eHealth zieht allmählich seine Fäden

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eHealth zieht allmählich seine Fäden
H+ Hospital Forum
6/2010
Focus
eHealth zieht allmählich seine Fäden
La toile de l’eHealth se tisse pas à pas
Interview du mois
Focus
Background
L’atout des
échanges Nord-Sud 6
eHealth: Patientendossier Spital der Zukunft:
als Hauptziel 10
Sparen dank Roboter 24
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Editorial
Hans-Peter Sinniger
Mitglied Redaktionskommission
Patience et
compréhension
Geduld und
Einfühlungsvermögen
Es ist offensichtlich: Die Meinungen über eHealth sind geteilt. Hier
die überzeugten Anhänger aus dem Kreis der behördlichen eHealthStrategen und der IT-Fachleute, dort die in den Spitaldirektionen
und in der Ärzteschaft angesiedelten Skeptiker. Die Stimme der
Patientenvertretung hört sich positiv an; sie fordert aber dezidiert,
dass die Herrschaft über das Patientendossier beim Patienten bleibt.
In der Tat lassen sich zu Gunsten von eHealth gewichtige Argumente
vorbringen. Wer möchte denn ernsthaft eine bessere Vernetzung
sämtlicher Akteure im Gesundheitswesen ablehnen? Wer möchte eine
höhere Arbeitszufriedenheit des medizinischen Fachpersonals infolge
schnellerer Verfügbarkeit der relevanten Informationen nicht gutheissen? Wer möchte schliesslich die patientenbezogene Versorgungsqualität nicht optimieren helfen? – Die Vorbehalte gegenüber eHealth
sind vor allem im Rahmen einer Studie zu Tage getreten. Sie basieren
u.a. auf individuellen Kosten-Nutzen-Überlegungen sowie auf Misstrauen gegenüber Krankenkassen und Behörden, denen sich zusätzliche Kontrollmöglichkeiten eröffnen könnten.
Es kann nicht verwundern, dass die schweizweite Umsetzung eines
Projektes auf Widerstand stösst. Die föderalistisch geprägte Denkweise, die verschiedenen berufsspezifischen Interessen sind zur
Genüge bekannt. Immerhin hat SwissDRG bewiesen, dass es auch
anders geht. Geduld und Einfühlungsvermögen in regionale Gegebenheiten werden auch für eHealth zum Ziel führen. O
L’eHealth ne recueille pas tous les suffrages. C’est une évidence. D’un côté, les partisans convaincus – le cercle des participants à la Stratégie eHealth de la Confédération et des spécialistes des technologies
de l’information. De l’autre, les sceptiques,
au rang desquels figurent les directions
d’hôpitaux et le corps médical. La voix des
représentants des patients est plutôt favorable à la cybersanté, mais exige clairement que ces derniers conservent la maîtrise du dossier médical.
Des arguments de poids plaident en
faveur de l’eHealth. Qui pourrait s’opposer
à une meilleure connexion entre les acteurs? Qui n’approuverait pas une amélioration de la satisfaction professionnelle du
personnel médical grâce à un accès plus rapide aux informations utiles? Qui ne souhaiterait pas contribuer à une optimisation
de la prise en charge des patients?
Les réserves avancées à l’encontre de
l’eHealth ont émergé dans le cadre d’une
étude. Elles se fondent sur des réflexions
portant sur le rapport coût-utilité individuel et sur la méfiance qu’inspirent les
caisses-maladie et les autorités, dont on
craint qu’elles puissent bénéficier d’outils
supplémentaires de contrôle.
Il n’est guère étonnant que la réalisation d’un projet à l’échelle de l’ensemble de
la Suisse rencontre des résistances. La
culture fédéraliste et les intérêts particuliers des différentes professions sont bien
connus. Quoi qu’il en soit, on voit bien,
avec les SwissDRG, que l’on peut aussi faire autrement. Patience et compréhension
pour les réalités régionales permettront de
parvenir au but, dans le cas de l’eHealth
également. O
Competence 6/2010
1
Inhalt / Contenu
1 Editorial
5
News
Interview du mois
6 «Les échanges Nord-Sud sont un atout
immense pour la formation»
Focus
9 eHealth kommt Schritt für Schritt /
L‘eHealth pas à pas
10 Strategie eHealth Schweiz hat klare
Ziele
12 Antoine Geissbuhler: «Les bénéfices
potentiels sont énormes»
14 Was bringt eHealth dem Patienten?
15 Wie verträgt sich eHealth mit dem
Datenschutz?
Margaux Zeender / CEMCAV-CHUV
Christine Blaser
17 Le défi des SwissDRG
18 Wie der IT-Fachmann die Situation im
Gesundheitswesen beurteilt
21 Eine Kur für das Gesundheitswesen /
Bon pour la santé
Background
23 Des ponts entre hôpitaux et omnipraticiens
Interview du mois
6 Engagement Nord-Sud à l’Hôpital de Morges: «Notre action
est basée sur le compagnonnage – soit l’échange de compétences – et la formation, plutôt que d’inonder nos partenaires
avec des équipements périmés», expliquent le Dr Christophe
Perruchoud et Anne Durrer, infirmière responsable.
24 Spital der Zukunft: Bilanz nach dem
ersten Jahr
Trend
26 Transparente Rechenlegung
27 Berner Pflegezentrum wirbt mit Film
um Nachwuchs
29 WE‘G feiert Jubiläum
Competence
Offizielles Organ von H+ Die Spitäler der Schweiz und
der Schweizerischen Vereinigung der Spitaldirektoren SVS
Organe officiel de H+ Les Hôpitaux de Suisse et de
la Fédération suisse des directeurs d’hôpitaux FSDH
30
Librum
31
Inside
32
Who is who
35 Service
36 IHS
Medienpartner / Partenaires Média
Ingenieur Hospital Schweiz (IHS)
Ingénieur Hôpital Suisse (IHS)
37 Agenda
Schweizerische Vereinigung der Pflegedienstleiterinnen und Pflegedienstleiter (SVPL)
Association Suisse des Directrices et Directeurs
des Services Infirmiers (ASDSI)
38 Journal
39 Outlook
39 Impressum
Satire
40 Kassandra / Cassandre
2
Competence 6/2010
Umschlagillustration: Daniel Karrer, Zürich
Margaux Zeender / CEMCAV-CHUV
Anzeige
Focus
12 L’eHealth améliore la prise en charge du patient.
Trend
27 Der Komiker Beat Schlatter soll mit einem
Werbefim Junge für die Pflege begeistern.
Kunstgriff
oder Kunstfehler?
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News
Redaktionsschluss News: 10. Mai 2010
Délai de rédaction News: le 10 mai 2010
Protonthérapie: le centre
national à Berne?
Les hôpitaux universitaires de Bâle, Genève et Lausanne
appuient le projet de l’Inselspital. Zurich fait bande à part.
Drehtüreffekt durch
Fallpauschalen?
Eine Studie des Instituts für Evaluative Forschung in der Medizin (IEFM) der Uni Bern
kommt zum Schluss, dass durch Fallpauschalen die Spitalaufenthalte zwar abnehmen, die
erneute Einlieferung innerhalb von drei Monaten hingegen zunimmt. In den Fallgewichten bestehe zwischen Regionen mit oder ohne
DRG kein Unterschied. Eine weitere IEFMStudie an über 10000 Patienten stellte fest,
dass Hüftimplantate noch bei ausreichend
vorhandenem Bewegungsumfang eingesetzt werden sollten. Postoperativ sollte
man eine mögliche Lockerung der Prothese
erst ab Jahr 5 periodisch kontrollieren. O
Info: www.iefm.unibe.ch →
Medienmitteilungen → 29.04.2010
Fokus auf Pflege von
chronisch Kranken
La protonthérapie sera incluse dans un centre intégrant toutes les thérapies contre le cancer.
Soutenu par les hôpitaux universitaires de
Bâle, Genève et Lausanne, l’Inselspital projette de créer un centre national de protonthérapie – l’une des cinq disciplines de la médecine
hautement spécialisée dont la répartition doit
être décidée par la CDS le 28 mai.
Le canton de Zurich estime pour sa part
que cette thérapie coûteuse n’a pas sa place
pour l’instant dans un hôpital universitaire,
mais à l’Institut fédéral Paul Scherrer à Villigen
(AG), le seul à la pratiquer actuellement en
Suisse. 150 patients y sont traités chaque année et la capacité doit être augmentée à 500.
Les besoins futurs devraient être de 2500 patients par an, selon les hôpitaux favorables au
projet bernois. Celui-ci prévoit d’intégrer toutes les disciplines de la thérapie contre le cancer dans un nouveau bâtiment à construire.
Les coûts sont devisés à 300 millions de francs,
dont un tiers pour la thérapie par protons, qui
permet de détruire les cellules cancéreuses
tout en préservant les tissus sains.
Un autre projet de centre de protonthérapie est en cours à Galgenen (SZ). Il devrait
ouvrir à la fin 2013, avant le projet bernois.
Ses responsables se déclarent ouverts à une
éventuelle collaboration avec l’Hôpital universitaire de Zurich. O
Info: www.insel.ch → Mediendienst →
Medienmitteilungen → 7.05.2010
Fusion de caisses: KPT/CPT s’allie à Sanitas
La caisse zurichoise Sanitas et la bernoise
KPT/CPT fusionnent pour donner naissance
au numéro trois helvétique en termes de volume de primes (3,4 milliards de francs), derrière Helsana et CSS. Le nouveau groupe, baptisé SanitasCPT, comptera 1,2 million d’assurés, dont 900’000 dans l’assurance de base.
La Fondation Sanitas Assurance Maladie dé-
tiendra 55% du capital-action de la nouvelle
société holding commune et les coopératives
CPT 45%. L’actuel patron de Sanitas, Otto Bitterli, qui dirigera SanitasCPT, relève à propos
des primes basses qu’un modèle bon marché
signifie que le client doit sentir qu’il renonce à
certaines prestations. O
Info: www.kpt.ch → Info CPT → 10.05.2010
Ab Herbst bietet die Fachhochschule St. Gallen (FHS) den ersten Master-Studiengang in
Pflege an. Er ist auf die Vertiefungsrichtung
chronische Gesundheitsprobleme und Pflege
chronisch Kranker ausgelegt. Die Ostschweiz
kooperiert mit den Fachhochschulen Zürich
und Bern. In Zürich liegt der Schwerpunkt auf
der Pflege von Menschen mit kritischen Gesundheitsproblemen in der Akutversorgung,
in Bern vor allem auf Gesundheitsförderung
und Prävention. O
Info: www.tagblatt.ch → kantonal →
17.05. 2010
Hôpital du Valais:
un audit demandé
Le Parlement valaisan réclame un audit sur le
fonctionnement de l’Hôpital du Valais/ Réseau Santé Valais (RSV) «par des personnalités neutres, indépendantes et qualifiées» qui
devront notamment entendre un personnel
«délié du secret de fonction». Cette décision
fait retomber la polémique suscitée par les attaques à répétition de l’ancien conseiller
d’Etat Serge Sierro et de l’ancien professeur
d’université Jean-Claude Pont, qui avaient été
indignés par la mise à pied du médecin-chef
Daniel Savioz. O
Info: www.vs.ch → Grand Conseil → sessions
→ Bulletin des séances → 7.05.2010
Competence 6/2010
5
Hélène Tobler
Interview du mois
Christophe Perruchoud, Anne Durrer et Eric Buchser (de g. à dr.) sont les artisans des partenariats institués depuis 1994 entre l’Etablissement
hospitalier de La Côte et deux hôpitaux, l’un au Vietnam et l’autre en Tanzanie.
Coopération hospitalière
«Les échanges Nord-Sud sont un atout
immense pour la formation»
Depuis 1994, des équipes de l’Etablissement hospitalier de La Côte (EHC) dirigées par le
professeur Eric Buchser partent quatre fois par an au Vietnam et en Tanzanie. Des soignants de ces pays sont également accueillis à Morges. – Interview par Laurent Aubert
Professeur Buchser (EB), vous qui êtes
l’initiateur de ces partenariats, expliquez-nous comment cette aventure a
démarré?
EB: Un peu par hasard, comme toujours. Nous
avions à l’Hôpital de Morges un assistant
dont la femme venait de Can Tho, au sud du
Vietnam. Ce contact m’a amené à faire un
stage là-bas en 1994. J’ai constaté le dénuement dans lequel travaillaient mes collègues
et cela m’a décidé à faire quelque chose.
Anne Durrer (AD), vous collaborez
étroitement avec le professeur Buchser
sur ces échanges Nord-Sud. En quoi
consistent-ils?
AD: Des médecins et des infirmières de l’EHC
se rendent chaque année au Vietnam et en
6
Competence 6/2010
Tanzanie pour quatre séjours de quinze jours.
C’est un rythme que nous avons réussi à
maintenir au fil des années. Nous travaillons
à l’hôpital de Can Tho et à l’hôpital St-Francis
d’Ifaraka où nous exerçons des activités
d’anesthésie, de chirurgie et de pédiatrie.
Ces échanges ne sont pas à sens
unique…
AD: En effet, nous accueillons à Morges du
personnel de ces deux hôpitaux. Ils effectuent ici les mêmes tâches que dans leur
établissement.
Combien de personnes partent-elles à
chaque fois?
AD: Nos équipes comprennent entre six et
douze personnes. Elles sont composées d’un
noyau de «fidèles» et de jeunes médecins et
infirmières qui souhaitent vivre une expérience nouvelle. Les équipes étrangères comprennent deux à trois personnes et restent
un mois. Au début, elles restaient plus longtemps mais pour des raisons d’organisation,
en particulier au Vietnam et en Tanzanie, les
séjours ont été écourtés.
Qu’est-ce que ces séjours dans le sud
apportent à votre personnel?
AD: Nos gens apprennent à travailler dans
d’autres conditions. C’est souvent très difficile pour eux...
EB: Pour des professionnels qui disposent
d’ordinaire d’un équipement illimité, ça
change! Ils savent bien au départ qu’ils seront confrontés à des conditions précaires,
mais devoir le vivre et faire avec, c’est autre
chose. Là-bas, par exemple, vous ne pouvez
pas jeter une ampoule parce que vous vous
êtes trompé de produit.
Christophe Perruchoud (CP), vous êtes
vous aussi très impliqué dans ces
échanges, comment les collaborateurs
de l’EHC reviennent-ils après?
CP: Outre le fait qu’ils ont été confrontés à
d’autres pathologies – les attaques d’hippopotame sont plutôt rares sur La Côte! – ils
ne voient plus les choses de la même manière. Après ces séjours, on relativise plus
facilement les problèmes ou les plaintes qui
peuvent survenir ici. Surtout, le contact
avec nos confrères est très enrichissant: ils
ont un sens clinique beaucoup plus développé que nous car ils doivent se débrouiller
avec des équipements restreints de monitoring.
EB: Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ces collègues ne font pas du tout du
bricolage: moins vous avez, plus vous devez
être bon. Ils sont dans une situation où le
savoir doit suppléer au manque de moyens.
Après le Vietnam, la Tanzanie, pourquoi?
EB: J’ai été invité à participer à une délégation du Secrétariat à la science et à la recherche pour visiter un projet financé par la
Suisse en Tanzanie et je suis allé voir l’hôpital voisin. Dans ma spécialité, j’ai constaté qu’il y avait 1000 fois plus de risque de
mourir d’une anesthésie qu’en Suisse. Cela
m’a amené à lancer un nouveau projet en
2003. Le pays est encore beaucoup plus
pauvre que le Vietnam et les choses avancent beaucoup plus lentement. Les vrais
problèmes d’infrastructures sont en Afrique.
Comment votre action est-elle perçue au
sein de l’établissement?
AD: Nous avons toujours eu le soutien de la
direction de l’EHC. L’établissement participe
en hébergeant les médecins et infirmières
provenant du Vietnam et de Tanzanie. Des
contacts enrichissants se nouent, notamment au restaurant où le personnel fait beaucoup d’efforts pour accueillir ces hôtes. Ces
attentions sont très importantes pour eux.
EB: Ces échanges sont bien perçus ici. En dehors, c’est plus délicat.
Comment financez-vous vos activités?
EB: Pour l’essentiel, le financement est privé.
AD: Il faut préciser que nos collaborateurs
partent sur leurs congés et leurs vacances.
CP: Le CHUV, par son Département des affaires sociales et humanitaires, contribue au
financement du cours que nous donnons au
Vietnam sur la prise en charge des polytraumatisés, de même que de notre symposium
en Tanzanie. Notre action est basée sur le
compagnonnage – soit l’échange de compétences – et la formation, plutôt que d’inonder nos partenaires avec des équipements
périmés.
Justement, est-ce que vous fournissez
du matériel?
CP: Nous avons pour principe de ne pas financer le fonctionnement des hôpitaux avec
lesquels nous collaborons. D’autre part, si
nous fournissons du matériel, nous suivons
la règle imposée par les autorités vietnamiennes: nous devons produire un certificat
du fabricant établissant que la valeur de
l’équipement équivaut à 80% de la valeur à
neuf.
Fondamentalement, est-ce que ces
activités entrent dans la mission d’un
hôpital régional?
EB: Franchement, je ne suis pas intéressé
par ce débat. On peut toujours trouver à y
redire. Nous avons d’ailleurs été toujours
très prudents et ne comptons que sur des
fonds privés. Bien sûr, ces échanges ne font
partie de la mission de personne. Mais en
réalité, ils sont la mission de tous car c’est
un atout immense pour la formation. On ne
peut pas continuer à grandir, à évoluer dans
le milieu de «gâtions» qui est le nôtre. L’avenir est là-bas, dans ces pays. Ces séjours permettent à notre personnel de côtoyer des
gens vivant dans un environnement où apprendre est un privilège et où le savoir ne
peut être utilisé faute de moyens.
Est-ce que vous ne pratiquez pas là une
forme de recherche appliquée?
EB: Dans un sens, oui… le problème est qu’il
faudrait des moyens très importants. Làbas, on est immergé dans le quotidien: il
faut soigner des gens. Une structure comme la notre ou l’EHC est trop petite pour publier et convaincre un partenaire de nous financer. O
Prof. Dr Eric Buchser (en haut à g.), responsable
du Centre d’antalgie, erich.buchser@ehc.vd.ch
Anne Durrer, infirmière responsable du Centre
d’antalgie, anne.durrer@ehc.vd.ch
Dr Christophe Perruchoud (en bas),
christophe.perruchoud@ehc.vd.ch
Centre d’Antalgie de l’EHC – Hôpital de Morges,
ch. du Crêt 2, 1110 Morges; 021 804 29 14, www.
antalgie.ch
Par ailleurs
Le film Léman-Mékong de Frédéric Gonseth et
Catherine Azad est consacré à l’aide apportée à
l’Hôpital de Can Tho par des équipes soignantes
suisses. Ce documentaire est centré sur le travail
d’un médecin généraliste, le Dr Pellet. Le film sera
présenté au Cinéma Royal de Sainte-Croix le
samedi 5 juin 2010 à 20h 30, en présence de
Frédéric Gonseth.
