Le grand retour des fondamentaux
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Le grand retour des fondamentaux
i n t e rn a ti o n a l Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps Guerre et crise au Congo Back to History www.lesoftonline.net www.lesoft.be since 1989 N°1237 | 1ère éd. vendredi 2 août 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA Le grand retour des fondamentaux S La guerre de l’Est trouve ses prémisses sous Mobutu, assumée avec héroïsme par ses successeurs Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila Kabange. droits réservés. i à Kin, l’opposition réclame le dialogue, elle entend une CNSbis qui dépouillerait le Président de la République à l’instar de Mobutu de tout pouvoir. Elle embouche le discours de la rébellion du M23 qu’officiellement, elle dit ne pas reconnaître, sur le thème de l’illégitimité des Institutions issues des élections du 28 novembre 2011, dont elle fait partie. Un discours de l’illégitimité qui est du point de vue du M23 une demande de reconnaissance ou de légitimation par le cercle kinois politisé. Au fond, hormis une procédure balayée en Cour Suprême de Justice, l’opposition n’avait jamais contesté les scrutins du 28 novembre 2011. Une dépêche de l’Afp atteste. «Le calme règne après la réélection de Joseph Kabila» (17 décembre 2011). Le pays ne vit aucun rassemblement de protestation hormis des propos dans une presse de connivence. Généralement prudente, la France a «pris note» de la victoire du président élu Joseph Kabila Kabange (48,95% des suffrages) devant dix autres candidats, dont l’opposant de 78 ans étienne Tshise- kedi arrivé deuxième (32,33%). Trois jours plus tard, le 20 décembre, jour de l’investiture du président de la République, la Belgique s’exprime. En exclusivité, l’ambassadeur Dominique Struye de Swielande, le déclare au Soft International: «La Belgique reconnaît les élections, reconnaît les résultats des élections malgré les déficiences constatées et la Belgique souhaite poursuivre sa collaboration avec le Gouvernement congolais» (n°1144, 21 décembre 2011). Vinrent les félicitations du Premier ministre Elio Di Rupo au président Joseph Kabila. Deux mois plus tard, Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008 le 16 février 2012, les états-Unis rejoignaient Paris et Bruxelles. «La position des états-Unis est claire: nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République démocratique du Congo pour les cinq années à venir», (suite en page 2). Un texto fait jaser à la suite d’un texto adressé mercredi aux membres du Gouvernement, la Rtnc a battu tous les records d’audience. Sociologiquement à expliquer. (Lire en page 4). Crise au Congo, le grand retour des fondamentaux la une du soft | (suite de la page 1). déclarait l’ambassadeur James Entwistle lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Le retard mis dans cette reconnaissance américaine s’explique par des déclarations musclées - prématurées - de la secrétaire d’état Hillary Clinton (on le verra plus loin) qui n’excluait nullement l’hypothèse de la victoire de Joseph Kabila. «Il n’est toujours pas clair si les irrégularités ont été suffisantes pour changer le résultat de l’élection», avait-elle tenu très clairement à dire, atténuant ses critiques. Ceci posé, si, face aux agressions répétées auxquelles le pays fait face depuis le régime Mobutu, le Congo doit aller à des concertations pour un dialogue en vue d’une plus grande cohésion nationale - cette rencontre est un lieu de démocratie (dialogue et démocratie vont de pair et renforcent la cohésion) -, que resteil du discours de l’«illégitimité» des Institutions exprimé par un M23 aux abois, repris imprudemment mais stratégiquement par l’opposition kinoise, qui justifierait à ses yeux ces Assises? par le Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba, Dr. en Science Politique, Université de Paris-Sorbonne. S i on tentait une typologie des guerres, sans doute aurionsnous une meilleure intelligence des phénomènes. à partir des guerres en cours, nous pourrions dire qu’il existe deux types de guerre. Celle avec crise politique interne exacerbée ou non. Le cas de la guerre de Syrie où une opposition politique politicomilitaire reconnue et soutenue par la communauté internationale fait face au pouvoir établi et à ses armées et brandit des revendications politiques cohérentes. Ensuite celle sans crise politique interne larvée ou non. Le cas de la guerre du Mali qui s’apprête à prendre fin avec une élection présidentielle dont il faudra suivre le déroulement et les suites. Une guerre venue d’ailleurs, imposée au Laurent-Désiré Kabila. Il avait prévu que la guerre sera «longue». Sans douter du nom du camp de la victoire. droits réservés. pays, met le pays en consensus contre elle et est, par dessus le marché, unanimement condamnée par la Communauté internationale ayant mobilisé ses forces. à quel type de guerre appartiennent les guerres du Congo, plus exactement celle du M23? Pour comprendre la situation ubuesque que connaît notre pays, qui va de surenchère en surenchère, retour aux fondamentaux. Pour commencer, posons les prémisses et faisons place aux paradigmes consacrés de l’après guerre froide avec la fin de la bipolarité Est-Ouest, la chute du mur de Berlin en 1989 et l’implosion du géant soviétique en 1991. S’agissant de notre sous-région, voici ce qu’en disent deux auteurs Daniel Bach et Luc Sindjoun: «La bipolarité du monde fut une ressource importante pour Jonas Savimbi, le leader de l’UNITA dans le cadre du conflit angolais; la restructuration du monde a constitué pour lui une mauvaise affaire et une bonne affaire pour Laurent Désiré Kabila dans l’ex-Zaïre, dès lors que le soutien des états-Unis au régime de Mobutu n’avait plus de légitimité stratégique (...). Néanmoins, il convient de relativiser le propos. Les dynamiques de l’interdépen- dance, entre états africains, mais aussi entre états africains et acteurs étatiques ou transnationaux du système international, sont à l’œuvre dans la plupart des conflits: les soldats ougandais, tanzaniens et rwandais impliqués dans le conflit de l’ex-Zaïre, les soldats angolais envoyés au Congo Brazzaville pour combattre aux côtés de Sassou Nguesso, les mercenaires serbes et ukrainiens présents dans l’ex-Zaïre et au Congo, etc., constituent autant d’illustrations de relativité de l’autonomie des conflits en Afrique» (Ordre et désordre en Afrique). Des mêmes auteurs, on remarque: «Il faut éviter en parlant d’autonomisation de faire le lit du discours de la marginalisation de l’Afrique. L’Afrique n’est pas laissée à elle-même; loin d’être «hors jeu», elle demeure un champ de confrontation entre les puissances occidentales, notamment la France et les états-Unis, mais aussi entre puissances occidentales et la puissance à vocation continentale que constitue désormais l’Afrique du Sud. De fait, les conflits récents dans la région des grands lacs ont engendré une redéfinition des politiques africaines de la France et des états-Unis, ainsi qu’une série de réflexions nouvelles sur le maintien de la paix, dans les capitales occidentales». Toujours de Daniel Bach et Luc Sindjoun et du même essai (Ordre et désordre en Afrique), on lit: «Les conflits de l’ex-Zaïre oriental, du Congo ou du Libéria et autres résultent dans une large mesure de «bricolages tactiques» des acteurs; ils se situent au carrefour de diverses rationalités et projets qui relativisent leur cohérence. Si l’on fait appel aux grilles d’analyses de la théorie réaliste des relations internationales, on constate des situations de définition extensive de l’intérêt national par le biais de l’intervention. Si l’Angola intervient au Congo pour soutenir Sassou Nguesso contre le président Lissouba, c’est en partie parce que ce dernier soutenait des mouvements angolais rebelles tels que l’UNITA et le FLEC (Front de Libération de l’Enclave de Cabinda). En intervenant, il s’agit, certes, de soutenir un allié congolais mais aussi de résoudre un problème interne à l’Angola; celui du contrôle du territoire par le pouvoir central. De même, Sassou Nguesso, en bénéficiant du soutien de l’Angola pour renverser le régime de Lissouba se trouve-t-il impliqué dans le conflit angolais dont certains protagonistes étaient proches du président Lissouba et pouvaient utiliser le territoire congolais comme base de repli ou d’attaque. Dans le cas Mobutu. La fin de la bipolarité fut une mauvaise affaire, le soutien des états-Unis n’avait plus de légitimité stratégique. droits réservés. de l’ex-Zaïre, le soutien apporté par l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et l’Angola à l’AFDL de Laurent Désiré Kabila était également façonné par des rationalités multiples. La victoire de la rébellion assumée par Kabila a permis au Rwanda et au Burundi de stabiliser l’Est du Zaïre qui était le principal pôle de concentration de leurs adversaires politico-militaires Hutu; il en a été de même pour l’Ouganda, en quête de «pacification» des maquis du Nord-Ouest dont les acteurs bénéficiaient d’un accès au Zaïre. Quant à l’Angola, le soutien à Kabila a privé son adversaire, l’UNITA d’un allié important qui lui permettait en partie de survivre à l’épuisement de la rente de la bipolarité Est-Ouest et à son lâchage par les états-Unis. Laurent Désiré Kabila, dont la création du mouvement rebelle AFDL était liée à l’insurrection des Banyamulengé soutenus par le régime rwandais, avait aussi des intérêts qui lui étaient propres à défendre. Opposant de longue date au régime de Mobutu, il a su conférer une dimension LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 2. interne au conflit de l’ex-Zaïre; et conquérir le pouvoir grâce à ses alliés régionaux. Les exemples congolais et zaïrois illustrent bien un enchevêtrement d’intérêts qui permet à chaque partie de trouver son compte tout en servant les intérêts de l’autre. C’est cette interaction d’intérêts égoïstes ou cette politique du donnant-donnant qui est dissimulée lorsqu’on recourt à la charge symbolique du panafricanisme pour qualifier la coalition anti-Mobutu». De ces mêmes auteurs: «Les conflits se déclinent également sur divers registres: ethnoculturels (le problème de l’identité des sudistes au Soudan, des Tutsi au Rwanda, etc.), politiques (la remise en cause de la légitimité du régime notamment au Soudan, au Rwanda, au Libéria, etc.), militaires (rapports entre violence publique et violence privée), ou encore économiques (contrôle de la rente pétrolière au Congo). De ce fait, les conflits africains peuvent exprimer dans une certaine mesure le succès de la diffusion de cultures de la criminalisation du politique. D’un contexte marqué par une pénétration criminelle ou mafieuse de l’état, l’affirmation relative des dimensions d’«état Kleptocrate» ou d’«état malfaiteur», découle un brouillage des normes particulièrement fort quand le conflit confère une légitimité charismatique aux vainqueurs (cfr. Kagame au Rwanda, Museveni en Ouganda, etc.) et permet à ses acteurs de contrôler diverses rentes dans les localités dominées (cfr. Savimbi et les mines de diamant en Angola, les seigneurs de guerre somalien et le trafic de la drogue, etc.)». le M23: La guerre de trop. Venons-en à la guerre du M23 qualifiée dans ces mêmes colonnes depuis son surgissement de manière pertinente non d’une guerre de trop... mais de «la guerre de trop». Après avoir longtemps imposé sa marque sinon sur le Continent, présenté comme l’élément de stabilisation face à l’avancée du communisme, du moins sur la région, le régime Mobutu a atteint son apo- (suite en page 4). communication | ACCESS BANK ANNONCE UN PLAN DE SUCCESSION Le Conseil d’Administration d’Access Bank Plc a annoncé que M. Aigboje AIG-IMOUKHUEDE, âgé de 46 ans, actuel Directeur Général du Groupe, prendra sa retraite à la fin de l’année 2013 après onze ans et demi de performances exceptionnelles. Le Président du Conseil d’Administration d’Access Bank Plc, M. Gbenga OYEBODE, MFR, a déclaré: «Au nom du Conseil d’Administration et de nos employés, je tiens à relever l’engagement inébranlable d’Aigboje à l’excellence et aux pratiques commerciales durables, qui nous ont propulsé à une position de leadership au Nigéria et dans la sous-région. Sa vision, son intégrité et son entreprise lui ont valu une reconnaissance locale et internationale. Après avoir obtenu les approbations réglementaires nécessaires, je suis heureux d’annoncer que M. Herbert WIGWE, âgé de 46 ans, actuellement Directeur Général Adjoint du Groupe a été nommé Directeur Général du Groupe et succédera à M. Aigboje AIG-IMOUKHUEDE à la fin de l’année 2013. Conformément aux strictes procédures de la Banque relatives à la planification de la relève, Aigboje et Herbert vont travailler d’arrachepied les six prochains mois pour réaliser un transfert transparent «. a unanimement décidé que M. Herbert WIGWE serait le prochain Directeur Général du Groupe Access Bank. Il a été un adjoint exceptionnel pour moi et maitrise complètement nos stratégies, notre culture, notre technologie et notre environnement concurrentiel. Surtout, il a noué de solides relations avec toute notre équipe de gestion et nos clients. Nous croyons que l’expérience et les compétences d’Herbert constituent de solides atouts pour diriger Access Bank au moment où elle commence un nouveau chapitre de sa transformation». Commentant sur sa succession, M. Aigboje AIG-IMOUKHUEDE dit : «Le premier chapitre de l’histoire de la transformation remarquable d’Access Bank a été achevé et je me retirerai satisfait en rendant toute la gloire à Dieu pour les succès enregistrés au cours de mon mandat. Je remercie le Président, M. OYEBODE, les autres membres de notre Conseil d’Administration ainsi que tous mes collègues de la Banque pour leur formidable soutien. Au début de l’année 2012, j’ai révélé à notre Conseil d’Administration mon désir de prendre ma retraite à la fin de 2013. Le Conseil d’Administration «Je suis très heureux de mon nouveau rôle», a déclaré M. Herbert WIGWE. «Access Bank a des employés très talentueux et est en position de force pour poursuivre son leadership dans l’industrie. Je suis impatient de diriger Access Bank pour les années à venir et d’aider à la rendre encore plus forte qu’elle ne l’est aujourd’hui. Je tiens à remercier le Conseil d’Administration pour son appui solide dans la gestion de cette grande institution. J’ai hâte de rencontrer nos employés, nos clients et nos actionnaires à travers différents forums dans les semaines et mois à venir.» M. Herbert WIGWE a servi comme Directeur Exécutif en charge du Corporate Banking au sein de la Guaranty Trust Bank De gauche à droite: Le Directeur Général Adjoint du Groupe Access Bank, Herbert WIGWE avec le Directeur Général du Groupe, Aigboje AIG-IMOUKHUEDE et le Président du Conseil d’Administration d’Access Bank Plc, Gbenga OYEBODE. Aigboje AIG-IMOUKHUEDE, Directeur Général du Groupe Access Bank. Plc. En 2002, il a démissionné pour rejoindre M. Aigboje AIGIMOUKHUEDE et l’aider à transformer Access Bank Plc en tant que Directeur Général Adjoint du Groupe. Herbert est un ancien élève de Harvard Business School, et membre de l’Institut des Comptables Agréés du Nigéria (ICAN). Il détient également une maîtrise en Banque et Finance Internationale de l’université College of North Wales et une maîtrise en Economie Financière de l’Université de Londres respectivement. À propos d’Access Bank Access Bank Plc est une banque commerciale opérant à travers un réseau de 348 agences et points de service situés dans les grands centres à travers le Nigeria, l’Afrique Sub-saharienne et le Royaume-Uni. Cotée à la Bourse du Nigéria depuis 1998, la Banque sert ses différents marchés à travers 5 secteurs d’activités: Institutionnel, Commercial, Banque de Détail, Opérations et Marchés Financiers. La Banque a plus de 800.000 actionnaires, dont plusieurs LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 3. investisseurs institutionnels Nigérians et internationaux et a connu ce qui est sans aucun doute la plus remarquable trajectoire de croissance bancaire en Afrique au cours des onze dernières années. Access Bank Plc compte parmi les 15 premières banques d’Afrique en termes d’Actifs et en termes de Capital. Dans sa stratégie de croissance continue, Access Bank intègre la bonne gouvernance dans ses opérations. La Banque s’efforce de réaliser une croissance économique pérenne voulue rentable, écologiquement responsable et socialement pertinente. Pour plus d’informations, visitez www.accessbankplc. com OU CONTACTER: Monsieur Blaise MASTAKY Responsable de la Banque de Détail, Qualité et Communication E-mail: blaise.mastaky@ accessbankplc.com Téléphone: +243812222116. Crise, le grand retour des fondamentaux la une du soft | (suite de la page 2). gée. Ce facteur ajouté à la fin de la bipolarité Est-Ouest et du changement des acteurs étatiques (la Tanzanie qui avait à l’interne réussi le test démocratique, a imposé son leadership en Afrique Orientale, en Ouganda et au Rwanda) accélérait l’écroulement du régime zaïrois. De là, l’accueil que la Capitale réserva à la rébellion de l’AFDL. La rébellion du RCD qui suit l’AFDL fait face au rejet, tout comme ses tentacules KML-Mbusa-Wamba dia Wamba, NationalLumbala, etc.). Avec en première ligne des troupes rwandaises, sa tentative de s’emparer à la Tsahal (Tsva Hagana LeIsrael, l’Armée de défense d’Israël ) de la Capitale Kinshasa se heurte à une opposition populaire mobilisée et décidée. Face à la terreur, c’est au peuple de Kinshasa de s’assumer avec héroïsme faisant battre en retraite l’envahisseur. S’en suivirent des palabres, l’assassinat du Chef de l’état le 16 janvier 2001 dans son bureau de travail, l’épilogue sud-africain du dialogue de Sun City en 2002, le partage du pouvoir (le fameux 1+4), l’intégration des armées, le défi électoral, etc. Le Congo s’espère sorti de son trou. C’est sans compter avec le même Rwanda. Aux RCD (Goma, Mbusa, Lumbala, etc.) vont succéder des Jules Mutebutsi, des Laurent Nkunda, des Thomas Lubanga Dyilo, des CNDP, des UPC, des Maï-Maï, etc. Il y eut Goma et sa conférence sur la paix et la sécurité dans les Kivu. Vint le M23! Face au besoin sécuritaire légitime du régime de Kigali présenté comme une question vitale, insatisfait ou trahi par d’anciens alliés, Kigali montait une énième rébellion, désignait un faire-valoir congolais. Toujours le même mode opératoire. Après Ernest Wamba dia Wamba, Arthur Z’Ahidi Ngoma, Vincent de Paul Lunda Bululu, émile Ilunga Kalambo, Adolphe Onosumba Yemba, Azarias Ruberwa Manywa, etc., au tour de Mutebutsi, Nkunda(Batware), Bosco Ntaganda, Jean-Marie Runiga, Sultani Makenga, Bertrand Bisimwa. Parmi eux, nombre furent de toutes les rébellions: Nkunda(Batware), Ntaganda, Runiga, Maken- ga, Bisimwa qui avaient assumé des rôles plus ou moins importants. Oubliés et abandonnés dans les Kivu quand d’autres se précipitèrent à la mangeoire à Kinshasa, ils attendaient leur tour, convaincus que le jeu était loin d’avoir pris fin. Comme leurs devanciers, ils recevront armes, bagages, soldats, instructeurs. Oubliant qu’il y a un temps pour tout, que le monde évolue, que les acteurs étatiques changent. à Londres, Tony Blair a fait place à David William Donald Cameron; à Washington, William Jefferson Clinton a pris congé des affaires. Au tour de Barack Obama, fils d’étudiant kenyan, qui parle le Swahili tanzanien. Signe de sa parfaite connaissance sociologique des enjeux africains. Qui plus, accomplit son deuxième et dernier mandat... Or, cela est connu de tous les spécialistes des Relations internationales. C’est lors de leur second mandat que les présidents américains font le plus souvent preuve d’audace et d’autorité dans leur politique étrangère et s’emploient à marquer leur passage à la Maison Blanche. Guère soucieux de réélection, ils sont poussés par la seule volonté de marquer l’Histoire, en laissant une trace indélébile. demandes de légitimation. Les Rwandais n’auraient pas intégré cette donne. Aveuglés par l’abominable génocide présenté comme un fonds de commerce, ils se croyaient exonérés. Maîtres dans l’art de l’esquive, ils mettaient en avant une efficacité économique factice sans volume. Au plus fort de la confrontation armée avec le RCD et ses alliés rwandais et ougandais, LaurentDésiré Kabila avait prophétiquement prédit une guerre du Congo longue. Sans douter du camp d’où viendrait la victoire. Comme le RCD, comme l’UPC, comme le CNDP, comme d’autres innombrables groupes armés, le M23 ne pouvait avoir la chance de l’emporter face à la détermination du Congo de s’assumer en refusant d’accepter de se laisser tailler des croupières. Ce pays est comme un ballon qui s’ouvre, vous enferme et vous brise. La rébellion de trop a été vaincue, plombée par une impopularité et une illégitimité d’ADN. S’il tente maladroitement de récupérer le discours kinois de connivence (Tshisekedi, mal gouvernance, élections truquées, Lumbala du même RCD, etc.), il cherche à ne pas périr trop tôt mais cela ne lui fait pas gagner un millimètre de popularité. Les accusations qui pleuvent sur les atrocités qui se commettent dans son morceau de territoire réduit désormais dramatiquement à une portion congrue avec la montée en puissance de l’armée nationale (Le Soft International, n°1236, éd. vendredi 19 juillet 2013) et la concentration dans la région des forces internationales, des meurtres, des exécutions extra-judiciaires massives, des recrutements forcés et des détentions illégales de civils, y compris des enfants, ne sauraient être pour consolider sa position de négociation. Déjà, la rébellion paraît avoir disparu des écrans de télévision et des ondes de radio périphériques. Lors des années RCD, alors que le mouvement rebelle régnait en maître absolu à Goma, tout analyste savait que le RCD avait beau être expurgé de tous ceux d’ailleurs, cela n’aurait pas fait gagner un centimètre de popularité au mouvement rebelle. Transformée en parti politique, l’ex-rébellion ne dispose d’aucun élu démocratique et vit son déclin. Broyée, elle ne remue plus... à Kinshasa, l’opposition réclame le dialogue, en réalité, elle réclame une CNS-bis qui dépouillerait le Président de la République de tout pouvoir. Elle mise sur l’«illégitimité du régime issu des élections du 28 novembre 2011». Un discours repris du mouvement rebelle 23. Qui fut une demande de reconnaissance-légitimation. Le M23 dont on voit l’essence et le type... Hormis une procédure vite vidée en Cour Suprême de Justice, l’opposition n’avait jamais contesté les scrutins du pasteur Daniel Ngoy Mulunda. Une dépêche de l’Afp datée du 17 décembre 2011 à 14h53’ atteste: «Le calme règne après la réélection de Joseph Kabila». Après l’annonce de la Cour suprême, la France a «pris note» de la victoire du président Kabila (48,95% des suffrages) devant dix autres candidats, dont l’opposant de 78 ans étienne Tshisekedi (32,33%) arrivé deuxième. Elle appelait «au calme et au dialogue» Trois jours plus tard, le 20 décembre, jour de l’investiture du président élu, au tour de la Belgique de s’exprimer. L’ambassadeur Dominique Struye de Swielande, le dit au Soft International. «La Belgique reconnaît les élections, reconnaît les résultats des élections malgré les déficiences constatées et la Belgique souhaite poursuivre sa collaboration avec le Gouvernement congolais». Sur Tshisekedi, le diplomate était, le moins que l’on puisse dire, limpide. «Je lui dis de devenir membre d’une opposition constructive pour le bien-être du Congo. Dans toute démocratie, l’opposition a un rôle à jouer et il est à souhaiter qu’elle soit une opposition critique veillant au bien-être de tous les Congolais» (n°1144 daté 21 décembre 2011). Vinrent les félicitations du Premier ministre Elio Di Rupo au président Kabila. Deux mois plus tard, le 16 février 2012, les états-Unis rejoignaient Paris et Bruxelles. «La position des étatsUnis est claire: nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République démocratique du Congo pour les cinq années à venir», déclarait l’ambassadeur James Entwistle. Ajoutant: «Nous espérons que les irrégularités constatées le 28 novembre 2011 seront évitées aux prochaines élections provinciales, locales et autres». Si la secrétaire d’état Hillary Clinton a regretté que la Cour Suprême de Justice n’ait pas évalué «pleinement les nombreux rapports faisant état d’irrégularités», elle n’avait nullement douté de la victoire de Joseph Kabila. «Il n’est toujours pas clair si les irrégularités ont été suffisantes pour changer le résultat de l’élection», avait-elle très clairement déclaré. Entre-temps, Tshisekedi s’est autoproclamé «président élu» - rien de bien nouveau! - disant avoir cessé d’être opposant. Au tout début de cette guerre, le Chef de l’état a offert trois voies de sortie de crise: diplomatique, militaire, politique. Les deux premières paraissent désormais lui sourire pleinement. Les États-Unis ont rallié la position tanzanienne qui consiste à appeler au déploiement d’une stratégie globale de règlement de la crise des grands lacs. Si Kinshasa doit dialoguer avec son opposition armée, l’Ouganda doit faire de même avec la sienne - les ADF (Allied Democratic Forces)-NALU - tout comme le Rwanda devrait être encouragé à parler avec ses FDLR. Quand la crise affecte toute la sous-région, quel sens aura un règlement politique limité au seul Congo? à l’heure de l’évaluation de l’accord-cadre d’AddisAbeba, l’équation doit être posée clairement. Reste ce dialogue congolo-congolais que le Chef de l’état a annoncé à ses compatriotes et qui pourrait être un gros malentendu. Dès le jour de son investiture, Kabila a affirmé qu’il acceptait de travailler avec tous ses compatriotes qui avaient «la passion du Congo». Depuis, il n’a fait que confirmer cette ligne. Au Gouvernement siègent des ethnies et des communautés qui restent de réelles forces dans le pays, dont celles qui s’entre-déchirent au Kivu, mais aussi des membres des partis d’opposition. Cela donne une plus large assise à l’Exécutif. Faut-il faire plus? Kabila ne paraissait pas y voir un inconvénient si cela permet une plus grande cohésion nationale recherchée. à demi-mots, le ministres des Affaires étrangères Raymond Tshibanda l’a déclaré à une réunion de haut niveau à New York face au secrétaire d’état américain John Kerry. Mais si dialogue va de pair avec démocratie et vice-versa, il faut savoir jusqu’où il faut aller plus loin sans parjure... Bongo préféré à Laurent Kabila. Tel le débat sur la médiation (ou la facilitation) internationale. Sous Mobutu, un certain Abdoulaye Wade médiateur, avait été éconduit par Tshisekedi avant que celui qui devint plus tard président du Sénégal ne déclare qu’il avait trouvé au Zaïre «l’opposition la plus bête au monde». L’opposition réclame désormais le président Denis Sassou Nguesso. Kabila n’y verrait aucun mal. Il a fait des déplacements à Brazzaville et montré ses meilleures dispositions. Lors de la crise de Brazzaville, quand des bombes brazzavilloises sont lâchées sur Kinshasa pour l’inviter à entrer en LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 4. guerre, Laurent-Désiré Kabila offre sa médiation dans une crise brazza-brazzavilloise. Ce fut El Hadj Omar Bongo Ondimba du Gabon qui lui fut préféré... Ce conflit «a suscité deux offres de médiation concurrentes: l’une plus ancienne et devenue réalité, celle du président gabonais Omar Bongo; l’autre tardive et restée au stade de l’énonciation, proposée par le président Kabila de la RDC» (Ordre et désordre en Afrique). Réciprocité, respect, dignité sont sacro-saints en diplomatie... Sur la médiation, il n’est pas sans intérêt de faire part de sa théorie et des risques que l’opération comporte. «Les relations de concurrence s’avèrent d’autant plus intenses que la résolution des conflits est porteuse d’enjeux de domination. La résolution des conflits marque, d’une certaine façon, le leadership des acteurs de l’ordre sur les belligérants. Dans un contexte social international structuré par la paix comme modèle de conduite collective, l’implication d’un acteur dans la résolution des conflits lui confère un avantage symbolique ou un bénéfice de «gardien des normes» de l’éthique des relations internationales. Face aux parties belligérantes, le médiateur se trouve ainsi placé dans une posture qui les transcende (cfr. les exemples de Bongo vis-à-vis de Lissouba et de Sassou Nguesso, de Mandela vis-à-vis de Mobutu et de Kabila lors de la crise zaïroise, de Toumani Touré en Centrafrique). C’est là une conséquence, mais aussi peut-être une source de la médiation (...). La résolution des conflits devient ainsi révélatrice des positions de force dans des situations concrètes. La crise zaïroise, au moment des négociations entre les parties au conflit, a eu pour effet d’afficher la montée en puissance de l’Afrique du Sud et des états-Unis, dans un contexte de redéfinition de l’influence de la France. La régulation des conflits apparaît donc comme relevant d’un champ complexe déterminé par les politiques de puissance dans une certaine mesure» (des mêmes auteurs). Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba n Dr. en Science Politique, Spécialiste en Communication politique, Université de Paris-Sorbonne. Les mots clé | «Un dialogue constructif est essentiel pour affronter le temps présent. Entre l’indifférence égoïste et la protestation violente, il y a une option toujours possible: le dialogue. Le dialogue entre les générations, le dialogue avec le peuple, la capacité de donner et de recevoir, en demeurant ouverts à la vérité (...) à certains moments, nous perdons des gens parce qu’ils ne comprennent pas ce que nous disons, parce que nous avons oublié le langage de la simplicité et faisons preuve d’un intellectualisme qui leur est étranger. Nous ne pouvons pas rester enfermés dans nos paroisses, dans nos communautés, alors que tant de gens attendent l’évangile. Ce n’est pas simplement ouvrir la porte pour accueillir, mais c’est sortir par la porte pour chercher et rencontrer les gens. Nous devons penser avec courage aux besoins pastoraux en partant de la périphérie, en partant de ceux qui sont les plus éloignés, de ceux qui d’habitude ne fréquentent pas les paroisses (...). C’est dans les «favelas», dans les «cantegriles», dans les «villas miseria», que l’on doit aller chercher et servir le Christ». (Le Souverain Pontife, François, JMJ, Rio de Janeiro, 27 juillet 2013). «J’ai commencé à travailler à l’âge de 5 ans. Mais souvent, je préférais aller m’amuser ou voir un film et je n’allais pas travailler. Dans ces cas-là, mon beau-père me battait et ma mère aussi. Un jour, alors que j’étais livreur de thé, j’ai laissé tomber mon plateau et tous les verres se sont brisés. Je me suis dit: où que j’aille, à la maison, chez mon patron, chez les clients à qui je devais apporter le thé, où que j’aille, je serai battu. Je me suis enfui et j’ai commencé à vivre dans les gares de Bombay (...). Le vrai danger, c’est la nuit. Les enfants des rues sont des proies faciles. Au début, on ne sait pas où aller, ce qu’on doit ou ne doit pas faire. On observe d’autres enfants, des «habitués» et on essaye de les imiter. Les parents ne réfléchissent pas. Ils n’ont pas de quoi s’occuper d’eux-mêmes et ils font des enfants dont ils ne pourront pas prendre soin. Il y a tellement d’enfants dans les rues qu’il faudrait d’abord penser à les adopter». (Amin Sheikh, un ancien enfant des rues de Bombay). Une énième rodomontade du M23 Les mots clé | l’actus | L es groupes armés du NordKivu, et notamment les rebelles du Mouvement du 23Mars, avaient jusqu’à jeudi 1er août 16 heures (heure locale), pour déposer les armes ou abandonner le périmètre de sécurité dressé autour de la ville de Goma et ses environs. Face à l’ultimatum lancé par l’ONU, qui menace de mener l’assaut contre ces groupes, à l’aide de sa brigade d’intervention formée de bataillons africains (sud-africains, tanzaniens et namibiens), Bertrand Bisimwa, un juriste et nouveau président du M23, a affirmé mercredi 31 juillet sur Rfi que ses troupes ne bougeront pas de ses posiitions et que son mouvement se défendra. Bertrand Bisimwa! Combien de fois n’avons-nous pas entendu ces derniers temps pareille incartade ou rodomontade? refugé dans un trou. Même Saddam Hussein s’en était permis avant de trouver refuge dans un trou de rat! Sans compter Muammar Kadhafi qui avait séjourné longtemps dans un tunnel, abandonnant ses fastes châteaux! Son prédecesseur Jean-Marie Runiga, a eu la vie sauve provisoirement en passant la frontière... rwandaise! Ou Bisimwa se fera déloger par les forces onsusiennes ou il recevra ordre impératif de Kigali avec éventuellement présence sur place du Rwandese Chief of Staff de la Rwandese Defence Forces pour s’en assurer - de désarmer. Le même mode opératoire... Il se trouve que c’est pour la toute première fois que cette nouvelle brigade d’intervention de l’ONU va être utilisée dans les combats afin de venir en aide aux FARDC, afin d'instaurer une «zone de sécurité» au cheflieu du Nord Kivu. C'est ce qu'a annoncé la Monusco mardi 30 juillet. C’est aussi la première fois, depuis son déploiement en mai dernier, que cette brigade se préparerait à intervenir contre les groupes armés. Cela faisait des semaines que les populations et les élus du Nord-Kivu attendaient ce geste fort de la brigade. La création d’un périmètre de sécurité autour de la capitale régionale - jusqu’à la ville de Saké - est la première décision d’envergure. Jusqu’à présent, cette brigade avait pris connaissance du terrain et commencé à sécuriser Goma. 2.000 hommes (sur 3.000 au total qui devront constituer la brigade) sont déjà sur place. Ils ont sécurisé le périmètre de l’aéroport et déployé des patrouilles mobiles en ville ainsi que sur les collines de Munigi. d’atteindre la ligne de front avec leurs munitions. Selon ce témoin, la population est alors intervenue: jetant des pierres en direction de la Monusco, elle a fini par ouvrir la route aux forces gouvernementales. D’après ce collègue, tout semble indiquer que la Monusco, suivant en cela l’avis de Mary Robinson, l’enviyée spéciale de l’ONU dans les Grands Lacs, souhaiterait que les négociations de Kampala puissent se poursuivre, afin de trouver une solution de compromis qui passerait vraisemblablement par la réintégration d’éléments du M23 dans le camp gouvernemental. Les FARDC, peu soucieux de «remettre le ver dans le fruit» et de s’exposer à de nouvelles mutineries, ne l’entendent pas ainsi et la population du Nord Kivu encore moins, car elle souhaiterait qu’il soit mis fin définitivement au cycle des «négociations réintégrations rebellions». La population locale encourage l’armée sur la ligne de front et assure qu’elle mènera la guerre «Une menace pour les civils». La création de ce périmètre de sécurité est aussi, sans doute, la première étape stratégique d’une reconquête zone par zone du Nord-Kivu. Elle s’accompagne d’un ultimatum aux groupes armés qui se trouvent à l’intérieur du périmètre et qui vise, en premier, les rebelles du M23 dont certains sont basés à 10 km de Goma, dans la localité de Kibati. à l’expiration de l’ultimatum, «ils seront considérés comme une menace pour les civils et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires pour les désarmer, y compris l’usage de la force, en accord avec son mandat et les règles qui entourent son action», dit le communiqué des Nations unies. La brigade d’intervention, composée de soldats sud-africains, tanzaniens et malawites, est dotée d’un mandat particulièrement robuste puisque sa mission est de neutraliser les groupes armés du Nord-Kivu. à l’expiration de l’ultimatum, on saura si elle a les moyens de ses ambitions. Pour l’heure, le M23 a annoncé qu’il ne quitterait pas ses positions et a promis de riposter en cas d’attaque. Les rebelles du M23 ont estimé se trouver sur des positions fixées et acceptées par les chefs d’état de la conférence des Grands Lacs, le 24 novembre 2012. Ils affirment qu’ils se défendront s’ils sont attaqués sur leurs positions. «Nous sommes dans nos positions, nous y resterons. Nous nous défendrons contre tous ceux qui tenteront de nous faire partir de force», a déclaré Bertrand Bisimwa, avant d’ajouter: «Nous refusons d’attaquer qui que ce soit parce que nous restons convaincus que la solution à la crise actuelle n’est pas militaire. Elle ne sera jamais militaire parce que le conflit est politique». «Si la brigade monte dans des discours de velléités guerrières, cela sert à la stratégie du gouvernement», dit-il. elle-même… Quitte alors à se faire qualifier de «Mai Mai» par la Monusco. Rappelons que, dans la tradition congolaise, les Mai Mai sont d’abord des forces d’auto défense locales, qui ont quelque peine à comprendre la logique des états et plus encore celle des complicités internationales… à quel jeu joue donc la Monusco? C ’est un cri de rage qui nous arrive depuis Goma: un journaliste local a assisté à Munigi à l’offensive des FARDC contre le bastion du M23. Il a vu, de ses yeux, la Monusco en train de bloquer la route aux FARDC avec leurs chars pour empêcher les chars Un activiste flamand Ronald Van den Bogaert, proche de Tshisekedi, est jeté en prison à Anvers U n Belge flamand, ami d’étienne Tshisekedi, connu durant les années 80 pour son hostilité contre le régime Mobutu et son soutien au parti d’opposition UDPS, Ronald Van den Bogaert, croupit à la prison d’Anvers où le molosse s’estime maltraité et aurait fait un début de dépression. Ce n’est pas sa première fois qu’il fait la prison: il avait déjà séjourné dans les geôles de Mobutu, à Makala à Kinshasa en 1985 et n’avait été libéré que sous la pression du Roi Baudouin 1er et du gouvernement belge de l’époque. Le 18 juillet 1985, il est arrêté à sa descente d’avion à N’Djili, porteur d’un dossier de coupures de presse sur la situation générale au Zaïre et de documents films contenant des messages du professeur Dikonda wa Lumanyisha, alors représentant de l’UDPS en Belgique. Condamné à une peine de dix ans, RVDB retrouva l’air libre après avoir tout de même écopé six mois ferme. L’homme était alors une figure connue L’une des rares photos de RVDB. capture rtbf. du parti socialiste n’ignorait rien des déflamand (Socialistische fauts de Tshisekedi, Van Partij) féroce à Mobutu den Bogaert le soutint et avait travaillé comme toujours avec passion, fonctionnaire au Parlese montrant de plus en ment. plus intolérant avec tous ceux qui ne partageaient aucune larme. pas ses opinions. Il fut la terreur des perAvec zèle et méthode, il sonnalités et fonctionpratiqua longtemps une naires du Zaïre et usant «revue de presse» assez de menaces téléphonipersonnelle, noyant les ques voire physiques, se journaux de sa prose rendant au domicile de voire de ses invectives. ses «proies». La surêté En septembre 2011, de l’état belge avait été l’Anversois provoqua souvent alertée et s’était un incident lors d’une occupée de l’activiste. audience le 2 septembre Le Zaïre et le Congo, à La Haye au procès le ont toujours été le com- procureur Luis Morenobat de sa vie et, défenOcampo contre Jeandant, avec la même pas- Pierre Bemba Gombo. sion aveugle, étienne Quand un des avocats Tshisekedi, il s’opposa des «victimes» prend à Laurent-Désiré Kabila la parole, il se lève, dépuis surtout à son fils ployant une banderole. Joseph Kabila Kabange, «This is a big joke!» dénonçant avec virulen- (Ceci est une blague!». ce fraudes et corruption Maîtrisé et évacué par des régimes. Même s’il des agents de sécurité, il lance ces mots: «Cet homme {Jean-Pierre Bemba} n’a rien à faire ici. Sa place se trouve au Congo». En novembre 1998, quand le président Laurent-Désiré Kabila se rend à Bruxelles pour sa première visite de travail, en compagnie d’un groupe de militants du MNC-L (dont un certain JeanClaude Ndjakanyi), RVDB s’introduit dans la cour du palais royal qui abritent les bureaux du Roi. Devant des caméras, les militants du MNC-L constitués en «commando» ont le temps de déployer des banderoles portant des slogans hostiles à la visite du Chef de l’état. Son arrestation à Anvers est liée au fait que l’activiste se serait adressé en termes déplaisants à la police de la métropole flamande et, selon son avocat, aurait été visé par des plaintes pour calomnie. Personnalité décrite comme «bipolaire», peu de journalistes verseront une larme sur son sort, pas le Soft International qui connaît le Flamand qui pourrait profiter de son passage en maison de correction... avec Colette Braeckman n Un texto fait jaser U n texto - moyen désormais rapide de communication - adressé aux membres du Gouvernement a fait jaser les salons de la ville mercredi 30 août faisant le lendemain la une de journaux parus le matin. Adressée par le Secrétaire général du Gouvernement, Xavier Bonane Ya Nganzi, la petite missive priait tous les membres du Gouvernement d’arrêter toute mission et de regagner Kinshasa «au plus tard mercredi 31 juillet», de surseoir «les missions correspondantes à la période susvisée» afin d’assister à une réunion «de la plus haute importance» que préside le Chef de l’état le vendredi 2 août. L’ordre du jour de la réunion n’étant pas communiqué, chacun y est allé de son commentaire. Si un tabloïd parle d’«état d’alerte dans les états-majors des partis politiques» et «de veillée d’armes» dans les partis politiques disposant de membres au sein du Gouvernement, un autre reste plus professionnel, se limitant à donner l’info: «Kabila LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 5. Colette Braeckman n convoque ses ministres en urgence». D’écrire: «Un caractère urgent qui a donné lieu à des interprétations dans des sens divers. Certains y ont vu les prémisses d’un remaniement, d’autres l’ont lié à l’imminence des concertations (...) où il sera question d’un recadrage, d’une sorte de réarmement» (CongoNews). Un autre parle de «panique dans les rangs des ministres». «Devinette: lorsque deux ministres se rencontrent, de quoi parlent-ils? Réponse: de cette «alerte couperet» (...), une inquiétude qui tenaille tous les membres du Gouvernement. Y aurait-il un remaniement voire un chamboulement en vue?» (Forum des As). Le secret politique étant généralement bien gardé quand il y va des affaires de l’état, la réponse était attendue dans la journée. Reste que la Rtnc s’est léchée les babines, l’audience de ses programmes ayant fait un pic aux jt. Il existe une explication sociologique que des chercheurs devraient fournir... alunga mbuwa n «La journée du 1er août est dédiée aux morts et aux parents. Dans l’avant-midi, on se souvient de ceux qui nous ont quittés en se rendant au cimetière tandis que, dans l’après-midi, les parents s’occupent de leur famille. Une journée déclarée chômée et payée sur l’ensemble du pays.Il y a tout de même un hic: demander aux parents de prendre soin de leurs familles, cela renvoie à les inviter, au-delà de la date du 1er août, à penser à la rentrée scolaire qui pointe à l’horizon avec tout le cauchemar et tout ce qu’elle représente pour ceux qui pensent qu’ils ne sont pas payés comme il se devait. Car, la préparation de la rentrée scolaire en RDC est synonyme d’un cassetête pour les parents. Il ne suffit pas seulement d’acheter des cartables et autres objets classiques pour se croire à l’abri pendant un bon bout de temps, mais il faut surtout le faire tout en s’occupant de tous les besoins primaires de la maison. Ce qui, au bout du compte, provoque alors des maux de tête chez tous ceux qui ne semblent avoir commis qu’un seul péché, celui d’avoir surtout opté pour l’appellation «parents». Dès que le mois de juillet se termine, c’est le début du cauchemar». (Forum des As, 31 juillet 2013). Face à l’épidémie de rougeole qui se propage dans la zone de santé de Nizi, à environ 25 km de Bunia, l’organisation médicale humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) a ouvert un projet d’urgence pour garantir la prise en charge des malades, et prévoit de vacciner près de 45.000 enfants âgés de 6 mois à 10 ans dans toutes les aires de santé de la zone. Depuis début mai, le nombre de cas de rougeole monte en flèche à Nizi. Plus de 500 cas ont été recensés, dont près des trois quart au cours du mois de juillet. Une vingtaine d’enfants atteints de rougeole souffrant de complications médicales sont actuellement hospitalisés dans une unité d’isolement à l’Hôpital Général de Référence, alors que les cas simples sont pris en charge gratuitement dans les centres de santé, appuyés par MSF en médicaments et matériel médical. MSF a déployé des équipes pour renforcer les capacités de prise en charge des structures de santé débordées. (La Tempête des Tropiques, 31 juillet 2013). les couloirs de la passion et du crime | Ministres et mandataires publics en ligne de mire du régulateur des marchés publics P rès de 60% des dépenses de l’état sont consacrées aux marchés publics. Il ne s’agit pas seulement de la construction d’ouvrages (routes, ponts, écoles, hôpitaux) mais aussi de la fourniture des matériels et de la réalisation de différentes études préalables à l’exécution de divers travaux. Mais dans le secteur, l’ordre peine à s’installer en dépit d’une nouvelle loi mise en route il y a trois ans. D’autant que le gré à gré, a, hélas, été reconduit dans le nouveau code de passation des marchés publics. Dans la pratique, tout porte croire qu’avant la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics c’est comme avant la loi n°10/010 du 27 avril 2010, la formule est trop célèbre. Les agences du gouvernement muées en établissement public, BCECO, UCOP, COPIREP, etc., en font toujours à leur tête. L’Autorité de régulation des marchés publics peine à se faire respecter. Le 30 juillet 2013, le ministère de la Fonction publique sera fixé sur le contentieux qui l’oppose à l’entreprise Hologram au sujet d’un marché d’acquisition des équipements informatiques. des affaires qui n’en finissent pas. Le CRD, Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation des marchés publics, a rejeté la plainte de la Société générale de surveillance, SGS, une firme suisse, contre Jean-Paul Nemoyato, le ministère de l’économie et Commerce extérieur. Mais les motivations du CDR ne sont pas sans susciter doutes et inquiétudes sur la neutralité de l’ARMP. Déjà, la FEC, principal patronat demeure plutôt circonspecte. Dans sa décision avant dire droit n°006/13/ ARMP/CDR du 11 juillet 2013, le Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation des marchés publics a statué sur le recours de la société Hologram Identification Services contestant la décision d’attribution du marché relatif à l’acquisition des équipements informatiques et logiciel du Data Center. Cette affaire oppose la société Hologram IS au ministère de la Fonction publique. Le Comité de règlement des différends statuant en commission des litiges a, au regard de la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics ainsi que le Manuel de procédures de la loi relative aux marchés publics et partant de l’avis technique et juridique de la direction générale de l’ARMP, décidé de proroger le délai de prononcé de la décision de 15 jours ouvrables supplémentaires depuis le 13 juillet 2013. Autre raison de ce report, sans doute la principale. «C’est pour permettre à trois membres du CRD partis en voyage d’études auprès de l’ARMP-Sénégal, et qui sont revenus en RDC le 09 juillet 2013 de s’imprégner du dossier», note l’Autorité de régulation. L’ARMP est encore à l’école de l’apprentissage... Autre affaire, autre ministère. La plainte de la Société générale de Surveillance SA, droit suisse, contre le ministère de l’économie 3 hectares de Terrains à vendre à pas de géant le développement arrive, c’est le moment d’investir dans la pierre qui dure. à une minute de la Nationale N°1, dans le quartier huppé de Binza UPN, devenez propriétaire en érigeant une ou de superbe(s) villa(s) sur un site imprenable. Appelez le journal qui transmettra tél 0993057455 Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps le Journal de qualité par excellence since 1989 édition exclusive. et Commerce extérieur. Le Ministère de l’économie et Commerce a lancé un appel d’offres relatif à la conception, la mise en œuvre et la gestion du guichet unique intégral en République Démocratique du Congo. La requérante a soumissionné à ce marché. Il se fait que l’Autorité Contractante a invité le Bureau Veritas BIVAC B.V. à négocier le contrat, avant la proclamation des résultats de la soumission. Se considérant comme lésée par cette invitation, la société Générale de Surveillance a saisi l’Autorité Contractante par sa lettre du 16 mai 2013 en recours gracieux réceptionné le même jour auprès de cette dernière. L’ARMP, qui a reçu en ampliation copie de ce recours gracieux, a rappelé par sa lettre n° 647/ARMP/DREG/ CDREC/GBM/2013 du 22 mai 2013, adressée à SEM le Ministre de l’économie et Commerce, que celui- ci est suspensif de la procédure d’attribution. L’Autorité contractante n’ayant pas répondu dans le délai légal de cinq jours ouvrables au recours, la requérante a saisi l’ARMP en appel par sa lettre du 24 mai 2013 réceptionnée le même jour. En vue de procéder au traitement du recours, l’ARMP a demandé à l’Autorité contractante de lui transmettre son mémoire en réponse par rapport à cette réclamation. En réponse, le ministère de l’économie tout en reconnaissant au recours le caractère suspensif de la procédure d’attribution tel que prescrit par l’article 74 de la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics, estime que cette suspension est prématurée et ce, conformément aux articles 104, 127, 154 et 155 du décret 10/22 du 02 juin 2010 portant Manuel de Procédures de la loi relative aux marchés publics. Chez Nemoyato, l’on soutient en outre que le recours devait être introduit à dater de l’avis d’attribution et notification aux candidats du rejet de leurs offres, avec pour conséquence qu’il est prématuré. En outre, elle affirme que l’exercice du droit est subordonné à la réalisation des étapes de négociation, d’obtention de non objection de la DGCMP au procèsverbal de négociation du contrat et du projet de contrat et enfin de publication de l’avis d’attribution provisoire. L’Autorité contractante conclut que ces étapes n’étant pas encore réalisées, il est surprenant que l’ARMP puisse suspendre la procédure d’attribution car la réclamation de la requérante ne remplit nullement les conditions de sa recevabilité. En l’espèce, la réclamation de la société SGS a été introduite le 16 mai 2013 auprès du Ministère de l’économie et du Commerce. En l’absence de réponse de ce dernier, la SGS est venue en appel auprès de l’ARMP en date du 24 mai 2013. Il ressort des éléments du dossier à savoir la lettre du 16 mai 2013 de la Requérante adressée à l’Autorité contractante que: «(…)le comité de coordination du guichet unique a rendu public en date du 10 mai 2013, la décision de la commission de passation des marchés publics attribuant le marché du guichet unique intégral en République Démocratique du Congo à Bureau Veritas BIVAC B.V.» Cette affirmation est confortée par la lettre n°978/CAB/MINECOP&COM/GLM/2013 du 28 mai 2013, laquelle en son paragraphe 1 soutient que la procédure se situe encore au niveau de la négociation avec le Bureau Veritas Bivac B.V. en vue de la conclusion du contrat. cocontractants, dont la Société Général Services, de prendre toutes les dispositions utiles pour la mise en vigueur du contrat endéans 15 jours, soit au plus tard le 04 juillet 2012, date du début d’exécution des opérations de manutention. La Société Général Services s’y serait conformée en engageant le personnel nécessaire, installant ses bureaux, sans préjudice du respect des conditions prévues dans l’appel d’offres, notamment la fourniture d’une garantie bancaire, d’une prise d’assurance etc. Des frais auraient été engagés à l’effet d’être prêt au 04 juillet 2012. Alors qu’aux termes des points 6.1 et 6.2 relatifs aux stipulations particulières du contrat ; lesquels prévoient que seul le cas de force majeure peut conduire à la suspension du contrat et en déterminer de manière limitative et exclusive les conditions, la SCTP, sans apporter la preuve de la survenance d’un cas de force majeure ni en déterminer la nature, encore moins la durée, unilatéralement aurait décidé par sa lettre n° 1184/SCTP-DT/2012 du 28 juin 2012 de suspendre l’exécution du contrat, évoquant des raisons administratives au niveau du Conseil d’Administration et ce, malgré que la clause qui prévoit que les parties devraient toujours se retrouver en concertation en cas de problème. Par sa lettre n° 046/ AG/GS/2012 du 15 août 2012, la société « Général Services» a saisi la SCTP afin de la voir lever cette mesure. Par sa correspondance n°1015/ CAB/MMF/2012 du 10 décembre 2012, la Société «Général Services» a rappelé la lettre précitée, laquelle est demeurée sans suite. Procédure. Voilà qu’en date du 14 janvier 2013, la Société «Général Services» saisit l’ARMP pour solliciter son avis. Le 21 janvier 2013, par sa lettre référencée 067 ARMP/DG/DREG/ ACECE/JMK/2013, l’ARMP saisit la SCTP de la réclamation de la société «Général Services», lui demandant de lui communiquer dans les cinq jours dès réception de la précitée, son mémoire en réponse à la réclamation de la Société «Général Services» SPRL. En réponse à cette dernière, par sa lettre du 29 janvier 2013, réceptionnée le 07 février 2013, la SCTP transmet le mémoire retraçant les différentes péripéties de ce dossier dans lequel elle déclare qu’en 2008, un contrat aurait été signé entre la SCTP Sarl et New Fort Services dans le cadre de placement et Gestion des dockers aux ports de Matadi et Boma. D’une durée de trois ans, ce contrat devrait arriver à terme le 18 décembre 2011. Qu’en vue de consolider cette première expérience de partenariat avec les privés et répondre ainsi aux exigences du code ISPS, le DAO 16F018 a été lancé en janvier 2012. La consultation a tourné autour d’une Short list de cinq entreprises : ECOGE, KATSHIN’S, GROUP SERVICES, GENERAL SERVICES et NEW FORT. De toutes ces entreprises, New Fort n’avait pas souscrit à la démarche. Suite à sa requête introduite auprès de l’ARMP et sur instruction de cette dernière, le marché a été annulé. Qu’en mi-mars 2012, le contrat SCTPNEW FORT arrivait à son terme, après la prolongation de trois mois. Afin d’éviter le vide qu’aurait entraîné l’arrêt des services, une deuxième consultation était envisagée de manière urgente avec les mêmes entreprises. Cette fois- ci, New-Fort a pris part à la démarche. Dans l’optique d’ouvrir le marché pour éviter le monopole en retenant au moins deux entreprises, de corriger les faiblesses du mode de facturation par le passage de la facturation homme/jour à la tonne, d’Accroitre le rendement portuaire. Le processus de passation de ce marché se serait poursuivi normalement et trois entreprises auraient été retenues au terme de l’analyse des offres. Afin de parachever le processus, les contrats auraient été transmis au Conseil d’Administration pour approbation au deuxième trimestre 2012. Par sa lettre du 15 mars 2013 adressée à la requérante, l’Autorité Contractante a informé celle-ci de la décision N° D03/SB/ CA/2013 du 10 janvier 2013 annulant le contrat n°16FO18/BIS/C relatif à la gestion et l’organisation des opérations de la sous-traitance de la manutention par le personnel « Dockers » aux ports de Matadi et de Boma. Y réagissant, la partie requérante a saisi l’ARMP par sa lettre sans référence du 01 avril 2013 par laquelle elle demande l’annulation de la décision susvisée du Conseil d’Administration de la SCTP pour absence de motivation et ce, conformément à l’article 13 alinéa 2du décret n°10/33 du 28 décembre 2010 fixant les modalités d’approbations des marchés publics et des délégations de service public. L’ARMP déclare recevable et fondé le recours introduit par la requérante et constate que le Conseil d’Administration de la SCTP a commis un excès de pouvoir et la décision attaquée a été rendue hors délai réglementaire de dix jours calendaires. POLD LEVI n Sous-traitance aux ports, l’ex-ONATRA condamné pour excès de pouvoir et tardiveté L ’ARMP a finalement tranché l’affaire enregistrée sous le RP 004/REC/ CRD/ARMP inhérente à la sous-traitance aux ports de Boma et Matadi dans laquelle la SCTP ex-ONATRA se sera emmêlée les pinceaux. Par le biais de son avocat conseil, la Société «Général Services» a saisi l’ARMP par sa lettre n°0043/ CAB/MMF/2013 du 14 janvier 2013 à travers laquelle elle a sollicité son avis au sujet du contrat n°16F01/Bis/C relatif à la Gestion et l’Organisation de la soustraitance des opérations de manutention dans les Ports Maritimes de Matadi et de Boma, signé avec la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP). Dans cette correspondance, la requérante déclare que la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP) aurait retenu la soumission de la Société «Général Services» par un premier appel d’offres du 21 décembre 2011.Malheureusement, ce marché n’a pu être concrétisé parce que jugé infructueux par la lettre de la SCTP n° 0362/SCTP-DT/2012 du 08 mars 2012. Qu’un deuxième appel d’offres est lancé en date du 14 mars 2012 et la Société Général Services souscrira à nouveau. Cette foisci, le contrat nº16F018/ Bis/C sur l’organisation de la sous-traitance des opérations de manutention dans les ports maritimes de Matadi et Boma sera finalement signé entre les deux parties le 19 juin 2012, date à laquelle il est entré en vigueur et ce, conformément à son point 1.4.1. Que par sa notification n° 1103/ SCTP-DT/2012 du 19 juin 2012 et ce, compte tenu de l’urgence avancée, la SCTP aurait donné injonction à tous les LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 6. PAL n Dans la Capitale, le domaine privé de l’état est inexistant les couloirs de la passion et du crime | L es immeubles relevant du domaine privé de l’état sont derechef l’objet des convoitises... des rapines, pour emprunter l’expression de cet agent du Secrétariat général de l’Urbanisme. Comptabilisés à plus de 300 dans le centre des affaires de la capitale, les biens immeubles privés de l’état n’étaient plus qu’une centaine sous le régime de Transition dit «1+4». Depuis, l’on n’en compte plus que du bout de doigt. Premier ministre, Antoine Gizenga Fundji avait mis en place une commission - CRITE - en charge de faire la lumière sur la gestion des immeubles relevant du domaine privé de l’état. Après le chaos créé par l’OBMA. «Suffisait-il, renseignet-on à l’Urbanisme, que l’ Office des biens mal acquis désigne, souvent en toute désinvolture, un immeuble «bien sans maître» pour que le lendemain il soit clôturé par des tôles et réfectionné comme bien privé d’un tel ou d’un tel». Mais la commission Gizenga, de l’avis de Le centre des affaires de Kinshasa est dépourvu de certificat d’enregistrement. dr. ce haut cadre PALU, était redoutée par ceuxlà même qui étaient et sont aux commandes de l’état. Jamais appréciée, elle sera étouffée. Face à la léthargie de l’état, les agents de l’Urbanisme ont entrepris, à la Gombe et à Limete, de mentionner, à grand caractère rouge ou noir, sur le mur parfois sur la porte, souvent sans grand soin esthétique, une mise en garde: propriété du ministère de l’Urbanisme, ne peut être vendu. C’est aussi le branle-bas dans les entreprises publiques dites transformées depuis que les fameux consultants que recrute à tour de bras le Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques pour , notamment, déterminer les patrimoines immobiliers de ces entreprises, se complaisent - le terme est de l’intersyndical de l’ex-Office national des transports, ONATRA, désormais SCTP - à contester le droit da propriété de dites entreprises sur différents immeubles qu’elles occupent pourtant depuis des années. à la SCTP, par exemple, l’intersyndicale a constitué une commission dont la mission principale a consisté à analyser le rapport du consultant Mutiri et de ses deux collabos, des blancs… étiquetés experts. Il n’est point de doute ni des réserves à émettre, la Société commerciale des transports et des ports anciennement Office national des transports jadis Office des transports congolais est bel et bien, de l’avis de l’intersyndicale de l’entreprise, propriétaire de tous ses biens immeubles. La preuve? Si Mutiri wa Bashara la cherchait encore, les mouvements syndicaux de l’ex-Office, eux, la tiennent, depuis des lustres, de par la volonté du Chef de l’état…le PrésidentFondateur Mobutu Sese Seko. Lors de la IIème République, les volontés du …Président-Fondateur, aimait à rappeler feu Sakombi Inongo, ont force de loi. Et surtout lorsqu’elles sont coulées sur papiers. La mouvance syndicale de l’ex-Office national des transports est parvenue à déterrer une ordonnance-loi quasi cinquantenaire! sériée n° 68/127, nous a-t-on laissé entendre, laquelle portait notamment sur l’exploitation des transports au Congo. Mobutu y précise, soutient l’intersyndicale, que l’état cède à l’Office, aux conditions fixées par le Président de la République, la propriété des bâtiments, des installations, du matériel et des approvisionnements relevant des services dont il assumera l’exploitation… L’Office ne pourra, sans l’autorisation du ministre chargé des Transports, aliéner tout ou partie de ces biens, sauf les actes de gestion journalière. «Il sied de constater qu’en légistique, s’agissant