Field Experiences 2013
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Field Experiences 2013
International Agriculture Field Experiences from Bachelor Students 2013 Bern University of Applied Sciences School of Agricultural, Forest an Food Sciences HAFL Foreword What are students of the Major “international agriculture” doing during their 6-month internship? What are their experiences, what are their reflections in a context that is often very different from ours? The present document is not about the professional experience of the students. From their field assignment in Asia (Malaysia und India), Africa (Benin, Ghana, Mozambique and Madagascar), Latin America (Bolivia), Eastern Europe (Moldova) and the Caucasus (Georgia) the students are reflecting about their real life experience and impressions. They freely chose the topic of their article: anecdotes, local news, philosophical or political considerations. Some specific information about the field assignment is given at the end of each article (host organisation, topic of the bachelor thesis). Vorwort Was machen die Studierenden des Majors “Internationale Landwirtschaft” während ihres 6monatigen Praktikums? Was sind ihre Erfahrungen, ihre Gedanken in einem Kontext, der zum Teil sehr anders aussieht als bei uns? In diesem Dokument geht es nicht um die berufliche Erfahrung. Die Studierenden berichten über ihre Erlebnisse und Eindrücke aus Asien (Malaysia und Indien), aus Afrika (Benin, Ghana, Mosambik und Madagaskar), aus Lateinamerika (Bolivien), aus Osteuropa (Moldawien) und den Kaukasus (Georgien). Das Thema der Artikel haben die Studierenden selbst ausgewählt: Anekdoten, lokale Ereignisse, philosophische oder politische Überlegungen. Einige spezifische Angaben zum Praktikum sind jeweils am Ende jedes Artikels zu finden (Gastorganisation, Thema der Bachelor Arbeit). Préface Que font les étudiants de la spécialisation « agriculture internationale » pendant leur stage pratique d’une durée de 6 mois ? Quelles sont leurs expériences, leurs réflexions dans un contexte souvent très différent du nôtre? Dans le présent document, ce ne sont pas leurs expériences professionnelles qui sont relatées ; les étudiants qui étaient en stage en 2013, nous parlent de leur vécu et impressions en provenance d’Asie (Malaisie et Inde), d’Afrique (Bénin, Ghana, Mozambique et Madagascar), d’Amérique latine (Bolivie), d’Europe de l’Est (Moldavie) et du Caucase (Géorgie). Ils ont choisi librement le sujet de leur article : anecdote, fait divers, réflexion philosophique ou politique. Quelques données spécifiques sur leur stage pratique (organisation hôte, sujet du travail de bachelor) figurent à la fin de chacun des articles. Dominique Guenat, Professeur d’économie rurale, responsable du groupe agriculture internationale Cover photos (top left to bottom right): Hélène Besson (Mozambique), Leone Ferrari (Bolivia), Nathalie Oberson (Bénin), Pia Fehle (Georgien), Claudia Utz (India), Rudolf Weber (Moldavien), Mélanie Feurer (Ghana), Leila Tavassoli (Madagascar), Andreas Landolt (Malaysia) The opinions expressed in this document are entirely those of the authors. They do not necessarily represent the views of the School of Agricultural, Forest and Food Sciences. Die in diesem Dokument ausgedrückten Meinungen sind völlig diejenigen der Autoren. Sie vertreten nicht unbedingt die Ansichten der Hochschule für Agrar-, Forst- und Lebensmittelwissenschaften. Les opinions exprimées dans le présent document n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires. Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 2 Contents Salam le marchand sénégalais ................................................................................. 4 Peripezie per un permesso di soggiorno a La Paz .................................................... 6 Chérifat et moi – le voile est tombé ! ....................................................................... 9 Auf Gott, unsere Gäste, die Liebe und – die Kartoffel! ............................................ 12 Auf zwei Rädern nach Moldau – von Erlebnissen auf und neben der Strasse ........... 15 Heute sterben viele Schafe ..................................................................................... 17 How to date in Ghana? ........................................................................................... 19 Danser avec les morts, une tradition malgache ...................................................... 22 Three Nations on one Asian Island: Gastronomy unites!......................................... 25 Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 3 Salam le marchand sénégalais Le Mozambique est une terre propice pour les étrangers, car sa population est extrêmement tolérante envers les expatriés. En se promenant dans les rues de Pemba, une ville côtière de 140'000 habitants au Nord du pays, on y rencontre des individus venus des quatre coins du globe. Les nationalités présentes se partagent des secteurs de marché bien définis. C’est dans ce contexte que j’ai eu l’occasion de rencontrer Salam. Hélène Besson, Mozambique L’échoppe de Salam Lorsque je suis arrivée à Pemba, il n’y avait pas de supermarché. En effet, la plupart des magasins sont des petites échoppes en tôle et bambou, tenues au bord des routes. Les importations de denrées alimentaires, ou autres produits de base, sont régulées par quelques grandes familles indiennes; elles revendent les produits à de petits commerçants, à des prix plutôt élevés. La première fois que j’ai mis les pieds dans la rue des négoces où se trouve Salam, je dois avouer que j’ai eu un sentiment partagé. Je ne me sentais pas vraiment à mon aise. Il était loin le confort de la Coop ou de la Migros, avec des bâtiments propres et une diversité de produits frais présentés sur les étalages. Là, dans la rue, il y a beaucoup de monde, surtout des jeunes, de la musique, des marchands de viande grillée, des vendeurs de crédits pour le téléphone portable, etc. Le tout s’harmonise dans une sorte de chaos organisé. Je n’aurais pas pensé, lors de cette première immersion, que quelques mois plus tard, ce quartier allait devenir mon point d’ancrage après une journée passée au bureau. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Salam, marchand dans une échoppe, musulman, la quarantaine, monogame faute de moyens plutôt que par choix. Salam est un Sénégalais expatrié au Mozambique depuis 10 ans. Il a quitté sa terre natale, dont il parle toujours avec beaucoup de nostalgie, pour rejoindre son frère afin de l’aider à tenir son commerce. Ses parents sont des agriculteurs respectés dans leur région. Salam me parle du Sénégal comme d’une terre où il fait bon vivre et où les gens cohabitent en paix et en harmonie, ensemble et avec Dieu. Photo 1 : Salam et moi dans son échoppe Notre amitié a commencé par des gestes simples : un petit cadeau offert ou une attention particulière lors de fêtes musulmanes ou chrétiennes, un repas partagé au-devant de sa boutique. Ce fut l’occasion pour nous de nous lancer dans des discussions sur les différences de mentalités entre Mozambicains, Sénégalais et Européens, sur les divers conflits prenant part dans le monde, mais également sur nos religions respectives. Cet enchaînement d’événements a fait qu’après quelques temps, je passais systématiquement en fin d’après-midi pour saluer mon ami Salam et échanger quelques mots en français-portugais avec une boisson rafraîchissante. Les questions qui revenaient le plus souvent étaient la condition de la femme dans l’islam et quelle était sa vision d’homme à ce sujet. Que pensait-il des femmes que nous voyons passer en burka ? Pour lui une question obsédante était de comprendre la raison pour laquelle les chrétiens n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la nature de Dieu ou sur celle de Marie. Deux vies totalement différentes Je me suis souvent demandée pourquoi Salam avait quitté son pays, si son rêve était de vivre en paix en cultivant la terre de ses ancêtres ? Petit à petit, j’ai pu comprendre que ce n’était pas vraiment un choix, mais l’influence du système familial Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 4 en Afrique de l’Ouest, dans lequel le rôle des ainés est de ramener l’argent pour la famille au sens large. Le commerce étant propice en terre mozambicaine, de plus en plus d’Africains de l’Ouest, comme Salam, s’y installent pour « faire fortune » et envoyer la majeure partie du fruit de leur labeur à la famille restée au pays. Le fait de pouvoir vivre ses propres rêves, comme tout Européen le souhaite, est un luxe que peu d’Africains peuvent s’offrir. Les buts de vie de Salam étaient également différents des miens. Un de ses désirs par exemple était de faire fortune, quels qu’en soient les moyens. Je ne cautionnais pas toujours sa manière de faire, mais nous étions les deux ouverts au dialogue, ce qui permettait d’échanger les valeurs nous tenant à cœur. Fondamentalement, elles étaient souvent les mêmes, mais dans ses pensées : « business is business… » Un autre de ses rêves était d’avoir deux ou trois femmes. Son point de vue sur ce sujet me laissait parfois perplexe, moi qui crois à un amour vrai et exclusif au sein du couple. Malgré cela, nous prenions avec humour nos différences de point de vue. Par exemple avant mon départ, il a tenu à offrir un cadeau pour mon père. C’est avec un grand sourire, qu’il m’a con- fié une tunique de mariage pour l’encourager à épouser une seconde femme; selon lui, c’est un échec si un homme de 58 ans n’a qu’une femme. En m’offrant ce cadeau, il savait pertinemment être en décalage avec notre culture. Certainement a-t-il voulu le faire comme un clin d’œil à notre différence culturelle. Des différences surmontables Cette rencontre m’a permis de me plonger dans une société africaine passablement différente de celle des Mozambicains, et ainsi de poser un autre regard sur la culture dans laquelle je vivais. J’ai ainsi pu faire une expérience plus intime avec la religion musulmane, en fêtant avec la famille de Salam deux grandes fêtes. Sa générosité m’a permis d’ouvrir mon esprit à d’autres points de vue et à divers horizons. Malgré nos différences de mentalité culturelles et religieuses diamétralement opposées, nous avons pu construire une belle amitié. Ceci a certainement été possible grâce à notre franchise mutuelle, à la confiance de ne pas être jugé par l’autre et au respect de la culture qui n’est pas la sienne. Nom : Hélène Besson Pays : Mozambique Organisation: Helvetas Swiss Intercooperation Titre du travail de Bachelor: Trial comparing different local and improved post harvest technologies in the North of Mozambique. Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 5 Peripezie per un permesso di soggiorno a La Paz Benché stanco e mezzo addormentato dopo il lungo viaggio, rimango stupefatto dalla desolata spianata che circonda il centro di El Alto (4'100 m) e dall’innevato e imponente monte Illimani che sembra far da guardiano alla città di La Paz. Leone Ferrari, Bolivia All’aeroporto sono subito accolto con un grande sorriso da Luis, un ometto sulla cinquantina, fronte spaziosa, capelli neri pece, bontà nello spirito, e da sua moglie. Dopo una breve presentazione carichiamo i bagagli su un incerto taxi e ci avviamo in direzione del centro di La Paz. Arrivati al culmine di El Alto, il primo scorcio su La Paz è impressionante: una cascata di edifici scendono verso il fondo della vallata aggrappandosi ai suoi fianchi in modo spettacolare. Arrivati al quartiere di Miraflores, scendo dal taxi, mi carico 25 chili di zaino sulle spalle e tento di seguire Luis in direzione della casa. Dopo cinque metri di duro cammino mi accorgo che un senso di ubriachezza dovuto all’altura mi sta avvolgendo e che mi sarà impossibile affrontare la prossima rampa di scale. Luis divertito mi aiuta e finalmente arriviamo all’appartamento. Dopo mezz’ora di riposo assaporo le prime sensazioni boliviane: una bruciatura terribile da tè mate sulla lingua ed una più piacevole, tra il piccante e il dolce, di una deliziosa salteña (fagottino di pasta ripieno), accuratamente scaldata con una lampada da comodino. E’ ormai tardi, andiamo a dormire. Mi sveglio stanco, con il naso chiuso e i piedi gelati. Mi vesto velocemente, mi lavo i denti e mi risciacquo con dell’acqua talmente fredda che la fronte inizia a farmi male. Sono pronto ed esco. Un odore di smog, accompagnato da uno di pane appena sfornato, mi risveglia i sensi. Lascio perdere lo smog e seguo il profumo del pane. Dopo un paio di minuti a piedi raggiungo una piccola “tienda”, la cui proprietaria- un donnone dalla faccia seria e lunghe trecce nere - mi domanda cosa voglio. Rispondo pane. Mi allunga dieci “marachetas” e mi chiede 10 bolivianos. Torno a casa con il pane e la prima fregatura per avere pagato il doppio. Rientrando vedo Luis seduto al computer ancora in pijama: tuta pesante e berretto da montagna. Capisco subito la strategia da utilizzare per le future notti a La Paz. Facciamo un’ abbondante colazione a base di “marachetas”, avocado, formaggio e tè di mate discutendo sul da farsi per ottenere il mio permesso di lavoro. Luis, esperto conoscitore delle pratiche burocratiche e dei ritmi boliviani indica rapidamente la prima tappa: andare all’ufficio migrazione prima di mezzogiorno. Andare durante il pranzo o alle tre del pomeriggio sarebbe tempo perso. Usciamo, Luis cammina veloce, faccio fatica a seguirlo. Ci incamminiamo, e Luis mi spiega i nomi delle strade: questa è la Paraguay, a lato c’è la Brasil. La Panama si trova lateralmente più in basso. Seguo e tento di memorizzare, ma con estrema difficoltà. Il quartiere non segue la geografia che conosco, spostando il Brasile a ovest del Paraguay e Panama a sud di quest’ ultimo. “Plaza Murillo, plaza Murillo, Camacho, Camacho, 16 de Julio, 16 de Julio” urla un uomo con la testa fuori dal finestrino di un mini bus. Luis fa segno con la mano, il taxi-bus si ferma, entriamo e ci incastriamo tra le altre dodici persone nell’abitacolo. Scendiamo a “plaza Murillo”.Un gruppo indigeno dell’Altipiano, con costumi tipici rosso sgargiante e capello in testa, blocca il passaggio in segno di protesta. Una signora indigena dalla spaziosa gonna ci allunga un “impanada” e un cane ulula infastidito contro i manifestanti. Luis non fa caso a tutto ciò, questo é il tragitto più breve per arrivare all’ufficio migrazione e con uno strattone deciso mi prende il braccio e via. Entriamo in un edificio, facciamo quattro rampe di scale, usciamo a sinistra, giriamo a destra, voltiamo l’angolo, attraversiamo le strisce pedonali e come un miracolo ci troviamo davanti all’ufficio migrazione. Chiediamo i prerequisiti per ottenere il fatidico “permiso temporal de un año por extraniero”. L’uomo seduto su una sedia più alta di lui ci passa un volantino dal titolo “prerequisitos generales”: una lista di 16 punti dall’aria complicata e contorta. Usciamo, io sono stanco e giù di morale, Luis al contrario è in formissima. Acquista “el Diario” al primo incrocio e dopo un attimo mi riassume le notizie principali Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 6 spiegandomi i pregi e i difetti di Evo Morales. L’indomani ci svegliamo presto per raggiungere la sede dell’Interpol, situata nella zona sud di La Paz. Usciti dal taxi, attraversiamo il puzzolente rio Choqueyapu e raggiungiamo una vecchia villa stile coloniale, attuale sede della Interpol. Entriamo camminando su una vecchia e ormai scolorita moquette rossa e facciamo notare con un gesto la nostra presenza all’ ufficiale responsabile. Assonnato, lui risponde di “tomar asiento” (sederci). Aspettiamo in silenzio per dieci minuti fino a che l’ufficiale ci fa segno di salire le scale per raggiungere l’ufficio del tenente. Luis, a metà della rampa di scale, mi allunga 50 bolivianos e mi dice di metterli in tasca per ogni evenienza. Disgraziatamente, un ufficiale appollaiato sul corrimano sopra le nostre teste nota il fatto, e senza pensarci due volte lo riferisce al suo superiore. Io e Luis intanto, che in totale misuriamo tre metri e venti di altezza, aspettiamo pacifici su uno scomodo divano che ci fa sprofondare a livello del pavimento. Miguel Venegas Córdova, tenente e direttore dipartimentale della Interpol, un metro e novanta centimetri di altezza, occhi marroni penetranti e mani da gigante, entra e ci guarda negli occhi restando in silenzio per un periodo che ci è sembrato interminabile.. Schiarendosi la voce con un verso, inizia a sbraitare per cinque minuti contro Luis superando sicuramente i limiti sopportabili di un normale orecchio umano. Io rimango attonito e non dico niente. Tento di dire qualche cosa ma non mi esce proprio niente. Luis ha la malaugurata idea di tentare di dare una spiegazione, ottenendo una reazione immediata: essere mandato ad aspettare fuori dell’edificio! Io finisco la procedura e raggiungo il povero Luis. Dopo una settimana, tirando un respiro di sollievo, ricevo il “certificado de entecedentes expedito por la Interpol” con scritto che Leone Miniato Ferrari “de nacionalidad suiza, nacido a Riva San Vitale el 8 de abril 1989 no registra antecedentes”. La sera ci scoliamo un “paceña” per festeggiare il successo e facciamo il piano di attacco per ottenere i prossimi documenti. Luis mi racconta che nel passato era stato ufficiale del movimento della sinistra rivoluzionaria e che per seguire le orme del “Che” aveva intrapreso un viaggio di tre mesi tra i villaggi della regione di Potosi per conoscere le condizioni del suo popolo. Ridendo mi dice che non poteva permettersi la “pode- rosa” (nome dato da Ernesto Guevara e Alberto Granado alla motocicletta utilizzata durante il lungo viaggio intrapreso attraverso l’America Latina) e che quindi dovette intraprendere il viaggio in bicicletta, morendo quasi per la fatica e la fame. Vado a dormire con il berretto in testa, mi addormento subito e sogno a lungo quest’uomo dal cuore da leone e dall’animo nobile. Il giorno dopo busso alla porta di un piccolo e angusto ufficio della FELCC (polizia boliviana), situata “en la calle Sucre” a pochi isolati da “plaza Murillo”. Il sergente Condori, personaggio serio, dall’intelligenza poco brillante, mi apre e mi spiega che per ottenere “El registro domiciliario” ho bisogno di un contratto di affitto, di due testimoni, che attestino che vivo esattamente nel luogo da me indicato e altri documenti. Spiego che vivo come ospite presso un conoscente e che quindi non posseggo nessun contratto. L’agente, molto educatamente, mi risponde che per ottenere “El registro domiciliario” necessito in ogni caso di un contratto di affitto e i requisiti sopra citati. Dopodiché, chiude la porta e se ne va. Torno a casa e spiego preoccupato il problema a Luis. Egli mi guarda, riflette, e inizia a cercare nella sua ampia