Nord-Süd: ein Plus
für die Ausbildung
Seit 1994 machen Teams aus dem Etablissement hospitalier de La Côte vier Mal pro
Jahr Aufenthalte in Vietnam und Tansania.
Umgekehrt kommen Ärzte und Pflegepersonal aus beiden Ländern zum Arbeiten
nach Morges VD. Das Schweizer Gesundheitspersonal, das mit bestem Equipment
zu arbeiten gewohnt ist, ist jeweils ziemlich schockiert. Es muss dort lernen, unter
prekären Umständen zu arbeiten, erzählen
Professor Dr. Eric Buchser, Anne Durrer,
Pflegefachfrau und Koordinatorin, und Dr.
Christophe Perruchoud. O
Competence 6/2010
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Focus Introduction
Herausforderung eHealth
eHealth: Schritt
für Schritt zum Ziel
Allen ist klar, dass eHealth im Hightech-Zeitalter nicht
aufzuhalten ist. Und doch geht es in der Schweiz
erstaunlich langsam vorwärts. – Von Kathy Horisberger
I
m Hightech-Zeitalter ist es eine Frage der
Zeit, wann eHealth in verschiedensten Formen Einzug hält in Spitälern und Arztpraxen.
Doch bis Patienten und das Gesundheitswesen von den vielen Vorteilen profitieren können, gilt es noch einige Hürden zu nehmen.
2007 verabschiedete der Bundesrat
die «Strategie eHealth Schweiz». Eines ihrer Hauptziele ist das elektronische Patientendossier für alle Schweizer bis 2015. Für
den Leiter des Koordinationsorgans Adrian
Schmid kann eHealth auf nationaler Ebene
erst reüssieren, wenn es in den Regionen
funktioniert (Seite 10). Diese Meinung teilt
Professor Antoine Geissbuhler vom Universitätsspital Genf, das mit «e-toile» einen der
am weitesten fortgeschrittenen Modellversuche betreibt (Seite 12).
Optimistisch sieht Erika Ziltener, Präsidentin Dachverband Schweizerischer Patientenstellen, in die eHealth-Zukunft. Sie erwartet eine deutliche Qualitätssteigerung in der
Behandlung, besteht aber auf das absolute
Verfügungsrecht des einzelnen Patienten
bei seinem Dossier (Seite 14). Auch für den
Basler Datenschutzbeauftragten Beat Rudin ist es logisch, dass eHealth kommt. Und
ebenso klar ist es für ihn, dass der «gläserne
Patient» verhindert werden muss. Was für
Datenschutzspezialisten und Gesetzgeber
noch viel Arbeit bedeutet (Seite 15).
Eine nationale Studie zeigte vor kurzem, dass erstaunlich viele Spitäler und Ärzte der eHealth-Strategie immer noch skeptisch gegenüberstehen. Den Grund dafür
ortet der IT-Manager Martin Rüfenacht unter
anderem darin, dass vielerorts die IT-Infrastruktur noch fehlt, mit der die Spitäler von
den Vorteilen einer Vernetzung bereits jetzt
profitieren könnten. Dafür behindern individuelle Kosten-Nutzenüberlegungen das
Entfaltungspotenzial von eHealth-Lösungen
(Seite 18). Caroline Piana von H+ sagt, dass
auch die DRG-Einführung eine umfassende
Datenaufbereitung verlange (Seite 17).
Warten wir also ab, ob eHealth tatsächlich zur «Kur für das kränkelnde Schweizer
Gesundheitswesen» wird (Seite 21). O
Kathy Horisberger, Redaktorin Competence
L’eHealth: pas à pas
A l’heure du high-tech, ce n’est plus
qu’une question de temps: il ne fait aucun
doute que l’eHealth tissera sa toile sous
les formes les plus diverses dans les hôpitaux et les cabinets médicaux du pays.
Mais avant que les patients et le système
ne profitent de ses nombreux avantages,
quelques obstacles restent à franchir.
Le Conseil fédéral a adopté en 2007 la
«Stratégie eHealth Suisse», dont l’un des
objectifs consiste à introduire le dossier
patient électronique pour tous dès 2015.
Selon Adrian Schmid, responsable de l’organe de coordination, la cybersanté ne
sera un succès à l’échelle nationale que si
elle commence par les régions (page 10).
Le professeur Antoine Geissbuhler, chef du
service d'informatique médicale des HUG,
partage cette conviction. Il plaide pour des
systèmes décentralisés, à l'instar du projet pilote «e-toile», en passe d'être implémenté à Genève (page 12).
Présidente de la Fédération suisse
des services aux patients, Erika Ziltener
pense que la qualité sera améliorée avec
l’eHealth, mais fixe une condition essentielle: le droit d'accès du patient à son dossier (page 14).
Le préposé à la protection des données bâlois mesure quant à lui le travail législatif à accomplir pour éviter d’en arriver
au «patient transparent» (page 15).
Une récente étude a révélé le scepticisme encore étonnamment grand des hôpitaux et médecins envers la cybersanté
(page 21). Explication possible: le retard
pris dans les infrastructures TIC les empêche de mesurer les avantages des réseaux
(page 18). Caroline Piana de H+, rappelle
enfin le défi des SwissDRG en termes de
traitement des données (page 17). O
Competence 6/2010
9
Focus
Strategie eHealth Schweiz
eHealth auf dem Vormarsch:
zuerst regional, dann national
Ziel von Strategie eHealth Schweiz ist, dass alle Schweizer bis 2015 unabhängig von Ort
und Zeit den Leistungserbringern ihrer Wahl den elektronischen Zugriff auf
behandlungsrelevante Informationen ermöglichen können. – Von Adrian Schmid
S
o war es nicht geplant. Doch die Krankheit
zwingt den Patienten, kurz nacheinander
den Hausarzt, das Zentrumsspital und das Regionalspital aufzusuchen. Dann klagt der
Mann über starken Schwindel und massive
Leistungseinbussen. Der Hausarzt stellt
schliesslich fest, dass der Mann zu viele Medikamente einnimmt. Jeder Leistungserbringer
hat ohne Wissen der Vorgeschichte Medikamente verschrieben. Nach einer Neueinstellung erholt sich der Mann rasch und benötigt
die Medikamente nicht mehr. Der Vorfall ist
nicht erfunden – und er kommt so oder ähnlich jeden Tag vor. Abhilfe schaffen könnte
eine Medikamentenkarte, die der Patient immer auf sich trägt und die zeigt, welche Medi-
kamente er einnimmt. Doch das funktioniert
nur, wenn sich Hausärzte, Spitäler und Apotheken regional auf das System einigen und es
konsequent anwenden.
2015: elektronisches Patientendossier
Die «Strategie eHealth Schweiz» will mehr als
eine Einigung auf ein regionales System. Sie
hat zum Ziel, dass bis 2015 alle Menschen in
der Schweiz unabhängig von Ort und Zeit den
Leistungserbringern ihrer Wahl den elektronischen Zugriff auf behandlungsrelevante Informationen ermöglichen (Elektronisches Patientendossier). Dabei geht es um verordnete Medikamente, Labor- oder Radiologiebefunde,
Berichte zu Spitalein- und -austritten oder um
Basisinformationen wie Allergien, Impfdaten,
chronische Krankheiten oder Unfallfolgen.
Der Bundesrat hat die «Strategie eHealth
Schweiz» 2007 verabschiedet. Die Konferenz
der kantonalen Gesundheitsdirektorinnen und
-direktoren (GDK) hat sich der Strategie und
den Zielen angeschlossen, denn für die Gesundheitsversorgung der Bevölkerung sind vor
allem die Kantone zuständig. Das «Koordinationsorgan eHealth Bund-Kantone» (eHealth
Suisse) treibt die gemeinsamen Konzeptarbeiten unter Einbezug aller Akteure voran. Bund
und Kantone haben sich mit der Vereinbarung
dazu bekannt, die gemeinsamen Empfehlungen in ihrem Verantwortungsbereich umzusetzen. Kantone wie Genf, Waadt, Basel-Stadt,
Eine Architektur – zehn Bereiche
 1 Infrastruktur für den sicheren Datenaustausch:
Vernetzung aller Systemteilnehmenden und
gesicherte Nachrichtenübermittlung.
 2 Verzeichnisse zur eindeutigen Identifikation von
Patienten (dezentral bei Spitälern, Kantonen,
Ärztenetzen).
 3 Versichertenkarte: Identifikations- und Authentisierungsmittel für die Patientinnen und Patienten
sowie Datenspeicher.
 4 Verknüpfung von zentralen und/oder dezentralen
Verzeichnissen der Behandelnden.
 5 Health Professional Card (HPC): Identifikationsund Authentisierungsmittel für Behandelnde mit
Instrument zur Verschlüsselung und Signierung.
 6 Dezentral organisierte Daten-Register, wo Verweise
auf behandlungsrelevante Daten registriert werden.
 7 Dezentrale Dokumentenablagen (alle Dokumente
bleiben bei den Behandelnden oder beauftragten
Dienstleistern).
 8 Rollenbasiertes Berechtigungssystem für sicheren
Datenschutz.
 9 Dezentrale Zugriffmöglichkeit für Patienten für
Einsicht in Daten, Verwaltung der Zugriffsrechte.
10 Systemübergabepunkt: Schnittstelle zu Komponenten ausserhalb der Architektur.
10
Competence 6/2010
St. Gallen, Tessin oder Luzern gehen zwar unterschiedlich vor, sie orientieren sich aber an
den gemeinsamen Beschlüssen.
Gemeinsame Standards
Eine Koordination und die Einigung auf gemeinsame Standards sind dringend notwendig. Die Digitalisierung des Gesundheitswesens findet auch ohne eHealth-Strategie statt.
Immer mehr Gesundheitsdaten sind elektronisch vorhanden. Bisher haben die Akteure
aber ihre eigenen Systeme entwickelt. Um
Fehlinvestitionen zu vermeiden muss die Austauschbarkeit der Daten zwischen den verschiedenen Systemen möglich sein. Die Interoperabilität ist jedoch nicht allein ein technisches Thema. Es geht auch um Recht (Was ist
wie erlaubt? Wer ist wofür zuständig?), Organisation (Kultur der Zusammenarbeit) oder Semantik (Sprache und Formate der Dateninhalte). Auf viele – auch rechtliche – Fragen gibt es
heute keine definitiven Antworten. Der Weg
zur Interoperabilität muss schrittweise gegangen werden und führt über mehrere Stufen der
Ausreifung.
Bereits jetzt gilt aber für alle Leistungserbringer das Motto «Keine Investitionen
mehr in Praxis- oder Klinikinformationssysteme, die nicht mit anderen Systemen kommunizieren können». Wie die Interoperabilität erreicht werden kann, hat eHealth Suisse
2009 in einer Reihe von Empfehlungen festgehalten. Im Themenbereich «Standards
und Architektur» beschreibt sie unter anderem die Basiskomponenten der «Architektur
eHealth Schweiz» (siehe Kasten) sowie eine
Reihe von Standards für die Startphase. Auf
dieser Basis können sich alle Leistungserbringer bei ihren Neu- und Ersatzbeschaffungen
schon jetzt eHealth-tauglich machen. Gleichzeitig haben Kantone oder Regionen eine
konzeptionelle Grundlage für Modellversuche in ihrem Versorgungsgebiet.
eHealth zuerst in den Regionen
Damit setzt die Schweiz auf einen föderalen
Ansatz. Die eingangs formulierte Idee mit der
regionalen Einigung auf den gemeinsamen
Datenzugriff weist in diese Richtung. eHealth
muss in den Versorgungsregionen keimen. Der
Blick ins Ausland zeigt, dass nationale eHealthGrossprojekte einen schweren Stand haben.
Sie nehmen häufig zu wenig Rücksicht auf regionale Besonderheiten und Strukturen – und
scheitern deshalb an der Akzeptanz. Deshalb
und aufgrund der kantonalen Zuständigkeiten soll in der Schweiz durch die Vernetzung
von regionalen Projekten und Infrastrukturen
ein immer dichteres Netz entstehen, das zu
einem nationalen eHealth-System verknüpft
werden kann. Damit dieser Prozess mit möglichst viel Investitionssicherheit erfolgt, verabschieden Bund und Kantone im Rahmen der
Plattform eHealth Suisse breit abgestützte
Empfehlungen.
Ein zentrales Instrument ist dabei der
von eHealth Suisse empfohlene IHE-Ansatz,
der in Fachkreisen unbestritten ist und bereits
Fuss fasst. Die Initiative von IHE (Integrating
the Healthcare Enterprise) stammt aus den
USA. Sie entstand 1998 aus dem Bedürfnis,
die wiederkehrenden Integrationsprobleme
beim Vernetzen von Computersystemen zu
vermindern. Dabei geht es nicht darum, neue
Standards zu entwickeln, sondern existierende Standards zu fördern und pragmatisch
anzuwenden.Das Konzept hat den Vorteil,
dass dezentrale Strukturen aufgebaut werden können, die nach identischen Prinzipien
funktionieren, ohne dabei aber technische
Abhängigkeiten von zentralen Elementen zu
schaffen. Deshalb können etwa Spitäler bei
Neu- oder Ersatzbeschaffungen schon heute
die IHE-Profile in den Anforderungskatalog
aufnehmen. Mittlerweile ist IHE zu einer weltweiten Initiative mit mehreren Länderorganisationen geworden. Seit März hat auch die
Schweiz eine IHE-Ländervertretung.
Keine Managed Care ohne eHealth
Bei eHealth Suisse stehen in den nächsten
zwei Jahren die Vertiefung der Standardisierungsarbeiten und die Evaluation von kantonalen Lösungen im Vordergrund. Einerseits
braucht es für ein schweizweit einheitliches
System weitere Konzeptarbeiten. Andererseits müssen kantonale Modellversuche im
Hinblick auf die Interoperabilität transparent
sein und koordiniert werden. Dazu braucht es
eine Evaluation der Projekte, einen Informationsaustausch mit Lernschlaufen und eine
personelle Vernetzung. Nur mit einer Bündelung des Wissens und Rücksicht auf nationale und internationale Erfahrungen ist eine
national erfolgreiche Lösung möglich.
Bei allen Diskussionen um Recht, Technik, Semantik und Organisation darf nicht
vergessen gehen, warum die Förderung
elektronischer Prozesse notwendig ist. Das
eingangs erwähnte Beispiel illustriert das
Nutzenpotential in den Bereichen Patientensicherheit, Qualität und Effizienz der Gesundheitsversorgung. Darüber hinaus liefert
eHealth zentrale Instrumente, um anstehen-
Adrian Schmid, Leiter Geschäftsstelle
Koordinationsorgan eHealth Bund-Kantone,
Bundesamt für Gesundheit, Schwarzenburgstrasse 165, 3097 Liebefeld; 031 322 90 97,
adrian.schmid@e-health-suisse.ch
Objectif: des
standards communs
L’Organe de coordination Confédérationcantons dépendant de l’Office fédéral de la
santé publique (OFSP), eHealth Suisse, pilote les travaux préparatoires en concertation avec tous les acteurs. Au cœur de la
problématique figure la compatibilité des
systèmes d’échange de données. L’architecture eHealth Suisse recommande aux prestataires les standards indispensables. Dans
un premier temps, il s’agit de résoudre l’accès aux données au niveau local, avant de
passer à un raccordement en réseau national. Les travaux de ces deux prochaines années approfondiront la standardisation et
l’évaluation des solutions cantonales. D’ici à
2015, chaque habitant devrait disposer
d’un dossier patient électronique. O
de Reformen zu realisieren. So erhöht die neue
Spitalfinanzierung den Druck auf eine bessere Nutzung der Ressourcen bei Spitälern.
Die Bedeutung des Datenaustauschs wird
daher zunehmen. Und im Bereich Managed
Care ist eine nachhaltige integrierte Versorgung ohne ein elektronisches Patientendossier kaum vorstellbar. Wenn der Patient
entlang der Behandlungskette begleitet
und über die Grenze der einzelnen Akteure
betreut werden soll, müssen die relevanten
Informationen rechtzeitig verfügbar sein. Im
anderen Fall bleibt auch in Managed-CareModellen die Gefahr, dass ein Patient einen
Wirkstoff in dreifacher Dosis verschrieben
bekommt. O
Competence 6/2010
11
Focus
Informatique médicale
«Les bénéfices potentiels
de la cybersanté sont énormes»
Outre une meilleure prise en charge, une confidentialité et une sécurité renforcée,
l’eHealth permet aux patients de jouer un rôle plus actif, rappelle le professeur Antoine
Geissbuhler. – Interview par Marlyse Aubert
Le développement de l’eHealth constituet-il une évidence pour vous?
Face à une informatisation globale de la société, il serait difficile de comprendre pourquoi le
milieu de la santé resterait en marge de cette
dynamique. Ces outils améliorent la prise en
charge des patients, permettent d’assurer la
continuité des soins et de mieux contrôler les
coûts de la santé. Ils contribuent également à
améliorer la confidentialité et la sécurité: je
suis en effet convaincu que des systèmes qui
assurent une traçabilité, un contrôle des accès, peuvent faire mieux que le papier, le fax
et le téléphone… La mise à disposition de l’in-
e-toile: le dossier médical partagé
Genève travaille depuis une dizaine d’années déjà à un projet pilote de dossier patient
partagé (lire Competence 12/2009). e-toile a pour ambition de connecter les partenaires de manière «utile et efficace»: «Il est important que l’information reste à sa source. On ne veut pas d’un système centralisé». Sur le plan de l’architecture, il respecte
d’ores et déjà les recommandations de la stratégie nationale eHealth.
Tous les professionnels de la santé concernés vont mettre les informations utiles
à disposition du réseau. Cette option suppose une communication sécurisée entre les
intervenants. e-toile permet ainsi de gérer des droits d’accès différenciés par le patient
lui-même. Muni d’une «clé» (une carte), il va octroyer l’accès aux informations, dans le
cadre de la relation thérapeutique avec le médecin. Le projet ne repose pas sur le principe
du gate keeper, contrairement à la plupart des modèles européens, mais sur un médecin
de confiance, lui aussi détenteur d’une carte.
La carte d’accès ne contient pas d’informations médicales, mais celles utiles à l’identification et à l’authentification. Elle ouvre la porte à cinq niveaux de confidentialité. A
noter que les données médicales, accessibles dans le cadre de la relation thérapeutique,
peuvent être «forcées» en cas d’urgence médicale.
Pour être économiquement pérenne, e-toile prévoit des services à valeur ajoutée.
Sur la base des demandes faites par les partenaires, sont développés en priorité: les tableaux de bord partagés pour les patients atteints de maladies chroniques (insuffisance
cardiaque et diabète), la prescription électronique, le suivi intégré des soins à domicile et
la connexion avec les laboratoires. «Il est essentiel de penser dans une logique de réseau
de réseaux. Le système doit pouvoir être enrichi de nouveaux services», précise Antoine
Geissbuhler.
Développé sur la base d’un partenariat public privé avec La Poste sur le territoire de
quatre communes genevoises, le projet sera en exploitation dès l’automne, après avoir
été retardé en raison notamment de l’introduction chaotique de l’identifiant unique au
niveau national (carte d’assuré). La gestion des droits d’accès, les portails professionnels
et patients sont en cours de finalisation.
