eHealth zieht allmählich seine Fäden
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eHealth zieht allmählich seine Fäden
H+ Hospital Forum 6/2010 Focus eHealth zieht allmählich seine Fäden La toile de l’eHealth se tisse pas à pas Interview du mois Focus Background L’atout des échanges Nord-Sud 6 eHealth: Patientendossier Spital der Zukunft: als Hauptziel 10 Sparen dank Roboter 24 Mg] p^gg Kb^ Aak^ Mgm^kln\ang`l_k^jn^gs nf Ë lm^b`^kg d+ggm^g E9?F=LGE KdrkZ L¦Hkh]ndmbobmm g^n ]^_bgb^km @Ó lÏÓÞl ×ö Y #·l¢¨Ïl/ðÓÞl Þ 1ÑÁ ¨Þä @Ï@¢ÞlÏÞ c@¢ 1 ¹1¨Þ@ @¢ @ÞÏïº ~1lY¢¨¨l «YÓÞl lïOÞDÞ` l¢@çlÞ ç¢c lÓYî¢clÞ yêÏ l¢ô@ÏÞl çy¢@llÏlO¢ÓÓl½ lYôlÞ ÓÞllÏÞ c@Ó îlÞîlÞ lÏÓÞl ¨Þ ¹@ð ¨·Þô¢ ÞϨç·çÞº/ðÓÞl cl ,ÏDôÓ¨¢ÓÏ@yÞ ç¢c lcl¢yÏlç¢cYlÞ í¨¢ 1 ¢¨Y l¢@ ç l¢ 8ly@YlÓ½ !1# /ðÏ@ lÏ«yy¢lÞ l¢l ¢lçl l¢Ó¨¢ ¢ ·ç¢YÞ¨ yyôl¢ô ç¢c l@¢cç¢ÓÄç@ÞDÞ Ol ,ϨcçÞíÞDÞÓÓÞllÏç¢l¢ í¨¢ OÓ ôç àö ,Ϩôl¢Þ½ .1lY¢¨¨l` cl ¢l¢ í« ¢lçl «YlÞl¢ OlÞlÞ½ îîî½Óll¢Ó½YÚl@ÞY@Ïl 9glp^kl _hk eb_^ Editorial Hans-Peter Sinniger Mitglied Redaktionskommission Patience et compréhension Geduld und Einfühlungsvermögen Es ist offensichtlich: Die Meinungen über eHealth sind geteilt. Hier die überzeugten Anhänger aus dem Kreis der behördlichen eHealthStrategen und der IT-Fachleute, dort die in den Spitaldirektionen und in der Ärzteschaft angesiedelten Skeptiker. Die Stimme der Patientenvertretung hört sich positiv an; sie fordert aber dezidiert, dass die Herrschaft über das Patientendossier beim Patienten bleibt. In der Tat lassen sich zu Gunsten von eHealth gewichtige Argumente vorbringen. Wer möchte denn ernsthaft eine bessere Vernetzung sämtlicher Akteure im Gesundheitswesen ablehnen? Wer möchte eine höhere Arbeitszufriedenheit des medizinischen Fachpersonals infolge schnellerer Verfügbarkeit der relevanten Informationen nicht gutheissen? Wer möchte schliesslich die patientenbezogene Versorgungsqualität nicht optimieren helfen? – Die Vorbehalte gegenüber eHealth sind vor allem im Rahmen einer Studie zu Tage getreten. Sie basieren u.a. auf individuellen Kosten-Nutzen-Überlegungen sowie auf Misstrauen gegenüber Krankenkassen und Behörden, denen sich zusätzliche Kontrollmöglichkeiten eröffnen könnten. Es kann nicht verwundern, dass die schweizweite Umsetzung eines Projektes auf Widerstand stösst. Die föderalistisch geprägte Denkweise, die verschiedenen berufsspezifischen Interessen sind zur Genüge bekannt. Immerhin hat SwissDRG bewiesen, dass es auch anders geht. Geduld und Einfühlungsvermögen in regionale Gegebenheiten werden auch für eHealth zum Ziel führen. O L’eHealth ne recueille pas tous les suffrages. C’est une évidence. D’un côté, les partisans convaincus – le cercle des participants à la Stratégie eHealth de la Confédération et des spécialistes des technologies de l’information. De l’autre, les sceptiques, au rang desquels figurent les directions d’hôpitaux et le corps médical. La voix des représentants des patients est plutôt favorable à la cybersanté, mais exige clairement que ces derniers conservent la maîtrise du dossier médical. Des arguments de poids plaident en faveur de l’eHealth. Qui pourrait s’opposer à une meilleure connexion entre les acteurs? Qui n’approuverait pas une amélioration de la satisfaction professionnelle du personnel médical grâce à un accès plus rapide aux informations utiles? Qui ne souhaiterait pas contribuer à une optimisation de la prise en charge des patients? Les réserves avancées à l’encontre de l’eHealth ont émergé dans le cadre d’une étude. Elles se fondent sur des réflexions portant sur le rapport coût-utilité individuel et sur la méfiance qu’inspirent les caisses-maladie et les autorités, dont on craint qu’elles puissent bénéficier d’outils supplémentaires de contrôle. Il n’est guère étonnant que la réalisation d’un projet à l’échelle de l’ensemble de la Suisse rencontre des résistances. La culture fédéraliste et les intérêts particuliers des différentes professions sont bien connus. Quoi qu’il en soit, on voit bien, avec les SwissDRG, que l’on peut aussi faire autrement. Patience et compréhension pour les réalités régionales permettront de parvenir au but, dans le cas de l’eHealth également. O Competence 6/2010 1 Inhalt / Contenu 1 Editorial 5 News Interview du mois 6 «Les échanges Nord-Sud sont un atout immense pour la formation» Focus 9 eHealth kommt Schritt für Schritt / L‘eHealth pas à pas 10 Strategie eHealth Schweiz hat klare Ziele 12 Antoine Geissbuhler: «Les bénéfices potentiels sont énormes» 14 Was bringt eHealth dem Patienten? 15 Wie verträgt sich eHealth mit dem Datenschutz? Margaux Zeender / CEMCAV-CHUV Christine Blaser 17 Le défi des SwissDRG 18 Wie der IT-Fachmann die Situation im Gesundheitswesen beurteilt 21 Eine Kur für das Gesundheitswesen / Bon pour la santé Background 23 Des ponts entre hôpitaux et omnipraticiens Interview du mois 6 Engagement Nord-Sud à l’Hôpital de Morges: «Notre action est basée sur le compagnonnage – soit l’échange de compétences – et la formation, plutôt que d’inonder nos partenaires avec des équipements périmés», expliquent le Dr Christophe Perruchoud et Anne Durrer, infirmière responsable. 24 Spital der Zukunft: Bilanz nach dem ersten Jahr Trend 26 Transparente Rechenlegung 27 Berner Pflegezentrum wirbt mit Film um Nachwuchs 29 WE‘G feiert Jubiläum Competence Offizielles Organ von H+ Die Spitäler der Schweiz und der Schweizerischen Vereinigung der Spitaldirektoren SVS Organe officiel de H+ Les Hôpitaux de Suisse et de la Fédération suisse des directeurs d’hôpitaux FSDH 30 Librum 31 Inside 32 Who is who 35 Service 36 IHS Medienpartner / Partenaires Média Ingenieur Hospital Schweiz (IHS) Ingénieur Hôpital Suisse (IHS) 37 Agenda Schweizerische Vereinigung der Pflegedienstleiterinnen und Pflegedienstleiter (SVPL) Association Suisse des Directrices et Directeurs des Services Infirmiers (ASDSI) 38 Journal 39 Outlook 39 Impressum Satire 40 Kassandra / Cassandre 2 Competence 6/2010 Umschlagillustration: Daniel Karrer, Zürich Margaux Zeender / CEMCAV-CHUV Anzeige Focus 12 L’eHealth améliore la prise en charge du patient. Trend 27 Der Komiker Beat Schlatter soll mit einem Werbefim Junge für die Pflege begeistern. Kunstgriff oder Kunstfehler? -«ÀiV i -i Ì Õà ØLiÀ ÛiÀÃV iÀL>Ài Õ` V Ì ÛiÀÃV iÀL>Ài ,Ãi iÃÕ` iÌÃÜiÃi° ÜÜÜ°iÃÃiÀ°V $. +%%(+ $( +( + ($( . + -.$ %+(%-% ((- & $%( **# & *)# "($ */!/ $ + $%% ( ((- ( ( +(+$ ($ ( ( $% # *(( *(# # # $(#$$ - &) - *#$ " ) %& , " ) %& - (#! +++!(#! $($ ,( $($ News Redaktionsschluss News: 10. Mai 2010 Délai de rédaction News: le 10 mai 2010 Protonthérapie: le centre national à Berne? Les hôpitaux universitaires de Bâle, Genève et Lausanne appuient le projet de l’Inselspital. Zurich fait bande à part. Drehtüreffekt durch Fallpauschalen? Eine Studie des Instituts für Evaluative Forschung in der Medizin (IEFM) der Uni Bern kommt zum Schluss, dass durch Fallpauschalen die Spitalaufenthalte zwar abnehmen, die erneute Einlieferung innerhalb von drei Monaten hingegen zunimmt. In den Fallgewichten bestehe zwischen Regionen mit oder ohne DRG kein Unterschied. Eine weitere IEFMStudie an über 10000 Patienten stellte fest, dass Hüftimplantate noch bei ausreichend vorhandenem Bewegungsumfang eingesetzt werden sollten. Postoperativ sollte man eine mögliche Lockerung der Prothese erst ab Jahr 5 periodisch kontrollieren. O Info: www.iefm.unibe.ch → Medienmitteilungen → 29.04.2010 Fokus auf Pflege von chronisch Kranken La protonthérapie sera incluse dans un centre intégrant toutes les thérapies contre le cancer. Soutenu par les hôpitaux universitaires de Bâle, Genève et Lausanne, l’Inselspital projette de créer un centre national de protonthérapie – l’une des cinq disciplines de la médecine hautement spécialisée dont la répartition doit être décidée par la CDS le 28 mai. Le canton de Zurich estime pour sa part que cette thérapie coûteuse n’a pas sa place pour l’instant dans un hôpital universitaire, mais à l’Institut fédéral Paul Scherrer à Villigen (AG), le seul à la pratiquer actuellement en Suisse. 150 patients y sont traités chaque année et la capacité doit être augmentée à 500. Les besoins futurs devraient être de 2500 patients par an, selon les hôpitaux favorables au projet bernois. Celui-ci prévoit d’intégrer toutes les disciplines de la thérapie contre le cancer dans un nouveau bâtiment à construire. Les coûts sont devisés à 300 millions de francs, dont un tiers pour la thérapie par protons, qui permet de détruire les cellules cancéreuses tout en préservant les tissus sains. Un autre projet de centre de protonthérapie est en cours à Galgenen (SZ). Il devrait ouvrir à la fin 2013, avant le projet bernois. Ses responsables se déclarent ouverts à une éventuelle collaboration avec l’Hôpital universitaire de Zurich. O Info: www.insel.ch → Mediendienst → Medienmitteilungen → 7.05.2010 Fusion de caisses: KPT/CPT s’allie à Sanitas La caisse zurichoise Sanitas et la bernoise KPT/CPT fusionnent pour donner naissance au numéro trois helvétique en termes de volume de primes (3,4 milliards de francs), derrière Helsana et CSS. Le nouveau groupe, baptisé SanitasCPT, comptera 1,2 million d’assurés, dont 900’000 dans l’assurance de base. La Fondation Sanitas Assurance Maladie dé- tiendra 55% du capital-action de la nouvelle société holding commune et les coopératives CPT 45%. L’actuel patron de Sanitas, Otto Bitterli, qui dirigera SanitasCPT, relève à propos des primes basses qu’un modèle bon marché signifie que le client doit sentir qu’il renonce à certaines prestations. O Info: www.kpt.ch → Info CPT → 10.05.2010 Ab Herbst bietet die Fachhochschule St. Gallen (FHS) den ersten Master-Studiengang in Pflege an. Er ist auf die Vertiefungsrichtung chronische Gesundheitsprobleme und Pflege chronisch Kranker ausgelegt. Die Ostschweiz kooperiert mit den Fachhochschulen Zürich und Bern. In Zürich liegt der Schwerpunkt auf der Pflege von Menschen mit kritischen Gesundheitsproblemen in der Akutversorgung, in Bern vor allem auf Gesundheitsförderung und Prävention. O Info: www.tagblatt.ch → kantonal → 17.05. 2010 Hôpital du Valais: un audit demandé Le Parlement valaisan réclame un audit sur le fonctionnement de l’Hôpital du Valais/ Réseau Santé Valais (RSV) «par des personnalités neutres, indépendantes et qualifiées» qui devront notamment entendre un personnel «délié du secret de fonction». Cette décision fait retomber la polémique suscitée par les attaques à répétition de l’ancien conseiller d’Etat Serge Sierro et de l’ancien professeur d’université Jean-Claude Pont, qui avaient été indignés par la mise à pied du médecin-chef Daniel Savioz. O Info: www.vs.ch → Grand Conseil → sessions → Bulletin des séances → 7.05.2010 Competence 6/2010 5 Hélène Tobler Interview du mois Christophe Perruchoud, Anne Durrer et Eric Buchser (de g. à dr.) sont les artisans des partenariats institués depuis 1994 entre l’Etablissement hospitalier de La Côte et deux hôpitaux, l’un au Vietnam et l’autre en Tanzanie. Coopération hospitalière «Les échanges Nord-Sud sont un atout immense pour la formation» Depuis 1994, des équipes de l’Etablissement hospitalier de La Côte (EHC) dirigées par le professeur Eric Buchser partent quatre fois par an au Vietnam et en Tanzanie. Des soignants de ces pays sont également accueillis à Morges. – Interview par Laurent Aubert Professeur Buchser (EB), vous qui êtes l’initiateur de ces partenariats, expliquez-nous comment cette aventure a démarré? EB: Un peu par hasard, comme toujours. Nous avions à l’Hôpital de Morges un assistant dont la femme venait de Can Tho, au sud du Vietnam. Ce contact m’a amené à faire un stage là-bas en 1994. J’ai constaté le dénuement dans lequel travaillaient mes collègues et cela m’a décidé à faire quelque chose. Anne Durrer (AD), vous collaborez étroitement avec le professeur Buchser sur ces échanges Nord-Sud. En quoi consistent-ils? AD: Des médecins et des infirmières de l’EHC se rendent chaque année au Vietnam et en 6 Competence 6/2010 Tanzanie pour quatre séjours de quinze jours. C’est un rythme que nous avons réussi à maintenir au fil des années. Nous travaillons à l’hôpital de Can Tho et à l’hôpital St-Francis d’Ifaraka où nous exerçons des activités d’anesthésie, de chirurgie et de pédiatrie. Ces échanges ne sont pas à sens unique… AD: En effet, nous accueillons à Morges du personnel de ces deux hôpitaux. Ils effectuent ici les mêmes tâches que dans leur établissement. Combien de personnes partent-elles à chaque fois? AD: Nos équipes comprennent entre six et douze personnes. Elles sont composées d’un noyau de «fidèles» et de jeunes médecins et infirmières qui souhaitent vivre une expérience nouvelle. Les équipes étrangères comprennent deux à trois personnes et restent un mois. Au début, elles restaient plus longtemps mais pour des raisons d’organisation, en particulier au Vietnam et en Tanzanie, les séjours ont été écourtés. Qu’est-ce que ces séjours dans le sud apportent à votre personnel? AD: Nos gens apprennent à travailler dans d’autres conditions. C’est souvent très difficile pour eux... EB: Pour des professionnels qui disposent d’ordinaire d’un équipement illimité, ça change! Ils savent bien au départ qu’ils seront confrontés à des conditions précaires, mais devoir le vivre et faire avec, c’est autre chose. Là-bas, par exemple, vous ne pouvez pas jeter une ampoule parce que vous vous êtes trompé de produit. Christophe Perruchoud (CP), vous êtes vous aussi très impliqué dans ces échanges, comment les collaborateurs de l’EHC reviennent-ils après? CP: Outre le fait qu’ils ont été confrontés à d’autres pathologies – les attaques d’hippopotame sont plutôt rares sur La Côte! – ils ne voient plus les choses de la même manière. Après ces séjours, on relativise plus facilement les problèmes ou les plaintes qui peuvent survenir ici. Surtout, le contact avec nos confrères est très enrichissant: ils ont un sens clinique beaucoup plus développé que nous car ils doivent se débrouiller avec des équipements restreints de monitoring. EB: Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ces collègues ne font pas du tout du bricolage: moins vous avez, plus vous devez être bon. Ils sont dans une situation où le savoir doit suppléer au manque de moyens. Après le Vietnam, la Tanzanie, pourquoi? EB: J’ai été invité à participer à une délégation du Secrétariat à la science et à la recherche pour visiter un projet financé par la Suisse en Tanzanie et je suis allé voir l’hôpital voisin. Dans ma spécialité, j’ai constaté qu’il y avait 1000 fois plus de risque de mourir d’une anesthésie qu’en Suisse. Cela m’a amené à lancer un nouveau projet en 2003. Le pays est encore beaucoup plus pauvre que le Vietnam et les choses avancent beaucoup plus lentement. Les vrais problèmes d’infrastructures sont en Afrique. Comment votre action est-elle perçue au sein de l’établissement? AD: Nous avons toujours eu le soutien de la direction de l’EHC. L’établissement participe en hébergeant les médecins et infirmières provenant du Vietnam et de Tanzanie. Des contacts enrichissants se nouent, notamment au restaurant où le personnel fait beaucoup d’efforts pour accueillir ces hôtes. Ces attentions sont très importantes pour eux. EB: Ces échanges sont bien perçus ici. En dehors, c’est plus délicat. Comment financez-vous vos activités? EB: Pour l’essentiel, le financement est privé. AD: Il faut préciser que nos collaborateurs partent sur leurs congés et leurs vacances. CP: Le CHUV, par son Département des affaires sociales et humanitaires, contribue au financement du cours que nous donnons au Vietnam sur la prise en charge des polytraumatisés, de même que de notre symposium en Tanzanie. Notre action est basée sur le compagnonnage – soit l’échange de compétences – et la formation, plutôt que d’inonder nos partenaires avec des équipements périmés. Justement, est-ce que vous fournissez du matériel? CP: Nous avons pour principe de ne pas financer le fonctionnement des hôpitaux avec lesquels nous collaborons. D’autre part, si nous fournissons du matériel, nous suivons la règle imposée par les autorités vietnamiennes: nous devons produire un certificat du fabricant établissant que la valeur de l’équipement équivaut à 80% de la valeur à neuf. Fondamentalement, est-ce que ces activités entrent dans la mission d’un hôpital régional? EB: Franchement, je ne suis pas intéressé par ce débat. On peut toujours trouver à y redire. Nous avons d’ailleurs été toujours très prudents et ne comptons que sur des fonds privés. Bien sûr, ces échanges ne font partie de la mission de personne. Mais en réalité, ils sont la mission de tous car c’est un atout immense pour la formation. On ne peut pas continuer à grandir, à évoluer dans le milieu de «gâtions» qui est le nôtre. L’avenir est là-bas, dans ces pays. Ces séjours permettent à notre personnel de côtoyer des gens vivant dans un environnement où apprendre est un privilège et où le savoir ne peut être utilisé faute de moyens. Est-ce que vous ne pratiquez pas là une forme de recherche appliquée? EB: Dans un sens, oui… le problème est qu’il faudrait des moyens très importants. Làbas, on est immergé dans le quotidien: il faut soigner des gens. Une structure comme la notre ou l’EHC est trop petite pour publier et convaincre un partenaire de nous financer. O Prof. Dr Eric Buchser (en haut à g.), responsable du Centre d’antalgie, erich.buchser@ehc.vd.ch Anne Durrer, infirmière responsable du Centre d’antalgie, anne.durrer@ehc.vd.ch Dr Christophe Perruchoud (en bas), christophe.perruchoud@ehc.vd.ch Centre d’Antalgie de l’EHC – Hôpital de Morges, ch. du Crêt 2, 1110 Morges; 021 804 29 14, www. antalgie.ch Par ailleurs Le film Léman-Mékong de Frédéric Gonseth et Catherine Azad est consacré à l’aide apportée à l’Hôpital de Can Tho par des équipes soignantes suisses. Ce documentaire est centré sur le travail d’un médecin généraliste, le Dr Pellet. Le film sera présenté au Cinéma Royal de Sainte-Croix le samedi 5 juin 2010 à 20h 30, en présence de Frédéric Gonseth. Nord-Süd: ein Plus für die Ausbildung Seit 1994 machen Teams aus dem Etablissement hospitalier de La Côte vier Mal pro Jahr Aufenthalte in Vietnam und Tansania. Umgekehrt kommen Ärzte und Pflegepersonal aus beiden Ländern zum Arbeiten nach Morges VD. Das Schweizer Gesundheitspersonal, das mit bestem Equipment zu arbeiten gewohnt ist, ist jeweils ziemlich schockiert. Es muss dort lernen, unter prekären Umständen zu arbeiten, erzählen Professor Dr. Eric Buchser, Anne Durrer, Pflegefachfrau und Koordinatorin, und Dr. Christophe Perruchoud. O Competence 6/2010 7 10 Jahre InoTex Bern AG = 10 Jahre innovativer TextilService Am Samstag, 12. Juni 2010, laden wir ein zum Tag der offenen Tür, von 09.00 - 15.00 Uhr (letzte Möglichkeit zum Rundgang um 14.30 Uhr). Weitere Informationen: www.inotex.ch InoTex Bern AG • Fon 031 389 44 44 WäscheService • Murtenstrasse 149 • Postfach • Fax 031 389 44 00 • www.inotex.ch • • 3000 Bern 5 info@inotex.ch # " " ! $ % ! #! ! ! !