ERN2010-Daily_03-BD - DSI – Défense et Sécurité Internationale
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ERN2010-Daily_03-BD - DSI – Défense et Sécurité Internationale
2010 Thursday, October 28 / Jeudi 28 octobre NEWS 3 NAVAL DEFENSE AND MARITIME EXHIBITION AND CONFERENCE “ The coast guard function is the only solution from various STATE AGENCIES intervening at sea ” Bilingual edition Édition bilingue Lurssen 105m Future Frigate La future frégate Lurssen de 105 m. PAGE 20 (© DR) EXCLUSIVE INTERVIEW Jean-François Tallec. Interview with Jean-François Tallec, Secretary General on Marine Affairs (Secrétaire général de la mer) Entretien exclusif Admiral Sir Mark Stanhope, FIRST SEA LORD and Royal Navy chief of naval staff PAGE 4 >(traduction p. 3) As Secretary General on Marine Affairs, you have played a key role in the “Grenelle of the Sea”, whose objective was to develop a maritime policy and strategy. What does the Euronaval 2010 show mean for the Office of the Secretary on Marine Affairs (Secrétariat de la mer)? After the Grenelle of the Sea and based on its conclusions, the Interministerial Committee on Marine Affairs (CIMer) adopted on December 9, 2009 a national strategy on the seas and oceans. The purpose is to acknowledge the maritime role of France, to identify the challenges, and set the main challenges for a policy of firm resolution (politique volontariste). Credibility and strong support for this approach are ensured by a quest for consistency and synergy in economic development, environmental protection, research, training, and foreign and defense policies, and the government’s and administration’s actions. All these policies interest our contractors, and the Euronaval show offers an opportunity to introduce and highlight their efforts in terms of research and production. Some examples: renewable ocean energy, ships of the future, maritime surveillance, and in a more general sense, the function of the coast guard. These are all areas that the Secretary General on Marine Affairs focuses on, or manages, The XSMG Interceptor L'intercepteur XSMG PAGE 7 In partnership with The matter of European industrial partnerships in the area of naval defense is a hot topic. Is the same true about the sector you are representing? What is your view on this? What are your expectations? European cooperation in terms of national strategy for the seas and oceans is an important aspect of the whole process. Remember that in 2007, the European Commission encouraged the development of integrated maritime policies, and France became resolutely involved in these activities, which facilitated a common approach in a number of areas. For the coast guard function, and maritime surveillance in particular, effectiveness obviously depends on a maximum exchange of information between our partners. This is the reason why we are involved in both cooperation programs BluemassMed and Marsuno, in the Mediterranean and North Sea/Baltic, respectively. We are also committed—and « La fonction garde-côtes, c’est la réponse unique apportée par les diverses administrations intervenant en mer » Entretien avec Jean-François Tallec, Secrétaire général de la mer >(translation of pages 1, 3 & 4) En tant que Secrétaire général de la mer, vous avez joué un rôle important lors du « Grenelle de la mer », dont l’objectif était d’élaborer une politique, de construire une stratégie pour la mer. Que représente pour le Secrétariat de la mer l’édition 2010 du salon Euronaval ? Après le Grenelle de la mer et en s’appuyant sur ses conclusions, le Comité interministériel de la mer (CIMer) du 9 décembre 2009 a adopté une stratégie nationale pour la mer et les océans. L’ambition de cette stratégie est de reconnaître la vocation maritime de la France, d’en identifier les enjeux et de fixer les grands objectifs d’une politique volontariste. La recherche systématique de cohérence et de synergie entre le développement économique, la protection de l’environnement, la recherche, la formation, les politiques étrangères et de défense, l’action de l’État et la gouvernance crédibilise et renforce la démarche. Ces politiques intéressent nos industriels et Euronaval est l’occasion de présenter et mettre en valeur leurs efforts de recherche et de production. Prenons quelques exemples : les énergies marines renouvelables, le navire du futur, la surveillance maritime et, plus généralement, la fonction garde-côtes sont autant de domaines que le Secrétariat général de la mer suit avec beaucoup d’attention ou pilote et où le savoirfaire de nos entreprises peut s’exprimer. Je considère qu’Euronaval 2010 marque le point de départ d’une nouvelle approche de l’industrie navale, résolument tournée vers le futur et consolidant ses compétences. La compétitivité de la filière est prise en considération et nous nous employons à mettre en place les conditions de la réussite. IT’S WORTH IT … NE MANQUEZ PAS… The booth of the Secretary on Marine Affairs (Stand D24). Le stand du Secrétariat général de la mer. (Stand D24). no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News Qu’y recherchez-vous plus particulièrement ? Sur quelles présentations votre attention se porterat-elle plus précisément cette année ? Une des nouveautés issues du CIMer de l’an dernier est la création de la fonction garde-côtes. En optimisant les moyens de l’action de l’État en mer et en dotant la France d’une structure fédératrice pour mettre en œuvre une politique maritime et répondre aux priorités fixées par le gouvernement, nous contribuons à améliorer sans relâche la sûreté des voies maritimes pour consolider les échanges commerciaux et les rendre pérennes. Euronaval 2010 va me permettre de rencontrer des acteurs industriels qui proposent des solutions dans ce domaine, euxmêmes étant des acteurs de l’économie maritime. La question des coopérations industrielles européennes dans le domaine naval de défense est d’actualité. L’est-il également dans le domaine que vous représentez ? Quel regard portez-vous dessus ? Qu’en attendez-vous ? La coopération européenne en matière de stratégie nationale pour la mer et les océans est un volet important de l’ensemble de la démarche. Rappelons que dès 2007, la Commission européenne a encouragé le développement de politiques maritimes intégrées et la France s’est résolument inscrite dans ce cadre parce qu’il facilite une approche commune dans de nombreux domaines. Dans le champ de la fonction garde-côtes, et particulièrement de la surveillance maritime, il est évident que l’efficacité requiert d’échanger avec nos partenaires le maximum d’informations. C’est la raison pour laquelle nous sommes engagés dans les deux programmes de coopération BluemassMed et Marsuno, respectivement en Méditerranée et en mer du Nord/Baltique. Nous tenons également – et c’est l’un des objectifs de la fonction garde-côtes – à offrir à nos partenaires un point d’entrée unique, gage là aussi de l’efficacité du dialogue. La coopération industrielle européenne ne peut que faciliter cette démarche. Il est d’autre part fondamental de renforcer la filière maritime et de la rendre compétitive. Les rapprochements 28 octobre 2010 What are you looking for in particular? Which presentations will most attract your attention this year? One of the new features from last year’s CIMer was the creation of the coast guard function. By optimizing the French government’s resources at sea and providing France with a federating structure to implement a maritime policy and meet government priorities, we are helping constantly to improve the security of sea routes in order to strengthen commercial ties and make them durable. For me, Euronaval 2010 is an opportunity to meet industrial players who are proposing solutions for the maritime economy, their domain. (© VS/AREION) and in which our companies can prove their know-how. I consider that Euronaval 2010 is the springboard for a new approach for the naval industry, anticipating the future with resolution, and consolidating its competencies. Competitiveness in the field is taken into consideration, and we are working establish conditions that will ensure success. La fonction garde-côtes reste encore assez floue, depuis que l’idée a été lancée, il y a plus d’un an, par le président de la République. Où en sommes-nous ? La fonction garde-côtes, c’est la réponse unique apportée par les diverses administrations intervenant en mer, tout en conservant le savoir-faire de chacune d’elles, à des priorités politiques définies par le gouvernement dans le cadre de la stratégie nationale pour la mer et les océans. En quelques mots, il faut pour cela un organe fédérateur, le comité directeur, présidé par le Secrétaire général de la mer et que j’ai déjà réuni deux fois, la définition d’un format global permettant de répondre aux priorités ; une coordination renforcée sur le terrain – les préfets maritimes reçoivent une lettre de mission signée du Premier ministre – ; un dispositif unique de surveillance et d’analyse de la situation maritime, le centre opérationnel de la fonction garde-côtes, qui a commencé à fonctionner en septembre dernier. Il est aussi indispensable que les hommes et les femmes armant les moyens des administrations participantes – Marine nationale, Affaires maritimes, Douanes, Police nationale, Gendarmerie nationale, Sécurité civile – s’approprient ce concept nouveau qui les amènera beaucoup plus que dans le passé à travailler ensemble. C’est pourquoi une première formation commune de la fonction garde-côtes, réunissant 36 officiers de ces six administrations civiles et militaires vient de se tenir. Enfin, le décret créant la fonction garde-côtes a été publié. Ce programme, dont le principe a été décidé par le président de la République en juillet 2009, a été défini par le Comité interministériel de la mer de décembre de la même année. Vous voyez que depuis longtemps nous ne sommes plus dans le flou mais dans le domaine de la mise en place concrète. (Stand D24) « Nous sommes une marine en transition » Entretien avec l'amiral Sir Mark Stanhope, Premier Lord de l'Amirauté et chef d'état-major de la Royal Navy Amiral, que pensez-vous que sera la composition de la Royal Navy en 2020 ? Nous sommes une marine en transition. Je pense qu’il est logique de parler de 2020, car cela permet de rappeler aux autres que la Revue de Défense Stratégique et de Sécurité du Royaume-Uni doit nécessairement prendre une perspective à plus long terme, plus stratégique que récemment. Les médias et des commentateurs et analystes se sont focalisés sur les décisions qui ont entouré la capacité de frappe des porte-avions, mais il y a beaucoup plus que cela. Pour la première fois depuis 1998, la dé- this is one of the goals of the coast guard function—to providing our partners with a unique point of entry, a guarantee of effective dialogue, as well. European industrial partnerships can only contribute to this approach. Also, it is essential to strengthen the maritime sector and make it competitive. Close relationships are therefore necessary, emphasizing the specifics and major competencies within our naval industry. The coast guard function is still fairly vague ever since the President of France created the idea over a year ago. How does it stand? The coast guard function, for the different government services that deal with the sea and apply their respective