12
Competence 6/2010
formation permet d’éviter de répéter des
tests coûteux et potentiellement dangereux,
et de prendre plus rapidement de meilleures
décisions.
Qu’apporte un outil informatique sur le
plan médical?
L’élaboration d’outils intelligents permet de
veiller par exemple aux incompatibilités de
médicaments, grâce à des alertes, ou encore
d’apporter une aide à la décision médicale.
Ces outils contribuent à diminuer les problèmes iatrogènes. De nombreuses études montrent qu’ils augmentent les taux de survie
des patients et participent à la réduction des
durées de séjour. Une étude texane réalisée
auprès de 41 hôpitaux a clairement mis en relation le niveau de recours aux outils informatisés (dossier médical, prescription, aide à la
décision) avec une diminution de la mortalité, de la morbidité, de la durée de séjour et
des coûts1.
Et la télémédecine?
En Suisse, elle prend plusieurs formes. Celle du
professionnel qui oriente le patient dans une
perspective de diminution de la consommation médicale. Financé par les assureurs, un tel
modèle peut présenter un risque que les
conseils soient donnés en fonction d’impératifs économiques. Un autre modèle de télémédecine a pour objectif d’éviter au patient de se
déplacer, dans le cadre d’un suivi de diabète
ou d’une insuffisance cardiaque, par exemple.
Avec une population vieillissante, ce modèle a
de bonnes raisons de se développer. Il est rationnel et augmente le confort du patient. Enfin, la télémédecine, c’est aussi les connexions
entre professionnels, nombreuses entre les
HUG et le CHUV par exemple. Ou, dans le cadre
Prof. Antoine Geissbuhler, médecin-chef du
Service d’informatique médicale aux Hôpitaux
universitaires de Genève, 24, rue Micheli-duCrest, 1211 Genève;
antoine.geissbuhler@hucge.ch,
www.sim.hcuge.ch/ag
eHealth: «Enorme
Vorteile»
L’architecture technique du réseau e-toile: évolutive et sans liste de patients centralisée.
de la coopération avec d’autres pays, un soutien aux professionnels de la santé là où on en
a le plus besoin (formation médicale à distance et téléconsultations)2.
Quel est l’intérêt de la cybersanté pour les
patients?
Les patients sont demandeurs, ils souhaitent
participer plus activement à leur «prise en
soins» (patient empowerment). L’eHealth
leur permet de jouer un rôle central à cet
égard. C’est l’ambition du projet e-toile (lire cicontre). En insérant sa carte dans l’appareil et
en introduisant son code personnel, le patient
matérialise en quelque sorte la relation thérapeutique. En donnant son accord, il devient
acteur et partenaire. Avec le médecin de
confiance qu’il s’est choisi, il peut limiter l’accès à certaines informations ou se faire expliquer pourquoi certaines informations doivent
en revanche être transmises. Cela lui permet
de s’approprier l’information.
Pourquoi la consultation du dossier par le
patient est-elle encadrée par un médecin?
L’accès du patient hors environnement protégé présente certains risques. Il pourrait être
poussé à divulguer des informations contre
son intérêt, par exemple par des membres de
sa famille ou dans le cadre professionnel. Mais
cela va sans doute évoluer dans les années qui
viennent, c’est inéluctable. Le patient va certainement revendiquer son autonomie. Des
sites tels que Google Health témoignent de
cette tendance.
Pourquoi privilégier le partage des
dossiers?
Certains médecins sont déjà équipés avec leur
propre logiciel. E-toile ne représente qu’un onglet supplémentaire pour eux. L’intégration
dans les systèmes existants offre la meilleure
ergonomie, étant donné que chacun – médecins, institutions, hôpitaux – travaille sur un
système différent. C’est une réalité.
N’est-il pas plus simple de miser sur la
centralisation?
Non, l’expérience a montré que les réseaux
centralisés sont souvent des échecs. Les systèmes plus locaux permettent aux gens de se
sentir plus concernés et fonctionnent mieux
que les approches venant du haut.
Comment financer des projets tels
qu’e-toile?
Les bénéfices potentiels sont énormes, mais
dans le système actuel, ceux qui en retirent les
bénéfices ne sont pas forcément ceux qui investissent. Il faut qu’il y ait une incitation à
l’économicité. Il n’est donc pas étonnant qu’un
des premiers partenaires d’e-toile soit le Groupe médical d’Onex, qui est un des pionniers
dans le domaine du managed care à la capitation.
L’arrivée des SwissDRG influence-t-elle le
développement des projets de cybersanté?
Les projets d’informatisation médicale deviennent aujourd’hui prioritaires pour les
établissements qui doivent pouvoir mieux
Die klinischen Vorteile von eHealth sind laut
Prof. Antoine Geissbuhler unter anderen: die
Senkung des Risikos von Wechselwirkungen
zwischen Medikamenten und Fehldosierungen, die Optimierung der Patientenpfade,
die Möglichkeit von Alarmsystemen für Laborergebnisse und die Hilfe zu medizinischen Entscheiden. Der Chefarzt der Abteilung Medizinische Informatik der Genfer
Universitätsspitäler ist auch überzeugt, dass
dank Verfolgbarkeit und Zugangsregelungen die Sicherheit und Vertraulichkeit höher
sind als bei Papier, Fax und Telefon. eHealth
entspreche den Erwartungen der Patienten,
die aktiver sein möchten. Konkret baut der
Kanton Genf ein Netzwerk von medizinischen Informationen zwischen allen Gesundheitspartnern auf (e-toile). O
maîtriser les informations qu’ils produisent.
On constate que la sécurité financière est
souvent un moteur plus fort que la sécurité
des patients! O
Référence
1 www.archinternmed.com
Ruben Amarasingham, Laura Plantinga, et. al., Clinical
Information Technologies and Inpatient Outcomes.
A Multiple Hospital Study, Archives of Internal Medicine.
2009; 169 (2): 108–14.
2 http://raft.hcuge.ch
Nous reviendrons dans une prochaine édition sur le
Réseau en Afrique francophone pour la télémédecine
(RAFT) dirigé par Antoine Geissbuhler et financé par
l’Etat de Genève et les HUG. Le RAFT organise depuis
2001 des téléenseignements hebdomadaires et des
téléconsultations médicales dans une quinzaine de
pays d’Afrique francophone.
Competence 6/2010
13
Focus
eHealth aus Patientensicht
«Wir erwarten eine klare
Qualitätssteigerung»
Die Patientenvertreterin Erika Ziltener erwartet von
eHealth weniger Doppelspurigkeiten und effizientere
Behandlungsabläufe. – Interview von Kathy Horisberger
Wie stellt sich Ihre Organisation zu den
Schweizer eHealth-Plänen?
Die Schweiz ist im Umsetzen von eHealth
im Vergleich zum Ausland deutlich im Hintertreffen. Ich erachte die fehlende Planung
für eine schweizweit einheitliche Datenverarbeitung als eines der grössten Probleme.
Wir erwarten von eHealth eine deutliche Qualitätssteigerung beziehungsweise
weniger Fehler in Spitälern und Arztpraxen.
Wo sehen Sie Vorteile für die Patientinnen und Patienten? Wer profitiert?
Was wird effizienter?
Daten sind schneller übermittelt, es gibt
weniger Doppelspurigkeiten bei den Untersuchungen, weil die Resultate vollständig
vorliegen. Die Schnittstellenproblematik,
etwa zwischen Akutspital und Rehabilitation, liesse sich deutlich minimieren. Heute
geht relativ viel bildgebendes Material verloren. Die Behandlungsabläufe werden effizienter. Ein grosser Vorteil liegt in der Vernetzung, aber es muss sichergestellt sein,
dass alle Beteiligten (Spitäler, Ärztinnen,
Apotheker, Pflege, Physiotherapie) das Dossier korrekt und vollständig führen.
Gibt es auch Nachteile, Risiken?
Je nach Umsetzung können die Risiken unterschiedlich hoch sein. Grosse Gefahren
sind Freiwilligkeit, Föderalismus, kein Zugang zum System. Datenschutz ist ebenfalls ein Risiko. Auch ist die Rechtslage im
Falle eines Behandlungsfehlers noch nicht
geklärt. Wer haftet, wenn der Arzt keinen
Zugriff auf die Daten hatte? Wenn ein Patientendossier teils elektronisch teils in Papierform geführt wird, besteht ein hohes
Fehlerrisiko.
14
Competence 6/2010
Dann gibt es noch andere Risikofaktoren: Wie kommt man zum Beispiel bei Stromunterbruch an das elektronische Dossier heran? Und selbstverständlich sollen nur eigene
Einträge für eine begrenzte Zeit veränderbar
sein (Bsp.: Spitaleintrag wird 15 Min. nach
Eintrag definitiv gespeichert).
Was müsste Ihrer Meinung nach zuerst
realisiert werden?
Die Gesundheitskarte mit obligatorischer
Teilnahme der Spitäler, Ärztinnen und Ärzte.
Sollte für jeden Patienten ein elektronisches Dossier geführt werden,
obwohl das Kassen wie Ärzte ablehnen?
Ja.
Wer soll/darf Zugang haben zu den
Patientendokumentationen?
Patientinnen und Patienten selber sollten Zugang zum vollständigen Dossier haben. Der
endgültige Entscheid, welche Fachpersonen
Zugang zum Dossier haben, liegt allein bei
der betreffenden Patientin oder dem betreffenden Patienten. Ein Einblick in Daten aus
heiklen Gebieten (Psychiatrie/Chirurgie) sollte ohne Einwilligung nicht möglich sein, sondern nur im Rahmen der Qualitätssicherung,
etwa bei Interaktionen mit Medikamenten.
Wie schätzen Sie das Thema Datenschutz
im Zusammenhang mit eHealth ein?
Dem Datenschutz kommt oberste Priorität
zu. Es müssen eine maximale Datensicherheit und ein maximaler Schutz der Persönlichkeitsrechte gewährleistet sein. Die Gefahr eines Datenmissbrauchs ist sehr hoch.
Also: keine Datenweitergabe ohne Einwilligung der Patientin oder des Patienten!
Erika Ziltener, Präsidentin Dachverband
Schweizerischer Patientenstellen DVSP,
Hofwiesenstrasse 3, 8042 Zürich;
044 361 92 56, info@patientenstelle.ch
Moins d’erreurs et
plus de qualité
Erika Ziltener, présidente de la Fédération
suisse des services aux patients, attend
de l’eHealth une amélioration notable de
la qualité et une diminution des erreurs
dans les hôpitaux et cabinets. Les doublons seront évités et les données transmises plus rapidement. Mais il faudra
s’assurer que tous les partenaires fassent
avancer correctement le dossier. La base
volontaire, le fédéralisme et les questions
d’accès risquent de poser des problèmes.
Le patient doit avoir accès à l’ensemble de
son dossier et pouvoir décider quel professionnel peut le consulter. La protection
des données est la première priorité à respecter. Mais elles doivent être à disposition pour évaluer la qualité O
Die Daten müssen aber zur Verfügung
stehen, damit die Behandlungsqualität einzelner Spitäler und deren Ärztinnen- und
Ärzteteams ausgewertet werden kann. Dies
muss von einem von den Leistungserbringern und Krankenversicherungen unabhängigen staatlichen Zentrum aus erfolgen, wobei die Daten anonymisiert sein müssen. O
Focus
eHealth und Datenschutz
Wie lässt sich der gläserne
Patient verhindern?
eHealth und Datenschutz schliessen sich nicht aus, ist der
Basler Datenschutzbeauftragte Beat Rudin überzeugt. –
Interview von Kathy Horisberger
eHealth und Datenschutz – wie verträgt
sich das?
«eThemen» haben die Tendenz, den Datenschutz herauszufordern. Das ist nicht
verwunderlich, ist doch die Technologie
meistens der Treiber hinter solchen Entwicklungen. Das ist bei eHealth nicht anders
als bei eBusiness oder eGovernment. Wenn
man sich aus solchen Entwicklungen noch
Kos-teneinsparungen verspricht, dann wird
der Druck umso grösser, beim Datenschutz
nicht so genau hinzuschauen. Aber – so
möchte ich betonen – eHealth und Datenschutz schliessen sich nicht aus.
Welches sind die Hauptherausforderungen, damit sich eHealth und
Datenschutz vertragen?
Grundsätzlich lässt sich sagen, dass die Vorgaben der Datenschutzgesetze von Bund
und Kantonen eingehalten werden müssen.
Das heisst zuallererst, dass die Datenbearbeitungen entweder auf einer gesetzlichen
Grundlage basieren oder dass die betroffenen Patientinnen und Patienten eingewilligt haben. Die Daten dürfen zu keinem
anderen als dem durch Gesetz oder Einwilligung gerechtfertigten Zweck bearbeitet
werden, und es dürfen keine Unberechtigten Zugriff auf die Daten haben.
Es gibt ja schon Ängste, dass Versicherer, Arbeitgeber, Behörden unerlaubterweise Zugriff haben könnten...
Dazu müssen wir konkrete Projekte anschauen – zum Beispiel das elektronische
Patientendossier: Hier muss klar geregelt
werden, welchen Zwecken es dienen soll.
Geht es «nur» um die Verbesserung Ihrer
Behandlung, dann brauchen nur die Behan-
delnden Zugriff – nicht einfach alle Medizinalpersonen, sondern nur diejenigen, die Sie
behandeln, und zwar für die ganze Behandlungsdauer, nicht nur dann, wenn Sie neben
der Ärztin in der Praxis sitzen. Ihre Ärztin
muss auch berechtigt sein, Eintragungen
vorzunehmen. Sollen daneben auch Zwecke
von «Public Health» verfolgt werden, müssen bestimmte aggregierte Informationen
weitergegeben werden können – aber solche Stellen brauchen kaum Zugriff auf die
Daten in den Krankengeschichten und müssen nichts hineinschreiben können. Dasselbe gilt auch für weitere Zwecke: Soll auch
die Effizienz der Gesundheitsversorgung
untersucht werden können, dann reichen
möglicherweise anonymisierte Daten aus.
Wie weit ist man bei dieser Regelung?
Das Eidgenössische Departement des Innern hat eine Expertengruppe eingesetzt,
welche Vorschläge unterbreiten soll. In der
Arbeit dieser Gruppe stehen natürlich genau diese Fragen im Vordergrund. Es sind
aber weitere Herausforderungen zu meistern: Welche Regelungen darf der Bund erlassen und in welchen Bereichen liegt die
Gesetzgebungskompetenz bei den Kantonen? Und wenn grössere Rechtsetzungsvorhaben nötig sind: Wie kann verhindert
werden, dass in den nächsten Jahren
eHealth-Entwicklungen einfach blockiert
sind? Es gibt verschiedene Kantone, welche
bereit sind, Modellversuche durchzuführen.
Diese sollten nicht verunmöglicht werden,
weil zukunftsträchtige Lösungen nicht einfach am Reissbrett entstehen, sondern in
der tatsächlichen Gesundheitslandschaft
erprobt werden müssen. So sind zum Beispiel die Genfer Erfahrungen mit dem elekt-
Beat Rudin, Dr. iur., Datenschutzbeauftragter
Kanton Basel-Stadt, Henric Petri-Strasse 15,
4010 Basel; 061 201 16 40,
beat.rudin@dsb.bs.ch
Gare au «patient
transparent»!
Le préposé bâlois à la protection des données, Beat Rudin, est convaincu que
l’eHealth ne remet pas en cause le respect de la vie privée. Mais le traitement
des données doit reposer sur des bases
légales. Les données ne sauraient être
utilisées à d’autres fins. Les accès injustifiés ne doivent pas être possibles. Reste
à savoir quelles réglementations doivent
relever des cantons, et lesquelles doivent
être édictées au niveau fédéral. Il faut
éviter que le développement de l’eHealth
soit freiné par ce type de considérations.
Les modèles cantonaux doivent pouvoir
être éprouvés, car ils sont importants
pour la suite des travaux. Mais le patient
ne doit en aucun cas devenir «transparent», sous peine d’une mauvaise acceptation de l’eHealth. O
ronischen Patientendossier sehr wichtig für
die weitere Arbeit.
Wird es möglich sein, den gläsernen
Patienten zu verhindern?
Ich bin wie erwähnt überzeugt, dass sich
eHealth und Datenschutz nicht ausschliessen – ja, sie dürfen sich nicht ausschliessen!
Wenn wir nicht verhindern können, dass Patientinnen und Patienten gläsern werden,
hat das verheerende Auswirkungen auf die
Akzeptanz von eHealth – und ohne Akzeptanz wird es eine Investitionsruine! O
Competence 6/2010
15
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Focus
Cybersanté
Le défi des SwissDRG
La fragmentation du système suisse de santé ne facilite
pas le développement des processus électroniques
continus. – Par Caroline Piana
P
ar ses structures fédérales et partiellement «artisanales», le système suisse de
santé est l’un des plus fragmentés de l’OCDE.
En raison du manque d’interopérabilité sémantique et de standardisation, les processus électroniques continus sont sujets aux
erreurs et sont difficiles à réaliser.
La description correcte de l’ampleur des
soins somatiques aigus stationnaires prodigués au patient requiert un relevé complet
des données. Dans le cadre des forfaits par
cas SwissDRG, les hôpitaux sont confrontés
au défi de concrétiser à l’interne les directives de la stratégie eHealth du Conseil fédéral. Soit mettre à disposition en temps
utile, sous une forme actualisée, sécurisée,
traçable et rapidement accessible l’ensemble des données normalisées et des sources.
Une démarche qui n’est pas réalisable dans
un bref délai 1.
Un système de saisie électronique des
données, continu et standardisé (dossier
patient électronique) incluant l’hôpital DOIT
impérativement entraîner une valeur ajoutée pour
O le personnel médical et soignant en
optimisant le temps dont il dispose et en
élevant sa satisfaction au travail grâce
à une disponibilité plus rapide des informations nécessaires,
O le patient en améliorant sa prise en
charge,
O la direction de l’hôpital en lui garantissant un relevé correct des données pour
le codage destiné à la facturation.
