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AIPPI Annuaire 1972/I Association Internationale pour la Protection de la Propriété Industrielle Conseil des Présidents de Bruxelles (12-16 décembre 1971) Compte rendu Congrès de Mexico (12-18 novembre 1972) Rapports Programme à long terme Les 75 ans de l'Association Internationale pour la Protection de la Propriété Industrielle 75 years of the International Association for the Protection of Industrial Property 75 Jahre Internationale Vereinigung für gewerblichen Rechtsschutz 3 Les 75 ans de l'Association Internationale pour la Protection de la Propriété Indusfrielle Rétrospective et état de l'Association par Rudolf E. BLUM, Secrétaire général I. Histoire de l'AIPPI A. Liens avec la Convention de Paris de 1883 L'histoire de l'Association Internationale pour la Protection de la Propriété Industrielle (AIPPI) est étroitement liée à celle de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle du 20mars 1883. C'est pour cela qu'il convient, semble-t-il, d'évoquer ici à titre d'introduction l'histoire de ce traité international, qui est aujourd'hui le plus important dans le domaine de la propriété industrielle. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la plupart des pays industrialisés avaient déjà, pour l'époque, une législation relativement moderne en matière de propriété industrielle, en particulier en ce qui concerne le droit des brevets, le droit des marques et la protection des dessins et modèles. Tant que seuls des intérêts nationaux étaient en cause, l'industrie et le commerce étaient satisfaits de ces lois. Des défauts très nets, parfois graves, se manifestèrent cependant à l'échelon intergouvernemental dans le domaine du commerce international et, notamment, dans le domaine des expositions internationales. Cela conduisit à des interventions diplomatiques, par exemple lors de l'exposition internationale de Vienne de 1873. A cette occasion, les Etats-Unis se virent obligés d'exprimer au gouvernement autrichien leur mécontentement au sujet de l'insuffisance de la protection légale accordée aux inventeurs américains. Cette intervention conduisit tout d'abord à la convocation d'un «Congrès des brevets», au cours duquel des résolutions furent adoptées. La plus importante d'entre elles demandait que, étant donné la diversité des lois nationales sur les brevets, les gouvernements devraient conclure au plus vite un accord international sur la protection des inventions. A l'occasion de l'Exposition internationale de l'industrie qui eut lieu à Paris en 1878, le Ministère français du Commerce prit l'initiative de réunir un second congrès similaire. Le but de ce congrès était d'élaborer les principes d'un système de brevets mondial. Mais cet ambitieux projet échoua en raison de l'attitude par trop nationaliste des délégués. On s'assigna alors sagement deux buts plus accessibles: la possibilité devait être donnée d'une part aux ressortissants d'un pays contractant de bénéficier dans tous les pays contractants des mêmes droits que les nationaux, chaque pays contractant devant d'autre part reconnaître les droits acquis dans un autre pays. C'est ainsi que fut créé le droit de priorité. Les négociations durèrent plus de trois ans. Elles aboutirent, le 20 mars 1883, à une convention qui fut signée par les Etats suivants: Belgique, Brésil, Espagne, France, Guatemala, Hollande, Italie, Portugal, Salvador, Serbie et Suisse. s L'Angleterre y adhéra en 1884, les Etats-Unis en 1887 et le Danemark en 1894. D'autres Etats suivirent, dont le Mexique en 1903. En 1904, la Russie annonça son adhésion, mais elle n'adhéra pas, finalement, à l'Union pour la protection de la propriété industrielle. La Convention internationale précise que les Etats membres sont constitués à l'état d' Union pour la protection de la propriété industrielle. C'est pourquoi l'on parle indifféremment de la Convention de Paris, de la Convention d'Union ou de l'Union de Paris, ces trois appellations désignant une seule et même chose. B. Origine de 1'AIPPI La Convention (article 14) prévoyait dès le début des conférences de révision périodiques visant à améliorer le traité. La préparation de ces conférences de révision ainsi que le désir d'expansion de l'Union donnèrent lieu à des discussions passionnées. Des pro- positions de révision furent soumises notamment à la Conférence germano-autrichienne de propriété industrielle de Berlin. On y décida d'améliorer et de développer les dispositions de la Convention d'Union. A la suite de cette résolution, le 13 octobre 1896, un célèbre juriste, le Dr OSTERRIETH (Berlin), pris la parole et s'exprima en ces termes: «Afin que cette (deuxième) résolution ne demeure pas simple voeu platonique, nous devons nous-mêmes nous employer à la réaliser. Nous le pouvons dans le cadre limité de nos associations respectives, mais nous le pouvons aussi dans les cadres, plus larges, de nos deux associations. Des limites nous sont cependant imposées, et, si nous voulons vraiment travailler efficacement au développement de la protection de la propriété industrielle, il me paraît absolument nécessaire que nous nous mettions en relation avec les intéressés et les spécialistes de l'étranger qui travaillent dans le même domaine que nous. Bref, ce que je voudrais proposer, c'est la fondation d'une association internationale pour la protection de la propriété industrielle. » Cette proposition fut approuvée et l'on entreprit immédiatement de la réaliser. OSTERRIETH s'assura par la suite de l'appui du fameux POUILLET, bâtonnier à Paris et spécialiste de la propriété industrielle. Ils parvinrent ensemble à organiser une réunion comprenant d'autres éminents praticiens. La Conférence de Bruxelles des 8 et 9 mai 1897 en résulta. Un Bureau fut élu, et l'on parapha et adopta à l'unanimité les premiers statuts de l'Association Internationale pour la Protection de la Propriété Industrielle. Ces premiers statuts contiennent déjà toutes les dispositions essentielles que l'on y trouve encore aujourd'hui. Quelques mois plus tard, le premier congrès international se réunit à la salle des conférences de l'Université de Vienne. D'autres congrès suivront: Londres 1898, Zurich 1899, Paris 1900. Les origines de l'Association Internationale pour la Protection de la Propriété Industrielle remontent à presque 100 ans. L'Association elle-même a maintenant 75 ans. La Convention de Paris en a 89. H. Etat actuel Comment l'Union de Paris, et comment l'Association internationale ont-elles pu atteindre cet âge respectable? Sont-elles fatiguées, sentent-elles le poids des ans, ou 6 bien ont-elles su évoluer et s'adapter aux exigences modernes de l'industrie, du com- merce et du droit? Que pouvons-nous en attendre aujourd'hui? Quels sont leurs problèmes? La Convention de Paris compte plus de 70 Etats membres. Toutes les grandes puissances industrielles mais aussi un grand nombre de pays en état d'émergence ont adhéré à ce traité. Après l'adhésion de l'URSS, il n'y aura plus, à part quelques exceptions qui confirment la règle, d'Etat important qui ne soit membre ou qui ne manifeste sérieusement le désir d'adhérer au traité. Il est regrettable que l'Inde et que quelques pays de l'Amérique du Sud et de l'Amérique centrale restent encore à l'écart. Jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, l'AIPPI était encore une organisation essentiellement européenne. En 1938, elle ne comptait que 19 groupes nationaux et des membres isolés dans 11 pays. Son effectif atteignait 1400 membres à cette époque. Après la guerre, il ne resta que 13 groupes nationaux. Cependant, en 1947 déjà, au moment du Congrès de La Haye, le premier après la guerre, il y avait de nouveau des groupes nationaux dans 16 pays et des membres isolés dans 10 autres. Les membres de l'AIPPI étaient alors au nombre de 1200. Quelle est la situation actuelle? Les membres et les groupes nationaux de l'AIPPI se répartissent dans les cinq continents. Elle a des représentants dans plus de 70 pays, c'est-à-dire qu'il y a des groupes nationaux ou régionaux dans 37 pays et des membres isolés dans 35 autres. Elle compte aujourd'hui environ 4500 membres. L'influence de 1'AIPPI sur les événements et le développement de la protection de la propriété industrielle jusque dans les années cinquante fut énorme. Les annuaires de l'AIPPI en témoignent éloquemment. Il serait donc superflu de s'étendre davantage làdessus. On peut dire que, jusqu'à la Conférence diplomatique de Lisbonne de 1958, l'AIPPI exerçait une influence décisive sur l'ordre du jour des conférences internationales. Jusqu'à ce moment-là, les documents et projets relatifs à la révision de la Convention de Paris étaient basés dans une large mesure sur les travaux préparatoires de l'AIPPI. Cependant, son influence a sensiblement diminué depuis lors. Quelles sont les raisons de cette évolution? Dans les pays de l'Est de l'Europe, mais aussi dans le monde entier, les organisations gouvernementales ont de plus en plus tendance à s'occuper toujours davantage de tous les aspects de la vie sociale. Cette tendance se manifeste aussi dans le domaine de la propriété industrielle. Les représentants diplomatiques et les hauts fonctionnaires des différents offices de brevets nationaux, mais aussi la nouvelle direction de l'OMPI/BIRPI, se sont saisis d'une large part de l'initiative; ils ont découvert l'intérêt que présentent pour eux les réunions internationales. Comme ce sont eux qui élaborent les avants-projets de traités fondamentaux, c'est donc à eux qu'appartient l'initiative. En outre, contrairement à ce qui était le cas autrefois, lorsque 1'AIPPI et, jusqu'à un certain point, la CCI étaient pratiquement les seules organisations que les organismes internationaux consultaient, de nombreuses associations internationales de droit privé travaillent aujourd'hui dans le même secteur. 7 L'affaiblissement de l'influence de l'AIPPI contraste singulièrement avec sa fabuleuse expansion. Ces phénomènes sont cependant étroitement liés. Le fait que de nombreux pays, dont les conceptions de droit diffèrent au plus haut point et dont les structures sociales et économiques sont diamétralement opposées (pays de l'Est et de l'Ouest, pays industrialisés et pays en voie de développement), collaborent aujourd'hui, complique le travail à l'excès. C'est le prix inévitable de l'universalité de I'AIPPI. Il faut souligner à ce sujet que les travaux qui incombent à l'AIPPI ont profondément changé ces dernières années. Jusqu'en 1958 environ, la tâche de l'Association consistait principalement à préparer et propager la révision des importantes conventions d'union, comme la Convention de Paris et les arrangements particuliers. Il s'agissait alors presque exclusivement de la révision de dispositions isolées ou de l'incorporation de nouveaux articles limités dans leur portée juridique. La situation est complètement différente aujourd'hui. Ce sont des traités entiers, comprenant 100 articles ou plus, qui font l'objet des discussions, et non plus seulement des articles isolés (Traité PCT et Règlement, plus de 160 articles en tout; Convention instituant un système européen de délivrance de brevets et Règlement, environ 320 articles en tout; projet de traité concernant l'enregistrement international des marques, plus de 110 articles). L'élaboration de nouveaux textes de ce genre équivaut à la codification de secteurs complets du droit et ne peut être la tâche de l'AIPPI. Un travail aussi vaste ne peut être mené à bien que par d'éminents spécialistes de la propriété industrielle lui consacrant des mois ou même des années d'études ininterrompues. Ce ne sont donc que les organismes internationaux comme l'OMPI, le Conseil de l'Europe ou les Commissions spéciales des Communautés européennes qui peuvent se charger de la rédaction de tels projets. Ils sont aussi seuls en mesure de maintenir et de développer les constants échanges de vues qui sont absolument nécessaires entre les divers organismes gouvernementaux intéressés. La tâche de l'AIPPI se réduit donc à l'analyse critique et à l'élaboration d'alternatives limitées à certains secteurs particuliers. Cette limitation mène automatiquement à la perte de l'initiative et, par conséquent, à une sensible diminution de l'efficacité et de l'influence de 1'AIPPI. La plus grande attention devrait donc être vouée à la préparation d'alternatives, spécialement sous forme de nouvelles lignes d'idées. A ce point de vue, le travail de l'AIPPI pourrait être considérablement perfectionné. La question se pose donc de savoir si, étant donné la situation décrite ci-dessus, l'AIPPI ne devrait pas changer ses méthodes de travail. Elle l'a déjà fait jusqu'à un certain point ces dernières années. Elle a notoirement recherché de nouvelles voies. Cela se reflète notamment dans les nouveaux statuts qu'elle a élaborés dans les années 1968/69. En prévoyant que désormais non seulement le Congrès, mais aussi le Comité exécutif et le Conseil des Présidents, auront la faculté d'engager l'Association par leurs résolutions, et que l'influence déterminante du Congrès serait reportée sur le Comité exécutif et le Conseil des Présidents, on a tenté de doter l'AIPPI des moyens qui devraient lui permettre de travailler plus rapidement. Grâce à des organes qui, de part leurs dimensions, sont mieux en mesure de conduire les discussions à un résultat fructueux, il lui est possible de s'adapter à la situation actuelle. L'AIPPI examine maintenant si ces mesures sont suffisantes. Ily a une chose qu'il ne faut pas oublier: dans une libre société, dans la «société responsable», il est absolument nécessaire que chacun soit conscient de ses responsabilités au sujet de ce qui se passe dans son milieu. Il ne suffit pas de se plaindre de l'ingérence de 8 l'Etat en toute chose. Nous devons aussi fournir un effort personnel afin de rester dans une certaine mesure maîtres de notre destinée. Concrètement, cela signifie que l'AIPPI doit donner à ses décisions et résolutions une influence accrue en orientant de bonne heure sur ses travaux les commissions et organisations gouvernementales qui s'occupent des questions qui la concernent, dans l'espoir d'être invitée à collaborer et à se faire entendre avant que les résolutions définitives ne soient adoptées. Il est aussi extrêmement important que les groupes nationaux traitent les différents problèmes du point de vue de leur situation particulière autant que possible au début des débats, qu'ils en étudient à fond les aspects nationaux et supranationaux, et qu'ils présentent les résultats de leurs travaux d'une manière convaincante et avant que les gouvernements n'aient arrêté leurs positions. Dans cet ordre d'idées, chaque groupe national, comme chaque membre individuel, se doit de collaborer d'une manière accrue, car ils sont responsables du succès des travaux de l'organisation tout entière. Cette collaboration joue déjà d'une manière réjouissante dans certains pays. Les organismes gouvernementaux y consultent les membres de l'AIPPI sur toutes les questions légales importantes relatives à la propriété industrielle. Les propositions de nos mem- bres, leurs demandes d'amendements, font l'objet d'un examen approfondi et d'une discussion sérieuse, et il n'est pas rare que les représentants gouvernementaux adoptent les vues de J'AIPPI et les exposent aux conférences diplomatiques. Mais les difficultés ne sont pas toutes surmontées pour autant. Si elle veut demeurer efficace, l'AIPPI devra, dans un proche avenir, repenser plusieurs problèmes urgents. Il s'agit en particulier des questions suivantes: - périodicité des réunions - langues - questions politiques - questions d'organisation, par exemple: - travail en commissions - préparation des travaux. Le problème de la périodicité des congrès se pose parce que l'on a constaté que les congrès, avec une participation de 2000 membres environ, sont de moins en moins aptes à discuter et à résoudre les questions matérielles. Le Congrès devra donc avoir le caractère d'un forum destiné à satisfaire le besoin d'information des membres, tandis que, comme le prévoient les nouveaux statuts de 1969, le travail matériel proprement dit sera confié toujours davantage à des organes moins nombreux, comme le Comité exécutif et le Conseil des Présidents. Cela signifie que les tâches de ces organes doubleront pratiquement. Il résultera donc logiquement de cette évolution que les groupes qui fournissent le travail décisif devront disposer de davantage de temps pour venir à bout de ces tâches additionnelles. Le Comité exécutif devra donc siéger deux fois plus souvent que jusqu'ici. Cela mène nécessairement à la conclusion que deux réunions du Comité exécutif devront être prévues entre deux congrès. Par conséquent, comme le Comité exécutif base ses travaux sur les études préliminaires du Conseil des Présidents, la suite logique des réunions devrait être la suivante: ire année Conseil des Présidents 2e année Comité exécutif 9 3e année Comité exécutif 4e année Congrès Une proposition est à l'étude selon laquelle le Congrès se réunirait tous les 4 ans, tandis que le Comité exécutif siégerait deux fois dans l'intervalle entre deux congrès. Cette solution présenterait un autre avantage. Les gigantesques congrès nécessitent des locaux difficiles à trouver et occasionnent des frais qui ne sont à la portée que d'un petit nombre de groupes. C'est pourquoi il devient toujours plus ardu d'obtenir les invitations dont nous avons besoin pour les congrès. Un intervalle de 4 ans entre les congrès permettrait d'améliorer un peu la situation. La question des langues menace de sérieusement mettre en danger l'AIPPI. Les groupes de langue espagnole demandent d'une façon pressante que leur langue soit adoptée comme langue de travail officielle de l'AIPPI (du moins aux réunions du Congrès et du Comité exécutif). Ils invoquent d'une part le nombre de groupes nationaux de langue espagnole (Argentine, Chili, Colombie, Espagne, Mexique, Pérou, Venezuela) et d'autre part la nécessité incontestable de mieux propager les idées de l'AIPPI dans ces pays, en particulier en Amérique du Sud et en Amérique centrale. L'adoption intégrale de l'espagnol comme langue de travail serait cependant grosse de conséquences. Déjà considérables aujourd'hui, les frais d'interprétation simultanée pourraient pratiquement doubler, car il faudrait rétribuer un interprète de plus pour chacune des trois langues officielles. Comme les frais d'interprétation simultanée sont supportés par le groupe hôte de la réunion (à 100 Z pour le Congrès, et en grande partie pour le Comité exécutif), il est à craindre que, si l'on adopte de nouvelles mesures déraisonnables, la source des invitations, déjà fort mince, ne tarisse complètement. Si l'on considère en outre que les 7 groupes de langue espagnole n'ont présenté ces 6 ou 7 dernières années que 4 à 5 rapports en moyenne par année, et que le nombre des membres des pays de langue espagnole qui ont participé à nos congrès et aux réunions du Comité exécutif est extrêmement bas, il est permis de se demander si la dépense supplémentaire seraitjustiflée. Mais, si le nombre de groupes parlant une certaine langue devait être déterminant, rappelons-nous que l'AIPPI a par exemple des membres dans 13 pays arabophones! Comme le professeur BODENHAUSEN, le distingué directeur général de 1'OMPI/BIRPI, le déclara quand il dut faire face au même problème, lorsque le Maroc demanda que l'arabe soit reconnu comme langue officielle des BIRPI: «Il ne s'agit pas d'une question de principe mais plutôt d'une question de possibilités pratiques.» Il ne faut cependant pas oublier ici l'hostilité croissante qui se manifeste dans les Etats andins à l'égardde la protectionde lapropriété industrielle. L'AIPPI adonc incontestablement tout intérêt à tenter par tous les moyens non seulement d'étendre son influence, mais aussi d'acquérir une audience plus large et plus forte. Cette considération pourrait avoir une influence dominante dans l'appréciation du problème des langues. Il est d'importance vitale pour l'AIPPI de résoudre ce problème par un compromis raisonnable. La question des langues risque de devenir une question politique; le problème des Andes en est déjà une. Or, en tant qu'organisation politiquement neutre, l'AIPPI doit éviter de se mêler de tels problèmes, mais cela n'est pas toujours possible. Ainsi, il existe toute une série de groupes nationaux dont les gouvernements n'entretiennent pas de relations diplomatiques avec d'autres pays où nous avons aussi des groupes natioJO naux. II s'ensuit que les invitations de ces pays pour des Comités exécutifs ou des congrès ne peuvent être prises en considération, ainsi, par exemple, lorsque les gouvernements refusent des visas aux membres de 1'AIPPI de certains pays. Comme tous les membres ont les mêmes droits et qu'ils doivent tous avoir la possibilité de participer aux réunions, l'AIPPI ne peut, par principe, accepter d'invitations sujettes à des obstacles insurmontables de cette nature. Cet état de choses est extrêmement regrettable, et les dirigeants de l'AIPPI en sont fort inquiets. Parlons maintenant des questions d'organisation du travail. Les désirs exprimés à ce sujet sont quelquefois contradictoires. Ainsi, on reproche par exemple au Conseil des Présidents d'être trop nombreux pour pouvoir accomplir un travail intensif et objectif (cf.v. MOSER, GRUR IT 1971, p.508). Un autre membre est d'avis que la discussion au Conseil des Présidents n'est parfois pas assez approfondie et que l'on exige trop des présidents; il suggère que chaque président soit accompagné d'un conseiller (cf. ROBINSON, «Eighth W. H. Ballantyne Lecture», p. 12). Lorsque les avis de personnes qui ont bien réfléchi à ces questions sont si différents, il est vraiment bien difficile de décider. Indépendamment de la question de la composition du Conseil des Présidents, le voeu est souvent exprimé que davantage de travail soit confié à de petits groupes de travail (cf. y. MOSER, op. cit.). Ce postulat est-il cependant compatible avec le fait que nous avons 37 groupes nationaux, et que toute sélection où un groupe ne peut être représenté revient à un choix entre pays (groupes nationaux). Peut-on éventuellement sortir de ce dilemme en partant de l'idée qu'un groupe de travail idéal se compose de trois membres, dont l'un est absent, et dont l'autre dort? (cf. ROBINSON, op. cit., p. Il). L'expérience a prouvé qu'à l'AIPPI on fait toujours du bon travail lorsqu'une commission présidée par un membre dévoué, assisté d'une ou deux personnes au maximum, veut bien se charger de tout le travail (voir par exemple l'excellent travail de la commission SORDET sur le Brevet européen, de MM. MATHÉLY et MADAY au sein de la commission sur l'Arrangement de Madrid, ou encore de M. MEDCALF sur la question des définitions des marques; rappelons encore le très bon travail réalisé par M. ENGI et sa fameuse commission). En vue de ces considérations, il conviendrait, semble-t-il, de ne plus désigner à l'avenir autant de commissions de 10, 15 ou 20 membres, mais plutôt des commissions de 3 personnes. Ces petites commissions devraient avoir la faculté d'inviter les intéressés, à quelque groupe qu'ils appartiennent, à collaborer directement avec elles et à participer à des auditions. Elles obtiendraient ainsi toutes les informations nécessaires. Tous les intéressés devraient d'autre part avoir la possibilité d'apporter leur contribution, la commission étant libre cependant d'en faire l'usage qui lui semble bon. Cette façon de procéder permettrait, semble-t-il, de sauvegarder les intérêts légitimes des groupes nationaux et des minorités, tout en créant des commissions qui travaillent vite et bien. Pour terminer, je voudrais encore citer sur le sujet des commissions ce que notre membre d'honneur, M. ROBINSON, a dit dans sa «Eighth W.H. Ballantyne Lecture» (p. 11), c'est-à-dire: "We have got to be sure that we don't become so efficient that we have committees who lay everything out and say: 'All right now, do you agree to this ?', and everybody agrees, and everybody goes home, but they have no further interest in the Association." On critique ici et là la préparation du travail. Il s'agit de faire une distinction entre deux problèmes, le problème de la documentation d'une part, et celui du traitement de cette 11 documentation d'autre part. On se plaint d'un côté de la pléthore de documents, et l'on demande de l'autre côté que davantage de rapports préparatoires soient publiés (ROBINSON, op. cit., p. 12). La solution de ce problème est en rapport étroit avec la question de savoir qui doit se charger de la préparation des documents. Il est clair que, selon les méthodes de travail de l'AIPPI appliquées jusqu'à tout récemment, il incombait aux divers groupes nationaux d'établir des rapports sur la base d'une orientation de travail préparée par le Rapporteur général. Le Rapporteur général rédigeait ensuite un rapport de synthèse afin que la discussion basée sur ces rapports puisse se faire utilement. Comme le désir a été exprimé que davantage de travail se fasse en commissions, ce sont les commissions spéciales qui s'occupent maintenant dans une large mesure de la préparation du travail. C'est ainsi que des commissions spéciales ont été constituées pour les questions du Brevet européen, de la révision de l'Arrangement de Madrid, de la révision des statuts et de la réorganisation de l'AIPPI et finalement aussi pour l'étude de questions relatives aux problèmes des pays en voie de développement. Ces commissions se sont mises au travail avec plus ou moins de zèle. Les unes ont établi très rapidement des documents de travail. D'autres, par contre, n'ont pas progressé très vite dans leur travail, ou bien parce que les commissions étaient trop nombreuses, ou bien parce que la nature de leurs tâches ne le leur permettait pas. Il faut naturellement se rendre compte que, lorsque les travaux préparatoires sont confiés à des commissions, il s'ensuit généralement un ralentissement du travail, car il est clair que toute augmentation du nombre des organes signifie qu'il y aura un intermédiaire de plus qui sera aux prises avec les mêmes difficultés de coordination que tous les autres organes. Dans tous les cas, on ne peut d'une part multiplier à volonté le nombre des commissions et des organes de travail et se plaindre d'autre part que les documents nécessaires ne soient plus établis et distribués dans les brefs délais auxquels on était accoutumés. Les commissions ne provoquent pas nécessairement une augmentation du nombre de documents, par exemple, si les rapporteurs des groupes nationaux se réunissent avant les séances de travail proprement dites du Comité exécutif ou du Congrès et s'efforcent d'harmoniser leurs points de vues dans le but de trouver des solutions susceptible d'être adoptées par l'assemblée plénière de l'un ou l'autre organe. De telles réunions ont eu lieu avant le Comité exécutif de Madrid. Il est prévu d'en tenir également avant le Congrès de Mexico. Si, après 75 années et deux guerres mondiales, une association internationale de droit privé est toujours active, il est permis de conclure qu'elle a une vitalité peu commune. Si, en outre, l'expansion de cette organisation se produit à un rythme tel que le nombre de ses membres double pour ainsi dire tous les dix ans, on peut admettre avec certitude que cette association s'entend à réaliser ses objectifs efficacement. Une étude approfondie des questions d'organisation, des efforts persévérants en vue d'obtenir des méthodes de travail plus efficaces, montrent que l'association est animée d'un esprit prévoyant, vigoureux et confiant. Que cette association soit reconnue comme interlocutrice et qu'elle soit invitée à collaborer par les organisations les plus importantes (ONU, UNESCO, ONUDI, CEE, Conseil de l'Europe, OMPI) confirme l'envergure considérable que l'AIPPI a su acquérir au cours de ses 75 années. Vivat, crescat, fioreat! Février 1972 12 75 years of the International Association for the Protection of Industrial Property Retrospect and state of the Association by Rudolf E. BLUM, Secretary General 1. History of the IAPIP A. Bonds with the Paris Convention of 1883 The history of the International Association for the Protection of Industrial Property (IAPIP) is closely connected with the history of the Paris Convention of March 20, 1883, for the Protection of Industrial Property. For this reason, it may be appropriate to lead off with an account of this international treaty which is still the utmost one in the field of industrial property. In the second half of the 19th century, the majority of the industrialized countries had for that time relatively up-to-date industrial property laws, particularly as regards patent law, trademark law and the protection of designs and models. Insofar as national requirements were concerned, industry and trade were satisfied with these laws. When it came to intergovernmental relationships in international trade and in particularly in the field of international exhibitions, certain obvious and sometimes serious defects became evident. This led to diplomatic activity as for instance on the occasion of the International Exhibition of Vienna in 1873 where the United States was impelled to make known to the Austrian Government its dissatisfaction with the insufficient legal protection accorded to American inventors. This intervention led in the first instance to the convening of a so-called "Patent Congress". At this meeting, certain resolutions were taken. The most important of these required that the various governments, in view of the discrepancies between the national patent laws, should reach an international agreement on the protection of inventions as soon as possible. On the occasion of the International Industry Exhibition of Paris in 1878, the French Trade Ministry seized the initiative to convene a second international congress, similar to the first. The aim of this congress was the elaboration of the basic principles of a world patent system. This ambitious undertaking foundered on the all too nationalistic viewpoints of the delegates. Wisely, therefore, it was decided to limit the aims of the congress essentially to two less ambitious goals; firstly, it should be made possible in each contracting State for the nationals of the other contracting States to enjoy equal rights with the nationals of that State; secondly, each contracting State should recognize the rights which had been granted in another State. In this way, the priority right was created. The negotiations, which lasted more than 3 years, led on March 20, 1883, to an agreement which was signed by the following States: Belgium, Brazil, France, Guatemala, Holland, Italy, Portugal, Salvador, Serbia, Spain, and Switzerland. England joined in 1884, followed by the USA in 1887 and Denmark in 1894. Other 13 States followed (for instance Mexico in 1903). Russia announced her accession in 1904 but did not, however, join the International Union for the Protection of Industrial Property. in the international agreement, it was laid down that the contracting States would constitute themselves into a "Union for the Protection of Industrial Property". For this reason, one speaks loosely of the Paris Convention, the Paris Agreement or of the Paris Union. B. Origin of the IAPIP From the very beginning, periodic revision conferences were provided for in the Convention (Article 14) to improve the provisions of the Treaty. The preparations for these revision conferences and the desire to expand the Union led to passionate discussions. The revision proposals were submitted to a German-Austrian industrial property conference in Bei lin. It was decided to strive to improve and develop the provisions of the Union Convention. Following on this decision, the most eminent lawyer of the time, Dr. OSTERRIETH (Berlin), took the floor on October 13, 1896. He expressed the following thoughts: "If this (second) resolution is not to remain purely platonic, we must work together on its realization. We can do this in the limited framework of each individual association; we can also do this in the extended fields of our two associations. Limits are nevertheless imposed upon us and, if we really want to work together on the construction of a truly international industrial property law, then it seems clear to me that we have to get in touch with the interested parties and experts abroad who are active in the same field. What I would like to propose, briefly and to the point, is the setting up of an international association for the protection of industrial property." This motion was approved and immediate steps were taken to translate it into practical terms. OSTERRIETH subsequently obtained the support of the distinguished French lawyer and specialist in industrial property POUILLET. Together, they brought about the convening of a quorum of other eminent industrial property experts. The result was the Conference of Brussels on May 8 and 9, 1897. A so-called "Bureau" was elected and the first statutes for the International Association for the Protection oflndustrial Property were signed and unanimously adopted. All the essential provisions which we may find in the present statutes of IAPIP were included in these first statutes. A few months later, the first international convention was held in the assembly hail of the University of Vienna. Congresses followed in 1898 in London, in 1899 in Zurich, and in 1900 in Paris. The beginnings of the International Association for the Protection of industrial Property date back almost 100 years. The Association itself is now 75 years old. 89 years have elapsed since the Paris Convention. II. Present state of the Association How have the Paris Union and the International Association reached such a respectable age? Are they tired or have they grown old, or have they managed to move with 14 the times and adapt themselves to the modern requirements of industry, trade and law? What may we expect tomorrow? What new problems will arise? The Paris Convention today includes more than 70 Member States. All big industrial powers and a considerable number of the developing countries have joined this Treaty. Following the accession of the USSR, there is (with one or two exceptions which prove the rule) no important State which is not a member or which shows no earnest desire to become a partner. It is to be regretted, however, that India and some South and Central American States still hesitate to join the Treaty. The IAPIP which, before the outbreak of the Second World War, was for the most part a European organization and even in 1939 only included 19 national groups and isolated members in a further 11 countries, expanded its membership up to the outbreak of the war to 1400 members. After the war, only 13 national groups remained, but already in 1947, on the occasion of the first postwar congress, in The Hague, there were again 16 national groups and isolated members in 10 other countries. The total membership was at that time 1200. What is the position today? The IAPIP has members and national groups in all 5 continents. It has representatives in more than 70 countries, while in 37 countries there are national or regional groups with isolated members in a further 35 countries. The total membership runs to some 4500 members. The influence of the IAPIP on the events and the development of international industrial property law was enormous up to the end of the 1950's. The yearbooks of the IAPIP are eloquent witnesses. To press the point further would be carrying coals to Newcastle! It can be said that up to the Diplomatic Conference of Lisbon in 1958 the IAPIP exerted a decisive influence on the agenda of the international conferences. Until that time, the documents and proposals relating to the revision of the Paris Convention were widely based on the preparatory work of the IAPIP. Unfortunately, the influence which our organization can bring to bear has latterly considerably decreased. What are the reasons for this new trend? Not only in the countries of Eastern Europe but in the whole world there is a general tendency for the governmental bodies to concern themselves more and more intensively with all the aspects of human society. This tendency is also felt in the field of industrial property protection. The diplomatic representatives and the high officials of the various national patent offices, and also the new direction of WIPO/BIRPI have seized to a large extent the initiative, and discovered an interest in international meetings. Since they are now working out the basic new draft treaties, the initiative lies with them. Furthermore, contrary to what was previously the case when the IAPIP, and to a cer- tain point the ICC, were practically the only organizations that the international bodies consulted, there is now a large number of international associations of private law active in the same field. The waning influence of the IAPIP is in odd contrast to its exceptional rate of growth. 15 There is, however, a direct connection between these two phenomena. The fact that so many countries, whose conceptions of law are so different and whose social and economic structures are in some cases diametrically opposed (countries of the Eastern bloc as against countries of the West, industrialized countries as against developing countries), work together, complicates the work of the Association out of all proportion. This is the inevitable price which the JAPIP has to pay for its universality. It must be emphasized in this connection that the tasks which are set before the IAPIP have undergone a revolutionary change in the last few years. Up to 1958, the task of the Association consisted mainly of preparing and propagating the amendments to important international Union Conventions such as the Paris Convention and the Special Arrangements. This entailed almost exclusively the redrafting of particular existing provisions or the question of the adoption of certain particular articles of limited effect. Today, the situation has completely changed. Completely new treaties containing 100 or more articles have been put forward for discussion (PCT and Regulations making more than 160 articles between them; Draft Convention establishing a European system for the grant of patents and Regulations, totalling about 320 articles; text of the proposed Madrid Agreement concerning the international registration of trademarks making another 110 articles). The elaboration of the texts of such new treaties is equivalent to the codification of whole sectors of law. Such a task could never be carried out by the IAPIP. A task of this magnitude can only be accomplished by eminent specialists in the field of industrial property working continuously for months or even years. For this reason, only international organizations such as the WIPO, the Council of Europe or the Special Committees of the European Communities can be entrusted with such wide-ranging drafts. Furthermore, they and they alone are in a position to make the unavoidable and necessary continuous exchanges of viewpoints with the various interested governmental bodies. The task of the IAPIP must therefore be necessarily limited to the critical analysis and the elaboration of alternative possibilities in particular areas of interest. This limitation leads automatically to a certain loss of initiative and hence to a considerably diminished effectivity and influence. The preparation of alternatives, especially also in the shape of new lines of thought, should therefore be given the utmost consideration. In this connection, IAPIP's work is certainly open to improvement. The question thus arises as to whether the IAPIP, as a result of the situation described above, should or must alter its working methods. This has in any case already happened up to a certain point. It is common knowledge that new approaches have been tried in recent years. An example lies in the new statutes drafted in the years 1968/69. In providing that henceforth, not only the Congress but also the Executive Conmiittee and the Council of Presidents have the power to commit the Association by their resolutions, and that the deciding influence of the Congress be shifted to the Executive Committee and the Council of Presidents, an attempt has been made to provide the Association with the means essential to allow it to work more rapidly. Since these bodies, by reason of their size, are in a much better position to carry a discussion through to a meaningful end, it has become possible to adapt to the present situation. The question as to whether these measures are sufficiently effective is still open to discussion. One thing must not be forgotten: in a free society, in the so-called "responsible so16 ciety", it is absolutely essential that everyone should be conscious of his own personal responsibility for what happens in his area. It is not enough to merely complain of the intervention of the State in each and every matter; we must make a personal effort to keep at least a certain measure of control in our own destiny. In plain words, this means that the IA PIP must exert a growing influence for its decisions and resolutions by informing at an early stage the governmental committees and bodies working in the fields of interest to the Association on its own work on these subjects. It is to be hoped that these governmental committees and bodies will as a result invite us to cooperate in their work. In this way, the Association's voice will be heard in the right places, before the necessary resolutions are adopted. lt is also extremely important that the national groups tackle the different problems from their national viewpoints as far as possible at the beginning of the discussions, and that they study them under all their national and supranational aspects, and that they communicate their observations and suggestions before the governments have fixed their positions. To this end, each national group and even each individual member is called upon to cooperate more actively within the framework of the IAPIP, since they are also responsible for the success of the organization's activities. This cooperation works splendidly in certain countries already. Members of these national groups are regularly consulted at an early date by the governmental bodies on all important legal issues in the field of industrial property. Their proposals and sug- gestions for amendments, etc. are thoroughly examined and discussed. Not infrequently the thoughts and reflections of IAPIP are in this way adopted by the official government representatives taking part in the diplomatic conferences. This is not to say that all difficulties could thus be overcome. If it wishes to stand the test of time, IAPIP must look at new approaches to various urgent problems in the near future. The following questions belong to this category: - Frequency and timing of meetings - Languages - Political questions - Organizational questions, such as - working within committees - preparation of work The problem of the frequency of meetings arises as a result of the fact that the Congress, with around 2000 members, is less and less suitable for the effective discussion and solution of material questions. The future of the Congress will lie in its function as a forum for transferring information, whereas, as already provided in the statutes of 1969, the actual material work will to an increasing extent be carried out in smaller bodies such as the Executive Committee and the Council of Presidents. In practical terms, this will lead to a doubling of the amount of work within these bodies. The logical result of this development is therefore that more time must be made available to the groups which carry out the decision making to allow them to cope with their additional tasks. In particular, the Executive Committee will have to meet twice as often as hitherto. This leads to the ineluctable conclusion that two meetings of the Executive Committee will have to be programmed between the congresses. Since the Executive 2 17 Committee bases its work on the preparatory studies made in the Council of Presidents, the logical sequence of meetings would be as follows: ist year Council of Presidents 2nd year Executive Committee 3rd year Executive Committee 4th year Congress It is therefore proposed - and the question is under study - that the congresses should be held only every 4 years, but that the Executive Committee should meet twice in between. This solution presents an additional advantage. The gigantic congresses necessitate ample premises and involve expenses which only a few national groups can afford. As a result, the necessary invitations for congresses become more and more difficult to obtain. An interval of 4 years between congresses would ease the situation in this respect to some extent. The question of working languages spells a threat to the IAPIP. The Spanish-speaking national groups urgently desire that their language be adopted as an official language (at least at the congress meetings and the meetings of the Executive Committee). They base their request on the fact that there is a considerable number of Spanish-speaking national groups (Spain, Mexico, Argentina, Chile, Colombia, Peru, Venezuela) and furthermore the incontestable necessity of propagating the ideals and ideas of IAPIP in these countries, and especially in the South and Central American States. The integral adoption of the Spanish language could have enormous consequences. The translation expenses, which are already tremendously high, may double, since an additional interpreter would be necessary for each of the three existing official languages. Since the costs of translation are borne by the host national group on a sliding scale (for the congress 100 V0, for the Executive Committee to a large extent), it is to be expected that a too far reaching new arrangement would result in the flow of invitations, at present a trickle, drying up completely. If we take into consideration that the 7 Spanish-speaking national groups have sent in, between them, only 4 or 5 reports per year on average during the last 6 to 7 years, and that the number of participants from the Spanish-speaking countries in the congresses and meetings of the Executive Committee has been extremely small, it must be seriously doubted whether the necessary expenses can be justified. If the number of groups speaking a certain language is to be the determining factor, then it must be pointed out that IAPIP has, for example, members in 13 Arabic-speaking countries! As Prof. BODENHAUSEN, the distinguished General Director of WIPO/BIRPI, said, on being faced with the same question when Morocco requested that Arabic be adopted as an official language of BIRPI: "This is not a matter of principle but rather a question of practical possibilities." Nevertheless, we must not forget the increasingly evident hostility in the countries of the Andes towards the question of the protection of industrial property. Without any doubt, it is in the interests of the IAPIP to try any approach which might not only 18 maintain its influence but also reach out more strongly to a larger body of opinion. In arriving at a decision on this question of language, this particular aspect may have a paramount influence. It is of vital importance to IAPIP to resolve this question with a workable compromise. The danger exists that the language question may become a political issue. The problem of the Andean States is one already. The 1APIP, as a politically neutral organization, must make every effort to avoid such disputes. This is, however, not always possible. There is quite a number of national groups, for instance, whose governments have no diplomatic relations with one or other of the other countries where national groups also exist. The result is that, in some cases, invitations for congresses or Executive Committee meetings from such national groups cannot be accepted, as for instance when such a government refuses to grant a travel visa to IAPIP members from certain countries. Since all members have equal rights, and thus must be able to participate in all meetings, then the IAPIP cannot, as a matter of principle, accept invitations which entail insurmountable obstacles of this type. This state of affairs is to be greatly regretted. It is a source of immense concern for the higher echelons of the IAPIP. Let us now turn our attention to the organization of work. The various wishes which have been expressed on this subject are to some extent contradictory. For instance, criticsm has been voiced that the Council of Presidents has such a large membership that an intensive, objective discussion can no longer be carried out (cf. von MOSER in GRUR IT 1971, p.508). On the other hand, it has been said that, at some of the meetings of the Council of Presidents, there was something of a lack of solid work. Too much was demanded of the presidents; to reduce their work load, each president should therefore be accompanied by an advisor (cf. ROBINSON in "Eighth W.H. Ballantyne Lecture", p. 12). With such differences of opinion emanating from people who have given serious thought to the problem and yet arrived at different conclusions, it is difficult to decide on the best course. Independent of the question of the composition of the Council of Presidents, the call is more often heard for increasing use of smaller working groups (cf. von MOSER, op. cit.). This postulate, however, conflicts with the fact that 37 national groups exist and that each choice where not every country can send a representative comes down to a choice between countries (national groups). Is perhaps a way out of this situation to be found in recognizing that an ideal committee consists of 3 persons, with one member absent and the other asleep? (cf. ROBINSON, op. cit., p. 11). Experience has shown that also in the IAPIP the best work is always carried out by a small group in which an interested, devoted chairman (assisted by one or two members at the most) has taken the trouble to do the job by himself (cf. e.g. the splendid work of the SORDET Committee on the question of the European patent, or that of MATHÉLY/MADAY on the question of the Madrid Agreement, or of MEDCALF on the question of trademark definitions; an additional example is the work of ENGI in his famous Committee). As a logical outcome of these considerations, it is proposed that in the future fewer committees should be appointed with 10 to 15 or even 20 members but instead working groups of 3 members. These mini-working groups should have the right to interact directly with all the interested parties, to whichever national groups they belong, and to arrange "hearings" to obtain all the information they need. Furthermore, all the 19 interested parties should be able to get in touch at their own discretion with these mini- working groups, to make their contribution, leaving, however, the mini-working groups free to use or file the unsolicited contributions. It is to be hoped that in this way not only the legitimate interests of all the national groups and minorities will be duly safeguarded but that working groups can be created which will carry out their functions expediently and efficiently. To conclude on the question of the working groups, I would like to quote what our member of honour, Mr. C. ROBINSON, said in his Ballantyne Lecture (p. 11), namely: "We have got to be sure that we don't become so efficient that we have committees who lay everything out and say: 'All right now, do you agree to this ?', and everybody agrees, and everybody goes home, but they have no further interest in the Association." From time to time, the preparation of the work comes under fire. A distinction must be made here between two problems, the problem of the necessary documentation on the one hand and on the other the problem of the treatment of the documentation. Here too, one complains on the one hand about the flood of documents being issued and in the same breath suggests that more reports, in particular more previous documentation, should be issued (cf. ROBINSON, op. cit. p.12). The solution of this problem is very closely connected with the question of who is responsible for the production of the documents. In accordance with the working methods of IAPIP applied until recently, the various national groups submitted reports on the basis of general guidelines received from the Reporter General. These reports were then put together in a Summary Report (Rapport de synthèse) by the Reporter General. On that basis, the subsequent discussions could take place. As a result of the desire for an increase in committee work, this work preparation is now to a large extent in the hands of the special committees. Examples of this are the Special Committee for the European Patent, the Committee studying the question of the revision of the Madrid Agreement, the Special Committee for statutes and reorganization questions, and last but not least the Committee considering questions connected with the problems of developing countries. These committees have accepted the challenge with differing amounts of enthusiasm. Some produced the preparatory working documentation rapidly; others, however, have not pressed on with their work so quickly, perhaps because the committees are too big and unwieldy, or because the nature of their tasks does not allow of haste. It must naturally be borne in mind that, when such preparation work is confided to committees, then the procedure results in most cases in a slowing down in output since, quite logically, any increase in the number of bodies carries with it the probability of adding to the already existing coordination problems at the interfaces. In any case, one cannot increase at will the number of committees or links in the chain and still expect (and even complain, if such expectations are not fulfilled) that the necessary documents are not issued and distributed at short notice as hitherto. Probably it is not always necessary that the special committees increase the amount of paper work. This is for example superfluous if the reporters of the separate national groups come together before the actual working sessions of the Executive Committee or of the Congress, and attempt to harmonize their ideas in the hope of finding joint solutions which can be accepted by the plenary meetings of one or other of the bodies. Such meetings were organized before the meetings of the Executive Committee in 20 Madrid. The same procedure will probably be followed before the Congress in Mexico City. For a private international organization to be still active after 75 years and two world wars is a sign of an above-average vitality. If the rate of increase in size of IAPIP goes on at such a tempo, i.e. doubling the number of members every 10 years, then we can say with certainty that this Association knows where it's going. A lively discussion on questions of organization and a constant struggle to continually improve the working methods is a clear sign of the forward-looking, strong and healthy spirit which infuses the Association. That the Association is recognized as a negotiating partner by the most important international organizations (UNO, UNESCO, UNIDO, EEC, Council of Europe, WIPO, etc.) with all of whom the Association cooperates, is a seal of approval confirming, if confirmation were needed, that the 75 years of experience are valued far beyond our own ranks, an encouragement and a spur to face fresh challenges, confident in our abilities and our destiny. February 1972 Vivat, crescat, floreat! 21 75 Jahre Internationale Vereinigung für gewerblichen Rechtsschutz Rückschau und Standortbestimmung von Dr. Rudolf E. BLUM, Generalsekretär I. Geschichte der lVfgR A. Verbindung zur Pariser Konvention von 1883 Die Geschichte der Internationalen Vereinigung für gewerblichen Rechtsschutz (IVfgR) hängt eng mit der Geschichte der Pariser Verbandsübereinkunft vom Jahre 1883 zusammen. Aus diesem Grunde scheint es angezeigt, einleitend auf den Werdegang dieses heute noch bedeutendsten internationalen Vertragswerkes auf dem Gebiet des gewerblichen Rechtsschutzes einzugehen. In der zweiten Hälfte des letzten Jahrhunderts hatten die meisten Industriestaaten für die damalige Zeit auf dem Gebiet des gewerblichen Rechtsschutzes eine relativ moderne Gesetzgebung. Diese betraf insbesondere das Patentrecht, das Markenrecht und den Muster- und Modeilschutz. Soweit nationale Belange betroffen wurden, waren Industrie und Handel mit diesen Gesetzen zufrieden. Auf dem Gebiet der zwischenstaatlichen Beziehungen im internationalen Verkehr und insbesondere auf dem Gebiet des internationalen Ausstellungswesens zeigten sich aber eindeutige und zum Teil schwerwiegende Mängel. Dies führte zu zwischenstaatlichen Interventionen, so etwa anlässlich der internationalen Ausstellung von Wien im Jahre 1873, wo sich die Vereinigten Staaten veranlasst sahen, bei der österreichischen Regierung vorstellig zu werden und ihre Unzufriedenheit über den ungenügenden Schutz der Erfinderrechte ihrer Staatsangehörigen zum Ausdruck zu bringen. Diese Intervention führte zunächst zur Einberufung eines sogenannten Patentkongresses. Anlässlich dieser Zusammenkunft wurden Resolutionen gefasst. Die wichtigste derselben verlangte, dass in Anbetracht der Verschiedenheit der nationalen Patentgesetze die einzelnen Regierungen möglichst bald ein internationales Abkommen über den Schutz von Erfindungen treffen sollten. Bei Gelegenheit der Durchführung der internationalen Industrieausstellung von Paris im Jahre 1878 ergriff das französische Handelsministerium die Initiative zur Einberufung eines zweiten ähnlichen internationalen Kongresses. Ziel desselben war die Erarbeitung von Grundlagen für ein eigentliches Weltpatent. Dieses ambitiöse Unternehmen scheiterte aber an der allzu nationalistischen Einstellung der Delegierten. In weiser Erkenntnis beschränkte man sich daher in der Folge im wesentlichen auf zwei weniger weitreichende Ziele: Erstens sollte in jedem Vertragsstaate den Angehörigen anderer Vertragsstaaten die Möglichkeit eingeräumt werden, all diejenigen Rechte zu erwerben, die den Inländern offenstehen, zweitens sollte jedes Vertragsiand diejenigen Rechte anerkennen, die in einem anderen Staate erworben worden waren; es wurde das Prioritätsrecht geschaffen. Die Beratungen, die sich über drei Jahre erstreckten, führten am 20. März 1883 zu einer Ubereinkunft, die von folgenden Staaten unterzeichnet wurde: 22 Belgien, Brasilien, Frankreich, Guatemala, Holland, Italien, Portugal, Salvador, Schweiz, Serbien und Spanien. England trat 1884 und die USA 1887, Dänemark 1894 bei; weitere Staaten folgten, so Mexiko 1903. Russland kündigte seinen Beitritt 1904 an, trat aber dem internationalen Verband zum Schutz des gewerblichen Eigentums in der Folge doch nicht bei. In der internationalen Ubereinkunft wird präzisiert, dass sich die Vertragsstaaten zu einer « Union pour la protection de la propriété industrielle » konstituieren. Es wird daher ebensooft von der Pariser Konvention bzw. vom Pariser Abkommen wie von der Pari- ser Union gesprochen. Mit beiden ist aber letzten Endes das gleiche gemeint. B. Ursprung der IVfgR Von allem Anfang an waren in der Konvention (Artikel 14) periodische Revisionskonferenzen zur Verbesserung des Vertragswerks vorgesehen. Die Vorbereitungen auf diese Revisionskonferenzen und der Wunsch nach Erweiterung der Union führten zu heftigen Diskussionen. Die Revisionswünsche wurden insbesondere auch anlässlich einer deutsch-österreichischen Gewerbeschutzkonferenz in Berlin vorgetragen. Es wurde beschlossen, eine Verbesserung und Fortbildung der Bestimmungen des Unionsvertrages anzustreben. Gestützt auf diesen Beschluss ergriff am 13.Oktober 1896 der damalige berühmte Jurist Dr. OSTERRIETH (Berlin) das Wort. Er führte wörtlich aus: « Wenn dieser (zweite) Beschluss nicht rein platonisch sein soll, so müssen wir auch selbst an seiner Verwirklichung mitarbeiten. Wir können dies auf dem beschränkten Gebiet jedes einzelnen Vereins, wir können dies auch auf dem erweiterten Gebiet unserer beiden Vereine. Immerhin sind uns Grenzen gezogen, und wenn wir wirklich wirksam arbeiten wollen an dem Ausbau des internationalen gewerblichen Rechtsschutzes, so scheint es mir vollständig angezeigt, dass wir auch mit den Interessenten und den Fachleuten des Auslandes, die auf demselben Gebiet gearbeitet haben wie wir, in Verbindung treten. Was ich Ihnen in aller Kürze vorschlagen möchte, ist die Begründung einer in ternationalen Vereinigung für gewerblichen Rechtsschutz .. . » Diesem Antrag wurde zugestimmt und die Verwirklichung desselben unverzüglich anhand genommen OSTERRIETH versicherte sich in der Folge der Unterstützung des angesehenen französischen Juristen und Spezialisten des gewerblichen Rechtsschutzes POUILLET. Zusammen erreichten sie die Einberufung eines Gremiums weiterer angesehener Fachleute auf dem Gebiet des gewerblichen Rechtsschutzes. Es kam zur Konferenz von Brüssel vom 8. und 9.Mai 1897. Es wurde ein sogenanntes Bureau gewählt und die ersten Statuten der internationalen Vereinigung für gewerblichen Rechtsschutz paraphiert und einstimmig angenommen. Tn diesen ersten Statuten finden sich bereits alle wesentlichen Bestimmungen, wie sie heute noch in den Statuten der IVfgR nachgelesen werden können. Wenige Monate später fand bereits der erste internationale Kongress im Sitzungssaal der Universität Wien statt. Es folgten Kongresse: 1898 in London, 1899 in Zürich und 1900 in Paris. Die Anfänge der internationalen Vereinigung für gewerblichen Rechtsschutz liegen bald um hundert Jahre zurück. Die Vereinigung selbst ist nun 75 Jahre alt. Die Pariser Konvention ihrerseits zählt 89 Jahre. 23 II. Standortbestimmung Wie hat die Pariser Union und wie hat die internationale Vereinigung dieses respektable Alter überdauert? Sind sie müde und alt geworden, oder haben sie es verstanden, mit der Zeit Schritt zu halten und sich den modernen Anforderungen von Industrie, Handel und Recht anzupassen? Was dürfen wir heute von ihnen erwarten? Welches sind ihre Probleme? Wir wissen, dass die Pariser Konvention heute weit über siebzig Mitgliedsstaaten zählt. Alle grossen Industriemächte, aber auch eine ganz bedeutende Zahl von Entwicklungsstaaten bekennen sich zu diesem Vertragswerk. Nach dem Beitritt der UdSSR gibt es (mit den die Regel bestätigenden Ausnahmen) keinen bedeutenden Staat mehr, der nicht Mitglied ist oder in dem sich nicht ernsthafte Bestrebungen, Mitglied zu werden, abzeichnen. Bedauerlich ist jedoch das Abseitsstehen von Indien und einigen süd- und zentralamerikanischen Staaten. Die IVfgR ihrerseits, die bis zu Beginn des Zweiten Weltkrieges weitgehend eine europäische Organisation blieb und noch im Jahre 1938 nur 19 Landesgruppen aufwies, ferner in 11 Staaten Einzelmitglieder hatte, vergrösserte ihren Mitgliederbestand bis zu diesem Zeitpunkt auf 1400 Mitglieder. Nach dem Kriege blieben 13 Landesgruppen übrig, doch schon 1947, anlässlich des ersten Nachkriegskongresses in Den Haag, gab es wieder 16 Landesgruppen und in weiteren 10 Staaten Einzelmitglieder. Der Totalbestand belief sich dazumal auf 1200 Mitglieder. Wie sieht es heute aus? Die IVfgR hat Mitglieder und Landesgruppen in allen fünf Kontinenten, sie zählt Vertreter in mehr als 70 Staaten, d.h., in 37 Staaten existieren Landes- und Regionalgruppen; in weiteren 35 Staaten gibt es Einzelmitglieder. Der Totalbestand beziffert sich auf etwa 4500 Mitglieder. Der Einfluss der IVfgR auf die Geschehnisse und die Entwicklung des internationalen gewerblichen Rechtsschutzes war bis Ende der fünfziger Jahre enorm. Die Jahrbücher der IVfgR legen diesbezüglich beredtes Zeugnis ab. Mehr darüber zu schreiben, hiesse Wasser in den Rhein tragen. Wenn jedoch bis zur diplomatischen Konferenz von Lissabon im Jahre 1958 die IVfgR die Traktandenliste der internationalen Konferenzen noch weitgehend und bestimmend beeinflussen konnte und wenn bis zu diesem Zeitpunkt Unterlagen und Vorschläge für die Neufassung der Pariser Konvention in hohem Masse auf den Vorarbeiten der IVfgR beruhten, so ist seither der Einfluss unserer Organisation in nicht zu übersehendem Masse zurückgegangen. Welches sind die Gründe für diese bedauerliche Veränderung? Die sich allgemein abzeichnende Tendenz, nicht nur im Osten Europas, sondern auf der ganzen Welt, die dahin geht, dass sich die staatlichen Organe je länger je mehr und intensiver mit sämtlichen Belangen des menschlichen Zusammenlebens befassen, hat ihre Gültigkeit auch auf dem Gebiete des gewerblichen Rechtsschutzes. Die diplomatischen Vertreter und die leitenden Beamten der verschiedenen nationalen Patentämter, aber auch die neue Direktion der OMPI/BIRPI haben weitgehend die Initiative an sich gerissen und ihr Interesse an internationalen Zusammenkünften entdeckt. Da sie die grundlegenden, neu vorgeschlagenen Vertragswerke ausarbeiten, liegt die Initiative bei ihnen. 24 Es zeigt sich ferner, dass im Gegensatz zu früher, wo im wesentlichen nur die IVfgR und bis zu einem gewissen Grade auch die Internationale Handelskammer von den internationalen Gremien konsultiert wurden, heute eine Grosszahl von internationalen privatrechtlichen Organisationen auf dem gleichen Gebiet tätig sind. Die schwindende Einflussnahme steht dabei in erstaunlichem Gegensatz zur unerhörten Breitenentwicklung der lVfgR. Sie steht damit aber auch in direktem Zusammenhang. Die Tatsache, dass heute so viele Staaten mit verschiedenster Rechtsauffassung und direkt gegensätzlicher sozialer und wirtschaftlicher Struktur (Ost- und Weststaaten; Industrie- und Entwicklungsstaaten) zusammenarbeiten, erschwert die Arbeit in unverhältnismässigem Masse. Dies ist der hohe Preis, den die IVfgR für ihre Universalität wohl oder übel zu zahlen hat. In diesem Zusammenhang ist nachdrücklich auch auf den Umstand zu verweisen, wie sich aber auch die Arbeit, die von der IVfgR gefordert wird, in den letzten Jahren grundlegend verändert hat. Bis etwa 1958 bestand die Aufgabe der Vereinigung im wesentlichen darin, die Revision der bedeutenden internationalen Verbandsübereinkünfte, wie namentlich die Pariser Verbandsübereinkunft und die entsprechenden Nebenabkommen, vorzubereiten und zu propagieren. Es ging dabei fast ausschliesslich um die Neuredaktion (Revision) einzelner bestehender Vertragsbestimmungen oder die Frage der Neuaufnahme von gewissen einzelnen, im sachlichen Bereich beschränkten Artikeln. Heute verhält sich dies ganz anders. Es stehen ganze neue Vertragswerke mit 100 und mehr Artikeln zur Diskussion (PCT-Abkommen und Reglement zusam- men über 160 Artikel; EWG-Vertrag und Reglement zusammen etwa 320 Artikel; Text des vorgeschlagenen Madrider Abkommens betreffend die internationale Registrierung von Marken über 110 Artikel). Die Ausarbeitung solcher neuer Vertragstexte kommt der Kodifikation ganzer Rechtsgebiete gleich; sie kann daher niemals Aufgabe der IVfgR sein. Eine derart umfassende Arbeit kann nur durch monate-, ja jahrelanges ununterbrochenes Studium bedeutender Spezialisten auf dem Gebiete des gewerblichen Rechtsschutzes bewältigt werden. Es sind daher ausschliesslich internationale Organismen, wie die 0M Pi, der Europarat oder die Spezialkommissionen der EWG, die mit derart umfangreichen Projekten und Redaktionen betraut werden können. Auch sind nur sie allein in der Lage, den unumgänglich notwendigen ständigen Gedankenaustausch mit den verschiedenen interessierten Regierungsstellen aufrechtzuerhalten und zu pflegen. Die Aufgabe der IVfgR muss sich notgedrungen auf die kritische Analyse und die Ausarbeitung von Alternativen in einzelnen Teilgebieten beschränken. Eine Beschränkung auf Kritik führt automatisch zum Verluste der Initiative und damit zu einer wesentlich verminderten Wirksamkeit und Durchschlagskraft. Um so mehr sollte der Vorbereitung von Alternativen insbesondere auch in der Form von neuen Denkmodellen grösste Beachtung geschenkt werden. In dieser Hinsicht dürfte die Arbeit der IVfgR noch stark ausbaufähig sein. Es stellt sich in diesem Zusammenhang die Frage, ob die lVfgR auf Grund des oben geschilderten Sachverhalts ihre Arbeitsmethoden ändern soll oder muss. Sicher ist dies bis zu einem gewissen Grade bereits geschehen. Man hat in den letzten Jahren notorisch nach neuen Wegen gesucht. Es ist dies namentlich auch aus den in den Jahren 1968/69 ausgearbeiteten Statuten ersichtlich. Durch die neu geschaffene Möglichkeit, gemäss welcher nicht nur der Kongress, sondern auch der Geschäftsführende Ausschuss und der Präsidentenrat verbindliche Beschlüsse fassen können, und durch die 25 Verlagerung des entscheidenden Gewichtes vom Kongress auf den Geschäftsführenden Ausschuss und den Präsidentenrat, hat man versucht, der IVfgR diejenigen Mittel in die Hand zu geben, die ihr gestatten, rascher zu arbeiten. Durch Gremien, die auf Grund ihrer Grösse bedeutend besser in der Lage sind, Diskussionen erfolgreich zum Abschluss zu führen, ist es ihr möglich, sich der heutigen Lage besser anzupassen. Ob diese Massnahmen genügen, steht zur Diskussion. Eines darf aber nicht vergessen werden: In einer freien Gesellschaft, in der sogenannten «responsible society», ist es absolut notwendig, dass sich jedermann seiner Verantwortung gegenüber dem Geschehen in der Umwelt bewusst Ist. Es genügt nicht, dass wir über den Einbruch des Staatsapparates in alles und jedes Klage führen; wir müssen uns auch persönlich einsetzen, das Schicksal bis zu einem gewissen Grade selbst in die Hand zu nehmen. Konkret gesprochen bedeutet dies, dass die IVfgR ihren Beschlüssen und Resolutionen dadurch vermehrt Einfluss verschaffen muss, dass sie die staatlichen Gremien und Organe, die sich mit den einschlägigen Fragen beschäftigen, in einem möglichst frühzeitigen Stadium über ihre Arbeit orientiert, dass sie sie zur Mitarbeit einlädt in der Hoffnung, sie in einem Zeitpunkt ansprechen zu können, bevor sie die sich aufdrängen- den notwendigen Entschlüsse bereits gefasst haben. Es ist also von entscheidender Wichtigkeit, dass auch die verschiedenen Landesgruppen die Probleme aus der Sicht der privaten Situation möglichst zu Beginn der Auseinandersetzung aufgreifen, dass sie dieselben im Licht der staatlichen und überstaatlichen Gesichtspunkte durchdenken und dass sie die so gefundenen Resultate überzeugend und vor der Festlegung der staatlichen Stellungnahme vorlegen. In diesem Sinne ist jede Landesgruppe, ja jedes einzelne Mitglied im Rahmen der IVfgR zur vermehrten Mitarbeit aufgerufen und für das Gelingen der Bemühungen der Organisation mitverantwortlich. In einzelnen Staaten geschieht dies bereits in hervorragender Art und Weise. Mitglieder der Landesgruppen werden regelmässig und frühzeitig von den staatlichen Gremien zu allen wichtigen Rechtsfragen auf dem Gebiete des gewerblichen Rechtsschutzes konsultiert und ihre Vorschläge, Abänderungsanträge usw. gründlich geprüft und diskutiert. Nicht selten sind es dann die offiziellen Landesvertreter, die an den diplomatischen Konferenzen Gedanken und Überlegungen der IVfgR vertreten und sich zu eigen machen. Damit sind aber bei weitem nicht alle Schwierigkeiten überwunden. Die IVfgR muss, soll sie sich nach wie vor bewähren, in nächster Zukunft verschiedene dringliche Probleme neu überdenken. Es geht dabei insbesondere um folgende Fragen: - Periodizität der Zusammenkünfte - Sprachenfrage - politische Fragen - Arbeitsorganisationsfragen wie - Arbeit in Kommissionen - Vorbereitung der Arbeiten Das Problem der Periodizität der Zusammenkünfte beruht auf der Erkenntnis, dass sich die Kongresse mit gegen 2000 Teilnehmern je länger je weniger für die Diskussion und Lösung von Sachfragen eignen. Kongresse werden in Zukunft wesentlich die Auf26 gabe übernehmen müssen, das Informationsbedürfnis der Mitglieder zu befriedigen, während - vas schon aus den neuen Statuten von 1969 hervorgeht - die eigentliche Sacharbeit in vermehrtem Masse in die kleineren Gremien, wie Geschäftsführenden Ausschuss und Präsidentenrat, verlagert werden muss. Dies führt praktisch zu einer Verdoppelung der Arbeit in diesen Organen. Es ist daher auch die logische Folge dieser Entwicklung, dass den die entscheidende Arbeit leistenden Gruppen mehr Zeit eingeräumt werden muss, um die zusätzlichen Aufgaben bewältigen zu können. Es muss insbesondere der Geschäftsführende Ausschuss zweimal so oft tagen als bisher. Dies führt zwangsläufig zur Lösung, dass zwischen den Kongressen zwei Tagungen für den Geschäftsführenden Ausschuss eingeplant werden müssen. Da der Geschäftsführende Ausschuss seine Arbeiten auf den vorbereitenden Studien des Präsidentenrats aufbaut, ergibt sich logischerweise nachstehende Folge der Zusammenkünfte: Jahr Jahr Jahr Jahr Präsidenten rat Geschäftsführender Ausschuss Geschäftsführender Ausschuss Kongress Es wird daher vorgeschlagen und zurzeit studiert, ob und inwieweit die Kongresse nur noch alle vier Jahre durchzuführen seien. Gleichzeitig steht zur Diskussion, ob der Geschäftsführende Ausschuss in der Zwischenzeit zweimal tagen soll. Damit wäre noch ein weiterer Vorteil gewonnen. Die riesigen Kongresse beanspruchen Räumlichkeiten und verursachen Kosten, die nur noch von wenigen Landesgruppen bewältigt werden können. Es ist daher je länger je schwieriger, die notwendigen Einladungen für Kongresse überhaupt zu erhalten. Mit einem Intervall von vier Jahren wäre zumindest eine gewisse Erleichterung in dieser Hinsicht gewonnen. Die Sprachenfrage droht, die IVfgR ernsthaft zu gefährden. Die Spanisch sprechenden Landesgruppen wünschen dringend, dass ihre Landessprache zur offiziellen Arbeitssprache (zumindest an Tagungen des Kongresses und des Geschäftsführenden Ausschusses) der IVfgR werde. Sie begründen dies einerseits mit der Zahl der Spanisch sprechenden Landesgruppen (Spanien, Mexiko, Argentinien, Chile, Kolumbien, Peru, Venezuela) und anderseits mit der unbestreitbaren Notwendigkeit, die Ideen der IVfgR in diesen (insbesondere aber in den süd- und zentralamerikanischen) Ländern besser propagieren zu können. Die kompromisslose Einführung des Spanischen als Arbeitssprache hätte enorme Konsequenzen. Die heute schon ins Gewaltige gestiegenen Ubersetzungsspesen würden praktisch verdoppelt, da nämlich für jede der drei offiziellen Sprachen ein weiterer Dolmetscher entlöhnt werden müsste. Da aber die Übersetzungskosten bei Kongressen ganz, bei Sitzungen des Geschäftsführenden Ausschusses zum grossen Teil von der einladenden Landesgruppe zu bezahlen sind, ist bei einer zu weit gehenden (zu kostspieligen) Neuregelung zu erwarten, dass die Quelle der heute schon allzu spärlich fliessenden Einladungen für solche Zusammenkünfte allmählich ganz versiegt. Berücksichtigt man ferner, dass die 7 Spanisch sprechenden Landesgruppen in den letzten 6-7 Jahren zusammen durchschnittlich pro Jahr nur 4-5 Rapporte eingereicht haben und dass sich die Zahl der Teilnehmer aus spanischsprachigen Ländern an den Kongressen und Sitzungen des Geschäftsführenden Ausschusses extrem niedrig 27 gehalten hat, so muss man sich doch fragen, ob sich der notwendige Aufwand rechtfertigt. Sollte aber die Zahl der eine bestimmte Sprache sprechenden Länder massgebend sein, so muss darauf verwiesen werden, dass die IVfgR z.B. Mitglieder aus 13 arabisch- sprachigen Ländern hat! Mit Prof. BODENHAUSEN, dem erfahrenen Generaldirektor der OMPI/BIRPI - er stand vor der gleichen Frage, als Marokko die Anerkennung des Arabischen als offizielle Sprache der BIRPI beantragte, muss hier geantwortet werden: Es handelt sich nicht um eine Frage des Prinzips, sondern vielmehr der praktischen Möglichkeiten. Immerhin sei in diesem Zusammenhang auf den raschen Fortschritt der dem gewerb- lichen Rechtsschutz feindlichen Stimmung in den Anden-Staaten aufmerksam gemacht. Es liegt zweifelsohne im Interesse der IVfgR, mit allen Mitteln zu versuchen, nicht nur ihren Einfluss dort weiterhin geltend zu machen, sondern sich auch vermehrt und verstärkt Gehör zu verschaffen. Dieser Aspekt dürfte bei der Beurteilung des Sprachenproblems vielleicht einen dominierenden Einfluss haben. Es ist von eminenter Bedeutung, dass in dieser Frage ein vernünftiger Kompromiss gefunden wird. Die Sprachenfrage läuft Gefahr, ein Politikum zu werden. Das Anden-Problem ist bereits ein solches. Die IVfgR, als politisch neutrale Organisation, muss alles daransetzen, solche Auseinandersetzungen zu vermeiden. Dies ist aber nicht immer möglich. So gibt es eine ganze Reihe von Landesgruppen, deren Regierung mit dem einen oder anderen Staate, wo ebenfalls Landesgruppen bestehen, keine diplomatischen Beziehungen unterhalten. Dies hat zur Folge, dass gegebenenfalls Einladungen für Kongresse oder Sitzungen des Geschäftsführenden Ausschusses solcher Landesgruppen nicht berücksichtigt werden können, dann nämlich, wenn sich solche Regierungen weigern, Mitgliedern der IVfgR aus bestimmten Ländern ein Einreisevisum zu erteilen. Da alle Mitglieder gleichberechtigt sind und ihnen die Teilnahme an den jeweiligen Tagungen möglich sein muss, kann die IVfgR Einladungen, die mit unüberwindbaren Hindernissen dieser Art verknüpft sind, aus grundsätzlichen Erwägungen nicht berücksichtigen. Dieser Sachverhalt ist ausserordentlich bedauerlich. Er erfüllt die leitenden Persönlichkeiten der IVfgR mit grosser Sorge. Wenden wir uns nun den Arbeitsorganisationsfragen zu. Die diesbezüglich vorgetragenen Wünsche sind zum Teil sehr widersprüchlich. So wird z.B. kritisiert, der Präsidentenrat habe eine derart grosse Mitgliederzahl, dass eine intensive, sachliche Diskussion nicht mehr gewährleistet sei (so y. MOSER in GRUR lT 1971, S. 508). Der andere ist der Meinung, die Diskussion im Präsidentenrat sei zeitweise sachlich zu wenig fundiert, bzw. die Präsidenten seien überfordert worden. Er verlangt deshalb, jeder Präsident solle von einem sachkundigen Assistenten begleitet werden (so ROBINSON in «Eighth W. H. Ballantyne Lecture», S. 12). Bei solchen Divergenzen unter berufenen Kennern der Materie ist schwer zu entscheiden. Unabhängig von der Frage der Zusammensetzung des Präsidentenrats ist aber öfters der Ruf nach vermehrter Arbeit in kleinen Arbeitsgruppen hörbar (so y. MOSER a.a.O.). Wie kann dieses Postulat jedoch mit der Tatsache in Obereinstimmung gebracht werden, dass 37 Landesgruppen bestehen und dass jede Auswahl, bei welcher nicht jedes Land seinen Vertreter entsenden kann, zu einer Wahl zwischen Ländern (Landesgruppen) wird? Kann vielleicht ein Ausweg aus dieser Situation dadurch gefunden werden, dass man sich die Erkenntnis zu eigen macht, eine ideale Arbeitsgruppe bestehe aus drei Personen, bei welcher ein Mitglied fehlt und das andere schläft (so ROBiNSON, a.a.O., S. Il)? 28 Die Erfahrung zeigt, dass auch in der IVfgR immer gute Gruppenarbeit geleistet worden ist, wenn ein interessierter, arbeitswilliger Präsident (höchstens mit Assistenz von I oder 2 Personen) sich der Mühe unterzogen hat, die ganze Arbeit selbst zu leisten (vgl. z.B. die hervorragende Arbeit der Kommission SORDET zur Frage des Europäischen Patentes, oder von MATHÉLY/MADAY zur Frage des Madrider Abkommens, bzw. von MEDCALF zur Frage der Markendefinition; ferner sei an die Arbeit von ENG1 in seiner berühmten Kommission erinnert). In Anbetracht dieses Sachverhaltes wird vorgeschlagen, in Zukunft weniger Kommissionen mit 10-15 oder gar 20 Mitgliedern zu ernennen als vielmehr Arbeitsgruppen von 3 Personen. Diesen Kleinstarbeitsgruppen soll das Recht eingeräumt werden, mit allen Interessierten, aus welchen Landesgruppen sie immer stammen, direkt zusammenzuarbeiten, sogenannte «hearings» zu veranstalten, um so all das Wissen übermittelt zu erhalten, das sie benötigen. Anderseits sollen alle Interessierten sich direkt mit diesen Arbeitsgruppen in Verbindung setzen können, um ihren Beitrag zu leisten, wobei aber die Arbeitsgruppe in der Verwendung der nichtangeforderten Beiträge frei bleiben soll. Es darf angenommen werden, dass auf diese Weise sowohl die legitimen Interessen aller Landesgruppen und Minoritäten genügend gewahrt werden können als auch Arbeitsgruppen geschaffen werden, die rasch und gut funktionieren. Abschliessend sei zur Frage der Arbeitsgruppe auf das verwiesen, was unser Ehrenmitglied C. ROBINSON in seiner «Ballantyne Lecture» (S. 11) gesagt hat, nämlich: "We have got to be sure that we don't become so efficient that we have committees who lay everything out and say 'All right now, do you agree to this ?', and everybody agrees and everybody goes home, but they have no further interest in the Association." Beanstandet wird verschiedentlich auch die Arbeitsvorbereitung, wobei zwischen zwei Problemen unterschieden werden muss, einerseits das Problem der notwendigen Dokumentation und anderseits das Problem der Verarbeitung der Dokumentation. Auch hier wird einerseits über die Flut der Dokumente Klage geführt und anderseits verlangt, dass mehr Rapporte bzw. mehr sachvorbereitende Dokumentation ausgegeben werde (so ROBINSON, a.a.O., S.12). Die Lösung dieses Problems steht in engem Zusammenhang mit der Frage, wer die Verarbeitung der Dokumente zu besorgen hat. Es ist klar, dass nach der bis vor kurzem geltenden Arbeitsweise der IVfgR die verschiedenen Landesgruppen auf Grund einer allgemeinen Orientierung des Generalberichterstatters Rapporte erstellt haben und dass diese Rapporte ihrerseits in einem zusammenfassenden Bericht (Rapport de synthèse) vom Generalberichterstatter zusammengefasst worden sind, um die sich darauf stützende nachfolgende Diskussion ordnungsgemäss durchführen zu können. Es ist nun aber auf Grund des Wunsches nach vermehrter Kommissionsarbeit diese Arbeitsvorbereitung weitgehend in die Hände bestimmter Kommissionen gelegt worden. So ist z.B. die Spezialkommission für die Europapatent-Fragen, diejenige für Fragen der Revision des Madrider Abkommens oder auch die Spezialkommission für Statuten- und Reorganisationsfragen und letzten Endes auch die Kommission zur Bearbeitung der Fragen im Zusammenhang mit Problemen der Entwicklungsländer gegründet worden. Diese Kommissionen haben ihre Aufgaben mit unterschiedlichem Elan angepackt. Die einen haben sehr rasch arbeitsvorbereitende Dokumente erstellt; andere sind hingegen in ihrer Arbeit nicht so schnell vorangekommen, sei es weil die Kommissionen zu gross und schwerfällig sind, sei es weil die Natur der Arbeit dies nicht zulässt. 29 Man muss sich bei der Überweisung von Vorbereitungsarbeiten an Kommissionen natürlich im klaren sein, dass ein solches Vorgehen meistens eine Verlangsamung der Arbeit bedeutet, wie logischerweise jede Vermehrung der Organe eben eine Arbeitsstelle mehr bedeutet, die genauso mit Koordinationsschwierigkeiten zu kämpfen hat wie alle anderen bereits bestehenden Organe. Auf alle Fälle kann man nicht einerseits die Zahl der Kommissionen und damit die Bearbeitungsstellen beliebig vermehren und anderseits erwarten bzw. sich darüber beklagen, dass die notwendigen Dokumente nicht in der bisherigen, kurzfristigen Zeit fertiggestellt und verteilt werden. Wahrscheinlich ist es aber gar nicht immer notwendig, dass die Kommissionen eine vermehrte Dokumentation heraufbeschwören. So ist dies z.B. überflüssig, wenn die Berichterstatter der einzelnen Landesgruppen vor den eigentlichen Arbeitssitzungen des Geschäftsführenden Ausschusses oder des Kongresses zusammenkommen, um ihre Gedanken gegenseitig abzustimmen, in der Hoffnung, eine gemeinsame Linie zu finden, die auch von der Vollversammlung des einen oder anderen Organs angenommen werden kann. Solche Zusammenkünfte sind vor den Sitzungen des Geschäftsführenden Ausschusses in Madrid organisiert worden. In gleicher Weise wird auch vorgängig des Kongresses von Mexico City gearbeitet werden. Wenn nach 75 Jahren und zwei Weltkriegen eine internationale privatrechtliche Organisation noch immer aktiv ist, so darf daraus wohl auf eine überdurchschnittliche Lebenskraft geschlossen werden. Wenn die Verbreitung aber in einem Tempo vor sich geht, wo sozusagen alle 10 Jahre eine Verdoppelung der Mitgliederzahl erfolgt, so weiss man mit Sicherheit, dass diese Vereinigung ihre Anliegen wirksam zu vertreten weiss. Eine rege Diskussion um Organisationsfragen und ein stetiges Ringen um immer erfolgreichere Arbeitsmethoden beweisen, dass der Geist, der die Vereinigung beseelt, vorausschauend, stark und zuversichtlich ist. Dass diese Vereinigung zudem von den wichtigsten internationalen Organisationen (UNO, UNESCO, UNIDO, EWG, Europarat, OMPI usw.) als Gesprächspartner anerkannt und zur Mitarbeit eingeladen wird, bestätigt die grosse Bedeutung, die sich die IVfgR über 75 Jahre hinweg zu erhalten wusste. Vivat, crescat, floreat! 30 Februar 1972 Réunion du Conseil des Présidents de Bruxelles 12-16 décembre 1971 Compte rendu Council of Presidents' Meeting in Brussels December 12 to 16, 1971 Report Tagung des Präsidentenrates in Brüssel 12.-16. Dezember 1971 Bericht 31 Compte rendu du Conseil des Présidents de Bruxelles 12-16 décembre 1971 Le Conseil des Présidents de 1'AIPPI s'est réuni à Bruxelles, sur l'invitation du Groupe belge, du 12 au 16 décembre 1971. L'ordre du jour du Conseil était le suivant: Examen du second avant-projet de convention instituant un système européen de délivrance de brevets Programme de travail à long terme de l'AIPPI Ill. Questions diverses Le Bureau du Conseil était ainsi constitué: Président: M. A. CORREA M. (Mexique), Premier Vice-Président Rapporteur. M. P. MATHÉLY (France), Rapporteur général M. R.E. BLUM (Suisse), Secrétaire général M. S.P. LADAS (USA), Trésorier général M. G. GAULTIER (France), Assistant du Rapporteur général Secrétaire: Trésorier: Procés-verbaliste: Assistant du Secrétaire général: M. A. BRINER (Suisse) Président du Groupe belge: Assistaient au Conseil. 3 M. R. HERVE M. K. PFANNER, Conseiller supérieur de l'OMPI M. C. SORDET (Suisse), Président de la Commission spéciale sur le brevet européen M. E. FISCHER (Allemagne) et M. J. LAVOIX (France), membres de la Commission 33 Première partie Etude du second avant-projet de convention instituant un système européen de délivrance de brevets Séances des 13 et 14 décembre 1971 M. CORREA salue les présidents et leur transmet les excuses de M. RUIZ GALINDO, Président de l'Association, qui regrette vivement de n'avoir pu assister à la réunion. L'ordre du jour comporte l'étude du second avant-projet de convention, instituant un système européen de délivrance de brevets. Il donne la parole à M. SORDET, Président de la Commission spéciale, qui a préparé avec MM. FISCHER et LAVOIX l'étude de l'avant-projet. M. SORDET (Suisse) et les deux rapporteurs, MM. FISCHER (Allemagne) et LAVOIX (France) présentent au Conseil leurs observations sur le texte du nouvel avant-projet. Après une discussion générale, le Conseil des Présidents a adopté les résolutions suivantes: 1. Généralités Ii y aurait un grand intérêt à alléger le texte du Traité et à reporter dans le règlement toutes les dispositions d'exécution. II faut se féliciter de l'adoption de la solution maximale, déjà préconisée par l'AIPPI dans ses précédentes délibérations. II faut souhaiter l'institution d'une juridiction supranationale, dont la fonction serait notamment de régulariser l'application de la Convention européenne par les jurisprudences nationales. Sur le plan de la procédure, il serait nécessaire de préciser que la date, qui doit être prise en considération pour l'exécution d'un acte, est, non pas celle de l'arrivée à l'Office européen, mais celle de l'expédition à partir d'un pays membre sous forme d'un pli recommandé. 2. Observations sur les articles Sur l'article 6: Protection cumulée 1. Le système de la protection cumulée, tel qu'il est institué par l'article 6, doit être approuvé. 34 Et l'institution de la protection cumulée ne doit pas être limitée à une simple période transitoire. L'observation suivante est faite sur l'application du texte proposé de l'article 6. Il doit être bien entendu que, dans le cas d'une protection cumulée, lorsque le juge national annule un brevet national pour une cause non prévue au Traité européen, le brevet européen n'est pas annulé pour autant. Sur l'article 9 (2): Inventions brevetables Dans le texte de l'article 9 (2) e), il y a lieu de supprimer le mot «animal». En effet, les méthodes de traitement relatives à l'animal doivent être considérées comme brevetables. Ii ne faudrait pas que le texte de l'article 9 (2) e) puisse être interprété comme excluant de la brevetabilité les médicaments ou produits pharmaceutiques. C'est pourquoi il y aurait intérêt à compléter cette disposition par la proposition suivante: «... pratiquées sur le corps humain, cette disposition ne s'appliquant pas aux inventions ayant pour objet une substance ou une composition, même connue, présentée pour la première fois comme étant destinée aux fins précédentes, ou son procédé de fabrication.» Enfin, il serait bon de supprimer le paragraphe g) de l'article 9 (2), excluant de la brevetabilité les programmes d'ordinateurs. En effet, en raison de la complexité et de l'importance de la question, il est inopportun de prendre une position de principe absolue; il convient au contraire de laisser à la jurisprudence le soin de décider, selon les cas d'espèce. Sur l'article 11: Nouveauté I. Il n'est pas acceptable d'assimiler à l'état de la technique le contenu d'une demande antérieure non publiée. Par conséquent, l'actuel article 11 devrait être divisé en deux dispositions distinctes: La première disposition définirait le défaut de nouveauté. Une invention n'est pas nouvelle lorsqu'elle est comprise dans l'état de la technique. Et l'état de la technique est constitué par tout ce qui a été publié avant le dépôt de la demande. La seconde disposition définirait le défaut de brevetabilité. Il n'est pas permis de breveter une invention qui est déjà décrite dans une demande antérieure, même si cette demande n'est pas publiée, et à la condition que cette demande ait été déposée par un tiers. 2. En conséquence, l'article li devrait être modilié ainsi qu'il suit: «(1) Une invention est considérée comme nouvelle: a) si elle n'est pas comprise dans l'état de la technique; 35 b) si elle n'est pas décrite dans une demande de brevet européen antérieure, pour autant que cette demande ait été publiée conformément à l'article 85 le jour ou après le jour du dépôt d'une demande de brevet européen pour cette même invention, et à la condition que les deux demandes émanent de déposants différents. Sans changement. Le paragraphe 1 b) n'est applicable que dans la mesure où un Etat contractant désigné dans la demande de brevet ultérieure l'était également dans la demande antérieure, telle que publiée en vertu de l'article 85.» Sur l'article 13: Activité inventive En conséquence de ce qui a été dit relativement à l'article 11, la deuxième phrase de l'article 13 doit être supprimée. Sur l'article 19 (5): Droits conférés par la demande de brevet européen après sa publication Il est remarqué que les dispositions sous les lettres a) et b) traitent de la même manière, d'une part le retrait de la demande qui a des effets à compter de la date de retrait, et d'autre part le rejet ou la révocation qui ont des effets remontant à la date du dépôt. Sur l'article 20 (1): Etendue de la protection Selon l'esprit du Traité, il est de principe de droit que les revendications doivent être interprétées d'une façon large ou libérale, et non pas d'une façon stricte ou littérale. En conséquence, dans la disposition de l'article 20 (1), il convient de supprimer les mots: - «teneur», dans le texte français, - «terms», dans le texte anglais, - «Inhalt», dans le texte allemand. En effet, les significations de ces trois mots ne concordent pas entièrement. Il serait à craindre que l'emploi des mots «teneur» ou «terms» conduise à une interprétation stricte ou littérale des revendications, ce qui serait contraire au principe de droit rappelé ci-dessus. Sur l'article 21: Brevets européens d'addition Il n'existe aucune raison valable à la suppression de la possibilité de demander des brevets d'addition. Il y a donc lieu de maintenir dans le Traité l'article 21. Et les brevets d'addition peuvent être demandés, non pas seulement pendant la période allant du dépôt de la demande à la publication du brevet principal, mais pendant toute la durée du brevet principal. Enfin, il n'y a pas lieu, pour les brevets d'addition, de supprimer la condition d'activité inventive, après la publication du brevet principal. 36 Sur l'article 55 a) (2). Division d'examen Il faut supprimer la possibilité, pour l'examinateur ayant participé à la procédure de délivrance, de faire partie de la division d'opposition. Sur l'article 57: Grande Chambre de recours S'il n'est pas souhaitable que les parties soient recevables à former directement un recours devant la Grande Chambre, il est juste en tout cas que, lorsque le recours est formé, les parties intéressées soient recevables à intervenir. il n'est pas possible en effet qu'une question, intéressant les parties, soit discutée en dehors d'elles. L'article 57 doit donc être modifié dans ce sens. Sur l'article 62 (2): Echange d'informations Antérieurement à la publication de la demande, le dossier peut être transmis ou des informations communiquées à une autorité judiciaire ou administrative nationale, lorsqu'elle le demande. Mais il s'impose de préciser que cette communication ne pourra être faite qu'à la condition que les déposants aient été préalablement entendus. Sur l'article 65 (5): Transmission des demandes Pour éviter les conséquences d'une erreur éventuelle d'une administration nationale, il est nécessaire de prévoir que le déposant puisse obtenir le rétablissement de ses droits, en justifiant du récépissé du dépôt de la demande à l'Office national et de l'attestation de cet Office national que la demande n'a pas été retirée. Sur l'article 7] a). Revendications En conséquence de ce qui a été dit ci-dessus relativement à l'article 20, il est nécessaire de supprimer les mots: - «entièrement», dans le texte français, - «fully», dans le texte anglais, - «in vollem Umfang», dans le texte allemand. Sur l'article 77: Examen de la demande: irrégularités Il y a lieu d'approuver hautement les modifications apportées à l'article 77, conformément aux voeux déjà formulés par l'AIPPI. Sur l'article 78 (2): Notification et rejet de la demande Les dispositions du chiffre 2 b) devraient être appliquées au cas prévu par les dispositions du chiffre 2 a). Ainsi, le déposant qui revendique une priorité, en omettant une mention essentielle, serait informé et invité à compléter sa revendication dans le délai d'un mois. 37 Sur l'article 79 (3): Avis documentaire et abrégé Il y a lieu d'approuver la disposition, prévoyant que l'Institut international des brevets établit le contenu définitif de l'abrégé et précisant que l'abrégé ne doit servir qu'à des fins d'information technique. Sur l'article 88 a): Modification du délai de présentation de la requête d'examen Ii y a le plus grand intérêt que le délai, pour présenter la requête d'examen, soit unique, qu'il soit court et qu'il ne puisse pas être prolongé. Il y a donc lieu de supprimer la disposition de l'articJe 88 a) (1). En conséquence, il n'y a pas lieu de prévoir la possibilité pour les tiers de requérir l'examen. Les dispositions de l'article 88 a) (2) doivent donc être supprimées. Cependant, si la possibilité de prolonger le délai de requête était maintenue, il y aurait lieu alors de conserver aux tiers la possibilité de présenter une requête en examen. Sur les articles 101 et suivants: Opposition Il y a intérêt à maintenir la procédure d'opposition. Il n'y a pas lieu de limiter les motifs d'opposition aux moyens nouveaux non encore présentés dans la procédure d'examen. Mais il n'y a pas lieu d'ouvrir le recours de l'opposition à celui qui a droit au brevet à l'encontre de celui qui a demandé le brevet sans droit, cette question étant une question de propriété relevant de la compétence du juge national. Il n'y a pas lieu de réduire le délai d'opposition. Mais il importe de supprimer la disposition, prévoyant la possibilité de modifier le délai d'opposition. II y aurait intérêt à introduire une disposition, prévoyant que, dans le cas de la révo- cation du brevet à la suite d'une opposition, les effets des contrats de licence soient maintenus jusqu'à la date de la révocation, dans la mesure où ils ont été exécutés antérieurement à la décision de révocation. Sur l'article Ill: Délai et forme Une modification devrait être apportée à l'article ill, pour permettre au déposant, après avoir formé son recours, dans le délai prévu de 2 mois, de bénéficier, sur requête, d'une prolongation du délai pour motiver le recours. La possibilité doit être donnée à l'intéressé de payer la taxe de recours, dans le délai d'un mois à compter de la date du recours. La même disposition devrait être prévue pour l'opposition, et l'article 101 devrait être modifié dans ce sens. 38 Sur l'article 122: Rapport de recherche internationale Il ne doit pas être obligatoire que le rapport de recherche PCT remplace l'avis documentaire. Ce remplacement doit constituer une simple faculté. En effet, l'Office européen doit conserver la même liberté que les administrations nationales. En conséquence, il y a lieu, dans le texte de l'article, de substituer: - au mot «remplacent», - les mots «peuvent remplacer». Sur l'article 133 (1) c): Causes de nullité La rédaction de cette disposition doit être améliorée. Les mots «objet» et «contenu» ont la même signification. L'explication est fournie par le rapport sous le No 65: la disposition vise le cas où le demandeur est amené à modifier et, le cas échéant, à étendre sa description. Il reste que la rédaction gagnerait à être améliorée. Sur l'article 135 (1): Récusation Il serait souhaitable que les règles de récusation, prévues pour les membres des chambres de recours et de la Grande Chambre de recours, soient appliquées aux membres des divisions d'examen et d'opposition. Sur l'article 141: Délais Il est nécessaire que les prolongations de délai puissent être accordées, non seulement «dans certains cas particuliers» mais encore lorsqu'il existe de justes motifs. En conséquence, la règle 141, No 3, devrait être modifiée, pour permettre la prolongation du délai «sur une requête motivée». Sur la règle 145, No 5 (2): Avis indiquant les voies de recours Il n'est pas possible que les parties subissent un préjudice, du fait de l'omission ou d'une erreur dans l'avis. En conséquence, il y auraft lieu de prévoir ce qui suit: Dans le cas d'une erreur dans le délai. Le délai indiqué, s'il est plus long que le délai prévu, est considéré comme valable. Dans le cas d'une erreur dans l'autorité de recours. L'autorité indiquée doit transmettre le recours à l'autorité compétente, le délai étant réputé respecté. Dans le cas d'absence d'indications. Il faut alors prévoir une procédure rétablissant les intéressés dans l'état antérieur. 39 Sur les articles 153 et 154 Il y aurait intérêt à intervertir l'ordre des articles 153 et 154. Sur l'article 153 (5): Représentation professionnelle Il est bien entendu que les avocats, appartenant à un barreau régulièrement constitué, doivent pouvoir intervenir devant l'Office européen des brevets. Or, le texte actuel ne permet l'intervention de l'avocat que «dans la mesure où il peut assurer dans ledit Etat une représentation en matière de brevet». Dans certains pays, où le rôle de l'avocat est uniquement d'assurer la représentation et la défense devant les tribunaux judiciaires, cette disposition, si elle est interprétée restrictivement, risque d'écarter les avocats de la représentation devant l'Office européen. Il y aurait donc intérêt de supprimer, à la fin de l'article 153 (5), les mots: «dans la mesure où il peut assurer, dans ledit Etat, une représentation en matière de brevet». Sur l'article 159: Réserves Il faut admettre la possibilité pour les Etats de faire des réserves pendant une période transitoire. Mais il est manifeste que la durée de cette période, actuellement fixée à 10 ans, est excessive. Il y aurait donc le plus grand intérêt à réduire cette durée autant que possible. Et à l'unanimité, le Conseil décide que ces résolutions constitueront les directives des délégués de l'AIPPI au Comité des Experts. Observation sur l'article 162 (4): Révision du traité M. BESAROVIC (Yougoslavie) relève que l'article 162 (4) dispose que «les Etats, qui n'ont pas ratifié le texte révisé de la Convention ou qui n'y ont pas adhéré à la date de son entrée en vigueur, cessent d'être parties à la Convention à compter de cette date». M. BESAROVIC estime que cette disposition est contraire à la Convention de Paris visée cependant au préambule de l'avant-projet de traité. M. PFANNER (OMPI) ne partage pas cette opinion. Les motifs de cette disposition figurent au rapport général sous le No 27. 40 Deuxième partie Programme de travail Séances de travail des 15 et 16 décembre 1971 M. CORREA, Président, indique que l'ordre du jour comporte maintenant l'étude du programme de travail. I. Ordre du jour de Mexico M. MATHÉLY, Rapporteur général, rappelle que l'ordre du jour du Congrès de Mexico est arrêté. Il comprend notamment la question 45 B: Utilité de la protection de la propriété industrielle pour le développement technique et le progrès économique. De nombreux présidents soulignent l'importance de cette question. M. PFANNER (OMPI) indique le très grand intérêt que l'OMPI porte au problème. L'OMPI a établi en 1965 une loi type pour les pays en voie de développement, et cette loi ne répond déjà plus aux besoins et devra être révisée. L'assistance de l'AIPPI sera très utile. Après discussion, le Conseil adopte les résolutions suivantes: A Mexico, il ne s'agira pas de faire seulement une démonstration générale et théorique, mais il conviendra d'aborder d'une manière concrète les difficultés des pays en voie de développement. Six rapporteurs feront une communication, et le Rapporteur général fera la synthèse des rapports spéciaux: - Les droits de propriété industrielle et leur aspect économique (par M. i.E. O'FARRELL, Argentine); - rôle des droits de protection de la propriété industrielle et notamment de la protection par le brevet, dans les pays en voie de développement, en particulier du point de vue des pays africains (par M. R. CAZENAVE, Groupe régional africain); - importance des licences sur les droits de protection de la propriété industrielle dans le développement de l'industrie, en particulier en ce qui concerne la coopération entre les pays industrialisés de l'Asie et les pays en voie de développement (par M. M. TAKEDA, Japon); - signification de la protection de la propriété industrielle et en particulier de la protection par le brevet dans les relations entre pays à régime économique socialiste (par M. M. GORODISSKI, URSS); - érosion des brevets dans les pays en voie de développement - raisons et conséquences de l'opposition qui se manifeste dans les pays en voie de développement contre la protection des inventions par le brevet; point de vue des pays à développement industriel 41 intensif, illustré par l'exemple de M. E.JUCKER, Suisse); l'industrie chimico-pharmaceutique (par - limitations à l'exercice des droits de propriété industrielle dans les pays en voie de développement (par M. S.P. LADAS, Trésorier général); - synthèse des rapports spéciaux et rôle de la protection de la propriété industrielle dans le développement technique et le progrès économique (par M. P. MATHELY, Rapporteur général). La question sera préparée par une petite commission, qui coordonnera les travaux des rapporteurs. Cette commission sera constituée de MM. O'FARRELL, LADAS et JUCKER. Enfin, M. ROBINSON, Membre d'honneur, insiste sur le manque de documents et d'informations précises sur la question. Il demande que chaque groupe désigne l'un de ses membres qui sera chargé de rassembler la documentation de son pays concernant la question, et ces informations seront communiquées à la Commission de coordination. MM. HOEPFFNER (Allemagne) et LADAS, Trésorier général, indiquent qu'ils vont adresser au Bureau des documents d'information. La préparation de l'exposé de la question sera poursuivie au prochain Conseil des Présidents d'avril 1972. II. Programme de travail à long terme M. HERVE (Belgique), suppléant M. CORREA, Président, expose que l'ordre du jour comporte maintenant l'établissement du programme de travail à long terme de l'AIPPI. Le Conseil retient d'abord cinq questions proposées par différents groupes: 55C - Examen différé des demandes de brevets d'invention (proposée par le Groupe britannique) 56 C - Protection de la propriété industrielle dans le domaine de la microbiologie (proposée par le Groupe hongrois) 57C - Protection des programmes d'ordinateurs (proposée par le Groupe suédois) 58 C - Le dépôt antérieur du demandeur au regard de l'état de la technique (proposée par le Groupe danois) 59 C - La marque internationale à effet surpranational (proposée par MM. BLUM et BRINER) Après discussion, le Conseil retient également les questions suivantes: 60C - Interprétation des revendications de brevets (proposée par M. GODENHIELM, Finlande) 61 C - Protection des découvertes scientifiques (proposée par M. MATHÉLY, Rapporteur général) 42 62C - Protection internationale des appellations d'origine (proposée par M. PFANNER, OMPI) 63 C - Incidence de la force majeure sur les délais à observer dans le domaine de la propriété industrielle (proposée par M. HARLE, France) 64C - Protection des inventions communes effectuée par des ressortissants de différents pays (proposée par M. PITOVRANOV, URSS). M. SORDELLI (Italie) demande que soit examinée l'incidence de la réglementation de la concurrence sur le droit de la propriété industrielle, et notamment la limitation des droits exclusifs concédés par le brevet. M. MATHÉLY, Rapporteur général, rappelle que cette question a été étudiée par l'Association sous le No 37. Au Comité exécutif d'Ottawa, en 1961, l'AIPPI a établi une doctrine; et le Congrès de Berlin a maintenu la question à l'étude. MM. SORDELLI (Italie), HOEPFFNER (Allemagne), HAMBURGER (Autriche) et HARLE (France) insistent pour que la question 37 soit remise à l'étude en raison de l'évolution des jurisprudences nationales. M. LADAS, Trésorier général, demande qu'il soit précisé que cette question est prioritaire. Il pourra soumettre un aide-mémoire sur le problème au Conseil des Présidents d'avril (cf. p. 284 ss.). Le Conseil approuve la liste des questions retenues. III. Questions diverses Conseil des Présidents d'avril 1972 M. BLUM, Secrétaire général, expose que le Groupe yougoslave s'est trouvé dans l'obligation de retirer l'invitation, qu'il avait formulée, de tenir à Dubrovnik le Conseil des Présidents d'avril 1972. M. BESAROVIC (Yougoslavie) rappelle qu'il a exposé dans sa lettre du 12 novembre 1971 les raisons pour lesquelles le Groupe yougoslave, à son extrême regret, a cru devoir retirer l'invitation qu'il avait faite à l'Association; il explique en effet que son Gouvernement estime se conformer à des résolutions de l'Assemblée générale de l'ONU, dont il rappelle la teneur. M. HERVE, Président, remercie le Groupe yougoslave de l'invitation qu'il avait formulée, et lui exprime les regrets de l'Association qui s'était réjouie de se réunir à Dubrovnik. M. HARLE, au nom du Groupe français, invite alors les présidents à tenir la réunion du Conseil en France du 23 au 28 avril 1972; il indique que la réunion aura probablement lieu à Cannes. M. HERVE, Président, remercie M. HARLE et accepte l'invitation avec gratitude. M. MATHÉLY, Rapporteur général, rappelle que le Conseil devra étudier, dans sa réunion d'avril 1972, la question de la révision de l'Arrangement de Madrid, selon le texte modifié qui sera publié par l'OMPI au début de l'année. M. MATHELY saisit cette occasion pour faire un bref compte rendu de la réunion des 43 Experts qui s'est tenue à Genève en octobre 1971, et où il représentait l'AIPPI avec l'assistance de M. MADAY (Suisse). Lors de la discussion, il est apparu qu'une solution au problème de l'attaque centrale pourrait être trouvée dans l'organisation d'une procédure d'opposition entre les mains de l'OMPI, le déposant ayant toujours le recours de s'adresser aux administrations nationales pour les pays concernés par l'opposition. MM. MATHÉLY et MADAY ont alors, au nom de l'AIPPI, formulé une proposition écrite, qui a été discutée d'une façon approfondie; ta proposition a été appuyée, notamment par les délégués de l'Italie et des Pays-Bas. En ce qui concerne le report de la date de la Conférence diplomatique prévue pour 1973, M. PFANNER, OMPI, indique que la question a été discutée par le Comité exécutif de l'Union de Paris. La délégation autrichienne désirerait maintenir la date, notamment en raison du problème de la préparation matérielle. Le Comité exécutif a provisoirement accepté l'invitation du Gouvernement autrichien, sous réserve de l'état d'évolution des travaux et de la préparation de l'ordre du jour. Périodicité des réunions de 1'AIPPI M. BLUM, Secrétaire général, pose au Conseil la question de savoir s'il ne conviendrait pas de modifier le rythme des réunions. En effet, en vertu des nouveaux statuts, les travaux incombant au Comité exécutif se sont accrus considérablement. Il paraîtrait donc opportun que le Comité exécutif se réunisse plus souvent et qu'entre deux congrès se tiennent deux Comités exécutifs et au moins un Conseil des Présidents (pour préparer les travaux), le Congrès ayant lieu tous les quatre ans. La plupart des présidents expriment le souhait que les réunions constituent essentiellement des réunions de travail et que soient réduites les mondanités qui sont, au demeurant, très coûteuses. MM. FISHER (Afrique du Sud) et O'FARRELL (Argentine) sont résolument hostiles à l'espacement des congrès. Les congrès, notamment pour les ressortissants de pays éloignés, sont le seul moyen de contact avec l'AIPPI. MM. VAN NIEUWENHOVEN HELBACH et ROBINSON suggèrent de consulter les groupes qui devront, avant le 15 mars, adresser au Secrétaire général et à tous les Présidents de groupe leurs suggestions sur le problème. Le Conseil approuve cette proposition. Question financière M. LADAS, Trésorier général, indique que Je budget de l'Association est en déficit depuis 1970 et que le Comité exécutif ne peut décider qu'en novembre 1972 du montant des cotisations de 1973. M. ROBINSON propose que le Conseil autorise l'augmentation de la cotisation de chaque membre des groupes nationaux d'une somme de 10 francs suisses, sous réserve d'une confirmation par le Comité exécutif. Le Conseil approuve cette proposition à l'unanimité. 