Saison 2015-2016 - Société de Concerts de Fribourg

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Saison 2015-2016 - Société de Concerts de Fribourg
Saison 2015-2016
102
Société des Concerts de Fribourg
102e année
Sous les auspices de la Direction de l’Instruction Publique,
de la Culture et du Sport du Canton de Fribourg
et de la Commission Culturelle de la Ville de Fribourg.
Avec le soutien de l’Agglomération Fribourgeoise
et de la Loterie Romande
PROGRAMME
DES CONCERTS D’ABONNEMENT
Saison 2015 – 2016
Salle Équilibre
et Aula Magna de l’Université
Fribourg
La Société des Concerts se réserve le droit d’apporter à ce programme
les modifications imposées par les circonstances.
Les programmes détaillés des concerts se trouvent aussi sur Internet :
www.concertsfribourg.ch
PRIX DES ABONNEMENTS
Catégorie I :
Catégorie II :
Catégorie III :
Jeunes jusqu’à 25 ans :
440.– Fr.
380.– Fr.
310.– Fr.
140.– Fr. (prix unique)
Location individuelle pour chaque concert : 10 jours avant la date du concert
PRIX DES BILLETS
Catégorie I :
70.– Fr.
Catégorie II :
60.– Fr.
Catégorie III :
50.– Fr.
Jeunes jusqu’à 25 ans et porteurs de la CarteCulture — KulturLegi de Caritas :
25.– Fr. (prix unique)
Porteurs de la carte de collégien : 15.- Fr. (uniquement à la caisse du soir)
Billet collectif (minimum 7 personnes) à commander auprès de la Société des
Concerts de Fribourg au moins 10 jours avant la date de chaque concert :
Sous réserve des places disponibles ; détails sur demande.
BUREAUX DE LOCATION :
Pour les concerts à Équilibre
(réservation et vente) :
Pour les concerts à l’Aula de l’Université
(pas de réservation, uniquement vente) :
Fribourg Tourisme et Région
(au guichet de la billetterie)
Place Jean-Tinguely 1
1701 Fribourg
Ouvert
lundi à vendredi de 9 h. 00 à 18 h. 00,
samedi de 9 h. 00 à 12 h. 30.
Tél. 026 350 11 00
Fax 026 350 11 12
spectacles@fribourgtourism.ch
http://www.fribourgtourism.ch
Manor
(service clients au 5e étage)
Rue de Romont 30
1700 Fribourg
Horaire selon ouverture du magasin
Tél. 026 350 66 99
http://www.manor.ch/fr/u/store/FRI
http://www.manor.ch/de/u/store/FRI
SOCIÉTÉ DES CONCERTS DE FRIBOURG
Chemin des Platanes 4
CH-1700 Fribourg
Tél. 026 466 82 31
Courriel : info@concertsfribourg.ch
Internet : www.concertsfribourg.ch
Compte postal : 17-3505-9
Les concerts de la saison
Date
Lieu
Interprètes
page
Mardi
Hong Kong Sinfonietta
06.10.2015 dir.: Yip Wing-sie, Antonio Meneses, violoncelle
Aula
7
Vendredi
Orchestre Philharmonique de Strasbourg
30.10.2015 dir.: Marko Letonja, Jonathan Gilad, piano
Aula *
17
Jeudi
Orchestre Symphonique Suisse des Jeunes
05.11.2015 dir.: Kai Bumann, Andreas Janke, violon
Équilibre *
27
Jeudi
Kammerorchester Bern
21.01.2016 dir.: Philippe Bach, Patrick Demenga, violoncelle
Aula
35
Samedi
Orchestre de chambre de Lausanne
06.02.2016 dir.: Hannu Lintu, solistes: Trio Nota Bene
Équilibre
concert à 19 h
47
Vendredi
Orchestre Philharmonique de Wrocław
19.02.2016 dir.:DanielRaiskin,BartekNizioł,violon
Équilibre
55
Mercredi
Württembergisches Kammerorchester
16.03.2016 dir.: Ruben Gazarian, Sharon Kam, clarinette
Équilibre *
65
Vendredi
Prague Symphonic Ensemble
29.04.2016 dir.: Jérôme Kuhn, Sebastian Diezig, violoncelle
Équilibre
77
Mercredi
Radu Lupu
18.05.2016 récital de piano
Équilibre
85
Samedi
Orchestre de la Suisse Romande
04.06.2016 dir.: Alexander Joel, Harriet Krijgh, violoncelle
Aula *
concert à 19 h
93
*
présentation du concert 1 h avant le début
à l’Institut de Musicologie ou au 7e étage d’Équilibre
Le billet de la Présidente
En feuilletant les pages suivantes, vous découvrirez notre cent-deuxième saison :
dix soirées symphoniques, avec cinq orchestres invités pour la première fois, venant de Hong Kong, Strasbourg, Wrocław, Prague et du Wurtemberg, et des voisins
alémaniques et romands, dont le retour, tant attendu, après déjà douze ans, de l’Orchestre de la Suisse Romande.
Le grand maître du piano Radu Lupu revient, après dix ans, et, pour faire connaissance de la salle Équilibre, y donner un récital, qu’on peut qualifier « de dimension
symphonique », consacré à des Variations de Mozart, Beethoven, Brahms et à la 18e
Sonate de Schubert. Ce dernier a, comme on le sait, volontiers utilisé la technique
des variations pour construire ses œuvres, leur donnant, par l’évolution des thèmes
et des retours troublants, d’émouvantes atmosphères.
Pour toutes ces soirées nous nous sommes entendus avec les artistes invités pour le
choix des pièces musicales connues que vous aimez, mais nous nous sommes aussi
laissé séduire par leurs propositions de « chemins » nouveaux pas ou peu fréquentés. Ainsi, nous entendrons des interprétations, toujours renouvelées, de Symphonies de Beethoven, Schostakovitch, Dvořák, Mendelssohn, Tchaïkovski, mais aussi
de la Deuxième Symphonie d’Arthur Honegger et de larges extraits de la musique de
ballet Les Créatures de Prométhée de Beethoven.
Comme instrument soliste, le violoncelle a été choisi pour être le fil rouge des programmes, tracé par des violoncellistes de toutes les générations : Antonio Meneses,
Patrick Demenga, Sebastian Diezig et Harriet Krijgh, dans des chefs-d’œuvre de
Tchaïkovski, Schoeck, Dvořák et Schostakovitch.
À découvrir, en ouvertures, Clear Light (de mars 2015) de la Hongkongaise Joyce
Tang Wai-chung, Intrade du compositeur suisse Rudolf Moser, les Ouvertures du
Carnaval romain de Berlioz et du Carnaval de Dvořák, ainsi que la Polonaise de
concert de Moniuszko.
Le piano et le violon se joindront au violoncelle dans le Triple concerto de Beethoven, avec l’excellent Trio Nota Bene. Une soirée entière est consacrée à la clarinette
de Sharon Kam, qui interprètera des airs célèbres d’opéras italiens.
Les 2e, 3e, 7e et 10e concerts feront l’objet de présentations par l’équipe de musicologues dirigés par le Professeur Luca Zoppelli, toujours une heure avant le concert et
dans le bâtiment du concert.
Pour la deuxième saison, les concerts continuent d’être répartis entre deux lieux,
Aula Magna et salle Équilibre. Ce partage reflète un « trait d’union » entre les préférences très diverses exprimées autant par certains artistes que par des auditeurs
de nos concerts, et concilient ainsi disponibilité et coûts d’infrastructure.
Nous nous réjouissons surtout de vous retrouver, ici et là, pour d’intenses émotions
artistiques.
Barbara Senn Danecka
4
Die Botschaft der Präsidentin
Auf den folgenden Seiten entdecken Sie unsere 102. Saison mit ihren zehn Abenden
sinfonischer Musik, mit fünf Orchestern, die zum ersten Mal eingeladen sind, aus
Hong Kong, Strassburg, Breslau, Prag und Heilbronn, sowie mit unseren Nachbarn
aus der deutschen Schweiz und aus der Romandie, darunter auch das Orchestre de
la Suisse Romande, das nach zwölf Jahren wieder zu uns kommt.
Nach zehn Jahren kommt auch der grosse Pianist Radu Lupu wieder nach Freiburg,
um den Saal des Équilibre zu entdecken und einen Klavierabend von „sinfonischen
Ausmassen“ zu geben, mit Variationen von Mozart, Beethoven und Brahms und
der 18. Sonate von Schubert. Dieser hat bekanntlich auch gerne die Technik der
Variationen in seinen Werken benutzt, die uns durch die Entwicklung der Themen
und ihre beunruhigende ständige Wiederkehr ergreifen.
Für alle diese Abende haben wir die Programme mit den Künstlern abgesprochen
und einerseits bekannte und beliebte Werke gewählt, haben uns andrerseits aber
auch von ihren Vorschlägen für Neues oder selten Gespieltes überzeugen lassen.
So werden wir Sinfonien von Beethoven, Schostakowitsch, Dvořák, Mendelssohn
und Tschaikowski in neuen Interpretationen hören, aber auch die Zweite Sinfonie
von Arthur Honegger und umfangreiche Auszüge aus Beethovens Ballettmusik Die
Geschöpfe des Prometheus.
Das Cello tritt in dieser Saison immer wieder als Soloinstrument auf, gespielt von
Cellisten aus verschiedenen Generationen: Antonio Meneses, Patrick Demenga, Sebastian Diezig und Harriet Krijgh spielen Meisterwerke von Tschaikowski, Schoeck,
Dvořák und Schostakowitsch.
Zu entdecken gibt es auch Ouvertüren: Clear Light, komponiert im März 2015 von
Joyce Tang Wai-chung aus Hong Kong, Intrade vom Schweizer Komponisten Rudolf
Moser, Römischer Karneval von Berlioz und Karneval von Dvořák, sowie die Konzertpolonaise von Moniuszko.
Klavier und Violine gesellen sich zum Cello in Beethovens Tripelkonzert mit dem
hervorragenden Trio Nota Bene. Ein Abend ist der Klarinettistin Sharon Kam gewidmet, die Transkriptionen berühmter italienischer Opernarien interpretiert.
Das Programm des zweiten, des dritten, des siebten und des zehnten Konzerts wird
jeweils eine Stunde vorher von Professor Luca Zoppelli und seinen Mitarbeitern
vom musikwissenschaftlichen Institut präsentiert.
Dies ist bereits die zweite Saison, in der unsere Konzerte in zwei verschiedenen Sälen stattfinden, in der Aula magna und im Équilibre. Diese Aufteilung trägt den unterschiedlichen Wünschen sowohl der Künstler als auch der Zuhörer Rechnung und
berücksichtigt zudem die Verfügbarkeit der Säle sowie die Infrastrukturkosten.
Wir freuen uns vor allem, mit Ihnen im einen wie im anderen Saal musikalische
Erlebnisse zu teilen.
Barbara Senn Danecka
5
Nos concerts sont réalisés avec le soutien de
Nos vifs remerciements à
Villars Maître Chocolatier SA
pour ses cadeaux gourmands,
et à
hertigfleurs.ch
pour ses charmants bouquets.
6
Mardi 6 octobre 2015
Aula Magna de l’Université à 20 h. 00
LE HONG KONG SINFONIETTA
DIRECTION : YIP WING-SIE
SOLISTE : ANTONIO MENESES, VIOLONCELLE
JOYCE WAI-CHUNG TANG CLEAR LIGHT (European première)
Commissioned by Hong Kong Sinfonietta in 2015
with sponsorship from CASH Music Fund
P. I. TCHAÏKOVSKI
(1840 – 1893)
ANDANTE CANTABILE POUR VIOLONCELLE ET CORDES,
ARRANGEMENT DE 1886/88 PAR LE COMPOSITEUR DU
2E MOUVEMENT DU 1ER QUATUOR EN RÉ MAJEUR, OP. 11
(1871)
VARIATIONS SUR UN THÈME ROCOCO POUR VIOLONCELLE
ET ORCHESTRE EN LA MAJEUR, OP. 33 (1876/7)
Moderato assai quasi Andante
Thema : Moderato semplice
Var. I : Tempo della Thema
Var. II : tempo della Thema
Var. III : Andante sostenuto
Var. IV : Andante grazioso
Var. V : Allegro moderato
Var. VI : Andante
Var. VII e Coda : Allegro vivo
L. VAN BEETHOVEN
QUATRIÈME SYMPHONIE EN SI BÉMOL MAJEUR, OP. 60
(1806/7)
(1770 – 1827)
I. Adagio – Allegro vivace
II. Adagio
III. Scherzo. Allegro vivace –
Trio. Un poco meno allegro – Tempo primo
IV. Allegro ma non troppo
7
06. 10. 2015
1er concert
© WILSON SHIEH 2015
Hong Kong artist Wilson Shieh created
this powerful image of “Inspired by Music”
for our season theme in 2015.
We hope our visit offers some inspiration for you,
as we enjoy the great hospitality of your city.
9
06. 10. 2015
Le Hong Kong Sinfonietta
C’est l’un des orchestres prestigieux de Hong Kong. Avec Yip Wing-sie comme
directrice musicale, l’orchestre a rendu la musique plus proche des mélomanes de
la ville et a été reconnu tant localement qu’internationalement pour ses exécutions
passionnées et sa programmation innovante. Depuis 1999, le Hong Kong Sinfonietta collabore avec des artistes et des ensembles de renom, tels Vladimir Ashkenazy, Plácido Domingo, Augustin Dumay, Fou Ts’ong, Christopher Hogwood,
Luciano Pavarotti, Pinchas Zukerman, le Royal Ballet, le Ballet Mariinsky, le Ballet
Bolshoï, l’English National Ballet, l’American Ballet Theatre, le New York City
Ballet, le Stuttgarter Ballett et le Tanztheater Wuppertal Pina Bausch. L’orchestre
participe aussi régulièrement aux festivals locaux : Hong Kong Arts Festival, Le
French May, Hong Kong International Film Festival présenté par le Gouvernement
de Hong Kong. Il est aussi le partenaire du Ballet de Hong Kong et de l’Opéra de
Hong Kong lors de leurs productions. Plus de 100 concerts sont donnés chaque
année. Depuis 2009, l’orchestre joue dans le Hong Kong City Hall. À côté du répertoire orchestral habituel, le Hong Kong Sinfonietta est très attaché à la musique
vivante et donc aux productions contemporaines et aux commandes de créations.
Chaque année de nombreuses nouvelles œuvres sont ainsi créées lors de concerts
croisés entre le City Hall et la résidence ArtisTree. Lancée en 2006, l’Association
HKS Artist est une plateforme prévue pour d’intenses collaborations avec des artistes locaux de différentes disciplines afin d’élargir l’horizon de la musique classique.
La discographie de l’orchestre comprend entre autres des œuvres de compositeurs
Chinois, parues chez HUGO, et une compilation, This is Classical Music, parue
chez DECCA. Une de ses parutions a été couronnée du Gold Record l’an passé. Sur
le plan pédagogique, le Hong Kong Sinfonietta joue un rôle pionnier en organisant
des concerts spéciaux pour différents publics, par exemple, les Good Music for
Kids, Good Music for Babies, Know Your Classical Music, Short-cut to Classical Music et HKS McDull Music Project, toutes occasions idoines pour atteindre
un auditoire plus large. L’orchestre met aussi sur pied des concerts de musique de
chambre dans divers lieux moins conventionnels pour contribuer à briser les barrières entre la musique et le public. Lors de ses tournées, le Hong Kong Sinfonietta
a été invité en Amérique du Nord, à New York et au Canada, en Amérique du Sud,
au Brésil, en Argentine et en Uruguay, en Europe, en France, entre autres au prestigieux Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron, au Festival de SaintRiquier et aux Flâneries Musicales d’été de Reims, en Italie au Festival Pianistico
Internazionale Arturo Benedetti Michelangeli et aux Settimane Musicali al Teatro
Olimpico, en Pologne, à la Salle de Concert Philharmonique de Varsovie, et en Lituanie. Bien entendu, l’orchestre se produit aussi en Chine, à Shanghaï et à Pékin,
et au Japon, à Nagano et à Tokyo, ainsi qu’au Festival de Tongyeong en Corée. Ce
mois d’octobre 2015, le Hong Kong Sinfonietta fait ses débuts en Suisse lors d’une
tournée de concerts.
Die Hong Kong Sinfonietta ist eines der bedeutendsten Orchester Hong Kongs.
Unter der künstlerischen Leitung seiner Dirigentin Yip Wing-sie hat das Orchester
seine Nähe zum Publikum gezeigt und sowohl lokal, als auch international hohe
Anerkennung für seine mitreissenden Aufführungen und seine innovativen Programme erhalten.
Neben der regelmässigen Zusammenarbeit mit Hong Kongs Oper und Ballett und
zahlreichen Auftritten an Festivals in Hong Kong, hat das Orchester seit 1999 auch
mit bekannten internationalen Musikern und Ballett-Truppen zusammengearbeitet. Auslandtourneen haben das Orchester nach Japan, Nord- und Südamerika sowie nach Europa geführt.
Jedes Jahr spielt die Hong Kong Sinfonietta in über hundert Aufführungen, seit
2009 vorwiegend in der Hong Kong City Hall. Neben dem klassischen OrchesterRepertoire pflegt die Hong Kong Sinfonietta die Zusammenarbeit mit zeitgenössischen Komponisten und Künstlern aus verschiedenen Disziplinen. So findet man
unter ihren CDs auch solche mit Werken chinesischer Komponisten.
Um klassische Musik möglichst vielen Publikumsschichten nahe zu bringen, veranstaltet die Hong Kong Sinfonietta verschiedene Konzertreihen wie zum Beispiel
Good Music for Kids, Know Your Classical Music, Short-cut to Classical Music; ja, es
gibt sogar Good Music for Babies!
Yip Wing-sie, chef d’orchestre
Née en 1960 à Guangzhou, République populaire de Chine,
Yip Wing-sie est une chef d’orchestre hongkongaise. Formée à Hong Kong, elle étudie au Royal College of Music
de Londres, puis à l’Université de l’Indiana à Bloomington
USA, où elle obtient son master en violon et en direction
d’orchestre. Depuis 2002 elle est actuellement directrice musicale du Hong Kong Sinfonietta. En 1985, elle est lauréate
du 35e Concours international pour jeunes chefs d’orchestre
du Festival de musique de Besançon Franche-Comté. Elle
est chef d’orchestre principal du Guangzhou Symphony Orchestra, puis directrice musicale de 1997 à 2003, et chef d’orchestre résidente du
Hong Kong Philharmonic Orchestra de 1986 à 2000. Le 5 octobre 2007, elle reçoit
le titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres des mains du Consul général
de France à Hong Kong, de la part du Ministère de la Culture, à l’occasion d’un
concert fêtant l’anniversaire du Hong Kong Sinfonietta. Elle est très demandée par
les meilleurs orchestres en Asie. En Europe, elle dirige notamment l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de chambre de Besançon, la Philharmonie de Varsovie, l’Orchestre Symphonique de Tenerife et l’Orchestre Symphonique
National Tchèque de Košice. Elle collabore avec des solistes renommés, comme
Augustin Dumay, Fou Ts’ong, Shlomo Mintz, Anne-Sophie Mutter, Itzhak Perlman
et Pinchas Zukerman. Avec le Hong Kong Sinfonietta elle parcoure le monde entier
et participe à de nombreux festivals.
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Antonio Meneses, violoncelliste
Il est né en 1957 à Récife, au Brésil dans une famille de
musiciens. Il commence l’étude du violoncelle à l’âge de 10
ans. Au cours d’une tournée en Amérique du Sud, Antonio
Janigro remarque le jeune artiste, alors âgé de 16 ans, et
l’emmène en Europe. À partir de ce moment-là, il étudie
avec lui à Düsseldorf puis à Stuttgart. En 1977, il remporte
le premier Prix au Concours de Munich et, en 1982, le premier Prix et la Médaille d’Or au Concours Tchaïkovski à
Moscou. Il est invité régulièrement par les plus prestigieux
orchestres : Berliner Philharmoniker, London Symphony
Orchestra, BBC Symphony, Royal Concertgebouw Orchestra Amsterdam, Wiener Symphoniker, Orchestre National
de France, Philharmonie Tchèque, Philharmonies de Moscou et Saint-Pétersbourg,
Bayerisches Rundfunk Orchester, Münchner Philharmoniker, New York Philharmonic, The Philadelphia Orchestra, National Symphony Orchestra de Washington,
à Buenos Aires, à Varsovie, au Brésil, mais aussi au Japon avec le NHK Symphony
Orchestra de Tokyo. Parmi les chefs d’orchestre avec qui il collabore, citons, C. Abbado, S. Bychkov, R. Chailly, C. Dutoit, D. Gatti, N. Järvi, M. Jansons, H. von Karajan, K. Masur, R. Muti, K. Nagano, A. Previn, M. Rostropovitch, K. Sanderling,
V. Spivakov, Y. Temirkanov ou C. Thielemann. Il joue régulièrement au Festival de
11
06. 10. 2015
Die Dirigentin Yip Wing-sie ist eine einflussreiche und sehr geschätzte Persönlichkeit in der asiatischen Orchestermusik-Szene. Nach Lehrtätigkeit an der Universität von Hong Kong und am Yong Siew Toh-Konservatorium der Universität Singapur und Dirigententätigkeit beim Sinfonieorchester von Guangzhou sowie beim
Philharmonischen Orchester Hong Kong ist sie seit 2002 musikalische Leiterin der
Hong Kong Sinfonietta.
1985 erhielt sie den Ersten Preis sowie die „Lyre d’Or“ am 35. internationalen Wettbewerb für junge Dirigenten in Besançon, 1988 war sie Preisträgerin am 8. internationalen Dirigentenwettbewerb in Tokio. Daraufhin war sie zunächst in Asien als
Gastdirigentin sehr gefragt: Sie dirigierte unter anderen das Zentrale Philharmonische Orchester und das Nationale Sinfonieorchester Chinas, das Sinfonieorchester
von Shanghai, die Philharmonischen Orchester von Seoul und Osaka, die Neue Japanische Philharmonie, die Tokioter Mozartspieler sowie die Sinfonieorchester von
Sapporo, Yomiuri, Taiwan, Tasmanien, Melbourne und Queensland und die Philharmonie von Auckland. Aber es kamen auch Einladungen nach Europa, wo Yip Wingsie in Frankreich, Polen, Tschechien und Österreich dirigiert hat, unter anderem im
grossen Saal des Wiener Musikvereins.
Yip Wing-sie kam in Guangzhou zur Welt und wuchs in Hong Kong auf. Sie studierte
am Royal College of Music in London und an der Indiana University in Bloomington
(USA), wo sie einen Master in Violinspiel und Dirigieren erhielt.
Salzbourg, aux Wiener Festwochen, aux Berliner Festwochen, à la Grange de Meslay, à Lucerne, au Printemps de Prague, au Festival Pablo Casals à Puerto Rico, au
Mostly Mozart Festival de New York, à Tanglewood ou à Ravinia. Fervent interprète
de musique de chambre, il joue régulièrement avec le Quatuor Vermeer ou le Quatuor Emerson. Il donne chaque été des cours d’interprétation à Sienne et des récitals
avec Gérard Wyss ou Menahem Pressler. Il a fait une première tournée européenne
avec Maria Joao Pires ; le duo a joué à Berne, Amsterdam, Rotterdam, Londres.
De 1998 à 2008, il est violoncelliste du Beaux Arts Trio dans son ultime formation,
aux côtés de Daniel Hope et Menahem Pressler. Antonio Meneses a enregistré chez
DGG, sous la direction de Herbert von Karajan, avec les Berliner Philharmoniker
et Anne-Sophie Mutter, le Double Concerto de Brahms, ainsi que Don Quichotte
de Richard Strauss. Parmi ses autres enregistrements, citons l’œuvre complète pour
violoncelle de Villa-Lobos (Auvidis et Bis), David Popper et C. P. E. Bach (Pan
Records). Ses plus récents disques présentent les Six Suites pour violoncelle seul
de J.-S. Bach, l’intégrale des œuvres pour violoncelle et piano de Schubert, Schumann et Mendelssohn avec Gérard Wyss au piano et le cycle complet des Sonates
et Variations pour violoncelle et piano de Beethoven, avec Menahem Pressler. À
cela il faut ajouter les deux Concertos de Haydn et le Concertino de Clovis Pereira
avec le Norther Sinfonia et aussi les Concertos d’Elgar et de Gal avec le Northern
Sinfonia, dirigé par Claudio Cruz (AVIE Records). Cet enregistrement a été nominé
pour un Grammy Award dans la catégorie Best Classical Instrumental Solo. Son
premier enregistrement en duo avec Maria Joao Pires chez DGG est paru en 2013
à l’occasion d’une tournée du duo au Japon. Il donne très régulièrement des cours
d’interprétation tant en Europe (Madrid, Escuela Superior de Música Reina Sofía,
Sienne, Accademia Musicale Chigiana) qu’aux États-Unis ou au Japon. Depuis
2008, il enseigne au Conservatoire de Berne. Antonio Meneses joue un violoncelle
d’Alessandro Gagliano (1730) et un instrument moderne de Michael Stürtzenhofecker (2009).
Der Cellist Antonio Meneses wurde im brasilianischen Recife in einer Musikerfamilie geboren und begann im Alter von zehn Jahren mit dem Cellospiel. Als er
sechzehn war, wurde der berühmte italienische Cellist Antonio Janigro bei einer
Südamerika-Tournee auf ihn aufmerksam und sorgte dafür, dass er bei ihm in Düsseldorf und Stuttgart studieren konnte. 1977 erhielt Antonio Meneses den Ersten
Preis am Münchner Wettbewerb, 1982 wurde er am Tschaikowski-Wettbewerb in
Moskau ebenfalls mit dem Ersten Preis und der Goldmedaille ausgezeichnet.
Als begeisterter Kammermusiker hat Antonio Meneses regelmässig mit dem Vermeer-Quartett und dem Emerson-Quartett gespielt, und er musiziert oft mit Maria
João Pires oder Menahem Pressler. Von 1998 bis 2008 war er Cellist des BeauxArts-Trios.
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Clear Light de la compositrice Joyce Wai-chung Tang
Née à Hong Kong, elle reçoit son master en composition
et en musique électro-acoustique de l’Université Baptiste de Hong Kong. Elle est aussi docteur en musicologie
de l’Université de Hong Kong. Elle enseigne présentement dans ces deux Universités. Sa musique est décrite
comme « incisive et brillante … avec une veine compositionnelle fraîche … » par la marque de disque Ablaze
Records. Ses compositions, tant orchestrales, que de
chambre ou vocales, théâtrales ou électro-acoustiques,
sont créées et jouées dans le monde entier. Elle reçoit des
commandes du Hong Kong Sinfonietta, du Hong Kong
Arts Festival, du Hong Kong New Music Ensemble, du City Chamber Orchestra of
Hong Kong, de la Korean Traditional Performing Arts Foundation, du Hong Kong
Bach Choir, de la Hong Kong Composers’ Guild, de la Chinese Woman Composers’
Association, du Collegium Musicum Hong Kong, du Contemporary Musiking, du
Shakespeare4All Hong Kong. Elle a aussi été en 2010 la compositrice du Festival
de musique nouvelle à Hong Kong, Hell Hot !, ainsi que du Manhattan Hong Kong
Music Festival, en 2012. Ses œuvres récentes comprennent, entre autres, Resonance
(2015) pour sheng et gamelan balinais, Lineae (2014) pour quatuor à cordes et danseurs, une pièce pour ensemble mixte, City of Transition (2013-14), inspirée par un
poème de Ya Si, et Illuminance (2012), un concerto pour percussions et orchestre
de chambre. Plusieurs de ses œuvres ont été enregistrées ; citons l’Orchestral Masters Vol 1 et le Millennial Masters Vol 2 chez Ablaze Records. La compositrice
décrit ainsi l’œuvre jouée ce soir : « Clear Light est un reflet sonore de l’état de
clairvoyance lumineuse de la pensée, décrit comme un processus de connaissance
de l’état naturel de conscience sans entrave. La pièce débute par un ostinato tranquille, parcouru de fragments mélodiques linéaires. La qualité de transparence du
son est régulièrement interrompue par des sonorités plus sombres et opaques qui
règnent dans la section centrale plus vive. Finalement, la musique se dissout dans
l’immobilité et la vacuité. »
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06. 10. 2015
Als Solist tritt Antonio Meneses mit bedeutenden Orchestern und an bekannten
Festivals auf. In der Saison 2014/15 spielte er unter anderem mit dem Londoner
Philharmonischen Orchester, dem Schottischen Kammerorchester, dem Orchestre
de Paris und dem Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo.
Clear Light entstand 2015 im Auftrag der Hong Kong Sinfonietta. Seine Komponistin Joyce Wai-chung Tang stammt aus Hong Kong, wo sie an der Baptisten-Universität einen Master in Komposition und elektro-akustischer Musik erhalten und an
der Universität von Hong Kong ein Doktorat in Musikwissenschaft gemacht hat.
Jetzt unterrichtet sie an beiden Universitäten, und ihre Kompositionen – sinfonische und Kammermusik, Vokalwerke, Bühnenmusik und elektro-akustische Werke
– werden in aller Welt gespielt. Sie erhielt Aufträge nicht nur von der Hong Kong
Sinfonietta, sondern auch vom Hong Kong Arts Festival, vom Hong Kong New Music Ensemble, vom Städtischen Kammerorchester Hong Kong, von der Korean Traditional Performing Arts Foundation, vom Hong Konger Bach-Chor, von der Gilde
der Hong Konger Komponisten und der Vereinigung Chinesischer Komponistinnen
sowie zahlreichen anderen Institutionen. Sie war Komponistin des Festivals neuer
Musik Hell Hot! in Hong Kong (2010) und des Manhattan Hong Kong Music Festivals
(2012).
Unter ihren jüngsten Werken findet sich Resonance (2015) für die chinesische
Sheng (ein dudelsackähnliches Instrument mit 17 oder sogar bis zu 37 Pfeifen) und
balinesischen Gamelan, Lineae (2014) für Streichquartett und Tänzer, City of Transition (2013/14) für ein gemischtes Ensemble, inspiriert von einem Gedicht von Ya
Si, Illuminance (2012) für Perkussion und Kammerorchester.
Über ihr heute Abend gespieltes Werk schreibt die Komponistin: „Clear Light spiegelt die leuchtende Klarheit des Geistes wider, einen Zustand uneingeschränkter Bewusstheit. Das Stück beginnt mit einem ruhigen Ostinato, über dem lineare Melodie-Fragmente erklingen. Der transparente Klang wird oft wie von düsteren Wolken
überdeckt, die den lebhaften Mittelteil beherrschen. Später löst sich die Musik in
Ruhe und Stille auf.“
Andante cantabile et Variations sur un thème rococo pour violoncelle et
orchestre de Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Le second mouvement, Andante cantabile, du Quatuor à cordes n° 1 de Tchaïkovski est basé sur une mélodie populaire. Tchaïkovski entendit un peintre en bâtiment
la siffler et il l’intégra finalement dans son Premier Quatuor à cordes. La mélodie
devint dès lors, et à juste titre, célèbre. Donné en concert au conservatoire de Moscou en l’honneur de Léon Tolstoï en 1877, ce dernier, très ému à l’audition du second
mouvement, ne put retenir ses larmes. Le mouvement a, en outre, été arrangé par
Tchaïkovski en février 1888 pour un violoncelle soliste, accompagné d’un orchestre
à cordes. La première exécution de cet arrangement eut lieu à Paris le 28 février
1888 par Anatolii Brandukov sous la direction de Tchaïkovski lui-même.
La création des Variations sur un thème rococo eut lieu le 18 novembre 1877 à Moscou par le violoncelliste Wilhelm Fitzenhagen, leur dédicataire, sous la direction
de Nikolaï Rubinstein. L’œuvre manifeste l’attachement de Tchaïkovski au style
galant du XVIIIe siècle. Mais le compositeur ne lui accordait visiblement qu’une
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Das Andante cantabile von Peter Tschaikowski beruht auf einer Volksmelodie, die
er gehört hatte, als sie ein Anstreicher pfiff. Tschaikowski verarbeitete diese Melodie in seinem ersten Streichquartett, durch das sie überall bekannt wurde. Tolstoi, zu dessen Ehren dieses Quartett 1877 am Moskauer Konservatorium gespielt
wurde, konnte beim Anhören des zweiten Satzes seine Tränen nicht zurückhalten.
Später bearbeitete Tschaikowski diesen Satz für Cello und Streichorchester; die Uraufführung dieser Version fand am 28. Februar 1888 in Paris statt, mit dem Solisten
Anatoli Brandukow und Tschaikowski am Dirigentenpult.
Die Variationen über ein Rokoko-Thema von Peter Tschaikowski wurden am
18. November 1877 in Moskau durch den Cellisten Wilhelm Fitzenhagen uraufgeführt, dem das Werk gewidmet ist; Nikolai Rubinstein dirigierte die Aufführung. Die
Komposition zeigt zwar Tschaikowskis Vorliebe für den galanten Stil des achtzehnten Jahrhunderts, aber wichtiger war ihm, auf Fitzenhagens Wünsche einzugehen.
Dieser nahm etliche Änderungen an Tschaikowskis Notentext vor; er änderte die
Reihenfolge der Variationen und liess sogar eine weg. 1899 wurde das Werk in
dieser geänderten Fassung gedruckt. Die ursprüngliche Version erschien erst in
der Tschaikowski-Gesamtausgabe von 1993, aber viele Cellisten bevorzugen die
Version Fitzenhagens. Beide Fassungen vermitteln denselben Gesamteindruck: Der
Solist kann hier seine Virtuosität entfalten; aber auch, wenn diese in einigen Passagen im Vordergrund steht, gibt es immer wieder Stellen, die von tiefer musikalischer Inspiration zeugen.
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importance secondaire, car il laissa Fitzenhagen effectuer des modifications considérables, changeant l’ordre des variations (en en supprimant même une), ainsi que
de nombreux détails dans le texte musical original. L’œuvre fut éditée en 1899 avec
les modifications de son dédicataire. La version originale ne parut que dans le cadre
de l’édition complète de Tchaïkovski réalisée en 1993. Pourtant, nombre de violoncellistes continuent à s’en tenir à la version de Fitzenhagen, dans laquelle la septième variation prend la place de la troisième, laquelle, précédée de la cadence, est
transportée à la place de la sixième ; la huitième est supprimée. Et c’est la quatrième
variation qui conclut le cycle. Néanmoins, dans une version comme dans l’autre,
l’impression d’ensemble reste celle d’un déploiement de virtuosité, parfois un rien
gratuite, avec pourtant çà et là quelques pages véritablement inspirées (D’après
André Lischké, 1986).