Forfaits par cas et transmission
électronique des données
La stratégie eHealth s’applique avant tout
aux processus les plus fréquents. Entre au-
La contribution
de l’eHealth
Le terme «eHealth» englobe tous les
services électroniques de santé qui permettent d’améliorer les processus et de
mettre en réseau les acteurs – patients,
médecins, thérapeutes, assurés, assurances, laboratoires, pharmacies, hôpitaux et soignants 3. L’eHealth doit contribuer à offrir à la population suisse un
accès économique à la santé, tout en
maintenant un niveau élevé de qualité,
d’efficience et de sécurité sous la houlette de la Confédération et des cantons, qui
s’engagent à ce que
O les technologies de l’information et
de la communication permettent
d’assurer la mise en réseau des
acteurs de la santé et que les processus soient améliorés, plus sûrs
et plus efficients financièrement,
O toute personne vivant en Suisse
pourra, en tout lieu et en tout
temps, rendre ses données pertinentes accessibles aux prestataires
de son choix,
O chacun soit impliqué activement
dans les décisions portant sur son
comportement et ses problèmes
de santé, et renforce sa «culture
sanitaire»4.
tres aux secteurs de l’administration et de la
facturation. A l’heure actuelle, la majorité
des médecins, pharmaciens, laboratoires et
hôpitaux transmettent aux payeurs les factures concernant les patients sous forme
Caroline Piana, membre de la Direction de H+,
responsable Tarifs, Statistiques, eHealth,
Lorrainestrasse 4a, 3013 Berne; 031 335 11 53,
caroline.piana@hplus.ch
Elektronische
Patientenrechnungen
Ärzte, Apotheken, Labors, Spitäler: Sie
alle beherrschen mehrheitlich heute die
Aufbereitung und die Übermittlung elektronischer Patientenrechnungen hin zum
Kostenträger. In den Spitälern hat sich
diese Rechnungsstellungsart für KVG-Behandlungen vornehmlich auf den ambulanten Sektor beschränkt. Die XML-Standards für stationäre Rechnungen waren
unzulänglich. Fristgerecht für die Einführung der SwissDRG Fallpauschalen ist das
Forum Datenaustausch bestrebt, den
XML-Standard 4.3 frei zu geben. O
électronique. Dans les hôpitaux, ce mode de
facturation des soins relevant de l’assurance
obligatoire se limite généralement au secteur
ambulatoire. Cela en raison des carences des
standards XML disponibles à l’heure actuelle pour les factures du secteur stationnaire.
Le Forum Datenaustausch2 s’emploie à finaliser dans les délais – pour l’introduction des
SwissDRG – le Standard XML 4.3 permettant
une saisie électronique des forfaits par cas
conforme à la stratégie eHealth et leur communication aux organismes financeurs (assureurs et cantons). O
Références
1 Lire également: The socio-economic impact of the
computerised patient record systems at the University
Hospitals of Geneva; October 2008
2 www.forum-datenaustausch.ch
3 www.e-health-suisse.ch
4 eHealth Schweiz; Tätigkeitsbericht Phase 1; 2008/2009;
März 2010
Competence 6/2010
17
Focus
eHealth aus IT-Sicht
Ein vernetztes Gesundheitswesen für
mehr Sicherheit und Effizienz
Noch besteht im Schweizer Gesundheitswesen grosser Nachholbedarf bei der Akzeptanz
von eHealth und bei den IT-Investitionen. Dabei könnten Spitäler wie Ärzte mit einer fitten
IT bereits heute kostengünstiger und effizienter arbeiten. – Von Martin Rüfenacht
D
er Übergang von einer traditionellen Gesundheitsorganisation zum E-Business
mit web-basierenden Applikationen für Geschäftsprozesse und Patientensicherheit erfordert ein Überdenken der bestehenden
Geschäftsmodelle. Die Frage ist nicht mehr
länger, wann eine umfassende Vernetzung
der Akteure das Gesundheitswesen beinflussen wird, sondern eher wie die einzelnen
Akteure die technologischen Möglichkeiten
implementieren werden, um die grösstmöglichen Vorteile daraus ziehen zu können.
Sichere und hochverfügbare ICT-Infrastrukturen und Applikationen sorgen hier für die
nötige Flexibilität, um schneller auf Veränderungen reagieren zu können.
Die eHealth-Strategie des Bundes hat
klare Ziele: Im Gesundheitswesen der Zukunft sind alle Gesundheitsinformationen
zur richtigen Zeit am richtigen Ort. Patienten, Ärzte, Apotheken, Labors, Spitäler und
Krankenversicherer sind elektronisch miteinander vernetzt und tauschen sicher und
schnell die nötigen Informationen aus.
Koordination alleine genügt nicht
In der Realität zeigt sich noch eine grosse
Skepsis gegenüber den schwachen gemeinsamen Grundlagen von eHealth. In
einer breit abgestützten Studie unter dem
Patronat der FMH, dem Koordinationsorgan eHealth Bund-Kantone, den Gesundheitsdepartementen der Kantone Luzern
und St. Gallen sowie der IG eHealth wurden
im Zuge einer Online-Befragung einerseits
503 zufällig ausgewählte Ärztinnen und
Ärzte sowie 92 IT- bzw. eHealth-Verantwortliche aus den Spitälern befragt. Dieses
erstmals durchgeführte «Swiss-eHealthBarometer» zeigt deutlich den aktuellen
18
Competence 6/2010
Stand und die Entwicklung von eHealth in
der Schweiz auf.
Das Fazit der Studie ist ernüchternd:
Individuelle Kosten-Nutzen-Überlegungen
sind der Entfaltung des vollen Potenzials
von eHealth-Lösungen hinderlich und beschränken diese auf einzelne verbreitete Anwendungen. Die systematische Entwicklung
von eHealth ist auf allen Ebenen blockiert
und äussert sich nicht nur in der relativen
Unbekanntheit der Strategie des Bundes,
sondern auch in kritischen Urteilen zu den
gesetzlichen Grundlagen und zum heutigen
Stand der Koordination. Neben dem Interesse mangelt es in der Ärzteschaft oft sowohl
an Vertrauen in die anderen Akteure als auch
an der Investitionssicherheit.
Potenzial der IT wird unterschätzt
Die Ergebnisse der Studie widerspiegeln in
vielen Punkten die Erfahrungen der Industrie im In- und Ausland: Die Definition von
eHealth, die konkreten Anwendungen und
der resultierende Nutzen sind für die einzelnen Akteure noch lange nicht abschliessend
geklärt. Ein Aufbruch zu einer systemati-
In anderen Ländern beinhaltet eHealth weit mehr als nur elektronische Patientendossiers.
Martin Rüfenacht, Manager Healthcare Cisco
und Vize-Präsident IG eHealth; Cisco Systems
Switzerland GmbH, Morgenstr. 129, 3018 Bern;
079 218 44 46, ruefenacht@ig-ehealth.ch
TIC: un rattrapage
s’impose
Spitäler profitieren von einer modernen IT-Infrastruktur schon vor der späteren Vernetzung.
scheren Entwicklung von eHealth in der
Schweiz ist auf allen Ebenen blockiert. In
vielen Bereichen sind die Ursachen für die
schleppende Umsetzung in den politischen
Prozessen zu suchen – aber nicht nur.
In der Praxis ist der effiziente Austausch
von Informationen auf elektronischem Wege
zwischen medizinischen Leistungserbringern in der Schweiz heute noch die Ausnahme. Zahlreiche Spitäler und Arztpraxen
verfügen dazu noch nicht über die nötige
ICT-Infrastruktur und haben einen grossen
Nachholbedarf bei Investitionen in Hardware
und Software. Dazu kommt, dass in vielen
Institutionen die IT noch nicht über den nötigen Stellenwert verfügt und auch noch nicht
überall als «Enabler» für neue Geschäftsmöglichkeiten wahrgenommen wird. Eine höhere
Akzeptanz, verbunden mit neu geschaffenen
Verantwortlichkeiten für eHealth-Themen,
ist dringend nötig. Bei der Einführung von
Fallpauschalen beweisen gerade die Spitäler, dass sie sehr wohl in der Lage sind, ihre
Organisationen und Budgets rasch auf neue
Themen auszurichten.
Diese Investitionen sind die Grundvoraussetzung dafür, dass die vielfältigen
neuen Geschäftsmodelle und Anwendungen
realisiert werden können.
«Move the data, not the patient»
Ein Grund für den Rückstand bei den IT-Investitionen ist sicher auch der hohe Kosten-
druck im Gesundheitswesen. Mit vielfältigen Prozessoptimierungen ringen die Beteiligten um tiefere Fallkosten. Ungleich höher
wird jedoch das Potenzial von eHealth und
dem elektronischen Austausch der Daten
eingestuft. Mit Investitionen in die eigene
ICT-Infrastruktur können sich die Spitäler
nicht nur auf die bevorstehende breite Einführung des elektronischen Patientendossiers vorbereiten, sondern sich gleichzeitig
auch für den schärfer werdenden Wettbewerb unter den Leistungserbringern im Gesundheitswesen rüsten.
Bei den aktuellen Diskussionen wird
immer wieder vergessen, dass eHealth viel
mehr umfasst als nur ein elektronisches Patientendossier. Innovative Anwendungen
im Bereich Telemedizin, intelligente SocialMedia-Applications oder Homecare prägen
in anderen Ländern die Agenda und tragen
viel zur breiten Akzeptanz von eHealth bei.
Basierend auf einem etablierten Standard
dient das IP-Netzwerk als Plattform für die
Bereitstellung aller Arten von Daten für die
elektronische Gesundheitsakte wie auch für
neue Formen der Kommunikation und der
Zusammenarbeit.
Optimierung der Kosten im
Gesundheitswesen
Der Nachholbedarf bei den IT-Investitionen
im Gesundheitswesen ist gross. Sie dürften
sich längerfristig aber rechnen. Vom Auf-
Dans le secteur de la santé, de nombreux
hôpitaux, institutions et médecins installés ne disposent pas encore des infrastructures de technologie de l’information
et de la communication (TIC) nécessaires
pour profiter des avantages d’un réseau
global. Une généralisation de l’eHealth en
Suisse ne sera possible que si chaque acteur, dans son propre domaine, cherche à
se mettre à niveau. La prise de conscience
des avantages de ces technologies pour
les entreprises de la santé est encore insuffisante. De plus, un grand rattrapage
d’investissements TIC s’impose. De tels
investissements seraient de nature à optimiser le système avant 2015 déjà. O
bau einer modernen IT-Infrastruktur können die Spitäler und Arztpraxen bereits
heute deutlich profitieren – unabhängig
von der späteren Vernetzung innerhalb der
eHealth-Strategie des Bundes. Sie können
mit einer fitten IT bereits heute kostengünstiger und effizienter arbeiten und sich
damit im schärfer werdenden Wettbewerb
im Gesundheitswesen besser positionieren.
Sie schaffen damit gleichzeitig auch die Voraussetzungen, damit der eHealth-Zug wieder in volle Fahrt kommt und die Umsetzung der eHealth-Strategie des Bundes keine Utopie bleibt. In jedem Fall aber kann
eine leistungsfähige IT sofort zur Optimierung der Kosten im Gesundheitswesen beitragen – nicht erst ab 2015! O
Competence 6/2010
19
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Focus Opinion
Umfrage Swiss eHealth Barometer
eHealth als Kur für das
Gesundheitswesen
Viele Spitäler und Ärzte stehen der eHealth-Strategie noch
skeptisch gegenüber. Der Politologe Lukas Golder sieht in
ihr aber eine Kur für das kränkelnde Gesundheitswesen.
Lukas Golder, Senior Projektleiter gfs bern,
Forschung für Politik, Kommunikation und
Gesellschaft.
Bon pour la santé
F
ür das Swiss eHealth-Barometer haben
wir Ende 2009 eine Auswahl der Ärzteschaft sowie alle Spitäler zum Stand und
Entwicklung von eHealth befragt. Vor allem
dank dem guten Rücklauf wissen wir nun
von 151 der 318 angeschriebenen Schweizer Spitäler Genaueres, was Stand, Einsatz
und Bewertung von eHealth in der Schweiz
betrifft.
Die Resultate hingegen waren weniger
erfreulich. Das Swiss eHealth-Barometer
zeigt Aprilwetter an: Einmal siehts freundlich
aus, dann wieder eher durchzogen. So ist bei
der Ärzteschaft die Vernetzung insgesamt
eher schwach und neu geplant ist wenig. Vor
allem grössere Spitäler haben zwar einige
ausgewählte Lösungen im Einsatz, aber das
Ganze hat noch wenig System. Der grösste
Schwachpunkt sind die Koordination und die
schlechte Zusammenarbeit. Aus Sicht der
Spitäler fehlt es zudem an den Finanzen sowie an staatlicher Führung.
Für die weitere Entwicklung sind zwei
wichtige Hürden zu erkennen: Die Kosten-
Nutzen-Überlegungen sowie die Unabhängigkeitsbedenken beispielsweise gegenüber
Software-Firmen aber auch gegenüber Krankenkassen und Behörden, die verstärkte
Kontrollmöglichkeit erhalten könnten.
Viel konkrete Hoffnung auf oder eine
ideelle Erwartung an eHealth lässt sich unter diesen Umständen nicht erkennen. Eine
Qualitätssteigerung durch eHealth erscheint
möglich, wenn medizinische Informationen
geteilt, die Vernetzung gestärkt und Ausbildungen stark forciert werden.
Die Kombination aus Qualität, Effizienz- und Effektivität, wie sie die Strategie
eHealth Schweiz verspricht, wäre eine wichtige Kur für das kränkelnde Gesundheitssystem in der Schweiz. Die Offensive, die der
neue Gesundheitsminister in diesem Bereich
beabsichtigt, könnte der nötige Katalysator
für eHealth in der Schweiz sein. O
O Das Swiss eHealth-Barometer entstand im Auftrag
der InfoSocietyDays. Es ist abrufbar auf
www.infosocietydays.ch
Fin 2009, nous avons interrogé un échantillon de médecins ainsi que l’ensemble des
hôpitaux sur le développement des services électroniques de santé pour le baromètre Swiss eHealth.
Les résultats de l’enquête se sont
révélés moins réjouissants que le taux de
réponse des hôpitaux, proche de 50%. Les
médecins ne sont guère interconnectés et
les projets dans ce domaine sont peu nombreux. Les grands hôpitaux avant tout ont
mis en œuvre des solutions, mais la systématique est insuffisante.
La coordination et le manque de collaboration constituent la plus grande faiblesse des services électroniques de santé. Et
les hôpitaux déplorent le déficit de financement et de pilotage de la part de l’Etat.
Le développement de la cybersanté devra
affronter deux obstacles importants: les
évaluations coûts-bénéfice et les craintes
relatives à l’indépendance, à l’égard des sociétés de logiciels comme des caisses-maladies et des autorités, dont les contrôles
pourraient se renforcer.
L’eHealth n’inspire donc que peu d’espoirs concrets ou d’attentes idéalisées. Une
amélioration de la qualité est considérée
comme possible: lorsque les informations
médicales seront partagées, l’interconnexion
renforcée et les formations intensifiées.
La combinaison de la qualité, de l’efficience et de l’efficacité telle que promise
par la stratégie eHealth suisse pourrait
être bénéfique pour soigner les maux du
système de santé. L’offensive prévue par le
nouveau ministre de la Santé pourrait faire
office de catalyseur de l’extension de la
cybersanté en Suisse. O
Competence 6/2010
21
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Background
ForOm NV
Des ponts entre hôpitaux
et omnipraticiens
Un projet-pilote du canton de Vaud veut encourager
la formation des omnipraticiens dans le Nord vaudois.
Le chantier touche à son terme. – Par Marie-Claire Chamot
L
orsque l’assistant ForOm deviendra généraliste, nous espérons qu’il s’installera
dans notre région... et s’il ne s’installe pas
dans la région, au moins sera-t-il devenu généraliste!», telle est la philosophie de Sylvie
Thierry Perez et de ForOm NV.
Avec l’appui du Service de la Santé publique, les Etablissements hospitaliers du
Nord Vaudois (eHnv) et tous les acteurs de
la formation (la Policlinique Médicale Universitaire et son nouvel Institut Universitaire de
Médecine générale ainsi que le Cursus romand de médecine générale et les médecins
Chargée des projets
institutionnels
Ingénieure française arts et métiers,
Sylvie Thierry Perez était engagée en
2002 pour étudier la faisabilité de la
fusion du CHYC et du resHO, soit de tous
les hôpitaux regroupés aujourd’hui
sous la bannière des eHnv (Etablissements Hospitaliers du Nord Vaudois).
Mission largement accomplie donc,
compliquée du transfert simultané du
secteur mère-enfant de St-Loup à Yverdon. Aujourd’hui directrice générale
adjointe des eHnv, Sylvie Thierry Perez
y assume la responsabilité des systèmes d’information et du portefeuille
des projets institutionnels. A ce titre,
elle forme et accompagne des chefs de
projets et dirige elle-même des projets
comme ForOm NV, le Centre de traitement des troubles anorexie-boulimie à
St-Loup ou le «Futur des eHnv».
installés du Nord Vaudois) ont retroussé
leurs manches pour mettre en place un système favorisant la relève des omnipraticiens.
Avec comme clé de voûte l’encadrement par
des généralistes du Nord vaudois.
Créer un esprit de corps
Objectif: renforcer l’attrait de la médecine
générale face à l’irrésistible séduction des
spécialisations pratiquées par les assistants
tout au long de leurs stages hospitaliers.
«Nous voulons créer des ponts entre l’hôpital
et les médecins omnipraticiens, en favorisant
les contacts et la collaboration», explique
Sylvie Thierry Perez. «Avec ForOm NV, l’assistant est accueilli, suivi et encouragé dans son
choix spécifique, tout au long de son cursus
régional. Nous contribuons à créer un esprit
de corps <omnipraticien› dans un cursus de
formation essentiellement produit en milieu
hospitalier».
Concrètement, le candidat s’engage en
principe avec ForOm NV dans un cursus de
3 ans, à l’hôpital et au cabinet du médecin
installé. Le contrat est signé pour la durée totale avec les eHnv, y compris pour l’assistanat
en cabinet ou le passage à l’hôpital de SainteCroix, ce qui évite toute rupture dans les couvertures d’assurances ou le niveau de revenu.
Ce point est un élément facilitant autant pour
l’assistant que pour les médecins formateurs.
En prévision, l’Etat de Vaud finance 2 postes
de stagiaires supplémentaires auprès de généralistes. 11 contrats sont d’ores et déjà signés, ce qui dépasse les espoirs et confirme
l’intérêt des jeunes gradués.
Une équipe de généralistes formateurs
La formation spécifique des assistants ForOm NV est encore en évolution. Après quel-
Sylvie Thierry Perez, directrice générale
adjointe des eHnv, rue de Plaisance 2,
CP 554, 1401 Yverdon; 024 424 53 22,
sylvie.thierry@ehnv.ch
Spitäler helfen
Hausärzte ausbilden
Die eHnv (Etablissements hospitaliers du
Nord vaudois) in Yverdon (VD) und Umgebung stehen im Zentrum eines Projektes
zur Förderung des Hausärztenachwuchses.
Sie tun dies in Zusammenarbeit mit etablierten Hausärzten und mit der Unterstützung des kantonalen Gesundheitsdepartements. Elf Assistenzärzte haben den Vertrag bereits unterschrieben, der sie für eine
dreijährige Weiterbildungszeit engagiert.
«Wenn der ForOm-Assistent Hausarzt wird,
hoffen wir, dass er sich in unserer Region
installieren wird... Und wenn nicht, wird er
wenigstens Haus-arzt sein!», sagt die Projektleiterin Sylvie Thierry Perez. O
ques tâtonnements pour trouver la meilleure
organisation au sein de l’hôpital, la formation
sera finalement assurée par une équipe de
généralistes, active sur l’ensemble des sites
des eHnv et de Sainte-Croix. L’engagement de
4 ou 5 médecins à 10 % sera finalisé ces prochaines semaines. Au début de l’automne,
toute l’équipe sera sur le pont pour organiser
dans le détail les interventions dans les services hospitaliers, «une nouveauté qui va à
contre-courant des habitudes et dont la réussite tiendra beaucoup aux personnalités», reconnaît Sylvie Thierry Perez.
