE JOURNALISME ET DES Jusqu’au 6 décembre : Exposition SCIENCES DE L’INFORMATION (11, de peinture de l’artiste Noureddine RUE DOUDOU-MOKHTAR, BENChegrane. LIBRAIRIE CHIHAB AKNOUN, ALGER) CAFÉ LITTÉRAIRE ET INTERNATIONALE (10, AVENUE Lundi 24 novembre à 13h : BRAHIM GHARAFA, BAB-EL-OUED, GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD Rencontre intitulée «Les nouvelles voix PHILOSOPHIQUE DE LARBAÂNATH-IRATHEN (WILAYA DE ALGER) de la chanson algérienne moderne», (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, Mardi 25 novembre à 14h30 : TIZI-OUZOU) en présence des groupes Dzaïr, ALGER) Rencontre-débat avec Salah Freeklane, 6 Rocko, de l’artiste Samir Samedi 29 novembre à 14h : Emev, Jusqu’au 2 décembre : Exposition Laghrour autour de son ouvrage l’Entreprise d’organisation des Fares, etc. Cet événement a pour de peinture de l’artiste Hakim Abbès Laghrour : du militantisme au Akhenak. événements culturels économiques et objectif de débattre sur le nouveau combat, wilaya I (Aurèsscientifiques, organise un café littéraire style musical émergent et le regard Nemamchas). et philosophique à la bibliothèque différent qu’il apporte sur la scène MAISON DE LA CULTURE communale de Larbaâ-Nath-Irathen. artistique et sociale algérienne. MOULOUD-MAMMERI DE TIZIMAISON DE LA CULTURE AHMED- OUZOU Thème : «Algérie : jeunesse et MAISON DE LA CULTURE DE BÉJAÏA politique». Auteur invité : Nacer Djabi, AROUA (KOLÉA, TIPASA) Du 24 au 27 novembre : 5e édition Jusqu’au 28 novembre : 3e édition sociologue. du Festival culturel local du tapis Mardi 25 novembre à 18h : Soirée CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA : Samedi 29 novembre à 14h : Aomar Aït Aïder sera l’invité au café littéraire de Béjaïa, au Théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa, pour présenter son livre Université, le chaos. poétique avec des poètes algériens, égyptiens et marocains (dans le cadre du Festival culturel araboindien). CENTRE CULTUREL MUSTAPHAKATEB (5, RUE DIDOUCHEMOURAD, ALGER) Jusqu’au 4 décembre : Exposition de peinture de l’artiste Karim Tebaïla. algériens : Barakat de Djamila Sahraoui et La voie de l'ennemi de Rachid Bouchareb. Aussi, sont prévus deux rétrospectives dédiées aux cinémas chilien et roumain. Par ailleurs, plusieurs hommages seront rendus à des figures marquantes du cinéma africain et moyenoriental à l'instar du cinéaste français Maurice Pialat, du Syrien Omar Amiralay, du Tunisien Nacer KKhemir et du Sénégalais Samba Félix Ndiaye, considéré comme le père du documentaire africain. Décédé en 2009, son premier film datant de 1974 est consacré au massage traditionnel des nourrissons chez les mères sénégalaises. Lancées en 1966, les Journées cinématographiques de Carthage se déroulent tous les deux ans en alternance avec les Journées théâtrales. La création de cet événement fut l'idée du cinéaste tunisien Tahar Cheriaâ et garda longtemps son statut de manifestation incontournable tant à l'échelle régionale qu'internationale avant que son astre ne décline relativement à cause de sa baisse d'exigences cinématographiques et la naissance d'autres festivals, financièrement plus importants. Sarah Haider ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTE POUR ENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractions pour les enfants de 3 à 12 ans. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI- ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e édition du «Salon d’automne» des arts plastiques. GALERIE SIRIUS (139, BOULEVARD KRIM-BELKACEM (TELEMLY, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre : Exposition de peinture «Reflets d’Alger» (collection 2013-2014), par l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. La dernière avant-première ? La veille, il avait revu avec ses proches, dans une ambiance où on percevait tantôt des signes d’excitation tantôt de la tension, tous les détails du protocole de la cérémonie. Durant sa longue carrière, l’homme au charisme indéniable, qui entame dans la bonne humeur la neuvième décennie de son existence, avait assisté pourtant à bien des avant-premières à travers le monde, côtoyé les grandes figures du septième art, scénaristes, metteurs en scène, comédiens, compositeurs et techniciens souvent aux doigts magiques ; dirigé des entreprises de production et de distribution cinématographiques, comme il avait connu de façon solennelle ou conviviale, de près ou de très près, par des combinaisons dont il détient le code d’accès, présidents et membres du gouvernement, émerveillant parfois ses partenaires professionnels étrangers en visite de travail en les mettant, en l’espace de quarante-huit heures seulement, au contact de cinq ou six ministres pour faire avancer tel ou tel dossier, ce qui ajoutait bien évidemment à sa notoriété. Mais cette fois-ci, il ressentait curieusement une indéfinissable appréhension à l’approche de l’évènement. Auréolé il y a près de quarante ans d’une distinction prestigieuse dont l’éclat tout en or avait projeté sur les écrans des plus grands cinémas de la planète une image inattendue de cette Algérie laborieuse, aux mains rocailleuses, au visage austère, au verbe haut et tranchant, au regard trempé dans l’acier, qui n’imaginait pas un seul instant, au regard de ses urgences du moment, escalader la première décennie de son indépendance à peine célébrée les marches toutes tapies de rouge d’un majestueux palace méditerranéen pour recevoir, sous une multitude de flashs, une nouveauté dans le monde arabe, le fameux trophée qui récompense à l’échelle mondiale la meilleure œuvre cinématographique. L’homme qui avait traversé bien des tumultes et connu des heures de gloire laissait soudainement place à un être fragile, plein d’humilité, attaché au crépuscule de sa vie à laisser à la postérité une image digne de son parcours et où les séquences d’hier mêlées de terre et de sang laisseraient place à des interrogations philosophiques à résonance universelle sur cette grande aventure humaine, la lutte de Libération nationale, dont l’issue victorieuse avait libéré le pays et les consciences. En somme, pour une fois, faire un film sur la révolution avec le moins de coups de feu possible… en convoquant, au détour d’une singulière histoire à trois, qui aurait pu se jouer au théâtre de la Grèce antique, les questions d’objection de conscience, de repentir, de valeurs humaines opposées puis graduellement partagées par les hommes sur les champs de bataille, lorsque les agresseurs réalisent enfin l’absurdité de leur combat et que les résistants, convaincus de l’universalité de leur lutte, leur ouvrent sans haine le chemin du pardon, même sur les sables brûlants d’un impressionnant et merveilleux désert. Cinéaste du «système», selon ses détracteurs ou simplement selon des grilles de lecture d’observateurs critiques grands amateurs de la lutte des classes, il a eu à gérer dans les années fastes, loin de toute orthodoxie, des entreprises publiques dont l’une sera dissoute à défaut, murmurait-on à tort ou à raison, de le démettre, et l’autre tombée peu après son départ dans l’œil du cyclone qui l’emportera lorsque les «orfèvres» de la restructuration en tout genre, et plus tard les experts de la liquidation toujours en poste à ce jour viendront à sévir. Et s’il a eu bien des démêlés, mais dans les règles de l’art pourrait-on dire au regard des confrontations souvent violentes Culture sanction institutionnelle n’est venue leur donner raison, ce qui signifiait si on se place du côté de ses contradicteurs et dénonciateurs les plus déterminés que l’homme était décidemment «intouchable» en haut lieu, ou si on s’en tient à l’absence de réaction de la tutelle administrative et des instances ordinaires de la loi que les arguments de l’accusation ne résistaient à aucun test de vérité, qu’ils ne justifiaient aucun examen et aucune poursuite, et qu’ils pouvaient en revanche valoir dans le cas le plus clément à leurs auteurs toujours habités par le doute une décision de suspension à titre conservatoire. Qui peut ignorer tout compte fait, que c’est sous son «mandat» que les «actualités filmées algériennes» projetées en avant-programme, c'est-à-dire avant la diffusion du film à l’affiche, avaient connu leur rayonnement dans les salles obscures, Mohamed Lakhdar Hamina. que les réalisateurs salariés ont été invités d’aujourd’hui, avec la «profession», il à quitter les postes administratifs qu’ils empruntera bien volontiers, sourire en coin, occupaient à l’Office national du cinéma il y a quelques mois, à celle-ci le lexique dès qu’il en prit plus tard la direction, et à protestataire pour s’indigner des embûches rejoindre sans délai leur terrain naturel, qui ont retardé et menacé son projet, donnant ainsi aux uns et aux autres la posdevant une assistance parmi laquelle on sibilité de réaliser enfin leurs projets et pouvait distinguer des figures crépuscu- leurs rêves, à charge pour le public de juger laires de la «vieille garde» du cinéma d’Etat, en dernier lieu de leur qualité, que le débat reconnaissables de loin à leur hésitation à sur la réhabilitation et la modernisation des applaudir franchement l’ancien dirigeant salles de cinéma avait été amorcé et qu’une «fort, arrogant, libéral avant l’heure, et sûr mission de récupération des archives avait de lui», selon les canons de la littérature été engagée dès ces années-là ? Que celui syndicale de chevet, reconverti tardivement qui doute de ces réalités-là lève le doigt. à leurs yeux en compagnon contestataire. Toutes ces interrogations traversaient L’homme fera pourtant le procès sans maintenant et en même temps son esprit appel de pratiques parasitaires dans l’activi- sans qu’il sache la raison, à moins que dans té cinématographique, ennemies histo- son subconscient il se trouvait déjà à l’heuriques de toute lutte syndicale, décriées à re du grand bilan, revisitant à la vitesse de voix basse ces dernières années, mais vingt-cinq images seconde, les séquences dénoncées pour la première fois publique- majeures de son long itinéraire. Ce Crépusment, de surcroît en face de la ministre nou- cule des ombres qu’il s’apprête à présenter vellement investie de la responsabilité du demain dans une cérémonie solennelle secteur de la culture, ce qui pouvait suggé- serait-il donc son propre crépuscule, sa rer d’ailleurs d’autres lectures même si cela dernière avant-première ? ne participait pas d’une Seul maintenant dans Admiré, chahuté ou quelconque préméditation. son salon dont les fenêtres Que pouvait-il se reprocher contesté, il aura marqué laissent glisser les dernières pour être sujet subitement son retour à l’écran au lueurs du jour, il se surprend au trac d’un débutant, la à dérouler le découpage de moment où l’Algérie veille de la cérémonie de célébrait le soixantième son film, à expliquer ses présentation officielle de sa choix à haute voix comme anniversaire du dernière œuvre, en ce mois pour se préparer aux quesdéclenchement de sa de novembre dont le pretions à venir. Dans une guerre de Libération mier jour a sonné il y a séance d’autocritique dont il nationale dans une soixante ans, le début du est à la fois l’acteur et œuvre où le talent du crépuscule puis la fin d’une l’unique témoin, il sait qu’il cinéaste qui a pris de longue nuit coloniale ? pourrait être interrogé, dans l’âge et donc de la saveur Enfant de ces vastes le respect dû à son autorité emprunte, dans une étendues présahariennes professionnelle, sur la lontouche et un registre écrasées par les méfaits de gueur des préliminaires au dont il a le secret, au la colonisation qui a confis«crépuscule», sur les diageste généreux et qué les terres et les cheplogues qui peuvent sembler suprême de l’artiste tels, détruit les liens céder parfois au discours sociaux, réduit des popula- peintre et à la baguette anticolonialiste à l’état brut tions entières à la famine, il magique et céleste d’un et à des formules convea su garder dans sa chef d’orchestre, dans la nues, sur l’accent des «mémoire des noms et des peinture des sentiments, jeunes enfants des tentes lieux», même s’il a succomdont les sonorités peuvent des