les spectacles

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les spectacles
02 99 31 12 31
www.t-n-b.fr
COUVERTURE :
Hamlet de William Shakespeare. Photo Arno Declair
3e DE COUVERTURE : Les justes d’Albert Camus
4e DE COUVERTURE : Kontakthof pour des jeunes de plus de 14 ans de Pina Bausch
CI-DESSOUS :
Les estivants de Maxime Gorki
2 NÉGOCIATIONS OU AFFRONTEMENTS
3 2010 / 2011: 20 ANS APRÈS
6 PROSPERO ACTE III
8 CRÉATION 2010 DE PHILIPPE DECOUFLÉ
10 LEVÉE DES CONFLITS DE BORIS CHARMATZ
12 LE CHÂTEAU DE WETTERSTEIN DE FRANK WEDEKIND
14 L’ARLEQUIN DE TRICKSTER DE DIDIER GALAS
16 CACHAFAZ DE COPI
18 L’ICEBERG DE FLORENCE CAILLON
20 CRÉATION 2010 DE FALK RICHTER ET ANOUK VAN DIJK
22 NOLI ME TANGERE DE JEAN-FRANÇOIS SIVADIER
24 J. DE ROMEO CASTELLUCI
26 METTRE EN SCÈNE 2010
28 ARRÊTEZ LE MONDE, JE VOUDRAIS DESCENDRE, THÉÂTRE DROMESKO
30 COMMENT AI-JE PU TENIR LÀ-DEDANS ? D’APRÈS ALPHONSE DAUDET
32 LE MEUNIER HURLANT D’APRÈS ARTO PAASILINNA
34 LA VIE EST UN RÊVE DE PEDRO CALDERON DE LA BARCA
36 GARDENIA D’ALAIN PLATEL ET FRANCK VAN LAECKE
38 QUI A PEUR DE VIRGINIA WOOLF ? D’EDWARD ALBEE
40 LEAVES DE LUCY CALDWELL
42 HOME DE DAVID STOREY
44 KONTAKTHOF, POUR DES JEUNES DE PLUS DE 14 ANS DE PINA BAUSCH
46 L’OMBRE AMOUREUSE D’OLIVIER BALAZUC
48 LES ACTEURS DE BONNE FOI DE MARIVAUX
50 MÊME PAS MORTE DE JUDITH DEPAULE
52 LES ESTIVANTS DE MAXIME GORKI
54 LE ROMAN D’UN TRADER DE JEAN-LOUIS BAUER
56 HAMLET DE WILLIAM SHAKESPEARE
58 RÊVE D’AUTOMNE DE JON FOSSE
60 EMPREINTES DE DELAVALLET BIDIEFONO
62 MUSIQUES
64 ORCHESTRE DE BRETAGNE
65 RÉCRÉ
66 L’ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART DRAMATIQUE
68 LE CINÉ-TNB
70 SPECTATEURS
74 LES SPECTACLES DU TNB EN TOURNÉE
77 INFOS PRATIQUES
80 L’ÉQUIPE DU TNB
NEGOCIATIONS
OU AFFRONTEMENTS?
L’année dernière, les tensions étaient déjà vives entre le gouvernement et le monde de l’art et de
la culture. La situation s’est encore dégradée et la contestation se renforce.
Les artistes pensent que la culture est une cible pour cette politique libérale conduite avec
démagogie.
Certes, ce secteur n’est pas le seul visé, car d’autres services publics sont également
désignés pour réductions et formatages.
Les professionnels sont exaspérés. La contribution de l’Etat pour le spectacle vivant a été
érodée, cette année encore, par l’inflation et les mesures nouvelles. Et surprise, de nouvelles
baisses directes et drastiques sont annoncées par Bercy pour 2011, 2012 et 2013 !
Mais l’attaque la plus inquiétante est celle induite par la réforme des Collectivités Territoriales et la suppression de la taxe professionnelle qui vont empêcher départements et régions
de subventionner normalement le secteur de la culture. Grâce à la mobilisation, les compétences culturelle et sportive ont été redonnées à toutes les Collectivités Territoriales. Mais le
problème essentiel est d’obtenir la garantie des financements des Collectivités à ces secteurs.
Pour l’instant, ce n’est pas du tout le cas. Dans notre domaine, tout est fait pour créer les conditions d’un grand chaos budgétaire territorial.
Une vingtaine de départements, récepteurs de nouvelles dépenses sociales obligatoires
non compensées, ont « anticipé » cette réorganisation et diminué les budgets de la culture de
20 % en moyenne dès 2010. Ils ont enclenché une machine impitoyable qui pourrait entraîner la
disparition de nombreux lieux d’art et de spectacles, festivals, compagnies et l’effacement des
politiques d’action culturelle intérieure et extérieure.
Par exemple, le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, déjà en prise à des difficultés financières,
a diminué en 2010 sa subvention de 20 % à toutes les structures culturelles et sportives : perte
de 93 000 € pour le TNB ; pour équilibrer le budget, il faudrait augmenter le prix du billet de
10 % en moyenne, ou supprimer trois spectacles, ou supprimer trois emplois ! Nous espérons
que les conseillers généraux de notre département vont revenir cette année sur ces diminutions
problématiques, lors du vote du budget supplémentaire.
Nous demandons aux Présidents de tous les départements de bien vouloir décréter un
moratoire, pour que cessent ces coupes, en attente d’une négociation élargie – État, Collectivités Territoriales et représentants de la profession – pour protéger l’art, la culture et le sport
contre une perte de financements.
Les artistes et les responsables culturels souhaitent la prise en compte de leurs propositions
de réformes, notamment en faveur de nouveaux labels (pôles nationaux des arts du cirque, centres
nationaux des arts de la rue, pôles européens…), de l’éducation artistique, de la démocratisation
culturelle et de l’action culturelle internationale. Ils sollicitent une vraie politique en faveur de l’emploi artistique et la pérennisation du régime spécifique d’assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle. Ils veulent, pour les financer, un plan de relance et de développement. Bref,
chacun l’aura compris, ils appellent de leurs vœux une politique ambitieuse pour l’art et la culture.
Nous espérons que le gouvernement choisira la voie des négociations et non pas celle des
affrontements…
F R A N Ç O I S L E P I L LO U Ë R
2010 / 2011: 20 ANS APRÈS
2010 est le
20e anniversaire de la naissance du TNB, dirigé alors par Emmanuel de Véricourt. Que de travail
accompli, que de transformations réussies. Comme l’écrivit le poète Horace : nous avons
« achevé un monument plus durable que l’airain ». Devenu Centre Européen, n’a-t-il pas
commencé à rayonner dès lors ? Il est devenu un lieu de création repéré par les artistes européens, une sorte d’école de la mise en scène et du regard. Il est reconnu par les professionnels
et les médias. Il bénéficie du soutien des publics : 13 628 abonnés, plus de 380 000 personnes
concernées par ses actions, records historiques !
En ces temps troublés, il faut qu’il puisse mener à bien ses missions régionales, nationales,
internationales et de proximité. Nous avons besoin du soutien de tous les partenaires publics,
Ville de Rennes, Conseil Régional de Bretagne, Rennes Métropole, Conseil Général et en particulier l’État, qui doit consolider ses financements.
Les artistes et les publics n’entendent pas voir ruiner des années de patient labeur.
L’ATELIER INTERNATIONAL D’ARTISTES
C’est le lieu de la création au TNB. Il se montre dynamique grâce aux artistes associés qui ont
conçu ou conçoivent leurs œuvres sur le site rennais :
Noli me tangere de et par Jean-François Sivadier, qui sera également l’artiste associé désigné
par le TNB pour Prospero ; il peaufine une comédie historique qui oppose des figures mythiques, Saint-Jean Baptiste, Hérode, Ponce Pilate, Salomé, tandis qu’une petite compagnie
théâtrale révolutionnaire prépare une action d’éclat.
Le Château de Wetterstein de Frank Wedekind, mise en scène de Christine Letailleur : un texte
interdit à sa création en Allemagne, jamais monté en France, un révélateur des entrecroisements du pouvoir et des désirs féminins…
Création 2010 par Philippe Decouflé qui, par ses expériences récentes et son rapprochement
avec le TNB, souhaite développer son secteur de recherche.
Christine Letailleur et Philippe Decouflé sont deux nouveaux artistes associés au TNB.
La résidence étrangère sera confiée à Romeo Castellucci, qui créera à Rennes, avant une
grande tournée internationale :
J., une réflexion profonde sur la figure de Jésus.
Cette saison est dédiée à Alain Crombecque qui a travaillé avec passion toute sa vie
au service de l’art et de la culture, ami des artistes, directeur du Festival d’Avignon (1985-1992)
et du Festival d’Automne (1993-2009).
La section européenne invitera des metteurs en scène associés à nos partenaires de PROSPERO
pour des premières françaises : Galin Stoev pour le Théâtre de la Place de Liège, et Falk Richter
pour la Schaubühne de Berlin.
Elle pratiquera de nouveau l’ouverture internationale, avec l’invitation de la Compagnie
congolaise DeLaVallet Bidiefono.
Notre coopération avec Boris Charmatz, directeur du Musée de la danse, prendra une nouvelle
dimension par sa création salle Vilar, Levée des conflits, un geste original et radical.
Didier Galas, nouvel artiste associé au TNB, va présenter dans le département sa dernière création L’Arlequin de trickster avec le soutien du Conseil Général et de la Caisse des Dépôts et
Consignations.
L’UNITÉ DE RESSOURCES ET DE PRODUCTION
L’aide à l’écriture actuelle est le travail du Comité de Lecteurs qui désignera, après Gerty
Dambury et Petr Zelenka pour 2009, deux auteurs qui se verront proposer chacun une
commande.
Le soutien aux compagnies indépendantes sera renforcé par des coproductions et / ou des
accueils.
Cachafaz, opéra créé dans le cadre de Mettre en Scène par Benjamin Lazar, artiste associé au
Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper. Le livret corrosif est de Copi, et la
musique foisonnante du compositeur argentin Oscar Strasnoy. Présentation conjointe
Opéra de Rennes et Théâtre National de Bretagne.
Le Meunier hurlant par Tro-Héol, compagnie de marionnettes installée à Quéménéven.
L’ECOLE SUPÉRIEURE D’ART DRAMATIQUE
La septième promotion, jugée prometteuse par le responsable pédagogique Stanislas Nordey et
les premiers intervenants, entreprend sa deuxième année.
Les œuvres de grandes troupes sont invitées :
Gardenia, chorégraphie d’Alain Platel, l’un des maîtres de l’Ecole flamande.
Kontakthof pour des jeunes de plus de 14 ans, chorégraphie de la regrettée Pina Bausch.
Elle avait créé Kontakthof, pièce majeure de sa compagnie ; après l’avoir transmise à des
hommes et des femmes d’âge mûr, elle l’a confiée peu de temps avant sa mort à de très
jeunes danseurs. Un travail incontournable sur le temps et la danse.
Les acteurs de bonne foi de Marivaux, mise en scène Jean-Pierre Vincent. Dans les turbulences politiques imposées, un acte de foi dans le théâtre d’art.
Hamlet de Shakespeare, adaptation de Marius Von Mayenburg, mise en scène de Thomas
Ostermeier, directeur artistique de la Schaubühne. Une interprétation puissante à la tête de
laquelle un Hamlet hors de toute mesure (Shakespeare ne l’appelait-il pas « The Fat Man » ?).
Rêve d’automne de Jon Fosse, mise en scène de Patrice Chéreau. L’un de nos plus grands
metteurs en scène, célèbre aussi internationalement par ses opéras et ses films, offre une
création à partir d’un texte intense qui dessille la conscience.
Le Théâtre National de Bretagne fait partie des théâtres européens les plus renommés. Son
projet PROSPERO entre dans une phase prolifique, avec des créations, de nouveaux échanges
entre écoles, et le premier colloque Utopie et pensée critique dans le processus de création qui
se tiendra en Finlande, à Tampere, du 20 au 23 octobre.
Grâce à l’aide renforcée du Conseil Régional de Bretagne, Mettre en Scène, basé bientôt sur
4 agglomérations, Quimper, Vannes, Lannion et Rennes Métropole (dont St-Jacques de la
Lande, Bruz et Rennes), devrait témoigner au niveau européen de la force et de la modernité de
la création actuelle. Deux journées de réflexion intitulées « La vie d’artiste » sont en cours d’élaboration avec le magazine Télérama, Rennes Métropole et le TNB dans le cadre de ce festival.
Le Théâtre National de Bretagne, Centre Européen de Production Théâtrale et Chorégraphique,
est candidat pour devenir l’un de ces pôles européens que souhaite créer le Ministère de la
Culture, avec un statut a minima de Centre Dramatique National.
Puissent les publics, nos partenaires, et les Dieux du Théâtre le protéger contre les adversités…
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F R A N Ç O I S L E P I L LO U Ë R
PROSPERO, ACTE III
Une ouverture artistique et culturelle européenne
En juillet 2008, la Commission Culture de l’Union Européenne a choisi de soutenir PROSPERO,
projet théâtral ambitieux, accord de coopération culturelle européenne d’une durée de cinq
années (2008-2012), porté par six établissements :
n le Théâtre National de Bretagne (Rennes, France) qui est chef de file ;
n le Théâtre de la Place (Liège, Belgique) ;
n Emilia Romagna Teatro Fondazione (Modène, Italie) ;
n le Centro Cultural de Belém (Lisbonne, Portugal) ;
la mise en place d’une recherche européenne
Amplifiant les échanges tissés entre les chercheurs du projet P ROSPERO, deux grands projets
arriveront à réalisation à l’automne 2010 :
n la publication sur le site internet de P ROSPERO du numéro 1 de P ROSPERO European
Review – Research and Theater, une revue de haut niveau consacrée à l’analyse de la scène
théâtrale européenne ;
n le premier colloque international Prospero, du 20 au 23 octobre 2010, à l’université de
Tampere (Finlande), sur le thème « Utopie et pensée critique dans le processus de création »,
avec la participation de nombreux artistes et chercheurs venus de toute l’Europe. Les actes
de ce colloque, en français et en anglais, seront publiés dans un numéro hors-série de la
revue en ligne PROSPERO European Review.
La revue Ubu-Scènes d’Europe va publier dans son numéro de juillet 2010 les contributions de plusieurs chercheurs du réseau PROSPERO sur la question de l’émergence.
n Tutkivan Teatterityön Keskus (Tampere, Finlande) ;
n la Schaubühne (Berlin, Allemagne).
Ceux-ci ont, depuis, déployé leurs travaux autour du développement de la création européenne,
de la mise en place d’une recherche européenne et de la formation des jeunes comédiens. Ils
mettent à profit un espace et un héritage culturels communs, favorisent la circulation des
œuvres et des artistes, renforcent le dialogue interculturel et promeuvent la diversité des cultures. Par-delà ces objectifs, ils souhaitent contribuer à l’émergence d’une citoyenneté dans une
Europe qu’ils veulent libre, démocratique, sociale, pacifiste, artistique et culturelle, ouverte aux
autres continents.
Cette saison 2010/2011, PROSPERO poursuit les actions engagées sur trois plans :
le développement de la création européenne
Dans le cadre du soutien annuel à des productions de metteurs en scène associés aux différents théâtres : Falk Richter, associé à la Schaubühne, crée à Berlin un spectacle qui sera
ensuite présenté à Rennes puis à Tampere ; Galin Stoev met en scène à Liège La vie est un
rêve, avant Modène puis Rennes ; Jean-François Sivadier crée à Rennes, en janvier 2011, Noli
me tangere, avant de partir en tournée en France, à Liège et Tampere.
Par ailleurs, un jeune metteur en scène italien, choisi par Modène, effectuera un stage
d’assistant aux côtés de Galin Stoev pendant la création de La vie est un rêve.
la formation de jeunes comédiens
Elle comprend des rencontres d’équipes pédagogiques, et des échanges entre les promotions
qui partent travailler dans une école étrangère, pendant un mois minimum, en immersion dans
un autre pays, une autre culture théâtrale, d’autres modes d’enseignement.
Après un premier séjour réciproque sur l’année 2009, l’Institut d’art dramatique de l’université
de Tampere accueille à nouveau les élèves de l’ERT de Modène (ateliers Eskola, Salo,
Numminen et Syrjä) en 2010, puis Modène recevra les élèves de Tampere.
Les élèves de l’École Supérieure d’acteurs de Liège seront invités à Rennes du 29 novembre
au 23 décembre. Ils suivront un atelier avec Christine Letailleur, artiste associée au TNB.