know-how, is the one single solution to the political priorities defined by the government for the national strategy on seas and oceans. Essentially, what is needed is a) a federating bureau, a steering committee, chaired by the Secretary General on Marine Affairs, which I’ve already convened twice; b) a defined global format enabling us to respond to priorities; c) stronger coordination in the field—maritime prefects are receiving a mission letter from the Prime Minister; d) and a single mechanism for surveillance and analysis of the maritime situation, the operational center of the coast guard which started last September. It is also essential that the men and women making up the participating government services—the French Navy, Maritime Affairs, Customs, National Police, Gendarmerie, Civil Security—adopt this new concept which will make their collaboration more fruitful than in the past. For this reason, a common training session for the coast guard function was just organized, including 36 officers from these six civil and military branches. The decree creating the function of coast guard was finally passed. The principle behind this program was decided by the President of France in July 2009 and defined by the Interministerial Committee on Marine Affairs in December of the same year. As you can see, what was once vague for us some time ago, has become concrete. (stand D24) “ We are a navy in transition” Interview with Admiral Sir Mark Stanhope, First Sea Lord and Royal Navy chief of naval staff Admiral, what will the Royal Navy look like in 2020, in terms of fleet? We are a navy in transition. I think it makes sense to talk in terms of a 2020 time frame, because it serves to remind others that the UK’s Strategic Defence and Security Review is necessarily taking a longer term, more strategic perspective than in recent years. Much of the focus in the media, and among commentators and analysts, has tended to focus on the decisions surrounding the UK’s Carrier Strike capability, but there is much more to it than that. For the first time since 1998, UK Defence in general, and the Royal Navy in particular, now has a fully funded clear aiming point for a future force structure, centred around modern, highly capable ships, submarines and aircraft. So, in 2020, the Royal Navy, Royal Marines and Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 (© Royal Navy) 28 octobre 2010 sont donc nécessaires, tout en mettant en avant les spécificités et les grandes compétences de notre industrie navale. the support shipping of the Royal Fleet Auxiliary will continue to offer the balance of maritime capabilities they do today, albeit at a smaller scale in respect of our amphibious strike capability and our escort fleet of destroyers and frigates. Against that, we can expect to see significant capability upgrades by 2020, and much sooner in some respects; the Astute Class SSNs, Afloat Support, maritime air, Air Defence and ASW capabilities and, not least, the introduction to service of the Queen Elizabeth Class aircraft carriers and the more capable carrier variant of the Joint Strike Fighter. The question of cooperation with France about aircraft carriers have dominated the literature around 2004-2007. But do you envision fields of cooperation in the industrial domain with Paris? We are always looking for ways to expand our cooperation and inter-operability with key allies, and the maritime domain offers unique opportunities to do that. There are already many examples of the Royal Navy working closely with the French Navy, not least in NATO, integration of Carrier task Groups during the Bosnia Crisis, and as part of the multinational naval presence countering piracy off the East Coast of Africa; and in the field of industrial cooperation, for example as part of the Aircraft Carrier Alliance. I expect that these cooperative efforts will continue as we look to protect our shared national interests. IT’S WORTH IT … Northrop Grumman a annoncé hier le lancement d’une nouvelle famille de systèmes X-Band Coherent Radar (XBCR) conçus en premier lieu pour des OPV (Offshore Patrol Vessels), mais aussi pour d’autres embarcations de combat plus petites. Ils devraient pouvoir être livrés début 2012. (Stand D22) Northrop Grumman announced yesterday the introduction of a new family of X-Band Coherent Radar (XBCR) systems designed primarily for Offshore Patrol Vessels (OPV) and other smaller combat ship platforms. They are expected to be available for deliveries in early 2012. (Stand D22) (© Northrop Grumman) NE MANQUEZ PAS… no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News fense du Royaume-Uni, et de la Royal Navy en particulier, a un objectif fixe, entièrement financé, qui définit la structure future de nos forces, centré sur des bâtiments, des sous-marins et des appareils modernes et hautement performants. Donc en 2020, la Royal Navy, les Royal Marines et la force de soutien logistique de la Royal Fleet Auxiliary auront toujours une capacité maritime bien équilibrée, comme aujourd’hui, mais à une échelle plus réduite en ce qui concerne nos capacités amphibies et notre flotte de destroyers et de frégates. En revanche, d’ici à 2020, et dans certains cas bien plus tôt, nous pouvons nous attendre à voir une mise à niveau significative de nos capacités dans certains domaines : les SNA de la classe Astute, la logistique embarquée, l’aviation maritime, la défense antiaérienne, les capacités ASM et last but not least, la mise en service des porte-avions de la classe Queen Elizabeth et la variante embarquée, plus performante, du Joint Strike Fighter. Apres les classes Daring et Astute, la Type 26 sera l’étape majeure suivante. Ses spécifications sont-elles déjà fixées ? Quel sera son agenda ? Les frégates sont les chevaux de bataille de toute marine, et nous ne sommes pas l’exception. La frégate Type 26 est essentielle si nous voulons continuer de remplir dans les prochaines décennies les différentes tâches que nous demande le gouvernement britannique. Le Type 26 en est à l’étape d’évaluation, nous continuons à développer ses spécifications, mais je suis certain que les exigences d’un navire capable de mener des opérations de force opérationnelle ASM doivent être du niveau de la référence. Nous devons aussi nous assurer l’adaptabilité de ces navires au fil du temps, en conservant des espaces capables de nous donner une capacité multirôle et flexible et qui reste pertinente ; des capteurs et armes modulaires, un pont d’envol assez large pour être utilisé par divers aéronefs et une capacité suffisante pour fournir et soutenir une force de débarquement, si c’est nécessaire. Comme pour tous nos bâtiments, nous devons nous assurer qu’il sera capable de se défendre contre des menaces multiples. Il va sans dire que, dans le climat économique actuel, il doit aussi être abordable et nous nous servons de notre expérience dans le programme de destroyer Type 45 pour assurer l’efficacité du programme Type 26. Nous nous attendons à ce que le Type 26 soit mis en service à partir de 2020. La question de la coopération avec la France dans le domaine des porte-avions a dominé la littérature dans la période 2004-2007. Mais est-ce que vous envisagez des coopérations industrielles avec Paris ? Nous cherchons toujours des moyens d’accroître notre coopération et notre interopérabilité avec nos alliés clés, et le domaine maritime offre des opportunités uniques pour cela. Il y a déjà de multiples exemples d’étroite collaboration entre la Royal Navy et la Marine nationale, sans compter dans l’OTAN, l’intégration des opérations de porteavions pendant la crise en Bosnie et dans le cadre de la présence navale contre les pirates au large de la côte orientale de l’Afrique. Dans le domaine de la coopération industrielle, comme dans l’Aircraft Carrier Alliance, par exemple, je m’attends à ce que les efforts de coopération continuent lorsque nous chercherons à protéger nos intérêts nationaux partagés. 28 octobre 2010 After the Daring and Astute class, the Type 26 will be the major step. Does its specifications are already done? What will be its agenda? Frigates are the work horses of any navy, and we are no exception. The Type 26 frigate is essential if we are to continue to fulfil the many tasks demanded of us by the UK Government in the coming decades. The Type 26 is in the assessment stage, so we continue to develop the specification, but I am clear that the requirement for a warship able to undertake Task Group-enabled Anti-Submarine Warfare operations is the bench mark. We also need to ensure the adaptability of these ships over time, retaining the design space to deliver a multi-role capability which is versatile and which remains relevant ; modular weapons and sensors, a flight deck big enough to be used by a variety of aircraft and enough capacity to deliver and sustain a meaningful landing force, should that be required. As with all our ships, we need to make sure that it is able to protect itself from multiple threats. It goes without saying that they also need to be affordable in the current economic climate, and we are drawing upon our experiences with the Type 45 destroyer build programme to drive efficiencies into the programme. We expect the Type 26 to come into service from around 2020 onwards. Elbit expose des systèmes de protection et de guerre électroniques. Tout d’abord, l’Aqua Marine d’Elisra est un ensemble naval ESM/ECM intégré ayant fait ses preuves au combat et équipé pour la reconnaissance de situations, l’attaque électronique, l’autodéfense du navire et l’intelligence électronique. Adapté aux plates-formes de toutes tailles, l’Aqua Marine offre des options de personnalisation, y compris pour les ensembles EW qui comprennent le radar ESM/ELINT, le radar ECM, les systèmes d’avertissement laser (SAL), la communication ESM (CESM) et DF – ainsi que des HMI pour tous les détecteurs de l’ensemble EW. Ensuite, la famille Timnex II des systèmes EW pour les sous-marins comprend des configurations allant des plus basiques aux plus sophistiquées, adaptées aux besoins des clients sur la base d’éléments modulaires communs, assurant le meilleur rapport qualité/prix. Le Timnex II d’Elbit Systems est une famille de systèmes ESM/ELINT conçue pour la détection, la radiogoniométrie et l’identification qui affiche, enregistre et analyse les données de l’émetteur. Il permet l’interception et le traitement des signaux dans un délai minimum et assure un délai de réaction ultracourt ainsi qu’une haute probabilité de détection omnidirectionnelle dans un environnement dense. Le système de contrôle et de lancement du leurre DESEAVER agit sur les données reçues et traitées à partir du système de commande et de contrôle du navire et/ou de ses capteurs. Il lance alors un barrage de leurres non récupérables avec une grande précision dans la priorité et le minutage. DESEAVER combine une gamme complète de lance-roquettes fixes et à manœuvre rapide, soutenue par un traitement des données et un contrôle de pointe, et fournit des charges de tir en fonction des doctrines et des manuels d’instruction antimissiles. Il est adaptable à une large gamme de navires et peut être configuré pour s’intégrer à l’équipement de bord en place. Dans le même temps, Elbit Systems propose également une variété de SAL avancés. Ces systèmes peuvent détecter, classifier et