Culture - Institution des Chartreux

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Culture - Institution des Chartreux
Sommaire
p 6 >15
Culture
• Les Chartreux s’apprêtent à célébrer « des écrivains si
catholiques »
• Les Subsistances et les Chartreux
• Quand le cirque fait peau neuve aux Subsistances
• L’Institution des Chartreux en résonance avec la Biennale d’art
contemporain de Lyon : René Guiffrey, Marie-Noëlle Décoret,
Christine Crozat
• A l’opéra
• La Dispute par les Théâtreux
• Avec l’Atelier Patrimoine Chartreuse du Lys Saint Esprit,
« Histoire d’un chantier »
p 16 >20 Histoire
• Un long chantier
• L’église Saint-Bruno est réouverte
p 21 >22 Association des Anciens Elèves
• Entretien avec Jean-François Rabilloud
p 23 >25 Carte blanche
• La mondialisation est-elle un bateau ivre ?
p 26 >52 Actualités
58, rue Pierre Dupont
69283 Lyon Cedex 01
Tél : 04 72 00 75 50
Fax : 04 72 07 02 10
e-mail :
chartreux69.admin@wanadoo.fr
Pour plus d’informations,
consultez notre site internet :
www.leschartreux.com
Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy
Rédacteur en chef : Patrice Moret
Photographies : Christine Crozat, Marie-Noëlle Décoret,
Jacqueline Salmon et rédacteurs.
• Une prépa Sciences Po aux Chartreux à la rentrée 2006
• Conférence d’Hubert Védrine
• Le pôle supérieur tertiaire
• Des nouvelles du BDE BTS-DPECF-DECF
• JMJ 2005 : « Nous sommes venus L’adorer »
• Les élèves de Terminale à l’abbaye Notre-Dame des Dombes
• Pèlerinage des élèves de 4ème à Châteauneuf-de-Galaure
• Animations musicales 2005-2006 en 6e-5e
• A l’école : Des artistes en herbe - Le nouveau livre de Français Lorsque Merlin rencontre Valentin…
• La chorale des professeurs
• De l’orgue
• Chartreux – Sainte Famille : Le défi lecture - La Fête du Livre
• Résultats 2005 :
- Brevet des collèges
- Baccalauréat
- Prix des Anciens
- Brevet de technicien supérieur
- Examens de Cambridge
- DPECF
- DECF
- Intégrations aux grandes écoles de commerce
• Calendrier 2005-2006
• Carnet
Editorial
Jean-Bernard Plessy,
supérieur de l’Institution des Chartreux
« Miettes »
Ce n’est pas une concession à la mode journalistique,
mais au rythme semestriel de notre revue, l’actualité de
notre Maison est forcément très dense et variée. La
nécessité de faire le tour de quelques-uns de ses aspects
renvoie à un prochain numéro un éditorial de fond.
Du moins ai-je souhaité donner, à partir de ce numéro,
la parole à un des enseignants de l’Institution sur des
sujets diversifiés auxquels les conduiront leurs compétences et leur discipline. Vous
trouverez dans ce numéro le point de vue de Guy Perrin, agrégé d’économie,
professeur en classes préparatoires HEC, sur la mondialisation.
Mais revenons à l’actualité de ces six derniers mois.
Début juillet 2005
Un bel anniversaire : les bacheliers de la promotion 2005 remontent en ordre dispersé
l’allée des Marronniers, tenant en mains leurs résultats à l’instant récupérés dans les
centres d’examen. Le dernier vient déposer son score ; estimation définitive : 100 % de
réussite. Exactement dix ans que « nous ne l’avions plus fait ». Bravo à eux, bravo à
leurs enseignants. Comme pour souligner une fidélité et une continuité, ce seront trois
Anciens de la promo 1995 qui viendront présider la cérémonie de remise des diplômes
au mois de novembre. Ce sera un beau moment de l’histoire des Chartreux.
Attendrons-nous 2015 pour un autre 100 % ? Pas sûr ! Comment pourrions-nous ne
pas vouloir que tous nos élèves réussissent, et chaque année ?
Juillet 2005 toujours
Un vaste périmètre derrière la chapelle a été creusé de quelque 5 mètres de profondeur
et s’apprête à recevoir les fondations d’un complexe sportif important pour les
Chartreux. Il sera en principe fonctionnel en septembre 2006. Enfin ! diront les
Anciens qui se sont gelés l’hiver sur les cours ou au stade de la rue Henri Gorjus ! Le
gymnase sera adossé à un bâtiment construit en même temps ; avec dix salles de classes
et espaces étudiants, ce dernier accueillera les sections des BTS Compta et Info de la
Maison. Les Chartreux se donnent un peu d’air !
Août 2005
Deux prêtres de la Maison sont partis avec les plus anciens de nos élèves à Cologne pour
les Journées Mondiales de la Jeunesse. Merveilleux moment que cette rencontre des
jeunes avec le nouveau Pape ! La presse n’avait pas manqué de douter bien avant du
médiatiquement correct de Benoît XVI ; ce serait si difficile après Jean-Paul II. Elle fut
finalement unanime à reconnaître, avec ceux qui n’avaient jamais été inquiets de la
réussite de ces rencontres, que ces journées furent magnifiques de Foi et d’Espérance :
les JMJ, c’est autre chose qu’un show papal : c’est le Pêcheur qui vient confirmer les
plus jeunes de ses frères dans la foi du Ressuscité ; c’est Celui à qui furent remises les
clefs d’En-Haut qui vient accomplir son ministère en traçant la route de l’Homme
pour tous ces jeunes présents ou absents à Cologne. Et la route, c’est celle du Christ
ressuscité dans lequel tout homme devient un Homme Nouveau. Pourquoi donc les
exigences changeraient-elles d’un Pape à un autre ? L’Evangile n’a pas été réécrit
durant le temps de leur succession. Et surtout, la personne du Pape importe peu ! Ce
qu’il représente, oui ! Les jeunes l’ont bien compris ; ils l’ont surtout bien montré. Soit
dit en passant, l’homélie, lue et relue de Benoît XVI le jour de la messe de clôture, sur
l’Eucharistie, est un chef d’œuvre d’intelligence et de foi ! J’ai vu des élèves avec le
texte dans leur poche ; une parole qui manifestement les accompagnera longtemps
cette année.
Septembre 2005
Une belle rentrée, particulièrement la rentrée des professeurs, des cadres et de tous les
employés, avec, pour la première fois rassemblés à la Maison-Mère (site de la CroixRousse) les 260 enseignants et 130 employés des trois sites (Croix-Rousse, Saint-Just et
Saint-Etienne) : une belle assemblée, une belle matinée de cohésion, le regard de tout
un groupe vers des exigences à tenir, des objectifs à réaliser. Les élèves peuvent rentrer
en toute sérénité. Ils sont attendus. Quelques jours après, les 3000 élèves seront au
travail.
Une 93e classe des Chartreux va voir le jour aux Chartreux en septembre 2006.
Incontestablement, la nouvelle de cette rentrée, c’est l’annonce officielle d’une très
prochaine ouverture de classe pour septembre prochain : le pôle des classes
préparatoires va en effet accueillir une classe supplémentaire qui sera vouée à la
préparation des concours Sciences Politiques et aux IEP de Province. Voilà cinq mois
que nous y travaillons ; voilà plus de deux mois que nous sommes convaincus de
l’attrait et du service que peut rendre une telle classe, à nos propres élèves d’abord, issus
de terminale, mais aussi à bien d’autres qui nous écrivent ou nous consultent sur
Internet pour savoir si nous disposons d’une telle prépa. Certes, nous avons quelques
élèves qui parviennent à intégrer Sciences Po durant l’été du Bac ; mais la proportion
est infime, alors qu’ils sont beaucoup plus nombreux à y entrer au bout d’une année de
prépa. Et actuellement, en dehors de Paris, il n’existe pas de classe préparatoire vouée
à ces concours ! D’où notre détermination à la proposer aux Chartreux. Très
prochainement, nous vous donnerons de plus amples renseignements, dans cette revue,
et surtout sur notre site Internet, à propos de cette classe présentée au Salon de
l’Etudiant à Lyon, en novembre, et à nos portes ouvertes aux Chartreux (cf. calendrier).
Octobre 2005
Un vent - certes un peu « gérentien » ou « gérentesque », mais croisé de tant d’autres
inspirations déjà présentes - qui souffle depuis trois ans aux Chartreux, et je n’ai
volontairement fermé aucun volet, a ouvert la Maison aux formes de l’Art
Contemporain. A tel point que, chose non banale, les Chartreux sont cette année un des
lieux de parcours de la Biennale d’Art Contemporain. Pour être allé voir les autres
lieux, il semble que nous ayons choisi ou reçu la meilleure part. Malgré l’habitude,
je dis sans détours que c’est beau, touchant, et peut-être au-delà ; il y a dans le cœur de
l’homme, cette espèce de force qui lui est co-naturelle pour transformer un réel hostile
et sans grâce, convoquer une banalité, - des noms gravés sur des murs, des livres qui
dorment reliés depuis deux cents ans (c’est déjà très beau en soi) et, aux uns, les noms,
et aux autres, les livres, leur faire dire autre chose : le travail, la peine, l’ergon, peutêtre, l’ennui des jours, peut-être la monotonie de la vie, peut-être le savoir consigné
dans les livres, refermé, rangé, aligné, figé, que sais-je : en tout cas, une banalité
transfigurée. Soyons sans équivoque. L’Art Contemporain est souvent maladroitement
généreux à vouloir accueillir des expressions, des formes, des messages (?) qui sont en fait
des impostures ! Et il y a une forme de snobisme assez pédant à vouloir absolument
leur garantir le label esthétique. Je ne crains pas de le dire, à partir du moment où il
devient assez évident à la raison et au jugement de goût que ces mêmes formes
consacrent bien plutôt une négation de l’humain qu’elles n’expriment sa capacité à
créer du Beau.
Il en est tout autrement des œuvres que les Chartreux exposent en ce moment dans
leurs murs. Elles les ont enchantés. Que les artistes en soient remerciés, et avec eux, tous
ceux qui l’ont compris.
Culture
Les Chartreux s’apprêtent
à célébrer « des écrivains
si catholiques... »
Olivier Davenas,
assistant - documentaliste
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« Déjà Bernanos a rejoint Péguy. Et sans
doute la mort ne peut rien contre une grande
œuvre : celle de Bernanos continuera son
cheminement parmi les hommes [...]
Claudel, Dieu merci ! est toujours là [...]
Qui nous remplacera ? Je m’inquiète,
j’interroge... »
C’est en ces termes pétris de nostalgie et
d’amertume que Mauriac, un soir de mai 49,
se désespère de ne trouver, parmi la jeune
génération, aucun écrivain susceptible de
reprendre le flambeau d’une littérature
catholique qui, de Barbey d’Aurevilly à
Julien Green en passant par Veuillot,
Huysmans ou encore Bloy, s’est démenée
avec brio pour offrir une alternative
esthétique à cette « misère de l’homme sans
Dieu », à ce nihilisme fin de siècle qui furent
les inspirations maîtresses des réalistes,
naturalistes et de leurs héritiers.
Hantés par les figures tutélaires de Pascal et
de Chateaubriand, cette auguste lignée de
littérateurs s’est donné pour mission de
témoigner de sa foi certes, mais en grand
style s’il vous plaît !
Point de manuels de catéchisme vaguement
romancés ou composés en petits vers prêchiprêcha à redouter ici. Les écrivains
catholiques dont Mauriac s’est entiché, ceux
qu’il a vénérés, côtoyés, épaulés, et bien sûr
celui qu’il est lui-même, sont de cette race
d’imprécateurs sulfureux, de provocateurs
patentés, d’observateurs et de critiques
impitoyables de la modernité à qui l’on
pardonne toutes les outrances (fictionnelles
ou biographiques) parce que celles-ci sont
sans cesse transcendées par une authentique
ferveur religieuse et un génie créatif qui
coupent court à toute offensive « bien
pensante » (l’expression est de Bernanos).
De janvier à mars 2006, l’Institution des
Chartreux, plus que jamais soucieuse d’offrir
à ses élèves le panorama le plus exhaustif et
le plus contrasté possible de ce que peut être
un regard catholique sur le monde, célèbrera
à la bibliothèque des Missionnaires, et selon
le calendrier suivant :
• les frasques dandys de Barbey d’Aurevilly
(« Du dandysme et de Barbey
d’Aurevilly », par Alain Gérente, le jeudi
12 janvier à 19h30),
• les caprices de Huysmans infusant un
soupçon de Baudelaire et une pincée
de Wilde dans l’ordinaire ascétique
(« Huysmans, une conversion esthétique ? »,
par Pierre-Albéric Missol-Legoux, le jeudi
19 janvier à 19h30),
• le combat spirituel incroyablement violent
qui agita Claudel (« Claudel, un
catholique chaotique », par Jean Boutan, le
jeudi 26 janvier à 19h30),
• « L’essence du mal et le catastrophisme
d’après-guerre dans l’œuvre de Georges
Bernanos » (par François Angelier, avec
Jean-Bernard Plessy, le jeudi 2 février à
19h30),
• et enfin les tumultes esthétiques et
spirituels du jeune Julien Green
(« Jeunesse de Julien Green, l’enfer de
l’idéal et l’enfer du désir », par Bruno
Martin, le jeudi 16 mars à 19h30).
Ce sont tous ces « Don Quichotte du divin »,
condamnés, selon la bonne formule de Bloy,
au « sot métier d’écrire », que nous vous
invitons, élèves, parents d’élèves et membres
de la communauté éducative à qui cette
initiative aurait échappé, à découvrir,
à redécouvrir, et, j’oserai même dire,
à ressusciter en nos murs.
Les Subsistances et
les Chartreux
L’Église Saint-Séverin (Porte Saint-martin), où fut baptisé
Huysmans. D’après Rouarge (1850). D.R.
• le climat délétère de la Belle Époque
suggérant des colères noires comme
l’apocalypse à Léon Bloy (« Léon Bloy, une
façon catholique de vomir », par Henri
Quantin, le jeudi 9 février à 19h30),
• la poésie à la fois frêle et torturée de Marie
Noël (« Marie Noël ou la rencontre du
Dieu noir », par Ariane Vuillard, le jeudi
16 février à 19h30),
• la force de conviction et les jugements
pénétrants qui se dégagent des amours
artistiques et politiques parfois contrariées
de François Mauriac (« Mauriac, un
lucide » par Alain Bardet, le jeudi 9 mars
à 19h30),
Didier Cluzel,
professeur de technologie
Les Subsistances, dirigées par Guy Walter et
Cathy Bouvard, sont un lieu de
confrontation et d’expérimentation consacré
aux nouveaux langages du spectacle vivant :
danse, théâtre, cirque...
Elles proposent à des artistes un temps de
résidence et un soutien financier à la création
pour explorer, en écho à leurs propres
préoccupations, des zones de questionnement
sur le monde d’aujourd’hui. Le rapport
masculin / féminin, la mémoire de l’objet, les
représentations du crime et de la cruauté,
la poésie en scène sont les premières pistes de
réflexion.
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Culture
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Ces explorations aboutissent à des
rendez-vous publics : débats, chantiers, performances ou spectacles.
Les Subsistances tenteront de proposer au
spectateur, en lieu et place
du jugement, l’accueil et
l’interrogation, la compréhension et le trouble,
le plaisir, en dialogue avec les artistes les plus
singuliers de la scène d’aujourd’hui.
Les Subsistances et l'Institution des
Chartreux sont en partenariat depuis 2 ans
autour d'une initiation à la création
contemporaine pour les élèves du collège.
Différents axes de travail peuvent être
envisagés selon les objectifs des professeurs et
les thématiques développées en cours. La
première saison, des élèves de 4ème se sont
confrontés au monde carcéral par le biais
d'une répétition publique d'Eric Massé.
La saison dernière, un projet autour du
cirque contemporain a permis à une classe
de 4ème de découvrir les fondements du
cirque (traditionnel et « nouveau » cirque),
d'assister à une répétition publique aux
Subsistances, de rencontrer les étudiants de
l'Ecole de cirque de Lyon et découvrir
plusieurs spectacles lors d'un week-end de
création aux Subsistances.
Cette saison, est envisagé avec des
professeurs d'anglais de 3ème un travail autour
d'artistes texans (danseurs, auteurs...) que les
Subsistances et la Villa Gillet accueilleront
dans le cadre du festival Les Intranquilles en
juin 2006.
Les Subsistances étant un site patrimonial
exceptionnel et un lieu d'accueil singulier
pour les artistes, une visite guidée des lieux et
une présentation du projet
vous permettront peutêtre d'envisager un projet
pour vos élèves.