Pour retrouver les informations du projet PROSPERO : www.prospero-online.eu
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CRÉATION2010DIRECTIONARTISTIQUEPHILIPPEDECOUFLÉCRÉATION2010DIRECTIONARTISTIQUEPHILIP
CRÉATION
2010
EN AVANT PREMIÈRE DE METTRE EN SCÈNE
DIRECTION ARTISTIQUE PHILIPPE DECOUFLÉ
DISTRIBUTION en cours PRODUCTION DÉLÉGUÉE Compagnie DCA / Philippe Decouflé COPRODUCTION Théâtre
National de Bretagne / Rennes ; Théâtre National de Chaillot ; Movimentos Festwochen der Autostadt /
Wolfsburg ; La Coursive / Scène nationale de La Rochelle ; Torinodanza ; Théâtre de Nîmes. La Compagnie
DCA est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France, le
Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et la Ville de Saint-Denis.
Philippe Decouflé est artiste associé au Théâtre National de Bretagne.
Philippe Decouflé a présenté au TNB nombre de réjouissants spectacles : depuis
Shazam ! en 1998, en passant par un hommage inouï à la danse et au cinéma dans Solo
en 2006, le fripon Cœurs croisés en 2007 puis Sombreros, dentelle chorégraphique
d’ombres et de lumières, en 2009. Il nous propose de plonger dans l’univers ébouriffant
et fertile du cirque, de l’image et de la danse. Depuis janvier 2010, il est artiste associé
au TNB. Ce statut va donner un souffle nouveau à son étonnante créativité. Ainsi, c’est
au TNB qu’il répète et lance ce spectacle qui devrait ensuite sillonner les scènes européennes. Le chef d’orchestre de la cérémonie des JO d’Albertville, en 1992, n’a pas fini
de nous étonner !
Un temps donné, un espace fragmenté
Un spectacle composé de plusieurs pièces
Plusieurs pièces composant un programme
Un programme composite et composé, donc en biais.
Des pièces dorénavant numérotées
« Un » étant la première, un duo en trois parties.
« Deux » étant la seconde et « Trois » la troisième,
On s’y retrouvera mieux ainsi, que si « Huns » était par exemple la seconde
Et « Troie » la première.
Et comme « Un » est un duo,
« Deux » sera un trio, et ainsi de suite.
Le principe étant posé, nous allons parler du corps avec des corps
Parler de la beauté, de la jalousie, de la laideur aussi.
Des paysages de corps enflammés…
PHILIPPE DECOUFLÉ
DU 5 AU 16 OCTOBRE 2010, RELÂCHE LES 10 ET 11 OCTOBRE TNB SALLE VILAR
l THÉÂTRE EN BUS MARDI 12 OCTOBRE 2010
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INSTALLATION CHORÉGRAPHIQUE POUR 26 DANSEURS
CONCEPTION BORIS CHARMATZ
ASSISTÉ DE ANNE-KARINE LESCOP
Eleanor Bauer, Nuno Bizarro, Mathieu Burner, Magali Caillet-Gajan, Boris Charmatz, Sonia
Darbois, Olga Dukhovnaya, Olivia Grandville, Peggy Grelat, Gaspard Guilbert, Taoufiq Izzediou, Lenio
Kaklea, Jurij Konjar, Elise Ladoué, Catherine Legrand, Maud Le Pladec, Éric Martin, Naiara Mendioroz,
Thierry Micouin, Andreas Albert Müller, Mani A. Mungai, Élise Olandeguy, Felix Ott, Annabelle Pulcini,
Fabrice Ramalingom, Nabil Yahia-Aïssa LUMIÈRES Yves Godin SON Olivier Renouf PRODUCTION Musée de la
danse / Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne COPRODUCTION Théâtre National de
Bretagne / Rennes ; Théâtre de la Ville / Paris ; Festival d’Automne à Paris ; Manifesta 8 à Murcia (Espagne)
avec le soutien de Bonlieu / Scène nationale Annecy ; Chassé Theater à Breda (Pays-Bas) ; Teatro Maria
Matos à Lisbonne (Portugal). Ce projet reçoit le soutien de CulturesFrance / Ville de Rennes.
INTERPRÉTATION
Configuration aujourd’hui rare, presque démesurée : 26 interprètes réunis sur un plateau
pour une pièce ou plutôt une installation chorégraphique. Pari aux allures de défi : fixer le
mouvement ! A la suite de pièces intimistes comme Régi et La danseuse malade, Boris
Charmatz tente un travail de pure écriture chorégraphique avec un grand groupe de
danseurs. Levée des conflits, qui renvoie à la définition du neutre de Roland Barthes, se
présente comme un dispositif dans lequel tous les mouvements sont exposés en permanence. Boris Charmatz utilise volontiers l’image musicale du canon, de la composition où
chaque corps répète un même motif à intervalle régulier : « le spectateur doit voir tout à
la fois la genèse et le geste : comment il vient, comment il arrive, comment il disparaît.
Dans cette chorégraphie jamais figée, m’importe l’extrême perméabilité entre les corps ».
Cette oscillation collective peut donner l’impression de l’immobilité, ou produire un effet
de persistance rétinienne qui libère le mouvement de son aspect éphémère.
D’évidence, il ne s’agit pas d’un spectacle traditionnel, mais de « trouver une forme
de mouvement collectif, en l’absence de toute dramaturgie ». Une forme proche de l’installation plastique, disponible au regard pendant environ trois heures, suggérant l’image
subliminale ou la sculpture hypnotique.
Chaque interprète se passe le mouvement. 26 corps, 26 porteurs, 26 mouvements
pour un paysage unique. Difficile de ne pas penser au photographe Muybridge, connu
pour ses décompositions photographiques du mouvement sauf que « là où Muybridge
décompose un mouvement en 30 images, cette pièce serait comme une seule photo qui
rassemble 30 mouvements ».
Animée d’un mouvement perpétuel, Levée des conflits requiert de ses performers un
engagement physique proche de la transe.
10
DU 4 AU 6 NOVEMBRE 2010 TNB SALLE VILAR DURÉE 3H
l ENTRÉE DES SPECTATEURS POSSIBLE ENTRE 20H ET 22H
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REENSCÈNELEVÉEDESCONFLITSCHORÉGRAPHIEBORISCHARMATZMETTREENSCÈNELEVÉEDE
CRÉATION
METTRE EN SCÈNE
LEVÉE DES CONFLITS
ETTREENSCÈNELECHÂTEAUDEWETTERSTEINDEFRANKWEDEKINDMETTREENSCÈNELECHÂTEAUDE
COPRODUCTION
METTRE EN SCÈNE
LE CHÂTEAU
DE WETTERSTEIN
DE FRANK WEDEKIND
TRADUCTION JEAN-LOUIS BESSON
MISE EN SCÈNE, CONCEPTION, SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES
CHRISTINE LETAILLEUR
AVEC Benjamin Barou-Crossman, Stéphane Boschung, Philippe Cherdel, Julie Duchaussoy, Manuel
Garcie-Kilian, Jonathan Genet, Valérie Lang, Julien Polet, Rodolfo de Souza (distribution en cours)
ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE Pier Lamandé LUMIÈRES Stéphane Colin SON Manu Léonard PRODUCTION DÉLÉGUÉE
Théâtre National de Bretagne / Rennes COPRODUCTION Théâtre Vidy-Lausanne / Suisse.
« La chair a un esprit qui lui est propre ! »
TS C HAM P E R,
IN
LE
C H ÂT E A U D E
W ET T E R ST E I N
Voici une pièce qui n’a jamais été montée en France. Dès sa parution, en 1912, elle est
interdite de représentation en Allemagne. Enfin jouée, elle fait scandale et est à
nouveau retirée de l’affiche en 1918. L’œuvre de Wedekind, mise à part Lulu – présentée au TNB en 2008 dans la mise en scène de Michael Thalheimer – reste d’ailleurs
peu connue. Rien qui ne dissuade Christine Letailleur, orfèvre en textes sulfureux, et qui
a su mettre à vif l’an dernier dans Hiroshima mon amour, les peaux, les mots et les voix :
« Je souhaite mettre en avant, avec cette pièce de la maturité, la force du langage et des
dialogues dans lesquels Wedekind excelle. La langue est très poétique, puissante et
pénétrante. Elle porte l’action. Le langage convainc, manipule les esprits, les êtres ; les
mots agissent pernicieusement, empoisonnent, tuent ». Comme l’a écrit Heinrich Mann,
Wedekind voulait graver les phrases comme des mots vivants dans les âmes.
Selon l’auteur, Le Château de Wetterstein est la tragédie de la famille. S’inspirant
des drames d’Ibsen et de Shakespeare, il suit la quête d’une jeune fille élevée selon les
principes d’une éducation bourgeoise. Féministe avant l’heure, Effie veut prendre son
destin en main et vivre selon sa sensualité.
Ici la famille n’est qu’un leurre, le mariage un tissu de faux semblants, l’amour un
arrangement. Le sexe apparaît dans sa puissance tyrannique, infernale. La pièce exalte
la force de l’instinct. Les êtres sont dominés par leurs désirs charnels et leurs pulsions
de possession, de destruction et de meurtre. La raison n’a pas lieu d’être, le monde est
gouverné par les affairistes et les escrocs. Seul, l’argent domine. Pas surprenant que
les expressionnistes aient vu un précurseur en celui qui ne fut pas seulement un poète
bohème et briseur de tabous.
DU 9 AU 20 NOVEMBRE 2010, RELÂCHE LES 14 ET 15 NOVEMBRE
SITE GUY ROPARTZ DURÉE ENVIRON 2H
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LE TNB DANS LE DÉPARTEMENT
Avec le soutien du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine
et la Caisse des Dépôts et Consignations
Après le merveilleux Obludarium des frères Forman en 2007/08, le bouleversant Ali avec
Mathurin Bolze et Ali Thabet en 2008/09, les envoûtants marionnettistes britanniques de Faulty
Optic en 2009/10, Didier Galas et L’Arlequin de trickster vont sillonner cette saison les routes du
département. Cette tournée débutera lors du festival Mettre en Scène, redoublant ainsi l’impact
et la visibilité du projet départemental, et se poursuivre dans les communes (programme en
cours). Comme chaque année, avec le soutien du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et la Caisse
des Dépôts et Consignations, cette tournée départementale prend le parti du lien entre les
artistes et les publics autour de rencontres singulières et s’appuie sur la force de mobilisation des
territoires d’accueil : celle des associations, des communes et des communautés de communes.
COPRODUCTION
METTRE EN SCÈNE
L’ARLEQUIN DE TRICKSTER
TEXTE ET MISE EN SCÈNE DIDIER GALAS
Didier Galas DISPOSITIF SCÉNIQUE ET COSTUME Jean-François Guillon LUMIÈRES Jérémie Papin MOUVEMENT
Sylvain Prunenec ASSISTANTE Sarah Oppenheim CONSEILLÈRE À L’ÉCRITURE Aline Schulman MASQUE Erhard Stiefel
PRODUCTION Ensemble Lidonnes PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre National de Bretagne / Rennes COPRODUCTION Bateau
Feu / Scène nationale de Dunkerque.
INTERPRÈTE
Depuis sa création en 2000, par Didier Galas, la pièce Harlequin a connu différentes versions
et adaptations, à chaque fois conçues pour des publics et des langages différents (chinois,
japonais…).
Acteur, auteur et metteur en scène, Didier Galas est cet Arlequin, tout à la fois icône de la
commedia dell’arte sortie de son cadre traditionnel, et réflexion nuancée sur le jeu et la place
du comédien.
Ce nouveau spectacle déploie une multitude de masques et de langues. S’y retrouve, entre
autres, Ahmed, le personnage inventé par le philosophe Alain Badiou. Ahmed se pose des
questions sur le théâtre, sur sa propre existence et ses origines, ce qui l’amène à évoquer sur la
scène la genèse de son aïeul, Arlequin. Valet de comédie, glouton, fauché, naïf ou malicieux, il
est considéré comme l’un des grands comiques de l’humanité, à présent démodé. Aujourd’hui
en France, les enfants l’assimilent à un bonbon mais, au Royaume-Uni, il est le nom d’une
équipe de rugby. Et pour les couturiers, c’est un adjectif qualificatif qui désigne un mélange de
couleurs. Cependant, à l’origine, Arlequin doit son nom à un démon assez particulier appelé
Hellequin ou Hierlequin. Une sorte de trickster : ces personnages qui peuvent faire rire d’eux ou
des autres, des farceurs, des joueurs de tours. Dans leur ombre, se profilent les mythes fondateurs de l’humanité.
Du 9 au 13 novembre 2010 dans le cadre de Mettre en Scène et en tournée dans le département d’Illeet-Vilaine du 25 novembre au 12 décembre 2010 : les 25 et 26 novembre 2010 à Sainte-Marie, Salle
des Ardoisières, représentation accueillie par Le Canal – Théâtre du Pays de Redon ; le 30 novembre
à Nouvoitou, Salle Le Bocage, représentation accueillie par la Mairie de Nouvoitou ; le 3 décembre à
Montours, Centre Culturel du Coglais, représentation accueillie par Coglais Communauté ; le 5 décembre
2010 à Dol de Bretagne, L’Odyssée ; le 7 décembre à Rennes à la MJC Cleunay ; le 11 décembre 2010
au Théâtre de Bécherel (autres dates à venir, tournée en cours d’élaboration)…
DU 9 AU 13 NOVEMBRE 2010 ST. JACQUES DE LA LANDE / L’AIRE LIBRE DURÉE 1H20
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COPRODUCTION
METTRE EN SCÈNE
CACHAFAZ
SPECTACLE EN ESPAGNOL SURTITRÉ
TEXTE DE COPI
MUSIQUE OSCAR STRASNOY
DIRECTION MUSICALE GEOFFROY JOURDAIN
MISE EN SCÈNE BENJAMIN LAZAR
Lisandro Abadie, Marc Mauillon, le choeur de chambre Les Cris de Paris et l’ensemble 2e2m (direction Pierre
Roullier) DÉCORS Adeline Caron COSTUMES Alain Blanchot LUMIÈRES Christophe Naillet MAQUILLAGE Mathilde Benmoussa
DRAMATURGIE Lisandro Abadie PRODUCTION Théâtre de Cornouaille – Centre de Création Musicale / Scène nationale de
Quimper COPRODUCTION Maison de la Culture de Bourges ; Opéra Comique ; Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
Opéra de Rennes ; Opéra de Saint-Etienne ; Théâtre Musical de Besançon ; 2e2m avec l’aide à la production
d’ARCADI.
AVEC
En Uruguay dans les années 1920, ou de nos jours. L’histoire se déroule à Montevideo dans un
conventillo – habitation vétuste occupée par des travailleurs immigrés espagnols, italiens, juifs
et arabes. Un couple : le métis Cachafaz, ancien travailleur aux abattoirs, vit de vols et de ce que
rapporte la Raulito, travesti né dans le quartier, et qui ne veut plus se prostituer. Le couple est
haï du voisinage, mais toléré, car la Raulito a pour oncle le chef de la police…
Si cette pièce méconnue de Copi évoque, entre deux apartés mélodramatiques, les ritournelles de l’opérette, les chansons du théâtre musical argentin et les duos d’amour du grand
opéra, le tableau social est vivement brossé.
A l’initiative du Théâtre de Cornouaille / Scène Nationale de Quimper, et du metteur en scène
Benjamin Lazar, artiste associé pour trois saisons à ce théâtre, le compositeur argentin Oscar
Strasnoy a écrit une partition savante, traversée par les formes de musique populaire. On
entend le tango et la milonga, bien sûr, mais aussi la payada, art de la joute poétique et musicale en Argentine, où des poètes-chanteurs s’affrontent en improvisant des textes, accompagnés à la guitare. Aux côtés du couple de « payadores » Cachafaz et Raulito, cet opéra
rassemble huit musiciens de l’ensemble 2e2m et les vingt-quatre chanteurs du chœur les Cris
de Paris, dirigés par Geoffroy Jourdain.
Cachafaz est un portrait acide, mais plein d’humour, d’un bidonville où la promiscuité et la
précarité créent parfois un climat délétère, ou, dans l’union et la révolte, un élan d’espoir et une
transfiguration.
Ce spectacle, créé dans le cadre de Mettre en Scène au Théâtre de Cornouaille à Quimper, est
accueilli dans notre ville par l’Opéra de Rennes et le TNB.