identifier les sources laser et infrarouges, y compris des télémètres laser, des désignateurs laser, des émetteurs BEAM RIDER, des projecteurs infrarouges et de simulateurs. Pour faire face aux menaces futures, Elbit Systems a rendu possible la combinaison de capacités de détection d’une variété d’émetteurs de radiofréquences dans ses produits LAS. Le LAS d’Elbit System est immunisé contre les reflets des objets à proximité, le tir des armes à feu, la foudre, les incendies, les explosions et le fonctionnement du laser à bord. Le LAS peut être installé au ras du sol en tant que système autonome ou intégré. Aucun usinage de blindage n’est requis pour l’installation. La menace est affichée à la fois sur le témoin du tireur et sur l’écran du commandant et un avertissement envoyé à toutes les forces alliées dans la zone des opérations de l’unité. Elbit’s sails into naval electronic warfare E lbit is exhibiting some electronic warfare and protection systems during Euronaval. First of all, Elisra’s Aqua Marine is a combat-proven integrated naval ESM/ECM suite delivering situation awareness, electronic attack, ship selfdefense and electronic intelligence. Suitable for all platform sizes, Aqua Marine offers customization options, including EW suites, including radar ESM/ELINT, radar ECM, Laser Warning Systems (LWS), communication ESM (CESM) and DF—as well as HMIs for all sensors of the EW suite. Second, the Timnex II family of EW systems for submarines includes basic to sophisticated configurations tailored to answer the customers’ needs based on common building blocks, and provide the most cost-effective solution. Elbit Systems’ Timnex II is a ESM/ELINT system family designed for detection, direction finding and identification, displaying, recording and analyzing emitter’s data. It offers interception and processing of all incoming signals within minimum time and assures short response time and high omni-directional detection probability in a dense environment. The Decoy Control and Launching System (DESEAVER) is acting on data received and processed from the ship’s command and control system and/or sensors. It then launches a barrage of expendable decoys with precise priority and timing. Combining an array of fixed and fast maneuvering stabilized rocket launchers, backed by advanced processing and control, DESEAVER delivers payloads according to specified anti-missile doctrines and guidelines. It is adaptable to a broad range of vessels and can be configured to integrate with any existing on-board equipment. In the same time, Elbit Systems also offers a variety of advanced LWS (Laser Warning Systems). These systems can detect, categorize and pinpoint laser and IR sources including laser rangefinders, laser designators, beam rider transmitters, IR illuminators and trainers. To deal with future threats Elbit Systems has made it possible to combine detecting capabilities of a variety of RF transmitters into its LWS products. Elbit Systems’ LWS is immune to reflections from nearby objects, gun firing, lightning, fires, explosions and on-board laser operation. The LWS can be installed at field level as stand-alone or integrated systems. No armor machining is required for installation. The threat is displayed on both the gunner’s display and the commander’s screen and an alarm is sent to all friendly forces in the unit’s area of operations. (Stand A25) Decoys on a Sa'ar 5. Leurres sur une Sa'ar 5. (Stand A25) Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 (© DR) 28 octobre 2010 Elbit navigue en guerre électronique navale Thales and helidrones T Thales et les hélidrones hales is participating in the DGA’s advanced study projects (Projet d’Etudes en Amont –PEA) and is involved in all the projects for current drones, such as the DVI, which is looking to define a drone capable of vertical take-off and landing, adapted to the tactical requirements of the French Army and the French Navy. Thales is also working on the TIMTAC, a study contract on the feasibility of firing ordnance from a tactical drone. Thales has recently obtained from the DGA a three-year contract for the study of the ECUME light radar. (Stand B2) Interceptors the XSMG proposal The XSMG. Le XSMG. Replacing the Black Sea Fleet A fter years without any new acquisitions, as the result of differences between Russia and the Ukraine on its division, the Black Sea Fleet will be receiving three frigates from the 11356M Project, ordered from the Yantar shipyard in Kaliningrad, similar to the Indian Talwar. They will replace out-ofdate ships: the two last cruisers of the Kara class (Kerch and Ochakov—the latter’s refit having apparently been cancelled), the last destroyer of the Kashin class (Smetlivyy) and the two last Krivak I and Krivak II frigates (Pitlivyy and Ladnyy). Two other Talwar are to be ordered later to replace one for one all five of the ships. (Stand A13) no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News Intercepteurs la proposition de XSMG Travaillant en partenariat avec Thales, QinetiQ ou encore Kongsberg, la firme britannique XSMG expose pour la première fois à Euronaval un exemplaire de la nouvelle version du XSR. Faisant partie d’une famille de navires d’une longueur allant de 9 à 25 mètres, la version présentée est destinée au combat de surface (armement téléopéré rétractable, missiles LMM de Thales) mais aussi sous-marin (intégration du sonar à profondeur variable FLASH – Folding Light Acoustic System for Helicopters de Thales). Cette version est également dotée d’une boule optronique et de systèmes de commandement. En fonction de sa configuration, le XSR peut avoir une autonomie de 24 à 72 heures, sa propulsion (de deux à trois moteurs Diesel) lui permettant d’atteindre des vitesses de 60 à 80 nœuds. (Stand D3) Renouvellement de la flotte de la mer Noire Après des années sans nouvelles acquisitions à la suite du différend entre la Russie et l’Ukraine sur son partage, la Flotte de la mer Noire recevra trois frégates du Projet 11356M commandées au chantier naval Yantar de Kaliningrad, analogues aux Talwar indiennes, pour remplacer un matériel hors d’âge : les deux derniers croiseurs classe Kara (Kerch et Ochakov, la refonte du second paraissant suspendue), le dernier destroyer classe Kashin (Smetlivyy) et les deux dernières frégates classes Krivak I et Krivak II (Pitlivyy et Ladnyy). Deux autres Talwar devraient être commandées ultérieurement pour remplacer nombre pour nombre ces cinq unités. (Stand A13) 28 octobre 2010 bat (integrating Thales FLASH—Folding Light Acoustic System for Helicopters— variable-depth sonar). It is also equipped with an optronic ball and command systems. Depending on its configuration, the XSR can have a range from 24 to 72 hours, with propulsion enabling speeds between 60 and 80kn. (Stand D3) (© JH/AREION) I n partnership with Thales, QinetiQ, and also Kongsberg, the British firm XSMG is unveiling the new version of the XSMG at Euronaval. Belonging to the 9 to 25 meter-long ship family, this version is designed for surface combat (with retractable teleoperated weaponry, Thales LMM missiles), and also submarine com- Thales participe aux Projets d’Etudes en Amont (PEA) en cours et intervient dans tous les projets de drones actuels, comme le DVI qui vise à définir un drone à décollage et atterrissage verticaux adapté aux besoins tactiques de l’armée de Terre et de la Marine nationale. Thales travaille également sur le TIMTAC, un contrat d’étude sur la faisabilité des tirs de munitions à partir d’un drone tactique. Enfin, la firme a dernièrement obtenu de la DGA un contrat de trois ans pour l’étude ECUME (un radar léger). (Stand B2) IAI présente le Spyhawk, un système d’intégration de charges utiles sur des appareils légers utilisés comme plates-formes de surveillance maritime. Des radars, ESM, une boule optronique, les systèmes de visualisation spécifiques, voire des armements, peuvent être intégrés sur différents types d’appareils. (Stand C24) 28 octobre 2010 Archimède veille sur les ports Développé par SELEX Sistemi Integrati, filiale de Finmeccanica, le système de défense des ports Archimède est une solution intégrée pour la protection et la défense des zones portuaires. Il se compose de quatre souséléments : une barrière de sonars actifs et passifs opérant en combinaison, une barrière électromagnétique, un système de défense de point employé pour protéger les abords immédiats d’un navire et capable d’identifier seul un nageur et, enfin, un drone sousmarin doté d’un sonar VHF ainsi que de charges, létales ou non. Comme ailleurs, la défense portuaire repose désormais sur des solutions intégrées. (Stand B3) Corvettes la famille Tornado La marine russe a mis sur cale en août 2010 une variante lance-missiles de la canonnière du Projet 21630 Buyan, dessinée par le bureau de dessin Zelenodolskoye et dont la première unité, l’Astrakhan, a rallié la flotte de la Caspienne en 2006. Déplaçant 560 tonnes à pleine charge pour une vitesse de 26 nœuds et mû par des pompes-hélices, le Projet 21631 est armé d’un canon de 100 mm et devrait mettre en œuvre le missile Onyx. Les variantes présentées à Euronaval sous la désignation de corvettes Tornado comprennent quatre versions : la canonnière semblable à l’Astrakhan, la version armée du missile antinavire Uran (SS-N-25), celle armée du missile antinavire Yakhont (SS-N-26) et la version OPV dotée d’une plate-forme hélicoptères. (Stand A13) The issue of integration of payloads useful for maritime surveillance I AI is presenting the Spyhawk, a payload integration system on light aircrafts used as maritime surveillance platforms. Radars, ESM, an optronic ball and dedicated visualization systems but also weaponry can be integrated on different aircraft types. (Stand C24) Archimede watches over the harbor S ELEX Sistemi Integrati, a subsidiary of Finmeccanica, has launched the port security system Archimede, an integrated solution for harbor protection and surveillance. It is made up of four modules: in-line active and passive sonar sensors that operate in combination, an electromagnetic sensor, a point defense system used to protect a ship’s immediate surroundings capable of detecting a mere swimmer, and an unmanned undersea vehicle equipped with VHF sonar as well as optional lethal charges. Similar to other cases, harbour protection relies today on integrated solutions. (Stand B3) (© VS/Areion) Intégration de charges utiles en surveillance maritime Corvettes The Tornado family I n August, 2010, the Russian Navy laid down a missile-launching variant of the Project 21630 Buyan small-size gunnery ship, by Zelenodolskoye Design. The first unit, the Astrakhan, was commissioned in January 2006 for the Caspian Flotilla. The ship has a 500 metric-ton displacement fully loaded and is capable of a speed of 26kt, thanks to a CODAD propulsion system. The Pr. 21631 is armed with a 100mm cannon and could carry an Onyx missile. The variants introduced at the Euronaval show under the designation Tornado corvettes, include four versions: a gunnery ship similar to the Astrakhan; a version armed with an Uran anti-ship missile (SS-N-25); another version armed with a Yakhont anti-ship missile (SS-N-26); and finally the OPV version equipped with a helicopter platform. (Stand A13) NE MANQUEZ PAS… IT’S WORTH IT … Le DAMDIC (Danish Mine Disposal Charge) est prêt à neutraliser les mines sur le stand E12. The DAMDIC (Danish Mine Disposal Charge) is ready to neutralize mines on booth E12. Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 Sun and Sea with Tecknisolar T o oppose maritime infiltration day or night in areas that are prone to clandestine penetration and smuggling, the French company Tecknisolar has developed coastal surveillance radar that is so user-friendly that it does not require those called to use it to have training as radar operators. It also functions off solar power, eliminating the need for a bulky generator and its limitations. With a range of 40km this radar is capable of detecting an 8m boat at 10km and arriving on a bay beach at that distance. (Stand E7) Mer et soleil chez Tecknisolar Pour lutter contre les infiltrations maritimes, de jour comme de nuit, dans des régions propices aux pénétrations de clandestins et les trafiquants, la société française Tecknisolar a mis au point un radar de surveillance côtière d’un emploi très simple qui ne demande pas de formation « radariste » de la part des personnels appelés à l’utiliser. Il fonctionne à l’énergie solaire, ce qui supprime l’encombrant générateur et ses contraintes. D’une portée de 40 km, ce radar est capable de détecter un bateau de 8 mètres à 10 km par mer formée et arrivant sur la plage d’une baie à cette distance. (Stand E7) The RDIM in position with its portable case and its 30×20cm color screen, its solar sensors and its radar radome. Le RDIM (Radar de Détection d'Infiltration Maritime) en position avec sa valise portable et son écran couleur de 30 × 20 cm, ses capteurs solaires et son radôme radar. (© Tecknisolar) Depuis mai 2009, Marinette Marine – racheté par Fincantieri – coopère avec Boeing pour la réalisation du remplaçant du LCAC en service dans l’US Navy. Baptisé SSC (Ship to Shore Connector), l’engin sera également destiné au futur LHD de la marine italienne qui devrait en emporter deux dans son radier de 50mètres, en plus des quatre LCVP disposés ince May, 2009, Marinette Marine, which has been bought by Fincantieri, sous le décrochement du pont d’envol, à bâhas cooperated with Boeing to develop a replacement for the LCAC in ser- bord. (Stand A3) Marinette Marine and Fincantieri cooperate with Boeing for the development of the SSC S vice with the US Navy. Named the SSC (Ship to Shore Connector), the craft is also intended for the future LHD of the Italian Navy, which should carry two in its 50 meter docking area, as well as four LCVPs carried under the overhang of the flight deck to port. (Stand A3) Andrasta Ready-to-buy B rought out by DCNS for the first time at the last Euronaval exhibition, the Andrasta light submarine (50m, 900 tons) was planned for operations in coastal waters. Over the last two years, it has been shown to a large number of countries around the world. Now the data provided by these mee- tings between concept and operational users has been integrated, and Andrasta now represents a baseline which DCNS can offer in a variety of forms and adapt as a function of the specific requirements requested by a potential buyer. (Stand B1) no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News Andrasta prêt à l’achat Présenté par DCNS pour la première fois lors de la précédente édition d’Euronaval, l’Andrasta, sous-marin léger (50 mètres, 900 tonnes) destiné aux opérations dans les zones côtières, a été présenté dans un grand nombre de pays à travers le monde au cours des deux années écoulées. Ayant intégré les enseignements tirés de cette confrontation du concept aux opérationnels, l’Andrasta constitue désormais une baseline que DCNS peut décliner et adapter en fonction des besoins spécifiques qu’un client potentiel pourrait formuler. (Stand B1) 28 octobre 2010 Marinette Marine et Fincantieri coopèrent avec Boeing pour la réalisation du SSC Demain 28 octobre 2010 Les Grandes Écoles rencontrent l’industrie navale Pour la deuxième année consécutive, Euronaval ouvre ses portes aux étudiants des grandes écoles et universités. Cette relation s’est concrétisée par la création d’un « Pôle Enseignement Supérieur & Formation » auquel participent notamment l’ENSTA, l’ENSIETA, l’École navale, l’ESCP Europe, l’ISRIS, l’Université de Nice, l’Université Paris II, et deux associations d’étudiants : Mer&Universités et le Club Sup Mer. Pendant toute la durée de l’exposition, ces écoles pourront communiquer sur leurs formations et échanger avec les professionnels. Par ailleurs, la journée de demain est réservée aux étudiants et s’organise autour d’une visite guidée de l’exposition de 9 h 30 à 11 h 30 et d’un cocktail avec les représentants civils et militaires du monde naval à 12 h. Cette année, plus d’une centaine d’étudiants issus de diverses écoles d’ingénieurs (École navale, ENSTA, ENSIETA, Centrale Paris), universités (Paris II, Nice Sophia Antipolis, Sceaux), écoles de commerce (ESCP, HEC) et instituts (ISRIS, ICP) participeront à cette journée. L’objectif de cette action est de souligner auprès des étudiants le caractère de haute technologie de l’industrie navale et de permettre aux entreprises de rencontrer des jeunes talents de profils variés. Son et lumière chez Lacroix Face aux tentatives d’intrusion à bord de bâtiments de commerce, voire de combat, la société Lacroix, en coopération avec l’armateur CMA CGM mais aussi à la demande du port de Marseille, a mis au point un système mono-axe « Chou k » lanceur de charges non létales éblouissantes ou assourdissantes déjà utilisées par les forces de police. Le système, téléopéré ou mis en œuvre manuellement, peut recevoir quatre modules de trois lanceurs. Embarqué à bord de bâtiments de commerce, il est employé par les équipages après une courte formation. (Stand B4) Tomorrow The French “Grandes Écoles” meet the naval industry F or the second consecutive year, Euronaval is opening its doors to welcome the students of the French “Grands Écoles et Universités” (French prestige colleges and universities). This relationship was made possible thanks to the “Higher Education and Learning Center” whose members include the ENSTA, ENSIETA, French Naval College, ESCP Europe, ISRIS, Université de Nice, Université Paris II, and two student associations, Mer&Universités and the Club Sup Mer. Throughout the entire show, the schools will have an opportunity to talk about their training programs and share information with professionals. In addition, tomorrow’s program will be dedicated to students, offering a guided tour of the show from 9.30 am to 11.30 am followed at noon by a cocktail hour with civilian and military representatives from the naval field. Over a hundred students from various engineering schools (French Naval College, ENSTA, ENSIETA, Centrale Paris), universities (Paris II, Nice Sophia Antipolis, Sceaux), business schools (ESCP, HEC), and institutes (ISRIS, ICP) are expected to attend. The objective is to emphasize the aspect of high technology in the naval industry and enable companies to meet young talent with a variety of profiles. Lacroix’s Light and Sound show Lacroix’s “Chou K” system, a loading module is in the foreground. T o counter attempts to board commercial as well as military vessels, the Lacroix company, in cooperation with CMA CGM shipbuilders and at the request of the port of Marseille, has developed the “Chou K” single-axial system to launch non-lethal dazzling or deafening charges, already in use with police forces. The system can be remotely or manually operated and can include four modules of three launchers each. When placed onboard commercial ships, it can be operated by the crew with only minimal training. (Stand B4) Le système de déception « Chou-k » Lacroix ; au premier plan, un module de chargement. NE MANQUEZ PAS… IT’S WORTH IT … Saab présente ses systèmes de communication intégrés et son système ROV Double Eagle. (Stand E12) Saab is presenting its integrated communication system and its Double Eagle ROV system.(Stand E12) Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 28 octobre 2010 no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News (© SF/Areion) Le centenaire de l’aéronautique navale, 1910-2010 28 octobre 2010 Il y a déjà cent ans que l’aéronautique navale est née, mais 1910, qui fut l’année de création, ne doit pas faire oublier que la Marine nationale s’était intéressée à la troisième dimension dès la fin du XIXe siècle à travers les cerfs-volants, habités ou non, et les dirigeables. L’augmentation progressive et constante de la portée des grosses pièces d’artillerie de bord poussait la Marine nationale à concevoir un moyen pour voir au-delà de l’horizon, cela afin de reculer les limites de l’horizon visuel et de pouvoir, par l’altitude, soit une centaine de mètres à la verticale, détecter l’ennemi et se préparer au combat bien avant lui. La solution cerf-volant semblait répondre aux besoins, mais son emploi était délicat et sa mise en œuvre ralentissait le train d’escadre et donc le rendait quasi inopérant lorsque les bâtiments « poussaient les feux » pour atteindre la vitesse de combat. Deux types de cerfs-volants furent utilisés : l’un inhabité mais emportant un appareil photo (ancêtre des drones), d’une utilisation délicate et incertaine ; l’autre habité, pour lequel la transmission des données s’effectuait par message glissé le long du câble ou par téléphone. Avec l’apparition du dirigeable, la troisième dimension apparut comme réellement accessible dans un rôle d’observation et même d’attaque des submersibles en surface, voire en plongée à faible profondeur. Toutefois, l’action du dirigeable était limitée à son autonomie et il lui était impossible d’accompagner une escadre en haute mer. Aussi, lorsque l’avion apparut, les marins y virentils un moyen plus souple et performant pour maîtriser la troisième dimension. NAISSANCE DE L’AÉRONAVALE La traversée de la Manche par Louis Blériot en 1910 prouva que l’avion pouvait maintenant représenter un moyen d’observation pour surveiller les bras de mer et les détroits. Dès cette année, la Marine nationale envoya plusieurs de ses officiers se former chez les constructeurs et en décembre 1912, un aéroplane Farman était acquis. Mais c’était un avion « à roulettes » et, en cas de problème, il ne pouvait amerrir. L’apparition The Donnet-Lévêque seaplane, which won the Royal Belgian Cup in September, 1912. The following month, 40 were ordered by several countries including France and Great Britain. Different versions served in World War I. L’hydravion Donnet-Lévêque qui remporta en septembre 1912 la coupe du Roi des Belges et fut commandé dès le mois suivant à 40 exemplaires par plusieurs pays, dont la France et la GrandeBretagne. Ses différentes versions servirent durant la Première Guerre mondiale. The Centennial of Naval Aviation, 1910-2010 2010 marks the 100-year anniversary of naval aviation, but let us not forget that the French Navy, just before the turn of the 20th century, was already interested in the Third Dimension, experimenting with kites (unmanned and manned) and dirigibles. W ith the ever-increasing range of large naval artillery, the French Navy was motivated to find a way to peer beyond the horizon. The purpose was to push the limits of the visual horizon by detecting the enemy from an altitude (around 100m) and be ready for combat before the other guy. The kite solution seemed to meet their needs