French B Chapter 1 - Pearson Schools and FE Colleges

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CHAPITRE 1 LES RELATIONS
SOCIALES
Les relations familiales
Mon père,
ma mère, mes
embrouilles ...
et moi!
1 Établir un contact devient de plus en plus difficile. La moindre réflexion
tourne à la dispute et vos questions restent sans réponse. La plupart des
parents sont en fait bien conscients des transformations qui s’opèrent
en vous mais ne savent pas toujours comment s’y prendre pour que ce
changement de cap se passe bien. Et puis il y a ceux qui ne se font pas à
l’idée de perdre leur bébé, de le laisser voler de ses propres ailes et qui
continuent à le couver, voire à l’étouffer. Mais il faut rappeler que les
mentalités ont bien changé depuis leur propre adolescence. Parler de
sexe ou de drogue chez eux n’était à l’époque même pas concevable
dans la grande majorité des familles. Ils ont ………………… vécu
comme vous des épopées sentimentales qui se sont plus ou moins
bien terminées. ………………… ils souhaitent surtout c’est que vous
ne viviez pas les mêmes déceptions, qu’elles viennent du cœur ou des
études. Ils essaient de vous protéger, mais ils oublient que vous avez à
faire vos propres expériences.
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Mon père, ma mère, mes embrouilles ... et moi!
2 ………………… vos parents vous rabâchent sans cesse les oreilles avec
le bac, c’est parce que ce diplôme ouvre de nombreuses portes, et
qu’eux n’ont peut-être même pas eu la chance de le passer. Ils prennent
cette opportunité comme une aubaine et souhaitent absolument que
vous réussissiez. Il est vrai qu’ils en oublient que votre petit cœur
réclame autre chose que l’affection parentale et que vos hormones
s’agitent. Ce n’est pas réellement un oubli, c’est plus une précaution.
Ils ne veulent pas que vous souffriez et vous protègent. Cette attention
se révèle cependant étouffante et invivable pour la plupart des
adolescents. L’idéal serait de réussir à mettre en place un dialogue ou
du moins un échange d’idées pour améliorer cette situation. Ce n’est
certes pas évident. Mais alors, ………………… ne pas tout simplement
leur demander comment ils étaient à votre âge, quelles histoires ils ont
vécu, et se baser alors sur une complicité qui peut parfois se révéler
amusante. Ils ont tellement de choses à vous raconter ! Et puis parler de
leurs petites mésaventures passées se révélera plus facile pour eux que
d’embrayer directement sur des sujets dits tabous. Ça leur permettra
également de revivre certains moments agréables et de vous les faire
partager. Il est de toute façon bien rare que les parents n’aient rien à
raconter, et s’ils hésitent, c’est tout simplement parce qu’ils sont gênés.
Montrez-leur alors que vous avez grandi et que vous êtes désormais
capable de les comprendre.
3 Mais les efforts à faire pour améliorer l’ambiance à la maison doivent
être fournis par les deux parties, c’est-à-dire par vos parents mais
aussi par vous-même. Soyez un peu compréhensifs s’ils vous fixent un
couvre-feu à 23H et au lieu de râler, tentez plutôt d’engager une petite
négociation. Ils s’inquiètent pour le retour ? Demandez-leur de venir
vous chercher, il n’y a aucune honte à ça. De même s’ils vous interdisent
de sortir tard la veille d’un contrôle de maths : pour obtenir un peu plus
d’autonomie il vous faudra d’abord gagner leur confiance. Restez un
peu avec eux avant de vous coucher et témoignez-leur vos inquiétudes
pour le contrôle. Ils en seront ravis et entre nous ça vous permettra
d’être plus efficace le lendemain durant l’épreuve. Ils considèreront
très certainement vos efforts et vous accorderont quelques libertés
supplémentaires pour le prochain week-end. Par la suite tentez de
prendre de plus en plus souvent ce genre de décisions qui montrent
que vous grandissez. Faites des deals et tenez-vous y ! En leur montrant
que vous êtes capable de gérer votre vie de façon autonome, tout en
gardant en mémoire qu’ils sont là en cas de problème, ils réaliseront
vraiment que vous changez de façon positive ! Au final, les parents ne
sont pas les méchants et les ados non plus ... Alors, à chacun de faire
des efforts pour que tout se passe pour le mieux.
Mise à jour le mercredi, 14 avril 2010
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Les relations sociales
Manipulation de texte
Répondez aux questions ci-dessous.
1 Que signifie le mot « embrouilles » dans le titre ?
a amis
b secrets
c problèmes
d arguments
2 Quel mot du premier paragraphe signifie « imaginable/envisageable » ?
3 Que signifie l’expression « vous rabâchent sans cesse les oreilles » ?
a n’arrêtent pas de vous répéter la même chose
b ne cessent de vous crier dans les oreilles

c vous posent sans arrêt des questions au sujet de vos oreilles
d ne vous adressent jamais la parole
4 Quel mot du deuxième paragraphe signifie « bonne affaire » ?
5 Quel mot du deuxième paragraphe signifie « commencer » ?
6 Quel mot du deuxième paragraphe signifie « embarrassés » ?
7 Quel mot du dernier paragraphe signifie « organiser » ?
8 À qui ou à quoi se réfère « leur » dans « témoignez-leur » ? (ligne 49)
9 Ajoutez les mots manquants en les choisissant dans la liste ci-dessous.
Attention : il y a plus de mots que d’espaces. Chaque mot ne peut être utilisé qu’une
seule fois.
après que
d’ailleurs
bien qu’
jamais
cependant
parce que
ce qui
pourquoi
ce qu’ils
si
Conseils de l’examinateur
Il est souvent possible de deviner le sens des mots en les « décortiquant » et/ou en essayant de
réfléchir aux mots de la même famille que vous pourriez connaître.