# ! $$$ % ! % % Focus Introduction Herausforderung eHealth eHealth: Schritt für Schritt zum Ziel Allen ist klar, dass eHealth im Hightech-Zeitalter nicht aufzuhalten ist. Und doch geht es in der Schweiz erstaunlich langsam vorwärts. – Von Kathy Horisberger I m Hightech-Zeitalter ist es eine Frage der Zeit, wann eHealth in verschiedensten Formen Einzug hält in Spitälern und Arztpraxen. Doch bis Patienten und das Gesundheitswesen von den vielen Vorteilen profitieren können, gilt es noch einige Hürden zu nehmen. 2007 verabschiedete der Bundesrat die «Strategie eHealth Schweiz». Eines ihrer Hauptziele ist das elektronische Patientendossier für alle Schweizer bis 2015. Für den Leiter des Koordinationsorgans Adrian Schmid kann eHealth auf nationaler Ebene erst reüssieren, wenn es in den Regionen funktioniert (Seite 10). Diese Meinung teilt Professor Antoine Geissbuhler vom Universitätsspital Genf, das mit «e-toile» einen der am weitesten fortgeschrittenen Modellversuche betreibt (Seite 12). Optimistisch sieht Erika Ziltener, Präsidentin Dachverband Schweizerischer Patientenstellen, in die eHealth-Zukunft. Sie erwartet eine deutliche Qualitätssteigerung in der Behandlung, besteht aber auf das absolute Verfügungsrecht des einzelnen Patienten bei seinem Dossier (Seite 14). Auch für den Basler Datenschutzbeauftragten Beat Rudin ist es logisch, dass eHealth kommt. Und ebenso klar ist es für ihn, dass der «gläserne Patient» verhindert werden muss. Was für Datenschutzspezialisten und Gesetzgeber noch viel Arbeit bedeutet (Seite 15). Eine nationale Studie zeigte vor kurzem, dass erstaunlich viele Spitäler und Ärzte der eHealth-Strategie immer noch skeptisch gegenüberstehen. Den Grund dafür ortet der IT-Manager Martin Rüfenacht unter anderem darin, dass vielerorts die IT-Infrastruktur noch fehlt, mit der die Spitäler von den Vorteilen einer Vernetzung bereits jetzt profitieren könnten. Dafür behindern individuelle Kosten-Nutzenüberlegungen das Entfaltungspotenzial von eHealth-Lösungen (Seite 18). Caroline Piana von H+ sagt, dass auch die DRG-Einführung eine umfassende Datenaufbereitung verlange (Seite 17). Warten wir also ab, ob eHealth tatsächlich zur «Kur für das kränkelnde Schweizer Gesundheitswesen» wird (Seite 21). O Kathy Horisberger, Redaktorin Competence L’eHealth: pas à pas A l’heure du high-tech, ce n’est plus qu’une question de temps: il ne fait aucun doute que l’eHealth tissera sa toile sous les formes les plus diverses dans les hôpitaux et les cabinets médicaux du pays. Mais avant que les patients et le système ne profitent de ses nombreux avantages, quelques obstacles restent à franchir. Le Conseil fédéral a adopté en 2007 la «Stratégie eHealth Suisse», dont l’un des objectifs consiste à introduire le dossier patient électronique pour tous dès 2015. Selon Adrian Schmid, responsable de l’organe de coordination, la cybersanté ne sera un succès à l’échelle nationale que si elle commence par les régions (page 10). Le professeur Antoine Geissbuhler, chef du service d'informatique médicale des HUG, partage cette conviction. Il plaide pour des systèmes décentralisés, à l'instar du projet pilote «e-toile», en passe d'être implémenté à Genève (page 12). Présidente de la Fédération suisse des services aux patients, Erika Ziltener pense que la qualité sera améliorée avec l’eHealth, mais fixe une condition essentielle: le droit d'accès du patient à son dossier (page 14). Le préposé à la protection des données bâlois mesure quant à lui le travail législatif à accomplir pour éviter d’en arriver au «patient transparent» (page 15). Une récente étude a révélé le scepticisme encore étonnamment grand des hôpitaux et médecins envers la cybersanté (page 21). Explication possible: le retard pris dans les infrastructures TIC les empêche de mesurer les avantages des réseaux (page 18). Caroline Piana de H+, rappelle enfin le défi des SwissDRG en termes de traitement des données (page 17). O Competence 6/2010 9 Focus Strategie eHealth Schweiz eHealth auf dem Vormarsch: zuerst regional, dann national Ziel von Strategie eHealth Schweiz ist, dass alle Schweizer bis 2015 unabhängig von Ort und Zeit den Leistungserbringern ihrer Wahl den elektronischen Zugriff auf behandlungsrelevante Informationen ermöglichen können. – Von Adrian Schmid S o war es nicht geplant. Doch die Krankheit zwingt den Patienten, kurz nacheinander den Hausarzt, das Zentrumsspital und das Regionalspital aufzusuchen. Dann klagt der Mann über starken Schwindel und massive Leistungseinbussen. Der Hausarzt stellt schliesslich fest, dass der Mann zu viele Medikamente einnimmt. Jeder Leistungserbringer hat ohne Wissen der Vorgeschichte Medikamente verschrieben. Nach einer Neueinstellung erholt sich der Mann rasch und benötigt die Medikamente nicht mehr. Der Vorfall ist nicht erfunden – und er kommt so oder ähnlich jeden Tag vor. Abhilfe schaffen könnte eine Medikamentenkarte, die der Patient immer auf sich trägt und die zeigt, welche Medi- kamente er einnimmt. Doch das funktioniert nur, wenn sich Hausärzte, Spitäler und Apotheken regional auf das System einigen und es konsequent anwenden. 2015: elektronisches Patientendossier Die «Strategie eHealth Schweiz» will mehr als eine Einigung auf ein regionales System. Sie hat zum Ziel, dass bis 2015 alle Menschen in der Schweiz unabhängig von Ort und Zeit den Leistungserbringern ihrer Wahl den elektronischen Zugriff auf behandlungsrelevante Informationen ermöglichen (Elektronisches Patientendossier). Dabei geht es um verordnete Medikamente, Labor- oder Radiologiebefunde, Berichte zu Spitalein- und -austritten oder um Basisinformationen wie Allergien, Impfdaten, chronische Krankheiten oder Unfallfolgen. Der Bundesrat hat die «Strategie eHealth Schweiz» 2007 verabschiedet. Die Konferenz der kantonalen Gesundheitsdirektorinnen und -direktoren (GDK) hat sich der Strategie und den Zielen angeschlossen, denn für die Gesundheitsversorgung der Bevölkerung sind vor allem die Kantone zuständig. Das «Koordinationsorgan eHealth Bund-Kantone» (eHealth Suisse) treibt die gemeinsamen Konzeptarbeiten unter Einbezug aller Akteure voran. Bund und Kantone haben sich mit der Vereinbarung dazu bekannt, die gemeinsamen Empfehlungen in ihrem Verantwortungsbereich umzusetzen. Kantone wie Genf, Waadt, Basel-Stadt, Eine Architektur – zehn Bereiche 1 Infrastruktur für den sicheren Datenaustausch: Vernetzung aller Systemteilnehmenden und gesicherte Nachrichtenübermittlung. 2 Verzeichnisse zur eindeutigen Identifikation von Patienten (dezentral bei Spitälern, Kantonen, Ärztenetzen). 3 Versichertenkarte: Identifikations- und Authentisierungsmittel für die Patientinnen und Patienten sowie Datenspeicher. 4 Verknüpfung von zentralen und/oder dezentralen Verzeichnissen der Behandelnden. 5 Health Professional Card (HPC): Identifikationsund Authentisierungsmittel für Behandelnde mit Instrument zur Verschlüsselung und Signierung. 6 Dezentral organisierte Daten-Register, wo Verweise auf behandlungsrelevante Daten registriert werden. 7 Dezentrale Dokumentenablagen (alle Dokumente bleiben bei den Behandelnden oder beauftragten Dienstleistern). 8 Rollenbasiertes Berechtigungssystem für sicheren Datenschutz. 9 Dezentrale Zugriffmöglichkeit für Patienten für Einsicht in Daten, Verwaltung der Zugriffsrechte. 10 Systemübergabepunkt: Schnittstelle zu Komponenten ausserhalb der Architektur. 10 Competence 6/2010 St. Gallen, Tessin oder Luzern gehen zwar unterschiedlich vor, sie orientieren sich aber an den gemeinsamen Beschlüssen. Gemeinsame Standards Eine Koordination und die Einigung auf gemeinsame Standards sind dringend notwendig. Die Digitalisierung des Gesundheitswesens findet auch ohne eHealth-Strategie statt. Immer mehr Gesundheitsdaten sind elektronisch vorhanden. Bisher haben die Akteure aber ihre eigenen Systeme entwickelt. Um Fehlinvestitionen zu vermeiden muss die Austauschbarkeit der Daten zwischen den verschiedenen Systemen möglich sein. Die Interoperabilität ist jedoch nicht allein ein technisches Thema. Es geht auch um Recht (Was ist wie erlaubt? Wer ist wofür zuständig?), Organisation (Kultur der Zusammenarbeit) oder Semantik (Sprache und Formate der Dateninhalte). Auf viele – auch rechtliche – Fragen gibt es heute keine definitiven Antworten. Der Weg zur Interoperabilität muss schrittweise gegangen werden und führt über mehrere Stufen der Ausreifung. Bereits jetzt gilt aber für alle Leistungserbringer das Motto «Keine Investitionen mehr in Praxis- oder Klinikinformationssysteme, die nicht mit anderen Systemen kommunizieren können». Wie die Interoperabilität erreicht werden kann, hat eHealth Suisse 2009 in einer Reihe von Empfehlungen festgehalten. Im Themenbereich «Standards und Architektur» beschreibt sie unter anderem die Basiskomponenten der «Architektur eHealth Schweiz» (siehe Kasten) sowie eine Reihe von Standards für die Startphase. Auf dieser Basis können sich alle Leistungserbringer bei ihren Neu- und Ersatzbeschaffungen schon jetzt eHealth-tauglich machen. Gleichzeitig haben Kantone oder Regionen eine konzeptionelle Grundlage für Modellversuche in ihrem Versorgungsgebiet. eHealth zuerst in den Regionen Damit setzt die Schweiz auf einen föderalen Ansatz. Die eingangs formulierte Idee mit der regionalen Einigung auf den gemeinsamen Datenzugriff weist in diese Richtung. eHealth muss in den Versorgungsregionen keimen. Der Blick ins Ausland zeigt, dass nationale eHealthGrossprojekte einen schweren Stand haben. Sie nehmen häufig zu wenig Rücksicht auf regionale Besonderheiten und Strukturen – und scheitern deshalb an der Akzeptanz. Deshalb und aufgrund der kantonalen Zuständigkeiten soll in der Schweiz durch die Vernetzung von regionalen Projekten und Infrastrukturen ein immer dichteres Netz entstehen, das zu einem nationalen eHealth-System verknüpft werden kann. Damit dieser Prozess mit möglichst viel Investitionssicherheit erfolgt, verabschieden Bund und Kantone im Rahmen der Plattform eHealth Suisse breit abgestützte Empfehlungen. Ein zentrales Instrument ist dabei der von eHealth Suisse empfohlene IHE-Ansatz, der in Fachkreisen unbestritten ist und bereits Fuss fasst. Die Initiative von IHE (Integrating the Healthcare Enterprise) stammt aus den USA. Sie entstand 1998 aus dem Bedürfnis, die wiederkehrenden Integrationsprobleme beim Vernetzen von Computersystemen zu vermindern. Dabei geht es nicht darum, neue Standards zu entwickeln, sondern existierende Standards zu fördern und pragmatisch anzuwenden.Das Konzept hat den Vorteil, dass dezentrale Strukturen aufgebaut werden können, die nach identischen Prinzipien funktionieren, ohne dabei aber technische Abhängigkeiten von zentralen Elementen zu schaffen. Deshalb können etwa Spitäler bei Neu- oder Ersatzbeschaffungen schon heute die IHE-Profile in den Anforderungskatalog aufnehmen. Mittlerweile ist IHE zu einer weltweiten Initiative mit mehreren Länderorganisationen geworden. Seit März hat auch die Schweiz eine IHE-Ländervertretung. Keine Managed Care ohne eHealth Bei eHealth Suisse stehen in den nächsten zwei Jahren die Vertiefung der Standardisierungsarbeiten und die Evaluation von kantonalen Lösungen im Vordergrund. Einerseits braucht es für ein schweizweit einheitliches System weitere Konzeptarbeiten. Andererseits müssen kantonale Modellversuche im Hinblick auf die Interoperabilität transparent sein und koordiniert werden. Dazu braucht es eine Evaluation der Projekte, einen Informationsaustausch mit Lernschlaufen und eine personelle Vernetzung. Nur mit einer Bündelung des Wissens und Rücksicht auf nationale und internationale Erfahrungen ist eine national erfolgreiche Lösung möglich. Bei allen Diskussionen um Recht, Technik, Semantik und Organisation darf nicht vergessen gehen, warum die Förderung elektronischer Prozesse notwendig ist. Das eingangs erwähnte Beispiel illustriert das Nutzenpotential in den Bereichen Patientensicherheit, Qualität und Effizienz der Gesundheitsversorgung. Darüber hinaus liefert eHealth zentrale Instrumente, um anstehen- Adrian Schmid, Leiter Geschäftsstelle Koordinationsorgan eHealth Bund-Kantone, Bundesamt für Gesundheit, Schwarzenburgstrasse 165, 3097 Liebefeld; 031 322 90 97, adrian.schmid@e-health-suisse.ch Objectif: des standards communs L’Organe de coordination Confédérationcantons dépendant de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), eHealth Suisse, pilote les travaux préparatoires en concertation avec tous les acteurs. Au cœur de la problématique figure la compatibilité des systèmes d’échange de données. L’architecture eHealth Suisse recommande aux prestataires les standards indispensables. Dans un premier temps, il s’agit de résoudre l’accès aux données au niveau local, avant de passer à un raccordement en réseau national. Les travaux de ces deux prochaines années approfondiront la standardisation et l’évaluation des solutions cantonales. D’ici à 2015, chaque habitant devrait disposer d’un dossier patient électronique. O de Reformen zu realisieren. So erhöht die neue Spitalfinanzierung den Druck auf eine bessere Nutzung der Ressourcen bei Spitälern. Die Bedeutung des Datenaustauschs wird daher zunehmen. Und im Bereich Managed Care ist eine nachhaltige integrierte Versorgung ohne ein elektronisches Patientendossier kaum vorstellbar. Wenn der Patient entlang der Behandlungskette begleitet und über die Grenze der einzelnen Akteure betreut werden soll, müssen die relevanten Informationen rechtzeitig verfügbar sein. Im anderen Fall bleibt auch in Managed-CareModellen die Gefahr, dass ein Patient einen Wirkstoff in dreifacher Dosis verschrieben bekommt. O Competence 6/2010 11 Focus Informatique médicale «Les bénéfices potentiels de la cybersanté sont énormes» Outre une meilleure prise en charge, une confidentialité et une sécurité renforcée, l’eHealth permet aux patients de jouer un rôle plus actif, rappelle le professeur Antoine Geissbuhler. – Interview par Marlyse Aubert Le développement de l’eHealth constituet-il une évidence pour vous? Face à une informatisation globale de la société, il serait difficile de comprendre pourquoi le milieu de la santé resterait en marge de cette dynamique. Ces outils améliorent la prise en charge des patients, permettent d’assurer la continuité des soins et de mieux contrôler les coûts de la santé. Ils contribuent également à améliorer la confidentialité et la sécurité: je suis en effet convaincu que des systèmes qui assurent une traçabilité, un contrôle des accès, peuvent faire mieux que le papier, le fax et le téléphone… La mise à disposition de l’in- e-toile: le dossier médical partagé Genève travaille depuis une dizaine d’années déjà à un projet pilote de dossier patient partagé (lire Competence 12/2009). e-toile a pour ambition de connecter les partenaires de manière «utile et efficace»: «Il est important que l’information reste à sa source. On ne veut pas d’un système centralisé». Sur le plan de l’architecture, il respecte d’ores et déjà les recommandations de la stratégie nationale eHealth. Tous les professionnels de la santé concernés vont mettre les informations utiles à disposition du réseau. Cette option suppose une communication sécurisée entre les intervenants. e-toile permet ainsi de gérer des droits d’accès différenciés par le patient lui-même. Muni d’une «clé» (une carte), il va octroyer l’accès aux informations, dans le cadre de la relation thérapeutique avec le médecin. Le projet ne repose pas sur le principe du gate keeper, contrairement à la plupart des modèles européens, mais sur un médecin de confiance, lui aussi détenteur d’une carte. La carte d’accès ne contient pas d’informations médicales, mais celles utiles à l’identification et à l’authentification. Elle ouvre la porte à cinq niveaux de confidentialité. A noter que les données médicales, accessibles dans le cadre de la relation thérapeutique, peuvent être «forcées» en cas d’urgence médicale. Pour être économiquement pérenne, e-toile prévoit des services à valeur ajoutée. Sur la base des demandes faites par les partenaires, sont développés en priorité: les tableaux de bord partagés pour les patients atteints de maladies chroniques (insuffisance cardiaque et diabète), la prescription électronique, le suivi intégré des soins à domicile et la connexion avec les laboratoires. «Il est essentiel de penser dans une logique de réseau de réseaux. Le système doit pouvoir être enrichi de nouveaux services», précise Antoine Geissbuhler. Développé sur la base d’un partenariat public privé avec La Poste sur le territoire de quatre communes genevoises, le projet sera en exploitation dès l’automne, après avoir été retardé en raison notamment de l’introduction chaotique de l’identifiant unique au niveau national (carte d’assuré). La gestion des droits d’accès, les portails professionnels et patients sont en cours de finalisation. 