de la hiérarchie des textes, le décret ou l’ordonnance-loi, selon le cas, du Président de la République est au-dessus d’un acte administratif, à savoir le certificat d’enregistrement», liton dans un mémo en cours d’élaboration que l’intersyndicale de l’ex-ONATRA envisageait d’expédier au gouvernement. Le draft des syndicalistes poursuit que la création d’une autorité portuaire entraînant la cession des opérateurs de la manutention à des opérateurs privés viole les dispositions de l’article 3 de l’ordonnance-loi n° 68/127 du 29 mars1968. Mbuinga fait front aux chefs coutumiers Pour un lopin de terre, L e Chef des chefs coutumiers, Mfum Bolls Difima n’y va pas par le dos de la cuillère. «Qui est l’état? C’est tout le monde. Autant le ministre des Affaires foncières l’est, autant les chefs coutumiers le sont!». L’autorité coutumière en R-dC, peu importe la menace des poursuites judiciaires, n’entend pas capituler face aux pressions de l’état dans la gestion, en fait, dans la vente des terres en R-dC. Les déclarations, mieux le coup de gueule du Secrétaire général de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo, Mfumu Bolls Difima, moins d’une semaine après l’atelier sur la gouvernance foncière présidé par le ministre des Affaires foncières Robert Mbuinga, montre que la confusion dans la vente des parcelles de terre sinon de vastes concessions en R-dC a encore de longs jours devant elle, devant la détermination des chefs coutumiers à avoir droit au chapitre. Mbuinga se veut intraitable. Près de 80% d’affaires dans les cours et tribunaux r-dcongolais, selon diverses sources, portent sur des conflits fonciers. Il semble que l’atelier sur la Robert Mbuinga. dr. gouvernance foncière a donné du fil à retordre à ses organisateurs. Au grand dam de l’opinion publique qui, à ce jour, n’a aucune précision sur l’autorité habilitée à vendre les terres en R-dC. La démolition, le 9 juillet 2013, des maisons construites sur le site Funa (soit disant appartenant à l’église catholique, au croisement du boulevard Sendwe et de l’avenue Franco Luambo Makiadi, anciennement Jean Bedel Bokassa) montre combien la gestion foncière en R-dC est à l’image de la cour du roi Pétaud: tout le monde commande, personne n’obéit. Le ministre des Affaires foncières, Robert Mbuinga, se veut intraitable. «L’état est le seul propriétaire de la terre en RDC! Toute autre personne n’en a qu’un droit de jouissance!», a-t-il martelé, sans ambages, le 20 juillet 2013 à Kinshasa, lors de la clôture de l’atelier de trois jours sur l’optimisation de la gouvernance foncière et des ressources naturelles. Robert Mbwinga a aussi affirmé que les chefs coutumiers sont, certes, les gardiens de la terre sur lesquelles leurs communautés exercent des activités. Cependant cela ne leur permet pas de vendre ces espaces-là, comme c’est le cas aujourd’hui, s’est-il indigné. Selon le ministre des Affaires foncières, le droit de propriété de la terre est reconnu à l’état seul par la législation en vigueur, notamment dans la loi Bakajika de 1966, dans la loi foncière de 1973, ainsi que dans la constitution de la République. Pour le ministre, les communautés locales et les peuples autochtones ont le droit de jouissance parce que c’est l’état qui le leur accorde. Réponse du berger à la bergère, les nouvelles lois minière et forestière reconnaissent l’autorité coutumière, a laissé entendre le Secrétaire général de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo, Mfumu Bolls Difima. Il est vrai que, concernant les activités minières par exemple, les chefs coutumiers sont associés dans toute la procédure inhérente à la cession des terres d’un village à un opérateur minier. Il en est de même pour l’exploitation forestière industrielle, quoique les compensations soient généralement disproportionnelles au détriment des populations autochtones, propriétaires «ancestraux» des terres. Dans l’arrière-pays, particulièrement dans le Kasaï, le Katanga et à l’équateur, de nombreux conflits fonciers ont éclaté ou sont encore latents, entre deux ou plusieurs tribus du fait de l’immixtion malencontreuse des pouvoirs publics. Quarante ans après, l’état r-dcongolais compte se doter d’une nouvelle loi foncière. Le ministre a cependant annoncé que le gouvernement compte intégrer les autorités coutumières dans le processus d’attribution de la terre. Ce que l’autorité traditionnelle temporaire et spirituelle attend sans délai. Dans l’entre-temps… il pleut des plaintes, des procès même de sanglantes empoignades du fait des conflits fonciers. POLD LEVI n Et la mouvance syndicale de l’ex-Office national des transports de mettre en doute l’expertise du consultant. «Il y a lieu de s’interroger si, dans le pays accréditant du consultant, existe-t-il un arsenal juridique… Nous notons avec regret l’amateurisme du prétendu consultant», s’offusque ce syndicaliste. Qui n’accorde aucun crédit à la disposition selon laquelle toutes les dispositions contraires aux nouveaux statuts de la SCTP étaient abrogées. Pour les milieux syndicaux de l’Office, la situation on ne peut plus trouble dans laquelle se retrouve actuellement l’ex-ONATRA est la conséquence logique des girouettes et grenouillages savamment entretenus par l’Etat. « Quand les prémisses sont fausses, la conclusion ne peut qu’être absurde », s’en mêle ce haut cadre SCTP, solidaire à l’intersyndicale. Qui rapporte que lors des réunions organisées par le ministère du Portefeuille en vue d’élaborer les nouveaux statuts de l’entreprise transformée en société commerciale, celle-ci devrait dorénavant porter le nom de SOCOTRA. Curieusement, ce furent les statuts d’une autre entreprise SCTP qui seront publiés au journal officiel. POLD LEVI n petits-enfants traînent grand-mère devant un juge P ar une assignation enregistrée au greffe du TGI/ Gombe siégeant en matière civile, au premier degré, sous le n° RC108.O71, les enfants Naryman Dakik Boyela, Moustafa Dakik Ramazani et Hadil Dakik Melanie réclament devant le juge, l’annulation du certificat d’enregistrement volume A6/MN 17 folio 121 établi, au nom de la mère de leur mère Ramazani Mayuma, sur la parcelle 20, avenue de la Paix, quartier Maman Mobutu, Mont-Ngafula. Les enfants exigent aussi le déguerpissement de leur grand-mère de la dite parcelle pour occupation illégale. En outre, les enfants sollicitent du tribunal de condamner conjointement le conservateur des titres immobiliers ainsi que leur propre mère Mayuma Bofola et leur grand-mère Ramazani Mayuma à leur verser la somme de USD 500.000 dollars de DI. Les trois enfants ont préféré rejoindre leur père, Ali Mouhammed Dakik, quand celui-ci saisit, fin 2012, la justice pour obtenir le divorce d’avec leur mère auprès du juge du tribunal de paix de Pont Kasa-Vubu sous le RC 7939. Alors en couple, les deux avaient acquis une parcelle - LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 7. Moustafa, Naryman et Hadil. droits réservés. actuellement querellée - que papa et maman acceptent de mettre au nom de leurs trois enfants. Et voilà que leur grandmère, Ramazani Mayuma Jeanine, initie une action contre eux sous le RC 108.054 devant le TGI/ Gombe en annulation de leur certificat d’enregistrement volume A6/MN 17 Folio 100 établi par le conservateur des titres immobiliers en date du 7 février 2013 pour «leur» parcelle. «Dans l’exploit en assignation des parties sous RC 7939 sera signifié à la partie défenderesse (Naryman Dakik Boyela, Moustafa Ramani et Hadil Dakik Melanie), a déclaré leur conseil, la partie civile (Ramazani Mayuma) présente les trois enfants comme des mineurs et seraient, par conséquent, représenté par leur mère qui n’est autre que sa fille Mayuma Bofola dont elle vit ensemble depuis le déclanchement de processus de divorce d’avec son mari, M. Ali. «Mes clients sont majeurs, personne ne peut les engager devant la justice sans leur mandat», renchérit l’avocat conseil de la partie défenderesse. Le ministère public avait rendu son avis favorable sur le banc et le TGI/ Gombe s’était déclaré non saisi. Et les enfants Dakik d’assigner leurs mère et grand-mère ainsi que le conservateur des titres immobiliers de Mont-Ngafula devant le même tribunal, le 10 avril 2013 pour annulation du certificat d’enregistrement volume établi au nom de Ramazani Mayuma. Il pataît que la grand-mère avait donné à sa fille une somme de USD 5.000 pour lui acheter une maison à maman Mobutu. MARDOCHEE NGOMBE n Le Nigeria se rêve de Dubaï C Imaginons, devant le paysage lunaire qu’offre le site du projet Eko Atlantic, qu’on y verra demain se dresser ici un quartier censé rivaliser Dubaï. dr. ’est le financiers d’origine meubles d’habitations plus libanaise, implantés de de luxe, son mall et grand longue date dans les son avenue de la taille chantier affaires au Nigeria, les des Champs élysées en cours frères Chagoury. a de quoi surprendre en AfriDébutés depuis 2008 aux portes d’une ville que. Il est censé, sur pour stopper les assauts surpeuplée et pauvre une période allant de 15 de l’Atlantique sur les comme Lagos. à 20 ans, à faire éclore côtes de la capitale, Alors que les habitants d'une île artificielle Lagos, les travaux de des bidonvilles qui de 10 km2 gagnée sur remblaiement de l’île la cernent n’ont l’eau l’océan, une nouvelle artificielle vont déjà bon potable et l’électricité ville ultra-moderne et train. Les kilomètres que quelques heures luxueuse que des invescarrés se gagnent sur par jour, les 250.000 tisseurs appellent déjà l’océan à l’aide de tonriverains de la future «la Dubaï de l’Afrines de sables draguées nouvelle ville auront, que». Difficile d’imagidu fond et réinjectées en eux, un accès garanti et ner, devant le paysage surface. Pour stabiliser privilégié à ces reslunaire qu’offre pour le le tout et protéger de la sources, gérées de moment le site du projet fureur des vagues, le façon privées. Voilà qui Eko Atlantic, qu’on y mur de Lagos, une barrappelle aux Congolais verra demain se dresser rière de blocs de bétons et autres Kinois l’autre un quartier censé rivade sept kilomètres est projet mythique congoliser avec les plus chics en construction sur son lais mais qui battrait de de la planète. C’est front. l’aile, la Cité du fleuve pourtant ce qu’ambiProjet pharaonique, Eko mise en place par un tionnent de créer, sur Atlantic, avec son quar- autre Libanais - pardon Le président du Niegria Goodluck Jonathan avec Bill Clinton. droits réservés. des fonds privés, deux tier d’affaires, ses im- franco-libanais. E n 2012, la GSMA, Association mondiale des opérateurs télécom a déclaré que l’Afrique subsaharienne est devenue depuis 2000, le marché le plus croissant en matière de téléphonie mobile. Soit 40% de croissance/an. Avec ces données, il est attendu un milliard d’abonnés mobile sur le continent en 2015, suscité par la forte demande en connectivité et des services innovants comme le mobile money et l’Internet mobile. Pour montrer l’important nombre d’abonnés qu’enregis- tre déjà le continent, l’Union internationale des télécommunications a dressé, dans une de ses recherches, le classement des dix pays africains avec un grand nombre d’abonnés. Le Nigeria, avec ses quatre principaux opérateurs télécom que sont MTN, Glo, Airtel et Etisalat, vient en tête avec 112.777.785 d’abonnés, suivit par l’égypte avec 96 798.801. elon le cabinet d’analyse Flurry, le marché chinois concentre désormais un quart des appareils connectés dans S le monde. La Chine est passée devant les états-Unis en termes de nombre de périphériques connectés, démontrant ainsi que l’utilisation des smartphones et autres appareils intelligents n’est plus seulement l’apanage des pays les plus riches. Le volume la population du pays justifie cette progression malgré le fait que le taux de pénétration des appareils connectés reste encore relativement bas. Pour le cabinet, le marché chinois va poursuivre sa croissance. Si le nombre d’appareils sur la planète télécom | intelligents est élevé en Chine, leur utilisation diffère également. Bien que la majorité des utilisateurs chinois consacre son temps à des applications de divertissement, comme partout ailleurs, l’étude du cabinet Flurry révèle que les propriétaires des appareils IOS passent plus de temps que les autres dans les applications de livres, de la presse et de services. Les propriétaires des appareils Android consacrent plus leur temps sur des applications de finance. Depuis février 2013, le marché du mobile est plus en croissance dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde Chine) qu’aux USA, en Angleterre ou même en Corée du Sud. conet Wireless, le premier opérateur de mobile au Zimbabwe (8 millions d’abonnés), met la pression sur Telecel Zimbabwe, filiale du groupe Orascom Telecom, coté à la bourse du Caire, en vue d’achever son processus d’indigénisation. Econet, coté sur le marché financier de Harare au Zimbabwe, a fait savoir qu’il E LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 8. suspendrait l’interconnexion avec Telecel Zimbabwe, si ce dernier n’obtenait pas une licence d’exploitation, en conformité avec des dispositions de son agrément d’exploitation qui interdit l’interconnexion avec des entreprises qui ne possèdent pas une licence. La licence d’exploitation de Telecel a expiré fin juin 2013 et son renouvellement est soumis à la condition que le groupe égyptien Orascom Telecom qui possède 60% des parts, en cède 20% à des investisseurs zimbabwéens. Les chiffres clé | E cobank Ecobank Transnational Incorporated (ETI), cotée à la BRVM, vient de rendre public ses comptes pour le premier semestre 2013, et d’où il ressort que ses activités au Nigéria et au Ghana continuent de tirer la croissance de ses revenus. Le résultat net part du groupe a doublé au cours de ce premier semestre 2013, se hissant à 84,73 milliards de FCFA à fin juin 2013, contre 42,137 milliards de FCFA durant le même période en 2012. Une performance que la banque attribue à «son modèle d’affaire diversifié». «Nos activités au Nigeria et au Ghana continuent de croître fortement, contribuant pour plus de la moitié du résultat. Les régions Afrique australe et Afrique centrale se sont bien comportées. En Afrique de l’Ouest francophone, l'activité au Mali s’est redressée au cours du second trimestre. La région Afrique de l’Est a été affectée par les difficultés du Kenya». H aroun Kabadi, président de l’Assemblée nationale du Tchad, dénonce l’attitude de la communauté internationale: «Beaucoup de pays ont été remboursés et il n’est pas normal que le Tchad ne soit pas remboursé pour des raisons que nous ne connaissons pas». En intervenant au Nord Mali et en Centrafrique, le Tchad a supporté des frais financiers de 244 million d’euros. Cette évaluation a été fournie aux Députés tchadiens par le ministre des finances et du budget, Atteib Doutoum, lors de la séance d’adoption de la loi de finances rectificative 2013. La plus grande partie des dépenses militaires ont été dévolues à l’envoi d’un contingent de 2000 hommes aguerris au Nord Mali soutenus par une lourde logistique avec pour objectif de détruire les groupes djihadistes et éviter la déstabilisation du Sahel. «Nous avons pris la décision de déployer sur le sol malien un contingent de l’Armée Nationale Tchadienne pour soutenir les efforts de la communauté internationale. Nous avons ainsi agi conformément à la résolution 2085 du 20 décembre 2012 du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le déploiement de la MISMA». mon porte-monnaie | Plus une graine d’or, de coltan ou d’étain ne sortira du Congo sans certificat CIRGL D orénavant aucun lot d’étain, de coltan, du wolframite ni de l’or ne peut être exporté du pays s’il n’est pas accompagné du certificat CIRGL/ R-dC. La délivrance de certificat revient conjointement au ministère des Mines et au CEEC. Validité: 45 jours. La R-dC, indique le ministre des Mines, Martin Kabuelulu, tient également à se conformer aux exigences de fonderies appliquant le programme CFS, Conflict Free Smelter, notamment aux utilisateurs finaux des industries électroniques et automobiles en certifiant la provenance de minerais r-dcongolais selon les standards internationaux et régionaux. Avec ce certificat, l’accès des minerais de la R-dC sur le marché international s’effectuera en conformité avec les critères fixés par le CIRGL, le Guide de l’OCDE sur le devoir de diligence et l’ONU, avec la garantie de leur provenance à partir des sites qualifiés et validés «Verts» et/ou «Propres» de la R-dC. Trois sites dans l’Est et dans le Sud-Est r-dcongolais ont, pour l’instant, été déclarés verts. Voilà dix-huit mois déjà, depuis que le ministre des Mines, Martin Kabuelulu a pris un arrêté fixant les procédures de qualification et de validation des sites miniers aurifère et stannifère dans les Nord et Sud-Kivu, le Maniema, la Province orientale et le Katanga. VERT, ROUGE, JAUNE. Toutes les carrières occupées actuellement par des mouvements rebelles locaux et étrangers (FDLR, M23, Martin Kabuelulu. dr. NALU, LRA…) ont été catégorisées rouges. Un site minier demeure collé rouge lorsque la situation sécuritaire et sociale pose problème notamment du fait de la présence des enfants de moins de 15 ans, des femmes enceintes, etc. ? Les sites miniers sont sériés jaunes quand les conditions sociales et sécuritaires ne sont pas rassurantes mais susceptibles d’évoluer. Toutefois, autant que dans les sites rouges, aucune activité minière ne peut par conséquent s’y dérouler. Hélas, sur ce point, la R-dC a encore de sacrés efforts à fournir. La R-dC est, en effet, le premier Etat membre de la CIRGL, Conférence international sur la région des Grands lacs. Le pays de Kabila a, en fait, mis en place son certificat régional CIRGL/R-dC relatif aux minerais désignés sous le vocable les 3T (Tin pour étain, Tantale pour coltan et tungstène pour wolframite) ainsi que l’or depuis le 24 juillet 2013. Un atelier régional a été organisé, pour ce faire, à Kinshasa les 23 et 24 juillet, par le Secrétariat de la CIRGL en collaboration avec le mécanisme de coordination nationale de la CIRGL en R-dC avec l’appui de la GIZ. Gesellschaftfür Internationale Exploitation artisanale du coltan. dr. Zusammenarbeit est, en derniers répondent aux effet, une entreprise de normes régionales de la la coopération allemande CIRGL mais aussi celles qui vise le développement durable sur tous les continents. Elle propose des solutions d’avenir ’Ougandais pour le développement évalue encore le politique, économique, coût financier de écologique et social la mise en place dans un monde. L’atelier d’un certificat CIRGL, a organisé au GHK de déclaré le ministre d’Etat Kinshasa rentre dans le ougandais chargé des cadre de la VIII ème Mines, lors d’un point de Réunion du Comité presse commun avec son régional de lutte contre homologue de la R-dC, l’exploitation illégale des Martin Kabuelulu, le 24 ressources naturelles. Il juillet 2013 au GHK. a connu la participation Cela va sans dire que du Secrétaire Exécutif si la mise en place de de la CIRGL, Alphonse ce certificat n’est guère Ntumba Luaba, du de nature à accroître ministre d’Etat ougandais les recettes minières chargé des Mines… et de l’Ouganda, il (ce même une délégation certificat) ne serait jamais rwandaise froidement accueillie par l’assistance. mis en, place, du moins à court terme. La R-dC invite les autres L’ONG canadienne PAC, Etats membres de la Partenariat AfriqueCIRGL à se conformer Canada, compte parmi aux dispositions relatives des organisations qui ont à la mise en place d’un milité pour la mise en mécanisme régional place d’un certificat de de certification en vue traçabilité des minerais de l’exploitation, du dans l’espace CIRGL, suivi et du contrôle des en fait dans la région des ressources naturelles dans Grands lacs. PAC a émis la région de Grands lacs. le vœu que le certificat Le ministre r-dcongolais CIRGL soit notamment des Mines, Martin Kabuelulu, soutient que ce libellé dans les principales mécanisme de certification langues de la sous –région dont l’Anglais, le Français et de suivi des minerais et le Swahili. ne sera crédible que si Dans son rapport qui date tous les Etats membres il est vrai d’un peu plus de appliquent non seulement 3 ans mais qui conserve des procédures de systèmes crédibles d’audit toute son actualité, PAC est critique, très critique des sites miniers destinés vis-à-vis de Kampala. à confirmer que ces «Même avec une documentation complète des flux de minerais importés, l’exportation détachables. Le premier volet est à remettre à l’exportateur. Le second est à coller sur l’enveloppe contenant ul n’est censé tous les documents de ignorer la loi. traçabilité destinés à Ce n’est pas l’organisme officiel de parce que régulation ou de contrôle des officiers FARDC du pays vers lequel les ont été nommément produits sont exportés. et régulièrement cités L’autorité d’importation dans des rapports est à la seule habilitée à des vénérables ONG ouvrir l’enveloppe des internationales, même documents. des Nations Unies sur Pour la R-dC, le les trafics des minerais DG de la DGDA et des armes de guerre (douane) et celui de dans l‘Est de la R-dC, CEEC( évaluation des qu’il faille faire table minerais) constituent rase de la réglementation l’autorité d’importation en matières des mines Le troisième volet, en R-dC. Il est fort enfin, aussi destiné à dommage de constater l’autorité d’importation, que nombre de rapports accompagne le d‘organisations non chargement et doit être gouvernentales des retourné au CEEC, plus sérieuses - en fait, Centre d’expertise, jugées comme telles d’évaluation et de ignorent superbement certification des les prescrits du code et substances minérales du règlement miniers précieuses et semidans leurs rapports précieuses. Reste la sur la contrebande des pratique. minerais dans les régions POLD LEVI n du Kivu et de l’Ituri. L certificat aligne , au recto, le numéro du certificat, le numéro du changement, le lieu d’origine, le nom et l’adresse de l’exportateur, le numéro de la licence d’exportation, le nom et l’adresse de l’importateur, la date d’expédition, la date d’expiration du certificat, le nom du transporteur, la ville et pays de transit, le type d’emballage et le numéro du container, le minerai, le symbole chimique, son poids net et sa teneur, les autres métaux contenus ainsi que la valeur du lot, le nom de l’autorité de certification ou son délégué dûment désigné , sa qualité, sa signature, la date d’émission. Au verso, par contre, le tableau de traçabilité reprenant le code du site d’exploitation d’origine, le nom du site, les coordonnées géographiques, la localité, le territoire, le district, la province et la quantité. Ce certificat comprend, en effet, trois volets de commercialisation de nos pays respectifs». Et Kabuelulu de rappeler les six outils de la CIRGL, élaborés lors du Sommet spécial des chefs d’Etat et de gouvernement tenu le 15 décembre 2010 à Lusaka, en Zambie, en vue de lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Il s’agit du mécanisme de certification régionale, de l’harmonisation des législations nationales, de la base des données régionales sur le flux des minerais, de la formalisation du secteur minier artisanal, de la promotion de l’ITIE, Initiative pour la transparence des industries extractives ainsi que du mécanisme d’alerte précoce. «Près de trois ans après, confie Kabuelulu, il nous appartient d’évaluer le chemin parcouru et de projeter l’avenir…». Plutôt morose. Quoique, lors de la conférence de presse commune avec le ministre d’état ougandais et le ministre Kabuelulu, le Secrétaire Exécutif de la CIRGL, le R-dCongolais Ntumba Luaba, a soutenu que les autres états de la sous-région ont fait de sensibles progrès. Ntumba Luamba aurait affiché un optimisme diplomatique. de l’or continuera probablement de se faire à partir de l’Ouganda», redoute Partenariat Afrique-Canada. L’un des chercheurs de cette ONG, M. Shawn Blore a soutenu, dans plusieurs conférences internationales notamment à Kinshasa et M. Hamuli le Coordon. national de la CIRGL le sait, que l’Ouganda exporte de très grandes quantités d’or dont Kampala reconnaît qu’une bonne partie provient de l’extérieur du pays. Shawn Blore est parvenu à se faufiler dans le dédale de la tristement célèbre vallée de Bisie, dans la région de Walikale, dans le NordKivu, où, entre 2009 et 2010, l’alors Premier ministre, Adolphe Muzito, en visite dans la région, s’était résigné à y faire le déplacement. Ici, c’est le Far-West. L’Etat n’y a pas droit de cité. Bisie est un fabuleux gisement d’or et de coltan. Un site minier que Kabuelulu devrait coller la mention Rouge…de sang ! C’est des rebelles, des milices, des forces militaires qui s’en servent et en tirent d’énormes lucres. Toutefois, poursuit Shawn, les autorités ougandaises soutiennent que les flux des minerais non documentés qui passent par les régions du sud-ouest de leur pays, donc sur la frontière r-dcongolaise, pour le Rwanda sont plus importants. Pour PAC, Dubaï est, en effet, la destination finale, voilà des lustres, des colis d’or, de coltan, de diamant, etc., extrait illégalement dans l’Est de la R-dC. Dans des pays comme Dubaï, les opérateurs miniers, estime l’ONG canadienne, doivent aussi être sensibilisés et renseignés sur l’obligation, pour les envois d’or en provenance des pays de la sous-région de Grands lacs, d’être accompagnés de futurs certificats régionaux. «Mais ces efforts de sensibilisation sousentendraient, avertitil, que l’impossibilité d’obtenir une conformité volontaire de la part des autorités de Dubaï engendrerait des campagnes de contestation sur le marché international et des pressions des ONG». Pour le PAC, un comité de vérification devrait, d’ailleurs, été mis en place et comprendrait en son sein les membres de la société civile, un melting-pot d’ONGs nationales (CENADEP, OGP) et internationales (Global Witness, IPIS, etc., Le ministre d’Etat ougandais chargé des Mines L’Ouganda assume la présidence en exercice de la CIRGL. C’est notamment à ce titre que son ministre d’Etat chargé des Mines a fait le déplacement de Kinshasa en l’occasion du lancement officiel du certificat CIRGL/R-dC. POLD LEVI n Neutraliser la filière Kampala-Dubaï L Ce pourrait être un vrai chemin de croix a délivrance du certificat CIRGL/R-dC est subordonnée à un chapelet de conditions. Des opérateurs n’en sont pas toujours chauds. Il faut d’abord adresser au DG du CEEC, Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semiprécieuses avec copie au ministre (national) des Mines une requête à laquelle est annexé un dossier attestant le lot des minerais à exporter n’est point sujet à caution. Le dossier comprend notamment le nom, l’adresse et l’emplacement du site de l’exportateur ou encore l’itinéraire suivi par le lot prêt à l’exportation ainsi que l’identité du transporteur. Le certificat CIRGL contient, en effet, les mentions permettant d’assurer la traçabilité du lot du minerai à exporter. Au recto, le relatives à la publication des données statiques nationales de production et d’exportation afin d’alimenter la base des données régionales de suivi des minerais ainsi que celles inhérentes aux systèmes d’alerte rapide pour lutter contre la fraude transfrontalière. Martin Kabuelulu a notamment insisté sur la mise en place dans chaque Etat CIRGL «des procédures de transparence dans la gestion du secteur minier en vue, a-t-il martelé, d’éliminer les minerais dits « minerais de conflit » dans la chaîne d’exploitation, d’approvisionnement et ASSOCIER DUBAÏ DANS LA CIRGL. PAC fait comprendre que l’ouverture d’une ligne aérienne directe Kampala-Dubaï est dictée par la contrebande qui rapporte gros des minerais de sang sortis dans l’Est de la R-dC. «Les relations d’affaires des citoyens ougandais, les liens aériens directs avec Dubai, soutient Shawn Blore, se conjuguent pour conférer à l’Ouganda un avantage concurrentiel naturel». Autant que les pays voisins de la R-dC, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda qui servent de blanchisserie aux minerais de sang, Dubaï, estime l’Ong PAC, doit collaborer dans l’établissement d’un certificat régional des minerais à l’image de celui de Kimberley pour le diamant en vue de sevrer les mouvements séditieux qui écument l’Est de la R-dC de toute source pécuniaire. POLD LEVI n Officiers FARDC libres d’être actionnaires dans les mining N Prévue en 2012, comme le code totalisait 10 ans d’applicabilité, la révision «de la bible des miniers» n’a cependant jamais eu lieu. Par conséquent, il reste en vigueur dans sa lettre et son esprit de 2002. Les membres des forces armées, de la Police et des services de sécurité ne peuvent nullement disposer de droits miniers et/ou de carrières, renseigne le code minier r-dcongolais. Il en est de même pour des magistrats, les agents et fonctionnaires de l’Etat… au risque d’être juge et partie. Toutefois, cette inéligibilité aux titres miniers n’exclut pas qu’un officier des FARDC, par exemple, dispose des participations dans des sociétés minières. Aussi solliciter le concours sécuritaire des éléments LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 9. de la Police ou de l’armée n’implique pas forcément la participation d’un ou des chefs militaires du secteur dans l’exploitation des minerais. Reste que, de l’avis des ONG, il s’observe un certain mercantilisme minier dans le chef des hauts gradés de la grande muette r-dcongolaise. Faudrait-il pour autant amender le code minier? Toute modification apportée à une clause de ce code n’aura d’effet qu’après 10 ans. En clair, si le parlement décide de changer par exemple le régime fiscal du code au cours de la prochaine session de septembre 2013, la modification ne serait d’application qu’en 2023. Le code stipule, en effet, que l’état garantit que les dispositions du code minier ne peuvent être modifiées que si, et seulement si, le code fait lui-même l’objet d’une modification législative adoptée par le Parlement. Les droits attachés ou découlant d’un permis de recherche ou droit minier d’exploitation octroyé postérieurement en vertu d’un tel permis de recherche, incluant entre autres, les régimes fiscal, douanier et de change du code demeurent acquis et intangibles pendant une période de 10 ans à compter de la date de l’entrée en vigueur de la modification législative pour les droits miniers d’exploitation valides existant à cette date ou encore à la date de l’octroi du droit minier d’exploitation octroyé postérieurement en vertu d’un permis de recherche valide existant à la date d’entrée en vigueur de la modification législative. POLD A. LEVI n mon porte-monnaie | Un prêt OPEC de Usd 5 millions va permettre à notre pays d’accroître sa production de riz de 560 t L es Fonds OPEC pour le développement international, OFID, ont accordé à la R-dCongo un prêt de USD 5.000.000 au titre du projet de développement de la riziculture à Masina, dans le faubourg Est de la Capitale Kinshasa. Quelque 560 tonnes de riz seront produites dans ces champs pour le marché de Kinshasa. Ici, la demande en riz est estimée en des centaines des milliers de sacs. De quoi diminuer sensiblement l’importation du riz de l’Asie du sud-Est. La gestion du projet a été confiée au BCECO, selon une note technique du ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi Kibol’Mvul. Le principal objectif de ce projet est de porter la production du riz dans la riziculture de Masina de 2 à 3,2 tonnes par hectare. Le Fonds OPEC et le gouvernement de la R-dC espèrent ainsi atteindre l’autosuffisance alimentaire. Cependant, le riz n’est pas la nourriture de base de la majorité des R-dcongolais. On lui préfère de loin le maïs et le manioc. Ce projet a néanmoins le mérite de créer des postes d’emplois supplémentaires dans la riziculture dès la mise en œuvre du projet, d’augmenter le nombre de producteurs Une plantation du riz au Sud-Kivu. dréservés. de riz, d’en faciliter la commercialisation notamment par la construction d’entrepôts et des sites de séchage. Le projet a également un volet infrastructurel. Il s’agit des travaux de génie civil lesquels seront axés sur l’aménagement de 725 ha des terres agricoles, la réhabilitation de la digue en terre existante, la création d’un réseau d’irrigation d’une longueur de 30 km, d’un réseau de drainage de 35 km, des ouvrages d’art et la construction et l’équipement d’une station de pompage, l’électrification de la station de pompage et l’aménagement de 30 km des pistes rurales dans la zone du projet et l’aménagement de la piste d’accès au périmètre irrigué. Autre composante, l’appui à la production agricole. Il consistera à la construction de 4 magasins de stockage de riz, 4 centres de séchage et l’acquisition d’équipements et d’intrants agricoles. L’acquisition de moyens de transport, de fournitures en matériels informatiques et des frais de fonctionnement à accorder à l’unité d’exécution constitue également un autre poste des dépenses plutôt annexes au projet D Et pourtant, et le café, et le thé, et le cacao… produits en R-dC sont sous la supervision de l’ONC, Office national de café, ex-OZACAF. Transformé, voilà presque 3 ans en établissement public, l’ONC a aussi pour mission de développer des débouchés intérieurs et extérieurs non seulement pour le café mais aussi pour le thé, cacao, hévéa, quinquina, la papaïne, la noix de cola, la vanille, les plantes à épices, les plantes médicinales, le gingembre, la rawoflia, la lippia, etc., Les missions essentielles de l’ancien OZACAF consistent notamment en la fourniture d’une aide technique aux planteurs, au contrôle de la qualité, du traitement, de l’usinage et du conditionnement du café et des produits connexes. L’ONC peut également acheter et exporter les produits agricoles non vendus par les producteurs. Les exportations des produits encadrés par l’ONC en destination de l’Ouganda et du Rwanda via le port de Kasindi et MahagiPort ont sensiblement augmenté ces dernières années. L’administration fiscale est, dans la foulée, montée en puissance. Mais la multiplicité des taxes imposées à ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Jean Chrysostome Vahamwiti. Qui dit cependant regretter que le taux d’utilisation de ces engins soit encore faible. Toutefois le ministre de l’Agriculture se félicite du fait que les plus importants bassins de production ont été identifiés en vue de l’amélioration de la production agricole ainsi que l’élargissement des espaces de production. Pour ces différents sites, les tracteurs sont mis à la disposition des brigades agricoles qui sont dotées des capacités financières et de maintenance avérée, a confié le ministre Jean Chrysostome Vahamwiti. Le ministère de l’Agriculture s’emploie également à la distribution judicieuse des semences aux paysans congolais. Il convient de rappeler que le gouvernement a alloué, durant l’exercice budgétaire 2012, près de USD 23 millions pour la campagne agricole 2012-2013. Pour l’année prochaine, le Premier ministre, Matata Ponyo, a indiqué, lors de ses réponses aux préoccupations des députés par rapport au budget 2013, qu’un crédit de 20 milliards de FC est prévu pour financer la campagne agricole en 2013 sous ses 3 composantes à savoir production animale et végétale, réhabilitation des routes de desserte agricole et forage en milieu rural. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural s’est dit satisfait de l’amélioration de l’environnement de travail des paysans dans les provinces du Katanga et du Bas-Congo où des forages ont également été effectués dans des milieux ruraux. D’autres projets sont programmés pour le prochain exercice: un programme de fourniture des services électriques en milieu rural (4 milliards de FC). La recherche dans le domaine de l’agriculture et développement rural sera encouragée (2,5 milliards de FC à l’INERA). par le Cadastre minier, CAMI. Et pourtant, de l’avis de tous, cette option n’a guère été suffisamment réfléchie par l’Etat, en fait le régime de «1+4». Les flambées répétitives des prix des produits alimentaires à l’échelle mondiale ont cependant confirmé combien l’agriculture est devenu un secteur aussi stratégique que l’approvisionnement en produits pétroliers. Dans les Kivu et en Ituri, la culture et l’évacuation vers l’étranger du thé suivent la tendance imprimée par le café, a récemment confié un ancien conseiller au ministère de l’Agriculture reconverti dans les affaires… la vente des produits agropastoraux de l’Est à Kinshasa. Le commerce du gingembre, du quinquina, de plus en plus utilisé dans la composition des liqueurs dits « Supu na tolo », ou encore de la papaye reprend aussi, fait remarquer l’exconseiller au ministère de l’Agriculture. Cependant, le thé, le cacao, etc., le tabac, ne figurent plus, depuis des lustres, sur le fichier de la balance commerciale de la R-dC tenu par la Banque centrale. Il n’est plus que le café. Dont les recettes des exportations, selon les dernières statistiques rendues publiques par la BCC, ont connu une chute de plus de 30% en 2011, quelque 31,8 millions de dollars réalisés alors que le volume d’exportation a enregistré une variation positive de 2%, soit 9.800 t par rapport à 2010 où les revenus provenant de cette culture de rente se sont chiffrés à 46,7 millions de dollars. Et pourtant, et le café, et le thé, et le cacao… produits en R-dC sont sous la supervision de l’ONC, Office national de café, exOZACAF. Transformé, voilà presque 3 ans en établissement public, l’ONC a aussi pour mission de développer des débouchés intérieurs et extérieurs non seulement pour le café mais aussi pour le thé, cacao, hévéa, quinquina, la papaïne, la noix de cola, la vanille, les plantes à épices, les plantes médicinales, le gingembre, la rawoflia, la lippia, etc., Les missions essentielles de l’ancien OZACAF consistent notamment en la fourniture d’une aide technique aux planteurs, au contrôle de la qualité, du traitement, de l’usinage et du conditionnement du café et des produits connexes. L’ONC peut également acheter et exporter les produits agricoles non vendus par les producteurs. Les exportations des produits encadrés par l’ONC en destination de l’Ouganda et du Rwanda via le port de Kasindi et MahagiPort ont sensiblement augmenté ces dernières années. L’administration fiscale est, dans la foulée, montée en puissance. Mais la multiplicité des taxes imposées à Goma, Butembo (Nord-Kivu) et Bunia (Ituri, Province Orientale a fait le lit de la fraude transfrontalière. Cette situation a non seulement largement contribué à la rechute des recettes d’exportation du café mais aussi entraîné dans le circuit du marché noir d’autres produits tels que le thé, le tabac, hévéa, quinquina, la papaïne, la noix de cola, la vanille, les plantes à épices, les plantes médicinales, le gingembre, la rawoflia, la lippia, etc., Le café représentait plus de 60% des recettes d’exportation de produits agricoles de la R-dC jusque dans les années 60. La R-dC en exportait environ 70.000 tonnes par an. Dans les années 1990, le café rapportait encore près de 15% des revenus d’exportations de la R-dC. Avec les pillages de 1991 et 1993, l’alors OZACAF, créé en 1979, connut une véritable traversée du désert. La production qui était en moyenne de 120.000 tonnes l’an dégringola à quelque 6 à 8000 tonnes. La demande mondiale en café est estimée d’ici 2015 à 140-145 millions de sacs (de 60kg). Alors qu’il y a 5 ans, la production mondiale se chiffrait à près de 122 millions de sacs. Des experts mûrissent des réflexions sur des ressources énergétiques susceptibles d’être des alternatives à la dépendance quasi-totale de la R-dC aux centrales hydroélectriques. Selon la Commission nationale de l’Energie, 90% de l’énergie totale consommée en R-dC sont la biomasse sous forme de bois de chauffage et de charbon de bois. La R-dCongo doit profiter des investissements dans les énergies renouvelables qui vont crescendo depuis 3 ans. Plus de 148 milliards $ US auront été investis dans le secteur des énergies durables en 2008, soit une hausse de 60% par rapport à 2007, dans les pays du Sud,d’après un rapport du New Energy Finance, édité pour compte du PNUE , Programme des nations unies pour l’environnement. Les sources les plus prometteuses sont outre le soleil et le vent, les biomasse et différents autres déchets. S’il est connu que la R-dC a moins de chance de jouir des vents favorables à même tourner des éoliennes, les biomasses, par contre, sont susceptibles de fournir de l’énergie via des systèmes indépendants des réseaux électriques classiques. A l’exemple du Mali, où une première usine de biodiesel a produit un carburant non polluant, quelque 2.000 litres jour, à partir de Pourghère (Jatropha Curcas), arbuste généralement utilisés pour les haies ; au Maniema, dans l’Est r-dcongolais, dans une propriété d’élevage, une unité de production de biogaz produit du gaz destiné à la cuisson, à l’éclairage de la salle de traite et au chauffage de l’eau qui sert à nettoyer les pis des vaches. Aussi le Bandundu peut-il tirer profit de l’abondance des plantes bioénergétiques telles que la canne à sucre et le palmier à huile. La betterave et le tournesol représentent également une alternative écologique aux carburants basés sur des sources fossiles non renouvelables. Les experts tablent sur un tarissement des réserves pétrolières d’ici une cinquantaine d’années, celles du gaz naturel dans une soixantaine d’années et du charbon dans environ deux cents ans. A l’international, l’on cogite déjà sur la création d’un groupe international d’experts chargé d’aider les pays en développement à mieux saisir les opportunités offertes par l’augmentation de la production, de l’utilisation et du commerce des biocarburants. La réouverture de la banque des crédits agricoles se heurterait à un refus des bailleurs des fonds U ne nouvelle banque des crédits agricoles est en pipeline. En tout cas, le Premier ministre, Matata Ponyo, l’envisageait ferme. A court terme. Voilà des mois, et déjà des années. Même pas un début de commencement. La nouvelle BCA se heurterait-elle à un veto des bailleurs des fonds… Bretton Woods. Probable, de l’avis des experts. La dissolution et la liquidation de la Banque des crédits agricoles, BCA a été décidée, on le sait, par la Banque mondiale du temps de «1+4» et son siège a même été repris à l’Est du pays, les caféiculteurs se reconvertissent dans le quinquina très prisé dans l’industrie des liqueurs ans les Kivu et en Ituri, la culture et l’évacuation vers l’étranger du thé suivent la tendance imprimée par le café, a récemment confié un ancien conseiller au ministère de l’Agriculture reconverti dans les affaires…la vente des produits agropastoraux de l’Est à Kinshasa. Le commerce du gingembre, du quinquina, de plus en plus utilisé dans la composition des liqueurs dits «Supu na tolo», ou encore de la papaye reprend aussi, fait remarquer l’exconseiller au ministère de l’Agriculture. Cependant, le thé, le cacao, etc., le tabac, ne figurent plus, depuis des lustres, sur le fichier de la balance commerciale de la R-dC tenu par la Banque centrale. Il n’est plus que le café. Dont les recettes des exportations, selon les dernières statistiques rendues publiques par la BCC, ont connu une chute de plus de 30% en 2011, quelque 31,8 millions de dollars réalisés alors que le volume d’exportation a enregistré une variation positive de 2%, soit 9.800 t par rapport à 2010 où les revenus provenant de cette culture de rente se sont chiffrés à 46,7 millions de dollars. proprement dit. Toutefois, il sied d’admettre que le gouvernement Matata s’est résolument engagé à relancer l’agriculture en R-dC. Certes le BCECO gère le projet de l’extension de la riziculture de Masina, mais des experts préconisent qu’il revienne au ministère de l’Agriculture, les missions de déterminer les structures chargées de la mise en œuvre de ce projet ainsi que celle d’élaborer un plan cohérent de réalisation du projet allant de la production à la distribution. A ce jour près de 2.200 tracteurs ont tété distribués aux exploitants agricoles, a récemment indiqué le Goma, Butembo (NordKivu) et Bunia (Ituri, Province Orientale a fait le lit de la fraude transfrontalière. Cette situation a non seulement largement contribué à la rechute des recettes d’exportation du café mais aussi entraîné dans le circuit du marché noir d’autres produits tels que le thé, le tabac, hévéa, quinquina, la papaïne, la noix de cola, la vanille, les plantes à épices, les plantes médicinales, le gingembre, la rawoflia, la lippia, etc., Le café représentait plus de 60% des recettes d’exportation de produits agricoles de la R-dC jusque dans les années 60. La R-dC en exportait environ 70.000 tonnes par an. Dans les années 1990, le café rapportait encore près de 15% des revenus d’exportations de la R-dC. Avec les pillages de 1991 et 1993, l’alors OZACAF, créé en 1979, connut une véritable traversée du désert. La production qui était en moyenne de 120.000 tonnes l’an dégringola à quelque 6 à 8000 tonnes. La demande mondiale en café est estimée d’ici 2015 à 140-145 millions de sacs (de 60kg). Alors qu’il y a 5 ans, la production mondiale se chiffrait à près de 122 millions de sacs. PL n POLD A. LEVI n Après le succès controversé des biomasses, voici les bagasses I l n’est pas ceux qui ont de gros des moyens financiers et technologiques qui ont de meilleures choses à faire. A Kwilu Ngongo, au Bas Congo, des ingénieurs développent artisanalement de l’énergie non polluante partant de la bagasse, résidu de la transformation de la canne à sucre. Un projet du genre a déjà été développé par la Banque mondiale au bénéfice de la société sucrière du Guyana, en Amérique du Sud. Il a permis de lancer un système de cogénération à base de bagasse. Les déchets agricoles et forestiers offrent aussi beaucoup de possibilités. La biomasse (matière organique) peut être convertie en carburant liquide ou gazeux pour les véhicules de transport. Les deux biocarburants les plus courants sont l’éthanol et le biodiesel. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 10. POLD L n PAL n mon porte-monnaie | Stratégie pour collecter l’aide extérieure D écidemment, les recettes extérieures, en clair, ce que la R-dC espère obtenir de ses partenaires bi et multilatéraux et autres institutions financières internationales, BM, FMI, BAD etc., ne devraient guère être considérées comme comptant au budget de l’état. En 2011, ce n’est que 15 % des recettes extérieures que l’état a su réellement obtenir... En 2012, selon les prévisions, à fin décembre 2012, établies par le Vice-Premier ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, le taux de perception de ces recettes serait de l’ordre de 13,3% par aux prévisions. Et pourtant, les ressources extérieures pèsent le 1/5ème du budget2013. L’aide extérieure en faveur de la R-dC reste extrêmement fragmentée et saupoudrée - les termes sont des experts du Plan. Ce qui entraîne des coûts de transaction élevés autant pour les donateurs que le donataire. Voilà qui rend cette aide sans impact réel sur le traintrain des R-dCongolais. Et pourtant voilà plus de 10 ans depuis que la R-dC est redevenue fréquentable et bénéficie à chaque exercice budgétaire de considérables appuis financiers extérieurs. Pour ce faire, le gouvernement, par le biais du ministère du Plan, avait notamment élaboré, à la suite du DSCRP, le Programme d’actions prioritaires, PAP, en 2007, cadre unique de programmation et socle, foi des experts du Plan, des interventions des bailleurs des fonds en R-dC. Sans grand succès. L’Etat va se relancer dans le PRONAREC, Plan national de renforcement des capacités afin de rebâtir une meilleure coordination des interventions des bailleurs de fonds. Sans succès. Puis le pacte de performance. Echec et mât. L’on a aussi tenté, en août 2012, il y a moins d’une année, la GAR et l’ARR: la sensibilisation des secrétaires généraux en leadership et gestion axée sur les résultats ainsi que l’approche à résultats rapides. En vain. est un impératif en ce temps de volatilité des prix du pétrole et de souci grandissant de l’impact des carburants fossiles sur le climat, notent des experts belges et onusiens. De nombreux pays dont la R-dCongo ont le soleil, le vent, l’eau et les déchets agricoles en abondance, qui pourraient fournir de l’énergie propre aux familles et des revenus aux communautés rurales. L’accès à l’énergie usage domestique est un gros défi pour les pays en voie de développement dont la population en grande partie rurale, est exclue des réseaux électriques, notent des experts. Pourtant, des approvisionnements fiables en énergie propre et à bas prix améliorent la qualité de vie dans des campagnes, avec plus d’éclairage et de chauffage, enfants et adultes ont plus de temps pour l’étude et autres activités. La productivité augmente et avec elle la valeur ajoutée aux produits agricoles et les revenus. Les énergies renouvelables peuvent aussi améliorer la communication, par l’accès aux TIC et la recharge des téléphones mobiles, par exemple, permettant aux ruraux d’exploiter les marchés et de gagner de l’argent. La R-dCongo doit profiter des investissements dans les energies renouvelables qui ont augmenté dans les pays du Sud. Suivant un rapport du New Energy Finance (Royaume-Uni) pour le PNUE (programme des nations unies pour l’environnement), plus de USD 150 milliards sont investis dans le secteur des énergies durables. Les dépenses en recherche et développement dans le domaine des énergies non polluants et de l’efficacité de l’énergie atteindraient, selon des experts, USD 20 milliards. Les sources les plus prometteuses (soleil, vent, biomasse et déchets) fournissent de l’énergie via des systèmes indépendants des réseaux électriques classiques. Des appareils conçus pour des familles ou les communautés peuvent servir pour la production alimentaire, la transformation et le stockage, l’irrigation et les petites entreprises tels que les ateliers mécaniques. Les déchets agricoles et forestiers offrent beaucoup de possibilités. à Kwilu Ngongo au Bas Congo, l’on peut produire de l’énergie non polluante partant de la bagasse, résidu de la transformation de la canne à sucre. La R-dCongo, par le Bandundu, est bien placé aussi pour tirer parti de l’abondance des plantes bioénergétiques telles que la canne à sucre et le palmier à huile. Mais alors que le débat sur les cultures vouées aux biocarburants s’intensifie, il devient de plus en plus clair qu’il est possible de fabriquer des carburants verts à partir de biomasse sans compromettre la sécurité alimentaire. En février 2008, le Mali a ouvert sa première usine de biodiesel qui produit un carburant non polluant à partir de Pourghère (Jatropha Curcas), arbuste généralement utilisés pour les haies. La capacité de l’usine est de 2.000 litres par jour, indique Honoré Mbama de la faculté d’agronomie de l’université de Kinshasa. Ce dernier poursuit en disant qu’une propriétaire d’élevage au Maniema récolte le fruit de son investissement de USD 350 dans une unité de production de biogaz acquise il y a une année pour réduire le temps que son personnel consacrait à la collecte de bois. Cette unité produit le Gaz destiné à la cuisson, à l’éclairage de la salle de traite et au chauffage de l’eau qui sert à nettoyer les pis des vaches. L’afflux de bouses dans un digesteur produit du gaz Comité de coordination. Quelque mois plus tôt, l’état a mis en place du groupe de coordination des partenaires bénéficiant de l’appui d’un secrétariat doté d’une spécialiste en matière de coordination d’aide. En vain. Aussi, la mise en place d’un système d’information sur l’aide dans le but d’améliorer la planification, la gestion, le suivi de l’aide extérieure et d’assurer son intégration dans le processus budgétaire. En vain. Le ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la Modernité offre au Premier ministre une nouvelle recette, le CCOAD, le Comité de coordination et d’orientation de l’aide au développement. Il s’agira cette fois-ci d’associer au moins six ministères dont le Plan naturellement, les Finances, le Budget, la Coopération internationale et même la la Banque centrale. Le ministre Célestin Vunabandi propose que le Comité de coordination et d’orientation de l’aide au développement dispose d’une instance politique qui sera présidée par le Premier ministre. Des centrales solaires... belges pour faciliter l’accès aux NTIC aux centres urbains de la R-dC E nviron 50% de la population du pays, quelque 33 millions des R-dCongolais, devraient avoir accès au téléphone d’ici 2015, projettet-on au ministère de PT-NTIC. Mais sans énergie au préalable, cet ambitieux projet serait utopique. Experts belges et onusiens projettent d’électrifier l’arrière-pays à partir de l’énergie solaire. Les énergies renouvelables peuvent aussi améliorer la communication, par l’accès aux NTIC et la recharge des téléphones mobiles, par exemple, permettant aux ruraux d’exploiter les marchés et de gagner de l’argent, posent des experts. Cependant toute énergie renouvelable n’est pas exploitable en R-dCongo. La R-dC ne peut pas, par exemple, développer une unité de transformation de l’énergie éolienne du fait que la plupart des régions du pays se situent en dessous de la vitesse de démarrage des éoliennes rapides qui est de 5m/ seconde. Par contre, le pays jouit de conditions favorables pour développer de l’énergie solaire. La R-dC se trouve, en effet, dans une bande d’ensoleillement très élevée dont les valeurs sont comprises entre 3.250 et 6.000 watts crête/m2/jour. Il y a encore quelques mois, une entrevue, à Bruxelles, autour de la crise dans l’Est r-dcongolais, entre le Vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders et le patron de l’ONU, Ban Ki-Moon, a permis de poser les jalons d’un ambitieux projet consistant en la fourniture de l’électricité à des communautés locales r-dcongolaises à partir de l’énergie solaire. L’accès à des sources d’énergies renouvelables et les aspects négatifs (odeurs, mouches attirés par le fumier) ont aujourd’hui disparu. «Issus des plantes cultivées (exemple betterave, tournesol), les biocarburants (bio éthanol, biogaz, biodiesel) représentent sur une alternative écologique aux carburants basés sur des sources fossiles non renouvelables. En effet, on prévoit le tarissement des réserves pétrolières d’ici une cinquantaine d’années, celle du gaz naturel dans une soixantaine d’années et du charbon dans environ deux cents ans. Il est prévu la constitution d’un groupe international d’experts chargé d’aider les pays en développement à mieux saisir les opportunités offertes par l’augmentation de la production, de l’utilisation et du commerce des biocarburants. La CNUCED (conférence des nations unies sur le commerce et le développement) coordonnera les diverses actions qui seront entreprises par un partenariat avec d’autres agences de l’Onu, des ONG du secteur privé et des centres de recherche appliquée », conclutil. Sans doute que la question énergétique serait prioritaire, question de se prévenir du dilemme auquel est confronté actuellement l’état nigérian. Quelque 10 millions de téléphones mobiles devraient être distribués gratuitement aux paysans question de leur permettre de suivre à temps réel les cours mondiaux des produits agricoles. Mais comment recharger régulièrement ces téléphones face au déficit énergétique criant que connaît l’arrièrepays nigérian… au même titre que les provinces r-dcongolaises. P. LEVI n Mais le CCOAD compterait aussi une commission technique de coordination de l’aide. Le ministre du Plan propose que ce soit le ministre du Plan qui préside cette commission. Vunambandi souhaite une commission type éCOFIRE pour gérer l’aide extérieure. Comme pour donner une chance au projet, le ministre du Plan a inclus le cabinet du Président de la République dans la commission technique et de coordination de l’aide. Alors que ses collègues des Finances et de Budget auront pour tâche - laborieuse - de solliciter des financements auprès des institutions financières internationales ainsi que des emprunts extérieurs. Pour 2013, l’état r-dcongolais espère des recettes extérieures de l’ordre de 1.833,3 milliards de FC dont 378,2 milliards de FC des recettes d’appuis budgétaires et 1.455,1 milliards de FC des recettes de financement des investissements. Pour rappel, les recettes de l’exercice 2013 sont évaluées à 6.973,9 milliards de FC dont 6.149,5 milliards de FC au titre de budget général, 516,4 milliards de FC des recettes des budgets annexes et 307,9 milliards de FC dans le cadre des comptes spéciaux. Les appuis budgétaires sont constitués des dons budgétaires provenant de la BAD dans le cadre du financement des états fragiles (84,7 milliards de FC), des dons PPTE issus des allègements dans le cadre de la dette (193,5 milliards de FC) et des allègements de l’initiative d’annulation de la dette multilatérale (100 milliards de FC). Les recettes de financement des investissements se composent des dons projets de l’ordre de 866,9 milliards de FC et des emprunts projets de l’ordre de 588,1 milliards de FC. Elles proviendront de Chine (588,1 milliards de FC), de la Banque Mondiale (322,9 milliards de FC), de l’USAID (232,4 milliards de FC), du Royaume uni (130,9 milliards de FC). à miexercice, de l’avis des experts, l’on est loin du compte. groupe ADPI-SYSTRA le marché de l’érection de l’aérogare définitive. Et concernant la certification des compagnies de transport aérien, la R-dC mise, en fait misait, sur un accord entre l’IATA et la Cellule d’exécution du projet de transport multimodal, CEPTM, financé par la Banque mondiale. Le début des travaux a été programmé pour le 18 février 2013, renseigne-t-on à la RVA. Mais au jour J, aucun début de commencement. Cependant un coup du sort sauve la R-dC. Les experts de l’IATA annoncent leur indisponibilité pour cette période ; et par conséquent, l’ultimatum de l’OACI est comme mis en veille par le veto de l’IATA. «Le début des travaux…vient d’être différé au-delà de la date fatidique du 25 février 2013 par l’IATA » se félicite dans une note transmise au Premier ministre, le ministre des Transports et Voies de communication, soutiennent nos sources à la Régie des voies aériennes. Toutefois, si l’IATA a déjà signé le contrat de certification des compagnies aériennes r-dcongolaise, la Cellule d’exécution du Projet de transport multimodal, en clair la Banque mondiale, n’y accorde pas encore le bénéfice d’urgence. Et pose plutôt des conditions. La Banque mondiale avait précédemment suspendu les décaissements des fonds alloués au PTM (Projet de transport multimodal) et conditionné la levée de cette suspension, apprend-on du ministère du Portefeuille, chez Louise Munga Mesozi, par la poursuite de la mission d’assistance technique de la RVA par le groupe français ADPI qui était pourtant arrivée à terme en 2010 dans une ambiance de chaos. Aussi pour ce qui est de la certification des compagnies aériennes, la CEPTM/Banque mondiale tiendrait à ce que le gouvernement r-dcongolais accorde ce marché à la société française…une fois encore ! EGIS AVIA. Le SOFT livre ici une information à prendre avec les précautions d’usage : pour ne pas se heurter à la susceptibilité de la Banque mondiale, les autorités du secteur de transport aérien auraient donc résolu de monter un stratagème qui consisterait à recruter la société EGIS AVIA classée pourtant deuxième après l’IATA lors du dépouillement des offres par la Cellule d’exécution du Projet de transport multimodal, CEPTM. Ainsi favorisée, EGIS AVIA monterait des enchères, rapportent nos sources RVA, exigeant une bagatelle somme de 1.100.000 d’euros soit environ plus de 1,4 million de dollars alors que le gouvernement de la R-dC n’avait préalablement disponibilisé que USD 900.000 pour la certification de quelque 19 compagnies de transport aérien sur les 24 compagnies autorisées à voler en R-dC. Les 5 autres catégorisées comme les plus grandes compagnies de la R-dC dont Korongo, Fly née des cendres de Hewa Bora, faisant déjà l’objet d’un contrat entre l’IATA et le CEPTM. Pour ce marché encore, les Français EGIS AVIA machineraient une sorte d’OPA inamicale pour quelque 528.000 d’euros, soit un peu plus de 685.000 dollars. Au total , pour certifier les 24 compagnies de transport aérien opérant en R-dC, EGIS AVIA aura collé à l’Etat r-dcongolais une facture de 1.628.000 euros, soit plus de 2,1 millions de dollars. Face aux chantages, à la menace de rompre son cordon ombilical au détriment du Projet de transport multimodal, la R-dC n’a en réalité pas d’autre choix que de se plier aux exigences de la Cellule d’exécution du PTM…au profit d’une firme française. POLD LEVI n L’expertise nationale cherche désespérément preneur E n dépit de la nouvelle loi sur les marchés publics censée accorder une certaine préférence à l’expertise et aux compétences nationales, les R-dCongolais physiques et/ou morales sont souvent traités en paria par des autorités adjudicatrices des marchés…bien souvent, l’Etat r-dcongolais luimême. Même dans le sport devenu un vrai business, 53 ans après l’indépendance, les autorités compétentes ont préféré recourir aux Tanzaniens et Congolais d’en face pour arbitrer de grands derbys du foot national, à coup des milliers de dollars. La FEC s’est dernièrement révoltée contre les choix opérés par l’ACGT, Agence congolaise de grands travaux, au sujet des travaux en sous-traitance. (…).Dans la réforme du secteur de l’aéronautique civile, l’un des attributs de la souveraineté d’un Etat, ça rappelle plutôt du Focard. TOUT FRANÇAIS. Le calibrage des équipements d’aide à la navigation ainsi que la certification des compagnies aériennes constituent, en effet, les deux problèmes graves de sécurité, PGS, dans l’aviation civile r-dcongolaise, indique un rapport transmis, en février 2013 à l’Autorité de l’aviation civile, AAC, par l’Organisation de l’aviation civile, OACI. Le gouvernement s’est engagé à les solutionner… avec l’aide des bailleurs des fonds. Mais la méthodologie, et surtout l’option du tout français suscite polémique. Des entreprises françaises raflent, en effet, tous les marchés non sans pression sur l’Etat r-dcongolais. ALPHA a remporté le marché de construction de l’aérogare provisoire à l’aéroport de N’djili et, sans doute, son exploitation pour au moins 10 ans. Le LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 11. POLD LEVI n notes de conjoncture économique | évolution de la situation économique et financière Rubrique Australia a revu à la baisse, le 7 mai, son taux directeur de 0,25 point, le situant à 2,75 %, et ce, en vue d’encourager la croissance dans les secteurs économiques autres que les mines. En effet, soutenue par l’activité minière, la croissance de ce pays subit les revers des effets de l’atonie de la demande mondiale, particulièrement de ta chine. Asie. En Chine, il est noté une contraction de la demande intérieure face à une demande extérieure déjà atone. Cependant, la croissance économique chinoise, bien qu’en léger recul, devrait rester robuste autour de 8 % en 2013. Au Japon, la politique du nouveau Gouvernement qui repose notamment sur un assouplissement de la politique monétaire, une relance budgétaire et des L’Australie. La Reserve Bank of réformes structurelles, devrait stimuler la croissance économique à court terme, laquelle est projetée à 1,6% pour 2013. Afrique. En marge des Assemblées annuelles du groupe de la Banque Africaine tenues à Marrakech au Maroc, du 27 au 31 mai 2013, il a été organisé différents séminaires de haut niveau sur le thème: «la transformation structurelle de l’Afrique». Il en est globalement ressorti qu’en dépit de l‘atonie de l’économie mondiale, la croissance économique en Afrique reste robuste (6,6 % en 2013). En effet, les performances en matière d’exportation et d’investissements demeurent solides les échanges commerciaux et les investissements intra-africains sont en (suite en page 13). évolution du cours des produits céréaliers 1200 Maïs Blé Soja 770,75 800 699,75 531,99 562,13 400 271,75 06/06/13 31/05/13 30/04/13 29/03/13 31/01/13 28/02/13 242,86 évolution du cours du cuivre. 