5 ET 6 NOVEMBRE 2010 THÉÂTRE DE CORNOUAILLE, QUIMPER
DU 9 AU 12 NOVEMBRE 2010, RELÂCHE LE 10 NOVEMBRE TNB SALLE VILAR DURÉE 1H35
16
COPRODUCTION
METTRE EN SCÈNE
L’ICEBERG
AUTEUR, CHORÉGRAPHE, METTEUR EN SCÈNE
FLORENCE CAILLON
AUTEUR ASSOCIÉ, PLASTICIEN DENIS ROBERT
Mathilde Arsenault Van Volsem, Arnaud Jamin, Sébastien Jolly, Valentine Mathiez, Jérôme Pont,
Marion Soyer, Guillaume Varin MUSIQUES ORIGINALES Xavier Demerliac, Florence Caillon, Jean-Philippe Carde
DESSINS BD Laurent Astier LUMIÈRE Dominique Maréchal, Gilles Mogis VIDÉO Christophe Guillermet COSTUMES Laëtitia
Raiteux CONSEILLER MAGIE Thierry Collet CONCEPTION DES MASQUES Alexandre Haslé RÉGIE Gilles Mogis, Yannick Briand,
Simon Basque COPRODUCTION Rive gauche / Scène conventionnée de Saint-Etienne-du-Rouvray ; Théâtre Durance /
Scène conventionnée de Château-Arnoux ; Moulin du Roc / Scène nationale de Niort / Centre National des Arts de
la Rue ; Théâtre National de Bretagne / Rennes ; Espace Jacques Prévert / Aulnay ; Cirque Jules Verne, Pôle Cirque
d’Amiens ; Carré Magique / Scène conventionnée de Lannion ; L’Onyx / Scène conventionnée de Saint-Herblain ; Le
Grand Logis / Bruz ; Espace Paul Eluard / Stains ; THV / St Barthélemy d’Anjou ; La Batoude / Beauvais ; Le Carreau /
Scène nationale de Forbach.
DANSEURS-ACROBATES
L’ICEBERG
Parce qu’il vient vers nous et transporte une immense face cachée. Fondante et confondante.
Parce qu’il résonne de ce que l’on sait et de ce que l’on ne sait pas. Conscience et inconscience. Apparences et transparences.
Ce projet repose sur une rencontre, celle d’une chorégraphe, Florence Caillon et d’un écrivain, Denis Robert, l’un des protagonistes de l’affaire Clearstream.
Il se trouve que la chorégraphe est aussi musicienne, circassienne et citoyenne…
Il se trouve que l’écrivain est aussi journaliste, plasticien et citoyen…
Ensemble, ils inventent une écriture faite de corps, d’images et de sons pour dire quelque
chose d’indicible.
Et insolite assurément ! Il est rare que les arts du cirque se frottent à des thèmes sociaux,
économiques ou d’actualité. C’est pourtant la marque de fabrique de L’Eolienne : « nos créations
ont toujours eu pour but de questionner le réel et le monde qui nous entoure, à travers des techniques circassiennes et chorégraphiques, de porter un regard sur l’homme d’aujourd’hui, inscrit
dans son époque et son environnement ».
L’iceberg est une réflexion sur le monde et ses changements, aux allures de road-movie à la
fois onirique et politique.
Ce spectacle est tout à la fois fortement ancré dans le présent et vertigineusement aérien.
La création et le détournement d’agrès permettent aux interprètes d’explorer de nouvelles
mécaniques de mouvement et d’aviver la dimension décalée et poétique de cet univers.
L’Eolienne poursuit ainsi un surprenant et hypnotisant travail autour du cirque chorégraphié.
Ce spectacle, créé dans le cadre de Mettre en Scène au Carré Magique à Lannion, est invité au
Grand Logis à Bruz.
LES 4 ET 5 NOVEMBRE 2010 CARRÉ MAGIQUE / LANNION
DU 9 AU 13 NOVEMBRE 2010 GRAND LOGIS / BRUZ DURÉE 1H20
19
RÉATION2010FALKRICHTERSPECTACLEENALLEMANDCRÉATION2010FALKRICHTERSPECTACLEENALLE
CRÉATION 2010
FALK RICHTER
ET ANOUK VAN DIJK
(ALLEMAGNE)
SPECTACLE EN ALLEMAND SURTITRÉ EN FRANÇAIS
PRODUCTION
Schaubühne am Lehniner Platz / Berlin COPRODUCTION PROSPERO ; anoukvandijk dc.
Spectacle créé à Berlin puis présenté en novembre 2010 à Rennes
dans le cadre de PROSPERO,avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne.
Les spectateurs du TNB ont découvert Falk Richter, auteur et metteur en scène, l’étoile
montante de la scène allemande, lors de Mettre en Scène 2007 avec la présentation de Unter
Eis, féroce charge contre le monde de l’entreprise et ses troubles consultants. Depuis la
Schaubühne l’a désigné comme son artiste associé pour le projet PROSPERO. Il prépare donc
avec la chorégraphe Anouk van Dijk une création, coproduite par PROSPÉRO, qui sera présentée
en première programmation lors de Mettre en Scène 2010.
Falk Richter et Anouk van Dijk développent une œuvre critique et caustique qui interroge les
notions de liberté et de solidarité dans une société de l’hypercommunication et de la surconsommation, de surcroit en état de crise permanente.
« Ce qui est demandé à l’individu aujourd’hui, c’est d’ajuster sa vie privée à la logique du marché.
Or le marché bouge de plus en plus, change constamment de cap. C’est lui qui structure notre
être. Il nous faut donc nous affoler avec lui, zapper constamment si nous voulons survivre. »
Falk Richter sera doublement présent au festival d’Avignon 2010 : comme auteur et cometteur en scène avec Stanislas Nordey dans My secret garden, pièce qui joue avec la forme
du journal intime, l’autofiction. Et avec Trust, fruit d’une autre collaboration avec la chorégraphe
Anouk van Dijk.
21 18 AU 20 NOVEMBRE 2010 TNB SALLE VILAR
DU
21
TEXTE ET MISE EN SCÈNE JEAN-FRANÇOIS SIVADIER
Nicolas Bouchaud, Stephen Butel, Charlotte Clamens, Christophe Ratandra, Nadia Vonderheyden,
Rachid Zanouda (distribution en cours) COLLABORATION ARTISTIQUE Nicolas Bouchaud, Véronique Timsit,
Nadia Vonderheyden DÉCOR Jean-François Sivadier, Christian Tirole LUMIÈRES Philippe Berthomé COSTUMES
Virginie Gervaise PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre National de Bretagne / Rennes COPRODUCTION PROSPERO ;
Odéon / Théâtre de l’Europe ; Italienne avec Orchestre ; MC2 : Grenoble ; Espace Malraux Scène nationale
de Chambéry et de la Savoie.
AVEC
Jean-François Sivadier est artiste associé au Théâtre National de Bretagne.
Spectacle créé en janvier 2011 à Rennes dans le cadre de PROSPERO,
avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne ;
Le texte de Noli me tangere est à paraître aux Solitaires Intempestifs.
Après le succès en France et à l’étranger de La Dame de chez Maxim de Feydeau, JeanFrançois Sivadier crée l’un de ses propres textes : puisant ses sources chez Wilde
(Salomé) et Shakespeare (les pérégrinations de la troupe d’acteurs du Songe d’une nuit
d’été), il a écrit Noli me tangere qui est une machine à jouer, une comédie passant du
lyrique au trivial, voire à la franche bouffonnerie.
L’action se déroule en l’an 27 de notre ère, en Judée. Iokanaan, Saint Jean-Baptiste,
cousin et annonciateur du Christ, hurle dans le désert de Judée des imprécations quasi
indéchiffrables, mais subversives. Le Tétrarque Hérode Antipas, fou de désir pour sa
belle-fille Salomé, le fait arrêter car il craint que le peuple, affamé, au bord de la révolte,
ne trouve dans ces prophéties la force de prendre les armes et de renverser le pouvoir.
Emprisonné dans les caves de la citadelle, Iokanaan devient le point de mire de tous les
protagonistes dont la troublante Salomé. L’empereur Tibère, très préoccupé par cette
contrée explosive, dépêche celui qu’il croit être l’homme de la situation : Ponce Pilate, ici
en croisière vers la dépression.
« Devant l’angoisse des bourreaux résonne le rire d’un homme, dont on ne sait pas vraiment s’il est un véritable révolutionnaire, un acteur illuminé ou Dionysos lui-même et dont
la parole oppose au totalitarisme corrompu d’un empire, la formidable puissance du
doute et l’utopie d’un humanisme pur », écrit Jean-François Sivadier.
* « Ne me touche pas » : phrase prononcé par le Christ lors de sa résurrection,
lorsque Marie-Madeleine a tendu la main vers lui.
DU 18 AU 29 JANVIER 2011, RELÂCHE 23 ET 24 JANVIER
TNB SALLE VILAR DURÉE ENVIRON 3H SANS ENTRACTE
l THÉÂTRE EN BUS MARDI 25 JANVIER 2011
23
OSPERONOLIMETANGERETEXTEETMISEENSCÈNEJEAN-FRANÇOISSIVADIERPROSPERONOLIMET
CRÉATION
PROSPERO
NOLI ME TANGERE *
CONCEPTION,MISEENSCÈNE,LUMIÈRES,COSTUMESROMEOCASTELLUCCIJCONCEPTION,MISEENSC
CRÉATION
J. (ITALIE)
CONCEPTION, MISE EN SCÈNE, LUMIÈRES, COSTUMES
ROMEO CASTELLUCCI
DISTRIBUTION en cours COLLABORATION ARTISTIQUE Giacomo Strada RÉALISATION DES OBJETS Istvan Zimmermann,
Giovanna Amoroso MUSIQUE ORIGINALE Scott Gibbons PRODUCTION en cours ; Theater der Welt ; De
Singel / Anvers ; Théâtre National de Bretagne / Rennes ; National Theatret / Norvège ; Barbican London
and SPILL Festival of Performance ; Festival international de Théâtre A. Tchékhov / Moscou ; Holland
Festival / Amsterdam ; GREC 2011 Festival de Barcelona ; Festival d’Avignon ; Maribor 2012 – European
Capital of Culture ; Miedzynarodowy Festival Dialog – Wroclaw / Pologne ; Berliner Festspiele :
spielzeit’europa ; Théâtre de la Ville / Paris ; Romaeuropa Festival ; Le Maillon – Théâtre de
Strasbourg / Scène Européenne ; Socìetas Raffaello Sanzio.
Evènement : la création à Rennes de Romeo Castellucci. Invité pour la première fois en
France par François Le Pillouër et Marie-Odile Wald lors de Théâtre en Mai 1993, il a
présenté au TNB : Genesi, Buchettino, XIV Crescita Prato, et Storia dell’Africa
Contemporanea. Celui qui a produit en 2008, en Avignon, le mémorable triptyque
Paradiso, Inferno, Purgatorio, œuvre dense et bouleversante, vient résider et travailler à
Rennes cette écriture de plateau qui s’invente sur la scène même et nous permet d’accéder à une autre perception du réel.
Après avoir étudié les arts plastiques à Bologne, Romeo Castellucci fonde en 1981 la
Societas Raffaello Sanzio. Installé avec son équipe dans une ancienne ferronnerie,
espace propice aux expériences, Romeo Castellucci développe un art original de la
scène, transcendant certaines formes d’expressions artistiques mais aussi la mécanique
ou la fabrique d’images. Il s’agit de forger une « langue du plateau » dont la pertinence se
révèle à travers une énergie des corps, la présence vitale et concrète des matières, du
mouvement, de la chair, des éléments sonores et visuels. Les mises en scène de Romeo
Castellucci, au-delà du sensible, produisent des déflagrations de sens. Une représentation s’impose comme un voyage qui reste gravé dans la mémoire sensorielle de chacun.
Dans cette nouvelle œuvre, Romeo Castellucci, souhaite placer certaines actions
humaines sous la lumière de Jésus. Il s’agit de proposer aux spectateurs une expérience
intense et profonde à partir du visage de Jésus. Une nécessité pour lui, après un
parcours fulgurant, des grandes figures tragiques aux écrits inouïs de Dante.
DU 15 AU 19 MARS 2011 TNB SALLE VILAR
24
S
uccès public sans précédent, la 13e édition de Mettre en Scène a rassemblé 32 000
spectateurs. Ces salles pleines, ce public fervent, ont frappé les observateurs qui
soulignent d’année en année la vitalité et l’audace d’un festival qui propose un large éventail de
créations et d’impromptus en prise avec notre temps.
Loin de se satisfaire de ces bons résultats, cette 14e édition marque un nouveau départ,
avec le soutien renforcé de la Région Bretagne.
L’excellente synergie avec les autres partenaires bretons – Théâtre de Cornouaille / scène
nationale de Quimper, Théâtre Anne de Bretagne à Vannes – doit s’étendre aux Côtes d’Armor
avec le Carré Magique de Lannion. Cette mise en réseau redouble celle des partenaires de
l’agglomération rennaise – le Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et
de Bretagne ; le Triangle / scène conventionnée danse ; l’Aire Libre à Saint-Jacques de la
Lande ; le Grand Logis à Bruz – pour inscrire Mettre en Scène, creuset de modernité, aux côtés
des autres grands festivals de la région et lui permettre de soutenir davantage les créations
d’artistes de la région. Résolument ancré dans la création contemporaine (théâtre, danse, avec
la participation de spécialistes de l’art visuel), ouvert sur le monde, le festival va accroitre son
rayonnement européen.
Sans dévoiler toute la programmation, Mettre en Scène 2010 présentera :
Des créations par les artistes associés au TNB : un nouveau spectacle de Philippe Decouflé
en avant première ; Le château de Wetterstein de Wedekind, mise en scène Christine Letailleur.
METTRE EN SCÈNE 2010
du 4 au 20 novembre 2010
Rencontre internationale de metteurs en scène et de
chorégraphes, réunissant jeunes talents et artistes
confirmés, Mettre en Scène affiche cette année encore sa
volonté d’être un espace d’auscultation et d’innovation.
26
D’autres créations ou impromptus : l’opéra Cachafaz, créé au Théâtre de Cornouaille à
Quimper, repris à Rennes, en collaboration avec l’Opéra de Rennes ; L’iceberg création circassienne à Lannion au Carré Magique, reprise au Grand Logis à Bruz ; Levée des conflits, installation chorégraphique de Boris Charmatz, pièce pour 26 danseurs ; création de et par Falk
Richter dans le cadre de PROSPERO – première en France.
Un espace forain : le cirque connaît depuis quelques années un élan remarquable. Des artistes n’hésitent pas à inventer des lieux nouveaux, étranges, pour capter l’attention du public.
Baraques, chapiteaux devraient à nouveau dresser leur campement sur le site Ropartz pour
imaginer une nouvelle fête des enfants.
LES JOURNÉES DE TÉLÉRAMA À RENNES : La vie d’artiste
Mettre en Scène déploie certaines années une dimension d’espace critique et d’échange.
Cette année Mettre en Scène accueille, à l’initiative de Télérama, deux journées de débats,
les 12 et 13 novembre, préparées par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction, et Daniel
Conrod, journaliste, en partenariat avec Rennes Métropole et en collaboration avec le TNB.
Intitulées La vie d’artiste, ces rencontres originales entendent creuser des questions qui
touchent au cœur même de la définition de l’artiste et de l’activité de création. Elles veulent interroger les nouveaux modes de fabrique de l’artiste dans les arts de la scène, tels qu’on peut les
observer sous l’effet conjoint des mutations technologiques (numérisation et virtualité), d’un rêve
social et sociétal typiquement nouveau (réussir sa vie, c’est être artiste ou devenir artiste, c’est
un droit), des transformations survenues dans les arts de la scène, des changements intervenus
dans la vie d’artiste elle-même. Quatre grandes tables rondes seront proposées sur les quatre
demi-journées. Ces débats, animés par Fabienne Pascaud et Daniel Conrod, réuniront artistes,
philosophes, professionnels et seront ouverts, sur inscription préalable, au plus large public.