12 Competence 6/2010 formation permet d’éviter de répéter des tests coûteux et potentiellement dangereux, et de prendre plus rapidement de meilleures décisions. Qu’apporte un outil informatique sur le plan médical? L’élaboration d’outils intelligents permet de veiller par exemple aux incompatibilités de médicaments, grâce à des alertes, ou encore d’apporter une aide à la décision médicale. Ces outils contribuent à diminuer les problèmes iatrogènes. De nombreuses études montrent qu’ils augmentent les taux de survie des patients et participent à la réduction des durées de séjour. Une étude texane réalisée auprès de 41 hôpitaux a clairement mis en relation le niveau de recours aux outils informatisés (dossier médical, prescription, aide à la décision) avec une diminution de la mortalité, de la morbidité, de la durée de séjour et des coûts1. Et la télémédecine? En Suisse, elle prend plusieurs formes. Celle du professionnel qui oriente le patient dans une perspective de diminution de la consommation médicale. Financé par les assureurs, un tel modèle peut présenter un risque que les conseils soient donnés en fonction d’impératifs économiques. Un autre modèle de télémédecine a pour objectif d’éviter au patient de se déplacer, dans le cadre d’un suivi de diabète ou d’une insuffisance cardiaque, par exemple. Avec une population vieillissante, ce modèle a de bonnes raisons de se développer. Il est rationnel et augmente le confort du patient. Enfin, la télémédecine, c’est aussi les connexions entre professionnels, nombreuses entre les HUG et le CHUV par exemple. Ou, dans le cadre Prof. Antoine Geissbuhler, médecin-chef du Service d’informatique médicale aux Hôpitaux universitaires de Genève, 24, rue Micheli-duCrest, 1211 Genève; antoine.geissbuhler@hucge.ch, www.sim.hcuge.ch/ag eHealth: «Enorme Vorteile» L’architecture technique du réseau e-toile: évolutive et sans liste de patients centralisée. de la coopération avec d’autres pays, un soutien aux professionnels de la santé là où on en a le plus besoin (formation médicale à distance et téléconsultations)2. Quel est l’intérêt de la cybersanté pour les patients? Les patients sont demandeurs, ils souhaitent participer plus activement à leur «prise en soins» (patient empowerment). L’eHealth leur permet de jouer un rôle central à cet égard. C’est l’ambition du projet e-toile (lire cicontre). En insérant sa carte dans l’appareil et en introduisant son code personnel, le patient matérialise en quelque sorte la relation thérapeutique. En donnant son accord, il devient acteur et partenaire. Avec le médecin de confiance qu’il s’est choisi, il peut limiter l’accès à certaines informations ou se faire expliquer pourquoi certaines informations doivent en revanche être transmises. Cela lui permet de s’approprier l’information. Pourquoi la consultation du dossier par le patient est-elle encadrée par un médecin? L’accès du patient hors environnement protégé présente certains risques. Il pourrait être poussé à divulguer des informations contre son intérêt, par exemple par des membres de sa famille ou dans le cadre professionnel. Mais cela va sans doute évoluer dans les années qui viennent, c’est inéluctable. Le patient va certainement revendiquer son autonomie. Des sites tels que Google Health témoignent de cette tendance. Pourquoi privilégier le partage des dossiers? Certains médecins sont déjà équipés avec leur propre logiciel. E-toile ne représente qu’un onglet supplémentaire pour eux. L’intégration dans les systèmes existants offre la meilleure ergonomie, étant donné que chacun – médecins, institutions, hôpitaux – travaille sur un système différent. C’est une réalité. N’est-il pas plus simple de miser sur la centralisation? Non, l’expérience a montré que les réseaux centralisés sont souvent des échecs. Les systèmes plus locaux permettent aux gens de se sentir plus concernés et fonctionnent mieux que les approches venant du haut. Comment financer des projets tels qu’e-toile? Les bénéfices potentiels sont énormes, mais dans le système actuel, ceux qui en retirent les bénéfices ne sont pas forcément ceux qui investissent. Il faut qu’il y ait une incitation à l’économicité. Il n’est donc pas étonnant qu’un des premiers partenaires d’e-toile soit le Groupe médical d’Onex, qui est un des pionniers dans le domaine du managed care à la capitation. L’arrivée des SwissDRG influence-t-elle le développement des projets de cybersanté? Les projets d’informatisation médicale deviennent aujourd’hui prioritaires pour les établissements qui doivent pouvoir mieux Die klinischen Vorteile von eHealth sind laut Prof. Antoine Geissbuhler unter anderen: die Senkung des Risikos von Wechselwirkungen zwischen Medikamenten und Fehldosierungen, die Optimierung der Patientenpfade, die Möglichkeit von Alarmsystemen für Laborergebnisse und die Hilfe zu medizinischen Entscheiden. Der Chefarzt der Abteilung Medizinische Informatik der Genfer Universitätsspitäler ist auch überzeugt, dass dank Verfolgbarkeit und Zugangsregelungen die Sicherheit und Vertraulichkeit höher sind als bei Papier, Fax und Telefon. eHealth entspreche den Erwartungen der Patienten, die aktiver sein möchten. Konkret baut der Kanton Genf ein Netzwerk von medizinischen Informationen zwischen allen Gesundheitspartnern auf (e-toile). O maîtriser les informations qu’ils produisent. On constate que la sécurité financière est souvent un moteur plus fort que la sécurité des patients! O Référence 1 www.archinternmed.com Ruben Amarasingham, Laura Plantinga, et. al., Clinical Information Technologies and Inpatient Outcomes. A Multiple Hospital Study, Archives of Internal Medicine. 2009; 169 (2): 108–14. 2 http://raft.hcuge.ch Nous reviendrons dans une prochaine édition sur le Réseau en Afrique francophone pour la télémédecine (RAFT) dirigé par Antoine Geissbuhler et financé par l’Etat de Genève et les HUG. Le RAFT organise depuis 2001 des téléenseignements hebdomadaires et des téléconsultations médicales dans une quinzaine de pays d’Afrique francophone. Competence 6/2010 13 Focus eHealth aus Patientensicht «Wir erwarten eine klare Qualitätssteigerung» Die Patientenvertreterin Erika Ziltener erwartet von eHealth weniger Doppelspurigkeiten und effizientere Behandlungsabläufe. – Interview von Kathy Horisberger Wie stellt sich Ihre Organisation zu den Schweizer eHealth-Plänen? Die Schweiz ist im Umsetzen von eHealth im Vergleich zum Ausland deutlich im Hintertreffen. Ich erachte die fehlende Planung für eine schweizweit einheitliche Datenverarbeitung als eines der grössten Probleme. Wir erwarten von eHealth eine deutliche Qualitätssteigerung beziehungsweise weniger Fehler in Spitälern und Arztpraxen. Wo sehen Sie Vorteile für die Patientinnen und Patienten? Wer profitiert? Was wird effizienter? Daten sind schneller übermittelt, es gibt weniger Doppelspurigkeiten bei den Untersuchungen, weil die Resultate vollständig vorliegen. Die Schnittstellenproblematik, etwa zwischen Akutspital und Rehabilitation, liesse sich deutlich minimieren. Heute geht relativ viel bildgebendes Material verloren. Die Behandlungsabläufe werden effizienter. Ein grosser Vorteil liegt in der Vernetzung, aber es muss sichergestellt sein, dass alle Beteiligten (Spitäler, Ärztinnen, Apotheker, Pflege, Physiotherapie) das Dossier korrekt und vollständig führen. Gibt es auch Nachteile, Risiken? Je nach Umsetzung können die Risiken unterschiedlich hoch sein. Grosse Gefahren sind Freiwilligkeit, Föderalismus, kein Zugang zum System. Datenschutz ist ebenfalls ein Risiko. Auch ist die Rechtslage im Falle eines Behandlungsfehlers noch nicht geklärt. Wer haftet, wenn der Arzt keinen Zugriff auf die Daten hatte? Wenn ein Patientendossier teils elektronisch teils in Papierform geführt wird, besteht ein hohes Fehlerrisiko. 14 Competence 6/2010 Dann gibt es noch andere Risikofaktoren: Wie kommt man zum Beispiel bei Stromunterbruch an das elektronische Dossier heran? Und selbstverständlich sollen nur eigene Einträge für eine begrenzte Zeit veränderbar sein (Bsp.: Spitaleintrag wird 15 Min. nach Eintrag definitiv gespeichert). Was müsste Ihrer Meinung nach zuerst realisiert werden? Die Gesundheitskarte mit obligatorischer Teilnahme der Spitäler, Ärztinnen und Ärzte. Sollte für jeden Patienten ein elektronisches Dossier geführt werden, obwohl das Kassen wie Ärzte ablehnen? Ja. Wer soll/darf Zugang haben zu den Patientendokumentationen? Patientinnen und Patienten selber sollten Zugang zum vollständigen Dossier haben. Der endgültige Entscheid, welche Fachpersonen Zugang zum Dossier haben, liegt allein bei der betreffenden Patientin oder dem betreffenden Patienten. Ein Einblick in Daten aus heiklen Gebieten (Psychiatrie/Chirurgie) sollte ohne Einwilligung nicht möglich sein, sondern nur im Rahmen der Qualitätssicherung, etwa bei Interaktionen mit Medikamenten. Wie schätzen Sie das Thema Datenschutz im Zusammenhang mit eHealth ein? Dem Datenschutz kommt oberste Priorität zu. Es müssen eine maximale Datensicherheit und ein maximaler Schutz der Persönlichkeitsrechte gewährleistet sein. Die Gefahr eines Datenmissbrauchs ist sehr hoch. Also: keine Datenweitergabe ohne Einwilligung der Patientin oder des Patienten! Erika Ziltener, Präsidentin Dachverband Schweizerischer Patientenstellen DVSP, Hofwiesenstrasse 3, 8042 Zürich; 044 361 92 56, info@patientenstelle.ch Moins d’erreurs et plus de qualité Erika Ziltener, présidente de la Fédération suisse des services aux patients, attend de l’eHealth une amélioration notable de la qualité et une diminution des erreurs dans les hôpitaux et cabinets. Les doublons seront évités et les données transmises plus rapidement. Mais il faudra s’assurer que tous les partenaires fassent avancer correctement le dossier. La base volontaire, le fédéralisme et les questions d’accès risquent de poser des problèmes. Le patient doit avoir accès à l’ensemble de son dossier et pouvoir décider quel professionnel peut le consulter. La protection des données est la première priorité à respecter. Mais elles doivent être à disposition pour évaluer la qualité O Die Daten müssen aber zur Verfügung stehen, damit die Behandlungsqualität einzelner Spitäler und deren Ärztinnen- und Ärzteteams ausgewertet werden kann. Dies muss von einem von den Leistungserbringern und Krankenversicherungen unabhängigen staatlichen Zentrum aus erfolgen, wobei die Daten anonymisiert sein müssen. O Focus eHealth und Datenschutz Wie lässt sich der gläserne Patient verhindern? eHealth und Datenschutz schliessen sich nicht aus, ist der Basler Datenschutzbeauftragte Beat Rudin überzeugt. – Interview von Kathy Horisberger eHealth und Datenschutz – wie verträgt sich das? «eThemen» haben die Tendenz, den Datenschutz herauszufordern. Das ist nicht verwunderlich, ist doch die Technologie meistens der Treiber hinter solchen Entwicklungen. Das ist bei eHealth nicht anders als bei eBusiness oder eGovernment. Wenn man sich aus solchen Entwicklungen noch Kos-teneinsparungen verspricht, dann wird der Druck umso grösser, beim Datenschutz nicht so genau hinzuschauen. Aber – so möchte ich betonen – eHealth und Datenschutz schliessen sich nicht aus. Welches sind die Hauptherausforderungen, damit sich eHealth und Datenschutz vertragen? Grundsätzlich lässt sich sagen, dass die Vorgaben der Datenschutzgesetze von Bund und Kantonen eingehalten werden müssen. Das heisst zuallererst, dass die Datenbearbeitungen entweder auf einer gesetzlichen Grundlage basieren oder dass die betroffenen Patientinnen und Patienten eingewilligt haben. Die Daten dürfen zu keinem anderen als dem durch Gesetz oder Einwilligung gerechtfertigten Zweck bearbeitet werden, und es dürfen keine Unberechtigten Zugriff auf die Daten haben. Es gibt ja schon Ängste, dass Versicherer, Arbeitgeber, Behörden unerlaubterweise Zugriff haben könnten... Dazu müssen wir konkrete Projekte anschauen – zum Beispiel das elektronische Patientendossier: Hier muss klar geregelt werden, welchen Zwecken es dienen soll. Geht es «nur» um die Verbesserung Ihrer Behandlung, dann brauchen nur die Behan- delnden Zugriff – nicht einfach alle Medizinalpersonen, sondern nur diejenigen, die Sie behandeln, und zwar für die ganze Behandlungsdauer, nicht nur dann, wenn Sie neben der Ärztin in der Praxis sitzen. Ihre Ärztin muss auch berechtigt sein, Eintragungen vorzunehmen. Sollen daneben auch Zwecke von «Public Health» verfolgt werden, müssen bestimmte aggregierte Informationen weitergegeben werden können – aber solche Stellen brauchen kaum Zugriff auf die Daten in den Krankengeschichten und müssen nichts hineinschreiben können. Dasselbe gilt auch für weitere Zwecke: Soll auch die Effizienz der Gesundheitsversorgung untersucht werden können, dann reichen möglicherweise anonymisierte Daten aus. Wie weit ist man bei dieser Regelung? Das Eidgenössische Departement des Innern hat eine Expertengruppe eingesetzt, welche Vorschläge unterbreiten soll. In der Arbeit dieser Gruppe stehen natürlich genau diese Fragen im Vordergrund. Es sind aber weitere Herausforderungen zu meistern: Welche Regelungen darf der Bund erlassen und in welchen Bereichen liegt die Gesetzgebungskompetenz bei den Kantonen? Und wenn grössere Rechtsetzungsvorhaben nötig sind: Wie kann verhindert werden, dass in den nächsten Jahren eHealth-Entwicklungen einfach blockiert sind? Es gibt verschiedene Kantone, welche bereit sind, Modellversuche durchzuführen. Diese sollten nicht verunmöglicht werden, weil zukunftsträchtige Lösungen nicht einfach am Reissbrett entstehen, sondern in der tatsächlichen Gesundheitslandschaft erprobt werden müssen. So sind zum Beispiel die Genfer Erfahrungen mit dem elekt- Beat Rudin, Dr. iur., Datenschutzbeauftragter Kanton Basel-Stadt, Henric Petri-Strasse 15, 4010 Basel; 061 201 16 40, beat.rudin@dsb.bs.ch Gare au «patient transparent»! Le préposé bâlois à la protection des données, Beat Rudin, est convaincu que l’eHealth ne remet pas en cause le respect de la vie privée. Mais le traitement des données doit reposer sur des bases légales. Les données ne sauraient être utilisées à d’autres fins. Les accès injustifiés ne doivent pas être possibles. Reste à savoir quelles réglementations doivent relever des cantons, et lesquelles doivent être édictées au niveau fédéral. Il faut éviter que le développement de l’eHealth soit freiné par ce type de considérations. Les modèles cantonaux doivent pouvoir être éprouvés, car ils sont importants pour la suite des travaux. Mais le patient ne doit en aucun cas devenir «transparent», sous peine d’une mauvaise acceptation de l’eHealth. O ronischen Patientendossier sehr wichtig für die weitere Arbeit. Wird es möglich sein, den gläsernen Patienten zu verhindern? Ich bin wie erwähnt überzeugt, dass sich eHealth und Datenschutz nicht ausschliessen – ja, sie dürfen sich nicht ausschliessen! Wenn wir nicht verhindern können, dass Patientinnen und Patienten gläsern werden, hat das verheerende Auswirkungen auf die Akzeptanz von eHealth – und ohne Akzeptanz wird es eine Investitionsruine! O Competence 6/2010 15 * $)/" 0) " */#,*2*# .' /# .' //*, .5%5 )# ) 4#,)! 1#, 0) * 24) */#,*2*# $&"# .5%5 .-' )*,/# ;/51;;15 ;KP_MQbMZQ[KPM /M[MTT[KPIN\ NZ 5MLQbQV1VNWZUI\QS !, #/ &)1, */#,*") , !,#*,)/"#, ) #,)),# )*$)/# 1! ,#*/,4 )/, !,( &,!*,), .5%. ;/51;;15 ;KP_MQbMZQ[KPM /M[MTT[KPIN\ NZ 5MLQbQV1VNWZUI\QS )$!1)*&)# ,),# *,),* * ,$)0))# /2*)#,42) *#!! 