Exemples: invivable (adj.)
concevable (adj.)
possible
vivable (adj.)
vivre (verbe) = impossible à vivre avec
concevoir = qu’il est possible de concevoir = réalisable/
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Conseils de l’examinateur
Attention aux faux amis
Ne pas confondre
« déceptions » (ligne 14)
et
« tricherie »
tricher
décevoir quelqu’un
être déçu
être malhonnête
Zoom grammaire
Le présent : verbes en « -er »
La formule : infinitif moins « -er » + terminaisons du présent.
Exemple : chanter
je chante
tu chantes
il/elle/on chante
chant-
tu chantes
nous chantons
vous chantez
ils/elles chantent
Attention : verbes en « -ger » (manger, partager, déranger, nager, voyager, etc.) à la forme
« nous » : manger = nous mangeons.
Attention : certains verbes comme « acheter » prennent un accent grave aux formes « je/tu/il/
elle/on/ils/elles » pour des raisons de prononciation : j’achète.
Attention : certains verbes comme « appeler » ou encore « jeter » double la consonne avant
la terminaison aux formes « je/tu/il/elle/on/nous/vous/ils/elles » : tu t’appelles comment ? Ils
jettent leurs papiers à la poubelle.
Attention : une exception à apprendre par cœur – aller (je vais, tu vas, il va, nous allons, vous
allez, ils vont).
Les autres verbes
Il n’existe pas vraiment de règle(s) pour les autres verbes même s’il est possible de regrouper
plusieurs verbes ensemble. Il faut donc apprendre les formes des verbes au présent.
Il faut trouver un livre de grammaire et apprendre les verbes au fur et à mesure que vous les
rencontrez. Il est impossible de vous donner dans ce livre une liste complète.
Des exemples de verbes qu’il est possible de regrouper :
– finir – choisir – rougir – grossir – maigrir – agir – réagir
– prendre – apprendre – comprendre – surprendre – reprendre
– venir – tenir – retenir – soutenir – revenir – devenir
– vendre – rendre – suspendre
– sortir – partir – dormir
– ouvrir – offrir
Quelques verbes essentiels à connaître :
avoir
falloir
boire
lire
conduire
pleuvoir
connaître
pouvoir
devoir
résoudre
dire
savoir
écrire
valoir
éteindre
voir
être
vouloir
faire
Liens internet
À vous …
Testez-vous sur le présent
de ces verbes. Vérifiez
à l’aide d’un livre de
grammaire ou en vous
rendant sur le site http://
www.bescherelle.com/
(site qu’il est d’ailleurs
vivement conseillé
d’utiliser lorsque vous
faites vos devoirs !) et
établissez une liste du
présent de ces verbes.
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Les reLations sociaLes
Grammaire en contexte
1 Le dimanche, chez mes grands-parents, les repas de famille
toujours tard.
2 Est-ce que tu
3 Quand ils
(finir)
(connaître) le frère de Cécile ?
(aller) en colonie de vacances l’été, les enfants
(écrire) une lettre à leurs parents tous les jours.
4 Quel cadeau
5 Nous
restaurant en famille.
(penser)-tu acheter pour l’anniversaire de ton père ?
(boire) toujours du vin avec le repas quand nous allons au
6 Les enfants
(ne jamais ranger) leur chambre,
(ne jamais éteindre la lumière) et
(ne jamais être) prêts à l’heure !
Il
(valoir) mieux ne pas avoir d’enfants !
Zoom grammaire
Donner des conseils/faire des suggestions
Voici quelques verbes et expressions pour donner des conseils :
– conseiller à quelqu’un de faire quelque chose :
Je te/vous conseille de parler avec tes/vos parents plus ouvertement.
– suggérer à quelqu’un de faire quelque chose :
Je vous suggère de permettre à votre fille de téléphoner à ses amies le soir.
– Pourquoi … ?
Pourquoi ne pas lui permettre de sortir en boîte une fois par mois ?
– Il est important/essentiel/utile/conseillé/recommandé/urgent, etc. + de + infinitif
(il est + adjectif + infinitif) : Il est important de trouver un juste équilibre entre l’autorité et
le laisser-faire si l’on veut que nos enfants soient épanouis.
– devoir + infinitif :
Vous devez respecter les règles et les couvre-feux que vos parents vous imposent si vous
voulez gagner leur confiance.
– Il faut + infinitif :
Il faut entamer un dialogue constructif avec les adolescents.
– Il vaut mieux + infinitif :
Il vaut mieux discipliner ses enfants que de les laisser faire tout ce qu’ils veulent.
– En + participe présent :
C’est en dialoguant régulièrement avec vos parents que vos relations s’amélioreront.