Contacts :
- Didier Cluzel / professeur relais aux
Chartreux
- Elodie Bersot / Les Subsistances
04 78 30 37 26 elodie.bersot@les-subs.com
Quand le Cirque fait
peau neuve aux
Subsistances
Béatrice Martini-Musa,
professeur de lettres
De Subsistances surgit l'idée de nourritures,
de besoins élémentaires. Eh bien, oui ! Aux
Subsistances c'est bien de cela qu'il s'agit : de
nourritures, spirituelles, terrestres, bien sûr,
mais surtout culturelles. Les Subsistances,
c'est avant tout un laboratoire où l'on
s'ingénie à concocter de nouvelles recettes
que l'on appelle performances. C'est la
création en marche, l'idée en train de se faire
et de se matérialiser, une fabrication de
l'esthétique ?
En cela, le Nouveau Cirque est un terrain
d'apprentissage de la poétique bien trop
tentant pour y résister. Aussi, lorsqu'un
partenariat fut envisagé par Alain Gérente,
avec ce lieu de culture de proximité - aux
pieds des Chartreux ! - c'est avec
enthousiasme que je signai le contrat, en cela
accompagnée de mes collègues d'arts
plastiques et de musique Nathalie Augert et
Philippe Coupillaud. L'Aventure était lancée
avec la classe de 4ème A. Enfin
l'interdisciplinarité dans ce qu'elle a
de plus créatif ! Mais comment
allions-nous
organiser
cette
rencontre avec le Nouveau Cirque ?
Comment approcher cette discipline
étrange et déroutante et... comment
l'intégrer dans un programme qui se
veut pédagogique ? Toute notre
recherche tourna autour des thèmes suivants:
légèreté, équilibre et transparence. En
musique, syncopes, tempos et cadences
destructurées devinrent d'harmonieuses
litanies. En arts plastiques, les 4ème A ont
exploité des matériaux aussi multiples
qu'inattendus. Mais quelle ne fut leur
stupéfaction, lorsqu'ils assistèrent, avec leurs
parents, un soir de janvier, dehors et dans le
froid de cette saison, à la performance du
tube, et virent là leurs meilleures idées
complètement dépassées par ces étranges
évolutions aquatiques où voyeurs et
spectateurs se confondaient pour le plus
grand plaisir du comédien ! Bien sûr, qui dit
performance dit entraînement. Élodie
Bersot, responsable des relations publiques
des Subsistances, nous avait obtenu un
rendez-vous à l'école du cirque de Ménival.
Il est bon de montrer aux élèves comment la
création s'accompagne de sueur et
d'équilibres incertains. Pourvu que seule
demeure la perfection... C'est un autre soir
qu'ils l'ont découverte avec le spectacle des
Arts Sauts. Car nos 4ème A sont sortis le soir !
Rentrés avant minuit comme Cendrillon, ils
ont fait cette merveilleuse expérience de la
magique nuit du spectacle.
Regarder était le maître-mot de cet
apprentissage. Faire de nos élèves
des spectateurs et réfléchir sur cette
notion d'actants, celui de notre projet
pédagogique. Car, qu'est-ce qu'un
bon spectateur en fin de compte ? Si
« c'est le regardeur qui fait l'œuvre »
comme dit Marcel Duchamp, alors,
que pouvaient réaliser les élèves de
ème
4 A ? Pourquoi pas une performance
alliant poésie, musique et arts plastiques ? Si
la poiêsis désigne en grec la création, alors
quoi de mieux que cet art du langage propre
à suggérer l'émotion esthétique ?
Les résultats furent drôles, parfois
chaotiques, avouons-le, hasardeux, mais
toujours joyeux, alternant signifiants et
signifiés dans une ronde de jeux verbaux,
graphiques et rythmiques. L'expérience
qu'ils avaient retirée des répétitions
publiques aux Subsistances, des spectacles,
comme le jongleur virtuel de Ça Chauffe fut
unique et sans précédents.
Faire l'apprentissage de la difficulté, se
confronter au nouveau, à l'étrange, fut une
gageure, un moyen de les faire grandir, non
seulement sur le plan personnel, émotionnel,
mais surtout sur le plan intellectuel. Si les
Chartreux ont pour vocation de former des
hommes, nous avons eu, avec les
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Culture
Subsistances, vocation d'éduquer des
spectateurs. Actifs et réfléchis. Enfin des
spectateurs initiés qui délaisseront les
mondanités de divertissements assurément
élégants pour se laisser séduire par le jeu des
performances de l'Art vivant !
L’Institution des Chartreux
EN RÉSONANCE
avec la Biennale d’art
contemporain de Lyon
Regarder du temps
RENÉ GUIFFREY
13 septembre – 21 octobre 2005
D’une relecture temporelle de la bibliothèque
des Missionnaires de l’Institution
des Chartreux
Alain Gérente,
directeur des affaires culturelles
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Lieu magique - au sens où l’entendait Breton,
la bibliothèque des Missionnaires de
l’Institution des Chartreux est également pour
les élèves un lieu mythique : secret, à l’écart.
En perturbant, en apparence, l’ordre pérenne,
l’intervention de René Guiffrey souligne d’un
manière étouffée, voire chuchotée, la
saturation du savoir, l’accumulation des
connaissances. Ses volumes de verre font
vibrer les volumes de la bibliothèque,
l’animent à proprement parler.
Comme des veilleurs étagés sur les rayons, ils
montent une garde sereine mais vigilante,
phares respectueux d’un savoir révélé.
Claude Couffin et Marc Moget, éclairagistes,
ont su traduire les intentions de René
Guiffrey : on ne sait plus quoi admirer de
la pénombre veloutée ou de la lueur du
couchant qui nimbe les livres et les irradie.
Entrons dans la bibliothèque des
Missionnaires comme dans un lieu où
souffle un esprit...
MARIE-NOËLLE DÉCORET
Septembre – 21 octobre 2005
Mémento des vivants
Pazery, fratres, 1733 ; le petit crissement de la
pointe du couteau sur la pierre, et le
tintement de la clochette de l’élévation.
Memento, Domine, famulorum famularumque
tuarum... Les collégiens qui s’ennuyaient
pendant la messe entraient dans l’éternité,
sans le savoir. Comme nous, peut-être ?
Bruno Martin,
supérieur de la Maison des Chartreux
Entre tant de tentatives de l’homme de se
survivre à lui-même, en est-il de plus
universelle et de plus simple que la tentation
de graver son nom quelque part ? Face à la
« mort ennemie, contre laquelle la langue
s’épuise à blasphémer », il faut se rassurer en
inscrivant nos sentiments fragiles et nos
existences éphémères sur quelque support
qui nous paraisse plus solide que nous - le
chêne pour les amoureux, la pierre de leur
chapelle pour les élèves du collège de la
Trinité. Mais n’est-ce pas là qu’une illusion
supplémentaire ? Et avons-nous sous les yeux
autre chose qu’une litre funéraire, cette bande
sombre que l’on peignait, lors des deuils
illustres, dans les chapelles seigneuriales ?
Non pas. Sous la main de Marie-Noëlle
Décoret, qui les a patiemment relevés, puis
sous nos yeux, des noms resurgissent :
Aimon, Daubonne, Campredon de La Porte.
Et pas seulement des noms ; avec eux,
presque des visages – ce petit matin froid où
l’on gelait dans la chapelle, cette amitié qui
ne pouvait pas ne pas se dire – Dethorame,
CHRISTINE CROZAT
8 novembre – 16 décembre 2005
Les os de L.L.
Xavier Rockenstrocly,
professeur de lettres
Ce qui étonne le plus dans ces os, dans ces
reliques de Louise Labé, c’est la vie, le
mouvement.
On s’attendrait à des planches anatomiques
poussiéreuses, posées là par hasard, il y a
quelque quatre cents ans, ou encore à quelque
châsse abandonnée après excès d’adoration.
Non. Les aquarelles de Christine Crozat
sont claires, légères, aériennes. Ces os sont et pourtant toujours dans une suspension
fragile où le gris de Payne révèle toute la
précision du geste – le mouvement même
qui entraîne la Belle Cordière dans les rues
de Lyon, pour venir jusqu’à nous, à travers le
temps écoulé ou suspendu, sur les chemins
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Culture
complexes de la poésie – elle pourtant si
limpide. Et le travail de Christine Crozat, au
cœur d’une antique et vénérable bibliothèque,
diffuse toute cette énergie et cette fragilité,
cette absence pourtant si présente, ces mots
non dits et pourtant là, de feu et de glace, de
silence et de cri, d’un passé si présent.
Regardez : ces reliques ne sont pas un
ossuaire, où s’écrirait le péché des hommes
- la vanité : elles sont la vie.
Regardez : quand Christine Crozat, avec
Pierre Thomé, met en scène du mouvement,
dans les Missionnaires, elle fait bouger toute
la bibliothèque. Non seulement ces jambes
- magiques, comme le sont les femmes, disait
Truffaut - dans l’espace complexe de la
bibliothèque des Missionnaires. Mais les
livres aussi, comme ressuscités par le pas de
ces personnages qui arpentent les rayons, par
le souffle inoculé des paroles qui
se retournent, se redécouvrent. Un
mouvement, un rythme, un cadre, des
jambes et des mots qui interrogent le sens
même des mots devant le cuir épais et vieilli
des collections, des mots à leur tour saisis par
la tension de la poésie. Quant au sens, lequel
donner ? Horizontal ? Vertical ? Ni l’un ni
l’autre, ou plutôt l’un et l’autre en même
temps : oblique et en mouvement, pour dire
le vertige du savoir, le vertige de la poésie.
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A l’opéra
Félicien Acuña-Salas,
professeur d’espagnol
L'année dernière, un projet mis en place par
Alain Gérente est devenu réalité : quinze
élèves internes du lycée ont pu assister à une
représentation de l'opéra de Monteverdi,
« Le Couronnement de Poppée », aventure
assez difficile. La lecture de cet opéra nous
oblige à organiser une préparation assez
approfondie adressée aux élèves, car c'est la
naissance de l'opéra. Le Conseil Régional et
l'Opéra de Lyon proposent chaque année des
places, sur la présentation d'un projet bien
construit, pour que nos élèves puissent
assister à une représentation en soirée d'un
opéra choisi par les responsables du projet.
Il existe aussi un programme adressé aux
élèves du collège : la représentation d'un
opéra ou d'un ballet en séance scolaire
pendant un après-midi. L'année dernière,
deux classes de 3ème ont pu assister à la
représentation du ballet « Roméo et
Juliette », musique de Sergei Prokofiev.
Pour certains de nos élèves, c'est la grande
découverte et, à la sortie de l'opéra, nous les
entendons parler avec enthousiasme et les
« Merci, Madame », « Merci Monsieur »
adressés aux professeurs réchauffent le cœur.
Cette année, le projet a grandi. Nous allons
assister à la représentation d' « Ariane à
Naxos » de Richard Strauss avec trente
élèves internes du secondaire. Grâce à nos
collègues Mme Riollet, M. Vially, M. Legin
et M. Coupillaud, nos élèves pourront
comprendre cette œuvre magnifique de
Strauss. Des petites conférences sont
organisées : « L'introduction à l'opéra »,
« Le mythe d'Ariane », « Richard Strauss, le
musicien », « Hugo von Hofmannsthal,
l'écrivain », « Le style musical de Richard
Strauss », « Stauss et son époque ».
Au mois d'avril, deux classes de 3ème
assisteront à une représentation abrégée de
l'opéra que Mozart a créé quand il avait 11
ans : « Apollon et Hyacintus » en opéra
concert, d’une durée d'une heure.
Merci au Conseil Régional et à l'Opéra de
Lyon de nous permettre de participer à cette
merveilleuse aventure musicale avec nos
élèves.
«La Dispute»
de Marivaux par les
Théâtreux (élèves de l’option théâtre)
Théophile de Besset, élève de terminale S2
Théophile Royer de la Bastie, élève de
terminale E2
Qui de l'homme ou de la femme a donné le
premier l'exemple de l'inconstance ? « La
dispute d'aujourd'hui s'éleva à la cour de
mon père, s'échauffa beaucoup et dura très
longtemps. Mon père résolut de savoir à quoi
s'en tenir, par une épreuve qui ne laissât rien
à désirer. Quatre enfants au berceau, deux de
votre sexe, deux du notre, furent portés dans
la forêt où il avait fait bâtir une maison
exprès pour eux. [...] On va pour la première
fois leur laisser la liberté de sortir de leur
enceinte, et de se connaître, [...] les premiers
amours vont recommencer, nous verrons ce
qui en arrivera. » (Le Prince).
Voici l'origine de l'histoire de ces enfants que
l'on a voulu soustraire à la civilisation et à sa
prétendue corruption, et qui finissent
néanmoins, sous la simple impulsion du
désir, par s'engager dans le monde du
mensonge, de la perversion. Quoi de mieux
qu'une cohorte d'adolescents pour jouer les
cobayes de cette expérience ? Pour une fois
que l'âge des acteurs correspond à celui de
leur rôle. Seulement voilà, nous sommes une
vingtaine de jeunes pour 12 rôles, nous ne
nous voyons que trois heures par semaine
dans un lieu de rassemblement qui nous a été
attribué par défaut ; là est le grand problème
d'une troupe scolaire telle que les Théâtreux
des Chartreux, celui de l'adaptation. Nous
avons travaillé non contre, mais avec ces
difficultés en les mettant au service de la
mise en scène. Au lieu d'attribuer à chacun
un rôle précis, au lieu de déterminer deux
voire trois Eglé ou Azor, nous avons traité les
scènes une par une. Dès lors, grâce à un
costume unique, grâce aux changements
d'individus d'une scène à une autre, nous
avons renforcé la crédibilité de l'expérience.
Nous avons transformé les enfants en
pantins penseurs que Carise et Mesrou
choisissaient et orchestraient avec froideur
pour la réussite de l'entreprise et la
satisfaction d'une cour désabusée. Cette cour
sadique laissée sur scène, spectateurs
persifleurs du processus de découverte
13
Culture
amoureuse. Au regard de la restriction de
notre espace scénique lors des réunions
hebdomadaires, il n'était pas possible de
prévoir la plupart des « mises » des scènes.
Nous avons donc privilégié un travail
d'improvisation sur la rencontre amoureuse
et la découverte de l'autre, apprenant nos
textes chacun de notre côté, pour ne
réellement mettre en place la pièce que trois
semaines avant la première. La sensation,
toujours présente lors de la dernière, de
jouer dans un espace encore étranger a
accentué l'aspect spontané de certaines
scènes. Avec un budget limité, nous ne
pouvions faire autrement que de travailler
dans l'épure, nous l'avons poussée à
l'extrême en réduisant le décor à un simple
ruisseau, en mettant à profit les cloisons de la
salle Hyvrier et en privilégiant un éclairage
simple, froid et monochrome. Grâce à l'aide
précieuse d'Alain Gérente, de Yannick
Laurent et de Frédéric Donche, nous avons
pu faire aboutir le projet
initial de « jouer avec La
Dispute » et faire de
l'année 2004-2005 la
quatorzième saison des
Théâtreux des Chartreux,
en partenariat avec le
théâtre des Célestins.
14
Avec l’Atelier PAtrimoine
Chartreuse du
Lys Saint Esprit,
« Histoire d’un chantier »
François Bouteille,
professeur d’histoire-géographie
L’Atelier PAtrimoine Chartreuse du Lys
Saint Esprit consacré à « l’histoire d’un
chantier » a vu le jour en septembre 2004.
Composé d’élèves de 2nde et de 1ère, l’APA a
suivi, la 1ère année de son existence, les
différentes étapes de la préparation d’un
important chantier : la construction de deux
salles de sport superposées – dont une à
l’usage de St Louis-St Bruno – et de salles de
cours à destination des BTS de l’Institution
des Chartreux, bâtiments dont les deux
établissements avaient besoin depuis
plusieurs années. Après avoir fait un état des
lieux le plus complet possible (emprise au sol,
historique…), l’équipe de lycéennes de
l’APA s’employa à présenter le projet et les
premiers travaux : dépouillement des
archives, prise de photos, rencontre avec les
protagonistes du projet…, puis réalisation
d’un montage de diapositives PowerPoint.
En octobre 2005, le travail est présenté dans
l’escalier d’honneur de l’Institution sous la
forme d’une grande exposition, puis prêté à
nos voisins de St Bruno. Cette année, 2ème
pour l’APA, « Histoire d’un chantier », la
petite équipe poursuit son reportage : prise
de clichés sur le terrain, collecte de plans... Et
bientôt l’inauguration... Fin 2006 peut-être...
Il existe actuellement trois autres Ateliers
PAtrimoine aux Chartreux : un consacré
à la bibliothèque des Missionnaires
(2ème année), un à la création d’une
signalétique patrimoniale des différents
lieux de l’Institution (1ère année) et un aux
Chartreux à l’époque des Canuts (1ère année).