but it wasn’t simple to use, and deploying it slowed down logistics, which became almost inoperative when battleships “pulled out the big guns,” increasing the intensity of combat. Two kinds of kite were tried. One type, unmanned, was equipped with a camera (ancestor to the UAV), but it was clumsy and unreliable. The other type was manned by a individual who transmitted data in a message slid along a cable, or by telephone. With the invention of the dirigible, the third dimension became fully accessible for observing and even attacking surface or shallow- depth submersibles. Nevertheless, the dirigible was limited by its range and it was incapable of accompanying a squadron on the high seas. Therefore, the advent of the airplane offered sailors a more flexible and powerful tools for gaining mastery of the third dimension. THE BIRTH OF NAVAL AVIATION The crossing of the English Channel by Louis Blériot in 1910 proved that the airplane could be used as a method of observation for the surveillance of sounds and straits. As of that year, the French Navy sent several officers for training at the aircraft companies and in December 1912, the Farman aircraft was procured. But this was an airplane “on wheels” that, in case of a problem, could not make a sea landing. The appearance of the first seaplane in 1912 by Donnet-Lévêque opened new horizons. During the World War I, naval Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 (© SF/Areion) The "Super Étendard Modernisé" still being used, but soon to be removed from service. (© SF/Areion) ber, was the only French plane to bombard Berlin in a reprisal raid that was more symbolic than effective. World War II demonstrated the eminent role of aircraft carriers, to the detriment of the battleship. Despite all the new projects to build aircraft carriers after the 1944 Liberation, a bankrupt France had no resources to finish them. It was with American and British aircraft carriers that naval aviation could conduct the wars in Indochina and Algeria. However, it wasn’t until the late 1950s, when the country was able to recover its economic power, that France launched the aircraft carriers de l’hydravion sous la forme du Donnet-Lévêque en 1912 ouvrit de nouveaux horizons. Le Super Étendard Modernisé Pendant la Première Guerre toujours en activité, mais à deux pas d’une retraite bien méritée. mondiale, l’aéronautique navale monta en puissance et se spécialisa sous la pression des événements dans la lutte anti-sous-marine au point d’instruire, à partir de 1917, les jeunes pilotes américains dans ces missions si difficiles. Une fraternité d’arme devait Clemenceau and Foch, naître. Dès la Première Guerre mondiale, which gave the Navy on envisagea l’emploi d’avions à partir de power-projection thanks plates-formes maritimes spécifiques, ce to Étendard strike fighqui aboutit dès la fin des années 1910 à la ter aircraft, Crusader notion de porte-avions. En France ce fut le fighters, and also Alizé Béarn, un cuirassé transformé. À l’approche aircraft for anti-submade la Seconde Guerre mondiale, la Marine rine warfare. These two nationale avait lancé un programme pour la aircraft carriers would construction de deux porte-avions modernes enable naval aviation to que le cours dramatique des événements de “brandish the flag and 1940 ne permit pas de mener à son terme. show its colors” in the Aussi, pendant le triste été 1940, l’aéronaufour corners of the earth. tique navale se dépensa-t-elle sans compter Today, naval aviation has au profit des forces terrestres en exécutant, 200 aircraft throughout par exemple, des bombardements en piqué various squadrons, insur les forces ennemies aux prix de très cluding land forces, and lourdes pertes. Le Farman « Jules Verne », it constitutes a formiavion de transport improvisé en bombardier dable air power that few à long rayon d’action par l’aéronautique nacountries can rival. vale, fut le seul avion français à bombarder (Stands SD6, SD7 et SD8) Berlin dans un raid de représailles plus symbolique que déterminant. La Seconde Guerre The Super Frelon, barely mondiale démontra le rôle éminent du porteremoved from service, now in the French Air and avions au détriment du cuirassé. Même si les Space Museum (musée de projets de nouveaux porte-avions nationaux l’Air et de l’Espace). ne manquèrent pas dès la Libération de 1944, Le Super Frelon qui, à peine retiré du service, est entré au les moyens financiers d’une France ruinée musée de l’Air et de l’Espace. ne permirent pas à ceux-ci d’aboutir et c’est donc avec des porte-avions américains et britanniques que l’aéronautique navale mena les guerres d’Indochine et d’Algérie. Mais au tournant des années 1950/1960, la France ayant recouvré sa puissance économique, furent lancés les porte-avions Clemenceau et Foch qui donnèrent à la Marine nationale sa puissance de projection à travers les avions d’attaque Étendard, les chasseurs Crusader ou encore les appareils de lutte anti-sousmarine Alizé. Grâce à ses deux porte-avions, l’aéronautique navale allait tenir « haut le pavillon et les cocardes » aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, l’aéronautique navale dispose de 200 aéronefs embarqués à bord du Charles de Gaulle ou, pour les hélicoptères, à bord de différentes unités mais aussi à terre et représente donc une force aérienne importante dont bien peu de pays disposent. no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News (Stands SD6, SD7 et SD8) 28 octobre 2010 aviation grew and began to become specialized, given the pressure of anti-submarine warfare, so that starting in 1917 young American pilots received instruction from the French for difficult missions. This gave birth to a sort of fraternity of arms. Starting in World War I, airplanes took off from dedicated sea platforms, resulting; by the late 1910s, in the aircraft carrier. The first in France was the Bearn, a transformed battleship. By the dawn of World War II, the French Navy had already launched a program to build two modern aircraft carriers which were never finished due to the dramatic events of 1940. Therefore, during the woeful summer of that year, naval aviation was sacrificed in order to help ground forces, for example, by conducting dive bombing raids on enemy forces while suffering heavy losses. The Farman Jules Verne, a transport plane converted by naval aviation into a long-range bom- Falaj : la nouvelle corvette de la marine des Émirats C’est en janvier 2010 que Fincantieri a remporté une commande de la marine des Émirats portant sur deux corvettes de la classe Falaj (deux autres étant en option), des bâtiments furtifs d’une longueur de 55 mètres pour un déplacement de 520 tonnes. Capables d’atteindre une vitesse supérieure à 20 nœuds, elles ont un équipage de 28 membres. Elles sont armées d’un canon de 76 mm, de mitrailleuses mais aussi de six tubes de lancement verticaux. Les deux premiers exemplaires seront livrés au courant du deuxième semestre 2012. Les chantiers italiens avaient par ailleurs engrangé une autre commande, portant sur une corvette de classe Abou Dhabi, dérivée des Cigala Fulgosi de la marine italienne, qui doit être livrée début 2011. (Stand A3) Falaj the new corvette for the Navy of the United Arab Emirates I n January 2010, Fincantieri was given an order by the United Arab Emirates for two corvettes of the Falaj class (with an option for two more), stealth vessels 55m (371ft) long with a displacement of 520 tons. Able to reach speeds in excess of 20 knots, it has a crew of 28 and is armed with a 76mm gun, machine guns and six vertical launch tubes. The two first units will be delivered in the second half of 2012. The Italian shipyard had also received another order, this one for an Abu Dhabi class corvette, derived from the Cigala Fulgosi of the Italian Navy, which is due to be delivered at the beginning of 2011. (Stand A3) The Falaj. Le design du missile anti-navire léger de MBDA a évolué depuis le dernier Euronaval. Il a passé la phase du critical design review 1 et ne devrait plus bouger outre-mesure. Les premiers essais pour tester l’autodirection de l’engin ont été effectués en juin dernier. La suite dépend des décideurs, les ministres de la Défense britannique et français qui doivent se rencontrer début novembre pour statuer sur l’avenir de ce missile. Si tout va bien, la finalisation du développement puis la production industrielle auront lieu en 2011. Ces missiles armeront trois types d’hélicoptères, les NH90 et Panther français ainsi que l’AW159 Lynx Wildcat britannique. Armé d’une charge de 30 kg, le FASGW-ANL en pèse une centaine et peut atteindre une cible à 25 kilomètres. Il est contrôlable par l’équipage qui peut le réorienter pour gagner en précision ou décider de stopper le tir pour éviter des victimes collatérales. (Stand A2) (© DR) Le FASGW-ANL de MBDA arrive à maturité MBDA’s FASGW-ANL comes to maturity T he light anti-ship missile from MBDA has evolved since the last Euronaval show. It has passed the critical design review 1 phase and should not change much. The first test of the sensors of the missile was done last June. The next steps depend upon the decision makers. The French and Bristish ministers of Defense will meet in the beginning of November to discuss the future of the missile. If all goes well, the finali- zation of the development and the production will take place in 2011. Those missiles will be installed in three helicopters types, the French NH90 and Panther and the British AW159 Lynx Wildcat. Rigged with a 30kg explosive payload, FASGW-ANL has a gross weight of about 100kg and can reach a target at 25km. It is controlled by the crew who can reorient it to gain precision or abort to avoid civilian damage. (Stand A2) The FASGW-ANL. Le FASGW-ANL. Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 (© JH/Areion) 28 octobre 2010 La Falaj. The ORP Slazak soon to emerge from the shipyard T of seven, five and three units were to be built, but currently a prototype may only be available. Weapons include eight RBS-15 anti-ship missiles, MICA MBDA anti-air missiles, a RAM anti-air system, a helicopter, MU90 anti-submarine torpedoes and one cannon (probably an Oto Melara Compact 76mm). (Stand E16) La corvette MEKO 100 polonaise du programme Gawron 621, baptisée ORP Slazak et mise sur cale en 2001 au chantier de Gdynia, devrait bientôt sortir du hall de construction pour permettre l’installation des superstructures. Les équipements internes et la propulsion sont en place. Le système d’armes reste à choisir. Le programme initial prévoyait la construction de sept, de cinq puis de trois unités. Actuellement, la série pourrait se limiter à son prototype. L’armement comprendra huit missiles antinavires RBS-15, des missiles antiaériens MBDA MICA, un système antiaérien RAM, un hélicoptère, des torpilles anti-sous-marines MU90 et un canon (probablement un 76 mm Oto Melara Compact). (Stand E16) The Asteria smart mine S EI is banking on mines, with the introduction of Asteria, in its final stages of development in conjunction with the Italian Navy. An improved version of the Murena, this programmable mine with a modular charge (approx. 