Pour donner des conseils, on peut aussi utiliser :
– le conditionnel présent (voir page 00) :
Il serait plus judicieux d’établir des règles en collaboration avec votre ado.
– L’impératif (voir page 00) :
Établissez des règles claires.
– Il faut que + subjonctif (voir page 00) ou il est + adjectif + que + subjonctif :
Il faut que votre enfant comprenne qu’il est encore trop jeune pour prendre des décisions
importantes seul.
Il est essentiel que vos parents puissent vous faire confiance.
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Entraînement à l’oral interactif
Imaginez que vous participiez à une émission de radio animée par le célèbre psychologue Dr
Bonconseil. Avec un ou une partenaire, choisissez une des situations décrites ci-dessous.
Choisissez ensuite le rôle de chacun : ado ou Dr Bonconseil. Préparez le dialogue que vous aurez au
téléphone avec le Dr Bonconseil. Dans ce dialogue, vous exposerez votre problème au Dr Bonconseil
et vous lui demanderez des conseils. Puis changez de rôle pour chaque situation.
Côté ados
A Vos parents sont extrêmement stricts
et ne vous laissent jamais sortir. Vous
ne savez pas comment les convaincre
de vous faire confiance.
B Vous aimeriez partir en vacances
avec vos amis cet été. Vous ne
savez pas comment demander la
permission à vos parents.
C Vous parents ne veulent
pas vous laisser choisir vos
vêtements seul(e). Vous
aimeriez aborder ce sujet
délicat avec eux.
D Vos parents sont divorcés depuis trois
ans. Votre père a rencontré quelqu’un
et ce soir, il veut vous présenter la
nouvelle élue de son cœur. Vous ne
savez pas comment vous comporter.
Côté parents
1 En rangeant la chambre de votre fille, vous
avez trouvé son journal intime. Vous ne savez
pas si vous devez lui avouer que vous n’avez
pu résister à la tentation de le lire …
3 Depuis quelques temps, votre fils rentre tard,
passe ses week-ends avec une bande de
nouveaux copains. Vous vous inquiétez et
aimeriez lui faire comprendre que vous n’aimez
pas ses nouvelles fréquentations sans le braquer.
2 Votre fils passe tout son
temps libre devant son écran
d’ordinateur. Que faire ?
4 Vous avez remarqué que
les vêtements de votre fils
sentent la cigarette.
Activité à l’écrit
Vos parents sont très stricts et vous interdisent presque tout (sorties avec les amis, choix de
vêtements, programmes télévisés, etc.). Vous ne supportez plus cette situation. Vous décidez de leur
écrire une lettre dans laquelle vous essayez de leur faire comprendre que vous avez besoin d’un peu
de liberté et qu’ils peuvent vous faire confiance. (250–400 mots)
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Les relations sociales
La fessée ne fait
pas l’autorité
Campagne de
sensibilisation
européenne
Maud de Boer-Buquicchio,
secrétaire générale du
Conseil de l’Europe
« L’Europe doit devenir un continent où le châtiment corporel n’existe plus ! »
La campagne de sensibilisation lancée le 15 juin 2008 à Zagreb auprès de
tous les États membres par Maud de Boer-Buquicchio, secrétaire générale
adjointe du Conseil de l’Europe, a pour objectif principal d’inciter les États
européens qui ne l’ont pas encore fait à légiférer dans ce domaine.
« Il ne s’agit pas, précise Maud de Boer-Buquicchio, de ‘traîner en justice’ les
parents qui donnent des claques ou des fessées à leurs enfants. L’objectif est
surtout de faire changer les mentalités. »
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A
Pour accompagner sa campagne, le Conseil de l’Europe a réalisé un manuel destiné
aux parents, pour les aider, à travers des conseils très concrets, à exercer leur
autorité autrement. Car interdire la punition corporelle dans la loi ne suffit pas : il
faut y associer une information très vaste, adressée à tous les milieux, comme l’a
fait la Suède, qui a interdit la punition corporelle dans les familles, il y a trente ans
déjà.
B
Malgré les recommandations successives d’organismes internationaux, comme
le Comité des droits de l’enfant, le Comité européen des droits sociaux, ou le
Commissariat aux droits de l’homme, la France n’a toujours pas légiféré dans ce
domaine.
C
Sur l’opportunité de légiférer, Dominique Versini, la défenseure des enfants, se
dit hésitante. « J’y étais plutôt favorable, mais j’ai posé la question à mon comité
consultatif de 20 jeunes (âgés de 12 à 17 ans) et ils se sont plutôt prononcés contre,
ce qui m’a perturbée », reconnaît-elle. « Il s’agit d’une question encore sensible en
France. Et plutôt que de faire une nouvelle loi, l’urgence serait de mettre en place
une politique globale d’accompagnement des parents. »
D
Depuis Françoise Dolto, les spécialistes de l’enfance ont progressivement admis
qu’il fallait renoncer à une éducation basée sur la punition, l’humiliation. Tous les
éducateurs, pédiatres, pédopsychiatres s’accordent sur ce point.
Un rapport de l’OMS (remis en 2002) fait même de la violence éducative envers
les enfants un « problème de santé publique » répertoriant sur plus de 400 pages
les nuisances occasionnées : effets sur les comportements violents des jeunes,
majoration des troubles comme l’hyperactivité, l’alcoolisme, la toxicomanie ou la
délinquance.