La Quatrième Symphonie de Ludwig van Beethoven
Écrite d’une traite pendant l’été 1806 (année notamment du Concerto pour violon), cette Quatrième Symphonie fut exécutée pour la première fois en mars 1807 à
Vienne chez le prince Lobkowicz, puis reprise publiquement le 15 novembre de la
même année au Hoftheater. Elle reçut un excellent accueil, mais ne s’imposa véritablement que lors d’une troisième audition. L’œuvre fut conçue dans une période où
l’amour de Beethoven pour la comtesse Joséphine de Brunswick (veuve du comte
Joseph von Deym dès 1804), qui, avec sa sœur Thérèse, était son élève de piano depuis 1799, semblait promis à des lendemains de félicité ; cependant cette liaison fut
interrompue « officiellement » en automne 1807 ; elle dura pourtant « secrètement »
jusqu’à la disparition de l’« immortelle bien-aimée » (« die Unsterbliche Geliebte »)
en 1821. On peut supposer que la « teinte » d’ensemble de cette Symphonie, plus
enjouée que réellement passionnée, reflète partiellement les sentiments du moment.
Son deuxième mouvement, Adagio, est ainsi décrit par Berlioz : « Il surpasse tout ce
que l’imagination la plus brûlante pourra jamais rêver de tendresse et de pure volupté… ».Toutefois, on a souvent avancé que cette Symphonie n’aurait qu’un caractère de « divertissement », aux accents moins puissants que celles qui l’entourent, et,
d’une certaine façon, marquerait un retour en arrière. Inscrivons-nous en faux : la
Quatrième Symphonie ne renie pas la grandeur de la Symphonie « Héroïque ». Elle
n’en expose qu’avec plus de vivacité d’autres aspects d’un apparat moins extérieur,
d’une plus intime sensibilité. Elle fourmille, en outre, d’innovations qui infirment
l’assertion d’une symphonie un peu mineure. Le dédicataire en fut son commanditaire, le comte d’Oppersdorf. (D’après François-René Tranchefort, 1986)
Die Vierte Sinfonie von Ludwig van Beethoven entstand in einem Zuge im Sommer
1806, im selben Jahr wie das Violinkonzert, im Auftrag des Grafen von Oppersdorf, dem sie auch gewidmet ist. Im März 1807 wurde sie im Wiener Palais des
Fürsten Lobkowitz zum ersten Mal gespielt; die öffentliche Uraufführung fand am
15. November des gleichen Jahres im Hoftheater statt. Zur Zeit der Komposition
des Werks schien Beethovens leidenschaftlicher Liebe zu Josephine Brunsvik de
Korompa, seit 1799 seine Klavierschülerin und seit 1804 Witwe des Grafen Joseph
von Deym, eine glückliche Zukunft bevorzustehen, aber im Winter 1806/07 gab Josephine dem Druck ihrer adligen Familie nach und zog sich offiziell von Beethoven
zurück. Manche Musikwissenschaftler nehmen an, sie sei die „Unsterbliche Geliebte“ gewesen, an die Beethovens berühmter Brief vom 6./7. Juli 1812 gerichtet war.
Über das Adagio, den zweiten Satz, schreibt Berlioz: „Er übertrifft alles, was die
glühendste Vorstellungskraft jemals von Zärtlichkeit und reinem Vergnügen träumen kann...“. Wie dem auch sei, uns erscheint der Charakter dieser Sinfonie eher
verspielt als leidenschaftlich. Die Vierte Sinfonie steht im Schatten ihrer Nachbarn,
der Dritten und der Fünften, aber täuschen wir uns nicht: Sie enthält viele neue
Ideen Beethovens und ist keineswegs unbedeutend.
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Vendredi 30 octobre 2015
Aula Magna de l’Université à 20 h. 00
Présentation à 19 h. 00 au Pavillon de l’Institut de Musicologie
L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
DE STRASBOURG
DIRECTION : MARKO LETONJA
SOLISTE : JONATHAN GILAD, PIANO
H. BERLIOZ
(1803 – 1869)
R. SCHUMANN
(1810 – 1856)
M. MOUSSORGSKI
(1839 – 1881)
LE CARNAVAL ROMAIN, OUVERTURE CARACTÉRISTIQUE, OP. 9,
H 95 (1843/4)
Allegro assai con fuoco – Andante sostenuto – Allegro vivace
CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE EN LA MINEUR, OP. 54
(1845)
Allegro affettuoso – Intermezzo. Andantino grazioso –
Finale. Allegro vivace
TABLEAUX D’UNE EXPOSITION (1874),
ORCHESTRATION DE M AURICE R AVEL (1922)
Promenade (Allegro giusto, nel modo russico ;
senza allegrezza, ma poco sostenuto)
I. Gnome (Sempre vivo)
Promenade (Moderato comodo e con delicatezza)
II. Il Vecchio Castello (Andante molto cantabile e con dolore)
Promenade (Moderato non tanto, pesante)
III. Au Jardin des Tuileries (Allegretto non troppo, capriccioso)
IV. Bydło (Sempre moderato, pesante)
Promenade (Tranquillo)
V. Ballet des poussins dans leurs coquilles (Scherzo : vivo, leggiero – Trio)
VI. Samuel Goldenberg et Schmuyle (Andante)
Promenade (Allegro giusto, nel modo russico, poco sostenuto)
VII. La Place du marché à Limoges (Allegretto vivo, sempre scherzando)
VIII.Catacombae (Largo) – Sepulchrum Romanum : « Cum mortuis
in lingua mortua » (Andante non troppo, con lamento)
IX. La Cabane sur des pattes de poule (L’Isba de Baba Yaga)
(Allegro con brio, feroce – Andante mosso – Allegro molto)
X. La Grande Porte de Kiev (Allegro alla breve. Maestoso. Con grandezza)
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2e concert
L’Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Fondé en 1855, l’OPS eut pour directeurs musicaux des personnalités aussi marquantes que Hans Pfitzner (1907-1918), Guy Ropartz (1919-1929), Ernest Bour
(1950-1963), Alain Lombard (1972-1983), Theodor Guschlbauer (1983-1997), Jan
Latham-Koenig (1997-2003), ou encore Marc Albrecht (2006-2011) à qui Marko Letonja succède en 2012. Au fil des ans, des chefs invités de renommée internationale
dirigent l’OPS, au nombre desquels figurent Felix Mottl, Edouard Colonne, Paul Paray, Hermann Scherchen, Ernest Ansermet, Charles Munch et Wilhelm Furtwängler, dont le Te Deum est créé à Strasbourg en 1911. Berlioz, Brahms, Saint-Saëns,
Mahler, Richard Strauss, Reger, d’Indy, Boulez, Lutosławski et Penderecki ont notamment dirigé leurs œuvres à la tête de l’Orchestre. Au cours de la saison 2005/6,
l’OPS célébra son 150e anniversaire (exposition, livre de photos, concert exceptionnel, etc.) et accueillit, dans ce cadre, le Forum européen des Orchestres. L’OPS,
fort de 110 musiciens, a acquis une solide réputation internationale à travers ses
nombreuses tournées à l’étranger, ses enregistrements et ses prestations télévisées.
Il parcourt de nombreux pays européens et s’est rendu plusieurs fois au Japon ou
encore au Brésil et en Argentine. Il prend part à des festivals renommés, tels ceux
de Paris, Montreux, Ascona, Londres, Bratislava, Besançon, Orange, Aix-en-Provence, Montpellier, Saint-Denis, Athènes, Grenade, des Canaries, ou des Flandres.
Il participa à des manifestations organisées à Lisbonne et à Luxembourg quand ces
villes eurent le titre de Capitale européenne de la culture. Dans sa ville, l’OPS donne
plus de trente concerts par an et assure conjointement une importante mission de décentralisation au plan régional. Il participe également à la saison lyrique de l’Opéra
national du Rhin et à de nombreuses manifestations musicales strasbourgeoises,
comme le Festival MUSICA, ou le Festival de Musique de Strasbourg. L’Orchestre
Philharmonique de Strasbourg enregistre de nombreuses œuvres du répertoire, du
XVIIIe au XXIe siècle, enregistrements pour lesquels il reçut plusieurs distinctions
et récompenses. Durant la saison 2008/9, l’OPS a enregistré pour le label PentaTone, sous la direction de Marc Albrecht les Poèmes symphoniques de Strauss, les
Concertos pour piano de Dvořák et de Schumann avec Martin Helmchen, un album
consacré aux œuvres pour orchestre de Berg (Drei Orchesterstücke, Sieben Frühe
Lieder, Altenberg Lieder) avec la participation de Christiane Iven, ainsi qu’un autre
regroupant des œuvres françaises de Dukas, Koechlin et Ravel (récompensé par un
Diapason d’Or au Japon par le magazine The Record Geijutsu). En novembre 2010,
est sorti un CD consacré à Korngold (Diapason d’Or, disque du mois (10/10) sur
ClassicsTodayFrance). La saison passée, l’Orchestre a enregistré plusieurs œuvres
de Kaija Saariaho, compositrice en résidence, au nombre desquelles figure Emilie
Suite, dont l’OPS est co-commanditaire avec le Carnegie Hall de New York, la Cité
de la Musique de Paris et le Luzerner Sinfonieorchester. En 2001, est fondée l’Association Euterpe qui a pour objectif de prendre toute initiative pouvant contribuer
au rayonnement de l’OPS. Euterpe a ainsi vocation à rassembler les admirateurs,
les mélomanes, les auditeurs des concerts de l’OPS, tout comme les partenaires,
sponsors, mécènes et entreprises désireux de soutenir l’orchestre. L’OPS obtient en
novembre 1996 le Prix Européen d’Orchestre Symphonique décerné par le Forum
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Das Philharmonische Orchester Strassburg besteht seit 1855 und verdankt seinen
ausgezeichneten Ruf Dirigenten wie Hans Pfitzner, Otto Klemperer, George Szell,
Hans Rosbaud, Ernest Bour, Alceo Galliera, Alain Lombard, Theodor Guschlbauer,
Jan Latham-Koenig, Marc Albrecht und ab September 2012 Marko Letonja.
Zu den namhaften Gastdirigenten, die bereits am Pult des OPS standen, gehören
Felix Mottl, Edouard Colonne, Paul Paray, Hermann Scherchen, Ernest Ansermet,
Charles Munch und Wilhelm Furtwängler, dessen Te Deum 1911 in Strassburg
uraufgeführt wurde. Berlioz, Brahms, Saint-Saëns, Mahler, Richard Strauss, Reger,
d’Indy, Boulez, Lutoslawski und Penderecki dirigierten ebenfalls ihre Werke an der
Spitze des Orchesters.
In seiner Heimatstadt gibt das Philharmonische Orchester Strassburg jährlich mehr
als 30 Konzerte, spielt aber auch im Rahmen dezentralisierter Veranstaltungen in
der Region. Es beteiligt sich ebenfalls an Aufführungen der Opéra national du Rhin
und anderen Veranstaltungen wie dem Festival MUSICA oder dem Strassburger
Musikfestival. Durch seine zahlreichen Auslandstourneen, seine Auftritte an bekannten Festivals und im Fernsehen, sowie durch seine CD-Einspielungen hat das
Philharmonische Orchester Strassburg ein beachtliches internationales Ansehen
erworben.
Das Philharmonische Orchester Strassburg erhielt im November 1996 den europäischen Preis für Sinfonieorchester des Europäischen Kulturforums und im Juni
1999 den Prix Claude Rostand für die Produktion von Poulencs Dialogues des Carmélites. 1994 verlieh ihm das französische Kulturministerium den Titel „Orchestre
National“. Im Februar 2006 wurde dem Orchester bei den Victoires de la Musique
Classique mit der „Einspielung des Jahres“ für die CD mit Werken von Jean-Louis
Agobet eine ganz besondere Auszeichnung zuteil.
Marko Letonja, chef d’orchestre
À la fois directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et directeur musical et artistique du Tasmanian Symphony Orchestra depuis 2012, le chef
slovène commence par étudier le piano à l’Académie de musique de Ljubljana avant
d’y aborder la direction d’orchestre. Il est alors l’élève d’Anton Nanut et suit, en
parallèle, les cours de direction d’Otmar Suitner à l’Akademie für Musik und darstellende Kunst de Vienne, où il obtient ses diplômes en 1989. Entre 1991 et 2003,
il est directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Slovénie. Rapidement, il
est très demandé sur la scène internationale et collabore avec des solistes, comme
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européen de la Culture et, en juin 1999, le Prix Claude Rostand (meilleure représentation lyrique en province) pour la production du Dialogue des Carmélites. En
1994, il se voit décerner le titre d’Orchestre National par le Ministère français de la
Culture. En février 2006, lors des Victoires de la Musique Classique, l’OPS reçoit
une distinction toute particulière : la « Victoire de l’enregistrement » de l’année
pour le CD consacré aux œuvres de Jean-Louis Agobet.
Mstislav Rostropovitch, Vadim Repin ou Thomas
Quasthoff. Du Grand Théâtre de Genève au Teatro
alla Scala de Milan (où il a notamment dirigé, en
janvier 2012, de remarquables Contes d’Hoffmann),
il œuvre dans les plus prestigieuses maisons d’opéra. En janvier 2013, Marko Letonja fait ses débuts
à la Staatsoper de Vienne dans La Dame de Pique,
puis y dirige Les Contes d’Hoffmann en mai 2014.
En août 2003, il est nommé chef permanent et directeur musical de l’Orchestre Symphonique et de
l’Opéra de Bâle. Il y reste jusqu’en 2006, dirigeant
de nouvelles productions de Tannhäuser, La Traviata, Der Freischütz, et Tristan und Isolde, entre autres. Ensuite, il est nommé,
en 2008, chef principal invité de l’Orchestra Victoria de Melbourne. Il dirige l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg pour la première fois en décembre 2006. On
se souvient aussi de ses brillantes prestations, dans la fosse de l’Opéra national du
Rhin, dans Die Götterdämmerung (2011), Der ferne Klang (2012), De la maison
des morts (2013), ou encore Der Fliegende Holländer (2014). Dans sa discographie,
mentionnons un opus dédié à Ross Harris (Naxos, 2012), gravé avec l’Auckland
Philharmonia Orchestra, ou la Symphonie n° 7 de Weingartner (CPO, 2013), couronnant une remarquable intégrale symphonique dédiée au compositeur, enregistrée avec le Sinfonieorchester Basel.
Der Dirigent Marko Letonja stammt aus Slowenien und ist seit September 2012
Musikdirektor des Philharmonischen Orchesters Strassburg, das er bereits im
Dezember 2006 in einem Programm mit Werken von Mussorgski und Schostakowitsch dirigierte.
Marko Letonja studierte an der Musikakademie in Ljubljana zunächst Klavier, später auch Dirigieren bei Anton Nanut. Parallel dazu war er Schüler von Otmar Suitner an der Akademie für Musik und darstellende Kunst in Wien.
Von 1991 bis 2003 war Marko Letonja Musikdirektor der Slowenischen Philharmonie. Er genoss rasch internationalen Ruf als Konzertdirigent und stand mit den
renommiertesten Solisten auf der Bühne. Auch im Orchestergraben der grössten
Opernhäuser ist er zu Hause, vom Grand Théâtre de Genève bis zur Mailänder Scala, wo er im Januar 2012 eine bemerkenswerte Aufführung von Offenbachs Les
Contes d’Hoffmann dirigierte. Im Januar 2013 gab er mit Pique Dame sein Debüt an
der Wiener Staatsoper.
Im August 2003 wurde er zum Chefdirigenten und Musikdirektor des Sinfonieorchesters und der Oper Basel berufen. Bis 2006 leitete er dort unter anderem Neuproduktionen von Tannhäuser, La Traviata, Der Freischütz und Tristan und Isolde.
2008 wurde Marko Letonja zum Hauptgastdirigenten des Ochestra Victoria Melbourne ernannt, und seit 2012 ist er ebenfalls Chefdirigent und künstlerischer Direktor des Tasmanischen Sinfonieorchesters.
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Né à Marseille en 1981, Jonathan Gilad commence
l’étude du piano au Conservatoire National de Région de Marseille dans la classe de Pierre Pradier. Il
remporte en 1992 le Premier Grand Prix de la Ville
de Marseille en classe de piano et la Médaille d’or
en classe de musique de chambre. En 1991, il obtient
le Prix de l’Académie d’été à Salzbourg. Il est également lauréat de la Fondation Natexis pour l’année
2002. À partir de 1991, il suit l’enseignement de
Dmitry Bashkirov à Madrid, ainsi qu’à Salzbourg.
Entre 1992 et 2000, il travaille également auprès de
Tatiana Dernovski et de 1999 à 2001 il étudie à la
Fondation internationale de Piano de Cadenabbia (Lac de Côme) où il a l’occasion de se perfectionner auprès de Karl-Ulrich Schnabel, Leon Fleisher, ou encore
Fou-Tsong. Habitué de nombreux festivals (Ravinia, Aspen, Klavier Ruhr Festival,
Lucerne ou encore Verbier), il joue dans de prestigieuses salles (le Carnegie Hall
de New York, l’Herkulessaal à Munich, le Wigmore Hall de Londres, la Philharmonie de Berlin, le Concertgebouw d’Amsterdam). Il a également l’occasion de se
produire avec de nombreux orchestres, tels l’Orchestre Symphonique de Chicago,
l’Orchestre Symphonique de Boston, l’Orchestre Symphonique de Baltimore, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, la Camerata Academica de
Salzbourg, l’Orchestra del Maggio Musicale de Florence, l’Orchestre Symphonique
de l’État de Saõ Paulo, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de chambre de
Lausanne, et sous la direction, entre autres, de Daniel Barenboim, Sir Neville Marriner, Zubin Mehta, Eiji Oue, Seiji Ozawa, Vladimir Spivakov, Yuri Temirkanov,
Sandor Vegh, Alain Lombard et Tugan Sokhiev. Jonathan Gilad joue régulièrement
en musique de chambre avec des partenaires, tels que Julia Fischer, Viviane Hagner, Danjulo Ishizaka, Mihaela Martin, Nikolaj Znaider, Frans Helmerson, Daniel
Müller-Schott, Renaud et Gautier Capuçon. Ses engagements récents le conduisent
à Munich (à la Philharmonie avec l’Orchestre National de Russie), à Francfort (à
l’Alte Oper avec le Frankfurter Museumsorchester et la Junge Deutsche Philharmonie), à Paris (au Théâtre du Châtelet et au Théâtre des Champs-Élysées avec
l’Orchestre National de France), à Cologne (Philharmonie), ainsi qu’à Verbier, à
Stavanger ou encore à Jérusalem. Il a donné un disque remarqué chez EMI (série « Début »), dans lequel il interprète des œuvres de Mozart, Beethoven et Brahms. Ce disque lui a valu une nomination aux « Victoires de la Musique Classique
1999 ». Chez Lyrinx, il enregistre 3 CDs (Beethoven, Mozart puis Rachmaninov et
Prokofiev). Avec Daniel Müller-Schott et aux côtés de Julia Fischer, il a gravé, chez
PentaTone, les Trios de Mendelssohn. Ce disque a été récompensé par un Diapason
d’Or. Toujours avec Daniel Müller-Schott, chez Orfeo, il a enregistré un CD consacré au répertoire pour violoncelle et piano de Mendelssohn.
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Jonathan Gilad, pianiste
Der Pianist Jonathan Gilad stammt aus Marseille und hat als eine der aussergewöhnlichsten Klavierbegabungen seiner Generation bereits in jungen Jahren die
Aufmerksamkeit der Musikwelt auf sich gezogen. Im Alter von vier Jahren begann
er mit dem Klavierspiel und studierte später bei Dmitri Baschkirow in Madrid. Bereits drei Jahre nach Beginn seiner Ausbildung am Konservatorium in Marseille gewann er als Elfjähriger den „Premier Grand Prix de la Ville de Marseille“ und die
Goldmedaille in der Kammermusikklasse. Weitere Auszeichnungen erhielt er beim
Mozartwettbewerb in Paris, beim internationalen Wettbewerb „Prémio Mozart“ in
Genf und am Mozarteum Salzburg.
Jonathan Gilad konzertierte bei bedeutenden europäischen Festivals, unter anderem auch in Verbier und La Roque d’Anthéron. Er gab Soloabende in London,
Paris, Wien, München, Berlin, Amsterdam, Mailand, Genf, Luzern, St. Petersburg
und New York.
Als Solist spielte Jonathan Gilad unter anderen mit dem Israel Philharmonic Orchestra unter Zubin Mehta, dem Chicago Symphony Orchestra unter Daniel Barenboim und Pinchas Zukerman, dem Boston Symphony Orchestra unter Seiji Ozawa,
dem Orchestre de Paris und dem Deutschen Sinfonie-Orchester Berlin unter Osmo
Vänskä. Eine USA-Tournee mit den St. Petersburger Philharmonikern unter Juri Temirkanow führte ihn in die Carnegie Hall New York sowie nach Chicago und San
Francisco. Äusserst erfolgreiche Konzerte gab er mit den Kammermusikpartnern
Daniel Müller-Schott und Viviane Hagner in Deutschland, Österreich und der
Schweiz. Neben diesen trat er ausserdem mit Julia Fischer, Nikolaj Znaider, den
Brüdern Renaud und Gautier Capuçon und mit Daniel Hope auf.
1998 erschien bei EMI Classics seine erste CD mit Werken von Mozart, Beethoven
und Brahms, die sogleich für den Preis „Les Victoires de la Musique“ nominiert
wurde. Für Lyrinx spielte er Sonaten von Beethoven und Mozart ein sowie Werke
von Rachmaninow und Prokofjew. Die 2006 mit seinen Kammermusikpartnern Julia Fischer und Daniel Müller-Schott erschienene CD mit Mendelssohns Klaviertrios
Nr. 1 und 2 wurde noch im gleichen Jahr mit dem „Diapason d’Or“ ausgezeichnet.
Seine letzte Aufnahme mit Daniel Müller-Schott erschien bei Orfeo.
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Die „charakteristische“ Ouvertüre Carnaval romain von Hector Berlioz war ursprünglich als zweite Ouvertüre zu seiner Oper Benvenuto Cellini gedacht und gibt
grosse Momente dieser sonst wenig erfolgreichen Oper wieder: Das am Anfang
stehende Andante sostenuto ist eine fast notengetreue Transkription des Duos aus
dem ersten Akt „Ô Térésa, vous que j’aime plus que ma vie …“, das anschliessende Allegro vivace beruht auf dem Chor „Venez, venez, peuple de Rome … Ah! sonnez, trompettes …“. Diese beiden Themen stehen sich gegenüber, wobei das erste
schliesslich im stürmischen Schwung des zweiten untergeht. Dieses glänzend orchestrierte Meisterwerk hatte sofort einen derartigen Erfolg, dass es bei seiner Uraufführung am 3. Februar 1844 in Paris ein zweites Mal gespielt werden musste.
Le Concerto pour piano et orchestre de Robert Schumann
Sitôt la Première Symphonie achevée au début de 1841, Schumann compose pour
Clara une Fantaisie en la mineur pour piano et orchestre. C’est cette pièce qui deviendra le premier mouvement du Concerto pour piano, terminé en 1845 et dédié
au pianiste compositeur Ferdinand Hiller. C’est néanmoins Clara Schumann qui en
sera la créatrice le 1er janvier 1846 au Gewandhaus de Leipzig, assurant à l’œuvre un
triomphe. C’est une composition tout intérieure dans laquelle la mélodie coule avec
une abondance spontanée. Elle compte parmi les œuvres les plus belles et les plus
significatives du génie schumannien. C’est après une étude approfondie des ouvrages de Jean-Sébastien Bach que le musicien, ayant « fortifié son style à cette école »,
avait entrepris de l’écrire ; nulle trace, cependant, de cet apprentissage : rien de
moins contraint, de plus naturellement « inspiré » que ce Concerto. C’est miracle,
également, que ne se sente aucun hiatus, d’inspiration ou de style, entre l’ancienne
Fantaisie, transmuée en mouvement introductif, et les deux parties suivantes. Éloignée du dramatisme beethovénien, comme de la virtuosité prisée à l’époque, la
partition est « quelque chose entre le concerto, la symphonie et la grande sonate »,
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30. 10. 2015
Le Carnaval Romain, Ouverture « caractéristique » d’Hector Berlioz
Ce tableau symphonique fut conçu par Berlioz en 1844 comme une seconde Ouverture à son opéra Benvenuto Cellini. Reprenant quelques grands moments de l’œuvre
malchanceuse, cette Ouverture transcrit presque textuellement le duo du premier
acte entre Cellini et Térésa : « Ô Térésa, vous que j’aime plus que ma vie … », qui
fait la matière de l’Andante sostenuto initial, ainsi que le grand chœur du Carnaval :
« Venez, venez, peuple de Rome ... Ah ! sonnez, trompettes … », formant l’Allegro
vivace qui suit. Ainsi s’opposent deux thèmes, individuel et collectif, le second
finissant par absorber le premier dans son emportement frénétique. Sur le plan formel, la réussite est magistrale, l’orchestration, à la fois subtile et éclatante, n’est pas
moins digne d’admiration. L’œuvre, créée le 3 février 1844 à Paris, connut un succès immédiat et fut alors bissée. (D’après François-René Tranchefort, 1986)
selon Schumann lui-même : sorte de poème musical auquel le piano concourt, accordé à un orchestre transparent, jamais envahissant, et dialoguant dans l’aisance
avec chaque groupe d’instruments. Ce chef-d’œuvre conserve, du même coup, une
place prééminente dans le répertoire des concertistes, de même que la faveur d’un
public sans cesse conquis par son souple et superbe lyrisme. (D’après FrançoisRené Tranchefort, 1986)
Robert Schumanns Klavierkonzert entstand 1845 als Erweiterung seiner bereits
1841 für Clara komponierten Klavierphantasie mit Orchester, die aber weder öffentlich aufgeführt wurde, noch im Druck erschien. Im Mai 1845 schrieb Schumann
dann ein Intermezzo und kurz darauf den letzten Satz, womit er diese Phantasie zu
einem Klavierkonzert ergänzte. Clara vermerkte im Juni in ihrem Tagebuch: „Robert hat zu seiner Phantasie für Klavier und Orchester in a-Moll einen letzten schönen Satz gemacht, so dass es nun ein Konzert geworden ist, das ich nächsten Winter
spielen werde.“ Sie spielte es dann mit grossem Erfolg an der Uraufführung am
4. Dezember 1845 in Dresden und am 1. Januar 1846 im Leipziger Gewandhaus.
Der erste Satz, also die ursprüngliche Phantasie, ist vor allem durch den Kontrast
zwischen der kurzen Einleitungskadenz und dem lyrischen Charakter des Hauptthemas geprägt. Da dieses lyrische Thema weite Teile des ersten Satzes bestimmt,
folgt an Stelle eines eigentlichen langsamen Satzes das anmutige Intermezzo, das
direkt in den lebhaften Schlusssatz übergeht. (Nach Michael Mäckelmann)
Les Tableaux d’une Exposition de Modeste Moussorgski
La mort en 1873 de l’architecte Victor Hartmann, ami de Moussorgski et du Groupe
des Cinq, avait donné lieu, au début de l’année suivante, à une exposition de ses
dessins et maquettes ; ce qui suggéra à Moussorgski la composition de son cycle
pour piano. Il l’écrivit en trois semaines, en juin-juillet 1874. Comme il le précisa
dans une lettre à Vladimir Stassov, son propre visage apparaît dans les Promenades
qui nous conduisent d’un tableau à l’autre et séparent les différentes pièces. On a
souvent fait observer le décalage existant entre les prétextes picturaux et la musique censée les représenter. Moussorgski part souvent de suggestions insignifiantes,
voire, parfois, de sujets qui n’ont même pas existé dans l’exposition, pour brosser
des images qui correspondent à ses archétypes et à ses fascinations personnelles.
Les Tableaux d’une Exposition sont, sans conteste, l’une des œuvres qui a été le
plus orchestrée ; mais seule la version de Maurice Ravel, réalisée en 1922, s’est
vraiment imposée. Parmi les autres versions, il faut citer celle, partielle, de Touchmalov (1891), celle du Finlandais Leo Funtek (1921), celle de Leonidas Leonardi
(1924), celle de Sergueï Gortchakov (1955), et, plus récemment, celle de Vladimir
Ashkenazy (1983). (D’après André Lischké, 1986).
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Modest Mussorgskis Bilder einer Ausstellung ist das Werk eines genialen Autodidakten, der seinen Lebensunterhalt mit Dienst in verschiedenen russischen Ministerien recht und schlecht verdiente. Zu dieser Komposition wurde er 1874 durch
den Besuch einer Ausstellung von Gemälden, Aquarellen und Architektur-Entwürfen eines Freundes, des ein Jahr zuvor verstorbenen Malers und Architekten Viktor
Hartmann, angeregt. Mussorgski schuf in seiner ausdrucksreichen musikalischen
Sprache ein faszinierendes Kaleidoskop fantastischer Bilder. Er stellt sich selbst als
Betrachter der Ausstellung in den Promenaden dar, die die Sätze mit der Beschreibung der Bilder verbinden.
Mussorgski schrieb das Werk für Klavier. Welcher Reichtum in dieser Partitur
steckt, zeigt sich in der Orchesterfassung von Maurice Ravel aus dem Jahre 1929,
die Mussorgskis Musik noch farbiger erklingen lässt. Auch andere Komponisten
spürten das Bedürfnis, Bilder einer Ausstellung zu orchestrieren, von Rimski-Korsakows Schüler Michail Tuschmalow (1891) bis Vladimir Ashkenazy (1982). Aber
von allen Orchesterversionen hat sich die von Ravel durchgesetzt. Daneben gibt
es Bearbeitungen für alle möglichen Ensembles, zum Beispiel die der Rock-Gruppe
Emerson, Lake & Palmer (1971).
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3e concert
Jeudi 5 novembre 2015
Salle Équilibre à 20 h. 00
Présentation à 19 h. 00 à la salle du 7e étage d’Équilibre
L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE SUISSE
DES JEUNES
A. K HATCHATOURIAN
CONCERTO POUR VIOLON ET ORCHESTRE EN RÉ MINEUR
(1940)
(1903 – 1978)
I. Allegro con fermezza
II. Andante sostenuto
III. Allegro vivace
D. SCHOSTAKOVITCH
ONZIÈME SYMPHONIE EN SOL MINEUR, OP. 103,
DITE « L’ANNÉE 1905 » (1957)
(1906 – 1975)
I. Adagio (La Place du Palais)
II. Allegro (Le 9 janvier)
III. Adagio (Mémoire éternelle)
IV. Allegro non troppo (Le Tocsin)
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05. 11. 2015
DIRECTION : K AI BUMANN
SOLISTE : ANDREAS JANKE, VIOLON
L’Orchestre Symphonique Suisse des Jeunes
À la fin des années 1960, Roman Jann et Christoph Reimann ont l’idée de former
un orchestre suisse de jeunes. Surmontant de nombreux obstacles, ils parviennent
à convaincre des sponsors et donnent alors vie à l’Orchestre Symphonique Suisse
des Jeunes. À la fin de l’année 1969 a lieu l’assemblée générale de fondation à Zurich. La première répétition se déroule le 29 avril 1970 et le premier concert est
donné à St-Moritz le 2 janvier 1971. Dès lors, l’Orchestre grandit sous l’influence
de différents chefs. Il se produit aujourd’hui dans les plus grandes salles de concert
de Suisse. Il existe pour chaque orchestre des expériences inoubliables, qui restent
à jamais gravées dans les annales. L’OSSJ, avec ses 45 ans d’existence, en a une
longue liste à présenter.
L’OSSJ est un orchestre exceptionnel : jusqu’à cent jeunes musiciens âgés de 15 à
25 ans, venant des quatre coins de la Suisse, se réunissent sous la baguette du chef
de renommée internationale, Kai Bumann, afin d’interpréter des œuvres exigeantes, recouvrant toutes les périodes de la musique classique. Lors des répétitions et
des concerts, les talentueux jeunes musiciens se forgent une précieuse expérience
d’orchestre, qui marquera de façon durable le reste de leur carrière. Ainsi beaucoup d’anciens membres de l’OSSJ occupent aujourd’hui un poste dans un orchestre
professionnel renommé. La grande diversité de langues présente à l’OSSJ permet
également de tisser des liens entre les différents cercles culturels suisses. Durant
ses tournées de printemps et d’automne, comptant chacune six à sept concerts dans
toute la Suisse, l’OSSJ s’efforce de charmer le public, toujours à reconquérir, et
d’enthousiasmer les médias. C’est grâce au soutien financier de l’État, des Cantons,
Communes, entreprises, associations privées et mécènes que cette plateforme unique peut être mise à disposition des musiciens. À travers ce phénoménal encouragement de la relève dans le domaine de la musique classique, l’OSSJ apporte une
contribution non-négligeable à la culture et à la formation en Suisse.
Das Schweizer Jugend-Sinfonie-Orchester ist ein aussergewöhnliches Orchester:
Aus allen Landesteilen der Schweiz kommen junge Musikerinnen und Musiker
im Alter zwischen 15 und 25 Jahren zusammen und führen unter professioneller
Leitung anspruchsvolle Werke aus allen Epochen der klassischen Musik auf. Das
Schweizer Jugend-Sinfonie-Orchester mit seinen rund 100 Musikerinnen und Musikern vermag sein Publikum immer wieder aufs Neue in seinen Bann zu ziehen und
die Presse zu begeistern, wenn es im Frühjahr und im Herbst mit jeweils sechs bis
sieben Konzerten in der ganzen Schweiz auf Tournee geht.
Dank finanzieller Unterstützung von Bund, Kantonen, privaten Stiftungen und der
Förderergesellschaft ist es möglich, den talentierten Jugendlichen eine Plattform
im Rahmen eines Orchesters zu bieten. So können sie bei ihren Auftritten an vielen
Orten der Schweiz Erfahrung im Orchesterspiel sammeln. Ausserdem werden beim
gemeinsamen Musizieren und auf Grund der Mehrsprachigkeit Brücken zwischen
den einzelnen Kulturkreisen der Schweiz geschlagen. Durch diese Nachwuchsförderung im Bereich der Klassischen Musik leistet das SJSO einen wichtigen Beitrag
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im schweizerischen Kultur- und Bildungswesen. Viele ehemalige SJSO-Mitglieder
spielen heute in renommierten Berufsorchestern.
L’OSSJ a eu l’avantage, au cours de son existence, d’être dirigé par différents chefs, qui
sont parfois restés longtemps à la tête de l’orchestre, comme, par exemple, Klaus Cornell,
de 1971 à 1984, ou Andreas Delfs, de 1984 à
1995. Depuis 1998, Kai Bumann est conseiller
et directeur artistique de l’OSSJ. Il avait été
choisi par les membres de l’orchestre d’alors.
