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ACTIJEUNE : ÉTUDE CLINIQUE SUR LE SOMMEIL DES ADOLESCENTS Les jeunes aussi ont besoin d’un vrai lit ! Dossier de presse Février 2014 Service de presse Association Pour la Literie Adeline Prévost – 01 49 70 43 03 – adeline.prevost@cohnwolfe.com Sommaire p. 3 Communiqué de presse p.5 Actijeune : l’étude clinique •Résultats - p. 6 •Méthodologie - p. 8 •Témoignages - p. 9 p. 10 Comment améliorer le sommeil des adolescents ? p. 12 Les enjeux essentiels du sommeil des adolescents p. 16 Le programme Literie et Sommeil de l’Association Pour la Literie 2 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Communiqué de presse Actijeune : étude clinique sur le sommeil des adolescents Un lit de qualité permet aux jeunes de gagner 1/2 heure de sommeil par nuit Paris, le 4 février 2014 L’étude clinique Actijeune, portant sur le sommeil des adolescents, révèle qu’une literie neuve et de grande taille améliore aussi bien la quantité que la qualité de leur sommeil. L’étude Actijeune, menée par le Professeur Damien Léger et le Docteur François Duforez du Centre du Sommeil de l’Hôtel-Dieu de Paris, a ainsi mesuré pour la première fois les effets d’un changement de literie sur le sommeil des adolescents. Elle a démontré que le fait de dormir sur une literie neuve, de grande taille et de qualité, en comparaison avec leur literie d’origine, procurait aux adolescents : • 31 minutes de sommeil en plus (+7,5 %). • 2 fois moins de temps pour s’endormir : la latence d’endormissement a été raccourcie de 9 minutes, soit 49,2 % sur la nouvelle literie. Ceci contribue en partie à l’augmentation du temps de sommeil total. • Une augmentation de la durée des phases de sommeil les plus importantes : + 22 minutes (soit +13,1 %) de sommeil lent profond, essentiel à la récupération physique et à la croissance, et + 8 minutes (soit +3,3 %) de sommeil paradoxal, qui favorise la mémorisation et l’apprentissage. • Une diminution du nombre d’éveils durant plus de 15 secondes au cours de la nuit (-11,7 %). Elle conclut ainsi que le fait d’avoir une literie neuve de grande taille permet d’augmenter à la fois la quantité et la qualité du sommeil des adolescents. Or, les lits des adolescents sont trop souvent négligés : de mauvaise qualité, trop petits pour s’adapter à leur croissance rapide, hérités d’un autre membre de la famille ou posés à même le sol. Pour améliorer leur sommeil, et par conséquent leur croissance, leur santé, leur équilibre affectif, psychologique et scolaire, il est primordial que les parents prennent conscience de ces enjeux afin de leur fournir un meilleur environnement pour dormir. Le sommeil est un des facteurs essentiels au bon développement physique et mental d’un adolescent. Pourtant, les études récentes constatent que c’est loin d’être un enjeu simple : en France, le temps de sommeil quotidien chez les adolescents a chuté de 50 minutes au cours des 25 dernières années1. 30% des collégiens indiquent avoir des troubles de l’endormissement2 et 30% des jeunes de 15 à 19 ans sont en dette de sommeil3. Les nouvelles technologies réduisent même de 30 à 45 minutes leur durée de sommeil quotidienne2. 3 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents L’étude clinique Actijeune a été réalisée auprès de 9 adolescents âgés en moyenne de 16 ans, ne présentant pas de troubles du sommeil avérés. Elle a mesuré par polysomnographie et comparé leur sommeil sur leur literie d’origine, vieille de plus de 7 ans et de taille classique (80x190 cm) et sur une literie neuve et de grande taille (100x200 cm). Elle fait partie du programme « Literie et Sommeil » de l’Association Pour la Literie, qui travaille depuis 2007 avec des médecins du Centre du Sommeil de l’Hôtel-Dieu de Paris et de l’European Sleep Center dans le but de mesurer le rôle de la literie sur la qualité du sommeil. L’Association Pour la Literie L’Association Pour la Literie est une structure collective au service de l’ensemble des consommateurs, créée en 2003 