4/" $*&,! #$)",$# 3*," 222'!,*/"",' Focus Cybersanté Le défi des SwissDRG La fragmentation du système suisse de santé ne facilite pas le développement des processus électroniques continus. – Par Caroline Piana P ar ses structures fédérales et partiellement «artisanales», le système suisse de santé est l’un des plus fragmentés de l’OCDE. En raison du manque d’interopérabilité sémantique et de standardisation, les processus électroniques continus sont sujets aux erreurs et sont difficiles à réaliser. La description correcte de l’ampleur des soins somatiques aigus stationnaires prodigués au patient requiert un relevé complet des données. Dans le cadre des forfaits par cas SwissDRG, les hôpitaux sont confrontés au défi de concrétiser à l’interne les directives de la stratégie eHealth du Conseil fédéral. Soit mettre à disposition en temps utile, sous une forme actualisée, sécurisée, traçable et rapidement accessible l’ensemble des données normalisées et des sources. Une démarche qui n’est pas réalisable dans un bref délai 1. Un système de saisie électronique des données, continu et standardisé (dossier patient électronique) incluant l’hôpital DOIT impérativement entraîner une valeur ajoutée pour O le personnel médical et soignant en optimisant le temps dont il dispose et en élevant sa satisfaction au travail grâce à une disponibilité plus rapide des informations nécessaires, O le patient en améliorant sa prise en charge, O la direction de l’hôpital en lui garantissant un relevé correct des données pour le codage destiné à la facturation. Forfaits par cas et transmission électronique des données La stratégie eHealth s’applique avant tout aux processus les plus fréquents. Entre au- La contribution de l’eHealth Le terme «eHealth» englobe tous les services électroniques de santé qui permettent d’améliorer les processus et de mettre en réseau les acteurs – patients, médecins, thérapeutes, assurés, assurances, laboratoires, pharmacies, hôpitaux et soignants 3. L’eHealth doit contribuer à offrir à la population suisse un accès économique à la santé, tout en maintenant un niveau élevé de qualité, d’efficience et de sécurité sous la houlette de la Confédération et des cantons, qui s’engagent à ce que O les technologies de l’information et de la communication permettent d’assurer la mise en réseau des acteurs de la santé et que les processus soient améliorés, plus sûrs et plus efficients financièrement, O toute personne vivant en Suisse pourra, en tout lieu et en tout temps, rendre ses données pertinentes accessibles aux prestataires de son choix, O chacun soit impliqué activement dans les décisions portant sur son comportement et ses problèmes de santé, et renforce sa «culture sanitaire»4. tres aux secteurs de l’administration et de la facturation. A l’heure actuelle, la majorité des médecins, pharmaciens, laboratoires et hôpitaux transmettent aux payeurs les factures concernant les patients sous forme Caroline Piana, membre de la Direction de H+, responsable Tarifs, Statistiques, eHealth, Lorrainestrasse 4a, 3013 Berne; 031 335 11 53, caroline.piana@hplus.ch Elektronische Patientenrechnungen Ärzte, Apotheken, Labors, Spitäler: Sie alle beherrschen mehrheitlich heute die Aufbereitung und die Übermittlung elektronischer Patientenrechnungen hin zum Kostenträger. In den Spitälern hat sich diese Rechnungsstellungsart für KVG-Behandlungen vornehmlich auf den ambulanten Sektor beschränkt. Die XML-Standards für stationäre Rechnungen waren unzulänglich. Fristgerecht für die Einführung der SwissDRG Fallpauschalen ist das Forum Datenaustausch bestrebt, den XML-Standard 4.3 frei zu geben. O électronique. Dans les hôpitaux, ce mode de facturation des soins relevant de l’assurance obligatoire se limite généralement au secteur ambulatoire. Cela en raison des carences des standards XML disponibles à l’heure actuelle pour les factures du secteur stationnaire. Le Forum Datenaustausch2 s’emploie à finaliser dans les délais – pour l’introduction des SwissDRG – le Standard XML 4.3 permettant une saisie électronique des forfaits par cas conforme à la stratégie eHealth et leur communication aux organismes financeurs (assureurs et cantons). O Références 1 Lire également: The socio-economic impact of the computerised patient record systems at the University Hospitals of Geneva; October 2008 2 www.forum-datenaustausch.ch 3 www.e-health-suisse.ch 4 eHealth Schweiz; Tätigkeitsbericht Phase 1; 2008/2009; März 2010 Competence 6/2010 17 Focus eHealth aus IT-Sicht Ein vernetztes Gesundheitswesen für mehr Sicherheit und Effizienz Noch besteht im Schweizer Gesundheitswesen grosser Nachholbedarf bei der Akzeptanz von eHealth und bei den IT-Investitionen. Dabei könnten Spitäler wie Ärzte mit einer fitten IT bereits heute kostengünstiger und effizienter arbeiten. – Von Martin Rüfenacht D er Übergang von einer traditionellen Gesundheitsorganisation zum E-Business mit web-basierenden Applikationen für Geschäftsprozesse und Patientensicherheit erfordert ein Überdenken der bestehenden Geschäftsmodelle. Die Frage ist nicht mehr länger, wann eine umfassende Vernetzung der Akteure das Gesundheitswesen beinflussen wird, sondern eher wie die einzelnen Akteure die technologischen Möglichkeiten implementieren werden, um die grösstmöglichen Vorteile daraus ziehen zu können. Sichere und hochverfügbare ICT-Infrastrukturen und Applikationen sorgen hier für die nötige Flexibilität, um schneller auf Veränderungen reagieren zu können. Die eHealth-Strategie des Bundes hat klare Ziele: Im Gesundheitswesen der Zukunft sind alle Gesundheitsinformationen zur richtigen Zeit am richtigen Ort. Patienten, Ärzte, Apotheken, Labors, Spitäler und Krankenversicherer sind elektronisch miteinander vernetzt und tauschen sicher und schnell die nötigen Informationen aus. Koordination alleine genügt nicht In der Realität zeigt sich noch eine grosse Skepsis gegenüber den schwachen gemeinsamen Grundlagen von eHealth. In einer breit abgestützten Studie unter dem Patronat der FMH, dem Koordinationsorgan eHealth Bund-Kantone, den Gesundheitsdepartementen der Kantone Luzern und St. Gallen sowie der IG eHealth wurden im Zuge einer Online-Befragung einerseits 503 zufällig ausgewählte Ärztinnen und Ärzte sowie 92 IT- bzw. eHealth-Verantwortliche aus den Spitälern befragt. Dieses erstmals durchgeführte «Swiss-eHealthBarometer» zeigt deutlich den aktuellen 18 Competence 6/2010 Stand und die Entwicklung von eHealth in der Schweiz auf. Das Fazit der Studie ist ernüchternd: Individuelle Kosten-Nutzen-Überlegungen sind der Entfaltung des vollen Potenzials von eHealth-Lösungen hinderlich und beschränken diese auf einzelne verbreitete Anwendungen. Die systematische Entwicklung von eHealth ist auf allen Ebenen blockiert und äussert sich nicht nur in der relativen Unbekanntheit der Strategie des Bundes, sondern auch in kritischen Urteilen zu den gesetzlichen Grundlagen und zum heutigen Stand der Koordination. Neben dem Interesse mangelt es in der Ärzteschaft oft sowohl an Vertrauen in die anderen Akteure als auch an der Investitionssicherheit. Potenzial der IT wird unterschätzt Die Ergebnisse der Studie widerspiegeln in vielen Punkten die Erfahrungen der Industrie im In- und Ausland: Die Definition von eHealth, die konkreten Anwendungen und der resultierende Nutzen sind für die einzelnen Akteure noch lange nicht abschliessend geklärt. Ein Aufbruch zu einer systemati- In anderen Ländern beinhaltet eHealth weit mehr als nur elektronische Patientendossiers. Martin Rüfenacht, Manager Healthcare Cisco und Vize-Präsident IG eHealth; Cisco Systems Switzerland GmbH, Morgenstr. 129, 3018 Bern; 079 218 44 46, ruefenacht@ig-ehealth.ch TIC: un rattrapage s’impose Spitäler profitieren von einer modernen IT-Infrastruktur schon vor der späteren Vernetzung. scheren Entwicklung von eHealth in der Schweiz ist auf allen Ebenen blockiert. In vielen Bereichen sind die Ursachen für die schleppende Umsetzung in den politischen Prozessen zu suchen – aber nicht nur. In der Praxis ist der effiziente Austausch von Informationen auf elektronischem Wege zwischen medizinischen Leistungserbringern in der Schweiz heute noch die Ausnahme. Zahlreiche Spitäler und Arztpraxen verfügen dazu noch nicht über die nötige ICT-Infrastruktur und haben einen grossen Nachholbedarf bei Investitionen in Hardware und Software. Dazu kommt, dass in vielen Institutionen die IT noch nicht über den nötigen Stellenwert verfügt und auch noch nicht überall als «Enabler» für neue Geschäftsmöglichkeiten wahrgenommen wird. Eine höhere Akzeptanz, verbunden mit neu geschaffenen Verantwortlichkeiten für eHealth-Themen, ist dringend nötig. Bei der Einführung von Fallpauschalen beweisen gerade die Spitäler, dass sie sehr wohl in der Lage sind, ihre Organisationen und Budgets rasch auf neue Themen auszurichten. Diese Investitionen sind die Grundvoraussetzung dafür, dass die vielfältigen neuen Geschäftsmodelle und Anwendungen realisiert werden können. «Move the data, not the patient» Ein Grund für den Rückstand bei den IT-Investitionen ist sicher auch der hohe Kosten- druck im Gesundheitswesen. Mit vielfältigen Prozessoptimierungen ringen die Beteiligten um tiefere Fallkosten. Ungleich höher wird jedoch das Potenzial von eHealth und dem elektronischen Austausch der Daten eingestuft. Mit Investitionen in die eigene ICT-Infrastruktur können sich die Spitäler nicht nur auf die bevorstehende breite Einführung des elektronischen Patientendossiers vorbereiten, sondern sich gleichzeitig auch für den schärfer werdenden Wettbewerb unter den Leistungserbringern im Gesundheitswesen rüsten. Bei den aktuellen Diskussionen wird immer wieder vergessen, dass eHealth viel mehr umfasst als nur ein elektronisches Patientendossier. Innovative Anwendungen im Bereich Telemedizin, intelligente SocialMedia-Applications oder Homecare prägen in anderen Ländern die Agenda und tragen viel zur breiten Akzeptanz von eHealth bei. Basierend auf einem etablierten Standard dient das IP-Netzwerk als Plattform für die Bereitstellung aller Arten von Daten für die elektronische Gesundheitsakte wie auch für neue Formen der Kommunikation und der Zusammenarbeit. Optimierung der Kosten im Gesundheitswesen Der Nachholbedarf bei den IT-Investitionen im Gesundheitswesen ist gross. Sie dürften sich längerfristig aber rechnen. Vom Auf- Dans le secteur de la santé, de nombreux hôpitaux, institutions et médecins installés ne disposent pas encore des infrastructures de technologie de l’information et de la communication (TIC) nécessaires pour profiter des avantages d’un réseau global. Une généralisation de l’eHealth en Suisse ne sera possible que si chaque acteur, dans son propre domaine, cherche à se mettre à niveau. La prise de conscience des avantages de ces technologies pour les entreprises de la santé est encore insuffisante. De plus, un grand rattrapage d’investissements TIC s’impose. De tels investissements seraient de nature à optimiser le système avant 2015 déjà. O bau einer modernen IT-Infrastruktur können die Spitäler und Arztpraxen bereits heute deutlich profitieren – unabhängig von der späteren Vernetzung innerhalb der eHealth-Strategie des Bundes. Sie können mit einer fitten IT bereits heute kostengünstiger und effizienter arbeiten und sich damit im schärfer werdenden Wettbewerb im Gesundheitswesen besser positionieren. Sie schaffen damit gleichzeitig auch die Voraussetzungen, damit der eHealth-Zug wieder in volle Fahrt kommt und die Umsetzung der eHealth-Strategie des Bundes keine Utopie bleibt. In jedem Fall aber kann eine leistungsfähige IT sofort zur Optimierung der Kosten im Gesundheitswesen beitragen – nicht erst ab 2015! O Competence 6/2010 19 .RPSHWHQ] LP *HVXQGKHLWVZHVHQ XQG LQ GHU ,QIRUPDWLN :LU YHUELQGHQ GDV 9HUVWlQGQLV GHU 6SLWDODEOlXIH PLW XPIDVVHQGHP ,7.QRZKRZ Ä0LW /RJLFDUH KDEHQ ZLU HLQHQ ,73DUWQHU GHU ZHLVV ZLH PDQ HLQH HOHNWURQLVFKH .UDQNHQDNWH HUIROJUHLFK HLQIKUW XQG GHU DXFK EHL $OOWDJVVRUJHQ UDVFK XQG NRPSHWHQW IU XQV GD LVW³ %HUDWXQJ XQG 3URMHNWH %HWULHE ,KUHU ,QIRUPDWLN 6FKXOXQJ XQG H/HDUQLQJ 6XSSRUW [[ 'U 8UVXOD :ROIHQVEHUJHU &KHIlU]WLQ 5DGLRORJLH 6SLWDO =LPPHUEHUJ ZZZORJLFDUHFK /RJLFDUH $* _ 6RQQHQWDOVWUDVVH _ 'EHQGRUI _ 7HO _ LQIR#ORJLFDUHFK +? ;9? >A ;9> $" 4?@ A > AA . , @ 4@A > 2A -A A 3 A 7? 6 4?@ ;9? >A ?A )?@ AA )@ @ > < :? :??@ A ! 1 " ! ?A <@? 9 A ) )? =A ? @? :? < ;9> 9 :??? 6? A @ <? @ A 5@ +A )? ,@ :?? 9 6 =? + ? ? @? :? < 9 A @? 9 :?? ? :? 2? *A 9 9 ?@ @@A?A A -?A?@ *? . 3@ <A 9 @ -?A :? :? @ ,? 6 ?? )?A - 2 ? :? <?AA 0 6 ?@ , ?@AA ? : ? -?A? @? A ; 9 0 - 6A @ 9 ? ? :? 0 AA ;? 9 @ ?' ;9? >A / ? 8A 4?? -? *? = 9A @? "# % &! >A ? @?(A Focus Opinion Umfrage Swiss eHealth Barometer eHealth als Kur für das Gesundheitswesen Viele Spitäler und Ärzte stehen der eHealth-Strategie noch skeptisch gegenüber. Der Politologe Lukas Golder sieht in ihr aber eine Kur für das kränkelnde Gesundheitswesen. Lukas Golder, Senior Projektleiter gfs bern, Forschung für Politik, Kommunikation und Gesellschaft. Bon pour la santé F ür das Swiss eHealth-Barometer haben wir Ende 2009 eine Auswahl der Ärzteschaft sowie alle Spitäler zum Stand und Entwicklung von eHealth befragt. Vor allem dank dem guten Rücklauf wissen wir nun von 151 der 318 angeschriebenen Schweizer Spitäler Genaueres, was Stand, Einsatz und Bewertung von eHealth in der Schweiz betrifft. Die Resultate hingegen waren weniger erfreulich. Das Swiss eHealth-Barometer zeigt Aprilwetter an: Einmal siehts freundlich aus, dann wieder eher durchzogen. So ist bei der Ärzteschaft die Vernetzung insgesamt eher schwach und neu geplant ist wenig. Vor allem grössere Spitäler haben zwar einige ausgewählte Lösungen im Einsatz, aber das Ganze hat noch wenig System. Der grösste Schwachpunkt sind die Koordination und die schlechte Zusammenarbeit. Aus Sicht der Spitäler fehlt es zudem an den Finanzen sowie an staatlicher Führung. Für die weitere Entwicklung sind zwei wichtige Hürden zu erkennen: Die Kosten- Nutzen-Überlegungen sowie die Unabhängigkeitsbedenken beispielsweise gegenüber Software-Firmen aber auch gegenüber Krankenkassen und Behörden, die verstärkte Kontrollmöglichkeit erhalten könnten. Viel konkrete Hoffnung auf oder eine ideelle Erwartung an eHealth lässt sich unter diesen Umständen nicht erkennen. Eine Qualitätssteigerung durch eHealth erscheint möglich, wenn medizinische Informationen geteilt, die Vernetzung gestärkt und Ausbildungen stark forciert werden. Die Kombination aus Qualität, Effizienz- und Effektivität, wie sie die Strategie eHealth Schweiz verspricht, wäre eine wichtige Kur für das kränkelnde Gesundheitssystem in der Schweiz. Die Offensive, die der neue Gesundheitsminister in diesem Bereich beabsichtigt, könnte der nötige Katalysator für eHealth in der Schweiz sein. O O Das Swiss eHealth-Barometer entstand im Auftrag der InfoSocietyDays. Es ist abrufbar auf www.infosocietydays.ch Fin 2009, nous avons interrogé un échantillon de médecins ainsi que l’ensemble des hôpitaux sur le développement des services électroniques de santé pour le baromètre Swiss eHealth. Les résultats de l’enquête se sont révélés moins réjouissants que le taux de réponse des hôpitaux, proche de 50%. Les médecins ne sont guère interconnectés et les projets dans ce domaine sont peu nombreux. Les grands hôpitaux avant tout ont mis en œuvre des solutions, mais la systématique est insuffisante. La coordination et le manque de collaboration constituent la plus grande faiblesse des services électroniques de santé. Et les hôpitaux déplorent le déficit de financement et de pilotage de la part de l’Etat. Le développement de la cybersanté devra affronter deux obstacles importants: les évaluations coûts-bénéfice et les craintes relatives à l’indépendance, à l’égard des sociétés de logiciels comme des caisses-maladies et des autorités, dont les contrôles pourraient se renforcer. L’eHealth n’inspire donc que peu d’espoirs concrets ou d’attentes idéalisées. Une amélioration de la qualité est considérée comme possible: lorsque les informations médicales seront partagées, l’interconnexion renforcée et les formations intensifiées. La combinaison de la qualité, de l’efficience et de l’efficacité telle que promise par la stratégie eHealth suisse pourrait être bénéfique pour soigner les maux du système de santé. L’offensive prévue par le nouveau ministre de la Santé pourrait faire office de catalyseur de l’extension de la cybersanté en Suisse. O Competence 6/2010 21 jÄÖajÍ +0* $ 5" 03+ 7jÁÍjwj .j Á 8ÄÄj Öa j 8jÍjÁMaÖ~j ® .^ .^ .¯ ÄÝj Öa ÖÁÄj ÍjÞÍ ajÁ r jÁÍ~ÄWj +wj~j r #~ÄWj +wj~j r +Ca?ÍÁÄWj +wj~j r +?ÍjÍj Öa ?jjaÖ?Í aÖj wÜjÁ?ÄÍ?ÍÖ~ 8ÍjÁÍÖÁ] ^ Ô|± Ö Ôå¤å ßjÁ ãÖ ÖÄjÁj 8jÍjÁMaÖ~Ä?~jMÍj ÖÍjÁ ÝjÍjÁMaÖ~±~jÄÖajÍKã?ݱW^ ÝjÍjÁj wÄ ÖÍjÁ ÝÝݱ~jÄÖajͱã?ݱW +0 0" '""3"+ * 86+" %$"$! +" +'8+" 3" 0+" +083"" 05 *60*" * "!"0 3" 4*3"+ $!'0"8" 4* + $8 3" +3"0+6+" *8 29&& + *3* 29&1 ( 3" 29&9 0 + 3"0* 666(+ 3(.!&2# 3" 5$"" 0"* )& & 1-, # &9 75$""(+0"*+ 3( Zürcher Fachhochschule # & %'# %#! ( ( (( &&&&## &#&# # #& # #&$&& # !((" $ +!& # # ' &#$!#&$!($ $& & '# &#$$& ' $$'#)##' $ !&#& +' #$$&+" *# !( $' + ' # )' ##' '$#&&" ## # # #" #&#$!#&$!($ Background ForOm NV Des ponts entre hôpitaux et omnipraticiens Un projet-pilote du canton de Vaud veut encourager la formation des omnipraticiens dans le Nord vaudois. Le chantier touche à son terme. – Par Marie-Claire Chamot L orsque l’assistant ForOm deviendra généraliste, nous espérons qu’il s’installera dans notre région... et s’il ne s’installe pas dans la région, au moins sera-t-il devenu généraliste!», telle est la philosophie de Sylvie Thierry Perez et de ForOm NV. Avec l’appui du Service de la Santé publique, les Etablissements hospitaliers du Nord Vaudois (eHnv) et tous les acteurs de la formation (la Policlinique Médicale Universitaire et son nouvel Institut Universitaire de Médecine générale ainsi que le Cursus romand de médecine générale et les médecins Chargée des projets institutionnels Ingénieure française arts et métiers, Sylvie Thierry Perez était engagée en 2002 pour étudier la faisabilité de la fusion du CHYC et du resHO, soit de tous les hôpitaux regroupés aujourd’hui sous la bannière des eHnv (Etablissements Hospitaliers du Nord Vaudois). Mission largement accomplie donc, compliquée du transfert simultané du secteur mère-enfant de St-Loup à Yverdon. Aujourd’hui directrice générale adjointe des eHnv, Sylvie Thierry Perez y assume la responsabilité des systèmes d’information et du portefeuille des projets institutionnels. A ce titre, elle forme et accompagne des chefs de projets et dirige elle-même des projets comme ForOm NV, le Centre de traitement des troubles anorexie-boulimie à St-Loup ou le «Futur des eHnv». installés du Nord Vaudois) ont retroussé leurs manches pour mettre en place un système favorisant la relève des omnipraticiens. Avec comme clé de voûte l’encadrement par des généralistes du Nord vaudois. Créer un esprit de corps Objectif: renforcer l’attrait de la médecine générale face à l’irrésistible séduction des spécialisations pratiquées par les assistants tout au long de leurs stages hospitaliers. «Nous voulons créer des ponts entre l’hôpital et les médecins omnipraticiens, en favorisant les contacts et la collaboration», explique Sylvie Thierry Perez. «Avec ForOm NV, l’assistant est accueilli, suivi et encouragé dans son choix spécifique, tout au long de son cursus régional. Nous contribuons à créer un esprit de corps <omnipraticien› dans un cursus de formation essentiellement produit en milieu hospitalier». Concrètement, le candidat s’engage en principe avec ForOm NV dans un cursus de 3 ans, à l’hôpital et au cabinet du médecin installé. Le contrat est signé pour la durée totale avec les eHnv, y compris pour l’assistanat en cabinet ou le passage à l’hôpital de SainteCroix, ce qui évite toute rupture dans les couvertures d’assurances ou le niveau de revenu. Ce point est un élément facilitant autant pour l’assistant que pour les médecins formateurs. En prévision, l’Etat de Vaud finance 2 postes de stagiaires supplémentaires auprès de généralistes. 