15
Histoire
Un long chantier
Bruno Martin,
supérieur de la Maison des Chartreux
L’église Saint Bruno, qui était en chantier de
restauration depuis presque trois ans, sera
ouverte à nouveau au culte le 4 décembre.
Depuis janvier 2004 la paroisse avait trouvé
refuge, chaque dimanche matin, dans notre
chapelle de l’Institution. Juste retour des
choses, puisque l’Institution avait été, au
départ – en 1825, il y a 180 ans – une
fondation du curé de la paroisse Saint Bruno,
le P. Pousset. Les trois entités, Institution,
Paroisse et Maison des prêtres de Saint
Irénée, ont toujours été mêlées de façon
inextricable. N’est-ce pas aujourd’hui le
dôme de Saint Bruno, image si familière aux
Lyonnais, qui sert de « logo » à l’Institution ?
La restauration de l’église paroissiale,
ancienne église du monastère des Chartreux,
touche donc notre établissement autant que
les paroissiens ou les habitants du quartier.
Il faudrait que tous s’empressent pour
découvrir ce lieu qui a retrouvé la lumière et
l’éclat de ses origines : comment passer tant
de temps à l’ombre du dôme sans chercher à
découvrir ce qui se cache dessous ?
La construction de ce monument ne fut pas,
pour les Pères Chartreux, une mince affaire.
Le premier petit groupe de religieux qui
s’était installé en octobre 1584 dans
l’ancienne auberge de La Giroflée avait
établi une chapelle provisoire dans
l’ancienne salle de bal. Quelques subsides
16
permirent au deuxième prieur, Dom Jean
Thurin, de commencer la construction
d’une véritable église. Nous avons encore le
« prix fait », c'est-à-dire le devis détaillé, de
l’architecte, Jean Magnan, et des maçons, qui
s’appelaient Jean le Gros, Jean et Pierre
Charmeton. Les Pères Chartreux
s’engageaient à fournir les pierres de taille, la
brique et les bois de charpente et des
échafaudages ; le chantier tenait compte du
caractère particulier du lieu : il était stipulé
dans l’acte que si les ouvriers juraient ou
tenaient des propos grossiers, ils auraient à
« vuider incontinent le chantier ». L’histoire ne
dit pas si cela eut pour effet de ralentir ou
non la construction : il semble surtout que ce
soit le manque de moyens. En 1614 on
pouvait quand même paver et lambrisser le
chœur, et l’archevêque d’alors, Mgr Denis de
Marquemont, vint consacrer la partie
construite le 6 juin 1615. Le projet était bien
plus important, à peu près celui de l’église
actuelle : mais pour l’heure on se borna à
commencer les gros piliers qui devaient
soutenir le dôme, et à clore par un mur
provisoire la partie destinée aux religieux.
C’est la partie la plus proche de nos
bâtiments ; quand on passe entre les cuisines
de l’Institution et l’abside de l’église, en allant
vers les classes préparatoires HEC, on voit
bien, obturées, les fenêtres primitives, plus
basses que les ouvertures actuelles.
Pour des raisons essentiellement financières,
ce provisoire dura plus d’un siècle, malgré
quelques tentatives pour reprendre le
chantier. Enfin en 1734 le prieur Dom
Claude Guinet confia à un architecte de
grand talent, Ferdinand Delamonce,
l’achèvement de la construction. Delamonce
conserva le plan primitif, qui séparait par
une rotonde surmontée d’un dôme le chœur
des religieux de la nef des fidèles ; mais il le
mit au goût du jour, en surmontant
astucieusement toutes sortes de difficultés
techniques, en particulier des différences de
hauteur entre la partie déjà construite et les
parties à bâtir. Delamonce était assisté sur le
chantier par un lyonnais, Melchior Munet,
qui fut le véritable chef de chantier.
On rencontre sans cesse son nom dans les
différents
devis,
soit
pour
les
approvisionnements – les pierres venaient
de Couzon et d’Anse – soit pour des
exécutions difficiles, comme l’arc au dessin
compliqué qui relie l’ancienne et les
nouvelles constructions. Les chartreux
fournissaient le bois – il venait de la
Chartreuse de Poleteins, dans la Bresse ; on
sait ainsi qu’il fallut abattre 126 chênes pour
les stalles du chœur. Le 14 octobre 1736 le
prieur passait marché avec un doreur de
Lyon, Etienne Descombes, pour la boule et
la croix surmontant le dôme. C’est donc
depuis ce moment là que nous voyons la
silhouette de l’église des Chartreux inscrite
dans le paysage de Lyon. Elle ne portait
cependant pas encore le nom de Saint Bruno
– elle ne le prendra qu’en 1802 – mais celui
de Notre-Dame des Anges, ce qui explique
la profusion d’anges et d’angelots dans le
décor intérieur.
Cette décoration intérieure, justement,
absorbait désormais tous les soins, et toutes
les ressources, des religieux. Les premiers
ornements, roses, guirlandes, colombes de
l’Esprit-Saint, furent taillés dans la pierre ;
puis très vite, par économie, on les fit réaliser
en stuc. Tous les efforts étaient mis sur le
sanctuaire, et sur le baldaquin qui surmonte
l’autel : c’est encore aujourd’hui, à tous
points de vue, l’élément le plus remarquable
de l’église. Là, on ne regarda pas à la
dépense : trois marbriers de Vevey, en Suisse,
fournirent les colonnes et les marbres de
l’autel, d’autres marbres venant, par mer
puis par le Rhône, de Carrare. Le dessin et
les plans d’exécution du baldaquin étaient
dus à un artiste italien établi à Paris, le
chevalier Servandoni : son œuvre la plus
célèbre est, à Paris, la façade de l’église Saint
Sulpice. Nous avons encore la quittance de la
somme reçue pour son travail – une somme
importante, 500 livres – le 19 décembre 1738.
17
Histoire
Les livres de compte du P. procureur
(l’économe) des Chartreux sont remplis de
notations amusantes qui nous font deviner
l’animation qui devait régner sur le chantier,
et nous livrent quelques noms, en particulier
ceux des tailleurs de pierre, André et Jacques
Chevron, Claude d’Oyonnax, dit Comtois,
François Giraudeau, dit La Violette, Sangin,
dit La Douceur. Dom procureur notait les
tarifs : Matthieu Limousin reçoit 26 sols par
jour, plus une chopine par semaine ; ce
Matthieu Limousin avait avec lui son petit
garçon, que l’économe paye 10 sols « bien
qu’il nous soit inutile », et il leur donne en
plus « la soupe une fois par jour ». Le bon père
avait plus de soucis avec ses marbriers
suisses : en 1743 nous le voyons consentir à de
multiples avances, « pour aller acheter des bas
de soye », « pour aller boire », « pour payer sa
blanchisseuse », « pour payer la façon de son
habit ». Le P. procureur devait trouver que le
chantier s’éternisait : le premier marché est
du 13 août 1735, et la dernière quittance du
18
21 mars 1746. La dépense totale s’élevait à
5320 livres, une fortune ! - sans compter les
embarras, puisqu’on apprend au détour de la
quittance que pour que les marbriers
puissent achever le chantier, les chartreux
ont dû les faire sortir de prison, où ils étaient
détenus pour dettes ! Le père économe note
donc qu’ils ont été surpayés, mais qu’il n’a
pas discuté davantage « pour se défaire
entièrement d’eux, dont il était très mécontent ».
Tout aussi intéressantes sont les quittances
de fourniture du marbre de Carrare. La
marchandise était arrivée par mer, sur deux
tartanes – petits navires à voile latine,
particuliers à la Méditerranée – la Saint-Jean
et la Sainte-Anne. Les embarcations
remontaient le delta du Rhône jusqu’à Arles,
et de là leur contenu était chargé sur des
gabarres – des barques, cette fois, qui étaient
halées sur le Rhône jusqu’à Lyon. Le
chargement faisait 600 quintaux – soixante
tonnes – et le voyage n’a pas été rapide : les
marbres sont payés à l’arrivée en Arles par le
prieur de la chartreuse de Marseille, le 14
septembre 1741 ; le convoi des gabarres
arriva à Lyon le 20 janvier 1742. La quittance
au voiturier, Louis Michel, mentionne les
innombrables péages qu’il fallut acquitter :
« A Tarascon, à Beaucaire, à l’Hers pour le
prince de Rohan, à Mornas sur le Rhône
appartenant à notre Saint-Père le Pape (à cause
d’Avignon) ; à Bourg Saint Andéol pour
l’évêque de Viviers, à Valence pour le prince de
Monaco, duc de Valentinois, et pour
l’évêque...etc. ». Plus de péages encore
qu’aujourd’hui sur l’autoroute A7 !
La dorure du baldaquin était achevée en juin
1744 et les marbres du sanctuaire étaient
donc enfin terminés en 1746. Dans le même
temps on pensait aux stalles – Soufflot, alors
jeune architecte, avait donné des dessins,
exécutés par les sculpteurs Van der Heyde et
Chabry, le gros œuvre étant donné à un
certain Louis Baffet, menuisier. Les 126
chênes coupés à Poleteins, débités en
plateaux, séchaient depuis dix ans …
La dernière quittance au menuisier est
d’octobre 1749 ; mais sans doute continua-t-on
à travailler dans l’édifice, en fonction des
ressources disponibles. Lorsque Dom
Prenel, le prieur qui avait mené a bien la
reprise, puis l’achèvement des travaux,
mourut en 1758, on inscrivit sur sa notice
funèbre qu’il avait « magnifiquement restauré
le temple du Seigneur ».
Ce n’était pas forcément du goût de tout le
monde. Un seigneur un peu voltairien, le
marquis Abel de Vichy, qui visita l’église le
20 mai 1769, notait sur son journal : « J’ai été
aux Chartreux. C’est une belle église, mais bien
somptueuse pour des Chartreux. » La postérité
n’a pas entériné cette remarque un peu
acerbe. Deux siècles et demi après
l’achèvement de la construction, et après la
restauration qui lui a rendu sa splendeur
première, nous pouvons admirer ce chef
d’œuvre. Aux yeux des religieux qui l’ont
voulu, il n’avait pas d’autre raison d’être que
d’exprimer la gloire de Dieu : il témoigne
aussi aujourd’hui de l’extraordinaire savoirfaire de ces constructeurs et artisans dont
nous venons d’évoquer les noms.
L’église Saint-Bruno
est réouverte
Georges Babolat,
supérieur émérite de l’Institution des
Chartreux,
curé de Saint-Bruno
Depuis le 4 décembre 2005, l’église
paroissiale n’est plus un monument fermé.
Une tranche de travaux importants, financée
essentiellement par la Ville de Lyon,
propriétaire, et par l’Etat représenté par la
Direction régionale des Affaires culturelles,
vient de s’achever. Il y a une dizaine
d’années, l’extérieur avait été rénové, depuis
les fondations jusqu’au dôme où furent
employées huit tonnes de plomb. L’intérieur,
sombre, criait misère. Il y a trois ans, à
l’initiative du Père Cacaud, alors curé de la
paroisse et d’une association culturelle
« Saint Bruno, splendeur du baroque »
servant d’interface entre le service spirituel et
les pouvoirs publics, la rénovation intérieure
a été entreprise sous la direction de M.
Didier Repellin, architecte en chef des
Monuments historiques.
L’église Saint-Bruno présente l’originalité
d’être construite autour d’un autel central,
surmonté d’un baldaquin s’intégrant luimême à l’ordonnance du dôme. Les deux nefs,
celle du chœur des moines orientée au sud et
celle des fidèles, précédée du jardin qui
regarde la rue Pierre Dupont, ont été
totalement nettoyées et repeintes. La couleur
choisie pour ce monument baroque est un
19
Histoire
blanc, légèrement cassé de mauve. Les ors ont
été ravivés et les centaines d’angelots dont les
figures habitent l’église ont retrouvé leur éclat.
La pièce maîtresse est le baldaquin tendu vers
le ciel, en toile marouflée, c’est-à-dire encollée.
C’est un architecte italien, Servandoni, qui le
dessina à l’époque où Soufflot, de passage à
Lyon, reprenait la direction des travaux de
l’église monastique. Les restaurateurs ont fait
des prouesses pour retrouver la couleur
originelle du baldaquin, un gris bleuté du
milieu du XVIIIe siècle. Le tabernacle, lieu de la
présence réelle, repose sur un autel de marbre
multicolore. De là, se rejoignent le Ciel et la
terre par la croix qui domine le tabernacle, le
baldaquin solennel et le dôme très visible de
nombreux points de la ville.
Tout n’est pas fini. Les travaux de
réinstallation de l’orgue sont prévus et
financés. Il reste à les réaliser par une
entreprise que choisira la Ville. Les stalles
sont encore à décaper pour leur rendre
l’allure d’origine, les chapelles latérales
décorées au XIXe siècle ne sont pas encore
restaurées et contrastent avec les nefs
éclatantes. Elles feront l’objet d’une autre
campagne de travaux que nous espérons
prochaine.
L’église Saint-Bruno, paroissiale depuis 1803
après avoir été celle des Pères Chartreux
jusqu’à la Révolution, est l’un des rares
édifices lyonnais de style baroque. Moins
20
solennelle que les églises romaines, plus calme
que les églises de Bavière ou de Bohême, elle
dégage une atmosphère de joie paisible qui
s’accorde avec le tempérament local.
C’est autour de la paroisse qu’ont été
groupés, à l’initiative du Cardinal Fesch, les
premiers prêtres destinés à évangéliser le
diocèse, parmi eux, le Père André Coindre.
C’est le curé Pousset qui fonda en 1825
l’école de Jésus adolescent qui allait devenir
l’Institution des Chartreux.
C’est dire que l’église est depuis ses origines
un centre spirituel qui s’étend au-delà des
seuls paroissiens dont la plus illustre fut
probablement Sainte Claudine Thévenet.
La prière et la vie apostolique se rejoignent
ici dans l’art, de même que la tradition et
l’ouverture aux hommes d’aujourd’hui.
Nous souhaitons que l’église soit largement
ouverte tant pour ceux qui viendront y prier
que pour ceux qui, touristes ou habitués, se
laisseront toucher par la grâce de la beauté.
Qu’ils soient tous bienvenus.
Association des Anciens Élèves
Entretien avec
Jean-François Rabilloud
Journaliste Europe 1 – LCI
Ancien élève (promotion 1966)
Rodolphe Voiron,
Président de l’association des Anciens
Elèves des Chartreux
En quelles années, avez-vous été élève de
l’Institution des Chartreux ?
De 1963 à 1966, étant précisé que j’ai quitté
l’Institution des Chartreux en cours d’année
pour suivre mes parents, mon père étant
muté à Grenoble.
Quels professeurs vous ont le plus marqué ?
Assurément le Père Supérieur de l’époque
Jean Permezel et l’abbé Georges Babolat.
Après vos études à l’Institution des
Chartreux, qu’avez-vous fait ?
Après mon Baccalauréat, j’ai intégré
Sciences Po à Grenoble dont je suis sorti
diplômé en 1974 avant d’intégrer à Paris le
Centre de Formation des Journalistes où j’ai
terminé mon cursus en 1976.
Dans la foulée, j’ai rejoint Europe 1 où je suis
resté 20 ans en animant différentes tranches
d’information.
Depuis 1996, je travaille à LCI – la chaîne
d’informations appartenant au groupe TF1
– où j’ai animé les tranches matinales
d’information, puis des émissions avec
Valérie Expert, puis Laurence Ferrari.
Actuellement, j’ai principalement en charge
deux émissions politiques, d’une part « 100 %
politique » et d’autre part un débat
hebdomadaire avec Luc Ferry et Jacques
Julliard.
La formation reçue aux Chartreux a-t-elle
influencé votre vie ?
Certainement, mais mon orientation
professionnelle, qui personnellement était
acquise dès mon plus jeune âge, m’a surtout
amené à être marqué et façonné par les
grands professeurs que j’ai eu la chance
d’avoir lors de ma formation de journaliste
tels Etienne Mougeotte, Jean-Claude
Dassier ou Jean-Pierre Elkabbach.
L’ensemble de mon cursus a été
particulièrement formateur et m’a permis de
m’adapter à un milieu professionnel plus
âpre, plus difficile, plus compétitif au fil du
temps. Le traitement de l’information doit se
faire beaucoup plus rapidement, de façon
quasi instantanée, il est alors essentiel d’avoir
une échelle de valeurs personnelle qui
permette de résister aux règles diaboliques
de la concurrence et de la surenchère,
notamment en matière d’information.
Vous avez travaillé longtemps dans l’une des
plus importantes radios françaises ; votre
adaptation à la télévision s’est-elle faite
facilement ?