Il est né à Berlin en 1961. Après avoir étudié
dans sa ville natale, il commence sa carrière
en 1986 comme co-répétiteur à Trèves, puis,
dès 1988, à Freiburg i. Br. En 1989, il devient
premier Kapellmeister au Landestheater de
Detmold, qu’il dirige en qualité de chef intérimaire au cours de la saison 1992/93. Parallèlement à son activité à Detmold, il est engagé au
Staatstheater de Wiesbaden pendant la saison
1996/97. En 1997, l’Opéra National de Cracovie le nomme chef titulaire. L’année suivante, Kai Bumann fait ses débuts à la
Deutsche Oper de Berlin. En novembre 2003, il dirige la première de Falstaff de
Verdi à l’Opéra de Chambre de Varsovie, dont il est actuellement le directeur artistique. En 1994, Kai Bumann remporte le 2e Prix du CIEM (Concours international
d’exécution musicale) de Genève. Peu après, commence pour lui une série d’engagements en Pologne, qui le mènent régulièrement dans les grandes villes du pays. À
l’occasion du millénaire de la ville de Gdansk, il a notamment donné, en mars 1997,
la Passion selon Saint Luc de Penderecki, puis, en 1998, un cycle des Symphonies
de Beethoven. En décembre 2001, il dirige pour la première fois l’Orchestre de la
Tonhalle de Zurich. Son grand défi en Suisse ? Des œuvres réellement difficiles,
des musiciens toujours différents, plusieurs langues, une tranche d’âge de 15 à 25
ans ; et tout cela avec, à disposition, uniquement un week-end et une semaine de
répétitions.
Der Dirigent Kai Bumann wurde 1961 in Berlin geboren und studierte in der Dirigentenklasse der Hochschule der Künste seiner Heimatstadt; daneben war er als
Pianist Mitglied der Liedinterpretationsklassen von Dietrich Fischer-Dieskau und
Aribert Reimann. 1986 begann er seine Theaterlaufbahn zunächst als Korrepetitor
in Trier und ab 1988 in Freiburg im Breisgau. 1989 wurde er Erster Kapellmeister am Landestheater Detmold, das er dann 1992/93 als kommissarischer Generalmusikdirektor leitete. In der Saison 1996/97 war er zudem am Staatstheater
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Kai Bumann, chef d’orchestre
Wiesbaden engagiert. 1997 ernannte ihn die Polnische Staatsoper Krakau zu ihrem
Chefdirigenten. 1998 debütierte Bumann an der Deutschen Oper Berlin. 2003 dirigierte er an der Warschauer Kammeroper die Premiere von Verdis Fallstaff; bis
zum Sommer 2013 war er anschliessend musikalischer Leiter diese Institution. Von
der Saison 2008/09 bis zum Sommer 2012 leitete er als Chefdirigent und künstlerischer Direktor die Danziger Philharmonie. Seit 2013 ist er erster Gastdirigent der
Philharmonie von Łódź. Daneben ist er inzwischen auch Professor an der Danziger Musikakademie und unterrichtet junge Nachwuchsdirigenten. Das Schweizer
Jugend-Sinfonie-Orchester leitet Kai Baumann seit 1998.
Andreas Janke, violoniste
Premier violon de la Tonhalle de Zurich, il est né
en 1983 à Munich dans une famille germano-japonaise de musiciens. Il parfait sa formation musicale
à l’Université du Mozarteum de Salzbourg dans la
classe de Igor Ozim. Ensuite, il choisit l’option de
musique de chambre donnée par le Quatuor Hagen.
Parmi les prix récoltés, signalons ceux du Concours
Reine Élisabeth à Bruxelles, Fritz Kreisler à Vienne,
Benjamin Britten à Londres, Rodolfo Lipizer à Gorzia et du Printemps de Prague. Il a été soutenu par
des Fondations allemandes qui lui ont permis de débuter très tôt une activité de concertiste qui l’a mené
dans toute l’Europe et au Japon. Il a l’occasion de
jouer avec le London Symphony Orchestra, le Royal
Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de la Tonhalle
de Zurich, l’Orchestre National de Belgique et l’Academy of St. Martin in the Fields.
Il joue au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, à la salle Dvořák de Prague, à la Philharmonie de Munich, au Barbican Hall de Londres, au Wiener Konzerthaus et à la
Tonhalle de Zurich. Son premier CD est paru en 2011 avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich et David Zinman dans des œuvres de Schubert. En 2013, Andreas
Janke a été nommé professeur de violon à la Haute École de Musique de Zurich en
classe professionnelle. Il joue avec un instrument de Carlo Bergonzi, le « Hozier,
Andrews » de 1733/39, qui a été mis à sa disposition par la Fondation MercedesBenz Automobil AG à Zurich. En musique de chambre, il fait partie du Trio Oliver
Schnyder, avec le pianiste Oliver Schnyder et le violoncelliste Benjamin Nyffenegger, dont l’enregistrement des Trios de Schubert a été salué comme une nouvelle
référence et le meilleur album de musique classique suisse par le magazine Die
Bühne. En septembre 2014 sont parus les Trios de Brahms. Durant la saison 2016/17
le Trio Oliver Schnyder entreprendra l’intégrale des Trios de Beethoven chez Sony
Classical. L’ensemble s’est déjà produit entre autres au Wigmore Hall de Londres, à
la Hugo-Wolf-Akademie de Stuttgart et au Concertgebouw d’Amsterdam.
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Der Geiger Andreas Janke, erster Konzertmeister des Tonhalle-Orchesters Zürich,
wurde 1983 in München in einer deutsch-japanischen Musikerfamilie geboren.
Seine Ausbildung bekam er an der Universität Mozarteum Salzburg in der Meisterklasse von Professor Igor Ozim; zudem wurde er im Fach Kammermusik vom
Hagen-Quartett unterrichtet.
Bei zahlreichen bedeutenden internationalen Wettbewerben ging er als Sieger und
Preisträger hervor, so beim Königin Elisabeth-Wettbewerb in Brüssel, Fritz KreislerWettbewerb in Wien, Benjamin Britten-Wettbewerb in London, beim Wettbewerb
um den „Premio Rodolfo Lipizer“ in Gorizia und beim Wettbewerb „Prager Frühling“. Mehrere Stiftungen wie die Studienstiftung des Deutschen Volkes oder die
Deutsche Stiftung Musikleben haben ihn während der Ausbildung mit Stipendien
ausgezeichnet.
Früh begann eine rege internationale Konzerttätigkeit, die ihn zu bedeutenden
Orchestern in ganz Europa und Japan führte. Zu den Orchestern, mit denen er zusammenarbeitete, gehören unter anderen das London Symphony Orchestra, Royal
Philharmonic Orchestra, Tonhalle-Orchester Zürich, das Belgische Nationalorchester und die Academy of St. Martin in the Fields.
Andreas Janke ist auch als Kammermusiker ein gern gesehener Gast. Zusammen
mit dem Pianisten Oliver Schnyder und dem Cellisten Benjamin Nyffenegger bildet
er das Oliver Schnyder-Trio, dessen erste CD bei RCA Sony mit Franz Schuberts
Klaviertrios vom Fachmagazin „Die Bühne“ als neue Referenzaufnahme bezeichnet und von der Aargauer Zeitung zum besten Schweizer Klassikalbum des Jahres gewählt wurde. Im September 2014 erschienen die Klaviertrios von Johannes
Brahms, die jetzt höchstes Kritikerlob aus dem In- und Ausland ernten.
Im Herbst 2013 wurde Andreas Janke als Professor für Violine an die Zürcher Hochschule der Künste berufen und leitet dort seitdem eine Berufsausbildungsklasse.
Er spielt eine Violine von Carlo Bergonzi, „Hozier, Andrews“ 1733-39, zur Verfügung
gestellt von der Mercedes-Benz Automobil AG, Zürich.
Le Concerto pour violon et orchestre d’Aram Khatchatourian
Après la Danse du sabre, (pièce mondialement célébrissime tirée de la suite de ballet Gayaneh, 1942 et 1957), ce Concerto pour violon est l’œuvre la plus populaire du
compositeur, tant dans son pays qu’à l’étranger. Il est bien plus joué que le Concerto
pour piano (1936/37), ou que le Concerto pour violoncelle (1946), ou que ses trois
Symphonies (1934/35, 1943, 1947). Dédié à David Oïstrakh, comme tant d’autres
concertos soviétiques, il fut créé par celui-ci le 16 novembre 1940 à Moscou sous
la direction d’Alexandre Gauk. Le second mouvement est sans conteste la partie la
plus inspirée du Concerto, une sorte de nouvelle « Valse triste », empreinte d’une
émotion douloureuse. En dépit d’un évident académisme de la forme et du langage,
ce Concerto conquiert facilement tous les auditoires tant par sa remarquable adaptation aux moyens du violon que, comme toujours chez Khatchatourian, par son
climat ensoleillé. (D’après André Lischké, 1986)
Das Violinkonzert von Aram Chatschaturjan ist wohl nach dem Säbeltanz aus seiner Ballettsuite Gayaneh das bekannteste Werk des Komponisten und wird weit
häufiger gespielt als sein Klavierkonzert, sein Cellokonzert oder seine drei Sinfonien. Wie viele andere in der Sowjetunion entstandene Violinkonzerte ist es dem
grossen Geiger David Oistrach gewidmet, von dem es am 16. November 1946 unter
der Leitung von Alexander Gauk in Moskau uraufgeführt wurde. Der zweite Satz
ist zweifellos der genialste Teil des Konzerts, eine Art neuer „Valse triste“ voller
schmerzlicher Empfindung. Dennoch strahlt das Werk, wie fast immer bei Chatschaturjan, Heiterkeit aus und erfreut jedes Publikum, unter anderem auch durch
seine bemerkenswerte Anpassung an die Möglichkeiten der Geige.
La Onzième Symphonie de Dmitri Schostakovitch, dite « L’Année 1905 »
Créée le 30 octobre 1957 à Moscou sous la direction de Natan Rakhlin, elle fut écrite pour le 40e anniversaire de la Révolution d’Octobre, mais est dédiée surtout à la
mémoire de la Première Révolution, avortée, de 1905. En effet Schostakovitch décida de réaliser une « Symphonie en quatre tableaux », inspirée de thèmes populaires
traditionnels et révolutionnaires, illustrant la répression sanglante du « Dimanche
rouge » par les troupes du Tsar qui tirèrent sur la foule assemblée sur la place du Palais d’Hiver à Saint-Pétersbourg. Cependant, une fois de plus, il n’est pas impossible
que Schostakovitch ait fait le lien entre le passé et le présent, si l’on en croit ses Mémoires : « Bien qu’étant intitulée L’Année 1905, elle se rapporte à un phénomène
actuel : il y est question du peuple qui a perdu la foi. Car il y a vraiment eu trop
de crimes commis ». La Onzième Symphonie est en fait un poème symphonique en
quatre mouvements, dont chacun porte un sous-titre. Habituellement parcimonieux
quant aux citations de thèmes de chants populaires et révolutionnaires, Schostakovitch en utilise au moins neuf, leur adjoignant deux citations de ses propres œuvres,
tirées de ses Dix chants sur des textes de poètes révolutionnaires, pour chœur, op.
88 (1951), et une, tirée de l’opérette de son élève, Gueorgui Sviridov (1915-1998),
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Die Elfte Sinfonie von Dmitri Schostakowitsch wurde zwar für den vierzigsten Jahrestag der Oktoberrevolution von 1917 geschrieben, soll aber hauptsächlich an die
gescheiterte Revolution von 1905 erinnern und trägt daher den Untertitel „Das
Jahr 1905“. Diese „Sinfonie in vier Bildern“, inspiriert von traditionellen und revolutionären Volksweisen, soll die blutige Unterdrückung des „Roten Sonntags“ durch
die zaristischen Truppen illustrieren, die auf die vor dem Winterpalais in Sankt Petersburg versammelte Menge schossen. Aber wie auch bei anderen Kompositionen Schostakowitschs ist es nicht auszuschliessen, dass er hier eine Verbindung
zwischen Vergangenheit und Gegenwart herstellt, denn in seinen Memoiren kann
man lesen: „Obwohl sie den Titel Das Jahr 1905 trägt, bezieht sie sich auf ein aktuelles Phänomen: Es geht um das Volk, das den Glauben verloren hat, denn es sind
wirklich zu viele Verbrechen begangen worden.“
Wie bei einer sinfonischen Dichtung trägt jeder der vier Sätze der Elften Sinfonie einen Untertitel. Schostakowitsch, der gewöhnlich mit Zitaten aus Volks- und Revolutionsweisen sparsam umgeht, verwendet hier mindestens neun, sowie weitere
Zitate aus seinen eigenen Werken, nämlich zwei aus dem Chorwerk Zehn Gesänge
über Texte von revolutionären Dichtern, op. 88 (1951) und eines aus der Operette
Die kleinen Flammen seines Schülers Georgi Swiridow (1915-1998). Auf Grund der
Verwendung dieser Volksweisen oder ähnlich gearteter Melodien ist die Sinfonie in
der tonalen Musik verwurzelt und für den Zuhörer leicht zugänglich, und sie hatte
sofort Erfolg beim russischen Publikum. Mit der Verleihung des Lenin-Preises für
die Elfte Sinfonie wurde Schostakowitsch von der Ächtung durch ein Dekret aus
dem Jahre 1948 rehabilitiert. Auch andere sowjetische Künstler, darunter Prokofjew, die Schriftsteller Achmatowa, Pasternak und Sostschenko und der Filmregisseur Eisenstein, waren auf Betreiben des Sekretärs des Zentralkomitees der KPdSU,
Andrei Schdanow, scharf angegriffen worden. Schdanow hatte diese Stalin nicht
genehmen Künstler als „Speichellecker des Westens“ bezeichnet.
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Les Petites Flammes. Le compositeur les décline dans le tissu symphonique selon
son propre style. Cet usage d’un matériel musical prétendument populaire rompt
avec sa manière de composition habituelle. Toutefois, cela confère à l’œuvre un
fort ancrage tonal qui rend celle-ci largement accessible. La Onzième Symphonie
est parfois surnommée « une musique de film sans le film ». Les images musicales
sont en effet d’une évidence et d’une simplicité inhabituelle, même chez Schostakovitch. Cette Onzième Symphonie connut un succès immédiat en Russie. Cet accueil
favorable, le plus grand succès du compositeur depuis la Septième Symphonie, dite
« Léningrad », créée le 5 mars 1942, quinze ans auparavant, ainsi que l’attribution
du Prix Lénine en 1958 pour cette Onzième Symphonie marquaient la réhabilitation
formelle de Schostakovitch vis-à-vis de la « Doctrine Jdanov » de 1948 : en effet,
un mois après ce Prix Lénine, une résolution du Comité central, « corrigeant les
erreurs des décrets de 1948 », réhabilita toutes les personnalités condamnées. Ces
erreurs furent imputées à l’« attitude subjective de J.V. Staline vis-à-vis de certaines
œuvres d’art et à l’influence négative de Molotov, Malenkov et Béria … ». Dont
acte ! (D’après André Lischké, 1986)
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4e concert
Jeudi 21 janvier 2016
Aula Magna de l’Université à 20 h. 00
DAS BERNER KAMMERORCHESTER
DIRECTION : PHILIPPE BACH
SOLISTE : PATRICK DEMENGA, VIOLONCELLE
R. MOSER
« INTRADE », POUR PIANO ET CORDES, OP. 38 N° 2
(1927)
(1892 – 1960)
(1886 – 1957)
CONCERTO POUR VIOLONCELLE ET ORCHESTRE À CORDES,
OP. 61 (1947)
DÉDIÉ À PIERRE FOURNIER
21. 01. 2016
O. SCHOECK
I. Allegro moderato
II. Andante tranquillo
III. Cadenza. Presto e scherzo
IV. Finale. Lento e largo – Rondo. Molto allegro
A. HONEGGER
(1892 – 1955)
DEUXIÈME SYMPHONIE POUR CORDES ET TROMPETTE
AD LIBITUM, EN RÉ MAJEUR, H 153 (1940/41)
DÉDIÉE À PAUL SACHER
I. Molto moderato – Allegro
II. Adagio mesto
III. Vivace non troppo – Presto
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L’Orchestre de chambre de Berne
L’Orchestre de chambre de Berne – BKO est toujours fidèle à une longue tradition,
mêlant des compositions musicales connues et inconnues, aussi bien baroques, classiques que modernes, avec des œuvres récentes. Il réalise également des commandes de composition. Le BKO a réalisé plus de 200 premières à Berne ou en Suisse
et a aussi donné 75 représentations dans le monde. Johannes Schläfli a été son directeur depuis 1975. Dès la saison 2012/13 c’est Philippe Bach qui est à sa tête Le
BKO cultive depuis sa fondation en 1938 le répertoire classique tout en mettant un
accent sur l’exécution de la musique suisse nouvelle : plusieurs créations sont à son
actif, dues à Sandor Veress, Albert Moeschinger, Willy Burkhardt, Arthur Furer et
Alfred Zimmerlin. Un accent particulier est mis sur la collaboration avec de jeunes
interprètes. Avec le concours de la Haute École de Musique de Berne, il offre à
de jeunes talents l’occasion de jouer avec lui. Le BKO est aussi l’hôte de plusieurs
festivals : les Musikfestwochen de Meiringen, le Musikfestival de Berne ou bien
le Swiss Chamber Music Festival d’Adelboden. Il a été l’invité de « Euro 2008 » à
Vienne. Le BKO est soutenu par la Ville et la Bourgeoise de Berne, le Canton de
Berne et, dès 2016, par la Regionalkonferenz Bern Mittelland. Le BKO peut aussi
compter sur l’aide de nombreux partenaires et Fondations.
Das Berner Kammerorchester ist ein dynamisches Ensemble von Berufsmusikern.
Seit seiner Gründung 1938 pflegt es die Kammerorchesterliteratur der Klassik und
setzt parallel dazu einen Schwerpunkt in der Aufführung und Vermittlung neuer
Schweizer Musik.
Die Mannheimer Besetzung des Berner Kammerorchesters ermöglicht feine und
differenzierte Interpretationen der klassischen Literatur für Kammerorchester. Die
Klassik bildet denn auch das musikalische Zentrum der Programmation. Darum
herum und darüber hinaus sind spannende Kombinationen möglich. Seit seinen
Anfängen ist das Berner Kammerorchester bestrebt, sich mit dem zeitgenössischen
musikalischen Schaffen auseinanderzusetzen. Zahlreiche Uraufführungen namhafter Komponistinnen und Komponisten kann es in der langen Zeit seines Bestehens
verzeichnen.
Immer wieder erprobt das Berner Kammerorchester auch neue Formate, wie beispielsweise die Zusammenarbeit mit Tanzensembles oder spezielle Projekte mit
Jugendchören, und es bietet jungen Musikerinnen und Musikern Auftrittsmöglichkeiten. In Zukunft will das Berner Kammerorchester die Flexibilität seiner Grösse
nutzen, um in der ganzen Schweiz präsent zu sein.
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Philippe Bach, chef d’orchestre
Il est né en 1974 à Saanen. Il
étudie le cor à la Haute École de
Musique de Berne et au Conservatoire de Genève, et la direction
à la Haute École de Musique de
Zurich avec Johannes Schlaefli.
En 2005, il obtient une bourse de
la prestigieuse Académie américaine de direction du Festival
d’Aspen. De 2004 à 2006, il est junior fellow en direction au Royal
Northern College of Music de Manchester auprès de Mark Elder. Il suit des cours
de maître auprès de Colin Davis, David Zinman, Vladimir Jurowski, Ralf Weikert
et Peter Eötvös. Philippe Bach gagne plusieurs prix : Concours suisse de direction,
en 1996, International Jesús López Cobos Opera Conducting Competition (2006).
En 2006, sélectionné dans le projet de direction d’orchestre de LSO Discovery, il
dirige l’Orchestre Symphonique de Londres. Il est chef assistant de 2006 à 2008
au Teatro Real de Madrid auprès de Jesús López Cobos. Il fait ses débuts avec Madama Butterfly au Teatro Real. Philippe Bach est Kapellmeister et directeur général
adjoint de la musique au Théâtre de Lubeck de 2007 à 2010. Il est l’un des trois chefs
choisis pour l’Académie internationale de chefs d’orchestre de la Fondation culturelle Allianz ; il a ainsi l’occasion de travailler avec l’Orchestre Philharmonique
de Londres et l’Orchestre Philharmonia, et en répétition avec Vladimir Jurowski
et Christoph von Dohnányi. Ce projet a trouvé son point d’aboutissement dans un
concert avec l’Orchestre Philharmonique de Londres au Royal Festival Hall en juin
2008. En décembre 2010, il est nommé directeur général de la musique du Théâtre
de Meiningen, où sa première production est Rienzi de Wagner. En 2010/11, il dirige
Hänsel et Gretel, La Flûte enchantée et La Traviata à la Staatsoper de Hambourg.
Depuis la saison 2012/13, il est chef principal de l’Orchestre de chambre de Berne.
Il se produit comme chef invité avec des formations comme l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool, l’Orchestre Philharmonique de la BBC, l’Orchestre de la
Tonhalle de Zurich, l’Orchestre de chambre de Lausanne, le London Philharmonic
Orchestra, le BBC Philharmonic Orchestra, le Helsinki Philharmonic Orchestra, le
Royal Scottish National Orchestra, le Basler Sinfonieorchester, le Kammerorchester Basel, le Hallé Orchestra, le RTE National Symphony Orchestra, l’Orquesta Sinfónica de Madrid, l’Orchestra della Svizzera Italiana, le Brandenburgischen Staatsorchester, le Bournemouth Symphony Orchestra, le Kuopio Symphony Orchestra,
le Basel Sinfonietta et le Berner Sinfonieorchester.
Der Dirigent Philippe Bach wurde 1974 in Saanen geboren. Er studierte Horn an
der Musikhochschule Bern und am Genfer Konservatorium und anschliessend Dirigieren an der Musikhochschule Zürich bei Johannes Schlaefli und am Royal Northern College of Music in Manchester bei Sir Mark Elder. Er besuchte Meisterkurse
bei Sir Colin Davis, David Zinman, Vladimir Jurowski, Prof. Ralf Weikert und Prof.
Peter Eötvös.
Philippe Bach gewann zahlreiche Auszeichnungen, unter anderem erste Preise am
Schweizerischen Dirigentenwettbewerb (1996) und bei der „International Jesús López Cobos Opera Conducting Competition“ (2006). Von 2006 bis 2008 war er Assistant Conductor und Assistent von Jesús López Cobos am Teatro Real in Madrid. Im
Juni 2007 gab er dort sein Debüt mit Madama Butterfly. Im Dezember 2008 folgte
sein Debüt an der Hamburgischen Staatoper mit Hänsel und Gretel. Von 2008 bis
2010 war Philippe Bach Erster Kapellmeister und Stellvertretender Generalmusikdirektor am Theater Lübeck. Seit 2011 ist er Generalmusikdirektor der traditionsreichen Meininger Hofkapelle und des Südthüringischen Staatstheaters Meiningen
und seit 2012 Chefdirigent des Berner Kammerorchesters.
Als Gast leitete Philippe Bach zahlreiche Konzerte, unter anderem mit dem Tonhalle-Orchester Zürich, dem London Philharmonic Orchestra, dem BBC Philharmonic
Orchestra, dem Helsinki Philharmonic Orchestra, dem Royal Scottish National Orchestra, dem Orchestre de chambre de Lausanne, dem Basler Sinfonieorchester,
dem Orchestra della Svizzera Italiana, der Basel Sinfonietta und dem Berner Sinfonieorchester.
Für das Freiburger Publikum ist Philippe Bach kein Unbekannter, dirigierte er doch
in den Jahren 2002-2003 die Landwehr und trat 2010 am Festival Murten Classics
auf.
Patrick Demenga, violoncelliste
Né en 1962, Patrick Demenga fait ses
études au Conservatoire de Berne et
reçoit en 1983 le Prix Tschumi pour
le meilleur diplôme de soliste. Il suit
ensuite les cours de Boris Pergamenchikov à Cologne et de Harvey Shapiro
à New York. En 1983, il remporte le Prix
Rahn, un an plus tard, celui de la Ville
de La Chaux-de-Fonds et, en 1986, le
Prix européen d’Encouragement musical de la Ville de Strasbourg. En 1984/85, Patrick Demenga travaille comme violoncelliste soliste à l’Orchestre municipal de Winterthur ; il passe ensuite trois ans
au Neues Zürcher Quartett. À 25 ans, il est nommé professeur au Conservatoire de
Berne et y enseigne cinq ans à la tête d’une classe professionnelle. Il donne, en tant
que soliste et musicien de chambre, des concerts dans toute l’Europe, aux États38
Der Cellist Patrick Demenga studierte am Konservatorium Bern, bei Boris Pergamenschikow in Köln und bei Harvey Shapiro in New York.
Mehrere Preise begleiteten den Beginn seiner Karriere, und heute zählt er international zu den renommiertesten Cellisten. Als Solist und Kammermusiker tritt er
regelmässig an den grossen Festivals und in bekannten Musikzentren auf und arbeitet mit namhaften Musikerpersönlichkeiten wie Heinz Holliger, Mario Venzago,
Dennis Russel Davies und Orchestern wie Tonhalle-Orchester Zürich, Radiosinfonieorchester Wien, Camerata Bern, Münchner Kammerorchester, Orchestre de
la Suisse Romande zusammen. Zahlreiche Radio- und Fernsehaufnahmen sowie
Schallplatten- und CD -Einspielungen haben ihn einem internationalen Publikum
bekannt gemacht.
Als Musiker bewegt sich Patrick Demenga gerne im Spannungsfeld grosser Komponisten - grosser Werke und Zeitgenössischer Musik. Gerade in dieser Verbindung
sieht er den Reiz der musikalischen Auseinandersetzung und findet zu seiner aussergewöhnlichen Ausdruckskraft.
Patrick Demenga leitet eine Konzertausbildungsklasse an der Musikhochschule
Lausanne und unterrichtet an verschiedenen internationalen Meisterkursen. Ausserdem ist er künstlerischer Leiter der Vier Jahreszeiten-Konzerte in Blumenstein,
des Cellofestivals VIVA CELLO und der Musikfestwoche Meiringen.
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Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Australie et en Asie. Il joue avec les
orchestres suivants :Tonhalle Orchester Zürich, RSO Wien, Camerata Bern, Münchner Kammerorchester, Orchestre de la Suisse Romande, Orchestre de chambre
de Lausanne, Kremerata Baltica, Ensemble Modern, Zürcher Kammerorchester. Il
participe en outre régulièrement à de grands festivals internationaux et joue dans
les salles célèbres : le Megaron d’Athènes, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Berlin, ou le KKL. Il se produit en soliste avec des chefs, tels que
A. Jordan, L. Segerstam, H. Holliger, J. Lopez Cobos, M. Venzago, H. Griffiths et
D. Russel Davies, Norbert Brainin, Leonidas Kavakos, Alexander Lonquich, Erich
Höbarth. Melvyn Tan, Christian Altenburger. Il est également initiateur et directeur
artistique des « Concerts des quatre saisons » à Blumenstein et des Musikfestwochen de Meiringen. En dehors de ses activités de concertiste, de nombreux disques
et enregistrements le rendent célèbre auprès d’un public international. Patrick Demenga se consacre essentiellement à la musique contemporaine. Il crée les œuvres
de plusieurs compositeurs : I. Yun, B. Guy, T. Demenga, H. Holliger, A. Knaifel,
S. Bearmish, T. Larcher, G. Schedl. Il enseigne également le violoncelle à la HEM
de Lausanne. Parmi ses enregistrements, citons les deux Concerti de Haydn avec la
Camerata Bern, sous la direction de Erich Höbarth, parus chez Novalis, ainsi que
les deux Trios avec piano de Mendelssohn avec Leonidas Kavakos et Enrico Pace,
parus chez Sony Classical. De 2002 à 2006 il est directeur artistique du Festival de
violoncelle VIVA CELLO.
« Intrade » pour piano et cordes de Rudolf Moser
Né en 1892 à Niederuzwil (canton de St-Gall), Rudolf Moser, alors étudiant en
théologie à l’Université de Bâle, eut l’occasion d’assister au cours de musicologie
de Karl Nef. Il se tourna dès lors vers la musique et fut l’élève de Max Reger, Hans
Sitt et Julius Klengel au Conservatoire de Leipzig de 1912 à 1914, de Hans Huber
et Hermann Suter à Bâle et de Joseph Lauber à Genève. Il s’installa en 1914 à Bâle,
dirigeant le Chœur du Münster et l’Orchestre des amis de la musique, enseignant
la composition au Conservatoire de 1928 jusqu’en 1952. Parmi ses élèves, il y eut,
entre autres, Paul Sacher et Yehudi Menuhin. Il a joué également l’alto dans un
quatuor. Compositeur, il développa un style original, alliant écriture polyphonique,
formes préclassiques et modes ecclésiastiques. Son œuvre comprend de la musique
de scène, d’orchestre – avec une importante production concertante : un Concerto
pour piano, un Concerto pour orgue, un Concerto pour clarinette, un Concerto
pour alto, trois Concertos pour violon, deux Concertos pour violoncelle, un Double
concerto pour viole d’amour et viole de gambe et un Triple concerto pour violon,
alto et violoncelle – et de chambre, de la musique chorale, des lieder, ainsi que des
pièces pour piano et pour orgue. Alpiniste passionné, Rudolf Moser mourut dans un
accident de montagne à Silvaplana dans les Grisons le 20 août 1960.
Sa composition « Intrade », op. 38 n° 2, n’a été éditée qu’en 1971. D’une instrumentation associant le piano aux cinq instruments à cordes, la courte pièce présente
toutes les caractéristiques de l’écriture du compositeur évoquées plus haut. Elle se
déroule dans un tempo lent au début, Grave, les violons introduisant une mélodie
sur des accords des altos, violoncelles et contrebasses, qui s’emparent par moment
de brèves séquences mélodiques. La partie de piano, dont l’écriture est un choral à
quatre voix, souligne tantôt l’un tantôt l’autre instrument, renforçant les sonorités
graves des accords par la main gauche, intervenant, à la main droite, dans la mélodie tenue par les violons. Après seize mesures d’une introduction le tempo s’anime.
Avec cette légère accélération la composition garde son caractère solennel. L’écriture polyphonique se base sur un motif caractéristique de deux mesures introduit
par l’alto, repris aussitôt par le 2e violon, suivi par le violoncelle et la contrebasse
renforcés par le piano. C’est le premier violon qui en dernier présente le bref motif
thématique lancé par l’alto. Et dès lors tous les instruments poursuivent ce fugato
qui s’anime par l’utilisation de figurations de plus en plus riches. Le compositeur
souligne cette énergie par la vitesse poco a poco animando puis con brio en rappelant aux interprètes continuellement les nuances mezzo forte ou dolce. Malgré
ces accélérations, le caractère solennel, rappelant l’allemande d’une suite ancienne,
est poursuivi. L’effet sonore est tonal, dans une notation classique ; il oscille entre
majeur et mineur et utilise des passages chromatiques qui enrichissent l’expression.
La strette finale, qui commence fugato – chaque instrument décalant son entrée du
thème – se transforme en ralentissant par palier en une mélodie répartie entre les
violons et l’alto, accompagnée par les autres instruments, dans un crescendo continu jusqu’à la fin, aboutissant à une dernière longue tenue. Ainsi « Intrade », par
son caractère de « cortège » solennel, est une excellente ouverture pour un concert
consacré aux richesses à découvrir de la musique suisse. (Barbara Senn Danecka)
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Die Intrade für Klavier und Streicher von Rudolf Moser wurde erst 1971, elf Jahre
nach seinem Tod, herausgegeben. Rudolf Moser, 1892 in Niederuzwil (SG) geboren,
besuchte als Theologiestudent an der Universität Basel auch Vorlesungen des Musikwissenschaftlers Karl Nef und wurde so zum Musikstudium angeregt, von 1912
bis 1914 bei Max Reger, Hans Sitt und Julius Klengel in Leipzig, später bei Hans Huber und Hermann Suter in Basel und bei Joseph Lauber in Genf. 1914 liess er sich in
Basel nieder, wo er den Münsterchor und das Orchester der Musikfreunde leitete.
Er spielte auch als Bratschist in einem Quartett. Von 1928 bis 1952 unterrichtete
er Komposition am Basler Konservatorium; zu seinen Schülern zählten auch Paul
Sacher und Yehudi Menuhin. In seinen Kompositionen verband er Polyphonie und
vorklassische Elemente mit Kirchentonarten. Sein Werk umfasst Bühnenmusik und
Orchesterwerke, darunter ein Klavierkonzert, ein Orgelkonzert, ein Klarinettenkonzert, ein Bratschenkonzert, drei Violinkonzerte, zwei Cellokonzerte, ein Doppelkonzert für Viola d’amore und Gambe, sowie ein Tripelkonzert für Violine, Viola
und Violoncello; ausserdem schrieb er Kammermusik, Chorwerke und Lieder sowie
Klavier- und Orgelstücke. Der leidenschaftliche Alpinist Rudolf Moser kam 1960 bei
einem Bergunfall in Silvaplana ums Leben.
Die kurze Intrade für Klavier und fünf Streicherstimmen enthält alle weiter oben erwähnten Stilelemente von Rudolf Mosers Kompositionen. Im beginnenden Grave
führen die Geigen über den Akkorden der Bratschen, Celli und Kontrabässe eine Melodie ein, von der die tieferen Streicher kurze Sequenzen übernehmen. Das Klavier
spielt einen vierstimmigen Choral und unterstreicht dabei die Streicherstimmen
im Wechsel. Mit der linken Hand werden die tiefen Klänge der Akkorde verstärkt,
während die rechte Hand die Melodie der Geigen unterstützt. Nach sechzehn einführenden Takten wird das Tempo belebter, aber die Komposition behält ihren feierlichen Charakter. Dieser polyphone Teil baut auf einem charakteristischen, zweitaktigen Motiv auf, das von den Bratschen eingeführt und dann von den zweiten
Geigen übernommen wird, dem die Celli und Kontrabässe folgen, verstärkt durch
das Klavier. Zuletzt spielen die ersten Geigen das von den Bratschen eingeführte
Motiv. Danach wetteifern die Stimmen mit immer reicheren Ausschmückungen in
einem immer lebhafter werdenden Fugato. Der Komponist unterstreicht die dabei
entwickelte Energie durch die Tempoangaben poco a poco animando und con brio,
aber er erinnert die Musiker auch an die Nuancen mezzoforte oder dolce. Trotz
zunehmenden Tempi bleibt die Musik feierlich und erinnert an eine Allemande aus
einer alten Suite. Dieses klassisch notierte Stück klingt tonal, zwischen Dur und
Moll wechselnd, wobei chromatische Passagen den Ausdruck bereichern. Die finale Stretta beginnt fugato, das heisst, die Stimmen setzen nacheinander mit dem
Thema ein. Dann, stufenweise langsamer werdend, wandelt sich die Musik zu einer
auf die Geigen und Bratschen verteilten Melodie, die von den anderen Instrumenten begleitet wird und schliesslich, nach einem anhaltenden crescendo, mit einem
ausgehaltenen Akkord endet. Diese Intrade mit ihrem Charakter eines feierlichen
Umzugs ist hervorragend geeignet, ein Konzert zu eröffnen, in dem wir die Reichtümer der Schweizer Musik entdecken können. (Barbara Senn Danecka)
Le Concerto pour violoncelle et orchestre à cordes d’Othmar Schoeck
Othmar Schoeck , chef d’orchestre et compositeur, est né à Brunnen dans le Canton
de Schwytz en 1886. À 18 ans il entreprend des études musicales au Conservatoire
de Zurich. Il les termine en 1908 à Leipzig chez Max Reger pour la composition
et chez Robert Teichmüller pour le piano. Pour gagner sa vie, il dirige plusieurs
chœurs d’hommes et, entre 1911 et 1917, il enseigne à la Société de chant de Zürich.