Budget annuel de l’opération: 460 000
CHF accordés d’année en année par le canton, pour assurer le salaire du coordinateur
et des formateurs, l’administration du cursus et les deux postes d’assistants supplémentaires en cabinet. O
Competence 6/2010
23
Background
Das Spital der Zukunft
«Mit 5 Prozent weniger Pflegepersonal
erreichen wir die gleiche Qualität»
Henny van Laarhoven, die Direktorin des holländischen Vorzeigespitals Orbis, blickt auf das
erste Betriebsjahr zurück. Durch modernste Technik und standardisierte Prozesse läuft
der Betrieb auch mit wesentlich weniger Personal störungsfrei. – Von Fabian Fellmann
Henny van Laarhoven, Ihr Spital ist seit
einem Jahr in Betrieb. Wie läuft es?
Zuerst mussten die vielen technischen Systeme fein abgestimmt werden, so etwa die
automatischen Türen und Transportwagen,
das Klimasystem. Das kann man ja erst machen, wenn das Krankenhaus in Betrieb ist
und man ganz genau weiss, wie es funktionieren soll. Was man auch merkt: Das Personal ist inzwischen mit den vielen ICTFunktionen vertraut geworden. Das ist
nicht so einfach, wenn man die Arbeit in einem alten Krankenhaus gewöhnt ist. Die
Umstellung, auch nach viel Schulung im alten Spital, war doch gross und kostete Zeit
und Disziplin.
haben werden und doch dieselbe Arbeit
leisten müssen. In der Pflege erreichen wir
mit 5 Prozent weniger Personal dieselbe
Qualität, weil wir uns besser organisieren
konnten. Beim Hausdienst und der Verwaltung konnten wir 15 Prozent des Personals
einsparen. Die Logistik zum Beispiel bestreiten wir mit 20 Personen weniger, weil wir
sie weitgehend automatisiert haben.
Wie denn?
Ein Beispiel: Es gibt einen ganzen Servicebereich, in dem Roboter aktiv sind. Diese können dank GPS-Modulen und Sensoren selbstständig durch die Gänge fahren: Sie erkennen, ob die Wand nebenan gerade ist oder
ob da eine Tür oder eine Säule ist. Und weil
sie die Hauspläne gespeichert haben, können sie sich gezielt bewegen. Sie laden die
Wie war das Feedback der Patienten?
Das war von Anfang an sehr positiv. Die Leute finden das Krankenhaus sehr bequem. Es
bietet auch Luxus, den man sich an einem
solchen Ort nicht gewohnt ist. Deshalb wollen Patienten auch immer wieder wissen,
was denn das alles gekostet hat.
Wie viel haben Sie gespart?
Wir sind eben daran, die Jahresrechnung
abzuschliessen, und können darum noch
keinen Vergleich zu vorher machen. Ich hoffe, dass wir im laufenden Jahr eine Berechnung machen können. Eines lässt sich aber
jetzt schon sagen: Wir kommen mit weniger
Personal aus. Und die Personalkosten entsprechen normalerweise etwa 60 Prozent
der Kosten in einem Spital.
Wo war das möglich?
Wir wissen, dass wir in Zukunft immer weniger qualifiziertes Personal zur Verfügung
24
Competence 6/2010
Das Orbis Medizinzentrum im holländischen Sittard wurde im Januar 2009 eröffnet.
Wagen mit dem Essen oder anderem Material auf, transportieren sie zum Lift, bringen
sie in den richtigen Stock und kommen wieder an den Ausgangspunkt zurück, wobei
sie gleich den Müll mitnehmen. Auf der Abteilung verteilt das Personal dann das Essen
in die einzelnen Zimmer.
Profitieren auch die Patienten durch
tiefere Rechnungen?
Am Anfang nicht, weil wir hohe Amortisationskosten durch den Neubau haben. Aber
nach rund fünf Jahren sollten wir die Einsparungen weitergeben können.
Sie planten mit dem Orbis Medizinzentrum ein «Spital der Zukunft». Was
war Ihnen wichtig?
Die Patienten sind in Zimmern untergebracht, die einem guten Hotelzimmer sehr
ähnlich sind. Aber alle Einrichtungen sind
darauf ausgerichtet, dass die Patienten so
selbstständig wie möglich sind. Das Spital
bietet seinerseits die Pflegeleistungen und
Behandlungen an.
Mit solchen Mitteln arbeiten auch
herkömmliche Spitäler.
Ja. Aber unser Spital wurde von Grund auf
neu geplant. Wir haben zuerst überlegt,
welche Wege der Patient durchläuft und wie
das am effizientesten funktionieren kann.
Und darauf haben wir das ganze Gebäude
ausgerichtet. 80 Prozent der Patienten
durchlaufen im Spital eine Art Routine, weil
sie eine häufige Diagnose erhalten. Indem
wir hier unsere Arbeit gut organisieren und
beschleunigen, verbessern wir den Pflegeprozess und schaffen freie Kapazitäten für
jene 20 Prozent der Patienten, welche mehr
Aufmerksamkeit brauchen.
Das ist aber nur bei grossen Spitälern
möglich.
Unser Spital versorgt 200 000 Menschen
und bietet dafür 410 Betten. Bei uns sind es
alles Einzelzimmer, 80 Prozent davon gleich
und multifunktional eingerichtet. Bei uns
muss kein Patient mehr das Zimmer wechseln, weil die Einrichtungen nicht ausreichen. Und neben jedem Bett hängt ein Terminal. Darauf kann man nicht nur fernsehen, sondern auch die Schwester rufen, die
Tür schliessen, telefonieren oder das Essen
bestellen. Aber auch der Arzt kann den Bildschirm benutzen, um Informationen abzurufen und mit dem Patienten zu teilen.
Orbis Medisch
Centrum: Ein Spital
für 200 000 Personen
Henny van Laarhoven ist Direktorin des
Spitals Orbis Medischen und Zorgconcern, das seit Januar 2009 in der südniederländischen Stadt Sittard-Geleen in
Betrieb ist. Der Bau des Spitals der Zukunft in Sittard-Geleen war das Resultat
eines Auftrags des Gesundheitsministers von 1999 an drei Spitäler.
In Laarhovens Spital mit seinen
320 stationären und 90 Tagesbetten
arbeiten heute 138 Fachärzte und rund
1300 Pflegefachleute. Pro Jahr leistet
es rund 110 000 Pflegetage; ein Patient bleibt im Schnitt 6 Tage. Das Versorgungsgebiet umfasst 200 000 Personen. Zum Vergleich: Für die rund 600
Betten im Kantonsspital Luzern gibt es
500 Vollzeitstellen für Ärzte, dazu rund
2000 Vollzeitstellen für Pflegefachleute.
Sie leisten rund 200 000 Pflegetage im
Jahr.
Sie bieten nur Einzelzimmer? In der
Schweiz ist das der Standard für
privat Versicherte.
Den Unterschied zwischen allgemein und
privat Versicherten haben wir in den Niederlanden abgeschafft. Es stand für uns nie
zur Diskussion, Mehrbettenzimmer zu bauen. Wenn man die Patienten richtig fragt,
wollen sie Privatsphäre und Ruhe. Sie wollen nicht, dass der Nachbar im Zimmer bei
Besprechungen mit dem Arzt mithört.
Wenn der Patient im Spital ist, ist er krank.
Er hat Schwierigkeiten, zum Beispiel auf die
Toilette zu gehen. Er hat Schmerzen und
schläft schlecht. Da will man sein Zimmer
nicht teilen. Unsere Erfahrung zeigt, dass
die Patienten die Privatsphäre sehr schätzen. Und wenn sie die Tür öffnen, haben sie
viele Kontaktmöglichkeiten.
Computergesteuerte Zimmer, Rationalisierung, Privatsphäre: Insgesamt tönt
das nach einer Gesundheitsfabrik.
Ganz im Gegenteil. Unsere Zimmer sind aus
der Perspektive der Patienten bequem eingerichtet. Angehörige können jederzeit bei
den Patienten übernachten – oder auch
dank des Terminals arbeiten.
Henny van Laarhoven, Director Shared Services
Center Orbis, P.O. Box 5500, NL_6130 MB Sittard;
+31 46 4597761, h.vanlaarhoven@orbisconcern.nl
Moins de personnel
grâce au hightech
Henny van Laarhoven, directrice de l’hôpital modèle hollandais Orbis, est satisfaite
de la première année d’exploitation. Son
entreprise est parvenue à épargner 5% du
personnel infirmer en maintenant le même
niveau de qualité, explique-t-elle. Les secteurs de l’intendance et de l’administration ont nécessité 15% de main d’œuvre en
moins. Et cela grâce à une très forte automatisation de l’établissement. Le passage
de l’hôpital conventionnnel au nouveau
Centre Orbis a exigé temps et discipline de
la part des employés. Cet établissement
compte 410 lits, essentiellement en chambres individuelles. Les Pays-Bas ne distinguent en effet plus les assurés en chambre
commune et privée. O
Ein solches Spital bedeutet riesige
Investitionen: Ihres war 360 Millionen
Euro teuer.
Diese Summe umfasst alle sechs Gebäude
des Orbis Medisch Centrum. Wir wollen die
Mehrinvestitionen so weit wie möglich
wettmachen, weil wir in Zukunft mit weniger Personal eine hohe Versorgungsqualität
bieten können. Und ein Spital wird 24 Stunden pro Tag und 365 Tage im Jahr benutzt,
meistens während 40 Jahren. O
O Ein Teil dieses Interviews erschien nach dem Auftritt von
Henny van Laarhoven an den Trendtagen Gesundheit
Luzern Mitte März in der Neuen Luzerner Zeitung. Aktualisierung: Kathy Horisberger.
Competence 6/2010
25
Trend
Swiss GAAP FER
Trend zu transparenter
Rechnungslegung
Ein Rechnungslegungsstandard erhöht Qualität und
Transparenz der Finanzberichterstattung. –
Von Beat Blaser und Gerhard Siegrist
Beat Blaser, Betriebsökonom;
058 792 45 98, beat.blaser@ch.pwc.com
Gerhard Siegrist, dipl. Wirtschaftsprüfer;
058 792 26 10, gerhard.siegrist©ch.pwc.com
PricewaterhouseCoopers AG, Birchstrasse 160,
8050 Zürich
Finances: un besoin
d’harmonisation
L
istenspitäler erfüllen eine öffentliche
Aufgabe. Sie müssen deshalb verschiedene Informationsbedürfnisse abdecken.
Beispielsweise fliessen detaillierte Erlös- und
Kosteninformationen an Krankenversicherer
und Behörden. Der Fokus der darzulegenden
Informationen liegt derzeit auf der Betriebsbuchhaltung, d.h. auf den einzelnen Kostenstellen und Kostenträgern. Für die Betriebsbuchhaltung haben sich die Vorgaben von
REKOLE® als Basis für eine branchenweite
Vereinheitlichung etabliert. Weniger im Fokus stand bisher die Qualität des finanziellen
Rechnungswesens.
Mit der neuen Spitalfinanzierung erfolgt
ein Wechsel von der reinen Kostenabgeltung
zu einem kostenorientierten Preissystem. Die
tatsächlichen Kosten pro Fall sind nicht mehr
direkt für die Entschädigung massgebend,
sondern dienen lediglich der Herleitung des
Preisniveaus. Diese Entkoppelung wirkt sich
auf die finanzielle Lage der Spitäler aus. Für
die Frage, ob in der Summe ein insgesamt
ausgeglichenes Jahresergebnis resultiert, ist
die Finanzbuchhaltung zuständig.
Als Gegenstück zu den branchenseitigen Vorgaben zum betrieblichen Rechnungswesen der Spitäler braucht es daher eine
harmonisierte finanzielle Berichterstattung,
die eine zuverlässige Aussage zur finanziellen Lage ermöglicht. In zahlreichen Kantonen
(z.B. AG, BE, BL, LU, SG,SH, TG, ZH) haben Spitäler und Behörden Projekte zur Stärkung der
finanziellen Berichterstattung der Spitäler
26
Competence 6/2010
gestartet. Im Zentrum steht die Einführung
von Rechnungslegungsstandards, welche die
heutigen Regelungslücken zu schliessen vermögen. Dabei hat sich insbesondere der anwenderfreundliche Rechnungslegungsstandard Swiss GAAP FER in den meisten Fällen
als zweckmässige Wahl erwiesen.
Mit der Einführung eines Rechnungslegungsstandards werden Qualität und Transparenz der finanziellen Berichterstattung erhöht. Vermittelt wird ein den tatsächlichen
Verhältnissen entsprechendes Bild der Vermögens-, Finanz- und Ertragslage des ganzen Spitals («true and fair view»).
Ein Rechnungslegungsstandard schafft
eine zuverlässige Basis für die Führung der
Betriebsbuchhaltung und minimiert die Zahl
der sachlichen Abgrenzungen. Swiss GAAP
FER stellt somit eine sinnvolle Ergänzung
zum heutigen REKOLE® dar. Die Erfahrung
aus bisherigen Projekten zeigt, dass die Einführung eines Rechnungslegungsstandards
wie Swiss GAAP FER innerhalb eines Kalenderjahres möglich ist. Der zeitliche Aufwand
für Spitäler kann durch eine professionelle
Projektorganisation und externe Unterstützung minimiert werden.
Von einem optimierten Rechnungswesen profitiert eine Vielzahl von Anspruchsgruppen. Spitalintern wird die Qualität der
Führungsinformationen verbessert, weil sich
Controlling- und Kennzahlensysteme auf
zuverlässige, nach betriebswirtschaftlichen
Kriterien ermittelte Finanzzahlen abstüt-
REKOLE® a fait ses preuves en matière de
comptabilité de gestion. Mais, à la veille
de l’introduction du nouveau financement hospitalier, un rapport financier
harmonisé s’impose, qui permette de tirer
des conclusions fiables sur la situation financière de l’entreprise. De nombreux
cantons ont lancé des projets de standardisation de la présentation des comptes,
telles que le très convivial Swiss GAAP FER
(Recommandations relatives à la présentation des comptes). Une comptabilité
optimisée est très utile. A l’interne, elle
améliore la qualité des informations de
pilotage. Quant aux autorités sanitaires,
elles apprécient d’être en mesure de comparer les bilans. O
zen können. Leitungsorgane können damit
ihre Entscheide auf eine fundierte Basis abstützen. Die Gesundheitsbehörden schätzen
insbesondere die verbesserte Vergleichbarkeit der Rechnungsabschlüsse, während die
Eigentümer die finanziellen Risiken ihrer Beteiligung besser managen können.
Mit der Anwendung eines Rechnungslegungsstandards wird das Vertrauen in die
finanziellen Informationen gesteigert – ein
überzeugender Beitrag zur Vereinfachung
der heutigen komplizierten und anspruchsgruppenspezifischen Informationsverpflichtungen der Spitäler. O
Trend
Imagekampagne
Mit Spielfilm neue
Pflegefachleute anlocken
Gegen 500 neue Pflegefachleute will das Berner Bildungszentrum Pflege jedes Jahr gewinnen. Jetzt wirbt es mit
einer munteren Spitalkomödie. – Von Kathy Horisberger
U
nser Ziel war es zu zeigen, dass Pflege
etwas sehr Lebendiges ist, das durchaus
auch Spass macht.» Für Hans-Ruedi Huber,
stellvertretender Leiter Marketing und Kommunikation, braucht es immer wieder neue
Ideen, wenn man wie das Berner Bildungszentrum Pflege jedes Jahr gegen 500 Studierende für die Pflegeausbildung gewinnen
muss. So viele Interessierte braucht es, um
die Nachfrage nach Pflegepersonal im Kanton Bern sicherzustellen. Wieso also nicht
einmal etwas Glamour in die Berufsbildungswerbung bringen und «Grey’s Anatomy» in
ein Berner Landspital verlegen?
So kam es, dass der bekannte Drehbuchautor, Regisseur und Produzent Peter
Luisi (Co-Autor «Vitus») den Auftrag für
einen Film im Krankenhausmilieu bekam.
Er realisierte den rund 40 Minuten kurzen
Streifen im Regionalspitalzentrum Langenthal im vergangenen Winter. Gedreht wurde
neben dem normalen Spitalbetrieb in knapp
zwei Wochen. In der turbulenten Komödie
erlebt die Praktikantin Lina (Judith Koch)
allerlei Unerwartetes. In einer Doppelrolle
glänzt Beat Schlatter, der sowohl den Spitalkoch wie einen reichen Patienten darstellt.
Dem Auftraggeber des Films war es wichtig,
damit auch Klischees über den Spitalalltag
aufzulösen und das Publikum mit einer turbulenten Geschichte für sich und die Spitalarbeit zu gewinnen.
Une fiction pour
stimuler la relève
Le Centre de formation bernois en soins
– Berner Bildungszentrum Pflege – emprunte de nouvelles voies pour promouvoir la formation. Le réalisateur suisse
Peter Luisi a tourné l’hiver dernier une
fiction de 40 minutes à l’Hôpital de Langenthal (BE). Cette comédie enlevée,
baptisée «Die Praktikantin» (la stagiaire), est notamment interprétée par le comique Beat Schlatter, qui joue deux rôles.
Avec les aventures de la stagiaire Lina, le
centre de formation veut montrer aux
jeunes que la profession infirmière peut
être vivante et même amusante. Le film
sera présenté dans le canton de Berne en
2010 lors de quatre projections de lancement et de 80 séances d’information. Il
sera aussi remis sous forme de DVD. O
Regisseur Peter Luisi (r.) gibt Anweisungen.
Regisseur und Darsteller fanden es
wichtig, für die Pflegeberufe zu werben und
stellten sich günstig zur Verfügung. So konnte der Film mit einem minimalen Budget von
250 000 Franken realisiert werden. Er wird
im Laufe des Frühsommers an vier Lancierungsevents in Kinos vorgestellt. Dabei will
man vor allem Multiplikatoren wie Medien,
Behörden und Berufsberater ansprechen.
Darauf folgen rund 80 Info-Veranstaltungen bis Ende Jahr, mit denen man sich direkt
an die Hauptzielgruppen, einerseits 18- bis
23-Jährige der Sek 1-Stufe und andrerseits
an QuereinsteigerInnen, wendet. Und alle
Besucherinnen und Besucher dieser Events
bekommen «Die Praktikantin» auf DVD als
Geschenk mit nach Hause. O
Praktikantin Lina (Judith Koch) beschwichtigt den millionenschweren Patienten (Beat Schlatter).