8000,0.00 7310,50 08/03/13 1/03/13 22/02/13 15/02/13 4000,0.00 08/02/13 6000,0.00 évolution DU cours du pétrole brut (londres). 110 103,7 90 70 02/06/13 31/05/13 30/04/13 29/03/13 50 28/02/13 Opérations financières du secteur public. Au 7 juin 2013, le Compte Général du Trésor affiche un excédent mensuel de 3,2 milliards de CDF. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, on note, au 31 mai, un excédent mensuel de 0,2 milliard de CDF, évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques. Europe. L’activité en zone euro s’est contractée de 0,2 % au premier trimestre 2013, d’après l’office européen de statistiques Eurostat. La consommation des ménages s’est accrue de 0,1 %, après un recul de 0,6 % au trimestre précédent alors que les investissements des entreprises ont chuté de 1,6 %. En ce qui concerne ta balance commerciale, tes exportations se sont repliées de -0,8 % à la même période et les importations de -1,1 %. à cet effet, la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE du 6 juin 2013 a maintenu observée dans le secteur de l’immobilier résidentiel et de la construction. D’après la Fed, aujourd’hui l’économie des étatsUnis est bien plus forte qu’il y a quatre ans, mais la conjoncture est encore loin d’être celle voulue par tous. Par ailleurs, selon les chiffres publiés le vendredi 7 juin par (le Ministère du travail, les créations d’emplois ont progressé en mai aux états-Unis sur fond d’une progression du taux de chômage officiel; lequel s’est établi à 7,6 %. Le pays a créé 175.000 emplois au mois de mai 2013 contre 149.0000 en avril. Il sied d’indiquer que la hausse du taux de chômage est le fait des coupes budgétaires qui ont occasionné des pertes d’emplois dans l’administration publique. 02/01/13 Réserves internationales et budget en devises. L’exécution du plan de trésorerie en devises s’est soldée par un déficit important de 67,4 millions de USD, ramenant ainsi le solde cumulé annuel au 6juin 2013 à un excédent de 30,7 millions de USD. Ce qui a permis de situer le niveau des réserves de change à 1.674,8 millions de USD, correspondant à 8,8 semaines d’importations des biens et services. Pool Amérique. Aux états-Unis, d’après la Fed, le rythme de croissance de l’économie américaine est resté modéré en avril et mai, impulsé par le secteur manufacturier qui a profité d’un plus grand dynamisme de la construction résidentielle. En effet, une croissance a été 31/12/12 Secteur extérieur. La stabilité s’est poursuivie sur le marché des changes au 7 juin 2013. En référence au 31 mai 2013, il s’observe globalement des faibles dépréciations de ta monnaie nationale sur les différents segments du marché, soit -0,1 % à l’interbancaire (918,60 CDF/ 1 USD) et -0,2 % au parallèle (924,33 CDF). Secteur monétaire. Le taux directeur reste maintenu à 3 %, soit une marge de positivité de 2,28 points. Le marché interbancaire reste actif, les opérations s’y sont dénouées au taux moyen pondéré de 2,5 %. S’agissant du marché de titres BTR, l’encours s’est situé à 110,69 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré du BTR à 7 jours a atteint 1,11 % contre 1,02 % une semaine plus tôt. Le dynamisme de l’activité bancaire, tel que attesté par la progression des dépôts et des crédits bancaires, se consolide. Quant au taux débiteur moyen des banques en monnaie nationale, il est passé de 22,6% à fin janvier à 19,2 à fin avril. La même tendance est observée sur l’évolution du taux créditeur des banques, qui est passé de 6,9 % en janvier à 4,4 % en avril mais reste supérieur au taux du marché reflété par le taux de BTR qui est à 1,11%. La persistance de cette tendance est de nature à permettre [‘accroissement des crédits et des dépôts en monnaie nationale. Tous les objectifs de la politique monétaire demeurent sous contrôle. inchangé son principal taux directeur qui s’établit à 0,50 %. Par ta même occasion, la BCE a revu à la baisse ses prévisions de croissance et d’inflation pour la zone euro. En effet, elle table désormais sur un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,6 % contre 0,5 % précédemment en raison de la persistance des facteurs de risque. En outre, la BCE a également revu à la baisse sa prévision d’inflation pour la zone euro à 1,4 % contre 1,6 %. 31/12/12 Prix intérieurs. L’inflation demeure sous contrôle à la 1ère semaine du mois de juin 2013. Le taux d’inflation hebdomadaire reste sur la trajectoire en se situant à 0,013 % au cours de la semaine sous analyse contre 0,012 % la semaine d’avant, portant le cumul annuel à 0,32%. Le prolongement de cette tendance à fin décembre 2013 établirait [e taux d’inflation à 0,735 %.En glissement annuel. l’inflation atteint 0,725 % contre une cible de 6,5%. portant ainsi le cumul annuel à 0,4 milliard à cette date. Néanmoins, à la clôture provisoire de la journée du 06 juin, le PTR enregistre un déficit de 1,6 milliard de CDF, lié à la survenance des recettes et dépenses de la Banque. 02/01/13 Marchés mondiaux. Le marché des changes. L’euro s’est encore raffermi au cours de la semaine sous analyse par rapport au dollar américain. En effet, la parité entre les deux monnaies s’est située à 1,32 contre 1,31 la semaine précédente. Cependant, le dollar américain pourrait s’apprécier légèrement par rapport à l’euro au regard des statistiques assez mitigées sur l’emploi publiées aux états-Unis vendredi 7 juin (création de nouveaux emplois sur fond d’une légère augmentation du taux de chômage). Quant à la parité entre le dollar australien et le dollar américain, il est noté une légère dépréciation du dollar australien dont la parité s’est établie à 0,95 USD contre 0,96USD, une semaine plus tôt. Marché des biens. Hormis le statu quo observé pour le cours du cobalt, les cours des autres produits de base intéressant l’économie congolaise ont enregistré des hausses au courant de la semaine sous analyse. cuivre (+0,9 %), pétrole (+1,6 %), soja (+2,2 %), maïs (+0,7 %) et blé (+0,3 %). 31/12/12 U n rapport OCDE daté du 6 juin souligne que la production agricole mondiale devrait s’accroître en moyenne de 1,5 % par an, pendant la décennie à venir, contre 2,1 % de 2003 à 2012 en raison: w du manque de superficies agricoles supplémentaires, w de l’aggravation des contraintes de ressources et des pressions exercées sur l‘environnement et w de la hausse des coûts de production. Aussi, le fait que l’offre agricole obéit davantage aux lois du marché, cela pourrait offrir aux pays en développement des possibilités d’investissement et des avantages économiques importants, compte tenu de la hausse de leur demande de produits alimentaires, du potentiel de croissance de leur production et de leurs avantages comparatifs sur de nombreux marchés mondiaux. Par ailleurs, il s’est tenu du 6 au 7 juin 2013 à Kinshasa un forum international sur le thème: «Croissance économique et Gouvernance». Conscients de l’ampleur de l’écart de développement, en dépit des efforts consentis par le Gouvernement de la République, ce dernier a convié les penseurs de tout bord, à réfléchir avec lui sur des solutions innovantes en vue de propulser l’économie nationale vers une croissance soutenue à deux chiffres, inclusive et durable à effet de faire de la RDC un pays à revenu intermédiaire à l’horizon 2015 et émergent vers 2030. Pour l’édition 2013, deux sous-thèmes ont été proposés: w exploiter les ressources naturelles pour un développement accéléré et w exploiter les ressources naturelles pour accélérer le développement humain. Cours des principaux produits de base (2013). Déc-12 Janvier Février Mars Avril Mai 06/06 Var. hebdo (en %) Produits agricoles Mais USD/T. 271,75 272,33 264,71 269,49 236,67 240,99 242,83 0,76 Blé USD/T. 770,75 782,00 708,00 735,75 703,75 691,75 699,75 0,28 Soja USD/T 531,99 540,26 542,46 534,19 521,60 550,00 562,13 2,20 Produits miniers Cuivre USD/T. 7.914,5 8.168,0 7.825,0 7.569,50 7033,0 7245,0 7.310,50 0,90 Cobalt USD/T. 25.644,21 26.460,0 26.195,41 25.137,00 25.137,0 28998,7 28998,7 0 102,87 102,02 103,70 1,64 Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres 111,25 115,72 111,80 109,69 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 12 notes de conjoncture économique | L’activité économique va poursuivre son sentier d’expansion Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Hormis le statu quo observé pour le cours du cobalt, les cours des autres produits de base intéressant l’économie congolaise ont enregistré des hausses au courant de la semaine sous analyse. Produits agricoles. Blé, Maïs, Soja. Au cours de la semaine sous examen, les cours du soja, du maïs et du blé ont poursuivi leur Evolution de la conjoncture intérieure. La production intérieure. w Le taux de croissance. L’activité économique en 2013 va poursuivre son sentier d’expansion, en dépit de l’atonie de l’activité mondiale. En effet, les estimations de la croissance en 2013, tenant compte des réalisations à fin avril 2013, tablent sur une progression du PIB de 7,9 %, soit 3,0 points de plus que la moyenne projetée pour l’Afrique Subsaharienne. Cette croissance serait impulsée essentiellement par les secteurs des mines, du commerce, de la construction et de l’agriculture, d’une part et par l’absorption, d’autre part. Il convient de noter que le système de comptabilité nationale est en pleine migration vers le SN93. Ce nouveau système devrait entraîner une réévaluation des comptes nationaux à hauteur de 58 %. La révision de la méthodologie comporte les avantages suivants: w la mise à jour des informations, w la clarification, w la simplification et w l’harmonisation en Les prix intérieurs. L’inflation demeure sous contrôle à la 1ère semaine du mois de juin 2013. Le taux d’inflation hebdomadaire se maintient sous ta trajectoire en se situant à 0,013 % au cours de la semaine sous analyse contre 0,012 % la semaine d’avant portant te cumul annuel à 0,32 %. Le prolongement de cette tendance à fin décembre 2013, établirait le taux d’inflation à 0,73 %.En glissement annuel, l’inflation atteint 0,725 % contre une cible de 6,5 %. Sur la place de Kinshasa, la stabilité demeure de mise avec un taux d’inflation hebdomadaire de 0,016 % venant de 0,014 % une semaine plus tôt. situation financière du Trésor est peu reluisante. L’exécution budgétaire est caractérisée par une tendance contrastée, d’une part, la réalisation d’importants excédents au premier trimestre (104,8 milliards de CDF) et, d’autre part, l’enregistrement des déficits pour les deux premiers mois du deuxième trimestre (-86,5 milliards). Sur la période sous-analyse, cette évolution a eu comme conséquence, la consommation de la réserve ainsi constituée qui, du reste, ramène l’excédent cumulé à 21,5 milliards de CDF. Rapprochée à la Secteur Public. Exécution des opérations financières de l’état. Au cours de ce premier semestre 2013, la (suite en page 14). évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS). Cumul janvier Cumul février Cumul mars Cumul avril Cumul mai 1er sem juin Taux d’inflation hebdomadaire 2012 1,63 0,50 0,09 0,06 0,06 0,01 Taux d’inflation hebdomadaire 2013 0,07 0,07 0,05 0,06 0,07 0,013 Source : INS évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013. 0,035 0,03 0,03 Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. L’analyse par secteurs d’activités fait ressortir ce qui suit: w Dans le secteur des industries manufacturières, une tendance haussière expliquée par l’accroissement 0,026 0,025 0,022 0,02 0,015 1ère sem juin 5ème sem mai 3ème sem mai 2ème sem mai 4ème sem avr 3ème sem avr 2ème sem avr 1ère sem avr 4ème sem mar 3ème sem mar 2ème sem mar 1ère sem mar 4ème sem fév 3ème sem fév 2ème sem fév 1ère sem fév 0 0,013 0,011 0,01 0,005 4ème sem mai 0,01 5ème sem jan Marchés des devises. L’euro s’est encore raffermi au cours de la semaine sous analyse par rapport au dollar américain. En effet, la parité entre tes deux monnaies s’est située à 1,32 contre 1,31 la semaine précédente. Cependant, le dollar américain devrait reprendre quelque peu sa valeur par rapport à l’euro au regard des statistiques assez mitigés sur l’emploi publiées les Etats-Unis ce vendredi 07 juin. De l’autre côté, ta parité entre le dollar australien et le dollar américain s’est établie à 0,95. une baisse du solde d’opinions est induite principalement par le pessimisme des entrepreneurs du secteur de transport, sousbranche où il y a une forte perturbation des activités due au dernier mouvement de grève des conducteurs des véhicules poids lourds. 4ème sem jan Produits énergétiques. Une baisse plus forte que prévue des stocks de brut aux états-Unis observé au courant de cette semaine est notamment à la base d’une majoration de 1,6 % du cours du baril sur le marché de Londres. Le Baromètre de conjoncture. En mai, le solde d’opinions des chefs d’entreprises accuse une petite poussée, se situant à +11,9 % contre 9,8 % un mois plus tôt. Ce niveau supérieur à la moyenne de 5 % traduit le dynamisme de l’activité économique dans le pays. En moyenne, le solde brut d’opinions pour les 5 mois des années 2013 révèle que les opérateurs économiques maintiennent la confiance qu’ils avaient dans l’évolution de la conjoncture en 2012. En effet, la moyenne en 2013 n’a évolué que de 0,1 point par rapport à 2012, bien que la structure à l’intérieur ait beaucoup changé. de la demande et des opportunités d’investissement après s’être libérées de l’échéance fiscale de fin mars. w Dans les industries extractives, la hausse des cours de produits miniers sur le marché international ainsi que la reprise des échanges avec le Gouvernement, ont permis de favoriser la reprise de l’optimisme dans ce secteur. w Quant au secteur de la construction, il est noté une stabilité du solde d’opinions en raison de l’attentisme que connaît la progression des grands travaux. w En ce qui concerne te secteur des services, 3ème sem jan Produits miniers. Le cuivre et le cobalt. Au courant de cette semaine, le cours du cobalt est demeuré statique alors que le cours du cuivre se maintient toujours à la hausse en raison de l’accroissement de la demande des pays émergents. vue du rapprochement des comptes nationaux avec ceux des pays tiers. Il importe cependant de noter que la mise en œuvre de SN93 devrait induire des modifications majeures des indicateurs qui prennent en référence le niveau du PIB. 2ème sem jan hausse, la mortalité infantile a baissé de moitié en 12 ans et l’espérance de vie est passée de 40 à 60 ans. Cependant, cette croissance non inclusive et non durable. En effet, le tiers de la population mondiale en situation d’extrême pauvreté, avec moins de 1,25 dollar américain par jour, vit en Afrique, soit plus de 400 millions de pauvres. Pour atteindre et maintenir une croissance robuste, inclusive au plan social et durable au plan environnemental, la BAD appelle les gouvernements à tout mettre en œuvre pour développer les trois domaines ci-après: w Infrastructures (énergie, routes, chemins de fer etc.), elles constituent, l’épine dorsale de la diversification économique et gage de la prospérité des Nations. w Intégration économique régionale. Elle devrait accroître les économies d’échelles au regard des avantages comparatifs. w Partenariat avec le secteur privé, sur fond de la bonne gouvernance, tant au niveau de l’Administration centrale qu’aux niveaux des Administrations décentralisées, l’obligation de rendre compte ainsi que la promotion des compétences et de la technologie facteur décisif pour la durabilité de la croissance. Au regard du tarissement des sources de financement traditionnelles à la suite notamment de la crise financière, la transformation structurelle de l’Afrique requiert des financements innovants. à cet effet, l’économie africaine doit agir sur deux fronts: w lutter contre la fuite illégale des capitaux et w développer des marchés financiers en interne en vue de l’émission des obligations d’infrastructures et de la diaspora, intervenir sur le marché financier international, ce qui requiert la notation souveraine et développer le partenariat avec le secteur privé. hausse. Ils ont progressé respectivement de 2,2 %, 0,7 % et 0,3 %. La faiblesse des réserves agricoles aux USA ainsi que les conditions météorologiques non favorables sont notamment à la base de cette hausse. 1ère sem jan (suite de la page 12). Evolution trimestrielle comparée des opérations financières de l’Etat entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 2013 1er Trim Avril Mai Juin Cumul 1er Trim Avril Mai Juin Cumul Variation en % Recettes 829,1 247,0 253,0 317,7 1646,8 1024,6 286,4 278,2 37,3 1626,5 1,2 Dépenses 693,9 246,5 218,5 303,5 1462,5 919,7 302,7 348,4 34,1 1605,0 9,7 Solde 135,2 0,5 34,5 14,2 181,4 104,8 16,4 70,2 3,2 21,5 88,3 Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 2013 Avril Mai Juin 1er Sem Variation 2013/2012 55,07 19,42 18,32 1,44 94,24 6,77 119,60 54,96 19,36 18,13 3,05 95,49 24,11 18,59 0,1 0,1 0,2 1,61 1,25 17,3 1er Trim Avril Mai Juin 1er Sem 1er Trim I. Encaissements 47,29 16,07 16,12 21,53 101,00 II. Decaissements 60,17 19,00 19,23 21,20 III. Résultat 12,9 2,9 3,1 0,3 évolution du Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF) Rubriques Prév. Mai Réal. Mai au 31 Taux dexéc en % Prév. Juin Réal. Juin au 06 Taux dexéc en % Encaissements 18 169 18 378 101,2 21 570 1 437 6,7 Dép. BCC Entreprise 13 868 13 707 98,8 17 368 2 079 12,0 - Charges courantes 11 894 12 189 102,5 13 536 2 079 15,4 - Dép. d’investiss. 1 974 1 518 76,9 3 832 0 0,0 Résultat BCC Entrep. 4 301 4 671 108,6 4 202 -642 Dép./ Pol mon et Int Gén. 4302 4 567 106,2 4 203 714 17,0 - Charges dexpl. mon. 3 013 3 458 114,8 3 425 477 13,9 - Charges d’exploit banc. 799 727 91,0 500 2,73 0,5 - Autres charges/intér. Publ. 490 382 78,0 278 234,6 84,4 Débours à récupérer 0 -76 0 256 TVA 0 0 0,0 0 0 0,0 18 169 18 198 100,2 21 570 3 049 14,1 - 180 - -1 612 II. Décaissements III. Solde LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 13 notes de conjoncture économique | Les banques disposent d’avoirs excédentaires de CDF 59,45 milliards évolution trimestrielle comparee du plan 0e tresorerie de la bcc entre 2012-2o13 (en milliards de CDF). à la clôture de la journée du 6 juin, le PTR enregistre un déficit de 1,6 milliard de CDF, résultant des encaissements de 1,4 milliard et des décaissements de 3,0 milliards. à cette période du mois, par rapport aux prévisions, les encaissements totalisent 6,7 % et les décaissements se situent Monnaie et Crédit. Marché monétaire. à fin mai 2013, le guichet des prêts à court terme est demeuré inactif et ce, depuis le début de l’année, alors que celui des facilités permanentes reprend peu à peu ses activités. En cumul, les transactions dénouées sur ce marché ont atteint 20,4 milliard de CDF.à l’interbancaire, le volume total des opérations effectuées se chiffre à fin mai 2013 à 114 milliards de CDF contre 11,6 milliards de CDF en évolution des avoirs libres des banques. Au 6 juin 2013, le compte courant des banques a connu, d’une semaine à l’autre, une diminution de 32,5 milliards de CDF, s’établissant à 227,7 milliards contre 260,2 milliards. La moyenne notifiée des réserves obligatoires pour la période du 15 mai au Evolution des facteurs autonomes et institutionnels. w l’accroissement du crédit en monnaie étrangère par rapport au mois de mars 2013 et à fin décembre 2012 de respectivement 3,1 % et 8,6 %. w Les dépôts à terme ont augmenté de 16,3 % en termes annuels. D’un mois à l’autre, ils ont reculé de 1 ,2 %. Cela dénote la confiance du public dans la consolidation de la stabilité économique et monétaire. évolution des facteurs institutionnels. Les instruments de politique monétaire ont contribué à des ponctions de la liquidité d’un montant de 20,9 milliards de CDF contre une ponction programmée de 39,1 milliards. Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Le bilan monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que tes facteurs de la liquidité bancaire au 6 juin 2013 ont induit une ponction nette de la liquidité de 16,0 milliards contre une ponction programmée de 2013 et à fin décembre 2012 de 9,5 % et 16,3 respectivement. w Les dépôts bancaires ont augmenté de 3,23 % en avril 2013 par rapport à décembre 2012 et ont baissé de 0,40% par rapport à mars 2013. évolution des facteurs autonomes. Les facteurs autonomes ont injecté 4,9 milliards de CDF contre une injection programmée de 20,3 milliards. Cette situation est liée au comportement des avoirs extérieurs nets. w les crédits ont été davantage accordés aux entreprises privées. évolution des taux d’intérêt. Banques classiques. L’analyse des taux d’intérêt révèle ce qui suit: w Une baisse du taux en monnaies étrangères de 1,5 point de pourcentage, d’un mois à l’autre pour les banques classiques. w Une hausse du taux en monnaie étrangère de 17 points pour les banques de micro-finance. w Les dépôts en monnaie nationale ont augmenté de 8,4 % en avril par rapport à fin 2012 contre une baisse de 4,8 % d’un mois à l’autre. Il faut noter: w l’augmentation du crédit à la clientèle de 2,6 %, d’un mois à l’autre, et de 7,4 % par rapport à fin décembre 2012. w la baisse du crédit en monnaie nationale par rapport au mois de mars Dynamisme de l’activité bancaire. Dépôts de la clientèle et crédits à l’économie. L’analyse des dépôts de la clientèle des banques dégage les enseignements ci- après: évolution Evolution du taux de change 930,00 924,33 925,00 919,48 920,00 918,42 915,00 910,00 07/06/2013 31/05/2013 24/05/2013 16/05/2013 09/05/2013 16/04/2013 900,00 02/05/2013 Cours indicatif Cours par parallèle 905,00 09/04/2013 Budget en devises et réserves internationales. Au 6 juin 2013, l’exécution du budget en devises renseigne un déficit de 2,1 millions de USD tenant à un niveau des recettes de 2,1 millions et des dépenses de 4,25 millions de USD. En cumul annuel, le solde du budget en devise demeure excédentaire de 30,6 millions de USD et permet de situer le niveau des réserves de change à 1.674,7 millions de USD, correspondant à 8,8 semaines d’importation des biens et services. 18,8 milliards de CDF. 02/04/2013 évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale. L’exécution du plan de trésorerie de la BCC, en date du 06 juin 2013, s’est soldée par un déficit cumulé annuel de trésorerie de 1,2 milliard de CDF contre une prévision de solde zéro. à la faveur d’une gestion budgétaire rigoureuse, il s’observe mensuellement une mobilisation efficace des ressources et une maitrise des dépenses. SECTEUR EXTéRIEUR. Le marché des changes. La stabilité s’est poursuivie sur le marché des changes au 7juin 2013. Rapproché au 31 mai 2013, il s’observe des dépréciations de 0,1 % à l’interbancaire et de 0,2 % au parallèle. Ainsi, le taux de change s’est situé à 918,60 CDF à l’interbancaire et à 924,33 CDF au parallèle. Marché des titres BTR. L’encours global du titre BTR a atteint 110,69 milliards de CDF au 06 juin contre 108,3 milliards CDF au 29 mai. Cette situation traduit des ponctions en termes annuel de 15,69 milliards de CDF et hebdomadaire de 2,3 milliards de CDF. Pour la maturité à 7 jours, l’encours a représenté 24,6 % soit un total de 27,3 milliards de CDF face à un encours de 83,4 milliards pour la maturité de 28 jours. Du point de vue de la structure, les souscriptions compétitives ont représenté 51,66 % du total contre 48,34 % pour compte des tiers. Le taux moyen pondéré du BTR à 7 jours a poursuivi son ascension, s’établissant à 1,11 % contre 1,02 % une semaine plus tôt. En termes réels, au regard de l’accroissement du taux nominal, la marge négative observée, depuis plusieurs mois, est redevenue positive. Elle s’est située à 0,39 point. Quant au taux directeur réel, sa marge de positivité s’est établie à 2,28 points. Le coût financier hebdomadaire lié aux BTR à 7 s’est situé à 5,89 millions de CDF contre 4,9 millions de CDF la semaine d’avant. 14juin 2013 se chiffre à 168,25 milliards de CDF. Les banques disposent des avoirs excédentaires de 59,45 milliards de CDF contre 91,3 milliards il y a une semaine. évolution de l’encaisse monétaire. Au 6 juin 2013, l.es émissions nettes cumulées se sont établies à 45,8 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 423,6 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,7 % contre 39,3 % pour le siège. 08/03/2013 évolution trimestrielle comparée des opérations financières de l’état entre 2012-2013. Au 7 juin 2013, le Compte Général, du Trésor affiche un excédent mensuel de 3,2 milliards de CDF. La composition des recettes du Trésor reste dominée principalement par les recettes fiscales de la DGDA et les autres recettes, soit respectivement 36,2 % et 60,6 % du total des recettes. Quant à l’exécution des dépenses au cours de la période sous-revue, elle laisse apparaître une prépondérance des charges liées aux frais de fonctionnement (40,3 %) et aux dépenses en capital (43,1 %). 2012. Au 4juin 2013, ce volume atteint 7 milliards de CDF au taux de 2,5 %. En cumul annuel, il est fait état d’un volume de 1.447,2 milliards de CDF. 01/02/2013 période correspondante de 2012, il s’observe une moins-value dans la mobilisation des ressources et une rapide expansion des dépenses publiques. à 14,1 %. L’évolution des décaissements est due principalement aux dépenses courantes et celles de politique monétaire et intérêt général, représentant chacune 68,1 % et 23,4 % des parts. En tant qu’entreprise, le plan de trésorerie de la BCC a dégagé à ta période sous-revue un déficit de 0,6 milliard de CDF. 03/01/2013 (suite de la page 13). Budget en devises 2013 (en millions de U5D). RUBRIQUES Janv. Févr. Mars avril 31 MAI 06 JUIN Cumul au 06 JUIN I. RECETTES 97,05 101,47 193,96 102,37 61,8 2,11 558,82 A. Recettes d’exploitation 2, 83 3. 24 3,44 4,28 4,26 0,66 18,73 1. Redevance de contrôle de chanqe 2.69 2,88 2.96 3,42 3,36 0.59 15,90 B. Opérations de change 94,22 98,23 190,52 98,08 57,59 1,44 540,09 1 . Rachats recettes fiscales et non fisc. 78,22 91,73 169,03 98,08 57,59 1,44 498,11 Recettes pétrolières 40.89 53. 18 111,08 39,60 - 9,25 Recettes minières 36,26 33,22 53.35 57,55 46,54 1,20 228,122 254,00 Variation en milliards de CDF Programmation 06 juin 2013 Réalisation flux 06 juin 2013 Ecart 3. Achats interbancaires/ Adjudications 16, 00 6, 50 0,50 - - - 23,00 1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.) 20,3 4,9 -15,4 Il. DEPENSES 116,15 63,77 104,97 109,70 129.30 4,25 520,16 a) AEN 41,4 53,4 12,0 A. Dépenses du Trésor 85,68 59,56 95,97 102,74 123,35 4,12 463,45 b) AIN -21,1 -48,4 -27,3 - Crédits intérieurs -8,9 -31,2 -22,3 1. Service de la dette extérieure 7,62 5,55 10,60 9,10 32,75 * CNE 49,7 -23,9 -73,6 2. Paiements diverses créances 16,55 14,32 13,72 14,23 11,43 - 70,25 * Créances sur BCM (RME) -58,8 -8,4 50,4 * Créances sur secteur privé 0,2 1,1 0,9 3. Fonctionnement 61,51 39,71 71,65 79,40 79,16 4,12 32755 - APN hors BTR -12,2 -17,3 -5,0 Fournisseurs étrangers 12,25 13,87 41,81 32,99 49,52 2. Fact. Institutionnels 39,1 20,9 -18,2 a) Encours BTR 31,1 15,7 -15,5 B. Dépenses de la BCC 30,47 4,19 9,01 6,96 5,94 b) Réserve Obliqatoire 8,0 17,9 9,9 5. ventes interbancaires 24,00 - - - - 24,00 c) Encours refinancement 0,0 12,7 12,7 -18,8 -16,0 2,8 BALANCE 24,00 - - - - 24,00 Fact. Auton. Fact.Instit. (1-2) (+) injection; (-) ponction Réserves Internationales 1.625,0 1.661,7 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 14. 