11 contrats sont d’ores et déjà signés, ce qui dépasse les espoirs et confirme l’intérêt des jeunes gradués. Une équipe de généralistes formateurs La formation spécifique des assistants ForOm NV est encore en évolution. Après quel- Sylvie Thierry Perez, directrice générale adjointe des eHnv, rue de Plaisance 2, CP 554, 1401 Yverdon; 024 424 53 22, sylvie.thierry@ehnv.ch Spitäler helfen Hausärzte ausbilden Die eHnv (Etablissements hospitaliers du Nord vaudois) in Yverdon (VD) und Umgebung stehen im Zentrum eines Projektes zur Förderung des Hausärztenachwuchses. Sie tun dies in Zusammenarbeit mit etablierten Hausärzten und mit der Unterstützung des kantonalen Gesundheitsdepartements. Elf Assistenzärzte haben den Vertrag bereits unterschrieben, der sie für eine dreijährige Weiterbildungszeit engagiert. «Wenn der ForOm-Assistent Hausarzt wird, hoffen wir, dass er sich in unserer Region installieren wird... Und wenn nicht, wird er wenigstens Haus-arzt sein!», sagt die Projektleiterin Sylvie Thierry Perez. O ques tâtonnements pour trouver la meilleure organisation au sein de l’hôpital, la formation sera finalement assurée par une équipe de généralistes, active sur l’ensemble des sites des eHnv et de Sainte-Croix. L’engagement de 4 ou 5 médecins à 10 % sera finalisé ces prochaines semaines. Au début de l’automne, toute l’équipe sera sur le pont pour organiser dans le détail les interventions dans les services hospitaliers, «une nouveauté qui va à contre-courant des habitudes et dont la réussite tiendra beaucoup aux personnalités», reconnaît Sylvie Thierry Perez. Budget annuel de l’opération: 460 000 CHF accordés d’année en année par le canton, pour assurer le salaire du coordinateur et des formateurs, l’administration du cursus et les deux postes d’assistants supplémentaires en cabinet. O Competence 6/2010 23 Background Das Spital der Zukunft «Mit 5 Prozent weniger Pflegepersonal erreichen wir die gleiche Qualität» Henny van Laarhoven, die Direktorin des holländischen Vorzeigespitals Orbis, blickt auf das erste Betriebsjahr zurück. Durch modernste Technik und standardisierte Prozesse läuft der Betrieb auch mit wesentlich weniger Personal störungsfrei. – Von Fabian Fellmann Henny van Laarhoven, Ihr Spital ist seit einem Jahr in Betrieb. Wie läuft es? Zuerst mussten die vielen technischen Systeme fein abgestimmt werden, so etwa die automatischen Türen und Transportwagen, das Klimasystem. Das kann man ja erst machen, wenn das Krankenhaus in Betrieb ist und man ganz genau weiss, wie es funktionieren soll. Was man auch merkt: Das Personal ist inzwischen mit den vielen ICTFunktionen vertraut geworden. Das ist nicht so einfach, wenn man die Arbeit in einem alten Krankenhaus gewöhnt ist. Die Umstellung, auch nach viel Schulung im alten Spital, war doch gross und kostete Zeit und Disziplin. haben werden und doch dieselbe Arbeit leisten müssen. In der Pflege erreichen wir mit 5 Prozent weniger Personal dieselbe Qualität, weil wir uns besser organisieren konnten. Beim Hausdienst und der Verwaltung konnten wir 15 Prozent des Personals einsparen. Die Logistik zum Beispiel bestreiten wir mit 20 Personen weniger, weil wir sie weitgehend automatisiert haben. Wie denn? Ein Beispiel: Es gibt einen ganzen Servicebereich, in dem Roboter aktiv sind. Diese können dank GPS-Modulen und Sensoren selbstständig durch die Gänge fahren: Sie erkennen, ob die Wand nebenan gerade ist oder ob da eine Tür oder eine Säule ist. Und weil sie die Hauspläne gespeichert haben, können sie sich gezielt bewegen. Sie laden die Wie war das Feedback der Patienten? Das war von Anfang an sehr positiv. Die Leute finden das Krankenhaus sehr bequem. Es bietet auch Luxus, den man sich an einem solchen Ort nicht gewohnt ist. Deshalb wollen Patienten auch immer wieder wissen, was denn das alles gekostet hat. Wie viel haben Sie gespart? Wir sind eben daran, die Jahresrechnung abzuschliessen, und können darum noch keinen Vergleich zu vorher machen. Ich hoffe, dass wir im laufenden Jahr eine Berechnung machen können. Eines lässt sich aber jetzt schon sagen: Wir kommen mit weniger Personal aus. Und die Personalkosten entsprechen normalerweise etwa 60 Prozent der Kosten in einem Spital. Wo war das möglich? Wir wissen, dass wir in Zukunft immer weniger qualifiziertes Personal zur Verfügung 24 Competence 6/2010 Das Orbis Medizinzentrum im holländischen Sittard wurde im Januar 2009 eröffnet. Wagen mit dem Essen oder anderem Material auf, transportieren sie zum Lift, bringen sie in den richtigen Stock und kommen wieder an den Ausgangspunkt zurück, wobei sie gleich den Müll mitnehmen. Auf der Abteilung verteilt das Personal dann das Essen in die einzelnen Zimmer. Profitieren auch die Patienten durch tiefere Rechnungen? Am Anfang nicht, weil wir hohe Amortisationskosten durch den Neubau haben. Aber nach rund fünf Jahren sollten wir die Einsparungen weitergeben können. Sie planten mit dem Orbis Medizinzentrum ein «Spital der Zukunft». Was war Ihnen wichtig? Die Patienten sind in Zimmern untergebracht, die einem guten Hotelzimmer sehr ähnlich sind. Aber alle Einrichtungen sind darauf ausgerichtet, dass die Patienten so selbstständig wie möglich sind. Das Spital bietet seinerseits die Pflegeleistungen und Behandlungen an. Mit solchen Mitteln arbeiten auch herkömmliche Spitäler. Ja. Aber unser Spital wurde von Grund auf neu geplant. Wir haben zuerst überlegt, welche Wege der Patient durchläuft und wie das am effizientesten funktionieren kann. Und darauf haben wir das ganze Gebäude ausgerichtet. 80 Prozent der Patienten durchlaufen im Spital eine Art Routine, weil sie eine häufige Diagnose erhalten. Indem wir hier unsere Arbeit gut organisieren und beschleunigen, verbessern wir den Pflegeprozess und schaffen freie Kapazitäten für jene 20 Prozent der Patienten, welche mehr Aufmerksamkeit brauchen. Das ist aber nur bei grossen Spitälern möglich. Unser Spital versorgt 200 000 Menschen und bietet dafür 410 Betten. Bei uns sind es alles Einzelzimmer, 80 Prozent davon gleich und multifunktional eingerichtet. Bei uns muss kein Patient mehr das Zimmer wechseln, weil die Einrichtungen nicht ausreichen. Und neben jedem Bett hängt ein Terminal. Darauf kann man nicht nur fernsehen, sondern auch die Schwester rufen, die Tür schliessen, telefonieren oder das Essen bestellen. Aber auch der Arzt kann den Bildschirm benutzen, um Informationen abzurufen und mit dem Patienten zu teilen. Orbis Medisch Centrum: Ein Spital für 200 000 Personen Henny van Laarhoven ist Direktorin des Spitals Orbis Medischen und Zorgconcern, das seit Januar 2009 in der südniederländischen Stadt Sittard-Geleen in Betrieb ist. Der Bau des Spitals der Zukunft in Sittard-Geleen war das Resultat eines Auftrags des Gesundheitsministers von 1999 an drei Spitäler. In Laarhovens Spital mit seinen 320 stationären und 90 Tagesbetten arbeiten heute 138 Fachärzte und rund 1300 Pflegefachleute. Pro Jahr leistet es rund 110 000 Pflegetage; ein Patient bleibt im Schnitt 6 Tage. Das Versorgungsgebiet umfasst 200 000 Personen. Zum Vergleich: Für die rund 600 Betten im Kantonsspital Luzern gibt es 500 Vollzeitstellen für Ärzte, dazu rund 2000 Vollzeitstellen für Pflegefachleute. Sie leisten rund 200 000 Pflegetage im Jahr. Sie bieten nur Einzelzimmer? In der Schweiz ist das der Standard für privat Versicherte. Den Unterschied zwischen allgemein und privat Versicherten haben wir in den Niederlanden abgeschafft. Es stand für uns nie zur Diskussion, Mehrbettenzimmer zu bauen. Wenn man die Patienten richtig fragt, wollen sie Privatsphäre und Ruhe. Sie wollen nicht, dass der Nachbar im Zimmer bei Besprechungen mit dem Arzt mithört. Wenn der Patient im Spital ist, ist er krank. Er hat Schwierigkeiten, zum Beispiel auf die Toilette zu gehen. Er hat Schmerzen und schläft schlecht. Da will man sein Zimmer nicht teilen. Unsere Erfahrung zeigt, dass die Patienten die Privatsphäre sehr schätzen. Und wenn sie die Tür öffnen, haben sie viele Kontaktmöglichkeiten. Computergesteuerte Zimmer, Rationalisierung, Privatsphäre: Insgesamt tönt das nach einer Gesundheitsfabrik. Ganz im Gegenteil. Unsere Zimmer sind aus der Perspektive der Patienten bequem eingerichtet. Angehörige können jederzeit bei den Patienten übernachten – oder auch dank des Terminals arbeiten. Henny van Laarhoven, Director Shared Services Center Orbis, P.O. Box 5500, NL_6130 MB Sittard; +31 46 4597761, h.vanlaarhoven@orbisconcern.nl Moins de personnel grâce au hightech Henny van Laarhoven, directrice de l’hôpital modèle hollandais Orbis, est satisfaite de la première année d’exploitation. Son entreprise est parvenue à épargner 5% du personnel infirmer en maintenant le même niveau de qualité, explique-t-elle. Les secteurs de l’intendance et de l’administration ont nécessité 15% de main d’œuvre en moins. Et cela grâce à une très forte automatisation de l’établissement. Le passage de l’hôpital conventionnnel au nouveau Centre Orbis a exigé temps et discipline de la part des employés. Cet établissement compte 410 lits, essentiellement en chambres individuelles. Les Pays-Bas ne distinguent en effet plus les assurés en chambre commune et privée. O Ein solches Spital bedeutet riesige Investitionen: Ihres war 360 Millionen Euro teuer. Diese Summe umfasst alle sechs Gebäude des Orbis Medisch Centrum. Wir wollen die Mehrinvestitionen so weit wie möglich wettmachen, weil wir in Zukunft mit weniger Personal eine hohe Versorgungsqualität bieten können. Und ein Spital wird 24 Stunden pro Tag und 365 Tage im Jahr benutzt, meistens während 40 Jahren. O O Ein Teil dieses Interviews erschien nach dem Auftritt von Henny van Laarhoven an den Trendtagen Gesundheit Luzern Mitte März in der Neuen Luzerner Zeitung. Aktualisierung: Kathy Horisberger. Competence 6/2010 25 Trend Swiss GAAP FER Trend zu transparenter Rechnungslegung Ein Rechnungslegungsstandard erhöht Qualität und Transparenz der Finanzberichterstattung. – Von Beat Blaser und Gerhard Siegrist Beat Blaser, Betriebsökonom; 058 792 45 98, beat.blaser@ch.pwc.com Gerhard Siegrist, dipl. Wirtschaftsprüfer; 058 792 26 10, gerhard.siegrist©ch.pwc.com PricewaterhouseCoopers AG, Birchstrasse 160, 8050 Zürich Finances: un besoin d’harmonisation L istenspitäler erfüllen eine öffentliche Aufgabe. Sie müssen deshalb verschiedene Informationsbedürfnisse abdecken. Beispielsweise fliessen detaillierte Erlös- und Kosteninformationen an Krankenversicherer und Behörden. Der Fokus der darzulegenden Informationen liegt derzeit auf der Betriebsbuchhaltung, d.h. auf den einzelnen Kostenstellen und Kostenträgern. Für die Betriebsbuchhaltung haben sich die Vorgaben von REKOLE® als Basis für eine branchenweite Vereinheitlichung etabliert. Weniger im Fokus stand bisher die Qualität des finanziellen Rechnungswesens. Mit der neuen Spitalfinanzierung erfolgt ein Wechsel von der reinen Kostenabgeltung zu einem kostenorientierten Preissystem. Die tatsächlichen Kosten pro Fall sind nicht mehr direkt für die Entschädigung massgebend, sondern dienen lediglich der Herleitung des Preisniveaus. Diese Entkoppelung wirkt sich auf die finanzielle Lage der Spitäler aus. Für die Frage, ob in der Summe ein insgesamt ausgeglichenes Jahresergebnis resultiert, ist die Finanzbuchhaltung zuständig. Als Gegenstück zu den branchenseitigen Vorgaben zum betrieblichen Rechnungswesen der Spitäler braucht es daher eine harmonisierte finanzielle Berichterstattung, die eine zuverlässige Aussage zur finanziellen Lage ermöglicht. In zahlreichen Kantonen (z.B. AG, BE, BL, LU, SG,SH, TG, ZH) haben Spitäler und Behörden Projekte zur Stärkung der finanziellen Berichterstattung der Spitäler 26 Competence 6/2010 gestartet. Im Zentrum steht die Einführung von Rechnungslegungsstandards, welche die heutigen Regelungslücken zu schliessen vermögen. Dabei hat sich insbesondere der anwenderfreundliche Rechnungslegungsstandard Swiss GAAP FER in den meisten Fällen als zweckmässige Wahl erwiesen. Mit der Einführung eines Rechnungslegungsstandards werden Qualität und Transparenz der finanziellen Berichterstattung erhöht. Vermittelt wird ein den tatsächlichen Verhältnissen entsprechendes Bild der Vermögens-, Finanz- und Ertragslage des ganzen Spitals («true and fair view»). Ein Rechnungslegungsstandard schafft eine zuverlässige Basis für die Führung der Betriebsbuchhaltung und minimiert die Zahl der sachlichen Abgrenzungen. Swiss GAAP FER stellt somit eine sinnvolle Ergänzung zum heutigen REKOLE® dar. Die Erfahrung aus bisherigen Projekten zeigt, dass die Einführung eines Rechnungslegungsstandards wie Swiss GAAP FER innerhalb eines Kalenderjahres möglich ist. Der zeitliche Aufwand für Spitäler kann durch eine professionelle Projektorganisation und externe Unterstützung minimiert werden. Von einem optimierten Rechnungswesen profitiert eine Vielzahl von Anspruchsgruppen. Spitalintern wird die Qualität der Führungsinformationen verbessert, weil sich Controlling- und Kennzahlensysteme auf zuverlässige, nach betriebswirtschaftlichen Kriterien ermittelte Finanzzahlen abstüt- REKOLE® a fait ses preuves en matière de comptabilité de gestion. Mais, à la veille de l’introduction du nouveau financement hospitalier, un rapport financier harmonisé s’impose, qui permette de tirer des conclusions fiables sur la situation financière de l’entreprise. De nombreux cantons ont lancé des projets de standardisation de la présentation des comptes, telles que le très convivial Swiss GAAP FER (Recommandations relatives à la présentation des comptes). Une comptabilité optimisée est très utile. A l’interne, elle améliore la qualité des informations de pilotage. Quant aux autorités sanitaires, elles apprécient d’être en mesure de comparer les bilans. O zen können. Leitungsorgane können damit ihre Entscheide auf eine fundierte Basis abstützen. Die Gesundheitsbehörden schätzen insbesondere die verbesserte Vergleichbarkeit der Rechnungsabschlüsse, während die Eigentümer die finanziellen Risiken ihrer Beteiligung besser managen können. Mit der Anwendung eines Rechnungslegungsstandards wird das Vertrauen in die finanziellen Informationen gesteigert – ein überzeugender Beitrag zur Vereinfachung der heutigen komplizierten und anspruchsgruppenspezifischen Informationsverpflichtungen der Spitäler. O Trend Imagekampagne Mit Spielfilm neue Pflegefachleute anlocken Gegen 500 neue Pflegefachleute will das Berner Bildungszentrum Pflege jedes Jahr gewinnen. Jetzt wirbt es mit einer munteren Spitalkomödie. – Von Kathy Horisberger U nser Ziel war es zu zeigen, dass Pflege etwas sehr Lebendiges ist, das durchaus auch Spass macht.» Für Hans-Ruedi Huber, stellvertretender Leiter Marketing und Kommunikation, braucht es immer wieder neue Ideen, wenn man wie das Berner Bildungszentrum Pflege jedes Jahr gegen 500 Studierende für die Pflegeausbildung gewinnen muss. So viele Interessierte braucht es, um die Nachfrage nach Pflegepersonal im Kanton Bern sicherzustellen. Wieso also nicht einmal etwas Glamour in die Berufsbildungswerbung bringen und «Grey’s Anatomy» in ein Berner Landspital verlegen? So kam es, dass der bekannte Drehbuchautor, Regisseur und Produzent Peter Luisi (Co-Autor «Vitus») den Auftrag für einen Film im Krankenhausmilieu bekam. Er realisierte den rund 40 Minuten kurzen Streifen im Regionalspitalzentrum Langenthal im vergangenen Winter. Gedreht wurde neben dem normalen Spitalbetrieb in knapp zwei Wochen. In der turbulenten Komödie erlebt die Praktikantin Lina (Judith Koch) allerlei Unerwartetes. In einer Doppelrolle glänzt Beat Schlatter, der sowohl den Spitalkoch wie einen reichen Patienten darstellt. Dem Auftraggeber des Films war es wichtig, damit auch Klischees über den Spitalalltag aufzulösen und das Publikum mit einer turbulenten Geschichte für sich und die Spitalarbeit zu gewinnen. Une fiction pour stimuler la relève Le Centre de formation bernois en soins – Berner Bildungszentrum Pflege – emprunte de nouvelles voies pour promouvoir la formation. Le réalisateur suisse Peter Luisi a tourné l’hiver dernier une fiction de 40 minutes à l’Hôpital de Langenthal (BE). Cette comédie enlevée, baptisée «Die Praktikantin» (la stagiaire), est notamment interprétée par le comique Beat Schlatter, qui joue deux rôles. Avec les aventures de la stagiaire Lina, le centre de formation veut montrer aux jeunes que la profession infirmière peut être vivante et même amusante. Le film sera présenté dans le canton de Berne en 2010 lors de quatre projections de lancement et de 80 séances d’information. Il sera aussi remis sous forme de DVD. O Regisseur Peter Luisi (r.) gibt Anweisungen. Regisseur und Darsteller fanden es wichtig, für die Pflegeberufe zu werben und stellten sich günstig zur Verfügung. So konnte der Film mit einem minimalen Budget von 250 000 Franken realisiert werden. Er wird im Laufe des Frühsommers an vier Lancierungsevents in Kinos vorgestellt. Dabei will man vor allem Multiplikatoren wie Medien, Behörden und Berufsberater ansprechen. Darauf folgen rund 80 Info-Veranstaltungen bis Ende Jahr, mit denen man sich direkt an die Hauptzielgruppen, einerseits 18- bis 23-Jährige der Sek 1-Stufe und andrerseits an QuereinsteigerInnen, wendet. Und alle Besucherinnen und Besucher dieser Events bekommen «Die Praktikantin» auf DVD als Geschenk mit nach Hause. O Praktikantin Lina (Judith Koch) beschwichtigt den millionenschweren Patienten (Beat Schlatter). O Daten der Info-Veranstaltungen auf www.bzpflege.ch Competence 6/2010 27 !$ &! % (!% %! % (!% '!! " ! !$ % $! !!% "$$%$ ! ! ($ "$ @ej\iXk\jZ_cljj :fdg\k\eZ\Ei%0&)'(' <ijZ_\`ele^jk\id`e1)-%8l^ljk)'(' " '!! %! '! %! % %!" %(& & &"& &%!"%'%* (! "%%&% ! % !""!& !! %% (!""%! $ $! %" + # + + ((( % ! )"! ! & "&" "%* & !% " % *!%!% ! !""!& ! %%(!""%! !! ! 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Eine führende Rolle spielte dabei das WE’G in Aarau. – Von Silvia Kübler D as Schweizerische Rote Kreuz (SRK) gründete 1950 die «Fortbildungsschule für Krankenschwestern» in Zürich als erste schweizerische Weiterbildungsinstitution für leitendes Pflegepersonal – die spätere «Kaderschule für die Krankenpflege». 