biblioteca. Dopo alcuni istanti di frenetica ricerca trova un vecchio libretto. Cerca nell’indice sotto il punto ‘contratti’, legge più in basso, sorpassando i contratti di lavoro, di matrimonio, di vendita, per terminare infine sui contratti di affitto. Apre il libro ben in vista alla pagina 25 e inizia a scrivere al computer. Quindici minuti di inteso lavoro permettono all’ abile “periodista” (giornalista) e economista Luis di stipulare il mio primo contratto di affitto per la modica cifra di 100 $ al mese. Risolto il problema ritorno subito al centro di La Paz, mi muovo tra le infinite e ripide viuzze in cerca di un avvocato per eseguire le ultime procedure. Dopo una buona ora di giri,trovo finalmente lo studio legale della dottoressa Martha Rodriguez Soliz. Busso, entro, mi scuso ed esco. Troppo piccolo per essere uno studio legale. Chiedo dove posso incontrare la dottoressa e di nuovo mi indicano la stessa porta. Busso, entro e questa volta mi siedo. Lo studio misura tre metri per tre e contiene due sedie, una per il cliente e l’altra per l’avvocatessa, una scrivania, un computer degli anni novanta, una coperta di lana per scaldare gambe e piedi della dottoressa, una stampante ed infine quattro pile di Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 7 vecchi documenti. Chiedo due procedure, lei capisce al volo di che cosa si tratta, e si mette subito al lavoro. Dopo alcuni istanti, la dottoressa stampa, firma e mi rivolge i due documenti invitandomi a firmare. Guardo velocemente e ammiro la magnifica firma barocca della dottoressa ed infine, con un po’ di vergogna, scarabocchio la mia. Pago e me ne vado. Mancano i testimoni: convinciamo il papà di settant’anni del proprietario dell’edificio dove si trova il mio appartamento e il proprietario stesso ad aiutarci. Vado alla FELCC, trovo l’ufficiale Condori dopo estenuanti ricerche, chiamo un taxi, carico Condori e finalmente partiamo in direzione dell’appartamento. I due testimoni non si trovano, Luis è in ritardo e l’ufficiale ha fame. Stanco e con i crampi allo stomaco l’ufficiale Condori ci rinuncia, mi affida i documenti da far firmare credendomi sulla parola e se ne va. Ultima sforzo, ultima prova: passare il test medico. Mi presento alle sette del mattino all’ospedale Torax senza aver mangiato né bevuto. Inizia il carosello: entro nella prima porta, un medico dai tratti orientali mi preleva il sangue e mi ordina di andare a riempire il vasetto per l’ esame delle urine. Tengo a precisare che non amo i prelievi e specialmente quelli a 3700 metri di altitudine; esco in direzione del bagno, barcollo e finalmente raggiungo il luogo del presunto rilascio. Niente, neanche una goccia. Torno, il dottore mi fissa e mi dice di bere, bere tanto e mi mette nelle mani una bottiglia di acqua da un litro e mezzo. La finisco e passo alla tappa successiva: il dentista. Troppa placca dice, e mi spedi- sce alla porta seguente con scritto: anamnesi. Una signora dall’aria saggia e calma inizia a interrogarmi: soffre di malattie cardiache o ereditarie? No. Ha subito interventi gravi durate gli ultimi anni? No. Ha già avuto irritazioni sulla pelle? No. Usa droghe? No. Beve? Si. Con che frequenza? Un bicchiere di vino al giorno fa buon sangue rispondo, facendo un po’ di ironia. Bene signor Ferrari, può andare, lei è in perfetta forma ma ha un problema con l’alcool. Esco, seguito da una sguardo di grande rimprovero. La prova finale consiste in una radiografia del torace. Mi metto in mutande e incollo il ventre ad una enorme, vecchia macchina color verde pisello. “Tac”, “Tac”, “Tac”, “Tac” “Tuc” e la radiografia è fatta! Esco sodisfatto con una radiografia di 50 x 40 cm del mio magnifico torace, vado finalmente in bagno e consegno con fierezza il contenitore delle urine al dottore. Saluto cordialmente tutti per lo stupendo check-up e me ne vado. Dopo aver accumulato un bel mucchio di formulari, documenti, certificati, notifiche con montagne di fotocopie torno al punto di partenza, vale a dire all’ufficio dell’emigrazione, per la loro consegna. Sono ormai passate tre settimane e ho l’obbligo di tornare a La Paz fra un mese, (sei ore di taxi solo l’andata) per ottenere il permesso definitivo. In questo groviglio di burocrazia e di norme complicate scopro così la città, la gente, la lingua: un mondo incredibilmente ricco, dentro il quale scopro la profonda logica della sua cultura e della sua vita. Nome: Leone Ferrari Campi: Bolivia Organizzazione: FiBL, Research Institute for Organic Agriculture Titolo de la tesi di laurea triennale : Evaluación de insecticidas para el manejo orgánico de la chinche (Monalonium dissimulatum Dist.) en cultivos de cacao (Theombra cacao L.) Alto Beni, Bolivia Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 8 Chérifat et moi – le voile est tombé ! Atterrissage de nuit le 22 avril 2013 à Cotonou pour un séjour de 6 mois, je ne réalise pas encore où je suis. Après un séjour de quelques semaines à Cotonou pour prendre connaissance du projet, je suis partie à Parakou (Nord du Bénin) où je suis restée durant tout mon séjour. Une collaboration était prévue avec un ou une étudiante en agronomie pour la réalisation de nos travaux de bachelor respectifs. J’avançais les deux premiers mois sans lui/elle dans cet environnement nouveau et tellement différent de mes habitudes ; alors je me réjouissais de rencontrer mon « binôme ». J’étais encore loin d’imaginer que cette rencontre allait être aussi enrichissante pour nous deux. Nathalie Oberson, Bénin Chérifat Le jour du rendez-vous avec mon « binôme » était arrivé, j’attendais devant la bibliothèque quand une jeune femme voilée se présenta devant moi. C’était le moment des présentations : elle a 23 ans, s’appelle Chérifatou et termine sa 3ème année en économie et sociologie rurale à la Faculté d’agronomie de Parakou. Notre première discussion m’a réjouie car cette jeune étudiante était motivée par le thème de bachelor sur lequel nous allions travailler ensemble durant 4 mois. J’ai ressenti à ce moment-là que nous étions sur la même longueur d’onde. Cependant, certains stéréotypes ont traversé mon esprit le temps de quelques secondes. Le plus saisissant était la présence de son voile et sa signification sur la liberté de la femme. Je me suis dit : Est-elle épanouie ? Quelle est la vie d’une femme musulmane ? Quelques jours plus tard, Chérifat (diminutif utilisé par tous ses amis) m’invita chez elle pour me présenter à son mari. Elle était mariée depuis un an à Amidou, âgé d’environ 30 ans et enseignant de français au collège. A ma grande surprise l’échange fut très décontracté. J’ai ressenti l’envie réciproque entre ce couple et moi de se comprendre. Photo 1 : Chérifat et Amidou devant leur maison à Parakou Au début, Chérifat et moi avions quelques difficultés à communiquer bien que nous parlions toutes deux le français ; car des expressions de sa langue ethnique sont traduites littéralement en français. Voici un aperçu : « tu as fait un peu » qui signifie « as-tu bien avancé dans ton travail ? », « on se tient » pour dire « on reste en contact ». D’autres expressions ont été des sources d’amusement à l’exemple de « bonne arrivée », « bonne assise », « bonne digestion » et « bonne traversée » qui signifie bonne route. Deux cultures très différentes Les journées passées ensemble étaient rythmées par le travail. Durant les moments de pause, nous faisions parfois la sieste chez elle, allions au marché, visitions ses sœurs, regardions de temps en temps des séries télévisées et mangions ensemble. Ces séries télévisées étaient des sujets de discussions appréciés. Apparemment les femmes béninoises qui possèdent une télévision raffolent de ces séries. La question était de savoir si les occidentaux vivent réellement comme dans ces feuilletons. Nous discutions surtout des relations homme-femme et du respect envers les anciens. Lors d’un épisode, une fille avait giflé son père ; ce geste avait surpris Chérifat. Dans sa culture, les anciens sont très respectés et leurs conseils sont très importants. A l’exemple de cette vieille dame, vivant dans la même concession que Chérifat et son mari, qui les aidait parfois à gérer les difficultés dans leur couple. J’ai aussi réalisé que les défis d’une relation de couple sont les mêmes pour les Européens et les Africains. Après tous ces moments partagés, j’ai découvert au fil du temps une femme déterminée, franche et ouverte aux discussions alors que je m’étais imaginée une femme sou- Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 9 mise lors notre première rencontre. Nous sommes dès lors devenues inséparables. Photo 2 : Chérifat et moi lors d’une sortie Chacun ses coutumes ! Un lundi matin, nous devions interviewer des producteurs de maïs de l’ethnie Peul. A notre arrivée au camp, les femmes nous ont accueillies. En attendant le retour de leurs maris des champs, elles nous ont grillé du maïs frais. Après s’être rassasiée, Chérifat demanda une natte pour faire une sieste. Je me suis sentie très gênée par son comportement, car je trouvais très impoli de dormir chez nos hôtes alors qu’il devait être seulement midi. Vu la réaction des femmes Peuls, j’ai constaté que j’étais la seule gênée. Me sentant un peu seule assise autour du feu, j’ai suivi l’exemple de Chérifat. A l’arrivée des hommes Peuls, nous nous sommes tout simplement levées et avons débuté l’entretien. Hospitalité Je pouvais visiter