par les acteurs du secteur de la literie (fabricants, distributeurs, fournisseurs). Elle rassemble les principaux fabricants : André Renault, Bultex, Epéda, Mérinos, Tempur… ainsi que les principaux distributeurs actifs dans la literie : But, Conforama, Crozatier, Fly, France Literie, Grand Litier, La Compagnie du Lit, La Halle au Sommeil, Alliance Meublena, Meubles Atlas, Mon lit et moi et Monsieur Meuble. A travers les actions de promotion et de sensibilisation menées conjointement, l’APL souhaite valoriser auprès des professionnels de santé et du grand public, l’impact d’une literie de qualité sur l’efficacité du sommeil, le dynamisme au réveil (progression de plus de 30 %) et l’amélioration des performances tout au long de la journée. L’APL rappelle par ailleurs la nécessité de réduire à moins de 8 à 10 ans le délai de renouvellement de la literie pour garantir les conditions d’hygiène et de bien-être maximales. Pour plus d’informations et de conseils, connectezvous sur le site Internet de référence de la literie : www.infoliterie.com. Service de presse Association Pour la Literie Adeline Prévost – 01 49 70 43 03 – adeline.prevost@cohnwolfe.com 1. Insee, France portrait social 2012. 2. Données françaises de l’enquête internationale Heath Behaviour in School-Aged Children (HBSC) 2010 publiée par l’INPES. 3. Baromètre Santé Jeunes INPES 2010. 4 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Actijeune : l’étude clinique Le sommeil est un des facteurs essentiels au bon développement physique et mental d’un adolescent. Pourtant, on constate aujourd’hui que c’est loin d’être un enjeu simple : 30 % des collégiens indiquent avoir des troubles de l’endormissement4 et 30 % des jeunes de 15 à 19 ans sont en dette de sommeil5. Les nouvelles technologies réduisent même de 30 à 45 minutes leur durée de sommeil quotidienne4. Face à ces évolutions comportementales et sociétales, l’Association Pour la Literie a voulu étudier le rôle de l’environnement, dont la literie est l’élément central, sur la qualité du sommeil, de l’humeur et de l’énergie au réveil chez les adolescents, afin de les sensibiliser à ce sujet et trouver des solutions pour les améliorer. L’étude Actijeune, menée par le Professeur Damien Léger et le Docteur François Duforez du Centre du Sommeil de l’Hôtel-Dieu de Paris, a ainsi mesuré pour la première fois les effets d’un changement de literie sur la qualité du sommeil des adolescents, par polysomnographie. 4. Données françaises de l’enquête internationale Heath Behaviour in School-Aged Children (HBSC) 2010 publiée par l’INPES. 5. Baromètre Santé Jeunes INPES 2010. 5 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Les résultats de l’étude Actijeune En comparant le sommeil d’adolescents dormant sur une literie neuve, de grande taille et de qualité avec leur sommeil sur leur ancienne literie, l’étude Actijeune a démontré que la literie neuve leur procurait : • 31 minutes de sommeil en plus (+7,5 %). • 35 minutes de temps supplémentaire passé au lit (+8,1 %). Les adolescents ont donc consacré presque tout ce temps supplémentaire à dormir, ce qui améliore l’efficacité du sommeil. • 2 fois moins de temps pour s’endormir : la latence d’endormissement a été raccourcie de 9 minutes, soit 49,2 % sur la nouvelle literie. Ceci contribue en partie à l’augmentation du temps de sommeil total. • Une augmentation de la durée des phases de sommeil les plus importantes : + 22 minutes (soit +13,1 %) de sommeil lent profond, essentiel à la récupération physique et à la croissance, et + 8 minutes (soit +3,3 %) de sommeil paradoxal, qui favorise la mémorisation et l’apprentissage. • Une diminution du nombre d’éveils durant plus de 15 secondes au cours de la nuit (-11,7 %). Analyse statistique sur la quantité de sommeil : + 35 min 6 + 8,1 % ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents + 31 min + 7,5 % - 9 min - 49,2 % Analyse statistique sur la qualité du sommeil : + 22 min + 13,1 % + 8 min + 3,3 % - 11,7 % Ces résultats permettent de conclure