O Daten der Info-Veranstaltungen auf www.bzpflege.ch
Competence 6/2010
27
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Trend
Jubiläum im WE’G
Eine Dogmengeschichte
der Pflege
Die Weiterbildung im Schweizer Gesundheitswesen hat sich
in den letzten Jahrzehnten stark verändert. Eine führende
Rolle spielte dabei das WE’G in Aarau. – Von Silvia Kübler
D
as Schweizerische Rote Kreuz (SRK)
gründete 1950 die «Fortbildungsschule für Krankenschwestern» in Zürich als
erste schweizerische Weiterbildungsinstitution für leitendes Pflegepersonal – die
spätere «Kaderschule für die Krankenpflege». 1986 zog die Schule an den heutigen
Standort nach Aarau um. 1998 änderte sie
ihren Namen zu WE’G Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe. Im Jahr 2000
fusionierte das WE’G mit dem Interdisziplinären Spitex Bildungszentrum ISB in Zürich.
Gleichzeitig löste es sich vom SRK; die Stiftung bildung.gesundheit übernahm die Trägerschaft. Das WE’G ist heute ein privates
deutschschweizerisches Weiterbildungszentrum.
Viele Anliegen sind gleich geblieben
«Schwestern in leitender Stellung» waren
in den Fünfzigerjahren Oberinnen und
Schulschwestern, also Führungspersonen
im Spital oder an Schulen. Bei seiner Eröffnungsrede umriss Dr. H. Martz, der Präsident des Schulrates, die Anforderungen an
diese «Kaderleute» wie folgt: «In einer leitenden Schwesternstellung spielen – tadellose berufliche Kenntnisse vorausgesetzt –
Fragen der beruflichen Erziehung, der
menschlichen Führung, des Gesundheitsschutzes von Schülerinnen und Schwestern
eine wichtige Rolle – weiter Fragen der
Organisation und Arbeitseinteilung, der
Personalführung, des Rapportwesens, des
Spitalhaushaltes, des mündlichen und
schriftlichen Verkehrs mit Untergebenen,
Vorgesetzten, Schulleitung, Ärzten, Spitalverwaltung; die Schwester in leitender Stellung hat ihr Urteil, ihren Rat abzugeben, in
der Diskussion zu formulieren und zu ver-
teidigen, sie hat Anordnungen zu treffen,
Entscheide zu fällen, persönliche Differenzen zu schlichten, Verwicklungen zu entwirren. Dabei muss sie sich dauernd exponieren, sich ungerechter und gerechter Kritik
aussetzen, Verantwortung übernehmen
und deren Folgen tragen.»
Seither haben sich Sprache und Begriffe geändert – so sprechen wir heute von
Fach- und Kommunikationskompetenz, Konfliktfähigkeit, Selbstmanagement und Leadership – viele Anliegen sind im Kern aber
gleich geblieben. Heute haben ökonomische
Aspekte einen höheren Stellenwert; neben
den Spitälern übernehmen andere Institutionen in der Gesundheitsversorgung eine zunehmend wichtige Rolle. Die Arbeitsteilung
zwischen den verschiedenen Berufen im Gesundheitswesen – und die Zusammenarbeit
zwischen den verschiedenen Disziplinen und
Akteuren ist heute eine drängendere Frage
als damals.
Erster Masterstudienlehrgang 1996
Auch heute sind «tadellose berufliche
Kenntnisse» eine Voraussetzung für eine
Führungsfunktion. An der Kaderschule wurden erst mit den Höheren Fachausbildungen
(HöFa I und HöFa II) Lehrgänge angeboten,
die auf (pflege)fachliche Inhalte fokussiert
waren. Diese Weiterbildungen waren die
Vorläufer der akademischen Ausbildungen
in einer Zeit, als ein Studium in Pflegewissenschaft in der Schweiz in weiter Ferne lag.
Die Pionierinnen der Kaderschule setzten
sich schon sehr früh ein für die Möglichkeit,
Pflege zu studieren. Der erste Masterstudiengang in Pflegewissenschaft in der Schweiz
wurde 1996 in Aarau angeboten, in einer
Kooperation mit der holländischen Universi-
Silvia Kübler, Direktorin WE’G Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe, Mühlemattstrasse 42, 5000 Aarau; 062 837 58 00,
silvia.kuebler@weg-edu.ch
Un reflet de
l’évolution des soins
En créant en 1950 à Zurich une première
institution de formation continue – la
«Fortbildungsschule für Krankenschwestern» – la Croix Rouge Suisse a joué un
rôle de pionnier. Celle-ci déménagea 26
ans plus tard à Aarau, avant d’être rebaptisée «WE’G» en 1998. A l’heure actuelle,
ce centre est privé, et a offert, en 1996, le
premier cursus de Master en Sciences infirmières, en collaboration avec l’Université hollandaise de Maastricht. Mais les formations académiques, ce sont aussi la
création en 2000 de l’Institut des sciences
infirmières de l’Université de Bâle et les filières HES pour les professions de la santé: en 2006 est née la haute école «WE’G»
fondée en parallèle au centre de formation continue existant. O
tät Maastricht. 2000 wurde das Institut für
Pflegewissenschaft an der Uni Basel eröffnet und seit 2006 führen die Fachhochschulen in der Deutschschweiz Studiengänge für
die Berufe im Gesundheitswesen.
Mit der WE’G Hochschule Gesundheit
wurde 2006 die akademische Schwesterschule des WE’G Weiterbildungszentrums
gegründet. Sie ist Teil des Departements
Gesundheit der privaten Kalaidos Fachhochschule und wird von drei Partnern getragen:
Kalaidos, Stiftung bildung.gesundheit und
Stiftung Careum. Die beiden WE’G-Institutionen können so das ganze Spektrum von der
beruflichen Weiterbildung bis zu den Hochschulstudiengängen abdecken. O
Competence 6/2010
29
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Librum
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ARCHIV
Alle Artikel aus Competence
im direkten Zugriff!
Dr Jean Martin, ancien médecin cantonal vaudois,
membre de la Commission nationale d’éthique
Marlyse Aubert, rédactrice Competence
La relation patient-malade
Les conflits à l’hôpital
Le livre que Bernard Hoerni, professeur à
l’Université de Bordeaux 2 et ancien présidant du Conseil national de l’Ordre des médecins, consacre aux rapports entre malades
et thérapeutes est impressionnant. L’érudition de l’auteur le rend presque encyclopédique, mais il reste aisé à consulter.
Dix-neuf chapitres substantiels apportent des éclairages historiques, sociologiques, psychologiques, juridiques, éthiques,
tout en mettant l’accent sur la pratique: centrée sur le patient, prenant ses distances
d’avec le paternalisme d’antan – parlant de
l’«intéressement» du malade à sa maladie et
promouvant son éducation; soulignant l’importance d’un travail en interdisciplinarité
avec des professionnels qui y sont formés.
On y trouve aussi une philosophie, au meilleur
sens du terme, de la relation thérapeutique.
A vrai dire, ce qu’explique et discute
l’auteur devrait aller de soi s’il suffisait de
publier pour que soient mis en pratique des
principes et comportements nouveaux. Mais,
s’agissant de relations humaines et notamment dans ce cas du colloque singulier thérapeutique, on reste loin du compte. Poids des
habitudes et, pour une part, de ce que l’information c’est le pouvoir et qu’on ne la partage qu’avec réserve (même quand elle appartient au patient comme c’est le cas des
éléments inclus au dossier médical!).
Contribution majeure, la somme réunie
par Bernard Hoerni devrait être «intégrée»
par tout professionnel, faire partie de la bibliothèque de base de l’étudiant et être une
référence pour les enseignants.
Infirmière, cadre de santé puis formatrice à
l’école des cadres après avoir obtenu un doctorat en psychologie sociale, Bertille Patin se
base sur la théorie des représentations sociales pour comprendre les conflits à l’hôpital. Elle analyse ainsi les représentations que
les cadres, médecins et personnels de direction se font des autres, de la maladie et de la
santé. Et propose des clefs pour dépasser les
conflits qu’elles engendrent.
Après une première partie théorique,
l’auteure consacre l’autre moitié de l’ouvrage
à des situations vécues par plus de cinquante «cadres de santé de fonction infirmière».
Elle montre en particulier comment les modes de pensée orientent les conduites et les
relations de subordination-domination et
analyse en détail les situations de conflits
qui peuvent notamment déboucher sur des
«dénis de soins».
En conclusion, compte tenu de l’«introduction du libéralisme à l’hôpital», elle préconise un «recentrage sur le patient» qui
permette aux acteurs de travailler sur leurs
complémentarités et de faire face à leurs responsabilités. En bref, de faire du patient un
«contre-pouvoir objectif»: «Si l’on fait le
constat que les réformes ajoutées aux difficultés financières des hôpitaux fonctionnent
comme une contrainte qui conduit à oublier
encore plus aisément le malade, il n’y a peutêtre pas d’autres solutions, et c’est tant
mieux, que de voir le pouvoir des malades
encore renforcé pour venir à l’appui de sa demande de soins et d’une meilleure sécurité
qui serve tous les acteurs.»
La relation médecin-malade (L’évolution des
échanges patient-soignant), Bernard Hoerni,
2008, Editions Imothep MS, 19 avenue Duquesne, 75007 Paris, 288 pages.
ISBN : 2-911443-23-3t, 32 Euros
Les conflits à l’hôpital, comprendre pour agir,
Bertille Patin, 2010, Les Etudes Hospitalières,
253-255 cours du Maréchal Gallieni, 33000
Bordeaux, 387 pages.
ISBN 978-2-84874-132-1, 60 Euros
30
Competence 6/2010
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Inside
Können Rega-Helis bald
mit GPS landen?
Schon lange möchte die Rega mit GPS auch bei Nebel auf
dem Berner Inselspital landen. Das BAZL zögert.
Private Burnout-Klinik
für Susch GR
Im Herbst 2010 wird in Susch, im Unterengadin, die erste Schweizer Burnout-Klinik eröffnet. Das 12-Millionen-Projekt ist auf gutem
Weg: Allerdings wird es vorläufig eine reine
Privatklinik sein. Zwar bemühte sich die Klinikleitung um Anerkennung für allgemein
Versicherte, ein erster Antrag wurde aber
abgelehnt. Die Klinik will nun einen zweiten
Anlauf nehmen. Ursprünglich war die Rede
von 30 bis 40 neuen Arbeitsplätzen. Auf die
Eröffnung hin werden es aber nur gut die
Hälfte sein. O
Info: www.drs1.ch → Regionaljournal GR →
22.04.2010
Roggwil BE: Zentrum
für Hirnverletzte
Direkte Heli-Landung auch ohne Sicht: Die Technologie steht, die Zulassung lässt auf sich warten.
Schon seit sieben Jahren strebt die Rega einen
durch GPS unterstützten Anflug auf das Inselspital in Bern an. Dies würde den Rettungshelikoptern erlauben, den Spital-Landeplatz auch bei schlechten Sichtverhältnissen
anzufliegen. Durch die Entkoppelung des Rettungswesens vom Sichtflug würden Einsätze
möglich, die heute nicht durchgeführt werden
können. Mit Hilfe der satellitengestützten
GPS-Daten kann über den Wolken geflogen
werden, um dann gezielt über dem Landepunkt die Wolkendecke zu durchstossen.
Hochnebellagen kommen im Mittelland recht
häufig vor und betreffen genau die Städte
mit grossen Spitälern. Bisher mussten die Helikopter immer im Sichtkontakt zum Boden
bleiben, was Umwege und Lärmbelästigungen mit sich bringt.
Die Testflüge auf das Inselspital waren
erfolgreich. Anders als bei Flugplätzen mit
diversen Nutzern und grosser Verkehrsdichte ist der GPS-Anflug auf das Inselspital relativ einfach. Als weiteres Spital will die Rega
im Rahmen eines EU-Programms Interlaken
anfliegen. Das Bundesamt für Luftfahrt BAZL
hält die Erteilung der Zulassung noch in diesem Jahr für möglich. O
Info: www.tagesanzeiger.ch → 20.04.2010
Un pacemaker compatible avec l’IRM cardiaque
En première suisse, le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) a implanté récemment avec succès un stimulateur cardiaque
permettant aux patients de passer l’examen
par IRM cardiaque. Jusque-là, les porteurs de
pacemakers ne pouvaient en bénéficier, car ils
risquaient des troubles cardiaques. D’autre
part, les électrodes de l’appareil pouvaient
surchauffer et endommager le dispositif. Le
nouvel appareil fabriqué par Medtronic (VD) a
reçu l’autorisation de commercialisation dans
l’UE fin novembre 2009. Environ 30 000 patients portent un pacemaker en Suisse, 4000
appareils sont implantés chaque année. Plus
de la moitié d’entre eux sont susceptibles
d’avoir besoin d’un IRM durant leur vie. O
Info: www.chuv.ch → communication →
communiqués → 23.04.2010
Das erste Schweizer Pflegezentrum für Hirnverletzte soll im Oberaargau entstehen. Die
Stiftung pro integral hat in Roggwil das Baugesuch für ein Kompetenzzenturm eingereicht. Ab Frühling 2012 sollen hier rund 70
Hirnverletzte leben, die von rund 200 Mitarbeitenden betreut werden sollen. Die Baukosten belaufen sich auf 65 Millionen Franken,
die jährlichen Betriebskosten sind auf
15 Millionen veranschlagt. O
Info: www.sda.ch → kantonal → 20.04.2010
La Providence (NE)
étend ses urgences
Institution privée d’utilité publique et donc
sans but lucratif, l’Hôpital de La Providence
(NE) augmente les capacités de sa permanence médicale et chirurgicale pour le traitement
des urgences dites «debout». Cette initiative
a également pour objectif de pérenniser l’existence de la Providence. Cet établissement ne
fait pas partie de l’Hôpital neuchâtelois (HNe).
L’arrivée de nouveaux médecins permet d’accueillir plus de patients et plus rapidement,
expliquent les responsables de la Providence.
Ceux-ci espèrent contribuer au désengorgement des urgences de l’Hôpital Pourtalès à
Neuchâtel. A noter que la permanence n’est
pas ouverte 24 heures sur 24, mais de 7h
à 20h. O
Info: www.arcinfo.ch → arc jurassien →
21.04.2010
Competence 6/2010
31
Who is who
Pflegezentrum Bachwiesen Zürich
Spital Aarberg
Chirurgie plastique: nouveau chef du service
Neuer Betriebsleiter
Neuer Direktor
Le Dr Wassim Raffoul a été
nommé professeur ordinaire
et chef du service de chirurgie plastique et reconstructive du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) au
1er février 2010. Il a étudié au
Liban, en France et en Suisse
avant d’effectuer son doctorat en médecine à Lausanne. Chef de clinique du Service de chirurgie plastique et reconstructive et Centre des grands brûlés au CHUV dès 1995, il sera médecin associé du service dès 1999, puis médecin chef
à partir de 2005. Ce spécialiste de la chirurgie des
brulés siège notamment au comité exécutif de l’European Burns Association. Tout en poursuivant ses
travaux et nombreux projets de recherche, il mène
des actions grand public (en 2007, il a été au cœur
duprojet du CHUV «Construire sa peau et reconstruire son identité»). O
Seit Ende März 2010 ist Reto
Steimen der neue Betriebsleiter im stadtzüricherischen
Pflegezentrum Bachwiesen.
Der gelernte Koch arbeitete
nach seiner Lehre in verschiedenen Chargen bei Mövenpick, zuerst als Betriebsassistent und zuletzt als Geschäftsführer des Restaurants Löwen in Sihlbrugg.
Von 2001 bis 2008 war er als Bereichsleiter Hotellerie in der Klinik im Park Zürich tätig, danach war er
Leiter Dienste in der Reha Clinic Bad Zurzach. O
Michael Pasquale ist seit dem
1. April 2010 neuer Direktor
des Spitals Aarberg. Der
31-jährige Solothurner absolvierte die kaufmännische Lehre am Spital So-H in Olten, war
darauf als Direktionsassistent
und stv. Verwaltungsleiter am
Spital So-H Allerheiligenberg
tätig. Als Projektleiter HRM begleitete er die Fusion der
Solothurner Spitäler. Es folgten zwei Jahre als Direktionsassistent am Spital Nidwalden, bevor er Geschäftsführer der Spitex Wangen/Niederönz wurde. O
Spitalverbund Appenzell
Ausserrhoden
HUG
© CEMCAV-CHUV
CHUV
Spital Langenthal
Neuer Chefarzt Orthopädie / Traumatologie
Am 1. März 2010 hat Dr. Urs
Hefti die Stelle als Chefarzt
Orthopädie/Traumatologie in
der SRO AG, Spital Langenthal
übernommen. Nach dem Medizinstudium an denUniversitäten Fribourg und Zürich
hatte er verschiedene Stellen
als Assistenz- und Oberarzt
inne. Seit 2008 war er als Oberarzt der orthopädischen Abteilung im Kantonsspital Liestal tätig. Urs
Hefti ist Facharzt FMH für Chirurgie sowie Facharzt
für orthopädische Chirurgie und Traumatologie des
Bewegungsapparates. Ausserdem verfügt er über die
Fähigkeitsausweise für Sportmedizin, klinische Notfallmedizin und Notarzt. O
Pédiatrie: nouvelle médecin cheffe du
service de chirurgie
Neue Leitende Ärztin Chirurgie
Am 1. April 2010 hat Dr.
Manuela Brunner im Spital
Heiden ihre neue Stelle als Leitende Ärztin der Abteilung
Chirurgie angetreten. Nach einer Erstausbildung zur Pharmazeutisch-technischen Assistentin studierte Manuela
Brunner Medizin an der Universität Köln. Nach dem Studium absolvierte sie ihre
Assistenz- und Oberarztjahre in den chirurgischen
Abteilungen der Spitäler Walenstadt, Münsterlingen,
Grabs, Herisau und Triemli ZH. 2005 erwarb sie den
Facharzttitel in Chirurgie und arbeitete seither als
Oberärztin am Kantonsspital Frauenfeld. O
La professeure Barbara Wildhaber, médecin adjointe agrégée, a été nommée en qualité
de médecin cheffe du service
de chirurgie pédiatrique au
département de l’enfant et de
l’adolescent des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG),
à compter du 1er avril 2010.