44 M. CORREA, Président, exprime la reconnaissance du Conseil aux trois membres de la Commission spéciale, MM. SORDET, FISCHER et LAVOIX, pour l'aide très précieuse qu'ils ont apportée au Conseil. Il adresse ses très vifs remerciements au Groupe belge et à son Président, M. HERVE, qui ont si parfaitement organisé la réunion, et il prononce la clôture du Conseil des Présidents de Bruxelles. 45 Le Conseil des Présidents de Bruxelles vu par les dames* par Mme E. BRINER-LOOSLI C'est un véritable cours d'histoire que me donne mon mari, féru d'histoire, tandis que le confortable TEE nous emporte de Zurich à Bruxelles. Les noms alternent de tels champs de bataille, de telles chaînes de collines et de tels cours d'eau qui furent l'objet d'âpres combats. Tous les conflits de l'histoire européenne ont eu à un moment donné le territoire belge pour théâtre. Cela m'impressionne d'autant plus de constater la réserve absolue de nos hôtes sur les terribles épreuves que leur pays a subies; aujourd'hui, il est paisible et prospère, les Belges en sont reconnaissants. Bruxelles devint rapidement la plus importante des villes du Brabant. Elle fut résidence des ducs de Brabant et de Bourgogne ainsi que de Charles Quint. Dès 1800, Bruxelles devient la capitale du royaume de Belgique. Elle est aujourd'hui le siège d'une grande partie des Communautés européennes et du Quartier général de l'OTAN. Le bâtiment qui abrite l'administration de la Commission européenne domine de ses quatre ailes l'une des principales voies d'accès au centre de la ville - contraste pacifique, quoique très affairé, avec le Quartier général de l'OTAN, sur la route de l'aéroport, et son trafic d'hélicoptères. Des gratte-ciel de 48 étages, tous habités, des tunnels routiers, les chantiers du métro, forment l'un des visages de Bruxelles, la moderne, la trépidante. Son autre visage est celui de la célèbre vieille ville, héritage du passé, amoureusement restaurée et préservée en dépit des difficultés pour la vie de tous les jours. Construite sur un marais, la Grand-Place était déjà au XIIe siècle le centre de la vie politique, économique et sociale de Bruxelles. Vers 1700, sur ordre du Roi-Soleil, elle fut bombardée pendant deux jours. Mais en quelques années, les corporations d'artisans reconstruisirent leurs belles demeures dans l'aimable baroque de l'époque. Découvre-t-on, comme moi, la Grand-Place de jour, et de surcroît un dimanche, dans le tumulte du marché aux fleurs et aux oiseaux, on y voit alors le centre de la vie communale, encadré par l'Hôtel de Ville, la Maison du Roi et les Maisons des Corporations. Si l'on débouche de nuit de l'une des rues étroites sur la place brillamment illuminée, c'est alors que l'on est vraiment frappé par toute sa beauté. Ses maisons aux divers pignons flamands, l'Hôtel de Ville gothique sur lequel Samt-Michel paraît se reposer un instant, tout resplendit comme de l'or. Notre guide commente: «C'est un théâtre où semblent résonner les voix de l'histoire.» Dimanche soir, le Président du Groupe belge et sa femme donnent une réception en l'honneur de tous les participants du Conseil des Présidents au Château Saint-Anne Val-Duchesse. En 1956, c'est au Val-Duchesse que se réunirent les experts européens qui élaborèrent le texte des traités instituant le Marché commun et la Communauté européenne de l'énergie atomique. La maison est brillamment éclairée, tandis que, dans le parc, se dressent dans la nuit les fûts de la forêt de Soignes, la plus belle hêtraie d'Europe. La visite de la ville offerte aux dames se termina à Anderlecht, à la maison d'Erasme. Rencontrant de moins en moins de compréhension pour sa conviction humaniste «de donner à chaque individu des rudiments d'instruction, d'éducation, d'hygiène, de $ traduit de l'allemand 46 savoir-vivre», Erasme se souvient d'un ami belge qui vivait près de Bruxelles, à Anderlecht, dans une maison que le Chapitre avait mise à sa disposition. Erasme va trouver Pierre Wychmann. Il lui demande l'hospitalité et, avant tout, la tranquillité dont il a besoin pour poursuivre ses traités de théologie et de philologie, sans parler des travaux littéraires qui devaient le rendre immortel. Le jour suivant, prélats et diplomates se pressaient à sa porte. Ils avaient reconnu le grand esprit de Rotterdam. Le conservateur du musée nous montre toute la maison, des portraits d'Erasme et de ses contemporains, son cabinet de travail, où il passait vingt heures par jour, les curiosités de son époque qu'il avait réunies. C'est dans la plus belle pièce de la maison, la salle Renaissance, que l'on nous sert le déjeuner. Le cadre est presque trop intellectuel: éditions originales des humanistes, manuscrits, médailles, meubles d'époque, tableaux et gravures anciens, un magnifique plafond de chêne, des tapisseries de cuir. Le repas est excellent, et l'on s'aperçoit, en prenant le café, que le brouillard se dissipe. Soudain, le soleil pénètre à Ilots par les fenêtres aux petits carreaux sertis de plomb. Et, plus tard, comme toujours dans le car, les conversations redoublent d'animation. Le brouhaha est considérable: «comme dans une piscine», remarque fort justement ma voisine. Personne n'a une idée très précise de ce que nous réserve l'invitation du Groupe belge à la Maison Bellone. Au sortir de l'autocar, nous traversons tout d'abord une ruelle sombre et peu rassurante, mais nous nous trouvons tout à coup face à une vision merveilleuse: une belle demeure patricienne classiciste, la Maison Bellone. Elle est le siège de l'«Ommegang» (nom de l'un des plus célèbres cortèges historiques de la ville). C'est là que l'on conserve tous les souvenirs se rattachant à cette tradition bruxelloise. Au premier étage, un ensemble instrumental de jeunes nous donne un concert de musique ancienne sur des instruments d'époque. Les rentrées timides se font plus précises grâce aux signes encourageants du chef. Un flottement occasionnel dans le rythme est vite maîtrisé, car un pied bat énergiquement la mesure. Tout cela a le charme de la musique que l'on fait à la maison. Lorsque l'on est bien en train, tout va beaucoup mieux. Les nombreuses répétitions n'ont pas été vaines. Le public est satisfait, et les musiciens accueillent un peu timidement mais avec un plaisir manifeste les applaudissements nourris du public. Un soliste emplit à lui seul toute la salle du chant de sa guitare, une performance qui exige un talent certain. Après le concert, les jeunes musiciens échangent leurs impressions en se rappelant les périls du la majeur et du prestissimo. Et plus d'un membre de l'assistance se souvient, non sans mélancolie, de concerts où il s'est produit. Le reste de la soirée passe rapidement. Le buffet est apprécié. Un accordéoniste, plein d'entrain, crée une ambiance joyeuse. Au sortir de la maison, tard dans la soirée, Mme Herve nous intercepte au passage et nous entraîne encore au café qui donne sur la cour pour y goûter la bière belge. Mardi, à 10 heures, les dames se rendent en car au Château de Laarne, un imposant bâtiment médiéval. Si l'on n'en avait pas fâché le fantôme, on pourrait le voir encore aujourd'hui! De toutes les pièces, c'est la chapelle, que l'on est en train de restaurer, qui m'impressionne le plus, car ses propriétaires successifs l'ont constamment adaptée au goût de leur temps. C'est ainsi qu'elle possède des fenêtres romanes et gothiques, des fresques datant approximativement de 1400 et un grand autel baroque. Dans la salie où 47 est exposée l'argenterie, presque toute l'Europe est représentée. Les objets, classés par pays et par villes, portent le sceau de leur auteur. Il s'agit presque uniquement d'ustensiles d'usage courant. Mais le petit réchaud à chocolat, en argent, qui date du XVIIe, à la forme classique et pure, me plaît davantage que la chope en forme de tête de loup ou les luxueux vases et chandeliers. Mercredi matin, nous rejoignons les messieurs au Val-Duchesse et prenons un café en leur compagnie. Quel cadre prestigieux pour une conférence! Puis nous allons tous ensemble à Anvers. Au débarcadère de la Steen, la «Pérouse» nous attend. Et, tout en prenant l'apéritif et savourant une fois de plus un excellent déjeuner belge, nous évoluons dans le port d'Anvers, suivons les docks, passons des écluses. Le port d'Anvers est l'un des plus importants d'Europe, grâce à ses gigantesques installations modernes. Un chaland, la «Mascotte», navique un moment à côté de nous. La femme du capitaine nous jette un bref regard et retourne à ses occupations avec son fils. Mais le petit chien brun arpente nerveusement le pont, en humant avec convoitise le fumet de notre déjeuner. Il resterait plus d'un morceau de tarte au flan pour lui! Je n'oublierai pas ma visite au Musée Plantin Moretus, car c'est là que vit le jour le premier imprimé fait de ma main. Au Musée Osterrieth, nous avons visité une superbe exposition de peinture de toutes les époques, mise en valeur par les moyens les plus modernes. Le dernier jour de la conférence, nous avons visité la Maison du Roi, qui fut tour à tour Halle au Pain, siège de plusieurs tribunaux, et prison. Elle abrite actuellement le Musée communal. Notre guide nous montre des objets de culte, des plans de la ville, des dessins, des meubles, des tapis et des tableaux. Une collection de mesures d'étalonnage, utilisées autrefois à Bruxelles, est particulièrement intéressante. Avant l'adoption du système métrique, vers 1800, chaque ville possédait son propre système de mesure qui était déposé auprès des autorités. Dans la salle des dentelles, la pièce principale est un tapis de tabernacle brodé à la main sur du tulle fait à la main. Une suite de tableaux relate l'his- toire de la ville, de la maison, de révolutions, de dominations étrangères, d'usages populaires et de réjouissances diverses. Et sous le toit se trouve le Manneken-Pis, le plus ancien bourgeois de la ville. Il est aussi célèbre que ta Grand-Place ou l'Atomium. C'est pour avoir souillé la cour que venait de balayer une sorcière qu'il se trouve depuis des siècles dans sa pénible position. Nous nous remettons de nos fatigues au restaurant du grand magasin «Old England», qui domine Bruxelles, où le déjeuner est délicieux. Nous avons aussi le plaisir d'y rencontrer les dames du Comité. Le soir, les autocars nous attendent pour la dernière fois devant nos hôtels pour nous mener au Val-Duchesse où aura lieu le banquet de clôture. Notre accordéoniste de la Maison Bellone est venu avec ses amis. Ils jouent, infatigables, tous les airs que nous leur demandons. Le banquet fut coupé de toasts, de remerciements, de productions folkloriques gracieusement données par des invités de belle humeur. Puis les torches qui éclairaient l'entrée s'éteignirent, les tables furent débarrassées. Le Conseil des Présidents de BruxeL'es était terminé. 48 Report on the Council of Presidents' meeting in Brussels December 12 to 16, 1971 The Council of Presidents of IAPIP met in Brussels from December 12 to 16, 1971, at the invitation of the Belgian Group. The Council's agenda comprised the following items: Study of the Second Preliminary Draft of a Convention establishing a European System for the Grant of Patents Long-term programme of IAP1P ifi. Miscellaneous questions The Bureau of the Council was composed of the following: Chairman: Mr. A. CORREA M. (Mexico), First Vice-President Reporter: Mr. P. MATHÉLY (France), Reporter General Secretary: Treasurer: Mr. R.E. BLUM (Switzerland), Secretary General Minutes: Mr. G. GAULTIER (France), Assistant of the Reporter General Assistant of the Secretary General: Mr. A. BRINER (Switzerland) Mr. S.P. LADAS (USA), Treasurer General President of the Belgian Group. Mr. R. HERVE Apart from the Presidents, the following persons attended the Council's meeting: Mr. K. PFANNER, Senior Counsellor of WIPO Mr. C. SORDET (Switzerland), Chairman of the Special Committee on the European Patent Mr. E. FISCHER (Germany) and Mr. J. LAVOIX (France), members of the Special Committee 4 49 Part I Study of the Second Preliminary Draft of a Convention establishing a European System for the Grant of Patents Sessions of December 13 and 14, 1971 Mr. CORREA welcomes the Presidents. He passes on a message from Mr. RUIZ GALINDO, jr., President of the Association, excusing his absence and sincerely regretting his inability to attend the meeting. The agenda is taken up by the study of the Second Preliminary Draft of a Convention establishing a European System for the Grant of Patents. Mr. CORREA gives the floor to Mr. SORDET (Switzerland), Chairman of the Special Committee, who, together with Messrs. FISCHER and LAVOIX, has prepared the study of the preliminary draft. Mr. SORDET (Switzerland) and the two reporters, Messrs. FISHER (Germany) and LA VOIX (France), submit to the Council their observations concerning the text of the new preliminary draft. After a general discussion, the Council of Presidents adopts the following resolutions: 1. General It would be expedient to trim the text of the Treaty and to transfer all the implementing provisions into the regulations. The adoption of the maximal approach, already recommended by IAPIP in its preceding discussions, is welcomed. The establishment of a supranational jurisdiction is desirable. Its especial function would be to control the application of the European Convention by the national courts. Concerning the procedure, it would be necessary to specify that the date on which an act is considered to have been executed is not the date of filing of a document with the European Office but rather the date when it was sent by registered mail from a member state. 2. Observations on the articles Re Article 6: Simultaneous protection The system of simultaneous protection as laid down in Article 6 is approved. Furthermore, the establishment of simultaneous protection should not be limited to a mere transitional period. 50 3. The following observation is made on the application of the proposed text of Article 6. It should be clearly understood that in the case of simultaneous protection, when the national judge revokes a national patent for a reason not foreseen in the European Treaty, the European patent is not thereby revoked. Re Article 9 (2): Patentable inventions In the text of Article 9 (2) e) the word "animal" should be deleted. Clearly, methods for the treatment of animals should be patentable. lt should not be permitted that the text of Article 9 (2) e) be interpreted as excluding the patentability of medicines or pharmaceutical products. For this reason, it would be appropriate to complete this provision by adding the following: "... performed on the human body. However, this provision does not apply to inventions of substances or compositions of matter, even if already known, which are proposed for the first time for the above uses, or to processes for making them." Lastly, it would be advisable to delete letter g) of Article 9 (2), which excludes the patentability of computer programmes. In view of the complexity and the importance of the question, it is too early to lay down a definite principle. On the contrary, it should be left to the courts to decide on this issue in each specific case. Re Article li: Novelty 1. It is not acceptable to consider the contents of an unpublished prior application as belonging to the state of the art. Consequently, the present Article 11 should be divided into two distinct provisions: The first provision should define the lack of novelty. An invention is not novel when it is part of the state of the art. The state of the art is constituted by all that which has been published up to the filing of the application. The second provision should define the lack of patentability. No patent is allowed on an invention which is already described in a prior application, even if this application has not been published, providing it has been filed by a third party. 2. Consequently, Article 11 should be amended as follows: "(1) An invention shall be considered to be new: if it does not form part of the state of the art, if it is not described in a prior European patent application, inasmuch as this application has been published in accordance with Article 85 on the day or after the 51 day of filing of a European patent application for this same invention, and on condition that the two applications originate from different applicants. No change. Paragraph 1 b) shall be applied only to the extent where a contracting state designated in respect of the later patent application was also designated in respect of the earlier patent application as published under Article 85." Re Article 13: Inventive step In consequence of what has been said concerning Article 11, the second sentence of Article 13 should be deleted. Re Article 19 (5): Rights conferred by the European patent application after publication Attention is drawn to the fact that the provisions under letters a) and b) treat in the same fashion, on the one hand the withdrawal of the application which takes effect from the date of withdrawal, and on the other hand the refusal or revocation which take effect from the filing date. Re Article 20 (1). Extent of the protection According to the spirit of the Treaty, it is a rule of law that the claims should be interpreted in a broad or liberal fashion and not in a strict or literal way. In consequence, in the provision of Article 20 (1), the following words should be deleted: - "teneur", in the French text, - "terms", in the English text, - "Inhalt", in the German text. The meaning of these three words is not entirely equivalent. It is to be feared that the use of the words "teneur" or "terms" would lead to a strict or literal interpretation of the claims, which would be contrary to the rule of law stated above. Re Article 21: European patents of addition No valid reason exists why the possibility of applying for patents of addition should be disallowed. Article 21 should therefore be retained in the Treaty. Demands for patents of addition should be possible not only during the period between the filing of the parent patent application and the publication of the parent patent but during the whole period of validity of the parent patent. Finally, it is not necessary, for patents of addition, to delete the requirement of the inventive step after the publication of the parent patent. 52 Re Article 55 a) (2): Examining division The same examiner who has taken part in the proceedings for the grant of the patent should not be permitted to take part in the opposition division. Re Article 57: Enlarged Board of Appeal If it is not desirable that the parties be admitted to lodge an appeal directly with the Enlarged Board of Appeal, it is in any case justified that, once the appeal has been lodged, the interested parties should be admitted to intervene. It is impossible that a question which interests particular parties should be discussed without their participation. Article 57 should therefore be amended in this sense. Re Article 62 (2). Exchange of information Prior to the publication of an application, the file can be transmitted, or information communicated, to a judicial or a national administrative authority at their request. It should be clearly understood that this can only be done on condition that the applicants have been previously heard. Re Article 65 (5): Forwarding of applications To avoid the consequences of a possible mistake on the part of a national administration, it is necessary to provide that the applicant may obtain the reinstatement of his rights by producing the filing receipt for his application with the national office and an attestation of this national office that the application has not been withdrawn. Re Article 71 a). Claims Inconsequence of what has been said above concerning Article 20, the following words should be deleted: - "entièrement", in the French text, - "fully", in the English text, - "in vollem Umfang", in the German text. Re Article 77: Examination of the European patent application for formal and obvious deficiencies The amendments made to Article 77 are fully approved, conforming as they do to the wishes already expressed by IAPIP. Re Article 78 (2). Not Ulcation and refusal of the application The provisions of number (2) b) should be applied in the case governed by the provisions of number (2) a). Thus, the applicant who claims a priority but omits an essential indication would have to be informed and invited to complete his claim within a month. 53 Re Article 79 (3): Report on the state of the art and abstract The provision laying down that the International Patent Institute shall determine the definitive contents of the abstract, stating that the abstract shall merely serve for use as technical information, is approved. Re Article 88 a): Amendment of the period within which a request for examination may be made I. It is important that the period within which a request for examination may be made should be uniform, short and non-extensible. The provision of Article 88 a) (1) should therefore be deleted. Consequently, there is no reason to provide the possibility for a third party to require examination. The provisions of Article 88 a) (2) should therefore also be deleted. However, if the possibility of extending the period of request were maintained, the possibility for a third party to present a request for examination should also be preserved. Re Article 101 et seqq.: Opposition The opposition procedure should be retained. There is no reason to limit the grounds for opposition to new means not yet presented in the examination procedure. There is, however, no reason to grant the possibility of opposition to the person having a right to the patent against a person who has requested the patent without being entitled to it. This is a question of ownership which lies within the competence of the national judge. There is no reason to reduce the time limit for opposition. Consequently, the proposal which allows the possibility of modifying the time limit for opposition should be deleted. A provision could be introduced laying down that, in the case of revocation of the patent following an opposition, the effects of license agreements should be maintained up to the date of revocation, to the extent where they were executed prior to the decision on revocation. Re Article 111: Time limit and form of appeal An amendment should be made to Article 111 to allow the applicant after having lodged his appeal within the time limit laid down of 2 months, to benefit, on request, from an extension of time to set out the grounds on which it is based. The possibility should be given to the interested party to pay the fee for appeal within 1 month from the appeal date. The same provision should be made for the opposition, and Article 101 should be amended in this sense. 54 Re Article 122: International search report It should not be compulsory for the PCT search report to replace the report on the state of the art. This replacement should be merely optional. In this respect, the European Office should have the same freedom as the national offices. In consequence, the following substitution should be made in the text of the article: - instead of the word "shall take the place" - the words "may take the place". Re Article 133 (1) c). Grounds for revocation The wording of this provision should be improved. The words "object" and "content" have the same meaning. An explanation is supplied in the report under No. 65. The provision concerns the case where the applicant is induced to make an amendment and, if appropriate, to extend the description. In any case, an improvement in the wording would make the meaning clearer. Re Article 135 (1): Objection to members of the Board of Appeal It would be desirable that the rules of disqualification for the members of the Boards of Appeal and of the Enlarged Board of Appeal be applied to the members of the Exaniining Division and Opposition Division. Re Article 141: Time limits It should be provided that the extensions of time may be granted not only in "certain special cases" but also when there are justifiable reasons. Consequently, Rule 141, No.3, should be amended to permit an extension of the time limit "upon justified request". Re Rule 145, No.5 (2): Notification of possibilities of appeal It is inacceptable that a party be prejudiced as a result of an omission or of an error in the notification. Consequently, the following provisions should be made: In the event of an error in the time limit. The indicated time limit, if it is longer than the time limit laid down, shall be considered as valid. In the event of a mistake in the appeal authority. The authority indicated must transmit the appeal to the competent authority, the indicated time limit being considered as respected. 55 (e) In the event of an absence of any indication. In this case, a procedure reinstating the interested parties in the prior state should be provided for. Re Articles 153 and 154 The order of Articles 153 and 154 should be reversed. Re Article 153 (5): Professional representation It is clearly understood that the lawyers belonging to a regularly constituted bar should be permitted to appear before the European Patent Office. However, the present text allows a lawyer only to appear "to the extent that he is able, within the said State, to act as a representative in patent matters". Incertain countries, where the role of the advocate is solely to assure the representation and defence before judicial tribunals, this provision, if it is restrictively interpreted, risks preventing him from representing a party before the European Office. The following words should therefore be deleted from the final paragraph of Article 153 (5): "to the extent that he is able within that State to act as representative in patent matters". Re Article 159: Reservations The States should be permitted to make reservations during a transitional period. It is, however, manifest that the duration of this period now fixed at 10 years is excessive. The duration of this period should therefore be reduced as far as possible. The Council unanimously decides that these resolutions will be the directives to the IAPIP delegates on the Expert Committee. Observation on Article 162 (4): Revision of the Treaty Mr. BESAROVIC (Yugoslavia) notes that Article 162 (4) provides that "Such States as have not ratified or acceded to the revised text of the Convention at the time of its entry into force shall cease to be parties to the Convention as from that time". Mr. BESAROVIC feels that this provision is contrary to the Paris Convention, despite the fact that the Convention is specifically referred to in the Preamble to the Preliminary Draft Treaty. Mr. PFANNER (WIPO) does not share this opinion. The grounds for this provision are stated in the General Report under No.27. 56 Part II Working Programme Working sessions of December 15 and 16, 1971 Mr. CORREA, Chairman, announces that the agenda of the conference comprises the study of the working programme. I. Agenda for Mexico Mr. MATHÉLY, Reporter General, states that the agenda for the Congress of Mexico has been fixed. A noteworthy inclusion is Question 45 B: Value of industrial property for technical development and economic progress. Various presidents stress the importance of this question. Mr. PFANNER (WIPO) emphasizes the very great interest which this problem has for WIPO. In 1965, WIPO established a model law for developing countries and, with the passage of time, this law has become inadequate and should be revised. The assistance of IAPIP will be very useful. After some discussion, the Council adopts the following resolutions: I. At Mexico, it should not simply be a question of theorizing and discussing the question in general terms, but, instead, the difficulties of the developing countries must be tackled in a concrete fashion. 2. Six reporters will prepare a paper, and the Reporter General will make a summary of the special reports: - Industrial property rights and their economic aspects (by Mr. O'FARRELL, Argentina) - Role of the protection of industrial property rights and of patent protection in developing countries, especially from the standpoint of the African countries (by R. CAZENAVE, African Regional Group) - Importance of licenses on industrial property rights in industrial development, especially as regards cooperation between the industrialized countries of Asia and the developing countries (by M.TAKEDA, Japan) - Significance of the protection of industrial property and especially of patent pro- tection in the relations between countries having a socialist economic system (by M. GORODISSKI, URSS) - Patent erosion in developing countries. Reasons and consequences of the opposition which is shown in developing countries against the patent protection of inventions, from the standpoint of countries with intensive industrial development, illustrated by 57 the example of the chemical/pharmaceutical industry (by E. JUCKER, Switzerland) - Limitations in the exercise of industrial property rights in developing countries (by S.P. LADAS, Treasurer General) - Synthesis of the special reports and role of the protection of industrial property in technical development and economic progress (by P. MATHÉLY, Reporter General) The question will be prepared by a Special Committee which will coordinate the work of the reporters. This Committee will be composed of Messrs. O'FARRELL, LADAS and JUCKER. Finally, Mr. ROBINSON, Member of Honour, draws attention to the fact that there is a serious lack of documentation and precise information on the question. He requests that each group designates one of its members to Xhe task of collating each country's documentation on this subject, the pertinent information subsequently being communicated to the Coordinating Committee. Messrs. HOEPFFNER (Germany) and LADAS, Treasurer General, announce that they will send some documentary information to the Bureau. The preparation of the report on the question will be continued at the next Council of Presidents' meeting in April 1972. II. Long-term programme Mr. HERVE (Belgium), standing in for Mr. CORREA as chairman, states that the next item on the agenda is the establishment of a long-term working programme. The Council of Presidents selects first of all 5 questions proposed by different groups: 55 C - Deferred examination of patent applications (proposed by the British Group) 56 C - Protection of industrial property in the field of microbiology (proposed by the Hungarian Group) 57 C - Protection of computer programmes (proposed by the Swedish Group) 58 C - Applicant's prior application as prior art (proposed by the Danish Group) 59 C - The international trademark with supranational effect (proposed by R. BLUM and A. BRINER) After some discussion, the Council selects, in addition, the following questions: 60 C - Interpretation of patent claims (proposed by B. GODENHIELM, Finland) 61 C - Protection of scientific discoveries (proposed by P. MATHELY, Reporter General) 62 C - International protection of indications of origin (proposed by K. PFANNER, WIPO) 63 C - Incidence of force majeure on time limits in the field of industrial property (proposed by R. HARLE, France) 64 C - Protection of inventions jointly made by nationals of different states (proposed by E.P.PITOVRANOV, USSR) 58 Mr. SORDELLI (Italy) requests that the incidence of the regulations of competition on industrial property right and, in particular, the limitation of exclusive rights conferred by the patent be examined. Mr. MATHÉLY, Reporter General, points out that this question was studied by the Association under Question No.37. At the Executive Committee of Ottawa, in 1961, IAPIP laid down a doctrine, and the Congress of Berlin kept the question on the working programme. Messrs. SORDELLI (Italy), HOEPFFNER (Germany), HAMBURGER (Austria) and HARLE (France) insist that the study of Question 37 be resumed as a consequence of the evolution of case law in the various countries. Mr. LADAS, Treasurer General, requests that it be made clear that this question has priority. He is willing to submit a memorandum on the problem to the Council of Presidents in April (cf. p. 284 if.). The Council approves the list of selected questions. III. Miscellaneous questions Council of Presidents' meeting in April 1972 Mr. BLUM, Secretary General, states that the Yugoslav Group has found itself obliged to withdraw the invitation which it had previously made to hold the Council of Presidents' meeting of April 1972 in Dubrovnik. Mr. BESAROVIC (Yugoslavia) states that he set out, in his letter of November 12, 1971, the reasons for which the Yugoslav Group, to its deep regret, felt compelled to cancel the invitation which it had made to the Association. He explains that his government feels bound by the resolutions of the UN General Assembly. Mr. BESAROVIC goes on to quote the text of the relevant resolutions. Mr. HERVE, Chairman, thanks the Yugoslav Group for having made the invitation, and expresses the regrets of the Association, which had looked forward so much to meeting in Dubrovnik. Mr. HARLE (France), speaking for the French Group, then invites the presidents to hold the Council's meeting in France from April 23 to 28, 1972. He states that the meeting will probably take place in Cannes. Mr. HERVE, Chairman, thanks Mr. HARLE and gratefully accepts the invitation. Mr. MATHÉLY, Reporter General, points out that the Council will have to study, in its meeting in April 1972, the question of the revision of the Madrid Agreement, according to the amended draft which will be published by WIPO at the beginning of the year. Mr. MATHÉLY seizes this occasion to make a short report on the Experts' meeting which was held in Geneva in October 1971, where the IAPIP was represented by him- self and Mr. MADAY (Switzerland). During the discussion, it transpired that a solution to the problem of the central attack could be found in the organization of an opposition procedure under the auspices of WIPO. The applicant would still have the possibility of appealing to the national authorities of the countries concerned by the opposition. Messrs. MATHÉLY and MADAY, in the name of IAPIP, then submitted 59 a written proposal which was discussed at great length. The proposal was supported in particular by the delegates of Italy and Holland. As for the postponement of the Diplomatic Conference scheduled for 1973, Mr. PFANNER (WIPO) states that the question was discussed by the Executive Comiriittee of the Paris Union. The Austrian delegation would like to keep the date as scheduled, chiefly because of the problem of the material preparation. The Executive Committee provisionally accepted the invitation of the Austrian Government but made it subject to the evolution of the work and the preparation of the agenda. Frequency and timing of IAPIP's meetings Mr. BLUM, Secretary General, suggests to the Council that it might be advisable to modify the rhythm of meetings. By virtue of the new statutes, the work devolving upon the Executive Committee has grown considerably. It would seem to be advisable for the Executive Committee to meet more often, with two Executive Committee meetings and at least one meeting of the Council of Presidents (to prepare the work) taking place between two congresses, the Congress itself being held every 4 years. The majority of the presidents expresses the wish that the meetings be essentially working meetings and that the social events be considerably reduced, not least because they tend to be rather expensive. Messrs. FISHER (South Africa) and O'FARRELL (Argentina) are resolutely against a spacing out of the congresses. For nationals of distant countries, the congresses are the sole means of contact with IAPIP. Mr. VAN NIEUWENHOVEN HELBACH (Netherlands) and Mr. ROBINSON, Member of Honour, propose that the groups be consulted and that they should send their suggestions on the question to the Secretary General, and to all the presidents of the groups, by March 15, 1972. The Council approves this proposal. Financial question Mr. LADAS, Treasurer General, states that the budget of the Association has been in deficit since 1970 and that the Executive Committee cannot alter the membership fees for 1973 before November 1972, at the earliest. Mr. ROBINSON proposes that the Council authorize an increase in the membership fees of each member of the national groups by 10 Swiss francs, subject to the approval of the Executive Committee. The Council unanimously approves this proposal. Mr. CORREA, Chairman, expresses the gratitude of the Council to the three members of the Special Committee, Messrs. SORDET, FISCHER and LAVOIX, for the very valuable help which they gave to the Council. He addresses his very sincere thanks to the Belgian Group and to its President, Mr. HERVE, who organized the meeting so perfectly. He then declares the Council of Presidents' meeting in Brussels closed. Report on the ladies programme see page 46 60 Bericht über die Tagung des Präsidentenrates in Brüssel vom 12.-16. Dezember 1971 Auf Einladung der belgischen Landesgruppe hat der Präsidentenrat der IVfgR vom 12.-16.Dezember 1971 in Briissel getagt. Auf der Tagesordnung standen die folgenden Fragen: Prüfung des zweiten Vorentwurfs eines Ubereinkommens über ein europäisches Patenterteilungsverfahren Langfristiges Arbeitsprogramm der IVfgR Ill. Verschiedene Fragen Das Bureau des Rates war folgendermassen zusammengesetzt: Präsident. Berichterstatter: Sekretär: Schatzmeister: Protoko 11ftihrer: Herr A. CORREA M. (Mexiko) Erster Vize-Präsident Herr P. MATHÉLY (Frankreich) Generalberichterstatter Herr R.E. BLUM (Schweiz) Generalsekretär Herr S.P. LADAS (USA) Generalschatzmeister Herr G. GAULTIER (Frankreich) Assistent des Generalberichterstatters Assistent des Generalsekretärs: Herr A. BRINER (Schweiz) Präsident der belgischen Landesgruppe: Herr R. HERVE An der Tagung haben die folgenden Herren teilgenommen: Herr K. PFANNER Herr C. SORDET (Schweiz) Conseiller supérieur der OMPI Präsident des Sonderausschusses für das Europäische Patent Herr E. FISCHER (Deutschland) und Mitglieder des Sonderausschusses Herr J. LAVOIX (Frankreich) 61 Erster Teil Studium des zweiten Vorentwurfs eines Ubereinkommens über ein europäisches Patenterteilungsverfahren Sitzungen vom 13. und 14. Dezember 1971 Herr CORREA begrüsst die Präsidenten und lässt den Präsidenten der Vereinigung, Herrn RUIZ GALINDO jr., entschuldigen, der es lebhaft bedauert, dass er an der Tagung nicht teilnehmen konnte. Auf der Tagesordnung steht das Studium des zweiten Vorentwurfes eines Ubereinkommens über ein europäisches Patenterteilungsverfahren. Er erteilt das Wort dem Präsidenten des Sonderausschusses, Herrn SORDET, der zusammen mit den Herren FISCHER und LAVOIX das Studium des Vorentwurfes vorbereitet hat. Herr SORDET (Schweiz) und die beiden Berichterstatter, die Herren FISCHER (Deutschland) und LAVOIX (Frankreich), unterbreiten dem Rat ihre Bemerkungen zum Text des neuen Vorentwurfs. Nach einer allgemeinen Erörterung hat der Präsidentenrat die folgenden Beschlüsse angenommen 1. Allgemeines Es wäre sehr erstrebenswert, den Text des Ubereinkommens zu entlasten und alle Vollziehungsvorschriften in eine Ausführungsverordnung zu verlegen. Die Annahme der Maximallösung, welche die IVfgR in ihren früheren Beratungen bereits beftirwortet hatte, wird begrüsst. Die Einrichtung eines supranationalen Gerichtsorganes würde begrüsst; es hätte namentlich die Anwendung des Europäischen Ubereinkommens durch die nationalen Gerichte zu regeln. In verfahrensrechtlicher Hinsicht wäre es notwendig festzustellen, dass das massgebende Datum für die Ausführung einer Handlung nicht dasjenige der Zustellung an das Europäische Patentamt, sondern das der Versendung aus einem der Mitgliedländer in Form einer eingeschriebenen Sendung ist. 2. Bemerkungen zu den Artikeln Zu Artikel 6: Doppelschutz 1. Dem System des Doppelschutzes, wie er in Artikel 6 vorgesehen ist, muss Zugestimmt werden. 62 Darüber hinaus darf die Einrichtung des Doppelschutzes nicht auf eine blosse Übergangszeit beschränkt werden. Zur Anwendung der unter Artikel 6 vorgeschlagenen Bestimmungen wird folgendes bemerkt: Sollte im Falle eines Doppelschutzes der nationale Richter ein nationales Patent aus einem Grunde für nichtig erklären, der im Europäischen Übereinkommen nicht vorgesehen ist, so soll wohlverstanden das Europäische Patent deswegen nicht für nichtig erklärt werden. Zu Artikel 9, Absatz 2: Patentfähige Erfindungen Im Texte des Artikels 9, Absatz 2, lit, e), sollte das Wort «tierisch» gestrichen werden. Tatsächlich sind die Verfahren zur Behandlung des tierischen Körpers als patentfähig zu betrachten. Der Text des Artikels 9, Absatz 2, lit, e), sollte nicht so ausgelegt werden können, dass Heilmittel oder pharmazeutische Produkte von der Patentfähigkeit ausgeschlossen werden. Deshalb wäre es zweckmässig, diese Bestimmung durch den folgenden Vorschlag zu ergänzen: «... des menschlichen Körpers, wobei diese Bestimmung nicht auf Erfindungen von Stoffen oder Zusammensetzungen angewendet wird, selbst wenn sie bekannt sind, welehe zum ersten Mal zur Erzielung der vorgenannten Zwecke vorgeschlagen werden, oder Verfahren zu ihrer Herstellung.» Schliesslich wäre es zweckmässig, die Bestimmung des Buchstabens g) von Artikel 9, Absatz 2, zu streichen, welche die Patentfähigkeit von Computerprogrammen ausschliesst. Tatsächlich scheint es in dieser komplexen und wichtigen Frage nicht angebracht, eine endgültige Stellung zu beziehen; im Gegenteil dürfte es besser sein, der Rechtsprechung im Einzelfall die Entscheidung zu überlassen. Zu Artikel 11: Neuheit 1. Die Einbeziehung des Inhalts einer unveröffentlichten früheren Anmeldung in den Stand der Technik ist unannehmbar. Folglich müsste der bestehende Artikel 11 in zwei verschiedene Bestimmungen aufgeteilt werden: Die erste Bestimmung hätte den Mangel der Neuheit zu definieren. Eine Erfindung ist nicht neu, wenn sie zum Stande der Technik gehört. Den Stand der Technik bildet dabei alles, was vor dem Tag der Anmeldung veröffentlicht war. Die zweite Bestimmung hätte den Mangel der Patentwürdigkeit zu definieren. Eine Erfindung kann nicht patentiert werden, wenn sie schon in einer früheren Anmel63 dung beschrieben ist, sofern sie von einem Dritten hinterlegt wurde, auch wenn diese Anmeldung noch nicht veröffentlicht wurde. 2. Folglich müsste der Artikel Il wie folgt geändert werden: «(1) Eine Erfindung gilt als neu: wenn sie nicht zum Stande der Technik gehört; wenn sie nicht in einer früheren europäischen Patentanmeldung beschrieben ist, sofern diese Anmeldung am Tag oder nach dem Tag der Anmeldung der Erfindung zum Europäischen Patent gemäss Artikel 85 veröffentlicht worden ist und sofern die beiden Anmeldungen von verschiedenen Anmeldern stammen. Unverändert. Absatz 1, lit, b), ist nur insoweit anzuwenden, als ein für die spätere Patentanmeldung benannter Vertragsstaat auch für die frühere gemäss Artikel 85 veröffentlichte Patentanmeldung benannt worden ist.» Zu Artikel 13: Erfinderische Tätigkeit Mit Rücksicht auf das oben zu Artikel 11 Gesagte müsste der zweite Satz des Artikels 13 gestrichen werden. Zu Artikel 19, Absatz 5: Rechte aus der europäischen Patentanmeldung nach Veröffentlichung Es wird bemerkt, dass die Bestimmungen unter den Buchstaben a) und b) den Rückzug des Gesuches, der Wirkungen vom Tage des Rückzuges an besitzt, und andererseits die Zurückweisung oder den Widerruf, die Wirkungen besitzen, die auf das Hinterlegungsdatum zurückgehen, auf die gleiche Weise behandeln. Zu Artikel 20, Absatz 1: Sachlicher Schutzbereich Gemäss dem Geiste des tJbereinkommens ist es ein Rechtsgrundsatz, dass die Ansprüche weit oder liberal und nicht streng oder wörtlich ausgelegt werden sollen. Demgemäss müssten in Artikel 20, Absatz 1, die folgenden Wörter gestrichen werden: - «teneur» im französischen Text, - «terms» im englischen Text, - «Inhalt» im deutschen Text. In Wirklichkeit stimmen die drei Begriffe nicht ganz überein. Es müsste befürchtet werden, dass die Verwendung der Wörter «teneur» oder «terms» zu einer engen oder wörtlichen Auslegung der Ansprüche führen könnte, was gegen den oben dargelegten Grundsatz verstossen würde. Zu Artikel 21.' Europäische Zusatzpatente 1. Es besteht kein gültiger Grund, weshalb die Möglichkeit beseitigt werden sollte, Zusatzpatente zu beantragen. Deshalb müsste im Ubereinkommen der Artikel 21 beibehalten werden. 64 Zusatzpatente sollten nicht nur in dem Zeitraum zwischen der Einreichung der Anmeldung und der Veröffentlichung des Hauptpatentes, sondern während der ganzen Dauer des Hauptpatentes angemeldet werden können. Schliesslich ist es nicht angebracht, für die Zusatzpatente auf die Bedingung der erfinderischen Tätigkeit zu verzichten, wenn einmal das Hauptpatent veröffentlicht wurde. Zu Artikel 55 a), Absatz 2: Prufungsabteilung Der Prüfer, der am Erteilungsverfahren mitgewirkt hat, sollte nicht Mitglied der Einspruchsabteilung sein können. Zu Artikel 57: Grosse Beschwerdekammer Wenn es nicht wünschbar sein sollte, dass die Parteien berechtigt sind, unmittelbar an die Grosse Beschwerdekammer zu gelangen, so Ist es doch aufjeden Fall gerechtfertigt, dass die interessierten Parteien berechtigt sind, am Verfahren teilzunehmen, wenn einmal die Beschwerde eingereicht ist. Tatsächlich ist es unmöglich, dass eine Frage, welche die Parteien interessiert, ohne ihre Mitwirkung behandelt wird. Der Artikel 57 müsste demnach in diesem Sinne geändert werden. Zu Artikel 62, Absatz 2: Austausch von Auskünften Vor der Veröffentlichung der Anmeldung können einem nationalen Gericht oder einer nationalen Behörde auf deren Antrag die Akten zugestellt oder Auskünfte erteilt werden. Es muss jedoch klargestellt werden, dass diese Auskunftserteilung nur unter der Voraussetzung erfolgen kann, dass die Hinterleger vorgängig angehört worden sind. Zu Artikel 65, Absatz 5: Übermittlung der Anmeldungen Um die Folgen eines etwaigen Fehlers einer nationalen Verwaltung auszuschliessen, müsste vorgesehen werden, dass der Hinterleger die Wiedereinsetzung in seine Rechte erwirken kann, indem er den Empfangsschein für die Hinterlegung seines Gesuches beim nationalen Amt vorlegt und eine Bescheinigung dieses nationalen Amtes beibringt, wonach das Gesuch nicht zurückgezogen worden ist. Zu Artikel 71 a). Patentansprüche Mit Rücksicht auf das, was oben zu Artikel 20 gesagt wurde, müssten die folgenden Wörter gestrichen werden: - «entièrement» im französischen Text, - «fully» im englischen Text, - «in vollem Umfang» im deutschen Text. Zu Artikel 77: Prüfung der Anmeldung: Mängel Den in Artikel 77 vorgenommenen Änderungen, die den bereits dargelegten Wünschen der IVfgR entsprechen, wird in höchstem Masse zugestimmt. 5 65 Zu Artikel 78, Absatz 2: Priifungsbescheide und Zurückweisung Die Bestimmungen des Absatzes 2, lit, b), müssten auf den in Absatz 2, lit, a), vorgesehenen Fall anwendbar sein. So müsste der Hinterleger, der eine Priorität beansprucht und dabei eine wesentliche Angabe vergisst, benachrichtigt und innerhalb einer Frist von I Monat zur Vervollständigung seiner Beanspruchung aufgefordert werden, Zu Artikel 79, Absatz 3: Bericht über den Stand der Technik und Zusammenfassung Der Bestimmung muss zugestimmt werden, wonach das Internationale Patentinstitut den endgültigen Inhalt der Zusammenfassung erstellt, mit der Massgabe, dass die Zusammenfassung nur technischen Informationszwecken dienen darf. Zu Artikel 88 a): Änderung der Frist fur die Einreichung des Pruifungsantrags Es besteht das grösste Interesse daran, dass die Frist für die Stellung des Priifungsantrags einheitlich, kurz und nicht verlängerbar ist. Es müsste demnach die Bestimmung des Artikels 88 a), Absatz I, gestrichen werden. Folglich brauchte man keine Möglichkeit vorzusehen, dass Dritte die Prüfung beantragen können. Es müssten somit die Bestimmungen des Artikels 88 a), Absatz 2, gestrichen werden. Wenn allerdings die Möglichkeit der Verlängerung der Antragsfrist beibehalten werden sollte, müsste das Recht Dritter auf Stellung des Prüfungsantrags beibehalten werden. Zu Artikel 101ff: Einspruch Es besteht ein Interesse an der Beibehaltung des Einspruchsverfahrens. Die Einspruchsgründe dürfen nicht auf Tatsachen beschränkt werden, die neu und im Prüfungsverfahren noch nicht geltend gemacht worden sind. Demgegenüber besteht kein Anlass, dem Berechtigten am Patent dem unberechtigten Anmelder gegenüber ein Einspruchsrecht zu geben, weil diese Frage eine solche des Rechtsbesitzes ist, die in die Zuständigkeit des nationalen Richters fällt. Die Einspruchsfrist sollte nicht verkürzt werden. Dagegen müsste die Bestimmung gestrichen werden, wonach die Einspruchsfrist geändert werden kann. Es bestünde ein Interesse an der Einführung einer Bestimmung, wonach im Falle des Widerrufs des Patentes infolge eines Einspruchs die Wirkungen der Lizenzverträge aufrechterhalten bleiben bis zum Datum des Widerruf s, und zwar insoweit, als sie vor dem Entscheid über den Widerruf erfüllt worden sind. Zu Artikel 111: Frist und Form 1. Artikel 111 sollte insofern geändert werden, als der Hinterleger nach der Einlegung seiner Beschwerde binnen der vorgesehenen Frist von 2 Monaten berechtigt sein sollte, auf Antrag eine Fristverlängerung für die Begründung der Beschwerde zu erwirken. 66 2. Der Beschwerdeführer sollte die Beschwerdegebühr in der Frist von 1 Monat, vom Datum der Beschwerde an gerechnet, bezahlen können. Die gleiche Bestimmung müsste auch für den Einspruch Anwendung finden; der Artikel 101 müsste in diesem Sinne geändert werden. Zu Artikel 122: Internationaler Recherchenbericht Der PCT-Recherchenbericht darf nicht zwangsläufig an die Stelle des Berichts über den Stand der Technik treten. Die Ersetzung des Berichts über den Stand der Technik durch den Recherchenbericht sollte eine blosse Möglichkeit sein. Tatsächlich muss das Europäische Patentamt die gleiche Freiheit haben, wie sie den nationalen Verwaltungen zugestanden wird. Demgemäss müsste es im Text des Artikels nicht heissen: «tritt ... an die Stelle des Berichts über den Stand der Technik», sondern: «kann an die Stelle des Berichts über den Stand der Technik treten». Zu Artikel 133, Absatz 1, lit. c). Nichtigkeitsgründe Die Formulierung dieser Bestimmung sollte verbessert werden. Die Wörter «Gegenstand» und «Inhalt» haben die gleiche Bedeutung. Die Erklärung wird in den Berichten unter Ziffer 65 gegeben: die Bestimmung betrifft den Fall, in dem der Hinterleger Anlass hatte, seine Beschreibung zu ändern und gegebenenfalls zu erweitern. Es ergibt sich, dass die Formulierung bei einer Änderung nur gewinnen würde. Zu Artikel 135, Absatz 1: Ablehnung Es wäre wünschbar, dass die Regeln über die Ablehnung, die für die Mitglieder der Beschwerdekammern und der Grossen Beschwerdekammer gelten, auch auf die Mitglieder der Prüfungsabteilungen und der Einspruchsabteilungen angewendet würden. Zu Artikel 141: Fristen Es erscheint notwendig, dass Fristverlängerungen gewährt werden können, und zwar nicht nur «in besonders gelagerten Fällen», sondern auch dann, wenn wichtige Gründe geltend gemacht werden. Folglich müsste die Bestimmung der Ausführungsverordnung, zu Artikel 141, Nr.3, in dem Sinne geändert werden, dass die Verlängerung der Frist auch «auf begründeten Antrag» möglich ist. Zur Regel 145, Nr.5, Absatz 2: Rechi'smittelbelehrungen Es darf nicht sein, dass die Parteien einen Schaden erleiden, weil in der Rechtsmittelbelehrung ein Fehler oder eine Auslassung besteht. Demgemäss müsste folgendes vorgesehen werden: a) Im Falle eines Fehlers bezüglich der Frist: 67 Man muss die angegebene Frist gelten lassen, wenn sie länger als die gesetzlich vorgesehene ist. Im Falle eines Fehlers bezüglich der Beschwerdeinstanz: Die angegebene Behörde muss die Beschwerde an die zuständige Behörde weiterleiten, wobei die Frist als gewahrt gilt. Im Falle des Fehlens einer Rechtsmittelbelehrung: Für diesen Fall muss eine Wiedereinsetzung der Partei in den vorigen Stand vorgesehen werden. Zu den Artikeln 153 und 154 Es wäre zweckmässig, die Reihenfolge der Artikel 153 und 154 umzukehren. Zu Artikel 153, Absatz 5: Berufsmässiger Vertreter Die ordnungsgemäss bei einem Gericht zugelassenen Rechtsanwälte müssten wohiverstanden vor dem Europäischen Patentamt auftreten können. Demgegenüber erlaubt der gegenwärtige Text die Vertretung durch den Rechtsanwalt nur «in dem Umfang ..., in dem er in diesem Staat die Vertretung auf dem Gebiet des Patentrechts ausüben kann». In gewissen Ländern, in welchen die Aufgabe des Rechtsanwaltes einzig darin besteht, Parteien vor den Gerichten zu vertreten und zu verteidigen, schafft diese Bestimmung, wenn sie eng ausgelegt wird, die Gefahr, dass Rechtsanwälte von der Vertretung vor dem Europäischen Patentamt ausgeschlossen werden. Es bestünde demnach Anlass, am Schlusse des Artikels 153, Absatz 5, die Wörter zu streichen: «in dem Umfang ..., in dem er in diesem Staat die Vertretung auf dem Gebiet des Patentrechts ausüben kann». Zu Artikel 159: Vorbehalte Den Vertragsstaaten muss die Möglichkeit offengehalten werden, während einer Obergangszeit Vorbehalte zu machen. Aber es ist offensichtlich, dass die Dauer dieser Übergangszeit, die gegenwärtig auf 10 Jahre festgelegt ist, übermässig lang ist. Es besteht somit das grösste Interesse daran, diese Dauer soweit wie möglich zu verkürzen. Einstimmig beschliesst der Rat, dass die obigen Bemerkungen für die Delegierten der IVfgR im Expertenausschuss die Richtlinien sein sollen. Bemerkung zu Artikel 162, Absatz 4. Revision des Ubereinkommens Herr BESAROVIC (Jugoslawien) weist auf Artikel 162, Absatz 4, hin, der folgenden Wortlaut hat: «Für die Staaten, die die revidierte Fassung des Ubereinkommens im Zeitpunkt ihres 68 Inkrafttretens weder ratifiziert haben noch ihr beigetreten sind, endet mit diesem Zeitpunkt die Mitgliedschaft am Ubereinkommen.» Herr BESAROVIC findet, dass diese Bestimmung mit der Pariser Verbandsübereinkunft nicht in Einklang steht, auf die doch in der Präambel des Vorentwurfs des Übereinkommens Bezug genommen wird. Herr PFANNER (OMPI) teilt diese Auffassung nicht. Die Gründe für diese Bestimmung sind im allgemeinen Bericht unter Ziffer 27 wiedergegeben. 69 Zweiter Teil Arbeitsprogramm Arbeitssitzungen vom 15. und 16. Dezember 1971 Der Präsident, Herr CORREA, weist daraufhin, dass auf der Tagesordnung nunmehr die Frage des Arbeitsprogramms steht. I. Tagesordnung für Mexico Der Generalberichterstatter, Herr MATHÉLY, ruft in Erinnerung, dass die Tagesordnung für den Kongress von Mexico feststeht. Sie umfasst insbesondere die Frage 45 B: Nutzen des gewerblichen Rechtsschutzes für die technische Entwicklung und den wirtschaftlichen Fortschritt. Zahlreiche Präsidenten unterstreichen die Wichtigkeit dieser Frage. Herr PFANNER (OMPI) erwähnt das sehr grosse Interesse, das auch die OMPI diesem Problem entgegenbringt. Die OMPI hat im Jahre 1965 ein Mustergesetz für die Entwicklungsländer aufgestellt. Dieses Gesetz entspricht den heutigen Anforderungen bereits nicht mehr und muss revidiert werden. Die Mitwirkung der IVfgR wäre sehr nützlich. Im Anschluss an die Beratungen nimmt der Rat die folgenden Beschlüsse an: In Mexico wird es nicht um bloss allgemeine und theoretische Darlegungen gehen. Vielmehr werden die Schwierigkeiten der Entwicklungsländer auf ganz konkrete Weise in Angriff genommen werden müssen. Sechs Berichterstatter werden eine Mitteilung verfassen, und der Generalberichterstatter wird die Sonderberichte zusammenfassen: - Die gewerblichen Schutzrechte und ihre wirtschaftlichen Aspekte (Herr O'FARRELL, Argentinien). - Bedeutung der gewerblichen Eigentumsrechte, namentlich des Patentschutzes, in den Entwicklungsländern, insbesondere vom Standpunkt der afrikanischen Länder aus (Herr CAZENAVE, afrikanische Regionalgruppe). - Bedeutung der Lizenzen an gewerblichen Eigentumsrechten in der industriellen Ent- wicklung, unter besonderer Berücksichtigung der Zusammenarbeit zwischen den industrialisierten Ländern Asiens und den Entwicklungsländern (Herr TAKEDA, Japan). - Bedeutung des Schutzes des gewerblichen Eigentums und insbesondere des Patentschutzes in den gegenseitigen Beziehungen zwischen Ländern mit sozialistischem Wirtschaftssystem (Herr GORODISSKI, UdSSR). 70 - Patenterosion in Entwicklungsländern. Ursachen und Auswirkungen des Widerstandes in den Entwicklungsländern gegen den Patentschutz von Erfindungen, vom Standpunkt der stark industrialisierten Länder aus gesehen, am Beispiel der chemischpharmazeutischen Industrie (Herr J UCKER, Schweiz). - Beschränkungen in der Ausübung gewerblicher Schutzrechte in Entwicklungsländern (Herr LADAS, Generalschatzmeister). Zusammenfassung der Sonderberichte und Bedeutung des gewerblichen Rechtsschutzes für die technische Entwicklung und den wirtschaftlichen Fortschritt (Herr M ATH ELY, Generalberichterstatter). Eine kleine Kommission wird die Frage vorbereiten. Sie wird die Arbeiten der Berichterstatter koordinieren. Dieser Kommission werden die Herren O'FARRELL, LADAS und JUCKER angehören. Herr ROBINSON, Ehrenmitglied, weist schliesslich daraufhin, dass genaue Dokumente und Informationen zu dieser Frage fehlen. Er lädt alle Landesgruppen ein, eines ihrer Mitglieder mit der Zusammenstellung der Dokumentation ihres Landes zu dieser Frage zu betrauen. Diese Informationen werden dem Koordinationsausschuss dann weitergegeben werden. Die Herren HÖPFFNER (Deutschland) und LADAS, Generalschatzmeister, erklären sich bereit, dem Bureau eine Dokumentation zuzustellen. Auf der nächsten Tagung des Präsidentenrates im April 1972 wird man mit der Vorbereitung der Zusammenstellung der Frage fortfahren. IL Langfristiges Arbeitsprogramm In Vertretung des Präsidenten, Herrn CORREA, führt Herr HERVE (Belgien) aus, dass auf der Tagesordnung jetzt die Aufstellung des langfristigen Arbeitsprogramms der IVfgR steht. Der Rat nimmt zunächst 5 Fragen auf, die von verschiedenen Gruppen vorgeschlagen worden sind: 55C - Aufschiebung der Prüfung von Patentanmeldungen (vorgeschlagen von der britischen Landesgruppe) 56C - Gewerblicher Rechtsschutz auf dem Gebiet der Mikrobiologie (vorgeschlagen von der ungarischen Landesgruppe) 57 C - Schutz der Computerprogramme (vorgeschlagen von der schwedischen Landesgruppe) 58 C - Frühere Anmeldung des Anmelders als Stand der Technik (vorgeschlagen von der dänischen Landesgruppe) 59 C - Die internationale Marke mit supranationaler Wirkung (vorgeschlagen von den Herren BLUM und BRINER) 1m Anschluss an die weiteren Beratungen nimmt der Rat noch die folgenden Fragen auf: 71 60C - Auslegung der Patentansprüche (vorgeschlagen von Herrn GODENHIELM, Finnland) 61 C - Schutz der wissenschaftlichen Entdeckungen (vorgeschlagen von Herrn MATHÉLY, Generalberichterstatter) 62 C - Internationaler Schutz der Herkunftsbezeichnungen (vorgeschlagen von Herrn PFANNER, OMPI) 63 C - Auswirkung der höheren Gewalt auf die im gewerblichen Rechtsschutz einzuhaltenden Fristen (vorgeschlagen von Herrn HARLE, Frankreich) 64C - Schutz der gemeinsamen Erfindungen von Staatsangehörigen verschiedener Länder (vorgeschlagen von Herrn PITOVRANOV, UdSSR) Herr SORDELLI (Italien) beantragt, den Einfluss der Wettbewerbsregelung auf den gewerblichen Rechtsschutz zu untersuchen, insbesondere die Beschränkung der Ausschliesslichkeitsrechte, die durch ein Patent gewährt werden. Der Generalberichterstatter, Herr MATHELY, ruft in Erinnerung, dass die Vereinigung diese Frage unter Nr.37 bereits behandelt hat. Auf der Tagung des Geschäftsführenden Ausschusses in Ottawa hat die IVfgR im Jahre 1961 eine Stellungnahme formuliert, und auf dem Kongress von Berlin ist beschlossen worden, diese Frage auf der Tagesordnung zu behalten. Die Herren SORDELLI (Italien), HÖPFFNER (Deutschland), HAMBURGER (Österreich) und HARLE (Frankreich) verlangen mit Nachdruck, dass die Prüfung der Frage 37 angesichts der Entwicklung der Rechtsprechung in den verschiedenen Ländern wiederaufgenommen werde. Der Generalschatzmeister, Herr LADAS, wünscht die Klarstellung, dass diese Frage von vorrangiger Bedeutung ist. Er erklärt sich bereit, dem Präsidentenrat im April ein Memorandum zu dieser Frage vorzulegen (s. Seite 284 if.). Der Rat billigt die Liste der aufgenommenen Fragen. ffi. Verschiedene Fragen Tagung des Präsidentenrates im April 1972 Der Generalsekretär, Herr BLUM, führt aus, dass die jugoslawische Landesgruppe sich gezwungen gesehen hat, ihre Einladung zur Abhaltung einer Tagung des Präsidentenrates in Dubrovnik im April 1972 zurückzuziehen. Herr BESAROVIC (Jugoslawien) ruft in Erinnerung, dass er in seinem Brief vom 12. November 1971 die Gründe dargelegt hat, aus welchen die jugoslawische Landesgruppe zu ihrem grössten Bedauern geglaubt hat, die Einladung rückgängig machen zu müssen: Er erläutert, dass nach Ansicht seiner Regierung Resolutionen der Generalversanimlung der Vereinten Nationen, deren Wortlaut er in Erinnerung ruft, zu befolgen sind. Der Präsident, Herr HERVE, dankt der jugoslawischen Landesgruppe für die Einladung, die sie gemacht hatte, und bringt das Bedauern der Vereinigung zum Ausdruck, die sich gefreut hatte, sich in Dubrovnik einzufinden. 72 In Namen der französischen Landesgruppe lädt Herr HARLE dann die Präsidenten ein, die Tagung des Präsidentenrates in Frankreich abzuhalten, und zwar vom 23. bis 28.April 1972; er gibt bekannt, dass die Zusammenkunft wahrscheinlich in Cannes stattfinden wird. Der Präsident, Herr HERVE, dankt Herrn HARLE und nimmt die Einladung an. Der Generalberichterstatter, Herr MATHÉLY, ruft in Erinnerung, dass der Präsidentenrat auf der Tagung vom April 1972 die Frage der Revision des Madrider Abkommens prüfen muss, und zwar auf der Grundlage des abgeänderten Textes, den die OMPI zu Anfang des Jahres veröffentlichen wird. Herr MATHÉLY ergreift diese Gelegenheit, um über die Zusammenkunft der Experten, die im Oktober 1971 in Genf stattgefunden hat, kurz Bericht zu erstatten. Er hat dort zusammen mit Herrn MADAY die IVfgR vertreten. Im Verlauf der Beratungen hat es sich gezeigt, dass eine Lösung des Problems des zentralen Angriffs in der Einrich- tung eines Widerspruchsverfahrens im Schosse der OMPI gefunden werden könnte, wobei der Anmelder immer noch die Möglichkeit hätte, sich an die nationalen Behörden derjenigen Länder zu wenden, auf die der Widerspruch sich bezieht. Die Herren MATHELY und MADAY haben dann im Namen der IVfgR einen schriftlichen Vorschlag unterbreitet, der sehr gründlich erörtert worden ist: Dieser Vorschlag ist insbesondere von den italienischen und den niederländischen Delegierten unterstützt worden. Was die Verschiebung des Datums der diplomatischen Konferenz anbelangt, die für 1973 vorgesehen war, weist Herr PFANNER, OMPI, daraufhin, dass diese Frage vom Geschäftsführenden Ausschuss der Pariser Union erörtert worden ist. Die österreichische Delegation möchte das Datum beibehalten, insbesondere wegen des Problems der sachlichen Vorbereitung. Der Geschäftsführende Ausschuss hat vorläufig die Einladung der österreichischen Regierung angenommen, vorbehaltlich des Stadiums der Entwicklung der Arbeiten und der Vorbereitung der Tagesordnung. Zeitliche Aufeinanderfolge der Zusammenkünfte der IVfgR Der Generalsekretär, Herr BLUM, legt dem Rat die Frage vor, ob es nicht zweckmässig wäre, die zeitliche Aufeinanderfolge der Zusammenkünfte zu ändern. Die dem Geschäftsführenden Ausschuss obliegenden Aufgaben haben sich auf Grund der neuen Statuten in der Tat beträchtlich vermehrt. Es erscheint daher angebracht, dass der Geschäftsführende Ausschuss häufiger zusammentritt und dass zwischen je zwei Kongressen zwei Tagungen des Geschäftsführenden Ausschusses und mindestens eine des Präsidentenrates (zur Vorbereitung der Arbeiten) stattfinden, wobei der Kongress alle vier Jahre abgehalten wird. Die Mehrheit der Präsidenten bringt den Wunsch zum Ausdruck, dass die Zusammenkünfte im wesentlichen Arbeitssitzungen sein sollten und das Programm der Festlichkeiten, die im übrigen sehr kostspielig sind, gekürzt werde. Die Herren FISHER (Südafrika) und O'FARRELL (Argentinien) sprechen sich mit Entschiedenheit gegen eine Verlängerung des Abstandes zwischen je zwei Kongressen aus. Insbesondere für die Mitglieder aus entfernten Ländern stellen die Kongresse die einzige Möglichkeit dar, die Kontakte mit der IVfgR zu pflegen. 73 Die Herren VAN NIEUWENHOVEN HELBACH und ROBINSON machen den Vorschlag, die Landesgruppen zu Rate zu ziehen. Bis spätestens 15. März sollen sie dem Generalsekretariat und den Präsidenten sämtlicher Landesgruppen ihre Vorschläge zu dieser Frage unterbreiten. Dieser Vorschlag wird vom Rat gebilligt. Finanzfragen Der Generalschatzmeister, Herr LA DAS, führt aus, dass das Budget der Vereinigung seit 1970 ein Defizit aufweist und dass der Geschäftsführende Ausschuss erst im November 1972 über die Höhe der Beiträge für 1973 einen Beschluss fassen können wird. Herr ROBINSON schlägt vor, der Rat möge die Erhöhung der Beiträge der Mitglieder der Landesgruppen um 10 Schweizer Franken genehmigen, unter dem Vorbehalt der Zustimmung durch den Geschäftsführenden Ausschuss. Der Rat nimmt diesen Vorschlag einstimmig an. Der Präsident, Herr COR REA, dankt im Namen des Rates den drei Mitgliedern des Sonderausschusses, den Herren SORDET, FISCHER und LAVOIX, für die sehr wertvolle Unterstützung, die sie dem Rat gewährt haben. Er richtet Worte aufrichtigen Dankes an die belgische Landesgruppe und ihren Präsidenten, Herrn HERVE, die die Zusammenkunft auf derart vollkommene Weise organisiert haben, und er erklärt die Tagung des Präsidentenrates von Brüssel für geschlossen. Bericht über das Damenprogramm siehe Seite 46 74 Congrès de Mexico 12-18 novembre 1972 Rapports Mexico Congress November 12 to 18, 1972 Reports Kongress in Mexico 12.-18. November 1972 Rapporte 75 Question 42 B Le Certificat d'auteur d'invention Rapport de la Commission spéciale Question 42B The Inventor's certificate Special Committee's Report Frage 42B Das Erfinderzertillkat Rapport des Sonderausschusses 77 42B Rapport de la Commission spéciale par M. M. BOGOUSLAVSKI, Président La protection légale des inventions sous forme de certificat d'auteur est prévue par la législation de l'URSS et de certains autres pays socialistes. Malgré toutes les différences d'ordre économique et social qui existent entre le certificat d'auteur et le brevet d'invention, comme deux formes de protection légale des inventions, l'effet de ces documents dans les relations internationales est le même. Notre siècle de révolution technique rend impossible tout développement normal des relations économiques et de coopération d'affaires entre les Etats aux systèmes économiques et sociaux différents sans une reconnaissance mutuelle de complète égalité en droit de diverses formes de protection des inventions dans les relations internationales. Lesdites circonstances ainsi que le caractère universel de l'Union internationale pour la protection de la propriété industrielle à laquelle peuvent adhérer tous les Etats, la participation dans cette Union de pays capitalistes aussi bien que de pays socialistes dont la législation considère le certificat d'auteur (ou un autre document du genre de certificat d'auteur) comme forme principale de protection légale des inventions, ont rendu indispensable l'examen de la question du certificat d'auteur dans le cadre des BERPI comme dans le cadre de notre association. Le Congrès de Tokyo de l'AIPPI a adopté à l'unanimité la résolution d'introduire dans le texte de l'article 4 de la Convention un paragraphe additionnel concernant le certificat d'auteur. En outre, la proposition d'inclure la référence au certificat d'auteur dans le texte de l'alinéa 2 de l'article I de la Convention (Annuaire AIPPI 1966/lEa, pags 47/48) a été adopté à la majorité des voix. Comme on le sait, la Conférence diplomatique de Stockholm de 1967 a adopté un nouveau texte de supplément à l'article 4 de la Convention dont la première partie avait pour base la proposition formulée par le Congrès de l'AIPPI à Tokyo. Ce texte stipule: Il. Les demandes de certUlcats d'auteur d'invention, déposées dans un pays où les déposants ont le droit de demander à leur choix soit un brevet, soit un certificat d'auteur d'invention, donneront naissance au droit de priorité institué par le présent article dans les mêmes conditions et avec les mêmes effets que les demandes de brevets d'invention. 2. Dans un pays où les déposants ont le droit de demander à leur choix soit un brevet, soit un certificat d'auteur d'invention, le demandeur d'un certflcat d'auteur d'invention béneficiera, selon les dispositions du présent article applicables aux demandes de brevets, du droit de priorité basé sur le dépôt d'une demande de brevet d'invention, de modèle d'utilité ou de cert(fica d'auteur d'invention. A sa réunion d'Helsinki, le Comité exécutif de l'AIPPI a noté avec satisfaction que la Conférence de Stockholm avait adopté les recommandations du Congrès de Tokyo et il a jugé utile que le Bureau de I'AIPPI forme un groupe de travail chargé de préparer des propositions qu'il considère indispensables, concernant les amendements à apporter au texte de la Convention de Paris (Annuaire AIPPI 1967/Ill). 79 42 B Le Congrès de Venise de l'AIPPI a résolu que soit poursuivie l'étude de la question 42. Conformément à cette résolution, le Comité exécutif de Madrid a décidé de poursuivre l'étude de la question et a formé, dans ce but, une commission spéciale chargée d'étudier la question du certificat d'auteur (Annuaire AIPPI 1971/I). Cette commission est composée de représentants des groupes nationaux de différents pays de l'Ouest et de l'Est. La Commission a siégé lors de la réunion du Conseil des Présidents qui s'est tenue en mai 1971 à Leningrad. Ont pris part à cette réunion: de la part du Bureau de l'AIPPI, le Rapporteur général, M. P. MATHÉLY, et les membres de la Commission: MM. A. AOKI (Japon), V. CHATROV (URSS), B. GODENHIELM (Finlande), A. KOPFF (Pologne), A.P. TEARE (USA), H.H. WEY (République fédérale d'Allemagne), et le Président de la Commission, M. M. BOGOUSLAVSKI (URSS). Au cours de la réunion, on a discuté à fond les questions relatives à la nature légale du certificat d'auteur comme document de protection des inventions et aux conditions du dépôt des demandes de certificat d'auteur et de brevet d'invention en URSS. Le repré- sentant du Groupe soviétique a, en particulier, attiré l'attention des membres de la Commission sur le fait que le certificat d'auteur présente toutes les caractéristiques du document de protection des inventions et que les demandes de certificats d'auteur aussi bien que celles de brevets d'invention répondent aux exigences envers les brevets d'invention. Les demandes de certificats d'auteur contiennent toutes les données nécessaires pour établir une priorité de Convention. En ce qui concerne la reconnaissance du certificat d'auteur sur le plan international, on a, au cours de la réunion de la Commission, attiré l'attention sur le fait que, dans le Traité de coopération en matière de brevets (PCT), on entend par «demande» non seulement la demande de brevet, mais également la demande de certificat d'auteur d'invention (article 2) et que, conformément à l'article 8 de cette Convention, les con- ditions et les effets de toute revendication de priorité doivent être tels qu'ils sont prévus à l'article 4 de l'Acte de Stockholm de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle. La Commission a jugé utile que le Comité exécutif prenne une résolution qui contienne un voeu sur la manière susceptible, de l'avis de l'AIPPI, de présenter l'institution du certificat d'auteur dans le texte de la Convention de Paris sur la protection de la propriété industrielle. En élaborant ce projet de résolution, la Commission s'est basée sur ce que, selon les renseignements dont elle dispose, l'OMPI/BIRPI se propose de préparer, dans l'avenir, un nouveau texte de la Convention de Paris. C'est pourquoi la Commission a jugé inutile de se référer aux numéros des articles du texte de la Convention actuellement en vigueur et s'est bornée à adopter des propositions d'ordre général. A la suite de la discussion, la Commission a adopté le texte ci-dessous. «La Commission spéciale pour l'étude du certificat d'auteur d'invention (question 42 B), désignée par le Comité exécutif lors de sa réunion de Madrid d'octobre 1970, recommande au Comité exécutif l'adoption de la résolution suivante: 80 42 B Considérant que, dans les relations internationales, la demande de cert/icat d'auteur d'invention a les mêmes effets qu'une demande de brevet et qu'un paragraphe additionnel concernant les cert(flcats d'auteur d'invention a été introduit dans le texte de l'article 4 de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle, tel qu'il a été adopté à Stockholm, l'Association internationale pour la protection de la propriété industrielle exprime le voeu que, dans la prochaine révision ou la prochaine refonte du texte de la Convention de Paris, l'énumération des formes de protection légale des inventions comprenne le certificat d'auteur d'invention, et que le texte de la Convention de Paris spécifie que, sauf dispositions contraires, la protection de la propriété industrielle sign (fie également la protection des inventions par le cert(flcat d'auteur d'invention.» Summary The laws of the USSR and certain other socialist countries provide for the protection of inventions in the form of the inventor's certificate. Although there are economic and social differences between the inventor's certificate and the patent of invention, the effect of these two forms of protection in international dealings is the same. The normal development of trade and commerce between States with different economic and social systems is only possible when the different forms of protection of inventions have the same value on the international level. For this reason, the IAPIP and the BIRPI have decided to examine the question of the inventor's certificate. The Congress of Tokyo unanimously adopted a resolution aimed at introducing a provision concerning the inventor's certificate in Article 4 of the Paris Convention. A majority was also in favour of introducing this provision in Article I, Section 2, of the Convention. The Diplomatic Conference of Stockholm made a corresponding addition to Article 4 of the Convention. The Executive Committee of Helsinki entrusted a special working group with the task of drafting proposals for the necessary amendments to the Paris Convention in con- nection with the inventor's certificate. The Congress of Venice and the Madrid Executive Committee provided for the continuation of the study of the question and set up a special committee. On the occasion of the Council of Presidents of Leningrad, the Special Committee made an in-depth study of the various problems and adopted a resolution (cf. Annuaire AIPPI 1971/11, page 145). lt has been proposed that the Executive Committee should adopt a resolution on this subject with the aim of including the institution of the inventor's certificate, subject to contrary provisions in the text of the Convention, in such a fashion that the inventor's certificate be recognized as one of the forms of protection of inventions under the title of industrial property. 6 81 42 B Zusammenfassung Die Gesetze der UdSSR und bestimmter anderer sozialistischer Staaten kennen den Schutz der Erfindungen in der Form des Erfinderzertifikats. Obschon wirtschaftliche und soziale Unterschiede zwischen dem Erfinderzertifikat und dem Erflndungspatent bestehen, ist die Wirkung dieser beiden Schutzformen in den internationalen Beziehungen die gleiche. Die normale Entwicklung der wirtschaftlichen Beziehungen zwischen den Staaten mit verschiedenen wirtschaftlichen und sozialen Systemen ist nur möglich, wenn die verschiedenen Formen des Erflndungsschutzes in den internationalen Beziehungen auf gleichem Fusse stehen. Das hat sowohl die IVfgR wie auch die BIRPI veranlasst, die Frage des Erflnderzertiflkats zu prüfen. Der Kongress von Tokio hat einstimmig eine Resolution gefasst, die die Aufnahme einer Bestimmung über das Erflnderzertifikat in Artikel 4 der Pariser Verbandsüber- einkunft bezweckte. Eine Mehrheit sprach sich auch dafür aus, sie in Artikel 1, Absatz 2, PVU aufzunehmen. Man weiss, dass die Diplomatische Konferenz von Stockholm Artikel 4 PVU in der vorgeschlagenen Weise ergänzt hat. Der Geschäftsführende Ausschuss von Helsinki hat eine Arbeitsgruppe eingesetzt, mit der Aufgabe, Vorschläge für die erforderlichen Änderungen der PVÜ im Zusammenhang mit dem Erfinderzertifikat auszuarbeiten. Der Kongress von Venedig und der Geschäftsführende Ausschuss von Madrid haben die Weiterbearbeitung der Frage vorgesehen und einen Sonderausschuss eingesetzt. Anlässlich der Sitzung des Präsidentenrates von Leningrad hat der Sonderausschuss die verschiedenen Probleme gründlich studiert und eine Resolution gefasst (siehe Jahrbuch 1971/11, Seite 146). Es wird vorgeschlagen, dass der Geschäftsführende Ausschuss darüber eine Resolution fassen soll, mit dem Ziel, die Institution des Erfinderzertifikats im Text der PYU in der Weise aufzunehmen, dass das Erfinderzertifikat als eine der Formen des Erflndungsschutzes unter Vorbehalt gegenteiliger Bestimmungen unter dem Begriff des gewerblichen Rechtsschutzes aufgenommen wird. 82 Question 45B Utilité de la protection de la propriété industrielle pour le développement technique et le progrès économique Rapports Question 45B Value of industrial property for technical development and economic progress Reports Frage 45B Nutzen des gewerblichen Rechtsschutzes für die technische Entwicklung und den wirtschaftlichen Fortschritt Rapporte D'autres rapports sur cette question paraîtront dans notre prochain annuaire. Further reports on this question will be published in our next yearbook. Weitere Rapporte über diese Frage werden in unserem nächsten Jahrbuch veröffentlicht. 83 45 B Patenterosion in Entwicklungsländern Ursachen und Folgen des Widerstandes in den Entwicklungsländern gegen den Patentschutz von Erfindungen, vom Gesichtspunkt der stark industrialisierten Länder aus gesehen, am Beispiel der chemisch-pharmazeutischen Industrie von E. JUCKER*, Basel Seit einigen Jahren ist der gewerbliche Rechtsschutz, vor allem das Patentsystem, Gegenstand weltweiter Diskussionen, wobei seine Zweckmäsigkeit und sein volkswirtschaftlicher Nutzen im Vordergrund des Interesses stehen. Diese Frage ist für die weitere Entwicklung der Industrie und der Wirtschaft von ausserordentlicher Bedeutung und wird daher in vielen nationalökonomischen Publikationen der letzten Jahre eingehend abgehandelt. Diesen Betrachtungen fehlt jedoch häufig eine Analyse der neuesten gesetzgeberischen Entwicklungen, und die Initiative der IVfgR, den gesamten Fragenkomplex aus dieser Sicht zur Diskussion zu stellen, ist daher zu begrüssen. Im Rahmen dieser kurzen Abhandlung wird es natürlich nicht möglich sein, alle Entwicklungen und alle damit verbundenen Aspekte zu behandeln; wir werden daher am Beispiel der Chemie lediglich das Wichtigste zusammenfassen und dabei keine bis ins Detail gehende Analyse anstreben, sondern versuchen, die grossen Linien aufzuzeichnen. Aus den bisher vorliegenden Ergebnissen nationalökonomischer Studien halten wir dabei lediglich fest, dass Patente Determinanten des Prozesses der industriellen Entwicklung darstellen, dass sie eine wichtige Rolle spielen bei der industriellen Forschung und der Investition in Entwicklung und Produktion, dass sie am Zustandekommen der Innovation massgebend beteiligt sind und letzten Endes zu den wichtigsten Stimulatoren der Volkswirtschaft gehören. Die überwiegende Mehrheit der sich mit diesen Problemen auseinandersetzenden Fachleute hegt keine Zweifel hinsichtlich der positiven Auswirkungen des Patentsystems auf die wirtschaftliche Entwicklung und den allgemeinen Fortschritt. Es darf aber auch nicht verschwiegen werden, dass es Stimmen gibt, welche diese Meinung nicht vorbehaltlos teilen und einige Fragezeichen anbringen. Neben diesen fachlichen, sicher notwendigen und nützlichen Diskussionen spielen sich nun aber in einzelnen Entwicklungsländern verschiedene Prozesse auf legislativer Ebene ab, welche die bestehende rechtliche Ordnung sehr wesentlich verändern und eine neue Lage im wirtschaftlichen Wettbewerb schaffen. Diese Gesetzesänderungen betrafen bis vor kurzem das Gebiet der Arzneimittel und der allgemeinen Chemie; jetzt beginnt die Ausdehnung auch auf andere Sektoren der Industrie, wobei die letzten Konsequenzen noch gar nicht überblickt werden können. Es darf dabei aber nicht ausser acht gelassen werden, dass die Weltwirtschaft und die industrielle Entwicklung der einzelnen Staaten einen Gesamtkomplex darstellen, innerhalb dessen sich so viele Verflechtungen finden, dass keine nationale Veränderung mehr isoliert betrachtet werden kann. Was sich heute auf dem Gebiet des gewerblichen Rechtsschutzes beispielsweise in einem asiatischen oder lateinamerikanischen Staat abspielt, wird morgen direkte Auswirkungen auf die Wirtschaft anderer Staaten haben. * Der Verfasser möchte Frau Maria HENDERSON und Herrn Brian YORKE für ihre Mithilfe bei der Abfassung dieses Manuskriptes bestens danken. 85 Rapport individuel 45 B In den nachfolgenden Ausführungen werden wir zunächst anhand einiger Statistiken die Leistungen der industriellen Chemie illustrieren und danach die erwähnten Entwicklungen im Patentsystem einiger Länder analysieren. Dabei muss man sich vor Augen halten, dass die Anfänge der modernen, industriellen Chemie etwa auf die Mitte des vorigen Jahrhunderts zurückgehen und mit der Modernisierung des Patentrechtes zusammenfallen. Heute greift die industrielle Chemie praktisch in jedes Gebiet des täglichen Lebens ein. Farbstoffe und Arzneimittel, Kunststoffe, Riechstoffe, Seifen und andere Waschmittel, Düngemittel, Pflanzenschutzmittel, Expiosivstoffe, Photochemikauen und viele andere Produkte zeugen eindrücklich von dieser Tatsache. Weltproduktion an Chemikalien aller Art (in 1000 Mio US-S) Welt 1950 1960 1968* 1980** 30,5 73,9 145,0 282,0 Nur am Rande sei hier darauf hingewiesen, dass der Löwenanteil dieser Produktion aus wenigen Räumen stammt, und zwar wie folgt: EWG EFTA USA UdSSR Japan 1950 1960 1968* 1980** 27,4 62,7 119,6 218,4 I Der übrige Teil der Welt ist an der Totalproduktion wie folgt beteiligt: t)brige Länder 1950 1960 1968* 1980** 3,1 11,2 25,4 63,6 Der Sektor Chemie kann natürlich in einzelne Untergebiete aufgeteilt werden. Greifen wir daraus den hier besonders interessierenden Arzneimittelsektor heraus, dann präsentiert sich folgendes Bild: Weltproduktion an pharmazeutischen Präparaten Herstellungspreise (in Mio US-S) Welt * teilweise geschätzt * * geschätzt 86 1967 1980* 15,200 45,000 Rapport individuel 45 B Dabei entfällt der grösste Teil auf einige wenige Länder, nämlich: USA Kanada Japan Westeuropa Osteuropa 1967 1980* 13,385 37,550 I Entwicklungsländer sind naturgemäss auch hier mit verhältnismässig geringem Anteil vertreten: Afrika Lateinamerika Übrige 1967 1980* 75 800 3,500 3,150 860 880 Im Sektor Chemie ist das Missverhältnis der Produktion der industrialisierten und der nichtindustrialisierten Länder, bezogen auf die Bevölkerungszahlen, ebenso evident. Es entfiel nämlich im Jahre 1968 eine Produktion von 119,6 (in 1000 Mio US-S) auf die EWG, die EFTA, die USA, auf Japan und die UdSSR, während alle übrigen Länder mit nur 25,4 (in 1000 Mio US-S) am Total der Weltchemieproduktion beteiligt waren. Dieses Verhältnis ist aus der Sicht der Bevölkerungszahlen der genannten Gebiete und ihrer Veränderung besonders schwerwiegend: Bevölkerungsziffern geschätzt (in Mio) 1969 Welt Afrika Nordamerika Lateinamerika Asien Europa Ozeanien UdSSR 3552 345 224 276 1988 460 18,9 240 Jährliche Bevölkerungszunahme (in %) 1960-1969 1,9 2,4 1,4 2,9 2,0 0,9 2,1 1,3 Im Zusammenhang mit diesen Besonderheiten der Leistungen der chemischen Industrie darf nicht unerwähnt bleiben, dass die Voraussetzungen dafür in der ausserordentlich intensiven Forschung liegen. Die chemische und pharmazeutische Industrie gehören zu den forschungsintensivsten Industrien überhaupt und wenden einen sehr beträchtlichen Teil ihres Umsatzes für die Forschung auf. Trotz sinkender Wachstumsraten (in den USA 10% von 1953-1965, 7% von 1965-1 980 für Chemikalien und 15,8 bzw. 11,2 % für Pharmazeutika in den gleichen Zeiträumen) wendet die chemische * geschätzt 87 Rapport individuel 45B Industrie der USA zurzeit 1,6 Mrd S für die Forschung auf, und dieser Aufwand wird bis 1980 auf etwa 4,2 Mrd ansteigen. Etwas verallgemeinernd darf man darüber hinaus festhalten, dass die Arzneimittelforschung, die sich hautpsächlich auf die USA, die Schweiz, auf Deutschland, Frankreich und Grossbritannien konzentriert, die Pharmaindustrie dieser Staaten jährlich etwa 10-12 % ihres Umsatzes kostet. Entsprechend dieser Forschungskonzentration auf wenige Länder stammen neue Heilmittel auch vorwiegend aus diesen Staaten. Die folgende Tabelle (Seite 89) orientiert über den Ur- sprung der neuen Arzneimittel, wobei auffällt, dass jene Länder, die für die Beschaffung neuer Medikamente verantwortlich sind, den höchsten Industrialisierungsstand erreicht und gleichzeitig ein sehr starkes Patentsystem etabliert haben, das den Erfinder vor unberechtigten Nachahmern entsprechend gut schützt. Die hohe Forschungsintensität der chemischen und der pharmazeutischen Industrie führt naturgemäss zu einer hohen Zahl chemischer Erfindungen, was sich in den Statistiken äussert, welche die weltweite Patenttätigkeit erfassen. Die folgende Tabelle illustriert diese Tatsache, wobei auffällt, dass die Gesamtzahl der weltweit erteilten Patente von 1965-1967 auf ein Maximum anstieg, danach wieder fallende Tendenz aufwies, während die Zahl der Patente der chemischen Industrie stets steigende Tendenz zeigte: Patentierungstendenzen im Sektor Chemie Jahr 1965 1966 1967 1968 1969 Weltweit erteilte Patente Erteilte Patente aus dem Sektor Chemie Anzahl Anteil in % 368 744 77 360 41139! 446052 86613 94234 99601 104978 419881 396927 21 2! 21 24 26 Quelle: La propriété industrielle, revue mensuelle des Bureaux internationaux réunis pour la protection de la propriété intellectuelle (BIRPI), vol. 82-86 Nach diesen kurzen Ausführungen über die chemische Industrie möchten wir nun zum eigentlichen Thema übergehen und die neuesten legislativen Entwicklungen des Patentsystems zusammenfassen, soweit sie die Chemie betreffen. Wie schon in der Einleitung zu dieser Übersicht gesagt wurde, werden wir nur das Allerwichtigste erwähnen können, und auch da wird es notwendig sein, nur einige der Kriterien zur Beurteilung des Patentschutzes herauszugreifen und ihre Veränderungen zu analysieren, nämlich die Laufdauer der Patente, die Schutzformen und die Regelung der Zwangslizenzen. Die im Zusammenhang mit der Schutzform wichtige Frage der Beweislastumkehr muss hier unberücksichtigt bleiben. Es berührt merkwürdig, dass der Abbau des gewerblichen Rechtsschutzes, wie wir ihn heute in einer ganzen Reihe von Entwicklungsländern feststellen müssen, seinen Anfang in Grossbritannien nahm. 1961 ordnete nämlich der damalige Gesundheitsminister die Ausdehnung der «Crown Use Provisions» auf den Sektor der staatlichen Sozialversicherung an und veranlasste den Ankauf von Tetracyclin in Italien und nicht 88 Rapport individuel 45 B Patente und Fortschritt der Medizin Zwischen 1940 und 1967 erfundene neue pharmazeutische Erzeugnisse Stärke des Palentsystems USA Schweiz Westdeutschland Frankreich Japan 121 Gro'brittnnien 41 Kanada Dänemark Indien Ungarn 14 Tschechoslowakei 'I Mexiko Argentinien Italien Türkei Afghanistan a a t t C t n -t -C C E E E -t C o b C -o C w to C C C t t t -c O) n t >e o t0 ca -C -C t t t t t 00 oc -t (O 90 cc w o t cg n. e -o t o (n -to A -t w C t -C 1 w -cc nN -oc t (n .J -C on C t n. t n mehr beim Originaihersteller und Patentinhaber. Obwohl dieses Vorgehen bald danach aufgegeben wurde - verschiedene Gründe, wie z.B. die Qualitätsfrage der aus Italien stammenden Ware, sprachen gegen die neue Praxis -, haben sich einige asiatische Staaten des Commonwealth für die Möglichkeit des billigen Bulkankaufs in 89 Rapport individuel 45 B Italien ebenfalls interessiert und begonnen, einen Teil ihres Arzneimittelbedarfs aus diesen Quellen zu decken. Es darf hier als bekannt vorausgesetzt werden, dass Italien auf dem Sektor der Arzneimittelerfindungen überhaupt keinen Patentschutz gewährt und sich dort eine Nachahmertätigkeit entwickelt hat, welche sich heute im eigenen Lande negativ auswirkt und die Märkte der Entwicklungsländer mit schwachem Patentsystem zu erobern sucht. Als erstes Beispiel werden wir einige lateinamerika- nische Länder herausgreifen, nämlich Peru, Kolumbien, Bolivien, Brasilien und Argentinien: In Peru wurde 1967 das Patentgesetz durch eine Regierungsverordnung [1] derart geän- dert, dass die damals einzig gültige Schutzform für pharmazeutische Erfindungen, nämlich der Verfahrensschutz, abgeschafft wurde. Schon im März 1968 wurde diese Verordnung teilweise rückgängig gemacht [2], und zwar insofern, als der Verfahrensschutz für die Arzneimittel wieder zulässig wurde. Im Januar 1971 fand eine weitere Verbesserung der Lage statt, indem in einer neuen Verordnung [3] weder die pharmazeutische Substanz noch deren Herstellungsverfahren ausdrücklich als nicht patentfähig erklärt wurden. Es ist jedoch damit zu rechnen, dass in der Praxis [4] Stoffpatente für Arzneimittel nicht gewährt werden. Darüber hinaus wurden- allgemein sofortige Zwangslizenzen eingeführt, für den Fall, dass keine Ausübung im Lande stattfindet [5]. Ausserdem verfallen die Patente bei Nichtausübung im Lande innerhalb von 4 Jahren automatisch [6]. Bei Ausübung kann die Laufzeit auf 10 Jahre verlängert werden [7]. In Kolumbien fand eine ebenso verwirrende Entwicklung statt: 1967 wurden sowohl der Stoffschutz als auch der verfahrensabhängige Stoffschutz auf dem Arzneimittelsektor abgeschafft [8]. Im abgeänderten «Codigo de Comercio» vom Jahre 1971 wurde der verfahrensabhängige Stoffschutz eingeführt [9], die Laufdauer der Patente jedoch von 20 Jahren (ab Erteilung) auf 8 Jahre reduziert. Eine Verlängerung um 4 Jahre ist vorgesehen, sofern lokale Fabrikation bewerkstelligt wurde [10, 11]. 1970/7 1 wurden in Bolivien Verordnungen [12] publiziert, worin neue Arzneimittel und deren Herstellungsverfahren als nicht patentfähig erklärt werden, mit Ausnahme von neuen und originellen Verfahren. Auch hier ist die Rechtslage völlig unklar. Eindeutig sind die Verhältnisse zurzeit in Brasilien, wo das Gesetz vom Jahre 1969 auf dem Sektor Chemie bestenfalls noch verfahrensabhängigen Stoffschutz vorsieht, für Arzneimittel jedoch keinen Schutz mehr gewährt [13, 14]. In diesem Lande wurde somit dieselbe Lage geschaffen, wie wir sie in Italien kennen. In Argentinien fand bisher, trotz verschiedener Patentgesetzentwürfe, keine Gesetzesänderung statt; es wurde jedoch durch einen Entscheid des Obersten Gerichtshofes [15] insofern eine neue Lage geschaffen, als Importe von Heilmitteln praktisch keine Patentverletzung mehr darstellen. In den britischen Registerländern Asiens setzte eine ähnliche Entwicklung ein; diese versuchten zunächst einmal, die damals geltende Interpretation der britischen «Crown Use Provisions» [16] tel quel anzuwenden. In Hongkong stiess dieses Vorgehen bei den Gerichten jedoch auf Schwierigkeiten, und die Regierung hatte nach einem Ausweg zu suchen, was 1968 mit der Änderung des Patentgesetzes [17] dann auch gelang. «Crown Use Provisions» wurden spezifiziert und auf alle Erfindungskategorien ausgedehnt. Singapur ging noch einen Schritt weiter und führte spezifische «Crown Use Provisions» [18] für Heilmittelpatente ein, und zwar derart, dass die Lizenzkompensation für 90 Rapport individuel 45 B den Patentinhaber die Limite von 5 % auf die Bulkware und auf der Basis des Exfactory-sales-Preises nicht übersteigen darf [191. Bei Nichtausübung von Nahrungsmit- tel- und Heilmittelpatenten im Lande ist eine automatische Zwangslizenz erhältlich [20], wobei die Lizenzgebühr 10 % nicht übersteigen darf [21]. In Malaysia ging diese Entwicklung noch weiter, und seit 1967 hat dort die Regierung das Recht, jede belie- bige Erfindung ohne irgendwelche Kompensation an den Patentinhaber selber zu verwerten oder durch eine autorisierte Person verwerten zu lassen [22]. Besonders befremdend ist die rückwirkende Geltung dieser neuen Bestimmung, welche nun sämtliche seit 1951 registrierten Patente erfasst. Nur am Rande sei hier erwähnt, dass auch in Afrika ähnliche Entwicklungen, wie wir sie für Singapur und Malaysia geschildert haben, festzustellen sind. 1968 und 1970 wurden in Nigeria Verordnungen erlassen [23, 24], welche der Regierung das Recht einräumen, Pharmapatente ohne jegliche Kompensation für den Patentinhaber zu umgehen. Bei den bisher genannten Beispielen handelt es sich um verhältnismässig kleine Territorien und um legislative Änderungen, die nicht unbedingt Schule machen werden; am nächsten Beispiel werden wir jedoch sehen, dass es sich dabei nicht um Einzelentwick- lungen handelt, sondern um eine systematisch angestrebte Anderung des jetzigen Systems des gewerblichen Rechtsschutzes. Wir wollen daher den entsprechenden Prozess in Indien eingehender behandeln und präziser analysieren. Es geht dabei um das neue indische Patentgesetz, das demnächst in Rechtskraft erwachsen wird, und zwar sofort nach der Verabschiedung der jetzt zur Diskussion stehenden Ausführungsverordnung [25]. Die neue indische Patentgesetzgebung [26] passierte nach einer Sjährigen Prüfungsphase im August 1970 das Parlament und schafft insofern eine völlig neue Lage, als der Patentschutz auf dem Gebiete der Nahrungs- und Arzneimittel sowie der Agrochemikalien praktisch abgeschafft und auf dem Gebiete der Chemikalien derart drastisch eingeschränkt wird, dass er auch nur noch von ganz geringem Wert sein wird. Die wichtigsten Bestimmungen sehen wie folgt aus [27, 28, 29, 30]: Das neue indische Patentgesetz sieht eine Reduktion der Laufdauer von 16 auf 14 Jahre vor; Patente auf Nahrungsmittel, Schädlingsbekämpfungsmittel und Medikamente, inklusive Zwischenprodukte, haben jedoch eine Laufdauer von nur 7 Jahren ab Anmeldung der «complete specification» oder von 5 Jahren vom Erteilungsdatum an, je nachdem, welche Dauer die kürzere ist (Paragraph 53). Im Paragraph 47 wird das Recht der Regierung, patentierte Erfindungen für ihre Zwecke zu verwenden, festgelegt. Im allgemeinen erfolgt diese Verwertung gegen Ent- schädigung; im Falle von Nahrungsmitteln, Schädlingsbekämpfungsmitteln und Medikamenten sowie von Zwischenprodukten zu deren Herstellung fällt eine Kompensation weg, und die breite Auslegung des Begriffes «für Regierungszwecke» umfasst auch die Belieferung von staatlichen Verteilungsorganisationen und Spitälern. Diese Bestimmung hat viele Diskussionen ausgelöst, vor allem über die Frage ihrer Verfassungswidrigkeit. Die Paragraphen 82-98 enthalten eine Reihe komplexer und schwer zu entwirrender Bestimmungen über Zwangslizenzen, mit zahlreichen «Gummibegriffen», wie z.B. «vernünftige» Bedürfnisse der Öffentlichkeit und «vernünftige» Preise. Diese Bestimmungen gehen sogar so weit (Paragraph 93), dass der Direktor des Patentamtes das Recht hat, den Patentinhaber selbst an der Verwertung seiner Erfindung zu hindern! 91 Rapport individuel 45 B Von besonderem Interesse sind auch die Paragraphen 87 und 88, wonach jedermann in Indien das Recht hat, Patente für chemische Erfindungen unmittelbar nach Patenterteilung und bedingungslos zu verwerten (Zwangslizenz). Bei Patenten auf Nahrungsmittel, Schädlingsbekämpfungsniittel, Arzneimittel und deren Zwischenprodukte darf die Entschädigung für diese Zwangslizenzen höchstens 4 % des Netioerlöses der Bulk- ware betragen (Paragraph 88 [5]), wovon nach Abzug der Steuern ganze 2 % verbleiben! Die Paragraphen 99 und 103 regeln die Verwertung von Erfindungen durch die Regierung, wobei für die oben genannte Gruppe der Nahrungsmittel, Schädlingsbekämpfungsmittel und Arzneimittel auch hier wieder 4 die obere Grenze der Entschädigung ist. Schutzfähige Erfindungen (Paragraphen 3-5 und 48): Ähnlich wie in anderen Staaten sind gewisse Erfindungstypen vom Patentschutz überhaupt ausgeschlossen. Bei Nahrungsmitteln, Arzneimitteln sowie allen auf chemischem Wege hergestellten Substanzen, inklusive Legierungen, optische Gläser, Halbleiter und intermetallische Verbindungen, sind nur die Verfahren zu ihrer Herstellung patentfähig, nicht aber die Endprodukte dieses Verfahrens (weder absoluter noch verfahrensabhängiger Stoffschutz). Praktische Auswirkungen des neuen indischen Patentgesetzes Vor kurzem sind nun die Ausführungsbestimmungen veröffentlicht worden und liegen den interessierten Kreisen zur Stellungnahme vor. Es ist anzunehmen, dass das Patentgesetz demnächst in Rechtskraft erwächst. Welches werden dann die Konsequenzen der oben geschilderten Paragraphen für den Patentinhaber sein? Betrachten wir zunächst einmal die enorm kurze Laufdauer von Patenten für Nahrungsmittel, Schädlingsbekämpfungsmittel und Arzneimittel. Es ist bekannt, dass die Entwicklung eines neuen Heilmittels in den seltensten Fällen vor 6-8 Jahren ab Patentanmeldung abgeschlossen werden kann. Der Grund für diese lange Entwicklungszeit liegt einmal in den erhöhten Anforderungen hinsichtlich der Wirksamkeit und Unschädlichkeit neuer Arzneimittel, die jahrelang pharmakologisch, toxikologisch und klinisch geprüft werden müssen, bevor sie in die Therapie eingeführt werden dür- fen. Zu diesen bei neuen Heilmitteln absolut notwendigen Prüfungen und Untersuchungen kommt noch ein kompliziertes bürokratisches Zulassungsverfahren, das weitere Jahre beanspruchen kann. Es wird deshalb in den meisten Fällen nicht möglich sein, in Indien ein neues Arzneimittel vor Ablauf des betreffenden Patentes in den Handel zu bringen, so dass die Schutzwirkung eines Patentes gleich Null sein wird. Sollte es aber ausnahmsweise gelingen, ein neues Diätetikum, Schädlingsbekämpfungsmittel oder Heilmittel in den Handel zu bringen, bevor das entsprechende Patent abgelaufen ist, wird sich der Patentinhaber Konkurrenten gegenübersehen, die auf Grund der automatischen Zwangslizenzen dasselbe Präparat herstellen oder importieren und vertreiben und dem Patentinhaber nur eine praktisch zu vernachlässigende Entschädigung von 4 Z auf dem Fabrikationspreis der Kiloware zu zahlen haben. Diese Konkurrenten hatten weder Forschungs- noch Entwicklungskosten zu investieren und sind dadurch in der Lage, ihre Preise auf einer wesentlich niedrigeren Basis zu 92 Rapport individuel 45B berechnen, als dies dem Origirialhersteller möglich ist. Bei so verzerrten Wettbewerbsbedingungen wird der Originaihersteller unterliegen müssen. Was dann schliesslich noch an «Rechten» des Patentinhabers und Erfinders eines neuen Heilmittels, Schädlingsbekämpfungsmittels oder Diätetikums verbleibt, kann die Regierung entschädigungslos verwerten oder verwerten lassen, z.B. durch Produktion in den staatlichen Fabrikationsstätten, wie der JDPL (Endian Drugs and Pharmaceuticals Limited), und Verteilung der dort hergestellten Medikamente liber staatliche Organisationen oder Spitäler. Dies bedeutet praktisch eine kompensationslose Enteignung des rechtmässigen Erfinders. Schliesslich sind noch einige Überlegungen hinsichtlich der Schutzform auf dem Sektor Nahrungsmittel, Schädlingsbekämpfungsmittel und Heilmittel anzustellen. Ein Verfahrensschutz ohne derivierten Stoffschutz und ohne Beweislastumkehr gibt praktisch keine Handhabe, Patentverletzungen durch Importe, z.B. aus dem für Heilmittel patentfreien Italien, zu verfolgen. Diese Regelung ist insofern sehr merkwürdig, als bei der Diskussion des Gesetzesentwurfes die Förderung der Arzneimittelherstellung im Lande selbst eine zentrale Rolle gespielt hat. Es ist deshalb unverständlich, warum bei Importen patentierter Wirksubstanzen und Diätetika durch Dritte der Patentinhaber nicht zumindest entschädigt werden muss. Die bisherigen Beispiele negativer Entwicklungen der Patentgesetzgebung betrafen ausgesprochene Entwicklungsländer mit prekärer Wirtschaftslage; um so bedenklicher erscheint die vor rund drei Jahren in Kanada geschaffene Lage. Im Sommer 1969 wurde in diesem reichen, industriell gut entwickelten Land ein neues Patentgesetz [31] eingeführt, welches neben anderen einschneidenden Massnahmen automatische Zwangslizenzen auf Nahrungsmittel- und Heilmittelpatente vorsieht. Die Gerichte haben die Entscheidungen des Leiters des Patentamtes, als Kompensation für den Patentinhaber seien 4 % des Lizenznehmerverkaufspreises angemessen [32], bisher immer bestätigt, und die Ausübung durch den Patentinhaber im Lande schützt nicht vor der Erteilung von Zwangslizenzen für Importe. Als Folge davon setzte eine wahre Flut von Zwangslizenzbegehren ein, und wir sind bald so weit, dass jedes einigermassen bedeutende Arzneimittel von mehreren ausländischen Unternehmen auf dem Wege des Bulkimportes, meist aus Italien, konkurrenziert wird. Der effektive Wert eines Patentes auf Nahrungs- oder Arzneimittel ist deshalb dermassen fragwürdig, dass man sich ernsthaft überlegen muss, ob das Patentieren auf diesen Sektoren in Kanada überhaupt noch einen Sinn hat. Fasst man die heutige Lage nochmals kurz zusammen, dann stellt man fest, dass in einer ganzen Reihe lateinamerikanischer und asiatischer Länder der Patentschutz auf den Sektoren Arzneimittel, Nahrungsmittel und z.T. auch auf dem der Chemikalien illusorisch geworden ist und Importe von Nachahmungspräparaten praktisch nicht mehr verhindert. Ähnliche Gesetzesänderungen haben sich in einem Teil Afrikas und nun sogar auch in Kanada vollzogen. Man muss sich daher fragen, aus welchen Gründen diese Entwicklung stattgefunden hat, ob sie zum gewünschten Ziel führen wird und was von seiten der forschenden Industrie und der IVfgR zu unternehmen sei. In diesem Zusammenhang weisen einige Koinmentatoren darauf hin, dass sich die chemische Produktion und Forschung bisher nur in wenigen, hochindustrialisierten Staaten vollzogen habe. Das wissenschaftliche und technische Know-how sei dementsprechend bei wenigen Nationen konzentriert, und der Rest der Welt befinde sich ihnen gegenüber in 93 Rapport individuel 45 B einem vollkommenen Abhängigkeitsverhältnis. Diese Situation sei für die emotionellen, politischen und wirtschaftlichen Spannungen verantwortlich. Es sei daher verständlich, wenn die Entwicklungsländer eine Lösung der für sie angeblich unhaltbaren Lage dadurch zu erzwingen versuchen, dass sie den Patentschutz abbauen oder eliminieren, in der irrtümlichen Meinung, dass diese Schwächung des Patentschutzes zu einer erhöhten Industrialisierung ihrer Staaten führen werde. Die bisherige Erfahrung zeigt jedoch eindeutig, dass Entwicklungsländer auf eine enge Zusammenarbeit mit dem industrialisierten Teil der Welt angewiesen sind, dass sie das ausländische technologische Know-how dringend benötigen. Nun ist es eine Tatsache, dass diese Zusam- menarbeit, der Transfer des Know-how und auch das Investitionsklima in hohem Grade von der Existenz eines effektiven Patentsystems abhängen. Wir müssen aus der Sicht der bisherigen Erfahrungen annehmen, dass die geschilderten negativen Entwicklungen in den genannten Staaten das verfolgte Ziel der Befreiung von ausländischer Bevormundung nicht erreichen, sondern entgegengesetzte Reaktionen herbeiführen werden. Die Konsequenz der Abschaffung oder Schwächung des Patentschutzes wird unweigerlich in einer Verminderung des Anreizes zur Forschung, des Aufbaus von Industrien, des Transfers von Know-how und der ausländischen Investitionen liegen. Internationale Zusammenarbeit wird unter den legislativen Veränderungen leiden, und der Nachholbedarf der Entwicklungsländer auf weite Sicht wird dadurch sicher nicht verringert. Dass diese Prognose nicht aus der Luft gegriffen ist, illustriert eindrücklich das Beispiel Italien. Wir haben bereits weiter oben darauf hingewiesen, dass ein Teil der italienischen pharmazeutischen Industrie sich auf eine reine Nachahmertätigkeit spezialisiert hat und das patentschwache Ausland, vor allem die Entwicklungsländer, mit der pharmazeutischen Bulkware beliefert. Man könnte nun annehmen, dass diese Exportmöglichkeiten sowohl der italienischen pharmazeutischen Industrie als auch dem Kranken in Italien einen direkten Nutzen bringen würden. Dem ist indessen nicht so, und die nachfolgenden Hinweise werden sich mit diesen Fragen kurz auseinandersetzen. Wir haben bereits weiter oben gezeigt, dass aus der Forschung dieses Landes bisher ein einziges pharmazeutisches Präparat hervorgegangen ist. Im Vergleich zu der Forschung, z.B. der Schweiz und der Bundesrepublik Deutschland, Frankreichs, Englands oder gar der USA, ist die Forschungsaktivität der Pharmaindustrie Italiens als äusserst rudimentär und rückständig zu bezeichnen. Nur geringe Anteile vom Umsatz die3er Industrie werden in die Forschung reinvestiert, und das Land ist somit praktisch zu 100 °/ auf die Forschungsergebnisse der ausländischen Pharmaindustrie angewiesen. Die Patentlücke hat in Italien darüber hinaus aber auch noch eine andere negative Folge gehabt. Die italienische Pharmaindustrie umfasst heute etwas mehr als 1100 Unternehmen. Von diesen haben aber nur deren 4 mehr als 1000 Mitarbeiter. 