Oui, très facilement. Je suis persuadé qu’il est
plus aisé de passer de la radio à la télé que
l’inverse ! Le rythme de la radio est un atout
essentiel.
21
Association des Anciens Élèves
L’orientation est une étape souvent difficile
pour un lycéen. Votre cheminement
personnel dans ce dédale de l’orientation at-il été compliqué ?
Non, car pour moi, dès mon plus jeune âge,
mon choix d’orientation était acquis. Je me
souviens qu’en troisième ou seconde, mon
idée était déjà définitivement arrêtée. Je
n’avais pas de certitude sur ma capacité à
atteindre cet objectif, mais je savais que
j’allais mettre en œuvre tous les moyens pour
concrétiser ce projet. Mes camarades de
l’époque connaissaient mon choix.
A des élèves qui aujourd’hui souhaiteraient
être journalistes, quels conseils donneriezvous ?
Je crois qu’il faut d’abord avoir la « vocation ».
Les écoles de journalisme sont relativement
nombreuses, mais certaines ont un caractère
plus incontournable que d’autres. Le passage
par Sciences Po est intéressant, mais pas
indispensable.
Très sincèrement, je pense qu’actuellement
un certain nombre de candidats à ce métier
sont surdiplômés et risquent d’avoir des
déceptions, car leur situation professionnelle
de départ ne correspondra pas à leur niveau
de formation. A l’avenir, il me semble que
l’on va vers un accès au métier avec un
niveau de diplôme moins élevé, mais surtout
avec un cursus de formation intégrant
davantage de stages qui apportent une
22
connaissance professionnelle plus concrète et
favorisent une maîtrise de soi. En un mot, le
socle indispensable de ce métier. Je voudrais
surtout rappeler à tous les jeunes qui
souhaitent s’engager dans ce métier qu’ils
doivent le faire sans compter, que
l’information n’attend pas et qu’il est difficile
d’avoir une vision comptable de sa carrière
professionnelle en matière de temps de
travail. Comme beaucoup d’autres
professions, ce métier doit être pratiqué par
des passionnés prêts à s’investir totalement.
Carte blanche
La mondialisation estelle un bateau ivre ?
Guy Perrin
professeur d’économie
Comme je descendais des fleuves impassibles
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs
Des peaux-rouges criards les avaient pris
pour cibles
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleur
Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre
Fleuves impassibles sur lesquels nous
Européens avons trop longtemps navigué, la
guerre froide, le parapluie nucléaire des
Américains - ces haleurs! - , la division
Nord-Sud, semblaient avoir figé le monde
pour l'éternité. Oh ! Il y avait bien quelques
scrupules, vite étouffés, sur la Pologne
muselée - " évidemment nous n'allons rien
faire" déclare le ministre français des
Affaires étrangères en 1981, au lendemain
du coup d'Etat de Jaruzelski - sur le
Zambèze affamé - mais on lui préférait tout
de même la Corrèze ! Que ce monde
apparemment statique nous allait bien, nous
dispensant de toute réflexion sur le devenir
collectif de l'Europe, nous confortant sans
responsabilités particulières aux premières
places de la hiérarchie mondiale ! Que nous
importaient au fond les injustices d'un
monde au tiers totalitaire, à moitié sousdéveloppé, mais dont la configuration nous
était si confortable ?
Avec l'effondrement du cadre géopolitique
de l'après-guerre, les fantasmes de la "fin de
l’histoire" ont fait long feu - cette vieille
banalité virgilo-hégelienne, remise à la mode
par Francis Fukuyama, haut fonctionnaire
de l'administration Bush (" 41 " comme
disent les Américains, le père) en 1992 ! Les
forces du nationalisme, de l'intégrisme, et la
mondialisation ont remis le monde en
désordre ; l'histoire ré-apparaît sous ses traits
shakespeariens de " conte étrange, inventé
par un fou, raconté par un idiot, plein de
bruit et de fureur, et qui n'a aucun sens... ".
C'est le sentiment que cultivent des opinions
publiques désorientées ; les théories du
complot, les visions policières de 1'histoire des coupables ! - ont, dès lors, toutes les
chances de renaître : c'est bien le cas
s'agissant de la mondialisation. La thèse
défendue ici est que celle-ci ne mérite
certainement ni l'excès d'honneur que lui
font ses chantres ultra-libéraux - ils ont
aujourd'hui la voix un peu cassée ! - ni
l'excès d'indignité dont l'accablent ses
adversaires, dont le mépris - souvent ignare!
- de la science économique semble le
dénominateur commun. Comment, pour
notre part, en acquérir une vision maîtrisée,
rassurer -mais non endormir ! - les passagers
de ce qui paraît un bateau ivre ? Décentrons
tout d'abord notre regard ! Paradoxe: les
peurs face à la mondialisation sont " euroaméricaines ", la demande, l'ardent désir l'énorme pression serait mieux dire - dont
elle est le fruit provient des " peaux-rouges
criards ", peuples et continents entiers
23
Carte blanche
désireux de monter à l'abordage du bateau
développement, qui nous lancent pour ce
faire un grappin nommé échanges !
Comment les en blâmer ? Retirerons -nous
l'échelle qui nous a permis d'accéder à la
richesse, refuserons - nous aux autres les
bienfaits de l'échange ? Que constatent ces
peuples ? Que des masses humaines très
importantes sont dans les cinq dernières
décennies sorties du sous-développement
- plus nombreuses que celles qui s'y sont
enfermées, même si l'inverse est
communément cru. Qu'il n'existe aucun cas
de développement réussi sans une insertion
dans les flux commerciaux, financiers,
culturels de la mondialisation. Aucun !
Comment l'expliquer ? Très simplement !
Aucune économie, dès un stade précoce de
développement, ne peut prétendre à
l'autarcie : le processus lui-même se marque
par une différenciation de la demande, qui
rend vite impossible à un appareil industriel
national isolé de satisfaire l'ensemble des
besoins, d'occuper toutes les niches des
marchés… Le seul mode possible est donc
de saisir les créneaux - les spécialités - où l'on
dispose d'avantages... Une économie mature,
développée, n'est d'ailleurs en aucun cas une
économie auto-suffisante, mais bien tout
l'inverse ! La protection érigée en système ne
peut être le fait que de circuits économiques
courts, ou, si l'on préfère, d'une structure
économique fruste, et c'est pourquoi elle est
si souvent synonyme de régression, voire de
répression. Réussir son insertion - ce qui ne
veut pas dire s'ouvrir aux quatre vents - est
24
donc la grande affaire du développement...
Le bateau n'est pas ivre, c'est le personnel de
bord qui veut désormais s'asseoir à table avec
les passagers : quelle époque ! Prenons
ensuite la mesure de nos peurs ! La Chine,
les délocalisations, et cette France qui tombe
dans une Europe qui s'en va ! Edmond
Théry. On aura reconnu cet extrait... et
l'auteur du Péril jaune, écrit en... 1901 !
Aujourd'hui comme lors de notre première
mondialisation à la fin du XIXe, les peurs
nous tiennent, et ce sont les mêmes.
Aujourd'hui comme alors, les scripts
- catastrophes se vendent extrêmement bien ;
ils ont pour eux la cohérence totale de
1'histoire qu'ils racontent, contrairement à la
réalité: noir c'est noir, et cela se comprend si
facilement ! Voici le rapport du Club de
Rome, prédisant trois décennies au plus de
réserves de pétrole... En 1972 ! Voici Ross
Perot - 17 % des voix aux présidentielles
américaines de 1992 - prédisant un " bruit de
succion géant ", du fait de l'accord de libreéchange nord-américain (ALENA), les
Etats-Unis se vidant de leurs emplois, tel un
vulgaire siphon, au profit du Mexique !
Intéressante coïncidence, ridicule prophétie :
1992 est le démarrage même de la plus forte
période d'expansion américaine, avec un
taux de chômage ramené sous les 3 % en
2000 ! C'est lors de la même période que
l'ouverture de l'économie américaine aux
échanges augmente fortement... Voici le
rapport Arthuis de 1993 - sénateur français
devenu ministre des Finances - prédisant la
perte de millions d'emplois "dans les cinq
ans" du fait des délocalisations… Mais pas le
retour de la croissance qui a vu, entre 1997 et
2002, le chômage français diminuer de trois
points! Personne ne peut, d'ailleurs, tracer
un parallélisme crédible entre chômage et
mondialisation, chômage et délocalisations :
pas plus aujourd'hui qu'hier, lors de notre
première mondialisation de la fin du XIXe
siècle, ne s'est réalisée une quelconque des
prédictions catastrophistes !
Enfin, prenons la mesure de la
mondialisation elle-même, tout simplement!
La valeur de nos échanges - les exportations
rapportées à la richesse nationale
- n'excèdent pas 16,17 % de cette richesse,
pour l'Europe, comme pour les EtatsUnis… Les soldes de nos échanges, 3 à 6 %
de cette même richesse… Les pays que nous
craignons le plus - Europe de l'Est pour nous
- représentent souvent de faibles pourcentages
de nos échanges - 4 % en l'occurrence - ou
bien alors c'est nous qui sommes en excédent
avec eux, comme la France avec l'Asie du
Sud-Est... Nos grands partenaires, ceux dont
l'évolution macro-économique nous importe
au premier chef, parce qu'ils absorbent nos
produits, parce qu'ils font avec nous
commerce de choses qui nous sont
indispensables... sont nos voisins, et je
pourrais le dire de n'importe quel pays du
monde ! On évoque beaucoup trop peu ce
phénomène central, lui, de notre époque, et
mondial : la régionalisation du monde ! Il
conviendrait, comme le sait tout écrivain
désireux de ficeler une histoire avec quelque
crédibilité, de changer doublement de
focalisation: voir l'origine de nos
déséquilibres en nous-mêmes - l'évolution
technologique, les mutations de la demande,
la rigidité et la sclérose de nos structures
sociales - et se soucier de l'état de la demande
en Europe et aux Etats-Unis pour
comprendre nos malaises passagers. Avant
de regretter "l'Europe aux anciens parapets"
comme le rêveur rimbaldien du bateau ivre,
considérer que ceux-ci n'ont pas, loin de là,
tous disparu…
Ainsi donc, nous ne finirons peut-être pas
cloués nus, attachés à des poteaux de couleur ?
N'en sent-on pas déjà chez lesquels
l'imagination romantique, le frisson
délicieux et décadent de l'abandon, la
nouveauté aussi des Peaux-Rouges criards
créeront un regret que cela ne soit pas? Pour
notre part, et c'est, j'en conviens, plus un
rétrécissement qu'un élargissement, nous
nous contenterons d'essayer de montrer à
quelques jeunes gens, cibles et enjeux de bien
des propagandes, qu'une saine distance, un
effort de la raison, et pour tout dire une
espérance - active et informée - en
l’habitabilité continuée du monde peuvent
être moins vains, pour être moins lyriques,
que les emballements idéologiques d'hier et
d'aujourd'hui.
25
Actualités
Une prépa Sciences Po
aux Chartreux
à la rentrée 2006
Gilles Crespin,
directeur des classes préparatoires
économiques et commerciales
Journalisme, magistrature, fonction publique,
métiers de l’humanitaire, ENA, toutes ces
carrières ont un point commun : elles sont
toutes accessibles après un IEP (Institut
d’Etudes Politiques), plus communément
appelé " Sciences Po ".
Mettant en rapport une demande de nos
lycéens très intéressés pour rejoindre ces
filières avec l’offre très disparate des
formations qui préparent aux concours
d’entrée aux différents IEP, nous avons
décidé d’ouvrir à la rentrée prochaine une
classe préparatoire à l’entrée dans ces
instituts politiques.
Pas une classe d’hypokhâgne A/L ou B/L
qui, structurellement, prépare en priorité
aux ENS, pas une classe préparatoire HEC qui
prépare aux concours d’entrée dans les Grandes
Ecoles de Commerce et de Management.
Non. Une année de préparation intensive avec
un seul et unique objectif : Sciences Po. Paris,
bien sûr, mais aussi les IEP de province. Sans
entrer dans le détail, et dans l’axe direct des
concours d’entrée, les étudiants qui
choisiront cette voie suivront un
enseignement en culture générale, histoire
du XXe, géopolitique, actualités, droit
26
institutionnel et dans deux langues vivantes
(dont l’anglais).
Cette prépa " Sciences Po " bénéficiera
pleinement de notre expérience de 30 ans en
classes préparatoires HEC. Elle bénéficiera
également de tout le travail déjà mis en place
par Alain Gérente sur le plan culturel
(conférences littéraires, partenariat avec les
Célestins, le MAC, l’Opéra, la Villa
Gillet…).
Un nouveau challenge nous est offert.
Relevons-le et en espérant que, sans tarder,
les résultats soient à la hauteur de nos
espérances : c’est-à-dire conduire chacun à la
réussite.
Conférence
d’Hubert Védrine
Emilie Buisson, Diane Vacheyrout,
Romane Theoleyre, Mouna Ouadriri,
étudiantes de prépa HEC
Plus qu’une préparation aux concours, la
classe préparatoire nous donne aussi la
chance de prendre des initiatives et de
travailler en groupes par l’intermédiaire des
"juniors entreprises". Attirées par l’idée
d’organiser par nous-mêmes une conférence,
nous nous sommes engagées dans ce projet
dès le début de l’année. Il était difficile
pendant les premières réunions de trouver
un thème, car nous voulions aborder un sujet
d’actualité qui n’était pas, paradoxalement,
le centre de toutes les attentions médiatiques.
Cela était d’autant plus compliqué que nous
voulions que notre intervenant soit un
expert, voire une personne connue.
Après de longues discussions, nous nous
sommes orientées vers les relations entre les
Etats-Unis et la France. Ce thème allait nous
permettre de mieux comprendre les enjeux
et les débats politiques actuels. Et, en tant
que futures cadres d’entreprise, nous savions
aussi que nous serions menées
éventuellement à travailler avec des
compagnies américaines, et que cet éclairage
faciliterait notre adaptation au commerce
international. Nous avons immédiatement
pensé à Hubert Védrine, qui lors de son
poste au Ministère des Affaires Etrangères,
avait qualifié les Etats-Unis pour la première
fois d’hyperpuissance.
Après l’approbation de M. Crespin, nous
avons envoyé une lettre à Hubert Védrine
avec l’appui du Supérieur de l’établissement,
le Père Plessy. A notre grande surprise, nous
avons rapidement eu une réponse, et qui
était à notre plus grande joie positive. Le 31
mai 2005, Hubert Védrine, Ministre des
Affaires Etrangères de 1997 à 2002, allait
spécialement venir à Lyon pour nous faire
partager son expérience. Malgré son emploi
du temps chargé et au lendemain du
référendum, M. le Ministre a été très disponible
pour les 500 élèves et les professeurs
rassemblés pour l’occasion dans la salle
Hyvrier. Après un exposé complet et clair, il a
répondu aux nombreuses questions des
étudiants présents.
Nous étions vraiment satisfaites de cette
conférence, M. Védrine avait répondu à toutes
nos attentes malgré la brièveté de cet aprèsmidi. Nous avions non seulement concrétisé
notre projet, mais nous avions aussi beaucoup
appris humainement et culturellement.
Le pôle supérieur
tertiaire
Francis Pégon,
directeur des classes de BTS au lycée
Saint Louis – Saint Bruno
Jean-François Bréchet,
directeur des classes de BTS, DPECF et
DECF à l’Institution des Chartreux
De quoi s’agit-il ?
A la rentrée 2005, deux établissements
voisins, ayant la même approche de la
formation en enseignement supérieur, ont
décidé d’unir leur force et leur compétence
pour offrir aux familles et aux étudiants un
pôle d’enseignement supérieur sur la CroixRousse qui affirme les valeurs d’un
humanisme chrétien.
En effet, aujourd’hui, les lieux de formations
sont importants dans la mesure où les
entreprises recherchent des jeunes diplômés
avec un potentiel humain fort, une éthique
solide.
27
Actualités
Saint Louis-Saint Bruno et les Chartreux ont
derrière eux une longue expérience de
formation dans l’enseignement supérieur au
niveau BTS et BAC +3 ou 4 pour l’expertise
comptable. Expérience reconnue par les
milieux professionnels, comme l’attestent les
nombreux témoignages que nous recevons
des familles, des entreprises et d’anciens
étudiants.
Pendant l’année 2004-2005, une réflexion a
été initiée au niveau des deux directions sur
ce projet ; la proposition a été ensuite
soumise aux équipes enseignantes qui ont pu
y réfléchir. Ce projet a trouvé un écho
favorable : les professeurs y voyant un moyen
d’échanger, de collaborer dans un certain
nombre de domaines.
Fort de ce soutien, le projet a été mis sur les
rails à la rentrée 2005. C’est ainsi que
l’accueil des étudiants de deux
établissements a eu lieu le même jour sur le
site des Chartreux où tous, étudiants et
enseignants, se sont retrouvés pour boire le
verre de l’amitié, après avoir été reçus dans
leur établissement respectif.