CONCEPTION, MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE IGOR ET LILY
Pierre Bourdieu, Roland Dubillard COMPOSITION MUSICALE Alexander Balanescu JEU / DANSE Lily, Igor,
Monique Brun, Louis Yerly, Violeta Todo-Gonzalez, Zina, Baptiste Blegbo ; en alternance, David
Bursztein / Jean-Marc Stehle / Charlie Nelson / Marcial Di Fonzo Bo / Jean-Michel Mouron INTERPRÉTATION
MUSICALE Lily, Igor, Sandor Berki, Jeno Soros, Janos Sandor, Revaz Matchabeli COSTUMES Cissou Winling
ACCESSOIRES ET SCULPTURES Fabienne Killy, Anne Leray MASQUES Fredericka Hayter LUMIÈRES Ronan Cabon SON
Philippe Tivillier RÉGIE PLATEAU Louis Yerli, Philippe Cottais, Manuel Perraudin PRODUCTION Théâtre Dromesko
COPRODUCTION Théâtre National de Bretagne / Rennes ; MC2 : Grenoble ; Le Grand Théâtre du Luxembourg ;
Espace Malraux / Scène nationale de Chambéry et de Savoie ; Le Volcan / Maison de la culture du Havre ;
Théâtre des Jacobins / Dinan.
TEXTES
Depuis sa création pour le TNB à Saint-Jacques de la lande, la saison passée, leur
manège enchanté est invité dans de nombreuses contrées.
Arrêtez le monde, je voudrais descendre fait donc une halte au bercail. Montez alors
dans cette sorte de manège qui aurait échangé ses chevaux de bois pour une autre ménagerie, prompte à vous mettre sens dessus dessous. Actionnée par un Deus ex machina
forain, prise dans l’engrenage d’une musique d’Alexander Balanescu – une mélodie soutenue par des violons mélancoliques – à quelles machinations se livre cette machinerie ? Elle
grince, souffle, couine, claque, craque, tousse, à coup de panneaux, filins, échelles et tournette… En touches impressionnistes, brinquebale une humanité pétrie de poésie. Contre
l’agitation moderne, l’agilité foraine. Contre la sinistrose, des rires complices, des
bonheurs fugitifs, des saillies débridées. Installé en face sur un gradin en bois, ou en
surplomb sur une balustrade de côté, le spectateur est invité à se laisser surprendre par
des tableaux insolites, des images baroques, des effractions sensuelles ou effrontées.
Arrêtez le monde… vire parfois au fantastique. A partir de quoi Igor et Lily nous offrent une
échappée belle, « une ouverture sur le monde, qui fuit le réalisme » glisse Igor. Par les interstices s’infiltrent des personnages au destin ouvert, qui égrènent leurs propos ou reprennent les mots engagés de Bourdieu ou le verbe truculent de Dubillard et quelques autres
encore. Dromesko nous invite au chevet du monde. Tout bêtement. Avec humanité.
DU 9 AU 20 NOVEMBRE 2010, RELÂCHE 14 ET 15 NOVEMBRE
LA BARAQUE – SITE GUY ROPARTZ DURÉE 1H45
29
ETTREENSCÈNEARRÊTEZLEMONDE,JEVOUDRAISDESCENDRECONCEPTION,MISEENSCÈNEETSCÉ
METTRE EN SCÈNE
ARRÊTEZ-LE MONDE,
JE VOUDRAIS DESCENDRE
COMMENT AI-JE PU TENIR
LÀ-DEDANS?
D’APRÈS LA CHÈVRE DE M. SEGUIN D’ALPHONSE DAUDET
UNE FABLE DE STÉPHANE BLANQUET ET JEAN LAMBERT-WILD
SPECTACLE TOUT PUBLIC À PARTIR DE 7 ANS
André Wilms LA PETITE CHÈVRE Silke Mansholt et Chiara Collet en alternance DIRECTION Jean Lambert-wild
Jean-Luc Therminarias, Léopold Frey CHORÉGRAPHIE Silke Mansholt SCÉNOGRAPHIE Stéphane Blanquet, Jean
Lambert-wild ASSISTANT SCÉNOGRAPHIE Thierry Varenne LUMIÈRES Renaud Lagier SON Christophe Farion COSTUMES ET
ACCESSOIRES Olive PRODUCTION DÉLÉGUÉE Comédie de Caen / Centre Dramatique National de Normandie.
NARRATEUR
MUSIQUE
A partir de la célèbre nouvelle d’Alphonse Daudet, La chèvre de Monsieur Seguin, Jean Lambertwild et Stéphane Blanquet embarquent les jeunes spectateurs dans un univers fantasmagorique. Ils proposent un voyage féerique et déroutant, qui met en valeur les diverses saveurs de
cette fable mythique : l’enfance, la soif de liberté, les frustrations, les transgressions, les peurs,
la joie de vivre et l’ambition.
« Voici quelques phrases qui ont habité ma nuit, lorsque, avant de m’endormir,
j’ai lu à mes enfants la Chèvre de Monsieur Seguin.
– Eh bien ! non… je te sauverai malgré toi, coquine, et, de peur que tu ne rompes ta corde,
je vais t’enfermer dans l’étable et tu y resteras toujours.
Que c’est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là-dedans ?
– De grands campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices ;
toute une forêt de fleurs sauvages débordant de suc capiteux !….
– Pauvrette ! de se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde…
Que c’est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là-dedans ?
– Elle se dit qu’il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite ;
puis, s’étant ravisée, elle tomba en garde…
Que c’est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là-dedans ?
– Oh ! pourvu que je tienne jusqu’à l’aube…
– Enfin ! dit la pauvre bête, qui n’attendait plus que le jour pour mourir. »
E XTRAITS
D’UN TEXTE DE
J E A N L A M B E R T- W I L D
Jean Lambert-wild est directeur de la Comédie de Caen / Centre Dramatique National de
Normandie.
DU 8 AU 17 DÉCEMBRE 2010, RELÂCHE 12 DÉCEMBRE TNB SALLE SERREAU DURÉE 1H
30
LE
MEUNIER HURLANT
ADAPTÉ DU ROMAN D’ARTO PAASILINNA
MISE EN SCÈNE MARTIAL ANTON
SPECTACLE TOUT PUBLIC À PARTIR DE 10 ANS
INTERPRÉTATION Daniel Calvo-Funes, Sara Fernández-Ahava, Maurice Le Meec SCÉNOGRAPHIE Martial Anton, Michel
Fagon CRÉATIONS VIDÉO Martial Anton MARIONNETTES ET ACCESSOIRES Alexandra-Shiva Melis, Daniel Calvo Funes MUSIQUE
D. E. F. COPRODUCTION Cie Tro-héol ; L’Arche-Béthoncourt ; CCAS EDF ; Grand Théâtre-Lorient.
Arto Paasilinna est membre du Finnish Dramatist’s Union.
Dans un petit village au nord de la Finlande, un nouveau meunier, Gunnar Huttunen, vient de
s’installer. Il est un peu bizarre, il hurle à la lune ! Les villageois ont vite fait de considérer que cet
homme libre avant tout est un fou dangereux, sauf une poignée de personnes avec lesquelles il
se lie d’amitié. Il tombe même amoureux. Mais il se réfugie dans la forêt, décidé à se battre
jusqu’au bout pour sa liberté…
La compagnie Tro-héol, installée à Quéménéven, est aujourd’hui reconnue pour sa maitrise de
l’art de la marionnette et la grande force expressive de ses spectacles. Le meunier hurlant restitue l’incroyable univers de l’œuvre du romancier finlandais Arto Paasilinna, et porte à la scène
toute l’humanité et la cruauté de ses personnages. Sous une fausse candeur, ce récit plein
d’humour questionne la place de l’individu, la difficulté de s’intégrer et la nécessité de rester
singulier sous le regard des autres. Plaidoyer pour le droit à la différence, ce texte est aussi une
merveille d’imagination et de poésie. Sur le plateau trois comédiens et plusieurs marionnettes
de différentes tailles incarnent les personnages, produisant de vertigineux contrastes d’échelles : un spectacle décidément pour les grands et les petits !
DU 4 AU 8 JANVIER 2011 TNB SALLE SERREAU DURÉE 1H20
32
PROSPERO
LA VIE EST UN RÊVE * (BULGARIE)
TEXTE PEDRO CALDERÓN DE LA BARCA
TRADUCTION DENISE LAROUTIS
MISE EN SCÈNE GALIN STOEV
Fabrice Adde, Jérôme de Falloise, Vincent Lecuyer, Millaray Lobos Garcia, Conchita Paz, Clément Thirion,
Olivier Yglesias SCÉNOGRAPHIE ET VIDÉOS Saskia Louwaard, Katrijn Baeten MUSIQUE Wim Lots COPRODUCTION Théâtre
de la Place / Liège ; Théâtre National de Bretagne / Rennes ; Comédie de Genève ; Maison de la Culture d’Amiens.
AVEC
Dans le cadre du projet Prospero,
avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne
et l’aide de Wallonie-Bruxelles International.
Les astres ont prédit à Basile, roi de Pologne, la mort de sa femme au moment où elle donnera
naissance à leur fils Sigismond, qui deviendra ensuite assassin et tyran. Les astres ne se sont
pas trompés. La reine meurt. Le roi fait enfermer son fils et se réfugie dans l’occultisme. Endormi
par un puissant narcotique, Sigismond devenu jeune homme va se réveiller et prendre
conscience de lui-même… À partir de cette trame, Calderon joue de l’aller-retour grisant entre
rêve et réalité.
La vie est un songe, trésor du théâtre baroque espagnol, écrit par Pedro Calderón de la Barca,
a marqué la littérature européenne. Le metteur en scène bulgare Galin Stoev s’empare de cette
pièce d’une grande modernité : « La vie est un rêve* est une sorte d’expérience alchimique : au
travers de ses transformations, le personnage principal, Sigismond, trouvera un moyen d’inventer sa propre humanité ». Installé en Belgique, Galin Stoev a été invité en tant qu’artiste en résidence au Royal National Theatre à Londres, à l’Académie Internationale de Théâtre à Bochum
et à Stuttgart. A la Comédie française, il a créé La Festa de Spiro Scimone, Douce vengeance
et autres sketches de Hanokh Levin et L’illusion comique de Pierre Corneille…
Pour Galin Stoev, cette pièce vertigineuse et monumentale alterne les tonalités tragiques et
comiques, la plus féroce bestialité et la plus sublime humanité, et ces oscillations créent « une
formidable densité du réel, qui touche l’homme directement, sans détour ». Ainsi le théâtre ne
prêche ni ne sermonne mais laisse ses empreintes sur la conscience.
Ce spectacle sera créé au Théâtre de la Place de Liège (Belgique) avant de tourner en Europe.
* Pour cette production, c’est la traduction de Denise Laroutis (Les Solitaires intempestifs) qui a été choisie.
Dans sa version, elle traduit « sueño » par « rêve » et non plus par « songe »…
DU 3 AU 5 FÉVRIER 2011 TNB SALLE VILAR DURÉE 2H
35
GARDENIA/
LES BALLETS C DE LA B (BELGIQUE)
MISE EN SCÈNE ALAIN PLATEL, FRANK VAN LAECKE
BASÉ SUR UNE IDÉE DE VANESSA VAN DURME
CONCEPT MUSICAL STEVEN PRENGELS
CRÉÉ ET JOUÉ PAR Vanessa Van Durme, Griet Debacker, Timur Magomedgadzjeyev, Andrea De Laet, Richard « Tootsie »
Dierick, Danilo Povolo, Gerrit Becker, Dirk Van Vaerenbergh, Rudy Suwyns SCÉNOGRAPHIE Paul Gallis COSTUMES Yan
Tax, Marie ‘costume’ Lauwers LUMIÈRE Kurt Lefevre SON Sam Serruys PRODUCTION les ballets C de la B COPRODUCTION
NTGent ; La Rose des vents / Villeneuve d’Ascq ; TorinoDanza ; Biennale de la danse de Lyon ; Tanz im August / Berlin ;
Théâtre National de Chaillot / Paris ; Brighton Festival ; Centro Cultural Vila Flor Guimarães ; La Bâtie-Festival de
Genève ; Festival d’Avignon.
Des spectateurs se sont insurgés contre le rejet de l’émotion qui sévissait sur certains plateaux
de danse. Le metteur en scène belge Alain Platel, lui, s’est déjà taillé une belle réputation avec
des pièces tout à la fois bouleversantes et exubérantes, spectacles engagés et empreints d’humanité, comme Bernadetje, lets op Bach, ou Tous des indiens. Les corps sont ceux d’hommes
et de femmes traversés par une histoire collective et personnelle, où la danse souvent très
physique fait la part belle au sensible. Il admirait Pina Bausch à laquelle il a dédié son dernier
spectacle Out of context : « elle travaille avec des gens qui bougent mais surtout des personnes
qui ont une véritable identité ; en cela elle m’a fortement inspiré ». Articulant avec brio, danse,
théâtre et musique pour donner voix aux plus éprouvés, brisant les carcans, Platel fait de la
scène un espace de liberté.
Sa dernière pièce, Gardenia, l’associe à deux personnalités de la scène belge, Frank Van
Laecke, magicien d’opéra, de théâtre et de music hall, et Vanessa Van Durme, artiste de cabaret et comédienne transsexuelle, à l’origine du projet.
Ensemble, ils ont élaboré un récit-témoignage qui sonde l’existence de neuf personnes : un
jeune homme aux multiples talents, une femme comédienne et sept artistes de cabaret, travestis en pleine maturité. Un groupe d’ami(e)s partage une histoire véridique, drôle et poignante qui
se construit sur la rencontre et l’intime. Espoirs et illusions perdues palpitent dans ce spectacle
aux émotions douces-amères qui évoque la différence sous les questions du genre, du vieillir et
de l’art.
DU 8 AU 12 FÉVRIER 2011 TNB SALLE VILAR DURÉE 1H45
36
QUI A PEUR
DE VIRGINIA WOOLF?
D’EDWARD ALBEE
TRADUCTION DANIEL LOAYZA
MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE DOMINIQUE PITOISET
Nadia Fabrizio, Dominique Pitoiset, Deborah Marique, Cyril Texier DRAMATURGIE Mariette Navarro ASSISTANT À LA
Gilbert Tiberghien LUMIÈRES Christophe Pitoiset SON Michel Maurer COSTUMES Odile Béranger
ACCESSOIRES Marc Valladon COIFFURE ET MAQUILLAGE Cécile Kretschmar PRODUCTION TnBA – Théâtre national de
Bordeaux en Aquitaine avec la participation du JTN – Jeune Théâtre National.
AVEC
MISE EN SCÈNE
Avec Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee, Dominique Pitoiset – dont le public
rennais avait apprécié en 2007 sa mise en scène de La tempête de Shakespeare – explore un
nouveau continent : celui des grands auteurs américains du XXe siècle. En particulier avec cette
pièce peu jouée en France.
DU 15 AU 19 FÉVRIER 2011 TNB SALLE VILAR DURÉE 2H
Imaginons un campus universitaire impeccable, tenu de main ferme par un président qui ne plaisante pas avec les valeurs et le mérite. Imaginons le dédale de couloirs, les colonnes majestueuses d’une nouvelle cité du savoir comme une Carthage rejaillie de ses cendres, où le
prestige s’affiche en lettres dorées sur des frontons imposants. Imaginons le ballet des professeurs, les nouveaux étant initiés par les autres aux petites tactiques à manier pour s’en sortir et
grimper les échelons.
Quatre personnages se partagent la scène, deux couples de deux générations différentes.
Au cours d’une longue nuit, sur le campus d’une petite ville de la Nouvelle Angleterre, ils se
livrent un combat cru, dur, sans faux-semblants, qui nous interroge sur nos choix de vie, nos
peurs, notre capacité à construire un monde où le désordre, la folie et l’art auraient leur place.
Beaucoup de spectateurs gardent en mémoire le film éponyme avec le couple brûlant à l’écran
comme à la scène, Elizabeth Taylor et Richard Burton. George et Martha forment ce couple usé
qui se déchire dans l’humiliation, la dérision et le mensonge. Relations conjugales, mais aussi
relations de pouvoir, autrement éclairées par Dominique Pitoiset.
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LEAVES
DE LUCY CALDWELL
TRADUCTION SÉVERINE MAGOIS
MISE EN SCÈNE MÉLANIE LERAY
David Jeanne Comello, Catherine Riaux, Léopoldine Serre, Louise Szpindel, Maud Wyler CRÉATION MUSICALE
Stéphane Fromentin CRÉATION LUMIÈRE Ronan Cabon CHANT Julie Seiller VIDÉO David Bersanetti VOIX DE LA PETITE FILLE
Yona Richard-Reynolds COSTUMES Laure Mahéo PRODUCTION Théâtre des Lucioles / Rennes COPRODUCTION Théâtre
National de Bretagne / Rennes avec le soutien de l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône et avec la participation
artistique du JTN – Jeune Théâtre National.