1986 zog die Schule an den heutigen Standort nach Aarau um. 1998 änderte sie ihren Namen zu WE’G Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe. Im Jahr 2000 fusionierte das WE’G mit dem Interdisziplinären Spitex Bildungszentrum ISB in Zürich. Gleichzeitig löste es sich vom SRK; die Stiftung bildung.gesundheit übernahm die Trägerschaft. Das WE’G ist heute ein privates deutschschweizerisches Weiterbildungszentrum. Viele Anliegen sind gleich geblieben «Schwestern in leitender Stellung» waren in den Fünfzigerjahren Oberinnen und Schulschwestern, also Führungspersonen im Spital oder an Schulen. Bei seiner Eröffnungsrede umriss Dr. H. Martz, der Präsident des Schulrates, die Anforderungen an diese «Kaderleute» wie folgt: «In einer leitenden Schwesternstellung spielen – tadellose berufliche Kenntnisse vorausgesetzt – Fragen der beruflichen Erziehung, der menschlichen Führung, des Gesundheitsschutzes von Schülerinnen und Schwestern eine wichtige Rolle – weiter Fragen der Organisation und Arbeitseinteilung, der Personalführung, des Rapportwesens, des Spitalhaushaltes, des mündlichen und schriftlichen Verkehrs mit Untergebenen, Vorgesetzten, Schulleitung, Ärzten, Spitalverwaltung; die Schwester in leitender Stellung hat ihr Urteil, ihren Rat abzugeben, in der Diskussion zu formulieren und zu ver- teidigen, sie hat Anordnungen zu treffen, Entscheide zu fällen, persönliche Differenzen zu schlichten, Verwicklungen zu entwirren. Dabei muss sie sich dauernd exponieren, sich ungerechter und gerechter Kritik aussetzen, Verantwortung übernehmen und deren Folgen tragen.» Seither haben sich Sprache und Begriffe geändert – so sprechen wir heute von Fach- und Kommunikationskompetenz, Konfliktfähigkeit, Selbstmanagement und Leadership – viele Anliegen sind im Kern aber gleich geblieben. Heute haben ökonomische Aspekte einen höheren Stellenwert; neben den Spitälern übernehmen andere Institutionen in der Gesundheitsversorgung eine zunehmend wichtige Rolle. Die Arbeitsteilung zwischen den verschiedenen Berufen im Gesundheitswesen – und die Zusammenarbeit zwischen den verschiedenen Disziplinen und Akteuren ist heute eine drängendere Frage als damals. Erster Masterstudienlehrgang 1996 Auch heute sind «tadellose berufliche Kenntnisse» eine Voraussetzung für eine Führungsfunktion. An der Kaderschule wurden erst mit den Höheren Fachausbildungen (HöFa I und HöFa II) Lehrgänge angeboten, die auf (pflege)fachliche Inhalte fokussiert waren. Diese Weiterbildungen waren die Vorläufer der akademischen Ausbildungen in einer Zeit, als ein Studium in Pflegewissenschaft in der Schweiz in weiter Ferne lag. Die Pionierinnen der Kaderschule setzten sich schon sehr früh ein für die Möglichkeit, Pflege zu studieren. Der erste Masterstudiengang in Pflegewissenschaft in der Schweiz wurde 1996 in Aarau angeboten, in einer Kooperation mit der holländischen Universi- Silvia Kübler, Direktorin WE’G Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe, Mühlemattstrasse 42, 5000 Aarau; 062 837 58 00, silvia.kuebler@weg-edu.ch Un reflet de l’évolution des soins En créant en 1950 à Zurich une première institution de formation continue – la «Fortbildungsschule für Krankenschwestern» – la Croix Rouge Suisse a joué un rôle de pionnier. Celle-ci déménagea 26 ans plus tard à Aarau, avant d’être rebaptisée «WE’G» en 1998. A l’heure actuelle, ce centre est privé, et a offert, en 1996, le premier cursus de Master en Sciences infirmières, en collaboration avec l’Université hollandaise de Maastricht. Mais les formations académiques, ce sont aussi la création en 2000 de l’Institut des sciences infirmières de l’Université de Bâle et les filières HES pour les professions de la santé: en 2006 est née la haute école «WE’G» fondée en parallèle au centre de formation continue existant. O tät Maastricht. 2000 wurde das Institut für Pflegewissenschaft an der Uni Basel eröffnet und seit 2006 führen die Fachhochschulen in der Deutschschweiz Studiengänge für die Berufe im Gesundheitswesen. Mit der WE’G Hochschule Gesundheit wurde 2006 die akademische Schwesterschule des WE’G Weiterbildungszentrums gegründet. Sie ist Teil des Departements Gesundheit der privaten Kalaidos Fachhochschule und wird von drei Partnern getragen: Kalaidos, Stiftung bildung.gesundheit und Stiftung Careum. Die beiden WE’G-Institutionen können so das ganze Spektrum von der beruflichen Weiterbildung bis zu den Hochschulstudiengängen abdecken. O Competence 6/2010 29 Anzeige Librum ONLINE ARCHIV Alle Artikel aus Competence im direkten Zugriff! Dr Jean Martin, ancien médecin cantonal vaudois, membre de la Commission nationale d’éthique Marlyse Aubert, rédactrice Competence La relation patient-malade Les conflits à l’hôpital Le livre que Bernard Hoerni, professeur à l’Université de Bordeaux 2 et ancien présidant du Conseil national de l’Ordre des médecins, consacre aux rapports entre malades et thérapeutes est impressionnant. L’érudition de l’auteur le rend presque encyclopédique, mais il reste aisé à consulter. Dix-neuf chapitres substantiels apportent des éclairages historiques, sociologiques, psychologiques, juridiques, éthiques, tout en mettant l’accent sur la pratique: centrée sur le patient, prenant ses distances d’avec le paternalisme d’antan – parlant de l’«intéressement» du malade à sa maladie et promouvant son éducation; soulignant l’importance d’un travail en interdisciplinarité avec des professionnels qui y sont formés. On y trouve aussi une philosophie, au meilleur sens du terme, de la relation thérapeutique. A vrai dire, ce qu’explique et discute l’auteur devrait aller de soi s’il suffisait de publier pour que soient mis en pratique des principes et comportements nouveaux. Mais, s’agissant de relations humaines et notamment dans ce cas du colloque singulier thérapeutique, on reste loin du compte. Poids des habitudes et, pour une part, de ce que l’information c’est le pouvoir et qu’on ne la partage qu’avec réserve (même quand elle appartient au patient comme c’est le cas des éléments inclus au dossier médical!). Contribution majeure, la somme réunie par Bernard Hoerni devrait être «intégrée» par tout professionnel, faire partie de la bibliothèque de base de l’étudiant et être une référence pour les enseignants. Infirmière, cadre de santé puis formatrice à l’école des cadres après avoir obtenu un doctorat en psychologie sociale, Bertille Patin se base sur la théorie des représentations sociales pour comprendre les conflits à l’hôpital. Elle analyse ainsi les représentations que les cadres, médecins et personnels de direction se font des autres, de la maladie et de la santé. Et propose des clefs pour dépasser les conflits qu’elles engendrent. Après une première partie théorique, l’auteure consacre l’autre moitié de l’ouvrage à des situations vécues par plus de cinquante «cadres de santé de fonction infirmière». Elle montre en particulier comment les modes de pensée orientent les conduites et les relations de subordination-domination et analyse en détail les situations de conflits qui peuvent notamment déboucher sur des «dénis de soins». En conclusion, compte tenu de l’«introduction du libéralisme à l’hôpital», elle préconise un «recentrage sur le patient» qui permette aux acteurs de travailler sur leurs complémentarités et de faire face à leurs responsabilités. En bref, de faire du patient un «contre-pouvoir objectif»: «Si l’on fait le constat que les réformes ajoutées aux difficultés financières des hôpitaux fonctionnent comme une contrainte qui conduit à oublier encore plus aisément le malade, il n’y a peutêtre pas d’autres solutions, et c’est tant mieux, que de voir le pouvoir des malades encore renforcé pour venir à l’appui de sa demande de soins et d’une meilleure sécurité qui serve tous les acteurs.» La relation médecin-malade (L’évolution des échanges patient-soignant), Bernard Hoerni, 2008, Editions Imothep MS, 19 avenue Duquesne, 75007 Paris, 288 pages. ISBN : 2-911443-23-3t, 32 Euros Les conflits à l’hôpital, comprendre pour agir, Bertille Patin, 2010, Les Etudes Hospitalières, 253-255 cours du Maréchal Gallieni, 33000 Bordeaux, 387 pages. ISBN 978-2-84874-132-1, 60 Euros 30 Competence 6/2010 Auf www.doku.ch finden Sie alle Artikel seit 2005 in pdf-Form: Stichwort eingeben, Volltextsuche starten – und schon erscheint die Auswahl aller Ausgaben von Competence, in denen Ihr Suchbegriff publiziert wurde. Kurzbeschriebe zu jedem Artikel helfen Ihnen bei der Suche nach der gewünschten Information. Sie können einzelne Artikel und ganze Ausgaben suchen. Die Dateien sind kostenpflichtig, der Preis richtet sich nach der Anzahl Seiten. Die Bezahlung erfolgt via Saferpay (mittels Kreditkarte) über einen sicheren Server. Mit dem Warenkorb-System können Sie in einem Vorgang mehrere Einkäufe tätigen. Nach der Bezahlung können Sie den vollständigen Artikel herunterladen und lesen. Für weitere Informationen kontaktieren Sie bitte info@eadruck.ch ARCHIVES EN LIGNE Accédez directement à tous les articles de Competence! Vous trouverez sur www.doku.ch tous les articles parus depuis 2005, en format pdf. Il suffit d’introduire un mot-clé et de démarrer la recherche: en un clin d’œil s’affichera la liste de tous les numéros de Competence dans lesquels apparaît votre critère. Pour chaque article, une brève description vous aidera à trouver l’information désirée. Vous pouvez chercher aussi bien des articles que des numéros complets. Le service est payant, le prix est fonction du nombre de pages. Le paiement s’effectue via Saferpay (par carte de crédit) sur un serveur protégé. Grâce au système du panier d’achats, vous pouvez réaliser plusieurs acquisitions en une seule opération. Une fois le paiement effectué, il ne vous reste plus qu’à télécharger et lire l’article. Pour plus de renseignements, veuillez contacter. info@eadruck.ch Inside Können Rega-Helis bald mit GPS landen? Schon lange möchte die Rega mit GPS auch bei Nebel auf dem Berner Inselspital landen. Das BAZL zögert. Private Burnout-Klinik für Susch GR Im Herbst 2010 wird in Susch, im Unterengadin, die erste Schweizer Burnout-Klinik eröffnet. Das 12-Millionen-Projekt ist auf gutem Weg: Allerdings wird es vorläufig eine reine Privatklinik sein. Zwar bemühte sich die Klinikleitung um Anerkennung für allgemein Versicherte, ein erster Antrag wurde aber abgelehnt. Die Klinik will nun einen zweiten Anlauf nehmen. Ursprünglich war die Rede von 30 bis 40 neuen Arbeitsplätzen. Auf die Eröffnung hin werden es aber nur gut die Hälfte sein. O Info: www.drs1.ch → Regionaljournal GR → 22.04.2010 Roggwil BE: Zentrum für Hirnverletzte Direkte Heli-Landung auch ohne Sicht: Die Technologie steht, die Zulassung lässt auf sich warten. Schon seit sieben Jahren strebt die Rega einen durch GPS unterstützten Anflug auf das Inselspital in Bern an. Dies würde den Rettungshelikoptern erlauben, den Spital-Landeplatz auch bei schlechten Sichtverhältnissen anzufliegen. Durch die Entkoppelung des Rettungswesens vom Sichtflug würden Einsätze möglich, die heute nicht durchgeführt werden können. Mit Hilfe der satellitengestützten GPS-Daten kann über den Wolken geflogen werden, um dann gezielt über dem Landepunkt die Wolkendecke zu durchstossen. Hochnebellagen kommen im Mittelland recht häufig vor und betreffen genau die Städte mit grossen Spitälern. Bisher mussten die Helikopter immer im Sichtkontakt zum Boden bleiben, was Umwege und Lärmbelästigungen mit sich bringt. Die Testflüge auf das Inselspital waren erfolgreich. Anders als bei Flugplätzen mit diversen Nutzern und grosser Verkehrsdichte ist der GPS-Anflug auf das Inselspital relativ einfach. Als weiteres Spital will die Rega im Rahmen eines EU-Programms Interlaken anfliegen. Das Bundesamt für Luftfahrt BAZL hält die Erteilung der Zulassung noch in diesem Jahr für möglich. O Info: www.tagesanzeiger.ch → 20.04.2010 Un pacemaker compatible avec l’IRM cardiaque En première suisse, le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) a implanté récemment avec succès un stimulateur cardiaque permettant aux patients de passer l’examen par IRM cardiaque. Jusque-là, les porteurs de pacemakers ne pouvaient en bénéficier, car ils risquaient des troubles cardiaques. D’autre part, les électrodes de l’appareil pouvaient surchauffer et endommager le dispositif. Le nouvel appareil fabriqué par Medtronic (VD) a reçu l’autorisation de commercialisation dans l’UE fin novembre 2009. Environ 30 000 patients portent un pacemaker en Suisse, 4000 appareils sont implantés chaque année. Plus de la moitié d’entre eux sont susceptibles d’avoir besoin d’un IRM durant leur vie. O Info: www.chuv.ch → communication → communiqués → 23.04.2010 Das erste Schweizer Pflegezentrum für Hirnverletzte soll im Oberaargau entstehen. Die Stiftung pro integral hat in Roggwil das Baugesuch für ein Kompetenzzenturm eingereicht. Ab Frühling 2012 sollen hier rund 70 Hirnverletzte leben, die von rund 200 Mitarbeitenden betreut werden sollen. Die Baukosten belaufen sich auf 65 Millionen Franken, die jährlichen Betriebskosten sind auf 15 Millionen veranschlagt. O Info: www.sda.ch → kantonal → 20.04.2010 La Providence (NE) étend ses urgences Institution privée d’utilité publique et donc sans but lucratif, l’Hôpital de La Providence (NE) augmente les capacités de sa permanence médicale et chirurgicale pour le traitement des urgences dites «debout». Cette initiative a également pour objectif de pérenniser l’existence de la Providence. Cet établissement ne fait pas partie de l’Hôpital neuchâtelois (HNe). L’arrivée de nouveaux médecins permet d’accueillir plus de patients et plus rapidement, expliquent les responsables de la Providence. Ceux-ci espèrent contribuer au désengorgement des urgences de l’Hôpital Pourtalès à Neuchâtel. A noter que la permanence n’est pas ouverte 24 heures sur 24, mais de 7h à 20h. O Info: www.arcinfo.ch → arc jurassien → 21.04.2010 Competence 6/2010 31 Who is who Pflegezentrum Bachwiesen Zürich Spital Aarberg Chirurgie plastique: nouveau chef du service Neuer Betriebsleiter Neuer Direktor Le Dr Wassim Raffoul a été nommé professeur ordinaire et chef du service de chirurgie plastique et reconstructive du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) au 1er février 2010. Il a étudié au Liban, en France et en Suisse avant d’effectuer son doctorat en médecine à Lausanne. Chef de clinique du Service de chirurgie plastique et reconstructive et Centre des grands brûlés au CHUV dès 1995, il sera médecin associé du service dès 1999, puis médecin chef à partir de 2005. Ce spécialiste de la chirurgie des brulés siège notamment au comité exécutif de l’European Burns Association. Tout en poursuivant ses travaux et nombreux projets de recherche, il mène des actions grand public (en 2007, il a été au cœur duprojet du CHUV «Construire sa peau et reconstruire son identité»). O Seit Ende März 2010 ist Reto Steimen der neue Betriebsleiter im stadtzüricherischen Pflegezentrum Bachwiesen. Der gelernte Koch arbeitete nach seiner Lehre in verschiedenen Chargen bei Mövenpick, zuerst als Betriebsassistent und zuletzt als Geschäftsführer des Restaurants Löwen in Sihlbrugg. Von 2001 bis 2008 war er als Bereichsleiter Hotellerie in der Klinik im Park Zürich tätig, danach war er Leiter Dienste in der Reha Clinic Bad Zurzach. O Michael Pasquale ist seit dem 1. April 2010 neuer Direktor des Spitals Aarberg. Der 31-jährige Solothurner absolvierte die kaufmännische Lehre am Spital So-H in Olten, war darauf als Direktionsassistent und stv. Verwaltungsleiter am Spital So-H Allerheiligenberg tätig. Als Projektleiter HRM begleitete er die Fusion der Solothurner Spitäler. Es folgten zwei Jahre als Direktionsassistent am Spital Nidwalden, bevor er Geschäftsführer der Spitex Wangen/Niederönz wurde. O Spitalverbund Appenzell Ausserrhoden HUG © CEMCAV-CHUV CHUV Spital Langenthal Neuer Chefarzt Orthopädie / Traumatologie Am 1. März 2010 hat Dr. Urs Hefti die Stelle als Chefarzt Orthopädie/Traumatologie in der SRO AG, Spital Langenthal übernommen. Nach dem Medizinstudium an denUniversitäten Fribourg und Zürich hatte er verschiedene Stellen als Assistenz- und Oberarzt inne. Seit 2008 war er als Oberarzt der orthopädischen Abteilung im Kantonsspital Liestal tätig. Urs Hefti ist Facharzt FMH für Chirurgie sowie Facharzt für orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates. Ausserdem verfügt er über die Fähigkeitsausweise für Sportmedizin, klinische Notfallmedizin und Notarzt. O Pédiatrie: nouvelle médecin cheffe du service de chirurgie Neue Leitende Ärztin Chirurgie Am 1. April 2010 hat Dr. Manuela Brunner im Spital Heiden ihre neue Stelle als Leitende Ärztin der Abteilung Chirurgie angetreten. Nach einer Erstausbildung zur Pharmazeutisch-technischen Assistentin studierte Manuela Brunner Medizin an der Universität Köln. Nach dem Studium absolvierte sie ihre Assistenz- und Oberarztjahre in den chirurgischen Abteilungen der Spitäler Walenstadt, Münsterlingen, Grabs, Herisau und Triemli ZH. 2005 erwarb sie den Facharzttitel in Chirurgie und arbeitete seither als Oberärztin am Kantonsspital Frauenfeld. O La professeure Barbara Wildhaber, médecin adjointe agrégée, a été nommée en qualité de médecin cheffe du service de chirurgie pédiatrique au département de l’enfant et de l’adolescent des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), à compter du 1er avril 2010. Elle a suivi une formation nationale et internationale pour sa spécialisation en chirurgie pédiatrique et hépato-biliaire pédiatrique. Elle a acquis plusieurs certificats dans ce domaine ainsi que le titre de privat-docent de la Faculté de médecine de l’Université de Genève. Mme Wildhaber occupe depuis septembre 2008 le poste de responsable de la chirurgie de la transplantation hépatique pédiatrique et hépato-biliaire de l’enfant au service de chirurgie pédiatrique des HUG, un centre de référence national. O Anzeige (4)!37! -+=4!