L’objet de ce pôle est de proposer des
activités communes aux étudiants leur
permettant d’obtenir " une valeur ajoutée " à
leur diplôme : atteindre un niveau significatif
au TOEIC (Test of English for International
Communication), obtenir une qualification
28
en informatique pour ceux dont ce n’est pas
le cœur de la formation. Enfin, dans un souci
d’ouverture des esprits et d’équilibre, seront
proposées des conférences sur des thèmes liés
à leur formation, des activités culturelles et
sportives comme l’escalade, l’aviron… Ce ne
sont là que quelques propositions pour
initier ce projet qui, nous l’espérons, ne
pourra que grandir et rendre attractif
l’enseignement catholique supérieur sur le
plateau.
La volonté des deux établissements est de
promouvoir leur savoir-faire pour permettre
à des jeunes, volontaires, de trouver un lieu
convivial pour mener à bien des études et
une réflexion sur leur avenir professionnel.
En agissant ainsi, nous remplissons l’objectif
de l’enseignement catholique qui est de
répondre aux besoins de notre temps dans le
respect des consciences.
Des nouvelles du BDE
BTS-DPECF-DECF
Damien Cartel,
président du BDE
Carine Velut,
trésorière du BDE
Vincent Lagnier,
secrétaire du BDE
Ça y est ! Le défi est relevé ! A l'heure où
nous préparons l'élection de la prochaine
équipe du BDE… il est temps de dresser un
bilan.
Le BDE a enfin retrouvé le dynamisme de
ses débuts ! Cette année nous a permis de
développer l'association, de mobiliser les
étudiants des filières informatiques et
comptables dans un cadre plus ludique. En
parallèle des différents événements (soirée
crêpes, sortie de ski, barbecue, conférences,
soirées…) et depuis le mois de
janvier, nous avons mené un projet :
un week-end d'intégration pour
l'ensemble des étudiants en ce
début d'année scolaire.
De l'organisation des cars jusqu'à la
répartition des chambres et des
activités, M. Bréchet, Directeur des classes de
BTS-DPECF-DECF nous a laissé une
grande autonomie en matière de gestion des
effectifs. Le week-end s'est ainsi déroulé les
29 et 30 septembre 2005 dans une station de
la Maurienne en Savoie, à Val Cenis.
Jeudi, levés dès 6h, les étudiants avaient
rendez-vous pour un week-end chargé !
Après un trajet de car un peu long, mais
agrémenté par un "pti'déj" concocté par le
BDE, nous sommes enfin arrivés sur les
lieux du séjour. Pique-nique dans
l'excitation générale et départ pour les
activités au choix : VTT pour les plus
sportifs, randonnée de 5 heures avec guide
pour les amoureux de la nature, accrobranche pour les plus aventureux et balade
en montagne pour les contemplatifs.
Après cette journée bien chargée, rien de tel
qu'une petite réunion entre étudiants pour
revenir sur l'année écoulée et préparer
l'avenir. Puis le repas est arrivé… et les filles
ont commencé à se préparer pour la soirée
alors qu'une équipe de foot en était déjà à
son 3ème match ! La soirée "open bar" avec DJ
s'est ainsi déroulée dans une ambiance très
festive.
Le lendemain étant un peu difficile pour
certains, nous avons adapté la situation en
conséquence avec un brunch suivi des
mêmes activités que la veille (avec une
préférence pour la balade !).
Et voilà la fin du week-end déjà arrivée…
La tête pleine de souvenirs, nos "petits
étudiants" s'endorment un à un sur le
chemin du retour… Nous aussi d'ailleurs !
JMJ 2005
« Nous sommes venus
l'adorer »
Laetitia Lestra (promo Bac 2001)
Comme les Mages, à la recherche de
réponses à nos multiples interrogations, nous
avons suivi l'étoile du Christ qui a stoppé sa
route au-dessus de Marienfeld. 800 000
jeunes de toutes nationalités, répondant à
l'appel de Jean-Paul II, se sont ainsi
retrouvés autour de leur nouveau pasteur.
Ces quelques jours ont marqué à la fois
l'aboutissement d'un pèlerinage, et un
commencement dans notre vie chrétienne.
Avec l'Abbaye Saint Pierre de Champagne,
notre périple commencé dès le 10 août 2005
nous a menés des montagnes suisses au
champs de Marie (Marienfeld). Il s'est avéré
être une grande aventure humaine, à travers
29
Actualités
les rencontres que l'on a pu faire au sein du
groupe de Champagne tout d'abord, que ce
soit en marche vers la source du Rhône ou
dans le déroulement de nos veillées priantes
et festives. Mais nous sommes également
allés à la rencontre de jeunes du monde
entier, à Saint Blasian, au cœur de la Forêt
Noire, où 2 000 Allemands, Espagnols,
Américains… nous attendaient, ainsi qu'à
Mannheim où près de 20 000 jeunes présents
dans le diocèse ont célébré l'Assomption de
Marie. Outre ces grands rassemblements,
nous avons vécu deux jours dans des familles
allemandes, dont l'accueil nous a tous
énormément touchés. Tous, jeunes et moins
jeunes de ces villages, nous ont consacré leur
temps, leur table, leur maison… Avec eux,
nous avons vécu de grands moments de fête
et de partage. A notre arrivée à Cologne, le
19 août, nous avons vécu l'un des temps fort
de cette quinzaine, lors d'une catéchèse
animée par Jean Vannier et ses amis de
l'Arche. Notre périple nous a également
menés sur les traces de saint Nicolas de Flüe,
patron de la Suisse, de Sainte Hildegarde,
ainsi que de Sainte Edith Stein, qui était
l'une des patronnes de ces XXe Journées
Mondiales de la Jeunesse. C'est à travers
notre propre route que nous avons pu
percevoir le cheminement particulier de la
foi de ces grandes figures de l'Eglise. Les
JMJ, ce sont aussi des veillées, des chants, des
soirées avec les Allemands dont nous avons
partagé les traditions et spécialités. Nous
étions accompagnés de quelques frères de
Champagne venus d'Afrique, qui nous ont
30
entraînés sur des rythmes de djumbe ou de
chants tanzaniens. Surmontant ensemble les
aléas du temps incertain, nous errions dans
Cologne au gré de chants, véritables hymnes,
ou de rencontres fortuites - telle celle d'un
certain "Benedetto" non loin de la cathédrale,
dont nous avons reçu la bénédiction - c'est
au retour la certitude d'avoir vécu tous
ensemble des moments uniques qui
demeurent.
Nous sommes revenus en gardant bien en
nous le message du Pape, quant à
l'importance de l'Eucharistie dominicale qui
nous rassemble chaque semaine autour de
celui qui a transformé sa mort en Acte
d'Amour.
Les élèves de Terminale
à l’abbaye Notre-Dame
des Dombes
Amaury Saint-Olive,
Adélaïde Verley,
élèves de TE1
Pour leur dernière année à l’Institution, les
élèves de Terminale ont eu la possibilité de se
retirer pendant deux jours à l’abbaye NotreDame des Dombes, du jeudi 6 au samedi 8
octobre 2005. Dans la lignée des Journées
Mondiales de la Jeunesse à Cologne cet été,
auxquelles un bon nombre d’entre nous
avait participé, ce week-end proposait une
réflexion sur la prière et la vocation. Nous
avons assisté aux divers offices de la
Communauté du Chemin Neuf, qui abrite
l’abbaye et regroupe des prêtres, des
célibataires consacrés et des familles dans le
cadre du renouveau charismatique et de la
tradition ignatienne. Des membres de la
Communauté nous ont présenté leur
itinéraire de foi en tant qu’étudiants et un
prêtre nous a dispensé un enseignement sur
la prière, qui fut suivie d’un temps de
méditation personnelle. L’après-midi, nous
avons pu participer à la vie communautaire
en aidant aux travaux dans l’abbaye :
transport de bois, déménagement de
meubles ou encore cueillette et tri des
pommes du verger. Après le goûter, le Père
Plessy a introduit un enseignement du Père
de Nattes, responsable spirituel du lycée, sur
le doute. La journée s’est achevée par une
journée de prière, au cours de laquelle nous
avons pu recevoir le sacrement de
réconciliation. Le lendemain : messe de
départ au rythme de chants joyeux pour
clore ce temps de réflexion de début d’année
scolaire.
Pèlerinage des élèves
de 4ème à
Châteauneuf-de-Galaure
Anaïs Mousslie, élève de 4ème B
Loïck Bonnard, Marie Cornu,
Antoine Durantet, Violaine Prévost,
élèves de 4ème G
C'était un vendredi, le 30 septembre, par une
belle journée ensoleillée, nous avons fait un
pèlerinage à Châteauneuf-de-Galaure. Nous
avions rendez-vous à 8h sur la cour de
récréation et nous nous sommes dirigés vers
la chapelle où nous avons assisté à la messe.
Nous sommes ensuite partis en car, divisés
en neuf groupes.
A notre arrivée, nous avons été accueillis par
des personnes des foyers de charité qui nous
ont montré une vidéo sur la vie de Marthe
Robin (elle souffrait la Passion de Christ du
jeudi au dimanche, avait les marques de la
couronne d'épines, des clous aux poignets et
aux chevilles).
31
Actualités
Ensuite, nous avons pique-niqué dans
l'herbe. En début d'après-midi, par groupes
et en silence, nous sommes montés à pied à la
maison de Marthe. Cette marche en silence
nous a permis de réfléchir sur notre foi et sur
les choses auxquelles on ne pense jamais
dans notre vie quotidienne. Nous sommes
rentrés par petits groupes dans la chambre
de Marthe : elle était simple et minuscule.
Tout avait été laissé en l’état : le magnifique
tableau de la Sainte Vierge avec une
colombe, les photos, les chaises, la broderie.
Tout le monde était en silence dans sa
chambre et priait, même ceux qui
d'habitude sont de petits bavards ! La
présence de Dieu se faisait ressentir, c'était
très touchant, très émouvant. Nous avons
prié, récité le Notre Père et le Je Vous Salue
Marie. Certains d'entre nous ont écrit des
intentions et les ont déposées dans une
corbeille. Marthe Robin passa les dernières
années de sa vie dans son lit, dans l'obscurité
car elle avait une maladie de la rétine et elle
était paralysée, les talons sous les cuisses, le
bras gauche sur la poitrine et le droit le long
de son corps.
Puis nous sommes descendus en récitant le
chapelet. Nous nous sommes ensuite répartis
en groupes avec nos accompagnateurs pour
réfléchir sur le Notre Pére. Le Père Pillot
nous a ensuite tous rassemblés et nous avons
pu lui poser beaucoup de questions sur
Marthe, la prière, le Diable…C'était
vraiment très intéressant. Vers 17h, nous
sommes rentrés aux Chartreux où nous
avons dîné. Nous sommes allés dans la
32
chapelle pour la veillée et avons pu nous
confesser. Il y avait plusieurs prêtres. Nous
avons beaucoup prié et adoré, il y avait un
silence total parmi les élèves de 4ème. Nos
accompagnateurs animaient cette veillée de
prières. Nous sommes repartis chez nous
vers 21h avec un cœur tout neuf !
Animations musicales
2005-2006 en 6e-5e
Grandes orgues, flûte, harpe
et cuivres
Alain di Folco,
Membre de l’Association des Amis de
l’orgue des Chartreux
Depuis plusieurs années, les Amis de
l'Orgue des Chartreux, en collaboration avec
M. Jean-Paul Rollet, directeur des classes de
6ème-5ème, proposent des rencontres avec des
musiciens à trois reprises dans l'année
scolaire. Ces animations musicales se
déroulent à la chapelle des Chartreux le
mercredi matin.
A ces occasions, les élèves peuvent voir et
entendre des instruments de musique,
découvrir leurs possibilités et leur répertoire
grâce au jeu et aux explications des
professionnels présents.
Voici le programme de l’année scolaire 20052006 :
Mercredi 9 novembre 2005 : les grandesorgues de la chapelle, avec Carine Clément,
organiste-titulaire
de
l'Institution.
Commentaires et explications par Alain di
Folco. Tous les détails et les possibilités de
l'instrument rénové et réharmonisé en 2005
par le facteur d'orgues berlinois W. Sauer.
Mercredi 11 janvier 2006 : Alice Borrel,
harpe, et Juliette Stolzenberg, flûte.
Mercredi 8 mars 2006 : le quintette de
cuivres "Alliance", cor, trombone et tuba,
autour d'Eric Plante, trompettiste à la Garde
Républicaine.
A l’école…
Des artistes en herbe
Sylvie Saint-Pierre,
enseignante en petite et moyenne section
de maternelle
Quelle chance avons-nous de pouvoir nous
rendre à une exposition au sein de l’école :
celle "En résonance de la Biennale d’Art
Contemporain".
Au cours de la visite, la bibliothèque
"magique" et le "chemin" de tableaux. Ils
observent, affinent leur regard, ils racontent
leurs impressions, ils décrivent ce qu’ils
voient : les lumières, les livres, les carrés de
verre, les graffitis. Les enfants désirent, eux
aussi, frotter avec des crayons.
Accompagnés de quelques parents, nous
partons en petits groupes avec nos feuilles
blanches et nos craies de couleur dans le parc
de l’institution à la recherche de traces.
Rapidement, les enfants cherchent en
proposant des espaces où nous pouvons
poser notre feuille : banc, sol, mur, dalle,
tronc, poubelle…
La surprise est grande pour tous : des points,
des carrés, des traits, des lettres apparaissent
sur le papier. C’est un moment
extraordinaire. Les enfants, conscients de
l’importance de l’esthétisme, ont réalisé ce
travail avec beaucoup de sérieux.
A la suite de cette création, chacun emporte
à la maison le fruit de son travail sous la
forme d’un livre carré intitulé : TRACES.
33
Actualités
Le nouveau livre de français
Camille de Metz,
élève de CE2 A
En CE2 A, nous avons reçu un nouveau livre
de français. Je le trouve très bien et très beau,
plein de couleurs éclatantes. J’aime bien
avoir de nouveaux livres. Nous avons
beaucoup de chance. En plus, j’aime bien le
français. En tout cas, merci à la directrice et
à la maîtresse.
Adélaïde Rivet,
élève de CE2 A
J’aime ce livre parce qu’on peut apprendre la
géographie et l’histoire, mais aussi le
français. Et c’est très intéressant. Et les
exercices sont bien. Il y a des images très
intéressantes de géographie et d’histoire.
Louis Harat
élève de CE2 A
34
J’aime bien le nouveau livre de français,
parce qu’il nous apprend beaucoup de
choses. J’aime bien les exercices. J’adore les
livres neufs. Mais celui-ci a quelque chose de
particulier :
c’est qu’il est tout neuf et il permet
d’étudier le français, en même temps que
l’histoire.
Pierre Mauduy,
élève de CE2 B
Moi, j’aime bien ce livre parce qu’il parle de
l’histoire, de la géographie et du français. Les
dessins sont bien faits. On voit tous les
continents, les outils de la préhistoire et des
tableaux anciens.
Louis Thomas,
élève de CE2 B
J’aime la présentation de ce livre de français,
les résumés que nous lisons. Il y a beaucoup
d’images en couleur : le planisphère, la carte
du monde, les océans, les continents et les
lignes imaginaires pour la géographie.
J’aime aussi la représentation des dessins
préhistoriques avec la frise chronologique en
histoire.
Lorsque Merlin
rencontre Valentin…
Sophie Richard,
enseignante en moyenne
section de maternelle
Delphine Viso-Valdez,
enseignante en grande
section de maternelle
Lundi 17 octobre, nous avons accueilli, pour
la première fois et avec beaucoup de joie, nos
correspondants de l’école de la Sainte
Famille à Saint Etienne.
Avec Merlin et Valentin, nos mascottes
lyonnaise et stéphanoise, nous avons piqueniqué tous ensemble sur l’esplanade des
Chartreux, puis nous avons participé à des
jeux collectifs pour apprendre à nous
connaître. Enfin, nous avons conclu cet
après-midi par un petit rallye photo, pour
faire découvrir à nos amis une toute petite
partie de notre grande école.
Au moment du départ, Valentin a promis à
Merlin de lui écrire souvent cette année et de
bientôt lui rendre visite, mais là commence
une autre histoire…
La chorale des professeurs
Rendez-vous le vendredi de 12h à 13h,
en salle de musique !
Michèle Hocquet,
professeur d’anglais et chef de chœur de
la chorale
- Et si on chantait pour le repas de fin
d'année ?
- Bonne idée ! Une chorale !
- Mais il faut quelqu'un pour diriger !
- Toi, Michèle, tu sais faire.