1.751,7 1.744,3 1.676,9 65,63 148,52 0,12 1 .674,7 56,70 mon porte-monnaie | Vous avez dit étiage? Le déficit d’Inga résulte de plus de 20 ans d’ensablement ignoré par la Snél L a SNEL explique le déficit par l’étiage du fleuve Congo et la panne technique qui affecte plus de la moitié des groupes à Inga. La centrale hydroélectrique d’Inga produit à ce jour 600 mégawatts sur 1320, capacité de production normale d’Inga I et II. La société d’électricité explique que les prévisions météorologiques indiquent une forte diminution du niveau de l’eau du fleuve Congo pendant la saison sèche en cours du 30 juin au 31 août 2013. Pour le directeur du département de distribution de la Snel à Kinshasa, M. Fumany Gymbadi, cette baisse du niveau de l’eau va occasionner celle de la production d’énergie à la centrale d’Inga pendant cette période. Il indique que la Snel va appliquer une politique de fourniture « sélective » d’électricité à ses abonnés dans la Capitale. «Un délestage très sévère », précise M. Fumany. Pour important que tous les fleuves et lacs des EtatsUnis réunis. L’étiage n’est donc possible que dans des conditions exceptionnelles, plus que sahéliennes! Et à la SNEL et au ministère des Ressources hydrauliques et Electricité, ceci se sait. L’Etiage n’est une parade, une farce publique pour refroidir l’ire populaire face à la prévarication et à la désinvolture qui a longtemps caractérisé la gestion de la SNEL. Une vue aérienne du barrage d’Inga. droits réservés. cours de cette descente l’administrateur délégué atteignant à certains tumultueuse, le Nzadi se de la SNEL, les problèmes endroits, à l’approche rétrécit entre d’étroites d’étiages sont devenus du site d’Inga, près de gorges, connaît des récurrents depuis trois 1200 m de profondeur. Le vagues de 12 m de haut et ans suite à l’ensablement fleuve Congo traverse, en dégringole en réalisant 32 du canal d’amener. La fait, la région équatoriale chutes ! Selon une étude SNEL dit s’activer à de sorte que certaines des experts américains, trouver une solution sections se retrouvent en la hauteur de ces chutes définitive. L’étiage, permanence en saison et le volume d’eau sont s’est toujours justifiée des pluies et que son si élevés que ces 350 Km la SNEL, est à l’origine niveau fluctue rarement. représentent un potentiel de la faible desserte D’ailleurs, arrivé au hydroélectrique aussi en courant électrique à niveau de la cuvette partir d’Inga. Pas si sûr. centrale et dans le hauts Contre-expertise. Le plateaux du Congo fleuve Congo qui déverse central, le fleuve [appelé 39.600m3 d’eau chaque alors, par les riverains, seconde dans l’Atlantique Nzadi : rivière qui avale e site d’Inga est a donc un débit si puissant d’autres rivières] a un reconnu comme qu’il a sculpté un canyon niveau de 300 m sur une un Actif national long de quelque 160Km longueur de 350 Km. Au appartenant au peuple de la R-dC. La souveraineté de la R-dC sur Inga ainsi que son leadership dans le développement de ce Grand Inga. Déjà des -convenus entre les site sont formellement équipes d’une société colons et les six clansétablis dans le protocole allemande spécialisée qui n’ont jamais été d’accord sur le Grand dans le domaine de versés. Mais la Banque Inga entre la R-dC et l’énergie, VOIT Hydro mondiale soutient tout l’Afrique du Sud. Les se trouvaient dans la le contraire dans ses négociateurs r-dcongolais région. Voilà qui a « documents projets » n’ont rien hypothéqué. mobilisé la mouvance et prétend que « la Sur papiers. Certes, de la société civile du population qui avait il vrai que les experts Bas-Congo qui a crie les droits d’usage de sud-africains ont monté à une indemnisation la terre lorsque furent les enchères, durant les construits les barrages de complaisance avant dernières négociations à d’Inga I et II ont reçu une l’expropriation et la Lubumbashi, en vue non compensation adéquate ». délocalisation de plus seulement d’avoir droit Et par conséquent, « il de 10.000 personnes. au chapitre sur tous les n’y a pas d’héritage calisation. Mais pour le engagements inhérents social». Pour la Société coordinateur principal au développement de nationale de l’électricité, du Département du Grand Inga et surtout SNEL, la population développement durable s’attribuait le pilotage d’Inga est partie d’elleà la Banque mondiale/ du développement, avec même sous la pression R-dCongo, M. Jean pour objectif le trading d’une mouche agressive. Christophe Carret, la d’énergie à travers le Il y a 5 ans, en avril 2007, firme allemande VOIT continent. Sans succès. le commissaire local avait Hydro se trouve dans Les Sud-af ont même donné un ultimatum de la région d’Inga dans le proposé que le traité 3 mois aux habitants de cadre d’un appel d’offre soit d’une durée de Camp Kinshasa de vider international pour la 50 ans renouvelable. le lieu. Mais un pasteur réhabilitation des groupes Niet des R-dCongolais. Ne kongo, responsable G11 et G15 de Inga II sur Au contraire, la partie de l’ONG COPECO s’y financement de l’Agence r-dcongolaise a exigé impliquera et mènera des de financement de la que soit mentionnée la actions de lobbying et la coopération allemande, clause selon laquelle la menace calmit jusqu’en KFW pour quelque USD coopération énergétique juillet 2009, il y a 3 50 millions. En outre, avec l’Afrique du ans donc, quand, cette l’enveloppe de 900 Sud est assortie des fois-ci, la SNEL dans dollars distribuée aux conditionnalités. Que un document distribué foyers du Camp Kinshasa l’énergie produite par aux habitants du Camp rentre dans le cadre d’un le projet est destinée laisse entrevoir, d’après projet de fonds social. en priorité en R-dC, l’ONG Counter Balance, « Ça n’à rien avoir avec avant la satisfaction des la probabilité de recourir Inga ou une quelconque besoins de l’AfSud. Que à la coercition en cas de indemnisation », soutient la coopération porte, résistance de dégager du Jean-Christophe Carret. certes, sur l’ensemble lieu. Qui fait comprendre des 41.000MW du qu’il y a des méthodes site d’Inga, mais que RECIDIVE. rigoureuses de calcul pour Inga III, première La Banque mondiale a d’indemnisations. phase du Grand Inga, récemment octroyé une Coordinateur de l’ONG une priorité d’achat de enveloppe de 900 dollars Actions pour les droits, seulement 30% sera à chaque foyer vivant sur Environnement et vie et concédée aux Sudaf sur le Camp Kinshasa, un point focal du Réseau chaque phase d’Inga [qui village créé par d’anciens ressources naturelles du en compte, en effet, huit ouvriers r-dcongolais Bas-Congo., M. Jean(8), Inga 3, basse chute commis à la construction Marie Malanda fait environ. 4755MW, Inga de la centrale d’Inga comprendre que c’est 3 III haute chute 3030MW, II. Camp Kinshasa se grandes bourgades qui Inga IV 4200MW, trouverait dans une zone seront concernées par une Inga V 6970MW, Inga que devraient engloutir probable délocalisation. VI 6680MW, Inga les projets Inga III et du PAL n VII 6700MW et Inga I par l’ONG 11.11.11 au Yacht Club de Kinshasa. Les debaters étaient, en effet, outre Vika di Panzu et le prof Musibono, Jean-Christophe Carret, Coordonnateur principal du Département du développement durable à la Banque mondiale/R-dC et M. Jean-Marie Muanda de la société civile du Bas-Congo et point focal du Réseau Ressources naturelles (RRN). Le complexe d’Inga compte actuellement deux centrales, Inga I, opérationnel depuis 1972, compte 6 turbines dont 3 seulement ronronnent à ce jour. Et Inga II qui aligne 8 turbines fournies par la société belge ACEC de Charleroi ; mais 4 de ses turbines n’avaient pas fonctionné en 1982 quand la centrale a été mise en marche suite à des problèmes techniques de conception. Naturellement, ces deux centrales hydroélectriques nécessitent un débit et un niveau des eaux important pour le ronronnement de leurs turbines. Bémol : le financement du dit projet. L’accord n’avance même pas une estimation du coût du projet. Sino que «les parties feront des efforts raisonnables pour faciliter le financement de la phase I du projet, sous réserve que la revue de l’étude de faisabilité de la R-dC soit acceptable et selon les termes et conditions à venir». Il en est de même pour la continuité du projet qui s’échelonne sur 8 phases. L’accord poursuit que chaque partie fera des «efforts raisonnables» pour faciliter le financement de toutes phases ultérieures au projet dès lors que la RSA est impliquée dans une telle phase. Que l’AfSud facilitera la mobilisation des ressources financières pour le projet par ses institutions financières ou des tiers, si tel est le cas. En d’autres termes, la R-dC ne serait pas crédible pour lever les fonds sur la place internationale. Des zones d’ombres paraissent davantage dans cet accord avec les clauses de « droit de premier refusachat » ou encore de «droit de premier refuscapital». L’accord stipule, en effet, que l’Afrique du Sud aura le droit dans un délai de 3 mois suivant la réception de l’offre de la R-DC ou de la société de projet concernée, selon le cas, d’accepter ou de refuser cette offre, étant entendu que l’AfSud devra, dans un délai de 60 jours à compter de la date à laquelle elle accepte une telle offre, effectuer un paiement sur un compte séquestre selon des termes à convenir entre les parties d’un montrant de USD 10 millions aux termes financiers 2013 à titre de garantie pour les obligations qu’elle contracte en conséquence de l’acceptation de l’offre. Des experts, dont des cadres SNEL qui ont, en effet, lu et évalué le fameux accord R-dC/ RSA sur le Grand Inga, disent relever une certaine confusion savamment entretenu dans cet accord. La R-dC fait finalement des concessions, larges et complexes, sur des points où elle s’est montré, dans l‘exorde du traité, intraitable. D’ailleurs, dans son article 21, il est fait mention de la possibilité d’amender tout ou une partie du dit traité. Il n’y a point une seule clause qui soit exclue d’une probable révision. Selon nos sources, la commission ECOFIRE du gouvernement, en fait des ministres qui y sont membres ont jugé l’accord déséquilibré, superflu, avec de dangereuses zones d’ombres, particulièrement sur le financement du projet. Le ministre des Ressources hydrauliques et Electricité, Bruno Kapandji, aurait été, renseignent nos sources, évasif particulièrement sur la question inhérente aux emprunts que l’AfSud aura inévitablement à effectuer dans le cadre du dit projet et si ces emprunts seront imputables à la R-dC. Ou encore si l’accord tient en compte que la R-dC est un pays post-conflit devant naturellement jouir de l’étalement de la dette sur un certain nombre d’années et des taux d’intérêt n’excédant pas 2%. Déjà aux Finances, l’on redoute déjà l’épineuse question de la concessionnalité éventuelle de finance compte tenu des engagements vis-à-vis des bailleurs des fonds (dont FMI/Banque mondiale) ainsi que de la fragilité de nos finances publiques. POLD LEVI n R-dCongolais et Sud-africains pourraient renégocier des aspects financiers du traité sur le Grand Inga Le traité sur le Grand Inga ignore la délocalisation du camp Kinshasa l y a encore quelques mois, la firme allemande VOIT Hydro avait entrepris la réhabilitation des groupes G11 et G15 de Inga II sur financement de l’Agence de financement de la coopération allemande, KFW pour quelque USD 50 millions. Mais les populations bordières du site d’Inga avaient plutôt perçu la présence des Allemands comme une menace, un signe annonciateur d’un déguerpissement forcé longtemps annoncé. Non sans raison. Des grands projets sont, en effet, envisagés sur le site d’Inga. La construction d’Inga III et du Grand Inga serait à l’étape de recherche de financement. La matérialisation de ces projets n’irait pas sans évacuation de la population. Cela se sait depuis des lustres. Et à Inga, l’on vit dans le quivive. Papa Simon Malanda avait 76 ans quand Anders Lustgarten de l’ONG Counter Balance l’a rencontré en 2009. Il a confié être le représentant légal de 6 clans qui vivaient dans la région d’Inga avant la construction des centrales I et II. Il exhibe à qui veut des documents juridiques, des requêtes, des plaintes et des réclamations relatifs au déplacement de sa population du site d’Inga en 1958 du temps où les projets étaient pilotés par des Belges. Simon Malanda disposait également d’une pile des documents détaillants les montants compensatoires Désensablage. Pendant plus de 20 ans, la SNEL- sinon l’Etat propriétaire de cette entreprisen’avait plus, en réalité, entrepris les opérations de désensablage des voies d’eau en amont des barrages d’Inga I et Inga II. Cette révélation est du professeur Dieudonné Musibono, Chef du Département de l’environnement à l’Université de Kinshasa et coordonnateur Environnement au PNUD. Le professeur Musibono a dit avoir été courant de cette situation quand il menait des études d’impact environnemental pour BHP Billiton , firme américaine qui envisageait de construire à la fois la centrale d’Inga III et une usine de fonderie d’aluminium au BasCongo. Coordonnateur Environnement au PNUD, le prof Musibono rejette donc, de revers de la main, les raisons avancées par la SNEL, l’étiage donc, pour justifier la piètre fourniture du courant électrique particulièrement dans la capitale Kinshasa. Il a, pour ce faire, pris à témoin, M. Noël Vika Di Panzu, ancien ADT puis ADG de la Société nationale d’électricité, SNEL et président du comité de pilotage du projet Inga III. Actuellement directeur de cabinet du ministre de l’Electricité et des ressources hydrauliques, Vika di Panzu n’a pas contesté les révélations du prof Musibono. Qui a édifié, l’assistance, voilà des mois, lors d’un débat, organisé L VIII, 6740MW], pour couvrir ses besoins internes à l’horizon 2040, pour autant que dans un délai maximum de 10 ans, l’AfSud ait acheté 2500MW sur les 4800MW d’Inga III attendus vers 2018-2020. Ce qui, espèrent les experts, rendra bancable cette phase et amorcera d’office la mise en œuvre des phases ultérieures. Que la R-dC a le plein droit de vendre aux Etats africains, dans le cadre de l’intégration continentale, l’excédent d’énergie d’Inga IV à Inga VIII. Qu’il est déjà acquis que la R-dC poursuivrait des pourparlers, commencés en octobre 2012, avec le Nigeria en vue d’un protocole d’accord d’exportation de l’énergie électrique d’Inga IV. Il sied de rappeler que suite au protocole d’accord de novembre 2011, les négociations d’un traité de coopération énergétique RSA/R-dC se sont déroulées durant 6 mois, d’octobre 2012 à mars 2013. MONTAGE FINANCIER. Il n’a pas donc jamais été question d’une quelconque imposition des Sud-Africains. Il est acquis que lors de la dernière session de négociations, la partie r-dcongolaise était, en effet, composée des délégués de la présidence de la République, de la Primature, des ministères des Affaires étrangères, de la Justice et des Ressources hydrauliques et Electricité ainsi que ceux de l’ambassade de la R-dC à Pretoria. Les cabinets Orrick Rambaud et Nodalis-Conseil ont facilité les négociations respectivement pour les questions juridiques ainsi que pour les matières institutionnelles et tarifaires. Cette assistance technique a été financée par la Banque mondiale. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 15. POLD LEVI n the best of le soft | La plus puissante des Mercedes L a marque à l’étoile lève le voile sur son modèle le plus efficace. La SLS AMG était déjà très savoureuse au naturel, cette nouvelle Black Series devrait disposer d’un temperament plus sauvage que jamais. Depuis deux ans, Mercedes dispose de sa propre voiture de sport pour lutter face aux Audi R8 et autres Porsche 911. La SLS AMG s’est imposée comme une GT incontournable dans sa catégorie, forte d’un style très personnel et d’un caractère qui peut être très fougueux même si l’auto sait également se faire confortable pour la vie de tous les jours. Mais attention, aujourd’hui la SLS s’énerve. ELLE arrive presque à temps pour décorerb l’arbre de Noël. Elle s’était déjà équipée d’une version GT un peu plus puissante il y a quelques mois. La voilà maintenant dans ses habits les plus extrêmes pour une version routière plus puissante et plus efficace que jamais sur le papier. L’auto reste équipée d’un grand V8 6,2 litres à la sonorité si spéciale, dont les râles devraient être plus bruyants que jamais. De 571 et 591 chevaux sur la version GT, sa puissance grimpe à 630 chevaux sur cette nouvelle version Black Series. à noter que le couple moteur est en très légère baisse en raison d’un bloc moteur retravaillé et des courbes modifiées, il est de 634 Nm. Les performances s’en ressentent forcément. Comptez 3,6 secondes pour abattre un 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe de 315 km/h, tout ça pour une consommation mixte de 13,7 litres/100 km et 321 g/ km de CO2. Mais plus que ses performances, c’est son caractère qui devrait sans doute émerveiller son conducteur quand on sait à quel point une SLS «normale» peut être attrayante à malmener sur circuit. Le tarif n’est pas encore dévoilé mais il sera forcément au dessus des 200 000 euros, sans doute assez largement. La voilà donc qui arrive presque à temps pour l’arbre de Noël à coté de la nouvelle Maserati Quattroporte, de l’Audi R8 restylée ou des nouvelles Aston Martin Vanquish et DB9. Pour lutter face aux Audi R8 et autres Porsche 911, Mercedes dispose depuis deux ans de sa propre voiture de sport: la Mercedes SLS AMG Black Series. Forte d’un style très personnel et d’un caractère qui peut être très fougueux même si l’auto sait se faire confortable pour la vie de tous les jours. DRoits réservés. La Mercedes SLS AMG Black Series est désormais dans ses habits les plus extrêmes pour une version routière plus puissante et plus efficace. DRéservés. L’Audi R8 V10 2013, une diva germanique A udi a de l’appétit! Avec sa nouvelle R8, la marque aux anneaux entend bien être reconnue pour son savoir faire au très très haut niveau. Satisfaisante la nouvelle R8? Plus que ça ... Audi a depuis longtemps récupéré le V10 de la cousine Lamborghini pour l’insérer dans sa super sportive R8. Depuis, la R8 s’est écoulée à plus de 20 000 exemplaires. Un succès commercial pas encore reconnu. La faute à quoi? Un manque d’image certain dans l’atmosphère hyper exigeant qui régit le monde de la supercar. N’ont droit de cité ici que celles qui ont embrassé la radicalité depuis très longtemps et que leurs moteurs propulsent à des allures trop rapidement répréhensibles. Alors Audi s’en-tête, ne lâche pas aussi facilement. Pour 2013, la marque d’Ingolstadt revoit sa copie. En effet, l’ancienne R8 n’était pas sans défaut en raison Avec sa nouvelle R8, la marque aux anneaux entend bien être reconnue. DR. d’un boîte de vitesse un peu lente. Alors est-ce que ce «S» au lieu du «R» devant Tronic suffit à faire d’elle le meilleur tueur à gages d’italiennes racées? La réponse est définitivement oui. Pas aussi tonitruante qu’une McLaren MP4-12C, cette belle allemande a tout de même du caractère à revendre! Opéra lyrique. Audi propose son modèle R8 avec deux moteurs: un V8 de 430 ch pour 430 Nm de couple ou bien, l’offre que l’on préfère, avec un V10, 525 ch et 530 Nm de couple ou même 550 ch dans la très exclusive version «Plus» que seuls quelques exigeants et très doués pilotes pourront discerner les derniers avantages par rapport à la version normale. Et ce V10, il sait chanter. Normal, me direz-vous. Né italien, voilà quelques années dans la Gallardo avec 5,0l de cylindrées et 500 ch, aujourd’hui dans la sportive allemande, il cube 5,2l et développe 525 chevaux. Mais ce qui le sublime le plus au delà de l’échappement sport qui laisse s’échapper une mélodie capable de vous hérisser les poils, c’est bien la nouvelle boîte de vitesses. Rapide, précise, sans à-coups, l’Audi (mais aussi bientôt les Lamborghini) comble son retard sur l’ennemi juré: Ferrari. Cette boîte à 7 rapports et double embrayage peut aussi être remplacée à la demande pour les puristes par une traditionnelle boîte mécanique 6 rapports. Bien aidée en plus par LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 16. la technologie chère aux yeux des allemands : la transmission Quattro, le récital technologique est parfait. Un avantage que l’Audi R8 exploite au mieux. Un 0 à 100 km/h en 3,5s pour la version la plus affûtée, voilà qui la place en haut de l’échelle même si une embarrassante GT-R annonce 2,7s pour le même exercice (voir essai Nissan GTR). Ses quatre roues motrices, l’Audi R8 s’en sert aussi en virage pour afficher une vitesse de passage en courbe impressionnante et une motricité sans faille en sortie de virage. Elle fait de vous un pilote! Le seul reproche que l’on puisse lui adresser est qu’en raison d’un poids relativement élevé: 1,8t, l’avant n’est pas très vif. Heureusement, il accroche tout de même assez bien les trajectoires. L’amortissement «Magnetic Ride» de série sur le modèle V10 offre de très belles liaisons au sol. La magie est d’ailleurs égale que l’on soit sur route ou sur piste. De toutes les R8 entrevues, notre préférence va à la version Spyder V10, la plus polyvalente mais aussi la plus «plaisir pur». Un V10, ça s’écoute décapoté… Enfin, grâce à une répartition efficace du poids: 57% à l’arrière et 43% devant, la poupe de l’allemande se laisse parfois embarquer. Un train arrière joueur malgré les quatre roues motrices, Audi nous gâte. Fiche technique: Prix du V10 Spyder: à partir de 173.500 euros Valeurs annoncées par le constructeur: V10 5.2 FSI quattro S tronic 386(525) kW(ch) Consommation mixte: 13,3 l. émissions de CO2 (mixte): 310 g/km (EU5) Cycle urbain: 20,5 l Cycle extra urbain: 9,2 l Type de moteur. 10 cylindres essence en V de 90°, lubrification avec carter à sec, injection directe d’essence, doubles arbres à cames en tête (DACT), collecteur d’admission avec clapets cinétiques Cylindrée: 5204 Puissance max: 386 (525)/8000 trs / Couple max.530 Nm/6500 trs Poids à vide: 1820 kg. La lutte pour la protection de l’environnement doit intégrer une dimension à la fois religieuse et éthique K yoto, Stockholm, Durban, etc : le monde entier court derrière la solution à un épineux problème dont il est lui-même à la base, à savoir le réchauffement planétaire consécutif aux Gaz à effet de serre (GES). Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), 20 à 25% d’émissions annuelles de dioxyde de carbone sont dus à la destruction des forêts. Comment la problématique du réchauffement de la planète, qui est étroitement liée à la destruction par l’homme de son environnement est-elle vue par un Dans Genèse 2,15, nous chrétien témoin de Jéhovah, en l’occurrence lisons, en effet : « Dieu alors l’homme et l’ingénieur en aviation prit l’installa dans le jardin Raphaël Ulundu d’Eden pour le cultiver Lufumbo. et s’en occuper». VoyezLa question environnementale a-t-elle aussi des implications religieuses, M. l’Ingénieur? Bien sûr que oui, M. le journaliste. Il est malheureux de constater que très souvent l’homme est oublieux, dans ses rapports avec la nature, qu’il a une mission particulière que le Créateur lui a confiée lorsqu’il l’a placé dans l’environnement terrestre. don gratuit de Dieu qui mérite d’être protégée. Il faut considérer le fait que Dieu lui-même avait considéré toute l’œuvre de sa création comme bonne. Cette œuvre parfaite de Dieu, cette œuvre harmonieuse, conforme au plan divin, Dieu nous recommande de nous en servir sans la détruire comme c’est malheureusement le cas actuellement. Mais l’homme doit se ressaisir et se rappeler que ceux qui détruisent la terre sont les ennemis de Dieu. Selon vous, témoin de Jéhovah, la Illustration de l’effet de serre. droits réservés. planète court-elle dans lequel Dieu a indubitablement à sa placé l’homme doivent destruction? être détruits. Dans A cette question, je vous l’environnement dans répond par un passage lequel Dieu a placé biblique: «Mais les l’homme, il n’y avait rien nations se sont mises qui pouvait nuire à sa en colère et Ta colère santé. Au contraire, il y est venue ainsi que avait tout en abondance. les temps fixés où les Tous ceux qui nuisent morts vont être jugés, le à la terre, ceux qui la (temps) de donner (leur) détruisent sont considérés récompense à tes esclaves comme des méchants les prophètes et aux saints par Dieu. «Dieu va et à ceux qui craignent retrancher les méchants de ton nom, les petits et les la terre, mais les humbles grands et de causer la posséderont la terre et ruine à ceux qui ruinent la vraiment ils se délecteront terre» (Rév 11,18). Dans de l’abondance de la la bible, il est clairement paix». Dans son audience écrit que ceux qui générale consacrée détruisent la terre, c’està l’environnement, à-dire l’environnement à l’occasion de la pour le déplacement de cadavres d’un lieu à un autre. Pour jouer tous ces rôles, la moto subit toutes sortes d’adaptations de la part de leurs usagers. A Kinshasa, capitale de la R-dC, la moto est plous impressionnante qu’à l’intérieur du pays. Ici, sa fonction primordiale est le transport des personnes concurremment au taxi et au minibus. Et c’est aussi dans la capitale où son usage inquiète le plus la population qui se sent à tout moment menacée par un accident. En effet, contrairement aux automobilistes qui empruntent essentiellement la chaussée, les motards se frayent la route à travers la masse piétonne qui emprunte les deux bords de la chaussée. Lorsque le piéton n’a pas fait attention au klaxon de la moto, celle-ci tamponne tout bonnement. Voilà s ce qui explique le nombre de plus en plus croissant des accidentés de moto qui arrivent aux différentes formations médicales de Kinshasa. Les accidents sont souvent dus à l’excès de vitesse lorsque les motards se donnent à des véritables rallies sur la chaussée sans prendre en compte le fait que celle-ci est fréquentée par d’autres usagers. La moto est donc devenue l’une des principales causes d’accidents à Kinshasa. Elle est venue en rajouter à l’insécurité routière qui se traduit par de nombreux blessés et morts accidentels chaque année dans la ville. La population lance un appel angoissant en direction des autorités de la Police de circulation routière (PCR) pour que non seulement elles fassent un contrôle systématique des permis de conduire parmi les motards, mais aussi qu’elles réglementent la situation des motos à travers la ville. Il est impératif que la moto cesse d’être un cauchemar pour certaines catégories de la population, dont les vieilles personnes, les enfants et les mal voyants. Outre les accidents, la moto est accusée de servir aux «Kuluna» d’un moyen rapide d’arracher à quelqu’un son sac à vous, il y a d’abord la mission qu’Adam a reçu de Dieu de cultiver le jardin et ensuite l’ordre qu’il reçut du même Créateur de s’en occuper. -A l’occasion de la journée internationale de l’environnement qui a été célébrée en début juin dernier, les experts ont évalué la progression du réchauffement de la planète entre 3° à 5°. Les artères de Kinshasa sous la pression des accidents causés par la moto O n la dit moins consommatrice du carburant, plus adaptée aux embouteillages, plus rapide, plus propice aux escapades sur des routes de terre battue, plus intime pour des couples d’amoureux, moins polluante que la voiture ou l’autobus. Il s’agit de la moto qui, il y a 2 décennies, était rare à Kinshasa et dans les autres villes de la R-dC. La moto a fait une percée spectaculaire dans ce pays et particulièrement à l’intérieur où elle est devenue, à côté du vélo, le principal moyen de transport pour des longues distances. Elle est apte à toutes les fonctions, à travers les campagnes r-dcongolaises où l’automobile est devenue rare et où l’état des routes en font le moyen de transport le plus sûr. En effet, loin des villes, la moto joue le rôle d’engin destiné au transport des marchandises, de personnes qui voyagent, d’ambulance pour le transport de malades, et même de corbillard main, son portable ou tout autre bien et de disparaître en se frayant la route parmi les véhicules. Plus d’un kinois a été ainsi dépouillé d’un bien par des «Kuluna» motorisés en pleine journée. Il est indéniable que la mototaxi est une solution à l’épineux problème de transport en commun à Kinshasa et dans les autres villes de la R-dC. Cependant son introduction massive dans nos artères est une donne qui exige des autorités compétentes des mesures qui sécurisent la population non seulement dans le domaine de la prévention routière, mais également par rapport à l’aménagement des routes. En effet, avec la multitude des motos qui sillonnent les artères des villes, on ne peut plus se passer des trottoirs et de tous les signaux prévus par le code de la route. Celui-ci doit être vulgarisé pour que chaque usager de la route soit à mesure de se comporter de manière à éviter les accidents sur la route. célébration de la journée internationale de l’environnement, le tout nouveau pape François a également insisté sur la dimension religieuse de l’environnement qui est, pour lui, un don gratuit de Dieu. Que dites-vous de cette déclaration du pape catholique? Le pape François a raison de considérer la création comme un Que répondezvous à ceux qui considèrent que dans l’histoire universelle, l’exploitation de la nature par l’homme s’est toujours faite au profit d’une minorité et en défaveur de la majorité? Cela est vrai, en tout cas, pour l’Afrique, et particulièrement la R-dc. Car qui détruisent le plus les forêts ? Ce ne sont pas des petits exploitants forestiers disposant de moyens rudimentaires de coupe. Ce sont plutôt de grands exploitants étrangers qui utilisent la tronçonneuse, le tracteur et de gros engins de transport d’agrumes qui détruisent de vastes hectares de forêts. Et en tout cela quel est le sort des populations autochtones qui sont restées proches de la nature telle que Dieu l’a créée? Elles sont parfois délogées de leur environnement naturel et repoussées ailleurs. Voyez le cas des pygmées de l’Afrique centrale, des aborigènes de l’Océanie et des Indiens de l’Amérique latine. Les populations que vous citez ont vu leur habitat naturel, nous dirions, violé par des personnes venues d’ailleurs. Pensez-vous que sans ce contact, ces populations auraient vécues jusqu’à ce jour conformément à la volonté divine en matière de la protection de la nature? Ces populations auraient certainement évolué dans un milieu plus sein, moins pollué qu’aujourd’hui. Les pygmées de l’Afrique centrale, les aborigènes de l’Océanie et les Indiens de l’Amériques auraient mieux respecté la volonté de Dieu qui prescrit le respect de la terre. J-C. MUYAYA n La précision du fait La recherche du détail La puissance du verbe La pertinence de l’analyse La force d’un média. www.lesoftonline.net | wwww.lesoft.be Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps le Journal de qualité par excellence NZILA MUNGENGA SENDA n LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 17. since 1989 ma vie | L’ICCN poursuit la mise en œuvre de sa gestion institutionnelle A u regard de l’atelier qu’il avait organisé en 2012 (du 28 septembre au 2 octobre), l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) s’investit pour l’état de la diversité des ressources biologiques de la R-dC ainsi que leur valorisation par des voies autorisées. Selon Dave Matomene, le chargé des ressources humaines de l’ICCN, il faut, au sein de l ’ICCN, des antennes relais à travers toute la République en vue d’une