espaces et bé vite selon certains à un paraître en dernier ressort des mirages. mode de vie «seigneurial», plus proches des quartiers le souvenir des années de misère et de des hauteurs d’Alger que de leur terroir, braise dans lesquelles se ressourcent avec celui de son enfance, sur l’exagération talent ses meilleures œuvres. Est-ce parce peut- être du personnage de l’objecteur de que sa région natale a donné, malgré sa conscience qui n’hésite pas à recourir par forte paupérisation matérielle, de grandes moments à la violence des mots et des richesses de l’esprit, des héros de la résis- gestes que sa posture morale condamne tance et d’éminents cadres à la Révolution précisément, sur le profil de ce combattant et plus tard à la nation et à l’Etat, qu’il ne de l’armée de Libération nationale au centre pouvait pas ne pas inscrire sa trajectoire de l’histoire, qui déclame avec élégance et dans le sens de l’histoire en se mettant précision la langue de l’«occupant», qui n’a jeune au service de la lutte de Libération apparemment aucun souvenir de ses comnationale pour le retentissement de laquelle pagnons laissés derrière lui et qui s’oublie il a aidé à confectionner les premières dans d’intenses joutes oratoires en plein images ? De ce côté-là, qui peut donc lui désert transformé en amphithéâtre allant adresser le moindre reproche ? Si certains jusqu’à laisser échapper imprudemment, on de ses modes de gestion et ses colères pourrait le ressentir, un parfum de «fraternilégendaires à la tête d’organismes publics sation» en donnant plus d’une fois du «mon avaient fourni en leur temps matière à commandant» à celui qui avait ordonné sa nombre de motions syndicales, aucune mise à mort et qui continue à l’interpeller Photo : DR Le Soir d’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - Page Par Boualem Aïssaoui 9 même sur la voie du repentir, de façon fort péjorative et blessante durant cette longue et lente traversée du désert… Il sait aussi qu’il peut être interrogé sur la composition de l’équipe technique et artistique, qu’il lui faut répondre à la question habituelle du budget du film, l’écran étant au cinéma, on le sait, le témoin incorruptible du coût réel de toute production… sur les voies et les moyens sollicités pour faire aboutir après tant d’années de mûrissement et d’attente le financement de son projet qualifié avant même sa mise en œuvre de colossal si on s’en tient aux capacités connues du fonds d’aide à la production cinématographique… Mais toutes ces questions qui auraient été qualifiées sans doute de «déplacées» au temps de la parole unique ressortent aujourd’hui de la liberté d’expression se ditil et un film livré au public est un produit exposé à la critique pour peu que celle-ci soit sincère et professionnelle. Ce film a été construit avec l’argent du Trésor public et le public a bien le droit de demander des comptes, murmurait-il à luimême. Crépuscule des ombres, film testamentaire ? Il ne pourra pas se dérober à cette question, en fait la seule qui le préoccupait vraiment depuis le début, et qui entretenait en lui cette indéfinissable appréhension, la veille de cette fameuse cérémonie d’avant-première. Au fond de lui-même se dit-il, peut-être… la dernière ou l’avantdernière avant-première… car l’homme reste un gisement d’histoires à raconter, et nourrit depuis fort longtemps le désir de faire ses adieux avec une fresque historique sur la plus grande personnalité algérienne du dix-neuvième siècle qui a porté l’épée et la plume jusqu’à la fin de ses jours et dont le nom est inscrit au fronton de l’Etat algérien moderne. Dans sa pleine maturité et sa haute maîtrise de l’art cinématographique, qui peut lui contester cette ambition ? Admiré, chahuté ou contesté, il aura marqué son retour à l’écran au moment où l’Algérie célébrait le soixantième anniversaire du déclenchement de sa guerre de Libération nationale dans une œuvre où le talent du cinéaste qui a pris de l’âge et donc de la saveur emprunte, dans une touche et un registre dont il a le secret, au geste généreux et suprême de l’artiste peintre et à la baguette magique et céleste d’un chef d’orchestre, dans la peinture des sentiments, des espaces et des mirages. Il aura également osé, en y intégrant des ingrédients de la fiction, nonobstant ce que la critique officielle et publique pourrait toujours lui reprocher, elle est dans son rôle, poser mieux que quiconque la question de l’objection de conscience et de la repentance dans les guerres contemporaines terribles comme celle qui a été imposée au peuple algérien par une colonisation française grosse de plus de cent trente ans de crimes, de méfaits et d’injustices. Soyons naïfs : et si ce film qui fait, davantage en paroles c’est vrai, le procès de la colonisation participait de ce nouveau combat pour la vérité dans tous ses contenus et dans toutes ses formes pour faire triompher enfin le pardon dû au peuple algérien et aider à construire dans le respect, la sincérité et la confiance l’amitié et la coopération entre les générations d’aujourd’hui des deux rives, dans un monde de plus en plus menacé par les extrémismes destructeurs et barbares internes et externes ? Cette chronique est une pure fiction basée parfois sur des faits réels, et le film dont il s’agit Crépuscule des ombres dont l’avant-première a eu lieu le 16 novembre 2014 à la salle El Mouggar à Alger est signé Mohamed Lakhdar Hamina, Palme d’or 1975 à Cannes auquel il est souhaité ici un long souffle pour de nouvelles moissons. B. A. Le Soir d’Algérie Le Soir du Centre Akbou croule sous les ordures Lundi 24 novembre 2014 - PAGE APRÈS LA FERMETURE DE LA DÉCHARGE DE BIZIOU La situation sanitaire au niveau du centre-ville d’Akbou, exige expressément l’intervention accrue du gouvernement, afin d’évacuer les millions de tonnes d’ordures ménagères entassées ça et là dans la quasi-totalité des quartiers. L’inquiétude des citoyens est grandissante d’autant plus qu’aucune issue ne se dessine à l’horizon de cette insoutenable réalité, qui risque aux yeux de tous une catastrophe humaine. Il s’agit là d’une très grave urgence sanitaire jamais vue ailleurs. Akbou ne respire plus et ce depuis plus de six mois, après la fermeture «musclée» de la décharge de Biziou, relevant de la commune d’Amalou. Toutes les négociations possibles des autorités soit de la municipalité d’Akbou ou de l’administration de la wilaya, TIZI-OUZOU Réouverture des marchés aux bestiaux dans plusieurs localités Mis à part les localités de Fréha, Boghni, Ouacif et Aïn-ElHammam, où l’interdiction de la tenue des marchés aux bestiaux est encore en vigueur en raison de l’épidémie de la fièvre aphteuse qui aura enregistré un net recul, toutes les autres localités de la wilaya de Tizi-Ouzou ne sont plus concernées par cette disposition dès lors qu’un arrêté permettant la réouverture des marchés a été signé par le wali de Tizi-Ouzou début novembre. Une campagne d’information en direction des éleveurs a été, ainsi, lancée à travers la soixantaine d’autres communes de la wilaya. Et certains marchés (bovins et ovins) sont déjà rouverts. Il convient de souligner, par ailleurs, que le certificat de vaccination des cheptels lors de leur déplacement est toujours de mise, autrement dit les services de sécurité ont été instruits à l’effet de diriger tout droit vers l’abattoir toutes les bêtes n’ayant pas été auscultées au préalable par les docteurs vétérinaires. C’est dire que la prévention est toujours de mise, même si cette pathologie qui a défrayé la chronique nationale durant cet été, aura enregistré un net recul à travers les quatre coins du territoire national, pour ne pas dire a disparu. Aussi, pour une meilleure prévention, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a décidé d’importer, à cet effet, deux millions de doses de vaccin. Plus de 1,6 million de têtes bovines ont été déjà vaccinées depuis la déclaration de cette maladie en février dernier en Tunisie. On croit savoir également que le taux d'avancement de l'opération d'indemnisation des éleveurs ayant subi des pertes se situe entre 80 et 90%. Amayas Idir ont échoué devant l’inflexibilité des habitants de la localité de Biziou qui ne veulent rien savoir. Le chef de l’exécutif de la wilaya de Béjaïa, avait pour rappel, regroupé les deux parties en conflit plusieurs fois en présence de la presse et des directeurs chargés du dossier afin de trouver des solutions d’urgence à cet épineux problème, mais sans succès. Tous les appels à la sagesse et à l’effort, surtout des citoyens de la région d’Amalou pour contribuer à la lutte contre une éventuelle épidémie, ont été rejetés pour le motif de «fermeture immédiate et indiscutable de la décharge». Les délais de six mois pris comme engagement public par Hamou Ahmed Touhami, le wali de Béjaïa, lors de la dernière réunion en attendant la réalisation express d’un CET dans la région n’a pas été accepté par les citoyens de la localité où est basée la décharge en question. Un tour dans cette ville s’impose, notamment après la tombée de la nuit où les citoyens des quartiers s’empressent tant bien que mal d’incendier les immenses buttes de déchets. De loin nous observons des épais brouillards de fumée noire mélangés à des explosions assourdissantes de bouteilles en verre et de celles des détergents. Les images sont impressionnantes, où il est difficile de croire, un seul instant, qu’on est dans la seconde ville de Béjaïa et de surcroît la plus industrielle et la plus commerçante. Les Akbouciens ne peuvent plus sortir ou du moins respirer devant les montagnes de déchets ménagers qui leur empoisonnent la vie quotidiennement. Kamel N. S., un des habitants du centre-ville que nous avons rencontré jeudi dernier, nous a exprimé sa forte frustration face au manque d'implication de certaines personnalités soit de sa ville soit de l’autre, sans les nommer, pour faire bouger les choses, «c’est inadmissible de vivre une telle catastrophe à l’aube de 2015 et dans une ville aussi riche et cultivée. Regardez par vous-même, il n’y a pas une seule fenêtre d’ouverte ici dans mon quartier ou ailleurs, les fumées dégagées par les feux à répétition des tonnes d’ordures chaque nuit 10 tombée, coupent la respiration dans les foyers. Des enfants et des personnes âgées sont tout le temps évacués aux urgences de l’hôpital pour des nausées, des vomissements et le manque terrible d’oxygénation, ça y est, on ne peut plus et moi personnellement, j’ai décidé de tout vendre et de quitter cette ville», a-t-il ainsi lancé. «Ce n’est un secret pour personne que derrière cette histoire, des intérêts purement personnels et financiers. Allez-y enquêter sur la présence d’une briqueterie privée érigée à quelques pas de la décharge en question. La décharge existait depuis des années et jamais personne n’en a parlé, pourquoi donc maintenant et en plus, ils demandent sa fermeture dans l’immédiat sans se soucier de la santé des dizaines de milliers de citoyens d’Akbou. Nous savons pertinemment que beaucoup de monde a trempé dans cette affaire et si un jour la vérité éclate, le monde aura compris les véritables artistes de cette machination ayant entraîné la ville dans cette incroyable situation que vit le pauvre Akboucien», ajoutera ensuite Yazid, un jeune fonctionnaire d’une société privée, natif de la même ville. Le raisonnement d’une «machiavélique» manipulation à propos de la fermeture de la décharge d’Amalou court dans tous les sens au centre de la cité akboucienne y compris dans les administrations, en témoigne un fonctionnaire qui avance que «certains élus ont une grande part de responsabilité dans cette affaire, ces derniers œuvrent à ce qu’on finit par avoir la tête du maire de la ville, c’est tout ce qui les intéresse. Ils ne se soucient guère de cette catastrophe sanitaire, au contraire, ils s’en réjouissent». Le RCD de son côté a appelé les citoyens de la ville d’Akbou justement à répondre massivement à une marche de protestation devant l’«infernal» problème, le 29 novembre prochain pour exiger «une solution immédiate pour l’évacuation des ordures et contre la dégradation du cadre