E
Reste l’argument souvent avancé que les parents doivent pouvoir éduquer leurs
enfants comme ils l’entendent, que l’État n’a pas à s’immiscer dans la vie des
familles. Mais l’État intervient bien, dès qu’il s’agit du bien-être de l’enfant, en
rendant l’instruction ou la vaccination obligatoires. Les parents ont besoin aussi
d’être guidés, d’évoluer en fonction des connaissances de la science. Abolir
les châtiments corporels par la loi constituerait un moyen de faire évoluer plus
rapidement les mentalités.
F
Lorsqu’en 1979, la Suède a fait ce pas important, la majorité des parents pensaient
également que le droit d’élever leurs enfants comme bon leur semble était un droit
sacré. L’État a eu le courage d’aller au-delà. Et on a vu graduellement les mentalités
changer. Presque tous les jeunes parents suédois aujourd’hui disent ne plus avoir
recours aux claques ni aux fessées ; et l’idée qu’ils seraient ainsi privés de leur
autorité s’est révélée complètement erronée.
Christine Legrand, La croix, parents et enfants, le 25 novembre 2008
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Les relations sociales
Manipulation de texte
Lisez le document à la page 290–1 .
1 Associez chacun des titres ci-dessous au paragraphe correspondant.
a Informer les parents
b Légiférer pour accélérer l’évolution des mentalités
c Question … sensible
d L’autorité sans fessée, c’est possible !
e Non à la violence éducative !
f Des pressions internationales
2 Répondez aux questions suivantes :
a Quelle expression de l’introduction veut dire « porter devant un tribunal » ?
b Quel est le but de cette initiative ?
c Quel outil le Conseil de l’Europe a-t-il créé pour aider les parents ?
3 Vrai ou faux ? Justifiez vos réponses.
V
F
a En France, Il existe une loi contre la fessee.

b Les spécialistes de l’enfance s’accordent à dire que la fessee est nécessaire pour le développement des enfants.

c Légiférer contre la fessee et autres punitions du même genre permettrait de changer les façons de penser.

Point culture
Qui est Françoise Dolto ?
Allez rechercher la réponse
sur le net !
d En Suède, seule une minorité de jeunes parents utilise encore la fessee pour discipliner leurs enfants.
4 Quel adjectif du paragraphe F signifie « fausse » ?
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Zoom grammaire
Les adjectifs démonstratifs
On les utilise pour désigner quelque chose.
Masculin singulier
Féminin singulier
Pluriel
ce/cet (devant une voyelle)
cette
ces
Exemples :
Ce problème (un problème) est difficile à résoudre.
Cet homme (un homme + « h » muet) est le beau-père de mon ami Tom.
Cette voiture (la voiture) appartient à Jean, le frère de mon cousin.
Ces conseils (masculin pluriel) sont très valides. Tu devrais les suivre.
Entraînement à l’oral interactif
Vous participez à une émission télévisée. Le thème du débat du jour est :
Discipliner ses enfants … les châtiments corporels devraient-ils être interdits ?
Choix de rôles
– Animateur/animatrice du débat (neutre – son rôle est de réguler la discussion et de
faire en sorte que chacun puisse s’exprimer. Il ou elle doit aussi relancer le débat
en cas de panne …).
– Un parent en faveur des châtiments corporels.
– Un parent opposé au recours aux châtiments corporels.
– Deux ados.
Pour vous aider …
Dans le débat, les aspects suivants peuvent être abordés …
– Proposition de loi contre la fessée.
– Le rôle des parents.
– Les droits et devoirs des parents.
– Les droits et devoirs des enfants.
– L’autorité parentale et comment l’exercer.
– La nécessité d’établir des règles.
– Une éducation parentale sans règle.
– Proposition de solutions.
Conseils de l’examinateur
Pour réussir son oral, il faut …
– essayer de prendre la parole le plus souvent possible sans pour autant couper les autres sans
arrêt.
– laisser tout le monde s’exprimer.
– écouter ce que les autres disent de façon à pouvoir réagir de manière adéquate et répondre
aux arguments avancés.
– poser des questions si on ne comprend pas un argument avancé.
– aider les participants qui ont du mal à prendre la parole en leur posant des questions.
– être convaincant/e en avançant des arguments pertinents et en les défendant judicieusement.
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Les reLations sociaLes
Quel est le rôle des grandsparents d’aujourd’hui ?
Qu’ils soient pantouflards ou hyperactifs, experts en confiture maison ou plutôt
adeptes de bons petits restaurants, les papys et mamies du XXIe siècle occupent
souvent une place de choix dans la vie de leurs petits-enfants. Mais quel doit être
exactement le rôle des grands-parents ? Réponses avec la psychologue Maryse
Vaillant.
En quoi les grands-parents d’aujourd’hui sont-ils différents de ceux des générations
précédentes ?
Les grands-parents sont beaucoup plus variés, moins stéréotypés. Ils peuvent
aussi bien avoir 50 ou 70 ans, ce qui signifie que certains d’entre eux sont actifs
professionnellement, socialement et que d’autres sont à la retraite et ont une vie
plus calme. Sans compter qu’il y a les urbains, ceux qui vivent à la campagne et ceux
qui ont choisi de déménager plus près de la mer. Les grands-parents des villes et
ceux des champs ont des styles très différents !