gestion institutionnelle. «A cause notamment de son étendue très vaste et de la diversité de ses sols et de son climat, la R-dC contient un plus grand nombre d’espèces de plantes et des animaux. Qui sont profitables à la vie humaine», déclare Dave Matomene. Ces données, a-t-il ajouté, devront permettre au pays de mettre sur pied un plan d’action pour la conservation et l’utilisation durable des espèces bénéfiques et pour le développement des méthodes de lutte, le cas échéant, contre les espèces nuisibles. La Coopération allemande/ GIZ, par Vel Mueller, son coordonnateur de la biodiversité, insiste sur les relations entre la centrale et les sites. «Il est utile d’avoir un plan de travail qui consiste à collecter, en consultant la littérature, les données de base sur la faune et la flore d’importance : médicale et vétérinaire, agricole, alimentaire, biologique (écologique) générale», dit-il. En R-dC, affirment les chercheurs en biodiversité, ce sont les Produits forestiers non ligneux (PFNL): fruits, feuilles, écorces, bois de feu, viande de brousse et plantes médicinales, dont la récolte et l’utilisation sont quotidiennes dans bon nombre de sites. «Nous devons surtout veiller sur les plantes médicinales afin qu’elle contribue à une meilleure santé des communautés. Car, avec le phénomène d’auto-médication que nous sommes entrain de vivre au jour le jour, l’on risque de toucher sur les espèces nuisibles», lancent-ils. Les plantes médicinales contribuent beaucoup aux conditions de vie dans les zones rurales et urbaines aussi. Outre les guérisseurs traditionnels qui pratiquent la médecine traditionnelle, il y a autant des gens impliqués dans le ramassage et le commerce de plantes médicinales. Il en résulte un accroissement de la demande, autant sur les marchés locaux que sur les marchés internationaux, et un accroissement des activités de bioprospection en quête de sources de nouvelles substances. Selon les experts en biodiversité, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 80 % de la population mondiale dépend des plantes médicinales pour les soins de base. On dit des plantes médicinales qu’elles sont le plus important groupe de végétaux : environ 30.000 espèces dans le monde, dont près d’un tiers sont des arbres. à ce jour, PROTA (Plant Ressources of Tropical Africa/Ressources à Kimpese, des résultats de recherches donnent au manioc d’être incorporé dans la fabrication du pain L es chercheurs de l’Institut supérieur des techniques appliquées en chimie agroalimentaire encouragent et généraliser la culture du manioc. Et pour cause ? La FAO et tant d’autres organismes à caractère agricole reconnaissent que d’une part, «les petits exploitants agricoles contribuent de façon décisive à nourrir les familles pauvres et de l’autre, les variétés actuelles de manioc sont riches en vitamines. Lesquelles sont favorable à la biofortification qui tente de lutter contre les carences en micronutriments, type de malnutrition très répandue, qui peu causer cécité, retard de croissance, altération du développement- et mort prématurée. Alors qu’il y a des années, le manioc passait pratiquement pour un produit inférieur au maïs, chercheurs, lui reconnaissent aujourd’hui des qualités qui font de lui une plante merveilleuse. Le Père Charles Kusita, missionnaire catholique de la congrégation des rédemptoristes, qui dirige l’ISTACHA, première institution d’enseignement supérieur de ce genre en R-dC, créée en 2005, déclare que «les recherches, actuellement, dans son établissement d’enseignement prouvent à suffisance que le manioc a la possibilité, dans la fabrication du pain, d’être incorporé à 10 %. Cette incorporation sera possible à 50 % voire plus de 50 dans un proche avenir». Ce qui donne, dit-il, aux acheteurs de la farine de froment et Une plantation de manioc. droits réservés. plus particulièrement les boutiques d’alimentation grandes panifications et supermarchés de de ne trop engager Kinshasa et de la province des dépenses. Dans du Bas-Congo des l’industrie, cette nouvelle produits agroalimentaires approche de la production estampillés comme par alimentaire est appelée exemple la chikwangue «nutrition positive». (pain de manioc), La multiplication des confiture, piment en recherches sur les liens pot etc. En R-dC, une entre alimentation et grande et bonne partie des santé, fait-il savoir, produits de consommation favorise ce secteur en sont importés et pourtant, pleine expansion. ce ne sont pas des Les consommateurs sont matières premières qui soucieux de prévenir la font défaut. maladie et garder la forme «A l’ISTACHA, des jusqu’à un âge avancé chercheurs et étudiants et les gouvernements, transforment ces face à l’augmentation produits dans des ateliers de l’espérance vie et à modernes. l’explosion des dépenses La construction d’un de santé, désirent avenir alimentaire promouvoir des régimes collectif est possible alimentaires plus sains. dans notre pays. Et, c’est La technologie une manière pour nous, agroalimentaire évolue de créer nos propres et trouve des nouvelles emplois», martèle le père façons de produire des Charles Kusita. aliments fonctionnels. De Qui soutient le renchérir par lui qu’«il n’y développement des liens a pas que l’incorporation avec des producteurs du manioc dans la et consommateurs farine qui constitue les au plan national. recherches menées à «L’agroalimentaire peut l’ISTACHA mais la bel et bien nourrir la formation, un maillon R-dC. Tout est seulement indispensable dans cette question de politiques, de institution d’enseignement formation et de réseau», supérieur donne déjà de conclut-il. trouver dans plusieurs NZILA MUNGENGA SENDA n végétales de l’Afrique tropicales) qui collabore avec nombreuses cellules de biodiversité en Afrique, a répertorié, sur les 30.000 espèces, quelque 2.500 espèces utilisées en premier lieu comme plantes médicinales, tandis que 2.700 autres ont des emplois médicinaux en plus d’un autre usage principal. De nombreuses plantes médicinales suscitent un regain d’intérêt de la part d’industriels du secteur privé : c’est le cas de Prunus africana (le cerisier africain), un arbre que l’on trouve au Cameroun, en R-dC, au Kenya et à Madagascar ; l’Allemagne, la France, la Suisse et l’Australie sont quelques-uns des principaux marchés pour son écorce. Des sociétés italiennes ont aussi importé de l’extrait d’écorce issu de cette espèce du Kenya, d’Ouganda, du Cameroun et de la R-dC. On estime que l’Afrique tropicale et subtropicale dont la R-dC possède environ 25 % des fonds mondiaux de ressources génétiques végétales, et fait une importante contribution au commerce mondial de ces ressources. Dans les seules années 1990, la valeur du marché de P. africana était estimée à 150 millions de dollars. En R-dC, les experts en biodiversité soulignent que la commercialisation des plantes médicinales doit encore relever un certain nombre de défis, par exemple l’absence de cadres politiques ou de gestion appropriés pour ces ressources végétales, des méthodes de récolte non durables, une moindre transformation et une faible valeur ajoutée des produits d’herboristerie, l’accès à ces ressiources et un partage équitable des bénéfices. Cependant les louis des Etats ayant un impact sur les accords de prospection de la biodiversité connaissent actuellement des rapides réformes dans de nombreux pays africains, où les nations prennent des mesures pour appliquer les accords internationaux comme celui concernant les droits de propriété intellectuelle liés au commerce. Bien que les travaux de recherches sur les plantes médicinales en R-dC aient donné lieu à une masse d’information et de données sur l’identification botanique, les usagers en médecine traditionnelle et les propriétés chimiques des composants actifs, les résultats surtout sur les statistiques sont dispersés et leur impact sur les objectifs sanitaires et économiques demeurent limité. L’ICCN, par sa coordination de biodiversité, devra, espérer mettre le doigt sur les manques en matière de recherche et d’information, et tirer les leçons sur lesquelles bâtir la recherche et l’élaboration de politiques de développement. Dix ans après, la déclaration de Maputo sur l’agriculture demeure encore une utopie L e 10 juillet dernier, la déclaration de Maputo, capitale de la Mozambique, relative à l’agriculture a, jour pour jour, totalisé une décennie. Par cette déclaration, les Etats africains présents à la conférence, après avoir fait l’état des lieux du secteur agricole du continent par rapport à la crise alimentaire persistante et à la nécessité de développer ce secteur pour la résorber, s’étaient engagés à consacrer au moins 10% de leurs budgets nationaux à l’agriculture dont dépend pour sa survie la grande majorité de la population. Quel bilan peut-on faire de cet engagement continental en faveur du développement du secteur agricole. Avant de faire un quelconque bilan de cette décennie qui devait en principe voir tous les Etats africains privilégier budgétairement le secteur agricole par rapport à d’autres, notons que parmi les affamés chroniques, estimés entre 850 millions et 1 milliard à travers le monde, l’Afrique subsaharienne en compte à elle seule autour de 204 millions. L’on comprend donc aisément pourquoi, de façon unanime, les dirigeants africains avaient estimé à la fois nécessaire et urgent de relever jusqu’à 10% la part du budget destiné au secteur agricole. Malheureusement, comme s’est très souvent le cas en Afrique, les volontés exprimées à Maputu n’ont pas, de façon globale, été suivies d’effet. Car à ce jour, seuls huit pays africains alignent un budget d’investissement du secteur agricole égale à 10% de l’enveloppe totale, parmi lesquels le Niger, le Burkibna Fasso, le Ghana, etc. Et quand bien même la part du budget destinée à l’agriculture a été progressivement relevée, jusqu’à atteindre dans certains cas les 10% fixés Agriculteurs au champ. droits réservés. à Maputu il y a dix ans, sur l’aide extérieure les experts tant nationaux à l’agriculture, mais qu’internationaux du également sur les secteur notent que très investissements étrangers souvent de nombreuses dans ce secteur, qui contraintes ont fait que ne cadrent pas avec l’argent soit n’a pas l’objectif de combattre totalement été libéré et la pénurie alimentaire mis à la disposition des sur le continent. On a services compétents très souvent décrié des des ministères acquisitions par des concernés (Agriculture, gouvernements et des Développement rural, etc.) entreprises étrangers soit qu’il a été mal affecté, de vastes domaines de notamment dans des terres agricoles qui sont activités qui ne sont pas exclusivement destinés à directement porteuses de des cultures d’exportation développement du secteur alors que sur le continent agricole ou de nature à il y a des populations résoudre la problématique qui n’ont rien à manger. de la faim en Afrique. Il reste à savoir à quoi Les experts insistent les 10% des budgets sur le fait qu’aussi nationaux africains longtemps que les budgets devant être consacrés alloués à l’agriculture à l’agriculture sont si seront tributaires, même nécessaires? Globalement partiellement, de l’aide la réponse est que cette extérieure qui s’amenuise enveloppe doit servir à au fil des années, les améliorer ou à accroître dirigeants africains les moyens humains, seront dans l’incapacité matériels et financiers d’assoir sur le continent indispensables au un secteur agricole développement du secteur qui soit en mesure de agricole. résoudre les problèmes Par moyens humains, il réels de la population faut entendre la formation majoritairement du personnel intervenant rurale, dont celui de dans l’agriculture : l’alimentation. ingénieurs agronomes, Cela dans la mesure où techniciens agricoles, les pays africains qui médecins vétérinaires. etc. reçoivent l’aide pour et leur utilisation effective leurs secteurs agricoles dans les campagnes. ne sont pas toujours Trop souvent les Etats libres de l’utiliser sans africains ont utilisé ce des contraintes imposés personnel comme des par les bailleurs qui, fonctionnaires affectés très souvent, fixent euxdans des administrations mêmes l’usage qui doit en loin des campagnes où être fait. se déroulent les activités Pour être réellement agricoles ou pastorales. maîtres de leurs politiques Continent relativement agricoles, les Etats sous-peuplé (par rapport africains doivent donc à l’Asie et à l’Europe), compter de moins en l’Afrique ne peut exploiter moins non seulement ses immenses terres LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 18. NZILA MUNGENGA SENDA n agricoles que grâce à un personnel hautement qualifié et à une recherche scientifique de mieux en mieux affinée. Une telle recherche n’est possible que si des moyens budgétaires conséquents y sont affectés. La part du budget de l’agriculture doit impérativement s’orienter vers une expertise africaine plus affirmée en matière agricole, non seulement au niveau de l’élaboration des programmes agricoles, mais également de l’exécution et de l’évaluation des dits programmes. Les budgets africains de l’agriculture devraient également s’orienter vers une mécanisation progressive du secteur sur l’ensemble du continent. L’on ne peut aujourd’hui concevoir une agriculture moderne sans penser aux tracteurs ou à d’autres moyens mécaniques à toutes les étapes de la production. Un budget accru de l’agriculture permettrait également un meilleur encadrement par les Etats des milliers de petits agriculteurs qui contribuent à l’alimentation de la population grâce à la production vivrière. Cet encadrement part de l’initiation à des techniques culturales plus efficientes, grâce par exemple à la bonne utilisation des engrais, en passant par la création des conditions de conservation, de transport et de vente des produits par les paysans, pour aboutir à une bonne réglementation des prix des produits agricoles sur les marchés. Des experts sont aussi d’avis qu’à 95% l’agriculture africaine reste trop dépendante de la pluie et que les Etats devraient incorporer les techniques de l’irrigation dans les budgets de l’agriculture. Enfin, last but not least, les budgets de l’agriculture devraient prendre en compte l’agro-industrie. J-C. MUYAYA n ma vie | Quand un syndicat renvoie du personnel, on se perd C rise au sein au sein de l’Union nationale des travailleurs du Congo», écrivait le Soft dans son n°1218 du 15 mars 2013. Aux dires des travailleurs interrogés, cette crise, qui était principalement due à la mauvaise gestion financière de l’équipe dirigeante actuelle, vient de connaître un fâcheux épilogue, à savoir la mise à la retraite, dans des conditions jugées contraires à la fois aux textes légaux, réglementaires et statutaires régissant le travail. La décision d’envoyer à la retraite 47 travailleurs, agents et cadres confondus, a fait l’effet d’une bombe. Le syndicat n’avait jamais vu ça auparavent. Les travailleurs, autant ceux qui sont concernés par la décision du président Ndongala que les autres, crient à l’arbitraire, car pour eux, cette mesure est justement non seulement illégale, mais en plus, elle est contraire aux Conventions et Statuts de l’UNTC en vigueur, d’autant plus que la mise à la retraite intervient sans solde. A la lecture du document signé par le président Ndongala, les travailleurs font remarquer que les libellés relatifs à la date et au motif de la mise à la retraite des agents et cadres concernés sont uniformes et se posent donc la question de savoir si ce beau monde Des syndicalistes en grève. droits réservés. a le même âge ou a été engagé à la même date à l’Union nationale des travailleurs du Congo. Ce n’est absolument pas le cas, affirment-ils. Par ailleurs, ils font observer que cette bombe inattendue n’est tombée que sur les services centraux de l’UNTC/ Kinshasa, car même l’Union provinciale de l’UNTC/Kinshasa n’est pas concernée par cette mesure qu’ils jugent sélective, illégale, antistatutaire et contraire à l’éthique et à la déontologie syndicales. Le caractère sélectif et arbitraire de la mesure du président Modeste Ndongala est illustré par le fait que certains parmi les personnes mises à la retraite par sa décision du 20 mai 2013 sont plus jeunes que certains membres de son équipe. Et les travailleurs de l’UNTC de se demander si la mise à la retraite des 47 membres du personnel de la centrale syndicale n’est pas en fait un licenciement massif qui ne dit pas son nom, d’autant plus qu’elle touche particulièrement les hauts cadres, cadres et agents les plus éprouvés de la maison, parmi lesquels d’anciens présidents et vice-présidents, des conseillers généraux, des conseillers principaux, des conseillers et membres du personnel d’appoint : chauffeurs, huissiers, surveillants, etc. Les travailleurs de l’UNTC se refusent à penser que la toile de fond de la mesure, qu’ils qualifient de cynique de leur président soit la précarité financière, comme il est fait mention dans la notification, dans la mesure où les commissions financière, des salaires et du patrimoine venaient de redresser la barre et sont parvenues à tripler les salaires qui ont été payés en bonnes tranches régulièrement. Pour les travailleurs, la motivation profonde de l’opération de mise à la retraite d’une partie du personnel de la centrale syndicale est plutôt la volonté, dans le chef de l’exécutif Ndongala, de s’octroyer des salaires faramineux après s’être débarrassé de ses «encombrants» camarades abusivement appelés admissibles à la retraite. Et pourtant, estiment les travailleurs, ce sont ces «encombrants» qui sont les piliers de l’UNTC qui ont donné le meilleur de leur vie pour maintenir la centrale de conflits en Afrique, lesquels freinent le développement et la paix. Qui doivent en principe se manifester en ce moment dans notre continent», déclare monseigneur Louis Portella, évêque de Kinkela au CongoBrazzaville, viceprésident et porte-parole du SCEAM. Le thème «Eglise famille de Dieu en Afrique et au service de la réconciliation, justice et paix»que nous avons choisi lors de nos plénières à Kinshasa, a poursuivi le porte-parole du SCEAM, vient du synode pour l’Afrique, en 2009, sous le pontificat de Benoît XVI. Nous appelons donc l’église de l’Afrique à œuvrer fortement encore pour la paix et le justice. «Les résolutions de la rencontre du SCEAM en terre r-dcongolaise sont les engagements que les évêques eux-mêmes ont pris pour travailler et aider l’Afrique en vue de la paix», a-t-il ajouté. Notre visite auprès de Président Joseph Kabila, lance-t-il, comble notre compassion au regard de 6 millions de personnes mortes depuis l’avènement des guerres d’agression en R-dC. Au chef de l’Etat, nous avons aussi apporté un message de réconfort dans l’initiative du gouvernement de la République et de son pouvoir d’action, déjà en processus, pour ce qui est de la paix dans les coins du pays, menacés par la rébellion. Monseigneur Louis Portella indique que, par le Chef de l’Etat, «le SCEAM dit son affection et son soutien au peuple de la R-dC, et lui demande d’apporter la contribution constructive à la paix. Car, souligne le Président joseph Kabila aux évêques du SCEAM : «sans cette paix, le développement de la R-dC est hypothétique». Les déclarations du Président Joseph Kabila comme celles des évêques, au cours de la rencontre du lundi 15 juillet 2013, sont à méditer, fait savoir un prêtre professeur de théologie, à l’instar des épîtres que saint Paul envoyait aux communautés de l’époque apostolique. Dans la suite de cette idée, le théologien catholique relit le souhait prononcé par Jean-Paul II lors de son premier voyage en R-dC, en 1980 : «Que Dieu veuille soutenir les efforts des responsables africains, aussi bien aux échelons nationaux qu’aux échelons internationaux en particulier, dans le cadre de l’organisation panafricaine, afin que l’Afrique dont la R-dC murisse dans la sérénité et trouve dans les concert des nations, le rôle et le poids qui doivent être les siens. Ainsi, elle sera mieux à même de faire bénéficier les autres peuples de son génie propre et de son patrimoine particulier. Cependant, il faudra aux africains de témoigner de la paix, entre eux, entre les nations. Paraphrasant monseigneur Gabriel Mbilingi, archevêque de Lubango en Angola et président en exercice du SCEAM, qui a dit la messe de clôture de ces assises au stade des Martyrs de la pentecôte à Kinshasa, le prêtre théologien en appelle à des bons samaritains : Des samaritains surtout en politique, toutes tendances, capables de promouvoir la paix et le bien commun de la population. L’importance de ce moment est telle que, renchérit-il, sur ce continent d’Afrique, des voix doivent s’élever et en appeler à l’éveil de la conscience pour la paix. La révélation tant attendu des peuples d’Afrique dont celui de la R-dC, conclut-il, trouve son message : la paix, l’espérance et l’amour. La préoccupation des évêques du SCEAM rencontre celle du Président Joseph Kabila à l’issue de l’assemblée générale du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) tenue à Kinshasa, du 8 au 14 juillet 2013, monseigneur Nicolas Djomo, évêque de Tshumbe et président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a convié auprès du Président Joseph Kabila Kabange, une délégation des évêques du SCEAM pour lui exprimer d’une part des mots de remerciements au regard de l’apport du pouvoir public au séjour des évêques et leur suite à Kinshasa et de l’autre, l’encourager de plus dans le processus du rétablissement de la paix à l’Est de la R-dC. Les assises du SCEAM à Kinshasa sont restées un événement non seulement de grande portée religieuse mais aussi sociale. Car, les évêques ayant pris part aux plénières, aux noms de leurs confrères dans l’épiscopat africain, ont confirmé dans la foi leur bonne volonté de voir l’Afrique en général et la R-dC en particulier vivre la paix. «Nous savons tous qu’il y a beaucoup NZILA MUNGENGA SENDA n au beau fixe malgré des vents violents qui pouvaient l’emporter à plus d’une reprise. Ayant tous atteint l’âge de l’admission à la retraite, les agents et cadres victimes de la mesure de mise à la retraite, dont la procédure est tant décriée par d’autres centrales syndicales et de nombreux observateurs, affirment ne pas contester en ellemême cette décision, mais exigent le respect scrupuleux de leurs droits au regard des prescrits légaux, réglementaires et statutaires. Car, poursuiventils, après une longue carrière au sein de la centrale, ils ont droit à un repos mérité et non à une précipitation à la mort, qui, de toute évidence, est le souhait du président Ndongala et son équipe. Les travailleurs envoyés à la retraite, sans solde, à la même date et pour le même motif considèrent tout simplement cette opération comme un licenciement camouflé violant l’esprit et la lettre des prescrits de l’article 78 du Code du Travail. En effet, l’article 78 du code, spécialement à son premier et deuxième paragraphes stipule : «Sauf dérogations éventuelles qui sont déterminées par un arrêté du ministre du travail et de la Prévoyance sociale dans ses attributions, les licenciements massifs sont interdits». L’avant dernier paragraphe de cet article quant à lui dispose: «Tout licenciement économique intervenu en violation des dispositions du présent code est considéré comme abusif ». Il y a aussi violation de l’article 79 du Code du Travail qui stipule en substance que l’employeur doit dans les deux jours qui suivent la cessation des services effectifs, au travailleur le certificat de fin des services effectifs. Or, depuis le 20 mai 20132, date de la notation de la décision de mise à la retraite des agents et cadres concernés, l’UNTC ne leur a pas délivré un certificat de fin des services. Les travailleurs évoquent également la Convention collective interprofessionnelle nationale du Travail (CCNT), dont l’article 37, à son premier paragraphe, stipule : « Les employeurs s’engagent à informer les travailleurs de leur prochaine retraite une année à l’avance ». Cette disposition de la Convention n’a pas du tout été respectée par l’employeur, en l’occurrence l’UNTC. Il est de même du Statut du personnel de l’UNTC, dot l’article 50 dispose que « Conformément aux dispositions légales en vigueur, le droit à la retraite s’ouvre à l’âge de 65 ans pour l’homme et 65 ans pour la femme moyennant un avertissement de 12 mois avant la date de départ à la retraite ». En plus, l’article du Statut, quant à lui, stipule que «l’UNTC paie par mois une pension complémentaire au travailleur retraité de 50% de la rémunération mensuelle». L’UNTC n’a pas non plus respecté le prescrit de son propre Statut. Avec ces violations flagrantes du Code de Travail, de la Convention collective interprofessionnelle nationale et de son propre Statut du personnel, les travailleurs de l’UNTC se demandent si leur syndicat est désormais crédible. l’OIM estimait à 20.000 cadres ou membres de professions libérales qui quittaient le continent africain pour s’installer dans les pays dits développés d’Europe, d’Amérique ou d’Asie. Parmi les conditions qui justifient cette fuite de cerveaux ou de main d’œuvre qualifiée, l’OIM cite la morosité économique et tous les facteurs déterminants du sous-développement : chômage, insuffisance ou absence de soins de santé, d’infrastructures scolaires, de logement, la précarité de l’alimentation, bref, la pauvreté. A ces facteurs, il faut ajouter les conflits armés récurrents dans certains pays. Quel que soit le motif pour lequel un médecin, un ingénieur, un chercheur, un professeur d’université, un technicien ou tout autre cadre africain quitte son pays pour un pays industrialisé d’Europe, d’Amérique ou d’Asie, c’est bel et bien un homme ou une femme formé dans une université d’Afrique, ou d’ailleurs avec une bourse de son pays, qui va mettre son expertise au service du pays d’accueil. Selon certaines statistiques pas trop pessimistes, un tiers des universités et instituts d’enseignement supérieur d’Afrique fonctionnent pour satisfaire les besoins en main d’œuvre d’Amérique ou de la Grande-Bretagne. Autant reconnaître avec Itai Madamombe (Afrique Renouveau) que le budget de l’éducation de l’Afrique est marginal et ne fait que compléter le budget de l’Amérique. En fait, fait remarquer Madamombe, l’Afrique apporte une aide au développement aux pays les plus fortunés. Ce constat est d’autant plus grave de conséquence que, alors que sa diaspora savante travaille pour le développement des pays dits développés, les pays africains sont obligés de faire appel à 150.000 expatriés européens, américains ou asiatiques pour lesquels elle doit, d’après l’OIM, sortir annuellement 4 milliards de dollars de sa maigre trésorerie. Contrairement à ceux qui en Europe, en Amérique ou en Asie considèrent que les migrations d’Africains vers ces continents profitent nécessairement et globalement aux pays dont ils sont originaires, ce sont plutôt ces migrants qui, d’une manière ou une autre contribuent à la prospérité de leurs pays d’accueil bien sûr lorsqu’ils sont formés. On ne saurait nier que loin de l’Afrique, la diaspora savante n’apporte rien à l’Afrique. On penserait immédiatement à l’apport financier dans le cas des expatriés africains qui envoient d’importantes sommes d’argent, qui y financent des projets de développement ou qui y construisent certaines infrastructures. A part cet apport, qui n’est pas négligeable, le fait que les cadres africains soient en contact direct avec des institutions universitaires et de recherches ou se familiarisent avec les technologies de pointe dans les pays développés n’est pas une mauvaise chose à la longue. Bien sûr dans la perspective où ces cadres aient l’occasion de revenir un jour au pays pour faire bénéficier aux plus jeunes les expériences accumulées à l’étranger. J-C MUYAYA n Le budget de l’éducation de l’Afrique contribue à la prospérité des occidentaux L e mois dernier, au moins 500 délégués provenant de 150 pays se sont retrouvés à Genève pour parler des migrations sous les auspices de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). La tenue de cette conférence, à la quelle la R-dc a pris part en la personne de son ministre du Plan, a remis sur le tapis un vieux débat sur la manière d’interpréter, de comprendre ou d’apprécier les mouvements de déplacements volontaires d’un pays vers un autre de personnes, pour une raison ou pour une autre. Les interprétations et les appréciations du phénomène migratoire divergent selon que l’on se trouve dans le pays d’où les personnes émigrent ou dans celui où elles immigrent. Ce qui semble mettre tout le monde d’accord est le fait qu’aucun pays au monde n’accepte des personnes ne représentant aucun intérêt quelconque, qu’il soit financier, intellectuel, moral ou autre. Et ce sont justement ces personnes, dont la plupart proviennent des pays de l’hémisphère sud, que les pays industrialisés d’Europe, d’Amériques ou d’Asie refusent d’accepter sur leur territoire et qui constituent la franger des immigrés clandestins. Ce n’est pas cette frange de la population migratoire qui est concernée par le débat autour de la question de savoir lequel des pays de départ des migrants et celui de leur arrivée profite le plus des apports scientifiques, intellectuels, techniques et autres des personnes concernées. Il y a quelques années, LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 19. J-C MUYAYA n «Trop de haine dans la famille», Sœur Déborah arrive à Kin nous avoue Nathalie Makoma A I nvitée d’honneur du festival international de Jazz à Kinshasa, Nathalie Makoma a laissé une bonne impression lors de sa prestation scénique sur la rue jazz. Très brillante, la chanteuse congolaise a été plébiscitée super star par les amoureux de la musique d’improvisation, grâce à sa belle voix. Profitant de cette occasion, l’ex diva du groupe «Les Makoma » à accordé une interview à la presse, pour annoncer la sortie, pour bientôt, de son premier album en solo, après la séparation douloureuse en Europe avec ses frères et sœurs Makoma. Concernant ses relations actuelles avec «Les Makoma», Nathalie a révélé que le climat n’est jamais revenu au beau fixe entre elle et ses frères et sœurs. «Nous sommes à distance, malgré tous mes efforts fournis pour réparer la situation. Mes sœurs gardent encore et toujours une dent contre moi. Je regrette qu’il y ait beaucoup de haines dans la famille. Je prie que Dieu intervienne, afin que l’amour règne de nouveau dans nos cœurs», déclare Nathalie. S’agissant de Nathalie Makoma. Elle avoue ne pas avoir réussi à renouer avec le clan. dr. la suite de sa carrière, la chanteuse a confirme que son premier album, en solo, est pratiquement fini. La date de son lancement ne dépend que de la maison qui la produit, a-t-elle renchéri. Toutefois, la star a précisé que son absence sur le marché du disque est due à la crise économique qui avait également affecté les grands producteurs ainsi que des maisons d’édition de disque en Europe. Pour elle, certains producteurs préféraient produire un single (une chanson), à la place d’un album complet, en raison des coûts discographiques réduits. «Je suis maintenant très contente de signer un contrat avec une maison qui a accepté de produire mon disque. Bientôt, il sera disponible dans le bac à travers le monde», a indique la belle. Qui fait savoir qu’elle vient de participer dans un film européen, dans lequel elle joue le rôle de caissière. Une nouvelle expérience, Polémique sur «Liputa» entre Djino et Abraham A lors que Djino Equalizer est avancé avec les travaux d’enregistrement et qu’un producteur africain de notoriété qui va lancer et promouvoir ce long playing, une nouvelle alarmante est lancée par un autre chanteur de Wenge Bcbg, Abraham Mignon. Aussitôt parti, il est entré au studio pour enregistrer son premier opus solo intitulé « Commandant de bord » qui renferme une dizaine de titres parmi lesquels « Liputa », rendus sous plusieurs styles : rumba, RnB, rap. Alors que les travaux d’enregistrement avancent à un rythme bien synchronisé et qu’un producteur africain de notoriété qui va lancer et promouvoir ce long play qui va définir l’avenir de ce chanteur très sympathique, une nouvelle alarmante est lancée par un autre chanteur de Wenge Bcbg, son ancien collègue Abraham Mignon. Ce dernier, annonce lui aussi être le compositeur de la chanson « Liputa ». D’où la polémique lancée autour de cette chanson. Contacté, Djino Equalizer jure sur la tombe de ses ancêtres, être l’auteur incontestable de cette chanson qu’il a, à son temps, déclaré auprès de la Socoda pour protéger ses droits. Il dit être prêt à prouver même devant la justice qu’il demeure propriétaire de cette œuvre qui est un travail s’exclame-t-elle, puisqu’elle à toujours rêvé laisser ses empreintes dans le cinéma. Nathalie Makoma s’est révélée au grand public, au sein du groupe Makoma, une formation musicale réputée dans le genre de musique Gospel en Europe. Ayant son siège à Amsterdam, en Hollande, l’orchestre, formé avec ses frères aînés, est composé de Pengani Makoma, Annie Makoma, Tutala et Duma. Tous ces garçons et filles issus d’une même famille biologique. Comparable aux Jackson Five aux états-Unis, Nathalie et ses sœurs sont les fruits d’un même père et d’une mère. C’est depuis 2005 que Nathalie a claqué la porte du groupe parce qu’elle n’avait plus la même vision avec ses frères. La chanteuse à la voix angélique vole aujourd’hui de ses propres ailes et ce, grâce au soutien de son manager. près la sortie le 13 juillet dernier en Europe notamment en Suisse où elle réside, de son album « Ce qu’Il a dit », la sœur Déborah Masua est attendue à Kinshasa à la fin de ce mois. Accompagnée de son manager Honoré Loango Boelua, cette musicienne chrétienne sera très chargée dans la capitale congolaise où elle compte mener une série d’activités. Les deux personnages vont animer un point de presse le 3 août au cours duquel ils vont présenter aux médias le nouvel opus. Après le face-à-face avec les journalistes, la cantatrice de l’Eternel va rencontrer le public en live au cours d’un concert de louange et d’adoration prévue à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin). Mais afin de permettre au public de la découvrir après une longue période de son absence, et pour annoncer la sortie de son album, plusieurs affiches sont déployées à travers la ville de Kinshasa. Réalisé au studio «Thérapie» sous l’encadrement et l’arrangement d’Eloge Kitsiabi, l’album est le tout premier de sa carrière. Il a aussi connu la participation de Leny Bidens. Regard sur Brintch Masua Chanteuse, auteur-compositeur et interprète congolaise. Déborah Brintch Masua est née le 7 janvier 1973 à Kinshasa. Issue d’une famille chrétienne pratiquante, dès son enfance, elle a fait ses premiers pas dans la carrière musicale en fréquentant les chorales chrétiennes catholiques de la ville de Kinshasa. C’est en 1980 qu’elle se fait véritablement chantre dans une chorale chrétienne dans son quartier dans la commune Sœur Déborah Masua. droits réservés. de Matete, dans le cadre elle assiste à la création de sa communauté d’une chorale des jeunes ecclésiale vivante de base : «La voix de victoire» et (Cevb) où se tenaient les en sera membre jusqu’en cultes pour enfants. 