AVEC
Créée en 2009 au TNB, Leaves revient à Rennes, dans le cadre d’une tournée. L’occasion pour
Mélanie Leray d’explorer à nouveau cette pièce d’une jeune auteure irlandaise de 27 ans, Lucy
Caldwell, qui décrypte le mal-être adolescent.
ENTRETIEN
AV E C
M É L A N I E L E R AY
Leaves fait écho à vos précédentes mises en scène, comme La Veillée
ou Automne et Hiver de Lars Norén, qui traitent également de relations familiales…
Elles nous constituent et nous ne faisons que reconstituer des familles toute notre vie, s’en
plaindre et en avoir besoin. Leaves traite avant tout du suicide des jeunes, un sujet de société
rarement abordé au cinéma ou au théâtre, et pourtant l’une des premières causes de mortalité
des jeunes.
Le fort effet de réalité et de vérité qui se dégage de ce texte
est renforcé d’impressions plus oniriques…
L’acte de Lori isole chacun. Ces états de solitude ouvrent des espaces d’onirisme, déployés par
la vidéo et la musique, au plus près des corps et des visages. Chacun des différents espaces
du foyer familial est installé dans un décor qui pourrait faire penser à une maquette ou une
maison témoin. Ces espaces permettent de faire exister les personnages simultanément dans
des temps différents. Mais nous retrouvons également dans la pièce ce qui fait la spécificité
d’une partie du théâtre anglais : son réalisme, transcrit dans une langue proche du quotidien.
Comment l’auteure, Lucie Caldwell, tisse-t-elle son récit ?
La pièce traite autant des autres personnages, les parents et les deux sœurs, que de Lori. Il est
question de ce que son acte provoque dans son entourage. La culpabilité des parents, la peur
muette des autres enfants, posent la question de ce qui est transmis à nos enfants, de la part
de l’acquis et de l’inné, de celle du contexte géopolitique, ici Belfast. Peut-on grandir à l’ombre
du vol assourdissant des hélicoptères ? Mais Lucy Caldwell ne résout pas, elle explore les
décalages et les glissements…
DU 15 AU 19 FÉVRIER 2011 TNB SALLE SERREAU DURÉE 1H50
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HOME
DE DAVID STOREY
ADAPTATION FRANÇAISE DE MARGUERITE DURAS
MISE EN SCÈNE CHANTAL MOREL
Nicolas Cartier, François Clavier, Isabelle Lafon, Jocelyne Monier, Rémi Rauzier ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE
Ludmila Ryba RÉGIE GÉNÉRALE ET LUMIÈRES Isabelle Senègre SCÉNOGRAPHIE Sylvain Lubac COSTUMES Cidalia Da Costa
COPRODUCTION MC2 : Grenoble ; Théâtre Vidy-Lausanne ; Théâtre National de Bretagne / Rennes – Equipe de
Création Théâtrale.
AVEC
Cinq personnages, trois hommes et deux femmes. Les phrases brèves et sèches, impressionnistes, de David Storey, les saisissent dans des éclats de vie au fil d’une langue simple, comme
suspendue.
Après un spectacle unanimement salué sur Les Possédés de Fédor Dostoïevski, Chantal
Morel revient à un texte qui la captive depuis longtemps : Home de l’auteur dramatique et
scénariste anglais David Storey, dont le premier roman, The Sporting Life, a été porté au cinéma
et a reçu la Palme d’or à Cannes en 1969. Claude Régy, en 1972, l’a fait découvrir au public
français. Marguerite Duras en a écrit l’adaptation. Lors de sa création, Home – dont le ton caustique explore un nouveau style d’écriture – a remporté un énorme succès auprès du public et du
monde littéraire.
Où se situe l’action de Home ? Dans un asile pour vieillards ? Un hôpital psychiatrique ? Une
petite île perdue en plein milieu de la Manche ? Home c’est avant tout l’univers de cinq personnages à la dérive, le cadre d’une humanité qui ne sait plus où elle est. Encombrés du poids de
leur vie, ils errent et confrontent leur folie. Ils évoluent dans un espace qui n’a de sens que pour
eux, où tout peut se produire, se troubler par la poésie et la violence des phrases. Dans cette
langue limpide trouée d’hésitations, se tisse un dialogue à fleur de mots, d’une grande sensibilité. Ce que Chantal Morel appelle « la dignité, l’humilité, la force d’un texte au service de la parole
de ceux qui n’ont pas le désir de prendre la place de l’autre et seront rejetés du train en marche ».
DU 22 AU 26 FÉVRIER 2011 TNB SALLE SERREAU DURÉE 1H30
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POUR DES JEUNES DE PLUS DE 14 ANS
(ALLEMAGNE)
MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE PINA BAUSCH
POUR 26 DANSEURS
Rolf Borzik COLLABORATION ARTISTIQUE Rolf Borzik, Marion Cito, Hans Pop DIRECTION DES
Bénédicte Billiet, Josephine Ann Endicott MUSIQUE Charlie Chaplin, Anton Karas, Juan Llossas, Nino
Rota, Jean Sibelius DIRECTEURS ARTISTIQUES Dominique Mercy, Robert Sturm COSTUMES Marion Cito, d’après les
projets de Rolf Borzik ASSITANTE COSTUMES Svea Kossak PRODUCTION Tanztheater Wuppertal Pina Bausch.
SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES
RÉPÉTITIONS
Figure majeure de la danse depuis les années 80, Pina Bausch nous a quittés en 2009. Café
Müller, en 1978, marque le début d’une nouvelle histoire de la danse. Elle révolutionne la notion
de spectacle en inventant Tanztheater. Pina Bausch danse la vie. « Je ne m’intéresse pas tant à
la façon dont les gens bougent qu’à ce qui les remue profondément » affirme la chorégraphe. La
pièce Nelken, et son tapis d’œillets (1982), reste gravée dans la mémoire de ceux qui l’ont vue.
DU 24 AU 26 FÉVRIER 2011 TNB SALLE VILAR DURÉE 2H50 AVEC ENTRACTE
Et ses spectacles – que ses interprètes, danseurs venus du monde entier, continuent de
faire vivre – n’en finissent pas de nous tourner la tête de leur furieuse beauté et de la
justesse du regard porté sur les êtres.
Pièce phare de ses débuts : Kontakthof, créée en 1978, expose l’âpre relation entre
les hommes et les femmes, la quête de l’amour et de la tendresse. Dans un décor
immense, une grande salle de bal fanée, quasi vide, un piano, des chaises et une large
vitre, des danseurs rejouent les rapports de séduction, l’hypocrisie des sentiments aussi.
« Un spectacle comme Kontakthof, nous aurions envie de le jouer toute la nuit » dira alors
Pina Bausch. En 2000, fabuleuse audace, elle la transmet à des hommes et des femmes
d’âge mûr ! Autres vérités des corps marqués ou délaissés. En 2008, elle la confie à de
jeunes danseurs, originaires de Wuppertal où siège le Tanztheater. Eclat des corps juvéniles. Kontakthof, œuvre maîtresse s’inscrit ainsi entre l’adolescence et la vieillesse, et se
joue du temps. La question n’est-elle pas d’essayer d’aimer, de l’aube au crépuscule ?
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TAKTHOFPOURDESJEUNESDEPLUSDE14ANS(ALLEMAGNE)MISEENSCÈNEETCHOR
KONTAKTHOF
L
’OMBRE AMOUREUSE
TEXTE ET MISE EN SCÈNE OLIVIER BALAZUC
SPECTACLE TOUT PUBLIC À PARTIR DE 7 ANS
Cyril Anrep, Arnaud Churien, Antoine Gouy (en cours) SCÉNOGRAPHIE Fabien Teigné
Arnaud Sallé LUMIÈRE Bertrand Killy PRODUCTION Espace des Arts / Scène
nationale de Chalon-sur-Saône COPRODUCTION Compagnie La Jolie Pourpoise avec la participation
artistique du JTN – Jeune Théâtre National et l’aide du Théâtre Romain Rolland de Villejuif.
AVEC
CONCEPTION SONORE
L’Ombre amoureuse est édité chez Actes Sud-Papiers
dans la collection « Heyoka Jeunesse ».
Dans le château du roi son père, une jeune princesse s’ennuie. Mais le Grand
Maître du protocole veille à ce qu’aucun incident ne vienne perturber le cours
immuable des journées. Elle doit épouser bientôt le prince de Batavia, un puissant allié du royaume. Cette perspective la désole : il passe son temps à manger
et à dormir !
Heureusement, chaque matin, la princesse parvient à s’échapper un moment
pour aller rêver au bord de l’eau. C’est là qu’elle fait la connaissance d’un jeune
homme mystérieux, dont elle ne voit jamais que l’ombre. Dès que les gens du
château se réveillent, il disparaît jusqu’au lendemain. La princesse décide de
suivre le jeune homme sans nom et sans visage. Elle découvre alors…
De L’Ombre d’Andersen à Peter Pan de James Barry, l’ombre constitue un motif
privilégié des contes. Elle permet d’explorer aussi les thèmes de l’identité et du
double. Au théâtre, elle renforce les sortilèges de la représentation. Ombres
portées, ombres chinoises, découpages, projections se déploient autour du
texte d’Olivier Balazuc, lauréat deux années consécutives du Prix du Jeune
Écrivain, auteur de nouvelles, de scénarios et de pièces de théâtre. Les comédiens-musiciens-chanteurs s’emparent des personnages de ce conte, entre
parcours initiatique et épopée fantastique.
DU 16 AU 25 MARS 2011, RELÂCHE LE 20 MARS TNB SALLE SERREAU DURÉE 1H
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LES ACTEURS
DE BONNE FOI
TEXTE DE MARIVAUX
MISE EN SCÈNE JEAN-PIERRE VINCENT
Patrick Bonnereau, Julie Duclos, David Gouhier, Anne Guégan, Annie Mercier, Pauline Méreuze, Laurence
Roy, Claire Théodoly, Matthieu Sampeur, Olivier Veillon DRAMATURGIE Bernard Chartreux ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE
Frédérique Plain DÉCOR Jean-Paul Chambas assisté de Carole Metzner LUMIÈRES Alain Poisson SON Alain Gravier
COSTUMES Patrice Cauchetier MOUVEMENTS PHYSIQUES Bernard Chabin MAQUILLAGE Suzanne Pisteur COPRODUCTION Studio
libre ; Théâtre Nanterre-Amandiers ; Théâtre National de Strasbourg avec la participation artistique du JTN – Jeune
Théâtre National et du FIJAD.
AVEC
« Fais-nous rire, on ne t’en demande pas davantage. » (Éraste – acte I, scène 1)
Une dame, fort riche, vient marier son neveu à la campagne, en lui donnant toute sa fortune.
Pour que la fête soit complète, la dame désire un peu de théâtre avec les paysans du cru. Un
serviteur, parisien lui aussi, se charge d’inventer un canevas amoureux et piquant, et de faire
répéter la valetaille. Mais la répétition s’achève en pugilat général et autres rebondissements…
A la tête d’une troupe de dix acteurs, Jean-Pierre Vincent reprend un chef d’œuvre dont les
perspectives historiques et la violence latente n’ont d’égal que la transparence lumineuse :
« il faut redonner tout son corps à cette pièce, en un moment où les relations entre théâtre et
société sont de nouveau en question et en ébullition, de tenter une autre intervention sur le
texte, qui élargisse son écho à travers le temps, sans sacrifier son éblouissante simplicité ».
Ce texte réunit tous les éléments du théâtre de Marivaux avec la densité, le naturel et la
pureté que lui apportent la maturité, l’absolue maîtrise de son art : troubles de l’identité devant
l’amour, abîmes secrets du désir, prégnance de l’argent dans les sentiments, art (déjoué) du
calcul, culture contre innocence, mensonge contre vérité, Paris contre Province, cruauté de
« l’épreuve », effarements de la « surprise »…
Et, surtout, cette pièce parle de la relation complexe, ambiguë, entre la représentation (théâtrale) et le réel. Marivaux entend montrer que, contrairement à l’idée reçue, l’artifice théâtral, bien
loin d’éloigner du réel, de le travestir, est, au contraire, ce qui permet d’y revenir, de le rendre
plus assuré. Vertigineuse mise en abîme. Etincelant théâtre dans le théâtre.
DU 22 MARS AU 2 AVRIL 2011, RELÂCHE 27 ET 28 MARS TNB SALLE VILAR DURÉE 1H20
l THÉÂTRE EN BUS MARDI 29 MARS 2011
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MÊME
PAS MORTE
SPECTACLE MULTIMÉDIA TOUT PUBLIC À PARTIR DE 7 ANS
CONCEPTION, MISE EN SCÈNE, RÉGIE MARIONNETTE
JUDITH DEPAULE
AVEC Fabien Audusseau, Charlotte Ramond, Nadia Ratsimandresy, Vesna (marionnette virtuelle) MUSIQUE Nadia
Ratsimandresy LUMIÈRES Loïc Savina, Maika Knoblich COSTUMES Misa Ishibashi COORDINATION TECHNIQUE, PROGRAMMATION,
RÉGIE VIDÉO TEMPS RÉEL Thomas Pachoud RÉGIE GÉNÉRALE Cyril Gouard, Julien Fezans PRODUCTION Mabel Octobre
(compagnie conventionnée par la DRAC et la Région Ile-de-France) COPRODUCTION Arcadi ; Théâtre de Saint
Quentin / Scène Nationale ; Confluences AVEC LA PARTICI PATION DU Ministère de la culture et de la
communication – DICREAM AVEC LE SOUTIEN DU Conseil Général des Yvelines et du Fonds d’Insertion pour Jeunes
Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur AVEC L’AIDE DE la Spedidam.
Judith Depaule utilise les nouveaux outils technologiques à des fins éducatives, pour emmener
les enfants sur un territoire connu et référencé. Spectacle multimédia, Même pas morte met en
scène une marionnette virtuelle 3D – aux côtés d’acteurs de chair et d’os – manipulée en direct
et projetée en vidéo. Elle représente Vesna, une petite fille âgée de 8 à 10 ans, réfugiée d’un
pays en guerre. Dotée d’un tempérament vif et impulsif, elle a contracté de drôles d’habitudes,
dont la faculté de disparaître dans ses rêves. Même pas morte se nourrit de films, de littérature
et de rencontres avec des témoins qui ont connu ces troubles.
« Notre société porte assez fortement le traumatisme des conflits sans véritablement s’en rendre
compte » explique Judith Depaule. « Il se transmet au travers des générations. La guerre est loin
de nous car nous ne l’avons pas vécue en direct, mais nous la portons en nous à notre insu. »
L’animation 2D et 3D, omniprésente dans le spectacle, permet des licences poétiques, conduit
la narration dans un espace distancié et imaginaire, laissant la place à l’humour et au merveilleux.
DU 5 AU 13 AVRIL 2011, RELÂCHE 10 AVRIL TNB SALLE SERREAU DURÉE 1H
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LES
ESTIVANTS
DE MAXIME GORKI
TRADUCTION ANDRÉ MARKOWICZ
ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE ÉRIC LACASCADE
AVEC Grégoire Baujat, Jérôme Bidaux, Jean Boissery, Arnaud Chéron, Christophe Grégoire, Stéphane E. Jais, Eric
Lacascade, Christelle Legroux, Daria Lippi, Millaray Lobos Garcia, Marco Manchisi, Elisabetta Pogliani, Noémie
Rosenblatt, Laure Werckmann COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE Daria Lippi SCÉNOGRAPHIE Emmanuel Clolus LUMIÈRES
Philippe Berthomé COSTUMES Marguerite Bordat SON Marc Bretonnière PRODUCTION Théâtre National de Bretagne /
Rennes COPRODUCTION Les Gémeaux / Scène nationale de Sceaux, Compagnie Éric Lacascade avec la participation
artistique du JTN – Jeune Théâtre National.
Les estivants de Maxime Gorki signe véritablement le retour en force d’Eric Lacascade. Créé
au TNB début 2010, ce spectacle, qui tourne en France et à l’étranger, revient à Rennes. Cet
intense plaisir de théâtre est à l’image de ce qu’Eric Lacascade développe depuis de nombreuses années : un théâtre d’art exigeant et populaire. Entretenant l’esprit de troupe, l’énergie du
collectif, il excelle dans son approche du répertoire russe. Dans Les estivants le spectacle de
la vie fuse, éclate, par le bonheur d’une mise en scène élégante et fluide, féroce et touchante.