- Mmm, oui… Avec des enfants.
- Mais c'est pareil, tu verras !
C'était parti : trois ou quatre répétitions,
quelques chants faciles, et on s'est lancé dans
la chanson pendant la soirée... C'était en juin
1996. À la rentrée suivante, les mêmes
enthousiastes ont souhaité recommencer
mais toute l'année cette fois. Et c'est ainsi
qu'a démarré la chorale des professeurs.
Il est vrai que depuis l'âge de 17 ans,
je m'occupais de chorales d'enfants,
d'adolescents et de jeunes. Mais des
adultes… des collègues… imaginez mes
appréhensions… Et avec quel répertoire ?
Mais mes craintes et mes hésitations du
début se sont vite transformées en réel plaisir
et enthousiasme renouvelés chaque semaine.
Donc : chorale dite " des professeurs ".
Fausse appellation en réalité, car nous
accueillons tous les volontaires : membre du
personnel, secrétaire, documentaliste, retraité,
institutrice, professeur, parent, etc, tous les
acteurs de la communauté éducative qui
souhaitent chanter et se rencontrer une fois
par semaine en musique. Notre répertoire
s'est enrichi au cours des années et nous
abordons des chants aussi variés que possible :
des chansons populaires françaises ou
étrangères, mais aussi Mozart ou Bach à côté
de Bécaud, Charlebois ou Fugain…
harmonisés à deux ou trois voix. Mais que
représente cette chorale pour les participants ?
Je leur laisse la parole :
"Où peut-on trouver aux Chartreux un lieu
35
Actualités
de partage et de détente ? Eh oui, à la chorale
des enseignants ! Ensemble, nous donnons
un peu de notre temps pour partager une
passion, des émotions sans pour autant
chanter à l'unisson ! Un vrai moment de
détente hebdomadaire où rire et sérieux se
côtoient sous la baguette de notre coach
vocal, modèle de générosité et de bonne
humeur ! (Sophie Richard). "Chorale :
chanter, décompresser en fin de semaine
(tout en travaillant), activité de groupe qui
permet de connaître certaines personnes"
(Sylvie Pipart).
"La chorale c'est… Un moment privilégié
pour se retrouver entre collègues et
intervenants de l'établissement. Une pause
"rigolade" dans une semaine souvent
haletante. Un bon moyen d'évacuer le stress
tout en apprenant à se connaître. Une équipe
qui avance pour se faire plaisir avec un chef
de "cœur" bien sûr" (Laurence
Moron–Vogler).
"La chorale c'est mon OPE, l’Occasion de
Partager de l’Energie avec des collègues que
je ne verrais pas sans cela" (Dominique
Chardon).
"La chorale des Chartreux a une résonance
toute particulière : c’est le plaisir de chanter
en polyphonie pour mieux travailler ensuite
à l'unisson" (Marie Joëlle Fourny).
"Une bouffée d’oxygène dans un monde
bien gris entre gens de bonne compagnie.
Un peu de douceur dans un monde de
brutes" (Laurence Le Rat). "Pour moi la
chorale, c'est d'abord et avant tout le plaisir
de chanter, ça détend et ça donne de l'énergie.
36
Presque aussi important le plaisir de
retrouver des collègues très variées et de faire
"autre chose" avec elles. Le tout prolongé par
un repas convivial. Je trouve que le vendredi,
ça termine bien la semaine" (Marie Chantal
Chaize).
Mieux qu’une thérapie… de la bonne
humeur !
De l’orgue
Alain di Folco,
membre de l’Association des Amis de
l’orgue des Chartreux
3 CD disponibles :
L'orgue romantique français par Françoise
Domier : œuvres de Franck (Prélude, fugue
et variation ; Pièce héroïque, Troisième
choral) ; Vierne (Carillon de Westminster,
Aubade, Naïades, Andantino, Toccata) ;
Pierné (Prélude, Cantilène, Scherzando de
concert).
Une année d'orgue aux Chartreux par
Carine Clément, organiste-titulaire : œuvres
de J.-S. Bach (5 chorals, Prélude et Fugue en
la mineur), Mozart (Fantaisie et fugue en fa
mineur), Mendelssohn (Sonate n° 6 en ré
mineur), Duruflé ( Prélude et Fugue sur le
nom d'Alain).
20 Ave Maria pour trompette et orgue, par
Guy Touvron et Carine Clément, les plus
belles pages du genre : Schubert, Franck,
Saint-Saëns, Dvorak, Liszt, Bizet, Verdi,
Fauré, Cherubini, Gounod…
Chaque disque au prix de 20 €, frais de port
compris. Adressez votre commande sur
papier libre, accompagnée du règlement par
chèque à l'ordre des "Amis de l'orgue des
Chartreux" à l'Institution des Chartreux Amis de l'orgue.
Un CD en souscription :
Carine Clément au grand-orgue W. Sauer
de l'église évangélique de DüsseldorfOberkassel : œuvres de Franck (Prélude
fugue et variation, Cantabile), Boëllmann
(Suite gothique), Vierne (Pièce en style libre),
Widor (3 mouvements de la VO symphonie
dont la Toccata). Enregistrement prévu en
mai 2006. On peut souscrire dès à présent
aux mêmes conditions que ci-dessus. L'envoi
du CD se fera dès parution.
Chartreux - Sainte Famille
Le défi lecture
Olivier Ségard,
conseiller principal d’éducation
C’est avec grand plaisir que la classe de 6ème A
de notre collège stéphanois s’est rendue aux
Chartreux de Lyon le lundi 17 octobre
2005,accompagnée par les élèves de grande
section de maternelle qui ont profité du
voyage pour découvrir l’établissement
lyonnais, prouvant ainsi que le
rapprochement des deux établissements
se faisaient à de nombreux niveaux et
dans différents domaines.
C’est dans le cadre du défi lecture qu’élèves
de 6ème A de Saint-Etienne et de 6ème F de
Lyon se sont rencontrés afin de faire
connaissance, mais aussi pour mieux
préparer la grande finale qui les opposera au
mois de juin 2006.
Après un repas tiré du sac pris au réfectoire,
les élèves ont échangé des balles autour des
tables de ping-pong, visité la bibliothèque
des Missionnaires et l’exposition qui s’y
tenait. Ils ont également participé à un jeu
qui consistait à être identifié en évoquant des
caractéristiques essentiellement physiques
de chaque individu.
Certes le temps a passé très vite, mais ce fut
tout de même une excellente entrée en
matière pour la préparation du défi lecture
qui entame sa troisième année et qui voit les
élèves stéphanois de 6ème A et les élèves
lyonnais de 6ème F se mesurer au cours de
jeux qui sont élaborés à partir de la
cinquantaine de livres qui devra être lue et
étudiée tout au long de l’année avec les
37
Actualités
professeurs de français, Mme Damont et
M. Rollet, et les documentalistes Mmes
Duréault et Mailal. C’est d’ailleurs à ces
personnes que doivent revenir nos
remerciements les plus sincères pour
l’excellente organisation de ce défi lecture.
Le retour à Saint-Etienne fut très agréable à
l’image de la journée et tous espéraient déjà
la prochaine rencontre…le derby oserais-je
dire…
La Fête du livre
Mireille Vincent,
professeur de lettres
La vingtième Fête du Livre a eu lieu à SaintEtienne les 13, 14, 15 octobre 2005.
Cette manifestation littéraire a été l’occasion
d’une approche plus concrète de la
littérature pour les élèves des Chartreux –
Sainte Famille.
En effet, samedi 15 octobre, les élèves curieux
d’informations sur la création littéraire, ont pu
rencontrer dans l’établissement un écrivain
originaire de la région.
Un échange chaleureux s’est engagé qui a
permis aux collégiens de comprendre ce qui
conduit à écrire, de connaître les étapes de la
création d’un livre, le procédé de la
sérigraphie…
Vendredi 14 octobre et mardi 18 octobre,
dans le cadre du cours de français et de la
séquence " Raconter ", les classes de 5ème ont
également eu le plaisir d’accueillir au CDI
Yvette Guichard, conteuse. Cette fois-ci,
38
point de débats passionnés ni de discours
éloquents, mais un voyage dans le rêve et
l’imaginaire avec des contes de tous les pays,
drôles ou émouvants, ponctués d’énigmes.
Cric-crac, sont sorties du sac l’histoire du
Petit Prince, comblé de doudous, de
nounous, de toutous, de joujoux, de
roudoudous, de nounours et d’esclaves, qui
fut sauvé d’une attaque du diable par un bel
oiseau… puis celle de l’homme qui aime sa
vache, histoire rythmée par des refrains
amusants… ou celle, plus actuelle, de Pierre
Désiré Le Saint. D’autres récits ont suivi,
plus graves ou terrifiants, contes du Tibet,
d’Afrique…
L’heure est passée très vite et les enfants se
souviendront avec plaisir des contes des
pierres et du vent, de toutes ces histoires
contées avec verve et talent par Yvette
Guichard.
Résultats
Résultats aux examens
2005
BREVET DES COLLÈGES
En Troisième A, ont été reçus :
ABATTU Margot, ALZRAA Anne-Sophie,
BAZIN Mathieu, BAZIN Sabine, BIOUSSE Axelle,
BONNIFAIT Benoît, BOSSE-PLATIERE Raphaël,
CAMPAN Robin, CHEKHERDEMIAN Aris,
CHOLLAT-NAMY Caroline, CUCHERAT
Antoine, DE LA FLECHERE Emilie, DELASTRE
Anaïs, DELPUECH Jean-Baptiste, DJEMMALI
Bilel, EMERY Aurélie, FERIER Victor,
HUMBERT Adèle, MEUNIER Delphine,
MILLET Marie, MOLLIERE Antoine, PIERSON
Jeanne, PINLOCHE Jean-Baptiste, RAUCOULES
Camille, TESSIER Ludivine, TOURRETTE
Arnaud, VELAY Cédric.
En Troisième B, ont été reçus :
AUBRUN Pierre, AUVIEUX Cécile, BASTIDON
Marjolaine, BOISSIERE Juliet, BOUTEILLE
Guillaume, CAILLON Claire, CERUTI Charlotte,
CHEVALLEY Marine, CHOUBRAC Delphine,
CIEVET Maxime, CLARET Aude, COLOMBE
Guillemette, DE SAINT-HILAIRE Mathilde,
ESCANDE Thomas, ESPIAUBE Marina,
FLORENTIN
Maxime,
GAY
Servane,
GUILLAUME Louis, GUILLERMINET Mahé,
LAGARDE Laure, LEFEVRE Louis, LEPINE
Alexia, LOCATELLI Camille, MOREL-VULLIEZ
Nicolas, REBECQ Henri, RUBINO Agathe,
SALES Marion, SAPPEY-MARINIER Elliot,
SIMPLEX Cécile, SIX Louise-Marie, TREPO
Elodie, VIGNOT Louis, VOIRON Candice.
En Troisième C, ont été reçus :
ALART Géraldine, AUJAS Gilles, BARBE Sophie,
BOBILLON Hadrien, COTTE Benjamin,
COURSIMAULT Clémence, DE LA TOUR
D'ARTAISE Sophie, DE MONTLIVAULT
Christian, DELSOL Albane, DUCASSE Maud,
DUMAS Jean-Baptiste, JOB Anne-Laure,
LAPILLONNE Arnaud, LEDUC Charles,
LORAN Xavier, LUCENET-PERCHE Timothée,
MAZOYER Marine, MERCADER Emilie,
MEZERAY-AUGRANDJEAN
Charles,
PAVAILLER Yoan, PICON Fleur, PONS Mathieu,
SAINT-OLIVE Alix, TORRONI Antoine,
VERNAY Marine, VERNOCHET Michel
En Troisième D, ont été reçus :
ARGOUD Alexia, BREHIER Emmanuel,
CARPENTIER Anne-Laure, CARRE Ophélie,
COUTARD Victoria, DE PRENEUF Jacques,
DELSOL Jean-Eudes, DOLIGEZ Fanny, DU
REPAIRE
Théau,
DUBOS
Marie-Alix,
ECHALIER Aurélie, EXPERTON Diane,
FOUILLAND Soizic, FRANCOIS Benjamin,
GRUET
Charlène,
HALITIM
Thomas,
KWIATEK Philippe, LABADIE Gautier, LEGAY
Emmanuelle,
MARTIN
Jonathan,
MONTBARBON Antoine, PATRICOT Audrey,
SAHUQUET Hugo, SAVEY Matthieu, VALERO
Quentin, VALLA Morgane, VERSTEVEN
Thomas
En Troisième E, ont été reçus :
BABOIN-JAUBERT Charles, BALAIS Romain,
BLANC-FAVRAT Charles, BONNARD Tanguy,
BRAC DE LA PERRIERE Astrid, CHARTON
Julie-Anne, CHEVALIER Marion, COLOM
Guillaume, COTE Florent, DE BECDELIEVRE
Cosme, DELORE Amaury, DUCARME Florence,
39
Résultats
FUSTIER
Amélie,
GAVREL
François,
GUILLERMIN Sophie, LABLANCHE Océane,
LASSALLE Claire, LAURENT Nicolas, LE ROY
Hortense, MARTIN Jean-Baptiste, MEUNIER
Claire-Anne, MOREL Arnaud, PENET Pierric,
PERMEZEL Astrid, PIERSON
Cécile,
REBAUDET Mayeul, SIX Marceline, VALLETTE
D'OSIA Jean, VINZANT Yaëlle.
En Troisième F, ont été reçus :
BALAY
Quentin,
BAURES
Madeleine,
BERNARD Delphine, BOUJON Dorian, DE LA
RONCIERE Aimery, DESLOUS-PAOLI Adrien,
GANNAT Olivier, GARNIER Julie, GERMOND
Bertille, GREVET Thibaut, GUEDEL François,
LADEVEZE Laura, LESTRA Clarisse, MAGNIN
Alexandre, MAGNIN Eléonore, MENETTRIER
DE JOLLIN Géraud, MICAL Dimitri,
MUSSILLIER Rémi, PICOT Pauline, PIGNARD
Charlotte, POINT Jean-Baptiste, PROST Hélène,
ROGEZ Etienne, ROLLAND DE RAVEL Albane,
RUMPLER Marie, VALERO Boris.
En Troisième G, ont été reçus :
ADVININ William, ALZRAA Simon, ARDUIN
Aurélie, BAILLOT Charles, BARMONT
Valentine, BUSSIENNE Anne-Laure, CHENET
Véronique, COTTIN Renan, CREPET Melchior,
DE LORIOL Aude, DELOISON Anna, GRASSA
Stéphane, HADENGUE Delphine, JOURDAN
Arthur, KOWALSKI Niels, MARCHAL Nicolas,
MASSARDIER Etienne, MASSARDIER Valentin,
MEUNIER Sophie, MOYNE Adrien, PATURET
Charlotte, PETRI Pierre-Alexandre, PIONCHON
Théodore, REBOLLE Elodie, ROI ClaireEmmanuelle, ROI Guillaume, VANAPPELGHEM
Laëtitia.
40
BACCALAURÉAT
En Terminale L, ont été admis :
BEGNIS Ophélie (B), BERNARD Clémentine
(AB), BERNARD Julia (B), CAILLEUX Emilie (B),
CHABBAT Rebbeca , CHOUBRAC Julie (AB), DE
CARVALHO Nathalie (AB), DE LA TOUR
Edouard , DE PARSCAU Guillemette (AB),
DESIES Bertrand (B), DUBOS Marie-Sophie (B),
DUCARME Frédéric (B), DUFAUD Victoire (AB),
DUFLOS Charline (AB), GAY Louise-Marie (TB),
JOANIN Caroline (B), KEPEKLIAN Yann,
LOUBIER Clara, MOREL Géraldine (B),
NEYRAT Bertille (AB), RAYMOND Jean René
(AB), SAPER Alexandra (AB), SERIZAY Sophie
(AB), SISSIA Elsa (AB), TOMASSO Maxence (AB),
TOUREN-CHATRY Diane (B), TROCHU Pierre.
En Terminale ES1, ont été admis :
BADOR Alexandre (B), BARD Isaure (AB),
BIEBER-CLEMENT Mathieu (AB), BIROT
Etienne, BONNET Florence (B), CHANAVAT
Anastasia,
CHARPENTIER
Eva
(AB),
CHEVALLEY Céline (AB), CLEMENT Arnaud
(AB), CONESA Camille (B), COTELLE Ludivine
(AB), DAMPEIROU Xavier (AB), DE
BUSTAMANTE Elena (B), DUFAYARD Augusta
(B), ESPIRAT Clément (AB), FAVRE Thibaut (AB),
GRAFFAN Lucas (AB), GUERIN Sarah (AB),
HAUET Noémie (B), JACQUEMIN Pierre (AB),
LEPINOY-SAINT GERMAIN Chanel (AB),
MASSON Sybille (AB), MILLERET Caroline,
NGUYEN Gilles (AB), OUDET Pierre (AB),
PAGE Céline (AB,) PELEN Margaux (B), PELLET
Marion (TB), PIOLAT Lucie, REBAUDET Marine
(B), SCHNEIDER Paul (B), SONG YU TE Marina
(AB), SORLET Chloé (AB), VALLA Ludivine
(AB), VANAPPELGHEM Astrid (AB), WEBER
Marie.