En 1917, Schoeck est nommé directeur artistique de l’Orchestre Symphonique de
St-Gall, poste qu’il honorera jusqu’en 1944. Durant ces années il est, entre autres,
invité à diriger l’OSR et l’Orchestre de La Scala de Milan. Au début des années
1920, à l’occasion de sa participation à la fête de l’Internationale Gesellschaft für
Neue Musik à Salzburg, Othmar Schoeck découvre les compositions de Schönberg,
Berg, Hindemith, pour ne citer qu’eux et leur « monde de dissonances »... C’est par
un besoin vital qu’il concilie les activités de direction artistique et la composition.
Schoeck, attiré par le chant, explore le monde vocal, composant continuellement
pour la voix, en langue allemande. Connu surtout pour être le maître suisse du lied,
ses collègues l’ont surnommé le « Schubert suisse » ; en effet Schoeck a laissé d’innombrables lieder et une riche musique chorale comprenant de nombreuses compositions destinées à la scène. Les œuvres purement instrumentales représentent un
tiers de son œuvre, sans pour autant que le style ou les exigences que le compositeur
s’impose soient moindres. Il avait une affinité particulière avec le violoncelle ; il
faisait jouer les parties vocales des esquisses de ses œuvres durant leur composition
par un de ses trois frères, violoncelliste amateur, pendant que lui-même réalisait au
piano les autres parties instrumentales. Ses compositions présentent un style proche
du romantisme tardif, comme celui de Bruckner ou de Richard Strauss, sans renier
l’évolution vers l’atonalité et l’éclatement des formes musicales et l’apparition de
nouvelles structures. Ce Concerto pour violoncelle, op. 61, composé en 1947, ainsi
que le Concerto pour cor, op. 65, composé en 1951, comptent parmi les dernières
œuvres instrumentales du compositeur. Les œuvres instrumentales de Schoeck sont
injustement tombées dans l’oubli, car elles présentent autant d’intérêt que ses lieder. Le fait que Schoeck utilise un orchestre à cordes et non une grande formation
pour soutenir le violoncelle et le cor paraît extrêmement significatif ; en effet, l’orchestre à cordes est un ensemble qui « favorise le jeu chantant » et qui est adapté
au lyrisme de l’artiste. C’est le 10 février 1948 que le grand violoncelliste Pierre
Fournier (1906-1986, établi à Genève dès 1956 et jusqu’à sa mort, mais resté citoyen français), dédicataire de ce Concerto, l’a interprété pour la première fois avec
l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, dirigé par Volkmar Andreae. C’est une œuvre
rétrospective dans son contenu et dans sa forme : d’abord elle reflète fidèlement
l’atmosphère des poèmes que Schoeck avait mis en musique peu auparavant, peu
après et durant la composition du Concerto : Conrad Ferdinand Meyer dans Das
stille Leuchten, op. 60 (1946), et Eduard Mörike dans Das holde Bescheiden, op.
62 (1947/49). La structure formelle de l’œuvre révèle également ses antécédents :
le noyau du thème principal du mouvement initial se termine sur une réflexion expressive tirée du premier mouvement du Notturno, op. 47 (cinq mouvements pour
quatuor à cordes et baryton), composé en 1931/33. Le Concerto débute Allegro mo42
Das Cellokonzert von Othmar Schoeck, komponiert 1947, gehört mit seinem Hornkonzert aus dem Jahre 1951 zu seinen letzten Instrumentalwerken. Am 10. Februar 1948 wurde es durch Pierre Fournier, dem das Konzert gewidmet ist, mit dem
Tonhalle-Orchester Zürich unter der Leitung von Volkmar Andreae uraufgeführt.
Schoeck wurde 1886 in Brunnen im Kanton Schwyz geboren und studierte ab seinem achtzehnten Lebensjahr am Zürcher Konservatorium. Er beendete seine Studien 1908 bei Max Reger in Leipzig in Komposition und bei Robert Teichmüller im
Klavierspiel. Seinen Lebensunterhalt verdiente er als Chorleiter und Klavierbegleiter in Zürich. Von 1917 bis 1944 leitete er die Sinfoniekonzerte des Konzertvereins
St. Gallen in der dortigen Tonhalle. Während dieser Zeit wurde er auch eingeladen,
das Orchestre de la Suisse romande und das Orchester der Mailänder Scala zu dirigieren. Anfang der 1920er Jahre entdeckt Schoeck am Fest der Internationalen
Gesellschaft für Neue Musik in Salzburg die Kompositionen von Schönberg, Berg
und Hindemith und ihre „Welt der Dissonanzen“.
Neben seinen Aktivitäten als Chorleiter und Orchesterdirigent wird das Komponieren für ihn lebenswichtig. So vertont er Gedichte in deutscher Sprache. Unter
seinen Musikerkollegen gilt er als Schweizer Meister des Liedes, und sie nennen ihn
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21. 01. 2016
derato par quelques accords de l’orchestre, suivis d’une audacieuse partie de violoncelle-solo. Cette superbe mélodie utilise la tessiture étendue d’un excellent baryton,
rappelant l’affection que Schoeck porte à la voix. Durant ce premier mouvement,
exceptionnellement long, le violoncelle-solo mène de longs passages lyriques, tantôt mélancoliques, tantôt fébriles, souvent en dialogue avec les violons, sur un soutien des instruments graves (altos, violoncelles et contrebasses). Le ton de ré, teinté
de mineur, sert de base tonale, incluant de grands intervalles utilisés par les parties
instrumentales qui franchissent une unité tonale classique. Le second mouvement,
Andante tranquillo, aux sonorités très douces, crée une atmosphère de clair-obscur,
presque oppressante, évoquant comme de lointains souvenirs, une atmosphère semblable à celle de « Sommernacht », op. 58, un intermezzo pastoral, simple et émouvant, pour orchestre à cordes, vrai poème symphonique, qui est certainement le
tableau sonore le plus « vaporeux » que Schoeck ait jamais écrit et qui illustre musicalement le célèbre poème de Gottfried Keller. Le troisième mouvement, Presto,
est très virtuose, bref et polyphonique, avec les solos du violoncelle comme en un
mouvement perpétuel, presque sans respirations. Une atmosphère nocturne revient
au début du mouvement final qui débute Lento. Les phrases du soliste et de l’orchestre installent un mouvement comme un balancement de vagues, mais ce n’est
qu’une feinte. Le soliste rompt ce calme languissant, brusque les mélodies, anime
le dialogue avec l’orchestre et entraîne tout le monde dans une course dansante et
joyeuse, pleine de citations, que nous, les auditeurs, n’avons pas le temps de reconnaître vraiment, mais qui illuminent l’atmosphère mélancolique. Et c’est sur cette
sorte de tarentelle aux motifs virtuoses que se termine Molto allegro, « comme une
sérénade joyeuse et excentrique », le Concerto. (Barbara Senn Danecka et d’après
Matthias Schwarzer, Claves Records, 1989)
den „Schweizer Schubert“. Seine Instrumentalkompositionen nehmen ungefähr
ein Drittel seines Gesamtwerks ein, sind aber nicht weniger bedeutend als seine
Vokalkompositionen. Schoecks Stil steht der Spätromantik Bruckners und Richard
Strauss’ nahe, aber er zeigt auch die Entwicklung zur Atonalität, zum Aufbrechen
der klassischen Formen und das Erscheinen neuer Strukturen.
Eine besondere Vorliebe hatte Schoeck für das Cello, wohl wegen seiner Nähe zur
menschlichen Stimme. Einer seiner drei Brüder war Amateurcellist und musste ihm
die Vokalpartien seiner im Entstehen begriffenen Kompositionen vorspielen, während er selber die Instrumentalstimmen auf dem Klavier spielte.
Schoecks Cellokonzert stellt formal und inhaltlich eine Retrospektive auf Schoecks
musikalisches Schaffen dar, denn es gibt die Stimmung der Gedichtzyklen wieder,
die er kurz zuvor und auch während der Komposition des Cellokonzerts vertont
hatte, Das stille Leuchten von Conrad Ferdinand Meyer (1946) und Das holde Bescheiden von Eduard Mörike (1947/49). Im Hauptthema des ersten Satzes erscheint
eine ausdrucksvolle Erinnerung an den ersten Satz des Notturno für Streichquartett und Bariton aus den Jahren 1931-33.
La Deuxième Symphonie pour cordes et trompette ad libitum d’Arthur Honegger
Honegger composa cinq Symphonies entre 1930 et 1950. Il écrivit que la forme
symphonie « continue à être l’un des moyens essentiels d’expression de la musique
d’orchestre ». Il le prouvera avec efficacité. Sa Deuxième Symphonie est d’une décennie postérieure à la Première, créée à Boston à l’occasion du cinquantenaire de
la prestigieuse phalange de cette ville, le 13 février 1931, par Serge Koussevitzky,
en compagnie rien moins que de la Symphonie de Psaumes de Stravinski, de la
Musique pour cordes et cuivres de Hindemith et de la Troisième Symphonie de
Roussel. Cette Deuxième Symphonie, Honegger acheva donc de l’écrire en octobre
1941, en pleine occupation allemande et dans de pénibles conditions de travail. Elle
avait été commandée au compositeur dès 1936 par Paul Sacher pour fêter le dixième
anniversaire de son Orchestre de chambre de Bâle (ils seront aussi dédicataires de
sa Quatrième Symphonie, dite « Deliciae basiliensis », composée en 1946 et créée
le 21 janvier 1947). La partition, finalement, fut remise à Ernest Ansermet qui la
transmit à Sacher ; celui-ci en assura la première audition à Zurich le 18 mai 1942 à
la tête du Collegium Musicum de Zurich, tout récemment fondé en 1941. Écrite sous
l’influence oppressante des heures dramatiques que vivait la France, l’œuvre bannit
tout esprit de « divertissement » (qui imprégnait la Première Symphonie), et reste
tendue jusqu’à son dénouement salvateur. Elle se veut également de musique pure :
« Je n’ai cherché aucun programme, aucune donnée littéraire ou philosophique.
Si cette œuvre exprime ou fait sentir des émotions, c’est qu’elles se sont présentées
tout naturellement, parce que je n’exprime ma pensée qu’en musique et peut-être
sans en être absolument conscient… ». « Cette symphonie du deuil et du réconfort
illustre le lien qu’Honegger a cultivé toute sa vie avec Bach. Le dernier mouvement,
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Die Sinfonie für Streicher und Trompete ad libitum von Arthur Honegger ist die
zweite seiner fünf Sinfonien und entstand 1941 während der deutschen Besetzung
Frankreichs unter schwierigen Bedingungen. Paul Sacher hatte sie 1936 zur Feier
des zehnjährigen Bestehens seines Basler Kammerorchesters bestellt. Nach ihrer
Fertigstellung übergab Honegger die Partitur Ernest Ansermet, der sie an Paul Sacher weiterleitete. Dieser führte sie dann am 18. Mai 1942 mit dem Zürcher Collegium Musicum auf, das 1941 gegründet worden war.
Der bedrückende Einfluss der schweren Zeit, die Frankreich erlebte, macht sich
in dieser Sinfonie bemerkbar, die alles andere als unterhaltsam ist, wie es noch
die zehn Jahre früher entstandene Erste Sinfonie gewesen war. Es ist aber keine
Programmmusik, die irgendwelche Ereignisse dieser dunklen Epoche beschreibt,
sondern Honegger schrieb über diese Musik: „Ich habe kein Programm, keine literarische oder philosophische Vorgabe gesucht. Wenn dieses Werk Gefühle ausdrückt oder empfinden lässt, so haben sie sich ganz natürlich eingestellt, weil ich
meine Gedanken nur in Musik ausdrücke und sie mir vielleicht gar nicht wirklich
bewusst sind.“
Diese Sinfonie der Trauer und des Trostes illustriert die Beziehung zu Bach, die
Honegger stets gepflegt hat. Der letzte Satz, scharf und bitonal, wird durch eine
Choralmelodie der Solotrompete verklärt, einen tröstenden Schluss in der Art eines bachschen Cantus firmus. Mit diesem Choral in der jubilierenden Tonart D-Dur
kündet die Trompete, nur von den ersten Geigen begleitet, eine Zeit an, in der das
Licht über die Finsternis triumphieren wird. Dieser Choral erweckt die Hoffnung
auf Sieg und Frieden und führt rasch zu einem mächtigen Schluss der Sinfonie.
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exacerbé et bitonal, est transfiguré par une mélodie de choral jouée par la trompette
solo, une consolation finale écrite à la manière d’un cantus firmus de Bach. » (Karl
Schumann, DGG). En effet un choral d’un ré majeur affirmé (tonalité « solaire »)
jaillit alors, clamé par la trompette, unie aux premiers violons seuls, trompette annonciatrice d’un temps où la lumière triomphera des ténèbres, prémonition (encore
bien incertaine, mais confiante) de victoire et de paix, menant à une puissante et
rapide conclusion de l’œuvre. (D’après François-René Tranchefort, 1986)
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5e concert
Samedi 6 février 2016
Salle Équilibre à 19 h. 00
L’ORCHESTRE DE CHAMBRE
DE LAUSANNE
DIRECTION : HANNU LINTU
SOLISTES : LIONEL MONNET, PIANO
JULIEN ZUFFEREY, VIOLON
XAVIER PIGNAT, VIOLONCELLE
(TRIO NOTA BENE)
L. VAN BEETHOVEN « DIE GESCHÖPFE DES PROMETHEUS – LES CRÉATURES DE
PROMÉTHÉE », OUVERTURE EN DO MAJEUR, OP. 43 (1800/1)
(1770 – 1827)
Adagio – Allegro molto et con brio
TRIPLE CONCERTO POUR PIANO, VIOLON ET VIOLONCELLE
EN DO MAJEUR, OP. 56 (1803/4)
I. Allegro – II. Largo – III. Rondo alla Polacca
Introduction (La Tempesta). Allegro non troppo, attacca:
1. Poco Adagio – Allegro con brio – Poco Adagio – Allegro con brio
2. Adagio – Allegro con brio – 3. Allegro vivace
4. Maestoso – Andante – 5. Adagio – Andante quasi Allegretto
6. Un poco Adagio – Allegro, attacca: 7. Grave, attacca:
8. Marcia. Allegro con brio – Presto –9. Adagio – Adagio – Allegro molto
10. Pastorale. Allegro – 11. Coro di Gioja. Andante, attacca:
12. Solo di Gioja. Maestoso – Adagio – Allegro –
13. Terzettino – Grotteschi. Allegro – Comodo – Coda –
14. Solo della Signora Cassentini. Andante – Adagio – Allegro –
Allegretto
15. Coro (e) Solo di Vigano. Andantino – Adagio – Allegro
16. Finale. Allegretto – Allegro molto – Presto
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06. 02. 2016
SUITE, TIRÉE DU BALLET « DIE GESCHÖPFE DES PROMETHEUS
– LES CRÉATURES DE PROMÉTHÉE », OP. 43 (1800/1)
L’Orchestre de chambre de Lausanne
Formation de renommée internationale, l’Orchestre de Chambre de Lausanne
(OCL) donne près de cent concerts chaque saison, à la Salle Métropole de Lausanne, son lieu de résidence, ainsi qu’en Suisse et à l’étranger. On peut ainsi l’entendre au Théâtre des Champs-Élysées et à la Salle Pleyel de Paris, à l’Alte Oper
de Francfort, à l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, au Musikverein
de Vienne, au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, mais aussi lors de festivals
comme les BBC Proms de Londres, le Festival George Enescu de Bucarest, le Festival Mstislav Rostropovitch de Moscou ou encore le Festival d’Istanbul. Fondé en
1942 par Victor Desarzens, l’OCL a travaillé avec de grandes figures du monde
musical : les chefs Ernest Ansermet, Günter Wand, Paul Hindemith, Charles Dutoit, Neeme Järvi, ou bien encore Jeffrey Tate, ainsi que des solistes, tels que Isaac
Stern, Anne-Sophie Mutter, Radu Lupu ou Martha Argerich. En près de septantecinq ans d’existence, il n’a connu que six directeurs artistiques : Victor Desarzens
(1942-1973), Armin Jordan (1973-1985), Lawrence Foster (1985-1990), Jesús López
Cobos (1990-2000), Christian Zacharias (2000-2013) et Joshua Weilerstein à partir
de la saison 2015-2016. Bertrand de Billy est actuellement le principal chef invité
de l’OCL. La riche discographie de l’OCL lui attire souvent les éloges de la presse
internationale. L’intégrale des Concertos pour piano de Mozart, joués et dirigés
par Christian Zacharias, a été réalisée entre 2000 et 2012 pour le label MDG et a
récolté une quarantaine de distinctions internationales. Plus récemment, une nouvelle collaboration est née avec Outhere Music. Après une intégrale remarquée des
Concertos pour clarinette de Louis Spohr enregistrés sous les doigts et la direction
de Paul Meyer, en 2012, et un CD Schönberg avec Heinz Holliger, paru en 2013,
la Symphonie en ré majeur de Luigi Cherubini dirigée par Bertrand de Billy vient
d’être publiée par MDG. Partenaire de l’Opéra de Lausanne, l’OCL se produit en
fosse très régulièrement. Il développe enfin ses activités en direction de la jeunesse,
en proposant divers concerts scolaires et publics et en collaborant avec différentes
Hautes Écoles de sa ville hôte (Haute École de Musique de Lausanne et Haute École
de Théâtre de Suisse Romande). Subventionné par la Ville de Lausanne et le Canton
de Vaud, il fait partie de l’Association Suisse des Orchestres Professionnels. Ses
concerts, enregistrés par la chaîne de radio Espace 2, partenaire privilégié depuis
ses débuts, sont également mis à la disposition du public en écoute à la demande sur
www.espace2.ch.
Das Orchestre de chambre de Lausanne, 1942 vom Geiger und Dirigenten Victor
Desarzens gegründet, ist heute ein international renommiertes Ensemble, das mit
seinen etwa vierzig Mitgliedern jedes Jahr fast hundert Konzerte in Lausanne, in
anderen Schweizer Städten und im Ausland gibt. Man kann das OCL im Théâtre des
Champs-Élysées und in der Salle Pleyel in Paris hören, aber auch im Wiener Musikvereinssaal oder in der Alten Frankfurter Oper. Nach Victor Desarzens, Armin
Jordan, Lawrence Foster und Jesús López-Cobos war von 2000 bis 2013 Christian
Zacharias künstlerischer Leiter des Orchesters, das aber seit seiner Gründung auch
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unter zahlreichen Gastdirigenten gespielt hat, so zum Beispiel unter Ernest Ansermet, Günter Wand, Paul Hindemith, Charles Dutoit, Neeme Järvi und Jeffrey Tate.
Neben seinen Konzerten spielt das OCL auch regelmässig im Orchestergraben der
Lausanner Oper und arbeitet mit der Haute École de Musique de Lausanne und der
Haute École de Théâtre de Suisse Romande zusammen.
Die zahlreichen CD-Aufnahmen des OCL werden in der internationalen Presse gelobt. So hat die bei MDG erschienene Gesamtausgabe der Klavierkonzerte Mozarts
mit Christian Zacharias als Dirigent und Solist, aufgenommen in den Jahren 2000
bis 2012, über vierzig Auszeichnungen erhalten. Im Rahmen der Zusammenarbeit
mit dem Label Outhere Music erschien 2012 eine vielbeachtete Aufnahme der Klarinettenkonzerte Louis Spohrs mit Paul Meyer als Solist und Dirigent. 2013 wurde
eine CD mit Werken von Arnold Schönberg aufgenommen, wobei Heinz Holliger
das OCL dirigierte. Die jüngste CD ist bei MDG erschienen und enthält Werke von
Beethoven und Cherubini; Dirigent ist Bertrand de Billy.
Von Anfang an ist Radio Suisse Romande ein wichtiger Partner gewesen, der zur
Ausstrahlung – im wörtlichen wie im übertragenen Sinne – des OCL beigetragen
hat. Die meisten Konzerte des OCL werden für spätere Sendungen aufgenommen,
wenn sie nicht direkt von Espace 2 übertragen werden.
Chef d’orchestre principal de l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise
depuis août 2013, Hannu Lintu a occupé
précédemment les postes de chef de l’Orchestre Philharmonique de Tampere, chef
invité au RTE National Symphony Orchestra, Dublin, et directeur artistique de l’Orchestre Symphonique de Helsingborg et
de la Philharmonie de Turku. En 2012/13,
Hannu Lintu dirige l’Orchestre Philharmonique de Londres, l’Orchestre Symphonique de la BBC écossaise, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool, les
Orchestres Symphoniques de Galice, d’Adélaïde, de Sydney, de Saint-Louis, de
Houston et de l’Oregon, et fait ses débuts avec les Orchestres Symphoniques de
Baltimore et du Minnesota. Hannu Lintu a dirigé Tannhäuser de Wagner à l’Opéra
de Tampere en 2012. Il se produit régulièrement à l’Opéra national de Finlande, où
il a notamment dirigé Parsifal de Wagner mis en scène par Harry Kupfer, Carmen
de Bizet et Le Roi Lear d’Aulis Sallinen. Il a travaillé avec l’Opéra national d’Estonie, où il a enregistré Mare and her Son de Tauno Pylkkänen. Il a dirigé Gianni
Schicchi de Puccini en version de concert au Festival d’opéra de Savonlinna et au
Grant Park Festival de Chicago. Hannu Lintu a étudié la direction auprès de Jorma
Panula, ainsi que le violoncelle et le piano, à l’Académie Sibelius d’Helsinki et s’est
perfectionné auprès de Myung-Whun Chung à l’Académie Chigiana de Sienne.
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06. 02. 2016
Hannu Lintu, chef d’orchestre
Der Dirigent Hannu Lintu wurde 1967 in Rauma in Finland geboren und studierte Cello und Klavier am Konservatorium Turku und an der Sibelius-Akademie in
Helsinki, wo er später auch Dirigieren bei Atso Amila, Jorma Panula und Eri Klas
studierte. Er nahm auch an Meisterkursen des russischen Dirigenten Ilja Musin teil
und studierte bei Myung-Whun Chung an der Accademia Chigiana in Siena. 1994
gewann er den Nordischen Dirigentenwettbewerb in Bergen.
Seit 2013 ist Hannu Lintu Chefdirigent des Finnischen Radiosinfonieorchesters,
nachdem er zuvor künstlerischer Leiter des Philharmonischen Orchesters Tampere,
des Sinfonieorchesters Helsingborg und des Philharmonischen Orchesters Turku
und Hauptgastdirigent beim RTÉ National Symphony Orchestra in Dublin war.
Zu den Höhepunkten der Saison 2014/15 gehören sein Debüt beim Hallé-Orchester
und Auftritte mit dem Schottischen BBC-Sinfonieorchester, der Warschauer Philharmonie, dem Sinfonieorchester des Westdeutschen Rundfunks Köln, dem Orquestra Simfònica Barcelona und dem Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra.
Auch Opernaufführungen fanden unter seiner Leitung statt, unter anderen Parsifal, Carmen und Aulis Sallinens King Lear an der Finnischen Nationaloper.
Von den zahlreichen CD-Einspielungen, die Hannu Lintu dirigiert hat, seien nur einige erwähnt: Mozarts Klavierkonzerte Nr. 22 und 24 mit Angela Hewitt und dem
National Arts Centre Orchestra Ottawa, Werke von Ligeti, darunter sein Violinkonzert mit dem Solisten Benjamin Schmid, Messiaens Turangalîla-Sinfonie, die Violinkonzerte von Sibelius und Thomas Adès mit dem Solisten Augustin Hadelich und
dem Königlichen Philharmonischen Orchester Liverpool.
Le Trio Nota Bene
Le Trio suisse Nota Bene
est formé du pianiste Lionel
Monnet, du violoncelliste
Xavier Pignat et du violoniste Julien Zufferey. Après
l’obtention d’une virtuosité
de musique de chambre au
Conservatoire de Lausanne,
le groupe se perfectionne à
Paris auprès du Trio Wanderer et suit les conseils de
professeurs, tels que Roberto Szidon, Menahem Pressler (Beaux-Arts Trio), Patrick Genet (Quatuor Sine
Nomine), Christian Favre (Quatuor Schumann), Jean Balissat, Raphaël Wallfisch,
Thomas Grossenbacher, Shmuel Ashkenasi (Quatuor Vermeer), Mauro Minguzzi,
Christian Ivaldi, Claire Désert et Emmanuel Strosser. Le Trio Nota Bene accède à
la finale du 11e Concours International « Carlo Soliva » à Casale Monferrato (Italie),
remporte le 1er Prix du Concours International de musique de chambre de Helle50
Das Trio Nota Bene wird von drei Walliser Musikern gebildet, dem Pianisten Lionel
Monnet aus Isérables, dem Cellisten Xavier Pignat aus St-Maurice und dem Geiger
Julien Zufferey aus Chippis. Im Jahr 2000 schlossen die drei am Lausanner Konservatorium mit dem Konzertdiplom für Kammermusik in der Klasse von Patrick Genet
ab. Im Jahr darauf erhielten sie das Solistendiplom, und seit 2003 perfektionierten
sie sich in Paris beim Trio Wanderer, das ihre „erstaunliche musikalische Reife“
rühmt.
Das Trio nahm an Meisterkursen von Roberto Szidon an der Sittener Sommerakademie und von Menahem Pressler, dem Pianisten des Beaux-Arts Trios, in Basel
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06. 02. 2016
voetsluis-Rotterdam (Hollande), reçoit le Prix Culturel d’Encouragement de l’État
du Valais, décroche le 1er Prix à l’unanimité du jury au 28e Concours pour Trio
Instrumental-Prix Géraldine Whittaker, à Neuchâtel, se distingue en remportant le
Prix Philippe Chaignat (récompensant la qualité de sa prestation lors des Sommets
Musicaux de Gstaad) et s’adjuge le Prix du Public à l’édition 2009 du Prix ZulawskiVille de Chamonix. En 2011, la bourse trisannuelle MusiquePro lui est, en outre,
décernée par l’État du Valais. Le Trio se produit au Festival Sine Nomine à Lausanne, aux Flâneries musicales de Champéry, au Festival des Haudères, au Festival
d’Ernen, à la Tonhalle de Zurich, au Theater Basel, au Studio Ernest Ansermet de
Genève, à l’Auditorium du Conservatoire de Genève, au Musée d’Art et d’Histoire
de Genève, à l’Octogone de Pully, à la Fondation Gianadda, au Festival International de la Roque d’Anthéron, à la Folle Journée de Nantes, au Concertgebouw
d’Amsterdam, au Festival de Hellevoetsluis, au Teatro Sociale de Castiglione delle
Stiviere, aux Zinettiadi de Vérone, ou encore au Festival D-Marin de Bodrum où
les trois artistes apparaissent en solistes dans le Triple Concerto de Beethoven aux
côtés du Dogus Youth Symphony Orchestra. À l’automne 2011, une tournée mène
les trois musiciens au Recanati Hall de Tel Aviv, au Music Center de Jérusalem et à
la Chamber Music Society de Haïfa. Actif dans le domaine de la musique contemporaine, le Trio Nota Bene crée régulièrement des œuvres de compositeurs suisses
et étrangers : citons les premières des Trios de Roberto Sierra, Marie-Christine
Raboud, Jean-Luc Darbellay, Gregorio Zanon ou encore d’Alfred Zimmerlin. Leur
interprétation live des Nachtstudenstücke de ce dernier compositeur, créés lors du
Festival d’Ernen et repris au Theater Rigiblick de Zurich, est choisie par la commission artistique Migros pour figurer sur son CD-Sélection regroupant les plus
belles créations de l’année 2013. Le Trio collabore avec des artistes de renom, tels
que Fabio di Càsola, Brigitte Fournier, Christoph Schiller, Shlomo Mintz, Nobuko
Imai, Gérard Caussé, Silvia Simionescu, Pierre Amoyal, Ilya Gringolts ou encore
Shmuel Ashkenasi. Le Trio Nota Bene a à son actif deux enregistrements parus
sous le label Claves et chaleureusement salués par la critique. Le premier, «100%
Russe», est dédié aux Trios d’Arenski, Rachmaninov et Schostakovitch ; le second,
«Swiss Perspective», est consacré aux compositeurs helvétiques, J. Raff, A. Honegger, E. Bloch et F. Martin.
teil. Verschiedene Lehrer begleiteten die jungen Musiker weiterhin mit ihren Ratschlägen, so Patrick Genet vom Quatuor Sine Nomine, Christian Favre vom Quatuor Schumann, Jean Balissat, Raphaël Wallfisch, Thomas Grossenbacher, Shmuel
Ashkenasi vom Quatuor Vermeer, Christian Ivaldi, Claire Désert und Emmanuel
Strosser.
Nota Bene wird vom Komponisten Henri Dutilleux unterstützt, der das Trio für „ein
äusserst edles Ensemble allerersten Ranges“ hält. Weitere Unterstützung erhält es
von der Swiss Global Artistic Foundation unter dem Vorsitz von Geoffrey Simon.
Die Musiker gelangten 2004 in das Finale des 11. internationalen Musikwettbewerbs „Carlo Soliva“ in Casale Monferrato und wurden am Internationalen Wettbewerb für Kammermusik von Hellevoetsluis-Rotterdam mit dem Ersten Preis ausgezeichnet. Ausserdem erhielten sie 2005 einen Förderpreis des Kantons Wallis.
L’Ouverture et la Suite du Ballet « Les Créatures de Prométhée » de Ludwig van
Beethoven
Ludwig van Beethoven et le ballet : une association pas forcément immédiate. Et
pourtant, Die Geschöpfe des Prometheus – Les Créatures de Prométhée, connut à
sa création à Vienne en 1801 un nombre de représentations remarquable. L’Ouverture est seule restée au répertoire des concerts symphoniques. Hannu Lintu nous offre
l’occasion de redécouvrir l’essentiel de la musique du ballet au travers d’une suite
réalisée par ses propres soins, avec notamment son Finale dans lequel résonne un
thème que Beethoven réutilisera quelques années plus tard dans sa Troisième Symphonie. Le libretto et la chorégraphie du ballet en deux actes (actuellement perdus)
étaient du chorégraphe napolitain Salvatore Viganò (1769-1821). Le ballet, avec la
musique de Beethoven, fut créé le 28 mars 1801 devant l’impératrice Marie-Thérèse
au Hoftheater où il fut représenté une trentaine de fois jusqu’en 1802. La primaballerina du ballet était Maria Casentini que la critique d’alors avait trouvée excellente.
Un spectateur attentif, le gouverneur comte Karl von Zinzendorf (1739-1813), nota
en français, dans ses carnets : « Le nouveau ballet Les Créatures de Prométhée est
singulier. La musique de Beethoven ne me plut guère. Tout le Parnasse se trouve
en évidence. Apollon immobile au haut d’un rocher escarpé. Prométhée fait danser
ses hommes, cela n’avance pas, la musique les anime, la Muse de la tragédie excite
leur sensibilité en faisant semblant d’avoir tué Prométhée. Viennent les évolutions
guerrières. Vigano a l’épée et le bouclier à la main. La Casentini lui décoche une
flèche. Cela dure jusques vers 10 heures … ». Deux recensions en ont paru en mai
et juin 1801 dans des journaux viennois à la mode : Zeitung für die elegante Welt
et Journal des Luxus und der Moden, à partir desquels on n’en saura pas plus que
ces quelques phrases sur la musique composée par Beethoven : « Den Schluß der
Vorstellungen auf unserm Hoftheater vor Ostern machte ein neues heroisch-allegorisches Ballet, in 2 Aufzügen: die Geschöpfe des Prometheus, von der Erfindung
und Ausführung des Herrn Salvatore Vigano, und in Musik gesetzt von Herrn van
Beethoven. … Ob Herr van Beethoven bei der Einheit – um nicht Einförmigkeit der
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Das Ballett Die Geschöpfe des Prometheus mit der Muik von Ludwig van Beethoven und der Choreographie des Neapolitaners Salvatore Viganò wurde am 28.
März 1801 am Wiener Hoftheater in Anwesenheit der Kaiserin Maria-Theresia uraufgeführt. In den folgenden zwei Jahren fanden rund dreissig weitere Aufführungen statt. Ein aufmerksamer Zuschauer, der Graf Karl von Zinzendorf, schrieb in
seinen Notizen (auf Französisch!): „Das neue Ballett Die Geschöpfe des Prometheus
ist einzigartig. Die Musik Beethovens gefiel mir kaum. Der gesamte Parnass wird
zur Schau gestellt. Apollo unbeweglich hoch oben auf einem schroffen Felsen. Prometheus lässt seine Menschen tanzen, es geht nicht voran, die Musik belebt sie,
die Muse der Tragödie erregt ihre Aufmerksamkeit, indem sie so tut, als habe sie
Prometheus getötet. Es folgen kriegerische Entwicklungen. Vigano mit Schwert und
Schild in der Hand. Die Casentini – die Primaballerina der Uraufführung – schiesst
einen Pfeil auf ihn ab. Das dauert bis gegen 10 Uhr …“
Auch eine Rezension, die in einer Zeitung erschien, äussert sich nicht gerade positiv über Beethovens Musik zu diesem Ballett: „Den Schluß der Vorstellungen auf
unserm Hoftheater vor Ostern machte ein neues heroisch-allegorisches Ballet, in 2
Aufzügen: die Geschöpfe des Prometheus, von der Erfindung und Ausführung des
Herrn Salvatore Vigano, und in Musik gesetzt von Herrn van Beethoven. … Ob Herr
van Beethoven bei der Einheit – um nicht Einförmigkeit der Handlung zu sagen, das
leisten konnte, was ein Publikum, wie das hiesige, fordert, will ich unentschieden
lassen. Daß er aber für ein Ballet zu gelehrt und mit zu weniger Rücksicht auf den
Tanz schrieb, ist wohl keinem Zweifel unterworfen.“
In den Konzertprogrammen hört man von dieser Ballettmusik nur noch die Ouvertüre. Doch heute Abend haben wir die Gelegenheit, weitere wesentliche Teile der
Ballettmusik kennenzulernen, denn Hannu Lintu hat daraus eine Suite zusammengestellt, in deren Finale ein nicht unbekanntes Thema erklingt: Beethoven hat es
später in seiner Dritten Sinfonie, der Eroica, verwendet.