- .->!17! 9- 737!&)!-2 2 <<<2*!++!3(!379-&2' !+!#.- ?$5 %"8 ?$ 0? $%?$ !-(77<)+ Nouveau médecin-chef du service neurodiagnostique et neuro-interventionnel Karl-Olof Lövblad a été nommé à la fonction de médecinchef du service neuro-diagnostique et neuro-interventionnel du département d’imagerie et des sciences de l’information médicale des HUG, à compter du 1er avril 2010. Le professeur Lövblad a effectué sa formation post-graduée à Genève, Lausanne et Berne. Il a obtenu son titre FMH de radiologie en 1995 et celui de neuroradiologie en 1998. Dès 2003, il a exercé en qualité de médecin adjoint agrégé. Depuis mai 2008, il est responsable d’unité et, depuis le mois d’octobre de la même année, médecin-chef de service ad interim. Ses travaux de recherche portent principalement sur les maladies cérébro-vasculaires. A ce titre, le nouveau service de neuro-diagnostique et neuro-interventionnel du département d’imagerie et des sciences de l’information médicale intègre depuis son ouverture l’imagerie et le traitement des pathologies du système nerveux central. O Pflegezentrum Entlisberg Zürich Neuer Betriebsleiter Peter Schuler hat im April 2010 die Betriebsleitung des Pflegezentrums Entlisberg der Stadt Zürich übernommen. Nach der Ausbildung zum diplomierten Pflegefachmann war er in unterschiedlichen Aufgaben im In- und Ausland tätig. Nach der Ausbildung zum dipl. Heimleiter arbeitete er insgesamt 17 Jahre lang in verschiedenen Altersinstitutionen, davon in den letzten 10 Jahren als Betriebsleiter des Pflegezentrums Bachwiesen. In dieser Zeit absolvierte er umfassende Weiterbildungen mit Schwerpunkt Coaching und Organisationsentwicklung. O SRO Rheintal Werdenberg Sarganserland Neuer CEO Stefan Lichtensteiger ist seit Anfang Mai Direktor und Vorsitzender der Geschäftsleitung der SRO RWS. Nach Abschluss seines Studiums an der Fachhochschule für Wirtschaft St. Gallen (Vertiefungsrichtung Rechnungswesen/ Organisation) arbeitete Ste- fan Lichtensteiger während sieben Jahren als Betriebswirtschafter in der Klinik für Orthopädische Chirurgie am Kantonsspital St.Gallen. Im Anschluss übernahm er die Gesamtprojektleitung für die Einführung eines elektronischen Patienteninformationssystems am Kantonsspital St.Gallen. Während dieser Zeit absolvierte er berufsbegleitend das Nachdiplomstudium «Integrales Spitalmanagement» an der Fachhochschule für Wirtschaft in St.Gallen. Seit 2004 ist er als Personalleiter und stellvertretender Direktor bei den Kantonalen Psychiatrischen Diensten mit über 700 Mitarbeitenden tätig. Zurzeit bildet er sich an der Uni St.Gallen zum Executive MBA in General Management weiter. O Kantonsspital Zug Neue Leiterin Pflege und Therapien Maggie Rindlisbacher wird am 1. Juni 2010 neue Leiterin Bereich Pflege und Therapien. Sie arbeitet seit sieben Jahren im Zuger Kantonsspital und ist aktuell Stellvertreterin der Leiterin Bereich Pflege und Therapien. Maggie Rindlisbacher absolvierte die Ausbildung in Pflege an der Schule für Gesundheits- und Krankenpflege in Zug und erwarb das Diplom in allgemeiner Krankenpflege (AKP). Die Zusatzausbildung in Intensivpflege schloss sie am Kantonsspital Luzern ab. Im Anschluss vertiefte sie ihre Berufskenntnisse am Universitätsspital Zürich sowie am Kantonsspital Luzern. Von 2003 bis 2006 war Frau Rindlisbacher Bildungsverantwortliche im Zuger Kantonsspital. Das Nachdiplomstudium in Management schloss sie 2006 am Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe in Aarau ab. O Hôpital neuchâtelois Chef du nouveau département des urgences Le Dr Andreas Köhnlein, médecin adjoint responsable des urgences interdisciplinaires de la clinique des Tilleuls à Bienne, occupera dès le 1er septembre 2010 le poste de médecin chef de département des urgences de l’Hôpital neuchâtelois. Cette nouvelle entité chapeaute les services d’urgences de La Chaux-deFonds, de Pourtalès et du Val-de-Travers. Domicilié à La Chaux-de-Fonds, le Dr Köhnlein sera responsable de l’organisation et de la prise en charge sur les différents sites; il pourra s’appuyer sur l’équipe médicale déjà en place et sur de nouveaux cadres médicaux en cours de recrutement. Après des études médicales et un doctorat en Allemagne, il a obtenu des titres de Ihre neuen Mitarbeitenden in «Who is who» in Competence In «Who is Who» stellt Competence neue Kader und leitende Mitarbeitende in den Schweizer Spitälern, Kliniken und Langzeitinstitutionen vor. Bitte informieren Sie uns über neue Stelleninhaber/-innen in Ihrer Institution. O Management: CEO, Direktoren/-innen, Mitglieder der Geschäftsleitung O Pflege: Pflegedirektoren/-innen, andere leitende Pflegekräfte O Medizin: Chefärzte/-innen, Leitende Ärzte/-innen O Kader und Mitarbeitende mit Leitungsfunktionen in weiteren Bereichen (Haustechnik, Facility Management, Spitalapotheke etc.) Informationen (Kurztext, CV o.ä.) mit hochauflösendem Foto sind willkommen bei der Redaktion (kathy.horisberger@hplus.ch). O Vos nouveaux collaborateurs dans le «Who is who» de Competence Dans son «Who is Who» Competence présente les nouveaux cadres et personnes exerçant des tâches dirigeantes dans les hôpitaux, cliniques et établissements de longue durée en Suisse. Veuillez nous informer sur les nominations intervenant dans votre institution. ■ Management: CEO, directeurs, directrices, membres de la direction ■ Soins: directeurs, directrices, autres soignants exerçant des tâches dirigeantes ■ Médecine: médecins-chefs, autres médecins exerçant des tâches dirigeantes ■ Cadres et collaborateurs exerçant des tâches dirigeantes dans d’autres secteurs (Facility Management, pharmacie d’hôpital, domaine technique, etc.) Informations (texte bref, CV ou autre) et photo haute résolution sont les bienvenues auprès de la rédaction (marlyse.aubert@bluewin.ch). O Competence 6/2010 33 Who is who spécialiste en médecine interne, puis en anesthésiologie. Il est aussi titulaire d’une attestation de formation en médecine d’urgence SSMUS (Société suisse de médecine d’urgence et de sauvetage). Il a également travaillé plusieurs années à l’Hôpital de La Chaux-deFonds et à celui des Cadolles à Neuchâtel. O Hôpital du Valais (RSV) Nouveau chef des ressources humaines Gilbert Briand, 46 ans, a été nommé chef des ressources humaines de l’Hôpital du Valais à compter du 1er octobre 2010. Il succède à Pierre Ançay qui prendra sa retraite en novembre 2010. Gilbert Briand travaille depuis 19 ans pour l’Etat du Valais, tout d’abord au sein du Service de la santé publique, puis au Service du personnel et de l’organisation. Il est actuellement adjoint et remplaçant du chef du service du personnel et de l’organisation. Il a fréquenté la Faculté des lettres de l’Université de Fribourg et obtenu le diplôme de maître d’enseignement secondaire. Il détient en outre un diplôme postgrade en ressources humaines de la Haute Ecole du Nord-Ouest de la Suisse (Soleure). O Clinique romande de réadaptation Nouveau directeur Le Dr Gilles Rivier, 51 ans, sera le nouveau directeur médical de la Clinique romande de réadaptation dès le 1er octobre 2010. Il succédera au prof. tit. Charles Gobelet. Natif et originaire de Lausanne, le Dr Gilles Rivier a accompli son parcours scolaire, gymnasial et universitaire dans la capitale vaudoise. Lors de sa formation médicale, il a notamment effectué des stages à Fribourg, Londres, New York et à la «Rehaklinik Bellikon», clinique de réadaptation de la Suva. En 1999, il obtient les titres de spécialiste FMH en rhumatologie et de spécialiste FMH en médecine physique et réhabilitation. Avant de rejoindre la Suva, il était notamment chef de clinique au service de rhumatologie, médecine physique et réhabilitation du CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) et médecin à l’Hôpital orthopédique de la Suisse romande à Lausanne. Depuis l’inauguration de la Clinique Romande de réadaptation, il y a dix ans, il est chef du service de réadaptation de l’appareil locomoteur, service qu’il a créé et qu’il dirige tout en conservant le statut de médecin agréé dans le département de l’appareil locomoteur du CHUV. Il est directeur médical adjoint depuis 2008. O Hôpital Riviera Nouveau directeur Directeur général depuis quatre ans de l’Hôpital neuchâtelois, Pascal Rubin, physicien EPFL et docteur en sciences, a été nommé à la tête de l’Hôpital Riviera (VD). Engagé au 1er novembre 2010, il prendra la fonction de directeur le 1er janvier 2011. A ce poste, il sera amené à finaliser la réunion des exploitations des Hôpitaux de la Riviera et du Chablais. Il pourra ensuite prétendre à la direction générale du futur Hôpital Riviera-Chablais, à construire à Rennaz. Pascal Rubin est au bénéficie d’un master en économie et administration de la santé de l’Université de Lausanne, où il est chargé de cours. Il a occupé des fonctions dirigeantes dans plusieurs entreprises, dont l’Hôpital orthopédique de la Suisse romande, qu’il a dirigé de 1999 à 2003 et le CHUV, dont il a été directeur général adjoint entre 2003 et son entrée en fonction à l’Hôpital neuchâtelois en avril 2006. O Kantonsspital St. Gallen Zwei neue Chefärzte Auf den 1. Januar 2011 übernimmt PD Dr. Christophe Valmaggia die Leitung der Augenklinik. Nach dem Staatsexamen 1990 in Zürich war Christoph Valmaggia als Assistenzarzt an der Augenklinik des Kantonsspitals St.Gallen und der Universitätsklinik Zürich tätig. Im Jahr 1996 schloss er die Ausbildung zum Facharzt FMH für Ophthalmologie ab und arbeitete als Oberassistenzarzt und später als Oberarzt wieder an der Augenklinik des Kantonsspitals, bevor er 2000 die Ausbildung zum Facharzt FMH für Ophthalmochirurgie abschloss. Nach seiner Tätigkeit in Amsterdam kam Christophe Valmaggia 2002 zurück als Oberarzt ans Kantonsspital St.Gallen und erlangte den MBA-Abschluss an der HSG St. Gallen. Seit 2003 ist er als Leitender Arzt der Abteilung für Retinologie mit Netzhautchirurgie am Kantonsspital tätig. O PD Dr. Bruno Schmied wird am 1. Februar 2011 Chefarzt der Chirurgie. Er studierte an der Universität Bern. Danach arbeitete er als Assistenzarzt am Inselspital Bern und am Universitätsklinikum Heidelberg. Nach dem Abschluss als Facharzt für Allgemeinchirurgie war er in Lausanne und später wieder in Heidelberg tätig. Nebst seinem Studium in Health Care Management mit MBA-Abschluss an der Universität Trier arbeitete er als Oberarzt im Universitätsklinikum Heidelberg. Dort wurde er 2008 zum ersten Oberarzt der Klinik für Allgemein-, Viszeral- und Transplantationschirurgie gewählt. O Anzeige La brochure de la SwissDRG SA «Les forfaits par cas dans les hôpitaux suisses – Informations de base pour les professionnels de la santé» jointe à ce magazine est également disponible en français et en italien. Vous pouvez la commander gratuitement par e-mail ou par téléphone (mail@swissdrg.org ou 031 310 05 50) Service Die Geschichte des WE'G Weiterbildungszentrums für Gesundheitsberufe und der ehemaligen Kaderschule für die Krankenpflege des Schweizerischen Roten Kreuzes ist eine Geschichte der Berufsentwicklung – eine Geschichte von Menschen, die sich eingesetzt haben für die Entwicklung der Pflege und für die Bildung der Berufsangehörigen. Unsere Tagung bietet Gelegenheit zu Begegnungen und Gesprächen mit Schulleiterinnen und Lehrerinnen der ehemaligen Kaderschule, die diese Entwicklungen massgeblich geprägt haben, und mit Pflegefachfrauen und Pflegewissenschaftlerinnen, die in der Führung, der Pflegepraxis oder in der Bildung die Zukunft mitgestalten. Weiterbildungsangebote am WE'G Das WE'G Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe bietet Lehrgänge, Kurse, Tagungen und Beratungen an in den Bereichen Pflege und Betreuung, Management und Ausbildung der Ausbildenden. Die Weiterbildungen fördern die Handlungskompetenzen von Berufsleuten in der Pflegepraxis, der Führung und der Bildung im Gesundheitswesen und leisten damit einen Beitrag zur Verbesserung der Qualität in der Gesundheitsversorgung. Neue Lehrgänge am WE'G – Modulare Weiterbildung für FaGe im Langzeitbereich Das WE'G Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe hat mit dedica, Institutionen aus dem Langzeitbereich, eine praxisorientierte berufliche Weiterbildung für FaGe entwickelt, die seit März 2010 angeboten wird. – Basiskurs für Haushelferinnen in der Spitex Hauswirtschaftliche Dienstleistungen sind ein wichtiges Kerngeschäft der Spitex und müssen einen bestimmten Qualitätsstandard aufweisen. Dieser Basiskurs vermittelt dazu notwendiges Fachwissen und bezieht die Erfahrungen der Teilnehmenden mit ein (anerkannt vom Spitex Verband Schweiz). – Kompaktlehrgang SVEB-Zertifikat (Stufe 1) für Berufsbildnerinnen und Berufsbildner in Gesundheitsorganisationen Das WE'G trägt den allgemeinen Entwicklungen in der Weiterbildung der Berufsbildnerinnen und Berufsbildner für Gesundheitsberufe Rechnung und bietet neu einen Kompaktlehrgang mit Abschluss SVEB-Zertifikat (Stufe 1) an. Erweitert mit einem zweitägigen Ergänzungsmodul kann gleichzeitig der Kursausweis Berufsbildnerin/Berufsbildner erworben werden. Weitere aktuelle Lehrgänge am WE'G – Weiterbildung zum Berufstitel Dipl. Pflegefachfrau/-mann HF – NDK Pflege mit Schwerpunkten – NDS Patientenedukation – NDS Mütter- und Väterberatung – NDK/NDS Management in Gesundheitsorganisationen – Nachdiplomstudium (NDS) Reflexzonentherapie Der Lehrgang Reflexzonentherapie wird vom WE'G in enger Zusammenarbeit mit dem SVFM (Schweizerischer Verband für Fussreflexzonen-Massage) entwickelt und angeboten. Das Nachdiplomstudium ist modular aufgebaut und führt zum Diplom Reflexzonentherapie. Kurse und Tagungen Unsere Kurse und Tagungen zu aktuellen Themen finden sie auf unserer Homepage. www.weg-edu.ch Diese Rubrik liegt ausserhalb der redaktionellen Verantwortung. 60 Jahre WE'G – Jubiläumstagung am 17. Juni 2010 SODQHWOX]HUQFK Anzeige 'LH .UDIW GHU 1DWXU ZZZUDPVHLHUFK IHS Ingenieur Hospital Schweiz (IHS) Ingénieur Hôpital Suisse (IHS) 33. IHS-Generalversammlung und Jahresfachtagung mit Ausstellung Am 16. April fand der IHS-Kongress in Nottwil unter dem Motto «Zukunftsthemen» statt. Ein Tag, der wieder einmal ausgiebig genutzt wurde, um Kontakte zu pflegen, Informationen auszutauschen und an interessanten Vorträgen teilzunehmen. IHS Agenda Information www.ihs.ch Traduction: voir www.ihs.ch Arbeitsgruppen/ Groupes de travail Biomedical/Biomédical Simone Consonni Ente Ospedaliero Cantonale 6500 Bellinzona simone.consonni@eoc.ch Elektrische Sicherheit/ Sécurité électrique Simon Schüpbach Kantonsspital Liestal simon.schuepbach@ksli.ch Energie/Energie Christopher Pyroth CHUV Lausanne christopher.pyroth@chuv.ch Normen/Normes Alessandro Cerminara Universitätsspital Basel 4031 Basel acerminara@uhbs.ch Teilnehmer Über 150 Teilnehmer fanden dieses Jahr ihren Weg nach Nottwil, um die Möglichkeit zu nutzen, sich intensiv mit Berufskollegen und Firmen auseinander zu setzen. Spitalingenieure, technische Führungskräfte, aber auch eine grosse Anzahl Firmenmitglieder sorgten für eine gut besuchte Fachausstellung und einen vollen Hörsaal bei den Vorträgen. Die Aussteller hatten somit erneut eine gute Gelegenheit, ihre Produkte und Dienstleistungen einem interessierten Publikum vorzustellen. Generalversammlung Die Generalversammlung, geführt durch den Präsidenten Hans-Peter Aebischer, verlief planmässig. Vorstand und Kasse wurden entlastet, die Budgets wie vorgeschlagen genehmigt und das Plenum war einverstanden mit den Zielen für das neue Geschäftsjahr. Auch die geringen Änderungen in den Statuten wurden nach kurzer Diskussion genehmigt, sowie den notwendigen Beitragserhöhungen für A- und C-Mitglieder zugestimmt. Vorträge Die Vorträge waren ausserordentlich gut besucht, was auf grosses Interesse an den dargebotenen Themen schliessen lies. Vom Energiemanagement über Nanotechnologie bis hin zu den Auswirkungen der Fallpauschale auf die technische Infrastruktur hatte die Themenauswahl für alle Disziplinen übergreifend etwas zu bieten, wobei auch die gute Qualität der Referenten 36 Competence 6/2010 ihren Teil zum Erfolg beitrug. Zum Teil kamen im Anschluss an einen Vortag auch noch interessante Diskussionen im Foyer zustande. Fazit Ob ein- oder zweitägig, die Jahresfachtagungen des IHS sind immer einen Besuch wert. Die Rückmeldungen von Teilnehmern, Sponsoren und Ausstellern ergaben ein durchwegs positives Gesamtbild. Wieder einmal war es gelungen, die Teilnehmerzahl zu steigern, was nicht zuletzt darauf zurückzuführen ist, dass der IHS seine Anstrengungen bei der Werbung um neue Mitglieder stark intensiviert hat. Die grössere Präsenz und vor allem die Kooperationen des IHS mit anderen Institutionen und Vereinen machen sich inzwischen ebenfalls bemerkbar. Durch stärkere Strukturierung ist es zudem uns allen gemeinsam gelungen Verbesserungen in den Abläufen zu erzielen. Danke Auf diesem Wege eine herzliches Dankeschön vor allem an alle Sponsoren und Aussteller und an alle die an der Gestaltung und Organisation der beiden Tage beteiligt waren. Vielen Dank auch an alle in- und ausländischen Gäste und natürlich an alle Mitglieder, die durch ihr Erscheinen dazu beigetragen haben, dass die Veranstaltung wieder einmal zu einem vollen Erfolg wurde. Christian Kluth Universitätsspital Basel Vorstandsmitglied IHS Gase/Gaz Peter Jäger Triemlispital Zürich peter.jaeger@triemli.stzh.ch Regionalgruppen/ Groupes régionaux Romand et Tessinois Jean-Charles Raetz HUG jean-charles.raetz@hcuge.ch Zentral/central Bruno Jung Insel Bern bruno.jung@insel.ch Ost/Est Peter Jäger Triemlispital Zürich peter.jaeger@triemli.stzh.ch Impressum IHS Offizielles Organ des IHS Ingenieur Hospital Schweiz Organe officiel de l’IHS Ingénieur Hôpital Suisse Herausgeber Ingenieur Hospital Schweiz IHS Geschäftsstelle Kurt Hess 