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Il y a aussi ceux qui ne sont pas enchantés d’être propulsés grands-parents …
On ne choisit pas d’être grand-mère et bon nombre de femmes ne sont pas pressées de
rejoindre le camp des mamies. Elles avaient peut-être souffert d’être la fille de leurs parents,
la femme de leur mari ou la mère de leurs enfants, et elles aspiraient à n’être qu’elles-mêmes
… Personnellement, ma fille a eu ses enfants vers 40 ans, j’ai donc eu la chance de bénéficier
d’un moratoire avant d’être assignée à mon rôle de grand-mère. Pour autant, aujourd’hui, je
suis ravie d’être une mamie, cela fait partie de mon identité.
Quel est le rôle des grands-parents ?
Ils sont là pour parler d’une autre époque, pour faire surgir du passé une autre façon de
vivre et d’aimer. Nos prédécesseurs ont construit une grande partie de ce que nous sommes
aujourd’hui et il est important que les enfants sachent ce qu’il faut sauver pour que demain
ne ressemble pas à hier.
Les grands-parents offrent également à leurs petits-enfants du temps et de la tendresse.
Nous sommes plus lents, plus disponibles. Quand je suis avec mes petits-enfants, je ne fais
que cela ! Je m’assois par terre avec eux, je joue avec eux, etc. Quand ma fille s’assoit par
terre, elle se relève presque immédiatement car elle a mille choses à faire.
Et puis, dans notre monde où on manque de places en crèche, les solidarités familiales
comptent beaucoup et les grands-parents sont souvent réquisitionnés pour garder les
petits. Quelques-uns vont jusqu’à déménager pour se rapprocher de leurs enfants et assurer
ainsi une présence familiale qui fait tant défaut aux citadins.
Vous dites aussi que les grands-parents insufflent un peu « d’humour » dans les relations …
Oui, car les parents veulent être pris au sérieux et n’ont pas toujours la distance nécessaire
pour plaisanter. […] Nous, nous avons davantage de recul, nous savons par exemple qu’un
enfant qui se retrouve un peu en difficulté à l’école pourra quand même faire une carrière
magnifique !
Faut-il discuter avec ses enfants de l’éducation des petits ?
Surtout pas ! Les grands-parents doivent apprendre à se taire, à ne surtout pas dire « je
te l’avais bien dit ». Les enfants ont besoin de faire l’apprentissage de la maternité et
de la paternité tous seuls et si on ne veut pas se bouffer le nez avec eux, le respect est
nécessaire. Les mamies doivent tenir leur place affective sans trop déborder. Le rôle d’une
grand-mère est toujours second, voire secondaire. Et la moindre des décences, en tant que
grands-parents, c’est de tenir compte des codes éducatifs fixés par les parents.
Et comment se comporter avec les autres grands-parents, ceux du « camp adverse », comme
vous les appelez ?
C’est dur … Se dire qu’on partage un enfant avec des inconnus, c’est une sacrée
gymnastique intellectuelle ! Il faut bien évidemment prendre en considération le clivage
culturel, les habitudes éducatives et affectives des autres. Il y a forcément des querelles, de
la compétition. Encore une fois, je pense que la tolérance et le silence sont les meilleures des
attitudes.
Propos recueillis par Natacha Czerwinski
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Les relations sociales
Manipulation de texte
1 Quel mot du premier paragraphe désigne des personnes qui aiment rester chez
elles ?
2 Que signifie « adeptes » ? (ligne 2)
a avides
b ignorants

c amateurs
d désinteressés
3 D’après la psychologue, citez deux types de grands-parents d’aujourd’hui.
a
b
4 Que signifie le mot « moratoire » ? (ligne 19)
a une personne qui est proche de la mort
b une période de répit

c une période d’intense activité
d une personne qui échappe à la mort
5 « Je suis ravie » (ligne 20) veut dire :
a je suis décue
b je suis très contente

c je suis amusée
d je suis impressionnée
6 Citez les trois fonctions que les grands-parents sont censés exercer aujourd’hui
d’après Maryse Vaillant :
a
b
c
7 Quelle expression familière de l’avant-dernier paragraphe veut dire « se disputer » ?
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Zoom grammaire
L’imparfait
C’est un temps du passé.
Il est utilisé pour :
– les descriptions dans le passé (descriptions de temps/lieux/personnes/atmosphère, etc.).
– l’habitude dans le passé (avant je …).
– une action inachevée dans le passé (je lisais le journal quand la téléphone a sonné).
On le forme :
– Forme « nous » du verbe au présent.
– Enlever « -ons ».
– Ajouter les terminaisons de l’imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Exemples : finir – nous finissons – je finissais
prendre – nous prenons – ils prenaient
vouloir – nous voulons – vous vouliez
Exception : être
j’étais
tu étais
il était
nous étions
vous étiez
ils étaient
NB : Il est essentiel de maîtriser la conjugaison des verbes au présent si vous voulez éviter de
faire des erreurs en formant l’imparfait !
Activité à l’écrit
En vous inspirant des images ci-dessous, rédigez un paragraphe de 250 mots minimum dans lequel
vous comparez la famille d’hier et celle d’aujourd’hui. Employez le présent et l’imparfait.