En Terminale ES2, ont été admis :
AKPOLOU Laure (B), ALLIGIER Maxime (AB),
AUBERT Alexandra (AB), BALAY Stanislas (B),
BERGER David (B), BERTHIER Geoffroy-Charles
(AB), BRONNER Laurence (TB), BROSSE Nicolas
(AB), BURTIN Thomas (AB), CHARVET
Clémence,
CHATAIN
Audrey
(AB),
CHAUMONT Anaïs (AB), CULLIEYRIER Louis
(AB), DE MAUROY Agnès (TB), DE
RINCQUESEN Mathilde, DE SOLAGES Marie
(AB), DE VERNEUIL Cyril (B), DECLE Pierre
(AB), DELAIGUE Maxime, FUSIL Matthieu (B),
GUELPA Florence, HANOTEAU Geoffroy,
JANIN-THYVOT Valérie (B), JOUBERT Anaïs,
LARDET Thibault (AB), LAURAS Jonathan (AB),
LEFEBVRE Jennifer, MAGES Grégoire (AB),
MEUNIER Caroline (AB), MONBON Joseph (AB),
O'NEIL Daphné (B), PEROL Mathieu (AB),
ROUER Bastien (AB), SCHMIDT Guillaume,
TOURRETTE Martin (AB), TRILLAT Anne (B).
En Terminale S1, ont été admis :
ALMEIDA Sarah (B), ARMINJON Victor (B),
BAILLY Henri, BELLACHIOMA Sarah , BONIN
Lucie (B), CARRON Elodie , DE GRIDINE
Philippe , DU REPAIRE Ombeline , DUCHENE
Charles, DUPUY Charlotte (AB), ESCANDE Julie
(B), GENESTOUX Antoine (B), GONZALEZ Eloi
(AB), JEANDROZ Elsa (AB), LEFEVRE Pauline,
LEROY Mathilde, NAVARRE Audrey (AB),
PATURET Adeline (AB), PITANCE Marion (B),
POUZET Philippine, RAMA Mélanie (AB),
RAUSCHER Xavier (AB), ROYET David (AB),
VOTTERO Flavien (AB).
En Terminale S2, ont été admis :
AUBRY Emmanuelle (B), BERTIN Antoine,
BEUTOT Héloise (B), BILLARD Vincent (B),
BLUM Denis (TB), BRESSON Edouard (B),
BRISSON Louis (B), BRUN Pierre-Antoine (AB),
CROSBY Laura (TB), DOLIGEZ Gaëlle (B),
FAVARO Amélie (AB), FIQUET Charles ,
FRANZONI Emilie (B), FRAPPAZ Adrien,
FRESAFOND
Pierre-Benjamin
(B),
GOBENCEAUX Guillaume (TB), GRUET
Matthieu (B), L' HUILLIER Jean-Eudes (TB),
LAFON Martin (AB), LEGAY Hélène (B),
MALLEY Charles (AB), MARTYNIAK Nora (B),
MASSON Gauthier (B), MAZELIN Fabien (B),
MOREL Aurélie (B), PHUL Caroline, ROGEZ
Matthieu (B), RUFFIE Alexandra (B), STRIFFLING
Héléna (AB), TAVERNIER Maud (B).
En Terminale S3, ont été admis :
ANTONIOL Bruno (AB), BALAY Matthieu (AB),
BELLET Christophe, BERTRAND Edouard (AB),
BOUCHARIN Alexis (AB), CARETTE Antoine
(TB), CARRIERE Nicolas, CHEVALLIER
Bertrand (AB), CLERC Olivier, DELRIEUX
Géraud (AB), DROUOT Guillaume (B),
DUHAMEL Mathilde, GUINET Florian (AB),
HEROIN Noémie (AB), KASJAN François (AB),
LAROCHE Sébastien (TB), LEFEBVRE Emeline
(B), MANET Alexis (B), MEUNIER Clémence (B),
MOLLE Solène (B), MOREAU Antoine (AB),
NICOLETTI Camille (B), PARRUZOT Benjamin
(AB), PASTRE Gabriel (TB), PETIT Thomas (B),
SAYNAC Chloë (B), TESTEVUIDE Cédric (AB),
VEAUVILLE Antoine.
En Terminale S4, ont été admis :
AUVIEUX Marion, BARJAVEL Pierre-Loup (AB),
BUI Catherine (AB), BURLAND Coline (B),
CASTIEL-GAZIER Pablo (AB), DE SORAS
Guéric (AB), DE VERGNETTE Sixte (B),
GRANGE-CHAVANIS Inès (AB), GUYONNET
Aurélie, HANOTTE Laure, HEUZE François,
41
Résultats
JULLIEN Luc (AB), KEMLIN Alexandre (AB),
LESIEUR Antoine (AB), MAIRESSE Louisiane (B),
MONIN Sébastien (AB), MOREL Benoît (AB),
MULET MARQUIS Quentin, NOURRISSON
Clément (AB), PAYEN Florent (B), PELLOUX
Florian (AB), PHILIPPON Léa (AB), POUZET
Xavier, ROZIER Jérémie (AB), THEVENON
Corentin, VAN ROSSEN Amaury (AB).
PRIX DES ANCIENS
ELEVES
Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d’une
cérémonie qui s’est déroulée le samedi 19 novembre
2005. Monsieur Rodolphe Voiron, Président de
l’Association des Anciens élèves, a transmis le Prix des
Anciens à :
Ophélie BEGNIS (TL), Marie de SOLAGES (TES),
Antoine CARETTE et Flavien VOTTERO (TS).
BREVET DE
TECHNICIEN SUPÉRIEUR
En classe de BTS Comptabilité-Gestion 2,
ont été reçus :
ALVINE Yamdo Nicole (8ème de l’Académie),
BOURGEOIS Rodrigue, KUICHEU Ghislaine, LE
QUANG Christelle, MARLIAC Yannick,
MATHON Marie-Quitterie, MEJAN Julie,
MONGET Benoît, MOUSSA Adeline-Marie,
OBAME Love-Andréa, PICOLET Laëtitia,
QUÉRÉ Thomas, REYNIER Claire, STINGRE
William (5ème de l’Académie).
42
En classe de BTS Comptabilité-Gestion 4,
ont été reçus :
ABIDI Chaïmae, AMSELLEM Michaël, BARD
Julien, BENTO Frédéric, BUATOIS Bérengère,
FAUSSADIER Claire
(2ème de l’Académie),
FLACHOT Magali, FOTSO Vassilia, FOURNIER
David, GUILLEMIN Vanessa, KOROL Emilie,
KOUADIO Caroline, LECONTE Karine, MASCI
Geoffrey, MUSTAPHA Thibault, POLOSSE Irène,
SALLÉ Isabelle , SIMONIN Jérôme.
En classe de BTS Informatique, ont été
reçus :
AGRANIER Fabien (1er de l’Académie),
BALLERINI Fabien, BELAN Karine, BERGIA
Alexandre, BLOUZARD Germain, BOIS Florian,
CHAMBON Julien, CHAMPET Patrice,
CHANOIT Julien, DIOUF Alphonse, FAVETTE
Guillaume, GOMINET Nicolas (7ème de l’Académie),
IUNG
Mikaël,
KIELWASSER
Benoît,
LEPOUTRE Damien (7ème de l’Académie),
LOVIGHI Sarah, MAAREF Fayçal, MAINAUD
Cyril, MINA Rodolphe (4ème de l’Académie),
N'GUYEN Michaël, PAVY Julien, RABEUF
Sébastien (3ème de l’Académie), ROBIN Stéphane,
URDA Loïc, ZEILLER Claire.
EXAMENS DE
CAMBRIDGE
(section bilingue)
Élève de Première L :
Taux de réussite : 80,2 %, soit 65 élèves
sur 81.
Ont obtenu le “First Certificate in English” :
Elèves de Troisième B :
Élèves de Première ES1 :
AUBRUN Pierre, AUVIEUX Cécile, BASTIDON
Marjolaine, BOISSIERE Juliet, BOUTEILLE
Guillaume, CAILLON Claire, CERUTI Charlotte,
CHEVALLEY Marine, CHOUBRAC Delphine,
CIEVET Maxime, CLARET Aude, COLOMBE
Guillemette, DE SAINT-HILAIRE Mathilde,
ESCANDE Thomas, ESPIAUBE Marina,
FLORENTIN
Maxime,
GAY
Servane,
GUILLAUME Louis, GUILLERMINET Mahé,
LAGARDE Laure, LEFEVRE Louis, LEPINE
Alexia, LOCATELLI Camille, MOREL-VULLIEZ
Nicolas, REBECQ Henri, SALES Marion,
SAPPEY-MARINIER Elliot, SIMPLEX Cécile, SIX
Louise-Marie, TREPO Elodie, VIGNOT Louis,
VOIRON Candice.
Élèves de Première S1 :
Ont obtenu le “Certificate in Advanced
English” :
Élèves de Seconde 1 :
BOINE
Claire,
CELARD
Christophe,
CONSTANTIN Alexandre, DE MAULMIN Julie,
DESCHAMPS Blandine, DESPLANQUES Danaë,
GIORGIO Marlène, KIM Eun-Churl, LEROY
Quentin, MARTIN Guillemette, MICHUD Victor,
MOREAU Eglantine, NEEDS Mathiew, PASTRE
Louis, PILOT Marie, RAUSCHER Mélanie,
REYNAUD Alizée, ROSIER Madeleine,
ROUSSEAU Guillaume, TAMBURRO Antoine,
VANDENESCH Guillaume, ZHU Paul.
LANDRIVON Félicité.
BACHES Antoine, COY Alexia, GREINER Julien,
NEULAT Clémence.
KUNTZ Charlotte, LAPRAS Suzanne, MASSON
Alexis, PRADY Louis.
Élèves de Première S2 :
DUVAL Piotr, LANDROT Luc, ROLET Antoine,
SAUREL Lucie.
EXAMENS DE CAMBRIDGE
(classe de DECF 1)
Ont obtenu le " Business English
Certificate Preliminary " :
AUBOURG Anaïs, BOGGIO Jérémy, BONAZZI
Lauric, CARTEL Damien, DANG Kristel,
DESSAUX Marion, DEUNGOUE-NGAMANI
Gaëlle, DIMIER Sylvain, EMERY Guillaume,
FRACHET Emilie, GAUDRY Sandrine, GRAS
Christophe, HURTADO Marion, JAÏDANE
Nihed, LAFAY Sandrine, LAGNIER Vincent,
METOWANOU Marius, RICHARD Bénédicte,
SERRAILLE Estelle, TIXIER Romain, VELUT
Carine, VIONNET Jean-Christophe.
Taux de réussite : 71 %, 22 élèves sur 31.
43
Actualités
DPECF (Diplôme Préparatoire aux Etudes Comptables et Financières)
Résultats - Session 2005
UNITÉS DE
VALEURS
DPECF
ÉTUDIANTS
ADMIS
ÉTUDIANTS
PRÉSENTS
RÉSULTATS
RÉSULTATS
ACADEMIQUES
1
17
20
85,0%
31,1%
2
15
19
78,9%
34,0%
3
17
19
89,5%
31,7%
4
11
20
55,0%
24,2%
5
12
19
63,2%
35,1%
Etudiants ayant obtenu le diplôme du DPECF :
Résultats Chartreux : 17 étudiants sur 20 présentés, soit 85 % | Résultats Académie : 97 étudiants sur 471 présentés, soit 20,6 %
DECF (Diplôme d'Etudes Comptables et Financières) Résultats - Session 2005
DECF 1 ère année
DECF 2 ème année
UNITÉS DE
VALEURS
ÉTUDIANTS
ADMIS
ÉTUDIANTS
PRÉSENTS
RÉSULTATS
RÉSULTATS
ACADEMIQUES
1
26
35
74,3%
26,0%
18
30
60,0%
37,6%
2
3
4
6
24
34
70,6%
7
ÉTUDIANTS
ADMIS
ÉTUDIANTS
PRÉSENTS
RÉSULTATS
RÉSULTATS
ACADEMIQUES
14
27
51,2%
30,5%
18
25
72,0%
30,2%
16
28
57,1%
28,8%
31,4%
Etudiants ayant obtenu le diplôme du DECF :
Résultats Chartreux : 15 étudiants sur 26 présentés, soit 57,7 % | Résultats Académie : 151 étudiants sur 579 présentés, soit 26,1 %
Classes préparatoires économiques et commerciales
Intégrations aux grandes écoles de commerce - Session 2005
Option scientifique
(26 étudiants)
Option économique
(37 étudiants)
HEC / ESSEC / ESCP-EAP / EM Lyon / EDHEC
AUDENCIA Nantes
2 étudiants
8%
17 étudiants
46%
Top 6
+ ESC Grenoble / Ecricome
16 étudiants
62%
32 étudiants
87%
Cubes
4 étudiants
15%
-
Écoles intégrées
44
Résultats aux concours des écoles de commerce - Session 2005
I. Classe préparatoire économique et commerciale
option scientifique
Noms – Prénoms
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
Mle
M.
M.
M.
M.
M.
Mle
Mle
M.
M.
M.
M.
Mle
M.
Mle
M.
Mle
M.
M.
M.
M.
Mle
Mle
M.
M.
M.
AUGIER
BERTHILLOT
BERTIN
BINET
BLETRY
CARADEC
CHARRET
CROUSILLAT
DE UFFREDI
DELMAS
FLEURY
FOISSEY
HANSLIK
ITIER
JALLOULI
JOURDAN
LAROQUE
LESCAILLE
LOCOGE
MENDIL
MOUGIN
NI
PINERO
ROUSSEAU
SLAOUI
TISSERON
Écoles intégrées
Géraldine
Vincent
Pierre
Arthur
Vincent
Nacim
Virginie
Caroline
Guillaume
Amaury
Nicolas
Bertrand
Camille
Guilhem
Dounia
Camille
Anne-Laure
ESC Rouen
EUROMED Marseille
ISC
ISC
ESC Toulouse
Aucune intégration - Cube
ESC Toulouse
ESC Grenoble
HEC Montréal
ESC Grenoble
ESC Reims
ESC Grenoble
EUROMED Marseille
Charles-Edouard
Démissionnaire de l'ensemble des écoles - Cube
Nicolas
Matthieu
Guillaume
Isabelle
Eléonore
Philippe
Younes
ICN Nancy
EDHEC Lille
IECS Strasbourg
ESC Grenoble
CERAM Sophia-Antipolis
3ème année aux Chartreux
Université Lyon 3
ESC Grenoble
Marc-Emmanuel
EUROMED Marseille
EDHEC Lille
ESC Grenoble
Démissionnaire de l'ensemble des écoles - Cube
45
Actualités
II. Classe préparatoire économique et commerciale
option économique
Noms – Prénoms
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
46
Mle
Mle
M.
Mle
Mle
Mle
Mle
Mle
Mle
Mle
M.
M.
Mle
Mle
M.
Mle
Mle
Mle
Mle
M.
Mle
Mle
Mle
M.
Mle
Mle
Mle
Mle
M.
M.
Mle
Mle
M.
M.
Mle
M.