Chérifat spontanément, je n’avais pas besoin de l’avertir de mon arrivée. J’étais toujours la bienvenue, c’était surprenant pour l’Européenne que je suis. Elle m’a invitée chez elle lors de certaines occasions comme un repas un dimanche soir durant le ramadan ou pour la Tabaski. Cette fête musulmane commémore la soumission d’Abraham à son Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte d'égorger son fils unique sur l'ordre de Dieu. Mais le fils est substitué par un mouton qui sert d’offrande. Dans le même esprit qu’Abraham, les musulmans sacrifient un mouton ce jour-là. Chez Chérifat deux cabris ont été tués, cuisinés et mangés avec la famille et les voisins. Par contre, il était surprenant pour moi de constater que toutes les parties de l’animal sont consommées (cerveau, tête, pieds, etc). Chérifat m’a tendu une assiette avec des morceaux dans le muscle, j’en étais ravie. Quelques jours après cette fête, nous sommes allées visiter les paysans participant au projet. Chérifat leur a offert des morceaux de viande des cabris tués. Ce geste symbolisant le partage m’a émue car Chérifat et Amidou vivent avec de modestes moyens. Une belle complicité jusqu’à la fin Nous nous sommes organisées avec Chérifat et mes voisins pour passer quelques jours à Cotonou avant mon départ pour la Suisse. Nous avons logé dans la famille de mes voisins. Le dimanche, une sortie à la plage était organisée et je pensais que Chérifat n’allait pas se baigner comme sa religion lui interdit de dévoiler son corps. Mais elle s’est vêtue d’une robe et s’est baignée avec nous. Elle m’impressionnait car malgré certaines contraintes, elle a toujours trouvé des solutions. Durant ce court séjour, elle a mangé pour la première fois de la pizza qui avait un goût et une consistance un peu étrange pour elle. Là elle me dit : « Je crois que j’aurais des difficultés à m’adapter à votre nourriture si je viens étudier en Europe, comment astu fait pour manger notre nourriture? » Photo 3 : Souper le dernier soir Une belle leçon de vie Lors de mon séjour au Bénin, tous mes repères et habitudes étaient chamboulés mais grâce entre autres à l’aide de Chérifat, j’ai réussi à m’intégrer et me sentir acceptée. Elle m’a aidée à comprendre sa culture et le contexte. Pour exemple, pour mener nos enquêtes sur le terrain elle savait que le jour du marché était le mercredi au village de Maréborou (20 km au nord de Parakou), et que les paysans seraient au village à ce moment-là pour les Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 10 rencontrer. Son aide nous a permis de ne pas perdre trop de temps et d’énergie. L’échange entre deux cultures est possible à condition d'être ouvert à la discussion et de tolérer les valeurs de chacun. J’ai appris à mieux me connaître à travers nos différences car Chérifat m’a souvent fait remarquer certains comportements dus à ma culture et j’ai fait de même. Cette franchise nous a permis d’être très complice et de devenir de très bonnes amies. Nom: Nathalie Oberson Pays : Bénin Organisation: Coopération Suisse au Bénin Titre du travail de Bachelor: Essais de fumure minérale et étude des pratiques paysannes dans la culture du maïs dans la commune de N’Dali, Bénin Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 11 Auf Gott, unsere Gäste, die Liebe und – die Kartoffel! Im kleinen und im grossen Kreis, formell oder nicht, reichhaltig oder einfach, an Festtagen und im Alltag – Supra, das traditionelle georgische Mahl ist allgegenwärtig, vielseitig und ambivalent. Pia Fehle, Georgien Da gab es zum Beispiel, als ich mit meinen Eltern und WG-Gspänli als „fascht e Familie“ in der Bergregion Swanetien unterwegs war, diese Abendtafel mit dem Besitzer des Gasthauses. Er und sein alter Schulfreund waren bereits ein wenig angetrunken, als sie sich zu uns setzten. Wir waren schon bei den köstlichen Wassermelonen angelangt und wollten bald aufbrechen, um uns von dem anstrengenden Ausflug nach Uschguli, dem höchst gelegenen dauerhaft bewohnten Dorf Europas, zu erholen, als der stattliche Mann mit seinen Trinksprüchen begann. gens Alkohol trinken und betrunken mit ihren Gewehren in die Luft schiessen. Das ist ganz normal, und du wirst sehen, die Leute sind unglaublich liebenswürdig.“ Das waren sie wirklich! Aber zuerst wanderten wir mit unseren Rucksäcken voller Tomaten und Honigmelonen viele Stunden durch Moorlandschaften und die baumlosen Hänge hinauf, bis wir am höchsten Punkt endlich auf die Packpferde trafen, die man uns von unserem Zielort her entgegengeschickt hatte. Das Dorf bewohnen im Sommer etwa zwanzig Leute, im Winter nicht mehr als drei. Abbildung 1: In Uschguli, Swanetien Abbildung 2: Im Archoti-Tal, Chewsuretien Ich freute mich, dass meine Gäste mal einen richtigen Tamada, also einen „Toast Maker“, erleben würden. Der erste Trinkspruch (das ist hier mit „Toast“ gemeint) galt den Gästen. Dann wurde auf Swanetien getrunken und dann auf die Vorfahren der Swaninnen und Swanen. Als jemand von uns den Vorschlag machte, neben den Vorfahren doch auch noch auf die Fahrer zu trinken, die uns in die Berge hinaufund in den Bergen herumchauffiert hatten, war das unserem Gastgeber schon fast ein bisschen zu originell. So kündigte ich bald unser Gehen an, damit wir nach dem Abschiedstoast endlich ins Bett gehen konnten. Bleiben wir noch kurz in den Bergen. Einmal waren wir wandern in Chewsuretien, einer ebenfalls sehr abgelegenen Region, diesmal im östlichen Hohen Kaukasus. Eine georgische Freundin warnte mich: „Erschrick nicht, wenn sie dort schon mor- Die Jungen und Männer gehen mit ungesattelten Pferden auf Hasenjagd und zum Fischen an den Fluss. Unsere heitere Gastgeberin – im sechsten Monat schwanger mit dem dritten Kind – bewegte sich zwischen Melken, Käsen, Kochen und Gäste bewirten. Am ersten Abend wurde der Geburtstag des Opas gefeiert, bis die Männer sich zu raufen begannen. Am zweiten Tag ging’s tatsächlich schon morgens mit einem Gläschen Schnaps weiter. Weil die kaukasischen Bergvölker kriegerisch sind, prostet man sich sogar ein „Wiedersehen in Frieden“ zu, wenn sich jemand in den Garten ins WC-Häuschen begibt. Und immer gab es etwas warmes Teigiges mit Käse, Quark oder Kartoffeln dazu – plus in Zeitungspapier gedrehten selbst angebauten Tabak für alle Raucher. Brot und Schnaps genossen wir auch auf dem Rückweg immer wieder – am höchsten Punkt der Wanderung und jedes Mal, Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 12 wenn wir einer Gruppe Grenzwächtern begegneten, die zu Fuss auf dem Weg zur russischen Grenze waren. Aus den ersten beiden Beispielen wird wohl noch nicht unbedingt ersichtlich, was mit Supra eigentlich gemeint ist. Darum an dieser Stelle einen Überblick: Wie ein Tamada mute ich meinen Leserinnen und Lesern einen gewissen Durchhaltewillen zu: Wikipedia übersetzt Supra als Bankett. Solche Grossanlässe gibt es in Georgien vor allem an Feiertagen, bei Hochzeiten und Beerdigungen. Da gibt es eine Unmenge Essen, das auf kleinen Tellern über den Tisch verteilt wird, und von dem man sich im Laufe der Stunden immer wieder nimmt. Ein Tamada – Wikipedia nennt ihn Tischmeister – unterhält die Gesellschaft mit Trinksprüchen, die bei einem traditionellen Anlass einer bestimmten Ordnung folgen: auf Gott, unsere Gäste, die Liebe, die Frauen, die Verstorbenen... Nach jedem Trinkspruch werden die Weingläser wieder gefüllt. Für diese Tradition war und ist Georgien in der ganzen (Ex-) Sowjetunion bekannt. Abbildung 3: Abendessen bei einer Bekannten in Tbilisi Selber habe ich Supra allerdings kennen gelernt als jede Art von gemeinsamem Essen und Trinken, welches von Trinksprüchen begleitet ist. Das kann ein kleines Gelage im Rebberg sein, mit dem sich der Besitzer bei seinen Nachbarinnen und Nachbarn für die Mithilfe bei der Weinernte bedankt und den neuen Wein, Brot und eingemachtes Gemüse serviert. Oder ein Abendessen bei einer Bekannten, bei dem wir Gebäck, Früchte und Walnüsse naschen und Schwarzwein – so heisst der Rotwein in Georgien – aus Likörgläsern trinken. Oder lange Gespräche mit meiner Mitarbeiterin bei einer Flasche Bier und Pasta mit Pesto auf unserem Balkon. Oder eben auch einfach Brot und Schnaps auf dem Berggipfel. Meine ersten Supra-Erinnerungen liegen etwa vier Jahre zurück. Abbildung 4: Supra in TEMI In TEMI, einer Gemeinschaft für Menschen mit besonderen Bedürfnissen, in der ich damals ein Praktikum absolvierte, gab es manchmal grosse Geburtstagsfeiern: bescheidene Buffets, die vor allem aus Bohnensuppe und Kartoffelstock bestanden, ausgelassenes Kinder- und Erwachsenengeschrei, aber auch ausführliche, manchmal hochphilosophische Reden und nach jedem Trinkspruch ein mehrstimmiges Volkslied. Daran, dass nicht überall gesungen wird, musste ich mich erst gewöhnen, als ich bei meinem zweiten längeren Aufenthalt in Georgien neue Tischgesellschaften kennen lernte. Das Projektteam, bei dem ich 2013 für mein Praktikum aufgenommen wurde, erweist dieser Tradition des Essens und Trinkens auch regelmässig die Ehre. Genauer gesagt: jeden Abend. Denn im touristischen Provinzstädtchen Sighnaghi, wo das Projekt stationiert ist, gibt es für die Leute aus der Hauptstadt nicht viel anderes zu tun, als sich nach der Arbeit gemeinsam in ein Restaurant zu setzen, um Chinkali (mit Hackfleisch gefüllte Teigtaschen), Schaschlik, Hirn und gebratene Wachteln zu essen. Und zu trinken: auf Gott, unsere Gäste (besonders die ausländischen wurden auf die Probe