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06. 02. 2016
Handlung zu sagen, das leisten konnte, was ein Publikum, wie das hiesige, fordert,
will ich unentschieden lassen. Daß er aber für ein Ballet zu gelehrt und mit zu weniger Rücksicht auf den Tanz schrieb, ist wohl keinem Zweifel unterworfen. » – « Das
Stück selbst ist von Salvatore Vigano, die Musik von Hrn. von Beethoven, welcher
sich, zwar vorzüglich in Stücken für das Fortepiano, schon rühmlich bekannt gemacht hat. »…
Le Triple Concerto pour piano, violon et violoncelle de Ludwig van Beethoven
Il date des années 1803-04 et fut créé à Vienne en 1807. Il est dédié au prince
Lobkowitz, le mécène et commanditaire de plusieurs œuvres de Beethoven. Il représente une tentative intéressante pour concilier dans un nouveau cadre formel le
style des trios de musique de chambre, très en honneur dans la Vienne de l’époque,
celui des anciens concerti grossi, dans lesquels un groupe d’instruments solistes,
soli, dialogue avec tous ceux de l’orchestre, tutti, et enfin celui du concerto de soliste élargi à plusieurs partenaires. De par son caractère symphonique, ce Triple
Concerto prend l’allure d’une « symphonie concertante » dans laquelle les trois
solistes se partagent le parcours thématique, tantôt mélodique, tantôt rythmique,
plutôt qu’ils ne l’assument en complète concordance. À cet égard, Beethoven n’est
parvenu qu’à une réussite partielle, et la partition ne s’avère pas des plus inoubliables, il faut en convenir. (D’après F.-R. Tranchefort, 1986)
Das Tripelkonzert op. 56 in C-Dur von Ludwig van Beethoven entstand in den
Jahren 1803-04, wurde aber erst 1807 in Wien uraufgeführt. Es ist Beethovens
Mäzen, dem Fürsten Lobkowitz, gewidmet, für den Beethoven auch andere Werke
geschrieben hat. Das Tripelkonzert hat den Charakter einer konzertanten Sinfonie,
in der sich die drei Solisten den thematischen Ablauf melodisch und rhythmisch
teilen und nicht einfach ständig zu dritt spielen. Es ist sicher nicht Beethovens gelungenstes Werk, aber es stellt einen interessanten Versuch dar, in einer neuen
Form drei Stile miteinander zu verbinden, den der damals in Wien sehr beliebten
Kammermusiktrios, den der alten Concerti grossi, in denen eine Gruppe von Soloinstrumenten mit dem gesamten Orchester dialogiert, und schliesslich den des
Solokonzerts, allerdings mit drei Solisten.
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Vendredi 19 février 2016
Salle Équilibre à 20 h. 00
L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
DU FORUM NATIONAL DE MUSIQUE
DE WROCłAW
DIRECTION : DANIEL R AISKIN
SoliSte : Bartek Nizioł, violoN
S. MONIUSZKO
POLONEZ KONCERTOWY - POLONAISE DE CONCERT
POUR GRAND ORCHESTRE EN LA MAJEUR, OP. 4 (1866)
(1819 – 1872)
H. WIENIAWSKI
(1835 – 1880)
DEUXIÈME CONCERTO POUR VIOLON ET ORCHESTRE
EN RÉ MINEUR, OP. 22 (1856/62)
DÉDIÉ À PABLO DE SARASATE
I.
Allegro moderato
II. Romance. Andante non troppo
III. Allegro con fuoco – Allegro
P. I. TCHAÏKOVSKI
(1840 – 1893)
CINQUIÈME SYMPHONIE EN MI MINEUR, OP. 64 (1888)
I.
Andante – Scherzo. Allegro con anima –
Molto più tranquillo
II. Andante cantabile, con alcuna licenza –
Non allegro – Andante maestoso con piano
III. Valse. Allegro moderato
IV. Finale. Andante maestoso, con fiamma –
Non allegro – Presto molto furioso –
Molto assai e molto maestoso – Allegro vivace
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19. 02. 2016
6e concert
L’Orchestre Philharmonique du Forum national de musique de Wrocław
C’est en 1945, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, qu’est fondée la Philharmonie de Wrocław, en tant qu’héritière de la grande tradition musicale de la ville
qui remonte au XIXe s. Des compositeurs et des interprètes de premier plan ont été
les hôtes de cette ville de Basse Silésie : Johannes Brahms, Max Bruch, Richard
Wagner, Edvard Grieg, Gustav Mahler, Ignacy Paderewski, Pablo de Sarasate et
Eugène Ysaye, pour ne nommer que les plus célèbres. À côté du répertoire classique
et romantique, la Philharmonie de Wrocław s’est focalisée sur la musique polonaise
contemporaine, en collaborant avec des musiciens, comme Krzysztof Penderecki
et Witold Lutosławski (du nom duquel l’Orchestre a été rebaptisé pour l’année qui
a suivi sa mort en 1994). Les œuvres de ces compositeurs polonais sont jouées par
l’Orchestre lors de ses tournées européennes et américaines, en tant qu’ambassadeur de la Pologne. La plupart de ces tournées ont lieu avec Daniel Raiskin comme
chef invité avec lequel une nouvelle collaboration s’est maintenant établie. Plusieurs
enregistrements pour la radio, pour la télévision et pour des disques témoignent
des multiples ressources de l’Orchestre. Au centre de sa production, citons l’enregistrement de l’ensemble des œuvres de Witold Lutosławski sous le titre « Opera
Omnia » avec le concours de chefs renommés, tels Jacek Kaspszyk (chef titulaire de
2005 à 2012) et de Stanislaw Skrowaczewski. L’Orchestre réalise une cinquantaine
de projets chaque saison, non seulement à Wrocław, mais aussi dans les Festivals
importants de Pologne, comme l’Automne de Varsovie ou le Festival Wratislava
Cantans lors duquel, en 2012, a été donnée la Grande Messe des Morts d’Hector
Berlioz, sous la direction de Paul McCreesh, et dont l’enregistrement a été couronné
par le BBC Music Magazine. C’est en automne 2015 que débute une ère nouvelle
où l’Orchestre prend le nom d’Orchestre Philharmonique du Forum National de
Musique de Wrocław. À cette occasion, et grâce à un cofinancement de l’Union
Européenne, l’Orchestre peut maintenant disposer d’une magnifique et vaste salle
de concert de 1800 places. La Ville de Wrocław est « capitale européenne de la
culture pour 2016 » et c’est dans ce cadre qu’a lieu la tournée européenne de l’Orchestre durant ce mois de février, l’Orchestre étant une fois de plus ambassadeur
musical de son pays.
Das Philharmonische Orchester Breslau wurde 1945, unmittelbar nach dem zweiten Weltkrieg, gegründet und trat das Erbe einer grossen städtischen Musiktradition an, welche weit ins 19. Jahrhundert zurückreicht: Komponisten und Interpreten
von höchstem Rang gastierten in der niederschlesischen Metropole wie zum Beispiel Johannes Brahms, Max Bruch, Richard Wagner, Edvard Grieg, Gustav Mahler,
Ignaz Paderewski, Pablo de Sarasate und Eugène Ysaye, um nur die berühmtesten
zu nennen.
Seit Anbeginn Ihres Bestehens setzte die Breslauer Philharmonie, neben der Pflege
des klassisch-romantischen Repertoires, den Fokus auf die zeitgenössische Musik
Polens durch Zusammenarbeit mit Komponisten wie Krzysztof Penderecki und
Witold Lutosławski, dessen Name dem Orchester 1994, im Todesjahr des Kompo56
Daniel Raiskin, chef d’orchestre
Daniel Raiskin s’affirme comme un des
meilleurs musiciens d’Europe. En 2005, il
est nommé chef principal du Staatsorchester
Rheinische Philharmonie et, depuis 2008, il
occupe la même fonction à l’Artur-Rubinstein-Philharmonie de Łódź en Pologne. Né
à Saint-Pétersbourg, il commence à l’âge
de 6 ans le violon, puis poursuit ses études
musicales à l’Université de Musique Moussorgski en classe d’alto sous la conduite de
D. Meerovich et O. Balabin. En même temps,
il étudie la direction au Conservatoire de Leningrad dans la classe de Leg Savich et
termine brillamment ses études à la Hochschule für Musik de Freiburg in Breisgau,
où il devient l’assistant de Kim Kashkashian pendant un an. En 2002, il enregistre
l’œuvre complète pour alto d’Ernest Bloch. Sa carrière internationale le mène en
Europe dans les plus grandes salles de concert : Philharmonie de Berlin, Concertgebouw d’Amsterdam. En 1995, il donne la Symphonie concertante de Mozart lors
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19. 02. 2016
nisten, offiziell verliehen wurde. Werke von ihm, aber auch von manch andern bedeutenden Komponisten Polens, standen zumeist auch auf den Programmen bei
Tourneen durch viele Länder Europas und die USA: die Breslauer Philharmonie als
musikalischer Botschafter Polens. Mehrere dieser Konzertreisen erfolgten mit Daniel Raiskin, der von 2001 bis 2008 Erster Gastdirigent des Orchesters war und jetzt
erneut mit ihm zusammenarbeitet.
Viele Radio- und TV-Aufnahmen sowie CD-Produktionen zeugen von der Vielseitigkeit der Breslauer Philharmonie; sie steht im Mittelpunkt eines grossen CD-Projektes „Opera Omnia“ mit Aufnahmen aller Werke von Witold Lutosławski unter
so bekannten Dirigenten wie Jacek Kaspszyk (Chefdirigent von 2005-2012) und
Stanisław Skrowaczewski.
Das Orchester realisiert jede Saison rund 50 Projekte, nicht nur in Breslau selber,
sondern auch bei den wichtigsten polnischen Festivals wie zum Beispiel beim Warschauer Herbst und beim Internationalen Festival Wratislavia Cantans; bei diesem
Festspiel entstand 2012 die international beachtete Aufnahme von Hector Berlioz’
Grande Messe des Morts (unter Paul McCreesh), preisgekrönt vom BBC Music Magazine.
Im Herbst 2015 beginnt – mit dem Namen NFM Philharmonisches Orchester Breslau
– eine neue Ära: dann nämlich bezieht das Orchester das von der EU mitfinanzierte Nationale Forum der Musik (mit einem 1800 Plätze fassenden Konzertsaal) als
Heimstätte. Der grossen Auslandtournee des Orchesters im Februar 2016 kommt
besondere Bedeutung zu, ist Breslau 2016 doch Kulturhauptstadt Europas und das
NFM Philharmonische Orchester einmal mehr deren musikalischer Botschafter.
d’une tournée de quatorze concerts avec le Mozarteum de Salzbourg. En 1996, il
joue Harold en Italie de Berlioz au Concertgebouw d’Amsterdam. Membre du Trio
à cordes Belcanto Strings, il œuvre également en musique de chambre avec Nathalie Gutman, Shlomo Mintz, les sœurs Katia et Maria Labêque. En plus de ses deux
fonctions de titulaire, Daniel Raiskin est invité par les plus célèbres orchestres, et
pour des tournées prestigieuses.
Der Dirigent Daniel Raiskin wuchs als Sohn eines renommierten Musikwissenschaftlers in einem humanistisch geprägten Elternhaus auf. Er erhielt bereits mit
sechs Jahren Musikunterricht und nahm später das Studium an der Musikhochschule seiner Heimatstadt Sankt Petersburg auf: In erster Linie widmete er sich der
Geige und Bratsche, begann aber zugleich auch die Ausbildung zum Dirigenten. Zu
seinen Lehrern gehörten Lev Savich, Mariss Jansons, Neeme Järvi, Milan Horvat,
Woldemar Nelson und Jorma Panula. Im Alter von zwanzig Jahren verliess Daniel
Raiskin die Sowjetunion, um in Amsterdam und Freiburg sein Studium fortzusetzen. Rasch profilierte er sich zu einem der führenden Bratschisten in Europa mit
vielen Engagements als Solist und Kammermusikpartner. Allmählich jedoch wechselte der Schwerpunkt vom Instrument zum Taktstock: Raiskin entwickelte sich mit
seiner künstlerisch unverwechselbaren Handschrift zu einem der vielseitigsten Dirigenten seiner Generation.
Seit 2005 steht Daniel Raiskin dem Staatsorchester Rheinische Philharmonie Koblenz als Chefdirigent vor, und seit 2008 leitet er in gleicher Position die Artur
Rubinstein-Philharmonie in Polens zweitgrösster Stadt Łódź. Daneben gastiert er
bei vielen Orchestern in Europa und Asien. 2014 dirigierte Daniel Raiskin erstmals
das Orchester des Mariinski-Theaters in seiner Heimatstadt Sankt Petersburg mit
derart grossem Erfolg, dass er für 2015/16 gleich wieder für mehrere Konzerte
eingeladen wurde.
Die jüngsten Einspielungen aller vier Brahms-Sinfonien sowie die CD mit Schostakowitschs vierter Sinfonie fanden grosses Echo in der internationalen Presse, die
Einspielung der Cellokonzerte von Korngold, Bloch und Goldschmidt mit Julian Steckel erhielt einen Echo Klassik 2012.
Bartek Nizioł, violoniste
Né en 1974 à Szczecin, il étudie avec Jadwiga Kliszewska à Poznań et avec Pierre
Amoyal à Lausanne. Il suit des cours auprès de Zachar Bron, Ruggiero Ricci, Mauricio Fuks et Michael Frischenschlager. En 1991, encore durant ses études, il gagne
le Concours Henryk-Wieniawski à Poznań et le Concours de violon, à Adélaïde.
Durant les années suivantes, il est lauréat du Concours international de Pretoria,
du Concours de l’Eurovision, à Bruxelles, et, en 1993, il gagne le Premier Prix du
prestigieux Concours Marguerite Long-Jacques Thibaud, à Paris. Ses récompenses lui valent de pouvoir jouer dans les salles, avec les orchestres et sous la direction de chefs parmi les plus renommés, tels Yehudi Menuhin, David Zinman, Yoav
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Der Geiger Bartłomiej (Bartek) Nizioł wurde 1974 in Stettin geboren und studierte
bei Jadwiga Kliszewska in Posen und bei Pierre Amoyal in Lausanne. Er besuchte
Kurse bei Zachar Bron, Ruggiero Ricci, Mauricio Fuks und Michael Frischenschlager.
1991, noch während des Studiums an der Musikakademie Posen, gewann er den
internationalen Henryk Wieniawski-Wettbewerb in Posen und den Violinwettbewerb in Adelaide. Die Folgejahre waren geprägt von diversen Erfolgen bei Prestige-Wettbewerben: Bartek Nizioł wurde beim internationalen Musikwettbewerb
in Pretoria, beim Eurovisions-Wettbewerb in Brüssel sowie beim renommierten
Marguerite-Long-Jacques-Thibaud-Wettbewerb in Paris mit dem ersten Preis ausgezeichnet. Diese Erfolge ermöglichten ihm Auftritte als Solist mit bedeutenden
Orchestern und unter namhaften Dirigenten. Als leidenschaftlicher Kammermusiker musizierte er mit Musikern wie Pinchas Zukerman, Elisabeth Leonskaja und
Sol Gabetta. Im August 2011 debütierte er erfolgreich zusammen mit Martha Argerich am renommierten Musikfestival „Chopin and his Europe“ in Warschau. Eine
grosse Inspiration ist für Nizioł auch die Zusammenarbeit mit dem berühmten Filmkomponisten Vladimir Cosma, unter dessen Leitung er regelmässig spielt und mit
dem er dessen Concerto de Berlin aufgenommen hat.
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19. 02. 2016
Talmi, Marek Janowski, Jan Krenz, Heinrich
Schiff, Philippe Entremont, Jacek Kaspszyk
et Krzysztof Penderecki. Comme musicien
de chambre passionné, il a l’occasion d’être
le partenaire de Pinchas Zuckermann, Elisabeth Leonskaja et de Sol Gabetta. En août
2011, il fait ses débuts avec Martha Argerich
dans son Festival de musique Chopin and his
Europe à Varsovie. Dès 2010 il est premier
violon du Quatuor Valentin Berlinski, basé à
Zurich. L’une de ses grandes sources d’inspiration est le compositeur de musique de film,
Vladimir Cosma, sous la direction duquel il
joue souvent et avec lequel il a enregistré son
Concerto de Berlin. Ses enregistrements de
Wieniawski, Bacewicz et des captivantes Six
Sonates pour violon seul d’Ysaïe ont reçu le
Prix Fryderyk de la critique musicale polonaise. Depuis 2008 il enseigne à la Hochschule der Künste à Berne et est membre
du jury du Concours Henryk Wieniawski à Poznań et du Concours de musique
instrumentale du Pourcent culturel Migros à Zurich. Il s’engage aussi sans compter
depuis 2009 à soutenir les jeunes talents, en particulier dans le cadre de son projet
Festival & Masterclass en Pologne. Bartek Nizioł joue avec un instrument de Giuseppe Guarnerius del Gesù de 1727.
Bartek Nizioł ist Primgeiger des 2010 gegründeten und in Zürich ansässigen Valentin Berlinski-Quartetts. Seit 2008 unterrichtet er an der Hochschule der Künste in
Bern. Ausserdem gehört er der Jury des Henryk Wieniawski-Violinwettbewerbs in
Posen sowie der Jury des Instrumentalmusikwettbewerbs des Migros-Kulturprozents in Zürich an. Er setzt sich auch sehr für die Förderung junger Talente ein, insbesondere im Rahmen seines eigenen Projekts „Festival & Masterclass“ in Polen.
In Pressestimmen wird immer wieder der Nuancenreichtum seiner Interpretationen sowie der „meisterhaft kontrollierte, singende Ton” (New York Times) hervorgehoben. Er spielt auf einer Guarneri del Gesù aus dem Jahre 1727.
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Die Konzertpolonaise für grosses Orchester von Stanisław Moniuszko entstand
1866 und ist ein perfektes Beispiel der danse polonaise marchée, mit der zu jener
Zeit die Bälle in den herrschaftlichen Häusern des polnischen Adels eröffnet wurden. Stanisław Moniuszko kam 1819 in Ubiel in der Gegend von Minsk, im heutigen Weissrussland, in einer adligen Familie zur Welt und lebte im von den Russen
zwischen zwei Aufständen besetzten Teil Polens, das als selbständiges Land von
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19. 02. 2016
La Polonaise de concert pour grand orchestre de Stanisław Moniuszko
Stanisław Moniuszko est né en 1819 à Ubiel (aujourd’hui en Biélorussie, région de
Minsk) dans une famille noble, et mort à Varsovie en 1872. Il a vécu dans la partie
occupée par la Russie entre deux soulèvements, ceux de 1830 et de 1863, alors que
la Pologne, partagée entre la Russie, la Prusse et l’Autriche, ne figurait plus comme
pays sur la carte de l’Europe. Durant cette période, de nombreux artistes polonais,
empêchés de poursuivre leur mission dans leur pays, ont dû émigrer et ont trouvé
refuge à l’étranger (Chopin, Mickiewicz, Słowacki, Norwid, …). Moniuszko n’a
cependant pas quitté sa patrie. Il a consacré toute son énergie à la survie et la transmission de la culture polonaise. Il a vécu la moitié de sa vie à Vilnius, ville alors
polonaise, aux longues traditions culturelles. En assurant la fonction d’organiste,
il veilla aussi à la bonne marche de la vie musicale de cette ville et y fit exécuter
de grands chefs-d’œuvre, notamment le Requiem de Mozart, l’oratorio Paulus de
Mendelssohn et des fragments de La Création de Haydn. Comme Nicolaï Glinka en
Russie et Bedřich Smetana en Bohème tchèque, puisant dans le folklore populaire,
Moniuszko a su retenir de ce langage traditionnel national des éléments, certes
moins innovateurs ou expérimentaux, qui lui ont inspiré des mélodies d’une beauté
exceptionnelle (on en compte 360) et une douzaine d’opéras et autant d’opérettes,
qui sont encore maintenant souvent à l’affiche, tel Le Manoir Hanté. Son talent de
mélodiste et sa profonde connaissance linguistique lui ont permis d’éveiller l’intérêt
du public, tout en détournant l’attention de la censure de textes engagés. Ses compositions symphoniques ont été créées pendant le long travail sur ses opéras, comme
un réservoir de motifs à garder et comme un champ expérimental pour l’instrumentation. De cette inspiration vient la Polonaise de concert, op. 4, composée en 1866.
Elle est un exemple parfait du caractère de la « danse polonaise marchée », qui
ouvrait à cette époque les bals dans les manoirs de la noblesse. Débutant aux sons
d’une harpe, la Polonaise de concert est une magnifique ouverture instrumentale de
concert. L’orchestre au grand complet s’installe dans un rythme caractéristique à 3
temps, calme, se prêtant à une marche lente. Les groupes d’instruments dialoguent
sans s’écarter du rythme, dont l’accentuation spécifique du troisième temps de la
mesure distingue la polonaise d’autres danses à trois temps. Cette Polonaise de
concert est composée de trois parties a-b-a. La première partie avec tout l’orchestre
est suivie d’une séquence centrale plus lyrique, jouée juste par quelques instruments. Un rappel des motifs du début évolue en accélérant en une coda finale où
la formule d’une cadence syncopée, avec une prolongation accentuée du 2e temps,
termine cette solennelle invitation à la suite du concert. (Barbara Senn Danecka)
der Karte Europas verschwunden war, aufgeteilt unter Russland, Preussen und Österreich. Zahlreiche Künstler, unter anderen Chopin und die Dichter Mickiewicz,
Słowacki und Norwid, wurden an ihrer Tätigkeit im eigenen Land gehindert und
fanden als Emigranten im Ausland Aufnahme. Doch Moniuszko verliess seine Heimat nicht und setzte seine ganze Energie für das Weiterleben und die Verbreitung
der polnischen Kultur ein. Die Hälfte seines Lebens verbrachte er im damals polnischen Wilna mit seiner langen kulturellen Tradition. Als Organist kümmerte er
sich auch um das Musikleben der Stadt und liess grosse Werke aufführen, unter
anderem Mozarts Requiem, Mendelssohns Oratorium Paulus und Teile aus Haydns
Oratorium Die Schöpfung.
Wie Glinka in Russland und Smetana in Böhmen fand Moniuszko in der traditionellen Volksmusik die wesentlichen Elemente für seine Kompositionen, unter denen
sich 360 wunderschöne Lieder und ein Dutzend Opern sowie ebensoviele Operetten finden, die auch heute noch gerne gespielt werden wie etwa Halka oder Das
Gespensterschloss. Dank dem Melodienreichtum seiner Musik und seinem Gespür
für den Text zog er das Publikum an und vermied es gleichzeitig, die Aufmerksamkeit der Zensur zu wecken. Daneben komponierte er sinfonische Werke und schuf
sich so einen Vorrat an musikalischen Motiven und konnte gleichzeitig auf dem
Gebiet der Instrumentierung experimentieren.
Die Konzertpolonaise beginnt mit den Klängen der Harfe, worauf das gesamte
Orchester in einem ruhigen Dreierrhythmus spielt, der sich für einen langsamen
Marsch eignet. Die Instrumentengruppen dialogieren miteinander, ohne diesen
Rhythmus zu verlassen, der mit seiner besonderen Betonung des dritten Schlags für
die Polonaise charakteristisch ist und sie von anderen Tänzen im Dreierrhythmus
unterscheidet. Der Aufbau der Konzertpolonaise hat die dreiteilige Form a-b-a. Im
ersten Teil spielt das ganze Orchester, der Mittelteil, in dem nur einige Instrumente spielen, hat eher einen lyrischen Charakter. Danach kehren die Anfangsmotive
zurück und die Musik geht mit einem accelerando in die Coda über, die mit einer
synkopierten Kadenz, in der der zweite Schlag des Taktes länger gehalten wird,
diese festliche Einladung zum weiteren Konzert beendet.
Le Deuxième Concerto pour violon et orchestre de Henryk Wieniawski
Né à Lublin en 1835 et mort à Moscou en 1880, Henryk Wieniawski, précocement
doué pour le violon, entra au Conservatoire de Paris en 1843 où il obtint un Premier
prix en 1846. Mais il se réinscrivit en 1849 pour des études d’harmonie. C’est en
Russie qu’il commença sa carrière de virtuose dès 1851. De 1862 à 1868 il fut professeur de violon au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. En 1872, il fit une tournée
aux USA. De 1875 à 1877 il enseigna au Conservatoire de Bruxelles en remplacement de Henri Vieuxtemps. Retournant en Russie en 1878, il y mourut prématurément. Virtuose exceptionnel, dans la lignée de Paganini, il n’a composé que
pour son instrument. Ses deux Concertos pour violon ont une évidente coloration
62
Das Zweite Violinkonzert von Henryk Wieniawski entstand in ersten Skizzen 1856,
wurde aber erst 1862 vollendet und ist dem Violinvirtuosen Pablo de Sarasate gewidmet. Am bekanntesten ist der Hauptteil alla zingara des dritten Satzes.
Der Violinvirtuose Henryk Wieniawski kam 1835 in Lublin zur Welt und erhielt bereits früh Musikunterricht von seiner Mutter. Mit fünf Jahren erhielt er den ersten
Violinunterricht, wechselte bereits nach kurzer Zeit ans Warschauer Konservatorium, und im Alter von acht Jahren wurde er am Pariser Konservatorium angenommen. Mit 13 erhielt er die Goldmedaille des Konservatoriums.
Im Salon seiner Mutter begegnete der junge Henryk der Elite polnischer Emigranten, darunter auch Frédéric Chopin. Im Alter von 15 Jahren ging er mit dem belgischen Violinvirtuosen Henri Vieuxtemps auf Konzerttourneen. Zwischen 1860 und
1872 lebte er in Sankt Petersburg, wo er grossen Einfluss auf die Entwicklung der
russischen Violinschule hatte. Nach Beendigung seines letzten Vertrages unternahm er eine zweijährige Nordamerikatournee. 1875 übernahm er eine Professur
am Konservatorium Brüssel, jedoch ohne seine internationalen Konzertreisen zu
unterbrechen. In dieser Zeit verschlechterte sich sein gesundheitlicher Zustand
zusehends. Wieniawski hatte ein Herzleiden; auf einer Russlandtournee brach er
während eines Konzerts mitten im Spiel auf der Bühne zusammen und verstarb am
31. März 1880 in Moskau.
La Cinquième Symphonie de Piotr Ilyitch Tchaïkovski
L’œuvre est créée à Saint-Pétersbourg sous la direction du compositeur, le 5 novembre 1888, plus de dix ans après sa Quatrième Symphonie, créée, elle, le 10
février 1878. C’est en juin que commence le travail sur la partition. Simultanément
Tchaïkovski compose l’Ouverture de « Hamlet ». Dans une lettre de l’été 1878 à Madame Nadejda von Meck – sa platonique mécène durant quatorze ans (elle est son
aînée de neuf ans et est devenue veuve en janvier 1876 avec six filles et cinq garçons)
jusqu’au 13 septembre 1890, aussi richissime (elle lui verse une très confortable
rente annuelle de 6’000 roubles) qu’exaltée –, il avoue éprouver quelques difficultés
à écrire cette nouvelle œuvre : « Il me semble que je n’ai plus la facilité d’autrefois,
ni une disponibilité permanente du matériau musical… ». Lors de sa création, la
Cinquième Symphonie remporte un succès certain auprès du public, mais est durement critiquée par la presse. Tchaïkovski s’offre cependant une belle compensation
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19. 02. 2016
slave et mettent remarquablement le soliste en valeur. Le Premier Concerto, op.
14, composé en 1852 et dédié au Roi de Prusse, fut créé par son auteur à Leipzig,
le 27 octobre 1853. Quant au Second Concerto, op. 22, il a été ébauché dès 1856 et
terminé en 1862. Il est dédié à Pablo de Sarasate. On y constate une maturité qui
se manifeste par une meilleure architecture et une orchestration plus riche et moins
fonctionnelle. Le troisième mouvement présente une partie principale célèbre, Alla
zingara. (D’après A. Lischké, 1986)
quelques mois plus tard, en la dirigeant, en mars 1889, à Hambourg, devant un
auditoire enthousiaste. Il revoit à cette occasion Brahms (qui déjà ne composait plus
de musique symphonique après son Double Concerto pour violon et violoncelle de
1887), dont il a fait la connaissance l’année précédente, et qui assiste au concert.
Perpétuant le principe de la Quatrième Symphonie, cette Cinquième Symphonie,
pourtant écrite presque onze ans plus tard, est placée, elle aussi, sous le signe du
fatum. Bien que n’ayant pas élaboré de « program me » détaillé, Tchaïkovski a noté
quelques idées directrices : « Introduction. Soumission totale à la destinée, ou, ce
qui revient au même, aux impénétrables desseins de la Providence. Allegro I : murmures, plaintes, doutes, reproches à ... Allegro II : ne devrait-on pas se précipiter
dans les bras de la foi ?... Programme magnifique. Mais pourrai-je le réaliser ? ».
Une autre note à propos du second mouvement fait état d’un concerto entre un
thème désigné comme « consolation » et « rayon de lumière », et une réponse aux
instruments graves : « Non, point d’espoir… ». La fin du mouvement acceptera ce
verdict, humblement, mélancoliquement, désespérément. Le scherzo habituel est
remplacé par une Valse, dansante, nostalgique surtout, qui fait entendre dans la
coda, le thème initial de la Symphonie. Le principe cyclique observé dans la Quatrième Symphonie se généralise ici : un même thème, celui du destin, passe sous
des aspects divers à travers les quatre mouvements. Transposé en majeur, ce même
thème retentit au début du dernier mouvement qui semble vouloir célébrer l’oubli
dans l’allégresse. Des interprétations diverses ont été proposées quant à l’aboutissement du dernier mouvement, aboutissement pessimiste ou optimiste, selon qu’on a
pu y entendre le triomphe du destin ou, au contraire, la victoire de la foi religieuse.
Musicalement, la transformation subie par les thèmes semble plutôt suggérer cette
dernière hypothèse, quoique, en matière religieuse, Tchaïkovski demeurât plus angoissé et interrogatif que foncièrement convaincu. (D’après A. Lischké, 1986)
Die Fünfte Sinfonie von Peter Tschaikowski entstand 1888 in wenigen Wochen
und wurde am 17. November desselben Jahres in Sankt Petersburg unter der Leitung des Komponisten uraufgeführt. Das Publikum schätzte das Werk, aber die Kritiken in der Presse waren hart. Im März dirigierte dann Tschaikowski diese Sinfonie
in Hamburg, wo das Publikum, darunter auch Johannes Brahms, begeistert war.
Die Sätze der Sinfonie durchzieht ein gemeinsames Thema, das Schicksalsmotiv,
zu dem sich Tschaikowski wohl durch Frédéric Chopins es-Moll-Präludium inspirieren liess. Die Klarinetten eröffnen damit den ersten Satz, zu dem Tschaikowski
schrieb: „Introduktion: Völlige Ergebung in das Schicksal oder, was dasselbe ist, in
den unergründlichen Ratschluss der Vorsehung. – Allegro: Murren, Zweifel, Klagen,
Vorwürfe.“ Im zweiten Satz ertönt nach einer Einleitung der Streicher ein Hornsolo
mit dem Hauptthema des Satzes; Tschaikowski bezeichnete es als „Lichtstrahl“. Der
dritte Satz ist ein ruhiger Walzer, und der vierte beginnt wieder mit dem Schicksalsmotiv.
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7e concert
Mercredi 16 mars 2016
Salle Équilibre à 20 h. 00
Présentation à 19 h. 00 à la salle du 7e étage d’Équilibre
16. 03. 2016
DAS WÜRTTEMBERGISCHE
KAMMERORCHESTER HEILBRONN
DIRECTION : RUBEN GAZARIAN
SOLISTES : SHARON K AM, CLARINETTE
ZOHAR LERNER, PREMIER VIOLON
G. ROSSINI
(1792 – 1868)
IL SIGNOR BRUSCHINO, OUVERTURE (1813) : Allegro
FINALE DE LA CENERENTOLA (1817), Nacqui all’affano,
POUR CLARINETTE ET ORCHESTRE (ARR. ANDREAS N. TARKMANN)
G. VERDI
TROIS ROMANZE TIRÉES DES COMPOSIZIONI DA CAMERA (1838),
(1813 – 1901)
POUR CLARINETTE ET ORCHESTRE (ARR. JONATHAN SEERS)
C. W. GLUCK
(1714 – 1787)
DANSE DES FURIES ET DES SPECTRES, EN RÉ MINEUR,
TIRÉE DE L’OPÉRA ORPHÉE ET EURYDICE (1762/74)
Vivace
A. PONCHIELLI
(1834 – 1886)
Paolo e Virginia, POUR CLARINETTE, VIOLON ET ORCHESTRE,
OP. 78 (1857/77) (ARR. A. N. TARKMANN)
G. PUCCINI
TROIS CANZONE, POUR CLARINETTE ET ORCHESTRE
(1858 – 1924)
(A RR. A. N. TARKMANN)
Adagio : Deh, pietoso, oh Addolorata – Andantino :
Ad una stella – Allegro : Lo spazzacamino
Sole e amore (LA BOHÈME, 1896)
Storiella d’amore – Ore dolce e divino (LA RONDINE, 1917)
CRISANTEMI, POUR CORDES (1890) : Andante mesto
G. ROSSINI
ARIA Del periglio al fero aspetto (MAOMETTO SECONDO, 1820),
POUR CLARINETTE ET ORCHESTRE (ARR. A. N. TARKMANN)
E. WOLF-FERRARI SUITE POUR CLARINETTE ET CORDES (ARR. A. N. TARKMANN)
I. Intermezzo (IL SEGRETO DI SUSANNA, 1909)
(1876 – 1948)
II. Serenata (I GIOIELLI DELLA MADONNA, 1911)
III. Intermezzo (I QUATTRO RUSTEGHI, 1906)
IV. Danza Napoletana (I GIOIELLI DELLA MADONNA, 1911)
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L’Orchestre de chambre du Wurtemberg de Heilbronn
Depuis sa création en 1960 par Jörg Faerber, l’Orchestre de Chambre du Wurtemberg de Heilbronn (WKO) s’est affirmé comme l’un des orchestres de chambre allemands parmi les plus demandés dans le monde. De par ses multiples facettes
artistiques, l’Orchestre éblouit par une culture de son très émotionnelle et sensuelle,
complétée par un idéal totalement vécu par ses musiciens. C’est en septembre 2002
que Ruben Gazarian en a pris la direction en tant que chef titulaire et directeur artistique. Il a enrichi le répertoire standard de l’orchestre par un élargissement symphonique de l’effectif et par le choix de nombreuses œuvres de l’époque romantique,
de l’époque moderne et de l’époque dite d’avant-garde. À Heilbronn, le WKO, grâce
aux concerts pour abonnés, constitue la clef de voûte de la vie culturelle. Même la
toute récente série Redblue meets Klassik, avec des projets innovants, est fortement
appréciée. À cela s’ajoute le fait que les musiciens exercent depuis plus de 20 ans,
et cela à leur propre initiative, de la musique de chambre, en étant soutenus par la
Caisse d’épargne de Heilbronn. En 2010, ce fut la création d’un festival biennal lors
duquel déjà en première année toutes les Symphonies de Beethoven ont été enregistrées. Le WKO se produit régulièrement dans le pays comme à l’étranger. En 2008,
il débute avec des concerts à Nantes, lors du festival « La Folle journée », à Bilbao et
à Tokyo. D’autres apparitions exceptionnelles en tant qu’invité durant ses dernières
années ont lieu au Royal Albert Hall à Londres et au Théâtre des Champs-Élysées
à Paris, comme lors de tournées en Corée, au Cambodge et en Chine ; citons aussi
un concert au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. L’une des préoccupations particulières des musiciens et des musiciennes du WKO est d’offrir aux plus jeunes,
comme à des auditeurs non abonnés, des concerts avec une histoire. Chaque saison,
il y a toujours au répertoire de l’Orchestre deux concerts pour enfants. Depuis 2008,
le WKO est l’orchestre parrain de l’Orchestre de Chambre pour jeunes de Stuttgart.