de vie». La population et les commerçants sont ensuite appelés à observer une grève générale de 8h à 12h. La marche s’ébranlera de la trémie de Guendouza vers la place Colonel-Amirouche d’Akbou, souligne le parti politique dans une déclaration-appel. Kamel Gaci adosser à cette stratégie des politiques publiques de développement de l’entreprise. A ce titre, le conférencier insiste sur l’assainissement de l’environnement de la PME en développant des relations avec les différents partenaires, à l’instar du tryptique syndicat-patronat-gouvernement. Cependant, en marge de cet événement, c’est l’université qui a marqué sa présence et qui s’est s’imposée comme partenaire incontournable du développement de l’entrepreneuriat. En effet, le Dr Nawal Benlakhal, maître de conférences à l’université de Tipasa avait, dans sa conférence, décortiqué l’avènement de l’entrepreneuriat, depuis les réformes économiques algériennes. Elle dira à ce propos que «l’application des réformes économiques depuis les années 1990, en Algérie avait vu la libéralisation des prix et la mise en œuvre des réformes fiscales», en poursuivant que «ce libéralisme s’est accompagné de transformations et de bouleversements ayant profondément marqué la politique économique du pays». C’est dans ce cadre que le conférencier a aussi expliqué la notion d’ entrepreneuriat en proposant trois définitions et les différents types d’entrepreneurs, et de procéder à une comparaison déterminant le profil-type de l’entrepreneur où se retrouve sa psychologie, ses attentes, ses objectifs et ses ambitions pour une adéquation entre l’homme et la situation économique et professionnelle des activités qui se greffent à son environnement économique. Houari Larbi cheptel animalier. La caisse recense 70 000 contrats en matière automobile dont 30% d'engins agricoles tels que les tracteurs, moissonneuses-batteuses et autres... Cette année, la CRMA de M'sila a connu une évolution du chiffre d'affaires estimée à 20 % par rapport à l'an dernier, nous fait savoir B. Azoug, directeur de la Caisse de M'sila. Une deuxième rencontre sera organisée dans une exploitation agricole de la wilaya où les fellahs et éleveurs de la wilaya auront l'occasion de débattre en présence des cadres de la direction de la CNMA, l'importance et le rôle de l'assurance agricole dans le développement de l'agriculture nationale. Le P-dg de la CNMA, M. Cherif Ben Habilès contacté par téléphone, a déclaré en cette occasion que plusieurs wilayas du pays vivent le même évènement organisé à M'sila, juste pour une seule raison, c'est de faire connaître le rôle joué par la CNMA et se présente en tant que soutien financier indispensable, a-t-il dit, et apprendre aux agriculteurs comment minimiser les multirisques. Parmi ces objectifs, montrer aux partenaires que la Caisse joue un rôle purement économique, tout en adaptant le produit assurance et jouer sur les nouveaux tarifs et rendre cette assurance accessible aux agriculteurs et faciliter la procédure de paiement, a-t-il conclu. A. Laïdi L’entrepreneuriat dans tous ses états TIPASA La semaine mondiale de l’entrepreneuriat a été célébrée avec faste durant plus de huit jours, en rassemblant toutes les potentialités humaines et matérielles locales concernées de près ou de loin par cet événement. C’est ainsi que les promoteurs, les porteurs d’idées et de projets, bénéficièrent d’accompagnement et d’actions de formations. L’entrepreneuriat féminin ne fut pas en reste, particulièrement les activités de la femme rurale de Béni-Mileuk, de Messelmoun et de Gouraya. Mais ce furent les conférences portant sur le thème de l’entrepreneuriat qui avaient retenu le plus l’attention des participants, notamment la conférence animée par M. Mounir Belabdelouahab, un expert du Conseil national consultatif (CNC/PME), qui avait mis l’accent sur l’écosystème entrepreneurial présenté comme un orga- nisme chargé d’encourager et de promouvoir la création de nouvelles associations professionnelles, mais aussi de collecter l’information économique auprès des associations professionnelles et des organisations patronales et des systèmes intermédiaires, en vue d’asseoir une politique et une stratégie de développement du secteur. S’agissant de la stratégie adoptée dans le cadre des ambitions du CNC, le conférencier estime que le CNC prône toute forme de concertation avec les pouvoirs publics en vue de la prise en charge des préoccupations de la PME et pour Portes ouvertes sur la CRMA à M’sila ASSURANCES AGRICOLES L'édition de cette année connaît le lancement d'un nouveau produit appelé «perte du rendement» destiné aux céréaliculteurs et notamment les producteurs de pomme de terre. M. Brahim Azoug, directeur de la Caisse de M'sila, a précisé que lorsqu'un agriculteur n'obtient pas la quantité escomptée faite sur un périmètre assuré, dans ce cas, la CRMA assure d'indemniser la différence enregistrée. Quant au côté animalier, la caisse a mis en place pour la première fois, un deuxième produit, il s'agit d'une assurance contre le vol. Le wali Abdallah Ben Mansour a donné le feu vert dans la matinée de ce dimanche de lancement de ces portes ouvertes qui sont organisées du 23 au 27 novembre dans la ville de M'sila et seront animées par plusieurs communications et explications assurées par des cadres de la CRMA et autres universitaires afin d'expliquer aux agriculteurs et éleveurs de la région portant sur les multirisques menaçant les produits de céréalicultures et animaliers. La CRMA de M'sila compte 123 600 assurés, toutes filières confondues dont 5 0796 de contrats des agriculteurs, 2815 contrats contre les catastrophes naturelles et 586 assurances du Le Soir de l’Est Le Soir d’Algérie 10 Atelier de formation pour les inspecteurs et enseignants d’anglais Lundi 24 novembre 2014 - PAGE SÉTIF Le British-Council, l'organisme britannique pour l'éducation et les relations culturelles, en collaboration avec la Direction de l’éducation de la wilaya de Sétif, organise un atelier de formation de cinq jours, du 23 au 27 novembre, pour les inspecteurs et enseignants d'anglais du cycle moyen. Cet atelier, auquel participe une centaine d’inspecteurs et enseignants formateurs venant de 17 wilayas de l’est, s'inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre l’Algérie et la Grande-Bretagne dans le secteur de l’éducation et notamment l’apprentissage de la langue anglaise, langue étrangère dans ses dimensions didactique et phonologique. Les travaux de cet atelier sont dirigés par cinq experts britanniques et portent sur l’évaluation des programmes de formation initiés depuis 2008 en partenariat avec le Centre culturel anglais pour l'amélioration de l'enseignement et de l'apprentissage de l'anglais dans les écoles algériennes. A cet effet, près de 3 000 enseignants d'anglais du palier moyen et 300 inspecteurs de langue anglaise ont été formés depuis 2008 dans le cadre de la coopération entre l'Algérie et le Royaume-Uni. Ces formations ont été sponsorisées par Anadarko Algeria Company LLC, une filiale d'Anadarko Petroleum Corporation. Les wilayas concernées par cette opération sont : Batna, Oum-El-Bouaghi, Béjaïa, El-Tarf, Annaba, Skikda, Tebessa, Jijel, Constantine, Sétif, Mila, Souk-Ahras, Khenchela, Biskra, Guelma et Bordj-Bou-Arréridj. Lors de son allocution d’ouverture du séminaire, le directeur de l’éducation de la wilaya de Sétif, M. Abdelaziz Bezala, a affirmé que l’opération de formation pour l'amélioration de l'enseignement et de l'apprentissage de l'anglais sera étendue au cycle secondaire. «Un accord a été signé, au mois de septembre dernier, entre le ministère de l’Education nationale et l’institution culturelle britannique, qui permettra la formation d’inspecteurs et enseignants du cycle secondaire afin de développer les normes d’enseignement de cette langue dans l’école algérienne. Ce programme facilitera l’application du programme SEEDS (Développement stratégique de l’enseignement de la langue anglaise dans les écoles). Ce plan de réforme des normes d’enseignement de la langue anglaise dans les écoles est financé par le ministère de l’Education, avec le soutien des sociétés Anadarko, Hess et HSBC», a-t-il affirmé. Notons que le British Council est présent dans 109 pays dans le monde, et a pour objectif de promouvoir la compréhension intellectuelle entre le RoyaumeUni et les autres pays à travers l'art, l'éducation et la formation, les sciences et la technologie, et la gouvernance. Imed Sellami de Annaba. Lors de son installation qui s’est déroulée à la grande salle de l’Hôtel de ville, en présence des directeurs de l’administration locale et de la réglementation générale de la wilaya, le président de l’Assemblée populaire communale de Annaba, Farid Merabet, s’est félicité de cette nomination par le wali d’un homme «connu pour son abnégation au travail. Il apportera sans aucun doute son expérience professionnelle à cette collectivité locale, ce qui aura un impact positif sur le renforcement de l’ensemble de l’administration communale». Quatrième ville du pays avec une population de près de 400 000 âmes, Annaba n’a toujours pas eu l’encadrement qu’elle devait avoir. Celui-ci ne représente que 4% des 4 500 travailleurs. Un chiffre éloquent quand on sait par exemple que le service de comptabilité de cette APC ne dispose que d’une personne qualifiée. Autre problème qui se répercute négativement sur les programmes de développement communal, c’est celui du manque des bureaux d’études. Le nouveau secrétaire général aura une lourde responsabilité pour remettre la machine sur les rails. Le maire à la tête de cette commune depuis moins de deux ans, est conscient des dysfonctionnements qui marquent la commune depuis des lustres. Il citera lors de la cérémonie d’installation trois priorités pour l’amélioration du cadre de vie de la population. Il s’agit principalement du service de l’état civil. À ce sujet, Il fera part du prochain transfert de ce service vers des locaux fonctionnels et plus spacieux à la rue Bouzered-Hocine. Il a également évoqué le respect qui devait être accordé à l’hygiène et àl’environnement par l’enlèvement des ordures et l’entretien de la voirie, d’autant qu’un quota de camions et bennestasseuses, déjà commandés, seront livrés dans quelques semaines. L’autre priorité fixée par le maire au nouveau secrétaire général a trait à l’amélioration urbaine à travers l’entretien de l’éclairage public et des espaces verts. Lui souhaitant plein succès dans sa nouvelle mission, le maire a assuré le nouveau SG de sa disponibilité et celle de tous les membres de l’APC dans un seul et unique but, celui de l’amélioration du cadre de vie de la population. A. Bouacha Installation d’un SG à la commune de Annaba ELLE EN ÉTAIT DÉPOURVUE DEPUIS PLUS D’UNE DÉCENNIE Avec l’installation d’un secrétaire général en titre, la commune chef-lieu de la wilaya de Annaba a mis un terme à plus d’une dizaine d’années d’intérimaires à ce poste sensible notamment pour une ville de la dimension de l’antique Hippone. Le nouveau secrétaire général, Hacène Latrèche, marié, 4 enfants, est un énarque et vieux routier de l’administration. Et pour cause, il a occupé pendant des décennies des postes de responsabilité au sein de celleci. Ainsi, il a notamment été SG de la daïra d’El Hadjar, chef de service de la réglementation générale et de celui de la circulation des personnes à la wilaya Les appels d'urgence en hausse POLICE DE GUELMA Les incivilités, les violences et les crimes sont-ils plus nombreux ou mieux signalés ? Les numéros d'appel d’urgence 1548 et 17 ont vu leurs appels bondir ces deux dernières années. 