que : Pour les adolescents, le fait d’avoir une literie neuve de grande taille permet d’augmenter à la fois la quantité et la qualité du sommeil : augmentation du temps total de sommeil, diminution du temps d’endormissement, et augmentation des phases de sommeil les plus importantes au bon développement physique et mental (sommeil lent profond et paradoxal). On en déduit qu’il est primordial de sensibiliser les parents vis-à-vis de la literie de leurs adolescents. Les lits des adolescents sont trop souvent négligés : de mauvaise qualité, trop petits pour s’adapter à leur croissance rapide, hérités d’un autre membre de la famille ou posés à même le sol. Pour améliorer leur sommeil, et par conséquent leur croissance, leur santé, leur équilibre affectif, psychologique et scolaire, il est indispensable de leur fournir un meilleur environnement pour dormir. 7 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents La méthodologie de l’étude Actijeune L’étude Actijeune a été menée par le Professeur Damien Léger, responsable du Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’Hôtel-Dieu de Paris, et le Docteur François Duforez, fondateur de l’European Sleep Center et médecin attaché au Centre du Sommeil de l’Hôtel-Dieu de Paris, en partenariat avec l’Association Pour la Literie. Cette étude clinique a été réalisée auprès de 9 adolescents âgés en moyenne de 16 ans, ne présentant pas de troubles du sommeil avérés. La 1ère partie de l’étude a mesuré leur sommeil sur leur literie d’origine, vieille de plus de 7 ans et de taille classique (80x190 cm en moyenne), et la 2nde partie sur une literie neuve et de grande taille (100x200 cm). Tous les enregistrements ont été réalisés dans les mêmes conditions expérimentales : dans la chambre habituelle de l’adolescent, avec les mêmes conditions nutritionnelles, d’activité physique et de jour de la semaine. Leur sommeil a été mesuré par polysomnographie, méthode offrant une analyse objective des cycles du sommeil des sujets au cours de la nuit, via des électrodes reliées à un récepteur qui enregistre les données (activité cardiaque, activité électrique du cortex cérébral, mouvements des yeux, tonus musculaire au niveau du menton et activité musculaire au niveau des muscles jambiers). L’ensemble de ces données, une fois analysées, permet de déterminer la structure du sommeil des sujets, appelée l’hypnogramme. Pour l’étude Actijeune, plusieurs critères ont été analysés : La quantité de sommeil : •Temps total de sommeil : temps de sommeil effectif. •Temps passé au lit : durée entre l’extinction des lumières et le lever. •Efficacité du sommeil : rapport entre le temps total de sommeil et le temps passé au lit. •Latence d’endormissement : temps enregistré entre l’extinction des lumières et le premier stade de sommeil. •Temps de veille après endormissement : durée des éveils cumulés, durant la nuit, à partir du moment où le sujet s’est endormi. La qualité du sommeil : •Durée et pourcentage de sommeil lent profond. •Durée et pourcentage de sommeil paradoxal. •Nombre d’éveils sur la nuit et moyenne du nombre d’éveils par heure. •Nombre de micro-éveils6 sur la nuit et moyenne du nombre de micro-éveils par heure. Des questionnaires subjectifs leur ont aussi été soumis pour évaluer la qualité de l’éveil, leur énergie pendant la journée, etc. 6. Les micro-éveils et les éveils se différencient par leur durée respective. Un micro-éveil a une durée comprise entre 3 et 15 secondes alors que celle d’un éveil est supérieure à 15 secondes. 