Elle a suivi une formation nationale et internationale
pour sa spécialisation en chirurgie pédiatrique et hépato-biliaire pédiatrique. Elle a acquis plusieurs certificats dans ce domaine ainsi que le titre de privat-docent de la Faculté de médecine de l’Université de Genève. Mme Wildhaber occupe depuis septembre 2008
le poste de responsable de la chirurgie de la transplantation hépatique pédiatrique et hépato-biliaire
de l’enfant au service de chirurgie pédiatrique des
HUG, un centre de référence national. O
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Nouveau médecin-chef du service neurodiagnostique et neuro-interventionnel
Karl-Olof Lövblad a été nommé à la fonction de médecinchef du service neuro-diagnostique et neuro-interventionnel
du
département
d’imagerie et des sciences de
l’information médicale des
HUG, à compter du 1er avril
2010. Le professeur Lövblad a
effectué sa formation post-graduée à Genève, Lausanne et Berne. Il a obtenu son titre FMH de radiologie en
1995 et celui de neuroradiologie en 1998. Dès 2003, il
a exercé en qualité de médecin adjoint agrégé. Depuis
mai 2008, il est responsable d’unité et, depuis le mois
d’octobre de la même année, médecin-chef de service
ad interim. Ses travaux de recherche portent principalement sur les maladies cérébro-vasculaires. A ce titre,
le nouveau service de neuro-diagnostique et neuro-interventionnel du département d’imagerie et des sciences de l’information médicale intègre depuis son
ouverture l’imagerie et le traitement des pathologies
du système nerveux central. O
Pflegezentrum Entlisberg Zürich
Neuer Betriebsleiter
Peter Schuler hat im April
2010 die Betriebsleitung des
Pflegezentrums
Entlisberg
der Stadt Zürich übernommen. Nach der Ausbildung
zum diplomierten Pflegefachmann war er in unterschiedlichen Aufgaben im In- und
Ausland tätig. Nach der Ausbildung zum dipl. Heimleiter arbeitete er insgesamt
17 Jahre lang in verschiedenen Altersinstitutionen,
davon in den letzten 10 Jahren als Betriebsleiter des
Pflegezentrums Bachwiesen. In dieser Zeit absolvierte er umfassende Weiterbildungen mit Schwerpunkt
Coaching und Organisationsentwicklung. O
SRO Rheintal Werdenberg
Sarganserland
Neuer CEO
Stefan Lichtensteiger ist seit
Anfang Mai Direktor und Vorsitzender der Geschäftsleitung der SRO RWS. Nach Abschluss seines Studiums an
der Fachhochschule für Wirtschaft St. Gallen (Vertiefungsrichtung Rechnungswesen/
Organisation) arbeitete Ste-
fan Lichtensteiger während sieben Jahren als Betriebswirtschafter in der Klinik für Orthopädische Chirurgie am Kantonsspital St.Gallen. Im Anschluss übernahm er die Gesamtprojektleitung für die Einführung
eines elektronischen Patienteninformationssystems
am Kantonsspital St.Gallen. Während dieser Zeit absolvierte er berufsbegleitend das Nachdiplomstudium
«Integrales Spitalmanagement» an der Fachhochschule für Wirtschaft in St.Gallen. Seit 2004 ist er als
Personalleiter und stellvertretender Direktor bei den
Kantonalen Psychiatrischen Diensten mit über 700
Mitarbeitenden tätig. Zurzeit bildet er sich an der Uni
St.Gallen zum Executive MBA in General Management
weiter. O
Kantonsspital Zug
Neue Leiterin Pflege und Therapien
Maggie Rindlisbacher wird
am 1. Juni 2010 neue Leiterin
Bereich Pflege und Therapien.
Sie arbeitet seit sieben Jahren
im Zuger Kantonsspital und
ist aktuell Stellvertreterin der
Leiterin Bereich Pflege und
Therapien. Maggie Rindlisbacher absolvierte die Ausbildung in Pflege an der Schule für Gesundheits- und Krankenpflege in Zug und erwarb das Diplom in allgemeiner
Krankenpflege (AKP). Die Zusatzausbildung in Intensivpflege schloss sie am Kantonsspital Luzern ab. Im
Anschluss vertiefte sie ihre Berufskenntnisse am Universitätsspital Zürich sowie am Kantonsspital Luzern.
Von 2003 bis 2006 war Frau Rindlisbacher Bildungsverantwortliche im Zuger Kantonsspital. Das Nachdiplomstudium in Management schloss sie 2006 am Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe in Aarau ab. O
Hôpital neuchâtelois
Chef du nouveau département des urgences
Le Dr Andreas Köhnlein, médecin adjoint responsable des
urgences interdisciplinaires
de la clinique des Tilleuls à
Bienne, occupera dès le 1er
septembre 2010 le poste de
médecin chef de département
des urgences de l’Hôpital neuchâtelois. Cette nouvelle entité chapeaute les services d’urgences de La Chaux-deFonds, de Pourtalès et du Val-de-Travers. Domicilié à
La Chaux-de-Fonds, le Dr Köhnlein sera responsable
de l’organisation et de la prise en charge sur les différents sites; il pourra s’appuyer sur l’équipe médicale déjà en place et sur de nouveaux cadres médicaux
en cours de recrutement. Après des études médicales
et un doctorat en Allemagne, il a obtenu des titres de
Ihre neuen Mitarbeitenden
in «Who is who» in Competence
In «Who is Who» stellt Competence neue Kader
und leitende Mitarbeitende in den Schweizer
Spitälern, Kliniken und Langzeitinstitutionen vor.
Bitte informieren Sie uns über neue
Stelleninhaber/-innen in Ihrer Institution.
O Management: CEO, Direktoren/-innen,
Mitglieder der Geschäftsleitung
O Pflege: Pflegedirektoren/-innen, andere
leitende Pflegekräfte
O Medizin: Chefärzte/-innen, Leitende
Ärzte/-innen
O Kader und Mitarbeitende mit Leitungsfunktionen in weiteren Bereichen (Haustechnik,
Facility Management, Spitalapotheke etc.)
Informationen (Kurztext, CV o.ä.) mit hochauflösendem Foto sind willkommen bei der Redaktion
(kathy.horisberger@hplus.ch). O
Vos nouveaux collaborateurs
dans le «Who is who»
de Competence
Dans son «Who is Who» Competence présente
les nouveaux cadres et personnes exerçant des
tâches dirigeantes dans les hôpitaux, cliniques
et établissements de longue durée en Suisse.
Veuillez nous informer sur les nominations
intervenant dans votre institution.
■ Management: CEO, directeurs, directrices,
membres de la direction
■ Soins: directeurs, directrices, autres soignants
exerçant des tâches dirigeantes
■ Médecine: médecins-chefs, autres médecins
exerçant des tâches dirigeantes
■ Cadres et collaborateurs exerçant des tâches
dirigeantes dans d’autres secteurs (Facility
Management, pharmacie d’hôpital, domaine
technique, etc.)
Informations (texte bref, CV ou autre) et photo
haute résolution sont les bienvenues auprès
de la rédaction (marlyse.aubert@bluewin.ch). O
Competence 6/2010
33
Who is who
spécialiste en médecine interne, puis en anesthésiologie. Il est aussi titulaire d’une attestation de formation en médecine d’urgence SSMUS (Société suisse de
médecine d’urgence et de sauvetage). Il a également
travaillé plusieurs années à l’Hôpital de La Chaux-deFonds et à celui des Cadolles à Neuchâtel. O
Hôpital du Valais (RSV)
Nouveau chef des ressources humaines
Gilbert Briand, 46 ans, a été
nommé chef des ressources
humaines de l’Hôpital du Valais à compter du 1er octobre
2010. Il succède à Pierre Ançay qui prendra sa retraite en
novembre 2010. Gilbert
Briand travaille depuis 19 ans
pour l’Etat du Valais, tout
d’abord au sein du Service de la santé publique, puis
au Service du personnel et de l’organisation. Il est actuellement adjoint et remplaçant du chef du service
du personnel et de l’organisation. Il a fréquenté la Faculté des lettres de l’Université de Fribourg et obtenu
le diplôme de maître d’enseignement secondaire. Il
détient en outre un diplôme postgrade en ressources
humaines de la Haute Ecole du Nord-Ouest de la Suisse (Soleure). O
Clinique romande de réadaptation
Nouveau directeur
Le Dr Gilles Rivier, 51 ans,
sera le nouveau directeur médical de la Clinique romande
de réadaptation dès le 1er octobre 2010. Il succédera au
prof. tit. Charles Gobelet. Natif
et originaire de Lausanne, le
Dr Gilles Rivier a accompli son
parcours scolaire, gymnasial
et universitaire dans la capitale vaudoise. Lors de sa
formation médicale, il a notamment effectué des stages à Fribourg, Londres, New York et à la «Rehaklinik
Bellikon», clinique de réadaptation de la Suva. En
1999, il obtient les titres de spécialiste FMH en rhumatologie et de spécialiste FMH en médecine physique et réhabilitation. Avant de rejoindre la Suva, il
était notamment chef de clinique au service de rhumatologie, médecine physique et réhabilitation du
CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) et
médecin à l’Hôpital orthopédique de la Suisse romande à Lausanne. Depuis l’inauguration de la Clinique
Romande de réadaptation, il y a dix ans, il est chef du
service de réadaptation de l’appareil locomoteur, service qu’il a créé et qu’il dirige tout en conservant le
statut de médecin agréé dans le département de l’appareil locomoteur du CHUV. Il est directeur médical
adjoint depuis 2008. O
Hôpital Riviera
Nouveau directeur
Directeur général depuis quatre ans de l’Hôpital neuchâtelois, Pascal Rubin, physicien
EPFL et docteur en sciences, a
été nommé à la tête de l’Hôpital Riviera (VD). Engagé au
1er novembre 2010, il prendra la fonction de directeur le
1er janvier 2011. A ce poste, il
sera amené à finaliser la réunion des exploitations
des Hôpitaux de la Riviera et du Chablais. Il pourra ensuite prétendre à la direction générale du futur Hôpital Riviera-Chablais, à construire à Rennaz. Pascal Rubin est au bénéficie d’un master en économie et administration de la santé de l’Université de Lausanne,
où il est chargé de cours. Il a occupé des fonctions dirigeantes dans plusieurs entreprises, dont l’Hôpital
orthopédique de la Suisse romande, qu’il a dirigé de
1999 à 2003 et le CHUV, dont il a été directeur général adjoint entre 2003 et son entrée en fonction à
l’Hôpital neuchâtelois en avril 2006. O
Kantonsspital St. Gallen
Zwei neue Chefärzte
Auf den 1. Januar 2011 übernimmt PD Dr. Christophe
Valmaggia die Leitung der
Augenklinik. Nach dem Staatsexamen 1990 in Zürich war
Christoph Valmaggia als Assistenzarzt an der Augenklinik
des Kantonsspitals St.Gallen
und der Universitätsklinik Zürich tätig. Im Jahr 1996 schloss er die Ausbildung zum
Facharzt FMH für Ophthalmologie ab und arbeitete als
Oberassistenzarzt und später als Oberarzt wieder an
der Augenklinik des Kantonsspitals, bevor er 2000 die
Ausbildung zum Facharzt FMH für Ophthalmochirurgie
abschloss. Nach seiner Tätigkeit in Amsterdam kam
Christophe Valmaggia 2002 zurück als Oberarzt ans
Kantonsspital St.Gallen und erlangte den MBA-Abschluss an der HSG St. Gallen. Seit 2003 ist er als Leitender Arzt der Abteilung für Retinologie mit Netzhautchirurgie am Kantonsspital tätig. O
PD Dr. Bruno Schmied wird
am 1. Februar 2011 Chefarzt
der Chirurgie. Er studierte an
der Universität Bern. Danach
arbeitete er als Assistenzarzt
am Inselspital Bern und am
Universitätsklinikum Heidelberg. Nach dem Abschluss als
Facharzt für Allgemeinchirurgie war er in Lausanne und später wieder in Heidelberg tätig. Nebst seinem Studium in Health Care
Management mit MBA-Abschluss an der Universität
Trier arbeitete er als Oberarzt im Universitätsklinikum Heidelberg. Dort wurde er 2008 zum ersten
Oberarzt der Klinik für Allgemein-, Viszeral- und
Transplantationschirurgie gewählt. O
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La brochure de la SwissDRG SA
«Les forfaits par cas dans les hôpitaux suisses – Informations de base pour les professionnels de la santé» jointe à ce magazine
est également disponible en français et en italien. Vous pouvez la commander gratuitement par e-mail ou par téléphone
(mail@swissdrg.org ou 031 310 05 50)
Service
Die Geschichte des WE'G Weiterbildungszentrums für Gesundheitsberufe und der ehemaligen Kaderschule für die Krankenpflege
des Schweizerischen Roten Kreuzes ist eine
Geschichte der Berufsentwicklung – eine Geschichte von Menschen, die sich eingesetzt haben für die Entwicklung der Pflege und für die
Bildung der Berufsangehörigen. Unsere Tagung bietet Gelegenheit zu Begegnungen und
Gesprächen mit Schulleiterinnen und Lehrerinnen der ehemaligen Kaderschule, die diese
Entwicklungen massgeblich geprägt haben,
und mit Pflegefachfrauen und Pflegewissenschaftlerinnen, die in der Führung, der Pflegepraxis oder in der Bildung die Zukunft mitgestalten.
Weiterbildungsangebote am WE'G
Das WE'G Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe bietet Lehrgänge, Kurse, Tagungen
und Beratungen an in den Bereichen Pflege und
Betreuung, Management und Ausbildung der
Ausbildenden. Die Weiterbildungen fördern die
Handlungskompetenzen von Berufsleuten in der
Pflegepraxis, der Führung und der Bildung im Gesundheitswesen und leisten damit einen Beitrag
zur Verbesserung der Qualität in der Gesundheitsversorgung.
Neue Lehrgänge am WE'G
– Modulare Weiterbildung für FaGe im Langzeitbereich
Das WE'G Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe hat mit dedica, Institutionen aus dem Langzeitbereich, eine praxisorientierte berufliche Weiterbildung für FaGe entwickelt, die seit März 2010 angeboten wird.
– Basiskurs für Haushelferinnen in der Spitex
Hauswirtschaftliche Dienstleistungen sind ein
wichtiges Kerngeschäft der Spitex und müssen
einen bestimmten Qualitätsstandard aufweisen.
Dieser Basiskurs vermittelt dazu notwendiges
Fachwissen und bezieht die Erfahrungen der Teilnehmenden mit ein (anerkannt vom Spitex Verband Schweiz).
– Kompaktlehrgang SVEB-Zertifikat (Stufe 1) für
Berufsbildnerinnen und Berufsbildner in Gesundheitsorganisationen
Das WE'G trägt den allgemeinen Entwicklungen in
der Weiterbildung der Berufsbildnerinnen und Berufsbildner für Gesundheitsberufe Rechnung und
bietet neu einen Kompaktlehrgang mit Abschluss
SVEB-Zertifikat (Stufe 1) an. Erweitert mit einem
zweitägigen Ergänzungsmodul kann gleichzeitig
der Kursausweis Berufsbildnerin/Berufsbildner erworben werden.
Weitere aktuelle Lehrgänge am WE'G
– Weiterbildung zum Berufstitel
Dipl. Pflegefachfrau/-mann HF
– NDK Pflege mit Schwerpunkten
– NDS Patientenedukation
– NDS Mütter- und Väterberatung
– NDK/NDS Management in Gesundheitsorganisationen
– Nachdiplomstudium (NDS) Reflexzonentherapie
Der Lehrgang Reflexzonentherapie wird vom WE'G
in enger Zusammenarbeit mit dem SVFM (Schweizerischer Verband für Fussreflexzonen-Massage) entwickelt und angeboten. Das Nachdiplomstudium ist
modular aufgebaut und führt zum Diplom Reflexzonentherapie.
Kurse und Tagungen
Unsere Kurse und Tagungen zu aktuellen Themen
finden sie auf unserer Homepage.
www.weg-edu.ch
Diese Rubrik liegt ausserhalb der redaktionellen Verantwortung.
60 Jahre WE'G – Jubiläumstagung am 17. Juni 2010
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IHS
Ingenieur Hospital Schweiz (IHS)
Ingénieur Hôpital Suisse (IHS)
33. IHS-Generalversammlung und Jahresfachtagung
mit Ausstellung
Am 16. April fand der IHS-Kongress in Nottwil unter dem Motto
«Zukunftsthemen» statt. Ein Tag, der wieder einmal ausgiebig genutzt
wurde, um Kontakte zu pflegen, Informationen auszutauschen und
an interessanten Vorträgen teilzunehmen.
IHS Agenda
Information www.ihs.ch
Traduction: voir www.ihs.ch
Arbeitsgruppen/
Groupes de travail
Biomedical/Biomédical
Simone Consonni
Ente Ospedaliero Cantonale
6500 Bellinzona
simone.consonni@eoc.ch
Elektrische Sicherheit/
Sécurité électrique
Simon Schüpbach
Kantonsspital Liestal
simon.schuepbach@ksli.ch
Energie/Energie
Christopher Pyroth
CHUV Lausanne
christopher.pyroth@chuv.ch
Normen/Normes
Alessandro Cerminara
Universitätsspital Basel
4031 Basel
acerminara@uhbs.ch
Teilnehmer
Über 150 Teilnehmer fanden dieses Jahr ihren Weg
nach Nottwil, um die Möglichkeit zu nutzen, sich intensiv mit Berufskollegen und Firmen auseinander zu
setzen. Spitalingenieure, technische Führungskräfte,
aber auch eine grosse Anzahl Firmenmitglieder sorgten für eine gut besuchte Fachausstellung und einen
vollen Hörsaal bei den Vorträgen. Die Aussteller hatten somit erneut eine gute Gelegenheit, ihre Produkte
und Dienstleistungen einem interessierten Publikum
vorzustellen.
Generalversammlung
Die Generalversammlung, geführt durch den Präsidenten Hans-Peter Aebischer, verlief planmässig. Vorstand
und Kasse wurden entlastet, die Budgets wie vorgeschlagen genehmigt und das Plenum war einverstanden mit den Zielen für das neue Geschäftsjahr.
Auch die geringen Änderungen in den Statuten
wurden nach kurzer Diskussion genehmigt, sowie den
notwendigen Beitragserhöhungen für A- und C-Mitglieder zugestimmt.
Vorträge
Die Vorträge waren ausserordentlich gut besucht, was
auf grosses Interesse an den dargebotenen Themen
schliessen lies. Vom Energiemanagement über Nanotechnologie bis hin zu den Auswirkungen der Fallpauschale auf die technische Infrastruktur hatte die Themenauswahl für alle Disziplinen übergreifend etwas zu
bieten, wobei auch die gute Qualität der Referenten
36
Competence 6/2010
ihren Teil zum Erfolg beitrug. Zum Teil kamen im Anschluss an einen Vortag auch noch interessante Diskussionen im Foyer zustande.
Fazit
Ob ein- oder zweitägig, die Jahresfachtagungen des IHS
sind immer einen Besuch wert.
Die Rückmeldungen von Teilnehmern, Sponsoren
und Ausstellern ergaben ein durchwegs positives Gesamtbild. Wieder einmal war es gelungen, die Teilnehmerzahl zu steigern, was nicht zuletzt darauf zurückzuführen ist, dass der IHS seine Anstrengungen bei der
Werbung um neue Mitglieder stark intensiviert hat. Die
grössere Präsenz und vor allem die Kooperationen des
IHS mit anderen Institutionen und Vereinen machen
sich inzwischen ebenfalls bemerkbar. Durch stärkere
Strukturierung ist es zudem uns allen gemeinsam gelungen Verbesserungen in den Abläufen zu erzielen.
Danke
Auf diesem Wege eine herzliches Dankeschön vor allem
an alle Sponsoren und Aussteller und an alle die an der
Gestaltung und Organisation der beiden Tage beteiligt
waren. Vielen Dank auch an alle in- und ausländischen
Gäste und natürlich an alle Mitglieder, die durch ihr
Erscheinen dazu beigetragen haben, dass die Veranstaltung wieder einmal zu einem vollen Erfolg wurde.