14 271 appels ont été reçus par les services de police, entre le 1er janvier et le 31 octobre 2014 (3 804 appels en 2013), précise le communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, qui a présenté ce week-end le bilan de ces activités. Selon la police de Guelma, ces chiffres expliquent le résultat des campagnes de sensibilisation et de communication organisées ces dernières années sur ce sujet, et ayant ciblé un large public. «Les Guelmis sont maintenant convaincus qu'ils peuvent être écoutés, et qu'on a des solutions pour eux et pour tous ceux qui sont en difficulté», nous déclare un officier de police. Ce dernier nous révèle qu'«il s'agit essentiellement d'appels d'urgence pour signaler des suspects, des délits et même des crimes mais aussi des demandes d'assistance». Noureddine Guergour Un incendie, provoqué par une fuite de gaz, maîtrisé Le feu a pris samedi entre la cité universitaire Hebache Cherif et la cité des 1 000 lots de la ville de Guelma, à la suite d'une fuite de gaz venant de la conduite principale, alimentant ces deux immeubles. L'incendie a provoqué une grande panique chez les résidentes et les riverains, apprend-on de la cellule de communication de la Protection civile. Une personne âgée de 20 ans s'est blessée en tentant de fuir, et deux autres employées âgées de 20 et 35 ans ont été brûlées au premier degré. Les blessés ont été transportés vers l'hôpital Okbi de Guelma, a fait savoir la même source. La brèche a été rapidement colmatée. N. G. Installation du nouveau chef de Sûreté de wilaya OUM-EL-BOUAGHI L'inspecteur régional de la police de l'Est algérien a procédé avant-hier à l'installation du nouveau chef de Sûreté de wilaya. La cérémonie d'installation a eu lieu au niveau de l'amphithéâtre de l'unité républicaine de la Sûreté de wilaya en présence du secrétaire général qui a représenté M. le wali, des cadres de la Sûreté des daïras, les autorités militaires et civiles, la société civile et les différents correspondants de presse. En ouverture, l'inspecteur régional a fait un léger briefing sur le rôle que doit jouer la police en insistant sur la formation des ressources humaines pour un meilleur service de qualité. L'inspecteur régional a aussi rappelé les dernières mesures prises au niveau central pour améliorer les conditions socioprofessionnelles du corps de la Sûreté. Avant de passer à l'installation du nouveau chef de Sûreté de wilaya, le responsable régional a rappelé les efforts déployés par le chef de Sûreté de wilaya sortant durant son séjour à Oum-ElBouaghi qui a, à son tour remercié ses collègues pour leur assistance dans l'exercice de ses fonctions. M. Krasdi El Hadj, nouveau chef de Sûreté qui vient d'être installé officiellement dans ses fonctions après avoir occupé les mêmes fonctions dans la wilaya de Béjaïa a sollicité ses nouveaux collaborateurs à œuvrer ensemble dans le seul intérêt de la population de la wilaya et de lui prêter main forte pour réussir la noble mission, celle de lutter contre le crime, protéger le citoyen et ses biens. A signaler que le chef régional a regoupé tous les cadres de la Sûreté de wilaya pour une réunion de travail juste après la clôture de la cérémonie d'installation. Moussa C. SIDI-BEL-ABBÈS Des mal-logés interpellent le wali Leurs demeures recensées comme étant, selon eux, très vétustes et menaçant ruine par la commission déléguée par les services en charge de l’attribution des logements sociaux, de nombreuses familles installées aux abords du château Guendouz, à la périphérie de la ville de Sidi-Bel-Abbès, se sont manifestées jeudi dernier pour demander leur relogement. En effet, les familles concernées ont adressé une pétition au premier responsable de la wilaya, afin de se pencher sur leur situation lamentable, notamment à l’approche de la saison hivernale où il est impossible, selon eux, de rester dans ces habitations très vétustes que les infiltrations d’eau de ruissellement fragilisent davantage. A. M. Un déficient mental tue et un autre se tue Deux vies de perdu à cause de déficience mentale. En effet, dans la soirée de vendredi dernier, un déficient mental a poignardé, dans la rue, le nommé T. Y., âgé de 34 ans, dans la localité de Aïn-El-Berd. Evacuée vers les UMC, la victime a rendu l’âme quelques instants plus tard. Et dans la même journée, un autre déficient mental est tombé du 2e étage de la demeure parentale. Celui-ci, âgé de 21 ans, est décédé aux UMC de l’hôpital, dans la localité de Sfisef. A. M. 2 voleurs arrêtés en flagrant délit dans une pharmacie Dans la nuit du 19 au 20 novembre, la 13e Sûreté de Sidi-Bel-Abbès agissant sur la base d’informations, a surpris en flagrant délit deux malfrats en train de piller une officine de pharmacie. Entrés par effraction dans la pharmacie, les voleurs s’apprêtaient à partir à bord d’un véhicule, garé devant l’entrée, avec 4 micro-ordinateurs, un lot de médicaments psychotropes et 40 000 DA. Mais malheureusement pour eux, les policiers étaient là pour les cueillir. A. M. Le Soir de l’Ouest Lundi 24 novembre 2014 - PAge 10 Journée de sensibilisation sur le cancer du sein à Sidi-M’hamed-Benali RELIZANE La daïra de Sidi-M’hamed-Benali a abrité une journée d’information et de sensibilisation sur le cancer du sein, au niveau du lycée Toumi, en présence des autorités civiles et militaires, sponsorisée par Ould Henia Mohamed Hafid, coordinateur des commerçants de la wilaya de Relizane. L’association locale de la wilaya de Relizane a organisé cette journée sous l’égide du wali de Relizane en étroite collaboration avec la Direction de l’action sociale. L’ouverture de cette journée a été faite par Smaha Mohamed, chef de daïra de Sidi-M’hamedBenali, où il a remercié l’assistance d’être venue en masse pour assister à cette journée de sensibilisation sur le cancer du sein. Malgré toutes les mesures préventives, le cancer du sein continue de faire des ravages auprès d’une population féminine désemparée et souvent non prévenue de ses attaques sournoises. Selon le docteur Remili, spécialiste en endocrinologie obstétrique et gynécologie, le nombre de cas nouveaux enregistrés durant le 1er semestre 2014 s’élève à 470 patientes. Le docteur n’en rappelle pas moins que nombre de femmes atteintes sont prises en charge pour des séances de chimiothérapie, soit 44% des patientes enregistrées. Il notera, par ailleurs, que sur ce lot, des femmes ont été opérées et ont donc subi des ablations du sein. En moyenne, dira M. Remili, le 1/3 des patientes nous reviennent avec des métastases bien enracinées contre lesquelles l’on ne peut rien faire que la chimiothérapie. Aussi, le docteur mettra l’accent sur la nécessité impérative Photo : D. R. Le Soir d’Algérie de procéder à des dépistages précoces et suivis. C’est la seule manière de prévenir à temps cette terrible affection qui, assurément, fait des ravages et occasionne des prises en charge douloureuses et coûteuses. Signalons qu’un cross scolaire a été organisé par l’association locale où on a vu la participation d’une quarantaine de lycéennes, primées par un petit short et une casquette portant le nom de l’association du cancer du sein, octroyé par le fils et notable de la ville de Sidi-M’hamed-Benali, Ould Henia en l’occurrence. A. Rahmane d’hectares, ont été aussi traités d’aspersion d’insecticides. Notons que la brucellose est une maladie infectieuse bactérienne, qui peut facilement être transmise à l’être humain, ceci dit, la prévention demeure toujours l’aspect primordial pour épargner les maladies. Les conditions climatiques causent, en ce moment, un véritable parcours du combattant aux éleveurs. Pour éviter les difficultés émanant de la sécheresse, l’Etat a décidé de soutenir le prix de l’aliment du bétail ; une mesure d’accompagnement accueillie favorablement au sein des éleveurs. Signalons que sur les 20 millions d’hectares composant la steppe nationale, la wilaya de Naâma totalise près de 3 millions d’hectares, dont les 50% sont dégradés, et dont au moins le tiers est mis en défens ; une région jadis connue pour ses importantes superficies d’alfa, dévastées aujourd’hui par les agressions humaines et naturelles. B. Henine rentes directions et institutions locales dont notamment la Sûreté et la Gendarmerie nationales, les directions de l’action sociale, de la santé et de la population, de l’éducation, de la jeunesse et des sports, a affirmé la coordinatrice de l’action sociale, S. Tabet. Elle a rappelé, à ce propos, l’existence depuis 2009 de cinq cellules d’écoute à l’indicatif de la direction de l’action sociale de la wilaya, particulièrement celles du service d’observation des jeunes en danger moral en milieu ouvert (SOWEMO), du foyer pour personnes âgées et de Diar Errahma. Il est prévu, à la faveur de la journée internationale des femmes battues, célébrée le 25 novembre de chaque année, un programme d’activités varié, étalé sur un mois, a déclaré à l’APS le directeur de l’action sociale, Mohamed Fedala. Ce programme comporte, en plus d’une journée d’études sur la non-violence des femmes au niveau du centre des loisirs et sciences de Haï USTO, des tables rondes sur cette problématique, des soirées poétiques et théâtrales à Aïn El Turck et EsSénia, une visite au centre de rééducation de Gdyel et des expositions au niveau de plusieurs établissements de jeunesse. APS 14 vaches laitières atteintes de la brucellose NAÂMA Les services vétérinaires, relevant des services agricoles de la wilaya de Naâma, ont relancé depuis le début du mois de novembre une campagne de vaccination du cheptel contre les zoonoses transmissibles et qui s’étalera jusqu’à la fin du mois de décembre 2014. Cette opération qui rentre dans le cadre du programme national de l’assainissement et de la prévention du cheptel, contre les maladies infectieuses (telle la clavelée, la brucellose, la tuberculose, la gale, la blue tongue…), toucherait un peu plus de 195 000 têtes et serait encadrée par plus d’une vingtaine de vétérinaires, at-on appris. Dans le but de traiter et d’éradiquer les vecteurs de ces maladies à déclaration obligatoire, un dépistage a été opéré sur un effectif de 1 700 vaches laitières, où 14 cas ont été relevés positifs, alors que l’opération de dépistage se poursuit à travers les zones rurales de la wilaya ; de même que des foyers de gîtes de moustiques et des dizaines Placement en 2014 d’une trentaine de femmes battues à Diar Errahma ORAN Pas moins de 29 femmes battues ont été placées, durant le premier semestre de l’année en cours, à Diar Errahma, une structure sociale sise à Misserghine à l’ouest d’Oran, a-t-on appris dimanche auprès de la Direction de l’action sociale et de la solidarité de la wilaya. Sur 86 femmes battues, 29 ont été placées à Diar Errahma, 9 au niveau de centres de formation et d’enseignement professionnels et 11 ont regagné leurs foyers conjugaux pour préserver les liens familiaux durant la période de janvier à fin juin 2014, a indiqué une psychologue de la cellule d’écoute de la direction de l’action sociale, Zouaouia Yahiaoui. Une vingtaine de femmes parmi ces victimes de violence physique, morale et autres ont bénéficié d’une prime d’insertion dans le cadre de la solidarité sociale et trois autres de microcrédits auprès de l’Agence nationale ANGEM, a-t-on ajouté de même source. La prise en charge psychologique et socio-économique des femmes battues a été possible grâce aux cellules d’écoute mises en place par la direction sociale de la wilaya, surtout l’activation du réseau de communication intersectoriel, représenté par diffé- Sports Le Soir d’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 11 Ultimes retouches sur le plan Gourcuff FOOTBALL l Le plan préparatoire des Verts en prévision de la CAN-2015, prévue entre le 17 janvier et le 8 février 2015, commence à se dessiner. Même si les derniers contours seront livrés par le sélectionneur national, Christian Gourcuff, au lendemain du tirage au sort, le 3 décembre à Malabo, il est quasi certain que ce chantier comprendra, outre le regroupement de Sidi Moussa, au début de l’année prochaine, puis un stage d’acclimatation de cinq jours, sur les lieux de la compétition continentale, un match amical international avant le départ pour la Guinée équatoriale, éventuellement une dernière répétition générale, sur le site où les Verts disputeront le premier tour de la 30e phase finale. Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Le premier regroupement, probablement l’unique pour préparer le tournoi équato-guinéen, de la sélection se tiendra au CTN de la FAF à Sidi Moussa. Il devrait débuter après les fêtes de fin d’année, le 2 ou 3 janvier 2015. Soit deux semaines avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations que la CAF a officiellement attribuée le 13 novembre dernier à la Guinée équatoriale en remplacement du Maroc, pays organisateur désigné préalablement pour abriter la fête biennale du football africain. Une quinzaine de jours durant laquelle les heureux 23 élus de Gourcuff s’attelleront à peaufiner leur préparation en vue de ce rendez-vous pour lequel les Verts étaient les premiers à se qualifier à telle enseigne qu’aujourd’hui, en Afrique, ils sont affublés du statut de favoris incontestés de la prochaine CAN. Un rôle que Brahimi et consorts Le Soir d’Algérie recrute Pour renforcer sa rubrique sportive, Le Soir d’Algérie recrute un (01) journaliste confirmé. Transmettre CV à sportsoir1@yahoo.fr devront savoir assumer en développant leurs vertus premières. En l’occurrence une solidarité acquise sous les ordres de Vahid Halilhodzic et une certaine liberté de mouvement consolidée sous les commandes du technicien breton. Mais également à travers la confiance engrangée lors des éliminatoires de la CAN au cours desquelles leur parcours était presque parfait. La dernière déconvenue, à Bamako, face au Mali ayant visiblement donné lieu à une certaine remise en cause de la part de ceux qui pensaient que l’EN algérienne était devenue cet adversaire indéboulonnable, indétrônable. Gourcuff ainsi que certains cadres de l’équipe, comme Bougherra et Lacen, s’étaient prononcés justement sur la question de cette suprématie à faire. Et à parfaire. Un perfectionnement qui passera inévitablement par des matches d’application. Une opportunité qui ne s’est pas présentée depuis le 17 juillet dernier, date pour laquelle Gourcuff a pris les rênes de la sélection algérienne en replacement du Bosnien Halilhodzic. L’ancien coach du FC Lorient s’est jeté dans le grand bain sans même jauger du potentiel de son nouveau team, il est vrai bien en jambes suite à sa brillante prestation en Coupe du monde. Les six matches que les Verts ont disputés sous les commandes de Gourcuff entraient dans le cadre des qualifications pour cette phase finale de la CAN-2015 durant lesquelles l’EN a réalisé cinq victoires et concédé une défaite lors de la dernière journée. Une dynamique qu’il faudrait maintenir lors du tournoi final prévu dans moins de deux mois. Un laps de temps qu’il faudra mettre à profit à travers une stratégie pratique et efficace où la forme du moment des joueurs ne sera pas l’unique équation à respecter. Nombre de nos internationaux devront subir, lors de ces deux prochains mois, un véritable marathon au sein de leurs clubs employeurs. Excepté les locaux, pour la plupart des gardiens, et éventuellement Bougherra (Fujaïrah, Emirats arabes unis) et Halliche (Qatar SC), les joueurs évoluant en Europe arriveront au CTN de Sidi Moussa dans un état de surchauffe compétitif. Une préparation spécifique s’impose, en somme. Tunisie- Algérie avant la CAN-2015 ? Gourcuff qui dit avoir l’ossature en tête misera aussi sur des mécanismes travaillés par les joueurs depuis novembre 2011. Une date «symbolique» puisque c’est le 12 novembre 2011 que l’ancien driver des Verts, Halilhodzic, avait, lors du match amical contre la Tunisie disputé à Blida, «compris» qu’il lui fallait tout reconstruire. De l’équipe qui avait affronté les Aigles de Carthage, en effet, il ne reste que deux gardiens (Zemmamouche et Doukha), Medjani et… Boudebouz, l’auteur du but de la victoire face aux Tunisiens. Ces der- Photo : DR À SEPT SEMAINES DU COUP D’ENVOI DE LA CAN-2015 niers devraient être, de nouveau, les sparring-partners du Onze algérien avant le déplacement en Guinée équatoriale. Des sources avancent les dates du 8 ou le 10 janvier pour la tenue de cette joute amicale vraisemblablement au stade Radès à Tunis. L’équipe dirigée par le Belge Georges Leekens semble, à ne point en douter, l’adversaire idoine pour les capés de Gourcuff. Leaders de la poule H considérée comme le « groupe de la mort », les Aigles de Carthage affichent des statistiques assez remarquables à l’issue des éliminatoires de la CAN-2015. Totalisant 14 points, soit un de moins que l’Algérie, l’ensemble tunisien a réalisé 4 victoires (3 à domicile) sur les six rencontres jouées et n’a concédé aucune défaite (un succès au Caire et deux nuls en déplacement à Dakar et Gaborone) et possède la deuxième meilleure défense (après le Sénégal et le Cameroun) des qualifications. Un beau parcours d’une formation qui semble avoir repris des couleurs sous la conduite de «Long Couteau», technicien connu pour ses méthodes de travail où la rigueur tactique est prédominante. C’est également l’un des derniers adversaires africains à avoir battu les Verts. C’était lors de la CAN-2013 en Afrique du Sud à Rustenberg grâce à une réalisation, dans les derniers instants de ce match du 1er tour, signée Msakni. Une défaite qui avait fait mal aux Algériens qui concéderont une seconde déconvenue dans ce tournoi face au Togo, synonyme d’élimination. Un souvenir que les camarades de Feghouli veulent effacer au début de l’an 2015 en Guinée équatoriale où, une fois n’est pas coutume, ils poseront leurs valises en tant que favoris en puissance pour le sacre. Plus facile à écrire qu’à matérialiser… M. B. Sports Le Soir d’Algérie FOOTBALL LES PARISIENS LUI PRÉPARENT UN GROS CHÈQUE Brahimi ne ferme pas la porte au PSG l Le retour de l’international algérien du FC Porto en France est de nouveau d’actualité. Interrogé par Téléfoot, Yacine Brahimi a laissé entendre qu'il pourrait être intéressé par un départ au PSG. «L'ambition est de jouer dans les meilleurs clubs du monde. C'est comme toujours. On ne sait pas ce qu'il peut se passer. Moi, ma tête est à Porto. Et Paris, c'est loin», a-t-il répondu aux rumeurs de l’annonce de retour en championnat de France, au sein du club de la capitale. Yacine Brahimi brille de mille feux depuis son arrivée au FC Porto. Ses prestations étincelantes avec les Dragons sont la continuité de sa belle saison 2013-2014 sous le maillot Rojiblanco de Grenade. Recruté par Porto pour la modique somme de 6,5 millions d’euros, Brahimi vaut aujourd’hui cinq fois plus cher. Sa clause de libération a été fixée à 50 millions d’euros. M. B. Le trophée visite Sétif COUPE DU MONDE DES CLUBS l Après Buenos Aires, Mexico City, Auckland et Madrid, le trophée de la Coupe du monde des clubs de football a été exposé hier dimanche à Sétif dans le cadre de la tournée promotionnelle de la 11e édition de cette importante manifestation sportive qui aura lieu au Maroc en décembre prochain. Le trophée fait ainsi sa cinquième escale dans les villes hôtes des équipes qui prendront part à la seule compétition internationale interclubs qui se disputera au complexe sportif «Moulay-Abdellah» de Rabat et au Grand-Stade de Marrakech du 10 au 20 décembre 2014. Le trophée est exposé au Centre commercial «El Maâbouda» qui connaît une grande affluence, notamment des supporters de l’Entente de Sétif, champion d’Afrique, pour découvrir de près la Coupe. L’ES Sétif, récent vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique 2014, représentera le continent, au Mondial-2014 des clubs. La tournée promotionnelle prendra fin à Tétouan le 29 et 30 novembre, à 10 jours du lancement de la compétition au Maroc. La précédente édition disputée en décembre 2013 à Marrakech et Agadir a été remportée par le club allemand du Bayern Munich, champion d’Europe, vainqueur du Raja Casablanca par 2 buts à 0, en finale. Imed Sellami Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 12 HANDBALL : VICTIME D’UNE RUPTURE DU TENDON D’ACHILLE Anis Zamoum sera opéré aujourd’hui En effet, ce jeune élément qui s’est blessé lors d’un match amical à Tunis de notre équipe nationale messieurs avec le club de Djich Qatari sera opéré aujourd’hui, à la clinique «Ennahda», par le Pr Kihal. Ce joueur qui est sociétaire du Groupement des Pétroliers a ressenti de violentes douleurs au pied droit, lors d’une accélération pendant ledit match. Secouru rapidement par le Docteur Mellal Youcef, médecin des Verts, l’infortuné Anis est revenu avec ses coéquipiers à Alger malgré l’insistance des responsables de la Fédération tunisienne de handball pour le prendre en charge à Tunis. Ce coup dur privera Zamoum de la participation du Mondial 2015 au Qatar puisqu’il effectuera sa rééducation après 45 jours d’immobilisation sans compter la période de convalescence. Pour rappel, ce joueur a déjà eu une vilaine entorse à la cheville, lors de finale de la CAN de janvier dernier à Alger qui a opposé l’Algérie à la Tunisie. H. C. LE CLUB SAOUDIEN ABANDONNE LA PISTE MADOUI Tewfik Rouabah entraînera Ittifak Saoudi Le club saoudien d’El-Ittifak a jeté son dévolu sur le technicien algérien, Tewfik Rouabah en remplacement de l’entraîneur espagnol Benat San José. L’ancien coach du MCEE et du MCS atterrit à la barre technique de la formation de la ville de Dammam au moment où le club saoudien semblait avoir tout conclu avec l’actuel entraîneur de l’ES Sétif, Kheïreddine Madoui. Rouabah qui a drivé les clubs de Taâwoun et Shoallah n’est pas le premier algérien à faire partie de cette équipe. L’ex-meneur de jeu de l’ESS et des Verts, Lazhar Hadj Aïssa, était sous contrat avec les «Rouge et Vert». L’Ittifak FC a également connu des entraîneurs ayant exercé en Algérie à l’exemple du Suisse Alain Geiger recruté immédiatement après son limogeage par la JSK. M. B. Soir Corruption Le Soir d’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - Page 15 Pourquoi l’Algérie ne veut pas la signer ? Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_ corruption@hotmail.com CONVENTION INTERNATIONALE D'ASSISTANCE ADMINISTRATIVE MUTUELLE EN MATIÈRE FISCALE Pour répondre à l’appel lancé par le G20 en avril 2009 au Sommet de Londres, la Convention a été alignée sur la norme internationale d’échange de renseignements sur demande et, le 1er juin 2011, a été ouverte à tous les pays. Depuis 2009 les leaders du G20 ont encouragé les pays à signer la Convention et réitéré leur appel au sommet du G20 de septembre 2013 où le communiqué final appelle «tous les pays à signer sans tarder la Convention concernant l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale». A l’heure actuelle, plus de 60 pays l’ont signée et elle a été étendue territorialement à plus de 10 juridictions. Ceci représente un large éventail de pays comprenant tous les pays du G20, les BRIICs (Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine) presque tous les pays de l’OCDE, les centres financiers les plus importants et un nombre croissant de pays en voie de développement. La Convention a pris une importance croissante avec l'appel récent du G20 pour que l'échange automatique de renseignements devienne la nouvelle norme fiscale internationale en matière d'échange de renseignements. La convention constitue l'instrument idéal pour mettre en œuvre rapidement l'échange automatique d’informations fiscales. En Afrique, seuls à ce jour la Tunisie, le Maroc, l’Afrique du Sud et le Cameroun l’ont signée. L’Algérie est aux abonnés absents. Quel est l’objet de cette convention ? Cette convention de l’OCDE, signée également par une soixantaine de pays dont tous les membres du G20, renforce la coopération entre les administrations. Les pays s’engagent à échanger leurs informations ou à organiser des contrôles simultanés. Il s’agit de faciliter la chasse aux fraudeurs qui domicilient leurs avoirs à l’étranger afin d’échapper à l’impôt. La convention «prépare le passage à l’échange automatique de données fiscales», explique Pascal Saint-Amans, directeur de la fiscalité à l’OCDE. Il s’agit d’une «étape très significative» dans la lutte contre l’évasion fiscale, qui signe «la fin du secret bancaire en Suisse». Évoquant le nombre grandissant de pays ayant signé le texte ou s’apprêtant à le faire, dont par exemple les paradis fiscaux sous influence britannique, Pascal Saint-Amans estime qu’il s’agit d’un «mouvement inéluctable». La convention respecte les législations nationales et garantit un traitement confidentiel des données des contribuables