gestellt), die Liebe... – und die Kartoffel! Diesen Trinkspruch habe ich einmal eingebracht, als ich am Abend nach einer nervenaufreibenden Präsentation schon leicht beschwipst war. Warum die Kartoffel? Weil sie in der georgischen Ernährung ganz wichtig und so angenehm unpathetisch ist. Und weil man mich in TEMI die Kartoffelkönigin nannte, nachdem ich dort über Monate fast jeden Tag die Kartoffeln für siebzig Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 13 Leute geschält habe. Trotz den manchmal ermüdenden, etwas leberschädigenden Anlässe gab es auch immer wieder grandiose Abende. Zum Beispiel, wenn wir bei einem Projektpartner zu Gast waren, der uns mit Spanferkel, betriebseigenem Käse und hausgemachtem Wein bewirtete. Nicht selten tranken die Männer dabei Wein auch aus Kuhhörnern, Biergläsern oder Ziegelsteinen. Oder wenn uns die beiden liebenswürdigen Teamsenioren zu sich auf ihre Terrasse einluden, wo wir laue Som- merabende mit Blick auf das Alasani-Tal und den Hohen Kaukasus genossen. Zurück in der Schweiz war ich zunächst froh, nicht mehr täglich stundenlang an schwer beladenen Tafeln sitzen zu müssen. Wenn ich aber ab und zu mit Bekannten ein Glas Wein trinke, dann vermisse ich es manchmal, dabei ausdrücklich die schönen, traurigen und bedenkenswerten Seiten des Daseins zu benennen und zu besingen. Name: Pia Fehle Land : Georgien Organisation: Heks / Helvetas Swiss Intercooperation Titel der Bachelorarbeit: Extension as an embedded service: an approach for small and medium enterprises to market high quality fodder in the Republic of Georgia Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 14 Auf zwei Rädern nach Moldau – von Erlebnissen auf und neben der Strasse Die Republik Moldau grenzt an die Europäische Union, und ist doch so weit entfernt von Europa. Nicht wegen der Reisedauer – mit dem Flieger sind es drei Flugstunden und mit dem Motorrad ein gutes Stück mehr – doch unterwegs, und noch viel mehr während dem sechsmonatigen Praktikum, konnte ich manchen Unterschied feststellen. Oder wann ist es Ihnen das letzte Mal passiert, dass Sie in der Werkstatt den Wert der Reparatur selber festlegten, die Fahrspur eher als Empfehlung betrachteten und Zollbeamte Ihnen das Fahrzeug abkaufen wollten? Kommen Sie mit auf die Reise und lesen Sie von diesen und anderen erheiternden, erstaunlichen und erschütternden Erlebnissen. Rudolf Weber, Moldova Der Landweg in die Republik Moldau führte über 2000 Kilometer durch München, Wien, Budapest und quer durch Rumänien. Die ersten drei Viertel der Strecke verliefen bei meiner Motorradreise im Frühling 2013 reibungslos und waren geprägt von der vorbeifliegenden Landschaft, die allmählich flacher wurde, bis die Ausfahrtstafeln nach Mezönagymihály oder Hejöpapi nahezu die auffälligsten Elemente waren. Die (noch) nicht sehr dicht befahrenen und gut unterhaltenen Autobahnen in Ungarn liessen es dann auch zu, den Gedanken nachzuhängen und die Gefühle zwischen Mulmigkeit und Vorfreude, Abenteuerlust und Bedenken zu ordnen, während ich stetig der rumänischen Grenze näher kam. Unvergesslich werden die Eindrücke bleiben von den satten, warmen Farben und den blühenden Bäume in einer von Landwirtschaft dominierten Landschaft. Der Frühling in Rumänien schien zumindest von der Strasse her betrachtet sehr idyllisch – umso grösser war der Kontrast beim genaueren Blick auf die aneinandergereihten Häuser und ihre Umgebung. Abwechselnd waren die Überlandstrassen übersät mit Schlaglöchern und dann wieder frisch geteert, nicht zuletzt dank EUGeldern. Ob die AnstösserInnen davon wirklich profitieren? Vielerorts zeugten die Pferdefuhrwerke, kleine Häuser und grosse Gärten von Selbstversorgung und harter Arbeit. Nach den Karpaten und einem Abstecher ins turbulente Iași, einer historischen Stadt im Osten Rumäniens, erschien der moldauische Grenzposten und mit ihm eine Anspannung, ob und unter welchen Bedingungen ich wohl einreisen könnte. Entgegen einiger Schauergeschichten waren die Formalitäten aber sehr schnell erledigt, das Destinationsland erreicht! Die Zahl der Schlaglöcher und dürftiger Flicke nahm noch einmal deutlich zu, auch die Dörfer, die sich an die sanften Hänge schmiegten, machten den Eindruck, dass viele BewohnerInnen für den Unterhalt nur das Allernötigste aufwenden konnten. Eine seltsame Mischung aus Betroffenheit über die materielle Armut der Menschen und Staunen über die schöne Landschaft machte sich breit. Die abwechslungsreiche Hügellandschaft mit ihren vielen kleinen Parzellen, die dunkle, fruchtbare Erde und die mit Nussbäumen gesäumten Strassen faszinierten mich. Abbildung 1: Weisse Häuser mit grauen Dächern prägen die landwirtschaftlich genutzte Hügellandschaft Während den letzten zehn Kilometern war die Beschaulichkeit dann vorbei: Auf dem Zubringer zur Stadt Bălți meldete sich die Wirbelsäule wegen der unzähligen Schläge. Um diesem Problem zu begegnen, haben die Moldauer verschiedene Strategien entwickelt. Die bewährteste ist, sein Fahrzeug nicht den Markierungen gemäss, sondern um die Löcher herum zu manövrieren. Daher entstand auch der Witz: „Wenn ein Schweizer betrunken ist, fährt er mit dem Auto Slalom; wenn ein Moldauer betrunken ist, fährt er geradeaus.“ Die positive Seite des „besonderen“ Strassenzustands ist die automatische Verkehrsberuhigung – ganz ohne Inseln, Schwellen oder dergleichen.... Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 15 andere Fremdsprache ist noch nicht weit verbreitet. Mit ein paar Brocken Rumänisch und viel gutem Willen der GesprächspartnerInnen war es mir jedoch bald möglich, mich auf dem Markt oder in abgelegenen Alimentaras (Dorfläden) zu unterhalten, oder einen hilfsbereiten Polizisten nach dem Weg zur nächsten Reparaturstätte für den platten Reifen zu fragen. Abbildung 2: Typischer Kleidermarkt, in dem jeder freie Platz genutzt wird. Die sehr engagierte Betreuung ist zuerst etwas gewöhnungsbedürftig. Beruhigung muss aber nicht heissen, dass geordnete Abläufe gegeben sind. Nicht selten setzt ein jemand auch bei Gegenverkehr zum Überholen an, und die unterschiedlichen Verkehrsteilnehmer – vom Pferdefuhrwerk über 40-jährige, rauchende, russische Lastwagen bis zu grossen schwarzen Limousinen der Politiker und anderen einflussreichen Persönlichkeiten – fordern die Sinne. Auch das Material ist grösseren Belastungen ausgesetzt. Der zusätzliche Verschleiss mochte betrüben, dafür überraschten mich die Mechaniker mehrmals, wenn sie nach Reparaturen grosszügig sagten, es sei für Gottes Lohn. Oder wenn sie mich fragten, was ich ihnen denn an Bezahlung geben möchte. Fast hätte ich vergessen, die Rutieras zu erwähnen. Die Mercedes-Kleinbusse prägen den Verkehr und den Alltag der Moldauer, denn sie sind mit Abstand das wichtigste öffentliche Transportmittel in der Stadt und über Land, oftmals gut gefüllt. Unkompliziert wird der Pauschalbeitrag für die Fahrt dem Fahrer direkt gereicht oder indirekt via Sitznachbarn, die das Geld weiterleiten. Ein System, das weder Automaten noch Kontrolleure braucht. Allerdings hat die Informalität für mit den Gebräuchen nicht Vertraute auch ihre herausfordernden Seiten, denn Fahrpläne, -routen und Haltestellen sind spärlich festgehalten und müssen in Rumänisch oder Russisch erfragt werden. Ja richtig, die Republik Moldau ist weitgehend zweisprachig. Aber nicht geografisch sauber getrennt wie in der Schweiz, sondern bunt durchmischt. Englisch oder eine Abbildung 3: Marketing ist auf dem Land noch nicht verbreitet. Diese Alimentara ist eine Ausnahme. Auch die Beziehung mit den Wächtern, die für die Sicherheit des Motorrads besorgt waren, wurde nach anfänglicher Zurückhaltung stetig offener. Viele weitere Anekdoten reihten sich während des Aufenthaltes aneinander, bis die Zeit gekommen war, um an die Rückkehr zu denken. Ein halbes Jahr später, wieder unterwegs in die Schweiz, ist die Zeit gekommen um eine Rückblende auf das Praktikum zu halten. Was wohl in Erinnerung bleiben wird? Die schöne Landschaft? Die Schlaglöcher? Klar, ich habe auch viele unschöne Worte in den Helm geknurrt, wenn die Wirbelsäule nach einem Schlag wieder einen gefühlten Zentimeter kürzer war. Aber bleiben werden auch die vielen freundlichen Gesten von Moldauern und Moldauerinnen, die mich trotz ihren schwierigen Lebensverhältnissen oft Lebensfreude und eine aussergewöhnliche Gastfreundschaft erleben liessen. Name: Rudolf Weber Land : Moldova Organisation: Heks & Alecu Russo Balti State University Titel der Bachelorarbeit: Dissemination of resource-conserving agriculture in the northern part of the Republic of Moldova Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 16 Heute sterben viele Schafe Mit diesem Satz wurde ich eines Morgens im Büro der bioRe Forschungsstation begrüsst. Es war der erste Tag des muslimischen Opferfestes Īd al-Adhā. Meinem hinduistischen Kollegen ging es aber in keiner Weise darum, den höchsten Feiertag der muslimischen Landesgenossen zu diskreditieren; denn wie alle Inder feiert er die Feste wie sie fallen. Dass jedoch gerade in der Feierstimmung auch an die (Opfer-) Tiere gedacht wird, das war der Kern seiner Aussage, der mich berührte und zum Nachdenken über das Verhältnis der Hindu zum Tier und Tier-Essen anregte. Claudia Utz, India Keine Frage, für eine Vegetarierin wie mich ist Indien ein Paradies. Im Gegensatz zur Schweiz und vielen anderen Weltregionen, wo sich das Nicht-Fleisch Menü mehr oder weniger augenfällig