8 dieser Firmen beschäftigen 501-1000, 25 201-500, 35 101-200, 60 51-100, 800 9-50 und 250 Firmen haben weniger als 9 Mitarbeiter. Wir sehen somit, dass die italienische Pharmaindustrie sehr zersplittert ist und nur ganz wenige dieser Unternehmen überhaupt in der Lage wären, eine eigene Forschung zu betreiben und eigene Produktionsmethoden auszuarbeiten. Dementsprechend ist auch die finanzielle und wirtschaftliche Lage dieser Firmen. Dieser Sektor der italienischen Industrie ist zu 72 °/ durch auslän- disches Kapital beherrscht. Nur 28 stehen unter italienischer Kontrolle! Völlig anders sind diese Verhältnisse z.B. bei der Düngemittelindustrie und der Kunststoffindustrie Italiens, die zu 90 bzw. 65 durch Italiener und nur zu 10 bzw. 35 durch 94 Rapport individuel 45 ß ausländische Gruppen beherrscht werden. Wir wissen aber, dass die zuletzt genannten Zweige der chemischen Industrie in Italien einen adäquaten Patentschutz geniessen; ihre positive Entwicklung hat sich somit unter dem Patentschutz vollziehen können. Das Fehlen eines Patentschutzes hat eine adäquate Entwicklung der italienischen Pharmaindustrie verhindert, und sie steht heute noch lange nicht auf demselben Niveau wie die der Nachbarstaaten Italiens, wo die Voraussetzungen auf dem Patentsektor gegeben waren. Wie steht es nun mit den Vorteilen, welche dem Kranken in Italien aus der Tatsache des fehlenden Patentschutzes für Arzneimittel erwachsen? Die Antwort darauf ist ganz einfach: Der Kranke hat überhaupt keine Vorteile. Die italienischen Arzneimittel sind im Verhältnis teurer als die Heilmittel benachbarter Staaten Zentraleuropas, und der italienische Arzneimittelmarkt ist überschwemmt von 60000 pharmazeutischen Spe- Durchschnittliche Kosten pro Tag der Behandlung mit Arzneimitteln in verschiedenen europäischen Ländern (Bundesrepublik Deutschland = 100) 200 188 162 111 98 Schweiz 100 100 Bundes- Holland republik Deutschland Grossbritannien Frankreich Belgien Italien Quelle: Pharma-Jahresbericht 1970/71, Bundesverband der Pharmazeutischen Industrie e.V., Frankfurt am Main 95 Rapport individuel 45 B zialitäten (Frankreich 18000, Grossbritannien 6000), wobei der Hersteller soviel in die Propaganda seiner Präparate investieren muss, dass der Kranke teurere Arzneimittel bezieht, als dies in Ländern mit adäquatem Patentschutz möglich wäre. Die graphische Darstellung (Seite 95) zeigt vergleichend die Kostenstruktur einer Tages-Arzneimittelbehandlung in den wichtigsten Staaten Europas, und es fällt auf, dass Italien an der Spitze steht, die Kosten somit dort die höchsten sind. Kehren wir nun zurück zu den zur Diskussion stehenden Entwicklungsländern, dann ist dort - nach Abschaffung des Patentschutzes - eine ähnliche Entwicklung, wie sie sich in Italien bereits vollzogen hat, zu erwarten. Wir können daher nur hoffen, dass die verantwortlichen Gremien dieser Staaten diese Gefahr rechtzeitig erkennen und der Patenterosion Einhalt gebieten. Dabei werden sie aber auf die Zusammenarbeit und das Verständnis der wirtschaftlichen und industriellen Gremien in den höher entwikkelten Staaten angewiesen sein. Diejenigen unter uns, welche in der Industrie und in der Wirtschaft mit den mannigfaltigen Problemen des gewerblichen Rechtsschutzes konfrontiert sind und die nötige Erfahrung haben, können hier eine wichtige und nützliche Aufgabe erfüllen. Dabei scheint es mir persönlich absolut unumgänglich zu sein, dass wir aus dem industriell höher entwickelten Teil der Welt uns der mannigfaltigen und kaum zu lösenden Probleme der Entwicklungsländer bewusst werden. Wir müssen uns mit dieser Tatsache auseinandersetzen und uns zur Erkenntnis durchringen, dass die Postulierung eines einheitlichen Patentsystems für die gesamte Welt niôht realistisch ist. Die unterschiedlichen wirtschaftspolitischen Systeme und der unterschiedliche Stand der Entwicklung verlangen nach spezifischen und diesen Systemen und deren Notwendigkeiten angepassten Regelungen des gewerblichen Rechtsschutzes. Unsere persönlichen Erfahrungen der letzten zehn Jahre gehen eindeutig dahin, dass die libertragung eines in einem hochindustrialisierten Land bewährten Patentsystems ohne Anpassung an die Gegebenheiten eines industriell unterentwickelten Staates nicht realisierbar und völlig illusorisch ist. Es gehört meines Erachtens zu den wichtigsten und vornehmsten Aufgaben der IVfgR, das Wissen und die Erfahrung ihrer Mitglieder in den Dienst dieser von den Entwicklungsländern allein kaum zu lösenden Aufgaben zu stellen. Dabei müssen wir uns vor Augen halten, dass die nationalen Industrien dieser Länder wachsen müssen, um nach und nach einen möglichst grossen Teil des Inlandbedarfs selbst zu decken. Wir haben bereits festgestellt, dass die Schwächung oder gar Abschaffung des Patentschutzes der Erreichung dieses Ziels hinderlich sein wird. Als Konsequenz muss die Errichtung solcher Schutzrechte postuliert werden, welche auf der einen Seite die internationale Zusammenarbeit fördern, auf der anderen Seite den Weiterbestand der noch unterentwickelten nationalen Laboratorien sichern. Dies ist eine schwierige Aufgabe, deren Lösung unser Verständnis für die Entwicklungsländer und unsere Hilfe erfordern wird. Ich möchte deshalb mit der konkreten Forderung dieser Zusammenarbeit schliessen und ein den Gegebenheiten der Entwicklungsländer angepasstes System des gewerblichen Rechtsschutzes postulieren. Bibliographie Government Decree No.66-F, September 29, 1967 Government Decree No.0033-68, March 15, 1968 Law Decree No.18350, Government Decree No.001-71-IC-DS, Title V, on Industrial Property, January 27, 1971 96 Rapport individuel 45 B [4] Regulations enacted by June 1971, details not known [5j Article 74 of New Law (i.e. 3 above) Article 60 of New Law (i.e. 3 above) Article 63 of New Law (i.e. 3 above) Council of State Decision, August 11, 1967, declaring invalid Articles 1, 2, 3 and 4 of Decree No.1707, 1931, insofar as they related to pharmaceuticals and foodstuffs Title Two, Chapter 1, Section 1, of Commercial Code, 1971 (Decree 410) Article 555 of New Law (i.e.9 above) Article 540 of New Law (i.e.9 above) [12) Supreme Decree No.09364, August 27, 1970, and No.09673, April 19, 1971 Military Decree No.1005, October 21, 1969 Military Decree No.1005, October 21, 1969, Article 8 (c) Supreme Court Decision, December 21, 1970, American Cyanamid Company y. Unifa S.A. Quimica e Industrial See e.g. 1963 RPC and 1965 RPC 261 Registration of United Kingdom Patents (Amendment) Ordinance, 1968 Patents (Compulsory Licencing) Act, 1968, Section 13 (1) Patents (Compulsory Licencing) Act, 1968, Section 13 (5) Patents (Compulsory Licencing) Act, 1968, Section 5 (1) Patents (Compulsory Licencing) Act, 1968, Section 10 Government Act, 1967, Patent Rights: September 30, 1967, Section 3 Patent Rights (Limitation), Decree, 1968, March 3, 1968 Patents and Designs Decree No.60 of 1970 Draft Patent Rules, 1971, November 25, 1971 The Patents Act, 1970, September 19, 1970 The Patents Act, 1970, Section 53 (1) (a) [281 The Patents Act, 1970, Section 47 The Patents Act, 1970, Section 87 The Patents Act, 1970, Section 88 (5) Bill C-102, 1969, enacted June 27, 1969 See e.g. Hoffmann-La Roche Ltd., and Frank W. Homer Ltd. and Attorney General of Canada, Exchequer Court, November 30, 1970 Résumé Au cours des dix dernières années, nous avons assisté à une évolution défavorable des droits de la propriété industrielle dans un certain nombre de pays en voie de développement. L'offensive visait principaJement le système des brevets pour les denrées alimentaires, les produits pharmaceutiques et agrochimiques et les produits chimiques en général. Cette tendance est déplorable du fait qu'elle constitue un obstacle à la coopération internationale et porte un coup sérieux à l'intérêt pour la recherche et les investissements locaux dans les entreprises chimiques à grand risque. Elle aura pour consé- quence un ralentissement local du développement industriel et économique et une influence défavorable sur la santé publique dans les pays concernés. Avant de procéder à une analyse de cette érosion en matière de brevets, il serait peut-être intéressant de résumer brièvement l'importance de l'industrie chimique et son apport à la vie de l'homme moderne. A cette fin, nous nous baserons sur les figures du texte allemand du présent article. Il ne faut pas oublier que la recherche pharmaceutique est effectuée à très grands frais par un nombre relativement restreint d'entreprises pharmaceutiques multinationales dans quelques pays industrialisés. La production mondiale de produits chimiques ainsi que le know-how scientifique et technologique sont concentrés dans ces pays, et le reste 7 97 Rapport individuel 45 B du monde en dépend. Cet état de choses ne manque pas de susciter des tensions d'ordre émotif, politique et économique. II faut rappeler, àce sujet, ce qui s'est passé aux Etats- Unis et en Grande-Bretagne il y a quelque dix ans lors des audiences du sénateur KEFAUVER et de la première application, dans le domaine médical, des dispositions du «Crown Use» au Royaume-Uni. Il faut admettre que c'est par suite de cet état de choses que certains pays d'Asie et, dans une certaine mesure, d'Amérique du Sud commencèrent à envisager la possibilité d'affaiblir la protection par le brevet des produits chimiques en général et des produits pharmaceutiques en particulier. D'un autre côté, il faut reconnaître que ces pays se trouvent dans une situation des plus précaires en ce qui concerne leurs problèmes financiers, économiques et politiques. L'avance que prennent les pays industriels sur les nations en voie de développement devient de plus en plus grande, et les pressions exercées sur les dirigeants politiques pèsent de plus en plus lourd. Parmi tous ces problèmes, la santé publique, déjà défavorisée par la sousalimentation et le manque d'hygiène, occupe une place de premier ordre, et des médica- ments à bas prix s'imposent. Les laboratoires locaux n'effectuent pas de propre recherche et sont par conséquent tributaires des inventions et du know-how étrangers. En même temps, ceci partiellement à cause de l'instabilité financière et politique des pays concernés, ces laboratoires nationaux ne sont pas enclins à faire de gros investissements dans la recherche et la production et ne se trouvent pas en mesure de Le faire, préférant importer d'Italie, en vrac et à bas prix. Ceci est possible du fait que Les médicaments ne peuvent pas être protégés en Italic par un brevet. Et si la législation nationale en matière de brevets dans les pays en voie de développement s'oppose à ces importations, on la modifie ou on l'abolit carrément. Mais analysons rapidement ces considérations. Au Pérou, on se trouvait confronté à une profusion de lois toutes entrées en vigueur au cours de la courte période allant de septembre 1967 à nos jours. En septembre 1967, un décret fut promulgué déclarant nuls et sans valeur les brevets concernant les procédés pour l'obtention de produits pharmaceutiques, seule forme de protection possible jusqu'à cette date. En mars 1968, la portée de ce décret fut réétudiée et les procédés pour obtenir les produits pharmaceutiques redevenaient brevetables! En janvier 1971, un nouveau décret fut promulgué. Aucune restriction pour accorder des brevets tant pour les produits que pour les procédés pharmaceutiques n'y figurait, et la situation semblait claire. Cependant, des dispositions suivirent, n'autorisant aucun brevet pour les produits pharmaceutiques. En outre, les licences obligatoires peuvent être obtenues à n'importe quel moment pour n'importe quelle invention, à condition que celle-ci ne soit pas exploitée au Pérou, et les brevets sont nuls s'ils ne sont pas exploités dans les 4 années qui suivent la délivrance. La durée des brevets peut être étendue à 10 ans s'il y a eu exploitation. (Ceci peut être comparé à la loi en vigueur auparavant qui prévoyait une durée de 10 ans plus une prolongation de 5 ans en cas d'exploitation.) En Colombie, l'évolution se fit de façon analogue. En 1967, la protection du produit et la protection du produit par le procédé pour les denrées alimentaires et les produits pharmaceutiques furent abolies. Dans le Code du commerce de 1971, entré en vigueur au début de cette année, la protection du produit par le procédé mais non la protection du produit fut instaurée. Cependant, la durée des brevets passa de 20 ans à partir de la délivrance à 8 ans plus 4 ans en cas d'exploitation dans le pays même. En outre, il semble que l'exigence, impossible à satisfaire, d'une exploitation dans un délai d'un an à partir de la demande sera imposée. 98 Rapport individuel 45B La Boli vie promulga en 1970 et en 1971 des décrets déclarant non brevetables les produits et les procédés pharmaceutiques et même chimiques, sauf les procédés nouveaux et originaux applicables de façon évidente. Les conséquences de ces décrets n'apparaissent pas encore très clairement. Au Brésil, cependant, la situation n'est que trop claire. La loi en vigueur depuis 1969 prévoit tout au plus une protection du produit par le procédé pour les produits chimi- ques en général, mais refuse toute protection, quelqu'en soit la nature, pour les produits pharmaceutiques. Enfin, l'Argentine en est arrivée à une position similaire à celle du Brésil, par suite de la décision de la Cour suprême en 1970 dans l'affaire American Cyanamid y. Unifa. Il fut soutenu que l'importation en Argentine d'un produit pharmaceutique fabriqué à l'étranger selon le seul procédé connu et protégé par un brevet argentin ne saurait être empêchée par le détenteur du brevet, puisque cela reviendrait à une protection du produit qui est exclue par la loi. Il semble ainsi qu'une protection de tous les procédés de préparation d'une substance soit impossible, ce qui rend illusoire la protection du procédé. Il est donc manifeste que dans tous les pays d'Amérique du Sud que nous venons de passer en revue, la protection par le brevet des produits pharmaceutiques a été soit complètement abolie, soit rendue virtuellement sans valeur par le fait de l'incertitude ou des restrictions imposées quant à la durée, l'exigence d'exploitation dans des délais impossibles à tenir ou les licences obligatoires. En Asie, on observe une évolution analogue dans un bon nombre de pays. A Hongkong, une nouvelle législation en matière de brevets fut instaurée en 1968, établissant les dispositions du «Crown Use» pour toutes les inventions et ouvrant la brèche aux importations en vrac et bon marché en provenance d'Italie. A Singapour, on est allé plus loin en appliquant les dispositions du «Crown Use» pour les brevets pharmaceutiques, fixant la compensation payable au détenteur du brevet à la valeur nominale maximum de 5 % calculée sur le prix de vente en gros, départ d'usine. Il fut décidé par ailleurs qu'en ce qui concerne les brevets pour les denrées alimentaires ou les produits pharmaceutiques, il serait délivré des licences obligatoires au faible taux maximum de 10% si le détenteur du brevet ne l'exploitait pas ou n'était pas prêt à le faire à Singapour. Alors que les mesures du «Crown Use» se limitent au pays qu'elles touchent, de telles licences obligatoires pourraient constituer la base pour exporter le médicament. La valeur de la protection que peut obtenir le détenteur du brevet s'en trouve ainsi très diminuée. La Malaisie alla jusqu'au bout et se donna le pouvoir d'abroger totalement les droits du détenteur d'un brevet. En 1967, ces mesures rendirent possible l'utilisation de n'importe quelle invention par le gouvernement ou par son ayant droit, sans indemnisation aucune pour le détenteur du brevet, et ceci avec effet rétroactif sur les brevets enregistrés depuis 1951! On remarquera non sans ironie qu'en Grande-Bretagne les mesures du «Crown Use» ne furent plus invoquées après 1964, vu la qualité médiocre, voire dangereuse, des médicaments importés d'Italie. En outre, les mesures prises en Grande-Bretagne au sujet des licences obligatoires, dont l'abolition est préconisée actuellement par le «Banks Committee» dans une analyse concernant l'intérêt public, aboutissaient à la nécessité de verser des droits de près de 30 %. Il faut cependant signaler que les détenteurs des brevets concernés n'étaient pas anglais. 99 Rapport individuel 45 B En Inde, aux alentours de 1955, un projet de loi sur les brevets fut élaboré, visant à une protection fortement affaiblie. Une version légèrement modifiée de ce projet fut finalement ratifiée en septembre 1970. Avant d'en connaître les décrets d'application, il faut attendre l'élaboration définitive des textes législatifs, dont on a publié récemment un projet. Cette loi a affaibli, notamment, les brevets chimiques, en particulier les brevets pharmaceutiques, agrochimiques et alimentaires. Pour les inventions dans ces domaines, la durée du brevet sera de 7 ans à partir du dépôt ou de 5 ans à partir de la délivrance, la période la plus courte prévalant, la durée étant de 14 ans à partir du dépôt dans les autres domaines. Le gouvernement a les pleins pouvoirs pour passer sur les droits de l'inventeur ou autoriser d'autres à le faire sans dédommagement pour ce dernier, du moins pour les brevets figurant dans le groupe mentionné. En plus, des «licenses of right» pour tous les brevets chimiques peuvent être obtenues automatiquement dès la délivrance, et pour les brevets compris dans le groupe mentionné ci-dessus, les droits à verser au détenteur ne peuvent pas excéder la somme négligeable de 4 % du prix de gros non taxé, départ d'usine. Par ailleurs, il semble que la protection du produit et du produit obtenu par le procédé soit exclue pour l'ensemble du domaine de la chimie, bien qu'il puisse y avoir des doutes quant à l'interprétation de la loi, étant donné que certains articles contiennent des dispositions peu logiques entre elles, voire contradictoires. Quoi qu'il en soit, cet aperçu des mesures les plus importantes montre que la loi revient pratiquement à une abrogation de fait du système des brevets, du moins sur le plan pharmaceutique, agrochimique et alimentaire. A la fin de mon résumé sur l'érosion en matière de brevets, je voudrais aussi citer le Nigeria qui, en 1968 et 1970, modifia sa loi des brevets en instituant des dispositions en faveur de l'utilisation par le gouvernement sans indemnisation ou autre mesure, semblables à celles que nous avons vues pour les pays asiatiques. Au Canada, la loi sur les brevets fut modifiée en 1969 dans le sens d'une obtention pratiquement automatique de licences obligatoires dans le cas de brevets concernant des denrées alimentaires ou des médicaments. Les droits à verser au détenteur furent fixés au taux négligeable de 4 %. Une fois de plus, la protection par le brevet a été rendue sans valeur pour des fins pratiques. Quels seront les effets qui découleront des modifications de la législation mentionnées ci-dessus? La protection par le brevet des produits pharmaceutiques, et en partie aussi des produits chimiques, a été soit complètement abolie, soit fortement diminuée. Les contrefacteurs dans les pays mentionnés ont désormais la possibilité d'importer d'Italie des produits en vrac et à bas prix. Tant que dureront ces importations, les laboratoires nationaux ne seront nullement enclins à lancer leur propre recherche ou à produire eux-mêmes. L'abolition des brevets n'accélérera pas l'industrialisation, étant donné qu'on a renoncé au moyen d'accéder au know-how technologique des pays développés et compromis le climat nécessaire aux investissements. Mais les pays en question mettront longtemps à prendre conscience de ces conséquences défavorables. D'autre part, nous avons à comprendre les problèmes économiques et politiques considérables des pays en voie de développement. II existe un réel besoin pour une industrialisation plus poussée et pour la disponibilité de médicaments salvateurs pour la population entière. Cependant, l'expérience montre que ces buts ne peuvent être atteints en abolissant la protection de la propriété industrielle. Seul un système de brevet adapté 100 Rapport individuel 45B peut donner l'impulsion à la recherche et aux fabriques locales, ainsi qu'aux investissements dans l'industrie chimique et pharmaceutique. C'est pourquoi je voudrais suggérer que nous prêtions nos connaissances et notre expérience à ces pays en les aidant à mettre sur pied un système de brevets adapté à leurs besoins et qui contribue à la coopération internationale. (Bibliopraphie, voir pp. 96-97) Summary In the past decade, we have been facing adverse developments in the sector of industrial property rights in various developing countries. The main attacks were concentrated on the patents system in the field of foods, drugs, agrochemicals and chemicals in general. This trend is most unfortunate, since it will hinder international cooperation and will decrease the incentive for local research and local investment in the high-risk chemical industrial enterprises. As a consequence, there will be a local slowdown of industrial and economic growth, and the public health will be adversely influenced. Before analyzing the erosion of patent rights, it might be worthwhile to briefly summarize the importance of the chemical industries and their contribution to modern human life. For this purpose, we refer to the charts in the German text of this article. lt must be borne in mind that drug research is carried out under very heavy financial expenditure by a relatively small number of multinational pharmaceutical enterprises in a few industrialized countries. The world's production of chemicals is also concentrated in the same countries, and so is the scientific and technological know-how, the rest of the world being entirely dependent thereon. This situation is bound to create emotional, political and economic tensions. In this connection, we should recall the situation we faced in the USA and in Great Britain about ten years ago with the KEFAUVER Hearings and the first application in the medical field of the "Crown Use Provisions" in Great Britain. It must be admitted that it is due to these developments that Asian and, to some extent, also Latin American countries began to think about the possibility of weakening the patent protection for chemicals in general and pharmaceuticals in particular. On the other hand, it must be said that these countries are in a most precarious situation with respect to their financial, economic and political problems. The gap between the industrialized and the underdeveloped parts of the world is becoming wider and wider and the pressure on the corresponding political leaders heavier and heavier. Amongst all these problems, the public health - due to malnutrition and to the lack of hygiene - also represents an enormous problem and cheap drugs are essential. National chemical laboratories do not carry out original research and depend therefore on foreign inventions and foreign know-how. At the same time, partly because of the financial and political instability of the countries in question, these national laboratories are not willing and not in a position to invest heavily in research and manufacturing; they prefer to import cheaply and in bulk. 1f the national patent legislation of the developing countries is a hindrance for these imports, this legislation is altered or removed entirely. We shall now briefly analyze these developments. In Peru there was a bewildering variety of legislation that has been enacted in the short period since September 1967. At this time, a decree was enacted which declared process 101 Rapport individuel 45 B patents for pharmaceuticals (the only form of protection available) null and void. In March 1968, the scope of this decree was "defined" with the result that processes for pharmaceuticals were patentable again! In January 1971, a new decree was enacted. This contained no restrictions in granting patents for both pharmaceutical products and processes, and the position seemed clear again. However, regulations followed the decree which do not permit patents for pharmaceutical products! Further, compulsory licenses are available in all fields at any time if the invention is not worked in Peru, and patents are void if working does not take place within 4 years from grant. The term of patents can be extended to 10 years if working has taken place. (This compares with the previously existing term of 10 years plus an extension of 5 years if working took place.) Events in Columbia developed similarly. In 1967, product and product-by-process protection for foods and pharmaceuticals was abolished. In the Commercial Code of 1971, which came into force at the beginning of this year, product-by-process but not prod- uct protection was reinstated; however, the term of patents was reduced from the previous 20 years from grant to 8 years plus an extra 4 years if local working had taken place. Further, the impossible requirement of working within 1 year of filing is apparently also to be imposed. Bolivia, in 1970 and 1971, enacted decrees which stated that pharmaceutical and indeed chemical products and processes were unpatentable excepting new and original processes of evidenced applicability. The effect of these decrees is still not clear. In Brazil, however, the position is all too clear. The law in force since 1969 provides at most product-by-process protection for chemicals generally but for pharmaceuticals denies any protection whatsoever. Finally, Argentina has reached a position similar to that in Brazil by virtue of a decision of the Supreme Court in 1970 in the case of American Cyanamid y. Unifa. Here it was held that the importation into Argentina of a pharmaceutical manufactured abroad according to the only known process (protected by an Argentine patent) cannot be prevented by the patentee as this would amount to product protection which is excluded by law. Apparently, therefore, one cannot protect all routes to the preparation of a substance - which renders the process protection available valueless. It will be seen therefore that, in all the South American countries referred to above, patent protection for pharmaceuticals has either been completely removed or rendered virtually valueless by virtue of uncertainty or provisions concerning term, working in the country within impossibly short periods or compulsory licenses. In Asia we had a similar development in a variety of countries. In Hongkong a new patent legislation was introduced in 1968, introducing "Crown Use Provisions" for all inventions, opening the çloor for cheap bulk imports of drugs from Italy. Singapore went further and provided for "Crown Use" in respect of pharmaceutical patents and that the compensation due to the patentee could not exceed a nominal 5 % on the bulk ex-factory sale price. Moreover, it was also provided, in respect of food or pharmaceutical patents, that, if the patentee was not manufacturing or about to manufacture in Singapore, compulsory licenses would be available at the low maximum royalty of 10 %. While "Crown Use" type provisions are restricted to the country concerned, such compulsory licenses could form the basis for exportation of the drug. Accordingly, the protection available to the patentee is of very limited value. Malaysia 102 Rapport individuel 45B went the whole hog and provided itself with powers completely to abrogate a patentee's rights. In 1967, they provided for use of any invention by a Government Department or a person authorized thereby, without any compensation of the patentee whatsoever, and this was retroactive to cover patent registered since 1951! Of some irony is that, in Great Britain, due to the unsatisfactory, indeed unsafe, qualities of Italian drugs imported, the "Crown Use Provisions" were never invoked after 1964. Furthermore, under the Great Britain compulsory license provisions (now recommended to be removed by the Banks Committee) an analysis of the overall public interest resulted in royalties of nearly 30 % being necessary. (It should be noted here that the patentees involved in the cases concerned were not British.) In India, in the mid-1960's, a patent bill was elaborated which provided for severely weakened patent protection. A slightly amended version of this bill finally passed into law in September 1970. The implementation of this new Patents Act still awaits the finalization of the patents rules, a draft version of which has recently been published. The Act undermined particularly chemical patents, especially the subgroups of pharmaceutical, food and agrochemical patents. For inventions in this subgroup, the term will be 7 years from filing or 5 years from sealing, whichever is shorter (as compared with a 14-year term from filing in other fields). The Government has general powers to disregard the patentee's rights, or authorize others to do so, without, at least for inventions in the above subgroup, compensation of the patentee. Moreover, for all chemical patents "licenses of right" are automatically available from grant and, for the above subgroup, the royalty payable to the patentee cannot exceed the negligible sum of 4 % of the ex-factory bulk price before tax. A further point is that in the entire chemical field product and product-by-process protection is apparently excluded. (Some doubts arise here as to the interpretation of the Act because, as in several parts of the Act, there ate inconsistent or even contradictory provisions.) In any event, it will be appreciated from this summation of the more important provisions that the Act amounts to a de facto abrogation of patents, at least in the pharmaceutical, agrochemical and foodstuffs areas. To conclude this summary of patent erosion, I should also like to mention Nigeria which in 1968 and 1970 changed its patent law introducing provisions for Government use without compensation, etc., similar to those discussed for Asian countries. In Canada, in 1969 the Patent Act was amended to make compulsory licenses virtually automatically available in the case of patents relating to foods or medicines. The royalties payable to the patentee have been set at the negligible amount of 4 %. Again patent protection has been rendered valueless for practical purposes. What is the consequence of the above changes of the legislation? Patent protection for drugs and partly for chemicals has been either completely removed or drastically diminished. The imitators in these countries will now have the possibility to import cheap bulk products. As long as these imports continue, the national laboratories have no incentive to start their own research or to build up manufacturing. The abolition of patents will not lead to faster industrialization since the basis for the transfer of technological know-how from developed countries has been removed and the investment climate damaged. However, it will take these countries some time to realize these adverse consequences. 103 Rapport individuel 45 B On the other hand, we have to understand the enormous economic and political problems of the developing countries. There is a real need for increased industrialization and for the availability of life-saving drugs for the entire population. However, vast experience shows that these goals cannot be achieved by abolition of the protection of industrial property. It is an adequate patent system which provides the incentive for local research, local manufacture and investment in the chemical and pharmaceutical industry. I should like to suggest therefore that we lend our knowledge and our experience to these countries in assisting them in setting up a patent system which suits their purposes and favours international cooperation. (Bibliography, see pp. 96 and 97) 104 45B Importance of licenses on industrial property rights in industrial development especially as regards cooperation between the industrialized countries of Asia and the developing countries by Masahiko TAKEDA, Tokyo I. It is worthwhile to study whether it is useful or harmful to establish an industrial property system in a developing country in relation to her industrial development. Certain traditional scholars of patent law advocate that the rewarding of inventors with a monopoly is a good incentive to inventions, and that, together with the publication of the invention, such a reward will contribute to the development of industrial technology. On the other hand, there are others who oppose the establishment of industrial property systems in the developing nations. Their contention is that, if an industrial property system of the type existing in the industrialized countries is installed in a developing country under the present situation where the technology gap among the nations remains so wide, many of the applications for patent on high-level inventions in those developing countries will be by the inventors from the industrialized nations, and thus, the lion's share of the patent monopoly will end up in the hands of alien inventors, and that, even with regard to the contribution to the industrial development, which is one of the major reasons for establishing an industrial property system, progress may be very slow so long as the country has no sufficient industrial capital capac- ity since domestic capital may have to be supplemented by an inflow of foreign capital if a faster rate of industrial development is to be expected. This will, however, inevitably tend to invite the establishment of an economic colony where the foreign capital controls the market. So runs the thought of those holding this opinion. Analysis and evaluation of these two opposing views may provide an important key to the solution of the real meaning and problems of an industrial property system in a developing nation. Although these considerations may have a close relation with the theme that has been given to me today, they are not necessarily the same. The theme which has been assigned to me is "Importance of licenses on industrial property rights in industrial development". In other words, I am to study and review the role played by the license of industrial property rights in the industrial development of the developing nations on the premise of the existence of industrial property rights in some form or other. H. Statistical data relating to industrial property rights are abundant. Of these data, there are not few which will suggest the relationship between the licenses on industrial property rights and industrial development. One cannot but admit, however, that it is after all extremely difficult to establish directly the influence of licenses on industrial property rights upon the industrial development of a country when there exist a complex of many interdependent factors which contribute to the development of a nation's industry. Difficult as it may be to establish the proof, however, there will be none who will dispute the fact that, if licenses on industrial property rights are granted and put 105 Rapport individuci 45B into practice effectively and appropriately, their contribution is definitely important and substantial in the industrial development of the developing nation. A conspicuous example of the contribution of licenses on industrial property rights to the industrial development of a nation receiving such licenses is the case of Japan after World War II. Therefore, taking the case of Japan as an example, we will look into the actual contribution of the licenses on industrial property rights to Japan's industrial development, and further into what conditions existing in Japan have enabled her to effectively utilize the licenses for her industrial development. It must be noted that, even though the induction of foreign technology is important for the developing nations, the possibility of actual technology induction will be a matter of the distant future, unless a reasonably appropriate climate is prepared on the part of the recipient nation for the accommodation of such licenses. In the case of Japan, although her industrial strength and capacity was almost totally destroyed by World War II, she has succeeded in the reconstruction of her industry by virtue of the efforts of the people, coupled with the effective measures taken by the Government, as well as the adequate guidance of the General Headquarters of the Allied Occupation Forces, and by the technical and financial cooperation of foreign countries. Indeed, it is a well-known fact that Japan has achieved a remarkable industrial development in a surprisingly short period. The following statistics bear out this statement: (1) Number of licenses on industrial property rights and types of technology granted by foreign countries (No agreement having less than a one-year term is included.) Type of technology Electric equipment and appliances Transportation and handling equipment Other machines and equipment Metals and metal production Chemical industry Others Total Total 1949 1955 1960 1965 to 1954 to 1959 to 1964 to 1967 105 131 443 245 924 28 113 38 83 79 34 115 73 137 87 67 741 39 623 124 396 258 354 307 168 1592 378 970 731 446 577 2029 1711 4763 143 As shown by table (I), the number of licenses on industrial property rights increased drastically after 1960, when Japan had recovered from the postwar devastation and had become financially able to supply the necessary industrial funds for equipment investment in various industries. The types of the licensed technology, as seen from table (1), are concentrated in the fields of high-level technology and of production equipment, particularly in the chemical, electrical, transportation and handling equipment industries. 106 Rapport individuel 45 B S With regard to the above-listed licenses, we now look at table (2) to learn the countries of origin and the number of licenses granted by each of these countries of origin: (2) Number of licenses granted by country Country 1949 1955 1960 1965 to 1954 to 1959 to 1964 to 1967 USA Switzerland West Germany France United Kingdom Canada Netherlands Italy Others 313 46 23 345 35 49 22 26 10 15 24 20 44 Total 446 577 12 8 13 1 1219 155 255 11 63 121 21 30 51 Total 983 2860 105 190 83 139 57 341 517 180 294 102 128 72 120 46 23 85 269 2029 1711 4763 As seen from table (2), the countries of origin of the licenses are more or less limited to the industrially advanced countries with the United States of America far on the top with the majority of licenses granted. The statistics (3-5) show how Japanese industry has developed itself by virtue of the introduction of licenses from the industrialized nations. (3) Gross national product of Japan 60000 50000 40000 30000 20000 10000 1950 1955 1960 1965 1970 (Unit: 1 billion yens) 107 Rapport individuel 45B Japan's total exports 15000 12000 9000 6000 3000 1950 1955 1960 1965 1970 (Unit: 1 million US dollars) Number of cases of technology export by Japan 140 120 100 80 60 40 20 1950 108 1955 1960 1965 1970 Rapport individuel 45B What is revealed by the statistics (3-5) is the fact that Japan, in order to overcome her many years of technical retardation, has busied herself with importing and adopting various types of technology from the industrially advanced nations, particularly in fields where rapid progress has been made recently, and that she has succeeded in overcoming her technical retardation and in becoming a technically advanced nation by thoroughly digesting most of the imported technology and even elevating the technical level of what she has imported, and further that she has not only developed and expanded her own domestic production capacity to meet the ever growing demand of the nation but also has grown into one of the major exporting nations of both technology and merchandise. III. As has already been said, the introduction of technology from abroad naturally was one of the major factors among those factors which helped Japan in her rapid and remarkable industrial development. But the existence of many other conditions cannot be ignored. In this discussion, however, I shall focus the point of my argument on the subject of "technology introduction from abroad", namely, "licenses on industrial properties", and shall go over how and under what type of climate Japan has succeeded in getting so much foreign technology and examine how usefully and effectively she has made use of this licensed technology in industrially developing so successfully. The following items are considered to be the major contributing factors: National stability was established in all aspects, and there was little political and social insecurity. Except for a certain transitional postwar period, Japan continued to maintain a consistent policy of industrial expansion and improvement of the national life. As a result, Japan's industrial capacity has been greatly strengthened, and her economic reliability in the eyes of foreign nations has also been strengthened and elevated. The Japanese Government encouraged the introduction of foreign technology as a part of its policy. The encouragement by the Government of the introduction of foreign technology is common in developing countries. However, what is rather peculiar in Japan is that the Japanese Government has taken a consistent hard line in validating the license agreements placing a certain level of limitation on the royalty amount (rate) payable under the license contracts. Also in the induction of foreign investments, which normally arises in connection with the conclusion of a technical assistance agreement, the Japanese Government exercised strong restrictions either by applying the provisions of law or by establishing certain administrative guidelines. Although Government interference with regard to the rate of royalty has recently disappeared, the fact that MINI (Ministry of International Trade and Industry) has gained a bad reputation for this governmental interference is undeniable. Nor can it be denied, however, that by such a strong stand as maintained by the Government, the weak position of the Japanese side as a licensee in the negotiation of license contracts has been very well protected. Such a stand has further reduced the possible outflow of the Japanese currency to the minimum. The restriction of foreign 109 Rapport individuel 45 B capital flow into Japan used to be the constant target of foreign criticism. However, recently this restriction has been broadly relaxed. This foreign capital investment restriction also played an important role, even if only in the transitional period, in Japan's economic development. For, if foreign capital investment had been allowed to invade Japan unlimitedly, there would have been a danger of the eventual control of the Japanese domestic market by gigantic foreign investors, and this would have jeopardized the wholesome development of the national economy of Japan. Substantial increases in the capital available to the nation's industries made possible industrial application of the licensedforeign technology on the strength of domestic capital even though, in some cases, in the form of a "joint venture" with a limited amount of foreign capital. Although in the previous paragraph I mentioned that an unlimited inflow of foreign capital investment can jeopardize the wholesome growth of the national economy, there is, nevertheless, no way to avoid dependence on foreign capital investment if there is not a sufficient accumulation of domestic capital available for the practice of the introduced foreign technology. Very fortunately, however, Japan has had sufficient capital accumulation to effectively utilize and industrialize the imported foreign technology. The level of technical ability has been sufficiently high to permit Japan to easily absorb the introduced foreign technology. If the developing nation is to effectively utilize the licenses on industrial property granted by the industrially advanced nations, it is most important for the technical level of the licensee nation to be sufficiently high to absorb the introduced technology. The domestic demand for the licensed products has grown, and Japan has further been favored with advantageous conditions as the production base for the licensed products for the surrounding areas. Direct advance offoreign business into Japan has been restricted. During the last decade, the general Japanese living standard has been substantially raised, and domestic consumer demand has drastically increased. As a result, Japan has become an attractive market in the eyes of foreign countries. Nevertheless, the advance of foreign business into the Japanese market has been limited, while export to Japan of foreign products has not been totally liberalized. For this reason, the only effective way left for foreign business to gain any business profit in Japan was to collect royalties under the licenses granted on industrial property rights. Also, one of the factors promoting the advance of foreign technology into Japan is the fact that Japan stands as an industrial production country in the regions of Asia and, as such, she meets all requirements of a production center in satisfying the demands of the Asiatic region. The Japanese laws concerning industrial property rights and foreign technology introduction are well coordinated, so that the rights of the foreign licensors in license agreements are guaranteed. It is not necessary to mention that Japan is a member of the Paris Union, or that she has established industrial property laws. The facts of her membership in the Paris 110 Rapport individuel 45B Union and of her institution of industrial property laws, however, must have constituted a contributing factor in promoting Japan's reliability in the eyes of the foreign licensors during the transitional period of postwar confusion. Also, the presence of the penalty clause in the Japanese patent law against the non-use of patented inventions may have helped indirectly in expediting license grants in Japan. It is also undeniable that the guarantee of royalty remittance under the laws governing technical assistance agreements gives motivation to the foreign businessmen in granting licenses in Japan, although such guarantee may be considered only natural. (h) Fair and impartial treatment to the foreign parties is guaranteed in litigation or arbitration proceedings in the event of any dispute arising from a license agreement between the parties concerned. The fairness and impartiality of the Japanese courts and Japanese arbitration are internationally established. No case of prejudice against foreigners has been yet reported. Iv. The above-described conditions have made possible the induction of so many foreign licenses into Japan and the effective utilization thereof in her industrial development. These conditions are also generally considered as most desirable not only for Japan but also for all developing nations wishing to create a suitable climate for induction of foreign licenses on industrial property rights. Therefore, we shall look into whether or not these conditions are met by the developing nations in Asia at present. In the event no such climate is seen in these developing countries, no foreign businessman will be encouraged to enter license agreements, however strong may be the will of these countries for induction of foreign technology, and even if some technology is introduced, it will be nearly impossible to effectively link it to the development of industry. Most of the countries in Asia, except for certain specific areas, arc fairly stableboth politically and socially, and many of these Asian nations welcome the inflow of foreign technology with many preferential treatments provided. For example, in the Republic of Korea, preferential treatment is provided under the Foreign Investment Induction Law (1966, Law No. 1802) for induction of foreign capital and foreign technology. Under the said law, any royalty payment occuring from a license on industrial property is exempted from income tax for a period of 5 years from the conclusion of the license agreement, and for 3 years thereafter, the licensee enjoys a tax credit amounting to 50 % of the calculated taxable income amount. Other nations also, in most cases, have provided similar types of preferential tax benefits. As to the accumulation of industrial capital, it may be said that, in the case of a license grant to a key industry, there are comparatively few countries which can industrialize such licensed technology with their own capital. As a natural consequence, therefore, such a grant of license will inevitably accompany an induction of foreign capital. Here seems to lie the difficulty of bringing technology into the developing countries in Asia. The introduction of foreign capital itself is not harmful to the economic development of a nation, but if an unlimited inflow of foreign capital is allowed, it naturally will be linked with industrial control by the foreign investor and will result in economic colo- Ill Rapport individuel 45B nization by the industrially advanced nations. For this reason, there naturally arises a certain degree of interference by the governments of the developing nations in the inflow of foreign capital. But this action by the government tends to discourage the foreign businessman as it will conflict with his interests. The proper adjustment and coordination of these aspects will be the key to the future success of the industrial development in the developing nations in Asia. Although the technical level of these Asian nations does not necessarily come up to world standards, their intellectual capability is high enough to allow them to absorb and digest the technology of today without difficulty. Asia, with its vast geographical area and great mass of population, constitutes a market of great potentiality. It is a natural conclusion to assume that Asia as a whole will develop into a great economic market, once the countries in this region have developed their industries and improved their living standards and thus have boosted their own domestic demands. Furthermore, many of these Asian countries either have instituted or are preparing well-arranged laws relating to industrial property rights, and also have established well-coordinated relative regulations to legally guarantee the license agreements for the purpose of facilitating the induction of foreign technology. Taking such conditions into consideration, it can be said that the countries in this region are provided with an adequate climate for induction of foreign technology from the advanced nations and that, with an effective adoption and utilization of foreign licenses on industrial property, the contribution of these licenses to the development of the industries in these nations will be immense. V. As seen from the above discussion, the countries in Asia are fully qualified to be granted useful technical assistance by the industrialized countries, and, as a matter of fact, many of the advanced nations have actually extended both technical and financial assistance. Particularly, the number of instances of technical assistance extended by Japan to these nations is considerable, partly because of Japan's geographical closeness to these countries, and partly due to her relationship to these countries in connection with the payment of reparations arising from World War II. However, the cooperative relationship between Japan and these nations is not always satisfactory under the circumstances. One cause of this may be the distrust of Japan still lingering in the mind of the people of these nations, and another may be the method of Japan's technical assistance to these developing countries, since the Japanese licensors have tried to apply the same methods as the advanced nations used with them in the past, without completely understanding the specific circumstances in these areas of Asia. Perhaps, it can also be said that our racial resemblance is psychologically working on the minus side. These matters, therefore, must be seriously reconsidered by all Japanese concerned. A couple of statistical tables relating to Japan's technical assistance are given below. (No authoritative statistical figures relating to Japan's technical export are available. 112 Rapport individuel 45B The figures of the tables (1 and 2), therefore, do not necessarily represent definite, accurate data.) (1) Number of technical assistance agreements per country Country India Pakistan East Pakistan Taiwan Thailand Malaysia Ceylon Philippines Burma Viet-Nam Republic of Korea Hongkong Cambodia Singapore Total 1950 1955 1960 1965 to 1954 to 1959 to 1964 to 1969 10 41 10 9 Total 14 74 4 14 1 6 19 2 2 1 2 2 1 17 8 61 103 7 3 2 17 7 12 22 3 5 7 2 1 3 1 3 3 40 43 2 2 5 2 2 145 299 1 1 17 38 99 As seen from table (I), the number of instances of technical assistance from Japan to countries in Asia shows a conspicuous increase from the 1960s, when Japanese tech- nical development made remarkable progress and domestic industry was showing comparatively stable growth. Particularly, the number of technical assistance agreements with Taiwan, India and the Republic of Korea is conspicuously high. The following table shows Japan's technical assistance per industrial field. (2) Number of technical assistance agreements per industrial field Industrial electrical equipment Electrical wires and cords Communications equipment, radio, and TV Other electrical equipment and appliances Transportation and handling equipment Textile, spinning mills Other machines Metal products manufacturing process Medicine, drug, and agricultural chemicals Chemical industry Glass and ceramics Foodstuff Others Total 8 20 12 43 34 30 28 24 18 9 37 12 7 25 299 113 Rapport individuel 45 B As table (2) indicates, the number of licenses are by far the highest in the field of processes for manufacturing electrical equipment and appliances including manufacturing technology for communications equipment, radio, and TV sets. Following this come chemicals, transportation and handling equipment, textiles and spinning mills. These figures indicate both that Japan has excelled comparatively more in the technology of these fields and that the demand of the developing nations in Asia has been stronger in these particular areas. VI. In this brief report, I have analyzed the various conditions necessary for the developing countries in the induction of technical assistance from industrialized nations, and also have studied whether or not such conditions already exist in the countries in Asia. But what I wish to stress here is that however important or necessary may be the licenses on industrial property for industrial development of the developing nations, there will be no success in technical assistance, unless a good relationship of mutual trust is established between the licensors and licensees. Viewing this in the light of the licensor nation, it should be noted that the license offering party, upon the decision of its business policy in providing licenses, should keep in mind that the economic development of the licensee nation and the improvement of its welfare are no less important than the pursuing of profit for its own benefit, and that there will be no success in technical or financial assistance if these matters are ignored. It also is important to bear in mind that in the course of the contract negotiations, as well as in the performance of the contract, the licensor should try to gain a complete understanding of the local tradition, customs and the cultural background of the license recipient nation, and that any one-sided attitude due to the lack of such understanding may result in an undesirable situation of antagonism and distrust. In many cases, the people of the advanced nations are apt to think their system or standards are always right, and try to force the people of the developing nations to learn or accept their standards or system. It must be remembered that any such forcefulness, even if based on genuine goodwill, tends to lead to failure. On the other hand, the party receiving the license should try its best to overcome the existing differences of custom, tradition and culture and the language difficulties, and to communicate thoroughly what it really wants to the other party. Generally, the licensees, who are in a weaker position, do not try to assert themselves strongly enough, because they are excessively hasty to obtain technology induction. If such an attitude prevails, lasting, good licensorlicensee relationships will be difficult to achieve. We, the Japanese, know well from our past experience as a licensee nation that many disputes between the licensor and the licensee arise from the lack of thorough mutual communication, or mutual understanding. When searching for the root of a dispute, very often it turns out to be nothing but a minor misunderstanding, which, however, tends to develop into an irrevocable misgiving between the parties concerned, and which later may build itself up into a national distrust and antagonism, and even to a mutual national contempt. 114 Rapport individuel 45 B Summary I. During the last two decades, Japan has built herself from a developing country into one of the highly industrialized nations. This remarkable industrial development owes greatly to the role played by the licenses on industrial property rights provided by the industrially advanced nations. The reason that the licenses on industrial property rights have contributed to such a high degree to the development of the Japanese industry is attributable to the fact that, in the first place, the number of licenses granted by foreign licensors has been large since they considered grant of license in Japan would be in their best interest and benefit, and that, in the second place, the Japanese industries have made good and effective use of these granted licenses. The reason why so many licenses have been granted in Japan and these licenses have been effectively utilized by the Japanese industries is due to the existence of the following conditions: National stability was established in all aspects, and there was little political and social insecurity. The Japanese Government encouraged technology induction as part of its policy. Substantial increases in the capital available to the nation's industries made possible industrial application of the licensed foreign technology on the strength of domestic capital - even though, in some cases, in the form of a "joint venture" with a limited amount of foreign capital. The Japanese technical level has been elevated sufficiently to absorb the introduced technology. The domestic demand for the licensed products has grown strong, and further Japan has been favored with advantageous conditions as the production base of the licensed products for the surrounding areas. Direct advance of foreign business into Japan has been restricted. The Japanese laws concerning industrial property rights and foreign technology induction are well coordinated, so that the rights of the licensors in license agreements are guaranteed. Fair and impartial treatment to the foreign parties is guaranteed in litigation or arbitration proceedings in the event of any dispute arising from a license agreement between the contractual parties. II. The above-described conditions are considered as the general conditions necessary not only for Japan but also for any developing nation if there is to be an effective introduction of foreign technology contributing to the development of a nation's industry. In this respect, the developing nations of today in Asia are provided with most of the above- listed conditions except for the accumulation of industrial capital. As a means to strengthen the industrial capital, the induction of foreign capital may naturally be considered. However, careful thought must be given to the control of foreign capital since 115 Rapport individuel 45B the inflow of foreign capital is apt to invite the undesirable consequence of foreign control of the nation's economy and business. ifi. There are many instances of technical tie-ups between the industrialized nations and the developing countries in Asia. The results, however, are not always successful. Lack of mutual understanding and trust among the parties concerned may be cited as one of the main reasons for failure. Iv. Technical assistance to the developing nations may be very important and highly necessary. Important and necessary as it may be, the key to success is in the establishment of a relationship of mutual understanding and trust. For this purpose, it is important that the licensor on its part should not indulge in pursuing its own profit alone but also should consider the economic development and the improvement of the welfare of the nation to which the technical assistance is provided. It is also important that the licensor should try to understand sufficiently the local customs and tradition as well as the cultural background of the country in the process of the license agreement negotiation, and in the performance and operation of the provisions of the agreement. While, on the other hand, the licensee on its part should try its best to overcome the barriers of custom and language difference, and to make the other party understand what the licensee really wants. Many of the examples of failure in license agreements in Japan have been caused by the lack of sufficient mutual understanding between and among the parties concerned. In this connection, there is a danger that this may not be confined to a failure merely between the contractual parties alone but may develop into a grave mistrust of the nation providing the technical assistance by the nation receiving such assistance. Résumé I. Pendant les dernières vingt années, le Japon s'est développé d'un pays en voie de développement en une nation comptant parmi les plus industrialisées. Ce remarquable développement industriel est dû en majeure partie au rôle joué par les licences sur les droits de propriété industrielle fournies par les nations industriellement avancées. Les raisons pour lesquelles les licences sur les droits de propriété industrielle ont contribué à un tel degré au développement de l'industrie japonaise sont attribuées au fait que, tout d'abord, le nombre des licences accordées par les concédants a été important puisqu'ils considéraient qu'accorder des licences au Japon servirait au mieux leurs intérêt et bénéfice, et que, deuxièmement, les industries japonaises ont utilisé bien et de façon efficace les licences accordées. La raison pour laquelle de si nombreuses licences ont été cédées au Japon et ces licences ont été efficacement utilisées par les industries japonaises est due à l'existence des conditions suivantes: 116 45B Rapport individuel La stabilité nationale fut établie sous tous les aspects, et il y avait peu d'insécurité politique et sociale. Le gouvernement japonais a encouragé l'introduction de technologies comme partie de sa politique. Grâce à de substantielles augmentations du capital disponible par les industries de la nation, l'application industrielle de la technologie étrangère licenciée fut possible avec la force du capital domestique - même dans quelques cas sous la forme d'une entreprise en participation avec un montant limité de capital étranger. Le niveau technique japonais s'est élevé suffisamment pour absorber les technologies introduites. La demande domestique pour les produits licenciés est devenue forte et, de plus, le Japon a été favorisé par des conditions avantageuses comme base de production des produits licenciés pour les régions environnantes. L'avance directe des entreprises étrangères au Japon a été limitée. Les lois japonaises sur les droits de propriété industrielle et l'introduction des technologies étrangères ont été bien coordonnées de façon que les droits de ceux qui accordent les licences soient garantis. Un traitement équitable et impartial du partenaire étranger est garanti dans les poursuites de litige ou d'arbitrage en cas de conflit surgissant d'un accord de licence entre les parties contractuelles. II. On considère les conditions mentionnées ci-dessus comme les conditions générales nécessaires non seulement pour le Japon mais aussi pour toute nation en voie de développement, s'il doit y avoir une introduction efficace de technologies étrangères contribuant au développement de l'industrie d'une nation. Dans cet ordre d'idée, les nations asiatiques en voie de développement aujourd'hui sont munies de la plupart des conditions énumérées ci-dessus sauf l'accumulation du capital industriel. On peut naturellement considérer l'introduction de capitaux étrangers comme moyen de renforcer le capital industriel. Cependant, il faut considérer avec prudence le contrôle du capital étranger, étant donné que l'afflux du capital étranger est susceptible d'apporter comme conséquence indésirable «l'influence étrangère sur l'économie et les affaires de la nation». IlL Il y a de nombreux exemples d'unions techniques entre les nations industrialisées et les pays asiatiques en voie de développement. Cependant, les résultats ne sont pas toujours un succès. L'une des principales raisons d'échec qu'on peut citer est le manque de compréhension et de confiance mutuelles entre les parties intéressées. Iv. L'assistance technique aux nations en voie de développement peut être très importante et de la plus haute nécessité. Aussi importante et nécessaire qu'elle puisse être, la 117 Rapport individuel 45 B clef du succès se trouve dans l'établissement de relations de compréhension et de confiance mutuelles. Pour ce faire, il est important que celui qui accorde une licence ne Se laisse pas aller à rechercher seulement son propre profit, mais qu'il considère aussi le développement économique et l'amélioration de la nation à laquelle il fournit l'assistance technique. Il est de même important que celui qui donne la licence essaie de comprendre suffisamment les coutumes locales et la tradition aussi bien que le fonds culturel du pays lors des négociations d'accord de licence et lors de l'exécution des clauses de l'accord. D'autre part, le licencié de son côté se doit d'essayer de faire de son mieux pour surmonter les barrières de la différence de coutumes et de langue et de faire comprendre à l'autre partie ce que le licencié veut exactement. De nombreux exemples d'échec d'accords de licence au Japon résultent du manque de compréhension mutuelle suffisante entre les parties intéressées. Dans cet ordre d'idée, le danger est que ceci ne soit pas simplement limité à un échec entre les parties contractuelles, mais puisse se développer en une grave défiance de la nation recevant l'aide technique envers la nation fournissant cette aide. Zusammenfassung I. In den letzten zwanzig Jahren hat sich Japan vom Niveau eines Entwicklungslandes zu einem hochindustrialisierten Staat emporgearbeitet. Diese bedeutende industrielle Entwicklung wurde zu einem nicht unbedeutenden Teil durch Lizenzen für gewerbliches Eigentum ermöglicht, die von den hochentwickelten Ländern vergeben wurden. Die Gründe, dass die Lizenzen gewerblichen Eigentums in einem solch hohen Grad zur Entwicklung der japanischen Industrie beigetragen haben, sind einerseits auf die Tatsache zurückzuführen, dass die Zahl der von ausländischen Lizenzgebern vergebenen Lizenzen gross war, die eine Lizenzvergebung nach Japan in ihrem eigenen Interesse sahen, und dass andererseits die japanische Industrie diese vergebenen Lizenzen auf die beste und wirksamste Weise ausgenützt hat. Die Gründe, warum so viele Lizenzen nach Japan vergeben wurden und dass diese von der japanischen Industrie so geschickt ausgenutzt wurden, sind auf folgende Tatsachen zurückzuführen: Nationale Stabilität in jeder Hinsicht, wodurch politische und soziale Stabilität der Nation garantiert wurden. Die japanische Regierung unterstützte die Einfuhr ausländischer Technologien. Durch eine wesentliche Erhöhung des Kapitals, das der einheimischen Industrie zugänglich gemacht wurde, war die industrielle Anwendung der lizenzierten ausländischen Technologie mit inländischem Kapital ermöglicht, obwohl in einigen Fällen internationale Zusammenschlüsse mit begrenztem ausländischem Kapital nicht zu vermeiden waren. Das technische Niveau Japans wurde in ausreichender Weise erhöht, um die eingeführten Technologien verarbeiten zu können. Im Inland stieg die Nachfrage nach den in Lizenz hergestellten Produkten, und ausserdem wurde Japan ein Vorzugsstatus als Produktionsbasis für die Lizenzherstellung von Produkten für die anliegenden Länder gegeben. 118 Rapport individuel 45 B Ein direktes Fussfassen ausländischer Unternehmen in Japan blieb beschränkt. Die japanischen Gesetze zum gewerblichen Rechtsschutz und die Einführung ausländischer Technologien wurden gut aufeinander abgestimmt, so dass die Rechte der Lizenzgeber in Lizenzabkommen gewährleistet sind. Im Falle von Meinungsverschiedenheiten, die aus einem Lizenzabkommen zwischen den Vertragspartnern entstehen können, wird eine faire und unparteiische Behandlung des ausländischen Partners bei Rechtsfällen oder Schiedssprüchen garantiert. II. Die oben angeführten Bedingungen sind allgemeingültige Bedingungen, die nicht nur für Japan, sondern auch für jedes Entwicklungsland notwendig sind, um ausländische Technologien auf eine wirksame Weise zu importieren, damit diese zur Entwicklung der Industrie des Landes beitragen können. In den Entwicklungsländern in Asien findet man heute die meisten der oben aufgeführten Bedingungen, mit Ausnahme des erforderlichen Industriekapitals. Die Investierung ausländischen Kapitals zur Stärkung des Industriekapitals kann natürlich in Betracht gezogen werden, jedoch dürfen dabei auch nicht gewisse Kontrollmassnahmen ausser acht gelassen werden, da das Einfiiessen ausländischen Kapitals leicht ein «unerwünsehtes Übergewicht in der Wirtschaft und Industrie des Landes» hervorruft. ifi. Es gibt viele Beispiele technischer Zusammenschlüsse zwischen den industrialisierten Ländern und den Entwicklungsländern in Asien. Die Ergebnisse sind aber nicht immer positiv. Ein mangeindes gegenseitiges Verständnis und Vertrauen zwischen den Parteien kann als einer der Hauptgründe für solche Fehlschläge angeführt werden. IV. Technische Hilfe für die Entwicklungsländer mag wohl sehr wichtig und äusserst notwendig sein. Wie wichtig und notwendig sie auch immer sein mag, die Grundlage für ihren Erfolg ist das Zustandekommen eines gegenseitigen Verständnisses und Vertrauens. Zu diesem Zweck ist es von Bedeutung, dass der Lizenzgeber nicht allein auf die Erzielung seines Gewinns bedacht ist, sondern auch die wirtschaftliche Entwicklung und eine Verbesserung der Wohlfahrt des Landes in Betracht zieht, das die technische Hilfe erhält. Es ist auch wichtig, dass der Lizenzgeber versuchen sollte, einheimische Sitten und Gebräuche sowie auch die Kultur des Landes zu verstehen, damit bei den Lizenzverhandlungen und bei der Durchführung der Vertragsklauseln keine unnötigen Missverständnisse entstehen. Auf der andern Seite sollte der Lizenznehmer sein Bestes versuchen, die aus den unterschiedlichen Sitten und den Sprachschwierigkeiten entstehenden Hindernisse zu überwinden, und dem Partner klar und deutlich zu verstehen geben, was er selbst wirklich will. Viele fehigeschlagene Lizenzabkommen in Japan lassen sich auf ein mangelndes Verständnis der betroffenen Parteien zurückführen. Dabei besteht die grosse Gefahr, dass es nicht bei dem Fehlschlag zwischen den betroffenen Vertragspartnern allein bleibt, sondern dass es sich zu einem tiefen Misstrauen des Empfängerlandes gegen das Geberland ausweitet. 119 45 B Limitations in the exercise of industrial property rights in developing countries by Stephen P. LADAS, New York Although we may now regard technology as a mixed blessing in highly industrialized countries, the leaders and governments of countries with a less developed market economy aspire to speedy industrialization as the surest means of achieving an improved standard of living for their people. It is not my purpose here to discuss the proposition that industrial property and the patent system in particular has played and is playing an essential part in the process of industrialization of countries that have had a large economic progress. Nor do I wish to dispute the proposition that the patent system has not benefited to the same extent the part of the world which we describe as developing countries. This is certainly due to many causes outside the patent system, but there is a strong feeling at large in this part of the world that an improved patent system may enhance their capacity to achieve a larger and speedier economic development. This view is related to the broader problem of "facilitating the transfer of patented and unpatented technology to developing countries and enhancing their ability to adopt and use such foreign technology in the implementation of their development programs" - to use the words of the report of the Secretary General of the United Nations on "The Role of Patents in the Transfer of Technology". This broader problem is for nearly a decade now being actively dealt with by special agencies of the United Nations and by other international organizations. The problem must be and is looked at in a wider framework and with an historical perspective. It is an undeniable fact that, so long as developing countries have not created the conditions under which they may develop by their own research, technical training and capital resources the technology needed for industrialization, they must depend on its importation from foreign sources. Indeed, even in developed countries, success of industrial enterprises in national and international competition requires a continuous search for new technology, internally developed or acquired from others, either through patent licenses or through know-how licenses. The pragmatic view of patent law is that patents are granted with their inherent exclusive privileges not as a reward for the inventions made but in order to encourage investment and creative efforts for the satisfaction of human needs, and for social and economic progress. This grant permits speculative capital responding to risks and ventures to back the introduction of a new invention, to work it out in practice as a concrete product, and to bring it into commercial channels on a large scale. It is this view that resolves the inherent dilemma: on the one hand, monopolies are prima facie against the public interest; on the other hand, patents are monopolies deliberately granted by the State in the public interest because they foster investments and new techniques. The stronger the monopoly, the greater the incentive to research and development. Conversely, if the monopoly is whittled away, the incentive may not be great enough to achieve the desired end. 120 Rapport individuel 45 B It is well known that the number of patents taken out in less developed countries is far smaller than in developed countries. They are taken out in two cases: first, in order to establish import-substituting local manufacturing industries. These were for a long time encouraged by governments, by local capital and by management. They saved developing countries the foreign exchange needed to import products required for the satisfaction of human needs. These industries created an economy capable of using local human and material resources, acquiring technical know-how, and developing local trained personnel and management but not the capability to reap the benefits of an export economy. Secondly, patents were obtained in developing countries not in order to establish local industry but with the aim of protecting a profitable export trade for finished products. Insofar as these products were fully protected by patents in manufacturing foreign countries, there was no serious disadvantage created for developing countries. In the absence of access to technical know-how and a capacity to sift technical information and employ it for their needs, developing countries could not create independently local industry for the effective application of new inventions. However, insofar as the finished products could be imported from countries where there were no patents and where they could be made and sold at cheaper prices, developing countries were prejudiced by granting what amounted to a commercial monopoly to foreign patentees. The proportion of these cases must not be exaggerated. The occasions where products protected by patentee's exclusive right may be manufactured in a country where no patent has been or can be obtained are, in the generality of industries, rather rare. Competitive factors generally step in to correct the position. Businessmen do not like to lose foreign markets. The real problem for developing countries is to entice capital, foreign and domestic, to invest in local manufacturing industries to a far larger extent than in the past, and capable not only to substitute for imports but also to develop local human and natural resources and acquire the benefits of an export economy. The question is how can the patent system help in this higher technical development. Here again we come to the dilemma which I mentioned before. There must be created a favourable climate for investment of venture capital in new inventions and new technology, but at the same time the monopoly and privileges granted must be moderated sufficiently to serve the public interest. Since inventions and advanced technology are generated by research and by a broad body of technical knowledge and technicians, developing countries must of necessity remain for some time to come tributary to foreign invention. Not only in the sense that most patents will be taken out by foreigners (this is indeed true even for many highly industrialized countries) but also in the sense that foreign enterprises must furnish the capital and the technical information and training to enable new inventions and technology to be adapted and used in the developing countries. In this connection, it must be recognized that private enterprises seek to operate where the conditions are most favourable. They must make their decision after analyzing various factors, such as the existence of an efficient labour force, availability of raw materials, transportation facilities, proximity of markets, taxation, foreign exchange conditions, economic infrastructure, and general political and legal environment and stability. 121 Rapport individuel 45 B On the other hand, developing countries are in a certain weak bargaining position because they cannot by themselves create a self-sustainable industrialization. But on the other hand, they afford new markets and they can take advantage of the fact that most foreign investments are "defensive", in the sense that it the producers continued operating in their country only they would lose their markets to foreign competitors. This is the curious contrast. Enterprises are reluctant to venture abroad. They would prefer staying home, but they must go out if they are to protect their markets. A recent Harvard Business School study has reached this conclusion and explanation of the American foreign investment of 78 billion dollars by 1970, and still growing by 8 billion yearly. To obtain, maintain and increase their market in developing countries, foreign enterprises must accept limitations in the exercise of their patent privileges not only as the rational counterpart of the grant but also as a matter of sharing in the responsibility for social and economic progress of developing countries which ultimately will benefit such enterprises as well as the countries concerned. Some of these limitations are obvious. They exist in most of the highly industrialized countries as well. They are to exploit the patent in the country directly or through a licensee "to the extent of satisfying the demand for the patented articles in the country on reasonable terms and to the fullest extent that is reasonably practicable" (to use the terms of the British Patents Act). Importation of the patented products from abroad should not be deemed to constitute the required exploitation. Such exploitation should be required to commence within a reasonable time, and this is now internationally recognized to be a term of 3 years from the grant of the patent. In the absence of exploitation, the patent should be liable to compulsory license that may be granted to any party interested in manufacturing locally if no voluntary license on reasonable terms can be agreed upon. Of course, it must be remembered that there is a difference from industrialized countries in that, because of widespread technology and competence in private economy, the system of compulsory license works by itself in those countries, whereas in the ambivalent economy in developing countries the government may have to take the initiative in enforcing the limitation, which means that government and private technical resources must be focused on the object. They are to permit compulsory license even without waiting for the period of 3 years from the grant, for causes of public interest, such as public health, urgent requirements of national economy or national defense. Such compulsory license for public interest is well recognized in many developed countries, although the notion of public interest may differ from country to country. So long as reasonable compensation is paid to the patentee, the public interest must dominate the private right. The governments of developing countries should have the right to prohibit restrictions in patent licenses which are against the public interest. Such restrictions are already prohibited in developed countries by what is known as antitrust law or rules of competition. Such restrictions are: (a) tying clauses requiring the licensee to acquire unpatented intermediate goods and components from the patentee or sources designated by him. Such a clause may be 122 Rapport individuel 45 B permitted only when such goods and components are not locally available and the price stated by the licensor corresponds to normal levels in the international market; price-fixing clauses by which the licensor fixes the prices of sale and resale of the patented products by the licensee; clauses prohibiting the use by the licensee of competitive technology; excessive grant-back clauses requiring the licensee to turn over to the licensor all developments and improvements made by the licensee in practicing the patented invention; clauses requiring the licensee to pay royalties for unused patents. 4. Developing countries are particularly anxious to free local licensees from any restriction to export from the developing country the patented products. This is a subject of great interest to such countries because it affects their ability to develop an export economy and to supplement thereby the limited or gradually reduced foreign income from the sale of raw materials or unfinished products. Restrictions against export may be implicit or explicit. They are implicit in the case where the manufacturing licensee in a developing country is owned or controlled by the parent company in a developed country. This can only be a matter of speculation since there may not be a written agreement setting out the restriction. Some enterprises do enter into agreements with their foreign subsidiaries as a matter of orderly keeping of records, for tax purposes or for enabling compliance with foreign exchange regulations. Refusing to a foreign company majority ownership or control of a local manufacturing subsidiary is not a proper solution, particularly in industries in which high investment in research and development is necessary, and in which foreign companies are unwilling to let control of patents and know-how get out of their hands. Explicit restrictions against export are made in license agreements with independent licensees, involving the use of patents, know-how and trademarks. They are revealed through the legal requirements for registration or approval of agreements. The restrictions against exports by controlled or independent licensed manufacturing enterprises in developing countries are not necessarily harmful. They may foster internal economic growth and efforts to reduce costs and satisfy local demands. Also, such restrictions may not be unjustified. Parent companies in developed countries may understandably be concerned by competition from firms in developing countries with cheap labour and materials. The parent company may already have an export trade in a particular market which it wishes to retain for itself, or the parent company may have granted exclusive license rights to local firms in other export territories. All of this shows that there are conflicting interests in terms of economic and trade objectives between the two groups of countries and that the only practical solution is an effort to reconcile these on a rational basis satisfactory to both. There are many cases where the export restrictions are retained as a matter of standing pattern or historical routine, and without a real economic justification. Then the law of comparative advantage should rule the agreement. If the foreign enterprise can have its compensation by adequate profits or reasonable royalties, it should be willing to yield in the matter of export by licensees. 123 Rapport individuel 45 B The fact of the matter is that, according to reliable figures relating to production and sale by local subsidiaries of foreign manufacturing companies, the picture with respect to exports is quite unsatisfactory. It is not unreasonable on the part of developing countries to ask that restrictions affecting the ability to export should be avoided unless they are really necessary to protect vital economic or legal interests of the parent enterprises. The governments may help by inquiring for the reasons of such restrictions and recognizing their need when valid in the appropriate cases. Ultimately, licensing is a business proposition primarily and as such it must be profitable to both parties, else it may not be entered into. In conclusion, it is believed that the future of international trade and the long-term economic progress of the peoples of the earth requires limitations in the exercise of industrial property rights in developing countries along the lines suggested in the preceding exposition. Summary Developing countries must depend on importation of technology, patented and unpatented, from foreign sources. This places them in a weak bargaining position, but on the other hand, they afford new markets for developed countries and investment opportunities for local industries. We must accept the view of developing countries that the patent system has not benefited them sufficiently for several reasons, but that an improved system suited to their needs may enhance their capacity for speedier industrialization and development of an export economy. Nationals of developed countries must accept limitations of their patent monopolies and desist from the imposition of restrictions prejudicial to the public interest of developing countries including restrictions to export when these are not justified by any need to protect vital economic or legal interests of the patent owners. Résumé Les pays en voie de développement sont contraints d'importer de l'étranger leur technologie, qu'elle soit brevetée ou non brevetée. Ceci les place dans une position de faiblesse du point de vue commercial; mais d'un autre côté, ils apportent des marchés nouveaux pour les pays développés et des occasions d'investissements pour les industries locales. Nous devons reconnaître avec les pays en voie de développement que le système des brevets ne les a pas avantagés suffisamment, pour plusieurs raisons, et qu'un système amélioré adapté à leurs besoins pourrait accroître leur capacité d'industrialisation accélérée et de développement d'une économie d'exportation. Les nationaux des pays industrialisés doivent accepter des limitations des monopoles conférés par leurs brevets, et renoncer à imposer des restrictions préjudiciables à l'intérêt public des pays en voie de développement, y compris les restrictions à l'exportation quand elles ne sont pas justifiées par un besoin de protection des intérêts économiques ou juridiques vitaux des titulaires des brevets. Zusammenfassung Entwicklungsländer sind auf die Übernahme patentierter oder nichtpatentierter Technologien aus ausländischen Quellen angewiesen. Dies versetzt sie in eine schwache 124 Rapport individuel 45B Verhandlungsposition, doch andererseits stellen sie für entwickelte Länder neue Märkte und für einheimische Industrien Investitionsmöglichkeiten dar. Wir können nicht umhin, der Auffassung von Entwicklungsländern beizupflichten, dass das Patentsystem aus verschiedenen Gründen ihnen nicht genügend Vorteile gebracht hat, dass aber ein verbessertes System, das ihren Bedürfnissen angepasst ist, die Möglichkeiten ihrer schnelleren Industrialisierung verbessern und die Entwicklung einer Exportwirtschaft begünstigen kann. Angehörige von entwickelten Ländern müssen Einschränkungen ihrer ausschliesslichen Patentrechte auf sich nehmen und von der Auferlegung von Beschränkungen Abstand nehmen, die das öffentliche Interesse von Entwicklungsländern beeinträchtigen. Dazu gehören auch Exportbeschränkungen, wenn diese nicht durch die Notwendigkeit des Schutzes vitaler wirtschaftlicher oder rechtlicher Interessen der Patentinhaber gerechtfertigt sind. 125 45 B Hongrie Rapport au nom du Groupe hongrois par MM. Endre TAKATS et Mihàly TABORI Le Groupe hongrois désire souligner - prenant prétexte de la résolution du Congrès de Tokyo - que le développement de la protection de la propriété industrielle et l'application pratique de ses institutions diverses sont d'une haute portée au point de vue du développement de l'industrie des pays en voie de développement et de l'accroissement futur de leur économie nationale. La codification des règles juridiques sur la protection de la propriété industrielle et leur mise en vigueur elles-mêmes ne vont sans doute pas résoudre les problèmes de l'évolution économique et technique dans les pays en voie de développement; tout de même, nous pensons qu'elles sont indispensables pour que les pays industriels avancés mettent leurs biens immatériels et matériels à la disposition des pays en voie de développement pour aider directement leur développement par le transfert de ces biens. C'est pourquoi nous approuvons l'initiative de fournir des modèles de règles juridiques sur la protection de la propriété industrielle pour les pays en voie de développement afin de faciliter leur emploi au cours de la codification de leurs législations nationales. A notre avis, dans le domaine de la protection de la propriété industrielle, les formes de protection qui peuvent être d'importance pour ces pays sont: le brevet, le ,nodèle d'utilité, la marque de fabrique et de commerce, le dessin et le modèle. Au point de vue de l'utilisation des brevets étrangers, les contrats de licence sont d'une haute portée dans les pays en voie de développement. Le système de la déclara- tion du breveté d'être prêt à consentir des licences aide également l'utilisation des brevets étrangers par des moyens juridiques. Il est à noter cependant qu'outre les licences relatives aux brevets, ce sont les licences relatives au know-how ou les licences combinées relatives aux brevets et au know-how qui ont une importance croissante justement par rapport aux pays en voie de développement. Pendant l'établissement des bases du développement industriel, l'acquisition du know-how est presque plus importante dans la première étape. Il est obtenu, dans la plupart des cas, en rapport avec le transfert de la documentation ou de l'achat d'usines complètes et l'assistance technique y afférente. En exposant les idées susmentionnées, nous avons déjà pris parti pour le maintien d'un système de brevets dans les pays en voie de développement, système qui paraît être nécessaire pour garantir l'évolution économique et sociale de ces pays et profiter des avantages du développement technique. C'est pourquoi nous approuvons le rapport du Groupe suisse, parce que nous aussi sommes d'avis que les avantages du maintien de la protection des brevets surpassent les inconvénients de celui-ci dans les pays en voie de développement. En matière de protection des brevets, la définition de la nouveauté et de la méthode de recherche de la nouveauté est un des problèmes les plus importants. Nous pensons 126 Hongrie 45 B qu'en premier lieu on doit définir le degré de nouveauté requis par le pays en voie de développement pour la reconnaissance d'un brevet et les méthodes qu'il désire employer pour la recherche de la nouveauté. Sous ce rapport, on pourrait proposer comme solutions: le recours à un organe de recherche de nouveauté qui existe et fonctionne dans un pays industriel avancé (par exemple l'Institut international des brevets de La Raye), le recours à un organe de recherche de nouveauté établi en commun par un groupe de pays en voie de développement, si le brevet a été demandé avec une priorité établie dans un pays industriel, la reconnaissance de la recherche de nouveauté ayant été effectuée relativement à la première demande. A notre avis, les solutions sous a) ou b) semblent plus avantageuses pour les pays en voie de développement; par ailleurs, la solution sous c) est plus favorable du point de vue économique. Ensuite, il nous semble utile de recommander l'introduction d'une langue de travai[ intermédiaire qui pourrait permettre de conduire la procédure de délivrance de brevets et la recherche de nouveauté sans avoir recours aux traductions. Au cours de l'utilisation des brevets dans les pays en voie de développement se pose la question de l'emploi des licences obligatoires. Au point de vue de l'évolution de l'industrie nationale des pays en voie de développement, la réalisation rapide et l'emploi des inventions brevetées sont surtout de haute importance. Si cela ne semble pas assuré de la part du titulaire du brevet, il faut nécessairement assurer par la législation nationale la faculté d'une application pratique de la licence obligatoire. A notre avis, la législation nationale - en harmonie avec la teneur de l'article 5, paragraphe (4) de la Convention d'Union de Paris - devrait prévoir la possibilité de la licence obligatoire. L'enregistrement des titres de protection de la propriété industrielle, l'ordre des dépôts et l'organisation de l'administration sont assez coûteux pour les pays en voie de développement s'ils veulent les organiser séparément, chacun pour ses propres ressortissants. C'est pourquoi nous recommandons une des solutions suivantes pour l'établissement du système de protection de la propriété industrielle dans les pays en voie de développement: Les pays en voie de développement - en retenant leurs dispositions régionales ou linguistiques - peuvent former en commun des offices de la propriété industrielle pour la réception des dépôts établissant les titres et pour en tenir les registres nécessaires. Dans chacun des pays en voie de développement, liés par un traité, on peut faire l'inspection des dépôts en matière de propriété industrielle dans l'office désigné, suivant la publication; les pays membres reconnaissent la date du dépôt et tous les effets juridiques y afférents. A la base d'un traité interétatique, ce système peut être soumis à un développement ultérieur de façon qu'un brevet déposé et délivré dans n'importe quel pays membre soit à la fois valide dans tous les pays ayant adhéré au traité. En ce qui concerne l'enregistrement et l'administration des titres à la protection de la 127 Hongrie 45 B propriété industrielle, on doit en général aspirer à établir une réglementation simple et claire, tout en laissant place à l'appel, aux actions judiciaires et contentieuses et dans le cas de contrefaçon à la poursuite de celle-ci. Summary Starting from the decision taken at the Tokyo Congress, the Hungarian Group emphasizes that the industrially developed countries should necessarily n-iake available their intellectual capitals and material goods for the developing countries. In the field of the protection of industrial property, primarily the patent, utility model, trademark and design are of considerable importance for the developing countries, but the importance of patent licenses as well as of combined patent and know-how licenses is not to be left out of consideration either. The maintenance of the patent system seems to be advantageous also for the developing countries. Further on, the report proposes some alternative solutions for the developing countries relating to the novelty examination and the use of a common working language. The earliest possible realization and practical application of the patents in the developing countries are of utmost importance, thus the possibility should be afforded to the national legislations for the practical use of compulsory licenses. Finally, the report suggests various solutions for the registration of industrial property rights and for the organization of their management. Zusammenfassung Vom Beschluss des Kongresses in Tokio ausgehend, betont die ungarische Landesgruppe die Notwendigkeit, dass die industriell entwickelten Länder ihre geistigen Werte den Entwicklungsländern zur Verfügung stellen. Auf dem Gebiet des gewerblichen Rechtsschutzes sind in erster Reihe das Patent, das Gebrauchsmuster, das Warenzeichen und das Geschmacksmuster für die Entwicklungsländer wichtig, doch kann auch die Bedeutung der Patentlizenzen sowie der kombinierten Patent- und Know-how-Lizenzen nicht ausser acht gelassen werden. Die Beibehaltung des Patentsystems scheint auch für die Entwicklungsländer vorteilhaft zu sein. Im weiteren werden einige alternative Lösungen bezüglich der Methode der Neuheitsprüfung von Erfindungen sowie die Verwendung einer gemeinsamen Arbeitssprache empfohlen. Für die Entwicklungsländer ist die möglichst baldige Realisierung und praktische Verwertung der Patente von vorrangiger Bedeutung; deshalb sollten die nationalen Gesetzgebungen auch die Möglichkeit der praktischen Anwendung von Zwangslizenzen sichern. Schliesslich schlägt der Bericht verschiedene Lösungen zur Registrierung der gewerblichen Schutzrechte und zur Organisierung ihrer Verwaltung vor. 128 Question 51 B Application de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales de 1961 Rapports Question 51 B Application of the International Convention for the protection of new varieties of plants of 1961 Reports Frage 51B Anwendung des internationalen tYbereinkommens zum Schutz von Pflanzenzüchtungen von 1961 Rapporte 9 129 51B Rapport de la Commission spéciale Membres: E.A. VAN NIEUWENHOVEN HELBACH (Pays-Bas), Président F. WUESTHOFF (Allemagne) Co-Président R.E. BLUM (Suisse) P. MATHÉLY (France) A. BRAUN (Belgique) F. FERRO (Argentine) C. FIAMMENGHI (Italie) R. HARLE (France) M. HESKETH-PRICHARD (Grande-Bretagne) K. NØRGAARD (Danemark) E. y. PECHMANN (Allemagne), Secrétaire E.H. WATERS (USA) I. La Convention internationale pour la protection des obtentions végétales de 1961, entrée en vigueur en août 1968, a offert une base d'ordre général à des lois nationales concernant la protection des droits des obtenteurs de nouvelles variétés végétales. A l'heure actuelle, la Convention a été ratifiée par le Danemark, la France, la GrandeBretagne, les Pays-Bas et la République fédérale d'Allemagne. Dans ces pays, des lois nationales correspondantes sont également déjà en vigueur. La Suède va probablement suivre incessamment. Aux termes de l'article 5 de la Convention, la protection doit s'étendre au seul matériel de production, c.-à-d. à des plantes ou parties de plantes permettant la production de nouveaux exemplaires de la variété protégée. L'une des conditions mises à l'accord de droits de protection pour une variété végétale est le «jumelage» de la protection du matériel de reproduction avec une dénomination variétale désignant la nouvelle variété. Cette dénomination variétale doit obligatoirement être utilisée pour distinguer la variété dans le commerce pendant toute la durée de la protection conférée par la loi, mais également après l'expiration de cette protection. Afin d'éviter une interférence entre l'utilisation d'une telle dénomination variétale et les marques de fabrique, on a introduit dans l'article 13 de la Convention des dispositions réglant les rapports entre les dénominations variétales et les marques de fabrique. Ainsi que l'a déjà exprimé la résolution adoptée à l'unanimité par le Comité exécutif, à Madrid, au sujet de la question 51 B, l'interprétation des dispositions de l'article 13, paragraphe 9, par les autorités des divers Etats contractants a provoqué certaines inquiétudes. Ce paragraphe dispose que: «Pour le même produit, il est permis d'ajouter à la dénomination de la variété nouvelle une marque de fabrique ou de commerce. » 131 SIB Bien que cette disposition semble parfaitement claire, il apparaît que des opinions différentes se sont manifestées dans les divers pays contractants au sujet de sa véritable signification. En Grande-Bretagne, une Section SA a été introduite par amendement dans le <(Plant Varieties and Seeds Act»: en vertu de cette nouvelle Section, l'utilisation, pour une variété végétale donnée, d'un nom autre que celui de la dénomination variétale, est interdite même si ce nom constitue une marque de fabrique. Toutefois, la loi britannique modifiée permet l'utilisation d'une marque de fabrique (ou nom commercial) sous forme de ce qu'il est courant de désigner en anglais par l'expression «house mark», pour désigner une multiplicité de variétés végétales protégées. Au Danemark, un décret a été pris, aux termes duquel l'utilisation d'une marque de fabrique parallèlement à une dénomination variétale doit être préalablement notifiée aux autorités compétentes. Il a été en même temps stipulé que la marque de fabrique devait être imprimée sous une forme qui ne diffère ni en dimensions ni en couleurs, ni dans tout autre mode de présentation, des dimensions, couleurs et présentation de l'impression de la dénomination variétale, et que cette dernière devait toujours précéder la marque de fabrique. La Section 5 A de la loi britannique apparaît comme constituant une violation de l'article 13, paragraphe 9, de la Convention pour la protection des obtentions végétales et c'est cette opinion qui a été appuyée par la résolution prise à Madrid par le Comité exécutif au sujet de la question 51 B et à laquelle il a déjà été fait allusion. Ces restrictions apportées à l'utilisation des marques de fabrique à l'égard de la commercialisation des plantes ou parties de plantes appartenant à des variétés nouvelles, qui ne sont nullement justifiées par les dispositions de la Convention, paraissent constituer un obstacle injustifiable à la concurrence dans ce domaine. De l'avis de la Commission, le décret danois, bien qu'il ne contrevienne pas directement à l'article 13, paragraphe 9, de la Convention, impose des restrictions déraisonnables et inutiles à l'égard de la façon dont les marques de fabrique peuvent être utilisées dans le domaine des nouvelles variétés végétales. 3. Il est important, lorsque l'on examine les problèmes qui ont surgi au sujet des déno- minations variétales et des marques de fabrique depuis que la Convention pour la protection des obtentions végétales est entrée en pratique, de reconnaître qu'il peut exister des divergences d'opinion assez considérables entre les différentes parties intéressées, notamment les obtenteurs, les reproducteurs, les grainetiers et autres personnes faisant commerce de matériel de multiplication, et leurs clients. A l'un des extrêmes, on peut soutenir qu'il devrait exister une liberté totale à l'égard de l'utilisation des marques de fabrique, tandis qu'à l'autre extrême, il est également possible de soutenir qu'aucun nom autre que la dénomination enregistrée, ne doit pouvoir s'identifier avec une variété particulière. Chacune de ces opinions peut revendiquer une justification historique. Ceux qui soutiennent la liberté de l'utilisation d'une marque de fabrique pourraient faire remarquer que cette forme de protection a toujours été accordée dans tous les domaines industriels, même lorsqu'il s'agit de produits brevetés, et que la protection conférée par une marque de fabrique peut, dans certains cas, être plus complète et 132 SIB durer plus longtemps que celle que donne un brevet ou un certificat d'obtention végétale. Par contre, ceux qui estiment que seule la dénomination variétale peut s'identifier à une variété particulière pourraient soutenir que le fait de ne disposer que d'un nom, et d'un seul, pour identifier chaque variété végétale remonte à des siècles, et que tout récem- ment, le Code international de nomenclature des plantes cultivées (CINPC) a été admis dans le monde entier. Ceux qui se préoccupent fondamentalement de réaliser un système efficace de nomenclature considèrent comme d'importance primordiale tout d'abord que chaque variété nouvelle et distincte reçoive dès que possible une dénomination qu'elle doit conserver éternellement, sauf dans des circonstances très exceptionnelles, et, en second lieu, que cette dénomination soit telle qu'elle puisse effectivement distinguer la variété des autres, qu'elle soit facilement prononçable, aisée à retenir, et soit invariablement utilisée dans le commerce pour identifier la variété en cause. En outre, les dénominations variétales devraient, autant que possible, être les mêmes dans tous les pays. Ceux qui sont de cet avis soulignent que l'utilisation de marques de fabrique spécifiques, c.-à-d. d'une marque différente pour chaque variété, en plus de la dénomination variétale, pourrait conduire, dans certains cas, à ce que l'on a appelé la «double nomenclature». En effet, si la dénomination enregistrée ne devait être qu'une dénomination ordinaire ou sans caractère propre, c.-à-d. dépourvue de caractère distinctif et non susceptible d'être aisément retenue, alors que la marque de fabrique désignant la même variété présenterait un caractère très distinctif et facile à retenir, et si, de plus, la marque de fabrique devait être toujours présentée de façon dominante par rapport à la dénomination variétale, la marque finirait par être utilisée commercialement en tant que désignation de la variété et la dénomination enregistrée pourrait perdre toute signification pratique dans le commerce. Il pourrait alors se développer une situation qui pourrait susciter des objections de la part de ceux dont la préoccupation fondamentale est la réalisation d'un système efficace de nomenclature. L'article 13, alinéa 9, de la Convention pour la protection des obtentions végétales autorise spécifiquement l'utilisation d'une marque de fabrique pour toute variété parti- culière, en plus de la dénomination variétale dont l'usage est rendu obligatoire par l'article 13, alinéa 7, lors de la mise en vente ou de la commercialisation du matériel de reproduction ou de multiplication végétative de la nouvelle variété. Lors de la réunion tenue à Paris, les membres de la Commission ont été unanimes à soutenir que l'AIPPI devrait insister sur la défense du droit des obtenteurs de variétés végétales et de leurs licenciés à utiliser des marques de fabrique spécifiques, comme il est prévu dans l'article 13, alinéa 9, dans tous les pays de l'Union pour la protection des obtentions végétales. La Commission a soutenu le point de vue que les marques de fabrique ont un rôle important dans le commerce du matériel de reproduction des nouvelles variétés végétales et que tous les efforts possibles devraient être mis en oeuvre pour empêcher toute restriction injustifiée du droit des obtenteurs et de leurs licenciés à utiliser de telles marques spécifiques. Conformément à la disposition ci-dessus rappelée de la Convention, la dénomination variétale doit être utilisée à l'égard de la nouvelle variété dans les pays membres de l'Union, mais il doit suffire que ladite dénomination soit utilisée simultanément avec la 133 51B marque de fabrique de telle façon qu'elle soit nettement visible et lisible dans les documents mis à la disposition du public. Au contraire de la marque de fabrique, la dénomination variétale n'a pas de rôle concurrentiel, mais joue le rôle de «nom de produit», ou «dénomination générique», pour une nouvelle variété végétale. Compte tenu de ce rôle, il semble normal que cette dénomination ne constitue pas nécessairement une désignation de fantaisie à caractère très distinctif. Pour distinguer une variété des autres, il suffit de dénominations plus ou moins «plates». Naturellement, il est nécessaire que ces dénominations soient suffisamment distinctives par rapport à celles déjà existantes. Par ailleurs, on doit empêcher qu'outre son rôle d'identification de la variété, la dénomination ait une fonction concurrentielle, caractéristique d'une marque de fabrique. On se trouve donc, dans certains cas, en présence de deux dénominations de type différent. Le rôle que joue la dénomination variétale au côté d'une marque de fabrique utilisée dans le commerce et la forme sous laquelle la dénomination variétale doit figurer à côté de la marque de fabrique sont parfaitement définis par l'article 10 du Décret No 71-765 relatif à la nouvelle loi française sur les obtentions végétales (9 septembre 1971), qui dispose que toute personne qui désire user de la faculté offerte par l'article 9 de la loi du 11juin 1970 d'adjoindre à la dénomination variétale une marque de commerce ou de fabrique devra prendre toutes précautions pour que les dénominations apparaissent dans le contexte d'une façon suffisam- ment prédominante pour que l'acheteur ne puisse commettre de confusion quant à l'identité de la variété (texte publié en septembre 1971, donc après la réunion de la Commission). Dans certains pays, on a toujours considéré qu'il était parfaitement légitime d'utiliser une marque désignant un produit spécifique de telle sorte qu'elle puisse un jour devenir le seul nom pratiquement utilisable pour le produit et, en conséquence, les obtenteurs de variétés végétales de ces pays avaient pris l'habitude, bien avant que la Convention sur les variétés végétales entre en vigueur, d'obtenir une protection efficace de chacune de leurs nouvelles variétés en faisant enregistrer une marque de fabrique spécifique pour la variété considérée et en utilisant par la suite cette marque de telle sorte qu'elle devenait au bout d'un certain temps le seul nom sous lequel le matériel de reproduction de cette variété était acheté ou vendu. 