Les relations au travail
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Les relations sociales
Les relations au travail
Collègues, amis, amants ...
les relations au travail
Au bureau, à l’atelier, on ne fait pas que travailler. Sur
les lieux de travail se recrutent souvent des amis, des
confidents, parfois des amants ...
Avec certains collègues de travail, on va nouer des relations privilégiées,
de proximité, d’intimité. Des amitiés s’instaurent parfois et on va prendre
l’habitude de se rencontrer en dehors du travail, au restaurant, à la
maison, au cinéma, etc. Un jeu relationnel subtil se met en place, car
l’on doit passer en permanence d’un mode de relation à un autre : des
règles du jeu du travail aux relations amicales.
Secrétaire, cadre, technicien, directeur ..., la fonction impose à chacun de
tenir un rôle précis et socialement stéréotypé. La distance physique, le
ton de la voix, le langage employé varieront selon la fonction occupée
et la position hiérarchique. Selon aussi le style de management, la
culture d’entreprise. Les relations amicales ont leurs propres règles du
jeu : expression des émotions, contacts physiques, ton de la voix propre
aux confidences, etc.
Jean-François Dortier, Face à face : les relations interpersonnelles
Entraînement à l’oral interactif
Avec un ou une partenaire, dressez une liste des problèmes relationnels qui peuvent apparaître sur
le lieu de travail.
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Activité à l’écrit
Lisez les situations suivantes. À l’aide du vocabulaire du conseil,
rédigez deux conseils pour remédier à chaque situation. Variez les
structures que vous employez.
A L’une de vos collègues est
jalouse de votre succès au
travail et vous empoisonne
la vie au quotidien en
faisant courir des rumeurs
à votre sujet.
C L’un de vos collègues vient
de vous avouer que vous ne
le laissiez pas indifférent.
Vous ne souhaitez pas
mêler plaisir et travail.
B L’un de vos collègues ne fait
presque rien mais réussit
toujours à s’attribuer le
travail fait par les autres.
Votre patron est sur le
point de lui accorder une
promotion non méritée.
D Vous êtes nouveau/
nouvelle au bureau
et vous ne savez pas
comment faire de vos
collègues des amis.
Zoom grammaire
Les adjectifs
– Un adjectif est utilisé pour décrire un nom. Il donne des informations supplémentaires sur le
nom : une famille – une grande famille/une famille monoparentale.
– Un adjectif s’accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (pluriel) avec le nom
qu’il qualifie.
– En général, il suffit d’ajouter un « -e » au féminin, un « -s » au masculin pluriel et « -es » au
féminin pluriel : grand – grande – grands – grandes
Des adjectifs particuliers :
courageux
courageuse
léger
légère
sportif
sportive
dernier
dernière
doux/jaloux
douce/jalouse
blanc/sec
blanche/sèche
gros
grosse
Attention : beau – beaux ; belle – belles
« marron » est invariable
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Les relations sociales
Les relations entre amis
Comment se faire des amis ?
Vous êtes souvent seul et à part quelques connaissances de bureau, vous
n’arrivez pas à vous faire de vrais amis. Cela vous manque et vous ne savez
pas comment y remédier ? Que vous soyez un timide endurci ou que vous
veniez d’arriver dans une nouvelle région, voici quelques conseils pratiques
pour créer des relations durables.
Selon certains sondages, pratiquement 100 % des
personnes estiment l’amitié importante pour leur
plaisir et leur équilibre personnel. Pourquoi occupe-telle tant de place dans notre vie ? Sans doute parce que
l’amitié englobe beaucoup de sentiments. Synonyme
de communication, d’entraide, de fidélité ou encore
de complicité, elle contribue à la construction de la
personnalité de chacun, et constitue un vrai rempart
à la solitude, ce qui la rend d’autant plus capitale.
Soyez à l’écoute des autres !
Que faire quand l’amitié manque à votre quotidien ?
Si vous n’avez pas d’autres connaissances que vos
collègues de boulot que vous quittez tous les soirs
à 18 heures, si vous avez l’impression d’être le vilain
petit canard qu’on n’invite jamais en soirée, et si
cela vous ennuie ou vous attriste profondément,
il n’est pas trop tard pour faire évoluer les choses.
Ressaisissez-vous et donnez-vous les moyens de
réussir à vous faire des amis.
Tout d’abord, ne restez pas seul chez vous, sortez,
baladez-vous, développez vos activités. Les
associations et autres clubs sportifs regorgent de
personnes qui n’aspirent qu’à se rencontrer. Une
fois cette première étape franchie, à vous de jouer.
Suivez quelques règles de communication de base :
souvenez-vous du prénom des personnes que vous
rencontrez, évitez de critiquer, complimentez plutôt,
et, surtout, écoutez l’autre vous parler de lui, vous en
apprendrez beaucoup.
Faites le premier pas !
L’important est d’être positif, souriant et accueillant. Ne
passez pas du cirage non plus, ce serait mal vu, mais
montrez-vous sous votre meilleur jour, tout simplement.
Dites-vous que ce n’est pas en arrivant tous les matins
de mauvaise humeur au bureau que vos collègues
auront envie de venir vers vous. Faites le premier pas :
des rencontres vous pouvez en faire partout, le plus
délicat est de les développer et les entretenir.