La production Le voyage d’hiver pour enfants a été nominé en 2012 pour le prix
des Jeunes oreilles, et les projets de migration Être là : Heilbronn et Musique pour
la vie ont reçu le soutien généreux du Land de Bade-Wurtemberg. Au cours des
cinq décennies de son existence, le WKO a non seulement travaillé avec des artistes renommés, mais a aussi encouragé l’affirmation de jeunes talents. Des solistes
célèbres ont collaboré avec le WKO, comme Martha Argerich, Maurice André, Alfred Brendel, Rudolf Buchbinder, Gautier Capuçon, Giora Feidmann, Julia Fischer,
Juan Diego Floréz, James Galway, Evelyn Glennie, Hilary Hahn, Sharon Kam, Gidon Kremer, Katia et Marielle Labèque, Mischa Maisky, Sabine Meyer, Wolfgang
Meyer, Viktoria Mullova, Anne-Sophie Mutter, Sergei Nakariakov, Christiane Oelze, Alice Sara Ott, Ivo Pogorelich, Thomas Quasthoff, Christine Schäfer, Daniel
Müller-Schott, Frank Peter Zimmermann et Tabea Zimmermann. La discographie
de l’Orchestre comprend plus de 500 œuvres. Sous la direction de Jörg Faerber, il y
a eu ainsi, entre autres, un enregistrement des Concertos pour piano de Schostakovitch et de Haydn avec Martha Argerich (chez DGG), ou encore les Concertos pour
violons de Mozart avec Frank Peter Zimmermann (EMI Classics). En 2009, le CD
avec des œuvres de Johann Christian et Johann Wilhelm Hertel a été récompensé
par le Prix Écho Classique. Le chef d’orchestre Ruben Gazarian a enregistré avec le
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Das Württembergische Kammerorchester Heilbronn hat sich seit seiner Gründung
im Jahr 1960 durch Jörg Faerber zu einem der weltweit gefragtesten Kammerorchester entwickelt. Im September 2002 übernahm Ruben Gazarian die Position des
Chefdirigenten und Künstlerischen Leiters.
In Heilbronn ist das Württembergische Kammerorchester eine Säule des kulturellen Lebens, aber auch in den deutschen Musikmetropolen sowie im Ausland ist das
Orchester regelmässig zu hören. Gastspiel-Höhepunkte der letzten Jahre waren
die Royal Albert Hall in London, das Concertgebouw Amsterdam und das Théâtre
des Champs-Elysées in Paris, Tourneen durch Korea, Kambodscha und China sowie
das Gastspiel im Tschaikowski-Konservatorium Moskau.
Namhafte Solisten wie Martha Argerich, Maurice André, Alfred Brendel, Rudolf
Buchbinder, Gautier Capuçon, Giora Feidman, Julia Fischer, Juan Diego Floréz, James
Galway, Evelyn Glennie, Hilary Hahn, Sharon Kam, Gidon Kremer, Katia & Marielle
Labèque, Mischa Maisky, Sabine Meyer, Wolfgang Meyer, Viktoria Mullova, AnneSophie Mutter, Sergei Nakariakov, Christiane Oelze, Alice Sara Ott, Ivo Pogorelich,
Thomas Quasthoff, Christine Schäfer, Daniel Müller-Schott, Frank Peter Zimmermann und Tabea Zimmermann haben mit dem WKO gemeinsam musiziert.
Die Diskografie des Württembergischen Kammerorchesters Heilbronn umfasst
weit über 500 Werke – neu erschienen sind die Einspielung von Hornkonzerten
von Mozart und Haydn mit dem jungen ECHO-Preisträger Felix Klieser sowie die
Aufnahme von Violinwerken Mieczysław Weinbergs mit dem Geiger Linus Roth.
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16. 03. 2016
WKO le CD The Flight of the Double Bee (DGG). Chez Bayer Records sont parus
des enregistrements avec des œuvres de Tchaïkovski et de Schostakovitch, le CD
Oboe Cosmopolitano, simply strings avec la musique, entre autres, de Britten et
de Bartók, ainsi que l’enregistrement complet des Symphonies de Beethoven. En
2010 ont été enregistrées, avec Richard Yongjae O’Neill et Christopher Park, sous
le titre Preghiera, des œuvres de Sibelius, Bruch, Paganini, Schumann chez DGG.
Récemment est paru un CD avec Siegfried-Idyll de Wagner et le Quintette à cordes de Bruckner. Signalons aussi l’enregistrement (en direct du Festival Schubert
de 2012) de la Symphonie Inachevée et de la Grande Symphonie, et des œuvres
du compositeur baroque de Karlsruhe, Johann Melchior Molter, ainsi qu’un CD
avec une mise en musique des arrangements pour opéra avec la clarinettiste Sharon
Kam, que nous entendrons ce soir, et enfin un CD avec des œuvres de compositeurs
arméniens, sous le titre Armenian Classic.
Ruben Gazarian, chef d’orchestre
Ruben Gazarian a la responsabilité de la direction artistique de l’Orchestre de Chambre du Wurtemberg de Heilbronn depuis la saison 2002/3. Il y a été élu à l’unanimité
aussi bien par l’Orchestre que par la commission de repourvue. Il a enrichi le répertoire standard de l’Orchestre
par un élargissement symphonique de l’effectif et par le
choix de nombreuses œuvres de l’époque romantique, de
l’époque moderne et de l’époque dite d’avant-garde. Ruben
Gazarian est d’origine arménienne. À l’âge de quatre ans,
il reçoit ses premières leçons de violon données par son
père. Ensuite, il suit une formation à l’École de Musique
spéciale P. I. Tchaïkovski et plus tard au Conservatoire d’État à Erevan auprès de
Ruben Ahoronian, le premier-violon depuis 1996 du célèbre Quatuor Borodin. Ruben Gazarian débute sa carrière de soliste en 1983 par des récitals et des concerts
avec différents orchestres de chambres et symphoniques. C’est durant ses études
qu’il est demandé, comme musicien et soliste, par l’Orchestre de chambre d’État
d’Arménie ; il devient en même temps violoniste du Trio de la Radio-Télévision
arménienne. Pendant l’année 1992, Ruben Gazarian poursuit ses études de violon à
l’École supérieure de Musique et de Théâtre de Leipzig, études qu’il achève en 1995
par son examen de concert. Durant la même année, il suit une formation de chef
d’orchestre, toujours à l’École supérieure de Musique de Leipzig, qu’il termine en
1998 avec la meilleure note. Après de nombreuses activités de 1993 à 1998 comme
premier violon de l’Orchestre Symphonique de Saxe de l’Ouest, Ruben Gazarian
en est nommé le chef en 1999. En septembre 2002, il remporte le Prix du premier
Concours international de chef d’orchestre Sir Georg Solti, à Francfort-sur-le-Main.
Aussitôt, il commence son activité comme nouveau chef d’orchestre et directeur artistique de l’Orchestre de Chambre du Wurtemberg de Heilbronn. En tant que chef
d’orchestre invité, Ruben Gazarian a l’honneur, entre autres, d’être au pupitre de
l’Orchestre Symphonique de la Radio de la SWR à Stuttgart, de l’Orchestre Symphonique de la WDR à Cologne, du RSO à Francfort, de l’Orchestre Symphonique
de Hambourg, de l’Orchestre Symphonique Allemand de Berlin, de l’Orchestre de
l’Opéra de Francfort, de l’Orchestre d’État de Hesse à Wiesbaden, de l’Orchestre
National de Lyon, de l’Orchestre Symphonique de Jérusalem, de l’Orchestre Philharmonique de Belgrade, de l’Orchestre de chambre de Zurich et de l’Orchestre de
chambre géorgien à Ingolstadt. Durant cette saison, il est chef invité des orchestres
suivants : l’Orchestre Philharmonique de Belgrade, la Philharmonie Nord-Ouest
allemande d’Herford, l’Orchestre de l’Opéra de Tel Aviv, l’Orchestre Tonkünstler
de Basse-Autriche, de la formation Resonanz, de la Camerata de Jérusalem et de
l’Orchestre de chambre géorgien à Ingolstadt. Ruben Gazarian entretient une coopération fructueuse avec des solistes célèbres, comme Julia Fischer, Hilary Hahn,
Katia et Marielle Labèque, Elisabeth Leonskaja, Sabine Meyer, Sharon Kam, Viktoria Mullova, Sergei Nakariakov, Gerhard Oppitz, Frank Peter Zimmermann, le
Beaux-Arts Trio, le Quatuor du Gewandhaus et de nombreux autres.
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Sharon Kam, clarinettiste
Native d’Israël, elle étudie auprès d’Eli Eban
et de Chaim Taub. À l’âge de 16 ans, elle fait
ses débuts comme concertiste avec l’Israël
Philharmonic Orchestra sous la direction de
Zubin Mehta dans le Concerto pour clarinette de Mozart et peu après à New York dans
le Quintette avec clarinette avec le Quatuor
Guarneri. Encouragée par Isaac Stern, elle
devient élève de la Juilliard School auprès
de Charles Neidich. En 1992, elle est lauréate du Concours international ARD à
Munich. Depuis lors, elle est invitée dans le monde entier. En 2006, à l’occasion du
250e anniversaire de la naissance de Mozart elle joue son Concerto pour clarinette
à Prague lors d’un concert télévisé avec la Haydn Philharmonie, puis son Quintette avec Isabelle van Keulen, Ulrike-Anima Mathé, Volker Jacobsen et Gustav
Rivinius, en utilisant le cor de basset. Comme chambriste elle joue avec Lars Vogt,
Christian Tetzlaff, Enrico Pace, Daniel Müller-Schott, Martin Helmchen et le Jerusalem Quartett. Elle est l’hôte des Festivals de Salzbourg, du Schleswig-Holstein,
de Heimbach, du Rheingau, de Risør, de Cork, de Verbier, de la Schubertiade et
de Delft. Son engagement pour la musique contemporaine l’amène à participer à
plusieurs créations de concertos ou d’œuvres de musique de chambre, comme le
Concerto pour clarinette de Krzysztof Penderecki, celui de Herbert Willi, au Festival de Salzbourg, et ceux d’Iván Erőd et de Peter Ruzicka, à Donaueschingen. Elle
est à son aise dans tous les genres, y compris le jazz. Son CD « Opera! », paru en
2013, est un succès ; il réunit des transcriptions d’airs de Rossini, Verdi, Ponchielli,
Puccini et Wolf-Ferrari, présentés avec le même Orchestre de chambre du Wurtemberg et sous la direction de Ruben Gazarian, que nous entendrons ce soir.
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16. 03. 2016
Der Dirigent Ruben Gazarian wurde 1971 in der armenischen Hauptstadt Eriwan
geboren. Seinen ersten Violinunterricht erhielt er mit vier Jahren von seinem Vater,
später besuchte er eine Musikschule für Hochbegabte. Nach dem Zusammenbruch
der Sowjetunion ging er nach Leipzig, wo er 1995 das Konzertexamen machte und
dann ein Dirigierstudium absolvierte. Beim Westsächsischen Sinfonieorchester
war er zunächst Konzertmeister, wechselte aber 1999 ans Dirigentenpult desselben Orchesters und war damit der jüngste Chefdirigent eines deutschen Orchesters. Im September 2002 gewann er den 1. Internationalen Dirigentenwettbewerb
„Sir Geog Solti“ in Frankfurt und übernahm noch im selben Monat die Stelle des
künstlerischen Leiters des Württembergischen Kammerorchesters.
Das Standardrepertoire des Orchesters hat er durch Ausweitung auf sinfonische
Besetzung und durch die Wahl zahlreicher Werke aus der Romantik, der frühen
Moderne und der Avantgarde bereichert. Seit Beginn des Jahres 2015 hat Ruben
Gazarian zusätzlich zu seiner Heilbronner Chefposition die Künstlerische Leitung
des Georgischen Kammerorchesters Ingolstadt inne.
Die Klarinettistin Sharon Kam gehört seit über zwanzig Jahren zu den weltweit
führenden Klarinettistinnen und musiziert mit den bedeutendsten Orchestern in
den USA, Europa und Japan.
Vom Anbeginn ihrer Karriere sind die beiden Mozartschen Meisterwerke für
die Klarinette ein wesentlicher Bestandteil der künstlerischen Arbeit von Sharon Kam: Im Alter von 16 Jahren spielte sie Mozarts Klarinettenkonzert in ihrem
Orchesterdebüt mit dem Israel Philharmonic Orchestra unter Zubin Mehta, und
nur wenig später sein Klarinettenquintett gemeinsam mit dem Guarneri-Quartett
in New York. 2006 spielte sie zu Mozarts 250. Geburtstag sein Klarinettenkonzert
im Ständetheater in Prag. Dieses Konzert wurde vom Fernsehen live in 33 Länder
übertragen. Im gleichen Jahr erfüllte sie sich den Wunsch, sowohl das Konzert als
auch das Klarinettenquintett mit der Bassettklarinette aufzuzeichnen. Für diese
hochgelobte Aufnahme konnte Sharon Kam die Haydn-Philharmonie und vier StarStreicher gewinnen: Isabelle van Keulen, Ulrike-Anima Mathé, Volker Jacobsen und
Gustav Rivinius. Zum 100jährigen Todestag von Max Reger wird Sharon Kam mit
ihren Kammermusikpartnern der Mozart-Aufnahme die Klarinettenquintette von
Reger und Brahms veröffentlichen.
Als begeisterte Kammermusikerin musiziert Sharon Kam darüber hinaus mit
Künstlerfreunden wie Lars Vogt, Christian Tetzlaff, Enrico Pace, Daniel MüllerSchott, Martin Helmchen und dem Jerusalemer Quartett. Sie ist häufiger Gast an
Festivals wie Schleswig-Holstein, Heimbach, Rheingau, Risør, Cork, Verbier, der
Schubertiade in Schwarzenberg und in Delft.
Ihr Engagement für zeitgenössische Musik lässt sich an zahlreichen Uraufführungen
ablesen; darunter Krzysztof Pendereckis Klarinettenkonzert und -quartett sowie
Klarinettenkonzerte von Herbert Willi (Salzburger Festspiele), Iván Erőd und Peter
Ruzicka (Donaueschingen).
Durch ihre zahlreichen Aufnahmen hat Sharon Kam bewiesen, dass sie in der Klassik bis zur Moderne und auch im Jazz zu Hause ist. Sie wurde bereits zweimal mit
dem ECHO Klassik als „Instrumentalistin des Jahres“ ausgezeichnet.
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Andreas Tarkmann est né en 1946 à Hanovre où il suit une formation de hautboïste.
Actuellement, en tant que compositeur dans différents genres musicaux, il est surtout connu comme un arrangeur créatif de pièces musicales instrumentales et vocales. Il a reçu des mandats pour préparer des pièces musicales de la part de plusieurs
ensembles de renommée internationale, comme le Sharoun-Ensemble, le Linos Ensemble, le hr-brass et la section des cuivres de la Philharmonie de Berlin. Sa musique d’harmonie du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn lui a valu le Prix EchoKlassik en 1998. Ses arrangements ont été interprétés par des solistes de renom, tels
Placido Domingo, Anna Netrebko, Elina Garanca, Albrecht Mayer, James Galway
ou Sabine Meyer, pour laquelle il a écrit les cadences des Concerti pour clarinette
de Carl et de Johann Stamitz. L’une de ses spécialités est aussi la reconstruction
ou l’instrumentation d’œuvres inachevées, comme le Konzertstück pour quintette à
vent et orchestre de Julius Rietz, la Cantate Die Teilung der Erde, attribuée à Joseph
Haydn, ou la Composizione da camera de Giuseppe Verdi. Il a composé des opéras
pour enfants, comme La belle au bois dormant, Didos Geheimnis, Der Mistkäfer,
ou Na warte, sagte Schwarte. Il est aussi l’auteur de l’encadrement musical de textes
pour chansonniers de cabaret, qui appartiennent dès lors au répertoire standard de
plusieurs chansonniers. Depuis 2011, Andreas Tarkmann enseigne l’instrumentation et l’art de l’arrangement au Conservatoire de Mannheim.
Jonathan Seers est né en 1954 à Redhill. Enfant, il est chanteur à la Maîtrise de la
Cathédrale de Canterbury. À l’Université de Cambridge, il étudie l’histoire et la
musicologie. Il est diplômé en direction de la Guilhall School de Londres. En 1980,
il reçoit le Premier Prix du Concours de direction de Besançon. Après des engagements à Freiburg, Mannheim et Gelsenkirchen, il est directeur musical du Théâtre
municipal et chef artistique à Wurtzbourg où il dirige des opéras de Wagner, de Richard Strauss, de Verdi, de Mozart, de Debussy et de Moussorgski. Avec l’Orchestre Philharmonique de Wurtzbourg il présente les neuf Symphonies de Beethoven.
Il donne aussi des concerts de jazz avec la Philharmonie de Wurtzbourg et Charlie
Mariano, Benny Bailey et le trio On the Corner. Actuellement Jonathan Seers est à
Hanovre où il dirige le NDR Sinfonieorchester et est aussi actif à l’Opéra de la ville.
Il travaille comme compositeur et arrangeur pour le Knabenchor et le Mädchenchor
de Hanovre. Il enseigne aux Conservatoires de Hanovre et de Wurtzbourg.
La clarinettiste Sharom Kam, explique comment elle a réalisé son nouveau CD
OPERA! qui contient la plupart des œuvres du programme de ce soir : « I love
opera ! I love going to the opera as much as going to concerts, and I admire this
special art of music making from a distance, so to speak. At the same time, opera is
constantly present in my life, since my husband Gregor is an opera conductor and
together we listen to and study just about everything that is in the offing for both
of us. It is hardly surprising, then, that in eighteen years of marriage I have come
to love numerous stage works, and I have been able to witness close up the very
different approaches required for a concert and for a work of musical theatre. As
71
16. 03. 2016
Les arrangements d’airs d’opéra pour clarinette et orchestre par Andreas
Tarkmann et Jonathan Seers, réalisés pour la clarinettiste Sharom Kam
artists, we work in very different circles (so to speak), but these two worlds converge at home. In addition, I find singing really wonderful – it is after all the most
natural way of making music ! I do not have a good voice, but my children sing in
a choir and I love to listen to them whenever possible. One day Gregor said to me :
if you love opera so much, why not go operatic yourself ! That idea stuck and in the
renowned arranger Andreas N. Tarkmann we found the right partner to help us put
the idea into practice. He has a very good overview of the repertoire, and together
we trawled Italian opera in search of suitable pieces, which he then tailored to our
requirements. Well-thought-out dramatic composition was important to us in our
task, in order to do justice to both the showcase pieces and the great emotions portrayed in grand opera. We were able to enlist the support of the Württembergisches
Kammerorchester, an ensemble with which I have been making music for many
years, and with them the clarinet became a veritable singing prima donna as it took
on one role after another, expressing great emotional, life-changing moments. Do I
need to mention how happy it has made me to be able to achieve my goal with this
CD ? »
Die Arrangements von Opernarien für Klarinette und Orchester von Andreas
Tarkmann und Jonathan Seers
Andreas N. Tarkmann, 1956 in Hannover geboren und zunächst zum Oboisten ausgebildet, gilt heute als einer der kreativsten Arrangeure von Instrumental- und Vokalmusik. Darüber hinaus ist er als vielseitiger Komponist in den verschiedensten
musikalischen Gattungen erfolgreich. Als Arrangeur schrieb Tarkmann im Auftrag
international renommierter Ensembles sowie in- und ausländischer Rundfunksender zahlreiche Bläserfassungen und Harmoniemusiken, die inzwischen weltweit
den Weg ins Repertoire weiterer namhafter Klangkörper gefunden haben. So hat er
Werke von Mozart, Smetana, Mendelssohn, Tschaikowski, Mussorgski und Prokofjew bearbeitet. Seine Harmoniemusik von Mendelssohns „Sommernachtstraum“
gewann in der Aufnahme der Bläsersolisten der Deutschen Kammerphilharmonie
1998 den „Echo-Klassik“. Auch viele weitere von Tarkmanns Arrangements sind auf
CD verfügbar, unter anderem in Produktionen mit Placido Domingo, Anna Netrebko, Elina Garanca, Albrecht Mayer und James Galway. Die Klarinettistin Sabine Meyer spielte in einer ebenfalls mit dem „Echo-Klassik“ ausgezeichneten Aufnahme die
von Tarkmann verfassten Kadenzen und Verzierungen für die Klarinettenkonzerte
von Carl und Johann Stamitz ein. Eine weitere Spezialität von Andreas N. Tarkmann
sind Rekonstruktionen oder Instrumentationen von unvollständig überlieferten
Werken. Tarkmanns Œuvre als Komponist umfasst Werke für Familienkonzerte wie
„Die Prinzessin auf der Erbse“ (Rheinische Philharmonie Koblenz, 2005), aber auch
Jugendopern wie „Dornröschen“ (Philharmonie Essen, 2007), „Räuber Hotzenplotz“ (Theater Aachen, 2009) und „Didos Geheimnis“ (Mädchenchor Hannover,
2011). Seine Vertonungen von kabarettistischen Texten Friedhelm Kändlers, Elke
Heidenreichs, Werner Fincks und Erich Kästners gehören zum Standardrepertoire
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L’Ouverture Il Signor Bruschino de Gioachino Rossini
Créé le 27 janvier 1813 au Teatro San Moisè à Venise, Il Signor Bruschino appartient à une série de cinq opéras comiques ( farsa giocosa) en un acte que Rossini
écrivit entre 1810 et 1813 pour Venise, série dans laquelle on retrouve les opéras
La cambiale di matrimonio et La scala di seta. Ce style d’opéra était très populaire
à Venise à la fin du dix-huitième et au début du dix-neuvième siècle. Ces opéras
étaient généralement montés par seulement cinq à huit chanteurs, parmi lesquels
toujours un couple d’amoureux, dans le cas présent Sofia et Florville, au moins
deux personnages comiques, ici Bruschino senior, Gaudenzio et Filiberto, et des
rôles secondaires, comme ici Marianna, Bruschino junior et le policier. L’opéra
est écrit pour un orchestre restreint : une flûte, deux hautbois, un cor anglais, deux
clarinettes, un basson, deux cors, cordes et basse continue. Le passage le plus connu
de l’opéra est l’Ouverture, qui fit scandale lors de la création, car les deux parties de
violons devaient frapper les cordes avec leurs archets. Cet effet de percussion qui
se retrouve dans toute l’ouverture, fut incompris de son temps et considéré comme
superficiel.
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16. 03. 2016
vieler Chansoninterpreten. Seit 2001 lehrt Andreas N. Tarkmann als Professor für
Instrumentation und Arrangement an der Musikhochschule Mannheim.
Jonathan Seers, geboren 1954 im englischen Redhill, erhielt seine erste musikalische Ausbildung als Sängerknabe in der Kathedrale zu Canterbury. Als Stipendiat der Universität Cambridge studierte er Geschichte und Musikwissenschaft. Ein
Dirigierstudium absolvierte er an der Guildhall School London und am Londoner
Opernzentrum. 1980 gewann er den Ersten Preis beim Internationalen Dirigierwettbewerb in Besançon. Seitdem gastiert er regelmässig in Frankreich, Deutschland,
Belgien, Polen und in der Schweiz. Als musikalischer Leiter der Opernschule Karlsruhe gastierte er in Brasilien, mit dem RIAS-Jugendorchester bereiste er Ostafrika.
Nach Engagements als Kapellmeister in Freiburg, Mannheim und Gelsenkirchen
war er von 1991 bis 2000 Generalmusikdirektor des Stadttheaters und Künstlerischer Leiter des Mozartfestes in Würzburg. In Hannover ist Jonathan Seers in den
letzten Jahren mit dem NDR-Sinfonieorchester durch eine regelmässige Verpflichtung als Dirigent, Arrangeur und Moderator verbunden. Als Liedbegleiter hat er
mit mehreren Rundfunkanstalten zusammengearbeitet. An der Staatsoper Hannover dirigiert er häufig als Gast, dazu leitet er mobile Kinderopern, die Schulen und
Kindergärten besuchen. Sowohl mit dem Knabenchor Hannover als auch mit dem
Mädchenchor Hannover arbeitet Jonathan Seers als Komponist und Arrangeur zusammen. Darüber hinaus ist er Dozent an den Musikhochschulen in Hannover und
Würzburg.
Die Oper Il Signor Bruschino von Gioacchino Rossini ist eine von fünf einaktigen
komischen Opern, die er zwischen 1810 und 1813 für Venedig komponierte, wo sie
am 27. Januar 1813 am Teatro San Moisè uraufgeführt wurde. Zu diesen fünf Einaktern gehören auch La cambiale di matrimonio und La scala di seta. Unter den fünf
bis acht Rollen dieser damals in Venedig sehr beliebten Opern gibt es immer ein
Liebespaar, mindestens zwei komische Personen, sowie Nebenrollen. Der Signor
Bruschino senior ist eine der komischen Personen, sein Sohn Bruschino junior eine
der Nebenrollen. Auch das Orchester hat nur eine kleine Besetzung: eine Flöte,
zwei Oboen, ein Englischhorn, zwei Klarinetten, ein Fagott, zwei Hörner, Streicher
und Basso continuo. Der bekannteste Teil dieser Oper ist ihre Ouvertüre, in der die
Geigen Passagen haben, wo sie die Saiten mit dem Holz des Bogens schlagen. Gerade diese Passagen, die wir als ein Zeichen von Rossinis Humor empfinden, erregten
bei der Uraufführung die Gemüter und wurden als oberflächlich betrachtet.
La Danse des Furies et des Spectres de l’opéra Orphée et Eurydice de Christoph
Willibald Gluck
« Festa teatrale » en trois actes, sur un livret de Ranieri de’ Calzabigi, l’opéra Orfeo
ed Euridice fut créé au Burgtheater de Vienne le 5 octobre 1762. Sa version française, Orphée et Eurydice, dans l’adaptation de Pierre-Louis Moline, fut donnée par
l’Académie royale de musique, à Paris, le 2 août 1774. On joue parfois au concert
certains extraits symphoniques, généralement pris dans le deuxième acte. Cet air de
ballet, au rythme fortement marqué, est tiré de la Danse des Furies et des Spectres
qui achève le premier tableau lorsque Orphée a enfin réussi à apaiser les habitants
des Enfers. La mélodie commence piano, puis se déroule avec animation sur un
accompagnement en batterie de doubles croches ; des appels syncopés des hautbois
et des cors viennent parfois rompre la vivacité de la danse et le jeu implacable des
gammes descendantes, sans pour autant perturber la frénésie menée avec autorité
par les cordes aiguës. (D’après Michel Parouty, 1986)
Die Oper Orpheus und Eurydike von Christoph Willibald Gluck wurde auf Italienisch am 5. Oktober 1762 im Wiener Burgtheater uraufgeführt. Für das Pariser
Publikum überarbeitete Gluck die Oper mit französischem Text; unter anderem
schrieb er die für einen Kastraten gedachte Rolle des Orpheus für einen Tenor um.
Diese französische Fassung wurde zum ersten Mal am 2. August 1774 in der Königlichen Musikakademie zu Paris gespielt.
Der Tanz der Furien findet sich im ersten Bild des zweiten Aktes der Oper und stellt
dar, wie die Furien dem Sänger Orpheus den Eingang ins Totenreich verwehren
wollen. Die beunruhigende Melodie beginnt piano, wird aber schnell lebhaft. Während die hohen Streicher absteigende Tonleitern in schnellen Sechzehnteln spielen, ertönen synkopierte Einwürfe der Oboen und Hörner, die aber den rasenden
Tanz nicht aufhalten können.
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Crisantemi für Streicher von Giacomo Puccini entstand 1890 in einer einzigen
Nacht, wie der Komponist selbst berichtet. Dieser einzelne Satz für Streichquartett
trägt die Bezeichnung Andante mesto und ist dem Andenken des Herzogs von Aosta, Amedeo di Savoia (1845-1890), gewidmet. Die seltene Tonart cis-Moll unterstreicht die traurige Stimmung bei der Trennung von einem Freund und Mäzen.
Die hier verwendeten Themen tauchen drei Jahre später auch in Puccinis Oper
Manon Lescaut auf. Das zeigt, wie stark Puccinis Konzept der Melodie im Lyrischen
verwurzelt und mit der menschlichen Stimme verbunden war. Dennoch ist Crisantemi den Ausdrucksmöglichkeiten eines Streichquartetts hervorragend angepasst.
Die Unabhängigkeit der Stimmen, der kluge Einsatz des jedem Instrument eigenen
Klangs, vor allem der Bratsche, und die Verteilung der Stimmen auf die Instrumente machen Crisantemi zu einer idealen Komposition für Streichquartett.
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16. 03. 2016
Crisantemi (Chrysanthèmes) pour cordes de Giacomo Puccini
Composé en une nuit en 1890 (selon les dires du compositeur lui-même), créé la
même année au Conservatoire de Milan et dédié « Alla memoria di Amedeo di
Savoia Duca d’Aosta », cet unique mouvement Andante mesto pour quatuor à cordes est dans la relativement rare tonalité de do dièse mineur, propice au climat de
tristesse de la séparation d’avec un ami. Les deux thèmes sur lesquels la pièce est
construite apparaîtront trois ans plus tard sous une forme remaniée dans son opéra
Manon Lescaut auquel Puccini travaillait alors. Cela démontre que sa conception
de la mélodie était lyrique dans le sens le plus littéral, celle-ci étant exprimée dans
l’idiome naturel aux inflexions et tournures de phrases caractéristiques de la voix
humaine. Les intuitions les plus expressives de Puccini étaient vocales, mais il avait
une oreille instrumentale. Malgré le fait que Crisantemi soit un phénomène isolé de
sa production, c’est en fait une pièce magnifiquement conçue pour le quatuor à cordes. L’indépendance des voix, l’utilisation judicieuse des sonorités, spécialement
celle de l’alto, ainsi que la texture adroitement ordonnée donnent un son et une expression correspondant exactement à ceux du quatuor. Deux mélodies complémentaires donnent sa forme ternaire ABA à la pièce. La première, en do dièse mineur,
est une phrase intense et chromatique qui débute pianissimo dolce et recourt à un
tempo flexible qui accroît le flux et le reflux des phrases, avant de parvenir à un
point culminant, marqué sostenuto con forza. La partie médiane, notée con molto
espressione passe en fa dièse mineur et son caractère élégiaque est intensifié par
des rythmes pointés. Suit une reprise de la première partie telle quelle et la pièce se
termine par une coda calme et poignante. (D’après Philip Weller)
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8e concert
Vendredi 29 avril 2016
Salle Équilibre à 20 h. 00
LE PRAGUE SYMPHONIC ENSEMBLE
DIRECTION : JÉRÔME KUHN
SOLISTE : SEBASTIAN DIEZIG, VIOLONCELLE
A. Dvořák
« CARNAVAL », OUVERTURE DE CONCERT EN LA MAJEUR,
OP. 92, B. 169 (1891)
29. 04. 2016
(1841 – 1904)
Allegro – Poco tranquillo –
Andantino con moto – Tempo I°. Allegro
CONCERTO POUR VIOLONCELLE ET ORCHESTRE
EN SI MINEUR, OP. 104 (1894/95)
I. Allegro
II. Adagio ma non troppo
III. Finale. Allegro moderato
SYMPHONIE N° 9 EN MI MINEUR, OP. 95, B. 178, DITE
« DU NOUVEAU MONDE » (1893)
I. Adagio – Allegro molto
II. Largo
III. Scherzo. Molto vivac
IV. Finale. Allegro con fuoco
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Le Prague Symphonic Ensemble
Fondé en 2013, le Prague Symphonic Ensemble joue des productions contemporaines, entre autres de la musique de films, et présente de grands spectacles musicaux.
Sous la direction artistique de Jiří Šesták, diplômé du Conservatoire de Prague et de
l’Académie des Arts de Prague, et hautbois solo de l’Orchestre de l’Opéra d’État de
Prague, et dirigé par son cofondateur le Fribourgeois, Jérôme Kuhn, le PSE entreprend des projets innovants. Habitués des studios et des grandes scènes de concert,
les musiciens du PSE se retrouvent réunis pour vivre et faire partager des moments
d’exception. À l’aise également dans les grandes œuvres du répertoire, voire les
opéras, le PSE est un orchestre à géométrie variable. Réunissant les meilleurs musiciens de la capitale tchèque, la formation PSE conjugue audace et virtuosité, qui
séduisent les auditeurs des différents pays où ils se produisent. Un orchestre à la
sonorité unique !