6. Dans d'autres pays, si le propriétaire d'une marque de fabrique permet à celle-ci de devenir générique et descriptive du produit, ladite marque cesse d'être valable en tant que telle. De plus, il est fréquemment considéré dans de tels pays que le titulaire d'un brevet ou d'un monopole légal analogue ne devrait pas pouvoir obtenir ce qui correspond en pratique à une prolongation indéfinie de la durée de son monopole légal en utilisant une marque de fabrique enregistrée pour le produit en cause, de telle façon qu'elle devienne peu à peu le seul nom ou la seule description pratiquement utilisable du produit. Dans les pays où les marques de produit peuvent être attaquées pour le motif qu'elles sont devenues génériques, il est en général utile, lorsque'une marque fait l'objet d'une telle attaque, de pouvoir montrer qu'elle a été utilisée «en association avec un nom ou une description convenable, librement utilisable par le public» (voir par exemple les stipulations de la Section 15 [3] de la loi britannique sur les marques de fabrique de 134 51B 1938 concernant l'utilisation de marques verbales qui sont devenues le nom d'un élément ou composé chimique unique). Le nom ou la description convenables ci-dessus mentionnés présentent une certaine analogie avec une dénomination variétale dont l'utilisation constante est prévue par l'article 13, alinéa 7, de la Convention sur les variétés végétales. 7. On ne peut pour le moins pas contester que l'intention exprimée par l'article 13, alinéa 9, est de permettre à la dénomination (obligatoire aux termes de l'article 13, alinéa 7, et servant à identifier la variété) d'être accompagnée par une marque de fabrique satisfaisant à l'exigence d'indiquer la source d'où provient la variété ou sa qualité et qui, s'il s'agit d'une marque de produit associée exclusivement avec cette variété, n'usurpe pas la fonction de la dénomination enregistrée. De l'avis de la Commission, des dispositions telles que celles qui sont contenues dans le décret danois (qui exigent que la marque ne se présente pas de façon plus importante que la dénomination variétale et soit précédée par cette dernière et interdit d'imprimer la marque de fabrique en caractères plus grands ou d'une couleur différente, etc., par rapport à la dénomination variétale) sont indûment restrictives et ne s'imposent pas dans le but d'empêcher que la fonction propre à la dénomination variétale soit usurpée par la marque de fabrique spécifique. La seule chose qui soit nécessaire à cet effet est de prévoir que la dénomination variétale doit toujours être utilisée dans les opérations commerciales, de telle sorte qu'elle soit nettement visible et lisible. II. Les relations entre marques de fabrique et dénominations végétales posent d'autres questions importantes. Tout d'abord, il s'agit de savoir jusqu'à quel point il est nécessaire, en pratique, qu'un mot, ou une expression, choisi comme dénomination variétale dans les pays de l'Union puisse être enregistré à titre de marque de fabrique, tout au moins pour la forme. Ainsi qu'on le sait, l'article 13, alinéa 8, de la Convention ne permet pas d'enregistrer à titre de marque de fabrique, dans les pays de l'Union, les dénominations variétales ou des dénominations qui en seraient voisines, pour désigner des marchandises identiques ou similaires à des plantes ou parties de plantes. Lors de la discussion de cette question, une majorité des membres de la Commission a considéré qu'une telle restriction allait trop loin et qu'en particulier l'interdiction de l'enregistrement à titre de marque de fabrique, d'une dénomination variétale déjà retenue comme telle, présente des inconvénients. De l'avis de ces membres de la Commission, l'enregistrement et l'utilisation d'une marque de fabrique identique à une dénomination variétale devraient être que l'obtenteur titulaire de la marque doit renoncer à faire valoir à la marque de fabrique relative à la variété considérée dans les pays où il existe des droits de protection des variétés végétales au sens que l'entend la Convention internationale. L'obtenteur d'une nouvelle variété qui jouit d'une protection dans les pays de l'Union doit se baser, dans tous les autres pays qui ne sont pas membres de la Convention, sur la marque de fabrique identique à la dénomination, comme seuls moyens possibles de protection de sa nouvelle variété. Toutefois, du fait qu'il est membre d'un pays de l'Union, il n'a pas le droit d'enregistrer dans son pays d'origine une marque de fabrique identique à celle de la dénomination variétale, et il ne peut donc obtenir la protection d'une marque correspondante dans les pays qui, pour enregistrer une 135 51B marque, exigent la production d'un certificat d'enregistrement dans le pays d'origine, et il ne pourra, en particulier, pas opérer un dépôt international sous le régime de l'Arrangement de Madrid. La première de ces impossibilités n'existe naturellement pas dans les pays qui ont ratifié le texte de Lisbonne de la Convention pour la protection de la propriété industrielle et la seconde impossibilité peut être surmontée si les projets actuellement en cours d'élaboration pour la modification de l'Arrangement de Madrid viennent à maturité. A l'heure actuelle cependant, la situation est particulièrement injuste du fait qu'un tiers résidant dans un pays n'appartenant pas à l'UPOV peut, à tout moment, faire enregistrer une marque de fabrique identique à la dénomination variétale, dans son propre pays et au moins dans certains autres. Ainsi, ce tiers peut aller jusqu'à empêcher l'importation de la nouvelle variété, sous la dénomination variétale enregistrée, par l'obtenteur ou l'un de ses licenciés, en provenance d'un pays membre de la Convention. A cet égard, voir la note 3 au pied de la page 127 (commentaire de M. Blum, Zurich, sur la question 59 C), Annuaire AIPPI 1971/11. m. En outre, il faut faire allusion au problème suivant: Aux termes des dispositions de la Convention, une dénomination variétale qui se trouve en conflit avec une marque de fabrique déjà existante dans un pays de la Convention seulement ne peut être enregistrée comme dénomination dans aucun des autres pays de la Convention, car, selon les Directives provisoires publiées par le Conseil de l'UPOV, la dénomination variétale choisie doit être la même dans tous les pays de la Convention. Ces Directives provisoires pour les dénominations variétales ont été adoptées par le Conseil de l'UPOV dans sa réunion des 28 et 29 octobre 1970, recommandation étant en même temps faite aux pays de l'Union d'utiliser ces Directives provisoires pour l'application des stipulations de l'article 13 de la Convention. Ces Directives prévoient également en particulier certaines restrictions concernant la forme et la nature des dénominations variétales. Le Comité n'a pas pris de décision sur le point de savoir si, dans le cas d'un conflit du type ci-dessus rappelé, la dénomination variétale continuerait à ne pas pouvoir être enregistrée si l'obtenteur renonçait à la protection de sa nouvelle variété dans le pays de l'Union où existe la marque de fabrique qui se trouve en conflit avec la dénomination. On doit aussi insister sur le fait que, si une intention quelconque se manifestait, à l'occasion d'une révision ou d'un développement de la Convention, de déclarer ces Directives provisoires comme ayant force de loi, les milieux intéressés devraient avant tout avoir la possibilité de soumettre en temps voulu au Conseil de I'UPOV des propositions de modification basées sur l'expérience acquise dans la pratique de l'application de ces Directives. English Version I. 1. The International Convention for the Protection of New Varieties of Plants of 1961, which came into force in August 1968, provided a broad basis for national laws con136 51B cerning the protection of plant breeders' rights in new plant varieties. Up to the present, the Convention has been ratified by Great Britain, Holland, Denmark, Germany and France. In these countries corresponding national laws are also already in force. Presumably, Sweden will föllow shortly. According to Article 5 of the Convention, protection is to cover reproductive material only, i.e. plants or parts of plants resulting in the production of new plants of the protected variety. A condition for the granting of variety protection rights is the coupling of protection of the material with a varietal denomination for the new plant culture. This varietal denomination must be used for distinguishing the plants in commerce during the period of protection of the variety protection right and also after expiry of protection for the new variety of plant. In order to avoid the use of this varietal denomination being interfered with by trademarks, provisions were included in Article 13 of the Convention for governing the relationship between varietal denominations and trademarks. 2. As already expressed in the resolution of the Executive Committee concerning question SiB, unanimously passed in Madrid, the interpretation of the provision of Article 13, paragraph 9, by the authorities of the individual contracting countries has given rise to some uneasiness. This provision runs: "It shall be permitted in respect of one and the same product to add a trademark or trade name to the denomination of the new variety." Although this provision seems to be clear, it appears that different views exist in the different contracting countries as to what this provision means. In Great Britain, a Section SA has been introduced by an amendment to the Plant Varieties and Seeds Act, according to which use of a name other than the varietal denomination for an individual plant variety is prohibited even if the name is a trademark. The amended British Act, however, allows a trademark (or trade name) to be used as a so-called "house mark" for more than one protected plant variety. In Denmark, an order has been issued, according to which use of a trademark along with the varietal denomination must be notified beforehand to the variety authorities. It was laid down at the same time that the trademark should not differ either in the size of the printed letters or in the colours or other get-up from the size and colour of the printing of the varietal denomination and that the varietal denomination should always precede the trademark. Section 5 A of the British Act appears to be in breach of Article 13, paragraph 9, of the Convention for the Protection of New Varieties of Plants, and this view was supported by the Madrid Resolution of the Executive Committee on question SiB which has already been referred to. These restrictions in the use of trademarks in connection with the marketing of plants or parts of plants of protected varieties, which are by no means justified by the provisions of the Convention, seems to constitute an unjustifiable impediment to competition in this field. In the view of this subcommittee, the Danish order, although not in direct contravention of Article 13, paragraph 9, of the Convention, imposes unreasonable and unnecessary restrictions on the way in which trademarks may be used in the field of new plant varieties. 137 51B It is important, when considering the problems which have arisen in connection with varietal denominations and trademarks since the Convention for the Protection of New Varieties of Plants came into operation, to appreciate that very wide divergencies of opinion are possible among the various interested parties, including breeders, growers, seedsmen and other sellers of propagating material and their customers. At one extreme it is possible to maintain that there should be complete freedom to use trademarks, while at the other extreme it is also possible to maintain that nothing in the nature of a name, other than the registered denomination, should be identified with a particular variety. Each point of view could claim historical justification. Those who argue for freedom to use a trademark could point out that this form of protection has always been enjoyed in all fields of industry even for patented products, and that trademark protection may in some circumstances be of greater and more lasting value than patent or plant variety rights. On the other side, those in favour of only the registered varietal denomination being identified with a particular variety could argue that the goal of having one name, and one name only, to identify each plant variety goes back for centuries, and in recent years the International Code of Nomenclature for Cultivated Plants has achieved world-wide recognition. Those who are concerned primarily with achieving an effective system of nomenclature consider it to be vital first that every new and distinct variety should at the earliest possible moment be given a denomination which it should retain forever after in all but very exceptional circumstances, and secondly that the denomination should be one which would effectively distinguish it from other varieties, would be easily pronounceable, would be remembered and would invariably be used in trade to identify the variety concerned. Also varietal denominations should, as far as possible, be the same in all countries. Those thinking along these lines have pointed out that the use of product trademarks, i.e. a different trademark for each variety, in addition to varietal denomination might in certain circumstances result in what has been called "double nomenclature". For, if the registered denomination would be a plain or "flat" denomination, i.e. one which is not distinctive and easily remembered, while the trademark for the same variety would be very distinctive and easily remembered, and if moreover the trademark would always be displayed much more prominently than the varietal denomination, the trademark could come to be used in commerce as the name of the variety and the registered denomination could cease to have any practical significance in the course of trade. Thus, a situation could arise which would be objectionable to those who are primarily concerned with an effective system of nomenclature. Article 13, paragraph 9, of the Convention for the Protection of New Varieties of Plants specifically permits the use of a product trademark for any particular variety in addition to the varietal denomination, the use of which is made compulsory by Article 13, paragraph 7, when offering for sale or marketing reproductive or vegetative propagating material of the variety. The members of the subcommittee at their Paris meeting unanimously supported the view that the IAPIP should insist on the preservation of the right of plant breeders and their licensees, in all countries of the Union for the Protection of New Plant Varieties, to use product trademarks as provided for in 138 51 B Article 13, paragraph 9. The subcommittee supported the view that trademarks have an important competitive function in the field of trade in reproductive material of new varieties of plants and that every effort should be made to prevent any undue restriction of the rights of plant breeders and their licensees to use product trademarks. Owing to the afore-mentioned provision of the Convention, the varietal denomination has to be used in conjunction with the new variety in the member states of the Union, but it should suffice if the varietal denomination were used together with the trademark in such a manner that it is clearly visible and legible in public trade. In contrast to the trademark, the varietal denomination has no competitive function, but serves to fulfil the function of a product name of a new plant variety. In view of this function of the varietal denomination, it appears to be appropriate that it must not necessarily constitute a fanciful and very distinctive designation. In order to distinguish one variety from other varieties, more or less flat denominations will suffice. Of course, it is a necessity that the denominations are sufficiently distinctive over already existing denominations. On the other hand, it must be prevented that, beyond its purpose of identifying the variety, the denomination has a competitive function which is characteristic of a trademark. Hence, in certain cases we are confronted with two denominations of different type. The part the varietal denomination plays alongside a trademark used in trade and the form in which the varietal denomination is to appear besides the trademark is very well evident from Article 10 of Décret No 7 1-765 on the new French plant variety rights law (ratification of the Convention in France on September 9, 1971). It is stated there that if a trademark is used along with a denomination, precautions must be taken to let the denominations appear sufficiently prominently in the context, so that the buyer will not be confused with regard to the identity of the variety (published after the meeting of the subcommittee, i.e. in September 1971). 6. In some countries it has always been considered to be legitimate to use a product trademark in such a way that it will eventually become the only practicable name of the product, and as a result it was the practice of plant breeders in these countries, long before the Plant Varieties Convention came into operation, to obtain effective protection for each of their new varieties by registering a product trademark for it and thereafter using that product trademark in such a way that it became in due course the sole name under which propagating material of that variety was bought or sold. In other countries, if the owner of a product trademark allows the mark to become generic as the description of the product, it ceases to be a valid trademark. Furthermore, there is a widely held view in such countries that the owner of a patent or similar statutory monopoly should not be able to obtain what amounts in practice to an indefinite extension of the period of his statutory monopoly by using a word trademark that he has registered for the product concerned in such a manner that it eventually becomes the only practicable name or description of the product. In countries where product marks can be attacked on the ground that they have become generic, it is usually helpful when a product mark is subjected to such attack, to be able to show that it has been used "in association with a suitable name or description open to the public use" (see for example the proviso to Section 15 [3] of U.K. 139 51 B Trade Marks Act 1938 which is concerned with the use of word marks which have become the name of a single chemical element or a single chemical compound). The above-mentioned suitable name or description is somewhat analogous to a varietal denomination, the invariable use of which is provided for in Article 13, paragraph 7, of the Plant Varieties Convention. It can at least not be denied that the intention of the Article 13, paragraph 9, is to permit the denomination (which is compulsory under Article 13, paragraph 7, and serves to identify the variety) to be accompanied by a trademark which satisfies the requirement of indicating the source from which the variety originates or its quality and which, if it is a product mark associated exclusively with that variety, will not usurp the function of the registered varietal denomination. 7. In the view of the subcommittee, provisions such as those of the Danish order (which require the trademark to be no more prominent than varietal designation and to be preceded by the latter and prohibit the printing of the product trademark in larger type or in different colour, etc., from the varietal denomination) are unduly restrictive and are unnecessary for the purpose of preventing the proper function of the varietal denomination from being usurped by the product trademark. For this purpose, all that is necessary is to provide that the varietal denomination must always be used in the course of trade in such a manner that it is clearly visible and legible. II. The relationship between trademarks and the varietal denominations poses further important questions. First of all, there is the question as to the extent to which it is necessary in practice that a word or phrase, selected as the varietal denomination in the countries of the Union, should also be registrable as a trademark at least formally. As we know, Article 13, paragraph 8, of the Convention does not allow varietal denominations, or denominations which closely resemble them, to be registered in countries of the Union as trademarks for goods identical with or similar to plants or plant parts. In the discussion on this question, a majority of the members of the subcommittee felt that such a restriction goes too far, and particularly that the prohibition of registration of an identical trademark in addition to the varietal denomination results in inconveniences. In the view of these members of the subcommittee, registration and use of a trademark identical with a varietal denomination ought to be restricted only in that the right to enforce rights in the trademark relative to the variety concerned must be relinquished in those countries in which variety protection rights exist within the meaning of the International Convention. The breeder of a new variety which enjoys protection in the countries of the Union must depend in all other countries, which are not members of the Convention, on the identical trademark as the sole possible means of protection for his new variety. Since, however, if he is a member of a Union country, he is not allowed to register in his home country a trademark which is identical with the varietal denomination, he cannot obtain any corresponding trademark protection in the countries which, for granting a trademark, require the production of a certificate from the country of origin, and in particular he cannot effect any international registration under the Madrid Agreement. 140 51B The former disability does not of course apply in countries that have ratified the Lisbon text of the Industrial Property Convention, and the latter disability may be removed if present plans to amend or replace the Madrid Arrangement came to fruition. At present, however, the situation is particularly unjust in that a third party in a country not belonging to UPOV can at any time register a trademark identical with the varietal denomination in his own country and at least some of these other countries. The situation then arises that this third party can even prohibit the importation of the new variety by the breeder or a licensee from a Convention country under the registered variety denomination. In this connection, footnote 3, page 127 (commentation by Dr. Blum, Zurich, on question 59C), JAPIP Annuaire 1971/TI, should be compared. Furthermore, reference must be made to the following problem: On the basis of the provisions of the Convention, a varietal denomination which conflicts with a trademark already existing in only one of the Convention countries cannot be registered as a denomination in any other Convention countries because, according to the Provisional Guide Lines issued by the UPOV Council, the selected varietal denomination must be the same in all Convention countries. These Provisional Guide Lines for varietal denominations were passed by the UPOY Council at its meeting on October 28 and 29, 1970, the Union countries being recommended at the same time to use these Provisional Guide Lines in carrying out the provisions of Article 13 of the Convention. The Guide Lines also provide in particular certain restrictions concerning the form and nature of the varietal denominations. The subcommittee for the present leaves it undecided whether in the case of a conflict, as mentioned, the varietal denomination should also not be registrable if the breeder in the Union country where the conflicting trademark exists relinquishes protection for the new variety. It should also be emphasized that should there be any intention, in the course of a revision or amplification of the Convention, to declare these Provisional Guide Lines to be binding, the commercial circles concerned should first have the opportunity of submitting in good time to the UPOV Council proposals for amendment based on the experience acquired in the practice of applying the Provisional Guide Lines. Deutsche Fassung I. 1. Durch das im August 1968 in Kraft getretene Internationale Übereinkommen zum Schutz von Pflanzenzüchtungen von 1961 wurde eine breite Basis geschaffen für nationale Gesetze zum Schutz von Züchtungen neuer Pflanzensorten. Bisher ist die Konvention von England, Holland, Dänemark, Deutschland und Frankreich ratifiziert worden. In diesen Staaten sind auch schon entsprechende nationale Gesetze in Kraft. Voraussichtlich wird Schweden in Kürze folgen. 141 SiB Gemäss Artikel 5 der Konvention soll sich der Schutz nur auf das Vermehrungsgut, d.h. auf die Pflanzen oder Pflanzenteile, die zur Erzeugung neuer Pflanzen der geschützten Sorte führen, erstrecken. Erteilungsvoraussetzung für Sortenschutzrechte ist die Kopplung des Sachschutzes mit einer Sortenbezeichnung für die neue Pflanzenzüchtung. Diese Sortenbezeichnung muss während der Schutzdauer des Sortenschutzrechtes und auch nach Schutzablauf für die neue Pflanzensorte zur Kennzeichnung der Pflanzen im Verkehr benutzt werden. Damit die Benutzung dieser Sortenbezeichnung nicht etwa aufgrund von Warenzeichen behindert werden kann, wurden im Artikel 13 der Konvention Bestimmungen aufgenommen, die das Verhältnis von Sortenbezeichnung und Warenzeichen regeln. Wie bereits in dem in Madrid einstimmig angenommenen Beschluss des Geschäftsführenden Ausschusses zur Frage 51 B zum Ausdruck gekommen ist, gibt insbesondere die Auslegung der Bestimmung des Artikels 13, Absatz 9, durch die Behörden einzelner Vertragsstaaten Anlass zur Beunruhigung. Diese Bestimmung lautet: «Für ein und dasselbe Erzeugnis darf der Sortenbezeichnung der neuen Sorte eine Fabrik- oder Handelsmarke hinzugefügt werden. » Obwohl diese Bestimmung klar zu sein scheint, ergibt sich, dass in den einzelnen Ver- tragsstaaten hierzu unterschiedliche Auffassungen darüber existieren, was diese Bestimmung besagt. In Grossbritannien ist durch eine Novelle zum Plant Varieties and Seeds Act eine Sec- tion SA eingeführt worden, gemäss der die Benutzung eines individuellen Warenzeichens neben der Sortenbezeichnung für die einzelnen Pflanzensorten verboten ist. Die englische Behörde begründet ihre Ansicht damit, dass nur solche Fabrik- oder Handelsmarken verwendet werden dürfen, die gleichzeitig für mehrere Waren benutzt werden (Hausmarke). In Dänemark wurde eine Verordnung erlassen, gemäss der die Benutzung eines Warenzeichens neben der Sortenbezeichnung der Sortenbehörde vorher mitgeteilt werden muss. Gleichzeitig wurde festgelegt, dass das Warenzeichen weder in der Grösse der Druckbuchstaben noch in den Farben oder der sonstigen Aufmachung von der Grösse und Farbe des Druckes der Sortenbezeichnung abweichen darf und dass die Sortenbezeichnung stets den Warenzeichen vorangestellt werden muss. Section SA des britischen Gesetzes scheint eine Verletzung des Artikels 13, Absatz 9, der Konvention zum Schutz von Pflanzenzüchtungen darzustellen, und diese Ansicht wurde auch in dem oben erwähnten Beschluss des Exekutivkomitees in Madrid über die Frage 51 B vertreten. Diese durch die Konventionsbestimmungen nicht gerechtfertigten Restriktionen in der Benutzung von Warenzeichen in Verbindung mit dem Handel von Pflanzen und Pflanzenteilen geschützter Sorten scheinen in ungerechtfertigter Weise die Wettbewerbsmöglichkeiten auf diesem Gebiet zu beeinträchtigen. Nach Ansicht der Sonderkommission beschränkt die dänische Verordnung, obwohl sie Artikel 13, Absatz 9, der Konvention nicht direkt entgegensteht, in unbilliger und unnötiger Weise die Art der Benutzung von Warenzeichen auf dem Gebiet neuer Pflanzensorten. Bei der Erörterung der Probleme, die sich im Zusammenhang mit Sortenbezeichnungen und Warenzeichen seit dem Inkrafttreten der Konvention zum Schutz von 142 51B Pflanzenzüchtungen ergeben haben, ist es wichtig, in Betracht zu ziehen, dass die einzelnen davon betroffenen Kreise, einschliesslich Züchter, Anbauer, Samenhändler und anderer Händler, die Vermehrungsmaterial verkaufen, sowie deren Kunden, durchaus weit auseinandergehende Meinungen vertreten können. Einerseits kann man der Ansicht sein, dass bei der Benutzung von Warenzeichen völlige Freiheit herrschen sollte, und andererseits ist es möglich, zu behaupten, dass kein irgendwie gearteter Name ausser der eingetragenen Sortenbezeichnung mit einer bestimmten Sorte identifiziert werden soll. Jeder Gesichtspunkt könnte historische Berechtigung für sich in Anspruch nehmen. Die Befürworter der freien Benutzung eines Warenzeichens könnten darauf hinweisen, dass diese Schutzart in allen Industriezweigen, selbst für patentierte Erzeugnisse, immer in Anspruch genommen wurde und dass unter gewissen Umständen Warenzeichenschutz von grösserem und anhaltenderem Wert sein kann als Patent- oder Sortenschutzrechte. Diejenigen wiederum, die nur die eingetragene Sortenbezeichnung mit einer bestimmten Sorte identifiziert haben möchten, könnten argumentieren, dass das Ziel, nur einen einzigen Namen für die Identifizierung jeder Pflanzensorte zu benutzen, schon seit Jahrhunderten besteht, und im Laufe der vergangenen Jahre habe der «International Code of Nomenclature for Cultivated Plants» weltweite Anerkennung gefunden. Diejenigen, die in erster Linie ein wirksames Nomenklatursystem erhalten möchten, betrachten es als das Wichtigste, dass erstens jede neue und unterscheidbare Sorte so früh wie nur irgend möglich eine Bezeichnung erhält, die sie, ausser in ganz besonderen Ausnahmefällen, für immer und alle Zeiten behalten soll, und dass zweitens die Sortenbezeichnung so gewählt werden sollte, dass sie sich wirksam von anderen Sorten unterscheidet, leicht aussprechbar ist, dass man sie sich merken kann und unveränderlich im Verkehr zur Identffizierung der betreffenden Sorte benutzt wird. Ausserdem sollten die Sortenbezeichnungen, soweit nur irgend möglich, in allen Ländern dieselben sein. Die Vertreter dieser Ansicht haben hervorgehoben, dass die Benutzung von Warenzeichen, d.h. von anderslautenden Warenzeichen für jede Sorte neben der Sortenbezeichnung, unter gewissen Umständen zu einer sogenannten «Doppelnomenklatur» führen könnte. Wenn nämlich die eingetragene Sortenbezeichnung eine einfache oder «flache» Bezeichnung wäre, d.h. eine Bezeichnung, die nicht unterscheidungskräftig und leicht zu merken ist, während das Warenzeichen für die gleiche Sorte sehr unterscheidungskräftig und leicht zu merken ist, und wenn ausserdem das Warenzeichen viel stärker herausgestellt würde als die Sortenbezeichnung, dann könnte das dazu führen, dass das Warenzeichen im Handel als Sortenname benutzt wird, und die eingetragene Sortenbezeichnung könnte jede praktische Bedeutung im Handel verlieren. Daraus könnte eine Situation entstehen, die den Anhängern eines wirksamen Nomenklatursystems widerstrebt und die sie beanstanden. Artikel 13, Absatz 9, der Pflanzenschutzkonvention gestattet ausdrücklich die Benutzung eines Warenzeichens für eine bestimmte Sorte neben der Sortenbezeichnung, zu deren Benutzung gemäss Artikel 13, Absatz 7, jeder verpflichtet ist, der Vermehrungsmaterial einer neuen Sorte feilhält oder gewerbsmässig vertreibt. Die Mitglieder der Kommission haben bei ihrer Sitzung in Paris einhellig die Ansicht 143 51B vertreten, dass die Forderung der Züchter und ihrer Lizenznehmer auf grundsätzliche Mitverwendung von Warenzeichen neben der Sortenbezeichnung von seiten der IVfgR unterstützt werden sollte. Die Kommission vertritt die Auffassung, dass dem Warenzeichen auch auf dem Gebiet des Handels mit Vermehrungsgut von neuen Pflanzenarten eine wichtige wettbewerbsrechtliche Funktion zukommt und die Rechte der Züchter und ihrer Lizenznehmer auf Verwendung von Warenzeichen nicht beschränkt werden dürfen. In den Vertragsstaaten muss zwar aufgrund der erwähnten Bestimmung der Konvention die Sortenbezeichnung in Verbindung mit der neuen Sorte verwendet werden, jedoch sollte es genügen, wenn neben dem Warenzeichen die Sortenbezeichnung in einer solchen Weise benutzt wird, dass sie im Verkehr deutlich sichtbar und lesbar ist. Die Sortenbezeichnung hat im Gegensatz zum Warenzeichen keine wettbewerbsrechtliche Funktion, sondern ist dazu bestimmt, für eine neue Pflanzensorte die Funktion eines Warennamens zu erfüllen. Unter Berücksichtigung dieser Funktion der Sortenbezeichnung erscheint es auch richtig, wenn diese nicht unbedingt eine phantasievolle, sehr unterscheidungskräftige Bezeichnung darstellen muss. Für die Differenzierung der einen Sorte von anderen Sorten genügen mehr oder weniger flache Bezeichnungen. Selbstverständlich müssen die Sortenbezeichnungen ausreichende Unterscheidung von bereits vorhandenen Sortenbezeichnungen ermöglichen. Auf der anderen Seite muss vermieden werden, dass die Sortenbezeichnung über ihren Zweck der Identifizierung der Sorte hinaus eine wettbewerbliche Funktion ausübt, die einem Warenzeichen zukommt. Es handelt sich also in gewissen Fällen um zwei Bezeichnungen unterschiedlicher Natur. Welche Rolle die Sortenbezeichnung neben einem im Verkehr benutzten Warenzeichen spielt und in welcher Form die Sortenbezeichnung neben dem Warenzeichen auftreten soll, ist ausgezeichnet ersichtlich aus Artikel 10 des Décret No 7 l-765 zu dem neuen französischen Sortenschutzgesetz (Ratifizierung in Frankreich am 9. September 1971), wo gesagt wird, dass im Falle der Benutzung von Warenzeichen neben der Sortenbezeichnung Vorkehrungen zu treffen sind, um die Sortenbezeichnungen hinreichend deutlich im Zusammenhang hervortreten zu lassen, so dass beim Käufer keine Verwirrung bezüglich der Identität der Sorte entsteht (nach der Pariser Sitzung unserer Sonderkommission veröffentlicht, nämlich im September 1971). 6. In einigen Ländern ist es immer schon als rechtmässig erachtet worden, ein Warenzeichen derart zu benutzen, dass es später zum einzigen verwendbaren Namen des Erzeugnisses, wurde, und deshalb war es, lange bevor die Pflanzenschutzkonvention in Kraft trat, Brauch der Pflanzenzüchter in diesen Ländern, wirksamen Schutz für jede ihrer neuen Sorten durch Eintragung eines Warenzeichens zu erlangen und dieses Warenzeichen danach derart zu benutzen, dass es im Laufe der Zeit zu dem einzigen Namen wurde, unter dem das Vermehrungsmaterial dieser Sorte gekauft oder verkauft wurde. Wenn der Inhaber eines Warenzeichens in anderen Ländern es zulässt, dass ein Warenzeichen zum freien Warennamen zur Benennung des Erzeugnisses wird, so handelt es sich nicht mehr um ein rechtsgültiges Warenzeichen. Ausserdem wird in diesen Ländern weitgehend die Ansicht vertreten, dass es dem Inhaber eines Patents oder ähnlichen gesetzlichen Monopolrechtes nicht gestattet sein sollte, eine praktisch unendliche Verlängerung der Laufzeit seines gesetzlichen Monopolrechtes durch die Benut144 SiB zung eines Warenzeichens zu erlangen, das er für dieses Erzeugnis derart hat eintragen lassen, so dass es eventuell zur einzigen benutzbaren Bezeichnung oder Beschreibung des Erzeugnisses wird. In den Ländern, in denen Warenzeichen mit der Begründung angegriffen werden können, dass sie zum freien Warennamen geworden sind, dient es meistens der Sache, sofern ein Warenzeichen einem solchen Angriff unterworfen worden ist, dass man nachweisen kann, dass das Warenzeichen «in Verbindung mit einer geeigneten, dem Verkehr zugänglichen Bezeichnung oder Beschreibung» benutzt wurde (vgl. z.B. den Zusatz zu Section 15 [3] des britischen Trade Marks Act 1938 in bezug auf die Benutzung von Wortzeichen, die zur Bezeichnung eines einzigen chemischen Elementes oder einer einzigen chemischen Zusammensetzung geworden sind). Die oben erwähnte geeignete Bezeichnung oder Beschreibung ist der Sortenbezeichnung einigermassen analog, deren unveränderte Benutzung in Artikel 13, Absatz 7, der Pflanzenschutzkonvention vorgeschrieben ist. 7. Es kann zumindest nicht geleugnet werden, dass es die Absicht des Artikels 13, Absatz 9, ist, neben der Sortenbezeichnung (die nach Artikel 13, Absatz 7, obligatorisch ist und zur Identifizierung der Sorte dient) ein Warenzeichen zu gestatten, welches der Forderung nach Angabe des Ursprungs der Sorte und deren Qualität nachkommt und welches, sofern es sich um ein ausschliesslich mit dieser Sorte verbundenes Warenzeichen handelt, nicht in die Funktion der eingetragenen Sortenbezeichnung eingreift. Nach Ansicht der Sonderkommission sind Bestimmungen, wie die in der dänischen Verordnung enthaltenen (welche besagen, dass das Warenzeichen nicht mehr hervortreten darf als die Sortenbezeichnung und der letzteren voranstehen muss, und verbieten, dass das Warenzeichen in grösserem Druck oder in anderer Farbe usw. erscheint als die Sortenbezeichnung), ungebührlich beschränkend und unnötig, und man will verhindern, dass die eigentliche Funktion der Sortenbezeichnung vom Warenzeichen beeinträchtigt wird. Zu diesem Zweck ist es nur erforderlich, zu verfügen, dass die Sortenbezeichnung immer im Verkehr derart benutzt wird, dass sie deutlich sichtbar und leserlich ist. II. I. Das Verhältnis zwischen Warenzeichen und Sortenbezeichnung gibt noch zu anderen Fragen Anlass, die ebenfalls von aktueller Bedeutung sind. Zunächst ist dies die Frage, inwieweit es für die Praxis doch erforderlich ist, dass neben der in den Verbandsstaaten gewählten Sortenbezeichnung zumindest formell ein gleichlautendes Warenzeichen eintragbar sein sollte. Bekanntlich lässt Artikel 13, Absatz 8, der Kon- vention die Eintragung und die Benutzung von Sortenbezeichnungen oder damit libereinstimmenden Bezeichnungen als Warenzeichen für mit Pflanzen oder Pflanzenteilen identische oder ähnliche Waren in den Verbandsstaaten nicht zu. Bei der Diskussion über diese Frage wurde festgestellt, dass eine solche Beschränkung zu weit geht und namentlich das Verbot der Eintragung eines gleichlautenden Warenzeichens neben der Sortenbezeichnung zu Unzuträglichkeiten führt. Nach Ansicht der Kommission dürfen die Registrierung und die Benutzung eines mit einer Sortenbezeichnung gleichlautenden Warenzeichens nur insoweit eingeschränkt werden, als auf die Geltendmachung von Verbietungsrechten aus dem Warenzeichen gegenüber der betreffen10 145 51 B den Sortenbezeichnung verzichtet werden muss, während dieser Verzicht sich nur auf diejenigen Staaten beziehen kann, in denen Sortenschutzrechte im Sinne der internationalen Konvention existieren. 2. Der Züchter einer neuen Sorte, die in den Verbandsstaaten Sortenschutz geniesst, ist in allen jenen Staaten, welche nicht Mitglieder der Konvention sind, auf das gleichlautende Warenzeichen als einzige Schutzmöglichkeit für seine neue Sorte angewiesen. Da ihm aber, falls er Angehöriger eines Verbandsstaates ist, das gleichlautende Warenzeichen für die Sortenbezeichnung in seinem Heimatstaat nicht gewährt wird, kann er in den Ländern keinen entsprechenden Warenzeichenschutz erhalten, welche für die Gewährung von Warenzeichen die Vorlage der Heimatbescheinigung fordern, und insbesondere auch keine internationale Registrierung gemäss dem Madrider Abkommen in Gang setzen. Erstere Unzuträglichkeit trifft jedoch nicht auf Länder zu, die den Lissabonner Text der PVÜ ratifiziert haben, und letztere Unzuträglichkeit kann besei- tigt werden, wenn die gegenwärtigen Pläne zur Anderung oder zum Ersatz des Madrider Abkommens zur Ausführung gelangten. Gegenwärtig wird dies jedoch besonders ungerecht gehandhabt, wenn man bedenkt, dass ein Dritter in einem nicht der UPOV angehörenden Land jederzeit ein mit der Sortenbezeichnung gleichlautendes Warenzeichen in seinem eigenen Land und zumindest einigen dieser Länder eintragen lassen kann. Es entsteht dann die Situation, dass dieser Dritte sogar den Import einer neuen Sorte unter der eingetragenen Sortenbezeichnung durch den Züchter oder seinen Lizenznehmer aus einem Konventionsland verbieten kann. Siehe in diesem Zusammenhang Anmerkung 3, Seite 131 (Ausführungen des Herrn Dr. Blum, Zürich, zu Frage 59C) des Jahrbuches AIPPI 1971/Il. ifi. Darüber hinaus ist noch auf folgendes Problem hinzuweisen: Aufgrund der Bestimmungen der Konvention kann eine Sortenbezeichnung, die nur in einem der Konventionsstaaten mit einem bereits bestehenden Warenzeichen kollidiert, auch in allen anderen Konventionsstaaten nicht eingetragen werden, weil nach den vom Rat der UPOV erlassenen vorläufigen Richtlinien die gewählte Sortenbezeichnung in allen Konventionsstaaten die gleiche sein muss. Diese vorläufigen Leitsätze für Sortenbezeichnung sind vom Rat der UPOV in seiner Sitzung am 28. und 29. Oktober 1970 beschlossen worden, wobei gleichzeitig den Verbandsstaaten empfohlen wurde, bei der Durchführung der Bestimmungen des Artikels 13 des Ubereinkommens diese vorläufigen Leitsätze für Sortenbezeichnungen anzuwenden. Die Leitsätze sehen insbesondere auch bestimmte Beschränkungen hinsichtlich der Form und Art der Sortenbezeichnung vor. Die Kommission lässt vorläufig dahingestellt, ob im Falle einer Kollision, wie erwähnt, die Sortenbezeichnung auch nicht eintragbar sein soll, falls der Züchter in dem Ver- bandsstaat, wo das kollidierende Warenzeichen besteht, auf den Schutz der neuen Sorte verzichtet. Auch sollte zum Ausdruck gebracht werden, dass für den Fall, dass die Absicht besteht, diese vorläufigen Leitsätze später einmal im Rahmen der Revision bzw. Ergänzung der Konvention als verbindlich zu erklären, zuvor die beteiligten Verkehrskreise 146 51B die Möglichkeit haben sollten, Änderungsvorschläge, die sich aus der Erfahrung in der Praxis bei der Anwendung der vorläufigen Leitsätze ergeben haben, dem Rat der UPOY rechtzeitig vortragen zu können. 147 51B Argentine Report in the name of the Argentine Group by Dr. Federico FERRO Introduction Argentina has not signed the Convention of 1961 for the protection of new varieties of plants, nor has it any pending proceedings for accession. Notwithstanding this fact, the Argentine National Group will firstly analyze the problems which could arise from the application of the 1961 Convention in Argentina, and proceed in the second place to state its point of view with respect to the specific matter dealt with by the Special Committee appointed at the November 1970 Madrid meeting of the Executive Committee. The position of Argentine Law before the Convention shall be analyzed separately, both as to patents of invention and in the field of trademarks. Finally, a conclusion covering these aspects shall be stated. Situation in Argentina with respect to patent law The Argentine Patent Act, Law No. 111, contains no provisions regarding protection of new plant varieties; it neither authorizes them nor forbids them. Some people maintain, however, that there is nothing to legally prevent the Argentine Patent Office from granting at this moment patents protecting new plant varieties, especially considering that "new discoveries and inventions in all the branches of industry" constitute patentable mattei according to Article 1 of said Law No. 111. On the other hand, the classification for filing purposes by subject of patents granted, which serves for the Argentine Patent Office to organize patentable products, includes in class 8 "cereals (including hay), coffee, tea, mate leaf, fruits . . ." and in class 9 "horticulture, arboriculture and gardening". Nevertheless, no patent has ever been granted in Argentina for an artificially obtained plant variety; apparently, the reason is the interpretation the Argentine Patent Office gives to "industrial character" in inventions, and which apparently has dissuaded interested parties from attempting to obtain patent protection for new plant varieties. In these last years several new bills have been drawn up in Argentina to replace Law No. 111. Taking into consideration only those proposed in the last decade, it is noted that the first one grants protection to "new, artificially obtained, plant varieties; but the creator thereof shall only have exclusive right to asexual reproduction thereof, i.e. by grafting, budding, cutting, layering, division and similar means. He shall hold no exclusive right to propagate them by seed or tuber". Subsequently, a further draft bill was proposed which omitted all provisions on this matter, while a third draft bill declared "new varieties of vegetable species" patentable, with no further specification. In 1967, the Government set up, by Decree 1363, a committee for preparing new texts for the trademark, patent, design and model laws and for drafting a law on unfair prac148 Argentine SiB tices. This committee incorporated delegates of the National Industrial Property Bureau. Article 5 of the draft bill prepared for patents provides in its paragraph 2 that "new plant varieties artificially obtained will also be patentable, the protection being limited to the exclusive right of propagating them by grafting, budding, cutting, layering, division and other asexual reproduction means". Article 13 of this bill, which on account of the time of its drafting as well as the quality and number of the members of the writing committee is the most representative bill of present specialized opinion in Argentina, contemplates that examination of novelty of patent applications to which producers of new plant varieties must submit can be made with the expert advice of specialized official technical bodies, with the secrecy proper to the system. This bill also eliminates the problem which would arise, should patenting of plant varieties be accepted at present under the aegis of Law No. 111, now in force. In fact, the present Patent Act grants patents for a maximum of 15 years, while the 1961 Convention establishes a life between 15 and 18 years. The bill drafted by the committee set up by Decree 1363/67, on the other hand, provides an 18-year term as uniform life for patents of all kinds. Up to now, protection of new plant varieties had always been contemplated in Argentina within the legal framework of patents of invention, it being considered preferable to take advantage of the existing administrative structure of the Patent Office in the sphere of the Ministry of Industry for the protection of trademarks, patents and industrial models and designs, instead of setting up a special registry within the orbit of the Ministry of Agriculture. However, in the course of the last year some events have occurred which might mean a change in official thought in this respect. On the one hand, towards the end of 1970 the Ministry of Agriculture announced that within its area a bill was being prepared intended to regulate phytogenetic breeding and its legal protection. However, nothing further has been heard regarding the status of such a bill. On the other hand, the Ministry of Industry submitted to the President of the Republic a recent bill for the new Patent Act which specifically states that this type of protection is not available to new plant varieties; this last bill is being totally redrafted, and it is not easy to anticipate what its final text will rule in this respect. 3. Situation in Argentina with respect to trademark law Argentine Law No.3975 on Manufacturing, Trade and Agricultural Marks does not contain specific provisions regarding identification of new plant varieties. Naturally, paragraphs 4 and 5 of Article 3 of the Law would be applicable to them too, which read: "Article 3. The following are not considered as manufacturing, trade or agricultural marks: Article 4. Terms or phrases which have passed into general use, and signs not presenting novel or special characters. Article S. The expressions usually employed to indicate the nature of the products, or the class to which they belong." If the 1961 Convention system is adopted in Argentina, it shall be possible to incorpo149 Argentine 51 B rate its principles into our legal system without altering any specific rule in force; at the most, it could be necessary to fill in certain voids in the regulations in force to include the provisions of the 1961 Convention. Questions mentioned in the report of the Special Committee arising on the international level In the face of the problem which has arisen in some countries regarding the interpretation to be given to paragraph 9 of Article 13 of the Convention of 1961 - and which in some countries has caused passing of rules restricting free use of marks in combination with the name of the plant variety -, the Argentine National Group understands that all efforts must be made to obtain acceptance - on the part of competent national and international agencies - of the criterion approved by IA PIP in the meeting of its Execu- tive Committee in Madrid between October 18 and 23, 1970, and which has been endorsed by the report of the Special Committee. In a free competitive market, the need of trademarks as a means for circulating the product among consumers is not under discussion. If this is accepted, we understand that there shall be no reason for modifying the normal trademark system applicable to any product. In conclusion, all products have a generic and necessary name, and precisely for such reason a trademark fulfills the function of distinguishing the several origins. To restrict the function of the trademark is to deny its purpose within a competitive market. This does not preclude regulation of the manner in which the generic name of the plant variety should be indicated. Conclusion The Argentine National Group understands that there is no obstacle - with the exception of the term foreseen in Article 8 of the Convention - for Argentina to grant protection to new plant varieties asexually propagated by means of a system adapted to the provisions of Articles 2 to 14 of the Paris Convention of 1961. It also ratifies that every effort must be made towards obtaining acceptance - on the part of competent national and international agencies - of the criterion approved by IAPIP in the meeting of its Executive Committee held in Madrid in October 1970. Résumé Le Groupe national argentin considère que rien n'empêche - à l'exception du délai prévu dans l'article 8 de la Convention - la protection dans ce pays de nouvelles variétés de plantes propagées asexuellement, grâce à un régime adapté aux dispositions des articles 2 à 14 de la Convention de Paris de 1961. En outre, le Groupe national argentin est d'avis que tous les efforts possibles doivent être faits pour obtenir l'acceptation - de la part des organismes nationaux et internationaux compétents - du critère approuvé par l'AIPPI dans la réunion du Comité exécutif tenue à Madrid en octobre 1970. 150 Argentine 51B Zusammenfassung Die argentinische Landesgruppe ist der Ansicht, dass es - mit Ausname der in Artikel 8 des Obereinkommens vorgesehenen Frist - nichts gibt, was Argentinien vom Erlass eines der Regelung von Artikel 2-14 des Pariser Ubereinkommens von 1961 angepass- ten Gesetzes zum Schutz von asexuell gezüchteten neuen Pflanzensorten abhalten könnte. Die argentinische Landesgruppe ist auch vorbehaltlos dafür, dass nichts unterlassen werden sollte, um die zuständigen nationalen und internationalen Gremien zur Annahme der Kriterien zu bewegen, die der Geschäftsführende Ausschuss der IVfgR auf seiner Tagung in Madrid im Oktober 1970 gebilligt hat. 151 51B Australie Report in the name of the Australian Group Australia is not a signatory to the International Convention for the protection of new varieties of plants and has not enacted any legislation protecting new varieties of plants. While the Australian Group recognizes the desirability of giving exclusive rights to the breeders of new plant varieties, it also recognizes that the Federal Government of the Commonwealth of Australia has no power to legislate with respect to newplant varieties under the powers relating to the industrial property transferred to it under the Constitution. The power to make laws is with respect to "Copyrights, Patents of Inventions and Designs, and Trade Marks", and each of these has the meaning that they had in 1900. The nature of breeders' rights is entirely different to the exclusive rights under a patent for invention. There does not appear to be any other power expressly granted which legislation protecting new varieties of plants could be referred_as being a necessary and proper means for carrying out that power. The Coninionwealth could acquire the power to legislate with respect to new plant varieties by an amendment of the Constitution, which would involve a referendum, or if all the six States of the Commonwealth referred its powers to the Commonwealth. Neither seems likely to occur. Each of the six States separately could enact legislation protecting new varieties of plants, but it is unlikely that any one State would act independently. No State could be aparty to the International Convention. Summary Australia is not a signatory to the International Convention on the Protection of New Varieties of Plants 1961 and has not enacted any legislation protecting new varieties of plants. The Federal Government of the Commonwealth of Australia has no power to legislate in this field under its Constitution. It is unlikely that the individual States would legislate or refer their powers to the Federal Government. Résumé L'Australie n'est pas signataire de la Convention de Paris pour la protection des obteritions végétales de 1961 et n'a pas décrété de législation pour la protection de nouvelles variétés de plantes. Le Gouvernement fédéral de la Confédération australienne n'a pas le pouvoir de légiférer dans ce domaine en vertu de sa Constitution. Il est peu probable que les Etats individuels veuillent légiférer ou déléguer leurs pouvoirs au Gouvernement fédéral. 152 Australie 51 B Zusammenfassung Australien hat das internationale Übereinkommen zum Schutze von Pflanzenzüchtungen von 1961 nicht unterzeichnet und hat keine Gesetzgebung über den Schutz von Pflanzenzüchtungen erlassen. Die australische Bundesregierung ist verfassungsmässig nicht zuständig, auf diesem Gebiet Gesetze zu erlassen. Es ist nicht anzunehmen, dass die einzelnen Bundesstaaten Gesetze erlassen oder ihre Zuständigkeit auf diesem Gebiet an die Bundesregierung delegieren würden. 153 51B Belgique Rapport au nom du Groupe belge par MM. Alex BRAUN, Marc CHOMÉ, Maurice DE BRABANTER (rapporteur), Michel EVRARD et Jean PIRSON Ce rapport répond au questionnaire de l'AIPPI concernant l'application de l'article 13 de la Convention internationale de 1961 pour la protection des obtentions végétales. 1. Questions relatives à la dénomination variétale L'article 13 de la Convention internationale de 1961 pour la protection des obtentions végétales impose à l'obtenteur d'une nouvelle variété végétale, désirant bénéficier d'un droit de protection dans le cadre de ladite Convention, le choix d'une dénomination variétale devant permettre d'identifier cette variété nouvelle. Cette dénomination variétale doit être différente de toute dénomination qui désigne, dans l'un quelconque des Etats de l'Union (UPOV, Union internationale pour la protection des obtentions végétales), des variétés végétales préexistantes de la même espèce botanique ou d'une espèce voisine. Question (j) Est-il nécessaire que toute nouvelle variété donnée reçoive la même dénomination dans tous les pays? La Commission est d'avis quil faut répondre à cette question par l'affirmative. Elle estime donc qu'une même dénomination variétale doit désigner la même variété nouvelle dans les différents pays de l'Union. Cependant, la Commission admet qu'au besoin la dénomination variétale initialement choisie dans un pays puisse être traduite dans un autre pays, si une telle traduction s'avère nécessaire pour des raisons linguistiques. Question (ii) Une dénomination dépourvue de caractère distinct ifpourrait-elle convenir ou bien la déno- inination doit-elle être constituée par un ou plusieurs mots faciles à retenir et ayant un caractère distinctif suffisant pour lui permettre de différencier la variété en cause d'autres variétés? La Commission pense qu'une nouvelle dénomination variétale doit présenter un caractère distinctif suffisant pour permettre de désigner clairement, sans risque de confusion, la nouvelle variété, par rapport à des variétés préexistantes, même si celles-ci appartiennent à la même espèce botanique. Toutefois, il ne semble pas que l'on doive exiger que la nouvelle dénomination variétale soit originale. 154 Belgique 51 B Question (iii) Est-il suffisant que la dénomination variétale soit toujours utilisée de façon qu'elle soit clairement lisible par la clientèle, dans le commerce, ou, si elle est utilisée en conjonction avec une marque de fabrique, doit-elle présenter visuellement au moins la même importance que cette dernière? La Commission estime qu'il faut obliger ceux qui commercialisent une nouvelle variété végétale faisant l'objet d'un titre de protection conformément aux dispositions de la Convention de 1961, d'utiliser la dénomination variétale enregistrée pour cette variété, même si, au surplus, ils font usage d'une marque de fabrique pour désigner la variété en question. Cette dénomination variétale devrait être utilisée dans toutes les opérations coinmerciales (y compris la publicité, les offres écrites, la livraison de la variété, sa facturation, etc...) dont la nouvelle variété fait l'objet. Lorsqu'une marque de fabrique est employée en même temps que la dénomination variétale, il n'y a pas lieu d'imposer que cette dénomination ait visuellement au moins l'importance de la marque utilisée conjointement avec elle. 2. Question relative à d'éventuelles restrictions concernant l'utilisation de marques de fabrique Devrait-on permettre à un Etat d'imposer des restrictions particulières de quelque ordre que ce soit (autres que celles contenues dans l'article 13 de la Convention sur les variétés végétales), concernant l'utilisation et l'enregistrement de marques de fabrique pour. un matériel de reproduction de nouvelles variétés de plants et/ou des plantes ou parties de plantes qui ne peuvent être utilisées dans des buts de reproduction? L'article 13, paragraphe 9, de la Convention de 1961 dispose qu'il «est permis d'ajouter à la dénomination de la variété nouvelle une marque de fabrique ou de commerce». Les paragraphes 3 et 8b de l'article 13 en question précisent que: 1. l'obtenteur ou son ayant droit ne peut pas déposer, comme dénomination d'une nouvelle variété végétale, une désignation pour laquelle il bénéficie déjà de la protection accordée aux marques de fabrique ou de commerce, ni une désignation susceptible de créer une confusion avec cette marque; 2. nul ne peut demander l'enregistrement à titre de marque de fabrique ou de commerce d'une dénomination variétale déposée en vertu des dispositions de la Convention de 1961. La Commission est d'avis que, sous réserve desdites dispositions des paragraphes 3 et 8 de l'article 13, aucune autre restriction touchant l'utilisation, à quelque niveau que ce soit de la commercialisation de nouvelles variétés végétales, et l'enregistrement de marques de fabrique par les obtenteurs de celles-ci, ou leurs ayants droit, ne pourrait être imposée par un Etat membre de la Convention de 1961. 3. Question relative à l'enregistrement d'une dénomination à titre de marque de fabrique Devrait-on autoriser l'enregistrement d'une dénomination variétale à titre de marque de fabrique, sous réserve qu'un tel enregistrement soit nécessaire pour obtenir un enregistre155 Belgique 51 B ment de marque de fabrique en vue de protéger la variété dans des pays où il n'existe pas d'autres moyens de protection d'une variété? Comme on l'a signalé plus haut, l'article 13, paragraphe 8b, de la Convention de 1961 interdit l'enregistrement d'une dénomination variétale à titre de marque de fabrique. La Commission pense qu'en principe l'interdiction de déposer une dénomination variétale à titre de marque doit être maintenue. Cependant, l'interdiction ne devrait s'étendre qu'aux pays ayant adhéré à la Convention de 1961, et éventuellement aux pays où aucune autre protection des obtentions végétales n'est réglementée. Hormis ces pays, la Commission estime que l'obtenteur ou son ayant droit devrait pouvoir bénéficier du droit à l'enregistrement de la dénomination variétale à titre de marque. Toutefois, ce droit ne devrait pas être reconnu au bénéfice d'un tiers dans les pays en question. Au cas où l'obtenteur ou son ayant droit aurait enregistré une dénomination variétale à titre de marque dans un pays déterminé, il devrait renoncer à cette marque si ce pays venait ultérieurement à adhérer à la Convention de 1961. Résumé Réponses au questionnaire de l'AIPPI: 1. Questions relatives à la dénomination variétale Une nouvelle variété doit recevoir la même dénomination dans tous les pays. La dénomination variétale doit présenter un caractère distinctif, mais pas nécessairement original pour la distinguer, sans risque de confusion des variétés préexistantes. Lorsqu'une marque de fabrique est utilisée conjointement avec une dénomination variétale, il ne faut pas que cette dénomination ait, au moins visuellement, l'importance de la marque. 2. Question relative à d'éventuelles restrictions concernant l'utilisation de marques de fabrique Aucune restriction, hormis celles dont il est question dans l'article 13 de la Convention de 1961, ne peut être imposée aux obtenteurs en matière d'utilisation de marques de fabrique. 3. Question relative à l'enregistrement d'une dénomination à titre de marque de fabrique L'interdiction de déposer une dénomination variétale à titre de marque doit être maintenue, sauf dans les pays où aucune autre protection des obtentions végétales n'est organisée. Dans ces pays, seul l'obtenteur ou son ayant droit doit pouvoir enregistrer la dénomination variétale à titre de marque. 156 51B Belgique Summary Answers to IAPIP's questionnaire: 1. Questions relating to the variety denomination j) A new variety should receive the same denomination in all countries. The variety denomination must have a distinctive character, not necessarily an original character, so as to distinguish the new variety, without risk of confusion with preexisting varieties. When a trademark is used jointly with a variety denomination, this denomination, at least visually, may not have the importance of the trademark. 2. Question relating to possible restrictions in respect of use of trademarks No restriction, except those included in article 13, of the 196! Convention, should be imposed upon the plant breeders, in respect to the use of trademarks. 3. Question relating to the registration of a denomination as trademark The interdiction of registration of a variety denomination as trademark must be maintained, except in countries where no other protection of plant varieties is possible. In these countries the right to register the denomination as a trademark should only be given to the breeder or his assignee. Zusammenfassung Stellungnahme zum Fragebogen der IVfgR: 1. Sortenbezeichnungen Eine neue Pflanzensorte sollte in allen Ländern die gleiche Sortenbezeichnung tragen. Eine Sortenbezeichnung sollte einen individualisierenden, aber nicht unbedingt einen neuartigen Charakter besitzen, der sie ohne Verwechslungsrisiko von früheren Sorten unterscheidet. Wenn zusätzlich zur Sortenbezeichnung eine Marke benutzt wird, darf die Sortenbezeichnung, zumindest in ihrer äusseren Form, nicht so auffällig wie die Marke sein. 2. Beschränkung des Markenrechts Ausser den im Artikel 13 des Ubereinkommens von 1961 vorgesehenen Einschränkungen sollte dem Gebrauch von Marken für Pflanzenzüchtungen keinerlei Beschränkung auferlegt werden. 3. Eintragung einer Sortenbezeichnung als Marke Das Verbot, eine Sortenbezeichnung als Marke eintragen zu lassen, sollte aufrechterhalten werden, mit Ausnahme der Länder, in denen kein anderweitiger Sortenschutz gewährt wird. In diesen letzteren sollte nur der Züchter selbst oder dessen Rechtsnachfolger eine Sortenbezeichnung als Marke eintragen können. 157 5lB Etats-Unis d'Amérique Report in the name of the American Group The American Group is in agreement with the views of the British Group as reflected in the Report of the Special Committee as prepared by Messrs. MICKLETHWAIT and HESKETH-PRICHARD. It is noted that practically the only concern at this time is with respect to the interpretation of Article 13, paragraph 9, of the International Convention for the protection of new varieties of plants of 1961 which reads: "It shall be permitted in respect of one and the same product to add a trademark or trade name to the denomination of the new variety." Each National Group was requested to submit answers to the Questionnaire transmitted with the Report of the Special Committee, which answers are presumed to reflect the views of each National Group as a guide to formulating an IAPIP position with respect to the interpretation of Article 13. In considering this Questionnaire, the American Group's views as expressed herein have been based upon the principles of the United States law and practice relative to trademarks generally as neither the United States Patent Law relative to plant varieties nor the United States Plant Variety and Protection Act 9 1-577 imposes any restrictions on variety denominations or trademarks for new plant varieties. The following are the questions which have been divided for the purpose of clarity and the answers given as the views of the American Group. Question IA: What are the essential requirements for a variety denomination? Answer: A word, or number, or letter(s), or a phrase, or a combination of the foregoing, which is adopted by the breeder to identify a new variety of plant and which will thereafter be the generic term of identification for all subsequent uses by the breeder and others for such variety. It should not previously be used or registered as a trademark for products which may be similar in kind or used in confusingly similar channels of trade. It should be distinguishable from the denomination given similar varieties. Question IA (j): Is it necessary that any given new variety should have the same denomination in all countries? Answer: It is advisable and probably desirable that the same denominations be used universally, and it should be adopted with that in mind. However, because of certain peculiar considerations such as differences in language or meaning in some countries, some leeway may be provided. Question IA (ii): Would a non-distinctive and so-called "flat" denomination be adequate, or must the denomination be an easily remembered word or words having sufficient distinctiveness to enable it to dW'erentiate the variety concerned from other varieties? Answer: While a non-distinctive and so-called "flat" denomination would be adequate, it is preferable for the denomination to have sufficient distinctiveness to enable differentiation. It need not be an easily remembered word. Question IA (iii): Is it sufficient that the variety denomination should always be used in 158 Etats-Unis d'Amérique 51 B such a way that it will be clearly legible by purchasers in the course of trade or, ([used in conjunction with a trademark, must it be given at least the same prominence as the latter? Answer: It is sufficient to be used in such a way as to be clearly legible but should be of sufficient prominence that it is recognizable as the denomination. While in some cases it may be desirable for it to be used with the same prominence as a trademark, it should not be required, except according to special provisions or requirements of a breeder licensor. On the other hand, it would be desirable to have some provision that the trademark would not be used in such a way that it becomes the substitute for the denomination. Question 2: Should it be permissible for a State to impose special restrictions of any kind (other than those contained in Article 13 of the Plant Varieties Convention) on the use and registration of trademarks for (a) reproductive material of new plant varieties and/or (b) plants or parts of plants which cannot be used for purposes of reproduction? Answer: No, except that the trademark should not be the same or confusingly similar to the denomination. This applies to both (a) reproductive and (b) non-reproductive plants or parts of plants. Question 3 Should it be permissible for a variety denomination to be registered as a trademark, provided that such registration is necessary for obtaining trademark registration to protect the variety in countries where no other variety protection is provided for? Answer: No, assuming that denominations are registered or recorded under a special register under the Plant Convention. A denomination should not be registered as a trademark in the countries of the Plant Convention nor should this be permitted for obtaining registration in other countries. There are now very few countries which require a "home registration" except for international registrations under the Madrid Arrangement, and even the latter may be eliminated by suggested amendments of the Arrangement. However, in those countries outside of the Plant Convention, particularly where "genericness" is not recognized as a ground for opposition or other objection, the breeder should be permitted to register nationally the adopted denomination as a trademark as a prevention against "piracy" for a limited number of years. Version française Le Groupe américain est d'accord avec le point de vue du Groupe britannique tel qu'il apparaît dans le compte rendu du Comité spécial préparé par MM. MICKLETHWAIT et HESKETH-PRICHARD. On note que du point de vue pratique le seul problème actuel concerne l'interprétation de l'article 13, paragraphe 9, de la Convention internationale de 1961 pour la protection des droits des obtentions végétales, qui stipule: «Pour le même produit, il est permis d'ajouter à la dénomination de la variété nouvelle une marque de fabrique ou de commerce.» Il a été demandé à chaque groupe national de proposer des réponses au questionnaire transmis avec le compte rendu du Comité spécial, réponses qui sont censées refléter le point de vue de chaque groupe national pour servir de guide à la formulation d'une 159 Etats-Unis d'Amérique 51 B position de 1'AIPPI vis-à-vis de l'interprétation de l'article 13. Dans l'examen de ce questionnaire, le point de vue du Groupe américain, tel qu'il est exprimé ici, a été basé sur les principes de la loi et de l'usage des Etats-Unis en matière de marques en général, car ni la partie de la loi, relative aux variétés végétales, qui régit le système des brevets américains, ni l'Acte de protection 91-577 qui régit aux Etats-Unis la protection des variétés végétales, n'imposent de restrictions sur les dénominations des variétés ou les marques déposées pour les nouvelles variétés végétales. On trouvera ci-dessous le questionnaire, dont les questions ont été divisées pour plus de clarté, ainsi que les réponses données par le Groupe américain pour exprimer son point de vue. Question 1 A. Quelles sont les conditions essentielles exigées pour une dénomination de variété? Réponse: Un mot, ou un nombre, ou une ou des lettres, ou une phrase, ou une combinaison des éléments précédents, qui est adopté par l'obtenteur pour identifier une nouvelle variété de végétal et qui constituera ensuite le terme générique d'identification pour tous les usages de cette même variété par l'obtenteur et autres. Il ne doit pas avoir déjà été utilisé ou enregistré comme marque pour des produits qui pourraient être de nature semblable ou qui seraient utilisés dans des canaux commerciaux semblables en prêtant à confusion. Il doit pouvoir être distingué de la dénomination donnée à des variétés semblables. Question I A (j): Est-il nécessaire que toute nouvelle variété donnée ail la même dénomination dans tous les pays? Réponse: Il est prudent et probablement souhaitable que les mêmes dénominations soient utilisées universellement, et la dénomination doit être adoptée en tenant compte de ce fait. Cependant, du fait de certaines considérations particulières telles que différences de langue ou de signification dans certains pays, une certaine liberté peut être laissée. Question 1 A (ii): Une dénomination non distinctive et dite «commune» serait-elle suffisante, ou bien la dénomination doit-elle être constituée par un mot ou des mots qu'il est facile de se rappeler et ayant un caractère distinct if suffisant pour permettre de dfférencier la variété concernée des autres variétés? Réponse: Si une dénomination non distinctive et dite «commune» serait suffisante, il est préférable que la dénomination ait un caractère distinctif suffisant pour permettre sa différenciation. Il n'est pas nécessaire qu'elle soit constituée par un mot qu'il est facile de se rappeler. Question 1 A (iii): Est-il suffisant que la dénomination de la variété soit toujours utilisée de telle manière qu'elle soit clairement lisible par les acheteurs au cours des échanges commerciaux, ou bien, si elle est utilisée en combinaison avec une marque de fabrique, faut-il faire en sorte qu'elle soit au moins aussi apparente que cette dernière? Réponse: Il suffit d'utiliser la dénomination de telle manière qu'elle soit clairement lisible, mais elle doit être suffisamment apparente pour pouvoir être reconnue comme étant la dénomination. Bien que dans certains cas il pourrait être souhaitable d'utiliser une dénomination aussi apparente que la marque, ceci ne doit pas être obligatoire, sauf en vertu de dispositions ou d'exigences spéciales d'un obtenteur concédant de licence. 160 Etats-Unis d'Amérique 51 B D'autre part, il serait souhaitable de stipuler que la marque ne doit pas être utilisée de telle manière qu'elle devienne le substitut de la dénomination. Question 2: Serait-il possible à un Etat d'imposer des restrictions spéciales de toute sorte (autres que celles qui sont contenues dans l'article 13 de la Convention pour la protection des variétés végétales) à l'usage et à l'enregistrement de marques pour a) le matériel de reproduction de nouvelles variétés végétales et/ou b) les végétaux ou parties de végétaux qui ne peuvent être utilisés pour la reproduction? Réponse: Non, excepté que ta marque ne doit pas être la même que la dénomination ou lui ressembler au point de prêter à confusion. Ceci s'applique aussi bien au matériel de reproduction qu'aux végétaux ou parties de végétaux non destinés à la reproduction. Question 3: Serait-il possible d'enregistrer comme marque une dénomination de variété, à la condition qu'en tel enregistrement soit nécessaire pour obtenir un enregistrement de marque afin de protéger la variéte dans les pays où aucune autre protection des variétés n'est prévue? Réponse: Non, en supposant que les dénominations sont enregistrées ou inscrites dans un registre spécial sous l'empire de la Convention pour la protection des variétés végétales. Une dénomination ne doit pas être enregistrée comme marque dans les pays adhérant à la Convention, et ceci ne doit pas être autorisé pour obtenir l'enregistrement dans d'autres pays. Il y a maintenant très peu de pays qui exigent un «enregistre- ment indigène» excepté pour les Enregistrements internationaux sous l'empire de l'Arrangement de Madrid, et même ces derniers peuvent être éliminés par les amende- ments proposés à l'Arrangement. Cependant, dans les pays qui n'adhèrent pas à la Convention, en particulier où le «caractère générique» n'est pas reconnu comme une base d'opposition ou autre objection, l'obtenteur devrait être autorisé à enregistrer à l'échelle nationale la dénomination adoptée comme marque afin d'empêcher le «pillage» pendant un nombre d'années limité. Deutsche Fassung Die amerikanische Landesgruppe stimmt mit den Auffassungen der britischen Gruppe überein, wie sie in dem von den Herren MICKLETHWAIT und HESKETH-PRICHARD vorgelegten Bericht des Sonderausschusses wiedergegeben sind. Gegenwärtig stellt praktisch nur eine Frage einige Probleme, nämlich die Interpretation von Artikel 13, Absatz 9, des Internationalen Obereinkommens zum Schutz von Pflanzenzüchtungen, der folgenden Wortlaut hat: «Für ein und dasselbe Erzeugnis darf der Sortenbezeichnung der neuen Sorte eine Fabrik- oder Handelsmarke hinzugefügt werden.» Die Landesgruppen sind gebeten worden, sich zu den Fragen zu äussern, die im Fragebogen aufgeführt sind, welcher ihnen mit dem Bericht des Sonderausschusses über- mittelt worden ist. Die Antworten darauf sollten die Ansicht jeder Landesgruppe wiedergeben und als Grundlage für die Festlegung einer Stellungnahme der IVfgR in bezug auf die Interpretation von Artikel 13 dienen. Die hier wiedergegebenen Ansichten der amerikanischen Landesgruppe stützen sich auf die Grundsätze des Rechtes und der Praxis der USA über Warenzeichen im allgemeinen, da weder das US-amerika- Etats-Unis d'Amérique 51 B nische Patentrecht bezüglich Pflanzenzüchtungen noch der US-amerikanische Plant Variety and Protection Act 91-577 irgendwelche Beschränkungen hinsichtlich der Sortenbezeichnung oder der Marke für neue Pflanzensorten auferlegt. Im folgenden werden die Fragen und die Antworten der amerikanischen Landesgruppe darauf aufgeführt, wobei zum Zwecke einer besseren t)bersicht die Fragen aufgeteilt worden sind: Frage 1 A: Welches sind die wesentlichen Anforderungen an eine Sortenbezeichnung? Antwort: Ein Wort, eine Zahl, ein Buchstabe oder mehrere, ein Satz oder eine Kombination dieser Elemente, welche vom Züchter gewählt wird, um eine neue Pflanzensorte zu individualisieren, und welche danach dem Züchter und allen anderen als Sachbezeichnung zur späteren Verwendung als Bezeichnung für diese Sorte zur Verfügung steht. Sie sollte vorher nicht als Marke für Erzeugnisse gebraucht oder registriert werden, welche ähnlicher Natur sind oder welche ähnliche Handelswege durchlaufen. Von Bezeichnungen, die ähnlichen Sorten gegeben worden sind, sollte sie unterscheidbar sein. Frage 1 A (i): ist es erforderlich, dass eine bestimmte neue Pflanzensorte in allen Ländern die gleiche Bezeichnung haben sollte? Antwort: Es ist ratsam und wahrscheinlich auch wünschenswert, dass dieselbe Sortenbezeichnung weltweit gebraucht wird, und in diesem Bewusstsein sollte sie gewählt werden. In Anbetracht gewisser besonderer Umstände, wie etwa Unterschiede in der Sprache oder der Bedeutung in einigen Ländern, könnte man daran denken, gewisse Abweichungen zuzulassen. Frage 1 A (ii): Wäre eine kennzeichnungsunfähige, eine sogenannte «flache» Bezeichnung geeignet, oder muss es sich bei der Bezeichnung um ein Wort handeln, das man sich leicht merken kann, oder um Wörter, die genügend kennzeichnungskr4ftig sind, um die betreffende Sorte von anderen unterscheiden zu können? Antwort: Wenn auch eine kennzeichnungsunfähige und sogenannte «flache» Bezeichnung geeignet wäre, so wäre es vorzuziehen, dass die Bezeichnung eine genügende Kennzeichnungskraft hat, um die Unterscheidung zu ermöglichen. Ein Wort, das man sich leicht merken kann, braucht es nicht zu sein. Frage 1 A (iii): Genügt es, dass die Sortenbezeichnung stets in einer Weise gebraucht werden muss, dass sie im Verkehr für den Käufer leicht lesbar ist, oder muss sie, wenn sie im Zusammenhang mit einem Warenzeichen gebraucht wird, mindestens so stark herausgestellt werden wie das Warenzeichen? Antwort: Es genügt, dass die Sortenbezeichnung in einer Weise gebraucht wird, dass sie leicht lesbar ist, doch sollte sie genügend stark herausgestellt werden, um als Sortenbezeichnung erkannt zu werden. Wenn es auch in einigen Fällen wünschenswert sein mag, dass sie im gleichen Masse herausgestellt wird wie ein Warenzeichen, sollte dies nicht erforderlich sein, es sei denn auf Grund besonderer Bestimmungen oder Anforderungen, die an den Lizenznehmer des Züchters gestellt werden. Andererseits wäre eine Bestimmung wünschenswert, wonach das Warenzeichen nicht in einer Weise benutzt würde, dass es an die Stelle der Sortenbezeichnung tritt. 162 Etats-Unis d'Amérique 51 B Frage 2. Sollte ein Land die Möglichkeit haben, besondere Beschränkungen irgendwelcher Art (ausser denjenigen, die in Artikel 13 des Ubereinkommens zum Schutz von Pflanzenziichtungen genannt sind) aufzuerlegen in bezug auf den Gebrauch und die Eintragung von Warenzeichen fur a) Vermehrungsgut von neuen Pflanzenarten und/oder b) Pflanzen oder Pflanzenteile, die zu Vermehrungszwecken nicht verwendbar sind? Antwort: Nein, es sei denn die Bestimmung, dass das Warenzeichen mit der Sortenbezeichnung nicht identisch oder verwechslungsfähig sein soll. Dies gilt für alle Pflanzen oder Pflanzenteile, unbekümmert darum, ob sie zu Vermehrungszwecken dienen oder nicht. Frage 3: Sollte die Möglichkeit bestehen, dass eine Sortenbezeichnung als Warenzeichen eingetragen wird,falls eine derartige Eintragung erforderlich ist, um in Ländern, in denen keine andere Möglichkeit des Pflanzenschutzes besteht, zum Schutz der Zuichiung eine Warenzeicheneintragung zu erwirken? Antwort: Nein, in der Annahme, dass Sortenbezeichnungen im Rahmen des Übereinkommens zum Schutz von Pflanzenzüchtungen in einem besonderen Register eingetragen werden. Eine Sortenbezeichnung sollte als Warenzeichen in den Ländern, die dem Übereinkommen angehören, nicht eingetragen werden, und dies sollte auch zum Zwecke, eine Eintragung in anderen Ländern zu erwirken, nicht zulässig sein. Es gibt nur noch sehr wenige Länder, welche eine Heimateintragung verlangen, wenn man von internationalen Eintragungen gemäss dem Madrider Abkommen absieht, und auch letzteres wird möglicherweise durch Änderungen des Abkommens bald nicht mehr der Fall sein. In denjenigen Ländern, die dem Übereinkommen zum Schutz von Pflanzenzüchtungen nicht angehören, insbesondere dort, wo mangelnde Unterscheidungskraft als Widerspruchs- oder Einspruchsgrund nicht anerkannt wird, sollte es dem Züchter indessen gestattet sein, zum Schutz gegen Piraterie und für eine begrenzte Anzahl von Jahren seine Sortenbezeichnung als Warenzeichen national eintragen zu lassen. 163 5lB Grande-Bretagne Report in the name of the British Group by E.W.E. MICKLETHWAIT and M. HESKETH-PRICHARD Restrictions on the use of product trademarks The Report of the Special Committee on Question 51 B points out in Section 3 et seqq. of Part I that opinions differ as to the desirability of allowing trademarks to be used as product marks for plant varieties. We think it would be fair to say that in European circles the views primarily expressed in favour of complete freedom to use trademarks have been those of a relatively small number of international plant breeders. We believe that in the United Kingdom there are one or two breeders who share these views, but that there are also some hundreds of thousands of growers, sellers and customers who are more concerned that there should be no invasion or dilution of the variety denomination. Clearly there is an element of self-interest in the view expressed by the breeders, and it is necessary to maintain a careful balance between the two views. In Section 5 of Part I, the Special Committee unanimously supports the view that IAPIP should insist on the preservation of the right of plant breeders to use product trademarks as provided for in Article 13 (9). We agree with this, provided that the trademark is used as a genuine trademark and does not usurp the function of the variety denomination. This proviso is not academic, since in the past there have been instances of a trademark being emphasized and the variety denomination suppressed as a matter of deliberate policy. We believe that such practices have been partly, if not largely, responsible for the restrictions introduced by Section SA of the British Plant Varieties and Seeds Act and the provisions regarding prominence in the Danish legislation. The "competitive function" of trademarks In Section 5 of Part I of the Special Committee's Report, reference is made to the competitive function of a trademark and it is stated that "it must be prevented that, beyond its purpose of identifying the variety, the denomination has a competitive function which is characteristic of a trademark". We are not quite clear what is intended, but we certainly do not agree that there is any need to prevent a variety denomination from having a competitive function. If a customer is seeking a plant of a particular variety, the variety denomination will secure a sale for the person offering it (and not for the person offering a different variety), and it is important to the public that the variety should be clearly and prominently offered under that denomination. At the same time, if the same variety is offered by several firms and the customer wishes to purchase from a particular source irrespective of the variety, a trade name or trademark will be appropriate or even necessary. The abuse at which the United Kingdom and Danish restrictions are aimed is the use of a so-called trademark to deceive a customer requiring a particular variety into thinking 164 Grande-Bretagne 51 B that it is available from only one source, because he associates it with a particular trademark. Moreover, the use of a trademark in respect of a plant variety in such a way that it will become the only practicable name of the variety should not, in our opinion, be regarded as a legitimate way of exercising the competitive function of the trademark. Varietal denominations and distinctiveness With reference to Section 5 of Part I of the Special Committee's Report, we do not agree that the denomination need not be as distinctive as the trademark. The function and purpose of the denomination is to distinguish one variety from another, whereas the function and purpose of the trademark is to distinguish one source from another. Thus their relative need for distinctiveness depends on whether it is more important for the public to distinguish between two varieties or between the same variety from two different sources. This naturally varies, but we believe that as a general rule the interested public would regard it as more important to distinguish between two varieties than between two different sources of the same variety. The British Group strongly disagrees with the conclusion in the Special Committee's Report that "a more or less flat denomination" will suffice to distinguish one variety from other varieties. Use of trademarks as the name of the product The British Group supports the view set out in the 2nd paragraph of Section 6 of Part I of the Special Committee's Report and urges that IAPIP should express itself that, if a trademark becomes the only practical name of a product as a result of action or inaction by the owner, the latter should lose all exclusive rights to its use. The British Group considers that the function of a trademark is to indicate the source of a product, although it may be extended to identify a particular product when obtained from a particular source, but that a mark fails to fulfil its proper function when it indicates a particular product irrespective of its source. Furthermore, the British Group supports the proposition that the owner of plant variety rights should not be able to obtain what amounts to an indefinite extension of his statutory monopoly by using a word trademark which he has registered for the variety concerned in such a manner that it eventually becomes the only practicable name or description of the product. At the same time, however, we believe that it should be permissible for him to use a trademark alongside a varietal name during the period of protection in such a way that, after the rights have expired, the trademark will indicate that the variety in connection with which it is used comes from the plant breeder or his licensees. Conditions for use of varietal denominations With regard to Section 7 of Part I of the Special Committee's Report, the British Group believes that plant breeders and their licensees should be required to use the varietal denomination of each new plant variety in such a way as to ensure that it will become the generally accepted name of that variety. To achieve this end, it is not only essential that the varietal name should be clearly visible and legible (as suggested in the 165 Grande-Bretagne 51 B Special Committee's Report), but also that is should be displayed with a prominence or emphasis comparable with that given to any accompanying trademark or trade name. To require the denomination to appear in lettering that is at least as large and is of the same colour and shape as that of the trademark (cf. the Danish regulations), although it has the advantage that it leaves no doubt as to what is permissible in this connection, seems to us to go much further than is necessary to achieve the desired result. Our preference would be for the requirements as to the prominence or emphasis that must be given in use to the varietal denomination to be stated in terms similar to those used in the French Decree, namely: "If a trademark is used along with a denomination, precautions must be taken to let the denominations appear sufficiently prominently in the context, so that the buyer will not be confused with regard to the identity of the variety." Article 13 (8) of the UPOV Convention In Section 1 of Part II of its report, the Special Committee recommends that a variety denomination should itself be registrable as a trademark, provided that the owner undertakes not to enforce his rights. We regard this as being contrary to what is considered in many countries to be a fundamental principle of trademark law, namely that trademarks should only be registered when the proprietor is using or intends to use them as trademarks. It is not clear whether the Special Committee envisages that a breeder should be at liberty himself to use the denomination as a trademark or whether he will in fact not use it and, in countries such as the United Kingdom, where a declaration of intention of use is a condition of registration, he will execute a false declaration. In our view Section 2 of Part II of the Special Committee's Report raises the one very serious problem in connection with use of trademarks for plant varieties. This is that, in the great majority of countries, there is no protection for plant varieties as such, and the only protection that a grower can obtain is that afforded by a trademark registration. Moreover, there are still some countries in which plant varieties are of some importance but which have not yet ratified the Lisbon text of the Industrial Property Convention and which demand a certificate of home registration. In addition, of course, the Madrid Arrangement in its present form requires a home registration. We agree that it is unjust that a third party in a country that does not belong to UPOV should be able to register a trademark identical with the varietal denomination in his own and other similar countries and then prohibit the importation of the new variety under the registered varietal denomination by the breeder and his licensees. Nevertheless, the British Group does not believe that these problems could best be solved by amendment of Article 13 (8) of the UPOV Convention. It considers the provisions of Article 13 (8) to be essential safeguards for the varietal denomination. Moreover, it is hoped that, long before any amended text of Article 13 (8) could be agreed and ratified, the number of countries where home certificates (contrary to the Lisbon text [1958] of the Industrial Property Convention) are required will have become extremely small. Conflict between a denomination and an existing trademark Referring to the penultimate paragraph of Part III of the Special Committee's Report, 166 Grande-Bretagne 51 B the British Group appreciates that the difficulty referred to may prove to be quite serious in practice but is opposed to any solution which would permit the varietal denomination to be registered by anyone as a trademark in any Union country. Summary Plant breeders and their licensees should be entitled to use a product mark, in addition to the varietal denomination, for each new plant variety, provided that the product mark does not displace or become confused with the official varietal denomination. The national administrators should be entitled to insist (a) that each varietal denomination that they register is one which is easily remembered and is capable of distinguishing the variety concerned from other plant varieties and (b) that, in use, each such varietal denomination is not only clearly visible and legible but is also displayed with a prominence comparable with that given to any accompanying product trademark, e.g. as provided for in Article 10 of French Decree No. 7 1-765 of September 9, 1971. Article 13 (8) of the UPOV Convention should not be amended to allow a plant breeder to obtain registration of the varietal name of a plant variety as a trademark either in his home country or in any other UPOY country. Efforts should, however, be made to solve the problems mentioned in the Special Committee's Report in other ways, e.g. by urging all countries that have not yet ratified the Lisbon text of the Industrial Property Convention to do so and by persuading more countries to adhere to the UPOV Convention. Résumé Les obtenteurs de nouvelles variétés de plantes et leurs licenciés devraient avoir le droit d'utiliser, en plus de la dénomination variétale, une marque de fabrique pour chaque nouvelle variété végétale, à condition que cette marque de fabrique n'usurpe pas la fonction de la dénomination variétale enregistrée. Les administrateurs de chaque pays doivent avoir le droit d'insister a) que chaque dénomination variétale qu'ils enregistrent soit telle qu'elle puisse effectivement distinguer la variété des autres et qu'elle soit aisée à retenir et b) que ladite dénomination variétale soit parfaitement visible et lisible et qu'en outre elle soit présentée de façon dominante comme l'est toute marque de commerce donnée à un produit (voir, par exemple, les dispositions de l'article 10 du Décret No7l-765 du 9 septembre 1971). L'article 13 (8) de la Convention de l'UPOVne doit pas être modifié pour donner à l'obtenteur d'une nouvelle variété le droit d'enregistrer dans son pays d'origine ou tout autre pays appartenant à 1'UPOV une marque de fabrique identique à la dénomination variétale. Cependant, il faudrait tenter de résoudre autrement les problèmes soulevés dans le rapport de la Commission spéciale en invitant les pays qui ne l'ont pas encore fait à ratifier le texte de Lisbonne de la Convention pour la protection de la propriété industrielle et en persuadant un plus grand nombre de pays de souscrire à la Convention de 1'UPOV. 167 Grande-Bretagne 51 B Zusammenfassung Pflanzenzüchter und ihre Lizenznehmer sollten grundsätzlich das Recht auf Verwendung von Warenzeichen neben der Sortenbezeichnung für jede neue Pflanzensorte haben, vorausgesetzt, dass das Warenzeichen die offizielle Sortenbezeichnung nicht verdrängt oder mit dieser verwechselt wird. Die nationale Behörde sollte darauf bestehen können, dass a) jede Sortenbezeichflung, die von ihr registriert wird, leicht einprägbar ist und die betreffende Sorte von anderen Sorten unterscheidet und b) jede Sortenbezeichnung in einer Weise benutzt wird, dass sie im Verkehr nicht nur deutlich sichtbar und lesbar ist, sondern auch genauso stark herausgestellt wird wie jedes dabeistehende Warenzeichen, so wie es zum Beispiel in Artikel 10 der Französischen Verordnung Nr. 7 1-765 vom 9. September 1971 festgesetzt ist. Artikel 13 (8) der UPOV-Konvention sollte nicht dahingehend abgeändert werden, dass es einem Pflanzenzüchter erlaubt ist, die Sortenbezeichnung einer Pflanzensorte als Warenzeichen entweder in seinem Heimatlande oder einem anderen Konventionsstaat zu registrieren. Es sollten jedoch Anstrengungen unternommen werden, die im Bericht der Sonderkommission aufgezeigten Probleme auf andere Art und Weise zu lösen, so zum Beispiel alle Staaten, bei denen dieser Schritt noch aussteht, zur Ratifizierung der Lissabonner Fassung der Verbandsübereinkunft sowie weitere Staaten zum Beitritt zur UPOV-Konvention zu bewegen. 168 51B Italie Rapport au nom du Groupe italien par MM. C. FIAMMENGHI (Rapporteur), L.DE SIMONE et G. OMODEO SALE Protection des obtentions végétales Le Groupe italien, après avoir attentivement examiné le rapport final, tient à exprimer ses remerciements au Groupe de travail international, constitué par le Comité exécutif de Madrid, pour le bon travail réalisé. A ce propos, il pense que le problème fondamental, surtout en raison de l'interprétation donnée à l'article 13, paragraphe 9, de la Convention de Paris du 2 décembre 1961 par certains Etats, dont l'Angleterre et le Danemark, est de savoir: quelle est la portée de la marque avec laquelle sont désignées les nouvelles variétés végétales; quelle est la connexion entre la marque et la dénomination générique prévue par l'article 13 de la Convention de Paris du 2 décembre 1961; si l'obtenteur de nouvelles variétés végétales peut demander l'enregistrement comme marque de Ja dénomination générique de la nouvelle variété végétale dans les Etats n'adhérant pas à la Convention de Paris. Le Groupe italien pense qu'on ne peut donner d'autre interprétation au mot «produit» du texte français que celle de produit générique de la catégorie (ou famille) à laquelle appartient l'article ou l'espèce que l'on veut distinguer avec la marque; par conséquent, la marque par laquelle on veut désigner une nouvelle variété végétale doit également pouvoir être génériquement référée au type de produit auquel appartient cette variété. Partant, alors que les restrictions imposées par la loi britannique (modifiée) semblent admissibles, certaines restrictions introduites à l'utilisation de la marque par la loi danoise semblent nettement moins justifiées, parmi ces dernières, par exemple, celle d'admettre l'utilisation de la marque uniquement si elle est écrite en caractères moins évidents ou voyants que le nom générique. Une telle limitation semble inadmissible. Toutefois, le Groupe italien estime que la dénomination générique de la nouvelle variété végétale devrait être toujours utilisée avec la marque tant dans la publicité que dans les affiches de présentation au public, afin de l'accompagner dans le souvenir. De plus, la dénomination générique qui devra être commune à tous les Etats ne doit pas nécessairement être le fruit de la fantaisie. Il est en effet suffisant qu'elie détermine, sans prêter à équivoque, la nouvelle variété végétale, qu'elle soit facile à retenir et surtout qu'elle soit facile à prononcer. Finalement, en ce qui concerne la possibilité de déposer comme marque la dénomination générique, le Groupe italien estime qu'en ligne générale ladite possibilité doit être refusée. 169 Italie 5lB Toutefois, étant donné que dans certains Etats où la Convention de Paris n'est pas en vigueur il peut arriver que l'obtenteur ne puisse importer et vendre la nouvelle variété végétale par le fait que d'autres personnes ont enregistré comme marque Ja dénomination de la nouvelle variété, cette possibilité doit alors être admise à condition que: il s'agisse d'un Etat où la Convention de 1961 ne produit pas d'effet; la loi de cet Etat ne prévoie aucun autre type de protection pour la nouvelle variété végétale (par exemple moyennant un normal brevet d'invention); la marque cesse tout effet dans l'Etat qui, même successivement, souscrit à la Convention ou bien introduit quelque type que ce soit de protection de propriété industrielle. Summary The Italian Group is of the opinion that the word "produit", as used by Article 13 of the Convention, should be given a broader meaning including the species or family to which the new variety belongs. Moreover, although being against the limitation imposed in some countries, it is favourable to the trademark always being used in practice in combination with the general denomination. As a temporary measure, in the States where there is no other possibility for protection, the breeder must be able to register as a trademark also the generic name, unless this brand loses its right through a change in the legal situation. Zusammenfassung Die italienische Gruppe ist der Ansicht, dass das Wort «produit», wie es in Artikel 13 des Abkommens gebraucht wird, so weit auszulegen ist, dass es die Gattung oder die Familie, der die neue Art angehört, umfasst. Obwohl sie gegen die in einigen Ländern auferlegten Beschränkungen ist, ist sie ausserdem dafür, dass das Warenzeichen in der Praxis stets in Verbindung mit der Gattungsbezeichnung gebraucht wird. In denjenigen Ländern, in denen keine andere Schutzmöglichkeit besteht, muss der Züchter vorübergehend als Warenzeichen auch die Sortenbezeichnung hinterlegen können; im Falle einer Gesetzesänderung würde dieses Warenzeichen jedoch verfallen. 170 51B Japon Report in the name of the Japanese Group The Japanese Group expresses their opinion I. that it would be highly desirable to place the rules pertaining to trademarks of the International Treaty for the Protection of New Varieties of Plants in harmony with those of the Paris Convention, which can be taken as guidelines as to the interpretation and actual application thereof, in order to reach a solution satisfactory to all parties concerned; 2. that certain appropriate measures be provided and considerations taken account of in order that some degree of flexibility and tolerance be achieved in the actual application of the restrictions made in the said Treaty as well as in respect of the limitations made on plant genera or species both in the case where prospective applicant countries seek protection for genera or species other than those specified and/or desiring, con- trarily, to allow protection only for some specified genera or species among those stipulated under the Treaty, so as not to impede would-be member countries fromjoining the Treaty. Version française Le Groupe japonais est d'avis qu'il serait hautement souhaitable d'harmoniser les règles concernant les marques de la Convention pour la protection des obtentions végétales et celles de la Convention d'Union, ces dernières pouvant être utilisées comme directives quant à l'interprétation et l'application effectives des premières, afin qu'une solution satisfaisant tous les intéressés puisse être obtenue; que des mesures adéquates devraient être prises et qu'il faudrait tenir compte de certaines considérations afin d'assurer un certain degré de souplesse et de tolérance dans l'application effective des restrictions prévues dans le Traité ainsi qu'en ce qui concerne les limitations concernant certains genres ou espèces, tant pour le cas où des pays désireux d'adhérer au Traité recherchent la protection de genres ou d'espèces autres que ceux qui sont spécifiés dans le Traité ou qui désirent au contraire n'assurer la protection que de quelques genres ou espèces particuliers parmi ceux qui sont stipulés dans le Traité, tout cela afin de ne pas gêner l'accession au Traité de pays intéressés. Deutsche Fassung Die japanische Landesgruppe vertritt die Meinung, 1. dass es sehr erwünscht wäre, die Bestimmungen über Warenzeichen des Internationalen Abkommens zum Schutze der Pflanzenzüchtungen mit jenen der Pariser Verbandsübereinkunft in Einklang zu bringen, welche als Richtlinien für die Auslegung 171 Japon 51B und tatsächliche Anwendung für jene gelten können, um eine für alle Beteiligten annehmbare Lösung zu finden; 2. dass gewisse sachgemässe Massnahmen getroffen und Erwägungen angestellt werden sollen, um in der tatsächlichen Durchführung der im genannten Abkommen vorgesehenen Beschränkungen einen gewissen Grad von Beweglichkeit und Entgegenkommen in der Anwendung sicherzustellen, und dies auch hinsichtlich der Beschränkung auf gewisse Gattungen und Arten, sowohl in dem Falle, in welchem beitrittswillige Länder für andere Gattungen und Arten Schutz suchen, als sie im Abkommen festgelegt werden, wie auch in dem Falle, der gleichzeitig mit dem ersten eintreten kann, in welchem diese Länder nur einigen der im Abkommen genannten Gattungen und Arten Schutz gewähren wollen - das Ganze zum Zweck, interessierte Länder nicht am Beitritt zum Abkommen zu hindern. 