8 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Témoignages Les adolescents qui ont participé à l’étude Actijeune ont ressenti un vrai changement sur leur nouvelle literie : « Sur le premier lit, j’avais du mal à m’endormir alors que sur le nouveau lit, il me parait plus simple de rentrer dans le sommeil. De plus, la taille du lit est vraiment plus agréable du fait qu’il y a, je trouve, beaucoup plus de place. Aussi le lendemain, j’ai l’impression de me sentir moins fatiguée que les nuits précédentes sur l’ancien lit. » Claire (16 ans) « Avec la vieille literie, j’ai eu du mal à m’endormir, ma nuit a été assez agitée et je ne me suis pas senti reposé le lendemain, j’avais mal dans le dos et j’avais les yeux lourds. Contrairement à la nouvelle literie, où je me suis endormi assez rapidement dans laquelle je me suis senti à l’aise (cool, il y avait plus de place) car le matelas était très confortable. » Thomas (15 ans) « Depuis que j’ai changé de matelas pour me coucher, dormir est un plaisir qui n’était pas égalé par mon ancien matelas pourtant neuf. Aussi la hauteur et la composition du matelas garantissent un sommeil sans problème respiratoire dû à la poussière, à mon asthme et au manque d’espace. » Nanni (16 ans) 9 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Comment améliorer le sommeil des adolescents ? 1. Avoir un lit de qualité Comme l’a montré l’étude Actijeune, un lit neuf et de grande taille permet d’améliorer la quantité et la qualité du sommeil des adolescents. Finis les vieux matelas posés à même le sol, hérités du grand frère ou les petits lits étriqués datant de l’école primaire… Il est recommandé d’avoir une literie : • récente, datant au maximum de 8 à 10 ans, • de grandes dimensions (100x200 cm ou plus), • composée d’un matelas mais aussi d’un sommier, car ce dernier est tout aussi essentiel, • adaptée à la taille, au poids et aux préférences de l’adolescent, • qui a été choisie avec lui, et qu’il a pu tester avant de l’acheter. La règle numéro un pour bien dormir, c’est tout simplement d’avoir une literie de qualité qui permettra de se réveiller plus reposé et en pleine forme ! 2. Créer un environnement propice au sommeil Bruit, lumière, chaleur… nombreux sont les facteurs qui perturbent l’endormissement et le sommeil. La lumière a d’ailleurs été identifiée comme une gêne par 42 % des Français et le bruit par 31 %7. La chambre de l’adolescent doit être un cocon dans lequel il se sent au calme, dans les meilleures conditions pour passer une nuit sereine : penser notamment à éteindre les appareils électroniques en veille pour éviter la lumière artificielle, à mettre le téléphone en mode silencieux et à baisser la température de la chambre entre 16 et 18°C. 3. Limiter les nouvelles technologies Les adolescents qui utilisent un smartphone, un ordinateur ou une télévision le soir dorment en moyenne 30 à 45 minutes de moins que ceux qui n’en ont pas8. En effet, l’exposition aux écrans dans les heures qui précèdent le coucher augmente le niveau d’activité, empêche de sentir les signes annonciateurs de fatigue et retarde l’endormissement. Sans compter les téléphones qui causent un éveil brutal en sonnant en pleine nuit ! La meilleure solution est donc de limiter, voire d’interdire, l’utilisation des appareils électroniques dans la chambre à partir d’une certaine heure. 7. Enquête INSV/MGEN 2013 « Sommeil et environnement ». 8. Données françaises de l’enquête internationale Heath Behaviour in School-Aged Children (HBSC) 2010 publiée par l’INPES. 10 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents 4. Se détendre avant le coucher Avant d’aller dormir, mieux vaut éviter les activités trop stimulantes (sport, jeux vidéo), les repas trop copieux et les excitants (coca, boissons énergisantes). Au contraire, les adolescents privilégiant la lecture gagnent en moyenne 24 minutes de sommeil par nuit9. Quand les signaux de la fatigue commencent à arriver (bâillements, yeux qui piquent et qui se ferment…), il ne faut pas y résister et plonger tranquillement dans un sommeil réparateur. 