La comédie humaine, les passions et les désillusions, les renoncements d’une certaine intelligentsia russe aux prémices de la révolution, émergent d’une villégiature estivale ingénieusement scénographiée. Et chacun des quatorze comédiens donne relief et vivacité à son personnage, composant un alerte et réjouissant théâtre choral.
Comme chaque été, Bassov et sa femme Varvara retrouvent leur datcha et leurs amis. Sont présents Carélie, sa sœur, son jeune beau-frère, son secrétaire, l’ingénieur Souslov, sa femme
Youlia, le médecin Doudakov, Olga sa femme, le propriétaire Rioumine. Arrivent également
l’étudiant Zimine, l’oncle Deuxpoints, et Sonia. Les vacances paisibles sont troublées par l’arrivée de l’écrivain Chalimov qui entre en conflit avec le médecin Maria Ivovna. Ce petit monde
douillettement embourgeoisé en sera bouleversé. Entre confidences et coups de griffes apparaissent les idéaux reniés, les amours muettes, les lâchetés, les abandons, les déceptions…
DU 6 AU 8 AVRIL 2011 TNB SALLE VILAR DURÉE 3H
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ROMAND’UNTRADERDEJEAN-LOUISBAUERMISEENSCÈNEDANIELBENOINLEROMAND’UNTRADERDE
Tout en étant une œuvre de pure fiction, cette pièce tente de reconstituer les mécanismes d’un
scandale financier ainsi que la gestion de la crise qui s’ensuivit. Comment des hommes
peuvent-ils jouer avec la Bourse comme de simples flambeurs au casino ? À quel point les
sphères politique, financière et intime s’imbriquent-elles ou s’opposent-elles dans le système
économique mondial ?
Mis en scène par le directeur du Théâtre National de Nice, Daniel Benoin, et porté par une
belle distribution (Bernard-Pierre Donnadieu, Christiane Cohendy, Lorànt Deutsch, Helena
Noguerra…) Le Roman d’un trader décortique les ressorts de la haute finance. Toute ressemblance avec des personnages réels n’est pas forcément fortuite !
LE
ROMAN D’UN TRADER
DE JEAN-LOUIS BAUER
MISE EN SCÈNE DANIEL BENOIN
Paul Chariéras, Christiane Cohendy, Paulo Correia, Lorànt Deutsch, Bernard-Pierre Donnadieu,
Helena Noguerra ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE Emmanuelle Duverger DÉCOR Jean-Pierre Laporte LUMIÈRES
Daniel Benoin VIDÉO Benoît Galera COSTUMES Nathalie Bérard-Benoin PRODUCTION Théâtre National de Nice.
AVEC
Le directeur général d’une grande banque découvre qu’un trader a joué frauduleusement
vingt-cinq milliards d’euros en Bourse. Vent de panique : les liquidités sont insuffisantes
pour éviter la chute et, malgré des appuis, le gouvernement et la Banque de France
refusent de prêter l’argent nécessaire.
Un jeune spéculateur qui a perdu tout contact avec la réalité de l’argent, une femme
du monde amatrice d’art qui vend ses charmes aux plus puissants, une avocate
d’affaires qui nourrit ses chiens avec des hamburgers bio et un banquier qui tutoie les
ministres, voilà quelques-uns des héros du Roman d’un trader.
DU 12 AU 14 AVRIL 2011 TNB SALLE VILAR DURÉE 1H45
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HAMLET
(ALLEMAGNE)
DE WILLIAM SHAKESPEARE
TRADUCTION MARIUS VON MAYENBURG
MISE EN SCÈNE THOMAS OSTERMEIER
SPECTACLE EN ALLEMAND SURTITRÉ EN FRANÇAIS
AVEC Robert Beyer, Lars Eidinger, Urs Jucker, Judith Rosmair, Sebastian Schwarz, Stefan Stern SCÉNOGRAPHIE Jan
Pappelbaum COSTUMES Nina Wetzel MUSIQUE Nils Ostendorf DRAMATURGIE Marius von Mayenburg VIDÉO Sebastien
Dupouey LUMIÈRES Erich Schneider PRODUCTION Schaubühne am Lehniner Platz / Berlin ; Festival d’Avignon ; Festival
d’Athènes avec l’aide de l’Onda pour les surtitres.
Texte énigmatique et emblématique, l’une des matrices du théâtre occidental, la plus célèbre
des pièces de Shakespeare est revisitée par Thomas Ostermeier, le directeur artistique de la
Schaubühne. A partir de l’adaptation, spectaculaire et cinématographique, de son complice
Marius von Mayenburg, il secoue le mythe de la succession de la maison de Danemark, en
propose une mosaïque de tableaux alternativement violents, drôles et dramatiques. La pièce est
admirablement servie par des comédiens au jeu précis et physique, d’une rare intensité, comme
toujours avec Ostermeier : souvenons-nous par exemple de Nora (Maison de poupée) accueillie en 2004, d’Hedda Gabler et de John Gabriel Borkman en 2008.
Le roi du Danemark, le père d’Hamlet, vient de mourir. Son frère, Claudius, l’a remplacé sur le
trône et, moins de deux mois après, a épousé Gertrude, sa veuve. Le spectre du roi apparaît une
nuit à son fils et lui révèle qu’il a été tué par Claudius. Hamlet doit venger son père et démasquer son oncle usurpateur. Pour mener à bien sa tâche, il commença à simuler la folie. Mais il
semble incapable d’agir et, devant l’étrangeté de son comportement, se pose la question de la
solidité de sa raison. Polonius, chambellan et conseiller du roi, met cette folie passagère sur le
compte de l’amour qu’il porterait à Ophélie, sa fille…
DU 20 AU 22 AVRIL 2011 TNB SALLE VILAR DURÉE : 2H30
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RÊVE
D’AUTOMNE
DE JON FOSSE
TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR TERJE SINDING
MISE EN SCÈNE PATRICE CHÉREAU
Valeria Bruni-Tedeschi, Marie Bunel, Pascal Greggory, Michelle Marquais, Bulle Ogier, Alexandre Styker,
Bernard Verley ASSISTANTS À LA MISE EN SCÈNE Vincent Huguet, Valérie Nègre DÉCOR Richard Peduzzi ASSISTANTS DÉCOR
Cécile Degos, Louise Reyre COSTUMES Caroline de Vivaise LUMIÈRES Dominique Bruguière SON Eric Neveux
PRODUCTION Théâtre de la Ville / Paris COPRODUCTION Musée du Louvre ; Festival d’Automne à Paris ; le Grand T / Scène
conventionnée de Loire Atlantique ; De Singel / Anvers ; Théâtre du Nord / Théâtre National Lille-Tourcoing-Région
Nord-Pas de Calais ; Stadsschouwburg / Amsterdam ; Piccolo Teatro di Milano – Teatro d’Europa ; Wiener
Festwochen ; Festival d’Athènes ; Centre Dramatique National Orléans / Loiret - Centre.
AVEC
Point d’orgue de l’inauguration du TNB rénové en février 2008 : la mise en espace de Patrice
Chéreau du texte La douleur, récit autobiographique de Marguerite Duras, magnifiquement
porté par Dominique Blanc et Patrice Chéreau. Évènement cette saison, il revient au TNB avec
cette nouvelle création qui réunira, en particulier, Valeria Bruni-Tedeschi, Pascal Greggory
et Bulle Ogier.
« Un grand hall peint en rouge, des tableaux tapis dans l’ombre, la salle d’un musée où sont
convoqués les vivants et les morts, ces vies entières qu’on traverse avec eux, la mort doucement
qui ronge tout, le désir qui s’en va. Deux métaphores qui se croisent et s’opposent, celle de Jon
Fosse, ce cimetière de tous les enterrements, de toutes les vies, et celle que nous lui superposons, celle d’un musée, cette envie violente qui m’a traversé l’esprit lorsque, ayant lu le texte par
hasard, je me suis promené dans ce Musée du Louvre où la pièce verra le jour à la Toussaint
2010. L’enterrement d’une femme âgée qui devient l’enterrement de tout un monde, la salle vide
d’un musée où les corps s’empêchent et se déchirent, la mort de toute une lignée du côté des
hommes : la grand-mère paternelle, le père, puis cet homme-là que nous raconte Fosse, cet
homme sans qualités et son fils de dix-neuf ans qui ne connaîtra jamais son enfant. Et dans ces
vies entêtées, l’ombre envahissante du désir et du deuil unis dans un même mausolée. »
P AT R I C E C H É R E A U
« Je pense que si une pièce que j’ai écrite est réussie, les gens qui la regardent, ou au moins
quelques-uns, devraient à la fois rire et pleurer ; c’est pourquoi d’après moi mes pièces sont
des tragi-comédies typiques. Et pour moi c’est comme si j’avais écrit des pièces très “limitées”,
très fermées, dans leur histoire, dans leur atmosphère, dans leur provincialité, et que j’avais
aussi paradoxalement écrit des pièces très ouvertes, des pièces qui sont si basiques qu’elles
peuvent créer les moments où les dynamiques fermées de la pièce s’ouvrent, dans les larmes,
dans les rires. »
JON FOSSE
DU 11 AU 19 MAI 2011, RELÂCHE 15 MAI TNB SALLE VILAR
l TARIF SPÉCIAL
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CHORÉGRAPHIE DELAVALLET BIDIEFONO / CIE BANINGA
DANSEURS Dimitri Aubin Babakila, Malone Bayimissa, DeLaVallet Bidiefono, Ella Ganga MUSICIEN Morgan
Banguissa COLLABORATION ARTISTIQUE Salia Sanou, Cynthia Barthélémy CRÉATION LUMIÈRES Stéphane
‘Babi’Aubert CRÉATION SON Jean-Noël Françoise PRODUCTION Compagnie Baninga / Le Grand Gardon Blanc
COPRODUCTION La Mégisserie – EPCC Vienne-Glane ; Festival International des Francophonies en
Limousin ; Centre Culturel Français de Brazzaville ; CDC la Termitière à Ouagadougou avec le soutien de
CulturesFrance et de l’association Beaumarchais.
Né à Pointe-Noire, au début des années 80, DeLaVallet est aujourd’hui une figure
montante de cette jeune discipline qu’est la danse contemporaine au Congo, et plus
généralement sur le continent africain. Il travaille avec de nombreux danseurs et
chorégraphes venus d’Afrique ou d’Europe et nourrit son travail d’influence métissée.
DeLaVallet et sa compagnie se font remarquer en mai 2008, lors du concours Danse
l’Afrique Danse des Septièmes Rencontres Chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan
Indien, organisé à Tunis.
Cette nouvelle chorégraphie éblouissante s’inscrit dans l’atmosphère nocturne de
Brazzaville et donne vie à une certaine jeunesse. Cette génération des galères s’est
faite, pour ainsi dire, contre et malgré tout ; aujourd’hui elle agit avec le besoin impératif
de marquer, de poser son empreinte. Le spectacle montre une urgence toute vitale à
redonner du sens, à travers une danse athlétique, qui ferait la synthèse entre les origines
de la danse africaine et l’esprit performance.
Cette création de la Compagnie Baninga / DeLaVallet Bidiefono pose, en mouvement,
les fondements d’une recherche artistique qui se confond avec une quête identitaire
forte et livre une danse qui se forge dans l’expression de la trace. Celles dans lesquelles il s’engage, à l’aube de sa carrière ; souvenirs du passé, de ses racines, de sa culture
mise à mal ; pistes à suivre aussi, celles des « grands frères » qui ont ouvert la route…
DU 24 AU 27 MAI 2011 TNB SALLE VILAR DURÉE 1H
l THÉÂTRE EN BUS LE MARDI 24 MAI 2011
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PREINTESONPOSERALESMOTSAPRÈSCHORÉGRAPHIEDELAVALLETBIDIEFONO/CIEBANNINGAEM
EMPREINTES–
ON POSERA LES MOTS
APRÈS (CONGO)
MUSIQUES
MERCREDI 6 ET JEUDI 7 OCTOBRE 2010 TNB SALLE SERREAU À 20H
JEUDI 9 DÉCEMBRE 2010 TNB SALLE VILAR À 20H
NOLWENN KORBELL TRIO
STEFANO BOLLANI TRIO
La Bretagne que défend Nolwenn Korbell lui ressemble ; moderne, franche, douce et joyeuse.
Dans ce nouvel opus Noaz (Nue, en breton), cette comédienne, auteure-compositeure chante
et passe du folk au rock. Un évènement sur la scène musicale bretonne avec ses très beaux
textes, sa voix chaude, sa forte présence scénique et ces langues (breton, français, anglais)
qu’elle manie avec tant d’éloquence.
Stefano Bollani, pianiste né à Milan, reconnait volontiers parmi ses influences en matière de
phrasé de grands chanteurs comme Frank Sinatra, Chet Baker ou Caetano Veloso. Il emprunte
tout autant à l’univers de la musique classique qu’à la pop la plus contemporaine. Stefano
Bollani a trouvé la paire rythmique idéale ; ces trois musiciens jouent ensemble depuis six ans.
Quel que soit le répertoire (jazz, brésilien, classique), l’alchimie est toujours là, faite d’harmonie,
de grâce et d’élégance.
CHANT ,
Nolwenn Korbell ; GUITARE ACOUSTIQUE ET ÉLECTRIQUE, Didier Dréau ;
Jean-Christophe Boccou
BATTERIE ET PROGRAMMATIONS,
PIANO,
VENDREDI 22 OCTOBRE 2010 TNB SALLE VILAR À 20H
MARDI 31 MAI 2011 TNB SALLE VILAR À 20H
IBRAHIM MAALOUF
GRETCHEN PARLATO
Ibrahim Maalouf est le seul trompettiste au monde à jouer la musique arabe avec la trompette à
quarts de tons, inventée par son père dans les années soixante. C’est un souffle, une brise
d’Orient qui s’installe progressivement dans les paysages sonores de ce musicien d’exception.
Multipliant les expériences de Jacky Terrasson à Mathieu Chédid, il revendique maintenant une
logique de chercheur et d’artisan. En cela, il rend hommage à Miles Davis : « La vérité apparaît
quand le musicien trouve son propre son ». Ibrahim Maalouf s’est épanoui, et devient l’ambassadeur d’un son et d’une musique orientale placée dans une modernité bouillonnante.
D’elle, Herbie Hancock a dit qu’elle est « la chanteuse qui a une profonde, voire magique,
connexion avec la musique ». Gretchen Parlato remporte en 2004 le premier prix du Thelonious
Monk International. Par ailleurs, elle est accueillie pour chanter auprès du saxophoniste virtuose,
Wayne Shorter ou encore auprès du fameux trompettiste Terence Blanchard. Ainsi, multipliant
les pistes aux projets d’artistes du jazz tout acoustique ou aux créations les plus underground,
elle conforte sa volonté de redéfinir les contours du jazz vocal.
TROMPETTE,
VENDREDI 10 JUIN 2011 TNB SALLE VILAR À 20H
Ibrahim Maalouf ; BASS, Benjamin Molinaro ; GUITAR, Nenad Gajin ;
BATTERIE, Xavier Roge ; FENDER RHODES, Frank Woeste
Stefano Bollani ; DOUBLEBASS, Jesper Bodilsen ; BATTERIE, Morten Lund
JACKY MOLARD 4TET/
FOUNE DIARRA TRIO: N’DIALE
Fin 2005, le violoniste Jacky Molard lance son Quartet. Une formation profondément animée par
la fusion de musiques du monde (bretonne, irlandaise, balkanique) et l’improvisation modale,
harmonique et collective. La musique de cet ensemble est enracinée en Bretagne et tournée
vers le monde, comme l’est la péninsule bretonne. La rencontre avec le trio de Foune Diarra
s’inscrit dans cette lignée ; les thèmes bretons s’entremêlent subtilement au chant bambara, une
rencontre authentique entre Bretagne et Mali.
CHANT,
Foune Diarra ; VIOLON, ALTO, Jacky Molard ; SAXOPHONES, Yannick Jory ;
Hélène Labarrière ; ACCORDÉON DIATONIQUE, Janick Martin ;
KAMELE N’GONI ET CHANT, Kassim Sidibe ; DJEMBÉ ET CARILLAN, Alhassane Sissoko
CONTREBASSE,
62
ORCHESTRE DE BRETAGNE
L’ABONNEMENT RÉCRÉ
DU 24 AU 26 NOVEMBRE 2010 TNB SALLE VILAR À 20H
Proposé depuis deux ans, l’abonnement RÉCRÉ, qui s’adresse aux enfants de 7
à 12 ans, est en pleine progression. Il répond manifestement à une attente des
enfants, de leurs parents, de leurs grands-parents, et de leurs arrières grandsparents !