172 51 B Mexique Report in the name of the Mexican Group by Antonio CORREA M. (President), Enrique CORREA M. (First Vice-President) and David RANGEL MEDINA (Secretary) I. The Mexican Law of Industrial Property does not specify explicitly that the cre- ations of new plants are patentable, nor does it deny patentability to new plant varieties. In the few cases when patent applications were filed directed to processes for obtaining new plants or species, the respective patents were granted, and in this manner the rights of those who achieve new varieties were recognized. On the other hand, there exists no legislative provisions which protect the right of persons who have obtained plant varieties, other than the provisions that regulate the patents for inventions. Consequently, it can be concluded that, at present, it is considered in Mexico that the creation of plants is covered by the legislation pertaining to patents of invention. Mexico is not a signatory of the International Convention for the Protection of New Varieties of Plants, signed in Paris on December 2, 1961. However, as indicated above, the Mexican Patent Law in force contains nothing opposing the protection of new plant creations and, for this reason, if desired to grant a specific protection to new plant varieties, a law could be passed permitting the adherence of Mexico to said Convention. Mexico is a large-scale producer of some of the plant genera of botanic species referred to in the list foreseen in Article 4, paragraph 3, of the above-mentioned International Convention, for example wheat, corn, potatoes, chick peas, beans, apples and roses, as well as other genera such as rice, coffee, sugar cane. It is also a first-rate producer of a large variety of fruit plants such as strawberries, pineapples, bananas, mangos and melons, as well as of flowers: roses, dahlias, orchids and gardenias. Despite this, it was considered unnecessary to legislate in a special manner in favour of the protection of new plant varieties because, in the final analysis, the creative intellectual effort - together with the other characteristics of patentability, such as novelty, industriability and practicability - permits that a process for obtaining new plant varieties, or a new plant obtained as consequence of an inventive activity, can be protected by means of the grant of the respective patent, in accordance with the general theory of patentable inventions. Although in Mexico there exist experts in the technique of selecting methods and systems for obtaining new or improved plant varieties, the activities that the members of the International Association of Professional Breeders (ASSINSEL) may be carrying out, individually or as a group in our country, are not known. However, one can already feel the tendency to establish a special protection for the 173 Mexique SiB breeders of new plant varieties, or for those who achieve new methods of plant reproduction, or more economical or effective procedures for increasing the productivity of the plant varieties. The enterprises which produce plants and varieties of the same, a sector which from the economic viewpoint constitutes a factor of vital importance for implementing the plans designed to obtain new plant varieties, are also interested in the effective protection of the ideas of the professional plant breeders. The Mexican Group also has information about numerous projects and studies made both by private professionals as well as by researchers of governmental and decentralized enterprises, in respect to agricultural activities such as the following: fertilization of rice, experimental treatments and designs for achieving the highest possible productivity of the coffee and corn crops. Important studies have also been made regarding the proper development and fructification of these plants. Analysis and experiments have been made in order to solve the problems derived from the develop- ment of new techniques for the adequate fertilization of the sugar cane, bean and banana crops. There have also been investigations and studies in connection with methods of breeding new plants, with raising the productivity of the same, with the improvement of their quality, or with their fertilization in a more economical way. From the economic point of view the improvement of the crops has a great importance: on the local level, because many regions of the country live exclusively on the products obtained from these plants. On the national level the economic importance is obvious, because within the agricultural crops which are exported by the country the export of plants is a source of foreign currency. And it is evident that this growing rhythm of exports can be achieved only through a combination of the technical needs pointed out and solved by the professional breeders. After examining the text of the International Convention for the Protection of New Varieties of Plants, as well as the antecedents which serve as its basis at the International Conference for the Protection of New Varieties of Plants, effected in Paris in November 1961, the Mexican Group accepts the advisability that Mexico apply said Convention. The Mexican Group also recognizes that, although closely related to industrial property, the principles and provisions of this international treaty do not belong in the field of industrial property. This is corroborated by the internal legislations, both in member countries as well as in countries which are not members of the International Union for the Protection of New Plants, such as the laws for the protection of the rights of plant breeders in Germany, Czechoslovakia, Denmark, France, Great Britain, Holland and Japan. This criterion is also supported by other concurrent facts, such as that the Model Law on Inventions for Developing Countries, in paragraph (a) of Article 5, excludes the possibility of patenting either products consisting of plant varieties, or biological processes utilized for the creation of new plant varieties. A similar principle appears in Section IX of Article 6 of the draft Law of Industrial Property, prepared by the Mexican Industrial Property Association. Due to all the economic and juridical considerations set forth above, the Mexican Group recommends: 1. that the national groups of the countries not signatories of the International Con174 51B Mexique vention for the Protection of New Varieties of Plants suggest to their respective governments to appoint commissions which would investigate whether it is advisable for said countries to adhere to said Convention; in the event of affirmative reports, that the national groups insist before their respective governments on the promulgation of internal laws containing specific and autonomous provisions for the protection of new plant varieties, laws which would make possible the effective application of the International Convention, as established in paragraph 3 of its Article 30; accession of the countries to the International Union for the Protection of New Varieties of Plants; the signing and ratification of the International Convention for the Protection of New Varieties of Plants, of 1961, by the various States, so that the provisions of the treaty will be applied in our country and in other countries, as is the case at present in Germany, Great Britain and Holland. Résumé Bien que la loi mexicaine sur la propriété industrielle n'établisse pas si les obtentions végétales sont brevetables ou non, quelques brevets ont été accordés à des obtenteurs. Il n'existe pas non plus, pour la protection des obtentions végétales, d'autres lois que celles qui régissent les brevets d'invention. On peut donc conclure qu'actuellement, au Mexique, les obtentions végétales sont couvertes par la législation concernant les brevets d'invention. Le Mexique n'a pas signé la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales du 2décembre 1961; mais si l'on souhaitait donner une protection spécifique aux nouvelles variétés de plantes, on pourrait promulguer une loi permettant au Mexique d'adhérer à ladite convention. Le Mexique produit en grande quantité certains des types de plantes et espèces botaniques visés à l'article 4, paragraphe 3, de la convention internationale citée plus haut, et des tendances se manifestent en faveur de l'institution d'une protection spéciale des obtenteurs de nouvelles variétés végétales, ou de ceux qui ont découvert de nouvelles méthodes de reproduction de variétés végétales ou des procédés plus économiques ou plus efficaces pour augmenter le rendement de ces variétés. Le Groupe mexicain dispose d'informations sur de nombreux travaux et de nombreuses études, réalisés par des professionnels à titre privé ou par des entreprises gouvernementales ou décentralisées, concernant des traitements et des plans expérimentaux pour obtenir un rendement plus élevé de certaines plantes, ainsi que quelques études au sujet de leur bon développement et de leur bonne fructification. Ont de même fait l'objet de recherches et d'études les méthodes se rapportant à la création de nouvelles variétés végétales, au meilleur rendement de celles-ci, à l'amélioration de leur qualité ou à une fertilisation plus économique. Après avoir examiné le texte de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales, ainsi que les antécédants lui ayant servi de base lors de la Conférence internationale pour la protection des obtentions végét&es réunie à Paris en novembre 1961, le Groupe mexicain considère qu'il convient que le Mexique et les autres pays appliquent ladite convention. II recon175 Mexique 51B naît aussi que, bien qu'apparentés à la prop! iété industrielle, les principes et les dispositions de ce traité international n'appartiennent pas au domaine de la propriété industrielle. Etant donné les considérations exposées ci-dessus, le Groupe mexicain recommande: de proposer que les groupes nationaux des pays qui ne sont pas. encore signataires de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales s'adressent à leurs gouvernements respectifs afin que ceux-ci nomment des commissions chargées d'effectuer une enquête pour décider s'il convient que ces pays adhèrent à la convention; au cas où les rapports seraient positifs, de recommander aux groupes nationaux d'intervenir auprès de leurs gouvernements afin que ceux-ci promulguent des lois internes pour la protection des obtentions végétales, lois qui permettront que la convention internationale soit appliquée et devienne efficace ainsi que cela est stipulé au paragraphe 3 de son article 30; l'adhésion de ces pays à l'Union internationale pour la protection des obtentions végétales; la signature et la ratification de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales de 1961, par les différents Etats. Zusammenfassung Obwohl das mexikanische Gesetz über gewerbliches Eigentum nicht bestimmt, ob Pflanzenzüchtungen patentierbar sind oder nicht, wurden einige Patente zu Gunsten der Pflanzenzüchter erteilt. Andere Gesetzesbestimmungen als diejenigen über Erfindungspatente bestehen zum Schutz von Pfianzenzüchtungen nicht. Zusammenfassend kann man deshalb sagen, dass momentan die Pflanzenzucht in Mexiko unter die Gesetzgebung über Patente fällt. Mexiko hat das am 2. Dezember 1961 in Paris unterzeichnete Internationale Übereinkommen zum Schutz von Pflanzenzüchtungen nicht unterzeichnet; wäre aber ein spezifischer Schutz für neue Pflanzensorten zweckmässig, könnte ein Gesetz erlassen wer- den, das es Mexiko ermöglicht, sich dem obenerwähnten Übereinkommen anzuschliessen. Das Land Mexiko erzeugt grosse Mengen verschiedener Pflanzensorten und botanischer Gattungen, auf die sich die Liste gemäss Absatz 3 des Artikels 4 des obenerwähnten internationalen t)bereinkommens bezieht, und es machen sich schon Bestrebungen bemerkbar, einen besonderen Schutz für jene zu finden, die neue Pflanzensorten züch- ten, oder jene, die neue Reproduktionsmethoden derselben entdecken sowie wirtschaftlichere, wirksamere und produktivere Züchtungsverfahren der Pfianzensorten entwickeln. In Mexiko gibt es zahlreiche Spezialisten auf diesem Gebiet und auch von Regierungsstellen und dezentralisierten Unternehmen durchgeführte Arbeiten und Studien über experimentelle Verfahren, die auf eine höhere Produktivität der Pflanzen abzielen, sowie einige Studien über eine bessere Entwicklung und Befruchtung derselben. Eben- so wurden Forschungen und Studien über Methoden zur Züchtung neuer Pflanzen 176 Mexique 51B durchgeführt, die auf eine höhere Produktion, eine Verbesserung der Qualität oder auch eine wirtschaftlichere Düngung abzielen. Nach einer eingehenden Studie des Textes des Internationalen Obereinkommens zum Schutz von Pflanzenzüchtungen sowie der vorhergehenden Unterlagen, auf die sich die Konferenz vom November 1961 in Paris zum Schutz von Pflanzenzüchtungen stützte, ist die mexikanische Gruppe übereingekommen, dass es zweckmässig wäre, wenn Mexiko und die übrigen Länder dem erwähnten Übereinkommen beiträten. Weiterhin wurde festgestellt, dass die Prinzipien und Bestimmungen dieses internationalen Vertrages zwar mit dem gewerblichen Eigentum eng zusammenhängen, aber doch nicht in den Bereich des gewerblichen Eigentums fallen. Aus all den angeführten Erwägungen empfiehlt die mexikanische Gruppe: I. dass alle Landesgruppen derjenigen Länder, die dem Internationalen Übereinkommen zum Schutz von Pflanzenzüchtungen noch nicht beigetreten sind, sich an ihre jeweiligen Regierungen wenden, damit diese Kommissionen ernennen, die untersuchen, ob es für die jeweiligen Länder zweckmässig wäre, sich dem Übereinkommen anzuschliessen; dass die Landesgruppen, falls die Berichte einen Beitritt befürworten, sich bei ihren jeweiligen Regierungen mit Nachdruck für die Erlassung von internen Gesetzen zum Schutz von Pfianzenzüchtungen einsetzen, die die Wirksamkeit und die Anwendung des eigentlichen internationalen Ubereinkommens ermöglichen, wie es der Artikel 30, Absatz 3, bestimmt; dass diese Länder der Internationalen Union zum Schutz von Pfianzenzüchtungen beitreten; dass die verschiedenen Länder das Internationale Übereinkommen zum Schutz von Pflanzenzüchtungen von 1961 unterzeichnen und ratifizieren. 12 177 51 B Nouvelle-Zélande Report in the name of the New Zealand Group Draft legislation has been under consideration in New Zealand based upon the Plant Varieties and Seeds Act of Great Britain. Enactment appears to have been deferred indefinitely however. The New Zealand Group incorporates no provision corresponding to Section 5 A in the amended British Act. The New Zealand Group agrees with the Committee's views upon the British amendment and the Danish order which are contrary, at least in spirit, to Article 13, paragraph 9, of the International Convention of 1961. Restrictions of the kind imposed in Great Britain and Denmark are quite unrealistic when considered in relation to trademarks which are other than word marks. The freedom to use trademarks which is preserved in other areas, particularly where the product is the subject of patent protection, should not be restricted in relation to plant varieties. The conclusion reached by the Committee that it should be sufficient if the varietal denomination is visible and legible may not go far enough towards a compromise between those who wish to preserve the distinctiveness of varietal denominations, on the one hand, and trademark owners, on the other. The new French plant varieties rights law referred to in the Committee's report is preferred and appears compatible with Article 13, paragraph 9, of the Convention of 1961. Trademark owners should distinguish adequately between the trademark and the varietal denomination in order to ensure the strength of the trademark, particularly in countries where a trademark may be lost if it becomes generic. The New Zealand Group does not agree with the majority view expressed in the Committee's report that varietal denominations should be registered as trademarks where there is no other form of protection available. To register varietal denominations as trademarks would be contrary to the whole argument in favour of their concurrent use. Varietal denominations serve a quite different purpose from trademarks, and trademark registration is an inappropriate form of protection. Résumé Les avant-projets de loi néo-zélandaise pour la protection de variétés de plantes ne contiennent aucune restriction au libre emploi de marques. Le Groupe néo-zélandais par- tage les opinions du Comité sur les restrictions imposées en Grande-Bretagne et au Danemark. Toutefois, le Groupe néo-zélandais est d'avis que des mesures raisonnables, comme celle qui est incorporée dans la loi française sur la protection d'obtentions végétales, devraient être prises dans le but d'éviter la confusion du public et de garantir les intérêts des reproducteurs. 178 Nouvelle-Zélande 51 B Il n'est pas souhaitable de permettre l'enregistrement comme marques de dénominations variétales, car la fonction de ces dernières est toute différente de celle des marques. Zusammenfassung Die neuseeländischen Vorentwürfe für ein Gesetz zum Schutz der Pflanzensorten enthalten keine Beschränkungen des freien Gebrauchs von Warenzeichen. Den Ansichten des Ausschusses über die in Grossbritannien und Dänemark auferlegten Beschränkungen wird zugestimmt. Die neuseeländische Gruppe ist jedoch der Ansicht, dass, wie im neuen französischen Sortenschutzgesetz, angemessene Vorkehrungen getroffen wer- den sollten, um Verwirrung beim Käufer zu verhindern und um die Interessen der Züchter zu wahren. Es ist nicht wünschenswert, die Registrierung von Sortenbezeichnungen als Warenzeichen zu erlauben, denn sie erfüllen eine ganz andere Funktion als die Warenzeichen. 179 51 B Pays-Bas Report in the name of the Dutch Group by J.W.R. SANDERS The Dutch Group has perused the report of the special subcommittee for plantbreeders rights (Question 51 B) with approval and satisfaction. The report illucidates especially the problems of variety name arid trademark. With justice the report draws the attention especially to the elaboration of Article 13, paragraph 9, of the Convention of Paris for the Protection of Plant Varieties in the different national legislations. The Dutch Group is of the opinion that each regulation through which the use of a trademark is restricted on a wider scale than is necessary according to Article 13, paragraph 9, of the Convention and the system that is at the basis of this article should emphatically be rejected. The system of the Convention is that, if a name, given by the breeder to a variety found by him, has been registered, the breeder should not enjoy trademark protection anymore with reference to this name for the same or similar merchandise, because through the registration the use of this name in commercializing plant material is obligatory, and it is deemed undesirable that the breeder should be able to prevent the use of that name by others, on the plea that he is entitled to a trademark (cf. High Court of Justice of the Netherlands, May 7, 1971, N.J. 1971/381, with annotation by WICHERS HOETH). This means, in the first place, that there is no motive to impose restrictions on the use of a trademark in the Convention countries, which use is allowed in so many words by the Convention, which are foreign to this system; further, that no restrictions, which are not based on the legislation with reference to trademark, should be in force, in those cases, where the use of a registrered name is not obligatory. This may be the case in Convention countries for varieties which are not protected of registered and in non-Convention countries which do not know such an obligation. Furthermore, a national legislation based on the Convention should never go further than the requirement that the breeder should renounce the plea of protection through trademark for the registered variety name proposed by him. In this context the Dutch Group draws the attention to the fact that the Dutch Law (Zaaizaad- en Plantgoedwet, from October 6, 1966, Staatsblad 455) demands in Article 21 that the applicant renounces the rights which he may have with reference to the variety name to be registered. Thus the breeder must renounce trademark as such, and not only the plea of trademark protection. The Dutch Group deems this elaboration of the Convention incorrect. The elaboration in the "Sortenschutzgesetz", paragraph 9, under I (Federal Republic of Germany), and "Loi relative à la protection des obtentions végétales", paragraph 9, under 7 (France), appears more correct. In the opinion of the Dutch Group, the Danish order is contrary to Article 13, paragraph 9, of the Convention, inasmuch this order seems to preclude entirely the use of a 180 Pays-Bas 51 B picture trademark in connection with a variety name. The Dutch Group sees Article 13, paragraph 9, of the Convention as a stipulation that has been given for greater security, so that any doubt about this question, if necessary, is excluded. It is regrettable that some Member States make use of this stipulation to impose several restrictions on the use of a trademark in connection with a variety name. The Dutch Group would especially underline as correct the conclusion of the report that for an effective functioning of a variety name it is necessary - and also sufficient to stipulate that the variety name must be used in commerce always in such a way that it is clearly readable and visible. Solely the function, which the variety name has, should be on the basis of all regulations with regard to variety names. Any prescription imposing restrictions foreign to this function should be rejected. The problems with regard to variety name and trademark, as put forward by the report, are indeed very important. Yet the Dutch Group regrets that some other aspects, closely related to Question 51 B, have not also been discussed in the report. The Dutch Group is of the opinion that inasmuch plant-breeders right should be regarded as a right of intellectual property - this right must be considered in all its implications. In practice a very important problem is that of the preliminary testing. In all Member States preliminary testings are required before plant-breeders rights are granted. These testings generally require 3 years and incur considerable costs to the breeder. In every country where the breeder seeks protection for his variety, this variety must be tested all over, with all costs and loss of time connected therewith. To avoid this repetition in every country of the preliminary testing, it should be endeavoured to obtain mutual recognition of preliminary testings in the Member States, or harmonization of legislation with reference to the requirements the preliminary tests must satisfy. The Office of UPOV could exercise her influence to this end in the Member States, or aim for an amendment of the Convention through which the above is effected. A second problem demanding the attention is that of assimilation and reciprocity. The principle of assimilation is laid down in Article 3, paragraphs 1 and 2, of the Convention, in connection with Article 4, paragraphs 2 and 3. The question seems justified if there is no reason to aim for a more widespread application of the principle of assimila- tion under the Convention, to which end it is necessary, of course, to increase the number of species on the list annexed to the Convention. This should not encounter many practical objections. In the application of the Convention in the Member States, i.e. in the legislation of the Member States, one finds generally a regulation on reciprocity, with the exception of England, which, however, applies assimilation and reciprocity without any restriction whatsoever. Such a regulation is especially important with regard to those countries which have not joined the Convention but do know some kind of plant-breeders rights. In this context the attention is drawn to the law of December 24, 1970, of the United States of America, the laws of Hungary and South Africa, which countries have not (yet) joined the Convention. 1f, however, effective regulations on reciprocity are incorporated in the national legislations of the Member States of the Convention, in such a way that nationals of States which have not joined the Convention can obtain plant-breeders 181 Pays-Bas 51 B rights in the Member States and, in the alternative, nationals of Member States can obtain plant-breeders rights in these States on the basis of reciprocity; this may be an important contribution to take away barriers that may exist in those countries for joining the Convention. If in this way an increase of the area of application of the Convention can be obtained, good regulations on reciprocity deserve the attention. Especially if the United States of America would join, it may be expected that other countries shall consider joining that much easier. In this context it is again underlined that in those countries where no plant-breeders right exists the breeder can only seek protection with the aid of trademark. The report rightly puts the real effectiveness of such a protection in doubt. Nevertheless, the conclusion of the report that trademark right should be maintained as much as possible is powerfully underlined with this argument. The Dutch Group would add to this that it would be a much better solution if more countries would join the Convention. The IAPIP can certainly contribute to this. The Dutch Group furthermore draws the attention to the fact that generally, side by side with the regulation of plant-breeders right itself, a regulation of public law applies to the commercialization of plant material of varieties and therefore also of protected varieties. Thus exists, side by side, a regulation of purely private law, according to which the breeder has exclusive rights with regard to the commercialization of plant material of his variety, and a regulation of public law which makes further demands on commercialization of plant material as such and may thus limit this commercialization. The Dutch Group is of the opinion that care must be taken that such regulations on commercialization may not contain such restrictions that the commercialization of plant material of a variety, for which plant-breeders right has been granted, is made impossible nevertheless by such regulations of public law. The Dutch Group pleads for as little restrictions as possible in regulations of commercialization and is of the opinion, in any case, that no restrictions can be accepted, which are foreign to the real goal of those regulations. Finally, the Dutch Group points to the provisional guidelines for variety names, issued by UPOY. Although it may be recognized that it can be useful to make arrangements with reference to the requirements which variety names have to satisfy, care should be taken that no demands are made which are more strict than those the Convention itself makes. The provisional guidelines do the latter, for example, by forbidding as variety name indications which exist solely from letters or from combinations of letters and figures, or from figures written in full. On the other hand, it is difficult to accept the stipulation of the provisional guidelines that one and the same variety name may be applied in principle an unlimited number of times (now fixed at 21) for as many different varieties of species, belonging to one of as many classes, instituted by the provisional guidelines, of related species. Summary The Dutch Group is of the opinion that restrictions on the use of a trademark, going further than is necessary according to Article 13, paragraph 9, of the Convention, should be rejected. It is only important to achieve that the breeder cannot prevent the 182 Pays-Bas 51 B use of a variety name by pleading trademark, whenever the use of a registered variety name is obligatory. To this end it is sufficient that this plea be excluded. It is not necessary that the breeder renounces the trademark itself. The use of variety names should only have to meet the requirement that the name is clearly readable and visible in commerce. Only the function, which the variety name has, should be at the basis of all regulations concerning variety names. The Dutch Group further points to a number of questions, connected with Question 51 B, which are not discussed by the report. It is first of all remarked that in the present conditions the breeder must submit his variety to preliminary testings in every country where he seeks to obtain plant-breeders rights. It is urged that preliminary testings be mutually recognized or legislation on this point be harmonized. Furthermore, the attention is drawn to the application of the principles of assimilation and reciprocity. It is urged that the principle of assimilation be more broadly applicated. Good regulations on reciprocity deserve the attention, because these can contribute to more countries joining the Convention, since regulations on reciprocity can take away barriers for joining the Convention. This is important, since the more countries join the Convention, the less it becomes necessary for the breeder to seek protection for his variety through unfit means. The Dutch Group argues for as little restrictions as possible in regulations of public law with reference to the commercialization of plant material, since these regulations tend to hollow out the exclusive right granted to the breeder. The Dutch Group recognizes the desirability of agreements with reference to the requirements which variety denominations have to satisfy. The provisional guidelines, issued by UPOV, however, meet with criticism. Résumé Le Groupe néerlandais considère qu'une restriction à l'usage d'une marque qui va plus loin que nécessaire selon l'article 13, alinéa 9, de la Convention doit être rejetée. Il importe seulement qu'il soit acquis que l'obtenteur ne pourra empêcher l'usage d'une dénomination variétale en faisant valoir une marque de fabrique ou de commerce, toutes les fois que l'usage d'une dénomination enregistrée est obligatoire. Pour cela, il suffit que la possibilité soit exclue que l'obtenteur puisse faire valoir son droit à la marque. Il n'est pas nécessaire que l'obtenteur renonce à son droit de marque même. L'utilisation des dénominations variétales doit être soumise à l'exigence que ces dénominations soient clairement visibles et lisibles dans le commerce. Exclusivement, la fonction de la dénomination variétale doit être à la base de toute stipulation concernant les dénominations variétales. En outre, le Groupe néerlandais signale quelques problèmes qui touchent à la question 51 B, mais ne sont pas considérés dans le rapport. D'abord, il remarque que l'obtenteur doit, dans les conditions actuelles, soumettre sa variété à un examen préalable dans tout pays où il demande un certificat d'obtention. Il insiste ensuite sur la néces183 Pays-Bas 51 B sité de la reconnaissance mutuelle des examens préalables ou bien de l'harmonisation des législations sur ce point. En outre, l'application des principes d'assimilation et de réciprocité est signalée. Il est insisté aussi sur la nécessité d'une application plus large du principe d'assimilation. De bonnes réglementations de réciprocité méritent d'être envisagées, car elles pourront contribuer à ce que davantage de pays adhèrent à la Convention, des réglementations de réciprocité pouvant écarter les obstacles à une adhésion à la Convention. Cela est important parce que plus le nombre de pays adhérant à la Convention est grand, moins l'obtenteur sera obligé de chercher à protéger sa variété par des moyens mal appropriés. Le Groupe néerlandais plaide en faveur d'un nombre de restrictions aussi réduit que possible dans les réglementations de droit public sur la commercialisation, car celles-ci ont tendance à miner le droit exclusif accordé à l'obtenteur. Le Groupe néerlandais reconnaît que des arrangements concernant les conditions que les dénominations variétales doivent remplir sont souhaitables. Néanmoins, les «principes directeurs provisoires» élaborés par l'UPOV prêtent à Ja critique. Zusammenfassung Die niederländische Gruppe vertritt die Ansicht, dass weitergehende Beschränkungen der Benutzung eines Warenzeichens, als sie infolge des Artikels 13, Absatz 9, der Kon- vention notwendig ist, abzulehnen sind. Von Bedeutung ist ausschliesslich, dass erreicht wird, dass immer dort, wo die Benutzung einer eingeschriebenen Sortenbezeichnung obligatorisch ist, der Züchter die Benutzung dieser Sortenbezeichnung nicht verhindern kann, indem er sich auf sein Warenzeichenrecht beruft. Dazu genügt, dass solches ausgeschlossen wird. Nicht notwendig ist, dass der Züchter auf sein Warenzeichen verzichtet. Bei der Benutzung von Sortenbezeichnungen ist nur zu verlangen, dass diese im Verkehr deutlich leserlich und sichtbar sind. Alle Bestimmungen hinsichtlich Sortenbezeichnungen dürften ausschliesslich die Funktion der Sortenbezeichnung zur Grundlage haben. Die niederländische Gruppe weist weiter auf eine Anzahl Probleme hin, die sich auf Frage 51 beziehen, aber in dem Bericht ausser Betracht geblieben sind. Zuerst wird bemerkt, dass in den heutigen Verhältnissen in jedem Land, wo Sortenschutz beantragt wird, die Sorte einer Vorprüfung unterzogen wird. Die gegenseitige Anerkennung der Vorprüfungen oder Harmonisierung der Gesetzgebung in dieser Angelegenheit wird befürwortet. Weiter wird auf die Anwendung der Grundsätze der Assimilation und Gegenseitigkeit hingewiesen. Weiter umfassende Anwendung der Assimilationsgrundsätze wird befürwortet. Gute Gegenseitigkeitsbestimmungen verdienen Erwägung, weil diese dazu beitragen können, dass mehr Länder der Konvention beitreten, wo doch gerade Gegenseitigkeitsbestimmungen Hindernisse zum Beitritt beseitigen können. Dieses ist wichtig, weil, wenn immer mehr Länder der Konvention beitreten, der Züchter sich immer weniger veranlasst sieht, seine Sorte mit dazu nicht geeigneten Mitteln zu schützen. Die niederländische Gruppe befürwortet sowenig Einschränkungen wie möglich in 184 Pays-Bas 51 B Bestimmungen des öffentlichen Rechtes zum Saatgutverkehr, haben diese doch die Tendenz, das dem Züchter gehörende Recht auszuhöhlen. Die niederländische Gruppe anerkennt die Wünschbarkeit der Abstimmung der Erfordernisse in Sortenbezeichnungen. Die vorläufigen Richtlinien der UPOV unterliegen aber der Kritik. 185 51 B Suède Report in the name of the Swedish Group by C. UGGLA As foreshadowed in the previous report of the Swedish Group on this subject (Annuaire 1970, p.459), a Government Bill embodying the proposed Act on the Protection of New Plant Varieties was presented to our Parliament in February 1971. The Act was passed by Parliament in May and came into force on July 1, 1971. A request for accession to the Paris Convention for the Protection of New Varieties of Plants was duly deposited in August and subsequently accepted by the Council of UPOV at its meeting in October 1971. The accession became effective as from December 17, 1971. Sweden is thus the sixth country to join the UPOV Convention. As the new Act has only been in force for a short time, it is too early to report on the practical experiences of the registration system and its various legal effects. During the first 6 months of its administration, some 50 applications for protection of new plant varieties have been made. In respect of variety denomination the following may be said. There are no restrictions, or indeed any regulations at ail, on the use of a trademark alongside the variety denomination. The latter is a generic name that under Swedish trademark law cannot be the bearer of any trademark rights. This is not a feature of the law that is peculiar to the protection of new varieties of plants. It is a fundamental principle in the law of trademarks that a word which is the generic name of a product cannot at the same time be the distinctive trademark of a private party. Thus, Article 13 (8) of the Convention is held to be a sound provision that need not be modified. Moreover, it is not easily seen how trademarks could give any protection in countries outside the UPOV, since breeders in such countries would presumably be at liberty to sell the new varieties under names or marks of their own. The Provisional Guidelines for Variety Denominations adopted by the Council of UPOV at its session in October 1970 were specifically mentioned in the Swedish Government Bill with the recommendation that they should be taken into account when applying those provisions of the new Act that deal with variety denominations. In the main the Guidelines seem to be reasonable and adequate. Résumé Depuis qu'une loi pour la protection des obtentions végétales a été adoptée par le Parlement et est entrée en vigueur le 1er juillet 1971, la Suède est le sixième pays qui a adhéré à 1'UPOV. La Suède n'est pas encore à même de rapporter les expériences pratiques faites avec cette nouvelle loi. Les dénominations variétales sont des noms génériques qui, conformément à la loi suédoise sur les marques de fabrique, ne peuvent pas faire l'objet d'un droit exclusif de marque de fabrique. Selon ce qui a été exprimé dans les travaux préparatoires de la nouvelle loi, les principes directeurs provisoires pour les 186 SiB Suède dénominations variétales de l'UPOV doivent être observées lors de l'application de la loi. Dans leurs grandes lignes, ces principes directeurs semblent être acceptables. Zusammenfassung Nachdem ein Sortenschutzgesetz vom Reichstag angenommen worden und am 1. Juli 1971 in Kraft getreten ist, hat sich Schweden als sechstes Land der UPOV-Konvention angeschlossen. Es liegen noch keine praktischen Erfahrungen mit dem neuen Gesetz vor, über die berichtet werden könnte. Die Sortenbezeichnungen sind generische Namen, die nach dem schwedischen Warenzeichengesetz nicht Gegenstand eines warenzeichenrechtlichen Alleinrechts sein können. Gemäss den Materialien zum neuen Gesetz sollen die vorläufigen Leitsätze für Sortenbezeichnungen der UPOV bei der Anwendung des Gesetzes beachtet werden. Diese Leitsätze erscheinen im wesentlichen als annehmbar. 187 51B Tchécoslovaquie Rapport au nom du Groupe tchécoslovaque par M. Josef BICAN 1. Le Groupe tchécoslovaque est en plein accord avec le rapport de la Commission spéciale, établie pour étudier cette question. 2. De l'application de l'article 13 de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales de 1961 dans quelques législations nationales, il résulte un affaiblissement de l'importance de la protection juridique obtenue par la marque. Il est généralement connu que, dans le domaine des nouvelles obtentions végétales, l'importance des marques a dépassé leur importance dans d'autres domaines quant à leur effet, de sorte que la protection par la marque, étant donné la protection matérielle toujours insuffisante, fait avec succès concurrence aux formes de protection, introduites après 1961. Les principaux avantages de la protection par une marque sont les suivants: Quant à l'objet, elle est pratiquement sans restrictions. L'examen est essentiellement plus simple et bref. La protection commence avec le jour du dépôt. La protection est illimitée dans le temps. La protection n'est pas restreinte aux Etats membres de la Convention de 1961. Pour ces motifs, le développement de la protection juridique de nouvelles obtentions végétales devrait se poursuivre dans le sens que la protection matérielle possède le maximum des avantages de la protection par une marque, de manière de devenir aussi attractive pour le déposant que la protection par les marques. On pourrait l'obtenir: en annulant les listes conformément à l'article 4, alinéa 3, de la CPOV, en accordant la protection également sans examen ou avec examen différé (article 7, alinéa 1), en lixant le commencement de la protection au jour du dépôt (article 8, alinéa 2), en prolongeant le délai de protection, surtout pour les plantes agricoles, au moins à 25 à 30 années, ou en accordant la possibilité de prolonger ledit délai (article 8, alinéa 1), en stipulant le principe d'universalité conformément à l'article 21 de la Convention de Paris de 1883 (article 32 CPOV de 1961). 3. Bien qu'il y ait des différences biologiques considérables entre les plantes, les animaux et les micro-organismes, au point de vue de la protection juridique des nouvelles 188 Tchécoslovaquie 51 B obtentions végétales, animales ou de micro-organismes, il n'y a pas de différence. C'est pourquoi notre groupe propose: de désigner de manière commune les nouvelles obtentions végétales, les nouvelles races animales et les nouveaux micro-organismes comjne nouveaux objets biologiques; d'appliquer les principes essentiels de la protection juridique des nouvelles obtentions végétales également aux animaux et micro-organismes; que les nouveaux objets biologiques forment un institut indépendant, objet de protection de la propriété industrielle conformément à l'article 1, alinéa 2, de la Convention de Paris de 1883, à côté des inventions, dessins industriels, etc.; que les droits relatifs aux nouveaux objets biologiques soient incorporés dans le concept de la propriété intellectuelle conformément à l'article 2, point 8, de la Convention de Stockholm. Summary I. The Czechoslovak Group fully agrees to the report of the Special Committee. 2. The application of Article 13 of the International Convention of 1961 results in the efforts in some national legislations to weaken the importance of the juridical protection obtained by the trademark. It is generally known that in the field of plant varieties the protection of the same by trademarks has a greater importance than in other fields. The principal advantages of the protection by trademarks are the following: As to the object, it is practically without restrictions. The examination is essentially simpler and shorter. The protection starts with the filing day of the application. The protection is not limited in time. The protection is not restricted to the Member States of the International Convention. Thus it is necessary to enlarge the substantive protection granted by the International Convention so as to include as far as possible the advantages of the protection by trademarks. This could be achieved: by cancelling the lists according to Article 4, Section 3, of the International Convention, by granting the protection also without examination or with a differed examination (Article 7, Section 1), by setting the inception of the protection from the filing date of the application (Article 8, Section 2), by extending the term of protection, chiefly for agricultural plants, at least to 25 to 189 Tchécoslovaquie 51 B 30 years or by granting the possibility of extending the said term (Article 8, Section 1) and e) by stipulating the principle of universality within the meaning of Article 21 of the Paris Convention of 1883 (Article 32 of the International Convention of 1961). 3. Although there are considerable biological differences between plants, animals and microorganisms, there are no differences from the point of view of their juridical protection. The Czechoslovak Group proposes therefore: a) to design the new plant varieties, new races of animals and new strains of microorganisms as new biological subject matters; b) to apply the essential principles of the juridical protection of new plant varieties also to animals and microorganisms; c) that the new biological subject matters form an independent institute, protected as industrial property within the meaning of Article 1, Section 2, of the Paris Convention of 1883 besides inventions, industrial designs, etc.; d) that the rights relating to new biological matters are incorporated in the concept of the intellectual property within the meaning of Article 2, Section 8, of the Stockholm Convention. Zusammenfassung 1. Die tschechoslowakische Landesgruppe stimmt völlig mit dem Bericht der Sonderkommission überein. 2. Die Anwendung des Artikels 13 des Internationalen Ubereinkommens von 1961 hat in einigen nationalen Gesetzgebungen Bestrebungen zur Folge, die Bedeutung des durch Warenzeichen erlangten Rechtsschutzes abzuschwächen. Es ist allgemein bekannt, dass auf dem Gebiet der Pflanzenzüchtungen Warenzeichen eine grössere Bedeutung haben als auf anderen Gebieten. Die hauptsächlichen Vorteile des Schutzes durch Warenzeichen sind die folgenden: Hinsichtlich des Gegenstandes gibt es praktisch keine Begrenzungen. Die Prüfung ist wesentlich einfacher und kürzer. Der Schutz beginnt mit dem Tage der Einreichung der Anmeldung. Der Schutz ist zeitlich unbegrenzt. Der Schutz ist nicht auf die Mitgliedländer des Internationalen Ubereinkommens begrenzt. Es ist also notwendig, den materiellen, durch das Internationale Ubereinkommen gewährten Schutz zu erweitern, damit er die Vorteile des Schutzes durch Warenzeichen soweit wie möglich umfasst. Das könnte erreicht werden: a) durch die Abschaffung der Verzeichnisse gemäss Artikel 4, Absatz 3, des Internationalen tlbereinkommens, 190 Tchécoslovaquie 51 B durch die Gewährung des Schutzes auch ohne Prüfung oder mit aufgeschobener Prüfung (Artikel 7, Absatz 1), durch die Festsetzung des Schutzbeginns auf den Anmeldungstag (Artikel 8, Absatz 2), durch die Verlängerung der Schutzdauer, vor allem für landwirtschaftliche Pflanzen, wenigstens auf 25 bis 30 Jahre oder durch Gewährung der Möglichkeit einer Verlängerung der Schutzdauer (Artikel 8, Absatz 1) und durch die Festsetzung des Prinzips der Universalität gemäss Artikel 21 der PVU von 1883 (Artikel 32 des Internationalen Ubereinkommens von 1961). 3. Obwohl zwischen Pflanzen, Tieren und Mikroorganismen bedeutende biologische Unterschiede bestehen, gibt es keine Unterschiede vom Standpunkt des Rechtsschutzes. Die tschechoslowakische Landesgruppe schlägt daher vor: neue Pflanzenzüchtungen, neue Tierrassen und neue Stämme von Mikroorganismen als neue biologische Objekte zu bezeichnen; die wesentlichen Grundsätze des Rechtsschutzes der neuen Pflanzenzüchtungen auch auf Tiere und Mikroorganismen anzuwenden; die neuen biologischen Objekte als ein unabhängiges Rechtsinstitut zu betrachten, das als gewerbliches Eigentum gemäss Artikel 1, Absatz 2, der PVU von 1883, neben Erfindungen, Geschmacksmustern usw., geschützt ist; die sich auf die neuen biologischen Objekte beziehenden Rechte sollten in den Begriff des geistigen Eigentums gemäss Artikel 2, Punkt 8, der Stockholmer Ubereinkunft eingeschlossen werden. 191 Question 52B Réforme éventuelle de l'Arrangement de Madrid concernant l'enregistrement international des marques Rapport Question 52B Possible revision of the Madrid Agreement concerning the international registration of trademarks Report Frage 52B Mögliche Revision des Madrider Abkommens über die internationale Registrierung von Marken Rapport 3 193 52 B URSS Rapport im Namen der sowjetischen Landesgruppe von W.P. SCHATROW Gegenwärtig wird vom Internationalen Bureau OMPI der Entwurf eines neuen Abkommens über die internationale Registrierung von Warenzeichen erarbeitet, welches das geltende Madrider Warenzeichenabkommen zu ersetzen hat. Während der Vorbereitungsarbeit äusserte sich die sowjetische Landesgruppe über die Arbeit zur Vervollkommnung des geltenden Abkommens. Insofern im Entwurf des neuen Abkommens die Grundlagen des Madrider Abkommens erhalten und eine Reihe von neuen Stellungnahmen vorgeschlagen sind, kann man sich über das Wesen dieser Vorschläge äussern. Die Sowjetunion nimmt am Madrider Abkommen über die internationale Registrierung von Warenzeichen vorläufig nicht teil, doch ist das Interesse unseres Landes an der Revision des Madrider Abkommens wohl verständlich, da die zuständigen Stellen die Frage über den eventuellen Beitritt der UdSSR zum geltenden Abkommen untersuchen. Darum hält die sowjetische Landesgruppe der IVfgR es für notwendig, ihren Standpunkt über die neue Abfassung dieses Abkommens zum Ausdruck zu bringen. Es ist anzunehmen, dass der Sinn der vorgeschlagenen Reformen darin besteht, erstens, den Kreis der Mitgliedstaaten des Abkommens über die internationale Registrierung von Warenzeichen zu erweitern und, zweitens, in gewissem Masse das System der finanziellen Sicherung des internationalen Registrierungsdienstes abzuändern. Es ist verständlich, dass man die Idee der Heranziehung zur Teilnahme am Madrider Abkommen in vollem Masse unterstützen kann, insofern dieselbe den Hauptzielen der Festigung und Universalisierung der internationalen Zusammenarbeit auf dem Gebiet des Schutzes des gewerblichen Eigentums entspricht. Die Wege zur Verwirklichung dieser Idee erfordern aber gründliche Untersuchung. Welche Änderungen und neuen Bestimmungen weist der neue Entwurf auf? 1. Es wird vorgeschlagen, die internationale Anmeldung ohne nationale Registrierung einzureichen. In diesem Vorschlag kann man einen Versuch sehen, die internationale Registrierung zu vereinfachen. Gegenwärtig wird die Anmeldung zuerst beim nationalen Patentamt eingereicht, und das nationale Patentamt reicht die Anmeldung beim Internationalen Bureau ein. Es ist bekannt, dass die Gesetze gewisser Länder die obligatorische nationale Registrierung eines Warenzeichens vor der Einreichung einer Anmeldung im Auslande erfordern. Im Falle der Annahme einer neuen Bestimmung werden die Länder wahrscheinlich die Möglichkeit erhalten, Sonderregeln für die Einreichung einer internationalen Anmeldung festzusetzen. 195 URSS 52 B Eine der prinzipiellen Fragen einer vermutlichen Regelung ist der sogenannte «zentrale Angriff». Das Wesen desselben besteht darin, dass die Zurückweisung bei der Registrierung oder die Annullierung eines Warenzeichens in einem der Mitgliedländer des Abkonmens unter bestimmten Verhältnissen ähnliche Auswirkungen in allen Ländern zur Folge haben kann. Ein Warenzeichen kann entweder in einem Lande bestritten werden, das dasselbe bereits zur Registrierung angenommen hat, aber der Entscheid des Gerichtes desselben wird als Begründung zur Zurückweisung in anderen Ländern dienen, oder das Warenzeichen kann im Internationalen Bureau nach der Bekanntmachung desselben bestritten werden. Damit ist ebenfalls das Problem verbunden, wer für eine zuständige internationale Instanz eine Beschwerde begutachten wird. Es scheint, dass die vorgeschlagene Schaffung eines internationalen Appellationsschiedsgerichtes oder eines Gerichtes nicht real ist, insofern dasselbe die Souveränität der Mitgliedländer verletzt. Die erste Alternative ist aufmerksam zu studieren, da dieselbe einen rationalen Kern aufweist. liber die Verantwortlichkeit des Internationalen Bureaus für die Prüfung einer internationalen Anmeldung. Die Bestimmung ist sehr interessant und annehmbar: sie schafft die doppelte Arbeit ab und verhindert die Entstehung der Voraussetzungen für die widersprechenden Bescheide nach den Anmeldungsunterlagen (im Falle der Uberprüfung einer internationalen Anmeldung durch das nationale Amt würde eine doppelte Arbeit entstehen, und es können eventuelle widersprechende Bescheide ergehen). Der Entwurf schlägt vor, in der Anmeldung die Nennung des Staates vorzusehen, wo die Erhaltung des Schutzes vorausgesetzt wird. Dabei kann die Anweisung gleichzeitig mit der Einreichung einer Anmeldung oder nachher gemacht werden. Der Vorschlag verdient Aufmerksamkeit und gestattet es, den Anwendungsbereich eines Warenzeichens ebenfalls nach der Einreichung einer Anmeldung zu bestimmen. Es scheint uns, dass es erforderlich ist, nicht nur die Angabe von Ländern, sondern ein Klassenverzeichnis sowie die Festlegung eines bestimmten Termins anzuführen, da im Abkommentext unbestimmt «oder nachher» gesagt ist. Uber das wirksame Eintragungsdatum in den angeführten Ländern. Die Wirkung der internationalen Registrierung wird in jedem angeführten Land, mit Ausnahme der Verweigerungsfälle vom Zeitpunkt der Aufhebung der Verweigerungsgründe an, beginnen und auf das Datum der internationalen Registrierung oder im Falle nachträglicher Bezeichnung eines Landes auf das Datum der Eintragung eines solchen Hinweises im Register rückwirken. Die Voraussetzungen für die Verweigerung der internationalen Registrierung. Der Entwurf legt ganz klar die Voraussetzungen für die Verweigerung der internatio- nalen Registrierung durch das Internationale Bureau fest. Diese Voraussetzungen sind folgende: a) wenn der Anmelder nicht genügend klar angegeben ist; 196 URSS 52B wenn der Anmelder als seinen Sitz oder Wohnsitz das Land nicht angegeben hat, dessen Staatsangehörige oder Personen mit Wohnsitz in diesem Lande befugt sind, internationale Anmeldungen einzureichen; wenn die Waren und/oder Dienstleistungen nicht angegeben sind; wenn es keine Abbildung eines Warenzeichens gibt; wenn die Anmeldung nicht englisch oder französisch verfasst ist; wenn in der Anmeldung nicht mindestens zwei Verbaridsländer angegeben sind; wenn die Gebühr nicht gezahlt ist. Diese Vorschläge (insbesondere Punkt f) sind unserer Meinung nach unzweckmässig. Über die Berichtigung von Fehlern. Es wird eine Vorzugsfrist von 1 Monat zur Berichtigung von Fehlern in der Anmeldung für die internationale Registrierung gewährt. ist die Frist für die Berichtigung von Fehlern eingehalten worden, so erhält die internationale Anmeldung das Datum der Einreichung einer Anmeldung mit Fehlern. Der Punkt ist annehmbar, doch ist zu präzisieren, von welchem Zeitpunkt an dieser Verzugstermin zu berechnen ist. Es wird angenommen, dass er vom Datum des Poststempels des Empfängers an zu berechnen ist. Es wird eine Bestimmung über die Umgehung der Ablehnung der internationalen Registrierung eingeführt. Es wird vorgeschlagen, dass im Falle der Verweigerung einer Anmeldung durch das Internationale Bureau innerhalb der Frist von 2 Monaten, gerechnet vom Zeitpunkt des Beschlusses über die Verweigerung der internationalen Registrierung an, der Anmelder eine nationale Anmeldung in dem Lande einreichen kann, welches er in der Anmeldung angegeben hat. Diese Anmeldung wird als Anmeldung mit dem Einreichungsdatum einer internationalen Anmeldung bei der Einhaltung sämtlicher Bestimmungen der nationalen Gesetzgebung dieses Landes behandelt werden. Dasselbe gilt für die späteren abgelehnten Landesbezeichnungen. Diese Bestimmungen finden bei uns keinen Einwand und können angenommen werden. Über die Termine für die Verweigerung der internationalen Registrierung. Der Entwurf schlägt eine Frist von IS Monaten für die Länder mit einem Überprüfungssystem und eine Frist von 12 Monaten für die Länder vor, welche keine Expertise durchführen. Unserer Meinung nach ist eine gleiche Frist von 15 Monaten für sämtliche Länder festzulegen. Über die Zeitdauer der internationalen Registrierung. Man schlägt vor, eine lOjährige Dauer der internationalen Registrierung mit nachfolgender Fristverlängerung für weitere 10 Jahre festzusetzen. Gegenwärtig beträgt die Dauer der internationalen Registrierung 20 Jahre. Die Annahme einer Schutzdauer von 10 Jahren entspricht den Vorschriften unserer Gesetzgebung. Für uns ist dies annehmbar, und - nebenbei bemerkt - durch eine einheitliche Dauer 197 URSS 52 B der internationalen und nationalen Registrierung wird die Uberwachung eines Warenzeichens, das im Ausland eingetragen ist, erheblich erleichtert. Ober die Gebührenerhöhung. Es wird eine neue Ordnung der Einziehung von Gebühren bei der internationalen Registrierung von Warenzeichen und die Höhe dieser Gebühren vorgesehen. Es wird eine Gebühr für je eine weitere Klasse der Internationalen Klassifikation von Waren und Dienstleistungen über eine Klasse festgelegt. (Früher waren es über zwei Klassen.) Wir glauben, dass es erforderlich sei, die existierende Ordnung der Einziehung einer Gebühr zu erhalten. Es ist aber zu betonen, dass die Frage über die Gebühren eine gründliche Untersuchung erfordert. Hier darf man nicht ausser acht lassen, dass eine starke Erhöhung der Gebühren die Gefahr in sich birgt, dass sich der Kreis von Verbandsländern nicht erweitern, sondern - umgekehrt - verengen wird. Ober die obligatorische Benutzung eines Warenzeichens. Es wird vorgeschlagen, eine Möglichkeit der Vorlegung von Beweisen über die Benutzung eines Warenzeichens vorzusehen. Diese Bestimmung ist auf die Festlegung der Registrierung von wirklichen Warenzeichen ausgerichtet und wird zur Befreiung der nationalen und internationalen Register von den sogenannten «Blockierungs-» oder «Schirm»-Warenzeichen beitragen. Zusammenfassung Die sowjetische Landesgruppe äussert sich für die Vervollkommnung und Abänderung des geltenden Abkommens über die internationale Registrierung von Warenzeichen im Hinblick darauf, dass Änderungen solcher Art gestatten werden, die Grundlage für eine wirkliche Universalisierung des Madrider Abkommens zu schaffen. Mehrere der vorgeschlagenen Änderungen des Textes fanden die Unterstützung der sowjetischen Landesgruppe. Insbesondere betrifft das die Erweiterung von Funktionen des Internationalen Bureaus in den Fragen der Begutachtung von Anmeldungen, der Bedingungen der Zurückweisung bei der internationalen Registrierung usw. Die Landesgruppe meint, dass die Frage der Erhöhung der finanziellen Verpifichtungen von Ländern im Zusammenhang mit der Mitgliedschaft im Madrider Verband vorsichtig zu lösen ist, da dies ein Hindernis für den Anschluss an das Abkommen für manche Staaten, beispielsweise für Entwicklungsländer, sein kann. Die sowjetische Landesgruppe kann sich nicht mit dem vorgeschlagenen Begehren nach einem «zentralen Angriff» eines Warenzeichens und der Schaffung eines übernationalen Organes zur Begutachtung von den mit den internationalen Anmeldungen verbundenen Streitigkeiten einverstanden erklären. 198 URSS 52B Résumé Le Groupe national soviétique se prononce pour le perfectionnement et la modification de l'Arrangement concernant l'enregistrement international des marques de fabrique actuellement en vigueur, ayant en vue que des modifications de ce genre permettront de créer une base pour une véritable universalisation de l'Union de Madrid. Maintes modifications qu'on propose d'apporter dans le texte sont en principe soutenues par le Groupe soviétique. Ce sont, en particulier, celles relatives à l'élargissement des fonctions du Bureau international dans le domaine de l'examen des demandes, des conditions de refus d'enregistrement international et d'autres. Le Groupe considère qu'il convient d'agir avec prudence lorsqu'il est question d'augmenter les contributions financières des Etats membres de l'Union de Madrid, car ceci peut constituer, pour certains Etats, par exemple ceux en voie de développement, un obstacle à leur adhésion à la Convention. Le Groupe national soviétique ne peut se déclarer d'accord avec la formule proposée d'«attaque centrale» de la marque de fabrique et la constitution d'un organe supranational pour l'examen de litiges relatifs aux demandes internationales. Summary The Soviet National Group of IAPIP supports the idea of improvement and modifica- tion of the current Agreement concerning the International Registration of Trademarks, hoping that this kind of changes will provide for the basis for a real universalization of the Madrid Union. In fact, the Soviet National Group supports many amendments suggested to be made in the text. The Group, for example, supports the amendments concerning wider functions of the International Bureau in the matters of examination of applications, terms of rejection of applications for international registration, etc. The Group believes that the question concerning an increase in the financial duties of States that are members of the Madrid Union should be considered more carefully, as it may turn out to be an obstacle in the way of other States, for example newly developing ones, wishing to join the Agreement. The Soviet National Group cannot accept the suggested formula of "central attack" of the trademark, and is against setting up some supranational body which is to consider disputes arising in connection with international applications. 199 Question 53B Le know-how Rapports Question 53B Know-how Reports Frage 53B Das Know-how Rapporte 201 53 B Allemagne Rapport im Namen der deutschen Landesgruppe von Dr. Ernst FISCHER Die Frage nach der Definition des Know-how kann unter zwei verschiedenen Gesichtspunkten Bedeutung haben: Das Know-how als wirtschaftlicher Wert, der Gegenstand von Verträgen ist. Hierüber wird zwischen zwei Parteien eine Vereinbarung herbeigeführt; die eine Partei stellt Know-how zur Verfügung, die andere Partei erbringt eine Gegenleistung. Das Know-how als wirtschaftlicher Wert, dessen Besitz durch die Rechtsordnung auch ausserhalb von Vertragsbeziehungen geschützt werden soll. 1. Das Know-how als Gegenstand von Verträgen Für den Inhalt des Begriffes «Know-how», das als wirtschaftlicher Wert Gegenstand von Verträgen zwischen zwei Parteien ist, erscheint es nicht erforderlich, eine exakte Definition zu erarbeiten. Es sollte Einigkeit bestehen, dass in diesem Fall der Begriff «Know-how» im weitesten Sinne umfassend ist. Er erstreckt sich auf Kenntnisse und Erfahrungen für die praktische Anwendung. Er braucht sich nicht ausschliesslich auf Kenntnisse und Erfahrungen technischer Art zu beziehen, sondern kann auch Kenntnisse und Erfahrungen auf anderen Gebieten, wie denen des Handels, der Verwaltung und des Finanzwesens, zum Gegenstand haben. Die unter diesen weiten Begriff des Know-how fallenden Kenntnisse und Erfahrungen brauchen keinen geheimen Charakter zu haben. Sie müssen auch nicht neu sein. Es kann sich um Kenntnisse und Erfahrungen handeln, die nicht einmal schwer zugänglich sind. Das entscheidende Kriterium für dieses Know-how im weitesten Sinne liegt darin, dass es auf Grund der Tatsache, dass es im Besitz einer bestimmten Person oder eines Unternehmens ist, einen wirtschaftlichen Wert darstellt. Der Begriff «Know-how)> umfasst daher Kenntnisse und Erfahrungen, die für die praktische Anwendung nützlich sind und die sowohl für das Unternehmen oder die Person, die diese Kenntnisse und Erfahrungen im Besitz hat, wie auch für die Person oder das Unternehmen, das diese Kenntnisse und Erfahrungen erwerben möchte, einen wirtschaftlichen Wert darstellen. Dieses Know-how im vorgenannten Sinne kann daher Gegenstand von Verträgen zur Ubermittlung dieses Know-how gegen die Erbringung einer Gegenleistung sein. Das Know-how, das Gegenstand von Verträgen ist, muss nicht vertraulich oder geheim sein. Deshalb kann der Erwerb von Know-how nicht den Einwand erheben, dass das erworbene Know-how bereits zum vorhandenen Stand der Technik gehörte und der Allgemeinheit zugänglich war. Dies gilt auch, wenn dem Erwerber im Vertrag die Verpflichtung auferlegt war, das erworbene Know-how geheimzuhalten. Eine Aus- nahme besteht nur, wenn der Besitzer des Know-how dem Erwerber den geheimen Charakter des Know-how ausdrücklich zugesichert hat. 203 Allem agne 53 B Die vertragliche Verwertung eines solchen Know-how bedeutet keine Umgehung des Patentschutzes. Das Kartellrecht steht einem solchen Vertrag nicht entgegen, solange dem Erwerber keine zusätzlichen Beschränkungen auferlegt werden. Es liegt ein reiner Leistungsaustausch ohne kartelirechtliche Bedeutung vor, wenn sich der Erwerber für die Überlassung des Know-how lediglich verpflichtet, eine Gegenleistung zu erbringen. 2. Der ausservertragliche Schutz des Know-how Das unter 1. umschriebene Know-how kann nicht in jedem Falle Rechtsschutz gegenüber Dritten geniessen. Ein solcher Schutz kommt nur dann in Betracht, wenn ein zusätzliches Kriterium dafür vorhanden ist, nämlich dass es objektiv vertraulichen Charakter hat. Das bedeutet, dass das Know-how, das eine bestimmte Person oder ein Unternehmen im Besitz hat, einem anderen nicht ohne weiteres zugänglich ist. Der vertrauliche Charakter wird nicht dadurch beeinträchtigt, dass das gleiche Know-how anderen Personen oder Unternehmen, die es ihrerseits vertraulich behandeln, bekannt ist. Es ist also - ebenso wie im Falle der vertraglichen Überlassung (vgl. oben I.) nicht erforderlich, dass das Know-how den Charakter der Neuheit hat oder sich im ausschliesslichen Besitz einer Person oder eines Unternehmens befindet. Vertrauliches Know-how sollte der Person oder dem Unternehmen, die dieses Knowhow im Besitz haben und vertraulich behandeln, rechtlich geschützt werden. Dieser Schutz sollte sich auf jede missbräuchliche Aneignung des vertraulichen Know-how und dessen missbräuchliche Verwendung erstrecken und unter dem Gesichtspunkt des unlauteren Wettbewerbs gewährt werden. Seine Verstärkung durch strafrechtliche Vorschriften erscheint in bestimmten Fällen erwünscht. Dagegen erscheint es nicht möglich, geheimes Know-how zum Gegenstand eines ausschiiessiichen Rechts zu machen, das wie ein Patent gegenüber Dritten wirkt, die das Know-how selbständig erarbeitet oder auf legale Weise von anderen erworben haben. Diesen Dritten muss es freistehen, das Know-how zu verwenden oder es ihrerseits Interessenten zur Verfügung zu stellen. Auch würde die Anerkennung eines ausschliessiichen Rechts am Know-how voraussetzen, dass die Allgemeinheit über das Bestehen und den Umfang des beanspruchten Schutzes informiert wird. Niemand braucht ein fremdes Schutzrecht zu beachten, wenn er keine Möglichkeit hat, es kennenzulernen. Eine Veröffentlichung des Know-how ist aber nicht möglich, ohne ihm seinen vertraulichen Charakter zu nehmen, der den massgeblichen Grund für seinen Schutz gegenüber Dritten darstellt. Zusammenfassung Der Begriff des Know-how muss unter zwei Gesichtspunkten geprüft werden: Das Know-how als wirtschaftlicher Wert, der Gegenstand von Verträgen ist Das Know-how als Gegenstand ausservertraglichen Schutzes Zu 1. Der Begriff des Know-how als wirtschaftlicher Wert, der Gegenstand von Verträgen ist, sollte so weit wie möglich sein und sich auf Kenntnisse und Erfahrungen aller Art 204 Allemagne 53B erstrecken. Es genügt, dass es für den Inhaber und einen Interessenten, der es erwerben will, einen wirtschaftlichen Wert darstellt, für dessen Überlassung eine Gegenleistung gefordert und gewährt wird. Know-how im weitesten Sinne braucht keinen vertraulichen Charakter zu haben und auch nicht neu zu sein. Der Erwerber von Know-how kann daher nicht den Einwand erheben, dass das erworbene Know-how bereits zum vorhandenen Stand der Technik gehörte und der Allgemeinheit zugänglich war, sofern im Vertrag nichts anderes vereinbart ist. Aus kartellrechtlichen Gründen bestehen keine grundsätzlichen Bedenken gegen solche Verträge, solange dem Erwerber keine zusätzlichen Beschränkungen auferlegt werden. Zu 2. Ein ausservertraglicher Schutz für Know-how kommt nur dann in Betracht, wenn es vertraulichen Charakter hat. Der Schutz sollte gegen missbräuchliche Aneignung und Verwendung im Rahmen der Bestimmungen über den unlauteren Wettbewerb gewährt und in bestimmten Fällen durch strafrechtliche Vorschriften verstärkt werden. Es erscheint nicht möglich, das Know-how zum Gegenstand eines ausschliesslichen Rechts zu machen. Version française La question de la définition du know-how peut avoir de l'importance à deux points de vue: I. Le know-how en tant que valeur économique faisant l'objet de contrats. Un accord est conclu entre deux parties à son sujet; l'une des parties met à la disposition de l'autre le know-how, l'autre partie fournit une contre-prestation. 2. Le know-how comme valeur économique dont la possession doit être juridiquement protégée en dehors des relations contractuelles. 1. Know-how comme objet de contrats Il ne paraît pas nécessaire d'élaborer une définition précise de ta notion de know-how lorsque celui-ci fait, en tant que valeur économique, l'objet de contrats conclus entre deux parties. Il devrait être unanimement reconnu que la notion de know-how est, dans ce cas, comprise au sens le plus large du terme. Elle s'applique aux connaissances théoriques et aux données de l'expérience ayant une utilisation pratique. Il n'est pas nécessaire qu'elle ne concerne exclusivement que des connaissances théoriques et pratiques de nature technique; elle peut également porter sur des connaissances théoriques et pratiques relevant d'autres domaines tels que le commerce, l'administration ou les finances. Il n'est pas nécessaire que les connaissances théoriques et pratiques entrant dans cette large notion de know-how possèdent un caractère secret. Elles ne doivent pas non plus être nouvelles. Il peut s'agir de connaissances théoriques et pratiques qui ne sont même pas difficilement accessibles. Le critère décisif pour ce know-how au sens le plus large doit être trouvé en ce que, du fait qu'il est en la possession d'une personne ou d'une entreprise déterminée, il représente une valeur économique. 205 Allemagne 53B La notion de «know-how» recouvre donc des connaissances théoriques et des données de l'expérience utiles dans la pratique et représentant une valeur économique tant pour la personne ou l'entreprise en la possession de laquelle elles se trouvent que pour la personne ou l'entreprise qui voudrait les acquérir. Le know-how entendu en ce sens peut donc faire l'objet de contrats prévoyant sa communication en échange de la fourniture d'une contre-prestation. Le know-how qui fait l'objet de contrats ne doit pas forcément être confidentiel ou secret. L'acquéreur du know-how ne peut donc se plaindre de ce que le know-how qu'il a acquis faisait déjà partie de l'état de la technique prééxistant et était accessible à tout le monde. Il en est de même lorsque le contrat prévoyait pour l'acquéreur l'obligation de tenir secret le know-how acquis. TI n'y a d'exception que lorsque le possesseur du know-how a garanti expressément à l'acquéreur le caractère secret du know-how. L'exploitation contractuelle d'un tel know-how ne signifie pas que l'on tourne la protection par le brevet. De même, le droit des ententes ne s'oppose pas à un tel contrat aussi longtemps que l'acquéreur ne se voit pas imposer de restrictions supplémentaires. Il y a ici un échange pur et simple de prestations qui n'intéresse pas le droit des ententes du moment que l'acquéreur ne s'engage, pour le transfert du know-how, qu'à fournir une contre-prestation. 2. La protection extracontractuelle du know-how Le know-how décrit sous 1. ne peut pas être juridiquement protégé dans chaque cas contre les tiers. Il ne peut être question d'une telle protection que s'il satisfait à un critère supplémentaire, à savoir s'il possède un caractère objectivement confidentiel. Cela signifie que le know-how qu'une certaine personne ou entreprise possède n'est pas d'emblée accessible aux autres. Il n'est pas porté atteinte au caractère confidentiel parce que le même know-how est connu d'autres personnes ou entreprises qui, de leur côté, le gardent confidentiel. Il n'est donc - de même que dans le cas d'un transfert contractuel (cf.supra 1.) - pas nécessaire que le know-how ait un caractère de nouveauté ou se trouve dans la possession exclusive d'une personne ou d'une entreprise. Le know-how confidentiel devrait être juridiquement protégé pour la personne ou l'entreprise qui l'a en sa possession et le garde confidentiel. Cette protection devrait jouer contre toute appropriation abusive et toute utilisation abusive de ce know-how confidentiel, et être accordée en se plaçant sous l'angle de la concurrence déloyale. Il apparaît souhaitable de la renforcer dans certains cas particuliers par des dispositions de droit pénal. Au contraire, il ne paraît pas possible de faire du know-how secret l'objet d'un droit exclusif qui, comme un brevet, aurait effet à l'encontre des tiers qui ont mis au point de façon indépendante le know-how ou l'ont acquis de façon légitime d'autres personnes. Ces tiers doivent pouvoir utiliser librement le know-how ou le mettre, de leur côté, à la disposition de tous intéressés. De plus, la reconnaissance d'un droit exclusif sur le know-how supposerait que les tiers soient informés de l'existence et de la portée de la protection revendiquée. Personne n'a l'obligation de respecter un droit appartenant à autrui lorsqu'il ne lui est pas possible d'en avoir connaissance. Mais il n'est pas possible 206 Allemagne 53B de publier le know-how sans lui enlever son caractère confidentiel qui est le motif déterminant de sa protection à l'égard des tiers. Résumé La notion de know-how doit être examinée à deux points de vue: Le know-how en tant que valeur économique faisant l'objet de contrats Le know-how en tant qu'objet d'une protection extracontractuelle Sur le point 1. La notion de know-how comme valeur économique faisant l'objet de contrats devrait être aussi large que possible et s'étendre aux connaissances théoriques et pratiques de toute sorte. Il suffit que le know-how représente pour celui qui le possède et pour celui qui désire l'acquérir une valeur économique pour le transfert de laquelle une contreprestation est demandée et fournie. Il n'est pas nécessaire que le know-how au sens le plus large ait un caractère confidentiel ni qu'il soit nouveau. L'acquéreur du know-how ne peut donc se plaindre de ce que le know-how qu'il a acquis faisait déjà partie de l'état de la technique préexistant et était accessible à tout le monde, pour autant que rien d'autre n'a été spécifié dans le contrat. Il n'y a pas d'objections de principe tirées du droit des ententes à l'encontre de tels contrats aussi longtemps que l'acquéreur ne se voit pas imposer de restrictions supplémentaires. Sur le point 2. II ne peut être question d'une protection extracontractuelle du know-how que lorsque celui-ci possède un caractère confidentiel. La protection devrait jouer contre toute appropriation et toute utilisation abusives, dans le cadre des dispositions relatives à la concurrence déloyale, et être renforcée dans certains cas particuliers par des dispositions de droit pénal. Il ne paraît pas possible de faire du know-how l'objet d'un droit exclusif. English Version The question concerning the definition of know-how can be viewed from two different perspectives: Know-how as an economic asset which is the subject of contracts. Seen from this standpoint, we are dealing with an agreement between two parties; one party makes know-how available, the other offers an equivalent consideration in exchange. Know-how as an economic asset, the possession of which should be protected by the legal system beyond those provisions concerning contractual relations. 1. Know-how as subject of contracts It appears unnecessary to formulate an exact definition for the content of the concept "know-how", understood as an economic asset constituting the subject of contracts 207 Allemagne 53B between two parties. There should be agreement that in this case the concept "knowhow" is understood in its broadest sense. It encompasses knowledge and experience relating to practical application. It need not refer exclusively to knowledge and experience of a technical nature, but can also comprise knowledge and experience in other fields such as those of commerce, administration and public finance. The knowledge and experience falling under this broad concept of know-how need have no secret character. They do not even have to be novel. Know-how can involve knowledge and experience which are not at all difficult to obtain. The decisive criterion for such know-how, understood in the broadest sense of the concept, resides in the fact that by virtue of its possession by a definite person or enterprise it represents an economic asset. The concept "know-how" therefore comprises knowledge and experience which are useful for practical application and which represent an economic asset not only for the enterprise or the person which is in possession of this knowledge and experience, but also for the person or enterprise which would like to acquire such knowledge and experience. Know-how in the foregoing sense can thus be the subject of contracts for exchange against equivalent consideration. Know-how, which is the subject of contracts, does not have to be confidential or secret. For this reason, the person acquiring know-how cannot complain that the acquired know-how already belonged to the existing state of the art and was available to the public. This is also true where the person acquiring is placed under the contractual obligation to keep the acquired know-how secret. An exception exists only in the case where the know-how owner expressly assured the person acquiring of the secret character of the know-how. Exploiting such know-how by contract does not constitute a circumvention of the patent laws. Antitrust law does not oppose such a contract, so long as no further restrictions are imposed on the person acquiring. If the person acquiring is solely obligated to give an equivalent consideration in exchange for the transfer of know-how there is present no more than a pure exchange of performance without antitrust significance. 2. Protection of know-how outside the law of contracts Know-how as circumscribed under 1. above cannot enjoy legal protection vis-à-vis third parties in every case. Such protection comes into consideration only if it is warranted by an additional criterion, namely, that the know-how objectively has confidential character. That means that the know-how which a particular person or enterprise has in its possession is not immediately accessible by another. The confidential character is not impaired if the same know-how is known to other persons or enterprises which in turn treat it confidentially. Thus - as in the case of contractual transfer (see 1. above) - it is not necessary that the know-how have novel character or be in the exclusive possession of one person or one enterprise. Confidential know-how should be protected by law in the interests of persons or enter- prises which possess it and treat it confidentially. This protection should extend to every improper acquisition of the confidential know-how as well as its improper use 208 Allemagne 53B and should be grounded in the principles of unfair competition. Its reinforcement by criminal law provisions appears desirable in particular cases. On the other hand, it does not seem possible to make secret know-how the subject of an exclusive right having effect like a patent vis-à-vis third parties which have independently worked out the know-how or have legally acquired it from others. These third parties must remain free to use the know-how or themselves to make it available to other interested persons. The recognition of an exclusive right in know-how would also presuppose that the public is informed about the existence and the scope of the claimed protection. No one need observe a foreign industrial property right if there is no possibility to have knowledge about it. To publish the know-how is not possible, however, without destroying its confidential character which is the controlling reason for its protection vis-à-vis third parties. Summary The concept of know-how must be examined from two standpoints: I. Know-how as an economic asset which is the subject of contracts 2. Know-how as subject for protection outside the law of contracts Re J. The concept of know-how as an economic asset which is the subject of contracts should be as broad as possible and comprise knowledge and experience of all kinds. It suffices that it constitutes an economic asset for the owner and the interested party who wants to acquire it, and for the transfer of which an equivalent consideration is demanded and given. Know-how in its broadest sense need have no confidential character and need not be novel. The person acquiring know-how therefore cannot complain that the acquired know-how already belonged to the state of the art or was available to the public, provided that nothing to the contrary has been agreed upon in the contract. There are no basic misgivings with respect to such contracts for antitrust reasons, insofar as no further restrictions are imposed on the person acquiring the know-how. Re 2. Protection for know-how not based on contract law comes into consideration only if the know-how has confidential character. The protection should be granted within the framework of the provisions concerning unfair competition and also should be reinforced by criminal sanctions in particular cases. It does not appear possible to make know-how the subject of an exclusive right. 14 209 53 B Argentine Report in the name of the Argentine Group Nowadays, access to technology is of vital importance for countries in which industrialization is in process and, if the role played by the technical know-how in this sense is taken into account, the importance this subject has for Argentina can be understood. The study of the know-how can be approached from different points, but it should be carried out fundamentally bearing in mind both its economic importance and its legal contents, in order to avoid lack or excess of protection which could result in injustice or inconvenience. In this Agreement, the Argentine Group understands that it is possible, as well as necessary, to determine the know-how or, at least, to reach an agreement as to its concept. That it is possible can be concluded from the reports put forward by the different countries at the meeting in Madrid. That it is necessary arises from the different implications (legal-economic, fiscal, financial, political, etc.) its transmission has for the developing countries. It also understands, for the above-mentioned reasons, that the definition to be given by IAPIP should be restrictive and refer only to the technical know-how, excluding whatever pertains to commercial know-how, management know-how, etc., and, as proposed by the French Group, previously stating the difference between the concept of the know-how and the engineering and technical aid ones. (See Annuaire IAPIP 1970, page 653). The opposite would prove harmful for developing countries because it would increase the burdens - heavy and diverse - in their balance of payments. Finally, it states that the image of the institute would not be clear if secrecy is included in the notion of the know-how and if exception is made, to define it, of demanding the requirement of the economic outcome. In fact, secrecy is no element of the know-how definition but a requirement for its protection in the present stage, since a know-how that is not secret still remains one although with no protection, according to the tutor- ship actually offered by different countries based on the principles of the theory of unfair competition. On this basis, the Argentine Group recommends the Congress to continue the study of the determination of the know-how until a clear and satisfactory definition of the institute is reached, endowed with a worldwide validity appropriate both for developed countries as well as for those under development. With regard to the protection of the know-how, the Argentine Group agrees to the opinion of the groups who understand that the know-how should be protected by secrecy. However, all reports other than its own, submitted at the Executive Committee meeting held in Madrid in October 1970, belonged to industrialized countries and did not take into account the needs of peripheric countries. 210 Argentine 53 B The Argentine Group is conscious that, from the economic point of view, protection given to the technical know-how demands a balance to exist between the rights and interests of the countries granting technology and those receiving it. It also understands that, without an appropriate protection, it will be difficult to obtain a continuous flow of technical knowledge. However, protection through secrecy favours concealment and captivity of technology and, as a result, its reduced transmission to developing countries. Consequently, it reiterates its Madrid admonishment in order that IAPIP, salvaging preconcepts and developing the legal sense in its members, searches for the bases of a specific protection of the know-how that will represent the interests of all the countries and give them the necessary protection to ensure a continuous flow of knowledge to help salvage the technological breach separating developed countries from those under development. Summary With regard to the question of the determination of the know-how, the Argentine Group reiterates the need of a definition with a restrictive reference to the technical know-how. As regards protection to be given to the technical know-how, it proposes a specific protection of the same, in order to prevent its concealment and to promote its transfer to countries under development. Résumé En relation avec la question de la définition du know-how, le Groupe argentin ratifie la nécessité de donner une définition limitée au know-how technique. En ce qui concerne la protection du know-how technique, le Groupe argentin propose une protection spécifique pour éviter le secret et faciliter aux pays en voie de développement l'accès au know-how. Zusammenfassung In bezug auf die Definition des Know-how wiederholt die argentinische Gruppe. dass es nötig ist, eine auf das technische Know-how beschränkte Definition zu geben, Was den Schutz des technischen Know-how anbetrifft, wird ein spezifischer Schutz desselben vorgeschlagen, um seine Verheimlichung zu verhindern und seine Weitergabe an die Entwicklungsländer zu fördern. 211 53 B Australie Report in the name of the Australian Group In Australia, it has not been usual to consider knowledge and experience of a commercial, administrative or financial character as an aspect of "know-how". It seems to the Australian Group that it will only be practicable to develop an article for the Convention if the definition is limited to technical know-how. Know-how can only have value to a prospective purchaser if it is secret and novel. The definition given in the report is too general. The know-how to be protected should be novel, secret, and technical in character. Know-how should be protected by special legislation making its unauthorized disclosure illegal. The Australian Group agrees that, if, contrary to its opinion, know-how is defined in a general fashion, it should be subject solely to the provisions as to torts and unfair competition. The Australian Group would have no objection to the addition of the abusive use of know-how to Article løbis of the Convention. Summary The Australian Group considers that the definition of know-how should be limited to secret and novel technical know-how and that there should be special legislation making its unauthorized disclosure illegal. Résumé Le Groupe australien considère que la définition de l'expression «know-how» devrait être limitée au know-how technique, secret et neuf et qu'il devrait y avoir une législation spéciale, rendant illégale sa révélation sans autorisation. Zusammenfassung Die australische Gruppe ist der Meinung, dass die Begriffsbestimmung des Know-how auf das geheime und neue technische Know-how beschränkt werden sollte und dass es eine besondere Gesetzgebung geben sollte, die die unberechtigte Offenbarung von Know-how verbietet. 212 53B Belgique Rapport au nom du Groupe belge par MM. CHOMÉ (Rapporteur), DE BONTRIDDER, DE BRABANTER, DOPCHIE, DOSSOGNE, FOBE, LÉVY-MORELLE, ROODHOOFT, TASSET, VERBAET et Paul VAN REEPINGHEN I. Définition du know-how Plutôt que de définir de façon dogmatique le know-how, il paraît préférable d'en déterminer le contenu. Ceci nécessite l'examen de diverses questions: 11 est généralement admis que le know-how porte sur les connaissances et l'expérience acquises pour l'application d'une technique. Faut-il étendre le know-how aux connaissances et à l'expérience de caractère commercial, administratif ou financier? Une réponse affirmative se heurte à diverses objections. D'aucuns font valoir que le know-how portant sur des éléments autres que techniques sort du champ de la propriété industrielle. A d'autres, il apparaît que plus le know-how sera hétérogène et plus la protection de celui-ci sera difficile à organiser. Aux premiers, on peut répondre que l'objet de la protection de la propriété industrielle tel qu'il est défini à l'article 1er, alinéa 2, de la Convention d'Union de Paris est large et que le know-how portant sur des connaissances autres que techniques peut parfaitement y être rattaché. Aux seconds, on répondra que, si l'hétérogénéité du know-how rend sa protection plus complexe, certains principes restent communs et c'est l'application de ces principes qu'il importe d'assurer. En définitive, il apparaît que le souci de protéger l'entreprise contre les indiscrétions concerne aussi bien les éléments d'ordre commercial, administratif et financier que les éléments d'ordre technique. Il importe donc d'étendre à ces différents domaines le régime assurant la protection du know-how. Le know-how doit-il nécessairement avoir un caractère secret? Une première observation s'impose: Il n'est pas contestable qu'il existe un know-how indépendant du secret. La question est de savoir s'il faut également en assurer la protection. L'expérience montre que si le secret confère généralement au know-how sa valeur, un know-how portant sur des connaissances non secrètes, mais néanmoins difficilement accessibles, représente également une valeur négociable. 213 Belgique 53 B Le caractère secret du know-how n'apparaît dès lors point comme une condition nécessaire à la protection du know-how. Pour que le know-how reçoive protection, les conditions suivantes devraient néanmoins être assurées: Il faut que le titulaire du know-how entende préserver celui-ci de toute divulgation et qu'il ait, sur ce point, manifesté sa volonté de manière non équivoque. Le know-how doit être, sinon secret, tout au moins difficilement accessible aux tiers. Le know-how ne peut avoir été divulgué par des publications. Le know-how doit-il être nouveau? Si la nouveauté est une condition de protection en matière de brevet, elle ne l'est point en matière de protection du know-how. Ce qui compte, c'est l'absence de divulgation dans les conditions exposées ci-dessus. Cette solution souligne une différence essentielle entre le régime de protection du know-how et celui de la protection des inventions par le brevet. Nous sommes ainsi amenés à aborder une quatrième question: La brevetabilité: Le know-how peut-il porter sur des connaissances brevetables? Si l'invention est brevetée, la réponse est négative puisque le know-how aura fait l'objet d'une divulgation par la publication du brevet. Le problème se pose donc pour l'invention brevetable mais non brevetée. Le Groupe belge estime que la protection du know-how peut s'étendre à ce domaine. Certes, cette solution suscite de la part de certains l'objection suivante: Le brevet a pour objet de conférer la protection moyennant divulgation de l'invention. Or, dans la plupart des cas, le régime de protection du know-how tend précisément à en préserver le secret. Si le titulaire d'un procédé brevetable se trouve en présence de l'option entre les deux protections, il sera tenté de choisir la protection par voie du know-how, qui lui permettra de cumuler l'avantage de la protection et l'avantage du secret. Ceci serait contraire à la fois à la législation en matière de brevet et à l'intérêt général, le progrès économique et technique étant souvent favorisé par la publication des inventions. Cette objection ne paraît néanmoins pas résister à l'examen. Tout d'abord, il importe de remarquer que la protection du know-how est beaucoup plus restreinte et incertaine que celle du brevet. Le know-how ne tend point à conférer un monopole, mais simplement à protéger le secret contre son utilisation abusive. D'autre part, il peut être extrêmement difficile d'effectuer le départ entre le procédé brevetable et celui qui ne l'est pas. Enfin, il faudrait déduire de cette thèse que l'on pourrait procéder en toute impunité à des vols d'inventions secrètes sous prétexte que celles-ci sont brevetables et non brevetées. 214 Belgique 53 B II. Régime de protection Le rapport d'orientation envisage deux régimes: - Le know-how pourrait faire l'objet d'un droit privatif. - Le know-how pourrait être considéré comme une valeur négociable et son utilisation abusive réprimée seulement par la réglementation de la concurrence déloyale. Le Groupe belge considère qu'aucun de ces deux régimes n'est entièrement satisfaisant. Le régime du droit privatif aurait pour effet de conférer au titulaire du know-how un monopole qui, eu égard au caractère non divulgué du know-how, irait à l'encontre du but poursuivi par les législations en matière de brevet. Quant à la réglementation en matière de concurrence déloyale, elle ne peut suffire à assurer la protection du know-how dans tous les cas. Des actions dommageables peu- vent porter atteinte à la valeur du know-how en dehors de toute concurrence, par exemple une divulgation réalisée par un employé ou un ancien employé. Pour assurer la protection du know-how, les principes suivants devraient être retenus: Ce régime a pour objet la protection du caractère confidentiel du know-how à l'égard de toute acquisition, exploitation ou divulgation de know-how dans des conditions irrégulières, contraires aux usages honnêtes ou contraires à des engagements contractuels. Le know-how doit pouvoir faire l'objet, tant au niveau national qu'international, de conventions sans aucune restriction. Situation du tiers: Dans l'hypothèse d'une divulgation de know-how en violation de dispositions contractuelles, la situation du tiers qui aurait pu bénéficier de cette divulgation, sans être lui-même lié par le contrat, retient particulièrement l'attention. Le tiers peut être de bonne foi. Il se peut même qu'il ait élaboré le know-how lui même. Une action contre lui dans ces conditions ne serait pas justifiée. Par contre, en cas de divulgation par un employé, il arrive souvent que ce soit le tiers par exemple une société concurrente - qui est l'instigateur et le principal responsable. Il faudrait dès lors distinguer trois cas: - Le tiers de mauvaise foi: c'est-à-dire celui qui a participé indirectement à la divulgation, par exemple, en incitant un employé à divulguer un secret de fabrication. Les sanctions applicables au tiers devraient être les mêmes que celles applicables à l'auteur de la divulgation, le tiers étant ici soit complice, soit co-auteur de la divulgation. - Le tiers de bonne foi: Aucune sanction à son égard ne peut être envisagée. - La difficulté surgit pour le cas intermédiaire: Celui du tiers dont la mauvaise foi ne peut être établie, mais qui exploite un know-how qui a été divulgué par un intermédiaire coupable. Il semble qu'ici une action devrait pouvoir être envisagée à l'égard du tiers sous deux conditions: - absence du consentement du titulaire du know-how quant à sa divulgation; 215 Belgique 53B - il faut qu'il s'agisse d'un tiers connaissant le caractère secret du know-how ou ne pouvant l'ignorer. d) Mode de preuve: le dépôt. La preuve du know-how, de son contenu et de sa date de naissance est souvent difficile à apporter. Il serait dès lors souhaitable que soit instauré un dépôt du même genre que celui organisé en France pour l'enveloppe «Soleau». Ce dépôt permettrait d'une part de conférer date certaine au know-how. 11 permettrait également d'établir le contenu du know-how. Il ne conférerait aucun droit privatif à son titulaire. Ce dépôt serait secret. Dans certains cas, le dépôt peut s'avérer difficile sinon impossible à réaliser. Ce dépôt devrait donc être facultatif. III. Réglementation internationale La Convention d'Union de Paris pourrait être modifiée sur deux points: L'article 1er, alinéa 2, énumère les matières faisant l'objet de la protection de la propriété industrielle. Le know-how devrait y être ajouté. L'article 10 de la Convention d'Union énumère de manière non limitative les actes de concurrence déloyale. Certains ont proposé d'y ajouter les actes portant atteinte au know-how. Ainsi qu'il a été relevé ci-cessus, la protection du know-how dépasse le cadre de la réglementation concernant la concurrence déloyale et il apparaît dès lors préférable de prévoir un article distinct. Cet article disposerait que la protection du know-how sera assurée dans tous les pays de l'Union. Résumé I. Définition du know-how I. Le know-how doit être étendu aux connaissances et à l'expérience de caractère commercial, administratif ou financier. 2. Le caractère secret n'est point une condition nécessaire à la protection du knowhow. Pour que le know-how reçoive protection, les conditions suivantes devraient néanmoins être assurées: Il faut que le titulaire du know-how entende préserver celui-ci de toute divulgation et qu'il ait, sur ce point, manifesté sa volonté de manière non équivoque. Le know-how doit être sinon secret, tout au moins difficilement accessible aux tiers. e) Le know-how ne peut avoir été divulgué par des publications. 3. Le know-how ne doit pas être nouveau pour recevoir protection. 216 Belgique 53 B 4. Le know-how peut porter sur des connaissances brevetables. II. Régime de protection Le régime de protection du know-how pourrait être fondé sur les principes suivants: Protection du caractère confidentiel du know-how à l'égard de toute acquisition, exploitation ou divulgation de know-how dans des conditions irrégulières, contraires aux usages honnêtes ou contraires à des engagements contractuels. Liberté contractuelle. Des sanctions devraient être prises à l'égard du tiers qui a bénéficié d'une divulgation du know-how dans des conditions illicites sous la double condition: - qu'il y ait absence du consentement du titulaire du know-how quant à sa divulgation; - qu'il s'agisse d'un tiers connaissant le caractère secret du know-how ou ne pouvant l'ignorer. Mode de preuve: Un dépôt facultatif et secret devrait être organisé qui permette d'établir la preuve de la date et du contenu du know-how. III. Réglementation internationale La Convention d'Union de Paris pourrait être modifiée sur deux points: Le know-how serait inclus dans les matières visées à l'article 1er et faisant l'objet de la protection de la propriété industrielle. Un article distinct disposerait que la protection du know-how sera assurée dans tous les pays du l'Union de Paris. Summary I. Definition of know-how I. Know-how should be extended to knowledge and experience of commercial, administrative and financial character. 2. The feature of secret is not a necessary condition for the protection of know-how. n order to receive protection, know-how should however meet the following requirements: The owner of know-how has to preserve the latter from any disclosure and, in this respect, should have manifested his will in a non-equivocal way. Know-how, even if not secret, should be at least accessible with difficulty to third parties. Know-how may not have been disclosed by publications. 3. Know-how need not be new to receive protection. 4. Know-how may bear on patentable knowledge. 217 Belgique 53 B II. Protection rules The protection rules of know-how could be based on the following principles: Protection of the confidential character of know-how with respect to any acquisition, exploitation or disclosure of know-how under irregular conditions, contrary to honest use or contrary to contractual engagements. Freedom with regard to agreements. Penalties would have to be inflicted to third parties who have taken benefit of a disclosure of know-how under illegal conditions, provided: - that there was no consent of the owner that the know-how under consideration be disclosed; - that it concerns a third party which knew the secret feature of the know-how under consideration or could not ignore it. Proof-means: A secret and non-obligatory filing should have to be organized for permitting to establish proof and date of the content of know-how. III. International law provisions The Union Convention of Paris could be modified in two respects: Know-how would be included in the matters concerned by Article 1 and protected by industrial property. A distinct article would dispose that protection of know-how be provided in all countries of the Union of Paris. Zusammenfassung I. Definition des Know-how L Das Know-how sollte sich auch auf Kenntnisse und Erfahrungen wirtschaftlicher, verwaltungstechnischer und finanzieller Art erstrecken. 2. Der geheime Charakter des Know-how ist keine unerlässliche Bedingung für dessen Schutz. Um einen rechtlichen Schutz beanspruchen zu können, müsste das Know-how folgende Bedingungen erfüllen: Der Besitzer des Know-how muss auf unmissverständliche Weise seinen Willen bewiesen haben, eine Bekanntmachung seiner Kenntnisse verhindern zu wollen. Das Know-how muss geheim oder zumindest Dritten schwer zugänglich sein. Das Know-how darf nicht durch Veröffentlichungen offenbart worden sein. 3. Das Know-how muss nicht unbedingt neuartig sein, um geschützt werden zu können. 4. Das Know-how kann sich auf patentierbare Kenntnisse beziehen. U. Rechtliche Schutzbestinuuungen Der Rechtsschutz des Know-how könnte auf folgenden Prinzipien beruhen: 218 Belgique 53 B Schutz des geheimen Charakters des Know-how vor auf unredliche Weise, durch unlauteres Gebaren oder in Verletzung vertraglicher Vereinbarungen erfolgende Aneignung, Verwertung oder Verbreitung. Vertragsfreiheit. Möglichkeit von Sanktionen gegenüber Dritten, die aus einer widerrechtlich erfolg- ten Offenbarung des Know-how Nutzen gezogen haben, und zwar unter der zweifachen Bedingung, dass: - der Besitzer des Know-how auf keine Weise in die unbefugte Bekanntmachung desselben eingewilligt hat; - der Dritte den geheimen Charakter des Know-how kannte oder kennen musste. Beweisführung: Es müsste eine fakultative und geheime Eintragung des Know-how eingeführt werden, um Entstehungsdatum und Inhalt desselben feststellen zu können. Ill. Internationale Regelung Die Pariser Verbandsübereinkunft sollte in folgenden zwei Punkten abgeändert werden: Der Artikel I dieser Obereinkunft sollte ebenfalls das Know-how aufführen und demselben den für das andere gewerbliche Eigentum vorgesehenen rechtlichen Schutz gewähren. Eine Ergänzungsbestimmung sollte besagen, dass der Schutz des Know-how in sämtlichen der Pariser Verbandsübereinkunft angehörenden Ländern gewährleistet wird. 219 53 B Canada Report in the name of the Canadian Group by C.P. CURPHEY, R.A. ECKERSLEY, R.H. FOX, W.L. HAYHURST, Q.C. (Chairman), P. KIRBY, and W.C. McCALLUM I. Definition of know-how The Canadian Group in its report for the Madrid meeting proposed that know-how be defined as "knowledge relating to industrial or business techniques, jf the knwoledge is secret or confidential, or is a secret or confidential accumulation of publicly available knowledge, and includes knowledge that is in fact kept in secrecy or in confidence by two or more persons to the exclusion ofpotential competitors whether or not such persons have had any dealings with each other". The foregoing definition was drafted to take into account the generally accepted view that knowledge is, prima facie, as free as the air, and no one is entitled to prevent others from using unpatented knowledge which had not been kept in secrecy or in confidence. However, what definition is adopted for know-how may depend on what one intends to do with the definition. The Madrid report of the Canadian Group proposed that there should be protection against the acquisition, use or disclosure of know-how by acts contrary to honest practices. If this is accepted, then a wider definition than was originally proposed may also be acceptable, because where dishonest or unfair practices are involved (and among these we would group such things as theft and breach of contract), one is primarily concerned with the nature of the act that has been committed. The same knowledge, whether secret or not, may be acquired fairly or unfairly depending on the mode of acquisition. These points will be developed below after considering the following possible definition of know-how: Know-how means knowledge that can be put to practical use in technology or business. The term "know-how" was originally an American slang expression. It has retained its original vagueness but has gained respectability through use, and it may be used in relation to knowledge in almost any field of human endeavour. One of its characteristics is that it is knowledge capable of being put to practical use. This is the first requirement in the above definition. The international conventions relating to industrial and intellectual property are concerned with limited fields of human endeavour, and the definition should relate to the field or fields of knowledge with which these conventions are concerned. We favour a wide definition that encompasses the whole of technology and business. Included would be such diverse things as unpatented processes (regardless of whether they could be patented), computer programs, the expertise of skilled employees, customer lists, etc. Knowledge within these fields may be well known or secret, old or new, trivial or important. Some of it can be protected by patents, certificates of autorship, utility 220 Canada 53B models, design registrations, etc. In what knowledge do we wish to confer further or other rights? This question cannot be separated from the question of what rights are to be granted. I. Know-how regarded as a negotiable asset or the subject of a contract: Contracts are often entered into for the purchase of information. If a man makes a con- tract to purchase information that he is led to believe is secret, and the information proves not to be secret, he may be able to avoid any obligation to pay for it. If, however, he knows that the information is obtainable elsewhere, but he decides to purchase it instead of taking the time or trouble of going out and getting it, he should be able to enter into an enforceable contract to purchase it. In relation to contractual obligations, know-how appears to be a negotiable asset that need not be new or have a secret or confidential character, though it usually will have such a character. In general, anyone is free to disclose to others information that is available to the public. However, there may be circumstances where a contract not to disclose know-how to others is effective even if there is nothing secret about the know-how. A business man may be willing to pay another person to be silent, even though the information is available elsewhere, and damages may accrue if the other person unfairly breaks the bargain. 2. Know-how regarded as an asset to be protected against theft or like practices: A business man in possession of knowledge may not wish to use that knowledge as a negotiable asset. He may wish to prevent others from acquiring the knowledge. He can do this if he can patent it (thereby making it available to the public), but no one is likely to advocate a system in which all know-how could be protected by conventional patents or by some special kind of grant, and we are not concerned here with specific cases (e.g. computer programs) which may deserve special treatment. In cases where a patent or the like is not available, or not desired, what protection is to be given to the man who wants to keep his know-how from others? The principal quest should be to discourage unfair or dishonest practices, for example stealing trade secrets, or betraying confidences. If concerned with protection of knowledge against thievery or the like, one's interest will usually be in knowledge that is not readily available to the public. What degree of unavailability should the knowledge have? The availability of knowledge is relative, dependent partly on the efforts that are made to keep it unavailable and partly on the efforts that are expended or that must be expended to obtain it. In weighing these factors, one might wish to throw into the balance the degree of unfairness or dishonesty that is exhibited in seeking the knowledge, and the triviality or importance of the knowledge. Debate could be endless on what degree of importance, or unfairness, or availability, or secrecy should be required, and such debate is not likely to be fruitful. Courts should be able to deal with individual cases by looking at the conduct of the person who has acquired the information. If that conduct is regarded by the Court as unfair or dishonest, the Court should intervene: it may be easier to perceive the unfairness or dishonesty where the information was secret or con- fidential, but there may be cases of unfairness or dishonesty where the information could have been, but was not, obtained from another source by honest means. Turning to the specific questions put by the Reporter General: 221 Canada 53B Know-how need not in our opinion be confined to technical knowledge and experience, but should be defined sufficiently broadly to include knowledge and experience of a commercial or financial character. Know-how does not of necessity have a secret character, but some activities in relation to the acquisition or use of it would not be improper if the know-how did not have a secret character. Know-how need not be novel. A person may be willing to pay for information that is old, in order to obtain the information quickly or conveniently. II. System of protection The Reporter General refers to the two following systems: Know-how as the object of an exclusive right. As already indicated, we do not believe that rights comparable to patent rights or copyrights should be conferred on all know-how. It might be useful to extend existing systems to provide special patent, copyright or similar rights in relation to computer programs or other works which are included within the definition of know-how, but the present discussion should not attempt to deal with the possibility of additional protection in such special cases. Know-how considered solely as a negotiable asset, and its abusive use regulated by the rules on unfair competition. We believe that some broadening of this proposed system is necessary. We agree that know-how is a "negotiable asset", but a person who possesses know-how may not be interested in selling or licensing it: its value to him may be his ability to keep it from others. As to "the rules on unfair competition", the value of know-how may be destroyed by non-competitive acts, for example by wrongful publication by a spiteful employee, thereby making the knowledge available free to someone who is not a competitor but who otherwise would willingly have paid for it to use it in a non-competitive business. We suggest that protection should be provided against the acquisition, use or disclosure of know-how contrary to fair or honest practices. 1111. Reglementation (implementation?) If the question is reached as to whether know-how should be dealt with in the Convention, we believe that know-how is of sufficient importance to be given international recognition. It should not be dealt with as part of Article lObis, because that article, being concerned with unfair competition, does not extend to non-competitive but unfair acts that may destroy the value of know-how; certainly, the protection of knowhow is completely unrelated to the specific activities mentioned in paragraph 3 of Article løbis (creating confusion or making false or misleading allegations). A logical place to deal with know-how would be after Article 5quinquies, and we would propose the addition of an Article 5sexies, as set forth below. If such a new article were adopted, Article 1 of the Convention should be amended to include know-how within the definition of industrial property, and Article lOter should refer to the new article in addition to its present references to Articles 9, 10 and lObis. 222 Canada 53B Article 5sexies The countries of the Union are bound to assure to persons entitled to the benefit of the Union effective protection against the acquisition, use or disclosure of know-how contrary to fair or honest practices. Know-how means knowledge that is capable oJ'practical use in technology or business. In paragraph 2 of the proposed article the Canadian Group could accept a limitation to knowledge that is difficult to obtain, or that is not readily found in public sources, or that has a "secret character" (the term used in the Reporter General's study program, and presumably including confidential information), or knowledge which the possessor has taken reasonable precautions to keep confidential. Such limitation could be accepted because the vast majority of cases arise in relation to information having a degree of unavailability. In the Canadian report to Madrid we had suggested that paragraph 1 of the proposed new article might refer to protection against: breach of contract, breach of trust, and the acquisition, use or disclosure of knowhow by other acts contrary to honest practices. It will be noted that we now propose referring to both unfair and dishonest acts. We no longer refer specifically to breach of contract or breach of trust since these would be included within unfair and dishonest acts, but we do not regard this change as important, and indeed would be happy to include a further provision that the countries of the Union agree to recognize know-how as being a negotiable asset. At Madrid we also proposed a prohibition against: taking advantage of such breaches or acts, to a greater extent than the public is able to do, by anyone who knows or should have known that such breaches or acts have been committed. On reflection, it seems to us that one would take advantage of such breaches or acts by either acquiring, using or disclosing the know-how; if so, (b) is not needed since we have already dealt with acquiring, using or disclosing know-how. Summary A definition of know-how is difficult to divorce from what one intends to do with the definition. The IAPIP is probably concerned with know-how in only the fields of knowledge with which the international conventions are concerned, i.e. the fields of technology and business. If one is concerned with prohibiting unfair or dishonest conduct in relation to know-how, one can accept a wide definition, as we have done in defining know-how as "knowledge that is capable of practical use in technology or business". If one wishes to protect know-how as a negotiable asset, one can, similarly, accept a definition that does not require it to be secret, new or important. If one wishes to protect know-how against theft or the like, most cases would probably be covered by restricting the know-how to be protected to that which has some degree of unavailability. If one were to contemplate granting exclusive rights in know-how, in the nature of patent rights, only a very restricted definition could be considered. 