zwischen den Fleisch Gerichten findet oder eben nicht findet, ist die indische Karte in Vegi und Nicht-Vegi eingeteilt. Restaurants, in denen Fleisch angeboten wird, sind gross und deutlich aussen angeschrieben. Wenn nichts geschrieben steht, kann ich also blindlings von der Hindi-Karte auswählen, ohne eine böse Überraschung befürchten zu müssen. Aber sind denn alle Hindu Vegetarier? Und wo rührt dieser Verzicht auf Fleisch her? Abb. 1: Snacks auf Legumino-senbasis: Pakora, Samosa und Vadai, (von oben im Uhrzeigersinn). (Quelle : http://www.yelp.com/biz_photos/cafebombay-indian-cuisine-bristol?select=bIR6y1GGz22_-CmH93hg#wc1SPfMdmw6yLCVDd1Pwew) bringt grossen Lohn“ (Manusmriti 5:56). Die vegetarische Lebensweise ist also keine Forderung, sie wird aber von der Mehrheit der Hindu als ein ethisches Ideal angesehen. Nahrung ist nach hinduistischer Vorstellung die „Essenz des Lebens“; die Verflechtung von Ernährung und Ethik ist daher tief im Denken der Hindu verankert. Sie spiegelt sich in den vielfältigen Ritualen der Götterverehrung, die meist Opferspeisen (Prasad) beinhalten, sowie auch in der Praxis des Fastens; beide sind integrale Bestandteile der hinduistischen Lebensweise. Der Verzicht auf Fleisch ergibt sich für Hindu aus zwei Prinzipien ihrer Religionslehre, dem Prinzip der Reinheit und dem Prinzip der Gewaltlosigkeit (Ahimsa). Die Bemühung um Reinheit und Vermeidung von Verunreinigung ist für alle Hindu von grosser Bedeutung. Dazu gehört die körperliche Sauberkeit genauso wie die geistige Wahrhaftigkeit. Blut gilt als unrein und folglich sind auch Fleisch und Fisch unrein. Die Reinheitsvorschriften sind besonders strikt, wenn es um rituelle Handlungen geht. Im alltäglichen Leben werden die Reinheitsvorschriften nicht von jedem Gläubigen gleich streng gehandhabt. Jedoch ist die Ansicht unangefochten, dass eine gesunde Ernährung nur eine sein kann, welche die Reinheit des Körpers und Geistes unterstützt. Entgegen gängiger Annahmen ist ein Hindu nicht per se ein Vegetarier. Hinduismus ist ein Sammelbegriff für eine Vielzahl an verschiedenen Religionen. So vielfältig die Strömungen, so unterschiedlich ihre kulinarischen Ge- und Verbote. In den Dharmashastras, den sanskritischen Abhandlungen über das angemessene Verhalten, steht geschrieben: „Fleisch zu essen ist keine Sünde...aber die Abstinenz davon Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 17 rem werden wollen. Dies erinnert stark an die Worte Martin Luthers „Was du nicht willst, dass man dir tu’, das füg’ auch keinem anderen zu“. Abb. 2: Mutter Paneer, Haupt-gericht mit Erbsen und Käse. (Quelle: http://www.yelp.com/biz_photos/cafebombay-indian-cuisine-bristol?select=bIR6y1GGz22_-CmH93-hg#Z9gS1aYbpWENmAcAC3w-w) Um Fleisch zu essen, muss ein Tier getötet, ausgenommen, zerteilt und zubereitet werden. Alle diese Schritte bringen Gewalt und gewaltvolle Gedanken mit sich. Dazu kommt, dass der Schmerz und die Qual des Sterbens zu einem Teil des Wesens dieses Tieres werden und damit zu einem Teil des Verspeisers, der neben den Nährstoffen auch das Wesen seiner Mahlzeit in sich aufnimmt. Fleischkonsum war im alten Indien daher besonders unter den Kriegern verbreitet. Nach der indischen Philosophie gibt die Aufnahme von „gewaltvoller“ Energie dem Krieger besondere Kraft und Stärke für die Erfüllung seiner Pflichten. Beide Erklärungsansätze kumulieren letztlich in der Vorstellung, dass ein Mensch ist, was er isst. Beim Reflektieren fielen mir die Parallelen zwischen dem hinduistischen Prinzip der Gewaltlosigkeit und dem christlichen Gebot der Nächstenliebe auf. Swami Dayananda, ein hinduistischer Gelehrter, verknüpfte Ahimsa und Vegetarismus folgendermassen: Wir sollten „jemanden“ nicht als unsere Mahlzeit betrachten, solange wir nicht zur Mahlzeit von „jemand“ ande- Abb. 3: Laddu, Süssigkeit aus Kichererbsenmehl. (Quelle : http://sagchet.blogspot.ch/ 2012/06/laddu.html) Ahimsa strahlt für mich eine ungeheure Kraft aus. Mahatma Gandhi hatte Indien durch gewaltlosen Widerstand in die Unabhängigkeit geführt. Und auch im täglichen Umgang zwischen Mitmenschen ist Ahimsa in Indien stets spürbar; direkter Angriff oder „Kraftworte“ finden sich selten im Sprachgebrauch. Ganz im Gegensatz dazu ist jedoch der Umgang mit beispielsweise Strassenhunden oft wenig zimperlich bis völlig unnötig gewalttätig. Und auch die Tatsache, dass nur etwa ein Viertel aller Inder effektiv strikt vegetarisch lebt, zeigt, dass das menschliche Streben nach ethischen Idealen leider allzu oft unerreicht bleibt. Doch auch wenn Ideale nicht die Wirklichkeit widerspiegeln, so sind sie doch der Massstab an dem sich eine Gesellschaft messen will. Daher bleibt für mich die Frage, weshalb die Nächstenliebe in unserem westlich-christlichen Verständnis traditionellerweise nur zweibeinige nackte Primaten umfasst? Name: Claudia Utz Land: Indien Partner Organisationen: bioRe Association India und FiBL Titel der Bachelor Thesis: Assessment of selfmade organic pest control products for cotton production in India Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 18 How to date in Ghana? In Ghana not much is valued as highly as relationships. You might realize that when turning on the TV. Most likely you will find a romantic TV series with way too much drama, at least for average European taste. Or advertisements which usually centre around a happy couple or a “perfect” family. You could also choose to turn on the radio. Do you need relationship advice? Or do you simply want to request a romantic song (preferably Celine Dion or Westlife) and declare your love for a special somebody? Radio covers all of that. You might also find that love and related subjects are part of every conversation (yes, even when meeting a person for the first time). So how do relationships work among the young people like students? How do you date in Ghana? Mélanie Feurer, Ghana Photo 1: Restaurant Step 1: Find a suitable boyfriend / girlfriend You should start looking for a girlfriend or a boyfriend around 3 - 5 years before you intend to marry. Ideally you get married right after your bachelor studies (for girls) or when you have enough money saved up to start a family (for guys). Yes, relationships are actually carefully planned. As astonishing as it sounds to us, it usually works out in Ghana. First of all you should know what you are looking for in a partner. Choose wisely because the end-goal of dating is marriage. A Ghanaian man is looking for a woman that is not only beautiful but has all the qualities of a good wife. She should be respectful, understanding and caring. She should also be smart and hardworking. A Ghanaian woman is looking for a gentleman who can provide for her. He needs to be dependable and responsible. Do not forget that ideally the guy is a couple of years older. This way he will have the financial means and be ready to get married at the same time as the girl. Oh and don't worry, such a match is not difficult to find. Guess it is due to the fact that everybody is looking for the same thing. And when you've found somebody good you don't go out and look for someone better. One extra tip to find that person: church is one of best meeting places apart from school. After all religion is what connects young people. While in Europe we meet new people on events and parties, in Ghana social life mainly takes place at church functions. Good manners and sincerity can be observed very well in such environments. Not that church services are not fun. On the contrary, they are the liveliest places in a country where going out is not very popular. Imagine a room full of joyous people, all dressed in their nicest outfits, singing and dancing. Compared to a nightclub in Europe the only thing “missing” is alcohol. Photo 2: Church ceremony Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 19 Step 2: How to court a lady and the art of flexing Now that you have spotted your object of desire you will want to attract their attention. Compared to Switzerland the phase of courtship is rather long. First of all the man has to start showing interest. He can do this by paying her compliments, buying small gifts and helping her out with different tasks. Courtship also includes calling her every day and ask how she is. The girl can decide to test him for a while to see whether his intentions are genuine. This is called stretching. So watch out guys because Ghanaian women know exactly what they want and they will not settle for anything less. Important is: He has to make the first move. It is inappropriate for a girl to tell the guy first that she likes him. Instead it is common practice that the guy proposes a relationship to her. If he is serious he better wait patiently until she accepts. Just a word of warning: Courtship is very costly for a man. So before deciding to search for a girlfriend you should have a close look at your budget. A wise choice of woman is recommended. Several of my male friends had been disappointed by someone who promised to marry them and instead took all of their money while dating and then left them. Ending up broke and single is not exactly the plan. described in the dictionary as "exhibiting or showing off your strength". A friend explained it to me when I gave her a large book to read. She was really happy, not because of the content of the book but because of its size. She said it'll be perfect for flexing. Reading