Saint Saens, Introduction et Rondo Capricioso
Brahms, Danses hongroises
Vivaldi, Concerto pour deux violons
Mozart, Concerto pour violon n° 5
DIRECTION ET VIOLON,
Svetlin Roussev ; VIOLON, Pascal Cocheril
DU 15 AU 17 DÉCEMBRE 2010 TNB SALLE VILAR À 20H
Schumann
Pour cette saison nous proposons 3 spectacles qui sont, pour le jeune public,
autant d’invitations à rêver, à être surpris et à s’enthousiasmer, autant d’ouvertures
sur des mondes sensibles et singuliers façonnés par des artistes reconnus dans
leur art :
Comment ai-je pu tenir là-dedans ? de Jean Lambert-wild
Eric Le Sage, pianiste ; Alban Gerhart, violoncelle ; et Darrell Ang, chef d’orchestre,
seront les acteurs principaux de l’élaboration d’un cycle consacré
au compositeur Robert Schumann.
L’ombre amoureuse d’Oliver Balazuc
DU 23 AU 25 MAI 2010 TNB SALLE SERREAU À 20H
TARIF ABONNEMENT RÉCRÉ
Liszt, intégrale des Années de pèlerinage
21 € les 3 spectacles (réservé aux 7-12 ans)
Un voyage romantique, un chemin impressionniste…
C’est bien à une immense traversée dans les pas d’un musicien envahi
par ses lectures de Goethe que nous invite Bertrand Chamayou
avec la complicité du metteur en scène et comédien Daniel Dupont.
Spectacles supplémentaires dans la saison : 7 €
sauf Rêve d’automne : 13 €
PIANO,
Bertrand Chamayou ; RÉCITANT, Daniel Dupont
Même pas morte de Judith Depaule
Tarif accompagnateur dans la programmation jeune public
(2 adultes maximum par spectacle) : 8 €
Les abonnés bénéficient d’un tarif préférentiel au Ciné-TNB
MERCREDI 8 ET JEUDI 9 JUIN TNB SALLE VILAR À 20H
Strauss, Quatre Intermezzi (extrait)
Sibelius, Concerto pour violon
Brahms, Symphonie n° 4
Ce concert marque la fin du cycle Brahms initié par Olari Elts
qui dirigera la quatrième symphonie pour la première fois de sa carrière.
DIRECTION,
Olari Elts ; VIOLON, Henning Kraggerud
65
L’ÉCOLE SUPÉRIEURE
D’ART DRAMATIQUE
DU TNB
L
a seconde année est une année très particulière pour les élèves dans
le cursus de ces trois ans d’études. Après les premiers enthousiasmes, les découvertes et les
progrès fulgurants, viennent des heures plus complexes où s’exerce véritablement le cœur de
l’enseignement.
Le métier d’acteur est exigeant, il oblige à un entretien du corps comme celui du danseur ou du
sportif, à une acquisition ininterrompue d’images à la fois de vie, picturales et littéraires qui sont
la sève du jeu ; mais aussi l’apprentissage de tout le travail relationnel avec les partenaires, les
metteurs en scène et la difficulté de devoir se glisser pour l’acteur à chaque nouvelle rencontre
dans un univers différent, de dialoguer avec un vocabulaire nouveau.
Cette deuxième année est aussi celle où comme le jeune cheval fou, l’acteur en apprentissage
trépigne de ne pouvoir déjà jouer, déployer son savoir naissant sur les scènes alors qu’il est au
contraire nécessaire de rester dans le laboratoire, d’affiner les outils, de peaufiner la technique
pour pouvoir à un moment donné être en mesure d’être immédiatement dans une forme d’accomplissement du travail artistique.
Lancées trop tôt dans l’arène, les forces se consument et s’annihilent. En Russie, les plus grandes écoles d’art dramatique exigent cinq ans de formation dont les deux premières sont consacrées exclusivement à des exercices, le travail sur le texte n’apparaissant qu’à l’aube de la
troisième année.
Voilà le secret : avoir le courage de miser sur un travail parfois ingrat, obstiné pour accumuler des forces, tendre un arc et décocher à l’instant dit les premières flèches qui enflammeront
les publics.
S TA N I S L A S N O R D E Y
67
LE CINÉ-TNB
1
2
3
Soutenir le cinéma Art & Essai dans les salles. Défendre une certaine idée d’un art réellement novateur et la diversité des œuvres. Favoriser la rencontre entre les auteurs, leurs films et
le public. Affirmer par des choix artistiques et politiques l’idée d’une forme d’expression libre et
vivante. Favoriser une véritable politique d’éducation artistique en accueillant écoliers, collégiens et lycéens au cinéma, pour faire connaître au public de demain le plaisir de la salle, lieu
majeur de diffusion.
Le Ciné-TNB s’évertue à défendre ces principes et le 7e art dans toute sa richesse. La
programmation des 2 salles (Louis Jouvet et Michel Piccoli) présentera les grandes lignes du
cinéma mondial en accompagnant les auteurs reconnus et ceux de demain. Elle soutiendra les
œuvres fragiles et atypiques de nouveaux auteurs en suscitant chez le spectateur le désir de
découverte. L’Art joue un rôle prépondérant dans la construction de l’individu car il développe
chez lui son imagination et sa créativité, sa sensibilité et son émotion, son jugement critique et
son regard sur le monde et la société qui l’entoure. Dans cette perspective les genres se croiseront pour aiguiser les goûts des cinéphiles et transmettre sur grand écran la magie du 7e art.
4
5
QUELQUES RENDEZ-VOUS SAISON 2010 / 2011
La rentrée du cinéma 2010
Festival Court Métrange (7e édition)
Cinéma jeune Public
Festival Télérama / AFCAE (14e édition)
22e Festival Travelling Mexico
Le Printemps du Cinéma 2011
« Transversales cinématographiques » avec Christophe Honoré,
en collaboration avec l’Université Rennes 2
Festival Les Eternels de Télérama (2e édition)
La Fête du cinéma 2011
LES TARIFS CINÉMA SAISON 2010 / 2011
QUELQUES FILMS DE LA RENTRÉE (SOUS-RÉSERVES)
TARIF PLEIN :
7€
TARIF RÉDUIT :
6€
Rudo Y Cursi de Carlos Cuaron
5,20 € (pour l’achat d’un carnet de 5 places à 26 €)
Abattoir 5 de George Roy Hill (1)
4€
Benda Bilili ! de Renaud Barret et Florent de la Tullaye – Cannes 2010 (2)
4,50 €
The House Maid de Im Sang-soo – Cannes 2010 (3)
TARIF FIDÉLITÉ :
TARIF ENFANT (JUSQU’À 12 ANS) :
TARIF RSA :
TARIF CROUS* :
4€
TARIF SORTIR :
3€
Les abonnés bénéficient du tarif préférentiel au Ciné-TNB sur présentation de leur carte. Au
cours de la saison, des offres tarifaires leur seront proposées par mail.
Recevez de façon hebdomadaire la liste des films à l’affiche et les horaires des séances en
vous inscrivant à la newsletter du Ciné-TNB sur le site www.t-n-b.fr
Entre nos mains de Mariana Otero – Cannes 2010 (4)
Les Rêves dansants, Sur les pas de Pina Bausch de Anne Linsel (5)
Intégrale Pierre Étaix (version restaurée)
*Billetterie étudiante à tarif réduit : Espace CROUS, 20 rue Saint-Hélier, Rennes. Ouvert du mardi au
vendredi du 17h30 à 19h30. Billets délivrés sur présentation de la carte étudiant.
Contact : cinema@theatre-national-bretagne.fr
69
SPECTATEURS
La complicité entre le public et le Théâtre National de Bretagne
s’inscrit dans une forte tradition et nous tentons chaque saison d’agréger à
cette relation de nouveaux spectateurs. A partir de notre volonté
de privilégier une création théâtrale et chorégraphique originale, politique
et poétique, chacun peut construire son voyage et participer aux
actions menées par le TNB, qui favorisent le partage de certaines valeurs.
TOUS PUBLICS
Pour prolonger la rencontre avec les spectacles, des temps d’échanges sont proposés
autour notre programmation :
n Journées au théâtre qui s’articulent autour
d’une visite et d’une rencontre avec l’équipe
artistique d’un spectacle ;
n un cycle de lectures publiques en partenariat
avec l’ADEC-Maison du théâtre amateur ;
n des rencontres qui allient recherches univer-
sitaires et paroles artistiques ;
n des ciné-débats en collaboration avec le
Ciné-TNB, cartes blanches à des artistes
invités dans la saison ;
n Parcours chorégraphique : cette saison à
nouveau, l’Opéra de Rennes, le Triangle /
Plateau pour la danse, le Musée de la danse
et le Théâtre National de Bretagne proposent
un parcours à travers trois spectacles. Une
proposition conçue à l’échelle de la ville pour
vous immerger dans la danse et découvrir
différents lieux de spectacles de la Ville. Un
rendez-vous est articulé à cette programmation en collaboration avec Spectacle vivant
en Bretagne, pour revisiter l’histoire lointaine
ou récente de l’art chorégraphique.
Pour retrouver les nombreux projets d’action
artistique déployés avec le public dans toute
sa multiplicité et élaborés avec les artistes,
reportez-vous au site www.t-n-b.fr, il vous
permettra de préparer ou de prolonger votre
expérience de spectateur.
Inscrivez-vous à la newsletter du TNB, qui
recense les lectures, ciné-débats, rencontres,
ateliers organisés autour des spectacles.
Des rendez-vous pour la plupart gratuits ; des
partenariats à long terme pour des projets
d’actions artistiques.
PUBLICS SCOLAIRES
ET UNIVERSITAIRES
Le TNB accompagne élèves et enseignants
au travers de parcours « découverte du spectacle vivant » : dossiers pédagogiques, rencontres, tables rondes, visites du théâtre sont
proposés tout au long de l’année. Les enseignants peuvent également bénéficier de
sessions de formation, organisées plusieurs
fois par an en lien avec le secteur création.
Le conseiller relais auprès des enseignants et un professeur du second degré qui
accompagne, dans la mise en œuvre de leur
projet, les enseignants souhaitant assister à
des spectacles avec leurs élèves (conseil, information, co-animation des rendez-vous…).
Le TNB développe également de nombreux partenariats avec les formations d’enseignement supérieur (universités, IUT, BTS,
écoles supérieures…), les structures universitaires (CROUS…) et les associations
étudiantes.
PUBLICS EN SITUATION
DE HANDICAP
Pour toutes les familles de handicap, le TNB
fait des propositions adaptées.
Pour les personnes aveugles ou malvoyantes des séances en audio description
sont programmées. Pour les personnes sourdes ou malentendantes des représentations
sont proposées en langue des signes française ou avec boitier de surtitrage individuel.
En partenariat avec
71
Pour les personnes en fragilité psychologiques, nous construisons des parcours et
projets adaptés en collaboration avec le
Centre Hospitalier Guillaume Régnier, les
IME, les foyers de vie des personnes handicapées.
CENTRE PÉNITENTIAIRE
DE FEMMES
Le partenariat centre pénitentiaire (SPIP
35) / Théâtre National de Bretagne se poursuit avec la prison des femmes de Rennes,
établissement pénitentiaire pour longues
peines. Il comprend maintenant l’atelier de
création théâtrale, dirigé cette saison par
Christine Letailleur, la programmation de
spectacles tout au long de l’année, l’accompagnement d’une stagiaire au sein de l’entreprise TNB et une sortie culturelle annuelle au
TNB pour un groupe de détenues.
Proche de chez vous…
THÉÂTRE EN BUS
Pour aller au théâtre les habitants de Rennes
Métropole peuvent prendre les bus du Star
qui les conduisent au TNB et les ramènent
après la représentation.
Cinq spectacles de la saison feront l’objet de ce dispositif qui allie convivialité et
innovation.
LES QUARTIERS
ET LE DISPOSITIF « SORTIR »
La venue au théâtre est favorisée dans le
cadre d’un véritable programme de découverte des pièces proposées au théâtre et à
l’occasion de spectacles programmés dans
les quartiers.
Avec le soutien de la Caisse des Dépôts
et Consignations, du Contrat Urbain de
Cohésion Sociale, en collaboration avec
l’Association Rennaise des Centres sociaux,
les équipements de proximité (Maisons de
quartier, MJC, Centres de Loisirs, CPB…) et
les associations d’habitants.
En complément du dispositif d’aide financière « Sortir », le TN B met en place des
échanges entre les artistes et les habitants
des quartiers rennais.