600kg) is capable of selecting its targets and localizing the section of the surface-ship or submarine targeted. In addition to having acoustic, pressure, and magnetic sensors like its predecessor, the Asteria can detect extremely low electric frequencies. It is also equipped with an optical sensor. (Stand C13) La mine intelligente Asteria SEI mise sur les mines et présente l’Asteria, actuellement en fin de développement avec la marine italienne. Version améliorée de la Murena, une mine programmable à charge modulable (environ 600 kg), elle est capable de sélectionner ses cibles et la partie des bâtiments de surface ou des sous-marins qu’elle doit viser. En plus de capter le son, la pression et les ondes magnétiques comme la précédente, elle peut détecter les fréquences électriques les plus basses et est équipée d’un capteur optique. (Stand C13) DANS LES ALLÉES… SEEN IN THE ALLEYS… On a croisé l’amiral de Rostolan, ancien ALAVIA (amiral commandant l’aviation navale). Il a créé une société de conseil : Aérosto, dont le client principal est Safran. L’objectif de cette nouvelle PME est de faciliter les liens entre la Marine nationale et tous les domaines couverts par Safran (propulsion, optronique, etc.). We met Admiral Rostolan, former ALAVIA (Commander, Naval Aviation). He has started a consulting company: Aerosto, whose principal client is Safran. The goal of this small start-up business is to facilitate the liaison with the French Navy in all of the areas covered by Safran (e.g. propulsion, optronics). no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News 28 octobre 2010 (© JH/Areion) (© SF/Areion) he Polish MEKO 100 corvette in the Gawron 621 project, named ORP Slazak, laid down in 2001 in the Gdynia shipyards, should soon be launched, ready for superstructure installation. The internal equipment and propulsion system are in place. The weapons systems have yet to be selected. In the initial project, a series L’ORP Slazak devrait bientôt sortir du hall de construction Morinformsystem-Agat propose la mise en œuvre de missiles antinavires ou anti-terre Novator Alfa de la famille Club d’une portée d’environ 300 kilomètres à partir de conteneurs banalisés transportables par camions (en batteries côtières) ou sur des navires porte-conteneurs. Cette formule permet à un pays client de déployer discrètement les Novator Alfa le long de ses côtes et de transformer facilement des navires civils en bâtiments lance-missiles. Rappelant les corsaires allemands des guerres mondiales, cette formule rend inversement légitime la destruction de navires marchands dont le comportement serait suspect. (Stand A13) 28 octobre 2010 CWSP la solution d’armement clés en main de MBDA MBDA a dévoilé son offre CWSP (Compact Warfare System Package), une solution « clés en main » assurant l’intégration d’un armement complet sur les bâtiments de faible tonnage ainsi que sur les bâtiments logistiques. Devant l’intérêt marqué par le marché, MBDA a décidé de décliner sa gamme CWSP en deux versions : CWSP PB (Patrol Boat) pour l’armement de patrouilleurs rapides et CWSP SD (Self Defence) pour l’autodéfense de bâtiments logistiques. Le SD comporte de une à quatre tourelles automatisées SIMBAD RC capables chacune de porter deux missiles antiaériens Mistral prêts au tir et dont le développement a été lancé en 2010. Le PB comporte des tourelles SIMBAD RC, et jusqu’à deux lanceurs doubles de missiles antinavires à moyenne portée Marte MK2/N, dont la production a été lancée en 2009 au profit d’un premier client export. (Stand A2) Le Sea Wasp Panhard et Sagem ont présenté pour la première fois le Sea Wasp, version navale du tourelleau téléopéré Wasp. Il est destiné principalement à l’autoprotection des navires militaires contre des menaces irrégulières, au mouillage ou à proximité des côtes. Équipé d’un moyen optronique jour et thermique associé à une capacité de fusion d’images facilitant la détection en mer, il met en œuvre des mitrailleuses de petit calibre (5,56 mm et 7,62 mm). Léger (50 kg), le Sea Wasp est facile à installer et peut être commandé à distance depuis le centre d’opérations du bâtiment. (Stand B6) Unmarked anti-ship or anti-land cruise missiles M orinformsystem-Agat is proposing the use of Novator Alfa anti-ship or anti-land missiles from the Club class, with a range of around 180 miles (300km)—to be fired from unmarked containers carried on trucks (as coastal batteries) or on container ships. This technique would allow a client country to discretely deploy the Novator Alfa along its coastline and easily convert civilian ships into missile-launch platforms. This is reminiscent of the World War One and World War Two German corsairs and would legitimize the destruction of merchant vessels acting suspiciously. (Stand A13) CWSP MBDA’s turnkey weapons system M BDA has unveiled its offer of the CWSP (Compact Warfare System Package), a turnkey solution for integrating an all-up weapons system for small warships and logistic vessels. In view of the interest shown in the marketplace, MBDA has decided to develop its CWSP line in two versions: the CWSP PB (Patrol Boat) for installation on fast patrol boats and the CWSP SD (Self Defence) for the self-defense of logistic ships. The SD has from one to four automated SIMBAD RC turrets each capable of carrying two ready-to-fire Mistral anti-air missiles, whose development was started in 2010. The PB has SIMBAD RC turrets and up to two double launchers for MK2/N medium-range anti-ship missiles, whose production started in 2009 for an initial export client. (Stand A2) Artist impression of CWSP. Impression d'artiste du CWSP. (© DR) Des missiles de croisière antinavires ou anti-terre banalisés The Sea Wasp F or the first time, Panhard and Sagem are exhibiting the Sea Wasp, naval version of the remotely operated Wasp turret. It is intended primarily for the self-protection of military ships against irregular threats, moored or near the coast. Equipped with a day optronic and thermal sensor associated with a melding of images facilitating detection at sea, it has small caliber machine guns (5.56mm and 7.62mm). The Sea Wasp is light (50kg/110lb), easy to install and can be remotely operated from the ship’s operations center. (Stand B6) Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 New life for the Perry class A number of Perry class frigates are in service throughout the world and their modernization is a real challenge. Raytheon is proposing a renewal of their combat system and sensors based on the use of COTS components using the Havelsan Genesis system. Ultimately, the system is able to manage Une nouvelle vie pour les Perry the identification of targets more rapidly, as well as follow a greater number of targets, while being able to select and launch the appropriate decoys. The time between detection and engagement of the targets is also to be reduced by half. (Stand C23) De nombreuses frégates de type Oliver H. Perry sont en service dans le monde et leur modernisation constitue un réel enjeu. Dans ce cadre, Raytheon propose une mise à niveau des systèmes de combat et de capteurs fondée sur l’utilisation de composants COTS utilisant le système Genesis d’Havelsan. In fine, le système est capable de gérer plus rapidement l’identification des cibles, de même que d’en suivre un plus grand nombre, tout en permettant de sélectionner et de lancer automatiquement les leurres appropriés. Le temps nécessaire entre la détection et l’engagement des cibles est également réduit de 50 %. (Stand C23) The Espadon program T he French Navy is developing new concepts to replace the Tripartite minehunters of the Eridan class. The operational concept of the Eridan implies the detection then the destruction of a detected mine. The concept for the Espadon expects first to catalog all underwater objects, identify the mines, then choose those among them that present an obstacle to the passage of a naval force. Only those mines are neutralized. To do this, France is developing a catamaran and several drones. A surface drone which launches either a small wire-guided fish that will place explosive charges, or guided munitions which neutralize the mine directly after having obtained validation from an operator on the catamaran. To detect buoyed mines, another submarine drone, in the form of a torpedo, travels through the affected zone at shallow depth to permit neutralizing the mines which are not detectable by a surface drone. In all cases, the Espadon is selective and therefore quicker. The objective is to use the appropriate charge, whose cost does not exceed that of the mine to be destroyed. (Stand D23) La Marine nationale développe de nouveaux concepts pour remplacer les chasseurs de mines tripartites de la classe Eridan. Le concept d’emploi de l’Eridan implique la détection puis la destruction d’une mine détectée. Le concept d’emploi Espadon prévoit de cataloguer d’abord les objets sous-marins, d’identifier les mines puis de choisir celles d’entre elles qui représentent un obstacle au passage d’une force. Seules ces mines seront alors neutralisées. Pour ce faire, la France développe un catamaran et plusieurs drones. Tout d’abord, un drone de surface. Celui-ci lance soit un petit poisson filoguidé qui pose des charges explosives, soit des munitions guidées qui neutralisent directement la mine après avoir obtenu la validation d’un opérateur embarqué sur le catamaran. Pour détecter des mines à orins, un autre drone sous-marin en forme de torpille parcourt la zone concernée à faible immersion pour permettre le traitement des mines qui ne seraient pas détectables depuis un drone de surface. Dans tous les cas, le concept Espadon est sélectif et donc plus rapide. L’objectif est d’utiliser une charge appropriée dont le coût n’excède pas la mine à détruire. (Stand D23) NE MANQUEZ PAS… IT’S WORTH IT … OCEA Mise en place en 1987, OCEA s’est spécialisé dans les vedettes et les OPV, avec un certain succès. En 2008, elle a ainsi livré 10 bateaux. Elle propose maintenant un nouvel OPV, conçu pour accueillir un hélicoptère de la classe du NH90. (Stand C42) OCEA Started in 1987, OCEA has specialized, and been successful, in the construction of patrol boats and OPV. In 2008, OCEA delivered 10 boats and now proposes a new OPV, designed to take a NH90 helicopter onboard. (Stand C42) no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News 28 octobre 2010 (© JH/Areion) Le programme Espadon Le Falcon 2000 MRA de la surveillance à la patrouille maritime Proposé dans le cadre du programme AVSIMAR de remplacement des Falcon 50 et Falcon 200 (Gardian) de la Marine nationale, le Falcon 2000 MRA est un appareil de surveillance maritime dont les capacités (deux heures sur station à 1 200 milles nautiques de sa base, un radar et une boule FLIR, quatre points d’emport, un large volume intérieur) répondent non seulement aux spécifications de la Marine nationale, mais permettent aussi, à terme, d’envisager de nouveaux développements. De la surveillance à la patrouille maritime (intégrant la lutte ASM), il n’y a qu’un pas pour l’appareil de Dassault. B uilt by ECA and STX, the Simba 455 is a rather unique ship, combining hydrograph research and mine warfare. To accomplish this, it has on board a series of drones designed and built by ECA, such as the autonomous Alister or the ROV K Ster, whose explosive charge can be oriented to neutralize mines. The ship also carries on board the Inspector, a 4.5 ton boat remotely controlled with 18 hour endurance, and capable itself of deploying embarked drones. As a specialist in underwater