échangées. Le texte prévoit ainsi que les États s’informent spontanément lorsque des contribuables ont intentionnellement commis des infractions fiscales. De plus, il comporte un effet rétroactif : les pays devront accorder l’assistance administrative durant au maximum les trois ans qui précèdent son entrée en vigueur. Les spécialistes s’accordent à dire qu’il faut éviter que les contribuables ne contournent ces dispositions par le biais de structures qui font office d’intermédiaires, comme les trusts. Par rapport aux procédures d’échange sur demande qui prévalaient jusque-là, cet instrument permet d’aller très loin dans l’échange de renseignements fiscaux. La convention permet également les contrôles fiscaux coordonnés et l’assistance des pays signataires au recouvrement de créances. Quel est le calendrier de sa mise en place ? En septembre 2013, à SaintPétersbourg, en Russie, les pays du G20 se sont engagés à commencer à la fin de 2015 à échanger de manière auto- Il n’y a pas de solution miracle… Il n’existe pas de «solution miracle». Certes, quelques secteurs pourraient connaître des améliorations rapides (telles l’accélération de procédures dans l’administration douanière et la transparence dans les procédures d’attribution des marchés publics). Certains progrès peuvent être réalisés dans les contreforts. Toutefois, la conquête de la montagne que représente la corruption systémique exige du temps, de l’effort, de l’engagement et une stratégie à long terme. Le fait de traduire devant les tribunaux un grand nombre de fonctionnaires corrompus ou de «faire frire les gros poissons» peut bien paraître en théorie (ou dans un discours politique), mais à peu près partout (même s'il existe une volonté politique), la démarche complète peut prendre des années à suivre son cours — et il sera alors trop tard. Ces actions risquent d'être des mesures ponctuelles et de courte durée au bénéfice des relations publiques sans pour autant apporter des changements institutionnels fondamentaux. Le pire, c'est que cette approche pourrait servir à persécuter des ennemis politiques. De plus, des poursuites sont généralement engagées après un changement d’administration, ce qui signifie que non seulement on s’attaque aux adversaires politiques, mais qu’on se préoccupe du passé, souvent au détriment de la recherche de solutions pour l’avenir. D. H. La démocratie au bout des doigts Initiative américaine. «Donner une voix plus importante au citoyen dans la gouvernance nationale», c’est l’objectif de «Countable» («Comptable»), une application pour mobiles qui fournit quotidiennement à ses utilisateurs la liste des projets de loi débattus au Congrès américain et qui permet aux citoyens de don- ner à leur député un avis sur une réforme d’un simple clic, rapporte Wired (journal électronique). L’application résume et explique chaque loi, souligne ses avantages et ses inconvénients, puis propose deux boutons à ses utilisateurs («oui» et «non»). La réponse est automatiquement envoyée par courriel à l’élu. «Countable» garde ensuite l’historique des votes du député et les compare à ceux du citoyen, pour dresser un récapitulatif complet en fin de mandat. L’application est disponible depuis mi-mai et pourrait à présent se développer pour les décisions au niveau local. LSC Photo : D.R. Lors de la première journée du Forum mondial le 21 novembre 2013 à Djakarta en Indonésie, de nouveaux pays et territoires ont convenu de se joindre à plus de 60 autres pays pour coopérer au moyen d’un instrument fiscal multilatéral. La Convention a été élaborée par le Conseil de l'Europe et l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) en 1988 et a été amendée en 2010 par un protocole. La Convention — dont l’entrée en vigueur est prévue en 2015 — est l’instrument multilatéral le plus complet et offre toutes les formes possibles de coopération fiscale pour combattre l’évasion et la fraude fiscales, une priorité pour tous les pays. Visiblement, pas pour l’Algérie. matique des données fiscales pour enrayer la fraude. L’OCDE a produit en janvier puis en juin 2014 des standards en termes de procédure, de reporting (rapport) et d’informatique à destination des banques et des Etats. Ces derniers ont alors un an pour s’adapter. L’échange automatique devrait ensuite, en règle générale, intervenir une fois par an. Mais cette Publicité politique de transparence rencontre des résistances du côté de certains pays, des petites banques, des discrètes boutiques de gestion de fortune et des avocats d'affaires. A titre d’exemple, la Suisse reste dans le viseur du «Forum mondial de l'OCDE». Cette instance est chargée par le G20 de vérifier si les pays coopèrent vraiment, si leurs lois et pratiques sont adaptées, de pointer les blocages... Ce travail est en cours et devrait aboutir à l'élaboration d'une nouvelle liste noire mondiale des paradis fiscaux. L’Algérie n’a toujours pas signé cette importante convention. Pour quelles raisons ? Nous avons essayé d’en savoir plus auprès du ministère des Finances, sans succès. Djilali Hadjadj Le Soir magfemme03@yahoo.fr d’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 17 TRUCS ET ASTUCES Pour nettoyer tout ce qui est en verre - Pour donner de l'éclat aux verres ternis, il suffit de les plonger dans une bassine de vinaigre blanc chaud pendant 2 heures environ. Passer ensuite les verres sous l'eau bien chaude en les frottant avec une éponge et les essuyer. - Pour nettoyer les vitres de Le magazine de la femme Santé Prenez vos médicaments à la bonne heure Photos : DR manière écologique, mélanger une tasse d'eau tiède, une tasse d'alcool à brûler et un peu de vinaigre blanc (environ 2 c. à soupe). Projeter ce mélange sur les vitres et essuyer avec du papier ménage ou du papier journal. - Pour faire briller les miroirs, mettre de l'eau dans une bassine additionné d'une tasse de vinaigre blanc et frotter le miroir avec du papier journal. Pour sécher, utiliser du papier ménage. - Pour raviver le verre de votre vase préféré, rien de Appliquée à l’administration des traitements médicamenteux, la chronobiologie devient chronothérapie. Elle a essentiellement pour but de déceler l’instant où un médicament a la meilleure efficacité thérapeutique pour des effets secondaires minimum. On sait en effet que la réponse de l’organisme à un produit toxique est variable dans le temps. Une notion qui s’est révélée essentielle et révolutionnaire, notamment dans les traitements anticancéreux pour mettre en place une chimiothérapie, ou dans le cas de maladies cardiaques. Mais dans la vie courante, sachez que : - l'aspirine est plus efficace prise le soir et que ses effets secondaires sont réduits. A recommander notamment pour ceux qui souffrent de troubles de la coagulation du sang, mais également, tout simplement, pour effacer les effets d’un dîner un peu trop copieux ; - les anti-inflammatoires, notamment ceux qui contiennent des corticoïdes, seront pris en deux fois : deux tiers le matin et un tiers le soir. Tuiles croustillantes aux amandes 1 blanc d'œuf, 80 g de sucre en poudre, 65 g de farine, 80 g de beurre, 30 g d’amandes Concasser des amandes dorées au four. Mélanger le sucre, la farine, le beurre fondu et les amandes. Monter le blanc en neige et l’incorporer à la préparation. Verser la pâte en petites tuiles sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, à l'aide d'une cuillère. Parsemer d’amandes. Enfourner pendant 10 min à 200°C (thermostat 6-7). Biscothon 100 g de thon à la tomate en boîte, 12 biscottes, 15 g de farine, 15 g de beurre, 20 cl de lait, 50 g de fromage râpé, poivre plus simple et surtout très économique ! Remplissez le d'eau chaude, ajoutez quelques gouttes de liquide vaisselle et une poignée de riz cru. Couvrez-le avec votre main et secouez-le. Laissez ensuite ce mélange agir une nuit et rincez le lendemain avec de l'eau chaude. Pour faire briller, essuyez ensuite avec du papier journal. Préparer la béchamel en faisant fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine, bien fouetter pendant 1 min. Puis d'un coup sec verser le lait tout en continuant de fouetter. Dès épaississement, arrêter le feu. Poivrer. Préchauffer le four à 180°C. Mélanger la béchamel avec le thon et le fromage râpé. Déposer généreusement cette préparation sur les biscottes. Enfourner pour 15 min. Déguster tiède ou froid. Mais, dans le traitement de l’asthme, la prise de cortisone est plus efficace et bien mieux tolérée le matin vers 8h, car elle respecte le rythme naturel de la sécrétion de cortisone ; - les médicaments antiallergiques seront pris de préférence le soir, vers 19h ; - les médicaments contre la tension artérielle seront conseillés le matin pour être protégé pendant toute la journée. VRAI/FAUX La coloration ton sur ton permet de couvrir tous les cheveux blancs : FAUX ! La coloration ton sur ton, sans ammoniaque, apporte brillance et reflet à la base naturelle. Elle couvre les cheveux blancs seulement s’ils représentent moins de 50% de la chevelure. Au delà, seule une coloration permanente permet de couvrir la totalité des cheveux blancs. Page animée par Hayet Ben Tarte à l'orange Pâte brisée : 200 g de farine, 100 g de beurre, lait, sel. Garniture : 3 oranges, 1/2 citron, 120 g de beurre, 250 g de sucre, 3 œufs, 1 blanc d’œuf, 1 pincée de sel Préparer la pâte brisée. L’étaler au rouleau et la mettre dans un moule à tarte beurré et fariné. Piquer la pâte avec une fourchette. Dans un saladier, battre les œufs entiers, ajouter une pincée de sel et 200 g de sucre. Mélanger. Ajouter le jus des trois oranges et du 1/2 citron, puis le beurre fondu. Cela doit former une crème liquide. Verser cette préparation sur la pâte et faire cuire au four th.6-7 (200° C) pendant 30 min. Meringue : battre le blanc d’œuf en neige, ajouter 50 g de sucre et continuer de battre quelques instants. Etaler la préparation sur la tarte et mettre au four moyen th.6 (180° C) pendant 5 min puis doux th.4-5 (150° C) 5 min de plus. Les aphtes Eviter de consommer des aliments (épices, fromages, chocolat, amandes, noix...) susceptibles de favoriser l’apparition des aphtes. Respecter des mesures d’hygiène buccodentaire strictes (brosse à dent, fil dentaire, solution fluorée). Pour diminuer la douleur il est possible de tamponner les aphtes avec un collutoire désinfectant. Il est conseillé de s’orienter vers un médecin lorsque les aphtes apparaissent trop souvent, lorsqu’ils dépassent les 1cm de diamètre (géant), lorsqu’ils saignent ou que la douleur est trop intense. S'alimenter en nutriments ou compléments riches en vitamine C et/ou vitamines B. Ces vitamines auraient un effet favorable pour soigner et prévenir les aphtes. Veillez donc à un bon équilibre acidobasique, en faisant attention à l'alimentation : les viandes rouges, sucreries, melons, noix, etc, favorisent l'apparition des aphtes. Par contre, une alimentation comportant des salades rééquilibre cette surcharge d'acidité. SOINS ANTI-VERGETURES Nombreux sont les événements dans la vie d'une femme qui mettent son corps à rude épreuve. La puberté, les régimes à répétition et la grossesse sont autant de périodes sensibles pour l'épiderme. Cette sensibilité peut se manifester par l'apparition de petites stries pourpres, puis blanches, communément appelées «vergetures». Les vergetures sont une lésion de la peau qui résulte de la rupture des fibres élastiques de l'épiderme sous l'effet d'un étirement trop important de la peau ou d'une modification hormonale. Elles apparaissent principalement sur le ventre, les seins, les hanches, les cuisses et les fesses. Souvent multiples, les vergetures se groupent en faisceaux de lignes parallèles, adoptant une disposition fréquemment symétrique. Au départ, elles sont légèrement en relief et de couleur rouge, voire violacée. Par la suite, elles prennent un aspect atrophique. Peut-on prévenir les vergetures ? Malheureusement non. Certaines personnes y sont prédisposées. Si les crèmes cosmétiques dites préventives n'ont jamais prouvé leur efficacité, on peut quand même prévenir leur apparition en nourrissant constamment la peau à l'aide de massages et d'applications de crèmes. Hydratée et relaxée, la peau s'assouplit et se détend. Moins étirée, elle risque moins de se «fissurer». Les solutions pour les atténuer Une fois installées, ces marques peuvent être estompées. Les traitements médicamenteux à la vitamine A acide utilisés pour les soins de l'acné sont efficaces. Consultez votre dermatologue. Les autobronzants parfaitement inoffensifs les camouflent bien. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Son peuple Son métier Exprimera ---------------Verdure ---------------Sensés Décorée ---------------Pays Dans le mois ---------------Garanties ---------------Note Possessif ---------------Ecole ---------------Berges Conviendra ---------------Néon ---------------Lots Argon ---------------Cuivre Note (inv) ---------------Loupée Possédé ---------------Calée Hardie ---------------Défauts ---------------Compris Soigneur ---------------Peuple Pays ---------------Poète ---------------Mépris Tellure ---------------Préposition ---------------Ministère Entières ---------------Mesures Son pays Insensibles ---------------Médite Pièces ---------------Repli cousu Afin de ---------------Baguette Mauvais élève Ecole ---------------Confiera Inactif ---------------Encerclés Négation ---------------Vedette Ogive ---------------Fleuve Etoffe ---------------Titres ---------------Organisation régionale Vie animale ---------------Tic Fin de série ---------------Compact ---------------Adepte Religieux ---------------Radon ---------------Choix Possessif ---------------Tables ---------------Note Sa discipline ENUMÉRATION Misé ---------------Possessif ---------------Chlore Situées ---------------Flaque Océan ---------------Ceinture Y a battu le record du monde Ces colonnes abritent les noms de six films de Akira Kurosawa. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Y gagna sa palme d’or» L ET T R E S D E : Kyoto H O N S H U 1 2 3 4 5 S E L A I X S I L E S L A P C A N N E S E E N N E T N E S O P T S A M O U G A R N E N E G E I V R E C S A L A M R O D S D U T N E I A V A I S E A U X S 1- L’ANGE IVRE 2- CHIEN ENRAGÉ 3- LES SEPT SAMOURAÏS 4- DERSOU OZALA 5- LES SALAUDS DORMENT EN PAIX R I H S E L A L A Z 6- SI LES OISEAUX SAVAIENT A I S D E R S O U O Contraint ---------------Hurle 6 Sage ---------------Organe 1- MONTAGNE 2- COURS D’EAU 3- PAYS 4- DYNASTIE 7 8 5- PALAIS 9 6- EMPEREUR 10 11 FONDATEUR 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS DODELINER-AMIS-P IDEE-REPUTE-N-PR MES-C-OIES-SERRE ES-GLANES-F-RIES --TROP-R-PINTADE GARANTI-SA-UE-IN EVADEE-VAINE-EST NO-ES-MOURUS-P-S TIRE-VEULES-PISEST-AIGLES-PO-UR SI-EB-EUS-CERNEE -NAGUERE-PARTE-C DELASSE-ECRIES-O E-ILES-RT-AME-SN COTES-CHASTE-BAC OSER-FOULES-RAVI RAS-NORMES-TA-RL AI-BORNES-RELIAI T-CRIMES-G-NEF-E INSERES-REPOS-HR VA-VER-MENER-SAA ERRES-NIMES-MARI -RAT-MOTUS-DEPOT LES-BOUEE-VOLE-ER-DORES-LIRE-BB M-CARTE-MODE-COR AVOINE-JOUA-MINA NORMALES-PIGEONS MOTS FLÉCHÉS -DJELTI-LESOMMET ROUX-ONCES-VOUSAIS-RUDES-PI-SOC BT-TATES-GRELE-O I-TAPES-DIODE-PM ACORES----NO-SAM -RITE-----A-VOLE ZELE-R-----VENIN AME-MATIN-DIT-TT OE-FILES-GESIR-C U-MISER-RASER-SA ISOLER-POLIR-LEV -MUER-CITER-JOUA POETESSE-TEMOINLETTRES DE KU KLUX KLAN ----USA-------------TENESSE--CAGOULE---------PULASKI----------NASHVILLE FORREST------------RACISME--- MOT RESTANT = CANNES MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Mélodie ---------------Actinium Hahnium ---------------Argon ---------------Richesses Près de Jijel ---------------Monstre Ville engloutie ---------------Foot à Oran Pays ---------------Gueux ---------------Gros titre Expert ---------------Néon ---------------Sélénium Déplacement ---------------Ville suisse Dotait ---------------Moqueries Article ---------------Parti Bout de tissu ---------------Paquet Dans la nuit ---------------Lanthane Terre ---------------En plus Déballe ---------------Accroché Xénon ---------------Astate Ecole ---------------Tonne Spécimen ---------------Femme ---------------Prière Métal ---------------Foot à Sétif Dans la foulée ---------------Avec des cornes Dinar --------------Institut Amas ---------------Adverbe Flottai ---------------Salut Iran ---------------Coût Trou ---------------Refile Footballeur portugais ---------------Fer Nazis ---------------Cours d’eau ---------------Semoule Patronage ---------------Cou Praséodyme ---------------Gallium Possessif ---------------Organe Danse ---------------Calme Possessif ---------------Type (ph) ---------------Volonté Oubliée ---------------Gratta ---------------Pronom Contourna ---------------Détériorer Lundi 24 novembre 2014 - PAGE Instrument ---------------Dans la frappe Dodu ---------------Déguste ---------------Frises Métro ---------------Perforer Manganèse ---------------Divinité Digitigrades ---------------Lenteur Sans issue ---------------Aluminium Mer anglaise ---------------Issue Dévêtue ---------------Arrêta Pénurie ---------------Lettres de Filham Entame le chant ---------------Pays Manière ---------------Assurances Epluchures ---------------Roche Ville de France Possessif ---------------Feuille Stock ---------------Achevé Fin de soirée ---------------Institut ---------------Danse Armée ---------------Editées Canyon ---------------Joue Arbre ---------------Maudissai ---------------Femmes Exiguës ---------------Agression Sudiste ---------------Interjection ---------------Nota Endurer ---------------Réconfort Panne ---------------Héros de Corneille Europe ---------------Pays ---------------Direction Dinar ---------------Dans la rose Evincé ---------------Arme Rejeta ---------------Tamis En vogue ---------------Sélénium Pousse ---------------Bulletin ---------------Orné Par Tayeb Bouamar Lithium ---------------Grecque (inv) Thallium ---------------Rush ---------------Foot à Alger Loupe ---------------Suffoque Démonstratif ---------------Fauve Pays ---------------Mois 19 Champ ---------------Creux de la main Stoppa ---------------Article Etoffe ---------------Tunnel Repose ---------------Cube Pierres ---------------Langue Rongeurs ---------------Eprouverions Etoffe ---------------Halte ---------------Diplôme Perfora Grecque ---------------Vieux do ---------------Dans la note Poisson ---------------Prénom ---------------Expert Sièges ---------------Durées Montagnes ---------------Doubles Pour deux ---------------Empesta Bout Publicité Le Soir d’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE SOIR DE LA FORMATION IMS lance formations qualifiantes pour cadres entreprises et universitaires en management, GRH et audit-finances-comptabilité selon le SCF. - Contacter IMS au 31, Bd Amirouche. - Tél./Fax : 021 63 45 08 - 0561 37 12 91 F138815 ACTIVE TRAINING offre cours d’anglais oral, cours d’anglais pour enfants, cours d’anglais sur site Speaking Practice via Skype. - 021 63 41 40 - 0770 59 53 10 F139006 ECO FAM lance pour les 3e AS et bacheliers formations TS en commerce international, marketing, management, banque et informatique de gestion, déclarant en douanes et formations qualifiantes pour cadres d’entreprise et universitaires en management, GRH, gestion des stocks et approvisionnement, fiscalité, management opérationnel des ressources humaines, marketing et finance comptabilité selon les normes IAS/IFRS. 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Tél.: 0657 15 46 13 ––––––––––––––– F139007 PENSÉE Tu as quitté ce monde le 21 novembre 2010, sans pour autant nous quitter, très cher père et grand-père AZOUAOU Ménad La douleur de ta séparation est toujours aussi vive et intense. Ni la dure épreuve de ton départ, ni le temps qui passe ne peuvent changer quoi que ce soit dans ce que tu représentes pour nous. En ce douloureux souvenir, tes enfants et petits-enfants demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée pour toi et d’associer leurs prières aux leurs pour que le Tout-Puissant t’accueille parmi les siens. Repose en paix. AZ/B1 PENSÉE ENTREPRISE DE TRAVAUX FORESTIERS ET D’AMÉNAGEMENT D’ESPACES VERTS AOUICHA-CHERIF Abattage • Elagage • Couronnement d’arbres • Décoration de jardin et gazonnage • Bordures de jardins, plantation, aménagement de surfaces, nettoyage • Désherbage, piochage, tondeuse pour gazon. N.S. ––––––––––––––– Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploi comme chef de cuisine (diplômé), expérience de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 NS ––––––––––––––– JH, 34 ans, père de famille, 11 ans d’expérience dans l’automobile, cherche emploi dans la logistique ou service après-vente, dans société ou autre. Tél.: 0559 80 74 04 NS ––––––––––––––– JH, sérieux, dynamique, cherche emploi comme chauffeur, agent de sécurité ou autre. Tél.: 0551 98 38 66 - 0550 06 83 23 NS ––––––––––––––– J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp. administ., polyvalente, cherche emploi, secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS ––––––––––––––– RÉOUVERTURE DU RENOUVELLEMENT DE BUREAU (ANCIENNEMENT INSTALLÉ AU GOLF) Conformément à la loi 06.12 du 12 janvier 2012 relative aux associations, il a été procédé au renouvellement de bureau de l’association du comité Vge vieux Azeffoun. Agréée sous le n°08 du 31 juillet 2014. Et sont élus : Président : ARHAB Mohammed. SG : ARIDJ Belaïd. Tré. : SEDAR Madjid. MÉLIA ALHAMBRA PÂTISSIERS-TRAITEURS CITÉ DU 11 DÉCEMBRE 1960 N°54 DÉLY BRAHIM - ALGER. TÉL. : 0555-85-63-20 PENSÉE 24 novembre 2008, une date à jamais gravée dans nos mémoires. Six longues années sont passées mais je crois bien qu’on ne se remettra jamais de ta brutale disparition. Tu t’en es allé vers d’autres horizons nous laissant dans une douleur atroce. Papa, j’ai pensé à toi aujourd’hui, je pense à toi chaque jour, chaque seconde, en silence, en mentionnant ton nom, mais tout ce que je possède ce sont des souvenirs, des photos, des larmes et cette immense douleur dans le cœur. A tous ceux qui ont connu et côtoyé notre bienaimé Maouche Mohamed «Hamou» à tous ceux qui nous ont soutenus et partagé notre peine, toute sa famille vous dit merci et nous vous demandons d’avoir une pieuse pensée pour lui. Papa, Dieu t’a dans ses bras et moi je t’ai dans mon cœur. Ta fille Soraya. RN 143727/B4 0771 60 90 89 0550 64 31 33 Young man, 21 years old, level 12 in English language, look for a job as interpret or teacher or translator, will to move. Phone : 0560 44 81 51 ––––––––––––––– Homme, 55 ans, père de famille, retraité, sérieux, cherche place comme chauffeur. Etudie toutes propositions.. Tél.: 0553 96 23 80 NS ––––––––––––––– Jeune homme cherche emploi comme chauffeur, disponible de suite. Tél.: 0554 76 11 81 0772 66 76 19 NS ––––––––––––––– Homme, sérieux, dynamique, cherche emploi comme opérateur PAO (saisie, mise en page), longue exp. dans quotidiens nationaux francophones, maîtrise français + rapide à la saisie, à Alger et env. Etudie tte proposition. Tél.: 054 27 900 27 - E-mail : sofianov555@yahoo.fr Il y a une année, le 23 novembre 2013, nous quittait à jamais notre cher père Hamoud Aoumeur Depuis cette date fatidique dont on se souvient encore, notre douleur reste encore vivace. Rien au monde ne peut combler le vide que tu as laissé cher père. Ton image et ton souvenir resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Tes enfants, tes petits-enfants et ton épouse demandent à tous ceux qui t'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Repose en paix papa. R119214/B13 CONDOLÉANCES L’ensemble du personnel du bureau du Soir d’Algérie Tlemcen, présente ses condoléances les plus attristées à Monsieur Abdelmadjid Dennouni, ainsi qu’a ses frères, suite au décès de leur mère Hadja Fatima Dennouni née Ghazi, âgée de 82 ans. En cette douloureuse circonstance, nous exprimons toute notre compassion à la famille de la défunte et prions pour son âme. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» R119211/B13 DÉCORATION + JARDINS ➦ Tous travaux d’espaces verts ➦ Gazon en plaques pour pelouses ➦ Réalisation des parcs et jardins ➦ Décoration intérieure et extérieure ➦ Conception de cascades. 