5. Etre à l’écoute et leur laisser le choix Bien sûr, toutes ces recommandations doivent orienter la manière dont on élève ses enfants, mais ne doivent pas leur être imposées. A une période de la vie où la personnalité se construit et où les jeunes ont tendance à s’opposer à leurs parents, les soumettre à des obligations ou des interdictions trop strictes peuvent les mener à considérer le sommeil comme une contrainte. Il est préférable d’en parler avec eux pour identifier les situations de fatigue, les problèmes d’endormissement, de perte d’énergie ou de concentration, etc. et d’essayer de trouver ensemble une solution : ce qui l’empêche de s’endormir, s’il se sent mal à l’aise dans son lit, s’il préfèrerait un matelas plus confortable, ce qui le réveille la nuit… 9. Données françaises de l’enquête internationale Heath Behaviour in School-Aged Children (HBSC) 2010 publiée par l’INPES. 11 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Les enjeux essentiels du sommeil des adolescents Le sommeil, une activité essentielle à l’adolescence Le sommeil joue un rôle fondamental sur la santé, le bien-être et l’équilibre psychologique et émotionnel chez l’homme, et tout spécialement chez l’adolescent, qui traverse des modifications majeures de croissance et de maturation sexuelle et psychologique. Il est indispensable pour la conservation d’énergie et la récupération neuronale, mais joue aussi un rôle dans le métabolisme cardiovasculaire, respiratoire et immunologique. Le sommeil est aussi essentiel à la croissance, car c’est au cours du sommeil lent profond qu’est sécrétée l’hormone de croissance. Un déficit de sommeil peut ainsi causer un risque accru de surpoids et d’apparition de diabète de type 2. A côté de ces fonctions physiques, le sommeil est aussi un facteur crucial de la cognition et de l’émotion, y compris de l’apprentissage et la consolidation de la mémoire mais aussi du contrôle des émotions et l’équilibre de l’humeur, qui sont des enjeux essentiels au cours de l’adolescence. Les troubles du sommeil les plus fréquents, tels que l’insomnie et la somnolence, sont parfois présents de manière sévère chez les adolescents10: • La fatigue chronique concerne 30 % des adolescents. • L’insomnie touche plus d’1 adolescent sur 10 (12 %), notamment au moment de l’endormissement. • 8 % des jeunes déclarent être régulièrement somnolents dans la journée. Ces troubles ont des conséquences sur la journée suivante : fatigue, irritabilité, anxiété, troubles d’attention, de concentration, difficultés à effectuer ses activités quotidiennes…. A plus long terme, ils peuvent aussi avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’organisme et du psychisme, ce qui rend d’autant plus difficile la scolarité et la vie sociale pour ces jeunes. Un sommeil de mauvaise qualité peut aussi déséquilibrer un état psychique déjà fragile, voire contribuer au risque suicidaire. 10. Baromètre Santé Jeunes INPES 2010. 12 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Nuits courtes et perturbées : le sommeil de plus en plus difficile des adolescents En France, le temps de sommeil quotidien chez les adolescents a chuté de 50 minutes au cours des 25 dernières années11. Les jeunes de 15 à 19 ans déclarent dormir en moyenne 7h37 par nuit. Or on considère que le temps de sommeil recommandé à la période de l’adolescence est estimé entre 8 et 9h. Près d’1/3 d’entre eux se révèlent être en dette de sommeil (30 %) et plus d’1/6 se déclarent insatisfaits de leur sommeil (17 %). 40 % ont subi des problèmes de sommeil au cours de la semaine précédente. 7 % se sont même résolus à prendre un produit pour les aider à dormir12. Entre l’enfance et l’adolescence, le temps de sommeil décroit de 20 minutes chaque année : les jeunes de 15 ans dorment ainsi en moyenne 1h02 de moins que ceux de 11 ans pour les veilles de journées de classe. L’état de fatigue matinale chronique est également de plus en plus fréquent avec l’âge, puisqu’il concerne moins d’un quart des élèves de 11 ans (24 %) contre plus d’un tiers de ceux de 15 ans (34 %)13. Pourquoi les adolescents ont-ils de plus en plus de mal à dormir ? La qualité et la quantité du sommeil sont entre autres dépendantes de la synchronisation de l’horloge biologique avec les horaires de coucher et de lever. Or les jeunes ont tendance à retarder l’heure du coucher, en particulier en début de semaine où ils se sentent moins fatigués, et à décaler et rallonger leur temps de sommeil pendant le week-end (par exemple, à l’âge de 15 ans, ils dorment en moyenne 1h41 de plus les nuits sans classe le lendemain13). Cette désynchronisation peut être responsable d’une dette de sommeil à moyen ou long terme. 