223 Canada 53B Résumé Il est difficile de dissocier une définition de know-how de ce qu'on veut faire de cette définition. L'AIPPI s'intéresse probablement au know-how seulement dans les domaines dont les conventions internationales traitent également, c'est-à-dire les domaines de la technologie et des affaires. Si l'on veut interdire les pratiques déloyales ou malhonnêtes en ce qui concerne le know-how, on peut accepter une définition libérale, comme nous l'avons fait lorsque nous avons défini le know-how comme étant «les connaissances capables d'avoir des usages pratiques en technologie et dans les affaires». Si l'on désire protéger le know-how en tant que bien négociable, on peut pareillement accepter une définition qui n'exige pas que le know-how soit secret, nouveau ou important. Si l'on désire protéger le know-how contre le vol ou chose semblable, la majorité des cas seraient couverts en limitant le know-how qui sera protégé à celui qui, dans une certaine mesure, ne sera pas accessible à tous. Si l'on envisage d'accorder des droits exclusifs pour le know-how, comparables aux droits des brevets, seule une définition très limitée pourra entrer en considération. Zusammenfassung Eine Begriffsbestimmung des Know-how ist schwer von dem zu trennen, was man mit der Begritfsbestimmung anzufangen beabsichtigt. Die IVfgR ist am Know-how wahrscheinlich nur auf denjenigen Gebieten des Wissens interessiert, mit denen sich die internationalen Übereinkommen befassen, d.h. den Gebieten der Technologie und der Wirtschaft. Falls man beabsichtigt, unlauteres oder unehrliches Verhalten in bezug auf Know-how zu verbieten, kann man eine weite Begriffsbestimmung vornehmen, wie wir es getan haben, indem wir Know-how als «Wissen, das eine praktische Anwendung in der Technologie und Wirtschaft finden kann», definierten. Falls man wünscht, das Know-how als ein veräusserliches Gut zu schützen, kann man in ähnlicher Weise eine Begriffsbestimmung akzeptieren, die nicht verlangt, dass das Know-how geheim, neu oder wichtig ist. Falls man wünscht, das Know-how gegen Diebstahl oder dergleichen zu schützen, würde die Mehrzahl der Fälle wahrscheinlich erfasst werden, wenn man das zu schützende Know-how auf das beschränkt, was bis zu einem gewissen Grade nicht frei zugänglich ist. Falls man beabsichtigen sollte, ausschliessliche Rechte am Know-how den Patentrechten vergleichbar zu gewähren, dann könnte nur eine sehr begrenzte Begriffsbestimmung in Erwägung gezogen werden. 224 53 B Espagne Report in the name of the Spanish Group The Spanish Group of the IAPIP has studied the background data of the question and particularly the working documents indicated by the Reporter General. As a result of this study the following report is made in relation to the three lines of approach mentioned in the working guide for the Congress of Mexico. I. Definition of know-how For the purposes of the study initiated by the IA PIP, know-how may be defined as follows: Know-how is considered as all knowledge of practical application relating to patentable or unpatentable industrial or business techniques or experiences, at least the essential elements of which are held secret or in confidence. The Spanish Group, amplifying the definition offered in its previous report, accepts that know-how may embrace other knowledge different in a strict sense from that of industrial nature. According to the definition proposed, it is not necessary that know-how have absolutely secret character, it being sufficient that it be confidential at least in its essential elements. The concept of know-how must not include knowledge not held in any secrecy or confidence, whether or not novel. It is not necessary that the knowledge constituting know-how be novel in any concept. II. System of protection Know-how must not be the object of an exclusive right in the sense that it is lawfully available only to the first possessor of it, with exclusion of other eventual possessors who achieve identical results by lawful means. Know-how must constitute an asset legally protected in itself against all acts of misappropriation or unapproved divulgation, provided its possessor has taken reasonable measures to prevent such misappropriation and unapproved divulgation from occurring freely. In relation to this legal protection the following guides may be considered: The legal protection granted shall extend to all the lawful possessors of any knowhow, regardless of their number. Misappropriation or unapproved divulgation derived from malicious or fraudulent acts must cause criminal liability. Know-how can be excluded from legal protection by virtue of the nature of the 15 225 Espagne 53B knowledge concerned, such as in the case of knowledge relating to activities contrary to the law, morals or good manners. (c) Legal protection of know-how can be of limited duration, especially from the moment the know-how is transferred to thirds. Know-how constitutes a negotiable asset open to free enterprise. Basic guidelines and limitations must be established in the subject of the transaction of know-how to prevent possible abuses. Some recommendations in this respect were established in the previous report of the Spanish Group (Annuaire of the IAPIP 1970, page 639). Ill. Regulation Know-how must be made the subject of legal regulations determining its scope and protection and regulating transactions for its transfer. It is recommended that these regulations have uniform or international character. It is not essential that know-how regulation be inserted into the Union Convention. Know-how can be made the subject of separate and special regulation. Summary Definition Know-how is considered as all knowledge of practical application relating to patentable or unpatentable industrial or business techniques or experiences, at least the essential elements of which are held secret or in confidence. it is not necessary that the knowledge constituting know-how be novel. System of protection Know-how must not be the object of an exclusive right, although it does constitute an asset which must be legally protected against acts of misappropriation or unapproved divulgation. This protection can be of limited duration and can exclude know-how on knowledge of certain nature or character. Know-how constitutes a negotiable asset. ifi. Regulation Uniform or international regulation is necessary, but it is not essential that this be inserted into the Union Convention. Résumé I. Délinition On considère comme know-how toute connaissance applicable dans la pratique concernant des techniques ou des expériences industrielles ou commerciales, brevetable ou 226 Espagne 53B non et possédée en secret ou sous réserve tout au moins dans ses éléments essentiels. Il n'est pas nécessaire que les connaissances du know-how soient nouvelles. II. Régime de protection Le know-how ne doit pas faire l'objet d'un droit exclusif, mais constitue bien une valeur devant être légalement protégée face aux actes d'appropriation ou de divulgation non consentis. Cette protection peut avoir une durée limitée et l'on peut en exclure le know-how portant sur des connaissances déterminées. Le know-how constitue une valeur négociable. ifi. Réglementation Une réglementation uniforme ou internationale est nécessaire, mais il n'est pas indispensable qu'elle soit insérée dans la Convention de l'Union. Zusammenfassung Definition Als Know-how wird jede praktisch anwendbare Kenntnis, die patentierbare oder nichtpatentierbare industrielle oder kommerzielle Techniken oder Erfahrungen betrifft und die man geheim oder unter Vorbehalt zumindest in ihren wesentlichen Elementen besitzt, betrachtet. Die Gegenstand des Know-how bildenden Kenntnisse brauchen nicht neu zu sein. Schutzform Das Know-how darf kein Exklusivrecht sein; jedoch stellt es einen Wert dar, der nichtgestatteten Aneignungs- oder Verbreitungshandlungen gegenüber geschützt werden muss. Dieser Schutz kann von beschränkter Dauer sein und das bestimmte Kenntnisse betreffende Know-how ausschliessen. Das Know-how stellt einen handeisfähigen Wert dar. ifi. Regelung Es ist eine einheitliche oder internationale Regelung erforderlich; jedoch muss diese nicht gezwungenermassen in die Verbandsübereinkunft aufgenommen werden. 227 53 B Etats-Unis d'Amérique Report in the name of the American Group The International Executive Committee, at its October 1970 Madrid meeting, decided that Question 53 B studies should be directed along three lines; first, exact definition of "know-how"; second, the system of protection most appropriate for know-how; and third, determination whether know-how can be the subject of regulation under the International Convention. 1. Definition of know-how Know-how should be concerned exclusively with technical information and related experience, for two principal reasons: The International Convention already provides in Article lObis for protection against unfair competition, characterized in general as "any act of competition contrary to honest practices in industrial or commercial matters". For the IAPIP to reach beyond its traditional concern with industrial property matters to other more general areas of intellectual property and unfair competition is inadvisable and impractical at this time. The American Group therefore confirms its support of the definition of know-how submitted on its behalf for the Madrid meeting of the International Executive Committee, as follows: "Know-how is defined as: 1. technical information, 2. alone or in combination with related technical skills 3. confidential, at least in part, and 4. having substantial value." 2. System of protection most appropriate for know-how Know-how is in the nature of a property right which need not be solely owned but may be the separate property right of a multiplicity of owners who independently discover or develop it and keep it confidential. Each separate owner has an independent right to sell or license his know-how in whole or in part, and to grant licenses country by country, exclusive or non-exclusive as between an owner and his licensee. Each separate owner of know-how also has the right to be protected against its unfair or unlawful acquisition directly or indirectly from him, and the right to be protected against misap- propriation, misuse, or unauthorized disclosure to others, of his own know-how acquired directly or indirectly from him Such rights of protection are not limited to protection against acts of a competitor or an act of competition. 3. Know-how as the subject of regulation under the International Convention If the definition of know-how is directed to technical information and related skills, regulation under the International Convention appears feasible and desirable. The American Group proposes that the Paris Convention be amended to protect know-how as defined above. 228 Etats-Unis d'Amérique 53 B Version française Le Comité exécutif de l'AIPPI, lors de sa réunion de Madrid en octobre 1970, a décidé que l'examen de la question 53 B devait être orienté dans trois directions: premièrement, définir exactement le terme «know-how»; deuxièmement, étudier le système de protection le plus approprié pour le know-how; et troisièmement, déterminer si le know-how peut faire l'objet d'une réglementation sous l'empire de la Convention internationale. 1. Définition du know-how Le know-how doit concerner exclusivement les renseignements techniques et l'expérience y relative, pour deux raisons principales: La Convention internationale prévoit déjà dans son article lObis la protection contre la concurrence déloyale, caractérisée en général comme «tout acte de concurrence contraire aux usages honnêtes en matière industrielle ou commerciale». Pour l'AIPPI, étendre sa compétence traditionnelle en matière de propriété industrielle à d'autres domaines plus généraux de la propriété intellectuelle et de la concurrence déloyale serait actuellement imprudent et peu réaliste. Le Groupe américain confirme donc qu'il appuie la définition du know-how, proposée sur son initiative pour la réunion de Madrid du Comité exécutif, définition qui est la suivante: «Le know-how est défini comme I les renseignements techniques, 2. isolés ou associés à l'ingéniosité technique y relative, 3. secrets, au moins en partie, et 4. ayant une valeur non négligeable.» 2. Système de protection le plus approprié pour le know-how Le know-how a la nature d'un droit de propriété qui n'a pas besoin de faire l'objet d'une propriété exclusive, mais qui peut être le droit de propriété distinct de plusieurs propriétaires qui le découvrent ou le mettent au point indépendamment et qui le gardent secret. Chaque propriétaire distinct a indépendamment le droit de vendre son know-how en totalité ou en partie, ou de concéder des licences sur ce know-how, en totalité ou en partie, et de concéder ces licences pays par pays, à titre exclusif ou non exclusif, comme entre un propriétaire et son concessionnaire. Chaque propriétaire distinct de know-how a également le droit de se protéger contre son acquisition déloyale ou illégale directement ou indirectement à lui-même, et le droit de se protéger contre l'usurpation, le mauvais usage, ou la révélation à autrui sans son consentement, de son propre know-how acquis directement ou indirectement à luimême. Ces droits de protection ne se limiteraient pas à la protection contre les actes d'un concurrent ou contre un acte de concurrence. 3. Le know-how peut-il faire l'objet d'une réglementation sous l'empire de la Convention internationale? Si la définition du know-how vise les renseignements techniques et l'ingéniosité y rela229 Etats-Unis d'Amérique 53 B tive, la réglementation sous l'empire de la Convention internationale semble possible et souhaitable. Le Groupe américain propose que la Convention de Paris soit amendée de façon à protéger le know-how comme défini ci-dessus. Deutsche Fassung Auf der Tagung vom Oktober 1970 in Madrid hat der Geschäftsführende Ausschuss beschlossen, das Studium der Frage 53 B fortzusetzen und dabei insbesondere die drei folgenden Punkte zu untersuchen: erstens, die genaue Definition des Know-how; zweitens, das geeignetste System zum Schutz des Know-how, und, drittens, die Frage, ob Know-how Gegenstand einer Reglung in der Verbandsübereinkunft sein kann. 1. Definition des Know-how Unter Know-how sollten ausschliesslich technische Informationen und verwandte Erfahrungen verstanden werden. Dafür sprechen hauptsächlich die folgenden Umstände: Die Verbandsübereinkunft gewährt in Artikel lObis bereits einen Schutz gegen unlauteren Wettbewerb, wobei darunter allgemein «jede Wettbewerbshandlung, die den anständigen Gebräuchen auf dem Gebiete des Gewerbes oder des Handels zuwiderläuft», verstanden wird. Für die IVfgR wäre es im gegenwärtigen Zeitpunkt nicht ratsam und nicht tunlich, den Rahmen ihres traditionellen, sich auf gewerbliches Eigentum beziehenden Themenkreises zu sprengen und sich auch auf mehr allgemeinen Gebieten des geistigen Eigentums und des unlauteren Wettbewerbs zu betätigen. Die amerikanische Landesgruppe befürwortet daher weiterhin die Definition des Know-how, die in ihrem Namen im Hinblick auf die Zusammenkunft des Geschäftsführenden Ausschusses in Madrid vorgeschlagen worden ist, nämlich: «Know-how wird definiert als: technische Informationen, allein oder in Verbindung mit verwandten technischen Fertigkeiten, die zumindest teilweise geheim sind und die einen beträchtlichen Wert verkörpern.» 2. Geeignetstes System zum Schutz des Know-how Know-how ist eine Art Eigentumsrecht, das nicht im Besitz eines einzigen zu stehen braucht, sondern im Eigentum einer Mehrheit von Personen stehen kann, die unabhängig voneinander es entdecken oder entwickeln und es geheimhalten. Jeder einzelne Eigentümer hat ein eigenständiges Recht, sein Know-how ganz oder zum Teil zu verkaufen oder Lizenzen daran zu vergeben, seien es ausschliessliche oder nicht ausschliessliche, und von Land zu Land verschiedene Lizenzen zu gewähren, wie dies zwischen einem Inhaber und seinem Lizenznehmer der Fall ist. Jeder einzelne Inhaber 230 Etats-Unis d'Amérique 53B des Know-how hat auch das Recht auf Schutz dagegen, dass das von ihm unmittelbar oder mittelbar erworbene Know-how widerrechtlich angeeignet, missbraucht oder Dritten ohne Einwilligung offenbart wird. Derartige Schutzrechte sind nicht beschränkt auf den Schutz gegen Handlungen von Konkurrenten oder Wettbewerbshandlungen. 3. Know-how als Gegenstand einer Regelung in der Verbandsübereinkunit Wenn Know-how als technische Informationen und verwandte Fertigkeiten definiert wird, erscheint eine Regelung in der Verbandsübereinkunft möglich und wünschenswert. Die amerikanische Landesgruppe schlägt vor, dass die Pariser Verbandsübereinkunit ergänzt wird, um das Know-how, wie es oben definiert worden ist, zu schützen. 231 53B Finlande Report in the name of the Finnish Group by Sten FINNE Know-how is knowledge and/or skill. In itself, the concept is non-committal. To be of interest as an object of legal protection in the present context, it must be clearly defined in two respects, i.e. upwards, by the absolute, legally accepted sole rights protected through patent regulations, inventor's certificates and rights to design protection; and downwards, by commercially meaningless knowledge and skill. For our purpose, know-how could thus be defined as knowledge and/or skill which gives the holder a considerable advantage over his competitors. The upper limitation, according to 1. above, is so generally accepted that it can be con- sidered as included in the concept itself, and therefore need not be cited in the definition. The lower limitation, which indicates that the holder of know-how ought to be in a competitive situation, excludes such know-how as is not of interest to industry and commerce and underlines that this relates to know-how as a means of competition. It appears to us that the definition proposed above should cover the concept well and offer a useful means of defining, in practice, the nature and limits of the protection the holder of know-how can be awarded. One advantage is that in abstracto it is not necessary to take a stand on the apparently controversial question of whether, to be worthy of protection, know-how should be secret, confidential, difficult to get hold of or economically valuable. In the application of the proposed definition, all know-how which lacks meaning to those engaged in industry is left out of the picture. - A method for brushing the teeth or conducting a surgical operation is, according to the concept, know-how, but since possession of such know-how is of no commercial significance from a competitive point of view, it is not considered an object of legal protection. Undoubtedly there exists know-how which, although it may be of practical use in industry or commerce, should not be considered worthy of protection because it does not afford its holder any substantial advantage over his competitors, this occurs quite regardless of the technical and economic meaning of the know-how, e.g. in cases where the same know-how is possessed by all enterprises within the trade. The possession of such know-how is, in absolute terms, valuable, but does not increase the holder's effectiveness in relation to his competitors. In such a situation it would be meaningless to create legal protection. From this fact the conclusion could perhaps be drawn that the need for legal protection can be taken to be greater, the smaller the number of people sharing a particular know-how, i.e., the need for protection could be proportional to the degree of exclusiveness of the know-how. Nor is there a need for protection where 232 Finlande 53B such specialized knowledge is of little meaning to the holder's main business, even though, from a purely technical point of view, it may be very exclusive indeed in a subsidiary field. This seems to be applicable, for instance, to a method of carrying out analyses which are known in themselves to control current production. It would also seem evident that know-how which is easily accessible to anybody does not give the holder any appreciable advantage over his competitors when these can themselves obtain the corresponding knowledge, quite lawfully, without trouble or cost. Know-how can also prove easily accessible because the holder has not taken what are generally considered reasonable steps to prevent competitors getting hold of that knowledge. The fact that protection for such know-how cannot be pleaded is not because it falls outside the definition proposed here, but because the holder does not have an interest worth protecting - legal protection cannot be claimed for something which one has oneself surrendered. In practice, if protection for know-how is to be given, it should be required that the holder has taken steps to prevent the know-how in question being accessible to unauthorized persons other than through an act which can be considered a crime or constitutes a breach of contract or betrayal of confidence in a situation where a certain measure of confidence between the partners should be assumed. But even in such a situation, the holder of know-how should take adequate protective steps and should make it quite clear to his partner that the know-how has been communicated in confidence. Cases where a third party has committed a criminal offence to get hold of another person's know-how are dealt with under the penal code. In such cases the special stipulations for the protection of persons and material property wilt apply. It would perhaps be of interest to make a comparative study of the protection of know-how that can be deduced from these clauses in the legislation of different countries. On the other hand, those cases where someone has pledged himself, through explicit contract stipulations, to respect another's know-how, are settled according to the regulations on the binding effect of contracts. However, a contract does not as a rule establish any obligation for a third person. It would be interesting to study to what extent and in which cases a third party, conscious that certain know-how has been obtained through a breach of contract, can be held responsible for its exploitation. In a situation resembling a contract, where, for example, know-how is often named and revealed in connection with making an offer or at the initiation of negotiations for future cooperation, it is, generally speaking, necessary to refer to the regulations on unfair competition or, to put it more positively, the regulations regarding fair and honest conduct in business. It is the impression of the Finnish Group that improvement of the protection of know-how should take place mainly through the development of these regulations. Summary 1. The Finnish Group considers, amending what they stated in their report to the Executive Committee's meeting in Madrid, that know-how worthy of protection need 233 Finlande 53 B not necessarily be defined as secret, but should, on the other hand, be of substantial importance as a means of competition. 2. Otherwise the Finnish Group has no reason to deviate from what is set out in points 2-4 of the summary of the Group's report mentioned above. Résumé Le Groupe finlandais considère, contrairement à ce qu'il déclarait dans son rapport pour le Comité exécutif de Madrid, qu'un know-how qui mérite d'être protégé ne doit pas nécessairement être défini comme secret, mais que, par contre, il doit être d'une notable valeur comme moyen de concurrence. De plus, le Groupe finlandais n'a aucune raison de s'écarter de ce qu'il a dit sous les point 2 à 4 du résumé du rapport du Groupe finlandais mentionné plus haut. Zusammenfassung in Abweichung von der Auffassung, die sie in ihrem Bericht für die Tagung des Geschäftsführenden Ausschusses in Madrid vertreten hatte, ist die finnische Landesgruppe nunmehr der Meinung, dass das schutzwürdige Know-how nicht notwendigerweise geheim sein, es aber einen wesentlichen Wert als Konkurrenzmittel verkörpern muss. Was die Punkte 2-4 der Zusammenfassung des oben genannten Berichtes anbelangt, bekräftigt die finnische Landesgruppe die darin zum Ausdruck gebrachte Meinung. 234 53 B France Rapport au nom du Groupe français 1. Définition du know-how Le Groupe français estime que le know-how ne porte pas seulement sur les connaissances et expériences techniques, mais qu'il peut également porter sur des connais- sances et expériences de caractère commercial, administratif, financier ou autres, propres à l'entreprise. Le Groupe français pense que le know-how n'a pas nécessairement un caractère secret. e) Le Groupe français considère que le know-how, s'il n'a pas nécessairement ce caractère secret, doit au moins être nouveau pour celui qui veut en obtenir la propriété ou la jouissance. C'est pourquoi le Groupe français propose de décrire le know-how à partir de la définition du «savoir faire technique» donnée précédemment, en l'élargissant de la manière suivante: «Le know-how consiste, dans son acception la plus étendue, en un ensemble de connaissances et de résultats d'expériences techniques, commerciales, administratives,financières ou autres ayant une valeur économique directement exploitable par celui qui en recherche la propriété ou la jouissance.» 2. Régime de protection Quelle que soit la définition que l'on donne au know-how, le Groupe français confirme qu'il lui paraît inopportun de prévoir un régime juridique particulier de protection du know-how, qui ne saurait comporter en contrepartie une publication. Seul le brevet peut assurer un droit exclusif de propriété à son détenteur, car il comporte, en contrepartie, la divulgation de son invention. Le Groupe français est d'avis: que le know-how ne doit pas faire l'objet d'un droit spécifique, que le know-how peut seulement être considéré comme une valeur négociable. La Commission renouvelle sa proposition de limiter la protection du know-how lorsqu'elle n'est pas déjà assurée par le droit des obligations, soit à la réglementation sur la concurrence déloyale, soit à celle sur le vol des secrets de fabrique, dûment adaptées aux conditions économiques actuelles, afin de réprimer son utilisation abusive, notamment en cas d'espionnage industriel et commercial. 3. Réglementation internationale Le Groupe français suggère que l'utilisation abusive du know-how soit ajoutée à la liste non limitative des cas de concurrence déloyale énoncés à l'alinéa 3 de l'article lObis de la Convention d'Union, qui serait complété ainsi qu'il suit: 235 France 53B «4. L'utilisation illégitime ou illicite des connaissances et résultats d'expériences techniques, commerciales, administratives, financières ou autres ayant une valeur économique directement exploitable par celui qui en recherche la propriété ou la jouissance. » Summary The French Group considers that the definition of know-how should not be limited to technical aspects but should be extended to the administrative, financial or other fields, peculiar to a concern. The Group is of the opinion that the know-how should not necessarily have a secret character but must at least be novel for the party wishing to acquire it. The following definition is therefore suggested: "The know-how consists, in the wider acceptation of the term, in a body of knowledge and results of technical, commercial, administrative, financial or other experiences, having an economical value which may be exploited by the party desiring to acquire the ownership or the benefit thereof" As concerns the protection of the know-how, the French Group confirms the opinion expressed in its previous report: "The know-how should not be the subject of a specific law and the protection thereof should result only from the legal rules relating to privities, to unfair competition or to the theft of manufacturing secrets." In this regard the French Group suggests completing Article lObis, paragraph 3, of the International Convention by adding the following paragraph thereto: "4. The illegitimate or illicit use of knowledge and results of technical, commercial, administrative,financial or other experiences, having an economical value which may be exploited by the party desiring to acquire the ownership or the benefit thereof" Deutsche Fassung 1. Definition des Know-how Die französische Landesgruppe ist der Ansicht, dass das Know-how sich nicht nur auf technische Kenntnisse und Erfahrungen bezieht, sondern dass es auch Kenntnisse und Erfahrungen kaufmännischer, administrativer, finanzieller oder sonstiger Art betreffen kann, die einem Unternehmen eigen sind. Die französische Gruppe ist der Meinung, dass das Know-how nicht notwendigerweise einen geheimen Charakter hat. Die französische Gruppe ist der Ansicht, dass das Know-how, wenn es auch nicht notwendigerweise geheimen Charakter hat, zumindest für denjenigen neu sein muss, der das Know-how zu erwerben oder sich seiner zu bedienen wünscht. Aus diesem Grunde schlägt die französische Gruppe vor, das Know-how, ausgehend 236 France 53B von der früher gegebenen Definition «Wissen-wie auf technischem Gebiet», in der folgenden erweiterten Weise zu umreissen: «Das Know-how besteht in seinem weitesten Sinn in einer Gesamtheit von Kenntnissen und von auf technischen, kaufmännischen, administrativen, finanziellen und sonstigen Erfahrungen beruhenden Ergebnissen, welche eine wirtschaftlich unmittelbar verwertbare Bedeutung für denjenigen haben, der das Eigentum des Know-how zu erwerben sucht oder sich seiner bedienen t'ilI. » 2. Form des Schutzes Wie man auch das Know-how definieren mag, die französische Gruppe bestätigt, dass es ihr unzweckmässig erscheint, für den Schutz des Know-how eine besondere juri- stische Form zu schaffen, die als Gegenleistung keine Veröffentlichung vorsehen könnte. Allein das Patent kann seinem Inhaber ein Ausschlussrecht geben, da es als Gegenleistung die Bekanntgabe der Erfindung vorsieht. Die französische Gruppe ist der Ansicht, dass das Know-how nicht Gegenstand eines Sonderrechts werden soll, dass das Know-how lediglich als ein veräusserbarer Wert betrachtet werden kann. Die Kommission erneuert ihren Vorschlag, den Schutz des Know-how, soweit es nicht schon auf Grund des Rechtes der Schuldverhältnisse (Obligationenrecht) geschützt ist, aul die Regelung betreffend den unlauteren Wettbewerb oder den Diebstahl von Fabrikgeheimnissen zu beschränken, wobei diese Regelung den gegenwärtigen Wirtschaftsbedingungen anzupassen ist, um die missbräuchliche Benutzung des Know-how insbesondere im Fall der industriellen oder kommerziellen Spionage zu verfolgen. 3. Internationale Regelung Die französische Gruppe schlägt vor, dass die rnissbräuchliche Benutzung des Knowhow an die nicht erschöpfende Aufzählung der Fälle von unlauterem Wettbewerb angefügt wird, welche im Absatz 3 des Artikels lObis der Verbandsübereinkunft aufgeführt sind. Dieser Artikel wäre wie folgt zu ergänzen: «4. Die rechtswidrige oder unerlaubte Benutzung von Kenntnissen und von auf technischen, kaufmännischen, administrativen, finanziellen oder sonstigen Erfahrungen beruhenden Ergebnissen, welche eine wirtschaftlich unmittelbar ver wert bare Bedeutung für denjenigen haben, der das Eigentum des Know-how zu erwerben sucht oder sich seiner bedienen will. » 237 53 B Grande-Bretagne Report in the name of the British Group by K.T.C. ARNOLD, J.M. AUBERY, S.H. COOKE, R.G. LLOYD, Q.C. 1. Know-how as an asset The report of the British Group to the Madrid Executive Meeting 1970 was based upon an analysis of the development of British jurisprudence from the reported cases. The British Group then suggested that it seemed important that know-how should be recognized as being a marketable asset or form of property capable of being communicated or conveyed by its owner to another person or firm under conditions and limitations which are capable of being enforced. The British Group still adheres to this view and recognizes also that whilst knowhow is a negotiable asset, it may or may not be the subject of an exclusive right to any one person. 2. The definition of know-how The British Group in its report to the Madrid Executive Committee went on to propose (I) that the initial formulation of any definition should be in wide terms, and (2) that such definition should limit know-how to confidential knowledge related to industrial or business techniques. After further careful consideration, the British Group now proposes that any definition should for general purposes be in wide terms but that the definition suggested as at (2) is too restricted. It is well known that in practice know-how can cover matters which are essentially non technical. Thus an agreement or license relating to know-how may cover information as to how to approach the right man in the right department in a particular foreign country in order to get permission to market products. Sometimes know-how of this nature can be of more value than any of the technical aspects. It will be jealously guarded by the owner in order to put himself in a better competitive position. Whilst it is secret as far as he is concerned, this does not necessarily mean it is not known to third parties. Certainly it need not be novel. It is information relating to industrial, commercial or technical arrangements for which people are prepared to pay. Every day people are employing consultants who sell their expert knowledge (often referred to as "expertise" or "know-how") to help the buyer in almost any field of commercial endeavour. The British Group does not propose to recite further well-known examples of know-how as used in practice. The British Group recognizes that in commercial practice definitions of any subject matter may vary in relation to the purposes and circumstances with which that subject matter is connected. 238 Grande-Bretagne 53 B For the purposes and circumstances of IAPIP, it may be preferable as the Reporter General appears to have suggested in his survey of this question to limit the definition to cover "knowledge and experience acquired for the practical application of a technique". Presumably the Reporter General, by using the phrase "practical application of a technique" is suggesting a limitation of know-how to something which has a "technical nature". It may, however, be that the Reporter General having in mind trademark matters may be including "marketing techniques" for example in his comments on the scope of the definition. Accordingly the British Group proposes for further discussion the following broad definition of know-how: "Know-how comprises knowledge and experience acquired or created for the purpose of application to industrial, commercial or financial techniques." 3. Specific questions As to the specific questions of the Reporter General, in view of the British Group: Know-how should not be defined as limited to technical knowledge and experience but should be defined broadly to include knowledge and experience of an industrial, commercial or financial character. Know-how does not require to be of a secret character. (e) Know-how need not be novel. 4. Protection Turning to the two systems of protection envisaged by the Reporter General, the British Group makes the following comments: We do not consider that know-how should be the subject of an exclusive right. However, it should be recognized that rights in relation to know-how should be capable of protection. As stated above, we agree that know-how should be considered as a negotiable asset. We support the development in international jurisprudence to protect know-how from being abused. The method of protection usually provided under U.K. law at present usually requires conditions of confidence to be imposed. This provides only rudimentary protection because once the know-how has been disclosed there is very little the owner can do about it because it is so difficult under U.K. law to prove the damage (if any) he has suffered. A development of the jurisprudence of unfair trading would possibly be of advantage, particularly where an individual inventor has disclosed his ideas to a third party without imposing an express condition of confidence. It would be helpful if IAPIP were to carry out a study of unfair trading and unfair competition in this context. 5. Reglementation The British Group is satisfied that know-how is of sufficient commercial importance to 239 Grande-Bretagne 53 B justify an amendment of the International Convention to include provisions defining know-how in broad terms along the lines suggested above and for ensuring its effective protection against use or disclosure which constitutes unfair trading. Summary The British Group considers (a) that a broad definition of know-how is compatible with use of know-how in the fields of knowledge covered by the provisions of the Inter- national Convention, and (b) that the protection of know-how does not necessarily extend to the whole range covered by the definition. Such a definition could be: Know-how comprises knowledge and experience acquired or created for the purpose of application to industrial, commercial or financial techniques. Provisions defining know-how and regulating its use or disclosure to prevent unfair trading should be included in the International Convention. The British Group is also of the view that it would be helpful in considering these questions if a study were made of what constitutes unfair trading or unfair competition for these purposes. Résumé I. Le Groupe britannique considère: a) qu'une définition large du know-how est compatible avec l'utilisation du know-how dans les domaines de connaissance couverts par les dispositions de la Convention internationale, et b) que la protection du knowhow ne s'étend pas nécessairement à toute la gamme des domaines de connaissance couverte par la définition. Cette définition pourrait être comme suit: Le know-how comprend les connaissances et l'expérience acquises ou créées en vue de leur application à des techniques industrielles, commerciales ou financières. Des articles définissant le know-how et réglementant son utilisation ou sa divulgation afin d'empêcher tout commerce déloyal devraient être introduits dans la Convention internationale. Le Groupe britannique est également d'avis qu'il serait utile, pour l'étude de ces questions, de définir ce qui constitue le commerce déloyal ou la concurrence déloyale dans ce cadre. Zusammenfassung Die britische Gruppe ist der Ansicht, a) dass eine breite Definition von Know-how sich mit dem Gebrauch von Know-how in bezug auf die Gebiete des Wissens, die unter die Bestimmungen der Verbandsübereinkunft fallen, vereinbaren lässt, und b) dass sich der Schutz von Know-how nicht unbedingt auf den gesamten von dieser Definition eingeschlossenen Bereich erstreckt. Solch eine Definition könnte wie folgt lauten: Know-how umfasst Wissen und 240 Grande-Bretagne 53B Erfahrung, die zum Zweck der Anwendung auf industrielle, kommerzielle oder finanzielle Techniken erworben oder geschaffen wurden. Bestimmungen, die Know-how definieren und seinen Gebrauch oder seine Offenbarung zur Vermeidung unlauterer Handeispraktiken regeln, sollten in die Verbandsübereinkunft aufgenommen werden. Die britische Gruppe ist ebenfalls der Ansicht, dass es zur Behandlung dieser Themen nützlich wäre, wenn eine Studie über die Frage, was unlautere Handeispraktiken oder unlauterer Wettbewerb in diesem Zusammenhang darstellt, unternommen würde. 16 241 53 B Hongrie Rapport au nom du Groupe hongrois par MM. Mildós BAUER, István GAZDA et Péter SEBESTYÉN A l'occasion du Congrès du Mexique, on se propose d'étudier trois questions relatives au know-how. L'attitude du Groupe hongrois à ce propos est la suivante: 1. La définition du know-how Plutôt que d'élaborer un texte de la définition, il nous semble plus convenable de traiter les sous-questions posées en rapport avec la définition, supposant que la réponse à ces sous-questions aide la rédaction du texte de la définition. La première sous-question est la question de savoir si la notion de know-how doit se limiter aux connaissances et expériences techniques ou si elle doit s'étendre également aux connaissances et expériences commerciales, organisatoires, financières, etc. Dans son rapport antérieur, le Groupe hongrois est parti de la supposition que la mise au point préalable du problème du know-how se limitant exclusivement aux connaissances techniques et le traitement ultérieur du know-how composé d'autres connaissances et expériences pourrait faciliter la solution des problèmes. Si cependant la mise au point du know-how embrassant toutes les connaissances et expériences ne semble pas apporter de difficultés pratiques (par rapport à la définition ou à la protection), le Groupe hongrois serait prêt naturellement à saluer cette mise au point unifiée. Dans le cas où le caractère divergeant du know-how technique présente une difficulté quelconque concernant la définition de la notion ou de la protection de celui-ci, le Groupe hongrois se permet de proposer en premier lieu la définition du know-how technique et la mise au point de sa protection, et la mise au point de la définition et de la protection d'autres types du know-how à une date future. C'est l'idée de la proposition du Groupe hongrois, notamment d'étudier d'abord le know-how technique ou industriel au lieu du know-how dans un sens général. La deuxième sous-question aborde la définition de la ligne de démarcation qui distingue le know-how d'autres connaissances et expériences réalisables. Le Groupe hongrois considère qu'une telle démarcation est absolument indispensable pour pouvoir établir une protection vraiment effective du know-how. Certaines propositions essaient de mettre au point la démarcation à l'aide du caractère secret. Le Groupe hongrois estime que le caractère secret ne se prête pas à une démarcation entre le know-how et les autres connaissances et expériences réalisables, d'une part à cause du caractère subjectif de l'intention de discrétion qui est connexe au caractère secret, d'autre part parce que la jurisprudence de différents pays donne des interprétations différentes à cette notion. C'est pourquoi le caractère secret - hors des raisons de principe - ne se prête pas à la démarcation, comme il ne conduit pas aux critères de teneur identique. 242 Hongrie 53 B Similairement, le Groupe hongrois ne pense pas que le critère de la notoriété serait approprié à une telle démarcation, comme c'est à proprement parler la même approche du problème que la référence au caractère secret, quoique au signe opposé ou à l'usage opposé. De plus, l'introduction de la notion de la notoriété pourrait apporter des problèmes ultérieurs, par exemple celui de la notoriété absolue ou relative dans différents pays ou branches industrielles. Donc, si l'on essaie de tracer la ligne de démarcation du know-how à l'aide de la notoriété, on se trouve obligé de résoudre les problèmes susmentionnés aussi, ce qui conduirait à des difficultés. A notre avis, ce ne serait même pas une solution heureuse de tracer la ligne de démarcation selon le caractère confidentiel ou non des connaissances. Une pareille démarca- tion contient de même beaucoup d'éléments subjectifs, et l'on sait que cette notion porte également différentes interprétations dans la jurisprudence des différents pays. Selon le Groupe hongrois, la ligne de démarcation - au moins aux fins d'une définition internationale - doit être tracée du point de vue pratique. La solution proposée par le Groupe canadien de «l'accessibilité facile» (ready availability) semble la plus sympathique; d'après cette solution, le know-how représente des connaissances et expériences qui ne sont pas facilement accessibles (readily non-available). Nous pensons que c'est surtout cette caractéristique qui - dans les cas de controverse - offre une possibilité d'établir, en appréciant toutes les circonstances, si une expérience ou une connaissance concrète constitue un know-how ou non. La protection Le Groupe hongrois estime qu'une protection se basant - similairement aux autres catégories de la propriété industrielle - sur un règlement de demande et de délivrance n'est pas compatible avec l'essence du know-how. C'est pourqoi l'on doit assurer la protection du know-how d'une autre façon que celle d'autres catégories connues de la propriété industrielle (le brevet, le modèle d'utilité, le certificat d'auteur, la marque de fabrique, le dessin et modèle industriel). Selon le Groupe hongrois, la protection efficace du know-how pourrait être assurée par l'interdiction de son emploi illicite. En conséquence, on doit déclarer que l'emploi illicite du know-how défini en ce qui précède et sa communication illicite à des tiers sont interdits. Naturellement, il semble nécessaire de déclarer que c'est en premier lieu l'attentatoire au droit qui est tenu au dédommagement des conséquences des actions interdites. Il serait à considérer éventuellement d'interdire - dans le cas d'un emploi autorisé, c'est-à-dire à la base d'un contrat et en absence de clauses opposées - la communication et la remise aux tiers. La Convention d'Union Le Groupe hongrois approuverait l'adjonction au texte de la Convention d'Union d'un article sur le know-how. Plusieurs possibilités se présentent à ce sujet: Indubitablement, la plus simple solution serait de compléter l'alinéa 3 de l'article løbis par un point 4 après les trois points existants, déclarant seulement que l'emploi illicite 243 Hongrie 53 B du know-how d'une tierce personne est interdit et donnant une brève définition du know-how. Une autre possibilité serait d'incorporer un alinéa séparé, dont l'esprit serait similaire aux termes de l'article lObis, disposant que: I. les pays de l'Union assurent une protection efficace au know-how, établissent une définition du know-how, déterminent les actions interdites. De l'avis du Groupe hongrois et compte tenu du fait qu'il ne considère pas un système pareil à celui du brevet comme approprié à la protection du know-how, il semble superflu d'insérer un article séparé dans la Convention; l'adjonction susmentionnée à l'article lObis suffit, d'autant plus que dans la législation des pays membres seul un complément en sens similaire aux lois sur la concurrence, au lieu de la rédaction d'une nouvelle «loi sur le know-how», serait nécessaire. Après avoir décidé sur ces questions de base, Je Groupe hongrois propose au Congrès de confier la rédaction du texte de la Convention y relatif à un comité spécial. Summary The Hungarian Group previously deemed necessary the regulation of the problem of know-how relating exclusively to technical knowledge. If, however, the uniform regulation of know-how relating to all knowledge and experience causes no practical difficulties, the Hungarian Group would agree to a uniform regulation. As for the notion of know-how the Hungarian Group considers the ready availability as the demarcation between the know-how and other marketable (realizable) knowledge and experience, that is, the know-how would mean knowledge and experience which otherwise are not readily available. In the opinion of the Hungarian Group the effective protection of the know-how would be provided for by the interdiction of the illicit use and of rendering possible this illicit use for a third party. For this purpose the completion of Article lObis of the Paris Convention would be necessary. Zusammenfassung Die ungarische Landesgruppe hat früher die Regelung der Frage des Know-how nur insoweit für notwendig gehalten, als dieses technische Kenntnisse betrifft. Wenn aber die einheitliche Regelung des alle Kenntnisse und Erfahrungen einbeziehenden Knowhow keine praktischen Schwierigkeiten verursacht, würde die ungarische Landesgruppe diese einheitliche Regelung freudig begrüssen. Was den Begriff Know-how anbelangt, sieht die ungarische Landesgruppe die Abgren- zung des Know-how von anderen verwertbaren Kenntnissen und Erfahrungen im Kriterium der «leichten Zugänglichkeit» (ready availability), d.h., Know-how sollten die nicht leicht zugänglichen Kenntnisse und Erfahrungen sein. 244 Hongrie 53B Der Meinung der ungarischen Laridesgruppe nach würde ein wirksamer Rechtsschutz des Know-how dadurch gewährleistet, dass der rechtswidrige Gebrauch und seine Ermöglichung untersagt werden. Zu diesem Zweck wäre eine Ergänzung des Artikels løbis der Pariser Verbandsübereinkunft notwendig. 245 53B Italie Rapport au nom du Groupe italien par MM. R. MORERA (Rapporteur), R. BOSSI, E. GAMBARDELLA, L. MARANGONI et S. SANDRI La définition possible du know-how Compte tenu du fait que le Groupe italien juge opportun de donner une définition aussi ample que possible du know-how, l'adoption des termes «technique particulière» suscite des perplexités du fait que, si l'expression veut rappeler l'idée d'une technique sortant de l'ordinaire, cette limitation ne semble pas justifiée, le know-how pouvant aussi être représenté par des techniques au contenu original et créatif modeste, au niveau de l'entreprise. D'un autre côté, si par «particulière» on entend simplement référer le know-how à une entreprise identifiée ou identifiable, l'adjectif lui-même peut apparaître superflu. En outre, il semble opportun d'adopter dans la définition possible du know-how le terme «entreprise», plutôt que le terme «industrie», ou d'autres de signification analogue, qui en droit italien pourrait exclure du know-how les entreprises de services. Quant au caractère essentiel de l'impératif du secret et de la nouveauté, on estime que le secret n'est pas dissociable du know-how, considérant que, si le know-how est divulgué, il perd pour son titulaire toute utilité économique, dès qu'il est utilisé par les concurrents et que, en cas de divulgation, les entreprises n'ont aucun intérêt appréciable à considérer le know-how comme objet de contrats ou accords entre eux. Si le know-how n'est pas secret, il ne semble pas, en conséquence, mériter une protection légale. En ce qui concerne la nouveauté, on souligne qu'elle ne peut être interprétée d'après les prin- cipes courants en matière de brevets, matière dont la réglementation répond à des exigences toutes particulières et différentes. De même, la nouveauté ne s'identifie pas nécessairement avec la notion d'originalité, en sorte qu'elle peut être considérée comme essentielle au know-how uniquement dans la mesure où elle est en corrélation avec la caractéristique du secret ou avec les intérêts des entreprises qui en disposent contractuellement. Il en découle que la définition du know-how et, en conséquence, la protec- tion légale invocable ne doivent pas être nécessairement liées à l'impératif d'une activité créatrice qui, à la limite, peut être inexistante. En rapport avec ce qui a été exposé plus haut, on propose la définition suivante: «Le know-how consiste dans la connaissance ou l'expérience acquise dans l'application pratique de techniques dont les entreprises peuvent disposer en régime de secret ou tout au moins d'acquisition difficile, en en tirant une utilité économique.» La protection juridique du know-how Eu égard à la définition proposée, on juge opportune une protection juridique sous l'aspect de la répression de pratiques illicites et en particulier de la concurrence déloyale, compte tenu de la nature et de la fonction d'instrument typiquement concurren246 53B Italie tiel du know-how. On confirme par ailleurs la nécessité que la protection légale des idées non brevetables et non brevetées n'assume pas un caractère de monopole et absolu, car une telle protection serait en opposition avec la protection que la loi assure déjà par la concession des brevets aux particuliers uniquement dans certaines conditions et uniquement lorsque la protection de l'intérêt des particuliers apparaît comme un instrument pour la satisfaction des intérêts de la collectivité. Summary After having studied the characteristics of the know-how deserving to be legally protected, the Italian Group deems that the know-how may be defined as follows: "The know-how consists in the knowledge or experience acquired in the practical application of technologies, which the enterprises are free to dispose of under a secrecy 'régime' or at least which are hard to be acquired, drawing therefrom an economical utility." A juridical protection of the know-how is deemed advisable from the point of view of the repression of illegal practices, and more particularly of unfair competition. Zusammenfassung Nach erfolgter Prüfung der Merkmale des schutzwürdigen Know-how ist die italienische Gruppe der Ansicht, dass das Know-how folgendermassen definiert werden kann: «Das Know-how besteht in den anlässlich der praktischen Anwendung von Techniken erworbenen Kenntnissen oder Erfahrungen, über die die Betriebe unter Geheimhaltungspfiicht verfügen können oder welche zumindest schwer zu erwerben sind und aus denen sie eine wirtschaftliche Nützlichkeit ableiten.» Ein Rechtsschutz des Know-how wird vom Standpunkt der Beseitigung des gesetzwidrigen Geschäftsverhaltens und im besonderen des unlauteren Wettbewerbs als empfehlenswert angesehen. 247 53B Japon Report in the name of the Japanese Group Definition of know-how 1. Foreword The concept of know-how is variously and inaccurately used, and the definition of the term itself has not yet been established either in Japan or abroad. In contrast to patentable inventions the concept of which is clearly defined by patent laws of every country in order to ensure the protection and safety of transactions of patentable inventions, there is no legislation in any country which directly aims at the protection of know-how. In judicial precedents where know-how is interpreted, the meaning of know-how shown in them is not unified. In Japan there has not been any juridical decision which makes the definition of know-how clear. Owing to the circumstance that particularly of late great importance has been placed on know-how in the industrial world, as the subject matter of transactions, which was at the root of industrial espionage cases, ICC prepared its Draft Bill and BIRPI its Model Draft Bill, etc., and many efforts are being made on the academic and practitioners' levels to define the know-how. The general trend, despite some discrepancies as to the concrete and detailed particulars, goes to indicate the general meaning in shorts as technological formulae useful for industrial purposes. In the following will be analyzed the concept or definition of know-how respectively from the viewpoint of trade secrets and know-how, patented inventions and know-how, and protection of know-how. 2. Trade secrets and know-how The subject matter to be held confidentiaJ inside and outside companies in the course of business activities is not limited to technological formulae, viz. know-how. There are many matters other than technological formulae to be held confidential in the course of business activities, for example managerical strategy or projects, customers lists, trading conditions, volumes in production or sales, personnel probf ems. Some are of the opinion that all these trade secrets that are not technological intellectual creation fall within the concept of know-how. However, know-how is the subject matter of important commercial transactions, while managerical and marketing secrets are likely to be the aim of unfair practices such as industrial espionage, but not likely in general to be the subject matter of transactions. Therefore such a broad interpretation as this is not appropriate judging from the corn248 Japon 53B mercial practice, since it makes the object matter of protection obscure and it results in preventing the establishment of effective protection. In the meantime, it is not appropriate to restrict the term of know-how to either technological knowledge in narrow sense or any industrial knowledge relating to the man ufacture of products. The definition of know-how should be formed of the technological formulae which are available for industrial purposes, including application system for electronic computers (software) or means for preventing environmental contamination such as the disposal of plastics wastes, and which are generally applicable to commercial transactions and are the property having economical value per se. Patented inventions and know-how Know-how and patented inventions are different as far as legal protection is concerned. Formerly, know-how was considered to imply a trifling device or idea which was not sufficient to be patented. At present, however, it is quite obvious that knowhow is technological property which is, to companies, as important as or - as the case may be - more important than patented inventions. There are some cases where patentable inventions are embodied in know-how as a part or as a major part thereof. On the other hand, we also know cases where patentable inventions are not embodied in know-how. Know-how is an organic combination of technological knowledge, experiences, etc., whether patentable or non-patentable. Know-how should be expressed in a certain formula in order to make it possible to grant it, as the object of a transaction, legal protection. In other words, it must be conveyable to others through words, senses or other media. As seen above, the essential difference between patented inventions and know-how does not lie in their technological levels, but the former is the creation of industrial ideas which is patented and protected under patent laws in return for being open to the public, while the latter is industrial knowledge and experiences, conveyable to others, which are valuable and proprietary as long as they are held in confidence through the endeavours and responsibilities of the party in question. Protection of know-how Reasons for eliminating managerical and marketing secrets which are embodied in trade secrets, in their broad sense, are not only due to the fact that broadening the scope would make the object matter of protection obscure, but to the philosophy that there should be differences in the methods and the status accorded by statutory protection between the two. There is no objection to the prohibition and punishment of unfair practices concerning trade secrets, in this broad sense, as well as know-how, under the Paris Convention, Article 10, lI, for the reason that they constitute unfair competition in contravention of fair and good commercial convention. Nevertheless, so far as know-how is concerned, in consideration of the significance of its nature as a capital asset and as an object mat249 Japon 53B ter of transactions - regardless whether it be a material or immaterial property -, there seems to be a further need for furnishing protection under criminal and civil law statutes independently of trade secrets in their broad sens (punishment for larceny and disclosure of know-how, standardization of various kinds of commercial acts for the purpose of know-how transactions and restraint thereon due to civil law statutes, rights to demand cessation, indemnification of damages, etc.). 5. Conclusion In the light of the foregoing analysis, we think it appropriate to amend the definition of know-how suggested in the Madrid Executive Meeting as follows: "Know-how comprises knowledge relating to industrial techniques conveyable to others, having practical application and having a confidential character." Summary No definition of know-how has yet been established, but many efforts are being made as to how to define know-how in the light of its necessity. Business secrets, such as managerial and marketing secrets, should be excepted from the definition of the term, in order to realize effective and appropriate protection of know-how. Meanwhile, the concept of know-how should not be restricted to either technical knowledge in the narrow sense or any industrial knowledge relating to the manufacture of products. Know-how should be conveyable to others through words, senses and other media, so as to be a possible object of transaction and legal protection. The concept of patents and know-how is not opposite. Some patentable inventions are embodied in know-how and others are not. The essential difference between them lies in publicity in the former but secrecy in the latter. Legal protection of know-how requires different steps from those for other trade secrets. In conclusion, know-how should be defined as "know-how comprises knowledge relating to industrial techniques conveyable to others, having practical application and having a confidential character". Résumé Aucune définition du know-how n'a encore été arrêtée jusqu'ici; mais comme une définition est nécessaire, de nombreux efforts sont faits pour en trouver une. Les secrets d'entreprise, comme par exemple ceux qui touchent à la direction d'entreprises ou au marketing, devraient être exclus de la définition, afin qu'une protection efficace et adéquate du know-how puisse être réalisée. Cependant, le concept du know-how ne devrait pas être limité aux connaissances techniques au sens étroit du terme ou aux connaissances industrielles relatives à la fabrication de produits. Afin qu'il puisse constituer un objet de transaction et de protection légale, le know250 Japon 53B how doit pouvoir être communiqué à des tiers soit par la parole, soit par des impressions sur les sens, ou par d'autres moyens. Les concepts du brevet et du know-how ne sont pas opposés. Certaines inventions brevetables sont comprises dans le know-how, d'autres pas. La différence essentielle qui existe entre les deux est que les premières sont publiées et que le second est secret. La protection légale du know-how requiert d'autres moyens que la protection d'autres secrets d'entreprise. 11 apparaît donc que le know-how devrait être défini de la manière suivante: «Le know-how comprend les connaissances relatives à des techniques industrielles qui peuvent être communiquées à des tiers et qui ont une application pratique et un caractère confidentiel.» Zusanunenfassung Eine Definition des Know-how ist bis heute nicht erstellt worden, aber angesichts ihrer Notwendigkeit werden viele Anstrengungen in dieser Hinsicht unternommen Geschäftsgeheimnisse wie Führungs- und Marktunterlagen sollten aus der Definition ausgeklammert bleiben, um einen wirksamen und gerechtfertigten Schutz des Know-how möglich zu machen. Indessen darf der Begriff des Know-how nicht beschränkt bleiben auf technisches Fachwissen im engeren Sinne oder auf industrielles Wissen über die Herstellung von Erzeugnissen. Know-how muss der Mitteilung an Dritte zugänglich sein, sei es mittels Wörtern oder durch Anregung der Sinne ohne Beschränkung auf bestimmte Informationsträger, um einen möglichen Gegenstand von Rechtsgeschäften und gesetzlichem Schutz bilden zu können. Die Begriffe des Patents und des Know-how sind nicht gegensätzlich. Die einen schutzfähigen Erfindungen sind Gegenstand von Know-how, die andern nicht. Der wesentliche Unterschied zwischen beiden liegt darin, dass jene offenbart und diese geheim gehalten werden. Der Rechtsschutz des Know-how verlangt nach andern Mitteln als der Schutz anderer Geschäftsgeheimnisse. Als Schlussfolgerung ergibt sich, dass Know-how so definiert werden sollte: «Know-how umschliesst auf industrielle Techniken bezogenes Wissen, das mitteilungsfähig, praktisch anwendbar und vertraulich ist.» 251 53 B Mexique Report in the name of the Mexican Group by Bernardo GOMEZ VEGA, Elsa BIELER and Mariano SONI Definition of know-how With respect to the definition of know-how, the Mexican Group agrees with the definition mentioned in the Annuaire 197 1/1, page 149, as far as the studies of IAPIP are concerned, that is that know-how consists of the knowledge and experience acquired for the practical application of a technique. Concerning question a) of the guidelines fixed by the Reporter General for the study of Question 53, the Mexican Group considers that, in accordance with the proposed definition of know-how, it must be restricted to the technical knowledge and experience. However, it is believed that the knowledge and experience of a commercial, administrative or financial character also deserves protection. It is the opinion of the Mexican Group that the know-how must not be necessarily secret but at least novel, with respect to its whole. However, some opinions within our Group sustain that know-how should be novel only with respect to the party that is contracting and receiving the know-how. Protection Under the premise that know-how is the object of an exclusive right, it is our opinion that know-how should only have been previously published or exploited by its owner or by its authorized users. Consequently, if know-how is considered a negotiable asset, we believe that its abusive use should be regulated by the rules on unfair competition, which should include, not only the undue divulgation of manufacturing secrets but also any attempt, successful or frustrated, made by a third party, to misappropriate the know-how. Between the two contemplated systems, the Mexican Group is in favour of the position under which the know-how should be the object of an exclusive right, for instance through the granting of a "Certificate of know-how". Regulations Subject of course to the results of the study of the two preceding questions, it is our opinion that the corresponding regulation should be included in the Paris Convention. The Group suggests that if the know-how is finally considered as the object of an exclusive right, the corresponding provisions, to be included in the Convention, should be limited to encourage the member countries of the Union to provide also for the issuance of the corresponding certificates covering such exclusive right. Special remark. The Mexican Group emphasizes that this opinion does not represent the general consensus of our country, since there exists a relevant and strong opinion 252 Mexique 53B among the economists, under which it is believed that the importation of know-how, although desirable, must be restricted or controlled by a proper government agency in order to avoid that through simulated agreements the Mexican economy suffers undue drainage of currency, and that actually it is not an instrument for the transfer of technology. Summary The Mexican Group agrees with the definition of know-how as the knowledge and experience acquired for the practical application of a technique. Knowledge and experience of a commercial, administrative or financial character should also be protected by the regulations protecting know-how. Know-how at least to its recipient party must be novel with respect to its whole. Know-how should not have been previously published, or exploited, except by its rightful owner or its authorized users. Provisions penalizing abusive use of know-how should include not only the undue divulgation of manufacturing secrets but also attempts, successful or frustrated, made by a third party, to misappropriate the knowhow. Whichever the decision is to protect know-how, it should be included, protected and regulated under the provisions of the Paris Union Convention. The Mexican Group admits the existence of a relevant and strong trend among the economists, under which it is believed that importation of know-how, although desirable, must be restricted or controlled by proper government agencies in order to avoid undue drainage of currency, and that actually it is not an instrument for the transfer of technology. Résumé Le Groupe mexicain est d'accord avec la définition du know-how selon laquelle ce dernier comprend «les connaissances et l'expérience acquises pour l'application pratique d'une technique». Les connaissances et expérience de caractère commercial, administratif ou financier devraient aussi être protégées par les règlements qui protègent le know-how. Finale- ment, le know-how dans son ensemble devrait être nouveau, au moins pour son acquéreur. Le know-how ne devrait pas être préalablement publié ou exploité, si ce n'est par son propriétaire légitime ou par les usagers dûment autorisés. Les dispositions légales qui sanctionnent l'usage abusif du know-how devraient couvrir non seulement la divulgation indue des secrets de fabrication, mais aussi les tentatives d'appropriation illégitimes du know-how par un tiers, qu'elles aient réussi ou non. Quelle que soit la décision concernant la protection du know-how, il conviendrait d'inclure le know-how dans la Convention de Paris et de le protéger et le réglementer selon les dispositions de cette convention. Le Groupe mexicain relève que de nombreux économistes sont d'avis que l'importa253 Mexique 53B tion du know-how, bien qu'elle soit souhaitable, n'est pas un instrument de transfert de technologie et qu'elle doit être limitée ou même contrôlée par le gouvernement afin d'éviter une fuite indue de devises. Zusammenfassung Die mexikanische Landesgruppe stimmt der Definition des Know-how als Kenntnisse und Erfahrungen, die im Hinblick auf die praktische Anwendung einer Technik erworben worden sind, zu. Der Rechtsschutz des Know-how soll sich auch auf Kenntnisse und Erfahrungen auf dem Gebiet des Handels, der Verwaltung und des Finanzwesens erstrecken. Das Know-how als Ganzes muss wenigstens für den Erwerber neu sein. Um einen Anspruch auf Rechtsschutz zu haben, sollte das Know-how vorher nicht veröffentlicht und ausgewertet worden sein, ausser von seinem rechtsmässigen Eigentümer oder von Dritten, die dazu ermächtigt waren. Die Bestimmungen, denen zufolge der Missbrauch des Know-how bestraft wird, sollten sich nicht nur auf die widerrechtliche Weitergabe von Betriebsgeheimnissen beziehen, sondern auch auf den erfolgreichen. oder fehlgeschlagenen Versuch Dritter, sich das Know-how auf widerrechtliche Weise anzueignen. Wie auch immer über den Rechtsschutz des Know-how entschieden werden wird, auf jeden Fall sollte es in die Pariser Verbandsübereinkunft aufgenommen und dort geschützt und geregelt werden. Die mexikanische Landesgruppe ist sich bewusst, dass zahlreiche Volkswirtschafter dafür halten, dass die Einfuhr von Know-how, obwohl sie wünschenswert ist, durch Regierungsstellen kontrolliert und beschränkt werden muss, um einen ungebührlichen Devisenabfiuss zu verhindern, und dass sie tatsächlich kein Instrument für die libermittlung von technischem Wissen ist. 254 53 B Nouvelle-Zélande Report in the name of the New Zealand Group The present state of the New Zealand law as it affects know-how is no different from that of Great Britain as stated in the report of the British Group (Annuaire AIPPI 1970, page 657). The study requires a general understanding of what is meant by know-how, and for this purpose the definition should be very wide. However, when consideration is given to the protection to be accorded to know-how, limitations must be introduced. The working programme makes reference to know-how as "the knowledge and experience acquired for the practical application of a technique". This definition would encompass skills and experience accumulated by a worker in the course of employment which form part of his general personal skill as distinct from his employer's confidential information. The free use by the individual of personal technical skills accumulated through experience cannot be interfered with. The New Zealand Group considers that there is no justification for distinguishing between technical knowledge and other knowledge and experience of commercial, administrative or financial character. It is in connection with commercial, administrative and financial activities that the protection of know-how may be most needed. Technical knowledge, in many cases, can be the subject of patent protection, and where it cannot, its character is no different from knowledge directed to commercial or other matters. Know-how, to be capable of protection, should have a secret or confidential character, and any legal rights attaching thereto should end when this character is lost other than through misappropriation or unauthorized disclosure. Novelty (particularly novelty as defined in many national patent laws) need not be a characteristic as this goes rather to the value of know-how than to its existence or content. On the question of protection for know-how, the New Zealand Group considers that an important consideration is the avoidance of prejudice to patent protection by the substitution of a protection which will encourage trade secrecy in respect of patentable subject matter. The basic principle of patent law is the grant of exclusive rights limited in term in return for full disclosure. To make provision for the protection of undisclosed trade secrets for possibly longer terms than patent protection would be contrary to the spirit and value of patent law. The New Zealand Group favours the consideration of know-how as a negotiable asset with abusive use regulated by national rules providing remedies in tort and criminal sanctions. The recognition of know-how as the object of an exclusive right would present many practical difficulties. The exclusive right would require some recordai or documenta255 Nouvelle-Zélande 53 B tion which would lead to publication detracting from secrecy and, therefore, the very value and nature of the know-how to be protected. The New Zealand Group considers that a basis should be sought to provide restraint on misappropriation of foreign know-how, and also agrees that a reference to abusive use of know-how should be incorporated in Article 1 Obis of the Convention as a particular case of unfair competition. Résumé Une définition exhaustive quelconque du know-how doit inclure certaines limitations avant qu'il ne puisse être protégé par les gouvernements nationaux. Le droit des employés d'utiliser les connaissances et capacités personnelles qu'ils ont acquises indépendamment des informations confidentielles reçues de leurs employeurs doit être préservé. Le système des brevets d'invention ne doit pas être érodé par des règles protégeant les secrets professionnels brevetables non divulgués. Le Groupe néo-zélandais est en faveur de l'ouverture de recours civils et pénaux contre l'emploi abusif d'informations commerciales, administratives, financières ou techniques qui sont secrètes et confidentielles sans nécessairement être originales. Zusammenfassung Bevor durch nationale Gesetzgebung Schutz gewährt werden kann, müssen in bezug auf den weiten Begriff «Know-how» gewisse Einschränkungen vorgenommen werden. Das Recht des Arbeitnehmers, von seinen persönlichen Erfahrungen und erworbenen Fähigkeiten, die von den vertraulichen Kenntnissen seines Arbeitgebers zu unterscheiden sind, ungehindert Gebrauch zu machen, muss gewahrt bleiben. Das Patentsystem darf nicht ausgehöhlt werden durch Bestimmungen zum Schutz geheimgehaltener patentierbarer Kenntnisse. Die neuseeländische Landesgruppe befürwortet Schadenersatzansprüche und strafrechtliche Sanktionen bei missbräuchlicher Verwendung sowohl kaufmännischer, verwaltungstechnischer und finanzieller als auch technischer Kenntnisse, soweit diese geheim und vertraulich, wenn auch nicht unbedingt neuartig, sind. 256 53 B Pays-Bas Report in the name of the Dutch Group by Messrs. H. COHEN JEHORAM, B.G. SUURMOND and J. WOLTERBEEK General The Dutch Group fully maintains the view expressed in its former report that no exclusive right in respect of know-how in general should be created, nor should it be endeavoured by other means to create a protection different in form but having more or less the same effect. Of course, parts of the general field of know-how are covered by specific absolute rights and it may be desirable to cover further parts by similar rights, for instance computer programmes. The Dutch Group feels that possible studies of such questions should be made separately and do not come under Question 53B. For the rest, it feels that as a general rule the acquisition and use of know-how should be free. No other restrictions of this freedom ought to be made in the field of private law than those directed against unfair practices. Accepting restrictions on account of unfair practices is merely applying general principles of private law, such as the rule that contractual obligations must be observed and damage caused to a third party by some unfair practice must be repaired or compensated. This implies that making a special deposit of certain unpatented know-how should not have the effect that any third party possessing such know-how without having lawfully obtained it from the depositor is simply presumed by law to have obtained it by some unfair practice, unless he proves differently. The introduction of such a presumption by law was suggested by the Dutch Group in its first report. On second thoughts, it is felt that this would put too heavy a burden on innocent third parties. However easy it may seem to prove that one had developed a certain knowledge at a certain moment in the past, in practice this may well turn out to be extremely difficult. Often one has to search one's mind to fix approximately the first moment one had certain knowledge and sometimes one does not realize having it - let alone record it as evidence of having it until much later. Furthermore, if the knowledge involved is secret, there will normally be no other means of evidence than internal reports and testimonies by one's own employees. The value of such evidence may be considered questionable.. Therefore, one has to be careful in presuming guilt on the part of the third party and one should maintain the general rule that the claimant should prove guilt on the part of the defendant, not the defendant his innocence. Apart from this objection to the introduction of official deposits of know-how, making such deposits appears to be a very elaborate and impracticable procedure, as the subject matter may vary from week to week. Specific proposals As to know-how protection on the lines indicated above, the Dutch Group supports the proposal of the Canadian Group made in its report for the Madrid meeting of the Executive Committee in 1970 to insert a new article in the Paris Convention. Such an 17 257 Pays-Bas 53 B article may seem to be superfluous and add little to the law existing in the adhering States, but in practice the position of someone claiming protection may well prove to be strengthened by the existence of the article in question. Furthermore, the Dutch Group feels that the importance of know-how, especially as compared to other industrial property, is rightly underlined by such an article. As to the wording of the new Article of the Paris Convention indicated in the Summary of the said Canadian report, however, the Dutch Group suggests making a few amendments. The Article is quoted below in such a way that the passages to be amended are put between double brackets and the proposed new text is printed in italics. "1. The countries of the Union are bound to assure to persons entitled to the benefits of the Union effective protection for know-how, including protection against breach of contract, breach of trust or confidence, and the acquisition use or disclosure of know-how by other acts contrary to honest practices, and taking advantage of such breaches or acts, to a greater degree than the public is able to do, by anyone who [[knows or should have known that such breaches or acts have been committed]] provokes or promotes such breaches or acts." The countries of the Union are nevertheless free to require that agreements relating to the acquisition, use and disclosure of know-how shall be reasonable as between the parties and consequent with the public interest.]]" For the purpose of this Convention, know-how means]] 2. The protection indicated in subparagraph 1 shall cover any knowledge relating to industrial or business techniques if the knowledge is secret or confidential, or is a secret or confidential accumulation of publicly available knowledge and [[includes]] also cover knowledge that is in fact kept in secrecy or in confidence by two or more persons to the exclusion of potential competitors whether or not such persons have had any dealings with each other or is at least difficult to be obtained by the party wishing to receive the knowledge." The amendments are explained as follows. As to subparagraph 1 (b), as proposed by the Canadian Group, the Dutch Group feels that it is going too far. The point is that at the time of disclosure the party receiving certain know-how may not yet have known nor ought to have known that the disclosure resulted from a breach of contract or some other unfair practice, or hardly have been in a position to prevent the disclosure. This will be the case if the disclosing party more or less forced the knowledge in question upon the receiving party, for instance by inserting it on its own initiative in a letter to the receiving party. In such event the risk should be for the originator of the knowhow, not for the receiving party, who should be free to use the know-how in question. Benefiting from someone else's breach of contract or other improper act is not generally considered unlawful if the benefiting party has in no way provoked or even promoted the improper act. Of course, any national law may have its own more severe rules in this respect, but as for an international arrangement it appears to be advisable to replace in subparagraph 1 (b) the words "knows or should have known that such breaches or acts have been committed" by "provokes or promotes such breaches or acts". 258 Pays-Bas 53 B In this connection, reference is made to the ICC's recommendation - set out in point II, 8, of its 1961 Resolution - that a provision should be incorporated in national legislation to the effect that a bonafide user of someone else's secret know-how may be ordered to pay a compensation to the originator of the know-how. Here again the Dutch Group feels this is going too far as such a provision may result in excluding, without justification, possibilities which the bonafide user otherwise would have had, for instance in the event of an unsolicited disclosure being made to a third party who had already developed (most of) the know-how in question itself without being able to prove this. In view of this difficulty to establish the relevant points of time, any measures against the free use of certain unpatented know-how should be taken only on account of unfair practices. (However, this need not be mentioned in the Paris Convention by way of a restrictive provision. For the moment there seems to be no reason to restrict the freedom of the adhering States to give more protection than the Paris Convention indicates.) As to subparagraph 2, the Dutch Group proposes that this be deleted. As to subparagraph 3, instead of giving a very specific definition of know-how which is not based on the general meaning of the word, the Dutch Group prefers to give the necessary delimitation when setting out the extent of the protection. It suggests replacing the indication of what "know-how means" by the indication of what "The protection indicated in subparagraph I shall cover". Furthermore, the Dutch Group prefers to add at the end of this provision the words suggested by the French representatives at the Madrid meeting: "or is at least difficult to be obtained by the party wishing to receive the knowledge". In fact, since the provisions in question to be inserted in the Paris Convention merely aim at confirming general principles of private law, there is no logic in giving a restrictive specification of the cases where protection against dishonest practices should be given. Such restriction to private law should, of course, not be observed in respect of national legislation. In its first report the Dutch Group mentioned the provisions of the Dutch Penal Code against anyone employed or formerly employed by an enterprise wilfully divulging confidential information. However, an international arrangement of knowhow protection should not include provisions of penal law. ifi. Tentative suggestion for additional protection There are those who feel that protection on the lines indicated above is insufficient. Especially the task of proving unfair practices will in many cases turn out to be too difficult. The Dutch Group feels that it is possible to ascertain whether sufficient importance is being attached to improving the protection. For instance, improvement can be achieved by introducing the special legal instrument indicated below. The question is, do the interested parties attach more importance to the advantage of being in a position to use this instrument or to the disadvantage of possible abuse. The instrument in question is a special form of "saisi description". By means of a "saisi description" the originator of certain know-how at an unexpected moment obtains access to the books and premises of a party whom he suspects of having unlawfully obtained the know-how in question. In France the obligation to pay damages if the "saisi description" does not prove to be justified is a warranty against abusing this legal 259 Pays-Bas 53 B instrument. However, the Dutch Group feels that a much better solution would be if not the claimant himself is authorized to inspect the books and premises of the other party, but two expert officials, for instance a technical and an administrative employee of the national Patent Office. These officials will have to ascertain whether there is clear evidence of some unfair practice and report their findings to the Court without revealing any confidential information if they have not found such clear evidence. It should be a penal offence on the part of the officials to divulge any information obtained as a result of an inspection to anyone - official or not - but the Court. Nevertheless, even then such inspection obviously involves a risk. On the other hand, it may be a major improvement as far as the big problem of obtaining proof is concerned. Therefore, although at the moment there is no majority within the Dutch Group favouring the introduction of the said instrument, the Dutch Group feels that it is worthwhile finding out the point of view of other groups. Even if this should be negative, this may be quite illustrative. Protection of know-how on the lines suggested above will in no respect affect the system of patent protection as it does not involve any new exclusive right nor any action against a third party which is based simply on the unauthorized use of certain know-how or unauthorized sales, possession, use, etc. of a product incorporating certain know-how. Nevertheless, unpatented know-how is no doubt a negotiable asset as anyone ought to be free to disclose valuable knowledge to a third party against a consideration or to accept such disclosure against a consideration. Summary In the field of private law the freedom to use know-how should not be restricted in general, except on account of the know-how having been obtained by means of some unfair practice. The Dutch Group is in favour of inserting a new article in the Paris Convention in accordance with the Canadian proposal made in Madrid in 1970. However, it suggests making a few amendments to the proposed article. Furthermore, it feels that the practical difficulty of proving unfair practices is one of the main problems in question and it proposes to test the importance attached by interested parties to facilitating such proof. In particular, it may be illustrative to have the reaction of the national groups to the idea of introducing a special form of "saisi description". Résumé La liberté de faire usage de know-how ne devrait pas être restreinte de façon générale au domaine du droit civil, sauf pour la raison que le know-how a été obtenu par quelque pratique déloyale. Le Groupe néerlandais préconise l'insertion d'un nouvel article dans la Convention de Paris, conformément à la proposition canadienne faite à Madrid en 1970. Il suggère cependant d'apporter quelques modifications à l'article proposé. En outre, le Groupe néerlandais considère que la difficulté de prouver en pratique les 260 Pays-Bas 53 B activités déloyales constitue un des problèmes essentiels et il propose de vérifier l'importance que les intéressés attachent à en faciliter la preuve. Notamment, il peut être intéressant de connaître la réaction des groupes nationaux sur l'idée d'introduire une forme spéciale de «saisi description», c'est à-dire le droit du propriétaire de certain know-how d'envoyer deux fonctionnaires-experts pour un examen inattendu des livres et des établissements d'un tiers afin de vérifier une suspicion de la part du propriétaire que ce tiers fasse usage du know-how en cause et qu'il l'ait obtenu par quelque pratique déloyale, étant entendu qu'il sera rigoureusement interdit aux fonctionnaires-experts de divulguer toute information obtenue de la sorte à qui que ce soit - fonctionnaire ou non - saufàla Cour, et à elle uniquement, s'ils ont trouvé des preuves évidentes de quelque pratique déloyale. La question se pose de savoir ce qu'il faut considérer comme plus important: l'avantage d'avoir la possibilité d'utiliser cet instrument juridique, ou le désavantage d'un abus éventuel. Zusammenfassung Die Freiheit, Know-how zu benutzen, sollte auf dem Gebiete des Privatrechts nicht generell beschränkt werden, es sei denn aus dem Grunde, dass das Know-how durch irgendwelche unlautere Handlung erworben worden ist. Die niederländische Landesgruppe ist dafür, in die Pariser Konvention einen neuen Artikel, übereinstimmend mit dem in Madrid im Jahre 1970 gemachten kanadischen Vorschlag, aufzunehmen. Sie empfiehlt jedoch, einige Änderungen in dem vorgeschlagenen Artikel vorzunehmen. Weiterhin ist sie der Meinung, dass in diesem Zusammenhang die praktische Schwierigkeit, unlautere Handlungen nachzuweisen, eines der wichtigsten Probleme darstellt, und sie schlägt vor, den Wert, den die Interessenten auf eine Erleichterung des Beweises legen, zu überprüfen. Insbesondere wäre es aufschlussreich, die Einstellung der Landesgruppen zu der Idee, eine spezielle Form von «saisi description» einzuführen, zu erfahren. Es geht dabei um das Recht des Inhabers eines bestimmten Know-how, durch zwei sachverständige Beamte eine unerwartete Prüfung der Bücher und der Betriebsräume eines Dritten durchführen zu lassen, zwecks Verifikation eines Verdach- tes des Inhabers, dass der Dritte das betreffende Know-how anwendet und es durch irgendwelche unlautere Handlung erworben hat, mit der Massgabe, dass es den Beamten strengstens verboten sein wird, etwaige in dieser Weise von ihnen erworbene Informationen einem Dritten, sei er Beamter oder nicht, ausser dem Richter zugänglich zu machen, und auch letzterem nur dann, wenn sie deutliche Beweise für das Vorliegen unlauterer Handlungen gefunden haben. Die Frage ist, was als wichtiger betrachtet wird: der Vorteil, in der Lage zu sein, dieses gesetzliche Instrument anzuwenden, oder der Nachteil des möglichen Missbrauchs. 261 53 B Suède Report jii the name of the Swedish Group by A. MALLMÉN and U. BERNITZ The Reporter General's study programme for the question of know-how before the Mexico Congress contains a study along three main lines. The first deals with the definition of know-how as far as the studies of the IAPIP are concerned; the second, which system of protection of know-how is most appropriate; the third, whether know-how can be the subject of a reglementation which could be inserted into the Union Convention. Regarding the last-mentioned question, it is emphasized that it will be possible to look into it only after the conclusion of the study of the two first-mentioned questions. With reference to these starting points, the Swedish Group wishes to make the following comments. 1. Definition of know-how A definition of know-how - even though in general terms - could hardly be dispensed with in this context. For the IAPIP, a general, wide definition seems called for. The international conventions relating to industrial property provide an outer framework here. Also, the definition should probably be restricted to know-how with a protection value. As regards the criteria that should form a part of a definition of know-how, the Swedish Group accepts on the whole the direction of the definition proposed by the Committee on know-how at the Madrid Executive Committee Meeting: "For the purposes of this Convention, know-how comprises knowledge relating to industrial or business techniques and experiences having practical application and having a confidential character." With respect to the special questions in the Reporter General's study programme, the Group wishes to make the following observations. Overwhelming arguments indicate that know-how should be considered to comprise not only technical knowledge and experiences but also knowledge and experiences of a commercial, administrative, and financial character. In all these fields, know-how plays a great and growing role. License contracts on know-how are also becoming more and more important, not only between enterprises in industrial countries but also for the less developed countries, as a part of the transfer of technology. There seems to be no justification for the IAPIP to apply a narrow approach here. For know-how which is not protected by patent or other legal immaterial judicial sole rights - regardless of whether such protection can be obtained or not - to be considered as having a value of protection, it should be required that such know-how is not readily available to others. To specify more closely the degree of unavailability that should be required does not seem possible. In the opinion of the Swedish Group, there are strong reasons for limiting the protection to secret or confidential know-how and confidentially supplied documentation. This view appears to be favoured interna262 Suède 53B tionally, also in the relatively far-reaching resolution of 1961 on the matter by the International Chamber of Commerce. Know-how which is not secret or confidential should not be protected within the framework of know-how protection, even if it is novel. It is another matter if protection can be obtained in accordance with a legal immaterial judicial sole right or within a contractual relationship. It may be pointed out here that the special question of protection of computer programmes, proposed by Sweden, was included in the IAPIP long-term programme after a decision at the IAPIP Council of Presidents' meeting in December 1971, under the notation 57C. 2. The system of protection The Swedish Group considers that protection should not be extended so far that it borders on a sole right. As far as know-how of a technical nature is concerned, this could lead to a weakening of patent rights and their publicity principles, and probably also to effects which may significantly limit competition. The nature of know-how also makes it unsuitable as an object for a sole right. It would probably be better to extend the protection by means of rules which are primarily aimed at the very act as a competitive measure. In general terms, efforts should be made to achieve an efficient protection against the unfair use, disclosure, or acquisition of secret or confidential know-how. The protection should be designed with regard to the position of the person who takes the unfair measure and to the circumstances. The categories of interest here are present or former employees, contract parties, and unrelated third parties. The need for protection of secret or confidential know-how, nationally and internationally, centres the attention around the acts by competitors and contracting parties. However, the need for protection is, naturally, also directed at unfair practices by employees and former employees. Below, a brief survey is given of some of the main relationships where the need for protection may arise. Competitors or unrelated third parties unfairly obtain access to know-how (industrial espionage) and use it or disclose it to others. Competitors or unrelated third parties unfairly use or disclose know-how obtained through breaches of discretion by others, usually an employee. A person with contractual relations with the holder of know-how (for instance a license holder, a subcontractor, a consultant, or a customer) acts unfairly concerning legitimately obtained know-how. It may be a matter of acts both during and after the contract period. Employees or former employees acquire unauthorized access to, disclose or use legitimately obtained know-how. As was mentioned earlier, the term "know-how" denotes secret or confidential knowhow. In view of the fact that the measures taken by competitors and contracting parties 263 Suède 53B should be regarded as central among the problems of protection, the Swedish Group suggests that protection be given above all against those who engage in industrial espionage or unfairly utilize know-how obtained by means of breaches of discretion by other persons, and against unfair practices by industrialists who have legitimately come into possession of other persons' know-how. This means that outside industrialists who act unfairly are primarily held directly responsible as far as possible. For instance, the instigation of a breach of contract could be reached in this way. As regards employees, it appears doubtful whether the best solution would be to institute general rules forbidding them under penalty of the law to disclose secret or confidential know-how of former employers. Clauses on competition and discretion or declarations of loyalty, adapted to the individual cases, form a flexible alternative here. The sanctions to be applied against the unfair practices discussed above could to advantage be framed mainly as prohibitions and damages. An argument for this is not least the fundamental importance of license contracts in the creation of legal norms concerning know-how. As to industrial espionage and similar acts, however, penalty rules seem indispensable. They should be combined with a right to damages. 3. The reglementation of know-how in the Union Convention The Swedish Group finds it desirable that the protection of know-how be improved. With respect to the growing international importance of know-how, it also appears natural to regulate it in the Union Convention. The system of protection advocated above points to a regulation in suitable forms in conjunction with Article lObis. Résumé Le Groupe suédois estime qu'une définition générale et large semble appropriée pour les études de l'AIPPI. En ce qui concerne les critères devant entrer dans une définition du know-how, le groupe se rallie dans les grandes lignes à l'orientation de la définition que proposa le comité du know-how à la réunion du Comité exécutif de Madrid. La protection devrait être limitée au know-how secret ou confidentiel et à une documentation confiée. Le know-how qui n'est pas secret ou qui n'a pas un caractère confidentiel ne devrait pas être protégé dans le cadre d'une protection de know-how, même pas s'il est nouveau. La protection pour le know-how ne devrait pas être étendue au point de se rapprocher d'un droit exclusif. Des règles visant en premier ressort l'action elle-même, considérée comme une mesure compétitive, devraient être applicables. D'une manière générale, une protection efficace contre toute utilisation, tout dévoilement ou toute acquisition indus de know-how secret ou confidentiel devrait être recherchée. Les mesures des concurrents et des partenaires de contrat doivent être jugées comme points centraux dans la problématique de la protection, même si celle-ci doit être accordée également contre des agissements indus de la part d'employés ou d'anciens employés. Le Groupe suédois recommande qu'une protection soit accordée, principalement contre ceux qui font de l'espionnage d'entreprise ou qui profitent indûment du know-how qu'ils se sont approprié par le manque de discrétion d'un tiers, ou bien contre des agissements indus de la part de commerçants ou d'industriels qui sont dûment entrés en possession du know264 Suède 53B how d'un tiers. Des interdictions et des dédommagements semblent constituer des sanctions appropriées. En cas d'espionnage d'entreprise et d'agissements similaires, des stipulations de peine complétées par des dédommagements semblent cependant inévitables. Le Groupe suédois trouve naturel un règlement du know-how dans la Convention de Paris, de préférence d'une manière appropriée en relation avec l'article lObis. Zusammenfassung Die schwedische Landesgruppe ist der Ansicht, dass für die Studien der IVfgR eine allgemeine, weite Definition geeignet erscheint. Bezüglich der Kriterien, die in einer Definition des Know-how enthalten sein sollen, stimmt die Gruppe im wesentlichen der vom Know-how-Komitee bei der Zusammenkunft des Geschäftsfiihrenden Ausschusses in Madrid vorgeschlagenen Definition zu. Der Schutz soll auf ein geheimes oder vertrauliches Know-how und anvertraute Dokumentation beschränkt werden. Ein Know-how, das nicht geheim oder vertraulichen Charakters ist, soll, auch wenn es neu ist, nicht im Rahmen eines Know-how-Schutzes geschützt werden. Der Schutz eines Know-how soll nicht so weit ausgebaut werden, dass er sich einem Alleinrecht nähert. Geeigneter wären Regeln, die in erster Linie auf die Handlung selbst, als Konkurrenzmassnahme betrachtet, abstellen. Generell ausgedrückt, soll man einen effektiven Schutz gegen ungehörige Ausnutzung, Verrat oder Erwerbung eines geheimen oder vertraulichen Know-how erstreben. Die Massnahmen von Konkurrenten und Vertragspartnern müssen in der Schutzproblematik als zentral angesehen werden, auch wenn gegen ungehöriges Verhalten von Angestellten oder früheren Angestellten ebenfalls ein Schutz vorgesehen werden muss. Die schwedische Gruppe empfiehlt, vor allem gegen diejenigen, die sich mit Betriebsspionage befassen oder die ein Know-how, das sie durch Indiskretionen eines anderen erworben haben, ungehörig ausnützen, sowie gegen ungehöriges Verhalten von Gewerbetreibenden, die auf gehörige Weise in den Besitz des Know-how eines anderen gekommen sind, einen Schutz zu geben. Verbot und Schadenersatz erscheinen als geeignete Sanktionen. Bei Betriebsspionage und ähnlichen Handlungen dürften jedoch durch Schadenersatz ergänzte Strafbestimmungen unvermeidlich sein. Die schwedische Gruppe hält eine Regelung des Know-how in der Pariser Verbandsübereinkunft für natürlich, vorzugsweise in geeigneter Weise im Zusammenhang mit Artikel løbis. 265 53 B Tchécoslovaquie Rapport au nom du Groupe tchécoslovaque par MM. BORSKY, KUNZ et KYJOVSKY D'après l'orientation de travail par le Rapporteur général dans l'Annuaire 1971/I, l'étude de la question doit porter actuellement surtout sur les deux points suivants: la définition du know-how, le régime de protection du know-how. Quant à la question de la définition du know-how ou de ce qu'il faut entendre par ce terme, le Groupe tchécoslovaque réaffirme de nouveau son point de vue que la définition du know-how (son concept) devrait être aussi large que possible et englober le know-how technique ainsi que le know-how commercial. De cette façon, la définition correspondra aux relations commerciales réelles comme elles se forment dans le commerce international, où les choses les plus diverses, pas uniquement de nature technique, sont l'objet de contrats de know-how. Pour cette raison, il faudrait englober les connaissances et expériences de caractère commercial, administratif et financier. Dans ce sens convient la définition du know-how, élaborée par la Commission de travail à Madrid et contenue dans le rapport du 21 octobre 1970. En considérant l'autre question, à savoir si le know-how doit nécessairement avoir un caractère secret, le Groupe tchécoslovaque part de nouveau de la pratique dans le commerce international et, à son avis, le know-how ne doit pas nécessairement avoir un caractère entièrement secret. Naturellement, soit quelques parts du know-how, soit tout le know-how peuvent être secrets. Si le know-how sans caractère secret est l'objet d'un contrat, l'acquéreur doit en être au courant. L'essence du know-how ne peut changer uniquement par le fait que les connaissances et expériences individuelles sont conservées secrètes. Le secret n'est que la conséquence du fait que le know-how est formé par diverses valeurs non brevetables ou autrement sans protection directe par la loi, valeurs qui peuvent devenir, après la divulgation, l'objet d'utilisation pratiquement dans le monde entier. Et précisément la protection avant une telle utilisation mène au secret. Le Groupe tchécoslovaque recommande de prendre en considération la proposition des représentants français lors de la discussion à Madrid que le know-how doit être «au moins difficilement accessible à la partie désireuse de recevoir ce savoir-faire technique». Dans la règle, le know-how représente dans la pratique commerciale précisément un ensemble des connaissances et expériences techniques et commerciales, dont la majorité pourrait être obtenue par l'acquéreur après un certain temps, en déployant un certain effort. Mais en concluant le contrat de know-how, il obtient ledit ensemble sans un effort propre et avec un gain de temps. Le know-how ne perd pas sa valeur même après être devenu généralement connu dans un certain pays. Il n'est pas rare qu'une entreprise industrielle d'un pays industriel développé accorde une licence de know-how pour une certaine production dans un pays où cette technique n'est pas encore connue. 