it is not even necessary. When people see her with this book they will think: Wow, she's smart! Of course I've seen people flexing with a lot of different possessions: a car, nice clothes and bottled water (instead of the cheaper water in plastic sachets) just to name a few. While we might see this in a negative way as showing off, in Ghana it means rather that you make other people recognize your qualities. Bring out the best in you! Step 3: Dating In general the same rules apply for dating as during the courtship: be well mannered, understanding and trustworthy. One of the best first dates I've heard about took place in church. It astonished me at that moment but I learnt to understand that faith is what binds people together in Ghana. So it's not very surprising that worshipping the lord together makes a date romantic. Religion will also play a big part in their future as a married couple, so why not start at the first date? Photo 4: Young Ghanaian couple Photo 3: Flexing with a book Everyone looking for a girlfriend / boyfriend knows how to flex. Similar to other countries this is common practice in Ghana's dating world. The art of flexing is Now that you've got your girlfriend / boyfriend you should make sure to always think of him or her first. Let them know each day that you love them. Leave them romantic messages on the phone or in the radio. No I'm not kidding, constant love vows are very much appreciated there. On the other hand public display of affection Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 20 (holding hands, kissing, etc) is not part of the culture. For women it is not ladylike to do so. As a matter of fact I've seen more young women behave like ladies and more young men behave like gentlemen in Ghana than anywhere else. Manners seem to be valued more highly in an upcoming nation. Step 4: Getting married After a few years of dating and with the permission of the parents you are all set to get married. The ceremony at church takes hours and hours but everybody is waiting for the kiss of the bride and groom. That is the only well-liked public display of affection. At this moment all the couple's friends take out their smartphones and storm to the front of the church to take pictures. Photo 5: Bride and friends after the wedding ceremony Congratulations, you are married. Now you can finally move in together and start a family. And if you ever have problems in your marriage, don't hesitate to call the love doctor on the radio... Name: Mélanie Feurer Country: Ghana Host organisation: Forestry Research Institute of Ghana (FORIG) Title of Bachelor's Thesis: Land use systems in Ghana's Central Region and their potential for REDD+ Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 21 Danser avec les morts, une tradition malgache Contrairement aux coutumes occidentales, la tristesse n’accompagne pas nécessairement la mort. Chez les malgaches le retournement des morts est un événement très festif, accompagné de beaucoup de rhum et de danse. Les familles mettent de côté toutes leurs économies pour permettre à leurs défunts de sortir de leur tombeau. Cette tradition s’accompagne du sacrifice d’un animal pour nourrir tous les invités. Leila Tavassoli, Madagascar Le culte des ancêtres A Madagascar, le culte des morts est omniprésent : ils sont célébrés bien plus que les vivants. Le « Famadihana » ou retournement des morts est une cérémonie pratiquée sur les hautes terres de l’île par plusieurs ethnies. Elle a habituellement lieu tous les 5 à 7 ans pendant la saison sèche, c’est-à-dire entre le mois de juin et septembre. Ce rituel fût observé dès le XVIe siècle est sans doute importé des coutumes funéraires d’Asie du sud-est. Dans la culture traditionnelle malgache, le corps d’un défunt est dans un tombeau mais son esprit est toujours vivant et présent, il s’adresse à ses descendants par le biais de rêves. Un proverbe malgache dit que : « les morts ne sont vraiment morts que lorsque les vivants les ont oubliés». Le matin, les invités sont conviés à la maison familiale. Ils offrent de l’argent mais aussi du rhum. Une foule de personnes attend dans la cour, puis entre tour à tour dans la maison par petits groupes pour déguster le repas de fête. Pour l’occasion, un cochon ou un zébu est sacrifié et servi aux invités. La viande est mijotée dans l’huile pendant plusieurs heures. En effet, dans la culture malgache, cuisiner dans l’huile symbolise la richesse car cela coûte très cher. Photo 2 : Préparation du repas de fête Photo 1: Un tombeau malgache Invitation à un « Famadihana » Solohery est un jeune homme de 26 ans. Aujourd’hui, il va déterrer d’un tombeau provisoire son cousin mort cette année pour le placer dans le tombeau familial et définitif. Le cousin est mort quelques mois après le frère de Solohery ; il a été placé dans un tombeau provisoire car le tombeau familial ne peut pas être ouvert plus d’une fois en une année. La date de l’exhumation est déterminée par le « devin guérisseur » du village. Toute la famille, mais aussi les amis et le village, sont invités à cette cérémonie. Si le défunt est un homme riche possédant des zébus, tout le troupeau sera sacrifié au moment de la cérémonie. Les cornes des zébus seront placées sur le tombeau comme signe de richesse et la viande distribuée aux invités. Après avoir mangé le copieux repas, la fête continue chez un voisin qui lui aussi célèbre aujourd’hui un défunt. Le rituelle des offrandes et des mets recommence et cela jusqu’à 4 à 5 fois dans la matinée. Ensuite, tous les invités marchent plusieurs kilomètres pour rejoindre le tombeau provisoire. La cérémonie commence par un discours prononcé par le chef du village. Puis le tombeau est ouvert et le défunt est exhumé par plusieurs hommes de la famille. Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 22 C’est à ce moment-là que l’on peut commencer à pleurer le défunt. Ensuite la cérémonie ne sera que rire, fête et danse. Le corps, enveloppé dans une natte et un linceul, est transporté à bout de bras vers le tombeau définitif qui peut se trouver à plusieurs kilomètres. Ce cortège est ouvert par un orchestre de trompettistes, flûtistes et percussionnistes qui jouent des airs de fête. parents glissent des photos, de l’argent ou du rhum sous les nattes comme offrandes. Un moment de recueillement s’en suit où les mains de chacun touchent les linceuls pour faire de rapides prières ou demander des conseils. Photo 5: Moment de recueillement Photo 3: Cortège transportant le mort au tombeau familial Arrivé au tombeau définitif, une foule encore plus dense est présente, mais aussi quelques petits vendeurs d’alcool et de nourriture. Un homme se promène avec un chapeau pour recueillir les dons, généralement quelques billets de banque. Les hommes ouvrent le tombeau familial, puis les autres morts enroulés dans des nattes en sont exhumés. Photo 4: Les corps sont sortis du tombeau familial Aussitôt, la foule de parents et amis s'empare des corps et les emporte dans une danse très rapide. Chacun essaie de toucher les défunts. Soudain la danse s’arrête, les cadavres sont déposés à terre, entourés des membres de la famille. Les anciens linceuls (ou « lambamena ») en soie sont remplacés par des neufs. Les Soudain, chacun se relève, les corps soulevés par des dizaines de personnes sont emportés dans une danse effrénée accompagnée de petits sauts et de secousses. Beaucoup d’émotions sont mêlées : rires, larmes, joies et pleurs. Les danseurs font 7 fois le tour du tombeau au son des musiciens avant de replacer les corps dans le tombeau. Le cousin de Solohery est lui aussi placé dans le tombeau. Les corps sont ordonnés selon l’âge, les aïeuls sont en dessus alors que les plus jeunes sont en dessous. La fête continuera toute la nuit arrosée de rhum et accompagnée de danses traditionnelles. Le prix d’un « Famadihana » Cette coutume est onéreuse pour les familles malgaches. Souvent elles économisent plusieurs années pour pouvoir offrir un « Famadihana » à tous leurs défunts. Les linceuls en soie sont très chers, et parfois remplacés par des linceuls en coton. Tout comme le sacrifice d’animaux pour honorer les très nombreux convives. Avant, beaucoup sacrifiait un zébu, mais aujourd’hui au vu du prix, on lui préfère par conséquent le cochon. Enfin, les musiciens aussi représentent une charge financière. C’est pour ces nombreuses raisons que cette coutume tend à se faire de plus en plus rare. Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 23 Photo 6: Les corps sont enveloppés dans de nouveaux linceuls Sources photos : http://www.imagesdailleurs.com/fr/galeri es/madagascar/retournement-desmorts.html Nom : Leila Tavassoli Pays : Madagascar Organisation : Helvetas Swiss Intercoopration Madagascar Titre du travail : Analyse des filières blé et pomme-de-terre dans les districts d’Antsirabe I et II dans une perspective M4P. Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 24 Three Nations on one Asian Island: Gastronomy unites! When we had to decide in which region we would like to spend our 6 months internship, I was already pretty sure about to go to South East Asia. Not only because it is in the beautiful tropics, but also because of the totally different culture and landscape compared to Switzerland. In addition, Asia is the leader in aquaculture production – my personal field of interest. Map of both Malaysian half Islands and marked in red the Island Penang Andreas Landolt, Malaysia and Bangladesh Finally I got an intern position at one of the 15 CGIAR research institutes, named WorldFish, which is a well-known international aquaculture research NGO based in Penang, Malaysia. Penang is a little island close to Thailand and at the north-west Island of Malaysia (see map above). On the north cost of Penang is George Town, one of the most visited cities of Malaysia, which is under UNESCO world heritage since 2008. George Town was founded in 1786 by Captain Francis Light as a base for the British East India Company. Its strategic location as well as the wealth of natural resources attracted many settlers and rulers. Thanks to this a fascinating cultural and ethnical mixture was established until today. Apart of the Malay citizens, who are the indigenous population of Penang, there are many Chinese and Indian people sedentary in Penang as well. Some of them are in Malaysia since a long time, others arrived more recently. When Malaysia’s economic boom started in the 20st century, a wave of Chinese businesspeople came to try their luck - with success. Nowadays big parts of George Town are owned by the “Chinese-Malays” and even a China Town has been established during the last decades. With the economic growth many jobs became available and with that money. Hard working Indian people came to benefit as well. Even today many “Indian-Malay” people are still recognizable in George Town. However, they really have to work hard for their living. Through my internship I had to deal with this multicultural situation quite often. I had to take a taxi every day to get to work. The taxi driver had a kind of informal employment with WorldFish and took me to work together with several other WorldFish employees. His name was Maniam (of course that’s just a short version of his full Indian name) and he is an “Indian-Malay” hard working Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 25 citizen of Penang. He loves to talk and was happy to tell me everything important to know about Penang and Malaysia in general, although it was not always easy to understand his very strong Indian accent. difficult to get access to credits, properties and especially education and jobs. However, as the “Chinese-Malay” usually are successful businesspeople, they don’t need the support of the government. Many “Chinese-Malays” have their own companies as well as properties and enough money to send their children to private Chinese schools or even abroad for studies. It is much more difficult for the “Indian-Malay” citizens. They work usually in the lowest job sectors and have not much savings. The Malaysian government makes it most difficult for “Indian-Malays” to get access to money, properties, education or even jobs. It is even worse if the “IndianMalays” are not Muslims. Photo 1: Maniam and myself in an Indian restaurant at his birthday He was telling me how he entered into the Malaysian army when he was just 17 years old and stayed until he reached the age of 35 years. After that, he and his “Indian-Malay” wife used the earned money to buy a taxi to hopefully earn enough to feed their four children. But not only feeding the children was an issue for Maniam and his wife, education was even more difficult. He explained to me, that the political system in Malaysia is very uneven for different ethnic groups. Although Maniam grew up in Penang and has a Malay passport, he gets not the same benefits like the “Malay-Malay” citizens. According to Maniam the Malaysian government treats its citizens quite different, depending on the ethnical and religious background. The Malaysian government tries to influence their citizen’s religion. As Malaysia is an Islamic country, the government aims to convert as many Malays as possible to the Islam. Therefore the government provides special benefits to Islamic Malays. The winners are the “Malay-Malays”, especially if they are Muslims as well. For Islamic “MalayMalays” it’s very easy to get access to credits, properties, education and jobs. It gets already more difficult for a Christian “Malay-Malay”. However, their situation is still much better than the situation of the “Chinese-“and the “IndianMalay” citizens. Technically all of them are Malaysian citizens, but the government treats them quite different. For “Chinese-Malays” it gets already more Photo 2: Buildings of the different cultures and religions in Penang Maniam and other locals told me the following example to emphasize the uneven treatment of the government to its “different” citizens. They said, when three young Malaysian students (one “Malay-Malay”, one “Chinese-Malay” and one “Indian-Malay”) with absolutely similar cognitive abilities would go to the same University in Malaysia, they would usually receive completely different marks for the same performance. While the “Malay-Malay” student would easily get a 5, the “Indian-Malay” student would barely pass the exam with a 4 and the “Chinese-Malay” student would be somewhere in between. In addition, they have a certain percentage of each ethnic group that is allowed to enter the University. Of course the biggest percentage by far is reserved for the “Malay-Malays”, while there is a much smaller amount available for the “ChineseMalay” and a very small percentage (according to Maniam not even 10%) is considered for “Indian-Malay” students. Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 26 However, on the high-level job market the “Indian-Malays” are actually quite strongly in demand, because everyone knows, they have to invest much more effort to stay at the University and finally get graduated. But as there are just very few “Indian-Malay” students who can make it to the end of the studies, the majority of the “Indian-Malays” still get stuck in their low sector jobs. These facts were approved not only from Maniam, but also from other locals as well as “Malay-Malays”. By getting to know about that uneven situation, caused by the political system, I was pretty sure that there must be a tense relationship between these three ethical groups. But as far as I could observe and find out, at least the citizens of Penang treat each other very well and found a way to live next to each other on a very small Island. The size of Penang is only 1.031 km2 and counts not less than 1.56 million people. One reason for that peaceful living side-by-side might be the gastronomic pleasure, which unifies these three Asian cultures. Penang is actually a paradise regarding Asian cuisine. In every single corner we find the so called hawker stores. These are small food stores, equipped with basic cooking facilities and selling delicious food for a little amount of money. It is actually not hard to get a fantastic Asian supper for two Swiss Francs only. And usually you find food from all three kitchens at a hawker store situated just next to each other. Photo 3: Impression of the cultural and gastronomic diversity in Penang Another reason for the mostly peaceful life of these three cultures based on one little island might be the high acceptability of the respective cultures. During my internship I witnessed lots of different cultural and religious celebrations like Ramadan, the month of holly ghost, birth of several former Sultans and many more. It was astonishing how peaceful these different cultural and religious happenings were celebrated and accepted by other cultures and religions. Of course it is very difficult to predict how it will continue, as during the recent elections the Muslim party lost power. At least in Penang. However, this is for sure a good example, how completely different cultures can live next to each other on just a small island, thanks – not only, but at least to a certain extent – to delicious gastronomic pleasure. Name: Andreas Landolt Land: Malaysia und Bangladesh Partner Organisationen: WorldFish, Penang, Malaysia Titel der Bachelor Thesis: Development of Dissemination Materials for an International Aquaculture Research Project in South East Asia Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 27 Always close to the Action The School of Agricultural, Forest and Food Sciences / Hochschule für Agrar-, Forst- und Lebensmittelwissenschaften (HAFL) is a department of Bern University of Applied Sciences. It offers Bachelor’s and Master’s degree programmes, conducts research and provides services in the fields of agriculture, forestry and food science. At the HAFL, an interdisciplinary team of experienced academic staff conducts applied research and development, provides comprehensive consulting services and offers continuing education. It complements the HAFL’s educational function and maintains manifold contacts with clients and partners around the world and in Switzerland. The solutions offered are all science-based, practical and user-friendly. Further information and contacts: Dominique Guenat, Head International Agriculture Telephone +41 (0)31 910 21 74 Telefax +41 (0)31 910 22 88 E-mail: dominique.guenat@bfh.ch Bern University of Applied Sciences School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL Laenggasse 85 CH-3052 Zollikofen Switzerland Telephone Telefax E-mail Internet +41 (0)31 910 21 11 +41 (0)31 910 22 99 office.hafl@bfh.ch www.hafl.bfh.ch Bern University of Applied Sciences | School of Agricultural, Forest and Food Sciences HAFL 28