Pour cela, ayez confiance en vous, si vous avez eu
un bon contact au départ, la personne aura envie de
vous revoir. N’hésitez pas à lancer des invitations.
Offrir un apéritif chez vous avec vos nouveaux voisins
ou collègues de travail peut être un très bon point de
départ. Faites leur plaisir, il n’y a rien de meilleur pour
entretenir une relation, et donnez-vous aussi du temps,
car l’amitié, cela ne se commande pas ! Vous passerez
progressivement du stade de copinage à celui de
copains, puis d’amis.
Essayez de vous demander aussi ce que vous attendez
d’une relation amicale. Si vous êtes au clair dès le départ
avec vos envies et désirs, elle n’en sera que meilleure.
Ce n’est pas en étant trop exigeant, que vous donnerez
aux autres l’envie de venir vous voir et se confier à vous.
Soyez souples et ouverts. Ayez confiance en vous et en
l’autre, et sachez entretenir la flamme de l’amitié.
C’est ainsi que, sans vous en rendre compte, vous
pourrez progressivement élargir votre réseau amical et
vous faire de vrais amis.
Marion Capeyron, mise à jour le 4 mars 2011
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Activité à l’écrit
1 Après avoir lu cet article, faites une liste des conseils pratiques proposés par l’auteur. Ajoutez
cinq ou six conseils à cette liste.
2 Choisissez une des questions suivantes et écrivez entre 250 et 400 mots.
a Votre cousin vient de déménager. Il a du mal à se faire des amis dans son nouveau
lycée. Vous lui écrivez une lettre dans laquelle vous lui donnez des conseils qui
l’aideront à se faire des amis.
b En tant que représentant des élèves, votre chef d’établissement vous a chargé(e) de
faire un discours à l’attention des nouveaux élèves de Sixième. Le but de ce discours est
de leur donner des conseils sur la meilleure manière de se faire des amis.
3 Lisez l’affirmation ci-dessous et rédigez une réponse personnelle de 150 à 250 mots qui exprime
votre opinion et la justifie. Votre réponse prendra la forme d’un essai.
Friedrich Nietzsche disait : « Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un
homme ; mais pour la maintenir, il y faut peut-être le concours d’une petite antipathie
physique. » L’amitié entre une fille et un garçon est donc impossible.
Conseils de l’examinateur
–
–
–
–
Structurez votre argumentation.
Employez des connecteurs logiques (cependant, en effet, etc.).
Soutenez vos propos à l’aide d’exemples.
Exprimez clairement votre point de vue.
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Les relations sociales
La solitude
Solitude en 2011:
La grande
cause
nationale
Après la lutte contre les violences faites aux
femmes, c’est la solitude des Français qui a
été élu grande cause nationale 2011. Près
de 50 % des Français disent avoir souffert de
solitude. Ce fléau engendre des pauvretés et
des drames qui touchent toutes les classes
sociales et tous les âges. Pourtant le combat
pour l’obtention du label « grande cause
nationale 2011 » était rude face à l’autisme,
autre thème en compétition.
Skype, Tweeter, MSN, Facebook … le choix des réseaux sociaux qui nous permettent
de communiquer avec nos proches le plus aisément possible sont là. Mais que se passet-il lorsque l’on n’en a pas ? Quelle soit choisie ou subie, la solitude touche plus de
personnes qu’on ne le croit : Selon une enquête de la Fondation de France réalisée cet
été, quatre millions de Français indiquent avoir eu dans l’année moins de trois « contacts
directs ». Alors que 9 % d’entre eux déclarent n’avoir aucun ami, 23 % n’a de relation
qu’au sein d’un seul de ces réseaux : familial, amical, professionnel, associatif ou même
de son voisinage. Mais il suffit d’une perte d’emploi, d’une rupture familiale ou d’un
déménagement pour que l’isolement soit total. Le problème est d’autant plus important
qu’il touche tous les âges et toutes les catégories socioprofessionnelles. Selon la Fondation
de France, les personnes souffrant le plus de la solitude sont les personnes âgées, mais
aussi les femmes. Des chiffres alarmants qui ont été entendu par le gouvernement. Pour le
Premier Ministre François Fillon, chargé d’attribuer le label de « la grande cause nationale
2011 », la solitude constitue « à la fois symptôme et cause du morcellement des sociétés
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modernes ». Une cause déjà abordée par Nicolas Sarkozy lors de ses vœux à la
nation le 31 décembre 2009 alors que la lutte contre les violences faites aux
femmes était la grande cause 2010. « Face à l’isolement, face à la solitude
si répandue dans nos sociétés modernes, je souhaite que 2010 soit l’année
où nous redonnerons un sens au beau mot de fraternité qui est inscrit dans
notre devise républicaine ». C’est donc le collectif « Pas de solitude dans une
France fraternelle » constitué autour de la fondation Saint-Vincent-de-Paul
qui a obtenu ce label reconnaissant l’engagement de la Nation autour de
cet objectif d’intérêt général. Bruno Dardelet, président de la fondation est
chargé de s’occuper de la campagne qui sera lancée dès janvier 2011. « Ce
label est très important pour les personnes que nous accompagnons. Nous
allons pouvoir faire entendre leurs voix et inviter les Français à trouver
le chemin de la fraternité partagée » déclare celui-ci. Vingt-quatre autres
organisations se joindront également au mouvement comme l’Armée du
Salut, le Secours Populaire, le Secours Catholique ou encore S.O.S Amitié.