266 Tchécoslovaquie 53 B Du point de vue susmentionné suit aussi le point de vue du Groupe tchécoslovaque au sujet de la question ultérieure du Rapporteur général, à savoir si le know-how doit au moins être nouveau s'il n'est pas conservé secret. Notre groupe ne considère pas la condition de nouveauté comme justifiée, parce que le manque de nouveauté est justement le trait caractéristique du know-how et le distingue des choses brevetables, en ne prenant pas en considération la condition de niveau inventif dans certains pays. En ce qui concerne la deuxième question posée par le Rapporteur général, à savoir le régime juridique de protection du know-how, le Groupe tchécoslovaque est d'accord avec le point de vue que cette question doit être résolue sur la base de la solution de la première question, c'est-à-dire de la définition du know-how. D'accord avec le point de vue exprimé au sujet de la question de la définition du knowhow, le Groupe tchécoslovaque est d'avis qu'il ne peut s'agir d'un droit exclusif quant au know-how, mais qu'il s'agit uniquement d'une valeur économique négociable. L'accord des droits subjectifs absolus aux auteurs ou autres ayants droit ne serait pas opportun. Former une protection ultérieure du know-how en tant que droit exclusif signifierait former des obstacles dans le commerce international si l'on part du concept extensif du know-how, ci-dessus défendu. Bien que le Groupe tchécoslovaque soit de l'avis que le know-how ne pourrait faire l'objet d'un droit exclusif, il considère qu'il faudrait le réglementer de manière expresse dans la Convention de Paris. A présent, la protection du know-how est accordée, soit entre les parties en vertu d'obligations, soit en vertu de l'article lObis de la Convention de Paris, relatif à la concurrence déloyale. L'article løbis règle surtout les relations formées par l'infraction aux bons usages dans la concurrence dont une manifestation peut être aussi la divulgation illicite, l'obtention illicite et autres abus du know-how. Le Groupe tchécoslovaque a été informé de la proposition du Groupe canadien relative à l'insertion d'un nouvel article Ssexies, lequel engloberait les faits qui ne sont pas de nature concurrentielle mais constituent des faits malhonnêtes. Le Groupe tchécoslovaque recommande de prendre attentivement en considération cette proposition, car il la considère en principe correcte. Durant l'étude ultérieure de la question 53 B, il serait opportun de mentionner plus en détail les cas individuels de l'infraction du know-how, comme ils se présentent dans la pratique. Summary The two principal questions raised by the Reporter General are answered. As to the definition of the know-how the Czechoslovak Group reaffirms its view that the definition should be the broadest possible, including both the technical and the commercial know-how and corresponding thus to the actual relations in the international business. The definition elaborated in Madrid is considered to be satisfactory in this sense. With regard to the question whether know-how should have a secret character, the Czechoslovak Group is of the opinion that it need not be secret. Of course some parts or even the whole know-how may be secret. The substance of know-how cannot change only by the fact that the individual knowledge and experience are kept secret The secrecy is only the consequence of the fact that know-how is formed by different 267 Tchécoslovaquie 53 B values, unpatentable or otherwise without a direct law protection. After having become public, these values may become the object of utilization, practically in the whole world. And precisely the protection against such a utilization guides to the secrecy. The Czechoslovak Group recommends to take into consideration the French proposal in Madrid that know-how should be at least difficult to be obtained by the party wishing to receive the know-how. The acquirer of know-how could generally obtain also the respective know-how after a certain time with a certain effort, but gains time. Know-how does not lose its value after having become known in a certain country, being unknown in other countries. On the base of the above-mentioned, the Czechoslovak Group does not consider it necessary that know-how should be novel. The lack of novelty is the characteristic feature of know-how and distinguishes it from patentable matters. As for the system of protection the Czechoslovak Group agrees that this should be resolved on the base of the definition of know-how. Accordingly, the Czechoslovak Group is of the opinion that know-how cannot be an exclusive right, but that it is only a negotiable economic asset. The granting of absolute rights is not convenient and would mean creating obstacles to the international trade if taking know-how in the broad sense as suggested above. Nevertheless, the Czechoslovak Group thinks that know-how should be regulated expressly in the Paris Convention. At present, know-how is protected either on the base of obligations or of the Article lObis of the Paris Convention. This Article regulates chiefly relations formed by violating the morality in the competition. The Czechoslovak Group has been informed about the proposal of the Canadian Group to insert a new Article 5sexies, covering the unfair acts into the Paris Convention. Our Group recommends to study attentively this proposal which it considers to be right in principle. During the further study of the Question 53 B it would be expedient to mention more in detail the individual cases of the infringement of know-how as it occurs in the practice. Zusammenfassung Die zwei vom Generalberichterstatter gestellten Fragen werden beantwortet. Was die Definition des Know-how anbelangt, so bestätigt die tschechoslowakische Landesgruppe ihre Ansicht, dass sie so weit wie möglich sein soll. Sie sollte sowohl technisches als auch kommerzielles Know-how einschliessen und so den tatsächlichen Beziehungen im internationalen Handel entsprechen. Die in Madrid erarbeitete Definition wird in diesem Sinne als befriedigend angesehen. In der Frage, ob Know-how geheimen Charakter haben soll, ist die tschechoslowakische Landesgruppe der Ansicht, dass es nicht geheim sein muss. Freilich können einige Teile oder sogar das gesamte Know-how geheim sein. Das Wesen des Knowhow kann sich aber nicht durch den Umstand ändern, dass die einzelnen Kenntnisse und Erfahrungen geheimgehalten werden. Die GeheinThaltung ist nur eine Folge des Umstandes, dass Know-how aus verschiedenen Werten besteht, die nicht patentierbar 268 Tchécoslovaquie 53 B sind oder keinen unmittelbaren rechtlichen Schutz geniessen. Diese Werte können, nachdem sie bekannt wurden, praktisch in der ganzen Welt verwertet werden, und gerade der Schutz vor einer solchen Verwertung führt zur Geheimhaltung. Die tschechoslowakische Landesgruppe empfiehlt, den in Madrid von der französischen Landesgruppe unterbreiteten Vorschlag in Erwägung zu ziehen, wonach Knowhow zumindest für den an der Übernahme von Know-how Interessierten schwer zugänglich sein muss. Der Übernehmer von Know-how könnte im allgemeinen nach einer bestimmten Zeit und mit einer gewissen Anstrengung das betreffende Know-how auch selber erlangen, aber er erzielt einen Zeitgewinn. Know-how verliert nicht dadurch seinen Wert, dass es in einem bestimmten Land bekanntgeworden ist. Auf Grund der obigen Ausführungen hält es die tschechoslowakische Landesgruppe nicht für notwendig, dass Know-how neu sein muss. Der Mangel an Neuheit ist gerade ein charakteristisches Merkmal des Know-how und unterscheidet es von den patentierbaren Gegenständen. In der Frage des rechtlichen Schutzes stimmt die tschechoslowakische Landesgruppe mit der Ansicht, dass diese auf Grund der Definition des Know-how entschieden werden muss, überein. Die tschechoslowakische Landesgruppe ist folglich der Ansicht, dass Know-how kein ausschliessliches Recht sein kann, sondern dass es nur ein veräusserlicher wirtschaft- licher Wert ist. Die Erteilung von absoluten Rechten wäre nicht zweckmässig und würde zur Bildung von Hindernissen im internationalen Handel führen, wenn man Know-how, wie oben vorgeschlagen, im weiten Sinne auffasst. Nichtsdestoweniger meint die tschechoslowakische Landesgruppe, dass das Knowhow ausdrücklich in der PVU geregelt werden sollte. Derzeit wird Know-how entweder auf Grund vertraglicher Abreden oder des Artikels løbis der PVU geschützt. Dieser Artikel regelt hauptsächlich die bei Verletzung der guten Sitten im Wettbewerb sich ergebenden Tatbestände. Die tschechoslowakische Landesgruppe wurde vom Vorschlag der kanadischen Landesgruppe auf Einfügung eines neuen Artikels 5sexies über unlautere Handlungen unterrichtet. Unsere Landesgruppe empfiehlt, diesen Vorschlag aufmerksam zu studieren, da sie ihn im Grunde für richtig hält. Beim weiteren Studium der Frage 53B wäre es zweckmässig, auf die einzelnen Fälle der Verletzung von Know-how, die in der Praxis vorkommen, näher einzutreten. 269 53 B URSS Report in the name of the Soviet National Group by R.L. NARYSHKINA, LL. M. The concept "know-how", the way it is used nowadays (in the practice of international trade, inter a/ia) and is interpreted in the theory of economics and law, is of an extremely wide all-embracing character covering objects that are rather different from the viewpoint of their content and importance. LAPIP is also likely to interpret the concept "know-how" this way, which has become especially evident after the meeting of the Executive Committee of the Association that was held in Madrid in October 1970. At present no legal system provides for a full-scale protection that would cover all the objects falling under the definition of know-how from the point of view of both practice and theory. Until now, in different countries, only some separate varieties of knowhow enjoy legal protection, the latter being of an indirect character. For example, in many countries legal protection is granted with the aid of regulations concerning unfair competition and protection of production and commercial secrets. In this case legal protection is extended only to the information of the secret character, provided it has been used unfairly. Soviet law does not envisage this kind of protection. Know-how is an article of international trade, as well as an article of foreign trade transactions to be found in the practice of operation of Soviet establishments. Though in concrete agreements this term is used very rarely, in fact know-how constitutes an important component of both license agreements and agreements on technical assistance; it is also to be found in agreements on sale and assembly of equipment and some other agreements. As to license agreements, almost all of them comprise in this form or other components of know-how. The problems relating to know-how are tightly interconnected with the problems of patentable inventions, transfer of information on them, their use. The Soviet National Group of IAPIP shares the opinion that has been made earlier by other national groups to the effect that a more precise and probably wider protection of know-how, particularly that effected on a worldwide scale, seems rather expedient and timely. This should apparently be based on a wide theoretical concept of know-how, incorporating not only the information relating to technology but also to that of economic, financial and organizational characters. This seems particularly important as methods and techniques of production control become ever more important and economically valuable. This wide concept of know-how does not mean, however, that already now there may be put in practice on a worldwide scale an effective protection of all different varieties of information, united by the wide generic concept "know-how". It seems that now practical results can be attained with respect to only some varieties of know-how. It also seems that the main difficulty encountered in providing an effective, complex 270 URSS 53B and single protection of all the categories of such information lies in that the object of protection (information) proper cannot be separated from the production, from its use in a specific field of activities of this or that establishment. In other words, the information contained in know-how is valuable only as long as it is being used; the economic value of know-how is based on the direct possibility of its use from which it cannot be separated. Just for this reason it is difficult to conceive protection of this information as such without its connection with the use. Hence, it is hardly possible at present to protect know-how as one of the varieties of exclusive rights. Therefore, the question about the novelty of such information is of no importance. There is no economic ground for providing know-how with protection similar to exclusive rights. In case the patent holder enjoys juridical monopoly, he is granted this for as if he gave the society something that has not been known at all hitherto. As to know-how, it would be most expedient in this case to speak about some relative novelty which seems to be hardly sufficient for providing the owner of such information with the monopoly and to grant him the right which does not allow others to use it. In the case of absolutely novel patentable information it is not expedient to speak about some special protection to be granted in addition to that granted in accordance with national laws and international conventions. It is quite different with secret information, information that is not known or is, at least, hard to get for other interested persons, irrespective of the fact if it is novel or not. In this case the owner of the information will enjoy an actual monopoly. Such information can be protected and, as it is known, is already protected by the law of different countries within the framework of legal regulations relating to unfair competition and protection of production and commercial secrets. It goes without saying that this protection is of a limited character only, as it covers only the cases of unfair divulgence of secrets. It seems to us that within the framework of the Paris Convention such protection could be effected by way of introducing respective amendments to Article lObis of the Convention. As to know-hows that are no secret, their more or less realistic protection on the worldwide scale could be achieved on the basis of agreements. In other words, if someone pm chases a know-how, irrespective of the fact if, as a result of such a transaction, he becomes the owner of some commercial or production secret, or purchases information that may be given to other people, he may be entrusted with the obligation not to give the received information to any other persons. In this case the term during which the obligation is to be observed may be extended over a certain time period after the expiration of the term of validity of the agreement. It would be desirable in this connection to work out within the framework of the IAPIP in the form of recommendations at least some typical terms of agreements on transfer of know-hows. This work is already being carried out by some other international organizations, for instance by the United Nations, and, therefore, our Association might also make its contribution in this matter. Besides, it is absolutely evident that it would be expedient to introduce respective dispositive regulations in the national laws of some countries. 271 URSS 53B Lastly, the legal problem connected with know-how has one more aspect, i.e. the protection of interests of the authors of know-hows. Regulations of this kind are included in Soviet law, as well as the laws of the other socialist countries, which protect the interests of the authors of innovation proposals and technical improvements. In the Soviet Union, for example, in accordance with the Statute on Discoveries, Inventions and Innovation Proposals, that is now in force, innovation proposals include various solutions of technical problems, characterized by local (i.e. relative but not absolute) and non-substantial novelty. At the same time, the solution of such a problem may be attained both by technical and organizational means and is to provide a positive effect. They include proposals relating to improvements in machines and equipment, or a more advanced application of conventional ones, changes in the technology of manufacture, etc. Unlike inventions in the case of which long time lead inventions are also granted protection, the possibility and expediency of its introduction in industry constitute an essential factor in recognizing an innovation proposal. Innovation proposals are protected by special certificates granted to the authors by the organization or establishment that was the first to put them in practice. The certificate is to be granted only after a proposal has been accepted for realization. The person who has received such a certificate is entitled to the right of authorship and to the right of receiving a remuneration which is to be paid by the establishment that was the first to put it in practice. Law does not envisage any limitations with respect to the use of the proposal by any other establishments. Such certificates are not to be granted to persons who, without applying any creative thought, use something that has already been created and put into practice at some other establishment. Summary The Soviet National Group of the IAPIP shares the opinion that has been expressed previously by some other national groups to the effect that a more precise and probably wider international protection of know-how seems rather expedient and timely. The concept of know-how should include information of economic, financial and organizational character in addition to that relating to technology. At present practical results can be achieved only with respect to secret information irrespective of its novelty, though such protection will be of a rather limited character. On the worldwide scale such protection might be provided within the framework of the Paris Convention by way of introducing respective amendments in Article lObis. Information that is not secret may be protected on the basis of agreements only. Therefore, it would be desirable to work out within the framework of IAPIP, in the form of recommendations, at least some model agreements on transfer of know-how. Lastly, IAPIP should pay attention to the protection of interests of the creators of know-how. 272 53B URSS Résumé Le Groupe soviétique de l'AIPPI se rallie à l'avis, exprimé déjà par plusieurs groupes, qu'une protection internationale plus claire et éventuellement plus large du know-how paraît rationnelle et opportune. Le concept du know-how devrait inclure non seulement l'information se rapportant à la technique mais l'information de caractère économique, financier et organisationnel. Actuellement, on peut arriver à des résultats pratiques seulement dans le domaine de l'information secrète, indépendamment de sa nouveauté, bien qu'une telle protection ait un caractère fort restreint. Une tefle protection à l'échelle internationale pourrait être assurée dans le cadre de la Convention de Paris par des adjonctions à l'article lObis. La protection de l'information qui ne représente pas un secret est possible seulement par contrat. Il serait souhaitable que, dans le cadre de l'AIPPI, on élabore, sous forme de recommandations, quelques contrats types relativement à la transmission de knowhow. Enfin, l'AIPPI devrait vouer son attention à la protection des intérêts des auteurs de know-how. Zusammenfassung Die sowjetische Landesgruppe der IVfgR schliesst sich der von anderen Landesgruppen bereits geäusserten Meinung an, wonach ein klarerer und eventuell weitergehender internationaler Schutz des Know-how höchst zweckmässig und an der Zeit wäre. Der Begriff «Know-how» sollte nicht nur die Technik betreffende Informationen, sondern auch solche wirtschaftlichen, finanziellen und organisatorischen Charakters umfassen. Gegenwärtig können praktische Ergebnisse nur in bezug auf vertrauliche Informationen, seien sie neu oder nicht, erreicht werden, obwohl solch ein Schutz sehr begrenzt sein wird. Auf weltweiter Ebene könnte ein ähnlicher Schutz im Rahmen der Pariser Verbandsübereinkunft durch entsprechende Ergänzung von Artikel lObis sichergestellt werden. Eine Information, die kein Geheimnis darstellt, kann nur vertraglich geschützt werden. Es wäre wünschenswert, im Rahmen der IVfgR und in der Form von Empfehlungen wenigstens einige Modeliverträge über die Obergabe von Know-how auszuarbeiten. Schliesslich sollte die IVfgR dem Schutz der Interessen der Urheber von Know-how Aufmerksamkeit schenken. 18 273 Question 54B Système européen de délivrance de brevets Rapport Question 54B European system for the grant of patents Report Frage 54B Europäisches Patenterteilungsverfahren Rapport 275 54 B Individual Report by E.W.E. MICKLETHWAIT (U.K.) The Community patent and counterclaiming for revocation Article 75 (1) of the Common Market Patent Convention Draft reads: "A national court which is dealing with an action for infringement of a Community patent must treat the patent as being valid." I suppose one might put up a twisted argument that this does not mean that all the claims must necessarily be valid, and does not prevent the court from distorting the wording of a claim to make it valid and not infringed. But on a straightforward interpretation it prohibits a national court from considering validity at all, and forces it to give relief in respect of a broad claim which is obviously invalid. This may well cause injustice, particularly if the defendant cannot afford the cost of a revocation action in a foreign country and a foreign language, in addition to the cost of an infringement action before the high court in his own country. If there is a revocation action and the infringement action is held in abeyance until all appeals on revocation are finished, there is bound to be considerable delay, and in the end it may be found that there was no infringement. In the United Kingdom a defendant sued for infringement of a patent can attack one or more claims of the patent in a counterclaim for revocation, which is heard in the same action as the infringement. This has very great advantages. Much of the evidence on one question may be relevant to the other and it is not necessary for it to be repeated to, and considered by, two separate tribunals, thereby saving a good deal of time and manpower. The fact that the same tribunal is judging both validity and infringement enables the defendant to rely on a "Gillette" defence - "What I am doing is old, so any claim covering it is invalid and any claim not covering it is not infringed" - without having to bother too much which claims do which. Even if a "Gillette" defence is not formally relied on, the judge can bear in mind how far, and in what ways, the invention differs from each item of the prior art when considering the question of infringement, so that the patentee cannot tell one story on validity and another on infringement. These advantages are obvious, but there may be others that are less obvious. An odd phenomenon is that in the United Kingdom the proportion of applications opposed is only about 2%, whereas in Germany it is about 30%. Although some people consider that German examination wastes much time in argument over wording which is of little significance, all agree on its thoroughness, and it therefore seems odd that industry should be so dissatisfied with the result that they go to the expense of opposing nearly a third of the applications allowed. This must involve enormous waste of manpower and may have contributed to the breakdown of their system and the introduciton of deferred examination. I do not think that the reason is that the German opposition achieves much more than the British, bearing in mind that the British grounds include obviousness which is not open to the British examiner. It may be partly that the British claim is interpreted as defining the monopoly more precisely, and competitors find it more economical to avoid infringement than to attack validity. 276 Rapport individuel 54B But I suspect that it may be partly, or even largely, that in the United Kingdom one can wait to be attacked for infringement without sacrificing any tactical advantage as regards attacking validity. And if the infringement attack never comes, as is quite likely if both validity and infringement are doubtful, the potential defendant will be saved the cost of an action. In Germany validity and infringement are, of course, judged by different tribunals (though not in different countries), and it seems to be generally assumed that the United Kingdom is alone in adopting a combined infringement and validity action. In fact, however, at least one other country, France, has in the past had a system which arrives at the same result. With no formal claims the court, or perhaps the expert appointed by the court, decides on the scope and identity of the invention. Thus in effect the action has been a combined infringement and validity action. The same thing may be true of other countries in which I have had no personal experience. In this respect the Common Market patent in its present form will mean an important change in some countries in or coming into the Community, and may serve as a model for others outside the Community. My own view is that it is a change in the wrong direction, and that for the moment we should go no further than the Europatent, which still leaves to national courts the decision on validity (after the conclusion of any international belated opposition). The introduction of the PCT and the Europatent may well give rise to enough problems to occupy the available resources for some time to come, and it would seem prudent to pause at this point to consolidate our position. The Common Market Patent Convention as now proposed is not really a logical unit, and cannot be, until national patents cease and there is an appeal from national courts to an international supreme court. No doubt these changes will come, but with the expected increase of the Community from six States to ten (accepting Benelux as three) it may take a little longer than it would have done. The Europatent Convention now recognizes that in view of national prior claims the claims may have to be different in different countries, but there seems to be no satisfactory solution to this difficulty in the case of the Community patent. As regards the economic clauses, too, it seems anomalous to apply restrictions to patents applied for by the European route or the PCT and not to those applied for by the national route. Indeed, so long as there are national patents, it seems anomalous to prohibit designation of some but not all of the members of the Community, in an application through the PCT or Europatent route. It would seem logical to divorèe the economic clauses from the scheme for a Community patent and apply whatever restrictions are agreed to to national as well as European patents. If they are thought desirable provisions such as those relating to exhaustion of patents might be introduced fairly soon, whereas the Community patent should, in my view, be deferred until the European patent is established and has largely if not wholly replaced national patents in the Community, and until a final appeal from national courts on infringement as well as validity could be entrusted to a European supreme court. 277 Rapport individuel 54 B Summary The EEC Patent Convention should be deferred for the time being, for the following reasons: Its main feature, in which it differs from the Europatent Convention, is that (under Article 75 [1]) it abolishes the trial of infringement and validity in a combined action (as practised in a number of countries) and will result in injustice, delay and waste of manpower. The aim of ensuring that the protection of an invention is uniform throughout the Community cannot be achieved so long as there are national patents. Even the protection afforded by a Community patent may have to differ between one State and another due to differing national prior claims. It is illogical to apply economic clauses (such as exhaustion of patent rights) to Community patents and not to bundles of national patents. It is illogical to prohibit designation of some but not all States of the Community under the PCT and Europatent while the same result can be achieved by national applications. For some years resources will be strained by the PCT and Europatent, and the enlarged Community will take time to settle down. If we wait till there is an appeal from national courts to an international community court, it should be possible to establish a single unitary Community patent revocable as a whole, without separating infringement and validity actions. Résumé La Convention du brevet du Marché commun devrait être reportée pour le moment pour les raisons suivantes: Elle diffère de la Convention du brevet européen, principalement, en ce que (en vertu de l'article 75 [1]) elle abolit la possibilité de juger une action combinée en contrefaçon et en validité (dont certains pays sont coutumiers) et elle donnera lieu à des injustices, pertes de temps et d'énergie. Le but recherché, soit d'assurer uniformément la protection des inventions dans toute la communauté, n'est pas réalisable tant que les brevets nationaux continueront d'exister. Même la protection assurée par un brevet communautaire peut varier suivant les pays par suite des différentes revendications nationales antérieures. Ii n'est pas logique d'appliquer les clauses économiques (tel l'épuisement du droit) aux brevets communautaires et d'en exempter des groupes de brevets nationaux. il n'est pas logique d'interdire la désignation de quelques membres de la communauté, mais pas de tous, en vertu du PCT et du brevet européen, alors qu'il est possible d'arriver au même résultat avec une demande par voie nationale. Pendant quelques années, les ressources devront supporter le poids du PCT et du 278 Rapport individuel 54B brevet européen, et la communauté élargie aura besoin de quelque temps pour s'établir sur ses bases. 7. Si nous attendions que les tribunaux nationaux fassent appel à un tribunal international de la communauté, il serait possible d'établir un brevet communautaire unique, intégralement annulable, sans que l'action en contrefaçon soit dissociée de celle en validité. Zusammenfassung Der EWG-Patentvertrag sollte vorerst zurückgestellt werden, und zwar aus folgenden Gründen: Sein Hauptmerkmal, in dem er sich von dem Europapatent-Vertrag unterscheidet, ist, dass er (in Artikel 75 [1]) die gegenwärtig in einigen Ländern bestehende Möglichkeit abschaffen will, die Patentverletzung und die Patentgültigkeit im gleichen Verfahren zu beurteilen, was zu Ungerechtigkeit, Verzögerungen und Verschwendung von Arbeitskräften führen wird. Das Ziel, den Schutz einer Erfindung einheitlich innerhalb der Gemeinschaft sicherzustellen, lässt sich nicht erreichen, solange es nationale Patente gibt. Selbst der Schutz, den ein Gemeinschaftspatent bieten kann, könnte von einem Land zum anderen unterschiedlich ausfallen, und zwar wegen Unterschieden in den entgegenstehenden früheren Rechten. Es ist unlogisch, besondere wirtschaftliche Vertragsbestimmungen (wie zum Beispiel die Erschöpfung von Patentrechten) auf Gemeinschaftspatente, jedoch nicht auf Bündel von nationalen Patenten anzuwenden. Es ist unlogisch, die Benennung einiger, aber nicht aller Länder der Gemeinschaft im Rahmen des PCT und des Europapatents zu untersagen, wenn man durch nationale Anmeldungen zum gleichen Ergebnis kommen kann. Das PCT- und das Europapatent wird die verfügbaren Mittel eine Zeitlang voll in Anspruch nehmen, und die erweiterte Gemeinschaft wird Zeit brauchen, um sich einzuspielen. Sofern wir zuwarten, bis ein Urteil eines nationalen Gerichts bis an einen internationalen Gerichtshof der Gemeinschaft weitergezogen werden kann, sollte es möglich sein, ein einziges, einheitliches Gemeinschaftspatent zu schaffen, das als Ganzes vernichtet werden kann, ohne die Verletzungs- und die Gültigkeitsklage voneinander zu trennen. 279 Programme à long terme Rapports Long-term programme Reports Langfristiges Programm Rapporte 281 Question 37A Incidence sur les droits de propriété industrielle des règles nationales ou internationales garantissant la liberté de la concurrence Rapport Question 37A Incidence on the rights of industrial property of the national or international provisions guaranteeing free competition Report Frage 37A Einwirkung der nationalen oder internationalen Bestimmungen zur Gewährleistung der Freiheit des Wettbewerbs auf die gewerblichen Schutzrechte Rapport 283 37A Individual Report by Stephen P. LADAS, Treasurer General Exclusive territorial licenses under parallel patents I. The patent law of every country grants to the patentee the exclusive right to use his patented process or to make and sell his patented product. This exclusive right may be transferred by the patentee by assignment or license for the whole of the territory to which the patent law of a country extends or to part of such territory. This is either explicitly so provided by the patent law or such law is construed to that effect. In the United States, for instance, the patent law in Section 261 provides that a patentee "may grant and convey an exclusive right.., to the whole or any specified part of the United States". Thus, the patentee may license exclusively any person to make and sell the patented article or to use the patented process only in a defined territory in the United States'. This is one of the restrictions which might violate the antitrust law, but is possible because of the saving grace of the patent. By the same token, the patentee may respect the exclusive right of a licensee by staying out of the area for which the exclusive license has been granted. The exercise of this right, however, may be limited exceptionally in the United States under United States Antitrust Law. As is well known, in the United States we do operate on two levels: the patent law and the antitrust law. Under patent law, separate patent grants for separate territories are proper. But we also view this matter from the point of view of effects on competition. What may be proper in one instance may not be so in another. If the purpose of the whole arrangement is illegal market division, for instance, by a proliferation of patents enmeshed and forged into instruments of domination of an entire industry or in an arrangement of cross licensing or pooling of patents or with other unlawful restrictions included in the arrangement, the Courts may condemn the terriforial license2. Absent such features, the Courts are not likely to depart from the correct position that a limitation of territory is within the monopoly of the patent grant, and therefore per se lawful, notwithstanding the expressed wish of the Department of Justice to seek to limit this right of the patentee3. Generally, the patentee will resort to a license under his patent for part only of the territory of a State for quite legitimate reasons. He may not have the financial resources or the plant facilities to satisfy every demand for the patented product throughout the national territory, and therefore he may retain part of the territory for himself and 1 This has been so specifically decided in Deering Milliken y. Temp-Resisto Corp. (1958), 160 F.Supp.463; 116 U.S.P.Q. 386, 400; and in United States y. Crown Zellenbach Corp. (1956), 141 F.Supp.1l8, 127. 2 A dramatic illustration of this is United States y. National Lead Co. (1947), 332 U.S. 319, particularly p.328, confirming Judge RIFKIND's opinion in (1946) 63 F.Supp.513. See Chesterfield OPPENHEIM, The Patent-Antitrust Spectrum of Patent and Know-How License Limitations: Accommodation? Conflict? or Antitrust Supremacy? (1971), 15 iDEA, pp.1, 8. 284 Rapport individuel 37A grant a license for another part. Or he may not himself have a manufacturing establishment and he desires to license manufacturers in separate parts of the territory, so that he may be assured that the patented product may be made available throughout the territory, thus increasing his reward. On the other hand, the general principle is that from the moment the patentee has exercised his exclusive right, he can no longer control any further dealing with the product embodying his patent. To refer particularly to a product patent, once the patentee has manufactured the product and placed it on the market, anyone may deal with such product, use it or resell it or transfer it to any part of the territory for which the patent is effective, and the patentee cannot interfere with any such further dealing by the acquirer of the product. This is what is termed in Europe as the "exhaustion of the patent right". It has first been expressed by the Supreme Court of Germany in 19023a: "The effect of the patent resides in the fact that domestically no one except the patentee (and persons authorized by him) may produce the product or place it in the market. Thereby, however, the effect of the patent is exhausted. 1f the patentee produces the product and places it on the market within his right to preclude the competition of others, he has already enjoyed the advantages which the patent grants him and has thus expended his rights. A patent does not grant to its holder the right to prescribe the conditions under which trade with its products is to take place." The Dutch Patent Law, in Article 30 (1), incorporates specifically the exhaustion principle. It provides: "If a product or substance ... is lawfully placed on the market, the buyer and subsequent purchasers do not infringe the patent if they resell, rent, deliver or hold such product for any such use, and use such product for any such use." The British law is also the same in that the purchaser of patented products is able to use and sell such products in any way he chooses, unless he has specific notice of any restriction4. This is also true in civil law countries generally, such as Belgium, France and Italy, although they do not literally recognize the "exhaustion" theory, since in fact they reach in the result the same conclusion in seeking to define the limits of the exclusive right derived from the patent4a. As Mr. SCHATZ, Counsel for the International Patent Institute of The Hague, very cogently put jt4b, the theory of exhaustion "means very simply that any article which has been lawfully manufactured and placed on the market in a lawful manner escapes from that moment from the exculsive right conferred by the patent and is a subject of free commerce". Thus, for instance, the new French Patent Law of 1968, Article 29, lists extensively the exclusive rights of the patentee, and then Article 51 provides that every violation of the specific rights of the patentee as Sa Translation quoted from Ulrich SCHATZ, The Exhaustion oft he Patent Rights in the Common Market (1971) IIC, vol.11, pp.1, 2. TERRELL, Law of Patents, 11th ed. (1965), pp. 262-263. 4a See very interesting discussion on the subject in L'Epuisement du Droit du Breveté, edited by Centre d'Etudes Internationales de la Propriété Industrielle, Strasbourg, Librairies Techniques (1971). This contains expositions and discussion on the legal position in Germany, Netherlands, Italy, France and Belgium with a synthesis report by Prof. A. CHAVANNE. 4b Ibid, p. 127. 285 Rapport individuel 37A stated in Article 29 constitutes patent infringement. Infringement by a seller exists only in case the seller sells an article which he knows to be an infringement6. This is also true in the United States. The patentee or exclusive licensee may not control the patented products after these have been placed on the market in the United States. Purchasers of such products in any part of the United States may resell them anywhere in the United States despite any territorial restriction6. The principle of "exhaustion of the patent right" also applies in the case of a process patent with this difference however. The patented process itself is not brought into the market so that we may conceive of the exhaustion of the process patent as we conceive of the exhaustion of the product patentaa. There are two possibilities. A patentee brings into the market the product directly resulting from the patented process, and which product then is included in the protection of the process patent. In such a case, we have the same situation as in the case of a product patent with respect to the exhaustion of the patent. Or the patentee may make and put on the market a device or apparatus with the use of which the patent process is applied. If the device or apparatus can only be used in the application of the patented process, then it would seem that the patent in the process is exhausted with the marketing of the device. But if the device or apparatus can be used for other purposes as well as for the patented process, then there is no exhaustion of the patent. The patentee retains the right to authorize the use of the patented process. What is said about the exhaustion of the patent right in respect of products made or marketed by the patentee applies also in the case of products made and marketed by a licensee. He cannot have more rights than the licensor patentee. The basic requirement of the exhaustion of the patent right is that the products have been placed on the market by the patentee or by a person authorized by him, for instance a licensee, lawfully, i.e., they have not been stolen from the patentee or they are not infringing copies. Also, there would be no lawful bringing into the market of products by a licensee who has been licensed to manufacture only under the patent but not to sell the manufactured products, for instance a manufacturing agent for the patentee. Sale of such goods would be an infringement of the patentee's exclusive right to sell. The exhaustion of the patent right as such cannot be prevented by any contractual restriction. Thus, the patentee or licensee may sell the products made by him under the patent after extracting a contractual obligation by the purchaser that he will not resell beyond a certain territory in the country. Such a clause is not within the scope of the patent right, and therefore it does not enable the patentee to enforce the limitation Paul MATHÉLY mAnna/es (1969), p.120. United States y. Univis Lens Co. (1942), 316 U.S. 241. In the United States questions do not normally arise as to manufacturing process patents insofar as the use or sale of the product of the process is concerned. When the product is unpatented, the patentee cannot, for instance, fix the price of subsequent sale even though there was manufacture under a process patent. 1f the product is patented, the fact of the process patent does not alter the situation, since exhaustion of the product patent monopoly would occur with first sale of the product. See the above Univis case and also Leitch Mfg. Co. y. Barber Co., 302 U.S. 458, and B.B. Chemical Co. y. Ellis, 314 U.S. 495. 6 286 37A Rapport individuel against third parties by claiming patent infringement7. Whether the patentee may enforce such a limitation against the purchaser himself on the ground of violation of the contract is not a problem of patent law but of contract law. The question will be whether such a contract may be an illegal restraint and therefore unenforceable. II. Thus, the national picture with regard to exclusive patent licenses is clear enough. In the international picture, the question first arises whether the owner of parallel patents for the same invention may grant an exclusive license to a different licensee in each separate country, and confine each of these exclusive licensees to the territory of each such country. So far as the patent law is concerned, this would seem beyond any question. The patentee has an exclusive right to the use of the patent granted to him in country A and an exclusive right to use the patent granted to him in country B, even though it be for the same invention. He transfers his right of exclusive use to a licensee under the patent in country A only. By virtue of this transfer, the licensee has the right to use the specific patent in country A. An attempt by the licensee to import and therefore to exploit the patent in country B exceeds the limits of the license and would be an infringement of the patent in country B, as a similar attempt by a third person in no relationship to the patentee. This position derives from the patent law itself. It is possible that by reserving to himself his own national patent or other foreign patents, the patentee may take advantage of the prohibition that the patent affords against competition by his licensee within the area covered by the patents retained. Also, the licensees in different countries may be kept from competing with each other by each being confined to a specific country. But this is the privilege and special advantage given to the patentee by his patents. So long as each country has its own separate patent law and grants patents under such law, the grantee of a patent in each such country has a separate territorial right and may dispose of it as he chooses. Antitrust law cannot interfere with the exercise of this patent right8. The patentee need not, therefore, extract any contractual promise or undertaking by the licensee that he will not export the patented products outside his country. The import of such a contractual obligation may involve dangers under antitrust law. The licensee then may be restrained from selling in countries where he may have no patent protection, and therefore the covenant extracted from the licensee goes beyond the inherent exclusivity of his patent. It is not an answer to this that the patentee did not have to grant any license at all, and therefore, he can exclude the licensee from any other countries. This would be arguing that the patentee may utilize his bargaining See Ulrich SCHATZ, op. cit., pp. 9-11. Different is the case of a limitation outside the field of the license. The patentee may lawfully restrict the licensee to the manufacture and sale of the patented invention in only one or some of several distinct fields in which it is useful, excluding him from the others. A licensee going beyond the licensed field would be an infringer, and so would be a purchaser from him, buying with knowledge of the facts, So held in the United States, in General Talking Pictures v.Western Electric (1938), 305 U.S. 124. 8 Kingman BREWSTER, Antitrust and American Business Abroad (1958), p.140. 287 Rapport individuel 37 A position as the owner of a patent in order to impose any condition he desires on the use of the licensed patent. The result of such a covenant may be that the country which is affected may attack the agreement. For instance, if imports into the United States or exports from the United States are affected by the limitation on the licensee, the position will be questioned9. If the patentee has parallel patents in a number of countries and extracts a covenant from the licensee in country A that he will not export to the other countries where parallel patents do exist, again there may be antitrust problems arising because, for instance, the patent in country B may be cancelled or may be forfeited, in which case anyone should be free to use the teaching of a patent, and yet the licensee in country A is prevented by the covenant from doing so. However, licensees under parallel patents may wish to have assurances from the patentee that the value of what they receive by the license will not be diminished by the licensor-patentee or by other licensees under parallel patents in other countries. Such a promise by the licensor may affect the power of the patentee to compete with the licensee. The inquiry then is what is the primary purpose of the agreement: is the license an excuse for a restraint by allocation or division of markets, or is the restraint related only to the protection of interests created by the license? Indeed, in an antitrust inquiry into exclusive licenses under parallel patents, it will have to be recognized that the rights of the patentee are compartmented along national boundary lines'0, as a result of which the parties have different rights in each State, which is not the case in an ordinary agreement dividing territories because in such case the parties do not have distinct legal rights in each territory. Nevertheless, the giving of the promise by the patentee to respect the licensee's exclusive rights, with the result that export from the United States is prevented, may call for an inquiry by the Department of Justice, and secondly by the Court, into the surrounding circumstances to ascertain what is the primary intent of the arrangement11. The Courts in the United States tend to consider the cumulative or synergistic impact or effect of restrictions12. Under the German Antitrust Law, Section 20 specifically permits territorial licenses under patents. Paragraph (d) of Section 20(1) considers geographical restrictions within the territory of Germany as within the scope of the patent right. Territorial restrictions as to foreign markets are permitted by paragraph (5) of Section 20 (2), as "obligations of the licensee relating to the regulation of competition outside the areas of applicability of the law"12a. This is also true under the British Restrictive Practices Act, in view of the exemption of Section 8 (4) of the Act. United States y. National Lead Co. (1947), 332 U.S. 319. ° As recognized by the Chief of the Patent Unit of the Antitrust Division of the Department of Justice in the United States. See Richard H. STERN, The Antitrust Status of Territorial Limitations in International Licensing (1970), 14 IDEA 580. 11 Mr. STERN specifies as such surrounding circumstances: the size of the licensor and the licensee in the particular industry; the lines and value of the products involved; the number of patents in the package; the term of the agreement; the presence of cross-licensing; and the presence of other restrictions. ibid., p.584. BOK, Section 7 of the Clayton Act and the Merging of Law and Economics (1960), 74 Harvard Law Review 226. 12a See BEIER, Patent License Agreements under German and European Antitrust Law (1972), IIC, pp. 1, 16, 27. 288 Rapport individuel 37A In Japan, under the Law Relating to the Prohibition of Private Monopoly and the Methods of Preserving Fair Trade, the Fair Trade Commission has issued AntiMonopoly Guidelines which enumerate restrictions in international agreements on patent rights or utility models, in view of Section 23 which exempts acts regarded as the exercise of rights under the Patent Act. The Guidelines include the following as likely to include unfair practices: restraints of the area to which the licensee may export the goods covered by the patent right, subject to the following exceptions: when the licensor has patent rights in the area to which the licensee's export is restricted; when the licensor is selling patented goods in the restricted area in his normal business; when the licensor has granted to a third party an exclusive license to sell in the restricted area. This is a clear recognition of the right of the patentee to grant exclusive patent licenses confining a Japanese licensee to the Japanese territory, under the conditions indicated above which appear quite reasonable. The position in the Common Market with respect to the grant by a patentee of exclusive territorial licenses appears to be as follows. Article 85 of the Rome Treaty does prohibit certain agreements and practices between enterprises, and lists among these: "... (c) the limitation ... of markets" But Articles 4 (2) and 5 (2) of Regulation No. 17 exclude from notification agreements between two enterprises which "have the sole effect to impose upon the purchaser or user of industrial property - namely, patents, ... limitations in the exercise of such rights". Further, the Communication of the Commission of December 24, 196213, dealing with patent license agreements, considers as not coming under the prohibition of Article 85 (I) of the Rome Treaty: "A. Obligations imposed on the licensee, the purpose of which is... (4) the limitation or the utilization of the patent in area" It is true that this refers to an area being a portion of the territory in which the patent is valid, but this should apply as well to separate national areas'4. The real territorial restriction, to which Article 85 of the Rome Treaty refers, is one that goes beyond the mere exercise of the patent right. Thus, if the owner of parallel patents in the Common Market countries should impose on the licensee a covenant that he shall not export to any of the other member countries, then we have a situation where reliance is not placed on the patent right but also on a contractual obligation, and the question may arise as to whether its object or 13 Journal Officiel No.139, December 24, 1962, p.2922. 14 A decision of the Tribunal of Brussels of October 4, 1966, in Notek Electric Co. Ltd. y. Colignon held, in application of Article 85 of the Treaty, that there was no objection to a license by a British firm of its patents in Belgium and Luxembourg only. See Common Market Law Reports (1968), vol. VII, p.119. 19 289 Rapport individuel 37A result is to prevent competition between the Member States. This involves a consideration as to whether the scope of the patents in the member countries is the same both with respect to the content of the privilege and the subject matter, and also a consideration of the validity of the other patents, or the position in case of the earlier lapse of such patents by their normal term or as a result of revocation or forfeiture. On the other hand, if there are no patents in the other countries of the Common Market, the covenant not to export or sell in the other countries may be deemed repugnant to the prohibition of Article 85 (1). The question will then be whether such a restriction is justified under Article 85 (3). Such justification cannot be the theoretical argument that the patentee, by virtue of his privilege under the patent law, could refuse a license and therefore could make the license subject to such limitation. The answer to that is that the patentee is utilizing his bargaining power under the patent to impose a prohibited territorial restriction. A covenant, on the other hand, by the licensor patentee not to make or sell the subject matter of the patent in the licensee's territory may be an inducement to the licensee to make the investment for the working of the patent, but may also be a peg on which to hang the restriction against competition between the State in which the license is granted and the other States of the Common Market in which the licensor operates. In any case, the restriction goes beyond the power of the patent and may even have a more anticompetitive effect than even if no patent existed at all in the particular country. Such an agreement calls for justification under Article 85 (3) of the Treaty upon notification to the Commission. The nature of the patent and of the market involved, the existence of competition between the licensor and the licensee before the agreement was concluded, the primary intent of the parties and the interest of the consumer may enter into the consideration of the restriction. ifi. All of the previous discussion relates to the propriety of the exclusive territorial licenses as between the owner of parallel patents and territorial licensees. We now come to the problem of third parties who may be involved in such situations of exclusive territorial licensees in separate States under parallel patents. It has already been noted that the principle of "exhaustion of the patent right" applies within the territory to which the patent extends. Thus, once the patentee or exclusive licensee has put on the market in country A the patented products, purchasers of such products may resell them in any part of the territory of country A. Are they, however, allowed to also export these products and sell them in country B where the patentee owns a parallel patent, and where he himself or another licensee has the exclusive right to make and sell the products under the patent granted under country B? An attempt has been made to answer this question by making an appeal to the "territoriality principle" in patent law15. The resort to this principle is not really helpful. 15 See Reichsgericht decision in 84 RGZ 370, 375, and subsequent decisions, as reported by Ulrich SCHATZ, op. cit. Also in the Netherlands, see decision of the President of the District Court of Amsterdam May 5, 1964, in Eiochemie GmbH y. Nogepha N.Y., Common Market Law Reports 290 Rapport individuel 37A This principle means simply that the rights derived from a patent are limited to the territory for which this was granted. Thus, the owner of a French patent cannot exercise any rights under such patent, for instance, in Germany. Also, the patent granted in France is only infringed by acts committed within French territory. The problem is different when we are concerned with the importation into Germany of a product made in France by the patentee or under his authority under a parallel patent to that in Germany. Three preliminary questions must be dealt with first. It may often happen that the scope of the patent protection afforded by parallel patents may vary. The claims allowed in the two States may be different (by reason of novelty objections, inventive step requirements, unity of invention, regulations, process or product coverage, etc.). Therefore, a product made in France (to continue the above example) may not be technically an infringement of the parallel patent in Germany. Secondly, the parallel patent in Germany may have been assigned by the patentee, so that the parallel patent is now owned by another party. Obviously, in such a case, there is no question of lawful marketing of any product which is not made and sold by the new owner of the patent in Germany or under his authority. Thirdly, if the imported products were made in a country in which the patentee did not own a patent, these products, if embodying the invention patented in the country of importation, would be infringing the patent in that country. This is clear patent law and has been confirmed as outside the antitrust law by the decision of the Court of Justice of the European Community in the Parke Davis case16. Assuming these questions are cleared up and we are faced with importation by third parties into the territory of country B of products made in country A by the owner of the patent for the same invention in both countries or under his authority by a licensee, may such owner or his exclusive licensee stop importation as an infringement of the patent in country B? It has been maintained that the "exhaustion of the patent right" principle does not apply because this presupposes the "lawful bringing into commerce" by the patentee or under his authority of the product made under the patent, and this occurs only within the territory of the particular country in which the patent has been granted'7. But this begs the question at issue. It is submitted that the answer resides in the nature and function of the patent. The pragmatic approach to patent law is that a patent is granted to an inventor and he is (1965), vol.IV, p.243. In this case, the Austrian owner of a Dutch patent obtained an injunction against the Dutch firm selling a product originating from the plaintiff and marketed in Germany on the basis of the principle of territoriality of patent rights, under Article 30(1) (b) of the Dutch Patent Act. See also decision of the President of the Rotterdam District Court of February 12, 1965, in Merck & Co., Inc. y. Vyvyx N.Y., in Common Market Law Reports (1966), voL V., p.329. See criticism of territoriality principle by KOCH and FROSCHMAYER, in Patentgesetze und Territorialitâtsprinzip im Gemeinsamen Markt (1965), GRUR, Int. 122. 16 Case 24/67, Common Market Law Reports (1968), vol. VU, p.47. 17 For instance, a decision of the Supreme Court of the Netherlands of June 25, 1943, has put it this way: "The territorially limited applicability of the law of patents has, as a result, that the marketing by the patentee on a foreign market does not affect the rights derived from a Dutch patent. Thus, a 'lawful bringing into commerce' within the meaning of Article 30(2) of the Patent Act takes place only if bringing an item into commerce occurs in the Netherlands." Cited by SCHATZ, op. cit., p.14. 291 Rapport individuel 37A given the unique advantages inherent in its grant, not as a reward for his discovery but in order to encourage investment in research, new ideas, and creative efforts for the satisfaction of human needs and for social and economic progress. This encouragement is twofold. It encourages the disclosure of inventions which increases the general fund of technical knowledge, and also stimulates research to find alternative solutions not tributary to the patent, so that the competitive spirit may be fostered. On the other hand, it permits capital and indeed speculative capital responding to risks and ventures to back the introduction of a new invention, to work it out in practice as a concrete product, to bring it into commercial channels on a large scale, and to induce the public to buy it by appropriate publicity and advertising. All of this involves relationships with competitors and with the public in the marketplace, and use of national capital resources, and therefore problems of public interest. Thus, the grant by a State of the advantages inherent in a patent calls for the recognition, reconciliation and satisfaction of interests, claims and demands of an individual and social order. This fashioning of the scope of the rights and limitations of a patent is a task made independently by each State. Such independent determination would be falsified and seriously encroached upon if the exclusive rights granted by a State to the patentee, and through him to a licensee, should be interfered with, and their scope affected by importation of products from another State without the authority or consent of the patentee or licensee. The interests of a State may be adversely affected if the local licensee's investment should be imperiled by the inundation of its market by foreign-made products. Thus, the position is entirely different from that of trademarks applied to products marketed in one country and imported without the authorization of the trademark owner in another country'8. A trademark is merely an indication of source. It is a silent witness testifying that the goods are made under the authority of the owner of the mark. A patent is of an entirely different nature and function. It grants to the owner the exclusive right to make and market a particular product, and this right exists independently in each separate State. Patentees are not generally motivated by any sinister motive in granting exclusive territorial licenses under parallel patents. They are concerned with distribution of industrial locations and streams of commerce which may affect the amount of royalties they may be able to derive. They are often required by the licensees to ensure to them exclusivity of national market in order to enable them to make the investment required for the working of the patent, and to recover their investment. It is for this reason that Article 4bis of the Paris Convention provides that patents granted in the various States for the same invention shall be independent of one another. The general effect of this is that the protection granted by a patent in one contracting country is not affected in any way whatsoever by the exercise of a parallel protection existing abroad. The consent given by the patentee to a licensee abroad to make and sell the subject matter of the foreign patent cannot legally be assumed or presumed to be also a consent with respect to his protection rights in another country. 18 See Bundesgericht Decision of February 29, 1968, in the VORAN case Common Market Law Reports (1971), vol. X, pp. 592, 596. 292 Rapport individuel 37A The theory that the patentee received his "reward" by exercising the exclusive right in country A and therefore cannot claim another reward by exercising an exclusive separate right in country B, and that his protection right was exhausted or consumed by the marketing of the products in country A and such products can now fully circulate in country B, is a theory without any legal foundation whatsoever19. 'y. It should be noted that in the Parke Davis case20, the Commission of the Common Market attempted to have the Court of Justice exceed the limits of the case as brought before it21, and determine that, as a matter of Common Market Antitrust Law, there cannot be separate territorial licenses under parallel patents. Starting from its proposition that Community competition law can impose limitations on the exercise of rights derived from a patent, it argued that "a conifict between national patent law and Community competition law is possible particularly when the patent holder makes use of the right to prevent imports of the patented product from another Member State". Since the law of every State recognizes that the protection of the patent terminates when the patented product is put into circulation, this is so because the patentee has collected his profit from his monopoly when he sold the patented product or collected his royalty where his licensee has put the product into circulation. Thus, neither the patent holder nor his licensee can be prohibited by the patent law "against competition from their buyers". A patent is naturally limited to the territory of the granting State, but "the principle of territoriality as recognized by the national Courts should undergo certain adjustments to make allowance for the Common Market. Thus, a certain use of parallel patents and the resulting partitioning of various protected markets conflict with the most basic objective of the Treaty". And the Commission concluded: "An enterprise which, on the basis of parallel patents, has granted licenses in various Member States, and was using its rights under such patents to prevent trade in the patented products between the Member States concerned, could violate Article 85 (1)22." These views of the Commission were vigorously contested by the Governments of France, the Netherlands and Germany which intervened in this case. France insisted that Articles 36 and 222 of the Treaty sanction any restricted effects on trade between Member States and particularly the partitioning of the market that the national patent laws necessarily entail. Only an "abuse" of such patent rights23 could be condemned. 10 The German Bundesgericht, in the cited VORAN case, refused even to submit the question to the Court of Justice of the Community under Article 177 of the Rome Treaty, since it considered the problem as being solely a question of interpretation or application of national law. 20 Parke Davis Co. y. Probe! and Centrafarm Decision of February 29, 1968, Case 24/67. See text in Common Market Law Reports (1968), vol. VII, p. 47. 21 The case involved the question whether the owner of a Dutch patent could suppress as an infringement of such patent the importation of goods made by a third party in Italy where no patent on a pharmaceutical product could be obtained. 22 The Commission here referred to the decision of the Court in the ConstenGrundig case, Nos. 56 and 58/64. 23 For a full discussion of the Commission's view and the general question of exclusive territorial licenses, see W. ALEXANDER "Article 85 of the EEC Treaty and the Exclusive License to Sell Patented Products" in Nederlands Juristenblad (1967), pp.1167-1177. 293 Rapport individuel 37A The Netherlands also argued that there are in the European Economic Community six national systems of patents and a patent must be applied for in each of them. The exclusive right granted by each implies that the patent holder alone may exploit the invention within its territory, which means that he alone may manufacture, sell or use the invention. The "exhaustion" of the patent right by putting the patented products in the market constitutes a restriction of the exclusive right that has been granted by the particu'ar State, and is therefore limited to the territory for which the exclusive right is granted. Germany also expressed its opinion that Article 85 (1) has nothing to do with the exercise of patent rights granted by autonomous national patent laws, but with agreements and practices referred to in that Article. Nor is there an abuse of dominant position to exercise the exclusive right granted by a patent law. "Because of the autonomy of national patent laws which stems from the principle of territoriality and because the degree of patent protection varies, each patent is valid in the territory of the State which has issued it notwithstanding the protection granted the same invention outside such territory. That is why, in the territory of the State issuing the patent, the patent holder can prohibit third parties from selling the protected products or products manufactured under the patented process, even when such products were lawfully manufactured and offered for sale outside the State that issued the patent." Germany added that the contracting States knew of this situation, and this is the reason they provided for the autonomy of their law in Articles 222 and 36. Because of its effects on the Common Market, efforts have for some time been made to adopt a single European patent law. The Advocate General, Karl ROEMER, in his submissions to the Court, considered the arguments of the Commission and of the other pleaders, concerning parallel patents, irrelevant and beyond the scope of the case at hand. The Court issued its decision in broad terms by placing the question of the patent exclusive rights within the framework of the Treaty. In this connection, all pleaders before the Court, outside the defendants in the infringement action and the Commission of the European Economic Community, denied that Article 85 (1) was applicable and most of the argument dealt with the question whether Article 86 was involved. In its judgment, the Court first noted that, in the absence of unification of industrial property law generally within the Community, the national scope of such laws and the differences between them are likely to create obstacles to the free movement of goods and to competition within the Common Market. These are permitted by Article 36 with the express condition that the restrictions justified by industrial property law, "shall not be used as a means of arbitrary discrimination or as a disguised restriction of trade between Member States". For similar reasons, the Court said, "The exercise of the rights flowing from a patent granted under the law of a Member State does not in itself violate the rights of competition set forth in the Treaty." This particular statement of the Court appears to imply indirectly a position contrary to that advocated by the Commission in its argument with respect to parallel patents. The Court then considered the applicability of Article 85 (1) to patents. It pointed out that Article 85 (1) applies to three categories only: agreements between enterprises, decisions of associations of enterprises, and concerted practices - and to these insofar as they are likely to affect trade between Member States with the object or effect of 294 Rapport individuel 37A altering competition - and deemed that "a patent of invention, viewed by itself and apart from any agreement of which it might be the subject, does not belong in any of the above three categories, but results from a legal status granted by a State . . .". Article 85 could be applicable, the Court thought, if the utilization of one or more patents by enterprises in concert were to result in creating a situation likely to fall within the concepts of agreements, decisions or concerted practices. Nothing of the kind is involved in the case at hand. Next, the Court considered the applicability of Article 86. Here again the Court points out that the situation prohibited by this Article requires a combination of three elements: the existence of a dominant position, the abusive exploitation of that position, and the possibility that trade between Member States may be affected thereby. And the Court concludes, "while a patent of invention does give the holder special protection in one State, this does not necessarily mean that the exercise of the rights thus conferred implies the presence of all three elements involved". It will be otherwise if the utilization of the patent was to deteriorate into an abusive exploitation of such protection. The Court grants that the selling price of a patented product may be a factor in determining whether there is an abusive exploitation; the fact that the price of the patented product is higher than that of the non-patented product does not necessarily constitute an abuse. Later on in the Sirena case24, where the Court stated that "the exercise of the trademark right is particularly apt to contribute to the partitioning of markets and thus to impair the free movement of goods between States", it also added that "the trademark right differs from other industrial property rights in that the things that are protected by the latter are often of greater importance and greater value than the rights deriving from a trademark". In this, the Court was reflecting submissions made by the Advocate General to the effect that the interests which the laws of patents are designed to protect "are deserving of more respect from an economic and human standpoint than are those guaranteed by trademark law" because of the Society's interest in encouraging and protecting persons who are dedicated to further scientific progress and considerable investment. This is a somewhat abbreviated statement with respect to the nature and the function of the patent, as set forth above. V. There has been no more recent decision of the Court of Justice dealing with the relationship of national patent law and the antitrust law of the Common Market with respect to exclusive territorial licenses. The Commission of the Common Market at one time appeared to recognize the legal position as expressed by the Court of Justice that "the national protection of industrial property rights could create obstacles both to the free movement of goods and to the Community competition system". It consequently turned its attention to the conclusion of a Community Patent Convention providing for a single unitary patent for the whole of the Common Market, so as to eliminate the problem created by separate national patent laws. 24 Sirena S.r.I. y. Eda GmbH, Case No.40/70, Decision of February 18, 1971, CCH (1971), p. 8455. 295 Rapport individuel 37A As is well known, the Community Patent Convention now in second draft does ensure free circulation throughout the Common Market territory by the proposed Articles 11 (1) and 23 (2), subject to the transitional stipulation of Article 99(1). These provisions impose the principle of "exhaustion of patent rights" throughout the Community, not on any theory that the principle of territorial limitation of the effects of exhaustion under national law is overruled but merely on the basis of the fact that the Community patent is not a bundle of national patents but a single patent which grants a single patent right for the whole of the Community. Nevertheless, the Commission of the Common Market has not given up its previous position that somehow patent rights cannot be territorially limited. Thus, Dr. SCHLIEDER, Director General of Competition in the Commission of the European Community, recently suggested25 that the Court of Justice has done away with territorial patent rights by its recent decision in the Deutsche Grammophon y. Metro GmbH case26. This suggestion seems unwarranted as a full analysis of this case clearly shows. Deutsche Grammophon GmbH of Germany is a joint subsidiary of Philips and Siemens. It produces gramophone records and distributes them under various marks, including Polydor - sold under a price maintenance system in Germany. The records are marketed abroad through subsidiaries. One of these is the French Polydor S.A., 99.55 % owned by D.G. Although the French company had a license to press records from matrices supplied by D.G., as a matter of fact the Polydor records in question had been made by D.G. and supplied to the French subsidiary who distributed them in France. It is these records that were purchased in France and imported by a wholesale importer of Hamburg and by him sold to defendant Metro who sold them at less than the price maintenance system in Germany. D.G. brought a preliminary injunction proceeding against Metro to prohibit Metro from selling or distributing these records made by D.G. The application for injunction and the decision of the Landgericht of Hamburg invoked Section 85 of the German Copyright Act 1965 which provides that "the manufacturer of a sound recording has the exclusive right to reproduce and to distribute the recording". The Landgericht held that the exclusive right of D.G. to distribute its records in Germany had not been exhausted by the delivery to the French subsidiary. This exhaustion of exclusive sight is provided for in Article 17 of the German Copyright Law: "If the original or reproduction can be brought into circulation with the consent of the person entitled to distribute them in the territory to which the Act applies by means of alienation, their further distribution is permitted." 25 In an address entitled "Recent Developments in Licensing in the European Communities", at the 7th Annual Meeting of the Licensing Executives Society in Puerto Rico, on October 19, 1971. 26 Court of Justice Decision of June 8, 1971, in Case No. 78/70 CCH No.8106 (1971), vol. X, Common Market Reports 631. See also a discussion of the case by an official of the Commission, Helmut SCHROTER, «Zur Rechtsprechung des Europäischen Gerichtshofs auf dem Gebiet der gewerblichen Schutzrechte» in Wettbewerb in Recht und Praxis (1971), p. 356. Also, an article by Dr. H.G. KOPPENSTEINIER, «Urheber und Erfinderrechte beim Parallelimport geschützter Waren» in Aussenwirtschaftsdienst der Betriebsberater (1971), p. 357. It is respectfully submitted that both articles equate all rights of industrial property and copyrights, and fail to note particularly the nature and function of the patent as analyzed previously here. 296 Rapport individuel 37A In the view of the Court the exhaustion would have taken place if a distribution by D.G. had occurred in Germany itself. Therefore, the marketing of the reimported records in Germany was not permissible. Appeal was taken to the Hamburg Oberlandesgericht and it was also asserted that Articles 85 and 86 of the Treaty were infringed. The Oberlandesgericht, under Article 177 of the Treaty, submitted two questions to the Court of Justice, to be stated hereafter, and at the same time set forth contentions of the two parties and its views thereon. Its view was that the delivery of the records by D.G. to the French company was not such "by means of alienation" in Germany within the meaning of the exhaustion principle of Section 17 of the German Copyright Act on the theory that delivery to a wholly owned subsidiary, rather than to an independent party, was not supplying the goods to the general public and that therefore the distribution of the records by the French company in France was the first distribution and this was not in Germany. It is submitted that this theory is pretty artificial and does not stand analysis. If the delivery to the French company was not alienation, then the goods delivered to the carrier for transportation to France remained the property of the German company and it is the German company who was selling its goods in France and it should have been doing business in France and subject to taxation in France. Certainly, this is not what the German company was creating for itself. In any case, the Court should have looked into these factors and also that of the insurance of the goods. Who had the insurance interest and whose loss would it be if the goods were damaged or perished before reaching or after reaching France. As a matter of practical fact, the German company was dispossessing itself of title to the goods as of the time it placed them on the carrier and invoiced the French company. Also, the German company had concluded a license agreement with the French company, thus dealing with it at arm's length as it would deal with an independent sole importer of the goods in France. Therefore, the German company exhausted its "exclusive right of distribution" under Article 85 as it would have exhausted the copyright under Article 17 of the Copyright Law. What was then being reimported into Germany and sold by Metro were the records of the German company on which the exclusive right had been exhausted. These were the genuine records of the original manufacturer. This was not the case of records made by the French company as a licensee, in which case we would have a problem of exclusive territorial licenses under parallel copyright or quasi copyrights. The case, therefore, should have been determined on the basis exclusively of German Copyright law and did not involve any problem of Article 85 of the Rome Treaty, and therefore of interpretation of such Article and eventual effect of such Article on the conflict involved. However, the Hanseatische Oberlandesgericht saw fit to put, under Article 177 of the EEC Treaty, two questions to the Court of Justice: 1. Whether the interpretation of the above sections of the German Copyright Act, whereby a German manufacturer of records can prohibit the marketing in Germany 297 Rapport individuel 37A of records which itself had supplied to the subsidiary in France which is legally separate but economically completely dependent, conflicts with Articles 5 (2)27 and 85 (1). 2. Can the exercise of the distribution right by the manufacturer of records be regarded as abusive if the tied sale price of the records is higher than the price of the same product reimported from another Member State? We need not dwell on question 2 which raised a question of abuse of dominant position under Article 86 of the Treaty. The Court answered this question negatively. With respect to the first question, the Court first pointed out that Article 85 (1) prohibits agreements between enterprises, etc. which may affect trade between Member States, and therefore the exercise of an exclusive right, such as copyright, can come under this prohibition if it is proven to be the object, means or consequence of a cartel agreement - which was not the case here. The Court then considered whether the exercise of a right which does not fulfill the requirements of Article 85 may conflict with other provisions of the Treaty relating to the free movement of goods. This led the Court to look at Article 36 which permits prohibitions or restrictions justified for the protection of industrial property and assumed that this by analogy also applies to copyright. But Article 36 permits such prohibitions or restrictions on the free movement of goods that are justified for the protection of the rights that form the specific object of the property. The prohibition sought by D.G. was not an exercise of the exclusive right of distribution of its records but an arbitrary discrimination or disguised restriction in trade between Member States which is excepted by Article 36. Thus, the Court concluded its answer to the first question thus: "Accordingly in world conflict with the provisions regarding the free movement of goods in the Common Market if a manufacturer of records exercised the exclusive right granted to him by the legislation of a member state to market the protected articles in order to prohibit the marketing in that member state of products that had been sold by him himself or with his consent in another member state solely because his marketing had not occurred in the territory of the first member state" (emphasis added). What indeed Deutsche Grammophon was trying to do was to enforce the "exclusive right of distribution" granted to it by the German Copyright Act with respect to Germany itself, by preventing re-importation and sale in Germany of the original records as distributed by it through its French distributor. Thus, no question of territoriality was involved at all, i.e. a question of records manufactured by a French licensee and being imported into Germany. These were the records themselves made by the German company and which the German company itself shipped to France and which were now re-imported into Germany. It could therefore be truly said that the "right of exclusive distribution" of the German company had been exhausted by its exercise of that right in shipping the records out. Indeed, as Prof. ULMER has pointed out2?a, Article 17 of the German Copyright Law properly applied gives the answer since this Article speaks of the exhaustion of Article 5 (2) came into the picture because the Copyright Law in question was enacted in Germany in 1965, after the coming into effect of the Rome Treaty. Under Article 5 (2) Member States must "abstain from any measures which would jeopardize the attainment of the objectives of the Treaty". 27a GRUR mt. 1970, pp. 377, 379-380. 27 298 Rapport individuel 37 A the exclusive right if the work is placed in commerce - not necessarily in Germany by the person who possesses the exclusive right in Germany. And finally it must be borne in mind that this was a case of a parent and a wholly owned subsidiary, i.e. of a single economic unit and at most the effects of the Court's decision are limited to such a situation28. The Governments of the European States have indeed accepted the position that exclusive territorial patent licenses are proper and lawful by the provision in Article 28 that a European patent may be licensed for the whole or part of the territories of the designated contracting States. In the aforesaid address, Dr. SCHLIEDER boldly asserts that in the Deutsche Grammophon case, the territorial principle has been abolished in the European Community. He states: "The jurisdiction of the Court in the Grammophon case should also influence the assessment of territorial restrictions in license agreements. Up to now, nearly all commentators have jus qfied the admissibility of contractual export prohibitions in patent license agreements on the ground that they did not restrict competition because the patent holder or his licensee could, in any event, ask the Courts to prevent imports of the protected goods from other Member States. "After Grammophon y. Metro, this is no longer true. Even in the absence of an agreement between the patent holder and his licensees or between licensees to split up the market, the Civil Courts from now on will have to refuse infringement actions if the rules on the free movement of goods are violated. "Export prohibitions in license agreements will therefore in normal situations fall under Article 85 (1), as they restrict competition." The above statement of Dr. SCHLIEDER is rather confusing. There are two separate matters: whether a patentee may grant separate exclusive licenses to different licensees in separate States; and whether a patentee may also extract an obligation by the licensee not to export outside his territory. The former clearly is not covered by Article 85 (1) because it is purely a matter of patent law. The latter adds to the inherent right of the patent also a contractual obligation, and this may have to be inquired into, as explained previously. Dr. SCHLIEDER further intimates in the above address that the Commission in the next few months will proceed to issue decisions on patent license agreements, and that its theory on the development of antitrust philosophy on licensing will be one of its priorities. VI. In view of this implied threat that the Commission of the European Community may attempt to declare exclusive territorial licenses under patents as violating Article 85 (1) insofar, at least, as they involve the rights of exclusive licensees under parallel patents 28 At least Dr. KOPPENSTEINER, in his conclusions, intimates this as being an element to be considered. See supra, op. Cit., note (26). 299 Rapport individuel 37A to prevent free circulation of their respective products within the Common Market, it would seem important for the IAPIP to take its position on this question. It may be admitted that there may be circumstances under which agreements relating to the grant of exclusive territorial licenses under parallel patents may involve an illicit purpose, or, as Article 36 of the Rome Treaty provides, may be disguised restrictions of trade between Member States; or such agreements may involve a situation of abuse of a dominating position exercised by a patentee and a licensee being market-dominating enterprises. But in a normal case, prohibition of exclusive territorial licenses under parallel patents could not be legally based either on the patent law or on any acceptable theory of unlawful restriction of competition. It is submitted that the IAPIP adopt a resolution stating its position on this issue. January 1972 Editor's note For those readers who have no knowledge of the rules ofprocedure followed by the Court of the European Communities, a short summary is given of some of the respective provi- sions of the Treaty of the European Economic Community and of the Charter of the European Court (Articles 164, 166,171,177 of the Treaty andArticle 20 of the Charter), for their better understanding of the decisions which are commented on in the above report. The Court of the European Communities is charged with securing the correct interpreration and application of the Treaty. It is assisted by General Attorneys who in full impartiality and independence are to present motivated propositions on the cases lying before the Court. The Court decides by way ofprejudgement on the correct interpretation of the Treaty, and this can be caused by a corresponding request from a court of justice of a member nation. In calling upon the European Court, the national court ofjustice is to serve on it its decision, in which the questions to be answered are made, and which is then dispatched by the chancery of the Court to the parties involved, to the member nations and to the European Commission. They have the right to file a brief or to depose declarations in writing to the European Court. The decision of the Court binds the member nations. Résumé I. En vertu des lois nationales sur les brevets, le breveté a la faculté de disposer de ses droits aussi pour des parties seulement du territoire dans lequel son brevet produit des effets. Ce droit de libre disposition est limité par la législation sur les cartels dans la mesure que la répartition du territoire ne doit pas avoir un but illégal. En outre, le breveté, dès qu'il a exercé son droit exclusif sur le plan national, perd son droit de disposer 300 Rapport individuel 37A à la suite de l'épuisement du droit sur le brevet. Cet effet survient, lorsqu'il s'agit d'un brevet pour un produit, si le produit a été licitement mis sur le marché, et, lorsque l'invention se rapporte à un procédé, si le produit résultant du procédé ou un dispositif susceptible de n'être utilisé que pour l'application du procédé a été licitement mis sur le marché. L'épuisement du droit sur le brevet se produit même dans le cas où, par une clause contractuelle, une limitation du droit de disposer est imposée à l'acquéreur; cette restriction n'est soumise qu'au droit contractuel et elle peut être contraire au droit des ententes. La même situation se présente sur le plan international. Dans chaque pays donné, où le breveté a obtenu un brevet, il peut disposer de ses droits de la manière indiquée. Cependant, il ne peut demander de s'abstenir de délivrer le produit ou le dispositif à des pays exempts de protection sans courir le risque que les pays exclus des approvisionnements ne mettent en doute la légalité de l'accord, une telle convention ne comprenant pas seulement une obligation tirée du droit sur les brevets mais encore un engagement contractuel dont la légalité est susceptible d'être vérifiée à la lumière du droit sur les cartels. Les acquéreurs du produit breveté peuvent-ils être empêchés de le vendre à un autre pays dans lequel un brevet parallèle existe? Trois questions préliminaires se posent, à savoir - si les revendications assurent la même protection du produit dans le pays d'origine et dans le pays de destination, - si le titulaire du brevet dans le pays de destination est (toujours) le même, et - si le produit fabriqué dans un pays étranger sans protection constitue une contrefaçon du brevet national s'il incorpore l'invention brevetée dans le pays d'importation. A supposer que la réponse à ces trois questions préliminaires soit affirmative, alors l'importation du produit ne peut être admise dans le pays de destination en invoquant le principe de l'épuisement du droit sur le brevet. La raison réside dans le fait que chaque pays accorde des brevets en tenant compte de l'intérêt public, celui-ci étant déterminé par l'appréciation et la conciliation de besoins individuels et sociaux. Ce compromis réalisé sur le plan national serait faussé et mis en danger si l'on permettait la libre importation de produits dont, ailleurs, la protection est échue. Normalement, les brevetés n'ont pas d'intentions malveillantes en octroyant, sous des brevets parallèles, des licences exclusives limitées en ce qui concerne le territoire. Iv. Dans l'Affaire 24/67 (Parke Davis contre Probel et Centrafarm), la Cour de Justice des Communautés européennes a décidé, le 29 février 1968, qu'en l'absence d'une protection uniforme de la propriété industrielle dans la Communauté, les droits nationaux pourraient constituer des obstacles à la libre circulation des produits brevetés et au jeu de la concurrence à l'intérieur du Marché commun. Ces obstacles, d'après la Cour, 301 Rapport individuel 37A sont admis en vertu de l'article 36 du Traité de Rome, pour autant qu'ils ne constituent ni un moyen de discrimination arbitraire ni une restriction déguisée dans le commerce entre les Etats membres. La Cour estime que l'application des articles 85, alinéa 1, et 86 du Traité de Rome ne découle pas de la situation légale qu'un Etat prévoit pour des produits d'une espèce déterminée, mais de l'abus d'entreprises dans l'exploitation des droits conférés par les brevets. Cet avis de la Cour de Justice est contraire à celui que la Commission avait exposé, mais il est conforme aux conclusions de l'avocat général et à l'opinion des Etats membres qui s'étaient prononcés en l'affaire. La Cour de Justice européenne n'a pas prononcé de décision ultérieure au sujet de cette question. Néanmoins, la Commission semble être d'avis que la Cour de Justice, en rendant l'arrêt dans l'Affaire 78/70, Deutsche Grammophon contre Metro, a éliminé la restriction territoriale dans l'exercice du droit sur le brevet. Cette opinion paraît dépourvue de fondement puisque, dans cette affaire, il n'a fallu que décider la question de savoir si le titulaire du droit d'auteur a la faculté d'empêcher la réimportation de disques qu'il a fournis lui-même à l'étranger, pour le motif que ce n'est qu'à l'étranger qu'ils ont été mis sur le marché. Eu égard à la possibilité que la Commission pourrait continuer à faire valoir son opinion, il est important que l'AIPPI formule une doctrine. Elle pourrait adopter une résolution ne contestant pas que des licences exclusives limitées en ce qui concerne le territoire et accordées sous des brevets parallèles peuvent, dans certains cas, poursuivre un but illégal ou déguiser la restriction dans le commerce entre les Etats membres, et qu'elles peuvent aussi avoir été accordées en exploitant de façon abusive une position dominante, et exprimant ensuite l'opinion que, dans le cas normal, l'interdiction d'une telle concession de licence sur le plan juridique ne saurait être basée ni sur le droit sur les brevets ni sur une doctrine acceptable sur la restriction de la libre concurrence. Note de l'éditeur Pour que les décisions commentées dans le rapport précédent soient plus compréhensibles à ceux qui ignorent les modalités de la procédure devant la Cour de Justice des Commu- nautés européennes, résumons quelques dispositions y relatives du Traité instituant la Communauté Economique Européenne et du Statut de la Cour de Justice (articles 164, 166, 171 et 177 du Traité et article 20 du Statut). La Cour de Justice a pour rôle d'assurer le respect du droit dans l'interprétation et l'application du Traité. Elle est assistée d'avocats généraux qui, en toute impartialité et en toute indépendance, doivent présenter des conclusions motivées sur les affaires juridiques soumises à la Cour de Justice. La Cour de Justice est compétente pour statuer, à titre préjudiciel, sur l'interprétation du Traité parmi d'autres dans le cas où une telle question lui est soumise par une juridiction d'un des Etats membres. 302 Rapport individuel 37A La décision de la juridiction nationale qui saisit la Cour est not ?fiée à celle-ci à la diligence de cette juridiction nationale. Les questions sur lesquelles la Cour doit statuer y sont formulées. La décision est ensuite notflée par les soins du greffier de la Cour aux parties en cause, aux Etats membres et à la Commission européenne, qui ont le droit de déposer devant la Cour des mémoires ou des observations écrites. Les arrêts de la Cour de Justice ont force obligatoire pour les Etats membres. Zusammenfassung Die nationalen Patentgesetze erlauben dem Patentinhaber, über sein Patentrecht auch für Teile des Territoriums zu verfügen, in welchem sein Patent wirksam ist. Diese Verfügungsgewalt wird durch Kartelibestimmungen insofern begrenzt, als die Aufteilung des Territoriums nicht einen rechtswidrigen Zweck verfolgen darf. Ausserdem verliert der Patentinhaber seine Verfügungsgewalt durch Erschöpfung des Patentrechts, sobald er im Inland sein ausschliessliches Recht ausgeübt hat. Dies ist bei einem Erzeugnispatent dann der Fall, wenn ein Berechtigter das Erzeugnis auf den Markt gebracht hat, und bei einem Verfahrenspatent dann, wenn ein Berechtigter das Verfahrenserzeugnis oder eine zur Durchführung nur des Verfahrens taugliche Vorrichtung auf den Markt gebracht hat. Die Erschöpfung des Patentrechts tritt selbst dann ein, wenn eine Beschränkung in der Verfügungsfreiheit zu Lasten des Erwerbs vereinbart wird; diese Beschränkung unterliegt allein dem Vertragsrecht, und sie kann karteliwidrig sein. Auf internationalem Boden ist das Bild das gleiche; der Patentinhaber kann in jedem einzelnen Land, in welchem er ein Patent erworben hat, in der dargestellten Weise über sein Recht verfügen. Er kann sich indessen nicht versprechen lassen, das Erzeugnis oder die Vorrichtung nicht in das patentfreie Ausland zu liefern, ohne zu gewärtigen, dass die von der Belieferung ausgeschlossenen Länder die Rechtmässigkeit der Vereinbarung in Zweifel ziehen. Denn eine solche Vereinbarung beschlägt ausser einer patentrechtlichen auch eine vertragsrechtliche Verpflichtung, die der Überprüfung auf Rechtmässigkeit unter den Kartellgesetzen unterliegen kann. IlL Können Erwerber des patentierten Erzeugnisses von der Belieferung eines Drittlandes, in welchem ein Parallelpatent besteht, abgehalten werden? Es stellen sich drei Vorfragen, nämlich ob die Ansprüche im Ursprungs- und im Bestimmungsland hinsichtlich des Erzeugnisses den gleichen Schutz gewährleisten, ob der Schutzrechtsinhaber im Drittland (noch immer) der gleiche ist und ob das im patentfreien Ausland hergestellte Erzeugnis das inländische Patent verletzt, wenn es die hier geschützte Erfindung verkörpert. Angenommen, diese drei Vorfragen seien positiv beantwortet, so kann die Einfuhr des Erzeugnisses im Drittland nicht unter Berufung auf den Grundsatz der Erschöpfung des Patentrechts erlaubt werden. Der Grund liegt darin, dass jedes Land Patente unter 303 Rapport individuel 37A Berücksichtigung öffentlicher Interessen erteilt, die durch die Abwägung und Ausgleichung individueller und gesellschaftlicher Bedürfnisse bestimmt sind. Dieser auf nationalem Boden verwirklichte Ausgleich würde verfälscht und gefährdet, wenn die ungehemmte Einfuhr von Erzeugnissen ermöglicht würde, die anderswo verkehrsfrei wurden. Patentinhaber haben normalerweise keine dunklen Absichten, wenn sie territorial beschränkte ausschliessliche Lizenzen unter Parallelpatenten erteilen. In der Rechtssache 24/67, Parke Davis gegen Probel und Centrafarm, hat der Gerichts- hof der Europäischen Gemeinschaften am 29. Februar 1968 entschieden, dass die nationalen Rechte, in Ermangelung eines einheitlichen gewerblichen Rechtsschutzes in der Gemeinschaft, Hindernisse für den freien Verkehr der patentierten Erzeugnisse und den freien Wettbewerb im Gemeinsamen Markt bilden könnten. Diese Hindernisse seien nach Artikel 36 des Römervertrags zulässig, sofern sie nicht als Mittel zur willkürlichen Diskriminierung dienen oder eine verschleierte Beschränkung des Handels zwischen den Mitgliedstaaten darstellen. Die Anwendung der Artikel 85, Absatz 1, und 86 des Römervertrags ergebe sich nicht aus der gesetzlichen Rechtsposition, die ein Staat für Erzeugnisse bestimmter Art vorsieht, sondern daraus, dass Unternehmen den Patentschutz missbräuchlich ausnutzen. Diese Ansicht des Gerichtshofs steht im Gegensatz zu derjenigen, mit welcher sich die Kommission hatte vernehmen lassen, aber in Ubereinstimmung mit dem Schlussantrag des Generalanwalts und der Äusserungen der Mitgliedländer. Es folgte keine spätere Entscheidung des Europäischen Gerichtshofs zu dieser Frage. Dennoch scheint die Kommission die Ansicht zu vertreten, dass der Gerichtshof die territoriale Beschränkung in der Ausübung des Patentrechts durch den Entscheid in der Rechtssache 78/70, Deutsche Grammophon gegen Metro, beseitigt habe. Diese Ansicht erscheint als unbegründet, denn der Entscheid ging in dieser Rechtssache nur darum, ob der Urheberberechtigte die Wiedereinfuhr von Schallplatten, die er selber ins Ausland geliefert hatte, deswegen verbieten dürfe, weil sie erst im Ausland in den Verkehr gelangten. Mit Rücksicht darauf, dass die Kommission ihre Rechtsansicht durchzusetzen versuchen könnte, ist es wichtig, dass die IVfgR eine Meinung bildet. Sie könnte eine Resolution fassen, die zum Ausdruck bringt, dass zugegebenermassen ausschliessliche, territorial beschränkte Lizenzen unter Parallelpatenten u. U. einen rechtswidrigen Zweck verfolgen oder die Beschränkung des Handels zwischen Mitgliedstaaten verschleiern können und auch in Missbrauch einer beherrschenden Marktstellung erteilt worden sein können, dass aber im Normalfall das Verbot einer derartigen Lizenzerteilung rechtlich weder auf das Patentrecht noch auf eine annehmbare Theorie über die Wettbewerbsbeschränkungen abgestützt werden kann. 304 Rapport individuel 37A Bemerkung des Herausgebers Für die Leser, die das Verfahren vor dem Gerichtshof der Europäischen Gemeinschaften nicht kennen, werden zum besseren Verständnis der im obigen Bericht besprochenen Entscheidungen einige einschlägige Vorschriften des Vertrags zur Gründung der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft und der Satzungen des Gerichtshofs kurz zusammengefasst (Artikel 164, 166, 171, 177 des Vertrags und Artikel 20 der Satzungen). Die Aufgabe des Gerichtshofs ist es, die Auslegung und Anwendung des Vertrags zu sichern. Er wird von Genera/an wälten unterstützt, die in völliger Unparteilichkeit und Unabhängigkeit begründete Schlussanträge zu den dem Gerichtshof unterbreiteten Rechissachen zu stellen haben. Im Wege der Vorabentscheidung urteilt der Gerichtshof über die Auslegung des Vertrags, und zwar u.a. auf Vorlegung einer entsprechenden Frage durch ein Gericht eines Mitgliedstaates. Die Anrufung des Europäischen Gerichtshofs erfolgt durch die Zustellung der Entscheidung des nationalen Gerichts, in welcher die zu beantwortenden Fragen formuliert sind, und diese Entscheidung wird von der Kanzlei des Gerichtshofs den beteiligten Parteien, den Mitgliedstaaten und der Europäischen Kommission zugestellt. Diese können beim Gerichtshof Schr (ftsätze einreichen oder schriftliche Erklärungen abgeben. Das Urteil des Gerichtshofs ist für die Mitgliedstaaten verbindlich. 20 305 Question 60C Interprétation des revendications de brevets Rapport Question 60 C Interpretation of patent claims Report Frage 60C Auslegung der Patentansprüche Rapport 307 60 C Finlande Report in the name of the Finnish Group by Berndt GODENHIELM The new Scandinavian Patents Acts of 1967, prepared in close cooperation between Denmark, Finland, Norway and Sweden, contain in Section 39 a provision concerning the significance of the patent claims in determining the scope of the patent. According to the English translation in Industrial Property 1969, page 177, the provision reads as follows1: "The extent of the protection conferred by a patent shall be determined by the terms of the claims. The description may serve as guidance for the interpretation of the claims." Although the Finnish Patents Act of 1943 contained a similar provision, Section 39 of the new Acts is mainly based upon and modeled on Article 8 (3) of the 1963 Strasbourg Convention on the unification of certain points of substantive law on patents for inventions, which has the following wording: "The extent of the protection conferred by the patent shall be determined by the terms of the claims. Nevertheless, the description and drawings shall be used to inter- pret the claims." By drafting the Scandinavian text, the corresponding provision in the draft for a European patent was also taken into consideration. The four Scandinavian countries have thus the same provision concerning the extent of the patent protection. However, infringement cases are handled by the national courts of each country. Even if the judgement is based on the same provision, there can obviously be different interpretations in the different countries. There is no way to control a uniform application of the law, nor to receive guaranties for such an application. To a certain extent a uniform application may, however, be expected through the publication of the court decisions in the inter-Scandinavian review NIR, but the effect of this will obviously be rather slow (usually the court proceedings take several years, and the cases are rather few). The French Patents Act of 1968 is, too, based on the principles of the said 1963 Strasbourg Convention and contains in Article 28 (1) the following provision: «L'étendue de la protection conférée par le brevet est déterminée par les revendications. La description et les dessins servent à interpréter les revendications.» Swiss patent law has already for a longer period earned the experience of applying a 1 The translation is not quite correct; the words "the terms of" do not appear in the original text. It seems that the translation is influenced by the wording of the Strasbourg Convention. 309 Finlande 60 C similar provision (Article 51 of the Swiss Patents Act oft 1954, and Article 5 of the Swiss Patents Act of 1907). The second preliminary draft of a convention establishing a European system for the grant of patents contains in Article 20 (1) the following provision: "The extent of the protection conferred by a European patent shall be determined by the terms of the claims. Nevertheless, the description and drawings shall be used to interpret the claims." At the meeting of the Council of Presidents of IAPIP in Brussels, there was quite a comprehensive discussion on Article 20 of the draft and its possible interpretation and application by courts in different countries. Attention was especially paid to the word "terms" (in the French version "teneur" and in the German "Inhalt"), and the meeting accepted the view that the meaning of the words in the different languages was not the same and that the word therefore should if possible be abolished from the text. But in any case there remains a question of interpretation. If the draft comes into force, the courts of all countries, members to the Convention, have, it is true, to apply the same provision. But as the countries have different traditions as to the interpretation of patents, it seems obvious that the scope of e.g. national patents in different countries granted by the European Patent Office will be determined in different ways. In one country an invention will have a broader scope of protection, in another country a more narrow one. And yet the invention is the same as defined in the uniform claims of the different national patents. Here, the uniformity of the claims for the same invention in different countries is a result of the examination by one single patent office, whereas in the Scandinavian countries, although the granting of the patent is based on similar provisions, the terms of the claims can differ due to the state of the art which the examiner has considered as decisive. But in both cases there is a demand for similar rules for determining the scope of protection in infringement cases. Therefore it seems to be of a considerable interest for IAPIP to examine the interpretation of patent claims in different countries in order to establish a common doctrine on the extent of the protection and the interpretation of the patent claims. All national groups may therefore be asked to report on the legal rules of their country concerned with the interpretation of the claims and of the actual interpretations of the claims by the courts. Expressions such as a broad or a narrow interpretation should thereby be avoided. The circumstances of each case will normally determine whether the interpretation will be more generous or more strict. A true and correct interpretation of the claims is obviously to be aimed at. But what is a true and correct interpretation? In which way shall the description be considered? Shall it be used in all cases, or only if the claims are not clear enough, and when are the claims clear enough? Shall the state of the art, even if not reported in the description, be considered? And what about the use of the invention by equivalents? Especially the last question seems to be rather important. An interpretation which follows the wording of the claims very closely will easily lead to lack of protection against competitors. On the other hand, the extension of the protection to equivalents must depend upon the kind of invention protected by the patent. If it, for instance, refers only to a special combination of well-known elements in a highly developed technical field, it seems that already a slight alteration of 310 60C Finlande the elements leads outside the scope of protection. But there is obviously a rather large scale of different types of inventions, and a patent protection without extension to the use of equivalent means will in many cases be deemed as lack of protection. For the benefit of the industry and the patent system, a real protection of the invention must be guaranteed. As the very few examples already show, there is a lot of rather difficult questions to be solved in connection with the problem of determining the extent of the patent protection. The rule of interpretation in Article 8 (3) of the Strasbourg Convention can only be a guiding principle which must be completed by more precise rules of interpretation. It is therefore proposed that IAPIP should study the question with the aim in view to elaborate a doctrine on the extent of the patent protection and the interpretation of the claims. Sununary In many countries the patent claims are given a decisive significance for the determination of the extent of the patent protection. The principles laid down in Article 8 (3) of the Strasbourg Convention are accepted in i.a. the Scandinavian countries and in France. As the same principles appear also in the Draft Convention establishing a European system for the grant of patents, it seems obvious that there will be a general acceptance of the principle that the extent of the protection conferred by the patent shall be determined by the claims, the description being used to interpret the claims. However, as the interpretation of the claims will be made by the national courts in dif- ferent countries, the rule on interpretation will obviously be applied in different manners, according to a more literal or a more liberal tradition for the interpretation in the various countries. It seems to be of a great interest to the industry that the interpretation of the patent claims should be as uniform as possible. Therefore, the Finnish Group proposes that the question of interpreting patent claims should be studied in order to elaborate a doctrine on the extent of the patent protection and the interpretation of the claims. Some of the problems in connection with this question have been mentioned above; one of the more important problems is obviously that of infringement by equivalent means. Résumé Dans plusieurs pays, on a donné aux revendications une signification décisive pour la détermination de l'étendue de la protection conférée par le brevet. Les principes contenus dans l'article 8 (3) de la Convention de Strasbourg sont acceptés entre autres dans les pays nordiques et en France. Le même principe étant indu aussi dans l'Avant-projet de Convention instituant un système européen de délivrance de brevets, il semble évident qu'on aura une acceptation générale du principe que l'étendue de la protection est déterminée par les revendications, la description servant, toutefois, à interpréter les revendications. Cependant, si l'interprétation des revendications est faite par les tribunaux nationaux des différents pays, la règle sur l'interprétation sera probablement appliquée différemment, dépendant de la tradition plus stricte ou plus libérale dans les divers pays. L'industrie semble avoir un intérêt assez grand à une interprétation aussi uniforme que possible. C'est pourquoi le Groupe finlandais propose que la question de 311 Finlande 60 C l'interprétation des revendications soit étudiée afin d'élaborer une doctrine sur l'étendue de la protection des brevets et l'interprétation des revendications. Quelques-uns des problèmes se rapportant à cette question sont mentionnés ci-dessus; un des plus importants semble être la contrefaçon par des moyens équivalents. Zusammenfassung In vielen Ländern haben die Patentansprüche eine massgebende Bedeutung für die Bestimmung des Umfangs des Patentschutzes erhalten. Die in Artikel 8 (3) der Strassburger Obereinkunft festgestellten Prinzipien sind u.a. in den nordischen Ländern und in Frankreich akzeptiert worden. Weil dieselben Prinzipien auch im Vorentwurf eines Ubereinkommens über ein europäisches Patenterteilungsverfahren vorkommen, scheint es klar, dass man allgemein das Prinzip, dass die Ansprüche den Umfang des Patentschutzes bestimmen, wobei man die Patentbeschreibung zur Auslegung der Ansprüche benutzt, akzeptieren wird. Wenn aber nationale Gerichte in verschiedenen Ländern die Ansprüche auslegen werden, ist es klar, dass man die Auslegungsregel je nach der formaleren oder liberaleren Tradition der verschiedenen Länder nicht auf gleiche Weise anwenden wird. Die Industrie scheint ein grosses Interesse daran zu haben, dass die Auslegung der Patentansprüche möglichst einheitlich wird. Darum schlägt die finnische' Gruppe vor, dass man die Frage der Auslegung untersucht, um eine Doktrin vom Umfang des Patentschutzes und der Auslegung der Ansprüche auszuarbeiten. Oben sind einige Probleme im Zusammenhang mit dieser Frage erwähnt worden; eines von den wichtigeren ist offensichtlich die Patentverletzung durch äquivalente Mittel. 