Das Prague Symphonic Ensemble wurde 2013 gegründet und tritt in Musikveranstaltungen auf, in denen die zeitgenössische Musik, darunter auch Filmmusik, einen
bedeutenden Platz einnimmt. Unter der künstlerischen Leitung von Jiří Šesták, der
sein Diplom am Prager Konservatorium und an der dortigen Akademie der Künste
erhalten hat, und dirigiert von seinem Mitbegründer, dem Freiburger Jérôme Kuhn,
realisiert das PSE innovative Projekte. Seine Mitglieder sind es gewohnt, in Studios
und auf grossen Konzertbühnen dem Publikum aussergewöhnliche Musikerlebnisse zu vermitteln. Sie sind aber auch im klassischen Repertoire, inklusive Oper,
zu Hause. Die besten Musiker der tschechischen Hauptstadt spielen in diesem Ensemble, dessen Besetzung, entsprechend den jeweiligen Anforderungen, variiert.
Mit seiner Virtuosität und seinem Mut zu Neuem zieht dieses einmalige Orchester
überall, wo es auftritt, das Publikum in seinen Bann.
Jérôme Kuhn, chef d’orchestre
Né à Fribourg en 1983, il mène des études de piano à la Haute
École de Musique de Lausanne à Fribourg, qui lui décerne le
Prix de musique contemporaine, puis il décroche un Master
d’enseignement du piano. En 2010 il cofonde la compagnie
lyrique Opéra Louise. Il se perfectionne auprès de divers
chefs d’orchestre, notamment Howard Arman à Lucerne. En
2012, il dirige l’Orchestre Philharmonique de Prague. En
2013, il cofonde le Prague Symphonic Ensemble, orchestre
pour lequel il occupe le poste de chef principal. En 2014, il
dirige le Slovak Symphony Orchestra, ainsi que l’Orchestre de chambre fribourgeois. Actuellement directeur musical d’Opéra Louise, Jérôme Kuhn est à la tête de l’Ensemble Le Canard Chipeau,
chœur professionnel qui se produit tant sur scène qu’en concert.
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Sebastian Diezig, violoncelliste
Violoncelliste suisse né à Fribourg en 1983, il est un soliste
et musicien de chambre sollicité. Il étudie avec Pierre-Bernard Sudan, Marc Jaermann et finalement avec Thomas
Demenga. C’est auprès de ce dernier qu’il termine ses études avec un brillant diplôme de soliste en 2008. Il gagne
des prix à de nombreux concours, notamment le 3e Prix du
Concours international de violoncelle de Lugano « Gianni
Bergamo » en 2008 et le Prix spécial pour la meilleure
interprétation de la pièce imposée lors du Concours international de violoncelle de Zagreb « Antonio Janigro » en
2008. Depuis 2010, il est engagé comme violoncelle solo
remplaçant à l’Orchestre Symphonique de Lucerne, avec
lequel il se produit comme musicien d’orchestre au KKL de Lucerne, au théâtre de
Lucerne, ainsi que régulièrement dans des grandes capitales européennes, asiatiques et de l’Amérique latine. En tant que soliste, il joue avec des orchestres, tels que
l’Orchestre Symphonique de Bâle, l’Orchestra della Svizzera Italiana, l’Orchestre de
chambre fribourgeois et bien d’autres encore, ainsi que dans des festivals de renom,
tels le Festival de Lucerne, les Jeunes Artistes en Concert de Davos, le Festival Sine
Nomine à Lausanne et d’autres en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Belgique
et au Luxembourg. Il est également actif com me compositeur. Jusqu’à présent, il a
composé, créé et enregistré pour sa chaîne Youtube, entre autres, les pièces pour
violoncelle solo virtuose Top Gun Variations (2012) et Blues (2007). Actuellement,
il enregistre les Dodici Capricci per il violoncello, op. 25 (1865), d’Alfredo Carlo
Piatti (1822-1901) pour sa propre chaîne sur Youtube. Il est d’ailleurs le créateur et
l’auteur du blog de violoncelle le plus complet et le plus visité du web allemand qui
se trouve sur www.sebastiandiezig.com.
79
29. 04. 2016
Der Dirigent Jérôme Kuhn stammt aus Freiburg und schloss sein Klavierstudium
am Freiburger Sitz der Musikhochschule Lausanne bei Philippe Morard mit einem
Master im Klavierunterricht ab, wobei er mit dem Preis für zeitgenössische Musik
ausgezeichnet wurde. Bei verschiedenen Dirigenten absolvierte er ein Dirigierstudium, unter anderem bei Howard Arman in Luzern.
Im Jahr 2010 war er Mitbegründer der Opéra Louise in Freiburg. 2012 leitete er das
Prager Philharmonische Orchester. Im Jahr 2013 war er Mitbegründer des Prague
Symphonic Ensemble; seither ist er Chefdirigent dieser beiden Orchester. Im Jahr
2014 dirigierte er das Slowakische Sinfonieorchester und das Freiburger Kammerorchester. Jérôme Kuhn ist auch Dirigent des professionellen Genfer Vokalensembles Le Canard Chipeau.
Der Cellist Sebastian Diezig ist in St. Ursen im Kanton Freiburg aufgewachsen und
studierte bei Pierre-Bernard Sudan, Marc Jaermann und schliesslich bei Thomas Demenga, bei dem er im Jahr 2008 seine Studien mit einem brillanten Solistendiplom
abschloss. Er ist Preisträger zahlreicher Wettbewerbe; besonders hervorzuheben
sind sein Dritter Preis am Internationalen Cellowettbewerb „Gianni Bergamo“ in
Lugano (2008) sowie der Spezialpreis für die beste Interpretation des Pflichtstücks
am Internationalen Cellowettbewerb „Antonio Janigro“ in Zagreb (2008).
Sebastian Diezig ist ein gefragter Solist und Kammermusiker. Seit 2010 ist er stellvertretender Solo-Cellist im Luzerner Sinfonieorchester, mit welchem er als Orchestermusiker im KKL und im Luzerner Theater auftritt sowie regelmässig in wichtigen Musikstädten Europas, Asiens und Südamerikas gastiert. Als Solist tritt er mit
Orchestern auf wie dem Basler Sinfonieorchester, dem Orchestra della Svizzera
Italiana, dem Freiburger Kammerorchester und anderen mehr sowie an namhaften
Festivals wie dem Lucerne Festival, Young Artists in Concert Davos, Sine NomineFestival in Lausanne und anderen in der ganzen Schweiz, in Deutschland, in Österreich, in Belgien und in Luxemburg.
Sebastian Diezig komponiert auch. Bislang hat er unter anderem die virtuosen Solostücke Top Gun Variations (2012) und Blues (2007) geschrieben, uraufgeführt und
für seinen Youtube-Kanal eingespielt. Zur Zeit spielt er alle Capricen von Alfredo
Piatti für seinen Youtube-Kanal ein. Ausserdem ist er Gründer und Autor des umfassendsten Celloblogs des deutschsprachigen Webs, www.sebastiandiezig.com.
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Die Konzertouvertüre Karneval von Antonín Dvořák wurde zusammen mit seinen
anderen beiden Konzertouvertüren In der Natur und Othello am 28. April 1892
unter der Leitung des Komponisten in Prag uraufgeführt. Obwohl es sich um eigenständige Werke handelt, sind diese drei Ouvertüren als ein Triptychon mit den Themen „Natur“, „Leben“ und „Liebe“ konzipiert und illustrieren die stärksten Empfindungen des Menschen: Einklang mit der Natur, Teilnahme am festlichen Trubel und
das Erfasstsein von heftigen Gefühlen, die von Eifersucht vergiftet werden, in der
dritten Ouvertüre verkörpert durch den Helden des shakespeareschen Dramas.
Die zweite dieser Ouvertüren trug ursprünglich die Bezeichnung Böhmischer Karneval und beginnt mit einem freudig lebhaften Allegro, das man durchaus mit dem
Finale von Beethovens Siebter Sinfonie vergleichen kann, mit der Dvořáks Karneval
auch die Tonart A-Dur gemeinsam hat. (Richard Wagner bezeichnete Beethovens
Siebte Sinfonie als eine Apotheose des Tanzes; dasselbe könnte man auch von
Dvořáks Karneval sagen.) Ein zweites Thema in den Geigen mit der Bezeichnung
Poco tranquillo hat eher lyrischen Charakter und bringt somit einen Kontrast zum
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29. 04. 2016
L’Ouverture de concert « Carnaval » d’Antonin Dvořák
Dans la Nature, op. 91, Carnaval, op. 92 et Othello, op. 93, ces Ouvertures, écrites
par Dvořák en 1891 et 1892, ont été créées toutes les trois à Prague le 28 avril 1892,
sous la direction de l’auteur. Bien qu’il s’agisse de trois œuvres séparées, elles ont
été conçues comme un triptyque sur les thèmes « Nature », « Vie », « Amour »,
qui illustrent les sensations les plus fortes que l’être humain puisse connaître : fusion avec la nature, participation au tourbillon de la fête, et emprise d’un sentiment violent, empoisonné par la jalousie, dont le héros shakespearien fournit la
meilleure incarnation. Le titre original de la deuxième Ouverture était Carnaval de
Bohème. Après la solitude tour à tour recueillie et exaltée au sein de la Nature, c’est
le contraste avec les manifestations de la vie humaine dans ce qu’elle a de plus effervescent. Le tourbillon joyeux, Allegro, par lequel l’œuvre débute sans préambule
peut appeler la comparaison avec le Finale de la Septième Symphonie de Beethoven,
avec laquelle elle a aussi en commun la tonalité de la majeur. Ce Carnaval aurait
bien pu s’intituler lui aussi « Apothéose de la danse ». Un second thème aux violons,
Poco tranquillo, apporte une diversion lyrique, suivant le principe d’opposition traditionnel. Mais le moment le plus remarquable est la partie centrale, Andantino con
moto, méditation poétique où dialoguent un cor anglais, une flûte, une clarinette
et un violon solo. Le thème principal de l’Ouverture précédente Dans la Nature
surgit à la clarinette. Le participant au Carnaval s’interroge sur la provenance de
cette énergie qui anime l’être humain, et la réponse vient d’elle-même : derrière
l’homme, il y a la Nature. La partie suivante, Tempo 1°. Allegro, est une sorte de développement de la première partie, avec un coloris plus sombre et plus étoffé, avant
la réexposition du Carnaval dans sa tonalité initiale et son exubérance retrouvée.
(D’après André Lischké, 1986)
lebhaften Beginn. Das folgende Andantino con moto ist eher besinnlich mit seinem
Dialog zwischen einem Englischhorn, einer Flöte, einer Klarinette und einer Geige.
Am Ende wird mit dem Tempo primo: Allegro das Anfangsthema wieder aufgegriffen und entwickelt.
Le Concerto pour violoncelle et orchestre d’Antonin Dvořák
Ce Concerto a été créé le 19 mars 1896 à Londres par Leo Stern, sous la direction
du compositeur. Composé durant l’hiver 1894/95, le Concerto pour violoncelle est
la dernière œuvre américaine de Dvořák, et, par sa popularité, vient aussitôt après
la Symphonie « Du Nouveau Monde » et les Danses slaves. Une fois rentré en Tchécoslovaquie, Dvořák procéda à quelques remaniements de sa partition, introduisant notamment dans le Finale une citation d’un de ses Quatre chants, op. 82, à la
mémoire de sa belle-sœur. Le violoncelliste pressenti pour la création devait être
Hanus Wihan, l’un des meilleurs violoncellistes tchèques de l’époque. Mais un désaccord survint entre lui et Dvořák qui refusa catégoriquement d’incorporer à son
Concerto la cadence que Wihan avait composée pour le Finale. Cela n’empêcha pas
Wihan d’en devenir par la suite un excellent interprète. Bien qu’ayant été composée
aux États-Unis, l’œuvre ne comporte guère de traces d’influences américaines. Elle
se partage entre le sentiment de nostalgie de l’auteur, séparé depuis trois ans de sa
patrie, et l’énergie qu’il a toujours puisée dans ses racines nationales. Ce Concerto
reste toujours l’un des plus prisés du répertoire. (D’après André Lischké, 1986)
Das Cellokonzert in h-Moll von Antonín Dvořák entstand im Winter 1894/95 in
New York. Es ist also, wie seine Sinfonie in e-moll, die wir ebenfalls heute Abend
hören, ein Werk aus der Neuen Welt, aber wie in dieser Sinfonie kommt hier wohl
eher Dvořáks Sehnsucht nach seiner böhmischen Heimat zum Ausdruck, in die er
im April 1895 endgültig zurückkehrte. Dem befreundeten Verleger Simrock schrieb
er: „Der Copist ist noch nicht fertig, nächste Woche wird wohl alles in Ordnung
sein. Mit Freund Wihan habe ich Meinungsverschiedenheiten wegen einiger Stellen.
Manche von den Fassungen gefallen mir nicht – und ich muss darauf betehen, dass
mein Werk so gedruckt wird, wie ich es geschrieben habe. Es können ja auch diejenigen Stellen in zwei Systemen gedruckt werden, die leichtere und die schwerere
Spielart. Überhaupt gebe ich Ihnen das Werk nur dann, wenn Sie sich verpflichten
– dass niemand, auch nicht mein verehrter Freund Wihan, Änderungen macht, ohne
mein Wissen und meine Erlaubnis, also auch keine Cadenz, die Wihan im letzten
Satz gemacht hat – überhaupt es muss in der Gestalt sein, wie ich es gefühlt und
gedacht habe.“ Hier spielt Dvořák auf Meinungsverschiedenheiten mit dem tschechischen Cellisten Hanus Wihan an, für den das Werk ursprünglich gedacht war.
Ganz anders äusserte er sich über den Engländer Leo Stern, der schliesslich am
19. März 1896 an der Uraufführung in London den Solopart spielte: „Bevor ich am
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La Neuvième Symphonie, dite « Du Nouveau Monde » d’Antonin Dvořák
Comme Beethoven, Schubert, Bruckner et Mahler, Dvořák a composé neuf symphonies qui jalonnent sa vie entre 1865 et 1893. Créée le 15 décembre 1893 au
Carnegie Hall de New York, sous la direction d’Anton Seidl, cette Symphonie est
la grande œuvre américaine du compositeur, écrite entre janvier et mai 1893 – extrêmement populaire à côté de son Concerto pour violoncelle (1894-95) –, ultime
œuvre écrite en Amérique. Chronologiquement, elle se situe entre le Te Deum et le
Quatuor n° 12, dit « Américain ». Pour l’inspiration générale, les impressions nouvelles ont évidemment été décisives. Mais, s’il est vrai que cette Symphonie n’aurait
jamais été écrite comme telle, si Dvořák n’avait pas séjourné aux États-Unis, elle
n’en appartient pas moins, à parts égales, au Nouveau Monde et à l’Europe Centrale.
Tout en conservant son caractère personnel bien reconnaissable dans certains thèmes, dans l’harmonie, dans l’orchestration, Dvořák y adapte avec une remarquable
homogénéité des éléments mélodiques américains, ou, plus exactement, imités de
ceux-ci, car il n’utilise aucun thème préexistant, même si l’on s’est plu, rétrospectivement, à rechercher des ressemblances. Il emploie en fait des formules typiques,
comme le rythme pointé et syncopé, et certains modes (pentatonisme, mineur naturel) : « J’ai tout simplement écrit des thèmes à moi, leur donnant les particularités
de la musique des Noirs et des Peaux-Rouges. ; et, me servant de ces thèmes comme
d’un sujet, je les ai développés au moyen de toutes les ressources du rythme, de
l’harmonie, du contrepoint, et des couleurs de l’orchestre moderne », avait déclaré
le compositeur. Œuvre riche et puissante, d’une remarquable clarté en raison du
relief de ses idées, la Symphonie « Du Nouveau Monde », aussi slave qu’américaine, pourrait être dite, aussi bien « Symphonie du Monde Entier », car sa grande
popularité, justifiée, n’a eu que le tort d’occulter certaines des autres symphonies
précédentes de Dvořák. (D’après André Lischké, 1986)
Die Sinfonie Aus der Neuen Welt von Antonín Dvořák entstand zwischen Januar
und Mai 1893 in Amerika. Am 27. September 1892 war Dvořák in New York eingetroffen, wohin er als Kompositionslehrer und künstlerischer Leiter des Konservatoriums berufen worden war. Die Uraufführung fand am 15. Dezember 1893 in
der New Yorker Carnegie Hall unter der Leitung von Anton Seidl statt, der Dvořák
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29. 04. 2016
14. März nach London abreiste, kam Herr Stern aus Leipzig hierher nach Prag – er
blieb länger als 14 Tage hier, lebte in einem sehr teuren Hotel – vergeudete eine
Menge Geld – ich quälte ihn genug und genug – aber trotz allem, alles tat er gern
und bereitwillig und stürzte sich begeistert in die Arbeit. Wir studierten und spielten
tagtäglich, und immer noch war es nicht nach meinem Geschmack – er war ganz
verzweifelt –, aber ich blieb fest auf meinem Standpunkt, dass es gut ist, aber noch
besser sein müsse. – Und tatsächlich war es auch so. Als ich sah, dass er schon gut
spielte – sagte ich: Wir fahren nach London, und Sie werden spielen! – Er hatte eine
unsagbare Freude – und wir fuhren…“
darum gebeten hatte, diese Sinfonie mit den New Yorker Philharmonikern aufführen zu dürfen. Seinem Verleger Simrock schrieb Dvořák: „Der Erfolg der Sinfonie
am 15. und 16. Dezember war ein grossartiger, die Zeitungen sagen, noch nie hätte
ein Componist einen solchen Triumph gehabt. Ich war in der Loge, die Halle war mit
dem besten Publikum von N. York besetzt, die Leute applaudierten so viel, dass ich
aus der Loge wie ein König!? alla Mascagni in Wien (lachen Sie nicht!) mich bedanken musste.“
Die New York Times sprach in ihrer Rezension vom 17. Dezember von einer Sinfonie, „deren Themen durchdrungen sind vom Geiste der Neger- und Indianermelodien“, von einer Sinfonie, deren Musik „erfüllt ist von amerikanischen Gefühlen“.
Dvořák selbst schrieb dazu Folgendes: „Aber den Unsinn, dass ich indianische oder
amerikanische Motive verwendet hätte, lassen Sie aus, weil das eine Lüge ist. Ich
habe nur im Geiste dieser amerikanischen Volkslieder geschrieben.“ Dieser „Geist“
lässt sich in verschiedenen harmonischen und rhythmischen Eigenheiten nachweisen. So basiert die Englischhorn-Melodie des 2. Satzes auf der in der Indianermusik
gebräuchlichen halbtonlosen fünftönigen Tonleiter. Rhythmisch fallen die für Negro Spirituals typischen Synkopen auf. Daneben zeigt sich unverkennbar der böhmische Musiker mit seiner in der heimatlichen Volksmusik verwurzelten Tonsprache,
etwa im Ländler des Scherzo-Trios.
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9e concert
Mercredi 18 mai 2016
Salle Équilibre à 20 h. 00
RÉCITAL DE PIANO
R ADU LUPU
J. BRAHMS
VARIATIONS SUR UN THÈME ORIGINAL EN RÉ MAJEUR,
OP. 21 N° 1 (1856/57)
(1833 – 1897)
Thème et onze Variations
L. VAN BEETHOVEN
VARIATIONS SUR UN THÈME ORIGINAL EN DO MINEUR,
WOO. 80 (1806)
(1770 – 1827)
W. A. MOZART
18. 05. 2016
Thème et trente-deux Variations
VARIATIONS SUR UN THÈME DE DUPORT EN RÉ MAJEUR,
KV. 573 (1789)
(1756 – 1791)
Thème et neuf Variations
F. SCHUBERT
(1797 – 1828)
SONATE (« FANTAISIE ») N° 18 EN SOL MAJEUR, D. 894
(1826, ÉDITÉE EN 1827 COMME OP. 78),
DÉDIÉE À JOSEF VON SPAUN
I. Molto moderato e cantabile
II. Andante
III. Menuetto. Allegro moderato – Trio (molto legato)
IV. Allegretto
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Radu Lupu, pianiste
Né en 1945 à Galati en Roumanie, il commence l’étude du piano à l’âge de six ans
avec Lia Busuioceanu. À douze ans, il donne son premier concert avec un programme qui ne contenait que des pièces de sa propre composition. Il continue ses
études pendant plusieurs années à Bucarest auprès de Florica Muzicescu et de Cella
Delavrancea. En 1961, il reçoit une bourse pour le Conservatoire de Moscou, où il
est élève de Galina Eghyazarova, de Heinrich Neuhaus puis de Stanislav Neuhaus.
Il remporte trois des plus importants concours de piano : le « Van Cliburn » en
1966, l’« Enesco » en 1967 et, en 1969, celui de Leeds. Radu Lupu joue avec les plus
grands orchestres du monde, tels que la Philharmonie de Berlin, avec laquelle il fait
ses débuts au Festival de Salzbourg en 1978 avec Herbert von Karajan, la Philharmonie de Vienne, avec laquelle il donne le concert d’ouverture du Festival de Salzbourg en 1986 avec Riccardo Muti, le Royal Concertgebouw Orchestra Amsterdam,
et tous les grands orchestres londoniens, ainsi que les célèbres orchestres des ÉtatsUnis. Radu Lupu fait son entrée sur la scène américaine en 1972 avec le Cleveland
Orchestra et Daniel Barenboim, puis avec le Chicago Symphony Orchestra et Carlo
Maria Giulini. Radu Lupu est également l’hôte régulier des festivals les plus renommés, tels que ceux de Lucerne et de Salzbourg. Parmi les enregistrements que
l’artiste a réalisés pour Decca, on compte les Concertos de Beethoven, le Premier
Concerto de Brahms, les Concertos de Grieg et de Schumann, l’intégrale des Sonates pour violon et piano de Mozart avec Szymon Goldberg, les Sonates pour violon
et piano de Debussy et Franck avec Kyung Wha Chung, ainsi que des œuvres pour
piano seul de Beethoven, Brahms, Schumann et Schubert. En 1995, l’enregistrement des Sonates pour piano en la majeur, D. 664, et en si bémol majeur, D. 960,
de Schubert a reçu le Grammy Award. Un Edison Award a récompensé un enregistrement des Scènes d’Enfants, Kreisleriana et Humoresque de Schumann. Ces
deux distinctions ont été décernées dans la catégorie « meilleure interprétation instrumentale de l’année ». L’artiste a également enregistré deux albums avec Murray
Perahia (CBS), deux albums de Lieder de Schubert avec Barbara Hendricks (EMI),
ainsi qu’un disque d’œuvres pour piano à quatre mains de Schubert avec Daniel
Barenboim (Teldec). Pendant la saison 2014/15, Radu Lupu a été invité en soliste
avec, entre autres, le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre Gulbenkian, l’Orchestre Philharmonique de Munich, l’Orchestre National d’Espagne, l’Orchestre
de la Radio Bavaroise et le Chamber Orchestra of Europe. En 2015/16 il joue avec
le Gewandhausorchester Leipzig, le Cleveland Orchestra, l’Orchestra della Santa
Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Stockholm, l’Orchestre de Paris,
le Royal Concertgebouw Orchestra Amsterdam, le Tonhalle-Orchester Zurich et
l’Orchestra Filarmonica della Scala di Milano. Il donne des récitals à Paris, à la
Philharmonie de Berlin et au Lucerne Festival. En 2006, Radu Lupu a reçu le Premio Internazionale Arturo Benedetti Michelangeli et, pour la seconde fois, le Prix
Abbiati, décerné par l’Association des critiques italiens, qu’il avait déjà obtenu en
1989.
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18. 05. 2016
Der Pianist Radu Lupu wurde in Rumänien geboren und begann im Alter von sechs Jahren
mit dem Klavierspiel bei Lia Busuioceanu. Mit
zwölf Jahren gab er sein erstes Konzert, an dem
er ausschliesslich eigene Kompositionen spielte.
Als Schüler von Florica Muzicescu und Cella Delavrancea in Budapest erhielt er 1961 ein Sti
Stipendipendium für das Moskauer Konservatorium, wo er bei
Galina Eghyazarova, Heinrich Neuhaus und später Stanislav Neuhaus studierte. Vor Beendigung
seiner Studien gewann er drei der bedeutendsten Klavierwettbewerbe: 1966 den Van Cliburn-Wettbewerb, 1967 den EnescoWettbewerb und 1969 den Wettbewerb von Leeds. Als Solist spielte er unter den
bedeutendsten Dirigenten und gab sein Amerika-Debüt 1972 mit dem Cleveland
Orchestra unter Daniel Barenboim und spielte bald darauf mit dem Chicago Symphony Orchestra unter Carlo Maria Giulini. Radu Lupu wird eingeladen von weltbekannten Orchestern wie den Berliner und den Wiener Philharmonikern, dem
königlichen Concertgebouw-Orchester in Amsterdam und den grossen Londoner
Orchestern, und er tritt regelmäsig an den bedeutendsten Festivals auf, zum Beispiel in Luzern und in Salzburg, wo er 1978 zum ersten Mal unter der Leitung von
Herbert von Karajan spielte.
Unter seinen zahlreichen Aufnahmen findet man die Klavierkonzerte Beethovens
mit der Israelischen Philharmonie unter Zubin Mehta, mehrere Konzerte Mozarts,
das erste Konzert von Brahms sowie die Konzerte von Grieg und Schumann. Zu seinen Kammermusikaufnahmen gehören sämtliche Sonaten für Klavier und Violine
von Mozart mit Szymon Goldberg und zwei Aufnahmen mit Murray Perahia. Von
seinen Rezitals sind Aufnahmen mit Werken von Beethoven, Brahms, Schumann
und Schubert bei DECCA erschienen. Ebenfalls bei DECCA gibt es eine Aufnahme
von Schuberts Sonaten D 664 in A-Dur und D 960 in b-Moll, die 1995 mit dem
Grammy Award ausgezeichnet wurde. Im selben Jahr erhielt er den Edison Award
für seine Aufnahme von Schumanns Kinderszenen, Kreisleriana und Humoreske.
Diese Auszeichnungen wurden in der Kategorie „Beste Instrumentalinterpretation
des Jahres“ erteilt. Zusammen mit Daniel Barenboim spielte er im Jahre 1997 Klavierstücke zu vier Händen für eine Aufnahme von Teldec.
In der Saison 2015/16 tritt Radu Lupu neben zahlreichen Rezitals auch als Solist
mit bedeutenden Orchestern auf, unter anderen mit dem Gewandhausorchester
Leipzig, dem Cleveland Orchestra, dem Orchestra della Santa Cecilia in Rom, dem
Stockholmer Philharmonischen Orchester, dem Orchestre de Paris, dem Königlichen Concertgebouw-Orchester Amsterdam, dem Tonhalle-Orchester Zürich und
dem Philharmonischen Orchester der Mailänder Scala.
Im Jahre 2006 erhielt Radu Lupu den Internationalen Arturo Benedetti Michelangeli-Preis und wurde von den italienischen Musikkritikern bereits zum zweiten Mal
mit dem Abbiati-Preis ausgezeichnet.
Les Onze Variations sur un thème original de Johannes Brahms
Outre ses trois Sonates pour piano, écrites entre 1851 et 1854, Brahms va s’intéresser à un second genre, et cela durant toute son existence, celui de la variation
dont la technique convient tant à son talent, et qu’il appliquera à tous les domaines :
symphonie, musique de chambre, ou cycle de lieder. Une double tradition s’impose à lui : d’une part, la variation dite stricte, la plus ancienne, et que Beethoven
a portée à son apogée, d’autre part, la variation-fantaisie, plus libre, illustré par
Schumann ou Liszt, qui renouvelle le principe du genre en s’évadant au maximum
du plan initial. Brahms va d’abord utiliser librement ces deux esthétiques pour, plus
tard, renouer avec une autre tradition, plus ancienne, celle de la passacaille baroque. La Troisième Sonate, op. 5, est achevée en automne 1853, et en septembre de
la même année, âgé de tout juste 20 ans, il est chaleureusement reçu par le couple
Schumann à Düsseldorf. Ses premières Variations sur un thème de Schumann, op.
9, sont écrites à la suite du drame du 27 février 1854 quand Robert, halluciné, se
jette dans le Rhin. Brahms est un moment chef de chœur à la cour de Detmold. C’est
là qu’il compose ses Variations sur un thème original, op. 21 n° 1. Elles ouvrent le
deuxième groupe des variations brahmsiennes qui réunit les deux cahiers de l’opus
21 (publiés en 1861, celles n° 2 étant faites sur un thème hongrois), l’opus 23 (à
quatre mains, également sur un thème de Schumann, écrites sur le fameux GeisterThema) et l’opus 24 (sur un thème de Haendel).
Dès juin 1856, Brahms fait mention dans une lettre à son ami, le violoniste Joachim,
d’un nouveau style de variations « plus strict et plus pur ». Ce style devait trouver
son application dans ce premier cahier, que Brahms nomme ses « variations philosophiques », sans doute en raison de leur caractère méditatif et de l’absence relative
de virtuosité, une composition achevée pendant l’été 1857. Cette pureté stylistique
mérite quelques éclaircissements : « …dans un thème, c’est à vrai dire presque
seulement la basse qui compte pour moi. Mais celle-ci m’est sacrée, c’est le terrain
ferme sur lequel je bâtis mes histoires … sur la basse donnée, je réinvente véritablement, je lui découvre de nouvelles mélodies, je crée… ». Ainsi, à partir de l’opus
21, Brahms se détache-t-il du principe de la variation ornementale. Il délaisse le
thème pour cultiver son soubassement harmonique, selon une technique proche de
l’ancienne passacaille, qui trouvera son accomplissement dans les Variations sur un
thème de Haendel, op. 24. L’opus 21 fut créé par Clara Schumann au Gewandhaus
de Leipzig le 8 décembre 1860. Selon elle, Brahms avait composé ces variations
dans une humeur « Bach – Beethoven – Brahms … ». (D’après Jean-Alexandre
Ménétrier, 1986)
Die Elf Variationen über ein eigenes Thema von Johannes Brahms bilden einen
von den sechs Zyklen von Variationen, die er in den Jahren 1853 bis 1863 komponierte. Bekannter als diese Variationen über ein eigenes Thema sind diejenigen
über Themen anderer Komponisten, etwa Händel, Haydn oder Schumann. Mit seinen Variationen über ein eigenes Thema kehrte Brahms zur strengen Tradition der
alten Barock-Meister zurück. 1856 schrieb er an seinen Freund, den Geiger Joseph
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Les Trente-deux Variations sur un thème original de Ludwig van Beethoven
L’œuvre pianistique de Beethoven nous lègue une abondante moisson de Variations,
On ne s’étonnera pas que, à l’exemple de la plupart des compositeurs de son temps,
Beethoven ait pratiqué assidûment un « genre » qu’à bien des égards il a renouvelé et enrichi. N’oublions pas que le principe-même de la variation est fondateur
d’une grande partie de son œuvre, qu’il en assure le ciment et l’unité organique.
Avec la fugue en particulier, ce sont les variations que Beethoven traitera le plus
fréquemment dans ses derniers ouvrages : l’ultime Sonate opus 111 se termine sur
des variations qui, de ce fait, achèvent l’immense cycle des 32 Sonates. La variation chez Beethoven ressortit au développement symphonique et peut être appelée
amplificatrice. Le thème ne sera jamais perdu de vue, mais il ne fournira plus qu’un
prétexte aux agencements mélodiques, rythmiques et d’expression les plus inattendus, et constamment élaborés pour eux-mêmes. Les Trente-deux Variations pour
piano sur un thème original (WoO. 80), en ut mineur, écrites en 1806, et publiées
à Vienne pour le Comptoir des Arts et d’Industrie l’année suivante, ont connu un
meilleur sort que les deux séries précédentes sur des airs populaires anglais. Elles
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18. 05. 2016
Joachim: „Ich mache manchmal Betrachtungen über die Variationenform und finde,
sie müsse strenger, reiner gehalten werden. Die Alten behielten durchweg den Bass
des Themas streng bei. Wir, die Neueren, wühlen mehr über das Thema. Wir behalten oft die Melodie ängstlich bei, aber behandeln sie nicht frei, schaffen eigentlich
nichts Neues daraus, sondern beladen sie nur.“
Ein paar Jahre später schrieb Brahms an seinen Freund, den Juristen und Musikkritiker Adolf Schubring: „Bei einem Thema zur Variation bedeutet mir nur der Bass
etwas, aber dieser ist mir heilig. Er ist der starke Grund, auf dem ich dann meine
Geschichten baue. Über dem gegebenen Bass erfinde ich wirklich neu. Ich erfinde
ihm schöne Melodien, ich schaffe.“ Brahms komponierte den ganzen Zyklus in der
Tonart D-Dur mit kurzen Ausflügen nach d-Moll, tatsächlich ohne einen Wechsel in
der Bassstimme; variiert werden nur Melodien und Rhythmen. In den ersten zwei
Variationen arbeitete Brahms mit Sechzehntelfigurationen und Arpeggien, in den
zwei weiteren mit rhythmisch-kunstvollen Synkopen und Aufspaltung in kleinere
Figuren. Die fünfte Variation steht ganz im Zeichen von Bachs Goldberg-Variationen. Hier ist Brahms der strenge Kontrapunktiker. Die obere Melodie wird von der
Mittestimme zwei Takte später spiegelverkehrt wiederholt. Die beiden Moll-Variationen Nr. 8 und Nr. 9 stehen in deutlichem Kontrast zu den vorherigen. Aufgeregt
und leidenschaftlich, mit packenden Wechseln aus dumpfem Trommelwirbel und
Staccatoakkorden, zeigt sich hier Brahms als wilder Romantiker bis schliesslich mit
der letzten Variation wieder Ruhe einkehrt.
Gewidmet hat Brahms die Variationen „Meiner besten Freundin“. Wir dürfen annehmen, dass damit Clara Schumann gemeint war. Der Ausgangspunkt, das eigene
Thema, ist wie eine Mischung eines Chorals mit einem lyrischen Lied, und Brahms’
Freund Joachim bezeichnete dies als „keusche Zärtlichkeit“.
sont aussi d’un autre poids. Elles constituent, en quelque sorte, une démonstration
de la technique de la variation à partir d’un matériau thématique dont l’énergie se
concentre au maximum, mélodiquement et harmoniquement. Ce thème de huit mesures est en style de chaconne : chacune des variations s’enchaîne tout en respectant
ce cadre métrique, à l’exception de la toute dernière (six fois plus longue que les
autres), qui prend l’allure d’une très libre improvisation. Le tout constitue une étude
confinant à l’abstraction du piano beethovénien, avec ses difficultés spécifiques,
en particulier celle d’une parfaite égalité des deux mains. (D’après François-René
Tranchefort, 1987)
Die Zweiunddreissig Variationen über ein eigenes Thema von Ludwig van Beethoven stellen in gewisser Weise ein Paradebeispiel des musikalischen Genres der
Variationen dar, die auf einem melodisch wie rhythmisch energiegeladenen Thema aufbauen. Dieses achttaktige Thema ist im Stil einer Chaconne gehalten, und
jede der folgenden Variationen respektiert diesen metrischen Rahmen, bis auf die
letzte, die eine recht freie Improvisation darstellt und sechsmal so lang ist wie die
vorangehenden. Das Ganze ist wie eine Etüde, die mit ihren Schwierigkeiten, insbesondere der Gleichwertigkeit der rechten und der linken Hand, an die Abstraktheit
von Beethovens Klavierwerken grenzt.