Christian Kluth
Universitätsspital Basel
Vorstandsmitglied IHS
Gase/Gaz
Peter Jäger
Triemlispital Zürich
peter.jaeger@triemli.stzh.ch
Regionalgruppen/
Groupes régionaux
Romand et Tessinois
Jean-Charles Raetz
HUG
jean-charles.raetz@hcuge.ch
Zentral/central
Bruno Jung
Insel Bern
bruno.jung@insel.ch
Ost/Est
Peter Jäger
Triemlispital Zürich
peter.jaeger@triemli.stzh.ch
Impressum IHS
Offizielles Organ des IHS
Ingenieur Hospital Schweiz
Organe officiel de l’IHS
Ingénieur Hôpital Suisse
Herausgeber
Ingenieur Hospital Schweiz
IHS Geschäftsstelle
Kurt Hess
8600 Dübendorf
ihs-gs@ihs.ch
Redaktion/Rédaction
Christian Kluth
c/o Universitätsspital Basel
4031 Basel
ckluth@uhbs.ch
Agenda
2010
Juni / juin
10.
Bern
SGGP-Kurztagung: Reformbedarf im Gesundheitswesen
Schweizerische Gesellschaft für Gesundheitspolitik (SGGP), Postfach 686, 3000 Bern 8, Tel. 031 313 88 66, info@sggp.ch,
www.sggp.ch
10.
Bern
7. Medizintechnik-Tagung: Vernetzen, Wissenstransfer, Kontakte für den Spitalalltag
Inselspital Bern, Direktion Betrieb, Bereich Medizintechnik, Tel. 031 632 26 59, medtech@insel.ch, www.insel.ch
11.
Zürich
Jubiläumssymposium 20 Jahre FRAGILE Suisse: Hirnläsionen heute und in 20 Jahren
Académie FRAGILE Suisse, Beckenhofstrasse 7, 8006 Zürich, Tel. 044 360 26 90, afs@fragile.ch, www.fragile.ch
14. – 15.
Zürich
3. Jahrestagung Gesundheitspolitik und Medikamentenversorgung
Euroforum Schweiz AG, Postfach, Förrlibuckstrasse 70, 8021 Zürich, Tel. 043 444 78 70, anmeldung@euroforum.ch,
www.euroforum.ch
18.
Zürich
Auswirkungen der SwissDRG auf die Kostenträger
ZENO Veranstaltungen GmbH, Neuenheimer Landstrasse 38/2, D-69120 Heidelberg, Tel. +49 62 21 58 80 80,
info@zeno24.de, www.zeno24.de
21.
Zürich
«Bloody Exit»: Folgen der DRG-Einführung?
Symposium der Schweizerischen Gesellschaft für Medizinische Codierung. Anmeldung: Patrick Fuchs,
patrick_fuchs@yahoo.com. Weitere Informationen auf: www.sgmc.ch.
25. – 26.
Bern
Swiss eHealth Summit – Forum für ICT im Gesundheitswesen
Swisse eHealth Institute AG, Walzmühlestrasse 48, 8500 Frauenfeld, Tel. 052 728 42 52, info@ehealthsummit.ch,
www.ehealthsummit.ch
26.
Luzern
Neue Spital- und Pflegefinanzierung ante portas. Praktische Herausforderungen bei der Umsetzung des revidierten
Krankenversicherungsgesetzes (KVG)
Universität St. Gallen, Institut für Rechtswissenschaft und Rechtspraxis, Bodanstrasse 4, 9000 St. Gallen, Tel. 071 244 24 24,
irp@unisg.ch, www.irp.unisg.ch
1.
Luzern
1. St. Galler Pflegerechtstagung
Universität St. Gallen, Institut für Rechtswissenschaft und Rechtspraxis, Bodanstrasse 4, 9000 St. Gallen, Tel. 071 244 24 24,
irp@unisg.ch, www.irp.unisg.ch
7.
Bern
3. GS1 Forum für Effizienz im Gesundheitswesen: Spitallogistik der Zukunft
GS1 Schweiz, Länggassstrasse 21, 3012 Bern, Tel. 058 800 70 00, mail@gs1.ch, www.gs1.ch
9. – 10.
Biel
5. Nationaler Spitex-Kongress: Am Puls der Zeit
Spitex Verband Schweiz, Zentralsekretariat, Sulgenauweg 38, Postfach 1074, 3000 Bern 23, Tel. 031 381 22 81,
admin@spitex.ch, www.spitex.ch
9. – 10.
Nottwil
Swiss Public Health Conference 2010: Soziale Verantwortung und Gesundheit – Gesundheitsförderung durch aktive
Gestaltung von sozialen Determinanten
Public Health Schweiz, Effingerstrasse 54, Postfach 8172, 3001 Bern, Postfach 8172, 3001 Bern, Tel. 031 389 92 86,
info@public-health.ch, www.public-health.ch
21.
Bern
SwissDRG Infoveranstaltung
SwissDRG AG, Haslerstrasse 21, 3008 Bern, Tel. 031 310 05 55, info@swissdrg.org, www.swissdrg.org
22. – 23.
Nottwil
10. Kongress eHealthCare: eHealth: Welchen Nutzen für Patienten und Versicherte?
Trend Care AG, Bahnhofstrasse 40, 6210 Sursee, Tel. 041 925 76 89, info@ehealthcare.ch, www.ehealthcare.ch
29.
Genève
Séance d’informations SwissDRG
SwissDRG SA, Haslerstrasse 21, 3008 Berne, Tél. 031 310 05 55, info@swissdrg.org, www.swissdrg.org
August / août
September / septembre
Bitte senden Sie Informationen über bevorstehende
Veranstaltungen an: marie-anne.perrot@hplus.ch
Veuillez SVP faire parvenir vos annonces de
manifestations à: marie-anne.perrot@hplus.ch
Competence 6/2010
37
Journal
ZH: Regierung will möglichst rasch
Pflegefinanzierung regeln
7. Mai
www.nzz.ch → Zürich → 8.05.2010
Gesuche um Aufnahme der
Komplementärmedizin
30. April
www.tagesanzeiger.ch → 30.04.2010
«Paquet Couchepin»: adoption en
juin?
30 avril
www.parlament.ch → CSSS-N
Réserves: pour un taux maximal
aussi
30 avril
www.parlament.ch → CSSS-N
Réseaux de soins: incitation par le
porte-monnaie de l’assuré
30 avril
www.parlament.ch → CSSS-N
Caisse unique: initiative
jurassienne
28 avril
www.psju.ch → 3.05.2010
CVP-Delegierte diskutieren
Gesundheitsreform
26. April
www.nzz.ch → schweiz → 26.04.2010
38
Competence 6/2010
Am 1. Januar 2011 muss das neue Pflegegesetz in Kraft treten. Sonst drohen der öffentlichen Hand im Kanton Zürich Mehrausgaben von 120 Millionen Franken. Das Gesetz
sieht vor, Patienten an den Pflegekosten zu beteiligen. Gesundheitsdirektor Thomas Heiniger hat im Kantonsrat auf den Zeitdruck hingewiesen, unter dem die Vorlage steht.
Sollte auf Anfang 2011, wenn das Bundesgesetz in Kraft tritt, keine kantonale Regelung
Gültigkeit haben, könnten die Patienten nicht an den Kosten beteiligt werden. Noch im
Juni wird die zuständige Kommission mit den Beratungen beginnen. Das Gesetz ist für
dringlich erklärt worden und kann vor Ablauf der Referendumsfrist in Kraft treten.
Die fünf aus der Grundversicherung gekippten Methoden der Komplementärmedizin sollen wieder in den Leistungskatalog der Krankenversicherung aufgenommen werden. Die
Vertreter dieser Methoden haben beim Bundesamt für Gesundheit entsprechende Gesuche eingereicht. Ob die Anthroposophische Medizin, die Homöopathie, die Neuraltherapie, die Phytotherapie und die Traditionelle Chinesische Medizin wieder von der Grundversicherung gedeckt werden, entscheidet das Innendepartement bis Ende Jahr.
La Commission de la santé publique du Conseil national maintient encore des divergences mineures avec le Conseil des Etats à propos du paquet de mesures pour freiner la
hausse des coûts dans l’assurance maladie. Cet objet devrait être traité en juin par le Parlement. Elle continue ainsi de refuser qu’à propriétés égales, l’assurance ne rembourse
que le médicament le moins cher. La commission a en revanche renoncé à la clause
d’urgence. Les mesures prises ne devraient ainsi plus être provisoires mais inscrites dans
le droit courant dès janvier 2011. La commission a par ailleurs adopté une formule de
compromis concernant la présence des diagnostics dans les factures.
La Commission de la santé publique du Conseil national s’est prononcée à une courte majorité pour des mesures concernant les réserves des caisses. Elle soutient de justesse une
initiative cantonale genevoise visant à habiliter le Conseil fédéral à fixer aux assureurs
non seulement un taux de réserve minimal, mais aussi maximal. Elle a en revanche refusé une autre proposition genevoise demandant que les réserves soient constituées de
manière distincte dans chaque canton.
La Commission de la santé du Conseil national a adopté la révision de la LAMal relative
aux réseau de soins. La principale incitation passera par le porte-monnaie de l’assuré qui
devra payer 20% de la facture s’il n’adhère pas à un réseau. Santésuisse soutient la promotion des réseaux de soins intégrés, mais ne veut pas que chaque caisse maladie soit
tenue de proposer au moins une forme d’assurance de ce type. Les assureurs pourront
renoncer totalement ou partiellement au prélèvement d’une telle quote-part, prévoir
des réductions de prime et des ristournes, mais aussi une durée contractuelle d’au moins
trois ans pour ce modèle d’assurance.
Le Parti socialiste jurassien (PSJ) lance une initiative en faveur d’une caisse maladie
unique et sociale. Il veut permettre aux cantons qui le souhaitent d’instaurer une caisse
unique. La voie législative suivie par les socialistes jurassiens est celle de l’initiative populaire cantonale en matière fédérale. Le PSJ doit récolter 5000 signatures en une année
pour demander au Parlement d’exercer son droit d’initiative de l’Etat en matière fédérale pour autoriser les cantons à instaurer une caisse unique. Un libre choix qui nécessite
une modification de la LAMal.
Das 6-Punkte-Programm zur Gesundheitsreform war an der CVP-Delegiertenversammlung in Chur umstritten. Abgelehnt wurde etwa die Aufteilung der Schweiz in fünf
Gesundheitsregionen. Ähnlich politisch problematisch wurde die Forderung nach Finanzierung von ambulanter und stationärer Medizin nach gleichem Schlüssel beurteilt. Angenommen wurde hingegen der Antrag, Kinder von Krankenkassenprämien zu befreien.
Die Resolution zum Gesundheitsmarkt wurde mit 167 zu 14 Stimmen verabschiedet.
Outlook
Dans le prochain numéro de Competence:
Quelle suite aux soins aigus?
Avec entre autres les thèmes suivants
In der nächsten Nummer von
Competence:
Was kommt nach der
Akutpflege?
O Comment piloter les soins de longue durée?
unter anderem mit folgenden Themen:
O Assurer la continuité des traitements en cas de cancer. Un projet fribourgeois.
O Wie steuert man die Langzeitpflege?
O Bei Diagnose Krebs ist Kontinuität der
Pflege wichtig. Ein Projekt in Fribourg.
O Vom Spital ins Altersheim: Erfahrungen eines Zürcher Konsiliararztes.
O Die Organisation von Patientenpfaden
– ein Vergleich.
O Langzeitpflege und Psychiatrie:
ein Spezialfall?
O Postakute Behandlungen unter der
neuen Leistungsfinanzierung – der
Forderungskatalog von H+.
O Altersheim, Spitex, Pflegewohnung:
was wählen?
O De l’Hôpital à l’EMS: l'expérience d'un médecin-conseil zurichois.
O L'organisation des filières de soins. Comparaisons.
O Soins de longue durée et psychiatrie: un cas particulier?
O Financement des traitements subaigus. Les exigences de H+.
O EMS, soins à domicile, appartement protégé: que choisir?
L’édition 7–8/2010 de Competence paraît le 24 juin 2010.
Impressum
Redaktionskommission
commission de rédaction commissione di redazione
Andreas Gattiker (ag), Yves Mottet (ym),
Pascal Montfort (pm), Martin Patzen (mp),
Hans-Peter Sinniger (hs)
Competence | ISSN 1424-2168
Offizielles Organ von H+ Die Spitäler der Schweiz
und der Schweizerischen Vereinigung der Spitaldirektoren SVS
Organe officiel de H+ Les Hôpitaux de Suisse
et de la Fédération suisse des directeurs d’hôpitaux FSDH
Bolletino ufficiale dell’ H+ Gli Ospedali Svizzeri e della
Federazione svizzera dei direttori d’ospedale FSDO
Redaktionssekretariat
Secrétariat de rédaction segreteria di redazione
Geschäftsstelle H+ Die Spitäler der Schweiz,
Lorrainestrasse 4a, 3013 Bern,
Marie-Anne Perrot, Telefon 031 335 11 28,
marie-anne.perrot@hplus.ch
2010
74. Jahrgang 74e année 74a annata
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Chefredaktor Rédacteur en chef Redattore capo
Rolf Gilgen (rg), Direktor Stadtspital Waid Zürich,
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Rédacteur responsable Redattore responsabile
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Die Ausgabe 7–8/2010 von Competence
erscheint am 24. Juni 2010.
Abonnement Inland/abonnement en Suisse CHF 105.–
Zusatzabonnement H+/SVS/abonnement suppl. CHF 53.–
Abonnement Ausland/abonnement pour l’étranger CHF 125.–
Einzelnummer/prix numéro isolé CHF 12.–
Erscheinungsweise Périodicité Pubblicazione
10 x jährlich/10 x par an
Januar/Februar und Juli/August als Doppelnummer
Auflagen
2500 Ex. Druckauflage
1809 Ex. Postbestätigung WEMF 2009
1353 Ex. Pflichtabonnements
 370 Ex. bezahlte Abonnements
 101 Gratisexemplare
Œ Nachdruck, auch auszugsweise, nur mit ausdrücklicher
Einwilligung des Verlages gestattet.
Toute reproduction n’est permise qu’avec l’accord formel
de l’éditeur.
Œ Die in dieser Zeitschrift vertretenen Auffassungen
sind jene der Autoren und decken sich nicht unbedingt
mit jenen der Redaktion.
Les opinions exprimées par les auteurs de cette revue
ne sont pas nécessairement celles de la rédaction.
Œ Die Redaktion behält sich vor, über nicht bestellte Textbeiträge keine Korrespondenz zu führen.
La rédaction se réserve de n’échanger aucune correspondance au sujet des articles non commandés.
Competence
Gütesiegel Q-Publikation
des Verbandes Schweizer Presse
Competence 6/2010
39
Satire
Cassandre …
… mène un entretien surprenant avec
Felix Schneuwly de Santésuisse
En quoi consiste votre travail?
J’explique le système de santé aux gens.
Le système dans son ensemble?
Il est vrai que nous sélectionnons quelque
peu les informations. Nous ne transmettons que celles qui servent notre principe
directeur: coûts élevés = primes élevées.
Kassandra ...
... interviewt Felix Schneuwly, Sprecher von Santésuisse
Herr Schneuwly, was ist ihre Aufgabe?
Ich erkläre dem Volk das Gesundheitswesen.
Das ganze Gesundheitswesen? Wahrlich
eine Herkulesarbeit.
Wir selektionieren die Informationen und
vermitteln nur solche, die unserem Leitsatz
dienen: Hohe Kosten = hohe Prämien.
Was heisst das für die Spitäler?
Sie sind die grössten Kostentreiber. Die Spitalkosten sind ausser Kontrolle.
Die Spitäler haben aber ein unterdurchschnittliches Kostenwachstum pro
Leistungseinheit, vor allem stationär.
Sie werden effizienter, müssen aber
immer mehr Leute behandeln. Vermitteln Sie da nicht eine einseitige Sicht?
Diese Erklärung ist kompliziert. Und unpopulär. Unsere Kunden könnten den Eindruck
bekommen, sie tragen eine Mitverantwortung an den steigenden Kosten.
Liegt das Problem des Prämienanstiegs
2010 nicht bei den Versicherern selbst?
Ja, manche interpretieren das so. Meine Aufgabe ist es jedoch, das den Leuten richtig zu
erklären.
40
Competence 6/2010
Sie sind gegen eine Einheitskasse, weil
der Wettbewerb die Versicherer fit halte.
Der grösste Wettbewerbsvorteil von
Kassen ist aber eine gute Risikostruktur.
Eben, die Kassen brauchen möglichst viele
fitte junge Leute. Wie gesagt, man muss
solche Dinge einfach richtig erklären.
Ich habe den Eindruck, Sie verstehen
sich als eine Art Volkspädagoge.
Sehen Sie sich auch so? Oder eher als
PR-Spezialist?
Sie verstehen das nicht ganz korrekt, zudem wäre der Unterschied nur unbedeutend. Ich bin Leiter Politik und Kommunikation von Santésuisse. Ich mache nicht PR. PR
arbeitet manipulativ, es haftet ihr der Ruch
der Propaganda an. Damit wollen wir nichts
zu tun haben.
Ist das nicht ein etwas gar
idealisierendes Selbstbild?
Nein überhaupt nicht, ich möchte daran erinnern, dass ziemlich viele National- und
Ständeräte sich von meinen Argumenten
überzeugen lassen. Das sind Volksvertreter, nahe an der Basis, also wird auch
das Volk unsere Kommunikation richtig
verstehen. O
Que retenez-vous pour les hôpitaux?
Ils sont les plus grands responsables des
hausses. Une catastrophe. Les coûts hospitaliers sont devenus incontrôlables.
Mais les hôpitaux ont une croissance
des coûts inférieure à la moyenne,
surtout dans le stationnaire. Leur gain
en efficacité est compensé par la
hausse du volume des soins. Votre
vision n’est-elle pas un peu simpliste?
Vos explications deviennent compliquées.
Et impopulaires. Nos clients pourraient
avoir l’impression qu’ils sont coresponsable des coûts croissants.
Vous prônez la concurrence entre les
caisses, bien qu’elle porte surtout sur
la structure des risques.
Justement, les caisses ont besoin d’un
nombre aussi élevé que possible de jeunes
assurés en pleine forme. Comme je vous le
disais, il est important d’expliquer ces choses correctement.
Vous considérez-vous comme un
pédagogue du peuple ou comme un
spécialiste en relations publiques?
La différence ne serait pas significative. Je
suis le responsable du département Politique et communication de Santésuisse. Je
ne fais pas des RP. Les RP manipulent, elles ont un relent de propagande, ce dont
nous voulons clairement nous distancier.
N’est-ce pas là un portrait idéalisé?
Pas du tout. Je vous rappelle qu’un nombre
relativement élevé de conseillers nationaux et de conseillers aux Etats se laissent
convaincre par mes arguments. Il s’agit de
représentants du peuple, proches de la
base. Nous pensons dès lors que la population comprendra elle aussi correctement
notre communication. O
Illustration: Daniel Karrer, Zürich
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