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Au profit de la Banque CNEP (Réseau Alger Est 600) Lot 02 03 04 Désignation VL/Peugeot Partner imm : 10656-101-16 VL/Renault Mégane imm : 02961-103-16 VL/Citroën Berlingo imm : 24016-104-16 Lot Désignation 05 VL/Peugeot 306 imm : 09242-101-16 06 VL/Daewoo Lanos imm : 03473-108-16 07 VL/Honda Civic imm : 13327-100-16 Conditions de Vente : Les mêmes conditions de vente mentionnées dans l’annonce précédente datée le mercredi 19/11/2014 P08. VEILLEE DU 40e JOUR Cela fait 40 jours que nous a quittés notre chère fille et belle-fille Benacer Samia née Abdelfettah à l’âge de 48 ans laissant derrière elle une immense douleur et un vide incommensurable. A la veille du 40e jour de sa disparition, les familles Benacer, Madi, Abdelfettah et Kendi prient toutes celles et tous ceux qui l’ont connue d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire et prient Dieu le ToutPuissant de lui accorder Sa Sainte Miséricorde. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» AUX ENTREPRISES ET PARTICULIERS R 143726/B??? Cadeaux de fin d’année 2015 Si vous êtes soucieux et que vous n’avez probablement pas le temps pour trouver ce qu’il faut pour vos clients, vos fournisseurs, vos personnalités et autres, Epsilon Communication vous déchargera et se chargera de le faire. De beaux produits sont disponibles pour l’année 2015. Tél. : 0555 70 79 19 N.S. Publicité Le Soir d’Algérie APPARTEMENTS LE SOIR DE L’IMMOBILIER –––––––––––––––––––– V. F3, 84 m2, acte, refait, Bougara, w. 09, 2e étage. Tél.: 0555 31 31 21 F138835 NECROLOGIE DÉCÈS –––––––––––––––––––– La famille Sab, parents et alliés ont la douleur de faire part du décès de son cher et regretté Sab Rachid retraité de la CNAS à l’âge de 64 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’hui lundi 24 novembre au village Aït-Larbâa, Beni-Yenni, à 13 h. Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– PENSÉES –––––––––––––––––––– Déjà 12 ans, le 24/11/2002, que nous a quittés à jamais notre cher et regretté père et grand-père Mammar Ahmed ancien greffier à la cour de Tizi-Ouzou laissant derrière lui un vide que nul ni personne ne pourra combler. En cette douloureuse circonstance, ses enfants, ses petits-enfants, ses belles-filles, les amis et les proches demandent à tous ceux qui l'ont connu, aimé et apprécié pour sa bonté, sa gentillesse d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Puisse Dieu le ToutPuissant l’accueillir en Son Vaste Paradis, lui accorder Sa Sainte Miséricorde et lui réserver une place parmi les siens. Repose en paix, cher père. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. F119218/B13 Tes enfants. –––––––––––––––––––– Ag. La Mondiale - Tél.: 0556 90 20 13 - Vend F4, 1er étage, lotissement Hasnaoua, Tizi-Ouzou, en face la clinique Bahloul, acte, plus F5 fini, 2e étage, 110 m2, acte, à DBK, plus F2, 4e étage, 70 m2, acte, à DBK, accepte crédit bancaire, plus F3, 1er étage, 80 m2, Technicum, TiziOuzou, acte, accepte crédit bancaire. F119216/B13 –––––––––––––––––––– Ag. Birkhadem vd F2 et F3 + box, chemin Roma, dans un bloc R+1. - 0550 32 63 74 houssam2022@live.fr F139011 –––––––––––––––––––– Particulier vend F4, 135 m2, 6e étage, 3 façades, toutes commodités + garage 2 places, avec acte et livret foncier, entrée de Tala-Allam (TiziOuzou-Ville). Tél.: 0771 17 56 86 F119212/B13 –––––––––––––––––––– CAGIM vd F4, 1er ét., env. Audin + F3, 1er ét. 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Lieu de résidence : Tizi-Ouzou. Veuillez nous contacter au 0550 60 45 68 Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION F119207/B13 Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : MPS Tél.: 0550 17 26 03 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Une participation en deçà des attentes ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN TUNISIE PANORAMA Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : info@lesoirdalgerie.com Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les Tunisiens ont commencé hier à voter avec l’espoir de sortir définitivement de la phase de transition. Une consultation populaire placée sous très haute surveillance. Autour des bureaux de vote, les forces de sécurité ont été déployées dès les premières heures de la journée. Pour réduire les risques d’attentats terroristes, le gouvernement tunisien avait pris, à la veille de l’élection, la décision de fermer les frontières avec la Libye voisine. C’est dans ce contexte régional tendu que la Tunisie vit cette expérience démocratique avec l’ambition d’apporter la preuve que sa révolution ne connaîtra pas le même sort que celui qu’a connu la Libye. En dépit d’une pléthore de candidats, la bipolarité Marzouki- Essebsi s’est installée. A 87 ans, Béji Caïd Essebsi, de Nidaa Tounès, se place comme l’alternative au président sor- tant. Auréolé de la victoire de son parti lors des législatives du 26 octobre, il est considéré par les analystes comme le favori. Il a été parmi les premiers à voter dans une banlieue de Tunis, lançant «Vive la Tunisie !» peu après avoir glissé son bulletin dans l'urne. Moncef Marzouki, qui avait pris la tête de l'Etat fin 2011 à la suite d'un accord de coalition avec les islamistes d'Ennahda, est considéré par ces mêmes analystes comme outsider dans une élection qui devra confirmer l’expérience tunisienne. Les islamistes d’Ennahda, classés deuxièmes lors des législatives, n’ont présenté aucun candidat et n’en ont soutenu aucun. Près de 5,3 millions d'électeurs sont appelés à départager les candidats dans cette course au palais de Carthage. Si aucun d’entre eux n’arrive à rafler la mise en obtenant la majorité absolue, un second tour aura lieu fin décembre. L'instance électorale (ISIE) doit annoncer Photo : DR Élection historique en Tunisie. Les Tunisiens prenaient part, hier, à la première élection présidentielle libre. Pas moins de 27 candidats se disputent le poste de président. Moncef Marzouki, candidat à sa propre succession, et Beji Caïd Essebsi sont donnés favoris. Celui qui aura la faveur des urnes aura la lourde tâche de faire sortir la Tunisie de la zone de turbulences. Au pointage de 15 heures, le taux de participation avoisinait les 32 %. Une participation en deçà de celle espérée pour une consultation aux enjeux multiples. au plus tard le 26 novembre les résultats. La publication de sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote a été interdite. Le vainqueur sera appelé à présider la Tunisie pendant cinq ans, un mandat renouvelable une seule fois. La Constitution tunisienne a, en effet, limité le nombre des mandats à deux. En réussissant à organiser des élections dans les délais initialement fixés et sans sombrer dans le chaos, la Tunisie aura au moins tenu le pari de sortir indemne d’une zone de turbulences dans laquelle d’autres pays de la région continuent de se débattre. N. I. du mois d’avril dernier, Christopher Ross estime que «tous les moyens classiques ont été usés dans le processus de négociation avec le Maroc et le temps est venu pour engager de nouveaux moyens pour 2015». Smaïl Debch estime que ce nouveau moyen dont parle Ross ne peut être que l’introduction du volet des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso. L’enseignant qui s’exprimait, hier, au forum du quotidien Ech-Chaâb sur la question du Sahara occidental estime que le Maroc se trouve actuellement dos au mur et l’avenir du Sahara occidental passe par un référendum pour l’autodétermination. D’ailleurs, dit-il, l’opinion internationale reconnaît qu’il n’y a pas de solution pour la région que d’aller vers un référendum pour que le peuple sahraoui retrouve son indépendance. «Le Maroc se retrouve en marge de la scène internationale et l’ONU tente de pousser l’opinion internationale à prendre des positions car si elle échoue dans ce processus, l’ONU aura échoué à faire appliquer l’une de ses principales recommandations, à savoir le droit des peuples à l’autodétermination.» Selon l’intervenant, même la France a changé de «camp». D’ailleurs, poursuit-il, pour sauvegarder ses intérêts économiques, la France n’a pas le choix que de s’aligner avec les pays où elle a plus d’intérêts. Le conférencier a rappelé que 80 pays reconnaissent la République arabe sahraouie démocratique (RASD). S. A. SAHARA OCCIDENTAL «Introduction des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso dès 2015» Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) introduira le volet des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso, (Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental). Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C’est la lecture que fait Smaïl Debch, enseignant des sciences politiques et des relations internationales à l’Université d’Alger, du dernier rapport de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU. Dans son dernier rapport présenté au Conseil de sécurité des Nations unies datant CONDOLÉANCES Les membres fondateurs et toute l’équipe du Soir d’Algérie, très peinés par le décès de Hadja Fatima Denouni née Ghazi présentent à leur ami Abdelmadjid Denouni et à sa famille ainsi qu’à la famille Ghazi leurs condoléances les plus attristées et les prient de trouver ici l’expression de leur profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant accueille la défunte en Son Vaste Paradis. POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam hlaalam@gmail.com @hakimlaalam Touchez pas à mon Amar ! A la sortie du dernier meeting du milliardaire Haddad, les ministres ont déclaré en chœur : «Vous voyez bien que le… … président se porte comme un charme !» Belayat fronce les sourcils, prend son air le plus outré, arrondit sa bouche et lance le projectile qu’il voudrait le plus meurtrier possible : «Il est irresponsable de confier le plus grand parti du pays à un homme qui a une carte de résidence en France.» Ah ! Bon ? Ah ! Oui ? Et le FLN que vous dirigiez avec d’autres avait bien accepté, si je ne m’abuse, de confier non pas seulement le parti, mais le pays tout entier, l’Algérie Ya Aâdjaba à un homme qui a résidé partout ailleurs sauf ici, qui a embrassé les bouts d’nez d’émirs lui payant des traitements de précepteurs pour leurs enfants et le gardant en obligé dans un coin de leur cour, durant sa traversée du désert. Ah ! La belle traversée du désert que c’était, ma foi ! Je trouve Belayat en accès de coquetterie aiguë assez cocasse ! Voilà qu’il s’insurge en tapant ses petits poings sur la table, la même sur laquelle il avait signé de ses deux… mains pour donner les clefs de l’Algérie, son acte de propriété, son livret foncier, son cadastre et les gens fourrés dedans à un mec parti dans les années 1970 sur une bouderie et revenu plus de vingt ans après encore plus boudeur que le jour du départ. Et tous, y en a pas un parmi vous qui pourra prétendre le contraire, connaissiez le parcours de cet homme-là. Son «historique étranger» était tout de même un p’tit chouia plus chargé que celui de Amar El Fennan et sa carte de résidence. Ou alors quoi ? Pour Boutef’, c’est permis, et pour Saâdani, La Yadjouz ? Eh bien, figurez-vous qu’ici, maintenant, et surtout après votre surprenant assaut contre la carte de résidence de Si Amar, ça sera «Yadjouz» pour lui aussi ! Oui ! Par rapport à vous et à ce FLN qui a livré le pays au précepteur exilé, Saâdani est d’utilité publique. Enaâm Sidi ! Il est plus utile que vous ! Lui, au moins, sert à quelque chose. C’est grâce à son intronisation, à son transfert au Mercato, du tour de chant aux meetings politiques et à la direction du Front que les gens, tous ceux qui s’en foutaient un peu de la vie des partis, et surtout de celle du FLN, s’y sont intéressés sur le mode scandalisé. Oui ! Saâdani a grandement aidé un immense pan de la société algérienne à prendre la mesure de l’état de déliquescence des institutions de ce pays et à s’insurger contre les parcours magiques. Je déclare donc ici même, solennellement, Saâdani d’utilité publique. Et de toutes les façons je lutterai férocement pour que vous ne m’ôtiez pas ce si bon client de la bouche ! Cette aubaine, cette corne d’abondance humoristique, ce filon de la vanne à deux balles. En clair, pas touche à mon Amar ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.