Les Neuf Variations sur un thème de Duport de Wolfgang Amadeus Mozart
Dès son enfance et jusqu’à ses dernières années, Mozart a sacrifié au genre de la
variation. Entre les Variations Goldberg de Bach et les immenses Variations Diabelli de Beethoven, le genre avait quelque peu sombré dans le superficiel, devenant
une forme aimable qui comptait d’abord sur le triomphe de la virtuosité. Dans ses
variations, à l’instar de ses contemporains, Mozart sait être élégant et brillant, mais,
par la richesse de son écriture et de son invention mélodique, il sait aussi atteindre
à la plus grande intensité expressive, notamment dans les épisodes en mineur. Les
dernières variations de Mozart furent écrites entre 1786 et 1791, dont les ultimes variations sur « Ein Weib ist das herrlichste Ding », terminées au printemps de 1791.
Au début avril 1789, Mozart, en quête de nouvelles sources de revenu, se joint au
voyage d’affaires de son élève, le prince Karl von Lichnowski (1756-1814). De Vienne, s’arrêtant à Prague, à Dresde, et à Leipzig, ils atteignent le but de leur voyage le
25 avril à Potsdam, où se trouve la cour du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume II. Le
monarque est un excellent violoncelliste et grand amateur de musique. Il a comme
professeur Jean-Pierre Duport (1741-1818), dit « l’aîné », pour le distinguer de JeanLouis (1749-1819), dit « Duport le cadet », deux frères violoncellistes virtuoses français. On rapporte que Duport, le « Musicien de chambre des rois de Prusse » dès
1773, a pourtant accueilli Mozart (dont la célébrité rayonnait dans toute l’Europe)
assez fraîchement. Est-ce pour amadouer ce maître de musique de la cour que Mozart compose le 29 avril 1789 ses « Neuf Variations en ré majeur pour piano sur
le thème du menuet de la Sonate pour violoncelle et basse de l’opus 4 numéro 6 de
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Die Neun Variationen über ein Thema von Duport von Wolfgang Amadeus Mozart
entstanden am 29. April 1789 auf einer Reise, die Mozart zusammen mit seinem
Schüler, dem Fürsten Karl von Lichnowski, über Prag, Dresden und Leipzig nach
Potsdam an den Hof des preussischen Königs Friedrich-Wilhelm II. führte. Dieser
war ein ausgezeichneter Cellist, und sein Lehrer war der französische Cellovirtuose
Jean-Pierre Duport, der seit 1773 Kammermusiker der preussischen Könige war.
Obwohl Mozart zu jener Zeit bereits in ganz Europa berühmt war, wird berichtet,
dass Duport ihn eher zurückhaltend empfing. Womöglich schrieb Mozart diese
Variationen, um den Hofmusikmeister Duport umzustimmen, aber wir wissen es
nicht. Jedenfalls sind diese neun Variationen recht virtuos und zeigen Mozarts Humor und Schalkhaftigkeit. Das Thema mit seinen 24 Takten im Drei-Viertel-Takt und
in der Form a-b-a wird in bewusst schlichter Form zitiert. In der ersten Variation
amüsiert sich Mozart, indem er die Melodie mit Sechzehnteln ausschmückt, in der
zweiten erklingen die Sechzehntel in der Begleitstimme, und in der dritten Variation findet ein geschwätziger Dialog zwischen beiden Stimmen statt. Mit StaccatoNoten, Terzen und Sexten in der vierten und fünften Variation scheint Mozart sich
immer noch lustig zu machen. Auch die sechste Variation in Moll ist keineswegs
wirklich traurig und überrascht den Zuhörer mit einem neapolitanischen Sextakkord drei Takte vor dem Schluss. Im Adagio der achten Variation wird bereits
die neunte, ein Allegro, vorbereitet. In der abschliessenden Coda im tänzerischen
Zwei-Viertel-Takt wird die Tonart moduliert, bis aus einem ausgehaltenen Akkord
ein kurzes, sehr schnelles Übergangsmotiv erwächst, das mit zwei langen Trillern
wie eine Kadenz endet. Danach wird noch einmal das Thema zitiert.
91
18. 05. 2016
Jean-Pierre Duport » (KV 573) ? Nous ne le saurons jamais, mais, considérant la
partition, nous constatons que ces Neuf Variations sont joliment virtuoses, traitées
avec humour et espièglerie. Le thème de 24 mesures, de forme a-b-a, en pulsation
ternaire, est une citation d’une sobriété voulue. Les doubles croches qui ornent sa
mélodie dans la 1ère variation ont l’air de s’amuser. Le renversement de situation,
avec les doubles croches en accompagnement dans la 2e, poursuit ce caractère amusant, qui continue en dialogue jacassant entre les deux mains dans la 3e variation.
Une nouvelle technique en notes sautillantes (staccato), en tierces et en sixtes dans
les variations 4 et 5, prolonge l’option d’amusement moqueur. Le minore de la 6e
variation, toujours de 24 mesures, se calque sur la présentation de la mélodie du
thème en un mode « triste », sans chercher cependant à quitter le sourire. La « sixte
napolitaine », trois mesures avant la fin, surprend complètement l’auditeur dans
cette structure jusque là basique, de tonique et dominante. Dans l’Adagio de la 8e
variation apparaissent des figurations préparant l’arrivée de la dernière variation,
Allegro, la plus réussie. Abandonnant le 3/4 pour le 2/4 dansant, après les 24 mesures de la structure thématique, une coda modulante apparaît jusqu’à un accord de
dominante en la majeur, suspendu sur un point d’orgue, dont naît un motif transitoire très rapide se transformant en 2 longs trilles, comme une cadence. Le morceau
se termine sur une ultime citation du thème, comme un clin d’œil, sans autre commentaire. (Barbara Senn Danecka et d’après Harry Halbreich, 1987)
La Sonate « Fantaisie » n° 18 en sol majeur, D. 894, de Franz Schubert
Cette Sonate n° 18, que Schubert considérait comme sa Quatrième Sonate, publiée
sous le numéro d’opus 78 en avril 1827, est le couronnement et aboutissement de la
trilogie composée en avril, mai et août 1825 (les Sonates n° 15 en ut majeur, D. 840,
dite « Reliquie », parce qu’inachevée, n° 16 en la mineur, D. 845, op. 42, et n° 17
en ré majeur, D. 850, op. 53), avant les trois ultimes Sonates (n° 19 à 21), toutes
composées en septembre 1828. Schumann considérait déjà cette Sonate comme la
plus parfaite de toutes quant à l’esprit et à la forme. Cette Sonate naquit en octobre
1826, peu après l’ultime Quatuor à cordes n° 15, op. 161, D. 887 – écrit (en dix
jours du 20 au 30 juin 1826) dans la même tonalité de sol majeur – et fut dédiée à
un ami intime de Schubert, Josef von Spaun. L’éditeur Haslinger la publia dès le
mois d’avril 1827, mais sous le titre fallacieux de Fantasia, Andante, Menuetto &
Allegretto, quatre pièces séparées étant d’un meilleur rapport commercial qu’une
grande Sonate ! Cependant, la page de titre de l’édition porte bien la mention Fantaisie ou Sonate, tandis que le manuscrit de Schubert indique « IVe Sonate », les
numéros 1 et 2 étant les opus 42 et 53. Il faut en conclure que le compositeur pensait
encore achever la Sonate en ut majeur, D. 840, prévue dès lors comme Troisième
Sonate. Quoi qu’il en soit, la Sonate en sol a conservé le surnom de Fantaisie, que
justifie, sinon la forme, assez orthodoxe, du moins l’allure et le contenu poétique
insolites du premier mouvement. Comme Schumann, Liszt chérissait cette œuvre
qu’il qualifiait de « poème virgilien », terme parfaitement approprié, à l’exception,
toutefois, du développement central dramatique du premier mouvement. Le dernier
mouvement est une vraie fête mélodique et sonore, exprimant tour à tour une joie
raffinée et une allégresse exubérante ; c’est une corne d’abondance du point de vue
de l’invention musicale. Finalement, la Sonate s’évanouit délicatement sur le sourire
d’un pianissimo limpide. (D’après Harry Halbreich, 1987)
Die Sonate in G-Dur, D 894, von Franz Schubert erschien als sein Opus 78 im April
1827. Der Verleger Haslinger wählte den Titel Fantasia, Andante, Menuetto & Allegretto und erweckte so den Eindruck, es handle sich um vier Stücke, die sich wohl
leichter verkaufen liessen als nur eine einzige, wenn auch grosse Sonate. Diese
Schuberts Freund Josef von Spaun gewidmete Sonate stellt einen Höhepunkt nach
den drei 1825 komponierten Sonaten Nr. 15, 16 und 17 und vor den drei letzten,
im September 1828 komponierten Sonaten Nr. 19, 20 und 21 dar. Robert Schumann betrachtete sie als die gelungenste von allen, und auch Franz Liszt schätzte
dieses Werk sehr und bezeichnete es als ein „vergilsches Gedicht“, wohl wegen des
ungewöhnlich poetischen ersten Satzes, der auch die Bezeichnung der Sonate als
„Fantasie“ rechtfertigt.
92
10e concert
Samedi 4 juin 2016
Aula Magna de l’Université à 19 h. 00
Présentation à 18 h. 00 au Pavillon de l’Institut de Musicologie
L’ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE
DIRECTION : ALEXANDER JOEL
SOLISTE : HARRIET K RIJGH, VIOLONCELLE
L. VAN BEETHOVEN
« CORIOLAN », OUVERTURE EN DO MINEUR, OP. 62
(1807)
(1770 – 1827)
D. SCHOSTAKOVITCH
PREMIER CONCERTO POUR VIOLONCELLE ET ORCHESTRE
EN MI BÉMOL MAJEUR, OP. 107 (1959)
(1906 – 1975)
I. Allegretto
II. Moderato
III. Cadenza
F. MENDELSSOHN
04. 06. 2016
IV. Finale. Allegro con moto
QUATRIÈME SYMPHONIE EN LA MAJEUR, OP. 90,
DITE « ITALIENNE » (1830/33)
(1809 – 18148)
I. Allegro vivace
II. Andante con moto
III. Scherzo. Con moto moderat
IV. Finale. Saltarello. Presto
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L’Orchestre de la Suisse Romande
Fondé en 1918 par Ernest Ansermet, qui en est le chef titulaire jusqu’en 1967, l’Orchestre de la Suisse Romande compte 112 musiciens permanents. Il assure ses
concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la
Ville de Genève, le concert annuel en faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans
grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation du répertoire français et russe du XXe siècle. À partir de la saison 2016/17 son directeur artistique
et musical sera le chef britannique Jonathan Nott. Son chef principal invité est le
maestro japonais Kazuki Yamada. Formation de réputation mondiale, l’Orchestre
de la Suisse Romande, sous l’égide de son chef fondateur, puis des directeurs musicaux successifs (Paul Kletzki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst
Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005-2012, Neeme Järvi 2012-2015), a toujours
contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien
de compositeurs contemporains. Les œuvres de Claude Debussy, Igor Stravinski,
Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, Benjamin Britten, Heinz Holliger, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin, Michael Jarrell ou Richard
Dubugnon ont été créées à Genève par l’OSR. C’est d’ailleurs toujours une de ses
missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse. L’OSR est partenaire de Pro Helvetia pour le projet « Œuvres suisses » jusqu’en
2017. Collaborant étroitement avec la Radio-Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc
capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec
Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. L’OSR a enregistré
pour une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses
distinctions. Actuellement en partenariat avec PentaTone, l’OSR enregistre deux à
trois disques par saison. Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans
les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Pékin), ainsi que dans les grandes villes des deux
Amériques (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos
Aires ou Montevideo). Au cours de la saison 2011/12, l’OSR s’est produit pour la
première fois à Moscou et à Saint-Pétersbourg. En juillet 2014 l’OSR s’est rendu
au Japon (Suntory Hall) et à Séoul (SeongNam Arts Center), et en février 2015, il
s’est produit lors de sept concerts sur les côtes Ouest et Est des États-Unis. Il est
l’invité de nombreux festivals, dont le Festival de Música de Canarias, les Festivals de Pâques et d’été de Lucerne, le Festival de Radio-France à Montpellier, le
Menuhin Festival de Gstaad et le Septembre Musical de Montreux. L’Orchestre de
la Suisse Romande est soutenu par le Canton de Genève, la Ville de Genève, la Radio-Télévision Suisse, l’Associations des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors
et mécènes. Pour les concerts donnés à Lausanne, l’OSR bénéficie du soutien du
Canton de Vaud.
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Alexander Joel, chef d’orchestre
En 1990, après un bref passage au King’s College de Londres pour des études de droit français
et anglais, Alexander Joel étudie le piano et plus
tard la composition à l’Académie de Musique
de Vienne. En 1991, il entame des études de direction au Conservatoire de Musique de Vienne
(auprès du professeur Mark et du professeur
Schwarz), où il obtient un diplôme avec distinction en 1996. Cette même année, il est lauréat
du Concours européen de direction d’orchestre
de Spoleto. Pendant ses études, il participe à de
nombreuses masterclasses (y compris en 1996
une masterclass de direction à Tanglewood).
Après ses études, il travaille comme assistant
de Julius Rudel, Muhai Tang (Opéra Royal de
Stockholm) et Gustav Kuhn. De 2001 à 2007, Alexander Joel est premier Kapell95
04. 06. 2016
Das Orchestre de la Suisse Romande wurde 1918 von Ernest Ansermet gegründet, der es bis 1967 leitete. Mit seinen 112 permanenten Musikern gibt es Abonnementskonzerte in Genf und Lausanne, die Sinfoniekonzerte der Stadt Genf und
das alljährliche UNO-Konzert. Ausserdem begleitet es die Opernvorstellungen im
Genfer Grand Théâtre. Durch seine Interpretationen des französischen und des
russischen Repertoires des zwanzigsten Jahrhunderts und durch seine inzwischen
historischen Aufnahmen – allein bei Decca sind über hundert erschienen – hat es
sich international einen Namen gemacht. Dazu haben in der Nachfolge Ernest Ansermets die künstlerischen Leiter Paul Kletzki (1967-1970), Wolfgang Sawallisch
(1970-1980), Horst Stein (1980-1985), Armin Jordan (1985-1997), Fabio Luisi (19972002), Pinchas Steinberg (2002-2005), Marek Janowski (2005-2012) und Neeme
Järvi (2012-2015) beigetragen. Ab der Saison 2016/17 wird Jonathan Nott die Leitung des OSR übernehmen. Hauptgastdirigent ist bereits jetzt der Japaner Kazuki
Yamada.
Das OSR hat Musikgeschichte geschrieben, indem es zeitgenössische Komponisten
unterstützt und häufig deren Werke in Genf uraufgeführt hat, von Claude Debussy, Igor Strawinski, Darius Milhaud und Arthur Honegger über Frank Martin und
Benjamin Britten zu Heinz Holliger, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin,
Michael Jarrell und Richard Dubugnon. Das OSR betrachtet das Bekanntmachen
neuer sinfonischer Werke, vor allem aus der Schweiz, als eine seiner wesentlichen
Aufgaben: Ein Partnerschaftsvertrag mit Pro Helvetia beteiligt das OSR bis 2017 am
Projekt „Schweizer Werke“. Ein anderer wichtiger Partner des OSR ist das Schweizer Radio und Fernsehen; das Schweizer Radio war bereits an der Gründung des
Orchesters beteiligt.
meister à la Deutsche Oper am Rhein où il dirige plus de 35 opéras. À l’âge de 24
ans, il fait ses débuts à l’Opéra de Nuremberg et ses premiers engagements stables
de Kapellmeister au Stadttheater de Baden, au Stadttheater de Klagenfurt et à la
Wiener Volksoper. En 2012/13, il fait ses débuts au Covent Garden avec La Bohème
qui lui vaut une nouvelle invitation pour la saison 2014/15 ; on lui doit de nouvelles
productions de Madama Butterfly à l’Opéra de Hambourg et au Grand Théâtre de
Genève, et de La Chauve-souris à l’Opéra d’Oslo. En outre, il dirige Don Giovanni et La Chauve-souris au Sächsische Staatsoper Dresden, Madama Butterfly
à la Deutsche Oper de Berlin et Don Carlos à la Staatsoper de Hambourg. Lors de
la saison 2013/14 il donne de nouvelles productions de Macbeth à l’Opéra Royal de
Copenhague, Otello au Teatro Municipale de Santiago du Chili. Cette saison marqua aussi son retour à l’Opéra de Flandre pour sa quatrième nouvelle production
(Don Giovanni de Mozart). Il est également de retour pour une septième année à
l’Opéra d’État de Hambourg, où il dirige la reprise de La Traviata, et à la Staatsoper de Dresde pour une série de La Veuve Joyeuse. Il fait également ses débuts en
concert avec le WDR Köln et le BBC Philharmonic. Au cours des dernières saisons,
il est chef attitré à la Deutsche Oper de Berlin (Tosca, La Bohème), à la Staatsoper
de Hambourg (La Bohème, Le Nozze di Figaro, Carmen et Madame Butterfly), à
la Sächsische Staatsoper Dresden (La Bohème, Macbeth, Il Barbiere di Siviglia,
Faust et Fledermaus), à l’Opéra de Cologne (La Bohème) et à la Deutsche Oper
am Rhein (Tosca, La Bohème, Nabucco, Zauberflöte, Turco in Italia et Un Ballo
in maschera). Il dirige aussi trois nouvelles productions au Vlaamse Opera, Frau
ohne Schatten de Richard Strauss, Don Carlos, et La force du destin de Verdi. Il est
régulièrement invité à la Bayerische Staatsoper de Munich (Entführung aus dem
Serail et Fledermaus), à l’Opéra National de Finlande (Helsinki), au Teatro Regio
di Parma, à la Komische Oper Berlin, au Nouveau Théâtre National de Tokyo, à
l’Opéra de Cologne, au Teatro Municipal de Santiago du Chili et à la Semper Oper
de Dresde. Depuis la saison 2007/8, il est Generalmuskdirektor au Staatstheater de
Braunschweig, où il dirige plus de 70 programmes de concerts et d’opéras, comme
Salomé, Lady Macbeth de Mzensk, Lohengrin, Rosenkavalier, Tristan und Isolde,
et Parsifal. Il cède ce poste à la fin de la saison 2013/14 pour se concentrer davantage sur ses engagements internationaux. Il dirige régulièrement de nombreux
orchestres de renom, tels le DSO Berlin, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, la Staatskapelle de Dresde, l’Orchestre Symphonique de Tokyo, l’Orchestre
Philharmonique de Duisburg, les Düsseldorfer Symphoniker, le Gürzenich Orchester Köln, le MDR Sinfonieorchester Leipzig, le Münchner Rundfunkorchester, le
RSO Wien, le Bruckner Orchester Linz et l’Orchestre de Nancy. Il travaille avec
des metteurs en scène de renom, comme Nicolas Joël, Marco Arturo Marelli, Peter
Konwitschny et Keith Warner, ainsi que des solistes, tels que Yuri Bashmet, Julian
Rachlin, Mischa Maisky, Rudolf Buchbinder, Sabine Meyer et des chanteurs, tels
que Juan Diego Florez, Sir Thomas Allen, Samuel Ramey, Violetta Urmana, Diana
Damrau ou Catherine Malfitano.
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Der Dirigent Alexander Joel kam 1971 in London zur Welt, wo er später auch ein
Jurastudium am King’s College begann. Aber 1990 wandte er sich der Musik zu und
ging nach Wien, um Klavier und Komposition an der dortigen Musikakademie zu
studieren. 1991 begann er sein Dirigentenstudium bei den Professoren Mark und
Schwarz am Wiener Konservatorium; er schloss es mit Auszeichnung ab und wurde bald danach Preisträger beim Europäischen Dirigenten-Wettbewerb in Spoleto,
besuchte zahlreiche Meisterkurse und nahm 1996 auch an den Meisterklassen in
Tanglewood teil. Nach seinen Studien arbeitete er als Assistent von Julius Rudel,
Muhai Tang und Gustav Kuhn.
Ab der Spielzeit 2001/02 war Alexander Joel Erster Kapellmeister an der Deutschen
Oper am Rhein, wo er sich ein breites Repertoire von über 35 Opern erarbeitete, davon 9 als Premieren. Schon im Alter von 24 gab er sein Debüt am Opernhaus Nürnberg und weitere Engagements führten ihn als Kapellmeister ans Stadttheater Baden in Niederösterreich, ans Stadttheater Klagenfurt und an die Wiener Volksoper.
Seit 2001 gastiert Alexander Joel auch regelmässig an führenden Opernhäusern
wie der Bayerischen Staatsoper, der Hamburgischen Staatsoper, der Deutschen
Oper Berlin, der Vlaamse Opera, der Semper-Oper Dresden, der Deutschen Oper
am Rhein, dem Opernhaus Köln, der Komischen Oper Berlin, dem Neuen Nationaltheater in Tokio, der Wiener Volksoper, der Finnischen Nationaloper in Helsinki
und dem Teatro Municipal de Santiago de Chile.
Seit der Spielzeit 2007/08 ist Alexander Joel Generalmusikdirektor des Staatstheaters Braunschweig.
Elle est née aux Pays-Bas en 1991
et débute le violoncelle à l’âge de 5
ans. En 2000, elle suit les cours de
Lenian Benjamins au Conservatoire
de Musique d’Utrecht. En 2004, elle
est à Vienne pour suivre les classes
de Lilia Schulz-Bayrova et Jontscho
Bayrovon au Conservatoire de Vienne. Depuis septembre 2013, elle est
« jeune soliste » à l’Académie Kronberg avec Frans Helmerson, grâce
au soutien de la Fondation Casals, et
poursuit ses études avec Lilia Schulz-Bayrova. Elle est invitée à se produire dans la
série « Rising Star » de l’European Concert Hall Organisation (ECHO) pour cette
saison 2015/16. Elle joue déjà dans les grandes salles de concert d’Europe, comme
le Musikverein et le Konzerthaus de Vienne, la Philharmonie d’Essen ou le Konzerthaus de Dortmund. Elle fait ses débuts avec le Deutsche Sinfonie-Orchester Berlin
et le NDR Sinfonieorchester Hamburg. Elle est invitée régulièrement par le Festival
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Harriet Krijgh, violoncelliste
Haydn d’Eisenstadt, le Festival de Mecklenburg-Vorpommern, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Festivals de Rheingau et Schwetzingen. Aux Pays-Bas, elle se
produit au Concertgebouw d’Amsterdam, au Centre de musique de Vredenburg et
au Doelen Concert Hall de Rotterdam. Durant la saison 2014/15, Harriet Krijgh a
fait ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Vienne avec Cornelius Meister, l’Orchestre Symphonique de Bamberg avec Jonathan Nott, l’Orchestre
Symphonique d’Aix-la-Chapelle, le Wiener Jeunesse Orchester, Het Gelders Orkest
et la Kammerakademie de Postdam. Elle est invitée également par les Festivals
de musique de Rheingau, Moritzburg et Würzburg. En automne 2015, elle est accompagnée par l’Academy of St. Martin in the Fields comme soliste avec Sir Neville Marriner. Elle remporte le Premier prix du Concours Prinses Christina des
Pays-Bas, le Concours autrichien fédéral Prima la Musica, le Concours Fidelio de
Vienne, ainsi que le Prix Nicole Janigro du Concours de violoncelle Antonio Janigro de Croatie. Au Pays-Bas, elle reçoit le Premier Prix et le Prix du public de la
Biennale du violoncelle d’Amsterdam en novembre 2012. En novembre 2013, elle
reçoit le Prix WEMAG du Festival Mecklenburg-Vorpommern. Harriet Krijgh enregistre exclusivement pour le label Capriccio, comme, par exemple, les Concertos
de violoncelle de Haydn, un recueil d’œuvres de musique française pour violoncelle
et piano, suivi des Sonates pour violoncelle de Brahms. À remarquer également un
CD d’œuvres romantiques pour violoncelle avec la Deutsche Staatsphilharmonie
Rheinland-Pfalz sous la direction de Gustavo Gimeno. En musique de chambre, elle
crée son propre festival avec ses amis au Château de Feistritz en Autriche, qui a lieu
chaque été. Elle joue un violoncelle de Giovanni Paolo Maggini de 1620, grâce au
prêt d’un généreux mécène.
Die Cellistin Harriet Krijgh ist eine der aufregendsten und vielversprechendsten
jungen Cellistinnen der Gegenwart. Ihr kantables und ausdrucksstarkes Spiel berührt und begeistert Publikum wie Presse gleichermassen. Von der European Concert Hall Organisation (ECHO) wurde sie als „Rising Star“ für die Saison 2015/16
ausgewählt.
Harriet Krijgh stammt aus den Niederlanden und bekam ihren ersten Cellountericht
mit fünf Jahren. Im Jahr 2000 wurde sie in die Klasse junger Talente an der Musikhochschule Utrecht aufgenommen, wo sie von Lenian Benjamins unterrichtet
wurde. 2004 ging sie nach Wien, um am dortigen Konservatorium bei Lilia SchulzBayrova und Jontscho Bayrov Cello zu studieren. Seit September 2013 studierte sie
dann als „Junge Solistin“ an der Kronberg Academy bei Frans Helmerson mit einem
Casals-Stipendium.
Harriet Krijgh ist Preisträgerin zahlreicher Wettbewerbe. So gewann sie zwischen
2008 und 2010 Erste Preise beim Prinzessin Christina-Wettbewerb in den Niederlanden, beim Österreichischen Bundeswettbewerb „Prima la Musica“, beim Fidelio-Wettbewerb in Wien, sowie den Nicole Janigro-Preis beim internationalen Antonio Janigro-Cello-Wettbewerb in Kroatien. Ein grosser Erfolg war der Erste Preis
und der Publikumspreis an der Cello-Biennale Amsterdam im November 2012. Im
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Jahre 2013 wurde sie mit dem WEMAG-Solistenpreis der Festspiele MecklenburgVorpommern ausgezeichnet.
Konzerte führten die junge Künstlerin in so renommierte Säle wie den Musikverein
Wien, das Concertgebouw Amsterdam, die Philharmonie Essen und das Konzerthaus Dortmund. Sie war unter anderem zu Gast bei den Schwetzinger Festspielen,
bei den Festspielen Mecklenburg-Vorpommern und bei den Haydn-Festspielen Eisenstadt und debütierte erfolgreich mit dem Deutschen Sinfonie-Orchester Berlin
und dem NDR-Sinfonieorchester Hamburg. Auf Burg Feistritz in Österreich hat die
Cellistin ein eigenes Festival „Harriet & Friends“ initiiert, bei dem sie alljährlich im
Juni mit befreundeten Musikern aus aller Welt Kammermusik spielt.
Seit 2011 ist Harriet Krijgh Exklusivkünstlerin des Labels CAPRICCIO. Auf CD erschienen bisher die Cellokonzerte von Joseph Haydn, französische Werke für Cello
und Klavier sowie die Sonaten von Johannes Brahms. Alle Aufnahmen erhielten
ausgezeichnete Kritiken. Eine CD mit romantischen Werken für Cello und Orchester, eingespielt mit der Deutschen Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz unter Gustavo Gimeno wurde im Herbst 2014 veröffentlicht.
Harriet Krijgh spielt auf einem Cello von Giovanni Paolo Maggini aus dem Jahre
1620, das ihr von einem privaten Sammler zur Verfügung gestellt wird.
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L’Ouverture « Coriolan » de Ludwig van Beethoven
Cette partition, demeurée célèbre, fut écrite non pas pour le drame de Shakespeare,
mais pour servir d’introduction musicale à une tragédie du juriste et poète HeinrichJoseph von Collin, secrétaire aulique de l’empereur d’Autriche, œuvre aujourd’hui
complètement oubliée, basée sur La Vie des Hommes Illustres Grecs et Romains de
Plutarque, et traitant de la « liberté du héros », aliénée par son entourage. Ce thème
ne put que séduire l’auteur de l’Eroica et de Fidelio, qui composa son Ouverture
« Coriolan » en 1807. La première audition eut lieu la même année à Vienne. La
traduction musicale de Beethoven constitue une préfiguration du « poème symphonique », à résonances psychologiques, que cultiveront les musiciens du XIXe siècle.
Par la suite, Beethoven projeta d’écrire, également en collaboration avec Heinrich
von Collin, un Macbeth qui n’a malheureusement pas vu le jour. Cette Ouverture
« Coriolan » demeure un cheval de bataille des associations symphoniques du monde entier. (D’après François-René Tranchefort, 1986)
Die Ouvertüre Coriolan von Ludwig van Beethoven entstand 1807, und zwar nicht
zu Shakespeares gleichnamigem Drama, sondern zu einer Tragödie des Dichters
Heinrich Joseph von Collin, Sekretär am kaiserlichen Hof zu Wien. Der Inhalt des
heute völlig vergessenen Stücks basiert auf Plutarchs Leben berühmter Griechen
und Römer und handelt vom Helden, der schliesslich an seinem eigenen Stolz
scheitert. Dieses Thema des einsamen Helden reizte Beethoven, den Komponisten der Eroica und des Fidelio. Die Ouvertüre Coriolan lässt bereits die Form der
sinfonischen Dichtung ahnen, die im 19. Jahrhundert sehr beliebt war. Beethoven
hatte auch vor, in Zusammenarbeit mit Heinrich Joseph von Collin eine Musik zu
Macbeth zu schreiben, wozu es aber nicht mehr kam.
Le Premier Concerto pour violoncelle et orchestre de Dmitri Schostakovitch
Il a été créé le 4 octobre 1959 à Leningrad par Mstislav Rostropovitch, à qui il est
dédié. À cette date, Schostakovitch avait déjà écrit ses deux Concertos pour piano
et son Premier Concerto pour violon. Comme ce fut le cas pour David Oïstrakh,
c’est le prestige de l’interprète qui incita à confier son inspiration à un nouvel instrument. Le premier mouvement, Allegretto, s’ouvre sur un thème léger et insouciant, exposé par le soliste. Dans la structure globale du Concerto, il apparaît un peu
comme un vaste prologue opposé au bloc des trois mouvements suivants enchaînés.
Le Moderato, où chante une mélodie russe, aboutit à une culmination dramatique,
avant une coda typique de Schostakovitch, dans laquelle intervient le célesta. Tout
le troisième mouvement est une Cadence, dont la fin fait reparaître le thème du
premier mouvement. On le réentendra dans l’énergique Finale, Allegro con moto,
confirmant ainsi le principe cyclique de l’œuvre. (D’après André Lischké, 1986).
Das Erste Cellokonzert von Dmitri Schostakowitsch wurde am 4. Oktober 1959
in Leningrad von Mstislaw Rostropowitsch uraufgeführt, dem das effektvolle und
hochvirtuose Werk auch gewidmet ist. Der erste Satz, Allegro, ist ein rascher, leb100
hafter Marsch. Man könnte meinen, es handle sich um ein Doppelkonzert, denn
die Rolle des Soloinstruments übernimmt teilweise auch das Horn, wie beim früher
entstandenen Ersten Klavierkonzert, in dem die Trompete als zweites Soloinstrument auftritt. Der zweite Satz, Moderato, baut auf zwei sehr melodischen Themen
auf. Die zunächst einer Kantilene gleichende Musik wird aber immer dramatischer,
und die Coda ist ein Dialog des in den höchsten Lagen spielenden Cellos mit der Celesta. Der dritte Satz, Cadenza, leitet zum energischen Allegro con moto des vierten
Satzes über, in dem das Thema des ersten Satzes wieder aufgenommen wird.
Die Vierte Sinfonie, die Italienische, von Felix Mendelssohn wurde 1833 vollendet
und am 13. Mai in London unter der Leitung des Komponisten uraufgeführt. Er
hatte sie im Auftrag der Philharmonischen Gesellschaft London geschrieben, und
sie sollte die Eindrücke seiner 1830/31 unternommenen Italienreise wiedergeben.
„Ich verdanke dem, was nicht die eigentliche Musik ist: den Ruinen, den Bildern, der
Heiterkeit der Natur am meisten Musik“ schrieb er und wartete mit seinen Entwürfen „bis ich Neapel gesehen habe, denn das muss mitspielen“. In der Tat gelang es
Mendelssohn, die Atmosphäre Italiens wiederzugeben, ohne dass sich in der Musik konkrete melodische Vorlagen aus der italienischen Folklore finden. So ist zum
Beispiel das Thema des langsamen Satzes das Zitat eines Liedes von Carl Friedrich
Zelter, mit dem Mendelssohn seinem 1832 verstorbenen Lehrer huldigt.
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La Quatrième Symphonie, dite « Italienne », de Félix Mendelssohn
Précocement doué pour la musique, jouissant d’une situation sociale enviable,
grand voyageur, également fort cultivé, et manifestant un talent peu ordinaire dans
plusieurs domaines artistiques (la peinture, entre autres), Mendelssohn a exercé une
très forte influence sur la vie musicale de son temps : redécouverte de J.-S. Bach
et de G.-F. Haendel, interprétation modèle des Symphonies de Beethoven et des
opéras de Mozart. Dans ses œuvres symphoniques, de musique de chambre et de
musique sacrée, on découvre une sensibilité de vrai romantique, alliée au sens de la
mesure qui est d’un classique ; peut-être est-il le dernier grand musicien classique.
Pour l’orchestre, Mendelssohn a composé cinq Symphonies (plus douze Symphonies
pour cordes de jeunesse), des musiques de scène, des ouvertures et des marches.
La rigueur de construction caractérise toutes ses Symphonies, ainsi que l’équilibre
instrumental, la beauté des thèmes et leur flexibilité mélodique. La partition de sa
Quatrième Symphonie fut terminée en 1833, après trois années de gestation. L’ébauche en remontait à 1830, date du séjour de Mendelssohn à Rome. Il n’y a pas lieu
toutefois d’y chercher un propos anecdotique, et l’hypothèse que le Carnaval romain aurait constitué sa source d’inspiration s’avère dénuée de fondement. Il voyait
dans l’Italie le pays de la nature qui « dispense le bonheur … La musique, je ne l’ai
pas trouvée dans l’art lui-même, mais dans les ruines, les paysages, la gaieté de la
nature … ». La création se fit avec succès, sous la conduite du compositeur, le 13
mai 1833. (D’après François-René Tranchefort, 1986)