11. Insee, France portrait social 2012. 12. Baromètre Santé Jeunes INPES 2010. 13. Données françaises de l’enquête internationale Heath Behaviour in School-Aged Children (HBSC) 2010 publiée par l’INPES. 13 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Ce décalage est causé par 3 facteurs : Facteur physiologique : Au sortir de l’enfance, l’abaissement de la température corporelle nécessaire à l’endormissement se fait plus tardivement. Facteur psychologique : L’adolescence est l’âge de la découverte de soi et de l’exploration des limites. Le fait de se coucher tard est une preuve de l’affirmation de soi, de la recherche de l’indépendance, et obéit classiquement à une expérience ritualisée d’échapper au regard parental. Facteur environnemental : Les adolescents sont concernés, plus encore que le reste de la population, par l’évolution des comportements numériques. On constate une mise en compétition du sommeil avec de plus en plus de loisirs accessibles dans la chambre à coucher, parfois tardivement dans la nuit : télévision (présente chez 54 % des jeunes), ordinateur (48 %), téléphone (63 %), console de jeux vidéo (20 %), lecteurs audio et vidéo14… Leur chambre, autrefois lieu de calme et d’isolement, est devenu un espace de communication ouvert au monde entier. Ces nouveaux modes de communication concourent de manière significative à diminuer la quantité de sommeil. De plus, la lumière bleutée des écrans LED est susceptible de retarder la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. Il a d’ailleurs été constaté que les adolescents qui disposent d’un smartphone ont un temps de sommeil plus court de 44 minutes par nuit en moyenne, ceux utilisant un ordinateur le soir de 43 minutes et ceux regardant la télévision de 32 minutes15. 14. Etude épidémiologique APL-European Sleep Center réalisée en 2009 auprès de 400 Français de 16 à 30 ans. 15. Données françaises de l’enquête internationale Heath Behaviour in School-Aged Children (HBSC) 2010 publiée par l’INPES. 14 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Le rôle méconnu de la literie dans le sommeil des adolescents Une cause inexplorée de mauvais sommeil chez les jeunes est la mauvaise qualité potentielle de leur literie. Pourtant, il a été montré que16 : • Plus de 60 % des jeunes dorment dans un lit qu’ils n’ont pas choisi eux-mêmes, et 65 % ne l’ont pas testé pour vérifier qu’il leur convenait bien. • 12 % dorment sur un matelas posé à même le sol ou sur un canapé-lit. • Le lit est aussi utilisé pour de nombreuses autres activités : 59 % y regardent la télévision ou des films, 42 % y téléphonent, 24 % y surfent sur Internet, 19 % y travaillent, 15 % y mangent et 13 % y reçoivent même des amis. Les adolescents héritent souvent de lits anciens provenant de leur famille ou de leurs proches, sans que la qualité de la literie soit considérée comme un critère important. De plus, la taille des adolescents évoluant très rapidement, il est parfois difficile de changer de lit pour s’y adapter aussi facilement qu’on change de chaussures. Bien des adolescents dorment donc dans des lits trop petits pour eux. Face aux problématiques complexes du sommeil des jeunes, l’Association Pour la Literie et le Centre du Sommeil de l’Hôtel-Dieu ont voulu contribuer à répondre à la question : puisque le sommeil des adolescents est de plus en plus bouleversé, quelles solutions peuvent être proposées pour en augmenter la quantité et la qualité ? Et plus particulièrement, en quoi la literie peut être un élément simple mais pourtant essentiel pour améliorer le sommeil des adolescents ? L’étude Actijeune a ainsi été la première à étudier le sommeil des adolescents par polysomnographie avant et après un changement de literie au profit d’une literie neuve et de plus grande taille. 