312 Question 61 C Protection des découvertes scientifiques Rapport Question 61 C Protection of scientific discoveries Report Frage 61C Schutz der wissenschaftlichen Entdeckungen Rapport 313 61C Tchécoslovaquie Rapport au nom du Groupe tchécoslovaque par M. K. RYBARIK La question de la protection des découvertes scientifiques est devenue l'objet de réflexions juridiques immédiatement après la Première Guerre mondiale (à partir de 1921); entre les deux guerres, elle a été étudiée et traitée de manière très détaillée. L'AIPPI y a contribué aussi, surtout dans les années 1927 à 1929. La justification éthique de la question, du point de vue du droit, comme la question de la juste reconnaissance des droits subjectifs des auteurs de découvertes scientifiques, a été reconnue en principe comme incontestable. Mais aucun Etat n'a rien entrepris de pratique et de décisif, tendant à une réglementation législative de cette matière. Le temps n'était pas encore venu pour une telle réglementation. Surtout les milieux industriels se tenaient sur la réserve et étaient sceptiques quant à la question de la protection des découvertes scientifiques. Si nous retournons à présent, dans le cadre de l'AIPPI, à la question de la protection juridique des découvertes scientifiques, nous le faisons pour la raison que le temps semble mûr pour une solution. Après la Seconde Guerre mondiale, l'importance de la science pour le développement de l'industrie a tellement augmenté que la science est devenue une force productive essentielle, sans laquelle le développement industriel par lequel nous passons serait inimaginable et irréalisable. Pour ces motifs, il faut régler les relations mutuelles entre la science et l'industrie au niveau des relations juridiques qualifiées. La science exerce une influence directe sur le développement industriel, surtout par l'intermédiaire des découvertes scientifiques. Il est vrai que les découvertes ne résolvent pas directement les questions de la production, mais elles forment les positions initiales et permettent la formation de nouvelles solutions techniques, utilisables déjà directement dans la production. Ainsi se forme un membre intermédiaire qui rend possible le transfert des découvertes scientifiques dans la production industrielle. Ces membres intermédiaires, lesquels rendent possible le contact de la découverte scientifique et de l'utilisation industrielle, constituent déjà depuis longtemps l'objet de la protection juridique (les inventions, les améliorations techniques, le know-how, etc.). On ressent à présent généralement comme une injustice que l'on n'accorde pas de protection juridique spéciale aux découvertes scientifiques, respectivement à leurs auteurs. Ce besoin est tellement urgent que nous ne devrions pas être découragés de rechercher une solution, même par les obstacles parus insurmontables dans le passé. La difficulté de base essentielle réside précisément dans le fait que la transposition de la découverte dans la production industrielle, effectuée par l'intermédiaire de solutions techniques, surtout d'inventions, obscurcit la dépendance directe de l'effet de la production industrielle de la découverte industrielle. Au moment où elle est faite, la découverte scientifique a des conséquences généralement imprévisibles ou uniquement partiellement prévisibles pour la pratique technique concrète ou pour une certaine 315 Tchécoslovaquie 61 C production industrielle. A la naissance d'une découverte, son importance pour la production ne peut généralement être estimée ou prévue que d'une manière générale et non concrète. Un fait qui d'une part occasionne de grandes difficultés pour les réflexions au sujet de la possibilité pratique de la protection juridique des découvertes (c'est-à-dire la difficulté de la rémunération concrète de l'auteur de la découverte par l'utilisation concrète dans la production) permit d'autre part la solution législative du problème indiqué dans quelques Etats à régime socialiste (URSS, Bulgarie, Tchécoslovaquie), dans lesquels le problème de l'utilisation et de la remunération des découvertes scientifiques peut être considéré du point de vue de l'apport au progrès scientifique, technique et productif à l'échelle nationale, c'est-à-dire pas uniquement du point de vue de l'apport pour les entreprises individuelles. Il serait opportun de prêter une attention particulière aux solutions législatives concrètes et à la pratique juridique actuelle dans ces pays dans le cadre des travaux de l'AIPPI relatifs à ce problème. Bien que plusieurs aspects fondamentaux des problèmes soulevés par la protection des découvertes scientifiques aient été traités dans le passé en détail dans le cadre de 1'AIPPI et aussi par d'autres institutions internationales, il serait bien nécessaire - en considérant le développement technique, juridique, social et international, accompli depuis lors - de réexaminer les problèmes fondamentaux, de les considérer au point de vue du développement actuel de la protection de la propriété intellectuelle et de rechercher des solutions adéquates. Nous voyons ces problèmes essentiels surtout dans les questions suivantes: la délimitation du contenu et de l'étendue du concept de la «découverte scientifique», éventuellement sa définition la détermination des découvertes scientifiques, auxquelles la protection juridique spéciale doit être accordée (c'est-à-dire si quelques catégories et, dans le cas affirmatif, quelles catégories de découvertes doivent être exclues de la réglementation et de la protection spéciales) la détermination de l'instrument juridique, par lequel la protection doit être accordée (par exemple le brevet, le certificat d'auteur, le diplôme, etc.) la détermination du contenu et de l'étendue des droits protégés de l'auteur, accordés à l'aide dudit instrument juridique de la protection: des droits personnels de l'auteur de la découverte (la protection de la qualité d'auteur) des droits dispositifs de l'auteur sur la découverte (le droit exclusif d'utiliser la découverte et d'accorder l'autorisation de l'utiliser) des droits patrimoniaux de l'auteur sur la découverte (le droit à la rémunération financière pour l'utilisation de la découverte par une autre personne). A notre avis, les droits personnels devraient poser peu de problèmes, les droits dispositifs en poseront davantage, et la réglementation des droits patrimoniaux sera la plus compliquée et la plus exigeante. (Dans les pays avec une solution législative des découvertes scientifiques, on peut dire, d'une manière très simplifiée, que les droits subjectifs individuels des auteurs sont 316 Tchécoslovaquie 61 C réglés de la façon suivante: Les droits personnels [le droit à la qualité d'auteurl appartiennent exclusivement à l'auteur de la découverte; les droits dispositifs des auteurs de la découverte n'entrent pas en ligne de compte, parce que l'utilisation de la découverte est considérée comme une valeur sociale, appartenant à toute la société, laquelle tout entière et aussi ses membres individuels possèdent le droit d'utiliser la découverte. - Le droit patrimonial: La rémunération provient de fonds publics; elle s'accorde sans que soit attendu l'effet concret de la découverte dans la production. Généralement, on part du principe que chaque découverte scientifique reconnue comme une découverte est si importante pour le progrès technique, scientifique et productif à l'échelle nationale que son utilisation ne peut être supprimée par l'existence d'un droit dispositif exclusif, y compris un droit exclusif de l'auteur d'une découverte, et que la rémunération s'accorde en une seule fois et de manière uniforme pour en tel apport national au progrès.) Nous pensons que de la solution de ces problèmes fondamentaux dépendra également la solution des questions ultérieures, de sorte que la solution complexe de la protection des découvertes scientifiques forme un ensemble logiquement uniforme. Il faut mentionner au moins quelques questions ultérieures des plus importantes: le problème de la durée du droit; le droit doit-il être limité ou illimité quant à la durée? le problème de la possibilité de cession du droit à un autre sujet, et son héritage la question de la nouveauté et la question de la priorité les questions de procédure et la coopération avec les institutions scientifiques au sujet de la reconnaissance de la découverte la question de la rémunération de l'auteur de la découverte. La rémunération doitelle résulter du fait juridique de l'accord du diplôme (respectivement d'un autre instrument reconnaissant la découverte pour une découverte conformément au règlement juridique) ou du fait juridique de l'utilisation de la découverte dans l'industrie, ou doiton employer des fonds publics pour la rémunération des auteurs des découvertes, ou bien des ressources particulières, déterminées à cet objet et obtenues de l'industrie, ou bien doit-on payer la rémunération uniquement des fonds individuels de l'entrepriseutilisatrice? la question des auteurs-employés, c'est-à-dire des découvertes faites en relation avec le travail dans l'emploi. L'énumération des problèmes ne prétend nullement couvrir même les problèmes essentiels; l'intention est uniquement d'indiquer quelques problèmes, lesquels paraissent être très brûlants à première vue, étant donné le stade actuel de la protection des droits intellectuels. Résumé A présent, il faut considérer la question de la protection des découvertes scientifiques du point de vue de la corrélation étroite de la science et de l'industrie, survenue après la Seconde Guerre mondiale, et également du point de vue des nouveaux aspects du développement économique, social et juridique. La réglementation juridique de la protection des découvertes scientifiques est connue 317 Tchécoslovaquie 61 C actuellement dans trois Etats au régime socialiste, l'URSS, la Bulgarie et la Tchécoslovaquie. Il faut prêter attention à leurs réglementations et leurs expériences dans ce domaine. Les problèmes fondamentaux à éclaircir à première vue sont les suivants: I. la délimitation du contenu et de l'étendue du concept de la «découverte scientifique» et sa définition Ia délimitation des découvertes scientifiques auxquelles doit être accordée une protection juridique spéciale le choix de l'instrument juridique à l'aide duquel la protection doit être accordée (le brevet, le certificat d'auteur, le diplôme, etc.) la délimitation du contenu et de l'étendue des droits subjectifs protégés des auteurs de découvertes scientifiques (droits personnels, dispositifs et patrimoniaux). En outre, il faudra prêter attention aussi à quelques autres questions, notamment: la limitation des droits quant à la durée, la possibilité de les céder à un tiers, la question de la nouveauté et de la priorité, les questions de procédure, la question de la rémunération et la question des découvertes faites par des employés. Summary The question of the protection of scientific discoveries is to be considered at present from the point of view of the close correlation of science and industry which has taken place after the Second World War and also of the new aspects of the economic, social and juridical development. The juridical regulation of the protection of scientific discoveries is known at present in three States with socialist system, i.e. Soviet Union, Bulgaria and Czechoslovakia. Attention should be paid to their regulations and experiences in this field. Essential problems to be clarified when first dealing with the matter are as follows: the delimitation of the contents and the extent of the concept of "scientific" discovery and its definition the delimitation of scientific discoveries to which the special juridical protection should be granted the determination of the legal instrument with the aid of which the protection should be granted (the patent, the inventor's certificate, the diploma, etc.) the delimitation of the contents and the extent of protected subjective rights of the authors of scientific discoveries (personal rights, rights of disposal and property rights). Besides that, attention should be paid also to some further questions, especially: the time limit of the rights, their assignability to third party, the question of novelty and priority, the questions of procedure, the question of remuneration and the question of employee's discoveries. 318 Tchécoslovaquie 61 C Zusammenfassung Die Frage des Schutzes von wissenschaftlichen Entdeckungen ist heutzutage vom Standpunkt der engen Verknüpfung der Wissenschaft und der Industrie, zu der man nach dem Zweiten Weltkrieg gelangt ist, und auch unter neuen Aspekten der wirtschaftlichen, sozialen und rechtlichen Entwicklung zu beurteilen. Die rechtliche Regelung des Schutzes von wissenschaftlichen Entdeckungen kennen derzeit drei Länder mit sozialistischem Gesellschaftssystem, nämlich die Sowjetunion, Bulgarien und die Tschechoslowakei. Ihren Regelungen und Erfahrungen auf diesem Gebiet sollte Aufmerksamkeit gewidmet werden. Die bei einer ersten Beurteilung dieser Frage aufzuklärenden Grundprobleme sind: die Abgrenzung des Inhaltes und des Umfanges des Begriffes «wissenschaftliche Entdeckung» 'und dessen Definition die Abgrenzung der wissenschaftlichen Entdeckung, denen der besondere rechtliche Schutz gewährt werden soll die Wahl des Rechtstitels, mit dem der Schutz gewährt werden soll (Patent, Entdeckerzertifikat, Diplom usw.) die Abgrenzung des Inhalts und des Umfangs der geschützten subjektiven Rechte der Urheber wissenschaftlicher Entdeckungen (persönliche Rechte, Verfügungsrechte und Vermögensrechte). Darüber hinaus sollten noch einige andere Fragen untersucht werden, insbesondere der zeitlichen Begrenzung der Entdeckerrechte, deren Ubertragbarkeit auf einen Dritten, die Frage der Neuheit und Priorität, die Verfahrensfragen, die Frage der Vergütung und die Frage der Arbeitnehmerentdeckung. 319 Question 64 C Protection des inventions communes effectuées par des ressortissants de différents pays Rapport Question 64 C Protection of inventions jointly made by nationals of different States Report Frage 64C Rechtsschutz der gemeinsamen Erfindungen von Staatsangehörigen verschiedener Länder Rapport 21 321 64 C URSS Report in the name of the Soviet Group by Prof. M.M.BOGUSLAVSKI The Soviet National Group of IAPIP proposed to include in the work schedule of IAPIP the question of legal protection for joint inventions. In submitting this proposal, the Soviet National Group took into account its urgency and its importance to international cooperation. At a time when the revolution in science and technology is rapidly unfolding, the scientific, technological, and production cooperation between countries belonging to different socio-economic systems, or to one and the same system, is rapidly developing, in particular between the member countries of the Council for Mutual Economic Assistance. The cooperation of the Soviet Union and other socialist countries with the economically and technologically developed Western countries proceeds first of all on the basis of intergovernmental agreements. The Soviet Union has concluded such agreements with France, Italy, Austria, Belgium, Sweden and other countries. Joint research and development of new technological processes and projects is being carried out in compliance with these agreements. I. Joint inventions are created in the course of such cooperation, an invention being considered joint if it was made jointly by citizens of two or more countries, who are the co-authors. Joint inventions give rise to the problems of legal protection of such inventions and of determining the conditions for utilizing the inventions. Specifically, first it should be determined who has the right to such inventions. As a rule, the problem involves inventions that fall under the category of service inventions. Next to be determined is the procedure for filing applications for such inventions, both with the patent office of the country whose citizen the co-author is, and with the patent offices of other countries (questions pertaining to the joint filing of application, participation of patent attorneys, examination of applications for joint inventions, etc.). The problem of choosing a form of legal protection for a joint invention poses certain difficulties, which is explained by the differences existing in the patent legislation of socialist and capitalist countries. The questions arising from the use ofjoint inventions merit special consideration. The rights stemming from the ownership of a joint invention should be enjoyed by the authors jointly. In practice, prior to starting a joint venture, it is often the practice to envisage sharing the profits that can be had from a direct or indirect realization ofjoint inventions or other results of joint undertakings. 2. The CMEA member countries have accumulated a certain experience in solving legal problems pertaining to the protection and utilization of joint inventions. As the comprehensive program of socialist economic integration is being fulfilled, the number 323 URSS 64 C ofjoint inventions grows. By the right to a joint invention, the CMEA Member States usually understand the following: - the right to use this invention within the country; - the right to export the articles manufactured with the aid of this invention; the right to patent the invention in the third countries; - the right of reassigning the invention to third countries. In realizing these rights, as well as in solving all other problems pertaining to joint inventions, the principle of equality of parties is strictly adhered to. Determination of conditions for joint use of joint inventions, created by the citizens of CMEA Member States, is closely linked with determination of the amount of remuneration to which authors of joint inventions are entitled. The creation of joint inventions in international research institutes, international design centres and other international organizations presents a special case, in which it is necessary, in particular, to decide, whether the international organization itself is entitled to the rights stemming from the invention, or it is the members of the organization that are entitled to them (again, either all of them, or only those members whose citizens are the inventors). 3. Only certain questions concerning joint inventions are mentioned above. When viewed on a broader scale, the joint inventions should include all inventions created by the citizens of different states, rather than the inventions made in the course of research envisaged by international agreements or by contracts involving joint research programs and concluded between the organizations and firms of different countries. Of special interest is, in our opinion, the study of practical solution of these problems by the organizations and firms of different States, as well as the regulations on joint inventions envisaged by the legislation and international agreements, and by the charters of international scientific and other organizations. It is considered advisable for the national groups of IAPIP to submit reports following a certain unified questionnaire, and to formulate generalizations covering the practice of solving the questions arising from joint inventions, as well as to advance their proposals. At the next stage, a working group could prepare recommendations based on these proposals, which would be conducive in solving these problems and thus be instrumen- tal in further development of international cooperation in the realm of science and engineering. Summary The urgency of the subject is determined by the importance of developing international scientific and engineering cooperation. In the process of such cooperation are made joint inventions, the latter being understood as inventions made by citizens of two or more countries. The study of practical solutions of the problems arising from the legal protection, the use of joint inventions by firms belonging to different countries, and the regulations of legislation and international agreements governing these 324 64C URSS questions, as well as the statutes of international, scientific and other organizations, etc., would be interesting. The national groups within the IAPIP could deliver reports made on the basis of a certain unified questionnaire, on the basis of which they could advance their proposals and opinions. As the next stage, the IAPIP could prepare its recommendations which would be conducive in solving the problems raised, thus furthering the development of international cooperation. Résumé L'actualité de ce thème est déterminée par le développement de la coopération scientifique et technique internationale. Au cours de cette coopération, on crée des inventions communes sous lesquelles on entend des inventions réalisées par des citoyens de deux ou de plusieurs pays. L'étude de la solution pratique des problèmes de protection légale et d'utilisation des inventions communes par des firmes de différents pays, des règlements de la législation et des contrats internationaux relatifs à ces problèmes, des règlements des statuts des organisations internationales scientifiques et autres, etc., présente de l'intérêt. Dans leurs rapports rédigés d'après un questionnaire commun, les groupes nationaux pourraient donner leur avis en se basant sur cette généralisation. Leurs réflexions pourraient servir de base pour la préparation par l'AIPPI, à une étape ultérieure de l'étude du problème, de recommandations qui contribueraient à la solution de ces problèmes et par cela même au développement de la coopération internationale dans l'avenir. Zusammenfassung Die Aktualität des Themas wird durch die Bedeutung der Entwicklung der internationalen technisch-wissenschaftlichen Zusammenarbeit bestimmt. Während dieser Zusammenarbeit werden gemeinsame Erfindungen geschaffen, unter welchen man die Erfindungen versteht, die von den Angehörigen zweier oder mehrerer Staaten gemacht worden sind. Ein grosses Interesse stellt das Studium der Praxis der Lösung von Fragen des Rechtschutzes und die Verwendung von gemeinsamen Erfindungen durch die Firmen verschiedener Staaten, der Bestimmungen der Gesetzgebung der internationalen Verträge über diese Fragen, der Statusbestimmungen der internationalen wissenschaftlichen und anderer Organisationen usw. dar. Die Landesgruppen der lVfgR können in ihren Vorträgen gemäss einem bestimmten einheitlichen Fragebogen auf Grund eines solchen Résumé ihre Überlegungen äussern. Auf Grund dieser Überlegungen könnte die IVfgR in der nächsten Etappe des Studiums der Frage Empfehlungen vorbereiten, die die Lösung dieser Fragen und damit die weitere Entwicklung der internationalen Zusammenarbeit begünstigen. 325 Annexe Appendix Annex 327 Latin American economic integration and indusfrial property by S.P. LADAS The idea of regional economic integration has been a long-standing aim in Latin America, a region comprising nearly 250 million people and with prospects of the population rising to 300 million by the end of the seventies. The realization of this goal of integration is still hindered by many factors, political, economic but also physical and geographic. Some of the obstacles appear almost insurmountable, and this led a number of Latin American countries to form particular groups with the view to dividing the task and finding subregional solutions. I. The first process of this effort was the Central American Common Market created by a series of treaties, declarations and protocols starting with the Treaty of Free Trade and Central American Economic Integration signed at Tegucigalpa, Honduras, on June 10, 1958'. This is a Common Market joining together five small Latin American republics with an area about the same as France, but with a total population of 13 mil- lion people, seeking to accomplish at least economic integration after more than hundred years of unsuccessful attempts to unite the five countries politically. The effort has been successful as it has given a great incentive to economic development through the establishment of many new industries and a very great increase of trade between the Member States. It is this economic development that gave rise to the recognition of the importance of adequate trademark protection for trade and industry. Manufacturers and traders ready to export to the member countries were almost unprepared trademarkwise to participate. This situation created interstate trademark wars in view of the legal principle in force that registration grants title. There were three possible courses open: adherence by Costa Rica and El Salvador to the Pan American Trademark Convention of Washington of 1929; adherence of all five countries to the Paris Convention; or the conclusion of a Central American Trademark Convention. lt is the third course that was chosen. Nothing has been done yet about patents because the five countries have a small degree of industrial development and patents are scarce - hardly 1000 patents were in force in all five countries in 1963. The Central American Convention for the Protection of Industrial Property, concluded by the five States, was signed by them in San José ort June 1, 1968. It was prepared by SIECA, i.e. the Permanent Secretariat of the Treaty for Central American Economic Integration. It is a long text of 238 articles, containing separate parts (titles) on trademarks, commercial names, advertising slogans, indications of source or appellations of origin and unfair competition in matters of industrial property. All of these are to be found in Instrumentas J?elativos a la Integraciôn Economica de Anierica Latina, 2nd ed., published by Instituto para la Integración de America Latina (INTAL) B.I.D. 1 329 Under Article 237, the Convention was to be submitted for ratification in each contracting State, and ratifications were to be deposited with the Secretary General of the Organization of Central American States. It was to enter into effect 8 days after deposit of ratification by three States, as between such States. Under Article 230, upon the entry into force of the Convention, the national laws of the contracting States on subjects covered by the Convention will cease to be effective. The Convention has been ratified so far by Costa Rica and Nicaragua. It is awaiting ratification by at least one more of the three remaining signatory States. There is no question but that the Convention unifies the substantive and procedural law on the acquisition and enforcement of rights of industrial property in the Central American republics. It includes long and detailed procedural regulations, but it retains the Trademark Offices existing in the contracting countries. With regard to trademarks, the following provisions of the Convention may be particularly noted: J. A broad definition of trademark is given, but specific exclusions are listed. Marks are classified into manufacturers' marks, merchants' marks and service marks. Registration of marks is made compulsory for chemical, pharmaceutical, veterinarian and medicinal products and foodstuffs. Property in a trademark is acquired by registration in conformity with the Convention. It must be applied for by persons established in the contracting countries in the State where the applicant is established. Such application gives rise to a right of priority of 6 months for filing applications in the other contracting States. The use of trademarks may be licensed, and the license must be recorded to be effective against third parties. The international classification is adopted under this law. The Convention also provides that commercial names must be registered, and property in such names is also acquired by registration only. The same is true of advertising slogans. Unfair competition is considered the undue appropriation of the advantages granted by trademarks, commercial names or slogans to the prejudice of the owner thereof, or of the consumer. Article 66 of the law enumerates various acts deemed to constitute unfair competition, but these generally refer to acts relating to registered trademarks, names or slogans. There is no provision, therefore, for suppressing the imitation or unauthorized use of anything which is not covered by registration. With the exception of the specific advantages granted by the Convention to enterprises located in the five contracting States, the general provisions are applicable also to marks originating in non-contracting countries. However, application for marks originating in non-contracting countries must be accompanied by a certified copy of home registration or by a sworn notarial declaration of adoption of the mark in the country where the applicant possesses an establishment with respect to the goods 330 covered by the trademark application. The same requirement of prior registration or declaration of adoption is made for the registration of commercial names and slogans. The Convention requires, prior to grant, examination by the Registrar that the mark, name or slogan is in conformity with the provisions of the Convention. After such examination, the mark is published for opposition which may be filed within 2 months. The opposition is decided by the Registrar in each country. There is a transitory provision in the law that existing registrations of trademarks, commercial names or slogans in the five countries remain effective and are governed by the old law. However, as soon as such registrations are renewed, the Convention becomes applicable. II. The second effort at economic integration commenced with the Treaty establishing a free-trade area and instituting a Latin American Free-Trade Association (LAFTA), signed at Montevideo, Uruguay, on February 18, 1960. This was developed further by the project of a complete Latin American Common Market contemplated by the American Presidents, at their meeting in Puenta del Este, Uruguay, in April 1967, to be created in the period 1975 to 1980. The LAFTA Treaty was signed originally by Argentina, Brazil, Chile, Mexico, Paraguay, Peru and Uruguay, all of which deposited their ratifications on May 2, 1961. The Treaty was subsequently acceded to by: Colombia Ecuador Venezuela Bolivia September 30, 1961 November 3, 1961 September 1, 1966 January 31, 1967 Thus, it combines all of the ten Spanish- or Portuguese-speaking South American States and Mexico. This Association functions through its "conference" of the contracting States and a permanent Executive Committee. A very full exposition of the purposes, the means and the procedures followed for the realization of the ultimate goal was given by the Executive Committee to GATT2. The Conference of the Association which met in Bogota on December 8, 1964, adopted a very full program of objectives to be put into effect, centered around an equitable distribution of the results of the integrated process and the ensuring of equitable conditions of competition. This is Resolution 100(1V). Its paragraph 24 instructed the organs of the Association to give special attention to: "4. Preparation of homogeneous regulations to govern intellectual property and industrial property (trademarks and patents)." A recommendation was also included for bringing together the Chiefs and Directors of National Patent Agencies or Offices at annual meetings for the exchange of experiences and gradual arriving at bases of effective coordination. 2 Inter-American Institute of International Legal Studies, Instruments Relating to the Economic Integration of Latin America. 1968, pp.245-299. 331 In pursuance to this Resolution, the Executive Secretariat of LAFTA requested Dr. Cleandro P. CHEDUFAU of Argentina to prepare a comparative study of the industrial property legislation in the LAFTA countries. This was prepared and submitted in December l967. The report covers the eleven States of LAFTA. The study proceeds by tabulations relating to particular points of law to indicate the similarities and differences in the trademark and patent legislation of these States. There is nojuristic or other evaluation of the legal differences and no suggestions from the comparative law point of view as to what would be the proper basis for harmonization. Then the study proceeds to describe the successive Inter-American Conventions on Industrial Property and their present status from the point of view of ratification or accession by the American States. There follows a brief analysis of their basic principles. Apparently, the purpose of Dr. CHEDUFAU was merely to describe the conflicts existing from the disparity of law and treaties in the member countries of LAFTA and not to pass a value judgment on what exists. However, Dr. CHEDUFAU proceeds4 to answer the question whether it would be possible to conclude a new treaty between the LAFTA States which would satisfy all these States, and his answer is in the negative based on past experience. He also points out that the problems of developing countries, such as foreign remittance, exploitation of patented inventions, use of trademarks, registration of licenses, etc., are problems of local legislation rather than treaty stipulations. The LAFTA States may be inspired, he thinks, by the Model Laws on Patents and Trademarks prepared by BIRPI for the formulation of uniform laws, and otherwise proceed to accede to the Paris International Convention to which Argentina, Brazil, Mexico and Uruguay, among the LAFTA States, are party. He believes that this Convention, by its stipulations, affords the essential guarantees for the investment of capital required for economic development, while at the same time allows substantial freedom to national law. Following the submission of this report, the Executive Committee of LAFTA called a meeting of Chiefs of the Patent Offices of LAFTA countries in May 1969. There were present at this meeting only Patent Officials of Brazil, Colombia, Chile, Mexico, Uruguay and Venezuela. Discussion bore on several subjects including particularly: industrial Property and Regional Economic integration Possibility of a LAFTA International Agreement for the grant of Uniform Rights to owners of Industrial Property in the countries of the region Study of advisability of acceding to existing International Conventions, such as the Paris Convention On the first question particularly, it was agreed that there is no incompatibility between industrial property and regional economic integration and that appropriate regional arrangements may assist such integration. There were differences of opinion, however, on many points of the discussion, and the meeting adopted a resolution for submission This was published by OAS in 1968 under the title Prop iedad Industrial en la Asociación Latino Americana de Libre Coniercio. ' See pp.78ff. See Final Report, Doc. ALALC/MAP/I, Informe May 8, 1969. 332 to the permanent Executive Committee of LAFTA that it should convene a Group of Study to consider particularly the problems arising from the national regime of industrial property on the effective application of the program of economic integration. The Executive Committee, acting upon this resolution of the Chiefs of Patent Offices, adopted Resolution No.1896 to convene the Group of Study. It specified that the Group of Study should give preferential attention, as a first step, to the following problems deemed to be both basic and practical: The problem of confusion of distinctive signs or trademarks The transfer of rights of industrial property with special reference to restrictive territorial licenses The forms and consequences of the extinction of rights of industrial property The protection of well-known marks and marks of high reputation The suppression of unfair competition The possibility of a regional agreement for the LAFTA countries As will be noted, the attention of the Executive Committee was directed not to the question whether the exercise of industrial property rights may impede economic development, but rather whether conflicting rights in industrial property may put obstacles to the free movement of goods in the Latin American Common Market, i.e. the issue which has been of concern to the European Economic Community since its creation in 1957. The Executive Committee met again on June 30, 1970, and, within LAFTA's system, it allocated to the above Resolution what is known as Priority B, which means that the work of the proposed Group of Study should be completed by 1980. Because of this priority allocation, 110 steps appear to have been taken yet to organize the Group of Study. ifi. In the meantime, the Organization of American States took over the same problem for the whole Organization. Its General Assembly, meeting in San José, Costa Rica, on April 23, 1971, adopted a resolution entitled "Revision, Updating and Evaluation of Inter-American Conventions on Industrial Property", approving a report presented to the Assembly by the Inter-American Juridical Committee. The story of this is as follows: The inter-American Council of Jurists, meeting in San Salvador in l965, adopted a resolution urging the Department of Legal Affairs of the Pan American Union to undertake a comparative study of the laws and administrative practices of the Member States on the subject of industrial property. Voicing this resolution, the Inter-American Juridical Committee8 in its regular meetText of Resolution No. 189 issued by LAFTA, Comité Ejecutive Permanente, September 23, 1969, received through the kindness of Dr. VEEIRA, Legal Counsel for LAFTA. See Doc, CIJ-77 published by OAS General Secretariat, 1965. 8 This is a special commission or agency that has an independent status within the OAS and collaborates with the OAS Council and the General Secretariat. Professor William S. BARNES is the United States member on this Committee. 333 ing, July to October 1966, adopted its own resolution9 and appealed to the Council of the OAS to act on this matter. Apparently, no action was taken by the Council then. The Inter-American Juridical Committee at its next meeting in 196710 called attention again to the fact that the two economic integration movements being carried out in the hemisphere (LAFTA and the Central American Common Market) presuppose substantial legal changes within the countries participating in these movements, and that this makes it strongly inadvisable to shelve so important a topic. The Committee reviewed the inter-American efforts at, and the status of, the international protection of industrial property in America, also the worldwide system of protection through the Paris Convention, and noted that: "Because of the technical and political characteristics of the problem, preparation of useful inter-American action for the protection of industrial property goes beyond measures that are strictly juridical." The Committee felt no optimism for uniform legislation or harmonization or for effective inter-American agreements and concluded again with a request to the Council of the OAS to consider the convening of an inter-American specialized conference composed of experts. Finally, the Inter-American Juridical Committee, making use of the power conferred upon it by Article 106 of the Charter of the OAS, prepared its own Report at its meeting in Rio de Janeiro on March 12, 197111. This is a document of major importance in itself, and also because the resolution proposed at the end of the Report was adopted by the Assembly of the OAS in San José on April 23, 197112. The Report of the Inter-American Juridical Committee, contrarily to the Report of Dr. CHEDUFAU, after reviewing the worldwide system and the inter-American system of international protection of industrial property, proceeds with a very vigorous evaluation of the Inter-American Conventions13. It finds that the Inter-American Conventions have grave deficiencies: They deal with the protection of rights but not with other interests connected with the legal system of industrial property. The degree of technological inferiority of Latin American countries makes them importers of prod- ucts and techniques invented abroad, and the monopolistic protection afforded by domestic and international legal regulation benefits mainly foreign countries, particularly because the privilege inherent in a patent is very often transformed into an exclusively commercial monopoly, obviously against the public interest, without allowing the importing country the advantages of a technological contribution. While the Report recognizes that despite this criticism, "thanks to the incentives derived from the trade monopoly, Latin American countries received the benefits of foreign technology", the positive balance has been "a marginal by-product from the use of foreign patents". The main target of these countries is rapid economic development, and the transfer of technology from more highly developed countries is essential Published Doc. CIJ-86 by the OAS General Secretariat, 1967. '° Published as a pamphlet, Doc. CIJ-91, by the General Secretariat of OAS, March 1968. OAS Doc.OEA/Ser.P, AG/Doc.136 of April 8, 1971, bearing title Report on Revision, Updating and Evaluating of Inter-American Conventions on Industrial Property. 12 Resolution 51, OEA/Ser.P, AG/Doc.171 rev. 1. 13 See pp.11ff. 334 in the process of industrialization. In this respect, the Inter-American Patent Conventions in regulating only the protection of industrial property rights in an exclusive manner "are continuing to maintain a de facto inequality between the countries of greater technological development which are exporters and those with an incipient technology which are consumers". What is needed, then, is to compensate for this evident imbalance in the benefits of the Conventions by establishing a legal system which will promote and facilitate a more active transfer of technology. How could this imbalance be corrected? By a Convention or Conventions dealing with several new topics which are listed hereinafter. Also by creating and maintaining permanent bodies of a deliberative, executive and administrative nature, establishing a regional organization responsible for a continuing revision and improvement of legal instruments and policies. A specific gap of the Inter-American Conventions is indicated to be the omission of legal protection and transmission of technical knowledge, i.e. know-how. Without this body of information and practical experience, the mere possession of the knowledge of patents "would be entirely useless". Above all, the developing countries want to be sure that the accessibility of patents is accompanied by the essential know-how, so that the transfer of technology may be effective. "Otherwise, the protection accorded by the patents would be nothing but a commercial privilege of scant benefit to the development of the importing country." The Report then refers to the recommendations made by the Committee since 1966, the studies carried out on the industrial property system by subregional organizations, such as the Andean Group, and to the emphasis given to the transfer of technology to developing countries in the Patent Cooperation Treaty of 1970, and concludes that it is urgent to convene a meeting of Government Experts on industrial property and on the application of technology to development, for the purpose of determining the policies of Governments on this subject. It recommends that such group of experts give priority consideration to eleven topics that it sets out. The General Assembly of the OAS, by its Resolution of April 23, 1971, resolved to convoke such a meeting of Government Experts to give priority consideration to precisely the list of topics suggested by the above Report of the Inter-American Juridical Committee. These topics are: 1. Rights and obligations deriving from patents: Measures designed to prevent the abuse of rights Obligations of patent holders to exploit their patents industrially, either directly or indirectly Terms for the initiation of exploitation 2. Duration of patents 3. Juridical status of patents of confirmation or revalidation 4. Conditions and exceptions for the granting of patents (possible restrictions with regard to certain products for human use, such as medicines and foodstuffs) 5. Possibility of preparing a standard law on patents 335 Possibility of establishing an American regional patent, similar to that of the European Patent Community or of the African and Malagasy Organization Institution, organs and standards to be established to foster and promote the transfer of technology to the developing countries of America Possibility of establishing an Inter-American Union with the necessary organs to ensure cooperation for the protection of industrial property and for its improved utilization in the technological development of the Member States Structure and functions of the Inter-American Union for the protection of industrial property. Subregional organs of the Union Services the Union might offer to Member States (the listing of services that such a Union might offer reads like a Latin American UNIDO) Means of fostering and promoting the transfer of technical know-how, while at the same time guaranteeing adequate protection of its secrecy The Resolution of the General Assembly requests the Inter-American Juridical Committee to prepare on the basis of the conclusions of the above group of experts, one or more draft Inter-American Conventions to be submitted to the Organization of American States. The General Assembly will then convoke an Inter-American Specialized Conference on Industrial Property to consider the drafts prepared and to adopt the Convention or Conventions that it deems advisable, it being understood that such Convention or Conventions shall not affect any subregional Agreements or Conventions to which any Member States may be parties. According to the writer's information, the OAS General Secretariat has not taken any action as yet to organize the meeting of the Government Experts contemplated by the Inter-American Juridical Committee and by the Resolution of the General Assembly of the OAS. Iv. Impatient with the delays of both LAFTA and OAS, a group of Latin American countries, the so-called Andean Group, and certain isolated countries have already taken action in the direction indicated by the Inter-American Juridical Committee. On May 26, 1969, the Governments of Bolivia, Colombia, Chile, Ecuador and Peru concluded the so-called Cartagena Agreement or Andean Subregional Integration Agreement. The purposes of this Agreement, as its title indicates, are to promote economic integration of the region and to establish conditions favourable for converting LAFTA into a Common Market. The Agreement covers several matters, such as Harmonization of Economic Policies, Coordination of Development Plans, Industrial Programming, Liberalization of Trade between Member Countries, Common External Tariff, Common Agricultural Policy, Physical Integration, Coordination of Financial Policies, and Special Treatment for Bolivia and Ecuador. Certain time limits are set for actions to accomplish particular objectives. The member countries undertook to immediately initiate a process to coordinate their development plans in specified sectors. Provision is made for adherence by other Latin American countries. 336 The Agreement establishes two principal organs: the Commission and the Board. The Commission is the Supreme Organ and is composed of representatives from each of the contracting countries. The Board submits proposals to the Commission. The Commission has defined duties and powers. One of these is to formulate the general policy under the Agreement and adopt whatever measures are necessary to attain its objectives. Another duty is to see that the obligations arising out of the Agree- ment are harmoniously carried out. It meets three times a year. The Commission acts through so-called decisions. One of the sectors in which coordination of development plans and harmonization of economic policies (Article 26) is to be carried out is that covered by Article 27. This reads: "Before December 31, 1970, the Commission shall, at the suggestion of the Board, approve and submit to the member countries for consideration a Common Policy on the treatment accorded foreign capital and, among other things, on trademarks, patents, licenses and royalties." "The member countries hereby undertake whatever steps are necessary to put this policy into practice within the 6 months following its approval by the Commission." It is in pursuance to this Article that the Commission issued its Decision No.24 dated December 31, 1970. This deals generally with the treatment of foreign capital. Under Article 5, every member country is to have a body or organism for registration of foreign capital or investment, and under Article 6(f), this organism shall "authorize license agreements for use of imported technology and for exploitation of trademarks and patents". Thus, license agreements will require approval and registration by such a national organism. Article 18 indicates the policy to by followed in approving such licenses. It provides that "all contracts for importation of technology and for patents and trademarks must be examined and submitted for approval to the corresponding organism in the respective member country, which must evaluate the effective contribution of the imported technology through an appraisal of its probable usefulness, the price of the goods which will incorporate the technology or other specific forms of evaluation of the effects of the imported technology". In this Article as well as in subsequent ones, the term "technology" is used sometimes in the narrower sense of technical know-how and sometimes in the broad term which includes unpatented as well as patented technology. It is apparently used in the narrow sense of technical know-how in Article 19 and probably in Article 21. Article 19 purports to specify certain essential requirements for any license agreement for the importation of technology. These requirements are: that the manner of transfer of the imported technology must be identified in the agreement; that the contractual value of each of the elements involved in the transfer of technology must be indicated iii a manner equivalent to that used for registration of direct foreign investments; 22 337 3. the duration of the agreement must be indicated. Thus, the reality of the transfer of know-how, the value of its elements or parts, and the duration of the use of the know-how by the licensee are necessary factors for considera- tion if approval of the agreement is to be given. Article 21 adds that intangible techmeal know-how may call for payment of royalties subject to prior authorization of the competent State organism, but it may not be computed as a contribution to capital. This is also the meaning of technology in Article 22, which provides that the national authorities shall undertake a continuous and systematic task to investigate technologies available in the world market for various industrial fields, in order to avail themselves of the most favourable and convenient solutions of the economic conditions of the subregion, and shall forward their findings to the Board. A series of articles then specify the kind of restrictions or restrictive clauses in license agreements which shall prevent approval of a license agreement. Article 20 concerns license agreements with respect to know-how and patents. Clauses which will prevent authorization or approval are: Tying clauses - requiring the recipient enterprise to acquire capital assets, intermediate goods and raw materials from a specific source, unless the price of such corresponds to normal levels in the international market. This prohibition also extends to a clause for the permanent use of personnel designated by the supplying enterprise Price fixing for the sale or resale of the products made by the furnished know-how or by the licensed patent Quantity and production structure restrictions Clauses prohibiting the use of competitive technology Clauses for an option in favour of the supplier of technology to purchase in whole or in part the goods made by the licensee Grant-back clauses - requiring the licensee to disclose to the supplying enterprise all inventions or improvements made through the use of the licensed technology Clauses requiring the licensee to pay royalities on unused patents Other clauses of similar effects One more restriction is differently handled: a restriction prohibiting or limiting exports of the products manufactured with the licensed technology. This is prohibited outside exceptional cases duly qualified as such by the State organism in the particular country. However, such an exception will never be authorized with reference to exports within the subregion or, insofar as it purports to apply to the export of similar products, to any other country. With respect to license agreements for the use of foreign trademarks, Article 25 prohibits the following restricitive clauses: Prohibition or limitation to export or to sell in specified countries products manufactured under the licensed trademark or similar products Obligation to use raw materials, intermediate goods and equipment furnished by the owner of the mark or his affiliates. In exceptional cases, a recipient country may 338 accept clauses of this nature, provided the prices correspond to levels in the international market Fixing prices of sale or resale of the licensed products bearing the trademark Obligation to pay royalties for unused trademarks Obligation to use permanently personnel designated by the trademark owner Clauses with similar effects Certain other relevant provisions in Decision No.24 may also be noted. Under Article 21, when intangible know-how is supplied to a local enterprise considered as a "foreign enterprise" (i.e. one whose corporate capital is owned more than 50 % or is controlled by foreign investors) by its parent company or by a subsidiary of the latter, payment of royalties shall not be approved, nor any deduction shall be granted on such account for taxation purposes. Under Article 24, it may be proposed to the member countries that they establish taxes on products which use foreign marks involving payment of royalties if their manufacture involves utilization of technology publicly known and easily available. An important provision concerning license agreements is also Article 51 which provides that no agreement for the transfer of technology (and this term appears to be used in the broad sense of patented and unpatented technology) shall include a provision withdrawing possible differences or controversies from the national jurisdiction and competence of the recipient country. The scope of this provision is not quite clear. Certainly, a clause in an agreement requiring action to be filed in a country other than the licensee's is prohibited. Query if there is also prohibited a clause that the contract must be construed under the law of a foreign country, or a clause calling for arbitration in a foreign country. Finally, Article 54 provides that the member countries shall create a Subregional Office of Industrial Property to serve as liaison between the national offices, to compile and diffuse information on industrial property, to prepare model license agreements, etc. Decision No.24 also contains a number of transitory provisions. Three of these provisions are important for our purposes here: The regime established by Decision No.24 was to enter into force when all member countries have undertaken the necessary steps to put the regime into practice, as they are required to do under Article 27 of the Cartagena Agreement, within 6 months (Transitory Provision A). All agreements for the importation of know-how and all licenses for the exploitation of foreign trademarks or foreign patents entered into before the coming into force of Decision No.24 must be registered with the competent national organism within 6 months following such date (Transitory Provision E). Again, within the said 6 months following the date of enforcement of the regime of Decision No.24, the Commission, at the request of the Board, shall adopt a regulation for the application of norms of industrial property which shall include, among others, the items listed in Annex II (Transitory Provision G). Annex II lists the kind of provi339 sions that must be included in this regulation. These need not be stated here as they are rather the usual topics of modern trademark and patent legislation. The rest of Decision No.24 deals with investment of foreign capital in enterprises in the Andean region. It purports: to exclude foreign investment from key sectors of the Group's economy; and to reduce foreign participation in local companies to a minority position. Briefly, the important provisions on this in Decision No.24 are: All foreign direct investment shall be registered with the Control Office created in each Member State (Article 5). All new foreign investment will have to be authorized, and the requirements for authorization are indicated in Annex I. Transfers from one foreign investor to another and reinvestments must also be authorized (Article 13). No foreign companies may issue bearer shares. In existing foreign companies, bearer shares must be converted to registered shares within 1 year (Article 45). 4 Certain existing foreign investments are subject to mandatory divestment to less than 20 % within 3 years (Article 43). These are: domestic wholesale and retail trade; the communications industry (including advertising, publishing, radio, television, etc.); and domestic transportation. A member country may go further in such mandatory divestment. Other existing foreign investments may be allowed to continue indefinitely, but they are deprived of tariff and other privileges afforded their competitors, so that they are given the opportunity to be faded out, this over a period of 15 years if the company is located in Chile, Colombia or Peru, and 20 years if located in Bolivia and Ecuador. They must exercise the option to fade out within 3 years from the effective date of the Decision No.24 (Article 28). Existing foreign enterprises agreeing to fade out must transfer at least 15 % of their stock to domestic investors within 3 years and at least another 30 % by the end of 10 years. By the end of the 15-year period, the foreign equity and management participation must be no more than 49 % (Article 30). It would seem that the option to fade out will be exercised as the effect of the tariffs and other benefits affect the existing foreign enterprise's competitive position. There must be also a gradual participation of national investors in the technical, financial and managerial direction of the enterprise (Article 31). There are excepted from the above rules foreign enterprises in which 80 °/ of their production is destined for export to third countries. Under Transitory Provision (Article B), foreign investments existing in the territory of the Member States on the date Decision No.24 became effective (i.e. July 1, 1971), must be registered with the proper national organization within 6 months. After the issue of Decision No.24 in December 1970, the Commission had a meeting in Lima on March 11, 1971. At this meeting, Bolivia and Ecuador called for certain modifications of Decision No.24 insofar as this dealt with national investment in foreign enterprises and the treatment of such enterprises. The above provisions on 340 license agreements have not been affected. The Commission has adopted Decision No.37 introducing some changes in Articles 3, 17, 28 and 35. As so amended, Decision No. 24, establishing particularly the above regime on license agreements, became effective in the five countries by ratifying Decrees dated June 30, 1971. Accordingly, the regime of Decision No.24 acquired force of law as of July 1, 1971. In the meantime, the five countries proceeded to enact national legislation to implement the provisions of Decision No.24 of the Cartagena Agreement Commission. V. The Commission of the Andean region then proceeded to prepare what it announced in Transitory Provision G of its Decision No.24, i.e. a new Decision on Norms of Protection of Industrial Property, as a common law for the five countries. The Board of the Commission has been busy drafting such a regulation for some months past. A third Draft was made available on a restricted basis in the middle of November. This Draft represents generally a legislative effort of great merit. The major part of the Draft conforms to the most recent provisions of patent and trademark law in national and international legislation. The persons who prepared this Draft are entitled to high commendation for their work. Unhappily, however, there have been included in this Draft provisions on patents and trademarks which are certainly motivated by a desire for limitation of rights of industrial property for the benefit of an assumed public interest in economic development of the region. But serious doubts exist as to whether this object is really being served. With regard to patents, the following limitations on the patentee's rights may be particularly noted: Patents will be granted only for inventions which are not only new, non-obvious and industrially applicable but also which contribute to the economic development of the Member States (whether this element exists in any submitted invention is to be determined by the judgment of the particular Patent Office). No patent is granted for pharmaceutical and medicinal products and for beverages or foods for human, animal or vegetal use. Two of the States (Colombia and Peru) insisted that pharmaceutical processes be also excluded. The patent does not confer the exclusive right to import the patented product or the product made by the patented process. A patent is granted for a term of 5 years from the date of grant. An extension of 5 years may be granted only upon proof that the patent is adequately exploited in the particular State. Exploitation of a patent is deemed to be the permanent and stable use of the patented process and the manufacture of the patented product and the marketing thereof on reasonable conditions in the territory of the State concerned. Voluntary license agreements under patents must be registered and approved by the competent national office. No approval shall be given to a license containing clauses prohibited by Article 20 of Decision No. 24. Compulsory license may be applied for in the Patent Office at the end of 3 years from grant or in the case of interruption of exploitation for 1 year. 341 At the end of 5 years from grant, anyone may apply for a compulsory license, even though the patentee or his licensee fully satisfies the demand of the public with respect to quantity, quality and price. With respect to patents in the interest of public health or the needs of national development, the Government by a decree may grant a compulsory license at any time. The royalty to be paid in any compulsory license shall be determined by the national administrative authority. While a judicial appeal is allowed, this will not hold up the exploitation of the patent by the licensee. With regard to trademarks, the most extraordinary provisions are those of Articles 53 and 54 of the Draft. They provide that after January 1, 1977, the use of trademarks of foreign origin shall be prohibited within the Andean States. Such marks are considered those which were used abroad for the same articles. Thus, marks of foreign enterprises used abroad cannot be used in the Andean region after that date, which means that the goodwill represented by those marks in the five countries is in effect eliminated for the assumed benefit of local enterprises. Bolivia and Ecuador proposed to discuss this provision within the Commission. Other significant provisions on trademarks are: The registration of a mark may be cancelled ex officio or on the petition of anyone in case of speculation or undue use with respect to qualitiy or price of the product covered by the trademark to the prejudice of the public or of the economy of the Member State. It is prohibited to use different marks for products of equal characteristics and destined to the same use. (e) Any license of a trademark must be submitted for approval of the competent authority of the Member State and cannot contain any restriction prohibited by Article 25 of Decision No.24. There has been, as it may properly be appreciated, adverse reaction to some of these excessive limitations. Most pronounced was the reaction to the provisions of Article 53 and 54, providing for the elimination of trademarks of foreign origin in the Andean region's territory after 5 years. The writer particularly was called upon and did submit arguments against these provisions not only from the point of view of the interest of foreign trademark owners but also of the interest of the consuming public and the economy of the member countries. These arguments were presented to the Executive Board and to the Commission at its meeting in Lima on December 9, 1971. After discussion by the Commission, the majority of the member countries determined to eliminate Articles 53 and 54 from the Draft. The Commission struggled with the rest of the text of the proposed Decision until December 17, 1971, working through the whole last night. No unanimity, as required by the Cartagena Agreement, could be reached on several points, particularly the chapter dealing with patent law. The Commission agreed to meet again in February or March to reconsider the Draft and issue a final text of the Decision. In the meantime, the fourth Draft, as representing the preliminary majority view of the Commission, has been distributed. It bears the date of December 17, 1971. 342 With regard to patents, the objectionable provision that the invention must also contribute to the economic development of the Member States, in order that it may be patentable, has been eliminated. Also, the exclusion concerning pharmaceutical products, medicines, beverages and food products for human, animal and vegetable use is limited to products, so that processes are patentable. Finally, the provision that the Government may, by decree, grant a compulsory license under any patent in the interest of public health or the needs of national development has been eliminated. The rest of the limitations on patents remain. With regard to trademarks in particular, the provisions of the final Draft appear to be generally sound law and conforming with modern national legislation of the Andean countries. Service marks as well as product marks are registrable. While ownership is based on registration and not on use, this is mitigated by the recognition of the prior rights of a mark "notoriously known in the country or abroad", or being "the translation of a mark registered in another language or of a foreign mark notoriously known". The Trademark Office must examine the mark as to its registrabiity or anticipation, notifies the applicant of its objections, and hears his submissions. If the Office determines that the mark is registrable, it publishes for opposition within 30 days. If no opposition is ified or such is dismissed, registration issues. Registration can cover only one class of products or services, and the member countries agree to adopt the International Classification. The allowance of the application for registration in a member country gives to the applicant a right of priority of 6 months to file in the other member countries. Just as in the previous Draft, this provides that the term of registration shall be 5 years with renewals for the same period. However, no renewal will be granted unless the applicant proves that the mark is used in any member country. Three restrictions are to be noted, maintained from the previous Draft: The products or services of equal characteristics elaborated or performed by the same owner and which are destined to the same end cannot be covered by more than one mark, outside exceptional cases duly authorized by the competent national office and for a term not exceeding 5 years. This does not mean that a manufacturer cannot use two trademarks on one and the same product (for instance a house mark and a product mark), but he cannot use two different marks on the same kind of products, for instance a foreign mark on a refrigerator and a local mark on another refrigerator that has the same characteristics, thus creating a bias for the foreign mark and a prejudice against the local mark. A trademark used for speculation or other undue purposes relating to prices or qualities of a product to the detriment of the public or the economy of the member countries may cause the cancellation of the registration ex officio or at the petition of any interested party. The owner of a mark cannot object to the importation of goods originating from another member country and bearing the same trademark registered prior to this regulation. The national authorities may only demand that the imported products shall bear an indication of the country of origin. 343 Licenses of trademarks must be submitted to the competent authority in each member country for registration. They must not include any of the restrictive clauses prohibited by Article 25 of Decision No.24. In any case, licenses must provide for control of the quality of the products or services of the licensee (Articles 72, 73). Two final provisions in the text are of particular importance. Article 75 provides that only matters which are not covered by this regulation shall be dealt with by national legislation of the member countries. Article 76 states that all the provisions of the regulation shall apply to trademarks granted or registered prior to this regulation coming into effect. Thus, in effect, this regulation is retroactive. Ecuador had objected to this provision in the previous Draft, and it is not known whether it has maintained its objection. VI. Certain countries not belonging to the Andean Group now are reported considering adherence. In any case, Argentina, by its Law No. 19231 of September 10, 1971, has introduced a substantial reform in the legal treatment of licenses and similar agreements, the object of which is to grant the use and exploitation of trademarks, patents, designs and technical know-how and engineering and technical assistance. The scope of the law, however, is limited to the case where under such agreements persons or legal entities, domiciled in Argentina, are obligated to make payments to persons or legal entities abroad. As stated in the message of the Minister of Industry to the President of the Republic, in submitting the bill, the objects of the law are: to alleviate the negative impact on the balance of payments of remittances abroad for technology transactions; to protect and support local production of technology; to ban unjustified restrictions on local licenses of foreign technology; and to ensure optimum use of local investment in foreign technology. To accomplish these objects, all such agreements must be approved and admitted to registration in a Register of the Ministery of Industry. Approval and admission to registration will be withheld in the cases proscribed by the law as hereinafter set forth. New agreements must be submitted for registration within 60 days from the date of execution; in such case they will be valid and effective as of their date of execution. If they are not filed within such time, the agreements will become legally effective as of the date of registration. Old agreements executed prior to September 13, 1971, were required to be filed for registration before January 1, 197214. If they were so ified, registration was granted automatically and the parties have up to January 1, 1974, to adapt the agreement to the requirements of the law. If no timely ifiing was made, the benefit of the 2-year period for adaptation is lost. Agreements will not be approved if they include any of nine objected conditions or 14 This term has been extended to March 1, 1972, by Amendatory Law No.19, 381 of December 21, 1971. 344 characteristics. Most of these are peremptory objections in the sense that there appears to be no room for discussion with the authorities or discretion on their part. The others do call for judgment and possible argument. Presumably, the agreement will be approved and registered if properly amended. The regulations to be issued under the law may clarify these points. Peremptory objections appear to be these: when the agreement relates to the use of a foreign-owned trademark on a local product and does not involve any provision for technology (i.e. no obligation to supply know-how or technical assistance); when rights are granted (under patent, trademark, know-how, etc.) and the licensor reserves power ro regulate or alter, directly or indirectly, production, distribution, marketing, investment, research or development by the locai licensee; when sale or resale prices are established by the licensor for the local products made by the licensee; when the obligation is imposed on the licensee to purchase equipment or raw materials from abroad and from a specific source of supply; when the local licensee is prohibited to export or to sell for export local products, or when the right of the licensee to export or sell for export is subject to authorization of the licensor or export is otherwise limited or restricted. The other prohibitions which may permit of discretion and judgment by the authorities may be the following: when the agreement involves the importation of technology of a quality which is proven to be available in the country; when the price or other consideration paid for the license is disproportionate to the right granted or to the technology supplied; when the licensee is obligated to assign to the licensor, with or without consideration, any patent, trademark, innovation or improvement which he may have obtained in the country in connection with the license agreement or with the technology transmitted to the license; (j) when jurisdiction over litigation relating to the agreements is assigned to a foreign Court. With regard particularly to point (g), Article 4 of the law gives to the Ministry authority to set maximum percentages for payments to different sectors of industry or goods. Two other provisions of the law may give rise to difficulties. Article 10 provides that payments by a local licensee to a foreign licensor "may only have incidence on liquid profits generated by the licensed goods or services". This seems to condition payment on the business activity into which the technology licensed has been incorporated generating a profit. Also, Article 9 provides that when the discharge of obligations provided for in the registered agreement is not initiated or the agreement has had no effect in the country within 2 years from the date of registration, such registration automatically lapses. The Minister may, in duly justified cases, authorize renewal of the registra- tion provided an application for such renewal is filed prior to the expiration of the 345 2-year term in question, and provided further the technology involved is not of a quality available in the country. One may readily realize what troubles, disputes and possible arbitrariness these provisions are likely to give rise to, once the freedom to contract is thus severely restrained. There is a saving grace to all this. The Ministry Resolutions which grant or refuse regis- tration of agreements, pronounce them lapsed, cancel them or impose penalties are appealable to the Federal Court of Appeals (Article 20). The Argentine Federal Courts have distinguished themselves in the past by their wisdom, integrity and fairness, and there is no reason to doubt that they will render substantial justice in interpreting and enforcing this law. Conclusions Obviously, the Andean Group Decision No.24 and the proposed common law on patents, designs and trademarks to be issued as a new decision of the Cartagena Pact's Commission and the Argentine Law No. 19231 are advanced expressions of the spirit already manifested by the LAFTA Resolutions and by the Inter-American Juridical Committee and the General Assembly of the Organization of American States. The spirit is one of adjusting foreign industrial property rights to the assumed requirements of regional economic integration, economic development both in local industrialization and export trade, and acquisition of foreign technology without excessive cost to them either in respect of payments or in respect of restricitive agreements. In pursuing these ends, the countries in question may swing the pendulum too far out. To bring about a proper balance, we must accept certain limitations and restrictions in the exercise of rights of industrial property, which Latin American countries insistently demand. To begin with, there is nothing sacrosanct about industrial property that it must resist any limitation upon private freedom involving rights in it. Problems in this field cannot be resolved by an extreme position. Neither is the patent system perfect and should not be tampered with, nor does it so restrain economic development that it must be abolished or severely limited. The true position is that the system provides an essential protection of the interests of the inventors and those who make investments in research and development of technology. These interests are to be considered in the whole scheme of interests, claims and demands which are involved, with the acceptance of changes which, while impinging on the previously accepted freedom of the paten- tees, are deemed to satisfy and protect to an adequate degree all other interests involved, including particularly the public interest of preventing undue or excessive monopolies or restraints. Such limitations as are prescribed by the above Acts with respect to license agreements by prohibiting certain restrictive clauses are in fact outside the scope of the rights of industrial property, and are restraints on industry and commerce that the law will not tolerate in our own country and in other developed countries. Other limitations, such as requirements for the local working of patents and the use of trademarks, are limita- tions prescribed by the patent law or trademark law in modern legislation of many countries today. Latin American countries have the right to change their views on the public interest 346 versus private interest as we change ours. Our own change of attitude is eloquently shown by contrasting two statements of the Supreme Court of the United States in two decisions of 190215 and 194816, respectively. The real difference is that in the United States we seek to reach the problem by setting out the principles in broad language and leaving it to the Courts to apply those principles to specific acts and practices as they come into being in the constantly changing picture of the American economy. Notwithstanding the tremendous inroads of administrative jurisdiction, we still have a healthy distrust of administration. We demand that administration and law interfere after action, not before, less enforcing agencies interfere unduly with individual free will. In Latin American countries, there is too broad interference and authority entrusted to the administration which may hamper too severely freedom of contract and discourage any initiative for economic activity. The Argentine law at least provides for judicial recourse against administrative arbitrariness, and it is hoped that the Andean countries will provide for similar recourse. With regard to any other excesses in regulation, such as those pointed out specifically with respect to the proposed Andean Decision on patent and trademark law, an opportunity should be given to private interests to submit their experience and their views and to show whether such regulation is likely to defeat the object sought. If the proposed limitations would tend to discourage investment of capital, local or foreign, and transmission of technology to countries anxious to obtain this, the result then will be that the economic development will be hampered rather than promoted. January 7, 1972 Résumé Il y a eu trois efforts particuliers d'intégration économique en Amérique latine: l'intégration économique de l'Amérique centrale, l'Association de libre-échange de l'Amérique latine et l'Arrangement régional andin. Le premier a conduit à l'adoption d'une Convention centre-américaine pour la protection de la propriété industrielle de 1968. L'Association de libre-échange d'Amérique latine a organisé un certain nombre d'études, de réunions et de comptes rendus avec, en 1969, une résolution pour l'adoption éventuelle d'une loi unique ou convention régionale. L'Organisation des Etats américains elle-même, lors de son Assemblée générale d'avril 1971, a étudié un compte rendu 15 "The very object of these (patent) laws is monopoly, and the rule is, with few exceptions, that any conditions which are not in their very nature illegal with regard to this kind of property, imposed by the patentee and agreed to by the licensee for the right to manufacture or use or sell the article, will be upheld by the Courts. The fact that the conditions in the contracts keep up the monopoly or fix prices does not render this illegal." In Bernent y. National Harrow Co. (1902), 186 U. S.70, 91. 16 "The effort through the years has been to expand the narrow monopoly of the patent. The Court, however, has generally been faithful to the standards of the Constitution, has recognized that the public interest comes first and reward to inventors second, and has refused to let the self-interest of patentees come into the ascendancy." In United States y. Line Material Co. (1948), 333 U. S.287, 316. 347 du Comité juridique inter-américain, en émettant la conclusion qu'en Amérique latine les brevets ont présenté jusqu'à présent un intérêt marginal et des avantages insuffisants pour le développement de ces pays. L'assemblée a alors décidé de convoquer une réunion d'experts pour considérer un certain nombre de sujets d'améliorations fondamentales du système des brevets et du système général de propriété industrielle. Ne voulant pas tolérer de délais, le Groupe des pays andins a conclu l'Accord de Carthagène et a adopté une loi unique exigeant l'enregistrement des contrats de licence relatifs aux brevets, au know-how et aux marques de fabrique, et prohibant les clauses restrictives spécifiques, et ce même groupe est sur le point d'adopter une loi unique de propriété industrielle avec de nouvelles restrictions. L'Argentine et le Brésil ont suivi indépendamment en adoptant des lois nationales semblables. Zusammenfassung In Lateinamerika hat es drei besondere Bemühungen um eine wirtschaftliche Integration gegeben: die Mittelamerikanische wirtschaftliche Integration, die Lateinamerikanische Freihandelsvereinigung und das Regionale Anden-Abkommen. Die erste führte zu der Annahme eines Mittelamerikanischen Ubereinkommens zum Schutz gewerblichen Eigentums von 1968. Die Lateinamerikanische Freihandelsvereinigung hat eine Anzahl von Studien unternommen, Tagungen abgehalten und Berichte veröffentlicht auf Grind eines Beschlusses aus dem Jahre 1969 betreffend die etwaige Annahme eines einheitlichen Rechts oder den Abschluss eines regionalen ijbereinkommens. Die Organisation der amerikanischen Staaten hat auf ihrer Generalversammlung im April 1971 selber einen Bericht des Interamerikanischen Rechtsausschusses geprüft und die Meinung zum Ausdruck gebracht, dass bisher in Lateinamerika Patente eine nebensächliche Bedeutung gehabt haben und für die Entwicklung dieser Länder nur von geringem Nutzen waren. Die Generalversammlung hat dann beschlossen, einen Expertenausschuss einzuberufen zur Prüfung einer Anzahl von Punkten zur grundlegenden Verbesserung des Patentsystems und des Systems des gewerblichen Rechtsschutzes im allgemeinen. Ungeduldig über die Verzögerung, hat die Gruppe der Andenländer das Abkommen von Cartagena abgeschlossen und ein einheitliches Recht angenommen, wonach die Registrierung von Lizenzverträgen über Patente, Know-how und Marken obligatorisch ist und bestimmte restriktive Absprachen unzulässig sind. Die gleichen Länder werden in Kürze ein einheitliches Recht des gewerblichen Eigentums mit weiteren Beschränkungen annehmen. Argentinien und Brasilien haben einseitig durch den Erlass ähnlicher nationaler Gesetze den gleichen Weg beschritten. 348 Symposium on patents, trademarks and copyrights organized by WIPO (Bogota, November 24 to 27, 1971) Report by Lic. A. CORREA M., Delegate of IAPIP In May 1969, the South American countries Bolivia, Colombia, Chile, Ecuador and Peru, which form the "Andean Group", signed the Agreement of Cartagena. The Commission, on a proposal by the Board and in accordance with the provision of Article 27 of the Agreement, issued Decision No.24 of December31, 1970, whereby it approved the "Common Regime of Treatment of Foreign Capitals and on Trademarks, Patents, Licenses and Royalties". In compliance with transitory Article G of said Decision No.24, a draft decision was prepared relating to the regulations for the application of the norms pertaining to industrial property, which is identified as Proposal No. /9 of the Board of the Agreement of Cartagena. This draft regulation was examined at the Symposium of Bogota. Propagating the idea of the necessity of protecting internationally the industrial property, and studying and comparing the existing legislations for the purpose of achieving their perfection and unification are two of the basic objectives of the IAPIP. For this reason, I believe it pertinent to call the attention on some norms contained in Proposal No.19, because I consider them transcendental both for the respect of industrial property as well as for the incorporation of technology in the countries of low industrial development, the latter being precisely the goal of the authors of the new legislation. m. Thus, Article I, when setting forth the requisites of patentability, establishes that a patcnt of invcntion will be granted for those new creations susceptible of an industrial application which contribute to the development of the member countries, and Article 19 grants authority to the national offices to request the report of "national official organisms so as to verify the contribution to the development of the Member Countries". In connection with this condition imposed on inventions so as to accept their patentability, independently of whether the inventions comply with the traditional requisites relating to novelty, feasibility and industrial applicability, it should be said in the first place that the concept "development" is relative. Furthermore, due to this subjective nature, there are no solid and stable bases allowing the inventors or their assignees to determine, prior to requesting a patent, whether its grant would contribute to the 349 development of the country where the protection is invoked. Leaving to the criterion of official organisms the preparation of a report as to whether the invention is considered idoneous for the purpose of granting a patent, introduces an aleatory element, of a subjective nature, as a condition of patentability foreign to those which have been established by law. It is a historic fact, universally recognized, that the patent not only represents an economic value for its owner, but that at the same time it constitutes a tremendous factor for fostering the industrial and commercial development of the countries, so that, since this contribution to the development is a consequence of the protection of the inventions by means of their patentability, it is not justified that the patentability be made dependent on the result of a prior examination by official organisms as to whether the invention to be patented contributes or not to the development of the Andean Pact countries. Iv. As regards the rights granted by the patent, Article 26, following the traditional principles, recognizes the exclusive right of the owner to exploit it himself or through a licensee, but clarifies: "The patent does not grant the exclusive right to import the patented product or a product manufactured by means of the patented process." I believe that the adoption of this principle would imply a legalized tolerance of the usurpation of patent rights. The territorial limitation which all the laws establish in respect to the exclusive right on patented inventions should not be transformed into a restriction of this exclusive right by allowing the free importation of the patented product or of the product manufactured by means of the patented process. Protected by a restriction of this nature, the usurpers of patents build plants in which the patented processes are followed step by step. After that, they export their products to the country which granted the patent, and the owner of the right has no action whatsoever against the improper importation of the products which themselves, or because of the use of the respective proceeding, constitute an usurpation of the rights. I consider, therefore, that the IAPIP must fight for the elimination of this limitation imposed by the draft on the owners of patents, because its adoption represents in addition an open unfair competition in prejudice to the industrialists of the country granting the patent who, by being domiciled in the territory where the patent is effective, must respect integrally the rights granted by the same, while the competitors residing abroad may invade the territory of the country which grants the patent, without incurring any responsibility, thanks to the limitation proposed in Article 26 under discussion. This would mean that the nationals would be subjected to an unequal treatment favouring the foreign usurpers of patent rights. V. In connection with the regime of licenses that the patentee may grant for the exploitation of the invention, Article 33 provides: "When patents of interest for the public health are involved, or due to the necessities of the national development, the Government of the respective Member Country may. at any time, subject the patent by 350 decree to an obligatory license and in such an event the competent national office may grant the licenses that are requested." And Article 35 indicates that the amount of the compensations to the owner of the patent, in consideration for licenses of exploitation, "shall be established by the competent national office, after hearing the parties. A recourse from this decision can be launched before the Ordinary Courts within a term of 30 days counted from its notification. The judge will rule after hearing the parties and receiving a report from experts and from the office which established the royalty. The recourse shall not constitute an obstacle to the exploitation, nor shall it have any influence on the terms which may be running. Its filing shall not prevent the owner of the patent from receiving in the meantime the royalties determined by the office in the part which is not subject to the recourse". It can be stated that the above-mentioned provisions, referring to the regime of licenses for the exploitation of patents instead of fostering the balanced and harmonious development of the member countries and accelerating their growth through the transfer of technology, as alleged by the authors of the subregional Agreement of Cartagena, may produce a contrary effect. In fact, subjecting the patent to an obligatory license at any moment and by decree creates a legal insecurity contrary to the most elementary princi- ples proclaimed, among others, by the Universal Declaration of Human Rights approved by the General Assembly of the United Nations. Furthermore, as regards the compensation that the owner of the patent should receive for the license, it is an established principle in this field that the amount of the royalties should be left to the will of the parties. In the draft, this authority is vested in the national office. This violation of the right of the patentee does not disappear because of the circumstance that he is authorized to challenge the decision of the Patent Office, because the same provision specifically indicates that the respective recourse would not have the effect of suspending either the exploitation or the terms established in the license imposed on the patentee. Consequently, the excessive control entrusted to the official organisms of the Andean Pact over the regime of exploitation seems to me alarming, since through this strict governmental control the advantages of patent rights become nugatory. VI. I do not wish to conclude these comments without mentioning, also in a summary manner, Article 53 of the draft, according to which "starting on January 1, 1977, the use of trademarks of foreign origin will be prohibited for commerce within the Subregion", understanding by foreign trademark "one which corresponds to another utilized previously abroad for the same articles" (Article 54). The evolution of commerce and of the means of transportation, as well as the national and international legislative policy in the field of trademarks, have caused the disappearance of the geographic frontiers in the circulation of goods and in the adoption and exploitation of the trademarks which distinguish them. It would be sufficient to check the statistics on this point in order to realize that, next to the national trademarks, a considerable number of foreign trademarks, as defined by the regulation, are in use. Consequently, if the prohibition under discussion is put into practice, this would mean, 351 on the one hand, that as of 1977 nobody would be interested in registering trademarks in these countries, if their use would not be permitted. On the other hand, said prohibition also means that the trademarks now registered in these countries would lose their value and also their validity, since they would not be utilized at the end of the next five years. The investments related to the present exploitation of foreign trademarks in the member countries would also be affected. Mexico, D.F. December 1971 352 Publications de 1'AIPPI parues dès 1955 Nouvelle Série 1955 No I Rapports pour la Réunion du Comité exécutif de Sirmione, italie (30 mai-3 juin 1955) Réarrangement du texte de la Convention internationale pour la protection de la Propriété Industrielle / Proposition du Groupe américain (Réunion de Sirmione 1955) 1956 No 2 Compte rendu de la Réunion du Comité exécutif de Sirmione (30 mai-3 juin 1955) Rapports pour le Congrès de Washington (28 mai-2 juin 1956) Supplément: Congrès de Washington - Rapport de synthèse 1957 1958 No 3 Compte rendu du Congrès de Washington (28 mai-2 juin 1956) No 4 Rapports pour la Réunion du Comité exécutif d'Oslo (10-14 juin 1957) (épuisé) (épuisé) No 5 Compte rendu de la Réunion du Comité exécutif d'Oslo (10-14 juin 1957) Rapports et Rapport de synthèse pour le Congrès de Stockholm (26-31 mai 1958) No 6 Compte rendu du Congrès de Stockholm (26-31 mai 1958) Réunion du Groupe d'étude international sur la protection des 1959 oeuvres des arts appliqués, les dessins et les modèles, Paris (20-23 avril 1959) Rapport par Rudolf E. BLUM No 7 Rapports pour la Réunion du Comité exécutif de Luxembourg (18-22 mai 1959) No 8 23 Compte rendu de la Réunion du Comité exécutif de Luxembourg (18-22 mai 1959) Rapport concernant la Conférence de Lisbonne et le Programme de travail 353 1960 No9 Rapports pour le Congrès de Londres (30 mai-4 juin 1960) Supplément Congrès de Londres Rapport de synthèse No 10 1961 No 11 1ère partie Compte rendu du Congrès de Londres (30 mai-4 juin 1960) 2ème partie Résolutions et voeux du Congrès de Londres Programme de travail de la Réunion du Comité exécutif d'Ottawa (25-29 septembre 1961) 1ère partie Programme et Rapports pour la Réunion du Comité exécutif d'Ottawa (25-29 septembre 1961) (épuisé) 2ème partie Compte rendu de la Réunion du Comité exécutif d'Ottawa (25-29 septembre 1961) Programme de travail pour le Congrès de Berlin 1962 No 12 1ère partie Programme de travail et Rapports pour le Congrès de Berlin (3-8 juin 1963) (épuisé) 2ème partie Congrès de Berlin (3-8 juin 1963) Rapport de synthèse 1963 No 13 1ère partie Compte rendu de la Conférence des Présidents de Berlin Résolutions et voeux du Congrès de Berlin Programme de travail et orientation sur la réunion du Comité exécutif de Salzbourg (14-18 septembre 1964) 2ème partie Compte rendu du Congrès de Berlin (3-8 juin 1963) 1964/I Programme et Rapports pour la Réunion du Comité exécutif de Salzbourg (14-18 septembre 1964) 354 1964/TI Compte rendu de la Réunion du Comité exécutif de Salzbourg (14-18 septembre 1964) Programme de travail pour le Congrès de Tokyo (11-16 avril 1966 1965/I Compte rendu de la Conférence des Présidents de Tel-Aviv (31 janvier-3 février 1965) 1965f II Programme et Rapports pour le Congrès de Tokyo (11-16 avril 1966) Orientation de travail (2ème partie) 1966/1 Congrès de Tokyo 1966 Rapport de synthèse 1966/11 Compte rendu du Congrès de Tokyo (11-16 avril 1966) 1966/IIa* Programme et Orientation de travail pour le Comité exécutif d'Helsinki (28 août-1er septembre 1967) * Ce volume, contenant les versions anglaise et allemande du compte rendu, est épuisé. 1967/I Compte rendu de la Conférence des Présidents de Paris (13-15 janvier 1967) 1967/Il Programme et Rapports pour la Réunion du Comité exécutif d'Helsinki (27 août-1er septembre 1967) Observations de l'AIPPI sur le programme de la Conférence diplomatique de Stockholm 1967 1967/ III Compte rendu de la Réunion du Comité exécutif d'Helsinki (28 août-1er septembre 1967) Programme de la Conférence des Présidents de Buenos Aires (15-19 avril 1968) Premier programme de travail du Congrès de Venise (8-14 juin 1969) 1968 Compte rendu de la Conférence des Présidents de Buenos Aires (15-19 avril 1968) Programme provisoire et Rapports pour le Congrès de Venise (8-14 juin 1969) (épuisé) 355 1969/I Congrès de Venise 1969 Rapport de synthèse 1969/Il Nouveaux statuts Compte rendu de la Conférence extraordinaire des Présidents de Zurich (11-13 novembre 1968) Compte rendu du Congrès de Venise (8-14 juin 1969) Comité exécutif de Madrid (19-24 octobre 1970) Programme et Orientation de travail 1970 Compte rendu de la réunion extraordinaire du Conseil des Présidents de La Haye (8-10 décembre 1969) Observations de l'AIPPI sur le PCT Rapport sur la réunion extraordinaire du Conseil des Présidents de Munich (22-26 mars 1970) Comité exécutif de Madrid (18-23 octobre 1970) Rapports des Groupes nationaux 1970 Statuts et Règlements 197 1/I Comité exécutif de Madrid (18-24 octobre 1970) Compte rendu et résolutions Congrès de Mexico (12-18 novembre 1972) Orientation de travail Rapports Rapport sur la Conférence diplomatique de Washington sur le PCT (1970) 1971/IT Conseil des Présidents de Léningrad (25-28 mai 1971) Compte rendu Programme à long terme (Rapports) 1972/I Conseil des Présidents de Bruxelles (12-16 décembre 1971) Compte rendu Congrès de Mexico (12-18 novembre 1972) Rapports Programme à long terme 356 Table des matières I Table of contents I Inhaltsverzeichnis Les 75 ans de l'Association Internationale pour la Protection de la Propriété Industrielle 5 75 Years of the International Association for the Protection of Industrial Property 13 75 Jahre Internationale Vereinigung für gewerblichen Rechtsschutz 22 Conseil des Présidents de Bruxelles Council of Presidents of Brussels Präsidentenrat in Brüssel Compte rendu 33 Etude du second avant-projet de convention instituant un système européen de délivrance de brevets Généralités et observations sur les articles 34 Programme de travail Ordre du jour de Mexico Programme de travail à long terme 41 41 Questions diverses Conseil des Présidents d'avril 1972 Périodicité des réunions de 1'AIPPI Question financière 43 43 Le Conseil des Présidents de Bruxelles vu par les dames 46 Report 49 42 44 44 Study of the Second Preliminary Draft of a Convention establishing a European System for the Grant of Patents General, and Observations on the articles 50 Working Programme Agenda for Mexico Long-term Programme 57 57 58 Miscellaneous questions Council of Presidents' Meeting in April 1972 Frequency and timing of IAPIP's meetings Financial question 59 59 60 60 Report on the Ladies' Programme 46 357 Bericht Prüfung des zweiten Vorentwurfs eines Ubereinkommens über ein europäisches Patenterteilungsverfahren Allgemeines und Bemerkungen zu den Artikeln 61 62 Arbeitsprogramm Tagesordnung für Mexiko Langfristiges Arbeitsprogramm 70 70 Verschiedene Fragen Tagung des Präsidentenrates im April 1972 Zeitliche Aufeinanderfolge der Zusammenkünfte der IVfgR Finanzfrage 72 72 73 74 Bericht über das Damenprogramm 46 71 Congrès de Mexico Mexico Congress Kongress in Mexico Rapports! Reports / Rapporte Question 42B Le certificat d'auteur d'invention The Inventor's certificate Das Erfinderzertifikat Rapport de la Commission spéciale Special Committee's Report Rapport des Sonderaussch usses 77 77 77 Question 45 B Utilité de la protection de la propriété industrielle pour le développement technique et le progrès économique Value of industrial property for technical development and economic progress Nutzen des gewerblichen Rechtsschutzes für die technische Entwicklung und den wirtschaftlichen Fortschritt Erosion des brevets dans les pays en voie de développement Erosion of patents in developing countries Patenterosion in Entwicklungsländern Importance des licences sur les droits de protection de la propriété industrielle dans le développement de l'industrie Importance of licenses on industrial property rights in industrial development Bedeutung der Lizenzen an gewerblichen Eigentumsrechten in der industriellen Entwicklung 358 85 85 85 105 105 105 Limitations à l'exercice des droits de propriété industrielle dans les pays en voie 120 de développement Limitations in the exercise of industrial property rights in developing countries 120 Beschränkungen in der Ausübung gewerblicher Schutzrechte in Entwicklungs120 ländern Rapport du Groupe hongrois Report by the Hungarian Group Bericht der ungarischen Landesgruppe 126 126 126 Question 51 B Application de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales de 1961 Application of the International Convention for the protection of new varieties of plants of 1961 Anwendung des internationalen Ubereinkommens zum Schutz von Pflanzenzüchtungen von 1961 Rapport de la Commission spéciale Report of the Special Committee Bericht des Sonderausschusses 131 136 141 Rapports des Groupes: 148 152 154 158 164 169 171 173 178 Argentine Australie Belgique Etats-Unis d'Amérique Grande-Bretagne Italie Japon Mexique Nouvelle-Zélande Pays-Bas Suède Tchécoslovaquie 180 186 188 Question 52B Réforme éventuelle de l'Arrangement de Madrid concernant l'enregistrement international des marques Possible revision of the Madrid Agreement concerning the international registration of trademarks Mögliche Revision des Madrider Abkommens über die internationale Registrierung von Marken Rapport du Groupe soviétique 195 359 Question 53B Le know-how Know-how Das Know-how Rapports des Groupes: Allemagne Argentine Australie Belgique Canada Espagne - Etats-Unis d'Amérique Finlande France Grande-Bretagne Hongrie Italie Japon Mexique Nouvelle-Zélande Pays-Bas Suède Tchécoslovaquie URSS 203 210 212 213 220 225 228 232 235 238 242 246 248 252 255 257 262 266 270 Question 54B Système européen de délivrance de brevets European system for the grant of patents Europäisches Patenterteilungsverfahren Rapport individuel 276 Programme à long terme Long-term programme Langfristiges Programm Rapports I Reports / Rapporte Question 37A Incidence sur les droits de propriété industrielle des règles nationales ou internationales garantissant la liberté de la concurrence Incidence on the rights of industrial property of the national or international provisions guaranteeing free competition Einwirkung der nationalen oder internationalen Bestimmungen zur Gewährleistung der Freiheit des Wettbewerbs auf die gewerblichen Schutzrechte Rapport individuel 360 284 Question 60 C Interprétation des revendications de brevets Interpretation of patent claims Auslegung der Patentansprüche Rapport du Groupe finlandais 309 Question 61 C Protection des découvertes scientifiques Protection of scientific discoveries Schutz der wissenschaftlichen Entdeckungen Rapport du Groupe tchécoslovaque 315 Question 64 C Protection des inventions communes effectuées par des ressortissants de différents pays Protection of inventions jointly made by nationals of different States Rechtsschutz der gemeinsamen Erfindungen von Staatsangehörigen verschiedener Länder Rapport du Groupe soviétique 323 Annexe J Appendix / Annex Latin American economic integration and industrial property Report 329 Symposium on patents, trademarks and copyrights organized by WIPO (Bogota, November 24 and 25, 1971) 349 Report Publications de l'AIPPI parues dès 1955 Publications of IAPIP issued from 1955 onwards Seit 1955 erschienene Publikationen der IVfgR 353 353 353 361