Mle
AUBERTIN
BOTTIN GUERIN
Écoles intégrées
Coralie
Caroline
BREJON DE LAVERGNÉE Thibaud
CAUSSE
CHABBAT
Caroline
Déborah
COLAS DES FRANCS
Sigolène
DE BOISSIEU
DEPERIER
DESJOYAUX
DUCARROZ
DUFAY
EL KADIRI
FARGETTE
GATARD
GRECO
HARDY
HO
HUBSCH
JIMBERT
KOTLIAR
LAIR
MAISONNEUF
MANET
MESOT
MILLOT
MONIC
NGUYEN
OZIL
PANGAUD
PLANQUE
PONS
PONTIEUX
QUILICHINI
ROUSSEL
SANCHEZ
VACHER
Laurène
Marie
Laurence
Marie-alice
Martin
Younes
Sophie
Anne Claire
Alexandre
Charlotte
Elise
Marguerite
Chrystelle
Nicolas
Caroline
Carole
Albane Marie
Maxime
Christel
Noémie
Margaux
Mélanie
Valentin
Francois
Aurélie
Jessica
Clément
Pierre-Louis
Mylène
Léo
WILAIN DE LEYMARIE Stéphanie
ESC Grenoble
ESSEC
ESC Toulouse
EDHEC Lille
ESC Rouen
EDHEC Lille
ESCP-EAP filière Paris-Londres-Berlin
ESC Rouen
ESCP-EAP filière Paris-Paris-Monde
Audencia Nantes
EM Lyon
ESCP-EAP filière Paris-Paris-Monde
ESC Grenoble
ESC Grenoble
EDHEC Lille
ESC Rouen
ESC Grenoble
ESC Grenoble
EUROMED Marseille
EUROMED Marseille
EM Lyon
EM Lyon
ESSEC
ESC Reims
Audencia Nantes
HEC Montréal
HEC Montréal
IECS Strasbourg
ESCP-EAP filière Paris-Paris-Monde
ESC Grenoble
ESC Toulouse
ESC Grenoble
EDHEC Nice
EDHEC Nice
IECS Strasbourg
EM Lyon
HEC Montréal
Calendrier 2005/2006
RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS
• Vendredi 20 janvier à 18h :
pour les terminales
• Samedi 28 janvier, de 9h à 12h :
Mardi 31 janvier (français et histoire-géographie) et mercredi
1er février (mathématiques)
• Bac blanc :
pour l’école
• Samedi 4 février (matin et après-midi)
pour les 6 , 5 , 4
èmes
EXAMENS BLANCS
• Brevet des Collèges blanc :
èmes
èmes
et secondes
• Vendredi 31 mars à 17h30 :
pour les 1ères
• Vendredi 7 avril à 17h30 :
pour les 3èmes
du mercredi 15 février au vendredi 17 février (écrit)
du lundi 30 janvier au mardi 14 février (oraux 1er tour)
du lundi 13 mars au jeudi 16 mars (oraux 2ème tour)
• BTS blanc C1 - C3 – I1 :
du mardi 10 janvier au vendredi 13 janvier
du mardi 18 avril au vendredi 21 avril
• BTS blanc I2 :
RÉUNIONS D'INFORMATION
SUR L'ORIENTATION
• Vendredi 13 janvier à 18h
pour les parents des secondes
• Vendredi 27 janvier à 18h
pour les parents de 3èmes
du lundi 17 octobre au vendredi 21 octobre
• BTS blanc C2 - C4 :
du mardi 11 avril au vendredi 14 avril
• Concours blanc des classes préparatoires :
HEC 2-4 : du lundi 6 février au vendredi 10 février
HEC 1-3 : du mardi 10 janvier au vendredi 13 janvier
du mardi 18 avril au vendredi 21 avril
ADMISSIONS EN CLASSES PRÉPARATOIRES AUX
GRANDES ECOLES
pour les élèves de terminale et leurs parents
• Mardi 13 décembre à 18h : présentation de la procédure
d’admission par Internet
• Jeudi 12 janvier à 18h : présentation des classes préparatoires
économiques et commerciales
PORTES OUVERTES
• Samedi 10 décembre, de 14h à 17h :
pour les futurs élèves de 6èmes en septembre 2006 et les élèves de
CM2 des Chartreux
• Samedi 11 février, de 13h30 à 16h30 (post-bac)
• Samedi 25 mars de 9h à 12h (lycée)
EXAMENS DU BREVET DES COLLEGES
• Français et Histoire-Géographie :
Lundi 26 Juin
• Mathématiques :
Mardi 27 Juin
" SAMEDIS PLUS " (pour les terminales)
Les samedis : 10 décembre, 7 janvier, 14 janvier, 21 janvier et
28 janvier
RETENUES
Les samedis : 10 décembre, 7 janvier, 14 janvier, 28 janvier,
11 février, 11 mars, 25 mars, 8 avril, 13 mai, 10 juin et 17 juin
SALON DE L’ÉTUDIANT
• Vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 janvier
JOURNEES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
• Mercredi 25 et jeudi 26 janvier
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Calendrier 2005/2006
CEREMONIE ŒCUMENIQUE
• 4ème à post-bac :
PELERINAGE A FOURVIÈRE :
• 6ème : mardi 23 mai, de 8h à 14h
Mercredi 18 janvier à 11h
PELERINAGE A ARS (3èmes) :
• Du vendredi 17 mars à 8h au samedi 18 mars à 12h
PASTORALE
• Première Communion :
Samedi 17 juin à 16h (6ème)
Dimanche 18 juin à 9h30 et 11h15 (école)
Mercredi 19 avril à 20h (école)
Retraite pour le primaire : lundi 12 juin
Retraite pour les élèves de 6
ème
: jeudi 15 juin
VIE LITURGIQUE
• Mardi 13 décembre à 9h30 :
célébration de Noël (maternelle)
• Vendredi 16 décembre à 10h30 :
messe de Noël (école)
• Mercredi 18 janvier à 11h :
• Profession de Foi :
cérémonie œcuménique (4ème à post-bac)
Dimanche 14 mai à 9h et à 11h (5ème)
• Mardi 7 mars :
1er temps fort : samedi 10 décembre, de 9h à 12h
messe de Carême
2ème temps fort : samedi 11 mars, de 9h30 à 16h
à 8h pour les 6èmes
Réunion de parents : mardi 4 avril à 20h
à 11h pour les 4èmes à post-bac
Réunion de préparation : mardi 18 avril à 20h
Retraite : du vendredi 12 mai à 9h au samedi
13 mai à 12h
• Mercredi 8 mars :
messe de Carême (école)
• Jeudi 13 avril :
messe de Pâques
• Confirmation :
Samedi 3 juin à 10h, à la Primatiale Saint Jean (3ème et lycée)
à 14 h (6ème)
1er temps fort : samedi 3 décembre, de 9h à 12h
à 16h (5ème à post-bac)
2ème temps fort : samedi 14 janvier, de 9h à 12h
3
temps fort : samedi 11 février, de 9h à 12h
4
temps fort : samedi 1er avril, de 9h à 12h
ème
ème
Réunion de parents (3
èmes
Retraite (3
èmes
et lycée) : mercredi 5 avril à 20h
et lycée) : jeudi 1er et vendredi 2 juin
• Week-end des confirmés (lycée) : du jeudi 6 avril à 17h au
samedi 8 avril à 12h
WEEK-END PASTORAL DES ETUDIANTS DE
PREPA
• Du jeudi 6 avril à 17h au samedi 8 avril
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• Vendredi 14 avril :
célébration de Pâques
à 10h30 (école)
• Vendredi 12 mai :
messe pascale à 10h30 (baptêmes)
• Mardi 30 mai à 11h : messe de fin d'année (3èmes à post-bac)
• Jeudi 8 juin à 11h : messe de fin d'année (4èmes)
• Mardi 20 juin à 8h : messe de fin d'année (6èmes)
• Jeudi 22 juin à 8h : messe de fin d'année (5èmes)
• Mardi 27 juin à 11h : messe de fin d’année (école)
JUMELAGE CHARTREUX – SAINT GEORGES
• Assemblée générale de l’association
mercredi 23 novembre à 18h
VACANCES SCOLAIRES 2005-2006
• Toussaint :
Du vendredi 21 octobre 2005 après les cours
au jeudi 3 novembre 2005 au matin
OPERATION "MOKATTAM" :
• "Bol de riz" : vendredi 14 avril
• Fête : samedi 20 mai
• Vendredi 11 novembre 2006 (jour férié) :
Pas de cours
• Noël :
Du vendredi 16 décembre 2005 après les cours
ASSOCIATION DES AMIS DE L’ORGUE
• Concert au profit de l’association humanitaire Albatros
Dimanche 29 janvier à 17h, à la chapelle : quatuor de
saxophones « Arcanes » (réservations auprès de M. Royannais,
tél. 04 78 88 15 48)
au mardi 3 janvier 2006 au matin
• Hiver :
Du vendredi 17 février 2006 après les cours
au lundi 6 mars 2006 au matin
• Printemps :
Du vendredi 21 avril 2006 après les cours
PROGRAMME CULTUREL 2005-2006
Voir éphéméride culturelle 2005-2006 communiqué début
septembre
au mardi 9 mai 2006 au matin
• Ascension :
Vendredi 26 mai 2006 : pas de cours
Récupération :
mercredi 24 mai 2006, après-midi : cours du vendredi
après-midi
samedi 17 juin 2006, matin : cours du vendredi matin
Bien que la réglementation ai changé,
L’INSTITUTION DES CHARTREUX est toujours habilitée à percevoir LA TAXE D’APPRENTISSAGE,
mais uniquement par le biais des organismes collecteurs.
LES VERSEMENTS nous permettront d’assurer une partie de l’investissement nécessaire à la mise en place de moyens
pédagogiques pour nos classes préparatoires aux BTS comptabilité, BTS informatique, DPECF et DECF.
S’adresser à M. Comte, directeur administratif, pour tout renseignement complémentaire.
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Carnet
Vie Scolaire
MARIAGES
• Arnaud Domas (promo 1992) et Diane de
Crécy, le 27 août 2005
• Marie-Christine Olivier, professeur de
mathématiques, et Michel Bouchon, le 11
juin 2005
• Aurélie Ayanian (promo 1997) et Xavier
Bondil, le 3 septembre 2005
Se sont unis ou s’uniront par le mariage :
• Isabelle Vuillard (promo 1990) et Damien
Quermonne, le 25 juin 2005
• Hélène Descos (ancienne élève de 6e à
1e 1990-1997) et Antoine de Kertanguy,
le 3 septembre 2005
• Bérengère Chartier (promo 1992) et Pierre
Bernardi, le 2 juillet 2005
• Sabine de Mornac (promo 1995) et Julien
Bieber (promo 1995), le 3 septembre 2005
• Sophie Le Guen (promo 1997) et Laurent
Pendola, le 23 juillet 2005
• Bénédicte Wybourn (promo 1989) et
Philippe Victouron, le 3 septembre 2005
• Claire Maurice (promo 2000) et Romain
Serve, le 29 juillet 2005
• Nicolas Boulez (promo 1993) et Géraldine
Orusa, le 9 septembre 2005
• Nicolas Gondard (ancien élève de 4e-3e 19971999), le 6 août 2005
• Nathalie Gaud (promo 1995) et Marc Festa,
le 10 septembre 2005
• Olivier Gondard (promo 1997) et Agnès
Roux, le 6 août 2005
• Julien Devolfe (promo 1994) et Johanne
Lepine, le 10 septembre 2005
• Bérengère Poizat (ancien élève de 4e-3e 19891991) et Maxime Brissaud, le 13 août 2005
• Anne-Sophie Lacroix (promo 2000) et
Timothée Bougon, le 10 septembre 2005
• Syméon Christodoulou (promo 2001) et
Anne-Dorothée Derinck, le 20 août 2005
• Géraldine Loumaye (promo 1996) et Xavier
d’Ouince, le 10 septembre 2005
• Grégory Fulchiron (promo 1997) et Andréa
Romancikova, le 20 août 2005
• Annelise Teisseire (ancienne élève) et
Benjamin Lorbat, le 17 septembre 2005
• Séverine Jaffeux (promo 1990) et François
Mesguich, le 20 août 2005
• Hélène Jager (ancienne élève) et Dale Wells,
le 17 septembre 2005
• Caroline Brunet-Lecomte (promo 1997) et
Erumusele Odigie, le 26 août 2005
• Lucie Gerphagnon (promo 1996) et
Alexandre Binétruy (promo 1996), le 24 septembre 2005
• Céline Baron (promo 1997) et Guillaume
Gauthier, le 27 août 2005
• Laure Confavreux (promo 1997)
Alexandre Colliex, le 27 août 2005
50
et
• Harald von Tschammer und Quaritz
(promo 1994) et Djémilah Dalhuisen, le 24
septembre 2005
• Guillaume Rebaudet (promo 1999) et
Johanna Chupin, le 1er octobre 2005
• Anne Boulez (promo 1997) et Maxence
Baseden, le 22 octobre 2005
• Alexandre Prat (promo Bac 1995 et ancien
prépa) et Marie Chauviré, le 5 novembre
2005
NAISSANCES
Nous avons la joie d'annoncer la venue au
monde de :
• Maxence, 2ème enfant de Stéphane et Gaëtane
Legros, née Moyat (promo 1994), le 13 octobre
2004
• Anaïs, au foyer d’Axelle et Pierre Bechetoille
(promo 1994), le 9 février 2005
• Baptiste, au foyer de Gérard (ancien BTSDECF) et Claire Linarès, née Remilly
(promo 1995), le 10 avril 2005
• Clémence, au foyer de Philippe (promo
1993) et Maxime Verriest, née Jallès (promo
1993), le 13 avril 2005
ème
• Sixtine, 3 enfant de Christophe et Karen
Hugé, née Coyault (promo 1989), le 9 mai
2005
• Cassandre, au foyer d’olivier Ségard,
conseillé principal d’éducation aux
Chartreux - Ste Famille, le 28 mai 2005
• Gaspard, 2ème enfant de Jean Patrick et Anne
Thiery, née Descos (promo 1993), le 30 mai
2005
• Maxime, au foyer d’Estelle et Nicolas
Griffaton (ancien élève au collège 19861990), le 6 juin 2005
• Gaspard, 3ème enfant de David et
Blandine Savin, née Combes (promo 1988),
le 10 juin 2005
• Victoire, au foyer de Vincent et Claire Colas,
née Jacquet (promo 1996), le 14 juin 2005
• Quentin, 2ème enfant de Valérie Phily, née
Fraysse (promo 1990), le 17 juin 2005
• Ennio, 2ème enfant de Caroline CivitaliKnuk, aide-documentaliste, le 27 juin 2005
• Jules, 3ème enfant de Xavier et d’Aude Sibille,
née Le Corno (ancienne élève), le 19 juillet
2005
• Jules, au foyer de Lionel Greffet et Astrid
Gauthier (promo 1994), le 29 juillet 2005
• Léo, au foyer de Fabrice et Laurence
Pereira, née Ferra (Promo 1995), le 29 juillet
2005
• Margaux, au foyer d’Arnaud et Florence
Bonhomme, née Vulliez, le 30 juillet 2005
• Lenny, 2ème enfant de Christophe et Vanessa
Minodier, née Clet (promo 1992), le 1er août
2005
• Victor, 2ème enfant de Frédéric et Céline
Dafflon, professeur de mathématiques, le 1er
août 2005
• Maël, au foyer de Lionel et Nathalie
Dalibard, née Vacher (promo 2001), le 4 août
2005
51
Carnet
• Sonam, au foyer de Jean-Phillipe Crumière
et Hélène Gobert (promo 1995), le 5 août
2005
DÉCÈS
• Odilon, petit frère d’Uriel (CP B) et Aloïs
(GSM) Rollet-Block, le 7 août 2005
• Robert Clayette (promo 1929), le 15 février
2005
• Arthur, au foyer de Géraldine et Eric
Vilmint (promo 1995), le 13 août 2005
• Le père de Jean-Pierre Lacote, professeur de
mathématiques aux Chartreux-St Just, le 5
juin 2005
• Valentine, au foyer d’Antoine et Marie
Paliard, née d’Hautefort (promo 1997), le 27
août 2005
• Alexis, 2ème enfant de François-Eric et Sophie
Curmier, née Boucharlat de Chazotte,
ancienne élève, le 4 septembre 2005
ème
• Pierre-Louis, 3
enfant de Lionel et
Sandrine Mathevet, professeur de science
physiques à notre annexe de Saint Just
(prépa CPE), le 9 septembre 2005
• Martin, petit frère de Camille (CE2 A),
Baptiste (CP A) et Louis (PSM) Gho, le 16
septembre 2005
• Mathilde, au foyer de Christophe et
Bénédicte André, née Terlier, ancienne institutrice, le 19 septembre 2005
• Benoît, 3ème enfant de M. et Mme Le Man,
institutrice, le 21 octobre 2005
• Marlène, au foyer de Khrystel et Christophe
Meunier (promo 1990), le 26 octobre 2005
• Anaïs, 2ème enfant de Wilfried et Isabelle
Praire, ancienne professeur stagiaire
d’espagnol, le 31 octobre 2005
• Tituan, 2ème enfant de Sébastien Coheleach,
professeur d’économie-gestion, le 7 septembre
2005
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Nous ont quittés :
• La mère de Gérard Bablayn, professeur de
sciences physiques, le 9 juin 2005
• Le père d’Isabelle Pédroli, enseignante à
l’école, le 1er juillet 2005
• Amélie Peyrachon (promo 1992), en août
2005
• Le père de Thomas Maurice (promo 2004),
en août 2005
• René Bajat (promo 1936), le 18 septembre
2005
• Paul Grange-Chavanis (promo 1931), le 18
octobre 2005
ORDINATION
• Yves Guerpillon (ancien élève du primaire
1985 – 1988) a été ordonné diacre en vue du
sacerdoce le 9 octobre 2005.