8600 Dübendorf ihs-gs@ihs.ch Redaktion/Rédaction Christian Kluth c/o Universitätsspital Basel 4031 Basel ckluth@uhbs.ch Agenda 2010 Juni / juin 10. Bern SGGP-Kurztagung: Reformbedarf im Gesundheitswesen Schweizerische Gesellschaft für Gesundheitspolitik (SGGP), Postfach 686, 3000 Bern 8, Tel. 031 313 88 66, info@sggp.ch, www.sggp.ch 10. Bern 7. Medizintechnik-Tagung: Vernetzen, Wissenstransfer, Kontakte für den Spitalalltag Inselspital Bern, Direktion Betrieb, Bereich Medizintechnik, Tel. 031 632 26 59, medtech@insel.ch, www.insel.ch 11. Zürich Jubiläumssymposium 20 Jahre FRAGILE Suisse: Hirnläsionen heute und in 20 Jahren Académie FRAGILE Suisse, Beckenhofstrasse 7, 8006 Zürich, Tel. 044 360 26 90, afs@fragile.ch, www.fragile.ch 14. – 15. Zürich 3. Jahrestagung Gesundheitspolitik und Medikamentenversorgung Euroforum Schweiz AG, Postfach, Förrlibuckstrasse 70, 8021 Zürich, Tel. 043 444 78 70, anmeldung@euroforum.ch, www.euroforum.ch 18. Zürich Auswirkungen der SwissDRG auf die Kostenträger ZENO Veranstaltungen GmbH, Neuenheimer Landstrasse 38/2, D-69120 Heidelberg, Tel. +49 62 21 58 80 80, info@zeno24.de, www.zeno24.de 21. Zürich «Bloody Exit»: Folgen der DRG-Einführung? Symposium der Schweizerischen Gesellschaft für Medizinische Codierung. Anmeldung: Patrick Fuchs, patrick_fuchs@yahoo.com. Weitere Informationen auf: www.sgmc.ch. 25. – 26. Bern Swiss eHealth Summit – Forum für ICT im Gesundheitswesen Swisse eHealth Institute AG, Walzmühlestrasse 48, 8500 Frauenfeld, Tel. 052 728 42 52, info@ehealthsummit.ch, www.ehealthsummit.ch 26. Luzern Neue Spital- und Pflegefinanzierung ante portas. Praktische Herausforderungen bei der Umsetzung des revidierten Krankenversicherungsgesetzes (KVG) Universität St. Gallen, Institut für Rechtswissenschaft und Rechtspraxis, Bodanstrasse 4, 9000 St. Gallen, Tel. 071 244 24 24, irp@unisg.ch, www.irp.unisg.ch 1. Luzern 1. St. Galler Pflegerechtstagung Universität St. Gallen, Institut für Rechtswissenschaft und Rechtspraxis, Bodanstrasse 4, 9000 St. Gallen, Tel. 071 244 24 24, irp@unisg.ch, www.irp.unisg.ch 7. Bern 3. GS1 Forum für Effizienz im Gesundheitswesen: Spitallogistik der Zukunft GS1 Schweiz, Länggassstrasse 21, 3012 Bern, Tel. 058 800 70 00, mail@gs1.ch, www.gs1.ch 9. – 10. Biel 5. Nationaler Spitex-Kongress: Am Puls der Zeit Spitex Verband Schweiz, Zentralsekretariat, Sulgenauweg 38, Postfach 1074, 3000 Bern 23, Tel. 031 381 22 81, admin@spitex.ch, www.spitex.ch 9. – 10. Nottwil Swiss Public Health Conference 2010: Soziale Verantwortung und Gesundheit – Gesundheitsförderung durch aktive Gestaltung von sozialen Determinanten Public Health Schweiz, Effingerstrasse 54, Postfach 8172, 3001 Bern, Postfach 8172, 3001 Bern, Tel. 031 389 92 86, info@public-health.ch, www.public-health.ch 21. Bern SwissDRG Infoveranstaltung SwissDRG AG, Haslerstrasse 21, 3008 Bern, Tel. 031 310 05 55, info@swissdrg.org, www.swissdrg.org 22. – 23. Nottwil 10. Kongress eHealthCare: eHealth: Welchen Nutzen für Patienten und Versicherte? Trend Care AG, Bahnhofstrasse 40, 6210 Sursee, Tel. 041 925 76 89, info@ehealthcare.ch, www.ehealthcare.ch 29. Genève Séance d’informations SwissDRG SwissDRG SA, Haslerstrasse 21, 3008 Berne, Tél. 031 310 05 55, info@swissdrg.org, www.swissdrg.org August / août September / septembre Bitte senden Sie Informationen über bevorstehende Veranstaltungen an: marie-anne.perrot@hplus.ch Veuillez SVP faire parvenir vos annonces de manifestations à: marie-anne.perrot@hplus.ch Competence 6/2010 37 Journal ZH: Regierung will möglichst rasch Pflegefinanzierung regeln 7. Mai www.nzz.ch → Zürich → 8.05.2010 Gesuche um Aufnahme der Komplementärmedizin 30. April www.tagesanzeiger.ch → 30.04.2010 «Paquet Couchepin»: adoption en juin? 30 avril www.parlament.ch → CSSS-N Réserves: pour un taux maximal aussi 30 avril www.parlament.ch → CSSS-N Réseaux de soins: incitation par le porte-monnaie de l’assuré 30 avril www.parlament.ch → CSSS-N Caisse unique: initiative jurassienne 28 avril www.psju.ch → 3.05.2010 CVP-Delegierte diskutieren Gesundheitsreform 26. April www.nzz.ch → schweiz → 26.04.2010 38 Competence 6/2010 Am 1. Januar 2011 muss das neue Pflegegesetz in Kraft treten. Sonst drohen der öffentlichen Hand im Kanton Zürich Mehrausgaben von 120 Millionen Franken. Das Gesetz sieht vor, Patienten an den Pflegekosten zu beteiligen. Gesundheitsdirektor Thomas Heiniger hat im Kantonsrat auf den Zeitdruck hingewiesen, unter dem die Vorlage steht. Sollte auf Anfang 2011, wenn das Bundesgesetz in Kraft tritt, keine kantonale Regelung Gültigkeit haben, könnten die Patienten nicht an den Kosten beteiligt werden. Noch im Juni wird die zuständige Kommission mit den Beratungen beginnen. Das Gesetz ist für dringlich erklärt worden und kann vor Ablauf der Referendumsfrist in Kraft treten. Die fünf aus der Grundversicherung gekippten Methoden der Komplementärmedizin sollen wieder in den Leistungskatalog der Krankenversicherung aufgenommen werden. Die Vertreter dieser Methoden haben beim Bundesamt für Gesundheit entsprechende Gesuche eingereicht. Ob die Anthroposophische Medizin, die Homöopathie, die Neuraltherapie, die Phytotherapie und die Traditionelle Chinesische Medizin wieder von der Grundversicherung gedeckt werden, entscheidet das Innendepartement bis Ende Jahr. La Commission de la santé publique du Conseil national maintient encore des divergences mineures avec le Conseil des Etats à propos du paquet de mesures pour freiner la hausse des coûts dans l’assurance maladie. Cet objet devrait être traité en juin par le Parlement. Elle continue ainsi de refuser qu’à propriétés égales, l’assurance ne rembourse que le médicament le moins cher. La commission a en revanche renoncé à la clause d’urgence. Les mesures prises ne devraient ainsi plus être provisoires mais inscrites dans le droit courant dès janvier 2011. La commission a par ailleurs adopté une formule de compromis concernant la présence des diagnostics dans les factures. La Commission de la santé publique du Conseil national s’est prononcée à une courte majorité pour des mesures concernant les réserves des caisses. Elle soutient de justesse une initiative cantonale genevoise visant à habiliter le Conseil fédéral à fixer aux assureurs non seulement un taux de réserve minimal, mais aussi maximal. Elle a en revanche refusé une autre proposition genevoise demandant que les réserves soient constituées de manière distincte dans chaque canton. La Commission de la santé du Conseil national a adopté la révision de la LAMal relative aux réseau de soins. La principale incitation passera par le porte-monnaie de l’assuré qui devra payer 20% de la facture s’il n’adhère pas à un réseau. Santésuisse soutient la promotion des réseaux de soins intégrés, mais ne veut pas que chaque caisse maladie soit tenue de proposer au moins une forme d’assurance de ce type. Les assureurs pourront renoncer totalement ou partiellement au prélèvement d’une telle quote-part, prévoir des réductions de prime et des ristournes, mais aussi une durée contractuelle d’au moins trois ans pour ce modèle d’assurance. Le Parti socialiste jurassien (PSJ) lance une initiative en faveur d’une caisse maladie unique et sociale. Il veut permettre aux cantons qui le souhaitent d’instaurer une caisse unique. La voie législative suivie par les socialistes jurassiens est celle de l’initiative populaire cantonale en matière fédérale. Le PSJ doit récolter 5000 signatures en une année pour demander au Parlement d’exercer son droit d’initiative de l’Etat en matière fédérale pour autoriser les cantons à instaurer une caisse unique. Un libre choix qui nécessite une modification de la LAMal. Das 6-Punkte-Programm zur Gesundheitsreform war an der CVP-Delegiertenversammlung in Chur umstritten. Abgelehnt wurde etwa die Aufteilung der Schweiz in fünf Gesundheitsregionen. Ähnlich politisch problematisch wurde die Forderung nach Finanzierung von ambulanter und stationärer Medizin nach gleichem Schlüssel beurteilt. Angenommen wurde hingegen der Antrag, Kinder von Krankenkassenprämien zu befreien. Die Resolution zum Gesundheitsmarkt wurde mit 167 zu 14 Stimmen verabschiedet. Outlook Dans le prochain numéro de Competence: Quelle suite aux soins aigus? Avec entre autres les thèmes suivants In der nächsten Nummer von Competence: Was kommt nach der Akutpflege? O Comment piloter les soins de longue durée? unter anderem mit folgenden Themen: O Assurer la continuité des traitements en cas de cancer. Un projet fribourgeois. O Wie steuert man die Langzeitpflege? O Bei Diagnose Krebs ist Kontinuität der Pflege wichtig. Ein Projekt in Fribourg. O Vom Spital ins Altersheim: Erfahrungen eines Zürcher Konsiliararztes. O Die Organisation von Patientenpfaden – ein Vergleich. O Langzeitpflege und Psychiatrie: ein Spezialfall? O Postakute Behandlungen unter der neuen Leistungsfinanzierung – der Forderungskatalog von H+. O Altersheim, Spitex, Pflegewohnung: was wählen? O De l’Hôpital à l’EMS: l'expérience d'un médecin-conseil zurichois. O L'organisation des filières de soins. Comparaisons. O Soins de longue durée et psychiatrie: un cas particulier? O Financement des traitements subaigus. Les exigences de H+. O EMS, soins à domicile, appartement protégé: que choisir? L’édition 7–8/2010 de Competence paraît le 24 juin 2010. Impressum Redaktionskommission commission de rédaction commissione di redazione Andreas Gattiker (ag), Yves Mottet (ym), Pascal Montfort (pm), Martin Patzen (mp), Hans-Peter Sinniger (hs) Competence | ISSN 1424-2168 Offizielles Organ von H+ Die Spitäler der Schweiz und der Schweizerischen Vereinigung der Spitaldirektoren SVS Organe officiel de H+ Les Hôpitaux de Suisse et de la Fédération suisse des directeurs d’hôpitaux FSDH Bolletino ufficiale dell’ H+ Gli Ospedali Svizzeri e della Federazione svizzera dei direttori d’ospedale FSDO Redaktionssekretariat Secrétariat de rédaction segreteria di redazione Geschäftsstelle H+ Die Spitäler der Schweiz, Lorrainestrasse 4a, 3013 Bern, Marie-Anne Perrot, Telefon 031 335 11 28, marie-anne.perrot@hplus.ch 2010 74. Jahrgang 74e année 74a annata Layout Layout Layout ea Druck + Verlag AG, Zürichstrasse 57, 8840 Einsiedeln Telefon 055 418 82 82, Fax 055 418 82 84, info@eadruck.ch, www.eadruck.ch Chefredaktor Rédacteur en chef Redattore capo Rolf Gilgen (rg), Direktor Stadtspital Waid Zürich, Telefon 044 366 23 01, rolf.gilgen@waid.zuerich.ch Druck Impression Stampa ea Druck + Verlag AG, Zürichstrasse 57, 8840 Einsiedeln Telefon 055 418 82 82, Fax 055 418 82 84, info@eadruck.ch, www.eadruck.ch Verantwortlicher Redaktor Rédacteur responsable Redattore responsabile Reinhard Voegele (rv), H+ Die Spitäler der Schweiz, Lorrainestrasse 4a, 3013 Bern, Telefon 031 335 11 33 reinhard.voegele@hplus.ch Verlag Edition Edizione ea Druck + Verlag AG, Zürichstrasse 57, 8840 Einsiedeln Telefon 055 418 82 82, Fax 055 418 82 84, info@eadruck.ch, www.eadruck.ch Redaktorin deutsche Schweiz / Kontakt Kathy Horisberger (kh), Wiedackerstrasse 9 5416 Kirchdorf, Tel. 076 349 59 68, kathy.horisberger@hplus.ch, Rédactrice Suisse romande et Tessin / Contact Marlyse Aubert-Cuagnier (mac), Ruelle de Berfoillet 7, 1422 Grandson Téléphone 024 445 46 06, marlyse.aubert@bluewin.ch Anzeigenverkauf Vente des annonces Vendita di annunci bw medien ag, Zürichstrasse 57, 8840 Einsiedeln Telefon 055 418 82 00, Fax 055 418 82 84, verlag@bwmedien.ch, www.bwmedien.ch/competence Kundenberaterin Conseillère clientèle Consulente alla clientela Viola Steiner, Telefon 052 654 13 25 viola.steiner@bwmedien.ch Abonnemente Abonnements Abbonamenti bw medien ag, Zürichstrasse 57, 8840 Einsiedeln Telefon 055 418 82 00, Fax 055 418 82 84, verlag@bwmedien.ch, www.bwmedien.ch/competence Die Ausgabe 7–8/2010 von Competence erscheint am 24. Juni 2010. Abonnement Inland/abonnement en Suisse CHF 105.– Zusatzabonnement H+/SVS/abonnement suppl. CHF 53.– Abonnement Ausland/abonnement pour l’étranger CHF 125.– Einzelnummer/prix numéro isolé CHF 12.– Erscheinungsweise Périodicité Pubblicazione 10 x jährlich/10 x par an Januar/Februar und Juli/August als Doppelnummer Auflagen 2500 Ex. Druckauflage 1809 Ex. Postbestätigung WEMF 2009 1353 Ex. Pflichtabonnements 370 Ex. bezahlte Abonnements 101 Gratisexemplare Œ Nachdruck, auch auszugsweise, nur mit ausdrücklicher Einwilligung des Verlages gestattet. Toute reproduction n’est permise qu’avec l’accord formel de l’éditeur. Œ Die in dieser Zeitschrift vertretenen Auffassungen sind jene der Autoren und decken sich nicht unbedingt mit jenen der Redaktion. Les opinions exprimées par les auteurs de cette revue ne sont pas nécessairement celles de la rédaction. Œ Die Redaktion behält sich vor, über nicht bestellte Textbeiträge keine Korrespondenz zu führen. La rédaction se réserve de n’échanger aucune correspondance au sujet des articles non commandés. Competence Gütesiegel Q-Publikation des Verbandes Schweizer Presse Competence 6/2010 39 Satire Cassandre … … mène un entretien surprenant avec Felix Schneuwly de Santésuisse En quoi consiste votre travail? J’explique le système de santé aux gens. Le système dans son ensemble? Il est vrai que nous sélectionnons quelque peu les informations. Nous ne transmettons que celles qui servent notre principe directeur: coûts élevés = primes élevées. Kassandra ... ... interviewt Felix Schneuwly, Sprecher von Santésuisse Herr Schneuwly, was ist ihre Aufgabe? Ich erkläre dem Volk das Gesundheitswesen. Das ganze Gesundheitswesen? Wahrlich eine Herkulesarbeit. Wir selektionieren die Informationen und vermitteln nur solche, die unserem Leitsatz dienen: Hohe Kosten = hohe Prämien. Was heisst das für die Spitäler? Sie sind die grössten Kostentreiber. Die Spitalkosten sind ausser Kontrolle. Die Spitäler haben aber ein unterdurchschnittliches Kostenwachstum pro Leistungseinheit, vor allem stationär. Sie werden effizienter, müssen aber immer mehr Leute behandeln. Vermitteln Sie da nicht eine einseitige Sicht? Diese Erklärung ist kompliziert. Und unpopulär. Unsere Kunden könnten den Eindruck bekommen, sie tragen eine Mitverantwortung an den steigenden Kosten. Liegt das Problem des Prämienanstiegs 2010 nicht bei den Versicherern selbst? Ja, manche interpretieren das so. Meine Aufgabe ist es jedoch, das den Leuten richtig zu erklären. 40 Competence 6/2010 Sie sind gegen eine Einheitskasse, weil der Wettbewerb die Versicherer fit halte. Der grösste Wettbewerbsvorteil von Kassen ist aber eine gute Risikostruktur. Eben, die Kassen brauchen möglichst viele fitte junge Leute. Wie gesagt, man muss solche Dinge einfach richtig erklären. Ich habe den Eindruck, Sie verstehen sich als eine Art Volkspädagoge. Sehen Sie sich auch so? Oder eher als PR-Spezialist? Sie verstehen das nicht ganz korrekt, zudem wäre der Unterschied nur unbedeutend. Ich bin Leiter Politik und Kommunikation von Santésuisse. Ich mache nicht PR. PR arbeitet manipulativ, es haftet ihr der Ruch der Propaganda an. Damit wollen wir nichts zu tun haben. Ist das nicht ein etwas gar idealisierendes Selbstbild? Nein überhaupt nicht, ich möchte daran erinnern, dass ziemlich viele National- und Ständeräte sich von meinen Argumenten überzeugen lassen. Das sind Volksvertreter, nahe an der Basis, also wird auch das Volk unsere Kommunikation richtig verstehen. O Que retenez-vous pour les hôpitaux? Ils sont les plus grands responsables des hausses. Une catastrophe. Les coûts hospitaliers sont devenus incontrôlables. Mais les hôpitaux ont une croissance des coûts inférieure à la moyenne, surtout dans le stationnaire. Leur gain en efficacité est compensé par la hausse du volume des soins. Votre vision n’est-elle pas un peu simpliste? Vos explications deviennent compliquées. Et impopulaires. Nos clients pourraient avoir l’impression qu’ils sont coresponsable des coûts croissants. Vous prônez la concurrence entre les caisses, bien qu’elle porte surtout sur la structure des risques. Justement, les caisses ont besoin d’un nombre aussi élevé que possible de jeunes assurés en pleine forme. Comme je vous le disais, il est important d’expliquer ces choses correctement. Vous considérez-vous comme un pédagogue du peuple ou comme un spécialiste en relations publiques? La différence ne serait pas significative. Je suis le responsable du département Politique et communication de Santésuisse. Je ne fais pas des RP. Les RP manipulent, elles ont un relent de propagande, ce dont nous voulons clairement nous distancier. N’est-ce pas là un portrait idéalisé? Pas du tout. Je vous rappelle qu’un nombre relativement élevé de conseillers nationaux et de conseillers aux Etats se laissent convaincre par mes arguments. Il s’agit de représentants du peuple, proches de la base. Nous pensons dès lors que la population comprendra elle aussi correctement notre communication. O Illustration: Daniel Karrer, Zürich (8%*5/,*5,4* #) ,)/ 8, ,/ ;(%8? +2 ;* .A2 /8)4 :A.A % ;4,/%5# 4%*%";*" 4 4*'*#;5%4'8,4* 0 1 ;* % ,4"*%5%4* 4%*%";*" 4 #>%@4%5#* /%8(%4'8,4%*** ;* /%8(%4'8,4* 01 (* *85#%;*"584"4 4'8%$ '4 ;* ,45#* %* %#4 4'**8*%55 5;(88 ;* *5%#8* ;5 %#4* 4,&'8* ;* '8%=%88* ; ) " @; ,/$;(%88 %* * 4*'*#;54* ) :92 ,*"455 4 ;4,/%5#* 4%*%";*" 4 4*'*#;5%4'8,4* @; /45*8%4*2 %( ;58;5# ;* 8@>4' %* * #)*4%#* ''4%8%4;*" 48% @%4;*" ;(%885)5$ 5;*" 8%*8*5%#4#%8 ,));*%'8%,* ;(%88 ;* %485#8(%#'%8 @; -44*2 %#8%" 4 ,';5 );55 ; * /4'8%5#* ;8@* ;* % )58@;*"5#%"'%8 <4 % 4*'*$ #;5<#4;*" "("8 >4* /4# *"(%5# 4*@-5%5# ,4 ;85# *)(4%58 <4 ,584 .!2 ;*% :A.A 5)8 4%55;)) 63AAA %84 *,4)8%,** 5,>% 5 *)(,4);(4 ** % ; ;*544 ,)/" >>>2@;4%#:A.A$='2# 2I¿FLDO &DUULHU % %$ - 33 ;6$ - 3 % &* $ %- . 6% "& -3 "&$)#: - 3:3 %% % %$ %; % - 33 /#/3 - "&/ 9-% -"3 %- -3* 6%8&## /3% - % /3##3 $ %- ; #3 -%;% -%* 6 - , &%3"3 -% 6%/ -% ; % 9 - %% $ %)-/'%# * 63;% $ %- 6 7- / %3-%3* &--% !3;3 - & % % 6% 3/3% 6%8- %# * $ %- 6)3/3-// 4 5< -6;# %% # +( 0(1 00 00 %&/$ %-*&$ 999*/$ %-*&$