1997, année où elle quitte Après son sacrement de Kinshasa pour la Suisse. Première communion à Dans ce dernier pays, l’Église saint Alphonse elle devient membre de cette même commune, d’une église évangélique elle change de chorale «Carrefour pour christ» pour chanter au culte de En même temps qu’elle ladite Eglise. En 1982, fait partie du groupe de le déménagement de sa louange et d’adoration famille pour le quartier «Les Elus». Soucieuse «Debonhomme», toujours de sa formation dans le dans la même commune domaine de la musique, de Matete va l’obliger elle prendra son aussi de changer de inscription pour une année paroisse. Elle deviendra en 2006, à l’Ecole de jazz ainsi fidèle de la paroisse et de la musique actuelle Sainte Trinité. (Ejma) à Lausanne. Toujours soucieuse de Connue dans les milieux servir son Dieu, quelques musicaux chrétiens en années plus tard, elle Suisse, ses œuvres sont intègre la chorale exploitées à l’occasion Bondeko avant d’adhérer de plusieurs rencontres au groupe Kizito et chrétiennes dans ce pays. Anuarite, communément En 2010, Deborah Brintch appelé «Groupe KA», Lavanchy Masua qui est rejoignant ainsi certains également Initiatrice et de ses amis. C’est vers présidente d’une Ong a la fin de l’année 1989 pris une part active dans qu’elle quitte l’Église la réalisation de l’album Catholique pour s’orienter du groupe d’adoration et vers l’Église évangélique de louange« Les élus » «Armée de Victoire» du de Lausanne en Suisse, Pasteur Kutino Fernando. où elle a placé la chanson Dans cette communauté, «Elonga na nga». quelques temps après, DANIEL CASSINON MPOYI n Brigade? «Tout va bien» DANIEL CASSINON MPOYI n T Djino Equalizer. droits réservés. d’esprit qu’il a abattu sans l’enregistrement de son le concours de qui que ce nouvel opus intitulé soit. Roga-Roga d’Extra « Contentieux ». Musica de Brazza finalise C’est ainsi, comme à l’album « Contentieux » ! la 14ème édition de la Après l’opus « Sorcellerie Francophonie à Kinshasa kindoki » de Roga Roga où Roga Roga et « Extra qui est sorti l’année Musica » avait pris une passée juste au moment part active en présentant où l’auteur venait de au public un spectacle casser le contrat qui le inédit, le week-end liait avec son manager, dernier à l’ouverture de les choses se sont vite la 9ème édition du Festival accentuées. S’occupant Panafricain de Musique, d’un côté de la santé de Fespam, à Brazzaville, son orchestre, l’immortel ce groupe musical a Extra Musica et de l’autre démontré, une fois de de la promotion de son plus, que tant qu’il y a la disque qui venait de volonté, il y a de l’espoir. sortir, Roga Roga est resté Le public qui soutient cet toujours le même coach orchestre ne se lasse point qu’on connaît. C’est et continue à attendre la à dire un vrai meneur sortie du nouveau disque d’hommes. A présent il de leur idole. se trouve au studio pour DANIEL CASSINON MPOYI n ransfuge des orchestres Wenge Musica Maison Mère de Werrason et du Quartier Latin International de Koffi, l’animateur «Brigade», de son vrai nom Rwinga Keps, vient d’achever à 70%, les travaux d’enregistrement de son premier album intitulé «Tout va bien», réalisés dans un studio de la commune de Limete. En dehors de dix chansons programmées dont «Bolingo ya nyoka» ou encore «Taboro», l’animateur «Brigade» s’est dépassé en y introduisant trois génériques seben chaud. Ce jeune musicien, plein de talents et d’expérience en animation, venait de monter son propre groupe d’accompagnement, tout juste après sa séparation avec Werrason. Il dirige des séances de répétition qui attirent un grand public tous les lundi, mardi et jeudi sur la 1ère rue Limete, Rwinga Keps «Brigade». droits réservés. de recrutement des derrière le «Café de la animateurs, des chanteurs, Funa». A peine l’extrait danseuses ou des de la chanson «Bolingo instrumentistes. Toute la ya nyoka» lancée sur gamme ne cesse de défiler les ondes, l’animateur au siège des répétitions au Brigade fait l’objet de quartier Funa en vue de plusieurs sollicitations. lui prêter main forte. Le jeudi 27 juin dernier, il Bientôt la sœur Judith Karl T. s’est produit avec succès dans l’album «Enveloppe» ! au Complexe scolaire «Enveloppe» est le titre Cartésien, à l’occasion phare d’un album de 8 de la clôture de l’année chansons écrites par la scolaire 2012 - 2013. sœur Judith Karl, une Dans l’entretemps, chanteuse chrétienne qui plusieurs candidats a bénéficié de l’apport se présentent au test LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 20. artistique de son groupe musical baptisé «La Vie du Ciel». Dans cet orchestre, en effet, évoluent des artistes très talentueux qui ont toujours contribué allégrement pour cimenter la carrière de la sœur Judith Karl T. Produit par les éditions Betsaleel, l’opus «Enveloppe» renferme les huit titres ciaprès : «Enveloppe», «Nakomitungisa te», «One day», «Moko te», «Tshiemenu», «Mukalenga», «Libala» et «Kombo na Yesu». Cependant, la sœur Judith Karl se bute à un problème substantiel pour le lancement de son disque sur le marché dans de bonnes conditions. Pour cela, elle lance un vibrant appel à toutes les bonnes consciences afin de l’aider, en tant que producteurs, pour la commercialisation de son œuvre. DANIEL CASSINON MPOYI n Mettre les gaz en période d’incertitude C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique. Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 21. communication | LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 22. Ce que la femme ignore sur l’homme L oin des clichés, on vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualité des hommes. En 7 leçons. à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas tant la performance sexuelle que l’émotion du moment qu’ils gardent en mémoire. w 4. Les hommes peu- vent simuler. Si, si c’est possible et ça existe. Pas envie, pas la tête, pas la forme, l’homme peut aussi faire semblant d’avoir atteint l’orgasme. D’autant qu’avec un préservatif, la partenaire ne peut pas savoir s’il y a eu ou non éjaculation. w 1. Les hommes aussi aiment les préliminaires Et pour deux raisons principales. Un, l’homme aussi a plus d’une zone érogène et les préliminaires, cela permet d’en stimuler plusieurs à la fois… Deux, les préliminaires plaisent aux femmes et l’homme cherche à donner du plaisir à sa partenaire! w 2. Les hommes trouvent le sexe de la femme «beau». Ces messieurs vouent au Il n’est pas multi-orgasmique. Il a une période de rémission après la jouissance. dr. sexe féminin une véritable adoration. Ils le trouvent «beau», un point, c’est tout! w 3. Leur première fois = émotion. Eh oui, les La journée idéale S Une étude scientifique est catégorique. dréservés. minutes de socialisaimple retion, 78 minutes pour cette: passe relaxer, 75 minutes sez plus de de repas et 68 minutes temps au pour pratiquer un sport. lit à faire Mais les tâches les plus l’amour ou rébarbatives ne sont pas la sieste et moins au absentes de l'emploi du travail avec vos dostemps. L'astuce, c'est siers! Sérieux? de les fragmenter en C'est quoi la journée petit morceaux pour parfaite? C'est à cette les rendre plus supporquestion que des chertables. Ainsi, au lieu cheurs américains et de faire le ménage le allemands, Sebastian samedi après-midi et de Pokutta et Christian vous gâcher une partie Kroll, ont tenté de réde la journée, il faudrait pondre en publiant une plutôt s'en occuper 47 étude intitulée «Juste minutes par jour. Sans pour un jour parfait? oublier 50 minutes de Développer un emploi cuisine et 46 minutes du temps optimisé pour pour l'éducation des le bonheur», dans le enfants. très sérieux Journal of Economic Psychology. le sexe nous Plutôt que de se focaoccupe 7 minuliser, comme d'autres tes par jour. spécialistes, sur les caractéristiques de la vie Attention cependant, à de chacun (revenus, ma- garder un strict équilibre entre chaque actiriage, amis, famille…), vité. Car les tâches les ils ont opté pour une plus agréables le sont méthode particulière, généralement moins, le «Day reconstruction quand elles durent ou Method» (méthode de quand on les pratiques reconstruction de jourtrop souvent. née). Une analyse, relayée par le site internet Ainsi, même si vous aimez faire du shopQuartz, qui se base sur ping, manger ou regarla satisfaction ressentie après chaque occupation der la télévision, le faire cinq heures par jour fide la vie quotidienne. nirait par vous ennuyer. L'étude rappelle égaleMieux répartir ment, qu'entre le rêve les tâches ingrates. et la réalité, le fossé est grand. Nous passons Sur une journée de 16 en effet 244 minutes heures (vu qu'on passe par jour en moyenne à en moyenne 8 heures à travailler, contre seudormir), le programme lement 7 minutes de parfait comprend, par ordre d'importance: 106 sexe… Que la vie est mal faite! minutes de sexe, 82 hommes aussi gardent un souvenir ému de leur toute première fois. Et contrairement ! w 5. Leur position pré- férée? Sans surprise, la position préférée des hommes n’est autre que la levrette. Ce qui est moins connu, c’est la véritable raison de cette préférence: loin du cliché de la position de la femme «soumise», loin de l’idée éculée que l’homme préfère faire face aux fesses de sa partenaire plutôt qu’à son visage, la réalité est toute autre: ce serait simplement la position la plus favorable au mouvement régulier de va-et-vient. w 6. Les hommes peu- vent apprendre à prolonger leur plaisir. Avec un peu de pratique, les hommes peuvent arriver à différer leur orgasme. Pour cela, il leur faut apprendre à focaliser leur concentration sur autre chose que le moment présent. w 7. L’homme n’est pas multi-orgasmique. L’homme connaît une période de rémission après la jouissance. Même si l’érection persiste, il lui est «techniquement» impossible d’avoir un nouvel orgasme avant un certain temps (de 10 à 30 minutes selon les hommes). Mais possible d’en profiter pour un câlin… Alors, qu’en dites-les mâles? Au moins, faites-le nous savoir. Comment aime-t-on leur poitrine C omme toujours, cette croyance a de solides fondements. Le sein renvoie à notre petite enfance, notre besoin d’être comblés. Gros, il apparaît inépuisable, source de réconfort et de sécurité dans sa capacité à nous remplir. À cette dimension «maternante», s’ajoute la dimension sexuée: l’homme, toujours curieux du sexe féminin si bien caché, est rassuré par ces gros seins, dévoilés, aisément manipulables. De son côté, la femme, souvent dubitative elle aussi face à son sexe à l’apparence discrète, réalise le pouvoir que lui donne sa volumineuse poitrine et en fait un atout de séduction. À l’instar du pistil des fleurs qui, plus il est protubérant et coloré, plus il devient attractif pour les insectes mâles! Mais l’inconscient se moque parfois des lois de la nature et s’invite dans la danse. Selon leur histoire personnelle, les hommes n’auront pas tous un attrait pour les gros seins, le même désir de plénitude, de sécurité. Si la mère a été perçue étouffante, ou «ogresse» insatiable, cette forte poitrine va raviver des souvenirs moins joyeux. Elle peut lui rappeler la douloureuse différence entre la toutepuissance maternelle et sa dépendance de petit garçon. Cette dernière n’était pas envahissante? Si l’homme a une image défaillante de lui-même, il peut préférer sentir sa partenaire en manque pour pouvoir la combler de sa virilité. Les gros seins deviennent alors anxiogènes, non parce qu’ils sont débordants, mais parce qu’ils soulèvent sa crainte de ne pas être à la hauteur. De même, la femme peut être perçue comme agressive, faisant de ses seins volumineux des objets de Les hommes aiment-ils toujours les gros seins? dr. rivalité avec l’homme. En l’image de soi. Or, peu de dardant sa poitrine, elle femmes en sont satisfailui montre qu’elle aussi tes. Comment apprendre a de puissants attributs à l’aimer, se réconcilier sexuels : plus ils sont avec elle, l’entretenir et imposants et gros, plus ils l’embellir? Certaines nous peuvent faire peur à son en parlent, d’autres ont partenaire. accepté de se dévoiler. Ajoutons que ce qui «Trop petits, trop gros, rappelle le maternel n’est douloureux, gonflés, pas toujours synonyme distendus, fuyants, en d’érotisme pour l’homme, poire alors qu’elles les tant s’en faut. Ce qui nous auraient aimés en forme conduit à faire l’amour de pomme… Peu de femmobilise des fantasmes mes aiment leurs seins. souvent plus bizarres les «Beaucoup d’entre elles uns que les autres. Parmi me racontent qu’elles eux, le fantasme oedipien pleurent en les regardant du petit garçon qui veut dans leur salle de bains, rivaliser avec son papa et le soir», raconte Valérie posséder sa maman peut, Supper, créatrice d’un face à cette dimension «atelier seins» organisé à maternelle des seins, Paris. Marie, 40 ans, déremonter à la surface. testait tellement voir cette Comment l’homme va-t-il partie de son corps qu’elle faire face à ce fantasmeconfi e avoir fait enlever là? Va-t-il l’accueillir ou la partie de son miroir où être stoppé dans son élan elle les voyait: «Quand sexuel par ce scénario? je me mets devant mon Par ailleurs, lors des lavabo, je ne veux regarpréliminaires, l’homme der que mon visage. Les s’amuse souvent à titiller maternités et l’allaitement les seins, les mordiller, ont, je trouve, considérales téter peut-être, et peut blement abîmé mes seins. se trouver surpris d’être Ils étaient jolis. Je ne les soudain dans la position reconnais plus». d’un nourrisson enfoui Difficile d’accepter, dans cette poitrine génépour les femmes, que cet reuse. Certaines femmes attribut essentiel de leur en ont elles-mêmes horsexe se modifi e autant au reur, ayant l’impression fil des ans. Mais pourquoi de nourrir un bébé, et non entretiennent-elles un de faire l’amour avec un rapport aussi ambivalent homme. et fort avec eux? ExpliPour l’un comme pour cations d’Hélène Parat, l’autre, il est toujours psychanalyste: «Les seins difficile d’accepter ses sont la marque de la fémiambivalences, d’où leur nité. Ils sont un signe de tentative de toujours scinmaturité et de séduction, der le sexuel du parental». mais aussi un symbole de l’insatisfaction de la Aimer ses seins. femme par rapport à son Symbole de féminité, propre corps : le sein la poitrine met en jeu n’est jamais assez beau ni LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 23. assez réconfortant parce qu’il ne correspond pas à l’idéal que, petite fille, nous nous sommes forgé. Les femmes ne naissent pas avec leur poitrine, qui reste longtemps virtuelle pour elles. Elles la rêvent pendant des années». D’où un décalage avec la réalité. Monique Ayoun, journaliste et écrivaine, auteure d’un drôle et joli livre sur ses seins, se souvient du traumatisme lorsque ces derniers ont poussé: «J’avais 11 ans et demi. Au départ, je n’étais pas mécontente, mais ils ont été trop loin. Ils étaient très opulents et j’avais l’impression de disparaître derrière eux. J’en ai été très complexée. Heureusement, ma mère, qui avait vécu la même situation, m’a entourée, aidée à assumer. Elle m’a emmenée choisir mon premier soutien-gorge, m’a expliqué comment entretenir mes seins, me disait que j’étais belle». Monique assume aujourd’hui fièrement une très belle poitrine que le temps n’a pas abîmée. Elle rend grâce à l’oeil maternel, qui joue un rôle clé, confi rment les psychanalystes, dans ce rapport aimant ou diffi cile que nous cultivons avec eux. Ravissante trentenaire, Sarah se souvient, elle, d’une parole très différente: «Un jour, ma mère m’a dit, alors que je me penchais vers l’avant: «Tiens c’est marrant, tes seins, on dirait des pis de chèvre». Cette remarque m’a flinguée…» Les masser pour se les réapproprier. Les regards des mères, des proches et des hommes, les représentations culturelles et symboliques dont leurs seins font l’objet échappent aux femmes. Elles n’ont pas de prise sur ce signe extérieur de leur identité. Et il n’y a pas d’entre-deux: soit ils sont assimilés à un objet érotique, soit à la maternité et à l’allaitement. Comment alors nouer un lien paisible avec eux? Chiara, masseuse qui dispense la formation créée par Valérie Supper, voit défiler beaucoup de femmes bloquées: «La poitrine est à la fois un tabou et un cliché. Elle est dotée d’une dimension sexuelle, qui peut même être vulgaire et sale. D’où la difficulté à s’en approcher. Or c’est nécessaire: notre corps n’est pas un objet dont nous pouvons changer les pièces quand elles sont cassées. Nous devons en prendre soin». Et pour se réapproprier sa féminité, pour accepter cette zone si sensible et l’embellir, rien de plus efficace que de la toucher, en optant pour des gestes de bien-être simples, dénués de toute connotation sexuelle ou médicale. Dans son atelier, Valérie Supper propose différents exercices d’automassage. Leur objectif? «Insuffler de la vie, de la conscience dans la poitrine. Pour l’assumer et la faire rayonner, mais également parce qu’un organe dont nous nous soucions se défend mieux contre des agressions potentielles». Parmi les mouvements proposés, deux peuvent être pratiqués quotidiennement sous la douche, dans son bain ou juste après. Le premier geste permet de drainer la lymphe et stimuler doucement la circulation sanguine: placer une main sous le sein qui lui est opposé, puis dessiner un huit couché en passant d’un sein à l’autre et en massant leur galbe. Le second consiste en un pétrissage doux, pour activer la circulation: de la main opposée au sein, se saisir de tout son galbe ; le masser doucement dans tous les sens, puis le faire rouler sur le muscle pectoral dans des mouvements amples et circulaires, trois fois dans chaque sens. Très sale temps pour Berlusconi interna t i o n a l www.lesoftonline.net www.lesoft.be since 1989 «Il Cavaliere» se voit confirmer la peine de prison L du Nord de sa coalition gouvernementale, Silvio Berlusconi quitte ses fonctions. En juin 2001, après la victoire de sa coalition de centre-droit aux élections générales, il est à nouveau appelé à la tête du gouvernement; il dirige deux gouvernements successifs jusqu’en avril 2006, lorsqu’il est défait de justesse par la coalition de centre-gauche menée par Romano Prodi. Deux ans plus tard, le 8 mai 2008, des élections générales anticipées lui permettent de retrouver la présidence du Conseil des ministres pour la troisième fois. Il quitte son poste en novembre 2011, en pleine crise économique nationale et européenne. a Cour de cassation italienne a confirmé jeudi 1er août la peine de prison frappant Silvio Berlusconi, 76 ans, dans l’affaire Mediaset mais a demandé un réexamen de l’interdiction pour l’ancien président du Conseil d’occuper un poste officiel pendant cinq ans. La cour d’appel de Milan avait confirmé en mai la condamnation du «Cavaliere» à quatre ans de prison, depuis réduits à une année en vertu d’une loi d’amnistie, et à cinq ans d’interdiction d’occuper un poste officiel, pour fraude fiscale dans l’affaire de l’achat de droits de retransmission par son empire télévisé Mediaset. Il était accusé de fraude fiscale... L’un de ses avocats Niccolo Ghedini a aussitôt critiqué une sentence dictée par des «préjugés» des magistrats de Milan à l’encontre de l’ex-chef de gouvernement. «Nous avions conscience que cela allait être probablement leur décision: la force des préjugés l’a emporté sur la force des faits». Silvio Berlusconi, surnommé il Cavaliere, né le 29 septembre 1936 à Milan, est le troisième chef de gouvernement à la plus grande longévité depuis la réunification de l’Italie, en 1861, et détient le record de longévité à la présidence du Conseil sous la République italienne (plus de neuf ans) Fondateur et dirigeant de la holding financière Fininvest, puis du groupe de communication Mediaset. Il est, en 2012, selon le magazine Forbes, le sixième homme le plus u Maroc, «la grâce royale ne se discute pas». La phrase ne vient pas d’un dignitaire du régime, mais de l’avocat Mohammed Benjeddou. à sa grande surprise, son client vient d’en bénéficier. Condamné en septembre 2011 à 30 ans de réclusion pour des abus sexuels sur onze enfants au Maroc et emprisonné à Kénitra, Daniel Fino Galvan, un retraité espagnol de 63 ans, a été libéré mercredi au bout de dix-huit mois. L’information a été révélée par le site Lakome ce jeudi. «Son client Daniel Fino Galvan a pu, le mercredi 31 juillet, récupérer auprès de la cour d’appel de Kénitra son passeport, mais ce dernier avait expiré. Il a cependant pu quitter le Maroc en direction de l’Espagne. Sa maison et ses biens à Kénitra sont sous scellés. Me Benjeddou a expliqué qu’il avait accompagné Daniel Fino Galvan à la cour pour chercher son passeport, et que ce dernier a pu partir en Espagne grâce à une aide matérielle d’un parent de l’un de ses compagnons de prison, qui a pris en charge les frais de sa nuitée après sa sortie de prison ainsi que ses frais de voyage». C’est d’abord l’un des avocats des victimes, Hamid Krayri, qui s’est offusqué de cette libération. L’information a ensuite été confirmée par la partie adverse. «Ni le ministère de la Justice ni le palais royal n’ont pour l’instant réagi officiellement», précise Lakome, mais un commentaire du porte-parole du gouvernement Mustapha Khalfi «sur le sujet» était attendu jeudi dans la soirée. Le condamné ferait partie d’une liste de 48 détenus espagnols pour lesquels le roi Juan Carlos a demandé - et obtenu - la grâce du roi du Maroc Mohammed VI. Celui-ci les a fait libérer à l’occasion de la fête du Trône. Le palais royal espagnol a confirmé au site Alif Post (traduit par Lakome) que «le roi Juan Carlos a sollicité la grâce pour un groupe d’Espagnols détenus au Maroc». Le roi était en visite au Maroc le mois dernier. Mais pour connaître la liste des bénéficiaires, le palais renvoie à l’ambassade d’Espagne de Rabat. Celle-ci conseille de joindre le ministère des Affaires étrangères à Madrid, qui ne répond pas. Sur Facebook, une page appelle déjà à manifester vendredi à 22 heures devant le Parlement à Rabat contre la grâce de Daniel Fino Galvan. Plus de 6.000 personnes annoncent qu’elles s’y rendront. Une pétition lancée sur le site Avaaz recueille 1.300 signatures. Sur Twitter aussi. A «La grâce royale ne se discute pas» riche d’Italie et le 169e plus riche au monde, avec des actifs estimés à 5,9 milliards de dollars américains. Après avoir E créé le mouvement politique de centredroit Forza Italia, il est nommé président du Conseil des ministres en mai 1994, à la suite de la victoire de son parti aux élections générales. Huit mois plus tard, du fait du retrait de la Ligue 20 milliards de minutes/jour sur FaceBook t soudain Mark Zuckerberg est redevenu un «gagnant» aux yeux des investisseurs. Mercredi 31 juillet, l’action de Facebook, la société qu’il a créée et ’il dirige, est brièvement repassée au-dessus de son prix ’introduction en Bourse en mai 2012, soit 38 dollars (28,70 euros), même si elle est retombée sous ce seuil en fin de journée. La partie était loin d’être gagnée pour M. Zuckerberg. Une image est longtemps restée gravée dans les esprits à Wall Street: pour lancer une série de rencontres avec les investisseurs, en préparation de l’introduction en Bourse du réseau social, son patron et fondateur s’était présenté à New York, le 8 mai 2012, vêtu de son habituel hoodie (sweat à capuche). Loin de la Silicon Valley californienne et de ses largesses vestimentaires, cet épisode avait été très mal perçu. Certains y avaient vu un signe d’immaturité. D’autres, de dédain. Dix jours plus tard, l’arrivée de Facebook le 18 mai sur le Nasdaq, rebaptisée «l’opération du siècle» par les médias américains, avait tourné au fiasco. Introduite à 38 dollars, l’action avait terminé sa première journée de cotation sur une hausse modeste de 0,61 %. Dès la séance suivante, elle s’était écroulée de plus de 10 %. Et, en seulement deux semaines, le réseau social avait perdu un tiers de sa valeur. «IL APPREND SON MÉTIER SUR LE TAS». Les critiques s’étaient alors abattues sur M. Zuckerberg. On se demandait ouvertement si le jeune homme (29 ans) avait les épaules assez larges pour diriger une société cotée, encore valorisée quelques semaines plus tôt à 100 milliards de dollars. Son image jouait en sa défaveur. D’autant que, pour ne rien arranger, il avait choisi de ne pas s’exprimer à ce moment critique: il était à Rome, en lune de miel. «Il n’a jamais travaillé avant Facebook, c’est son premier job», rappelle aujourd’hui Michael Pachter, analyste chez Wedbush Securities, comme pour justifier a posteriori la défiance qui régnait alors. Le 4 septembre 2012, l’action avait touché son plus bas niveau, descendant sous les 18 dollars. Quatorze mois après l’entrée en Bourse de sa société, M. Zuckerberg tient désormais sa revanche. «Il est parvenu à faire taire les plus pessimistes, avance Brian Wieser, analyste chez Pivotal Research. Il apprend son métier sur le tas». M. Zuckerberg a dirigé l’essentiel des ressources sur le mobile. Les observateurs redoutaient l’impact de l’essor des smartphones et des tablettes sur l’audience et le chiffre d’affaires. Il n’en est rien. Chaque jour, 700 millions de personnes se connectent sur le réseau social. Elles y passent en cumulé 20 milliards de minutes. Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008. FINANCE PRESS GROUP. Le Soft International Global site www.lesoftonline. net/www.lesoft.be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action kkmtry@yahoo.com info@lesoft.be Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Conseil de direction Mireille Kin-kiey Ngingi Mpanza. Gasha Kin-kiey. Christophe Dandi Lukeba. Directeur général Gasha Kin-kiey. Directeur. Christophe Dandi Lukeba. Assistant Yves Soda. Comité éditorial. T. Matotu, D. Dadei. Nzila Mungenga Senda, Rédacteur en chef. Pold Levy. Secrétaires de rédaction. Patience Kinvula, Nzila Mungenga Senda. L’actu. Chef de service: Nzila Mungenge. Mardochée Ngombe. Mon porte-monnaie. Patience Kinvula. Ma vie. Chef de service Christophe Muyaya Wowo Bukwey. Daniel Cassinon Mpoyi. Commercial. Alain Bubu Tél. 0993057455. Assistante: Claudine Ngingi. Tél. 0898936344. Immeuble BoTour KinshasaGombe. Directeur de la publication. Munyonga Mubalu. 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