Solitude quand tu nous tiens
Selon un sondage TNS-Sofres paru à la mi-octobre, 74 % des Français
pensent que les pouvoirs publics ne font pas assez d’effort pour lutter contre
ce problème. Une estimation dont se défend Roselyne Bachelot, nouvelle
ministre de la cohésion sociale et de la solidarité. « Le président Sarkozy a
déployé un dispositif social extraordinaire pour lutter contre l’isolement :
le plan contre la dépendance à venir, les allocations familiales maintenues,
l’allocation adulte handicapé fortement revalorisée, la création de l’allocation
d’accompagnement à la fin de la vie d’un proche et du RSA, le financement
des associations abondé … C’est d’autant plus important de lutter contre la
pauvreté qu’elle est un facteur aggravant de la solitude », explique la ministre
dans une interview au quotidien Métro. L’octroi du label se traduit par des
moyens supplémentaires, notamment matériels : Les associations bénéficiant
de ce statut peuvent obtenir la diffusion gratuite de messages sur les radios et
télévisions publiques. Mais derrière les campagnes d’informations et les spots
télévisés payés par l’État, aucune action spécifique du gouvernement n’est
annoncée. Pour les 91 % des Français qui considèrent la solitude comme un
problème important, ce n’est pas suffisant. Le collectif s’engage de son côté
à lancer chaque mois une campagne sur une population différente appelée
« visage de la solitude » : chômeurs, SDF, enfants ou handicapés. Des actions
de solidarité (visite à domicile, soutien scolaire) seront également mises en
place afin de sensibiliser l’opinion publique sur ce fléau. Mais ces opérations
constituent surtout une réelle opportunité pour les associations de se faire
connaître auprès des personnes qui ont besoin d’aide et auprès des personnes
prêtes à donner de leur temps bien après l’année 2011.
Alexandra Bresson, le 2 mars 2011
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Les relations sociales
Les chiffres
En 2000, environ un million de personnes se sont suicidées dans le monde : cela représente un taux
moyen de mortalité de 16 pour 100 000 personnes, soit un mort toutes les 40 secondes.
Ce chiffre atteint 1400 par an en Suisse, avec 19,1 morts pour 100 000 habitants, c’est plus que
l’ensemble des décès causés par les accidents de la route, la drogue et le sida.
Le taux de suicides des 15–24 ans est de 18,1 pour 100 000, soit 7,1 de plus que la moyenne
calculée dans l’étude.
Ces 45 dernières années, le suicide a augmenté de 60% dans le monde. C’est devenu l’une des trois
causes principales de la mort des 15–44 ans des deux sexes. Ces chiffres ne tiennent pas compte
des tentatives ratées, lesquelles sont vingt fois plus fréquentes que les tentatives réussies.
Traditionnellement, le taux de suicides était plus élevé chez les hommes âgés, mais les jeunes sont
devenus le principal groupe à risque dans un tiers des pays, selon l’OMS.
Entraînement à l’oral interactif
Discutez avec vos camarades.
1 D’après le texte, quelles peuvent être les causes de l’isolement d’une personne ?
2 En vous basant sur votre expérience personnelle, pouvez-vous en citer d’autres ?
3 Que comprenez-vous par cette « définition » de la solitude par M. Sarkozy « symptôme et
cause du morcellement des sociétés modernes » ? De quelle façon nos sociétés modernes
sont-elles morcelées ?
4 Quelle est votre réaction face aux chiffres avancés dans cet article ? Faites des recherches
pour savoir si la solitude touche autant de personnes dans votre pays. Au Canada ? En
Suisse ? En Belgique ?
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La solitude peut mener au suicide
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Les relations sociales
Manipulation de texte
En vous basant sur le texte, répondez aux questions suivantes.
1 Ce texte est :
a un guide
b un article

c un appel
d une charte
2 Quel est le but de l’association ?
3 Quelle est son moyen d’action ?
4 Vrai ou faux ? Justifiez vos réponses.
V
F
a Si vous téléphonez, votre nom et identité sont exposés.
b On ne peut pas contacter l’association le week-end.
c S.O.S Amitié est une organisation indépendante.
d Tout le monde peut être écoutant. Pas besoin de formation.
e Le développement des moyens de communication aide à réduire le phénomène de solitude.
Grammaire en contexte
Relevez tous les adjectifs que vous pouvez trouver dans le texte S.O.S Amitié.
Exemples :
ouvert, attentive
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Activité à l’écrit
Sélectionnez dix de ces adjectifs et écrivez un court poème sur le thème de la solitude ou de
l’amitié.
ile
Appel au secours inut
ne saurait m’aider
Car rien ni personne
Me tendre cette main
Dont j’ai tant besoin
Envie de se confier
rimer
Mais nul à qui s’exp
Rester seul à jamais
ée ?
Serait-ce là ma destin
Envie de hurler
n
De trouver la solutio
e
De rompre la solitud
ment ?
Qui ? Quand ? Com
ponse
Des questions sans ré
qui m’enfonce
Pessimisme naissant
issue
Dans ce tunnel sans
ASSEZ !
Extrait du poème Seul par Gérard Sailly
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