16. Etude épidémiologique APL-European Sleep Center réalisée en 2009 auprès de 400 Français de 16 à 30 ans. 15 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents Le programme Literie et Sommeil de l’Association Pour la Literie Dans son travail d’information et de sensibilisation à l’importance de la literie pour un sommeil de qualité, l’Association Pour la Literie travaille depuis 2007 avec des médecins du Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’Hôtel-Dieu de Paris et de l’European Sleep Center. L’étude Actijeune s’intègre dans un programme de recherches dont les différentes études ont en commun de mesurer le rôle de la literie sur la qualité du sommeil. 2007 - première étude épidémiologique interrogeant les Français sur leur perception de la literie Les Français adultes ont été interrogés par TNS Healthcare sur l’impact de la literie sur le sommeil. Cette étude a permis de montrer que la literie est perçue comme un élément déterminant de la qualité du sommeil des individus mais également de leur santé. 2008 - première étude clinique « Actimat » démontrant l’impact positif d’une literie neuve sur le sommeil Les résultats de l’étude clinique Actimat démontrent scientifiquement qu’une literie neuve diminue objectivement l’activité nocturne et améliore subjectivement la qualité du sommeil et de l’éveil. 2009 - études épidémiologiques « Rythmes de vie et comportements des jeunes et des seniors vis-à-vis du sommeil et de la literie » A la suite de l’enquête réalisée auprès de l’ensemble de la population en 2007, ces études menées spécifiquement auprès des jeunes et des seniors dressent un panorama de leurs rythmes de vie, leurs habitudes de sommeil et leurs perceptions du sommeil et de la literie. 2010 - étude clinique « Actimuscle » étudiant l’impact de la baisse de l’activité nocturne sur la qualité du sommeil dans une literie neuve Dans le prolongement de l’étude Actimat portant sur l’activité motrice de l’individu pendant la nuit, menée en 2008, l’étude Actimuscle s’attache particulièrement à étudier la structure du sommeil avec des enregistrements polysomnographiques des différentes variables physiologiques au cours du sommeil. Elle a démontré qu’une literie neuve et de qualité agit sur la continuité du sommeil et donc sur sa qualité récupératrice et reposante. 2012 - étude clinique « Acticouple » analysant l’impact de la taille de la literie sur le sommeil des couples Cette fois centrée sur le sommeil à deux, l’étude Acticouple montre qu’une literie de grande taille (160x200 cm) améliore non seulement la qualité du sommeil mais également les relations et la manière de dormir ensemble. 16 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents L’Association Pour la Literie L’Association Pour la Literie est une structure collective au service de l’ensemble des consommateurs, créée en 2003 par les acteurs du secteur de la literie (fabricants, distributeurs, fournisseurs). Elle rassemble les principaux fabricants : André Renault, Bultex, Epéda, Mérinos, Tempur… ainsi que les principaux distributeurs actifs dans la literie : But, Conforama, Crozatier, Fly, France Literie, Grand Litier, La Compagnie du Lit, La Halle au Sommeil, Alliance Meublena, Meubles Atlas, Mon lit et moi et Monsieur Meuble. A travers les actions de promotion et de sensibilisation menées conjointement, l’APL souhaite valoriser auprès des professionnels de santé et du grand public, l’impact d’une literie de qualité sur l’efficacité du sommeil, le dynamisme au réveil (progression de plus de 30 %) et l’amélioration des performances tout au long de la journée. L’APL rappelle par ailleurs la nécessité de réduire à moins de 8 à 10 ans le délai de renouvellement de la literie pour garantir les conditions d’hygiène et de bien-être maximales. Pour plus d’informations et de conseils, connectez-vous sur le site Internet de référence de la literie : www.infoliterie.com. 17 ACTIJEUNE : étude clinique sur le sommeil des adolescents
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