drones, ECA has also developed the Alistar, designed for civilian applications and able to dive to more than 3,000m. On the same stand, ECA Sindel is exhibiting its solutions for simulation in the maritime environment. (Stands B10 et C36) The Falcon 2000MRA from surveillance to maritime patrol T he Falcon 2000MRA is offered as part of the AVSIMAR program to replace the Falcon 50 and Falcon 200 (Gardian) of the French Navy. It is a maritime surveillance aircraft whose capabilities (2 hours on station at a distance of 1,200nm from its base, radar and FLIR, 4 hard points and a large interior volume allow it not only to meet the French Navy specifications, but to foresee further developments in its capabilities. From surveillance to maritime patrol (including ASW warfare) is only a short jump for Dassault’s aircraft. (Stand B11) Two Falcon 50. Deux Falcon 50. (Stand B11) ERRATUM GROUPE EFINOR Comprendre que le chiffre d’affaires du groupe est de 32 millions d’euros pour l’exercice 2009, dont 9 millions d’euros dans le secteur naval. (Stand D27) GROUPE EFINOR Please understand that the company’s turnover is 32 millions on the fiscal year 2009, among which 9 million euro on the naval sector. (Stand D27) (© Alexandre Paringaux) 28 octobre 2010 Construit par ECA et STX, le Simba 455 est un navire un peu particulier, combinant recherche hydrographique et guerre des mines. Pour ce faire, il embarque une série de drones conçus et construits par ECA, comme l’UUV autonome Alister ou le ROV K Ster, dont la charge explosive orientable permet de neutraliser les mines. Le bâtiment embarque également l’Inspector, un navire de 4,5 tonnes télépiloté d’une endurance de 18 heures, lui-même capable de mettre en œuvre des drones embarqués. Spécialisé dans les systèmes de drones sous-marins, ECA a également développé l’Alistar, destiné aux applications civiles et capable de plonger à plus de 3 000 mètres. Sur le même stand, ECA Sindel présente également ses solutions en matière de simulation en milieu maritime. (Stand B10) ECA Hydrography and mine warfare (© VS/Areion) Guerre des mines et hydrographie (© VS/Areion) ECA Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 ACRS IAI and coastal radars P roposed by IAI and already in service in Israel and a number of other countries, the ACRS (Advanced Coastal Radar System) is a radar system, either fixed or mobile, intended to detect small craft out to 50 km (30 miles) from the coast. Able to detect even individuals (swimmers) by virtue of its higher resolution, the ACRS is also designed to be integrated into a network capable of covering the complete maritime picture, a total image of the situation can be viewed in a dedicated command center. (Stand C24) s part of the Barracuda program, DCNS has ordered Sigma 40XP inertial navigation systems from Sagem (Safran group) for the future Suffren class nuclear attack submarines. DCNS’ choice followed operational sea trials carried out by the French Navy on board the Monge test and measurement vessel, the hydrographic and oceanographic vessel Beautemps-Beaupré, and the Rubis class nuclear attack submarines. Sigma 40XP inertial navigation centers use gyro lasers and advanced digital filtering techniques. (Stands B1 et B6) Proposé par IAI et d’ores et déjà en service en Israël et dans plusieurs autres pays, l’ACRS (Advanced Coastal Radar System) est un système de radars, pouvant être fixes ou mobile, destinés à la détection des petites embarcations jusqu’à 50 kilomètres du littoral. Pouvant détecter jusqu’à des individus (nageurs) grâce à une résolution élevée, l’ACRS est en outre conçu pour être intégré dans un réseau pouvant couvrir l’ensemble d’une façade maritime, une image de situation globale étant présentée dans un centre de commandement dédié. (Stand C24) Des Sigma 40XP dans les Suffren Au titre du programme Barracuda, DCNS vient de commander les centrales de navigation inertielles Sigma 40XP de Sagem (groupe Safran) pour les futurs sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la classe Suffren. Le choix de DCNS a suivi des essais opérationnels à la mer conduits par la Marine nationale sur le bâtiment d’essais et de mesures Monge, le bâtiment hydrographe et océanographe BeautempsBeaupré et les sous-marins nucléaires d’attaque de la classe Rubis. Les centrales de navigation Sigma 40XP font appel aux domaines des gyrolasers et des techniques avancées de filtrage numérique. (Stands B1 et B6) CS and harbor protection CS et la protection des ports urrently, sensitive coastal infrastructures are largely or totally unprotected from asymmetric threats. Implementing a surveillance and response system that acts consistently with the threat level addresses the increasing needs for protection without hampering the economic and operational activity of these infrastructures. The MWPS system (Maritime Warning and Protection System) is composed of a control and command center and a technical platform: wide field-ofview infrared cameras for perimeter surveillance and narrow field-of-view visible-spectrum and infrared cameras to track targets and assist in their identification; loudspeakers broadcasting a high power ultra-directional message by beamforming, audible up to a distance of 500 meters (1,640 feet); high power, ultra-directional floodlights for warning and localization; 12-tube launchers capable of firing several types of non-lethal munitions; man-machine Les infrastructures sensibles en bord de mer sont actuellement peu ou pas protégées contre des menaces asymétriques. La mise en place d’un système de surveillance et de contre-réaction qui s’adapte au niveau de menace constitue une réponse aux besoins de sûreté grandissants tout en respectant l’activité économique et opérationnelle de ces infrastructures. Le système MWPS (Maritime Warning and Protection System) a pour objectif de doter les ports et sites maritimes sensibles de moyens de détection, d’avertissement, d’intimidation et de neutralisation à l’encontre de bateaux suspects entrant dans une zone à accès restreint. Le système MWPS est composé d’un centre de contrôle et de commandement et d’une plate-forme technique : caméras infrarouges grand champ pour la veille périmétrique, petit champ, dans le visible et l’infrarouge, pour la poursuite des cibles et l’aide à l’identification ; projecteurs acoustiques diffusant un message de forte puissance, ultradirectif par formation de voie, audible jusqu’à 500 mètres ; projecteurs lumineux de forte puissance, ultradirectifs pour avertissement et localisation ; lanceurs 12 tubes permettant de déployer plusieurs types de munitions non létales ; interface homme-machine permettant d’avoir une tenue de situation et de mettre en œuvre les effecteurs avec un seul opérateur ; architecture système modulaire et répartie structurée autour d’un réseau IP. (Stand F1) interface enabling a single operator to manage the situation and activate dissuasion devices; modular, distributed system architecture based on an IP network. (Stand F1) CS's booth . Le stand CS. no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News (© VS/Areion) C 28 octobre 2010 Sigma 40XP will equip the Suffren class A ACRS : IAI et les radars côtiers Le canon de Défenserapprochée a la cote ighting piracy and terrorism calls for accuracy. The success of the Mk 38 proves it. This remotely-operated 25mm gun, effective against highspeed craft, co-developed by BAE and Rafael, has impressed the U.S. Navy, which expects to increase its purchases from 182 to 377 in the next five years. BAE Systems also is proposing a variant of its Lemur remotely-operated modular system, already installed on land vehicles. The company can integrate weapons and optics selected by the clients. As for caliber, everything from 5.56mm to 30mm is possible—even grenade launchers. (Stands C55 et A11) The Mk 38. Le Mk 38. Lurssen présente un projet de frégate monocoque, compacte et polyvalente de 105 mètres de long et d’environ 3 000 tonnes à pleine charge, baptisée « Multi Role Light Frigate MRLF 105 ». La dernière ébauche de ce concept conserve un mât multisenseur unique – à la différence des Meko D qui privilégient la redondance – une coque furtive sans hublots et une passerelle qui a cependant une mauvaise visibilité à l’arrière. Ce dessin élégant permet d’agencer dans des silos ou derrière des panneaux des senseurs et des armes antiaériennes, antinavires et anti-sousmarins ainsi qu’un hélicoptère. Ce projet ne répond à aucun programme. Mieux armé que le LCS pour l’action littorale, ce concept n’a cependant pas les mêmes espaces pour mettre en œuvre des drones. (Stand C16) (© JH/Areion) Le concept Lurssen pour un futur bâtiment de combat de 105 mètres The Lurssen concept for a future 105 meter warship L (© JH/Areion) 28 octobre 2010 Piraterie et terrorisme obligent, il faut privilégier la précision. Le succès du Mk 38 le prouve : ce canon téléopéré de 25 mm, efficace contre les embarcations rapides, codéveloppé par BAE Systems et Rafael, a conquis l’US Navy, qui envisagerait de passer de 182 à 377 pièces dans les cinq ans à venir. BAE Systems propose aussi une adaptation de son système téléopéré modulable Lemur déjà utilisé sur véhicules terrestres. L’industriel peut intégrer les armes et les optiques choisies par les clients. Côté calibre, tout est possible du 5,56 mm au 30 mm en passant par des lance-grenades.(Stands C55 et A11) SUCCESS FOR Close-in defense gunS F The 105m frigate. urssen is presenting a project for a compact and versatile, single-hull 105 meter (341ft) frigate of around 3,000 tons fully loaded, called “Multi Role Light Frigate MRLF 105.” The latest version of this concept keeps a single multi-sensor mast—as opposed to the Meko D which prefers redundancy—a stealth hull without portholes and a bridge with poor visibility astern. The elegant design allows for sensors, anti-air, ASW or anti-ship weapons, as well as a helicopter to be accommodated behind panels or inside silos. The project is not a response to any program requirement. Better armed for coastal operations than the LCS, this concept does not have the space for drone operations. (Stand C16) La frégate de 105 m. Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News 28 octobre 2010 Des missiles cibles pour tester les boucliers Raytheon et Rafael lancent le Blue Sparrow à l’export. Ce missile balistique cible simule les caractéristiques d’un engin équivalant à un Scud D ou à un Shahab-3 iranien. Deux premiers tirs ont été effectués l’année dernière pour tester les batteries Arrow du bouclier antimissile israélien. L’utilisation d’un avion de ligne permet de tirer quatre de ces missiles afin de tester la précision et l’efficacité des systèmes de défense. Des charges explosives liquides ou inertes peuvent être installées pour anticiper tous les cas de figure, attaques chimiques comprises. (Stands C23 et A11) COTECMAR et la guerre des rivières La firme colombienne COTECMAR présente une gamme complète de bâtiments de guerre des rivières. Le plus lourd déplace 373 tonnes, est capable d’accueillir un hélicoptère mais aussi d’héberger 39 soldats. Il dispose d’un petit hôpital, d’une salle dédiée au renseignement technique et de nombreux systèmes de communication. Blindé, il est armé par des mitrailleuses de 12,7 mm et peut naviguer durant 20 jours. Deux autres types, plus légers, ont également été commandés par la marine colombienne et ont pris part aux opérations contre les FARC. Ils sont tous deux blindés, dotés de mitrailleuses et le plus léger peut être transporté en C-130B. COTECMAR a par ailleurs construit pour la marine colombienne un OPV de 1 723 tonnes pouvant rester 40 jours en mer et conçu par Fassmer. V ogo, a small South-Korean en- to six combat divers as they approach terprise specialized in maritime the target at a speed of about ten knots. equipment, is developing submarines (Stand E20) designed to protect coastlines. The Midget 200 has a length of 30m. From a depth of 150m, it fires weapons (nondefined at that time) to engage hostile submarines or transport and deploy some ten combat divers. Smaller, the ASDV 800 will reduce the stress for up Target missiles to test shields R aytheon and Rafael are launching the Blue Sparrow for exports. This target ballistic missile simulates the characteristics of missiles similar to a Scud D or an Iranian Shahab-3. The first two tests were conducted to test the Arrow batteries of the Israeli ballistic missile shield last year. A commercial aircraft can launch four of these missiles to test the accuracy and the efficiency of the defense systems. Payloads, inert or liquid, can be rigged to the missiles to anticipate all scenarios, including chemical attacks. (Stands C23 et A11) COTECMAR and brown water warfare T he Colombian firm COTECMAR is offering a complete range of craft for riverine operations. The largest displaces 373 tons and can carry a helicopter and also 39 soldiers. It has a small hospital, an area dedicated to technical intelligence and numerous communications systems. It is armored and armed with 12.7mm machine guns and has 20 day endurance. Two other—and lighter—types have also been ordered by the Colombian Navy and have been involved in operations against the FARC. They are armored, equipped with machine guns and designed to be carried on C130B aircraft. COTECMAR has also built for the Colombian Navy a 1,723 ton OPV capable of operating at sea for 40 days and designed by Fassmer. The range of river patrol craft. La gamme de patrouilleurs de rivière. Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3 (© DR) Vogo, petit industriel sud-coréen spécialisé dans les équipements maritimes, développe des submersibles conçus pour protéger les côtes. Le Midget 200 est un mini-sousmarin long de 30 mètres. Il pourra, depuis 150 mètres de profondeur, bénéficier d’armements encore indéfinis pour repousser des submersibles hostiles ou transporter et déployer une dizaine de plongeurs. Plus petit, l’ASDV 800 réduira le niveau de stress et les efforts de six nageurs de combat en les rapprochant à une vitesse d’une dizaine de nœuds. (Stand E20) Midgets for special forces (© JH/Areion) Mini-sous-marins pour forces spéciales T he European Union military staff booth is promoting Common security & defense Policy. Four officers from UK, Ireland, Belgium and the Netherlands are presenting military and civilian missions conducted by the military staff since 10 years. (Stand E02) The multi-purpose submersible tractor E asy to use, the Black Shadow 730 responds to simple commands: a button to accelerate, another to slow down and some other ones to configure the sonar and the light systems. The Black Shadow can reach the speed of 11.4km/h. At an average speed (7km/h), it can operate during three hours, at a range of 20km and at depth of 60m. Rotinor, its manufacturer, wants it multi-purpose: transport of seven divers, equipment or weapons cases. The Divejet 414, half less powerful, is also present. (Stand C12) Le stand du comité militaire de l’Union européenne, présent sur le salon à titre informatif. Quatre officiers britannique, irlandais, belge et hollandais présentent les missions tant civiles que militaires de l’état-major qui a déjà conduit 24 opérations depuis 10 ans. (Stand E02) Le tracteur sous-marin polyvalent Facile à utiliser, le Black Shadow 730 répond à des commandes très simples : un bouton pour accélérer, un autre pour ralentir et quelques touches pour configurer le sonar et l’éclairage. Le Black Shadow peut grimper jusqu’à 11,4 km/h. À vitesse moyenne (7 km/h), il peut opérer pendant trois heures jusqu’à 20 kilomètres et 60 mètres de profondeur. Rotinor, son fabricant, le veut surtout polyvalent : capacité d’accueil jusqu’à sept plongeurs, caissons de rangement ou encore fixations pour de l’armement. Rotinor présente également, le Divejet 414, moitié moins puissant. (Stand C12) NE MANQUEZ PAS… IT’S WORTH IT … Fincantieri a annoncé la mise sur pied aux Émirats Arabes Unis de Etihad Ship Building (ESB), une joint venture avec Melara Middle East et Al Fattan Ship Industry. Les principaux objectifs d’ESB sont la conception, la production et la vente de navires de combat et de navires marchands, mais aussi des activités de maintenance et de remise en état/modernisation. Fincantieri has announced the setting up in the UAE of Etihad Ship Building (ESB), a joint venture with Melara Middle East and Al Fattan Ship Industry. The main objectives of ESB are the design, production and sale of both naval vessels and merchant ships, together with maintenance and refitting activities. no 3 - Thursday, October 28, 2010 - Euronaval News 28 octobre 2010 The european union at euronaval L'union européenne aussi à euronaval AGENDA EURONAVAL NEWS is the official magazine covering the Euronaval 2010 exhibition. It is written and produced on site by the team of the Daily Show, working on behalf of the SOGENA. Euronaval News est le magazine officiel du salon Euronaval 2010, écrit et produit sur place par l’équipe du Show Daily pour la SOGENA. Yesterday / HIER Conference: “Navies in 2040” 19-21, rue du Colonel Pierre Avia 75015 Paris - France. Tél. : +33 (0) 1 47 36 80 80 Fax : + 33 (0) 1 40 93 57 72 Email : info@euronaval.fr Conférence « Les marines en 2040 » Today / AUJOURD’HUI http://www.euronaval.fr Publishing director Directeur de la publication Christophe PESEUX Editing team of the Daily Rédaction du Daily Défense & Sécurité Internationale (DSI) AREION Group 280, bd Saint-Germain F-75007 Paris (France) Tél. : +33 (0) 1 45 55 04 81 Email : contact@areion.fr Site web : www.dsi-presse.com “Maritime Security in Europe” Day Journée « Sécurité maritime en Europe » From 10.30am to 12am, then from 2.30pm to 4pm: dynamic presentations. Subsea Tech (France) and Liquavision (UK) will present their products, notably submarine drones, in a water basin. (Stand F52) De 10 h 30 à 12 h, puis de 14 h 30 à 16 h : démonstrations dynamiques. Les sociétés Subsea Tech (France) et Liquavision (UK) y présenteront leurs matériels, notamment des drones sousmarins, dans un bassin en eau. (Stand F52) From 9.30am to 1pm De 9 h 30 à 13 h CONFERENCES CONFÉRENCES Maritime security and safety in France and in Europe. Reflections and trends Sécurité et sûreté maritimes en France et en Europe. Réflexions et évolutions (In the Euronaval Conference Hall) (À l’Espace Conférences Euronaval) Jean-Loup COMBEMALLE Patrick HUTCHINSON Jeff STYLER A series of conferences chaired by Jean-François TALLEC, General Secretary for Sea Moderator: Vincent GROIZELEAU (Mer et Marine) On the following subjects : • 10am: The fight against maritime pollution (Gilbert LE LANN, director of the CEDRE) • 10.15am: The dismantling, deconstruction, and recycling of ships (Mrs Claude WORHER, from the SGMer) • 10.30am: Spatial dimensions of maritime surveillance (Jean-Charles POLETTI, Capabilities development manager, European Union Satellite Center) • 10.45am: Blue Mass Med: example of concept of integrated surveillance (by RADM (2S) JeanMarie Van Huffel) • 11am: Break • 11.15am: Protection of European waters by EMSA (Wilhem DE RUITTER, Director) • 11.30am: Role of FRONTEX in the battle against clandestine immigration (TBC) • 11.45am: Towards an integrated maritime surveillance in Europe: the musings of Wise Pen (AED) (Vice Admiral Patrick HEBRARD) • 12pm: Questions from the audience • 12.30pm: Conclusion by Mrs Anne-Sophie AVÉ, General Delegate, French Shipbuilders Série de conférences, présidées par Jean-François TALLEC, secrétaire général de la Mer Modérateur : Vincent GROIZELEAU (Mer et Marine) Avec pour thèmes : • 10 h : La lutte contre la pollution maritime (par Gilbert LE LANN, directeur du CEDRE) • 10 h 15 : Le démantèlement, la déconstruction et le recyclage des navires (par Mme Claude WORHER du SGMer) • 10 h 30 : La dimension spatiale de la surveillance maritime (par Jean-Charles POLETTI, directeur du développement des capacités, centre satellitaire de l'Union européenne) • 10 h 45 : Blue Mass Med : exemple de concept de surveillance intégrée (par le VAE (2S) Jean-Marie VAN HUFFEL) • 11 h : Pause • 11 h 15 : La protection des mers européennes par l’EMSA (par Willem DE RUITER, directeur) • 11 h 30 : Le rôle de FRONTEX dans la lutte contre l’immigration clandestine (TBC) • 11 h 45 : Vers une surveillance maritime intégrée en UE : la réflexion des Wise Pen (AED), (par le VAE (2S) Patrick HEBRARD) • 12 h : Questions de l’assistance • 12 h 30 : Conclusion par Mme Anne-Sophie AVE, déléguée générale d’Armateurs de France. Advertising Management Régie publicitaire From 10am to 12pm De 10 h à 12 h Editing Manager Directeur de la rédaction Alexis BAUTZMANN (bautzmann@areion.fr) Editor Rédacteur en chef Joseph HENROTIN (henrotin@gmail.com) 28 octobre 2010 Journalists Journalistes Benoist BIHAN Stéphane FERRARD Romain MIELCAREK Véronique SARTINI Alexandre SHELDON-DUPLAIX Copy Editors Secrétaires de rédaction Véronique PARMENTIER Nathalie VERGERON Graphic design manager Rédacteur graphiste Jean-Nicolas BRUEL Translators Traducteurs AREION Group/BKSM Tél. : +33 (0) 1 56 99 71 73 Email : contact@bksm.fr Printed in France by Assistance Printing Imprimé en France par Assistance Printing EXHIBITION OPENING HOURS Monday, October 25, 2010: from 12pm to 6pm From Tuesday, October 26 to Thursday, October 28, 2010: from 9am to 6pm Friday, October 29, 2010 : from 9am to 4pm HORAIRES D’OUVERTURE DE L’EXPOSITION Lundi 25 octobre 2010 : de 12 h à 18 h Du mardi 26 au jeudi 28 octobre 2010 : de 9 h à 18 h Vendredi 29 octobre 2010 : de 9 h à 16 h Book signing: La grande histoire des sous-marins français, tome 1 : naissance d’une arme nouvelle [Grand history of French submarines, Vol 1: birth of a new weapon], SPE Barthélémy, Paris, 2009, 400 pages. Vice Admiral Thierry d’Arbonneau Ed. Authors will be present. On GICAN’s stand (D28) Signature du livre La grande histoire des sousmarins français, tome 1 : naissance d’une arme nouvelle. SPE Barthélémy, Paris, 2009, 400 pages. Sous la direction du VAE (2S) Thierry d’Arbonneau. En présence des auteurs. Sur le stand du GICAN (D28) Tomorrow / DEMAIN “Industry and French Grandes Écoles” Day Journée « Grandes Écoles et Industrie » Numéros de téléphones utiles Useful phone numbers : 10am: Visit of the exhibition by the 10 h : Visite du salon par les Grandes Écoles, PC Sécurité / Security PC : +33(0) 1 41 69 21 25 PC Incendie / Fire Brigade PC : +33(0) 1 41 69 21 18 Infirmerie / Infirmery : +33(0) 6 82 71 55 47 Taxis : +33(0) 1 48 62 52 33 4pm: Exhibition closes. French “Grandes Écoles” (French prestige colleges) followed by a cocktail. suivie d’un cocktail. 16 h : Clôture de l’exposition. Euronaval News - Thursday, October 28, 2010 - no 3
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