CONTACTS
Vous êtes enseignant(e), travailleur social,
relais d’un groupe d’étudiants, d’une école
de danse, vous pouvez nous contacter par
téléphone au 02 99 31 55 33 pour vous informer des différents types d’accompagnements personnalisés :
PUBLICS JEUNES, CENTRES DE LOISIRS,
ÉCOLES PRIMAIRES, COLLÈGES :
Servane Jarnier
s.jarnier@theatre-national-bretagne.fr
LYCÉES :
Emilie Grosset
e.grosset@theatre-national-bretagne.fr
ETUDIANTS, ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR :
Adeline Fiolleau
a.fiolleau@t-n-b.fr
QUARTIERS, PUBLICS EN SITUATION
DE HANDICAPS, THÉÂTRE EN BUS :
Nathalie Ribet
n.ribet@theatre-national-bretagne.fr
TOURNÉE DÉPARTEMENTALE,
CENTRE PÉNITENTIAIRE :
Gwénola Drillet
g.drillet@theatre-national-bretagne.fr
72
73
LES SPECTACLES DU TNB EN
1
2
3
4
TOURNÉE 2010/2011
5
LA DAME DE CHEZ MAXIM DE GEORGES FEYDEAU
mise en scène de Jean-François Sivadier (1)
FESTIVAL PARIS QUARTIER D’ETE, CARRE SILVIA MONFORT du 15 au 31 juillet 2010
NOLI ME TANGERE, texte et mise en scène de Jean-François Sivadier (2)
COMEDIE DE VALENCE les 3 et 4 février 2011
CHAMBERY, ESPACE MALRAUX du 22 au 24 février 2011
BORDEAUX, THEATRE NATIONAL DE BORDEAUX AQUITAINE du 8 au 11 mars 2011
GRENOBLE, MC2 du 15 au 18 mars 2011
LIEGE (BELGIQUE), THEATRE DE LA PLACE, dans le cadre de PROSPERO, du 24 au 26 mars 2011
NANTES, LE LIEU UNIQUE du 29 mars au 1er avril 2011
MARSEILLE, LA CRIEE du 5 au 9 avril 2011
THEATRE NATIONAL DE NICE du 13 au 16 avril 2011
PARIS, ODEON – THEATRE DE L’EUROPE du 27 avril au 22 mai 2011
THEATRE NATIONAL DE TOULOUSE du 25 au 27 mai 2011
FESTIVAL DE TAMPERE (FINLANDE), dans le cadre de PROSPERO, en août 2011
LES JUSTES D’ALBERT CAMUS, mise en scène de Stanislas Nordey (3)
OTTAWA (CANADA), CENTRE NATIONAL DES ARTS du 28 septembre au 2 octobre 2010
VILLEURBANNE, THEATRE NATIONAL POPULAIRE du 8 au 16 octobre 2010
LUXEMBOURG, GRAND THEATRE du 21 au 22 octobre 2010
6
7
LES ESTIVANTS DE MAXIME GORKI, mise en scène d’Eric Lacascade (5)
BRIVE, LES TREIZE ARCHES les 10 et 11 mars 2011
THEATRE DE SARTROUVILLE du 17 au 19 mars 2011
THEATRE DE CAEN les 23 et 24 mars 2011
MODENE (ITALIE), EMILIA ROMAGNA TEATRO les 16 et 17 avril 2011
ANNECY, BONLIEU / SCENE NATIONALE les 20 et 21 avril 2011
AMIENS, MAISON DE LA CULTURE les 3 et 4 mai 2011
DRAGUIGNAN, THEATRES EN DRACENIE le 9 mai 2011
CHAMBERY, ESPACE MALRAUX les 12 et 13 mai 2011
LA ROCHELLE, LA COURSIVE les 17 et 18 mai 2011
GRENOBLE, MC2 du 25 au 27 mai 2011
QUIMPER, THEATRE DE CORNOUAILLE le 31 mai 2011
QUAI OUEST DE BERNARD-MARIE KOLTES, mise en scène de Rachid Zanouda (6)
FESTIVAL DE TAMPERE (FINLANDE), dans le cadre de PROSPERO, du 6 au 8 août 2010
MODENE (ITALIE), EMILIA ROMAGNA TEATRO, dans le cadre de PROSPERO, en octobre 2010
COMEDIE DE CAEN les 20 et 21 octobre 2010
DO YOU REMEMBER NO I DON’T, mise en scène de François Verret (7)
STRASBOURG, LE MAILLON / PÔLE SUD du 8 au 10 mars 2011
LE CHATEAU DE WETTERSTEIN DE FRANK WEDEKIND (4)
mise en scène de Christine Letailleur
THEATRE DE VIDY-LAUSANNE (SUISSE) du 22 septembre au 9 octobre 2010
74
8
HIROSHIMA MON AMOUR DE MARGUERITE DURAS
mise en scène de Christine Letailleur (8)
NEW YORK (ETATS-UNIS), BARYSHNIKOV ARTS CENTER du 4 au 6 mars 2010
FESTIVAL DE PERM (RUSSIE) les 13 et 14 octobre 2010
NEVERS, MAISON DE LA CULTURE le 1er avril 2011
LE MANS, L’ESPAL du 5 au 7 avril 2011
CHERBOURG, LE TRIDENT du 12 au 14 avril 2011
DECINES, LE TOBOGGAN du 18 au 20 avril 2011
PAU le 27 avril 2011
MARTIGUES, THEATRE DES SALINS les 3 et 4 mai 2011
DIJON, L’ABC le 13 mai 2011
LANNION, LE CARRE MAGIQUE le 17 mai 2011
EN TOURNÉE (suite)
INFOS PRATIQUES
ACHATS DE BILLETS
LES FORMULES D’ABONNEMENT
A LA BILLETTERIE DU TNB
ARCHIPEL
8 spectacles au choix :
98 € soit 12,25 € la place
(supplément Rêve d’automne : 6 €)
Musique : possibilité d’inclure
1 concert dans votre abonnement
Spectacles supplémentaires, achat possible
dès la prise d’abonnement : Théâtre /
Danse / Musique / Mettre en Scène : 12 €
Tarif accompagnateur
(à partir du 5 octobre) :15 €
sauf Rêve d’automne : 21 €
1, rue Saint-Hélier – 35000 Rennes
du mardi au vendredi de 13h à 19h
le samedi de 14h à 19h
Fermeture dimanche et lundi
9
10
Accès : Ligne de métro, stations Gare
et Charles de Gaulle
PAR TELEPHONE
CREATION 2010 de Philippe Decouflé (9)
THEATRE DE NIMES du 17 au 20 novembre 2010
LA COMEDIE DE CLERMONT-FERRAND du 1er au 3 décembre 2010
BREST, LE QUARTZ du 15 au 18 décembre 2010
PARIS, THEATRE NATIONAL DE CHAILLOT du 5 janvier au 4 février 2011
ANNECY, BONLIEU / SCENE NATIONALE du 9 au 12 février 2011
BLAGNAC, ODYSSUD du 23 au 26 février 2011
FESTIVAL ESCALES DANSES EN VAL D’OISE du 24 au 26 mars 2011
LA ROCHELLE, LA COURSIVE du 30 mars au 2 avril 2011
ORLEANS, SCENE NATIONALE du 7 au 9 avril 2011
ROUBAIX, LE COLYSEE du 13 au 15 avril 2011
LE HAVRE, LE VOLCAN, du 4 au 6 mai 2011
WOLFSBURG (ALLEMAGNE), MOVIMENTOS FESTIVAL du 11 au 14 mai 2011
SAINT-BRIEUC, ART ROCK FESTIVAL du 9 au 10 juin 2011
NANTES, LE LIEU UNIQUE du 15 au 17 juin 2011
au 02 99 31 12 31
du mardi au vendredi de 10h à 19h
(de 13h à 19h
pendant les vacances scolaires)
le samedi de 14h à 19h
Les réservations sont définitives
à réception du paiement et doivent être
réglées dans les trois jours qui suivent
l’appel. Passé ce délai, la réservation
est annulée et les places sont remises
en vente. Il est possible de régler
ses places par carte bancaire au moment
de la réservation téléphonique.
Les billets sont à retirer au TNB.
La billetterie spectacles sera fermée
du vendredi 24 décembre au soir
au lundi 3 janvier inclus.
Réouverture le mardi 4 janvier à 13h.
OBLUDARIUM de Matej et Petr Forman (10)
BAR LE DUC du 1er au 4 juillet 2010
AURILLAC du 16 au 21 août 2010
GENEVE (SUISSE) du 11 au 19 octobre 2010
PERPIGNAN du 6 au 11 novembre 2010
CHALONS-EN-CHAMPAGNE du 30 novembre au 8 décembre 2010
MARCHIN (BELGIQUE) du 24 au 30 mars 2011
METZ du 5 au 18 mai 2011
PARIS, THEATRE DU ROND POINT du 24 mai au 2 juillet 2011
SANTANDER (ESPAGNE) du 8 au 13 juillet 2011
BILBAO (ESPAGNE) du 19 au 25 juillet 2011
BARCELONE (ESPAGNE) du 13 au 18 septembre 2011
EN LIGNE sur le www.t-n-b.fr
Le paiement s’effectue par carte de crédit
(système sécurisé), jusqu’à 3 jours
avant la date choisie selon les places
disponibles.
Pour les personnes en fauteuil :
afin de vous accueillir dans les meilleures
conditions, merci de nous prévenir
lors de l’achat de vos billets.
76
77
TRAVERSÉE (nouvel abonnement)
6 spectacles au choix :
84 € soit 14 € la place
(supplément Rêve d’automne : 6 €)
Musique : possibilité d’inclure
1 concert dans votre abonnement
Spectacles supplémentaires, achat possible
dès la prise d’abonnement :
Théâtre / Danse / Musique : 15 €
Mettre en Scène : 12 €
REGARDS
4 spectacles au choix :
58 € soit 14,50 € la place
(supplément Rêve d’automne : 6 €)
Musique : possibilité d’inclure un concert
dans votre abonnement
Spectacles supplémentaires, achat possible
dès la prise d’abonnement :
Théâtre / Danse / Musique : 15 €
Mettre en Scène : 12 €
INFOS PRATIQUES
LES FORMULES D’ABONNEMENT (suite)
CARTE BLANCHE 260 €
(supplément Rêve d’automne : 6 €)
Accès à tous les spectacles hors concerts
de l’ODB et festival Mettre en Scène.
Concerts de l’ODB proposés
au tarif de 12 €.
Réservation obligatoire, confirmation au
plus tard 72 heures avant la représentation.
Passé ce délai, votre fauteuil sera libéré.
Vos billets sont à retirer au guichet le soir
de la représentation, sur présentation
de votre carte d’abonné.
DELTA
4 spectacles au choix :
37 € soit 9,25 € la place
(supplément Rêve d’automne : 6 €)
Réservé aux moins de 26 ans,
étudiants, demandeurs d’emploi.
Musique : possibilité d’inclure un concert
dans votre abonnement Spectacles
supplémentaires, achat possible
dès la prise d’abonnement : 12 €
Spectacles supplémentaires demandeurs
d’emploi : 10 €
BUISSONNIER
3 spectacles au choix Théâtre / Danse :
27 € soit 9 € la place
(supplément Rêve d’automne : 6 €)
Réservé aux collégiens et lycéens.
Spectacles supplémentaires, achat possible
dès la prise d’abonnement : 12 €
RÉCRÉ
Les 3 spectacles Jeune Public :
21 € soit 7 € la place
(réservé aux 7-12 ans)
Spectacles supplémentaires : 7 €
Tarif accompagnateur dans
la programmation jeune public
(2 adultes maximum par spectacle) : 8 €
En cas d’empêchement, vous avez
la possibilité de changer de date pour
un même spectacle dans la mesure
des places disponibles. Les reports doivent
se faire sur présentation de votre billet et,
au plus tard 48 heures avant la date
à modifier. Les changements ne peuvent
se faire ni par téléphone ni les soirs
de spectacle.
ESPACE Crous : 20 rue St Hélier
Billetterie étudiante ouverte
du mardi au vendredi de 17h30 à 19h
(fermeture les samedi-dimanche-lundi)
Théâtre / Danse / Musique : 12 €
sauf Rêve d’automne 18 €
Se présenter avec la carte d’étudiant
le jour de la représentation.
(dans la limite des places disponibles).
Librairie PLANÈTE IO
La librairie Planète IO,
située rue Saint Louis à Rennes,
présente au 1, rue Saint Hélier
la bibliographie complète des spectacles
programmés.
Les abonnés bénéficient du tarif préférentiel
au Ciné-TNB sur présentation de leur
carte d’abonnement. Au cours de la saison,
des offres tarifaires vous seront proposées
par mail.
Lycéens et collégiens : le jour de
la représentation à la billetterie du TNB,
sur présentation de la carte d’identité
et dans la limite des places disponibles :
Théâtre / Danse / Musique : 12 €
sauf Rêve d’automne 18 €
THÉÂTRE NATIONAL
DE BRETAGNE
1, rue Saint Hélier
Stations Gares, Charles de Gaulle et République
Lignes 2, 11, 17–arrêt Liberté TNB
Parking Charles de Gaulle
TARIFS TOUT PUBLIC
À PARTIR DU 5 OCTOBRE
Carte Sortir : tarifs préférentiels sur
présentation de la Carte Sortir
et dans la limite des places disponibles :
HORS TNB
CARNETS VOYAGES :
5 contremarques non nominatives au prix
de 17 € la place soit 85 €
(supplément 6 € par contremarque
pour Rêve d’automne)
HORAIRES DES SPECTACLES
Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi,
samedi : 20h ; samedi à 18h pour les
spectacles jeune public ; dimanche : 16h
TARIFS PLEINS
PARTENARIAT AVEC L’OFFICE
DE TOURISME / CITYPASS
Le tarif réduit est accordé sur les spectacles
et le ciné-TNB (sauf l’Orchestre de
Bretagne et le festival Mettre en Scène)
Théâtre / Danse / Musique : 24 €
Spectacle jeune public : 15 €
Rêve d’automne : 30 €
TARIF REDUITS
Pour recevoir l’actualité du TNB,
merci de vous inscrire à la newsletter
sur notre site www.t-n-b.fr
Enfants de moins de 12 ans :
Théâtre / Danse / Musique : 8 €
Demandeurs d’emploi sur présentation
d’un justificatif récent :
Théâtre / Danse / Musique : 10 €
sauf Rêve d’automne : 16 €
IDÉE CADEAU !
Offrez un abonnement à vos proches !
Il vous suffit de vous présenter à l’accueil du
TNB et de régler l’abonnement choisi. Vous
recevrez une carte à remettre au bénéficiaire
pour qu’il puisse venir choisir ses spectacles.
78
REPÈRES
SITE GUY ROPARTZ (hors TNB)
14, rue Guy Ropartz (Quartier Maurepas)
Ligne 9 (Cleunay-Saint-Laurent)–arrêt Gast
GABILY (hors TNB)
rue Jean-Marie Huchet – Plaine de Baud
(Rennes)
Ligne 6–arrêt Plaine de Baud
ST. JACQUES DE LA LANDE /
AIRE LIBRE
Place Jules Vallès – St. Jacques de la Lande
Lignes 57–arrêt Jules Vallès
BRUZ / GRAND LOGIS
10, avenue du Général de Gaulle – Bruz
Métro Henri Fréville puis bus ligne 59–arrêt Bruz Centre
Depuis St-Jacques de la Lande: ligne 57–arrêt Bruz Centre
L’ÉQUIPE DU TNB
DIRECTION
François Le Pillouër
Laurent Parigot
Marie-Odile Wald
Nathalie Solini
ADMINISTRATION,
PRODUCTION
Jeannette Besson
Laurent Auneau
Isabelle Boulanger
Dorothée Delacroix
Josiane Grayot
Laurence Guichon
Simone Hervot
Martin Lorenté
Charlotte Mantrand
Patrick Proteau
Gwénola Drillet
ACCUEIL/ BILLETTERIE
TECHNIQUE
COMMUNICATION /
RÉLATION PUBLIQUES
Laurence Rivière
Philippe Richard
Agnès Caillibotte
Caroline Florenty
Marine Iger
Annie Labbé
Mireille Le Bourhis
Françoise Mévélec
Manuel Petit-Auffray
Cédric Alaïs
Jean-Paul Chassé
Jean-Claude Cotel
Christophe Emile
Christian Fromentin
Jean-Yves Frotin
Charles Lefebvre
Gwendal Mollo
Alain Nicolas
Martine Philippe
Daniel Raffin
André Réesse
Philippe Tabary
Patrick Aillet
Françoise Duclos
Jean-Jacques Effoudou
Adeline Fiolleau
Jean-Marc Gatté
Françoise Grayot
Émilie Grosset
Servane Jarnier
Raymond Paulet
Nathalie Ribet
CINÉMA
Jacques Fretel
Michel Chotard
Stéphane Honoré
Christophe Raclet
Timothée Zagula
ÉCOLE DE THÉÂTRE
Stanislas Nordey
Briac Jumelais
Audrey Belloir
GARDIENNAGE
Jean-Pierre Guibert
POUR CE PROGRAMME
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
COORDINATION
RÉDACTION
COMITÉ DE RÉDACTION
SUIVI D’ÉDITION
CONCEPTION GRAPHIQUE
IMPRESSION
François Le Pillouër
Nathalie Solini
Raymond Paulet
François Le Pillouër, Raymond Paulet, Patrick Aillet (Musique), Timothée Zagula (Cinéma)
Jean-Marc Gatté, Sarah Mureu
Larry Kazal
Calligraphy Print – ISSN 1164-8600
Licences d’entrepreneur de spectacles – 1 : 10115662 – 2 : 1015663 – 3 : 1015664
CRÉDITS ILLUSTRATIONS Couverture et p. 56 : © Arno Declair ; 2e et 3e de couverture : © Brigitte Enguérand ; p. 8-9 © cie DCA ; p. 10-11
80
© Nicolas Couturier ; p. 13, L’Amour, © Gustav Klimt ; p. 14, Pierrot et Arlequin, © succession Picasso, RMN /
Franck Raux ; p. 17 DR ; p. 18 © Stéphanie Jaume ; p. 22, 74, Salomé dansant, © Gustave Moreau, Musée Gustave
Moreau / RMN, Paris / René Gabriel Ojéda ; p. 25 © Delano ; p. 28-29, 40 © Christian Berthelot ; p. 31 © Tristan
Jeanne-Valès ; p. 32-33 © cie Tro Héol / Martin Anton ; p. 34 DR ; p. 37 © Luk Monsaert ; p. 38-39 © Franck
Perrogon ; p. 43 © Gilles Erhmann ; p. 44-45, © Lazio Szito ; p. 47 © Piero Macola ; p. 48 © Antoine Watteau ;
p. 50-51 © Fanny Béguéry ; p. 52 © Brigitte Enguerand ; p. 54-55 © Fraicher et Matthey ; p. 56 © Arno Declair ;
p. 59 © Christophe Maout ; p. 60-61 © Patrick Fabre ; p. 62-63 © Philippe Vergoz, Denis Rouvre, DR, Jeaneen,
Bertrand Dupont ; p. 64 © Jean-Baptiste Millot, HD3, DR, DR ; p. 65 © Tristan Jeanne Vallès, Piero Macola,
Fanny Béguery ; p. 66 DR ; p. 68-69 DR, DR, DR, DR, Lazio Szito ; p. 70 © Nicolas Joubard ; p. 71-72 © DR ;
p. 73 © Caroline Ablain ; p. 74 © Brigitte Enguerand, Musée Gustave Moreau / RMN, Paris / René Gabriel Ojéda,
Brigitte Enguerand, Gustav Klimt ; p. 75 © Brigitte Enguérand, DR, DR, Caroline Ablain ; p. 76 © cie DCA, Brigitte
Enguérand ; 4e de couverture : © Lazio Szito.
Le Théâtre National de Bretagne
est subventionné par le Ministère de la Culture,
la Ville de Rennes, le Conseil Régional de Bretagne,
le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine,
et le Programme Culture de l’Union européenne
dans le cadre du projet PROSPERO.
Les partenaires du TNB :
la Caisse des Dépôts et Consignations,
Calligraphy Print, MBA multimédia
THÉÂTRE NATIONAL DE BRETAGNE
1, rue Saint-Hélier – CS 54007 – 35040 Rennes CEDEX
Renseignements / Réservations : 02 99 31 12 31
Administration : 02 99 31 55 33
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